Myrotvorets, exécutions extrajudiciaires

Interview de Dominique DELAWARDE par un journaliste d’investigation

le 11 Octobre 2022

JLY : Avez-vous déjà rencontré des opérations identiques à celle de Myrotvorets montées par les services anglo-saxons avec l’OTAN ?

DD : Les exécutions extrajudiciaires, à titre préventif ou répressif, d’adversaires politiques ou de figures charismatiques du camp adverse ont toujours existé. Sans remonter à la secte des « assassins » qui a sévi du XIe au XIIIe siècle, l’exemple récent le plus emblématique reste celui du Mossad israélien qui, dès la création de l’État hébreu, s’est distingué dans la chasse aux criminels de guerre nazis, puis qui a étendu son action à la lutte contre les chefs de la résistance palestinienne, pour finir par abattre ou faire assassiner les principaux opposants à leur politique colonialiste d’apartheid dans le cadre d’un véritable terrorisme d’État.

À cet égard, lexcellent livre de Ronen Bergman sur le sujet des exécutions extrajudiciaire: « Lève-toi et tue le premier » mérite une lecture attentive.

Compte tenu des relations fusionnelles qui se sont établies, au fil du temps, entre le Mossad israélien, la CIA et le MI6, on peut aller jusqu’à dire que l’influence du service israélien a été déterminante dans l’utilisation toujours plus large de ce mode d’action par les services anglo-saxons et peut expliquer ce à quoi nous assistons aujourd’hui.

Ce qui est sans précédent aujourd’hui, c’est l’ampleur que prend ce mode d’action terroriste, son caractère ouvert et décomplexé, et la complicité active des gouvernements des grands pays occidentaux qui assurent le financement et l’impunité de Myrotvorets, et des assassins qui font le travail. On ne parle plus de quelques dizaines ou centaines de « cibles », elles se comptent désormais par dizaines de milliers. Elles ne sont pas localisées dans un pays ou une région du monde, mais sur la planète entière. « D’artisanale » dans un passé récent, l’exécution extrajudiciaire serait donc en train de devenir « industrielle ». C’est clairement devenu une arme de guerre pour l’OTAN, sous couvert aujourd’hui de son proxy ukrainien.

L’Ukraine ne pourrait pas, à elle seule, établir les listes d’opposants à abattre sur l’ensemble de la planète et gérer la collecte et la publication des données de chacune des cibles. On voit bien que derrière le Mossad, le MI6 et la CIA, derrière l’Ukraine et l’OTAN, se trouvent des commanditaires puissants. Pour en arriver à utiliser un terrorisme de masse afin d’atteindre leurs objectifs, les commanditaires sont probablement aux abois. Pour moi, il ne fait aucun doute que la diaspora néoconservatrice et mondialiste anglo-saxonne est à la manœuvre dans cette affaire.

JLY : Quels sont les buts poursuivis par les acteurs de Myrotvorets en faisant figurer sur leur site non seulement les noms et coordonnées de citoyens ukrainiens et russes, mais également de personnalités de différentes nationalités qui s’opposent à la guerre ?

DD : Cette guerre, chacun devrait l’avoir compris, ne concerne pas seulement l’Ukraine. C’est une guerre des gouvernances néoconservatrices et mondialistes des pays membres de l’OTAN qui souhaitent conserver leur hégémonie sur la planète contre une Russie souverainiste qui prône et défend la multipolarité et la souveraineté de chaque État et qui a compris depuis longtemps que son démembrement était à l’ordre du jour de l’OTAN.

Ce que les otaniens ne semblent pas avoir saisi, c’est que la Russie n’est pas isolée dans son combat pour la multipolarité. Elle dispose du soutien de nombreux États (dont celui de la Chine, de L’Inde, du Pakistan, de la Corée du Nord) puissances nucléaires, d’une large part de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique latine), mais aussi, au sein même des pays de l’OTAN, de nombreuses personnalités influentes, soucieuses de souveraineté, et opposées à l’unipolarité sous hégémonie anglo-saxonne.

Ce que les acteurs de Myrotvorets cherchent à faire, pour le compte de l’OTAN et des Anglo-saxons c’est de faire peur à ces « souverainistes » qui s’opposent aux projets néoconservateurs et mondialistes. Parvenir à les faire taire, ou même à les faire baisser d’un ton, contribuerait à affaiblir la position de la Russie.

JLY : Pensez-vous que les services ukrainiens disposent des compétences pour recueillir cet ensemble de données sur plusieurs centaines de milliers de personnes ?

DD : À l’évidence non. Seule l’alliance de grands services tels le Mossad, le MI6 et la CIA peut obtenir ce résultat grâce à ses antennes ou relais planétaires (sayanim pour le Mossad), mais aussi et surtout grâce à la complicité active de ceux qui contrôlent le numérique, Facebook et Google, entre autres, et grâce aux écoutes de la NSA, orientées sur les cibles les plus influentes.

Ce simple constat constitue un indice supplémentaire pour confirmer que, au-delà des services ukrainiens, la diaspora néoconservatrice et mondialiste anglo-saxonne est à la manœuvre au cœur et à la tête de Myrotvorets.

JLY : Depuis plusieurs années des associations, représentants d’organisations et d’institutions dénoncent les pratiques de Myrotvorets et interviennent pour exiger soit la suppression des données personnelles diffusées, soit l’arrêt de ce site qui relève de la cybercriminalité. Pourtant celui-ci continue son activité. Alors que l’Union européenne a fait interdire les médias russes Russia Today et Sputnik News dans ses pays membres depuis le mois de mars 2022, elle laisse en activité Myrotvorets qui désigne à la vindicte de groupes criminels des journalistes et personnalités sur une liste noire. Ce deux poids deux mesures ne vise-t-il pas à empêcher la diffusion des informations sur le terrible génocide opéré par le régime de Kiev contre les populations afin d’entretenir la fausse information de « l’agresseur russe » ?

DD : Le deux poids deux mesures est entré dans les gènes de l’OTAN depuis 1990, date à partir de laquelle les néoconservateurs US ont commencé à investir les sommets de l’exécutif états-unien, puis, progressivement, des exécutifs européens. L’excellent livre de Mearsheimer et Walt démontrant que le département des affaires étrangères US est totalement contrôlé par un lobby néoconservateur pro-Israël, mais aussi le simple examen des biographies et CV des personnalités en place aujourd’hui prouvent s’il en était besoin, ce noyautage des secteurs clefs de l’administration Biden par des néoconservateurs promus par l’AIPAC. (Départements des Affaires Étrangères, du Trésor, de la Justice et de l’Intérieur, Conseillers du Président US.)

Pour les néoconservateurs, partisans d’un nouveau siècle d’hégémonie US, tous les moyens sont bons pour atteindre leurs objectifs. Rappelons-nous le témoignage du général d’armée US Clark, ancien commandant en chef de l’OTAN, d’octobre 2007 dévoilant un plan US pour envahir 7 pays en 5 ans afin d’y provoquer des changements de régime.

Le côté très russophobe de ce plan apparaît clairement dans ce témoignage.

Rappelons-nous enfin la déclaration de Mike Pompéo, alors même qu’il était Secrétaire d’État :

« Lorsque j’étais directeur de la CIA, nous avons menti, triché, volé, c’était comme si nous avions reçu des stages de formation pour apprendre à le faire ».

https://www.france-irak-actualite.com/2020/04/mike-pompeo-et-l-arme-du-mensonge.html

Avec des individus du même acabit à la tête des gouvernances occidentales, disposant de l’appui de la finance, des médias et des GAFAM, on observe que la création et la diffusion de narratifs mensongers est devenue la règle. Cela a été vrai pour la gestion de la crise Covid, cela est vrai pour la guerre OTAN-Russie en Ukraine.

Pour rendre crédibles ces mensonges, il faut évidemment interdire tous les narratifs alternatifs, souvent plus convaincants, qu’ils émanent de l’adversaire ou même de son propre camp.

L’interdiction des médias russes, la création et le financement de Myrotvorets participent à cette stratégie de la sanction et du mensonge permanent. Les bienveillances étatiques à l’égard de Myrotvorets relèvent du terrorisme d’État et de méthodes totalitaires qui devraient être étrangères à l’Occident, tel qu’il s’était toujours défini jusqu’à présent.

Mais nous avons déjà pu observer l’application de ces méthodes lors de la gestion de la crise sanitaire. Nous avons pu voir aussi que les élites néoconservatrice et mondialiste occidentales n’hésitaient pas à s’allier avec le diable (Daesh ou Al Quaïda) en Syrie ou ailleurs pour parvenir à leurs fins ou à faire assassiner des leaders politiques ou militaires gênants du camp opposé (général iranien Qassem Soleimani). Chacun peut imaginer les cris d’orfraie que nous aurions entendus si un général US avait été assassiné dans les mêmes conditions.

La bonne nouvelle, c’est que ces méthodes sont aujourd’hui rejetées par une partie très majoritaire des populations et des États non otaniens de la planète entière. La petite élite néoconservatrice et mondialiste aura donc beaucoup de difficultés à faire triompher son plan, surtout depuis que la Russie de Poutine a pris les armes pour s’opposer à elle et à son projet et depuis qu’elle fédère autour d’elle des soutiens toujours plus nombreux.

JLY : Le conflit entretenu par les États-Unis sur l’Ukraine au cœur de l’Europe depuis le début des années 2000 après la succession de guerres qu’ils ont ouvertes à travers le monde et le bombardement de Belgrade en mars 1999 n’est-il pas le signe que les États-Unis, criblés de dettes et avec un dollar en perte de valeur continue, n’ont plus d’autre choix que la guerre totale pour retarder la fin de leur hégémonie ?

DD : Il faut rappeler ici que ce conflit a été initié et conduit par une petite élite qui a investi progressivement les rouages de l’exécutif états-unien : les néoconservateurs très liés à l’AIPAC (America Israël Public Affairs Committee) et donc à la Finance Internationale, aux médias mainstream US, au GAFAM et aux lobbies frères du monde entier. Les oligarques russes qui ont porté Vladimir Poutine au pouvoir en 1999 étaient liés à ces gens-là et espéraient que Poutine servirait leurs intérêts en les laissant racheter à bas prix, avec des capitaux avancés par leurs « frères US », tout ce qui pouvait rapporter de l’argent en Russie.

Manque de chance pour les oligarques russes, Poutine a fait passer les intérêts de son pays avant leurs intérêts personnels en les mettant au pas et en jetant les récalcitrants en prison.

Ceci peut expliquer, pour ceux qui ne le savaient pas, la russophobie exacerbée de la finance internationale, donc des néoconservateurs US, contre Poutine, perçu comme un empêcheur de dépecer en rond, par oligarques russes interposés, les ressources inépuisables de l’immense Russie.

Pour les oligarques états-uniens qui sentent bien que l’accroissement ininterrompu de la dette arrive à son terme, que le dollar imprimé sans mesure perd progressivement de sa crédibilité, l’échec du dépeçage pacifique de la Russie, dépeçage qui a parfaitement fonctionné en Ukraine, avec des oligarques liés à leurs frères états-uniens, les a conduits à envisager la solution plus radicale du conflit armé en multipliant les provocations contre la Russie.

Humiliés lors du bombardement de Belgrade, parce qu’ils ne pouvaient rien faire, les Russes et les Chinois ont préparé leur pays pendant plus de 20 ans à une confrontation qu’ils savaient inéluctable. Répondant aux provocations US-OTAN, et au moment qu’ils ont eux-mêmes choisi parce qu’ils s’estimaient prêts et que leur adversaire ne l’était pas, les Russes ont pris l’initiative le 24 février 2022. (([1] NDLR Cependant, Kiev était alors sur le point de lancer une attaque majeure contre le Donbass, ce qui fait qu’à ce moment particulier, la Russie n’était peut-être pas aussi prête qu’elle aurait voulu ou pu l’être avec davantage de temps disponible.))

Pour les néoconservateurs mondialistes anglo-saxons militant pour un monde unipolaire sous hégémonie US-OTAN pour un nouveau siècle, la guerre en Ukraine est un combat existentiel. Insolents, dominateurs et sûrs d’eux-mêmes, ces néocons US-OTAN n’ont pas compris qu’une Russie dirigée par Poutine ne laisserait pas faire. Ils ont cru, à tort, pouvoir isoler la Russie, en menaçant tous les pays de sanctions ou de représailles s’ils ne se rangeaient pas à leurs côtés. Ça n’a pas marché et le risque existe que leur jusqu’au-boutisme conduise à une escalade qui deviendrait incontrôlable.

Ces néoconservateurs « mondialistes » US-OTAN restent persuadés que la Russie cédera et qu’ils pourront la démembrer comme ils ont réussi à faire en ex-Yougoslavie. Pour eux, les choses sont simples : « la victoire ou la mort ». C’est l’esprit « Massada »… Et c’est dangereux, tant pour les populations US-OTAN qui n’ont rien demandé, que pour la planète.

JLY : En ouvrant ce conflit au cœur de l’Europe, les États-Unis ont réussi à diviser politiquement l’Europe. Au-delà de l’aspect politique et militaire, quelle analyse faites-vous des principales conséquences économiques et financières qui pourraient en résulter à long terme tant pour les États-Unis et l’Union européenne que pour les pays de l’OCS ?

DD : Les USA avaient deux objectifs dans cette ultime provocation de la Russie en Ukraine :

1er objectif :Créer les conditions pour interdire à l’UE tout rapprochement avec la Russie qui aurait pu déboucher sur une Europe puissante, « de l’Atlantique à l’Oural » pouvant leur faire concurrence. Cet objectif est parfaitement rempli. Cette guerre aura durablement détaché l’UE de la Russie. Elle aura réduit sa puissance économique, notamment celle de l’Allemagne, et donc accru son lien de dépendance à l’égard des USA. Les néoconservateurs US n’auront donc pas tout perdu.

2e objectif : Isoler diplomatiquement, politiquement, économiquement et militairement la Russie pour la soumettre et la démembrer. C’est un échec. Le résultat va même revenir en boomerang contre l’occident global (US/OTAN+).

Sur les plans diplomatique et politique, des soutiens à la Russie se sont manifestés dès le début de l’opération. De grands pays comme la Chine, l’Inde, le Pakistan, trois puissances nucléaires, se sont abstenus de sanctionner la Russie. Une large part des pays africains (dont l’Afrique du Sud et le Maghreb), d’Amérique latine (dont le Brésil, l’Argentine, et le Mexique) et asiatiques se sont abstenus également. Pire, les grandes organisations internationales créées à l’initiative de la Russie et de la Chine ont vu affluer les candidatures. L’Argentine, l’Indonésie et quelques pays du Golfe, dont l’Arabie Saoudite, se sont portés candidats pour une adhésion au BRICS et pas moins de quinze candidatures ont été enregistrées pour une adhésion à l’OCS.

Ces candidatures, à ce moment particulier de l’histoire, sont un véritable camouflet et un geste politique de défiance envers le mondialisme unipolaire proposé par l’occident US-OTAN qui ne compte guère que 12 % de la population de la planète. Elles sont aussi le signe que le monde US-OTAN n’impressionne plus grand monde et que de nombreux États n’hésitent plus à se positionner contre l’unipolarité, malgré les menaces de sanctions. Elles auront un effet d’entraînement sur d’autres pays provoquant une perte d’influence et de confiance à l’égard du monde unipolaire sous hégémonie US-OTAN.

Sur le plan économique, le G7 aura perdu, dès 2022, la suprématie économique en parité de pouvoir d’achat au profit des BRICS qui pourraient être rejoints dès 2023 par l’Argentine, l’Indonésie, l’Iran et l’Arabie Saoudite aggravant ainsi la perte de suprématie économique des occidentaux.

Les prévisions du FMI du 11 octobre 2022 qui figurent ci-dessous confirment l’évolution en cours. Elles sont d’ailleurs probablement, comme chaque année, surestimées pour le G7 et sous-estimées pour les BRICS. Seul le vrai bilan de fin d’année 2022 fera foi.

Prévisions FMI d’octobre 2022 pour le G7 Prévisions FMI d’octobre 2022 pour les BRICS
Pays PIB en milliards de $ nominal PIB en milliards de $ PPA Pays PIB en milliards de $ nominal PIB en milliards de $ PPA
USA 25 040 25 040 Chine 20 260 30 070
Japon 4 300 6 110 Inde 3 470 11 670
Allemagne 4 030 5 320 Russie 2 130 4 650
UK 3 200 3 780 Brésil 1 890 3 780
France 2 780 3 690 Afrique du Sud 412 950
Italie 2 000 3 020 Indonésie (candidate) 1 290 4 020
Canada 2 220 2 240 Argentine (candidate) 631 1 210
Total 43 570 49 200 30 083 56 350

La bascule a donc eu lieu et la tendance est à l’aggravation du déclin pour l’occident US-OTAN et à la croissance de la puissance pour les BRICS, tout comme pour l’OCS d’ailleurs. Le différentiel de croissance, déjà très en faveur des BRICS et de l’OCS et les déboires économiques et financiers de l’occident consécutifs à la guerre menée contre la Russie devraient permettre aux BRICS et à l’OCS de creuser rapidement l’écart.

Ces organisations pourront très bien désormais établir leur propre système économique et financier et une organisation commerciale en s’affranchissant progressivement du dollar et en payant en monnaie nationale. C’est donc le début de la fin de l’hégémonie du dollar. La fin de l’hégémonie US suivra.

Un très récent sondage « Yougov », organisme plutôt très complaisant avec l’administration Biden, indique que 50 % des citoyens états-uniens pensent que leur pays perdra son statut de superpuissance avant 2030 et que 47 % d’entre eux évoquent l’imminence d’une guerre civile dans leur pays.

Enfin sur le plan militaire, si l’OTAN aide l’Ukraine par des livraisons d’armes, du renseignement et des conseillers, la Russie s’est déjà vue offrir des services que ce soit en effectif par la Corée du Nord ou en drones par l’Iran. Si la guerre devait dégénérer, il serait improbable que la Chine, prochaine cible désignée de l’OTAN, choisisse le camp atlantiste.

On peut rappeler d’ailleurs qu’en première semaine de septembre 2022, en pleine opération spéciale, la Russie a organisé les manœuvres militaires Vostok 2022 auxquelles participaient 50 000 soldats 140 avions et 60 navires de quatorze pays dont 3 puissances nucléaires (Chine, Russie, Inde).

Enfin, il faut rappeler à ceux qui, pour se rassurer, comparent les budgets de défense en dollar nominal, et concluent que les USA sont et restent les plus puissants, que la comparaison qu’ils font n’a aucun sens.

Les armées chinoises ou russes n’achètent pas leurs matériels et ne payent pas leurs personnels en dollars, mais dans leurs monnaies nationales. Dès lors, seules les comparaisons en parité de pouvoir d’achat (PPA) sont pertinentes. Et l’on s’aperçoit qu’avec l’entrée de l’IRAN dans l’OCS et le facteur PPA, la parité des budgets OTAN et OCS est quasiment réalisée à un niveau supérieur à 1000 milliards de dollars/PPA.C’est une donnée complètement occultée.

La puissance économique des pays BRICS et OCS progressant plus vite que celle des pays occidentaux, les budgets de défense suivront et l’écart se creusera désormais au profit de ces pays. Tout peut aller très vite d’autant qu’un élargissement de ces deux grandes organisations est à l’ordre du jour et qu’un effondrement économique de l’occident global n’est pas à exclure.

Cette guerre OTAN-Russie ne peut, en aucun cas être gagnée par l’OTAN. Elle n’est pas prête à la faire autrement qu’en paroles ou en communiqués. Après trente années de désinvestissement, l’OTAN n’a ni les personnels, ni les matériels, ni les munitions, ni les réserves, ni la disponibilité technique opérationnelle, ni l’entraînement, ni le soutien suffisant des populations, ni la résilience économique et sociale, pour entreprendre et gagner une guerre de haute intensité contre la Russie et ses très puissants soutiens.

La Russie peut donc prendre son temps, car le temps va jouer en sa faveur en précipitant l’occident global dans des difficultés économiques et sociales et dans de fortes divisions, voire un effondrement des gouvernances en place. Ainsi, l’alternance politique récente en Suède et en Italie, la chute de deux Premiers ministres britanniques, le désaveu cinglant qui se prépare pour Biden aux élections de mi-mandat ne sont que les prémices d’une période d’instabilité, de crise et de déclin qui va frapper l’occident tout entier dans les prochains mois.

La messe est dite.


Conférence de presse tenue par Vladimir Poutine le 22 octobre

Ce qui frappe et même impressionne, c’est la sérénité et la détermination qui émanent du personnage. Il n’exprime pas la moindre haine à l’égard de son adversaire otanien. Son attitude tranche avec l’hystérie, la russophobie et l’agitation stérile qui caractérisent les discours politiques et médiatiques occidentaux.

Dominique DELAWARDE





Trump contre l’État profond : le raid contre le domicile de Trump sera-t-il le Watergate de Biden ?

[Source : strategika.fr]

Alors que les élections de mi-mandat aux États-Unis se rapprochent, ce dossier exclusif fait le point sur l’actualité brulante du conflit qui oppose Trump aux forces déchaînées de l’establishment globaliste aux USA. À lire pour connaître et comprendre les enjeux et les coulisses de cet affrontement crucial, non seulement pour les États-Unis, mais pour l’ensemble de l’ordre mondial contemporain.

Par Michèle Marie

Pour spectaculaire qu’ait été le raid du 8 août dernier contre la propriété de Mar-a-Lago de Donald Trump, il ne s’agissait pas d’un fait isolé, mais d’un nouveau maillon dans la longue chaîne des scandales fabriqués par les Démocrates depuis plus de six ans pour effacer de la vie politique jusqu’au souvenir du 45e Président des États-Unis.

Au cours d’une descente sans précédent sur sa propriété, fouillée dans ses moindres recoins, une trentaine d’agents du FBI avaient retourné jusqu’aux tiroirs de lingerie de l’ancienne Première Dame, avant de repartir neuf heures plus tard en emportant deux douzaines de cartons de matériel.

Une fois la première émotion dissipée, se pose la question de savoir si ce raid conduira véritablement à une inculpation de l’ancien président, ou s’il marquera plutôt le début de la fin pour l’actuel résident de la Maison-Blanche.

C’est ce que nous allons essayer d’explorer dans les pages qui suivent.

Un raid d’une brutalité inouïe

Un jour après la descente de plus de 30 agents du FBI sur la propriété de Mar-a-Lago de Donald Trump, alors que la nation était encore en état de choc, l’ancien commissaire de police de la ville de New York, Bernard Kerik, s’était ouvert au média « Newsmax » de sa peur que le régime de Biden aille jusqu’à l’assassinat politique pour empêcher une candidature éventuelle de Trump à la présidentielle de 2024 :

« J’entends les gens parler, on dit que les Démocrates veulent tellement sa peau qu’ils pourraient en arriver à l’assassinat. Écoutez, ils ont essayé de le destituer, pas une fois, mais deux fois. Ils ont ouvert contre lui une enquête, et puis une autre. Tout ça tourne autour d’une seule chose : l’empêcher de se présenter en 2024. Je ne suis pas un adepte des théories du complot ni de la rhétorique antigouvernementale. Mais pour la première fois de ma vie, je peux dire que je tremble pour quelqu’un, et je tremble pour Donald Trump. Je n’exclurais pas que ces gens-là l’assassinent. »

Kerik avait également exprimé son inquiétude sur les médias sociaux, rejoignant de nombreux autres Américains qui déploraient que les États-Unis se soient transformés en dictature tiers-mondiste.

L’ancien directeur national du renseignement par intérim, Richard Grenell, dénonça lui aussi le raid dans un tweet :

“Les dictateurs du tiers monde poursuivent leurs ennemis politiques, et Joe Biden se sert [lui aussi] du gouvernement américain comme d’une arme pour atteindre ses objectifs politiques. C’est scandaleux. Et cela crée un terrible précédent”.

Le porte-parole de Trump, Taylor Budowich, déclara que le “raid contre le domicile du Président Trump était un acte sans précédent et que rien ne justifiait”, même si l’on avait “fait circuler des insinuations mensongères pour faire avaler cette mobilisation du gouvernement contre le principal opposant politique.”

Selon certaines rumeurs, par exemple, « des documents classifiés relatifs à des armes nucléaires » auraient été gardés à Mar-a-Lago. « Ce sont des rumeurs bidon », s’était moqué l’ancien président dans une entrevue accordée au Washington Post, « tout comme Russia, Russia, Russia ! avait été du pipeau, et l’enquête de Mueller et tout le reste. Et ce sont les mêmes personnages de bas étage que l’on retrouve ici », avait-il ajouté.

Trump annonça aussi sur sa plateforme de “Truth Social” que les documents emportés “avaient tous été déclassifiés”, qu’il n’y avait “aucun besoin de les saisir”, et qu’en tout cas le FBI “aurait pu les obtenir à tout moment sans politiser l’affaire et sans cette descente sur Mar-a-Lago”.

Obama avait adopté en 2009 un décret exécutif donnant aux présidents américains le droit de déclassifier tout document confidentiel ou secret comme bon leur semblait, sans en référer à qui que ce soit. Le média mainstream « ABC News » avait lui-même reconnu ce droit au président Trump dans un article de 2017 intitulé : « Trump has legal authority to declassify intelligence ».

Le reproche fait à l’ancien président d’avoir eu en sa possession certains documents classifiés était donc dénué de toute pertinence juridique puisqu’il avait le droit de déclassifier sans formalité particulière tous les documents classés secrets qu’il voulait, puis de les emporter chez lui pour y travailler hors du bureau. Trump s’interrogea dans le même message sur le sort que le FBI comptait réserver au 33 millions de pages de documents majoritairement classés secrets, qu’Obama avait emportés à son domicile de Chicago.

Politisation de la Justice et des instances gouvernementales

Certains leaders républicains avaient critiqué la « politisation » du ministère de la Justice et du FBI, et leur « instrumentalisation pour nuire à un opposant ». D’autres déploraient que les États-Unis soient devenus une « république bananière ».

Comme l’expliqua Jonathan Turley, éminent juriste et professeur à la “George Washington University Law School”:

« L’ancien président avait déjà reçu une première injonction et s’y était conformé, puis il a de son plein gré donné au FBI l’accès à un espace de stockage en acceptant d’ajouter un verrou spécial pour le protéger. On ne voit pas bien pourquoi une seconde injonction n’aurait pas suffi pour obtenir d’autres documents tombant sous le coup du Presidential Records Act » [NDT: relatif à l’archivage].

Il y aura très certainement des questionnements sur la pertinence du recours à des méthodes aussi sensationnalistes que ce raid pour obtenir du matériel classifié, surtout à l’approche des élections de mi-mandat. L’administration Biden a organisé maintes fois et sans aucune nécessité apparente des raids musclés du FBI, ainsi que des perquisitions ou arrestations contre Rudy Giuliani, Roger Stone, Peter Navarro et autres associés de Trump.

«  Toutes ces opérations ont été télévisées, alors que le matériel recherché aurait pu être simplement remis sur demande. On ne sait toujours pas si certains de ces raids ont même permis de découvrir des preuves d’infractions pénales et s’ils donneront lieu à des inculpations pour délits au pénal.

Il existe des antécédents documentés de parti pris contre Trump de la part de hauts fonctionnaires du FBI, avec notamment l’utilisation de falsifications ou fausses déclarations pour faciliter une enquête sur un pseudo complot avec la Russie. Ainsi, le procureur général Merrick Garland savait sûrement que ce raid raviverait les soupçons selon lesquels il pourrait s’agir d’un nouvel exemple de ce que Peter Strzok, fonctionnaire congédié du FBI, avait autrefois appelé une « police d’assurance » contre l’accession de Trump à la présidence en 2016 — mais cette fois-ci pour 2024. Pour ce motif, la charge de la preuve est encore plus lourde pour le ministère de la Justice, qui doit démontrer que ce raid constituait une étape vers de véritables poursuites pénales et non pas juste une manoeuvre politicienne ».

Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, fustigea sur Twitter cette perquisition qui représentait « une nouvelle escalade dans le militarisme des agences fédérales contre les opposants politiques du régime, alors que des personnes comme Hunter Biden étaient traitées avec des gants de velours ».

Par ailleurs, comme le fit remarquer le président Trump dans un message publié peu après l’effraction de son domicile :

« Hillary Clinton a pu supprimer et nettoyer à l’acide 33 000 courriels APRÈS avoir été citée à comparaître par le Congrès. Personne, absolument personne ne lui a demandé de rendre compte de ses actes ».

Un article paru dans le média “The Federalist” au lendemain du raid lui faisait écho, bien qu’écrit de la plume d’un journaliste qui n’était pas un de ses fans. Il relevait qu’en juillet 2016, au plus fort de la campagne présidentielle, le directeur du FBI de l’époque, James Comey, avait annoncé les résultats de l’enquête de son agence sur le serveur détruit de Hillary Clinton et ses emails disparus. Malgré sa conclusion qu’utiliser un serveur privé pour l’envoi d’emails professionnels classés secrets était inacceptable pour une secrétaire d’État, et que Hillary avait sciemment mis en danger la sécurité nationale, cette dernière n’avait jamais été inquiétée. Il y avait un contraste flagrant, concluait l’éditorialiste du “Federalist”, entre l’extrême rigorisme du FBI à l’égard de Trump qui, en tant que président, avait le pouvoir de déclassifier tout document selon son bon vouloir, et son extrême laxisme vis-à-vis des agissements manifestement criminels de Hillary Clinton qui, en tant que simple secrétaire d’État, n’avait pas les mêmes prérogatives.

Sans surprise, Twitter s’était mis à suspendre les comptes des utilisateurs qui relevaient l’inégalité de traitement entre Trump et Hillary Clinton par le FBI. Le journaliste Paul Sperry du “New York Post” en fit l’expérience lorsque son compte fut clôturé sans autre forme de procès.

Autre incohérence : le juge Reinhart, qui avait signé le mandat le 5 août, avait autorisé le FBI à effectuer sa perquisition d’ici au 19 août 2022”, délai étonnamment étendu compte tenu des bruits que le DoJ avait fait courir sur des secrets ou codes nucléaires prétendument cachés par Trump à son domicile.

Trump se moqua sur sa plateforme de Truth Social de cette nouvelle insinuation, suggérant que les feds [=fédéraux] qui avaient écarté du site ses avocats et son personnel pour rester seuls à fourrager dans sa maison y avaient peut-être planté les secrets nucléaires qu’ils voulaient y “découvrir”.

Monica Crowley, ancienne fonctionnaire du département du Trésor de Trump, ridiculisa les inspecteurs sur Twitter : « Alors maintenant, ils nous disent que Trump pourrait avoir détenu les secrets nucléaires les plus sensibles de notre nation — mais qu’ils ont attendu un an et demi pour aller les chercher ? Et puis quoi encore ? Qu’il cache des missiles nucléaires sous son lit ? »

À la demande du DoJ [ministère de la Justice], mais également sur insistance de Trump lui-même, le juge d’instance Bruce Reinhart avait décidé de desceller le mandat de perquisition utilisé par le FBI. Trump voulait priver de munitions ceux qui le soupçonnaient de détenir une copie du mandat et d’en dissimuler le contenu. Trump affirma avec emphase qu’il ne faisait pas qu’accepter, mais qu’il réclamait la divulgation du mandat, alors même qu’il devait être rédigé en termes probablement désobligeants pour lui par ses adversaires politiques.

Ce dernier, descellé le 12 août, révéla que l’ancien président “faisait l’objet d’une enquête pour violations présumées de la loi sur l’espionnage, et pour obstruction à la justice”.

Pour corser davantage la sauce, une information émergea selon laquelle le juge Bruce Reinhart, qui avait signé le mandat de perquisition du FBI avait, avant de devenir juge fédéral, défendu des associés de Jeffrey Epstein, le pédophile et prédateur sexuel arrêté sous la présidence de Trump.

Donald Jr. ne laissa pas ce détail croustillant passer inaperçu:

« Si vous croyez vraiment que c’est par coïncidence que l’avocat de Jeffrey Epstein est devenu juge fédéral et, de surcroît celui à qui, entre des milliers d’autres, il reviendrait de signer le mandat de perquisition de Mar-a-Lago, c’est que vous n’êtes pas très attentif à ce qui se passe ! »

Autre détail intéressant : un document portant la date du 18 septembre 2008 et émanant du FBI fit son apparition sur certains réseaux. Il attestait que Jeffrey Epstein, poursuivi par l’État de Floride pour proxénétisme auprès d’enfants, avait conclu une entente sur le plaidoyer en vertu de laquelle il ne serait pas inquiété par la Justice fédérale, s’il acceptait de collaborer avec le FBI en qualité d’informateur. Il bénéficierait de cette immunité pour aussi longtemps qu’il continuerait à respecter son accord avec l’État de Floride.

Certains se souviendront qu’Epstein, lors de sa première condamnation de 2008, s’en était tiré avec seulement 18 mois d’incarcération dans une aile spéciale d’une prison de nuit locale, avec la liberté de rentrer chez lui durant la journée. Peine d’une légèreté sans précédent pour les crimes dont il était accusé. Le juge Reinhart, qui exerçait alors la profession d’avocat, faisait partie de son équipe juridique et avait participé à la négociation de cet arrangement généreux. Celui-ci non seulement épargnait à leur client les peines normalement applicables, mais il protégeait également son entourage ou ses « invités », notamment Bill Clinton et la famille Bush, de poursuites ou même de la moindre enquête.

Onze ans plus tard, Epstein s’était fait prendre pour de bon sous la présidence de Trump. Une de ses victimes, Virginia Roberts Giuffre, avait intenté un procès au gouvernement fédéral en 2015 pour violation de ses droits civils, faisant valoir que l’acceptation d’un accord trop clément pour Epstein en 2008 lui avait permis de récidiver.

La Maison Blanche a ordonné le raid de Mar-a-Lago:

Tandis que le débat faisait rage pour savoir si le FBI n’avait fait que son strict devoir, comme il le prétendait, ou s’il avait largement outrepassé ses prérogatives comme les partisans de Trump et bon nombre d’Américains le soutenaient, un nouveau coup de théâtre éclata, avec l’émergence de documents officiels attestant que la Maison Blanche avait elle-même organisé le raid du 8 août, en collusion avec le DoJ [Ministère de la Justice] et NARA [les Archives nationales].

Ces documents, examinés pour la première fois le 22 août par John Solomon, journaliste du média en ligne “Just the News”, puis aussitôt après par la chaîne grand public “Fox News”, révélaient que Biden avait travaillé directement avec le DoJ et NARA pour ouvrir la voie à une enquête pénale contre le président Trump. Jusque-là, la Maison Blanche avait nié toute connaissance préalable du raid du FBI.

Un dossier remis au tribunal démontrait que, contrairement à ses dénégations, Joe Biden était personnellement impliqué dans le raid et l’avait même “réclamé” depuis le mois de mai. Il avait ensuite apparemment passé deux mois à chercher le juge qui accepterait de signer un mandat de perquisition contre un ancien président des Etats-Unis, et l’avait trouvé dans la personne du juge Reinhart, dont l’antipathie pour Trump était notoire mais que la déontologie aurait dû inciter à se récuser.

Toujours selon ces documents, la Maison Blanche avait en outre discuté de la manière de circonvenir au secret professionnel qui protégeait certains des documents échangés entre Trump et ses avocats, pour pouvoir les saisir.

Les documents remis au tribunal révélaient enfin que la Maison Blanche avait indiqué à NARA qu’il n’y avait pas lieu de respecter le privilège normalement reconnu à un ancien président, en l’occurrence “l’immunité de l’exécutif” du 45e président, et qu’elle-même ne l’honorerait pas.

Le juriste et démocrate grand teint Alan Dershowitz, célèbre avocat et professeur émérite de droit de Harvard, commenta à ce sujet qu’un président en exercice n’avait a priori pas le droit de révoquer ex post facto l’immunité de l’exécutif de son prédécesseur sans son consentement. Cela revenait à vider la notion d’immunité de tout contenu.

Dans la correspondance obtenue par “Just the News”, l’administration Biden soutenait qu’une décision de l’époque du Watergate donnait ce pouvoir au président en place. Mais l’argument était spécieux, car dans l’affaire “Nixon v. Administrator of General Services”, si l’invocation par l’ancien président Nixon de son immunité présidentielle avait été jugée sans objet, c’était surtout parce que Nixon avait été gracié après sa destitution par son successeur, le président Ford. Sa seule motivation en faisant valoir son immunité semblait donc être de préserver ce qui lui restait de réputation auprès du public, avait conclu la Cour, et non le désir d’échapper à des poursuites judiciaires.

Les adversaires politiques du Président Trump ont frappé fort

Il en allait autrement pour Donald Trump, puisque les pénalités pour les violations dont il était accusé pouvaient lui coûter jusqu’à 20 ans de prison, ou même la peine de mort, si l’on parvenait à leur trouver des circonstances aggravantes, notamment en y greffant des éléments empruntés à d’autres affaires pendantes, comme celle du 6 janvier, le rôti que l’on resservait à toutes les sauces depuis bientôt deux ans.

Par ailleurs, dans l’affaire de “Nixon v. Administrator of General Services”, le président de la Cour suprême Warren Burger avait émis un avis contraire à la décision de la Cour. Selon lui, le privilège de l’exécutif de l’ancien président Nixon et la Constitution des États-Unis avaient bel et bien été violés par la loi que le président Ford avait fait voter pour saisir les documents présidentiels de son prédécesseur.

Enfin, dans le cas du président Nixon il y avait eu flagrant délit, donc délit consommé, ce qui n’était pas du tout le cas pour le président Trump, puisque l’administration Biden ordonnait que soient saisis des documents non seulement en l’absence de délit avéré, mais même de “cause probable”, et ce, dans l’espoir hypothétique d’y découvrir quelque chose pour l’incriminer ou, pire, pour nuire à sa candidature politique.

La cause du raid invoquée par le FBI était la récupération de quelque 15 caisses de documents qui devaient revenir à NARA [les Archives Nationales] et qui contenaient, prétendument, des informations de sécurité nationale. Dans le même but, le FBI s’était aussi acharné contre le coffre-fort de Trump sans mandat spécifique, et l’avait brisé, pour le trouver vide.

Aucune injonction de produire n’avait au préalable été envoyée à Trump, que ce dernier aurait refusé d’honorer. Au contraire, lors de la dernière visite du FBI du 3 juin à Mar-a-Lago (qui suivait celle de NARA en février) les feds avaient emporté un certain nombre de dossiers puis demandé que ceux qu’ils n’emportaient pas soient protégés par un verrou spécifique. Ce qui avait été fait.

Au niveau de l’ampleur de la perquisition, on n’y était pas non plus allé de main morte : le mandat, annoncé par le ministre de la Justice Merrick Garland comme étant « de portée limitée », s’était avéré au contraire incroyablement étendu, en violation du 4e amendement. Il stipulait une fouille du complexe entier, c’est à dire « des 58 chambres à coucher et 33 salles de bains de la résidence de Mar-a-Lago », sise dans un domaine de 17 acres (68 800 mètres carrés), ainsi que du « bureau du 45e président, de toutes les aires de stockage et autres pièces ou espaces de la propriété, utilisés ou susceptibles de l’être par l’ancien président et son personnel, de toutes les structures et de tous les bâtiments dans lesquels des boîtes ou des documents pouvaient être stockés. »

Bien que le mandat de perquisition n’ait officiellement été descellé que le 12 août par le Juge Reinhart, le DoJ l’avait auparavant laissé filtrer auprès du trio habituel (“New York Times”“Washington Post” et “Wall Street Journal”). Aussi, des informations diverses et variées circulaient, comme dans un tweet du 12 août de Rebecca Balhaus du “Wall Street Journal”, contre lequel s’insurgea Sean Davis, PDG et cofondateur du média patriote “The Federalist”:

“Moins de 24 heures après que le ministre de la Justice Merrick Garland ait promis de ne divulguer des informations que par le biais de documents officiels déposés devant le tribunal, le ministère dont il a la charge a divulgué de manière anonyme des informations au New York Times, au Washington Post et au Wall Street Journal”.

Le professeur Jonathan Turley s’était également élevé contre cette manière de “plaider par fuites interposées ”.

Enfin, comble de l’indignité, les passeports de l’ancien président avaient été eux aussi confisqués. Le FBI avait tenté de balayer les accusations de Trump, criées sur tous les toits. Il alla jusqu’à les nier sur la chaîne de « CBS News ». Mais un courriel rendu public par le porte-parole de Trump infligea un démenti cinglant à ces dénégations. Le courriel en question émanait de la division de la Sécurité nationale au sein du ministère de la Justice et il confirmait que les agents avaient « saisi trois passeports appartenant au président Trump, dont deux étaient périmés, mais le troisième était le passeport diplomatique dont il se servait ».

Par ailleurs, Trump et certains internautes n’excluaient pas que le FBI ait “planté” du matériel compromettant durant la perquisition. Des antécédents existaient, comme avec l’affaire du Russiagate. D’autant plus que la fouille s’était déroulée en l’absence du propriétaire des lieux et de sa famille et loin des regards de son personnel et de ses avocats, tenus à l’écart.

Trump s’en était plaint sur sa plateforme de “Truth social”“On a demandé à tout le monde de quitter les lieux. Ils voulaient être laissés seuls, sans aucun témoin de ce qu’ils faisaient, prenaient, plantaient même…”

« Pourquoi insister si LOURDEMENT* pour que personne ne les surveille… pour mettre tout le monde dehors ? » avait demandé l’ancien président, soulignant qu’Obama et Clinton n’avaient jamais été perquisitionnés en dépit de leurs énormes casseroles. * [En majuscules dans le texte original].

Un article du 3 septembre paru dans le “Gateway Pundit” lui donna raison en publiant une photo retouchée par le FBI, qui montrait des documents non conformes à l’inventaire, et vraisemblablement rajoutés.

Divulgation de l’affidavit utilisé pour justifier le raid du FBI

Le 26 août, le ministre de la Justice Merrick Garland publia un affidavit fortement expurgé, pour étayer le mandat de perquisition qu’il avait autorisé pour le raid du FBI à Mar-a-Lago. L’affidavit était tellement noirci que les motifs des expurgations présentés en annexe étaient eux aussi caviardés.

C’était le juge Bruce Reinhart qui avait signé le mandat autorisant le raid, tout en déclarant pour la forme que ce mandat était sans précédent. Puis, citant “un intérêt public et historique considérable” qui l’incitait à jouer la transparence, il avait, toujours pour la forme, fait mine de rejeter l’argumentaire de l’administration Biden qui désirait garder l’affidavit scellé.

Mais en fait de transparence, sur les 32 pages que contenait l’affidavit, 11 étaient presque entièrement caviardées et le reste était émaillé de nombreuses ratures.

Un internaute, @ChristoherDiaz1, fit remarquer, goguenard :

« On n’en peut plus de tant de transparence de la part du gouvernement. C’est dur à digérer, toute cette franchise ! »

Un autre blogueur parodia l’affidavit dans un tweet caricatural où tout était noirci sauf la mention que le FBI se préparait à faire une descente sur Mar-a-Lago, la cachette du “vilain bonhomme orange” (sobriquet parfois utilisé pour désigner Trump, en référence à son teint de peau ou à la couleur de son toupet).

“Mandat du FBI — Mar-a-Lago (cachette du vilain bonhomme)”. Signé: “Merrick Garland”.

Trump Jr s’était aussi mis à déblatérer dans une vidéo publiée sur Rumble. Il qualifia la divulgation de l’affidavit de parodie de justice et se moqua bruyamment “des motifs du caviardage”, eux aussi caviardés.

« Ils jouent la transparence juste pour la galerie », s’exclama-t-il, « pour que leurs petits caniches des médias se mettent à s’extasier, mais ils démontrent par leurs actions qu’ils n’en veulent surtout pas ! Pourquoi sinon auraient-ils interdit à nos avocats d’être présents durant la perquisition ?

Et ces mêmes agents du FBI qui ont menti devant le Congrès ont ensuite l’aplomb de venir sur CNN nous faire la morale si on ose les dénoncer? ” s’indigna-t-il.

Dès la publication de l’ersatz d’affidavit, Trump s’était mis à conspuer le Juge Reinhart:

« Le juge Bruce Reinhart n’aurait JAMAIS dû autoriser l’entrée dans ma maison par effraction. Il s’est récusé il y a deux mois dans une des enquêtes me concernant, en raison de son hostilité et de sa profonde antipathie envers votre président préféré : moi », écrivit Trump sur sa plateforme de « Truth Social ». « Qu’est-ce qui a changé ? Pourquoi ne s’est-il pas récusé ici aussi ? Obama doit être très fier de lui en ce moment ! »

En fait de justificatif, l’affidavit n’était que l’énoncé de soupçons fait sur un mode incantatoire, comme s’il suffisait de répéter qu’il y avait cause probable pour que ce soit vrai :

« Nous avons des raisons probables de croire que des documents supplémentaires contenant des informations classifiées NDI [National Defense Information] ou des documents présidentiels soumis à certaines exigences de conservation se trouvent actuellement sur les lieux. Il existe également des présomptions que des preuves d’obstruction y seront trouvées. »

Si le FBI présumait l’existence d’autres documents, pourquoi ne les avoir pas cherchés lors de sa visite précédente ? Il s’était contenté de recommander de mettre sous verrou tout ce qu’il n’avait pas choisi d’emporter, et cela avait été fait. Où était l’obstruction?

L’avocat Alan Dershowitz vola au secours de Reinhart: la colère du public, estimait-il, ne devait pas être dirigée contre le juge pour avoir signé l’ordre de perquisition mais plutôt contre le ministre de la Justice Merrick Garland pour avoir ordonné la descente du FBI.

« Selon le règlement même du DoJ, on n’ordonne pas de perquisition à moins que ce ne soit le seul moyen d’obtenir le matériel recherché », déclara Dershowitz, peut-être en réponse à ceux qui questionnaient les mobiles de Reinhart après qu’il eut été révélé que le juge avait défendu Jeffrey Epstein en tant qu’avocat de la défense en 2008.

Alan Dershowitz, un invité du pédophile Jeffrey Epstein sur son île, avait lui aussi joué un rôle important dans son procès de 2008 en tant que membre de son équipe juridiqueaux côtés de Reinhart. Il avait aidé à choisir Ken Starr, l’avocat vedette qui avait organisé un traitement clément pour Epstein. Ce dernier avait reçu une immunité fédérale contre l’accusation de traite de mineures, comme expliqué plus haut.

Certains craignent un piège tendu à Trump

Trump s’était mis à tonitruer contre le FBI sur sa plateforme de “Truth Social”, l’accusant d’“abus de pouvoir”, de corruption, d’effraction de son domicile où il avait peut-être “planté” des preuves bidonnées pour l’incriminer, ou installé des écoutes, ou encore procédé à la reclassification de documents déjà déclassifiés pour pouvoir ensuite l’accuser de recel de documents non autorisés.

Il affubla même le FBI du nom de “Fascist Bureau of Investigation”, parla de ses “atrocités commises pendant des années”, de “violations inimaginables des lois et des libertés”, de la descente du pays vers un état de non-droit, de fraude électorale, de frontières passoires, de non-exécution des lois, de destruction scandaleuse des institutions…

Joshua Philipp, un journaliste à “Epoch Times”, craignait que ce raid ne soit un piège visant à attiser la colère de Trump pour la retourner ensuite contre lui, et que ses opposants l’utilisent pour l’incriminer ou pour justifier une surveillance accrue des Américains ordinaires, voire des persécutions contre eux, dans le cadre d’une redéfinition élargie de la notion de “terrorisme intérieur”.

Comment, se demandait Joshua Philipp, ne pas s’interroger aussi sur certaines des phrases les plus provocantes de Trump, comme: “Je ne crois pas que le peuple le supportera”, ou: “Combien de temps encore sommes-nous tous censés le supporter ?” Ses partisans les plus radicaux n’y verraient-ils pas une incitation à certaines actions susceptibles d’être qualifiées de “terroristes” par l’adversaire?

On avait vu ce dont la cabale était capable lors de l’incident sous faux drapeau du 6 janvier 2021, que l’on n’avait pas fini d’agiter comme un épouvantail, en faisant allègrement l’impasse sur les saccages considérables causés par les protégés des Démocrates, BLM ou Antifas, dans le sillage de la mort du présumé George Floyd.

Le sénateur Lindsay Graham avait déclaré à Fox News: “Si Trump est inculpé, il y aura des émeutes dans les rues”. Ce commentaire, en apparence sympathique à Trump, contenait probablement plus de fiel que de miel. En effet, Lindsay Graham est un Rino [Republican in name only, un vendu] à la langue fourchue, qui n’en est pas à sa première fourberie. Prédire des émeutes, n’était-ce pas faire le lit d’une future répression de prétendus actes de “terrorisme intérieur”?

La prudence s’imposait donc. D’autant plus, commenta Philipp, que si le FBI avait certainement eu son lot de critiques, jamais de mémoire récente, une personnalité du niveau d’un ancien président américain n’avait accusé des agents fédéraux de commettre des « atrocités », de « s’immiscer avec brutalité et violence » dans la vie politique de la nation et de « détruire » les États-Unis.

« Quand vous attaquez les agents du FBI parce que vous faites l’objet d’une enquête pénale, c’est que vous êtes en train de perdre… »

C’était le tweet mémorable de Sarah Huckabee Sanders, conseillère de la campagne Trump et future secrétaire de presse de la Maison Blanche. Il avait été, en 2016, adressé à Hillary Clinton dont l’antipathie pour le FBI était palpable lors de sa campagne malheureuse contre Trump.

Trump serait-il donc en train de perdre la manche, pour s’en être pris au FBI comme l’avait fait Hillary Clinton, au moment où elle perdait pied?

Pas forcément.

Si Trump fait en ce moment l’objet d’une enquête, comme Hillary autrefois pour le scandale de ses e-mails, il n’en est pas à sa première et il s’en est toujours sorti indemne. Deux tentatives de le destituer ou de le rayer de la vie politique n’ont pas eu raison de sa popularité. Elles ont même eu l’effet inverse. Obama et Hillary Clinton, qui avaient monté de toutes pièces le Russiagate en bidonnant le dossier Steele, ont été discrédités ; l’enquête du conseiller spécial Robert Mueller s’est soldée par un flop et la preuve de ses mensonges pour le compte de ses commanditaires démocrates vient d’émerger le 26 août dernier ; quant au directeur du FBI, James Comey, il avait terminé sa carrière en disgrâce.

Des enquêtes qui blanchissent systématiquement l’accusé et se retournent contre les accusateurs ne sont pas monnaie courante. Est-il possible de croire à un tel cadeau du ciel, en un Père Noël descendant spécialement sur son traîneau pour décharger sa hotte dans la cheminée de Donald Trump ?

Ou alors assistons-nous plutôt à une série d’événements pilotés en coulisses par une armada de loyalistes patriotes, à pied d’œuvre pour déjouer les pièges de la cabale mondialiste, voire pour les devancer et pour la prendre dans ses propres filets?

Et si c’était Trump qui était en train de piéger le FBI?

C’est l’idée ancrée dans l’esprit de plus d’un. Car il avait suffi d’un raid sur la résidence privée du président Trump pour déclencher une vague de colère contre le FBI, le DoJ [Ministère de la Justice] et le régime de Biden. Les appels à « enquêter sur le FBI et même à le démanteler », qui relevaient jusque-là d’un discours « marginal et périphérique », s’étaient multipliés dans les milieux conservateurs.

Le parlementaire Mike Johnson déplora dans une interview accordée à “Epoch Times” les abus de pouvoir du FBI, facilités par le militarisme du ministère de la Justice sous le régime de Biden, qui avaient ébranlé la confiance des Américains dans leurs institutions politiques.

Le sentiment général était que les agences fédérales avaient fait tomber le masque, ne craignaient plus de se montrer à visage découvert et d’apparaître comme les officines tyranniques et sans scrupules qu’elles avaient toujours été.

Kash Patel, avocat et chef de cabinet du secrétaire américain par intérim à la Défense sous la présidence de Donald Trump, accorda le 23 août une interview de 25 min à l’animateur Nino Rodriguez, sur le thème de la corruption des institutions étatiques et de la crise de confiance des Américains dans leur gouvernement, entrée désormais en phase terminale. Les années où Patel avait occupé les fonctions de procureur à la Sécurité nationale dans l’affaire du Russiagate lui avaient enseigné que lorsqu’on attrapait des agences gouvernementales comme le FBI, le DoJ ou NARA [Archives nationales]) en flagrant délit de mensonge, et qu’elles se mettaient à se rejeter la faute les unes sur les autres, on avait gagné la partie, si on parvenait à éviter d’être pris dans leurs tirs croisés.

« Ça prend un petit peu de temps », commenta-t-il, « car au début les agences font toutes bloc, y compris avec les médias maffieux qui chantent en chœur avec elles. Mais à moment donné, vous arrivez à mettre la main sur la preuve qu’elles ont menti et agi dans l’illégalité et là, ça commence à changer. Au départ, la Maison-Blanche jurait ses grands dieux qu’elle était en dehors du coup, or non seulement on découvre qu’elle est impliquée jusqu’aux yeux, mais encore qu’il était exclu qu’elle ne le soit pas et qu’elle n’ait pas autorisé ce raid. Ces agences ne sont pas encore tout à fait en mode panique, mais on y vient. Quand leurs mensonges seront exposés à la vue de tous, le vent tournera pour elles. »

Patel croyait que les mid-terms [=élections de mi-mandat] joueraient un rôle clé et qu’une fois que les Républicains auraient regagné la majorité, il leur fallait faire marcher la planche à injonctions : ordres de production de documents, citations à comparaître, assignations, etc.. Et si les agences renâclaient ou traînaient la patte, alors le Congrès qui contrôle le budget devait leur couper les vivres:

« Je vous garantis qu’en 24 heures, les documents seront remis. Il n’y a que comme ça que les Américains verront par eux-mêmes la malfaisance de ces agences. Car pour le moment, les mêmes pourris qui ont concocté le Russiagate sont de retour au pouvoir au DoJ, les mêmes qui ont trempé dans les affaires de Hillary Clinton, du laptop de Hunter Biden, etc. sont à pied d’œuvre dans la descente sur Mar-a-Lago. Des gens dont l’objectif final est de barrer la route à Donald Trump ».

Patel était d’avis qu’il fallait les mettre au pas, souligner en rouge leurs abus de pouvoir, ne pas relâcher la pression. Il prédisait qu’on verrait de plus en plus d’agents du FBI devenir lanceurs d’alerte, et qu’il faudrait les soutenir. De vrais lanceurs d’alerte, précisa-t-il, comme il y en avait déjà une douzaine qui avaient surgi récemment. Pas comme ceux du Russiagate, ajouta-t-il dans une allusion au dossier Steele, fabriqué de toutes pièces par un lanceur d’alerte bidon. Le changement ne se ferait pas du jour au lendemain, mais d’après lui la vérité finirait par sortir, comme pour l’histoire de Hunter Biden, où le “New York Post” s’était au début fait censurer par Twitter pour avoir couvert en première page l’affaire de son ordinateur portable, qui était à présent un secret de polichinelle.

« Ces gens-là sautent d’un scandale bidonné à un autre », ajouta-t-il. « Quand l’un ne donne plus de jus, ils passent à un autre, mais ils finiront bien par caler. Nous devons les débusquer sans leur laisser de répit. Je suis persuadé que le raid de Mar-a-Lago est une manœuvre de diversion pour faire oublier les casseroles des Biden, je ne pense pas que cela ira jusqu’à une inculpation de Trump. Ce n’est pas qu’ils ne le veuillent pas, ils aimeraient bien l’arrêter, mais je ne crois pas qu’ils le feront. Je crois qu’il y en a un ou deux parmi eux qui sont un peu plus futés que les autres et qui ont réalisé que… ils font ça et Trump n’a même pas besoin de se représenter en 2024, il est le Président », ajouta-t-il avec un grand sourire entendu. [NDT: allusion à la thèse de la dévolution selon laquelle Trump serait toujours secrètement président et prêt à être ramené par l’armée en cas d’atteinte à la sécurité nationale].

“Ils ont cru que le raid allait le mettre par terre, mais ils se sont bien fait avoir : en fait il n’a jamais été aussi populaire. Les fonds des donateurs affluent et battent tous les records. Sa base électorale est plus dynamique que jamais”, affirma Kash Patel en conclusion.

Le général Flynn, interviewé le 19 août par David Zhang de “Epoch Times”, croyait aussi que la persécution politique incessante à laquelle Trump était en butte l’avait rendu plus résolu à se battre. Lui-même, un général 3 étoiles et directeur de la plus grande agence de renseignements des Etats-Unis, voire du monde [NDT: la DIA ou Défense Intelligence Agency] avait été victime d’une chasse aux sorcières à l’instigation du FBI.

Le peuple américain, qui en avait soupé de tous ces abus du FBI, appelait ouvertement à son démantèlement, car sa confiance était sérieusement ébranlée. Ironiquement, les attaques contre Trump avaient renforcé la popularité de ce dernier et le général fit remarquer que les levées de fonds de la dernière semaine avaient été phénoménales.

Les attaques ne venaient pas, selon Mike Flynn, de Joe Biden ou de Kamala Harris, car “ces deux-là n’avaient pas l’air capables de mettre un pied devant l’autre”, mais d’“éléments qui se tenaient derrière eux”. Ouvrons ici une parenthèse dans le récit pour faire remarquer que Flynn eut deux mois plus tard l’occasion d’expliciter sa pensée, dans un éditorial rédigé le 15 octobre pour le “Western Journal”. Il écrivit que le procès d’Igor Danchenko (Russiagate) avait révélé ce que beaucoup savaient déjà: “le FBI n’était pas seul dans ce complot contre la nation”, ses véritables commanditaires étant le “gang” formé par Obama et Hillary Clinton, qui œuvraient à travers leurs “larbins imbéciles” du département de Justice.

Pour revenir à l’interview de « Epoch Times », Flynn affirma aussi à son intervieweur qu’un président était souverain en matière de classification et de déclassification, et donc que toutes les absurdités qui avaient été débitées à ce sujet n’étaient là que pour faire du bruit. Le président avait aussi droit à un SCF [NT : prononcer skif. Secure Compartment Facility] à son domicile, c’est-à-dire à un endroit protégé où garder ses documents confidentiels pour les consulter. Tellement de choses fausses avaient été dites à ce sujet, s’exclama le général Flynn, c’était vraiment du grand n’importe quoi :

« Si les rumeurs sur un péril nucléaire que ces documents faisaient courir à la nation étaient vraies, vous imaginez-vous qu’ils auraient attendu un week-end entier, entre la date de la signature du mandat un vendredi et celle de son exécution le lundi suivant ? »

La solution à cette succession ininterrompue de drames était entre les mains du peuple américain, pas du gouvernement, estimait le général. La Constitution demandait à “We, the People” d’avoir le courage de ses convictions et de se battre pour elles en s’impliquant dans l’action civique. Elle l’engageait aussi à réclamer des comptes à ses dirigeants.

Les sondages qui avaient succédé au raid sur Mar-a-Lago montraient que les Américains en étaient conscients : la progression de l’ordre de 20 % de la cote de popularité de Trump se lisait en creux comme une motion de censure contre l’action du FBI. L’arrogance des agences de renseignement les mènerait à leur perte, croyait le général qui en avait une connaissance intime :

« Elles se croient invulnérables et c’est leur talon d’Achille. Le peuple doit retourner cette faiblesse à son avantage ».

Mais risquer une inculpation pour piéger l’adversaire, n’est-ce pas jouer avec le feu?

Un internaute n’était guère inquiet :

« C’est vrai, ils veulent que Trump soit arrêté, mais je ne pense pas qu’ils y arriveront. Je ne dis pas qu’ils n’essayeront pas, car ce sont des idiots. Ils veulent vraiment des troubles civils, mais le peuple est trop malin pour se laisser prendre. »

Un autre était encore plus enthousiaste :

« Ha ha ! Je me sens super bien…Trump a toujours deux longueurs d’avance sur la cabale…préparez-vous tous…Trump a toujours dit qu’il allait faire tomber le FBI pourri…ils sont tombés dans le piège…ça va être biblique…Dieu est en train de gagner, nous sommes en train de gagner, le monde est en train de gagner. Trump tient tête à la tyrannie…il est en train de démasquer les tyrans… »

L’avocat et commentateur politique Ben Shapiro se voulait également rassurant. Il n’était pas d’accord avec certains experts qui estimaient, à l’instar de l’ancien procureur fédéral Neama Rahmani, qu’une inculpation empêcherait Trump de se présenter en 2024 et même d’exercer des fonctions politiques:

« Pour votre gouverne, vous qui prétendez que contrevenir à la réglementation sur les documents classifiés empêcherait Trump de se présenter, désolé de vous contredire, mais les sanctions prévues pour ce type d’infraction ne sauraient le disqualifier ni se substituer aux critères d’éligibilité tels que définis par la Constitution ».

L’avocat et professeur de droit Jonathan Turley était plus mitigé. Le raid lui semblait être le prolongement d’une ancienne querelle entre Trump et les Archives nationales au sujet du sort des documents régis par le Presidential Records Act (PRA). Turley avait lui-même témoigné devant le Congrès sur les saisies de Mar-a-Lago et sur le droit qu’avaient les Archives nationales de demander l’intervention du ministre de la Justice pour faire respecter le texte de loi du PRA.

Cela étant dit, le PRA, qui stipulait que les documents devaient [être] conservés par NARA, ne prévoyait pas de mécanismes d’exécution. Par ailleurs, les présidents des administrations précédentes s’étaient toujours cabrés contre les contraintes de cette loi relative aux documents présidentiels et contre l’obligation de divulguer ceux qui se trouvaient en leur possession. Les infractions au régime du PRA ne faisaient que rarement l’objet de poursuites pénales, et les poursuites passées avaient abouti à des peines remarquablement légères: amendes ou emprisonnement inférieur à trois ans.

Nonobstant ce manque de sévérité, des allégations de suppression de matériel classifié pouvaient en principe déclencher l’invocation d’autres violations plus graves ou de circonstances aggravantes. On pouvait citer l’exemple de l’ancien directeur du FBI, James Comey, qui avait emporté des documents du FBI classés sous le sceau du secret mais avait ensuite divulgué des informations les concernant à la presse. Et pourtant, malgré ces circonstances aggravantes, il n’avait pas été poursuivi. Autre exemple, l’ancien directeur de la CIA et général quatre étoiles à la retraite David Petraeus, qui avait été accusé d’avoir partagé des informations classifiées avec sa maîtresse, Paula Broadwell. Malgré la gravité des faits qui lui étaient reprochés, Petraeus avait également bénéficié d’un généreux arrangement sans peine de prison.

Cibler Trump pour une affaire de PRA susciterait à coup sûr des interrogations sur la nécessité d’un tel raid, estimait le Pr Turley, à plus forte raison s’il était possible d’exiger la production des documents saisis par d’autres moyens, et surtout si près des élections de mi-mandat. Ceci dit, des accusations au pénal demeuraient théoriquement possibles, selon lui, malgré l’optimisme excessif affiché dans certains milieux.

Le professeur Alan Dershowitz déclara quant à lui au « New York Post » qu’il y avait suffisamment de preuves mentionnées dans l’affidavit caviardé du FBI pour inculper l’ancien président Donald Trump : « N’importe quel grand jury de Washington D.C. inculperait Trump s’il est prouvé qu’il était en possession de matériel en violation de la loi ». Mais Dershowitz mettait néanmoins le ministère de la Justice en garde contre la poursuite de cette affaire : « Obtenir un mandat de perquisition n’est pas difficile : un grand jury est même capable d’inculper un sandwich au jambon. C’est justement pour ça que nous devons toujours exercer notre pouvoir discrétionnaire dans la poursuite des affaires ». Il citait à l’appui de son analyse l’impuissance de l’enquête sur Trump à passer ce qu’il appelait les « tests Nixon et Clinton ». C’est-à-dire l’impuissance à établir un large appui bipartite comme dans le cas de Nixon, et l’incapacité à démontrer que la conduite de Trump était pire que celle de l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton dans le scandale des e-mails classifiés.

Le risque existe donc, en principe du moins. L’inculpation de Trump a été réclamée par le New York Times dans un réquisitoire qui constitue un véritable monument d’hypocrisie : pour le “Times”, Trump avait commis une “attaque sans précédent contre l’intégrité de la démocratie américaine”, ce qui appelait une “enquête criminelle sur ses malversations post-électorales” et sur ses tentatives de subvertir la Constitution et la volonté du peuple américain.

Puisqu’un risque semble exister, la question qui se pose est: vaut-il la peine d’être pris? Le raid aura-t-il été utile pour faire avancer le plan d’“assèchement du marécage”, selon la promesse électorale faite par le candidat Trump en 2016?

Le jeu en valait-il la chandelle?

Il semble que l’on puisse répondre par l’affirmative. Et ce, pour trois raisons principales :

1- Un test utile de loyauté

Trump, bien avant le début de son engagement politique, alors qu’il n’était qu’un entrepreneur new-yorkais d’une quarantaine d’années, avait confié à Charlie Rose, journaliste de la chaîne PBS :

« Un jour, j’aimerais peut-être tout perdre pendant un certain temps, pour découvrir qui est loyal et qui ne l’est pas. En fait, j’ai compris que ce n’était pas quelque chose qu’on peut deviner à l’avance, ni prédire. Vous croyez parfois que certaines personnes vous seront loyales quoi qu’il arrive, et puis il s’avère que non. J’ai traversé une période de deux ans qui n’a vraiment pas été facile. Tout à coup, le monde semblait toucher à sa fin. C’était une expérience surréaliste. J’aurais parié ma vie sur certaines personnes, mais elles n’ont pas été là pour moi… Ce n’est pas quelque chose que l’on peut prévoir, c’est très difficile. Ça m’a beaucoup appris sur moi-même et sur les autres. »

La leçon de vie que Donald Trump avait apprise est qu’il fallait être sur le point de tout perdre, ou presque, pour pouvoir juger de la loyauté de son entourage. C’est quand on est au plus bas que les gens se dévoilent. Subir une descente des services secrets sur son domicile quand on a été président des États-Unis est à n’en pas douter un coup dur pour la dignité. Et pourtant… à condition de garder le contrôle de la situation, n’est-ce pas le prix à payer pour voir les “créatures du marais” sortir une à une pour s’acharner sur vous? Quand on s’appelle Donald Trump et qu’on est l’auteur de deux best-sellers: “The Art of the Deal”, et “the Art of the Comeback”, la question ne se pose même pas.

Pour ne citer que lui, son vice-président Mike Pence l’avait trahi, selon toutes les apparences, en ne s’opposant pas à ce que le Congrès certifie les résultats de l’élection présidentielle le 6 janvier 2021. Il était pourtant au courant de la fraude. Et voici qu’après le raid du 8 août, Pence récidivait en donnant, au Collège “Saint Anselm”, une conférence aux membres du parti républicain [GOP] au cours de laquelle il défendait le FBI en disant qu’il fallait arrêter de lui tomber dessus au sujet de ce raid contre la propriété de Trump.

Il s’attira les foudres de Steve Bannon, analyste politique proche de Trump, qui le qualifia de “traître dégoûtant”.

2- Appâter l’adversaire pour l’inciter à agir dans le sens voulu

Comment attrape-t-on un poisson ? Avec un appât. Trump a appâté les traîtres pour les faire sortir de l’ombre et s’avancer vers lui. Avec l’affaire des documents secrets de Mar-a-Lago, il a attiré les “créatures du marais” hors de leur bourbier. Dans une guerre irrégulière, on ne s’attaque pas directement à ses ennemis, on les appâte. Trump les a attendus, bien calé dans son fauteuil : il avait tous les documents qu’il lui fallait contre eux, puisqu’il avait procédé avant son départ de la Maison Blanche à des déclassifications massives, mais il voulait que tout se déploie étape par étape pour les laisser s’incriminer par eux-mèmes, et que chacun de leurs mouvements les fasse s’enfoncer davantage.

Or, sentant qu’ils n’avaient plus beaucoup de temps — car c’était un plan de 16 ans (8 ans d’Obama, et 8 de Hillary) qui tirait à sa fin — les malfrats allaient trop vite en besogne, ils avaient lancé tous leurs agendas simultanément: Russiagate, le Covid, la fraude électorale, le 6 janvier, le climat, l’Ukraine, l’économie, les pénuries, le raid du FBI… Ce qui devait faciliter leur regroupement, pour le coup de filet final.

Dans leur précipitation, ils ont accumulé les erreurs. Dans le raid du 8 août, ils ont violé des règles de procédure, remué de fond en comble les tiroirs de lingerie de Melania, brisé un coffre sans mandat…

Trump les attendait au tournant. Voici ce qu’il avait laissé dans le coffre-fort vide : “Merci d’avoir joué. La partie est finie.”

Ce raid anticonstitutionnel ne peut que se retourner comme un boomerang contre ses instigateurs, en les exposant. Comme le dit ce tweet publié par un supporter, citant un mot que l’on a prêté à Trump :

« Mon retour ne sera pas ma vengeance, il sera leur punition. »

Les caméras de vidéo surveillance de Mar-a-Lago avaient en outre filmé le raid, ainsi que le moment où le coffre-fort avait été cassé par la force. Trump et famille avaient pu tout visionner depuis New York en temps réel, avec les irrégularités qui avaient été commises. Eric Trump avait déclaré sur Fox News que sa famille était “absolument” décidée à diffuser la vidéo.

Trump avait sans tarder engagé des poursuites contre le FBI et le DoJ, en invoquant le 4ème amendement, qui prévoit que :

« Ne sera pas violé le droit à être protégé dans sa personne, sa maison, ses papiers et ses effets, contre les perquisitions et les saisies abusives, et aucun mandat ne sera délivré, sans cause probable, et sans être étayé par un affidavit décrivant avec précision le lieu à perquisitionner et les personnes à appréhender ou objets à saisir. »

L’affidavit caviardé ne satisfaisait ni à l’une ni à l’autre condition.

Par ailleurs, Trump réclama aussi la nomination d’un “Special Master” ou expert indépendant pour examiner de manière objective les documents saisis lors de la perquisition exceptionnellement étendue de sa propriété.

La nomination de “Special Masters” se fait de manière routinière pour rassurer l’opinion publique sur l’existence d’un examen impartial et répondre aux questions difficiles et non résolues liées aux documents collectés. Leur rôle est complémentaire de celui du tribunal, en cela qu’ils aident à établir un dossier sur lequel le juge pourra se prononcer.

Or le ministre de la Justice Merrick Garland, qui avait pourtant admis que le FBI avait peut-être saisi des documents protégés par le secret professionnel, commença par s’opposer farouchement à la requête de Trump, comme s’il redoutait que quelqu’un d’autre que ses petits copains du DoJ et du FBI ne puisse mettre le nez dans ce dossier.

Trump, qui savait probablement que le raid allait avoir lieu, avait malicieusement laissé traîner dans un des cartons un numéro du “Time Magazine”, au titre évocateur : “Toc, toc !” Il avait aussi placé 48 chemises vides étiquetées “Classé secret”. Trump jouait au chat et à la souris avec les fédéraux en leur mettant sous le nez des chemises ayant vraisemblablement contenu des informations accablantes sur des affaires dans lesquelles ils avaient trempé. Il se doutait que, pris de panique, ils accumuleraient les erreurs pour en retrouver le contenu.

Ces dossiers vides avaient fait leur effet. Le Washington Post, citadelle de l’Etat profond, publia la photo ci-après, tout en posant la question en gros titre: “Ce que nous savons de Trump et des chemises vides”.

Le 5 septembre, un tribunal fédéral infligeait un camouflet à Garland, en déférant à la requête de Trump de nommer un “Special Master” pour trier et départager les documents saisis par le FBI, et en ordonnant aux procureurs d’arrêter de les utiliser comme pièces a conviction jusqu’à ce que leur statut juridique soit tranché. Autre camouflet, la juge Aileen Cannon dénonçait le refus préalable du département de Justice de reconnaître à l’ex-président Trump l’immunité de l’exécutif. Enfin, en pages 2 et 3 de sa décision, la juge révélait que le régime de Biden n’avait pas fait qu’organiser, mais qu’il avait bel et bien ordonné le raid du FBI aux fins de saisir les documents conservés à Mar-a-Lago.

La frénésie invariablement suscitée par tout ce qui a trait à Trump explosa avec une virulence particulière à l’annonce de la nomination d’un “Special Master”. La juge Cannon fut même accusée de faire entrave à la bonne marche de la Justice.

Et le DoJ contesta immédiatement son ordre au motif qu’empêcher l’exécutif d’examiner ces documents par lui-même causerait “un préjudice immédiat et sérieux au gouvernement et au public”. Il demandait à la juge un moratoire sur une partie de sa décision afin que le gouvernement puisse examiner les dossiers en interne, avec la participation du FBI, avant que le “Special Master” ne se prononce sur leur statut.

Laurence Tribe, un professeur à Harvard (celui-là même qui avait récemment demandé que Trump soit accusé de tentative de meurtre contre son ancien vice-président Mike Pence), alla jusqu’à dire que l’ordre de nommer un maître spécial pour examiner de manière indépendante les documents saisis constituait un abus du pouvoir judiciaire.

Le Pr Jonathan Turley commenta dans un éditorial que c’était au contraire le ministère de la Justice qui avait sérieusement abusé de sa position en prétendant qu’un examen indépendant ne pouvait en aucune manière être une menace pour la sécurité nationale, tout comme le DoJ s’était moqué du monde en publiant un affidavit caviardé.

Les avocats de Trump, en réponse aux objections du DoJ, déclarèrent que le moratoire réclamé revenait à « préjuger du résultat » de l’examen par le master spécial et que le PRA [Presidential Record Act relatif à l’archivage] donnait en tout cas à Trump un droit d’accès plein et entier à ses dossiers présidentiels, même s’il était entendu qu’il « n’en était pas propriétaire ». Les avocats en profitèrent pour marteler qu’une transparence totale, et non point seulement de façade comme pour l’affidavit caviardé, devait être observée dans la gestion de cette affaire.

Le ministre de la Justice Garland menaça la juge Cannon de faire appel de sa décision si elle persistait à ne pas lui accorder le moratoire demandé, et il mit sa menace à exécution le 8 septembre, montrant à quel point le gouvernement était hostile à l’idée qu’une tierce partie puisse mettre le nez dans sa tambouille.

Mais considérant l’importance d’une enquête lancée contre un ancien président des États-Unis, la Cour tomba d’accord avec le principal intéressé, pour décider qu’elle devait être conduite de manière publique, au vu et au su de tous.

3- La publicité sert la stratégie de Trump

Le raid et ses nombreuses péripéties ont d’abord eu le mérite d’attirer l’attention du public sur des documents relatant des faits que la presse mainstream refusait de couvrir, et dont le public ignorait jusqu’à l’existence. Et à présent, le pays entier regardait.

CNN releva le fait que Trump avait lui-même annoncé la perquisition, torpillant par lui-même son droit au secret de sa vie privée, afin d’orchestrer une tempête politique et discréditer le FBI. S’il est difficile de parler de secret et de vie privée quand un commando de 30 feds débarquent chez vous avec des voitures de police tous feux allumés, sur le reste, CNN n’avait pas tort.

Trump n’avait en tout cas pas une mine de chien battu, c’était le moins qu’on puisse dire. Plutôt le panache d’un acteur dramatique déclamant sa partition en amplifiant les moments forts pour l’édification du public.

“Ce n’est pas là un simple pion qui se meut sur l’échiquier. Plutôt quelque chose d’intermédiaire entre une tour et une reine”, commenta avec justesse le journaliste de CNN, Stephen Collinson.

Trump est connu pour ses talents de joueur d’échecs. On dit même de lui qu’il joue sa partie en 4D. Ce terme n’est pas agréé dans le monde des échecs (comme l’est celui de 3D), mais il est utilisé métaphoriquement en politique pour désigner quelqu’un dont les réactions imprévisibles déroutent mais dont on devine qu’il sait néanmoins où il va.

En fait, tout se passe comme si Trump (et les militaires patriotes qui l’ont poussé dès 2014 à se présenter) voulaient entraîner l’Etat profond là où le monde pouvait le voir pour ce qu’il était vraiment.

Acculé, celui-ci recourt de plus en plus aux méthodes autoritaires pour essayer de reprendre le contrôle de la situation, et fait tomber les masques dans sa précipitation. Alors que son modus operandi était l’infiltration et la “soft power”, il s’appuie de plus en plus sur la répression et la force policière. Lorsqu’on perd le contrôle du peuple, il ne reste plus qu’à aboyer pour le faire obéir et c’est ce qui se passe actuellement.

Des personnages clés de l’entourage de Trump ont fait l’objet de ce qui a été qualifié de “purge”: 50 perquisitions ou arrestations ont été ordonnées, dans le sillage du raid du FBI, contre les avocats Rudy Giuliani, Sidney Powell et Jenna Ellis, et contre les loyalistes Peter Navarro, Mike Lindell et bien d’autres …

Cet acharnement montre que l’Etat profond est en perte de vitesse. Il ne peut plus, comme avant, s’appuyer sur les “Fake News”, sur les médias mainstream qui étaient son moulin à propagande, car la mayonnaise ne prend plus; CNN est en train d’être “droitisé”par l’installation d’un nouveau PDG ; Big Tech ne fonctionne plus comme avant: Facebook rase les murs suite à des révélations publiques qu’il s’est fait avoir par le CDC au sujet des vaccins, et il envisage même de reprendre Trump pour faire patte blanche… Quand faire le gentil avec Trump devient synonyme de bonne conduite, c’est que les choses sont en train de changer.

Bref, toute l’infrastructure que l’Etat profond avait mise en place depuis des décennies est en train de s’écrouler. Certes pas à la vitesse de la foudre, mais à un bon rythme, qui va en s’accélérant.

L’État profond et les traîtres de Washington D.C. sont en panique et vont trop vite en besogne, car ils savent ce qui les attend. Si le peuple se réveille avant qu’ils n’aient pu se débarrasser de Trump, c’en est fait d’eux et de leur échafaudage de mensonges, qui s’effondrera comme un château de cartes, y compris pour ce qui a trait à la fraude électorale et à la fausse pandémie. Car tout était lié. Ils avaient besoin du vote à distance pour pouvoir frauder avec les machines à voter et installer leur pantin Biden. Or pour imposer le vote à distance, ils avaient besoin du Covid, qui n’était pas prévu pour si tôt. Il est arrivé en avance de deux ans sur le calendrier. Ils avaient également besoin du Covid pour confiner et tirer l’économie vers le bas, ce qui réduirait les chances de réélection de Trump. Puis, comme il s’avérait un adversaire plus coriace qu’ils n’avaient anticipé, les affaires bidonnées se sont multipliées pour le destituer. Comme le dit cette légende humoristique sous la photo de Trump vu de dos:

« Trump a été déclaré coupable lorsqu’il a été élu, et tout au long des six années qui ont suivi, ils étaient à la recherche de son crime. »

Mais il les a pris de vitesse : il a contourné le DoJ et le FBI, bien trop corrompus pour en attendre quoique ce soit de valable, en déclassifiant tout avant de quitter le Bureau ovale. Tous les documents protégés par le sceau du secret, tous les secrets inavouables que l’État profond essayait de camoufler, seraient ainsi portés à la connaissance du public, sans avoir à passer par le crible des bureaucrates du gouvernement. Tout ce qui avait trait à la création de la Fed, à l’assassinat de John F Kennedy, à l’attentat du 11 septembre, aux extra-terrestres, au Sida, à Ebola, au MERS, au SARS-Cov1, à Benghazi, aux emails de Hillary Clinton, à Pizzagate, à l’État islamique, à Burisma et à l’Ukraine, au Covid-19, à Russiagate, à la fraude électorale, au 6 janvier, à l’ordinateur de Hunter Biden et aux malversations de la famille Biden, aux réseaux pédocriminels, etc., etc..

Timothy Charles Holmseth, journaliste d’investigation et membre de l’équipe du Pentagone pour la lutte contre la pédophilie, publia le 30 août sur “Truth Social” et sur son site web, un billet intitulé “le président Trump tient le FBI et le DoJ par les bonbons.

Trump aurait en effet en sa possession des documents soumis à la justice américaine, établissant que le FBI et le DoJ sont co-conspirateurs dans une affaire autrement plus sinistre que celle du Russiagate, puisqu’ils exploiteraient ensemble une entreprise de racket et de trafic international d’enfants.

Pour citer Honoré de Balzac :

« Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. »

Avec ces documents déclassifiés, témoins de cette histoire secrète et honteuse, Trump détient de puissants leviers de pression sur les “créatures du marais” et elles le savent. D’où leurs tentatives désespérées de mettre la main dessus et de les examiner en interne, entre amis, pour les faire passer à la trappe.

Le « Special Master » réclamé par Trump s’inscrit dans la même optique de publicité. Il y a un mois, le juge Raymond Dearie a été nommé pour servir de « Special Master » pour l’examen du matériel saisi par le FBI. C’était a priori une bonne nouvelle, car ce juge avait eu à connaître de près les irrégularités du FBI dans une affaire antérieure. Dearie ne figurait pas sur la liste des maîtres spéciaux recommandés par le ministère de la Justice, mais ce dernier avait néanmoins accepté la recommandation de l’équipe de Trump en raison de son « expérience des juridictions fédérales » et de sa réputation de « juriste exemplaire et intègre ». La juge Cannon n’avait pas subi de pressions pour rejeter Dearie comme si un loyaliste de Trump avait été recommandé. À l’annonce de sa nomination, Dearie avait même été félicité par les ennemis de Trump.

Il y avait également un bénéfice lié au calendrier. En mettant fin à l’enquête du FBI sur Trump et en remettant le dossier à un maître spécial qui examinerait l’affaire (il n’y a pas de limite de temps légale pour la publication des conclusions de ce dernier), la Cour avait effectivement porté un coup d’arrêt au plan de l’État profond, qui était de mettre Trump en accusation avant les élections de mi-mandat. La juge Cannon a demandé à Dearie de terminer son examen des documents d’ici le 12 décembre et de présenter, entretemps, des rapports et des recommandations intérimaires.

L’équipe de Trump a cependant essuyé un revers car le DoJ, qui avait fait appel au niveau fédéral du moratoire de la juge de district Cannon, a eu gain de cause : le FBI pouvait désormais reprendre son examen des documents marqués secrets, parmi les 11.000 emportées de Mar-a-Lago. Il n’y a pas eu moyen de les laisser entre les mains de Dearie, car si Trump ne s’était pas privé de clamer qu’il avait tout déclassifié, l’information n’avait pas été versée par ses avocats à son dossier. Dearie n’avait pas réussi à les persuader de déclarer officiellement que ces documents avaient bel et bien été déclassifiés par l’ancien président avant de quitter la Maison Blanche. Leur objection était que cela reviendrait à divulguer prématurément l’un des moyens juridiques que leur client pourrait être amené à utiliser au cas où “une” inculpation avait lieu. Les avocats n’avaient pas spécifié de quelle(s) inculpation(s) il pouvait s’agir.

« La position du gouvernement part du principe que si un document est marqué confidentiel, il le reste indépendamment de toute action du président Trump pendant son mandat », avaient déclaré les avocats à la Cour, arguant que le président jouissait d’une « autorité absolue en matière de déclassification, » et que « ce n’était pas à un rond de cuir assis à son bureau à brasser de la paperasse, et qui tenait son autorité du président, de lui délivrer des autorisations chaque fois qu’il voulait déclassifier un document pour l’emporter chez lui et y travailler. »

Ce à quoi Dearie avait rétorqué qu’ils“ne pouvaient pas avoir le beurre et l’argent du beurre”. Il leur fallait décider dans quel lit juridique ils voulaient se coucher. S’ils refusaient d’indiquer clairement le statut de ces 103 pages, Dearie les traiterait comme étant des documents classés secrets.

En dépit de la jubilation du camp adverse, qui vit dans cette apparente déconvenue une défaite propre à rabattre le caquet à “ce Trump qui se croyait tout permis”, Trump avait le droit pour lui. Même Bloomberg avait reconnu, à contrecœur, dans un article de 2017 que ce privilège du président des États-Unis était choquant, mais conforme à la loi:

« Le président a l’autorité que lui confère la Constitution de déclassifier toute information à sa guise. En d’autres termes, les lois fédérales qui criminalisent la divulgation de secrets classés ne s’appliquent pas à lui. L’autorité de qualifier des faits ou des documents de “secrets” revient au président en sa qualité de commandant en chef. »

Pour Mark Levin, juriste constitutionnaliste, le FBI n’avait aucun moyen de justifier sa descente chez Trump. C’était un un abus de pouvoir manifeste puisque tout président des Etats-Unis avait indiscutablement le droit, prévu dans la Constitution, de déclassifier n’importe quel document et de l’emporter chez lui comme bon lui semblait. Selon lui, ce raid était un prétexte cousu de fil blanc pour faire une razzia chez Trump, farfouiller en son absence afin d’emporter de quoi l’incriminer dans l’affaire du 6 janvier, qui était passible de sanctions bien plus lourdes qu’une simple histoire de documents à archiver. Une affaire de documents emportés, qu’ils soient déclassifiés ou pas, ne pouvait jamais, au grand jamais, donner lieu à l’ouverture d’une enquête pénale contre un président, et du reste elle n’aurait jamais pu être diligentée aussi promptement. Les litiges relatifs à la conservation de documents officiels par d’anciens présidents donnaient généralement lieu à de longues négociations avec NARA, s’étalant sur plusieurs années, mais jamais à des raids du FBI pour les récupérer dans un laps de temps de seulement 18 mois.

Du reste, s’il y avait eu de véritables soupçons de détention de matériel posant un quelconque risque sécuritaire, le mandat aurait été bien plus spécifique, commenta Levin. On ne rédige pas un mandat de perquisition en termes aussi généraux quand on cherche quelque chose de précis. Enfin, estimait-il, un même procureur était en charge des deux dossiers, celui du 6 janvier et celui du raid de Mar-a-Lago, et ce fait seul devait interpeller.

Non, Trump n’a pas été piégé. Il n’est pas stupide. Il a peut-être lui-même provoqué le raid en faisant courir la rumeur qu’il conservait à Mar-a-Lago des documents très importants.

Pour mieux saisir son modus operandi, il convient de se poser une simple question : pourquoi son ministre de la Justice William Barr n’avait-il pas fait leur affaire aux feds quand il était en poste et que Trump avait déjà toutes les preuves contre eux ? Pour laisser à Merrick Garland, au ministre de la Justice de Biden, le soin de le faire. Non seulement parce que cela serait mieux perçu, mais aussi pour tromper l’état profond, pour les laisser s’enfoncer toujours plus, et faire voir au public ce qu’ils étaient vraiment. Une ruse de guerre classique consiste à se mettre en avant, s’arranger pour se faire accuser afin de pouvoir contre-attaquer pour se défendre, en retournant l’accusation contre l’adversaire.

Cela permettait aussi de faire coup double et de mettre en cause simultanément le FBI et le DoJ pour abus de pouvoir, au cas où Garland ne faisait pas son devoir en disciplinant le FBI.

Vu sous cet angle, le revers infligé par la victoire en appel de Garland est probablement une opportunité de plus pour Trump de démontrer la mauvaise foi du DoJ. Trump prend donc son temps et donne l’impression de quelqu’un qui connaît déjà l’issue de la partie, ce qui lui permet d’avancer ses pions sans affolement. S’il peut se permettre de rester serein, s’il semble avoir le temps pour lui, c’est qu’en définitive, il doit avoir sa base couverte:

D’abord, les documents que le DoJ lui a repris comme étant toujours marqués secrets, ne lui feront pas défaut puisque le 7 septembre, un second jeu lui a été remis par le journaliste Timothy Holmseth, de l’équipe de lutte anti-pédophilie du Pentagone. Ce dossier intitulé “Crimes contre l’humanité” contient les déclarations faites sous serment devant un tribunal du Minnesota par la lanceuse d’alerte et ancienne victime Jessie Marie Czebotar.

Holmseth publia la nouvelle simultanément sur son site et sur la plate-forme “Truth Social” :

« Le président Trump reçoit des preuves de crimes contre l’humanité :

#OPERATIONALERTDONALDJTRUMP a REMIS les déclarations sous serment de Jessie Marie Czebotar, intitulées “Crimes contre l’humanité” au président Donald J. Trump par l’intermédiaire de son avocat Lindsey Halligan.

De ce fait, même si le FBI a saisi ces documents lors de son cambriolage de la maison de Trump, un JEU complet de copies est désormais entre les mains de ce dernier.

Mme Czebotar me les a remises et m’a autorisé à les publier.

#OPERATIONALERTDONALDJTRUMP entre maintenant dans sa 2ème étape.”

Ces documents ayant été personnellement remis à Trump, ils échappent aux contraintes susceptibles de peser sur les documents présidentiels, et rien ne s’oppose donc à leur divulgation.

Dans une interview accordée à Nino Rodriguez, Jessie Czebotar s’est exprimée sur le litige qui continue d’opposer l’équipe juridique de Trump et le gouvernement, autour de la question de savoir qui a juridiction sur cette centaine de documents, classés secrets selon le gouvernement, déclassifiés selon Trump. Mais au-delà de cette querelle de classification, certains documents ne pouvaient jamais, selon elle, être classés secrets, de par leur nature même. C’était le cas des crimes contre les enfants, qui devaient toujours faire l’objet de divulgations. Les documents qui avaient été remis au président Donald J. Trump tombaient dans cette catégorie.

En second lieu, que Trump parvienne ou pas à faire examiner par Dearie ces documents emportés par le FBI (au nombre de 103 pages), il faut avoir à l’esprit que le “Special Master” n’était pas pour Trump une fin en soi, mais une mesure qui lui avait permis de gagner du temps et de passer le cap des mid-terms, tout en donnant aux documents contestés un début de publicité. Mais Trump vise en fait leur divulgation devant la plus haute juridiction. Jessie Czebotar estime elle aussi qu’il faudra une juridiction plus importante qu’une Cour fédérale pour connaître des crimes décrits dans ces documents scellés, et que le FBI cherchait à récupérer (selon une version non expurgée de l’affidavit déposée auprès du tribunal). Car ce sont des crimes transnationaux, a-t-elle dit, de nombreux leaders politiques et membres de maisons royales y sont impliqués. Elle spéculait que la levée judiciaire des scellés sur ces documents risquait fort de donner le coup d’envoi à des déclassifications massives et à grand retentissement.

Le 5 octobre dernier, Trump a justement réclamé l’intervention de la Cour suprême dans le conflit qui l’oppose au ministère de la Justice.

« Dans ce qui était à la base un conflit de stockage de documents, mais qui a par la suite dégénéré, le gouvernement a cherché à tort à criminaliser la possession par le 45e président de ses propres documents présidentiels et personnels », ont écrit ses avocats.

Trump continue d’affirmer que certains de ces fichiers sont protégés par le secret professionnel avocat-client, ou par l’immunité présidentielle. D’autres sont des documents personnels qui n’auraient jamais dû être saisis, comme son testament et son accord prénuptial.

Comme pour apporter de l’eau à son moulin, des registres décrivant le contenu des centaines de documents confisqués par le FBI ont brièvement été mis en ligne sur le site de la Cour il y a deux jours, apparemment par erreur, avant d’être effacés. Trump s’est plaint que des dossiers protégés par le secret professionnel ou le privilège de l’exécutif n’auraient jamais dû être exposés sur la place publique.

Samedi dernier, 15 octobre, la Cour suprême que Trump avait saisie a déclaré refuser d’intervenir dans cette affaire. Ce revers s’ajoute à une décision antérieure de la Cour d’appel du 11e circuit de retirer les cent pages litigieuses d’entre les mains de Dearie et de rétablir l’accès du DoJ au reste des documentsLe DoJ s’est empressé de faire un second appel dans la foulée, cette fois contre la désignation même d’un “Special Master”, montrant qu’il ne voulait à aucun prix d’un examen public des documents saisis à Mar-a-LagoIl sera intéressant de voir comment Trump compte s’y prendre pour forcer la Cour suprême à y mettre le nez. Son équipe juridique a jusqu’au 10 novembre pour présenter sa réponse. Il y a fort à parier que le remue-ménage actuel dans l’enquête sur l’ordinateur de Hunter Biden fera effet de levier…ou de détonateur. Les médias grand public ont commencé à évoquer ouvertement la destitution probable de Joe Biden, en lien avec les affaires véreuses de son fils en Chine et en Ukraine.

Un autre avantage de la publicité donnée au raid est qu’elle a accéléré les ralliements de lanceurs d’alerte, et non des moindres. Deux semaines après le raid, quatorze agents du FBI qui déclaraient ne pas être d’accord avec leur hiérarchie avaient fait défection. Le mouvement se poursuit et s’amplifie.

Thibault, l’agent spécial du FBI qui avait lancé l’enquête contre Trump, a été renvoyé et escorté hors du quartier général du Bureau, après avoir été soupçonné par le Congrès de parti pris dans son enquête sur l’ordinateur portable de Hunter Biden et sur le président Trump. Des dénonciateurs l’accusaient d’avoir caché au directeur du FBI Christopher Wray et au ministre de la Justice Merrick Garland le caractère partisan des preuves contre Trump, pour les persuader d’ouvrir une enquête contre l’ancien président. Cette enquête avait culminé avec le raid du FBI contre la propriété de Trump à Mar-a-Lago.

D’autres démissions ont suivi, d’agents accusant la direction locale du FBI de leur avoir donné comme consignes de ne pas mettre le nez dans l’ordinateur de Hunter Biden ni dans les résultats de l’élection présidentielle de 2020.

Un membre de la famille Biden y était aussi allé de ses dénonciations: Hallie, la veuve du fils aîné de Joe Biden, Beau, qui avait eu une liaison avec le fils cadet, Hunter. Le 29 août dernier, elle publiait le message suivant sur un compte Twitter ouvert le même jour:

« Au milieu de tous les derniers drames et scandales entourant mon ex Hunter, je voulais juste dire que je fais officiellement mon coming out en tant que républicaine et supporter de Donald Trump + je suis prête à dire ma vérité, quoi qu’il en coûte. Je sais des choses sur cet ordinateur portable et sur cette famille, qui choqueront le public. »

Suivait une série d’autres tweets tout aussi stupéfiants, tous datés du 29 août.

« J’ai personnellement entendu mon ex beau-père à la Maison-Blanche parler de lancer un raid contre le président Trump. Joe savait tout. Tout. »

« Et Obama en personne a dit que le FBI a planté ces documents à Mar-A-Lago. Ils veulent arrêter Trump pour espionnage, car ça peut chercher jusqu’à la peine de mort. La Maison-Blanche a explosé de joie quand le raid a eu lieu. Ils veulent le faire disparaître. »

« Il y a déjà un acte d’accusation prêt, ils prévoient de déployer la Garde nationale pour réprimer toute agitation. Mais mon beau-père a demandé une retransmission télévisée, à l’échelle nationale, de Trump traîné hors de Mar-A-Lago menotté, et il est en train de préparer sa conférence de presse. »

« Le mot de code qu’ils ont utilisé était “Snowden”. Ils veulent faire subir à Trump le traitement de Snowden et c’est ce qui est dans les actes d’accusation descellés. Il ferait mieux de quitter le pays et vite. La Russie n’extrade pas…Trump est mon héros. »

« Le président Trump a gagné cette élection et toute ma famille le sait. »

« La presse dissimule également les graves problèmes de santé de mon beau-père. Le plan est de permettre à Kamala d’être nominée en 2024. Trump me manque et je ne parle plus à aucun des membres de ma famille à cause de ce que Jill fait subir à Joe. »

D’autres tweets avaient trait au rôle joué par Jill Biden et Obama dans la fraude électorale, le plan de désarmement des Américains, ou donnaient des détails salaces sur la vie privée de Hunter Biden, des Obama, des Clinton, et sur la pédophilie de Joe Biden. Elle affirmait ne plus être en relation avec sa belle-famille dont elle était dégoûtée. Le compte fut suspendu deux jours plus tard par Twitter, mais le fil complet archivé peut être consulté sur cette page de “Citizen News”.

Les fact-checkers sont accourus pour affirmer qu’il s’agissait d’un faux, car le compte exprimait un “sentiment pro-Trump” explicite, et que Hallie Biden n’avait pas de compte Twitter, selon une porte-parole de la Fondation Beau Biden, interrogée pour la circonstance.

Si elle n’en avait pas un avant le 29 août 2022, il n’était pas exclu qu’elle ait pu en ouvrir un ce jour-là pour faire son déballage, jusqu’à sa suspension par Twitter deux jours plus tard. Par ailleurs, la Fondation Beau Biden a une réputation plus que douteuse qui la décrédibilise d’emblée. Établie après la mort de Beau, le seul élément sain de la famille Biden, pour lutter contre la pédophilie, ce qui déjà fait sourire venant d’une famille qui a la la pédophilie inscrite dans son ADN, elle n’avait affecté en 2020 que 550.000 $ des 4 millions recueillis à sa mission proclamée.

En revanche, les détails donnés dans les tweets et repris sur un compte Telegram ouvert le 30 août cadrent bien avec des faits qui sont de notoriété publique. On peut aussi assez facilement imaginer que Hallie, veuve de Beau Biden — qui avait entamé une liaison avec son beau-frère Hunter avec la bénédiction de Papa Joe, avant de découvrir en 2018 que son « fiancé » la trompait avec sa propre sœur Elizabeth, et qu’il avait de plus débauché sa fille de 14 ans — ait eu envie d’en découdre publiquement avec la « saga sordide » de cette famille. Et il est plausible, même si ce n’est pas prouvé, que le raid du FBI ait pu jouer le rôle de catalyseur dans sa défection. Après tout, Ashley, la propre fille de Joe Biden, avait ouvert la voie avec la publication de ses Mémoires dans lesquels elle levait le voile sur certains aspects de son enfance troublée, notamment l’insistance de son papa à vouloir prendre des douches avec elle…

Plus de nouvelles de Hallie sur la toile depuis la clôture de son compte Twitter, si c’est bien d’elle qu’il s’agissait. En revanche, depuis deux jours, cela chauffe sérieusement pour Hunter Biden. Une enquête ouverte contre lui en 2018 a été réactivée. Les médias à grande circulation comme le “NY Post”“Fox News”, et même ceux de gauche comme “Yahoo News” et le “Washington Post” affichent en gros titres que “des e-mails, textes et photos choquants pourraient envoyer Hunter Biden dans une prison fédérale,” et que : “l’issue de cette affaire vieille de plusieurs années pourrait être imminente”. Joe Biden ne manquera pas d’en être éclaboussé, lui dont le nom a été mêlé aux malversations de son fils.

Un dernier détail permet de penser que le raid ne se terminera pas bien pour Biden : sa date. Le 8 août est une date hautement symbolique, fatidique même : c’est un 8 août que le président Nixon démissionnait, suite au scandale du Watergate.

Coïncidence ou petit clin d’oeil de l’histoire? Petit clin d’oeil de Trump, plutôt, qui a lâché le mot de Watergate dès le 8 août, ce qui est en soi remarquable, dans un message en trois parties, envoyé sur les réseaux sociaux, qui annonçait la couleur comme suit :

« À Watergate, des agents s’étaient introduits par effraction dans les locaux du Comité national démocrate. Ici, ce sont des démocrates qui se sont introduits dans la maison du 45e président des États-Unis ».

Il a ensuite parlé des enjeux…

« Je me suis battu contre la corruption bureaucratique de l’Amérique, j’ai redonné le pouvoir au peuple, et je me suis engagé à fond pour notre pays, comme personne avant moi. Le système a détesté. À présent qu’on voit les candidats que j’ai soutenus remporter de belles victoires, et qu’on me voit en tête des sondages, on essaie une fois de plus de me barrer la route, ainsi qu’au Parti républicain ».

L’épilogue était un appel à la fin de la persécution dirigée contre sa personne et une allusion à son retour à une position de leadership sur la scène politique américaine :

« L’anarchie, la persécution politique et la chasse aux sorcières doivent être dénoncées et stoppées.

Je continuerai à me battre pour le grand peuple américain !”

Le raid du FBI n’a pas fini de faire des petits. Il est vraisemblable qu’il précipitera la chute du régime de Biden et enclenchera le processus de démantèlement de la cabale mondialiste au pouvoir aux États-Unis et ailleurs dans le monde.




Le fait et l’interprétation du fait

Par Alain Tortosa

De l’art de raconter des histoires diamétralement opposées.
L’impossible vérité ou l’impossible volonté ?

1

Nous l’avons vécu pour le Covid avec les morts causés « par la maladie » ou les morts causés « par le vaccin ». Depuis quelques mois avec « l’agression de la Russie contre l’Ukraine » selon les Occidentaux ou « la lutte contre les nazis » selon Poutine.

Des « vérités » diamétralement opposées se télescopent sur une base factuelle identique.

Ici les exemples ne manquent pas :

  • Les accords de Minsk.
  • La maternité de Marioupol.
  • Le bombardement de la centrale nucléaire de Zaporijjia.
  • Le sabotage du gazoduc Nordstream.
  • L’explosion du pont qui relie la Russie à la Crimée.
  • Etc.

Je pourrais vous en citer des dizaines d’autres n’ignorant pas que la propagande est réelle de part et d’autre. Les uns affirmant que l’autre fait de la propagande tandis que l’autre camp affirme exactement le contraire. Est-ce à dire que la vérité avec un grand V n’existerait pas ?

La propagande, la corruption et le mensonge

Les historiens (pour le long terme) et les journalistes (à court terme) devraient être indifférents à la propagande et au mensonge.

Adrien Goetz aurait dit :

« L’histoire est un mensonge raconté par les vainqueurs ».

Est-ce à dire que la Vérité avec un grand V ne peut exister ou serait-elle interdite ?

Dans les faits l’historien ou le journaliste qui s’approcherait ou toucherait la vérité serait condamné à la solitude, à la vindicte médiatique, voire condamné.

Un monde manichéen

Quel que soit le conflit, hormis quelques pourritures conscientes de l’être et d’agir en conscience, l’écrasante majorité des individus a « la chance d’être du côté du bien ».

Rendez-vous compte du bol que l’on a, nous français !

Dans le conflit opposant actuellement les USA à la Russie (ces simples mots faisant de moi un traître complotiste), nous, Français, avons la « chance » d’être du côté du « bien ».

Si vous allez interroger les Russes, ceux-ci vous diront la même chose, ils aussi ont la « chance » d’être aussi du côté du « bien ».

Cette simple réflexion devrait être de nature suffisante à douter et nous permettre d’affirmer que le bien et le mal, « c’est plus compliqué que ça ».

Il n’y a aucune place pour la nuance dans notre société.

Le « journalisme » d’aujourd’hui n’est plus qu’un outil de propagande
au service d’une idéologie, d’un mensonge d’État.

Ce manichéisme est logiquement exacerbé en temps de guerre.

Et ce n’est donc pas un hasard si notre « Président » affirme que « nous sommes en guerre » contre le Covid, en « guerre » contre le réchauffement climatique…

Ni un concours de circonstances si nous avons eu un « conseil de défense » pour lutter contre quoi me direz-vous… contre un virus !

Sur ces deux sujets, le terme de « guerre » relève sans aucun doute de la manipulation, du mensonge, obligeant la bipolarisation du fait. Les « pour » la politique du gouvernement, les « gentils » et les « contre », qui sont donc des « méchants ».

C’est finalement aussi simple à comprendre qu’un film de Disney.

M. Macron n’a pas affirmé en revanche que nous étions en « guerre contre la Russie », car pour le coup c’eut été factuellement la 3e guerre mondiale. C’est d’autant plus cocasse que la France a déclaré la guerre à la Russie en armant l’Ukraine, en la finançant et en mettant en œuvre des « sanctions » (mieux vaut en rire) contre la Russie. Nous agissons comme si nous étions en guerre, mais ne pouvons pas le verbaliser sans déclencher un conflit mondial.

Dans une « guerre », il y a uniquement des « patriotes » et des « traîtres »,
point de neutralité possible, point de débat, point de compromis.

  • Être contre les mesures dictatoriales inédites dans l’histoire de France mises en œuvre pour la plandémie Covid fait de tout un chacun, un complotiste et un traître, un ennemi de la France et de son peuple ainsi qu’un assassin potentiel de grands-parents comme cela a été affirmé maintes fois avec le concours de la « science ».
  • Être contre les mesures dictatoriales présentes et futures pour lutter contre « le réchauffement climatique » fait de tout un chacun un complotiste et un traître, un ennemi de la France, de l’ensemble des humains de la planète et même de toute vie terrestre avec le concours de la « science ». Tout est dans la « finesse » comme vous pouvez le voir.
  • Être contre les mesures prises pour lutter contre « l’odieux Poutine » fait de tout un chacun un traître, un ennemi de la France, de son peuple, mais aussi un ennemi des libertés et de la démocratie avec le concours des « experts ».

Nous vivons dans les années 50 en plein Maccarthysme !

Dès lors que l’on parle de guerre, dès lors que l’on introduit la notion de « vérité gouvernementale », toute nuance et toute Vérité objective devient de fait interdite et condamnable.

La simple désignation de l’ennemi («virus », climat, Russie, etc.) est de nature suffisante
à avoir la CERTITUDE que vous ne pourrez plus disposer
d’une information honnête ni d’une liberté d’expression.

Donc quand Macron nous dit « Nous sommes en guerre », vous SAVEZ que vous pouvez arrêter votre télé et que 100 % (je dis bien 100 % et non 99 %) de « l’information » que vous recevrez sur ces sujets sera un mensonge ou à minima une interprétation de la vérité !

L’information multiple

Certains (naïfs ou voulant faire l’autruche…) peuvent croire que nous vivons dans un monde où nous croulons sous l’information.

Dans les faits c’est exactement le contraire.

L’information mondiale (occidentale) mainstream dispose de 3 sources :

  • United Press (USA).
  • Reuters (Allemagne ou Royaume-Uni).
  • AFP (France).

Une écrasante majorité de journaux se contente de faire un simple copier-coller de « l’information » sans la moindre contre-enquête, critique, commentaire, questionnement ou interprétation négative.

Que vous achetiez l’Humanité, Libération, le Monde, le Figaro, Valeurs actuelles (pour ne citer qu’eux) vous ne constaterez aucune divergence de fond concernant ces 3 thèmes où « nous sommes en guerre »,

Ce fait devrait aussi être de nature suffisante pour vous convaincre que vous ne recevez pas de « l’information », mais de la « propagande » dès lors que la source est unique et totalement orientée sur un seul modèle.

C’est d’autant plus vrai que vous ne verrez pas dans la presse occidentale une information venant des agences de presse russes (Itar Tass ou Ria Novosti) ou chinoises (Xinhua) hormis dans les cas où cette information pourrait servir à les disqualifier.

L’interdiction de la chaîne RT (Russia Today) est à mettre au crédit de la thèse du « Ministère de la Vérité » et de la propagande.

Le « pluralisme » doit s’arrêter aux frontières
de ce qui est admis comme vrai par la France et les Occidentaux.

Il est du devoir de l’État de « protéger » le peuple fragile et manipulable afin d’éviter qu’il ne soit « contaminé ».

La censure est présentée comme un outil de défense de la démocratie ET de la liberté d’expression.
« Si nous laissons les extrémistes (les contradicteurs) s’exprimer,
cela conduira à la dictature et donc à la suppression de la liberté d’expression.
Il faut donc la limiter pour la préserver ». CQFD !

Je n’ai pas entendu l’ensemble de la presse française s’indigner lors de la fermeture de RT. C’est plutôt le contraire auquel nous avons assisté hormis quelques déclarations timides, histoire de faire croire qu’il existait encore un semblant de liberté d’expression en France.

J’entends déjà les aveuglés du système dire que la liberté existe en France, une preuve étant que je peux écrire et diffuser ce texte. Autorisé « oui », mais uniquement dans un cercle le plus restreint possible. Il ne sera JAMAIS repris et diffusé dans les médias mainstream ou uniquement pour le fact-checker et disqualifier l’auteur sans démontrer quoique ce soit.

Pourquoi ne tuent-ils pas Facebook, Twitter et compagnie ?

Ces réseaux sociaux font peur de toute évidence. Et c’est bien pour cela que de nouvelles lois permettant plus de censure voient le jour.

Les organes de « vérification de l’information » qui ont fleuri sont des outils afin de « protéger » les crétins que nous sommes qui pourraient croire une vérité autre que celle qui nous vient d’en haut comme une bouillie prémâchée.

Sans compter les hordes de trolls grassement payés par des officines gouvernementales pour répandre la « vérité » sur les réseaux sociaux, dénoncer et censurer les déviants. Plus vous risquez de toucher un plus grand nombre et plus vos comptes seront définitivement fermés. Dans « ce monde merveilleux de la censure pour le bien commun », les médias se sont réjouis de voir le compte d’un Président des USA élu démocratiquement censuré puis définitivement fermé !

Alors, pourquoi ne pas interdire simplement les réseaux sociaux ?

En premier lieu parce que cela se verrait un peu trop. On veut bien adopter les pratiques d’une dictature à la chinoise avec contrôle total de la population, mais il faut que cela reste quand même discret. Je vous rappelle que nous sommes les « démocrates » et les « gentils » et ce que nous produisons comme répression de la liberté d’expression est uniquement pour le bien de tous.

Dans les dictatures, ils peuvent faire exactement la même chose, mais « contre le peuple », les pourritures, alors que nous c’est « pour le peuple » !

Ce n’est quand même pas si difficile de comprendre, non ?

Si les réseaux sociaux ne sont pas fermés (on sait le faire avec l’exemple de RT), c’est qu’ils permettent de répertorier facilement les leaders d’opinion (les « antifrançais, les déviants »).

Mais aussi qu’ils permettent de toucher et « d’informer » (ou manipuler selon le point de vue) tous celles et ceux qui ont délaissé les médias classiques.

Selon le site presse-citron.net2, 33 % des jeunes utiliseraient TikTok3 pour s’informer.

Et de préciser :

« … près de 20 % de vidéos contenaient de fausses informations. Concrètement, lorsque les utilisateurs effectuent des recherches sur des thèmes du moment tels que la guerre en Ukraine, les fusillades dans les écoles américaines, ou les vaccins contre le covid, ils tombent sur des informations erronées et/ou trompeuses »

Une information « erronée » ou « trompeuse » étant bien sûr une information non disponible sur les médias mainstream, car contraire à la doxa.

« Les experts ont parlé, la science a parlé, il y a consensus », donc taisez-vous !

Il est donc indispensable que nos gouvernements œuvrent pour « ré-informer » tous ces jeunes manipulés et manipulables.

Pas uniquement des corrompus

Nous pouvons constater que ceux qui délivrent une information conforme à la doxa ne sont pas forcément conscients ou corrompus.

Il y a ceux qui savent ou qui soupçonnent délivrer une information assez éloignée de la vérité, mais qui n’ont pas le courage d’ouvrir leur gueule de peur d’être « démissionnés ». Souhaitons qu’ils soient rattrapés un jour par leur conscience ou la justice des hommes.

Restent les journalistes de « bonne foi », mais qui ont totalement oublié leur métier.

À force d’entendre et répéter la même histoire, histoire qu’ils peuvent croire issue de sources différentes alors même que l’AFP est leur unique source « d’informations », ils peuvent finir par croire que l’opinion est partagée, le fameux « consensus » qui nous a été répété durant la crise Covid. Pour le climat, les journalistes disent toujours « tous les scientifiques sont d’accord pour dire » ce qui est un mensonge et une manipulation des masses.

De plus, dès lors qu’il n’y a aucune place pour la contradiction, que cette opposition s’apparente à une forme de traîtrise allant à l’encontre de l’intérêt du pays, il est difficile de se remettre en question. Tout naturellement on invite sur les plateaux les « bonnes » personnes. Si l’on ajoute enfin le fait que cela fait 30 ans que son métier de journalisme se borne à être un passeur de messages, la remise en question n’en serait que plus violente.

La vérité n’existerait pas, quid du fait ?

Même s’il peut y avoir une forte propension à vouloir nier le fait qui irait à l’encontre du récit national, il n’en demeure pas moins vrai qu’il finit tôt ou tard par apparaître ou vous péter à la gueule.

Dans le cadre du Covid on pourrait par exemple tenter de nier une surmortalité depuis l’avènement des injections, mais cela ne peut durer éternellement. Le fait sera ainsi confirmé, mais il y aura alors différentes interprétations quant aux causes.

Pour les uns, il ne fera aucun doute que la cause en est le Covid ou le réchauffement climatique avec les chaleurs de l’été (y compris en Islande). Quant aux autres, ils attribueront l’augmentation au fait que cette surmortalité n’était pas présente avant les injections ou qu’elle ne se voit pas dans les franges de la population non vaccinée ou dans les pays qui ont pas ou peu injecté.

On pourrait voir les mêmes causes ou effets concernant l’Ukraine et Nordstream :

D’aucuns pourront nier dans un premier temps que le gazoduc a fait l’objet d’un sabotage, mettant en avant la thèse de l’accident pour être finalement obligés de reconnaître qu’il y avait bien sabotage. Le fait étant admis, on se concentrera alors sur son interprétation.

Quand un Président ukrainien mis en place par l’administration américaine, qui plus est mauvais acteur jouant du piano avec sa bite dans un talk-show, corrompu, probablement accroc à la cocaïne, qui donne des médailles à d’anciens nazis, demande aux Américains de faire des frappes nucléaires (il suffit de l’écouter mot pour mot) préventives sur la Russie (tout ceci est factuel et donc « complotiste ») puis annonce que les Russes ont « encore » provoqué un crime contre l’humanité en Ukraine que se passe-t-il ?

Les « journalistes » occidentaux :

  • Vont-ils chercher à confirmer, à croiser l’information ?
  • Vont-ils enquêter personnellement sur place ?
  • Vont-ils contre-enquêter pour identifier les vrais auteurs si les faits sont avérés ?
  • Vont-ils s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une attaque sous faux drapeau ?
  • Vont-ils prendre en compte la crédibilité du déclarant et son passif ?
  • Vont-ils rectifier l’information et souligner alors le mensonge de Zelensky ?

Absolument pas ! Ils vont présenter cette déclaration comme une information fiable, un fait avéré indiscutable !

Attendez, j’en ai une bonne pour celles et ceux qui douteraient de l’horreur de Poutine. Voici ce qui est repris de nos jours par l’AFP comme « vérité ».

Je cite :

« Un responsable de l’ONU a affirmé que la Russie utilisait le viol comme « stratégie militaire » en Ukraine — fournissant aux soldats de la drogue pour agresser sexuellement des civils.

« Quand vous entendez des femmes témoigner sur des soldats russes équipés de Viagra, c’est clairement une stratégie militaire », a déclaré à l’AFP Pramila Patten, représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles dans les conflits4 »

(Pour le coup je vous mets le lien, vous risqueriez de ne pas me croire.

Vous noterez que le soldat russe, incompétent et non motivé comme il se doit, enrôlé de force dans une guerre qui n’est pas la sienne, sans chaussettes5, a aussi la malchance de « bander mou ». Autant la logistique ne suit pas pour la nourriture ou l’essence, mais pour le viagra aucun problème !

En revanche le soldat ukrainien ne viole pas lui, quand bien même il aurait une croix gammée tatouée sur le torse et qu’il aurait dit que les russophones étaient des sous-hommes à exterminer.)

Je ne sais pas si l’information sur le Viagra a été reprise sur LCI, mais cela ne m’étonnerait guère.
(Je suis encore naïf l’information a bien été reprise6.)
Ils seraient capables d’en faire des heures sur la monstruosité du régime sans avoir procédé à la moindre enquête.

« Moi j’ai entendu dire que Giorgia Meloni, élue « post-fascite » mangeait des enfants ! » Devrais-je passer cette « information crédible » à l’AFP afin qu’elle la relaye ?

Il faut dire qu’il y a encore quelques semaines, voulant dénoncer la propagande pro-russe qui annonçait qu’il y avait des manifestations contre la dictature et la vie chère en France, LCI avait « rectifié » la « propagande russe » affirmant en direct à l’antenne qu’il n’y avait AUCUNE manifestation ce samedi à Paris ! Les gars incapables de vérifier s’il y a des manifestants à 500 mètres de chez eux ! Et lorsque leur mensonge a explosé à leur gueule, nous avons eu droit à une petite excuse de 30 secondes puis ils ont expliqué, nouveau mensonge à l’appui, que c’était une manifestation contre le passe-sanitaire et non l’inflation.

Toujours rajouter du mensonge par-dessus du mensonge
même ou surtout lorsque l’on est pris en plein flagrant délit.

Qui peut encore croire au journalisme ?

Un travail « sélectif »

L’objet du journalisme n’est plus la recherche de la Vérité, mais une sélection d’informations qui visent à nourrir la thèse autorisée. Ils auront une « légère tendance » à ignorer les informations qui défendraient la thèse inverse.

Prenons quelques exemples :

Au mois d’août 2021, j’étais présent pendant les manifestations contre le passe-sanitaire à Toulon.

De mémoire de Toulonnais, il n’y avait jamais eu autant de personnes dans la rue. Pas un mot dans les médias locaux comme France 3 ou BFM Toulon, pas même la présence de journalistes.

En revanche, pour une manifestation de chauffeurs de taxi avec une dizaine de participants, ils sont là. Il y a donc une volonté affichée de ne PAS rapporter les faits et de manipuler les téléspectateurs.

Quid du scandale du Lancet ?

Le Lancet qui est censé être une publication scientifique médicale honorable, une des plus grandes de la planète, publie une étude sur l’inefficacité et la dangerosité de l’hydroxychloroquine. Les médias s’emparent de l’affaire et en font les gros titres, le gouvernement utilise alors cette « étude » pour faire interdire cette molécule qui était en vente libre depuis des dizaines d’années.

Des scientifiques (pardon des « complotistes ») s’emparent du sujet et amènent la preuve que cette étude n’en est pas une, mais un FAUX. Pesez mes mots, le Lancet laisse publier un FAUX grossier. Au point qu’ils n’ont de choix que de faire amende honorable et la retirer (à ma connaissance les auteurs n’ont pas été poursuivis ou condamnés).

Les médias se sont-ils emparés du sujet pour crier au scandale pendant des semaines ? Non !
Ont-ils entamé une réflexion, invité d’autres intervenants que ceux qui crachaient sur la molécule ? Non !
Ils ont continué à inviter les mêmes comme des Karine Lacombe, ayant des conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique et faisant la promotion d’une molécule concurrente inefficace dont la toxicité était avérée.

Hier j’ai pu voir en live sur BFM le soin qui était mis pour ne pas écorcher la propagande :

Interrogée sur l’évacuation de civils par les Russes en Ukraine (Kherson), la journaliste explique que les Russes reculent, ce qui est conforme au récit, les Russes ne pouvant gagner cette guerre ! J’imagine que la suite aurait été de dire « pourritures de Russes qui évacuent les civils pour raser la ville ! » Et voilà que cette journaliste, inconsciente de son erreur, annonce que les « ukrainiens tirent sur les infrastructures (là c’est OK) et sur les hôpitaux » ! Écran noir instantané, elle n’a même pas eu le temps de prononcer une syllabe de plus.

Nous avons ici encore les faits et l’interprétation des faits.

Les faits :

  • La journaliste n’avait pas terminé ses propos, avait de toute évidence d’autres informations à fournir et n’a pas pu poursuivre.
  • Il n’y a pas que « l’immonde poutine » qui ciblerait les civils, mais aussi les « gentils ukrainiens » qui bombardent sciemment d’autres Ukrainiens, qui plus est malades ou blessés.

L’interprétation du fait :

  • Les aveuglés pourraient parler « d’accident », que la coupure ne prouve pas l’intention.
  • À ceux-ci je répondrais que tous ceux qui racontent une histoire différente (comme Anne-Laure Bonnel) sont interdits d’antenne. Mais aussi que cette synchronisation est étrange. Enfin que le journaliste sur le plateau soit immédiatement passé au sujet suivant sans dire : « Oh mince on a perdu notre correspondante, on va essayer de la contacter ». ni : « Vous avez entendu ce qu’elle vient de dire, un truc énorme, les Ukrainiens bombardent sciemment leurs propres civiles ».
    (Information inédite pour les journalistes, mais pas pour ceux qui ont accès à l’information sur l’Ukraine.)
  • Strictement RIEN de la sorte, on passe vite fait à un autre sujet qui n’a rien à voir. Et quand bien même ils reviendront ou reviendraient sur le sujet, ils s’arrangeraient pour que cette réalité de bombardements ukrainiens contre des Ukrainiens soit la faute aux Russes. Russes qui, s’ils avaient fait cela, seraient menacés une fois de plus de sanctions pour crime contre l’humanité.

Tout ceci prouve que l’objet du journalisme n’est pas de rechercher la vérité, mais de faire le passeur d’assiettes, de raconter un récit qui lui a été dicté. Il doit tout faire pour rendre le discours crédible quitte à faire du révisionnisme historique et accuser l’adversaire de faire ce qu’il pratique tous les jours.

Si la vérité n’existe pas, quid de l’interprétation ?

Nous assistons de plus en plus à un effacement du fait au profit de l’interprétation comme cité dans les exemples précédents.

C’est ainsi que Poutine :

  • « Après avoir bombardé la centrale nucléaire qu’il contrôle7 »
  • « Après avoir détruit son propre gazoduc. »
  • « Après avoir fait exploser le seul pont qui existe entre la Russie et la Crimée. »

Les journalistes, à bout d’arguments un peu logiques pouvant justifier le geste, déduiront que l’individu est un malade mental ou qu’il a fait cela pour faire accuser les gentils (nous) qui ne sont pas tombés dans le panneau !

On en est là, sur l’interprétation des faits !

Nous sommes entrés dans une ère où la vérité ne se démontre plus, mais s’interprète,
une ère dans laquelle l’affirmation s’autosuffit.

Les exemples sont légion pour le Covid où les « vérificateurs de l’information » nous ont dit la vérité en allant interroger des experts en accord avec eux-mêmes ?

« Est-il vrai que le vaccin ne protège pas de la contamination comme l’affirment les complotistes ? »
« Nous sommes allés interroger le docteur machin, expert reconnu (mais aussi payé par l’industrie) qui a affirmé que c’est faux. »
« Le vaccin divise par 12 le risque de contamination8. »
« Nous avons donc la preuve que le vaccin protège des contaminations »

À aucun moment le journaliste ne va poser la question des sources ou des hypothèses qui permettent à l’expert d’arriver à ces conclusions.

Nous, ceux qui désiraient savoir, savions que c’était un mensonge. Nous savions que Pfizer n’avait pas étudié la protection. Cela a été confirmé il y a quelques jours par le laboratoire lui-même devant la Commission européenne. [Voir Maintenant qu’il est enfin reconnu officiellement que les vaxins anticovid n’empêchent pas la transmission, quelles sont les suites possibles ?]
La réalité du mensonge est devenue médiatique, mais pour autant on s’en fout !

« Tous vaccinés tous protégés ? ».

Le passe-sanitaire a été mis en place sur une escroquerie connue de tous y compris de Véran. Le Conseil d’État9 a publié le 2 avril 2021 une décision (avec les données fournies par M. Véran) précisant :

« Les personnes vaccinées peuvent être porteuses du virus et contribuer à sa diffusion. »

Aujourd’hui, proportionnellement, il y a officiellement plus de cas, plus d’hospitalisés et plus de morts du Covid parmi les vaccinés que les non-vaccinés, n’en déplaise aux covidistes.

Et n’en déplaise au covidistes, un vaccin « efficace » n’est pas censé provoquer de nombreux morts de la maladie parmi les vaccinés (je ne parle pas des effets secondaires).

Et sauf bug de ma mémoire, je rappelle aussi à celles et ceux qui veulent l’ignorer que dans l’étude Pfizer qui a permis la commercialisation des injections, il y avait moins de malades du Covid dans le groupe des vaccinés, mais qu’il y avait plus de morts (toutes causes) dans ce même groupe que dans le groupe témoin10.

Pour le sabotage du gazoduc, ça va être pareil :

« Les USA ont-ils saboté le gazoduc ? »

« Nous sommes allés interroger le gouvernement US qui a dit que ce n’était pas lui ».
(Même s’ils avaient dit qu’il n’y aurait jamais de Nordstream 2, qu’ils en ont la capacité technique, qu’ils ont déjà saboté des pipelines russes par le passé.)
« Donc ce n’est certainement pas les USA, mais probablement Poutine qui a oublié qu’il pouvait fermer le robinet. »

Ici encore le journaliste ne demandera pas à l’expert les éléments ou les sources lui permettant de parvenir à sa conclusion.

Faire une enquête !

Cela peut sembler fou, mais il existerait une solution bien étrange pour parvenir à la vérité, enquêter !

Il y a plusieurs façons de résoudre une énigme :

  • Le faisceau d’indices concordants.
  • Les preuves matérielles.
  • Les témoins.
  • Les menteurs.
  • À qui profite le crime ?

Toutes ces méthodes sont balayées par la foi « nous pensons que » et « si tout le monde pense la même chose c’est que c’est vrai ».

Celui qui pense autrement est « sénile », « fou », « déviant », « illuminé », « complotiste », « traître »
et quand cela ne suffit pas il est « d’extrême droite et antisémite ».
C’est l’argument journalistique choc et généralement unique,
utilisé pour « démontrer » que l’autre a tort
et qu’il ne faut surtout pas l’entendre et débattre.
L’enquête s’arrêtera là où l’on demandera à un « expert » de confirmer cette « réalité ».

Alors que c’est le b-a-ba du journalisme.

Écouter, ne pas rejeter, aucun a priori, enquêter à charge et à décharge,
puis informer objectivement sans prendre parti.

Le « déviant » sera bien entendu accusé d’être contre les droits de l’homme ou la démocratie.

Droits de l’homme et démocratie qui ont promu le confinement et un apartheid contre les non-vaccinés avec la bénédiction du Conseil Constitutionnel ou de la Cour européenne des droits de l’homme. Imaginez un pays ennemi qui aurait fait de même, c’eût été le tollé médiatique et le concert des vierges effarouchées pendant des mois.

Enquêter ne semble plus exister

Pourtant l’on sait aujourd’hui (mais pas sur l’instant du fait de l’absence de journalistes) que les USA avaient sciemment menti sur les armes de destructions massives ou les prétendus bébés koweïtiens arrachés des couveuses par les barbares de Saddam Hussein. Nous savons aussi que les USA auraient dû être condamnés moult fois pour crime contre l’humanité comme, par exemple, l’autoroute de la mort11 en Irak avec 80 km de voitures calcinées avec femmes et enfants cherchant à fuir la guerre.

Nous savions en 2015 que l’État ukrainien était gangrené par des nazis12, nous savions qu’il tuait sciemment les civils ukrainiens russophones dans le Donbass13, que les Russes étaient considérés comme des sous-hommes. Ne comptez pas sur moi pour vous mettre de multiples références, il suffit de 5 minutes de recherche sur Internet pour trouver les articles de journaux mainstream qui sont devenus amnésiques. Vous pouvez aussi lire mes innombrables textes consacrés à ces sujets.

Nous savons aussi que Pfizer est multirécidiviste dans la falsification de données, la corruption de scientifiques et de médecins et qu’il a été condamné à des milliards de dollars d’amende ou de transaction pour éviter les procès.

Et cela n’empêche pas de faire du révisionnisme et d’affirmer que « Poutine est le méchant », les « USA les gentils » comme « Pfizer est un gentil qui a sauvé des millions de personnes grâce à son injection expérimentale ».

Je ne prétends pas que Poutine est le gentil, mais il est peu probable qu’il soit plus pourri que les USA.

Et si vous ne me ferez pas dire que la Russie est une démocratie, soyez bien convaincus que je dirais que la France n’en est pas une non plus.

La vérité n’est plus issue d’un travail d’enquête,
mais uniquement d’une conviction basée sur la doxa du moment.

Vérité impossible, faits impossibles ?

Tout dépend si l’on se pose la question d’un point de vue pratique ou théorique.

Pratiquement la vérité est quasi impossible à obtenir pour les raisons citées précédemment. D’une part parce qu’elle pourrait être en contradiction ou en opposition avec le discours officiel (basé sur la « science » ou les « experts »), une forme de « traîtrise » et de l’autre parce que les vainqueurs écrivent l’histoire et les mythes.

Aucun travail objectif ne saurait remettre en doute le récit historique de notre pays ou de la planète !

  • Les USA ont-ils provoqué la première ou la Deuxième Guerre mondiale ?
  • Le 11 septembre était-il une attaque terroriste ?
  • Pétain a-t-il sauvé des juifs ? De Gaule était-il un saint ? (c’est théorique, là j’aurais peur du procès.)
  • Gandhi était-il un héros de la paix ou est-ce un mythe ?
  • Pasteur était-il un escroc ? Les vaccins sont-ils efficaces ?
  • Etc.

Poser sereinement ces questions frise le ridicule, vous en conviendrez…

Je ne dis pas que les interrogations précédentes sont fondées (pas folle la guêpe), mais une enquête dont les conclusions seraient diamétralement opposées à la « vérité » ne saurait aboutir et se répandre.

Si d’aventure [elle le faisait], une campagne de dénonciation, de dénigrement, voire même de procès, se mettrait en branle quand bien même les conclusions seraient historiquement et factuellement exactes.

Le fait est que la Vérité est INTERDITE,
car elle ne saurait déroger aux mythes ou à des intérêts politiques ou financiers.

Vérité sur un plan théorique

Prenons l’exemple du gazoduc russe.

Pourrait-on arriver à une (quasi) certitude concernant l’origine du sabotage ?

  • Sur un plan théorique : Pourquoi Poutine aurait-il saboté son propre gazoduc alors que :
    • Il a coûté des milliards de dollars.
    • Il en a construit un deuxième malgré les oppositions des USA.
    • Il se priverait d’un moyen de chantage.
    • Il se priverait d’une manne financière importante.
    • Il pourrait mettre en concurrence des pays demandeurs (exemples : Allemagne et Chine) et donc faire monter les enchères. En multipliant les clients, on augmente sa sécurité.
    • Il avait la possibilité et il avait déjà fait usage de ce moyen de chantage en ouvrant ou fermant tout simplement le robinet.
    • Il a depuis proposé aux Européens d’avoir du gaz via la Turquie.
    • Il vend du gaz liquéfié aux Européens.

La seule hypothèse serait sa « folie » d’un point de vue psychiatrique où la volonté de rendre coupable les USA, mais en sciant la branche sur laquelle il est assis, ce qui relèverait aussi de la psychiatrie.

  • Sur un même plan théorique : Pourquoi Biden aurait-il saboté les pipelines ?
    • Parce que son administration et lui-même l’avaient promis.
    • Parce que les USA n’en sont pas à leur coup d’essai en matière de sabotage de pipeline russe.
    • Parce que des explosifs avaient déjà été trouvés par les Suédois en 2015.
    • Parce que cela contraint les Allemands d’acheter du gaz américain 4 fois plus cher (et tellement plus polluant).
    • Parce que cela « libère » les Allemands de leur dépendance à la Russie.
    • Parce que cela augmente leur dépendance à l’OTAN et aux USA.
    • Parce que la guerre froide n’est pas terminée et que les États-Unis veulent détruire la Russie.La seule hypothèse contre serait que cela pourrait conduire à la 3e guerre mondiale.
  • Sur un plan technologique :
    Il est facile d’enquêter sur les capacités techniques de la Russie à mener à bien l’opération. Les Américains ont la technologie, c’est certain. Quant aux Russes, c’est moins sûr et d’autant plus que l’Occident les décrit aux abois depuis des mois.
  • Sur la faisabilité :
    C’est une des zones les plus surveillées de la planète. Capteurs sous-marins, capteurs thermiques, sous-marins, bateaux de reconnaissance, radars, avions, hélicoptères, drones, etc.
    Il est virtuellement impossible que les Russes puissent entreprendre une telle opération (longue à mettre en œuvre) sans que les alliés s’en rendent compte ni éveiller les soupçons.
  • Sur l’analyse factuelle :
    Les Américains se sont livrés à ce type d’exercice de sabotage de gazoducs.
    Des hélicoptères américains ont survolé le pipeline ces derniers mois.
    Il y a eu des exercices militaires des Américains dans la zone.
    Ils se sont arrêtés aux points des explosions.
  • Sur les preuves :
    Une telle opération nécessite de puissants moyens matériels et une coordination de nombreux participants.
    Il n’est pas possible de mener à bien ce sabotage sans des ordres venus de haut, et donc impossible que ce soit une initiative personnelle.
    Dans l’hypothèse d’une action américaine, l’ordre n’aurait pu venir que de la CIA ou de la maison blanche.
    Dès lors il y a de très nombreux témoins, de très nombreux échanges de mails entre les intervenants.
    Cela veut dire que des enquêteurs ou des journalistes qui s’en donnent les moyens peuvent parvenir à assembler suffisamment de preuves, de faits, pour identifier le ou les coupables.
    Si les Occidentaux avaient des preuves solides sur la culpabilité russe, ils ne se priveraient pas de les communiquer au public.

Ceci pour dire que l’on peut savoir avec certitude (et non de simples affirmations gratuites ou hypothèses) qui a mandaté le sabotage. Ce n’est qu’une question de volonté.

Le fait que les pays qui ont mené leur enquête n’arrivent qu’à la conclusion que c’est un sabotage sans citer le nom des coupables. Qu’il l’ont mené séparément et non conjointement et que les Russes étaient interdits d’enquête, constitue un faisceau de présomption de plus en défaveur des américains.

Même quand la vérité explose, elle est niée

C’est encore comme pour le Covid, si on n’enquête pas à charge et à décharge, si l’on fabrique des vérités uniquement à coup d’affirmations, c’est une façon d’avouer que l’on ne cherche pas la Vérité, mais à manipuler l’opinion.

Comme le triple mensonge de l’asymptomatique positif potentiellement tueur de grand-mère, de la prétendue absence de traitements, mais surtout de la protection des non-vaccinés par les vaccinés qui est une manipulation programmée. Sans ce mensonge hier dénigré, mais aujourd’hui reconnu par les vérificateurs de l’information, il n’y aurait JAMAIS eu de vaccination obligatoire pour les soignants et assimilés ni le passe vaccinal.

Les journalistes présentent-ils massivement des excuses ?
Les médecins présentent-ils des excuses ?
Les politiques présentent-ils des excuses ?
Les soignants suspendus qui n’ont pas fait de faux passe, comme leurs collègues, sont-ils réintégrés ?
Non.
Il est désormais officiel que la vaccination ne protège pas ni les vaccinés ni les non-vaccinés et pourtant l’obligation vaccinale demeure.

Pourquoi ?
Pour les punir, pour bien montrer à tous les autres lâches ce qui arrive quand on désobéit et quand on ouvre sa gueule !

Il n’y a RIEN de sanitaire dans ces décisions uniquement politiques. Nous voyons donc que lorsqu’une vérité connue et cachée au peuple depuis le début vous éclate à la gueule alors on la cache sous un tapis.

Le plus extraordinaire est que l’on pourrait aussi s’excuser auprès de ceux que l’on nomme complotistes. Ces mêmes médias sont encore en train de les accuser de travestir la vérité, allant même jusqu’à dire « non non on a jamais dit que ça empêchait les transmissions ».

Même pris la main dans le sac d’une petite vieille, ils continuent à mentir !

Les journalistes ne sont plus des diseurs de vérité,
ils ne sont même plus des camoufleurs,
ils sont devenus sciemment des fabricants de mensonges.

Pour résumer

Nous vivons dans :

  • Un monde dans lequel l’affirmation d’un animateur vaut plus que celle d’un scientifique qui base ses conclusions sur des études.
  • Un monde dans lequel on ne demande pas à un « spécialiste » (alors que c’est obligatoire) les conflits d’intérêt qu’il pourrait avoir avec le gouvernement ou l’industrie pharmaceutique.
  • Un monde dans lequel on ne demande pas à un témoin d’où vient sa source et si elle est crédible.
  • Un monde dans lequel on se contente de lire les conclusions d’une étude quand bien même l’étude dirait le contraire.
  • Un monde dans lequel on accuse l’ennemi de réécrire l’histoire alors même que l’on écrivait le contraire quelques années auparavant.
  • Un monde dans lequel les détracteurs sont qualifiés d’illuminés, de complotistes et j’en passe.
  • Un monde dans lequel on cherche à faire croire à l’opinion publique que les opposants sont marginaux, ultra-minoritaires alors qu’ils sont juste privés de parole.
  • Un monde dans lequel les « erreurs de casting » entraînent le bannissement. Régulièrement un invité dit le contraire du discours officiel et n’est plus jamais réinvité.
  • Un monde dans lequel les journalistes ne vérifient jamais l’information qui les arrange.
  • Un monde dans lequel les journalistes affirment que tel ou tel n’a pas le droit d’affirmer une opinion contraire à la doxa, sortant de leur rôle de journaliste, de témoin.
  • Un monde dans lequel un journaliste de terrain qui a passé des années au Donbass est qualifié de pro-russe ou pro-poutine dès lors que son discours est en opposition au discours officiel,
  • Un monde dans lequel la parole d’un journaliste de plateau a plus de valeur que celui de terrain.
  • Un monde dans lequel les journalistes cachent sciemment des faits dont ils ont connaissance.
  • Un monde qui ne recherche absolument pas la vérité.
  • Un monde qui cache la vérité.
  • Un monde qui fabrique une vérité alternative conforme au discours officiel.

Merci.

Alain Tortosa14
20 octobre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221020-verite-faits-journalistes.pdf





À quoi jouent les États-Unis et l’Allemagne ?

Par Thierry Meyssan

Sous nos yeux, l’Allemagne, qui vient de perdre son approvisionnement en gaz russe et ne pourra en obtenir au mieux que le sixième en Norvège, s’enfonce dans la guerre en Ukraine. Elle devient la plaque tournante des actions secrètes de l’OTAN qui agit, en définitive, contre elle. Le conflit actuel est particulièrement opaque lorsque l’on ignore les liens entre les straussiens US, les sionistes révisionnistes et les nationalistes intégraux ukrainiens.

La guerre en Ukraine agit comme un leurre. Nous ne voyons qu’elle et avons oublié le conflit majeur dans laquelle elle se situe. Du coup, nous ne comprenons pas ce qui se passe sur le champ de bataille ni ne percevons correctement la manière dont le monde se réorganise et particulièrement la manière dont le continent européen évolue.

Tout a commencé avec l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche. Il s’est entouré d’anciens collaborateurs qu’il avait connus durant sa vice-présidence : les straussiens (([1] « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 mars 2022.)). Cette petite secte varie de couleur politique, soit républicaine, soit démocrate, selon le parti du président en exercice. Ses membres, presque tous juifs, suivent l’enseignement oral de feu Leo Strauss. Ils sont convaincus que les hommes sont méchants et les démocraties faibles. Plus : elles n’ont pas été capables de sauver leur peuple de la Shoah et ne le seront pas plus la prochaine fois. Ils pensent qu’ils ne pourront survivre qu’en constituant eux-mêmes une dictature et en conservant le contrôle. Dans les années 2000, ils avaient constitué le Project for a New American Century. Ils avaient appelé de leurs vœux un « Nouveau Pearl Harbor » qui choquerait tant les esprits des États-Uniens qu’ils parviendraient à leur imposer leurs vues. Ce furent les attentats du 11 septembre 2001.

Ces informations sont choquantes et difficiles à admettre. Il existe pourtant quantité d’ouvrages considérés comme sérieux sur ce sujet. Surtout, la progression des Straussiens depuis 1976, date de la nomination de Paul Wolfowitz(([2] « Paul Wolfowitz, l’âme du Pentagone », par Paul Labarique, Réseau Voltaire, 4 octobre 2004.)) au Pentagone, jusqu’à aujourd’hui confirme largement les pires inquiétudes. En Europe, les Straussiens ne sont pas connus, mais les journalistes qui les soutiennent le sont. On les qualifie de « néo-conservateurs ». Il faut reconnaître que jamais les intellectuels juifs n’ont soutenu cette minuscule secte juive.

Reprenons notre récit. En novembre 2021, les straussiens ont envoyé Victoria Nuland sommer le gouvernement russe de se ranger derrière eux. Mais le Kremlin leur a répondu en proposant un Traité garantissant la paix, c’est-à-dire en contestant non seulement le projet straussien, mais aussi la prétendue politique de sécurité des États-Unis (([3] « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 janvier 2022.)). Le président Vladimir Poutine a remis en cause l’extension de l’OTAN à l’Est, qui menace son pays, et la manière dont Washington ne cesse d’attaquer et de détruire des États, notamment au « Moyen-Orient élargi ».

Les straussiens ont alors délibérément provoqué la Russie pour la faire sortir de ses gonds. Ils ont encouragé les « nationalistes intégraux » ukrainiens à bombarder leurs compatriotes du Donbass et à préparer une attaque simultanée du Donbass et de la Crimée (([4] Les plans de cette attaque ont été révélés par le ministère russe de la Défense. On peut les trouver ici sur notre site.)). Moscou, qui n’avait aucune confiance dans les Accords de Minsk et se préparait, depuis 2015, à un affrontement mondial, a jugé que le moment était venu. 300 000 soldats russes sont entrés en Ukraine pour « dénazifier » le pays (([5] « Une bande de drogués et de néonazis », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 mars 2022.)). Le Kremlin considère à juste titre que les « nationalistes intégraux », qui avaient fait alliance avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, en partagent toujours l’idéologie raciale.

Là encore, ce que j’écris est choquant. Les livres de référence des nationalistes ukrainiens n’ont jamais été traduits dans les langues occidentales, y compris le Nationalisme de Dmytro Dontsov. Si personne ne sait ce que Dontsov a fait durant la Seconde Guerre mondiale, tout le monde connaît les crimes de ses disciples, Stepan Bandera et Iaroslav Stetsko. Ces gens furent tout dévoués au chancelier Adolf Hitler. Ils favorisèrent et parfois supervisèrent l’assassinat d’au moins 1,7 million de leurs compatriotes, dont 1 million de juifs. Au premier abord, il paraît difficile de les croire alliés aux straussiens et au président juif Zelensky comme l’a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. En effet, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a immédiatement pris position contre eux(([6] « Israël abasourdi par les néonazis ukrainiens », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 8 mars 2022.)). Il conseilla même au président Zelensky d’aider les Russes à en nettoyer son pays. Le rapport de force est tel que son successeur, Yaïr Lapid, tout en partageant les idées de Bennett et en refusant de fournir des armes à l’Ukraine, tient un discours atlantiste. Cependant, nous nous souvenons que Paul Wolfowitz présida à Washington un important congrès avec des ministres ukrainiens. Il s’y engagea à soutenir le combat des nationalistes intégraux contre la Russie(([7] « Ukraine : la Seconde Guerre mondiale ne s’est jamais terminée », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 26 avril 2022.)).

Pourtant les liens entre les « nationalistes intégraux » ukrainiens et les « sionistes révisionnistes » de l’Ukrainien Vladimir Jabotinsky sont historiques. Ils négocièrent un accord, en 1921, selon lequel ils s’uniraient contre les bolchéviques. Compte tenu de la longue succession de pogroms que les « nationalistes ukrainiens » avaient déjà perpétrés, la révélation de cet accord, une fois que Jabotinsky eut été élu au Comité directeur de l’Organisation sioniste mondiale, provoqua un rejet unanime de la diaspora juive. Le Polonais David ben Gourion, qui reprit en main la milice de Jabotinsky en Palestine, le qualifia de « fasciste » et de « peut-être nazi ». Par la suite, Jabotinsky s’exila à New York où il fut rejoint par un autre Polonais, Bension Netanyahu, le père de Benjamin Netanyahu, qui devint son secrétaire particulier(([8] cf. Voltaire, actualité internationale, n°8, p.4, 30 septembre 2022.)).

Après la Seconde Guerre mondiale, le maître à penser Dontsov et les deux assassins en chef, Bandera et Stetsko, furent récupérés par les Anglo-Saxons. Le premier fut exilé au Canada, puis aux États-Unis malgré son passé d’administrateur de l’institut Reinhard Heydrich en charge de la coordination de la « solution finale »(([9] Ukrainian nationalism in the age of extremes. An intellectual biography of Dmytro Dontsov, Trevor Erlacher, Harvard University Press (2021).)), tandis que les deux autres le furent en Allemagne pour travailler sur la radio anticommuniste de la CIA (([10] Stepan Bandera : The Life and Afterlife of a Ukrainian Nationalist: Facism, Genocide, and Cult, Grzegorz Rossoliński-Liebe, Ibidem Press (2015).)). Après l’assassinat de Bandera, Stetsko devint le co-président (avec Tchang Kaï-chek) de la Ligue anticommuniste mondiale dans laquelle la CIA réunit ses dictateurs et criminels préférés, dont Klaus Barbie (([11] « La Ligue anticommuniste mondiale, une internationale du crime », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 mai 2004.)).

Revenons à notre propos. Les straussiens n’ont que faire de l’Ukraine. Ce qui les intéresse, c’est la domination du monde et donc l’abaissement de tous les autres protagonistes : de la Russie [de la Chine] et des Européens. C’est ce que Wolfowitz écrivait en 1992 en qualifiant ces puissances de « compétiteurs », ce qu’elles ne sont pas (([12] « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop » Patrick E. Tyler and « Excerpts from Pentagon’s Plan: « Prevent the Re-Emergence of a New Rival » », New York Times, March 8, 1992. « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.)).

Les Russes ne s’y trompent pas. C’est pourquoi ils ont envoyé fort peu de troupes en Ukraine. Trois fois moins que l’armée ukrainienne. Il est donc stupide d’interpréter leur lenteur comme une déconvenue alors qu’ils se réservent pour l’affrontement direct avec Washington.

Intervenant le 16 octobre à l’occasion d’une prestation de serment de volontaires, le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a déclaré : « Quiconque pense que cette guerre se terminera par des négociations russo-ukrainiennes ne vit pas dans ce monde. La réalité est différente ». Selon lui, seule une négociation états-uno-russe peut y mettre fin.

Aujourd’hui, les straussiens ont poussé au sabotage des gazoducs Nord Stream. Contrairement à ce que prétendent certains, il ne s’agit pas de casser l’économie russe, qui a d’autres clients, mais l’industrie allemande qui ne peut pas s’en passer(([13] « Les États-Unis déclarent la guerre à la Russie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 octobre 2022.)). Normalement Berlin aurait dû réagir face au crime de son suzerain. Que nenni ! C’est tout le contraire. Dès l’arrivée d’Olaf Scholtz à la Chancellerie, son gouvernement a mis en place un vaste système visant à « harmoniser les nouvelles »(([14] « Dokumenten-Leak : Wie die Bundesregierung an einer „Narrativ-Gleichschaltung“ zum Ukraine-Krieg arbeitet », Florian Warweg, NachDenkSeiten, 29. September 2022.)). Il est supervisé par la ministre de l’Intérieur, la sociale-démocrate Nancy Faeser. Tous les médias russes s’adressant à un public occidental ont été interdits par les « démocraties » à partir du 24 février 2022, c’est-à-dire à partir de l’application par l’armée russe de la résolution 2202 du Conseil de sécurité. Désormais, en Allemagne, citer cette résolution et partager l’interprétation russe est assimilé à de la « propagande ». Il est très étonnant de voir les Allemands saborder eux-mêmes leurs institutions. Au XX° siècle, l’Allemagne qui avait été le phare des Sciences et des Techniques avant la Première Guerre mondiale est devenue en quelques années un pays aveugle qui a commis les pires crimes. Au XXI° siècle, alors que son industrie était la plus performante au monde, l’Allemagne s’aveugle à nouveau sans raison. Les Allemands entérinent eux-mêmes leur chute au profit de la Pologne, celle de l’Union européenne au profit de l’Initiative des trois mers (Intermarium)(([15] « La Pologne et l’Ukraine », « Le sabordage de la paix en Europe », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 14 et 28 juin 2022.)).

De leur côté, les straussiens utilisent leurs privilèges en Allemagne. Les bases militaires US y disposent d’une extra-territorialité complète et le gouvernement fédéral n’a pas le droit de limiter leur activité. Ainsi, lorsqu’en 2002, le chancelier Gerhard Schröder s’opposa à la guerre des straussiens au Moyen-Orient, il ne put pas empêcher le Pentagone d’utiliser ses installations en Allemagne comme bases arrière de son invasion et de sa destruction de l’Iraq.

C’est à Ramstein (Rhénanie-Palatinat) que le Groupe de contact de Défense de l’Ukraine s’est réuni. Les délégués de la cinquantaine d’États invités, après avoir été rackettés pour doter Kiev d’une multitude d’armes, ont eu droit à des explications sur le Concept du fonctionnement de la Résistance (Resistance Operating Concept — ROC). Il s’agit de réactiver pour la énième fois les réseaux stay-behind mis en place à la fin de la Seconde Guerre mondiale (([16] Sur le réseau Stay-behind en général, lire : Les armées secrètes de l’OTAN, Daniele Ganser, Demi-Lune. Sur le stay-behind en France, lire : « Stay-behind: les réseaux d’ingérence américains », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 août 2001.)). À l’époque, ils furent d’abord créés par la CIA états-unienne et le MI6 britannique, avant d’être intégrés dans l’OTAN. Les anciens nazis et les « nationalistes intégraux » ukrainiens en furent la principale composante.

Le réseau stay-behind actuel est coordonné depuis 2013 par l’OTAN sur sa base de Stuttgart-Vaihingen (Bade-Wurtemberg) où résident les Forces spéciales US pour l’Europe (SOCEUR). Il s’agit de créer un gouvernement en exil et d’organiser des sabotages sur le modèle de ce que firent le général Charles de Gaulle et le préfet Jean Moulin durant la Seconde Guerre mondiale. Otto C. Fiala y a ajouté les manifestations non violentes testées par le professeur Gene Sharp dans le bloc de l’Est, puis lors des « révolutions colorées »(([17] Resistance Operating Concept (ROC), Otto C. Fiala, Joint Special Operations University Press, 2020.)). Rappelons que, contrairement à ce qu’il prétendit, Gene Sharp a toujours travaillé pour l’Alliance atlantique(([18] « L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.)). La première manifestation du Stay-behind ukrainien a eu lieu le 8 octobre avec le sabotage du pont de Crimée, sur le détroit de Kertch.

Thierry Meyssan





Robert Kagan, bourreau du monde libre

Dans le cadre des relations contre nature entre l’État sioniste et le régime ukro-nazi de Kiev, nous republions afin de mieux les dénoncer, eu égard au peuple juif, ce texte courageux et brillant du journaliste Jürgen Caïn Kulbel sur Robert Kagan, l’un des pires straussiens du Deep State états-unien. 

Ce groupuscule criminel, disciple du philosophe Léo Strauss, qui œuvre en sous-main depuis des années au sein des différentes composantes de l’État US (Pentagone, CIA, département d’État) a fini à force de manipulations et d’acharnement à prendre le pouvoir. Le Deep State, c’est eux. La volonté de détruire la Russie avec la guerre d’Ukraine, c’est aussi eux. La gouvernance mondiale, c’est encore eux.

À l’heure où la guerre en Ukraine fait rage, ce n’est pas un hasard si Blinken et Nuland, tous deux d’origine juive ukrainienne, sont là où ils sont dans l’organigramme US : ils sont aujourd’hui avec Robert Kagan (le mari de Nuland) et Paul Wolfowitz, les straussiens les plus fanatiques. Ils ont tous du sang sur les mains. La seule comparaison qui vient à l’esprit à leur égard, ce sont les SS. En effet, ces disciples du philosophe Léo Strauss, pour qui il valait mieux être Hitler que tomber dans ses mains, appliquent tous rigoureusement sa doctrine à la lettre : pour ne plus jamais être à nouveau des victimes, il vaut mieux devenir des bourreaux, faisant des straussiens l’incarnation du mal absolu.

La Rédaction.


[Source : voltairenet.org]

Les divagations de Robert Kagan

Jürgen Cain Külbel réagit aux propos de Robert Kagan selon qui l’expansionnisme serait inscrit dans l’ADN des États-Unis. Il rappelle que ce pays s’est construit sur le massacre des Indiens et que l’actuelle administration se réclame de philosophie post-fasciste de Leo Strauss.

Par Jürgen Cain Külbel

ROBERT KAGAN : « L’ESPRIT AMÉRICAIN FAIT PARTIE DE L’ADN DES ÉTATS-UNIS »

« Il nous est impossible de fermer la bouche des autres » dit un dicton japonais de ceux qui se vantent de tout savoir, ont la langue trop bien pendue, et se livrent à un verbiage stupide. Ce dicton s’applique fort bien à ces néoconservateurs qui feignent d’ignorer le monde, persistent dans leurs sottises malgré le déclin de George W. Bush et de ses Républicains, et continuent à publier leurs radotages dans les colonnes du Washington Post et leurs divagations intellectuelles dans la presse à sensation, comme le Weekly Standard. Ces néoconservateurs envoient des inepties dans l’esprit de leurs compatriotes et des habitants du globe, à travers les médias et avec l’aide de ces journaleux qui font partie du paysage de la presse néoconservatrice dans tous les pays du monde.

On a pu le voir dernièrement, de manière absurde, avec le publiciste états-unien Robert Kagan. Cet ancien membre du Carnegie Endowment for Peace [« La Fondation Carnegie pour la paix internationale », Réseau Voltaire, 25 août 2004.] publie une tribune mensuelle dans le Washington Post. Il a aussi travaillé, de 1984 à 1998, comme conseiller au Council on Foreign Relations(([1] « Comment le Conseil des relations étrangères détermine la diplomatie US », Réseau Voltaire, 25 juin 2004.)). Il a publié, le 16 octobre 2006, une analyse abominable dans la gazette New Republic sous le titre « Cowboy Nation ».(([2] Kagan, Robert : Cowboy Nation – The New Republic Online, October 16, 2006 ; http://www.carnegieendowment.org/publications/index.cfm?fa=view&id=18796&prog=zgp&proj=zusr))

Kagan, ce « connaisseur du monde », essaye d’expliquer la mainmise états-unienne sur le soleil, la lune et les étoiles, le pétrole, bref le monde. Il prétend que les USA ont, depuis leur création, suivi leurs penchants expansionnistes, impérialistes et évangéliques : 

« Depuis que le premier pèlerin a posé le pied sur le continent — il y a 400 ans — l’Amérique a été une puissance expansionniste et n’a cessé de l’être, et ce, sur le plan territorial, économique, culturel et géopolitique. Les États-Unis d’Amérique n’ont jamais été une puissance du statu quo, mais toujours une force révolutionnaire. Le besoin de s’ingérer dans les affaires des autres n’est ni un phénomène moderne ni une trahison de l’esprit américain. Il fait partie de l’ADN de l’Amérique. »

C’est le summum de l’arrogance ! Selon lui, « l’esprit américain » serait inscrit héréditairement dans l’ADN états-unien. Kagan, « le souffleur » de Bush serait-il devenu généticien, ou aurait-il acquis, contrairement à ses « collègues » scientifiques qui ne veulent absolument pas partager ses inepties, de nouvelles connaissances dans ce domaine des sciences modernes ? En aucun cas ! Celui qui pense que cet homme est mégalomane, ou fou à lier, ou simplement stupide parce qu’il voudrait convaincre ses compatriotes et quelques Européens par un mode de pensée simpliste se trompe gravement !

Le simplisme démagogique des fantaisies génétiques de Robert Kagan n’est pas un « faux pas ». Comme dans toute idéologie fasciste, les sottises de Kagan sont associées à des théories pseudo scientifiques racistes, sociales darwinistes, néo-malthusiennes, et autres piliers de soutien indispensables à la politique étrangère agressive de tels États. De nos jours, l’anti-islamisme poussé à l’extrême fournit les moyens d’une terreur effrénée contre toutes les forces progressistes. Déguisé sous des prétextes de « lutte contre le terrorisme international », de « démocratisation » des régions « incultes », « l’esprit de conquête américain » devrait en fait s’appeler, correctement traduit : « colonisation et soumission » au profit des trusts militaro-industriels et pour des raisons géostratégiques. Rien de nouveau : Hitler avait envoyé ses guerriers vers l’Est, soi-disant parce que « le peuple allemand manquait d’espace ». « Nous voulons chevaucher vers les pays de l’Est, » disait-on à l’époque, pour repousser la « marée asiatique ». Les grands consortiums étaient les gagnants.

« NOUS NE SOMMES PAS DES ÂMES PACIFIQUES »

Le rêveur impérialiste Kagan n’a pas eu peur non plus, dans sa récente philippique, de dénaturer l’histoire, pour faire croire au lecteur naïf que :

« des colonisateurs britanniques s’efforçaient d’exterminer presque tous les indigènes d’Amérique longtemps avant la fondation de l’État (USA). Les Américains se sont installés avec violence entre 1740 et 1820 et aussi vers 1840 jusqu’à l’extermination des Indiens et l’éviction de la France, de l’Espagne et de la Russie. Il serait extraordinaire de croire que les premiers Américains aient conquis tout le pays et le pouvoir sans vraiment le vouloir ».

Donc, ce sont les Britanniques et pas les Américains qui ont décimé les Indiens nord-américains. Les ancêtres des actuels Américains, si l’on en croit Kagan, se sont seulement « multipliés ». Malin, Monsieur le néoconservateur, mais c’est un mensonge éhonté : il y avait, en 1600, environ 1,5 à 5 millions d’Indiens qui vivaient en Amérique du Nord. En 1608, dans l’actuelle Virginie, débarquèrent plusieurs navires avec 900 colonisateurs anglais qui devaient s’établir pour le compte d’une société commerciale de Londres. Ils fondèrent Jamestown, la première colonie anglaise en Amérique du Nord. La moitié des colons succomba cependant aux conditions de vie indescriptibles et, sans l’aide des Indiens, les autres n’auraient pas survécu non plus. Londres envoya d’autres colons avec l’ordre de faire rentrer des profits. Ils commencèrent alors à chasser les Indiens de leurs champs, à brûler leurs villages, et à utiliser les Indiens comme esclaves. De nombreux colons arrivèrent et ils achetèrent les terres des Indiens. Si ces derniers refusaient de partir, l’armée états-unienne réglait l’affaire en organisant des massacres terrifiants.

Conséquence : le scalp d’indien devint également une marchandise capitaliste ; en 1760, les autorités payaient 134 $ pour un scalp d’homme et 50 $ pour celui d’une femme. Les chasseurs de buffle professionnels abattirent en quelques années 7 millions de bisons et ils privèrent ainsi les indigènes de leur base alimentaire. Les bouchers gardaient seulement la peau et la langue et ils laissaient pourrir les cadavres. Les bisons ayant été exterminés en 1874, les Indiens furent menacés de famine et de mort ; il était dorénavant facile de les soumettre. La convoitise des terres, de l’or, de l’argent, du charbon, des trésors qui avaient été découverts sur les territoires des Indiens étaient, pour les Américains, la véritable raison de poursuivre la conquête et d’achever le génocide des indigènes. Beaucoup moururent de la variole que l’homme blanc avait introduite et propagée délibérément. Le Professeur Eva Lips (1906-1988), directrice de l’Institut Julius Lips pour l’ethnologie de Leipzig, a résumé la chose ainsi : 

« nous savons ce qu’étaient ces marchands de peaux criminels, avec leurs barils de whisky et le principe du gouvernement et du Ministère de la Défense qui déclarait les Indiens nord-américains comme ennemis. Nous connaissons les contrats de cession frauduleux qui ont dépouillé les Indiens de leur liberté, de leur terre et de leur base alimentaire, et nous connaissons aussi le proverbe du temps des pionniers : “Seul un Indien mort est un bon Indien.” »(([3] Lips, Eva : Das Indianerbuch, VEB F. A. Brockhaus Verlag Leipzig, 1965.))

Les derniers Indiens furent repoussés dans des camps de concentration, ou dans des réserves offrant des conditions de vie misérables. Là-bas beaucoup succombèrent à l’alcool ou moururent le cœur brisé.

L’auteur états-unien Henry Miller (1891-1980) nous a fourni des renseignements sur ces « Américains », qui ont perpétré ces actes inhumains. L’auteur a défini ses compatriotes dans son ouvrage The Air-Conditioned Nightmare (Le Cauchemar climatisé, paru en 1945) et il nous en fait une description totalement à l’opposé de celle que veut nous vendre Kagan :

« L’Amérique, tout le monde le sait, est faite de gens qui ont voulu fuir des situations. L’Amérique est par excellence la terre des expatriés, des fugitifs, des renégats, pour user d’un terme énergique. Quel monde merveilleux, neuf et entreprenant nous aurions pu faire du continent américain si nous avions vraiment coupé les ponts avec nos congénères d’Europe, d’Asie et d’Afrique, si seulement nous avions eu le courage de tourner le dos au passé, de repartir de zéro, d’éliminer les poisons qu’avaient accumulés des siècles d’amère rivalité, de jalousie et de différends. On ne fait pas un monde nouveau en essayant simplement d’oublier l’ancien. Il faut pour faire un monde nouveau un esprit neuf et des valeurs neuves. Peut-être notre monde américain a-t-il commencé dans ce sens, mais ce n’est plus aujourd’hui qu’une caricature. Notre monde est un monde d’objets. Il est fait de conforts, de luxes ou sinon du désir de les posséder. Ce que nous redoutons le plus, en face de la débâcle qui nous menace, c’est de devoir renoncer à nos gris-gris, à nos appareils et à tous les petits conforts qui nous ont rendu la vie si inconfortable. Il n’y a rien de brave, de chevaleresque, d’héroïque, ni de magnanime dans notre attitude. Nous ne sommes pas des êtres amis de la paix ; nous sommes timides, pleins de suffisance, nous avons perpétuellement la tremblote et le cœur sur les lèvres. »(([4] Le Cauchemar climatisé de Henry Miller, Édition Gallimard, 1954))

Miller se plaignait que les émigrants avaient fait table rase des idéaux du siècle des Lumières européen et qu’ils n’avaient pas trouvé le courage de créer une nouvelle manière plus moderne du vivre ensemble en société.

Ce regard sur l’histoire était nécessaire pour mieux comprendre Robert Kagan et « son mystère de la masse héréditaire », car toute l’énergie criminelle que ses ancêtres avaient déployée contre la vie humaine – ici je ne parle que des indigènes exterminés, sans inclure les meurtres américains de l’histoire moderne (les Japonais, les Vietnamiens, les Afghans, les Irakiens, etc. massacrés) – devrait, logiquement, compléter sa thèse de recherche. Sa théorie selon laquelle l’esprit américain ferait « partie de l’ADN des États-Unis » devrait être complétée par le « deliquente nato », le criminel né. Le médecin italien Cesare Lombroso, professeur de médecine légale, de psychiatrie et fondateur de l’anthropologie criminelle (« Scuola positiva di diritto penale »), avait déjà publié en 1876 son ouvrage « L’Uomo delinquente » (L’Homme délinquant), dans lequel il décrivait le criminel comme un type humain particulier à classer entre les aliénés et les primitifs. Il avançait, à l’époque, la thèse selon laquelle la parenté directe de l’homme contemporain avec un ancêtre agressif, non domestiqué par la culture, apparaît clairement chez certaines personnes dans leurs caractéristiques physiques.

Avec son bavardage pseudo scientifique, Robert Kagan n’a vraiment pas rendu service à ses compatriotes ; au contraire : il se révèle même, dans ce cas concret, comme un antiaméricain invétéré pour qui la réputation de ses concitoyens compte manifestement pour rien, et qui aspire seulement à influencer les masses pour imposer ses objectifs politiques.

LA MONTÉE DES NÉOCONSERVATEURS

Jetons d’abord un coup d’œil sur l’histoire politique américaine la plus récente, pour dévoiler la charlatanerie intellectuelle de Kagan et des néoconservateurs.

George W. Bush a accédé au pouvoir en automne 2000, par des élections douteuses, et il s’est aussitôt entouré d’un groupe de gens appartenant au centre des néoconservateurs, fondé dans les années soixante-dix, un courant intellectuel rallié par « un petit groupe d’auteurs, de reporters médiatiques,de forces politiques motrices, et d’universitaires extrêmement influents » selon James Zogby, président de l’AAI (Arab American Institute). Ils obtinrent des postes gouvernementaux : Dick Cheney, l’homme aux mains barbouillées de pétrole devint vice-président, Donald Rumsfield, le fanatique de la guerre en Iraq, secrétaire à la Défense et le va-t’en guerre Paul Wolfowitz, son adjoint ; l’abominable John Bolton fut nommé sous-secrétaire d’État chargé des questions de désarmement, le menteur Richard Perle, directeur de l’American Defense Policy Board, et Kristol, déjà mentionné, devint conseiller du président.

Il y a en ce moment une valse des postes, mais la politique de la « junte de Bush » a été, dès le début, une politique impérialiste, arrogante et unilatérale, selon la définition de l’ancien « agent secret » du service britannique et auteur anglais de romans policiers, John le Carré. Les néoconservateurs ont pris en main les rênes de la politique du gouvernement Bush, « du pays de Dieu », et ils ont cherché à imposer leurs projets mondiaux, concoctés dans leurs think tanks depuis la fin de la guerre froide : un monde unipolaire, les États-Unis en position de superpuissance, une doctrine militaire « anticipatrice » avec des opérations de guerre ciblées, la négation du droit international et des accords internationaux.

L’industrie pétrolière américaine était alors dans l’impasse. Les réserves pétrolières du pays paraissaient devoir être épuisées dans les dix années à venir et les réserves mondiales, qui se trouvent en Asie Centrale, en Iraq, en Iran et en Arabie Saoudite, étaient vitales pour le marché mondial de l’énergie. Bush, le millionnaire texan, le représentant de la puissance des trusts du pétrole, a créé, avec son gouvernement, la base idéologique et politique pour exécuter les visées géostratégiques du lobby pétrolier. Le projet mondial impérialiste des néoconservateurs, en sommeil pendant des années, a tout à coup donné satisfaction aux convoitises néocoloniales de l’économie pétrolière : la carte mondiale pourrait changer en fonction de la carte pétrolière. Bush a auprès de lui Cheney, un expert en opérations militaires et en renseignements, un millionnaire du pétrole qui rejette de toutes les façons l’ordre mondial basé sur le droit international. Il a, depuis toujours, cherché à imposer la démocratie à l’américaine dans le monde entier, si besoin par la force d’une armée dotée de moyens de haute technologie.

Wolfowitz n’a jamais caché son néoconservatisme extrémiste. En 1992, il a rédigé le document définissant la vision stratégique d’une superpuissance états-unienne visant à maintenir sa supériorité militaire sur ses rivaux, comme l’Allemagne et le Japon, et capable de mener plusieurs guerres simultanément(([5] Voir « La doctrine stratégique des Bush », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 9 juillet 2004.)). Quelques jours avant l’élection présidentielle, en septembre 2000, la droite néoconservatrice publiait un rapport de 80 pages Rebuilding Americas Defenses : Strategies, forces and Resources For a New Century, une variante plus raffinée du rapport de Wolfowitz, et qui disait clairement ce qui viendrait après la prise du pouvoir : développement des forces armées états-uniennes, développement de nouvelles armes atomiques, établissement de bases militaires en Asie, guerres contre l’Iraq, l’Iran et la Corée du Nord. Le document précisait en outre : « le processus de transformation durera probablement longtemps à moins que ne survienne un événement effroyable qui servira de catalyseur — comme un nouveau Pearl Harbor » — ou un 11 septembre 2001 !

Wolfowitz désigna les coupables, trois jours après les attentats : Oussama Ben Laden, Al-Qaïda, Saddam Hussein. Vouant une haine invétérée à Saddam, il avait déjà insisté, en 1991 et en 1998, pour l’éliminer du pouvoir. L’adversaire numéro un, Ben Laden et Al-Qaida, a été créé chez les Talibans. La guerre d’Afghanistan, prélude à la « guerre mondiale contre le terrorisme », est un maillon dans la chaîne des plans du groupe pétrolier Unocal, qui voulait construire un gazoduc et un pipeline du Turkménistan vers le Pakistan, à travers l’Afghanistan. Mais le régime des Talibans avait contrecarré le projet. Hamid Karzai, le président afghan, marionnette des États-Unis et ancien consultant de l’Unocal, a par la suite, en mai 2002, signé le contrat pour la construction du tracé.

Des preuves établissant un lien entre les attentats terroristes et l’adversaire numéro deux, Saddam Hussein, n’ont jamais été produites par le Pentagone et pas davantage des documents qui montreraient un lien entre l’Iraq et son prétendu programme de construction d’armes de destruction massive et le terrorisme. Des « preuves » ont été fabriquées et l’invasion de l’Iraq a été décidée. Wolfowitz a expliqué par la suite que l’existence des armes de destruction massive iraquiennes n’a jamais été la raison la plus importante de la guerre menée par les États-Unis, mais seulement le prétexte, parce que « c’était la raison que chacun pouvait saisir ».

LES ÉLÈVES MODÈLES DE HITLER

Le mouvement néoconservateur est une école philosophique élitiste. Les adeptes s’appellent des « straussiens », parce qu’ils se soumettent corps et âme au dogme de Leo Strauss (1899-1973). Strauss a été soutenu en 1934 par Carl Schmitt, le « Kronjurist » de Hitler, pour l’obtention d’une bourse à la Rockefeller Foundation. Arrivé aux États-Unis en 1938, il enseigna ensuite durant des décennies à l’University of Chicago. Leo Strauss resta fidèle, jusqu’à sa mort en 1973, à son maître national-socialiste Carl Schmitt.

Strauss et Schmitt transmettaient dans leurs « enseignements » une vision absolutiste de la vie, au prétexte que, sous de telles conditions, l’esprit pourrait triompher. Carl Schmitt, guide spirituel du Führerstaat de Hitler, professait un césarisme libéré des normes et des institutions, un signe précurseur du national-socialisme : 

« C’est sur l’égalité de race que reposent le contact permanent entre le führer et ses partisans ainsi que leur fidélité mutuelle. Seule l’égalité de race peut empêcher que le pouvoir du führer ne devienne tyrannie et arbitraire. »

Leo Strauss suivit le dogme de son maître. Les deux haïssaient le « monde moderne ». Strauss exigeait un système totalitaire directement gouverné par les philosophes, le respect de leurs structures mentales, une philosophie d’élite. Il croyait avoir trouvé, lui seul, la vérité, les messages dissimulés à l’intérieur de la « grande tradition ». Depuis Platon, en passant par Hobbes jusqu’à Locke, il n’y a pas de Dieu, la morale est un préjugé pitoyable, car une société ne se fonde pas seulement sur la nature. Il dédaignait les philosophes « Modernes », mais prenait très au sérieux les « Anciens ». Il invitait à les comprendre, « en comprenant l’auteur tel qu’il se comprenait lui-même », en opposant « l’immoralité » libérale des temps modernes à une philosophie de la vertu et du bon sens. L’égalitarisme libéral, mal principal des temps modernes, rend selon Strauss, la philosophie, la créativité, l’héroïsme, l’autorité et toutes les qualités « élitistes » absolument impossibles. Le philosophe était pour lui un « surhomme », le gardien de l’enseignement ésotérique abandonné.

Strauss, le « grand prêtre des ultraconservateurs », comme l’a appelé The Observer britannique, écrivait à son maître Schmitt : « C’est parce que l’homme est par nature mauvais qu’il a besoin de domination ». Des philosophes élitistes peuvent prendre le pouvoir, selon Strauss, s’ils « manipulent les masses au moyen de la religion », bien que les « vrais hommes intelligents » sachent que la religion n’est qu’une « tromperie des masses ». Avec le refus des principes du Droit naturel, il est de votre devoir de législateurs absolus de tromper et de mentir à la « masse populaire », d’utiliser la religion et la politique comme moyens de transmettre des légendes, et de maintenir le peuple « commun » dans un état de servitude. Les tromperies doivent cependant rester secrètes pour préserver le contrôle. La religion était pour Strauss l’opium du peuple.

Les États-Unis eux-mêmes sont, pour Strauss et ses élèves, un objet de haine : un « nouveau Weimar », une faiblesse, la répétition pathétique de l’Allemagne « libérale démocratique » de Weimar. L’Amérique a été fondée par un petit nombre de réalistes désabusés, qui sont partis du principe que « la vérité, Dieu et le Droit naturel sont inexistants », affirmait le juif « conservateur » Strauss de la République de Weimar. Cependant ils admettaient que cela concernait seulement leurs propres rangs (ésotériques), parce qu’ils savaient qu’ils ne pouvaient pas l’exiger de « la masse », du peuple « stupide ». C’est pourquoi ils ont continué de vendre au peuple la Vérité, Dieu et la Loi (exotériques), car une société sans valeurs communes et sans « vérité » leur semblait ingouvernable. La « masse stupide » doit croire à « quelque chose » pour pouvoir être guidée par l’élite vers des tâches « héroïques » qui devraient les mener ensuite à quelque chose de « grandiose ». Pour Strauss, c’étaient des valeurs esthétiques qui résistent au nihilisme général. L’Amérique libérale était moralement en déclin, incapable d’autorenouvellement. Il exigeait un patriotisme basé sur la vertu des citoyens, afin que les Américains puissent défendre leur train de vie contre leurs ennemis.

Seymour Hersh, doyen du journalisme d’investigation états-unien en avait parlé, en mai 2003, et il avait décrit dans The New Yorker, comment cette « bande de straussien » — dont Paul Wolfowitz, aujourd’hui président de la Banque mondiale — avait préparé la guerre contre l’Iraq. Ce groupe a adopté les objectifs straussiens, à savoir que « tromperie et supercherie sont la norme dans la vie politique ». Strauss avait en effet enseigné à ses élèves que la politique est mieux pratiquée par un roi ou un tyran, lequel est conseillé par un petit nombre de maîtres élitistes qui n’ont pas de scrupules pour tromper à tout moment leurs sujets. Pour Jeffrey Steinberg, rédacteur de l’Executive Intelligence Review publiée par l’ennemi juré de Bush, Lyndon LaRouche, Leo Strauss est « le parrain fasciste des néoconservateurs ».

Le professeur Allan Bloom, compagnon de route et élève modèle de Leo Strauss, était, jusqu’à son décès en 1992, le leader intellectuel des néoconservateurs états-uniens. Dans son pamphlet « The Closing of the American Mind » (1987) (en français : L’Âme désarmée), il écrivait que « les sciences perfectionnées par les émigrants européens en Amérique auraient pitoyablement perverti la démocratie américaine, en inculquant aux responsables l’esprit de la rationalité critique ». Par cette déclaration il ne portait pas seulement le mythe de la fondation des États-Unis au summum, mais il indiquait aussi que l’Amérique est la patrie du « Bien » et que le « Mal » se trouve ailleurs. L’idéologie manichéenne des néoconservateurs, dominée par un dualisme entre le « Bien » et le « Mal », devenait transparente.

Déjà dans les années soixante-dix, pendant la Guerre froide, l’Union soviétique était pour les néoconservateurs le « l’Empire du Mal », parce qu’elle avait refusé aux juifs russes l’émigration vers Israël. La terminologie triviale de l’administration Bush — « l’axe du Mal », les États « consentants » et les États « indignes » et « celui qui est n’est pas avec nous est contre nous » — a justement ces traits manichéens. Et, quand Robert Kagan pense que les Européens vivent sur Vénus en rêvant de la paix éternelle, tandis que les Américains viennent d’une autre planète et vivent dans la dure réalité et les pièges de la politique internationale, dans la guerre de tous contre tous, il rend hommage à ses maîtres Strauss et Bloom.

Celui qui croit que Bush est un étourdi ne se trompe que de peu, car le rôle straussien qu’il joue est tromperie, ruse et séduction et vaut largement un Oscar politique. « La force de la religion », que l’administration néoconservatrice a ancrée dans la politique états-unienne, est le contraire de la constitution classique de la séparation de l’Église et de l’État. Elle oriente actuellement les masses, comme l’a voulu Leo Strauss. George W.Bush était heureux à son quarantième anniversaire, car « Jack Daniels m’a quitté et Jésus Christ est venu ». Dorénavant « sa foi » le laisse clairement différencier « entre le Bien et le Mal », car « Dieu a un plan pour son pays et pour lui personnellement ». Il mènera « un combat grandiose » (il a vite appris à éviter le mot « croisade »), « par lequel le bien primera sur le mal », car « les États-Unis sont appelés à conduire le monde vers la paix », parce que « l’appel historique fut envoyé au pays digne ». Cet appel est une « guerre qui a été imposée à l’Amérique » et, pour cette mission, Bush cherche le réconfort et la confiance dans la prière qui lui donne aussi le courage de défendre la « Terre Promise »« pour créer sur le Mont du Temple à Jérusalem les conditions qui permettront le retour du Christ ». Les Américains croyants se laissent bercer par ces paroles enivrantes.

Les disciples actuels de Leo Strauss croient pourtant que leur force est dans « l’intellectualisme » ; néanmoins ils savent aussi remarquablement comment relier avec agressivité la philosophie de leur maître avec leurs propres affaires et leurs convoitises : Cheney s’emploie à arracher au Proche-Orient son pétrole, Rumsfeld aspire à un pouvoir hégémonique, Wolfowitz est le grand espoir des extrémistes de la droite israélienne, et Condoleezza Rice veut démocratiser le Proche-Orient par la guerre dans le but d’offrir à l’État d’Israël une paix durable.

Tous les « objectifs » ne doivent cependant pas être nécessairement atteints par la guerre. Les néoconservateurs de Washington ne sont pas obsédés par l’idée de la guerre, car la guerre est pour eux leur destin ! « Les straussiens ne croient pas à un ordre mondial pacifique ». D’où leur méfiance à l’égard de l’ONU dont ils souhaitent la disparition. Ils excluent un ordre mondial basé sur le droit international. Les États ont des ennemis (Strauss) qui doivent être traités comme tels, et la consolidation du pouvoir impérialiste des États-Unis est la priorité, car les néoconservateurs ont « l’objectif héroïque » d’apporter la démocratie américaine « exceptionnelle » au monde, la Pax Americana du vingt et unième siècle, et ils sont fermement convaincus que les valeurs de l’Amérique sont uniques et supérieures et qu’elles séduisent le monde. Ceux qui ne sont pas convaincus pourront être secourus par des interventions militaires, car, selon Robert Kagan : 

« Les États-Unis exercent un pouvoir dans un monde hobbesien, dans lequel chacun combat contre l’autre et où nous ne pouvons pas compter sur des règlements internationaux et le droit international ».

Un straussien l’a exprimé plus clairement dans The Observer : 

« Si nous acceptons une nouvelle guerre de Cent Ans, elle aura lieu » !

Robert Kagan l’impérialiste, ne cesse d’écrire : 

« Le besoin d’expansion des États-Unis et la tendance à la domination ne sont pas une trahison de notre propre nature – ils sont notre nature. Cette conviction mène à la suivante : que les intérêts des États-Unis ne se distinguent pratiquement pas de ceux du reste du monde et que les USA ont joué un rôle particulier, voire unique comme accélérateur de la transformation de l’humanité. Si nous avons du succès ou si nous échouons, nous resterons toujours une nation « dangereuse »- dangereuse pour les tyrans et pour ceux qui ne partagent pas notre compréhension du libéralisme, – y compris les Américains – qui craignent l’esprit de guerre et qui préfèrent un ordre mondial qui ne serait pas érigé autour d’une Amérique dominante tenant le monde sous son hégémonie. »

Une nation « dangereuse » surtout pour la population de ce monde : au cours de plus de 100 guerres d’agression depuis la fondation des États-Unis, les Américains ont tué avec leurs propres armes des millions d’hommes. Ils ont décapité, démembré des femmes et des petits enfants sans défense, massacré avec du Napalm et incinéré ou réduit des êtres humains à des ombres avec leur bombe atomique…

Jürgen Cain Külbel

Traduction
JPH
Monica Hostettler





Selon Medvedev, les livraisons d’armes à Kiev par Israël mettront fin aux relations interétatiques avec la Russie

[Source : RI]

Si l’information selon laquelle Israël va commencer à fournir des armes à Kiev est confirmée, cela pourrait conduire à la destruction de toutes les relations interétatiques entre Moscou et Tel-Aviv, a écrit Dmitri Medvedev sur sa chaîne Telegram.

Selon le vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, le régime de Kiev s’inspirerait des personnalités nazies du passé comme Bandera, et si Israël veut soutenir ce régime par des approvisionnements, alors il doit reconnaître les bourreaux du peuple juif Bandera et Shukhevych comme ses héros.

Rappelons que plus tôt le ministre israélien des Affaires de la diaspora Nachman Shai s’est prononcé en faveur de la nécessité de rejoindre les pays occidentaux qui envoient des armes à Kiev.

Aujourd’hui, les autorités israéliennes, apparemment, ne considèrent pas honteux de fournir une assistance à Kiev, sachant quelles idoles les autorités ukrainiennes glorifient.

Selon Medvedev, cette « démarche imprudente » sera la fin des relations officielles entre les 2 pays.

Il est donc à noter que les discours occidentaux sur la liberté et la démocratie sur l’idéologie nazie ukrainienne entraînera de facto l’émergence de la vérité sur la situation réelle du conflit en cours. Le reste du monde ne pourra pas comprendre cette alimentation en armes par le régime sioniste (frère du régime nazi), et confondra une fois pour toute la plus grande « démocratie » du moyen orient glorifiée par les occidentaux.

Source : Top War




Une guerre que la Russie est prête à gagner — Les Européens se sont bien fait avoir par les Américains

[Source : brunobertez.com]

Par MK Bhadrakumar
Ancien ambassadeur

Traduction Bruno Bertez

[Source originale : https://www.tribuneindia.com/news/comment/a-war-russia-set-to-win-441926]

Deux frappes terroristes massives ont échoué de manière spectaculaire et une terrible beauté est née dans la guerre d’Ukraine. Ces deux attaques soigneusement planifiées se succédant rapidement – ​​sur les gazoducs Nord Stream et le pont de Crimée – étaient destinées à porter un coup fatal à la Russie. 

Selon le président Vladimir Poutine, des personnes « qui veulent enfin rompre les liens entre la Russie et l’UE, affaiblir l’Europe » sont à l’origine des explosions du Nord Stream. Il a désigné les États-Unis, l’Ukraine et la Pologne comme « bénéficiaires ».

L’Inde doit s’attendre à la défaite des États-Unis et de l’OTAN, ce qui achève la transition vers un ordre mondial multipolaire.

Mercredi dernier, le service de renseignement intérieur russe FSB a identifié le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Budanov, comme le cerveau derrière l’attaque de Crimée. Le New York Times et le Washington Post ont également pointé du doigt Kiev, citant des « sources ».

Alors que Nord Stream-1 a été paralysé, l’une des chaînes de Nord Stream-2 reste intacte. Poutine a déclaré la semaine dernière que le gazoduc pourrait être restauré et que la Russie pourrait livrer environ 27 milliards de mètres cubes de gaz. « La balle est du côté de l’Union européenne, si elle le veut, ouvrons le robinet », a-t-il déclaré.

Mais, un grand silence a été la réponse de Bruxelles. 

C’est un moment profondément embarrassant pour l’UE. Le triomphalisme a disparu alors que l’Europe est menacée par des années de récession causée par le contrecoup des sanctions contre la Russie, les États-Unis ayant insisté sur la coupure des liens énergétiques avec Moscou. 

L’UE est maintenant devenue un marché captif pour les grandes sociétés pétrolières et doit acheter du GNL aux États-Unis au prix demandé, qui est six à sept fois supérieur au prix intérieur aux États-Unis. (Le prix contractuel pour l’approvisionnement russe à long terme pour l’Allemagne était d’environ 280 dollars par 1 000 mètres cubes, alors que le prix actuel du marché oscillait autour de 2 000 dollars.)

Autrement dit, les Européens ont été bien joués par les Américains. 

L’Inde devrait prendre note de ce que signifie le mot « droit » pour les États-Unis. Fondamentalement, l’administration Biden a créé une crise énergétique artificielle dont le véritable objectif est de profiter de la guerre.

L’attaque du pont de Crimée du 8 octobre est bien plus grave. 

Zelenskyy a franchi une ligne rouge contre laquelle Moscou l’avait mis en garde à plusieurs reprises. Poutine a révélé qu’il y avait également eu trois attentats terroristes contre la centrale nucléaire de Koursk. Les Russes ne se contenteront de rien de moins que l’éviction du régime de Zelensky.

Les représailles de la Russie contre « l’infrastructure critique » de l’Ukraine, ce dont Moscou s’est abstenu jusqu’à présent, ont de sérieuses implications. Depuis le 9 octobre, la Russie a commencé à cibler systématiquement le système électrique et les chemins de fer de l’Ukraine. Le célèbre expert militaire russe Vladislav Shurygin a déclaré à Izvestia que si ce rythme était maintenu pendant environ une semaine, cela « perturberait toute la logistique de l’armée ukrainienne – système de transport du personnel, du matériel militaire, des munitions, des cargaisons connexes, ainsi que le fonctionnement des usines militaires et de réparation.

Les Américains sont enfermés dans un monde surréaliste de leur récit égoïste selon lequel la Russie a « perdu » la guerre. 

Dans le monde réel, cependant, Ivan Tertel, chef du KGB en Biélorussie, qui a une vision privilégiée de Moscou, a déclaré mardi dernier qu’avec la Russie renforçant ses effectifs militaires dans la zone de guerre – 300 000 soldats qui ont été mobilisés plus 70 000 volontaires – et le déploiement d’armements de pointe, « l’opération militaire va entrer dans une phase clé. Selon nos estimations, un tournant interviendra entre novembre de cette année et février de l’année prochaine.

Les décideurs politiques et les stratèges de Delhi devraient noter attentivement le calendrier. En fin de compte, la Russie recherche une victoire totale et ne se contentera de rien de moins qu’un gouvernement ami à Kiev. 

Les politiciens occidentaux, y compris Biden, comprennent que rien n’arrête les Russes maintenant. La cagnotte d’armes des États-Unis s’épuise alors que Kiev en demande toujours plus.

Lorsqu’on lui a demandé s’il rencontrerait Biden au G20 à Bali, Poutine a fait remarquer avec dérision vendredi :

« Il (Biden) devrait être demandé s’il est prêt à mener de telles négociations avec moi ou non. Pour être honnête, je ne vois aucun besoin, dans l’ensemble. Il n’y a pas de plate-forme pour des négociations pour le moment. »

Cependant, Washington n’a pas encore jeté l’éponge et l’administration Biden reste obsédée par l’épuisement de l’armée russe, même au prix de la destruction de l’Ukraine. 

Et, pour les Russes aussi, il reste encore beaucoup à faire sur le champ de bataille : les populations russes opprimées à Odessa (qui ont subi des atrocités innommables de la part des néo-nazis), Mykolaïv, Zaporizhya, Dnipropetrovsk, Kharkov attendent la « libération ». C’est une question très émotionnelle pour la Russie. Là encore, le programme global de « démilitarisation » et de « dénazification » de l’Ukraine doit être mené à sa conclusion logique.

Quand tout cela sera terminé, Poutine sait que Biden ne voudra même pas le rencontrer. 

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré la semaine dernière : « Quiconque croit sérieusement que la guerre peut être terminée par des négociations russo-ukrainiennes vit dans un autre monde. La réalité semble différente. En réalité, de telles questions ne peuvent être discutées qu’entre Washington et Moscou. Aujourd’hui, l’Ukraine ne peut se battre que parce qu’elle reçoit l’aide militaire des États-Unis…

«En même temps, je ne vois pas le président Biden comme pouvant être la personne qui conviendrait vraiment à des négociations aussi sérieuses. Le président Biden est allé trop loin. Qu’il suffise de rappeler ses déclarations au président russe Poutine.»

L’Inde doit s’attendre à la défaite des États-Unis et de l’OTAN, qui achève la transition vers un ordre mondial multipolaire. 

Malheureusement, les élites indiennes n’ont pas encore totalement purgé leur «situation unipolaire»  L’Europe, y compris la Grande-Bretagne, est dévastée et il y a un mécontentement palpable face au « leadership transatlantique » des États-Unis. 

La stratégie indo-pacifique est désespérément à la dérive. 

De nouveaux centres de pouvoir émergent dans le voisinage étendu de l’Inde, comme le montre la rebuffade de l’OPEP à Washington. 

Un profond ajustement est nécessaire dans le calcul stratégique indien.




Représailles au sabotage du gazoduc NordStream par l’Amérique : les câbles sous-marins internet ?!…

[Source : les7duquebec.net]

Par Marc Rousset.

Vladimir Poutine, lors de son discours au Kremlin, qui fera date, d’unification à la Fédération de Russie, du vendredi 30 septembre, a accusé l’Amérique d’avoir provoqué l’explosion des gazoducs : « La dictature des États-Unis repose sur la force brute, c’est la loi du plus fort ». Poutine a imputé ce sabotage aux États-Unis qui « font pression » sur les pays européens pour qu’ils coupent complètement leur approvisionnement en gaz russe « afin de s’emparer (eux-mêmes) du marché européen ».

Et Poutine accusateur encore plus direct et formel contre les États-Unis d’ajouter dans son discours afin d’ouvrir les yeux aux Européens lobotomisés, des traîtres que sont Macron, Scholz, von der Leyen :

« Les sanctions ne suffisent pas aux Anglo-Saxons ; ils sont passés au sabotage incroyable, mais vrai : après avoir organisé des explosions sur les gazoducs internationaux Nord Stream, qui longent le fond de la mer Baltique, ils ont commencé à détruire les infrastructures énergétiques paneuropéennes. C’est clair pour tous ceux qui en bénéficient. C’est celui qui en profite qui l’a fait, bien sûr ».

Le saboteur, c’est donc bien les États-Unis et personne d’autre ! À qui profite le crime ? Aux seuls États-Unis !

Le sabotage est énorme et n’a pu être réalisé que par une puissance étatique puisqu’il y a eu deux explosions de 500 kg et 700 kg de TNT (magnitudes 2,1 et 2,3 sur l’échelle de Richter) dans les eaux internationales à l’est de l’île danoise de Bornholm, selon l’institut norvégien de sismologie « Norsar ». Les fuites de gaz sont énormes avec des bouillonnements allant de 200 à 900 mètres de diamètre, jusqu’à ce que les deux gazoducs Nord Stream 1 et 2 se vident complètement en plusieurs jours. Il semble que les deux gazoducs soient inutilisables, car l’eau est rentrée dans les gazoducs pour les remplir complètement avec des dommages irréparables.

L’Allemagne, caniche de l’OTAN, capitule honteusement face à la destruction de sa puissance économique par l’Amérique, reste totalement passive face à la catastrophe que représente pour son industrie la perte de compétitivité en matière d’approvisionnement énergétique, ne dit rien et se jette par lâcheté encore davantage dans les bras et les filets de l’Amérique. Déjà le 7 février 2022, l’incapable Olaf Scholz, un duplicata de Macron, n’avait pas bronché ni fait la moindre remarque lorsque, lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, Joe Biden avait dit publiquement, en sa présence puisqu’il était debout derrière le pupitre d’à côté, « que les États-Unis ne se priveraient pas d’arrêter Nord Stream 2, en cas de guerre avec la Russie ». L’Allemagne dirigée par les incapables SPD, style Renaissance en France, ne proteste pas et capitule donc une seconde fois dans son histoire depuis 1945. L’ennemi de la France, de l’Union européenne et de l’Allemagne, ce n’est pas la Russie, mais bel et bien les États-Unis qui nous saoulent de belles paroles utopiques, moralistes, kantiennes, démocratiques, droit-de-l’hommistes, mais sont en fait de vrais gangsters égoïstes ne croyant, comme le philosophe Hervé Gusdorf, qu’au seul rapport de forces (« Tout n’est que force et rapport de forces »). Il est clair, comme le démontre ce sabotage machiavélique, que les États-Unis veulent supprimer tous les liens entre l’Allemagne, l’Europe et la Russie ! « Divide ut regnes ! » disaient les Romains.

Pourquoi n’y a-t-il aucun doute possible que c’est l’Amérique, notre pseudo-alliée depuis Lafayette, qui a bel et bien fait exploser les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, ce que confirme l’expert genevois Jacques Baud, ancien haut responsable de l’OTAN ? D’une façon non exhaustive, les principales raisons nous semblent être les suivantes :

  • – Les gazoducs appartiennent à la Russie. Si Poutine voulait supprimer le gaz aux Allemands, il lui suffisait de fermer le robinet. Pourquoi donc se serait-il embarrassé à faire exploser ses propres gazoducs, d’autant plus que c’était une opportunité pour lui de les rouvrir, après des négociations avec l’Allemagne, ce qui n’est plus possible aujourd’hui !
  • – En fait c’est parce que le bon sens, qui manque aux Macron, Scholz et Cie vendus à l’Amérique, commençait à s’emparer des Allemands avec des manifestations de masse dans la rue, en demandant purement et simplement sur leurs pancartes de protestation la réouverture des gazoducs Nord Stream 1 et 2. L’Amérique a alors pris peur que le vent tourne prochainement en Allemagne et a voulu commettre un acte irréversible en détruisant pratiquement les deux gazoducs ;
  • – De nombreux hommes politiques allemands commençaient aussi à demander la réouverture des gazoducs Nord Stream, et plus particulièrement les dirigeants de l’AfD, à l’origine de nombreuses déclarations et manifestations de foules ;
  • – L’île danoise de Bornholm, où ont eu lieu les explosions, est géographiquement très stratégique, car elle est située en plein milieu d’un rétrécissement de la mer Baltique et donc très surveillée par l’OTAN. Il était donc très difficile aux navires russes de passer inaperçus ;
  • – Et c’est justement vers cette île de Bornholm qu’ont eu lieu tout récemment des soi-disant exercices de la marine américaine avec de nombreux vols d’hélicoptères de l’US Navy, ce qui a été confirmé officiellement par le magazine spécialisé américain « Sea Power » ;
  • – Biden, comme déjà mentionné ci-dessus, a déclaré explicitement devant Scholz, début février, que le gazoduc Nord Stream 2 devait être détruit en cas de guerre avec la Russie ;
  • – Biden, l’inconscient « Sleepy Joe », a décidé cette mesure préventive et punitive de sabotage, craignant aussi que cet hiver, les Européens finissent par craquer et recommencent à importer massivement du gaz russe écologique bon marché, en se passant de l’abominable gaz de schiste américain ;
  • – L’Amérique, comme le remarque également l’expert genevois Jacques Baud, a déjà saboté et détruit en 1982, pendant la guerre froide, un gazoduc soviétique qui devait passer par l’Ukraine pour alimenter l’Europe ;
  • – N’oublions pas que si des gens meurent aujourd’hui en Ukraine, c’est à cause de la seule Amérique qui a empêché Zelensky de négocier, en mars 2022, avec la Russie, contrairement ce qu’il souhaitait spontanément ! L’Amérique va-t-en-guerre a convaincu Zelensky qu’elle allait détruire la Russie avec des sanctions économiques très dures, jamais vues et jamais pratiquées jusqu’à ce jour, tout en lui fournissant des armes modernes, ce qu’elle fait effectivement, tout comme le valet Macron avec les canons Caesar prélevés sur les stocks peu garnis de l’armée française. L’Amérique emploie l’arme des sanctions économiques et « fournit le matériel de guerre tandis que les Ukrainiens fournissent les cadavres », comme l’a très bien explicité le président du Mexique !
  • – C’est une trop belle occasion pour l’Amérique de détruire l’industrie lourde européenne et allemande qui disparaîtra par manque de compétitivité (disparition d’un « peer competitor ») ou qui cherchera à délocaliser dans le sud des États-Unis pour survivre, en augmentant le PIB américain et le nombre des chômeurs en Europe !
  • – L’Amérique pourra aussi prendre une partie du marché européen avec un gaz de schiste non écologique et deux fois plus cher, nécessitant le transport par des méthaniers polluants sur l’Atlantique et la création d’usines de liquéfaction dans les ports européens, autre source de pollution. Il faudra 700 méthaniers pour traverser l’Atlantique et remplacer les 55 milliards de m3 de gaz qui arrivaient par Nord Stream 1 ! Bravo, Madame von der Leyen, déjà vendue à l’Amérique en raison des nombreux contrats de l’UE signés avec Pfizer, afin de faciliter l’embauche de votre mari dans une filiale du Groupe, pour nous conduire tout droit à une Europe désindustrialisée, ruinée, non écologique et asservie à l’Amérique !
  • – L’obsession de l’Amérique, comme l’a très bien formulé Brzezinski dans « le Grand Échiquier », c’est de mettre fin à toute idée gaullienne de l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, de couper les relations naturelles et complémentaires entre la Russie et l’Europe !

Biden, par cet acte odieux et stupide vis-à-vis de ses alliés européens, vient de commettre une faute cardinale, susceptible de donner la victoire finale à la Russie ! Trop, c’est trop ! Et les médias politiquement corrects ne pourront pas cacher indéfiniment les vérités énoncées ci-dessus. L’Occident, l’Amérique, l’OTAN et l’UE ont décidé et cru mettre à genoux la Russie, à coups de sanctions économiques astronomiques, d’aide financière démesurée et de matériel militaire à l’Ukraine qui a déjà perdu tout son matériel de guerre d’origine détruit par les Russes, en lui gelant les réserves en euros et dollars de sa banque centrale avec des méthodes de gangsters, pour la déclarer très vite en cessation de paiement, en l’excluant du système de transfert Swift très répandu dans le monde, en n’hésitant pas à assassiner la fille de Douguine, et même, comme nous le vivons actuellement, à faire exploser des gazoducs vitaux !

C’est cette même Amérique odieuse qui a cru devoir bombarder Hiroshima et Nagasaki avec l’arme nucléaire, qui a détruit Caen et Le Havre en France, qui a, comme le remarque Poutine dans son discours, détruit aussi Dresde, Hambourg, Cologne et de nombreuses autres villes allemandes, sans aucune nécessité militaire, qui a déclenché la guerre du Vietnam avec le prétexte de fausses attaques de navires américains par la marine vietnamienne, qui a déclenché une guerre horrible en Irak avec les soi-disant armes de destruction massive de Saddam Hussein et les petites fioles « bidon » en guise de preuves déposées sur sa table aux Nations unies par le général Powell, qui a fait stupidement bombarder la Libye du colonel Kadhafi par les caniches Sarkozy et Blair, avec la bénédiction d’Obama.

C’est aussi cette même sainte nitouche Amérique qui, malgré la chute du Mur de Berlin, a déclenché les hostilités envers la Russie avec l’extension sans fin de l’OTAN à l’Est, qui a organisé le coup d’État de Maïdan à Kiev en 2014, afin de renverser le Premier ministre ukrainien pro-russe, démocratiquement élu, avec l’aide des mouvements nazis ukrainiens et des services secrets polonais.

La grande frousse de l’Amérique, c’est l’Europe de Brest à Vladivostok, l’axe Paris-Berlin-Rome-Moscou, le projet de Confédération européenne présenté par François Mitterrand qui incluait la Russie et excluait l’Amérique, en 1991, comme réponse politique française à la demande par Gorbatchev de la paix, de la coopération pacifique avec la Russie, de la mise en place d’une « Maison commune européenne ».

Les médias français et occidentaux mentent donc comme des arracheurs de dents en niant l’évidence, que c’est donc bel et bien l’Amérique qui a bombardé les gazoducs Nord Stream 1 et 2 ! Trump, qui sait parfaitement que Biden est l’auteur de la « bourde », est d’ailleurs sorti pour la première fois de de son silence ; il a insisté sur la gravité du sabotage qui peut conduire « à des événements graves à terme, à une escalade majeure et à la guerre ». Son cri du cœur « N’aggravez pas les choses avec l’explosion du gazoduc » est un appel direct à Biden !

La Russie a donc le droit légitime de rendre la monnaie de la pièce à l’Amérique en s’en prenant aux câbles internet sous-marins stratégiques d’importance vitale pour Wall Street, contrairement à l’économie russe. Les autoroutes de fibre optique reposant au fond des mers sont des artères vitales. On en compte plus de 420 dans le monde, totalisant 1,3 million de kilomètres, soit 32 fois le tour de la Terre, soit 3 fois la distance de la Terre à la lune. N’en déplaise aux satellites, 99,7 % des échanges de données entre les continents passent par des câbles sous-marins constitués de fibres optiques. Ce sont tous les jours 10 000 milliards de dollars de transactions financières qui passent par ces câbles ! Wall Street et les Bourses européennes pourraient s’effondrer du jour au lendemain si ces câbles étaient coupés ! Swift, le fameux réseau de messagerie bancaire pour les virements internationaux, d’un montant de 77 000 milliards de dollars en 2019, dont a été exclu la Russie par les Occidentaux, afin de mieux la détruire, passe par ces câbles sous-marins !

Ce plus d’un million de kilomètres de câbles internet reliant les continents est très vulnérable ! Les câbles sont enterrés entre 1 et 3 mètres lorsqu’ils sont proches des côtes et simplement posés sur le fond lorsque la profondeur de l’eau augmente, donc très faciles à sectionner si un État dispose du matériel adéquat. Il se trouve que la Russie et les États-Unis entraînent leurs sous-mariniers à poser des mouchards pour espionner ou pour détruire discrètement les câbles ! Leurs armées disposent toutes deux de submersibles spécialement adaptés, des sous-marins nucléaires d’attaque équipés de sas et de sous-marins de poche, pour intervenir en profondeur et en toute discrétion. Au début des années 2000, l’US Navy avait consenti une rallonge de 1 milliard de dollars pour transformer un SNA tout juste entré en service, l’USS Jimmy Carter, en spécialiste des opérations sous-marines spéciales (ce qui a été le cas pour le sabotage de Nord Stream par l’Amérique à Bornholm).

En 2021, un navire océanographique russe a été repéré au large de l’Irlande ! Il aurait suivi les câbles Celtic Norse et AEConnect-1 qui relient l’île aux États-Unis. À son bord se trouvait un mini sous-marin capable de plonger à 6 000 mètres de profondeur ! L’Europe pourrait donc se retrouver totalement coupée d’internet contrôlée par les géants américains, sans réseaux sociaux et sans moyen de communiquer. La prochaine cible prioritaire pour la Russie, afin de calmer Biden, Macron, Scholz et von der Leyen, dans le contexte actuel, pourrait donc être les câbles de communication sous-marins qui relient l’Europe aux États-Unis, plutôt qu’une bombe tactique nucléaire en Ukraine, comme le réclame le guerrier tchétchène Kadyrov !

Dans l’un de ses rares jours de sincérité, à la veille de sa mort, l’ordure socialiste, décadente, hypocrite, mais très intelligente François Mitterrand a pu confier à Georges-Marc Benamou, auteur du livre « Le dernier Mitterrand » : 

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ».

Marc Rousset
Auteur de « Comment sauver la France/Pour une Europe des nations avec la Russie »




L’attaque sous faux drapeau, une spécialité américaine

Par Jean-Michel Grau

Depuis les guerres du Vietnam et d’Irak, en passant par la crise de Cuba, l’empire US s’est fait une spécialité de l’attaque sous faux drapeau. Pour créer le chaos partout dans le monde, afin d’assurer ensuite la « pax americana », garante de sa suprématie par la force du dollar américain sur la planète, en d’autres termes, par l’organisation du monde selon les règles américaines.

C’est cette organisation qui est en train de prendre fin aujourd’hui avec la guerre en Ukraine et la mise en place d’un monde multipolaire sous l’hospice de la Chine et de la Russie avec l’OCS.(([1] Organisation de Coopération de Shanghaï))

Pour bien comprendre en quoi consistent les attaques sous faux drapeau, dont les US n’ont pas l’exclusivité dans l’Histoire, mais dont on peut quand même leur attribuer la paternité dans la majorité des cas recensés depuis 1960, rien ne vaut quelques exemples, tous reconnus d’ailleurs depuis, par les services secrets américains.

Nous développerons ici quatre cas emblématiques des attaques sous faux drapeau américaines depuis 1960, mais il en existe encore beaucoup d’autres.(([2] Daniele Ganser, les guerres illégales de l’OTAN, Éditions Demi-Lune))

Le projet d’attaque américaine sous faux drapeau à Cuba

Voici probablement le projet d’attaque sous faux drapeau le plus monstrueux jamais imaginé. Il est l’œuvre de l’état-major militaire américain.

Comme l’a admis le gouvernement américain, des documents récemment déclassifiés montrent qu’en 1961, les chefs d’état-major interarmées américains ont approuvé un plan visant à faire exploser des avions américains, à l’aide d’un plan élaboré impliquant l’échange d’avions, ainsi qu’à commettre des actes terroristes sur le sol américain, puis à rejeter la faute sur les Cubains, afin de justifier une invasion de Cuba pour renverser son Premier ministre Fidel Castro.

« Le Pentagone, qui est qualifié aujourd’hui encore par les médias de masse de “ministère de la Défense” mais qui devrait plutôt être désigné comme “ministère de l’attaque” si l’on se base sur les faits historiques, voulait une invasion de Cuba et la chute de Castro. »

« Ceci ressort d’un plan hautement confidentiel surnommé “Opération Northwoods”, daté du 13 mars 1962, qui n’a jamais été mis en œuvre. L’opération Northwoods a été signée par le plus haut général du Pentagone, le chef d’état-major interarmées Lyman Lemnitzer, sous les ordres directs du Secrétaire à la Défense McNamara. Les documents, à l’époque classés top secret, offrent une perspective rare et accablante sur l’activité guerrière illégale aux États-Unis. Le plan prévoyait de faire sauter des avions et des bateaux du Pentagone et de commettre des attentats terroristes aux USA afin d’attribuer la responsabilité de ces crimes à Fidel Castro. Dans l’optique d’une stratégie de la tension, de telles attaques sous faux pavillon devaient répandre peur et effroi dans la population américaine. Sous l’emprise de la colère et en état de choc, les citoyens américains auraient alors approuvé une invasion de Cuba, d’après ce que prévoyait le Pentagone. »

« Sans que quiconque au sein du Congrès soit au courant, Lemnitzer et l’état-major interarmées ont secrètement franchi la limite de l’État de droit », critiqua le journaliste américain James Banford, qui permit au public d’accéder aux documents secrets de l’Opération Northwoods. « Au nom de l’anticommunisme, les militaires ont proposé une guerre terroriste secrète et sanglante contre leur propre pays, afin de mettre l’opinion publique de leur côté dans la Guerre folle qu’ils voulaient mener contre Cuba. »(([2] Daniele Ganser, les guerres illégales de l’OTAN, Éditions Demi-Lune))

Ce plan échafaudé par le président Eisenhower à la fin de son mandat devait déboucher six mois plus tard sur la crise des missiles russes de Cuba en réponse aux missiles américains mis en place en Turquie, menant le monde au bord d’une troisième guerre mondiale…

L’attaque américaine sous faux drapeau au Vietnam

La NSA admet avoir menti sur ce qui s’est réellement passé dans l’incident du golfe du Tonkin en 1964, en manipulant des données pour faire croire que des bateaux nord-vietnamiens avaient tiré sur un navire américain, le Maddox, afin de créer une fausse justification de la guerre du Vietnam. Le président Lyndon Johnson affirme le 4 août que les États-Unis ont été agressés dans le golfe du Tonkin par le Vietnam du Nord, ce qui par la suite s’est avéré un mensonge. Gene Poteat, l’analyste en chef de la CIA à l’époque démasqua le mensonge de guerre de l’administration Johnson, concluant des données disponibles qu’il est « impossible que des torpilles aient été tirées sur les contre-torpilleurs ».

Il ajoute qu’il était assez clair que le Président Johnson et son secrétaire d’État à la Défense Mc Namara voulaient la guerre. Il n’y eut jamais d’enquête sur l’incident.

Mais lorsqu’on demanda à Mc Namara en 1999 si « l’attaque » du 4 août s’était produite, il admit : « Ce que je pense est clair : elle n’a jamais eu lieu. »(([3] Peter Lennon, The attack that never was. The Guardian, 17 Avril 1999))

Les US vont bombarder le Vietnam sans mandat de l’ONU lors d’une guerre illégale d’agression. La guerre tuera trois millions de Vietnamiens et 58 000 soldats américains.

L’attaque américaine sous faux drapeau en Irak

Les États-Unis ont faussement accusé l’Irak d’avoir joué un rôle dans les attentats du 11 septembre — comme le montre un mémo du secrétaire d’État à la défense — comme l’une des principales justifications du lancement de la guerre en Irak. Même après que la Commission du 11 septembre ait admis qu’il n’y avait aucun lien, Dick Cheney a déclaré que les preuves sont « accablantes » qu’Al-Qaïda avait des relations avec le régime de Saddam Hussein, que Cheney avait « probablement » des informations dont la Commission ne disposait pas, et que les médias ne « faisaient pas leurs devoirs » en rapportant de tels liens. De hauts responsables du gouvernement américain admettent désormais que la guerre en Irak a été lancée pour le pétrole… et non pour le 11 septembre ou les armes de destruction massive. Malgré les affirmations antérieures de « loups solitaires », de nombreux responsables du gouvernement américain affirment aujourd’hui que le 11 septembre était un acte de terrorisme parrainé par l’État, mais que l’Irak n’était pas l’État qui soutenait les pirates de l’air. De nombreux responsables américains ont en effet affirmé que le 11 septembre était une opération sous faux drapeau menée par « des éléments dévoyés » (sic) du gouvernement américain.(([4] https://globalresearch.ca/53-admitted-false-flag-attacks/5432931))

Les attaques américaines sous faux drapeau en Europe

« Un ancien Premier ministre italien, un juge italien et l’ancien chef du contre-espionnage italien admettent que l’OTAN, avec l’aide du Pentagone et de la CIA, a mené des attentats terroristes en Italie et dans d’autres pays européens dans les années 1950 et a accusé les communistes, afin de rallier le soutien des populations à leurs gouvernements en Europe dans leur lutte contre le communisme. Comme l’a déclaré un participant à ce programme autrefois secret :

« Il fallait attaquer des civils, des gens, des femmes, des enfants, des innocents, des inconnus éloignés de tout jeu politique. La raison en était très simple. Ils étaient censés forcer ces gens, le public italien, à se tourner vers l’État pour demander une plus grande sécurité. »

Ils auraient également mené des attaques terroristes en France, en Belgique, au Danemark, en Allemagne, en Grèce, aux Pays-Bas, en Norvège, au Portugal, au Royaume-Uni et dans d’autres pays.

Les attentats sous faux drapeau perpétrés conformément à ce programme comprennent entre autres : le meurtre du Premier ministre turc (1960), des attentats à la bombe au Portugal (1966), des attentats terroristes en Turquie (1971), l’attentat de Brescia (1974), les fusillades d’Istanbul (1977), l’enlèvement et le meurtre du Premier ministre italien Aldo Moro (1978), l’attentat à la bombe dans la gare de Bologne (1980) et la fusillade et le meurtre de 28 clients dans le comté du Brabant, en Belgique (1985). »(([4] https://globalresearch.ca/53-admitted-false-flag-attacks/5432931))

Autant d’attentats faisant des centaines de morts et de blessés graves.

Odessa, la prochaine attaque sous faux drapeau ?

Alors qu’aujourd’hui la guerre en Ukraine fait rage, menée contre la Russie par l’OTAN finançant et manipulant le gouvernement ukrainien, et qu’on s’achemine lentement mais sûrement vers un désastre total pour l’armée ukrainienne et les mercenaires de l’OTAN, se pose la question d’une attaque sous faux drapeau des forces de l’OTAN.

À ce sujet, il n’est pas inutile de rappeler les récentes attaques sous faux drapeau en Ukraine avec les massacres ukro-nazis mis sur le dos des Russes à Boutcha, dans une manipulation sommaire de cadavres exhumés ainsi que le sabotage de Nord Stream par l’OTAN, mis aussi sur le compte des Russes en représailles, alors qu’il suffisait juste pour ceux-ci de fermer les robinets…

À l’heure où la débandade finale approche pour l’Ukraine et l’OTAN, il reste donc encore à cet avatar armé américain une ultime carte à jouer : celle de l’action terroriste sous faux drapeau.

N’ayant jamais été capables de gagner une guerre depuis 1945, mis à part celle de l’île dérisoire de la Grenade en 1983, il ne reste plus aux Américains que la déstabilisation des États et le terrorisme pour maintenir encore la suprématie de leur monnaie de singe dans le monde. Avec la guerre d’Ukraine, on est en train de clore ce long chapitre sanguinaire, dans ce qui risque d’être une sorte de baroud d’honneur avec une dernière attaque sous faux drapeau. La ville « candidate » à cette attaque paraît toute trouvée : Odessa.

Odessa reste aujourd’hui la seule ville que ne contrôlent pas encore les Russes pour boucler la mer Noire. En lançant un missile nucléaire tactique sur Odessa entre Steadfast Noon(([5] http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/10/11/steadfast-noon-23381.html)) cette semaine, qui arrive à point nommé pour préparer ce nouveau coup fourré, et les mid-terms de début novembre, le Deep State US a un argument en or pour entrer en guerre contre la Russie « en représailles », et court-circuiter du même coup les élections avec la loi martiale en les reportant sine die pour cause de guerre.

Ville martyre depuis que les ukro-nazis, qui ont pris le pouvoir avec le coup d’État de Maidan en 2014, ont perpétré des massacres contre la population civile,

« Odessa est un objectif prioritaire des Russes qui prévoient d’y mener une offensive entre la fin 2022 et début 2023. C’est également pour cette raison qu’en juillet 2022, a été formée “la brigade Odessa”. Elle est l’une des 16 brigades composées de citoyens du sud de l’Ukraine, formées depuis mars 2022 et destinées à être opérationnelles dès maintenant, avec l’ambition de libérer les villes de Nikolaiev à Odessa. »(([6] Jacques Baud, Opération Z, Max Milo))

Il est donc tentant pour le Deep-State américain de jouer la carte de l’attaque sous faux drapeau à Odessa, sachant que cette ville stratégique est dans la ligne de mire des Russes. S’agira-t-il d’une attaque nucléaire tactique ou d’une « bombe sale », nul n’a la réponse à ce jour, mais ce risque est loin d’être exclu. Difficile de dire en effet quel est le rapport de forces de ces fous furieux que sont les straussiens au sein du Pentagone, de la CIA et du Département d’État. Il ne faut pas oublier qu’avec cette guerre d’Ukraine, les straussiens du Deep-State aux ordres de l’oligarchie ploutocrate anglo-saxonne jouent leur va-tout. Ils n’en ont pas d’autres à leur disposition. S’ils ne gagnent pas cette guerre : plus de Great Reset, plus de monnaie numérique, plus de gouvernance mondiale.

Dans ce combat de titans, la responsabilité de la Russie est énorme. Elle n’a pas le droit à l’échec, mais possède plusieurs atouts dans sa manche pour gagner :

1) Son économie dynamique, renforcée par les sanctions. De quoi alimenter son armée pléthorique en matériel de pointe. Pour rappel, sa dette est dérisoire comparée aux dettes faramineuses britannique, française, américaine et japonaise : le rapport avec son PIB est de 13,8 %, celui de la Grande-Bretagne de 85,5 %, de la France de 98 %, des États-Unis de 107 % et du Japon… de 250 % !

2) Elle a l’appui stratégique, économique et financier de la Chine, ce qui n’est pas rien, ainsi que celui des autres membres de l’OCS dans le cadre des nouvelles routes de la soie.

3) Elle est l’un des principaux fournisseurs de matières premières du monde dont l’Europe ne peut se dispenser comme on va le voir cet hiver…

4) Enfin, elle possède un armement sophistiqué de premier ordre avec ses missiles hypersoniques capables d’anéantir n’importe quelle capitale occidentale sans être détectés. Les scientifiques américains reconnaissent à ce sujet qu’il leur faudra au moins dix ans avant de rattraper leur retard sur les Russes.(([7] https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/08/la-russie-et-larme-hypersonique-les-aleas-de-la-strategie-du-fort-au-fou/))





Le discours non censuré de Sergueï Lavrov du 22/09/2022 au Conseil de sécurité de l’ONU

[Source : kla.tv]

Transcription du discours

Très chère Madame la Présidente !

Excellences, chers collègues !

Si j’ai bien compris, la réunion d’aujourd’hui a été motivée par le souhait de certaines délégations d’aborder la question de l’impunité en Ukraine. Je pense que cela tombe à point nommé. Ce terme reflète exactement ce qui se passe dans ce pays depuis 2014. Les forces nationales radicales, ouvertement russophobes et néonazies, sont arrivées au pouvoir à l’époque par un coup d’État armé, avec le soutien direct des pays occidentaux. Immédiatement après, ils se sont engagés sur la voie de l’anarchie et du mépris total des droits de l’homme et des libertés fondamentales : le droit à la vie, le droit à la liberté d’expression, le droit d’accès à l’information, le droit à la liberté de conscience et le droit d’utiliser sa propre langue maternelle.

Les crimes du Maïdan en février 2014 restent impunis. Les auteurs de la tragédie monstrueuse du 2 mai 2014 à Odessa, au cours de laquelle une cinquantaine de personnes ont été brûlées vives et tuées dans la maison des syndicats de la ville, n’ont pas été retrouvés ni punis. Sur cette liste de crimes impunis figurent également les assassinats politiques d’Alexandre Busina, de Pavel Cheremet et d’autres personnalités publiques et journalistes. Malgré cela, on tente aujourd’hui de nous imposer un tout autre récit sur l’agression russe comme cause profonde de tous les problèmes.

Ce faisant, on ignore le fait que l’armée ukrainienne et les milices des formations nationalistes tuent et assassinent impunément les habitants du Donbass depuis plus de huit ans, uniquement parce qu’ils ont refusé de reconnaître les résultats du coup d’État criminel, sanglant et anticonstitutionnel de Kiev et ont décidé de défendre leurs droits garantis par la Constitution ukrainienne, y compris le droit d’utiliser librement leur langue maternelle russe.

Rappelez-vous comment le Premier ministre de l’époque, Iatseniouk, a déclaré en 2015 que des « sous-hommes » vivaient dans le Donbass. L’actuel président Zelensky n’est pas en reste. Lors d’une interview en septembre 2021, alors qu’on lui demandait ce qu’il pensait des habitants du Donbass, il a répondu qu’il y avait des hommes et qu’il y avait des « créatures », des « sujets ». C’est une caractéristique constante du régime ukrainien, tant sous Porochenko que sous Zelensky.

Ils ont déclaré terroristes tous ceux qui ne sont pas d’accord avec les résultats du coup d’État. Depuis huit ans, le régime de Kiev mène une « opération militaire » contre la population civile. En Ukraine, on assiste depuis de nombreuses années à une mobilisation totale de toute la population adulte, y compris des femmes, pour les enrôler dans les rangs des bataillons nationalistes et des forces armées ukrainiennes.

Alors que le gouvernement de Kiev affirme hypocritement être attaché aux accords de Minsk, il a ouvertement et impunément saboté leur mise en œuvre. Un blocus financier, des transports et de l’énergie a été imposé au Donbass. Les habitants de la région ont été privés de prestations sociales, de pensions, de salaires, de services bancaires, de communication, d’éducation et de soins de santé. Ils ont été privés de leurs droits civils fondamentaux, y compris ceux qui sont garantis par le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966.

À un moment donné, Zelensky s’est lassé de faire semblant et a déclaré que le « paquet de mesures de Minsk » n’était nécessaire que pour maintenir les sanctions imposées à la Russie. Son prédécesseur et co-auteur des accords de Minsk, Petro Porochenko, était encore plus ouvert. Il y a quelques mois, il a déclaré publiquement et fièrement que ni lui ni personne en Ukraine n’appliquerait cet accord qu’il avait signé. Il n’était nécessaire que pour gagner du temps afin d’obtenir des armes de la part des pays occidentaux pour la guerre avec la Fédération de Russie. Le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, Danilov, a tenu les mêmes propos.

Le régime de Kiev doit sa propre impunité à ses curateurs occidentaux, en premier lieu l’Allemagne et la France, et bien sûr les Etats-Unis. Au lieu d’exiger des dirigeants de Kiev qu’ils mettent en œuvre les accords de Minsk, Berlin et Paris ont cyniquement fermé les yeux sur les menaces ouvertes de Kiev de résoudre le « problème du Donbass » par la force, le fameux plan B.

Ces dernières années, le régime de Kiev a mené une vaste attaque frontale contre la langue russe. Il a violé en toute impunité les droits des populations russes et russophones d’Ukraine. Des « lois linguistiques » scandaleuses ont été adoptées :

« Sur l’éducation » (2017), « Sur la garantie du fonctionnement de la langue ukrainienne comme langue d’État » (2019), « Sur l’enseignement secondaire général » (2020) et « Sur les peuples autochtones d’Ukraine » (2021). Ils visent tous à évincer la langue russe, voire à l’interdire totalement.

Dans le même temps, des lois encourageant la théorie et la pratique du nazisme ont été adoptées. Kiev a ignoré les timides recommandations de la Commission de Venise du Conseil de l’Europe, du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et du Haut-Commissaire de l’OSCE pour les minorités nationales visant à corriger la loi sur les langues. De leur côté, ces structures multilatérales n’ont pas trouvé le courage – peut-être ne leur a-t-on tout simplement pas permis – d’inciter le gouvernement ukrainien à respecter ses obligations internationales en matière de droits de l’homme.

Le ministère ukrainien de l’éducation a supprimé la langue et la littérature russes du programme scolaire. Comme dans l’Allemagne nazie, les livres en russe sont interdits et détruits, et les monuments dédiés aux écrivains russes sont détruits.

Avec le soutien de l’État, une idéologie d’intolérance nationale est imposée aux Russes de souche. Aujourd’hui, les fonctionnaires du pays ne cachent plus leur identité nationale-socialiste et appellent ouvertement et impunément au meurtre de personnes russes.

En voici quelques exemples. L’ambassadeur ukrainien au Kazakhstan, Vrublevsky, qui se trouve actuellement à Kiev, s’est exprimé comme suit lors d’une interview le 22 août dernier : « Nous essayons de tuer le plus possible d’entre eux (les Russes). Plus nous tuerons de Russes maintenant, moins nos enfants devront en tuer. C’est tout. »

Quelqu’un y a-t-il prêté attention ? Le maire de Dniepr, Filatov, s’est exprimé dans le même sens au printemps dernier : « Le temps de la colère froide est arrivé. Nous avons maintenant le plein droit moral de tuer ces bêtes dans le monde entier, en toute sérénité et avec une intelligence absolument intacte, et ce sans limite de temps et en plus grande quantité que possible. » Le 13 septembre dernier, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Danilov, a déclaré : « Dans les colonies où les forces ukrainiennes pénètrent, les habitants seront ukrainisés sans tenir compte de leur opinion. Cela ne concernera pas seulement les Russes, mais aussi les représentants d’autres nationalités. Si vous voulez en plus apprendre d’autres langues, le roumain, le polonais ou l’hébreu, allez-y, mais pas aux frais de notre Etat, à vos frais. »

Dois-je encore mentionner que toutes ces frasques russophobes sont restées absolument impunies ? Il ne s’agit pas seulement de russophobie. Il a parlé de représentants d’autres ethnies vivant en Ukraine.

Le point culminant a été l’interview de Zelensky du 5 août 2021, dans laquelle il a conseillé à tous ceux qui se sentent russes de partir en Russie pour le bien de leurs enfants et petits-enfants.

J’ai l’impression que la décision des habitants de certaines régions d’Ukraine qui organisent à présent des référendums est la réponse à ses souhaits.

Sous couvert de lutte contre « l’agression russe » et le « séparatisme », la persécution des dissidents en Ukraine s’intensifie. En mars dernier, 11 partis politiques ont été interdits sous prétexte de leurs « liens avec la Russie ». Les principales chaînes de télévision d’opposition en langue russe ne peuvent plus diffuser depuis longtemps. Les sites web dont le gouvernement ne veut plus sont bloqués. Les journalistes sont persécutés s’ils tentent d’exprimer une opinion différente du narratif officiel. La célèbre militante ukrainienne Elena Berezhnaya, qui s’est exprimée à plusieurs reprises devant les Nations-Unies et l’OSCE sur la montée du néonazisme en Ukraine, est détenue dans les prisons du SBU.

Nous n’avons aucun doute sur le fait que l’Ukraine s’est définitivement transformée en un État nazi totalitaire, où les normes du droit international humanitaire sont impunément bafouées. Il n’est pas étonnant que les forces armées ukrainiennes et les bataillons nationalistes aient recours à des tactiques terroristes et utilisent les civils comme boucliers humains.

Dans ce contexte, l’attitude des états qui introduisent des armes et des équipements militaires en Ukraine et qui forment les forces armées ukrainiennes est particulièrement cynique. L’objectif est évident, ils ne le cachent pas, ils le déclarent : prolonger les hostilités aussi longtemps que possible, malgré les pertes et les destructions, afin de saigner la Russie et de l’affaiblir. Ce comportement est une implication directe des pays occidentaux dans le conflit ukrainien, ce qui fait d’eux un parti. En attisant délibérément ce conflit, « l’Occident collectif » reste également impuni. Bien sûr, ils ne se puniraient pas eux-mêmes.

Nous ne nous faisons aucune illusion sur le fait qu’aujourd’hui, les forces armées russes et les milices de la DNR et de la LNR ne font pas seulement face aux formations néonazies du régime de Kiev, mais aussi à la machine de guerre de l’Occident « communautaire ». Grâce à des systèmes modernes, stratégiques, des avions, des bateaux, des satellites et des drones, l’OTAN fournit des renseignements en temps réel aux forces armées et déclare que la Russie doit être vaincue sur le champ de bataille – comme le déclarent directement les autorités de l’UE – et qu’en guise de punition elle doit être privée de toute souveraineté. Ce n’est plus du racisme latent mais du racisme ouvert.

Dans le cadre des tirs massifs sur les colonies dans le Donbass, Zelensky se réjouit de l’efficacité des armes occidentales. Voici ce qu’il dit : « On a enfin le sentiment que l’artillerie occidentale, les armes que nous avons reçues de nos partenaires, sont très efficaces. La précision est à la hauteur de ce qu’elle doit être », a déclaré cyniquement le dirigeant de cette entité étatique. Pourtant, aucun objectif militaire ou stratégique n’a été touché dans les colonies bombardées. C’est la population civile du Donbass qui souffre.

Depuis la fin du mois de juillet dernier, les forces armées ukrainiennes larguent à distance des mines antipersonnel interdites au-dessus du centre de Donetsk et de sa banlieue. Leur utilisation viole grossièrement la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel de 1997 que l’Ukraine a ratifiée en 2005, ainsi que le Deuxième Protocole de la Convention de Genève sur les armes conventionnelles qui interdit les mines qui n’ont pas un mécanisme d’autodestruction.

Ces atrocités ont été rendues possibles et restent impunies parce que les États-Unis et leurs alliés, avec la complicité des institutions internationales des droits de l’homme, couvrent systématiquement les crimes du régime de Kiev depuis huit ans et fondent leur politique à l’égard de M. Zelensky sur le principe américain bien connu : « Of course, he is a son of a bitch, but he is our son of a bitch ».

La vérité inconfortable qui assombrit la belle image de l’Ukraine en tant que victime de l’agression russe est soigneusement passée sous silence et ouvertement évacuée. Même l’organisation occidentale de défense des droits de l’homme Amnesty International, qui ne peut guère être soupçonnée de sympathie envers la Russie, a été vivement critiquée et stigmatisée comme agent du Kremlin, simplement parce qu’elle a confirmé dans son rapport les faits connus selon lesquels Kiev installe des positions de combat et des artilleries lourdes dans des zones résidentielles.

Le bombardement criminel de la centrale nucléaire de Zaporijjia par des combattants du régime de Kiev, qui fait courir le risque d’une catastrophe nucléaire, reste impuni, et ce, bien que des collaborateurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) soient en permanence présents sur le site depuis le 1er septembre dernier et que la partie responsable du tir soit facilement identifiable.

Je rappelle que la visite de l’AIEA à la centrale nucléaire a été arbitrairement retardée, car tous les détails avaient déjà été coordonnés le 3 juin dernier. Par conséquent, la mission aurait pu s’y rendre sans être dérangée. Une situation inappropriée s’est par la suite produite lorsque le département de la sécurité du secrétariat de l’ONU a refusé d’autoriser l’itinéraire convenu par la Russie et l’Agence. Il a ensuite prétendu que l’AIEA déterminerait elle-même la planification de la mission. Ce plan peu scrupuleux a retardé de trois mois la visite de la mission de l’Organisation à la centrale nucléaire.

Le sort des soldats russes tombés aux mains des nationalistes ukrainiens suscite de vives inquiétudes. Il existe de nombreuses preuves qu’ils ont été maltraités au mépris du droit humanitaire international, et qu’il y a eu des exécutions sommaires. Je suis sûr que ceux qui s’intéressent aux véritables événements en Ukraine ont vu des vidéos sur le massacre des prisonniers de guerre russes jetés à terre, les mains attachées dans le dos, et tués d’une balle dans la tête par les nazis ukrainiens. Est-ce qu’un des pays représentés ici s’est exprimé sur ce crime ?

Nous disposons de nombreuses preuves de ces actes et d’autres actes criminels commis régulièrement par le régime de Kiev depuis 2014. Les forces de l’ordre russes, en collaboration avec leurs homologues de la DNR et de la LNR, relèvent les faits de ces crimes et enquêtent soigneusement sur ceux-ci. Plus de 220 personnes impliquées ont été identifiées, dont des représentants du haut commandement des forces armées ukrainiennes et des commandants d’unités militaires qui ont tiré sur des civils. Des citoyens du Royaume-Uni, du Canada, des États-Unis et des Pays-Bas font l’objet d’une enquête pour avoir mené des activités de mercenaires et des actes criminels en Ukraine. Je peux vous assurer que tous les responsables, quelle que soit leur nationalité, seront tenus pour responsables.

Je tiens à souligner une nouvelle fois les points suivants. Fin mars dernier, à Istanbul, les négociateurs russes et ukrainiens avaient pratiquement accepté les propositions de Kiev pour parvenir à un accord, mais la tragédie de Boutcha s’est produite quelques jours plus tard. Personne n’a douté qu’il s’agissait là d’une mise en scène. Immédiatement après, nos collègues occidentaux ont attisé l’hystérie et mis en place de nouvelles sanctions contre la Fédération russe, en nous accusant de tuer des civils. Une fois l’effet de propagande atteint, plus personne ne s’est souvenu de Boutcha. Sauf nous. En présence du secrétaire général, des honorables ministres, je lance un nouvel appel : De grâce, faites en sorte que le gouvernement ukrainien publie simplement les noms des personnes dont les corps ont été montrés à Boutcha. Cela fait des mois que je le demande. Personne n’écoute et personne ne veut réagir.

Monsieur le Secrétaire général !

Veuillez au moins faire usage de votre autorité, je vous en prie. Je pense qu’il sera utile à tous de clarifier cet épisode.

Nous avons remarqué l’activité accrue de la justice internationale concernant l’Ukraine. Certains « efforts » sont annoncés pour enquêter sur les crimes commis en Ukraine et attribués à l’armée russe. Tout cela est voulu. Nous le voyons très bien.

Ni le coup d’État sanglant à Kiev en 2014, ni la tragédie d’Odessa le 2 mai 2014, ni les bombardements de villes pacifiques du Donbass, ni le bombardement de Lougansk le 2 juin 2014, ni bien d’autres faits n’ont entraîné la moindre réaction visible de la part de la Cour pénale internationale. Plus de 3 000 demandes pour des crimes commis contre des habitants du Donbass ont été transmises à la Cour. Aucune réaction n’a été enregistrée. Manifestement, la direction de cet « organe judiciaire » a désormais reçu l’ordre « d’en haut » de déclencher une tempête d’indignation. Nous n’avons pas confiance en cette commission. Nous avons attendu en vain pendant huit longues années que la lutte contre l’impunité commence en Ukraine. Nous n’attendons plus de justice de cette institution et d’une série d’autres institutions internationales. Le temps de l’attente est terminé.

Tout ce que j’ai dit confirme une fois de plus que la décision de lancer une opération militaire était inévitable. Nous en avons parlé plus d’une fois. Nous avons présenté de nombreuses preuves montrant comment l’Ukraine s’est préparée à jouer le rôle de « l’anti-Russie » en tant que tremplin pour créer et mettre en œuvre des menaces pour la sécurité russe. Je peux vous assurer que nous ne permettrons pas que cela se produise.

Sources / Liens :

https://www.mid.ru/ru/foreign_policy/news/1830851/
Im UNO-Sicherheitsrat prallen zwei Welten aufeinander
https://www.srf.ch/news/international/ukraine-und-russland-im-uno-sicherheitsrat-prallen-zwei-welten-aufeinander
https://www.anti-spiegel.ru/2022/was-westliche-medien-ueber-lawrows-rede-im-uno-sicherheitsrat-verschweigen/




La NUPES comme gardes du corps de la Secte Globale

Par Lucien SA Oulahbib

Les nouveaux domestiques petits (et grands) bourgeois (même plus bohèmes) de la NUPES veulent manifester « contre la vie chère et l’inaction climatique » qu’ils contribuent pourtant à détruire l’un l’autre en ayant contribué à casser le nucléaire en soutenant la désindustrialisation et la dé-citoyenneté de la France par la dissolution des frontières à tous les niveaux, ce qui engendre les délocalisations forcées, la déculturation, la profusion de la corruption, en un mot l’explosion des trafics et délits (d’initiés) en tous genres.

Par leur outrecuidance crasse — en accusant par exemple Macron de cette « politique du désastre » qu’ils ont soutenue bien avant son arrivée au pouvoir —, ces faux rebelles (made in fashion week) n’ont plus jamais eu aucune légitimité pour prétendre rester, se hisser à nouveau à la tête de la contestation populaire en gestation. Ils doivent dégager.

Et pourtant, du fait immanquablement de l’hypnose culpabilisante médiatico-culturelle opérée sur le peuple et les élites depuis des lustres, ces gardes du corps, de fait, de la Secte Globale SHA (scientiste, hygiéniste, affairiste) arrivent à faire croire qu’ils luttent pour “leurs” intérêts, confondant en réalité dans ce terme ceux de la population et les leurs en propre.

C’est ce qui se voit en tout cas jour après jour dans leur prégnance maligne sur l’appareil d’État, les institutions diverses, les médias, la culture. Ils ne servent à rien, bien au contraire, puisqu’ils transforment la France en terrain vague pour « guérilla », assassinent désormais sans vergogne sa citoyenneté (et sa retraite) en exigeant la dissolution de fait de ses frontières par un soutien inconsidéré à la corruption internationale puisqu’en soutenant sans condition l’immigration de masse et surtout son endoctrinement islamique afin de lui interdire toute assimilation (interdictions diverses lors des fêtes de Noël, tripatouillage de l’Histoire de France), ces aboyeurs aux gros bras et grandes gueules de la Secte Globale participent à l’action des gouvernements fantoches qui au lieu de développer leurs propres pays les rendent exsangues, forçant leur population à s’exiler.

Nous en sommes là. Mais ces insoumis d’opérette s’en sortent toujours en jetant des sorts ici et là, les essaimant par la poudre des mots maudits. Cependant, cette hypnose n’aura qu’un temps puisque déjà ils apparaissent bien plus “dangereux” que leurs homologues dits “patriotes” qui continuent cependant à somnoler, alors qu’ils ne sont pas sénateurs, sans doute tenus par quelques ficelles fiscales ou judiciaires, ce qui fait que le Peuple se trouve sans défense immunitaire parlementaire.

Mais Emmanuel Macron aura-t-il l’heureuse idée, comme Villepin en son temps le proposait à Chirac, de dissoudre ? Ce serait déjà un point positif, une fenêtre d’opportunité pour une vraie « union de l’opposition dite patriote et nationale », sauf que celle-ci n’est pas en position de gagner tant qu’elle courbe l’échine sur beaucoup de points ; un peu moins il est vrai ces temps-ci sur le nucléaire, tant le fiasco est flagrant, mais beaucoup en matière de santé, de politique européenne, de protection sociale, retraites comprises, alors que la mise sur pied de puissants fonds salariés de pension pourraient y pallier, sans oublier des participations actives, ce qui éviterait de mendier sans cesse quelques miettes. Sans oublier d’appeler à une refonte en matière d’instruction scolaire et civique, tout en refusant fermement de poursuivre une politique de blancs seins à la Commission Européenne (l’achat inconsidéré de faux médicaments). Sans oublier enfin de demander un audit sur des sanctions démesurées envers une Russie qui voulait juste au départ (2014) que l’on s’en tienne aux accords de Minsk 2…

D’ailleurs, pourquoi le RN (par exemple) ne demanderait-il pas une commission d’investigation du Parlement français pour participer à l’enquête européenne sur le sabotage des gazoducs (alors que la Suède, voulant adhérer à l’OTAN, vient d’en exclure, de fait, l’Allemagne et le Danemark !) pourquoi également ne pas donner mandat à cette commission d’observer l’acheminement réel des milliards octroyés au régime (fantoche) de Kiev (fantoche, car en plus de la corruption tous les partis politiques, ayant du poids, y sont interdits) ? Pourquoi aussi, et ce via une autre commission, ne pas étudier, en France cette fois, comment s’opère la collusion entre la NUPES, Renaissance, l’UDI, le Modem, et l’islam djihadiste associé objectivement au transhumanisme transgenre, et ce dans les universités comme on l’a vu à Grenoble, Villetaneuse, Bordeaux, SciencesPo Paris, l’ENS, et aussi de plus en plus dans divers lycées, mairies, entreprises publiques et privées ?…

Il y a bel et bien là un marché de dupes, un théâtre d’ombres, où l’on voit, comme dans la Caverne de Platon, des figurines s’agiter pour faire croire qu’elles s’opposent, alors qu’elles disposent ; telles aussi ces grenouilles (de la Nupes) qui enflent, enflent (le régime parlementaire a du bon) croyant ainsi devenir reines alors qu’elles se transforment surtout en éléphantes du cirque pseudo législatif, empêchant ainsi l’arrivée d’une réelle élite au lieu de tous ces fantoches qui se gavent de l’argent du contribuable (via la dette également adoubée par l’Allemagne, d’où notre soumission à celle-ci) ; autant d’inconséquences que ces images de synthèse idéologiques amplifient, mais qui gardent toujours de la marge, tant elles sont soutenues, becs et ongles (tout en affichant le contraire) par la Secte, comme la corde soutient le pendu, certes, et jusqu’à ce que celle-ci cède, avant le sauve-qui-peut (du Bank Run) général…

Et, dans ce cas, tout peut devenir possible.




La guerre avance selon le plan de la Rand Corporation

[Source : mondialisation.ca]

Par Manlio Dinucci

États-Unis, Union Européenne et d’autres pays ont jusqu’à présent « donné » à l’Ukraine environ 100 milliards d’euros de fournitures militaires. C’est de l’argent qui, directement ou indirectement, sort de nos poches. Ce chiffre est en augmentation continue. L’Union Européenne entraînera 15 mille militaires ukrainiens dans deux camps en Pologne et dans un autre état membre.

Au sommet OTAN des ministres de la Défense, le secrétaire général Stoltenberg informe : « À la suite du sabotage des gazoducs Nord Stream, nous avons doublé notre présence en Mer Baltique et en Mer du Nord à plus de 30 navires ». Ce qu’est la matrice de l’attaque est confirmé par le fait qu’on a empêché la société Gazprom russe, co-propriétaire du Nord Stream, de participer aux enquêtes sur les explosions sous-marines. 

Moscou a les preuves que, en plus de saboter le Nord Stream, on a tenté de faire exploser le gazoduc Turkstream, le seul intact pour transporter le gaz russe en Europe. Malgré l’assurance de Stoltenberg que “l’OTAN n’est pas une partie en cause dans le conflit”, les preuves existent que les plus de 22 tonnes d’explosifs utilisées pour l’attentat du pont de Crimée, ont été expédiées depuis l’Ukraine à travers la Bulgarie, pays de l’OTAN.

Alors que la Russie se déclare prête à des négociations pour une solution politique, le G7 ferme toute tractation en posant comme condition préliminaire le « retrait complet et inconditionné » de la Russie hors d’Ukraine. Simultanément l’OTAN procède en Europe, dans la semaine du 17 au 23 octobre, à la manœuvre de guerre nucléaire Steadfast Noon au bord du territoire russe. Y participe aussi la Pologne, qui demande à avoir des armes nucléaires USA sur son propre territoire.

La guerre avance selon le plan élaboré en 2019 par la Rand Corporation pour le compte du Pentagone : “Attaquer la Russie sur son flanc le plus vulnérable, celui de son économie dépendante de l’exportation de gaz et pétrole. Opérer pour que les pays européens de l’OTAN augmentent leurs propres forces dans une fonction anti-Russie. Déployer en Europe des bombardiers stratégiques et des missiles nucléaires dirigés contre la Russie. Fournir des aides létales à l’Ukraine en exploitant le plus grand point de vulnérabilité extérieure de la Russie”. 

Manlio Dinucci

Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 14 octobre 2022 à 20H30 sur la chaîne italienne nationale Byoblu https://www.byoblu.com/category/grandangolo-pangea/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Image en vedette : Capture d’écran. almayadeen.net, 28 mars 2022

Pour aller plus loin lire :

Rand Corp : comment abattre la Russie

Publié pour la première fois le 21 mai 2019

La source originale de cet article est Grandangolo – Byoblu.com
Copyright © Manlio DinucciGrandangolo – Byoblu.com, 2022




« Djihad » lycéen ? Ne pas hurler avec les hypocrites

Par Lucien SA Oulahbib

Lex dura sed lex est (La loi est dure mais c’est la loi), certes, et point final ?… La loi peut être contestée, surtout s’il s’agit aussi de « règles » (ce prof de maths syndiqué Sud muté) du moins s’il y a une majorité pour ce faire. Qu’attend la NUPES pour le proposer ?… D’où son hypocrisie à soutenir, directement une contestation « classique » (présence et réaction policières « disproportionnées ») et indirectement du fait d’une » annulation de l’interdiction du port de tenues amples, assimilées à des vêtements religieux. »(Dernière phrase de l’article).

Mais rappelons que ce sont aussi des soutiens objectifs du gouvernement, ils ont voté, de fait, pour, au second tour des Présidentielles en appelant à ne pas voter pour son adversaire. Et ils sont également ses soutiens subjectifs, puisqu’il n’y a pas de différence doctrinale (même pas l’épaisseur d’une feuille de cigarette) entre l’actuel ministre de ladite « éducation » et eux, NUPES, qui rouspètent contre l’obligation du port du voile en Iran et le soutiennent de fait en France, sachant pertinemment que la pression sociale sur les femmes d’origine immigrée les force à suivre la « norme » comme l’avait déjà relevé en 2003 la Commission Stasi alors que ce dernier était au départ contre l’instauration d’une loi, mais devant les témoignages il aura, honnêtement, reculé.

Ce qui n’est pas le cas de nos manipulateurs de la NUPES qui, non contents de soit disant lutter contre une « vie chère » qu’ils ont eux-mêmes contribué à alimenter en interdisant le nucléaire et en refusant de présenter une motion de censure contre le gouvernement à propos des sanctions disproportionnées, elles, contre la Russie (le RN non plus d’ailleurs, parti prenant au fond des « oppositions » de rente), ces faux opposants en viennent à masquer leur soutien total à l’islamisation par le biais de la « liberté syndicale ».

Mais il y a plus : ce qu’il faut voir aussi (et ce sera dit ici brièvement pour l’instant) c’est que la NUPES et ses complices au gouvernement soutiennent également la dictature — idéologique (pour le moment) — du mouvement « trans » qui va bien entendu à l’encontre des considérations comportementales de l’islam, d’où la faille qu’utilisent les djihadistes en sachant qu’ils peuvent contester la loi au nom des principes démocratiques tout en les refusant au nom des leurs. Tout en sachant également qu’ils peuvent mobiliser toute une frange de jeunes écervelés qui ne faisant pas la part des choses se font fort de critiquer l’idéologie « trans » au nom de leurs principes sachant qu’en sourdine leurs alliés objectifs, dont la Nupes, mais aussi au sein de la majorité présidentielle et parlementaire les soutiendront tout en disant bien entendu le contraire…

Aussi faut-il, semble-t-il, ne pas hurler avec ces (faux) loups et bien faire la part des choses… Il y a bien une « révolte » de jeunes endoctrinés par l’islam djihadiste et soutenus par la Nupes (et le gouvernement via le faux relativisme « trans »), mais il faut d’abord attaquer les deux derniers dans leur politique « trans » et ensuite rappeler aux premiers la loi et la manière de la critiquer aussi… Tout en leur rappelant qu’ils sont eux aussi hypocrites à demander l’aide de la part des gens qui remettent en cause le rôle du père et de la mère et qui veulent mélanger les genres au nom d’un eugénisme scientiste et hygiéniste ou le néonazisme au visage d’ange…




La Russie fait des pays musulmans ses partenaires stratégiques en Eurasie

[Source : reseauinternational.net]

Par Pepe Escobar

Tout ce qui compte dans le processus complexe d’intégration de l’Eurasie était une fois de plus en jeu à Astana, puisque la capitale kazakhe — rebaptisée — a accueilli la 6e Conférence sur l’interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA).

L’appel nominal a été d’une beauté eurasienne, avec les dirigeants de la Russie et de la Biélorussie (UEE), de l’Asie occidentale (Azerbaïdjan, Turquie, Irak, Iran, Qatar, Palestine) et de l’Asie centrale (Tadjikistan, Ouzbékistan, Kirghizstan).

La Chine et le Vietnam (Asie de l’Est et du Sud-Est) ont participé au niveau des vice-présidents.

La CICA est un forum multinational axé sur la coopération en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans toute l’Asie. Le président kazakh Tokaïev a révélé que la CICA venait d’adopter une déclaration visant à faire de ce forum une organisation internationale.

La CICA a déjà établi un partenariat avec l’Union économique eurasiatique (UEE). En pratique, elle travaillera donc bientôt côte à côte avec l’OCS, l’UEE et certainement les BRICS+.

Le partenariat stratégique entre la Russie et l’Iran a été mis en avant lors de la CICA, notamment après l’accueil de l’Iran au sein de l’OCS en tant que membre à part entière.

Le président Raïssi, s’adressant au forum, a souligné la notion cruciale d’une « nouvelle Asie » émergente, où « la convergence et la sécurité » ne sont « pas compatibles avec les intérêts des pays hégémoniques et où toute tentative de déstabilisation de nations indépendantes a des objectifs et des conséquences qui dépassent les géographies nationales, et vise en fait la stabilité et la prospérité des pays de la région ».

Pour Téhéran, être un partenaire dans l’intégration de la CICA, au sein d’un dédale d’institutions panasiatiques, est essentiel après toutes ces décennies de « pression maximale » déclenchée par l’Hégémon.

En outre, cela ouvre une opportunité, comme l’a noté Raïssi, pour l’Iran de profiter de « l’infrastructure économique de l’Asie ».

Le président russe Vladimir Poutine, comme on pouvait s’y attendre, a été la vedette du spectacle à Astana. Il est essentiel de noter que Poutine est soutenu par « tous » les pays représentés à la CICA.

Parmi les interlocuteurs de haut niveau de Poutine figurait l’émir du Qatar : tous ceux qui comptent en Asie occidentale veulent parler à la Russie « isolée ».

Poutine a demandé une « compensation pour les dommages causés aux Afghans pendant les années d’occupation » (nous savons tous que l’Empire du chaos, du mensonge et du pillage la refusera), et a souligné le rôle clé de l’OCS pour développer l’Afghanistan.

Il a déclaré que l’Asie, « où de nouveaux centres de pouvoir se renforcent, joue un rôle important dans la transition vers un ordre mondial multipolaire ».

Il a averti qu’« il existe une réelle menace de famine et de chocs à grande échelle sur fond de volatilité des prix de l’énergie et des denrées alimentaires dans le monde ».

Il a en outre appelé à la fin d’un système financier qui profite au « milliard d’or » — qui « vit aux dépens des autres » (il n’y a rien d’« or » dans ce « milliard » : au mieux, une telle définition de la richesse s’applique à 10 millions).

Et il a souligné que la Russie fait tout pour « former un système de sécurité égal et indivisible ». Exactement ce qui rend les élites impériales hégémoniques complètement folles.

« L’offre que vous ne pouvez pas refuser » mord la poussière

La juxtaposition imminente entre la CICA et l’OCS et l’UEE est un autre exemple de la façon dont les pièces du puzzle complexe de l’Eurasie s’assemblent.

La Turquie et l’Arabie saoudite – en théorie, de fidèles alliés militaires impériaux – sont impatientes de rejoindre l’OCS, qui a récemment accueilli l’Iran en tant que membre à part entière.

Cela signifie qu’Ankara et Riyad ont fait le choix géopolitique d’éviter avec force l’offensive impériale russophobe et sinophobe.

Erdogan, en tant qu’observateur au récent sommet de l’OCS à Samarcande, a envoyé exactement ce message. L’OCS atteint rapidement le point où nous pourrions avoir, assis à la même table, et prenant des décisions consensuelles importantes, non seulement les « RIC » (Russie, Inde, Chine) dans les BRICS (bientôt étendus aux BRICS+), mais sans doute les principaux acteurs des pays musulmans : l’Iran, le Pakistan, la Turquie, l’Arabie saoudite, l’Égypte et le Qatar.

Ce processus évolutif, qui n’est pas sans poser de sérieux défis, témoigne de la volonté concertée de la Russie et de la Chine d’intégrer les pays de l’Islam en tant que partenaires stratégiques essentiels pour forger le monde multipolaire post-occidental. C’est ce qu’on appelle une islamisation douce de la multipolarité.

Pas étonnant que l’axe anglo-américain soit absolument pétrifié.

Passons maintenant à une illustration graphique de tout ce qui précède – la façon dont cela se joue sur les marchés de l’énergie : la déjà légendaire réunion de l’OPEP+ à Vienne il y a une semaine.

La décision – collective – de réduire la production de pétrole de 2 millions de barils par jour a entraîné un changement géopolitique tectonique.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a publié une note très diplomatique contenant une information étonnante pour ceux qui savent lire entre les lignes.

À toutes fins utiles, le combo derrière le lecteur de téléprompteur à Washington avait émis une menace mafieuse caractéristique de cesser la « protection » de Riyad si la décision sur les réductions de pétrole était prise avant les élections américaines de mi-mandat.

Seulement, cette fois, « l’offre que vous ne pouvez pas refuser » n’a pas été acceptée. L’OPEP+ a pris une décision collective, menée par la Russie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Poutine et MBS étant réputés pour s’entendre, c’est à lui qu’est revenu le soin d’accueillir le président des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed – ou MBZ, le mentor de MBS – dans le superbe palais Konstantinovsky de Saint-Pétersbourg, qui date de Pierre le Grand.

Il s’agissait d’une sorte de célébration informelle de la manière dont l’OPEP+ avait provoqué, d’un seul geste, la débâcle stratégique d’une superpuissance en matière de géopolitique du pétrole, que l’Empire contrôlait depuis un siècle.

Tout le monde se souvient, après le bombardement, l’invasion et l’occupation de l’Irak en 2003, comment les néoconservateurs américains se sont vantés : « nous sommes la nouvelle OPEP ».

Eh bien, plus maintenant. Et le mouvement devait venir des Russes et des « alliés » américains du golfe Persique, alors que tout le monde s’attendait à ce que cela se produise le jour où une délégation chinoise atterrirait à Riyad et demanderait le paiement en yuan de toute l’énergie dont elle a besoin.

L’OPEP+ a appelé le bluff américain et a laissé la superpuissance en plan. Alors que vont-ils faire pour « punir » Riyad et Abu Dhabi ? Appeler le CENTCOM au Qatar et au Bahreïn pour mobiliser leurs porte-avions et déclencher un changement de régime ?

Ce qui est certain, c’est que les psychopathes straussiens/néoconservateurs en charge à Washington vont redoubler d’efforts dans la guerre hybride.

L’art de « propager l’instabilité »

À Saint-Pétersbourg, alors qu’il s’adressait à MBZ, Poutine a clairement indiqué que c’est l’OPEP+ – dirigée par la Russie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis – qui donne le ton pour « stabiliser les marchés mondiaux de l’énergie » afin que les consommateurs et les fournisseurs « se sentent calmes, stables et confiants » et que l’offre et la demande « soient équilibrées ».

Sur le front du gaz, lors de la semaine russe de l’énergie, le PDG de Gazprom, Alexey Miller, a clairement indiqué que la Russie pouvait encore « sauver » l’Europe d’un trou noir énergétique.

Nord Stream (NS) et Nord Stream 2 (NS2) peuvent devenir opérationnels : mais tous les obstacles politiques doivent être levés avant le début des travaux de réparation des gazoducs.

En ce qui concerne l’Asie occidentale, Miller a déclaré que des ajouts au Turk Stream ont déjà été prévus, pour le plus grand plaisir d’Ankara, qui souhaite devenir un centre énergétique clé.

Parallèlement, il est tout à fait clair que le pari désespéré du G7 d’imposer un plafonnement des prix du pétrole – qui se traduit par l’armement de sanctions étendues au marché mondial de l’énergie – est une proposition perdante.

Un peu plus d’un mois avant d’accueillir le G20 à Bali, le ministre indonésien des Finances, Sri Mulyani Indrawati, ne pouvait être plus clair : « Lorsque les États-Unis imposent des sanctions en utilisant des instruments économiques, cela crée un précédent pour tout », propageant l’instabilité « non seulement pour l’Indonésie mais pour tous les autres pays ».

Pendant ce temps, tous les pays à majorité musulmane accordent une attention toute particulière à la Russie. Le partenariat stratégique Russie-Iran progresse désormais parallèlement à l’entente Russie-Saoud-Émirats arabes unis en tant que vecteurs cruciaux de la multipolarité.

Dans un avenir proche, tous ces vecteurs sont appelés à s’unir dans ce qui, idéalement, devrait être une supra-organisation capable de gérer la grande histoire du XXIe siècle : l’intégration de l’Eurasie.

Pepe Escobar

source : Press TV

traduction Réseau International




Sortir de l’Europe, une question de vie ou de mort pour la France

[Source : breizh-info.com]

Alain Falento (Sortir de l’Europe) : « Les États-Unis ont dessiné l’Union européenne selon leurs besoins » [Interview]

Sortir de l’Europe, une question de vie ou de mort. Tel est le titre d’un livre, édité aux éditions Riposte Laïque (à commander ici) et écrit par Alain Falento.

Pour l’auteur, cela ne fait aucun doute, l’Union Européenne et ses institutions se sont construites sans les peuples qui composent notre continent.

« Pendant 40 ans, la construction européenne s’est déroulée sans nous ; depuis la ratification du traité de Maastricht, elle se fait malgré nous. L’euro ne constitue absolument pas une sécurité pour la France et les Français, au contraire. L’Allemagne vampirise l’Europe. La guerre menée contre la Russie, sous l’égide de l’OTAN, va d’abord frapper les peuples européens, et accélérer l’inévitable krach financier. Les instances européennes mettent délibérément nos vies en danger. La monnaie numérique que l’Union européenne rêve de mettre en place dissimule une ultime spoliation des citoyens. Après le passe sanitaire, ils rêvent de mettre en place le passe climatique, pour aller vers un contrôle social à la Chinoise de la population. Si nous ne prenons pas collectivement conscience de l’état critique de la situation, en sortant de l’Union européenne et de l’euro, nous allons entériner la disparition d’un pays vieux de 1500 ans. Il est encore possible d’éviter cette catastrophe, mais le temps nous est compté. Question de vie ou de mort. »

Un livre qui appelle nécessairement à un débat. Un débat saisi au vol par notre rédacteur en chef, qui a posé quelques questions à Alain Falento.

Breizh-info.com : Pouvez-vous, tout d’abord, vous présenter à nos lecteurs ?

Alain Falento : J’ai 48 ans, j’ai exercé les fonctions de gestionnaire de fonds dans une grande banque française, de consultant en investissement pour des groupes étrangers, et de chef d’entreprise dans des domaines variés. Je m’intéresse depuis longtemps au concept de souveraineté dans tous ses aspects, et particulièrement sous l’angle économique et financier.

Breizh-info.com : Vous expliquez dans votre nouvel ouvrage que « la construction européenne s’est faite sans nous », mais qui est le « nous » ? En quoi le peuple français est-il plus impliqué dans la construction de la société française que de la société européenne ?

Alain Falento : Entre le plan Schuman de 1950, et le traité de Maastricht de 1992, pas une seule fois le peuple français n’a été consulté sur la question de la construction européenne. Pire encore, Monnet et Schuman ont même avoué fièrement que, dès le début, les détails du plan avaient été volontairement cachés aux membres du gouvernement français afin d’éviter toute forme de contestation. Cela en dit long sur la vision qu’avaient ces gens de la démocratie.

La dernière fois que nos dirigeants ont daigné nous consulter, c’était en 2005 sur le projet de traité constitutionnel européen, et le référendum s’était soldé par un « Non ». Malgré cela, les autocrates européens sont passés outre, et ont malgré tout poursuivi la construction européenne comme ils l’entendaient. Il ne me semble donc pas illégitime de considérer que cette Union européenne s’est faite sans nous, le peuple, jusqu’au Traité de Maastricht de 1992, et même malgré nous depuis 2005.

La comparaison que vous faites entre l’implication du peuple français dans la construction européenne et dans l’évolution de la société française est très intéressante. En ce qui concerne la société française, vous avez toujours le loisir de voter pour qui vous voulez tous les 5 ans, alors que les autocrates européens sont purement et simplement nommés, et échappent à la sanction du suffrage universel.

Cependant, ces deux problématiques ne sont pas indépendantes ; comme nous l’évoquerons sans doute un peu plus loin dans l’entretien, l’évolution de la société française dépend en réalité complètement de la Commission européenne depuis la ratification du traité de Maastricht.

Par exemple, ce que nos dirigeants appellent pudiquement « la mutation démographique » de la France, à savoir l’invasion migratoire, n’est plus du ressort de l’État français depuis qu’il s’est volontairement dessaisi de cette prérogative en ratifiant le traité de Maastricht en 1992. Le peuple français n’a tout simplement plus son mot à dire en la matière.

Breizh-info.com : Il y a chez les souverainistes français l’argumentation continue évoquant la perte de souveraineté au profit de l’Union Européenne. Mais la République française n’est-elle pas la maman, le moteur, avec l’Allemagne, de la philosophie de l’UE ? Finalement, ne sont-ce pas tous les autres pays qui constituent l’UE qui sont les victimes, non pas de l’UE, mais de la France et de l’Allemagne ?

Alain Falento : Il ne faut pas s’imaginer que la construction européenne est d’origine européenne. Cela fait partie des mythes fondateurs, un continent qui aurait collectivement pris conscience de la nécessité de la construction d’une entité supranationale afin de garantir une paix éternelle et une prospérité insolente. La vérité est, hélas, différente. L’Allemagne et la France n’avaient tout simplement pas leur mot à dire à la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Les États-Unis opéraient sur l’Europe occidentale un contrôle économique, militaire et idéologique total, et ils ont dessiné l’Union européenne selon leurs besoins. Ils nous ont même imposé leur mythologie avec les Pères Fondateurs et la notion d’États-Unis d’Europe !

Le Général de Gaulle n’a jamais cru dans les structures supranationales, et il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour en limiter le développement. Hélas, ceux qui lui ont succédé se sont tout simplement vautrés dans l’idéologie européiste.

La construction européenne, telle qu’elle s’est faite jusqu’à maintenant, a eu pour unique objectif de servir les intérêts de l’Allemagne, qui est parvenue à imposer ses vues à des dirigeants français indigents. Il faut l’admettre, depuis Pompidou, nous n’avons élu que des traîtres à la tête de notre pays, boursouflés d’ambition européenne, et peu intéressés par la défense des intérêts de ceux qui les ont pourtant amenés au pouvoir. Les trois derniers (Sarkozy, Hollande et Macron) se sont même complu dans une servilité totale vis-à-vis de l’Allemagne.

Quant aux autres membres de l’Union européenne, hors membres fondateurs, ils ont tous pleuré et supplié pour en faire partie. Les pays du Sud et les derniers entrants (pays de l’ex bloc communiste) ont grassement profité des fonds européens pour sortir du sous-développement. Ils doivent à l’Union européenne, et donc en grande partie à la France, de bénéficier aujourd’hui d’infrastructures modernes. Les pays, dits du Club de Visegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie), pour nous remercier, se liguent en un groupe de pression afin de maximiser le montant de leurs subsides européens. La seule vraie victime de l’Union européenne, c’est bien la France ! Nous payons plus de 20 % du budget européen, et nous ne récoltons que désindustrialisation, trahison, immigration et concurrence déloyale de la part de nos pseudo partenaires européens.

Breizh-info.com : Vous évoquez la mise en place à venir d’un pass climatique. Mais les autorités françaises n’ont pas attendu l’UE pour tout verrouiller dans le pays. Là encore, l’UE semble avoir le dos large non ?

Alain Falento : Il convient de bien comprendre qu’aucun passe vaccinal, climatique ou énergétique ne peut voir le jour en France si la Commission européenne n’en est pas à l’origine. C’est écrit noir sur blanc dans les traités, toute régulation de la circulation des personnes au sein de l’espace Schengen est du ressort exclusif de l’Union Européenne, excepté pour une très courte durée, et dans le cadre de mesures d’urgence. Par contre, je vous concède bien volontiers que, lorsqu’il s’agit de prendre des mesures liberticides, les dirigeants et fonctionnaires français font preuve d’un zèle malsain.

Depuis la ratification du traité de Maastricht, nous avons de notre plein gré accepté de ne plus être un État à part entière. Nous ne possédons plus aucun des attributs d’un État souverain (battre monnaie, voter les lois, rendre la justice, décider de la paix et de la guerre, décider qui se trouve sur le territoire et qui obtient la nationalité).

Plus aucune décision d’importance ne se prend au niveau national. Le seul pouvoir de décision qui reste à l’exécutif réside dans la mise en place de petites brimades envers la population (vitesse réduite sur les routes, zones à faible émission, éborgnement et mutilation de gilets jaunes).

L’Assemblée nationale n’est qu’une chambre d’enregistrement des directives européennes, rien de plus. Soit les lois qui y sont votées correspondent au cadre fixé par l’Union européenne, soit elles sont retoquées directement par le Conseil d’État, la Cour de Justice de l’Union européenne ou la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Quant au gouvernement, il n’a absolument aucune marge de manœuvre. Même le budget de l’État est validé au niveau européen.

Vous avez d’ailleurs certainement remarqué que les présidents français se déplacent systématiquement dans les sommets internationaux, flanqués par un ou plusieurs représentants de la Commission européenne. C’est un symbole très fort de notre perte totale de souveraineté économique et de notre mise sous tutelle en matière de politique de défense.

À mon sens, c’est cette désertion du pouvoir des instances nationales qui explique la baisse de qualité du personnel politique ; le pouvoir ne se trouve plus là. Des gens d’une médiocrité effrayante qui, il y a 30 ans, n’auraient jamais pu caresser le moindre espoir de devenir député, se retrouvent aujourd’hui à mener les débats à l’Assemblée nationale. Là où l’on débattait il y a quelques décennies de l’abolition de la peine de mort, ou du droit à l’avortement, on discute maintenant du symbole machiste du barbecue…

Breizh-info.com : Vous dites que l’euro ne constitue pas une sécurité pour les Français. Techniquement, à quoi amènerait un retour au franc ?

Alain Falento : Il faut être sacrément de mauvaise foi pour continuer de soutenir que l’euro constitue une sécurité pour les Français. D’ailleurs, même les thuriféraires de l’euro ne s’aventurent même plus à l’affirmer. Il y a 20 ans, on nous garantissait que l’euro allait être une source de prospérité et de stabilité qui ferait jeu égal avec le dollar américain, le yen et le yuan. À peine huit ans après sa création, la zone euro était déjà au bord de l’explosion, et ne doit sa survie qu’à l’intervention des Américains. Les pays du Sud et la France se sont endettés au-delà de toute limite à cause d’une devise qui ne correspond pas à leurs besoins. Plus personne n’ose affirmer que l’euro est une devise appropriée pour la France ; on se contente de nous menacer en nous expliquant que la sortie est impossible, car trop compliquée et que notre sortie de l’euro entraînerait sa disparition et celle de l’Union européenne.

Nous acceptons donc sans broncher un renversement de la charge de la preuve. Ce qui était un outil de prospérité est devenu un but en soi, et on tente de nous faire accepter des raisonnements qui défient les lois de la logique élémentaire, consistant à dire qu’il faut sauver l’euro pour sauver l’UE, car sans l’UE il n’y aura plus d’euro.

Si vous observez la santé économique des membres de l’Union européenne, vous remarquerez que ceux qui ont conservé leur devise nationale (Suède, Danemark, Royaume-Uni) n’ont absolument pas changé d’avis, bien au contraire. Même les derniers entrants, comme les pays de l’Est (Pologne, Rep. Tchèque, Hongrie) ne manifestent plus la volonté de faire partie de la zone euro, bien que théoriquement, cela fasse partie des traités.

Quant à l’impossibilité d’un retour au franc, je rappellerai simplement que nous sommes bien passés du franc à l’euro. Pour quelle raison l’inverse ne serait-il pas possible. L’argument d’irréversibilité ne vise qu’à nous faire peur. En 1991, l’URSS s’est effondrée, donnant naissance à plus de 15 nouveaux pays qui ont tous une monnaie nationale et une banque centrale. L’Islande a environ 300 mille habitants, mais possède sa banque centrale et sa monnaie. La Tchécoslovaquie s’est scindée en deux parties, la République tchèque, qui a sa propre devise, et la Slovaquie qui est dans la zone euro. Le Royaume-Uni, pays d’une taille comparable au nôtre tant en termes de population que de PIB, n’a jamais abandonné sa devise nationale. Alors pourquoi diable ce qui est vrai pour les autres ne le serait pas pour nous ?

Ceux qui tentent désespérément de nous convaincre qu’une sortie de l’euro est impossible utilisent un argument économique et un argument juridique. Le premier nous menace d’une inflation épouvantable en cas de retour au franc. Mais l’inflation, nous l’avons déjà, car l’euro ne nous protège en rien. Cette période d’inflation que nous vivons actuellement n’est que très partiellement due à la situation en Ukraine ; elle est surtout la conséquence d’une baisse de l’euro. Si l’euro s’effondre face au dollar, générant la majeure partie de l’inflation, c’est avant tout parce que l’euro n’est plus une devise qui inspire confiance au niveau mondial, et c’est un euphémisme de le formuler ainsi.

Le deuxième argument justifiant d’une impossibilité de sortir de l’euro, utilise le fait que notre dette gigantesque est libellée en euros, et que par conséquent elle doit être réglée en euros. Je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer d’un argument comme celui-là, quand on sait qu’avant l’avènement de l’euro, notre dette était libellée en franc, et que visiblement il n’y a pas eu de problèmes pour la convertir en euros.

Il existe une loi internationale, dite « Lex Monetae », qui stipule qu’un état a le droit de rembourser sa dette dans sa monnaie nationale, si cette dette dépend de son droit national. Environ 95% de la dette française étant de droit français, elle pourra donc être remboursable en francs. De plus, nous serions en droit d’en fixer nous-mêmes la parité vis-à-vis de l’euro. L’économiste Jacques Sapir a depuis longtemps traité de ce sujet.

De plus, comme je l’explique dans mon livre, l’euro n’est pas une monnaie unique, mais une monnaie commune. Techniquement c’est très différent, car la vérité c’est qu’il n’y a pas un euro, mais 19 euros différents, dont on force les cours de change à parité. Sortir de l’euro est techniquement bien plus facile qu’on ne le pense, et ce d’autant plus que nous avons conservé notre Banque Nationale (la Banque de France), à l’instar des 18 autres pays de la zone euro. En réalité, c’est comme si l’euro avait dés le départ était construit pour disparaître, contrairement à tout ce qui est dit par nos dirigeants.

La question qu’il convient de se poser n’est pas ce qu’il se passerait en cas de retour au franc, mais plutôt ce qui va nous arriver si nous restons dans l’euro. Personnellement, entre la certitude de se crasher dans un mur à pleine vitesse, et sauter en marche malgré les blessures éventuelles, je préfère de loin la deuxième solution.

Certains pays seront de toute façon contraints de sortir de la zone euro. L’Italie et même la France ne pourront pas tenir face à la hausse des taux qui a été amorcée par la BCE. Il est préférable de décider nous-mêmes de la date de sortie que d’en être éjectés de force.

De plus, il est un scénario que peu de gens veulent considérer, mais qui nous plongerait dans une crise extrêmement grave : la sortie volontaire de l’Allemagne de l’euro. Cette éventualité est à considérer plus que jamais. Ce pays n’hésitera pas un instant à franchir le pas si cela est nécessaire au maintien de sa suprématie économique.

Breizh-info.com : Si demain, la France quitte l’Union Européenne, cette dernière meurt de facto. Mais eu égard à la tiers-mondialisation du pays à l’heure actuelle, comment entendez-vous pouvoir rivaliser avec d’énormes blocs comme les USA, la Chine, la Russie, l’Inde, sans alliance continentale ?

Alain Falento : Vous avez entièrement raison, l’Union européenne ne survivrait pas à un départ de la France. Et alors ? Nous devons crever la gueule ouverte, accepter une immigration insupportable et un chômage de masse pour sauver une structure qui était supposée nous offrir sécurité et prospérité pour l’éternité, mais n’a tenu aucune de ses promesses ? Il ne faut pas confondre la fin et les moyens. Comme toute structure nuisible, l’Union européenne doit disparaître.

L’argument de la taille est le plus utilisé par les européistes ; comme par hasard, la France aurait exactement la taille non optimale pour être souveraine. Ce n’est vraiment pas de chance.

L’argument de la taille, pour justifier l’existence de l’Union européenne, ne tient pas. Il existe une multitude d’états souverains (Suisse, Corée du Sud, Royaume-Uni) qui sont plus petits que nous ou de taille comparable, et qui parviennent à défendre leurs intérêts face aux grandes puissances démographiques et économiques. Pour quelle raison n’en serions-nous pas également capables ? sommes-nous plus médiocres qu’eux ? De plus, il ne faut pas confondre sortie de l’Union européenne et fin de la coopération avec les autres États européens. De par notre position géographique, notre démographie et notre PIB, nous sommes incontournables. Nos principaux voisins signeront bien évidemment avec nous des accords de coopérations bilatéraux, comme il en a toujours été, bien avant le Traité de Maastricht. Il n’est tout simplement plus acceptable que des fonctionnaires européens signent des accords internationaux en notre nom, contre nos intérêts fondamentaux, sans que nous ne puissions rien faire.

Si vous vous plongez dans la lecture des traités européens, vous y constaterez qu’il n’y est aucunement question de nous protéger contre qui que ce soit. L’Union européenne, du point de vue économique, n’est que l’institutionnalisation d’une guerre économique totale entre les états membres, à travers la sacro-sainte concurrence libre et non faussée, et la libre circulation des personnes et des capitaux. Ainsi, nos portes sont grandes ouvertes aux prédateurs du monde entier, qui s’emparent de toutes nos entreprises et infrastructures stratégiques, conquièrent nos marchés, sans que l’Union européenne ne demande aucune réciprocité.

Dans le domaine agricole, par exemple, l’UE n’a jamais défendu les intérêts de nos agriculteurs. Bien au contraire, l’UE n’a de cesse que de signer des accords de libre-échange avec des puissances agricoles qui ne sont pas soumis aux mêmes normes que nous. Si nous restons au sein de cette structure supranationale, d’ici quelques décennies, il n’y aura tout simplement plus d’agriculteurs en France.

Breizh-info.com : dernière question, provocante sans doute. Le souverainisme n’est-il pas finalement un vieux conservatisme dépassé qui par ailleurs, n’a pas montré dans le passé récent qu’il était garant de la sécurité des peuples, cf. les deux guerres civiles en Europe au 20e siècle ? À l’heure où l’homme blanc est menacé de devenir une minorité y compris sur sa propre terre, le souverainisme ne doit-il pas être dépassé par d’autres politiques, d’autres priorités ?

Alain Falento : Il ne faut pas confondre le souverainisme et le conservatisme. Le souverainisme, au sens littéral du terme, n’est que la doctrine qui soutient la structure nationale par opposition aux instances supranationales. Le souverainisme peut donc faire montre de conservatisme, ou non, selon les besoins.

La question cruciale que vous posez est la suivante : l’échelon national est-il le plus pertinent pour préserver la paix et répondre au défi démographique que nous pose l’Afrique ? Il est légitime de se poser la question, mais le principe de réalité s’impose. L’Union européenne est une fiction. J’ai vécu dans de nombreux pays européens, et je dois avouer que je ne sais pas ce qu’est un citoyen européen. Il n’y a pas plus de peuple européen que de licornes.

Quant à la paix dont notre pays a bénéficié depuis près de 80 ans, il le doit plus à son armée et à sa bombe atomique qu’à l’Union européenne. Quand le gaz et l’énergie viendront à manquer, que le chômage et l’inflation feront des ravages, nous verrons bien ce qu’il restera de cette utopie supranationale européenne.

Une autre option consisterait à considérer que, si l’échelon supranational n’est pas le plus pertinent pour répondre aux problèmes de sécurité qui se posent à nous, alors l’échelon régional l’est peut-être. Certains pensent même que c’est à l’échelle locale qu’il faut se désarrimer de l’État central. Je pense personnellement que la dernière stratégie est la plus pertinente, comme mesure d’urgence. Toutes les stratégies de type « sécessioniste » doivent cependant se faire dans la discrétion, car vous avez beau décider de vous déconnecter de l’État central, ce dernier ne va malheureusement pas accepter de se déconnecter de vous.

En effet, nous vivons dans un monde dans lequel règne l’ordre westphalien. Que nous le voulions ou non, la seule structure qui soit reconnue internationalement, c’est celle de la nation. Vous pouvez vous sentir Breton, Corse ou Catalan, vous ne disposez cependant que de la nationalité française, qui est la seule qui sera reconnue en France comme à l’étranger. On peut le déplorer, mais il en est ainsi et cela ne va probablement pas changer de sitôt.

Il faut être raisonnable ; souverainistes ou régionalistes, nous avons tous un problème commun : l’immigration de masse et notre disparition programmée. Il ne sert à rien de discuter des impôts, des taxes et des retraites si nous sommes balayés par des nuées d’immigrants venus d’Afrique, la plupart musulmans de surcroît. Si nous ne réagissons pas, il ne restera rien de notre pays et de nos régions. Il faut s’opposer à leur installation par tous les moyens possibles. C’est ça la priorité. Le reste pourra se discuter plus tard.

Une chose est cependant certaine : l’Union européenne est profondément immigrationniste, et nous lui avons transféré toutes les compétences en matière de politique migratoire. Il est donc plus qu’urgent de nous extraire de cette structure au plus vite, si nous ne voulons pas être minoritaires dans notre pays dans 30 ans.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (III)

[Source : reseauinternational.net]

Par Bertrand Hédouin.

3e épisode

Comme le Beaujolais nouveau, le IVème Reich est arrivé !

Le IVe Reich se nomme également le Saint-Empire germano-atlantiste.

Saint parce que, comme le Vatican avait soutenu le IIIe Reich et l’Allemagne hitlérienne contre l’URSS et les pays du Pacte de Varsovie(([1] Pacte de Varsovie https://fr.wikipedia.org/Pacte_de_Varsovie)) pendant la Seconde Guerre mondiale, ce dernier soutient aujourd’hui inévitablement le camp atlantiste (États-Unis, Union européenne et OTAN) contre la Russie, non pas contre le communisme, mais contre le Russe. Il soutient donc le IVe Reich. Tout ceci est cohérent.

Je vous rappelle qu’il est commun en Euro-Amérique de souffrir du suprématisme anthropologique.

Le dimanche 27 février 2022, dans son discours d’investiture en tant que Chancelier allemand, Olaf Scholz annonce au Bundestag la politique générale de l’Allemagne sous ses auspices. Pour reprendre un titre de l’Opinion, le Chancelier « annonce dans son discours les défis du tournant stratégique opéré par l’Allemagne ». Nous comprenons que cela a lieu dans le cadre du Great Reset.(([2] https://legrandcontinent.eu/fr/2022/02/28/le-jour-ou-la-politique-etrangere-allemande-a-change))

Olaf et son grand-père à gauche. « Hey ! Vous ne trouvez pas qu’on se ressemble, moi et papi ? (photo depuis anti-chief/livejournal.com

Toujours à ce propos, Olaf est effectivement le petit-fils d’un haut gradé SS de l’armée nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, Fritz von Scholz. Il était Gruppenführer, ce qui équivaut au grade français de général de division. Les « lobotowokés » de Wikipédia n’en parlent évidemment absolument pas.(([3] https://fr.wikipedia.org/Fritz_von_Scholz))

Un des défis d’Olaf Scholz est le réarmement de l’Allemagne face à « l’agression » russe en Ukraine (en fait face à la réaction russe devant les provocations et les plans, notamment de l’Allemagne). Pour cela est spécialement créé un fonds de 100 milliards d’US Dollars qui doit financer ce réarmement. Il s’agit d’une dérogation aux règles budgétaires fixées par la Constitution allemande. Il est prévu d’acheter du matériel militaire avant tout aux États-Unis comme, par exemple, 35 des très fameux F35. Le matériel sera conventionnel dans la mesure où l’Allemagne peut profiter de l’armement nucléaire américain basé sur son sol.(([4] https://www.lesechos.fr/guerre-en-ukraine-lallemagne-va-deroger-a-sa-constitution-pour-investir-dans-son-armee
https://www.deutschland.de/une-enveloppe-de-100-milliards-deuros-pour-la-bundeswehr))

Ce réarmement est nécessaire et urgent… évidemment face à « l’agression » russe.

Le Fonds spécial doit contribuer à une « Bundeswehr performante et moderne. Elle va vraisemblablement devenir la plus grande armée conventionnelle au sein du système européen de l’OTAN ». « Avec le budget 2022 et le fonds spécial pour la Bundeswehr, nous veillons à la sécurité en ces temps incertains, tout en posant les jalons d’un nouvel élan vers l’avenir », annonce Scholz.(([5] https://www.bundesregierung.de/discours-scholz-bundestag))

Excusez-moi d’insister, mais tout cela est prévu dans le cadre du Great Reset pour l’avènement du Gouvernement mondial des malades psychiatriques dont nous avons déjà parlé dans les précédents épisodes. L’Allemagne, notre voisin, vient de voter un énorme budget pour créer l’armée du IVe Reich. Il y a peut-être de quoi réagir plutôt que de l’accompagner avec entrain comme le fait Macron.

« Ach so, Klaus ! Es ist wunderbar ! »
[« Ah oui, Klaus ! C’est merveilleux ! »]

Klaus, j’ai failli t’oublier ! Excuse-moi (Klaus Schwab — Forum économique mondial de Davos, un des gourous de toute cette lourde mise scène). Comme tu as pu concevoir l’armement atomique pour l’Afrique du Sud sous apartheid, tu réalises dorénavant la même chose maintenant en Europe. C’est grandiose !

SI cela arrivait, les Russes vont de nouveau raccompagner chez eux les néonazis comme en 1944, mais il serait dommage pour nous, au moins en France, de ne pas participer avec les Russes à ce type de raccompagnement maintenant que nous savons. Ah oui, mais j’oubliais ! Le suprématisme anthropologique ! Oui, c’est effectivement un poids pour notre réaction collective. C’est vrai, nous sommes supérieurs, j’avais oublié !

En tous les cas, de toute évidence, le discours d’Olaf officialise le IVe Reich qui se forme en fait depuis déjà quelque temps, notamment à partir de Bruxelles et son armée d’experts « lobotowokés ». Dès 2014, Olga Tchetverikova, professeur émérite russe de relations internationales et de l’histoire des religions, nous parlait déjà de ce nouveau Reich dans une interview donnée à un canal de télévision russe, en 2014 (!) et non en 2022.(([6] Entretien avec Olga Tchetverikova datant du 11 juin 2014 retranscrit et diffusé sur le fameux portail orthodoxe russe « Moscou, Troisième Rome » (en russe) https://3rm.info/na-ukraine-uzhe-stroitsya-chetvertyy-reyh-olga-chetverikova. Je reprends cette interview dans la postface de la traduction de son précieux ouvrage qui peut et qui doit nous aider à guérir de notre mal : Le Vatican, totem moralisateur du Nouvel Ordre Mondial, octobre 2022. L’interview est retranscrite en français dans le prochain épisode de notre série.))

Olga Tchetverikova dans les studios de Den TV

Outre le contenu du discours de Scholz qui est un recueil évident de thématiques fascistes, le « jeu scénique » de Scholz est la copie conforme de certains discours prononcés par Adolf Hitler, tant pour ce qui concerne la gestuelle que pour la rythmique et les intonations. Ben oui après tout ! Ça avait bien marché alors, pourquoi ça ne remarcherait pas maintenant ? Scholz s’est mis à faire du théâtre. Bon, encore un peu de persévérance et il pourrait à terme produire quelque chose de pas totalement abject.

Récemment, le 1er juin 2022, dans une émission politique russe, nous pouvons effectivement voir les deux compères, d’un côté Hitler et de l’autre Scholz, sur des écrans mis en parallèle sur le plateau prononcer leur discours et comparer les comportements et attitudes. Cette émission très intéressante en début de soirée débute sur le thème du discours de Scholz et de la nouvelle fascisation-émancipation de l’Allemagne.

Dès le lendemain, il n’était déjà plus possible de voir l’émission dans sa forme originale, à savoir que l’écran représentant Hitler a été depuis brouillé. Dommage parce que c’était absolument génial. Je vous donne le lien de l’émission concernée.(([7] https://all-make.net/minut-ot/01/06/2022 (2ème écran vers le bas) ))

Vous vous doutez bien qu’accéder à l’information russe n’est plus tout à fait du goût de nos chers dirigeants démocrates. C’est ainsi qu’il peut être difficile de regarder sur internet une émission russe, qui plus est politique, en passant par nos Google et autres moteurs. Je n’ai aucun problème pour le faire. Avoir un VPN aide à ce que le flux ne soit pas trop lent ou instable. Ensuite, vous rejoignez à partir des Google et autres https://dzen.ru. Dans la barre de recherche, vous copiez-collez l’adresse URL de l’émission que je fournis en notes, vous cliquez sur OK et le tour est joué. Et c’est encore parfaitement légal, ne vous inquiétez pas.

Dzen.ru

Pour le sujet « Olaf, Hitler et le IVe Reich » et le spectacle qui nous intéresse ici, il s’agit du début de l’émission. Si vous parlez ou comprenez le russe, il est intéressant de regarder l’émission en son entier, voire de regarder régulièrement cette émission pour pouvoir vous détacher quelque peu de l’outrancière désinformation euro-américaine.

Vous remarquerez que Scholz ne joue pas aussi bien que jouait Hitler. Il semble un peu « woké », un peu abruti, ne faisant que lire un texte que l’on a disposé devant lui pour qu’il n’y ait pas d’écart avec le discours qui aura été consciencieusement élaboré, évidemment, par des experts. Cela lui donne la possibilité de se concentrer sur ses gestes et son intonation.

C’est d’ailleurs dorénavant la méthode de travail de tout notre petit monde politique et journalistique qui déshumanise l’être humain, tout comme peuvent le faire les smartphones utilisés pour penser à notre place. Le sens des propos se retrouve dans les mouvements de bras et de mains peu cohérents et peu expérimentés. Le transhumanisme est parfaitement lancé (en Euro-Amérique, mais pas seulement) et tout cela est parfaitement pensé et prévu dans le cadre du Great Reset, justement parce que les nouvelles générations en donnent la possibilité (cf. instrumentalisation et manipulation de l’être humain, spécialité des espèces nazies et néonazies).

Ainsi, en 2022, l’Allemagne peut de nouveau s’émanciper et vouloir reprendre la forme de Reich à partir de l’institution européenne qui, comme on l’a rappelé précédemment dans les premiers épisodes, a été créée par un haut dignitaire nazi allemand promu par les Américains. Rien n’a changé en Occident depuis un siècle et demi, c’est l’immobilité parfaite, celle des suprématistes anthropologiques.

L’Allemagne et les États-Unis se tiennent toujours la main et avancent gaiement, comme si de rien n’était, vers la création de l’État mondial fasciste (le peuple ne représentera plus qu’un grand ensemble de consommateurs dégénérés jetables). Pour ce faire, ils veulent tuer le Russe qui les gêne par son autonomie matérielle et spirituelle. Seules l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale, l’Afrique et l’Asie ne veulent pas suivre ces « tout-puissants », soit 82 % de l’humanité, face à la « Communauté mondiale » représentant 18 % de cette même Humanité.

« C’est ç’la, oui, mais encore… » (photo depuis www.27avril.com)

Le 10 juin 2022, Olaf Scholz a entrepris une visite dans les Balkans. Ça, c’est original ! Comme Hitler l’avait fait en 1938 dans le contexte des Accords de Munich ! Quel talent ! En effet, il a exigé de la Serbie qu’elle se plie à cette « Communauté internationale » et qu’elle reconnaisse le Kosovo État indépendant, le Kosovo restant « en même temps » le berceau de la nation serbe, bien évidemment. Comme on dit, « on ne refait pas l’histoire ! ». Ainsi, à cette condition, la Serbie pourra entrer dans l’Union européenne, ou plutôt dans le IVe Reich.

Il est grand temps pour les pions Macron ou Karl Nehammer, chancelier fédéral d’Autriche, de quitter le bateau vérolé. Même Mario Draghi, connu pour aimer lécher les mondialistes anglo-saxons, vient de faire le premier pas pour prendre ses distances, lorsqu’il a demandé au Président italien Sergio Mattarella sa démission du poste de Premier ministre le 14 juillet 2022. Sa démission sera finalement acceptée et effective le 21 juillet 2022. Qu’est-ce que cela peut annoncer de bon !

Le 11 juin 2022, Ursula von der Leyen s’est rendue à Kiev pour discuter de l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne alors que la plupart des membres de l’Union y sont opposés. Le sujet va être de nouveau débattu à la Commission européenne le 17 juin 2022. La Commission européenne a recommandé aux États membres d’accorder à l’Ukraine le statut de pays candidat à l’adhésion.

Dès septembre 2022, le duo Scholz-von der Leyen remet ça avec encore plus de sauce.

Scholz persévère. Le vendredi 16 septembre, il déclare : « Notre armée doit devenir le pilier de la défense conventionnelle en Europe »(([8] https://www.lefigaro.fr/l-Allemagne-doit-devenir-la-force-armee-la-mieux-equipee-d-europe-declare-scholz/2022/09/19)). À côté de cela, les nombreuses fondations et think tanks spécialisés en géopolitique n’en finissent pas de se demander s’il s’agit de la bonne solution pour arriver à détruire la Russie. Quel plaisir de voir les suprématistes anthropologiques se regrouper et s’adonner au travail ! Il est très possible qu’au bout d’un certain temps, ils soient obligés de se soigner.

Le 15 septembre, Ursula von der Leyen se rend de nouveau rapidement à Kiev pour rencontrer Zelensky et lui réitérer le soutien de l’Union européenne « aussi longtemps qu’il le faudra » (donc le soutien au régime fasciste en place à Kiev). N’oublions pas qu’elle est avant tout médecin et est aidée dans ses discours et ses positions en matière de géopolitique par le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité qui n’a en fait que le rôle d’un consultant auprès de ceux qui veulent bien encore l’écouter, à savoir Josep Borrell Fontelles. Sous son air quelquefois narquois et désabusé, nous sommes sûrs qu’il trouvera toujours son réconfort avec las patatas fritas et la cerveza. Hein, Josep, qu’en dis-tu ? La vie est tellement belle avec tes conseils !

Ursula von der Leyen prononce un discours devant le Parlement européen ce même 15 septembre. « La solidarité de l’Europe avec l’Ukraine (nazie, jaune et bleue comme l’Europe – NDA) demeurera indéfectible ». Elle a exhorté les États membres à ne pas relâcher la pression sur la Russie.

« Chers Députés européens, comprenez bien que Arbeit macht frei ! »

Vous remarquerez en passant l’aspect purement providentiel de la couleur de sa veste et de son polo, de la couleur du drapeau de l’Union européenne et du drapeau ukrainien. L’harmonie parfaite règne à Bruxelles et à Kiev.

Dans son tweet du 17 septembre, Ursula écrit : « La matière première alimentera notre avenir. Mais quelques pays contrôlent désormais les approvisionnements et la transformation. Nous ne devrions pas tomber dans les mêmes vieilles dépendances. Je vais donc présenter une loi sur les matières premières critiques. Avec des projets stratégiques sur l’extraction, le raffinage, la transformation et le recyclage ».(([9] https://twitter.com/vonderleyen))

Indépendance, ne plus dépendre de la Russie en matière d’approvisionnement (quitte à avoir faim et froid pendant un moment), se servir de l’énergie sur le territoire même de la Russie… Tant qu’à faire.

Cela suppose donc que le Reich détruise et envahisse la Russie. Il n’y a pas d’autre alternative à son plan. Ensuite, elle reprend quasiment mot pour mot les propos et plans du célèbre nazi allemand Alfred Rosenberg pendant la Seconde Guerre mondiale. Je vous renvoie à l’article paru sur ReseauInternational le 27/04/2022, « L’Ukraine nazie : tout se prépare officiellement depuis 1941 avec Alfred Rosenberg »(([10] https://reseauinternational.net/lukraine-nazie-tout-se-prepare-officiellement-depuis-1941-avec-alfred-rosenberg)). Ursula, qu’est-ce que tu peux manquer d’imagination (ou de savoir) !

Il paraît clair aujourd’hui que nous avons tous les éléments montrant l’évolution de la construction d’un système dictatorial promu par nos malades psychiatriques occultes que les « lobotowokés » ne peuvent pas, par définition, freiner ou contredire, car ils sont leurs produits mêmes. De très nombreuses personnes ne verront pas non plus la nécessité de lutter contre ces malades, sachant que leur seul intérêt est de continuer à pouvoir se faire de temps en temps un barbecue dans le jardin et de regarder paisiblement et grassement la télé qui lobotomise. « Que l’État fasse ce qu’il veut, bon sang ! Nous avons d’autres choses à penser ! »

Il reste les gens qui observent, les gens conscients. Ce seront les seules personnes pour lutter contre cette mort psychique assurée. Mais qui dit lutter dit se regrouper, non pas se regrouper virtuellement, même par téléphone, mais physiquement, peu importe les convictions politiques et les couleurs de peau. Se regrouper pour travailler : « Comment va-t-il être possible de mettre fin au pouvoir que sont décidées à détenir des strates sociales euro-américaines malades et meurtrières au niveau international ? ».

Pas mal comme programme, vous ne trouvez pas ? Il y a du pain sur la planche. Est-ce que cela va pouvoir commencer à nous occuper avant la fin 2022 ? Je rappelle que 2022 est une année charnière, une année butoir pour nos malades occultes, comme avaient été un moment butoir le siècle dernier 1973 pour choquer les mentalités euro-américaines. Nous sommes les rejetons de ces chocs psychologiques et, je précise, cela ne veut pas dire que nous soyons obligatoirement tous sérieusement choqués.

Le 7 octobre a été une superbe journée pour l’aide des euro-américains prodiguée aux ukronazis. Ursula von der Leyen annonce une mise à disposition de deux milliards d’Euros à l’Ukraine nazie. On n’aura rien demandé au préalable aux contributeurs citoyens européens.

Le même jour, Macron annonce la création d’un fonds grâce auquel l’Ukraine pourra se recharger en armements européens. La somme n’est que de 100 millions d’Euros. En même temps, « la France ne souhaite pas une nouvelle guerre froide et s’efforce de mettre fin au conflit en Ukraine », notamment grâce à ses différentes livraisons de systèmes d’artillerie Caesar, produit de Nexter, « canon de 155 mm monté sur camion capable de tirer 6 coups par minute à une distance de 40 km ».

C’est merveilleux, les Caesars sont mis gratuitement au service des ukronazis travaillant pour les suprématistes américains, les superviseurs du nazisme et du néonazisme dans le monde (l’Ukraine ne pourra jamais les rembourser pour peu que l’État ukrainien existe encore à terme).

Un petit Caesar pour défendre la démocratie !

Le 25 octobre 2022 se tiendra à Berlin sous la gouverne du Chancelier Scholz la Conférence internationale de Berlin qui aura pour thème « Les instruments d’aide à long terme de l’Ukraine ». On ne discutera pas de nouvelles garanties de la part de Kiev. Nous pouvons ainsi affirmer que la guerre entre l’Union européenne et la Russie est dorénavant directe, comme avec les États-Unis et l’OTAN.

Encore une fois, l’Allemagne décide pour l’Europe, toutes deux dépendant des États-Unis, notamment des straussiens(([11] https://www.scienceshumaines.com/leo-strauss-et-la-politique-de-l-empire-americain)) qui s’occupent de la politique internationale (Blinken, Nuland).

Macron chante et confirme être prêt à continuer de fournir des armes au régime nazi kiévien. La déclaration de guerre de la France à la Russie est aussi directe, même si non prononcée. Il est prévu d’envoyer de 6 à 12 nouvelles batteries Caesar en Ukraine, au départ prévues et commandées par le Danemark. Cela s’appelle… ? Oui, « CO-LLA-BO-RA-TION » ! Gagné !

Toujours le même jour, le 7 octobre, le ministre des Affaires étrangères polonais et abruti Mateusz Morawiecki propose, tout guilleret, de partager les actifs gelés russes entre Kiev et l’Union européenne (350 milliards d’Euros). Les Européens commencent à tirer la langue. Cela rappelle le très bon récit soviétique « Les douze chaises » d’Ilf et Petrov (1928) à partir duquel ont été réalisés de très bons films : « Monsieur, je ne mange pas (depuis) six jours ».(([12] https://www.dailymotion.com/video/x29edfh))

L’attentat contre le pont de Crimée commis le 8 octobre 2022, organisé par les services spéciaux de Kiev, met un terme à l’hystérie des présidents et Premiers ministres financiers euro-américains. Ils ont depuis cessé de piailler.

No comment !

Ces piailleurs et piailleuses semblent jouer le tout pour le tout, ne plus pouvoir revenir en arrière. Effectivement, cela me paraît difficile. Ils mènent ainsi une politique jusqu’au-boutiste dirigeant les populations européennes vers la guerre, donc vers l’extermination. À moins de s’attaquer à ces piailleurs et piailleuses avant qu’il ne soit trop tard et ne pas attendre les Russes comme en 1944-1945 contre Hitler. Du copier-coller, 1945 et 2022. Cela est de NOTRE responsabilité, pas de celle des Russes, encore moins de Manu et de son mari professeur de théâtre (qui ne porte pas plainte contre ces affirmations pour ne pas avoir à se mettre à poil au poste de police, ce qui rendrait parfaitement publique la chose).

Je suis certain que nous pouvons encore agir face à un ordre qui nous pousse au fond du trou parce que cet ordre lui-même, notamment face à la Russie et à la Chine, est en train de disparaître.

Dans le prochain épisode, je reprends l’interview de Olga Tchetverikova du 11 juin 2014 dont j’ai parlé précédemment.

Bertrand Hédouin, responsable du projet Acte Eurasia





Non à une guerre qui n’est pas la nôtre !

De grandes manifestations unitaires pour la paix ont lieu en Allemagne. Et nous, que faisons-nous ?

Comme boomer, j’ai souvenir de périodes difficiles survenues pendant les Trente Glorieuses, tellement idéalisées comme des moments de paix, de détente, de joie. Pourtant ces années ne furent pas toujours si faciles et ne correspondent en rien à l’image d’Épinal que les médias aiment imposer.

Le souvenir des monstrueux drames d’Hiroshima et Nagasaki encore très récents était omniprésent. Puis la guerre d’Indochine, dans laquelle seuls les militaires de carrière et les engagés volontaires combattaient, planait dans l’atmosphère.

La guerre du canal de Suez (1956) puis la crise des missiles russes à Cuba ravivèrent le spectre de l’holocauste nucléaire.

La guerre d’Algérie (1954-1962) vint brouiller nos vies :

période douloureuse pour nous tous qui vivions dans la crainte de l’appel d’un des jeunes de la famille ou des amis à rejoindre le contingent (Français effectuant leur service militaire alors obligatoire), d’autant plus que les métropolitains n’avaient aucune raison ni envie d’aller se battre contre les Algériens dont beaucoup travaillaient en France et faisaient partie de la famille francophone. Les harkis qui sillonnaient, mitraillette en main, le boulevard parisien que je traversais pour aller à l’école nous montraient que la guerre, la vraie, n’était pas si lointaine. Angoisse omniprésente.

Les années 1950-1960 n’avaient rien à voir avec le climat d’hostilité entre générations que les médias suscitent aujourd’hui. Bref, globalement on s’aimait tous bien et on ne comprenait absolument pas pourquoi il faudrait « tirer » sur nos frères. Au bled, certains appelés nouaient des relations fraternelles avec les villageois pour lesquels cette guerre de l’autre côté de la Méditerranée était aussi incompréhensible que pour nous en métropole. Certains médecins avaient même fait le projet de s’installer dans ce pays chaleureux.

Pour les appelés, « l’objection de conscience » — refus d’utiliser les armes — était passible de prison jusqu’en 2011 lorsque la Cour européenne1 reconnut ce statut.

J’ai le souvenir aigu de multiples manifestations (dont on trouve peu de traces sur le web) qui réunissaient des centaines de milliers de travailleurs de tout âge et niveau social et de sensibilités politiques différentes, scandant « Paix en Algérie », des dizaines, puis centaines de milliers de gens unis pour faire cesser ce qu’on appelait pudiquement « les évènements ».

La manifestation du 8 février 1962 reste inscrite dans nos mémoires en raison d’une répression policière brutale entraînant 8 morts,2 dont celle d’un adolescent de 15 ans. Nous avions beaucoup couru pour échapper aux policiers soudain déchaînés (j’étais avec une femme enceinte de sept mois dont l’état nous avait préoccupés).

L’énorme hommage de centaines de milliers de personnes (plus d’un million contrairement aux quelques chiffres sur Internet) dans un silence absolu pendant des heures et des heures, de la République au Père-Lachaise, fut l’électrochoc supplémentaire, accélérant probablement les accords d’Évian un mois plus tard.

Ces accords furent-ils accélérés en raison de la situation politique explosive ? En tout cas, ils furent bâclés, abandonnant honteusement trop de harkis au massacre en Algérie et conduisant à l’exode des pieds-noirs menacés, parfois assassinés, laissant tout derrière eux leurs biens et surtout leur cœur. Les historiens pourront un jour évaluer les conséquences des évènements successifs, car 60 ans plus tard, la douleur reste vive et l’objectivité encore trop absente.

L’indépendance aurait pu être négociée dans de bien meilleures conditions pour tous si on avait eu la sagesse d’éviter cette guerre ! Mais il est malheureusement vrai que la majorité des divorces se passent mal.

Tout ceci pour rappeler que quand un peuple n’en peut plus de la guerre, il sait le dire.

Les Trente Glorieuses3 l’ont été pour l’économie, mais n’ont pas constitué une période d’insouciance ou d’abondance (nous travaillions souvent sans nous plaindre plus de 48 heures par semaine) que certains décrivent actuellement. La classe moyenne comptait ses sous chaque jour pour être sûre de « finir le mois ». Certes on trouvait du travail, souvent dur et loin du domicile. Cela apparaissait comme « normal ».

Le message antiguerre fut repris en 68 par les jeunes en colère qui criaient « faites l’amour, pas la guerre »

Quand, à la suite du massacre de Charlie en 2015, le peuple fut appelé à manifester, des millions de Français furent aussi au rendez-vous. Faut-il attendre souffrance, inquiétude, angoisse et morts supplémentaires pour sortir en nombre et imposer le point de vue du peuple aux dirigeants dont les intérêts ne sont pas les nôtres ?

Mais la politique est faite par ceux qui ne vont pas au front et finissent par s’entendre pendant que les « rien » ou les sans dents se tuent pour les intérêts des puissants qui réécrivent l’histoire ensuite pour la peindre en leur gloire.

Qui peut croire que ce soient les malheurs des Ukrainiens qui fassent pleurer Biden et les dirigeants européens alors que le Donbass, en violation des accords de Minsk certifiés par la France et l’Allemagne, était bombardé depuis 2014, entraînant des milliers de morts, et que les attaques quotidiennes au Yémen, en Arménie et ailleurs les laissent indifférents ? Ne soyons pas naïfs et soyons des grains de sable pour sauver l’Humanité.

Un peu comme en ce moment, l’épouvantail de la bombe atomique faisait avaler beaucoup de manipulations aux citoyens. L’Homme change peu, même les dirigeants qui se basent sur les enseignements de Machiavel pour instiller « la peur ».

Alexis Poulin
@Poulin2012 12 OCT

Macron :

« nous sommes en guerre »

Les Français :

« nous sommes en grève »

La campagne de grève mondiale appelle à une « riposte unifiée contre l’agenda mondialiste ». • Children’s Health Defense (childrenshealthdefense.org)

Un peu d’espoir vient de ces propositions de « riposte mondiale » dans ce monde de dingues où un sénateur ose dire qu’il ne faut pas augmenter les salaires puisqu’il va y avoir la guerre mondiale !!!!!! Fameuse parole  !! les twittos lui répondent intelligemment que, dans ce cas, autant en profiter. Que font les psy ?

LES FRANÇAIS REFUSENT LA GUERRE DE L’OTAN ET DES USA CONTRE LA RUSSIE

Les sanctions décidées sans concertation avec les peuples par la commissaire non élue de l’UE et par certains chefs d’État, dont le nôtre (sans avis du Parlement), n’ont fait que ruiner l’UE et les populations menacées de froid, de famine, de pénuries d’essence, etc. cet hiver. Et E. Macron a avoué que nous payons le gaz des USA quatre fois plus cher que le gaz russe (interview sur France 2 le 12 octobre 2022).

Et tous nos concitoyens que l’on peut entendre sur les marchés, dans les magasins, ou sur les réseaux chantent un air différent : cette « guerre », non déclarée, mais qui ruine nos armées et le pays tout entier, et nous désigne comme ennemis, ne nous concerne pas, en tous cas pas plus que la guerre au Yémen ou en Arménie.

Et ce d’autant que certaines cruelles vérités commencent à sortir !

« Les militaires ukrainiens de la 25e brigade de l’UFC ont affirmé que leurs commandants militaires ordonnent de tuer des civils dans les villages et de tuer des militaires ukrainiens blessés qui demandent leur évacuation. Les militaires ukrainiens refusent d’aller en guerre avec un tel commandement. En entrant dans le village — tirez sur tout le monde : un tel ordre a été reçu par les militaires ukrainiens de la 25e brigade des forces armées ukrainiennes pendant l’une des batailles. Selon eux, ils ont tué des civils, même des femmes et des enfants, jeté des grenades dans des caves où les gens se cachaient.

Mais ils ont décidé de parler de ces atrocités uniquement parce que leurs commandants les ont laissés sur la ligne de front et ont ordonné d’achever leurs collègues blessés pour ne pas organiser une évacuation. https://southfront.org/in-video-ukrainian-servicemen-reveal-crimes-of-their-command/ Silvano trotta sur Telegram »

🔴🇲🇫 Aberrations gouvernementales : est-ce que les Français savent ?

« Est-ce que les Français savent que les Chinois achètent le gaz russe et le revendent à l’Europe 4 fois le prix ?? »
« L’Arabie Saoudite a négocié le pétrole russe et le revend aux occidentaux au prix fort. »

@rec0nciliati0n #nicolasdupontaignan #sudradio #jacquesbaud ♬ son original – Rec0nciliati0n


Mais comment peut-on être aussi bêêêtes ?🤦😩😩😩

Militant.André.D @Circonscripti18‬

💥 #Ukraine️ ⚡ @BFMTV@LCI‬@France2tv@TF1‬ , des milliers d’épouses ukrainiennes👇 témoignent que leurs maris mobilisés tués sur le front ont été déclarés « libérés » pour retenir leurs salaires ou bien « déserteurs » par le régime de #Kyiv pour ne pas payer leurs compensations. pic.twitter.com/3xg2THwkRd 13/10/2022 07:43‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬

La révolte quotidienne des Allemands

Si les nouvelles étaient moins censurées sur les médias, on pourrait suivre la révolte des Allemands opposés à la guerre et aux sanctions qui ruinent leurs économies, etc. Chaque jour dans de nombreuses villes y compris les petites. Qu’attendons-nous ?

DEVONS-NOUS NOUS UNIR LE TEMPS NÉCESSAIRE PAR DES MANIFESTATIONS NOMBREUSES PACIFIQUES DANS TOUTES LES VILLES DE FRANCE ET PERMANENTES, TANT QUE LA PAIX NE SERA PAS ACTÉE, TANT QUE NOS LIVRAISONS D’ARMES NE CESSERONT PAS ?

Et si le chef de l’État a des doutes sur le choix des Français par rapport à ses engagements guerriers qu’il organise un référendum sur la volonté des Français de faire la guerre à la Russie. Comme le maire de Callac qui refuse de demander à ses administrés par référendum leur avis sur l’arrivée de migrants, il est probable qu’E. M. en connaît d’avance le résultat ! Un débat au Parlement serait le bienvenu !

UNE GRANDE MARCHE UNIE CONTRE LA GUERRE ?

Battons-nous pour la paix et l’amélioration des conditions de vie. N’est-il pas temps que des millions d’entre nous, étiquetés droite, gauche, centre, ou blanc, vert, rouge, violet orange ou jaune se réunissent dans une grande marche contre la guerre ?

Les médias répètent que la majorité des Français sont du côté des « Ukrainiens ». Peut-être, mais desquels, les victimes de la comédie jouée par un acteur payé par l’OTAN et les USA dont les femmes révèlent que celui-ci les a trompés et laissées sans ressource ?

Nous avions eu l’habitude de ces montages, de ces images extraites d’autres guerres, et présentées comme l’actuelle. Ces falsifications sont vite démasquées sur le web, mais les téléspectateurs des chaînes d’info auront eu le temps d’être manipulés, mais exceptionnellement réniformés.

Mais les Allemands manifestent


Dans ce contexte de résistance internationale aux visées des mondialistes dans lesquelles s’inscrivent le scénario covid, puis la crise en Ukraine avant celle de l’énergie, il est intéressant de s’intéresser aux suggestions de résistance d’autres humains, nos frères d’infortune.

La campagne de grève mondiale appelle à une « riposte unifiée contre l’agenda mondialiste »

Tous les dimanches à 20 heures. À l’heure de Londres, Global Walkout annonce une nouvelle « étape » ou action que les gens peuvent entreprendre pour se dégager de l’agenda mondialiste et entraver sa progression.

Il est temps de prendre des mesures pratiques — individuellement et collectivement — pour faire obstacle à l’agenda mondialiste et nous donner les moyens de créer la vie que nous voulons vivre, selon Reignite Freedom.

Ainsi, le 4 septembre, l’équipe de Reignite Freedom — dont le Dr Peter McCullough, le Dr Robert Malone, le président de Children’s Health Defense, Robert F. Kennedy, Jr. et huit autres éminents critiques de l’agenda mondialiste — a lancé une grève mondiale.

Tous les dimanches à 20 heures, heure de Londres (14 heures ET), Global Walkout annonce une nouvelle “étape” ou action que les gens peuvent entreprendre pour se dégager de l’agenda mondialiste et entraver sa progression.

« Beaucoup d’entre nous, moi y compris, avons inconsciemment souscrit au mondialisme en acceptant les commodités qu’il nous offrait à travers la communication technologique et la facilité des opérations bancaires », a déclaré Monica Smit, responsable de la campagne Global Walkout, dans la vidéo d’introduction de la Global Walkout.

Smit, qui a fondé et dirige Reignite Democracy Australia, (Ré-enflammer la démocratie en Australie) a déclaré :

« Si nous voulons repousser stratégiquement le mondialisme, nous devons montrer l’exemple et nous désenchaîner lentement.

“Nous avons déjà le pouvoir. Nous sommes déjà assez nombreux. Nous devons juste agir à l’unisson… Un pas après l’autre, nous nous efforcerons progressivement de nous déconnecter de l’agenda mondialiste.”

Selon son site Web, les personnes qui prennent des mesures pratiques peuvent créer un élan suffisant pour « créer des barrages » dans l’agenda mondialiste :

« Lorsque des millions de personnes dans le monde agiront à l’unisson, nous deviendrons une force efficace qui ne pourra être ignorée.

Avec un nombre suffisant de personnes, la famille de la marche mondiale peut commencer à s’engager dans des actions significatives qui encourageront les entreprises et les gouvernements à prendre note et à considérer notre point de vue.

Si nos actions peuvent affecter directement le portefeuille des mondialistes, ils n’auront peut-être pas d’autre choix que d’écouter. »

Inspiré par le convoi des camionneurs canadiens pour la liberté médicale

« Le Convoi canadien a été la source d’inspiration de [for creating the Global Walkout] », a déclaré Smit auLe Défenseur. « Je me suis dit : “Imaginez que nous fassions ça partout dans le monde en même temps.” »

Elle a ajouté :

« Le plus important, c’est que tout le monde peut participer, peu importe où il vit, ce qu’il fait ou quel est son mode de vie. Cela demande très peu d’énergie mais peut avoir un impact énorme si on le fait à l’unisson au niveau mondial.

Vous pouvez participer à chaque étape dans la mesure où vous vous sentez à l’aise. Si vous n’aimez pas une étape, vous n’êtes pas obligé de la faire. Si vous aimez l’étape suivante, faites-la. »

Outre Smit, Kennedy, McCullough et Malone, les membres de l’équipe de lancement de Reignite Freedom sont les suivants :

La grève mondiale : étape par étape

Global Walkout, qui a jusqu’à présent annoncé quatre étapes, annoncera la cinquième le 2 octobre. Voici comment se présente la campagne jusqu’à présent :

Étape 1 : Garder l’argent liquide : L’étape 1, annoncée le 4 septembre, conseillait aux participants d’utiliser l’argent liquide autant que possible.

Un document imprimable suggère aux participants d’utiliser cette amorce de conversation : “J’ai payé en liquide aujourd’hui pour une raison” :

« 1. Pour économiser à cette entreprise de l’argent sur les frais de transaction

2. Donner à cette entreprise plus de contrôle sur ses bénéfices

3. SOUTENIR l’économie et la communauté locales

4. Pour garder mes achats et ma localisation anonymes

5. Pour garder l’argent comptant vivant ! »

Le site web comprend également un document que les entreprises peuvent utiliser pour expliquer aux clients pourquoi elles les encouragent à payer en espèces :

« 1. Nous économiserons instantanément de l’argent sur les frais de transaction.

2. Si nous pouvons économiser de l’argent, nous pouvons garder notre personnel employé et redonner à notre communauté locale.

3. Nous aurons davantage de contrôle sur nos bénéfices.

4. Les petites et moyennes entreprises comme celle-ci font partie intégrante de la prospérité et de la croissance de notre économie locale et de notre communauté.

5. Ça aide à garder l’argent comptant en vie ! »

Étape 2 : Achetez local : Étape 2 Dans le cadre de cette campagne, annoncée le 11 septembre, les participants sont invités à :

« localiser et soutenir autant que possible les épiceries et marchés familiaux. Essayez d’acheter des produits cultivés localement pour soutenir les communautés agricoles et les marchés de votre région. Si vous vivez en ville, recherchez les produits frais qui sont cultivés dans votre région. »

Le Global Walkout a fourni ces conseils :

« 1. Si vous avez le temps, faites des recherches sur ce qui est cultivé dans votre région.

2. Recherchez les épiceries familiales locales ou les magasins de fruits et légumes. Demandez-leur quels produits sont d’origine locale et achetez ces produits.

3. Renseignez-vous sur la date du prochain marché dans votre région, et sur sa fréquence. Essayez d’y aller autant que possible et achetez suffisamment de produits frais pour tenir jusqu’au prochain jour de marché.

4. Si vous entamez une conversation avec les propriétaires ou le personnel du magasin, dites-leur pourquoi vous êtes là et pourquoi vous faites l’effort d’y faire vos achats. C’est un excellent moyen d’engager la conversation et ils l’apprécieront. »

Le site web comprenait également un document que les participants pouvaient partager avec d’autres personnes pour expliquer l’importance de soutenir les agriculteurs locaux et les petites entreprises.

Troisième étape : laisser tomber les médias grand public : Annoncé le 18 septembre, L’étape 3 invitait les participants à :

« se désabonner de tous les médias grand public. Supprimez les applications de votre téléphone, de votre ordinateur portable et de votre tablette et désuivez tous leurs médias sociaux et leurs chaînes YouTube. Essayez d’éviter les médias grand public pendant au moins une semaine, même si le titre est intriguant. »

Le site Web de la Marche mondiale comprend un document que les participants peuvent partager avec d’autres personnes et qui explique « pourquoi réduire la consommation des médias grand public est une bonne idée » et propose trois suggestions pour accomplir la troisième étape :

« 1. Supprimez toutes les applications des médias grand public de votre téléphone, tablette, ordinateur portable et ordinateur. Désabonnez-vous des paiements mensuels si vous êtes inscrit à l’un d’entre eux.

2. Veillez également à supprimer ou à masquer les applications d’information génériques préinstallées sur votre téléphone et vos appareils.

3. Évitez autant que possible le clickbait. Nous savons tous qu’ils créent des titres qui sont trompeurs. Ne cliquez pas dessus. »

Étape 4 : Soutenir les petites banques : L’étape 4 de la Grève mondiale, annoncée le 25 septembre, demande aux participants de soutenir les petites banques en transférant autant de comptes que possible vers un syndicat ou une banque locale.

Selon le site web de Global Walkout :

« Les petites banques soutiennent davantage les entreprises familiales locales. Si vous y investissez votre argent, vous aidez l’économie locale dans son ensemble.

Si suffisamment de gens retirent leur argent des grandes banques, celles-ci auront moins de contrôle.

Dans certains cas, les petites banques sont moins contrôlées par les grandes entreprises et le gouvernement.

Nous ne sommes pas certains de ce que l’avenir nous réserve. Nous savons que les mondialistes tentent d’instaurer une carte d’identité numérique et une société sans argent liquide. Cette mesure à elle seule ne l’empêchera pas, mais c’est un début. »

Le site Web comprend un document que les participants peuvent utiliser lors de conversations avec le personnel de leur nouvelle et ancienne banque pour expliquer pourquoi ils optent pour des banques plus petites.

En conclusion, il faut sérieusement refuser que notre pays s’engage dans une guerre qu’il n’a pas voulue, qui ne le concerne pas. Combien d’entre vous s’étaient-ils intéressés à la guerre dans le Donbass depuis 2014 ou bien aux enfants décharnés du Yémen qui reçoivent sur leurs têtes des bombes françaises ? On ne peut s’occuper de tout, certes, et c’est pour cela par exemple que je n’écris en général que sur les problèmes médicaux.

Mais pourquoi éviter des injections morbides et laisser quelques mondialistes entraîner les peuples vers l’extinction ? Alors battons-nous ensemble pour nos enfants, petits-enfants et générations futures. La Terre survivra quoiqu’en pensent les écolos, ce sont les Humains qui sont en cause et pourraient disparaître.


1 Estimant que :

« l’opposition au service militaire motivée par un conflit grave et insurmontable entre l’obligation de servir dans l’armée et la conscience d’une personne, constituait une conviction atteignant un degré suffisant de force, de sérieux, de cohérence et d’importance pour entraîner l’application des garanties de l’article 9. »

2 Non compris un blessé qui décédera trois mois plus tard

3 Les Trente Glorieuses : 1945 à 1975 après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette période coïncide avec une reprise économique et des changements sociaux rapides, ce qui justifie sa caractérisation comme un « âge d’or », ce qu’il ne fut que pour les capitalistes et non la classe moyenne.




Face à la Russie, la Maison-Blanche et le Pentagone sont en mode panique

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

« La Maison-Blanche et le Pentagone sont en mode panique » — entretien avec Alexandre N

Le mode panique est bien réel

CdS : Quand nous en avons parlé il y a quelques jours, déjà, vous étiez formels : « À Washington, ils sont en mode panique », m’avez-vous déclaré. 

Alexandre N : Pour la Maison-Blanche, la messe est quasiment dite, si j’ose dire : la momie vivante et son entreprise d’embaumeurs lutte de plus en plus contre une démence sénile de moins en moins contrôlable. Voilà ce qu’on trouve par exemple dans un média américain conservateur :

« Je ressens normalement une grande sympathie pour toute personne qui lutte contre la terrible maladie de la démence. Cependant, dans le cas du président Biden, dont le monde entier sait qu’il lutte contre cette affliction, le sentiment que je ressens est plus proche du dégoût.

La raison pour laquelle mon empathie normale fait défaut est que le président Biden lui-même doit savoir qu’il a cette condition… et il ne le reconnaîtra pas et ne fera pas ce qui est le mieux pour le pays et démissionnera. Non seulement le Président Biden le sait, mais aussi sa femme et ses enfants. Il en va de même pour toute personne qui travaille à la Maison-Blanche. En effet, ce doit maintenant être une opération de 24 heures pour les assistants de la Maison-Blanche pour écrire les scripts de téléprompteur et les indications scéniques qu’ils doivent produire pour le président Biden ». 

Qui peut croire sérieusement que l’Amérique est vraiment dirigée par Biden ?

En ce qui concerne le Pentagone, il faut comme d’habitude en revenir à certains fondamentaux. Rappelons d’abord qu’il ne veut absolument pas de confrontation directe avec la Russie, car il sait en être la première victime en cas d’une défaite plus que probable si les choses vont trop loin, ce à quoi il est poussé par le Blob, comme on appelle l’État profond américain.

CdS : Que désignez-vous par là ? 

Alexandre N. Le Blob, par allusion à un célèbre film de la fin des années 1950, où une créature extra-terrestre arrivée sur un météorite s’installe dans une ville américaine et grossit en dévorant tout ce qui passe à sa portée. Nous avons affaire à un ensemble idéologiquement hétérogène de quelques factions d’individus trop riches pour ne pas s’être acheté l’État américain. Et ce Blob force le Pentagoneà faire de la figuration en Ukraine. Celle-ci se résume alors à diriger les opérations sans s’exposer, via une cascade de postes de commandement jusqu’à l’Ukraine.

CdS. Quel rôle joue exactement le Pentagone en Ukraine? 

Alexandre N : Comme on dit dans notre jargon de militaires, il assure le C3I (Command, Control, Communication, Intelligence) effectif et surtout l’approvisionnement des forces. Pour ce faire, il s’appuie sur l’OTAN (un « machin » maintenu en place pour mettre à sa disposition et à la norme américaine tous les supplétifs européens). L’OTAN est toujours commandée par un général américain, et pas du tout par monsieur Stoltenberg, qui est le chargé de relations publiques. 

CdS. Vous faisiez allusion à la CIA

Alexandre N : Oui, le Pentagone doit aussi compter avec la CIA qui fait sa guerre dans son coin, Il faudra que nous y consacrions un entretien propre. Mais disons que la CIA fera tout en tant que véritable « cœur battant » du globalisme pour aggraver le conflit. Voilà qui résume assez la pétaudière qu’est la direction stratégique américaine, une situation qui de fait aide d’ailleurs beaucoup les Russes.

Les Occidentaux font faire la guerre aux Ukrainiens comme en 1914

CdS. Votre analyse, c’est donc que les Américains ne dominent pas autant la situation que ce qu’ils veulent nous faire croire. 

Alexandre N : Pour faire la guerre — car c’est son métier — mais tout en faisant semblant, le Pentagone doit aussi en revenir à certains fondamentaux. Pour faire la guerre, il faut essentiellement deux armes — le reste suit — : le renseignement et l’artillerie, soit le feu dans la profondeur. La raison en est aussi simple qu’évidente : il est en effet stupide et partant criminel comme l’a montré la guerre de 1914 de s’acharner sur la confrontation purement frontale là où l’ennemi empile ses forces.

CdS. Cette guerre fut en effet moins gagnée dans les tranchées…

Alexandre N : … que du fait du blocus anglais qui affama la population allemande avec le temps (sanctions déjà), ainsi qu’au sabotage de Ludendorff, lorsqu’il compris que c’était « foutu », pour échapper à ses propres responsabilités. 

Il est plus que recommandé pour l’emporter de « taper » prioritairement où se trouve la colonne vertébrale adverse ainsi que son cerveau, soit tout un ensemble de cibles fixes, ponctuelles, dispersées et surtout très molles. C’est l’arrière qui commande l’avant, pas l’inverse. Le contre-exemple historique le plus frappant de cette règle immuable est quand Hitler détourne la stratégie aérienne de Göring (Hermann pour les dames…) en l’obligeant à ne traiter que des cibles parfaitement inutiles stratégiquement comme les grandes villes. Sans cela, la Grande-Bretagne ne pouvait que tomber en 1940 ou 1941. 

Les deux clés: l’artillerie et le renseignement

CdS. Ce que vous nous dites, c’est que, pendant que les Américains envoient des milliers d’Ukrainiens comme de la chair à canon au front, les Russes, eux, ont une autre stratégie.

Alexandre N. Détruire l’ennemi dans sa profondeur arrière économise énormément les munitions en optimisant les gains par des dégâts stratégiques irréparables. Mais pour ce faire, il faut des moyens adaptés de frappe lointaine et précise, mais surtout jumelés à du renseignement performant, autrement dit de « l’intelligence » — pas donné à tout le monde. L’action d’ensemble s’appelle alors un « plan de feu ». Certains persistent encore à croire que c’est l’infanterie qui conquiert, et si possible avec un béret rouge en tête. Mais celui-ci n’est dans les faits que le prolongement du pantalon rouge français de 14. L’infanterie fonctionnellement occupe et contrôle le terrain que d’autres conquièrent pour elle. Ainsi on l’économise. 

CdS. C’est ce que font les Russes. 

Alexandre N : Oui. La structure de fonctionnement de l’effort de guerre est donc le système tangible de la résilience adverse, ce dont le Pentagone est pleinement conscient. Les Américains ne font pas autre chose, ordinairement, que de le détruire d’emblée avec leur armée de l’air, non sans l’avoir préparé avec des sanctions pour affamer la population, de la subversion pour mettre la discorde chez l’ennemi, ainsi que de la corruption pour y disposer d’une 5° colonne. Cerise sur le gâteau, ils enrobent le tout d’un épais brouillard propagandiste, d’abord pour rassurer l’opinion américaine, ensuite pour s’asservir l’opinion européenne, et enfin pour effrayer l’opinion ennemie ou neutre.

CdS. Comment se réalise ce beau schéma sur le théâtre ukrainien? 

Alexandre N : Eh bien d’abord pas très bien parce que les Russes ont attaqué préventivement, détruisant ainsi d’emblée le schéma. Au bilan d’aujourd’hui, les forces ukrainiennes, qui ont, par exemple perdu au moins 5000 blindés depuis le début des hostilités, n’ont plus que de l’infanterie, peut-être encore nombreuse, mais dans un état plus que discutable. Elles disposent encore cependant du très solide dispositif défensif dans la profondeur, élaboré depuis 2014 par l’OTAN sous directives américaines. Mais elles n’ont inversement plus de composante aérienne ce qui les oblige théoriquement à devoir renforcer au maximum leur système maillé de défense antiaérienne (radars, missiles SA, canons d’appoint…). Et c’est là que doivent principalement jouer les Occidentaux.

CdS: Et du côté russe? 

Alexandre N. Du côté russe, on note tout d’abord que leur stratégie est des plus irritantes parce qu’illisible, ce qui fait partie de leur force. C’est en effet voulu (maskirovka), mais ce n’est qu’une question de culture : les Occidentaux ne comprennent en fait pas pourquoi les Russes n’agissent pas comme eux-mêmes l’attendent, donc comme ils feraient eux-mêmes. Et là réside toute l’incompréhension de l’arrogance occidentale qui interprète cela comme une preuve de faiblesse et les pousse à la surenchère… qu’attendent en fait les Russes. 


[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Édouard Husson

La Russie et l’arme hypersonique : les aléas de la « stratégie du fort au fou »

[NDLR La Maison-Blanche et le Pentagone peuvent avoir des raisons de paniquer, si l’on tient compte aussi de ce qui est évoqué dans l’article suivant.]

Le Courrier des Stratèges a entretenu ses lecteurs plusieurs fois du phénomène central de la guerre d’Ukraine — et donc le moins discuté par les Occidentaux : l’avance que la Russie possède dans la maîtrise et le développement des armes hypersoniques. Je me suis entretenu il y a quelques jours sur le sujet avec mon ami Alexandre. Doté d’une immense culture historique et stratégique, cet ancien officier français a l’amour du pays chevillé au corps. Lui qui connaît bien la Russie, son histoire militaire, enrage de voir comme nos actuels dirigeants passent à côté des événements actuels. Alexandre m’a invité à la campagne. Et nous avons parlé durant des heures sur les guerres mondiales, la Russie bolchevique et celle d’aujourd’hui, la Guerre froide, les États-Unis, la dissuasion nucléaire. Avec l’accord de mon ami stratège, je reproduis un moment de notre conversation, celui où nous avons évoqué la révolution militaire hypersonique. J’ai reproduit tels quels les propos d’Alexandre, sans rien filtrer. Il a trop vu les hommes et leurs conflits pour s’embarrasser de précautions oratoires. Évidemment, tous ceux qui n’ont comme sources d’information que les communiqués du Ministère de la Défense ukrainien et comme analyse à disposition que les experts invités sur les plateaux de télévision « mainstream » seront surpris, voire choqués… mais la réalité de notre époque n’est-elle pas choquante ?

La dissuasion du fort au fou

EH : J’ai le sentiment que l’armée russe se hâte lentement parce qu’elle a l’immense sécurité que lui procure l’arme hypersonique, pour laquelle elle est en avance sur les Américains et même les Chinois. L’utilisation de missiles hypervéloces à la mi-mars en Ukraine n’était-elle pas une façon de dire aux États-Unis: même si vous en doutiez, nous maîtrisons ces armes nouvelles. Et nous disposons d’une avance stratégique sur vous. Donc traitons

Alexandre : D’un côté vous avez raison ; mais il ne semble pas que les militaires occidentaux aient perçu la portée de ce message. C’est quelque chose que nous devons avoir en tête.

Quand de Gaulle prend le nucléaire français en main (les recherches ont démarré dès 1945), il fait élaborer une doctrine d’emploi par le général Ailleret (dont j’ai toujours pensé que la mort dans un accident d’avion en 1968 n’était pas accidentelle ; il a pu être assassiné par les Américains).

La doctrine nucléaire française, dite à l’époque « stratégie du faible au fort », consistait simplement à disposer d’une capacité dissuasive suffisante face à l’URSS autant qu’aux USA.

Reprenant cette image, on peut alors qualifier la stratégie russe contre les États-Unis de « stratégie du fort au fou » : les Russes sont en effet militairement les plus forts, mais en même temps les Américains ont désormais perdu toute faculté leur permettant de réagir rationnellement, d’où la nécessité pour les Russes de devoir adapter leur ancienne stratégie qui était alors « du fort au fort ».  

EH: Y a-t-il des précédents? 

A: Cette stratégie du fort au fou n’est pas vraiment nouvelle puisque c’est celle qui s’est imposée quand le fou était faible, c’est-à-dire un terroriste tchétchène ou syrien.

Le problème actuel pour les Russes réside donc dans le fait que le fou est également fort.

L’arme hypersonique

EH: Comment faire dans ce cas ?

A: La logique impose d’abord d’acquérir une supériorité militaire irréversible, laquelle est bien désormais obtenue par la détention non partagée de la technologie missile hypervéloce.

Pour rappel, l’hypervélocité a pour effet militaire de détruire toute profondeur stratégique, ce qui permet aux Russes d’affirmer sans se tromper qu’ils sont capables de détruire les États-Unis simplement avec 4 missiles Sarmat.

EH: C’est ce que montre une simple carte, comme celle reproduite par Le Parisien au début de la guerre (voir ci-dessus).

A: Oui, exactement. Mais la carte est fausse en ce qu’elle omet les bombardiers stratégiques et les sous-marins qui font qu’aucun point de la planète n’échappe à une frappe hypervéloce russe. Sauf que même ça, le fou n’est plus en état de le « comprendre ».

Contre l’acteur stratégique “fou”, il faut ouvrir plusieurs fronts 

EH: Qu’est-ce qu’un acteur stratégique « fou » ? Pouvez-vous être plus explicite sur ce point?

A. C’est d’abord un acteur parfaitement hermétique à toute stratégie qui lui est opposée. C’est ensuite et en même temps quelqu’un qui n’en démord pas – au sens littéral, j’ai envie de parler de “bête enragée”, au risque de choquer. 

Combattre stratégiquement le fou nécessite alors de faire appelle à des concepts atypiques.

Le premier consiste à s’attaquer par principe au cerveau du fou. En effet, le cerveau est la première arme de guerre, ce que les militaires, comme par anthropologie, sont le plus souvent incapables de comprendre.

Il faut donc dérégler le plus possible le cerveau d’un tel adversaire en lui opposant des fronts multiples qui l’épuisent…

EH : … un peu comme pour l’Allemagne en 1914 ou en 1941, pays aux velléités conquérantes, mais qui s’est obstiné par deux fois à mener la guerre sur deux fronts simultanés.

A : Exactement. Et cela a été la cause de sa marche systématique au désastre. Entre la Russie et les États-Unis, la stratégie « multifronts » de Moscou, se décline d’abord en une guerre économique calculée, pilotée par Sergueï Glaziev entre autres, mais surtout basée sur l’affrontement des perceptions entre « économie politique » à l’Est et « science économique » à l’Ouest, la seconde étant comme on le sait parfaitement « bidon ». À titre d’exemple, rappelons simplement que les experts occidentaux ont répété que la Russie ne fabriquait pas cette ressource absolument vitale que sont les puces électroniques. C’était juste manquer un point essentiel : la Russie tient bien ceux qui en fabriquent au travers de son monopole des gaz rares tels que le néon, l’argon ou l’hélium. 

Un autre front, c’est le rôle impénétrable de la Chine comme force en apparence de seconde ligne, mais en fait prête à ouvrir un second front dans le Pacifique si les Américains commettent une erreur. De ce point de vue là, ceux-ci essayent en fait de reproduire le schéma ukrainien en Asie du Sud-Est, avec pour l’instant peu de succès

La guerre de l’information fait aussi partie de cette stratégie multifronts avec un succès presque total pour la Russie…

EH: Ce n’est pas ce que pensent nos pays….

A. En effet, alors que l’Occident s’imagine avoir isolé la Russie, c’est en fait celle-ci qui a isolé l’Occident du reste du monde. Si on rappelle que l’Occident ne représente que 12 % de la population mondiale, il a bien d’ores et déjà perdu la guerre de l’opinion. Malgré menaces et chantages, il n’y a pas de pays « non occidentaux » qui aient adhéré aux sanctions. 

Tout ceci permet alors de resituer stratégiquement la place réelle du conflit en Ukraine qui consiste simplement — moyennant une stratégie contingente d’attaque préemptive — à attirer les Européens dans un piège dont ils ne savent plus comment sortir.

S’en prendre aux caractéristiques essentielles de l’ennemi

Néanmoins, ces stratégies restant dans le domaine du rationnel ne peuvent suffire à « bloquer la bête enragée ». Aussi faut-il avoir recours à autre chose que la stratégie, auquel cas la seule option possible consiste à s’attaquer à ce que j’appellerai la “biologie” ou “les caractéristiques essentielles” de l’ennemi.

Pour le comprendre, simplement suffit-il d’en revenir à la façon dont les Inuits tuent le loup : « Les Inuits indigènes vivaient avec les loups. Les loups sont féroces, travaillent en meute et ne font pas de prisonniers. Ils se mangent entre eux s’ils ont suffisamment faim. Les loups sont également de grands prédateurs. Un loup moyen mesure entre 1,5 et 2 mètres de long et pèse plus de 180 livres.

Se mesurer à eux en tête-à-tête est une bataille perdue d’avance.

Sachant cela, les Inuits ont mis au point une stratégie pour tuer ces bêtes. Le plan était simple : prendre un couteau, le tremper dans du sang, le congeler et l’attacher à un poteau.

Les loups aiment l’odeur du sang. Cela signifie qu’il y a un repas potentiel dans les parages. L’odeur du sang attire le loup vers le couteau gelé. De là, le loup lèche le sang gelé sur le couteau. Chaque léchage fait fondre l’exosquelette hydraté, rapprochant la langue du loup de la lame du couteau. Il n’a pas fallu longtemps pour que le couteau fonde, exposant la lame tranchante. À ce stade, chaque léchage coupe la langue du loup, ce qui la fait saigner.

Mais le hic, c’est que le loup ne pouvait pas faire la différence entre son propre sang et le sang gelé sur le couteau.

Pour le loup, cela ne faisait que goûter plus de sang. Ce qui l’a motivé à en lécher encore plus !

Vous pouvez extrapoler ce qui se passe ensuite. Le loup continue à lécher, inconscient de sa propre perte de sang. Avec le temps, le loup meurt avec une langue ravagée et un estomac vide ».

EH : C’est frappant. Quelles sont dans le cas présent « les caractéristiques essentielles » des États-Unis actuels, si je suis bien votre raisonnement provocateur ?

A : Je vois trois composantes de la politique américaine qui sont aussi des fragilités essentielles des États-Unis : il y le mythe de la puissance militaire américaine, le dollar (de papier) et le soutien indéfectible à Israël via principalement le diktat des néo-cons (ou straussiens, c’est selon).

EH: Prenons-les dans l’ordre. Tout d’abord, ce que vous appelez le mythe de l’armée américaine… 

A : Contrairement à ce que les stratèges de plateaux télévisés s’imaginent, il est hors de question que l’armée américaine affronte directement l’armée russe, car le risque d’une humiliation, même tactique et savamment médiatisée, ferait s’écrouler le mythe de cette puissance qui n’en demande pas tant depuis les avatars du F-35, du Patriot, du Zumwalt… et la liste est longue.

EH: On voit aussi venir le jour où la suprématie incontestée du dollar n’existera plus !   

: on sait la dédollarisation en marche et que c’est la Chine qui donnera tôt ou tard le coup de grâce : sans dollar de référence, il n’y a plus d’Amérique et celle-ci ne contrôle pas le phénomène. Le coup de Poutine de faire payer le pétrole en roubles relève bien du génie !

EH: Reste alors le soutien à Israël….

A. Sous cet aspect, force est de constater que les observateurs occidentaux s’interdisent de corréler les événements militaires et diplomatiques entre la crise ukrainienne et celle du Moyen-Orient. Or cette corrélation est quasi totale si on veut bien rappeler que la Russie – à rebours de ce que pensaient les Américains – vient d’y renforcer ses moyens militaires, en apparence pour y taper à loisir sur la toupie ottomane, histoire que celle-ci continue à bloquer l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’OTAN. « Discorde chez l’ennemi », aurait dit de Gaulle.

Si on se borne à consulter l’actualité, on observe que le Premier ministre israélien est en train d’alerter sur un risque d’effondrement de son pays, ce n’est pas seulement une figure rhétorique: il y a aussi l’expression d’une peur très réelle.

EH: Les Israéliens d’origine “soviétique” sont un million et de trop fortes tensions entre les États-Unis et la Russie pourraient mettre à mal les équilibres du pays, voire bloquer le système politique. La guerre de Syrie a en outre placé les Israéliens dans une situation inédite. L’affrontement entre les chiites et un sunnisme radical, celui de Daech, aurait arrangé le pays. Or, les Russes sont intervenus; ils ont donné à l’ennemi juré d’Israël, la Syrie d’Assad, une chance de survie, et ils ont marginalisé en partie l’influence diplomatique américaine dans la région. Israël est devenu dépendant de la Russie, qui met des conditions à tout soutien…

A: De mon point de vue, il est absolument clair que la Russie joue habilement d’une pression indirecte sur la sécurité de ce pays pour montrer aux néocons qu’eux aussi ont un front faible, suffisant en tout cas pour les faire le cas échéant s’écrouler à l’intérieur de l’Amérique.

EH : De l’est de la Méditerranée au Golfe persique, les Russes sont en mesure « d’occuper » les Américains, en les empêchant de s’impliquer autant qu’ils le voudraient en Ukraine. Les Russes le font aussi avec l’Arabie Saoudite, qui s’est rapprochée d’eux. Et qui participe par ailleurs à la dédollarisation en envisageant des transactions pétrolières en yuans… On retrouve la stratégie « multifronts ».

A : Le jeu particulièrement subtil, complexe et contingent qui conduit ce vaste affrontement ne peut qu’échapper au commun qui préfère aller voir les dernières productions d’Hollywood. Mais pendant ce temps, c’est tout le mental occidental qui est visé, l’idée étant de le faire s’écrouler le moment venu par effet… de sidération.

La conclusion — pour l’instant partielle — de ce point de la situation globale, disons par prudence élémentaire que rien n’est vraiment joué, mais cependant que la Russie — qui est loin d’être seule — contrôle majoritairement le momentum de la manoeuvre globale et que les Américains ne sont qu’en réaction, une réaction de surcroît « biologique » signifiant par là qu’elle n’est que prévisible.

EH : Ce que vous dites n’est pas rassurant : s’ils sont aussi prévisibles, les Américains peuvent-ils pratiquer autre chose que la fuite en avant ?  

A : Notre problème vient aussi de ce que l’Europe, elle n’existe de ce point de vue tout simplement plus, réduite qu’elle est en l’état actuel en une meute russophobe, dont chaque élément pris individuellement est parfaitement impuissant.

La seconde conclusion est donc que tout se joue entre la Russie et les Etats-Unis. Et comme “le fou” semble ne pas comprendre ce que signifie la dissuasion “du fort”, il est à redouter que tôt ou tard les fusées parlent. Partant, j’estime que le but principal de la stratégie russe du fort au fou consiste à toujours être en mesure de provoquer “la sidération” par l’arme hypervéloce – même avec de simples charges conventionnelles.




Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (II)

[Source : reseauinternational.net]

Par Bertrand Hédouin.

2ème épisode

Petite histoire des Reich
Ah ! Que d’émotion en repensant à tous ces Reich !

Selon le dictionnaire Larousse, Reich est un mot allemand qui désigne l’Empire et les formes impériales de la nation allemande.

Ci-après, nous allons insister sur le Ier Reich qui est, toujours à ce jour, la clef de voûte de l’actuelle Union européenne.

Il n’y a pas encore longtemps, nous pouvions dénombrer communément trois Reich tout au long de l’histoire. En 2022, nous observons l’officialisation du IVème Reich. Cela ne peut être crié sur tous les toits. Ce IVème Reich est encore fragile, il est à peine sorti du ventre de sa maman. Les populations des pays européens ne doivent pas être effrayées par ce IVème Reich. Elles doivent avoir peur de la Covid, de la Russie, de la pénurie de moutarde, de la sécheresse, des canicules, du manque d’essence extrêmement chère, des fourmis, et caetera…

Nous nous permettons ici de nous écarter quelque peu de notre fil pour indiquer que nous avons devant nous l’ordinateur qui est ouvert à la page de recherche Google sur laquelle nous avons tapé « reich def ». La première page nous lance des lignes à propos des Ier et IIème Reich. Rien sur le IIIème, le nazi. Nous sommes en plein dans la logique de l’oubli de l’histoire. Quand est-ce que Google pourra nous diriger vers des informations concernant le IVème Reich, celui qui prend corps aujourd’hui ?

Charly dans toute sa splendeur.

Maintenant, de la pénurie de moutarde nous passons allégrement au Ier Reich ou au Saint-Empire romain germanique qui est à la fois ensemble géographique (l’Empire carolingien) et plate-forme d’expansion du catholicisme, puis, également, du protestantisme à partir du XVIe siècle, et de la civilisation européenne, qui sera bientôt la civilisation euro-américaine, qui va s’étendre à partir de l’Europe pour enfin tenter de dominer le monde. On date généralement sa formation à l’an 800. Il va exister jusqu’au 6 août 1806 et l’abdication de François Ier d’Autriche, empereur germanique qui est poussé par Napoléon Bonaparte à dissoudre l’Empire.

Ce long moment de l’histoire de l’Occident est extrêmement important pour bien comprendre l’évolution de notre civilisation, la civilisation euro-américaine.

En remarque, nous devons noter que les racines de la civilisation euro-américaine remontent à la période antique gréco-romaine païenne à partir de laquelle se développe le « suprématisme anthropologique occidental » (besoin irréfléchi d’être « puissant » contre l’Autre pour pouvoir pleinement exister, imposer sa pensée à l’Autre plutôt que de s’enrichir par l’échange avec la pensée de l’Autre), au moins depuis le XIXème siècle et l’apogée des empires coloniaux français et britanniques. Ci-après, nous reprenons très succinctement les différentes étapes importantes de cette histoire.

Tu vas voir…

Depuis les III et IVème siècles de notre ère, l’Empire romain est attaqué par des hordes barbares, principalement les Germains et les Huns. En 330, l’empereur romain Constantin Ier décide de créer un centre alternatif de l’empire devant le danger pour Rome de disparaître à terme. Ce centre va finalement succéder à Rome en tant que centre de la vie chrétienne en 395.

La chute de l’Empire romain survient en 476 après la déposition du dernier empereur de Rome Romulus Augustus qui aura régné de 461 à 476. L’Empire byzantin (Constantinople, l’actuelle Istanbul turque) succède à l’Empire romain en tant que centre du christianisme à ce moment de l’histoire. Constantinople-Byzance devient la « deuxième Rome », ce que les Francs et autres Germains ne pourront admettre. L’Empire romain est pris dans sa totalité par les Germains en 774 après la victoire de ces derniers sur les Lombards.

En 800, le roi des Francs Charles Ier, dit Charlemagne, se fait couronner Imperator Romanorum par le pape Léon III. L’Empire carolingien devient l’Empire d’Occident. Charlemagne se lie à Rome pour reprendre en main le destin de l’Empire romain germanisé en parallèle de « l’Empire romain oriental » existant qui siège alors à Constantinople.

Il peut ainsi s’accaparer le droit d’être le « continuateur de l’Empire romain occidental ». En 962, sur cette lancée, Otton Ier reprend officiellement le titre d’Empereur et fonde alors le Saint-Empire romain. Le « Sacrum Imperium » romain germanique naît sous Frédéric Ier de Hohenstaufen (Frédéric Barberousse, 1122-1190) et de nombreux historiens datent la réelle sacralisation de l’Empire européen au XIIe siècle – le Sacrum Romanorum Imperium est attesté en 1180. On parle alors de Renovatio imperii. L’Empire romain doit être rétabli sous la férule des Germains et des Francs. La religion chrétienne occidentale, dite catholique depuis le schisme de 1054 (catholicité veut dire universalité) est dorénavant bien armée pour s’étendre à tout le continent européen.

Au XIe siècle, l’idée d’universalité du christianisme occidental, donc de la catholicité, conquiert de plus en plus les esprits en Europe occidentale. Nous pouvons faire remonter l’origine de cette idée à Saint-Augustin d’Hippone (354-430). Elle devient le moteur existentiel d’un christianisme qui s’allie à la force (cette fois germanique) pour s’épandre.

Saint-Augustin : « Yes, mon fils, tu vas voir, la catholicité, c’est le top ! »

Le Ier Reich, de 962 à 1806, est suivi du IIème Reich, l’Empire allemand, de 1871 à 1918, puis du IIIème Reich, l’Empire allemand nazi, de 1933 à 1945. Depuis la chute de l’URSS en décembre 1991 semble se construire sans attendre le IVème Reich, le Saint-Empire germano-atlantiste qui prend la forme de l’Union européenne avec pour direction la Commission européenne gouvernée par l’Allemagne qui reste elle-même toujours manipulée par Washington dans l’intérêt exclusif des États-Unis.

Cette Union européenne est le projet-pilote devant mener à l’officialisation du gouvernement mondial prévue pour 2030. Les événements en Ukraine depuis février 2022 qui font suite à la guerre très rapide de la Russie en Géorgie en 2008 marqueraient le début officiel des croisades de ce dernier Reich. La France de Macron (tout comme la France de Sarkozy et de François Hollande à des degrés divers) est parfaitement alignée sur ces perceptions du monde et obéit aux ordres, par exemple, de la FED américaine. La France de Macron participe avec passion à la dernière croisade.

Lors de notre prochain épisode, nous nous attarderons un peu sur ce « discret » IVème Reich déjà en place.

• 1ère partie : Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (I)

Bertrand Hédouin, responsable du projet Acte Eurasia




Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (I)

[Source : Réseau International]

Par Bertrand Hédouin

Nous vous proposons une série de quatre articles ou épisodes sur ce thème absolument essentiel pour mieux comprendre ce que nous, les Euro-Américains, nous vivons aujourd’hui et savoir comment se protéger le mieux possible du poison qu’inoculent en permanence à l’humanité, dorénavant de manière très intense et à très grande échelle, certains individus et organisations caractérisés par une maladie psychiatrique dangereuse : le suprématisme anthropologique lui-même entretenu par le mythe de l’élection divine.

Les premiers épisodes sont indiqués ci-après. D’autres articles suivront encore portant sur ce thème relativement large.

  1. La narrative de Frau Ursula von der Leyen et le IVe Reich
  2. Petite histoire des Reich
  3. Comme le Beaujolais nouveau, le IVe Reich est arrivé !
  4. En Ukraine se construit le IVe Reich[1]

Oui, cela peut faire un peu mal de devoir des fois se regarder réellement dans la glace, mais ce n’est que comme cela que l’on pourra peut-être trouver des issues à certaines situations aujourd’hui très inconfortables, voire très dangereuses, pour nous et pour le monde plus généralement (en admettant que nous en ayons encore le temps).

« Ursula, par pitié, tais-toi ! … » (image © Boulevard Voltaire)

1er épisode

La narrative de Frau Ursula von der Leyen et le IVème Reich

Sur Telegram, compte de Sergueï Lavrov (en russe)[2], je trouve en ce 14 septembre ce petit mot intéressant :

« Ouverture de la session du Parlement européen : discours officiel d’Ursula von der Leyen ».[3]

« La Russie n’a pas seulement déclenché une guerre contre l’Ukraine. Il s’agit, de plus, d’une guerre contre notre énergie, d’une guerre contre notre économiecontre nos valeurs, une guerre à l’encontre de notre avenir. Il s’agit d’une guerre de l’autocratie contre la démocratie. Aujourd’hui, ici même, je suis certaine que grâce à notre courage et à la solidarité que nous devons montrer, Poutine va essuyer un échec et l’Ukraine et l’Europe vont remporter la victoire ».

Chacun de ses propos est ici intéressant, notamment sa phrase lorsqu’elle parle de la guerre contre NOTRE Énergie.

Elle en a simplement trop dit, la petite dame. L’Ukraine et l’Europe mènent une guerre pour NOS ressources énergétiques. Ensuite, que nous menions une guerre contre leurs valeurs et contre la démocratie, je n’ai rien à redire là-dessus, la bêtise est stupéfiante.

Ainsi, lors d’un événement officiel, une personnalité officielle a ouvertement déclaré qu’elle menait une guerre contre la Russie.

Cette personne est néanmoins restée très discrète quant à l’initiateur du conflit.

Bon, nous conclurons de son discours que l’Union européenne, les États-Unis et l’OTAN nous font la guerre et que nous menons une opération spéciale en Ukraine. » Sergueïl Lavrov. 14/09/2022. 19 h 32

Sergueï n’en peut plus, comprenez-le !

Le discours de von der Leyen repris par Lavrov entérine tout simplement l’existence du IVe Reich, le Saint-Empire germano-atlantiste qu’avait officiellement déjà annoncé devant le Bundestag Olaf Scholz lors de son investiture en tant que Chancelier allemand le 27 février 2022.

Nous assistons au copié-collé de la Seconde Guerre mondiale avec d’autres techniques et technologies pour la mener, mais le mégaprojet qui dirige ces guerres reste le même : création du gouvernement mondial par quelques clans de barbares qui veulent gérer le monde et qui agissent à travers des pouvoirs fascistes qu’ils aident à mettre en place. La rengaine, en somme.

Le petit plus dans ce discours est bien de faire comprendre que l’Allemagne et l’Union européenne représentent ce IVe Reich (sauf peut-être actuellement la Hongrie). L’Allemagne dirige l’Union européenne qui est elle-même supervisée par les États-Unis qui maîtrisent l’Allemagne.

Tout a été pour cela organisé à l’avance. Il suffit de constater qu’aux plus hauts postes de pouvoir dans les pays européens se trouvent des hommes et des femmes issus non pas du milieu politique mais du milieu financier. Le sens donné à la vie en Euro-Amérique est aujourd’hui parfaitement restreint à la richesse financière et matérielle qui ne se retrouvera que dans les poches de certains. La jeunesse d’ailleurs le dit : « Nous ne voyons absolument rien dans l’avenir ».

Nous rappellerons ici que l’Union européenne a été pour beaucoup l’œuvre d’anciens nazis allemands recrutés par les services de la CIA américaine après la Seconde Guerre mondiale. La Commission européenne, née le 16 janvier 1958, a eu pour premier président un ancien haut responsable nazi, Walter Hallstein.

Bravo Walter, félicitations pour le poste, bien joué !

Nous remarquons à ce propos que cette caractéristique somme toute importante n’est absolument pas rappelée, ni révélée dans les documents officiels occidentaux, saut très rarement sur des sites d’information pas totalement formatés et sclérosés ou sur des sites dits de réinformation.[4]

Dans le même terrier, nous rencontrons également, par exemple, le premier secrétaire du Club Bilderberg depuis 1954, le prince Bernhard des Pays-Bas (Bernhard de Lippe-Biesterfeld) qui avait débuté sa carrière au service des SS nazis. Comme ça, pour occuper son temps.

Surtout ne pas se regarder dans la glace, car le funeste mégaprojet euro-américain se poursuit ! Certains nous forcent à l’oubli de l’histoire par sa réécriture, activité essentielle pour « lobotowoker » les populations et continuer le mégaprojet de mainmise et d’esclavagisme de la planète au profit de quelques bandes inhumaines, au premier rang desquelles nous retrouvons la plupart de nos chers néo-libéraux, nos fascistes ainsi que nos élus kabbalistes notamment talmudiques et calvinistes. Voilà pour le poisson tout frais sur l’étalage.

Ah ben ça alors ! Frau von der Leyen est la femme d’un businessman allemand de la Big Pharma qui produit aux États-Unis pour le compte de Pfizer des substances géniques pour injection expérimentale à ARN messager vendues sous l’appellation de vaccins. Ursula se plaît à embrasser le PDG de Pfizer, le médecin vétérinaire Alfred Bourla, et à lui acheter des millions de doses de ces substances qu’elle veut faire injecter à des millions d’Européens.

Dans la perception qu’a Bourla du monde, tout cela paraît certainement cohérent. Des millions de petits chiots, par magie, se font piquer à plusieurs reprises en masse, et même avec entrain !. Il faut savoir que l’Union européenne n’a aucun droit d’imposer ces injections expérimentales aux nations composant l’Union européenne, sauf si la nation se soumet aux fourberies de la Frau.

Le dernier discours d’Ursula a choqué certaines personnes de l’Assemblée parlementaire de l’Union européenne, mais apparemment pas pour les mêmes raisons. Le fascisme est consubstantiel à l’Euro-Amérique. Encore une fois, cette maladie est proprement euro-américaine.[5]

Les similitudes de la Commission européenne sous la présidence d’Ursula von der Leyen avec la Commission européenne sous la présidence de Walter Hallstein sautent aux yeux. En remarque, il suffit d’oser regarder la page Wikipédia en français portant sur Ursula von der Leyen pour s’assurer des qualités du personnage.

Notre splendide vierte (quatrième) Reich, bastion de la démocratie ! ?
(En 2022, les couleurs ont changé. Dorénavant le drapeau est bleu et jaune. C’est beaucoup plus printanier.)

En 2022, la boucle semble être totalement bouclée. Le IVe Reich est censé laisser ensuite place au gouvernement mondial qui sera tenu par nos quelques malades dont nous venons de parler. Ce gouvernement est apparemment attendu et prévu pour 2030, vous savez, à l’occasion du nouvel Agenda pour l’humanité, après que Bergoglio le pape ait imposé au monde une éducation type.[6]

Cela dit, les Russes ne démordent pas de rester souverains et ont également eu le temps de s’habituer au caractère entropique et meurtrier de la civilisation euro-américaine depuis au moins un siècle et demi et pourraient de nouveau être amenés à sauver le monde. En tous les cas, ils y sont décidés et il va être extrêmement difficile de les arrêter.

Pour finir, en France, et plus encore en Euro-Amérique, nous devons enfin réellement nous regarder dans une glace, en particulier pour prendre conscience de ce que nous faisons au niveau international, au niveau de la planète. Je peux également m’adresser ici aux personnes les plus gentilles, les plus sages, les plus cordiales, les plus instruites, les plus amicales, les plus heureuses de notre civilisation, sachant que le travail de fond opéré sur nos consciences depuis au moins un siècle et demi, notamment à partir des médias, nous a fortement imprégnés. Nous n’en sommes pas toujours très conscients. Il nous suffira de regarder nos médias « de grands chemins » (pour reprendre l’expression pensée par Slobodan Despot) et à écouter les conversations autour de soi.

En vérité, nous agissons en complète contradiction avec les grands rêves hystériques que l’on aura inoculés chez nos chers « lobotowokés » (urgence climatique, CO2, autocratie contre démocratie, etc.). Comme si le fait de, ne serait-ce que, prononcer ces mots nous libérait la conscience et nous déresponsabilisait de ce que nous tramons à l’échelle de la planète depuis les XV-XVIe siècles. Combattons contre le réchauffement climatique ! Cela peut donner un sens à la vie à une société totalement rivée sur le genre imaginaire des êtres et le smartphone.

Ces « rêves » nous éloignent de la réalité. Notre société s’enfonce dans la schizophrénie la plus complète. Cela avait déjà été le cas dans le cadre des deux premières guerres mondiales. Puis cela a été remis sur la scène lors du premier choc des consciences imposé en Occident avec les crises toutes préparées des années 1970, mais le public n’avait pas à ce moment les moyens de pouvoir analyser la situation jusque dans les coulisses.

Tout est monté, tout est calculé par certains monstres. Il semble qu’en 2022, choisir de tenter de prendre conscience de ce que nous, les Euro-Américains, nous sommes et faisons réellement sur la planète est dorénavant vital, physiquement comme spirituellement.

Je finirai ce premier épisode de notre série en citant Tzvetan Todorov (1935-2017), fameux critique littéraire, sémiologue, historien des idées et essayiste français d’origine bulgare. Ces propos sont repris de La Peur des barbares.[7]

« Une autre manière d’avancer de la barbarie vers la civilisation consiste à se détacher de soi pour devenir capable de se voir comme du dehors, comme à travers les yeux d’un autre, donc d’exercer un jugement critique non seulement à l’égard des autres mais aussi de soi-même. Dans les échanges sociaux, en renonçant à toujours privilégier son point de vue, on se rapproche des autres. Là non plus, il ne s’agit pas de préférer le dénigrement de soi à la fierté d’être ce qu’on est : ce serait oublier que ni barbarie ni civilisation ne qualifient durablement les êtres, mais seulement leurs états et leurs actions, dont certains sont source d’orgueil, d’autres de remords. On gagne en revanche à être capable, quand c’est nécessaire, de tourner un regard scrutateur sur soi, sur sa communauté, sur le peuple dont on fait partie, afin d’être prêt à découvrir que ʺnousʺ sommes capables d’actes de barbarie. »

Oui, mais je n’y suis pour rien, moi ! C’est le RÉ-GLE-MENT !

Reprenons-nous, ensemble !

Ne tardons plus !

Au prochain épisode.

Bertrand Hédouin – Responsable du projet Acte Eurasia





Voici pourquoi l’Ukraine n’est pas un nouvel Afghanistan

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Batiushka

Il y a un vent d’est qui arrive tout de même. Un vent tel qu’il n’en a jamais soufflé… Il sera froid et amer… et bon nombre d’entre nous risquent de se flétrir devant son souffle. Mais c’est néanmoins le vent de Dieu, et une terre plus propre, meilleure et plus forte se trouvera au soleil lorsque la tempête aura disparu.

Son dernier arc, Sir Arthur Conan-Doyle, octobre 1917

L’Afghanistan, pays pauvre et montagneux, se trouve au centre du cœur de l’Eurasie. Autour de lui, dans le sens des aiguilles d’une montre, se trouvent la Russie et l’Asie centrale russe, la Chine, le sous-continent indien et l’Iran. En raison de sa position géographique et malgré son terrain inhospitalier et la pauvreté de ses ressources naturelles, l’Afghanistan a été au centre de guerres depuis la première des trois guerres afghanes britanniques de 1839, qui a échoué. Les 16 500 envahisseurs de l’armée victorienne furent alors massacrés par les Afghans, laissant moins de dix survivants. Depuis lors, le site est connu comme « le cimetière des empires ».

C’est ici que l’Empire britannique a été vaincu au 19e siècle, que l’empire soviétique a été vaincu au 20e siècle et que l’empire américain a été vaincu au 21e siècle, dont une nouvelle phase de la défaite a été vue de façon si spectaculaire à Kaboul en août 2021.

Ces trois empires ont perdu parce qu’ils ont essayé d’imposer une idéologie athée de facto à une société strictement traditionnelle, qui tient sincèrement à ses croyances musulmanes, aussi étrangères qu’elles puissent paraître aux envahisseurs athées britanniques, soviétiques ou américains. Lorsqu’un peuple adhère avec ferveur à ses propres traditions et valeurs civilisationnelles, il ne peut être vaincu par personne. C’est pourquoi on dit que l’Afghanistan est facile à pénétrer, mais qu’il est très difficile d’en sortir. Ainsi, les Américains se sont enfuis, tout comme les Britanniques avant eux.

Cela nous rappelle le vieux proverbe russe : « Ne touche pas et ça ne sent pas ». En d’autres termes, laissez les Afghans, dans leur immense diversité, se gouverner eux-mêmes. En fait, il faut laisser tout le monde se débrouiller tout seul dans son immense diversité. Mais c’est une chose que les impérialistes de toutes sortes ne comprennent pas. Pour eux, par définition : « Notre taille convient à tous ».

L’Ukraine est totalement différente de l’Afghanistan. Tout d’abord, elle ne se trouve pas au centre de l’Eurasie. La moitié orientale a toujours fait partie intégrante de la Russie européenne jusqu’à ce que, en 1922, Lénine décide, pour des raisons de manipulation politique, de la donner à la moitié occidentale afin de contrôler cette dernière. Quant à la moitié occidentale, elle est elle-même divisée en différentes parties, mais une grande partie de la moitié occidentale de la moitié occidentale, reprise à la Pologne en 1939, est clairement proche des frontières d’une civilisation différente — la civilisation occidentale. En effet, ce quart occidental, que l’on peut vaguement appeler « Galicie orientale », a changé de mains entre la Pologne (civilisation occidentale) et la Russie (civilisation chrétienne orthodoxe) à de nombreuses reprises au cours des siècles.

Les Ukrainiens aiment se rencontrer, plaisanter, chanter et danser. Ils aiment aussi le spectacle extérieur et la décoration. On les accuse parfois de superficialité, de matérialisme et de ce faux sentiment d’être dans leur bon droit auquel les provinciaux sont tentés de céder. Leur tentation est de dire : L’Amérique est avec nous. Gloire à l’Ukraine ! Les meilleurs Russes postsoviétiques disent : Dieu est avec nous. Gloire à Dieu ! Il y a une différence. Si tous les Russes disent la même chose, ils gagneront, tout comme les Afghans ont gagné contre les athées. Quand un peuple adhère avec ferveur à ses propres traditions et valeurs civilisationnelles, en gardant sa propre identité, il ne peut être vaincu par personne. Le Vietnam l’a prouvé.

Ainsi, nous avons deux pays bien différents et incomparables : L’Afghanistan au centre du centre et l’Ukraine sur les marges occidentales – ce que signifie son nom même. Les Afghans vivent dans des montagnes inaccessibles, les Ukrainiens dans des steppes ouvertes. Les Afghans ont une identité très forte, même si, comme d’autres montagnards, comme dans les Highlands écossais ou les Alpes suisses, ils sont divisés en clans tribaux farouchement différents et guerriers et en langues différentes selon la vallée où ils vivent. Cependant, les Ukrainiens, sur leur terre ouverte, sont ballottés d’un côté et de l’autre, en grande partie en fonction de la meilleure offre, de la façon dont le vent souffle et de la marée.

Les États-Unis n’ont cessé d’essayer de découper, d’occuper et de contrôler des morceaux marginaux de l’Eurasie, des îles comme l’Islande, les îles britanniques et l’Irlande, le Japon, les Philippines et Taïwan, des péninsules comme la Corée du Sud, le Sud-Vietnam et l’Europe occidentale. En 1975, ils ont été humiliés et chassés de l’Asie du Sud-Est lorsque Saïgon a enfin été libérée. D’autres régions ils occupent, comme Taïwan et la Corée, sont menacées. En 2021, après avoir osé occuper non pas une zone marginale, mais le centre même du cœur de l’Eurasie en Afghanistan, ils ont été humiliés et chassés. C’était un exemple classique d’orgueil démesuré. « Nous sommes américains, nous pouvons tout faire ». En fait, ce n’est pas le cas.

Aujourd’hui, les États-Unis tentent de s’accrocher à l’Europe occidentale en renforçant sa frontière littérale, l’Ukraine. Il s’agit de l’une des dernières tentatives américaines pour garder le pouvoir en Eurasie. Les États-Unis craignent l’Eurasie, car l’Eurasie est beaucoup plus forte qu’eux et les États-Unis sont isolés sur leur grande île, placée, comme pour une quarantaine, entre l’Atlantique et le Pacifique. Un jour, ils seront contraints à contrecœur d’admettre que l’Eurasie est géographiquement indivisible, quels que soient leurs efforts pour la diviser politiquement et l’occuper militairement. Ils se retireront alors dans l’isolement de leur grande île, rejetée par l’Afro-Eurasie, l’Océanie et l’Amérique latine, et commenceront à faire un très sérieux examen de conscience de leur propre histoire. Cela s’appelle la repentance.

Les États-Unis s’étendent vers l’est, de l’autre côté de l’Atlantique, depuis plus de trois générations maintenant. Ils contrôlent le Royaume-Uni depuis 1942, d’où ils ont envahi le reste de l’Europe occidentale en 1944 et envahi l’Europe centrale depuis 1989, en utilisant des élites fantoches, en commettant des assassinats et en truquant les élections. Le Portugal sous Salazar, l’Espagne sous Franco, l’Italie sous tous les fraudeurs possibles, la Grèce sous les Colonels, la France après avoir déposé le dernier Français, de Gaulle, le Royaume-Uni sous les Conservateurs, ne sont que des exemples de leurs manipulations. La liste des assassinats américains est sans fin : Dag Hammarskjold, Aldo Moro, Olof Palme.

Exactement une génération après avoir pris le contrôle de l’Europe centrale en 1989, les États-Unis tentent depuis 2014 de s’étendre en Europe de l’Est. Nous sommes maintenant à un point irréversible. Les livres d’histoire seront écrits comme des événements « avant 2022 et après 2022 ».

Aujourd’hui, l’Ukraine est en train d’être démilitarisée et dénazifiée. Comme la Crimée, les deux provinces du Donbass sont presque libérées, ainsi que les deux provinces de Kherson et de Zaporozhie. On ne sait pas jusqu’où ira la Fédération de Russie, mais la menace existentielle que représente pour elle une Ukraine gouvernée par les États-Unis est en train d’être écrasée. Pour l’instant, le régime fantoche de Kiev, c’est-à-dire les États-Unis, « n’est pas prêt à parler à la Russie ». Et pourtant, la diplomatie, qui aboutira à une division équitable de l’Ukraine, est la seule façon de s’en sortir. Un ancien ministre roumain des affaires étrangères vient de le dire très bien, en parlant des « frontières contre nature » de l’Ukraine actuelle, qui sont à l’origine de tous les problèmes et ont fourni aux États-Unis leur excuse pour cette terrible guerre.

S’il n’y a pas de pourparlers de paix, l’Europe occidentale fera faillite, gèlera, mourra de faim — et se révoltera ensuite contre ses seigneurs féodaux américains qui tyrannisent leurs États vassaux européens depuis leurs camps fortifiés : Ansbach, Stuttgart, Wiesbaden, Vicence, Bondsteel, Ramstein, Aviano, Lakenheath, Mildenhall, Rota, Souda Bay, etc.

Car le véritable centre des choses aujourd’hui n’est pas la guerre par procuration entre la Russie et les États-Unis qui se déroule sur les champs de bataille de l’Ukraine et d’ailleurs, de la Syrie à l’Arménie, c’est l’Europe occidentale. Cette péninsule ne peut plus continuer à avoir un esprit colonial. Elle doit devenir suffisamment civilisée pour se rendre compte qu’elle n’est qu’une partie de l’Eurasie. Elle est séparée des États-Unis par bien plus que l’océan Atlantique. C’est un monde à part. Ce n’est que lorsque l’Europe occidentale comprendra cela qu’elle survivra. Son plan de survie et son destin consistent à devenir une partie, une partie importante, mais toujours une partie seulement, de l’Eurasie. Elle doit cesser de regarder vers l’ouest, vers la mer vide, et se tourner vers l’est, vers la terre peuplée.

Après de nombreuses années de tergiversations politiques plutôt stupides, le Belarus a reconnu que son destin se trouve en Eurasie. Le Kazakhstan tergiverse encore, mais il est en train de reconnaître la réalité. La nouvelle Ukraine le reconnaîtra aussi. La Hongrie est déjà sur le point de le faire. Une grande partie de l’Europe centrale et du Sud-Est, notamment, mais pas seulement, les Balkans le reconnaîtront presque certainement avec le temps. Il restera alors à des pays comme les États baltes, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Croatie, la Slovénie, les pays nordiques et toute l’Europe occidentale située à l’ouest de l’ancienne ligne du Pacte de Varsovie, jusqu’aux îles britanniques, à l’Irlande et même à l’Islande, à faire fonctionner leurs cerveaux et à suivre.

Comme nous l’avons dit, nous avons deux pays tout à fait différents et incomparables : L’Afghanistan au centre du centre et l’Ukraine dans les marches – ce que signifie son nom même. Les Afghans sont des musulmans farouchement traditionnels, les Ukrainiens sont plutôt des amateurs de plaisirs heureux. Cependant, ils ont une chose en commun : ils sont tous deux des cimetières d’empires. L’Afghanistan est le cimetière de trois empires. L’Ukraine, plus précisément, est le cimetière de deux empires, l’empire nazi et l’empire néonazi.

Batiushka

Recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et j’ai vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




« La Russie répond à la menace de l’OTAN », affirme le réalisateur Emir Kusturica

[Source : fr.sputniknews.africa]

[Photo : © Sputnik . Sergey Pyatakov / Accéder à la base multimédia]

Le conflit en Ukraine n’est pas comparable aux guerres menées par les États-Unis loin de leur sol, a déclaré le célèbre réalisateur serbe, Emir Kusturica, à Sputnik. Washington est en train de mettre l’Europe à genoux à travers la crise énergétique, ajoute-t-il.

L’avancée de l’Otan jusqu’aux frontières russes explique en partie la réaction de Moscou et le conflit en Ukraine, a affirmé à Sputnik le réalisateur serbe, Emir Kusturica. La situation ne ressemble en rien aux multiples guerres que les États-Unis ont alimentées en dehors de leur sol, a souligné le metteur en scène aux deux palmes d’or.

« La Russie répond à la menace de l’Otan à ses frontières, tandis que les États-Unis mènent constamment des guerres, pour assurer le soutien du dollar et de leur industrie. Ces conflits sont incomparables: la tentative de la Russie de protéger des personnes sur leur territoire de résidence n’est pas la même chose que des « incursions » à 10.000 kilomètres de chez soi, afin de s’emparer des gisements de pétrole et de s’assurer une existence confortable », explique-t-il.

L’Europe piégée par les États-Unis?

Alors que l’Europe s’apprête à passer un hiver délicat en matière énergétique, Emir Kusturica pense encore que Washington n’y est pas pour rien. Le réalisateur accuse les États-Unis d’avoir coupé le Vieux Continent des hydrocarbures russes, notamment par le sabotage des gazoducs Nord Stream.

Dans le même temps, les États-Unis ont doublé ses propres approvisionnements. Une manière de « changer la direction des flux », tout en laissant l’Europe sur le carreau, déplore le metteur en scène.

« Les Américains ont fermé toutes les voies d’approvisionnement en gaz et pétrole russes, tant par des actes politiques que techniquement par le sabotage de Nord Stream […] Une réorganisation complète du monde est en train de s’achever, dans laquelle l’Europe peut non seulement ne pas gagner la guerre, mais perdre tout ce qu’elle avait », affirme-t-il ainsi.

Ces dernières semaines, plusieurs observateurs avaient déjà souligné que Washington avait tout à gagner à une crise énergétique en Europe. De quoi alimenter les soupçons quant à une implication dans le sabotage du Nord Stream.




Europe — Black-out forcé cet hiver ?

[Source : focus.de]

Traduction : Christine Côte

La ville de Rosenheim distribue des flyers bizarres

picture alliance / dpa

Les citoyens doivent se préparer au black-out « comme à des vacances en camping ».

picture alliance / dpa La majorité des Allemands s’inquiète des coupures de courant.

L’essentiel

– La ville de Rosenheim distribue des dépliants dans lesquels elle donne des conseils sur ce qu’il faut faire en cas de black-out.

– « Planifiez comme pour un séjour de camping de 14 jours chez vous », peut-on lire sur le prospectus.

Pour préparer les gens à un éventuel blackout, la ville de Rosenheim, en Haute-Bavière, distribue un dépliant d’information intitulé « Blackout – und dann ? Ratgeber für die Eigenvorsorge » (Guide de la prévoyance personnelle), actuellement distribué à tous les ménages. « Planifiez comme pour des vacances de camping de 14 jours chez vous », peut-on lire sur le papier.

Recommandation du gouvernement fédéral – Si une panne de courant à grande échelle devait tout de même se produire, vous devriez prendre ces dispositions.

Les conséquences globales de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine sont certes difficiles à évaluer, mais le risque d’une pénurie d’énergie due à des livraisons de gaz insuffisantes est immanent. Dans le pire des cas, cela pourrait conduire à un « black-out« . « Je pars du principe qu’un tel événement se produira dans les prochaines années », a déclaré Herbert Saurugg, expert en prévention des crises.

Capture d’écran/ville de RosenheimRosenheim distribue un dépliant de panique en cas de black-out :

« Réserve d’eau d’urgence, aliments non périssables, tourjours le plein d’essence dans la voiture ».

Le flyer dresse la liste de ce qu’il faut avoir chez soi pour au moins deux semaines : il commence par le thème de l’eau :

« L’objectif des services municipaux de Rosenheim est de maintenir l’approvisionnement en eau potable aussi longtemps que possible.

Une réserve d’urgence de 2,5 l/personne devrait tout de même être préparée. éventuellement un système de filtration de l’eau (autonome sans électricité) ».

En ce qui concerne la nourriture, il est recommandé d’emporter des aliments de longue conservation tels que des bocaux / conserves (légumes et fruits), des céréales et des légumineuses, des pâtes, du riz, des crackers, du sucre, du lait de longue conservation. Il est conseillé d’avoir chez soi de l’argent liquide (l’équivalent de deux semaines de courses en petites coupures et pièces de monnaie – bien sécurisées ! En outre, une pharmacie et des médicaments personnels vitaux (par exemple de l’insuline). Trousse de premiers secours, articles d’hygiène, bougies, allumettes.

Pannes de courant en hiver – l’approvisionnement en électricité de l’Allemagne est-il sûr ? – Des experts donnent des réponses

« Tous les foyers de Rosenheim trouveront le dépliant dans leur boîte aux lettres ».

En cas de black-out, il est également recommandé d’avoir

  • un poste de radio (à piles ou solaire)
  • ou une radio à manivelle,
  • des piles de rechange,
  • un réchaud de camping,
  • de la pâte à brûler,
  • éventuellement de l’approvisionnement pour les animaux domestiques (eau, nourriture),
  • éventuellement du bois pour le chauffage / la cheminée,
  • des sacs de couchage,
  • des couvertures, et des vêtements chauds,
  • plus une voiture avec toujours le plein de carburant.

Le dépliant indique également où trouver des informations actualisées et ce que signifie exactement le fait de ne plus avoir d’électricité : 

  • Pas de lumière (de la lampe de lecture à l’éclairage public),
  • pas de communication (téléphone portable, téléphone, Internet, télévision, appel d’urgence),
  • pas de transactions financières (distributeur automatique de billets, caisses, transactions financières),
  • pas d’achats (aliments, boissons, supermarché, transactions financières),
  • pas d’eau potable (cuisine, douche, toilettes),
  • pas de réfrigération (réfrigérateur, congélateur, privé et aussi dans le commerce),
  • pas de chauffage (privé et public), pas de médicaments.

Vers le comparatif Check24 électricité & gaz 

https://www.check24.de/strom-gas/?zanpid=9364_1665159709_7103676a0eb7cccc24b397da5ebd7c1f&cks=9364_1665159709_7103676a0eb7cccc24b397da5ebd7c1f&p1=ed6053ac-c56e-4c90-89cf-f244dfe06580&awc=9364_1665159709_7103676a0eb7cccc24b397da5ebd7c1f

Vers la fin de la semaine (semaine 38), tous les ménages de Rosenheim trouveront le dépliant dans leur boîte aux lettres, peut-on lire sur le site de la ville.

Articles liés :

https://www.rosenheim.de/buergerservice/sicherheit-gefahrenabwehr/katastrophenschutz/stromausfall-/-blackout

https://www.landkreis-rosenheim.de/krisen-katastrophen/

https://www.merkur.de/wirtschaft/blackout-stromausfall-notfall-energiekrise-rosenheim-stadtwerke-flyer-vorrat-aktuell-91804602.html

https://www.br.de/nachrichten/bayern/verunsicherung-nach-blackout-infos-der-stadt-rosenheim,TIoL3RV

https://www.sueddeutsche.de/bayern/bayern-blackout-vorbereitung-rosenheim-stromausfall-vorraete-bargeld-1.5670135?reduced=true

https://www.bild.de/regional/muenchen/muenchen-aktuell/wie-14-tage-camping-daheim-blackout-flyer-fuer-rosenheim-81431112.bild.html

https://www.chiemgau24.de/bayern/blackout-gefahr-studie-statt-panikflyer-so-bereiten-sich-die-landkreise-in-suedostbayern-auf-einen-moeglichen-blackout-vor-91821750.html

https://www.radio-galaxy.com/38-stadt-rosenheim-hat-blackout-flyer-veroeffentlicht

https://www.tt.com/artikel/30802053/blackout-gefahr-stromausfall-vorsorge-in-oesterreich-wird-verstaerkt

Traduction Christine Côte


France – Le prochain conte de Noël

[Source : pro.publications-agora.fr]

Nous sommes le soir du réveillon… Le 24 décembre 2022.

Vous êtes assis à une magnifique table garnie de différents toasts…

Du saumon… Du foie gras… Un peu de caviar…

Ce n’est pas tous les jours que vous vous offrez ce type de dîner…

Le repas va bientôt commencer et vous décidez de servir à vos convives le champagne que vous avez acheté spécialement pour l’occasion.

Vous saisissez la bouteille… L’ouvrez… Et demandez le verre de votre fille assise à votre droite pour la servir…

Quand soudain… La lumière s’éteint.Tout le monde s’exclame !

« Whouhaou ! »

Vous vous retrouvez dans le noir total.

Pendant quelques secondes, le temps est suspendu, personne n’ose dire quoi que ce soit… on attend simplement que les choses reviennent à la normale…

Mais rien ne se passe.

Vous posez votre bouteille délicatement sur la table et sortez votre téléphone portable pour vous éclairer.

Vous vous levez et allez voir le disjoncteur dans l’escalier… Rien.

Confus, vous criez à votre famille :

« Ça n’a pas sauté… Tout est enclenché… Je… Je crois que ça ne vient pas de chez nous »

Vous commencez à vous demander si ça n’a pas un rapport avec les alertes des gouvernements depuis cet été…

Vous décidez de sortir pour vérifier votre théorie… Et là… Votre gorge se noue.

Il fait noir dans toute la rue.
Aucune lumière.
Les lampadaires de la rue ne fonctionnent pas. Les illuminations de Noël sont éteintes.

Vous essayez de ne pas paniquer et vous vous dites que ça va sûrement revenir…

Sauf que dehors il fait froid.

Vous refermez rapidement la porte car vous réalisez que chaque degré perdu pourrait être perdu jusqu’à demain matin – et que cela pourrait empirer.

Au fond de vous… l’inquiétude s’installe.Si jamais ça durait toute la nuit… La maison va refroidir.

Les enfants risquent de tomber malade.

Vous n’aurez pas d’eau chaude pour vous laver demain matin.

Et vous allez devoir jeter les courses de votre réfrigérateur…

Mais ce n’est pas seulement ce qui vous inquiète…

Et s’il n’y avait plus d’électricité dans toute la ville ?

» Est-ce que les gens vont dévaliser les supermarchés ?

» Est-ce qu’on va se retrouver sans nourriture ?
Alors après une heure dans le noir vous décidez d’appeler votre fournisseur d’énergie.

Mais ça coupe directement.

Vous recevez un sms automatique qui vous dit :

img1

Le doute se confirme… et parmi vos convives, la panique se propage.

Vous appelez – en dernier recours – un ami qui se trouve dans une ville à une vingtaine de kilomètres… afin d’aller à la pêche aux informations.

Une… Deux… Trois sonneries…

img2
img3

Maintenant vous en êtes convaincus…

… Ce n’est pas une simple panne d’électricité.Et c’est exactement l’histoire qui a toutes les chances de nous arriver pour cet hiver 2022.

» Il ne suffira pas de rappuyer sur le bouton pour relancer la machine.

» Il ne suffira pas de réparer un câble afin de rétablir l’électricité dans les rues et dans nos maisons

Et vous ne pourrez même pas appeler pour obtenir de l’aide car les lignes seront saturées…

Mais le pire dans tout ça, c’est que vous vous souviendrez de ce message où je vous disais ce qui allait se passer…

Et vous vous souviendrez que j’avais annoncé que cette situation était voulue par les politiciens !

Parce que ce qui va se passer sous nos yeux est une conséquence directe des décisions économiques de nos dirigeants.

Les restrictions économiques contre la Russie ont scellé notre avenir…

Nous nous sommes exposés à une grave pénurie d’énergie.

Et selon mes calculs… Je suis intimement convaincu que :

Nous ne passerons pas l’hiver sans Black-Out Forcé…Et si vous pensez qu’ils n’oseraient pas…

Sachez que l’Union Européenne vient d’autoriser l’utilisation d’un mécanisme dit « contraignant » en cas de grave pénurie.

Ce qui veut dire que si nous nous retrouvons à court cet hiver…

(Et nous allons l’être, comme j’aimerais vous le montrer dans un instant à l’aide de quelques calculs très simples)

… Les États membres viennent de recevoir l’autorisation de l’UE de tout simplement couper notre électricité.

Simplement en appuyant sur un bouton…

Ils pourront mettre de nombreuses familles françaises dans le noir dès cet hiver… Sans aucune sommation… sans recommandation sur la façon de réagir.

Et tout peut aller très vite si un Black-Out Forcé venait à perdurer…

En seulement 24 heures les livraisons de carburant s’arrêteraient et cela pourrait tourner à une véritable guerre civile.

Car plus de carburant… dit plus d’approvisionnements… Plus de nourritures dans les supermarchés…

Plus d’électricité donc plus de frigo… Ni de congélateur…

En seulement 24 heures vous pourriez voir les gens dans les rues prêts à se battre pour faire le plein de conserves et d’aliments non périssables.

Ce qui veut dire que vous pourriez vous retrouver dans une situation où…

   Vous devrez expliquer à votre petite fille pourquoi elle a froid et pourquoi vous ne pouvez rien y faire…

   Vous devrez limite vous battre pour obtenir la dernière bouteille d’eau dans les rayons du supermarché

Vous aurez peur que l’on vienne frapper à votre porte car cela fait plusieurs jours qu’il n’y a plus d’électricité et qu’il y a des émeutes dans les rues…

Vous pourriez vous demander :

« Est-ce qu’il veut m’agresser pour me voler ma nourriture ? »

« Dois-je ouvrir ? »

Et tout ça pendant que le gouvernement regarde dans l’autre direction car c’est eux qui ont tout mis en place pour que ces événements se produisent.

Mais aujourd’hui, loin de moi l’idée de chercher à vous faire peur…

Au contraire, mon invité a tenu à venir vous proposer des solutions pour vous éviter de vous retrouver dans le noir et dans le froid cet hiver.

Car vous n’avez pas à subir les erreurs de nos dirigeants.

Et dans les minutes qui suivent…

» Vous allez apprendre les réelles conséquences économiques de cette pénurie d’énergie et de ces Black-Out forcés.

» Vous allez découvrir la stratégie et l’objectif final de nos gouvernements derrière toute cette mascarade.

» Et vous allez aussi apprendre comment nous comptons – nous aux Publications Agora et sur les conseils de notre expert – nous préparer à cet hiver et aux conséquences économiques dramatiques qui surviendront.

Et pour vous expliquer tout ça… Nous avons l’honneur d’accueillir notre expert de l’énergie aux Publications Agora…

Etienne Henri !

Étienne :
Bonjour Olivier, merci de m’avoir accordé cette interview pour pouvoir alerter nos lecteurs.

Olivier :
Mais c’est tout à fait normal… Il faut dire que les preuves que tu vas nous montrer aujourd’hui sont tout simplement éloquentes, voire scandaleuses !

Étienne :
Oui en effet, ceux qui vont regarder ou lire la transcription de cette interview jusqu’au bout seront convaincus que l’hiver 2022 pourrait être le pire que nous ayons jamais connu.

Olivier :
Alors ne perdons pas de temps…

Qu’est-ce qu’un Black-Out Forcé ?

Et qu’est-ce que ça veut dire concrètement pour les Français qui nous regardent ce soir ?

Étienne :
Alors c’est très simple…

Tout le monde est au courant que nous subissons une forte pénurie d’énergie et que cet hiver risque d’être tendu.

Le gouvernement commence à préparer les esprits à des plans de rationnement.

Mais si leur plan ne suffit pas…

(Et vous allez voir que, d’après les chiffres, il est quasiment IMPOSSIBLE que leur plan suffise)

… Ils ont déjà prévu de couper volontairement l’électricité chez nous… Chez les particuliers !

Et cela s’appelle donc des Black-Out Forcés… Car ils nous forceront à passer l’hiver dans le noir pour éviter de payer leurs erreurs de plein fouet.

Et je ne dis pas ça de façon hypothétique, la décision est déjà prise !

En fait… Nos gouvernements n’ont pas d’autres moyens – plus puissants – pour forcer la population à réduire la consommation d’énergie.

Olivier :
Wooow… Ok Etienne… Tu me fais peur là…

J’ai quand même pas mal de questions qui me viennent à l’esprit…

•  Est-on réellement sûr que nous n’aurons pas assez d’énergie pour cet hiver ?

•  Comment vont-ils s’y prendre pour nous imposer ces Black-Out Forcés ?

•  Et bien sûr… Qu’est-ce que nous risquons concrètement en cas de Black-Out Forcés ?

Étienne :
Je comprends ton inquiétude Olivier.

Et je vais répondre à toutes ces questions dans les minutes qui viennent, ne t’inquiète pas.

Alors commençons.

Comme tu le sais Olivier, je suis ingénieur avant tout.

Donc j’aimerais prouver à tous nos lecteurs que nous ne passerons pas l’hiver, et je veux le faire avec des éléments que personne ne pourra réfuter.

Et pour ça… Nous allons utiliser les chiffres.

Olivier :
Oui et j’aimerais préciser quelque chose avant à tous nos lecteurs…

Etienne est tellement transparent qu’il vous a laissé la possibilité d’aller vérifier toutes ses sources sur cette page.

Tout ce que vous allez découvrir aujourd’hui est tiré de plusieurs heures de recherches, de la part d’Etienne et de toute son équipe.

Étienne :
Exactement, merci Olivier.

Nous voulons être le plus transparent possible pour que nous puissions être le plus concret possible… Car la situation exige de l’urgence.

Pourquoi est-il absolument certain que nous ne passerons pas l’hiver sans coupure d’énergie ?En 2021, soit avant la guerre en Ukraine, environ 45% – presque la moitié – des importations de gaz de l’UE provenaient de la Russie.

img4

Ce qui veut dire que pour se passer du gaz russe nous allons devoir trouver ces 45% quelque part… On est bien d’accord.

Et il n’y a que deux moyens pour ça.

» Soit par de l’économie… Pure et simple.

» Soit par de nouvelles sources d’approvisionnement…
Concernant la première solution…

Nous pourrions économiser 10% maximum sur notre consommation actuelle.

Mais seulement si TOUS les Français et surtout TOUTES les entreprises acceptent de jouer le jeu.

Mais quand on voit que Paris a seulement réussi à baisser sa consommation d’énergie de 5% par rapport à ses objectifs de 25% sur une quinzaine d’années…

img5

Nous nous demandons COMMENT nous allons faire pour pouvoir économiser 10% dans toute la France dès cet hiver !

Quant à la deuxième option, qui est de trouver de nouvelles sources d’énergie, ce n’est pas beaucoup plus rassurant.

Car nous pouvons augmenter l’importation de GNL (gaz naturel liquide) pour combler 15% maximum.

Ce qui nous fait toujours un manque de 20% MINIMUM pour passer l’hiver en se basant sur les 45% nécessaires !

img6

Et ces 20% manquants représentent la consommation moyenne annuelle de plus de 20 millions d’habitants.

Soit 10X la ville de Paris sur 1 an.

Vous comprenez que ces deux options ne suffiront donc pas à passer l’hiver.

Ce qui nous laisse donc avec la dernière solution :

Les Black-Out Forcés.

Ce qui veut dire que plus d’1/3 de la France se retrouverait dans le noir !!

img7
(image non exhaustive)

Plus de 20 000 000 de Français se retrouveront dans le noir lorsque nos Élus vont appuyer sur le bouton pour nous couper notre internet… notre Tv… notre chauffage… notre réfrigérateur…

Et tout ça à cause de quoi ?

À cause de leur incompétence !

Car ce sont eux qui ont choisi cette pénurie…

•  Pourquoi les Français devraient-ils en subir les conséquences ?

•  Pourquoi est-ce que les honorables travailleurs devraient se retrouver dans le noir et dans le froid cet hiver ?

•  Pourquoi devraient-ils risquer de perdre leur travail car les entreprises devront fermer à cause des restrictions énergétiques ?
C’est injuste.

Mais c’est malheureusement ce qui risque fortement d’arriver pour cet hiver.

Ce ne sont pas nos « Élus » qui vont se restreindre ou qui passeront l’hiver dans le froid et dans le noir.

Car ça m’étonnerait qu’ils plafonnent le chauffage de l’Elysée à 19°C …

… Comme ils ont pu le décider pour les classes de cours de nos enfants et petits-enfants.

Dites-vous bien que l’Élysée a affiché une facture de 345 159 € de chauffage pour 2020…

img8

Et ce 14 Juillet, alors que notre président appelait à l’économie d’énergie… Les lumières de l’Elysée étaient toutes allumées… En plein jour.

Tout en osant appeler à éteindre je cite : « ces éclairages parfois inutiles »…

img9

Olivier :
Ok Etienne… Donc si je comprends, avec de tels chiffres… Je ne vois pas comment nous pourrons passer l’hiver sans coupures…

Et nous ne devrons pas attendre de notre gouvernement de montrer l’exemple… Ils préfèreront couper l’électricité des particuliers… Quand eux seront au chaud quoi qu’il arrive.

Alors… j’aimerais savoir comment est-ce qu’ils vont s’y prendre pour nous imposer ces Black-Out Forcés

Mais avant… J’ai envie de te poser une question un peu bête… Mais je pense que ça permettra d’éclaircir la situation dans l’esprit de nos lecteurs.

Tu nous parles de gaz là… Quel est le rapport avec l’électricité et le risque de Black-Out Forcé ?

Étienne :
Tu fais bien de poser la question, Olivier !

Il faut comprendre que le gaz permet la production d’électricité.

Concrètement… Imagine un moulin à eau.

Plus le moulin à eau tourne vite et plus il produit d’électricité.

Eh bien les centrales à gaz c’est quasiment pareil.

Tu remplaces l’eau par de la vapeur d’eau
(Créée par la combustion du gaz)

Tu remplaces le moulin en bois par une turbine géante

Et c’est cette turbine qui va tourner grâce à la vapeur d’eau créée par la combustion du gaz, qui va produire de l’électricité.

Ce qui veut dire que si nous n’avons plus de gaz…

Les turbines ne tourneront plus. Et nous ne produirons plus d’électricité via ces usines à gaz.

Pour faire on ne peut plus simple : plus de gaz, plus assez de production d’électricité

Olivier :
Ok… Merci pour ton explication.

Mais… Ce que je n’arrive pas à saisir c’est :

Nos gouvernements vont réellement laisser ces Black-Out Forcés se produire ?

Quel est leur plan ?

Étienne :
C’est là le problème…

En faisant passer leurs intérêts géopolitiques AVANT la sécurité des Français, ils ont provoqué cette situation critique.

Rappelez-vous, Bruno Le Maire déclarait en début d’année vouloir « provoquer l’effondrement de l’économie russe »…

img10

Et nous avons bien vu ce que ça a donné…

La Russie nous tient par les bijoux de famille pour rester poli et nous allons devoir subir les terribles conséquences des ingénieuses décisions de nos élus.

Et actuellement la France est à genoux.

Nous avons même vu récemment Gazprom – le géant du gaz russe – envoyer une vidéo de propagande où ils affichaient leur contrôle total sur le gaz…

… Et où ils se moquent de nous en y montrant des images d’un technicien des gazoducs couper les vannes…

… Plongeant ainsi Berlin, Londres, Paris sous une vague de froid spectaculaire, incapables de se chauffer par eux-mêmes.

img11
img12

Nos élus ont réellement signé l’arrêt de mort de notre économie, nous ne passerons pas l’hiver sans le gaz russe… Et ils le savent.

Leur plan sera de nous restreindre et de nous imposer des mesures liberticides pour palier à une situation qu’ILS auront provoqué eux-mêmes !

Olivier :
Cette vidéo fait vraiment froid dans le dos…

Étienne :
C’est le moins qu’on puisse dire…

Et alors que notre Président nous assurait qu’il n’y avait « aucun risque de pénurie cet hiver » ce 3 juin 2022…

img13

Les patrons d’EDF, Engie et TotalEnergies – devant l’insouciance ou l’incompétence de notre gouvernement – ont appelé à des économies d’énergie seulement quelques semaines plus tard.

img14

Rendez-vous compte…

Les énergéticiens qui n’ont AUCUN intérêt à demander à leurs clients de moins consommer… ont été obligés d’envoyer une alerte à l’économie d’énergie.

C’est complètement fou !

Et ils ne sont pas les seuls à alerter sur cette situation critique.

Damien Ernst, grand spécialiste Belge de l’énergie a également annoncé :

« On est dans la pire tournure que les événements pouvaient prendre »

img15

Mais aussi – et surtout – que :

« Les plans de rationnement sont prêts »

Et depuis… Nos « élus » ont commencé à ajuster leur communication… La faisant de plus en plus austère et effrayante…

Comme notre ministre de l’Economie Bruno Le Maire, qui disait ce 10 juillet 2022 :

« Nous ne pourrons pas continuer à nous chauffer et à nous déplacer comme si de rien n’était »

img16

Ou encore la Présidente de la Commission Européenne qui commence à envisager « Le PIRE »

img17

Mais vous verrez que toute cette communication n’a qu’un seul but…

… Pouvoir nous imposer des mesures extrêmement contraignantes et pouvoir les faire passer comme « seule solution » à notre crise énergétique.

Olivier :
Dont les Black-Out Forcés je suppose

Étienne :
Exactement Olivier.

Et le pot-au-rose commence à être découvert…De nombreux experts du secteur s’attendent à des coupures « organisées » auprès des industriels… Mais aussi – et surtout – auprès des particuliers !

img18

Le Magazine Le Point titrait également ce 31 août :

img19

Nos gouvernements décident même – alors qu’ils ont fermé la majorité des centrales nucléaires suite à une politique d’énergie « verte » – de rouvrir des centrales à charbon !

img20

Mais ne vous méprenez pas…

C’est nous qui allons devoir subir les conséquences de leurs décisions politiques et énergétiques.

Car vous pensez réellement qu’ils vont couper les usines ?

Les hôpitaux ?

Les administrations ?

Ou même les prisons ?

Bien sûr que non !

Ce seront les petits particuliers qui n’auront pas le pouvoir de refuser quoi que ce soit.

Et ils vont tout faire pour faire payer les particuliers et les plus démunis.

Comme la récente décision de fermer l’université de Strasbourg deux semaines cet hiver… « Compte tenu des prix de l’énergie ».

img21

Ce seront les étudiants qui devront payer le prix fort pour se chauffer pendant ces 2 semaines où ils devront rester chez eux…

… Car l’université n’aura pas voulu chauffer ses locaux pendant l’une des périodes les plus critiques et les plus tendues de cet hiver… Soit début janvier 2023.

[Voir la suite : https://pro.publications-agora.fr]




Augmenter les salaires ?

La compensation de l’inflation par un rattrapage des salaires est une impasse.
Faisons payer les coupables !

Recette magique ?

En premier lieu parce que cela sous-entendrait que l’on peut créer de la richesse ex-nihilo.

Autant il est possible de créer de la masse monétaire à partir de rien (argent dette), autant cet argent dette a vocation à être temporaire et ne devrait pas être utilisé pour des dépenses de fonctionnement, car celles-ci ne visent pas à la création de biens.

L’augmentation de masse monétaire artificielle est un facteur de perte de confiance dans la monnaie.

La création de richesse se fait par la production (produits manufacturés, nourriture, etc.) ou par des gisements de ressources naturelles, le reste n’étant que bulle spéculative qui tôt ou tard nous explosera à nouveau dans la gueule.

Mais supposons que cela ne soit pas un problème…

Bénéfice direct quasi nul :

Si nous doublons (chiffre pour l’exemple, les raisonnements sont identiques que l’on augmente les revenus de 10 % ou qu’on les quadruple) les salaires alors nous allons doubler les charges de l’entreprise.

(Soit directement, soit par les achats qui seront impactés par le doublement des salaires chez le fournisseur, fournisseur lui-même impacté par l’augmentation des prix pour ses achats et l’augmentation de salaire de ses employés et ainsi de suite.)

Doubler les charges reviendrait donc au final à doubler les prix de vente !

De fait si en doublant les salaires on double le prix des biens alors le bénéfice pour le consommateur serait donc nul.

Il y a un risque réel de spirale inflationniste qui à un moment ou un autre se traduirait par une dévaluation de la monnaie afin de rétablir un équilibre entre les importations et les exportations.

Dévaluation qui devrait être acceptée par les autres pays qui peuvent voir celle-ci comme une concurrence déloyale.

Une mesure créatrice de monopole et tueuse de petites entreprises

Pour que la mesure fonctionne, il faut que toutes les entreprises doublent les salaires de leurs employés et répercutent toutes cette hausse sur leurs prix de vente.

Une entreprise riche, aux reins solides, avec une forte trésorerie pourrait décider de ne pas répercuter l’augmentation de salaire sur leurs prix de vente.

De prime abord on pourrait applaudir en disant « merci l’entreprise décide de supporter l’augmentation des salaires au bénéfice des citoyens ».

Oui, mais non !

Les entreprises « pauvres » sont quant à elles contraintes, soit de diminuer leurs marges (si elles en ont la possibilité), soit d’augmenter leur prix de vente pour équilibrer leurs comptes.

Cette mesure conduirait inexorablement à la mort des entreprises qui sont petites ou fragiles au bénéfice des plus grandes.

Grandes entreprises qui, lorsqu’elles auront tué tous leurs concurrents, se trouveront en situation de monopole et seront ainsi libres de faire exploser les prix (inflation) face à un consommateur captif.

Cette mesure serait donc au final inflationniste et créatrice ce monopoles privés.

Le risque d’inflation secondaire

C’est ce que nous voyons en France avec la flambée des prix actuelle.

De nombreuses entreprises (qui le peuvent) augmentent leurs marges de façon délirante largement au-dessus de l’inflation.

Cette opération est relativement facile à dissimuler.

De fait, si nous doublons les salaires nous allons créer une inflation largement supérieure à leur augmentation, car nous n’empêcherons pas les entreprises d’être des entreprises.

Et d’autant plus en période de crise où il leur est relativement difficile d’augmenter les prix du fait de la concurrence.

Rappelez-vous du passage du franc à l’euro où nombreux sont ceux qui en ont profité pour accroître leurs bénéfices.

Il y aurait donc toujours une inflation secondaire dès lors qu’il serait possible de la camoufler dans une augmentation des prix, ici l’augmentation des salaires.

La chute des exportations

Vous et moi ne sommes pas directement concernés par les exportations.

Il n’en demeure pas moins vrai que si les coûts de production doublaient en France, cela mettrait un coup de frein aux exportations en l’absence de modification du taux de change (dévaluation).

Quel est le fou qui achèterait en France des produits manufacturés deux fois plus chers que la veille et que l’on peut trouver de qualité identique dans d’autres pays ?

Donc plus on augmente les salaires, les charges, plus l’argent est cher, plus on augmente le coût de la production et moins on est compétitif.

Ce n’est quand même pas un hasard si nombre d’entreprises délocalisent dans les pays asiatiques dans lesquels les employés sont payés comme des esclaves, ne bénéficient pas de droits du travail ou de couvertures sociales et où l’on peut librement polluer, etc.

Augmenter massivement les salaires reviendrait à poignarder dans le dos les exportations.

Regardez les entreprises allemandes fabricantes d’aluminium qui ont dû fermer, car dans l’impossibilité de répercuter l’augmentation du coût de production sur les ventes, concurrence étrangère oblige.

Je ne parle pas ici de morale, mais de réalités économiques.

La concurrence des marchés extérieurs en France

Mis à part les services, la quasi-totalité des biens de consommation est disponible à l’étranger.

Dès lors qu’un bien coûte deux fois plus cher en France qu’à l’étranger, croyez-vous que le Français moyen va acheter français ? Cela sera réservé à quelques nantis.

Nous sommes tous « patriotes » tant que cela ne touche pas à notre portefeuille. Il n’y a qu’à voir les immatriculations de véhicules français1 qui représentent moins de 40 % du marché.

Et si vous voulez acheter un tee-shirt vraiment fabriqué en France, accrochez-vous !

Si du fait d’une augmentation de salaire les tomates françaises passaient de 5 à 10 euros le kilo alors que les espagnoles sont à 3 euros le kilo, je ne donnerai pas cher des producteurs français.

Sans compter que la majorité des producteurs locaux ou bio sont largement nourris au capitalisme ambiant n’hésitant à vendre en direct une production à 20 euros le kilo alors même que la grande distribution leur achèterait 5 euros le même kilo (et je suis gentil).

De fait de très nombreuses entreprises françaises verraient une chute importante de leur chiffre d’affaires sur le territoire français par perte de compétitivité induite par un accroissement important des salaires.

Celles qui peuvent délocaliser le feraient un peu plus et celles qui ne peuvent pas mourraient !

Un accroissement du chômage et donc de l’inflation

Comme indiqué précédemment, dès lors qu’une entreprise perd en compétitivité, soit par rapport à ses concurrents qui ne répercuteraient pas les augmentations de salaire, soit par les entreprises étrangères, c’est alors le licenciement et le chômage à la clef.

Cercle vicieux de la diminution des ventes qui peut entraîner une augmentation des coûts, vider le carnet de commandes, encore augmenter les frais fixes pour terminer par les licenciements.

Le chômage a plusieurs conséquences :

  • Une précarisation des emplois qui existent encore. Ne croyez pas négocier avec votre patron une augmentation de salaire ou de meilleures conditions de travail en période de crise à moins d’être dans un créneau hyperspécialisé.
  • Une augmentation des charges de l’entreprise pour financer l’assurance chômage, ajoutant un surcoût à la hausse des salaires.
  • Une diminution du nombre de personnes cotisantes entraînant mathématiquement une diminution des ressources de l’État qui se traduirait soit par une augmentation d’impôts et donc une diminution du pouvoir d’achat, soit par une baisse des prestations et donc aussi une baisse du pouvoir d’achat.
  • Une diminution de la consommation des ménages avec refuge vers l’épargne pour ceux qui pourraient encore. Les Français auraient épargné2 non loin de 100 milliards durant la crise.

Nous voyons que compenser l’inflation par les salaires créerait une inflation supplémentaire et une baisse de compétitivité des entreprises condamnées à licencier pour s’en sortir ou préventivement par anticipation (au cas où cela tournerait mal).

En tous les cas le chef d’entreprise retardera au maximum les embauches en période d’incertitude et d’autant plus en France où un licenciement peut être long et coûteux à la différence des USA (aucun jugement de valeur, simple constat).

L’illusion de barrières douanières

Si nous étions dans un pays autosuffisant avec une indépendance économique, ce sujet pourrait s’aborder.

Une énorme partie de la dette publique est détenue par des étrangers (banques, pays, grandes entreprises, etc.)

Nous avons besoin de liquidités pour faire tourner la machine, voir même pour payer les enseignants.

Nous n’avons aucune indépendance énergétique grâce au « soutien actif » des écolos qui font tout pour détruire notre parc nucléaire.

Nous n’avons aucune indépendance industrielle.

Et nous n’avons même plus une autosuffisance alimentaire alors même que la France est un pays riche en terres fertiles !

Vive la déchéance !

Mettre des barrières à l’importation serait aussi efficace que de mettre des sanctions économiques à Poutine.

Les dindons de la farce seraient une fois de plus les consommateurs français qui perdraient encore plus de pouvoir d’achat.

Cela pourrait uniquement s’envisager si la France redevenait une puissance économique et non un pays en ruine.

Et encore, ce n’est absolument pas évident dans une économie mondiale ultralibérale.

(Une fois de plus l’objet de mon texte n’est pas de pleurer ou hurler, mais de partir du réel.)

Le leurre de la surconsommation secondaire

Je lis ici et là que l’augmentation des salaires soutiendrait la consommation et que la mesure serait vertueuse ou économiquement neutre.

L’idée primaire étant que « si tu as plus d’argent, tu dépenses plus » (ce qui est à prouver.)

L’idée secondaire repose sur les entreprises qui augmenteraient leurs ventes.

Il faudrait de plus qu’elles augmentent leurs profits et ne soient pas contraintes de répercuter l’augmentation des charges liées à l’augmentation de salaire sur les prix de vente.

Cette idée, a priori séduisante, pose de nombreux problèmes :

  • Nous sommes ici sur la théorie de l’économie d’échelle, car si l’entreprise augmente ses ventes c’est qu’elle augmente sa production.
  • Si sa production entraîne les mêmes coûts de matière première et de salaires (ex-embauche de personnel) alors cela ne se traduirait pas par un gain de rentabilité. Il y a peu d’entreprises qui peuvent bénéficier de l’économie d’échelle au point de compenser une forte augmentation de salaire.
  • Le gain de pouvoir d’achat serait contrebalancé par une augmentation des prix et donc par une baisse de pouvoir d’achat.
  • Cet apport de trésorerie pourrait ne pas bénéficier à la consommation. Il pourrait aller principalement à l’épargne. Les Français qui le peuvent cherchent à se protéger en période de crise en mettant de l’argent de côté pour les coups durs.
  • Comme nous achetons majoritairement des biens étrangers, cela profiterait d’autant moins aux entreprises françaises qu’aux entreprises étrangères qui nous remercieraient pour le cadeau.

Financement de l’inflation par l’État :

L’idée serait que, non pas les entreprises, mais l’État, compense la perte de pouvoir d’achat des Français due à l’inflation.

Je vous rappelle quand même que « l’État c’est nous » et non un généreux donateur extraterrestre.

Cette option a été plus ou moins mise en œuvre par le gouvernement depuis de nombreuses années (prime pour l’emploi…).

L’apothéose étant la mise à l’arrêt de l’économie mondiale et la planche à billets pour que les esclaves privés de liberté ne se révoltent pas.

Cet argent « miracle » ne pouvant être réel (notamment du fait de l’arrêt de la production) c’est obligatoirement de l’argent dette.

D’aucuns disent que cet argent ne coûte rien ou que la dette ne sera jamais remboursée.

Je veux bien vous suivre sur le fait qu’elle ne sera peut-être jamais remboursée, mais pour autant c’est un outil de perte d’indépendance.

Vous n’allez pas vous fâcher avec celui qui vous a prêté de l’argent et qui vous tient par les couilles !

Vous pouvez d’autant moins vous brouiller avec ce préteur que vous avez encore besoin de dettes supplémentaires.

Pour autant et quand bien même la dette n’a (hélas ?) strictement rien de neutre.

Selon la Tribune3 :

« En France, ces intérêts sur la dette ont coûté à la puissance publique autour de “35 milliards d’euros en 2021, et environ 50 milliards d’euros en 2022”, estime François Ecalle, ancien haut fonctionnaire à la Cour des comptes, spécialiste des finances publiques qu’il décrypte sur son site de référence Fipeco. La charge d’intérêt va ainsi s’alourdir de 17 milliards d’euros supplémentaires cette année d’après Bruno Le Maire. “Et la hausse va continuer”, prévient François Ecalle. »

Elle est passée de 2200 milliards en 2017 à 2900 milliards4 en 2019 sous l’ère de notre Président supposé grand économiste associé chez Rothschild, soit 700 milliards de plus.

À titre de comparaison la construction d’un hôpital5 coûte dans les 40 millions.

Le budget annuel est d’environ 100 milliards pour 3000 structures6,

De fait la dette permettrait de financer 1500 hôpitaux et cliniques de plus pendant un an !

Quand bien même elle ne serait jamais remboursée, le coût des intérêts est astronomique aussi bien en termes d’intérêts que de perte de souveraineté.

Il ne saurait donc raisonnable de compenser l’inflation par de la dette.

En clair :

Même si l’idée peut paraître séduisante, augmenter les salaires pour compenser l’inflation se heurte à de nombreuses réalités économiques d’autant plus en période de crise où les marges de manœuvre sont réduites.

Dans les faits, ne nous leurrons pas, l’inflation est un impôt qui est financé par le travail et l’épargne des Français (et plutôt des gueux si possible).

Vouloir la compenser revient à tenter de soulever le couvercle d’une cocotte minute alors même qu’il faudrait baisser le feu.

En l’occurrence le feu actuel provient des politiques européennes et des USA.

Compenser l’inflation par les salaires reviendrait à chercher comment financer les bénéfices délirants des enculés qui s’en mettent plein les poches.

Il n’y a rien de moral dans cette approche !

C’est exactement comme mettre une « prime » (terme inexact, car ce n’est qu’une diminution d’impôts) de 30 centimes sur le litre d’essence, essence hors de prix du fait des taxes, mais aussi des bénéfices indécents accordés à Total grâce aux « sanctions » contre la Russie.

Cette compensation des salaires par l’inflation, qu’elle soit financée par les Français et l’augmentation des coûts, par les Français via la baisse de rentabilité des entreprises ou par les Français par de la dette ne ferait que consolider et valider le vol des richesses par Total and Co.

Du même ordre que Pfizer and Co n’auraient pas à supporter les conséquences pécuniaires des effets secondaires des injections expérimentales, mais qu’elles seraient supportées par l’État.

Financer l’inflation par l’augmentation des salaires permet au voleur
de demeurer à l’abri des poursuites pour lequel on cotise afin qu’il n’ait pas à rembourser ses dettes,
mais aussi qu’il puisse poursuivre impunément ses crimes !

Faisons l’inverse

Arrêtons d’emmerder Poutine, arrêtons les sanctions bidons qui ne nuisent qu’aux Français, arrêtons de soutenir le malade mental ukrainien qui demande des frappes nucléaires préventives7 sur la Russie, quittons l’OTAN (et l’Europe pour retrouver une indépendance décisionnelle), supprimons toutes les sanctions et demain matin il y aura surabondance d’énergie et chute des prix.

Il serait aussi temps que l’OMC dise STOP à l’OPEP qui nous tient par les c… avec la complicité de tous les chefs d’état de la planète.

On ne résout pas les problèmes d’inflation en augmentant les coûts (salaires, etc.) ni en baissant des dépenses annexes, mais en les ciblant à la source.

Merci.

Alain Tortosa.

07 octobre 2022 https://7milliards.fr/tortosa20221007-compenser-inflation-par-salaires.pdf

1https://pro.largus.fr/actualites/tous-les-indicateurs-du-marche-automobile-francais-en-2021-10817395.html

2https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/lexplosion-de-lepargne-des-francais-pendant-le-confinement_4002519.html

3https://www.latribune.fr/economie/france/charge-de-la-dette-francaise-pourquoi-le-fardeau-s-alourdit-925017.html

4https://fr.countryeconomy.com/gouvernement/dette/france

5https://www.hopital.fr/Actualites/Combien-coute-un-hopital

6https://www.hopital.fr/Actualites/Combien-coute-un-hopital

7https://www.lefigaro.fr/international/moscou-furieux-des-propos-de-zelensky-evoquant-des-frappes-preventives-de-l-otan-20221006




L’Amérique accepte très mal de ne plus être la première puissance mondiale

[Source : businessbourse.com]

Par Pepe Escobar

2022/2023 : L’ensemble de l’échiquier mondial est sur le point d’être pulvérisé… Le discours de Poutine du 30 septembre marque un tournant historique ! L’Amérique accepte très mal de ne plus être la première puissance mondiale !!!

Il ne fait aucun doute que les futurs historiens impartiaux classeront le discours du président russe Vladimir Poutine sur le retour de ses régions adorées – Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporizhzhia – le 30 septembre comme un point d’inflexion historique des années vingt.

L’honnêteté et la clarté sous-jacentes reflètent son discours à la Conférence de Munich sur la sécurité en 2007, mais cette fois transcendant largement les signes extérieurs du nouveau grand jeu géopolitique.

Il s’adressait clairement au collectif Global South. Dans un passage clé, Poutine a fait remarquer combien « le monde est entré dans une période de transformations révolutionnaires, et ce à très grande échelle. De nouveaux pôles de développement se forment et vont modifier les fondements géopolitiques planétaires.

Faisant le lien direct entre multipolarité et renforcement de la souveraineté, il l’a mené jusqu’à l’émergence d’un nouveau mouvement anticolonial, version suralimentée du Mouvement des non-alignés des années 1960 :

« Nous avons de nombreuses personnes qui partagent les mêmes idées partout dans le monde, y compris en Europe et aux États-Unis, et nous ressentons et voyons leur soutien. Un mouvement libérateur et anticolonial contre l’hégémonie unipolaire se développe déjà dans divers pays et sociétés. Sa subjectivité ne fera que croître. C’est cette force qui déterminera la future réalité géopolitique. »

Pourtant, la conclusion du discours concernait la transcendance – sur un ton spirituel. Le dernier paragraphe complet commence par « Derrière ces mots se cache un glorieux choix spirituel ».
Il s’agit en fait d’un discours extrêmement moderne à sa manière. Il doit être lu avec le plus grand soin afin que ses multiples implications puissent être saisies. Et c’est exactement le contraire qui s’est passé si l’on analyse les réactions du côté occidental et la façon dont les journalistes l’ont interprété.

Le discours est une feuille de route concise sur la façon dont nous sommes arrivés à ce carrefour historique incandescent – où, pour s’aventurer au-delà de Gramsci, l’ancien ordre refuse de reconnaître sa mort alors que le nouveau monde est inexorablement en train de naître.

Il n’y a pas de retour en arrière. La principale conséquence d’un fait largement documenté – « une guerre hybride est menée contre la Russie parce qu’elle fait obstacle à l’ordre mondial néocolonial » – est que la Russie se prépare à une collision totale avec l’Empire du Mensonge.

Aux côtés des grandes puissances eurasiennes, la Chine et l’Iran. Les vassaux impériaux dans ce cas sont au mieux des dommages collatéraux.

De plus, il est assez révélateur que le discours de Poutine ait suivi le ministre indien des Affaires extérieures, le Dr S. Jaishankar, qui a souligné le « pillage de l’Inde par la puissance coloniale » à l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le discours de Poutine et la détermination de la Russie à mener la guerre – hybride et autre – contre l’Occident collectif ont créé un nouveau scénario géopolitique.

Ce nouveau scénario géopolitique revient sur l’origine du conflit en Ukraine, et même sur l’explosion des pipelines Nord Stream et Nord Stream 2 : un pari désespéré, à quelques jours du résultat des référendums et de leur reconnaissance officielle le 30 septembre.

Où est Oussama quand on a besoin de lui ?

Alors que les hypothèses de travail tourbillonnent sur la façon dont l’acte a été commis, certaines choses sont assez claires.

La Russie n’avait absolument aucune raison de détruire des milliards de dollars de l’infrastructure énergétique de Gazprom : elle pouvait toujours l’utiliser comme levier ; et ils pouvaient simplement l’éteindre – comme ils l’ont fait, à cause de la démence des sanctions – et rediriger le gaz vers les clients asiatiques.

Une Maison Blanche « dirigée » par un lecteur de téléprompteur sénile, embourbée dans un vide politico-économique faible, était très certainement désemparée.

Le principal suspect est une faction voyou de la sécurité nationale / du département d’État – qui fait partie de ce qui est connu dans le « « Beltway sous le nom de The Blob. Appelez-les straussiens ou fanatiques néo-conservateurs, ce sont les acteurs qui mènent une « politique » étrangère américaine dont le postulat central est la destruction de la Russie – avec les « alliés » européens comme dommage collatéral.

Une conséquence inévitable – certainement imprévue – est que dans ce nouveau rebondissement de la guerre des méandres économiques, tous les paris sont ouverts : aucun pipeline ou câble sous-marin, où que ce soit dans le monde, n’est désormais sûr et peut devenir un jeu équitable en représailles.

Ainsi, l’explosion des deux tuyaux – NS et NS2 – est 9/11 remixé et surnommée la « Pipeline Terror ». Sans aucun islamiste avec une kalachnikov qui se cache dans une grotte afghane.
Les pertes financières impliqueront pas mal d’acteurs de poids. Les actionnaires de Nord Stream AG sont Gazprom (51 %) ; Wintershall Dea AG (15,5 %) ; PEG Infrastruktur AG, filiale d’E.ON Beteiligungen (15,5 %) ; NV Nederlandse Gasunie (9%) et Engie (9%).

Il s’agit donc d’une attaque non seulement contre la Russie et l’Allemagne, mais aussi contre les grandes sociétés énergétiques européennes.

NS2 est une merveille d’ingénierie : plus de 200 000 segments de tuyaux revêtus de 6 pouces de béton, pesant chacun 22 tonnes, disposés au fond de la mer Baltique.

Et juste au moment où il semblait que tout était perdu, eh bien, pas vraiment. Le thème de la merveille d’ingénierie a refait surface : les tuyaux sont si solides qu’ils n’ont pas été brisés, mais simplement percés. Gazprom a révélé qu’il existe une chaîne intacte de NS2 qui pourrait « potentiellement » être utilisée.

L’essentiel est que la reconstruction soit possible, comme l’a souligné le vice-Premier ministre russe Aleksandr Novak : « Il existe des possibilités techniques pour restaurer l’infrastructure, cela demande du temps et des fonds appropriés. Je suis sûr que des opportunités appropriées seront trouvées.

Mais d’abord, la Russie veut identifier clairement les auteurs de ces actes.

Henry Kissinger, mauvais perdant

L’oracle de l’establishment américain et criminel de guerre notoire, Henry Kissinger, n’a pas pu se débarrasser de sa marque de fabrique « Return of the Living Dead Act », affirmant que la Russie a « déjà perdu la guerre » parce que sa capacité à menacer l’Europe avec des attaques conventionnelles, dont elle avait bénéficié pendant des décennies ou même des siècles, « a maintenant été manifestement surmontée ».

Moscou ne « menaçait » pas l’Europe avec quoi que ce soit de conventionnel ou autre ; il essayait de faire des affaires, et les Américains l’ont bloqué avec vengeance, recourant même à la stratégie dite la « Pipeline Terror ».

Cette victoire tactique américaine a été remportée en seulement sept mois et n’a presque rien coûté. Les résultats peuvent sembler impressionnants : l’hégémonie américaine sur l’ensemble du spectre de l’UE est désormais incontestée, la Russie ayant perdu son levier économique. Mais cela ne fera qu’approfondir la détermination de Moscou – comme le souligne le discours de Poutine – à pousser jusqu’au bout la lutte contre l’Empire et ses vassaux.

Sur les champs de bataille ukrainiens, cela signifie les forcer à la table des négociations aux conditions de la Russie. Et ensuite les forcer à accepter un nouvel arrangement européen « d’indivisibilité de la sécurité ».

Et dire que tout cela aurait pu être accompli d’un simple coup de fil fin 2021, lorsque Moscou a envoyé des lettres à Washington proposant une discussion sérieuse.

En fait, ce sont les États-Unis qui ont « déjà perdu la guerre » : au moins 87 % du monde – y compris pratiquement tout le Sud global – a déjà conclu qu’il s’agit d’un empire voyou et sans gouvernail.

« Perdre », à la Kissinger, signifie aussi qu’en seulement 7 mois, la Russie a annexé 120 000 km2 – soit 22 % du territoire ukrainien – qui produit près de 90 % du PIB et compte plus de 5 millions de citoyens. En cours de route, les forces alliées ont essentiellement détruit l’armée ukrainienne, ce qu’elles continuent de faire 24h/24 et 7j/7 ; des milliards de dollars d’équipement de l’OTAN ; accéléré la disparition de la plupart des économies occidentales ; et évaporé la notion d’hégémonie américaine.

Quant à « Stupidistan Unplugged », l’Oscar revient au secrétaire Blinken, qui a annoncé que l’explosion des deux pipelines était une « opportunité stratégique formidable ».

Tout comme le 11 septembre a été une « formidable opportunité stratégique » pour une invasion/bombardement/assassinat/pillage aveugle sur les terres de l’islam.

Prise de conscience générale concernant l’OTAN et l’UE

L’UE est sur le point de provoquer une dévastation commerciale infaillible.

Désormais, toute possibilité de commerce énergétique avec la Russie devrait être une conséquence de l’effondrement de l’OTAN et de l’UE. Cela peut arriver, mais cela prendra du temps. Pour donner quoi ensuite ?

L’UE ne peut pas compter sur l’Asie : loin et incroyablement chère en termes de coûts de liquéfaction et de regazéification du GNL.

N’importe quel pipeline – par exemple, du Kazakhstan – traverserait la Russie ou viendrait de Chine via la Russie. Oubliez le Turkménistan ; il expédie déjà son gaz vers la Chine.

L’UE ne peut pas compter sur l’Asie occidentale.

« Turk Stream » a déjà tout vendu. Toute la production du golfe Persique est déjà achetée. Si – et c’est un « si » majeur – il y avait plus de gaz disponible, ce serait une petite quantité en provenance d’Azerbaïdjan (et la Russie pourrait le perturber). L’Iran reste sanctionné par l’Empire – un fabuleux but contre son camp. L’Irak et la Syrie sont toujours pillés par les États-Unis.

Cela laisse l’Afrique – où, dans l’état actuel des choses, il faut bien se rendre compte que la France est mal vue par de nombreux pays africain, dont l’expulsion se fait progressivement.
L’Italie pourrait éventuellement acheminer du gaz vers l’industrie allemande depuis l’Algérie, la Libye et les champs chypriotes-israéliens. Il y aura une bousculade absolument folle pour les champs gaziers sahariens et le gaz en Afrique centrale – de l’Ouganda au Soudan du Sud.

La mer Baltique est peut-être un lac de l’OTAN, mais la Russie pourrait facilement décider de faire des vagues, par exemple en transportant du GNL dans des barges vers les ports allemands via Kaliningrad – qui est libre de glace pendant l’hiver. Si la Lituanie tentait de le bloquer, M. Khinzal pourrait régler le problème en présentant sa carte de visite. La Russie pourrait également utiliser le golfe de Finlande, ce qui n’est pas un problème pour ces énormes brise-glaces russes.

Cela signifie que la Russie pourrait facilement détruire la concurrence – comme dans le cas du GNL qui est extrêmement cher ces temps-ci, en provenance des États-Unis.

Après tout, Saint-Pétersbourg à Hambourg n’est qu’à environ 800 milles marins ; et de Kaliningrad, à seulement 400 miles nautiques.

Tout l’échiquier mondial est sur le point d’être radicalement modifié avant l’arrivée de l’hiver. Le 11 septembre a conduit au bombardement, à l’invasion et à l’occupation de l’Afghanistan. Le sabotage des Pipeline 9/11 mène à une analyse précise du rôle de l’OTAN dans cette guerre – qui aura lieu en Ukraine. Le retour de flamme est de retour – et la vengeance va faire très mal.

Source: zerohedge




« Chaos » au sein de LA pensée occidentale : implosion, magma, résurrection ?…

Par Lucien SA Oulahbib

Un commentateur restituant archéologiquement telle ou telle « pensée » ou s’en servant comme ressassé mondain n’est pas un « penseur » en ce sens « ancien » quoique très strict de créateur d’un système d’explication objective du monde qu’il est possible de valider ou d’infirmer. C’est un « passeur » tout au plus. Certes, tel ou telle peut mettre en avant une approche, un angle, une analyse, mais, même argumenté, (dépassant la seule opinion) cela ne suffirait pas (« Que nul n’entre s’il n’est géomètre »). 

Même les sciences de la matière et de la vie sont désormais touchées par cette absence de vision globale (hormis le catastrophisme ambiant). L’échec, patent, de l’injection à ARN et la difficulté de la physique théorique à mettre de l’ordre dans sa vision cosmologique le montrent bien. Elles y arrivaient encore peu ou prou jusqu’à peu, surtout à la suite du tournant galiléen newtonien, darwinien, mendélien se séparant (en apparence) des physiques aristotéliciennes et cartésiennes — en apparence, car les questions de l’impulsion première et la consistance tourbillonnaire, par exemple au sein des interactions cellulaires sont, semble-t-il, encore bel et bien là, mais sans réponses convaincantes, malgré toute leur acuité, ne serait-ce qu’en astrophysique avec l’expansion permanente de l’univers et son lien au sein des cellules comme l’indique le paradoxe EPR.

Elles sont certes encore perçues de manière dynamique (avec le concept de Soi) et au moins restent toujours ouvertes permettant tout de même (malgré cependant de plus en plus d’« interdits »…) la résurrection de la spéculation heuristique à commencer par le principe anthropique (voir une interprétation possible dans Être et vérité du réel humain).

Néanmoins, ces sciences de la matière et de la vie, du fait de la censure ambiante d’aujourd’hui, par exemple sur les plans climatique et immunologique, et du fait de leur hyperspécialisation scientiste et industrialisation affairiste (y compris en recherche « fondamentale ») excluant frénétiquement homéopathie et médecines préventives ancestrales (naturothérapie), ces sciences dites autrefois « dures » ont bel et bien perdu en vigueur heuristique. Elles avaient pourtant su, à la fin du XIXe siècle, poser des questions critiques non quelconques envers la physique newtonienne au niveau micro, en questionnant par exemple le lien entre espace et temps en un instant T (la question de David Hume un siècle auparavant à vrai dire) ou la notion de quanta pour mesurer la force d’une onde lorsqu’elle est ainsi saisie par « partie » (parti/cule), sans oublier son côté dynamique vital permanent (ADN, ARN…) au sein même des relations entre le soma et le germen plus du tout aussi étanches l’un par rapport à l’autre ; d’où d’ailleurs les inquiétudes d’aujourd’hui avec l’injection massive d’ARN messager, dont les rétroactions répétées peuvent agir de façon épigénétique au sens de créer des mutations inédites négatives comme la fragilisation pérenne de notre système immunitaire naturel. Mais au lieu d’ouvrir le débat, cette inquiétude sera immédiatement cataloguée de « complotiste » dans une sorte de gestuelle obscurantiste de la pire eau comme si le terme même de « complot » venait d’être inventé par des « convalescents masqués »…

Sans oublier aussi que ce qui est transmis génétiquement n’est pas « que » de la biologie au sens seulement physico-chimique comme le prétendent les adeptes de la théorie du genre et de la double-parentalité, mais transmet aussi des traits psychiques. Ceux-ci se traduisant d’ailleurs par des dispositions conatives et cognitives singulières (voir les travaux de Maurice Reuchlin et Joseph Nuttin, la psychologie cognitive actuelle d’un Stanislas Dehaène s’orientant aussi dans cette direction) un peu trop évacués sous le prétexte d’un réductionnisme biologiste et sociologiste (la matière a fortiori vivante réduite à un champ de forces), ce qui ne se peut tant il existe des constantes certes évolutives, mais restant pérennes ou l’identité ET la différence… Vieux débat sur l’Un/l’Être depuis le Parménide de Platon que les économètres d’aujourd’hui modélisant passions et sentiments veulent réduire à des quanta de flux modifiables par injections d’injonctions paradoxales : la « maladie » devient un « dysfonctionnement » et un « désir » une fenêtre d’opportunité pour le prêt-à-consommer bas de gamme.

Ce qui fait qu’au niveau « mental », pour aller un peu plus vite, les attaques répétées deviennent exponentielles, vagues incessantes de non-sens obscurantistes contre le concept même de « Soi » par la destruction, voire l’autodestruction « volontaire » du lien entre le Moi (caractères et préférences conatives, voir ci-dessus) et le Je (tempérament qui en module les expressions) en le réduisant soit à son origine sociale (tout ne serait « que » construction sociale, donc le fossé entre privilégiés et gilets jaunes s’accroît) soit bio-ethnique (tout serait donné par la « race » qu’il faudrait purifier ou alors en créer une nouvelle par le « transhumanisme » et le transgenre), alors que ce lien entre Moi et Je se structure dans un Soi non seulement biologique, mais également politique (comme l’explique bien Norbert Élias : un humain sans société perd ce caractère même), en ce sens où le fait d’être reconnu à sa juste valeur renforce l’estime de soi et partant bonifie la dialectique de son triptyque (Sujet-moi-je/Acteur politique/Agent social) et ce bien plus au sein de la Nation que du clan seul (infra).

Aujourd’hui, comparés aux puissants débats entre un Einstein, un Bohr, un de Broglie, un Durac, voire même les intrusions d’un Lénine (critiquant Mach sur la perception multiforme du « réel », Habermas réitérant la même méprise sur les niveaux de réalité : « la preuve du pudding ? C’est qu’on le mange ! », une affirmation hors sujet en physique, la chose étant seulement à ce stade un combiné de particules) ou d’un Engels (sur la « dialectique de la nature » réitérant l’idée de Marx sur le surcroît de quantité qui créé la qualité alors qu’il l’a détruit en la remplaçant par une autre, comme le montre Hegel sur la question de « l’essence », cette substance posée…).

N’oublions pas aussi les confrontations de naguère si ouvertes en sciences de la société (ontologie, logique, éthique, économie…) par exemple entre Keynes/Hayek, Popper/Wittgenstein, Cohen/Cassirer/Heidegger/Schmitt/Strauss (Léo) ; l’analyse sans faille d’un Pareto sur la montée et l’effondrement des élites reprise en partie par Claude Lefort (dans La Complication) lorsqu’il explique pourquoi la petite bourgeoisie des villes choisit l’adhésion à la IIIe internationale après 1917 — d’où le schisme de 1920 en France : afin tout benoîtement de prendre des places, comme aujourd’hui au sein de l’idéologie catastrophiste du « trans » posé comme vecteur ou clé de la « grande bascule » civilisationnelle vers le cyborg ou la fusion homme-machine, avec en haut de la pyramide les Immortels s’amoncelant autour des nouvelles Babel.

Tous ces auteurs seraient aujourd’hui, sinon interdits, du moins marginalisés (trop « blanc », pas assez « sorcier ») : non pas au sens du débat posthume entre Boudon et Lévy-Bruhl sur la pensée magique ou la place effective de l’imaginaire, mais d’une démesure obscurantiste visant à opposer raison et imaginaire, ce qui faisait dire par exemple à Derrida que Husserl aurait trouvé incongru l’expression « un cercle carré » (lire une critique de cette acception p.98) alors que celle-ci peut s’entendre dans le domaine de la fiction, mais non dans celui de la logique…

Cet obscurantisme, ce prémarxisme, ce rabougrissement, ses chamailleries picrocholines, voile à nouveau le réel, par exemple en matière climatique ou immunologique. Le débat est à l’évidence de plus en plus fermé (Allègre, Courtillot, Leroux, Raoult sont écartés ou marginalisés), sous le prétexte d’un “consensus” en réalité seulement institutionnel et non pas épistémologiquement effectif : aucune preuve tangible sur la responsabilité unique du CO2 ou sur la supériorité des injections Spike (excitant seulement quelques anticorps sur trois à quatre mois qui deviennent des “agents doubles”, d’où l’extension de l’épidémie/syndémie en fait), alors que la médecine préventive antiparasitaire et stimulant les défenses immunitaires a décidément de plus en plus toute sa place…

Mais c’est l’effet Lyssenko en URSS ou Bourdieu-Foucault actuellement en France, c’est-à-dire bien loin des débats du XIXe et XXe siècle indiqués ci-dessus (rappelons aussi ceux entre Taine/Tarde/Durkheim, plus en amont Cuvier et St Hilaire). Lesdites sciences « sociales » proprement dites ne font d’ailleurs plus que du prémarxisme obscurantiste, répétons-le, avec par exemple cette idée, unique, de « domination » qui n’explique rien et ne décrit même pas ce qui « est », puisqu’elle ne le perçoit que négativement au sens mécaniste et non pas aristotélicien (qu’avait repris au moins Hegel) : la statue de marbre est certes « négative », du moins pour celui-ci, mais devient positive pour l’humain ; amendée aujourd’hui par la question de plus en plus cruciale, y compris en économie, du qualitatif (du « haut de gamme pour tous » disait Sagan…) qui s’oppose au productivisme quantitatif bas de gamme (Netflix, Disney compris avec leur faux progressisme, rétrograde en réalité : bienvenue dans le monde de Caligula…).

Ce qui nous manque au fond pour sortir de ce chaos non pas créatif, mais obscurantiste, c’est bien l’émergence d’une néo-modernité dépassant enfin l’enfance de la modernité issue de la fausse Renaissance (car il ne suffit pas d’imiter les Anciens pas plus que de rompre totalement avec eux, mais il faut inventer de nouvelles Traditions qui vaillent réellement le coup pour l’affinement humain ET citoyen).

Ainsi refondée, « la » Modernité quitterait son adolescence négativiste postmoderne d’aujourd’hui issue de l’impasse marxiste et scientiste (Marx se réclamant de « la » Science) qui veut tout détruire tel un adulescent rageur faute d’aller au-delà de Marx (qui n’était pas « marxiste » et a eu l’honnêteté de ne pas publier les tomes II et III du Capital, invalidés par le fait que la mécanisation n’aura pas détruit le capitalisme, bien au contraire…).

Mais ses Suivants, au lieu de métamorphose et d’innovation propre à une maturité sereine qu’il serait possible d’atteindre encore, ont préféré construire les impasses actuelles qui certes déploient le parfum dense de la décadence façon « Cabaret »… Pourtant la période n’a pas encore tout à fait basculé du côté du déclin (au sens non spenglerien) de l’irréversibilité décadente, ni même du côté de Huntington, puisque « le choc des civilisations » s’institue (de manière surprenante ?) au sein même de l’Occident (via également la guerre de l’OTAN postchrétienne et pseudo-islamisée contre la Russie orthodoxe, mais également poststalinienne, n’ayant pas établi son Nuremberg), entre d’une part sa frange sectaire déviationniste qui a perverti l’universalisme positif au profit de sa seule imposition arbitraire et d’autre part sa frange préservatrice, mais qui s’arc-boute uniquement sur une ligne défensive alors que l’offensive innovante (« de l’audace, toujours de l’audace ») reste la clé lorsque l’on entre en Polémos….

En « science de la Psyché » aussi par exemple : ainsi non seulement celle-ci ne sait plus où placer l’éthique (réduite à des « valeurs » au détriment des vertus, ces mesures ontologiques fondamentales), depuis que les termes « âme » et « esprit » ont été évincés au seul profit de la « conscience », alors que celle-ci est un écran sur lequel s’affiche ce qui (se) travaille dans l’interaction. C’est ce qui a été nommé la pneumatologie en reprenant un terme utilisé autrefois exprimant justement ce lien dans la « psyché » entre passions et raison, logique des passions de ce qui nous affecte d’une part, et vérité de la raison d’autre part ; au sens de donner une direction en raison à l’action allant vers la préservation ou la dispersion, l’affinement ou la dissolution, ce qui renforce ou affaiblit « positivement » ou « négativement » et ce qui a été nommé le travail oligomorphique de la Néo-modernité au sein même de cette pneumatologie : est-ce que cette action me renforce ou m’affaiblit, et où me mène cette oscillation qu’il ne vaudrait mieux peut-être ne pas réaliser du point de vue des conséquences ? Vers plus de préservation d’un Même, l’affinement d’un Semblable (développé aussi dans des livres et articles) ou se contenter d’une (auto)destruction jouissive (remplaçant « l’auto-mouvement » de Lénine) dont se sert la Secte SHA (scientiste, hygiéniste, affairiste) ou le néonazisme ayant absorbé le néo-léninisme dont il se sert comme milice (en col roulé) à tout faire ; mais qu’attendre de la canaille chic, celle de la lumpen-intelligentsia qui pullule façon racaille nihiliste sur les ondes les universités, les académies, les ministères, jusque chez les juges (ainsi ce « cas positif » condamné seulement avec sursis en appel alors qu’il voulait prostituer sa fille) ?…

Pour faire bref, et en conclusion concernant cette impasse théorique et pratique fondamentale qui fragmente de plus en plus ce qui reste encore de solide dans la pensée dite rationnelle (la pensée religieuse se porte bien mieux…) : il serait possible d’intégrer dans une nouvelle « Science du Vivant, de l’Humain et de la Société » à la fois les sciences de la matière et de la vie enrichies par une pneumatologie repensée et une science de la Société qui serait le Politique au sens de la Politeia (République chez Platon) puisque l’expérience historique nous montre que l’on ne rencontre pas seulement l’Humain en l’Homme, mais aussi l’Appartenant-à (membre d’un Clan — au sens large —, mais mieux encore Soi actif singulier d’une Nation comme le disait Bainville et que reprend Liah Greenfeld…) inséré conflictuellement dans une stratification qui distribue certes les êtres selon leur compétence, mais ce tempéré par un vécu donné ouvrant à des opportunités ou les fermant selon la « chance » (la « fortune et la vertu » de Machiavel et de Bonaparte) : ainsi, a-t-on été à même de les saisir au « bon » moment et qu’est-ce qui aura permis ou non de le faire ?… Le tout accompagné d’une Solidarité commune façon Durkheim à repenser (une Fraternité réelle…)…

Programme démesuré sans doute, impossible certainement, mais comme “impossible n’est pas français”… Le monde, aujourd’hui, au bord du chaos, nous regarde tout au fond de ce qui n’est pas encore une tombe.




Russie : obligation vaccinale et effets secondaires graves

[Source : conscience-du-peuple]

Ce qui se produit ici [au Québec] avec l’obligation et la coercition vaccinales, ainsi que les innombrables effets secondaires graves, c’est la même chose en Russie avec Spoutnik V.  

D’ailleurs, le fabricant de Spoutnik V est Gamalaya et il est un proche collaborateur de Astrazeneca…

Fin septembre, plusieurs régions russes, citant un décret de juin 2021 pris par le ministère de la Défense, ont annoncé qu’elles commenceraient à vacciner les habitants mobilisés.

En réponse à cette ordonnance, l’Association indépendante des médecins a publié deux lettres ouvertes, l’une adressée à Vladimir Poutine, l’autre faisant appel au ministre de la Défense Sergueï Choïgou, pour que l’obligation vaccinale soit arrêtée immédiatement.

Voici quelques extraits :

« Nous sommes des médecins, membres de l’Organisation publique internationale “Association indépendante des médecins”, qui font appel à vous pour exiger l’interdiction de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 pour les personnes mobilisées et appelées au service militaire. »

« Notre organisme public a collecté plus de 1 000 cas de décès après l’introduction du vaccin Spoutnik V.

Aucun de ces cas n’a été examiné par une commission médicale, et le médicament continue d’être produit et utilisé pour vacciner des personnes, y compris des enfants d’un certain âge. Les décès et les atteintes graves à la santé à l’aide d’une préparation immunobiologique ont tout simplement été ignorés.

Ni le bureau du procureur, ni Rospotrebnadzor, ni le ministère de la Santé n’ont répondu à une seule demande d’arrêt de l’utilisation d’une drogue dangereuse et mortelle chez l’homme. »

« En outre, des vaccins développés à la hâte ont provoqué diverses réactions allergiques aiguës chez l’homme, qui ont parfois entraîné la mort. Et les vaccins russes contre le coronavirus ne font pas exception. En Russie, les données officielles sur les complications ne sont pas publiées, elles ne figurent pas dans les rapports sur les essais de vaccins. Peut-être parce que des militaires étaient impliqués dans des essais de vaccins. »

« Actuellement, Rospotrebnadzor déclare qu’il est impératif de vacciner tous les citoyens mobilisés de notre pays. Le vaccin qui, à notre avis, s’est avéré dans la pratique dangereux et même nocif sera désormais utilisé sur des citoyens mobilisés ? On sait qu’après la vaccination, des réactions locales et une augmentation de la température peuvent se développer. Nos combattants iront-ils au front avec de la fièvre et des symptômes du SRAS après la vaccination ?

Ceci est contraire aux normes de la médecine militaire. Toute vaccination est une intervention médicale majeure qui comporte des risques pour la santé, car la réponse du système immunitaire peut varier d’une personne à l’autre. Lors des vaccinations, la balance bénéfice/risque doit toujours être évaluée. »

https://edwardslavsquat.substack.com/p/russian-doctors-demand-end-to-compulsory




Les États-Unis déclarent la guerre à la Russie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Alors que la presse internationale traite du sabotage des gazoducs Nord Stream sous l’angle du fait divers, nous l’analysons comme un acte de guerre contre la Russie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France. En effet, les trois voies d’approvisionnement en gaz des Européens de l’Ouest viennent d’être coupées simultanément, tandis que, toujours concomitamment, un nouveau gazoduc vient d’être inauguré à destination de la Pologne.

De même que Mikhaïl Gorbatchev avait vu dans la catastrophe de Tchernobyl la dislocation inévitable de l’URSS, de même nous pensons que le sabotage des gazoducs Nord Stream marque le début de la chute économique de l’Union européenne.

Photographie satellite russe du bouillonnement des eaux après le sabotage de Nord Stream.

Le combat des États-Unis pour maintenir leur hégémonie mondiale a franchi sa troisième étape.
Après l’extension de l’OTAN à l’Est en violation des engagements occidentaux sur la non-implantation d’armes états-uniennes en Europe centrale, la Russie, qui ne peut pas défendre ses gigantesques frontières, est directement menacée.

En violation des engagements de la Seconde Guerre mondiale, Washington a placé des « nationalistes intégraux » (des « nazis » selon la terminologie du Kremlin) au pouvoir à Kiev. Ils ont interdit à leurs compatriotes russophones de parler leur langue maternelle, les ont privés de services publics, et en définitive ont bombardé ceux du Donbass. La Russie n’a pas eu d’autre choix que d’intervenir militairement pour mettre fin à leur calvaire.

La troisième manche est le changement autoritaire d’approvisionnement énergétique de l’Europe occidentale et centrale. Le même jour, le gazoduc de la Baltique, Baltic Pipe, est entré en fonction, les deux gazoducs Nord Stream ont été mis hors d’état, tandis que la maintenance de Turkish Stream a été interrompue.

Il s’agit du plus important sabotage de l’Histoire. Un acte de guerre à la fois contre la Russie (51 %) et contre l’Allemagne (30 %), co-propriétaires de ces investissements colossaux, mais aussi contre leurs partenaires, les Pays-Bas (9 %) et la France (9 %). Pour le moment, aucune des victimes n’a réagi publiquement.

Pour réaliser ces destructions considérables, il était nécessaire de disposer de sous-marins sur zone que les puissances de la région ont identifiés. S’il n’y a officiellement pas d’indices, au sens policier du terme, les « caméras de surveillance » (les sonars) ont déjà parlé. Les États concernés savent avec certitude qui est le coupable. Soit ils ne réagissent pas, et ils seront rayés politiquement de la carte, soit ils préparent en secret leurs réactions à cette action secrète et ils deviendront de vrais acteurs politiques lorsqu’ils les réaliseront.

Souvenons-nous du coup d’État militaire de 1961, et des tentatives d’assassinat contre le président de la République française Charles de Gaulle qui suivirent. Ce dernier fit semblant de croire qu’ils étaient le fait de l’Organisation de l’Armée secrète (OAS) réunissant des Français opposés à l’indépendance de l’Algérie. Mais son ministre des Affaires étrangères, Maurice Couve de Murville, évoqua publiquement le rôle de l’Opus Dei espagnole et de la CIA états-unienne dans leur organisation et leur financement. De Gaulle rechercha et identifia les traîtres, il réorganisa la police et les armées et subitement, cinq ans plus tard, il annonça le retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN. Il donna deux semaines à celle-ci pour fermer son siège de Paris-Dauphine et migrer en Belgique ; un peu plus de temps pour fermer les 29 bases militaires de l’Alliance dans le pays. Puis, il débuta des voyages à l’étranger pour dénoncer l’hypocrisie états-unienne, notamment la guerre du Vietnam. La France redevint instantanément une puissance phare des relations internationales. Ces événements n’ont jamais été expliqués en public, mais tous les responsables politiques de l’époque peuvent les confirmer.(([1] « Quand le stay-behind voulait remplacer De Gaulle », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 10 septembre 2001.))

Depuis la disparition de l’Union soviétique, les États-Unis ont élaboré une carte du monde qui bouleverse les relations internationales, les conduisant à renverser des gouvernements et à livrer des guerres, pour construire des voies de transport des sources d’énergie. C’était la principale activité du vice-président Al Gore durant huit ans, c’est aujourd’hui celle du conseiller spécial Amos Hochstein. On se souvient de la guerre de Transnistrie pour faire main basse sur un hub de pipelines(([2] « Au cœur de la « Guerre du gaz », la petite République de Transnistrie », par Arthur Lepic, Réseau Voltaire, 3 juillet 2007 ; et « En 1992, les États-Unis tentèrent d’écraser militairement la Transnistrie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 17 juillet 2007.)), puis de la guerre du Kosovo pour construire une voie de communication à travers les Balkans, le « 8e corridor ». Voici que toutes les autres pièces du puzzle se découvrent.

Il est particulièrement difficile de comprendre le mal qui vient de toucher l’Union européenne et va, selon toute probabilité, provoquer son effondrement économique, parce que l’Union elle-même a pris certaines des décisions indispensables à sa faillite.

Jusqu’au 26 septembre 2022, l’Union était principalement fournie en gaz par la Russie. Celui-ci était acheminé soit via le gazoduc Brotherhood à travers l’Ukraine, soit via le gazoduc Nord Stream, soit par le Turkisch Stream. Les États-Unis, qui garantissent la sécurité de l’Union, viennent de couper successivement ces trois chemins. Certes le gazoduc Brotherhood fonctionne toujours partiellement, mais il peut être définitivement interrompu à tout moment par la volonté de Kiev, Nord Stream a été saboté et Turkisch Stream ne peut plus être entretenu en raison des sanctions que l’Union a prises à la demande des USA.

Il y a onze ans, les Européens célébraient leur union avec la Russie. Ils croyaient édifier un monde pacifique et prospère.

Jusqu’au 26 septembre, l’économie de l’Union était principalement fondée sur la production de l’industrie allemande. En coupant Nord Stream, les États-Unis ont détruit l’industrie allemande. Selon la célèbre formule de Lord Ismay, le premier secrétaire général de l’Otan, la « grande stratégie » des Anglo-Saxons est de « Garder les Américains à l’intérieur, les Russes à l’extérieur et les Allemands sous tutelle ».

Ronald Reagan s’opposa à la livraison de gaz russe à la France et à l’Allemagne. Après avoir pris de vaines sanctions contre des entreprises des deux pays, il ordonna à William Casey, le directeur de la CIA, de saboter le gazoduc Yamal en Pologne. Ce qui fut fait.

Cette politique a été poursuivie par toutes les administrations US, sans interruption depuis les années 50. Nord Stream a été construit par 9 États, 4 en sont propriétaires. Il a commencé à fonctionner en 2011. À partir du mandat de Donald Trump, en 2017, le Congrès états-unien a menacé de sanctions les sociétés participant au fonctionnement de Nord Stream 1 et celles impliquées dans le projet Nord Stream 2. Le président Trump a lui-même brocardé la vassalité allemande qui s’abreuvait de gaz russe. Quantité d’obstacles juridiques ont été déployés pour faire obstacle au gaz russe en Europe occidentale non seulement par les États-Unis, mais aussi par la Pologne. De ce point de vue, la nouvelle administration US n’a rien changé. L’Allemagne a eu tort de la croire plus bienveillante.

Certes, en juillet 2021, un accord avait été trouvé selon lequel Nord Stream 2 aurait été remplacé par de l’hydrogène fabriqué… en Ukraine et transportée, à partir de 2024 (date de la fin du contrat russo-ukrainien), grâce à l’ancien gazoduc Brotherhood reconverti.

Élu en décembre 2021, le chancelier Olaf Scholz a commis deux graves erreurs en quelques mois.
À peine élu, le 7 décembre, il s’est rendu à la Maison-Blanche où il a tenté de résister aux États-Unis qui lui demandaient de ne plus accepter de gaz russe. Revenu chez lui, il a choisi de maintenir Nord Stream et, tout en cherchant des sources renouvelables, de bloquer Nord Stream 2 et d’appliquer l’accord de juillet. Il pensait, à tort, équilibrer le bellicisme de la pensée stratégique US, les besoins de son industrie et la doctrine des Verts, membres de sa Coalition gouvernementale.

Le chancelier avait eu chaud : durant la conférence de presse qu’il avait tenue avec le président états-unien, Joe Biden avait déclaré que son pays pouvait détruire Nord Stream 2 et que, si la Russie envahissait l’Ukraine, il le ferait. C’était absolument effrayant pour Scholz d’entendre son suzerain lui cracher à la figure qu’il pourrait détruire un investissement de dizaines de milliards de dollars si un tiers agissait sans tenir compte de ses diktats. Nous ne savons pas si le président Biden avait évoqué aussi la destruction de Nord Stream 1 au cours des discussions à huis clos, mais ce n’est pas impossible. En tous cas, selon les journalistes allemands qui l’ont suivi, le chancelier était revenu blême en Allemagne.

Sa seconde erreur a été commise le 16 septembre 2022. Son pays souhaite ne plus être sous la tutelle anglo-saxonne et assurer lui-même à la fois sa propre sécurité et celle de l’ensemble de l’Union européenne. Aussi le chancelier déclara-t-il qu’« En tant que nation la plus peuplée, dotée de la plus grande puissance économique et située au centre du continent, notre armée doit devenir le pilier de la défense conventionnelle en Europe ». En précisant qu’il ne parlait que de « défense conventionnelle », il entendait ménager la susceptibilité de son voisin français, seule puissance nucléaire de l’Union. Il ne se rendait pas compte qu’il violait la doctrine des Straussiens en imaginant échapper au protectorat militaire US. En 1992, Paul Wolfowitz signa le Defense Policy Guidance dont le New York Times publia des extraits. Il indiquait que les États-Unis considéreraient toute volonté d’émancipation européenne comme un casus belli.(([3] « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop » Patrick E. Tyler and « Excerpts from Pentagon’s Plan : « Prevent the Re-Emergence of a New Rival » », New York Times, March 8, 1992. « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.))

Six jours plus tard, les Navy Seals faisaient exploser les deux gazoducs de la mer Baltique, ramenant l’Allemagne onze ans en arrière.

Simultanément le gazoduc Baltic Pipe était inauguré en grande pompe, quelques heures après le sabotage, par le président polonais, le Premier ministre danois et le ministre de l’Énergie norvégien. Ses capacités sont six fois inférieures à celles de Nord Stream, mais il suffira pour changer d’époque. Jadis l’Union européenne était dominée par l’industrie allemande utilisant du gaz russe, désormais elle le sera par la Pologne au moyen du gaz norvégien. Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a déclaré triomphalement sa haine à la cérémonie d’inauguration : « L’ère de la domination russe dans le domaine du gaz touche à sa fin ; une ère qui a été marquée par le chantage, les menaces et l’extorsion ».

L’acte de guerre commis contre la Russie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France nous oblige à repenser les événements en Ukraine. Il est beaucoup plus important que ce qui a précédé dans la mesure où les États-Unis ont attaqué leurs alliés. J’ai longuement expliqué dans des articles précédents ce que les straussiens recherchaient avec leurs provocations en Ukraine. Ce qui vient d’advenir nous montre pourquoi Washington, en tant qu’État, soutient le projet straussien, et que sa « grande stratégie » n’a pas changé depuis les années 50.

En 2017, un président états-unien, Donald Trump, venait participer au lancement de l’Initiative des trois mers. Washington gagne souvent parce qu’il voit plus loin que ses alliés.

En pratique, si aucune réponse n’est apportée à cet acte de guerre, l’Union européenne va s’effondrer économiquement, à l’exception de la Pologne et de ses onze alliés d’Europe centrale, membre de l’Initiative des trois mers (Intermarium)(([4] « Le sabordage de la paix en Europe », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 juin 2022.)). Le vent tourne. Désormais, Varsovie court en tête.

Les grands perdants seront l’Europe occidentale et la Russie, mais aussi l’Ukraine qui n’aura été détruite que pour permettre ce jeu de massacre.

Thierry Meyssan





L’énergie c’est la vie

Nous devons augmenter la consommation d’énergie à l’échelle mondiale pour sauver la planète et ses habitants !

Vous aurez bien compris qu’une fois de plus je vais exposer une théorie à contre-courant de la pensée unique qui défend la décroissance à tout prix.

Ne nous méprenons pas, alors que les lobbies dits « écologiques » voient la consommation d’énergie comme diabolique, j’affirme qu’il ne faut pas confondre celle-ci et son usage. De même que l’argent n’est qu’un outil, il en est de même de l’énergie.

De l’énergie quasi infinie

Je ne reviendrai pas sur ce sujet que j’ai déjà développé dans mes textes et aussi dans mon ouvrage,1 mais la notion d’énergie finie relève probablement d’un mensonge véhiculé aussi bien par les faux « écolos » que par le capitalisme.

Les premiers ont besoin d’une énergie rare et chère pour en limiter son usage « pour sauver la planète » quant aux seconds aussi, mais cette fois-ci pour maximiser les profits.

Dans les faits, il n’y a toujours pas eu le fameux pic de production pétrolier que l’on nous promet depuis 50 ans et qui relève plus du mythe que de la science, et ce pour plusieurs raisons :

  • Il est probable que le pétrole ne soit pas du déchet de dinosaures, mais abiotique (une matière première comme une autre aussi vieille que la Terre).
  • Quand bien même, il est possible que nous continuions à en trouver en allant le chercher plus loin.
  • Nous maîtrisons les surgénérateurs nucléaires qui pourraient utiliser les tonnes de plutonium que nous avons produites et ainsi avoir de l’énergie à volonté pendant des siècles.

On peut aussi « creuser » (c’est le cas de le dire) du côté de la géothermie à très haute température qui pourrait fournir une énergie quasi infinie.

[Note de Joseph :
Par nature et en essence, la matière est limitée (dans le temps et dans l’espace). L’énergie que nous pouvons en tirer est donc limitée. Et si l’on se borne à la matière purement terrestre et à l’énergie reçue du Soleil par la terre, la quantité d’énergie disponible est encore plus limitée. Même si le pétrole adiabatique relève de réalité et non de pure théorie infondée, il existe alors aussi en quantité d’autant plus limitée qu’il ne représente qu’une minuscule partie de la matière terrestre. Quant à utiliser la chaleur de la croûte terrestre (par un recours massif à la géothermie), cela reviendrait à refroidir légèrement la Terre.
Pour obtenir de plus importantes quantités d’énergie, de manière plus réellement quasi illimitée, il faudrait la puiser ailleurs que dans la matière, par exemple dans le vide lui-même (cf. énergie du vide ou du point zéro).]

Le réchauffement climatique

Ici encore je ne vais pas revenir sur cette arnaque qui veut nous faire revenir à l’âge de pierre. Le climat de la Terre est cyclique et nous serions dans une phase de réchauffement totalement naturelle. Regardez comment les milliardaires de la planète (et les banques) investissent massivement au niveau de la mer. Croyez-bien que s’il existait le moindre risque de montée des eaux, ceux-ci ne prendraient pas de tels risques et les assureurs ne suivraient pas.

De plus la chaleur c’est la vie, et celle-ci a été d’autant plus féconde sur la planète que la température était élevée. Si en revanche nous allions vers un refroidissement généralisé et l’avancée des glaciers, ce serait une autre paire de manches et pour le coup une catastrophe sans nom.

Il y a 20 000 ans2 (une goutte d’eau dans l’océan de la Terre), tout le nord de l’Europe, dont le Royaume-Uni, était sous la glace.

Nous avons donc de la chance si le climat allait en se réchauffant !

La fausse crise énergétique en Europe

Le titre se suffit à lui-même pour prouver que c’est une arnaque géo -économico-politique. S’il y avait une crise de production, celle-ci serait mondiale et non ciblée sur l’Europe de l’Ouest.

L’explosion des prix et la raréfaction sont purement politiques3 :

  • Diminution du parc nucléaire.
  • Arnaque des énergies renouvelables qui produisent aléatoirement ou quand on n’en a pas besoin. Le solaire ne fonctionne que la journée s’il fait vraiment beau. L’éolien c’est aussi principalement le jour.
  • Embargo (officiel) sur les hydrocarbures russes.
  • Spéculations à outrance pour faire augmenter les prix.
  • Et maintenant sabotage (probablement par les USA) du gazoduc Nordstream 1 puis 2 qui permettaient à l’Europe de recevoir du gaz russe bon marché.

Quant au prix, il relève aussi directement de décisions politiques. Pourquoi EDF est-elle obligée de fournir de l’électricité à perte à des opérateurs privés qui la revendent une fortune ? Pourquoi d’un coup notre électricité à 70 % nucléaire coûterait-elle 20 fois plus cher du fait d’une augmentation du prix du gaz, sinon une décision purement politique ? Pourquoi la France devrait-elle offrir du gaz ou de l’électricité à une Allemagne privée de gaz russe ?

Pour ce qui est des centrales nucléaires françaises à l’arrêt, il y a celles qui sont à l’arrêt en révision comme tous les ans durant l’été et celles qui nécessitent le remplacement préventif de tubes qui auraient des microfissures dans la partie non radioactive de l’installation (production de vapeur)... Si d’aventure elles ne sont pas toutes en route cet hiver au moment de l’arrivée du froid, la raison n’en sera QUE politique !

Bref la France n’a strictement AUCUNE raison de manquer d’électricité cet hiver et pourtant on nous prépare tous les jours à des coupures.

La guerre du « bien contre le mal », des « USA contre Poutine » est une guerre économique anti-écologique

Les lobbies écologiques allemands ont été infiltrés par Gazprom, poussant à la diminution du nucléaire, poussant à l’augmentation du prix de l’électricité, poussant à la mise en œuvre d’énergies intermittentes, poussant à la bascule de l’électrique vers le gaz pour de nombreux industriels, etc.

Le gaz russe est ainsi devenu indispensable pour les Allemands alors qu’il est négligeable pour la France. Cette dépendance de l’Allemagne et de l’Europe à l’égard du gaz russe, et donc de la Russie, est totalement inacceptable pour les USA aussi bien d’un point de vue économique que géostratégique.

Le contenu de pétroliers est transvasé en pleine mer. Le pétrole parcourt des milliers de kilomètres supplémentaires via l’Inde ou les pays arabes de l’OPEP pour revenir en Europe. Du gaz liquéfié aussi bien russe qu’américain navigue sur les océans. La production de gaz de schistes, probablement la plus polluante dans l’état actuel de la science, explose aux USA. Les USA ont certainement fait sauter les pipelines4 Nordstream 1 et 2 déversant des milliers de m3 de méthane dans l’atmosphère. Et attention, n’imaginons pas que cet état de fait durerait uniquement pendant le conflit ukraino-russe.

Les USA veulent que l’Europe, en tous les cas ce qu’il en restera après la crise, soit 100 % dépendante d’eux-mêmes pour sa survie. Nous touchons du doigt à quel point ils n’en ont rien à faire de l’écologie.

Le plus délirant est que ces mêmes « écolos » soutiennent « la guerre juste » contre Poutine. Ils soutiennent une Ukraine qui est un des pays les plus corrompus de la planète, qui piétine les accords de Minsk depuis 2014, qui bombarde sa population russophone avec pour objectif affiché de l’exterminer ou de la faire fuir en Russie, qui utilise des milices non pas pro-nazies mais réellement nazies.

L’Allemagne et donc l’Europe pourraient mourir ou tout du moins s’africaniser :

« Crise de l’énergie : un industriel allemand sur dix réduit sa production ! La hausse des coûts de l’énergie atteint 600 % dans certains secteurs, poussant les industriels à ralentir ou fermer leurs lignes de production. Les secteurs de la métallurgie, de la chimie, du verre ou du papier sont particulièrement touchés5. »

Croissance économique et consommation d’énergie

Nous pouvons voir que la consommation d’énergie primaire augmentait très faiblement jusqu’à la révolution industrielle, le charbon puis le pétrole6.

Alain Grandjean7 nous dit :

« Avant d’aller plus loin, situons par quelques chiffres les ordres de grandeur en matière de taux de croissance mondial du PIB par habitant. Cette croissance a été nulle jusqu’à la révolution industrielle. Sur le XXe siècle, elle a été de l’ordre de 1,6 % par an. Nous avons souvent en tête des chiffres plus élevés ; c’est d’une part parce que c’est en général la croissance du PIB total qui est commentée et d’autre part parce que pendant les “trente glorieuses” elle a été plus forte. »

« Historiquement, la croissance du PIB est intrinsèquement liée à la croissance de la consommation d’énergie. L’activité économique des hommes dépend de machines qui consomment de l’énergie.

Les êtres humains produisent beaucoup moins d’énergie que leurs machines qui sont présentes dans tous les secteurs de l’économie. La croissance économique que nous connaissons depuis deux siècles a été à l’évidence rendue possible par l’invention des machines et l’exploitation des énergies fossiles.

La corrélation de la croissance du PIB et de la croissance de la consommation d’énergie est très frappante, comme le montre le graphique ci-après (sur 30 ans, mais le parallélisme des courbes s’observe sur 150 ans) ;

Plus fondamentalement, ce qu’on appelle “activité économique” c’est la transformation de matières en biens et services utiles à l’homme, qui consomme nécessairement de l’énergie. Il ne s’agit donc pas d’une simple corrélation ; les liens entre énergie et PIB sont consubstantiels. »

L’industrialisation, et donc une croissance de la consommation d’énergie, a permis de faire chuter les coûts !

« Le prix de l’eau à Paris a été divisé par 150 entre 1850 et 1950 ; le prix de la bicyclette courante a été divisé par 20 entre 1895 et 1974 ; le prix de l’ampoule électrique a été divisé par 15 entre 1910 et 1974 ; le prix d’une voiture courante a été divisé par plus de 10 entre 1914 et 1980, celui de la petite calculatrice de poche, dont le prix a été divisé par 50 entre 1971 et 1982. »

Le graphique ci-dessous montre que le PIB croît parallèlement à la consommation d’énergie par habitant.

Exceptions de corrélation entre croissance du PIB et augmentation de la dépense d’énergie

Nous avons pu assister ces dernières années à une poursuite de l’augmentation de PIB dans certains pays comme la Suisse alors même que la consommation d’énergie baissait légèrement.

Il serait audacieux, pour ne pas dire faux, d’imputer cette seule baisse à une augmentation de rendement (ex ampoules basse tension, véhicules qui consomment moins, maisons plus isolées…)

Cela pourrait s’expliquer en partie par un différentiel de temps entre la production du gain et le gain lui-même. Ce que je pourrais illustrer par l’inertie. Quand vous coupez l’énergie d’un TGV, celui-ci continue de rouler pendant des kilomètres.

Mais j’explique surtout cela par l’exportation de la consommation d’énergie dans les pays asiatiques. Si vous faites fabriquer par un tiers et que vous empochez les bénéfices de cette production déportée alors, effectivement, vous allez moins consommer localement. Il faudrait donc pour avoir la réponse exacte mesurer l’empreinte énergétique de chaque habitant.

Le « vol » de PIB et de richesse

Faisant suite au chapitre précédent il peut y avoir des pays qui augmentent leur consommation d’énergie, mais pas ou peu leur PIB par habitant. Ce que l’on pourrait nommer nos « colonies énergétiques ». Nous exportons pollution et production chez les pauvres tandis que nous empochons les bénéfices. De fait les pays qui diminuent en apparence leur consommation énergétique sans s’appauvrir ne font que l’exporter et volent la richesse de ces pays producteurs. Ce que d’aucuns nomment « la malédiction des ressources ».

Quid de la crise de 29 ?

S’il est bien une période de grave récession et de pauvreté, c’est bien la crise de 1929.

Nous pouvons voir sur le graphique suivant, la chute évidente de consommation d’énergie sur la période.

Ces données confirment que l’énergie c’est la vie et la richesse. C’est grâce à cette augmentation de PIB qu’une classe moyenne a pu apparaître. Auparavant seule une classe aristocratique ultra minoritaire (et du clergé) bénéficiait de la richesse d’un pays. Aujourd’hui les milliardaires sont au moins aussi riches sinon plus, mais cette explosion de la consommation d’énergie a permis l’émergence de la classe moyenne. C’est celle-ci qui est principalement visée par le Grand Reset !

Ce n’est pas non plus un hasard si l’espérance de vie a explosé grâce à la diminution de la pénibilité du travail (principalement dans les pays riches), l’accès à l’eau potable, à des sanitaires décents, de la nourriture abondante (et non avariée), etc.

[Note de Joseph : ce sont probablement surtout l’hygiène, une nourriture saine et une vie psychologiquement et psychiquement satisfaisante qui augmentent l’espérance de vie. L’utilisation de machines n’y change pas grand-chose, d’autant plus lorsque l’usage de ces dernières et des substances manipulées est dangereux et susceptible de produire des accidents de travail, voire de plus larges catastrophes comme cela est arrivé maintes fois en un siècle.]

Qu’est devenu le rêve du progrès ?

Dans les années 1960, les enfants rêvaient de fusées, de voitures volantes, de vitesse, de performances et de projets grandioses.

[Note de Joseph : et ceux qui ont fait des cauchemars autour des bombes nucléaires, des invasions d’insectes mutants, des zombies produits suite à des expériences biologiques, de la mort de leurs parents dans des accidents d’avion, de train ou de voiture… ? Quel est le bilan du « progrès technologique » depuis deux siècles ? Une libération de l’Humanité ou au contraire son asservissement croissant à la matière, à la technologie, et à une élite psychopathe ?]

Du rêve directement corrélé à un accroissement de la consommation d’énergie, en l’occurrence d’énergie fossile.

[Note de Joseph : des cauchemars directement corrélés à un accroissement inconsidéré, immodéré et immature de la consommation d’énergie et de produits matériels fabriqués en dépensant de l’énergie.]

Le rêve américain était illustré par une maison individuelle, de l’électroménager qui libérait du temps, une voiture individuelle par habitant et des highways synonymes de liberté.

Quelle est la proposition, le « rêve écologique » ?

Mme la Maire de Poitiers, membre de EELV déclarait en 2021 :

« L’avion “ne doit plus faire partie des rêves d’enfants” ».8

(Vous remarquerez mes nets progrès, j’aurais pu écrire « connasse », mais je me suis abstenu.)

Alors le « rêve écologique », c’est quoi de nos jours ?

  • Des appartements chauffés à 19 °C pour ceux qui auront les moyens.
  • Une voiture individuelle remplacée par des transports en commun (dans les zones où il y en a).
  • Une diminution des vitesses des voitures et des trains.
  • Une interdiction de l’habitat individuel qualifié de « non-sens écologique » par la ministre du Logement9.
  • Une interdiction de circulation dans les centres-villes (agréable, mais incompatible avec une activité économique).
  • Supprimer les barbecues « symboles de virilité »10.
  • Des déplacements à vélo en plein hiver par le froid.
  • Plus d’avions.
  • Plus de bateaux et encore moins de croisières.
  • Plus de voyages.
  • Plus de découverte du monde et d’autrui.
  • Plus de rêves…
  • Sans compter le fascisme végan. Bref, une vie au 18e siècle chez les amish !

[Note de Joseph : les amish sont-ils plus malheureux que les Occidentaux « normalisés » grands dépensiers de technologie et de biens de consommation quand ce n’est pas de drogues diverses délivrées légalement par Big Pharma ou illégalement par les dealers ?
Les écologistes ont perçu des limites du modèle consumériste et de la croissance économique. Une partie d’entre eux perçoivent aussi la futilité de nombreux loisirs humains et le gaspillage de ressources impliqué par ces derniers, comme ceux liés au tourisme. Cependant, ils continuent généralement eux aussi à miser sur des technologies, en l’occurrence prétendument « vertes ».
L’Homme est-il fait pour consommer des produits, des substances et de l’énergie à tout va ? Ou bien a-t-il de plus nobles objectifs tels que créer la beauté ? Est-il un consommateur ? Ou un créateur ? De qui ou de quoi est-il l’image ?]

En revanche, autant il est criminel pour eux de créer des barrages qui permettent de réguler les débits, empêcher les inondations, fournir de l’eau potable ou pour l’agriculture durant les sécheresses, ou de l’énergie hydraulique… autant les éoliennes sont « merveilleuses pour l’environnement ».

À les écouter, il n’y aura plus que des charrues tirées par des chevaux, un éclairage à la bougie et un chauffage avec du bois… et encore si ce n’est pas interdit comme le suggérait11 une ancienne ministre.

Visiblement ils ne doivent pas savoir que des sans-abri meurent de froid tous les ans dans des rues et que je n’ai pas entendu parler d’hécatombes de SDF par grandes chaleurs.

Une émission du France Info du 30 septembre dernier expliquait comment France 2 avait été COUPABLE cet été de présenter une « découverte de la Corse en bateau de croisière » alors que ce type de tourisme tue la planète !

Présenter des touristes au mois de novembre à la terrasse d’un café ou d’un restaurant devient tout aussi immoral alors que la Terre se meurt ! Il faudrait dire en lieu et place :

« Quelle horreur, il fait anormalement chaud au mois de novembre, c’est bien la preuve que nous allons tous mourir ! »

Alors quel est notre avenir ?

Vivre une vie artificielle dans des cages insalubres comme dans le film « Ready Player One12 » ? Découvrir le monde avec un casque de réalité virtuelle ?

J’ai de la peine pour ces « écolos-fascistes ».

Comment est-il possible qu’ils aient une telle haine de l’humain ?!

« L’homme est mauvais, le progrès est mauvais,
seule la nature (pourtant d’une cruauté inouïe) mériterait de survivre. »

Dans ces conditions il devient « logique » de tuer Dieu, la famille, de faire la promotion de la théorie du genre, valoriser le transsexualisme, l’avortement à terme et je ne sais quels autres délires…

[Note de Joseph : la nature d’une cruauté inouïe ? Est-elle vraiment cruelle ? Ou bien est-ce l’image que s’en font certains êtres humains qui ne comprennent pas vraiment sa « nature » (son essence) ou son dessein ? Une personne ou une entité est par définition « cruelle » lorsqu’elle aime à voir souffrir, à torturer. La cruauté part de l’intention de faire du « mal ». Est-ce que la nature à une telle intention ? De qui provient cette nature ? Quelle est l’intention de ce qui (ou de celui qui) l’a créée ?]

C’est ainsi que le mâle blanc, patriote, croyant, hétérosexuel, amateur de barbecue représente désormais le mal absolu qu’il faut éradiquer ou émasculer.

Espérance de vie et énergie

Il suffit d’avoir des yeux pour constater que le pétrole, l’énergie nous a permis de doubler l’espérance de vie à la naissance, passant de 40 à 80 ans.

Source Ined13

Alors même que l’espérance de vie au Burundi14 n’est que de 61 ans.

Même en France plus on est riche et plus on vit vieux :

« Cet écart s’élève même à 13 ans selon la dernière enquête de l’Insee. Ainsi entre les 5 % des Français les plus aisés vivront en moyenne jusqu’à 84,4 ans tandis que les 5 % les plus pauvres vivront en moyenne jusqu’à 71,7 ans. Chez les Françaises, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres15 ».

Le modèle amish proposé par les écolos nous ferait retomber à 30 ans d’espérance de vie s’il était généralisé sur l’ensemble de la planète. Parce que même les amish bénéficient de la richesse et des progrès techniques.

Il serait malhonnête de nous faire croire que celles et ceux qui sont en dehors de la civilisation vivent au 18e siècle. Regardez les documentaires du genre « Seuls en Alaska16 » et vous pouvez y voir des outils électroportatifs, des tentes en plastique, des batteries, des panneaux solaires, des armes modernes et même des bateaux à moteur, scooters des neiges et autres hydravions. Sans compter que ces personnes n’hésitent pas à se rendre à l’hôpital quand c’est nécessaire. Tout ceci ne serait pas possible sans l’énergie et les progrès qu’elle a permis.

Le progrès et l’énergie ne sont pas mauvais contrairement à la doxa climato-dictatoriale

Ils sont la solution à quasi tous les problèmes.

[Note de Joseph : la solution à des problèmes dont ils sont en bonne partie la cause ? Est-ce que la véritable solution à une maladie se trouve dans la technologie ou bien dans la correction de la cause qui a produit cette maladie ? Est-ce qu’une société malade du matérialisme peut trouver son remède dans la matière ?]

En revanche une énergie de plus en plus rare et onéreuse conduira à une accélération de la destruction de la terre et des écosystèmes.

Croyez-vous que lorsque l’on crève de faim et que l’on n’a pas d’argent pour nourrir ou soigner sa propre famille on se préoccupe d’écologie, de développement durable et de pollution ?

Pensez-vous qu’un mineur dans une mine d’or en Afrique ou en Amazonie va se préoccuper de la quantité de mercure qu’il va déverser dans l’eau ?

Croyez-vous qu’un pêcheur qui n’arrive pas à nourrir sa famille, au sens propre du terme, va prendre soin de rejeter à l’eau les petits poissons pour ne pas épuiser les ressources ?

Imaginez-vous une usine de vêtements au Bangladesh s’inquiéter des produits chimiques qui tuent ses ouvriers ou polluent le sol ?

L’écologie c’est un truc de riches qui n’ont que ça à penser
et pas un truc d’une population qui cherche à survivre !

L’hypocrisie des « écolos » est sans limites… Ceux-ci parlent d’énergies dites « renouvelables », d’éoliennes, de panneaux photovoltaïques ou de voitures électriques

Mais sont-ils à ce point ignorants ou naïfs qu’ils ne puissent imaginer que leur technologie « verte » utilise massivement les progrès et principalement l’industrie chimique, industrie qu’ils détestent le plus au monde ?!

Je suis le premier à cracher sur la société de consommation, sur la folie de la croissance infinie et c’est pourtant cette société de consommation, cette course effrénée à l’innovation qui fait qu’il existe des IRMs, des voitures avec ABS, des smartphones dont la puissance de calcul est inouïe ou Internet.

Sans le progrès, sans Gutenberg, je ne serais pas sur un ordinateur à écrire ce texte et les résistants seraient totalement isolés.

[Note de Joseph : Le piège de l’écriture]

Ce n’est pas l’homme qui est mauvais, ce n’est pas la croissance qui est mauvaise, ce n’est pas le progrès qui est mauvais, mais un ultralibéralisme en roue libre et sans contrôle qui corrompt sans en payer le prix.

Le gaspillage énergétique

Mon texte ne porte pas sur ce sujet, bien qu’il soit une réalité.

Je suis le premier à qualifier de délire des avions17 qui tournaient à vide durant la plandémie pour ne pas perdre des créneaux horaires dans les aéroports !

Et aujourd’hui le tribunal de la morale « écolo-criminelle » hurle sur les joueurs du PSG qui se déplacent en avion privé oubliant de fustiger Wonder Le Yen pour des vols de 19 minutes18 !

Ces mêmes « écolos » qui étaient bien silencieux pour parler d’écologie durant le Covid et bien silencieux pour parler d’écologie durant le conflit ukrainien.

Alors oui, il est folie de changer de lave-linge tous les deux ans, oui il est folie d’avoir 20 paires de Nike, oui il est folie d’acheter des tomates bio qui viennent d’Amérique du Sud, comme il est folie de mettre à la casse un véhicule en parfait état de marche ou réparable pour acheter une voiture dite « propre ».

Oui ce n’est que folie !

Pour autant, même s’il est arbitraire de définir une dépense énergétique « bonne », il n’en demeure pas moins vrai que l’accroissement de la dépense énergétique mondiale est bénéfique pour les humains dans un monde démocratique.

L’énergie EST la solution pour résoudre un maximum de problèmes !

Oui une énergie de plus en plus rare et chère ne peut conduire qu’à la pauvreté, la famine, l’injustice sociale et à une accélération de la destruction de la planète, voire même à une guerre.

N’est-ce pas une guerre de l’énergie (notamment) initiée par l’OTAN que se livrent les Américains et les Russes ?

Au contraire, une énergie abondante et peu onéreuse est synonyme de paix, de progrès social et de protection de la nature.

Prenons quelques exemples…

L’énergie permet de :

  • Résoudre les problèmes de sécheresse et de manque d’eau par la désalinisation et la dépollution.
  • Résoudre les problèmes d’inondation par des barrages et des retenues d’eau.
  • Résoudre les problèmes de production alimentaire. Avec de l’énergie, on rend fertile un désert. Et donc résoudre les problèmes de famine.
  • Résoudre les problèmes de pollution.
  • Résoudre les problèmes de chauffage dans les pays froids et de climatisation dans les pays chauds.

Et j’en passe…

L’énergie est un moteur de l’égalité sociale

Au nom de quelle morale fasciste faudrait-il que seuls les Occidentaux de la deuxième partie du 20e siècle nés avant l’an 2000 bénéficient des avantages procurés par l’énergie (du pétrole) et donc du PIB ?

Au nom de quelle morale un ouvrier thaïlandais ou un mineur chinois n’aurait-il pas droit aussi à son appartement, sa voiture, son chien, ses Nike et sa télé ?

Pourquoi les écologistes fascistes auraient-ils le droit de dire « nous on y a un droit, mais c’est hors de question pour les autres »

Croyez bien que si le niveau de vie était identique dans les pays pauvres comme dans les pays riches, la population n’accepterait pas que des usines crachent la mort…

Avec une énergie bon marché et donc abondante, on lutte efficacement contre la surpopulation

Non pas en vendant des vaccins expérimentaux, non pas en fabriquant des fours crématoires alimentés au gaz russe, mais en enrichissant les pauvres.

En 2016 (je me suis placé volontairement avant la plandémie Covid), le taux de natalité19 en Allemagne était d’environ 1,59, soit bien inférieur au nombre nécessaire pour maintenir la population. Au Burundi20 le taux de fertilité était de 5,70 naissances par femme.

Les pays riches ne cessent d’avoir une baisse de natalité tandis qu’elle explose dans les pays les plus pauvres. Donc plus le pays est riche, plus il a un PIB important, plus il a accès à l’énergie et moins il y a de naissances. L’équation est donc simple, permettez à un pays d’avoir un accès à une énergie abondante et peu onéreuse, plus son PIB augmentera, plus la classe moyenne s’élargira, plus elle possédera un capital, et moins il y aura de naissances. Faites l’inverse, faites de l’Europe un pays d’Afrique et vous verrez une explosion de la démographie !

La Corée du Nord comme exemple à suivre ?

La politique menée en Europe et en France conduit inexorablement à transformer l’Europe et la France en Corée du Nord si la folie persiste et que le peuple ne se lève pas.

Cette diminution délirante d’émission de CO2 conduit à une éradication de toute production industrielle et donc à la mort du pays.

Je vous rappelle que seule l’Europe connaît une diminution de sa consommation d’énergie, celle-ci continuant à augmenter fortement dans le reste du monde21.

Le peuple européen privé d’énergie bon marché sera pauvre, réduit en esclavage par la dictature des Soros et Cie tandis qu’une élite corrompue pourra rouler en Ferrari et acheter des sacs Louis Vuitton.

Attention cette hypothèse demeure valable si l’ensemble de la planète n’est pas transformée en zone Afrique. Une masse d’esclaves n’est pas suffisante pour faire avancer le progrès et la technologie.

Une classe moyenne de consommateurs est indispensable pour entretenir un marché de la consommation, une concurrence, des flux financiers, des scientifiques de haut rang et de la recherche et développement.

Réduire l’intégralité de la population terrienne en esclaves qui ne posséderont rien et seront heureux22 serait une impasse pour les nantis.

À moins d’une catastrophe mondiale, la consommation d’énergie va continuer à croître.

« La forte hausse de la demande d’énergie dans l’ensemble des pays “hors OCDE” (+70 % entre 2018 et 2050) s’explique par “une forte croissance économique, un accès accru à l’énergie et une croissance démographique rapide”. Mais dans les pays développés de l’OCDE, la consommation d’énergie devrait également continuer à croître d’ici le milieu du siècle (+15 %). Elle le ferait à un rythme plus modéré que dans les pays en cours de développement en raison de “la plus faible croissance économique et démographique et des progrès en matière d’efficacité énergétique”. Mais il n’est pas question de stabilisation de la demande d’énergie et encore moins de baisse dans les pays développés.23 »

Si vous ne voulez pas une récession mondiale, une famine et des guerres nous devons augmenter notre production et notre consommation d’énergie soit exactement le contraire de la proposition « écologique ».

Pour résumer :

L’énergie c’est la vie, du bon usage de cette énergie.

Le développement du PIB corrélé à une baisse de la consommation énergétique relève de la manipulation ou de l’utopie.

D’autant plus irréaliste face aux défis qui se présentent sur la planète.

L’automatisation, le déploiement du numérique, la robotisation, devrait contribuer à faire exploser les besoins en énergie.

Il est illusoire (et stupide) de parler de décroissance. Donc la question qui demeure ne porte pas sur la notion de volume, mais d’une production « la moins sale possible ».

Le modèle dit « vert » d’énergies prétendument renouvelables basées sur des ressources primaires limitées (terres rares), relève de l’escroquerie. Cette arnaque repose tant sur le volume de production, sur leur durée de vie, leur « recyclage », que sur leur aspect prétendument non polluant qui conduit à exporter leur pollution dans les pays pauvres.

Plus il y aura d’énergie, plus il y aura de richesse partagée et plus il sera possible d’investir dans un progrès permettant de moins polluer à la production, mais aussi de dépolluer.

La dépollution relève principalement ou quasi exclusivement d’un problème économique d’accès à une énergie bon marché.

L’avenir peut être technologique, énergivore et radieux.

Cela ne tient qu’à nous. Nous avons le choix entre « Terminator24 » et « À la poursuite de demain25 ».

Merci.

Alain Tortosa.

3 octobre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221003-pour-une-augmentation-de-la-consommation.pdf





Marc Touati : « L’heure de payer la facture a sonné ! »

[Source : Epoch Times France]

Dans son dernier essai Reset II — Bienvenue dans le monde d’après, l’économiste Marc Touati analyse les dérives politiques, économiques, monétaires et financières qui ont conduit la France et la zone Euro « au bord du gouffre ».

Selon lui, la forte inflation que connaissent la France et la zone Euro aujourd’hui est le fruit de la politique monétaire « excessivement accommodante » menée par la Banque centrale européenne (BCE) ces dernières années à travers son programme de rachat des dettes publiques des pays membres de l’Union européenne et de l’explosion des déficits de plusieurs États membres.

« Lorsqu’une banque centrale actionne la “planche à billets”, cela signifie qu’elle crée de la monnaie sans contreparties préalables. Elle imprime des billets “sur la base de rien”. Mieux, avec cette “monnaie de singe”, la banque centrale monétise la dette publique, c’est-à-dire qu’elle finance directement le déficit public », souligne Marc Touati dans son ouvrage.

Pour le président de l’ACDEFI, ce sont l’incurie de nos dirigeants ainsi que « la gabegie de dettes publiques, elle-même financée par une “planche à billets” irresponsable par son ampleur et sa durée » qui sont à l’origine de la flambée inflationniste qui sévit dans la zone Euro, et non la guerre en Ukraine, celle-ci ayant aggravé la situation en ajoutant une tension supplémentaire sur le prix des matières premières.

« La guerre en Ukraine a bon dos, c’est le bouc émissaire idéal, on met tout dessus, mais si seulement la moitié des centrales nucléaires fonctionne, ce n’est pas la guerre en Ukraine, c’est une décision française. Si les Allemands n’ont plus du tout de nucléaire, c’est une décision allemande. Et ainsi de suite. »

« Ce qui me gêne aujourd’hui, c’est que l’on nous fait culpabiliser. Il faut se serrer la ceinture, il faut se rationner, etc. Mais attendez, tout ça c’est lié à une erreur de stratégie politique, économique, monétaire de nos dirigeants ! »

« Prise à son propre piège » et « complètement dépassée » par les conséquences de sa politique monétaire, la BCE n’a eu d’autres choix que d’augmenter ses taux directeurs à deux reprises ces derniers mois pour tenter d’enrayer la progression de l’inflation et de lutter contre la dépréciation de l’euro face au dollar, celle-ci venant accroître les tensions inflationnistes en augmentant le prix de nos importations.

Si ces mesures tardives font planer le spectre de la récession sur la zone Euro, le changement de politique monétaire de la BCE risque aussi de peser sur nos finances publiques, alors que l’État tente de soutenir le pouvoir d’achat des Français confrontés à la flambée des prix de l’énergie via le bouclier tarifaire et prévoit d’emprunter 270 milliards d’euros sur les marchés en 2023.

« Comme la BCE ne finance plus et comme l’État continue de s’endetter, qui va payer ? Il ne faut pas se leurrer, c’est nous qui allons payer, c’est le contribuable, ce sont nos enfants, nos petits-enfants au travers d’une récession, d’une augmentation des impôts », observe Marc Touati.

Et l’économiste de conclure :

« Le quoi qu’il en coûte commence à nous coûter très cher, mais malheureusement, comme on n’a pas dit la vérité aux Français, ils ne comprennent pas. On leur a dit il y a quelque temps : “Ne vous inquiétez pas, tout va bien !”. On masque la réalité, mais ça a un coût énorme. »

Retrouvez le témoignage intégral de Marc Touati dans la vidéo.

  • 0:00 Introduction
  • 02:00 Pourquoi le niveau d’endettement de l’État français est-il inquiétant ?
  • 08:24 La BCE a-t-elle les moyens de juguler l’inflation sans pénaliser la croissance des pays membres, tout en évitant une crise des dettes souveraines ?
  • 14:05 Les sanctions économiques prises contre la Russie ont-elles porté leurs fruits jusqu’ici ?
  • 22:34 La dépréciation de l’euro face au dollar est-elle un signe avant-coureur de l’explosion de la zone Euro ?
  • 26:36 La perspective de voir l’Allemagne sortir de la zone Euro est-elle envisageable ?
  • 31:43 Faut-il s’inquiéter du niveau d’endettement des ménages et des entreprises ?
  • 35:27 Comment s’explique la faible efficacité de la dépense publique en France, son incapacité à générer suffisamment de croissance ?
  • 40:55 La France pourrait-elle connaître une faillite similaire à celle de la Grèce en 2012 ?
  • 43:49 Doit-on s’attendre à une hausse des impôts et des taxes malgré les promesses gouvernementales ?
  • 48:20 Doit-on s’attendre à des pénuries liées à la crise énergétique, voire à une vague de faillites dans les mois qui viennent ?
  • 51:15 La flambée des prix de l’énergie met-elle un terme aux ambitions françaises en matière de réindustrialisation ?
  • 55:03 Vers quels types de placement s’orienter pour protéger son épargne et son patrimoine ?



Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux

[Source : lesmoutonsenrages.fr]

[Traduction automatique révisée.]

Par Mark Steele pour GlobalResearch (Première publication le 20 juillet 2022)

Introduction

J’écris ce rapport d’expert en tant qu’ingénieur britannique, inventeur, rédacteur de brevets et chercheur en armement ; un ingénieur avec une formation en science des matériaux et inventeur des premiers guides d’ondes optiques binoculaires au monde, des systèmes de visée d’armes, des affichages tête haute à imagerie thermique infrarouge, des réacteurs moléculaires, du traitement du signal et de la conception de transducteurs, pour n’en nommer que quelques-uns.

En tant que directeur de la technologie (CTO) de l’entreprise qui a conçu et mis sur le marché le premier produit d’affichage tête haute (HUD) au monde approuvé à l’échelle internationale, accrédité par un certain nombre de prix d’innovation, mais surtout réglementé par un certain nombre de normes internationalement reconnues, y compris Department of Transport (DOT) ECE 22.05, ainsi que ANSI et d’autres, on m’a fait confiance dans l’établissement de normes internationales pour les systèmes HUD de réalité augmentée (AR) et de réalité virtuelle (VR).

Reportez-vous à la pièce 2a, du conseil en brevets, Ex. 2b de Recorder Nolan, ex. 2c Cyber ​​Command, Ex. Normes 2d pour les systèmes HUD, Ex. annexe 2di.

Cyber ​​Command USA avait été mis au courant de mon expertise et avait spécifiquement demandé mon avis concernant une conception d’antenne 5G inhabituelle déployée à travers les États-Unis. J’ai été extrêmement chanceux que la plupart (mais pas la totalité) de mes travaux de recherche et de développement de produits aient été effectués en dehors de la législation sur les secrets officiels (OSA).

J’ai agi en tant que témoin et fourni des déclarations dans plusieurs affaires judiciaires, exposant l’absence de toute preuve crédible que le réseau de diodes électroluminescentes (DEL) 5G et la connexion neuronale prévue au réseau 5G sont sûrs.

Cela inclut les technologies de nano-métamatériaux qui contaminent les vaccinations, qui ne sont pas légales ni licites, et qui enfreignent un certain nombre de lois internationales et nationales.

Le juge Nolan du Newcastle Crown Court a déclaré que « le risque 5G doit être débattu » et que  « c’est une démocratie et le public a le droit de savoir ».

Les preuves que j’ai présentées au tribunal ont mis en échec la tentative des autorités locales et des acteurs de l’establishment britannique de m’empêcher de fournir les preuves scientifiques publiées sur les risques posés au public et à l’environnement par le réseau de radars urbains 5G et son objectif final.

L’échec de l’action en justice intentée par l’autorité locale a créé une tempête publicitaire qui a contribué à mettre en évidence les risques réels du déploiement de la 5G à travers le monde, ainsi que le manque total de précautions prises par les régulateurs autorisant ce déploiement de la 5G.

Ma participation à plusieurs projets de recherche et développement s’étend sur toute ma carrière professionnelle et comprend certains projets de nature sensible en raison des restrictions imposées par l’Official Secrets Act 1911. Je ne suis donc pas libre de les divulguer dans un domaine public ; il suffit [cependant] de dire que ce travail a conduit à une compréhension des contrats du Département de la défense (DOD), de la compartimentation des projets de conception de produits d’armement et des armes à énergie dirigée (DEW), dont l’existence a jusqu’à récemment été occultée et parfois niée.(([1] https://info.publicintelligence.net/USAF-DEW.pdf))

L’utilisation d’armes à rayonnement micro-ondes directionnel par des acteurs inconnus dans les ambassades américaines à Cuba, en Chine et en Russie, connue sous le nom de syndrome de La Havane, n’est toujours pas pleinement reconnue par les autorités. Le syndrome de La Havane porte toutes les caractéristiques des émissions de rayonnement micro-ondes, qui ont causé aux victimes des dommages neurologiques importants et irréparables, entre autres blessures. Le gouvernement américain a été incapable de garder ces armes secrètes et a récemment adopté un projet de loi pour indemniser les victimes du personnel de l’ambassade.(([2] https://thehill.com/homenews/house/573302-house-passes-bill-to-compensate-havana-syndrome-victims))

Les agences de renseignement américaines, dans leurs communications avec le gouvernement russe, confirment qu’elles connaissaient déjà l’existence et la capacité des armes à rayonnement micro-ondes et leur appel à leurs supposés adversaires russes était pour la cessation de l’utilisation de ces armes contre leurs ambassades.(([3] https://usareally.com/11737-cia-director-tells-russia-not-to-use-microwave-radiation-against-american-spies))

Mon domaine de recherche couvre également d’autres systèmes d’interrogation et d’armes sur le champ de bataille, y compris les systèmes d’armes létales autonomes (LAWS)(([4] https://css.ethz.ch/content/dam/ethz/special-interest/gess/cis/center-for-securities-studies/pdfs/CSSAnalyse164-EN.pdf)), les véhicules sous-marins autonomes (AUV), la détection et la télémétrie légères (LIDAR), les technologies de radar à balayage électronique, y compris la 5G pour le suivi des plates-formes d’armement, ainsi que les moyens biologiques sur et hors du champ de bataille qui sont de plus en plus utilisés dans un cadre civil pour inclure les technologies de reconnaissance faciale, les véhicules électriques autonomes, les drones, dont aucun n’a fait l’objet d’une évaluation environnementale complète quant aux dommages causés par leurs émissions de rayonnements au grand public ou à la faune.(([5] https://idstch.com/technology/photonics/critical-technologies-lidar-developed/))

Radar urbain 5G, rayonnements ionisants et risques des infrastructures critiques

La 5G, contrairement à toutes les autres générations [1G, 2G, 3G, 4G et 4G+] de télécommunications, est techniquement identifiée comme une émission d’énergie dirigée dans l’air par un radar urbain, ce qui nécessite que l’antenne soit conçue pour amener l’énergie focalisée dans l’air pour la compression à grande vitesse des données à et d’antennes conçues pour envoyer et recevoir de l’énergie dirigée à travers un signal théoriquement collimaté et cohérent.(([6] https://www.sbir.gov/node/2005877))

L’onde de formation du faisceau dans l’émission du lobe principal enfreint la directive de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) de 61 V pour une exposition maximale de 6 minutes.(([7] https://www.icnirp.org/cms/upload/publications/ICNIRPrfgdl2020.pdf))

Cette directive de l’ICNIRP est contraire à la résolution 1815 du Conseil de l’Europe (COE) et à la directive européenne de 2016, qui confirment la science publiée et évaluée par des pairs selon laquelle tout ce qui dépasse 600 mV/m doit être limité à une exposition à court terme. Et à long terme l’exposition ne doit pas dépasser 200 mV/m. Ce sont des ordres de grandeur inférieurs à la directive ICNIRP de 6 minutes et 61 000 mV, qui est une valeur de cuisson biologique. L’ICNIRP est largement reconnue comme une « agence capturée », comme l’ont confirmé les tribunaux italiens.(([8] https://www.radiationresearch.org/wp-content/uploads/2020/01/Turin-Verdict-ICNIRP_Judgment-SUMMARY-of-the-Turin-Court-of-Appeal-9042019_EN-min.pdf))

Le mouvement de balayage de l’onde rayonnée à plus de 13,6 V provoque la charge positive de l’air, qui est nocive pour toute vie biologique à des distances importantes entre l’émission de l’antenne et la zone d’acquisition de la cible. Telle est la capacité de la 5G (matériel et logiciel) et c’est la raison même pour laquelle cet équipement est, et a été, largement utilisé sur le champ de bataille comme radar environnemental à balayage et armes à énergie dirigée (DEW) dans le but de perturber et de désactiver le matériel ennemi, ainsi que les actifs biologiques, c’est-à-dire les humains.(([9] https://crsreports.congress.gov/product/pdf/IF/IF11882))

En général, la conception de l’antenne 5G utilise une entrée de puissance plus importante et une sortie dirigée pour délivrer des signaux de compression de données focalisés et de grande puissance, mesurés en watts ou en électrons-volts.

L’industrie aéronautique, notamment Boeing et Airbus, a récemment exprimé ses inquiétudes concernant la 5G en raison de sa capacité à mettre en danger les avions de transport de passagers qui, dans un cadre civil, ne disposent pas des technologies d’atténuation militaires pour protéger leurs pilotes ou les systèmes de contrôle de vol des avions contre les émissions d’énergie dirigée.(([10] https://www.theguardian.com/science/2021/dec/21/airbus-and-boeing-express-concerns-over-5g-interference-in-us))

L’industrie des télécommunications et d’autres organismes de réglementation ont continuellement nié le véritable objectif et l’existence des dangers de rayonnement posés par le déploiement des technologies 5G. Ils ont activement induit le public en erreur en publiant des communiqués de presse manifestement faux dans les médias locaux et nationaux, ainsi qu’en faisant de fausses déclarations devant les tribunaux dans des tentatives infructueuses de discréditer des experts, y compris moi-même, même s’ils avaient été informés par leurs propres agences de renseignement que le la technologie expérimentale et non assurable était et est extrêmement dangereuse pour la sécurité de l’État.(([11] https://o5g.cz/2021/11/30/mi6-chief-warns-that-a-tech-revolution-over-next-ten-years-could-pose-major-threat-to-world-order/?nowprocket=1))

« Backhaul » dans le contexte de la 5G est le terme utilisé pour désigner l’avancée technologique qui permet d’interroger et de remonter simultanément les données à partir de plusieurs appareils et environnements (en d’autres termes, espionner dans toute la zone, ne laissant aucune chance d’intimité).

La capacité d’interrogation et de numérisation des renseignements recueillis enfreint un certain nombre de lois sur les droits de l’homme. Ce brevet(([12] https://patents.google.com/patent/US20050220310A1/e)), l’un des nombreux qui confirment la capacité d’interroger les émissions sonores et vocales à travers les bâtiments pour recueillir des données sur une population sans méfiance à l’aide de systèmes matériels et logiciels électromagnétiques, fait partie de la vaste boîte à outils 5G.

La dominance spectrale du réseau 5G de moins de 3 GHz à 300 GHz [comprenant les ondes millimétriques en plus d’une grande partie des ondes de la gamme des micro-ondes] pose un risque réel de lésions corporelles à partir de fréquences de valeur d’énergie photonique plus élevée qui sont des émissions de rayonnement cohérentes, dont l’impact est actuellement inconnu (car elles ne sont pas testées et ne se sont pas avérées sûres), ainsi que non assurable, avec des niveaux d’émissions de rayonnement dépassant tout ce qu’imaginaient les technologues antérieurs. Les valeurs de rayonnement des lignes directrices de l’ICNIRP ne s’appliquent qu’aux émetteurs de dispositifs à antenne unique et ne tiennent pas compte de l’augmentation et de la multiplication massives des dispositifs d’émission de rayonnement proposés dans toutes les villes et villages pour le réseau 5G qui est destiné à tout interconnecter simultanément en utilisant des rayonnements micro-ondes hautement complexes, biologiquement toxiques, et en particulier modulés.(([13] https://www.ceragon.com/what-you-need-to-know-about-5g-wireless-backhaul))

Le déploiement de la 5G est en cours par les gouvernements du monde entier dans toutes les villes et villages sans aucune analyse préalable [pourtant] obligatoire de l’impact environnemental et sans assurance publique contre ces instruments de préjudice(([14] https://principia-scientific.com/lloyds-insurers-refuse-to-cover-5g-wi-fi-illnesses/)), faisant de l’ensemble du déploiement du réseau un acte illégal et illicite par les autorités agissant « ultra vires » [au-delà, en dehors des lois] en permettant aux émissions connues de rayonnements ionisants et non ionisants biologiquement toxiques un accès sans entrave à l’environnement. Les entreprises de télécommunications certifient généralement elles-mêmes avoir respecté les directives (obsolètes) de l’ICNIRP, ce qui leur permet d’enfreindre ces directives sans sanction, car aucun organisme de réglementation ne procède à des évaluations indépendantes du respect des directives de l’ICNIRP.(([15] https://www.caav.org.uk/news/beware-dangers-of-telecoms-masts))

Ce sont les mêmes directives de l’ICNIRP qui se sont avérées être à l’origine de problèmes de santé et de cancers dans la population générale à proximité des réseaux 4G existants.(([16] https://ecfsapi.fcc.gov/file/107222548308131/Cell%20Tower%20Transmitter%20Studies-28%20Summary%20Findings.pdf))

Un autre facteur troublant est que l’industrie des télécommunications responsable du déploiement a confirmé qu’elle, l’industrie, n’a effectué aucune recherche scientifique et n’a donc aucune donnée de recherche scientifique publiée sur l’impact réel des réseaux 5G sur l’environnement.

Des études de recherche indépendantes sur le sujet réfutent la propagande de l’industrie et du gouvernement sur la sécurité du réseau 5G.(([17] https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0013935118300161?via%3Dihub))

Les organismes gouvernementaux chargés de protéger la population contre les propriétés cancérigènes confirmées des rayonnements non ionisants et ionisants n’ont pas réussi à fournir un cadre réglementaire de normes de sécurité ou de lignes directrices pour protéger l’environnement, exposant ainsi un public sans méfiance à des niveaux de rayonnement qui sont nocifs et mettent la vie en danger.(([18] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1469943/))

De graves risques pour les infrastructures critiques ont été ignorés dans la ruée non réglementée vers le déploiement du réseau 5G. Les régulateurs industriels et gouvernementaux du monde entier ont ignoré un certain nombre de risques sérieux scientifiquement établis découlant de la densification massive de la 5G, de l’Internet des objets (IOT) et des avions SMART, des communications Internet par réseaux électriques, des systèmes d’antennes urbaines, qui nécessitent des milliards d’émetteurs de rayonnement micro-ondes modulés en amplitude en quadrature (QAM) à large spectre.

Le réseau cellulaire du Canada en 2018 était soutenu par environ 33 000 grandes tours d’une hauteur maximale de 200 pieds. Le nouveau protocole 5G nécessitera beaucoup plus d’émissions d’ondes de faisceau de rayonnement plus élevées en utilisant des tours situées avec précision dans les villes du Canada – environ 273 000 – à une hauteur beaucoup plus courte avec des demandes d’énergie beaucoup plus importantes sur le réseau électrique et le réseau [sans fil].(([19] https://canada.constructconnect.com/dcn/news/associations/2018/07/constructing-5g-wireless-network-will-require-plenty-skilled-tradespeople))

La propagande de l’industrie et des agences qui prétendent que ces réseaux 5G utilisent moins d’énergie est manifestement fausse. L’augmentation massive des antennes MIMO (multiple-in multiple-out) pour la 5G, plus les mini et micro réseaux relais, ainsi que l’augmentation de l’utilisation des données par les appareils nécessitent tous une consommation d’énergie supplémentaire en watts. Le radar à balayage continu, non à la demande, conçu pour repérer la zone cible, fonctionne en permanence, avec en plus la superposition de multiples faisceaux d’ondes focalisés à haute énergie, créés par les antennes d’émission déphasées. Ces faisceaux d’ondes focalisés à haute énergie, fonctionnant sur une plus grande partie du spectre, utilisent des photons à plus haute énergie dans le spectre comprimé des ondes millimétriques pour fournir des faisceaux de compression de données à haute puissance dans les zones urbaines. C’est la raison pour laquelle l’industrie aéronautique est très préoccupée par les risques posés à ses systèmes de communication essentiels à la sécurité des avions en vol.

Les installations massives d’antennes 5G prévues et actuellement déployées s’ajoutent toutes à un besoin toujours croissant d’énergie pour produire le transfert accru de données par le biais d’émissions de rayonnement dans les villes et villages. Les émissions de rayonnement micro-ondes sont connues pour augmenter les températures thermiques, contribuant aux défis du changement climatique et aux effets potentiellement mortels de l’augmentation des températures dans les villes. Les impacts des îlots de chaleur sont définis comme de grandes zones urbaines qui sont affectées par des augmentations des températures urbaines qui ont été reconnues par l’Environmental Protection Agency (EPA) comme causant des effets néfastes sur la santé et des augmentations de la consommation d’énergie.(([20] https://www.epa.gov/heatislands/heat-island-impacts))

La consommation d’énergie dans les îlots de chaleur augmente la demande de climatisation pour refroidir les bâtiments. Dans une évaluation d’études de cas couvrant des emplacements dans plusieurs pays, la demande d’électricité pour la climatisation a augmenté d’environ 1 à 9 % pour chaque augmentation de température de 2 °F [moins de deux degrés Celsius]. Les pays où la plupart des bâtiments sont climatisés, comme les États-Unis, ont enregistré la plus forte augmentation de la demande d’électricité. Les îlots de chaleur contribuent à des températures diurnes plus élevées, à un refroidissement nocturne réduit et à des niveaux de pollution atmosphérique plus élevés. Ceux-ci, à leur tour, contribuent aux décès et aux maladies liés à la chaleur tels que l’inconfort général, les difficultés respiratoires, les crampes de chaleur, l’épuisement par la chaleur et les coups de chaleur non mortels.

Le rayonnement micro-ondes affectera également un grand nombre de structures moléculaires dans les matériaux, ce qui augmente le risque d’incendie des bâtiments. Cela est dû aux éléments hydrocarbures dans les bâtiments qui se décomposent en raison du rayonnement micro-ondes modulé, ce qui provoque un échauffement localisé et la dégradation des matériaux. Le rayonnement micro-ondes à certaines fréquences excitera les molécules d’eau et s’il n’y a pas d’humidité disponible, d’autres molécules moins volatiles absorberont le rayonnement et commenceront à chauffer. Par conséquent, tout matériau qui a séché peut surchauffer et s’enflammer plus facilement dans un champ de micro-ondes, [ce qui représente] un type d’amorçage [de feu]. Les risques particuliers aux émissions de rayonnement 5G sont dus à la densification de masse proposée et à la dominance spectrale des émissions de rayonnement. En outre, tout objet métallique à l’intérieur d’un champ de micro-ondes peut présenter des propriétés diélectriques susceptibles de provoquer des étincelles, qui pourrait provoquer un incendie ; ceci est causé par une accumulation de particules chargées, une énergie qui produit un champ électrique concentré au bord du métal.(([21] https://engineering.mit.edu/engage/ask-an-engineer/why-cant-we-put-metal-objects-in-a-microwave/))

Ce sont tous des phénomènes scientifiques qui ont été ignorés par les régulateurs et l’industrie, mais le problème le plus alarmant, non reconnu et non réglementé est la fatigue des matériaux causée par le bombardement continu de la compression des données 5G et des champs d’énergie micro-ondes modulés (QAM) focalisés. La 5G nécessite une compression d’énergie beaucoup plus complexe et focalisée des paquets de données.

On ne saurait trop insister sur le fait qu’une fréquence spécifique pourrait provoquer la dissociation des structures moléculaires de matériaux de construction solides, d’œuvres d’art inestimables et de collections de vins, entre autres, en raison des impacts d’ondes croisées, actuellement non étudiés, de ces niveaux élevés d’émissions de rayonnement modulé en énergie dans l’air. Cette cacophonie de pollution par les rayonnements micro-ondes pourrait entraîner de graves pannes d’équipements plus importants, y compris le réseau électrique.  Les infrastructures critiques actuelles n’ont jamais été évaluées ou conçues avec cette valeur énergétique de vibrations pulsées dans l’air ajoutée au calcul de la fatigue des matériaux et à l’espérance de vie finale de l’infrastructure établie, y compris le réseau électrique.(([22] https://user.eng.umd.edu/~vlg/MSIC%20lectures.pdf))

Voir aussi : Dangers 5G, technologie sans fil de 5e génération. Impacts sur la santé et l’environnement.

Ce qui a également été découvert, c’est une capacité d’énergie latente inutile intégrée dans le réseau matériel 5G SMART IOT. Cette grande capacité pourrait facilement être utilisée pour une éventuelle attaque par impulsion électromagnétique (IEM) sur les villes et les populations.(([23] https://www.dhs.gov/news/2020/09/03/dhs-combats-potential-electromagnetic-pulse-emp-attack))

Cela dépendrait de l’interconnectivité connue et de l’accès à distance d’un réseau facilement piratable à tous les dispositifs d’émission dans le réseau 5G sans fil construit.(([24] https://www.itpro.co.uk/mobile-security/34807/5g-networks-are-vulnerable-to-hacking))

Les systèmes d’exploitation 5G ont déjà été compromis et pourraient poser un risque de sécurité important, car les IEM peuvent provoquer une perturbation majeure des systèmes de communication électromagnétique, du réseau électrique et du matériel électronique. Elles proviennent généralement de sources telles que le Soleil et un certain nombre d’armes développées.(([25] https://energsustainsoc.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13705-019-0199-y))

Il a été démontré que l’onde d’impulsion électromagnétique des essais de bombes nucléaires provoquait d’importantes perturbations du réseau électrique à de grandes distances. Quelque chose de similaire s’est produit lorsque la 5G a été activée en Corée du Sud en avril 2019 : elle a provoqué un certain nombre d’incendies dans la ville en raison de la défaillance documentée des transformateurs du réseau électrique. Le gouvernement et les médias sud-coréens ont fait passer cela comme ayant été causé par des incendies de forêt dans cinq villes distinctes simultanément dans tout le pays lorsque la 5G a été activée, mais cette cause présumée n’explique pas la perturbation du réseau électrique et la destruction du matériel critique du réseau électrique. Les risques IEM identifiés aux États-Unis démontrent que ce type de technologie 5G mal réglementée présente un risque potentiel dans le monde entier.(([26] https://www.doh.wa.gov/Portals/1/Documents/Pubs/320-090_elecpuls_fs.pdf))

Le récit des télécommunications pour la 5G n’est qu’une couverture de sa capacité et de son objectif futurs réels, comme le confirme l’absence totale de recherche sur les risques environnementaux et l’absence de couverture de responsabilité par les assurances pour les dommages. Le futur domaine de champ de bataille et le déploiement en cours de l’avancée technologique 5G incluent les armes 5G pour la guerre dans les villes et les campagnes. Le domaine comprend les technologies de guerre psychologique, y compris le contrôle et la diffusion d’informations via les médias sociaux pour masquer le véritable objectif de la 5G en tant que système de guerre.

« L’espace de mission de cinquième génération représente un nouvel environnement dans lequel les opérations futures auront lieu. La complexité du domaine est exacerbée par des acteurs incontrôlés et indéfinis qui dirigent ou influencent le récit. Le plus grand défi du nouvel espace de mission est l’érosion totale des concepts d’ennemi et de guerre elle-même. L’adversaire sera beaucoup plus ambigu et la guerre deviendra un processus insidieux conçu pour dégrader de l’intérieur plutôt que d’attaquer de l’extérieur ». (soulignement ajouté)(([27] https://irp-cdn.multiscreensite.com/26db15ee/files/uploaded/5GW%20Section1.pdf))

Les forces d’opérations spéciales débattent déjà des opportunités et des risques des réseaux IOT 5G, avec des assassinats par le biais des LOIS qui peuvent être utilisés pour éliminer des individus ciblés.

« L’adoption des métamatériaux a été la plus importante dans les communications, les antennes et les systèmes radar, avec les applications d’identification par radiofréquence (RFID) associées pour le marquage, le suivi et la localisation. Le passage aux communications 5G et aux capacités radar extraordinaires accélérera encore les développements, avec des ventes commerciales qui devraient dépasser 10 milliards de dollars par an d’ici 2030. Les métamatériaux font partie intégrante des futures antennes hautes performances, haute impédance, profil bas, conformes et fractales pour systèmes de communication et de radar. Il existe un potentiel immense pour des changements révolutionnaires dans les communications militaires et les systèmes radar grâce aux métamatériaux. En effet, à mesure que les métamatériaux s’intègrent de plus en plus dans les technologies d’antenne, ils réduiront les coûts du système, permettront des appareils plus petits avec des besoins en énergie réduits, faciliteront de nouvelles formes et facteurs de forme, et offrir des capacités de formation et de mise en forme de faisceaux plus agiles. »(([28] https://cgsr.llnl.gov/content/assets/docs/StratLatUnONLINE.pdf))

Le complexe militaro-industriel à travers le monde ne connaît que trop bien les avantages de l’utilisation de systèmes d’armes électromagnétiques pour l’interrogation du champ de bataille, à savoir la 5G, et ce depuis l’émergence de la technologie pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce qui est également bien compris, c’est le vaste corpus de données scientifiques publiées montrant les effets néfastes sur la santé et l’environnement des réseaux de télécommunications actuels. La 5G ajoute toute une série de risques supplémentaires pour l’environnement et la santé de la population.(([29] https://apps.dtic.mil/dtic/tr/fulltext/u2/a282886.pdf))

Ce n’est pas un argument qui peut être contesté aujourd’hui. La dérive des missions et la planification d’une guerre asymétrique et non conventionnelle dans les villes devraient être très préoccupantes, en particulier pour la population civile au cas où elle deviendrait la cible d’un régime technocratique et fasciste orwellien. Qui contrôlerait les radars d’interrogation urbaine et les systèmes d’armes aériennes à énergie dirigée ?(([30] https://media.defense.gov/2019/Apr/03/2002109302/-1/-1/0/DIB_5G_STUDY_04.03.19.PDF))

De nombreuses opportunités sont actuellement en cours de discussion dans l’industrie de la défense, en se concentrant sur la capacité des réseaux urbains 5G à étiqueter la population avec des antennes métamatérielles, tandis que les préoccupations et les risques sérieux sont apparemment ignorés.(([31] https://www.airuniversity.af.edu/Portals/10/AUPress/Papers/LP_0004_ELECTROMAGNETIC_DEFENSE_TASK_FORCE_2_2019.PDF))

Ces programmes et plans futurs présentent un risque important pour les libertés civiles, les infrastructures essentielles et l’État de droit.

Métamatériaux de vaccination — Champs magnétiques provenant de contamination par nanoparticules

Il a été démontré dans un certain nombre d’études que les vaccins contiennent des contaminants métalliques toxiques, y compris des niveaux «inexplicables» de contamination par les nanométaux.(([32] https://medcraveonline.com/IJVV/IJVV-04-00072.pdf))

Ce phénomène est loin d’être inexplicable si les chercheurs qui ont mené cette étude avaient eu connaissance des objectifs de l’industrie de la défense et des ingrédients métamatériaux pouvant être utilisés pour améliorer les technologies d’interrogation urbaine 5G, ainsi que divers autres projets de développement de nanomatériaux.(([33] https://link.springer.com/article/10.1007/s42452-019-0592-3))

Les métaux sont presque universellement réfléchissants par radar et sont donc visibles pour être utilisés comme moyen de détection d’objets. « Wetware » est le nom donné aux structures biologiques opérant dans l’espace du champ de bataille qui sont beaucoup plus difficiles à suivre et à tracer ou à attaquer à l’aide de LIDAR, de RADAR ou de DEW. Les métaux sont de puissants réflecteurs d’ondes électromagnétiques et permettent une détection et une résolution accrues des technologies d’interrogation sur le champ de bataille. Des formes métalliques spécifiques dans les polymères peuvent être utilisées pour leurs propriétés diélectriques afin de dévier et d’absorber la capacité de réflexion et d’interrogation des systèmes radar actuels.(([34] https://www.sciencedirect.com/topics/materials-science/radar-absorbing-material))

Cependant, sans utiliser cette forme précise et cette encapsulation polymère, la contamination métallique sous forme de métamatériaux permet une résolution plus élevée de la cible. Une fois la technologie du vaccin Covid-19 injectée dans le corps, l’acquisition cible de wetware est beaucoup plus précise et le domaine technologique peut être utilisé pour collecter des données biométriques. Il est envisagé que les appareils électroniques portables et qui peuvent être portés sur soi [comme une montre intelligente] qui sont actuellement utilisés pour connecter la personne au Cloud deviendront redondants en raison de ces avancées technologiques et d’autres. Le réseau de contrôle Neuralink utilise des antennes de nanotechnologie implantées qui peuvent collecter ces données et les télécharger sur le Cloud. Ces innovations vont bien au-delà de la phase de planification et font toutes partie du futur espace du champ de bataille.(([35] https://www.sciencealert.com/scientists-say-a-human-brain-cloud-interface-is-coming-this-is-what-it-could-be-like))

Les recherches du Dr Robert O. Young confirment que les injections de Covid-19 ont été entièrement chargées de métamatériaux, à savoir du graphène, des nanoparticules d’oxyde ferreux.(([36] https://www.drrobertyoung.com/post/transmission-electron-microscopy-reveals-graphene-oxide-in-cov-19-vaccines))

Cette découverte choquante est confirmée par nos propres recherches menées sur les victimes, ainsi que par des milliers de vidéos anecdotiques montrant des émissions de rayonnement électromagnétique, ainsi que des aimants et des objets métalliques réagissant aux sites d’injection des personnes vaccinées avec le sérum Covid-19. Parmi les autres biomarqueurs utilisés, citons le SM-102, qui est un phospholipide toxique présent dans les vaccins Moderna Covid-19, une luciférine synthétique qui améliore la luciférase d’imagerie par bioluminescence.(([37] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4026177/))

Les luciférines peuvent être activées à l’aide d’un rayonnement électromagnétique pour créer une bioluminescence du sujet. Les technologies de reconnaissance faciale, qui font partie de la boîte à outils de la technologie 5G, peuvent ensuite être utilisées pour suivre et tracer le sujet contaminé dans l’espace environnemental.

Les décès et les dommages biologiques importants dans la population causés par l’intervention médicale du vaccin expérimental à ARNm Covid-19 ont maintenant été documentés dans près d’un millier d’articles scientifiques publiés.(([38] https://www.saveusnow.org.uk/covid-vaccine-scientific-proof-lethal/))

Les injections de Covid-19 sont désormais liées à la coagulation sanguine, à la myocardite, à la péricardite, à la thrombose, à la thrombocytopénie, à l’anaphylaxie, à la paralysie de Bell, au syndrome de Guillain-Barré et au cancer, entre autres. Ceci est confirmé par des données scientifiques irréfutables et recueillies par le gouvernement auprès de la UK Health and Security Agency, qui montrent que les vaccins Covid-19 sont dangereux et inefficaces.

Symptômes du coronavirus COVID-19 radio-induit

La grande majorité des populations à travers l’Occident, en particulier celles de la communauté Five Eyes, l’alliance du renseignement Anglosphere regroupant l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et les États-Unis, ont été injectées à leur insu avec des antennes en nano métamatériaux et vont malheureusement subir des taux de mortalité accrus en raison des émissions de rayonnement réfléchissantes localisées du radar urbain 5G. Tous les symptômes connus du coronavirus peuvent être attribués à la pollution par les rayonnements ionisants et non ionisants.(([39] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30998908/))(([40] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3426842/))

La 5G a été identifiée dans un certain nombre d’articles publiés comme la cause réelle de la pandémie, dont le début a coïncidé avec la mise en marche du réseau 5G dans la province de Wuhan, dont la population venait d’être vaccinée contre la grippe obligatoire. La 5G a le potentiel de fournir des niveaux d’énergie ionisants qui entraîneraient une suppression du système immunitaire, laissant le corps à risque de maladie.(([41] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8580522/#))

L’agent pathogène Covid-19 n’a pas été isolé ou purifié et actuellement aucune agence gouvernementale ne peut fournir l’isolat ou la preuve de son existence réelle, à l’exception de la modélisation in silico [Par informatique] créée par l’Institut de Wuhan, qui est officiellement reconnu comme le complexe de laboratoires de recherche sur les virus le plus avancé de Chine. La Chine est signataire de la Convention sur les armes biologiques (BWC) depuis 1985 et, en 1993, a déclaré l’Institut des produits biologiques de Wuhan comme l’une des huit installations de recherche sur la guerre biologique couvertes par la BWC. Toute personne travaillant sur ou sur ce site serait légalement tenue de ne divulguer aucun secret survenant dans le cadre de son emploi dans cette installation et n’est donc pas libre de s’exprimer. Le laboratoire national de niveau 4 de sécurité biologique de Wuhan (BSL-4) est dédié à la recherche sur les maladies infectieuses graves. Il a le plus haut niveau de sécurité biologique et couvre de nombreuses biotoxines et des développements illégaux d’armes biologiques SARS-Cov-2 à gain de fonction, et a été la source des données initiales sur les agents pathogènes pour l’existence de Covid-19 et la réponse du programme de vaccination des entreprises pharmaceutiques internationales qui en a résulté. Par coïncidence, le test PCR n’a jamais été en mesure d’identifier un virus ou un agent pathogène vivant et constitue la base fondamentale des blocages à travers le monde, qui ont été utilisés avec un grand effet pour terroriser la population mondiale en lui faisant croire que Covid-19 existe en tant que virus vivant et que la seule stratégie de survie consiste à utiliser une technologie d’arme biologique déguisée en vaccin.(([42] https://telegra.ph/The-scam-has-been-confirmed-PCR-does-not-detect-SARS-CoV-2-02-08))

[Voir aussi :
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène
The Big Reset – Le documentaire non censuré sur la vérité de la pandémie
La Fin de la Théorie des Germes — Documentaire
Démantèlement de l’hypothèse virale
Les coupables de la crise corona sont clairement identifiés
Démontage de la théorie virale
Précisions scientifiques sur l’arnaque du test PCR
et plus généralement les articles du dossier Vaccins et virus]

Les Centers for Disease Control (CDC) ont maintenant retiré le test PCR en tant qu’outil de diagnostic, après qu’il ait été mal utilisé, ce qui prouve son utilisation délibérée pour créer la peur et la détresse parmi une population mal informée.(([43] https://www.cdc.gov/csels/dls/locs/2021/07-21-2021-lab-alert-Changes_CDC_RT-PCR_SARS-CoV-2_Testing_1.html))

Des chercheurs et des médecins du monde entier ont été bâillonnés, menacés et vilipendés dans les médias et discrédités en tant que théoriciens du complot par les gouvernements et leurs agents lorsqu’ils se sont prononcés pour s’opposer à ce programme transmondialiste. La déclaration de Great Barrington, avec plus de 800 000 signataires, a été ignorée et vilipendée par ceux qui poussent leur récit terrorisant. Il a été ignoré de manière déraisonnable afin que les populations occidentales puissent être terrorisées pour participer à la plus grande expérience médicale illégale et illicite de l’histoire du monde.(([44] https://gbdeclaration.org/))

Les humains augmentés augmentent la mortalité dans les champs de rayonnement 5G

Les humains augmentés et leur soi-disant amélioration biologique font déjà partie de l’agenda mondial connecté des gouvernements et des industries de la défense.(([45] https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/986301/Human_Augmentation_SIP_access2.pdf))

Il est étonnant de constater que, dans les démocraties représentatives du monde entier, cela se passe sans aucune consultation publique, sans aucun débat public de la part des participants à qui on a proposé cet agenda idéologique, technologique et politique.(([46] https://augmented-humans.org/))

On peut postuler que la seule raison que l’élite technocratique — y compris les forces motrices du Forum Économique Mondial (FEM) et des Nations unies (ONU) avec son Agenda 2030 — pourrait avoir pour cacher cet agenda numérique mondial connecté au public est qu’il la condamnerait et refuseraient d’y participer. Bien qu’il y ait des implications juridiques et légales évidentes et sérieuses autour de ce programme, l’accent devrait être mis sur les implications juridiques de l’utilisation de technologies biologiquement nocives qui auront un impact néfaste sur la santé, l’environnement et la mortalité. Il n’existe actuellement aucune donnée ou recherche crédible sur la sécurité montrant que le déploiement de cette technologie est sûr. Un autre exemple choquant de produit mis sur le marché sans normes de sécurité optique ni protocoles de test est celui des casques de réalité virtuelle (VR). Malgré le fait que le rayonnement optique artificiel est un danger environnemental et humain connu, ces casques nécessitent un grossissement du rayonnement optique comme affichage rétinien et confirment le mépris total de la sécurité et de la loi. Un autre exemple : la technologie montante de liaison neuronale nécessite l’insertion ou l’injection de nano-métamatériaux dotés d’une capacité d’antenne dans le cerveau et le corps des humains à travers la planète.(([47] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33431878/))

Il a déjà été démontré dans la littérature publiée que les nanomatériaux produisent des effets biologiques néfastes provoquant la mort cellulaire et des problèmes potentiels de fertilité.(([48] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30587973/))(([49] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19652459/))

Il est suggéré d’utiliser des nano-antennes pour recevoir et répondre à l’aide d’une compression cohérente de données QAM dans le corps, sans aucune donnée de sécurité correspondante, créant ainsi une population d’entités émettrices de rayonnements qui, selon certaines définitions légales, deviendraient des appareils électriques et ne seraient donc pas considérés comme humains. Les niveaux d’énergie de ces signaux cohérents proposés en provenance et à destination d’antennes placées dans le corps et le cerveau augmenteront les dommages cellulaires causés par les impacts des rayonnements provenant de l’extérieur du corps, dont la génotoxicité a déjà été démontrée.(([50] https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/em.22343))

Il a été démontré que les niveaux de modulation des appareils de communication mobiles de faible puissance fonctionnant dans le spectre des énergies non ionisantes provoquent des espèces réactives de l’oxygène (ERO) et sont génotoxiques pour les animaux dans la plus grande étude indépendante réalisée, l’étude du National Toxicology Program (NTP), dont les résultats sont soutenus par le plus grand nombre de publications scientifiques indépendantes. Ces études confirment l’effet génotoxique sur les animaux des expositions subchroniques au niveau des lignes directrices de l’ICNIRP. Les émissions urbaines de la 5G sont conçues pour fournir une exposition chronique aux rayonnements qui augmentera sans aucun doute les effets génotoxiques sur toute la vie biologique avec laquelle les rayonnements entrent en contact. Ces émissions de rayonnements dépassent largement le seuil de contamination de 6 minutes recommandé par l’ICNIRP pour certains spectres. Des preuves provenant de zones couvertes par les émissions de rayonnement moins puissantes et moins densifiées des réseaux 4G ont déjà montré des effets néfastes importants sur la faune et la flore.(([51] https://ehtrust.org/wp-content/uploads/Mt-Nardi-Wildlife-Report-to-UNESCO-FINAL.pdf))

Les organismes biologiques plus petits qui composent l’ensemble de l’écosystème sont moins protégés contre les émissions de rayonnement d’origine humaine et peuvent donc montrer des effets d’une manière plus visible et incontestable. Il a été démontré que le manque aigu de petits insectes est principalement causé par de nouvelles émissions de rayonnement artificielles expérimentales, y compris des diodes électroluminescentes (DEL) qui ont été peu étudiées pour leurs effets néfastes sur l’environnement.(([52] https://esajournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1890/14-0468.1))

L’ajout de nano-métamatériaux par le biais d’implants, d’injections et de contamination environnementale créera un environnement cytotoxique préjudiciable à toute vie biologique. La réflexion localisée des antennes de métamatériaux ou des entités vaccinées contaminées par des nanomatériaux s’ajoutera à une augmentation substantielle des expositions aux rayonnements, notamment dans les villes. La technologie de raccordement 5G peut désormais capturer et interroger de multiples points de données, des conversations, ainsi que des données biométriques corporelles et des mouvements 24 heures sur 24, tous les jours, au détriment des personnes vaccinées par le Covid-19 pour le reste de ce qui sera probablement une espérance de vie limitée, ainsi que des personnes incapables de se retirer de ces réseaux de rayonnement 5G et des environnements pollués par les nanoparticules.

Des champs magnétiques artificiels accompagnent l’onde du faisceau numérisé (QAM), ce qui augmente les émissions et crée une perturbation par vibration énergétique des particules de nano-métamatériaux dans le corps vacciné contaminé. Cela augmentera considérablement la cytotoxicité des technologies sur une population massive de personnes vaccinées qui ne se doute de rien.

Le mandat de cette expérience technologique sous la forme d’un vaccin qui augmente la stérilité et provoque la mort prématurée est une entreprise criminelle d’organisations et d’individus qui n’ont pas reconnu le développement compartimenté des systèmes d’armes nécessaires au programme de contrôle et de dépopulation planifiée. Les renseignements sur le dépeuplement massif ont été confirmés dans les cercles de la défense dès 2017 par le groupe de renseignement sur le matériel d’armement Deagel, qui a prédit plusieurs millions de victimes dans les pays occidentaux d’ici 2025.

L’ignorance ne devrait pas servir de défense à ces criminels, qui participent à une guerre asymétrique contre une population ignorante et terrorisée.

Les criminels peuvent être identifiés par leur mépris total des évaluations obligatoires des risques environnementaux et des normes de sécurité standard en ce qui concerne les technologies expérimentales et les principes de précaution qui devraient leur être appliqués.

Les données du gouvernement britannique montrent clairement que les vaccins expérimentaux ne fonctionnent pas comme un vaccin et présentent un risque important pour la population par des millions de réactions indésirables graves, y compris la mort. Bien qu’il n’y ait aucun avantage pour les enfants à leur injecter ce poison, les acteurs derrière cet événement meurtrier planifié ignorent la science et les données irréfutables alors qu’ils poursuivent leur programme de guerre secrète contre les plus vulnérables de nos sociétés.(([53] https://www.cdc.gov/vaccines/acip/meetings/downloads/slides-2021-06/04-COVID-Lee-508.pdf))

Le CDC admet les dangers mortels actuels posés aux jeunes par cette technologie expérimentale, sans données à long terme sur les dangers posés par ce déploiement d’armes biochimiques. À l’origine du mépris flagrant de toutes les obligations éthiques et juridiques se trouve l’ordre du jour primordial du champ de bataille militaire, qui dicte que la guerre doit maintenant être menée contre les populations civiles.

Conclusion

Pour citer Martin L Pall, PhD, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales à l’Université de l’État de Washington, « Mettre des dizaines de millions d’antennes 5G, sans un seul test biologique de sécurité, doit être l’idée la plus stupide que quiconque ait eue dans l’histoire. du monde ». Le professeur Pall a cependant tort : ce n’est pas une idée stupide mais un crime odieux si l’on comprend le mobile de ce déploiement. La 5G est un déploiement d’armes compartimenté se faisant passer pour une avancée technologique bénigne pour des communications améliorées et des téléchargements plus rapides. La fausse propagande mondialiste s’effondre avec un simple fait incontesté : leur brevet de test PCR pour Covid-19, qui a été déposé en 2015, n’a jamais été en mesure d’identifier un virus vivant, de sorte qu’il puisse être utilisé pour terroriser des populations ignorantes et sans méfiance à travers le monde pour qu’elles prennent un vaccin Covid-19 pollué par une technologie de nano-antenne pour connecter les victimes au réseau 5G.

Les technologies émergentes 5G, autonomes et de réalité augmentée, souvent qualifiées par les fabricants de « technologie tueuse », se révéleront être exactement cela. L’approche de laisser-faire adoptée par les organismes de réglementation et l’industrie des télécommunications a encouragé le mépris total des dommages biologiques connus causés par les niveaux croissants de rayonnements ionisants et non ionisants résultant du déploiement massif de ces technologies, qui ont été développées pour une utilisation sur le champ de bataille. Les organisations non gouvernementales, les individus et les groupes ont dû intenter une action en justice contre les organismes gouvernementaux de réglementation de la sécurité car ceux-ci ont ignoré le principe de précaution et ignoré l’exigence de normes qui sont indispensables en droit pour le développement de produits nouveaux et expérimentaux.

Toute la base de l’existence des organismes de réglementation a été corrompue par des criminels au sein de ces organisations qui ont détruit la confiance du public éduqué en eux.

Les exigences de sécurité de base ont été délibérément ignorées par l’industrie des télécommunications et les directives de l’ICNIRP ont été délibérément conçues pour semer la confusion chez ceux qui manquent de connaissances techniques.

Les données sur les effets indésirables du vaccin Covid-19 ressemblent à la destruction de l’Humanité alors que des millions de citoyens nord-américains meurent et sont blessés dans cette expérience médicale qui enfreint le Code de Nuremberg et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

Les niveaux d’émissions de rayonnement du réseau 5G dépassent empiriquement la résolution COE 1815 et confirment l’agression, causant des lésions corporelles réelles aux populations du monde entier. Le fait que les données vectorielles des vaccins Covid-19 aient été développées dans des laboratoires d’armes chimiques biologiques prouve qu’elles ne font que se faire passer pour des vaccins, les données émergentes sur la stérilisation, la mauvaise santé et la mort à travers l’Occident révélant leur véritable objectif. Le dépeuplement de ceux qui n’ont aucune connaissance de l’agenda meurtrier se poursuivra jusqu’à ce que les criminels impliqués dans ce meurtre de masse soient traduits en justice. Le réseau 5G a la capacité de cibler, d’acquérir et d’attaquer les vaccinés grâce à leur vaccin Covid-19 à antenne nano métamatériau.

Les systèmes d’armes létales autonomes (LAWS) exigent que les réseaux 5G maintiennent leur géopositionnement et naviguent dans leur environnement jusqu’à la cible ; ces armes ne peuvent pas compter sur les communications par satellite en raison du potentiel d’événements météorologiques défavorables et de la latence du signal pour perturber leurs signaux. Elles doivent donc disposer de réseaux 5G localisés pour l’environnement de champ de bataille urbain à venir, pour la capacité d’assassinat et pour la domination du champ de bataille dans les guerres futures prévues. Des acteurs voyous mettent en œuvre la Solution finale, un concept du Troisième Reich désormais actualisé par le FEM « Build Back Better », quatrième révolution industrielle contre les populations civiles, tel que proposé par l’industrie de la défense en violation des Conventions de Genève, ainsi que des lois et traités nationaux et internationaux .

Pour éviter tout doute, la définition d’une arme est un dispositif, un outil ou une action qui a été conçu pour causer des dommages physiques ou psychologiques en violation de la législation primaire.

La compartimentation du développement des systèmes d’armes a joué un rôle crucial en n’alertant pas les membres des autorités de réglementation et de l’industrie des télécommunications sur le véritable objectif et les intentions de ceux qui conduisent et financent en fin de compte le déploiement de la 5G et des armes chimiques biologiques se faisant passer pour des vaccins Covid-19 pour un grille de contrôle et de commande planifiée.

Le monde suit aveuglément les plans de l’élite technocratique et du complexe militaro-industriel-pharmaceutique pour éliminer un grand nombre de populations à travers le monde sans tenir compte de la législation primaire.

Les droits donnés par Dieu et les lois consacrées pour la protection des hommes et des femmes ont été ignorés par ces forces sectaires dans leur programme de dépeuplement, de stérilisation et de meurtres de masse.

La 5G est un système d’armes, un crime contre l’humanité si monstrueux que même une personne instruite trouverait cela incroyable au premier examen des faits.

La preuve prima facie [à première vue] de ce programme de dépopulation mondialiste est sans équivoque et devrait être testée devant les tribunaux afin que les conspirateurs impliqués dans ce plan meurtrier puissent être traduits en justice. C’est le plus grand crime jamais perpétré contre l’humanité et toute la création de Dieu.

Déclaration de vérité

Je crois que les faits énoncés dans cette déclaration de témoin sont vrais. Je comprends qu’une poursuite pour outrage au tribunal peut être intentée contre quiconque fait ou fait faire une fausse déclaration dans un document vérifié par une déclaration véridique sans une croyance sincère en sa véracité.

[Rapport original en anglais]


Mark Steele est directeur de la technologie chez www.saveusnow.org.uk, un parti de résistance à cette attaque criminelle contre l’humanité.

Il est l’inventeur et le rédacteur de brevets de l’affichage tête haute et des systèmes de visée d’armes. Il est ingénieur en développement de produits et expert en systèmes d’armes à énergie directe.

Cet article a été initialement publié sur For Life on Earth.

La source originale de cet article est Global Research
Copyright © Mark Steele , Recherche mondiale, 2022





Le prix de la Liberté : « lettre ouverte à Monsieur Macron »

[Source : place-armes.fr via profession-gendarme.com]

Non, je ne veux pas payer ce que vous appelez, à tort, « le prix de la liberté » et qui n’est que le prix de vos fautes, de votre aveuglement, de votre ambition.

Monsieur Macron vous avez décidé que nous devions payer le prix de la liberté !

S’il est incontestable que la liberté a un prix encore faut-il analyser où et par qui la liberté est menacée, qui sont les responsables des atteintes à cette liberté, qui en sont les défenseurs et finalement quel en est le prix et qui doit payer.

La liberté de la France est-elle menacée ? Celle de l’Allemagne ? De la Belgique ? De l’Italie ? De la Grande-Bretagne ? De l’Espagne ? La réponse est évidemment non.

VOS FAUTES

Oui votre responsabilité engagée dans cette crise et votre faute est énorme :

En 2014 à l’initiative du président F HOLLANDE, de la Chancelière A. MERKEL, du Président V POUTINE et du président ukrainien POROCHENKO, mais surtout, en l’absence des USA, sont signés les accords de MINSK II (suite à l’échec des accords de MINSK I). Ces accords resteront dans l’Histoire sous l’appellation « format NORMANDIE ».

Ces accords stipulaient principalement :

  • – un arrêt des combats entre l’armée ukrainienne et les séparatistes russophones de l’Est ukrainien (majoritaires dans le Donbass)
  • – un échange des prisonniers
  • – le retrait des armes lourdes
  • – l’ouverture d’un processus de large autonomie des zones russophones via une réforme constitutionnelle ukrainienne.

En ce qui concerne l’issue tragique que l’Europe est en train de vivre, quelque soient les responsabilités de V POUTINE sur lesquelles le peuple français n’a aucun pouvoir, en ce qui vous concerne VOUS ÉTIEZ RESPONSABLE de la partie incombant à la France que vous prétendez représenter : veiller au respect de ces accords. Vous ne l’avez jamais fait !

Il ne s’agit pas d’erreur, il s’agit d’une faute lourde, car VOUS ÊTES RESPONSABLE

Monsieur Macron, vous avez raté le rendez-vous avec l’Histoire. La place de la France historiquement a toujours été d’équilibrer les forces, de stabiliser l’Europe. Mais il est vrai qu’en faculté d’économie on apprend à faire de l’argent et on réduit l’histoire à une conversation de bistrot.

Cette place de la France, gagnée au prix de milliers de morts, de paroles données, d’engagements tenus vous aurait permis d’être l’arbitre ce cette crise, d’en éviter l’horreur qui vient, de remplir enfin le véritable rôle de la France. Pour cela il fallait s’élever au-dessus de la mêlée bêlante, tenir à distance les cabinets de conseils. Vous auriez laissé dans l’Histoire votre nom et probablement au parlement suédois.

Comment peut-on croire que l’on veut la paix en livrant des armes lourdes appartenant au peuple français sans même demander au parlement son aval ?

De quel droit engagez-vous notre pays, nos enfants dans une cobelligérance de plus en plus évidente ! Les conventions de La Haye de 1903 sont claires : Former des soldats d’un pays belligérant est interdit, laisser transiter sur son sol des armes d’un pays belligérant est un acte de cobelligérance. Que direz-vous aux Français si la Russie en conformité avec ces accords de La Haye en venait à frapper la France ? C’est au peuple français de décider, pas à vous !

N’est pas de Gaulle qui veut. Tous les cours de théâtre, même avec les meilleurs professeurs, ne pourront vous donner une stature internationale, car pour obtenir une telle stature il faut justement oublier le théâtre, la « com », le business et se plonger dans la raison et apprendre un minimum l’Histoire !

Le prix de la Liberté, comme vous dites, n’est qu’un camouflage de votre immense ratage. Vous ne pourrez pas longtemps mettre sur le dos de l’Ukraine tous les maux consécutifs à votre gestion désastreuse :

  • – Non, la crise des hôpitaux n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, la pénurie de médecins dans nos régions n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, la crise des Gilets Jaunes n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, les rodéos urbains mortels ne sont pas dus à l’Ukraine
  • – Non, la circulation de la drogue dans nos banlieues n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, l’effondrement moral de notre pays n’est pas dû à l’Ukraine
  • – Non, la désertion des enseignants n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, l’augmentation de la violence, les agressions, les meurtres ne sont pas dus à l’Ukraine.

Cela, c’est VOTRE bilan, l’Ukraine a bon dos. Elle est bien utile cette crise pour faire diversion !

Nous ignorions d’ailleurs que l’Ukraine était le premier producteur de chocolat (hausse du chocolat 14 % !), un grand producteur d’huile d’olive (hausse de 15 % du prix de l’huile d’olive), fabricant de moutarde et autres balivernes. Vous prenez les Français pour des gogos et pour le moment ça ne marche pas trop mal je dois le reconnaître.

Alors NON, NON et encore NON, je ne veux pas payer vos fautes et votre ambition

Ce que vous appelez hypocritement le prix de la liberté n’est que le prix de votre incompétence et de votre ambition !

Et puisque vous vous pensez chef de guerre, je vous dédie ces paroles du grand Georges Brassens :

« Ô vous les boutefeux
Ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers
Nous vous cédons le pas
Mais de grâce morbleu
Laissez vivre les autres
La vie est à peu près
Leur seul luxe ici-bas »

P Mulsant est ancien officier du renseignement intérieur




Réactions au discours de Poutine : misère de l’analyse politique et géo-stratégique

Par Lucien SA Oulahbib

Au-delà des vicissitudes concernant ce qui se passe, réellement, sur le terrain européen de la guerre otanienne (depuis le refus de la paix à Istanbul fin mars 2022 malgré l’accord de Kiev), et des analyses hâtives (répertoriées par Boulevard Voltaire proche de la revue Conflit) soulignant d’une part qu’il existerait, paraît-il, un « ordre international » (similaire au « règlement » climatique) que d’aucuns chercheraient à « dérégler » (à coup de CO2) ou « détruire » (à coup de Minsk II) et, d’autre part, que « l’État profond » serait une invention toute contemporaine (l’État comme « le plus froid des monstres froids » disait pourtant Nietzsche) et qui serait aujourd’hui personnifié surtout par la « bureaucratie post-soviétique », au-delà donc de ces billevesées dont nous verrons bientôt la teneur en exactitude, il est certain par contre que nous assistons à un réel affrontement en effet entre deux visions du monde rappelées en partie dans le discours de Poutine :

  • – soit il s’agit d’accepter de faire « un » avec ce monde réduisant arbitrairement paternité et maternité à « parent 1 et parent 2” (et plus si affinités : ou parents référents) gommant (sans absolument aucun fondement « scientifique ») les spécificités féminines et masculines qui seraient alors ravalées au rang de « vues de l’esprit » au sens littéral de chimères cependant bientôt bâties en laboratoire transhumain (ukrainien sous licence Biden…)
  • – soit il s’agit de refuser un tel monde vide d’affects (que résume parfaitement la méthode Ropa) mixte des mondes d’Alien  de 1984 et du Meilleur de mondes, monde hyperconsumériste où l’on rompt par SMS, mais en lisant Pierre Bergé en gestes pour sourds et mal entendants, monde où l’emblème nazi est seulement « symbolique » lorsqu’il est tatoué sur un bras du régiment Azov, monde cyborg abolissant toutes les frontières (territoires, corps, enfants, parents…) et qui rend obligatoire tout ceci sous peine de décapitation sociale et médiatique.

Ou bien, ou bien donc. Parfois la césure devient en effet binaire ; il n’y a pas en effet à être « nuancé » en permanence, du moins en soi, face à Hitler, Staline, Mao, Ben Laden (ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas tactiquement temporiser). Et aujourd’hui, face à la tentative totalement irresponsable, irrationnelle, d’une élite dite « occidentale » œuvrant désormais complètement hors sol, allant avec un sourire d’ange tout droit dans le mur tout en klaxonnant, il est clair qu’en face de cette monstruosité, des régimes aussi honnis soient-il apparaissent comme n’ayant tout de même pas franchi la démesure démoniaque, jusqu’à mettre en cause la vie elle-même en son tréfonds, puisque c’est cela même qui EST en jeu aujourd’hui et non pas seulement les frictions récurrentes en géopolitique et qui apparaîtraient les seules essentielles, l’affrontement civilisationnel étant plutôt secondaire, ou alors alibi en fait pour « mafia soviétique reconstituée »….

Cette dernière thèse est pourtant jour après jour fausse, même si l’annexion de quatre régions par la Russie annonce le contraire (nous n’en étions cependant pas là fin mars 2022 à Istanbul…). En réalité, il ne s’agit même pas, plus généralement, d’ergoter sur le fait de savoir si tel pays doit rester tactiquement “pivot”, “tampon”, ou pas, mais si, stratégiquement, et ce au nom d’une fusion, de fait, nommée UE, les acquis de la civilisation européenne basés sur le renforcement et l’affinement de la liberté individuelle ET citoyenne par l’extension de la Solidarité, doivent être détruits afin de permettre l’émergence d’un no man’s land, ni public ni privé, permettant à tout groupe externe à ces acquis d’imposer les siens ; et s’il faut laisser la dérive civilisationnelle anglo-saxonne (US/U.K/N.Z…) annihiler un concurrent sur leur gauche (Europe, Proche Orient en diabolisant de plus en plus Israël avec BDS) afin de mieux affronter ceux qui leur font de plus en plus d’ombres sur leur droite (Russie, Chine, Inde, Perse, Brésil, Mexique, Amérique du Sud, Afrique…) au risque de voir ces derniers “devenir” des remparts certes chaotiques, vermoulues, totalitaires aussi, mais ne remettant pas au moins en cause les racines fondamentales du vivant humain.

D’où le dilemme suivant : comment tenir le curseur entre le souhaitable et l’insoutenable afin de lutter du mieux possible du côté lumineux de la Force, surtout dans ce qui reste de « l’Occident » qui s’enfonce ? Même si une cheminée surnage encore (que d’aucuns prennent cependant pour une bombe) ?…

L’élite dite de gauche a basculé dans le camp totalitaire affairiste, scientiste, hygiéniste (qu’elle n’a jamais quitté à vrai dire) tant elle ne connaît rien à ce que « démocratie » veut dire, cette « déviation » du régime constitutionnel « mixte » chez Aristote et Platon, repris par Machiavel ou la notion de Politeia tempéré par le conflit permanent (Simmel) nécessaire entre l’élite et le peuple, le Sénat et l’Agora, du moins si une indépendance effective des contre-pouvoirs travaille en ce sens (médias, universités, académies, arts…) ce qui n’est plus le cas à l’évidence (dernière en date la diatribe de l’officine macronienne post-maoïste Libération contre Christine Kelly sur C.News) ; la « gauche » en période de crise préfère toujours le renversement de système par la tyrannie en dernière analyse, surtout lorsque les choses se bloquent (écrasement de la Commune de Paris, « front contre front » dans les années 30 ce qui a permis la victoire électorale d’Hitler). Ne parlons pas de la droite post gaulliste qui a disparu sous Giscard au profit de la technocratie plus ou moins complaisante avec les puissances politiques et financières d’un côté, les résidus patriotes se déchirant de l’autre, à la façon de la gauche mélenchonisée, sur le « social/ethno/identitaire » ou pas ; mais marquant tout de même des points en Suède en France et en Italie… En pure perte ? C’est ce que pense Asselineau…

Même les groupes “communautaires”, sans le dire du moins, plongent : ainsi en France (mais aussi aux USA), la dérive, aveugle, et pourtant de plus en plus autoritaire des structures officielles juives est de plus en plus patente, l’échec cinglant de l’hygiénisme affairiste israélien à l’encontre de la Covid-19 y est aussi pour quelque chose, sans oublier les dérives totalitaires des intellectuels juifs post-communistes qui sont prêts à pactiser avec le diable (Azov, et le djihad “modéré”) pour préserver une suprématie intellectuelle désormais révolue (n’est pas Bergson, Raymond Aron, qui veut). Ne parlons de la “communauté” musulmane officielle qui aurait pu se démarquer en soutenant la mise à l’écart de cet imam fallacieux et séditieux en fuite alors qu’elle l’a critiquée !…

Qui, au fond, en « Occident » pour tenir l’idée que dans l’affrontement déjà là il n’y a pas seulement d’un côté la Secte scientiste, hygiéniste, affairiste et de l’autre la Tyrannie religieuse ou totalitaire ?… Mais ! N’y a-t-il pas là contradiction avec le propos tenu ci-dessus sur le fait que la binarité n’est pas toujours à écarter ?… Certes…

Il est possible cependant d’en créer une autre, bien plus stratégique (et du côté du “bon” universel) : d’un côté les partisans de la Liberté affinée et toujours singulière (ou la pérennité, mouvante, des Nations) de l’autre les adeptes du Tout subsumant chacun au nom de principes annihilant toute liberté réelle. Cette césure, effective, n’empêche pas les alliances tactiques, le fait de temporiser, etc., sans aller jusqu’à signifier que “l’ennemi de mon ennemi est mon ami”, mais sans pour autant ne pas savoir raison garder… Ou l’alliance de revers. 




Selon Francis Cousin, le but des États-Unis est la destruction de l’Europe, et notamment de la France

[Source : tvl.fr]

Francis Cousin, docteur en philosophie, annonce, livre après livre, l’imminence de l’effondrement économique définitif de la planète marchandise. Il poursuit cette réflexion dans son nouvel ouvrage « Du spectacle fétichiste de la marchandise mondiale et de sa crise finale » (Éditions Culture et Racines). De la crise finale au basculement des empires, l’auteur développe une pensée cohérente et critique en prolongement des présocratiques de Hegel, du groupe Marx-Engels et en relation avec les luttes du vrai mouvement ouvrier séculaire. Il s’attache à dévoiler le mouvement réel des longues durées qui permet de démonter les mensonges quotidiens qui servent à détourner l’attention, à faire diversion. Mettant ouvertement en cause le rôle incessant des États-Unis contre l’Europe, Francis Cousin affirme aussi que la grande explosion sociale arrive dans nos sociétés. Un discours inédit et une voix dissidente.



[Voir aussi :
« Tuer l’Europe avec l’Ukraine » : Les Suédois ont publié le plan secret du Pentagone
France — Comment tombera le Pouvoir ?
Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
La France revivra-t-elle?]