Missions Apollo : La Russie veut vérifier si le voyage des Américains sur la Lune n’était pas un canular

On ne sait toujours pas comment les astronautes américains ont traversé les ceintures de Van Allen sans aucun signe d’irradiation radioactive ou d’apparition de cancers connexes plus tard dans la vie.

Comme les doutes internationaux entourent les prétentions américaines, diffusées dans le monde entier depuis des années, selon lesquelles les États-Unis auraient débarqué des hommes sur la Lune, le chef de l’agence spatiale russe « Roscosmos » Dmitry Rogozin a proposé à plusieurs reprises de vérifier si les Américains étaient vraiment allés sur la Lune.

Les États-Unis ont affirmé que six missions ont débarqué des hommes sur la Lune, à commencer par celle d’Apollo 11 en juillet 1969, au cours de laquelle Neil Armstrong est apparemment devenu le premier homme à marcher sur la Lune. Apollo 13 devait se poser sur la Lune, mais on a dit qu’il s’était limité à un survol en raison d’un dysfonctionnement à bord du vaisseau spatial. Étonnamment, les neuf missions habitées sont retournées sur Terre en toute sécurité.

Comme l’a rapporté Forbes en 2015, la NASA a publiquement affirmé que « Les États-Unis ne possédaient plus la technologie ou le savoir-faire nécessaires pour renvoyer des astronautes sur la Lune ». Cette affirmation a déconcerté les experts, car il n’y a jamais eu de régression aussi soudaine et massive des connaissances scientifiques dans l’histoire connue. Même l’âge des ténèbres a été un processus qui a pris plusieurs siècles qui ont suivi la période classique se terminant avec Justinien.

Don Pettit NASA : « We dont have the technology to do that anymore, we used to, but we destroyed it. »

Avec ces doutes à l’esprit, et en réponse aux questions des journalistes, Dmitry Rogozin a fait la déclaration suivante lors d’une visite à la société russe Space Systems, avec le président moldave Igor Dodon, rapportée par RIA Novosti.

« Nous nous sommes fixé une telle tâche – y aller pour vérifier : s’ils y ont été ou non… Ils disent qu’ils y ont été, nous allons vérifier. »

Selon Rogozin, aucun pays au monde ne peut maintenant mettre en œuvre un programme lunaire, alors il serait heureux de travailler avec les États-Unis pour étudier le satellite naturel de la Terre, la Lune.

Un peu plus tôt à « Roscosmos », ils ont dit qu’un nouveau programme d’État sur l’exploration de la Lune se matérialiserait bientôt ; les tâches des stations automatiques que la Russie prévoit d’envoyer sur le satellite Terrestre en 2020 seront décrites dans ce programme. Il est également prévu de créer un nouveau vaisseau et de résoudre le problème des radiations, créé par les ceintures Van Allen, pour la sécuritéKristian BirkelandCarl Størmer et Nicholas Christofilos avaient étudié la possibilité de piéger des particules chargées avant l’ère spatiale. Explorer 1 et Explorer 3 ont confirmé l’existence de la ceinture au début de 1958 au temps de James Van Allen à l’Université de l’Iowa.

Selon le concepteur général des complexes habités Evgeny Mikrin, le premier atterrissage des cosmonautes russes sur la Lune n’aura pas lieu avant 2030, une fois que le problème des ceintures de rayonnement Van Allen sera résolu.

Source:  Joaquin Flores / Réseau International via Aphadolie

Vidéo sur : https://stopmensonges.com/missions-apollo-la-russie-veut-verifier-si-le-voyage-des-americains-sur-la-lune-netait-pas-un-canular-video/

 




Gilets jaunes : le dessous des cartes

La vidéo suivante  présente une perspective approfondie des tenants et aboutissants du mouvement des Gilets jaunes :

https://youtu.be/J18zukKyDZs

Le présent blogue a traité divers sujets en relation, de près ou de plus loin, avec le contenu de cette vidéo dans les articles suivants qui représentent un complément d’information ou de réflexion :




176 000€ de salaire pour l’organisatrice du grand débat

[Source : Insolentiae via Les moutons enragés]

« Non, pas ça ! Pas ça ! Pas ça !! 176 000€ de salaire pour l’organisatrice du grand débat !! » L’édito de Charles SANNAT

par Charles Sannat

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Vous vous souvenez sans doute de notre jeune candidat à la présidentielle, notre Manu (militari ?), devenu entre-temps notre Jupiter, qui hurlait lors d’un de ses meetings « pas ça, pas ça, pas ça »…

Je dois vous avouer que chaque jour, mes bras tombent un peu plus bas, et quand je vois le salaire de celle qui va animer le débat des pauvres gueux que nous sommes, j’ai envie de hurler « pas ça, pas ça, pas ça »…



J’aurais beau dire que moi, je veux bien leur organiser bénévolement leur grand débat genre… pour le bien commun et dans un objectif de concorde nationale, même gratos, ils ne retiendront pas ma candidature !!!

Je rappelle quand même, à toutes fins utiles, à nos fins limiers du Palais que les gilets jaunes, ils n’ont pas une thune, pas de flouze, de kopecks ou de blé. Pas plus d’oseille ou de fric… Les fins de mois sont difficiles, surtout pendant les 30 derniers jours…

Et vous savez quelle est leur dernière idée géniale ?

Filer 176 000 euros par an, soit presque 15 000 boules par mois, à l’organisatrice dudit débat…

Hahahahahahahahaha !!

Je rigole encore d’une telle finesse dans l’analyse qui a présidé à ces choix financiers.

Tenez, lisez et pincez-vous pour y croire :

« La lettre A révèle en effet que Chantal Jouanno va percevoir 176 000 euros de salaire en 2019 pour son poste de présidente de la Commission nationale du débat public, soit une rémunération mensuelle brute de 14 666 euros. C’est donc presque autant qu’Emmanuel Macron et Édouard Philippe, qui perçoivent tous deux des salaires de 15 140 euros bruts par mois à l’Élysée et Matignon. Et c’est plus que les émoluments des membres du gouvernement puisque les ministres touchent 10 093 euros par mois et les secrétaires d’État, 9 559 euros. »

Heu, Monsieur le Président, là, va y avoir un gros malaise !!!

Bon, j’imagine déjà la gueule de la première réunion… « Et toi, avec tes 15 000 boules par mois, tu comprends quoi à ma vie »… Et encore, là, je viens de vous faire une version très soft et politiquement correcte.

De vous à moi, mes copains normands utilisent un vocabulaire disons, comment dire, nettement moins « rond » et susceptible de choquer profondément et durablement cette gente dame qu’est la dame Chantal.

C’est plus « rural », plus direct quoi… voyez… genre noms d’oiseau, machin toussa… L’avantage, c’est qu’au moins vous savez à quoi vous attendre, et que quand le gus en face de vous n’est pas content, eh bien… vous le comprenez sans ambiguïté !!

Pour autant, il ne faut pas que les bobos parisiens réduisent le campagnard à un être bourru ! À la campagne, on reste des gens sympas et très accueillants et même que l’on sait être polis aussi. Je dirais même qu’il y a un côté « vieille France » où la politesse tient une place que l’on a perdue de vue dans les grandes villes où tout se vaut et où plus grand-chose n’a de valeur. C’est aussi le choc de ces deux mondes devenus radicalement différents.

Croyez-moi, la Chantal, il ne faut surtout pas l’envoyer dialoguer avec les gilets jaunes fauchés et gagnant 800 euros par mois, parce que là, ils ont les crocs… Ils sont peut-être sans dents, mais avec beaucoup de mordant, et il est bien sûr évident que cela va très mal se passer !!

Celui qui animera le grand débat doit évidemment le faire sans émoluments, sans salaire, sans gagner quoi que ce soit, et cela ne peut être qu’un engagement volontaire avec uniquement le remboursement des frais (et pas pour 200 euros la note de resto !!).

Je me demande quand même à quoi ils pensent en hauts lieux !

Déjà que ce grand débat part très mal, il ne manquait plus que ce genre d’âneries et là encore, je suis aimable, parce que franchement, de vous à moi, là on atteint le niveau compétition olympique en connerie.

15 000 boules par mois pour aller débattre avec des gilets et des « gillettes » qui se débattent dans la précarité financière chaque jour… c’est du suicide politique en direct !

Faut vraiment être très, très crétin.

C’est confondant.

Consternant.

Les mots me manquent.

Pourtant, il faut apaiser les maux et pour cela, il faut parler avec les mots, plus qu’avec les poings.

La violence survient quand les mots ne sont plus suffisants, quand les mots ne sont plus entendus.

Nous sommes dans un moment où il ne faut pas mettre d’huile sur le feu, où il faut savoir raison garder et garder raison.

Se garder des outrances et tenter de dialoguer autour des complexités et des nécessités de la gestion de notre pays.

Il ne faut plus tenter « d’endoctriner » le citoyen, mais l’inciter à débattre à nouveau, à échanger. Il faut se hurler dessus s’il le faut, se crier nos désaccords ou brailler sur nos différences, on peut même s’invectiver et, pourquoi pas, s’insulter sur un plateau !

Cela ferait tellement de bien à tout ce pays qui s’asphyxie de voir la pensée étouffée depuis trop d’années, et si meugler fait mal aux oreilles, c’est nettement mieux que de nous entre-tuer dans les rues.

La réponse est politique. La réponse est démocratique.

Dans le contexte épidermique actuel, on ne fait pas mener un débat par une personne qui gagne 15 000 euros par mois… Qui aura le courage de prévenir le président ?

Mais quand j’entends ce que j’entends et que je vois ce que je vois, j’ai raison de penser ce que je pense, à savoir qu’il y a de quoi être inquiet.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »




L’arnaque de la fausse panique de « La Guerre des Mondes »

L’arnaque de la fausse panique de « La Guerre des Mondes »

Un auteur invité de Miles Mathis revient sur
cette entourloupe de 1938, où le jeune Orson Welles récite un extrait du
roman de H.G. Wells, célèbre auteur de science-fiction (mais aussi d’un
livre intitulé « Le Nouvel Ordre Mondial »…). Si vous souhaitez écouter
ce « monument » radiophonique, je vous mets le LIEN vers une vidéo.

La Guerre des Mondes
Un nouveau regard sur une ancienne arnaque

Par les Self-Righteous Brothers
Traduit par Apolline

« Ce n’était qu’une tempête dans un verre d’eau »
– Jack Parr

Vous vous souvenez peut-être de la légendaire adaptation radio
par Orson Welles du roman de H.G. Wells, La Guerre des
Mondes
, diffusée dans la soirée du 30 octobre 1938 sur CBS avec
la troupe du théâtre Mercury. L’émission a acquis sa célébrité
en causant une panique générale en Amérique car les auditeurs ont
cru à un réel compte-rendu d’invasion extraterrestre – ou pour le
moins nazie – dans le New Jersey. Cet événement perdure à ce
jour comme le testament du pouvoir des médias de masse à nous
mystifier. Et c’est exact, mais pas de la manière dont vous pourriez
le penser.

Voyez-vous, les médias – PBS et Radiolab inclus – continuent
de se focaliser sur « l’hystérie collective » catalysée par
l’émission de Welles, comme si cela démontrait le pouvoir
des médias. Dans cette interprétation toujours en vogue, les
citoyens américains des années 1930 nous apparaissent comme un
troupeau naïf de gogos abrutis alors que nous, habitants éclairés
de l’Amérique du 21ème siècle, affirmons notre avance et
supériorité sur nos ancêtres moutonniers. Comme ils ont été
stupides, ces millions d’Américains, d’avoir cru à une invasion
martienne en l’entendant simplement à la radio ! Jamais nous ne
serions tombés dans ce panneau, disons-nous.

Mais c’est nous qui sommes les dindons de la farce car nous
continuons de croire à une hystérie collective qui ne s’est jamais
produite. Wikipédia l’admet dans le tout premier paragraphe de sa
page sur l’événement :

L’épisode devint célèbre pour avoir entraîné une panique
chez les auditeurs mais l’ampleur de cette panique est discutée car
le programme n’a eu que relativement peu d’auditeurs.

Un exposé de Slate en 2013 déclare carrément :

La prétendue panique a été si minime qu’elle en fut
pratiquement non mesurable lors de la nuit de l’émission… Presque
personne n’a été dupe de la radiodiffusion de Welles.

Autant pour nous qui nous croyons supérieurs à nos parents. Il s’avère que nous sommes bien plus crédules qu’eux.

En fait, d’après une remarque ultérieure de Frank Stanton, président de CBS, il n’y eut presque personne à écouter l’émission cette nuit-là. Ce qui contredit directement une étude de l’événement, publiée en 1940 par Hadley Cantril, professeur à Princeton, qui calcula que 6 millions de gens avaient écouté l’émission et que 1,7 million d’entre eux avaient cru à de vraies informations. On penserait qu’une étude publiée quelques années après et sortie d’une université si renommée serait quelque peu plus objective que les compte-rendus immédiats, mais des historiens ont conclu plus tard que l’étude de Cantril présentait de « sérieuses failles ». Elle était en fait totalement bidon. Cantril n’avait pas fait la distinction entre les personnes interrogées qui croyaient l’événement réel et celles qui savaient que c’était fictif et il ne fit que regrouper dans ses résultats tous les gens sondés qui disaient avoir été « excités », « perturbés » ou « effrayés » dans la catégorie des « paniqués ». « Paniqués » est un mot qui prête délibérément à confusion car il implique de croire à une chose réelle – sinon, pourquoi paniquer ?

Je ne vous ai rien appris jusqu’ici qui ne soit déjà connu. Vous pouvez lire tout ceci sur Wikipédia ou sur l’article de Slate ou à des dizaines d’autres endroits. Ce que vous ne lirez pas ailleurs, c’est que l’intégralité de l’événement a été mis en scène – pas seulement l’émission, mais également la fabrication d’une panique collective dans les journaux, la réaction de Welles aux faux compte-rendus et la couverture médiatique de Welles en réponse à ces compte-rendus. L’ensemble était prévu comme un test ; ils voulaient évaluer s’il était faisable de convaincre le public d’un événement à grande échelle qui ne s’était pas produit. Souvenez-vous que nous étions en 1938. L’Amérique était sur le point d’entrer en guerre, où un grand nombre de fausses morts, de faux bombardements et autres atrocités ont été mis en scène. Suite : http://bistrobarblog.blogspot.com/2018/12/larnaque-de-la-guerre-des-mondes.html#more




J’accuse !

[Source : Le Grand Soir]

Juif je suis, et Gilet Jaune

J’accuse !

Auteur : Serge GROSSVAK

J’accuse les hautes sphères politiques et médiatiques pour leur manipulation et leur trahison de la juste lutte contre l’antisémitisme.

J’accuse les pouvoirs politiques et médiatiques d’avoir construit de toute pièce l’accusation d’antisémitisme contre les Gilets Jaunes, contre le peuple rebelle.

J’accuse les principales autorités juives de pervertir la lutte contre l’antisémitisme par sa mise au service de visées politiciennes.

Le coeur me déchire de devoir formuler si graves accusations mais aujourd’hui, comme du temps de Zola, un travestissement des faits à caractère racial est commis à seule fin de protéger le pouvoir. Le coeur me déchire parce qu’étant juif ce à quoi j’assiste m’est plus blessant encore que les plus abjectes campagnes antisémites : cette manoeuvre contre le peuple trouve soutien et complicité dans les plus hautes autorités juives censées me représenter.

Au coeur des faits réels qui ont donné lieu à travestissements figurent 3 événements.

Le premier, pas nécessairement par ordre chronologique, est constitué par 3 actes antisémites concomitants. Les croix gammées sur les portraits de Simone Veil, la destruction des arbres souvenir d’Ilan Alimi, l’inscription « Juden » sur la devanture d’un magasin dont le propriétaire est juif. A ce jour nul ne sait quels sont les auteurs de ces actes odieux. A ce jour, nul ne peut être désigné coupable de ces gestes ignobles. A ce jour, nul individu, nul groupe ne peut être jeté à la vindicte. J’attends avec impatience que ceux-ci soient identifiés afin qu’ils soient condamnés, mais encore plus parce que je voudrais être certain que ces gestes infâmes ne sont pas le fruit d’un de ces groupuscules extrémistes qui infestent la communauté juive. Chacun a ses hypothèses, pour les uns l’origine vient des Gilets Jaunes, pour moi il faudrait regarder du côté des Ldj et Bétar, peut être l’enquête aboutira-t-elle sur quelqu’autres imbéciles qui dans tous les cas de figure ne représenteront qu’eux même. Ces 3 faits, aussi graves soient-ils, ne peuvent, ne doivent donner lieu au lynchage médiatique d’un mouvement populaire. Pervertir le combat contre l’antisémitisme ne peut que conduire à nourrir le racisme bien plus puissamment que les fanatiques de sale obédience.

Le second événement concerne monsieur Finkelkraut. Je tiens ce personnage pour abject, pour un infâme raciste qui mérite amplement la réprobation populaire qu’il peut rencontrer. La réprobation sans coup, sans racisme, simplement l’expression du dégout que ce sale type inspire. Si une personne profère à son encontre des propos racistes, qu’elle soit justement condamnée. Quel dommage qu’il n’en ait pas été de même lors des éructations islamophobes de l’académicien. Le combat anti raciste en aurait été renforcé.

Le troisième événement concerne une dizaine de poivrots exhibant la quenelle lancée par l’antisémite Dieudonné. Cet acte d’une poignée de crétins a donné lieu à d’amples indignations jusqu’au plus haut de l’Etat. Quel dommage que cette indignation face à des ivrognes n’ait pas eu son pendant à juste dimension lorsque les auteurs de faits indignes ont été, dans la même semaine, un Maire et une Sénatrice chassant d’un marché municipal une femme pour port d’un signe religieux (islamique il est vrai, donc racisme acceptable). Cet usage politicien du nécessaire combat anti raciste est le pire ennemi de ceux qui aspirent à une bonne entente.

Rien ne justifie d’induire de ces 3 faits réels une mise en procès de quelque groupe que ce soit. Rien en l’état ne justifie de porter sur le moment à l’indignation nationale la dénonciation de l’antisémitisme, si ce n’est un bas calcul politicien qui n’a rien à voir avec l’antiracisme.

Juif je suis, et Gilet Jaune. Ce que je vois dans Peuple vêtu de jaune est beau, est digne. Ces gens que j’ai le bonheur de croiser lèvent la tête, ont de l’éclat dans les yeux et ils parlent, et ils réfléchissent. Des juifs, je n’ai jamais entendu parler sur les ronds points, dans les réunions, ce n’est pas le sujet. Quelques fois sur Facebook surgissent des publications sur le sujet, étonnantes, portées par 2 ou 3 individus de passage jamais vus avant, jamais vus après. J’ai dénoncé ces publications racistes. La tendance est plûtot « on forme une famille » et les sujets sont le RIC, rend l’ISF, Macron démission, les médias devenus officines de propagande et les blessés, les blessés, les blessés…

J’éprouve une profonde admiration pour ces gens au quotidien si difficile qui soudain reprennent espoir. Il est des jours magiques et plein de soleil lorsque le peuple dit stop, déchire le silence, pulvérise l’oppressive fatalité. Ma famille Gilets Jaunes, je vous admire. Alors oui, je sais, avec une famille si nombreuse, couvrant tout un peuple, il y a fatalement parmi nous quelques voleurs, quelques brutes familiales, quelques pédophiles, quelques racistes, quelques antisémites… Enfin, toutes les déviances humaines existantes ne peuvent qu’être représentées dans un si grand nombre. Moi, je ne veux voir que le beau de cette révolte parce que le laid existait avant, bien avant et que seule la révolte est nouvelle. Parce que seule cette révolte de dignité peut faire, un peu, refluer le laid par la dimension humaine qu’elle porte. Tous les engagements du peuple sont confrontés à ce même dilemme, la Résistance, la Commune de Paris. A chaque fois, ceux du Peuple ou proches du Peuple (Victor Hugo !) y voient la grandeur, ceux du pouvoir, ceux de la haute, y cherchent les vilénies pour déverser leurs bassesses sur ceux d’en bas. Voilà ce que nous vivons une fois de plus. Rien de plus.

Vils prétentieux du pouvoir, je vous accuse de turpitude, de jeter de l’huile sur le feu du racisme. L’antisémitisme n’est pas un pion à jouer dans votre combat de domination. Vous n’avez rien appris de l’histoire !

Serge GROSSVAK
Juif Autrement Yid

URL de cet article :
https://www.legrandsoir.info/j-accuse-34588.html




Le RIC est-il un piège tendu par l’oligarchie ?

Voir aussi : Le RIC suffira-t-il ?




Sur la République

[Source : Revue Méthode]

Les pièges du débat sur les évolutions historiques de la Res Publica

par Valérie BUGAULT

Réponse à l’article
de Jacques Sapir « Les débats sur la souveraineté révélés par les
évolutions des représentations de la Res Publica » –
http://www.revuemethode.org/m121815.html –
https://reseauinternational.net/les-debats-sur-la-souverainete-reveles-par-les-evolutions-des-representations-de-la-res-publica/#comments

Cet
article se veut un commentaire critique de l’article de Jacques Sapir
commentant un ouvrage de Madame Claudia Moatti, professeur « d’histoire
intellectuelle », qui traite de « l’évolution de la chose publique, de
la Res Publica dans le monde romain »… c’est-à-dire des interprétations
de la notion de « chose publique mais aussi des notions de légitimité et
de droit ». Le présent article ne commentera pas ledit ouvrage, que
l’auteur n’a pas lu, mais se revendique en tant que critique
constructive à la présentation de cet ouvrage faite par Jacques Sapir.Il
est en effet intéressant, et sans doute non contestable, de savoir que
le concept de « Res Publica » a subi, au temps de la Rome antique, de
sérieuses variations tant quantitatives que qualitatives.Néanmoins,
ce genre d’analyse comporte, en particulier lorsqu’elle est mise en
parallèle avec les temps républicains actuels, un biais intellectuel et
cognitif. Une telle mise en perspective historique du concept de
république a pour effet direct de tronquer les débats institutionnels en
les enkystant définitivement autour du seul concept de République,
avec, en arrière-fond, l’idée que la République instaurée en 1789 est
incontournable.Or, précisément, les Républiques du XVIIIème
siècle ne sont pas nées par hasard ou par la simple nostalgie des temps
antiques. Les Républiques du XVIIIème siècle sont nées de la volonté
d’une nouvelle caste dominante, celle de la bourgeoisie menée par les
banquiers, de prendre le pouvoir politique à un ordre ancien dominé par
l’aristocratie et le clergé.Il est ici impératif de constater
que l’ordre politique de l’Ancien Régime était donc, tout imparfait
qu’il était, fondé sur deux forces de valeur quasi égale et qui se
faisaient face ; ces deux pouvoirs agissaient comme un contre-pouvoir
l’un sur l’autre, libérant au passage un espace public libre. C’est
justement sur cet espace de liberté qu’a pu se développer la bourgeoise
commerçante et financière.

Or,
avec l’avènement des Républiques du XVIIIème siècle, la domination par,
d’une part l’aristocratie et, d’autre part, le clergé catholique, a
laissé la place, sous couvert de « bien public », à la domination de la
seule caste de la bourgeoisie, menée par les banquiers commerçants. Pour
résumer, une domination bicéphale a laissé la place à une domination
monocéphale, dont nous voyons aujourd’hui l’aboutissement. Or, cette
domination des banquiers commerçants est restée anonyme, elle s’est
hypocritement cachée derrière :1°) des institutions politiques organisées autour du principe de « mandat représentatif » ;2°)
de belles pétitions de principes telles que la revendication de la
liberté pour tous, alors qu’il s’agissait principalement de la liberté
du commerce… de la libre concurrence qui bénéficie au bien commun, en
oubliant de préciser qu’en système concurrentiel, seuls les plus forts
s’en sortent…. Alors précisément que les critères de détermination « des
plus forts » étaient fondés sur des règles, non dites, d’interprétation
extrêmement flexible : ainsi, acquérir une fortune par malversations,
assassinats et autres vilénies, n’en reste pas moins un signe que
l’auteur de ces méfaits est « le plus fort ». La liberté de laquelle
sont nées les Républiques du XVIIIème siècle fait bon cas de la morale,
de la droiture et de la Justice au profit de ce qui s’apparente
juridiquement de facto à la glorification de la « voie de fait ».

Pour
résumer, il faut constater que la liberté proclamée par les Républiques
du XVIIIème siècle se cache derrière des institutions politiques
fondées sur la prééminence des parlements dont les membres sont cooptés
par des partis politiques avant que leur élection ne soit entérinée, sur
fonds de nombreuses et très opaques tractations médiatico-politiques,
par un public pris en otage. Ce public – le peuple – étant dans
l’incapacité totale et définitive de sanctionner les actions
particulières prises par ses représentants autrement que quelques années
après les faits en votant pour d’autres individus élus dans des
conditions tout aussi fallacieuses et pernicieuses.Pour
parler clairement, les parlements, d’origine anglaise, généralement
déployés dans le monde depuis le XVIIIème siècle ne sont rien d’autres
que la vitrine présentable du fait que le pouvoir politique échoie
désormais à des « partis politiques ». Or, lesdits partis ne peuvent
vivre que s’ils sont financés, ce qui permet aisément aux puissances
d’argent d’en prendre le contrôle. Cette prise de contrôle est d’autant
plus aisée que l’accaparement généralisée des richesses, par ces mêmes
puissances d’argent, est atteinte.Ainsi, le retour à
l’analyse de la Res Publica des temps antiques ne doit pas cacher les
raisons et le contexte de la naissance des Républiques des temps
modernes ! Il est donc impératif, pour éviter toute manipulation
intellectuelle, de rappeler que si l’on peut trouver des points de
ressemblance – notamment dans la terminologie utilisée – entre la Res
Publica antique et les républiques modernes, il faut impérativement
garder à l’esprit que les raisons profondes de la réapparition, en
occident, de la République ne sont pas tant dues à la nostalgie d’un
passé glorieux et libre, plus ou moins bien interprété et réapproprié,
qu’aux contraintes de la prise de pouvoir politique par une nouvelle
caste arrivée à maturité : celle des banquiers commerçants.




« J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu »

[Source : Réseau International]

J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu

Auteur :Général Dominique Delawarde

J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu
philippe_de_villiers 20190313_

S’appuyant sur des documents écrits provenant des archives US déclassifiées, dont nul ne peut contester la teneur ou l’authenticité
, Philippe de Villiers vient de faire publier un livre sous le titre :
« J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu». Il y fait
apparaître le rôle «intéressé» joué par les Etats
Unis et par trois personnages «complices» Robert Schuman, Jean Monnet et
Walter Hallstein dans la construction européenne. Tout cela était déjà
connu des initiés, mais la notoriété de l’auteur et ses sources
irréfutables renforcent la crédibilité de la thèse exposée.

Je vous conseille vivement la lecture de ce livre ou, à défaut, le visionnage de la vidéo de sa présentation (18 minutes) dans l’émission de Thierry Ardisson du 9 mars dernier sur le lien suivant : https://www.dailymotion.com/video/x73ug4b


Le travail d’historien de Philippe de Villiers vient confirmer un constat quasi identique présenté en conférence par François Asselineau dès le 24 avril 2014, à la maison des mines à Paris.

À voir sur le lien suivant : https://www.upr.fr/conferences/les-origines-cachees-de-la-construction-europeenne-2/

Cette conférence étant très longue, on retrouvera les convergences avec le livre de De Villiers à partir de 1h28′.

Cette conférence de Asselineau permet de bien comprendre ce qui se
passe actuellement: par exemple le projet de Traité transatlantique, la
mainmise des grands groupes industriels et financiers sur la vie
politique, économique et sociale du continent européen, les événements
en Ukraine, l’hostilité de plus en plus manifeste de l’UE contre la
Russie et le monde musulman, la soumission à Washington et à Berlin….etc

Pour les non initiés, François Asselineau est le Président de l’Union
Populaire Républicaine, parti politique dont les effectifs sont en très
forte ascension à l’approche des élections européennes (35 000 membres
aujourd’hui). Ce parti se prononce pour la sortie de la France de l’UE
(Frexit), de l’OTAN, et de l’Euro.

Le site internet de ce parti est aujourd’hui, de loin, le plus visité de tous les sites de partis politiques français : https://www.upr.fr/actualite/france/en-depassant-le-site-de-en-marche-le-site-upr-fr-se-hisse-au-1er-rang-mondial-des-sites-de-tous-les-partis-politiques-francais-et-renforce-encore-sa-1ere-place-nationale/

les raisons cachées du désordre mondial 20190313

Enfin, dans le même ordre d’idée, un nouveau livre de Valérie Bugault va paraître le 29 mars prochain aux éditions SIGEST sous le titre : «Les raisons cachées du désordre mondial».

On y apprendra comment l’idée de démocratie a cédé le pas au chaos universel et, derrière les apparences, qui sont les réels protagonistes de la géopolitique mondiale.

Valérie Bugault fait une analyse
juridique, institutionnelle, économique et monétaire, qui considère les
évolutions historiques nationales et internationales, et permet de
saisir la réalité cachée du pouvoir actuel.

Elle propose des solutions juridiques,
institutionnelles et monétaires permettant de sortir de la nasse
civilisationnelle dans laquelle nous nous sommes collectivement
enferrés.

Bonne lecture.

Dominique Delawarde




Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

[Source originale en anglais : Stop The Crime]

[Traduction : Stop Mensonges]

Les multiples méthodes de manipulation mentale …. une opération à l’échelle mondiale

Une vision “profane” ou matérialiste de
la télépathie s’est banalisée après la Seconde Guerre mondiale. Tout
comme de nouveaux modèles mathématiques et de nouvelles théories de la
physique ont été mis à contribution pour le développement de la bombe
atomique, de même de nouveaux outils ont été mis au point pour l’esprit
humain.

Tout comme les scientifiques de la guerre froide se sont précipités pour concevoir des moteurs de fusée et des technologies de missiles qui donneraient à leur pays la supériorité sur le champ de bataille nucléaire, les scientifiques se sont précipités pour développer des modèles toujours plus complexes et complets du cerveau humain. Ils ont littéralement commencé à voir le cerveau comme un champ de bataille mental.

Dans cette course à l’acquisition de la
“technologie” cérébrale de la guerre froide, on supposait implicitement
que l’esprit humain pouvait être mécaniquement “modélisé” ou compris
comme une construction artificielle. Le cerveau a commencé à être
considéré comme une “machine à penser” ou un ordinateur complexe qui
pouvait être analysé, décomposé en composantes et rétro-ingénierie.

Dans ce contexte, la télépathie a
commencé à être considérée comme une forme exotique de transmission par
radio mentale, seulement une des nombreuses fonctions de communication
exercées par la machine mentale.

La communication en soi n’était pas
nouvelle. Mais les techniciens ont été fascinés par la possibilité de
communiquer silencieusement et secrètement, à distance. De même, la
télépathie semblait offrir un moyen puissant de distraire et de
confondre l’ennemi, de programmer des assassins ou d’extraire de force
des informations secrètes de l’esprit d’un ennemi.

Pour parler franchement, le Pentagone a
commencé à voir la télépathie comme une arme multi-tâches puissante. La
ruée vers la “télépathie artificielle” est devenue un programme
d’armement prioritaire dans la course générale au contrôle total de
l’esprit. La télépathie artificielle ne peut être pleinement comprise en
dehors de ce contexte militaire ou du contexte historique de la guerre
froide. La recherche et le développement ont vraiment commencé comme un
programme d’armement de la guerre froide.

Les paragraphes ci-dessous donnent un
bref résumé de l’histoire de la recherche sur le contrôle de l’esprit au
cours des 50 dernières années.

Certaines des technologies étonnantes
développées au cours de cette période peuvent être trouvées dans’La
Télépathie Synthétique et les premières guerres de l’esprit’.

Nous examinerons certains des programmes
de télépathie spécifiques, et les scientifiques qui les soutiennent,
dans nos prochains articles.

– — M

L’article suivant combine des documents provenant de plusieurs sources, énumérées sous la rubrique Notes de bas de page.

La plupart des informations sont
apparues dans le résumé de David Guyatt sur l’histoire et le
développement des armes de contrôle mental, présenté pour la première
fois lors d’un symposium du CICR sur “La profession médicale et les
effets des armes”.

Les premières armes à faisceau électromagnétique
L’origine de la mise au point des armes électromagnétiques antipersonnel remonte au début du milieu des années 1940 et peut-être même plus tôt.

Japonais “Death Ray”
La référence la plus ancienne, à ma connaissance, se trouvait dans le U.S. Strategic Bombing Survey (Pacific Survey, Military Analysis Division, Volume 63) qui passait en revue les efforts de recherche et développement japonais sur un “rayon mortel”. Bien qu’elle n’ait pas atteint le stade de l’application pratique, la recherche a été jugée suffisamment prometteuse pour justifier des dépenses de 2 millions de yens pendant les années 1940-1945.

Résumant les efforts japonais, les
scientifiques alliés ont conclu qu’un appareil à rayons pourrait être
développé qui pourrait tuer des êtres humains non protégés à une
distance de 5 à 10 milles. Des études ont démontré, par exemple, que les
moteurs d’automobiles pouvaient être arrêtés par des vagues accordées
dès 1943. (1)

Il est donc raisonnable de supposer que cette technique est disponible depuis de nombreuses années.

Expériences nazies dans la manipulation de l’esprit
Les expériences de modification du comportement et de manipulation mentale ont un passé beaucoup plus macabre. Les médecins nazis du camp de concentration de Dachau ont mené des expériences involontaires avec l’hypnose et la narco-hypnose en utilisant la mescaline comme drogue sur les détenus. D’autres recherches ont été menées à Auschwitz, à l’aide d’une gamme de produits chimiques, dont divers barbituriques et dérivés de la morphine. Bon nombre de ces expériences se sont révélées fatales.

Projet CHATRE
Après la fin de la guerre, la U.S. Naval Technical Mission a été chargée d’obtenir du matériel industriel et scientifique pertinent qui avait été produit par le Troisième Reich et qui pourrait être utile aux intérêts américains. Après un long rapport, la Marine a lancé le projet CHATTER en 1947.

Projet PAPERCLIP
Bon nombre des scientifiques et médecins nazis qui ont mené des expériences hideuses ont ensuite été recrutés par l’armée américaine et ont travaillé à Heidelberg avant d’être secrètement transférés aux États-Unis dans le cadre du projet PAPERCLIP.

Sous la direction du Dr Hubertus
Strughold, 34 anciens scientifiques nazis ont accepté des contrats
“Paperclip”, autorisés par les chefs d’état-major interarmées, et ont
été mis au travail à la base aérienne Randolph de San Antonio, Texas.

Projet Moonstruck, 1952, CIA :
Implants électroniques dans le cerveau et les dents
Ciblage : Longue portée Implantés pendant l’intervention chirurgicale ou subrepticement pendant l’abduction
Gamme de fréquence : Implants d’émetteur-récepteur HF – ELF
But : Suivi, contrôle de l’esprit et du comportement, conditionnement, programmation, opérations secrètes.
Base fonctionnelle : Stimulation électronique du cerveau, E.S.B.

Premiers programmes Narco-Hypnose
En 1953, la CIA, l’U.S. Navy et le U.S. Army Chemical Corps menaient leurs propres programmes de narco-hypnose sur des victimes réticentes, notamment des prisonniers, des malades mentaux, des étrangers, des minorités ethniques et des personnes considérées comme déviantes sexuelles. (2)

Pour un compte rendu plus complet des expériences nazies, voir Resonance
No 29 novembre 1995, publié par le Bioelectromagnetic Special Interest
Group of American Mensa Ltd. et tiré d’une série d’articles publiés par
le Napa Sentinel, 1991 par Harry Martin et David Caul.

Projet MK-ULTRA, 1953, CIA :
Médicaments, électronique et électrochocs
Ciblage : Fréquences à courte portée : VHF HF UHF modulé à l’émission et à la réception ELF : Production locale
Objet : Comportement de programmation, création de mentalités “cyborg”.
Effets : transe narcoleptique, programmation par suggestion
Sous-projets : Beaucoup.
Pseudonyme : Projet Artichaut
Base fonctionnelle : Dissolution électronique de la mémoire, E.D.O.M.

Projet Orion, 1958, U.S.A.F :
Drogues, hypnose et ESB
Ciblage : À courte portée, en personne
Fréquences : Modulation ELF
Transmission et réception : Radar, micro-ondes, modulé aux fréquences ELF
But : Débriefing et programmation du personnel de sécurité de haut niveau, assurer la sécurité et la loyauté du personnel.
Pseudonyme : “Dreamland”

MK-DELTA, 1960, CIA :
Programmation subliminale électromagnétique affinée
Ciblage : Longue portée
Fréquences : VHF HF UHF Modulé UHF à ELF
Transmission et réception : Antennes de télévision, antennes radio, lignes électriques, ressorts de matelas, modulation sur câblage 60 Hz.
Objectif : comportement de programmation et attitudes de la population en général
Effets : fatigue, sautes d’humeur, dysfonctionnement comportemental et criminalité sociale, sautes d’humeur.
Pseudonyme : “Sommeil profond”, R.H.I.C.

MKULTRA
Ce n’est qu’au milieu ou à la fin des années 1970 que le public américain a pris connaissance d’une série de programmes jusque-là secrets qui avaient été menés au cours des deux décennies précédentes par la communauté militaire et du renseignement. (3)

Principalement axés sur la
narco-hypnose, ces vastes programmes clandestins portaient les titres
MKULTRA, MKDELTA, MKNAOMI, MKSEARCH (MK signifiant Mind Kontrol),
BLUEBIRD, ARTICHOKE et CHATTER.

L’objectif principal de ces programmes
et des programmes associés était le développement d’un assassin
“programmable” fiable. Les objectifs secondaires étaient le
développement d’une méthode de contrôle citoyen. (4)

M. Jose Delgado
Le travail secret du Dr Jose Delgado, orienté vers la création d’une société “psychocivilisée” à l’aide d’un “stimoceiver”, était particulièrement pertinent. (5)

Le travail de Delgado a été déterminant,
et ses expériences sur les humains et les animaux ont démontré que la
stimulation électronique peut exciter des émotions extrêmes comme la
rage, la luxure et la fatigue.

Dans son article “Intracerebral Radio Stimulation and recording in Completely Free Patients”, Delgado l’a observé :

“La stimulation radio sur différents
points de l’amygdale et de l’hippocampe chez les quatre patients a
produit une variété d’effets, y compris des sensations agréables, de
l’exaltation, une concentration profonde, des sentiments bizarres, une
super relaxation (un précurseur essentiel de l’hypnose profonde), des
visions colorées et d’autres réactions”.

En ce qui concerne la citation des
“visions colorées”, il est raisonnable de conclure qu’il faisait
référence aux hallucinations – un effet auquel font allusion un certain
nombre de soi-disant “victimes”. (7)

Dr John C. Lilly
Le Dr John C. Lilly (10 ans), à qui le directeur de l’Institut national de la santé mentale a demandé d’informer la CIA, le FBI, la NSA et les services de renseignement militaire sur son travail en utilisant des électrodes pour stimuler, directement, les centres de plaisir et de douleur du cerveau.

Lilly a dit qu’il avait refusé la
demande. Cependant, comme il l’indique dans son livre, il a continué à
faire un travail ” utile ” pour l’appareil de sécurité nationale.

Pour ce qui est du calendrier, c’est intéressant, car ces événements ont eu lieu en 1953.

Première utilisation d’ordinateurs pour communiquer avec le cerveau
Dès 1969, Delgado avait prédit qu’un jour arriverait bientôt où un ordinateur serait capable d’établir une communication radio bidirectionnelle avec le cerveau – un événement qui s’est produit pour la première fois en 1974.

Lawrence Pinneo, neurophysiologiste et
ingénieur en électronique travaillant pour le Stanford Research
Institute (un important entrepreneur militaire),

“a développé un système informatique
capable de lire l’esprit d’une personne. Il a corrélé les ondes
cérébrales sur un électroencéphalographe avec des commandes spécifiques.
Il y a vingt ans, l’ordinateur répondait par un point sur un écran de
télévision. De nos jours, il pourrait être l’entrée d’un stimulateur
(ESB) à un stade avancé en utilisant des radiofréquences.” (8)

Les docteurs Sharp et Frey développent le “Microwave Hearing”
Les Drs Joseph Sharp et Allen Frey ont fait l’expérience des micro-ondes en cherchant à transmettre les mots parlés directement dans le cortex audio au moyen d’un analogue micro-ondes pulsé de la vibration sonore du locuteur. En effet, les travaux de Frey dans ce domaine, qui remontent à 1960, ont donné naissance à ce que l’on appelle “l’effet Frey”, plus communément appelé “l’audition par micro-ondes”. (19)

Au Pentagone, cette capacité est maintenant connue sous le nom de “télépathie artificielle”. (20)

Note 20 – Voir le Dr Robert Becker qui a
déclaré : “Un tel dispositif a des applications évidentes dans les
opérations secrètes destinées à rendre une cible folle avec des “voix”
ou à donner des instructions non détectées à un assassin programmé”.

Le Dr Ross Adey expérimente le contrôle électromagnétique des états émotionnels
Dans son travail de pionnier, le Dr Ross Adey a déterminé que les états émotionnels et le comportement peuvent être influencés à distance simplement en plaçant un sujet dans un champ électromagnétique.

En dirigeant une fréquence porteuse pour
stimuler le cerveau et en utilisant une modulation d’amplitude pour
façonner l’onde afin d’imiter une fréquence EEG désirée, il a pu imposer
à ses sujets un rythme thêta de 4,5 CPS.

Adey et d’autres ont compilé une bibliothèque complète de fréquences et
de taux de pulsation qui peuvent affecter l’esprit et le système
nerveux. (21)

Adey induit un flux de calcium dans les
tissus cérébraux avec des champs de faible puissance (une base pour la
CIA et les “armes de confusion” de l’armée) et a fait des expériences
comportementales avec des radars modulés aux rythmes de
l’électroencéphalogramme (EEG).

Il est à juste titre préoccupé par les
expositions environnementales entre 1 et 30 Hz (cycles par seconde),
soit sous forme de basse fréquence, soit sous forme de modulation
d’amplitude sur micro-ondes ou radiofréquence, car elles peuvent
interagir physiologiquement avec le cerveau même à très faible densité
de puissance.

Les expériences du Dr Ewen Cameron en programmation mentale
D’autres études, menées par le Dr Ewen Cameron et financées par l’ICA, visaient à effacer la mémoire et à imposer de nouvelles personnalités aux patients réticents.

Cameron a découvert que le traitement
par électrochocs causait l’amnésie. Il a mis sur pied un programme qu’il
a appelé “de-patterning” qui a eu pour effet d’effacer la mémoire des
patients sélectionnés. D’autres travaux ont révélé que les sujets
pouvaient être transformés en une machine virtuelle vierge (Tabula
Rasa), puis reprogrammés avec une technique qu’il appelait “conduite
psychique”.

L’amère indignation du public, une fois
son travail révélé (à la suite des perquisitions de la FOIA), a été
telle que Cameron a été contraint de prendre sa retraite en disgrâce.

Opération PANDORA
De 1965 à 1970, la Defense Advanced Projects Research Agency (DARPA), financée à hauteur de 70-80% par l’armée, a lancé l’opération PANDORA pour étudier les effets sanitaires et psychologiques des micro-ondes de faible intensité par rapport au “signal de Moscou” enregistré à l’ambassade américaine à Moscou.

Au départ, il y avait une certaine
confusion quant à savoir si le signal était une tentative d’activer des
dispositifs d’écoute ou à d’autres fins. On soupçonnait que
l’irradiation par micro-ondes était utilisée comme système de contrôle
mental.

Des agents de l’ICA ont demandé à des
scientifiques participant à des recherches sur les micro-ondes si les
micro-ondes émises à distance par des humains pouvaient affecter le
cerveau et modifier le comportement.

Milton Zarat, qui a entrepris d’analyser la littérature soviétique sur les micro-ondes pour la CIA, a écrit :

“Pour les irradiations non thermiques,
ils pensent que le champ électromagnétique induit par l’environnement
micro-ondes affecte la membrane cellulaire, ce qui entraîne une
augmentation de l’excitabilité ou de l’excitation des cellules
nerveuses.

En cas d’exposition répétée ou continue, l’excitabilité accrue conduit à un état d’épuisement des cellules du cortex cérébral.”

Ce projet semble avoir été assez vaste
et comprenait des études (financées par la marine américaine) démontrant
comment provoquer des crises cardiaques, créer des fuites dans la
barrière hémato-encéphalique et provoquer des hallucinations auditives.

Malgré les tentatives visant à rendre le
programme Pandora invisible à l’examen, les documents déposés à la FOIA
ont révélé des notes de service de Richard Cesaro, directeur de la
DARPA, qui ont confirmé que l’objectif initial du programme était de ”
découvrir si un signal micro-ondes soigneusement contrôlé pouvait
contrôler l’esprit “.

Cesaro a insisté pour que ces études soient faites “pour des applications potentielles d’armes”. (12)

La recherche sur le contrôle mental de l’EM devient noire
À la suite d’un immense tollé public, le Congrès a interdit la poursuite des recherches et exigé que ces projets soient abandonnés dans tous les domaines.

Mais comme l’ancien agent de la CIA
Victor Marchetti l’a révélé plus tard, les programmes sont simplement
devenus plus secrets avec un haut élément de ” déni ” intégré, et que la
CIA prétend le contraire est une histoire de couverture. (13)

Malgré le fait qu’un grand nombre des
projets susmentionnés tournaient autour de l’utilisation de stupéfiants
et d’hallucinogènes, les projets ARTICHOKE, PANDORA et CHATTER
démontrent clairement que la “psychoélectronique” était une priorité
absolue.

En effet, l’informateur anonyme de
l’auteur John Marks (connu sous le nom humoristique de “Deep Trance”) a
déclaré qu’à partir de 1963, la recherche sur le contrôle mental mettait
fortement l’accent sur l’électronique.

1974 : Le Dr J.F. Scapitz expérimente l’hypnose à distance
En 1974, le Dr J. F. Scapitz a déposé un plan pour explorer l’interaction des signaux radio et de l’hypnose.

C’est ce qu’il a dit,

“Dans cette enquête, il sera démontré
que la parole des hypnotiseurs peut être transmise par énergie
électromagnétique modulée directement dans les parties subconscientes du
cerveau humain – c’est-à-dire sans utiliser aucun dispositif technique
pour recevoir ou transcoder les messages et sans que la personne exposée
à une telle influence ait la possibilité de contrôler consciemment les
informations entrées.

Le travail de Schapitz a été financé par
le DoD. Malgré les dépôts de la FOIA, son travail n’a jamais été rendu
disponible. Il est également intéressant de noter la date de 1974, qui
reflète presque exactement la période où l’URSS a commencé son propre
programme qui a abouti à “Acoustic Psycho-correction technology”].

1976 : Les Soviétiques utilisent les transmissions ELF comme arme de contrôle de l’esprit
Le 4 juillet 1976, sept émetteurs géants en Ukraine, alimentés par l’installation nucléaire de Tchernobyl, ont pompé une fréquence radio de 100 mégawatts à l’ouest, qui contenait une fréquence de contrôle mental ELF de 10 Hz.

Selon un scientifique américain, le Dr
Andrija Puharich, MD, les impulsions soviétiques ont couvert les
fréquences du cerveau humain.

Avec un Dr Bob Beck, il a prouvé que les
transmissions soviétiques étaient une arme. Il a découvert qu’une
fréquence de 6,65 Hz provoquerait une dépression et qu’une fréquence de
11 Hz provoquerait un comportement maniaque et émeutier. Les
transmissions pourraient en effet entraîner le cerveau humain, et donc
induire des modifications de comportement de sorte que les populations
puissent être contrôlées en masse par les transmissions ELF.

Plus important encore, il a découvert
qu’un signal ELF pouvait causer le cancer en appuyant simplement sur un
interrupteur. Pour ce faire, il a modifié la fonction des transferts
d’ARN afin que les séquences d’acides aminés soient brouillées et
produisent des protéines non naturelles.

Pour en savoir plus, je recommande “Mind Control World Control ! Par Jim Keith.

1981 : Eldon Byrd développe des dispositifs EM pour le contrôle des émeutes
Le scientifique Eldon Byrd, qui travaillait pour le Bureau des armes de surface de la marine, a été chargé en 1981 de mettre au point des dispositifs électromagnétiques à des fins de lutte antiémeute, d’opérations clandestines et de prise d’otages. (11)

Dans le contexte d’une controverse sur
les dangers pour la reproduction des opérateurs de terminaux d’affichage
vidéo (VDT), il a écrit sur les altérations des fonctions cérébrales
des animaux exposés à des champs de faible intensité.

Descendance d’animaux exposés,

“a montré une dégradation drastique de
l’intelligence plus tard dans la vie… n’a pas pu apprendre des tâches
faciles…. indiquant des dommages très précis et irréversibles au système
nerveux central du foetus.”

L’exposition des opérateurs VDT à des
champs faibles a entraîné des fausses couches et des malformations
congénitales (avec des signes de lésions du système nerveux central sur
le fœtus). Byrd a également écrit des expériences où le comportement des
animaux était contrôlé par l’exposition à de faibles champs
électromagnétiques.

“À une certaine fréquence et intensité de puissance, ils pourraient faire ronronner l’animal, se coucher et se retourner.”

Induction du sommeil à basse fréquence
De 1980 à 1983, Eldon Byrd a dirigé le projet d’armes électromagnétiques non létales du Marine Corps. Il a effectué la plupart de ses recherches à l’Institut de recherche en radiobiologie des Forces armées à Bethesda, Md.

“Nous étudiions l’activité électrique dans le cerveau et la façon de l’influencer “, dit-il.

Byrd, spécialiste du génie médical et
des effets biologiques, a financé de petits projets de recherche, dont
un article d’Obolensky sur les armes à vortex.

Il a mené des expériences sur des
animaux – et même sur lui-même – pour voir si les ondes cérébrales
allaient se synchroniser avec les ondes qui les frappaient de
l’extérieur. (Il a trouvé qu’ils le feraient, mais l’effet a été de
courte durée.)

En utilisant des rayonnements
électromagnétiques de très basse fréquence – des ondes bien en dessous
des fréquences radio du spectre électromagnétique – il a découvert qu’il
pouvait induire le cerveau à libérer des substances chimiques
régulatrices du comportement.

“Nous pourrions endormir les animaux”,
dit-il, en les frappant avec ces fréquences. “Nous avons des cerveaux de
poussins – in vitro – qui déversent 80 pour cent des opioïdes naturels
dans leur cerveau “, dit Byrd.

Il a même mené un petit projet qui
utilisait des champs magnétiques pour faire libérer de l’histamine par
certaines cellules du cerveau de rats.

Chez l’homme, cela provoquerait
instantanément des symptômes de grippe et produirait des nausées. “Ces
champs étaient extrêmement faibles. Ils étaient indétectables “, dit
Byrd.

“Les effets étaient non létaux et
réversibles. Vous pourriez désactiver temporairement une personne “,
émet l’hypothèse de Byrd. “Ça aurait été comme un pistolet paralysant.”

Byrd n’a jamais testé son matériel sur
le terrain, et son programme, prévu pour quatre ans, a apparemment été
fermé après deux ans, dit-il.

“Le travail était vraiment remarquable”, grommelle-t-il. “Nous aurions eu une arme en un an.”

Byrd dit qu’on lui a dit que son travail
ne serait pas classé, “à moins que ça marche.” Parce que ça a marché,
il soupçonne que le programme est “devenu noir”.

D’autres scientifiques racontent des
histoires similaires de recherches sur les rayonnements
électromagnétiques devenant top secret une fois les résultats obtenus.
Il y a des indices que ce travail se poursuit.

En 1995, l’assemblée annuelle des
généraux quatre étoiles de l’U.S. Air Force – appelés CORONA – a examiné
plus de 1 000 projets potentiels. L’un s’appelait “Dormir
l’ennemi/Garder l’ennemi du sommeil”. Il s’agissait d’explorer
l’”acoustique”, les “micro-ondes” et la “manipulation des ondes
cérébrales” pour modifier les habitudes de sommeil.

Il s’agissait de l’un des trois seuls projets approuvés aux fins de l’enquête initiale.

PHOENIX II, 1983, U.S.A.F, NSA :
Emplacement : Montauk, Long Island Ciblage électronique multidirectionnel de groupes de population sélectionnés
Ciblage : Portée moyenne
Fréquences : Radar, micro-ondes. EHF UHF modulé UHF
Le pouvoir : Gigawatt à Terawatt
Objet : Chargement de grilles terrestres, sonombulcence planétaire pour éviter l’activité géologique, création de séismes en des points spécifiques, programmation de population pour les individus sensibilisés.
Pseudonyme : “Arc-en-ciel”, ZAP

TRIDENT, 1989, ONR, NSA :
Ciblage électronique dirigé d’individus ou de populations
Ciblage : Grands groupes de population rassemblés
Affichage : Hélicoptères noirs volant en formation triade de trois
Puissance : 100 000 watts
Fréquence : UHF
Objet : Gestion de grands groupes et contrôle du comportement, contrôle des émeutes
Agences alliées : FEMA
Pseudonyme : “Black Triad” A.E.M.C.A.

Mankind Research Unlimited
Une obscure société du district de Columbia appelée Mankind Research Unlimited (MRU) et sa filiale en propriété exclusive, Systems Consultants Inc. (SCI), a exploité un certain nombre de contrats classifiés dans les domaines du renseignement, du gouvernement et du Pentagone, se spécialisant, entre autres, dans les domaines suivants :

“résolution de problèmes dans les
domaines de la guerre électronique du renseignement, de la technologie
des capteurs et de leurs applications.” (14)

La “capacité et l’expérience” de l’UFM
est divisée en quatre domaines. Il s’agit notamment de la “biophysique –
Effets biologiques des champs magnétiques”, de la “Recherche en
dynamique des magnétofluides”, de l’”Electro-Hydro-Dynamique planétaire”
et des “Efforts géopathologiques sur les organismes vivants”. Ce
dernier se concentre sur l’induction de la maladie en modifiant la
nature magnétique de la géographie.

Étaient également à l’étude
“Biocybernetics, Psychodynamic Experiments in Telepathy”, “Errors in
Human Perception”, “Biologically Generated Fields”, “Metapsychiatry and
the Ultraconscious Mind” (qui se rapporte à des expériences de contrôle
télépathique du mental), “Behavioral Neuropsychiatry”, “Analysis and
Measurement of Human Subjective States” et “Human inconscious Behavioral
Patterns”.

Employant d’anciens officiers de l’OSS,
de la CIA et du renseignement militaire, l’entreprise fait également
appel aux services de médecins et de psychologues renommés, dont E.
Stanton Maxey, Stanley R. Dean Berthold, Eric Schwarz et de nombreux
autres.

La MRU énumère dans ses capacités d’entreprise le “contrôle du cerveau et de l’esprit”. (15)

1989 Programme de CNN sur les armes de SE
En 1989, CNN a diffusé une émission sur les armes électromagnétiques et a présenté un document du gouvernement américain qui présentait un plan d’urgence pour l’utilisation d’armes électromagnétiques contre les “terroristes”.

Avant l’émission, un ingénieur médical
du Département de la défense a publié un article affirmant que dans le
contexte du conditionnement, des micro-ondes et d’autres modalités
avaient été régulièrement utilisées contre les Palestiniens.

RF MEDIA, 1990, CIA :
Suggestion et programmation subliminales électroniques et multidirectionnelles
Emplacement : Boulder, Colorado (emplacement du nœud principal de téléphonie cellulaire, nœud de synchronisation de la télévision nationale)
Ciblage : population nationale des États-Unis
Fréquences : ULF VHF HF Modulation de phase HF
Le pouvoir : Gigawatts
Mise en œuvre : Télévision et radiocommunications, les signaux “vidéodromes
But : Programmation et déclenchement du désir comportemental, subversion des capacités psychiques de la population, traitement préparatoire au contrôle électromagnétique de masse.
Pseudonyme : “Buzz Saw” E.E.M.M.C.

TOUR, 1990, CIA, NSA :
Programmation subliminale électronique et suggestions pour la traversée du pays

Ciblage : Population de masse, intervalles de courte portée, cumulatifs de longue portée

Fréquences : Micro-ondes, EHF SHF SHF

Méthodologie : Système de téléphonie cellulaire, modulation ELF

Objet : Programmation par résonance neuronale et informations codées

Effet : Dégénérescence neurale, modification de la résonance de l’ADN, suppression psychique

Pseudonyme : “Cloches de mariage

1992 : Le Major Edward Dames et le projet GRILL-FLAME
Le major Edward Dames, qui travaillait jusqu’en 1992 pour la Defense Intelligence Agency du Pentagone, a longtemps fait partie de l’opération GRILL-FLAME, un programme hautement confidentiel qui mettait l’accent sur certaines des possibilités les plus étranges de collecte de renseignements et d’interrogation à distance.

Connu sous le nom de ” téléspectateurs à
distance “, le personnel de GRILL-FLAME possédait une capacité
psychique marquée qui lui permettait d’utiliser des cibles désignées ”
pénétrantes ” et de recueillir des renseignements importants sur des
personnages importants.

Le programme fonctionnait avec deux
équipes : l’une travaillait dans les installations top secrètes de la
NSA à Fort George Meade dans le Maryland, et l’autre au SRI. Les
résultats sont jugés exemplaires.

Après la débâcle d’Oliver North, le
secrétaire à la Défense a officiellement mis fin à GRILL-FLAME,
craignant une mauvaise publicité si le programme devait être connu du
public.

Les principaux membres du projet – y
compris Dames – se sont immédiatement réinstallés dans l’entreprise
privée Psi-Tech, nouvellement créée, et continuent leur travail jusqu’à
ce jour, travaillant sous contrat avec le gouvernement.

Dans le cadre de son travail, Dames a
été (et demeure) proche de nombreuses personnalités et partisans des
armes électromagnétiques antipersonnel, en particulier celles qui
opèrent dans le domaine neurologique.

Dans le cadre du programme “The Other
Side” de NBC, Dames a déclaré que “le gouvernement américain dispose
d’un appareil électronique qui pourrait implanter des pensées dans les
gens”. Il a refusé de faire d’autres commentaires.

L’émission a été diffusée en avril 1995.

1993 Rapport de “Acoustic Psycho-correction”
En 1993, Defense News a annoncé que le gouvernement russe discutait avec ses homologues américains du transfert d’informations techniques et d’équipements connus sous le nom de “Acoustic Psycho-correction”.

Les Russes ont prétendu que cet appareil impliquait,

“la transmission de commandes
spécifiques par des bandes de bruit statique ou blanc dans le
subconscient humain sans perturber les autres fonctions
intellectuelles.”

Selon les experts, les démonstrations de
cet équipement ont montré des résultats “encourageants” “après une
exposition de moins d’une minute” et ont produit “la capacité de
modifier le comportement sur des sujets volontaires et non volontaires”.

L’article poursuit en expliquant que
“les logiciels et le matériel associés au programme de psychocorrection
(sic) pourraient être achetés pour aussi peu que 80 000 $ US”.

Les Russes ont poursuivi en disant cela,

“L’opinion mondiale n’est pas prête à faire face aux problèmes que pose la possibilité d’un accès direct à l’esprit humain.”

La psycho-correction acoustique remonte
au milieu des années 1970 et peut être utilisée pour ” réprimer les
émeutes, contrôler les dissidents, démoraliser ou désactiver les forces
adverses et améliorer la performance des équipes d’opérations spéciales
amies “. (18)

Janet Morris, du Global Strategy
Council, un groupe de réflexion établi à Washington par l’ancien
directeur adjoint de la CIA, Ray Cline, a fait part d’une préoccupation
américaine au sujet de cet appareil. Morris a noté que “les troupes au
sol risquent d’être exposées à des bruits de conduction osseuse qui ne
peuvent être compensés par des bouchons d’oreilles ou d’autres
équipements de protection”.

Au cours des derniers mois, j’ai
rencontré et discuté des efforts de recherche russes, avec un contact
qui s’était rendu en Russie plus tôt cette année. Il a, à son tour,
rencontré un certain nombre de scientifiques russes qui connaissent bien
ce domaine.

J’ai peu de doutes que l’article de Defense News cité plus haut soit fondamentalement exact.

Rapport de 1994 sur les armes “moins meurtrières
Le numéro d’avril 1994 de Scientific American publiait un article intitulé “Bang ! You’re Alive” qui décrit brièvement certains des arsenaux connus d’armes “Less Than Lethal” actuellement disponibles.

Il s’agit notamment de fusils laser et
de générateurs d’infrasons à basse fréquence suffisamment puissants pour
déclencher des nausées ou de la diarrhée.

Steve Aftergood de la Federation of
American Scientists (FAS) a noté que les armes non létales ont été liées
à des dispositifs de “contrôle mental” et que trois des plus éminents
défenseurs de la non létalité partagent un intérêt pour les phénomènes
psychiques. (23)

De l’avis de beaucoup, ces programmes et
d’autres programmes connexes ont été placés sous la bannière des armes
non létales, aussi appelées “moins que létales”, qui sont maintenant
promulguées en rapport avec la doctrine des conflits de faible
intensité, un concept de guerre au XXIe siècle.

Il est clair que bon nombre de ces
programmes du Pentagone et des programmes connexes de transport de lots
brisés fonctionnent selon une classification élevée. D’autres
considèrent que de nombreux programmes “noirs” similaires ou connexes
sont financés par les vastes ressources actuellement disponibles dans le
cadre de la politique américaine de lutte contre la drogue, dont le
budget de l’exercice 1995 est de 13,2 milliards de dollars. (25)

Le 21 juillet 1994, le ministre de la
défense William J. Perry a publié un mémorandum sur les armes non
létales, dans lequel il présentait une liste de tâches prioritaires pour
l’utilisation de ces technologies. Le deuxième sur la liste était le
“contrôle de la foule”. Un pauvre cinquième d’entre eux a déclaré :
“Désactiver ou détruire des armes ou des processus de mise au point ou
de fabrication d’armes, y compris des armes soupçonnées d’être des armes
de destruction massive”.

Il est donc clair que la non-létalité est fondamentalement considérée comme antipersonnel plutôt qu’anti-matériel.

En juillet 1996, le Spotlight, un
journal américain de droite à large diffusion, a rapporté que des
sources bien placées du DoD avaient confirmé un contrat classifié du
Pentagone pour le développement de ” générateurs électromagnétiques de
grande puissance qui interfèrent avec les ondes cérébrales humaines “.
L’article cite le protocole d’entente daté de 1994 entre le procureur
général Janet Reno et le secrétaire à la Défense William Perry pour le
transfert des armes LTL au secteur de l’application de la loi.

Un budget de moins de 50 millions de dollars a été mis à disposition pour le financement de programmes “noirs” associés.

M. Emery Horvath, professeur de physique
à l’Université Harvard, a déclaré à propos du générateur qui interfère
avec les ondes cérébrales humaines,

“Entre les mains des techniciens du
gouvernement, il peut être utilisé pour désorienter des foules entières
ou pour manipuler des individus en vue d’actes autodestructeurs. C’est
une arme terrifiante.” (26)

Dans un document de 1993 de l’U.S. Air
Command and Staff College intitulé Non Lethal Technology and Air Power,
les auteurs Jonathan W. Klaaren (USAF) et Maj.

Ronald S. Mitchell (USAF) a décrit
certaines armes NLT. Il s’agit notamment des “ondes acoustiques” (sons
pulsés/atténués de haute intensité, infrasons (très basse fréquence) et
polysons (volume élevé, distrayant) ainsi que des micro-ondes de grande
puissance (HPM) qui ont la capacité de dissuader ou d’incapaciter les
êtres humains.

Ces armes et d’autres armes classifiées
sont actuellement transmises aux services de détection et de répression
nationaux, comme l’a montré le Colloque international sur la technologie
organisé en 1995 par l’ONDCP (Office of National Drug Control Policy)
et intitulé “Counter-Drug Law Enforcement : Applied Technology for
Improved Operational Effectiveness”, qui décrivait la “Transition des
technologies militaires de pointe vers l’environnement d’application de
la loi civile”.

Certains observateurs craignent que
l’industrie naissante des stupéfiants ne soit une “couverture” idéale
pour le “transit” des technologies non létales à des fins de politique
intérieure.

Reste à savoir s’il s’agit simplement d’une crainte “orwellienne” mal placée. (27)

Des armes de cette nature ont-elles été mises au point et testées sur le terrain ?
en juger par le nombre de personnes et de groupes qui déposent des plaintes de harcèlement, la réponse semble être ” oui “.

Kim Besley, du Greenham Common Women’s
Peace Camp, a compilé un catalogue assez complet des effets qui ont
résulté des signaux de basse fréquence émanant de la base commune de
Greenham, apparemment destinés aux femmes manifestantes.

Il s’agit notamment de vertiges, de
saignements rétiniens, de brûlures au visage (même la nuit), de nausées,
de troubles du sommeil, de palpitations, de perte de concentration, de
perte de mémoire, de désorientation, de maux de tête sévères, de
paralysies temporaires, de troubles de la coordination vocale,
d’irritabilité et de panique dans des situations non paniques. Des
effets identiques et similaires ont été rapportés ailleurs et semblent
être assez courants chez les soi-disant “victimes”.

Bon nombre de ces symptômes ont été
associés dans la littérature médicale à l’exposition aux micro-ondes et
surtout à des expositions de faible intensité ou non thermiques. (22)
Ceux-ci ont été passés en revue par le Dr Robert Becker, deux fois
nominé pour le prix Nobel, et un spécialiste des effets EM.

Son rapport confirme que les symptômes reflètent ceux auxquels il s’attendrait si des armes à micro-ondes avaient été déployées.

HAARP, 1995, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : Gakona, Alaska
Fréquences : VHF VHF UHF à résonance à verrouillage de phase atmosphérique
Potentiel : Modification du code de l’ADN dans la population et modification du comportement de masse
Le pouvoir : Gamme de Giga watts à Tera watts
Fréquences réfléchissantes décroissantes : Environ 1,1 GHz, fréquence de résonance de l’ADN humain, verrouillage de phase du système cellulaire

PROJET CLEAN SWEEP, 1997, 1998, CIA, NSA, ONR :
Induction par résonance électromagnétique et contrôle de la population de masse
Emplacement : À l’échelle nationale
Fréquences : Longueurs d’ondes émotionnelles, collecte de données à l’aide de sondes héliportées à la suite d’événements médiatiques – rediffusion afin de re-stimuler les niveaux émotionnels de la population pour recréer des scénarios d’événements.
Réf : LE#108, Mars 1998
Potentiel : Modification du comportement de masse
Le pouvoir : Inconnue. Éventuellement rediffusion sur les fréquences du réseau GWEN ou de la tour de téléphonie cellulaire, coordonnée à partir de NBS au Colorado.

Jack Verona et le projet SLEEPING BEAUTY
Parmi les projets en cours, mentionnons SLEEPING BEAUTY, qui vise l’utilisation sur le champ de bataille d’armes électromagnétiques modifiant l’esprit. Ce projet est dirigé par Jack Verona, un officier haut placé de la Defense Intelligence Agency (DIA). Le Dr Michael Persinger, de l’Université Laurentienne, travaille également au projet.

Projet MONARCH
D’autres sources ont révélé un projet intitulé MONARCH qui, supposément, est orienté vers la création délibérée d’un trouble grave de la personnalité multiple. (24)

SOURCES

  • Guyatt, David G. Synopsis prepared for the ICRC Symposium The Medical Profession and the Effects of Weapons in « Government Mind Control »
  • Keeler, Anna « Remote Mind Control Technology » Reprinted from Secret and Suppressed: Banned Ideas and Hidden History (Portland, OR: Feral House, 1993)
  • Leading Edge International Research Group « Major Electromagnetic Mind Control Projects »
  • Pasternak, Douglas « Wonder Weapons: The Pentagon’s quest for nonlethal arms is amazing, but is it smart? »
  • U.S. News and World Report, 7 July 1997 in « Government Mind Control »



Juan Branco, Ruffin, etc : les stratégies pour canaliser les Gilets Jaunes

[Source : Réseau International]

Juan Branco, Ruffin, etc : les stratégies pour canaliser les Gilets Jaunes

Quand le rebelle Juan Branco appelait à
renverser la souveraineté syrienne avec BHL, Harlem Désir et autre
Dominique Sopo depuis le site de BHL : https://laregledujeu.org/2011/05/25/5795/s-o-s-syrie/

Xavier Moreau et Pierre-Antoine
Plaquevent nous exposent la manière dont le régime est en train de
préparer une opposition contrôlée et une possible alternative pour
l’après Macron.

L’émergence d’un Juan Branco ou auparavant d’un François Ruffin mais aussi celle de certains médias pseudo-dissidents constituent autant de stratégies que le système est en train de déployer afin de fragmenter le mouvement des Gilets Jaunes et de l’orienter vers l’impasse des thématiques de l’ultra-gauche et de la sixième république.

source : https://www.youtube.com/watch?time_continue=6&v=za0DAhNzk4Y




Géoingénierie : Un expert révèle que les Chemtrails sont bien réels




L’imposture des gilets jaunes ?

Pour appréhender le plus complètement ou le plus précisément possible la réalité d’une situation ou d’un événement, il est utile et même nécessaire d’utiliser différents points de vue (voir aussi Pensée multiple).

Le cas des gilets jaunes est pour l’instant principalement traité selon deux points de vue relativement opposés : celui du gouvernement et des médias dominants qui y voient surtout un désordre social ; et celui de médias alternatifs qui y voient plutôt une possibilité de faire tomber le gouvernement (sans que cela change le moins du monde le Système – voir aussi Masse critique).

L’article suivant présente un point de vue différent, tiré du site Le Grand Réveil. Même les farouchement antireligieux ou anti-catholiques pourraient gagner à examiner sans a priori négatif ou hostile certains des arguments présentés.


26 NOVEMBRE 2018
Auteur : Louis d’Alencourt

L’imposture des gilets jaunes

« Leur dieu c’est leur ventre« … il est temps de démystifier le mouvement dit des gilets jaunes et de démontrer que celui-ci n’est ni spontané, ni apolitique, ni sans leaders, ni sans arrière-pensées, mais qu’au contraire celui-ci porte la marque, les méthodes, la dialectique et la signature de l’ultra-gauche. Que la population dans sa majorité soit incapable de s’en rendre compte est une chose ; que des mouvements de droite, y compris catholiques « bien pensants » le soutiennent en est une autre, très regrettable. Ils porteront une lourde responsabilité en cautionnant ce qui n’est qu’une énième tentative de révolution (le vieux rêve communiste) à base de revendications démagogiques pour citoyens naïfs et décérébrés, afin de maintenir leur paradis terrestre jusqu’au bout : « leur dieu c’est leur ventre » (Philippiens 4:19) sera le fil conducteur de cet article.

Décortiquons tout cela en commençant par le début. Il est important de bien identifier les étapes afin de comprendre ce à quoi nous aboutissons aujourd’hui.

 

La société gangrénée par la pensée marxiste

Il y a un demi-siècle, un auteur voyait dans le marxisme matérialiste et athée « une création maçonnique et judaïque vouée à la destruction de la civilisation chrétienne« . En effet, « l’athéisme n’est pas une idéologie ayant pour seul principe la négation de Dieu, mais une conception procédant d’abord d’un antinomisme eschatologique caractérisé par un combat contre Dieu au profit d’un autre dieu« . Cet autre Dieu, on l’a vu, c’est notre ventre, c’est à dire la recherche d’un paradis sur terre et non au ciel.
Le marxisme est un système de pensée où, « par la lutte dialectique, l’homme se fait soi-même sans soumission à Dieu. » En fait, ce système de pensée consiste à considérer les éléments naturels et la science, non pas à partir de l’observation des lois naturelles, mais en les redéfinissant selon ses propres critères utilitaristes et idéologiques. Marx a appelé cela le « matérialisme historique ».
C’est donc un système de pensée redoutable car « il se construit sans aucune référence à la création qui nous entoure, sans lien avec la Vérité révélée c’est à dire en fin de compte, sans Dieu. »

C’est ainsi qu’ils supplantent l’esprit chrétien, par une nouvelle mentalité basé sur le progrès qui est le nouveau nom du matérialisme athée marxiste, celui-ci se décomposant en progrès technique (la civilisation des machines), progrès scientifique (refaçonnage de l’homme par la génétique), progrès social (collectivisme, renommé socialisme), progrès moral (de l’avortement au mariage homosexuel), progrès politique (démocratie et « valeurs » républicaines), progrès matériel (société de consommation basée sur l’argent-roi) et bien entendu progrès religieux (suprématie de la religion des droits de l’homme sur toutes les autres).
D’ailleurs, la gauche ne s’en cache pas, elle s’est toujours présentée comme les forces du progrès.

Tout ceci participe d’une même conception de la vie et d’une même ligne de pensée qui prend sa source dans la synagogue de Satan.
Bernard Lazare écrivit : « Marx, descendant d’une lignée de rabbins, hérita de toute la force logique de ses ancêtres, il fut un talmudiste lucide et clair… il appliqua ses qualités natives d’exégète à la critique de l’économie politique. Il fut animé de ce vieux matérialisme hébraïque qui rêva perpétuellement d’un paradis réalisé sur la terre. »
Cela explique beaucoup de choses, et la raison pour laquelle le matérialisme athée érigé en religion supplante avec efficacité l’esprit chrétien : il promet un bonheur sur terre et non au Ciel.

Je ne sais pas si les lecteurs de ces lignes comprennent bien l’importance de ces propos, car il s’agit là de l’émergence d’un système de pensée qui est devenu majoritaire en grande partie grâce à l’activisme gauchiste et à la complicité des médias.
Un système de pensée… cela veut dire qu’on a empoisonné les têtes, que les principes de raisonnement sont faussés, que les bases à partir desquelles nous réfléchissons prennent leur source dans une mentalité et un mode de vie d’inspiration marxiste et matérialiste. Pour quasiment toute la population. Et ce à grande échelle depuis au moins la fin de la seconde guerre mondiale.
Dans un tel contexte, il n’est donc pas étonnant que la population soutienne le mouvement des gilets jaunes. Les têtes sont gangrénées jusqu’à la moelle.

Dans un article paru dans le Monde du 12 juillet 1988, Henri Weber « a expliqué que Mai 68 avait été une grande poussée à trois dimensions : « démocratique et libertaire », « hédoniste » contre l’ordre moral et la rationalité capitaliste, enfin « romantique et messianique. »
Le 29 avril 2008, toujours le Monde, publiait un article dans lequel Jean-Claude Milner expliquait que « d’une révolution l’autre, derrière la terreur absolue que Lénine et ses sicaires institue le 11 août 1918, aux enragés de Mai 68, se trouvait le même rêve messianique de domination, de tabula-rasa«  (…) « Finalement, ce que le communisme avait entrepris, le libéralisme ultra est en passe de l’accomplir : destruction des nations, de l’Etat, de tous les corps intermédiaires, villages, entreprises, familles, dissolution des mœurs, de toutes les valeurs fondatrices et ordonnatrices du monde, bref ces gens espèrent et imaginent régner sur le chaos. »

Révolution française – Commune de Paris – Révolution russe de 1917 suivie par la terreur rouge de Lénine (un peu vite oubliée celle-là) – révolution de Mai 68 – et aujourd’hui les gilets jaunes… nous sommes dans la même mouvance, la même idéologie, et les mêmes type d’acteurs, qui s’adaptent aux situations.

Pourquoi le mur de Berlin était-il mûr pour s’effondrer en 1989 ? Parce que le communisme avait mué ; il n’avait plus besoin de prendre le pouvoir par la force (la fameuse révolution) puisqu’il avait réussi sa permutation dans les esprits. A partir du moment où l’idéologie du matérialisme athée est devenue dominante dans les populations et dans le système politique et économique, il n’est plus nécessaire d’avoir à l’imposer par la force.

Ceci explique aussi le malaise politique actuel ; les gens ont tendance à dire, avec raison, que la droite et la gauche c’est pareil. Effectivement, les deux font du socialisme, et en fin de compte très peu de choses les sépare, à savoir une dose plus ou moins forte de libéralisme économique. C’est bien peu. Tout simplement parce que la société est marxisée dans son ensemble. Plus elle avance, et plus elle l’est naturellement, spontanément. Merci l’Education Nationale, aux mains des communistes depuis 1945.

 

La mutation de l’extrême-gauche

Cette acquisition de la pensée marxiste par une majorité de la population, et l’obligation institutionnelle imposée par Bruxelles aux gouvernements, quels qu’ils soient, de pratiquer une politique socialiste, ont forcé les mouvements de gauche à modifier leur tactique pour ne pas se fondre dans la population et perdre leur identité.
On les a vu évoluer, envahir certains secteurs comme l’écologie, où les programmes et les revendications sont dignes du communisme collectiviste le plus totalitaire et le plus progressiste, changer de nom (l’extrême-gauche s’appelle aujourd’hui la France insoumise), et même aborder de nouveaux secteurs, comme le véganisme.
Le mouvement végan est typique de cette évolution de la mentalité marxiste où l’on retrouve la même idéologie (haine des pratiques de « l’ancien monde ») et les mêmes méthodes : imposer leurs idées par la force et la violence.
Je notais dans une revue professionnelle ces propos récents de Jean-Paul Bigard, président de Culture viande : « Tous les acteurs des filières viandes, soit des dizaines de milliers de salariés des entreprises agro-alimentaires et de tous les réseaux de distribution… tous disent non au terrorisme intellectuel et de terrain qui se développe aujourd’hui. »
Intéressant cette notion de terrorisme intellectuel : on est typiquement dans la mentalité et les méthodes de l’ultra-gauche.

Même changement de tactique dans les syndicats.
Les évolutions de la société ont rendues obsolète la traditionnelle lutte des classes sur laquelle se basait leur argumentaire pour réclamer de la « justice sociale », formule typique de la dialectique d’ultra-gauche.
Comme pour les végans, et puisque la mentalité de la population s’est marxisée, la nouvelle technique consiste à faire croire que désormais les décisions viennent du personnel et non des syndiqués. On appelle cela « la base ».
Les syndiqués officiels font semblant d’être débordés par une base qui vote ou décide d’actions plus radicales que celles proposées. En réalité, cette « base » est composée des mêmes hommes qu’avant, c’est à dire du vivier d’extrême-gauche, syndiqués ou non mais tous potes et surtout tous nourris de la même idéologie.
Donc, dans de nombreux conflits sociaux ces dernières années, on a pu assister à un débordement des syndicats par « la base », en réalité c’est exactement la même chose, mais les rôles sont répartis différemment. Il n’y a même plus besoin de syndiquer les personnes, ça fait même encore plus vrai ; de toute façon ils ont tous été ÉDUQUÉS et FORMÉS dans le même moule, et c’est toujours le même petit noyau d’activistes qui entraîne les autres.

Voilà le secret des gilets jaunes.

 

Comment lancer un mouvement dit « spontané » ?

Il s’agit d’une technique bien connue sous le nom de réseaux dormants.
Je pense que les révolutions arabes de 2011 ont été actionnées selon le même principe. N’oublions pas que l’islamo-gauchisme existe : dans tous ces pays existait un certain nombre d’activistes de gauche qui ont servi de vecteurs et d’entraîneurs afin de former une révolte encadrée par l’extrême-gauche mais présentée comme populaire.

La technique est exactement la même pour les gilets jaunes, et les canaux aussi : les réseaux sociaux.
Quelques activistes bien placés et déterminés ont lancé un mot d’ordre décidé dans des officines occultes aux membres d’une puissance insoupçonnée.
Ils ont pour ordre d’agir et de se présenter ,c’est très important, comme des citoyens ordinaires et non en tant que membres de réseaux trotskystes ou d’ultra-gauche. Ils entretiennent tous un carnet d’adresses constitué de membres actifs, équipés, formés, entraînés comme eux à la subversion, la manipulation des masses et la guérilla urbaine, mais aussi d’ancien membres, de sympathisants, de retraités, de connaissances croisées à la fête de l’Huma ou ailleurs, et même de voisins et amis identifiés pour leurs sympathies gauchistes.
Le message semble donc en apparence spontané et apolitique ; et surtout il se présente comme tel. Seulement, les lanceurs de cette alerte sont coordonnés et dispatchés sur tout le territoire. Leur appel fait boule de neige, il s’auto-alimente ensuite tout seul, chacun relayant le message à son propre réseau.
Le premier cercle qui a initié le mouvement et l’a répandu a tout de suite levé l’oreille car ils ont reconnu un discours qu’ils connaissent bien, propice à la révolte, la révolution, la promesse du « grand soir » tant rêvé, toujours repoussé.
Surtout que cette fois-ci il y a une nouveauté : la raison de la révolte est tellement démagogique que, quelles que soient les actions entreprises, ils sont sûrs d’avoir l’opinion publique pour eux.
Et de rallier un certain nombre de naïfs qui grossiront les rangs tout en donnant une légitimité au mouvement et une couleur apolitique, ce qui les arrange puisqu’ils avancent masqués.

Rappelons que la rhétorique de Lénine en son temps était exactement la même. C’est celle de tous les révolutionnaires.
Elle est toujours basée sur deux points :
– Une promesse de bien-être au peuple (le fameux rêve du paradis sur terre via la religion du matérialisme vue tout à l’heure) ;
– la dénonciation des autorités, quelles qu’elles soient : hier le Tsar, le Roi ou la noblesse, aujourd’hui la corruption des élites ou du moins leur incompétence, ou les deux. Que ce soit Sarkozy, Hollande ou les socialistes embourgeoisés actuels ne change rien : le communisme dénonce toujours l’autorité en place par définition, tant que ce n’est pas lui qui occupe les postes.
Comme d’habitude aussi, la solution envisagée est bien entendu le départ des gouvernants, mais sans jamais dire ce qu’ils prévoient à la place. Ca, c’est la surprise prévue après l’euphorie.

On a parlé tout à l’heure de Mai 68 ; il y a ici une résurgence des mêmes thèmes, surtout la promesse de changement sur fond de dénonciation des élites au pouvoir.
On a oublié un peu vite qu’ils avaient déjà tenté un coup de force en mai dernier, pour le cinquantenaire de cette révolution, avec les mêmes méthodes de paravent : un mouvement censé être spontané, asyndical, apolitique et sans leaders. Bref du déjà vu. Mais tout le monde avait constaté, déjà, qu’il s’agissait d’un rassemblement de gauchistes entrainant à leur suite, il est vrai, leur lot d’idiots utiles.
En réalité, le gilet jaune nuit gravement à la société.

 

Charlie, ou le test de la manipulation à grande échelle
Rappelons à toutes fins utiles qu’ils avaient déjà fait début 2015 un test à grande échelle de manipulation de masse. Ce fut l’affaire Charlie Hebdo, où l’on a fait descendre dans la rue 4 millions de personnes en France pour rendre hommage à l’ultra-gauche, à un des pires titres de presse qui ait jamais existé au monde et à la disparition duquel tout homme sain ne pouvait qu’applaudir… sans pour autant approuver les méthodes employées.
Même des catholiques y sont allés de leur petite larme… il n’y a aucune larme à verser lorsque des suppôts de Satan reçoivent le juste salaire de leurs blasphèmes à répétition.
Ce jour là, ces jours-là, 47 chefs d’états, un peuple entier et même le monde entier ont communié à un des plus gros mensonges que la terre ait jamais portée : que la liberté de la presse et d’expression avaient été menacées par cet « attentat ». En réalité, il n’y avait aucune menace pour personne. Les règlements de compte ne sont des menaces que pour ceux qui se comportent mal ou n’ont pas la conscience tranquille. Ce jour-là l’imposture intellectuelle et morale fut mondiale et totale.
A partir du moment où la grande majorité de la population avale ces bobards, elle est mûre pour les suivants, les gilets jaunes n’en étant qu’un de plus.

 

Les manipulateurs et les manipulés

Revenons à nos gilets jaunes. Dès le début du mouvement, on pouvait identifier les véritables commanditaires de cette coordination (les manipulateurs), tout simplement parce que d’emblée, leurs méthodes furent celles de l’ultra-gauche.
Sauf que, comme on l’a dit, la population ayant acquis des réflexes marxistes d’une part, et s’étant habituée à leurs exactions d’autre part via les mouvements sociaux et autres grèves à répétition, plus grand monde n’est capable de se rendre compte que ce type de méthodes porte la signature d’une toute petite catégorie de personnes : l’ultra-gauche.

La force de cette catégorie est d’être déterminés, entraînés, motivés, formés, financés, organisés, solidaires, et mus par le même lien idéologique, celui de rechercher le chaos car, selon eux, ce dernier est un moyen légitime de réaliser la révolution et donc d’apporter aux populations ce fameux paradis qu’elles s’entêtent à ne pas vouloir.
Ainsi, sur tout le territoire, on va retrouver une constance de méthodes parce que, je le répète, ce sont les mêmes types de personnes, sorties du même vivier d’activistes d’ultra-gauche, qui sont aux commandes et qui mènent les troupes (les manipulés).

Ces méthodes sont :

1) Mener des actions de chaos social : blocage des routes, de dépôts de carburants, de centres commerciaux, de bâtiments administratifs etc, afin de pénaliser non pas les gouvernants, mais le petit peuple, celui dont ils sont censés défendre les intérêts. Seule la dialectique marxiste peut justifier que nuire à son prochain va lui rendre service. C’est d’une perversité absolue que l’on ne trouve qu’à gauche.

2) Prolonger le mouvement. Grande surprise au matin du 18 novembre : l’appel à continuer le mouvement d’une façon presque mécanique. C’est typique des syndicats et mouvements d’ultra-gauche. Il peut arriver qu’un mouvement de protestation soit neutre politiquement ; par contre, le faire perdurer est une preuve directe que celui-ci était d’emblée noyauté par l’ultra-gauche, donc en réalité organisé par lui. De plus, la quasi-unanimité constatée sur le plan national prouve qu’il y a bel et bien coordination.

3) La dialectique employée est typique de la rhétorique marxiste si souvent entendue dans la bouche de syndicalistes, notamment quand il s’agit de justifier la reconduction du mouvement. J’ai entendu exactement les mêmes constructions argumentaires propres à l’extrême-gauche.

4) La présence de leaders : de plus, ceci a permis de découvrir qu’il existait des « représentants » et même des leaders du mouvement ; on a aussi finalement découvert certains initiateurs. Il y a donc manifestement une coordination qui ne dit pas son nom mais qui existe bel et bien. Il est très probable que pour maintenir le flou, les véritables leaders ne se montrent pas encore, mais une chose est sûre : leurs hommes tiennent le terrain.
Pour le moment, ils envoient sur les plateaux télé quelques idiots utiles, choisis parmi le vivier de manipulés naïfs qui les suivent : entretenir l’illusion est primordial.

5) La violence : celle-ci est une caractéristique de la gauche. Avant même les prétendus casseurs des Champs-Elysées du 24 novembre, ou les événements à la Réunion, il y avait eu de nombreux incidents durant toute la semaine. Les blocages et autres barrages ont montré leur détermination et leur absence totale d’humanité : il n’y a que chez les enragés d’ultra-gauche que l’on retrouve de tels comportements. Morts, blessés, saccages, violences régulières, pression et intimidation des populations, et bien entendu omniprésence du feu : ces gens-là aiment brûler. C’est un signe de violence. Pour le moment ils brûlent des palettes, en attendant mieux. Beaucoup sont des forcenés nostalgiques de la Commune de Paris ou de la Révolution française. D’ailleurs ils avaient installé à Paris le 24 une guillotine devant le Louvre. C’est signé, on voit bien qu’ils sont les héritiers des révolutionnaires d’hier, et qu’instituer la Terreur fait partie de leur univers.
Seule la gauche et les idées de gauche génèrent autant de violence. Et cela veut dire que sur le terrain , ceux qui dominent appartiennent à l’ultra-gauche, et entraînent les autres.

Car il est vrai qu’à côté de cela, les manipulés sont légion. C’est facile de surfer sur un « ras-le-bol » abstrait et la baisse du pouvoir d’achat. C’est de la démagogie du niveau de première année de cours de marketing.
Beaucoup de naïfs vont mordre à l’hameçon et donner au mouvement une sorte de légitimité populaire derrière laquelle il va pouvoir s’abriter et surtout se masquer.
C’est pourquoi je déplore la participation aux gilets jaunes d’organisations de droite, patriotiques ou catholiques (comme Civitas) qui n’ont pas compris la manipulation dont la population faisait l’objet.

Les manipulés ne sont pas à la tête du mouvement ; ils le suivent. Et les porte-paroles choisis le sont pour leurs idées marxistes.

On a d’ailleurs deux preuves de la tendance gauchiste du mouvement :

1) Le tournant violent des manifestations. Les médias et le gouvernement mentent, il n’y a pas besoin d’ajouter des casseurs aux manifestants. Les gauchistes sont naturellement violents, contestataires, anarchistes, et cherchent le chaos qui représente pour eux une solution. N’oublions jamais que la mentalité révolutionnaire est une graine de violence.
Barricades, motos brûlées, chantiers investis et détruits, agressions de journalistes à Toulouse et à Béziers : non les forcenés ne sont pas des casseurs, c’est le visage habituel de l’ultra-gauche.

2) La complaisance des leaders de gauche à leur égard.
Comment se fait-il que dès le 18 novembre, Jean-Luc Mélenchon déclarait dans un meeting à Epinay-sur-Seine que le mouvement des gilets jaunes était « un événement social et politique considérable », et une source d’inspiration pour le mode opératoire de la révolution, louant avec emphase les vertus de l’auto-organisation ?
Croyez-vous que le leader de l’extrême-gauche louerait ainsi un mouvement de droite, ou un mouvement populaire qui soit apolitique ? Non, en réalité, il a reconnu dans les gilets jaunes toutes les caractéristiques de l’ultra-gauche, et il nous explique en substance leur nouvelle façon de procéder. « C’est à ce prix-là, avec ces méthodes-là, que nous changerons de fond en comble le pays » a-t-il affirmé.
Dimanche 25, je lis dans la presse : « On va vers la révolution » Voici les mots d’un coordinateur du mouvement à Bordeaux alors que 100.000 personnes ont manifesté partout en France hier« .

Je crois que c’est clair : ils ont lancé une action qui porte leur signature, qu’ils reconnaissent immédiatement et encouragent. Les mots trahissent leurs pensées et montrent le vrai visage d’un mouvement qui n’aurait pas de leader… en apparence.

Comment, dans ces conditions, un catholique ou un homme de droite sincère peut-il s’associer à ce mouvement ?
Pour ses revendications ? Etudions-les d’un peu plus près.

 

Les revendications : de la démagogie à l’utopie

Ce n’est un secret pour personne : la principale revendication concerne le pouvoir d’achat, l’autre étant, on l’a vu, la dénonciation de l’incompétence ou de l’inefficacité des autorités.
L’élément déclencheur fut l’augmentation du prix du gazole.
Voilà la triste réalité : des revendications hautement démagogiques qui ne peuvent recevoir qu’un bon accueil dans la population. Même les habitants de l’Etat le moins taxé au monde seraient d’accord avec de telles propositions.

Approfondissons quelques instants. Dénoncent-ils la société de consommation, la politique socialiste des Etats, les choix imposés par l’Union Européenne, la monnaie unique, la marchandisation de la société, le mondialisme, l’argent-roi ?
Non, ils en dénoncent les conséquences : hausse de la fiscalité, inflation, insécurité sociale
Mais à quoi sert de s’en prendre aux conséquences si on ne remonte pas aux causes ?

D’autre part, qui a réfléchi une minute aux problématiques de gestion d’un état socialiste comme la France ?
Savent-ils que notre pays est en déficit budgétaire depuis 40 ans, que celui-ci est limité à 3% du PIB, et que nous sommes au taquet depuis des années ?
Ce qui veut dire que toute baisse de revenus doit être compensée soit par une baisse des dépenses, soit par une hausse de la fiscalité. Comme il n’est pas question de réduire les dépenses, socialisme oblige, et qu’on ne peut recourir indéfiniment à la dette à cause des 3%, toute baisse de rentrée doit être compensée par la hausse d’une autre rentrée.
Or quels sont les deux postes à la fois les plus pratiques et les plus rentables ? La TVA et l’automobile.
La TVA parce que l’Etat touche sur tout ce qui s’achète et se vend ; l’automobile parce que plus personne ne peut s’en passer, et que c’est une véritable vache à lait quasiment inépuisable.
Effleurons en quelques mots le cynisme de l’Etat.
Durant des années, il a poussé les citoyens à investir dans le diesel, paré alors de toutes les vertus. Les constructeurs français sont d’ailleurs devenus de vrais champions dans la mise au point de moteurs diesels. Maintenant que tout le monde est équipé, le piège se referme : le diesel est dénoncé par le mythe du réchauffement climatique et permet de justifier des augmentations fiscales. Franchement c’est génial.
Il faut savoir que cette affaire de réchauffement climatique est la plus belle idée de business de ces vingt dernières années, un business international de très grande envergure.
Il tourne dans le sens du vent, par exemple pour servir les politiques fiscales.

Je puis déjà vous dire ce qui se passera dans dix ans. Hier le diesel, aujourd’hui l’électricité. Les Etats poussent fortement les populations vers les véhicules électriques. Encore dix ou quinze ans, et on aura atteint le renouvellement du parc requis. Sortiront alors des cartons des projets qui existent déjà. En effet, l’inconvénient de l’électrique réside dans les batteries, c’est une énorme bombe à retardement, car leur recyclage posera un très gros problème. Par conséquent, les mêmes qui hier vantaient les avantages du véhicule électrique vous diront demain que vous avez entre les mains un véhicule ultra polluant et ultra dangereux pour la planète.
Pour faire passer encore mieux la pilule, je leur suggère de demander au GIEC, par exemple, d’accuser un des composants entrant dans la fabrication des batteries, d’être extrêmement nocif pour l’environnement. Ainsi, la politique fiscale en faveur des véhicules électriques s’inversera, toujours justifiée bien entendu, et sera à terme une excellente source de revenus. Une vache à lait inépuisable, on vous dit.

Résumons. Dénoncer les conséquences sans s’attaquer aux causes ne mène à rien. On se fait plaisir à court terme, mais les véritables problèmes demeurent et le déficit continue à se creuser ; pire, on fragilise encore plus l’édifice.
Ce sont des arguments purement démagogiques dignes d’une période électorale. De plus, on vient de le voir, Bercy aurait plutôt des coups d’avance pour « sécuriser » ses prochaines rentrées.

De plus, les gens sont naïfs ; si jamais ce mouvement parvenait à faire tomber le pouvoir en place, qui le remplacerait ? Les activistes d’ultra-gauche, qui tomberaient alors le masque.
Ce n’est pas le peuple qui fait les révolutions, ce sont les groupes organisés, structurés et déterminés pour cela. C’est toujours une oligarchie qui prend le pouvoir, parce qu’elle est organisée et composée de troupes aux tâches distinctes et complémentaires.
Ils n’ont pas besoin d’être nombreux, ils ont besoin d’être déterminés et violents. Et démagos, du moins dans un premier temps. Le peuple suivra.
Les rouges lui montreront ensuite comment ils dirigent les affaires : comme ils l’ont toujours fait, par la Terreur. Mais officiellement, ils viennent nous libérer : toujours le même discours.
Incroyable que la droite et les mouvements cathos ne voient pas ces évidences.

 

Des revendications dignes des enfants de la bête

Mais finalement, le fond de la question n’est pas là.
Ces revendications nous montrent à quel point la bassesse humaine peut aller.
Défendre le pouvoir d’achat est d’un incroyable égoïsme, une attitude purement égocentrique.
Il n’y a aucune notion de bien commun là-dedans. Seulement la volonté de préserver ses petits intérêts, de profiter le mieux possible de son petit confort, de prolonger le plus possible les avantages de Babylone et de son argent-roi, cet argent devenu si indispensable à cette génération qu’elle en devient folle.
Bref ces revendications n’ont pas d’autre but que de préserver et même pérenniser la société marxiste du matérialisme athée triomphant.

Ceux qui manifestent avec les gilets jaunes, qui acceptent de nuire aux autres, bafouant les règles les plus élémentaires de la charité, tout ça pour gagner quelques minables petits euros, qui partagent leurs opinions et approuvent leur mouvement, tous ceux-là rejoignent les ennemis du Christ.
Reprenons la citation de saint Paul dans sa totalité :
« Il y en a beaucoup qui se conduisent en ennemis de la Croix du Christ. Ceux-là, leur destin c’est la mort, car leur dieu c’est leur ventre. Ils se font gloire de ce qui les couvre de honte ; ils n’ont de goût que pour les choses de la terre. »(Philippiens 4:19)

 

Conclusion

Non, les communistes n’ont jamais défendu les pauvres et les faibles. Ils s’en servent comme prétexte pour prendre le pouvoir, et les transforment ensuite en esclaves ou en chair à canon.

Les babyloniens ont peur, ils en ont « ras le bol » dit-on. Ils ont surtout peur de perdre leurs avantages matériels et leur fric.
Ils ont bien compris que la société de consommation mène la planète à la destruction mais ils ne veulent pas remettre en cause un système aussi confortable ; ils aimeraient profiter du système sans en avoir les inconvénients qu’en sont les conséquences, et qu’on mette au pouvoir des personnes qui y parviennent.

Alors les néo-communistes leurs apportent la solution sur un plateau. La révolte est pour eux une marche assurée vers le pouvoir, c’est pourquoi ils poussent la population à la révolution. Ce n’est pas le paradis qu’elle y gagnera, mais la terreur rouge.
Il y a cent ans, le 11 août 1918, dans le silence assourdissant des alliés, Lénine instituait la terreur absolue. Les gilets jaunes sont ses descendants, ils se réclament de la même idéologie, celle qui inspira aussi les révolutionnaires de 1793 et ceux de la Commune de Paris.
On les a vu samedi à l’œuvre, et ce n’est que le début.

Tout simplement parce que ce qui se passe ressemble étrangement aux « prédictions » du grand pontife luciférien Albert Pike :

« Le 15 août 1871, Pike disait à Mazzini qu’après la Troisième Guerre Mondiale, ceux qui aspirent à dominer le monde sans conteste provoqueront le plus grand cataclysme social que le monde ait jamais connu. Nous citons ses propres termes empruntés à la lettre cataloguée au British Museum Library à Londres :
« Nous lâcherons les Nihilistes et les Athées et nous provoqueront un formidable cataclysme social qui, dans toute son horreur, montrera clairement aux nations les effets d’un athéisme absolu, origine de la sauvagerie et du plus sanglant chambardement. Puis tous les citoyens, obligés de se défendre eux-mêmes contre la minorité révolutionnaire mondiale, extermineront les démolisseurs de la civilisation, et les masses déçues par la chrétienté dont les esprit déistes seront à partir de ce moment sans boussole, à la recherche d’un idéal, sans savoir vers quoi tourner son adoration, recevront la vraie lumière grâce à la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer, enfin révélée aux yeux de tous, manifestation qui suivra la destruction de la chrétienté et de l’athéisme, simultanément soumis et exterminés en même temps. »

La troisième guerre mondiale fut celle de la conquête de la planète par le communisme et le marxisme, d’abord par la force, ensuite par la ruse, parce que, nous ne le rappellerons jamais assez, cette idéologique est celle du bonheur matériel, du règne du matérialisme triomphant grâce au progrès matériel et technique, qui se traduit autant par un système de pensée que par un mode de vie. Or cette conquête est faite, cette troisième guerre mondiale est achevée. Dieu est parti.

Et ces gilets jaunes, comme nous l’avons démontré, ressemblent bien à ces nihilistes et ces athées chargés de provoquer le cataclysme social dont ils seront les première victimes. Car le cynisme du démon étant sans bornes, il est clairement établi que l’issue de ce cataclysme sera la destruction simultanée (l’auto-destruction ?) des athées et des chrétiens, et la révélation (à ceux qui restent ?) de la véritable nature de Lucifer.

Seulement Albert Pike a omis un petit détail, que nous rappelle saint Paul : « Et cessez de murmurer, comme ces révoltés qui furent victimes de l’ange exterminateur. » (1Corinthiens 10:10)

Il croit qu’il parviendra à bout de la chrétienté, c’est pourquoi ses héritiers lancent aujourd’hui ce fameux projet de cataclysme social. Mais la chrétienté ne peut pas mourir.
C’est pourquoi, en ces instants où l’on croira tout perdu, l’ange exterminateur descendra pour châtier Babylone et préparer la séparation des boucs et des brebis, du bon grain et de l’ivraie.
Nous ne devons en aucun cas nous associer à ces fils de perdition que sont les gilets jaunes et consorts, rester à l’écart, sortir de Babylone, et prier pour ces pauvres âmes égarées.
Il va falloir très vite choisir son camp. Car la dernière heure est toute proche maintenant.

 

Pour télécharger le fichier pdf de l’article, cliquez sur ce lien : L’imposture des gilets jaunes

Illustration : on attend le cataclysme social de Pike, ce sera l’ange exterminateur qui viendra.