Un milliard de personnes risquent de subir des coupures de courant en raison de la saturation des réseaux mondiaux

[Source : Aube Digitale]

Cet été, les réseaux électriques du monde entier ne produiront pas assez d’électricité pour répondre à la demande croissante, menaçant plus d’un milliard de personnes de coupures de courant. Les réseaux sont mis à rude épreuve par les pénuries de combustibles fossiles, la sécheresse et les vagues de chaleur, les perturbations des produits de base et la flambée des prix due à la guerre en Ukraine, ainsi que par l’échec de la transition vers l’énergie verte, les gestionnaires de réseaux ayant mis hors service un trop grand nombre de centrales à combustibles fossiles. Si l’on combine tout cela, une tempête parfaite de pannes d’électricité menace une grande partie de l’hémisphère nord.

La crise de l’électricité, qui touche une grande partie du monde et des économies de premier plan, pourrait survenir dans moins d’un mois, lorsque l’été commencera le 21 juin. Les régions qui préoccupent Bloomberg sont l’Asie, l’Europe et les États-Unis, où il n’y a pas assez d’électricité pour tout le monde, alors que la demande de climatisation va exploser, les ménages augmentant la puissance de leur climatiseur pour échapper à la chaleur étouffante.

La canicule en Asie a provoqué des pannes d’électricité quotidiennes qui durent plusieurs heures, mettant en danger plus d’un milliard de personnes au Pakistan, au Myanmar, au Sri Lanka et en Inde, sans qu’aucun répit ne soit en vue. Au début du mois, six centrales électriques texanes sont tombées en panne alors que la chaleur estivale commençait à peine à arriver, offrant ainsi un aperçu de ce qui nous attend. Au moins une douzaine d’États américains, de la Californie aux Grands Lacs, risquent de connaître des pannes d’électricité cet été. L’approvisionnement en électricité sera limité en Chine et au Japon. L’Afrique du Sud s’apprête à connaître une année record de coupures de courant. Et l’Europe se trouve dans une position précaire, bloquée par la Russie. Si Moscou interrompt l’approvisionnement en gaz naturel de la région, cela pourrait déclencher des pannes dans certains pays. –Bloomberg

Shantanu Jaiswal, analyste de BloombergNEF, estime que la combinaison de la « guerre et des sanctions » qui perturbent les marchés des matières premières, des « conditions météorologiques extrêmes » et du « rebond économique du COVID qui stimule la demande d’électricité » constitue une situation « unique » dont il « ne se souvient pas » de la dernière fois où une « confluence d’autant de facteurs » s’est produite. Comme nous l’avons noté au début, c’est une parfaite tempête de facteurs.

Henning Gloystein, un analyste d’Eurasia Group, prévient que si des pannes majeures se propagent dans le monde cet été, « cela pourrait déclencher une forme de crise humanitaire en termes de pénuries alimentaires et énergétiques à une échelle jamais vue depuis des décennies ».

Si les États-Unis sont un guide pour les réseaux électriques vacillants du monde, les régulateurs ont déclaré la semaine dernière que la moitié du pays pourrait connaître des pannes, des Grands Lacs à la côte ouest. La raison en est le manque de production d’électricité et une méga-sécheresse.

Les réseaux électriques du monde entier sont fragiles en raison du manque d’investissements dans les combustibles fossiles et de la réduction du nombre de centrales électriques à combustibles fossiles, les réseaux tentant de passer à des sources d’énergie plus propres et plus vertes.

Alex Whitworth, analyste chez Wood Mackenzie Ltd, souligne qu’à mesure que les réseaux passent aux énergies vertes, le manque de stockage par batterie lorsque le soleil ne brille pas ou que le vent ne souffle pas créera des instabilités et une plus grande pression sur les réseaux à un moment où les centrales à combustibles fossiles sont retirées à un rythme rapide.

« Vous serez confrontés à une crise d’approvisionnement chaque fois qu’il y aura des nuages, des tempêtes ou une sécheresse éolienne pendant une semaine », a déclaré M. Whitworth. « Nous nous attendons vraiment à ce que ces problèmes s’aggravent au cours des cinq prochaines années ».

Bloomberg donne un aperçu des réseaux les plus tendus qui pourraient entraîner des pannes de courant massives cet été :

États-Unis

Les approvisionnements en gaz naturel, le principal combustible des centrales électriques américaines, sont limités dans tout le pays et les prix s’envolent. Selon la North American Electric Reliability Corporation, l’électricité sera mise à rude épreuve dans une grande partie du pays et dans une partie du Canada. Il s’agit de l’une des évaluations les plus sombres jamais réalisées par l’organisme de réglementation. Les consommateurs seront invités à contribuer à la stabilité des réseaux en réduisant leur consommation.

En Californie, l’État le plus peuplé, l’approvisionnement en gaz est encore plus limité en raison de la rupture d’un gazoduc l’année dernière, qui a limité les importations. De plus, le changement climatique alimente la sécheresse, ce qui réduit considérablement l’approvisionnement en énergie hydroélectrique. Le California Independent System Operator a déclaré ce mois-ci que l’État risquait de connaître des pannes d’électricité au cours des prochains étés en raison de conditions météorologiques extrêmes.

Sur le réseau de 15 États exploité par le Midcontinent Independent System Operator (MISO), les consommateurs de 11 États risquent de subir des pannes. MISO, qui dessert environ 42 millions de personnes, prévoit que sa production d’électricité est « insuffisante » pour répondre aux périodes de forte demande cet été, en particulier dans les États du Midwest. Jamais auparavant le réseau n’avait donné un tel avertissement avant le début de la demande estivale.

Au Texas, le réseau « est toujours menacé » de pénurie malgré les efforts déployés par l’État pour améliorer sa résilience après la tempête hivernale de février 2021 qui a plongé des millions de personnes dans le noir pendant plusieurs jours, a déclaré Gary Cunningham, directeur des études de marché de la société de courtage Tradition Energy.

Les infrastructures vieillissantes et les retards de maintenance pendant la pandémie ont ajouté aux problèmes d’une météo plus sévère, a déclaré Teri Viswanath, économiste principal pour l’électricité, l’énergie et l’eau chez CoBank ACB.

« Les États-Unis connaissent plus de pannes au niveau mondial que tout autre pays industrialisé », a-t-elle déclaré. « Environ 70 % de notre réseau est proche de la fin de vie ».

Asie

L’épicentre des pannes a été jusqu’à présent l’Asie du Sud et du Sud-Est, où des vagues de chaleur brutales ont fait tourner les climatiseurs à plein régime. Les pannes ont touché l’ensemble du pays au Pakistan, au Sri Lanka et au Myanmar, où vivent 300 millions de personnes. En Inde, 16 des 28 États du pays, qui comptent plus de 700 millions d’habitants, sont aux prises avec des pannes de deux à dix heures par jour, a déclaré un responsable de l’État ce mois-ci.

Le gouvernement indien a récemment ordonné aux entreprises d’augmenter leurs achats de charbon étranger coûteux, tout en supprimant les protocoles environnementaux pour les expansions de mines afin d’essayer d’augmenter l’approvisionnement en combustible. Mais il reste à voir si ces mesures permettront d’alléger la pression. La mousson qui s’annonce devrait apporter des températures plus fraîches et réduire la demande d’énergie, mais elle peut aussi inonder les régions minières et entraver l’approvisionnement en combustible.

Au Viêt Nam, la compagnie d’électricité publique s’est préparée à des pénuries d’électricité depuis plus d’un mois, la demande augmentant alors que l’offre nationale de charbon a diminué et que les coûts des combustibles étrangers ont augmenté.

En Chine, où les pénuries de charbon ont entraîné des coupures de courant généralisées l’année dernière, les autorités ont promis de maintenir l’éclairage en 2022 et ont fait pression sur les mineurs de charbon pour qu’ils augmentent leur production à un niveau record. Malgré cela, les responsables de l’industrie ont prévenu que la situation de l’électricité serait tendue cet été dans le sud du pays, fortement industrialisé, qui est éloigné des centres miniers intérieurs et donc plus dépendant du charbon et du gaz étrangers coûteux.

Le Japon a connu une crise électrique en mars, lorsqu’une vague de froid a déclenché une hausse de la demande quelques jours seulement après qu’un tremblement de terre ait mis hors service plusieurs centrales à charbon et à gaz. L’offre d’électricité devrait être limitée au cours des prochains mois d’été, et la demande dépassera probablement l’offre l’hiver prochain également, selon les prévisions du réseau. Le gouvernement métropolitain de Tokyo a lancé une campagne d’économie d’énergie, demandant aux habitants de prendre des mesures comme regarder moins la télévision.

Europe

Le risque de pannes d’électricité est plus faible en Europe, car moins de personnes utilisent la climatisation à la maison. Le continent fait également la course pour remplir ses réserves de gaz.

Mais il y a peu de place pour l’erreur. Un printemps sec en Norvège a limité l’approvisionnement en énergie hydroélectrique. Les pannes prolongées des réacteurs nucléaires d’Électricité de France SA ajoutent à la pression sur les prix et les approvisionnements. Le plus grand producteur de la région a réduit son objectif de production nucléaire pour la troisième fois cette année, dernier signe en date de l’aggravation de la crise énergétique en Europe.

Si la Russie devait interrompre l’approvisionnement en gaz naturel de la région, cela pourrait suffire à déclencher des pannes de courant dans certains pays, a déclaré Fabian Ronningen, analyste des marchés de l’énergie chez Rystad Energy.

Bien qu’il ait déclaré que les chances que la Russie fasse ce geste audacieux sont « improbables », son point de vue est devenu plus pessimiste à mesure que la guerre en Ukraine se poursuit ; il y a deux mois, il aurait estimé que les chances étaient « hautement improbables ».

Certains pays ont reçu d’énormes importations de gaz naturel liquéfié et disposeraient probablement d’un approvisionnement suffisant pour absorber le choc, notamment l’Espagne, la France et le Royaume-Uni. La situation pourrait être différente en Europe de l’Est, où des pays comme la Grèce, la Lettonie et la Hongrie utilisent le gaz pour une part importante de leur énergie et sont fortement dépendants des approvisionnements russes. C’est là que le risque de pannes d’électricité serait le plus élevé, selon M. Ronningen.

« Je ne pense pas que les consommateurs européens puissent même imaginer un tel scénario », a-t-il déclaré. « Cela ne s’est jamais produit de notre vivant ».

Si les réseaux sont sous pression et tombent en panne cet été, ce serait un signe inquiétant pour les choses à venir cet hiver.




L’Ukraine bientôt dépecée par ses « Alliés » ?

[Source : voltairenet.org]

Washington envisage de rattacher Lviv/Lwów à la Pologne comme ce fut le cas après la Première Guerre mondiale. À l’époque, une brève guerre ayant opposé les Ukrainiens aux Polonais pour le contrôle de la Galicie sur fond d’effondrement de l’empire austro-hongrois, la Conférence de paix de Versailles et la Société des Nations (SDN) décidèrent de rattacher administrativement cette région à la Pologne pour 25 ans, puis de convoquer un référendum d’auto-détermination.

L’idée principale était de renforcer la Pologne pour qu’elle fasse barrage à l’idéologie soviétique.

L’idée du Washington est aujourd’hui de faire mauvaise fortune bon cœur, en achevant son allié ukrainien pour renforcer la Pologne contre la Russie.

Considérant la guerre d’Ukraine comme perdue, Washington envisage de reconnaître le rattachement du Donbass, de Marioupol et de la Crimée à la Russie en échange du rattachement de la Galicie orientale à la Pologne (la Galicie occidentale est déjà polonaise). La question d’Odessa et de la Transnistrie reste indécise. L’Ukraine serait réduite à sa portion congrue.

Dans cette perspective, le président polonais, Andrzej Duda, s’est rendu à Kiev et s’est adressé à la Verkhovna Rada. Il a déclaré que l’Ukraine devrait être reconstruite aux dépends de l’« agresseur » et qu’il n’aurait pas de repos tant qu’elle ne serait incluse dans l’Union européenne. Au-delà de ces belles paroles, il venait s’assurer de ce que deviendrait l’Ukraine une fois sa défaite actée.




Selon Mgr Viganò, la gouvernance mondiale de la Santé représente l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial

[Source : medias-presse.info]

Dans les prochains jours, les États adhérents à l’Organisation Mondiale de la Santé voteront les résolutions concernant la gestion des pandémies par l’OMS, avec lesquelles la souveraineté regardant la santé des citoyens est transférée à un organisme supranational, financé en grande partie par l’industrie pharmaceutique et la Fondation Bill & Melinda Gates. Si ces résolutions sont approuvées à la majorité, l’OMS aura le pouvoir d’imposer exclusivement toutes les règles en cas de pandémie, y compris les quarantaines, les confinements, les vaccinations obligatoires et les passeports de vaccination. Il convient également de garder à l’esprit que cette organisation jouit de l’immunité et que ses membres ne peuvent être jugés ou condamnés en cas de crimes. Des technocrates non élus auront paradoxalement plus de pouvoir que les citoyens n’accordent à leurs représentants par un vote démocratique.

Etant donné que le transfert de souveraineté configure un crime de haute trahison dans toutes les législations nationales, et que les Parlements ne peuvent légiférer contre les intérêts de la Nation, encore moins violer les libertés naturelles et les droits fondamentaux de leurs citoyens, je crois qu’il n’échappe à personne que cette tentative de l’OMS de s’approprier un pouvoir qui appartient à chaque État sert à empêcher toute forme d’opposition à l’Agenda 2030, qui dans le secteur de la santé vise aussi substantiellement la réduction drastique des services médicaux et hospitaliers, la privatisation des systèmes de santé et la prévention des maladies par les vaccins.

La psychopandémie a montré l’asservissement des dirigeants, des politiques, des médias, des magistrats, de toute la classe médicale et du Saint-Siège lui-même aux diktats d’un groupe de fonctionnaires d’un organe supranational en conflit d’intérêts évident. Les désastreux effets indésirables du sérum à l’ARNm expérimental ne sont reconnus que maintenant, alors que nombreux sont ceux qui attendent à juste titre que les responsables de ces décisions soient tenus responsables devant un tribunal indépendant.

Il semble donc pour le moins absurde que l’on veuille en ce moment donner à l’OMS des pouvoirs de décision contraignants, alors que dans la gestion de la récente urgence pandémique et de la campagne de vaccination de masse, il y a eu les plus grands effets néfastes en termes de dommages permanents aux patients et de décès. En plus de l’impunité des crimes commis dans le silence des grands médias, il y a un choix discrétionnaire total sur les urgences à venir, largement planifiées par le lobby pharmaceutique. La marginalisation des personnels de santé qui font appel au Serment d’Hippocrate risque de devenir la norme pour éliminer toutes les voix dissidentes.

À cet égard, il est significatif que les nations qui s’opposent au Nouvel Ordre Mondial – comme la Russie et le Brésil – soient conscientes des conséquences très graves qu’entraînera la ratification éventuelle des résolutions, et que pour cette raison, elles s’opposent à leur approbation. Même le président Trump, pendant son mandat, a voulu envoyer un signal sans équivoque en coupant les fonds du Trésor américain aux bureaucrates de l’OMS : c’est aussi pour cette raison que l’État profond a empêché sa réélection lors des dernières élections présidentielles, soutenant un personnage compromis et corrompu, dont le fils Hunter est impliqué dans le financement de biolabs américains en Ukraine.

J’exprime donc tout mon soutien aux citoyens, et notamment aux scientifiques, médecins et juristes qui dénoncent cette menace à la souveraineté nationale des pays adhérents, et qui demandent que la lumière soit faite sur les événements passés et sur les conséquences que les décisions de l’OMS ont causé à la santé de la population mondiale. J’exhorte les chefs d’État et de gouvernement, qui seront appelés à s’exprimer sur la ratification de ces résolutions, à les rejeter et à les repousser, car elles sont contraires au bien commun et visent à réaliser ce coup d’État mondial que l’ONU et le Forum Économique Mondial planifient depuis des années sous le nom d’Agenda 2030 ou Great Reset. La gouvernance mondiale de la santé, telle que soulignée par des experts hautement autorisés qui ne sont pas compromis avec le système, représente l’un des éléments fondamentaux du NWO (Nouvel Ordre Mondial) et, en tant que telle, doit être rejetée et combattue. La logique de contrôle, de profit et de pathologisation de masse doit être remplacée par la santé publique qui a pour finalité première la santé des citoyens et la protection de leurs droits inaliénables.

Le Saint-Siège – qui est Observateur Permanent auprès des Nations Unies et depuis un an également auprès de l’OMS – a le devoir de réaffirmer le droit des individus à la liberté d’accepter ou de refuser un traitement médical, en particulier face au danger concret d’effets indésirables, en partie encore inconnus, de cette thérapie génique expérimentale. Et si jusqu’à présent Bergoglio et sa cabale ont soutenu les délires de Gates, Schwab et Soros, le moment est venu pour l’Église catholique de prendre la défense des plus faibles, des enfants à naître sans défense, des enfants et des personnes âgées, ainsi que de ceux qui ont fait l’objet d’un chantage par le cynisme d’hommes d’affaires et de conspirateurs, pour les forcer à s’inoculer un sérum contaminé par des lignes cellulaires fœtales avortées. Le silence du Vatican, après des déclarations hâtives au début de la pandémie et des approbations honteuses à BigPharma, marquera la condamnation du Sanhédrin romain, complice d’un crime contre Dieu et contre l’homme. Jamais au cours de l’histoire la Hiérarchie ne s’était prostituée au pouvoir temporel d’une manière aussi servile et abjecte. Prions pour que quelques évêques trouvent le courage de prendre leurs distances avec la ligne collaborationniste de Bergoglio et sachent trouver les mots pour ouvrir les yeux des bons jusqu’ici trompés par la propagande mondialiste.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

21 mai 2022

(©Traduction pour MPI de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò)

[Voir aussi :
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]




Revue de presse 24/05/2022

Par MF

REVUE DE PRESSE DU 24 MAI 2022

ÉDITO
Vous reprendrez bien une petite piqûre ?…

Le covid 19 ne fait plus recette, la guerre à l’est n’intéresse plus grand monde, qu’à cela ne tienne, on a un petit virus sous la main, qui traîne depuis 50 ans en Afrique, mais que les Occidentaux ne connaissent pas, avec son petit nom bien gentil « Monkey pox », on se croirait presque chez Disneyland… Mais « variole du singe » çà fait tout de suite plus sérieux, et même peur, alors on a tout prévu, un vaccin sur mesure qui fait tout, la variole et la variole du singe, et même la date, Bill l’avait prédit pour le mois de mai, quel devin ce Bill !

Pendant ce temps, les hôpitaux en France sont à bout de souffle, Mc Kinsey se fait perquisitionner, l’OMS tente un coup de force pour imposer ses visées mondialistes à toute la planète, mais d’aucuns résistent comme le Brésil ou la Floride, tandis que la France rampe et que Pfizer tente d’éviter un nouveau procès, et que les décès explosent chez les moins de 19 ans vaccinés et infectés.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Situation catastrophique dans les hôpitaux

https://qg.media/2022/05/20/situation-catastrophique-dans-les-hopitaux-la-carte-des-services-durgences-fermes-et-satures/

On attend quoi pour réintégrer les 15 000 suspendus qui ne se sont pas encore exilés à l’étranger ou reconvertis dans d’autres métiers ??

Mc Kinsey, encore. Perquisition au siège parisien, soupçon de fraude fiscale

https://www.francesoir.fr/afp-afp-france/soupcons-de-fraude-fiscale-perquisition-en-cours-au-siege-francais-de-mckinsey

« Il était temps » !

Auditions au Sénat, trois enseignants-chercheurs écartés de l’audition publique finale

Et pourtant, biais dans les essais cliniques de phase 3, sous-évaluation des effets indésirables, surmortalité alarmante, informations méconnues du grand public…

Le Raoult du mardi (24 mai)

(20 min)
évoque la variole du singe, les conflits d’intérêts, et la croyance en des moyens magiques pour arrêter les épidémies (le vaccin n’a pas bouleversé la cinétique de l’épidémie).

ÉTRANGER

OMS, nouveaux pouvoirs draconiens

https://reseauinternational.net/coup-detat-furtif-de-loms-pour-dicter-le-programme-de-sante-mondial-de-gates-et-big-pharma/

Dès novembre 2022, contrôle sans précédent sur les réglementations et mesures sanitaires nationales de la planète entière.

BRÉSIL. Bolsonaro ne signera pas le traité avec l’OMS

https://reseauinternational.net/le-president-bresilien-bolsonaro-annonce-quil-ne-signera-pas-le-traite-oms-de-pandemie/

FRANCE. E. Macron donne les pleins pouvoirs à l’OMS

https://lemediaen442.fr/emmanuel-macron-donne-les-pleins-pouvoirs-a-loms-pour-la-sante-des-francais-lors-des-pandemies/

Quels seront les moyens de contrainte ?

USA. Floride, il n’est pas question de soutenir ce traité de l’OMS

https://www.breitbart.com/politics/2022/05/23/ron-desantis-no-way-florida-support-w-h-o-global-pandemic-treaty/

Les critiques n’ont cessé d’avertir qu’il s’agissait d’une prise de pouvoir massive par les élites mondialistes.

JUSTICE

Pfizer demande le report de l’action en justice relative à l’essai du vaccin anti-covid

https://resistance-mondiale.com/pfizer-demande-le-rejet-de-laction-en-justice-relative-a-lessai-du-vaccin-contre-le-covid-19-en-invoquant-laccord-sur-les-prototypes

Selon l’avocat Warner Mendenhall, Pfizer n’a « clairement pas suivi les lois fédérales sur les marchés publics ».

COVID

CHINE. Des milliers d’habitants envoyés en quarantaine en pleine nuit

https://www.francesoir.fr/afp-afp-france/chine-des-milliers-dhabitants-de-pekin-places-de-force-en-quarantaine

et la désinfection systématique des logements détruit le contenu des habitations !

Amélioration mondiale

https://reseauinternational.net/covid-19-point-de-situation-du-21-mai-2022-0h00-gmt/

sauf en Corée du Nord et à Taiwan.

TRAITEMENT

Mode d’action d’un traitement précoce

https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/le-mode-daction-des-molecules-dun-traitement-anti-covid-19-precoce

Développement sur les modes d’action selon la voie de pénétration des virus dans la cellule.

Performances exceptionnelles de l’Ivermectine

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/dr-cadegiani-performance-exceptionnelle-de-livermectine

Dr Cadegiani, endocrinologue brésilien, qui a financé une étude sur ses fonds propres.

INJECTIONS

Mauvaises nouvelles pour Pfizer

https://www.francesoir.fr/societe-sante/vaccins-une-etude-clinique-confirme-limmunite-de-courte-duree

Faible protection des personnes vaccinées, particulièrement les plus de 65 ans… Pas de quoi justifier d’une AMM en 2023 !

3e dose pour les 5/11 ans

https://lemediaen442.fr/la-fda-autorise-la-3e-dose-du-vaccin-pfizer-pour-les-enfants-de-5-a-11-ans/

Autorisation de la FDA sans aucune étude validée.

Il faut interdire la vaccination des enfants, inefficacité et millions de victimes

https://nouveau-monde.ca/il-faut-interdire-la-vaccination-anticovid-des-enfants-a-la-suite-des-revelations-pfizer-inefficacite-et-millions-de-complications/

Des complications sont cachées si elles surviennent moins de 15j après injection !

Le vaccin chinois Convidecia reçoit l’homologation d’urgence de l’OMS

https://amp.lefigaro.fr/flash-eco/covid-19-le-vaccin-chinois-convidecia-recoit-l-homologation-d-urgence-de-l-oms-20220519

Encore un vaccin dont on ne sait pas grand-chose.

EFFETS INDÉSIRABLES

Les CDC admettent qu’un jeune garçon (entre 5 et 11 ans) est mort d’une inflammation cardiaque après injection du vaccin

https://www.epochtimes.fr/les-cdc-admettent-quun-jeune-garcon-est-mort-dune-inflammation-cardiaque-apres-setre-fait-vaccine-contre-le-covid-2032517.html

Le diagnostic a été confirmé par une autopsie.

Pilotes et scientifiques se regroupent pour alerter sur les effets nocifs des vaccins

https://www.francesoir.fr/societe-sante/milliers-de-navigants-et-scientifiques-se-regroupent-au-niveau-mondial

Méthode FORDEC, et devoir d’alerter.

Vaccination et hausse de la mortalité des moins de 65 ans

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/05/21/quand-linsee-montre-que-la-vaccination-est-allee-de-pair-avec-une-hausse-de-la-mortalite-des-moins-de-65-ans/

L’INSEE se demande pourquoi et tente des explications alambiquées.

Explosion des décès en France chez les moins de 19 ans positifs au Covid

L’image est parlante, les chiffres font frémir

APRÈS COVID

Pandémie, le retour II en mai 2022 débutera la variole du singe

https://strategika.fr/2022/05/24/pandemie-le-retour-ii-en-mai-2022-debutera-la-pandemie-de-la-variole-du-singe/

« La Nuclear Threat Initiative avait tout prévu : dans un exercice sur les dangers d’une nouvelle pandémie, mené en mars 2021, elle avait en effet indiqué le 15 mai 2022 comme date à laquelle pourrait commencer une nouvelle pandémie, cette fois causée par le monkeypox (variole du singe). »

La variole du singe, prétexte pour inoculer un nouveau vaccin

https://planetes360.fr/professeur-perronne-qui-confirme-mon-intuition-sur-larnaque-appelee-variole-du-singe-il-sagit-simplement-de-nous-imposer-un-nouveau-vaccin-qui-ne-fera-quinoculer-la-meme-merde-que/

« On crée la peur et on impose un vaccin jamais validé »

Et

https://www.lindependant.fr/2022/05/19/virus-monkeypox-la-population-a-risque-bientot-vaccinee-contre-la-variole-du-singe-10305006.php

Mais vacciner les contacts n’est pas forcément une bonne idée, comme le développe l’article suivant :

https://www.aimsib.org/2022/05/22/les-espagnols-risquent-de-mourir-en-masse-du-monkeypox/

Tout dépend du jour où on vaccine par rapport au contact, à condition d’être certain du contact..

Probabilité de voir apparaître la variole du singe en même temps dans divers lieux sans contamination animale ?

https://reseauinternational.net/la-variole-du-singe-trompe-moi-deux-fois-honte-a-moi/

« Et si la variole du singe n’était pas, en fait, un virus naturel, mais simplement la prochaine phase d’une guerre implacable contre le gouvernement constitutionnel, la liberté individuelle et les institutions fondamentales de la civilisation moderne ? »

Maladie bulleuse auto-immune post-injection

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0344033822000772?via%3Dihub

Cela ressemble à un monkey-pox… Coïncidence ??

La HAS recommande de vacciner les cas contacts

https://www.lesechos.fr/economie-france/social/variole-du-singe-la-haute-autorite-de-sante-recommande-de-vacciner-les-cas-contacts-1409131#utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_lec_18h&utm_content=20220524&xtor=EPR-5020-[20220524]

C’est reparti, un vaccin à tout prix, et aucune indication sur un traitement possible.

Le Pr PERRONNE dénonce les nouvelles manipulations au sujet de la variole du singe

https://www.medias-presse.info/le-professeur-perronne-denonce-les-nouvelles-manipulations-au-sujet-de-la-variole-du-singe/156251/

RÉSISTANCES

CSI du 19/05/2022

https://crowdbunker.com/v/gYGuZALs

Dr Gérard Maudrux, sur les malheurs de l’Ivermectine, Pierre Chaillot, sur l’interprétation des statistiques, aïe !

Pour les plus pressés, les synthèses des CSI

https://reinfocovid.fr/articles_video/syntheses-des-live-du-csi/


DU NOUVEAU À L’EST
RP DU 22 MAI 2022

Edito
Toujours plus d’armes et de destructions, tortures et atrocités

Cette guerre enchaîne images et récits terrifiants, tandis que les puissances qui tirent les ficelles et leur épingle du jeu continuent de promouvoir la poursuite du conflit aux dépens des civils, que l’Ukraine sera bientôt dépecée par les « Alliés », et que des diplomates russes démissionnent avec fracas et que la pénurie alimentaire menace les clients habituels de l’agriculture ukrainienne.

Politique et société

La signification de la guerre au XXIe siècle

https://www.voltairenet.org/article216840.html

L’enfer est pavé de bonnes intentions.

La manipulation de masse devient la guerre cognitive

http://www.opex360.com/2022/05/15/le-ministere-des-armees-a-lance-un-appel-a-projets-sur-le-theme-de-la-guerre-cognitive/

« Sans doute que le comité d’éthique du ministère des Armées aura à se saisir de cette question ».

Les armes biologiques cachées par les USA en Ukraine

https://reseauinternational.net/les-armes-biologiques-que-les-etats-unis-cachent-en-ukraine/

Avec l’aide en particulier du Canada, dont un général a été fait prisonnier à Marioupol.

Tortures ukrainiennes

https://www.lemonde.fr/international/video/2022/05/13/prisonniers-russes-tortures-des-videos-verifiees-par-le-monde-mettent-en-cause-un-bataillon-de-volontaires-ukrainiens_6125904_3210.html

Reconnaissance implicite d’un haut dirigeant ukrainien.

Ces atrocités commises par l’armée ukrainienne que l’ONU ne condamnera pas

http://russiepolitics.blogspot.com/2022/05/billet-du-jour-ces-atrocites-commises.html?m=1

Deux poids, deux mesures.

Zelensky sur tous les fronts de la communication

https://www.francesoir.fr/politique-monde/volodymyr-zelensky-communication-opinion

Comparaisons douteuses et affirmations sans preuve.

Si l’Ukraine gagne pourquoi les USA demandent un cessez-le-feu ?

https://reseauinternational.net/si-lukraine-gagne-pourquoi-les-etats-unis-demandent-ils-un-cessez-le-feu/

Mais peut-être que l’Ukraine est en train de perdre.

Le politologue John Mearsheimer accuse l’Occident (USA surtout) de la guerre en Ukraine

https://lemediaen442.fr/le-celebre-politologue-john-mearsheimer-accuse-loccident-plus-specifiquement-les-etats-unis-de-la-guerre-en-ukraine/

« La cause profonde est la décision de 2006 d’intégrer l’Ukraine et la Géorgie dans l’OTAN »,

« les perdants sont les Ukrainiens ».

La guerre au jour le jour

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/05/14/guerre-dukraine-jour-78-79/

Les contribuables américains paient donc pour maintenir l’État ukrainien à flot. C’est une somme gigantesque, supérieure au budget militaire annuel de la Russie (45 milliards). 

Reddition de Marioupol ou évacuation des soldats ukrainiens ?

https://www.francesoir.fr/politique-monde/militaires-ukrainiens-azovstahl-reddition-evacuation

Témoignage et décryptage d’une Ukrainienne à Marioupol

https://www.youtube.com/watch?v=dGME3bSPXo8

Censuré par Der Spiegel. « l’Ukraine est morte pour moi en tant qu’État ».

Politique russe

Reddition d’Azovstal, probable entente entre la Russie et l’OTAN ?

https://www.medias-presse.info/les-dessous-de-la-reddition-dazovstal-et-des-mercenaires-etrangers-probable-entente-entre-la-russie-et-lotan/156082/

Exfiltration ou reddition d’officiers occidentaux de haut rang ?

Les soldats ukrainiens ne sont pas évacués d’Azovstal, ils se sont rendus aux Russes

http://russiepolitics.blogspot.com/2022/05/fake-news-non-les-soldats-ukrainiens-ne.html

Même Zelenski l’a reconnu !

Le Parlement russe se prononce pour le déferrement en justice des nazis d’Azov

http://russiepolitics.blogspot.com/2022/05/azovstal-le-parlement-russe-se-prononce.html

Le droit international humanitaire ne couvre pas les criminels de guerre.

Pas de guerre globale dixit Poutine

https://www.francesoir.fr/politique-monde/poutine-ne-cede-pas-la-provocation-la-guerre-globale-0

Tant qu’il ne perd pas son sang-froid.

La Russie ne permettra pas le déclenchement d’une 3e guerre mondiale

https://reseauinternational.net/la-russie-ne-permettra-pas-le-declenchement-dune-troisieme-guerre-mondiale-declare-medvedev/

Mais « en cas d’attaque contre notre pays, nous sommes en mesure de donner une réponse immédiate et superpuissante », dixit Medvedev.

La Russie accuse des personnalités, laboratoires et gouvernements de conspiration mondiale en Ukraine

https://www.wikistrike.com/2022/05/laboratoires-ukrainiens-la-russie-met-en-cause-pfizer-moderna-merck-obama-soros-les-clinton-les-biden-les-rockefeller-et-d-autres.html

Parole contre parole, mais le doute est semé.

Enquête sur les laboratoires en Ukraine

https://lesakerfrancophone.fr/la-russie-revele-les-resultats-de-son-enquete-sur-les-laboratoires-clandestins-en-ukraine

La Russie a commencé à publier les preuves qu’elle a réussi à obtenir sur le réseau tentaculaire de biolabs financés par les États-Unis et disséminés à travers l’Ukraine.

Coupure d’électricité en Finlande

https://new-africa.org/2022/05/14/la-russie-coupera-lalimentation-electrique-de-la-finlande-a-partir-de-ce-samedi-14-mai/

À malin, malin et demi.

Face à l’OTAN, plus un pas en arrière !

https://www.youtube.com/watch?v=4iGHTpKfnEk

Quand les promesses ne sont pas tenues.

La Russie va expulser 34 diplomates français

https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-la-russie-annonce-qu-elle-va-expulser-34-diplomates-francais-ed73c566-d694-11ec-9b2d-786031940fdf

Représailles aux expulsions de diplomates russes

La guerre qui vient, avec Xavier Moreau (de Stratpol) et Alexandre Juving-Brunet

« Nombreux missiles utilisés par l’armée russe, la flotte ukrainienne n’existe plus, le reste est compromis (aviation et artillerie). Rusticité du matériel. Des matériels provenant de l’Occident récupérés par les Russes n’ont pas été utilisés. Tirs de missiles sur les réserves de l’OTAN, y compris à la frontière polonaise. Les Russes ont détruit tous les transformateurs de voies ferrées, les raffineries et les stocks de carburant. Il ne reste aucune voie d’accès pour les armes lourdes. Forces ukrainiennes engagées, environ 220 000 hommes et femmes, et 150 000 côté russe (10 à 15 % de leurs forces) avec relève au bout d’un mois. Pas de problème budgétaire pour la Russie. Les Russes ont des réserves de munitions, celles des Ukrainiens sont en partie détruites. Marioupol, perte des 3800 soldats ukrainiens les plus motivés/ou fanatisés. La Russie considère qu’elle dispose d’une dissuasion conventionnelle non nucléaire, les armes hypersoniques. Les USA se croient investis d’une mission d’exporter leurs valeurs. L’enjeu est colossal, ça permet de faire la guerre contre la Russie sans envoyer ses propres soldats. La France n’a aucun intérêt en Mer noire, mais a des intérêts avec la Russie.

Les conséquences des sanctions vont être catastrophiques sur les populations occidentales, pas tant le prix de l’essence que la crise alimentaire qui va se passer. »

Politique internationale

Vingt pays se sont engagés à fournir des armes supplémentaires à l’Ukraine

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/05/23/guerre-en-ukraine-en-direct-l-armee-russe-concentre-tous-ses-efforts-dans-le-donbass_6127261_3210.html

Munitions, chars et autres blindés. L’annonce ne dit pas par quel moyen de transport.

Finlande, demande d’entrée dans l’OTAN pour profiter de ce bouclier

https://www.leparisien.fr/international/otan-la-finlande-favorable-a-une-adhesion-sans-delai-decision-officielle-dimanche-12-05-2022-L3QXREBLDZD7JLI4S26KSZ7AZQ.php

1300 km de frontière avec la Russie… choix finlandais soutenu par la France

Finlande et Suède dans l’OTAN ?

https://www.francesoir.fr/politique-monde/finlande-et-suede-adhesion-otan

Improbable alliage entre des sensibilités et héritages historiques si distincts entre les nouveaux entrants.

Croatie et Turquie s’opposent à l’intégration de la Finlande et de la Suède dans l’OTAN

https://reseauinternational.net/la-finlande-a-officiellement-decide-dadherer-a-lotan-mais-la-croatie-et-la-turquie-sy-opposent/

Cette demande est une manœuvre extrêmement dangereuse et provocatrice envers la Russie.

Ce que cache la demande de la Finlande et de la Suède ?

https://reseauinternational.net/que-cache-ladhesion-subite-a-lotan-de-la-finlande-et-de-la-suede/

Des brise-glaces militaires en Arctique…

La stratégie perdante de l’Occident

https://reseauinternational.net/la-mort-a-petit-feu-ou-est-la-strategie-occidentale-en-ukraine/

La planification militaire russe se déroule méthodiquement, tandis que l’OTAN a déjà gaspillé 50 milliards de dollars.

Les 16 preuves de la responsabilité de l’Amérique

https://fr.sott.net/article/40029-Guerre-en-Ukraine-les-seize-preuves-de-l-entiere-responsabilite-de-l-Amerique

« L’Amérique utilise les Ukrainiens comme “chair à canon”. »

Du syndrome de Stockholm à celui de l’Autruche

À la clé, dépendance énergétique, politique, économique et stratégique du maître américain.

France, des officiers sacrifiés à Marioupol ?

https://www.francesoir.fr/politique-france/marioupol-lettre-francis-lalanne-chef-detat-major

Selon un parti turc anti-OTAN.

France, honte de la folle guerre américaine contre la Russie

https://nouveau-monde.ca/jai-honte-que-la-france-sassocie-a-la-folle-guerre-americaine-contre-moscou/

Des sanctions sans limites aux graves conséquences dans le futur.

France, nous marchons vers la guerre comme des somnambules

https://www.francesoir.fr/politique-monde/nous-marchons-vers-la-guerre-comme-des-somnambules-henri-guaino

Acculer n’est pas la voie de la paix, c’est dynamiter l’ordre mondial.

France : Plaintes après accouchements de mères porteuses ukrainiennes

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/gpa-cinq-plaintes-deposees-apres-l-accouchement-de-meres-porteuses-ukrainiennes-en-france-20220509

L’Ukraine bientôt dépecée par les Alliés

https://www.voltairenet.org/article217011.html

Washington envisage de reconnaître le rattachement du Donbass, de Marioupol et de la Crimée à la Russie en échange du rattachement de la Galicie orientale à la Pologne.

Pologne, russophobie, USA défaite de l’Ukraine acceptable

On voit se répandre des articles dans la presse américaine sur le thème : les sanctions ne feront pas plier la Russie.”

La Pologne joue les pyromanes

https://reseauinternational.net/guerre-dukraine-jours-86-87-88-la-pologne-joue-les-pyromanes/

Disparition de la frontière entre Ukraine et Pologne ? Expansion significative des droits des citoyens polonais sur le territoire de l’État sous contrôle des autorités de Kiev. Selon certaines informations, les Polonais pourront même occuper des postes étatiques.

Pendant que les Occidentaux financent l’effort de guerre russe en payant à prix d’or le gaz.

Chine, inquiétude au sujet des recherches biologiques militaires en Ukraine

https://reseauinternational.net/la-chine-inquiete-des-recherches-biologiques-militaires-us-en-ukraine/

L’Arctique se transforme en théâtre d’opérations militaires

https://reseauinternational.net/la-3eme-guerre-nest-pas-a-ecarter/

Manœuvres dirigées par la Norvège réunissant 30 000 soldats internationaux, système de recherche sous-marin américain pour traquer les sous-marins russes, il faut se préparer à un monde de plus en plus dangereux..

La guerre en Ukraine vue de l’Inde

https://reseauinternational.net/implications-du-conflit-en-ukraine-sur-leurope-guerre-politico-economique-vues-de-linde/

En dehors des vassaux des USA, les autres pays considèrent que cette guerre ne les concerne pas. L’auteur envisage des issues peu réalistes qui s’appuieraient sur des forces de gauche.

Conséquences économiques et autres

La Banque d’Angleterre met en garde contre une pénurie alimentaire mondiale

https://www.telegraph.co.uk/business/2022/05/16/bank-england-warns-apocalyptic-global-food-shortage/

Flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires due à la guerre en Ukraine, et inflation à deux chiffres, le gouverneur parle d’apocalypse.

Les géants du gaz se plient aux exigences de Vladimir Poutine

https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/les-geants-europeens-du-gaz-se-plient-aux-exigences-de-vladimir-poutine-1407659

Le risque de coupure d’alimentation s’éloigne provisoirement.




Guerre en Ukraine : pour le Salut du peuple Russe (et de la France)

[Source : agoravox.fr via RI]

Un énorme merci pour ce texte brillant, absolument remarquable en tout point. Oui, les russes et les français sont des grands peuples qui ont tout pour s’entendre : une histoire millénaire et une culture humaniste, toute à l’opposé des anglo-saxons, mercantiles et destructeurs. À nous maintenant de nous libérer de leur esclavage mondialiste et covidiste avant d’être réduits par Bill Gates à la planète des singes.

Jean-Michel


Par Nicopol

Ah, Vladimir Poutine et ses rêves de « Grande Russie », son projet de reconstituer l’URSS, ses plans d’invasion de l’Ukraine, de la Finlande, de la Pologne, des Pays Baltes ; mais Poutine vaincu par l’héroïque résistance ukrainienne, Poutine humilié, Poutine effondré par la défaite cuisante de son armée, les images de soldats russes en pleurs, les Sukhoi tombant comme des mouches, les chars abandonnés sur le champ de bataille, son navire-amiral coulé… La Russie détruite par les sanctions, à genoux économiquement, le rouble effondré, la population sur le point de renverser son « dictateur », avide de démocratie et de McDonalds… « Poutine le boucher », les atrocités commise par l’Armée russe, la torture, les massacres et les viols de civils, les « crimes contre l’humanité », la condamnation unanime de la « Communauté internationale » ; Poutine isolé sur la « scène internationale », ostracisé, abandonné par ses derniers soutiens, coupé du monde, terré comme une bête dans un bunker du Kremlin ; Poutine malade, agonisant d’un cancer, d’une leucémie, de Parkinson, quitté par sa femme, se baignant dans du sang de cerf ; Poutine acculé, au pied du mur, prêt à tout, y compris l’holocauste nucléaire, si on ne l’assassine pas dans les plus brefs délais…

Voilà, pour résumer, la vision de la guerre en Ukraine qu’aurait légitimement l’« Occidental moyen » informé par la presse mainstream, les chaîne d’info en continu et les communiqués officiels des chancelleries. Une vision univoque, sans nuance ni concession, à la hauteur de la « menace existentielle » que Vladimir Poutine et ses hordes slaves feraient peser sur nos belles démocraties libérales… Le petit souci étant que tout ce qui précède est bien entendu complètement faux (à l’exception, qui sait, du sang de cerf)… Peut-on avoir une autre vision, alors, de ce qui se passe là-bas, à la frontière de l’Occident et du Monde slave ? Une vision russe, peut-être aussi un peu française ?

Des Esclaves antiques aux Untermenschen du IIIe Reich…

Une autre vision qui, pour bien s’en imprégner, nécessite de remonter dans le temps, il y a près de 3000 ans, à l’aube de la civilisation européenne. Car c’est bien depuis l’Antiquité que le malheureux peuple Slave fait l’objet d’une détestation, d’un mépris et, il faut bien le dire, d’un racisme farouche de la part des autres peuples indo-européens. C’était déjà le cas à l’époque des Grecs et des Romains, qui les plaçaient au dernier niveau de la barbarie, et même en-deçà, dans une espèce de sous-humanité plus proche de l’animalité. On retrouve pareille xénophobie chez les peuples scandinaves, germaniques et, par extension, anglo-saxons. Cela s’est traduit tout au long de l’histoire par des razzias, massacres et déportations en esclavage organisés par les Grecs, les Vikings et plus généralement l’ensemble de la chrétienté médiévale (rappelons que le mot « Slave » a donné en langues latines et anglo-saxonnes sclavus et slave, « esclave »), et même du monde musulman.

À l’époque moderne, cette tradition de haine raciale se retrouve dans la politique nazie d’« épuration ethnique » de l’Europe de l’Est, slave ou assimilée (Polonais, Ukrainiens, Serbes…), et bien sûr aussi, fantasmaient-ils, de la Russie elle-même, condition requise pour tailler un « espace vital » suffisant à la race supérieure aryenne. Le génocide des Slaves, rabaissés au rang d’Untermenschen, constitue en fait le cœur de l’utopie raciste-suprémaciste du IIIe Reich, comme c’est parfaitement expliqué dans Mein Kampf et confirmé par la politique d’extermination systématique des Slaves en Pologne et en Ukraine – mais aussi par la suicidaire opération Barbarossa de 1941, au cours de laquelle les troupes SS firent preuve d’un acharnement proprement inhumain contre les populations civiles et les prisonniers de guerre soviétiques. Ce n’est qu’après la défaite de Stalingrad que le régime nazi a concentré sa fureur meurtrière, en quelque sorte par dépit et frustration, sur les infortunés juifs, dont il était plutôt question jusqu’alors de les déplacer à Madagascar.

Ce projet monstrueux des nazis a quand même couté 30 millions de morts au peuple russe, qui a dû lutter purement et simplement pour sa survie. Les Russes, encore aujourd’hui, ont une perception aigüe de l’immense sacrifice que leurs parents et grands-parents ont offert pour sauver leur peuple et leur identité. Chaque Russe a d’innombrables morts dans sa propre famille, comme a pu en avoir chaque Français après la guerre de 14-18. C’est d’ailleurs le cas de Vladimir Poutine lui-même, et celui-ci, dans chacun de ses discours, ne manque pas de rappeler cette dimension héroïque et sacrificielle des Russes pendant la Seconde Guerre mondiale : pour eux, « lutter contre le nazisme » ne s’est pas limité à une résistance plus ou moins de la dernière heure (comme les Communistes français), mais une lutte proprement « existentielle » contre une puissance implacable qui avait juré sa destruction absolue…

Mais il serait faux de croire que les Nazis germaniques étaient seuls sur le coup : avant le déclenchement de la guerre, les grandes puissances anglo-saxonnes (Angleterre et États-Unis en première ligne) étaient en fait clairement des soutiens du pouvoir allemand dans sa « lutte contre le bolchévisme », et les appuyaient financièrement et même militairement. Et une fois le tournant de Stalingrad et la défaite allemande inéluctable, l’obsession des Américains, et probablement la véritable raison de leur débarquement en Normandie (alors que sur le plan militaire tout était déjà joué), ne fut pas du tout de « sauver l’Europe de la barbarie nazie », mais de contenir la poussée de l’Armée rouge en Europe centrale… Par ailleurs, pendant la guerre, les Allemands ont pu compter sur le soutien assidu d’une partie des populations d’Europe centrale et de l’Est pour organiser leur campagne d’épuration des Slaves, que ce soient les Croates oustachis (que l’on retrouvera 50 ans plus tard à l’œuvre contre les Serbes d’ex-Yougoslavie), une partie des Polonais mais aussi des Ukrainiens (le fameux mouvement nationaliste des « bandéristes », antisémite mais surtout antirusse, et qui collabora avec enthousiasme aux côtés de l’occupant nazi).

De l’impérialisme anglo-saxon à l’« exceptionnalisme » américain

Pour bien comprendre la situation actuelle, il faut également prendre en compte la mentalité profondément manichéenne et suprémaciste des Anglo-saxons, et en particulier des États-Unis. Descendant des Puritains anglais, l’élite américaine, marquée par l’idéologie de sa « Destinée manifeste », se considère littéralement comme le « nouveau Peuple élu », investi par le Dieu de l’Ancien Testament d’un droit absolu sur les autres peuples (à commencer par les malheureux Amérindiens, exterminés sans ménagement sur le même modèle que les occupants de Canaan au retour des juifs d’Égypte). De là cet insupportable « deux poids deux mesures », déjà présent dans le Pentateuque, qui revient à dire : « nous avons le droit divin de faire de vous ce que nous voulons, mais vous avez l’interdiction absolue de porter la main sur nous, et même de nous contredire, et même de résister ».

À l’époque moderne, ce suprémacisme religieux profondément totalitaire, et le « double standard » révoltant qui l’accompagne, s’incarnent dans la doctrine de l’« Exceptionnalisme américain », au nom de laquelle les USA réclament unilatéralement le droit de jouer les « gendarmes du monde » et de commander à la « communauté internationale », tout en s’exonérant sans aucune vergogne des règles qu’ils imposent aux autres par leur domination monétaire (le pétrodollar) et militaire (celle-ci étant permise par celle-là). Un « exceptionnalisme » bien commode lorsqu’il s’agit pour les politiciens américains de justifier, et même d’être fiers, d’avoir rasé des villes entières à coup de bombes thermiques (Dresde) ou atomiques (Hiroshima, Nagasaki), grillé des femmes et des enfants vietnamiens au napalm, et même, comme la sympathique Madeleine Albright, provoqué la mort de plus de 500 000 enfants innocents au Proche et Moyen-Orient (Irak, Afghanistan, Syrie…). Tout en mentant effrontément eux-mêmes, dans la plus parfaite inversion accusatoire, à propos de prétendus charniers serbes, massacres de bébés dans des couveuses koweitiennes, attaques à l’arme chimique syrienne et autres manipulations barbouzesques orchestrées avec le soutien des médias corporate. Sans oublier de s’autodécerner, avec le plus parfait cynisme, un « Prix Nobel de la Paix » au goût de sang (combien de familles innocentes réduites en charpie par les drones téléguidées de Obama ?).

Inévitablement, la prétention à la domination totale des États-Unis et de leurs dominions anglo-saxons et germaniques (mais hélas aussi, depuis Sarkozy, notre pauvre vieille France…) devait clacher avec un certain nombre d’autres peuples qui, de plus en plus nombreux, allaient vouloir s’opposer à cette prétention hégémonique et défendre ou restaurer leur indépendance. Dans un premier temps, ces peuples indociles purent être mâtés à coup de juntes paramilitaires d’extrême-droite (Amérique Latine), de « révolutions colorées » (type Shah d’Iran ou Boris Eltsine…), voire, lorsqu’on voulait être sympa avec ses amis du complexe militaro-industriel, de quelques tapis de bombes ou de missiles (Serbes de Yougoslavie, Irakiens, Libyens). Certes, il y a eu quelques petits loupés (le Cuba de Castro, le Vietnam, la Révolution islamiste en Iran, plus récemment l’Afghanistan), mais enfin, quand même, tout était sous contrôle, il y avait clairement d’un côté le « Camp du Bien » dirigé par les Yankees, fixant les règles du jeu international, et de l’autre le « Camp du Mal » avec quelques « états-voyous » isolés type Venezuela, Iran, Corée du Nord et cie. Et depuis la Chute du Mur de Berlin, l’effondrement de l’Union soviétique et la conversion de la Russie au capitalisme sauvage, les Américains pouvaient enfin triompher : c’était la « Fin de l’Histoire », le « Nouvel ordre mondial » unipolaire, l’Empire américain étendu à la planète entière, la domination sans partage des néo-conservateurs, de Wall Street et d’Hollywood – une hégémonie globale comme l’humanité n’en avait jamais connue jusqu’alors, économique et industrielle, financière, monétaire, militaire, politique, culturelle et même sportive…

Le réveil du Peuple russe

Mais voilà, « divine surprise », comme aurait dit Maurras : Poutine est arrivé. Le peuple russe s’est redressé, il a remis au pas ses capitalistes oligarques, il s’est réarmé militairement, économiquement et surtout moralement. Il a retrouvé foi dans son destin, la fierté de sa culture et de ses mœurs, le sentiment aigu de son particularisme identitaire et spirituel, frontalement opposée au matérialisme consumériste de l’Occident. Avec la ferme intention de redevenir une grande puissance régionale et de retrouver son autonomie au sein d’un monde multipolaire dans lequel aucun peuple ne peut plus se prétendre au-dessus des autres. Autant de prétentions insupportables aux yeux des impérialistes anglo-saxons, qui ne supportent pas qu’un peuple inférieur réduit en esclavage se rebelle et veuille s’émanciper…

Oh, certes, au début, on ne l’a pas trop pris au sérieux, ce petit agent du KGB sans grand charisme ; mais tout à coup, au moment de la Guerre en Syrie, on a réalisé qu’il était beaucoup, beaucoup plus fort qu’imaginé, et qu’il avait vraiment refait de la Russie une puissance de haut niveau, qu’il serait bien difficile, et même impossible, de remettre au pas. Pire, depuis cette renaissance de la Russie, les USA et leurs alliés connaissent revers sur revers à chaque fois qu’ils essayent de s’imposer par la force et l’intimidation, comme au bon vieux temps de Reagan et du clan Bush : incapacité à renverser Bachar El Assad, Hugo Chavez et même son pâle successeur Maduro ; fronde des pays latino-américains, menée par le Mexique et le Brésil ; indocilité et même désormais franche hostilité des pays pétroliers arabes, jusqu’à récemment alliés inconditionnels ; prise de distance de l’Inde, opposition frontale de la Turquie, émancipation progressive des pays africains…

En fait, ce n’est pas Poutine mais les USA et leurs valets qui sont de plus en plus isolés : dégoutés par leur arrogance, leur brutalité, leurs mensonges et double-jeu permanent, leur absence totale de morale et d’humanité envers les autres, les peuples du monde entier se détournent peu à peu des Occidentaux et construisent un autre monde sans eux, avec leur système bancaire et monétaire déconnecté du dollar, leurs industries de pointe, leurs accords commerciaux et de défense, leur internet, leurs propres compétitions sportives et musicales… Et comme c’est en fait l’Occident qui a besoin du reste du monde, et pas l’inverse (pour le pétrole, pour le blé, pour les terres et les métaux rares…), ça se traduit par la crise économique catastrophique que nous vivons actuellement et qui s’accélère avec les sanctions suicidaires prises contre la Russie…

Et l’Ukraine dans tout cela…

C’est dans ce contexte, donc, de déclin inéluctable de l’Occident, de crise financière en révoltes populaires, qu’il faut comprendre le conflit actuel en Ukraine. Cela fait maintenant près de dix ans que les Américains, ayant réalisé sur le tard que Poutine ne plaisantait pas et remettait vraiment en question leur suprématie eschatologique, sont prêts à tout pour supprimer Poutine et mater ce peuple russe indocile – et par « tout », il faut bien entendre « vraiment tout », comme le démontre le refus farouche des néoconservateurs, des démocrates et des leaders de l’OTAN d’adopter une doctrine de NFU (« No First Use ») nucléaire. Malheureusement pour eux – et heureusement pour les Russes – les États-Unis sont à tel point gangrenés par la corruption, le clientélisme, l’obésité, la violence raciale et désormais l’idéologie « woke », qu’ils n’ont plus les moyens de leurs ambitions ; et ça les rend très, très furieux et très, très méchants – un peu, en fait, comme les dirigeants du IIIe Reich après avoir compris que Stalingrad marquait la fin de leurs rêves millénaristes…

L’ultime tentative, après l’échec de l’option « barbus islamistes » (Al Qaeda, Tchéchènes, Daech…), c’est de lancer contre la Russie ces peuples européens qui partagent leur haine raciale du Slave. D’où le coup d’État de 2014 en Ukraine, orchestré par l’Ambassade des États-Unis, et qui a conduit à remplacer un président pro-russe légitime, Ianoukovytch, par un fantoche pro-occidental soutenu par des partis d’extrême-droite voire ouvertement néo-nazis (Svoboda, Pravyï sektor) ; mais aussi le « coup d’État soft » des milices bandéristes qui ont repris en main l’actuel président Zelensky, pourtant élu sur un programme de réconciliation avec la Russie, et l’ont obligé à torpiller les Accords de Minsk (qui prévoyaient l’autonomie des Républiques autoproclamées du Donbass) et à se lancer dans cette politique meurtrière d’oppression et de bombardement permanent des minorités russes (dans le silence le plus total des médias occidentaux, cela va de soi). Les mondialistes pro-américains jouent ici leur dernière carte, celle de la division tragique de l’Ukraine entre un Ouest qui s’identifie plutôt à l’ancienne Europe germanique et austro-hongroise, aspirant à rejoindre l’OTAN et l’Union européenne – un Ouest désormais dirigé de fait par une minorité d’extrémistes se revendiquant fièrement de la collaboration pronazie et appelant ouvertement à l’épuration culturelle, si ce n’est ethnique, des populations russophones ; et à l’Est des populations ethniquement russes en Crimée et dans le Donbass, qui ont commencé à s’inquiéter légitimement en 2014 lorsqu’ils ont vu arriver ces héritiers du IIIe Reich au pouvoir, et ont immédiatement demandé la protection de la Russie (voire, pour les Criméens, leur rattachement pur et simple à la « Mère Patrie »)…

Et nous en arrivons aux toutes dernières années, depuis l’élection de Joe Biden, avec une accélération du soutien de l‘OTAN à l’armée ukrainienne, son armement, sa formation, et l’encadrement direct des bataillons paramilitaires de fanatiques nazis, dits « bataillons Azov ». Fin 2021, tout était en place pour une opération massive contre le Donbass, avec comme projet global d’instrumentaliser le racisme anti-slave des Ukrainiens néo-nazis pour attaquer les populations russophones et provoquer une réaction de la Russie – qu’il serait alors facile de désigner comme l’« agresseur », permettant de dresser la « communauté internationale » contre eux, s’il le fallait en médiatisant quelques « atrocités » bien télégéniques des « bouchers russes » ; de pousser l’Allemagne à annuler le projet Northstream 2, et plus généralement l’Europe à arrêter de se fournir en énergie peu chère auprès de la Russie pour acheter du gaz de schiste américain, beaucoup plus coûteux et polluant ; de justifier des sanctions destinées à « mettre à genoux » l’économie russe, détruire le rouble, ruiner les oligarques proches du pouvoir, provoquer des troubles socio-politiques et finalement, dans les rêves les plus mouillés des milieux néocons et démocrates, attiser les braises d’une nouvelle « révolution de couleur », et pourquoi pas d’un coup d’État, pour (re)mettre au pouvoir à Moscou une marionnette pro-occidentale type Eltsine/Kasparov/Navalny…

Tout cela ressemble à un gigantesque complot, et le dénoncer sonne donc très « conspirationniste » – sauf que voilà, tout ce plan machiavélique a été préparé à l’avance par différent think-tanks proches du Pentagone, type RAND Corporation, dont les rapports tout ce qu’il y a de plus officiels recommandent ouvertement de provoquer, d’agresser et d’affaiblir économiquement et militairement la Russie par proxy ukrainien interposé (« nous résisterons jusqu’au dernier soldat ukrainien », pour reprendre la bonne blague qui circule dans les cercles de l’OTAN). Un véritable script cinématographique comme les Américains en ont le secret, et qui prévoit au passage, faisant d’une pierre deux coups, de « neutraliser » et vassaliser une bonne fois pour toute l’Union européenne…

La « lutte existentielle » du Peuple russe

Poutine, bien entendu, savait tout cela, et s’était préparé au scénario du pire avancé de plus en plus frontalement par les Occidentaux. Il avait pourtant joué carte sur table depuis le début, tracé sa « ligne rouge » – l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. Car si l’Ukraine tombait dans le camp occidental, c’est la Russie elle-même qui serait acculée sur ses frontières, menacée dans son existence même : « Où pourrions-nous encore reculer ? », se demandait dramatiquement le président russe dans une de ses interventions télévisées, parlant au nom de son peuple… Oui, depuis le début, les Russes le proclament : pour eux, l’Ukraine, ce n’est pas une simple question de « territoire » ou d’« aire d’influence » : comme en 1941 lorsque les troupes nazies sont entrées sur leur territoire, c’est, littéralement, une question de vie ou de mort… Et les Occidentaux le savaient pertinemment, et c’est précisément pour cela qu’ils ont continué d’avancer méthodiquement, pas à pas, par cette tactique oppressante de l’« effet-cliquet » chère aux fondateurs de l’Union européenne, avec la certitude que l’Ours russe, tôt ou tard, sortirait de sa tanière et tomberait dans leur piège mortel…

Il faut donc bien comprendre que lorsque Poutine parle de « dénazifier » l’Ukraine, de « menace existentielle » contre la Russie, de « légitime défense », il parle très sérieusement, et ce qu’il dit est vrai. Ce sont bien les Américains et leurs alliés qui provoquent et agressent la Russie depuis 30 ans, en étendant l’OTAN vers l’est en violation totale de leurs promesses solennelles ; Il y a bien un mouvement néonazi, et même nazi tout court, qui a persisté en Europe centrale et de l’est, avec la bénédiction des Anglo-saxons ; il y a bien une volonté millénaire des Occidentaux de domestiquer, et même pour certains d’exterminer, le peuple slave de Russie ; la Russie est le Mal absolu, l’Ennemi à abattre, le dernier obstacle dans la quête de domination millénariste des USA ; pour la détruire, tout est donc autorisé, comme tout était autorisé au Peuple élu à son retour d’Égypte ; il n’y aura aucune limite à la propagande, au mensonge, à la manipulation. Car on ne se limite pas à vaincre un ennemi sur le champ de bataille, on ne signe pas de cessez-le-feu avec lui, on ne négocie pas : on cherche à l’humilier, à le soumettre, à le détruire s’il le faut…

Alors, lorsqu’en février 2022 Kiev a annoncé vouloir installer des missiles nucléaires sur son territoire, et commencé à engager d’importants mouvements de troupes sur la frontière du Donbass, Poutine a su que l’heure était venue, que l’attaque était imminente, que le combat à mort allait commencer. Mais il avait murement muri sa réaction. Après s’être assuré du soutien de la Chine, il a pris les devants et, conformément au précepte militaire selon lequel « l’attaque est la meilleure défense », il a attaqué préemptivement l’Ukraine via une procédure parfaitement préparée : reconnaissance officielle de l’indépendance du Donbass, réponse fraternelle à la demande d’accord de protection des nouvelles Républiques russophones, intervention parfaitement légale et légitime, dans le cadre desdits accords, pour interposer ses troupes entre l’armée ukrainienne et les populations du Donbass. Avec parallèlement l’ouverture d’un front au Nord vers Kiev pour détourner l’attention et empêcher les renforts d’arriver vers l’Est (Poutine n’a donc jamais eu l’intention d’envahir la totalité de l’Ukraine pour reconstituer l’URSS ou une fantasmatique « Grande Russie » : tout cela n’est qu’invention des médias occidentaux pour faire passer pour une « défaite humiliante » ce qui n’est qu’un plan de bataille rondement exécuté).

Aujourd’hui le Donbass est en grande partie libéré, la Russie reconstruit les services de base (électricité, eau potable, Internet, banques avec distributeurs de roubles…) ; les populations revivent enfin, pour la première fois depuis presque une décennie, sans la hantise d’un mortier ukrainien. Une dernière bataille est engagée avec ce qu’il reste de l’armée régulière ukrainienne et de néonazis fanatisés, avec la formation de plusieurs « chaudrons » autour de Kharkov, Kramatorsk et Sievierodinestsk. Sur le plan des sanctions, après une première réaction de panique, le rouble s’est stabilisé et se situe même aujourd’hui à un niveau plus élevé par rapport à l’Euro qu’avant le déclenchement de la guerre ; les pays européens, piteusement, viennent d’accepter les conditions de Poutine pour payer leur gaz en roubles ; la hausse des cours du pétrole s’est traduit par d’importantes rentrées de cash pour la Russie, qui a plus que compensé le manque-à-gagner de la guerre par le renforcement de ses relations avec la Chine, l’Inde et les autres pays d’Asie, et plus globalement le parrainage d’un nouveau front anti-occidental dans le monde. L’Europe est au bord de la crise énergétique et alimentaire pendant que la Russie n’a jamais été aussi solide, car indépendante, sur le plan économique. Loin de renverser Poutine, la population russe a fait front derrière lui et sa côte de popularité est remontée en flèche pour atteindre des niveaux qu’il n’avait pas connu depuis longtemps. Les Européens commencent à peine à comprendre qu’ils sont en train de se suicider pour le seul profit de quelques actionnaires américains. Poutine, de son côté, à définitivement renoncé à avoir un dialogue raisonnable et équilibré avec ces pays occidentaux qui mentent en permanence (« l’Empire du mensonge », ainsi les appelle-t-il dans ses discours, et comment ne pas lui donner raison ?) ; dans cette perspective, la prestation grotesque et minable de Macron a sans doute fortement contribué à lui ôter ses dernières illusions sur le sérieux et la bonne foi des « démocraties » européennes…

On peut le dire maintenant, le plan américain a échoué ; la Russie a résisté, et ressort plus forte de l’épreuve. L’hallucinante rhétorique antirusse de l’Occident, résumée en introduction, ce registre insane de la « soumission », de l’« humiliation », de la « destruction totale », loin de refléter la réalité du terrain, n’est autre que le révélateur des fantasmes de toute-puissance sadique du camp occidental, de sa psychologie manichéenne et millénariste, de son déni de la réalité. Cette propagande haineuse n’a rien à voir avec le monde tel qu’il est, mais seulement tel que notre hubris névrosé voudrait qu’il soit – et tel qu’il ne sera jamais désormais, pour le plus grand soulagement de l’humanité. Il reste juste à espérer que les Américains et leurs complices de l’OTAN, se rendant compte de leur échec, ne sombreront pas dans la folie et la frustration, et n’en viendront pas à des actions désespérées et apocalyptiques, semblables à celle des nazis avec les juifs (« puisque nous n’avons pas gagné, vous périrez avec nous » : voilà ce que fut, au bout du bout, la « solution finale »)…

Conclusion : pour le Salut de la France et de la Russie…

Ce texte a été écrit trop vite, avec trop de passion, de subjectivité parfois. Il comporte certainement des raccourcis, des approximations, peut-être quelques erreurs… Mais l’essentiel y est, et l’essentiel, c’est qu’il ne faut pas se laisser influencer, intimider et même terroriser par l’écrasante machine de propagande occidentale, les chaînes d’info en continu, les artistes bien-pensants et toute la clique du « Camp du Bien » ; ne pas baisser les yeux et s’écraser devant toutes ces relations professionnelles, sociales ou familiales qui s’indignent de votre « soutien au génocide ukrainien », comme ils s’indignaient hier de votre opposition au passe sanitaire et au « vaccin » anti-covid (« Mais vous allez tuer nos grands-parents ! »). Poutine, et tout le peuple Russe avec lui, est dans son bon droit. La justice, la morale et la vérité sont de leur côté – de « notre » côté, oserai-je dire, puisque dans ces moments-là je m’identifie totalement, avec un immense bonheur, à ce peuple magnifique, fier et indomptable, celui de Dostoïevski, de Rachmaninov et de Soljenitsyne, dont je m’honore d’avoir un peu du sang dans le mien.

Une certaine fierté, aussi, d’être Français, le seul peuple occidental à avoir toujours manifesté une admiration et une sincère amitié pour les Russes, depuis l’époque de Voltaire et de Catherine II, des Russes blancs de la Côte d’Azur et du Général de Gaulle, de Hélène Carrère d’Encausse et de Romain Gary. Je suis intimement persuadé que notre Salut commun est dans la régénération du « couple franco-russe », ces deux vieilles puissances terriennes et paysannes dont le destin commun est de faire front au mercantilisme anglo-saxon – et c’est un privilège pour moi de me sentir déjà l’enfant d’une telle famille… 




George Soros – Le réseau du stratège mondial dévoilé

[Source : kla.tv]

Karl Nehammer est chancelier fédéral d’Autriche depuis décembre 2021. Kla.TV a reçu une photo de spectateurs le montrant lors d’une rencontre avec Alexander Soros en mars 2022. Le visiteur agit pour le compte de son père George Soros et de sa fondation Open Society Foundations.

Qu’est-ce que l’Open Society Foundations ?

L’OSF est un réseau de fondations et d’organisations non gouvernementales créée par George Soros en 1979. Soros est l’un des grands stratèges mondiaux, dont l’objectif est d’établir un Nouvel Ordre Mondial (également appelé NOM) qui assujettit les peuples.

Soros utilise l’OSF comme un outil pour financer des activités politiques visant à mettre en œuvre ce Nouvel Ordre Mondial. Partout où Soros se produit, il en résulte une déstabilisation, un chaos, une guerre ou des changements politiques dans le sens de ses intérêts. On peut reconnaître sa signature aussi bien dans le coup d’État de l’Euromaïdan de 2013-2014 en Ukraine, que dans le mouvement des réfugiés depuis 2015. Mais il existe également des indices concrets montrant que Soros a participé à toutes les « révolutions de couleur » – c’est-à-dire aux renversements de gouvernements – de ces 15 dernières années. Cela va de la Géorgie au Venezuela en passant par le « printemps arabe ». L’OSF est active dans 120 pays à travers le monde. Son fils Alexander Soros est vice-président de l’OSF.

Fin 2015, la justice russe a déclaré indésirables deux organisations non gouvernementales de Soros « parce qu’elles menacent l’ordre constitutionnel de la Russie et la sécurité de l’État ». En Hongrie, Soros est considéré comme un ennemi de l’État pour les mêmes raisons. En Israël également, George Soros n’est pas le bienvenu. Benjamin Netanyahu considère Soros comme un danger pour le pays en raison de ses efforts de déstabilisation antinationaux.

Alors que ces pays considèrent George Soros comme un ennemi de l’État et comme très dangereux, le chancelier autrichien lui ouvre les portes et lui déroule le tapis rouge. Avant la rencontre en question en Autriche, il y avait déjà eu plusieurs rendez-vous avec des chefs d’État autrichiens. Soros a manifestement tenté d’exercer une influence sur l’Autriche. Comme Soros est actif dans le monde entier, souvent de manière invisible pour la population, sa manière d’exercer son influence peut servir de modèle à tout autre pays.

Voyez maintenant, chers spectateurs, à l’exemple de l’Autriche, comment Soros tire les ficelles:

  1. Influence sur la politique gouvernementale

Politique autrichienne

Une rencontre avec George Soros ou son fils Alexander Soros, au cours de laquelle on « discute » de la situation politique de l’Autriche, est depuis longtemps une pratique courante chez les chanceliers autrichiens. En 2018, Sebastian Kurz a reçu George Soros à la chancellerie et l’a ensuite rencontré lors de la conférence sur la sécurité à Munich.

Quelques jours seulement après l’entrée en fonction du chancelier Alexander Schallenberg, une rencontre à la chancellerie a également eu lieu entre celui-ci et Alexander Soros en novembre 2021.

Dans le cadre de la rencontre de Schallenberg, l’ex-chancelier Kurz a également reçu la visite d’Alexander Soros et a ensuite écrit sur Twitter que c’était « formidable » de renouer avec son « ami de longue date ». Son prédécesseur, Christian Kern, a également rencontré George Soros. Lors d’une conférence de presse, M. Kern a déclaré qu’il « entretenait personnellement une relation étroite avec M. Soros » et qu’il l’avait « rencontré à plusieurs reprises ».
Le président autrichien Alexander Van der Bellen a également reçu George Soros à la Hofburg en 2017, à son bureau en 2019 et son fils au Tyrol en 2021.

Politique de l’UE

Il est prouvé que Soros tente d’influencer les décideurs politiques à travers l’UE. C’est ce que montre un document publié en 2016 sur la plateforme de divulgation « DCLeaks ». On y trouve une liste de 226 députés européens, avec leur nom et leur fiche signalétique, que l’Open Society Foundations de Soros qualifie « d’alliés fiables au Parlement européen ». En font partie, outre les députés européens autrichiens comme Eugen Freund, Monika Vana et Evelyn Regner, les députés allemands Martin Schulz et Elmar Brok. On peut supposer qu’une telle liste n’a pas été établie uniquement en 2016.

[!] Vous trouverez le document de 2016 avec les députés européens « fiables » sous l’émission.

Soros rencontre également régulièrement des dirigeants politiques européens. En 2019, le quotidien hongrois « Magyar Idök » a révélé en détail les contacts continus et intensifs entre George Soros et des membres de la Commission européenne. Le commissaire européen autrichien Johannes Hahn en fait partie.

L’avocat français Grégor Puppinck vient de dévoiler un type d’influence similaire à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Rien qu’entre 2004 et 2012, George Soros et Bill Gates ont fait don de deux millions d’euros au total à la Cour. On ne sait pas combien d’argent Soros et Gates ont versé à la CEDH depuis cette révélation, car le Conseil de l’Europe a créé en 2015 son propre fonds pour les dons. C’est pourquoi ces fonds ne figurent plus dans ses rapports financiers.

  1. Influence par les médias

Les médias jouent un rôle central dans le réseau Soros. Ils sont les plus à même d’influencer les masses tout en passant sous silence les activités des puissants en arrière-plan. C’est pourquoi George Soros a construit un gigantesque empire médiatique. Il finance notamment le « Project Syndicate » et y apparaît lui-même en tant que rédacteur. Il s’agit d’une association de 430 journaux et magazines de 150 pays, avec un tirage total d’environ 70 millions d’exemplaires. Outre le quotidien britannique « The Guardian » et le journal français « Le Monde », ce sont les quotidiens autrichiens « Die Presse » et « Der Standard » qui sont inscrits comme partenaires officiels.

C’est aussi la raison pour laquelle Der Standard, par exemple, publie des articles écrits par Soros. Il est frappant de constater que la rencontre de Soros avec le chancelier autrichien n’a fait l’objet d’aucun article dans les médias dominants ! Lorsque Soros fait l’objet d’un article, la presse mainstream le défend et le présente toujours, tout comme son allié Bill Gates, comme un philanthrope.

[!] Pour savoir quels organes de presse font partie du réseau Soros dans le monde, cliquez sur le lien en dessous de l’émission.

  1. Influence par l’éducation et les think tanks

Afin de former les futurs hommes clés dès leurs études, Soros a créé en 1991 une université privée à Budapest et à Prague.

Au milieu des années 1990, le gouvernement tchèque a toutefois mis un terme aux activités de l’université Soros et l’a fait fermer. Tant le Premier ministre tchèque de l’époque, Václav Klaus, que l’actuel président de la République tchèque, Miloš Zeman, ont argumenté leur refus de cette université par l’ingérence extérieure incontrôlable dans la science tchèque.

En 2017, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a également tenté d’expulser l’université du pays en modifiant la loi sur l’enseignement. Le chancelier autrichien de l’époque, Christian Kern, s’est alors fortement engagé pour que l’université Soros soit transférée en Autriche. Depuis 2019, Vienne est le nouveau site de l’université Soros – appelée Central European University (CEU) de Vienne – où les étudiants reçoivent un enseignement conforme à la pensée de Soros. Sur son site web, l’université mentionne un réseau mondial d’environ 400 universités et institutions partenaires. Parmi elles, on trouve par exemple l’université de Mannheim ou l’EPF de Zurich.

[!] Vous trouverez, chers spectateurs, un aperçu du réseau mondial des universités Soros dans l’encadré bleu situé sous l’émission.

Les groupes de réflexion, appelés think tanks, sont des institutions stratégiques permettant d’influencer la politique et la population au niveau national ou mondial. L’un des think tanks les plus puissants est le Council on Foreign Relations.

George Soros n’est pas seulement membre de ce groupe de réflexion élitiste. Il est également l’un des fondateurs de la branche européenne, appelée European Council on Foreign Relations, et en est depuis le principal financier. Les membres de l’ECFR sont entre autres les Autrichiens Sebastian Kurz, Hannes Swoboda et la ministre fédérale autrichienne de l’UE et de la Constitution, Karoline Edtstadler. Les membres allemands sont Annalena Baerbock et Wolfgang Ischinger, le chef de la Conférence sur la sécurité de Munich.

[!] Vous trouverez une liste précise des membres pour chaque pays européen dans le lien indiqué sous cette émission.

En Autriche aussi il y a des think tanks qui sont au service de Soros. Le forum européen d’Alpbach est une plate-forme européenne pour la science, la politique, l’économie et la culture. Lors des conférences annuelles, les jeunes cadres (entre 30 et 40 ans) sont encouragés et mis en réseaux. Depuis 2021, les fondations Open Society sont le deuxième plus grand sponsor de cette plate-forme. Jusqu’en 2021, le président du forum Alpbach, Andreas Treichl, était même actif dans le conseil d’administration de l’organisation européenne des fondations Open Society. En plus de cela, on retrouve aussi M. Treichl dans l’European Council on Foreign Relations fondé par Soros.

L’Institut des sciences humaines (IWM) est une autre création stratégique qui a son siège à Vienne. Son président est Heinz Fischer qui était le président fédéral de l’Autriche jusqu’en 2016. Dans le conseil de soutien et lors d’événements particuliers, c’est Georges Soros en personne qui apparaît.

Chers spectateurs, cette émission n’est qu’un début de réponse concernant Soros et son influence énorme – non seulement en Autriche – sur les personnages-clés et les décideurs. Son emprise et les intentions derrière elle ont pendant longtemps pu être cachées au grand public. Beaucoup est encore et toujours dissimulé. Dès qu’un journaliste d’investigation découvre les arrière-plans et les équipes à l’œuvre, ou bien qu’un politicien nous met en garde par rapport à Soros et ses projets, l’accusation d’antisémitisme est immédiatement déclenchée. Il en va de même pour quiconque expose les machinations et les projets de ses alliés, comme Henry Kissinger par exemple, même s’ils ont eux-mêmes écrit des livres entiers sur leurs opinions et leurs intentions.

Les reproches d’antisémitisme prennent aussi pour cible ceux qui mettent en lumière les véritables arrière-plans et actions de leurs outils comme le forum économique mondial, la fondation Bill et Melinda Gates, le Great Reset ou les réunions Bilderberg.

Conclusion : L’influence exercée par George Soros et son Open Society Foundations en Autriche et dans le monde doit être considérée comme faisant partie d’un plan ciblé dont le but ultime, en effet, est la domination mondiale dictatoriale. Alors que les stratèges mondiaux du NOM peuvent être classés comme très dangereux, Soros non seulement obtient sa propre université et son admission à la Chancellerie fédérale en Autriche, mais il reçoit même des prix afin de dissimuler ses véritables intentions. Il a ainsi reçu le prix Schumpeter pour ses activités dans le domaine des sciences, de la main d’Ewald Nowotny qui était pendant de longues années gouverneur de la Banque nationale autrichienne.

Nowotny et Soros se connaissaient déjà depuis les réunions secrètes de la Commission trilatérale, un outil supplémentaire pour la réalisation du nouvel ordre mondial. La même année, George Soros a également reçu la médaille d’or d’honneur de l’État de Vienne des mains du gouverneur Michael Ludwig. La distinction lui a été remise lors du transfert de son université privée de Budapest à Vienne.

Il y a de nombreuses indications que toute la pandémie de Covid et la guerre actuelle entre la Russie et l’Ukraine sont aussi des crises délibérément provoquées par cette secte de domination mondiale. C’est pourquoi la communauté mondiale doit absolument savoir à qui elle a réellement affaire ici. Car ces stratèges globalistes se sont mis eux-mêmes aux leviers du pouvoir. Il est temps que la population prenne conscience de cela : avec qui les politiciens de premier rang s’impliquent, quelles forces travaillent dans le monde entier pour construire le Nouvel Ordre Mondial et à travers quels organes ils exercent leur influence.

L’abus de pouvoir caché et les réseaux secrets seront révélés au monde entier grâce aux recherches, aux lanceurs d’alerte, aux observations et aux émissions comme celle-ci, et cela dans tous les pays du monde. Les politiciens seront de plus en plus invités à mettre fin à une telle influence. Cela libèrera à son tour la population sans méfiance du filet de ces dictateurs du peuple.

Chers spectateurs, vos généreux partages de nos émissions Kla.tv vont permettre au grand public d’être informé de telles manœuvres.

Nous vous remercions de votre aide précieuse.

[Voir aussi :
Comment les Britanniques ont inventé George Soros
et
Des origines du mondialisme à la Société ouverte de Soros]

Sources / Liens :

Alexander Soros trifft Karl Nehammer
https://twitter.com/karlnehammer/status/1499751684339388423?lang=de

Hintergründe Open Society Foundations
Monatsmagazin „alles roger“ Ausgabe Mai 2018, Seiten 8-12
https://de.wikipedia.org/wiki/Open_Society_Foundations

https://www.sueddeutsche.de/geld/sz-serie-die-grossen-spekulanten-4-der-milliardenzocker-dem-der-kapitalismus-zu-kalt-ist-1.574892-2

https://www.heise.de/tp/features/Die-Coca-Cola-Revolutionaere-3401552.html

https://fassadenkratzer.wordpress.com/2016/04/28/das-netzwerk-des-george-soros-fuer-grenzenlose-migration-in-europa

https://www.opensocietyfoundations.org/who-we-are/leadership

Russland, Israel und Ungarn erklären Soros für unerwünscht
https://www.spiegel.de/politik/ausland/russland-erklaert-us-organisationen-fuer-unerwuenscht-a-1065291.html

https://www.welt.de/debatte/kommentare/article163327311/Fuer-Viktor-Orban-ist-George-Soros-Staatsfeind-Nr-1.html

https://www.derstandard.at/story/2000078814134/auch-israels-regierung-streitet-mit-george-soros

Monatsmagazin „alles roger“ Ausgabe Mai 2018, Seiten 8-12

Einfluss auf Spitzenpolitik
https://www.instagram.com/p/BHUQyixhHeT/?hl=de

https://www.parlament.gv.at/PAKT/VHG/XXV/J/J_10076/index.shtml

https://www.info-direkt.eu/2017/10/03/christian-kern-gibt-zu-ich-habe-enges-verhaeltnis-zu-soros

https://www.derstandard.at/story/2000067384328/35-jahre-institut-fuer-die-wissenschaften-vom-menschen

Einfluss auf EU-Politik
https://www.fpoe.eu/george-soros-auf-wen-der-spekulant-im-europaparlament-zaehlt

https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-8-2019-000209_DE.html

https://www.unzensuriert.at/content/127027-george-soros-und-bill-gates-auch-grossspender-beim-europarat-mit-verhaengnisvollen-folgen

Einfluss durch Medien
https://de.wikipedia.org/wiki/Project_Syndicate

https://www.project-syndicate.org/columnist/george-soros

Einfluss auf Bildung
https://de.wikipedia.org/wiki/Central_European_University

https://lisa.gerda-henkel-stiftung.de/die_ceu_ist_keine_im_luftleeren_raum_stehende_institution?nav_id=7158&focus_comments=1

https://www.diepresse.com/5192287/ungarn-orban-will-soros-uni-dichtmachen

https://kurier.at/politik/ausland/kern-setzt-sich-fuer-wien-als-soros-uni-standort-ein/256.759.879

https://www.ceu.edu/ceupu/fakten

Einfluss durch Denkfabriken
https://de.wikipedia.org/wiki/European_Council_on_Foreign_Relations

https://de.wikipedia.org/wiki/Europ%C3%A4isches_Forum_Alpbach

https://de.wikipedia.org/wiki/Institut_f%C3%BCr_die_Wissenschaften_vom_Menschen

https://www.iwm.at/about/boards

Fazit
https://orf.at/stories/3127649

https://wien.orf.at/v2/news/stories/2973022

https://austria-forum.org/af/AustriaWiki/Ewald_Nowotny




Voici comment l’Europe a été poussée au suicide économique

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Moon of Alabama – Le 18 mai 2022

Avec l’aide active des « dirigeants » européens, les États-Unis parviennent à ruiner l’Europe.

Comme l’écrivait Michael Hudson, professeur et chercheur en économie à l’université du Missouri à Kansas City, début février, avant l’intervention de la Russie en Ukraine :

L’Amérique n’a plus la puissance monétaire, l’excédent commercial et une balance des paiements toujours positive qui lui permettait d’élaborer les règles du commerce et de l’investissement dans le monde depuis 1944-45. La menace qui pèse sur la domination américaine est que la Chine, la Russie et le cœur de l’île-monde eurasienne de Mackinder offrent de meilleures opportunités de commerce et d’investissement que celles offertes par les États-Unis, qui demandent de plus en plus désespérément des sacrifices à leurs alliés de l’OTAN et autres.

L’exemple le plus flagrant est la volonté des États-Unis d’empêcher l’Allemagne d’autoriser la construction du gazoduc Nord Stream 2 afin d’obtenir du gaz russe pour les prochains froids. Angela Merkel s’est mise d’accord avec Donald Trump pour dépenser un milliard de dollars dans la construction d’un nouveau port GNL afin de devenir plus dépendante du GNL américain, dont le prix est élevé. (Le plan a été annulé après que les élections américaines et allemandes ont changé les deux dirigeants). Mais l’Allemagne n’a pas d’autre moyen de chauffer un grand nombre de ses maisons et immeubles de bureaux (ou d’approvisionner ses entreprises d’engrais) que le gaz russe.

Le seul moyen qui restait aux diplomates américains pour bloquer les achats européens était d’inciter la Russie à lancer une réponse militaire, puis de prétendre que la réplique à cette réponse doit l’emporter sur tout intérêt économique purement national. Comme l’a expliqué la sous-secrétaire d’État aux affaires politiques, Victoria Nuland, lors d’un point de presse du département d’État, le 27 janvier : « Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, le Nord Stream 2 n’avancera plus »Le problème est de créer un incident suffisamment offensif et de dépeindre la Russie comme l’agresseur.

À la mi-février, un observateur de l’OSCE notait que les bombardements d’artillerie sur le Donbass par les Ukrainiens était passé d’une poignée à plus de 2 000 explosions par jour. La Russie a réagi à ces préparatifs d’attaque en reconnaissant les républiques du Donbass, en signant des accords de défense avec elles et en leur venant finalement en aide.

Peu après le lancement de l’opération militaire russe, le professeur Hudson a approfondi ses réflexions :

La récente provocation de la Russie par l’expansion de la violence ethnique anti-russe par le régime néo-nazi ukrainien de Maiden post-2014 vise à provoquer une épreuve de force. Elle répond à la crainte des intérêts américains de perdre leur emprise économique et politique sur leurs alliés de l’OTAN et d’autres satellites de la zone dollar, car ces pays ont vu leurs principales opportunités de gain dans l’augmentation de leur commerce et de leurs investissements avec la Chine et la Russie. …

Comme l’a expliqué le président Biden, l’escalade militaire actuelle (« en agaçant l’ours ») ne concerne pas vraiment l’Ukraine. Biden a promis dès le départ qu’aucune troupe américaine ne serait impliquée. Mais il exige depuis plus d’un an que l’Allemagne empêche le gazoduc Nord Stream 2 d’approvisionner son industrie et ses logements en gaz à bas prix et se tourne vers les fournisseurs américains, dont les prix sont beaucoup plus élevés. …

L’objectif stratégique américain le plus urgent de la confrontation entre l’OTAN et la Russie est la flambée des prix du pétrole et du gaz. En plus de créer des profits et des gains boursiers pour les entreprises américaines, les prix plus élevés de l’énergie vont faire perdre une grande partie de sa vapeur à l’économie allemande.

Au début du mois d’avril, le professeur Hudson refaisait un point sur la situation :

Il est maintenant clair que la nouvelle guerre froide a été planifiée il y a plus d’un an par les États-Unis, avec la stratégie de bloquer le Nord Stream 2 dans le cadre de son objectif d’empêcher l’Europe occidentale (« OTAN ») d’augmenter sa prospérité par le commerce et les investissements mutuels avec la Chine et la Russie. …

Ainsi, les régions russophones de Donetsk et de Louhansk ont été bombardées avec une intensité croissante, et comme la Russie s’abstenait de répondre, des plans auraient été élaborés pour lancer une grande épreuve de force en février dernier ;- une attaque lourde de l’Ukraine occidentale organisée par des conseillers américains et armée par l’OTAN. …

Avant la guerre des sanctions, le commerce et les investissements européens promettaient une prospérité mutuelle croissante grâce aux relations entre l’Allemagne, la France et d’autres pays de l’OTAN d’un côté et la Russie et de la Chine de l’autre. La Russie fournissait une énergie abondante à un prix compétitif, et cet approvisionnement énergétique devait faire un bond en avant avec Nord Stream 2.

L’Europe devait gagner les devises étrangères nécessaires pour payer ce commerce d’importation croissant en exportant davantage de produits industriels vers la Russie et en investissant dans la reconstruction de l’économie russe, par exemple par des entreprises automobiles allemandes, des avions et des investissements financiers. Ce commerce et ces investissements bilatéraux sont désormais interrompus pour de très nombreuses années, étant donné la confiscation par l’OTAN des réserves étrangères de la Russie conservées en euros et en livres sterling.

La réponse européenne à la guerre par procuration des États-Unis contre la Russie est basée sur une moralisation hystérique menée par les médias, ou alors une hystérie moralisatrice. Elle n’était et n’est toujours ni rationnelle ni réaliste.

Les « dirigeants » européens ont décidé que le suicide économique de l’Europe était nécessaire pour montrer à la Russie que Bruxelles était sérieusement fâchée. Des gouvernements nationaux imbéciles, y compris celui de l’Allemagne, ont suivi ce programme. S’ils continuent sur leur lancée, le résultat sera une désindustrialisation complète de l’Europe occidentale.

Pour reprendre les termes d’un observateur sérieux :

Aujourd’hui, nous constatons que pour des raisons purement politiques, poussés par leurs propres ambitions, et sous la pression de leur suzerain américain, les pays européens imposent davantage de sanctions sur les marchés du pétrole et du gaz, ce qui entraînera davantage d’inflation. Au lieu d’admettre leurs erreurs, ils cherchent un coupable ailleurs. …

On a l’impression que les politiciens et les économistes occidentaux oublient tout simplement les lois économiques de base ou choisissent simplement de les ignorer. …

Dire non à l’énergie russe signifie que l’Europe deviendra systématiquement et durablement la région du monde la plus coûteuse en ressources énergétiques. Oui, les prix vont augmenter, et des ressources vont aller contrer ces hausses de prix, mais cela ne changera pas la situation de manière significative. Certains analystes affirment que cela portera gravement, voire irrévocablement, atteinte à la compétitivité d’une partie importante de l’industrie européenne, qui perd déjà du terrain au profit d’entreprises d’autres régions du monde.

Maintenant, ces processus vont certainement s’accélérer. Il est clair que les possibilités d’activité économique, avec ses améliorations, quitteront l’Europe pour d’autres régions, tout comme les ressources énergétiques de la Russie.

Cet autodafé économique… ce suicide est, bien sûr, l’affaire interne des pays européens. …

Or, les actions erratiques de nos partenaires – c’est ce qu’elles sont – ont entraîné une croissance de facto des revenus du secteur pétrolier et gazier russe, en plus des dommages causés à l’économie européenne. …

En comprenant les mesures que l’Occident prendra dans un avenir proche, nous devons tirer des conclusions à l’avance et être proactifs, en tournant les mesures chaotiques irréfléchies de certains de nos partenaires à notre avantage pour le bien de notre pays. Naturellement, nous ne devons pas espérer que leurs erreurs se répètent. Nous devons simplement, pratiquement, partir des réalités actuelles, comme je l’ai dit.

Tiré du discours de Vladimir Poutine, lors d’une réunion sur le développement de l’industrie pétrolière, 17 mai 2020, Kremlin, Moscou

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone




La Russie ne permettra pas le déclenchement d’une troisième guerre mondiale, déclare Medvedev

[Source : RI]

M. Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité, a déclaré que la Russie ne laissera pas éclater une troisième guerre mondiale.

La Russie ne permettra pas le déclenchement d’une troisième guerre mondiale et, en cas d’attaque, elle est prête à réagir en conséquence, a déclaré Le vice-président du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev.

« L’arsenal d’armes modernes, fiables et efficaces refroidit aujourd’hui les ambitions de ceux qui sont prêts à déclencher la troisième guerre mondiale de leurs propres mains et de celles des autres. Nous ne permettrons pas une telle situation. Mais nous sommes obligés de vous rappeler constamment qu’en cas d’attaque contre notre pays, nous sommes en mesure de donner une réponse immédiate et superpuissante. Repoussez toute envie d’agression qui menacerait notre État », a-t-il écrit sur sa chaine Telegram.

Mardi, il a visité l’Institut de physique théorique et mathématique de la RFNC-VNIIEF à Sarov et a tenu une réunion sur les perspectives de développement du Centre national de physique et de mathématiques.

La tâche principale de l’institut est de développer de nouvelles méthodes et de nouveaux programmes mathématiques, principalement dans l’intérêt du complexe d’armes nucléaires russe, ainsi que pour d’autres domaines. La base mathématique de l’Institut avec le logiciel disponible est l’une des plus puissantes en Russie.

source : Ria Novosti

traduction Avic pour Réseau International




L’Art de la Guerre, Style Russe

[Source : numidia-liberum]

Par Pepe Escobar

Il faut bien être conscient que les guerres ne se gagnent pas avec des tactiques et des récits – elles nécessitent une grande stratégie – une stratégie d’ensemble. Si l’on part du principe que la Russie a un plan directeur derrière ses opérations militaires en Ukraine, peut-on en dire autant de ses adversaires occidentaux ?

Si nous connaissons tous Sun Tzu, le général, stratège militaire et philosophe chinois qui a écrit l’incomparable Art de la guerre, on connaît moins le Strategikon, son équivalent byzantin sur la guerre.

La Byzance du VIe siècle avait vraiment besoin d’un manuel, menacée qu’elle était à l’Est, successivement par la Perse sassanide, les Arabes et les Turcs, et au nord, par des vagues d’envahisseurs des steppes, Huns, Avars, Bulgares, Petchenègues turcs semi-nomades et Magyars.

Byzance ne pouvait pas s’imposer en suivant simplement le schéma classique de la puissance brute de l’Empire romain – elle n’en avait tout simplement pas les moyens.

La force militaire devait donc être subordonnée à la diplomatie, un moyen moins coûteux d’éviter ou de résoudre les conflits. Et nous pouvons ici établir un lien fascinant avec la Russie d’aujourd’hui, dirigée par le président Vladimir Poutine et son chef de la diplomatie Sergei Lavrov.

Mais lorsque les moyens militaires s’avéraient nécessaires pour Byzance – comme dans le cas de l’opération Z de la Russie – il était préférable d’utiliser les armes pour contenir ou punir les adversaires, plutôt que d’attaquer en force.

La primauté stratégique, pour Byzance, plus que diplomatique ou militaire, était une affaire psychologique. Le mot Strategia lui-même est dérivé du grec strategos – qui ne signifie pas « général » en termes militaires, comme le croit l’Occident, mais correspond historiquement à une fonction de gestion politico-militaire.

Tout commence par « si vis pacem para bellum » : « Si tu veux la paix, prépare la guerre ». La confrontation doit se développer simultanément sur plusieurs niveaux : grande stratégie, stratégie militaire, opérative, tactique.

Mais des tactiques brillantes, d’excellentes informations opérationnelles et même des victoires massives sur un théâtre de guerre plus vaste ne peuvent compenser une erreur fatale en termes de grande stratégie. Il suffit de regarder les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ceux qui ont construit un empire comme les Romains, ou en ont maintenu un pendant des siècles comme les Byzantins, n’ont jamais pu réussir sans suivre cette logique.

Ces « experts » désemparés du Pentagone et de la CIA…

Dans le cadre de l’opération Z, les Russes se délectent d’une ambiguïté stratégique totale, qui déconcerte complètement l’Occident collectif. Le Pentagone ne dispose pas de la puissance de feu intellectuelle nécessaire pour se montrer plus malin que l’état-major russe. Seules quelques exceptions comprennent qu’il ne s’agit pas d’une guerre – puisque les forces armées ukrainiennes ont été irrémédiablement mises en déroute – mais de ce que l’expert militaire et naval russe Andrei Martyanov appelle une « opération de police à armes combinées« , un travail en cours de démilitarisation et de dénazification.

L’Agence centrale de renseignement américaine (CIA) est encore plus abyssale en termes d’erreurs, comme l’a récemment démontré sa cheffe Avril Haines lors de son audition au Capitole. L’histoire montre que la CIA s’est trompée stratégiquement sur toute la ligne, du Vietnam à l’Afghanistan et à l’Irak. L’Ukraine n’est pas différente.

Il n’a jamais été question d’une victoire militaire en Ukraine. Ce qui est en train d’être accompli, c’est la destruction lente et douloureuse de l’économie de l’Union européenne (UE), associée à des profits extraordinaires sur les armes pour le complexe militaro-industriel occidental et à une domination sécuritaire rampante des élites politiques de ces nations.

Ces dernières, à leur tour, ont été totalement déconcertées par les capacités C4ISR (commandement, contrôle, communications, ordinateurs, renseignement, surveillance et reconnaissance) de la Russie, ainsi que par l’inefficacité stupéfiante de leur propre constellation de Javelins, de NLAW, de Stingers et de drones turcs Bayraktar.

Cette ignorance va bien au-delà de la tactique et du domaine opérationnel et stratégique. Comme Martyanov le fait délicieusement remarquer, ils « ne sauraient pas ce qui les frappe sur le champ de bataille moderne avec des quasi-pairs, oubliez les pairs ».

La qualité des conseils « stratégiques » émanant de l’OTAN est apparue clairement lors du fiasco de l’île aux Serpents – un ordre direct donné par des « consultants » britanniques au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valery Zaluzhny, avait estimé que tout cela était suicidaire. C’est lui qui avait raison.

Les Russes n’ont eu qu’à lancer sur les aéroports au sud d’Odessa quelques missiles de choix, des Onyx antinavires et de surface, à partir de bastions stationnés en Crimée. En un rien de temps, l’île aux Serpents est repassée sous contrôle russe, alors même que des officiers de haut rang de la marine britannique et américaine ont « disparu » lors du débarquement ukrainien sur l’île. Ce sont les acteurs « stratégiques » de l’OTAN qui se trouvaient sur place pour prodiguer des conseils peu judicieux.

Une preuve supplémentaire que la débâcle de l’Ukraine concerne principalement le blanchiment d’argent – et non une stratégie militaire compétente – est l’approbation par le Capitole d’une « aide » supplémentaire de 40 milliards de dollars à Kiev. Il s’agit d’une nouvelle aubaine pour le complexe militaro-industriel occidental, comme l’a dûment noté le vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev.

Les forces russes, quant à elles, ont amené la diplomatie sur le champ de bataille, en remettant 10 tonnes d’aide humanitaire à la population de Kherson libérée – le chef adjoint de l’administration militaro-civile de la région, Kirill Stremousov, ayant annoncé que Kherson souhaitait faire partie de la Fédération de Russie.

Parallèlement, Georgy Muradov, vice-premier ministre du gouvernement de Crimée, n’a « aucun doute sur le fait que les territoires libérés du sud de l’ancienne Ukraine deviendront une autre région de la Russie. Ceci, comme nous l’évaluons à partir de notre communication avec les habitants de la région, est la volonté des gens eux-mêmes, dont la plupart ont vécu pendant huit ans dans des conditions de répression et de brimades par les Ukronazis.« 

Denis Pushilin, le chef de la République populaire de Donetsk, est catégorique : la RPD est sur le point de libérer « ses territoires à l’intérieur des frontières constitutionnelles », puis un référendum sur l’adhésion à la Russie aura lieu. En ce qui concerne la République populaire de Lougansk, le processus d’intégration pourrait même intervenir plus tôt : la seule zone restant à libérer est la région urbaine de Lysychansk-Severodonetsk.Le « Stalingrad du Donbass »

Bien que le rythme de l’opération Z fasse l’objet d’un débat énergique parmi les meilleurs analystes russes, la planification militaire russe se déroule méthodiquement, comme si elle prenait tout le temps nécessaire pour consolider les faits sur le terrain.

Le meilleur exemple est sans doute le sort réservé aux néo-nazis d’Azov à Azovstal, à Marioupol – l’unité la mieux équipée des Ukrainiens, de loin. [Et qui viennent de se rendre aux forces russes – NdT] Au final, ils ont été totalement dépassés par un contingent de Spetsnaz russes-tchétchènes numériquement inférieurs, et en un temps record pour une si grande ville.

Un autre exemple est l’avancée sur Izium, dans la région de Kharkov [Kharkiv en ukrainien]- une tête de pont clé sur la ligne de front. Le ministère russe de la Défense suit le modèle consistant à écraser l’ennemi tout en avançant lentement ; s’il rencontre une résistance sérieuse, il s’arrête et brise les lignes de défense ukrainiennes par des frappes ininterrompues de missiles et d’artillerie.

Popasnaya, à Lougansk, surnommée par de nombreux analystes russes « Marioupol aux stéroïdes » ou « le Stalingrad du Donbass », est désormais sous le contrôle total de la République populaire de Lougansk, après que celle-ci a réussi à ouvrir une brèche dans une forteresse de facto comportant des tranchées souterraines reliées entre elles et situées entre la plupart des maisons civiles. Popasnaya est extrêmement importante sur le plan stratégique, car sa capture brise la première ligne de défense la plus puissante des Ukrainiens dans le Donbass.

Cela conduira probablement à l’étape suivante, avec une offensive sur Bakhmut le long de l’autoroute H-32. La ligne de front sera alignée, du nord au sud. Bakhmut sera la clé pour prendre le contrôle de l’autoroute M-03, la principale route vers Slaviansk depuis le sud.

Il ne s’agit là que d’une illustration de l’application par l’état-major russe de sa stratégie méthodique et minutieuse, dont l’impératif principal pourrait être défini comme une avancée préservant le personnel. Avec l’avantage supplémentaire de n’engager qu’une fraction de la puissance de feu russe globale.

La stratégie russe sur le champ de bataille contraste fortement avec l’obstination de l’UE à être réduite au statut de repas pour chiens américains, Bruxelles menant des économies nationales entières à des degrés divers d’effondrement certifié et de chaos.

Une fois de plus, c’est au ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, un maître de la diplomatie, qu’il revenait de résumer cette stratégie.

Question : « Que pensez-vous de l’initiative de Josep Borrell (homologue de Lavrov au sein de l’UE) visant à donner à l’Ukraine des actifs russes gelés à titre de « réparations » ? Peut-on dire que les masques sont tombés et que l’Occident passe au vol flagrant ? ».

Lavrov : « On peut dire qu’il s’agit d’un vol, qu’ils ne cherchent pas à cacher… Cela devient une habitude pour l’Occident… Nous pourrions bientôt voir le poste de diplomate en chef de l’UE supprimé, car l’UE n’a pratiquement pas de politique étrangère propre et agit entièrement en solidarité avec les approches imposées par les États-Unis. »

L’UE n’est même pas capable d’élaborer une stratégie pour défendre son propre champ de bataille économique – elle assiste à la fermeture de facto et progressive de son approvisionnement énergétique par les États-Unis. Nous sommes ici dans le domaine où les États-Unis excellent sur le plan tactique : le chantage économico-financier. Nous ne pouvons pas appeler cela des mouvements « stratégiques » car ils se retournent presque toujours contre les intérêts hégémoniques des États-Unis.

Comparez cela avec la Russie qui atteint son plus grand excédent de l’histoire, avec  la hausse des prix des matières premières et le rôle à venir du rouble, de plus en plus fort, en tant que monnaie basée sur les ressources naturelles et également soutenue par l’or.

Moscou dépense beaucoup moins que le contingent de l’OTAN sur le théâtre ukrainien. L’OTAN a déjà gaspillé 50 milliards de dollars – et ce n’est pas fini – alors que les Russes ont dépensé 4 milliards de dollars, plus ou moins, et ont déjà conquis Marioupol, Berdiansk, Kherson et Melitopol, créé un corridor terrestre vers la Crimée (et sécurisé son approvisionnement en eau), contrôlé la mer d’Azov et sa principale ville portuaire, et libéré Volnovakha et Popasnaya, stratégiquement vitales dans le Donbass, ainsi qu’Izium près de Kharkov.

La Russie et l'Ukraine se lancent dans la guerre d'usure

Sans compter que la Russie a précipité l’ensemble de l’Occident dans une récession sans précédent depuis les années 1970.

La victoire stratégique de la Russie, telle qu’elle se présente, est militaire, économique et pourrait même se conjuguer sur le plan géopolitique. Des siècles après la rédaction du Strategikon byzantin, le Sud mondial aurait tout intérêt à se familiariser avec la version russe du 21e siècle de l’Art de la guerre.The Art of War – Russian Style

Par Pepe Escobar, The Cradle, 16 mai 2022

NOTES de H. Geséric

Apparemment, Pepe Escobar n’a pas considéré pertinent l’art de la guerre d’Hannibal, dont les tactiques et la stratégie sont enseignés dans toutes les académies militaires. Nous citons un exemple de ses nombreuses victoires: la bataille de Cannes.

Hannibal, qui n’a pas l’intention d’attaquer Rome dans un premier temps, vise l’Apulie, et notamment la ville de Capoue. Au printemps 216 av. J.-C., il prend l’initiative en attaquant un dépôt important de ravitaillement à Cannes. Par cette action, le général se place entre les Romains et leur source cruciale de vivres. Les citoyens romains élisent Caius Terentius Varro et Lucius Æmilius Paullus nouveaux consuls. Espérant la victoire, ces derniers lèvent une nouvelle armée — Rome n’a alors jamais formé une armée aussi nombreuse — estimée à près de 100 000 hommes. Ces derniers renoncent par là-même à la tactique efficace, mais lente, d’évitement et optent pour un choc frontal.

La bataille de Cannes, 216 av. J.C.

La rencontre, considérée comme un chef-d’œuvre de tactique d’Hannibal, a finalement lieu le 2 août 216 av. J.-C.sur la rive gauche de la rivière Ofanto (Sud de l’Italie) près de laquelle les Romains installent leur campement. Les armées des deux consuls sont réunies, ces derniers alternant quotidiennement le commandement des troupes. Varro, choisi comme chef pour la première journée, est déterminé à vaincre Hannibal. À la tête de 50 000 hommes, le Carthaginois capitalise sur la colère de Varro et l’attire dans un piège en usant d’une tactique d’encerclement. Il élimine ainsi l’avantage numérique des Romains en réduisant la surface de combat. Hannibal place son infanterie la plus faible en demi-cercle et la renforce par des cavaliers gaulois et numides sur ses flancs.

Les légions romaines qui s’étalent sur un kilomètre et demi s’engouffrent dans la partie centrale mais les flancs carthaginois suivent le mouvement et enferment les légionnaires. L’efficacité de la cavalerie d’Hannibal est irrésistible et Hasdrubal (à ne pas confondre avec Hasdrubal Barca qui commande le flanc gauche), après avoir contourné les troupes romaines par l’arrière, attaque la cavalerie de Varro. L’armée romaine n’a plus aucun moyen de s’échapper. À la fin de la bataille, Hannibal récupère les anneaux des chevaliers romains tombés au combat, ce qui lui permet de donner la preuve irréfutable au gouvernement carthaginois de sa victoire sur les Romains.

Grâce à sa brillante tactique, Hannibal, bien que disposant de moins d’hommes, parvient à anéantir pratiquement la totalité des forces rivales. La bataille de Cannes est la plus désastreuse défaite des Romains. Les pertes de ces derniers sont évaluées entre 25 000 et 70 000 morts. Parmi les morts figurent le consul Lucius Æmilius Paullus ainsi que deux anciens consuls, deux questeurs, 29 des 48 tribuns militaires et 80 sénateurs (25 % à 30 % du total de ses membres). De plus, 10 000 Romains sont capturés par Hannibal. Cette bataille est l’une des plus sanglantes de l’Histoire en termes de pertes durant une seule journée. Quant aux Carthaginois, ils perdent 6 000 hommes.

Cette victoire s’explique par la tactique utilisée lors du combat mais aussi par l’habileté politique d’Hannibal qui utilise les erreurs de ses adversaires. Il pousse ainsi plusieurs fois les consuls, pressés de remporter une victoire avant la fin de leur mandat, à la faute comme au lac Trasimène. Cela suppose une connaissance fine des institutions romaines et des acteurs politiques. Les espions puniques, souvent de simples commerçants, jouent également un grand rôle dans cette guerre.

Source : Wikipédia




Selon Pierre Hillard, « La Russie va être le fléau de Dieu dans cette histoire »

[Source : Radio Lorraine Enragée]

Pierre Hillard, Docteur en sciences politiques et spécialiste de la question du mondialisme, revient sur l’actualité : Covid19, guerre Ukraine et autres manifestations du grand chambardement qui nous guette.



[Voir aussi :
Après le covid, une cyberattaque mondiale ? — Pierre Hillard
Comprendre l’Adversaire – Pierre Hillard
Great Reset : la Bête est-elle là ?]




La véritable raison de la volonté de l’UE d’imposer un embargo sur le pétrole russe

[Source : exoconscience.com]

Cette semaine, l’Union européenne devrait annoncer une interdiction totale des importations de pétrole russe. La Hongrie, dans son premier véritable acte de défi, menace d’y opposer son veto ; l’Allemagne, après quelques tergiversations, a finalement décidé qu’elle pouvait survivre à une telle interdiction.

En supposant que les objections de la Hongrie soient finalement surmontées, cela ressemble, à première vue, à un nouveau « but contre son camp » en matière d’énergie de la part des personnes obsédées par le football. Les États-Unis ont déjà émis cette interdiction.

L’industrie européenne étant fortement tributaire du pétrole et du gaz russes, la sagesse populaire veut que la Commission européenne soit tout simplement irascible et incompétente.

Sont-ils irritables ? Oui. Incompétente ? C’est possible ? Mais seulement si vous pensez en termes conventionnels à faire ce qu’il faut pour leur peuple. Ce qui est clair pour tout observateur sérieux de la politique européenne, c’est qu’ils ne s’intéressent pas à ce que leurs peuples ont à dire ou à vouloir.

Leur programme ne tolère aucune opposition, même s’il leur faut détruire leur propre économie pour mettre un rival à genoux.

Cela dit, je doute sincèrement qu’il y ait un « embargo des acheteurs » sur le gaz naturel, car il n’existe pas de substitut viable à celui-ci.

La Hongrie utilise la nécessité d’un consentement unanime au sein du Conseil européen pour bloquer toute « interdiction du gaz » dans tout nouveau paquet de sanctions économiques. Au moins trois autres pays sont heureux que la Hongrie soit prête à subir les foudres de Bruxelles.

Mais interdire le pétrole russe, d’un autre côté, c’est différent.

Il est donc intéressant que la Hongrie fasse cela, étant donné qu’elle n’importe pas de pétrole de Russie. {Ed. c’est faux, la Hongrie importe 65% de son pétrole par l’oléoduc Druzhba} Ce veto avait été prédit par moi le matin après que les Hongrois aient massivement rejeté la coalition anti-Viktor Orban de George Soros et lui aient infligé une défaite ignominieuse.

La Hongrie, en revanche, est indépendante de Bruxelles sur le plan énergétique car elle a passé un contrat direct avec Gazprom pour le gaz naturel via le train de Turkstream qui va en Serbie et en Hongrie. Cela devrait vous permettre de comprendre pourquoi l’UE tente de sanctionner la Serbie et de couper les flux de ce gazoduc là où il traverse le territoire de l’UE en Bulgarie.

Avec une Hongrie indépendante sur le plan fiscal, monétaire (elle ne participe pas à l’euro) et énergétique, il n’y a guère d’arguments pour qu’elle reste dans l’UE si Bruxelles la traite comme un membre de seconde zone. Orban et son gouvernement ont refusé catégoriquement de s’impliquer dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine, malgré les fortes pressions exercées par l’OTAN.

C’est presque comme si Orban et les Hongrois mettaient maintenant l’UE au défi d’avancer les procédures de l’article 7 pour les expulser. Le problème est que, s’ils le font, l’UE commencera à se fracturer.

Il est donc plus probable que la Hongrie utilise son droit de veto pour obtenir de l’UE qu’elle revienne sur les violations de l’ »État de droit » qui justifient l’exclusion de la Hongrie du budget de l’UE. Le marchandage ici devrait être évident.

Car Bruxelles et ses soutiens en coulisse veulent absolument cette interdiction du pétrole russe, tout comme les États-Unis et le Royaume-Uni. Cela fait partie de leur stratégie à long terme visant à saigner la Russie, après avoir transformé l’Ukraine en Afghanistan 2.0.

Et c’est dans les différences entre l’industrie pétrolière et l’industrie du gaz naturel qu’ils pensent pouvoir atteindre cet objectif.

Des tuyaux et des populi

Dans les industries du pétrole et du gaz, la mise sous pression d’un puits est, pour l’essentiel, un processus à sens unique. On creuse un puits et on en extrait le pétrole et/ou le gaz. Il produit jusqu’à ce que le puits soit épuisé. Vous remplacez la diminution naturelle de la production du puits en forant un nouveau puits.

Mais même s’il y a un gros choc de demande à la baisse, ce qui est rarement le cas dans l’industrie pétrolière en général, ces puits continuent à produire. Le marché est temporairement surchargé de pétrole, le prix chute et les anciens puits ne sont pas remplacés jusqu’à ce que l’équilibre entre l’offre et la demande soit rétabli.

Les courbes des contrats à terme sur le pétrole sont construites par les négociants pour anticiper ces effets sur les prix. Et pour une volatilité normale de la demande de pétrole, ces courbes devraient être raisonnablement prévisibles.

Malheureusement, nous vivons à une époque où les personnes les plus puissantes du monde (du moins dans leur esprit) tentent ouvertement de détruire le marché du pétrole pour leurs propres objectifs et leur propre agenda. Ils travaillent activement à rendre les prix du pétrole et du gaz volatils au point de détruire les investissements dans l’industrie.

Ils ne le cachent pas. Le pétrole est le fléau de la planète !

J’appelle ces gens la foule de Davos (pour une description de ces personnes, voir mon podcast, épisodes 7576 et 77 pour les informations de base). Ce sont les oligarques non élus, les banquiers, le pouvoir héréditaire et les nouveaux Made Men (au sens de la mafia) qui se réunissent chaque année à Davos, en Suisse, pour décider de l’avenir de l’humanité.

Et c’est leur programme, utilisant le changement climatique et les menaces internationales telles que la guerre biologique et le terrorisme comme justifications d’une expansion massive de l’État de surveillance et de leur contrôle sur toutes choses, mais surtout sur l’argent.

L’énorme stock de ressources naturelles de la Russie et son gouvernement souverainiste s’y opposent totalement. Si vous croyez le contraire, vous avez été gazé par la propagande de Davos. Je vous invite à ranger vos enfantillages, certains trous de lapin ne sont que des trous, pas des garennes.

Revenons à l’industrie pétrolière. Le recouvrement d’un puits de gaz ou de pétrole est dangereux car il n’y a aucune garantie qu’il puisse être rouvert. Les puits peuvent être endommagés et le pétrole/gaz qu’ils contiennent perdu sans qu’il soit nécessaire d’en forer un nouveau.

Dans le cas du gaz, il suffit de brûler l’excédent si le stockage est complet, plutôt que de boucher le puits et d’attendre que la demande revienne. Avec le pétrole, par contre, vous ne pouvez pas vraiment faire cela. Vous devez stocker le produit quelque part. De toute évidence, la capacité de stockage de pétrole de la Russie est déjà pleine, voire débordante.

L’industrie pétrolière en général n’est pas conçue pour le stockage massif à long terme en raison des chocs entre l’offre et la demande, car elle n’en a littéralement pas besoin. Ce qui se développe, c’est la capacité à déplacer le pétrole pour le consommer, et non à le stocker dans de grands réservoirs en espérant que quelqu’un l’achètera.

L’industrie dispose de toute la capacité de réserve dont elle a besoin pour coordonner l’offre et la demande dans des tolérances assez étroites. Ce n’est pas une tolérance de livraison « juste à temps », mais elle n’est pas capable d’absorber un choc de demande de 20%.

Et c’est là que l’Occident pense avoir un levier important à utiliser contre la Russie en ce moment. Au dire de tous, l’Europe est l’un des principaux clients de la Russie en matière de pétrole, le port de Rotterdam ayant reçu et raffiné jusqu’à 1,4 million de barils par jour avant la guerre.

Croyez-le ou non, le Washington Post a publié un article décent expliquant où vont les exportations de la Russie. Sur les quelque 7,2 millions de barils par jour que la Russie exporte dans le monde, 4,8 millions sont destinés à des pays, pour la plupart européens, qui déclarent ne plus vouloir acheter de pétrole russe.

Le manque de capacité de stockage ne devrait pas être un problème majeur si la Russie exportait la plupart de son pétrole vers l’Europe par bateau, ce qu’elle fait. D’après un récent rapport de Transport & Environment, une ONG dont l’objectif est de convaincre l’Europe de se passer de l’énergie russe, l’oléoduc Druzhba ne fournit qu’environ 10% du pétrole russe au marché européen.

Cela représente la bagatelle de 250 000 barils par jour. L’embargo américain est plus dangereux pour l’économie russe, car en 2021, les États-Unis, qui devaient remplacer les barils sanctionnés du Venezuela par l’ancien président Trump, ont importé une moyenne de 600 000 barils par jour.

Ces importations ont commencé à se tarir en 2022, bien avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine. Il s’agit donc d’une autre donnée montrant que cette guerre entre l’Occident et la Russie a été planifiée bien avant la date de son déclenchement effectif, fin février.

Le fait est que l’argument qui circule dans la presse aujourd’hui est que la Russie n’a pas la capacité de stockage nécessaire pour faire face à un embargo européen et qu’elle devra donc réduire sa production. Les estimations des réductions de production de la Russie tournent autour de 1,8 million de barils par jour, alors que l’Occident espère 3 millions.

À l’instar de ce que Trump a fait en 2018 contre l’Iran, la campagne de sanctions choc a gelé de nombreuses sociétés de négoce de pétrole, qui ne savaient pas ce que l’avenir leur réservait et refusaient de faire des affaires avec la Russie de peur de se mettre à dos les sanctions.

De Shell à Glencore en passant par Trafigura, les appels d’offres pétroliers russes sont devenus persona non grata et cela a créé un désordre total dans leurs livres de négociation et dans l’ensemble du secteur du négoce des matières premières, comme l’a décrit la note de Zoltan Pozsar du Credit Suisse du mois dernier.

En raison de cette dislocation financière dans ce qui devrait être une industrie stable, ennuyeuse et sans cervelle – le commerce de la matière première la plus importante au monde avec la plus grande infrastructure pour la servir – le chaos a suivi.

L’Occident collectif, suivant le plan de match de Davos, espère encore plus.

La conclusion de Pozsar est que toutes ces entreprises auront besoin d’un renflouement à un moment donné (avec une possible nationalisation comme prix à payer) ou seront autorisées à faire faillite pour servir le plan de révision radicale de l’économie mondiale de l’énergie, loin du pétrole de Davos.

Dans le même temps, ils porteraient un coup dur aux perspectives économiques de la Russie. Vu sous cet angle, il s’agit d’une sorte de double maléfice.

Mais si le fait de soutenir le pétrole acheminé par oléoduc n’est pas un si grand coup pour la production russe, qu’est-ce que l’UE essaie d’accomplir ici ?

En perturbant les routes que le pétrole emprunte normalement dans le monde, il y a maintenant une pénurie structurelle de pétroliers pour transporter le pétrole demandé. En effet, une grande partie de ces barils, soit plus de 2 millions par jour, doivent désormais effectuer des voyages beaucoup plus longs.

Au lieu de faire le trajet café-gâteau de Saint-Pétersbourg à Rotterdam, ces mêmes navires doivent maintenant, au minimum, se rendre dans des installations de stockage aux Bahamas et dans les Caraïbes, voire jusqu’en Chine ou en Inde, leur destination finale.

Lisez le billet de Pozsar ou l’article de ZeroHedge dont le lien figure ci-dessus pour vous faire une idée de l’ampleur de la perturbation.

On espère que ce choc de l’offre sur le marché des pétroliers et les effets en aval des coûts supplémentaires des voyages créeront une réaction en cascade au sein de l’industrie pétrolière russe, ce qui entraînera les baisses de production prévues.

Cela aura pour effet d’entamer sa balance commerciale positive qui « alimente la machine de guerre de Poutine ». Cela donnera également l’occasion aux concurrents de la Russie de venir leur voler des parts de marché.

Grâce à ce mécanisme et aux efforts de l’Occident pour modifier l’utilisation de l’énergie en Europe, l’effet à long terme est de détruire la capacité de la Russie à poursuivre la guerre en la privant des capitaux nécessaires.

Davos rime avec Thanos

Les États-Unis sont heureux de pousser l’Europe à ce point et de nombreux commentateurs sont heureux de terminer la conversation là : Choisissez votre épithète, mais l’idée est que l’ »Empire du Mensonge » ou la « Zone A », ou qui que ce soit d’autre, sent que son hégémonie est menacée et qu’il pousse tout le monde, en particulier l’Europe, à adopter sa stratégie préférée.

Mais je pense que cette histoire est plus une version « Made for TV » qu’une représentation exacte de la réalité.

Elle ne tient pas compte de la structure d’objectifs plus large des personnes à l’origine de ce désordre. Plutôt que d’être captifs d’une Amérique hyper-belligérante, les nations de l’UE sont des partenaires tout à fait volontaires dans cette affaire.

La stratégie de grande réinitialisation de Davos repose sur les mêmes erreurs que celles commises par Thomas Malthus au début du 19e siècle concernant la rareté des ressources. Leur modèle économique ne croit pas que les gens réagissent en temps réel aux incitations, pour ou contre, qui modèrent leur comportement. Au contraire, ils considèrent les humains comme un virus qui se déchaîne sur le monde et qui doit être contrôlé.

L’ensemble de la Grande Réinitialisation peut se résumer au même argument que le méchant des films Marvel, Thanos, qui a dit qu’il fallait tuer la moitié de la vie dans l’univers pour rendre les choses « durables ».

Et le centre de pouvoir de ce type de pensée ne se trouve pas aux États-Unis et dans l’Empire américain. Nous sommes les hyper-capitalistes qui cultivent le virus dans notre boîte de Pétri d’individualisme.

Non, cette pensée vient carrément des critiques européennes du capitalisme. Pour être réducteur, il s’agit simplement d’un marxisme réchauffé et recouvert d’une nouvelle couche de peinture rhétorique – durabilité, capitalisme des parties prenantes, environnement, social et gouvernance (ESG), objectif partagé, etc.

La preuve que l’UE est tout aussi satisfaite de la guerre en Ukraine que les forces néoconservatrices des États-Unis et du Royaume-Uni est évidente dans leur refus de mettre fin à la guerre par la diplomatie.

Mais ce sont les Européens qui souffriront le plus de cette stratégie.

Les mauvais scénarios engendrent de mauvaises politiques

Si les dirigeants de l’UE, possédés par Davos, agissaient au nom des Européens moyens, ils utiliseraient les coûts évidents de la coupure de l’Europe de l’énergie russe pour dire aux États-Unis et au Royaume-Uni d’aller se gratter.

Au lieu de cela, tout ce que nous entendons de leur part, c’est comment l’Allemagne peut se sevrer complètement de l’énergie russe en un an.

Peu importe que cela ne soit pas bon pour l’industrie allemande ou le peuple allemand à long terme. L’énergie russe est de loin la solution la moins chère pour eux, ce qui rend leur main-d’œuvre la plus compétitive possible.

Au lieu de cela, après avoir contribué à fabriquer la crise en Ukraine, ils soutiennent maintenant l’idée que c’est un impératif moral pour les Allemands de souffrir sans nourriture, sans chauffage et sans autres nécessités de base d’une supposée société avancée du premier monde pour vaincre les méchants Russes.

Dans les années qui ont précédé ce conflit, ils auraient travaillé à la mise en œuvre des accords de Minsk. Ils auraient levé les sanctions économiques à l’encontre de la Russie, auraient conclu un accord politique sur la Crimée et le Donbas, et auraient laissé les États-Unis et le Royaume-Uni s’agiter dans le vent.

L’ancienne chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron ont fait le contraire. Ils ont mis de la poudre aux yeux de Poutine tout en faisant tourner le chrono jusqu’à ce que Macron soit réélu et que Merkel puisse quitter la scène, laissant une faible coalition approuvée à Davos sur laquelle rejeter la responsabilité de l’effondrement.

L’approfondissement des échanges commerciaux entre la Russie et l’UE aurait fini par faire disparaître l’animosité et l’insistance des États-Unis à armer l’Ukraine serait devenue un albatros politique, tandis que l’Europe aurait vu une renaissance potentielle, au lieu d’un trou noir économique.

La France et l’Allemagne n’auraient pas trahi leurs propres tentatives de diplomatie.

Ceci, je crois, est beaucoup plus proche de la véritable histoire du conflit, qui sert un objectif beaucoup plus large, clairement énoncé par les architectes de notre misère, que le cadre simpliste consistant à blâmer les États-Unis pour tout.

L’idée que l’Europe craint une invasion russe de la Pologne ou même de l’Allemagne, qui nécessite l’expansion de l’OTAN jusqu’à sa frontière dans le Donbas, est grotesque. L’armée russe n’est pas construite sur ce modèle et ses performances en Ukraine ne prouvent pas qu’elle est capable d’une telle opération.

Ce qui se passe actuellement est un scénario écrit il y a longtemps. La guerre de l’Occident contre la Russie a été planifiée depuis longtemps.

Les Russes le comprennent mieux que beaucoup ne sont prêts à l’accepter. Leurs dirigeants, Poutine et le ministre des affaires étrangères Sergei Lavrov, l’ont exprimé très clairement à chaque étape de la guerre à ce jour.

Ils ne se font aucune illusion sur la direction que l’Occident et Davos veulent donner à ce conflit, c’est pourquoi ils ont sérieusement menacé de frapper les véritables « centres de décision » qui donnent leurs ordres aux forces armées ukrainiennes.

Ces avertissements ne s’adressent pas à nos politiciens, mais à nous. C’est là que les choses se passent.

Ils ont demandé une séparation pacifique entre l’Est et l’Ouest, mais cela ne fait pas partie de l’ordre du jour. Comme les narcissiques classiques qui ont le besoin brûlant de tout contrôler, la Russie et le reste de l’Asie ne seront pas autorisés à s’éloigner de Davos et de leurs quislings eurocrates, parce qu’ils sont les sauveurs vertueux de l’humanité.

Et nous ne sommes, au mieux, qu’une « aide » et, au pire, un inconvénient.

Le grand plan de Davos, qui consiste à détruire l’ancien ordre mondial pour le reconstruire en mieux, où ils possèdent tout et où vous ne posséderez rien et où vous devrez aimer cela ou non, est le scénario.

Ils sont maintenant engagés dans ce plan. Il importe peu de savoir si cela fonctionnera ou non. C’est ce que nous devons réaliser dans toutes nos analyses. Les Russes et leurs amis d’Asie et du Sud ont-ils les moyens et les outils pour s’en sortir ? C’est possible.

Mais la question la plus importante est de savoir si ce conflit s’intensifie ou non au point que la victoire ne soit plus un concept pertinent. Lorsqu’un bloc aussi puissant que l’Union européenne est prêt à commettre des actes de vandalisme domestique de cette ampleur – et à blâmer la victime de son agression débridée – cela signifie que nous avons largement dépassé le stade du règlement rationnel.

Source : https://www.zerohedge.com/geopolitical/real-reason-behind-eus-drive-embargo-russian-oil

Traduction : https://exoconscience.com




Le pacte avec Satan : le pouvoir absolu sur l’humanité

[Source : mediazone.zonefr.com]

Par Christine Deviers Joncour

Leur rêve de mégalomanes, leur projet, leur objectif

Regardez-les ! Rien d’autre n’a de valeur à leurs yeux que leur pouvoir suprême et le contrôle total sur l’humanité entière — leur sésame illusoire : être dieu à la place de Dieu ! Leur « Pacte de Méphisto » comme le nomme Slobodan Despot !

Méphistophélès propose un pacte à Faust : il pourra profiter pleinement de la vie pendant un certain nombre d’années au terme desquelles il devra donner son âme à Lucifer et passer l’éternité en enfer. Faust accepte et signe le pacte de son propre sang, convaincu que Méphistophélès sera incapable de satisfaire tous ses désirs. Dès lors, conseillé par le Malin, le mage jouit de tous les plaisirs de la vie, connaît l’amour et la beauté, la richesse et voyage dans l’espace et le temps et vit dans l’opulence. Mais, en fin de compte, il prend conscience de la vanité de ses actes et interroge le démon sur la mort et l’enfer qui l’attendent inévitablement. Seule la version de Goethe raconte l’intervention de Dieu pour le sauver in extremis.

Ont-ils conscience qu’ils vont « descendre » dans le lac de feu, dans les flammes de l’Enfer ?

Regardez-les bien… sont-ils encore humains ? NON ! Tous ces faux prophètes qui ont le sourire en coin nous annoncent les plus grands malheurs sur les plateaux de télévision… Sont-ils des devins ou des conspirateurs ? La réponse est devenue évidente pour beaucoup d’entre nous.

Un seul objectif : le pouvoir suprême, sésame illusoire de leur « réussite ». Rien n’est plus important pour ces psychopathes, prêts à sacrifier les peuples, les vieillards, les enfants, détruire des vies, détruire la vie… Anéantissement total sans état d’âme ! Ce pouvoir et contrôle suprême, pour lequel ils sont prêts à tout, même à détruire leurs propres familles… (J’en suis un témoin, mes enfants et moi-même en avons payé le prix)

L’Humain ? Ils le méprisent et n’ont de cesse de le persécuter de mille manières possibles, de la plus ignoble à la plus abjecte. Tous leurs mielleux discours ne sont que leurres et mensonges !

Je les ai si souvent entendu parler avec mépris de cette « populace » inutile, polluante, stupide, inculte et trop nombreuse dont il fallait absolument se débarrasser : « Elle nous coûte un bras ! » 

La « crise démographique » présentée comme une apocalypse par un ancien président… exigeant qu’on y apporte une réponse au plus vite… Un autre prétendant que si « nous faisons du bon travail avec les “vaccins”, nous réduirons la population mondiale de 10 à 15 %. » Le même affirme aujourd’hui et sans honte bue, qu’il a « dépensé des milliards pour sauver des gens avec les vaccins. » et qu’il « ne comprend pas que les “complotistes” de toute la planète l’accusent de s’enrichir sur ce génocide… » Psychopathes, criminels, assassins, démons…

Rappelez-vous : « Le prix en valait la peine » ; c’est ainsi que Madeleine Albright, alors représentante permanente des USA auprès de l’ONU, avait répondu en 1996 à la question de savoir si la mort de plus de 500 000 enfants en Irak suite à l’intervention US était défendable.

Celui qui nous sert de président ne cache même plus le mépris qu’il éprouve pour son peuple et nous injurie haut et fort à jets continus depuis cinq ans !

Leur maître mot : Dépopulation !

Grâce aux nouvelles technologies et à leur injection empoisonnée, ils ont enfin les armes pour nous soumettre et nous exterminer, sans oublier le concours de leurs petits valets, garçons de café corrompus que sont les merdias qui distillent la peur et le mensonge à longueur d’antenne !

Et nous n’oublierons pas le silence complice comme une chape de plomb, de nos bobos intellos et des fausses « belles âmes » du show-business ! …

Ils ont programmé depuis longtemps cette destruction et la plandémie Covid en 2019 a marqué le début de la fameuse « Guerre contre les peuples », avec « l’arrivée de la Bête de l’événement » dixit Macron.

Seul petit caillou dans ce démoniaque engrenage : La Russie et la Chine qui font bloc, suivies par pléthore d’autres pays insoumis qui ont compris la folie de cette poignée de criminels (dont on ne compte plus les guerres et exactions sur la planète) et mettent un coup d’arrêt en se mobilisant.

Le doute s’installe et ils commencent à s’inquiéter. Leur Grand Reset va-t-il s’effondrer ?

Pour Ursula von der Leyen, la Russie est « la menace la plus directe à l’ordre mondial. »

Merci Vladimir Poutine.

Ce Nouvel Ordre Mondial où toutes les valeurs sont inversées, où le Mal est présenté comme le Bien, où le vice est préféré à la vertu, où le mensonge devient vérité, où la trahison et la tromperie sont instituées comme modèle de gouvernement, où l’on peut truquer les élections et donner le pouvoir à des imposteurs, des voleurs, des corrompus et à des criminels prêts à sacrifier « la populace » pour satisfaire leurs rêves lucifériens de pouvoir absolu, leur droit de vie ou de mort sur ces incultes, ces inutiles, ces « gens qui ne sont rien »

Courage à nous les peuples, car la lutte sera féroce.

La bête ne sera pas facile à abattre et ses rugissements commencent à se faire entendre et va serrer le nœud coulant qu’ils ont mis autour de nos cous.

Mais de plus en plus les esprits s’éveillent et remercions ici tous les lanceurs d’alerte qui prennent de sérieux risques. Car chez ces satanistes on se débarrasse aisément des gêneurs ; on les extermine et je sais de quoi je parle !

Von der Layen, encore elle, s’est déclarée choquée que 150 millions d’Européens aient refusé l’injection mortelle. 150 millions de témoins gênants150 millions d’esprits libres et réfléchis qui se refusent à être victimes du plus odieux crime contre l’humanité que ce monde ait connu. 150 millions d’êtres humains qui vont devoir subir la diabolisation, la criminalisation, qu’on rendra responsables de nouvelles « épidémies » déjà prévues, qu’on traitera de terroristes et de criminels parce qu’ils refusent de croire les mensonges d’État, des merdias, leurs tromperies, leur machiavélisme…

Les peuples découvrent la supercherie et les dysfonctionnements : Élections truquées, démolitions acharnées de notre Constitution et de nos institutions par une bande de hors-la-loi. Il n’y a plus d’État de droit et même la justice vérolée par la « fraternité du serpent » se révèle être l’ennemie du peuple et du citoyen. La destruction volontaire de l’économie pour appauvrir et affamer les populations, la vente à la découpe de notre patrimoine et de nos fleurons industriels, le pouvoir exorbitant donné à des cabinets-conseils privés, qui tels des vautours se gavent sur le cadavre qu’est devenu notre pays, mais aussi sur les autres pays du bloc de l’OTANvéritables laboratoires du Nouvel Ordre Mondial assassin.   

Les sanctions illégales et illégitimes imposées à la Russie, la fourniture d’armes, d’argent, de moyens militaires à son adversaire néonazi qui nous exposent à une riposte militaire et nucléaire, un boycott du gaz et du pétrole russe qui contribuera à une désorganisation totale de nos économies, à la faillite de millions d’entreprises, à un chômage de masse, à un chaos social qui en résultera et à une famine qui en sera la conséquence.

Et sur nos malheurs, nous assistons à des enrichissements nauséabonds et indécents d’une soi-disant « élite » qui ne sont qu’une bande d’escrocs sans foi ni loi.

Destruction de nos valeurs spirituelles et morales, Notre-Dame en fut un exemple parmi tant d’autres. Pédophilie banalisée, disparitions et meurtres d’enfants, trafic d’organes, créations de virus mortels dans des laboratoires comme (Azovstal en Ukraine, nid de Serpents !!!).

Et les statistiques qui s’empilent chaque jour concernant les décès dus à l’injection. Et nos enfants, offrandes à Moloch, qu’ils s’acharnent à vouloir injecter avec une substance dont on nous cache la composition, mais que des chercheurs et des scientifiques honnêtes et intègres ont identifiée comme une arme biologique et nanotechnologique destinée à détruire le corps et l’esprit, à anéantir la vie !…

Sans compter l’enrichissement criminel des laboratoires pharmaceutiques complices de ce génocide à grande échelle, dégagés naturellement de toutes responsabilités par ces fous qui prétendent « gouverner », mais qui ne sont en réalité que les vils domestiques de pouvoirs supranationaux tels l’ONU, l’OMS, la clique de Davos, l’Union européenne, Bilderberg, la Trilatérale, et autres organisations criminelles cachées sous le masque de la « bienveillance ».

Le futur de ces monstres n’est pas enviable. Ils en paieront le prix. Le savent-ils ?

L’anthropologue Alexis Bugnolo, un des premiers à avoir révélé la supercherie mortelle l’a déclaré :

« Quand ce sera clair pour tout le monde que les gens vaccinés sont en train de mourir, ces gens deviendront extrêmement en colère, il y aura des émeutes dans toutes les grandes villes, nous verrons la chute des gouvernements et ils tueront ces politiciens, journalistes et ces médecins pour ce qu’ils leur ont fait, juste avant qu’ils ne meurent eux-mêmes. Il y aura énormément de troubles civils. (…) »

Nous n’oublierons jamais que ceux qui étaient censés nous protéger nous ont assassinés. Nous n’oublierons jamais que le chaos que nous vivons a été planifiéprogrammé et mis en œuvre par ces satanistes qui détestent l’Humanité, au point de vouloir être les serviteurs de Satan et de dieu à la place de Dieu. Beaucoup d’entre nous sont en train de mourir à cause d’eux et beaucoup d’autres mourront encore, mais le sang des innocents a un prix : le sang des coupables.

Ils n’échapperont pas. Aucun d’entre eux n’échappera à la colère des peuples et ils ne trouveront nulle part où se cacher, car même les pierres les dénonceront. Les trottoirs de nos villes seront remplis de leur sang…

Gide écrivait : « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles ! »

Nous aussi maintenant…

Ce sera laborieux, mais sur ces cendres nous rebâtirons avec l’aide de Dieu, un monde plus juste pour nos générations futures.  

Christine Deviers Joncour pour MediaZOne ©

[Voir aussi :
Les mots de Christine Deviers Joncour sur Attali, le Covid et le plan de dépopulation
C. Deviers-Joncour : Aucune injustice ne peut durer pour l’éternité
Les dessous nauséabonds de la République — L’indécente arrogance des riches et des puissants…
La guerre du Bien contre le Mal]




Marioupol libérée… Le silence des médias occidentaux face à la révélation de leurs mensonges

[Source : RI]

Pour quiconque a suivi sérieusement le conflit en Ukraine, il est évident que les gouvernements et les médias occidentaux ont menti grossièrement dans leurs affirmations sur ce pays.

Cette semaine, l’évacuation des civils de l’aciérie Azovstal à Marioupol, ville portuaire de la mer Noire située dans le sud de l’Ukraine, a fait des médias occidentaux la risée de tous.

Ils se sont révélés comme les artisans de la propagande de guerre mensongère. Les médias occidentaux devraient avoir une honte atroce et profonde de cette situation, qui devrait même servir de base à de futures poursuites pour complicité de crimes de guerre.

Jusqu’à 100 civils ont été libérés de l’usine industrielle tentaculaire et pris en charge par les forces russes, en collaboration avec les secouristes des Nations unies et la Croix-Rouge internationale. Leurs témoignages contredisent totalement les affirmations diffusées par les médias occidentaux pendant plusieurs semaines.

Amplifiant le discours du régime de Kiev soutenu par l’OTAN, les médias occidentaux ont fait croire que les civils se trouvaient volontairement dans l’usine Azovstal pour aider à la défendre aux côtés des soldats ukrainiens. Les militaires russes qui entouraient l’usine étaient censés assiéger le site et menacer la sécurité des civils.

Or, il s’avère, d’après leurs propres témoignages, que les civils étaient pris en otage comme boucliers humains par les combattants ukrainiens. Alors que les médias occidentaux ont fait l’éloge des défenseurs « héroïques » de l’usine Azovstal, il est désormais évident que ces « héros » violaient grossièrement les lois de la guerre en utilisant systématiquement des non-combattants comme des boucliers humains pour dissuader un assaut russe.

Nous ne devrions pas être surpris par cette conduite criminelle et dégénérée. Car les « courageux défenseurs » de l’usine Azovstal dont les médias occidentaux ont fait l’éloge ne sont autres que le bataillon Azov, affilié aux nazis. Ces militants sont les troupes de première ligne des forces armées ukrainiennes. Ils ont été formés et armés par les puissances de l’OTAN, notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et la Pologne. Il semblerait même que des forces spéciales de l’OTAN soient encore cachées dans l’aciérie avec leurs protégées du bataillon Azov.

Il reste à voir ce que les 1000 militants restants dans l’usine vont faire maintenant que leur siège est définitivement condamné. L’un des combattants a même lancé cette semaine un appel bizarre au milliardaire de SpaceX, Elon Musk, pour qu’il les aide à s’échapper. Comme c’est approprié pour l’époque bizarre dans laquelle nous vivons !

Contrairement à ce que prétendent les médias occidentaux, les forces ukrainiennes ont régulièrement utilisé des écoles, des hôpitaux, des appartements résidentiels et d’autres centres civils comme couverture pour combattre les troupes russes.

La baisse soudaine de la couverture médiatique occidentale cette semaine contraste fortement avec la saturation quasi hystérique des semaines précédentes, lorsque l’on affirmait que la ville portuaire ukrainienne était cruellement assiégée par les forces russes. Les consommateurs des médias occidentaux ont été amenés à croire que l’armée russe était sur le point de perpétrer un odieux crime de masse. L’hystérie générée fait partie de la fabrication du consentement du public pour que les gouvernements occidentaux acheminent l’argent des contribuables et l’aide militaire pour soutenir le régime de Kiev. Cette semaine, l’administration Biden s’apprête à envoyer une aide militaire de 40 milliards de dollars au régime de Kiev.

Pour quiconque a suivi sérieusement le conflit en Ukraine, il est évident que les gouvernements et les médias occidentaux ont menti grossièrement dans leurs affirmations sur ce pays. Le régime de Kiev, qui s’est emparé du pouvoir en 2014 à la suite d’un coup d’État soutenu par la CIA contre un président élu, est en réalité une honte internationale que seuls les médias occidentaux et les gouvernements occidentaux complaisants couvrent. Le régime a peut-être actuellement un président juif comme figure de proue, mais pendant huit ans, il a été infesté de nazis, de fascistes et d’autres radicaux anti-russes. Ce régime et ses fantassins du bataillon Azov et d’autres formations de ce type glorifient ouvertement la mémoire des collaborateurs de la Seconde Guerre mondiale avec le Troisième Reich dans la poursuite de sa Solution finale de génocide.

Les médias occidentaux avaient auparavant reconnu le « problème nazi » en Ukraine. Mais depuis que le bloc de l’OTAN dirigé par les États-Unis a intensifié son programme de guerre contre la Russie au cours des six derniers mois, toute mention péjorative du régime de Kiev a été supprimée. Le public occidental est incité à croire que Washington et ses alliés européens défendent la démocratie en Ukraine. Le conflit a été complètement dépouillé de tout contexte factuel, depuis les origines du coup d’État de Kiev jusqu’aux huit dernières années d’agressions meurtrières incessantes contre les populations russophones des républiques séparatistes du Donbass, Donetsk et Lougansk.

L’une des principales raisons pour lesquelles Moscou a ordonné l’intervention militaire en Ukraine le 24 février était de défendre le peuple russe du sud-est du Donbass contre les ravages des forces du régime de Kiev soutenu par l’OTAN et leur nazis haineux.

Près de trois mois plus tard, les provinces du Donbass ont été largement libérées par l’armée russe. Les nazis d’Azov ont été repoussés. La ville portuaire de Marioupol, au sud, est un gain stratégique essentiel pour relier le territoire du Donbass sous le contrôle des forces russes en alliance avec les armées des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.

Les médias occidentaux racontent à leurs consommateurs que l’opération militaire russe en Ukraine a été un échec, qu’elle a donné lieu à des crimes de guerre massifs, que les « courageux défenseurs » tiennent bon.

En réalité, le régime de Kiev a utilisé de manière cynique et sans ménagement sa propre population comme chair à canon pour s’accrocher au pouvoir et comme pions pour faciliter la militarisation du pays par l’OTAN pour en faire une arme contre la Russie. C’est exactement ce que veulent les puissances de l’OTAN. Les États-Unis et leurs complices de l’OTAN – les architectes ultimes de ce conflit – injectent des dizaines de milliards de dollars en Ukraine, fournissant des forces secrètes et des renseignements militaires qui risquent imprudemment un conflit direct avec la Russie dotée de l’arme nucléaire.

On peut se laisser embobiner par la corne d’abondance de récits et de propagande. Le massacre de Boutcha (sous faux drapeau), qui aurait eu lieu en mars, est un exemple classique d’opérations psychologiques par les médias, tout comme le bombardement de la maternité de Marioupol, tous perpétrés secrètement par des nazis soutenus par l’OTAN, mais imputés à la Russie par les médias occidentaux.

Mais la libération de Marioupol par la Russie est sans doute le test le plus évident pour distinguer les mensonges des faits. La ville revient à la normale après des semaines de combats intenses. L’aide humanitaire est fournie par les forces russes en coordination avec l’ONU et la Croix-Rouge. Comme dans d’autres parties du Donbass libéré, les civils expriment leur soulagement et leur gratitude pour s’être débarrassés des militants qui les assiégeaient avec leur idéologie nazie haineuse.

Il existe un parallèle frappant avec la ville d’Alep, au nord de la Syrie, lorsqu’elle a été libérée des militants djihadistes par les forces russes fin 2016. Rappelez-vous comment, pendant des semaines avant la reprise d’Alep, les médias occidentaux déclaraient qu’un bain de sang était imminent contre les civils innocents et les « braves rebelles ».

Tout comme Marioupol et le reste du Donbass, la population civile a été libérée d’un siège de terreur que les mandataires soutenus par l’Occident avaient imposé. Dans le cas d’Alep, les médias occidentaux n’ont manifestement pas donné suite à leurs histoires à dormir debout et à leurs affirmations farfelues. Quand se sont-ils rendus à Alep pour savoir ce que sont devenus les civils assiégés ?

Il est donc approprié – bien qu’accablant – que les médias occidentaux aient soudainement abandonné leur couverture de l’Ukraine cette semaine. Il est vraiment stupéfiant de voir comment ces médias occidentaux ont réagi. Il y a un déni massif de la réalité, car sinon, ils s’exposent comme les menteurs et les pourvoyeurs de propagande sans vergogne qu’ils sont. Pourquoi la BBC, CNN, etc. ne sont-elles pas à Marioupol, Donetsk et Lougansk pour s’enquérir des conditions de vie et des opinions de la population ? C’est parce que les médias occidentaux s’exposeraient en tant que vecteurs de la propagande de guerre. Il est plus prudent pour eux de se taire et de faire comme si rien ne s’était passé.

Les chiens aboient et la caravane des médias occidentaux poursuit son chemin… dévouée vers une autre destination.

Faut-il s’étonner que les gouvernements occidentaux censurent massivement tous les médias critiques et indépendants ? Une recherche sur Internet ne donne plus que des sources médiatiques occidentales approuvées. Pratiquement aucune vue des médias russes n’est autorisée, pas plus que les perspectives occidentales critiques et indépendantes. Cette suppression draconienne de la liberté d’expression et d’information par l’Occident fait partie de sa campagne de propagande de guerre visant à donner aux médias bellicistes le champ libre pour débiter sans contrôle leurs mensonges absurdes et pernicieux. Les implications sont choquantes. Les États occidentaux se transforment en régimes totalitaires qui, dans le même temps, ont l’audace de pontifier sur la démocratie et la liberté. Ils s’en tirent largement avec cette audace absurde parce que les médias d’entreprise sont achetés et payés pour être consciencieusement muets et obséquieux. Il existe un cercle de plus en plus vicieux de militarisme occidental toxique, aidé et encouragé par les soi-disant médias qui devraient plutôt être appelés « ministère de la vérité ».

De nombreux clous s’enfoncent dans le cercueil des médias occidentaux contrôlés par les entreprises en ce qui concerne leur crédibilité et le respect du public. Un autre clou vient d’être enfoncé cette semaine par l’exposition de leur Grand Mensonge sur Marioupol.

source : Strategic Culture Foundation

traduction Réseau International




Le Pentagone organise la victoire de l’Ukraine à l’Eurovision 2022

[Source : voltairenet.org]

Photo : la délégation ukrainienne à l’Eurovision 2022. L’un des accompagnateurs (à gauche) arbore le trident. Ce symbole médiéval ne devint l’emblème de l’Ukraine qu’en 1917-18 à l’initiative de l’historien Mykhailo Hrushevsky. Il a été adopté comme blason du pays en 1996. Il existe deux manières de dessiner sa base. Les variations de couleurs sont aussi significatives. Celle de l’accompagnateur n’est pas la version officielle, mais celle des bandéristes.

Le festival de l’Eurovision 2022 s’est tenu à Turin (Italie). Il est organisé par une association, l’Union européenne de radio-télévision (European Broadcasting Union), réunissant les télévisions de service public du continent européen devant 200 millions de téléspectateurs.

À l’initiative de la Française Delphine Ernotte (présidente de l’association et de France-Télévision), la Russie, quoique faisant partie des 56 pays membres de l’association, avait été exclue de la compétition pour des motifs politiques assumés. Seuls 25 pays ont participé, 15 autres ayant été éliminés en demi-finale.

Il n’y a que les naïfs pour qui ce concours est fair-play. C’est avant tout un outil de propagande. L’OTAN, qui l’a conçu en 1955 (voir document ci-dessous), en a toujours tiré les ficelles. Les États-Unis, qui ne participent pas à l’Eurovision, en sont toujours le véritable arbitre. C’est la troisième victoire de l’Ukraine. Après celle de 2004 (« Révolution Orange »), celle de 2016 (rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie) est venu celle de de 2022 (guerre russo-ukrainienne).

L’OTAN a renoncé à faire triompher une chanson à texte en raison des problèmes qui ont suivi la victoire de la chanson 1944, en 2016 ; une chanson sur la déportation de Tatars criméens par Joseph Staline. Certains téléspectateurs avaient mis à jour l’engagement de tribus tatares durant la Seconde Guerre mondiale avec les nazis (notamment les combattants de la Légion SS Tatare de Crimée et de la Légion SS Idel-Ural).

Lorsqu’il a obtenu le titre 2022, le chanteur du groupe s’est exclamé « Gloire à l’Ukraine ! », le cri de guerre des bandéristes avec lequel ils ont assassiné 1,6 million de leurs concitoyens durant la Seconde Guerre mondiale.

Les documents ci-dessous ont été déclassifiés, le 16 janvier 2015, conformément aux lois états-uniennes. Ils sont signés par l’États-unien Geoffrey Parsons Jr, chef du service de communication de l’OTAN et porte-parole de l’Alliance atlantique.

Brisant la tradition, le secrétaire général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord, Jens Stoltenberg, a salué la victoire de l’Ukraine à l’Eurovision, lors d’une réunion à Berlin.


Bonnus






Le « Great Resist » en Italie : vers une plateforme commune anti-passe, UE et Otan

[Source : francesoir.fr]

[Illustration : L’Italie est-elle prête à se (re)lever ?
Filippo MONTEFORTE / AFP]

Auteur(s): Moufid Azmaïesh, pour FranceSoir

TRIBUNE — « Nous voulons que l’Italie se batte pour l’Italie. » Que ce soit en musique, en mathématiques, en architecture, en physique ou même et surtout en poétique, la majorité des acquis de ce que l’on appelle la civilisation « européenne » découle de découvertes faites en Italie, depuis le 12e ou 13e siècle.

Or, l’Italie n’a depuis 1945 de souveraine que le nom.

Ce pays d’artistes et de génies scientifiques, de facto occupée par les États-Unis, est désormais une simple plateforme militarisée de l’OTAN, modèle de ce que l’Europe est censée devenir.

Lire aussi : Ursula von der Leyen, une Boucanière au copinage… cavalier!

La peur au ventre depuis l’assassinat de l’homme d’État Enrico Mattei (1904-1962), qui avait conclu de gigantesques accords avec les pays producteurs de pétrole dont l’URSS, suivi des années de plomb et accompagné par le bruissement des réseaux Gladio, le citoyen italien lambda s’interdit de contester même en rêve ces bases américaines. Car l’Italie est un pays « où on meurt facilement d’accident ».

Or, avec le conflit en Ukraine, la menace de sécurité que représente l’Italie pour ses voisins, avec ses bases américaines recelant des armes nucléaires, éclate au grand jour. Ce n’est pas une vue de l’esprit ou de quelque opinion radicale, mais un fait avéré. Un temps décriées comme « idéologiques », les analyses de Manlio Dinlucci sont avérées.

L’Italie, réserve et donc cible d’armes atomiques

Fin avril, le conseiller Davide Barillari du Latium publiait sur son site un texte incendiaire d’auteurs tiers : « Assez des mensonges ! L’Italie doit sortir de l’OTAN ! ». Si M. Barillari est connu comme le loup blanc pour son opposition au passe vaccinal et aux injections expérimentales, c’est également l’un des francs opposants italiens à l’OTAN et à la présence militaire américaines en Italie.

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Le communiqué, s’il est entaché de quelques erreurs, présente toutefois des éléments dans le domaine public sur lesquels le citoyen lambda préfère prudemment fermer les yeux : en plus des bases avouées de l’OTAN, il y aurait 20 bases secrètes, pour un total (le nombre étant en flux constant, il est impossible d’en connaître le nombre exact) de 13 000 soldats américains. Et ces bases sont extra-territoriales, ce qui est d’une importance capitale. Nul Italien ne sait ce qu’il s’y trame.

La marine américaine possède un aérodrome gigantesque en Sicile, à Sigonella, d’où décollent entre autres les drones rôdant sur la frontière ukraino-russe, ainsi que les drones Triton et Reaper. À Camp Darby, près de Pise, un dépôt de bombes et d’armes, 125 bunkers ; à Gaeta, le bâtiment amiral et le commandement de la VIème flotte américaine ; à Ghedi, près de Brescia, un dépôt d’armes atomiques ; à Aviano, la plus grande base aérienne américaine de la Méditerranée, dépôt de têtes nucléaires ; à Vicenza, où la population avait voté à plus de 90 % contre le doublement de la base américaine, se trouve le commandement américain pour l’Europe du Sud, avec des milliers de soldats ; à Naples, l’Allied Joint Force Command de l’OTAN, le commandement de la « Security Force » de la Marine américaine, la base de sous-marins américains, le commandement des forces aériennes pour la Méditerranée ; à Mondragone, près Caserta, le souterrain anti-atomique pour le commandement américain et otanien.

Au total, selon ce même communiqué, 70 têtes atomiques seraient entreposées sur le sol italien.

La liste pourrait s’étendre sur des dizaines de pages sans que jamais elle ne soit à jour, de nouvelles armes, bâtiments et unités américaines arrivant et partant sans cesse dans le contexte du conflit russo-ukrainien.

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Revenons sur Camp Darby. Cette base américaine, à côté de Pise, fait l’objet d’un gigantesque plan d’investissement censé dévorer une partie du Parc national Rossore, avec l’abattage de 1 000 arbres, mais surtout, censé permettre une connexion multi-voies au Port de Livorno. Le projet, apparemment financé par le Département américain de la défense, donne lieu à des rassemblements les 14 et 15 mai prochains, sous le sigle « Les causes économiques de la guerre : le néolibéralisme », organisé par le comité « No Camp Darby« . Parmi les sujets abordés : le destin de Julien Assange et le « journalisme de guerre », ainsi que « La militarisation du territoire – cause et conséquence de la guerre », avec l’économiste Matteo Bortolon.

Alors que ses travailleurs sont parmi les plus mal payés du continent, l’Italie a augmenté il y a peu son budget militaire, passant de 25 à 38 milliards d’euros annuels.

Par ailleurs, l’association de consommateurs CODACONS vient de déposer recours devant le Tribunal administratif du Latium pour abus de pouvoir, qui sera plaidé le 25 mai. Selon Carlo Rienzi, président du CODACONS, le décret-loi N°14-2022, par lequel le gouvernement italien fournit des armes à l’Ukraine, méconnaît les articles 11 et 78 de la Constitution.

Le CODACONS conteste non seulement le dispositif par lequel l’Italie envoie des armes en Ukraine, mais aussi le fait que le gouvernement ait imposé le secret sur les catégories d’armement concernées, occultant vraisemblablement le fait qu’il puisse s’agir d’armes offensives et non défensives. L’Italie « se trouve par conséquent en état de guerre non formellement déclaré, ce qui viole l’article 78 de la Constitution ». Cette aide, dit la CODACONS, « n’est pas marginale, mais décisive. L’Italie s’est ainsi exposée à toutes les conséquences pour ce que pourront les représailles de la part des armées russes. »

Quant à l’article 11 de la Constitution, il dispose notamment que « l’Italie répudie la guerre comme moyen de résolution des disputes internationales », tandis que la loi exige que toute opération belliqueuse soit débattue par le Parlement. Sur son blog, Carlo Rienzi souligne que le contribuable (et consommateur) italien, qui s’est bien souvent montré hostile à toute participation italienne au conflit, finance par l’impôt ces armes, explosifs et munitions, sans toutefois avoir été consulté.

Des cargaisons occultes d’armes à Pise

Déjà à la mi-mars, des travailleurs de l’aéroport Galilei de Pise s’étaient révoltés, en découvrant que des caisses qu’ils chargeaient à Cargo Village près l’aéroport civil, censées contenir du matériel médical et humanitaire, étaient en réalité remplies d’armes et munitions à destination de l’Ukraine, par le truchement des bases américaines/OTAN en Pologne. Soulignant que les Ukrainiens chargés de la réception du fret militaire seront tués dans les bombardements russes, les manutentionnaires italiens ont refusé de traiter les chargements et ont exigé des contrôleurs aériens qu’ils bloquent les vols. Cela a débouché sur une manifestation à la mi-mars, devant l’aéroport.

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Les analyses les plus exactes quant au péril d’extinction que représente cette présence américaine en Italie sont issues de la plume de stratèges très « à gauche », tel Manlio Dinucci. Cela n’enlève rien à leur précision scientifique et ne discrédite en rien le message qui agite désormais le Parlement italien. Cela semble même atteindre l’étrange atlantiste et président du conseil Mario Draghi.

Voilà qu’à la surprise générale, au moment même où le Financial Times annonçait que « l’Italie a finalement décidé de la jouer dure avec la Russie », Mario Draghi a déclaré, à l’issue de son entretien avec Joe Biden le 10 mai à Washington : « Au début de la guerre, certains disaient que l’Italie devrait jouer un rôle, ce à quoi j’ai répondu : il n’est pas utile de chercher un rôle. Il faut chercher la paix. Cela importe peu qui sont les parties impliquées, c’est une initiative de paix qu’il faut et non une initiative partisane ».

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Le « Great Resist » en Italie : vers une plateforme commune anti-passe, UE et Otan

Faut-il chercher cet apparent tournant dans les déclarations du pape François, ou plutôt dans la rencontre entre les opposants au passe et le mouvement « gaulliste » italien ?

Le 1er mai dernier s’est tenu à Padoue un congrès qui sera peut-être vu comme de portée historique. Il réunissait tous les mouvements d’opposition : Ancora Italia, Alternativa, Federazione Terza Repubblica, Italexit, Liberiamo l’Italia, Movimento 3V et Riconquistare l’Italia, pour discuter d’une plateforme commune. Évènement couvert par la nouvelle chaîne de réinformation Byoblu, qui à l’instar de plusieurs chaînes italiennes animées par des journalistes pour la plupart non-professionnels (Cento Giorni da Leoni, Luogocomune de Massimo Mazzucco, Visione tv), est auto-financée et émet désormais plusieurs fois par jour.

« Au nom de la Paix, du Travail et de la Liberté, nous voulons que l’Italie se batte pour l’Italie », a déclaré une jeune femme qui participait au Congrès. Mot de la fin… ou d’un nouveau commencement ?




J’ai honte que la France s’associe à la folle guerre américaine contre Moscou

[Source : RL]

Par Jacques Guillemain

J’ai honte que la France s’associe à cette croisade anti-russe injustifiée. Nous menons une guerre contre des chrétiens, contre un peuple à la pointe de la recherche scientifique, un peuple d’une richesse culturelle incomparable. Comment pouvons-nous céder à cette hystérie collective orchestrée par Washington pour conserver son hégémonie planétaire ?

Avec nos sanctions sans limites, nos insultes humiliantes, avec la mise au ban injustifiée de tout un peuple dont je me sens proche, j’ai le sentiment que nous distillons dans le cœur des Russes une haine durable de l’Occident, qui aura de graves conséquences dans le futur. Tout cela va mal finir.

Si nous avions arrimé la Russie à l’Europe en 1990, notre continent serait aujourd’hui la première puissance de la planète, avec ses ressources minières gigantesques et son génie scientifique. Mais les Européens ont fait le choix suicidaire de l’Amérique, qui n’a d’autre ambition que d’affaiblir tout ce qui menace son impérialisme.

[Voir aussi :
J’ai honte pour vous, lâches Occidentaux]

La France a tout à perdre en s’engageant dans cette guerre qui ne nous concerne aucunement. Il devient urgent de quitter l’OTAN qui est devenue une alliance antirusse offensive, bien loin de son concept initial de protection et de défense de l’Europe.

Malgré tous les fiascos de la politique agressive de Washington depuis la fin de la guerre froide, Macron n’a pas eu la sagesse de dire « non » aux Américains, comme l’avait fait Chirac il y a vingt ans, en refusant de s’engager dans une folle guerre en Irak, laquelle a conduit le Moyen-Orient au chaos, en enfantant l’État islamique, ce monstrueux modèle de barbarie qu’on croyait disparu à jamais.

Oui, il s’agit bien d’une guerre américaine qui monte en puissance de jour en jour. Pour Biden, il ne s’agit plus de défendre l’Ukraine, mais de vaincre la Russie une bonne fois pour toutes, en menant une guerre par procuration sur le dos des Ukrainiens. L’escalade qu’il mène avec l’Europe est des plus dangereuses.

Mais qui peut croire une seule seconde que Poutine va renoncer et accepter une défaite cuisante, alors qu’il défend la sécurité de son pays et de son peuple ? Qui peut croire que la deuxième armée du monde va plier sous les sanctions économiques et les aides militaires de l’Occident, inconsidérément fournies à Kiev ?

Poutine n’est pas le fou qu’on nous dépeint. S’il s’est lancé dans cette guerre, ce n’est pas pour avaler l’Ukraine et ensuite dévorer toute l’Europe, comme veut le faire croire l’hystérique Zelensky, ce pitre qui en appelle au monde entier pour sauver l’Ukraine, même au prix de l’apocalypse nucléaire. Personne n’aurait dû écouter cet illuminé qui rêve de nous mener à la guerre totale.

Voilà vingt ans que Poutine réclame des garanties de sécurité pour la Russie et l’Europe. En réponse, l’OTAN a ouvert ses portes à 14 pays de l’ex-URSS.

En 1999, l’OTAN a agressé la Serbie, alliée de Moscou, sous un faux prétexte de génocide au Kosovo

En 2008, l’Occident a dépecé la Serbie en accordant l’indépendance au Kosovo, au mépris du droit international. Pour Washington, seule prévaut la loi du plus fort.

L’Occident a soutenu en 2014 la révolution de Maïdan pour renverser le gouvernement prorusse de Kiev.

La France et l’Allemagne, cosignataires des accords de Minsk de 2015, avec Kiev et Moscou, n’ont jamais levé le petit doigt pour les faire respecter par les Ukrainiens,censés accorder l’autonomie aux républiques prorusses du Donbass.

Bien au contraire, le gouvernement antirusse de Kiev a bombardé et martyrisé le Donbass, faisant 13 000 morts en huit ans de conflit fratricide.

En promettant à l’Ukraine son intégration à l’UE et à l’OTAN, les Occidentaux ne font qu’exaspérer l’ours russe.

Mais attention ! Humilier et acculer la Russie, en la mettant au ban des nations, en ajoutant aux sanctions économiques des sanctions sportives et artistiques aussi injustes que stupides, cela ne fait que braquer tout le peuple russe contre l’Occident et persuader Poutine que nous sommes ses ennemis mortels.

Poutine ne lâchera rien et son peuple le soutiendra toujours, car il se sent haï par cet Occident agressif.

Il faut sortir de ce toboggan vers la guerre totale, où veut nous entraîner Biden, qui ne défend que ses intérêts économiques et stratégiques. Peu lui importe une partition de l’Ukraine, peu lui importe un effondrement économique de l’Europe suite à la crise énergétique et financière. Comme toujours, c’est « L’Amérique d’abord ».

Faire de Poutine un fou et un boucher, un dictateur sanguinaire qui massacre le peuple ukrainien, souhaiter ouvertement son renversement, c’est un mensonge criminel pour entretenir la haine antirusse.

Washington oublie que sa politique agressive a fait des centaines de milliers de morts, ensevelis sous des tapis de bombes depuis 1990.

La soif de domination des États-Unis nous mène à la guerre totale.

Il y aura tôt ou tard des frappes nucléaires tactiques si Poutine juge les intérêts vitaux de la Russie menacés. Il peut aussi y avoir des frappes ciblées vers les pays européens les plus agressifs armant l’Ukraine et prêchant l’escalade sans fin. Les missiles hypersoniques, c’est fait pour s’en servir…

La paix durable en Europe passe par un arrêt de l’élargissement de l’OTAN et par la finlandisation de l’Ukraine, en écartant toute intégration à l’Alliance atlantique ou à l’UE.

Hélas, ce n’est pas la vision de Biden qui veut anéantir économiquement la Russie, oubliant qu’elle détient 20 % des richesses minières mondiales, et que son peuple a montré au cours de l’histoire qu’il ne capitulait jamais.

Ce qui est certain, c’est que Poutine ne reculera sous aucune menace, il en a les moyens militaires.

Ce qui peut faire reculer Biden, c’est la division des Européens, entraînés dans une escalade risquée dont ils sont les premiers perdants.

Le sort des armes aidera à y voir plus clair.

Contrairement à l’odieuse propagande pro-ukrainienne, l’armée russe ne cesse d’avancer, lentement mais sûrement, tandis que l’armée ukrainienne ne cesse de s’affaiblir, en matériels et en personnels.

Et la reddition des troupes d’Azovstal devrait être porteuse d’enseignements majeurs, quant à l’engagement des Occidentaux dans ce conflit. Combien de mercenaires ? Pour quelle mission ? Quel projet ?

Les différentes tentatives de Kiev pour sauver les chefs ukrainiens ou étrangers enfermés dans cette usine, des missions-suicide qui se sont toutes soldées par un désastre, laissent supposer que les sous-sols d’Azovstal cachent des informations explosives pour le camp occidental.

De quoi faire chanceler les convictions antirusses des opinions européennes ?

À suivre…




Escalade guerrière : la Finlande et la Suède demandent leur adhésion à l’OTAN. La Russie les met en garde

[Source : medias-presse.info]

Par Francesca de Villasmundo

L’OTAN est en guerre contre la Russie par pays interposés. La Finlande deviendra-t-elle une nouvelle Ukraine qui permettra à l’OTAN, c’est-à-dire aux États-Unis, d’ouvrir un nouveau conflit aux frontières de la Russie ? Et ainsi tenter de l’affaiblir ?

Le journal finlandais Helsingin Sanomat indique que la Suède et la Finlande pourraient soumettre simultanément leurs demandes d’adhésion à l’OTAN au début de la semaine prochaine. L’Alliance a promis une procédure rapide. « Si la Finlande dépose sa candidature d’adhésion, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) s’en réjouira et le processus d’adhésion sera rapide et sans problème », a déclaré le Secrétaire général de l’Organisation, Jens Stoltenberg. Le président et la Première ministre de la Finlande estiment quant à aux qu’être membre de l’OTAN « renforcerait l’alliance dans son ensemble ». La décision officielle sera annoncée dimanche à l’organisation.

En février dernier, Maria Zakharova avait rappelé qu’une éventuelle adhésion d’Helsinki, ainsi que de Stockholm, à l’Alliance atlantique aurait « de graves répercussions politico-militaires » et que le cas échéant Moscou « serait obligé de répondre ». « Être membre de l’OTAN ne peut renforcer leur sécurité nationale. De facto [la Finlande et la Suède] seront la première ligne de l’OTAN ». Abandonner la position de non-alignement militaire est un danger pour les deux pays avait-elle souligné fin avril.

À l’annonce de cette candidature de la Finlande, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou agira si la Finlande rejoint l’OTAN. Une telle mesure constituerait une violation des obligations juridiques internationales indique un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères de Russie. L’entrée de la Finlande serait une « menace » pour la Russie, affirme le Kremlin : « La Finlande s’est jointe aux mesures hostiles prises par l’Union européenne envers notre pays. Cela ne peut que susciter nos regrets et est une raison pour des réponses symétriques correspondantes de notre côté », a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Lorsqu’on lui a demandé si cela représentait une menace pour la Russie, Peskov a répondu :

« Certainement. L’expansion de l’OTAN ne rend pas notre continent plus stable et plus sûr. »

Un article de Russia Today précise que « le porte-parole a également souligné que cela constituerait « une violation directe des obligations juridiques internationales de la Finlande » en vertu du traité de paix  de Paris de 1947 qui prévoit l’obligation pour les parties de ne pas conclure d’alliances ou de participer à des coalitions contre l’une d’entre elles, ainsi que de l’accord de 1992 entre Moscou et Helsinki ».

En effet, ce n’est pas la Finlande qui devient une menace en adhérant, mais les États-Unis qui pourraient installer des missiles nucléaires à la frontière finno-russe. Ainsi la Russie n’aura plus de délai de préavis pour intercepter les missiles. L’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN constitue le même danger pour Moscou. La neutralité des pays frontaliers de la Russie est une question de sécurité pour cette dernière.

La Russie sera obligée de prendre des mesures réciproques de nature militaro-technique et autre pour éliminer les menaces dues à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN a encore déclaré Sergeï Lavrov, le Ministère russe des Affaires étrangères. « Helsinki doit être conscient de la responsabilité et des conséquences d’une telle décision », a-t-il déclaré. Le Kremlin a fait savoir qu’il répondrait mais a refusé de préciser comment, affirmant que cela dépendrait de la distance à laquelle l’OTAN déplacerait les ressources militaires vers la frontière finno-russe de 1 300 km.

L’ancien président russe Dmitri Medvedev, vice-président du puissant Conseil de sécurité, a déjà parlé de la possibilité de stationner des missiles nucléaires sur le territoire russe de Kaliningrad sur la mer Baltique. Comme première réponse, la Russie a averti les hauts responsables politiques finlandais qu’elle pourrait arrêter vendredi l’approvisionnement en gaz de la Finlande en raison de l’éventuelle adhésion du pays à l’OTAN, rapporte le journal local finlandais Iltalehti.

Quelques hommes politiques européens maintiennent la tête froide. Parmi eux le président croate Zoran Milanovic, que l’on ne peut taxer d’être philo-russe, a menacé d’opposer son veto à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, considérant la manœuvre extrêmement dangereuse et provocatrice envers la Russie :

« Impliquer la Finlande, qui est à cinquante kilomètres de Saint-Pétersbourg, là-dedans, je pense que c’est du charlatanisme dangereux. »

Viktor Orban est sur la même ligne. Les deux bloquent les sanctions et adhésions voulus par les États-Unis. On comprend ainsi pourquoi Ursula von der Leyen et Emmanuel Macron veulent réviser les traités européens pour supprimer le droit de veto.  

Après l’Ukraine, la Finlande : l’OTAN continue décidemment à jeter de l’huile sur le feu.




Ursula von der Leyen : symbole de la ruine de la classe dominante occidentale

[Source : algeriepatriotique.com]

Par Mohsen Abdelmoumen

L’hystérie des dirigeants européens et de la presse occidentale aux ordres ne connaît pas de limites depuis le 24 février dernier, date à laquelle la Fédération de Russie a entamé son opération spéciale en Ukraine. Chaque jour apporte son lot de déclarations à l’emporte-pièce des responsables occidentaux qui laissent à penser qu’ils ont perdu toute lucidité et discernement. La cheffe de file de cette meute enragée n’est autre que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, parachutée par Angela Merkel à la tête de la Commission pour échapper aux problèmes qui n’auraient pas manqué de survenir suite aux nombreux conflits d’intérêts et aux tripotages qui entachent son séjour au ministère de la Défense allemande.

En effet, Ursula von der Leyen a tendance à mêler sa famille à sa carrière politique et à impliquer ses proches dans la réalisation de contrats aux bénéfices plantureux, tels que des contrats passés par le ministère de la Défense lorsqu’elle y était ministre, pour un montant de plusieurs millions d’euros et sur lesquels la commission d’enquête du Bundestag devait se pencher. Mais, pas de chance, les SMS et l’historique des conversations de von der Leyen qui auraient pu servir de preuve ont disparu de son téléphone. D’une incompétence crasse, cette grande bourgeoise teutonne n’en est pas moins roublarde puisqu’elle efface toutes les preuves de ses «indélicatesses».

Non seulement Ursula von der Leyen est incompétente, mais, en plus, elle est embourbée dans une multitude de malversations. Celles-ci ont commencé lors de ses études à l’université de Hanovre en Allemagne où elle étudiait la médecine et où son époux enseignait. En 2015, le site internet anti-plagiat VroniPlag Wiki a découvert que 43,5% de sa thèse de doctorat était copiée. Plusieurs universitaires allemands notables l’ont accusée de plagiat intentionnel, mais à la suite d’une enquête universitaire ouverte en 2016, il a été décidé de ne pas lui retirer son titre de docteur sous prétexte qu’aucune intention de tromper ne pouvait être prouvée. Ursula von der Leyen aurait donc volé le travail de quelqu’un d’autre sans s’en apercevoir ? Serait-elle sujette à des crises de somnambulisme au cours desquelles elle fait des copiés-collés ?

Autre supercherie : son curriculum vitae indiquait qu’elle avait fréquenté l’université Stanford en tant qu’«auditrice invitée», alors que ce poste n’existe pas. Ce n’est qu’un détail mais qui révèle la personnalité de celle qui règne actuellement sur l’Europe comme un nouveau Führer et qui impose ses diktats à des millions de personnes sans jamais avoir été élue. Elle vient d’ailleurs de déclarer que le vote à l’unanimité n’avait plus de sens dans les domaines clés de la politique de l’Union européenne si celle-ci veut agir plus rapidement. Von der Leyen ne cache plus ses intentions de gouverner comme un véritable dictateur. Sachant cela, l’Union européenne va-t-elle encore continuer à vanter ses «valeurs» démocratiques ?

Revenons un peu en arrière. Ursula von der Leyen a pris ses fonctions au ministère de la Défense allemande en décembre 2013 et les dépenses faramineuses de la ministre ont mis la puce à l’oreille du président de la Cour des comptes qui estimait que le ministère de la Défense sous Ursula von der Leyen dépensait beaucoup d’argent pour des prestations de conseil. Ainsi, d’après la Cour des comptes, le ministère de von der Leyen avait dépensé 100 millions d’euros en 2015, puis 150 millions d’euros en 2016 en frais de contrats de conseil, alors que des sommes bien inférieures avaient été publiquement déclarées. Il apparaît que c’était le cabinet de conseil McKinsey qui était chargé de conseiller la ministre von der Leyen, laquelle avait fait appel à son «expertise» sans passer par un appel d’offre. On comprendra aisément pourquoi quand on saura que l’un des collaborateurs de McKinsey était le propre fils de von der Leyen, David, et qu’il participait aux bénéfices de l’entreprise. Dans la foulée, von der Leyen a aussi nommé Katrin Suder, la directrice du bureau berlinois de McKinsey, au poste de secrétaire d’Etat à l’armement, qui est par la suite devenue la cheffe du Conseil du numérique, chargée de conseiller le gouvernement fédéral sur la numérisation de l’Allemagne et qui, au cours de ses quatre années à ces fonctions, a augmenté significativement le nombre de contrats attribués à des consultants externes, notamment à Accenture et McKinsey.

[Voir aussi :
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D’après la presse allemande, von der Leyen dépensait allègrement l’argent public en contrats avec des conseillers externes qui entraient et sortaient du ministère en empochant des tarifs journaliers énormes et, en outre, avaient accès à des documents confidentiels et disposaient également d’adresses électroniques ministérielles. Devant les dizaines de millions d’euros dépensés par le ministère de la Défense pour des contrats attribués à ces cabinets de conseil externes, une commission d’enquête organisée par l’Office fédéral des finances allemand a été chargée en 2018 d’examiner d’un peu plus près la gestion désastreuse de von der Leyen. Le bureau de vérification a constaté plusieurs irrégularités dans la façon dont les contrats avaient été attribués et pour les besoins de l’enquête, deux des téléphones de von der Leyen ont été confisqués, mais les données des deux appareils avaient été supprimées. En décembre 2019, Tobias Lindner, député Alliance 90/Les Verts, a déposé une plainte pénale pour l’effacement des données des téléphones portables d’Ursula von der Leyen, invoquant une destruction délibérée de preuves.

En plus d’être une récidiviste en matière de corruption et de conflits d’intérêts, Von der Leyen a la manie de faire le grand nettoyage de ses téléphones. Ainsi, depuis qu’elle est à la Commission européenne, son copinage avec Albert Bourla, le patron de Pfizer, défraie la chronique. En effet, elle a échangé avec lui des SMS qu’elle ne veut pas révéler malgré la demande expresse de la médiatrice européenne, Emily O’Reilly, qui trouve que cette Ursula est décidément une vilaine cachottière, tellement cachottière qu’elle a à nouveau effacé tous ses SMS et l’historique de ses conversations. Et ce n’est pas par hasard, comme nous allons le découvrir. Il s’avère que le mari de la nouvelle impératrice européenne, le Dr Heiko von der Leyen, a été catapulté directeur médical de la société pharmaceutique américaine Orgenesis, spécialisée dans la recherche sur l’ARN messager et proche de la société Pfizer.

De chef de clinique à Hanovre, il est parti aux Etats-Unis sans crier gare pour rejoindre le conseil d’administration d’Orgenesis en décembre 2020, soit au tout début de ce qui allait devenir la pandémie de Covid. Salaire : 1 million de dollars par an pour quelqu’un qui n’était pas vraiment qualifié pour ce poste. Mais il semble que ce soit une tradition familiale chez les von der Leyen de se faufiler dans des emplois lucratifs. Dès lors, des tractations entre Ursula von der Leyen, son mari et le patron de Pfizer ont eu lieu via des échanges de SMS. Et, le 8 mai 2021, un contrat d’achat de 1.8 milliard de doses de vaccin est signé par Ursula von der Leyen au nom de la Commission européenne. Le prix de la transaction n’a pas été révélé, mais on l’estime à 36 milliards de dollars, payés par les contribuables européens bien sûr. Qui dit négociation de contrat, dit commission et, donc, le Dr Heiko Von der Leyen a reçu une «prime de performance» s’élevant à plusieurs millions de dollars. Les députés européens qui cherchent à faire la lumière sur les tractations obscures entre la Commission et Pfizer ont reçu – dans un laps de temps limité pour l’étudier et avec interdiction de prendre des notes – copie du contrat, mais la moitié des 90 pages dudit contrat étaient grisées et les passages inaccessibles concernaient les éléments les plus importants, comme les prix et les clauses de responsabilité au sujet des effets secondaires.

Son accession à la présidence de la Commission européenne lui monte à la tête, car Ursula von der Leyen a réalisé un véritable coup d’Etat au sein des institutions européennes en prenant des décisions qui n’incombent pas à son poste comme, entre autres, celle d’interdire des organes de presse russes tels que Russia Today et Sputnik, et envoyer des armes en Ukraine, ce dernier fait constituant à lui seul une véritable déclaration de guerre à la Russie qui n’entre pas dans le cadre des attributions de la Commission et qui est totalement anticonstitutionnel. Mais von der Leyen n’en a cure et elle continue à saccager les institutions européennes avec une ardeur frénétique. Comme elle dévaste également l’économie européenne en imposant des sanctions ubuesques à la Russie, dont l’effet boomerang ne va pas manquer de se répercuter sur les populations des pays européens. Elle a envoyé 4 milliards d’euros en Ukraine depuis le début de l’opération spéciale de la Russie pendant que les Européens voient grimper le prix des énergies et des carburants et se demandent comment ils vont pouvoir payer leurs factures de chauffage et faire le plein de leur véhicule pour aller travailler.

Aujourd’hui, Ursula von der Leyen est en guerre contre la Russie et, il faut bien le dire, contre les peuples d’Europe qu’elle précipite dans la ruine et la récession. Elle est très amie avec le clown Zelensky auquel elle envoie l’argent des contribuables européens et de l’armement et auquel elle a promis l’entrée de l’Ukraine dans la communauté européenne. Sachant que l’Ukraine va cesser d’exister en tant qu’Etat en étant coupée en deux, l’ouest revenant à la Pologne et l’est retournant dans le giron de la Fédération de Russie, on se demande quel territoire ukrainien va adhérer à l’Europe. Mais Ursula von der Leyen reste convaincue qu’elle gagnera sa guerre contre la Russie, au risque d’entraîner toute l’Europe dans une crise sans précédent.

Jusqu’ici, elle a réussi à se faufiler entre les enquêtes et à échapper à la justice. Il est grand temps que les peuples européens se réveillent de l’état d’hébétude dans lequel le régime fasciste des «élites» européennes les a plongés, car ce qui s’annonce à l’horizon pourrait bien être la fin de l’Europe et le début du chaos.




Shaik Emam sur la guerre en Ukraine

Ahmed Munzoor Shaik Emam est un homme politique sud-africain. Il est membre de l’Assemblée nationale d’Afrique du Sud pour le Parti de la liberté nationale depuis juin 2019, et auparavant de mai 2014 à mai 2019. Emam est le leader parlementaire du parti. (Source Wikipédia)

[Illustration : Le député du Parti de la liberté nationale, Shaik Emam.
Photo : Screengrab]




Le Canada et les bandéristes nazis

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Dans des articles précédents, Thierry Meyssan a montré comment les bandéristes, collaborateurs des pires exactions nazies en Ukraine et en Pologne, sont arrivés au pouvoir à Kiev, dans la jeune Ukraine indépendante. Il montre ici que, durant quatre-vingt ans, des immigrés bandéristes se sont incrustés dans le Parti libéral canadien au point d’occuper le poste du numéro 2 du gouvernement actuel de Justin Trudeau.

Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, est venu au Parlement pour introduire le discours du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Sur 39 millions de citoyens canadiens, 1,4 serait d’origine ukrainienne, soit 3 à 4 % du corps électoral. Cette communauté est très encadrée par les organisations bandéristes qui lui infusent leur idéologie raciale.

Cet article fait suite à :
 1. « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », 4 janvier 2022.
 2. « Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie », 11 janvier 2022.
 3. « Washington refuse d’entendre la Russie et la Chine », 18 janvier 2022.
 4. « Washington et Londres, atteints de surdité », 1er février 2022.
 5. « Washington et Londres tentent de préserver leur domination sur l’Europe », 8 février 2022.
 6. « Deux interprétations de l’affaire ukrainienne », 15 février 2022.
 7. « Washington sonne l’hallali, tandis que ses alliés se retirent », 22 février 2022.
 8. « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.
 9. « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.
 10 « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens », 8 mars 2022.
 11. « Ukraine : la grande manipulation », 22 mars 2022.
 12. « Le Nouvel Ordre Mondial que l’on prépare sous prétexte de guerre en Ukraine », 29 mars 2022.
 13 « La propagande de guerre change de forme », 5 avril 2022.
 14. « L’alliance du MI6, de la CIA et des bandéristes », 12 avril 2022.
 15. « La fin de la domination occidentale »,19 avril 2022.
 16. « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », 26 avril 2022.
 17. « Washington espère rétablir son hyper-puissance grâce à la guerre en Ukraine », 3 mai 2022.

Les premiers combattants étrangers arrivés en Ukraine, au début de la guerre, en février 2022, étaient des Canadiens. Le premier officier étranger arrêté par les forces russes, le 3 mai, était un général canadien. À l’évidence, le Canada, bien qu’éloigné de plus de 6 000 kilomètres de l’Ukraine, a une implication cachée dans ce conflit.

Dans cet article, je vais montrer que tous les gouvernements libéraux canadiens ont soutenu les bandéristes ukrainiens depuis le début de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont joué sur les deux tableaux durant cette guerre, luttant contre les nazis, mais soutenant les bandéristes. Pis encore, l’actuel gouvernement canadien est composé d’un Premier ministre libéral Justin Trudeau, flanqué d’une adjointe bandériste, Chrystia Freeland.

[Voir aussi :
Les croix gammées de Justin Trudeau. « Une démocratie aux caractéristiques néo-nazies »
et
Convoi de la liberté, les croix gammées de qui? Justin Trudeau soutient les néo-nazis en Ukraine]

Si les connections entre la CIA et les nazis ont marqué la Guerre froide et n’ont été révélées qu’en 1975 avec les commissions du Congrès états-unien Pike, Church et Rockfeller, et n’ont pris fin qu’avec le président Jimmy Carter, les liens du Parti libéral canadien avec les bandéristes se poursuivent toujours. Le Canada est le seul pays au monde, hors de l’Ukraine, a avoir une ministre bandériste et qui plus est, elle est le numéro 2 de son gouvernement.

Le Premier ministre canadien William King à la sortie de son entretien avec le führer Adolf Hitler à Berlin (29 juin 1937).

En 1940, c’est-à-dire alors que le Royaume-Uni était en guerre, mais pas les États-Unis, le gouvernement libéral canadien de William King créa l’Ukrainian Canadian Congress (UCC) afin d’aider les immigrés anti-bolchéviques contre les pro-soviétiques (Association of United Ukrainian Canadians – AUUC) et les juifs (Canadian Jewish Congress – CJC). Des bibliothèques pro-soviétiques et des synagogues furent interdites.

Le Parti libéral du royaume du Canada n’a pas été créé pour promouvoir l’individualisme contre les idées conservatrices, mais contre l’idée républicaine.(([1] Canada’s Origins : Liberal, Tory, or Republican ?, Janet Ajzenstat & Peter J. Smith, Mcgill Queens University Press (1995).))

Durant la Seconde Guerre mondiale, le Premier ministre William King, était très apprécié de ses concitoyens, mais il fut hué par ses soldats lorsqu’il vint les voir en Europe. Le Parti libéral a toujours défendu des positions anti-Russes, les présentant jusqu’en 1991 comme anti-soviétiques, et a toujours interprété le christianisme comme opposé au judaïsme.

Aussi, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Canada fut le principal refuge des bandéristes (35 000 immigrés) et des nazis baltes. Parmi eux, Volodymyr Kubijovyč et « Michael Chomiak » de son vrai nom Mykhailo Khomiak, les éditeurs du principal journal nazi en Europe centrale, Krakivs’ki Visti.

Michael Chomiak avec des dignitaires nazis.

Chomiak, qui travaillait sous le contrôle direct du ministre de la Propagande nazi, Joseph Goebbels, n’a jamais renié son passé collaborationniste. Au contraire, il a toujours milité pour l’OUN(B). C’est dans cet esprit qu’il a éduqué sa petite-fille, Chrystia Freeland, actuelle Premier ministre adjoint du Canada. Loin de condamner les crimes des bandéristes, celle-ci a débuté sa carrière de journaliste, à 18 ans, en travaillant pour l’Encyclopedia of Ukraine de Kubijovyč (disponible aujourd’hui sur Internet). Puis pour The Ukrainian News, le journal des bandéristes canadiens, et The Ukrainian Weekly, celui des bandéristes états-uniens liés à l’ABN et à la CIA. Elle voyagea en Union soviétique à la fin de ce pays. Les autorités soviétiques interrogèrent le gouvernement canadien pour son soutien aux bandéristes et lui interdirent de revenir. Cependant, après la dissolution de l’URSS, elle devint la cheffe du bureau du The Financial Times à Moscou. Puis rédactrice en chef adjointe du Globe and Mail et rédactrice en chef de Thomson Reuters Digital.

Dans ses articles et ses livres, Vente du siècle : la chevauchée sauvage de la Russie du communisme au capitalisme(([2] Sale of the Century : Russia’s Wild Ride from Communism to Capitalism, ‎ Crown Business (2000).)) et Plutocrates : La montée des nouveaux super-riches mondiaux et la chute de tous les autres(([3] Plutocrats : The Rise of the New Global Super-Rich and the Fall of Everyone Else, Penguin Pres (2012).)), Chrystia Freeland développe deux thèses chères à son grand-père.
 Elle critique les ultra-riches en choisissant presque exclusivement des exemples juifs.
 Elle dénonce à tout bout de champ l’URSS, puis la Russie.

Il faut se souvenir que le fascisme était une réponse à la crise économique de 1929 proposant une alliance nationaliste de classe par corporation. Les nazis et les bandéristes y ont ajouté une terrible dimension raciale. En ciblant les super-riches, Chrystia Freeland traite à juste titre du principal problème actuel. Aujourd’hui seule la Finance rapporte, tandis que la production est en crise. Cependant elle dérive insidieusement vers une lecture raciale en constatant que les juifs sont plus nombreux parmi les super-riches que dans la population et en laissant penser que cette corrélation est signifiante.

En 1991, le député libéral d’origine polono-ukrainienne Borys Wrzesnewskyj intervint pour que le Canada soit le premier pays au monde a reconnaître l’indépendance de l’Ukraine. Avec sa fortune familiale (les boulangeries Future Bakery), il créa un service pour diffuser auprès de chaque membre du parlement des nouvelles de l’Ukraine. Il finança l’archivage par Volodymyr Kubijovyč et « Michael Chomiak » de documents sur les nationalistes ukrainiens durant la Seconde Guerre mondiale. Il faut admettre que l’Encyclopedia of Ukraine n’est pas une œuvre scientifique, mais une réhabilitation des bandéristes et une falsification de l’histoire. Compte tenu de ses liens familiaux, Borys Wrzesnewskyj introduisit le futur président ukrainien Viktor Iouchtchenko au Canada.

En 1994, le Premier ministre libéral Jean Chrétien négocia un Traité d’amitié et de coopération avec l’Ukraine, dont il demanda, dès 1996, l’adhésion à l’Otan.

En janvier 2004, le Canada, sous l’autorité du Premier ministre libéral Paul Martin, participa à la préparation par Washington de la « Révolution orange ». L’ambassadeur canadien à Kiev, Andrew Robinson, organisa des réunions de ses collègues de 28 pays pour porter au pouvoir Viktor Iouchtchenko. Il s’agissait de casser la politique du président Kouchma qui avait accepté du gaz russe au lieu de favoriser les recherches US de pétrole dans la Caspienne.(([4] « Agent orange : Our secret role in Ukraine », Mark Mackinnon, Globe and Mail, April 14, 2007.))

L’ambassadeur du Canada finança le sondage du Centre ukrainien d’études économiques et politiques Oleksandr Razumkov selon lequel l’élection présidentielle avait été truquée, il subventionna également à hauteur de 30 000 dollars l’association Pora ! (C’est l’heure !) du stratège de l’Otan Gene Sharp.(([5] « L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.))

Sur l’unique base du sondage Razumkov, Pora ! organisa des manifestations, le scrutin fut annulé et un autre convoqué. Le Canada dépensa 3 millions de dollars pour dépêcher 500 observateurs électoraux. Le second scrutin porta Viktor Iouchtchenko au pouvoir. Celui-ci constitua alors son équipe, choisissant Vladislav Kaskiv (employé de George Soros et leader de Pora !) comme conseiller spécial et Anatoliy Gritsenko (militaire formé aux États-Unis et président du Centre Razumko) comme ministre de la Défense.

Le député libéral Borys Wrzesnewskyj, fut particulièrement actif durant la Révolution orange ; sa sœur, Ruslana, étant très proche de Madame Iouchtchenko, Katerina Chumachenko. Il investit 250 000 dollars canadiens pour soutenir le mouvement et utilisa son appartement au centre de Kiev pour coordonner les manifestations entre les deux scrutins. Les cortèges de Pora ! scandaient « Ca-na-da ! » et arboraient le drapeau à la feuille d’érable.

Chrystia Freeland débuta sa carrière politique en 2013, au Parti libéral. Elle fut élue députée de Toronto. En 2014, elle soutint la « Révolution de la dignité » à Kiev (c’est-à-dire le coup d’État bandériste), dont elle rencontra les principaux acteurs. Elle dénonça l’indépendance de la Crimée et rencontra Mustafa Dzhemilev, le célèbre espion US durant la Guerre froide et leader des Tatars. En définitive, le président Vladimir Poutine lui interdit d’entrer en Russie.

Elle fut nommée ministre du Commerce extérieure par le Premier ministre libéral Justin Trudeau, en 2015, puis ministre des Affaires étrangères, en 2017, et ministre des Affaires intergouvernementales en 2019 avec la dignité de Premier ministre adjointe. Elle est devenue ministre des Finances depuis 2020.

John Baird est venu apporter le soutien du Canada au leader du parti néo-nazi Slovoda.

En 2014, le ministre conservateur des Affaires étrangères, John Baird, se rendit sur la place Maidan et rencontra les principaux leaders de la contestation. La Télévision canadienne considéra qu’il donnait ainsi un argument à la version du président Poutine selon laquelle cette révolution n’est qu’une manipulation occidentale.

La porte parole de l’ambassade, Inna Tsarkova, était une des responsables du mouvement AutoMaïdan. L’ambassade, située à côté de la place Maïdan était un refuge pour les protestataires qui campent dans son hall durant une semaine. Le groupe néo-nazi C14(([6] « La loi raciale ukrainienne », Réseau Voltaire, 9 mars 2022.)) s’y réfugia le 18 février pendant le massacre.

Lorsque le 17 juillet 2014, le vol Malaysia Airlines 17 fut abattu au-dessus de l’Ukraine, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), basée à Montréal, envoya quatre inspecteurs sur les lieux du crash. Avant même le début de l’enquête, Chrystia Freeland débuta une campagne internationale pour dénoncer la Russie. Elle utilisera par la suite son statut ministériel pour jeter autant que possible de l’huile sur le feu.

Après le renversement du président Viktor Ianoukovytch et l’irruption au pouvoir des bandéristes, le Canada créa l’opération UNIFIER (Canadian Armed Forces Joint Task Force-Ukraine). Il s’agissait d’instruire les militaires ukrainiens et de développer leur police militaire. L’opération était conduite sous les ordres de Londres et de Washington. Elle comportait l’envoi de 200 instructeurs et de matériel non-létal. Elle a pris fin, le 13 février 2022, juste avant l’opération russe, afin de ne pas placer le Canada en situation de guerre.

En 8 ans, le Canada a versé près de 900 millions de dollars d’aide à l’Ukraine.

De gauche à droite : l’ambassadeur ukrainien au Canada Andriy Shevchenko, le Premier ministre Justin Trudeau, le député ukraino-canadien Borys Wrzesnewskyj. En premier plan : l’espion mythique de la CIA durant la Guerre froide et leader des tatars anti-russes, Mustafa Dzhemilev (juin 2016).

En 2016, le Premier ministre libéral Justin Trudeau reçut avec les honneurs Mustafa Dzhemilev, que son adjointe Chrystia Freeland avait déjà rencontré. Il était devenu, en août 2015, l’émir d’une Brigade musulmane internationale, co-financée par l’Ukraine et la Turquie pour reprendre la Crimée.(([7] « L’Ukraine et la Turquie créent une Brigade internationale islamique contre la Russie », par Thierry Meyssan, Télévision nationale syrienne , Réseau Voltaire, 12 août 2015.))

Chrystia Freeland et Stepan Kubiv signent l’Accord de libre-échange Canada-Ukraine, en présence de Premier ministre Justin Trudeau et du président Petro Poroshenko.

Dans la même période,Chrystia Freeland négocie l’accord de libre-échange Canada-Ukraine.

Chrystia Freeland manifeste avec les bandéristes d’OUN(B) contre l’agression russe en Ukraine. La petite banderole est aux couleurs noir et rouge des bandéristes. Elle porte le slogan des bandéristes « Gloire à l’Ukraine ! ».

Lorsqu’en 2017, le site Russia Insider révéla le passé criminel de son grand-père et ses liens toujours étroits avec les bandériste, elle nia les faits et dénonça la « propagande » russe. Cependant, le 27 février dernier, elle s’afficha avec un groupe de bandéristes de l’OUN(B) lors d’une manifestation contre l’agression russe. La photo, qu’elle avait elle-même publiée, fut rapidement retirée de son compte Twitter.

Le Premier ministre Justin Trudeau, Paul Grod président des Ukrainiens bandéristes du Canada, et Chrystia Freeland.

Réagissant avec ses partenaires de l’Otan à l’opération militaire russe, le Canada a modifié son budget pour réserver 500 millions de dollars pour l’armée ukrainienne, bandéristes inclus. Il a déjà envoyé des mitrailleuses, des pistolets, des carabines, 1,5 million de balles, des fusils de tireur d’élite et divers équipements connexes (14 février), des lunettes de vision nocturne, des casques et des gilets pare-balles (27 février), 100 canons sans recul Carl Gustav M2, et 2000 munitions de 84 mm (28 février), 390 000 rations individuelles de campagne et d’environ 1600 vestes pare-éclats (1er mars), 4 500 lance-roquettes M72 et de 7 500 grenades à main, ainsi qu’un abonnement à des images satellitaires commerciales pour 1 million de dollars (3 mars), des caméras pour les drones de surveillance (9 mars), des obusiers M777 et des munitions connexes, ainsi que des munitions supplémentaires pour l’arme anti-blindés Carl Gustav M2 (22 avril), 8 véhicules blindés de modèle commercial et un contrat de service pour l’entretien et la réparation de caméras spécialisées transportées par drone (26 avril), et a commencé à former les soldats ukrainiens au maniement des obusiers M777.

Le 2 mars, Justin Trudeau, qui croit en les États-Unis, a fait signer à une vingtaine de pays une déclaration dénonçant la désinformation russe(([8] « Un appel à l’action sur la désinformation parrainée par l’État en Ukraine », Affaires mondiales Canada, 2 mars 2022.)). Il s’agit d’empêcher la diffusion d’informations sur les bandéristes ukrainiens et canadiens.

Le 10 mars, le Canada est parvenu à faire signer, cette fois à une trentaine de pays, une seconde déclaration, très orwellienne, pour se réjouir — au nom de la liberté de la presse — de la censure en Occident de Russia Today et de l’agence Sputnik, deux organes de presse publics russes.

Depuis l’irruption au pouvoir des bandéristes à Kiev, le Canada a sanctionné plus de 900 personnalités et sociétés russes ou de l’opposition ukrainienne. Il a ajouté à cette liste des proches du président russe et des membres de leurs familles.

Malgré ses déclarations de principe en faveur de l’égalité en droit de tous les hommes, le Canada soutient sans réserve les bandéristes, hérauts de la supériorité raciale des Ukrainiens sur les Russes.

Thierry Meyssan





J’ai honte pour vous, lâches Occidentaux

[Source : rusreinfo.ru]

Par Boris Guenadevitch Karpov

Je ne vous ferai pas de long compte-rendu des célèbrations du 9 mai en Russie, à part un très bref résumé du discours du Président Poutine, et de la présence dans la partie militaire de quelques uns des atouts de la Russie.

Vladimir Poutine donc, en résumé
  •  Longtemps la Russie a exhorté l’Occident au dialogue. En vain, les pays de l’OTAN n’ont pas voulu nous entendre.
  •  La Russie a repoussé préventivement l’agression, c’était une décision forcée, opportune et la seule correcte.
  •  Les vétérans américains qui voulaient venir au défilé de la Victoire à Moscou se sont en fait vus interdire par les États-Unis de le faire.
  • « Nous honorons tous les soldats des armées alliées : les Américains, les Britanniques, les Français, les résistants, les braves soldats et partisans de la Chine, tous ceux qui ont vaincu le nazisme et le militarisme.
  •  Les militaires russes, au cours d’une opération militaire spéciale, se battent pour les habitants du Donbass et pour la sécurité de leur patrie.
  •  « Vous vous battez pour la patrie, pour son avenir et pour que personne n’oublie les leçons de la Seconde Guerre mondiale. Pour qu’il n’y ait pas de place dans le monde pour les bourreaux, les escadrons de la mort et les nazis »
  •  L’État fera tout pour aider les familles des victimes, en particulier les enfants. Le décret correspondant a été signé.

Ceux qui prévoyaient un discours menaçant et offensif restent donc sur leur faim, les directives militaires ne se donnant bien entendu pas en public. Certains « experts » parlaient de « mobilisation » « face a la deroute des russes ». La meilleure reponse a ces stupidites a ete donnee par le secrétaire général de l’OTAN : « L’offensive générale de l’armée russe dans le Donbass n’a même pas encore commencé. Les forces armées RF utilisent une quantité limitée de forces disponibles », a déclaré Stoltenberg.

Sur le plan militaire on a pu observer plusieurs matériels de pointe, quoiqu’en ont dit certains commentateurs occidentaux prétendant que seules des armes « obsolètes » avaient été présentées. Par contre, les armes « secrètes » (par exemple à impulsion magnétique) n’ont pas été dévoilées.🙂

Voici donc 4 photos (mes photos de l’Armata ont été victimes d’une erreur de manip du photographe et ne sont donc pas publiées)

Robot de combat « Vikhr » :

Iskander :

S-400 :

Sarmat :

Pour les passionnés, on trouve largement de quoi se renseigner sur internet.

La traditionnelle « Marche des Immortels » avec Vladimir Poutine a rassemblé quelques personnes dans toute la Russie et à Moscou… Voyez la vidéo ci-dessous !





Mais le but de mon article est plutôt de vous plaindre, vous Occidentaux. Je note qu’en disant « vous » je m’adresse à la majorité des Occidentaux, dont VOUS qui lisez ne faites, peut-être pas partie.

Oui, je vous plains. Et j’ai honte pour vous Occidentaux qui d’un côté célébrez (le 8 mai) la victoire contre les nazis, tout en soutenant moralement et matériellement un régime devenu une résurgence du système nazi. Et qui ne s’en cache même pas !

Je sais parfaitement qu’en France, la bien-pensance traite de « nazis » tout opposant. Les patriotes sont des « nazis », Le Pen est une « nazie », Cyrano sans doute est aussi un « nazi » pour tous ces pauvres types. C’est pourquoi je suis toujours gêné d’employer ce terme quand je parle des raisons de la Russie d’être entrée en Ukraine.

Et pourtant, ce sont bien des « nazis » qui sont au pouvoir en Ukraine, et les régiments Pravy Sektor et Azov (les 2 principaux mais il y en a d’autres) n’ont d’ailleurs pas de honte. Ses membres affichent fièrement leurs convictions tant sur leurs armoiries que sur leur corps avec des tatouages explicites.

Le président ukrainien Zelensky a d’ailleurs déclaré : « Je respecte Azov car ils défendent l’Ukraine ». Tout comme Hitler respectait les SS car ils défendaient l’Allemagne. Dans un sens, si cela ne concernait que les Ukrainiens, nous aurions pû dire que c’est leur problème : la Russie ne se veut pas le « gendarme du monde » comme les États-Unis qui, eux, n’ont aucun scrupule pour détruire les pays qui leur résistent. Mais il se trouve qu’une très grande partie des habitants d’Ukraine sont russes, et la Russie défend les Russes, où qu’ils se trouvent. Je ne détaillerai pas les points qui ont mené à cette intervention, cela a été fait à plusieurs reprises.

Et donc nous avons aujourd’hui, au nom d’une soumission au « gendarme du monde » qui rêve depuis 1945 de faire main basse sur la Russie, l’ensemble ou presque de l’Europe non seulement qui critique la Russie mais qui l’attaque tant financièrement que militairement. Car on a beau dire, livrer des armes à l’Ukraine c’est attaquer la Russie.

On voit donc le « pays des droits de l’Homme » livrer des armes aux nazis. Simplement. Ce soutien aux nazis est-il culturel ? On se souvient en effet que la France a préféré se rendre – et collaborer activement – avec le régime nazi plutôt que de le combattre ! Le siège de Léningrad, c’était en Russie. Paris, elle, a été déclarée « ville ouverte ». C’est une mentalité bien différente…

La France fut jadis le phare culturel et moral d’une grande partie du monde. C’est aujourd’hui une pétaudière où règne une bacchanale totale, sombrant dans la folie sous les regards béats des Français. L’ensemble de l’Europe suit la même voix, à part quelques exceptions.



quand je vois des Polonais aujourd’hui attaquer le consul de Russie alors qu’il dépose des fleurs sur un monument à la mémoire de ceux qui sont tombés contre les nazis, j’en ai honte pour eux. J’en ai honte pour vous Européens ! Mais qu’êtes-vous devenus ? Pour quoi sont donc morts vos pères et grand-pères ? Peut-être bientôt irez-vous saccager leurs tombes puisqu’ils se sont battus contre ceux que vous idolâtrez aujourd’hui ? Plus rien ne m’étonnerait !

Vous ne le savez sans doute pas, mais vos agissements sont le meilleur moyen pour non seulement souder encore plus le Peuple russe, mais aussi pour vous faire haïr par le Peuple russe. L’incompréhension que nous avons de vous concernant votre mode de vie, se transforme aujourd’hui en véritable haine alors que vous participez activement à tuer nos soldats. N’êtes-vous pas capables de comprendre comment ceci va, fatalement, se terminer ?

N’imaginez pas un instant que nous abandonnerons notre combat. Nous ne le pouvons d’ailleurs pas, car il en va de notre survie ! En continuant d’envoyer des armes à l’Ukraine non seulement vous participez à la destruction de ce pays, car nos forces détruisent toutes les voies de communication, mais vous rapprochez le jour où nous dirons : « c’en est assez, assez de morts, arrêtons ça maintenant ».

Et nous arrêterons ça… D’une manière dont vous n’avez pas la moindre idée… Personne au monde n’a connu avant ce qu’il se passera alors, et il n’y aura pas de retour en arrière possible.

N’êtes vous pas capable de comprendre ceci ? C’est pourtant simple ! Mais vous, Européens et Américains, alors que vos dirigeants vous entrainent dans l’abime, continuez à vivre comme si de rien n’était en manifestant « contre la Russie » et « pour les nazis d’Ukraine ».

J’ai honte pour vous ! Honte, car vous soutenez ceux qui ont assassiné vos ancêtres ! Honte car vous ne voyez pas ce qui est en train d’arriver. Honte car vous pensez que vous pouvez nous faire plier avec vos « sanctions », vos vols et vos armes.

Honte, car vous ne comprenez pas que nous battant pour la survie de notre Peuple et de notre civilisation, nous vaincrons finalement. Non pas parce que nous sommes les plus forts, mais parce que nous avons raison.




Maladie, guerre et famine : le troisième cavalier du mondialisme approche au galop

[Source: strategika.fr]

Par Alexandre Keller de t.me/kompromatmedia

Aux Etats-Unis, le rationnement des ventes d’aliments pour bébés a débuté, rapporte USA Today. Dans un contexte de flambée des prix et de rupture de stock, certaines pharmacies et supermarchés limitent les achats à trois produits pour tout-petits en magasin et en ligne.

En France comme en Europe, les rayons de supermarchés se font toujours plus clairsemés. Il ne manquerait que le signal d’envoi des médias de masse, un gros titre sur BFM plutôt que des articles et entrefilets épars jusque-là pour déclencher un «panic buying».

2020 : Emmanuel Macron déclare la «guerre» au Covid et cite l’Apocalypse selon Jean : «La Bête de l’événement est là». Le service de fact-checking du Monde eut beau se démener pour expliquer que le président de la République, «amateur de références littéraires, religieuses ou intellectuelles», n’avait pas vraiment dit ce qu’il disait, l’annonce reste curieusement mystique.

Mars 2022 : en pleine campagne présidentielle, l’ex-banquier prévient qu’une «crise alimentaire sans précédent arrive». Au téléphone avec Vladimir Poutine, le président réélu s’inquiète de la «sécurité alimentaire mondiale». Devant les caméras, il en impute la responsabilité à la Russie, évidemment.

Or, comme souvent, c’est le contraire qu’il faut comprendre : l’Occident, par sa prédation économique et militaire, son messianisme impérial, a provoqué la crise alimentaire qui s’annonce.

L’UE organise sa propre pénurie alimentaire

Acteur irrationnel en apparence, l’Union européenne (UE) cherche à tout prix à couper ses relations commerciales avec la Russie. Irrationnel, car les Etats membres n’ont aucun intérêt, géopolitique comme économique, à se priver de l’énergie et du marché russes. L’Allemagne, dirigée par un gouvernement atlantiste, pourrait voir son puissant complexe industriel péricliter, alors que ses coûts de production ont bondi de près de 30%.

L’UE démontre la même absence de logique pour la sécurité alimentaire, alors que la Russie et l’Ukraine représentent 30% des exportations mondiales de céréales. En 2019, la Biélorussie, la Russie et la Chine, tous des adversaires de l’Empire américain et de ses vassaux européens, se classaient parmi les quatre premiers exportateurs de potasse (engrais) derrière le Canada…

Acteur rationnel, elle, la Russie a déjà imposé une interdiction d’exportation de sa production de céréales. Le 5 avril, Vladimir Poutine a pris des mesures pour augmenter la production de 3% par an. Le Kazakhstan, sixième exportateur mondial de blé et qui approvisionne plus de 70 pays, a également annoncé une restriction de ses exportations de céréales. Les sanctions européennes,décidées dès 2014 sur ordre américain, ont agi en réalité comme une mesure protectionniste en faveur de la Russie et dopé son agriculture…

Troisième exportateur mondial en 2005, la France s’est déclassée en sixième position. Un déclin qui s’accélère : en 10 ans, c’est le pays qui affiche le plus fort recul au monde. La politique agricole commune (PAC) de Bruxelles est passée par là.

La nourriture, c’est du pétrole

Dans un système économique où le pétrole est partout, des plastiques aux carburants, la sécurité alimentaire est étroitement dépendante de l’approvisionnement en hydrocarbures.

Dans le monde de la nourriture industrielle, l’or noir est un intrant vital de l’agriculture. Il est nécessaire pour faire tourner les machines agricoles ; à la pétrochimie pour fabriquer les produits phytosanitaires et les pesticides ; à la production des tourteaux de soja qui engraissent les bœufs ; à la transformation des produits par l’industrie agroalimentaire ; pour les emballages ; à la chaîne logistique qui alimente les supermarchés…

Tandis que les gouvernements des pays de l’Union expliquent à la population qu’il va falloir se priver de chauffage et s’habituer à une inflation record, l’UE tente, de façon absurde, d’imposer un sixième paquet de sanctions contre la Russie, notamment un embargo sur le pétrole d’ici à la fin de l’année 2022 malgré les réticences croissantes de certains pays.

Une dérogation était prévue pour amadouer la Hongrie, mais elle s’est avérée insuffisante pour le Premier ministre hongrois Viktor Orban qui a tapé du poing sur la table. «Un embargo «équivaudrait à une bombe nucléaire larguée sur l’économie hongroise», a-t-il rétorqué à la présidente de la Commission européenne, l’Allemande Ursula von der Leyen, rappelant le «droit souverain de chaque pays sur son mix énergétique». Et de rappeler : « Nous avons clairement signifié dès le début qu’il y avait une ligne rouge : l’embargo sur l’énergie ».

La presse mainstream et l’AFP ont tenté d’expliquer que la Hongrie était dans un cas particulier en raison de sa dépendance aux hydrocarbures russes, mais c’est en réalité la situation, peu ou prou de tous les vassaux de Bruxelles… et du monde entier.

L’OPEP, proche de la Russie, refuse d’ouvrir le robinet

S’exprimant lors du forum mondial de l’énergie de l’Atlantic Council, le 28 mars à Dubaï, le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis, Suhail al-Mazrouei, a ironisé sur la position des Occidentaux : «Lors de la COP 26 [sur le climat], tous les pays producteurs se sont sentis indésirables […] Aujourd’hui, parce qu’ils veulent qu’on augmente notre production, on est à nouveau des super héros. Mais ça ne marche pas comme ça».

Les treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), menés par Ryad, et leurs dix partenaires conduits par Moscou (Opep+), devraient s’en tenir à une hausse de 400.000 barils par jour, insuffisante pour compenser le choc sur l’offre qu’entraînerait un embargo sur le pétrole russe décrété par Bruxelles. «A moins que quelqu’un ne soit prêt à fournir 10 millions de barils par jour, on ne peut pas remplacer les Russes», a souligné Suhail al-Mazrouei.

Pour rappel, la Russie était en 2019 le troisième pays producteur, avec 12,6% du pétrole mondial, devant le Canada et l’Irak (5,1%), un de ces pays que l’empire états-unien a détruits. La Libye, rasée par l’OTAN, est tombée au 21e rang…  Depuis 20 ans, la politique américaine d’élimination par la guerre de ses concurrents mène l’Europe à la pénurie.

Guerre de Washington contre l’Europe

Les Etats-Unis, grâce aux investissements dans le secteur des schistes, sont redevenus premier exportateur mondial de pétrole depuis 2015, situation inédite depuis 1975. En clair : depuis 2015, les Etats-Unis a de l’énergie à vendre, et non plus à acheter. L’Amérique du Nord et l’Europe n’ont plus les mêmes intérêts géopolitiques.

Reste donc l’Europe, presque sans pétrole local, et qui paie le prix de la soumission de ses élites au projet séculaire de la géopolitique anglo-saxonne : couper la péninsule européenne et son potentiel technologique et industriel du vaste hinterland russe.

En compromettant durablement la diversification de l’approvisionnement en énergie, l’Empire américain s’assure ainsi de la soumission de l’Europe. Dans le monde d’avant le coup d’Etat de l’«Euromaidan» de 2014, l’Ukraine se trouvait exactement sur le chemin des gazoducs acheminant l’énergie russe au complexe industriel européen…

La France, dont l’influence géopolitique s’effondre, n’a plus la maîtrise complète du gaz algérien comme du temps de son empire colonial. En Russie, l’éviction de Total a débuté avec la mort étrange de son PDG, Christophe de Margerie, en 2014. Le dirigeant avait dénoncé l’hégémonie du dollar dans le monde, notamment dans le secteur pétrolier et il évoquait les avantages souverainistes d’acheter le pétrole dans une autre devise que le billet vert.

Alors, où donc est la rationalité de l’Europe comme acteur géostratégique ?

Convergence des agendas de l’OTAN, de l’UE et de Davos

«Pour une raison quelconque [religieuse ?], les mondialistes aiment nous dire ce qu’ils sont sur le point de faire», relève Brandon Smith, dans un article traduit et publié par Strategika. Le journaliste indépendant note que les grandes crises – financières, économiques ou sanitaires – sont presque toujours annoncées par les organes globalistes que sont l’Organisation mondiale de la Santé, l’Organisation des Nations unies (ONU) ou le Fonds monétaire international. En 2020, bien avant la guerre en Ukraine, mais en pleine hsytérie pandémique, l’ONU s’alarmait déjà d’une future pénurie alimentaire.

A ces organismes trans- et supranationaux, il faut ajouter les organisations oligarchiques a-nationales. Parmi celles-ci, le Forum économique mondial ou encore l’Alliance du vaccin (Gavi), cher à Bill Gates, promeuvent le mélange des genres entre public et privé.

Le milliardaire non élu et von der Leyen ont lancé en novembre 2021, sans aucun contrôle de quelque parlement de quelque Etat européen que ce soit, le programme Catalyst, développé par Breakthrough Energy. Cette structure parapluie comprend plusieurs organisations fondées par Bill Gates en 2015, qui visent à accélérer l’innovation dans les énergies durables et dans d’autres technologies pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Breakthrough Energy est financé, entre autres, par BlackRock.

Dans ce monde post-démocratique, celui de la gouvernance privé/public et du néo-despotisme éclairé, une population affaiblie, appauvrie, en demande de sécurité sanitaire et alimentaire, et convaincue de la réalité du réchauffement climatique d’origine anthropique, serait prête à accepter sans discuter, après de longues années de fabrique du consentement, les solutions malthusiennes et transhumanistes du Forum de Davos.

D’après l’Evangile selon Jean, où figure une mention du «nombre de la Bête», chère à Emmanuel Macron, quatre cavaliers annoncent l’Apocalypse (aussi appelée Révélation de Jésus-Christ. Un premier cheval est monté par l’Antéchrist. Avec la maladie et la guerre, un troisième cavalier sur un cheval noir annonce la famine.

«Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par le glaive, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre», raconte la Bible.

Pour une élite aux prétentions eschatologiques et démiurgiques, cela peut faire aussi sens, quitte à l’inverser.

Alexandre Keller, pour Strategika





A l’ONU, la Russie démontre les crimes de guerre ukrainiens et les falsifications des médias occidentaux

[Source : lecridespeuples.fr]

Remarques du Représentant permanent de la Russie Vassily Nebenzia et de son Premier Représentant permanent adjoint Dmitry Polyanskiy à la réunion « Arria-formula » des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les violations du Droit International Humanitaire et autres crimes commis par l’armée et les milices ukrainiennes, le 6 mai 2022.

Sources : Mission permanente de la Russie à l’ONU et Conseil de Sécurité de l’ONU

Traduction : lecridespeuples.fr

Note du Cri des Peuples : Nous n’avons pas eu le temps de sous-titrer en français les vidéos 4, 5, 8 et 9, mais elles sont sous-titrées en anglais.

Vassily Nebenzia : Chers collègues,

Nous vous souhaitons la bienvenue à notre réunion « Arria-formula » consacrée aux crimes commis par l’armée et les milices ukrainiennes dans le cadre de l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine. Aujourd’hui, nous allons essayer de parler le moins possible par nous-mêmes et de partager avec vous les récits des habitants de l’Est et du Sud de l’Ukraine et de donner la parole aux journalistes étrangers qui ont travaillé dans ces régions.

Si vous lisez les grands médias occidentaux et écoutez les politiciens occidentaux et ukrainiens, vous aurez dans votre esprit plus ou moins l’image suivante de ce qui se passe en Ukraine. « La Russie, jalouse de la réussite de son voisin et de ses perspectives de devenir membre de l’UE et de faire partie d’un monde libre et civilisé, a lancé une invasion à grande échelle contre ce pays. Les forces russes ont commis et continuent de commettre des atrocités [contre les civils], et les courageux militaires et défenseurs ukrainiens tentent de les mettre à l’abri des terribles bombardements russes aveugles. »

La réalité, cependant, est étonnamment différente, et les autorités ukrainiennes et leurs soutiens occidentaux ne sont pas intéressés à faire la lumière sur celle-ci. Je n’évoquerai pas ici la question des provocations flagrantes et odieuses de l’Ukraine et de ses parrains comme Boutcha, Kramatorsk et Irpin. Ces fabrications sont si évidentes que la présidence britannique du Conseil de sécurité a même décidé, en violation totale du règlement intérieur du Conseil, de nous refuser notre droit de demander une réunion d’urgence sur la provocation de Boutcha.

Je vais simplement essayer de réfuter certains des mythes promus par l’Ukraine en passant le micro à des concitoyens ukrainiens qui ont été confrontés à la terrible réalité sur le terrain.

Comme vous le savez tous, même les activités militaires ont leurs lois. Il s’agit du droit international humanitaire, qui se résume en gros, entre autres, aux principes suivants : pas d’utilisation d’infrastructures civiles à des fins militaires, pas de placement d’armes lourdes dans des zones résidentielles, pas d’utilisation de la population civile comme « bouclier humain » et traitement digne des prisonniers de guerre. Nous avons des raisons de croire que tous ces principes sont systématiquement violés par l’armée et les milices ukrainiennes.

De nombreux témoins affirment que l’armée ukrainienne utilise les civils comme otages et « boucliers humains ». Voici à quoi ressemblent, par exemple, les tactiques de défense du bataillon Azov dans les grandes villes, notamment Marioupol.

Vidéo 1 (original)

Vous pouvez voir à l’écran qu’ils se placent normalement au premier étage et aux étages supérieurs des immeubles résidentiels tandis que la population civile est prise en otage au milieu du bâtiment. Les chars sont placés sous les arches, s’il y en a. L’ensemble de l’édifice se transforme en position d’artillerie.

Il existe de nombreux témoignages attestant que les militaires ukrainiens placent des chars, des pièces d’artillerie et des systèmes de lancement de roquettes dans des zones résidentielles, souvent en dépit des protestations manifestes des habitants de ces quartiers, transformant ainsi ces bâtiments en une sorte de sandwich. Et c’est ainsi que les habitants des villes ukrainiennes décrivent la situation. Nous aimerions attirer votre attention sur les propos concernant le théâtre de Marioupol, qui aurait été détruit par les forces armées russes.

Vidéo 2 (original)

Nous avons de nombreux témoignages de personnes à qui l’on a interdit de sortir des villes assiégées par les couloirs humanitaires ouverts par la Russie et qui ignorent même l’existence de ces couloirs. Je m’excuse par avance auprès du public russophone. La vidéo suivante contient quelques obscénités, mais nous avons jugé nécessaire de conserver le discours tel quel.

Vidéo 3 (original)

Un grand nombre de ces crimes sont attribués aux soi-disant unités de défense territoriale qui ont été imprudemment armées par les autorités ukrainiennes malgré le fait qu’il y ait dans leurs rangs beaucoup de criminels condamnés et de détenus libérés de prison. Cela a entraîné l’anarchie et des pillages à grande échelle dans un certain nombre de villes. Il y a beaucoup de témoins d’attaques délibérées sur des blocs résidentiels, des maisons et des infrastructures civiles par des détachements d’Azov et de l’armée ukrainienne pour présenter cela comme le résultat d’une opération militaire russe, et ainsi compromettre nos affirmations selon lesquelles nous n’utilisons que des armes de haute précision et ne ciblons pas les infrastructures civiles.

VIDEO 4

La situation concernant l’évacuation des civils de Marioupol est largement couverte par les médias en ce moment, mais les informations pertinentes sont fortement déformées par les médias ukrainiens et occidentaux. Écoutons certains des témoins. Mon collègue, le premier Représentant permanent adjoint, Dmitry Polyanskiy, va maintenant prendre la parole pour vous présenter une interview intéressante.

VIDEO 5

Dmitry Polyanskiy : Le mérite de cette séquence émouvante revient à Patrick Lancaster, qui devait être avec nous aujourd’hui, mais qui n’a pas pu. Il s’agit de sa couverture de ce qui se passe actuellement à Marioupol.

Je veux faire référence au fait que les grands médias occidentaux couvrent le sujet des personnes évacuées de Marioupol. C’est déroutant, car ils disposent des mêmes matériaux que leurs collègues russes, des mêmes décors et des mêmes témoins. Il est extrêmement décevant de constater que, dans la plupart des cas, les journalistes occidentaux pratiquent la censure et dissimulent les informations gênantes au public occidental. C’est ainsi que l’on crée un nouveau rideau de fer. Je ne vous donnerai qu’un exemple très récent.

Le 2 mai, un groupe de journalistes de nombreux pays a interviewé un groupe de personnes évacuées de l’aciérie Azovstal. L’une d’entre elles, Natalia Usmanova, s’est montrée très loquace et émotive. C’est pourquoi elle est apparue dans de nombreuses séquences. Elle s’est entretenue avec Reuters, qui a publié un court article accompagné d’une séquence vidéo sur son site Internet.

Voici l’article de Reuters en question en intégralité :

BEZIMENNE, Ukraine, 1er mai (Reuters) – Recroquevillée dans le labyrinthe de bunkers datant de l’ère soviétique, profondément enfouie sous l’immense aciérie Azovstal, Natalia Usmanova a eu l’impression que son cœur allait s’arrêter tant elle était terrifiée par les bombes russes qui s’abattaient sur Marioupol, la saupoudrant de poussière de béton.

Usmanova, 37 ans, a parlé à Reuters dimanche après avoir été évacuée de l’usine, un complexe tentaculaire fondé sous Josef Staline et conçu avec un réseau souterrain de bunkers et de tunnels pour résister à une attaque.

« Je craignais que le bunker ne résiste pas, j’avais une peur terrible », a déclaré Usmanova, décrivant le temps passé à s’abriter sous terre.

« Lorsque le bunker a commencé à trembler, j’étais hystérique, mon mari peut en témoigner : j’avais tellement peur que le bunker s’effondre. »

« Nous n’avons pas vu le soleil pendant si longtemps », a-t-elle déclaré, s’exprimant dans le village de Bezimenne, dans une zone de Donetsk sous le contrôle des séparatistes soutenus par la Russie, à environ 30 km (20 miles) à l’est de Marioupol.

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Natalia Usmanova, 37 ans, employée de l’aciérie Azovstal, évacuée de Mariupol, réagit à son arrivée dans un centre d’hébergement temporaire pendant le conflit Ukraine-Russie dans le village de Bezimenne, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 1er mai 2022.
REUTERS/Alexander Ermochenko

Elle a remémoré le manque d’oxygène dans les abris et la peur qui s’est emparée des personnes qui s’y étaient entassées.

Mme Usmanova faisait partie des dizaines de civils évacués de l’usine de Marioupol, une ville portuaire du sud du pays assiégée par les forces russes depuis des semaines et laissée à l’abandon.

Usmanova dit avoir plaisanté avec son mari pendant le trajet en bus, dans un convoi agréé par les Nations unies et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en disant qu’ils n’auraient plus à se rendre aux toilettes avec une torche.

« Vous ne pouvez tout simplement pas imaginer ce que nous avons vécu : la terreur », a déclaré Usmanova. « J’ai vécu là-bas, j’y ai travaillé toute ma vie, mais ce que nous avons vu là-bas était tout simplement terrible. »

Quelle est l’impression que vous donne ce reportage ? Natalia est terrifiée, effrayée par les frappes russes, elle doit détester la Russie pour ce qu’elle a fait à l’Ukraine. Dieu merci, elle est en sécurité et peut se rendre en Ukraine : c’est l’impression que l’on a en regardant cette vidéo et en lisant le reportage sur le site de Reuters.

Mais en fait, Reuters a fortement censuré ce qu’elle a réellement dit. Regardons le reste du récit de Natalia, qui a été diffusé dans son intégralité à la télévision russe.

VIDÉO 6

Journaliste : Maintenant, où préfèreriez-vous aller, en Ukraine ou en Russie ?

Natalia Usmanova : En Russie, pas en Ukraine. En fait je ne sais même pas si je peux le dire. Franchement, on a peur. On ne sait pas ce qu’on peut dire ou pas.

Journaliste : Vous pouvez dire tout ce que vous voulez.

Natalia Usmanova : Franchement, je ne veux pas aller en Ukraine. Je ne veux pas aller en Ukraine. Notre famille a décidé à l’unanimité qu’on ne veut pas aller en Ukraine. Mais si on décide de revenir, alors ce sera seulement à Marioupol, c’est-à-dire en République populaire de Donetsk, pas en Ukraine.

En tant que citoyenne de l’Ukraine, je dois dire que ce pays en tant qu’Etat est mort à mes yeux. L’Etat et les politiciens et touts ceux qui nous ont infligé tout cela. Ils n’ont pas résolu ce conflit de manière pacifique dès le début.

Et j’ai une question : pourquoi les gens ont-ils été retenus de force dans la ville ? Dès que les tirs ont commencé, le maire a été le premier à quitter la ville. Il a évacué la ville alors que les citoyens étaient coincés. L’armée ukrainienne a tout simplement interdit aux civils de partir, même les enfants, les personnes âgées et les malades. Je veux demander pourquoi, dans quel but ils ont fait ça ?

Cette vidéo montre clairement quelle était l’humeur réelle de Natalia Usmanova. Il est vraiment difficile de commenter cette manipulation éhontée. Comment les téléspectateurs occidentaux apprendront-ils la vérité alors que les chaînes de télévision russes, comme nous le savons tous, sont interdites dans les pays occidentaux ? Qui diffuse de la propagande ici ? Jugez-en par vous-même. Et ma remarque personnelle : honte à vous, Reuters. Au lieu de promouvoir le journalisme, la liberté d’expression et l’accès à l’information, vous choisissez la voie qui consiste à devenir les soldats d’une guerre de l’information contre la Russie. Au fait, le journal allemand Der Spiegel a publié une version plus longue de l’interview de Natalia Usmanova et l’a supprimée après quelques heures. Nous ne doutons pas de la raison de cette censure.

Note du Cri des Peuples — Voici la brève réaction de Reuters à l’accusation russe de censure, qui évite courageusement de parler du fond :

L’ambassadeur adjoint de la Russie auprès de l’ONU, Dmitry Polyanskiy, a déclaré qu’un rapport de Reuters du 1er mai n’incluait pas un commentaire fait par une personne évacuée de l’aciérie. Dans son récit aux médias de l’Ukraine sous contrôle russe [il s’agit de la même interview donnée à plusieurs médias, dont Reuters], Natalia Usmanova a déclaré que les troupes ukrainiennes l’avaient maintenue, elle et d’autres civils, dans l’aciérie contre leur gré.

Un porte-parole de Reuters a déclaré que l’organisation s’en tenait à son reportage.

« Nous cherchons encore à vérifier des aspects essentiels du récit de Natalia Usmanova. Nous nous engageons à rendre compte du conflit en Ukraine de manière impartiale et indépendante, comme nous le faisons dans le monde entier. »

Le ministère de la Défense et l’état-major ukrainien n’ont pas immédiatement répondu aux demandes écrites de commentaires sur la remarque d’Usmanova.

« Reuters, en fait, a fortement censuré ce qu’elle a dit en réalité », a déclaré Polyanskiy lors d’une session informelle du Conseil de sécurité de l’ONU. Les réseaux de télévision russes ont diffusé le commentaire d’Usmanova.

Vassily Nebenzia : Après avoir visionné toutes ces vidéos, on peut se poser une question : pourquoi les combattants ukrainiens traitent-ils leurs concitoyens de manière aussi méprisante, dénigrante et inhumaine ? Pourquoi détruiraient-ils les villes ukrainiennes sans se soucier du sort des civils ? La réponse est très simple et pourtant difficile à digérer : les bataillons Azov et autres nationalistes ne traitent tout simplement pas la population russophone comme leurs égaux, comme des concitoyens de leur pays.

Une autre question importante que nous ne pouvons éviter d’aborder est la cruauté animale de la milice ukrainienne envers les détenus militaires russes. Nous n’allons volontairement pas montrer aujourd’hui les vidéos pertinentes, mais elles sont nombreuses sur les réseaux sociaux. Des soldats russes, les bras attachés dans le dos, reçoivent des balles dans les jambes, sont égorgés, battus de manière très violente et leurs os sont brisés de manière sadique. Et toutes ces tortures sont filmées par de « fiers » miliciens ukrainiens. Pour vous éviter de vous lancer dans une nouvelle série d’accusations inutiles de propagande russe, nous vous invitons simplement à regarder ce qui suit.

https://youtu.be/AB6GAQU2hjA
Vidéo 7 (original)

Chers collègues, nous avons essayé de vous montrer seulement quelques-uns des récits des victimes des crimes et des traitements dénigrants de l’armée ukrainienne et des nationalistes. Nous en avons beaucoup plus, ceci n’en est qu’une petite partie. Nous les documentons afin de garantir que ceux qui ont commis ces crimes rendent des comptes pour leurs actes. Mais en raison des limites de temps, nous allons nous arrêter là et donner la parole à nos distingués informateurs. Ils viennent de différents pays mais ont une chose en commun. Ils ont tous une expérience de première main du travail dans les zones de nos opérations militaires spéciales. Beaucoup d’entre eux ont également couvert la guerre de huit ans menée par l’Ukraine contre les habitants de Donetsk et de Lugansk.

Notre premier intervenant n’a pas besoin d’être présenté. Nous avons le plaisir d’accueillir Anne-Laure Bonnel, journaliste française, qui a déjà fait un travail inestimable pour faire la lumière sur la vie de la population civile de Donbass, qui a été simplement « annulée » dans l’Occident humaniste.

Intervention d’Anne-Laure Bonnel : « L’offensive russe de 2022 est une tragédie pour l’Ukraine, mais gardons à l’esprit que l’Est de l’Ukraine souffre depuis 2014. Le passé jette la lumière sur le présent. Mai 2014 : des hélicoptères ukrainiens tirant sur des civils tués instantanément ou pire, toujours vivants et parlant encore alors que leurs corps étaient coupés en deux. Ces images hanteront à jamais les gens de l’Est. Avec le massacre d’Odessa, ces crimes sont restés impunis.

Donc, oui, j’espère que les négociations en vue d’un accord de paix seront encore possibles.

De plus, nous sommes les rares journalistes français qui ont été témoins oculaires des derniers développements. Mon témoignage est en phase avec ceux de mes collègues. Liseron Boudoul de TF1, la première chaîne française, documente les tirs et bombardements sur Donetsk. De plus, la formation américaine des volontaires a été rapportée par le journaliste Régis Le Sommier pendant son séjour à Odessa.

La paix ne se fait pas seulement par des accords écrits. La paix est faite et maintenue par les peuples. Comment l’apaisement peut-il être garanti après un conflit si les communautés ont été retournées les unes contre les autres, armées encore et encore, et ont appris à se haïr et à se détester les unes les autres ?

En envoyant des armes de plus en plus lourdes et meurtrières en Ukraine, les dirigeants des pays non impliqués dans le conflit ne font que contribuer à une nouvelle escalade entraînant de plus en plus de victimes, de larmes et de ressentiment pendant des années et des décennies à venir.

Inonder un pays d’armes est loin d’unir les nations. N’oubliez pas votre rôle principal. Le monde entier doit immédiatement demander le dialogue et la médiation dans le but de rétablir la paix.

Pousser l’Allemagne vers la remilitarisation met en danger l’Europe. Le continent est au bord de l’effondrement. Une guerre mondiale dont l’épicentre serait en Europe devient de plus en plus plausible. Le danger nucléaire doit être pris au sérieux.

Le conflit dure depuis 8 ans. Est-ce le manque de dialogue et le non-respect des engagements précédents qui ont abouti à l’invasion tragique que nous regrettons maintenant ? Je me le demanderai à jamais.

La solution, le cas échéant, est entre vos mains.

L’humanité compte sur vous et sur les vertus de réunions comme celle de M. Guterres le 26 avril 2022 à Moscou. Chaque vie perdue est un échec. Chaque vie sauvée est une victoire.

Aujourd’hui, dans ce sanctuaire des Nations unies, c’est vous qui gardez les idéaux et la conscience. Cette lourde responsabilité et cet immense honneur qui vous sont accordés devraient vous encourager à donner la priorité au désarmement pacifique.

J’aimerais conclure par une citation. « L’humanité est maudite, si elle est condamnée à tuer pour toujours au nom du courage ». Le courage consiste plutôt à ne pas recourir à la force dans un conflit qui peut être résolu par la raison.

Merci.

J’aimerais vous montrer quelques-uns de mes témoignages sur la guerre du Donbass. 

Merci.

VIDEO 8

Merci Mme Bonnel.

Notre deuxième intervenant est Giorgio Bianchi, photojournaliste, réalisateur, cinéaste et écrivain italien. Il a largement couvert le conflit armé en Syrie et la crise ukrainienne à partir de l’ « EuroMaïdan ». Dans son travail, Giorgio accorde toujours une attention particulière aux questions humanitaires et anthropologiques. Il a également réalisé une interview de la jeune femme Marianna, dont les photos se sont répandues à la vitesse d’une fusée dans les médias occidentaux en tant que victimes de la prétendue attaque d’artillerie russe contre une maternité à Marioupol. Combien de fois avons-nous entendu ces mensonges flagrants au Conseil de sécurité de la part de nos collègues occidentaux ?

Bonsoir, c’est vraiment un honneur pour moi d’être ici.

Je suis récemment rentré du Donbass, où j’ai documenté le conflit pendant environ deux mois.

Je dois dire que je m’attendais à trouver une différence entre la réalité sur le terrain et dans les médias, mais pas à ce niveau.

Je peux comprendre la propagande russe, je peux comprendre la propagande ukrainienne. Ce qui reste incompréhensible pour moi, c’est la propagande européenne.

Avec les médias russes censurés, et avec tous les autres médias supposés officiels alignés sur la propagande ukrainienne, pour le public européen – je suis européen – il est pratiquement impossible de se faire une opinion objective sur la réalité sur le terrain. C’est pourquoi de plus en plus de personnes se tournent vers le web pour recevoir des informations équilibrées.

Les gouvernements et les plateformes numériques, au lieu de se questionner sur ce phénomène, tentent de limiter l’accès à l’information en ligne. Il semble que leur objectif soit de soutenir un seul récit des faits.

La guerre est traumatisante en soi, et j’en sais quelque chose. Il n’est pas nécessaire de la rendre encore plus horrible en inondant l’éther et le papier de fausses nouvelles. Je pense qu’il n’est pas utile d’alimenter le conflit ou de l’élargir, en nourrissant la haine.

Il me semble qu’il existe une sorte d’intérêt à ce que le conflit dure longtemps et s’étende.

J’ai personnellement dénoncé plusieurs fake news diffusées dans les médias européens : la honteuse une de La Stampa qui attribuait de manière mensongère le massacre de Donetsk du 14 mars aux Russes ; le fait que Marianna, la fille qui a symbolisé le bombardement de l’hôpital de Mariupol, n’avait pas été enlevée par les Russes ; le fait que les Russes n’expulsent pas les civils de Marioupol (ils n’ont pas pu évacuer tous les civils qui voulaient partir ; ils n’ont certainement pas emmené ceux qui voulaient rester).

Au contraire, j’ai montré que les soldats et miliciens ukrainiens ont largement utilisé les civils comme boucliers humains. Les témoignages que j’ai recueillis se comptent par dizaines et la grande majorité le confirme. Il n’y a aucune trace de ce travail de vérification des faits dans la presse grand public.

A quel jeu jouons-nous ? Voulons-nous une troisième guerre mondiale ? Voulons-nous réduire les populations européennes à la misère à force de sanctions ?

Je suis un journaliste indépendant. Mon travail a été reconnu internationalement. Mais je ne peux pas travailler en Ukraine car je figure sur une liste noire, Myrotvorets, dans laquelle je suis défini comme un « criminel », simplement pour avoir fait mon travail et pour avoir partagé mon point de vue avec le public, un point de vue documenté par huit années de travail sur le terrain.

Aujourd’hui, on m’accuse d’être un professionnel infiltré. Mais je ne peux pas travailler de l’autre côté car je risque d’être arrêté.

Pensez-vous que cela soit normal ?

Une autre fois : à quel jeu jouons-nous ?

Pour sûr, c’est un jeu très dangereux.

Merci beaucoup.

Merci M. Bianchi.

Nous sommes heureux de saluer aujourd’hui Salem Abdel-Munem, plus connu sous le nom de Salam Al-Obaidi. Il est le chef du bureau de Moscou et de l’Europe du Nord du réseau de télécommunications panarabe indépendant « Al-Mayadeen ». Il a commencé sa carrière journalistique à la fin des années 1980 du 20e siècle, en travaillant comme traducteur dans un certain nombre de publications soviétiques de radiodiffusion étrangère. Plus tard, il a travaillé comme correspondant pour un certain nombre de médias arabes à Moscou. Journaliste universel, il a couvert divers domaines de la vie en Russie, dans la CEI (Communauté des États indépendants), dans les États baltes et en Europe du Nord. Il a une grande expérience du travail dans les points chauds tels que l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie, etc.

Al-Obaidi : Merci beaucoup, M. Nebenzia, et bonjour mesdames et messieurs. C’est un grand honneur pour moi de participer aujourd’hui à cet événement organisé par la Mission russe auprès des Nations Unies.

Tout d’abord, j’espère que mon humble participation nous rapprochera au moins un peu plus de la vérité sur ce qui se passe au Donbass, peut-être que cela vous aidera à prendre la bonne décision et à contribuer à mettre fin à l’effusion de sang en Ukraine. Pour cela, il est tout d’abord nécessaire, je pense, d’arrêter l’approvisionnement en armes au régime de Kiev.

Mesdames et Messieurs, je suis heureux d’avoir l’occasion de partager mes impressions avec vous. Après avoir visité un certain nombre de villes et villages du Donbass, la première chose que je veux dire est que je me suis concentré dans mes rapports sur les déclarations des habitants eux-mêmes, leurs humeurs et ces faits qui parlent d’eux-mêmes, où que je me trouve, que ce soit dans chaque maison détruite, dans la salle d’urgence d’un hôpital, devant une fenêtre brisée ou dans un terrain de sport à l’écol, et bien sûr il est impossible de passer outre le drame du théâtre de Marioupol.

C’est probablement la chose la plus importante que je veux souligner : malgré les excès des radicaux et nationalistes, les gens n’ont pas n’ont pas perdu leur humanité et leur soif de paix. J’étais dans le Donbass, dans les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk début avril, et la ville de Marioupol était en grande partie libérée des radicaux alors. Nous avons aussi visité d’autres villes libérées. Dans les sept histoires que j’ai filmées là-bas, j’ai essayé de refléter l’image réelle de ce que j’ai vu et entendu. J’ai vu la destruction tout le temps, j’ai entendu les histoires de personnes courageuses qui veulent tourner cette page tragique dans le destin de leur terre et commencer une nouvelle vie en tant que peuple libre. Je vais vous présenter un extrait de mes sept histoires. S’il vous plait, lancez le film.

VIDEO 9

Vassily Nebenzia : Monsieur Al-Obaidi, voulez-vous ajouter quelque chose ?

Al-Obaidi : Oui. Je pense que la pire des choses, la pire des choses est d’avoir des yeux et de ne pas voir, ou de ne pas vouloir voir la vérité. C’est très facile de parler de la guerre assis sur votre chaise, que ce soit au bureau, dans un studio ou à la maison, mais c’est tout autre chose de la voir de vos propres yeux, à travers les yeux d’enfants qui ont vu toutes les horreurs de la guerre. J’ai vécu en Russie pendant de nombreuses années et je peux dire en toute confiance que les Russes ne veulent pas la guerre. Les résidents du Donbass ne veulent pas la guerre. La célèbre chanson [pacifiste soviétique] le dit bien : « Les Russes veulent-ils la guerre ? ».

Merci.

Merci M. Al-Obeidi. J’attire l’attention de l’audience sur le fait que nous n’éditons ni ne censurons aucun de nos briefings.

Bienvenue à Sonja van den Ende, des Pays-Bas, dont les témoignages sur les tragédies des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk sont également inestimables.

Sonja van den Ende : Bonjour. Tout d’abord, je vous remercie beaucoup M. l’ambassadeur et les membres de l’ONU de me donner l’occasion de m’exprimer aujourd’hui.

La semaine dernière, j’ai visité les républiques de luhansk et de donetsk, je me suis rendu tout d’abord dans la ville de Meliteopol. Nous y avons entendu une déclaration du nouveau maire, et elle nous a dit que l’ancien maire avait été kidnappé, et il est maintenant libre et il est en tournée en Europe. Il est en tournée sans que les gens sachent qu’il fait partie du bataillon Azov et du Secteur droit, qui est un parti populiste de droite. Il est accueilli par l’Europe démocratique. C‘est ce que je ne comprends pas : que l’Europe, l’Europe démocratique que je connais, surtout le pays d’où je viens c’est-à-dire les Pays-Bas, donnent la parole à des gens qui sont d’extrême droite, qui sont clairement avec le bataillon Azov, dont on peut voir l’emblème sur leurs costumes, leurs tenues, leurs drapeaux, vous pouvez le voir partout.

Et nous, journalistes occidentaux comme mon collègue d’Italie, sommes sur une liste (noire), nous sommes censurés en Europe, nous ne pouvons pas dire la vérité alors que nous étions là et que nous avons vu des choses horribles. J’étais par exemple aussi à Marioupol, j’ai vu la guerre, j’ai vu ce qu’elle fait aux enfants, j’ai entendu les bombardements. Je sais qu’il y avait des combats dans l’usine d’acier Azovstal. Mais il n’y a qu’un côté de l’histoire qui est présenté en Europe, l’autre côté n’est pas présenté car ils ne permettent pas aux journalistes européens d’aller en Russie, ou du moins du côté russe en Ukraine.

Aujourd’hui, M. Scholz, le chancelier allemand, a dû aller s’excuser parce que les Ukrainiens l’ont traité de « saucisse de foie », ce qui est une insulte terrible. Donc si les politiciens ne peuvent même pas aller en Russie ou parler avec la Russie, que veut l’Europe, que veut-elle ? La troisième guerre mondiale ? On dirait bien. Parce que les gens en Ukraine ne veulent pas de troisième guerre mondiale. J’ai vu la guerre dans leurs yeux, j’ai vu ce qui s’est passé. Et je veux aussi souligner la tragédie au théâtre de Marioupol. J’ai parlé là-bas avec un militaire russe qui m’a expliqué que ça n’a pas pu arriver à cause d’une bombe parce que le bâtiment a implosé de l’intérieur, donc sans aucun doute, il devait y avoir des armes stockées sous le théâtre. Et beaucoup de gens à qui j’ai parlé, des résidents, m’ont tous dit que la nuit ou le jour où c’est arrivé, il n’y a pas eu de bombardements Russes, alors pourquoi nous n’entendons pas cette histoire ? Pourquoi n’entendons-nous les histoires que du côté ukrainien ? Où est la presse libre ? Pourquoi Russia Today est-elle bannie en Europe ?

Pouvez-vous me dire que c’est l’Europe libre et démocratique où la liberté de la presse est au plus haut, comme on le prétend toujours ?  Ce n’est pas le cas, tout est censuré. Alors s’il vous plaît, membres de l’ONU, essayez de faire respecter la liberté de la presse, donnez aussi la parole à l’autre côté parce que dans une guerre, il y a toujours des choses qui arrivent, mais je suis 100% sûr que les Russes ne veulent pas la guerre, tout comme les Européens ne veulent pas la guerre, nous le voyons bien. On l’a vu à Marioupol, on l’a vu à Mélitopol, les gens ne veulent pas la guerre. Et le plus terrible aussi c’est qu’il y avait beaucoup de personnes âgées restant à Marioupol, cachées dans les caves, et beaucoup de gens m’ont dit qu’ils ont tous été utilisés comme boucliers humains, donc c’est très très terrible.

Pour conclure, s’il vous plaît, pensez à permettre la liberté de la presse, en nous donnant à nous les journalistes de guerre qui allons dans ces dans ces endroits pour vous rapporter ce qui se passe. Et au moins, assurez-vous que cette guerre ne va pas s’aggraver en une troisième guerre mondiale.

Merci beaucoup.

Vassily Nebenzia : Merci Mme van den Ende.

Et notre dernière invitée, mais non la moindre, est Asya Zuan, rédactrice en chef de l’édition bulgare de l’agence « News Front », qui connaît également très bien le contexte ukrainien, en particulier le Donbass.

Nous ne doutons pas que leurs exposés contribueront à diluer l’approche médiatique unilatérale des événements dans les régions orientales de l’Ukraine et permettront de voir et d’entendre d’autres témoignages de graves violations du droit international humanitaire et de crimes de guerre par les forces armées ukrainiennes et les bataillons nationalistes. Asya Zuan :

Asya Zuan : Merci beaucoup. Bonjour M. l’ambassadeur. Distingués délégués et chers collègues, je veux remercier tout d’abord mes collègues qui commencent à parler et à montrer la vérité. Si vous me le permettez, je voudrais commencer par une citation qui est vraiment très pertinente pour la situation actuelle : « La dernière guerre entre les peuples sera une guerre pour la vérité. Cette guerre sera dans chaque personne, la guerre contre sa propre ignorance, sa propre agression, sa propre irritation, et seule une transformation radicale de chaque individu peut devenir le début d’une vie paisible pour tous les peuples. »

Avant que je commence avec ma présentation, intitulée « Donbass : la vie sous le feu et le silence criminel du monde civilisé », je dois vous dire qu’avant notre réunion aujourd’hui, j’ai été informée et prévenue que je ne pourrai jamais revenir dans mon pays natal, la Bulgarie, si je participais à cette réunion. Mais j’ai quand même pris la décision de faire ce discours aujourd’hui parce que je crois que cette réunion est extrêmement importante pour la société mondiale et la sécurité globale.

Je suis une journaliste bulgare. J’ai visité le Donbass plusieurs fois. J’ai vu les yeux des gens. J’ai vu comment les armes ukrainiennes tirent sur leurs maisons, et j’ai commencé à montrer cela dans mon pays. Après ma première visite, j’ai uploadé [inaudible]. Je crois que c’est aussi une grande violation du droit international humanitaire, parce qu’aujourd’hui nous parlons tous de violations systématiques et massives, de graves violations du droit international humanitaire ainsi que d’autres crimes de guerre commis par les militaires et milices ukrainiens découverts au cours de l’opération militaire spéciale en cours.

Je veux prêter attention à plusieurs moments liés à la guerre de l’information, notamment les marins capturés, dont un bulgare, par les nationalistes d’Azov, et la situation sur le fait que les armes ukrainiennes sont fournies en quantité énorme par les Etats-unis.

Je voudrais poser une simple question : nous savons tous ce qu’est une arme : une arme est une chose que l’on utilise pour tuer des gens. Alors je crois qu’aujourd’hui il y a des représentants des États-Unis et laissez-moi vous poser quelques questions à ce sujet.

Je veux demander pourquoi cet argent que les États-Unis allouent pour les armes et la soi-disant assistance militaire n’est pas dirigée vers l’aide humanitaire, parce que je crois que les ukrainiens n’ont pas besoin d’armes. Je crois que les ukrainiens ont besoin de nourriture, d’éducation, d’aide psychologique et généralement d’une vie sans l’ « aide » des États-Unis. Je crois que si les Etats-Unis ne fournissent pas d’armes à l’Ukraine (et ne forcent pas les autres pays à le faire), il n’y aura pas de dette et pas de guerre. Si les états-unis ne dépensaient pas tant d’argent pour des activités militaires biologiques en Ukraine en particulier et globalement dans tout le monde et l’espace post-soviétique, il n’y aurait pas d’épidémies de maladies infectieuses inconnues et de morts. Parce que moi et ma collègue bulgare Esther Dilena Gatenzeva nous avons fait quelques enquêtes sur ce sujet.

J’aimerais vous poser une question : vous développez des armes biologiques en Ukraine. Pourquoi avez-vous besoin de tant de laboratoires là-bas ? Et n’est-ce pas une grande violation du droit international humanitaire ? Aussi je suppose que tout le monde a entendu parler de la situation à Marioupol où les nationalistes ont capturé plusieurs navires étrangers, dont le navire bulgare Tsarevna. Pourquoi les autorités bulgares ont-elles nié que les marins ont été secourus par la DPR et les forces armées de la Fédération russe ? Pourquoi ont-elles nié qu’Azov a a tiré depuis le navire ?

Les nationalistes d’Azov ont capturé deux navires bulgares, Sarena et Lady Augusta, et ont pris l’équipage en otage. L’information a été connue en avril, le 10 avril selon l’information de l’armée du peuple de la DPR. Le 8 avril, le chef du ministère des affaires étrangères en de la DPR, Natalia Nicanorovo, a signalé que l’armée ukrainienne avait bloqué au moins six navires étrangers dans le port de Marioupol. Ils ne pouvaient pas quitter le port en raison du risque d’utilisation d’armes ou en raison du risque potentiel que la la zone d’eau du port pourrait être minée. Sur le navire bloqué en particulier, il y avait des citoyens de Bulgarie, Syrie, Azerbaïdjan, Turquie, Libéria et Egypte. Je veux faire quelques citations de nos marins bulgares qui ont été sauvés par la DPR et les soldats russes. Nos marins ont dit : « Tout d’abord, je tiens à remercier la DPR du fond du coeur pour nous avoir sauvés, pour l’évacuation. C’est très touchant que des gens qui sont en première ligne essayent de nous calmer. Ils nous ont donné de la nourriture, de l’eau, des conserves. » Et quelque chose de très touchant, le deuxième ingénieur à bord a expliqué que le gouvernement de Bulgarie restait silencieux pour des raisons politiques.

Je voudrais demander : n’est-ce pas une violation du droit international humanitaire ? Aussi, une autre citation : « Il n’y a eu que la DPR pour nous sauver, il n’y avait personne d’autre pour nous sortir de là. Seulement la DPR et la Fédération de Russie. Je remercie la DPR et la Russie de nous avoir évacués, de nous avoir bien traités de nous avoir donné de la nourriture et de l’eau », a ajouté un autre marin, Radoslav Stryanov.

Cette situation a montré que les nationalistes d’Azov ont un tel sentiment d’impunité qu’ils se sont permis de traiter les gens d’autres pays ainsi en sachant ou en croyant que rien ne leur arrivera. N’est-ce pas une violation du droit humanitaire international ? Pourquoi la communauté internationale ferme-t-elle les yeux sur de telles choses ?

Egalement au sujet de cette guerre internationale d’information, je pense que tout le monde connaît cette incroyable femme, Angelina Jolie, que j’admire depuis mes années d’école. Cette femme incroyable, une grande mère et une actrice extrêmement talentueuse, a fait les titres quand elle est venue en Ukraine soutenir le peuple ukrainien. J’aimerais demander à Angelina Jolie pourquoi vous n’êtes jamais venue au Donbass pendant ces huit ans ? Quelle est la différence entre les gens du Donbass et les gens en Ukraine ? Pourquoi une telle différence de traitement entre les gens ?

Et si vous me permettez, depuis cette tribune, je veux dire aux autorités bulgares, parce que je suis bulgare et que mon pays fournit des armes à l’Ukraine, parce que je crois que ces armes sont utilisées pour tuer des gens et tuer les enfants dans le Donbass. Nous ne devons pas participer à de tels crimes de guerre. Et je pense qu’il est temps que les gens dans le monde entier disent la vérité pour arrêter cette guerre.

La situation est simple : les Etats-Unis et les autres pays occidentaux doivent cesser de fournir des armes à l’Ukraine et il n’y aura pas de guerre. Maintenant, je crois que la Russie fait de son mieux pour arrêter cette maladie nationaliste qui frappe toute l’Europe. Je crois que l’opération spéciale russe vise à l’arrêter, parce que quelqu’un doit arrêter les Etats-Unis qui utilisent l’Ukraine pour cette terrible guerre.

S’il n’y avait pas de fourniture d’armes, il n’y aurait pas eu de crimes aussi terribles. Comme d’autres journalistes, j’ai regardé des vidéos (des crimes ukrainiens dans le Donbass), et je n’ai pas dormi, j’ai pleuré.

Je crois que cette réunion maintenant est vraiment importante parce que si mes collègues d’autres pays commencent à parler de ça, nous pourrions tous ensemble arrêter cette guerre. Nous devons clairement identifier les coupables dans cette situation. Je ne veux pas que notre pays, la Bulgarie, fournisse des armes. Permettez-moi de m’adresser dans ma langue à mes autorités : [déclaration en bulgare].

Et maintenant je veux vous vous montrer une vidéo.

Vidéo 10

Avant de terminer, je voudrais partager quelques chiffres. Selon les données officielles du centre conjoint de contrôle et de coordination de la DPR, du 17 février au 6 mai 2022, pendant les 79 jours de l’escalade, 105 civils du Donbass ont été tués, dont 3 enfants. 460 civils dont 39 enfants ont été blessés.

Je vous remercie.

[Tour de table des membres du Conseil de Sécurité. La France, qui était courageusement absente durant la présentation, a fait une déclaration abjecte de servilité atlantiste, de négationnisme face aux crimes UkroNazis et de russophobie.]

Remarques finales de Vassily Nebenzia : Je pense que nous arrivons à la fin de notre réunion. Je remercie une fois de plus les informateurs, et pas seulement eux, mais aussi ceux qui ont été interviewés. Ces personnes ne sont pas assises à cette table. Elles se trouvent souvent dans des conditions terribles. Mais elles ont expliqué pourquoi ces conditions sont devenues possibles. Contrairement à ce que nous entendons dans les grands médias aujourd’hui, ils disent clairement qui est à blâmer pour ce qui leur est arrivé et ce qui leur arrive.

Chers collègues,

Nous espérons que cette réunion a été utile, pour présenter non pas une alternative, mais les véritables récits de ces témoins, quelle que soit leur opinion. Mais si vos yeux et vos oreilles sont fermés à la vérité, et que vous vous contentez de lire vos déclarations nationales dans vos journaux, nous ne pouvons rien y faire d’autre que d’essayer de revenir avec les véritables récits des personnes qui ont témoigné. Peut-être que certains d’entre vous se complaisent dans leur engourdissement confortable, mais cela ne changera rien à la vérité. Et cette vérité, vous l’avez entendue aujourd’hui de la part d’habitants de l’est et du sud de l’Ukraine et de journalistes qui y travaillent. Alors ouvrez les yeux et accueillez la vérité, même si elle est cruelle ou inconfortable.

Merci.

Voir notre dossier sur la situation en Ukraine.




Alexandre Juving-Brunet : « Je livre tout ce que je sais, et je prends des risques pour le faire »

[Source : Nexus]

Ancien capitaine de gendarmerie, Alexandre Juving Brunet nous livre sa vision d’un monde au bord du chaos. Il a démissionné en 2013 après avoir observé et subi les dérives des institutions.

Alexandre Juving Brunet appelle les Français à réincarner l’esprit Gaullien et recréer un pays phare pour devenir une force d’attraction pour le monde. Formé à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr puis à l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale, Alexandre Juving-Brunet s’est engagé très tôt pour servir la France. Il occupa des responsabilités de sécurité publique en zone rurale, dans la gendarmerie mobile, puis d’officier d’état-major et de liaison aux renseignements militaires.






Lavrov/Israël sur les origines juives d’Hitler : qui a raison ?

[Source : RI via mediazone]

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est en conflit avec Israël en raison du soutien de ce dernier à la milice nazie en Ukraine.

La cause immédiate est un passage d’une interview que Lavrov a accordée à la chaîne de télévision italienne Mediaset.

« Question : C’est ainsi que vous le voyez, alors que Volodymyr Zelensky le voit différemment. Il pense que la dénazification n’a aucun sens. Il est juif. Les nazis, Azov – il y en a très peu (plusieurs milliers). Volodymyr Zelensky réfute votre vision de la situation. Pensez-vous que Volodymyr Zelensky soit un obstacle à la paix ?

Sergueï Lavrov : Ce que le président Volodymyr Zelensky réfute ou ne réfute pas m’importe peu. Il est aussi inconstant que le vent, comme on dit. Il peut changer de position plusieurs fois par jour.

Je l’ai entendu dire qu’ils ne discuteraient même pas de démilitarisation et de dénazification lors des pourparlers de paix. Premièrement, ils torpillent les pourparlers comme ils l’ont fait pour les accords de Minsk pendant huit ans. Deuxièmement, la nazification est là : les militants capturés ainsi que les membres des bataillons Azov et Aidar et d’autres unités portent des croix gammées ou des symboles des bataillons nazis Waffen-SS sur leurs vêtements ou se les font tatouer sur le corps ; ils lisent ouvertement « Mein Kampf » et en font la promotion. Son argument est le suivant : Comment peut-il y avoir du nazisme en Ukraine s’il est juif ? Je peux me tromper, mais Adolf Hitler avait aussi du sang juif. Cela ne veut absolument rien dire. Les sages juifs disent que les antisémites les plus ardents sont généralement des juifs. « Chaque famille a son mouton noir », comme on dit. »

L’entité sioniste en Palestine a réagi avec des mots durs :

« Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a condamné lundi une récente déclaration du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, selon laquelle les juifs étaient « les plus grands antisémites ».

Le ministère israélien des Affaires étrangères a également convoqué l’ambassadeur russe en Israël pour qu’il s’explique sur les propos de Lavrov, tandis que le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, a exigé des excuses. …

Bennett a déclaré qu’il considérait les remarques de Lavrov avec la « plus grande sévérité« , affirmant que ces commentaires étaient « faux et que leurs intentions étaient mauvaises« . 

Bennett a ajouté : « Le but de tels mensonges est d’accuser les juifs eux-mêmes des crimes les plus horribles de l’histoire, qui ont été perpétrés contre eux, et d’absoudre ainsi les ennemis d’Israël de toute responsabilité« . …

Séparément, Lapid a déclaré que les commentaires de Lavrov étaient « à la fois une déclaration impardonnable et scandaleuse, ainsi qu’une terrible erreur historique« . …

« Les juifs ne se sont pas assassinés eux-mêmes lors de l’Holocauste« , a-t-il ajouté. « Le plus bas niveau de racisme contre les Juifs est d’accuser les Juifs eux-mêmes d’antisémitisme« . 

Lapid a une grande bouche qui cache le blanchiment des collaborateurs juifs nazis dans lequel sa propre famille était impliquée.

Mais abordons d’abord la question de l’ascendance d’Adolf Hitler. La chaîne Histoire a fait un reportage à ce sujet :

« Dans les décennies qui ont suivi la mort d’Adolf Hitler, l’ascendance du leader nazi a fait l’objet de spéculations effrénées et d’une intense controverse. Certains ont suggéré que son père, Alois, né d’une femme célibataire nommée Maria Schickelgruber, était l’enfant illégitime de Leopold Frankenberger, un jeune homme juif dont la famille l’employait comme femme de ménage (elle a ensuite épousé Johann Georg Hiedler – plus tard orthographié « Hitler » – dont son fils a adopté le nom de famille).« 

En 2019, le Jerusalem Post a fait état de nouvelles recherches sur la question :

« Une étude menée par le psychologue et médecin Leonard Sax a apporté un nouvel éclairage soutenant l’affirmation selon laquelle le père d’Hitler avait des racines juives. 

L’étude, intitulée « Aus den Gemeinden von Burgenland : Revisiting the question of Adolf Hitler’s paternal grandfather », publiée dans le numéro actuel du Journal of European Studies, examine les affirmations de Hans Frank, l’avocat d’Hitler, qui aurait découvert la vérité. …

Hitler a demandé à Frank d’examiner cette revendication en 1930, après que son neveu William Patrick Hitler ait menacé de révéler que le grand-père du leader était juif. …

Dans ses mémoires de 1946, qui ont été publiées sept ans après son exécution lors des procès de Nuremberg, « Frank a prétendu avoir découvert en 1930 des preuves que le grand-père paternel d’Hitler était un juif vivant à Graz, en Autriche, dans le foyer où la grand-mère d’Hitler était employée« , et c’est en 1836 que la grand-mère d’Hitler, Maria Anna Schicklgruber, est tombée enceinte, explique Sax. …

Sax écrit dans l’étude que selon les lettres contenues dans le mémoire de Frank, « Frankenberger Sr. a envoyé de l’argent pour l’entretien de l’enfant de la petite enfance jusqu’à son 14ème anniversaire« . 

« La motivation du paiement, selon Frank, n’était pas la charité mais principalement une inquiétude quant à l’implication des autorités : ‘Le juif a payé sans décision de justice, parce qu’il était inquiet du résultat d’une audience au tribunal et de la publicité qui en découlerait' », peut-on lire dans les lettres. »

Il me semble que Lavrov a raison sur ce point. Il semble vraiment qu’Adolf Hitler avait des ancêtres juifs qui ont même payé pour l’éducation de son père.

Passons maintenant à l’autre question, l’affirmation de Lavrov selon laquelle :

 » … les antisémites les plus ardents sont généralement des juifs. « Chaque famille a son mouton noir« , comme on dit. 

Yair Lapid n’est pas d’accord avec cela. Son père ne l’était pas non plus jusqu’à ce que, à son grand embarras, de nouveaux faits lui donnent tort. Il y a par exemple le cas bien connu de Rudolf Kasztner, dans lequel le père de Lapid était impliqué.

Comme l’a rapporté le Times of Israel en 2016 :

« [L’historien juif britannique Paul] Bogdanor a été « extrêmement choqué » de constater que tout indiquait que Kasztner avait été « un collaborateur » des nazis, et un « traître au mouvement sioniste et au peuple juif« . 

Le nouveau livre de Bogdanor, « Le crime de Kasztner« , publié en octobre, expose le dossier contre le leader juif avec des détails accablants. Même le défenseur le plus dévoué pourrait avoir des doutes après avoir lu son livre. …

Kasztner était le leader d’un petit groupement sioniste à Budapest vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il a dirigé un comité de sauvetage juif qui, avant l’entrée des nazis en Hongrie, a réussi à sauver la vie d’un certain nombre de juifs. Mais une fois les nazis arrivés, Kasztner, un avocat ambitieux, s’est retrouvé mêlé à des négociations prolongées avec les dirigeants nazis, en particulier Adolf Eichmann

Après des tractations complexes avec EichmannKasztner a réussi à convaincre les nazis d’accepter la déportation d’un groupe de 1684 juifs hongrois, le « train Kasztner« , qui ont fini par retrouver la liberté en Suisse. …

Mais des milliers d’autres ont poursuivi leur chemin vers Auschwitz. Bogdanor affirme que non seulement Kasztner savait qu’ils étaient envoyés à la mort, mais qu’il a activement caché cette information aux autres juifs de Hongrie et au reste du monde juif. 

Kasztner a délibérément inscrit sur sa liste certains sionistes convaincus qui souhaitaient émigrer en Palestine. Il a trompé les juifs hongrois qui ne voulaient pas émigrer en leur faisant croire que les nazis ne représentaient aucun danger pour eux. Kazstner lui-même a trouvé plus tard un rôle dans l’establishment sioniste :

« Kasztner lui-même n’est pas monté dans le train, mais a survécu à la guerre et s’est rendu en Palestine. En 1952, il était porte-parole du ministère du Commerce et candidat à la Knesset, bien qu’il n’ait pas réussi à obtenir une place suffisamment élevée sur la liste du Mapai pour être élu. » 

Néanmoins, lorsqu’en 1953, un juif hongrois amer du nom de Malkiel Gruenwald distribue un pamphlet sur Kasztner, le désignant comme un collaborateur nazi, le gouvernement israélien l’estime suffisamment pour intenter un procès en diffamation en son nom, accusant Gruenwald de diffamation. …

Au cours du procès, des dizaines de témoins ont témoigné des actions de Kasztner pendant la guerre. L’affaire dure 18 mois et ne se termine pas bien pour lui. Le président du tribunal décide que Kasztner a bel et bien collaboré et, dans des termes qui résonnent encore aujourd’hui, il déclare qu’il a « vendu son âme au diable« . 

Le gouvernement israélien de l’époque est tombé et Kasztner et sa famille sont devenus des quasi prisonniers dans leur maison. Il a démissionné de son poste, sa femme a sombré dans la dépression et sa fille a parlé, des années plus tard, d’avoir été ostracisée et moquée par les autres enfants à l’école.

« Le 3 mars 1957, des extrémistes de droite ont abattu Kasztner. L’année suivante, trop tard pour lui, le verdict du tribunal a été annulé, ce qui laisse penser qu’une grande partie de ce qui a été dit contre lui n’était pas vrai. Dans les années qui ont suivi, le journaliste et politicien Tommy Lapid, lui-même juif hongrois et père de Yair Lapid, le leader du parti Yesh Atid actuel, a mené la campagne de réhabilitation de Kasztner. »

Le père de l’actuel ministre des Affaires étrangères d’Israël Yair Lapid a tenté de réhabiliter Kasztner. Mais l’historien britannique a estimé que Kasztner était bel et bien coupable :

« Kasztner n’a pas commencé comme quelqu’un de mauvais« , dit Bogdanor. « Il a commencé comme quelqu’un qui voulait sauver des juifs, et avant mars 1944, il a effectivement sauvé des juifs. Mais lorsque les nazis ont occupé la Hongrie, il a commencé à négocier avec eux et, très rapidement, selon moi, il est devenu un collaborateur. » 

L’accusation principale portée contre Kasztner par les juifs hongrois survivants était, selon Bogdanor, « non seulement qu’il n’avait pas réussi à les avertir [de l’intention des nazis]. C’est que Kasztner avait donné des instructions aux dirigeants juifs locaux pour les induire en erreur et les inciter à monter dans les trains à destination d’Auschwitz. Après que Kasztner ait rendu visite aux communautés locales, les dirigeants ont diffusé les fausses informations – qu’il leur avait données – selon lesquelles les juifs allaient être réinstallés en Hongrie. Agranat et les autres juges ont négligé cette affaire de tromperie ». 

Bogdanor admet avoir été profondément choqué par la profondeur et l’étendue de ce qu’il a découvert sur Kasztner. Il aurait été assez grave, selon lui, que Kasztner collabore passivement avec les nazis. Mais il a collaboré activement, dit-il, en prenant des mesures pour tromper à la fois les juifs de Hongrie et ses contacts juifs dans le monde extérieur. »

Yair Lapid, tout comme son père, a tort. Il y avait un grand nombre de collaborateurs juifs et certains étaient même officiers dans la Wehrmacht d’Hitler.

Le ministère russe des Affaires étrangères a répondu aux fausses accusations de Yair Lapid :

Aujourd’hui le russe @mfa_Russia a officiellement répondu sur son canal télégramme à la déclaration de @yairlapid que vous voyez ci-dessous et cette réponse mérite d’être traduite et postée dans son intégralité. Un long fil de discussion avec la traduction complète ci-dessous, lien vers la source à la fin.

La traduction complète de la déclaration du ministère des Affaires étrangères est ici. Elle dit :

« Nous avons prêté attention aux déclarations anti-historiques du ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid, qui expliquent en grande partie la ligne du gouvernement israélien actuel qui soutient le régime néo-nazi de Kiev. » Le ministre israélien a littéralement déclaré ce qui suit : « Les juifs ne se sont pas détruits eux-mêmes pendant l’Holocauste. Blâmer les juifs pour l’antisémitisme est un niveau flagrant de racisme contre les juifs« . 

Pour une raison quelconque, la presse occidentale (et certains de nos libéraux) continue de se demander s’il y a des néo-nazis en Ukraine. L’origine juive de Volodymyr Zelensky est donnée, comme l’un des arguments « en béton armé« .

L’argument est non seulement indéfendable, mais aussi fallacieux. L’histoire, malheureusement, connaît des exemples tragiques de coopération entre les juifs et les nazis. En Pologne et dans d’autres pays d’Europe orientale, les Allemands ont nommé des industriels juifs à la tête de ghettos et de conseils juifs (« Judenrats« ), dont certains sont restés dans les mémoires pour des actes absolument monstrueux. …

Jakub Leikin, à Varsovie, surveillait les juifs et rapportait tout à l’administration d’occupation allemande, condamnant ses compatriotes à une mort certaine, et parfois douloureuse, et Chaim Rumkowski proposait généralement aux juifs de Lodz de donner leurs enfants aux nazis en échange de sauver la vie des résidents adultes du ghetto, les preuves de ses propos sont nombreuses. Il ne reste plus qu’à se ranger à l’avis de H. Dreyfus, professeur d’histoire à l’Université de Tel-Aviv, selon lequel la complicité des juifs dans l’Holocauste est un « phénomène marginal » (mais pas un tabou et fait l’objet de recherches). 

Le ministère des Affaires étrangères pointe ensuite des sources gouvernementales israéliennes qui ont documenté une grande augmentation de l’antisémitisme en Ukraine depuis le coup d’État de Maidan en 2014 :

« Depuis le coup d’État de 2014, l’antisémitisme a prospéré en Ukraine. » Le rapport du ministre des Relations avec la diaspora d’Israël, Naftali Bennett (PM maintenant), indique qu’en 2017, le nombre d’incidents antisémites, comprenant des dizaines d’actes de vandalisme dans des musées, des synagogues et des mémoriaux, a été multiplié en Ukraine. 

L’Ukraine est devenue le leader parmi tous les pays de l’ex-URSS en termes de nombre d’incidents antisémites, et certaines publications indiquent que l’Ukraine dépasse généralement tous les pays de l’ex-URSS réunis dans leur nombre. L’un des représentants éminents du mouvement juif en Ukraine, Eduard Dolinsky, a récemment craint la cessation des activités de son organisation (« Comité juif ukrainien« ). 

Il existe une certaine tradition de collaboration entre les sionistes et les antisémites. Le fondateur du mouvement sioniste visant à établir un « État juif« , Theodor Herzl, s’en est même rendu coupable :

« Alors que l’écrivain austro-hongrois Theodor Herzl était sur le point de publier son manifeste « L’État juif » en février 1896, il a dû faire face à d’intenses pressions de la part de la communauté juive de Vienne pour qu’il arrête la publication. Herzl a rejeté les supplications, publié le livre et lancé un mouvement qui aboutira à la création de l’Israël moderne. À peu près à la même époque, les habitants de Vienne ont élu un maire antisémite. Au grand soulagement des juifs de Vienne, l’empereur a refusé d’approuver Karl Lueger, mais Herzl a fait pression sur le Premier ministre pour qu’il accepte le choix du peuple, arguant que le boycott du leader populiste ne ferait qu’accroître la haine des juifs. »

Herzl avait espéré que l’installation d’un maire antisémite pousserait davantage de juifs de Vienne à soutenir son idée d’un « État juif« .

L’armement par Israël de la milice fasciste en Ukraine pourrait bien avoir un motif similaire :

« Selon des universitaires et des analystes, Israël tient à faire venir des réfugiés juifs ukrainiens dans le but de maintenir la « suprématie » démographique juive sur la population palestinienne. …

Depuis le début de la guerre avec la Russie le 24 février, le gouvernement israélien a appelé les réfugiés juifs ukrainiens à immigrer en Israël et a supprimé les obstacles bureaucratiques pour garantir leur arrivée le plus rapidement possible. 

« Nous appelons les juifs d’Ukraine à immigrer en Israël – votre foyer », a déclaré le ministère israélien de l’Immigration et de l’Absorption dans un communiqué le 26 février.

Cela explique-t-il aussi pourquoi Igor Kolomoiski, l’oligarque juif ukrainien qui vit en Israël, a financé le bataillon Azov et d’autres milices fascistes en Ukraine ?

Source : Moon of Alabama
Traduction : Réseau International




Les sanctions européennes bénéfiques : Le PIB de la Russie bat des records, il n’a jamais été aussi florissant !

[Source : lemediaen442.fr]

La Femen Inna Chevtchenko n’en revient toujours et s’étonne sur sa page twitter « Comment est-ce possible ? » Pourtant la réalité est bien là :

« Nouvelles données ! Les revenus pétroliers et gaziers de Russie ont atteint un nouveau record en avril.
1 800 milliards de roubles en un seul mois, après 1 200 milliards en mars.
Après seulement 4 mois, le budget de la Russie a déjà reçu 50 % des revenus pétroliers
et gaziers prévus pour 2022 (9,5 billions). »
Janis Kluge

Notre prophétique ministre des Finances, Bruno Le Maire, nous avait annoncé sans une hésitation : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe » (vidéo ci-dessous).

BFMTV avait prévu, le 19 avril 2022, que « le PIB [Produit intérieur brut] de la Russie devrait se contracter de 8,5 % en 2022 » et nous expliquait doctement pourquoi : 

« La Russie dont l’économie est peu diversifiée est extrêmement dépendante de ses exportations d’hydrocarbures qui représentaient en 2021 46 % de ses exportations totales en valeur. » 

Tant qu’à faire, Le Figaro en remettait une couche : 

« La Russie a trois semaines pour payer des dettes en dollars et éviter le défaut ».

Les revenus de la Russie montent en flèche

Bruno Le Maire et les journalistes des médias mainstream ont-ils lu la presse anglo-saxonne ? Il faut croire que non, puisqu’ils auraient vu dans le Guardian : 

« La Russie a presque doublé les revenus qu’elle tire de la vente de combustibles fossiles à l’UE pendant les deux mois de guerre en Ukraine, profitant de la flambée des prix alors même que les volumes ont été réduits. […] La Russie a en fait pris l’Union européenne au piège : de nouvelles restrictions entraîneront une nouvelle hausse des prix, ce qui permettra d’amortir ses revenus malgré les efforts des gouvernements européens. »

Même le New York Post a constaté que les sanctions contre la Russie représentent en fait pour elle une excellente affaire : 

« La Russie s’apprête à gagner près de 321 milliards de dollars grâce à ses exportations d’énergie cette année, soit une hausse de plus d’un tiers par rapport à l’année précédente, selon Bloomberg. »




La fin irrésistible d’un Empire prédateur !

Par Djerrad Amar

Beaucoup d’internautes favorables à la politique russe, soucieux d’en finir avec l’Ukraine et les atlantistes, s’agitent et s’empressent, allant jusqu’à « proposer » à la Russie ce qu’elle devait faire en particulier la solution radicale !

À notre sens, ils doivent savoir que cela fait plus de 15 ans que la Russie pense cette situation qui met en danger sa sécurité ! Elle a défini des objectifs, une stratégie et des tactiques avec les moyens qui correspondent ! Elle sait intelligemment ce qu’elle fait contrairement aux atlantistes qui réagissent par la panique tout en faisant dans le bricolage en imposant leur incompétence pour « résoudre » un problème grave, qui dépasse leur petite conscience, en exacerbant le conflit par la livraison d’armes !

S’il était dans l’intention de la Russie de détruire l’Ukraine voire certains pays atlantistes, elle avait toutes les capacités de le faire avec succès ! À quoi bon ? Contrairement aux atlantistes, ce n’est pas dans la culture, la morale et l’Histoire de la Russie de réagir par démonerie !

Les atlantistes peuvent maintenant cancaner comme ils veulent et peuvent, c’est trop tard ; les Russes assurent que leurs objectifs sécuritaires seront atteints ! Les atlantistes peuvent « bricoler » n’importe quelle « riposte », économique, médiatique, « aides militaires », mercenaires, ils ne parviendront pas à arrêter le cours de l’Histoire ! Ils peuvent faire semblant de connaître la stratégie et les objectifs russes et palabrer comme ils l’entendent, même si cela ne correspond pas à la réalité sur le terrain, et conclure que la Russie a « échoué », le train des changements reste irréversible… Même leur mentalité funeste et arrogante ne leur sera pas d’un grand secours ! C’est elle qui va les défaire ! Mentalité qui considère que les lois dites « internationales » ne s’appliquent pas sur eux ! La morale admise ne peut être que la leur, en suivant leurs « règles », licites ou légales pour eux, mais illicites et illégales pour les autres ! Avoir le droit et la force de sanctionner qui ils veulent et quand ils veulent, tout en déclarant illégales les ripostes similaires ! Etc., etc..

Nous sommes arrivés à la dernière phase d’un Empire qui a vécu par l’esclavage des humains, le colonialisme, le néo-colonialisme, l’impérialisme, la prédation et les génocides. Tous les Empires prédateurs, quelle que soit leur puissance, à travers l’Histoire ont subi le déclin. Celui de ce siècle, avec ses contradictions menées à leurs paroxysmes, ne fera pas exception ! C’est la loi de la nature !

La puissante Russie n’est pas seule ; la majorité des pays dans le monde la soutiennent, dont des puissances !




Les remarques « antisémites » de Lavrov

[Source : arretsurinfo.ch]

Par Gilbert Doctorow, International relations, Russian affairs

Paru  le 4 mai 2022

Ces deux derniers jours, deux scandales diplomatiques majeurs ont éclaté au niveau international. L’un concerne l’ambassadeur ukrainien à Berlin, qui a grossièrement insulté la chancelière. L’autre concerne les remarques désinvoltes du ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, lors d’une interview sur l’antisémitisme, qui ont immédiatement irrité l’establishment politique en Israël. Bien que les deux incidents aient fait l’objet de bulletins d’information, aucun n’a été abordé sous l’angle du journalisme d’investigation.

Lorsque l’ambassadeur Andrij Melnyk a accusé Olaf Scholz de se comporter comme « comme une saucisse de foie offensée »* pour avoir refusé de se rendre à Kiev, cela a attiré l’attention non seulement des médias allemands, mais aussi des médias mondiaux. L’expression « offended liver sausage » peut sembler particulière aux anglophones, mais il est clair qu’il ne s’agissait pas d’un compliment.

Le Daily Beast est allé plus loin que la majorité de la presse en identifiant le terme comme une expression familière allemande « communément employée pour décrire quelqu’un comme une prima donna ». Ils ont fait le lien entre cette insulte au chef du gouvernement et une réaction de la chancelière : le mois précédent, Zelensky avait refusé de recevoir le chef d’État allemand Frank-Walter Steinmeier en raison de ses liens étroits avec Moscou, ce qui avait motivé la décision de Scholz de ne pas s’y rendre.

Cependant, les journalistes prétendument investigateurs du Daily Beast n’ont pas cherché plus loin. Ni ce journal ni le courant dominant n’ont demandé et répondu de manière convaincante à la question de savoir pourquoi Kiev offenserait intentionnellement le pays le plus puissant de l’UE, dont il dépend largement pour son assistance militaire et économique. Certains mettent cela sur le compte des opinions personnelles de l’ambassadeur. D’autres sont tout simplement déconcertés.

Personne n’a envisagé que la prise de bec de l’homme sur place de Kiev avec Scholz pourrait être une intervention calculée dans la politique intérieure allemande, dans le but de pousser l’indécis Scholz hors du pouvoir. On sait que le chancelier est menacé par d’autres membres de son propre parti et par des partenaires de la coalition qui le remplaceraient volontiers par quelqu’un de plus engagé à aider la cause ukrainienne par des actions et pas seulement des mots.

Le cas des remarques de Lavrov sur les Juifs et l’antisémitisme a fait l’objet d’une analyse encore moins approfondie. Selon la presse, il aurait déclaré qu’Hitler avait aussi du sang juif et que les pires antisémites se trouvent parmi les Juifs. Ces propos ont été instantanément dénoncés par le gouvernement israélien, qui a demandé des excuses.

La presse occidentale s’est également empressée de faire remarquer que Lavrov avait précipité ce qui ne peut être qu’un refroidissement des relations avec Israël. Jérusalem abandonnerait désormais sûrement ses prétentions à être un honnête courtier et s’alignerait plus étroitement sur Kiev. À Washington et à Londres, les rédacteurs en chef ont jubilé.

Cependant, personne n’a posé la question qui mérite d’être posée : comment, pourquoi Sergueï Lavrov, qui est certainement le diplomate le plus expérimenté sur la scène mondiale, a-t-il tenu des propos qui ne pouvaient que nuire aux relations russo-israéliennes ?

J’admets qu’il existe une explication anodine. Lavrov a voulu par ses propos contrer le déni occidental selon lequel Kiev est un régime dominé par les nazis, au motif que le président Zelensky lui-même est juif. Mais Lavrov devait être conscient de la façon dont Jérusalem réagirait à ses paroles, et nous devons donc chercher plus loin.

Laissez-moi deviner. Lavrov savait bien ce qu’il faisait et avait probablement discuté de ce sujet avec son patron, Vladimir Vladimirovitch, avant de s’exprimer.

Les Russes sont très mécontents d’Israël en raison de sa coopération militaire passée avec l’Ukraine, et la déclaration de Lavrov n’était que le premier round. Si nous revenons aux tout premiers jours de l’ »opération militaire spéciale » de la Russie, lorsqu’ils ont pris le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporozhye et y ont saisi des documents relatifs aux efforts de l’Ukraine pour construire une « arme nucléaire sale », le ministère russe de la défense a annoncé que des facilitateurs étrangers y étaient actifs. Puis, le lendemain, de manière inattendue et en toute hâte, le Premier ministre israélien, M. Bennett, s’est rendu à Moscou pour des entretiens non programmés avec M. Poutine. Presque rien n’a été divulgué sur l’objet de leurs discussions. Mais par la suite, les Russes n’ont jamais désigné les facilitateurs étrangers.
Bien que certains lecteurs m’aient félicité pour avoir évité les « spéculations », je me permettrai pour cette fois de spéculer : il n’est pas inconcevable que les Israéliens aient été parmi les principaux conseillers de Kiev sur son programme de fabrication d’armes nucléaires. Si c’est le cas, nous pouvons nous attendre à ce que les relations russo-israéliennes se détériorent considérablement dans les semaines et les mois à venir.

Gilbert Doctorow

* Andrij Melnyk, ambassadeur d’Ukraine en Allemagne a déclaré :

« Cela ne fait pas très chef d’État de se comporter comme une saucisse de foie offensée »

Source: Gilbert Doctorow




Pour ceux qui ne comprennent toujours pas

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Sergey Glazyev [homme politique et économiste russe] – Le 4 mai 2022 – Source thesaker.is via glaziev.ru

Je vais essayer d’expliquer brièvement et de justifier les mesures nécessaires pour atteindre la Victoire. Une opération militaire spéciale (SVO) a révélé un plan préparé à l’avance par l’élite du pouvoir et de la finance américaine pour prendre le pouvoir en Russie. Il comprend les éléments et les étapes suivants.

1. Épuiser les forces armées russes dans une guerre avec des combattants bien entraînés et directement contrôlés par le Pentagone des Forces armées d’Ukraine, « cousues » par les nazis avec une verticale d’officiers nommés par les services spéciaux américains et britanniques. Transformer la population de l’Ukraine en zombies infectés par la russophobie. Dans le même temps, inciter la communauté internationale contre la Russie, en lançant des accusations de crimes de guerre et de génocide contre ses dirigeants. Sur cette base, confisquer les avoirs en devises de la Russie et imposer des sanctions totales contre elle, en causant le maximum de dommages possibles. Cette étape est en fait terminée.

2. Terroriser la population russe par le bombardement des colonies frontalières et des infrastructures militaires, le sabotage des transports et les attaques de pirates informatiques. Frapper la conscience publique par un déluge d’infox négatives et de propagande anti-gouvernementale via les réseaux sociaux. Imposer, par l’intermédiaire de leurs agents d’influence dans les autorités financières et économiques, une politique économique qui bloque la mobilisation des ressources, notamment : en gonflant les taux d’intérêt, en poursuivant l’exportation de capitaux, en encourageant la spéculation monétaire et financière, en manipulant le taux de change du rouble et en gonflant les prix. Ainsi, les sanctions peuvent être aggravées à plusieurs reprises et provoquer un effondrement de la production et une baisse du niveau de vie. Cette étape bat son plein.

3. Provoquer des humeurs protestataires et des actions sociopolitiques destructrices visant à renverser les autorités légitimes sur fond de baisse du niveau de vie et de pertes dans le cadre de leurs activités. L’utilisation de tout l’arsenal des méthodes d’organisation des « révolutions de couleur » financées par l’oligarchie compradore sous la promesse du déblocage des avoirs saisis dans la juridiction américano-européenne. En même temps, préparer les bases organisationnelles et idéologiques des actions séparatistes dans les régions. Cette étape est en cours de développement actif.

Ce plan prévoit également les tâches suivantes :

  • la consolidation du contrôle américain sur l’Union européenne et les pays de l’OTAN ;
  • l’utilisation des forces armées de la Pologne, de la Roumanie et des États baltes, ainsi que des mercenaires de l’Ouest, du Moyen-Orient et du Proche-Orient dans les opérations de combat contre la Russie ;
  • la destruction de la population masculine et l’asservissement effectif des femmes et des enfants d’Ukraine pour le développement ultérieur de ce territoire dans l’intérêt de l’élite du pouvoir et de la finance des États-Unis, de la Grande-Bretagne et d’Israël.
  • La mise en œuvre de ce plan, en fait, vise à détruire le monde russe, suivi par les plans de l’« État profond » américain pour détruire l’Iran et bloquer la Chine.

En raison des lois objectives du développement économique mondial, ce plan est voué à l’échec. Les États-Unis ne seront pas en mesure de gagner la guerre hybride mondiale qu’ils ont déclenchée pour maintenir leur hégémonie. Ils sont en train de la perdre irrémédiablement au profit de la Chine, qui se renforce rapidement à la suite des sanctions anti-russes.

Washington, Londres et Bruxelles ont joué leurs principaux atouts pour tenter d’infliger le plus de dommages possibles à la Russie : un monopole sur la question des monnaies mondiales, une image d’État « démocratique » légal exemplaire et une croyance dans le droit « sacré » de la propriété privée. Ils ont ainsi mis tous les pays indépendants devant la nécessité de trouver de nouveaux instruments monétaires mondiaux, des mécanismes d’assurance contre les risques, de rétablir les normes du droit international et de créer leurs propres systèmes de sécurité économique.

Les sanctions anti-russes n’ont pas renforcé, mais, au contraire, sapé la domination mondiale des États-Unis et de l’UE, que le reste du monde a commencé à traiter avec méfiance et appréhension. Ils ont accéléré de manière spectaculaire la transition vers un nouvel ordre économique mondial et le déplacement du centre de l’économie mondiale vers l’Asie du Sud-Est. La Russie doit tenir tête aux États-Unis et à l’OTAN dans leur confrontation, en la menant à sa conclusion logique, afin de ne pas être tiraillée entre eux et la Chine, qui devient irrémédiablement le leader de l’économie mondiale.

Sergey Glazyev

Note du Saker Francophone

Ce que Glazyev ne dit pas, c’est que ce ne sont pas seulement les pays indépendants qui s’opposent de plus en plus frontalement au bloc occidental mais toute une partie de sa population, un front intérieur, une vraie « 5ème colonne » mais légitime, elle, et de mieux en mieux informée surtout. Ce n’est pas le bloc occidental qui est isolé mais ses dirigeants. Au fur et à mesure que la crise économique, énergétique, financière, culturelle va se déployer, elle va toucher non seulement les couches basses de la population déjà victime de la globalisation (Gilets Jaunes) mais aussi les classes moyennes supérieures au cœur de la technocratie qui ont certes encore voté Macron en France mais en se faisant forcer gentiment la main sans avoir bien mesuré l’ampleur de ce qui arrive.

Leur colère, devant les premières assiettes vides, n’aura d’égal que leur coolitude et leurs certitudes actuelles. Ces fronts intérieurs vont donc probablement se dégrader très vite, de la part d’une population apparemment captive et surtout très proche physiquement des dirigeants. Et il n’y aura rien à faire pour la classe dirigeante car il n’y a aucune connexion directe, à par éventuellement internet pour couper temporairement l’accès aux analyses d’un Glaziev par exemple, entre les dirigeants de ces pays indépendants et la « 5ème colonne » qui pense et va agir en toute autonomie, n’est pas organisée, donc pas décapitable.

Si on veut être un peu taquin, l’image serait celle d’un filet à poisson industriel qui se resserre progressivement. Le moment de la prise de conscience se fait toujours après le point de non retour. On peut aussi penser à ces « mercenaires » qui trop confiants se sont faits enfermer dans Marioupol puis dans Azovstal puis dans les souterrains d’Azovstal.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




La Croatie opposera son veto à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN : « C’est du charlatanisme dangereux »

[Source : lemediaen442.fr]

Décidément, rien ne va pour l’Otan et l’Union européenne. Alors que la Hongrie opposera son veto à toute initiative de l’UE qui pourrait conduire à des restrictions sur les importations d’énergie de Russie, de son côté la Croatie opposera son veto à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan, considérant la manœuvre extrêmement dangereuse et provocatrice envers la Russie.


Selon RIA Novosti, le président croate Zoran Milanovic, s’exprimant lors d’un briefing, a menacé d’opposer son veto à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan. Il a déjà fait une déclaration similaire la semaine dernière, qualifiant la perspective de l’adhésion de Stockholm et d’Helsinki à l’alliance de charlatanisme : « Impliquer la Finlande, qui est à cinquante kilomètres de Saint-Pétersbourg, là-dedans, je pense que c’est du charlatanisme dangereux. »

« Qui a dit que je suis un agent russe ? Je n’ai rien à voir avec la Russie. Quand le chef de Gazprom est venu à Zagreb, il n’a rien obtenu de moi. Je n’ai peur ni des Russes ni des Ukrainiens, je peux facilement faire face aux menaces », a déclaré le président de la Croatie .

Le président Milanović a de nouveau appelé à une modification des lois électorales de Bosnie-Herzégovine en faveur des Croates de Bosnie et a exigé que le Parlement croate ne ratifie pas l’adhésion de la Finlande et de la Suède tant que les problèmes dans les Balkans ne seront pas résolus. Auparavant, il avait évoqué d’autres questions laissées en suspens dans la région : le non-alignement de la Roumanie et de la Bulgarie sur l’espace Schengen, le report des négociations sur l’entrée dans l’UE de l’Albanie et de la Macédoine du Nord, la non-reconnaissance de l’autoproclamé Kosovo..Le président hongrois Viktor Orbán et le président croate Zoran Milanovic sont en embuscade et bloquent les sanctions et adhésions voulus par les États-Unis. Tous les pays européens ne sont pas soumis à l’oncle Sam.

Traduction Le Média en 4-4-2




Mélenchon-Macron ou l’anti-pouvoir d’achat

Par Lucien SA Oulahbib

Cette palinodie, redondante, prétendant résumer le « mal français » dans ledit « pouvoir d’achat » ferait sourire (« un peu court jeune homme ! ») si le pays n’avait reculé du 5e au 7e rang mondial sur cette question de « PIB », voire même au 23e rang en matière précisément de richesse par habitant (Parité en Pouvoir d’Achat : P.P.A), sans parler de sa catégorisation désormais pérenne comme « démocratie défaillante » ou encore sa classification médiocre dans les tableaux dits « Pisa » en matière scolaire. Bref ! n’en jetez plus…

D’autant que cela ne risque pas de s’améliorer, bien au contraire, puisqu’« aux mêmes maux, les mêmes effets », voire pis, aux dires également de divers spécialistes pas tous « souverainistes ». C’est ce qu’avait d’ailleurs (quand même) rappelé bien trop gentiment Marine Le Pen lors du débat entre les deux tours : plus la globalisation « tierciarise » le pays et donc délocalise l’industrie, plus pauvreté et précarité s’installent, laissant derrière elles la déshérence non plus de villages, mais de villes, sans oublier les quartiers à l’abandon, ce qui fait penser à l’euthanasie (plus brutale, certes) de ces villes américaines emportées par le vent technocratique d’un libre-échangisme scientiste croyant qu’il suffit que le paysan du Cantal désespère pour que celui du Bangladesh respire, une sorte de vases communicants que les recettes mélenchoniennes ou macroniennes aggraveront plutôt.

Les premières, parce qu’elles pensent qu’il « suffirait » de récupérer « l’évasion fiscale » et de faire « payer les riches » pour que tout aille pour le mieux (avec des bémols tactiques bien sûr) alors que la chute du système soviétique et les méandres sulfureux du Venezuela, du Zimbabwe, de Cuba, de l’Algérie, sont toujours là (voire de plus en plus) pour démontrer le contraire. Les secondes s’affichent comme étant moins spoliatrices en apparence, mais elles aussi vont dans le sens de la dépossession progressive de la liberté citoyenne au profit d’une vague solidarité d’assistanat doublée d’une astreinte frugale au parfum monacal patenté. Les unes et les autres vous vouent aux gémonies (complotistes) si vous ne souscrivez pas à leur purge.

« En même temps » le pays n’a que ce qu’il mérite : n’a-t-il pas offert 28 % à E.M et 20 % à J.L.M, les deux, E.J.L.M, faisant 48 % (des exprimés certes) tout de même. Et d’ailleurs il est tout à fait légitime de les additionner maintenant, les uns votant pour les autres et réciproquement, surtout aux prochaines législatives, ce qui donne d’un côté des globalistes, scientistes, hygiénistes, affairistes, sans frontièristes versus des souverainistes citoyens distinguant bien commun et libertés individuelles, de l’autre.

Sauf que ce dernier versant nage dans la division et l’incohérence (comme d’habitude) tant il a sous-estimé l’attaque sans précédent contre les libertés fondamentales (d’où une forte abstention) depuis la nuit du 5 août 2021, et qu’il fallait tenir bon en ne condamnant pas en soi la Russie, mais en soulignant les impérities occidentales depuis huit ans en la matière.

Bref ! le refus d’observer que la crise dite « sanitaire » était en fait un cache-sexe pour mettre au pas la société et le refus de comprendre que la crise dite « climatique » est un moyen d’accentuer encore plus cette « marche » qu’un Mélenchon veut juste accélérer (tout en mettant plus de pommade [ou de vaseline] ici et là afin que cela passe mieux) font que la fuite en avant vers encore plus de destruction à tous les étages — gaucho-djihadisme au quotidien compris (attaque en règle de messes désormais comme à Angers) — va s’emballer jusqu’à « la lutte finale », mais peut-être pas celle prévue par les textes « sacrés », l’Histoire étant toujours accoucheuse de formes inédites…

Ou alors de « farces » comme disait le Vieux… D’autant qu’un clown parade déjà à Kiev. Un Joker à la Maison-Blanche. Et un admirateur de « la Bête de l’événement » à Paris…




Vous ne pouvez pas toujours obtenir ce pour quoi vous payez

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Dmitry Orlov – Le 27 avril 2022 – Source Club Orlov

Orlov

Cette paraphrase de la phrase de Mick Jagger semble appropriée pour les temps modernes, car c’est le jeu essentiel auquel se livrent de multiples acteurs dans le monde aujourd’hui. Voir ce jeu pour ce qu’il est s’avère plus difficile qu’il ne devrait l’être pour des raisons émotionnelles : les gens sont en colère à l’idée même que l’argent qu’ils ont durement gagné ne peut pas leur procurer tout ce qu’ils désirent, car ils ont été convaincus que l’argent est plus réel que toute autre chose. Or, c’est exactement l’inverse : tout ce qui est réel, c’est la matière et l’énergie, et l’argent n’est ni l’un ni l’autre – c’est une simple promesse. Nous pourrions passer toute la journée à discuter de toute la partie immergée de l’iceberg de la violence officielle et objective qui soutient cette promesse, mais nous ne le ferons pas et nous nous contenterons d’affirmer que la fiction de l’argent comme richesse et la fiction du marché libre sont toutes deux érigées et maintenues dans l’intérêt de l’État, ou du gouvernement, comme la fiscalité, les dépenses sociales, les dépenses militaires et l’administration coloniale.

Mais tout cela repose sur une promesse : « Si vous avez l’argent, vous obtiendrez ce pour quoi vous payez ». Brisez cette promesse, et toute la structure éphémère disparaît tout simplement.

À ce stade, vous pourriez être tenté de penser que, puisque l’argent disparaît tout simplement, vous devriez en faire quelque chose en prévision de cet événement – manger, boire et vous amuser, peut-être ? Bien sûr, c’est une excellente idée, mais qu’en est-il du reste ? Achetez-vous des contrats à terme sur l’or, des bitcoins ou des yuans, ou les placez-vous sur une petite île de l’Atlantique Nord ? Acheter un livre intitulé « Russian Made Simple » ou « Chinese Made Simple » (désolé, titre introuvable) serait-il un meilleur choix ? Il est assez difficile d’accumuler directement la matière et l’énergie, vous savez. On peut penser à investir dans la matière (un tas de briques) ou dans l’énergie (un puits de gaz), mais un investissement reste essentiellement une promesse. Vous pourriez, bien sûr, thésauriser un tas de choses coûteuses et monter la garde avec un fusil de chasse, mais qu’est-ce qu’il en adviendrait si vous deviez aller aux toilettes ?

J’ai l’impression d’avoir déjà tout dit. L’argent est un système gouvernemental. Un marché libre est un marché criminel. Un jour viendra où offrir à quelqu’un un million de dollars vous vaudra un coup de poing en pleine figure. Préparez-vous à vivre sans argent. Et en réponse, on m’a demandé quelque chose comme « Alors, que pensez-vous du bitcoin ? » ou « Ne pensez-vous pas que le rouble est un peu surévalué en ce moment ? ». Pourtant, je persiste…

Et donc, regardons un aspect de la monnaie qui devrait être très clair pour tout le monde parce que c’est là que tout s’écroule : la monnaie comme outil de l’administration coloniale. Le but de l’administration coloniale est de pomper la richesse des colonies, et ici la méthode la plus efficace est la finance. La violence directe est coûteuse et il est beaucoup plus efficace de soudoyer les élites locales pour qu’elles acceptent un arrangement économique injuste et de les maintenir dans le droit chemin par la simple menace de la violence. C’est ainsi que les choses se sont passées pendant un certain temps, mais cela est en train de s’effondrer.

Supposons que vous ayez deux pays qui commercent entre eux : les Perdants et les Fainéants. Les Perdants envoient toutes sortes de produits aux Fainéants qui les consomment. Ces derniers expédient également certains produits aux Perdants (perles de verre, alcool, iPhone, accès à PornHub, etc.), mais en quantité nettement inférieure en termes de valeur marchande. C’est ce qu’on appelle un « déficit commercial structurel » : les Fainéants obtiennent quelque chose pour rien. On pourrait s’attendre à ce que les Fainéants soient à court d’argent avant longtemps, ou qu’ils soient obligés de vendre leurs biens aux Perdants, mais cela n’arrive pas si A. les Fainéants ont une grande armée et B. les Fainéants impriment l’argent qui est utilisé dans le commerce. Les Fainéants peuvent alors faire disparaître le déficit commercial comme par magie.

La magie n’est pas exactement magique ; en fait, on est plus proche de la fraude. Les Fainéants absorbent l’argent supplémentaire généré par le déficit commercial en proposant de vendre un certain instrument financier : une obligation d’État, sur laquelle ils paient des intérêts. Ils rendent ensuite cet instrument financier plus attrayant en imposant un taux d’inflation plus élevé aux devises étrangères par rapport à la leur. Il existe de nombreuses façons de procéder, la plus simple étant peut-être de restreindre l’accès à la monnaie des Fainéants utilisée dans le commerce international. Mais comme toutes les monnaies sont sujettes à l’inflation, au fil du temps, l’inflation ronge cette réserve de richesse fictive, ce qui nous amène au résultat de base : les Fainéants obtiennent quelque chose pour rien. Et si les Perdants commencent à refuser d’être volés de cette manière, les Fainéants les détruisent militairement.

Cela peut durer (et a duré) pendant des décennies, mais finalement les Fainéants deviennent trop gourmands, trop corrompus et (comme cela arrive souvent avec les parasites) trop stupides. Ils émettent trop d’obligations, leur propre taux d’inflation devient incontrôlable, leur armée s’affaiblit et leurs armements deviennent obsolètes. Pendant ce temps, certains des Perdants se dotent d’une armée puissante et d’une économie interne importante. Puis ils se préparent à agir, en attendant que les Fainéants fassent une grosse erreur. La manœuvre peut être aussi bien franche que « Payez-nous avec notre propre argent ou gelez et mourez de faim ! » que sournoise que « Désolé, problème au port avec ses conteneurs, vous devez attendre le produit ! ».

Quittant maintenant le pays de l’allégorie pour entrer dans le temps réel, les pays légendaires dont nous parlions sont les États-Unis (et ses adjuvants européens), la Russie et la Chine. À un moment donné, il a été décidé qu’il ne serait plus possible de payer la Russie pour ses diverses exportations très importantes et qu’il serait préférable de détruire la Russie politiquement, de dénationaliser ses ressources et d’en confier le contrôle à des entreprises occidentales. À cette fin, l’Occident a militarisé l’Ukraine, la transformant en une dictature nazie (tous les partis d’opposition sont interdits ; le chef de l’opposition a été kidnappé et battu) avec un contrôle total des médias (tous les médias non gouvernementaux sont interdits, les journalistes indépendants sont assassinés), en la bourrant d’armes et de conseillers de l’OTAN et en lui ordonnant d’envahir le Donbass et la Russie au-delà.

La réponse russe a été une sorte de ballet militaire. Comme on pouvait s’y attendre, peu de gens ont été en mesure d’en apprécier la grâce et la beauté, mais peu de gens comprennent le ballet. Tout d’abord, les Russes ont lancé leur offensive, qu’ils ont appelée « Opération spéciale », quelques jours, voire quelques heures, avant que les Ukrainiens ne prévoient de lancer la leur. Cela a complètement brouillé les cartes de l’armée ukrainienne et a rendu tous ses plans inutiles : ils étaient prêts à partir vers l’est et tout d’un coup, les voilà cloués au sol sous un bombardement d’artillerie incessant. Les Russes ont ensuite immobilisé les éléments de l’armée ukrainienne qui n’étaient pas concentrés dans le Donbass – l’un près de Kiev, l’autre près d’Odessa – en les menaçant d’invasion sans les engager réellement. Et pendant ce temps, ils ont entrepris de démolir méthodiquement la moindre capacité militaire de l’Ukraine – un processus qui a maintenant largement suivi son cours. Le gouvernement ukrainien en est réduit à mettre en scène des provocations – essentiellement en tuant son propre peuple, puis en essayant (sans succès) de rejeter la faute sur les Russes, et en tentant de s’attribuer le mérite des accidents russes (comme les explosions de munitions à bord du Moskva). Pendant ce temps, une rivière d’Ukrainiens affluait vers l’ouest, comptant désormais des millions de personnes, laissant moins de bouches à nourrir pour les Russes.

La réponse de l’Occident a été d’envoyer des armes en Ukraine, pour remplacer certaines de celles que les Russes détruisent rapidement. Les Russes les détruisent avant qu’elles n’atteignent le champ de bataille ou les réclament comme trophées aux troupes ukrainiennes, dont beaucoup sont désireuses de se rendre rapidement en bons termes. Les Russes, pour qui la sécurité est le premier objectif, ne sont pas du tout pressés de terminer la mission, qui a trois buts : sécuriser le Donbass, démilitariser et dénazifier. Parmi ces objectifs, le premier est le seul pour lequel le temps est vraiment compté, puisque les bataillons nazis en retraite bombardent les quartiers résidentiels, essayant d’infliger le plus de dégâts possibles sur leur chemin, et il pourrait être accompli d’ici le jour de la Victoire 2022, le 9 mai.

Pendant ce temps, la démilitarisation se déroule comme prévu, la plupart des chars, avions, systèmes d’artillerie et camions de l’armée ukrainienne étant détruits ou immobilisés par manque de carburant. La dénazification, en revanche, prendra au moins une génération, car les manuels scolaires ukrainiens, qui sont pleins d’absurdités, seront remplacés par des manuels russes. Les générations plus âgées devront également être déprogrammées, tandis que les personnes complices des nombreux crimes de guerre et des violations des droits de l’homme perpétrés par le régime nazi devront être jugées, condamnées à la prison à vie et jamais libérées sur parole ou réhabilitées (c’est une erreur que les Soviétiques avaient commise avec les nazis ukrainiens de la Seconde Guerre mondiale).

À la fin du mois d’avril 2022, il semble possible de déclarer que les efforts déployés par les États-Unis pour militariser l’Ukraine, laver le cerveau de sa population pour qu’elle accepte le nazisme et en faire profiter la Russie sont un échec cuisant. La Russie et l’Ukraine sont de grands exportateurs de céréales et d’engrais et les perturbations causées par le conflit militaire risquent de provoquer la famine dans une grande partie du monde dès l’année prochaine, suivie de la vague habituelle de crises politiques. La Russie est également un fournisseur indispensable d’énergie, de métaux et de matériaux stratégiques pour l’industrie mondiale (pratiquement aucune puce de microprocesseur ne peut être fabriquée sans une sous-couche de saphir de fabrication russe) et sa décision de transférer le paiement de toutes les exportations vers ses propres roubles (à commencer par le gaz naturel), qu’elle a été contrainte de prendre en réponse au gel de ses comptes en dollars et en euros (ce qu’elle considère comme un manquement de l’Occident à ses obligations) a provoqué des ravages sur les marchés mondiaux de l’énergie.

Bien qu’ils soient un grand producteur mais un petit exportateur d’énergie, les États-Unis ne sortiront pas indemnes de tout cela. En raison de leurs lois ineptes (la loi Jones en particulier), les États-Unis sont contraints d’être à la fois exportateurs et importateurs de gaz naturel liquéfié (selon la région) et, du fait de leur incapacité à comprendre la nature stratégique de l’industrie énergétique, une grande partie de leurs infrastructures de gaz liquéfié appartiennent à d’autres pays. Ainsi, les États-Unis sont également touchés par le chaos qui règne sur le marché du gaz naturel, ce qui fait grimper l’inflation du dollar.

Le pétrole est également un problème pour les États-Unis : ils produisent une grande quantité de pétrole à partir de la fracturation hydraulique, mais il s’agit d’un pétrole léger et inutile pour fabriquer du carburant pour avion ou du diesel, à moins qu’il ne soit mélangé à du pétrole brut russe plus lourd, que la Russie ne vendra plus pour des dollars. Alors que ces conditions continuent d’augmenter l’inflation pour le dollar américain, les États-Unis se retrouvent en échec : ils ne peuvent pas augmenter agressivement les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation car les paiements d’intérêts sur leur énorme dette videraient le trésor public et ils ne peuvent pas maintenir les taux bas car cela déclencherait une hyperinflation et un effondrement économique. La seule chose qui pourrait sauver les États-Unis est l’accès instantané à une énergie abondante et gratuite, rendue disponible par une capitulation rapide et inconditionnelle de la Russie. Par conséquent, n’étant pas très intelligents, les dirigeants américains se sont lancés sur une trajectoire de collision avec la Russie, mais, n’étant pas suicidaires, ils ont décidé d’éviter une véritable guerre avec elle.

Comme je l’ai mentionné, l’un des éléments clés de la gestion d’une administration coloniale est le maintien d’une supériorité militaire écrasante, sans laquelle une nation de Perdants pourrait être tentée de sortir du rang, et si elle n’est pas punie sévèrement et immédiatement, d’autres pourraient suivre son exemple, et la prochaine chose que vous savez, c’est qu’ils s’enfuiront tous et formeront leur propre club pendant que tous les Fainéants seront gelés et affamés parce que, ayant été des parasites pendant si longtemps, ils ont oublié comment prendre soin de leurs propres besoins.

Et voilà le problème : les États-Unis (et toute l’OTAN avec eux) n’ont plus aucune supériorité militaire sur la Russie et peut-être aussi sur la Chine. Dans la triade de dissuasion nucléaire, tout ce qui reste aux États-Unis et qui est encore utilisable, ce sont les missiles Trident lancés par sous-marin, mais les Russes savent comment les abattre. Entre-temps, la Russie a mis au point des missiles hypersoniques que les États-Unis ne peuvent espérer pouvoir intercepter, elle a récemment testé un nouveau missile intercontinental Sarmat qui peut suivre des trajectoires sub-balistiques arbitraires vers des points arbitraires de la planète et peut transporter des véhicules de rentrée hypersoniques, et elle a mis en production le système de défense aérienne S-500 qui peut abattre des objets en orbite et intercepter des missiles hypersoniques (que seule la Russie possède réellement, bien que la Corée du Nord soit également un concurrent).

Toute forme de confrontation nucléaire étant exclue, il ne reste plus que la guerre conventionnelle et la guerre économique. Les États-Unis n’ont aucune chance dans une bataille terrestre contre la Russie sur son propre territoire, avec ou sans le reste de l’OTAN, en raison d’un problème assez simple de logistique : La Russie peut se réapprovisionner par voie terrestre tandis que les États-Unis doivent utiliser des voies aériennes et maritimes qui peuvent être fermées par des attaques russes. La fin du jeu est prévisible : les États-Unis et l’OTAN sont à court de munitions et se rendent ou battent en retraite. Il ne reste donc plus aux États-Unis et à l’OTAN qu’à tenter de gêner légèrement les Russes en envoyant des armes aux Ukrainiens. Ils ont envoyé toutes sortes de vieilleries qu’ils avaient à portée de main, mais sans effet significatif. Les avions militaires russes peuvent facilement se débarrasser des vieux missiles antiaériens Stinger, datant de la guerre soviétique en Afghanistan, en déclenchant des pièges thermiques, et les missiles antichars Javelin ont des effets purement cosmétiques sur les chars russes, qui ne ralentissent même pas lorsqu’ils sont touchés. Entre-temps, les plans des États-Unis et de l’OTAN visant à livrer de l’artillerie et des blindés à la partie ukrainienne ont été neutralisés par quelques attaques à la roquette russes sur des nœuds ferroviaires bien choisis. Malgré le rythme effréné de l’activité diplomatique, l’activité militaire réelle raconte une autre histoire : la bataille des petits désagréments est également en train d’être perdue.

Un moment est venu où les Fainéants ne peuvent plus continuer à être des Fainéants parce que A. leur grande armée n’est plus une menace suffisante pour maintenir les Perdants dans la peur et B. les Fainéants ne peuvent plus imprimer l’argent qui est utilisé dans le commerce. C’est alors que les Perdants passent à l’action, qui peut aller du franc-parler « Payez-nous avec notre propre argent ou gelez et mourrez de faim ! » au sournois « Désolé, problème au port à conteneurs, il faut attendre le produit ! ». La Russie a choisi la première solution, la Chine la seconde.

Avez-vous remarqué la fermeture Covid à Shanghai ? La raison en est la souche Omicron du Coronavirus, qui est, selon toutes les indications, une souche domestiquée et apprivoisée qui fait éternuer les gens périodiquement (comme mon chat) et qui ne peut être arrêtée. Elle a causé quelques dizaines de décès en Chine parmi des personnes déjà gravement malades. Et pourtant, le gouvernement chinois a imposé des conditions très dures à Shanghai, les gens étant pratiquement emprisonnés chez eux ou sur leur lieu de travail, soumis à des tests PCR quotidiens et à bien d’autres inepties et indignités. Que se passe-t-il ?

Il est bon de rappeler que Shanghai est la ville la plus internationale de Chine, qu’elle abrite son plus grand port et qu’elle est la porte d’entrée du reste du monde. Jusqu’à très récemment, elle était pleine d’expatriés, dont beaucoup travaillaient dans la gestion du commerce extérieur. Et voilà que le gouvernement chinois la ferme pour une raison apparemment fallacieuse. Peut-on s’interroger sur la véritable raison de ce comportement étrange ? Je pense que cela fait partie d’un effort visant à réduire certains aspects du commerce extérieur chinois tout en maintenant un déni plausible. Pourquoi expédier des produits aux États-Unis alors que l’inflation y est galopante ? Pourquoi ne pas attendre que les prix augmentent encore ? La Chine a déjà trop de dollars américains ; pourquoi en voudrait-elle davantage ?

Que se passera-t-il lorsque les « Fainéants » ne pourront plus glander ? Une fois que le vent tourne, les Perdants se regroupent et deviennent les pillards, et la richesse physique et matérielle que les Fainéants ont réussi à accumuler est mise en caisse et emportée en échange de quelque chose à manger et d’un moyen de se réchauffer. J’ai décrit ce phénomène en détail dans mes livres, sous la rubrique « dépouillement des actifs ». Et que se passe-t-il si ce dépouillement viole les sanctions ? Eh bien, il se fera par le vol et la contrebande, c’est tout ! Je garderai une description détaillée de la façon dont cela pourrait se dérouler pour un prochain article. Mais cela devra attendre que j’explique les racines de l’actuelle crise de russophobie enragée qui s’empare de l’Occident.

Dmitry Orlov

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Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Il vient d’être réédité aux éditions Cultures & Racines.

Il vient aussi de publier son dernier livre, The Arctic Fox Cometh.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Pénuries alimentaires dans six mois – Les mondialistes nous disent ce qui va se passer ensuite

[Source : strategika.fr]

Source : alt-market.us – Traduction Strategika

Par Brandon Smith

Au milieu de l’année 2007, la Banque des règlements internationaux (la banque centrale des banques centrales) a publié une déclaration prédisant une “grande dépression” imminente causée par une implosion du marché du crédit. La même année, le Fonds monétaire international a également publié des avertissements sur les “problèmes des subprimes”, qui entraîneraient une crise économique de plus grande ampleur. J’ai commencé à rédiger des analyses économiques alternatives un an plus tôt, en 2006, et j’ai immédiatement trouvé étrange que ces institutions mondialistes massives ayant une influence considérable sur le monde financier commencent soudainement à ressembler à ceux d’entre nous qui font partie du mouvement pour la liberté.

C’était il y a 16 ans, donc beaucoup de personnes lisant ces lignes ne s’en souviennent peut-être pas, mais en 2007, les médias alternatifs avaient déjà mis en garde depuis un certain temps contre l’imminence d’un crash déflationniste sur les marchés et les logements américains. Et, sans surprise, les grands médias étaient toujours là pour nier toutes nos inquiétudes en les qualifiant de “catastrophisme” et de “théorie du complot”. Moins d’un an plus tard, les premières sociétés inondées de produits dérivés ont commencé à annoncer qu’elles étaient au bord de la faillite et que tout s’effondrait.

La réponse des médias ? Ils ont fait deux déclarations très bizarres simultanément : “Personne n’aurait pu le voir venir” et “Nous l’avons vu venir à un kilomètre à la ronde”. Les journalistes grand public se sont empressés de se positionner comme les devins de l’époque, comme s’ils avaient toujours dit que le crash était imminent, alors que seule une poignée de personnes l’avaient annoncé et qu’aucune d’entre elles ne faisait partie des médias. On a également ignoré le fait que la BRI et le FMI avaient publié leurs propres “prédictions” bien avant le crash ; les médias ont fait comme si elles n’existaient pas.

Dans les médias alternatifs, nous surveillons TRÈS attentivement les déclarations et les aveux des mondialistes, car leur métier n’est pas d’analyser les menaces, mais de les synthétiser. En d’autres termes, si quelque chose va très mal dans le monde sur le plan économique, les banquiers centraux et les élites financières qui aspirent à une autorité économique unique et centralisée pour le monde sont TOUJOURS accusés d’être à l’origine de ce désastre.

Pour une raison quelconque, ils aiment nous dire ce qu’ils sont sur le point de faire avant de le faire.

L’idée que les mondialistes créent artificiellement des événements d’effondrement économique sera bien sûr critiquée comme une “théorie du complot”, mais c’est un FAIT. Pour plus d’informations sur la réalité du sabotage financier délibéré et de l’idéologie de ” l’ordre issu du chaos ” des mondialistes, veuillez lire mes articles ” Fed One Meeting Away From Creating A Doomsday Sinkhole ” et ” What Is The Great Reset And What Do The Globalists Actually Want ? “.

L’agenda de la Grande Réinitialisation proposé par le chef du WEF, Klaus Schwab, n’est qu’un exemple des nombreuses discussions cachées au grand jour par les globalistes concernant leurs plans pour utiliser le déclin économique et social comme une “opportunité” pour établir rapidement un nouveau système mondial unique basé sur le socialisme et la technocratie.

Le principal problème pour discerner les plans des mondialistes n’est pas de découvrir des agendas secrets – ils ont tendance à discuter ouvertement de leurs agendas si vous savez où regarder. Non, le problème est de séparer les aveux de la désinformation, les mensonges de la vérité. Pour cela, il faut faire correspondre les livres blancs et les déclarations des mondialistes aux faits et aux preuves disponibles dans le monde réel. Examinons en détail le problème de la pénurie alimentaire…

Pénuries alimentaires dans six mois

Il y a une semaine, un torrent de communiqués de presse émanant d’institutions mondiales a déferlé, mentionnant tous exactement la même préoccupation : Des pénuries alimentaires dans les 3 à 6 prochains mois. Ces déclarations correspondent de très près à mes propres estimations, car j’ai régulièrement mis en garde contre les dangers imminents de l’inflation qui conduirait au rationnement de la nourriture et aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

Le FMI, la BRI, la Banque mondiale, l’ONU, la Fondation Rockefeller, le Forum économique mondial, la Bank of America et même Biden lui-même prédisent tous une crise alimentaire majeure à court terme, et ce n’est pas une coïncidence si les politiques de ces mêmes institutions et les actions des politiciens fantoches qui travaillent avec elles provoquent la crise qu’ils prédisent maintenant. En d’autres termes, il est facile de prédire un désastre quand on l’a créé.

On prétend que l’invasion de l’Ukraine par la Russie est la cause première, mais c’est une distraction par rapport au véritable problème. Oui, les sanctions contre la Russie finiront par entraîner une diminution de l’approvisionnement alimentaire, mais les mondialistes et les médias ignorent délibérément la plus grande menace, qui est la dévaluation des devises et l’inflation des prix créée par les banques centrales qui pompent des dizaines de milliers de milliards de dollars en plans de relance pour soutenir les entreprises partenaires “trop grosses pour faire faillite”.

Rien qu’en 2020, la Fed a créé plus de 6 000 milliards de dollars à partir de rien et les a injectés dans l’économie par le biais de programmes d’aide sociale. Ajoutez à cela les nombreux billions de dollars que la Fed a imprimés depuis le crash du crédit en 2008 – C’est une fête de destruction du dollar qui n’a jamais cessé et maintenant le public commence à en ressentir les conséquences. Heureusement pour les banquiers centraux que la pandémie a frappé et que la Russie a envahi l’Ukraine, car ils peuvent maintenant rejeter toute la responsabilité de la calamité inflationniste qu’ils ont créée sur la pandémie et sur Poutine.

L’inflation a atteint son plus haut niveau depuis 40 ans aux États-Unis bien avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine, mais considérons les ramifications de cette guerre et la façon dont elle affecte l’approvisionnement alimentaire.

L’invasion russe perturbe certainement la production céréalière ukrainienne, qui représente environ 11 % du marché mondial total du blé. La Russie détient également une part de 17 % et, ensemble, ces deux nations alimentent une grande partie des pays du tiers monde et de l’Europe avec 30 % des exportations de blé et d’orge, 19 % des exportations de maïs, 23 % des exportations de canola et 78 % des exportations de tournesol.

Les sanctions contre la Russie constituent toutefois un problème qui va bien au-delà de l’Ukraine, car la Russie produit également environ 20 % de l’approvisionnement mondial en ammoniac et 20 % de l’approvisionnement mondial en potasse. Il s’agit d’ingrédients clés pour la production des engrais utilisés dans l’agriculture industrielle. Les agriculteurs estiment que la hausse globale des prix sur les marchés alimentaires sera d’environ 10 %, mais je pense que ces chiffres sont très prudents. Je constate déjà des hausses de prix globales d’au moins 20 % par rapport à il y a six mois, et je m’attends à ce qu’il y ait encore 30 % de hausses de prix avant la fin de l’année. En d’autres termes, nous nous attendons à des augmentations moyennes de 50 % en 2022.

Les données officielles du gouvernement sur l’inflation et l’IPC ne sont pas fiables. Doublez les chiffres qu’ils donnent et vous serez beaucoup plus proche de la vérité. Le taux d’inflation utilisé par Shadowstats.com, calculé à l’aide de méthodes autrefois appliquées par le gouvernement américain dans les années 1980 avant qu’il ne “corrige” ses modèles pour masquer les données, soutient ma position jusqu’à présent.

Les experts agricoles américains s’attendent à ce que la Chine comble le vide où disparaissent les approvisionnements russes, mais c’est une erreur de faire cette supposition.

Il se passe quelque chose de bizarre en Chine

La répression chinoise des infections au covid a atteint des niveaux si bizarres que je dois poser la question : leurs mesures de confinement concernent-elles vraiment le covid, ou cachent-elles autre chose ?

Le taux de mortalité lié au covid en Chine est impossible à calculer avec précision, car ils n’ont jamais publié de données correctes pouvant être confirmées. Cependant, presque partout ailleurs dans le monde, le taux médian de létalité de l’infection par le covid est de 0,27 %, ce qui signifie que plus de 99,7 % des personnes dans le monde n’ont pas à craindre de mourir du virus. Mais en Chine, le PCC agit comme s’il avait affaire à la peste noire. Pourquoi ?

Les fermetures ont entraîné des pénuries alimentaires dans tout le pays, les chaînes d’approvisionnement étant mises à rude épreuve et les usines restant fermées dans de nombreux cas. Mais ce dont beaucoup d’Occidentaux n’entendent pas parler, c’est du fait que les exportations chinoises ont été essentiellement gelées. Plus d’un porte-conteneurs sur cinq dans le monde est actuellement bloqué dans les ports chinois en raison de la fermeture des ports. C’est incroyable.

Pourquoi la Chine ferait-elle cela pour un virus dont nous savons tous qu’il n’est pas dangereux pour la grande majorité des gens ? Pourquoi instituer le pire verrouillage du pays à ce jour et affamer sa propre population alors que la majorité des gouvernements occidentaux ont désormais abandonné leur campagne de peur de la pandémie et leur programme de vaccination forcée ?

Je pense qu’il est possible que la Chine soit déjà engagée dans une guerre économique dont beaucoup d’Américains et d’Européens ne se rendent même pas compte. Il peut s’agir d’un test bêta pour un arrêt des exportations vers les États-Unis et l’Europe, ou d’un arrêt progressif destiné à devenir permanent. Le goulot d’étranglement du commerce peut également être le précurseur d’une invasion chinoise de Taïwan.

Taïwan est en fait plus dépendante et plus étroitement liée à l’économie chinoise que beaucoup de gens ne le savent. La Chine est le plus gros acheteur des exportations de Taïwan et ces exportations représentent 10 % du PIB de Taïwan. Des centaines de milliers de travailleurs et d’hommes d’affaires taïwanais se rendent régulièrement en Chine pour travailler, un autre facteur économique qui est aujourd’hui mis à mal par les lockdowns. En outre, Taïwan compte de nombreuses sociétés qui exploitent leurs usines en Chine continentale, qui pourraient toutes être fermées en raison des lockdowns.

Tout ce que je dis, c’est que si j’étais la Chine et que je prévoyais d’envahir Taïwan dans un avenir proche, je pourrais envisager d’utiliser le covid comme couverture pour endommager d’abord leur économie et perturber leur modèle d’exportation. Les communistes considèrent la population comme une utilité qui peut être sacrifiée si nécessaire, et la Chine est parfaitement prête à causer des souffrances à court terme à son peuple si cela signifie des gains à long terme pour le parti. En outre, si je devais m’engager secrètement dans une guerre économique avec l’Occident, quel meilleur moyen que de bloquer 20 % des cargos du monde et de perturber les chaînes d’approvisionnement au nom de la protection du pays contre une “pandémie” ?

L’essentiel ? Ne comptez pas sur la Chine pour répondre aux besoins d’exportation d’ingrédients d’engrais ou de quoi que ce soit d’autre, car les sanctions contre la Russie se poursuivent.

Inflation, offre et contrôle

Les organisations mondialistes ne sont pas les seules à parler de pénuries alimentaires à venir ; le PDG de la société alimentaire internationale Goya a également averti récemment que nous étions au bord d’une crise alimentaire. Comme je l’ai noté dans le passé, l’inflation conduit au contrôle des prix par les gouvernements, le contrôle des prix conduit à un manque d’incitations à la production (profits), le manque de profits conduit à une perte de production, la perte de production conduit à des pénuries, et les pénuries conduisent au rationnement gouvernemental (contrôle de toutes les grandes sources de nourriture).

Comme nous l’avons vu avec presque tous les régimes autoritaires de l’histoire moderne, le contrôle de l’approvisionnement alimentaire est essentiel pour contrôler la population. Il n’est surpassé, en tant que préoccupation stratégique, que par le contrôle de l’énergie (dont nous connaîtrons bientôt des pénuries, car l’Europe sanctionne le pétrole et le gaz russes et commence à absorber les approvisionnements des autres exportateurs). La question de l’alimentation est la plus proche de nous, car nous pouvons en voir immédiatement les effets sur nos portefeuilles et sur nos familles. Il n’y a rien de pire pour de nombreux parents que la perspective que leurs enfants aient faim.

Les médias grand public ignorent une fois de plus toute menace économique potentielle, et plus précisément, ils nient la notion de pénurie alimentaire comme étant quelque chose dont il faut s’inquiéter. Je dis, pourquoi écouter un groupe de personnes qui ont toujours tort sur ce type d’événements ? Je prendrais au moins au sérieux les propos des mondialistes lorsqu’il s’agit d’effondrement économique ; après tout, ce sont eux qui profitent le plus de telles catastrophes et qui ont le plus d’influence lorsqu’il s’agit de déclencher une crise.

La préparation aujourd’hui ne coûte rien demain. Le manque de préparation aujourd’hui coûte TOUT demain. Pour toute personne dotée d’un cerveau, le choix est simple : se préparer à la fin de la nourriture abordable et facilement disponible avant la fin de l’année.




Stop aux généraux va-t-en-guerre !

[Source : ALEXANDRE JUVING BRUNET 2022]