« Lutter contre… l’anxiété climatique. » L’édito de Charles SANNAT

[Source : Insolentiae]

par Charles Sannat

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Il
y a quelques jours, dans ma petite ville normande, deux jeunes filles,
angoissées climatiques et planétaires, ont décidé de faire une « clean
walk » ce qui doit se traduire par une marche du nettoyage…

Tout le monde a trouvé cela charmant.

Moi je trouve cela con-con, et plus les autres trouvent cela charmant plus je trouve cela con-con.

Tout
d’abord, nous payons des impôts et des taxes pour l’entretien, ce qui
veut dire que le nettoyage n’est pas fait convenablement, mais là n’est
pas le plus important. L’essentiel, c’est la culpabilisation
environnementale qui pousse certains à ce type d’actions charmantes
(sans aucun intérêt à terme, mais qui ne font pas mal non plus), et
d’autres carrément à la dépression environnementale puisqu’il n’y a plus
d’avenir, on va tous mourir… Merci Greta la dépressive chronique.

Culpabilité

La
culpabilité est une émotion causée par la transgression d’une norme
morale. Il s’agit d’une émotion proche du concept du remords.

Dans
la classification des émotions morales de Jonathan Haidt, la
culpabilité fait partie des émotions auto-conscientes, celles permettant
aux individus de réguler leurs actions. L’embarras et la honte sont des
émotions proches de la culpabilité. La culpabilité s’en distingue car
elle entraîne des remords, la volonté de réparer sa faute,
s’accompagnant d’empathie envers les victimes. Selon l’anthropologue
Ruth Benedict, les cultures peuvent être classées en fonction de
l’importance de l’utilisation de la honte ou de la culpabilité pour
réguler socialement les activités de leurs membres.

Vous êtes victime d’une manipulation psychologique !

C’est cela que vous devez comprendre avant tout débat sérieux sur le climat ou l’écologie.

Il faut retirer l’irrationnel, le passionnel de l’équation.

Quand on est culpabilisé il est très difficile de raisonner objectivement…

Libérez-vous !

Le
sort du monde, de la planète et des abeilles n’est pas entre vos mains
et ceux qui vous font croire l’inverse le font pour vous culpabiliser,
pour vous manipuler, et pour vous soutirer de l’argent.

Ce qui tue
la planète c’est la mondialisation, avec nos produits fabriqués en
Chine sans norme antipollution ou environnementale ce qui fait que ces
usines ne pourraient plus fonctionner chez nous. Nous avons délocalisé
nos emplois mais aussi notre pollution.

S’émouvoir de l’urgence
climatique un i-phone à la main, trier ses poubelles jaunes pour que le
contenu termine dans l’incinérateur général qui a besoin de combustible
sec pour brûler l’humide, bref, tout ceci est une vaste foutaise, un
immense mensonge.

Il n’est pas grave ce mensonge tant que vous n’êtes pas malheureux.

Il
le devient lorsque vous devenez des angoissés climatiques, et chez nos
jeunes, l’angoisse climatique atteint des niveaux ahurissants.

On ne protégera pas la planète avec ce système économique de consommation de masse.

La consommation de masse est la négation de toute politique environnementale.

Alors
si vous voulez vraiment faire quelque chose pour la planète, cessez de
consommer à outrance, réparez au maximum, et choisissez la simplicité et
la sobriété volontaire. C’est peu, c’est imparfait, mais c’est le bon
début !

C’est dans nos actes de consommation que se joue
l’essentiel de la protection de l’environnement. Pas dans le recyclage,
car si l’on pousse le raisonnement, il n’y a pas à recycler ce qui n’a
pas été produit parce que cela n’a pas été acheté !

La cause
première de tous les problèmes environnementaux imputables à l’humain,
ce n’est pas le mauvais remplissage de votre poubelle jaune, mais le
système totalitaire marchand, mondialisé, et basé sur la consommation de
masse et la production de masse. Tout le reste n’est qu’écume des
choses.

Prendre soin de notre maison commune !

Cela
n’est pas une raison pour ne pas prendre soin de notre maison commune
évidemment. Evidemment qu’il faut trier. Mais au même moment, le camion
des poubelles jaunes qui passait deux fois par semaine ne passe plus
qu’une fois par semaine, et ma taxe d’ordures ménagères augmente… Je
refuse donc d’être culpabilisé. Je paye plus, et on me ramasse moins ma
poubelle jaune. Du coup, je vais aller acheter un second bac. Je le
ferai bien volontiers, mais sans culpabilité.

Je vais même acheter de plus en plus de produits en vrac pour éviter les emballages.

Tout faire pour se comporter mieux et réduire notre empreinte est une bonne chose, mais sans culpabilité.

Vous ne sauverez pas la planète.

Vous ne pouvez pas sauver la planète.

Car le système vous impose en réalité de la tuer, de la polluer, de la pourrir pour que ce système puisse tourner !

De
l’agriculture intensive à la pétrochimie, de la mondialisation à la
pollution des usines en Asie cachées en Inde ou en Chine, des
supertankers aux super porte-conteneurs, des millions de poids-lourds 
chargés de tous ces produits jetables, c’est le système qui pourrit
cette planète.

Alors, ne soyez pas culpabilisés, vous n’avez
aucune chance de sauver la planète. Même en vous suicidant ou en n’ayant
pas d’enfant… la planète crèvera du système totalitaire marchand. Avec
ou sans vous, ou sans votre descendance. Ne soyez pas naïf.

Mais
vous pouvez, nous pouvons prendre soin de notre maison commune, en
achetant un lopin de terre, une maison à la campagne, en y créant des
oasis de biodiversité et en y aimant la vie.

Le meilleur remède à
l’anxiété écologique, c’est de sortir de la propagande, démonter le
mensonge, expliquer que vous ne pouvez pas sauver la planète contre ce
que le système impose, et refuser la culpabilité.

Le meilleur
remède à l’anxiété écologique, c’est aussi l’action. En travaillant
votre résilience dans un monde complexe, en réduisant vos besoins, en
augmentant votre degré de liberté, vous vous rendez plus fort, plus
robuste face aux crises économiques, mais vous protégez aussi notre
maison commune. Cela part d’une idée simple.

La… simplicité volontaire.

La sobriété volontaire.

Les
jeunes filles qui font des « clean walk » un i-phone à la main, produit
en Chine par des enfants sans droits sociaux, me feront toujours
marrer…

C’est charmant, mais vraiment con-con.

Signé un vieux con bougon !!!

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Ceci est un article « presslib
» et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou
en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite.
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[Voir aussi :




La viralité d’une fausse vidéo d’Obama met en lumière le phénomène du «deep fake»

Une vidéo dans laquelle des termes injurieux à l’égard de Donald Trump sont mis dans la bouche de Barack Obama a été visionnée près de 3 millions de fois. La technologie permet déjà de réaliser des trucages vidéos si élaborés qu’ils deviennent très difficiles à distinguer.

«Nous entrons dans une ère où nos ennemis peuvent faire croire que n’importe qui dit n’importe quoi à n’importe quel moment», peut-on entendre dans la bouche de Barack Obama. «Ainsi, ils pourraient me faire dire des choses comme, je ne sais pas, (…) le président Trump est un idiot total et absolu!» lâche-t-il dans une vidéo partagée par le média Buzzfeed. Très vite, le subterfuge est révélé: il s’agit d’un montage d’images réalisé avec l’aide du cinéaste Jordan Peele et d’une intelligence artificielle spécialisée dans les «deepfake», ces faux créés à l’aide de méthodes particulièrement sophistiquées.

Voir la suite et vidéos:

https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/04/20/32001-20180420ARTFIG00134-la-viralite-d-une-fausse-video-d8216obama-met-en-lumiere-le-phenomene-du-deep-fake.php




Les Canadiens poursuivent en justice l’OMS, leur premier ministre Trudeau et leurs procureurs

Auteurs : Docteurs Nicole et Gérard Delépine

[Voir aussi : https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2020/10/COVID19-25-10-2020.pdf]

L’État de droit n’a rien à craindre des manifestants, mais des actes anticonstitutionnels des gouvernements complices de l’OMS.

Justin Trudeau, premier ministre canadien, est poursuivi directement en même temps que l’OMS ? Cela rendra-t-il prudents les dirigeants des autres pays complices du plan de l’instrumentalisation de la supercherie Covid19 ?

La révolte gronde. D’où viendra-t-elle avant de se répandre comme un tsunami impossible à contrôler ? Depuis le million de manifestants à Berlin fin août en présence de Robert F Kennedy, on aurait pu croire que la révolution viendrait d’Allemagne. Mais les manifestations pacifiques se sont multipliées dans de nombreux pays européens pendant souvent plusieurs semaines d’affilée comme en Italie, mais aussi en Amérique du Nord, et en particulier au Québec particulièrement touché par des restrictions extrêmement strictes des libertés.

La procédure en cours déposée le 21 décembre contre les responsables de ces mesures inefficaces devant le tribunal d’Ottawa, l’OMS, les Gavi et B Gates ainsi que le pape et la reine d’Angleterre en tant qu’inspirateurs d’ordre montre l’exaspération des victimes du monde entier. Elles ont compris que le but des restrictions des libertés n’est pas de sauver les peuples d’un virus[1], mais bien de ruiner les classes moyennes et de les transformer en esclaves modernes avec revenu minimal de subsistance et jeux débiles télévisés pour les endormir.

Le but devient plus clair depuis que les dirigeants trop sûrs d’eux ne s’en cachent plus. Des résistances s’organisent avec le pôle juridique initié par Reiner Fuellmich et son groupe allemand qui diffuse sur le monde occidental comme une traînée de poudre. Mais aussi directement par les peuples qui faute de mieux descendent dans la rue et résistent à la dictature de toutes les façons possibles.

Pour fêter la nouvelle année qui sera celle de la libération : les Autrichiens

Linz, Graz, Innsbruck, St Pölten : Un grand afflux de manifestants contre les mesures arbitraires et insupportables, injustifiées. Ces derniers jours, des milliers de personnes sont descendues dans la rue à St Pölten et Graz. Et[2] le premier janvier, Innsbruck a également manifesté. Les gens appellent pacifiquement, mais sûrement à respecter leurs droits fondamentaux et à rétablir la situation conforme à la Constitution.

« L’œil local à Linz. À partir de 16.00, plus de 1.000 personnes ont déjà déménagé sous la forme d’une « promenade » sur le site de la foire à Urfahr, puis sur la Linzer Landstraße. Le flux n’a pas voulu s’arrêter, le célèbre militant Martin Rutter, qui a parlé en direct de la manifestation, a même estimé jusqu’à 3.000 participants ». Sa diffusion en direct a été suivie par des milliers de spectateurs ».

« Les manifestations contre les mesures de Corona ne relèvent plus d’un camp politique. Peu importe qui est à gauche ou à droite, tout le monde veut la même chose : la fin des mesures, la liberté, les droits fondamentaux et le retour à une vie normale. Il ne faut pas se laisser monter les uns contre les autres, ne plus jouer le partage et le jeu « Gauche contre droite » qui permet aux dirigeants de museler les oppositions. »

La censure tout azimut et la propagande forcenée rend la mise en réseau de résistance importante

Il est important de se connecter maintenant. C’est ce qu’ont souligné de nombreux activistes sur le terrain ainsi que dans leurs diffusions en direct. Car la censure est omniprésente, chacun craint la suppression de ses apparitions sur l’internet, le non-respect par l’État de ses droits à la liberté d’expression.

À Linz, la police s’est remarquablement abstenue. Si, lors de la dernière marche silencieuse, on était martial avec au moins 20 voitures d’intervention, on se contentait aujourd’hui de quelques fonctionnaires. L’État de droit n’a rien à craindre des manifestants, mais est directement menacé par les actes anticonstitutionnels[3] du gouvernement.

Alors, manifestations plus plaintes de toutes sortes contre les masques, contre les vaccins par Maitre Brusa en France,[4] et puis cette étonnante procédure canadienne résumée dans notre papier publié dans France soir ce jour Procédure nationale canadienne contre l’OMS et ses alliés (francesoir.fr) 2 janvier 2020 :

Résumé de la procédure publiée à Ottawa le 21 décembre 2020, contre l’OMS et Cie

Nous tenterons ici d’en rapporter les principaux éléments, laissant au lecteur assidu le loisir de consulter la procédure in extenso avec toutes les références bibliographiques.

LA PROCEDURE CLASS ACTION DE L’ONTARIO[5] le 21 décembre 2020

LA COUR SUPÉRIEURE DE JUSTICE DE L’ONTARIO énonce la réclamation suivante entre :

Plaignants : Stacy Amikwabi, Shawn Brennan, George Fayad, Joshua Alas-wilson, Alice Tojcic, Jane Doe, John Doe, les demandeurs

-et- accusés :

  • Le Pape FRANÇOIS, au nom du saint- Siège et de l’état du Vatican, nonciature apostolique d’Ottawa
  • La Société de Jésus à Toronto
  • SM La Reine ELIZABETH II, Au Nom De L’ORDRE De La JARREILLE, Maison De WINDSOR (Ancien SAXE-COBOURG-GOTHA, Aux Bons Soins de L’utilisateur Du Bâton Noir Ottawa.
  • ALLIANCE MONDIALE Des VACCINS (GAVI) Washington DC
  • ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ De L’ONU – OMS Washington
  • SANTÉ PUBLIQUE ORGANISATION DU CANADA Ottawa
  • FONDATION B ET M GATES Seattles
  • Premier Ministre J. TRUDEAU Ottawa
  • DR. THERESA TAM, aux soins de l’Agence de Santé Publique du CANADA
  • Administrateur en chef de la santé publique, phac.cpho-acsp.aspc@canada.ca
  • Premier MINISTRE DOUG FORD, Toronto
  • Christine ELLIOTT, ministère de la Santé, Toronto (Ontario) M7A 2J3
  • MAIRE Jim WATSON, 110, avenue Laurier Ouest, Ottawa (Ontario)
  • PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA Ministère de la Justice Canada
  • Bureau régional de l’Ontario, Toronto (Ontario)
  • PROCUREUR GÉNÉRAL DE L’ONTARIO Bureau du droit de la Couronne, Direction du droit constitutionnel

Défendeurs (accusés selon la terminologie française par les plaignants)

Procédure en vertu de la Loi de 1992 sur les recours collectifs[6]. Les adresses des défendeurs sont détaillées dans la procédure.

QUELLES SONT LES DEMANDES DES PLAIGNANTS ?

1. Les plaignants désirent :
  • obtenir une ordonnance certifiant cette instance en tant que recours collectif.
  • Affirmer que les décisions prises par J Trudeau sont invalides sur le plan juridique.
  • Ils exigent une déclaration selon laquelle les mesures prises par le Parlement du Canada conformément aux instructions du Premier ministre, déclarant une pandémie sur la base des conseils de l’OMS est ultra vires = invalide[7], eu égard à leur pouvoir et leur autorité.
  • Ils exigent une déclaration selon laquelle les protocoles Covid-19 nécessitaient un examen immédiat avant enregistrement totalement transparent de la science et des données historiques.
  • Ils souhaitent que soit fixée une date immédiate et urgente par la Cour pour permettre une audience sur l’examen des protocoles et règlements et des plans de vaccination par le gouvernement fédéral, provincial et municipal ainsi que l’OMS.
  • Ils exigent des Déclarations contre les gouvernements fédéral, provincial et municipal, sur une base provisoire, pour suspendre les mesures COVID-19 jusqu’à la nécessité de telles mesures soit démontré par la science et l’opinion médicale.
2. Le demandeur, Stacy Amikwabi, réclame en son propre nom et au nom de tous les membres de sa classe
  • Dommages-intérêts généraux pour douleur, souffrance et perte de la jouissance de la vie.
  • Dommages spéciaux dont le montant reste à déterminer.
  • Dommages pour perte de revenu et / ou autre perte économique pour des montants déterminés.
  • Les dommages-intérêts punitifs.
  • Intérêts avant et après jugement conformément aux tribunaux Loi, LRO 1990, ch. C43 tel que modifié.
  • Les frais de cette action sur une base d’indemnité substantielle plus la TVA.
  • Tout autre redressement que cette honorable Cour peut juger juste.

Le demandeur, Shawn Brennan, réclame en son propre nom et au nom de tous les membres de son Groupe les mêmes reconnaissances et compensations.

Les plaignants :
Peuples autochtones ruinés et manipulés pour les vaccins dans la réserve FRENCH RIVER

Stacy Amikwabi réside sur une réserve (Première Nation de Henvy Inlet), en fait French River Réserve indienne no 13 (Rowan Proclamation 1852). Stacy et sa femme ont été économiquement dévastés par le verrouillage et autres protocoles introduits dans la réserve par le gouvernement fédéral. Ils seront de plus confrontés avec les vaccins obligatoires.

Ils ont tous été déjà informés que des restrictions seront imposées pour ceux qui n’acceptent pas le vaccin. Stacey et sa famille ne peuvent pas donner leur consentement éclairé à une « thérapie génique expérimentale », à savoir l’inoculation d’ARNm, qui aurait été développée et administrée en réponse aux cas de COVID-19 ailleurs. 

En raison d’une censure évidente et de la suppression de l’expression de l‘opinion qui n’accepte pas la propagande mondiale d’une pandémie, Stacy ne peut fournir un consentement éclairé pour une « thérapie génique expérimentale ». 

Stacy Amikwabi se présente comme représentatif de tous les peuples autochtones lésés par l’obligation de protocoles et mesures qui sont une réaction excessive à des ensembles de données produites, manipulées et distribuées dans une volonté de faire valoir l’existence d’une pandémie.

Le plaignant, Shawn Brennan représente les propriétaires de petites entreprises, lésés par la peur organisée et les mesures non justifiées

Entrepreneur à Peterborough, en Ontario. Shawn Brennan & Business ont été largement dévastés par l’impact des protocoles et des réglementations qui ne sont étayés par aucune recherche scientifique et médicale appropriée.

La cellule familiale de Shawn Brennan a été soumis à un stress incroyable en raison de la peur engendrée par l’inflation et manipulation des statistiques de décès, dans ce pays et dans le monde. 

Le plaignant George Fayad est un représentant de tous les propriétaires de petites entreprises d’Ottawa lésés par les protocoles et règlement.

George est un petit garagiste qui réside à Ottawa, en Ontario. Ses activités ont été négativement affectées par confinements, protocoles et réglementations.

Le plaignant Joshua Alas-Wilson, jeune adulte vivant à Balderson, en Ontario, représente les handicapés qui ont grand besoin de socialisation, gravement lésés par les mesures inadaptées

Joshua atteint du syndrome de Williams, maladie génétique caractérisée par un retard cognitif, retard de développement, anxiété et dépression intermittente. En tant que personne qui a des difficultés formant néanmoins des liens durables avec ses pairs, il vit en assistant à des rassemblements sociaux hebdomadaires, en faisant du bénévolat. En raison des restrictions mises en place à cause du covid-19, il ne peut plus assister à son rassemblement hebdomadaire, marcher librement, se socialiser ni faire de bénévolat.

Cela a créé des sentiments extrêmes d’isolement se manifestant par une anxiété majeure, des palpitations cardiaques périodiques et dépression. Joshua a été insulté car se sentait mal à l’aise et critiqué en raison de son incapacité à porter un masque. 

L’incapacité de porter un masque a gravement limité tout contact social, ce qui l’a poussé à rechercher des interactions sociales via Internet où il a ensuite été victime d’intimidations, de harcèlement et de blessures.

Joshua est le représentant de toutes les personnes ayant des « besoins spéciaux » lésés par les protocoles et règlements covid-19.

Alisa, représentante des parents isolés qui ont vécu des situations tragiques pendant les confinements

La plaignante, Alisa Tojcic, mère célibataire et ses trois jeunes enfants vivant au centre-ville de Toronto via l’aide sociale sont restés chez eux pendant 57 jours pendant le premier confinement.  Ils vivent dans un appartement sans balcon et tous les patios du bâtiment et aire de jeux étaient fermés autour d’eux. 

Les enfants étaient terrifiés et Mme avait des crises de panique.  Son aîné a eu une commotion cérébrale, confiné dans sa chambre car la famille ne pouvait aller nulle part.

De plus, la famille qui compte sur les transports en commun, a été complètement bloquée lors du premier confinement

Alisa Tojcic est la représentante de tous les parents isolés et les enfants qui ont été lésés par les protocoles et règlements covid-19.

Les accouchées

Depuis mars. Jane Doe, mère plaignante qui a accouché depuis la mise en œuvre des protocoles et règlements covid. Son expérience, seule dans la salle d’accouchement et sans sonenfant après la naissance l’a traumatisé gravement. 

Jane représente toutes les nouvelles mamans depuis le 12 mars 2020 et leurs enfants, qui ont été lésés par les protocoles et règlements Covid-19.

Le plaignant, John Doe, est un travailleur de la construction dans la région d’Ottawa.  Contraventions ruineuses pour non-respect des mesures imposées !

Le ministère du travail a commencé à émettre des amendes pour avoir enfreint les protocoles de sécurité Covid-19, ne pas avoir observé la distanciation ou le port du masque. 

Les employés sont confrontés à la peur de recevoir une contravention sur la « nécessité de la sécurité » au travail. Dans certains cas, les revenus perçus pour le jour de travail est inférieur ou égal au montant de la contravention

John se dresse en tant que représentant de toutes les personnes qui ont été lésées par les protocoles Covid-19 et règlements et leur application par l’émission de contraventions et d’amendes.

Pourquoi les plaignants accusent-ils les personnalités citées plus haut ?

Les accusés cités sont les suivants
Le pape de Rome

L’accusé, le pape François, pontife romain, jésuite, membre de la Compagnie de Jésus. Le 3 octobre 2020, le Pape a publié l’Encyclique « Fratelli Tutti » dans laquelle il recommandait à toutes les nations de donner leur souveraineté à un gouvernement mondial et un nouvel ordre mondial.[8]

Le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques avec d’autres États souverains et avec lesambassades accréditées auprès du Saint-Siège, pour permettre au Pape d’exercer une autorité universelle à l’échelle mondiale.

L’accusé, Etat du Vatican, a vu le jour le 11 Février 1929 par le Traité du Latran entre le Saint-Siège et l’Italie. Le siège du Saint-Siège (Sancta Sedes) est l’État de la Cité du Vatican. C’est un état qui appartient au Saint-Siège, siège de la juridiction épiscopale et du gouvernement central de l’Église catholique.

La cité du Vatican vaut des milliards et abrite de nombreux documents qui devraient être partagés avec l’humanité. Cet état connaît les méfaits et la manipulation de la Compagnie de Jésus depuis sa création en 1534 jusqu’à nos jours, selon les rédacteurs de la procédure résumée ici.

La Compagnie de Jésus

dans sa bulle d’autorisation, : « Regimen Ecclesiac Militants » (The Regime des militaires ecclésiastiques). 

En Europe, partout où l’intérêt de Rome obligeait le peuple à s’élever contre leur roi, ou si ces princes temporels avaient pris des décisions embarrassantes pour l’église », la Curie savait qu’elle ne trouverait pas plus habile, rusé ou audacieux à l’extérieur que la Compagnie de Jésus lorsqu’il s’agissait d’intrigues, de propagande ou même de rébellion ouverte.

Et plus loin dans le même livre :

« Il en va de même aujourd’hui, les 33000 membres officiels de la Société opèrent partout dans le monde en tant que personnel, officiers d’une armée vraiment secrète contenant dans ses rangs chefs de partis politiques, hauts fonctionnaires, généraux, magistrat, médecin, professeur de faculté, etc. tous s’efforcent de réaliser, dans leur propre espace, « Opus Dei, l’œuvre de Dieu », en réalité les plans du Directeur général et la papauté ».

Reine Elizabeth II

Conformément à l’article 9 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique,1867, « le gouvernement exécutif et l’autorité du Canada continue à être dévolue à la reine. ». SM la reine Elizabeth II est également à la tête du groupe de travail fédéral sur Covid-19.  Le premier ministre Trudeau a nommé un haut officier militaire à la tête du groupe de travail pour Covid-19, qui doit rendre compte au commandant en chef, qui est Sa Majesté la reine Elizabeth II en vertu de l’article 15.

Ordre de la jarretière

L’Ordre de la Jarretière a été fondé par Édouard II, roi d’Angleterre en 1348 pour se protéger avec un groupe d’élite de propriétaires fonciers contre les gens du commun.  Le symbole de l’Ordre comprend la devise « Honni soit qui mal y pense ». » Le même symbole et la même devise se retrouvent partout au Canada sur les édifices gouvernementaux et palais de justice. L’Ordre de la Jarretière exécute les plans élitistes mondiaux de la royauté et des entreprises oligarques par rapport à un programme mondial élitiste, pleinement connu seulement d’un petit groupe au détriment des êtres humains sur la terre mère.

L’agenda mondial connu du Vatican et de la reine, soutenue par des sociétés telles que GAVI, Gates Fondation, entre autres, appliquant les ordres des directions mondiales de la santé émises par l’OMS, a mis des personnes au Canada en danger, voire dans le monde entier, selon la rédaction de cette procédure contre ces personnes et organisations. Ils sont donc poursuivis par cette procédure.

Alliance mondiale pour les vaccins et les immunisations (GAVI) et le célèbre Bill Gates

L’accusé GAVI

En 2000, Bill Gates a démissionné de ses fonctions de PDG de Microsoft, créé la « Fondation Gates » et avec d’autres parties a lancé l ‘ « Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination « GAVI ».[9]  Au 29 juillet 2020, la Fondation Gates s’est engagée pour 4,1 milliards de dollars américains. Le Canada est un membre de longue date de GAVI et membre de son conseil depuis sa création. 

Les membres de l’alliance GAVI sont : l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Banque mondiale et la Fondation Bill et Melinda Gates. 

GAVI a développé le Covid-19 Global Vaccine Access Facility (Covax Facility alias Gavi Covax AMC) pour répondre à ces « défis sans précédent » créés par la décision de l’OMS de déclarer une « pandémie ». Gavi Covax AMC sponsorise les fabricants qui souhaitent « investir dans le vaccin candidats avant leur licence. ». 

À ce jour, le Canada a fourni 1 milliard de dollars de financement directement à GAVI. Le 14 décembre 2020, Karina Gould (ministre du Développement international du Canada) a annoncé que le Canada versera 255 millions de dollars canadiens supplémentaires (200 millions de dollars américains).

LOBBYING ORGANISE ET FINANCE

La « Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) »[10], est un autre partenariat mondial formé entre les organisations publiques, privées, philanthropiques et la société civile pour consolider l’emprise élites mondiales et multinationales sur la santé publique.

Elle Fonctionne en tant que partenariat public-privé pour la santé mondiale ; l’objectif ultime de ces « partenariats » est de promouvoir les agendas mondiaux des entreprises participantes, en faisant du lobbying auprès des gouvernements et des organisations internationales afin de mettre en œuvre des politiques en leur faveur. 

Cela se fait aux dépens des citoyens des pays participants, et donc aussi des Canadiens.

Dans ce système, des fonds sont détournés des budgets nationaux pour financer des projets de sociétés sous l’égide de GAVI et al., mais uniquement au profit de ces entreprises.

Ces projets GAVI sont ensuite propagés dans le monde entier grâce à un partenariat spécial avec l’OMS pour accroître son influence et ses sources de profit et avec l’Agence de santé publique du Canada.

L’OMS[11]

L’accusée OMS. La création de l’OMS est entrée en vigueur le 7 avril 1948 et son rôle principal était de diriger et coordonner la santé internationale au sein du système des Nations Unies. 

En janvier 2010, Bill Gates a promis 10 milliards de dollars de financement à l’OMS et annoncé : « la décennie des vaccins ».

Gates et GAVI sont les deuxième et troisième bailleurs de fonds de l’OMS après le Gouvernement des USA, qui a récemment retiré son financement par décision du président Trump. Conformément au Règlement sanitaire international (RSI 2005) chaque État membre de l’OMS doit désigner un point focal national (PFN). Le NFP est accessible à tout moment pour les communications avec l’OMS concernant les risques pour la santé publique dans le monde.  L’’Agence de la santé publique du Canada (AAP). Cette agence suit les directives de l’OMS et non du gouvernement du Canada.

Fondation Bill et Melinda Gates

L’accusée Fondation Gates : les restrictions légales américaines interdisent la Fondation Gates (« Fondation ») de s’engager explicitement dans un lobbying normatif visible. Par conséquent, la Fondation se sert des bénéficiaires comme catalyseur de la mobilisation des ressources, et comme « éclaireur » de l’innovation scientifique par la promotion de vaccins pas encore complètement développés et tests de nouveaux vaccins sur les populations, en particulier les enfants et les jeunes adultes en Afrique, délivrés sous mandats de l’ONU ou de ses organisations comme l’OMS ou l’UNICEF. 

La Fondation « n’’était que le deuxième bailleur de fonds de l’OMS avec 531 millions de dollars. C’était plus que la Contribution du Royaume-Uni de 392 millions de dollars, et deuxième seulement après les États-Unis avec 873 millions de dollars »[12] en avril 2020, lorsque Trump a cessé le financement de l’OMS.

Dans un article des Pastors Chronicles, le titre suivant apparaît : « les vaccins des Nations Unies stérilisent 500 000 femmes au Kenya » le 8 décembre 2018.

« Le milliardaire Bill Gates aime vraiment aider les gens des pays pauvres à se faire vacciner.

Mais beaucoup disent que ses motivations ne sont peut-être pas si pures. En fait, beaucoup croient que ce mondialiste, avec les Nations Unies, mène un « effort de dépeuplement massif ».

Comme l’a rapporté l’Agence de Presse Africaine du Kenya :[13] 

« Odinga a déclaré que les filles et les femmes âgées de 14 à 49 ans sont celles qui connaissent la croissance la plus rapide les populations du pays n’auront pas d’enfants, en raison d’un exercice de stérilisation qui a été vendu au pays comme vaccin contre le tétanos ».

Et dans le premier article ci-dessus :

« À l’époque, l’Église catholique du Kenya affirmait que le vaccin antitétanique utilisé par

le gouvernement du Kenya et les agences des Nations Unies ont été contaminés par une hormone (HCG) qui peut provoquer des fausses couches et rendre certaines femmes stériles ».

Comme la Convention des Nations Unies sur le génocide de 1949 a défini la stérilisation comme l’une des définitions de génocide, basé sur ce qui précède, il est clair que les agences de l’ONU et les Bill et Melinda Gates Fondation soutiennent les actes de génocide à travers ses programmes de vaccination.

Premier ministre Justin Trudeau

L’accusé par les plaignants, J. Trudeau, a lors de sa dernière apparition à l’ONU, parlé du programme de « grande réinitialisation » poussée sur l’humanité par l’élite oligarque, Big-pharma, les grandes technologies et le Forum économique mondial. Il n’agit pas sur la base de données médicales et scientifiques solides pour guider les Canadiens et Autochtones à travers cette crise, mais fait écho à un programme néfaste maintenant à la vue de tous.

Or J. Trudeau titulaire d’une charge publique agit en dehors de son autorité législative. En nommant un officier supérieur à la tête du groupe de travail COVID-19, le Premier ministre invoque la reine Elizabeth II, commandant en chef de l’armée.

Le premier ministre et son cabinet ont de plus invité au Canada l’OMS et les grandes entreprises, qui sont par définition coupables de génocide au Kenya. Pfizer a payé 2,3 milliards de dollars le 2 septembre 2009 au ministère américain de la Justice, pour la plus grande fraude en matière de soins de santé dans l’histoire du ministère de la Justice.14

Dr Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada

T. Tam titulaire d’une charge publique est l’un des sept membres de l’Independent Oversight et du Comité consultatif du programme de l’OMS pour les urgences sanitaires. Récemment, la journaliste Sheila Gunn Reid (14 décembre 2020), a noté[15]:

« je voulais tout savoir sur les relations de Tam et de son agence avec l’OMS.

Quelles autres décisions, y compris celles que nous ignorons peut-être, ont été infectées par l’OMS et sa mission excentrique chinoise ratée ? »

Premier ministre de l’Ontario Doug Ford

Doug Ford, actuel premier ministre de l’Ontario, titulaire du Bureau a mis en œuvre des mesures, des lois et des règlements qui nuisent au grand public sans avis médical scientifique valable pour soutenir les mesures draconiennes.

L’isolement est défini comme de la torture et qualifié de crime contre l’humanité. Ce crime internationalement reconnu est devenu une infraction pénale légalement définie auCanada, en particulier en vertu de la Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre.[16]

Christine Elliott

C. Elliott, actuelle ministre de la Santé et des Soins de longue durée. Pendant une conversation filmée entre le Dr Barbara Yaffe, chef adjoint du cabinet médical of Health et le Dr David Williams, médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, un échange a eu lieu, dans lequel Barbara Yaffe s’est exclamée : 

« je ne sais pas pourquoi j’apporte tous ces papiers. Je ne les regarde jamais, « je dis juste n’importe quoi, ils écrivent pour moi »[17].

Ville d’Ottawa – maire J. Watson

Le maire de la ville d’Ottawa, Jim Watson, supervise les règlements municipaux sur les mesures COVID-19 et donc responsable des préjudices associés à la mise en œuvre et application des protocoles Covid-19 et mesures prises.

Procureur général du Canada

Il est constitutionnellement le juriste en chef du Canada, donc titulaire d’une charge publique et doit être nommé en tant que défendeur dans toute action en jugement déclaratoire, constitutionnellement responsable des actes et omissions des fonctionnaires.

Le procureur général de l’Ontario

Juriste en chef de la province de Ontario, titulaire d’une charge publique, doit être poursuivi en tant que défendeur dans toute action en jugement déclaratoire. Le procureur général de l’Ontario est responsable statutairement et constitutionnellement des actes et omissions des fonctionnaires.

APERÇU HISTORIQUE selon la procédure (traduction libre résumée)

Le 15 mai 1213, le roi Jean Ier dans une concession au pape Innocent III, a abandonné la souveraineté de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, en payant une allocation annuelle, liant ses héritiers et successeurs à perpétuité. Aujourd’hui, SM la reine Elizabeth II rend compte au Pape et verse l’allocation annuelle.

Le Vatican appartient à la famille Rothschild. En 1880, les Rothschild ont fait un important prêt au Pape, se mettant ensuite en mesure de reprendre la Banque du Vatican. Ensemble, les Rothschild et le Vatican possèdent la Bank of America et Merrill Lynch, parmi de nombreuses autres propriétés partagées avec des familles d’oligarques, telles que les Rothschild et les Rockefeller.

La Compagnie de Jésus constituée par Ignace de Loyola en 1534 à Paris est restée secrète jusqu’en 1770. L’expression : « la fin justifie les moyens », émane du jésuite qui permet aux membres de mentir, tricher, adultérer, assassiner afin de réaliser leurs fins, aussi longtemps que c’est au nom de Jésus. Le livre, « l’histoire secrète des Jésuites »[18] d’Edmond Paris raconte leurs méfaits en fomentant la Première Guerre mondiale, la Grippe espagnole, la Seconde Guerre mondiale et maintenant une « pandémie ».[19]

L’Ordre de la Jarretière été fondé en 1348 par le roi Édouard III pour établir un cercle de noblesse d’élite, pour soutenir les trésors royaux et contrôler le peuple. Aujourd’hui, c’est la plus grande Organisation franc-maçonne dans le monde. La reine Elizabeth II est à la tête de l’Ordre royal de la Jarretière, dont la devise est « Honni soit qui mal y pense ».

L’huissier du bâton noir[29], un fonctionnaire du Parlement du Canada est le secrétaire de la reine au Canada, porte le bâton noir pour ouvrir le Parlement et l’inscription sur le Black Rod est « Honni soit qui mal y pense » témoignant du contrôle exercé par l’Ordre de la jarretière au Canada.

Le Canada demeure une colonie pour la reine. Le Premier Ministre du Canada a nommé l’armée à la tête du groupe de travail Covid-19.[20] Cela place la reine à la tête du groupe de travail Covid-19, en vertu de l’article 15 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique,1867.

En octobre 2020, le Pape a publié sa lettre encyclique intitulée « Fratelli Tutti », traitant d’une nouvelle vision du monde. Il déclare : « je ne propose certainement pas un universalisme autoritaire et abstrait imaginé ou planifié par un petit groupe et présenté comme un idéal dans un souci de nivellement, de domination et le pillage. ». Bien qu’il dise le contraire, le Pape continue en recommandant aux États individuels d’abandonner leur souveraineté et confier la gouvernance aux Nations Unies afin que nous en ayons un gouvernement mondial dans un ordre mondial.[21]

Jus Cogens[22] = principes de droits réputés universels et supérieurs

La procédure rappelle les principes de JUS COGENS.

« Toute enquête sur les principes de justice fondamentale repose non seulement sur l’expérience et la jurisprudence canadiennes, mais aussi sur le droit international, y compris « jus cogens ».

Cela tient compte des obligations et des valeurs internationales du Canada tel qu’exprimé dans les diverses sources du droit international des droits de l’homme – déclarations, pactes, conventions, décisions judiciaires et quasi judiciaires des tribunaux internationaux et normes coutumières ». 

Les plaignants déclarent que le « jus cogens » est défini comme une norme pour laquelle aucune dérogation n’est autorisée et qui ne peut être modifiée que par une norme de droit international général ayant le même caractère.[23]

« Les plaignants accorderont une importance particulière à ce qui suit concernant les outils internationaux et nationaux ». Ils déclarent que les principes juridiques et moraux énoncés dans le les documents ci-dessous sont le prisme à travers lequel la crise mondiale actuelle doit être considérée :

  • Pacte international relatif aux droits civils et politiques[24] : 23 mars 1976 « Reconnaissant que, conformément à la Déclaration des droits de l’homme, l’idéal des êtres humains libres jouissant et la liberté politique et l’absence de peur, « nul ne peut être soumis sans son libre consentement à l’expérimentation scientifique. ».
  • Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.[25]
  • Loi sur les crimes contre l’humanité et loi sur les crimes de guerre, SC 2000 C.24[26] 
  • Convention internationale sur la répression de la répression du crime d’Apartheid, 30 novembre 1973 
  • Convention pour la prévention des droits de l’homme et de la dignité de l’être humain concernant l’application de la biologie et de la médecine (Convention d’Oviedo) avril 4, 1997[27]
    • Un traitement médical ne peut être effectué qu’après qu’un patient informé du but, de la nature, des droits et des conséquences de l’intervention et y a librement consenti. Ce principe a ses origines dans le « Code de Nuremberg » de 1947, qui a été développé lors du procès des Nazis médecins qui ont mené des recherches sur les prisonniers des camps de concentration.
    • Article 13 : « Une intervention visant à modifier le génome humain ne peut être entrepris à des fins préventives, diagnostiques ou thérapeutiques et seulement si son but est de n’introduire aucune modification dans le génome de son descendants ».
  • Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, 13 septembre, 2007. 
CONSEQUENCES FINANCIERES AU CANADA

Depuis mai 2020 : plus de six millions de Canadiens ont demandé des prestations de chômage et 7,8 millions de Canadiens ont eu besoin d’un soutien du revenu d’urgence du gouvernement fédéral, en raison des fermetures économiques et des fermetures dictées par les mesures de Covid.

Estimations du déficit fédéral résultant de leur réponse au SRAS-CoV-2 (COVID-19) va jusqu’à 400 milliards de dollars. (Cela dépasse le budget national du Canada pour un an).

Décisions autoritaires et infondées scientifiquement

Le 20 mai 2020 – La Dr Tam a imposé l’utilisation de masques non médicaux destinés au grand public afin de fournir une « couche de protection supplémentaire » qui pourrait aider à empêcher les patients atteints de Covid-19 asymptomatiques ou pré-symptomatiques d’infecter les autres. Avis non étayé par des preuves scientifiques.

Le 22 mai 2020 – J Trudeau a déclaré aux journalistes que la « recherche des contacts » devait être accéléré à travers le comté. 

Le 25 mai 2020, le gouvernement fédéral a annoncé des dispositions d’un éventuel Code pénal faisant de la publication de « fausses informations » sur le COVID-19 une infraction pénale. La « désinformation » évolue rapidement pour signifier que toute opinion ou déclaration, même d’experts, qui contredit ou critique les mesures prises et / ou mandatées par l’OMS, mis en œuvre au niveau mondial par les gouvernements nationaux et régionaux, sera condamnée.

Le 23 juin 2020, le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles demande, dans un rapport de 69 pages, la fin des mesures de verrouillage sur la base d’une analyse du manque de connaissances médicales et scientifiques preuve de leur imposition et de l’infliction de violations graves et injustifiées de la Charte. Le 18 juin 2020, le premier ministre Doug Ford a annoncé une hausse et une accélération à venir de la mise en place d’une surveillance « traçabilité des contrats » par téléphone portable.

DÉFIS CONSTITUTIONNELS
Les plaignants évoqueront la violation des sections suivantes de la Charte canadienne des droits et libertés[28]

« Liberté de conscience et de religion, de pensée, de croyances et d’opinion et d’expression, y compris liberté de la presse et des autres médias, communication, liberté de réunion pacifique, liberté d’association. »

Ils rappellent que tout citoyen canadien a le droit d’entrer, de rester et de sortir du Canada.

Section 7

  • Toute personne a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne et le droit de ne pas en être privé, sauf conformément aux principes de justice fondamentale.

L’article 8

  • Chacun a le droit d’être protégé contre fouilles ou fouilles abusives.

Article 12

  • Chacun a le droit de ne pas être soumis à des actes cruels et inhabituels, traitement ou punition.

Article 25

  • La garantie dans leur charte de certains droits et libertés ne doit pas être interprété de manière à abroger ou déroger à tout Autochtone, traité ou autre les droits des libertés qui concernent les peuples autochtones du Canada.

Article 26

  • La garantie dans leur charte de certains droits et libertés ne doit pas être interprété comme niant l’existence de tout autre droit ou liberté existant Canada.

Les plaignants reviennent sur des points majeurs des sous-sections de la Charte

Section 2

  • toutes les sous-sections engagées ensemble en vertu de la déclaration de pandémie sans preuve scientifique, manipulation des statistiques et nombre de « tests » PCR
  • introduction de vaccins par des entreprises autorisées à sauter les essais sur les animaux et à faire des êtres humains des cobayes pour «vaccin génique expérimental» qui mettrait alors les êtres humains en danger en risquant de perturber l’expression de nos gènes, de modifier la transcriptase inverse humaine (RT) dans le corps humain, pouvant entraîner la mort en raison de l’intrusion dans le pool génomique du corps humain, y compris la facilitation des réactions auto-immunes et le développement de protéines chimères et séquences génomiques en réponse.

Ces actions, isolées ou prises ensemble, violent toutes les sections.

Il est évident pour tous que l’article 2 (b) est particulièrement attaqué lorsque la censure prévaut sur toutes les plateformes médiatiques et la liberté de pensée, de croyance et d’opinion et l’expression sont gravement menacées.

Section 6

Ce droit a été bafoué par et l’exécutif agissant sans autorité, car il ne s’est pas informé sur la science du coronavirus, le test PCR, ni sur les vaccinations proposées. Cette abdication du devoir et la responsabilité envers le peuple est écrasante et évidente.

Section 7

Les protocoles imposés causant des effets mentaux, physiques, émotionnels et profonds, les dommages économiques ne sont pas fondés sur une science crédible quant à l’existence réelle d’une pandémie.

 L’OMS s’est livrée à tant de manipulations, même sur la définition de pandémie, que d’avoir un gouvernement fédéral s’attachant à une telle exagération est une violation flagrante de la vie, de la liberté et de la sécurité de la personne, en violation évidente des lois du Canada et des lois internationales et des engagements mentionnés ci-dessus, signés et ratifiés pour protéger les citoyens.

Violation de l’article 7 :

suppression des statistiques et des informations vitales, censure de la presse contre toute opinion opposée, manipulation des statistiques de décès et exagération du nombre de cas par des « tests » PRC inutiles et faux, introduction de sociétés pharmaceutiques privées invitées à conduire une thérapie génique expérimentale sur l’ARNm, pour une maladie dont 98,09% de la population récupère et bien qu’il existe des traitements connus pour la guérison … : équivaut à la violation flagrante de l’article 7.

Section 8

Les tests sont utilisés pour suivre des individus dans le monde entier. Ceux testés au Canada sont maintenant saisis dans une base de données policière. L’ordre du jour proposé par les sociétés pharmaceutiques semble chercher à modifier l’ADN de l’être humain et à insérer des micro-puces à des fins de surveillance satellite. Ce sont des violations majeures de l’article 8.

Section 12

Chacun a le droit… « de ne pas être soumis à des actes cruels et inhabituels traitement…« 

Article 25

Le gouvernement fédéral, par le biais de la loi relative à l’apartheid sur les Indiens, a établi une catégorie d ‘ « Indiens inscrits » et « autres » (article 25 de la Loi constitutionnelle de 1982).

Les « autres » sont les privés de leurs droits, les opprimés, les oubliés et blessés et à travers son agenda actuel, il fait que tout le monde « autres ». Les plus vulnérables de la population, les personnes âgées, les enfants et les autochtones entrent tous désormais dans la catégorie « autres ».

Article 35

Cet article de la Constitution confirme l’existence d’autres droits et libertés que les plaignants affirment comme incluant l’application des traités internationaux, et du jus cogens au droit interne. Le rejet de ce principe de relation internationale constitue une violation de l’article 26.

Les plaignants chercheront à tenir une audience, de toute urgence, sur la base d’un bref de quo warranto, certiorari, déclaration et injonction avancée à travers le prisme de la violation de la charte des droits et libertés et des outils internationaux de la protection contre la tyrannie.

DROITS DE L’HOMME AU CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ, À LA SANTÉ ET À L’INTÉGRITÉ CORPORELLE[29]

Les gens doivent bénéficier d’un consentement pleinement éclairé lorsqu’il s’agit d’injecter du matériel génétique étranger dans leur corps. Les législateurs n’ont pas les connaissances spécialisées nécessaires pour conduire l’analyse indispensable des risques bénéfices de l’individu. Seul l’individu, ou dans le cas d’un enfant, les parents peuvent posséder cette connaissance. Tous les vaccins comportent des risques.

La vaccination obligatoire constitue une violation flagrante du droit au consentement éclairé.

La Déclaration d’Helsinki déclare que chaque projet de recherche doit être précédée d’une évaluation minutieuse des risques et des charges prévisibles et comparaison avec les avantages prévisibles « (article 18). Il ajoute que la recherche devrait être stoppée lorsque les risques l’emportent sur les bénéfices potentiels (article 20) ». 

Le sujet THÉRAPIE GÉNIQUE

Ici, nous ne parlons pas seulement de thérapie génique expérimentale affectant quelques-uns mais de l’ARNm forcé qui n’est pas la vaccination telle que nous la connaissons, c’est une thérapie génique qui consiste à transjecter des êtres humains avec des protéines virales produites à partir de matériel d’origine non humaine.

La Déclaration d’Helsinki et le Conseil des organisations internationales des sciences médicales (CIOMS) exige que :

 « les personnes vulnérables ne devraient pas être incluses dans la recherche à moins que la recherche ne soit indispensable à l’amélioration de leur santé et cela ne peut se faire avec les personnes qui sont capables de donner leur consentement »

Selon les essais américains Pfizer et BioNTech, le risque d’infection est réduit de 0,39%. De plus, le test PCR 100% inutile ne peut pas établir que ces personnes pourraient avoir déjà subi une infection par le SRAS-CoV-2 de manière asymptomatique. 

La « vaccination » de masse prévue, non seulement ne demande pas le consentement éclairé, mais veut « vacciner » d’abord les personnes vulnérables et les enfants. » Les gouvernements doivent de toute urgence orienter les politiques de santé vers la protection, plutôt que vers la violation des droits de l’homme.

MODUS OPERANDI DES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME via l’EUGÉNISME

Les vaccins COVID sont des vaccins à ARNm. L’ARNm n’a jamais été utilisé comme vaccin. 

En substance, nous n’avons absolument aucune idée à quoi s’attendre de ce matériel qui est vendu au public comme « vaccin ». 

Le vaccin traditionnel introduit simplement des morceaux de virus pour stimuler une réaction immunitaire. Le nouveau vaccin ARNm est complètement différent. Il injecte en fait (transfecte) des molécules de matériel génétique synthétique provenant de sources non humaines dans nos cellules. Une fois dans les cellules, le matériel génétique interagit avec notre ARN de transfert (ARNt) pour fabriquer une protéine étrangère qui apprend au corps à détruire le virus pour lequel il est codé.

Notamment, ces protéines nouvellement créées ne sont pas régulées par notre propre ADN, et sont donc complètement étrangères à nos cellules. Ce qu’ils sont pleinement capables de faire est inconnu.

Plus récemment, des études de Zhang L et al.,[30] publiées le 13 décembre 2020, ont fourni la preuve que le génome du SRAS-CoV-2 transfecté dans le corps humain avait déclenché une réponse du corps humain consistant à intégrer le génome du SRAS-CoV-2 dans l’ADN humain. Des études dès 2003 avaient montré que cela serait probablement facilité dans les testicules et les ovaires entre autres organes.

Par conséquent, des preuves claires de la manipulation et de la mutation du génome humain pourraient être déjà établies. 

Forcer les gens à accepter une transvection avec du matériel d’ARNm qui changera leur génome est en fin de compte un programme eugénique imposé par le gouvernement

Ces nouveaux « vaccins » sont en outre contaminés par de l’aluminium, du mercure et peut-être du formaldéhyde. Les fabricants n’ont pas encore révélé les autres toxines qu’ils contiennent.

Étant donné que les virus mutent fréquemment, la probabilité que tout vaccin fonctionne pendant plus d’un an est improbable. Dire aux gens que le vaccin développé sans utiliser de matériel viral isolé et cultivé est une pure illusion. Aucune étude d’innocuité à long terme n’aura été réalisée pour s’assurer que l’un de ces vaccins ne causera pas le cancer, des convulsions, des maladies cardiaques, des allergies et les maladies auto-immunes observées avec autres vaccins.

Si vous avez toujours voulu être cobaye pour Big Pharma, c’est maintenant une opportunité en or.

CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ

Les plaignants déclarent que depuis le 3 mars 2020 les conditions imposées correspondent à la deuxième définition du génocide. La convention des Nations Unies sur le génocide déclare : « Imposer des conditions de vie conçues pour causer un préjudice mental ou physique. »  les dirigeants ont négligé les êtres humains sur le plan spirituel, émotionnel, mental et physique depuis le 2 mars 2020.

Les plaignants réclament des dommages-intérêts de la part des accusés pour fait de génocide et apartheid depuis cette date jusqu’à la fin de l’oppression.

Les plaignants déclarent que certains accusés ont été publiquement identifiés pour avoir commis un acte de génocide au Kenya – OMS, Fondation Gates. Ceux qui coopèrent maintenant avec eux dans la folie des vaccinations de masse dans le monde entier, pour une maladie de source inconnue et au taux de guérison de 98,01%, sont également complices des crimes de génocide et apartheid.

L’AGENDA

L’ordre du jour mondial semble tourner autour de la pandémie, des tests et de la vaccination. Les plaignants déclarent que le les informations scientifiques et médicales accessibles au public n’appuient pas la déclaration d’une pandémie. Ils prouveront que la définition de pandémie a été manipulée par l’OMS pour des raisons néfastes et non pour des raisons médicales ou scientifiques.

Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros A Ghebreyesus a été accusé de génocide à la Cour pénale internationale. L’ONU et l’OMS avec le projet de loi et la Fondation Gates a commis un génocide au Kenya.

Le concept de pandémie a été déclaré, non pour lutter contre une maladie infectieuse connu sous le nom de COVID-19 (bien qu’il ait toujours existé), mais pour répondre à un ordre du jour néfaste. La maladie peut être correctement traitée sans vaccination, il s’agit d’un taux de récupération de 98,01% et les traitements appropriés pour la maladie ont été supprimés dans le monde entier.

Plus inquiétant est une censure mondiale contre quiconque défie la sagesse conventionnelle de la nécessité de déclarer une pandémie. Le groupe déclare que la censure viole leur Charte des droits des alinéas 2a) et 2b) et leur donne droit à une indemnisation conformément à l’article 24 de la Charte.

PANDÉMIE

Les plaignants déclarent que l’utilisation de la terreur des enfants et des personnes âgées fait partie l’agenda de ceux qui manipulent cette crise sanitaire. L’obligation de conditions de vie depuis le 2 mars 2020, a causé des dommages mentaux et physiques aux enfants et aux personnes âgées.

Le groupe réclame des dommages-intérêts pour les tests PCR du génocide et de l’apartheid le au nom des enfants et des personnes âgées.

TESTS

Les plaignants déclarent qu’il existe de nombreuses preuves scientifiques et médicales prouvant que le «test » PCR est inutile. La plupart des scientifiques conviendront que la définition des cycles de la PCR au-delà du seuil de cycle de 25 cycles, rend l’outil inutile. 

La plupart des kits de test PCR, sinon tous, sont fixés à 45, ce qui rend les résultats inutiles et fallacieux. Cependant, les résultats positifs sont utilisés pour augmenter le nombre affiché de malades pour alimenter le mensonge de la propagation de la maladie – juste cela – un mensonge. Le demandeur et la classe action affirment que des médecins du monde entier reçoivent un supplément d’honoraires pour déclarer un cœur mort d’attaque ou mort d’un accident de voiture, mort de COVID-19. Pourquoi ? Subterfuge ? 

VACCINATIONS

Les plaignants déclarent que la Fondation OMS / Gates / ONU a été identifiées comme ayant commis un acte de génocide en stérilisant 500000 filles et des femmes kényanes. Ils déclarent qu’ils sont confrontés à un autre acte de génocide à moins qu’il ne soit arrêté rapidement et que les responsables et les autorités s’expliquent. Ils déclarent que ce n’est pas la grippe qui a tué dans la grippe espagnole de 1917, mais les vaccinations qui ont fait 50 millions de morts dans le monde.

Ils déclarent que le programme de vaccination proposé dans le monde est une guerre biologique livrée à l’humanité.

DOMMAGES / INFRACTIONS

Mesures Covid : les plaignants déclarent que les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux ont suivi l’exemple « d’une déclaration de pandémie par l’OMS », organisation qui a manipulé la définition de pandémie pour l’adapter à son propre programme néfaste (et engagée dans un acte de génocide au Kenya). La déclaration de pandémie n’était pas fondée sur des avis médicaux, mais plutôt sur les conseils d’une organisation corrompue et génocidaire.

Tous provinciaux et gouvernements municipaux ont emboîté le pas en fondant leurs actions sur une déclaration de pandémie par l’OMS.

Mesures fédérales

J. Trudeau a tenu (tient) des conférences de presse quotidiennes pour « informer » les Canadiens sur décrets et arrêtés, tels que « rester à la maison », qui n’ont aucune valeur juridique, nonobstant le fait qu’ils ont été appliqués par des agents d’exécution municipaux et provinciaux, mais à aucun moment le Parlement fédéral n’a invoqué la loi fédérale sur les urgences.

Mesures provinciales

Le 17 mars 2020, le premier ministre de l’Ontario, et son gouvernement ont invoqué la loi provinciale sur la gestion des urgences et la protection civile, avec un état déclaré « urgence », prorogé en Juillet 2020, et ont adopté à ce jour, 48 règlements avec ordonnances d’exécution.

L’effet net et sommaire des ordonnances contenues dans le règlement est le suivant :

Ordonner la fermeture de toutes les entreprises, à l’exception des entreprises «  essentielles  » liées à la nourriture et à la médecine.

Une «distance sociale» de deux (2) mètres; pas de «  rassemblement public  » de plus de cinq personnes sans lien de parenté, avec distance « de deux mètres, augmentée par la suite à dix personnes; fermetures de restaurants et de bars, à l’exception du service à emporter; fermeture matérielle de toutes les écoles, garderies et universités publiques et privées ; usage obligatoire des masques faciaux, mandaté par le Ministère de la Santé, à tous les collèges de services médicaux de réglementation médicale, pour diriger tous leurs membres autorisés d’imposer le masquage obligatoire de tous les patients, employés et membres, dans leur lieu de travail; fermeture de toutes les commodités du parc, y compris toutes les aires de jeux et les installations les enfants ; élimination des programmes individuels et de tous les autres programmes destinés aux enfants ayant des besoins spéciaux, et ceux qui souffrent de handicaps neurologiques et physiques

Interdire tous les rassemblements publics de plus de cinq personnes, nonobstant une distance de deux mètres, y compris l’interdiction des services religieux, y compris restriction sur les mariages, les funérailles et autres actions religieuses, rituels et rites.

La disposition relative aux infractions, à la mise en accusation et à l’imposition de lourdes amendes violation des ordonnances, avec l’impossibilité de contester ces amendes en tant que la Cour des infractions était (et pourrait à nouveau) être physiquement fermée et la Cour provinciale les contraventions à la Loi sur les infractions indiquent clairement que l’accusation et la ligne ne peuvent pas être «  postées  » mais que la personne doit se présenter physiquement à la Cour des infractions provinciales pour déposer une défense des accusations, seulement pour trouver un palais de justice fermé.

La Ville d’Ottawa a adopté des règles provinciales et municipales qui imposent des exigences et restrictions sur : masques faciaux, rassemblements sociaux, restaurants, bars, espaces de réunion et d’événement, sports, exercices et gymnases, lieux de culte, casinos, salles de bingo et établissements de jeux, cinémas, installations pour les arts de la scène, vente au détail, services de soins personnels et la liste est longue[31].

Les demandeurs déclarent que les allégations de l’OMS, notre organisme fédéral, les gouvernements provinciaux et municipaux, ainsi que les médias grand public, affirmant que nous sommes face à la plus grande menace pour l’humanité de notre vivant, sont FAUSSES. La modélisation mathématique utilisée pour justifier les mesures de confinement extrême est invalide. 

De plus, la grande majorité de la population ne court aucun risque de complications, ni mortalité résultant de l’exposition au COVID-19.

L’endiguement massif et aveugle des citoyens, la restriction de l’accès à notre économie, aux tribunaux, au parlement et à nos moyens de subsistance, aux soins médicaux et thérapeutiques, et l’obligation de la distanciation physique et d’autres restrictions sont des mesures qui n’ont jamais été mis en œuvre ni testées, sans base scientifique ou médicale.

L’impact de ces mesures sur les plans physique, émotionnel, psychologique et le bien-être économique est profondément destructeur, injustifié et manifestement non durable.

Ces mesures d’isolement drastiques ne sont pas étayées par des preuves. Il existe un consensus considérable dans la communauté scientifique sur le fait que de telles mesures ne sont ni durables ni justifiées, et bien que ces mesures puissent retarder propagation virale, il est peu probable qu’ils aient un impact sur la morbidité globale.

Le fait est que ce discours sur la pandémie du COVID-19 suscite une panique inutile utilisée pour justifier les violations systématiques par le gouvernement des droits et libertés qui forment la base de notre société, y compris nos droits constitutionnels, notre souveraineté, notre vie privée, notre règle de la loi, la sécurité financière et même notre démocratie même. il est clair que des violations significatives des droits et libertés des demandeurs ont été perpétrées par les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux et les autorités sanitaires.

Le fait est qu’en raison de tout ce qui précède, les demandeurs ont souffert et continuent de souffrir, de graves violations de leurs droits constitutionnels qui ne sont justifiées par aucun mesure, y compris l’art. 1 de la Charte.

Les préjudices / actes répréhensibles des plaignants seront plus spécifiquement placés dans un futur document. L’urgence de déposer ce document est primordiale.

CONCLUSION

Les plaignants allèguent d’actions délictuelles générales et manquement à obligation fiduciaire, méfait dans la fonction publique, négligence grave, ainsi que délits de voies de fait, y compris délit de génocide et apartheid et complicité de génocide et d’apartheid.

Ils déclarent que leurs avocats participent à une alliance mondiale avec avocats, médecins, scientifiques qui expriment une alarme collective contre ces mesures draconiennes non étayées par une démonstration médicale ou scientifique. Ils proposent que l’affaire soit jugée à Ottawa.

Date : 21 décembre 2020

ELDERS WITHOUT BORDERS, MICHAEL SWINWOOD / LIZA SWALE spiritualelders@gmail.com

STACY AMIKWABE et coll. -et- PAPE FRANÇOIS, et al

Les demandeurs


[Notes]

[1] parfaitement traitable par des médicaments classiques comme l’hydroxychloroquine et plusieurs antibiotiques mais aussi, et pour encore moins cher, par l’artémisine ou l’ivermectine,

[2] Linz, Graz, Innsbruck, St. Pölten: Riesiger Zulauf bei Corona-Demos (wochenblick.at) [En allemand]

[3] Certaines décès mesures ont été ainsi qualifiées par la cour constitutionnelle d’Autriche

[4] Plainte contre vaccins géniques reaction19fr

[5] Procédure en vertu de la Loi de 1992 sur les recours collectifs

[6]

[7] Ultra vires (Latin : « beyond the powers ») is a Latin phrase used in law to describe an Act which requires legal authority but is done without it. Its opposite, an act done under proper authority, is intra vires (« within the powers »)

[8] http://www.vatican.va/content/francesco/en/encyclicals/documents/papa-francesco_20201003_enciclica-fratelli-tutti.html

[9] https://www.gavi.org/history-gavi
https://www.gavi.org/operating-model/gavis-partnership-model/bill-melinda-gates-foundation
GAVI-The Vaccine Alliance. L’opportunité d’investissement GAVI COVAX AMC-An. Perspectives de potentiel investisseurs : www.gavi.org

[10] Nouvelles du CEPI. Le Canada augmente le financement de la recherche sur le vaccin COVID-19 du CEPI. 14 décembre 2020 :

https://cepi.net/news_cepi/canada-boosts-funding-for-cepis-covid-19-vaccine-research/

[11]  https://www.who.int/about/who-we-are/history

[12] « Trump et l’OMS : combien les États-Unis donnent-ils ? Quel est l’impact d’une interruption du financement ? », NPR.org. 15 avril 2020; Lee Harding, «Gates, WHO, and Abortion Vaccines», in Frontiers Center for Public Policy, juillet, 19, 2020.

[13] Raila Odinga « La vaccination contre le tétanos est une stérilisation de masse chez les femmes », 12 septembre 201 : https://www.standardmedia.co.ke/kenya/article/2001254261/raila-tetanus-vaccination-is-a-mass-sterilization-on-.

[14] Département américain de la justice. Bureau des affaires publiques. « Le ministère de la Justice annonce la plus grande fraude dans les soins de santé : « Pfizer paiera 2,3 milliards de dollars pour un marketing frauduleux ». 2 septembre 2009.

[15] 20 Sheila Gunn Reid. « Le gouvernement fédéral garde des records sur le rôle de Theresa Tam à l’Organisation mondiale de la santé ». 14 décembre 2020.

[16] Gouvernement du Canada. Actes codifiés. Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. SC 2000, ch. 24.

[17] 22 Dr David Williams, médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, et Dre Barbara Yaffe, médecin-chef adjoint agent de santé, fait le point sur le COVID-19, sur : Le Parlement de l’Ontario

[18] « Les Constitutions de la Compagnie de Jésus et leurs normes complémentaires : une traduction anglaise complète des textes latins officiels », Institut des sources jésuites, (Saint Louis, 1996).

[19] Histoire secrète, Paris, supra note 4.

[20] Le major-général Dany Fortin, ancien commandant de l’OTAN en Irak, supervisera le groupe de travail conformément à l’annonce du 27 novembre 2020. Sa Majesté la Reine Elizabeth II fait rapport à Rome, le Canada est une colonie, tous les chemins mènent à Rome.

[21] http://www.vatican.va/content/francesco/en/encyclicals/documents/papa-francesco_20150524_enciclica-laudato-si.html Lettre encyclique Fratelli Tutti., (3 octobre 2020), supra note 1.

[22] https://fr.wikipedia.org/wiki/Jus_cogens :
Le jus cogens (du latin droit contraignant, souvent traduit par norme impérative) concerne des principes de droits réputés universels et supérieurs et devant constituer les bases des normes impératives de droit international général. Cette notion est définie par la Convention de Vienne du 23 mai 1969, dans son article 53 : « Aux fins de la présente Convention, une norme impérative de droit international général est une norme acceptée et reconnue par la communauté internationale des États dans son ensemble en tant que norme à laquelle aucune dérogation n’est permise et qui ne peut être modifiée que par une nouvelle norme du droit international général ayant le même caractère.

[23] -Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide. Résolution 260 A de l’Assemblée générale (III) du 9 décembre 1948 12 janvier 1951, conformément à l’article XIII. (Convention sur le génocide, 1948).
– La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) a été adoptée par l’Assemblée du jeudi 13 septembre 2007.
– Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. SC 2000, ch. 2.
– Code criminel du Canada (LRC, 1985, c. C-46), art. 318 (2).

[24] ONU, Pacte international relatif aux droits civils et politiques, 1966
Gouvernement du Canada, Loi sur les crimes contre l’humanité et Loi sur les crimes de guerre, SC 2000 C.24

[25] Génocide signifie : « Tuer des membres du groupe, Imposer des conditions de vie conçues pour causer un préjudice physique ou mental ; Soumettre délibérément au groupe des conditions de vie censées apporter de sa destruction physique en tout ou en partie ; Imposition d’une mesure destinée à empêcher les naissances au sein du groupe ; Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe ».

[26] En particulier : attaque dirigée contre toute population civile signifie un comportement impliquant les multiples commissions d’actes visées au paragraphe 1 contre toute population civile, en vertu de ou en faveur d’un état de politique organisationnelle pour commettre de telles attaques

[27] Un traitement médical ne peut être effectué qu’après qu’un patient informé du but, de la nature, des droits et des conséquences de l’intervention et y a librement consenti. Ce principe a ses origines dans le « Code de Nuremberg » de 1947, qui a été développé lors du procès des Nazis médecins qui ont mené des recherches sur les prisonniers des camps de concentration.
Article 13 : « Une intervention visant à modifier le génome humain ne peut être entrepris à des fins préventives, diagnostiques ou thérapeutiques et seulement si son but est de n’introduire aucune modification dans le génome de ses descendants.

[28] Partie I de la Loi constitutionnelle de 1982. Charte canadienne des droits et libertés, art 7, partie 1 de la Loi constitutionnelle, 1982, étant l’annexe B de la Loi de 1982 sur le Canada (Royaume-Uni), 1982, c 11.

[29] Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme (1997), Convention d’Oviedo. Les chercheurs doivent assurer un équilibre entre les risques potentiels et les bénéfices de la recherche et que les risques ont été minimisés (ligne directrice 8).

[30] 57 Zhang L 2020bioRxiv

[31] Note de l’auteur de l’article : nous ne pouvons qu’être fascinés par le copier-coller des mesures de restriction à travers le monde indépendamment d’une quelconque extension de l’épidémie alléguée. Cela confirme que tous les gouvernements soumis à l’OMS ont pris leurs ordres auprès de l’organisation comme le stipulait l’accord des 194 pays signés en 2017. Contrairement à l’incompétence alléguée pendant les premiers mois de la crise, tout était soigneusement préparé. www.francesoir.fr/le-conseil-mondial-de-loms-dicte-tres-officiellement-la-conduite-sanitaire-des-pays-signataires-dont




Les lendemains d’une lettre ouverte qui a fait du bruit

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): Frédéric Vidal pour FranceSoir

La lettre ouverte aux journalistes de France et d’ailleurs semble avoir attisé les réseaux sociaux et quelques journalistes.

Si 99 % des réactions ont été très positives et je remercie leurs auteurs pour ce soutien massif, parmi les 1 % restants, certains ont soulevé plus ou moins poliment la question des statistiques sur laquelle, pour être franc, je les attendais un peu. Une petite mise au point s’impose donc.

Car c’est bien sur les chiffres de l’INSEE que je m’appuie pour dire que le COVID-19 est à ce jour un non-événement statistique. Entendez par-là qu’il n’y a pas de surmortalité significative en 2020 en France par rapport aux décennies précédentes. Ceux qui m’ont parfois brutalement contredit n’ont à l’évidence rien vérifié d’eux-mêmes, ils ont gobé la propagande telle quelle et en ont fait la leur. Ce point est capital, parce que lorsqu’on élimine ce sur quoi s’appuie la politique de la peur, plus rien de cette politique ne devrait avoir le moindre sens sous l’angle de vue strictement sanitaire.

Il convient donc d’être factuel. Lorsqu’on observe la courbe ci-dessous, on place d’un coup d’œil l’année 2020 et son pic de mars/avril dans son ensemble par rapport aux 70 dernières années. Vous retrouverez les concordances de cette courbe dans les tableaux visibles un peu plus bas. N’oublions pas que depuis 10 ans la mortalité annuelle augmente avec plus de 600.000 morts en France, en raison d’un vieillissement graduel de la population et l’arrivée de la génération des premiers baby-boomers à l’âge moyen de la mortalité, comme le montre la seconde courbe ci-dessous.

Ce qui est particulièrement significatif et édifiant, c’est de regarder la situation statistique officielle (INSEE) qui a conduit au premier confinement. Il est donc pertinent d’éplucher le premier trimestre 2020 et pourquoi pas même les 4 premiers mois.

Cela demande une certaine persévérance pour dénicher dans les méandres du site de l’INSEE ce qui nous intéresse là et ne pas se contenter des interprétations orientées du dossier COVID proposé à l’accueil.

Étant d’un esprit prudent par les temps qui courent, j’ai sauvegardé le contenu des pages édifiantes, dont voici quelques copies d’écran (valeur pour mille habitants).
Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/000436395

Le 17 Mars 2020 on a donc confiné la France entière pour la première fois de son histoire, sous prétexte d’une pandémie terrifiante qui surchargeait les hôpitaux et allait décimer la population. Si le gouvernement « laissait circuler le virus », c’est au moins 400.000 morts supplémentaires à déplorer », assénait E. Macron, quelques mois après que l’Imperial College à Londres ait informé en Mars le conseil scientifique français d’une fourchette de 300 à 500.000 morts…

Logiquement, la situation des semaines qui précédent le 17 mars ont conduit à cette décision historique. Examinons donc les statistiques de l’INSEE de janvier, février et mars qui ont pu justifier le début de cette dictature sanitaire.

Ne reste qu’à sortir la calculette, additionner les nombres, faire la moyenne sur ces 3 mois et ramener en pourcentage le nombre de décès du premier trimestre. Calcul élémentaire que n’importe qui peut vérifier.

Pourcentage des décès du premier trimestre sur la population :

2020 = 1,04 %
2019 = 1,06 %
2018 = 1,06 %
2017 = 1,05 %

Si l’on inclut avril en plus, où déjà l’on ratissait très large sur l’étiquetage COVID des décès liés à d’autres causes, dont tous ceux de la grippe saisonnière, on obtient ceci :

2020 = 1,09 %
2019 = 1 %
2018 = 1,03%
2017 = 1 %

En remontant un peu plus loin dans le temps, de manière non exhaustive, la situation devient « catastrophique » selon les critères actuels :

1985 = 1,11 %
1978 = 1,13 %

La planète s’est-elle arrêtée de tourner en 1978 et 1985 ? S’est-elle arrêtée aussi en 2017, 2018 et 2019 ? Ne faut-il pas chercher ailleurs les causes de cette mise en confinement qui a ruiné l’économie, la santé et les libertés fondamentales ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes et les faits, même complotistes, sont têtus. « Fake News » chantent en chœur les journalistes et les trolls du web qui n’ont apparemment rien vérifié par eux-mêmes ou l’on fait et se sont tus. Ne nous y trompons pas, ce syndrome de la pensée unique est plus qu’un syndrome. C’est une pathologie pour certains, une doctrine pour d’autres.

Autre vérification pertinente, si l’on compare les pics hivernaux sur janvier/février/mars de chaque année, on voit qu’entre 1975 et 2020 il y a 8 années très comparables à 2020 dont 5 égales ou pires (en rouge). Ramené là aussi en pourcentage, le pic de mars/avril 2020 est de 0,103 % de mortalité. Je vous laisse comparer :

– 2020 : 0,103 %
– 2017 : 0,102 %
– 1997 : 0,100 %
– 1985 : 0,103 %
– 1984 : 0,102 % (pic sur 2 mois consécutifs ! Soit plus de morts)
– 1980 : 0,101 %
– 1978 : 0,107 %
– 1976 : 0,103 % (pic sur 2 mois consécutifs ! Soit plus de morts)
– 1975 : 0,104 %

Quelqu’un se souvient-il qu’on ait arrêté le monde ces années-là, instaurant une dictature politico-sanitaire, ruinant les économies, la santé des gens et sabotant leurs libertés les plus essentielles ? Les faits sont décidément têtus.

À ce constat s’ajoute le fait statistique aggravant que l’âge médian de la population a toujours reculé pour atteindre 41 ans en 2020. Pour le dire autrement, on mourait davantage avant avec une population plus jeune, qu’en 2020 avec une population plus âgée. Et ne parlons pas du fait que ceux qui ont déclenché la maladie survivent à plus de 99 %.

Voilà pour les stats. Pour finir sur ce point, rappelons que les preuves s’accumulent que les chiffres COVID sont gonflés de toutes sortes de décès relevant d’autres causes, dont tous ceux de la grippe qui ont statistiquement disparu cette année. Ce qui signifie que tous les chiffres que vous venez de voir sont officiels, mais à l’évidence bidonnés.

La seconde arme de la peur sur laquelle s’articule la dictature sanitaire est le test de dépistage PCR

Là, ça ira vite. Pour faire court, selon un grand nombre de professionnels de la santé à travers le monde et selon son inventeur lui-même, qui n’ont pas de conflits d’intérêts contrairement à ceux qui hantent quotidiennement les plateaux TV, ce test n’a aucune validité. Et la question se pose du pourquoi avoir choisi ce test et pas un autre ?

https://www.youtube.com/embed/57YQjM5_30E

Son inventeur, Karry Mullis, l’expliquait déjà en 1997, n’en déplaise au journal Le Monde à qui ça semble avoir échappé lorsqu’il a affirmé que cette information était un fake, mais qui a tout de même fini par publier dans une tribune le 7 Novembre 2020 que ce test était « un non-sens épidémiologique ». Karry Mullis est mort en août 2019, juste avant le début de l’apparition du COVID.

Les faux-positifs sont d’autant plus nombreux qu’au-delà de 30 cycles le test est déjà très douteux et qu’au-delà de 35 cycles il révèle à peu près n’importe quoi, y compris des résidus de virus mort qui sont autant de faux positifs. En France on pratique entre 40 et 45 cycles selon le conseil scientifique ! Ce qui a été dénoncé par plusieurs spécialistes et journalistes comme un test qui fournit jusqu’à 90 % de faux positifs (New York Times du 02/09)… Pour rappel, un cycle est une amplification d’une partie du génome x fois, un peu comme un microscope grossit x fois. On attend toujours des arguments de la part des détracteurs.

Pour en finir, une dernière petite courbe édifiante des pandémies de 1857 à 2020, du genre de celles qu’on ne voit pas à la télé :

Le matraquage médiatique quotidien des chiffres de la peur basés sur une réalité imaginaire, est aujourd’hui le bras armé d’une politique terroriste. Et je pèse mes mots.

Toute cette politique de la terreur s’appuie sur des statistiques manipulées et un test inadapté, offrant une manipulation aisée sur laquelle on peut jouer à la baisse ou à la hausse en fonction des besoins du moment. Cette politique que veulent pérenniser les pouvoirs, ne fructifie à ce jour que grâce à la complicité des médias de masse qui l’alimentent sans répit, tout en dissimulant les décrets passés, la nature des projets de loi en discussion et tout en essayant de contrer leurs contradicteurs sans arguments sérieux et souvent sans argument du tout. Le projet de loi que vient de retirer provisoirement le gouvernement est le sceau d’une dictature. En voici un extrait, ne perdez pas de vue que ce n’est plus un décret mais une loi :

Art. L. 3131‑9 : « 6° Le Premier ministre peut, le cas échéant dans le cadre des mesures prévues aux 1° à 5°, subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage établissant que la personne n’est pas affectée ou contaminée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif. Le décret mentionné au deuxième alinéa du présent article précise l’étendue de cette obligation ainsi que ses modalités d’application s’agissant notamment des catégories de personnes concernées. »

Cette guerre mondiale contre les peuples, là aussi je pèse mes mots, est avant tout une guerre de l’information. Et ceux qu’ils redoutent le plus sont ceux qu’ils nomment « complotistes », qui de plus en plus nombreux, délaissant leur vie privée et leur travail, se relaient partout pour faire circuler la vérité en lieu et place des journalistes.

À ce jour le seul virus massivement dangereux est celui de la propagande. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut baisser la garde sur le plan sanitaire, surtout au moment où l’une des plus grandes usines de fabrication d’hydroxychloroquine vient de brûler…

Le COVID-21 pointe en effet déjà son nez et il n’est pas exclu que la nature et la qualification du danger changent. D’autant qu’au moment où j’écris ces lignes, il semble se passer quelque chose de significatif en Chine. Scénarisation ou réalité, l’avenir nous le dira.

Le point positif, c’est que de plus en plus de gens en perte de liberté vont finir par se demander d’où sortent soudainement tous ces virus et leurs mutations, qui servent si bien l’avènement précipité du Nouvel Ordre Mondial annoncé depuis des années, calqué sur le modèle de crédit social et de surveillance numérique du parti communiste chinois.

Chaque nation fait face comme elle peut aux techniques de manipulation des masses à l’œuvre. Mon opinion du moment est que la France n’a pas encore touché le fond, mais que ça ne saurait tarder et que ce sera là l’opportunité de se relever pacifiquement et de commencer à assécher le marais.

Pour terminer, quelques critiques parfois violentes, mais toujours sans arguments, ont été formulées quant à mon allusion à la pédocriminalité institutionnalisée. Il est toujours désolant de constater une telle ignorance du sujet quand tant sont morts à travers le monde d’avoir essayé de la révéler. A leur décharge, je conçois bien toutefois que des esprits sains ne peuvent imaginer pareille ignominie. 

Je n’y répondrai pas aujourd’hui. Cela nécessite un article à part entière et même plusieurs, tant le sujet est vaste et nécessite de la rigueur. Le temps est venu de le faire. Croyez-moi ou pas, ça ne fait que commencer.
 

Frédéric Vidal est un ancien journaliste.

Auteur(s): Frédéric Vidal pour FranceSoir




Lettre ouverte aux journalistes de France et d’ailleurs – MàJ

[Sources : Urantia-Gaïa et FranceSoir]

par Le Passeur (sur Urantia-Gaïa) ou Frédéric Vidal (ancien journaliste, pour FranceSoir)

[NdNM : Les deux sources distinctes de ce même texte ne se mentionnent pas mutuellement. Que peut-on en déduire ? Est-ce que Le Passeur est un pseudonyme de Frédéric Vidal ?]

Je m’adresse à vous tous journalistes des médias de masse de France et d’ailleurs, mais surtout à celles et ceux d’entre vous qui se sentent très mal à l’aise dans leur métier depuis quelques mois. Je sais que vous êtes nombreux à vous reconnaître ainsi.

Vous êtes aujourd’hui en dissonance, comme le sont de nombreux agents de ce que l’on appelle aujourd’hui les « forces de l’ordre » et qu’on appelait il n’y a pas si longtemps les « gardiens de la paix ». Tout comme eux vous avez doucement glissé ces dernières années vers des valeurs contraires à ce qui vous animait et vit encore en vous. Vous avez lentement dérivé du statut de journaliste à celui de propagandiste, de l’information à la désinformation, par dissimulation, mais aussi par le mensonge brut.

Cette année 2020, la pente s’est accrue et tout s’est précipité. Le plan annoncé par les lanceurs d’alerte depuis des années, ceux-là-même que vous appeliez complotistes, est lancé et vous entraîne à une vitesse vertigineuse, bousculant rudement vos ultimes inhibitions s’il en reste. Vous voilà aujourd’hui acteurs d’un sinistre canular, pris dans une spirale folle parce que ces dernières années vous avez progressivement accepté l’inacceptable au regard de votre déontologie professionnelle piétinée.

Vous ne dites rien sur la réalité de cette fausse pandémie, dont les chiffres officiels (voyez ceux de l’INSEE) montrent qu’il n’y a eu aucune surmortalité en 2020 par rapport aux décennies précédentes. Elle est pourtant le mensonge que vous nourrissez avec grand zèle chaque jour et sur lequel repose la mise en place accélérée de la dictature du nouvel ordre mondial.

Vous ne dites rien de ce qui se passe aux États-Unis depuis l’élection présidentielle, laissant croire que Biden a gagné en tout honneur et que Trump n’est qu’un mauvais perdant. C’est le contraire de la vérité, vous le savez, Biden ne sera sûrement pas président. Et ce qui se passe là-bas alors que j’écris ces mots va impitoyablement déferler sur le monde et faire imploser bien des « démocraties » occidentales. Comment pensez-vous vous en sortir ?

Vous ne dites rien de la pédocriminalité sataniste institutionnalisée dans nos pays occidentaux, suggérant au mieux que ce sont des phénomènes isolés alors que c’est la base religieuse de l’organisation et du fonctionnement des psychopathes qui manipulent le monde avec votre complicité.

La liste est interminable de ce que vous ne dites pas d’essentiel parce que vous n’avez jamais pris la peine de vous y pencher ou que vous avez fait le choix de l’occulter sciemment. Au mieux, vous obéissez à l’inique et ce n’est pas davantage excusable.

Derrière le paravent de cette mascarade politico-sanitaire, vous avez choisi de servir la soupe que tendent au bas peuple les 1 % des 1 % les plus riches de ce monde organisé par et pour la corruption. Une guerre mondiale contre tous les peuples est en cours pendant que vous les divertissez en agitant les ombres de la caverne de Platon, dans l’intérêt d’une poignée malveillante et despotique que par lâcheté vous continuez à servir à travers vos médias.

Je suis désolé si les mots sont durs, mais l’heure n’est plus aux litotes.

Pour celles et ceux d’entre vous qui ont abordé ce métier par vocation, votre position est intenable. Vous ne pouvez plus fermer les yeux sous prétexte de factures à payer en fin de mois. Vos enfants, s’ils ne sont pas eux aussi sous hypnose, s’en foutent de vos factures, mais pas de leur avenir.

La situation demande du courage à toutes et tous. Chaque jour, de plus en plus n’ont pas de quoi répondre à leurs besoins essentiels. Ils sont conduits là pour devenir pleinement dépendants de ceux-là même qui ont allumé l’incendie. Ils seront alors précipités à épouser une société dont personne en conscience ne voudrait, en-dehors des psychopathes qui en sont les instigateurs, mais qu’ils risquent en inconscience d’accepter pour retrouver l’illusion d’un bol d’air. Une société mondialiste, liberticide et génocidaire, que vous-mêmes ne voulez pas pour vos enfants et leurs descendants. Qu’allez-vous faire pour eux et pour vous ?

Cette dictature sans précédent par son ampleur, calquée sur le modèle du parti communiste chinois, est en marche forcée, vous l’avez vu, vous le voyez parce que s’il vous reste la curiosité, le flair et la quête de la vérité qui sont l’essence du journalisme, vous en avez l’information, comme tous ceux qui vous ont remplacé au pied-levé, l’ont. Je parle des lanceurs d’alerte et de tous ceux qui les relaient, ceux que l’on nomme les soldats numériques. Car oui ce sont des soldats puisque nous sommes en guerre. Beaucoup de ceux-là sont tombés au fil des années, mis à l’écart, internés, assassinés, « suicidés ». Certains même étaient journalistes, comme Julian Assange pour ne nommer que lui dont l’actualité est encore brûlante. Il est une honte pour vous tous qui l’avaient abandonné et parfois renié.

Lorsque la maison brûle et qu’on est à l’intérieur, on ne se demande plus s’il est risqué ou non d’essayer d’éteindre les flammes, pas plus qu’on fait la moue sur qui vient nous aider à les maîtriser.

Encore faut-il accepter de voir l’incendie. Je concède qu’à ce jour, bien des aveugles sont aussi devenus sourds, c’est ainsi que leur psyché se protège de regarder en face les illusions qui les ont jusque-là bercées. Je ne m’adresse pas à eux, je sais qu’ils s’effondreront lorsque trop de révélations auront brisé leurs dénis.

Aujourd’hui, avec cette fausse pandémie sans mortalité supérieure à une grippe, l’un des plus grands mensonges de l’humanité, car il y en a d’autres encore plus grands qui seront mis en lumière, orchestre le déroulement d’un plan préparé depuis très longtemps pour la mise en place d’un pouvoir sans partage, qui ne se cache plus et dont les aspects occultes sont plus terribles encore que la plupart ne l’imaginent.

L’arme absolue qui garantira la réussite de cette offensive est l’information.

VOUS êtes cette arme, que vous le vouliez ou non. Vous servez directement la cause des agresseurs, c’est ce pour quoi vous êtes aujourd’hui payés. Pensez-vous vous supporter longtemps dans ce rôle ? Il n’y a pourtant rien de mauvais en vous, au contraire, écoutez ce qui crie tout au fond de vous et libérez-vous de ce poids que votre conscience ne pourra jamais digérer.

Les peuples du monde entier ont besoin de vous, ils ont besoin que vous leur donniez la juste information, celle qui leur permettra de ne pas succomber, de se libérer de l’illusion qui les conduira sinon vers un esclavage absolu. Leur conditionnement fait qu’ils n’ont pas la capacité pour la plupart d’aller eux-mêmes chercher cette information à la source, ni même auprès des journalistes citoyens qui présentent la seule alternative, ils sont trop formatés, tétanisés par les techniques de manipulation des masses pratiquées au quotidien, ils sont sous hypnose.

Seule une minorité n’est pas captive de cette camisole mentale. Si cette minorité grandit chaque jour, elle ne suffit pas encore. Les lanceurs d’alerte n’ont pas cessé d’informer, d’apporter les preuves de ce qu’ils avançaient, mais ils ne peuvent atteindre ceux qui restent rivés devant leurs téléviseurs et croient encore en vos mensonges.

Alors que faire dans votre mal-être ? Avoir le courage, comme le fera bientôt j’espère le peuple de France, de renverser les pouvoirs iniques. C’est un devoir, qui même s’il n’a jamais été appliqué reste inscrit dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793.

Reprenez vos salles de rédaction et vos studios TV, ne vous préoccupez pas de ceux qui les possèdent et vous ont achetés, écartez les corrompus et commencez à diffuser la vérité. Si vous le faites, il y aura des risques bien sûr mais mesurés, et vous ne serez pas seuls, appelez le peuple à venir protéger vos bâtiments des tentatives du pouvoir de les reprendre. Appelez les policiers et les militaires courageux à faire de même. Il y en a autant chez eux à vivre le même malaise que vous.

N’attendez pas de n’avoir plus rien à perdre, ça sera trop tard. Les choses peuvent encore se faire sans violence, mais quand vous n’aurez plus rien, quand les peuples n’auront plus rien, la violence sera très difficile à endiguer. C’est ce qu’il nous faut tous conjurer, tant qu’on le peut encore, en agissant dans le bon timing.

Une partie de la jeunesse n’a plus d’espoir, sa colère grandit, parfois sa révolte. Une autre partie est amorphe. Elle se sent acculée contre un mur devant un gouffre sans avenir. Les artisans et les PME qui sont le tissu social et l’économie réelle de nos pays sont aux abois, les classes les plus pauvres s’appauvrissent encore, la classe moyenne est en voie de destruction. Tout cela va très vite désormais car c’est planifié en ce sens par ceux qui se désignent comme « l’élite » avec votre complicité et parfois vos collusions, vos conflits d’intérêts, votre corruption.

D’ici cinq ans, soit le monde sera en paix et se réorganisera sur les bases de nouveaux systèmes de gouvernance, soit il sera l’enfer mondialiste et ultra-matérialiste que promeuvent les classes dominantes pédosataniques.

Cela dépend de tous, mais de vous particulièrement, parce que vous détenez l’arme de l’information qu’ils utilisent pour maintenir les peuples dans la peur et la soumission, par le mensonge et la répression. Si la répression concerne les militaires et les policiers, qui se retrouvent aujourd’hui devant les mêmes choix, le mensonge est votre affaire, vous avez le pouvoir de le faire cesser.

L’Histoire se fera et pour qui sait voir entre les lignes, malgré les sombres apparences du moment, elle s’écrira le moment venu dans le sens d’une grande libération et pas d’un enfermement. Je vous le dis, ceux que vous servez perdront et devront faire face à leurs crimes et leurs responsabilités, du plus petit au plus grand. Vous avez le pouvoir de vous inscrire dans le bon sens de l’Histoire ou dans le mauvais.

L’important n’est pas ce que vous avez fait jusqu’à maintenant, mais ce que vous allez faire à présent. C’est cela qui sera retenu. Respectez-vous, respectez-nous.

Le Passeur.

Source : http://www.urantia-gaia.info 
(faites circuler et merci de respecter l’intégralité du texte.)




« Covid 19, un virus et des hommes » : petit essai de psychopathologie apocalyptique

[Source : Anthropo-logiques]

J’ai la très grande joie de partager un nouveau texte (le troisième publié ici) de M. Frédéric Badel, médecin-psychiatre. Il nous livre un tour du propriétaire après dix mois de psychose collective qui fait évidemment quelque peu froid dans le dos.

Commentant le documentaire « Hold-Up » (diffamé comme on le sait avec une violence extrême par la presse mainstream), Edgar Morin a eu cette remarque tellement sagace : « Pas une fois dans Hold up on n’entend parler d’une techno-science sans conscience produite par un système, d’une logique capitaliste marchandisant mondialement jusqu’à notre imaginaire ou une critique de l’État total en formation, mais toujours de personnages néfastes. »

Le film, contrairement à la critique outrancière qu’en a faite la presse, n’impose aucune thèse. Il montre et donne la parole à des acteurs, politiques et économiques, qui réclament un Nouvel ordre mondial et on pensé, depuis au moins une décennie, qu’une pandémie (avec la peur qu’elle générerait) serait le meilleur moyen pour parvenir à l’imposer.

En relevant cela, le réalisateur n’impose rien. Libre à chacun d’en faire la lecture qu’il veut (ce qui est, précisément, ce qu’entendent empêcher les médias qui se tiennent désormais pour détenteurs de la vérité -et travaillent donc à l’imposer à la population.)

Mais Edgar Morin vise juste dans sa critique en indiquant que ce qui importe -et ce qu’il est urgent désormais de mettre en lumière- c’est l’idéologie et le programme de ce capitalisme totalitaire qui cherche à prendre le pouvoir sur le monde et réduire ses habitants à des sujets dociles. Un capitalisme soviétique, ou plutôt à la chinoise, hanté par un délire transhumaniste et eugéniste hélas très réel.

Dans ses textes, le Dr Badel décrit avec une précision d’entomologiste les procédés manipulatoires qui nous sont infligés depuis bientôt une année avec là aussi une violence extrême -et leurs effets terribles sur les psychismes individuels comme le psychisme collectif.

A voir aujourd’hui la presse s’agiter comme une seule division blindée avec le « nouveau variant tellement contagieux » que l’on dit avoir détecté en Angleterre, on se demande comment faire pour que la machine à produire de la panique puisse juste se mettre en pause pour laisser un peu souffler la population.

Il y a bien sûr quelque chose d’irresponsable et de brutalement maltraitant dans cette insistance quotidienne à peindre le diable sur la muraille et achever de détruire la santé mentale de la population. C’est exactement ceci que le médecin-psychiatre décrypte et analyse ici avec une lucidité sans concession.

Au fond, c’est bel et bien la psychiatrie (la vraie, la noble, il en est aussi ô combien hélas des formes abusives) qui aura le plus manqué à nos prises de décision collectives. Les conseils scientifiques et autres task forces n’ont absolument pas intégré la variable santé mentale à leurs travaux, et sont eux-mêmes tombés dans des modes de fonctionnement et de pensée hautement pathologiques. Le prix à payer collectif de cette psychopathologie sera lourdissime.

C’est donc avec joie que je vous invite à découvrir l’article du Dr Badel, que je remercie à nouveau chaleureusement de sa confiance et de sa fidélité à ce modeste blog.

Covid 19, un virus et des hommes

par le Dr Frédéric Badel, médecin-psychiatre

En dix mois, notre quotidien a été grandement modifié et nos repères profondément changés. Notre démocratie a subi de fortes turbulences, malmenée par l’état d’urgence et les mesures rongeant nos droits fondamentaux.

L’apparition du virus nommé Covid 19 peut-il en être l’explication ?

Dès mars 2020, soit peu de temps après la date supposée d’apparition du virus, certaines incohérences dans la communication et dans la gestion de la maladie pouvaient alerter.

La création d’un conseil scientifique fin mars, composé de personnes ne tenant pas compte des données de terrain et décidant seules de mesures sanitaires nouvelles, court-circuitant toutes les instances en place, constituait une anomalie. Le confinement pour un virus ne se justifiait pas, la France n’étant pas en guerre contrairement à ce qu’annonçait le Président, et l’interdiction faite aux médecins de soigner librement leurs patients était une atteinte à l’un des piliers fondateurs de la médecine. Traiter l’infection avec du paracétamol et ne pas consulter son médecin, ou encore aller à l’hôpital directement, a participé au retard de prise en charge et à l’augmentation de la mortalité, ainsi qu’à la surcharge de certains services. Nombre de structures privées ont vu leurs lits réquisitionnés rester vides. Et dans le même temps, leurs malades habituels n’ont pu être soignés comme ils auraient dû l’être, certains en sont morts. Le traitement donné à cette épidémie, tant médical que médiatique, ne ressemblait en rien à celui donné aux précédents épisodes virologiques. Le comptage quotidien du nombre de victimes rendait l’atmosphère menaçante et contribuait à terroriser la population.

De même l’annonce dès le début de l’épidémie d’un « monde d’après » devant être opposé au « monde d’avant » amorçait une rhétorique étonnante concernant une épidémie virale.

Les médias ont très largement propagé une parole gouvernementale basée sur la manipulation (essentiellement par la peur et les modifications des indicateurs d’épidémie), sur le mensonge (au sujet de la disponibilité puis de l’efficacité des masques par exemple), sur l’infantilisation (se faire à soi-même une attestation), et sur la culpabilisation (embrasser ses proches les fera mourir).

Le nombre de morts diminuant dès le mois de mai, les indicateurs de l’épidémie ont été modifiés pour créer volontairement la confusion et l’illusion d’un virus persistant. Les malades devenant rares, ils ont été remplacés dans les chiffres par les « cas ». Ces cas, qui n’ont aucune signification épidémiologique et sont donc ininterprétables, ont été détectés à l’aide de tests qui s’avèrent donner un très fort taux de faux positifs. Mais pourtant et en dépit du bon sens, cette application à débusquer les « cas » au moyen de ce même test s’est accentué.

Le nombre croissant de « cas » a justifié la prise de mesures privatives de liberté, toutes aussi incompréhensibles, illogiques et inopérantes les unes que les autres. Leur inefficacité prévisible a été maquillée en mauvaise observance des règles et a justifié de nouvelles mesures toujours plus contraignantes, contradictoires et arbitraires.

La culture du non-sens s’est installée comme moyen efficace de sidération des masses. En témoigne la fermeture des bars et autres salles de sports et de spectacles sans protestation aucune de la majorité d’entre nous alors que, dans le même temps, l’accès reste libre aux transports en commun.

Ces techniques de manipulation ont eu pour finalité de sidérer les esprits. Terroriser une population en diffusant en permanence des messages catastrophiques n’est pas nouveau. Après un temps variable s’installe l’indifférence, l’impuissance apprise, autant de phénomènes adaptatifs naturels qui consistent à ne pas s’agiter en vain lorsqu’il est évident que le résultat ne dépend pas de l’action entreprise.

S’est ainsi installée une tolérance de plus en plus grande à la fonte de nos droits fondamentaux : les confinements, puis les couvre-feux et les fermetures arbitraires d’établissements conviviaux. La tolérance aux injustices et la soumission à l’autorité ont été mesurées en permanence, en repoussant chaque fois un peu plus loin le curseur de la restriction des libertés. Une mesure charnière a semble-t-il consisté dans l’obligation de port du masque à l’école imposée aux enfants dès six ans. Le gouvernement a su que, dorénavant, les gens étaient capables d’appliquer à leurs propres enfants des mesures pouvant nuire à leur santé physique et psychologique, sans qu’aucune preuve scientifique étayant l’utilité de tels sévices n’ait jamais été apportée. Et pourtant, peu nombreux sont ceux qui ont retiré leurs enfants des établissements scolaires.

Les données du réel, celles constatables dans le quotidien par l’observation directe (par exemple il n’y a pas des malades partout et moi-même je n’en connais pas), ne sont pas parvenus, après le mois d’avril et la fin de l’épidémie, à rétablir une organisation psychique cohérente suffisante pour éviter à certains parents d’infliger la maltraitance à leurs enfants.

Aujourd’hui, la manipulation se poursuit au moyen des mêmes méthodes pour inciter à la vaccination.

En effet, vacciner contre un virus qui expose au décès moins de 0,5 % des personnes infectées, l’âge médian des victimes étant de 84 ans, vacciner contre un virus qui, de surcroît, est régi comme ce type de virus par la règle de la mutation (plusieurs sont déjà détectées), n’est pas rationnel. C’est une absurdité sur le plan médical. Le rapport bénéfice-risque n’est pas favorable et la question de l’élaboration d’un tel vaccin ne devrait même pas se poser. De plus, les traitements pour cette affection existent et sont efficaces. Mais la science n’a pas sa place. Ce sont les médecins des plateaux-télé qui forgent l’opinion, et ce en dépit de leurs collusions avec les laboratoires sur lesquelles des comptes ne leur sont que rarement demandés.

La population est désormais scindée en deux groupes.

Le premier, hétérogène, est composé des personnes favorables au vaccin. Il réunit celles qui, par conviction ou par lassitude, sont prêtes à s’y soumettre pour sortir de la crise. Il abrite ainsi les personnes qu’il a été possible de sensibiliser, qui croient sans hésitation au message relayé par les ondes. Celles-là resteront réceptives à tous les messages de danger et agréeront la méthode de sortie de crise, fût-elle assortie de privations pérennes de leurs droits. On trouve aussi dans ce groupe les personnes qui se sont coupées de toute information depuis longtemps, pour se protéger, et qui sont devenues indifférentes à tout discours. Pour elles, l’essentiel est de ne plus entendre parler du sujet. Elles ont disqualifié tous les avis pour les neutraliser. Ainsi le leurre des tests conduisant à une épidémie de cas, sans morts ni malades, ne parvient plus à leur entendement, comme si leur cerveau avait été débranché. Leur priorité est de mettre un terme à la maltraitance qui leur est infligée en se coupant de toute nuisance.

Le second groupe rassemble les détracteurs du vaccin, ceux qui ont échappé à l’influence du matraquage médiatique, qui ont souvent pris des avis ou cherché des informations hors des sources classiques, tout en restant sensibles à la réalité de leur environnement (services hospitaliers non saturés, nombre de morts comparable aux années précédentes, mesures prises non proportionnées, amenuisement des droits fondamentaux sans justification etc.). Ces personnes ont également intégré qu’une vaccination n’exempterait pas des mesures de distanciation sociale et, par conséquent, que la convivialité ne serait pas rétablie, que le gouvernement garderait de façon arbitraire le contrôle de la population et de ses activités. Elles observent avant tout l’immixtion toujours croissante de l’État dans leur quotidien et dans leur vie privée.

Ces deux groupes sont désormais séparés par une ligne qu’il sera difficile de faire bouger. La manipulation a montré des limites qui étaient prévisibles et elle sera sans effets sur ceux qu’elle a tenté, en vain, de convaincre. Ces groupes se sont figés, leurs effectifs se sont immobilisés, et peu importe les arguments avancés, les scandales établis ou les preuves apportées, ceux-ci se noieront dans un récit national inaliénable impossible à dénoncer sauf à être traité de complotiste. Les mots se seront substitués à la réalité et, utilisés à contre-emploi, ils auront perdu de leur sens et véhiculeront des idées en rupture avec les faits. Le pouvoir en place pourra même avouer ses mensonges, le peuple l’acclamera, incapable de le croire mal intentionné et persuadé qu’il est au-dessus des soupçons. Il n’est donc plus temps de publier des résultats d’études prouvant l’efficacité de tel produit, le mensonge sur tel autre, de produire des courbes démontrant le caractère infinitésimal du risque sanitaire et disproportionné des réactions de peur. Surdité et aveuglement règnent en maître chez les personnes qui, conditionnées, sont privées de jugement et incapables d’admettre que des faits objectifs puissent démentir la réalité qu’elles ont construite.

Organiser l’affrontement de ces deux groupes de la population est une possibilité -opportunité ?– désormais envisageable. Nos dirigeants devraient rapidement s’en saisir pour encourager une organisation sociale qui opposerait bons et mauvais citoyens, gens sains, dociles, responsables et vaccinés et gens toxiques, rebelles, inconséquents et non vaccinés. Ce système de bons citoyens est présent en Chine. Il repose sur la délation et l’obéissance à la règle.

Le bon usage par le gouvernement de la graduation dans la contrainte et la soumission du peuple conduisent à ce jour à l’acceptation d’une vaccination inutile dont la toxicité n’est pas évaluée et pour laquelle les laboratoires, compte tenu de la rapidité d’élaboration des produits, ont déjà négocié de ne pas être tenus responsables de potentiels effets secondaires, obtenant des États qu’ils répondent de telles conséquences.

Et pourquoi pas en définitive puisque les politiques sont devenus médecins. Nos gouvernants et nos parlementaires, de par leur pouvoir et leur influence, vont inciter toute une population à faire un geste dont l’intérêt n’est pas démontré et dont les conséquences ne sont pas mesurées, et se présenter ainsi en sauveurs.

Cela évoque les techniques sectaires et les suicides collectifs. Pour échapper à la fin du monde ou aux extra-terrestres -ici au virus mortel-, le sacrifice est présenté comme salvateur. La réalité ensevelie sous les messages quotidiens discordants, culpabilisants, a laissé la place au délire dans lequel les liens logiques se dissolvent.

Les sectes se servent de ces moyens : isoler les individus en les coupant de leurs liens sociaux et familiaux, rendre les gens dépendants en les privant de leurs moyens de subsistance, propager un discours univoque martelé dans des grand-messes permanentes, évincer toute pensée divergente, présenter les opposants comme des nuisibles qui ne comprennent ni leur propre intérêt, ni l’intérêt commun supérieur. « Nous contre les autres » est généralement la doctrine simple compréhensible par chacun car simpliste, et hélas adoptée.

Le cap est franchi. Maintenant que les lignes de partage qui clivent la population se précisent, ce gouvernement n’a plus la possibilité de revenir à des positions plus raisonnables et proportionnées. Il a fait tout son possible dans le domaine de la manipulation, il a mobilisé toutes les sphères d’influence tout en restant crédible auprès d’une partie importante de la population. Pour ceux qui, rebelles, refusent d’adhérer, d’autres méthodes plus coercitives encore s’imposent.

Les signes de cette dérive totalitaire se trouvent dans les techniques de lavage de cerveau employées, identiques à celles des sectes. Elles étaient là dès le départ, mais comment croire qu’un gouvernement démocratiquement élu puisse se retourner contre son peuple ?

Aujourd’hui, une partie de ce peuple est plongée dans la pauvreté, le désarroi, les « non-essentiels » commencent à se suicider, les troubles psychiatriques se multiplient et… le conseil scientifique continue d’assurer sa grand-messe à une armée de fidèles hallucinés.

Demain, n’importe quel virus, réel ou fictif, pourra de nouveau semer la terreur chez des populations prêtes à se faire vacciner pour conserver un peu de liberté. Elles y sont prêtes. Et si les tests actuels sont encore utilisés -contre toute logique-, même les populations vaccinées seront positives et resteront contagieuses. Les mesures de distanciation resteront la règle.

Signe supplémentaire de la supercherie, les hommes qui murmurent à l’oreille des virus prédisent déjà les vagues à venir et leurs dates d’apparition. Toute science a vraiment déserté nos sociétés.  Les réseaux sociaux, « complotistes », ont donné des dates de confinement bien avant leur annonce officielle, montrant ainsi que toute préoccupation sanitaire était absente des décisions officielles.

Les conséquences humaines sont terribles. Tout lieu de convivialité a disparu, les gens sont plus isolés que jamais, ils souffrent de mesures iniques imposées par une poignée de dirigeants, sans aucune concertation, sous couvert d’assurer leur salut. Ce qui fait l’humain, sa capacité à tisser des liens, son besoin d’entrer en contact avec l’autre, est menacé. Le tissu social s’est dissout dans les mesures imposées par un régime devenu fou, hors de contrôle, déroulant une feuille de route établie de longue date en dépit de toute considération du réel. Les mesures prises altèrent la santé de la population et tuent. Elles sont anti-sanitaires. La dictature est en marche.

Notre mode de vie a effectivement bien changé ; le Covid n’en est que le prétexte, le catalyseur. Cette dégradation de nos conditions d’existence et la disproportion des mesures prises pour lutter contre un virus donne du crédit au discours de ceux qui voient là le moyen d’instaurer un nouvel ordre mondial qui doit annihiler notre vie privée et nos droits individuels.

Les premiers constats montrent les signes de la réalisation de cet ordre nouveau.




Peut-on renverser le NOM sans actions ?

[Source : Rémy Daillet-Wiedemann]

Rémy Daillet-Wiedemann ne le pense pas :

https://youtu.be/OhDBSMAnUgo

[Voir aussi :




La « Réinitialisation mondiale » (« Global Reset ») – Désactivée. « L’État profond ».

[Source : Mondialisation.ca]

Par Peter Koenig

Imaginez, vous vivez dans un monde dans lequel on vous dit qu’il est une démocratie – et vous pouvez même le croire – mais en fait votre vie et votre destin sont entre les mains de quelques oligarques ultra-riches, ultra-puissants et ultra-inhumains. Ils peuvent être appelés État profond, ou simplement « la Bête », ou n’importe quoi d’autre d’obscur ou d’introuvable – peu importe. Ils sont inférieurs à 0,0001%.

Faute d’une meilleure expression, appelons-les pour l’instant les « individus obscurs » (“obscure individuals”).

Ces « individus obscurs » qui prétendent diriger notre monde n’ont jamais été élus. Nous n’avons pas besoin de les nommer. Vous découvrirez qui ils sont, et pourquoi ils sont célèbres, et certains d’entre eux totalement invisibles. Ils ont créé des structures, ou des organismes sans aucun format légal. Ils agissent totalement hors de la légalité internationale. Ils sont à l’avant-garde de « la Bête ». Il y a peut-être plusieurs « bêtes » en concurrence. Mais elles ont le même objectif : Un nouvel ordre mondial ou un seul ordre mondial (NWO, ou OWO).

Ces « individus obscurs » dirigent, par exemple, le Forum économique mondial (FEM – représentant la Grande industrie, la Grande finance et de Grande renommée), le Groupe des 7 – G7, le Groupe des 20 – G20 (les dirigeants des nations les plus « fortes » économiquement). Il existe également quelques entités de moindre importance, appelées la Société Bilderberg, le Conseil des relations étrangères (Council on Foreign Relations, CFR), Chatham House et d’autres encore.

Les membres de toutes ces entités se chevauchent. Et même ce front élargi représente moins de 0,001 %. Ils se sont tous superposés à des gouvernements nationaux souverains élus et constitutionnels, et à LA multinationale mondiale, les Nations unies, l’ONU.

En fait, ils ont coopté l’ONU pour faire leur travail. Les directeurs généraux de l’ONU, ainsi que les directeurs généraux des multiples sous-organisations de l’ONU, sont choisis pour la plupart par les États-Unis, avec le consentement de leurs vassaux européens – en fonction du profil politique et psychologique du candidat. Si sa « performance » à la tête de l’ONU ou de l’une de ses sous-organisations échoue, ses jours sont comptés. L’Union européenne, les organisations de Bretton Woods, la Banque mondiale et le FMI, ainsi que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) – et – ne vous y méprenez pas – la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, ont également été cooptés ou créés par la ou les « Bête(s) ». Elle n’a pas de pouvoir réel. Uniquement pour s’assurer que la loi est toujours du côté des hors-la-loi.

Outre les principales institutions financières internationales, la Banque mondiale et le FMI, il existe ce que l’on appelle les banques régionales de développement et autres institutions financières similaires, qui contrôlent les pays de leurs régions respectives.

 En fin de compte, c’est l’économie financière ou de la dette qui contrôle tout. Le banditisme néolibéral occidental a créé un système dans lequel la désobéissance politique peut être punie par l’oppression économique ou le vol pur et simple des biens nationaux dans les territoires internationaux. Le dénominateur commun de ce système est le dollar US (toujours) omniprésent.

Les « individus non élus »

La suprématie de ces « individus obscurs » non élus est de plus en plus évidente. Nous, « le Peuple », considérons qu’il est « normal » qu’ils prennent les décisions, et non pas ce que nous appelons – ou étions autrefois fiers d’appeler – nos nations souveraines et nos gouvernements souverainement élus. Ils sont devenus un troupeau de moutons obéissants. « La Bête » a progressivement et tranquillement pris le dessus. Nous n’avons pas remarqué. C’est la tactique du salami : vous le coupez tranche par tranche et quand le salami a disparu, vous vous rendez compte qu’il ne vous reste plus rien, que votre liberté, vos droits civils et humains ont disparu. À ce moment-là, il est trop tard. Le Patriot Act étasunien en est un bon exemple. Il a été préparé bien avant le 11 septembre. Une fois le 11 septembre « arrivé », le Patriot Act a été adopté par le Congrès en un rien de temps – pour la protection future du peuple – les gens l’ont réclamé par peur – et – bingo, le Patriot Act a privé environ 90% de la population étasunienne de sa liberté et de ses droits civils. Pour de bon.

Nous sommes devenus esclaves de « la Bête ». « La Bête » décide de l’essor ou de l’effondrement de nos économies, de qui devrait être endetté, quand et où une pandémie devrait éclater, et des conditions de survie à la pandémie, par exemple le confinement social. Et pour couronner le tout, les instruments que « la Bête » utilise, très astucieusement, sont un minuscule ennemi invisible, appelé virus, et un monstre énorme mais aussi invisible, appelé LA PEUR. Cela nous empêche d’aller dans la rue, de retrouver nos amis, d’aller au théâtre, de faire du sport ou de pique-niquer dans le parc.

Bientôt, « la Bête » décidera qui vivra et qui mourra, littéralement – si nous la laissons faire. Ce n’est peut-être pas si loin. Une autre vague de pandémie et les gens pourraient ainsi supplier, crier et hurler pour obtenir un vaccin, pour sonner le glas et pour le super profit des grandes sociétés pharmaceutiques – et pour atteindre les objectifs des eugénistes qui parcourent ouvertement le monde – voyez ceci. Il est encore temps de dire NON collectivement. Collectivement et solidairement.

Prenez le dernier cas d’imposture flagrante. Comme par hasard, après le passage de la première vague de Covid-19, au moins dans le « Nord global », où se prennent les grandes décisions mondiales, au début du mois de juin 2020, le président non élu du FEM, Klaus Schwab, a annoncé « La grande Réinitialisation » (“The Great Reset”). Profitant de l’effondrement économique – le choc de la crise, comme dans « La doctrine du choc » – M. Schwab, un des leaders de « la Bête », annonce ouvertement ce que le FEM va discuter et décider pour le monde à venir lors de son prochain Forum de Davos en janvier 2021. Pour plus de détails, voir ceci.

Nous, le peuple, accepterons-nous l’ordre du jour des individus du FEM non élus ?

Le FEM se concentrera de manière opportune sur la protection de ce qui reste de la Terre Mère ; évidemment, au centre se trouvera le « Réchauffement climatique », basé sur le CO2 produit par l’humain. L’instrument de cette protection de la nature et de l’humanité sera l’Agenda 2030 des Nations unies – qui équivaut aux Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Il sera axé sur la manière de reconstruire l’économie mondiale délibérément détruite, tout en respectant les principes (« verts ») des 17 ODD.

Mais attention, tout est relié. Il n’y a pas de coïncidences. Le tristement célèbre Agenda 2021, qui coïncide avec et complète le soi-disant Agenda 2030 des Nations unies, sera dûment inauguré par la déclaration officielle du FEM de « The Great Reset », en janvier 2021. De même, la mise en œuvre de l’agenda de « The Great Reset » a commencé en janvier 2020, avec le déclenchement de la pandémie de coronavirus – prévue depuis des décennies, les derniers événements visibles étant le rapport Rockefeller de 2010 avec son « Lockstep Scenario » (le Scénario du verrouillage), et l’événement 201, du 18 octobre à New York qui a simulé par ordinateur une pandémie de coronavirus, laissant en 18 mois 65 millions de morts et une économie en ruine. Cela a été programmée quelques semaines seulement avant le lancement de la véritable pandémie de COVID-19.
Voir COVID-19, We Are Now Living the « Lock Step Scenario »,
voir en français La farce et l’agenda diabolique d’un «verrouillage universel» 
et ceci et ceci (et en français ceci).

Les émeutes raciales

Des émeutes raciales, initiées par le mouvement Black Lives Matter (financé par la Fondation Ford et l’Open Society Foundation de Soros), à la suite de l’assassinat brutal de l’Afro-Américain George Floyd par une bande de policiers de Minneapolis se sont répandues comme un feu de brousse en un rien de temps dans plus de 160 villes dans le monde, d’abord aux États-Unis, puis en Europe. Ces émeutes ne sont pas seulement liées à l’agenda de « la Bête », mais elles constituent une déviation bien commode de la catastrophe humaine provoquée par la  pandémie Covid-19. Voir aussi ceci.

Le plan infâme de « la Bête » pour mettre en œuvre ce qui se cache réellement derrière l’Agenda 2030 des Nations unies est l’Agenda ID2020 qui demeure méconnue du grand public. Voir La pandémie du coronavirus COVID-19 : Le vrai danger est « l’Agenda ID2020 ». Cet agenda a été créé et financé par le gourou de la vaccination Bill Gates, tout comme la GAVI (Global Alliance for Vaccines and Immunizations), l’association des grandes entreprises pharmaceutiques – qui a participé à la création des vaccins coronavirus et qui finance avec la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) une part importante du budget de l’OMS

La « Grande réinitialisation » (« Great Reset »), telle qu’annoncée par Klaus Schwab du FEM, est censée être mise en œuvre par l’Agenda ID2020. C’est plus que ce que l’on pourrait croire. L’Agenda ID2020 est même intégré aux SDG, puisque la SDG 16.9 « d’ici 2030, fournira une identité légale [numérique] pour tous, y compris l’enregistrement gratuit des naissances« . Cela s’inscrit parfaitement dans l’objectif global de la SDG 16 : « Promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives pour un développement durable, fournir un accès à la justice pour tous et mettre en place des institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux ».

Suivant la voie officielle de l’Agenda 2030 des Nations unies pour la réalisation des SDG, l’Agenda ID2020 « mise en oeuvre » – qui est actuellement testé sur des écoliers au Bangladesh – fournira des cartes d’identité numérisées, éventuellement sous la forme de nanopuces implantées en même temps que les programmes de vaccination obligatoires, encouragera la numérisation de l’argent et le déploiement des 5G – qui seraient nécessaires pour télécharger et contrôler les données personnelles sur les nanopuces et pour contrôler la population. L’Agenda ID2020 inclura très probablement aussi des « programmes » – par la vaccination ? – de réduction significative de la population mondiale. L’eugénisme est une composante importante du contrôle de la population mondiale future dans le cadre d’un NOW / OWO – voir aussi Georgia Guidestones, mystérieusement construit en 1980.

L’élite dirigeante a utilisé le confinement comme instrument pour mener à bien ce programme. Sa mise en œuvre se heurterait naturellement à des protestations massives, organisées et financées selon les mêmes modalités que les protestations et manifestations du BLM. Il se peut qu’elles ne soient pas pacifiques – et qu’elles ne soient pas planifiées comme telles. En effet, pour contrôler la population aux États-Unis et en Europe, où l’on s’attendrait à la plupart des manifestations de la société civile, une militarisation totale de la population est nécessaire. Cela est en cours de préparation.

Dans son essai « The Big Plantation« , John Steppling rapporte, à partir d’un article de NYT, que

« Depuis 2006, un minimum de 93 763 mitrailleuses, 180 718 cartouches de chargeur, des centaines de silencieux et un nombre inconnu de lance-grenades ont été fournis aux services de police d’État et locaux aux États-Unis. Cela s’ajoute à au moins 533 avions et hélicoptères, et 432 MRAP – véhicules blindés de 9 pieds de haut, de 30 tonnes, protégés contre les embuscades et dotés de tourelles à canon et de plus de 44 900 pièces d’équipement de vision nocturne, régulièrement utilisés lors de raids nocturnes en Afghanistan et en Irak ».

Il ajoute que cette militarisation s’inscrit dans une plus vaste tendance. Depuis la fin des années 1990, environ 89 % des services de police étasuniens desservant des populations de 50 000 personnes ou plus disposaient d’une PPU (unité paramilitaire de police), soit près du double de ce qui existait au milieu des années 1980. Il appelle ces polices militarisées la nouvelle Gestapo.

Même avant la pandémie COVID-19, environ 15 à 20 % de la population se trouvait sur ou sous le seuil de pauvreté aux États-Unis. L’anéantissement économique post-covidien va au moins doubler ce pourcentage – et augmenter proportionnellement le risque de révoltes civiles et d’affrontements avec les autorités – ce qui renforce encore le raisonnement en faveur d’une force de police militarisée.

Le Crypto RMB chinois

Bien entendu, aucun de ces scénarios ne sera présenté au public par le FEM en janvier 2021. Il s’agit de décisions prises à huis clos par les acteurs clés de « la Bête ». Cependant, ce plan grandiose de la « Grande Réinitialisation » (« Great Reset ») ne va pas nécessairement se réaliser. La moitié au moins de la population mondiale et certains des pays les plus puissants, économiquement et militairement – comme la Chine et la Russie – y sont opposés. « Reset » peut-être oui, mais pas dans ces termes occidentaux. En fait, une réinitialisation de ce type est déjà en cours, la Chine étant sur le point de lancer une nouvelle monnaie cryptographique basée sur une chaîne de blocs, le RMB cryptographique, ou yuan. Il ne s’agit pas seulement d’une monnaie forte basée sur une économie solide, elle est également soutenue par l’or.

Alors que le président Trump continue de fustiger la Chine pour ses pratiques commerciales déloyales, pour sa mauvaise gestion de la pandémie de grippe (COVID-19), pour avoir volé des droits de propriété – une campagne sans fin contre la Chine -, pour avoir affirmé que la Chine dépend des États-Unis et que ces derniers vont couper les liens commerciaux avec la Chine – ou les couper complètement – la Chine appelle cela du bluff. La Chine se réoriente discrètement vers les pays de l’ANASE plus le Japon (oui, le Japon !) et la Corée du Sud, où le commerce représente déjà aujourd’hui environ 15 % de l’ensemble des échanges commerciaux de la Chine et devrait doubler au cours des cinq prochaines années.

Malgré le verrouillage et la perturbation des échanges commerciaux, les exportations globales de la Chine se sont rétablies avec une augmentation de 3,2 % en avril (par rapport à avril 2019). Cette performance globale des exportations chinoises s’est néanmoins accompagnée d’une baisse spectaculaire des échanges commerciaux entre les États-Unis et la Chine. Les exportations chinoises vers les États-Unis ont diminué de 7,9 % en avril (par rapport à avril 2019).

Il est clair que la grande majorité des industries étasuniennes ne pourraient pas survivre sans les chaînes d’approvisionnement chinoises. La dépendance occidentale à l’égard des fournitures médicales chinoises est particulièrement importante. Sans parler de la dépendance de la Chine à l’égard des consommateurs étasuniens. En 2019, la consommation totale des États-Unis, soit environ 70 % du PIB, s’élevait à 13,3 billions de dollars, dont une bonne partie est directement importée de Chine ou dépend des ingrédients provenant de Chine.

Les maîtres du FEM sont confrontés à un véritable dilemme. Leur plan dépend beaucoup de la suprématie du dollar qui continuerait à permettre l’application de sanctions et la confiscation des actifs des pays qui s’opposent à la domination des États-Unis ; une hégémonie du dollar qui permettrait d’imposer les composantes du programme « The Great Reset » (la Grande réinitialisation), comme décrit ci-dessus.

À l’heure actuelle, le dollar est une monnaie fiduciaire, une dette créée de toutes pièces. Il ne bénéficie d’aucun soutien. Par conséquent, sa valeur en tant que monnaie de réserve se dégrade de plus en plus, en particulier vis-à-vis du nouveau crypto-yuan de Chine. Afin de concurrencer le yuan chinois, le gouvernement étasunien devrait s’éloigner de son système monétaire Ponzi, en se séparant du Federal Reserve Act de 1913 et en imprimant sa propre monnaie de l’économie étasunienne et éventuellement de l’or (crypto) – et non pas de la monnaie fiduciaire de la FED, comme c’est le cas aujourd’hui. Cela impliquerait de couper les liens plus que centenaires avec la FED, propriété du clan Rothschild et Cie, et de créer une véritable banque centrale appartenant aux citoyens. Ce n’est pas impossible, mais grandement improbable. Ici, deux « bêtes » pourraient s’affronter, car une puissance mondiale est en jeu.

Pendant ce temps, la Chine, avec sa philosophie de création sans fin, continuerait d’avancer de façon imparable avec son gigantesque plan de développement socio-économique du 21e siècle, l’Initiative ceinture et route (la Nouvelle route de la soie) reliant la Chine au reste du monde avec des infrastructures de transport terrestre et maritime, avec des projets de recherche et industriels communs, des échanges culturels – et surtout, un commerce multinational (multinational trade) avec des caractéristiques « gagnant-gagnant », l’égalité pour tous les partenaires – vers un monde multipolaire, vers un monde avec un avenir commun pour l’humanité.

Aujourd’hui déjà, plus de 120 pays sont associés à l’ICR – et le projet en chantier est libre pour que d’autres pays s’y joignent – et pour défier, démasquer et « désactiver » la Grande réinitialisation (Great Reset) de l’Occident.

Peter Koenig


Article original en anglais :

Conspiracy Theory

The Global Reset – Unplugged. “The Deep State”, publié le 17 juin 2020.

Traduit par Maya pour Mondialisation

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[À propos de l’auteur]

Peter Koenig est économiste et analyste géopolitique. Il est également spécialiste des ressources en eau et de l’environnement. Il a travaillé pendant plus de 30 ans à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé dans le monde entier dans les domaines de l’environnement et de l’eau. Il donne des conférences dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour Global Research, ICH, New Eastern Outlook (NEO), RT, Countercurrents, Sputnik, PressTV, The 21st Century, Greanville Post, Defend Democracy Press, The Saker Blog, et d’autres sites Internet. Il est l’auteur de Implosion – Un thriller économique sur la guerre, la destruction de l’environnement et la cupidité des entreprises – une fiction basée sur des faits et sur 30 ans d’expérience de la Banque mondiale dans le monde entier. Il est également co-auteur de The World Order and Revolution ! – Essais de la Résistance.
Il est associé de recherche au Centre de recherche sur la mondialisation.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Peter Koenig, Mondialisation.ca, 2020




2020 : Le règne des marchands du Temple…

[Source : MédiaZOne]

Il est clair que dans les semaines et mois qui viennent, savoir dire quelques prières, avoir sous la main de l’or, de l’argent métal, des armes de défenses, des outils et des équipements à forte valeur d’usage, seront des avantages importants dans la situation de résistance dans laquelle nous allons être contraints d’entrer. Mais ne nous leurrons pas, sans sursaut collectif à l’échelle d’une nation, nous ne pourrons que gagner du temps. D’ailleurs, le temps n’est pas loin ou l’establishment s’en prendra définitivement à la petite propriété individuelle et aux individus eux-mêmes.
Eric Montana


[Auteur : Marc Gabriel Draghi]

Nous sommes désormais sous le règne des marchands du Temple – Le gouvernement des banquiers…

​Éternel reconfinement

Ce mercredi 28 octobre 2020, nous sommes entrés définitivement dans une nouvelle phase.

Le pouvoir politique oligarchique représenté par notre Emmanuel (Goldstein) Macron national, a validé l’effondrement contrôlé des économies du monde occidental. En effet, par l’annonce d’un nouveau confinement en réponse à la « pandémie » du coronavirus, le Président de la République vient d’instaurer une véritable dictature sanitaire.

Il n’est désormais plus utile de « gloser » sur la dangerosité de ce virus, les faits sont là : un peu plus de 35 000 morts depuis le début de l’année, la très grosse majorité ayant plus de 85 ans et ayant des causes de comorbidité (cancer, obésité, anomalie génétique).

Même sans évoquer le fait que les chiffres ont probablement été « gonflés » en ratissant très large au niveau des causes de décès. La réalité est que le taux de mortalité du Coronavirus ne dépasse pas les 0.05%, ce qui est remarquablement ridicule pour une « pandémie » que l’on traite comme la catastrophe du siècle.

D’ailleurs pour ceux qui réfléchissent un peu, ce deuxième confinement est révélateur, car nos « experts » et dirigeants considèrent que la plupart des travailleurs des secteurs essentiels (usines, BTP, services publics, etc.) sont désormais immunisés quand ils sont au travail… Quelle chance !

À l’inverse, les travailleurs indépendants ont, eux à priori, un système immunitaire déficient… Il leur est donc tout simplement interdit de travailler. Le travail indépendant et les petits commerces sont donc devenus (comme les réunions de famille, notamment avec les grands-parents) des symboles de contaminations gigantesques et des périls terribles pour notre Nation.

Décidément, cette « pandémie » du Coronavirus est une opportunité idéale pour inaugurer une nouvelle ère et pour faire avaler aux cerveaux malléables tout et n’importe quoi.

Le grand reset est annoncé

En effet, quelques semaines après le premier confinement du monde occidental, au mois de juin, le président du Forum Économique Mondial de Davos, un certain Klaus Schwab, n’a pas hésité à déclarer que « cette pandémie offrait une fenêtre rare et étroite pour ré-imaginer et réinitialiser notre monde. » La Directrice du Fonds Monétaire International Kristalina Georgieva, avait, elle aussi, emboîté le pas de Schwab en évoquant cette grande réinitialisation dans une de ses conférences, intitulée sobrement « The Great Reset ».

Dans celle-ci, elle fit un parallèle avec la conférence de Bretton Woods de 1944, qui avait fixé les règles monétaires après la Seconde Guerre Mondiale et s’empressa-t-elle aussi, de déclarer que cette épidémie du Coronavirus était une opportunité pour « changer le Monde« .

Ainsi par l’intermédiaire de l’annonce du reconfinement en France (et bientôt partout dans le monde occidental), cette Grande Réinitialisation est désormais lancée.

Face à une dette mondiale abyssale, l’hyperclasse propulse sans vergogne son projet politique de restructuration du système financier mondial.

Effondrement et guerres civiles

Il est très peu probable que l’élection présidentielle américaine du 3 novembre prochain, sur fond de guerre entre Trump et l’État profond représenté par Joe Biden, impacte réellement ce mouvement de fond qui se dessine devant nous. L’effondrement contrôlé du système monétaire international tel que nous le connaissons depuis 1944/1971, c’est-à-dire celui du Roi Dollar (Dollar as good as gold/Pétrodollar) va donc laisser la place à autre chose.

Pour des experts comme James Turk, John Rubino ou encore Stephen Roach (universitaires, financiers et économistes), il est évident que le monde va désormais se dédollariser massivement, le billet vert perdant sa place dominante dans les réserves des banques centrales et dans le panier de monnaies du Fonds Monétaire International.

En réalité, désormais tout le monde s’attend à ce que le dollar s’effondre (et très certainement l’Euro avec ou après lui). Même des journaux comme Capital ou encore Les Échos en parlent depuis plusieurs semaines. Ce constat vient en grande partie du comportement de la Réserve fédérale américaine.

En effet, les politiques de QE (Quantitative Easing) pratiquée depuis la crise de 2008, mais surtout le tournant soviétique adopté par la banque centrale américaine en mars 2020 (chapeautée par BlackRock) ont amorcé la mort prochaine du système financier international reposant sur le billet vert.

N’en déplaise aux Qanonistes, l’éventuelle réélection de Trump ne pourra malheureusement pas inverser cette tendance. L’hyperclasse a fait son choix et elle est en train de déployer tous les moyens gigantesques qu’elle a en sa possession, pour nous imposer son projet de Nouvel Ordre Mondial.

En vérité, la seule vraie question pour les États-Unis à court et moyen terme, sera de savoir si ces derniers ne vont pas tout simplement, basculer vers une nouvelle guerre civile.

Évidement la question se pose aussi dans ses termes en Europe, mais l’establishment semble avoir une plus grande marge de manœuvre sur les peuples européens : les peuples étant vieillissants, les populations civiles désarmées (pour la plupart), les vagues de migrations clandestines étant elles toujours plus importantes.

En Europe, malgré de rares cas de révoltes en Serbie ou en Italie, l’oligarchie semble davantage contrôler la situation. Le fait étant aussi que dans le cas des États-Unis, on assiste également à la fin d’un Empire et il n’est pas certain que cette chute programmée soit du goût de certaines classes dirigeantes américaines. En résumé, cela veut dire que les patriotes américains n’ont pas dit leur dernier mot.

À l’inverse, l’Europe continentale est, elle, dans une soumission plus naturelle, se confortant dans cette position depuis les 1ère et 2ème Guerre Mondiale. Cette docilité est notamment symbolisée par l’Euro qui malgré son échec politique et le projet régressif que porte cette monnaie, va continuer à nous être imposé (à nous les peuples européens continentaux), mais sous une autre forme.

En effet, comme il y aura bientôt un nouveau dollar, il va y avoir un nouvel Euro. L’hyperclasse l’a déjà murmuré par l’intermédiaire de Christine Lagarde directrice de la BCE. L’effondrement qui vient va entraîner une véritable destruction de la monnaie, entraînant avec elle, le peu de richesses que l’Europe continentale est encore capable de produire.

La solution de l’establishment pour pallier à cet effondrement (social, économique et politique) sera donc la mise en place d’un Euro numérique. Mais vous l’imaginez bien, nous ne serons pas les seuls à nous voir imposer une monnaie numérique (CBC : Central Bank Currency), d’autres ont même déjà presque franchi le pas.

C’est notamment le cas de la Chine : avec son yuan numérique qui avance à grands pas.

Et malgré les analyses bancales de vieux idéologues libéraux incohérents, la Chine est bien LE pays du socialisme corporatif voulu et porté actuellement par l’establishment financier transnational.

Certes, les Chinois produisent une véritable richesse concrète avec des investissements productifs, mais une grande partie de la population a été réduite en esclavage pour arriver à ce résultat. Ce qui se passe aux États-Unis avec la fusion de la banque centrale et du Trésor (chapeauté par des intérêts privés) s’est même déjà passé en Chine, il y a plusieurs décennies maintenant.

L’ère du socialisme corporatif et de la dictature mondiale

En réalité, nous sommes dans une phase finale d’hybridation de nos sociétés. Nous glissons progressivement vers un système capitalo-communiste alliant des phénomènes néo-libéraux et des phases de soviétisation.

Les secteurs privés et publics sont concrètement en train de fusionner au profit d’une toute petite caste apatride. La société du futur qui va nous être proposée repose sur des principes assez simples : travail, salariat, discipline, consommation, surveillance et censure généralisée.

Pour les peuples les moins soumis, un phénomène de « balkanisation » « libanisation » ou « africanisation » est déjà en cours. Des guerres internes liées à la race, la confession, la tribu, le genre, etc. traverseront ces sociétés pour les épuiser et finalement les faire accepter ce nouveau modèle de société matérialiste portée par le Nouvel Ordre Mondial.

Concrètement que pouvons-nous faire ? Collectivement, entre manipulations de certains (terrorisme), acculturation et corruption, il apparaît peu probable que les peuples européens vieillissants se réveillent.

Individuellement, aussi, le futur s’annonce difficile. La tentation survivaliste est intéressante, mais utopique. L’État sous le contrôle de cette petite caste composée d’apatrides et d’usuriers est déjà en train de s’attaquer à nos libertés individuelles.

Il est clair que dans les semaines et mois qui viennent, savoir dire quelques prières, avoir sous la main de l’or, de l’argent métal, des armes de défenses, des outils et des équipements à forte valeur d’usage, seront des avantages importants dans la situation de résistance dans laquelle nous allons être contraints d’entrer.

Mais ne nous leurrons pas, sans sursaut collectif à l’échelle d’une nation, nous ne pourrons que gagner du temps. D’ailleurs, le temps n’est pas loin ou l’establishment s’en prendra définitivement à la petite propriété individuelle et aux individus eux-mêmes.

Cette crise du Covid-19(84) le démontre, les cibles prioritaires de l’hyperclasse sont les petits producteurs. Ces vaches à lait qui engraissent ce système parasitaire vont finalement être conduites à l’abattoir. Le système d’exploitation va muter et ces ultimes sacrifices vont être faits pour satisfaire les projets des hypernomades qui nous dirigent.

Actuellement, les TPE-PME sont en train de mourir, elles sont endormies à coup de subventions (faux argent), mais à la fin c’est bien elles (principalement) qui paieront la facture…

Depuis plusieurs mois., les faillites guettent le tissu économique indépendant pourtant fondamental dans la vie d’une nation prospère.

Nos cafés, restaurants, commerces, usines ne bougent pas, ils attendent la mort qui vient comme un bon chien obéissant en fin de vie.

Demain nous serons tous les locataires et les salariés (ou pire les assistés) du Système. Voilà notre avenir proche. Nous serons tous collectivement dans la main de nos maîtres.

Les firmes transnationales en salivent déjà d’avance, le monde du travail indépendant, la petite propriété privée et les libertés individuelles sous-jacentes vont enfin disparaître après l’offensive pandémique.

Le Monde a donc définitivement changé en cette année 2020 et au final Emmanuel Goldstein Macron l’a dit : « toutes ces mesures (liées au Covid-19) vont nous permettre de tenir jusqu’au vaccin »…

Mais pour éradiquer quelle maladie ce vaccin va-t-il être utilisé ?

Serait-ce l’humanité libre ?


Marc Gabriel Draghi




Le « Great Reset » n’est pas du complotisme

Klaus Schwab et sa grande réinitialisation fasciste

[Source : Leviathan]

Traduction de l’article “Klaus Schwab and his great fascist reset”, par Winter Oak

Né à Ravensburg en 1938, Klaus Schwab est un enfant de l’Allemagne d’Adolf Hitler, un régime d’État policier fondé sur la peur et la violence, sur le lavage de cerveau et le contrôle, sur la propagande et le mensonge, sur l’industrialisme et l’eugénisme, sur la déshumanisation et la « désinfection », sur une vision effrayante et grandiose d’un « nouvel ordre » qui durerait mille ans.

Schwab semble avoir consacré sa vie à réinventer ce cauchemar et à essayer de le transformer en réalité non seulement pour l’Allemagne mais pour le monde entier.

Pire encore, comme ses propres mots le confirment à maintes reprises, sa vision technocratique fasciste est aussi une vision transhumaniste tordue, qui fusionnerait les humains et les machines dans « de curieux mélanges de vie numérique et analogique », qui infecterait nos corps avec les nanotechnologies et dans lequel la police serait apparemment capable de lire nos cerveaux.

Et, comme nous le verrons, lui et ses complices utilisent la crise Covid-19 pour contourner la responsabilité démocratique, pour passer outre l’opposition, pour accélérer leur programme et pour l’imposer au reste de l’humanité contre notre volonté dans ce qu’il appelle une « Grande Réinitialisation ».

Schwab n’est bien sûr pas un nazi au sens classique du terme, n’étant ni nationaliste ni antisémite, comme en témoigne le prix Dan David d’un million de dollars qui lui a été décerné par Israël en 2004.

Mais le fascisme du XXIe siècle a trouvé différentes formes politiques à travers lesquelles il peut poursuivre son projet de base : de remodeler l’humanité pour l’adapter au capitalisme par des moyens manifestement autoritaires.

Ce nouveau fascisme est aujourd’hui avancé sous les traits de la gouvernance mondiale, de la biosécurité, de la « nouvelle normalité », du « New Deal pour la nature » et de la « quatrième révolution industrielle ».

Schwab, le fondateur octogénaire et président exécutif du Forum économique mondial, se trouve au centre de cette matrice comme une araignée sur une toile géante.

La fusion de l’État et des entreprises était au centre du projet fasciste original, en Italie et en Allemagne.

Alors que le communisme envisage la prise de contrôle des affaires et de l’industrie par le gouvernement, qui – en théorie ! – agit dans l’intérêt du peuple, le fascisme consistait à utiliser l’État pour protéger et faire avancer les intérêts de l’élite riche.

Schwab poursuivait cette approche dans un contexte dénazifié d’après-guerre, lorsqu’en 1971 il fonda le European Management Forum, qui tenait des réunions annuelles à Davos en Suisse.

Ici, il faisait la promotion de son idéologie du capitalisme stakeholder (un capitalisme des intéressés ou des parties prenantes) dans lequel les entreprises étaient amenées à coopérer plus étroitement avec le gouvernement.

Le capitalisme stakeholder est décrit par le magazine d’affaires Forbes comme « l’idée qu’une entreprise se concentre sur la satisfaction des besoins de toutes ses stakeholders : clients, employés, partenaires, la communauté et la société dans son ensemble ».

Même dans le contexte d’une entreprise en particulier, il s’agit invariablement d’une étiquette vide. Comme le note l’article de Forbes, cela signifie, simplement, que les entreprises puissent « continuer à pelleter de l’argent en privé à leurs actionnaires et dirigeants, tout en maintenant un front public d’une sensibilité sociale exquise et d’un altruisme exemplaire ».

Mais dans un contexte social général, le concept de stakeholder est encore plus néfaste, rejetant toute idée de démocratie, de gouvernement par le peuple, en faveur du gouvernement par le business.

La société n’est plus considérée comme une communauté vivante mais comme une entreprise, dont la rentabilité est le seul objectif valable de l’activité humaine.

Schwab a défini cet agenda en 1971, dans son livre Moderne Unternehmensführung im Maschinenbau (Gestion moderne en génie mécanique), où son utilisation du terme stakeholders a effectivement redéfini les êtres humains non comme des citoyens, des individus libres ou des membres des communautés, mais en tant que participants secondaires dans une entreprise commerciale massive.

Le but de la vie de chacun était « d’assurer la croissance et la prospérité à long terme » de cette entreprise – en d’autres termes, de protéger et d’accroître la richesse de l’élite capitaliste.

Tout cela est devenu encore plus clair en 1987, lorsque Schwab a rebaptisé son European Management Forum comme Le Forum Économique Mondial ou World Economic Forum.

Le FEM/WEF se décrit sur son propre site Web comme « la plate-forme mondiale pour la coopération public-privé » et ses admirateurs décrivent comment il crée « des partenariats entre hommes d’affaires, politiciens, intellectuels et autres dirigeants de la société pour “définir, discuter et faire avancer les questions clés sur l’agenda mondial” ».

Les « partenariats » que crée le WEF visent à remplacer la démocratie par un leadership mondial d’individus non élus triés sur le volet, dont le devoir n’est pas de servir le public, mais de lui imposer la domination du 1% avec aussi peu d’interférence que possible de la part de nous autres.

Dans les livres qu’écrit Schwab pour le grand public, il s’exprime dans les clichés hypocrites du marketing et de l’écoblanchiment.

Les mêmes termes creux se répètent en boucle. Dans Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World, Schwab parle de « l’inclusion des stakeholders et de la répartition des avantages » et de « partenariats durables et inclusifs » qui nous mèneront tous à « un avenir inclusif, durable et prospère »! (1)

Derrière ces fanfaronnades, la véritable motivation qui anime son capitalisme stakeholder, qu’il promouvait toujours sans relâche à la conférence de Davos du WEF en 2020, est le profit et l’exploitation.

Par exemple, dans son livre de 2016, The Fourth Industrial Revolution, Schwab écrit sur l’ubérisation du travail et les avantages qui en découlent pour les entreprises, en particulier les start-ups à croissance rapide dans l’économie numérique : « Puisque les plates-formes “human cloud” classent les travailleurs comme indépendants, ils sont – pour le moment – libres de l’obligation de payer le salaire minimum, les impôts des employeurs et les prestations sociales ». (2)

La même insensibilité capitaliste transparaît dans son attitude envers les personnes qui approchent de la fin de leur vie professionnelle et qui ont besoin d’un repos bien mérité : « Le vieillissement est un défi économique car à moins que l’âge de la retraite ne soit considérablement augmenté pour que les membres plus âgés de la société puissent continuer à contribuer à la main-d’œuvre (un impératif économique qui présente de nombreux avantages économiques), la population en âge de travailler diminue en même temps que le pourcentage des personnes âgées dépendantes augmente ». (3)

Tout dans ce monde est réduit aux défis économiques, aux impératifs économiques et aux avantages économiques pour la classe capitaliste dirigeante.

Le mythe du progrès a longtemps été utilisé par les 1% pour persuader les gens d’accepter les technologies destinées à nous exploiter et à nous contrôler et Schwab joue là-dessus lorsqu’il déclare que

« la quatrième révolution industrielle [4eRI] représente une source importante d’espoir pour accompagner la montée en puissance du développement humain qui a entraîné une amélioration spectaculaire de la qualité de vie de milliards de personnes depuis 1800 ». (4)

Il s’enthousiasme :

« Bien que cela puisse ne pas sembler capital pour ceux d’entre nous qui vivent quotidiennement une série d’ajustements mineurs mais significatifs de la vie, ce n’est pas un changement mineur – la quatrième révolution industrielle est un nouveau chapitre du développement humain, à égalité avec les première, deuxième et troisième révolutions industrielles, et encore une fois motivée par la disponibilité et l’interaction croissantes d’un ensemble de technologies extraordinaires ». (5)

Mais il est bien conscient que la technologie n’est pas neutre sur le plan idéologique, comme certains aiment le prétendre. Les technologies et les sociétés se façonnent, dit-il.

« Après tout, les technologies sont liées à la façon dont nous savons les choses, comment nous prenons des décisions et comment nous pensons à nous-mêmes et les uns aux autres. Ils sont liés à nos identités, nos visions du monde et nos futurs potentiels. Des technologies nucléaires à la course spatiale, en passant par les smartphones, les médias sociaux, les voitures, la médecine et les infrastructures, la signification des technologies les rend politiques. Même le concept de nation “développée” repose implicitement sur l’adoption des technologies et sur ce qu’elles signifient pour nous, économiquement et socialement ». (6)

La technologie, pour les capitalistes qui la sous-tendent, n’a jamais été une question de bien social mais uniquement de profit, et Schwab indique clairement qu’il en va de même pour sa quatrième révolution industrielle.

Il explique :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle sont vraiment perturbatrices – elles bouleversent les façons existantes de détecter, calculer, organiser, agir et fournir. Ils représentent des moyens entièrement nouveaux de créer de la valeur pour les organisations et les citoyens ». (7)

Au cas où la signification de « créer de la valeur » n’était pas claire, il donne quelques exemples : « Les drones représentent un nouveau type d’employé qui travaille parmi nous, qui réduit les coûts et qui effectue des tâches qui impliquaient autrefois de vraies personnes » (8) et « l’utilisation d’algorithmes toujours plus performants étend rapidement la productivité des employés – par exemple, en utilisant des robots de discussion pour augmenter (et, de plus en plus, remplacer) le support “live chat” pour les interactions avec les clients ». (9)

Dans The Fourth Industrial Revolution, Schwab nous précise en détail comment son “Meilleur des mondes” va réduire les coûts et augmenter les profits.

Il explique :

« Plus tôt que prévu, le travail de professions aussi différentes que les avocats, les analystes financiers, les médecins, les journalistes, les comptables, les assureurs ou les bibliothécaires peut être partiellement ou totalement automatisé… »

« La technologie progresse si vite que Kristian Hammond, cofondateur de Narrative Science, une société spécialisée dans la génération de récits automatisés, prévoit qu’au milieu des années 2020, 90% des infos pourraient être générées par un algorithme, la plupart sans aucune intervention humaine (en dehors de la conception de l’algorithme, bien sûr) ». (10)

C’est cet impératif économique qui alimente l’enthousiasme de Schwab pour « une révolution qui change fondamentalement la façon dont nous vivons, travaillons et interagissons ». (11)

Schwab est lyrique à propos de la quatrième révolution industrielle, qui, selon lui, est « différent de tout ce que l’humanité a connu auparavant ». (12)

Il clame :

« Considérez les possibilités illimitées d’avoir des milliards de personnes connectées par des appareils mobiles, donnant lieu à une puissance de traitement, des capacités de stockage et un accès aux connaissances sans précédent. Ou pensez à la confluence stupéfiante de percées technologiques émergentes, couvrant des domaines très variés tels que l’intelligence artificielle (IA), la robotique, l’Internet des objets, les véhicules autonomes, l’impression 3D, la nanotechnologie, la biotechnologie, la science des matériaux, le stockage d’énergie et l’informatique quantique, pour n’en nommer que quelques-uns. Beaucoup de ces innovations en sont à leurs balbutiements, mais elles atteignent déjà un point d’inflexion dans leur développement alors qu’elles se renforcent et s’amplifient mutuellement dans une fusion de technologies à travers les mondes physique, numérique et biologique ». (13)

Il attend avec impatience plus d’éducation en ligne, qui impliquerait « l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée » pour « améliorer considérablement les résultats scolaires ». (14) Schwab espère également voir des capteurs « installés dans les maisons, les vêtements et accessoires, les villes, les transports et les réseaux d’énergie » (15 ) et des villes intelligentes, avec leurs « plates-formes de données » essentielles. (16)

« Tout sera intelligent et connecté à Internet», dit Schwab, et cela s’étendra aux animaux, car « des capteurs câblés dans le bétail peuvent communiquer entre eux par un réseau de téléphonie mobile ». (17)

Il adore l’idée d’ « usines de cellules intelligentes » qui pourraient permettre « la génération accélérée de vaccins » (18) et les « technologies du big data ». (19)

Celles-ci, nous assure-t-il, « offriront des moyens nouveaux et innovants de servir les citoyens et les clients » (20) et nous devrons cesser de nous opposer aux entreprises qui profitent de l’exploitation et de la vente d’informations sur tous les aspects de nos vies personnelles.

« L’établissement de la confiance dans les données et les algorithmes utilisés pour prendre des décisions sera vital », insiste Schwab. « Les préoccupations des citoyens concernant la vie privée et l’établissement de la responsabilité dans les structures commerciales et juridiques nécessiteront des ajustements de réflexion ». (21)

En fin de compte, il est clair que toute cette excitation technologique tourne uniquement autour du profit, ou de la « valeur », comme Schwab préfère l’appeler dans sa novlangue capitaliste du XXIe siècle.

Ainsi, la technologie blockchain sera formidable et provoquera « une explosion des actifs négociables, car toutes sortes d’échanges de valeur peuvent être hébergés sur la blockchain ». (22)

L’utilisation de la technologie des registres distribués, ajoute Schwab, « pourrait être le moteur de flux massifs de valeur dans les produits et services numériques, fournissant des identités numériques sécurisées qui peuvent rendre de nouveaux marchés accessibles à toute personne connectée à Internet ». (23)

En général, l’intérêt de la 4eRI ​​pour l’élite dirigeante du business est qu’il « créera des sources de valeur entièrement nouvelles » (24) et « donnera naissance à des écosystèmes de création de valeur impossibles à imaginer avec un état d’esprit coincé dans la troisième révolution industrielle ». (25)

Les technologies de la quatrième révolution industrielle, déployées par la 5G, représentent des menaces sans précédent pour notre liberté, comme le concède Schwab : « Les outils de la quatrième révolution industrielle permettent de nouvelles formes de surveillance et d’autres moyens de contrôle qui vont à l’encontre de sociétés saines et ouvertes ». (26)

Mais cela ne l’empêche pas de les présenter sous un jour positif, comme lorsqu’il déclare que « la criminalité publique est susceptible de diminuer en raison de la convergence des capteurs, des caméras, de l’IA et des logiciels de reconnaissance faciale ». (27)

Il décrit avec un certain plaisir comment ces technologies « peuvent pénétrer dans l’espace jusque-là privé de notre esprit, lire nos pensées et influencer notre comportement ». (28)

Schwab prédit :

« À mesure que les capacités dans ce domaine s’améliorent, la tentation augmentera pour les forces de l’ordre et les tribunaux d’utiliser des techniques pour déterminer la probabilité d’une activité criminelle, évaluer la culpabilité ou même éventuellement récupérer des souvenirs directement dans le cerveau des gens. Même le franchissement d’une frontière nationale pourrait un jour impliquer un scanner cérébral détaillé pour évaluer le risque de sécurité d’un individu ». (29)

Il y a des moments où le chef du WEF se laisse emporter par sa passion pour un avenir de science-fiction dans lequel « les voyages humains à longue distance et la fusion nucléaire sont monnaie courante » (30) et où « le prochain business model » pourrait donner à un consommateur la possibilité d’ « échanger l’accès à ses pensées contre l’option qui permet d’économiser du temps de taper une publication sur les réseaux sociaux par la seule pensée ». (31)

Parler de « tourisme spatial » sous le titre « la quatrième révolution industrielle et la dernière frontière » (32) est presque drôle, tout comme sa suggestion qu’un « monde plein de drones offre un monde plein de possibilités ». (33)

Mais plus le lecteur progresse dans le monde décrit dans les livres de Schwab, moins tout cela semble faire rire.

La vérité est que cette figure très influente, au centre du nouvel ordre mondial en cours de création, est un transhumaniste qui rêve de priver l’humanité d’une vie naturelle et de communautés saines.

Schwab répète ce message à maintes reprises, comme pour être sûr que nous avons été dûment avertis.

« Les innovations époustouflantes déclenchées par la quatrième révolution industrielle, de la biotechnologie à l’IA, redéfinissent ce que signifie être humain » (34), écrit-il.

« L’avenir mettra au défi notre compréhension de ce que signifie être humain, tant d’un point de vue biologique que social ». (35)

« Déjà, les progrès des neurotechnologies et des biotechnologies nous obligent à nous interroger sur ce que signifie être humain ». (36)

Il l’explique plus en détail dans Shaping The Future of the Fourth Industrial Revolution :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle [4eRI] ne s’arrêteront pas à faire partie du monde physique qui nous entoure – elles feront partie de nous. En effet, certains d’entre nous sentent déjà que nos smartphones sont devenus une extension de nous-mêmes. Les appareils externes actuels, des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle, deviendront probablement implantables dans notre corps et notre cerveau. Les exosquelettes et les prothèses augmenteront notre puissance physique, tandis que les progrès de la neurotechnologie amélioreront nos capacités cognitives. Nous deviendrons plus capables de manipuler nos propres gènes et ceux de nos enfants. Ces développements soulèvent des questions profondes : où tracer la ligne entre l’homme et la machine ? Que signifie être humain ? » (37)

Une section entière de ce livre est consacré au thème « Modifier l’être humain ». Ici, Schwab bave sur « la capacité des nouvelles technologies à devenir littéralement partie de nous » et évoque un futur cyborg impliquant « des curieux mélanges de vie numérique et analogique qui redéfiniront nos natures mêmes ». (38)

Il écrit :

« Ces technologies fonctionneront dans notre propre biologie et changeront notre interface avec le monde. Ils sont capables de traverser les frontières du corps et de l’esprit, d’améliorer nos capacités physiques et même d’avoir un impact durable sur la vie elle-même ». (39)

Aucune violation ne semble aller trop loin pour Schwab, qui rêve de « micropuces implantables actives qui cassent la barrière cutanée de notre corps », de « tatouages ​​intelligents », de « calcul biologique » et « d’organismes sur mesure ». (40)

Il est ravi d’annoncer que « les capteurs, commutateurs de mémoire et circuits peuvent être codés dans des bactéries intestinales humaines communes », (41) que « le Smart Dust [une poussière dite intelligente], des tableaux d’ordinateurs complets avec des antennes, chacun beaucoup plus petit qu’un grain de sable, peut désormais organiser eux-mêmes à l’intérieur du corps » et que « les dispositifs implantés aideront probablement aussi à communiquer des pensées normalement exprimées verbalement via un smartphone “intégré”, et des pensées ou des humeurs potentiellement non exprimées en lisant les ondes cérébrales et d’autres signaux ». (42)

La « biologie synthétique » est à l’horizon dans le monde de la 4eRI de Schwab, donnant aux chefs du capitalisme technocratique mondial « la possibilité de personnaliser les organismes en écrivant de l’ADN ». (43)

L’idée des neurotechnologies, dans lesquelles les humains auront des souvenirs entièrement artificiels implantés dans le cerveau, suffit à rendre certains d’entre nous un peu malades, tout comme « la perspective de connecter notre cerveau à la RV via des modems corticaux, des implants ou des nanorobots ». (44)

Il est peu réconfortant d’apprendre que c’est tout – bien sûr! – dans l’intérêt supérieur du profit capitaliste car cela « annonce de nouvelles industries et systèmes de création de valeur » et « représente une opportunité de créer dans la quatrième révolution industrielle des systèmes de valeur tout à fait inédits ». (45)

Et qu’en est-il de « la bio-impression des tissus organiques » (46) ou de la suggestion selon laquelle « les animaux pourraient potentiellement être modifiés pour produire des produits pharmaceutiques et d’autres formes de traitement » ? (47)

Objections éthiques ?

Tout cela est évidemment bon pour Schwab, qui est heureux d’annoncer : « Le jour où les vaches seront conçues pour produire dans leur lait un élément de coagulation du sang, dont les hémophiles manquent, n’est pas loin. Les chercheurs ont déjà commencé à modifier les génomes des porcs dans le but de cultiver des organes adaptés à la transplantation humaine ». (48)

Cela devient encore plus inquiétant. Depuis le sinistre programme eugénique de l’Allemagne nazie dans lequel Schwab est né, cette science a été jugée hors de propos par l’ humanité.

Mais maintenant, il pense manifestement que l’eugénisme est dû à un renouveau et il annonce à propos de l’édition génétique : « Le fait qu’il soit maintenant beaucoup plus facile de manipuler avec précision le génome humain dans des embryons viables signifie que nous sommes susceptibles de voir l’avènement de bébés sur mesure qui possèdent des traits particuliers ou qui sont résistants à une maladie spécifique ». (49)

Dans I, Cyborg, le tristement fameux traité transhumaniste de 2002, Kevin Warwick prédit :

« Les humains pourront évoluer en exploitant la super-intelligence et les capacités supplémentaires offertes par les machines du futur, en se joignant à eux. Tout cela indique le développement d’une nouvelle espèce humaine, connue dans le monde de la science-fiction sous le nom de “cyborgs”. Cela ne veut pas dire que tout le monde doit devenir un cyborg. Si vous êtes satisfait de votre état d’humain, qu’il en soit ainsi, vous pouvez rester tel que vous êtes. Mais soyez averti – tout comme nous, les humains, nous nous sommes séparés de nos cousins ​​chimpanzés il y a des années, les cyborgs se sépareront des humains. Ceux qui restent humains sont susceptibles de devenir une sous-espèce. Ils seront effectivement les chimpanzés du futur ». (50)

Schwab semble faire allusion au même avenir d’une élite transhumaine artificielle et « supérieure » se séparant de la populace naturelle, dans ce passage particulièrement accablant de The Fourth Industrial Revolution : « Nous sommes au seuil d’un changement systémique radical qui oblige les êtres humains à s’adapter sans arrêt. En conséquence, nous pouvons assister à un degré croissant de polarisation dans le monde, marqué par ceux qui embrassent le changement par rapport à ceux qui y résistent. »

« Cela donne lieu à une inégalité qui va au-delà de l’inégalité sociétale décrite plus haut. Cette inégalité ontologique séparera ceux qui s’adaptent de ceux qui résistent – les gagnants et les perdants matériels dans tous les sens des mots. Les gagnants peuvent même bénéficier d’une certaine forme d’amélioration humaine radicale générée par certains segments de la quatrième révolution industrielle (comme le génie génétique) dont les perdants seront privés. Cela risque de créer des conflits de classe et d’autres affrontements au-delà de tout ce que nous avons vu auparavant ». (51)

Schwab parlait déjà d’une « grande transformation » en 2016 (52) et il est évidemment déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir non négligeable pour réaliser son monde eugéniste et transhumaniste de l’artifice, de la surveillance, du contrôle et du profit exponentiel.

Mais, comme l’a révélé sa référence ci-dessus aux « conflits de classe », il est préoccupé par la possibilité d’une « résistance sociétale » (53) et par la manière d’avancer « si les technologies reçoivent beaucoup de résistance du public ». (54)

Les fiestas annuelles WEF de Schwab à Davos ont longtemps fait l’objet de manifestations anticapitalistes et, malgré la paralysie actuelle de la gauche radicale, il est bien conscient de la possibilité que l’opposition à son projet se renouvelle et peut-être s’élargisse, avec le risque de « ressentiment, peur et répercussions politiques ». (55)

Dans son livre le plus récent, il fournit un contexte historique, notant que « l’anti-mondialisation était forte à l’approche de 1914 et jusqu’en 1918, puis moins dans les années 1920, mais elle a repris dans les années 1930 à la suite de la Grande Dépression » . (56)

Il note qu’au début des années 2000, « le contrecoup politique et sociétal contre la mondialisation n’a cessé de se renforcer » (57), affirme que « l’agitation sociale » s’est répandue à travers le monde ces deux dernières années, citant les Gilets Jaunes en France parmi d’autres mouvements, et invoque le « sombre scénario » selon lequel « la même chose pourrait se reproduire ». (58)

Alors, comment un technocrate honnête est-il censé déployer son avenir choisi pour le monde sans l’accord du public mondial ? Comment Schwab et ses amis milliardaires peuvent-ils imposer leur société préférée au reste d’entre nous ?

Une solution est le lavage de cerveau par la propagande implacable produite par les grandes médias et les intellectuels pour l’élite du 1% – ce qu’ils aiment appeler « un récit ».

Pour Schwab, la réticence de la majorité de l’humanité à sauter à bord de sa 4eRI express reflète la tragédie selon laquelle « le monde manque d’un récit cohérent, positif et commun qui décrit les opportunités et les défis de la quatrième révolution industrielle, un récit qui est essentiel si nous allons responsabiliser un ensemble diversifié d’individus et de communautés et éviter une réaction populaire contre les changements fondamentaux en cours ». (59)

Il ajoute : « Il est donc essentiel que nous investissions attention et énergie dans la coopération multipartite au-delà des frontières académiques, sociales, politiques, nationales et industrielles. Ces interactions et collaborations sont nécessaires pour créer des récits positifs, communs et pleins d’espoir, permettant aux individus et aux groupes de toutes les régions du monde de participer et de profiter des transformations en cours ». (60)

L’un de ces « récits » blanchit les raisons pour lesquelles la technologie de la 4eRI doit être installée partout dans le monde dès que possible.

Schwab se sent frustré que « plus de la moitié de la population mondiale – environ 3,9 milliards de personnes – ne puisse toujours pas accéder à Internet », (61) 85% de la population des pays en développement restant hors ligne et donc hors de portée, contre 22% dans le monde développé.

Le but réel de la 4eRI ​​est d’exploiter ces populations à des fins lucratives via le techno-impérialisme mondial, mais bien sûr cela ne peut pas être déclaré dans le « récit » de propagande nécessaire pour vendre le plan.

Au lieu de cela, leur mission doit être présentée, comme le fait Schwab lui-même, comme une tentative de « développer des technologies et des systèmes qui servent à distribuer des valeurs économiques et sociales telles que le revenu, l’opportunité et la liberté à toutes les stakeholders ». (62)

Il se présente pieusement comme le gardien des valeurs libérales éveillées, déclarant :

« Penser inclusivement va au-delà de penser à la pauvreté ou aux communautés marginalisées simplement comme une aberration – quelque chose que nous pouvons résoudre. Cela nous oblige à nous rendre compte que “nos privilèges se situent sur la même carte que leurs souffrances”. Il va au-delà du revenu et des droits, bien que ceux-ci restent importants. Au lieu de cela, l’inclusion des stakeholders et la répartition des avantages élargissent les libertés pour tous ». (63)

La même technique, celle d’un faux « récit » conçu pour inciter les citoyens bien pensants à soutenir un schéma capitaliste impérialiste, a été largement utilisée en ce qui concerne le changement climatique.

Schwab est, bien sûr, un grand fan de Greta Thunberg, qui s’était à peine levée du trottoir après sa manifestation solitaire à Stockholm avant d’être emmenée pour s’adresser au WEF à Davos.

Il soutient également le projet mondial d’un Nouveau Deal pour la Nature, en particulier par Voice for the Planet, qui a été lancé au WEF de Davos en 2019 par les Global Shapers, une organisation de jeunesse créée par Schwab en 2011 et bien décrite par la journaliste d’investigation Cory Morningstar comme « une démonstration grotesque de malversations d’entreprise déguisées en bonnes actions ».

Dans son livre de 2020, Schwab décrit en fait la manière dont le faux « militantisme des jeunes » est utilisé pour faire avancer ses objectifs capitalistes.

Il écrit, dans un passage d’une franchise remarquable :

« Le militantisme des jeunes augmente dans le monde entier, étant révolutionné par les médias sociaux qui augmentent la mobilisation à un point qui aurait été impossible auparavant. Il prend de nombreuses formes différentes, allant de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits des LGBTQ. La jeune génération est fermement à l’avant-garde du changement social. Il ne fait aucun doute qu’il sera le catalyseur du changement et une source d’élan très importante pour la grande réinitialisation ». (64)

En fait, bien sûr, l’avenir ultra-industriel proposé par Schwab est autre chose que vert. Ce n’est pas la nature qui l’intéresse, mais le « capital naturel » et « l’incitation à investir dans les marchés verts et sociaux ». (65)

La pollution génère du profit et la crise environnementale n’est qu’une autre opportunité commerciale, comme il le détaille dans The Fourth Industrial Revolution : « Dans ce nouveau système industriel révolutionnaire, le dioxyde de carbone se transforme d’un polluant à effet de serre en un actif, et l’économie de la capture et du stockage du carbone – un puits de pollution coûteux – implique plutôt des installations rentables de captage du carbone et d’utilisation-production. Plus important encore, il aidera les entreprises, les gouvernements et les citoyens à devenir plus conscients et à s’engager dans des stratégies de régénération active du capital naturel, permettant des utilisations intelligentes et régénératrices du capital naturel pour guider la production et la consommation durables et permettre à la biodiversité de se rétablir dans les zones menacées ». (66)

Les « solutions » de Schwab aux dommages déchirants infligés à notre monde naturel par le capitalisme industriel empirent la situation.

La géo-ingénierie est l’un de ses favoris : « Les propositions incluent l’installation de miroirs géants dans la stratosphère pour dévier les rayons du soleil, l’ensemencement chimique de l’atmosphère pour augmenter les précipitations et le déploiement de grandes machines pour éliminer le dioxyde de carbone de l’air ». (67)

Et il ajoute : « De nouvelles approches sont actuellement imaginées à travers la combinaison des technologies de la quatrième révolution industrielle, telles que les nanoparticules et d’autres matériaux avancés ». (68)

Comme toutes les entreprises et ONG pro-capitalistes qui soutiennent le Nouveau Deal pour la nature, Schwab est totalement et profondément non vert.

Pour lui, la « possibilité ultime » d’énergie « propre » et « durable » comprend la fusion nucléaire (69) et il attend avec impatience le jour où les satellites « couvriront la planète de voies de communication qui pourraient aider à connecter plus de 4 milliards de personnes toujours en manque d’accès en ligne ». (70)

Schwab regrette également toutes les formalités administratives qui empêchent la marche en avant sans entrave des aliments génétiquement modifiés, nous avertissant que :

« la sécurité alimentaire mondiale ne sera atteinte, cependant, que si les réglementations sur les aliments génétiquement modifiés sont adaptées pour refléter la réalité que l’édition génique offre une méthode précise, efficace et sûre d’amélioration des cultures ». (71)

Le nouvel ordre envisagé par Schwab s’étendra au monde entier et une gouvernance mondiale est donc nécessaire pour l’imposer, comme il le répète à plusieurs reprises.

Son avenir préféré « ne se réalisera que grâce à une meilleure gouvernance mondiale » (72), insiste-t-il. « Une certaine forme de gouvernance mondiale efficace » (73) est nécessaire.

Le problème que nous rencontrons aujourd’hui est celui d’un éventuel « déficit d’ordre mondial » (74), affirme-t-il, ajoutant improbablement que l’Organisation mondiale de la santé « est accablée de ressources limitées et en baisse ». (75)

Ce qu’il raconte en réalité, c’est que sa société de 4eRI / Grande Réinitialisation ne fonctionnera que si elle s’impose simultanément partout sur la planète, sinon « nous deviendrons paralysés dans nos tentatives pour relever et répondre aux défis mondiaux ». (76)

Il admet : « En un mot, la gouvernance mondiale est au cœur de toutes ces autres questions ». (77)

Cet empire englobant fronce beaucoup les sourcils à l’idée que des populations particulières décident démocratiquement de prendre une autre voie. Celles-ci « risquent de s’isoler des normes mondiales, ce qui expose ces nations au risque de devenir les retardataires de la nouvelle économie numérique » (78), prévient Schwab.

Tout sentiment d’autonomie et d’appartenance populaire est considéré comme une menace du point de vue impérialiste de Schwab et doit être éradiqué dans le cadre de la 4eRI.

Il écrit :

« Les individus identifiaient le plus étroitement leur vie avec un lieu, un groupe ethnique, une culture particulière ou même une langue. L’avènement de l’engagement en ligne et une plus grande exposition aux idées d’autres cultures signifie que les identités sont désormais plus interchangeables qu’auparavant… Grâce à la combinaison de modèles de migration historiques et d’une connectivité à faible coût, les structures familiales sont redéfinies ». (79)

La vraie démocratie tombe essentiellement dans la même catégorie pour Schwab. Il sait que la plupart des gens n’accepteront pas volontiers des plans visant à détruire leur vie et à les asservir à un système mondial d’exploitation techno-fasciste, alors leur donner leur mot à dire n’est tout simplement pas une option.

C’est pourquoi le concept du stakeholder a été si important pour le projet de Schwab. Comme discuté ci-dessus, il s’agit de la négation de la démocratie, qui propose plutôt de « tendre la main à tous les groupes de parties prenantes pour trouver des solutions ». (80)

Si le public, le peuple, est inclus dans ce processus, ce n’est qu’à un niveau superficiel. L’ordre du jour a déjà été pré-supposé et les décisions pré-prises dans les coulisses.

Schwab l’admet effectivement lorsqu’il écrit : « Nous devons rétablir un dialogue entre toutes les stakeholders pour assurer une compréhension mutuelle qui renforce davantage une culture de confiance entre les régulateurs, les organisations non gouvernementales, les professionnels et les scientifiques. Le public doit aussi être pris en compte, car il doit participer au façonnement démocratique des développements biotechnologiques qui affectent la société, les individus et les cultures ». (81)

Le public doit donc « aussi » être considéré, après coup. Pas même directement consulté, juste « pris en compte » ! Et le rôle du peuple, le demos, sera simplement de « participer » au « façonnement » des développements biotechnologiques. La possibilité pour le public de rejeter l’idée même des développements biotechnologiques a été entièrement supprimée grâce à la formule des stakeholders et ses suppositions délibérément intégrées.

Le même message est implicite dans le titre de la conclusion de son livre Shaping The Future of the Fourth Industrial Revolution : « Ce que vous pouvez faire pour façonner la quatrième révolution industrielle ». (82) La techno-tyrannie ne peut être contestée ou arrêtée, simplement « façonnée ».

Schwab utilise le terme anglais « systems leadership » pour décrire la manière profondément antidémocratique dont le 1% nous impose à tous son programme, sans nous donner la chance de dire « non ».

Il écrit : « Le systems leadership consiste à cultiver une vision partagée du changement – en travaillant avec toutes les stakeholders de la société mondiale – puis à agir en conséquence pour changer la manière dont le système offre ses avantages, et à qui. Le systems leadership nécessite une action de toutes les stakeholders, y compris les individus, les dirigeants d’entreprise, les influenceurs sociaux et les décideurs ». (83)

Il qualifie ce contrôle descendant à spectre complet de « système de gestion de l’existence humaine » (84), bien que d’autres préfèrent le terme « totalitarisme ».

L’une des caractéristiques distinctives du fascisme historique en Italie et en Allemagne était son impatience face aux contraintes gênantes imposées à la classe dirigeante (« la Nation » en langage fasciste) par la démocratie et le libéralisme politique.

Tout cela a dû être balayé pour permettre un Blitzkrieg de « modernisation » accélérée.

Nous voyons le même esprit resurgir dans les appels de Schwab à une « gouvernance agile » dans lesquels il affirme que « le rythme du développement technologique et un certain nombre de caractéristiques des technologies rendent les cycles et processus d’élaboration des politiques précédents inadéquats ». (85)

Il écrit : « L’idée de réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies n’est pas nouvelle, mais l’urgence de le faire est bien plus grande à la lumière de la puissance des technologies émergentes d’aujourd’hui… le concept de gouvernance agile cherche à égaler l’agilité, la fluidité, la flexibilité et l’adaptabilité des technologies elles-mêmes et des acteurs du secteur privé qui les adoptent ». (86)

L’expression « réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies » met vraiment à nu ses idées. Comme sous le fascisme, les structures sociales doivent être réinventées de manière à s’adapter aux exigences du capitalisme et de ses technologies à but lucratif.

Schwab explique que sa « gouvernance agile » impliquerait la création de soi-disant laboratoires de politiques – « des espaces protégés au sein du gouvernement avec un mandat explicite d’expérimenter de nouvelles méthodes d’élaboration de politiques en utilisant des principes agiles » – et « d’encourager les collaborations entre les gouvernements et les entreprises pour créer des “bacs à sable de développement” et des “bancs d’essai expérimentaux” pour élaborer des réglementations utilisant des approches itératives, intersectorielles et flexibles ». (87)

Pour Schwab, le rôle de l’État est de faire progresser les objectifs capitalistes et non de les soumettre à une quelconque forme de contrôle. S’il est tout à fait favorable au rôle de l’État pour permettre une prise de contrôle de nos vies par les entreprises, il est moins attaché à sa fonction de régulation, qui pourrait ralentir l’afflux de profits dans des mains privées, et il envisage donc « le développement d’écosystèmes de régulateurs privés, en concurrence sur les marchés ». (88)

Dans son livre de 2018, Schwab discute du problème des réglementations embêtantes et de la meilleure façon de « surmonter ces limites » dans le contexte des données et de la confidentialité.

Il propose « des accords de partage de données public-privé qui “brisent la vitre en cas d’urgence”. Ceux-ci ne se réalisent que dans des circonstances d’urgence préalablement convenues (comme une pandémie) et peuvent aider à réduire les retards et à améliorer la coordination des premiers intervenants, permettant temporairement le partage de données qui serait illégal dans des circonstances normales ». (89)

Curieusement, deux ans plus tard, il y a eu effectivement une « pandémie » et ces « circonstances d’urgence préalablement convenues » sont devenues une réalité.

Cela n’aurait pas dû être trop surprenant pour Schwab, puisque son Forum avait co-organisé en octobre 2019 la tristement célèbre conférence Event 201, qui a modélisé une pandémie de coronavirus fictive.

Et il n’a pas perdu de temps à sortir un nouveau livre, Covid-19 : The Great Reset, co-écrit avec Thierry Malleret, qui dirige quelque chose qui s’appelle The Monthly Barometer, « une analyse prédictive succincte fournie aux investisseurs privés, aux PDG mondiaux et aux décideurs et faiseurs d’opinion ». (90)

Publié en juillet 2020, le livre se propose d’avancer « des conjectures et des idées sur ce à quoi le monde post-pandémique pourrait et devrait peut-être ressembler ». (91)

Schwab et Malleret admettent que Covid-19 est « l’une des pandémies les moins meurtrières que le monde ait connues au cours des 2000 dernières années », ajoutant que « les conséquences du COVID-19 en termes de santé et de mortalité seront bénignes par rapport aux pandémies précédentes » . (92)

Ils continuent : « Cela ne constitue pas une menace existentielle, ni un choc qui laissera son empreinte sur la population mondiale pendant des décennies ». (93)

Pourtant, incroyablement, cette maladie « bénigne » est simultanément présentée comme l’excuse d’un changement social sans précédent, sous la bannière de « La Grande Réinitialisation » !

Et bien qu’ils déclarent explicitement que Covid-19 ne constitue pas un « choc » majeur, les auteurs utilisent à plusieurs reprises le même terme pour décrire l’impact plus large de la crise.

Schwab et Malleret placent Covid-19 dans une longue tradition d’événements qui ont facilité des changements soudains et significatifs dans nos sociétés.

Ils invoquent spécifiquement la Seconde Guerre mondiale :

« La Seconde Guerre mondiale a été la guerre de transformation par excellence, déclenchant non seulement des changements fondamentaux dans l’ordre mondial et l’économie mondiale, mais aussi des changements radicaux dans les attitudes et les croyances sociales qui ont finalement ouvert la voie à des changements radicalement nouveaux en ce qui concerne les politiques et les dispositions du contrat social (comme les femmes qui rejoignent le marché du travail avant de devenir électrices). Il existe évidemment des différences fondamentales entre une pandémie et une guerre (que nous examinerons plus en détail dans les pages suivantes), mais l’ampleur de leur pouvoir de transformation est comparable. Les deux ont le potentiel d’être une crise transformatrice aux proportions auparavant inimaginables ». (94)

Ils se joignent également à de nombreux « complotistes » contemporains pour faire une comparaison directe entre Covid-19 et le 11 septembre : « C’est ce qui s’est passé après les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Partout dans le monde, de nouvelles mesures de sécurité comme l’utilisation généralisées de caméras, l’exigence de cartes d’identité électroniques et l’enregistrement des arrivées et des départs de salariés ou de visiteurs sont devenu la norme. A l’époque, ces mesures étaient jugées extrêmes, mais aujourd’hui elles sont utilisées partout et considérées comme “normales” ». (95)

Lorsqu’un tyran déclare le droit de régner sans tenir compte du point de vue de la population, il aime justifier sa dictature en affirmant qu’il est moralement en droit de le faire parce qu’il est « éclairé ».

Il en va de même pour la grande tyrannie de Schwab, alimentée par Covid, que le livre qualifie de « leadership éclairé », ajoutant : « certains dirigeants et décideurs qui étaient déjà à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique pourraient vouloir prendre avantage du choc infligé par la pandémie pour mettre en œuvre des changements environnementaux durables et plus larges. En effet, ils feront “bon usage” de la pandémie en ne laissant pas la crise se gâter ». (96)

L’élite dirigeante du capitalisme mondial a certainement fait de son mieux pour « profiter du choc infligé par la panique », nous assurant depuis les tout premiers jours de l’épidémie que, pour une raison insondable, rien dans nos vies ne pouvait rester pareil.

Schwab et Malleret sont, inévitablement, enthousiastes dans leur utilisation du cadrage New Normal, bien qu’ils admettent que le virus n’a jamais été que « bénigne ».

« C’est notre moment décisif », pavoisent-ils. « Beaucoup de choses changeront à jamais ». « Un nouveau monde émergera ». « Le bouleversement sociétal déclenché par COVID-19 durera des années, voire des générations ». « Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse courte est : jamais ». (97)

Ils vont même jusqu’à proposer une nouvelle séparation historique entre « l’ère pré-pandémique » et « le monde post-pandémique ». (98)

Ils écrivent :

« Des changements radicaux d’une telle ampleur sont à venir que certains experts ont évoqué une ère « avant le coronavirus » (BC) et « après le coronavirus » (AC). Nous continuerons d’être surpris par la rapidité et la nature inattendue de ces changements – à mesure qu’ils s’amalgament, ils provoqueront des conséquences de deuxième, troisième, quatrième ordre et plus, des effets en cascade et des résultats imprévus. Ce faisant, ils façonneront une “nouvelle normalité” radicalement différente de celle que nous abandonnerons progressivement. Beaucoup de nos croyances et hypothèses sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler seront brisées au cours du processus ». (99)

En 2016, Schwab envisageait de « nouvelles façons d’utiliser la technologie pour changer les comportements » (100) et prévoyait : « L’échelle de la révolution technologique en cours entraînera des changements économiques, sociaux et culturels d’une telle ampleur phénoménale qu’ils sont presque impossibles à envisager ». (101)

Une manière dont il avait espéré que son programme technocratique serait avancé était, comme nous l’avons noté, par les fausses « solutions » au changement climatique proposées par de faux verts capitalistes.

Sous le titre « réinitialisation de l’environnement », Schwab et Malleret déclarent : « À première vue, la pandémie et l’environnement peuvent sembler n’être que des cousins ​​éloignés ; mais ils sont beaucoup plus proches et entrelacés qu’on ne le pense ». (102)

L’un des liens est que les « crises » climatiques et virales ont été utilisées par le WEF et leurs semblables pour faire avancer leur programme de gouvernance mondiale. Comme l’ont dit Schwab et son co-auteur, « ils sont de nature mondiale et ne peuvent donc être correctement traités que de manière coordonnée au niveau mondial ». (103)

Un autre lien est la façon dont « l’économie post-pandémique » et « l’économie verte » (104) impliquent des profits massifs pour, en grande partie, les mêmes secteurs du big business.

Covid-19 a évidemment été une excellente nouvelle pour les capitalistes qui espéraient tirer profit de la destruction de l’environnement. Schwab et Malleret écrivent : « La conviction que les stratégies ESG [Environmental, Social and Corporate Governance] ont bénéficié de la pandémie et sont les plus susceptibles d’en bénéficier davantage est corroborée par diverses enquêtes et rapports. Les premières données montrent que le secteur de la durabilité a surperformé les fonds conventionnels au cours du premier trimestre de 2020 ». (105)

Les requins capitalistes du soi-disant « secteur de la durabilité » se frottent les mains avec joie à la perspective de tout l’argent qu’ils ont à gagner grâce à la grande réinitialisation fasciste prétextée par Covid, dans laquelle l’État est instrumentalisé pour financer leur rapacité hypocrite.

Remarque Schwab et Malleret : « La clé pour attirer les capitaux privés vers de nouvelles sources de valeur économique positive pour la nature sera de déplacer les principaux leviers politiques et les incitations financières publiques dans le cadre d’une réinitialisation économique plus large ». (106)

« Un document d’orientation préparé par Systemiq en collaboration avec le Forum économique mondial estime que la construction d’une économie favorable à la nature pourrait représenter plus de 10 000 milliards de dollars par an d’ici à 2030… La réinitialisation de l’environnement ne doit pas être considérée comme un coût, mais plutôt comme un investissement qui générera une activité économique et des opportunités d’emploi ». (107)

Compte tenu de l’imbrication des crises climatique et de Covid énoncées par Schwab, nous pourrions supposer que le plan initial était de faire passer la réinitialisation de la nouvelle normalité sur le dos de la crise climatique.

Mais, manifestement, toute cette publicité pour Greta Thunberg et Extinction Rebellion (mouvement soutenu par les grandes entreprises) n’a pas suscité suffisamment de panique publique pour justifier de telles mesures.

Covid-19 sert parfaitement les objectifs de Schwab, car l’urgence immédiate qu’il présente permet d’accélérer et de précipiter l’ensemble du processus sans examen minutieux.

« Cette différence cruciale entre l’horizon temporel respectif d’une pandémie et celui du changement climatique et de la perte de la nature signifie qu’un risque de pandémie nécessite une action immédiate qui sera suivie d’un résultat rapide, tandis que le changement climatique et la perte de la nature nécessitent également une action immédiate, mais le résultat (ou “récompense future”, dans le jargon des économistes) ne suivra qu’avec un certain décalage ». (108)

Pour Schwab et ses amis, Covid-19 est le grand accélérateur de tout ce qu’ils veulent nous imposer depuis des années.

Comme lui et Malleret le disent : « Il est clair que la pandémie approfondit et accélère des tendances géopolitiques qui étaient déjà apparentes avant que la crise n’éclate ». (109)

« La pandémie marquera un tournant, en accélérant cette transition. Il a cristallisé la question et rendu impossible un retour au statu quo d’avant la pandémie ». (110)

Ils peuvent à peine cacher leur joie face à la direction que prend désormais la société :

« La pandémie accélérera encore plus l’innovation : elle catalyse les changements technologiques déjà en cours (comparable à l’effet d’exacerbation qu’elle a eu sur d’autres problèmes mondiaux et nationaux sous-jacents) et elle “suralimente” toute entreprise numérique ou la dimension numérique de toute entreprise ». (111)

« Avec la pandémie, la “transformation numérique” à laquelle tant d’analystes se réfèrent depuis des années, sans savoir exactement ce qu’elle voulait dire, a trouvé son catalyseur. Un effet majeur du confinement sera l’expansion et la progression du monde numérique de manière décisive et souvent permanente. »

« En avril 2020, plusieurs leaders technologiques ont observé à quelle vitesse et de quelle manière radicale les besoins créés par la crise sanitaire avaient précipité l’adoption d’un large éventail de technologies. En l’espace d’un mois à peine, il est apparu que de nombreuses entreprises, en termes d’adoption de la technologie, avaient progressé rapidement de plusieurs années ». (112)

Le destin sourit évidemment à Klaus Schwab, car cette crise de Covid-19 a heureusement réussi à faire avancer à peu près tous les aspects de l’agenda qu’il a promu au fil des décennies.

Ainsi, Malleret et lui rapportent avec satisfaction que « la pandémie accélérera l’adoption de l’automatisation sur le lieu de travail et l’introduction de plus de robots dans nos vies personnelles et professionnelles ». (113)

Les confinements à travers le monde ont, il va sans dire, fourni un grand coup de pouce financier aux entreprises proposant des achats en ligne.

Les auteurs racontent :

« Les consommateurs ont besoin de produits et s’ils ne peuvent pas acheter, ils auront inévitablement recours à les acheter en ligne. Au fur et à mesure que cette habitude s’installe, les personnes qui n’avaient jamais acheté en ligne auparavant seront à l’aise de le faire, tandis que les personnes qui étaient des acheteurs en ligne à temps partiel auparavant en deviendront plus dépendants. Cela a été mis en évidence lors des confinements. Aux États-Unis, Amazon et Walmart ont embauché au total 250 000 travailleurs pour répondre à l’augmentation de la demande et ont construit une infrastructure massive pour les commandes en ligne. Cette croissance accélérée du commerce électronique signifie que les géants du commerce en ligne sortiront probablement de la crise encore plus forts qu’ils ne l’étaient à l’époque pré-pandémique ». (114)

Ils ajoutent :

« Alors que de plus en plus de choses et de services nous sont apportés par nos mobiles et nos ordinateurs, les entreprises dans des secteurs aussi disparates que le commerce électronique, les opérations sans contact, le contenu numérique, les robots et les livraisons par drones (pour n’en citer que quelques-uns) prospéreront… Ce n’est pas par hasard que des entreprises comme Alibaba, Amazon, Netflix ou Zoom sont sorties “gagnants” des confinements ». (115)

En corollaire, on pourrait suggérer que « ce n’est pas par hasard » que les gouvernements qui ont été capturés et contrôlés par les grandes entreprises, grâce à des acteurs comme le WEF, ont imposé une « nouvelle réalité » dans laquelle les grandes entreprises sont les « gagnants »…

La bonne nouvelle inspirée de Covid ne s’arrête jamais pour tous les secteurs d’activité qui devraient bénéficier de la quatrième répression industrielle.

« La pandémie peut s’avérer être une aubaine pour l’éducation en ligne », constatent Schwab et Malleret. « En Asie, le passage à l’éducation en ligne a été particulièrement notable, avec une forte augmentation des inscriptions numériques des étudiants, une valorisation beaucoup plus élevée pour les entreprises d’enseignement en ligne et plus de capital disponible pour les start-ups “ed-tech”… À l’été 2020 , la direction de la tendance semble claire : le monde de l’éducation, comme pour tant d’autres industries, deviendra en partie virtuel ». (116)

Les sports en ligne ont également pris leur envol :

« Pendant un certain temps, la distanciation sociale peut contraindre la pratique de certains sports, ce qui profitera à son tour à l’expansion toujours plus puis puissante des e-sports. La technologie et le numérique ne sont jamais loin! ». (117)

Il y a des nouvelles similaires du secteur bancaire : « Les interactions bancaires en ligne sont passées à 90% pendant la crise, contre 10%, sans baisse de qualité et augmentation de la conformité ». (118)

Le passage à l’activité en ligne inspiré de Covid profite évidemment aux GAFAM, qui font d’énormes profits de la crise, comme les auteurs le disent :

« La valeur marchande combinée des principales entreprises technologiques a battu record après record pendant les confinements, remontant même au-dessus des niveaux avant le début de l’épidémie… il est peu probable que ce phénomène s’atténue de si tôt, bien au contraire ». (119)

Mais c’est aussi une bonne nouvelle pour toutes les entreprises impliquées, qui n’ont plus à payer des êtres humains pour travailler pour elles. L’automatisation consiste, comme toujours, à réduire les coûts et donc à augmenter les profits de l’élite capitaliste.

La culture fasciste de la Nouvelle Normalité offrira également des retombées lucratives à des secteurs d’activité particuliers, tels que l’industrie de l’emballage, expliquent Schwab et Malleret.

« La pandémie renforcera certainement notre attention sur l’hygiène. Une nouvelle obsession de la propreté entraînera notamment la création de nouvelles formes d’emballage. Nous serons encouragés à ne pas toucher aux produits que nous achetons. Les plaisirs simples comme sentir un melon ou presser un fruit seront désapprouvés et peuvent même devenir une chose du passé ». (120)

Les auteurs décrivent également ce qui ressemble beaucoup à un programme technocratique lié au profit derrière la « distanciation sociale » qui a été un élément clé de la « réinitialisation » Covid.

Ils écrivent :

« Sous une forme ou une autre, les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’accélérer l’automatisation. Après un certain temps, les préoccupations persistantes concernant le chômage technologique disparaîtront à mesure que les sociétés souligneront la nécessité de restructurer le lieu de travail de manière à minimiser les contacts humains étroits. En effet, les technologies d’automatisation sont particulièrement bien adaptées à un monde dans lequel les êtres humains ne peuvent pas être trop proches les uns des autres ou sont prêts à réduire leurs interactions. Notre peur persistante et peut-être durable d’être infectée par un virus (COVID-19 ou autre) accélérera ainsi la marche implacable de l’automatisation, en particulier dans les domaines les plus sensibles à l’automatisation ». (121)

Comme mentionné précédemment, Schwab a longtemps été frustré par toutes ces réglementations nuisibles qui empêchent les capitalistes de gagner autant d’argent qu’ils le souhaiteraient, en se concentrant sur des préoccupations économiquement non pertinentes telles que la sécurité et le bien-être des êtres humains.

Mais – hourra! – la crise Covid a fourni l’excuse parfaite pour éliminer de grands pans de ces vieux obstacles à la prospérité et à la croissance.

La santé est un domaine dans lequel les formalités administratives fastidieuses sont abandonnées. Pourquoi un stakeholder sensé imaginerait-il qu’une obligation particulière de soin et de diligence devrait être autorisée à empiéter sur la rentabilité de ce secteur d’activité particulier ?

Schwab et Malleret sont ravis de constater que la télémédecine « bénéficiera considérablement » de l’urgence Covid : « La nécessité de faire face à la pandémie par tous les moyens disponibles (plus, pendant l’épidémie, la nécessité de protéger les agents de santé en leur permettant de travailler à distance) a éliminé certains des obstacles réglementaires et législatifs liés à l’adoption de la télémédecine ». (122)

L’abandon des réglementations est un phénomène général sous le régime mondial de la New Normal, comme le signalent Schwab et Malleret :

« À ce jour, les gouvernements ont souvent ralenti le rythme de l’adoption des nouvelles technologies en réfléchissant longuement à ce à quoi le meilleur cadre réglementaire devrait ressembler, mais, comme le montre maintenant l’exemple de la télémédecine et de la livraison par drone, une accélération spectaculaire forcée par la nécessité est possible. Pendant les confinements, un assouplissement quasi-global des réglementations qui avait auparavant entravé les progrès dans les domaines où la technologie était disponible depuis des années s’est soudainement produit parce qu’il n’y avait pas de choix meilleur ou autre disponible. Ce qui était jusqu’à récemment impensable est soudainement devenu possible… De nouvelles réglementations resteront en place ». (123)

Ils ajoutent :

« L’impératif actuel de propulser, quoi qu’il arrive, “l’économie sans contact” et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifient que l’on est sans tabou ». (124)

« Sans tabou ». Ne vous y trompez pas : c’est le langage adopté par le capitalisme lorsqu’il abandonne sa prétention à la démocratie libérale et passe en mode complètement fasciste.

Il ressort clairement des travaux de Schwab et Malleret qu’une fusion fasciste de l’État et des entreprises, à l’avantage de ces derniers, sous-tend leur grande réinitialisation.

Des sommes d’argent phénoménales ont été transférées des fonds publics vers les poches bombées du 1% depuis le tout début de la crise Covid, comme ils le reconnaissent :

« En avril 2020, alors que la pandémie commençait à engloutir le monde, les gouvernements du globe avaient annoncé des programmes de relance s’élevant à plusieurs billions de dollars, comme si huit ou neuf plans Marshall avaient été mis en place presque simultanément ». (125)

Ils poursuivent : « Le COVID-19 a réécrit de nombreuses règles du jeu entre les secteurs public et privé. […] La plus grande intrusion bienveillante (ou non) des gouvernements dans la vie des entreprises et la conduite de leurs affaires dépendra du pays et de l’industrie, prenant donc de nombreuses formes différentes ». (126)

« Des mesures qui auraient semblé inconcevables avant la pandémie pourraient bien devenir la norme dans le monde entier alors que les gouvernements tentent d’empêcher la récession économique de se transformer en une dépression catastrophique. »

« De plus en plus, des appels seront lancés au gouvernement pour qu’il agisse en tant que “payeur de dernier recours” pour prévenir ou endiguer la vague de licenciements massifs et de destructions d’entreprises déclenchées par la pandémie. Tous ces changements modifient les règles du “jeu” de la politique économique et monétaire. » (127)

Schwab et son collègue se félicitent de la perspective que des pouvoirs étatiques accrus soient utilisés pour soutenir le profit des grandes entreprises.

Ils écrivent :

« L’une des grandes leçons des cinq derniers siècles en Europe et en Amérique est la suivante : les crises aiguës contribuent à renforcer le pouvoir de l’État. Cela a toujours été le cas et il n’y a aucune raison pour que ce soit différent avec la pandémie COVID-19 ». (128)

Et ils ajoutent :

« En regardant vers l’avenir, les gouvernements décideront très probablement, mais avec différents degrés d’intensité, qu’il est dans l’intérêt de la société de réécrire certaines des règles du jeu et d’accroître en permanence leur rôle ». (129)

L’idée de réécrire les règles du jeu rappelle encore une fois le langage fasciste, tout comme l’idée d’augmenter en permanence le rôle de l’État dans l’aide au secteur privé.

En effet, il vaut la peine de comparer la position de Schwab sur cette question avec celle du dictateur fasciste italien Benito Mussolini, qui a répondu à la crise économique en 1931 en lançant un organisme spécial d’urgence, L’Istituto mobiliare italiano, pour aider les entreprises.

Il a déclaré que c’était « un moyen pour conduire énergiquement l’économie italienne vers sa phase corporative, c’est-à-dire un système qui respecte fondamentalement la propriété et l’initiative privée, mais les lie étroitement à l’État, qui seul peut les protéger, les contrôler et les animer ». (130)

Les soupçons sur la nature fasciste de la grande réinitialisation de Schwab sont confirmés, bien sûr, par les mesures policières qui ont été déployées à travers le monde pour assurer le respect des mesures « d’urgence » de Covid.

La pure force brute qui ne se trouve jamais loin sous la surface du système capitaliste devient de plus en plus visible quand il entre dans la phase fasciste et cela est très en évidence dans le livre de Schwab et Malleret.

Le mot « force » est déployé à maintes reprises dans le contexte de Covid-19. Parfois, c’est dans un contexte commercial, comme avec les déclarations selon lesquelles « le COVID-19 a forcé toutes les banques à accélérer une transformation numérique qui est maintenant là pour durer » ou que « la micro-réinitialisation obligera chaque entreprise de chaque secteur à expérimenter de nouvelles manières de faire des affaires, de travailler et de fonctionner ». (131)

Mais parfois elle s’applique directement aux êtres humains, ou aux « consommateurs » comme Schwab et ses semblables préfèrent nous représenter.

« Pendant les confinements, de nombreux consommateurs auparavant réticents à s’appuyer trop lourdement sur les applications et services numériques ont été contraints de changer leurs habitudes presque du jour au lendemain : regarder des films en ligne au lieu d’aller au cinéma, se faire livrer des repas au lieu d’aller au restaurant, parler à des amis à distance au lieu de les rencontrer en chair et en os, parler à des collègues sur un écran au lieu de bavarder à la machine à café, faire de l’exercice en ligne au lieu d’aller au gymnase, etc. »

« Bon nombre des comportements technologiques que nous avons été forcés d’adopter pendant la détention deviendront plus naturels grâce à la familiarité. Au fur et à mesure que les distanciations sociales et physiques persistent, l’appui plutôt sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander conseil ou commander quelque chose va petit à petit gagner du terrain sur des habitudes autrefois ancrées ». (132)

Dans un système fasciste, les individus ne se voient pas offrir le choix de se conformer ou non à ses demandes, comme Schwab et Malleret le disent clairement à propos de ce que l’on appelle la recherche des contacts :

« Aucune application volontaire de recherche des contacts ne fonctionnera si les gens ne sont pas disposés à fournir leurs propres données personnelles à l’agence gouvernementale qui surveille le système; si un individu refuse de télécharger l’application (et donc de ne pas divulguer des informations sur une éventuelle infection, des mouvements et des contacts), tout le monde sera affecté ». (133)

Ceci, pensent-ils, est un autre grand avantage de la crise Covid par rapport à la crise environnementale qui aurait pu être utilisée pour imposer leur nouvelle norme :

« Alors que pour une pandémie, une majorité de citoyens aura tendance à être d’accord avec la nécessité d’imposer des mesures coercitives, ils résisteront aux politiques contraignantes en cas de risques environnementaux où les preuves peuvent être contestées ». (134)

Ces « mesures coercitives », qu’on nous impose, impliqueront bien entendu des niveaux inimaginables de surveillance fasciste de nos vies, en particulier dans notre rôle d’esclaves salariés.

Schwab et Malleret écrivent :

« Le mouvement de l’entreprise sera vers une plus grande surveillance; pour le meilleur ou pour le pire, les entreprises surveilleront et enregistreront parfois ce que font leurs effectifs. La tendance pourrait prendre différentes formes, de la mesure de la température corporelle avec des caméras thermiques à la surveillance via une application de la manière dont les employés respectent la distanciation sociale ». (135)

Des mesures coercitives d’un type ou d’un autre sont également susceptibles d’être utilisées pour forcer les gens à prendre les vaccins Covid en cours de préparation.

Schwab est profondément connecté à ce monde, allant jusqu’à tutoyer Bill Gates et ayant été décrit par Henry McKinnell, président et PDG de Pfizer Inc, comme « une personne vraiment dévouée à une cause vraiment noble » .

On ne s’étonne donc pas qu’il insiste, avec Malleret, sur le fait qu’ « un retour complet à la “normale” ne peut être envisagé avant qu’un vaccin ne soit disponible ». (136)

Il ajoute :

« Le prochain obstacle est le défi politique de vacciner suffisamment de personnes dans le monde (nous sommes collectivement aussi forts que le maillon le plus faible) avec un taux de conformité suffisamment élevé malgré la montée des anti-vaccins ». (137)

Les « anti-vaccins » rejoignent ainsi la liste des menaces pesant sur le projet de Schwab, aux côtés des manifestants anti-mondialisation et anticapitalistes, des Gilets Jaunes et de tous ceux qui sont engagés dans des « conflits de classe », « résistance sociale » et « réaction politique ».

La majorité de la population mondiale a déjà été exclue des processus décisionnels par le manque de démocratie que Schwab veut accentuer à travers sa domination corporative actionnaire, sa « gouvernance agile », son management totalitaire de l’existence humaine.

Mais comment envisage-t-il de faire face au « sombre scénario » des gens qui se soulèvent contre sa grande réinitialisation newnormaliste et sa quatrième révolution industrielle transhumaniste ?

Quel degré de « force » et de « mesures coercitives » serait-il prêt à accepter pour assurer l’aube de sa nouvelle ère technocratique ?

La question est effrayante, mais nous devons également garder à l’esprit l’exemple historique du régime du XXe siècle dans lequel Schwab est né.

La nouvelle normalité nazie d’Hitler était censée durer mille ans, mais s’est effondrée 988 ans avant l’objectif.

Ce n’est pas parce qu’Hitler a dit, avec toute la confiance du pouvoir, que son Reich durerait un millénaire, qu’il en était ainsi.

Ce n’est pas parce que Klaus Schwab et Thierry Malleret et leurs amis disent que nous entrons maintenant dans la quatrième révolution industrielle et que notre monde sera changé à jamais, qu’il en est ainsi.

Nous n’avons pas à accepter leur nouvelle norme. Nous n’avons pas à accepter leurs propos alarmistes. Nous n’avons pas à prendre leurs vaccins. Nous n’avons pas à les laisser nous implanter des smartphones ou à modifier notre ADN. Nous n’avons pas à marcher, muselés et soumis, directement dans leur enfer transhumaniste.

Nous pouvons dénoncer leurs mensonges ! Exposer leur agenda ! Refuser leur récit ! Rejeter leur idéologie toxique ! Résister à leur fascisme !

Klaus Schwab n’est pas un dieu, mais un être humain. Juste un homme âgé. Et ceux avec qui il travaille, l’élite capitaliste mondiale, sont peu nombreux. Leurs objectifs ne sont pas les objectifs de la grande majorité de l’humanité. Leur vision transhumaniste est répugnante pour presque tout le monde en dehors de leur petit cercle et ils n’ont pas le consentement pour la dictature technocratique qu’ils essaient de nous imposer.

C’est pourquoi, après tout, ils ont dû se donner tant de mal pour nous le forcer sous le faux drapeau de la lutte contre un virus. Ils ont compris que sans la justification « d’urgence », nous n’allions jamais accepter leur plan déformé.

Ils ont peur de notre pouvoir potentiel parce qu’ils savent que si nous nous soulevons, nous les vaincrons. Nous pouvons faire échouer leur projet avant même qu’il n’ait vraiment démarré.

Nous sommes le peuple, nous sommes les 99%, et ensemble, nous pouvons retirer notre liberté des mâchoires mortelles de la machine fasciste !

1. Klaus Schwab with Nicholas Davis, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution : A Guide to Building a Better World (Genève : WEF, 2018), e-book.
2. Klaus Schwab, The Fourth Industrial Revolution (Genève : WEF, 2016), e-book.
3. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
4. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
5. Ibid.
6. Ibid.
7. Ibid.
8. Ibid.
9. Ibid.
10. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
11. Ibid.
12. Ibid.
13. Ibid.
14. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
15. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
16. Ibid.
17. Ibid.
18. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
19. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
20. Ibid.
21. Ibid.
22. Ibid.
23. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
24. Ibid.
25. Ibid.
26. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
27. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
28. Ibid.
29. Ibid.
30. Ibid.
31. Ibid.
32. Ibid.
33. Ibid.
34. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
35. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
36. Ibid.
37. Ibid.
38. Ibid.
39. Ibid.
40. Ibid.
41. Ibid.
42. Ibid.
43. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
44. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
45. Ibid.
46. Ibid.
47. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
48. Ibid.
49. Ibid.
50. Kevin Warwick, I, Cyborg (London : Century, 2002), p. 4. Lire aussi Paul Cudenec, Nature, Essence and Anarchy (Sussex : Winter Oak, 2016).
51. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
52. Ibid.
53. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
54. Ibid.
55. Ibid.
56. Klaus Schwab, Thierry Malleret, Covid-19 : The Great Reset (Genève : WEF, 2020), e-book. Edition 1.0.
57. Ibid.
58. Ibid.
59. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
60. Ibid.
61. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
62. Ibid.
63. Ibid.
64. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
65. Ibid.
66. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
67. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
68. Ibid.
69. Ibid.
70. Ibid.
71. Ibid.
72. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
73. Ibid.
74. Ibid.
75. Ibid.
76. Ibid.
77. Ibid.
78. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
79. Ibid.
80. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution.
81. Ibid.
82. Ibid.
83. Ibid.
84. Ibid.
85. Ibid.
86. Ibid.
87. Ibid.
88. Ibid.
89. Ibid.
90. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
91. Ibid.
92. Ibid.
93. Ibid.
94. Ibid.
95. Ibid.
96. Ibid.
97. Ibid.
98. Ibid.
99. Ibid.
100. Schwab, The Fourth Industrial Revolution.
101. Ibid.
102. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
103. Ibid.
104. Ibid.
105. Ibid.
108. Ibid.
107. Ibid.
108. Ibid.
109. Ibid.
110. Ibid.
111. Ibid.
112. Ibid.
113. Ibid.
114. Ibid.
115. Ibid.
116. Ibid.
117. Ibid.
118. Ibid.
119. Ibid.
120. Ibid.
121. Ibid.
122. Ibid.
123. Ibid.
124. Ibid.
125. Ibid.
126. Ibid.
127. Ibid.
128. Ibid.
129. Ibid.
130. Benito Mussolini, cit. Pierre Milza and Serge Berstein, Le fascisme italien 1919-1945 (Paris : Editions de Seuil, 1980), p. 246.
131. Schwab, Malleret, Covid-19 : The Great Reset.
132. Ibid.
133. Ibid.
134. Ibid.
135. Ibid.
136. Ibid.
137. Ibid.


[Voir aussi :

https://twitter.com/robinmonotti/status/1325552744623640576
  • Le cerveau du “Grand Reset” suggère de “scanner les esprits” pour évaluer les risques avant d’autoriser à voyager
  • Tucker Carlson : Les élites insistent sur les confinements du Covid pour inaugurer le “Grand Reset”
  • Le NYTimes déclare que le “Grand Reset” est une “théorie du complot” le même jour où le Forum économique mondial le célèbre
  • John Kerry déclare qu’un “Grand Reset” est nécessaire pour stopper la montée du populisme
  • Donc, c’est quoi le “Grand Reset” ?
  • Great reset : c’est pour bientôt !




Reiner Fuellmich : avocats et médecins contre l’arnaque du COVID-19!

[Source : Jeanne Traduction via Planetes360]




Médias français : que devient l’objectivité ?

[Source : Observatoire du mensonge]

[NdNM : On peut facilement constater les mêmes travers pour les médias canadiens et états-uniens, au moins.]

La majorité des journalistes français ne sont plus là pour vous informer mais pour vous forcer à penser comme eux.

Médias français : que devient l’objectivité ?

Par Hervé Azoulay

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. »

Aldous Huxley

Les élections américaines ont donné un nouveau visage aux médias français et il n’est pas réjouissant. Après avoir oublié leur rôle d’observateurs impartiaux, après avoir passé leur temps à démolir Trump par tous les moyens, après avoir soigneusement dissimulé les scandales liés à Biden et à son fils, ignoré les fraudes électorales, voici les princes de la désinformation devant leurs responsabilités. Quelle sera la prochaine étape ? Alors les médias avez-vous oublié les bases du journalisme ? Est-ce l’idée que nous nous faisons des médias subventionnés par nos impôts ? Je ne suis pas un fan inconditionnel du Président Trump, mais il mérite d’être  défendu car il est accusé injustement et interdit d’information par tous les médias. Mais aussi dérangeantes que soient sa personnalité et son caractère, ce n’est pas une excuse légitime pour les journalistes de penser qu’ils ont un devoir civique de s’assurer qu’il n’obtienne pas un second mandat. Vous ne pouvez pas avoir un pays libre sans une presse libre, mais vous ne pouvez pas non plus avoir un pays libre sans une presse équitable surtout si elle prend parti et pense qu’elle a l’obligation de se débarrasser d’un président qu’elle n’aime pas. La majorité des journalistes français ne sont plus là pour vous informer mais pour vous forcer à penser comme eux. Heureusement qu’il existe encore quelques journalistes de talent pour relever la médiocrité de certains qui ont oublié les principes de l’objectivité.

Danger pour la démocratie

La nouvelle classe dominante mondiale, les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) et les groupes financiers associés, concentrent entre quelques mains des fortunes telles que la planète n’en avait jamais connues. Cela devient une barbarie technologique autoritaire plutôt qu’un âge d’or d’épanouissement de l’humanité grâce aux progrès des sciences et des techniques. Les GAFA disposent de plateformes numériques à très lourds investissements financiers et bien calibrées pour gérer des milliards d’individus. Ces entreprises deviennent des nœuds incontournables sur le contrôle et la maîtrise de l’information et font peser une menace sur les citoyens, leurs objectifs étant de servir leurs propres intérêts financiers ainsi que ceux de leurs amis sans penser un seul instant à l’intérêt collectif ! Il faudra très rapidement diluer leur pouvoir médiatique par des cessions d’activités. Quant aux médias, ils ne sont pas populaires ces derniers temps. Critiqués, bousculés, violentés, ils sont la cible des gilets jaunes, notamment. On leur reproche leur partialité, leur soumission aux pouvoirs politiques et économiques. Le doute s’est immiscé depuis longtemps et il est le fruit des nombreux mensonges et manipulations dont les citoyens ont été l’objet depuis la fin des années 80. Qu’on se rappelle le nuage de Tchernobyl opportunément stoppé à la frontière (1986) et déjà tous ceux qui critiquaient cette absurdité étaient des conspirationnistes pendant que les médias mentaient impunément.

À ces précédents malencontreux s’est ajoutée la suspicion causée par la concentration progressive des médias entre les mains de quelques-uns et par une proximité suspecte entre politiques et journalistes. Si les politiques cooptent les journalistes, c’est bien que ces derniers leur ont rendu service. Un soupçon de renvoi d’ascenseur qui ne sert pas l’image de la profession journalistique, avec pour résultat des hiérarchies bancales, destinées surtout à favoriser le fameux audimat. Ce qui a aussi multiplié les erreurs, liées au désir d’aller toujours plus vite, comme le faux décès de Martin Bouygues ou l’arrestation de Dupont de Ligonnès relayé par l’AFP, avant d’avoir vérifié l’information. Une suspicion grandissante s’installe à l’égard des médias et des journalistes et surtout un repli d’une partie de la population vers des sources alternatives d’information. Quand les citoyens ne croient plus l’information de leurs médias ni celle émanant d’organismes publics (Insee, Pôle emploi, pôle santé…), c’est le début du doute généralisé et potentiellement du chaos. Comment en sommes-nous arrivés à cette situation ? Il suffit de regarder la formation des journalistes pour se poser quelques questions. L’Étudiant de mai 2018 écrivait que le profil des étudiants de l’ESJ Lille, l’école de journalisme la plus cotée de France, est bien celle des premiers de la classe. La proximité apparente du monde politique et de l’élite journalistique est renforcée par le fait qu’ils sont issus des mêmes écoles. Deux tiers des reçus détiennent un M1 ou un M2 et 73 % ont obtenu la mention bien ou très bien au bac et viennent en majorité de Science-Po. Ils ont souvent lu les mêmes livres ou bâti leurs opinions sur les mêmes références. Quelle similitude avec l’ENA et on peut s’en inquiéter quand on sait les dégâts causés à la France par cette école qui excelle dans la langue de bois et la pensée unique !

Aides aux médias : Il est temps de remettre tout à plat

La Cour des comptes a estimé dans son rapport de février 2018, que le montant total des aides aux médias est de 1,8 milliards d’euros. Si l’on inclut dans les dépenses de soutien aux médias la contribution de l’État au budget de l’audiovisuel public, ainsi que la contribution à celui de l’Agence France Presse, c’est plus de 4 milliards supplémentaires qu’il convient de prendre en compte.

Au total, près de 6 milliards d’euros d’argent public sont donc investis chaque année dans les médias en France.

L’efficacité des aides n’est pas démontrée dans la mesure où elles ne sont pas accompagnées d’exigences particulières des pouvoirs publics à l’égard des bénéficiaires, ni d’un contrôle très poussé sur leur utilisation. Ce sont des aides opaques, injustes et inefficaces qui produisent par contre une forme de dépendance à l’égard des pouvoirs publics qui n’est pas souhaitable dans une démocratie. En plus elles alimentent les comptes de grands groupes industriels et de milliardaires qui sont devenus propriétaires de médias qui peuvent être soupçonnés de les utiliser dans un objectif d’optimisation fiscale.

Une véritable liberté de la presse s’impose par la suppression des subventions publiques (c’est le cas en Suisse et en Grande Bretagne) et par une indépendance totale en matière éditoriale et financière. Le secteur de la presse n’est en rien différent des autres secteurs économiques et il doit être soumis à l’exigence de rentabilité, seul indicateur qui permet de mesurer l’adéquation du service aux besoins et aux désirs des consommateurs de médias. Supprimer également l’abattement fiscal forfaitaire dont bénéficient les journalistes sur les salaires car il contribue à alimenter les doutes de l’opinion sur l’indépendance des journalistes à l’égard du pouvoir politique, ainsi que les missions de l’AFP sur l’actualité internationale dont l’objectivité est loin d’être démontrée. Et quand l’AFP se trompe (cela arrive souvent), une majorité de la presse nationale diffuse l’erreur.

C’est un mauvais signal pour la démocratie et il est grand temps que le professionnalisme journalistique devienne l’emblème de ce qui réconciliera les médias avec l’ensemble des Français.

Hervé AZOULAY

Hervé AZOULAY : Ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers, a été dirigeant dans de grands groupes internationaux (dont INTEL et SCHNEIDER ELECTRIC),  co-fondateur de plusieurs entreprises innovantes, Business Angels, fondateur d’un des premiers réseau de Business Angels en France, Président d’un fonds d’investissement, Administrateur d’entreprises, Membre du Conseil de Surveillance, Président de sociétés et fondateur de plusieurs associations, intervenant dans de grandes écoles (dont Sciences Po et HEC),  à l’université en France et à l’étranger (dont à Genève et à l’université de Renmin en Chine), auteur de nombreux ouvrages (dont un en Chinois « Les réseaux pour conquérir le monde » Ed. du Peuple Pékin) et de nombreuses Tribunes dans la Presse. Il est actuellement Président de la société ATHES Finance et Participations

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier :
Hervé AZOULAY pour Observatoire du MENSONGE




L’empire mondial de la santé de Bill Gates promet toujours plus d’empire et moins de santé

[Source : Entelekheia via Mondialisation.ca]

Ceci est la première partie d’une série.
Dans cette première partie, nous apprenons comment la Fondation Bill & Melinda Gates travaille à étendre l’influence de l’industrie pharmaceutique occidentale auprès de l’OMS, qu’elle contrôle, et des gouvernements du monde.
Dans la deuxième partie, nous verrons comment la Fondation Bill & Melinda Gates écoule dans les pays pauvres des traitements et des vaccins non approuvés dans les pays développés parce que dangereux, parfois avec des résultats désastreux. Nous verrons aussi que l’annonce de Trump selon laquelle les USA se « retirent » de l’OMS n’est rien d’autre que de la communication à destination de ses électeurs : en fait, les USA continuent de régner sur l’OMS à travers la Fondation Gates et l’agence fédérale américaine USAID.
Dans la troisième partie, nous verrons que la Fondation Gates travaille à vendre non seulement les traitements et vaccins de l’industrie pharmaceutique, mais aussi des semences OGM, sur lesquelles elle travaille en partenariat avec Monsanto.
Dans la dernière partie, nous apprendrons comment la Fondation Gates tente de faire tomber les garde-fous étatiques qui interdisent à l’industrie pharmaceutique occidentale de mettre des produits potentiellement dangereux sur le marché. Nous verrons aussi que l’administration Trump marche main dans la main avec Bill Gates.

Par Jeremy Loffredo and Michele Greenstein
Paru sur The Grayzone sous le titre Why the Bill Gates global health empire promises more empire and less public health


Derrière un voile de relations publiques menées par les médias, la Fondation Gates a servi de véhicule au capital occidental tout en exploitant les pays du Sud comme laboratoire humain. La pandémie de coronavirus va probablement intensifier ce programme inquiétant.

L‘annonce par le président Donald Trump, ce juillet, du retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un processus qui aura un impact considérable sur l’avenir de la politique de santé publique mondiale – et sur la fortune de l’un des personnages les plus riches du monde.

L’abandon de l’OMS par les États-Unis signifie que le deuxième contributeur financier de l’organisation, la Fondation Bill & Melinda Gates, va bientôt devenir son premier donateur, ce qui donnera à l’empire international de cette ONG une influence sans précédent sur l’une des plus importantes organisations multilatérales du monde.

Bill Gates a acquis un simili-statut de héros pendant la pandémie. Le Washington Post l’a qualifié de « champion des solutions fondées sur la science », tandis que le New York Times l’a récemment salué comme « l’homme le plus intéressant du monde ». Gates est également la vedette d’une série de documentaires à succès de Netflix, « Pandémie », sortie quelques semaines avant que le coronavirus ne frappe les États-Unis, et produite par une correspondante du New York Times, Sheri Fink, qui avait travaillé auparavant dans trois organisations financées par Gates (Pro Publica, la New America Foundation et l’International Medical Corps).

Le tsunami d’éloges des médias grand public à Gates à l’ère du Covid-19 a repoussé l’examen minutieux du milliardaire et de ses machinations à l’extrême droite de l‘échiquier politique, où il peut être rejeté par les gens de gauche comme autant de divagations complotistes des Trumpistes et des charlatans de Q-Anon.

Mais au-delà de la manne que représente Gates pour les firmes de relations publiques, ce qui se passe devrait susciter des inquiétudes : encore faudrait-il savoir si les plans de sa fondation pour résoudre la pandémie profiteront au public mondial autant qu’ils étendent et consolident son pouvoir sur les institutions internationales.

La Fondation Gates a déjà privatisé l’organisme international chargé de créer la politique de santé, le transformant en véhicule de domination des entreprises privées. Elle a facilité le déversement de produits toxiques sur les populations du Sud, et a même utilisé les pauvres du monde comme cobayes pour des expériences sur les médicaments.

L’influence de la Fondation Gates sur la politique de santé publique est pratiquement fondée sur le fait de s’assurer que les règles de sécurité et autres fonctions de régulation gouvernementales soient suffisamment affaiblies pour être contournés. Elle agit donc contre l’indépendance des États-nations et comme véhicule pour le capital occidental.

« A cause de la Fondation Gates, j’ai vu la souveraineté de gouvernement après gouvernement chuter », a déclaré le Dr Vandana Shiva, chercheur et fondateur de la Fondation de recherche pour la science, la technologie et l’écologie, basée en Inde, au journal Grayzone.

S’agit-il de sauver le monde ?

La Fondation Bill & Melinda Gates est la plus grande fondation privée sur Terre, avec plus de 51 milliards de dollars d’actifs à la fin 2019. Bill Gates affirme que sa fondation consacre la majorité de ses ressources à « réduire les décès dus aux maladies infectieuses », et grâce à cette philanthropie, il semble s’être acheté un nom en tant qu’expert en maladies infectieuses.

Les réseaux de médias grand public ont déroulé le tapis rouge pour Gates alors qu’il conseillait le monde sur la manière de contrôler l’épidémie de Covid-19. Au mois d’avril, alors que le virus touchait durement les États-Unis, il a été accueilli par CNNCNBCFoxPBSla BBCCBSMSNBCThe Daily Show et The Ellen Show. Sur la BBC, Gates s’est décrit comme un « expert en santé », malgré son absence de diplôme universitaire, que ce soit en médecine ou dans tout autre domaine.

Les apparitions médiatiques du milliardaire sont filmées sous un seul et unique angle censément indéniable : Si les dirigeants mondiaux écoutaient Gates, le monde serait mieux équipé pour lutter contre la pandémie. Comme l’a demandé le magazine de mode Vogue, « Pourquoi Bill Gates ne dirige-t-il pas le groupe de travail sur le coronavirus ?

Alors, à quoi ressemble la réponse au COVID dirigée par Gates ?

La solution ultime

Selon Bill Gates, la création et la distribution d’un vaccin du Covid-19 à tous les habitants de la Terre est « la solution ultime » à l’épidémie. Le PDG de la Fondation Gates, Mark Suzman, s’est fait l’écho de ces sentiments en proclamant qu’ « un vaccin efficace doit être mis à la disposition de 7 milliards de personnes ».

Sur CNN en avril, l’épouse de Bill Gates et co-directrice de sa fondation, Melinda Gates, a déploré être « tenue éveillée la nuit » par son inquiétude pour les populations vulnérables en Afrique et leur manque de préparation face à ce virus. En juin, elle a déclaré à Time Magazine qu’aux États-Unis, les Noirs devraient être les premiers à se faire vacciner.

Apporter un vaccin salvateur aux populations noires vulnérables d’Afrique et des États-Unis, puis à tous les habitants du monde, semble noble, et Bill Gates joint certainement le geste à la parole. En mars, il a démissionné de son poste au conseil d’administration de Microsoft et paraît « consacrer maintenant la majeure partie de son temps à la pandémie ».

La Fondation Gates, le « plus grand bailleur de fonds du monde pour les vaccins », a déjà attribué directement plus de 300 millions de dollars à la réponse mondiale au coronavirus. Elle a notamment soutenu les essais de vaccins réalisés par des sociétés comme Inovio Pharmaceuticals, AstraZeneca et Moderna Inc, qui sont tous décrits comme des pionniers dans la course au développement d’un vaccin contre le Covid-19.

La fondation a également cofondé et finance la Coalition for Epidemic Preparedness (CEPI), qui a investi jusqu’à 480 millions de dollars dans « un large éventail de candidats au vaccin et de plates-formes technologiques ».

Malgré tout, il y a lieu d’être sceptique lorsqu’on examine la réalité de l’effort mondial de vaccination dirigé par Gates.

Conflits d’intérêts

En tant que deuxième personne la plus riche de la planète, Bill Gates n’a aucune raison d’avoir besoin de plus d’argent. C’est une réponse courante aux affirmations selon lesquelles la philanthropie de Gates n’est pas motivée uniquement par sa bonté innée. Mais malgré ces fréquentes descriptions de Gates « donnant » sa fortune, sa valeur nette a en fait doublé au cours des deux dernières décennies.

Dans le même temps, des preuves solides suggèrent que la Fondation Gates fonctionne comme un cheval de Troie pour les firmes occidentales, qui n’ont bien sûr pas d’autre objectif que l’augmentation de leurs profits.

Prenons l’exemple de la porte tournante entre la Fondation Gates et Big Pharma.

Penny Heaton, ancienne directrice du développement des vaccins à la Fondation et actuelle PDG de l’Institut de recherche médicale Bill & Melinda Gates, est issue des grands noms de la pharmacie que sont Merck et Novartis.

Le président pour la santé mondiale de la Fondation, Trevor Mundel, a occupé des postes de direction chez Novartis et Pfizer. Son prédécesseur, Tachi Yamada, avait été auparavant cadre supérieur chez GlaxoSmithKline (GSK).

Kate James a travaillé chez GSK pendant près de 10 ans, puis est devenue directrice de la communication de la Fondation. Les exemples sont légion.

De plus, la Fondation Gates investit directement dans ces entreprises.

Depuis peu après sa création, la fondation a pris des participations dans plusieurs sociétés pharmaceutiques. Une enquête récente de The Nation a révélé que la Fondation Gates détient actuellement des actions et des obligations de sociétés pharmaceutiques comme Merck, GSK, Eli Lilly, Pfizer, Novartis et Sanofi.

Le site web de la Fondation déclare même franchement qu’elle a pour mission de rechercher des « opportunités mutuellement profitables » avec les fabricants de vaccins.

Surligné en jaune : « En outre, nous recherchons des modèles plus efficaces de collaboration avec les principaux fabricants de vaccins afin de mieux identifier et mettre en œuvre les opportunités mutuellement profitables. »

Gates s’achète l’Organisation mondiale de la santé

L’OMS s’appuie sur deux sources de revenus. L’une sous forme de contributions obligatoires, ou de financements obligatoires des États membres des Nations unies, qui sont évalués en fonction de la population et du revenu de chaque pays. La seconde est constituée de contributions volontaires, qui peuvent être affectées à des causes spécifiques.

Les contributions volontaires affectées à telle ou telle cause représentent plus de 80 % du budget actuel de l’OMS. En d’autres termes, la plupart des fonds de l’OMS sont assortis de conditions.

Comme l’a déclaré à Grayzone le Dr David Legge, chercheur émérite en santé publique à l’École de santé publique de l’Université La Trobe de Melbourne, « les contributions obligatoires des États-nations ne couvrent en réalité que des coûts administratifs. Elles ne couvrent aucun des coûts des projets, ce qui signifie que tout le financement des projets dépend de donateurs. [Et] pratiquement tout l’argent des donateurs est totalement affecté à des projets spécifiques que les donateurs veulent financer ».

Grâce à ces contributions volontaires, l’OMS a reçu plus de 70 millions de dollars de l’industrie pharmaceutique en 2018 (la dernière année pour laquelle des données complètes sont disponibles). Entre-temps, la Fondation Gates a fourni à Big Pharma le véhicule parfait pour influencer l’OMS.

Rien qu’en 2018, la Fondation a donné 237,8 millions de dollars à l’OMS, ce qui en fait le deuxième plus gros contributeur après les États-Unis.

La Fondation finance également l’OMS indirectement par le biais de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), un « partenariat public-privé » qui facilite la vente en gros de vaccins aux pays pauvres. La GAVI est le deuxième plus grand bailleur de fonds non étatique de l’OMS (après la Fondation Gates), et a donné 158,5 millions de dollars à l’OMS en 2018.

À la fin des années 1990, Bill Gates a parrainé des réunions qui ont conduit à la création de la GAVI, en la dotant de 750 millions de dollars de capital d’amorçage. À ce jour, la Fondation Gates a donné à la GAVI plus de 4,1 milliards de dollars, ce qui représente près de 20 % des fonds de la GAVI. Elle occupe également un siège permanent au sein du conseil d’administration de la GAVI.

La GAVI elle-même révèle que la Fondation Gates « joue un rôle à la fois technique et financier dans [ses] efforts pour façonner les marchés des vaccins ».

Citant l’exemple de la GAVI, le groupe militant Global Health Watch (Surveillance de la Santé mondiale) a expliqué que « d’autres acteurs de la santé mondiale rendent des comptes à la Fondation Gates, mais pas l’inverse ».

Si l’on additionne les contributions de la Fondation et de la GAVI à l’OMS, elles sont supérieures aux contributions du gouvernement américain, ce qui faisait de la Fondation Gates le principal parrain non officiel de l’OMS avant même la récente décision de l’administration Trump de se retirer de l’Organisation.

Pour la sociologue Allison Katz, qui a travaillé pendant 18 ans au siège de l’OMS, l’OMS « est devenue une victime de la mondialisation néolibérale ». En 2007, Allison Katz a écrit une lettre ouverte à la directrice générale de l’OMS de l’époque, Margaret Chan, dans laquelle elle critiquait les organismes publics qui « mendient auprès du secteur privé [et] auprès des fondations de célèbres « philanthropes » aux programmes variés, issus de l’industrie ».

Il est certain que la relation financière étroite de l’OMS avec une organisation privée ne pose problème que si elle repose sur des dons assortis de conditions. Et il semble que ce soit exactement ce qui se passe.

Comme la plupart des contributions de la Fondation Gates à l’OMS sont affectées à tel ou tel programme, l’OMS ne décide pas de la manière dont ces fonds sont dépensés – c’est la Fondation qui décide. Par exemple, le programme de l’OMS qui reçoit le plus d’argent est son programme d’éradication de la polio, parce que la Fondation Gates affecte la plupart de ses contributions à la polio.

De plus, l’ampleur des contributions financières de la fondation a fait de Bill Gates un dirigeant non officiel – bien que non élu – de l’Organisation. C’est pourquoi l’Assemblée mondiale de la santé, qui fixe l’ordre du jour de l’OMS, a adopté en 2012 un « Plan mondial pour les vaccins » dont le coauteur n’est autre que la Fondation Gates.

Selon le Dr David Legge, chercheur émérite à l’École de santé publique de l’Université La Trobe à Melbourne, les « dons » financiers de la Fondation Gates sont en fait un mécanisme de définition des programmes. Legge a déclaré à Grayzone que « ses contributions massives faussent totalement le type de priorités budgétaires que l’Assemblée mondiale de la santé souhaiterait voir ».

Selon Foreign Affairs, « peu d’initiatives politiques ou de normes établies par l’OMS sont annoncées avant d’avoir été officieusement vérifiées par le personnel de la Fondation Gates ». Ou, comme d’autres sources l’ont dit à Politico en 2017, « les priorités de Gates sont devenues celles de l’OMS ».

Dans un entretien avec Global Health Watch, un responsable de la politique de santé d’une grande ONG l’a dit dans ces termes : « Les gens à l’OMS semblent être devenus fous. C’est « oui monsieur », « oui monsieur », pour Gates sur tous les sujets ».

En 2007, le chef du programme de lutte contre le paludisme de l’OMS, le Dr Arata Kochi, avait mis en garde contre la domination financière de la Fondation Gates, arguant que son argent pourrait avoir « des conséquences étendues et largement imprévues ». Sept ans plus tard, Margaret Chan, alors directrice générale de l’organisation, a fait remarquer que le budget de l’OMS étant fortement affecté à des programmes divers, il est « déterminé par [ce qu’elle appelle] les intérêts des donateurs ».

Lorsque Tedros Adhanom Ghebreyesus est devenu directeur général de l’OMS en 2017, l’influence de Gates a été la cible de nouvelles critiques.

Tedros était auparavant membre du conseil d’administration de deux organisations fondées par Gates, auxquelles il a fourni des fonds de démarrage et qu’il continue de financer à ce jour : la GAVI et le Global Fund, dont Tedros était président du conseil d’administration.

Aujourd’hui, Tedros, le premier directeur général de l’OMS qui ne soit pas médecin, se retrouve à poster des tweets élogieux envers les éditoriaux de Bill Gates.



(Tweet : Grand éditorial de @BillGates sur la réponse au #COVID19. Je le remercie pour son soutien à l’appel de @WHO (l’OMS)
à la solidarité mondiale, à investir dans de nouveaux outils avant qu’il soit trop tard et à garantir un accès équitable.)

Un autre mécanisme que la Fondation Gates utilise pour influencer l’OMS est le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE), le principal groupe consultatif de l’OMS pour les vaccins. Le SAGE est un conseil de 15 personnes légalement tenu de divulguer tout conflit d’intérêt éventuel.

Lors d’une récente réunion virtuelle, la moitié des membres du conseil ont cité leur connexion avec la Fondation Gates comme sources de conflits d’intérêts possibles.

L’influence de la Fondation dans l’arène internationale de la santé va bien au-delà de l’OMS. Une analyse de 23 partenariats mondiaux pour la santé réalisée en 2017 a révélé que sept d’entre eux dépendaient entièrement du financement de la Fondation Gates. Neuf autres ont cité la Fondation comme principal donateur.

Comme l’a fait remarquer l’ONG britannique Global Justice Now, « l’influence de la Fondation est si omniprésente que de nombreux acteurs du développement international qui, dans d’autres circonstances, critiqueraient la politique et les pratiques de la Fondation, sont incapables de s’exprimer de manière indépendante en raison de son financement et de son parrainage ».

« La Banque mondiale et le FMI ressemblent à des nains devant la Fondation Gates, en termes de pouvoir et d’influence », a fait remarquer le Dr Vandana Shiva à Grayzone.

Le formatage des médias

La Fondation Gates a également utilisé sa richesse pour influencer la couverture médiatique des politiques de santé mondiale – et peut-être pour étouffer les critiques envers ses activités les plus douteuses.

La fondation a fait don de millions à des grands médias, dont NPR, PBS, ABC, la BBC, Al Jazeera, le Daily Telegraph, le Financial Times, Univision et le Guardian. En fait, toute la section « Développement mondial » du Guardian a été rendue possible grâce à un partenariat avec la Fondation Gates.

La fondation a également investi des millions dans la formation de journalistes et dans la recherche de moyens efficaces pour élaborer des récits médiatiques laudateurs. Selon le Seattle Times, « les experts formés dans le cadre des programmes financés par la Fondation Gates rédigent des articles qui paraissent dans des médias allant du New York Times au Huffington Post, tandis que les portails numériques brouillent la frontière entre le journalisme et la propagande ».

En 2008, le responsable de la communication de PBS NewsHour, Rob Flynn, a expliqué qu’ « il n’y a pas grand-chose que vous pourriez aborder en matière de santé mondiale, de nos jours, qui n’aurait pas une sorte de tentacule de Gates ». C’était à peu près à l’époque où la Fondation a donné 3,5 millions de dollars à NewsHour pour établir une unité de production spécialisée dans le reportage sur les questions importantes de santé mondiale.

Mickey Huff, le président de la Media Freedom Foundation (Fondation pour la liberté des médias), a déclaré à Grayzone que la Fondation Gates exerce une influence typique des fondations qui travaillent par l’intermédiaire de sociétés de relations publiques, de subventions et de dotations de professeurs. « En bref, » a déclaré Huff, « Edward Bernays serait fier des succès de ce type de propagande. » [*]

Il n’est donc pas étonnant que la couverture médiatique de la fondation soit si positive dans les médias grand public, ou que ses activités les plus louches dans les pays du Sud soient si méconnues.

Jeremy Loffredo

Michele Greenstein

Paru sur The Grayzone sous le titre Why the Bill Gates global health empire promises more empire and less public health

Traduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia
Photo Gerd Altmann / Pixabay

[*] Note de la traduction : Pour en savoir plus sur Edward Bernays, le « père des relations publiques » et la manipulation de l’opinion publique dans les démocraties occidentales actuelles, voir le documentaire « Propaganda – La fabrique du consentement » (Production Arte). Ou, pour ceux qui préfèrent l’écrit, voir « Une Brève histoire de la propagande ».

La source originale de cet article est The Gray Zone
Copyright © Jeremy Loffredo et Michele GreensteinThe Gray Zone, 2020


[Voir aussi :




Gestion des épidémies – Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme « sanitaire »

[Source : Konfedera.org]

[Auteur : François Jortay]

Gestion des épidémies

Màj : 30 juil. 2020   –   # pages : 64 

1. Résumé
2. Introduction
 2.1. Auteur
 2.2. Objectif
 2.3. Méthode
 2.4. Conseils de lecture
3. Modèles mathématiques
 3.1. Principes
 3.2. Limites des modèles mathématiques
 3.2.1. Stochasticité
 3.2.2. Sensibilité
 3.2.3. Irréductibilité
 3.2.4. Réalité
 3.3. Modèles et idéologies
 3.3.1. Interprétations abusives
 3.3.2. Neil Ferguson
4. Modèle SIR
 4.1. Système d'équations
 4.2. Hypothèses
 4.3. Taux de reproduction
 4.4. Immunité collective
 4.5. Stratégies
 4.6. Mortalité
 4.7. Charge hospitalière
 4.8. Valeur scientifique du "R zéro"
 4.8.1. Le fumigène R0
 4.8.2. Calcul du R0
 4.8.3. Utilisations du R0
5. SIR et la grippe
6. SIR et covid-19
 6.9. Paramétrage en début de confinement
 6.10. Paramétrage en fin de confinement
 6.11. Rebond de l'enfermement cognitif
 6.12. Bilan
 6.13. Typologie des facteurs d'inefficacité
7. Suivi en temps réel
 7.1. Ressources
 7.2. Définitions
 7.3. Mesure
 7.3.1. Taux d'infection
 7.3.2. Taux de mortalité et létalité
8. Stratégies anti-épidémiques
 8.1. Principes de gestion anti-épidémique
 8.2. Immunité collective
 8.3. Stratégie non pharmaceutique (SNP)
 8.3.1. Principes
 8.3.2. Efficacité de la SNP
 8.3.3. Effets pervers de la SNP
 8.3.4. Conclusion
 8.4. Stratégie pharmaceutique (SP)
 8.4.1. Traitements
 8.4.2. Dépistage
 8.5. Principe de précaution ?
 8.6. Quelle stratégie appliquer ?
9. covid-19 : analyse d'un délire collectif
 9.1. QUOI : Info vs réalité
 9.1.1. Charge hospitalière
 9.1.2. Mortalité toutes causes
 9.1.3. Différences entre pays
 9.2. Agents du délire collectifs
 9.2.1. Entreprises "d'information"
 9.2.2. Atlantisme anti-chinois
 9.2.3. Scientifiques de plateau TV
 9.2.4. Personnel médical
 9.2.5. Gouvernements
10. Contexte économique
 10.1. Concurrence chinoise
 10.2. Big Data & Pharma Inc.
 10.3. Extrémisme vert
11. Problématique politique
12. Conclusion

Résumé

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  1. La thèse que les entreprises « d’information » et certains scientifiques propagent concernant covid-19 est la suivante :covid-19 est un virus nouveau. Il en résulte que (i) il n’existe ni médicament spécifique ni vaccin ; (ii) personne n’est immunisé (absence d’anticorps) ⇒ il n’existe pas de barrière physiologique à sa propagation, qui est alors rapide. Par conséquent, pour éviter le risque de surcharge du système hospitalier, il faut imposer le confinement général des populations, ce qui aura pour effet de retarder et d’abaisser le sommet de la courbe épidémique. On gagnerait ainsi du temps pour augmenter la capacité hospitalière et développer des médicaments/vaccins spécifiques avant le pic épidémique. Ce raisonnement peut sembler imparable, et pourtant il est totalement erroné car :
    • une partie de la population est immunisée de naissance et/ou par immunité croisée (anticorps non-spécifiques);
    • certains médicaments non spécifiques sont efficaces;
    • il est n’est pas possible de développer les capacités hospitalières de façon substantielle et des médicaments/vaccins spécifiques réellement efficaces en moins de cinq ans. Ces mesures conduiraient en outre à maintenir une (très large) surcapacité hospitalière et à augmenter sans fin le nombre des médicaments et vaccins (on peut toujours considérer qu’un virus est « nouveau » dès que l’on découvre – grâce au progrès scientifique qui est sans fin – des « différences » par rapport aux autres membres de sa famille virale).
    • pour freiner substantiellement la propagation d’un virus le coût des mesures à appliquer (confinement, distanciation, masques, lavages) est tellement élevé que même en milieu hospitalier – pourtant équipé de tout le matériel nécessaire et où les règles sanitaires sont strictement appliquées par des professionnels avec un haut niveau de formation – on n’arrive pas à neutraliser les infections nosocomiales ; certaines des mesures sanitaires sont en réalité appliquées pour des raisons juridiques et d’image de marque (la concurrence joue aussi dans le secteur hospitalier).
  2. Extinction. Les épidémies ont une évolution dont la courbe a la forme d’une cloche, ce qui signifie qu’au début elles montrent en général une croissance exponentielle. Or toutes les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux théorique d’immunité collective, pour des raisons encore inconnues mais très probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue.
  3. Modèles. Le recours à des modèles mathématiques à des fins de suivi épidémique et de prévision est irrationnel car :
    • dans le cas des virus « nouveaux », leur paramètres sont inconnus et ne peuvent être correctement évalués en temps réel (c-à-d en cours d’épidémie) en raison de biais de mesure ne pouvant être corrigés qu’au moins douze mois après le début de l’épidémie;
    • quant aux virus en général, c-à-d connus ou non, leurs caractéristiques (les valeurs attribuées aux paramètres des modèles) ne sont pas stables dans le temps (voire même non plus dans l’espace), en raison de la nature écosystémique c-à-d complexe des phénomènes infectiologiques.On constate d’ailleurs une très forte propension de ces modèles (ou de leur paramétreurs ?) à produire des « prévisions » qui s’avèrent in fine de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies.
  4. Rebonds. Il suffit que le nombre de tests augmente (par exemple suite à la surmédiatisation de « prévisions » catastrophistes) pour qu’augmente le nombre d’infectés recensés. Il résulte de cet effet de recensement que la gestion épidémique ne doit surtout pas être pilotée en fonction de l’évolution du taux d’infection, mais en fonction du taux de mortalité (toutes causes !) par rapport à la population (PS : dans le cas où la hausse du nombre de tests est provoquée par l’annonce de « prévisions » catastrophistes l’effet de recensement induit donc un effet de prophétie auto-réalisatrice).
  5. Mortalité. En Europe, région du monde la plus touchée par covid-19, la mortalité toutes causes sur l’ensemble de l’année 2020 aurait probablement été la plus basse des quatre dernières années s’il n’y avait eu les décès attribués à covid-19, mais principalement causés par une mauvaise stratégie anti-épidémique.
  6. Causes. Les pouvoirs médiatique, académique et politique ne s’en sont jamais cachés : pour qu’un maximum de gens appliquent les mesures de la stratégie « non pharmaceutique » (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) il faut faire peur à la population. La SNP implique donc la terreur, or celle-ci induit de graves effets délétères :
    • la panique, qui inhibe les capacités cognitives :
      • des décideurs politiques : ainsi pour libérer des lits d’hôpitaux en prévision d’une prétendue « possible explosion » (sic) du nombre de malades sévères de la covid-19 il a été décidé d’isoler un maximum de vieillards dans les maisons de repos … qui ne disposent ni du matériel ni de personnel pour soigner les cas graves;
      • des médecins hospitaliers : ainsi plus de 50% de la mortalité hospitalière attribuée à covid-19 serait causée par les intubations abusives.
    • le stress psychique, qui inhibe le système immunitaire (NB : ces effets sont démultipliés par l’isolement qu’implique le confinement général);
    • la peur de la contamination, qui inhibe la demande et l’offre de services médicaux.D’autre part des effet d’entraves ont encore accru la mortalité attribuée à covid-19 :
    • une réglementation médicale pénalisant l’utilisation de médicaments « non spécifiques » même dans une situation « de crise » face à un virus « nouveau »;
    • le confinement général entrave la production & distribution de biens et services indispensables à la lutte contre l’épidémie (médicaments, respirateurs, …).
  7. Précaution. L’invocation du principe de précaution par les conseillers scientifiques de nombreux gouvernements pour « justifier » l’imposition de la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) est fallacieuse. En effet le principe de précaution ne consiste pas à appliquer une mesure incertaine sous prétexte qu’elle pourrait peut-être fonctionner, mais au contraire à ne pas appliquer une mesure sans être certain que ses effets pervers ne l’emportent pas sur ses supposés effets positifs.
  8. Dépistage. Le dépistage est utile mais très coûteux :
    • en termes financiers ⇒ il doit être limité aux groupes à risque;
    • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).
  9. Médias. Au cours des dernières décennies, comme de tout temps, des virus considérés comme « nouveaux » se sont répandus sur la quasi totalité de la planète (pandémie). Dans la plupart des cas on a également assisté à une hystérie collective, mais jamais avec une intensité telle que pour covid-19 (et en particulier on n’avait pas eu recours au confinement et masques généralisés c-à-d obligatoires). La perte d’audience des médias « d’information », suite à la concurrence d’Internet, pousse ces entreprises à toujours plus de catastrophisme afin de booster l’audimat. Pour ce faire elles n’ont aucune peine à trouver des scientifiques prêts à cautionner le catastrophisme afin de briller sous les spotlights des plateaux TV, ou encore des médecins hospitaliers pour qui le catastrophisme est l’occasion de revendiquer plus de financement public.
  10. Big pharma. Des articles scientifiques sérieux qui réfutent la vision catastrophiste de la situation sont censurés tandis que des articles d’une médiocrité manifeste sont publiés par les revues scientifiques les plus reconnues (prévisions catastrophistes, prétendue absence de traitement, prétendue efficacité de la SNP, …). Cela n’est certainement pas étranger au fait que de nombreux médecins chercheurs sont intoxiqués par des sources d’informations « scientifiques » produites par l’industrie pharmaceutique, et souvent ont carrément des conflits d’intérêt avec celle-ci.
  11. Surfeurs. Des forces économiques ont pu « surfer » sur la vague médiatique, et ainsi l’amplifier, en considérant que le coût économique de quelques mois de confinement général est très inférieur aux gains récurrents d’un changement de paradigme économique permis par le choc émotionnel :
    • le potentiel financier et politique du « Big data » est tel (il concerne la quasi totalité des secteurs économiques) que de très fortes pressions ont pu être exercées sur les décideurs politiques afin que ceux-ci exploitent la vague médiatique catastrophiste pour amener les populations à accepter le traçage de leur vie privée;
    • alors que jusqu’au début des années 2000 le libre-échange international était la pierre angulaire de l’idéologie atlantiste, on assiste à un rétro-pédalage intégral de la part des pays atlantistes depuis que cette logique se retourne contre eux (concurrence de la Chine) ⇒ la théorie du « nouveau risque épidémique » est l’occasion de « justifier » ce revirement idéologique.
  12. Démocratie. Étant donné que l’on découvre régulièrement de « nouveaux » virus en raison du développement des techniques de détection, il en résulte logiquement que si les populations ne se révoltent pas contre le confinement général et le traçage de nos relations, ces pratiques irrationnelles deviendront la norme. Prenons garde que ne s’installe un peu partout sur la planète des régimes qui, au nom de « la protection d’autrui », justifieraient notamment le traçage des individus, les vaccins obligatoires et la répression de la contestation.
  13. Responsabilités. Dans le délire collectif autour de covid-19 il y a une immense responsabilité des entreprises « d’information » ainsi que des scientifiques qu’elles médiatisent. D’autre part de nombreux scientifiques conscients de la supercherie ont fait preuve de suivisme en se taisant (ce qui n’est pas sans rappeler la coupable passivité de l’élite allemande lors de la montée en puissance du nazisme durant les années 1930).
  14. Réaction. Des délires tels que celui de 2020 se reproduiront s’il n’y a pas de prise de conscience :
    • au niveau individuel : de la nuisibilité de l’info-dépendance;
    • au niveau collectif : de la nécessité d’une prise de contrôle démocratique des moyens de production de l’information et du savoir.

Partagez cette étude en copiant/collant son adresse sur les réseaux sociaux ou dans un email :
https://konfedera.org/gestion-epidemies
et en ajoutant le texte de présentation :
Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme « sanitaire ».

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Agissez également dans le monde réel : marquez une barre verticale sur votre masque pour dénoncer l’avènement du totalitarisme « sanitaire ». P.S. Pourquoi une barre verticale : (1) facile à tracer sur les masques en accordéon ; (2) symbolise un citoyen debout, qui ne se couche pas devant l’exploitation de la peur. Ne portez le masque que là où c’est obligatoire.

Introduction

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Auteur

https://konfedera.org/gestion-epidemies#auteur

Je suis économiste de formation. En tant que chercheur libre, mon approche est fondée sur la transdisciplinarité c-à-d la spécialisation du chercheur dans la pluridisciplinarité – à ne pas confondre avec l’interdisciplinarité, qui est la collaboration de spécialistes dans des thématiques multidisciplinaires. Cette approche est certes ambitieuse voire prétentieuse, mais le lecteur pourra constater son énorme potentiel analytique, confirmé par la montée du présent article – sans équivalent dans son approche transdisciplinaire – dans la plupart des moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo, Qwant, DuckDuckGo, …), sur la thématique de gestion des épidémies.

J’attire enfin l’attention du lecteur sur un fait important : ayant banni la TV de mon domicile depuis l’année 2000, je ne suis pas info-dépendant.

Pour plus d’information sur mes domaines d’activité voir la page d’accueil de mon site portail jortay.net.

Objectif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#objectif

En Chine, où l’épidémie est terminée, le taux de mortalité morts / population est de seulement 0,03 % pour l’agglomération de Wuhan (le foyer de l’épidémie, 11 millions d’habitants) et 0,0002 % pour l’ensemble de la Chine (1,386 milliard d’habitants) [source]. On comparera utilement ce dernier taux avec le taux correspondant de la grippe en France, soit 0,02 % [source].Taux de mortalité morts / population (%)

covid-19 (Chine) Grippe (France) covid-19 / Grippe
0,03 (Wuhan) 0,02 1,5
0,0002 (Chine) 0,01

Nomenclature : covid-19 est le nom de la maladie (« COronaVirus Disease 2019« ) tandis que SARS-CoV-2 est celui du virus (« Severe Acute Respiratory Syndrome COronaVirus 2« ) [source].

Nous verrons dans la section consacrée à l’analyse du catastrophisme médiatique que le gouvernement chinois a imposé le confinement général – NB : dans la seule région de Wuhan (le foyer épidémique) – pour des raisons de politique intérieure et extérieure. Il ne pouvait s’agir de raisons médicales car il n’existe, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse ni aucun manuel d’épidémiologie recommandant l’application du confinement général pour neutraliser une épidémie. Le tableau ci-dessus montre ainsi que le confinement général (i) n’a pu empêcher la propagation du virus dans le reste de la Chine, et (ii) que le taux de mortalité y est (très) inférieur alors que le confinement général n’y a pas été appliqué. Il y a donc une forte probabilité qu’une partie considérable du surplus de mortalité dans la région de Wuhan fut causée par les effets pervers du confinement général. Nous verrons qu’il existe de nombreux et solides arguments confirmant cette thèse.

Régulièrement des continents sont confrontés à des pandémies d’agents infectieux nouveaux (grippes aviaires, H1N1, SARS, MERS, Ebola, chikungunya, Zika, …), causant des morts, et dont la croissance est exponentielle. À chaque fois il existe un risque plus ou moins élevé que le système hospitalier soit surchargé. À chaque fois les médias d’information ont suscité une atmosphère de panique. Mais jamais on avait atteint un état d’hystérie et de délire collectif tel qu’avec covid-19. En particulier jamais on avait appliqué le confinement général.

Pourquoi alors la stratégie préventive dite « non pharmaceutique (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) a-t-elle été appliquée lors de l’épidémie de covid-19 en 2020 alors qu’il n’existe pas de critère objectif permettant de déterminer un niveau de risque de mortalité au-delà duquel il faudrait appliquer la stratégie SNP, et en-dessous duquel cela ne serait pas nécessaire.

epidemie.jpeg

Il importe de trouver la réponse à cette question car la similitude du phénomène covid-19 avec la guerre (la vraie), cette autre folie collective, est flagrante. Or en situation de guerre, il n’y a plus de place pour le débat : si vous critiquez le gouvernement, celui-ci et ceux qu’il a rallié à lui grâce à la panique, vous accusent de jouer le jeu de l’ennemi meurtrier. Cette vision réductrice a pour effet d’inhiber (voir criminaliser) le débat public et partant l’intelligence collective. Cela conduit à l’incapacité collective de s’adapter intelligemment à l’évolution de la situation et des informations disponibles. Il en résulte généralement des catastrophes. Ainsi en cédant à la panique on peut perdre une guerre face à un ennemi même insignifiant (prophétie autoréalisatrice).

Pour ce faire la suite du présent article est composée de dix parties :

• Modèles mathématique
• Modèle SIR
• SIR et la grippe
• SIR et covid-19
• Suivi en temps réel
• Stratégie anti-épidémiques
• covid-19 : analyse d’un délire collectif
• Contexte économique
• Problématique politique
• Conclusion

Méthode

https://konfedera.org/gestion-epidemies#methode

Cette étude est une publication en édition continue (commencée début mars 2020) : elle fait quotidiennement l’objet de plusieurs mises à jour (corrections, ajouts, structuration, …) ⇒ le lecteur qui souhaite améliorer sa compréhension de la problématique et la mettre à jour (NB : auprès d’un chercheur non info-dépendant) est invité à relire cette étude tous les trois mois.

Les sources sont toutes scientifiques. Quelques articles de presse sont cités, soit parce qu’il s’agit d’interviews ou cartes blanches de scientifiques, soit pour montrer que si les entreprises « d’information » ont besoin de se fabriquer un capital confiance c’est aussi pour le consommer – c-à-d conditionner l’opinion publique – lorsqu’elles en reçoivent instruction.

Les sources sont systématiquement mentionnées par lien hypertexte, ce qui fait de cette étude, via son sommaire, une base de données très pratique sur les thématiques de la gestion épidémique en général et de covid-19 en particulier.

Conseils de lecture

https://konfedera.org/gestion-epidemies#conseils-de-lecture

Vous sentez que quelque chose de puissant, grave et potentiellement durable est en train de se produire, qui dépasse largement le cadre de cette « pandémie meurtrière ». Mais vous vous sentez également impuissant(e), ce qui augmente votre anxiété. La solution est de réagir par une action inscrite dans le long terme : « un petit peu, mais chaque jour« . Un petit peu de quoi ? Et bien, pour commencer, d’étude ! Le reste viendra naturellement, via les liens que vous allez ainsi construire … et qui seront autant d’opportunités pour le futur de votre parcours de vie (NB : les plus grandes crises sont des occasions de « saut évolutionniste » … pour qui ne reste pas dans la passivité).

La compréhension du présent document est accessible par quiconque a terminé ses études secondaires. Cependant il est relativement long (plus de 60 pages) et son abord est parfois ardu. Cela est inévitable en raison de la sophistication des forces en action. Ce travail ne se lit donc pas en une fois mais un petit peu chaque jour (par exemple donnez-vous une semaine ou un mois pour le lire). Si certains passages vous paraissent difficiles lisez-les malgré tout, puis passez à la suite. Cela vous permettra d’avoir une vue d’ensemble lors de l’indispensable seconde lecture.

Lors de la première lecture évitez, autant que faire se peut, de cliquer sur les (nombreux) liens, sinon vous allez vous noyer. Ne consultez éventuellement les liens que lors de la seconde lecture.

Enfin, avant de vous lancer, je vous invite à lire d’ors et déjà cet extrait d’un autre article, concernant l’info-dépendance, phénomène dont vous êtes probablement victime …

Modèles mathématiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-mathematiques

Dans cette section nous allons exposer les principes de base de la modélisation mathématique. Ensuite nous en énoncerons les limites. Enfin nous illustrerons l’influence (très sous-estimée) de l’idéologie sur l’utilisation des modèles mathématiques.

Principes

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-mathematiques-principes

La modélisation mathématique d’un phénomène naturel permet au moins trois types d’utilisation :

  1. explication : faciliter l’étude de ce phénomène (enseignement & recherche) en reproduisant sont fonctionnement par une simulation simplifiée (en laboratoire ou sur ordinateur);
  2. prévision : prédire son évolution future … mais cela n’est possible que pour les phénomènes dont la valeur des paramètres est stable dans le temps ainsi que dans l’espace considéré (notion de référentiel);Cette stabilité des paramètres est vérifiée dans le cas de phénomènes tels que la chute d’un corps, mais nous verrons que ce n’est pas le cas des phénomènes épidémiques autres que in vitro.
  3. exploitation : élaborer des techniques pour exploiter ou au contraire neutraliser ce phénomène.

Corrélation. Ainsi le modèle M ≡ y = a * x + b décrit une relation (linéaire) entre des variables x et y, les grandeurs a et b étant considérées (à tort ou à raison) comme constantes et par conséquent qualifiées de « paramètres ».

Mesure vs calcul. En présentant le modèle comme ci-dessus plutôt que, par exemple, comme M ≡ a * x + b * y = c on suggère que x est la variable d’entrée (input) et que y est la variable de sortie (output), c-à-d que x est mesurée, tandis que y est calculée. NB : cela n’implique pas nécessairement une causalité entre les deux, mais peut se justifier par exemple parce qu’il est moins coûteux de calculer y que de le mesurer.

Causalité. Tel que formulé ci-dessus, c-à-d sans indices de temps, le modèle ne dit rien quant à une éventuelle causalité soit de x sur y, ou inversement, ou les deux (boucle de rétroaction), ou/et d’une ou plusieurs variables non représentées dans le modèle. Du point de vue physique l’effet d’une relation causale ne peut être instantanée, sauf à supposer qu’un corps peut se déplacer, du lieu de la cause à celui de l’effet, à une vitesse infinie c-à-d supérieure à celle de la lumière, ce qui dans l’état actuel de la science physique est généralement considéré comme impossible. La cause doit donc nécessairement précéder temporellement son effet. Par conséquent une causalité de x sur y devrait être formulée par : yt+k = a * xt + b où k est le temps écoulé entre une variation de x et son effet sur y.

Calcul descriptif ou prédictif. On pourra alors tirer les conclusions suivantes sur les possibilités d’utilisations du modèle M ≡ y = a * x + b :

  • si relation asynchrone yt+k = a * xt + b ⇒ au temps t=0 je peux prédire yk si j’ai la possibilité de mesurer x0;
  • si relation synchrone yt = a * xt + b ⇒ au temps t=0 :
    • je peux calculer y0 après avoir mesuré x0 (/ ou inversement), ce qui est généralement moins coûteux que de mesurer y0 (/ ou x0) ; mais il s’agit d’un calcul descriptif et non pas prédictif ;
    • il m’est impossible de prédire ni xt ni yt car pour cela je devrais connaître la valeur de leur(s) éventuelle(s) variable(s) déterminante(s) (on dit aussi « explicatives« ) en t=0, or le modèle M ≡ yt = a * xt + b ne contient pas les équations exprimant leurs relations avec xt et yt (soit parce que le phénomène est stochastique soit parce que le modèle est incomplet).

La valeur calculée y0 (descriptive) ou yk (prédictive) sera d’autant moins proche de sa valeur réelle que les erreurs de mesure de x0a et b seront élevées, et que la valeur de chacun de ces deux paramètres a et b ne sera pas constante (ou suffisamment peu variable, puisque dans le monde réel les véritables constantes sont relativement rares).

Dimensions temporelle et spatiale

Les notions de variables et constantes concernent les dimensions temporelle et spatiale : une grandeur change (variable) ou pas (constante) :

  • avec le temps qui passe ⇒ dimension temporelle ;
  • selon le lieu (et donc l’individu) ⇒ dimension spatiale.

À noter que le temps est de dimension 1 (une droite) et ne peut évoluer que dans le sens positif (on ne peut reculer dans le temps), tandis que l’espace est de dimension 3 (voire plus) et un corps peut s’y déplacer dans les deux sens positif (avancer) et négatif (reculer) d’une droite, ainsi que dans toutes ses directions. D’autre part le temps passe inexorablement tandis qu’un corps peut être soit à l’arrêt soit en mouvement.modele-mathematique.png

Modèle épidémiologique SIR

Un modèle est donc nécessairement une représentation simplifiée de la réalité. Il y a là une rationalité économique : on veut pouvoir reproduire (simuler) un phénomène au moyen d’un système le plus simple possible (petit nombre de variables et paramètres, relations linéaires, …). Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas possible de simuler un phénomène complexe (grand nombre de variables et paramètres, relations non linéaires, effets de rétroactions, …), c’est même dans ce cas qu’un modèle programmé dans un ordinateur permet de dépasser les limites de l’intuition humaine. Il serait donc injuste d’assimiler ces modèles à l’allégorie de la caverne.

Il importe cependant de faire preuve de prudence dans les modes d’application et l’interprétation des modèles. La relative facilité à les concevoir et « faire tourner » peut rapidement conduire au fétichisme du jouet mathématique voire à un enfermement cognitif (tels qu’observés chez de nombreux adeptes des modèles astrologiques), consistant notamment à croire que la modélisation mathématique constitue la démonstration d’une thèse alors qu’elle n’en est que la formulation.

Ainsi en économie et épidémiologie les modèles mathématiques doivent être constamment reparamétrés (la valeur des paramètres doit être réévaluée) pour qu’ils puissent simplement reproduire les phénomènes observés. L’instabilité temporelle (voire même spatiale) des paramètres – due à la nature écosystémique des phénomènes économiques et épidémiologiques – induit l’impossibilité pour ces modèles de prédire le développement futur de ces phénomènes. Dans ce dernier domaine la mutabilité des virus ou bactéries (qui en font de nouveaux objets biologiques dont les propriétés sont alors supposées inconnues) ne fait qu’accroître cette incertitude.

Limites des modèles mathématiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#limites-modeles-mathematiques

Neil Ferguson, le physicien converti à l’épidémiologie qui en 2020 a réussi à convaincre de nombreux gouvernements que l’épidémie de covid-19 allait provoquer au moins 55 millions de morts si l’on appliquait pas le confinement général, est pourtant connu pour ses prévisions aussi catastrophistes … qu’erronées [source] :

  • en 2005 il prédit que la grippe aviaire tuerait 200 millions de personnes : il y eu quelques centaines de victime;
  • en 2009, il prédit que la grippe porcine tuerait 65.000 Britanniques : il y eu moins de cinq cents victimes;

Dans aucun de ces deux cas, le confinement général n’a été appliqué. Heureusement car sinon les adeptes des modèles épidémiologiques auraient affirmé que la catastrophe a été évitée grâce au confinement général. En 2020, ce fut malheureusement différent …

L’incapacité d’un modèle à simplement reproduire un phénomène (par simulation dans un laboratoire ou sur un ordinateur) autrement qu’en adaptant la valeur des paramètres, implique l’impossibilité de prédiction par ce modèle.

D’autre part l’incapacité de reproduction systématique (c-à-d sans devoir adapter la valeur des paramètres) peut avoir trois types de causes :

  • phénomène est stochastique (c-à-d soumis au hasard) ⇔ les paramètres du modèles sont variables dans le temps et l’espace.
  • le phénomène est déterministe (c-à-d non soumis au hasard) mais :
    • sensible aux conditions initiales;
    • ou bien la mesure des valeurs d’entrées (et des paramètres en cas d’instance nouvelle) ne peut être réalisée correctement qu’après la fin du phénomène (cette cause sera développée dans la section consacrée aux limites des modèles épidémiologiques);
    • ou bien le modèle est incomplet (réductionnisme voire irréductibilité).
Stochasticité

Un phénomène stochastique (c-à-d soumis au hasard) ne peut-être reproduit qu’en adaptant à chaque fois la valeur des paramètres du modèle puisque ceux-ci sont par nature variables dans le temps et l’espace. Par conséquent il est impossible de prédire l’évolution d’un phénomène stochastique.

Avec le développement des capacités de traitement des donnés (quantité et vitesse) sont apparus des modèles dits « stochastiques« . Ils concernent des quantités « macroscopiques » vues comme des moyennes statistiques de quantités microscopiques (par exemple la pression et la température d’un volume gazeux). Le principe est ici que l’instabilité exponentielle du système « microscopique », c-à-d l’imprévisibilité des variables du niveau micro, n’impliquerait pas l’imprévisibilité de moyennes statistiques au niveau macro. Il existe cependant des situations particulières dites « critiques » où l’on observe un phénomène de « transition de phase » c-à-d tel que le système « hésite » de façon imprévisible et changeante entre deux chemins possibles [source].

Sensibilité

Les scientifiques avaient l’habitude de penser que si l’on pouvait isoler un système des influences de son environnement et le décrire à l’aide d’un nombre réduit de variables, il serait à la fois déterministe et prévisible. Mais on sait aujourd’hui que pour être prévisible, un système doit être déterministe et stable : de petites incertitudes sur l’état initial du système ne doivent pas s’amplifier trop vite, sinon toute prédiction sur le comportement futur du système devient illusoire [source]. Des systèmes déterministes, c-à-d dont l’état futur est complètement déterminé par leur état présent, peuvent donc être imprévisibles. Et cela n’a rien à voir avec la complexité : ce phénomène de sensibilité aux conditions initiales concerne également les systèmes simples (petit nombre de variables, relations linéaires, …).

Sensibilité aux conditions initiales

Dans cette animation en boucles (30 sec.), après quelques secondes les deux pendules se désynchronisent brusquement [source].

Un système est dit chaotique si une infime perturbation de son état initial peut bouleverser entièrement son évolution. Un système chaotique n’est pas nécessairement complexe.

Irréductibilité

Les modèles mathématiques reposent sur un certain nombre d’hypothèses – notamment la formulation des relations entre variables (les équations), la valeur des paramètres (les supposées « constantes » de ces équations) et conditions initiales – supposées représenter la réalité.

Voici quelques hypothèses sur les modes de transmission du virus covid-19, tirées de l’article de Neil Ferguson [source], sur base duquel de nombreux gouvernements ont décidé d’appliquer la distanciation sociale (confinement et masque généralisés) lors de l’épidémie de 2020 :

  • « 30% des hospitalisés le seront en soins intensifs, et 50% de ceux-ci meurent » ;
  • « le nombre de contacts par individu dans les écoles est le double de celui observé ailleurs » ;
  • « la période d’incubation est de 5,2 jours » ;
  • « l’infectiosité survient 12 heures avant le début des symptômes pour les symptomatiques, et 4,6 jours après l’infection pour les asymptomatiques » ;
  • « le taux de propagation R0=2,4 » ;
  • « les symptomatiques sont 50% plus contaminants que les asymptomatiques » ;
  • « deux tiers des symptomatiques le sont suffisamment pour s’auto-confiner dans les 24 heures suivant l’apparition des symptômes, et sont hospitalisés dans les cinq jours » ;
  • « la durée d’hospitalisation est de 8 jours pour les cas non critiques et 16 jours pour les cas critiques » ;
  • « 70% des ménages respectent les mesures sanitaires » ;
  • « le taux de contact sur le lieu de travail est diminué de 25% (distanciation) » ; …

Dans la section #modeles-mathematiques-principes nous avons vu que l’intérêt des modèles réside précisément dans leur simplicité. Mais lorsqu’un phénomène est difficilement modélisable et que par conséquent les modèles n’arrivent pas à simplement reproduire correctement ses instances (ce qui implique évidemment l’incapacité de prédire celles-ci) des scientifiques qui ont investi leur carrière dans cette voie peuvent être tenté, plutôt que de changer de domaine de recherche, de s’obstiner en augmentant sans fin le nombre des variables, paramètres et équations (ce qui est le cas des modèles dérivés de SIR). Il en résulte des modèles complexes qui non seulement ne sont pas plus performants mais qui en outre sont beaucoup plus difficiles à comprendre, de sorte qu’ils n’ont plus aucun intérêt (notamment pour l’enseignement). C’est le cas notamment en économie et épidémiologie/infectiologie, qui semblent bien être des phénomènes irréductibles.

L’incapacité prédictive des modèle épidémiologiques (sauf effet du hasard) n’est pas étonnante car la dynamique des maladies transmissibles est extrêmement complexe. On observe ainsi une grande diversité dans la nature et la puissance des vecteurs : tous ne transmettent pas la maladie de la même manière, certains individus étant plus contaminants mais moins malades (par exemple les enfants) tandis que d’autres sont plus sensibles mais moins contaminants (par exemples les personnes âgées).

D’autre part les comportements culturels, comme cracher par terre et consommer peu ou beaucoup de certains aliments, peuvent induire des différences dans la propagation et la létalité d’un virus. Les maladies infectieuses sont donc des maladies d’écosystème. Par conséquent même si un modèle fonctionnait bien pour tel pays il pourrait ne pas fonctionner du tout pour d’autres pays. À cette variabilité spatiale s’ajoute une variabilité temporelle : les écosystèmes sont par nature changeant d’une année à l’autre (cf. la grippe qui chaque année peut changer de nature au niveau de sa virulence ou/et ténacité).

Didier Raoult – premier expert mondial dans le domaine des maladies transmissibles selon le classement expertscape – dénonce « une façon de transformer en mathématiques des phénomènes extrêmement complexes qui n’est jamais lucide » [source]. Il y a une incapacité des modèles mathématiques à représenter la complexité des maladies transmissibles, qui plus est dans le cas de virus nouveaux et/ou à mutations fréquentes. Aucun modèle ne peut prendre en compte toute l’hétérogénéité spatiotemporelle d’un contexte écoépidémiologique, ni même le degré de transmissibilité ou la vulnérabilité à une infection. On notera ainsi le gigantesque réductionnisme consistant à ramener à la seule problématique de propagation d’un virus celle, beaucoup plus complexe, de neutralisation de ses effets sur la santé publique.

Réalité

L’incapacité éventuelle d’un modèle mathématique à représenter un phénomène naturel n’est pas nécessairement liée à la conception (erronée ou incomplète) du modèle, mais peut aussi s’expliquer par l’inexistence du phénomène modélisé. Par exemple est-il certain que les notions « d’incidence épidémique d’un virus », de « maladie virale » ou encore de « taux de mortalité d’une maladie », correspondent à une quelconque réalité ? Ainsi lorsque nous pensons mesurer la durée moyenne d’une maladie virale nous ne mesurons en fait que des indicateurs dont nous supposons qu’il permettent de mesurer le début et la fin d’un concept que nous appelons « maladie virale ».

Ainsi la notion de « réalité » est liée à celles de « définition » et de « complexité » : pour comprendre la complexité du monde, c-à-d pouvoir agir sur lui ou par rapport à lui, nous en définissons des objets, dont nous mesurons les valeurs. Ce faisant nous pouvons éventuellement ouvrir des portes sur des applications (R&D), mais peut-être aussi nous éloignons-nous d’autres voies plus intéressantes (enfermement cognitif).

Modèles et idéologies

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-et-idéologies

Les modèles mathématiques ne sont pas seulement soumis à des contraintes logiques et physiques. Ils sont aussi l’objet d’utilisations abusives, fruits de leur incompréhension ou de motivations non scientifiques (idéologiques, financières, égotiques, …).

Interprétations abusives

https://konfedera.org/gestion-epidemies#interpretations-abusives

Illustrer vs
démontrer

Comprenons bien que les résultats d’un modèle mathématique ne constituent aucunement une démonstration (c-à-d une preuve) de la thèse modélisée ! Un modèle mathématique ne fait rien d’autre que de produire des valeurs (les « résultats du modèle ») correspondant à différentes valeurs de ses paramètres. Un modèle permet seulement d’illustrer différents scénarios d’une thèse (par exemple : « le confinement général permet de retarder et abaisser le sommet de la courbe épidémique« ), mais cela ne démontre pas cette thèse (ainsi il est certes incontestable que les modèles astrologiques produisent des prévisions, mais cela ne prouve en rien que ces modèles sont effectivement capables de prédire l’avenir).

La plupart des journalistes, décideurs politiques et même des scientifiques tombent dans le piège de cette confusion. C’est alors que peut entrer en jeu la manipulation des paramètres.

Valeurs des
paramètres

Nous avons vu que les résultats d’un modèle sont des scénarios correspondant à différentes valeurs des paramètres. Ces paramètres sont déterminés par les utilisateurs du modèle, mais sont généralement entachés de deux types de biais :

  • estimations erronées : les valeurs initiales, les variables d’entrées et les paramètres peuvent être :
    • mesurées sur l’épidémie en cours ; ⇒ ces valeurs sont d’autant moins pertinentes que les biais de mesures seront importants (cf. infra la section « #suivi-temps-reel« );
    • mesurées sur de précédentes épidémies considérées comme « potentiellement similaires » ⇒ ces valeurs sont d’autant moins pertinentes que l’épidémie en cours est différente des celles utilisées comme référentiels ;
    • calculées à partir d’autres modèles ⇒ ces modèles ne sont plus alors que des objets divinatoires.
  • intérêts financiers/politiques/égotiques : ce dernier biais ne doit pas être sous-estimé : on peut faire dire beaucoup de chose (ce que l’on veut ?) à un modèle ; or des résultats catastrophistes augmentent les chances de médiatisation d’un modèle, et donc de ses auteurs …

On passe alors au stade suivant de la confusion voire manipulation : faire passer une valeur calculée pour une valeur observée.

Mesure
vs calcul

Les modèles peuvent être utilisés comme instrument d’analyse descriptive, par exemple pour calculer une valeur (estimation) lorsque sa mesure n’est pas disponible ou trop coûteuse. Il n’y a là rien d’abusif, sauf si on ne le mentionne pas. Or la plupart des articles de presse mélangent sans distinction des données mesurées et des données calculées (donc provenant de modèles), ce qui a pour effet que des valeurs calculées (qui peuvent être très éloignées de la réalité) sont présentées comme valeurs mesurées.

Enfin en toile de fond de ces confusions voire manipulation, il y a la question fondamentale de la causalité.

Corrélation
vs causalité

Une autre pratique abusive est d’interpréter une simple corrélation entre deux variables comme étant une relation de causalité selon laquelle l’une déterminerait l’autre. Exemple : « la vitesse de croissance de l’épidémie a diminué peu après l’implémentation du confinement général », alors que vitesse diminue toujours après une première phase exponentielle.

Conclusion. Quelques lignes extraites d’une étude scientifique [source], et qui nous rappellent que les modèles doivent être interprétés avec prudence et sens critique :

  • « Certaines études antérieures ont signalé différente valeurs de R0 (de 1,40 à 6,49 avec une moyenne de 3,28) en raison de différentes sources de données, périodes et méthodes statistiques » (p. 16).
  • « (…) nous avons fixé les valeurs de plusieurs paramètres sur la base d’études épidémiologiques antérieures sans tenir compte de l’incertitude, ce qui pourrait réduire la précision de nos résultats » (p. 17).
  • « L’impact des interventions doit être considéré dans son ensemble et nous n’avons pas pu évaluer les stratégies individuelles par la courbe épidémique » (p. 17).
Neil Ferguson

https://konfedera.org/gestion-epidemies#Neil-Ferguson

Le graphique hyper-catastrophiste ci-dessous est le résultat d’une modélisation mathématique réalisée par le physicien anglais Neil Ferguson de l’Imperial College London. Selon ce graphique – publié le 16 mars 2020 c-à-d au début de l’épidémie de covid-19 en Europe – les malades sévères de covid-19 (c-à-d qui nécessiteront une hospitalisation) représenteront près de 300 fois les capacités hospitalières (30.000 % !) en l’absence de confinement général …

Une modélisation catastrophiste de covid-19covid19-modele.png

Ligne rouge : capacité hospitalière en lits de soins intensifs. Courbes : différents scénarios d’utilisation de la capacité selon la stratégie appliquée. Conclusion : dans tous les cas la capacité hospitalière serait submergée … [source]. Voir aussi cette interface de simulation.

Lysensko du
néolibéralisme

Étant donné qu’augmenter les capacités hospitalières dans de telles proportions est quasiment impossible à court et même moyen terme (et cela sans parler de la faisabilité politique et économique d’une surcapacité permanente en dehors des périodes d’épidémies) ces « prévisions » permettent de « justifier » les politiques néolibérales de santé : le recours récurrent au confinement général permettrait d’abaisser le niveau requis de capacité hospitalière ! Le caractère délirant de ces prévisions et de la politique de santé qu’elles impliquent a valu à Ferguson le sobriquet de « Lysenko du néolibéralisme« .

Rappelez-vous : au début de l’épidémie le message officiel était que le confinement permettrait de reculer le sommet épidémique et de nous donner ainsi du temps pour augmenter la capacité hospitalière. Or absolument aucun programme de développement de la capacité hospitalière n’a été mis sur pied, ni aucune entreprise publique de fabrication de masques et de respirateurs n’a été créée. Pourtant l’on nous assure que l’épidémie pourrait durer des années et que le pire pourrait être à venir. Il n’y a plus aucune connexion entre les discours médiatiques et la réalité.

Expert en
catastrophisme

Ferguson, qui s’est fait connaître grâce à ses prévisions catastrophistes, a bien compris que ce qui compte le plus ce n’est pas la valeur scientifique mais médiatique des prévisions épidémiques [source] : plus il exagère plus il gagne en notoriété publique, et plus ils obtient des contrats en tant qu’expert, notamment auprès de l’OMS, la Banque mondiale, l’Union européenne et de nombreux gouvernements [source]. Ferguson est devenu un véritable business man du catastrophisme épidémique. En 2008 il fonda le MRC Centre for Global Infectious Disease qui reçut plusieurs dizaines de millions de dollars de la Bill & Melinda Gates Foundation [source].

Ferguson fait évidemment des émules. Et en 2020 il prédit avec l’états-unien Anthony Fauci que Covid-19 devrait tuer au moins 55 millions d’humains dans le monde ! Le nombre final est de 540.000 soit cent fois moins. Et il s’agit là d’une estimation (début juillet 2020) qui sera certainement fortement revue à la baisse lorsque l’on obtiendra les statistiques mondiales de mortalité toutes causes permettant de prendre en compte les morts avec covid-19 enregistrés comme mort par covid-19. Il conviendra également de déterminer la part les décès causés par les effets pervers du confinement général et du climat de terreur qu’il a suscité.

Car cette fois Ferguson a réussi à convaincre de nombreux gouvernements, qui ont imposé le confinement général malgré le scepticisme de nombreux scientifiques, comme en témoigne ces extraits révélateurs d’un article du journal Le Monde du 15 mars 2020, concernant l’influence de Ferguson sur la stratégie du gouvernement Français pour gérer la crise covid-19 [source] :

  • « Cette projection évalue le scénario le plus sombre, avec les hypothèses de mortalité les plus élevées et en l’absence de mesures radicales de prévention. »;
  • « Selon ces modélisations confidentielles, dont Le Monde a eu connaissance, l’épidémie de Covid-19 pourrait provoquer en France, en l’absence de toute mesure de prévention ou d’endiguement, de 300 000 à 500 000 morts. »;
  • « Précision extrêmement importante : ce scénario a été calculé en retenant les hypothèses de transmissibilité et de mortalité probables les plus élevées, et ce en l’absence des mesures radicales de prévention et d’éloignement social qui viennent d’être prises »;
  • « Les résultats pour la France ont été présentés jeudi 12 mars à l’Elysée. Quelques heures avant que le président ne prenne solennellement la parole devant les Français pour expliquer « l’urgence » de la situation. »;
  • « Il existe des incertitudes quant aux hypothèses retenues et au comportement du virus – pourcentage d’asymptomatiques, transmissibilité, impact des mesures de quarantaine »;
  • « différentes modélisations ont été présentées jeudi matin puis jeudi après-midi à Emmanuel Macron par le conseil scientifique, mais qu’il n’existe pas de consensus parmi les scientifiques qui le composent. »;
  • « Il y a eu plusieurs documents de travail qui ont été présentés, pas de document de synthèse, explique un conseiller du chef de l’Etat. On ne peut donc pas considérer qu’une étude fournie par l’un de ses membres reflète l’avis du conseil scientifique dans son ensemble. »;
  • « les chiffres évoqués [de 300 000 à 500 000 morts en cas d’absence de mesures d’endiguement] sont infiniment supérieurs à ceux communiqués par le ministère de la santé, ils apparaissent disproportionnés »;
  • « C’est toute la difficulté de cette stratégie, qui n’avait jusqu’à présent jamais été envisagée pour un virus circulant de façon globalisée, en raison de son coût économique et social.»
Théoricien
du NRE

Neil Ferguson a pris pour habitude de qualifier ses détracteurs de « théoriciens du complot ». Il n’est pourtant nul besoin d’invoquer un « complot » pour expliquer qu’un scientifique arrive à exploiter habilement les processus médiatico-politiques pour promouvoir sa carrière professionnelle. On pourrait par contre qualifier Ferguson d’habile théoricien du « nouveau risque épidémique » (NRE), et de charlatan.

Modèle SIR

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modele-SIR

Le modèle mathématique SIR est le modèle épidémiologique de base. Les modèles mathématiques se distinguent par leur degré de complexité (nombre de variables & paramètres, types de relations), mais leurs principes fondamentaux sont généralement identiques, et sont les plus visibles/compréhensibles dans les modèles les plus simples.

Système d’équations

Le modèle de base de la plupart des modèles épidémiologiques est appelé SIR [source1source2]. Il sépare la population en trois groupes, des individus du premier passant progressivement au second puis au troisième : « Susceptible » (c-à-d contaminables) ⇒ « Infected » (c-à-d infectés) ⇒ « Removed » (c-à-d retirés, le terme « résistants » est aussi utilisé en français). Pour éviter certaines confusions de notation nous allons ici remplacer le nom « Removed » par « Excluded » (exclus).

Ce dernier groupe – qui en raison de la sous-estimation de certaines de ses composantes, joue un rôle majeur dans la nature catastrophiste des modèles épidémiologiques – comprend :

  • les immunisés :
  • les guéris :
    • naturellement;
    • par traitement en médecine de ville;
    • par traitement en milieux hospitalier (cas sévères).
  • le décédés par le virus (et qu’il s’agira de distinguer des personnes décédées « avec le virus » mais pour d’autres raisons).

N.B. Cette version basique du modèle suppose donc que les personnes guéries sont immunisées. Il n’est pas ici nécessaire de lever cette hypothèse, car nous verrons que l’augmentation du nombre de variables ne change rien à l’incapacité des modèles épidémiologiques à reproduire la réalité autrement qu’en adaptant à chaque fois la valeur de leurs paramètres.

Mathématiquement la relation entre ces trois groupe est :

St + It + Et = 1(1)

En dérivant (1) par rapport au temps on obtient :

dS/dt + dI/dt + dE/dt = 0(2)

On peut alors décrire la dynamique des flux S –> I –> E au moyen d’un système d’équations différentielles tel que :

dS/dt = – β * It * St(3)
dI/dt = β * It * St – It / λ(4)
dE/dt = It / λ(5)

Lecture : durant la période dt, le flux net de I (c-à-d dI) est égal (au signe près) au flux sortant de S (dS) moins le flux rentrant dans E (dE).

Description des paramètres :

  • β (bêta) : alors que le produit It * St est une mesure de la probabilité de contact entre un susceptible et un infecté, β est une mesure de la probabilité de contamination du premier par le second, et est (abusivement) dénommé « incidence »;N.B. β est supposé constant dans le temps. Nous verrons cependant que ce paramètre, en raison de sa variabilité et difficulté de mesure, constitue (avec la valeur initiale E0), l’une des principales causes de l’incapacité des modèles épidémiologiques à prédire le développement d’une épidémie.
  • λ (lambda) est la durée moyenne de contagiosité = maladie = guérison (NB : cette égalité est une simplification de la réalité) ; plus λ est bas plus il y a de guérisons par unité de temps : à la limite λ = dt ⇒ dE = I ; 1 / λ est donc considéré comme le coefficient le plus simple pour exprimer dE/dt en fonction de de It ; dans la mesure où les individus guéris sont immunisés 1/λ est donc le « taux d’immunisation » ;

Hypothèses

Il faut bien comprendre que β et λ ne sont que des objets mathématiques, dont la pertinence en tant que représentation des phénomènes physiques qu’ils modélisent (incidence épidémique d’un virus ou d’une bactérie, et durée de maladie/contagiosité) n’est fondée que si les valeurs de ces paramètres, ou leur moyenne, sont constantes dans le temps et l’espace. C’est cette constance spatio-temporelle de la valeur des paramètres qui lie leur objet mathématique au phénomène physique modélisé. Si la stabilité spatio-temporelle des paramètres n’est pas observée alors on ne peut affirmer que le modèle représente la réalité. Il ne pourra ainsi éventuellement « reproduire » par le calcul les différences instances épidémiques d’un virus ou d’une bactérie (c-à-d dessiner la courbe avec les valeurs correctes du sommet épidémique, de sa date, et de la largeur moyenne de la courbe en cloche) que par l’adaptation de la valeur des paramètres. Dans ces conditions il est évidemment impossible que le modèle puisse prédire l’évolution d’une épidémie.

N.B. Cette problématique de stabilité spatio-temporelle ne doit pas être confondue avec celle des biais de mesure des paramètres (que nous traiterons dans la section #mesure-des-variables).

On notera ainsi le gigantesque raccourci que représente le modèle SIR, en résumant en trois lignes d’équations différentielles des phénomènes d’écosystèmes complexes, englobant les problématiques :

  1. épidémiologiques : propagation d’un virus;
  2. infectiologiques : contamination d’individus;
  3. médicales :
    1. développement éventuel de symptômes sévères (c-à-d nécessitant un traitement médical);
    2. traitements médicaux :
      • symptomatiques;
      • curatifs (ou préventif dans le cas de la vaccination);

Taux de reproduction

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-taux-reproduction

À partir de l’équation dI/dt = β * It * St – It / λ (4) on montre que :

  • il y a croissance du nombre d’infectés dès que (tant que) :
    dI/dt > 0    ⇔
    β * It * St – It / λ > 0    ⇔β * St * λ > 1(6)

Le membre de gauche de (6) est supposé représenter le nombre moyen de personnes contaminées par individu infecté (*), et est par conséquent appelé « taux de reproduction » (noté Rt) :Rt = β * St * λ(7)

(*) Ce qui est inexact : il ressort de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) que le nombre moyen de personnes contaminées par individu infecté c-à-d dI / I * λ = ( β * St * λ – 1 ) * dt.

Un épidémie est donc neutralisée dès que Rt < 1.

Le tableau ci-dessous est une réalisation graphique du modèle. On y voit notamment que la valeur de Rt (courbe hachurée orange, échelle de droite) baisse au fur et à mesure de l’épidémie, et que le sommet de la courbe rouge (infectés) correspond au passage de Rt en-dessous de 1. La baisse théorique continue de Rt s’explique évidemment par sa relation positive avec St, qui diminue tout au long de l’épidémie : Rt = β * St * λ(7).

Nous parlons de baisse théorique de Rt car le modèle SIR repose du l’hypothèse que la valeur moyenne de β et λ serait stable dans le temps et l’espace. Dans la section #R-zero-valeur-scientifique nous verrons (i) que cette hypothèse n’est généralement pas vérifiée, ce qui explique qu’en matière de prévisions les modèles épidémiologiques ne peuvent faire mieux qu’un tirage au sort parmi des résultats possibles, et (ii) que les paramétreurs des modèles épidémiologiques ont en outre une forte propension à exagérer la valeur de ces paramètres.sir-60-15.gif

Tableur SIR.ods

Le modèle SIR montre donc bien que le taux de reproduction (Rt) diminue de toute façon c-à-d même sans politique de distanciation sociale (à supposer que celle-ci soit efficace …). Les entreprises « d’information » et leur conseillers scientifiques vous ont-il informé de ce fait ? Non, il vous ont plutôt asséné, jour après jour, que la baisse de Rt était due aux mesures de distanciations sociales, alors que toutes les pandémies de virus « nouveaux » depuis au moins la seconde guerre mondiale ont été gérées avec succès sans ces mesures autoritaires.

Immunité collective

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-immunite-collective

Le concept théorique d’immunité collective permet d’expliquer pourquoi les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population.

Face à n’importe quel virus il y a toujours une partie de la population qui est immunisée : de naissance, par vaccin, par immunité croisée ou par guérison immunisante. Tous ces individus sont repris dans le groupe Et, avec E0 composé des personnes qui en t=0 sont immunisées de naissance, par vaccin ou par immunité croisée.

À partir de St + It + Et = 1 (1)   ⇔
St = 1 – It – Et     ⇒
substitué dans β * St * λ > 1 (6)   ⇒
β * ( 1 – It – Et ) * λ > 1    ⇔
Et > 1 – It – 1 / ( β * λ )

L’épidémie est donc neutralisée dès que Et – c-à-d la part de la population qui est immunisée (ou décédée par le virus) – est supérieure à E*t (« E étoile ») qui est tel que :

E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ )(8)

C’est pourquoi E*t est appelé « taux d’immunité collective« .

Et en particulier l’épidémie ne pourra pas même démarrer – c-à-d I0 = 0 – si Et est supérieur à :

E*0 = 1 – 1 / ( β * λ )(9)

Autrement dit, si une épidémie s’est déclenchée c’est nécessairement « parce que » Et était inférieur à E*0.

Taux d’immunité collectiveimmunite-collective.png

La courbe bleue (E*t) n’est rien d’autre qu’une symétrie de la courbe rouge (It)
β=0,60 ; λ=15 [tableur]

On peut également exprimer E*t en fonction des variables plutôt que des paramètres : en substituant Rt = β * St * λ (7) ⇔ 1 / ( β * λ ) = St / Rt dans E*t = 1 – It – 1 / ( λ * β ) (8) ⇒

E*t = 1 – It – St / Rt(10)

de sorte que :

E*0 = 1 – S0 / R0(11)

Mécanisme

Il découle de It = 1 – St – Et (1) une modélisation probabiliste de l’extinction naturelle de toute épidémie (courbe en cloche) avant contamination (et potentielle extermination) de 100% de la population : la valeur de E*t détermine un seuil au-delà duquel la probabilité de propagation du virus est trop faible relativement au nombre de susceptibles St c-à-d de potentiels vecteurs de transfert.

Plus précisément, selon les modèles épidémiologiques, les facteurs explicatifs de l’extinction naturelle des épidémies sont de deux types :

  • la baisse des flux entrant dans It : dS/dt de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) ;
  • la hausse des flux sortant de It : dE/dt de dI/dt = β * It * St – It / λ (4).

La forte propension des modèles épidémiologiques (ou faut-il parler plutôt de leurs paramétreurs ?) à produire des prévisions qui s’avèrent ex post de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies (cf. Neil Ferguson) peut s’expliquer notamment par la sur-estimation du taux d’immunité collective E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ ) (8) via :

  • au niveau des variables (dont valeurs initiales) : la sous-estimation de It et de E0 ;
  • au niveau des paramètres : la surestimation de β (virulence) ou de λ (durée d’infection/contagiosité), donc la sous-estimation (en cours d’épidémie) du nombre de personnes immunisées par guérison.;

Parmi les causes de surestimation du risque épidémique, outre les manipulations des épidémiologistes charlatans (cf. infra la section #scientifiques-de-plateaux-TV), il y a aussi la sous-estimation de l’immunité collective (via E0 dans le paramétrage des modèles épidémiologiques). L’animation suivante montre qu’une sous-estimation de E0 (ici courbe verte démarrant à 0% vs 40%) se traduit par une surestimation du sommet de la courbe des infections (en rouge, 70% vs 30%). À noter qu’en raison notamment de l’immunité de naissance et de l’immunité croisée ce phénomène de sous-estimation de E0 joue même en cas de virus « nouveaux ».

Effet de la sous-estimation de E0immunite-collective.gif

NB : ces paramétrages sont arbitraires.
Tableur SIR.ods

Autres causes. Nous verrons plus loin que l’incapacité des modèles épidémiologiques à prédire le développement d’une épidémie (sauf effet du hasard), et en particulier leur propension à surestimer le risque épidémique (où s’agit-il d’une propension des paramétreurs ?), peut avoir des causes exogènes. Parmi ces causes il y a très probablement la non prise en compte de facteurs opérant en amont du phénomène épidémique, et spécifiques aux virus ou aux écosystèmes (le modèle est alors dit « incomplet »). Autrement dit le concept de taux d’immunité collective ne permet pas d’expliquer pourquoi, sans politique de distanciation sociale, les épidémies s’éteignent généralement avant d’avoir atteint le taux d’immunité collective.

Stratégies

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-strategies

Nous avons vu supra que la décroissance du nombre de contaminés (seconde partie de la courbe en cloche) correspond à une situation telle que Rt = β * St * λ < 1 (7), et que par conséquent l’on peut théoriquement neutraliser une épidémie en abaissant tout ou partie des paramètres β et λ. Pour ce faire on peut distinguer deux types possibles de stratégie :

  • non pharmaceutique (notée SNP) : qui est préventive, ancienne et fortement contraignante;
  • pharmaceutique (notée SP) : qui est curative (donc réactive, sauf pour ce qui concerne les vaccins), moderne et faiblement contraignante.
SNP

Il s’agit d’abaisser la valeur du paramètre β (probabilité ≈ vitesse de contamination) par des mesures de distanciation sociale (isolement et hygiène). L’animation suivante compare les courbes épidémiques « sans SNP » (β=0,6 ; λ=15) et « avec SNP » (β=0,2 ; λ=15).sir-beta.gif

β = 0,6 –> 0,2 [tableur].

La stratégie SNP peut être appliquée à au moins deux niveaux d’intensité, selon que son application est générale (c-à-d sur l’ensemble de la population : confinement général) ou ciblée (c-à-d sur les seuls groupes à risque).

SP

Il s’agit (i) d’abaisser le paramètre λ (durée de la maladie=contagion) et d’augmenter la variable Et (comprenant les guéris) au moyen de médicaments (traitement), et (ii) d’augmenter la valeur initiale E0 au moyen de vaccins (prévention). L’animation suivante compare les courbes épidémiques « sans SP » (β=0,6 ; λ=15) et « avec SP » (β=0,6 ; λ=5).sir-lambda.gif

λ = 15 –> 5 [tableur].

Comparaison

Les deux stratégies abaissent le sommet de la courbe épidémique (de 68% à 32%), ainsi que le niveau d’immunité collective neutralisante (de 89% à 67%). La stratégie SNP a en outre pour effet de retarder le pic épidémique (du 30° au 100° jour).

N.B. Ces chiffres sont fonction des valeurs attribuées aux paramètres. Ils n’ont donc pas ici de signification absolue.

Mais corrélativement le confinement général freine l’immunisation collective : dans la simulation du graphique suivant, alors que vers le quarantième jour 50% de la population a été immunisée naturellement, mois de 1% de la population est immunisée si l’on a appliqué plutôt la SNP, et il faut alors attendre jusqu’au début du cinquième mois pour atteindre les 50%.

Immunisationimmunisation-comparaison.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=15
SNP : β=0,20 ; λ=15
SP : β=0,60 ; λ=5
[tableur SIR.ods]

Étant donné que le confinement général freine l’immunisation collective, il résulte de E*t = 1 – It – St / Rt (10) que, corrélativement, le taux de reproduction baisse nettement moins vite que dans le cas d’une stratégie SP.

Taux de reproductiontaux-reproduction.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=15
SNP : β=0,20 ; λ=15
SP : β=0,60 ; λ=5
[tableur SIR.ods]

Mortalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-mortalite

On constante à la vue des équations (3) à (5) que le modèle SIR ne traite pas le taux de mortalité. Nous proposons donc ici une définition et un mode d’évaluation de cette statistique essentielle pour toute politique de gestion des épidémies.

Le taux de mortalité  Mt = Σ ΔMt / Popul. = Σ ΔMt(12)

  • Popul. = 1 en vertu de St + It + Et = 1 (1) ; les variables sont ainsi dites « normalisées« ;

Mortalitémortalite.png

β=0,60 ; λ=9 ; μ=0,2% [tableur SIR.ods]

Une valeur théorique de ΔMt et donc de Mt peut être calculée en évaluant le paramètre μ représentant le ratio du nombre de décès journaliers par rapport au nombre de nouvelles infections :

ΔMt = μ Δ+It    (13)

Pour ce faire on calcule à la date n la moyenne μ = 1/n * ∑t=0n μt = 1/n * ∑t=0n ΔMt / Δ+It

De sorte que :

Mt ≈ ∑t=0n ΔMt = μ * ∑t=0n Δ+It(14)

On pourra également calculer un taux de létalité (Lt), défini comme le nombre de morts par rapport au nombre total de personnes étant ou ayant été infectées :

Lt = ∑t=0n ΔMt / ∑t=0n Δ+It = Mt / ∑t=0n Δ+It(15)

Dont la valeur théorique est μ étant donné (14).

Le taux de létalité n’est donc rien d’autre que le taux de mortalité divisé par le taux d’infection totale (c-à-d y compris les personnes ayant été infectées et qui ne le sont plus). Il est donc plus élevé que le taux de mortalité puisque le taux d’infection qui le divise est inférieur à un. Ou, pour dire les choses plus simplement : comparer le nombre de morts à la seule population des infecté donne évidemment un taux plus élevé que si l’on compare le nombre de morts à l’ensemble de la population.

N.B. La moyenne μ, et partant les définitions (14) et (15), n’ont d’utilité que si μ est stable dans le temps (entre épidémies d’un « même » virus), et dans l’espace (entre différentes régions durant une épidémie). Or nous verrons que cette condition n’est généralement pas vérifiée en raison de la nature écosystémique, et donc complexe, des phénomènes infectiologiques !

Résultat

Étant donné la formulation du taux de mortalité en fonction de It la courbe de mortalité suit l’évolution de la courbe épidémique (sauf qu’ici il y a accumulation ⇒ pas de courbe en cloche).

Taux de mortalités théoriques selon la stratégieSIR-mortalite.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,20 ; λ=9
SP : β=0,60 ; λ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
Tableur : SIR.ods

Le lecteur pourra vérifier dans le tableur que :

  • si on abaisse la valeur de β les courbes s’abaissent et sont retardées;
  • si on abaisse la valeur de λ dans une même proportion on observe le même phénomène sauf que l’effet retard est plus faible.

Cependant il est peu probable que les deux stratégies soient également efficaces (SIR.ods > feuille « Synthèse » > lignes 2 et 3 : xβ = xλ). Nous verrons dans la section #efficacite-strategie-non-pharma de nombreux faits suggérant que le taux d’efficacité de la stratégie SNP pourrait être inférieur à celui de la stratégie SNP (x β < xλ). Ainsi si xβ=2 pour xλ=3 alors l’effet retard de la stratégie SNP (distanciation sociale) passe de trois à un mois et, surtout, le taux de mortalité final est plus élevé que celui de la stratégie SP (traiter).

Hypothèse de faible efficacité relative de la stratégie SNPSNP-x-faible-mortalite.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,30 ; λ=9 ; xβ=2
SP : β=0,60 ; λ=3 ; xλ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
Tableur : SIR.ods

Voilà probablement une des raisons expliquant la forte mortalité de covid-19 dans les pays ayant appliqué la stratégie SNP (cf. infra : #mortalite-differences-entre-pays). Nous verrons que l’effet de faible efficacité du confinement général (cf. infra : #efficacite-strategie-non-pharma) illustré ici est renforcé par ses effets pervers (cf. infra : #effets-pervers-strategie-non-pharma).

Charge hospitalière

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-charge-hospitaliere

On constante à la vue des équations (3) à (5) que le modèle SIR ne traite pas le taux d’hospitalisation. Nous proposons donc ici une définition et un mode d’évaluation de cette statistique essentielle pour toute politique de gestion des épidémies.

Selon notre définition le taux d’hospitalisation (noté Ht) est la valeur normalisée (en pourcentage de la population) du nombre journalier de lits occupés par les infectés sévères du virus (les autres pouvant rester à leur domicile). Une façon de le calculer consiste à ajouter à la charge hospitalière du jour précédent les entrants du jour, moins les sortants du jour (vivants ou décédés) :

Ht = Ht-1 + Δ+Ht – ΔHt(16)

où H1 = H0 = Δ+H0 de sorte que l’on peut calculer une valeur théorique de Ht par :

  • Δ+Ht = σ * Δ+It(17)
    où σ (« sigma ») est le pourcentage de personnes infectées nécessitant une hospitalisation ;
    pour évaluer σ on calcule à la date n la moyenne σ = 1/n * ∑t=0n Δ+Ht / Δ+It
  • ΔHt = Δ+Ht-λ = σ * Δ+It-λ(18)
    où λ (« lambda ») est la durée de contagiosité = maladie = guérison (NB : cette égalité est une simplification de la réalité) ⇔ le nombre de sortants est égal à celui des entrants d’il y a λ jours.
    NB : dans les statistiques épidémiques publiées par les agences de santé les sorties d’hospitalisation concernent généralement les seules sortes en vie ⇒ il faut leur ajouter la part des décès en milieu hospitalier du jour pour obtenir le ΔHt de (18).

de sorte que :
Ht = Ht-1 + σ * Δ+It – σ * Δ+It-λ    ⇔

Ht ≈ Ht-1 + σ * ( Δ+It – Δ+It-λ )(19)

Enfin la charge hospitalière (notée CHt) est :

CHt = Ht / k(20)

  • k, la capacité hospitalière, est mesurée par le taux de lits de soins intensifs c-à-d pour les cas sévères (patients sous respirateur, …) ou critiques (dysfonctionnement de multiples organes, choc septique, …) toutes causes confondues.
  • N.B. La moyenne σ, et partant les équations (19) et (20), n’ont d’utilité que si σ est stable dans le temps (entre épidémies d’un « même » virus), et dans l’espace (entre différentes régions durant une épidémie). Or nous verrons que cette condition n’est généralement pas vérifiée en raison de la nature écosystémique, et donc complexe, des phénomènes infectiologiques !
  • Alors que le taux de mortalité est de type Stock à flux entrant / Stock fixe (⇒ il augmente constamment puis se stabilise à sa valeur finale de l’épidémie), le taux de charge hospitalière est de type Stock à flux entrant et sortant / Stock fixe.
Résultat

Le graphique suivant montre un résultat notable du modèle SIR : la stratégie SNP (confinement général) a théoriquement pour effet de retarder le sommet de l’épidémie, et par conséquent celui de la charge hospitalière, nettement plus que la stratégie SP.

Charge hospitalière théorique selon la stratégieSIR-charge-hospitaliere.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,20 ; λ=9
SP : β=0,60 ; λ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
∀ : σ=0,001 (taux d’hospitalisation)
∀ : k=0,003 (capacité hospitalière)
Tableur : SIR.ods

Même réflexion que pour le taux de mortalité : il est peu probable que les deux stratégies soient également efficaces (SIR.ods > feuille « Synthèse » > lignes 2 et 3 : xβ = xλ). Nous verrons dans la section #efficacite-strategie-non-pharma de nombreux faits suggérant que le taux d’efficacité de la stratégie SNP pourrait être inférieur à celui de la stratégie SNP (xβ < xλ).

Si l’efficacité de la stratégie SNP sur son paramètre β est relativement moins efficace que la stratégie SP sur son paramètre λ – par exemple xβ=2 pour xλ=3 – alors le graphique devient comme suit : SNP retarde toujours le sommet mais celui-ci est plus haut que si l’on applique plutôt la stratégie SP ! Si cela fait passer la charge hospitalière au-delà de la capacité on aura alors une nouvelle aggravation de la mortalité !

Hypothèse de faible efficacité relative de la stratégie SNPSNP-x-faible-hospitalisation.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,30 ; λ=9 ; xβ=2
SP : β=0,60 ; λ=3 ; xλ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
∀ : σ=0,001 (taux d’hospitalisation)
∀ : k=0,003 (capacité hospitalière)
Tableur : SIR.ods

Voilà qui renforce la thèse selon laquelle la forte mortalité de covid-19 dans les pays ayant appliqué la stratégie SNP (cf. infra : #mortalite-differences-entre-pays) fut causée non pas par le virus mais par le confinement général. Nous verrons que l’effet de faible efficacité du confinement général (cf. infra : #efficacite-strategie-non-pharma) illustré ici est renforcé par ses effets pervers (cf. infra : confinement-effets-pervers).

On pourra à priori objecter que les deux stratégies SNP et SP pourraient être appliquées complémentairement, mais nous exposerons dans la section #effets-pervers-strategie-non-pharma leur très difficile compatibilité.

Valeur scientifique du « R zéro »

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-valeur-scientifique

Nous allons ici montrer la nature trompeuse voire fallacieuse de cet objet mathématique cher aux épidémiologistes adeptes des modèles mathématiques.

Le fumigène R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-enfumage

Dans la section #SIR-taux-reproduction nous avons vu que la valeur théorique du taux de reproduction (Rt) baisse toujours, quelle que soit la stratégie anti-épidémique appliquée, et même sans stratégie du tout ! La raison, mathématique, est sa relation positive avec St dans Rt = β * St * λ (7), or St diminue tout au long de l’épidémie ⇒ Rt aussi.

Taux de reproduction (valeurs fictives)taux-reproduction.png

Évolution du taux de reproduction selon la stratégie : non pharmaceutique (SNP c-à-d confinements, masque & lavages) ou pharmaceutique (SP c-à-d traitement avec médicaments spécifiques ou non).

Or durant l’épidémie de covid-19 des conseillers scientifiques de nombreux gouvernements ont scandaleusement abusé l’opinion publique en affirmant que la baisse de Rt serait le résultat du confinement !

Ces scientifiques ne sont-il pas plutôt cautions que conseillers scientifiques ?

En Belgique, pays où le taux de mortalité lié à covid-19 est le plus élevé au monde, ce fut notamment le cas du très médiatisé Yves Coppieters, professeur à l’École de santé publique de l’université libre de Bruxelles. Dans cette cette « analyse prédictive » (sic) publiée le 10 avril 2020, Coppieters, constatant une baisse du paramètre β, affirme avec ses coauteurs que « le confinement résulte en une chute spectaculaire de la force d’infection du paramètre β, de 0,594 avant le confinement à 0,156 après confinement (…) » !

Incompétence ? Or le graphique suivant montre que déjà avant le confinement βt était dans une tendance baissière, et de plus grande ampleur ! Par conséquent la moyenne avant n’importe quelle date est évidemment supérieure à la moyenne calculée sur la période après cette date arbitraire ! Alors, selon vous, le Pr. Yves Coppieters et tous les épidémiologistes qui font ce genre de chose sont-il des incompétents ou des charlatans … ?

Beta avant et après le confinement (covid-19 Belgique)beta-preconf.png

Tableur covid19-be, feuille « J90 » > colonnes J et K

Les charlatans ne sont pas nécessairement des incompétents : c’est parfois même en raison de leurs compétences que certains peuvent « offrir » (sic) leurs services pour servir de « caution scientifique » (cf. #scientifiques-de-plateaux-TV).

De nombreux scientifiques sont abusés par cet écran de fumée cognitif qu’est le très médiatisé « taux de reproduction de base » ou « R zéro« . Le lecteur attentif se demandera quelle est la différence entre le taux de reproduction en t=0 R0 = β * S0 * λ (7) et le taux de reproduction « de base ». La réponse – hautement ambiguë lorsque l’on utilise la notation R0 plutôt que de dire « taux de base« , et R0 plutôt que de dire « taux initial » – est que le taux de base est un type de valeur moyenne (*) des Rt (donc valeurs de βt et λt), calculée sur la période précédant une date arbitraire et de durée arbitraire …

(*) Il existe divers types de moyenne : arithmétique, géométrique, harmonique, quadratique [source] …

Calcul du R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-calcul

Voici comment le concept de « R zéro » est mathématiquement construit. Partant de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) ⇔ It+1 = It + ( β * It ) * St – It / λ on va exprimer βt en fonction du taux de croissance des It :

soit it+1 = ( It+1 – It ) / It    ⇒
it+1 = βt * St – 1 / λ    ⇔

βt = ( it+1 + 1 / λ ) / St(21)

que l’on substitue dans Rt = βt * St * λ (7) ⇒ :

Rt = it+1 * λ + 1(22)

Or on peut montrer [approfondir] que le taux croissance moyen d’une variable It entre t=0 et t=n peut être calculé par la formule :

i = ln( It / I0 ) / t   ⇔(23)

It = I0 * e i * t(24)

où (24) est l’équation d’une courbe (exponentielle) moyenne qui représentera d’autant mieux le nuage des points constitués par la série réelle des It que celui-ci sera proche d’une exponentielle.

Courbe de régressionestimation.png

Δ+It : période pré-confinement en Belgique.
[Tableur covid19-be.ods > feuille « Data »].

Dès lors – pour en revenir au modèle SIR – en remplaçant it par i dans (22) on obtient le taux de reproduction de base :

R0 ≈ i * λ + 1(25)

De même dans βt = ( it+1 + 1 / λ ) / St (21) on pourra également remplacer it par i ⇒ si St est proche de 1 (ce qui est le cas durant les premières semaines d’une épidémie, voire même durant toute l’épidémie lorsque celle-ci ne touche qu’une petite partie de la population) on obtient la valeur correspondante de beta (correspondant à cette période) :

β0 ≈ R0 / λ(26)

Alors que le taux de reproduction initial R0 fait sens (du moins en tant qu’objet mathématique), le taux de reproduction de base R0, en tant que moyenne est une absurdité : c’est une moyenne « gloubi-boulga », que de nombreux épidémiologistes évoquent par suivisme, sans comprendre vraiment de quoi ils parlent.

Ceci dit, malgré l’égalité β0 ≈ R0 / λ (26), β conserve sa pertinence … du moins théorique car en pratique la stabilité spatio-temporelle de sa valeur, même en temps que moyenne, est illusoire.

Utilisations du R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-utilisations

Nous venons de montrer que la notion de R0 ne fait pas sens. Mais supposons maintenant que ce n’est qu’une autre façon d’écrire R0 ⇔ le taux de reproduction de base c’est le taux de reproduction initial. Nous allons voir que même dans ce cas le concept de R zéro n’a quasiment aucune utilité.

Comparaisons
spatiales ?

Théoriquement ce R0 pourrait être utilisé pour comparer la situation de différents pays dans le cas d’une même épidémie. Cependant en pratique, la pertinence de R0 comme référentiel de comparaison est illusoire pour deux raisons :

  • d’une part il faut pouvoir garantir que la date initiale (le zéro) correspond au même stade de développement de l’épidémie dans chaque pays, ce qui requiert de définir de façon non ambiguë ce qu’est est un « même stade de développement d’une épidémie », et de pouvoir le mesurer avec une marge d’erreur pas trop grande … ;Par exemple ce que l’on considère comme le début des premiers décès liés à tel virus est en réalité le moment à partir duquel on a commencé à attribuer (à tort ou à raison) des décès à ce virus, ce qui très différent.
  • d’autre part il faut tenir compte de la structure sociale et démographique des pays, car les maladies transmissibles sont des phénomènes d’écosystème.
Comparaisons
temporelles ?

On pourrait également utiliser R0 pour comparer les épidémies saisonnières d’un virus connu … ce qui revient à reconnaître l’instabilité temporelle des paramètres β et λ, et par conséquent l’incapacité des modèles épidémiques à prédire l’évolution d’une épidémie d’un virus « connu ». Les épidémiologistes adeptes des modèles mathématiques sont décidément des contorsionnistes du concept …

« Prévisions »

Ici on peut (enfin) oublier le concept de R zéro, et se concentrer sur le paramètre β. Des épidémiologistes poussent le charlatanisme ou l’incompétence jusqu’à affirmer qu’avec le modèle SIR (ou ses dérivés) on peut prédire l’évolution future de la propagation d’un virus nouveau (c-à-d dont on ne connaît pas les paramètres …) ! Affirmer cela témoigne d’une incroyable incompréhension des principes élémentaires de l’analyse statistique. On pourrait le comprendre dans le chef d’étudiants de première année, mais pas de chercheurs universitaires ! Voici de quoi il s’agit.

Le graphique suivant reproduit les statistiques de contamination (Δ+It en rouge) publiées par l’agence de santé publique belge. La courbe verte est la moyenne mobile sur 7 jours des valeurs It, et qui a pour effet de « lisser » la courbe des données brutes. La courbe noire est la courbe de régression du graphique supra qui permet également de lisser les données brutes, mais cette fois au moyen de l’équation d’une courbe typique calculée à partir du taux de croissance des Δ+It de la période considérée, en l’occurrence la période pré-confinement. La courbe est visiblement exponentielle, ce qui est la forme prise par la plupart des épidémies durant le premier quart de leur durée totale. Durant leur deuxième quart – dont il est impossible de prédire la date – la courbe devient de type logarithmique, c-à-d que son creux est alors tourné vers le bas (dérivée seconde négative), alors qu’il était tourné vers le haut durant le premier quart (dérivée seconde positive).

Courbe de régression vs moyenne mobileregression-covid19

Tableur covid19-be.ods (feuille « Data »).

Une erreur souvent commise par des personnes ne comprenant pas bien les principes élémentaires de l’analyse statistique est de considérer en J18 que la partie de la courbe noire au-delà du jour 18 prédit ce qui se produira après cette date (et dans le cas de l’épidémie de covid-19 il vont donc en déduire, erronément, que c’est le confinement qui a ralenti l’épidémie). Or en l’occurrence il est faut de croire que le passé permet de prédire l’avenir.

Il serait d’ailleurs tout aussi abusif d’utiliser le graphique suivant pour affirmer que le confinement a aggravé la situation. La courbe bleue est la courbe de régression calculée sur les 23 premiers jours de la même série. Ce n’est qu’à J23 que l’effet théorique (c-à-d supposé) du confinement peut impacter les statistiques d’infection puisque le confinement a été appliqué à partir du 19 mars, et que l’incubation est de 4 jour (source). Or le graphique montre qu’à J23 la courbe épidémique prenait la forme d’une cloche, qui est la forme habituelle des courbes épidémiques. Pouvons-nous pour autant autant en déduire que le sommet était atteint, mais que le confinement a alors aggravé la situation ? Non ! Quelle crédibilité accorderiez-vous à un météorologiste qui vous prédirait du beau temps la semaine prochaine parce c’était le cas la semaine passée ?

Fin mars s’était déjà plié ?covid19-J23

Dans des écosystèmes le passé ne permet pas de prédire l’avenir. Tableur covid19-be.ods (feuille « Data »).

Le confinement a certes aggravé la situation mais on ne peut pas le démontrer de cette façon là, puisque par cette méthode on ne peut pas non plus démontrer que le confinement a pu neutraliser l’épidémie. Pour démontrer que le confinement a aggravé l’épidémie nous utiliserons le raisonnement logique en montrant que la stratégie SNP (i) ne peut être efficace (#efficacite-strategie-non-pharma) , et (ii) est en outre contre-productive (#effets-pervers-strategie-non-pharma).

Mais ne brûlons pas les étapes, et comparons maintenant SIR à la réalité des statistiques de la grippe, puis de covid-19.

SIR et la grippe

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-vs-grippe

La grippe est une des maladies les plus répandues et connues : on connaît tous ses paramètres. Par conséquent on peut tester la cohérence du modèle SIR en y injectant les paramètres de la grippe (aiguë en l’occurrence) et observer si ses résultats sont cohérents avec la réalité. Nous allons faire cet exercice pour le cas de la Belgique car ce pays ayant connu le plus haut taux de mortalité durant l’épidémie covid-19, il sera la référence de la section suivante consacrée à covid-19.

Paramètres de/pour la grippe aiguë :

  • Vaccination : MIN(E0) = 50% [source].NB : (i) une partie de la population est immunisée de naissance et (ii) l’ensemble de la population bénéficie de l’immunité croisée.
  • Virulence : β = 0,6 ; durée maladie (infection) : λ = 6 jours ; sommet épidémique : t (Max It) = 90° jour [source];
  • infectés : ∑Δ+It = 10% de la population; # taux hospitalisation : σ = 0,1% des infectés [source];
  • Mortalité : MAX(Mt) = 0,02 % de la population [source : il s’agit de la moyenne en France car l’agence de sante belge ne semble pas publier cette donnée pourtant fondamentale : vérifier].

Une donnée complémentaire, également fondamentale, est la capacité hospitalière (toutes pathologies), mesurée en nombre de lits aigus : k = 0,003 de la population [source].

On peut catégoriser ces paramètres en deux types :

  • paramètres ouverts (ou libres) : E0 et β : leur valeur est difficile voire impossible à mesurer (forte incertitude) ⇒ ce sont les paramètres d’ajustement;
  • paramètres fermés (ou imposés) : λ , ∑Δ+It , t (Max It) , σ , k , Mt : leur valeur est relativement facile à mesurer (faible incertitude) ⇒ ce sont les paramètres de référence;

Dans le modèle SIR les relations de causalité entre ces deux groupes est : E0 et β ⇒ t (Max It) et ∑Δ+It. Afin de pouvoir calculer des taux d’hospitalisation (Ht) et de mortalité (Mtthéoriques j’ai complété le modèle par ΔMt = μ * Ht ((13) et Ht = Ht-1 + σ * ( Δ+It – Δ+It-λ ) (19) de sorte qu’au total :

E0 et β ⇒ t (Max It et ∑Δ+It ⇒ σ ⇒ Ht ⇒ μ ⇒ Mt

Nous sommes maintenant parés pour procéder au paramétrage de SIR afin de vérifier sa capacité à reproduire l’épidémiologie grippale telle qu’elle est observée chaque année.

Paramétrage
épidémiologique

Le tableau ci-dessous montre les résultats du modèle SIR. On constate que ∑Δ+It (cellule D12) est près de quatre fois supérieur à la valeur réelle (B12). Le lecteur pourra vérifier dans le tableur SIR.ods que pour abaisser ce montant à environ 10% on peut modifier le paramétrage de diverses combinaisons de paramètres ouverts, notamment :

  • paramétrage « β » (colonne E) : β : 0,60 (D6) ⇒ 0,385 (E6);
  • paramétrage « E0 » (colonne F) : E0 : 50% (D5) ⇒ 67% (F5);

Si l’on adapte plutôt I0 : 0% (D4) ⇒ 38% (G4) il y a extinction dès le début : R0<1 (G8). Cette situation ne correspond pas au profil de la grippe ⇒ ce paramétrage est rejeté.sir-grippe.png

Vert : paramètres ouverts ; rouge : paramètres fermés.
Tableur : SIR.ods

Mais le paramétrage n’est pas achevé car les sommets épidémiques t (Max It (E10 et F10) représentent trois à quatre fois la valeur observée (B10). Nous allons alors procéder à un second tour de paramétrage (tableau ci-dessous) en combinant maintenant deux variables ouvertes :

  • paramétrage « β + I0 » : par itérations successives on abaisse β puis on augmente I0 jusqu’à ce que les valeurs théoriques de t (Max It et ∑Δ+It correspondent à leur valeur réelle;
  • paramétrage « E0 + I0 » : par itérations successives on augemente E0 puis on augmente I0 jusqu’à ce que les valeurs théoriques de t (Max It et ∑Δ+It correspondent à leur valeur réelle;

sir-grippe-2.png

Tableur SIR.ods

Résultats
politiques

Observons alors les différents résultats au niveau des variables qui déterminent la stratégie anti-épidémique (c’est pourquoi je parle de résultats « politiques ») : les taux d’hospitalisation et de mortalité :

  • mortalité : il faut fixer μ (taux de létalité, ligne 13) à environ 0,002 (en moyenne, pour mille nouvelles infections il y a deux nouveaux décès) pour obtenir un taux de mortalité théorique (H14 et I14) égal au taux réel (B14);
  • hospitalisations: qu’il s’agisse du paramétrage β+I0 ou E0+I0, le niveau de charge hospitalière maximale liée à la grippe est inférieur à 1% (H18 et I18).

Ce taux de charge hospitalière ne semble pas correspondre aux statistiques hospitalières affichant des taux de charge hospitalière toutes causes pouvant atteindre 95% durant les épidémies annuelles de grippe [FRABEL].

Que faut-il en conclure ? :

  • que dans la simulation ci-dessus les valeurs de StIt et Et sur les premiers jours (disons la première semaine) ne sont pas des valeurs réelles ?
    • mais nous verrons dans la section suivante qu’injecter des valeurs réelles dans le modèle ne démontre toujours pas sa capacité à représenter la réalité infectiologique.
  • que le mode de calcul de la charge hospitalière proposé par nous (#SIR-charge-hospitaliere) n’est pas pertinent ?
    • celui utilisé pour calculer une charge de 95% l’est-il ? [exemple].
  • que les affirmations selon lesquelles le taux maximum de lits occupés approcherait les 100% quasiment chaque année sont mensongères ?
    • ces mensonges, qui pourraient être motivés par la volonté d’éviter une réduction des subsides publics, ne sont possibles que si l’État ne contrôle jamais la validité de cette statistique hospitalière …;
  • que le modèle SIR n’a aucune valeur scientifique ou que la notion de « paramètres de la grippe » ne représente aucune réalité autre que des valeurs moyennes, variables dans le temps … ?

SIR et covid-19

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-vs-covid19

Passons maintenant à covid-19. La situation diffère en ce que, contrairement à la grippe, covid-19 est supposément nouveau de sorte que ses paramètres sont inconnus. Mais d’autre part nous disposons ici de statistiques mesurées pour les variables d’entrée, alors que dans la section précédente consacrée à la grippe il ne s’agissait que de valeurs calculées.

Nous allons ici montrer une façon d’évaluer les paramètres d’un virus en temps réel c-à-d dans l’urgence.

N.B. Nous allons donc faire temporairement abstraction du fait que ce paramétrage en temps réel est irrationnel en raison de biais de mesure en temps réel des variables, qui ne pourront être corrigés qu’après l’épidémie (et dans le cas des virus saisonniers, après douze mois). Notons que ce seul fait de biais de mesure en temps réel des variables (cf. infra #mesure-des-variables) suffit à lui seul pour qualifier d’irrationnelle toute politique de gestion épidémique d’urgence de type préventive c-à-d la distanciation sociale (confinement et masque généralisés).

La présente section est néanmoins très importante car elle permet de comprendre comment les modèles sont utilisés et comment leur interprétation peut être fabriquée. On fera ainsi l’exercice, sur base des valeurs déterminées par le paramétrage, d’évaluer la charge hospitalière théorique ajoutée par covid-19, telle qu’elle était prévue au début du confinement (en J18). On la comparera alors au maximum réellement atteint sur la période finissant à J90, pour constater que la charge hospitalière a atteint un maximum … 16% en J35.

Principes de paramétrage

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principes-parametrage-modele

La démarche empirique que nous allons développer ici va nous permettre de mieux comprendre (i) la logique du modèle et (ii) la nature des données directement mesurables.

Nous utilisons les données épidémiques de covid-19 et cela pour la Belgique. Ce pays est particulièrement intéressant car le taux de mortalité de covid-19 y fut le plus élevé au monde. Il en résulte que certaines conclusions que nous tirerons de son analyse éclairerons l’impact de covid-19 dans les autres pays.

Première constatation : les données – collectées par l’agence belge de la santé (epistat.wiv-isp.be/Covid/) – qui concernent le modèle SIR sont « les nouveaux cas journaliers de contamination ». Ce ne sont donc pas les It du modèle SIR, mais les flux entrants (que nous notons Δ+It) dans It. En effet It est un stock, dont la variation est déterminée par ces flux entrants en provenance de St, ainsi que par les flux sortants vers Et (que nous notons ΔIt).

Le système d’équations différentielles présenté plus haut – qui constitue le noyau du modèle SIR – montre que la valeur théorique des Δ+It est β * It * St, et que la valeur théorique des ΔIt est It / λ

dS/dt = – β * It * St (3)
dI/dt = β * It * St – It / λ (4)
dE/dt = It / λ (5)

De sorte que dans notre tableur (covid19-be.ods) les valeurs théoriques de StIt et Et sont calculées comme suit :

St+1 = St – β * It * St(27)
It+1 = It + β * It * St – It / λ(28)
Et-1 = Et + It / λ(29)

Par conséquent on obtient les valeurs pseudo-réelles de StIt et Et en substituant les valeurs observées Δ+It à leur formulation théorique ( β * It ) * St :

St+1 = St – Δ+It(30)
It+1 = It + Δ+It – It / λ(31)
Et+1 = Et + It / λ(32)

Je parle de valeurs « pseudo-réelles » car elles dépendent de la valeur attribuée :

  • aux conditions initiales S0I0 et E0;
  • aux paramètres β et λ.

Nous allons faire pendant quelques instants abstraction du fait que (i) il n’est pas possible d’estimer correctement les conditions initiales sauf peut-être à imposer un système totalitaire de surveillance permanente de la population, et fondé sur l’abolition de toute forme de vie privée ; (ii) les paramètres β et λ – qui sont des moyennes mesurées sur des périodes spécifiques – ne sont pas stables dans le temps voire non plus dans l’espace.

Puisque nous disposons maintenant des séries pseudo-réelles de StIt et Et nous pouvons alors calculer les valeurs théoriques des Δ+It (valeur observées ou qui seront observées), données par β * It * St. Nous pourrons alors évaluer une valeur théorique du paramètre β par une méthode itérative « essai-erreur » consistant à adapter les valeurs des paramètres β et λ et conditions initiales S0I0 et E0 jusqu’à ce que les deux courbes correspondent : lorsque ce sera le cas la valeur correspondante de β sera sa valeur de paramètre.

La situation initiale (t=0) est la suivante :

  • au début du confinement on pensait que la valeur de λ (durée de contagiosité) était de 10 jours mais on sait aujourd’hui qu’elle est de 20 jours sans traitement et 6 avec traitement ⇒ on choisit la valeur moyenne : λ=(20+6)/2=13 ;
  • nous supposerons I0 = 0,000001 et on testera deux valeurs pour E0 : 0% et 50% ⇒ S0 = 1 – I0 – S0;
  • β sera alors la variable d’ajustement, en commençant à 0.

On pourra alors réaliser les deux paramétrages différents.covid19-parametrages.png

Tableur covid19-be.ods

Il suffit alors de commencer à β=0 et d’augmenter sa valeur ⇒ la courbe théorique (hachurée dans le graphique ci-dessous) s’approche de la courbe réelle (en bleu) ⇒ on arrête lorsque l’on obtient le meilleur ajustement entre les deux courbes ⇒ on obtient alors la valeur moyenne de β … telle qu’elle était au début du confinement (18 mars 2020).

Paramétrage itératif de la courbe épidémique de covid-19 : début du confinementparametrage-covid19-pre.png

Tableur covid19-be.ods

On va maintenant pouvoir comparer les prévisions correspondant à chacun de ces deux paramétrages. Ce qui nous intéresse du point de vue pratique, c-à-d de la gestion d’une épidémie, ce sont les prévisions du taux de charge hospitalière (NB : le présent article montre l’impossibilité de prévisions correctes dans le domaine épidémiologique et surtout infectiologique, mais faisons « comme si » afin de bien comprendre la nature de cette impossibilité). Ces prévisions calculées au moment où le confinement fut décidé sont mentionnées dans les cellules D18=3479% et E18=1740% !

Prévisions par paramétrage : début du confinementcovid19-previsions-par-parametrage.png

Vert : paramètres, rouge : prévisions. Tableur covid19-be.ods

k (capacité hospitalière, ligne 14). Si l’on mesure la capacité hospitalière par les seuls lits équipés de respirateurs la valeur de k passe de 0,003 à 0,0001, ce qui a pour effet de faire grimper les taux de charge hospitalière anticipé à respectivement 104374% et 52189% : soit 500 à 1000 fois la capacité hospitalière ! [source : cette source est sujette à caution car le médecin citant k=0,0001, non seulement commet de grossières erreurs de raisonnement par rapport au modèle SIR, mais en outre a dans le même article cité d’autres statistiques erronées].

Paramétrage en début de confinement

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-parametrage-debut-confinement

On va lire maintenant le tableau précédent sur base du paramétrage de la colonne D qui, étant le plus catastrophiste, correspond à l’anticipation qui a pu être faite par le gouvernement et ses conseillers scientifiques au début du confinement (18 mars 2020) :

  • capacité hospitalière : les cas de covid-19 représenteront une charge d’environ 3500% de la capacité hospitalière soit 35 fois celle-ci ! (cellules D18) en J88 (cellule D17);
  • mortalité : à la fin de l’épidémie (qui, comme indiqué en D10 durerait environ 2*91 jours soit six mois !) le taux de mortalité aura atteint 3,56% de la population belge (D18), soit environ 400.000 personnes ! Ces chiffres représentent 178 fois la mortalité de la grippe durant ses années les plus létales ! Et en fait la mortalité serait certainement beaucoup plus élevée si, comme le prédit le modèle, les capacités hospitalières sont dépassées.

Comment des chiffres aussi fantasques, n’ayant jamais été observés par le passé, n’ont-il pas attiré l’attention d’une large partie de la communauté scientifique ?

Comme dans tout modèle, l’output est fonction de l’input (paramètres et valeur initiales). Au moment où le confinement général fut décidé (18 mars 2020) les valeurs observées des paramètres justifiaient-ils une telle mesure (jamais appliquée depuis au moins la seconde mondiale, et a notre connaissance recommandée dans un aucun manuel d’épidémiologie). Le tableau suivant compare les paramètres d’incidence (β), de létalité μ = 1/n * ∑t=0n ΔMt / ΔI+t (13) et d’hospitalisation σ = 1/n * ∑t=0n ΔHt / ΔI+t (17), de covid-19 avec ceux de la grippe (aiguë) :

  1. le taux d’incidence de covid-19 représenterait seulement un tiers de celui de la grippe;
  2. le taux de mortalité de covid-19 (mesuré par μ) serait 20 fois supérieur à celui de la grippe;
  3. le taux d’hospitalisation de covid-19 (mesuré par σ) serait 340 fois supérieur à celui de la grippe.

Paramètres covid-19 vs grippeparametres-covid19-grippe.png

Sources : covid19-be.ods ; #SIR-vs-grippe.

Il est étonnant de constater que le message propagé par les entreprises « d’information » et les scientifiques de plateau TV disait l’exacte contraire de ce tableau, à savoir que la létalité du virus était faible mais que sa virulence était élevée. Quoi qu’il en soit de la nature quantitative (β) ou qualitative (μ) du risque de la catastrophe prédite par le modèle SIR, dans les deux cas les statistiques de mortalité et d’hospitalisation qui nourrissent celui-ci en temps réels (et sur base desquelles de supposées prévisions sont calculées) ne sont de toute façon pas crédibles. En effet nous verrons dans la section #mesure-des-variables que les statistiques de mortalité et d’hospitalisation collectées en cours d’épidémie c-à-d quasiment en temps réel sont sujettes à de très importantes révisions (généralement à la baisse) lorsqu’on est en mesure de mesurer ces statistiques correctement, ce qui n’est possible qu’au moins douze mois après le début de l’épidémie (ce que rappellent les lignes 2 et 3, concernant la représentativité temporelle et spatiale de l’échantillon de mesure).

D’autre part il est frappant de constater que le ratio COV/GRI(σ) ne se situe pas entre ceux de COV/GRI(β) COV/GRI(μ) mais (largement) au-dessus, alors que σ est pourtant très probablement déterminé par β et μ. Un autre facteur a donc joué. Ne s’agit-il pas du catastrophisme ultra-anxiogène entretenu par l’appareil d’État (gouvernement, entreprises « d’information », scientifiques, …) qui aurait dopé les hospitalisations, aussi bien dans le chef des patients (demande) que des médecins (offre) ?

Comparons maintenant les prévisions faites en J18 avec la réalité observée en J90.

Paramétrage en fin de confinement

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-parametrage-fin-confinement

Mesures

Comme le montre le tableau suivant, il apparaît en J90 que la charge hospitalière de covid-19 a finalement atteint un maximum de 16% (E18) en J35 (E17). L’épidémie n’aura duré qu’environ trois mois (E10 : 42*2=84) au lieu de six. Quant au taux de mortalité il est finalement de 0,08% (E14) de la population.

Ce taux de mortalité de 0,08% est encore trois fois plus élevé que la grippe, mais sera certainement revu à la baisse en raison des biais de mesure statistique en cours d’épidémie évoqués infra (#suivi-temps-reel). En outre c’est la mortalité toute cause qui compte, or nous verrons infra (i) que celle-ci est très loin de représenter trois fois le niveau de 2017 ou 2018 (#mortalite-toutes-causes) et (ii) que le surplus de mortalité attribué à covid-19 pourrait ne pas être causé directement par le virus mais par les effets pervers de la panique induits par le catastrophisme médiatique.

SIR vs réalité (tableau)SIR-vs-realite-tableau.png

Tableur covid19-be.ods

Mais n’oublions pas les remarques faites dans la section précédente concernant la valeur informative des statistiques collectées en temps réel : ces montants de 16% et 0.08% seront presque certainement revus à la baisse, et de façon substantielle !

Analyse

La validité des mesures n’est que la première partie de la problématique. L’analyse des causalités est la seconde. Ainsi le graphique suivant compare la prévision du modèle en J18 (hachuré rouge) et la réalité constatée en J90 (ligne bleue), concernant les flux entrants journaliers dans le groupe It.

SIR vs réalité (graphique)SIR-vs-realite-graphique.png

Rouge : prévision en J18. ; bleu : réalité observée en J90. Tableur covid19-be.ods

On pourrait alors être tenté d’en conclure que si la courbe réelle (en bleu) est inférieure à la courbe théorique (hachurée en rouge), c’est grâce au confinement général, ce que ne manquent évidemment pas de faire les gouvernements et leurs conseillers (… dans les pays qui ont appliqué le confinement général).

Cependant ce raisonnement revient à affirmer que les modèles épidémiologiques seraient en mesure de prédire l’avenir. Or l’expérience montre que ce n’est pas le cas. Il ne pourrait d’ailleurs en être autrement car les moyennes sur base desquelles les « prévisions » sont calculées ne sont pas constantes dans le temps et l’espace. Cette instabilité des paramètres épidémiologiques, les médecins praticiens (à ne pas confondre avec les statisticiens et chercheurs de laboratoire) la constatent régulièrement : les infections virales saisonnières (en particulier la grippe) peuvent changer fortement de nature certaines années, au niveau de leur virulence (β), ténacité (λ) ou/et létalité (μ). Et même à supposer que les moyennes épidémiologiques seraient constantes, on ne les connaît pas pour covid-19 puisque c’est supposément un virus « nouveau ».

Enfin force est de constater que le graphique ne montre pas d’effet de retardement (et c’est même le contraire qu’on y voit !). Or nous avons vu supra que le confinement général a théoriquement pour effet non seulement d’abaisser le sommet épidémique mais aussi de le retarder (cf. #SIR-strategies), ce qui est précisément la raison invoquée pour « justifier » le confinement (entre guillemets car nous verrons dans la section #strategie-non-pharmaceutique que cette « justification » est non démontrée, et très probablement fausse). Le confinement n’aurait-il pas l’effet que la théorie des modèles épidémiologiques lui attribue … ?

Il est à cet égard intéressant de constater les paramétrages réalisés (par ajustement des courbes théoriques à la courbe réelle) en J90, donc à la fin de l’épidémie. Le tableau suivant en montre deux parmi les quatre présentés dans la feuille « Paramétrages ». Le premier s’inscrit dans la logique du scénario catastrophiste choisi par le gouvernement. Le second par contre suggère que la durée moyenne de la maladie serait nettement inférieure à ce que les catastrophistes prétendaient.

Paramétrage en fin d’épidémiecovid19-ajustements-finaux-tableau.png

Tableur covid19-be.ods

Or l’animation suivant montre que le second scénario correspond à un bien meilleur ajustement des courbes …

Paramétrage en fin d’épidémiecovid19-ajustements-finaux-graphique.gif

Tableur covid19-be.ods

Rebond de l’enfermement cognitif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-rebonds

Si en J90 on choisit le paramétrage s’inscrivant dans la logique de celui choisi par le gouvernement en J18, on est alors dans la configuration décrite dans le graphique suivant :

  1. bleu hachuré : prévision faite en J18 (début du confinement);
  2. rouge continu : réalité observée en J90;
  3. rouge hachuré : prévision faite en J90 : selon le modèle un rebond est inévitable.

Prévisions en J18 et J90rebond-graphique.png

Tableur covid19-be.ods

Pourquoi en J90 le modèle prévoit-il un rebond ? Pour répondre à cette question il faut aller voir dans la feuille « J90+prévision » du tableur le passage de la ligne 92 à 93, c-à-d lorsque l’on passe des valeurs observées aux valeurs théoriques. Or cette transition remplace la valeur semi-réelle de β (0,024 dans K91) par sa valeur de paramètre (0,1 dans D6 et dans la colonne K à partir de K92), ce qui correspond à une remontée de Rt de 0,3 < 1 à 1,3 > 1, instantanément ! Ainsi le passage de la ligne 92 à 93 dans la colonne J montre que it, le taux de croissance de It, en passant de sa valeur observée, qui est négative, à sa valeur théorique devient brusquement … positive.

Si vous en concluez que la courbe épidémique réelle va repartir à la hausse, c’est exactement comme si vous affirmiez que ce n’est pas le modèle ou son interprétation qui sont déficients, mais la réalité qui n’est pas adaptée à ceux-ci. C’est une forme de folie, que je qualifie « d’enfermement cognitif« .

Rappels : (i) il n’est pas possible de prédire la courbe épidémique d’un virus, qui plus est lorsque celui-ci est nouveau ; (ii) le risque zéro n’existe pas ; (iii) lors des précédentes pandémies de virus « nouveaux » on a jamais imposé la stratégie non pharmaceutiques aux populations ; (iv) les études scientifiques réfutant l’efficacité de la SNP sont censurées [source].

Micro-rebonds. D’autre part n’oublions pas que l’on observe des micro-résurgences dans toute phase descendante d’un épidémie. Il est d’autant plus important de ne pas perdre cela de vue que le développement des systèmes de suivi épidémique augmente nécessairement le nombre de ces « alertes », ce qui donne l’illusion que les épidémies seraient plus sujettes à des résurgences que par le passé. En effet les virus n’apparaissent pas ex nihilo ni ne « disparaissent » comme par miracle. Lorsque l’on dit qu’un virus « a disparu » cela signifie en fait que sa quantité par unité d’espace géographique est redescendue en-dessous d’un certain niveau, c-à-d est « sortie des radars statistiques ». Et régulièrement des micro-résurgences se produisent : le virus réapparaît brièvement dans le radar puis disparaît. D’autre part le degré de focalisation du « radar » peut être déterminé arbitrairement par le gouvernement, qui a ainsi la possibilité de faire apparaître des « résurgences », des « nouveaux foyers » pratiquement où et quand il le décide, car le nombre de personnes infectées est toujours (très) supérieur au nombre de personnes testées. Autrement dit : pour trouver il suffit de tester.

Et ce n’est pas les virus qui manquent : il y a une vingtaine de virus associés aux seules infections respiratoires qui circulent dans le monde en même temps [source]. On pourrait quasiment chaque année, du début à la fin, focaliser l’opinion publique sur des micro-résurgences de tel ou tel virus.

Macro-rebonds. Enfin rappelons que l’évolution de la mortalité toutes causes est d’une régularité remarquable, sous la forme d’une sinusoïdale. Cette dynamique est due principalement aux variations des propriétés physico-chimiques de température et d’humidité de l’air, qui influencent le métabolisme des organismes vivants ainsi que la propagation des virus et bactéries. Il est quasiment certain que les adeptes des modèles épidémiologiques vont continuer d’abuser l’opinion publique en associant ces vagues annuelles à des « rebonds ».

Mortalité toutes causes en France (janvier 2015 à juin 2020)mortalite-toutes-causes-france.png

Source : insee.fr

Il fait peu de doute que les entreprises « d’information » et leur scientifiques de plateau TV vont de plus en plus exploiter tous ces filons pour en en tordre la réalité …

Bilan

https://konfedera.org/gestion-epidemies#bilan

Nous allons ici résumer les points soulevés par les sections précédentes consacrées aux paramétrage ex ante et ex post des modèles épidémiologiques.

  1. Les modèles épidémiologiques sont dans l’incapacité de reproduire la réalité autrement qu’en adaptant à chaque fois la valeur des conditions initiales et paramètres. Dans ces conditions il est impossible que ces modèles puissent prédire le développement d’une épidémie (il ne peuvent le faire avec plus de succès que par un tirage au sort de résultats possibles).
  2. Pourquoi des gouvernements ont-ils accordé une quelconque valeur à des statistiques complètement déconnectées de la réalité, et alors que l’on sait que les statistiques épidémiques collectées en temps réel sont généralement très éloignées de la réalité, et ne peuvent être corrigées que ex post ? (cf. infra #suivi-temps-reel).
  3. Affirmer qu’une catastrophe sanitaire a pu être évitée grâce au confinement revient à affirmer que les modèles épidémiologiques seraient en mesure de prédire l’avenir, or cela n’est pas possible si les moyennes sur base desquelles les « prévisions » sont calculées ne sont pas constantes dans le temps (cf. supra : #R-zero-valeur-scientifique); et même à supposer que les moyennes épidémiologiques seraient constantes, on ne les connaît pas pour des virus supposés nouveaux.Nous verrons en outre dans #efficacite-strategie-non-pharma que la faisabilité et l’efficacité de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) n’ont pas été clairement démontrées.
  4. Aucun effet de retardement n’a été observé, ce qui confirme la non pertinence des modèles épidémiologiques et de la distanciation sociale (confinement et masque).
  5. Le paramétrage le plus réaliste que nous avons identifié suggère que la durée moyenne de la maladie serait nettement inférieure à ce que l’on pensait.
  6. On observe des micro-résurgences (rebonds) dans toute phase descendante d’une épidémie. Quant aux macro-résurgences, les fameuses « secondes vagues » (cf. « le pire est à venir » des manipulateurs catastrophistes et des incompétents) il ne s’agit que des annuelles pandémies saisonnières.

Typologie des facteurs d’inefficacité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-typologie-facteurs-inefficacite

La plupart des modèles épidémiologiques sont fondés sur le modèle de base SIR. Or force est de constater une forte propension de ces modèles (ou de leurs paramétreurs ?) à produire des prévisions qui s’avèrent ex post de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies (cf. Neil Ferguson).

Par « prédire l’évolution d’une épidémie » nous entendons « prédire les valeurs déterminant la position et forme caractéristique de sa courbe en cloche : niveau et date du sommet, ainsi que largeur moyenne de la cloche ». D’autre part comme il n’existe pas de relation stable dans le temps et l’espace permettant de prédire le taux futur de mortalité à partir du taux d’infection il en résulte que le taux qui importe du point de vue de la gestion anti-épidémique c’est le taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et non pas le taux d’infections !

Ces erreurs de prévisions récurrentes peuvent avoir deux types de causes :

  • endogènes :
    • erreurs d’estimation de valeurs initiales :
      • sous-estimation de I0 ;
      • surestimation de S0 ;
      • sous-estimation de E0 (immunité collective), notamment par la sous-estimation du nombre de personnes immunisées de naissance et/ou par immunité croisée.
    • erreurs d’estimation de valeurs de paramètre :
      • surestimation de β (virulence);
      • surestimation de λ (durée d’infection/contagiosité), donc sous-estimation (en cours d’épidémie) du nombre de personnes immunisées par guérison.
  • exogènes : la non prise en compte de causes spécifiques liées aux virus eux-mêmes ou aux écosystèmes (le modèle est alors dit « incomplet ») : ainsi il est hautement probable que les épidémies s’éteignent naturellement pour d’autres raisons qu’un trop faible nombre d’individus susceptibles.

En outre toutes les erreurs d’estimations (c-à-d les causes endogènes) peuvent avoir deux sources, qui peuvent se cumuler :

  • erreurs de mesure (ce point sera approfondi dans la section suivante);
  • instabilité, dans le temps et l’espace, des paramètres épidémiologiques et hospitaliers.Ainsi les médecins praticiens (à ne pas confondre avec ceux des organisations internationales ou des facultés de médecine) constatent régulièrement de substantielles modifications des paramètres, ce qu’ils expriment en langage courant en disant que la grippe fut « plus virulante » (β) telle année ou « moins tenace » (λ) ou encore moins létale (μ) telle autre année ou dans telle autre région du pays.

De peu scrupuleux scientifiques utilisateurs de modèles épidémiologiques (généralement fondés sur le modèle de base SIR) – plutôt que de reconnaître l’inefficacité de ces modèles – adaptent continuellement la valeur des valeurs initiales et paramètres afin que les valeurs calculées (ex post !) correspondent aux valeurs qui ont été mesurées. Il disent alors « Regardez comme notre modèle décrit parfaitement la réalité ! ». Et ceux qui ont la mémoire courte ou qui ne sont pas bien informés en concluent que ces modèles peuvent prédire l’avenir d’une épidémie … alors que ceux-ci se trompent systématiquement (sauf effet du hasard), puisqu’il ne sont pas en mesure de reproduire la réalité observée sans que soit adaptée la valeur des paramètres.

Et c’est sans parler des virus nouveaux, donc inconnus, pour lesquels il n’est même pas besoin d’invoquer tous ces faits pour conclure à l’inutilité des modèles épidémiologiques !

Suivi en temps réel

https://konfedera.org/gestion-epidemies#suivi-temps-reel

Nous allons voir qu’en raison d’importants biais de mesure la plupart des statistiques épidémiques décisives – susceptibles (St), infectés (It), exclus (Et) et surtout le taux de mortalité toutes causes par rapport à la population (la plus importante du point de vue de la gestion anti-épidémique) – ne peuvent être évaluées correctement qu’après l’épidémie et, dans le cas des maladies saisonnières, au moins douze mois après le début de l’épidémie.

Ce fait rend donc non pertinente l’utilisation des modèles comme instrument de gestion anti-épidémique puisque leurs valeurs d’entrée sont généralement très éloignées de la réalité (PS : les scientifiques qui prétendent « suivre l’épidémie au jour le jour pour conseiller le gouvernement » sont donc nécessairement guidés par des motivations autres que scientifiques). Il est donc irrationnel de fonder la gestion d’urgence des épidémies sur la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (confinement, distanciation, masques, lavages). Il faut par contre faciliter les mesures réactives, dont celles liées au traitement des malades.

Enfin, étant donné qu’il suffit qu’augmente le nombre de tests réalisés (par exemple suite à l’annonce de « prévisions » catastrophistes) pour qu’apparaisse une « seconde vague » (prophétie auto-réalisatrice), il résulte de cet effet de recensement que la gestion anti-épidémique doit évidemment être pilotée en fonction du taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et surtout pas en fonction du taux d’infections, comme le confirme la comparaison des graphes suivants.

Ressources

https://konfedera.org/gestion-epidemies#suivi-ressources

Sites de référence en matière de centralisation de statistiques nationales durant l’épidémie de covid-19 en 2020 :

  • worldometers.info/coronavirus. Ce site aux données clairement présentées fut très suivi durant l’épidémie de covid-19. Cependant il n’y a quasiment aucune transparence concernant l’organisation derrière ce site ainsi que ses méthodes. Elle affirme traiter les données au moyen d’un « algorithme propriétaires », ce qui pose la question de la distinction entre données observées/récoltées et données estimées/calculées (cf. supra #mesure-vs-calcul). Ce site génère des revenus publicitaires, ce qui doit susciter une grande prudence quant la valeur que nous attribuons à ces statistiques. Il en va de même de toute personne dont le contrat de travail est lié à la persistance de l’épidémie (par exemple des chercheurs universitaires). Voir aussi wikipedia.org/wiki/Worldometer.
  • ourworldindata.org/coronavirus. Un site de l’université d’Oxford. Voir aussi : wikipedia.org/wiki/Our_World_in_Data.
  • who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situation-reports/ Le site de l’OMS, dont on peut se demander dans quelle mesure elle n’est pas une façade du lobby pharmaceutique (comme le FMI l’est pour le lobby bancaire). Ainsi en 2010 le British Medical Journal (BMJ) et le Bureau of Investigative Journalism de Londres ont révélé que plusieurs experts ayant participé à la rédaction des directives de l’OMS face à une pandémie grippale ont reçu des rémunérations de Roche et GlaxoSmithKline, deux firmes impliquées dans la fabrication de médicaments ou de vaccins contre la grippe [source 2010].

Dans un futur peut-être pas très éloigné ces fonctions de centralisation pourraient être assurées aussi par une Confédération des États souverains incitant à la transparence au niveau des sources originelles ainsi que des méthodes utilisées par celles-ci

Définitions

https://konfedera.org/gestion-epidemies#definitions

On ne mesure correctement que ce que l’on a défini précisément. Il importe également de comprendre la nature des relations entre les variables mesurées. Ces deux points sont l’objet de la présente section.

On peut distinguer au moins deux types de maladies transmissibles, selon que le vecteur est endogène (exemple : postillons) ou exogène (exemple : moustiques).

# infectés > # symptomatiques. En général la plupart des personnes infectées ne développent que des symptômes bénins, parfois tellement insignifiants qu’elles ne s’en rendent pas compte (ce qui est problématique dès lors qu’elles sont contaminantes, mais d’autant moins que le taux de mortalité est faible). Parmi les symptomatiques une partie ne se présentent pas à un service médical et guérissent naturellement (c-à-d sans traitement). Donc seuls les autres symptomatiques seront traités et enregistrés (par cette voie) dans les statistiques !

# infectés > # testés. Il résulte du point précédent que seule une partie des infectés seront examinés, de sorte que le nombre de personnes diagnostiquées positives (« confirmed cases ») sous-estime le nombre réel de personnes infectées (NB : nous utilisons indifféremment les termes « infecté » et « contaminé »). Ce n’est que si 100% de la population a été examinée que le nombre de diagnostiquées positifs est égal au nombre de contaminés (PS : en pratique on testera plutôt un échantillon représentatif de la population).

# testés > # positifs. Seules les personnes testées comme porteuses du virus ou de ses anticorps devraient être considérées comme infectées (virus) ou comme ayant été contaminées par celui-ci (anticorps). Cependant en l’absence éventuelle de moyens de tests virologiques ou sérologiques les médecins s’en remettent à d’autres formes de diagnostic, notamment basés sur l’identification de symptômes (mesure de température, scanner, …). Un diagnostic est positif si le patient est porteur (virus ou anticorps) ou symptomatique, et négatif dans le cas contraire. Un partie des diagnostics se révéleront plus tard comme erronés, quantitativement ou/et qualitativement (identification incorrecte de l’agent pathogène).

# positifs > # décès. Sauf si mauvaise gestion épidémique (cf. Belgique avec covid-19).

# infectés > # contagieux. Seule une partie des personnes contaminées sont contagieuses, notamment parce que la période de contagiosité est généralement inférieure à la durée de l’infection.

La période d’incubation est la durée entre la contamination et l’apparition de symptômes. Une question est de savoir si l’individu contaminé est contagieux pendant la période d’incubation, parce que dans l’affirmative il n’applique pas de mesures pour ne pas contaminer autrui (à supposer que cela soit faisable et souhaitable).

Guéri ⇒ immunisé. En général les personnes guéries (notion de charge virale négative), que ce soit par traitement ou naturellement, ne peuvent plus ni contaminer ni être contaminées (notion de « maladie immunisante »). « Traiter » un individu malade c’est notamment abaisser sa charge virale en-dessous d’un niveau correspondant à la disparition (i) des symptômes de la maladie et (ii) de la contagiosité de l’individu (NB : ceci concerne le premier stade de la maladie, or celle-ci peut évoluer vers des pathologies différente, souvent plus sévères, et alors que la charge virale a disparu).

Ces définitions étant précisées, nous pouvons maintenant analyser les limites de la mesure en temps réel des taux de mortalité et d’infection.

Mesure

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mesure

Nous allons ici exposer la problématique du choix et de la mesure des variables de pilotage de la gestion épidémique qui, dans l’ordre croissant de pertinence, sont les taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité.

Taux d’infection

https://konfedera.org/gestion-epidemies#taux-infection

Effet de
recensement

Il suffit que le nombre de tests augmente (par exemple suite à la surmédiatisation de « prévisions » catastrophistes) pour qu’augmente le nombre d’infectés recensés, et qu’apparaisse ainsi une « seconde vague » … qui n’en est pas une puisqu’on ne fait ici qu’éclairer une réalité déjà existante mais qui était non mesurée (« dans l’ombre »).

Cet effet est illustré par la comparaison des deux graphiques suivants montrant l’absence de corrélation entre nouvelles infections et nouveaux décès.

Infections et décès « covid-19 » en Suèdesuede-covid19.png

Source

Dans le cas où la hausse du nombre de tests est provoquée par l’annonce de « prévisions » catastrophistes l’effet de recensement induit donc un effet de prophétie auto-réalisatrice. Cet effet fut exploité par les conseillers scientifiques catastrophistes de nombreux gouvernements (PS : je dis « exploité » car il s’agit probablement moins d’incompétence que de charlatanisme dans le chef de ces scientifiques, comme nous verrons dans les sections #scientifiques-de-plateaux-TV et #big-pharma-data).

prophétie-autoréalisatrice.jpg

Comprenons bien que le taux d’infection ne reflète que les seules infections recensées (nouvelles ou cumulées), or celles-ci peuvent augmenter alors que demeure constant le nombre total des infectés ou ayants été infectés. En effet comme montré dans la section précédente :
# infectés > # symptomatiques
# infectés > # testés
# testés > # positifs
# positifs > # décès (sauf si mauvaise gestion épidémique).

Indicateur
biaisé

Enfin si l’on ajoute à cet effet de recensement le fait qu’il est souvent difficile de distinguer entre décès par le virus et décès avec le virus (problème d’identification), il en résulte que la gestion épidémique ne doit surtout pas être pilotée en fonction de l’évolution du taux d’infection, mais en fonction du taux de mortalité toutes causes par rapport à la population.

La comparaison des deux graphiques ci-dessus explique pourquoi les épidémiologistes de plateaux TV font exactement le contraire : leur objectif est d’être réinvité le plus souvent possible afin d’accroître leur célébrité, or pour maximiser ses chances d’être réinvité sur les plateaux TV il faut tenir un discours catastrophiste (qui dope l’audimat).

Taux de mortalité et létalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#taux-mortalite

D’autre part le graphique suivant montre que le taux de mortalité par rapport à la population (Mt) ne peut être évalué qu’une fois l’épidémie terminée.

Taux de mortalité de covid-19 en Belgiquemortalite-covid19.png

Tableur covid19-beLe même principe vaut donc pour le taux de létalité – Mt / ∑t=0n ΔI+t(15) – c-à-d le nombre de morts par rapport au nombre total de personnes étant ou ayant été infectées .

Mortalité et létalité (Belgique 2020)mortalite-letalite-1.png

NB : notez la différence d’échelles. Tableur covid19-be.

La presse, toujours avide de sensationnalisme, préfère évidemment le taux de létalité car il est nettement plus élevé. Malheureusement de nombreux journalistes parlent indifféremment de taux de mortalité, même lorsqu’il s’agit de taux de létalité. Ainsi au début de l’épidémie de covid-19 le taux de létalité a parfois été frauduleusement comparé au taux de mortalité de précédentes épidémies de coronavirus, attisant ainsi la panique.

Mortalité et létalité de covid-19 (Belgique 2020)mortalite-letalite-2.png

Tableur covid19-be

Il convient enfin de ne pas confondre le taux de létalité Mt / ∑t=0n ΔI +t avec Mt / It. Ce dernier ratio n’a pas de signification car il compare un stock constamment croissant (Mt) avec un stock d’abord croissant puis décroissant (It) sous l’effet des guérisons ΔI –t devenues plus nombreuses que les nouvelles infections ΔI +t.

Mortalité et létalité de covid-19 (Belgique 2020)infection-mortalite.png

Tableur covid19-be

La nécessité d’attendre la fin de l’année n’est pas du qu’au fait de la croissance du taux de mortalité et létalité. On peut classer les autres facteurs selon qu’ils jouent au niveau du numérateur ou dénominateur :

  • Numérateur :
    • Concentration temporelle. Durant l’épidémie de covid-19 les effets pervers du catastrophisme médiatique et du confinement général (cf. infra #effets-pervers-strategie-non-pharma) ont accéléré et concentré la dynamique létale sur une très courte période, ce qui explique le pic plus fin et plus élevé que les années précédentes, où la distanciation sociale obligatoire n’a jamais été appliquée. Par conséquent il est hautement probable que la mortalité sur le reste de l’année sera historiquement très basse.
    • Mortalité toutes causes. Il y a aussi la difficulté de faire la distinction entre les décès « par le virus » et ceux « avec le virus » ⇒ c’est la mortalité toute cause qu’il faut regarder. Cela peut conduire à des corrections ultérieures.

Il y a-t-il eu avec covid-19 un phénomène d’amplification, initié par le business des « infos » pour booster l’audimat, puis amplifié par du personnel médical hospitalier pour appuyer des revendications financières (moyens matériels et salaires) ? Pour ce faire les décès avec covid-19 ont-ils été systématiquement enregistrés comme décès par covid-19 ? Dans l’affirmative cela a-t-il enclenché un effet de prophétie auto-réalisatrice via les effets pervers de la panique : décisions politiques absurdes (*), vieillards « se laissant partir », etc ? Dans ce cas on serait dans un phénomène auto-entretenu par lequel la mesure d’une variable accélère son évolution future !

(*) En Belgique les maisons de retraite ont reçu instruction de ne plus hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! [source].

  • Dénominateur : la problématique concerne ici le taux de létalité, et découle du fait que infectés > testés > positifs, ⇒ si l’on prend le nombre de testés positifs comme une estimation du nombre d’infectés on sous-estime le dénominateur du taux de létalité, de sorte que l’on surestime celui-ci ; et comme il n’est pas réaliste de tester toute la population on a alors trois options :
    • calculer le taux de létalité plutôt en fonction du nombre des personnes hospitalisées (dont on peut supposer qu’elles sont quasiment toutes infectées), mais cette population n’est pas du tout représentative de l’ensemble de la population (on peut cependant utiliser ce taux pour des comparaisons entre hôpitaux ou secteurs hospitaliers nationaux);
    • calculer les valeurs futures (c-à-d théoriques) des It au moyen du modèle SIR, mais il n’a pas été démontré que les prédictions calculées par le modèle correspondent à la réalité ⇒ on préférera la solution suivante;
    • identifier la présence d’anticorps contre l’agent pathogène dans le sang (signe d’un infection passée) chez tous les membres d’un groupe d’individus supposés constituer un « échantillon représentatif de la population ».

J’ignore si ce test sur groupe représentatif a été réalisé : je n’ai rien lu ni entendu à ce sujet. Quoi qu’il en soit force est de constater que les très catastrophistes (et donc influents) épidémiologistes ont ici un second (*) intérêt à focaliser l’attention de l’opinion publique et des décideurs politiques sur le taux de létalité plutôt que sur le taux de mortalité, qui ne requiert pas de mesurer ou calculer It …

(*) le premier étant que sa valeur est beaucoup plus élevée que celle du taux de mortalité (cf. supra), ce qui nourrit d’autant plus le catastrophisme que la confusion entre les deux est entretenue.

Stratégies anti-épidémiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategies

Nous commencerons cette section par la présentation des principes fondamentaux de la gestion épidémique. Puis nous préciserons le rôle joué en toile de fond par le phénomène d’immunité collective. Ensuite nous développerons une analyse pratique des deux types de stratégie (SNP et SP) dont nous avions présenté les fondements théoriques dans la section #SIR-strategies. Enfin, sur base des ces éléments, nous répondrons à la question : quelles stratégie appliquer ?

Principes de gestion anti-épidémique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principes

Dans la section consacrée au modèle SIR nous avions défini deux types théoriques de stratégie anti-épidémique :

  • non pharmaceutique (notée SNP) :
    • consistant à abaisser la valeur du paramètre β (incidence épidémique du virus) par des mesures de distanciation sociale (isolement, masques et lavages);
    • elle est préventive, ancienne et fortement contraignante.
  • pharmaceutique (notée SP) :
    • consistant à :
      • abaisser le paramètre λ (durée de la maladie=contagion) et augmenter la variable Et (comprenant les guéris) au moyen de médicaments (traitement);
      • augmenter la valeur initiale E0 au moyen de vaccins (prévention);
    • elle est essentiellement curative, moderne et faiblement contraignante.

La présente section étant consacrée à l’épidémiologie non plus théorique mais pratique, nous allons ici compléter cette typologie en prenant en compte les possibilités et contraintes d’application.

Le tableau suivant synthétise les modalités de stratégies épidémiques :

  • on peut les classer en trois groupes (colonne A) : prévention, dépistage, traitement;
  • chacune peut être implémentée en mode volontaire (colonne D) ou coercitif (colonne E);
  • toutes renforcent l’immunité collective (colonne F), sauf le confinement général qui la ralentit (le dépistage étant neutre sauf s’il conduit au confinement général);
  • l’immunité collective n’est pas une stratégie à proprement parler mais plutôt un phénomène naturel opérant en toile de fond de chacune des stratégies.

strategies.png

(*) Par « confinement » on entend l’isolement des individus ainsi que les mesures d’hygiène : lavage des mains + port de gants et masques.

En essayant de remplir les colonne D et E du tableau le lecteur comprendra pourquoi le confinement général à l’échelle internationale n’avait jamais été appliqué (ni recommandé) avant covid-19 :

  • il ne peut être pleinement impliqué que par la coercition (dont la coercition psychique, consistant à terroriser la population par de quotidiens messages ultra-anxiogènes : exemple1exemple2);
  • à supposer qu’il soit réaliste et effectif, le confinement retarde l’immunisation collective : or cet effet négatif ne peut être considéré comme tolérable sous le prétexte qu’il permettrait de gagner du temps pour développer les capacités hospitalières et des médicaments/vaccins spécifiques, car il est n’est pas possible de réaliser ces développements de façon substantielle et réellement efficace en moins de trois ans; et même si cela était possible ce ne serait pas rationnel d’un point de vue économique et écologique comme réponse systématique aux virus « nouveaux » (il y a mieux à faire).

Immunité collective

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-immunite-collective

Dans la section consacrée au modèle SIR nous avons vu l’équation E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ ) (8) qui exprime la valeur de Et au-delà de laquelle, la croissance du nombre d’infectés (It) serait impossible. C’est pourquoi E*t est appelé « taux d’immunité collective« .

L’équation (8) n’exprime pas de causalité mais seulement une corrélation entre E*t et It, c-à-d que lorsque It arrête de croître sa valeur correspond à une valeur de Et égale à E*t. Et inversement lorsque Et atteint la valeur de E*t c’est que nécessairement It arrête de croître. Mathématiquement cela s’exprime par :

E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ )  ⇔   It = 1 – E*t – 1 / ( β * λ )(33)

On peut interpréter cette expression mathématique de façon intuitive en disant que si la répartition spatiale de la population It est uniforme (ce qui est une des hypothèses du modèle SIR) il existe une valeur minimale de It en-dessous de laquelle – c-à-d une valeur maximale de Et au-delà de laquelle – le virus n’arrive plus à se propager faute de suffisamment de vecteurs. Cette interprétation surlignée en jaune permet d’expliquer pourquoi une épidémie s’éteint naturellement avant que le virus ait contaminé l’intégralité de la population au sein de laquelle il se propage.

Mais qu’est ce qui fait qu’un individu est immunisé ? Il y a trois voies possibles d’immunisation (synonyme « d’exclusion » c-à-d le fait d’appartenir au groupes des exclus du risque de contamination ) :

  • de naissance ;
  • par guérison d’une maladie immunisante;
    • Toutes les maladies ne seraient pas immunisantes.
    • Une guérison peut être naturelle (sans traitement médical) ou non (avec traitement médical).
  • par vaccination;
  • par immunité croisée.

Mais s’il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique les individus ne peuvent donc être immunisés que :

  • de naissance ;
  • par guérison d’une maladie immunisante :
    • soit naturellement;
    • soit au moyen d’un traitement médical non spécifique.
  • par immunité croisée.

La dite « stratégie » d’immunité collective consiste en fait à ne compter que sur les stratégies de type SP (traitement) c-à-d sans prévention ni dépistage. Elle repose sur le pari que le pic de l’épidémie, c-à-d le nombre le plus élevé de personnes contaminées par unité de temps ne dépassera pas les capacités matérielles et humaines du système médical.

Compter sur les seules stratégies SP (traitement + immunité collective en toile de fond) pour gérer une épidémie est donc d’autant plus justifié que le produit incidence x mortalité est faible. Avant covid-19 cette stratégie du laisser faire était systématiquement appliquée dans les épidémies et pandémies de virus « nouveaux » (entre guillemets car un virus n’est jamais totalement nouveau puisqu’une mutation est toujours partielle). Ainsi chaque année des épidémies létales et dont la propagation connaît un stade exponentiel, sont finalement maîtrisées sans confinement général. Par conséquent, chaque année nous sommes confrontés au risque que le système hospitalier soit surchargé. Et certaines années cela est (légèrement) le cas, ce qui implique que des malades sont moins biens soignés voire pas du tout, et que certains en meurent.

Le nombre de ces décès est implicitement considéré comme « acceptable » au regard des coûts sociaux, économiques et politiques :

  • soit d’une surcapacité hospitalière garantissant qu’aucune épidémie ne provoque de surcharge (mais cela n’est pas prévisible …);
  • soit du recours systématique au confinement général (donc même pour les épidémies saisonnières), ce qui aurait pour effet d’instaurer quasiment chaque année le confinement général et le traçage des personnes (mais cela est-il politiquement, économiquement et socialement souhaitable ?) …

Dans les sections consacrées aux problématiques économiques et politiques de la gestion anti-épidémique nous analyserons cet arbitrage. Mais avant il nous faut détailler les différentes composantes de la gestion anti-épidémique.

Stratégie non pharmaceutique (SNP)

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-non-pharmaceutique

Nous allons ici traiter successivement des principes, de l’efficacité douteuse et des effets pervers de la stratégie non pharmaceutique (SNP), dont nous avions exposé les principes théoriques dans la section #SIR-strategies. Les éléments de cette stratégie sont : confinement, distanciation, masques, lavages.

Principes

Cette stratégie (qui à notre connaissance n’était mentionnée dans aucun article d’épidémiologie avant covid-19) s’applique aux épidémies se propageant par contacts interindividuels directs, et non par le biais d’un vecteur tel un moustique. Elle consiste à inciter voire forcer l’ensemble de la population à appliquer des mesures dites de « distanciation sociale » :

  • limiter le nombre de contacts : confinement général : fermeture des crèches et écoles, isolement des malades, suppression des rassemblements publics, réduction des mouvements de population, … ;
  • limiter la probabilité de contamination lors de contacts, par des mesures d’hygiène : lavage des mains, port de gants et masques de protection, maintient d’une distance de deux mètre entre individus.

Détail des mesures de confinement général : France ; Belgique.

Les partisans de cette stratégie affirment, sur base de modèles épidémiologiques tels que le modèle mathématique SIR, que celui-ci aurait pour effets [source] :

  • d’abaisser le sommet de la courbe épidémique ⇒ on réduit le risque que la capacité hospitalière soit dépassée par le nombre de cas sévères;
  • de retarder le sommet de la courbe épidémique ⇒ on gagne du temps pour augmenter la capacité hospitalière et en particulier le nombre de lits de soins intensifs (mais nous verrons que cet argument est erroné).

En théorie l’ensemble de ces mesures seraient très efficaces : appliquées pleinement elles permettraient de stopper l’épidémie en quelques semaines.

NB : dans le monde moderne (entendez « depuis la seconde guerre mondiale ») toutes les épidémies saisonnières s’éteignent naturellement en quelques semaines … sans confinement ni port du masque généraliés !

Le graphique suivant illustre le principe de fonctionnement du confinement général.reductionnisme-epidemie.gif

Confinement général : l’un télétravaille, l’autre ne se rend pas à ce barbecue, une troisième ne voyage pas en avion, et le dernier reste à la maison …

On notera que l’animation ci-dessus – qui illustre la stratégie de confinement général, consistant à abaisser la valeur de β – vaut aussi bien pour illustrer l’immunisation collective, ainsi que la stratégie « dépister & traiter » (si l’on suppose que la guérison est immunisante) consistant à abaisser la valeur de λ. Pour s’en rendre compte il suffit de remplacer le commentaire en-dessous de l’animation par « l’un est immunisé, l’autre est immunisé, une troisième est immunisée, et le dernier est immunisé » (de naissance, par immunité croisée, par guérison, par vaccin).

Dans le cas de virus « nouveaux », dont la virulence et la létalité sont donc inconnues (NB : … à supposer que ces notions aient un sens dans la réalité, ou autrement dit, que les paramètres des objets mathématiques les modélisant soient constants dans le temps et l’espace), la stratégie préventive qu’est le confinement général est fondée sur le principe de précaution c-à-d une spéculation : au moment où l’on décide d’appliquer ou non des mesures préventives (zone verte), moment qui se trouve proche de T=0, on ne sait pas avec précision (notions d’estimations hautes et basses de la propagation effective) quel sera ex post le positionnement relatif de la courbe épidémique par rapport à la capacité hospitalière.

capacites-hospitalieres.png

Selon le positionnement ex post des courbes par rapport à la capacité hospitalière (cf. graphique ci-dessus), ont pourra tirer l’une de trois types possibles de conclusion :

  • Capac. hospit. 1 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation a permis de minimiser le nombre de malades ne pouvant être traités : la surface verte au-dessus de la ligne de capacité 1 est inférieure à la surface bleue au-dessus de cette ligne ;
  • Capac. hospit. 2 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation a permis de réduire à zéro le nombre de malades ne pouvant être soignés : la surface verte est inférieure à la ligne de capacité 2, de sorte que l’on a pu éviter un nombre de décès équivalent à la surface bleus située au-dessus de la ligne de capacité 2 (on suppose que les malade non traités meurent) ;
  • Capac. hospit. 3 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation fut inutile.
Vagues
suivantes

Le confinement général ayant pour effet de freiner le phénomène naturel d’immunisation collective, il en résulte (selon le modèle SIR) que lorsque ce confinement sera levé – parce qu’il aura ramené la valeur de Rt (taux de reproduction) en-dessous de 1, c-à-d que l’on aura dépassé le sommet de la courbe épidémique – celle-ci repartirait à la hausse dès que Rt sera repassé au-dessus de 1. On pourrait alors « s’inscrire », selon le modèle SIR, dans un cycle de confinements et dé-confinements, qui durera tant que l’on aura pas développé de médicament spécifique ou de vaccin (ce qui est impossible en moins de trois ans), ou tant que la réglementation médicale pénalisera l’usage de médicaments non spécifiques pour réduire la charge virale des infectés.

Les adeptes de l’épidémiologie mathématique, prisonniers de leur « logique », sont ainsi conduits dans un enfermement cognitif : c’est le confinement qui fait baisser l’épidémie, donc si on lève le confinement alors l’épidémie repart à la hausse. Ces croyants ne voient plus la réalité des faits historiques (le confinement général n’a jamais été appliqué dans le monde moderne) mais seulement les « prévisions » de leur modèle.

Ce cycle de confinements et dé-confinements est un moindre mal, affirment les promoteurs de cette stratégie, car on aura ainsi pu retarder le sommet de la courbe épidémique, ce qui permet selon eux de gagner du temps pour augmenter la capacité hospitalière, ainsi que pour développer un médicament spécifique et/ou un vaccin.

Le problème est ici qu’il n’est pas possible, en moins de trois ans, ni d’augmenter substantiellement la capacité hospitalière (cf. le graphique de Ferguson), ni de développer un nouveau traitement ou vaccin réellement efficace (ce qui prend cinq fois plus de temps).

Capacités
hospitalières

Il n’est pas possible d’augmenter substantiellement en quelques mois la capacité hospitalière d’un pays. Construire les bâtiments est une chose, mais les équiper d’unités de soins intensifs requiert du matériel complexe et surtout du personnel compétent. Or ces ressources ne peuvent être créées en quelques mois, qui plus est si le système productif est entravé par un confinement général. Dans une situation de crise c-à-d d’urgence, ces ressources ne peuvent qu’être redistribuées entre hôpitaux. Or comme il n’est pas possible de prévoir les régions qui seront en surcharges et celles qui ne le seront pas, cette réallocation ne peut être réalisée que dans l’urgence, ce qui rend sa faisabilité peu réaliste, qui plus est si le système productif est entravé par un confinement général. Les affirmations des gouvernements qui ont prétendu l’avoir fait (et alors qu’ils n’étaient pas même en mesure de gérer efficacement les seuls stocks de masques de protection) sont donc probablement mensongères et concernent au mieux des lits de soins non-intensifs.

Médicament
ou vaccin

Il n’est pas possible de développer un médicament spécifique ou un vaccin efficaces (et non nuisibles) en moins de deux ans (y compris l’autorisation de mise sur le marché), car cela prend d’habitude cinq à dix fois plus de temps ! En outre le confinement général allonge la durée de R&D, en entravant la production et distribution de biens et services qui lui sont indispensables. Pendant ce temps ce même confinement général aura fait des ravages, notamment sur la mortalité (cf. infra).

Les raisonnements développés dans cette section sur les principes du confinement général reposent sur l’hypothèse implicite que son efficacité ne serait pas qu’une spéculation théorique. Mais est-bien le cas ?

Efficacité de la SNP

https://konfedera.org/gestion-epidemies#efficacite-strategie-non-pharma

Les deux graphiques précédents présentant les principes de la stratégie non pharmaceutique (confinement, distanciation, masques, lavages) peuvent paraître pertinents, et l’on est alors tenté de croire que « oui, ça fonctionne bien comme cela, et le résultat obtenu est bien celui-là ». Cependant nous avons montré supra que les modèles mathématiques – dont les deux graphiques précédent illustrent la logique – ne sont eux-mêmes que l’illustration d’une thèse, ce qui n’en constituent nullement une démonstration. Pour démontrer une thèse il faut la confronter à la réalité des faits … qui en matière de maladie transmissible est extrêmement plus complexe qu’un système de trois équations, car liée aux écosystèmes.

Interrogé fin mars 2020 par le journal français Le Parisien sur l’efficacité du confinement général, le professeur Didier Raoult, premier expert mondial en maladies transmissibles selon l’indice expertscape, répond en ces termes : « Jamais on n’a pratiqué ainsi à l’époque moderne. On faisait ça au XIXe siècle pour le choléra à Marseille. L’idée du cantonnement des gens pour bloquer les maladies infectieuses n’a jamais fait ses preuves. On ne sait même pas si ça fonctionne. C’est de l’improvisation sociale et on n’en mesure pas du tout les effets collatéraux » [source].

L’analyse de l’efficacité de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) doit distinguer deux cas selon que l’on considère :

  • le seul secteur hospitalier, qui est équipé de tout le matériel nécessaire et où les règles sanitaires sont strictement appliquées par des professionnels avec un haut niveau de formation;
  • l’ensemble des lieux publics et privés, où le matériel est moins disponible, où les règles sont appliquées moins strictement, et par des individus à formation de tous niveaux et domaines.

Or l’on constate que même en milieu hospitalier on n’arrive pas à neutraliser totalement les infections nosocomiales.

En effet, l’analyse de l’efficacité des mesures de neutralisation du risque d’infection soulève au moins trois questions :

  1. dans quelle proportion ces mesures permettent-elles d’abaisser le taux d’agents pathogènes par unité volumique dans l’espace ?
  2. dans quelle proportion la baisse du taux d’agents pathogènes par unité volumique se traduit-elle par une baisse du taux d’infections ?
  3. au regard de cette baisse du taux d’infections, les ressources consacrées à ce résultat ne seraient-elles pas plus productives si elles étaient allouées à d’autres aspects du service médical, par exemple les traitements (notion de coût d’opportunité) ?

En fait la seule certitude concernant les mesures sanitaires en milieu hospitalier c’est leur utilité juridique [source] et d’image de marque (NB : la concurrence joue aussi dans le secteur hospitalier).

On comprend alors pourquoi ces mesures sont très probablement illusoires lorsqu’il s’agit de les faire appliquer en tous lieux, en toutes circonstances, à tout instant et par tout le monde. Et cela alors que les plus fines particules expectorées peuvent rester en suspension dans l’air pendant plusieurs heures, donc y voyager au gré des courants d’air et se fixer n’importe où (et y rester infectieuses pendant plusieurs jours).

Ainsi le masque est à usage unique, et pour une durée de trois heures. Il doit être posé et retiré sans le toucher (!), ou bien avec lavage des mains avant et après le port (chaque fois !). Il ne doit jamais être porté sur le front, sur le cou ou dans la poche (ce que quasiment tout le monde fait …), au risque de contaminer son porteur en cas de repositionnement. [source].

Même dans un état totalitaire il ne serait pas réaliste de croire en l’efficacité de ces mesures. Il est donc particulièrement inquiétant de constater qu’une revue d’articles scientifiques réfutant l’efficacité des masques, réalisée par le physicien Denis Rancourt et publiée en avril 2020 sur researchgate.net fut censurée le mois suivant : archive.org – PDF

Interview de Denis Rancourt avant la censure (42m28s – mai 2020)

L’argumentation de researchgate.net pour « justifier » la censure de cette revue d’articles scientifiques est hallucinante et extrêmement inquiétante [email-rancourt-researchgate.pdf]. Voici la réaction de Denis Rancourt.

Réaction de Denis Rancourt après la censure (4m35s – mai 2020)

Enfin on tombe dans le délire le plus total avec l’obligation du port du masque même par les asthmatiques ! Ou encore avec la possibilité pour ceux-ci de porter plutôt une visière : ainsi donc il n’y aurait pas de propagation par les particules fines en suspension dans l’air ? On voit bien dans ces arguments contorsionnistes que les motivations réelles du port obligatoire du masque n’ont rien à voir avec la science.

Confinement

Quant au confinement proprement dit, on ne peut l’appliquer à une large population sur des périodes de plusieurs semaines car les gens doivent sortir au moins pour aller (i) chercher de la nourriture (sauf à constituer massivement des stocks, ce qui n’est pas gérable globalement) ; (ii) sur leur lieu de travail (les services qui peuvent être réalisés par télétravail ne représentent qu’une partie du PIB). Que ce soit sur leur lieu de travail comme dans leur domicile, il ne leur est pas possible d’appliquer en permanence la distanciation (un mètre cinquante), le port du masque et de gants, le lavage des mains (après chaque contact sans gants). À supposer que ces mesures soient appliquées parfaitement sur le lieux de travail (par exemple par le licenciement des réfractaires pour faute grave) il en résulterait un très forte baisse de productivité, de sorte que la production de biens et services vitaux pourraient ne plus être garantie.

Enfin, face à un virus, les mesures de confinement et d’hygiène peuvent-elle être d’une quelconque efficacité lorsqu’elles ne sont pas appliquées intégralement, par tous, en tous lieux, en toutes circonstances, 24h/24 ? Est-il raisonnable de croire qu’elles sont « quand même un petit peu efficaces même si on ne les applique que partiellement » ? Et dans l’affirmative, n’existe-t-il pas un niveau d’application partielle en-dessous duquel elles deviennent totalement inefficaces ? Dans ce cas, quel est ce niveau ? Enfin lorsque l’on compare ce faible résultat à son coût médical, économique et démocratique, demeure-t-il rationnel ? Jusqu’à l’année 2020 la réponse officielle et scientifique à cette question était non. Pourquoi ce brusque changement … ?

Bilan

La distanciation sociale n’est donc pas une stratégie pertinente, quelle que soit la thèse que l’on adopte concernant son efficacité :

  • à supposer que l’ensemble des mesures de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) aient un effet substantiel sur la courbe épidémique lorsqu’elles sont appliquées intégralement, il faut pour cela maintenir un niveau minimum de discipline de la population en entretenant en permanence un climat de terreur via les médias « d’information », et en instaurant un régime policier fondé notamment sur la dénonciation des contrevenants. Mais voulons-nous d’une telle société ?
  • on notera d’autre part la paradoxale tolérance des gouvernements français [source] et belges [source1] par rapport aux manifestations anti-trump de début juin 2020 (donc avant l’extinction de l’épidémie) contre le racisme de la police US (et contre Trump) : ainsi donc l’interdiction des rassemblements est une question de vie ou de mort … sauf pour certaines manifestations ! Voilà qui met sérieusement en question la véritable motivation de la distanciation sociale (confinement et masque). Ces manifestations, dont de nombreux participants ne portaient pas de masque, n’ont d’ailleurs pas été suivies d’une remontée de la courbe épidémique, ce qui confirme que confinement et masque n’ont pas d’effet substantiel. Et pourtant un mois plus tard (11 juillet 2020) le gouvernement belge a rendu le port du masque obligatoire, sans doute pour « rentabiliser » les stocks achetés (après le sommet épidémique !) par ce même gouvernement qui avait fait déclarer l’inutilité des masques lorsque ceux-ci étaient indisponibles !

Didier Raoult sur le confinement et le masque (0m5s – juin 2020)

Selon le premier expert mondial en maladies transmissibles le confinement et le port du masque en public ne sont pas des décisions scientifiques mais politiques.

Et nous n’avons pas encore évoqué le gros point faible du confinement général : ses effets pervers …

Effets pervers de la SNP

https://konfedera.org/gestion-epidemies#effets-pervers-strategie-non-pharma

Les pouvoirs médiatique, académique et politique ne s’en sont jamais cachés : pour qu’un maximum de gens appliquent les mesures de la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) il faut faire peur à la population [exemple1exemple2]. La SNP implique donc la terreur, or celle-ci induit de graves effets délétères :

  • la panique, qui inhibe les capacités cognitives :
    • des médecins hospitaliers : ainsi plus de 50% de la mortalité attribuée à covid-19 serait causée par les intubations abusives ! [source];
    • des décideurs politiques : ainsi pour libérer des lits d’hôpitaux en prévision d’une prétendue « possible explosion » (sic) du nombre de malades sévères de la covid-19 il a été décidé d’isoler un maximum de vieillards dans les maisons de repos, or plus de la moitié des décès attribués à covid-19 ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos [source p.10]; on peut classer ces décès en deux groupes selon leur niveau d’infection :
      • gravement infectés : décès par manque de soins, ces homes ne disposant ni du matériel ni du personnel formé pour soigner les cas graves [source];
      • peu ou pas infectés : nombreux décès provoqués par « l’effet de glissement » : privés d’affection familiale, terrorisés par les messages gouvernementaux ultra-anxiogènes et par les décès autour d’eux, beaucoup de vieillards se sont « laissés partir ».
  • le stress psychique, qui inhibe le système immunitaire (NB : ces effets sont démultipliés par l’isolement qu’implique le confinement);
  • la peur de la contamination, qui inhibe la demande et l’offre de services médicaux.L’agence de santé publique française notait dans son bulletin du 16 avril 2020 que « depuis le début de la période de confinement, l’activité toutes causes aux urgences a fortement diminué pour toutes les classes d’âges » [source].

D’autre part des effet d’entraves ont encore accru la mortalité attribuée à covid-19 :

  • une réglementation médicale pénalisant l’utilisation de médicaments non spécifiques même dans une situation « de crise » face à un virus « nouveau »;
  • le confinement général entrave la production & distribution de biens et services indispensables à la lutte contre l’épidémie (médicaments, respirateurs, …).
Conclusion

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-non-pharma-conclusion

L’analyse factuelle et logique à laquelle nous venons de procéder confirme les conclusions de l’analyse statistique (cf. supra #SIR-vs-covid19) : l’efficacité théorique du confinement général est non démontrée, fortement surestimée et peu probable, notamment en raison de ses effets pervers qui eux sont par contre très sous-estimés.

Appliquer malgré tout la distanciation sociale en vertu du principe de précaution relève du comportement magique car ce principe ne justifie aucunement d’appliquer des mesures irrationnelles. Il ne s’agit donc ni plus ni moins que d’une croyance irrationnelle, conduisant à un principe de précaution tout comme des gens vont à l’église ou à la mosquée dans l’espoir – sait-on jamais – d’être admis au paradis l’échéance venue (PS : au Moyen Âge le commerce des indulgences a d’ailleurs exploité ce type de croyance).

Les adeptes de l’épidémiologie mathématique rétorqueront que les victimes causées par ses effets nuisibles du confinement général sont moins nombreuses que les personnes qu’il protège supposément de la contamination.

Cependant les faits statistiques infirment cette thèse :

  • comparaison spatiale : le taux de mortalité fut plus élevé dans la région de Wuhan (où le confinement général fut appliqué) que dans le reste de la Chine (où le confinement général ne fut pas appliqué);
  • comparaison temporelle : les taux de mortalité des précédentes pandémies de virus « nouveaux » sont inférieurs à celui de COVID-19 « malgré que » (ou parce que) le confinement général ne fut pas appliqué.

La question demeure donc : pourquoi le confinement général fut-il appliqué pour covid-19 alors que selon Didier Raoult – un des premiers experts mondiaux en maladies transmissibles – cette pandémie n’avait rien d’exceptionnel, et que jamais dans le moderne le confinement n’a été appliqué pour neutraliser une épidémie (son efficacité n’ayant jamais été démontrée).

La réponse à cette question n’est pas de nature scientifique mais politique et économique. Il en a résulté que des gouvernements ont fortement aggravé la situation : la mesure historiquement exceptionnelle du confinement général a suscité la panique dans la population ⇒ effets pervers ⇒ aggravation de la létalité du virus. C’est typiquement un phénomène bien connu des économistes sous le nom de prophétie autoréalisatrice (« self-fulfilling prophecy »).

Stratégie pharmaceutique (SP)

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-pharmaceutique

Nous allons ici traiter de la stratégie pharmaceutique (SP), dont nous avions exposé les principes théoriques dans la section #SIR-strategies. Les éléments de cette stratégie sont : traitement, dépistage & confinement ciblés

Traitements
https://konfedera.org/gestion-epidemies#traitements

Nous parlons ici des traitements médicaux pharmaceutiques (c-à-d chimiques) et mécaniques (respirateurs, etc.), donc liés à stratégie SP, par opposition à la stratégie SNP qui est de nature préventive.

Symptomatique
vs curatif

On a souvent pour habitude de distinguer traitements symptomatiques vs curatifs d’une maladie, tout en distinguant ceux de nature préventive. Cependant cette approche dichotomique du traitement médical est simpliste :

  • symptomatiques : on peut favoriser la guérison naturelle en atténuant les symptômes (dans le cas de covid-19 : fièvre, toux et dyspnée) au moyen de médicaments habituels pour ces symptômes, donc éventuellement au moyen de médicaments non spécifiques à la cause des symptômes : selon des estimations le seul traitement symptomatique peut réduire de moitié le taux de mortalité [source].
  • curatifs : le traitement curatif peut être appliqué avant l’apparition de symptômes ; le traitement curatif d’une infection virale ou bactérienne consiste notamment à abaisser sa charge virale ou/et bactérienne en-dessous d’un niveau correspondant à (i) la contagiosité de l’infection et (ii) l’apparition des symptômes de la maladie.

Ressource : drugvirus.info.

Repositionnement

En situation d’urgence et en l’absence de vaccin ni traitement curatif spécifique, il faut concentrer les ressources scientifiques disponibles sur le « repositionnement » c-à-d la recherche de médicaments existants permettant de traiter le nouveau virus. L’avantage du repositionnement c’est que ces médicaments sont déjà agréés, donc immédiatement disponibles. En outre leurs effets secondaires, posologie et interactions sont connues. Dans le cas de covid-19 le repositionnement fut réalisé avec succès et une rapidité stupéfiante (qui a suscité beaucoup de jalousies …) par l’équipe du Pr. Raoult (sur base de recherches chinoises sur des médicament antipaludiques). Il a ainsi été confirmé que les pays qui utilisent principalement des médicaments antipaludiques comme traitement de covid-19 voient une dynamique plus lente des décès quotidiens, le nombre de décès parmi les cas critiques étant divisé par deux [source].

Une façon d’identifier des médicaments candidats pour un repositionnement est donnée par le cas de la Chloroquine : en Italie covid-19 se serait répandu essentiellement dans les régions qui avaient été touchées par le paludisme … dont la Chloroquine est un traitement [à confirmer par une source crédible].

L’efficacité de certains médicaments non spécifiques peut donc s’expliquer par au moins deux causes :

  • les mutations sont toujours partielles, de sorte qu’un virus (ou une bactérie) n’est jamais totalement « nouveau » (ou, autrement dit, les mutations mineures ne sont-elles pas la règle plutôt que l’exception ?) ⇒ la notion de familles de virus, pour lesquelles des médicaments non spécifiques à tous les membres sont efficaces;
  • des traitements symptomatiques – donc éventuellement au moyen de médicaments non spécifiques à la cause des symptômes – peuvent réduire de moitié le taux de mortalité.

Le repositionnement repose donc sur un savoir qui doit s’accumuler par la pratique. Ce fait plaide en faveur d’une certaine liberté de médication non spécifique, et cela pas seulement en période d’épidémie.

Médecine de guerre. Dans une situation de crise telle que la pandémie covid-19 – virus nouveau pour lequel il n’existe pas de médicament spécifique – l’utilisation immédiate de ces traitements non spécifiques devrait être appliquée dans des conditions moins strictes que celles habituellement requises (réplication des résultats par d’autres équipes, étude randomisée en double-aveugle, …). La situation s’apparente en effet à une situation de guerre, ce qui requiert logiquement l’application d’une médecine de guerre. Dans ce cas la primauté doit être redonnée temporairement aux médecins traitants (l’art de la médecine) sur la méthodologie scientifique applicable en situation hors crise (« temps de paix »).

On s’étonnera donc à juste titre de de l’accusation portée par le journal Le Monde à l’encontre du Pr. Raoult, premier expert mondial en matière de maladies transmissibles selon l’indice expertscape, que le journal a accusé de propager une « fake news » (sic) en annonçant les résultats d’une étude scientifique suggérant l’efficacité d’un traitement non spécifique pour covid-19 : source).

Diagnostiquer et traiter (18m25s – 16 mars 2020)

Selon Raoult il n’existe dès aujourd’hui aucune barrière autre que politique au dépistage et au traitement de covid-19 [fiches de la présentation].

Covid-19

France. L’équipe du Pr. Raoult recommande (et applique) l’association d’hydroxychloroquine (200 mg x 3 par jour pour 10 jours) et d’azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour 5 jours de plus), dans le cadre des précautions d’usage de cette association (avec notamment un électrocardiogramme à J0 et J2), et hors AMM. Dans les cas de pneumonie sévère, un antibiotique à large spectre est également associé [source1 ; source2]. Ce traitement permettrait de réduire le temps de portage moyen du virus (durée entre le début et la fin de l’infection, et donc de la contagiosité possible) de 20 jours [source] à 6 jours. L’efficacité du protocole hydroxychloroquine+azithromycin a été confirmée par une étude publiée le 27 mai 2020 par le International Journal of Infectious diseases [source].

Chine. Les autorités chinoises ont autorisé l’utilisation :

  • du favipiravir (un médicament antigrippal dont l’utilisation clinique a été approuvée au Japon en 2014) après un essai clinique montrant une bonne efficacité contre covid-19 et n’ayant provoqué aucune réaction adverse [source];
  • des médicaments de la médecine traditionnelle chinoise [source].

Angleterre. En Angleterre le gouvernement a autorisé l’utilisation du dexaméthasone chez les patients les plus atteints [source].

Covid-19
cas « sévères »

Plus de 50% de la mortalité covid-19 serait causée par les intubations abusives ! « L’intubation serait trop facilement pratiquée chez patients Covid-19 selon une reco publiée dans The American journal of Tropical Medicine and Hygiene et citée par Stat, un journal américain en ligne. La sémiologie des pneumonies sévères en cas Sras-Co-2 serait différente de celle observée classiquement. L’hypoxie serait en fait mieux tolérée, notamment chez les patients de moins de 60 ans. Elle ne doit pas conduire à la mise en place systématique d’un respirateur artificiel. Certains médecins ont même recours à des dispositifs utilisés dans l’apnée du sommeil. Au total, les auteurs estiment à une réduction de la mortalité de plus de 50 % chez les patients Covid-19 grâce à la prescription moins fréquente de l’intubation » [source]. « Mortality rates for those who received mechanical ventilation in the 18-to-65 and older-than-65 age groups were 76.4% and 97.2%, respectively. Mortality rates for those in the 18-to-65 and older-than-65 age groups who did not receive mechanical ventilation were 1.98% and 26.6%, respectively » [source].

Voilà qui illustre les effets de la panique sur les capacités cognitives des médecins ! Il en résulte un effet de prophétie autoréalisatrice. La société ne pourra faire l’économie d’un procès du business de « l’info » et de ses scientifiques de plateau TV.

Dépistage

https://konfedera.org/gestion-epidemies#depistage

Définition. Par dépistage on entend le test d’une population, pour identifier les personnes infectées mais non symptomatiques (qui peuvent transmettre la maladie), et ainsi :

  • informer les personnes de leur état, voire les contraindre à une action (isolement, vaccination, …);
  • évaluer le taux d’immunité collective, ce qui requiert soit de tester 100% de la population (ce qui n’est pas souhaitable) soit de tester un échantillon supposé « représentatif de la population ».

Coût. À supposer que le dépistage soit pertinent (c-à-d faisable, efficace et souhaitable) il est cependant très coûteux :

  • en termes financiers ⇒ il doit être ciblé;
  • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).

Ciblage. Le dépistage devrait être ciblé sur deux types de « groupes à risque » :

  • type « blanc » : les personnes avec une haute probabilité de développer des symptômes sévères, par exemple des personnes âgées avec polypathologie chronique (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, …) ;
  • type « noir » : les super-contaminateurs :
    • individus avec forte charge virale ;
    • individus avec nombre élevé de contacts (dans le temps et l’espace).

Il s’agit alors de :

  • isoler les groupes blancs ⇒ dépister au sein de ce groupe et diminuer la charge virale des positifs, même en l’absence de symptômes ;
  • dépister au sein des groupes noirs (par exemple les enfants) ⇒ isoler les positifs et réduire leur charge virale.

Les groupes à risque représentent souvent un faible pourcentage de la population.

Les groupes blancs sont immédiatement observables puisque c’est précisément leur apparition (les décès causés par l’infection virale) qui attire l’attention. Les groupes noirs peuvent alors être identifiés puis caractérisés par l’analyse du processus de contamination des membres du groupe blanc.

Quelques formes de tests :

  • le test PCR mesure la présence de l’ARN viral, attestant ainsi la contamination et son intensité; il est réalisé sur un prélèvement nasal;
  • le test sérologique (par exemple ELISA) mesure la présence d’anticorps dans le sang, (et partant l’immunisation);
  • imagerie (par exemple scanning des poumons dans le cas de covid-19) : permet de repérer des symptômes (mais avec plus d’incertitude que les tests quant à l’agent pathogène);
  • scanners rapides de la température corporelle; …

Recommandations du gouvernement français pour les prélèvement de dépistage par RT-PCR :

Si nécessaire les tests peuvent être proposés (ou imposés) dans les aéroports, ports et postes frontières. Et des cliniques ambulantes peuvent réaliser des tests partout sur le territoire, avec résultats envoyés par SMS le lendemain. Si possible le test peut être réalisé par les personnes elles-mêmes au moyen d’un kit disponible en pharmacie et dans les grandes surfaces.

Pas de
traçage

En Corée du Sud et en Chine, les personnes ayant eu des contacts avec des individus contaminés furent recherchées de manière systématique afin d’être testées à leur tour et confinées de force. Nous pensons cependant que c’est aller trop loin, et fut probablement motivé par des considérations plus politiques que scientifiques. Selon nous le traçage doit être volontaire et ne peut donc être imposé : c-à-d que si Alice accepte d’être tracée et qu’elle rencontre Bob qui n’a pas accepté d’être tracé, un contact entre Bob et Alice ne peut être enregistré.

Principe de précaution ?

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principe-precaution

L’invocation du principe de précaution par les conseillers scientifiques de nombreux gouvernements pour « justifier » l’imposition de la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (confinement, distanciation, masques, lavages) est fallacieuse. En effet le principe de précaution ne consiste pas à appliquer une mesure incertaine sous prétexte qu’elle pourrait peut-être fonctionner, mais au contraire à ne pas appliquer une mesure sans être certain que ses effets pervers ne l’emportent pas sur ses supposés effets positifs.

Ainsi associer le principe de précaution à une obligation est absurde. Soit on applique le principe de précaution en recommandant aux gens d’appliquer telle ou telle mesure, soit on contraint la population d’appliquer une mesure mais dans ce cas il faut qu’il y ait certitude que des effets pervers ne l’emportent pas sur les effets positifs supposés.

La vidéo suivante compare l’analyse rationnelle du physicien Denis Rancourt aux propos hallucinants de l’épidémiologiste Yves Coppieters.

Covid-19 et principe de précaution : Rancourt vs Coppieters (2020- 2m5s)

Quelle stratégie appliquer ?

https://konfedera.org/gestion-epidemies#meta-strategie

Nous nous situons dans le cas d’une pandémie d’un virus « nouveau » (« worst case« ) :

  1. Cette situation n’est pas nouvelle, et fut chaque fois gérée avec succès dans le monde moderne sans recourir au confinement, distanciation et port du masque généralisés.
  2. Toutes les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux d’immunité collective, pour des raisons encore inconnues mais très probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue. Sans ce phénomène comment la population mondiale aurait-elle pu croître ?
  3. Le recours à des modèles épidémiologiques à des fins de suivi épidémique et de pilotage de gestion anti-épidémique doit être absolument rejeté car :
    • dans le cas des virus « nouveaux », leur paramètres sont inconnus et ne peuvent être évalués en temps réel (c-à-d en cours d’épidémie) en raison de biais de mesure ne pouvant être corrigés qu’une année après le début supposé de l’épidémie;
    • pour la plupart des virus, connus ou non, les paramètres ne sont stables ni dans le temps ni dans l’espace, en raison de la nature écosystémique c-à-d complexe des phénomènes infectiologiques.

    On constate d’ailleurs une très forte propension de ces modèles (ou de leur paramétreurs ?) à produire des « prévisions » qui s’avèrent in fine de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies.

  4. Il résulte du point précédent qu’il est irrationnel d’appliquer une politique de gestion épidémique d’urgence de type préventive c-à-d la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages généralisés). Est rationnelle la stratégie pharmaceutique (SP), qui est réactive.N.B. Aucun manuel d’épidémiologie sérieux ne recommande l’application généralisée de la stratégie SNP. Il n’existe d’ailleurs pas de critère objectif permettant de déterminer un niveau de risque de mortalité au-delà duquel il faudrait appliquer la stratégie SNP, et en-dessous duquel cela ne serait pas nécessaire.
  5. Dans le cas d’épidémie de virus « nouveau », donc en l’absence de traitement spécifique, il faut utiliser des médicaments non spécifiques (« repositionnement« , médecine de guerre). Dans la mesure où il s’agit là d’un savoir qui doit s’accumuler par la pratique, la réglementation devrait veiller à rendre celle-ci possible.
  6. Le dépistage est utile mais très coûteux :
    • en termes financiers ⇒ il doit être limité aux groupes blancs et noirs (cf. section précédente);
    • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).

    On peut résumer comme suit ses principes d’application :

    • s’il existe des groupes à risque ⇒ dépistage ciblé au sein des seuls groupes à risque noir et blanc ;
    • si toute la population est également à risque ⇒ dépistage massivement ⇒ confiner et traiter les seuls positifs.
  7. Étant donné qu’il suffit qu’augmente le nombre de tests réalisés (par exemple suite à l’annonce de « prévisions » catastrophistes) pour qu’apparaisse une « seconde vague », il résulte de cet effet de recensement que la gestion anti-épidémique doit évidemment être pilotée en fonction du taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et surtout pas en fonction du taux d’infections.Prendre en compte l’intelligence collective (juin 2020- 0m52s)
  8. Enfin concernant la problématique internationale de la gestion épidémique je n’ai à ce jour lu aucun argument scientifique justifiant de façon convaincante la fermeture des frontières. Cela n’est pas très étonnant puisque cette mesure revient in fine à appliquer le confinement aux nations. Il s’agit là encore d’une stratégie de nature politicienne et non pas scientifique.

Analysons maintenant pourquoi dans le cas de covid-19 ces principes évidents et connus depuis des dizaines d’années n’ont pas été appliqués.

covid-19 : analyse d’un délire collectif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#covid-19-analyse-delire-collectif

Cette section est composée de deux parties. La première compare vérité médiatique et réalité statistique. La seconde identifie les agents du délire collectif autour de covid-19 ainsi que leurs possibles motivations.

QUOI : Info vs réalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#info-vs-realite

Cette section est composée de trois parties :

Charge hospitalière

https://konfedera.org/gestion-epidemies#charge-hospitaliere

Dans la section #SIR-parametrage-fin-confinement nous avons vu que la charge hospitalière liée à covid-19 a atteint un maximum de 16% en Belgique, pays où le taux de mortalité de covid-19 fut le plus élevé au monde. Les quotidiennes « informations » assénées quotidiennement, selon lesquelles les capacités hospitalières étaient « au bord de la rupture », étaient donc soit biaisées (cas particuliers médiatisés comme fait général) soit tout simplement mensongères (nous analyserons les possibles motivations de ces malversations dans la section #agents-delire-covid19).

covid-19 : hôpitaux débordés … vraiment ? (1m7s – avril 2020)

On notera d’autre part que plus de la moitié des décès ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos ! [source p.10]. Et cela parce que, mis sous pression par le catastrophisme extrêmement agressif des médias « d’information » [exemple], le gouvernement a paniqué et pris la décision absurde d’interdire aux maisons de repos d’hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! source].

Mortalité toutes causes

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mortalite-toutes-causes

L’évolution de la mortalité toutes causes montre une régularité cyclique, sous la forme d’une sinusoïdale calquée sur les saisons annuelles. Cette dynamique est due principalement aux variations des propriétés physico-chimiques de température et d’humidité de l’air, qui influencent le métabolisme des organismes vivants ainsi que la propagation des virus et bactéries.

Ainsi dans le graphique suivant la courbe hachurée inférieure montre que la mortalité globale est relativement constante d’une année à l’autre, avec le sommet en début d’année et le creux en milieu d’année. NB : ce ne sont pas les hauteurs maximales de la courbe qui sont déterminantes mais la surface en-dessous, sur des périodes identiques (mortalité « intégrale »). Si l’on prend chaque fois la période commençant vers octobre de l’année précédente on voit que la surface de 2020 est légèrement supérieure à celle de 2018 ou de 2017.

La tendance sur les pics des années 2017 à 2019, étant baissière, suggère que la mortalité en 2020 aurait été inférieure à celle de 2019 s’il n’y avait eu la panique et le confinement général. Cependant on ne peut ici inférer le futur à partir du passé.

Mortalité toutes causes en Europe (janvier 2016 à 29 juin 2020)mortalite-toutes-causes-europe.png

Source

Quelle est la cause de ce pic très élevé et très fin de 2020, jamais observé lors des précédentes épidémies ? Et pourquoi est-il observé même chez les adultes de moins de 65 ans ?

Pour tenter de répondre à cette question constatons un premier fait atypique : ce pic n’est observé que dans environ 50% des pays européens ! Deuxièmement il apparaît en même temps (troisième semaine de mars 2020) et juste après la mise en confinement et la recommandation faite par l’OMS de préparer les hôpitaux à des afflux massifs de patients nécessitant une aide respiratoire. Cela suggère donc que c’est le mode de gestion épidémique qui a provoqué le pic, et non pas le virus ! Des faits documentés confirment cette thèse :

  • en Belgique, où plus de la moitié des décès ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos [source p.10], celles-ci avaient reçu instruction du gouvernement de ne plus hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! [source];
  • plus de 50% de la mortalité covid-19 serait causée par les intubations abusives : « Mortality rates for those who received mechanical ventilation in the 18-to-65 and older-than-65 age groups were 76.4% and 97.2%, respectively. Mortality rates for those in the 18-to-65 and older-than-65 age groups who did not receive mechanical ventilation were 1.98% and 26.6%, respectively » [source].

Étudions maintenant le rapport entre mortalité covid-19 et mortalité toutes causes.

Polypathologies

Abstraction faite des décès causés par la mauvaise gestion épidémique, la plupart des décès des personnes positives à covid-19 sont en réalité causés par des pathologies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, etc). À nouveau la mortalité est abusivement attribuée au virus alors qu’elle résulte ici de la combinaison de ces affections.

Le tableau suivant montre les dix premières causes de mortalité dans le monde. On constate que la plupart sont très impliquées dans la mortalité attribuée, à tort ou à raison, à covid-19.mortalite-mondiale-causes.png

Source : OMS.

La létalité de covid-19 est très faible pour des personnes saines : le cas du navire de croisière US Diamond Princess suggère ainsi un taux de létalité (morts/infectés) de seulement 1% pour les personnes âgées en bonne santé [source].

Didier Raoult – premier expert mondial en maladies transmissibles selon le classement expertscape – rappelle qu’il y a une surmortalité saisonnière, que l’on a attribuée à la grippe pendant très longtemps, et qui en réalité représente probablement toutes sortes de mortalités associées à des infections virales y compris leur conséquences [source]. Ainsi près de 30% des cas suspects de covid-19 seraient en réalité des grippes … [source].

Regroupement
statistique

Par conséquent, si tous ces décès sont classés comme comme « décès par covid-19 » – donc y compris ceux qui sont en réalité des « décès avec covid-19 » – il en résulte que le taux de mortalité de covid-19 surestime la réalité, et sera donc revu à la baisse dans les mois à venir. Il est donc possible que les statistiques de mortalité globale de 2020 seront caractérisées par un nombre anormalement bas de décès causés par le diabète, les crises cardiaques, les cancers, etc, qui auront été classés comme « décès par coronavirus » plutôt que « décès avec coronavirus ».

Méthodes
de calcul

La source du graphique de mortalité toutes-causes en Europe supra est euromomo.eu, une agence nationale danoise, qui centralise les données en provennce d’agences nationales d’autres pays européens [liste des partenaires]. Cependant la comparaison des graphiques pour la France montre que la « méthode de calcul » utilisée peut donner une image très différente, du moins pour l’année 2020 … (NB : il faut comparer la surface en-dessous de la courbe sur des périodes de mêmes longueur et dates : notion de mortalité intégrale).

Mortalité toutes causes en France (janvier 2016 à juin 2020) selon la sourcemortalite-toutes-causes-france-comparaison.png

Sources : euromomo.eu – insee.fr

Il faut alors se poser des questions sur la validité du graphique supra concernant la mortalité toute cause sur l’ensemble de l’Europe : comment se fait-il que le maximum relatif de 2020 pour l’Europe montre un maximum relatif si proche de celui de la France (pays avec une des plus fortes mortalités en 2020) alors que – comme nous allons le voir dans la section suivante – la moitié des pays européens n’ont pas de surplus de mortalité en 2020 … ?

Différences entre pays

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mortalite-differences-entre-pays

Faits

Il est extrêmement étonnant de constater qu’aucun pic notable de mortalité n’a été constaté durant la « pandémie de covid-19 dans près de la moitié des pays européens, alors qu’au même moment on observait un pic historique dans les autres pays … [source] :

  • pas de pic notable : Allemagne, Autriche, Danemark, Finlande, Grèce, Hongrie, Norvège, Portugal;
  • pic historique : Angleterre, Belgique, Espagne, France, Hollande, Italie, Suède, Suisse.

Ce fait suggère que la cause de cette dichotomie ne serait pas naturelle mais liée à la gestion de l’épidémie.

Causes

Les maladies transmissibles constituent un phénomène d’écosystème, c-à-d extrêmement complexe (grands nombre de facteurs, relations non linéaires, effets de rétroaction, etc) qui peuvent expliquer que dans deux pays voisins une même pandémie pourra avoir des effets très différents. Parmi ces facteurs de différenciation il y a probablement :

  1. la capacité hospitalière, l’intuition suggérant une corrélation négative avec le taux de mortalité;
  2. la densité de population, l’intuition suggérant une corrélation positive avec le taux de mortalité;
  3. les pratiques culturelles;
  4. les particularités régionales aléatoires, comme par exemple les nombreuses affections respiratoires chroniques en Chine en raison de la pollution atmosphérique, ou encore en Iran suite aux intoxications chimiques durant la guerre contre l’Irak;
  5. le type de stratégie anti-épidémique appliquée et son intensité; …

Par conséquent lorsque l’on étudie les causes de différences d’incidence d’une même pandémie entre pays, il faut pouvoir déterminer la part de chacun des ces facteurs. Dans les cinq ci-dessus la dernière a une particularité importante qui la distingue des autres : elle peut être changée du jour au lendemain.

Capacité
et densité

Sur base des statistiques de mortalité covid-19 actuelles l’analyse statistique ne révèle pas de corrélation significative, ni avec le taux de lits de soins intensifs, ni avec la densité de la population [source]. Ces résultats contre-intuitifs sont-ils observés chaque année (une possible explication étant la nature multifactorielle des maladies transmissibles) ou bien sont-ils une exception ?

Pratiques
culturelles

Une différence dans la consommation d’un aliment particulier peut avoir pour effet que telle substance se retrouvant dans les organismes en quantités moyennes très différentes entre deux pays pourra avoir pour effet des sensibilités différentes par rapport à un virus ou une bactérie. D’autres habitudes culturelles comme le fait de cracher par terre peuvent se traduire par une propagation plus rapide d’un agent pathogène. Et l’on peut probablement trouver d’autres exemples presque à l’infini …

Stratégie
nationale

Notre analyse statistique (dont la taille de l’échantillon doit être élargie) suggère une certaine corrélation positive entre taux de mortalité et stratégie SNP (mesurées en degrés de confinement) : les pays ayant appliqué une stratégie de confinement fort (degré 3/3) – c-à-d le confinement général – ont généralement un taux de mortalité supérieur à celui observé dans les pays ayant appliqué un confinement faible (degré 1/3) – c-à-d le confinement ciblé sur les seuls groupes à risque.

Mortalité vs stratégie SNP (confinement)mortalite-SNP.png

Source

Les données du graphique proviennent du tableau ci-dessous : les carrés représentent les pays de la colonne A, les valeurs d’abscisse correspondent à la colonne B, et les valeurs d’ordonnée à la colonne E.

Mortalité vs stratégiesmortalite-vs-strategie-tableau.png

SNP : stratégie non pharmaceutique (confinement)
1 : confin. faible – 2 : confin. moyen – 3 : confin. fort
SNP : stratégie pharmaceutique (dépistage & traiter)
Source

Le cas de la Suède est très intéressant : bien que faisant partie du groupe 2 (SNP), son taux de mortalité est relativement élevé, ce qui pourrait s’expliquer par le fait que le taux de dépistage (stratégie SP) dans ce pays est très bas. La Belgique est un autre cas intéressant : ce pays, dont le taux de mortalité attribué à covid-19 est le plus élevé, est passé de SP(1) à SP(2) durant le mois d’avril.tests.png

Source

Cependant on ne distingue pas de corrélation notable entre taux de mortalité et stratégie SP (dont l’intensité est mesurée en nombre de tests par 1000 hab.). Cela avoir deux causes possibles : (i) le nombre encore limité de pays repris dans le tableau (nous allons l’augmenter) ; (ii) le nombre de test est un moins bon indicateur de la stratégie SP que le degré de liberté des médecins d’appliquer des traitements non spécifiques.

Mortalité vs stratégie SP (dépister & traiter)mortalite-SP.png

Source

Pour illustrer la thèse d’une corrélation positive de la stratégie SNP, et négative de la stratégie SP relativement au taux de mortalité, nous utilisons l’indice combiné niveau de confinement – niveau de nombre de tests (⇒ échelle de 1-3=-2 à 3-1=2). Nous trouvons effectivement une corrélation positive, mais faible (< 0,5).

Ainsi, confrontés à un virus nouveau les pays dont la législation médicale est très restrictive en matière d’autorisation de médicaments (interdiction d’utiliser des médicaments non spécifiques même pour traiter un virus nouveau) auront par conséquent un faible niveau de SP (et donc une valeur relative élevée pour le paramètre λ du modèle SIR). Le gouvernement peut alors être tenté de compenser par un fort niveau de SNP, ce qui a théoriquement pour effet d’abaisser la valeur du paramètre β, mais selon nous d’augmenter la mortalité en raison d’une part de l’inefficience pratique du confinement général (cf. supra #efficacite-strategie-non-pharma), et d’autre part de ses effets pervers (cf. supra #effets-pervers-strategie-non-pharma).

Mortalité vs stratégie SNP(+) + SP(-) (dépister & traiter)mortalite-SNP+SP.png

Source

Covid-19 : Les mensonges de l’OMS (Prof. Denis Rancourt) (38 min. – 2020)

Nous sommes arrivés ici à la fin de l’analyse statistique du phénomène covid-19, qui confirme la thèse selon laquelle c’est la panique et le confinement général, et non le virus, qui constitueraient la cause essentielle de surmortalité (modérée) de covid-19 dans certains pays. L’analyse statistique permet de mesurer rationnellement un phénomène et d’ainsi corriger nos perceptions, qui sont très influencées par les médias de masse. Ce qui nous conduit à la section suivante …

Agents du délire collectifs

https://konfedera.org/gestion-epidemies#agents-delire-covid19

Nous allons ici montrer que le délire collectif autour de covid-19 fut une parfaite illustration :

  • de ce que les phénomènes sociaux sont généralement multifactoriels ;
  • d’un effet « boule de neige », c-à-d cumulatif, par lequel les facteurs originels en induisent d’autres, qui renforcent les premiers par boucle de rétroaction.

Nous allons analyser les agents de ces phénomènes en distinguant agents sources (la vague) et agents induits (les surfeurs, qui ont pour effet d’amplifier la vague) :

  1. agents sources :
    • entreprises « d’information »;
    • atlantisme anti-chinois;
  2. « surfeurs » :
    • scientifiques de plateaux TV;
    • personnel médical;
    • gouvernements.
Entreprises « d’information »

https://konfedera.org/gestion-epidemies#catastrophisme-mediatique

La concurrence que représentent les médias sociaux pour les entreprises « d’information » incite ces entreprises à toujours plus de catastrophisme (« biased news ») afin de doper l’audimat et partant les revenus publicitaires. Ainsi dans le cas de l’épidémie covid-19 ces médias « professionnels » ont annihilé chez les infos-dépendants toute capacité d’analyse des faits statistiques, en les matraquant de messages catastrophistes focalisant sur des cas particuliers (exemple) mais en passant sous silence le fait que chaque année on observe de tels cas dits « atypiques » rien qu’avec la grippe saisonnière.

Les médias ont également dénigré des informations contrecarrant le très rémunérateur catastrophisme (audimat = revenus publicitaires). Ainsi le journal Le Monde a accusé Didier Raoult – premier expert mondial en matière de maladies transmissibles – d’avoir propagé des « fake news » dans sa vidéo annonçant la disponibilité d’un traitement de l’infection à covid-19 [source] !

covid-19 : hyper-hystérisation (8m03s – 2020)

Voici le témoignage surjoué de Christine Borowiak, une journaliste de la RTBF (télévision publique belge) qui s’est rendue à l’hôpital pour des symptômes grippaux. Seule différence, le nom de cette maladie est covid-19.

Atlantisme anti-chinois

https://konfedera.org/gestion-epidemies#atlantisme-anti-chinois

Une autre force de fond, et tout aussi manifeste, fut le biais anti-chinois des entreprises « d’information » occidentales (pudiquement dénommée « presse »). Les parts de marchés gagnées par la Chine dans le commerce international depuis le début des années 2000 poussent les pays occidentaux à abandonner le principe de libre échange. Ce points sera développé plus loin (#contexte-economique). Nous allons ici nous concentrer sur la réaction du gouvernement chinois face à cette campagne médiatique, alors que la Chine fut la source de l’épidémie de covid-19.

Il suffit de suivre la presse chinoise (peopledaily.com.cnnews.cnscmp.com) pour constater que le gouvernement chinois est extrêmement sensible à son image internationale. Selon notre analyse, s’inspirant de la technique du judo (exploiter l’attaque – ici médiatique – de l’adversaire), le gouvernement chinois a ainsi surfé sur la vague médiatique (voire même l’aurait amplifiée) pour positionner la Chine en champion de la gestion des épidémies, une fois la « bataille » gagnée « avec brio », et d’autant plus facilement que l’épidémie n’avait rien d’exceptionnelle. Ainsi le confinement général de l’agglomération de Wuhan (foyer de l’épidémie) – visuellement très spectaculaire – n’avait aucune nécessité de santé publique, mais fut motivé par des raisons d’image du gouvernement chinois dans l’opinion publique étrangère, et aussi semble-t-il pour des raisons de politique intérieure, liées aux relations entre pouvoir central et régions.

Scientifiques de plateau TV

https://konfedera.org/gestion-epidemies#scientifiques-de-plateaux-TV

Les entreprises « d’information » n’ont aucune peine à attirer sur leur plateau ou dans leurs colonnes des scientifiques considérant être injustement méconnus, et espérant que la fréquentation des plateaux de télévision et les contributions dans les colonnes de la presse écrite, leur permettra – en alimentant le catastrophisme – d’enfin briller sous les spotlights. Il existe d’ailleurs dans le jargon des médias « d’information » professionnels un terme pour dénommer ces experts : des « bons clients » [exemples pour la Belgique].

Spectacle médiatique. Le temps d’antenne et l’espace rédactionnel sont limités par de fortes contraintes liées à l’audimat et aux proportionnels revenus publicitaires. Il en résulte que le discours de ces scientifiques est simplifié à outrance, ce qui facilite son détournement en « biased news » à des fins économiques ou politiques.

Incompétents ou
charlatans ?

À la question « s’agit-il d’incompétence ou de compromission ? » on pourrait être tenté de répondre qu’il s’agit de compromission étant donné le haut niveau de formation de ces scientifiques. Cependant il ne faut pas sous-estimer la possibilité d’une gigantesque incompétence chez certains scientifiques spécialisés dès qu’ils sortent de leur domaine de compétence. Ainsi un sommet d’absurdité fut atteint en Belgique par le très médiatisé Marc Van Ranst, professeur à la Katholieke Universiteit Leuven lorsqu’il s’est exprimé en faveur, si nécessaire, d’un confinement « à la Wuhan » (foyer de l’épidémie en Chine) c-à-d d’un couvre-feux (!) national [source]. Ce faisant le virologue oublie (i) que grâce aux cellules locales du Parti Communiste – dont il n’existe aucune organisation équivalente en Europe – les habitants de toute la province du Hubei étaient dépistés et ravitaillés (nourriture et médicaments) [source], (ii) que cette province était approvisionnée par les provinces chinoises environnantes, ce qui ne pourrait être le cas en Europe, vu l’absence flagrante de solidarité et de coordination au sein de l’UE. C’est donc à un effondrement de la société belge qu’aurait conduit une telle mesure. Comment se fait-il qu’après avoir énoncé de telles inepties ce scientifique ait pu conserver la moindre crédibilité ?

Personnel médical

https://konfedera.org/gestion-epidemies#delire-collectif-soignants »

La politique « libérale » de l’UE a pour effet d’asphyxier les entreprises publiques du service public en réduisant progressivement leur financement public. Il en résulte des conditions de travail de plus en plus difficiles pour le personnel médical ⇒ dégradation de la qualité des services ⇒ les citoyens sont ainsi poussés vers des entreprises privées plus chères [ France : L’hôpital public au bord de la crise de nerfs (avril 2018) ; Belgique : Hôpitaux publics bruxellois: le ras-le-bol des blouses blanches (juin 2019) ]. Dans le contexte catastrophiste de covid-19, certains médecins et infirmières ont pu amplifier l’effet boule de neige en cédant à la panique (crainte de surcharge au pic de l’épidémie) ou en exagérant leur situation pour revendiquer plus de moyens financiers pour les hôpitaux.

covid-19 : hôpitaux débordés … vraiment ? (1m7s – avril 2020)

Gouvernements

https://konfedera.org/gestion-epidemies#delire-collectif-gouvernements »

Une fois mis au pied du mur par l’hystérie médiatique, la plupart des gouvernements s’y soumettent. Peut être certains décideurs politiques (ou leurs « sponsors » …) ont-ils aussi vu dans l’hystérie collective une opportunité pour faire avancer des mesures controversées (protectionnisme, politique anti-immigration, vaccination obligatoire, traçage de nos relations, …) ?

Quoi qu’il en soit la méthode utilisée – consistant à terroriser la population (et de façon très hypocrite, comme le montre l’extrait vidéo ci-dessous) – est inacceptable.

Comment un gouvernement terrorise la population (1m07s – mars 2020)

Chaque jour à 11 heures le gouvernement belge organisait une conférence de presse, présentée par des scientifiques, et consistant essentiellement (i) à mentionner le nombre de nouveaux décès ; et (ii) à répéter inlassablement les mêmes instructions. Or citer chaque jour le nombre de nouveaux décès sans les placer en perspective (notamment par rapport au nombre quotidien de victimes de la grippe saisonnière) n’a aucune valeur informative, et ne peut avoir pour effet que de terroriser la population.

Des pratiques telles que celle illustrée par la vidéo ci-dessus mettent gravement en question la crédibilité des gouvernements et de la communauté scientifique (le monsieur qui parle dans la vidéo ci-dessus est un scientifique qui fut ultra-médiatisé par la presse belge, et d’une façon qui n’est pas sans rappeler la création de « héros nationaux » par les régimes totalitaires : exemple). Leur volonté manifeste d’attiser la peur par des effets de focalisation pose une question légitime : quelles autres pratiques manipulatoires les gouvernements sont-ils prêt à appliquer pour convaincre la population d’accepter, par exemple, le traçage de leurs relations privées ? Ainsi parmi ces autres mesures il y a-t-il la modification de statistiques « pour le bien de la population » ?

  • Un autre exemple flagrant de manipulation sémantique apparaît dans les articles de presse évoquant le traçage « des malades » plutôt que celui « des citoyens » en général [vérifier]. Or par définition le traçage ne se limite pas qu’aux malades car si ceux-ci étaient identifiables en tant que tels le traçage ne serait plus nécessaire.
  • Les manipulations de l’opinion publique par des scientifiques « respectables et bien-pensants » existent dans d’autres domaines que l’épidémiologie, comme en témoigne cet exemple dans le domaine de l’écologie.

Contexte économique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#contexte-economique

Diverses forces économiques ou idéologiques ont pu jouer un rôle substantiel dans le phénomène de surmédiatisation catastrophiste de covid-19.

Concurrence chinoise

Depuis 2015 la Chine est la première puissance économique mondiale en terme de PIB mesuré en PPA [source]. Il suffit d’observer les messages anti-chinois propagés par les entreprises « d’information » occidentales pour constater que cette concurrence déplaît fortement aux classes dirigeantes des pays atlantistes. Alors que jusqu’au début des années 2000 le libre-échange international était la pierre angulaire de l’idéologie atlantiste, on assiste à un rétro-pédalage intégral de la part des pays atlantistes depuis que cette logique se retourne contre eux. Pour « justifier » ce retournement de veste, la prégnance du réchauffement climatique et le risque épidémique ont manifestement été amplifiés par les entreprises « d’information » occidentales ainsi que par les dites « organisations non gouvernementales ».

Sur l’exploitation médiatique du réchauffement climatique : allocation-universelle.net/developpement-durable#rechauffement-climatique.

Mondialisation ? La modification actuelle des rapports de forces commerciales ne doit pas être confondue avec la mondialisation des échanges, qui est un phénomène ancien. Le transport maritime intercontinental est florissant depuis plusieurs siècles, et le transport intercontinental par avion existe depuis huit décennies [source]. Par conséquent il est faux d’affirmer qu’il y aurait depuis quelques années une augmentation de la propagation des épidémies en raison de la mondialisation. Les épidémies ne sont ni plus nombreuses ni plus virulentes. Par contre leur suivi statistique et la médiatisation de ce suivi ont augmenté exponentiellement depuis les années 1990 (début d’Internet grand public), avec tous les biais de mesures et d’interprétations qu’illustre le phénomène sociologique covid-19 (cf. supra #suivi-temps-reel).

Big Data & Pharma Inc.

https://konfedera.org/gestion-epidemies#big-pharma-data

En suscitant une paranoïa collective la décision d’imposer le confinement général a fortement stimulé le marché des vaccins ainsi que celui du big data (le traçage des individus est une source de revenus gigantesques pour les entreprises qui collecteront et revendront ces données). Le « LancetGate » illustre parfaitement les dérives auxquelles peut conduire l’appât du gain.

LancetGate

Surgisphère est une société de Big Data dont les données mensongères ont été utilisées pour produire (en mai 2020) deux articles scientifiques discréditant l’hydroxychloroquine comme traitement de covid-19 [article-1article-2]. Parmi les auteurs de ces deux articles figurent Sapan S. Desai, fondateur de Surgisphère, et Mandeep Mehra, qui avait collaboré avec la société pharmaceutique Gilead Science. Mehra a menti en déclarant n’avoir pas de conflits d’intérêts : en avril 2020 il avait participé à une conférence sponsorisée par Gilead et concernant Covid-19 [source]. Des conflits d’intérêt entre Mehra et des entreprises pharmaceutiques, dont Gilead et Bayer, avaient été mentionnés en 2013 [source]. Malgré le caractère évident des fraudes (cf. vidéo ci-dessous) les deux articles de mai 2020 furent publiés dans des revues scientifiques réputées : The Lancet pour le premier article et New England Journal of Medicine pour le second. Ces revues furent contraintes de se rétracter [rétractation-1rétractation-2].

Commentaires de Didier Raoult sur le « LancetGate » (15m26s – 2 juin 2020)

Fin juin 2020 l’Agence européenne des médicaments (EMA) publia un avis recommandant l’autorisation du Remdesivir, un médicament concurrent de la Chloroquine (et beaucoup, beaucoup plus cher) produit par … Gilead [source] ! En avril 2020, la même EMA avait publié un avis défavorable à la Chloroquine [source], alors que sur la seule année 2019 trente six millions de comprimés de ce médicaments avaient été consommés dans le monde, sans ordonnance [source] !

De nombreux chercheurs du secteur médical sont intoxiqués par des sources d’informations « scientifiques » formatées et conditionnées par l’industrie pharmaceutique, et ont en outre des conflits d’intérêt avec elle.

Enfin on notera à quel point la gestion de covid-19 par de nombreux appareils d’État (gouvernement, scientifiques de plateaux TV, presse, …) est cohérente dans la combinaison de ses effets favorables au business pharmaceutique :

  • « nouvelle normalité » de « l’ennemi invisible et omniprésent » (terreur médiatique) ⇒ distanciation et stress ⇒ inhibition permanente du système immunitaire des individus ⇒ élargissement du marché des vaccins, dans le temps et l’espace;
  • dénigrement voir interdiction des médicaments non spécifiques ⇐ qui accepterait de se faire vacciner si un traitement peu coûteux est disponible … ?
Data
business

Le potentiel financier et politique du « Big data » est tel (il concerne la quasi totalité des secteurs économiques) que de très fortes pressions ont pu être exercées sur les décideurs politiques afin que ceux-ci profitent de la vague médiatique catastrophiste de covid-19 pour amener les populations à accepter le traçage de leur vie privée. On notera à cet égard le fait pour le moins surprenant que dans de nombreux pays le « déconfinement » (sic) à été conditionnalisé à l’application du traçage [exemple] !

Il apparaît que la plupart des citoyens ne participent pas spontanément au traçage. Il est donc plus que probable que celui-ci sera imposé aux populations de façon plus insidieuse. Ainsi dès le mois de juin 2020, alors que l’épidémie était déjà quasiment éteinte, l’accès à des services publics (dont des piscines) fut converti – en un temps record – à la réservation préalable par Internet, en sous-traitant la gestion du système à des entreprises privées (par exemple qweekle.com). Pour réserver il faut obligatoirement mentionner un numéro de téléphone en plus de l’adresse email. Quant à ceux qui n’ont pas accès à Internet, tant pis pour eux (mais de toute façon ils n’intéressent pas les entreprises du data business).

Idem pour le traçage (!), avec des sociétés telles que devside.com, en dehors de véritable démocratique et dans le silence assourdissant du pouvoir judiciaire.

Dans tous ces cas, comment les procédures d’appel d’offre ont-elles pu être appliquées correctement dans un délai aussi court … ?

Extrémisme vert

Décroissants. L’extrémisme vert commence-t-il à prendre des proportions inquiétantes, notamment dans le milieu des universités ? Depuis quelques années une dangereuse idéologie, issue notamment de la théorie des jeux, est en train de se développer dans le milieu scientifique, selon laquelle il serait rationnel d’imposer la supposée « vérité scientifique » par la contrainte (psychique ou physique) plutôt que par le seul partage du savoir. Se pourrait-il que des scientifiques enfermés dans leurs convictions se soient convaincus de la nécessité de tromper l’opinion publique au nom de la décroissance ? J’invite le lecteur qui croirait que j’exagère à lire ce cas que j’ai personnellement constaté … et documenté.

PIB jusqu’au premier trimestre 2020pib.png

Source

Problématique politique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#problematique-politique

Pour exposer cette problématique il faut considérer deux cas de figures correspondant chacun à l’une des deux stratégies théoriques SNP et SP (cf. supra #SIR-strategies) :

  • SP : le gouvernement reconnaît le fait que les modèles épidémiologiques ne peuvent prévenir l’avenir d’une épidémie ⇒ la capacité hospitalière est régulièrement adaptée à l’évolution observée de la demande de services de soins hospitaliers, en termes qualitatifs (« quels services ») et quantitatifs (« en quelles quantités »)
    • ⇒ selon le budget alloué aux soins de santé et la qualité de leur gestion il y a dans certains pays une surcapacité durant toute l’année, alors que dans les autres pays on observe régulièrement des périodes (généralement assez courtes) durant lesquelles la capacité est dépassée, ce qui se traduit par une surmortalité.
  • SNP : le gouvernement croit dans la capacité (i) des modèles épidémiologiques à anticiper l’évolution d’une épidémie, et (ii) de la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) à abaisser et reculer le sommet de l’épidémie ⇒ cette stratégie sera appliquée à chaque fois que l’on découvrira des virus « nouveaux » et aussi longtemps qu’il n’y aura pas de médicament ou vaccin efficace ⇒
    • au niveau santé publique : le gouvernement pourra « justifier » la suppression de la surcapacité hospitalière, ce qui se traduira par de très fréquentes surcharges dès lors que les hypothèses i et ii sont erronées et que les effets pervers du confinement sont avérés ;
    • au niveau politique : régression vers un régime totalitaire;
    • au niveau économique : baisse de la production & consommation.
Éthique et
démocratie

Les forces extrêmement puissantes qui en 2020 ont réussi à imposer la stratégie SNP s’appuyaient sur un argument implicite qu’on pourrait qualifier de « zéro mortalité épidémique » et qui s’oppose au principe (lui aussi implicite) qui était la norme avant 2020, à savoir un « nombre tolérable de victimes« . Celui-ci peut à priori paraître scandaleux ou auto-destructeur, et pourtant nous l’appliquons en n’interdisant pas le transport routier (PS : les accidents de la route constituent une des dix premières causes de mortalité).

D’autre part la stratégie SNP risque fort d’être appliquée en permanence. Il y a en effet une vingtaine de virus associés aux seules infections respiratoires qui circulent dans le monde [source], causant tous des victimes. En outre le nombre des virus par continent augmente en raison de la mondialisation, et le nombre des virus connus augmente avec le progrès scientifique [source]. D’autre part des infections peuvent se transmettre pendant plusieurs dizaines d’années, avant de s’atténuer et de disparaître [source].

Fusion
écologisme
libéralisme

Les écologistes radicaux pourraient voir dans le totalitarisme SNP un moyen d’imposer la décroissance aux populations. D’autre part on pourrait assister en occident à une fusion idéologique entre écologisme et libéralisme atlantistes dès lors que pour celui-ci la décroissance serait le prix à payer pour neutraliser la Chine.

Notons également le rôle joué par l’Union européenne, qui depuis trente ans, lentement mais sûrement, étrangle les services publics et les entreprises publiques du secteur médical, ce qui a pour effet d’en dégrader la qualité des services, et d’ainsi pousser les patients (du moins les plus aisés …) et le personnel médical vers des entreprises privées [approfondir].taux-lits-soins-intensifs.png

Source

Conclusion

https://konfedera.org/gestion-epidemies#conclusion

Hystérie
collective

Malgré que covid-19 fut précédé d’autres pandémies de virus nouveaux (grippes aviaires, H1N1, SARS, MERS, Ebola, chikungunya, Zika, …) dont nous savons que leurs surmédiatisations catastrophistes n’était pas fondées, il semble que nous sommes incapables d’apprendre les leçons du passé, y compris de nombreux scientifiques. Avec covid-19 une barre a été franchie : le confinement général et le port obligatoire du masque sont le signe que les modèles-jouets nous ont fait perdre confiance dans la nature c-à-d dans la vie.

Étant donné que (i) la pandémie de covid-19 n’a, au niveau modial, rien de particulier par rapport aux précédentes pandémies de virus « nouveaux » ; et (ii) que l’on « découvre » régulièrement de « nouveaux » virus (suite au progrès scientifique), il en résulte logiquement que si les populations ne se révoltent pas contre le confinement général, celui-ci deviendra la norme. Or nous avons montré qu’en appliquant le confinement général on ne neutralise pas une pandémie, mais on massacre la démocratie, la santé psychique de la population et le développement économique.

Info &
savoir

Business de « l’info ». Le délire collectif covid-19 qui a submergé la planète illustre la puissance aussi phénoménale que délétère des médias « d’information ». S’agit-il d’une forme de coup d’État version 21° siècle, ou du dernier soubresaut d’un pouvoir médiatique contesté par les réseaux sociaux c-à-d par la démocratie ?

Médias vs réseaux sociaux : qui dit la vérité (1m05s – 2020)

Le conférencier est Didier Raoult, le premier expert mondial dans le domaine des maladies transmissibles.

On notera, dans le chef des journalistes, un comportement d’inversion accusatoire consistant à accuser « les réseaux sociaux » de propager des « fake news ». Or si cela est certes exact il reste à démontrer que globalement ces réseaux nuiraient à la qualité de l’information. Or de récentes recherches scientifiques sur l’intelligence collective suggèrent plutôt le contraire [approfondir].

Opportunisme médical. On notera également le rôle néfaste joué par une partie du personnel médical qui, cédant à la panique (crainte de surcharge au pic de l’épidémie) et/ou pour revendiquer plus de moyens financiers pour les hôpitaux, a exagéré la gravité de la situation : #delire-collectif-soignants.

Modèles épidémiologiques. Nous avons d’autre part démontré la réalité du charlatanisme de l’épidémiologie mathématique et l’ampleur des force « tectoniques » qui sont en train de nous mener vers le totalitarisme, par le biais d’une déconnexion totale du business de « l’info » et du « savoir » par rapport à la réalité.

Totalitarisme
sanitaire

Le délire médiatique autour de COVID-19 nous rappelle qu’aucun citoyen ne devrait renoncer à sa capacité de jugement (le bon sens populaire), quel que soit le domaine. Il ne faut pas abandonner le pouvoir aux scientifiques de plateau TV. La science doit convaincre et non pas contraindre.

La contrainte – fondée ici sur le chantage au supposé risque porté à autrui (« tu obéis et tu te tais sinon je t’accuse d’être un meurtrier potentiel ») – est très probablement le résultat de la corruption de décideurs politiques par le « lobbying » du business pharmaceutique (vaccins obligatoires) et du « big data » (traçage), comme montré et documenté dans la section #big-pharma-data;

Démocratie
directe

Les faits exposés dans cet article confirment la nécessité d’une prise de contrôle démocratique des moyens de production de l’information et du savoir. Cette évolution devrait selon nous se réaliser en parallèle avec la création d’une Confédération mondiale de démocraties directes souveraines. Nous avons montré dans d’autres publications que ces démocratie du 21° siècle ne pourront exister qu’en faisant du statut de grande entreprise (dont les banques et les entreprises « d’information ») un monopole public, et en gérant ces entreprises publiques sous statut de coopératives publiques.

Toute démarché collective étant la somme d’actions individuelles il importe que chacun prenne conscience de la nuisibilité de l’info-dépendance et de la nécessité absolue de détruire la TV et de résilier son abonnement.(34)Sélectionner une langue​▼

Infos


Une publication de François Jortay




Réponse à l’OMS sur le conseil d’utilisation des masques contre la Covid-19

[Source : Le Saker Francophone]

RE : L’OMS conseille l’utilisation de masques dans la population générale pour prévenir la transmission de COVID-19


Par Denis G. Rancourt et Joseph Hickey – Le 21 Juin 2020 – Source OCLA

Par email à :

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus
Directeur général
Organisation mondiale de la santé
Siège de l’OMS à Genève
Avenue Appia 20
1211 Genève

c/o Bureau de New York : whonewyork@who.int
CC : weu@who.int, afrgocom@who.int, phedoc@who.int,
senkoroh@ga.afro.who.int, guerrere@paho.org, she@emro.who.int,
eurohealthycities@who.int, yoosufa@searo.who.int, ogawah@wpro.who.int,
mercados@wkc.who.int, mediainquiries@who.int

Directeur général :

L’Association des libertés civiles de l’Ontario (OCLA) demande à l’OMS de retirer sa recommandation aux décideurs conseillant l’utilisation de masques faciaux dans la population générale (« la recommandation de l’OMS »).

Ladite recommandation de l’OMS est détaillée dans le document d’« orientation provisoire » de l’OMS intitulé « Conseils sur l’utilisation des masques dans le contexte de la COVID-19 », qui est daté du 5 juin 2020 :

Numéro de référence de l’OMS : WHO/2019-nCov/IPC_Masks/2020.4

Le document est actuellement publié sur cette page :

https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-forpublic/when-and-how-to-use-masks

Vous avez personnellement promu la recommandation de l’OMS sur twitter :

@WHO

Compte tenu de l’évolution des données, l’OMS conseille aux gouvernements d’encourager le grand public à porter des masques là où la distance physique est importante et difficile, par exemple dans les transports publics, dans les magasins ou dans d’autres environnements confinés ou surpeuplés – @ DrTedros

Nous pensons que la recommandation de l’OMS est nuisible à la santé publique et au tissu même de la société. La recommandation est utilisée par les gouvernements comme une justification toute faite pour imposer l’utilisation de masques dans la population en général. Les diktats législatifs et les politiques de coercition qui en résultent violent largement les droits civils, politiques et humains. Nous demandons que votre recommandation mal conçue soit immédiatement retirée.

Le contexte est le suivant : 1

  • Les maladies respiratoires virales, basées sur des mutations rapides, ont coévolué avec les systèmes immunitaires puissants, complexes et adaptatifs des animaux qui respirent depuis quelque 300 millions d’années et avec nos ancêtres humains depuis environ 5 millions d’années, en l’absence de vaccins.
  • Il n’y a pas eu d’augmentation statistiquement significative de la charge hivernale de la mortalité toutes causes confondues en 2019-2020, par rapport aux nombreuses décennies de données fiables concernant les pays des latitudes moyennes du Nord.
  • Un pic important de mortalité toutes causes confondues par semaine s’est produit de manière synchrone dans plusieurs juridictions, sur plusieurs continents séparés par des océans, immédiatement après la déclaration de la pandémie par l’OMS.
  • Ce pic peut être attribué à la réponse des gouvernements en matière de préparation à la COVID-19, qui a eu des répercussions sur les personnes immunodéficientes institutionnalisées dans ces juridictions.

Dans votre document, vous indiquez (à la page 6) :

À l’heure actuelle, l’utilisation généralisée des masques par les personnes en bonne santé dans le cadre communautaire n’est pas encore étayée par des preuves scientifiques directes ou de haute qualité et il y a des avantages et des dommages potentiels à prendre en compte (voir ci-dessous).

Même votre déclaration introductive présente deux problèmes.

Premièrement, elle contient le biais palpable selon lequel « il doit y avoir des avantages ».

Deuxièmement, et c’est plus important, vous omettez de mentionner que plusieurs essais contrôlés randomisés avec des résultats vérifiés (infections) ont été spécifiquement conçus pour détecter un bénéfice, et n’en ont trouvé aucun mesurable, pour aucune maladie respiratoire virale. Cela inclut les nombreux essais contrôlés randomisés qui ne constatent aucune différence entre les masques chirurgicaux ouverts et les respirateurs. 2

Vous avez échoué à mentionner que ces résultats fixent une limite supérieure probabiliste à l’efficacité des masques, et vous n’avez pas calculé cette limite supérieure. Au lieu de cela, vous répétez la notion trompeuse selon laquelle des preuves fiables n’ont « pas encore » été trouvées pour confirmer votre parti pris.

En d’autres termes, si les masques étaient même modérément efficaces pour réduire le risque d’infection, alors un bénéfice aurait été statistiquement détecté dans un ou plusieurs des nombreux essais fiables qui ont déjà été réalisés.

Plus fondamentalement, un problème majeur de votre document est que vous vous basez à tort sur des rapports scientifiques de mauvaise qualité comme constituant des « preuves » utilisables. Avec les politiques publiques, en particulier les politiques de santé, ayant des conséquences draconiennes, il doit y avoir un seuil de normes en dessous duquel un rapport donné ne peut pas être utilisé comme indicateur de la réalité. Si la science exige des essais contrôlés randomisés avec des résultats vérifiés, c’est précisément parce que d’autres méthodes d’étude sont susceptibles d’être biaisés.

Le contexte d’une nouvelle maladie et d’une pandémie annoncée est un contexte dans lequel tous les rapports (médiatiques, politiques et scientifiques) sont susceptibles d’être largement biaisés. Les mécanismes des biais sont bien connus et anticipés, tels que : les prises de position politiques, les conflits partisans, l’avancement de carrière, le remplissage des C.V., la reconnaissance des « découvertes », l’exploitation de l’intérêt et du soutien du public [au sens data mining, NdA], l’amélioration de la réputation institutionnelle et personnelle, les possibilités de financement, les intérêts des entreprises, etc.

La partialité de groupe n’est pas un phénomène rare. Un grand nombre d’études susceptibles de biais qui s’accordent sur un point n’ont que peu de valeur. Toute étude qui n’applique pas les outils scientifiques établis pour éviter les biais d’observation doit être présumée biaisée, dans tout contexte de politiques draconiennes.

C’est pourquoi l’OMS ne peut pas collecter et s’appuyer sur des études potentiellement biaisées pour formuler des recommandations qui peuvent avoir des effets dévastateurs (voir ci-dessous) sur littéralement la vie de milliards de personnes. L’OMS doit plutôt appliquer un seuil de normes strictes et n’accepter que des essais contrôlés randomisés dont les résultats sont vérifiés. Dans cette application, le simple fait que plusieurs études de qualité de ce type n’aient jamais confirmé les effets positifs signalés dans les rapports susceptibles de biais devrait être un signal d’alarme.

Par exemple, deux études récentes amplement promues qui ne satisfont pas au seuil des normes et qui, à notre avis, présentent un risque palpable de biais important sont les suivantes. L’étude de Renyi Zhang et al :

« Identifier la transmission par voie aérienne comme la principale voie de propagation de la COVID-19 » par Zhang, Renyi et al, Proceedings of the National Academy of Sciences, 11 juin 2020, 202009637 ; DOI : 10.1073/pnas.2009637117,

qui n’a pas été utilisé dans votre document, probablement parce qu’elle a été publiée plus tard.

L’étude de Zhang applique des extrapolations linéaires concoctées à partir de courbes épidémiologiques non linéaires pour conclure que les politiques d’imposition de masques ont dû fonctionner. Ce travail semble être carrément contredit par Sajadi et al. qui ont rigoureusement montré que les épidémies de la COVID-19 des centres à forte transmission étaient limitées à une bande étroite de latitude, de température et d’humidité absolue, indépendamment de toute considération d’imposition de distances sociales, y compris de masques, comme on pourrait s’y attendre pour des maladies respiratoires virales connues. 3

Et, l’étude de DK Chu et al :

« Distances physiques, masques faciaux et protection des yeux pour prévenir la transmission de personne à personne du SRAS-CoV-2 et de la COVID-19 : une revue systématique et une méta-analyse » par Chu, DK et al, Lancet, 1er juin 2020, S0140673620311429, https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)31142-9/,

qui est votre référence 42.

L’étude Chu a été financée par l’OMS. Elle ne contient aucun essai contrôlé randomisé, mais utilise plutôt un enchevêtrement de données sur des associations de facteurs mal définis. La propre évaluation de « certitude » de DK Chu et al’s concernant leur conclusion sur les masques est « FAIBLE », ce qui signifie que « notre confiance dans l’estimation de l’effet est limitée ; l’effet réel pourrait être substantiellement différent de l’estimation de l’effet » (leur tableau 2), mais ce résultat est une base pour votre recommandation aux gouvernements.

Dans votre document, après avoir recommandé l’utilisation des masques dans la population générale (votre tableau 2), vous décrivez les « avantages » et les « dommages » de ces applications.

Dans la section « Avantages/bénéfices potentiels » (p. 7), vous affirmez à tort que les « avantages probables » comprennent « la réduction du risque potentiel d’exposition venant des personnes infectées avant qu’elles ne développent des symptômes ». Comment cela peut constituer un avantage « probable », en l’absence totale de données fiables, dépasse l’entendement. Vos autres « avantages probables » sont les suivants :

  • une réduction de la stigmatisation potentielle des personnes portant des masques pour éviter d’infecter d’autres personnes … ;
  • donner aux gens le sentiment qu’ils peuvent jouer un rôle en contribuant à arrêter la propagation du virus ;
  • rappeler aux gens qu’ils doivent respecter d’autres mesures (par exemple, l’hygiène des mains, ne pas se toucher le nez et la bouche)… ;
  • les avantages sociaux et économiques potentiels. Face à la pénurie mondiale de masques chirurgicaux et d’EPI, encourager le public à créer ses propres masques en tissu peut favoriser l’entreprise individuelle et l’intégration communautaire. En outre, la production de masques non médicaux peut offrir une source de revenus à ceux qui sont capables de fabriquer des masques au sein de leur communauté. Les masques en tissu peuvent également être une forme d’expression culturelle, encourageant l’acceptation par le public des mesures de protection en général…

Votre document comporte ensuite la section intitulée « Dommages/désavantages potentiels », dans laquelle vous indiquez :

Les dommages probables de l’utilisation du masque par des personnes en bonne santé dans le grand public sont notamment les suivants :

  • risque potentiel accru d’auto-contamination dû à la manipulation d’un masque facial et au fait de se toucher ensuite les yeux avec des mains contaminées ;
  • risque potentiel d’auto-contamination qui peut se produire si les masques non médicaux ne sont pas changés lorsqu’ils sont mouillés ou souillés. Cela peut créer des conditions favorables à l’amplification des micro-organismes ;
  • des maux de tête et/ou des difficultés respiratoires potentiels, selon le type de masque utilisé ;
  • développement potentiel de lésions cutanées sur le visage, de dermatites irritantes ou d’une aggravation de l’acné, en cas d’utilisation fréquente pendant de longues heures ;
  • difficulté à communiquer clairement ;
  • les problèmes de gestion des déchets ; l’élimination inadéquate des masques, qui entraîne une augmentation des déchets dans les lieux publics, le risque de contamination des nettoyeurs de rues et le danger pour l’environnement ; …

À première vue, les « dommages » que vous décrivez sont plus graves que les avantages. Nous sommes donc d’autant plus perplexes que votre recommandation ne soit pas fondée sur des résultats scientifiques fiables.

Vous avez raison de souligner que les masques sont des collecteurs et des concentrateurs de substances et de matériaux chargés d’agents pathogènes, à proximité immédiate de la bouche, du nez et des yeux, de sorte que l’on pourrait s’attendre à une transmission par contact par le biais de ladite concentration.

Une journée de collecte d’agents pathogènes sur le masque par inhalation, accompagnée du toucher du masque, et suivie du retrait du masque et de son élimination ou de son rangement, ne semble en effet pas être une bonne idée. Peut-on raisonnablement s’attendre à ce que le grand public apprenne et suive les protocoles médicaux de sécurité des masques ? La plupart des essais fiables ont été réalisés avec des professionnels de la santé, et n’ont trouvé aucun avantage mesurable aux masques. Les masques rendraient-ils les choses pire dans la population générale ? Nous ne le savons pas, mais virtuellement la quasi-totalité des dirigeants des établissements de santé publique, y compris l’OMS, semblaient le penser.

En outre, vous avez omis d’importants dangers prévisibles, dont les suivants :

  1. Sur le plan médical, directement imputable aux masques, les questions suivantes restent sans réponse : Les grosses gouttelettes capturées par un masque sont-elles atomisées ou aérosolisées en composants respirables ? Les virions s’échappent-ils d’une gouttelette en évaporation collée à une fibre du masque ? Comment les gouttelettes chargées d’agents pathogènes interagissent-elles avec les poussières et les aérosols capturés par le masque, y compris dans les environnements pollués ? Les masques neufs, usagés et nettoyés ou recyclés perdent-ils des fibres ou des substances nocives ? Quels sont les effets à long terme sur la santé des contraintes et des modifications de la respiration résultant d’une utilisation prolongée des masques, tant pour les travailleurs de la santé que pour le grand public ?
  2. L’utilisation de masques imposée ou forcée par la société induit-elle ou contribue-t-elle à un état psychologique de peur et de stress, chez une partie ou la plupart de la population ciblée ? Il est prouvé que le stress psychologique est un facteur qui peut déprimer le système immunitaire de manière mesurable et induire des maladies, notamment : le dysfonctionnement de la réponse immunitaire, la dépression, les maladies cardiovasculaires et le cancer. 4
  3. Il existe un ensemble de travaux scientifiques fiables qui établissent que l’une des principales voies de transmission des maladies respiratoires virales est la fraction des plus petites tailles de particules d’aérosol, que ces particules restent en suspension dans l’air fluide dans des conditions de faible humidité absolue, que c’est la raison de la saisonnalité hivernale de ces maladies, et que la transmission se produit à l’intérieur (maisons, hôpitaux, centres commerciaux, garderies, avions, …) où de fortes densités de particules d’aérosol sont en suspension dans l’air pendant les hivers des régions de latitude moyenne. Par conséquent, les politiques de port de masque imposé (inefficace) fournissent une couverture aux entreprises et aux gouvernements pour échapper à leur devoir de diligence, qui serait de gérer efficacement les environnements atmosphériques intérieurs de manière à ne pas constituer de centres de transmission.
  4. La recommandation de l’OMS en vigueur est une « propagande par la politique » qui promeut l’idée non démontrée que la planification centrale mondiale peut atténuer de manière significative et en sécurité les maladies respiratoires virales saisonnières et pandémiques, qui nous accompagnent depuis que les animaux qui respirent marchent sur terre, et qui s’adaptent conjointement avec notre système immunitaire complexe. Cela, dans un contexte où la position de la science est malléable, il y a des milliards à gagner chaque saison grâce aux ventes de vaccins, la responsabilité des dommages causés par les vaccins a été socialisée et la réparation des dommages causés par les vaccins est devenue de plus en plus difficile à obtenir. Et, quels sont les effets à long terme de l’interférence constante et à grande échelle avec la réponse immunitaire humaine aux maladies respiratoires virales ? On ne peut manquer de remarquer que votre objectif est de limiter la transmission entre les individus en bonne santé et les programmes d’immunité artificielle universelle, plutôt que de se concentrer sur l’étude intégrée de la vulnérabilité immunitaire et de ses facteurs déterminants, en se concentrant sur les personnes réellement à risque.
  5. Y a-t-il des effets néfastes sur la société elle-même, ainsi que sur la qualité et la profondeur des liens et de la cohésion sociale, dans une société masquée et se distanciant ? La famille nucléaire ou l’individu isolé s’isolent-ils dangereusement de l’environnement social ? Nos écoles primaires ont été transformées en cauchemars. La distanciation encouragée est une expérience sociale de dystopie à l’échelle mondiale, à travers les cultures et les peuples, prévue pour devenir une routine.
  6. Lorsque le pouvoir de l’État est appliqué en l’absence de base scientifique valable, et avec peu de débat parlementaire, il constitue un pouvoir appliqué arbitrairement. L’imposition de masques est un tel pouvoir coercitif. Quelles sont les conséquences sociétales à long terme de l’accoutumance au pouvoir d’État appliqué arbitrairement ? La récente étude scientifique de Hickey et Davidsen (2019) fournit une base théorique selon laquelle une telle accoutumance s’inscrit dans une dégradation progressive vers un État totalitaire, en fonction du degré d’autoritarisme (si la contestation individuelle est efficace) et du degré de violence (ampleur de la peine pour désobéissance). 5
  7. L’Association des libertés civiles de l’Ontario est très préoccupée par les violations directes et pernicieuses des droits civils et de la dignité personnelle que le port de masque forcé incarne. Ces violations ont de multiples facettes.
    1. Dans une société libre et démocratique, l’individu a un droit présumé de faire sa propre évaluation du risque personnel lorsqu’il agit dans le monde. Les individus évaluent le risque, comme une question profondément personnelle qui intègre l’expérience, les connaissances, la personnalité et la culture, lorsqu’ils décident de marcher dehors, de prendre la voiture, le train, le bus ou le vélo, de suivre un itinéraire particulier, de manger un aliment particulier, de prendre un médicament particulier, d’accepter un traitement particulier, de porter ou non un vêtement particulier, d’exprimer ou non telle ou telle image d’eux-mêmes, d’avoir des interactions sociales particulières, d’adopter un travail ou un passe-temps, etc.
    2. C’est une imposition autoritaire injustifiée, et une indignité fondamentale, que de voir l’État imposer à l’individu son évaluation du risque, qui n’a aucun fondement scientifique, et qui est inférieure à une multitude de risques à la fois communs et souvent créés ou tolérés par l’État.
    3. Dans une société libre et démocratique, les entreprises et les institutions ne peuvent imposer des comportements individuels qui n’ont rien à voir avec la nature des relations de l’individu avec les entreprises ou les institutions, que l’individu soit consommateur ou client d’un service. Ces organismes ne peuvent imposer aux consommateurs des codes vestimentaires ou des symboles visibles de conformité ou d’adhésion, et donc discriminer ou refuser des services.

Notre association reçoit des plaintes et des demandes d’aide, de sorte que nous sommes très conscients du tort causé par les recommandations de l’OMS qui sont mises en œuvre par les gouvernements municipaux, provinciaux et fédéral au Canada, malgré nos avertissements. 6

Malheureusement, les déclarations de l’OMS ont une influence disproportionnée sur nos gouvernements, qui sont trop faciles à contrôler. 7

Compte tenu de ce qui précède, nous concluons que votre récent revirement sur les masques est, au mieux, imprudent et irresponsable. Veuillez retirer cette recommandation immédiatement. Sinon, nous apprécierions de connaître vos explications que nous pourrons communiquer à nos membres et au public.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées,

JOSEPH HICKEY, B.Sc., M.Sc., Ph.D.
joseph.hickey@ocla.ca
Directeur exécutif,
Association des libertés civiles de l’Ontario
DENIS RANCOURT, B.Sc., M.Sc., Ph.D.
denis.rancourt@alumni.utoronto.ca
Chercheur,
Association des libertés civiles de l’Ontario
Notes
  1. Rancourt, DG (2020) « Mortalité toutes causes confondues pendant la COVID-19 : Pas de fléau et une signature probable d’homicide de masse par la réponse du gouvernement », Le Saker Francophone, 2 juin 2020, https://lesakerfrancophone.fr/mortalite-toutes-causes-confondues-pendant-la-covid-19
  2. – Xiao, J et autres (2020) « Mesures non pharmaceutiques en cas de pandémie de grippe dans des contextes autres que ceux des soins de santé – Mesures de protection personnelle et environnementale », Emerg Infect Dis. 5 mai 2020;26(5):967-975. https://dx.doi.org/10.3201/eid2605.190994 – « Bien que des études mécanistes confirment l’effet potentiel de l’hygiène des mains ou des masques faciaux, les résultats de 14 essais contrôlés randomisés de ces mesures n’ont pas permis de conclure à un effet substantiel sur la transmission de la grippe confirmée en laboratoire. De même, nous avons trouvé des preuves limitées de l’efficacité d’une meilleure hygiène et d’un meilleur nettoyage de l’environnement ».
    – Rancourt, DG (2020) « Les masques ne marchent pas : un examen de la science en rapport avec la politique sociale autour de la COVID-19 », ResearchGate, 11 avril 2020, maintenant sur viXra : https://vixra.org/abs/2006.0044
    – Long, Y et al (2020) « Efficacité des respirateurs N95 par rapport aux masques chirurgicaux contre la grippe : une revue systématique et une méta-analyse », J Evid Based Med. 2020 ; 1 – 9. https://doi.org/10.1111/jebm.12381 – « Au total, six ECR impliquant 9 171 participants ont été inclus. Aucune différence statistiquement significative n’a été constatée dans la prévention de la grippe confirmée en laboratoire, des infections virales respiratoires confirmées en laboratoire, des infections respiratoires confirmées en laboratoire et des maladies de type grippal en utilisant des respirateurs N95 et des masques chirurgicaux. La méta-analyse a indiqué un effet protecteur des respirateurs N95 contre la colonisation bactérienne confirmée en laboratoire ».
    – Bartoszko, JJ et autres (2020) « Masques médicaux vs respirateurs N95 pour prévenir la COVID-19 chez les travailleurs de la santé : une revue systématique et une méta-analyse des essais randomisés », Influenza Other Respir Viruses, 2020;14(4):365-373, https://doi.org/10.1111/irv.12745« Quatre ECR ont fait l’objet d’une méta-analyse en tenant compte du regroupement. Par rapport aux respirateurs N95, l’utilisation de masques médicaux n’a pas augmenté les infections respiratoires virales confirmées en laboratoire (y compris les coronavirus) ou les maladies respiratoires cliniques ».
    – Radonovich, LJ et autres (2019) « Respirateurs N95 vs masques médicaux pour la prévention de la grippe chez le personnel de santé : Un essai clinique randomisé », JAMA. 2019 ; 322(9) : 824-833. doi:10.1001/jama.2019.11645, https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2749214 – « Parmi les 2862 participants randomisés, 2371 ont terminé l’étude et ont représenté 5180 saisons pour des professionnels de la santé (HCW). … Parmi le personnel de santé ambulatoire, les respirateurs N95 par rapport aux masques médicaux tels que portés par les participants à cet essai n’ont entraîné aucune différence significative dans l’incidence de la grippe confirmée en laboratoire ».
    – Offeddu, V et al (2017) « Efficacité des masques et des respirateurs contre les infections respiratoires chez les travailleurs de la santé : Un examen systématique et méta-analyse », Clinical Infectious Diseases, Volume 65, Issue 11, 1er Décembre 2017, Pages 1934-1942, https://doi.org/10.1093/cid/cix681 – « L’évaluation auto-déclarée des résultats cliniques était sujette à des biais. La preuve d’un effet protecteur des masques ou des respirateurs contre une infection respiratoire vérifiée (IRM) n’était pas statistiquement significative » ; selon leur figure 2c.
    – Smith, JD et al (2016) « Efficacité des respirateurs N95 par rapport aux masques chirurgicaux dans la protection des travailleurs de la santé contre les infections respiratoires aiguës : revue systématique et méta-analyse », CMAJ, Mar 2016, cmaj.150835 ; DOI : 10.1503/cmaj.150835, https://www.cmaj.ca/content/188/8/567 – « Nous avons identifié 6 études cliniques … Dans la méta-analyse des études cliniques, nous n’avons pas trouvé de différence significative entre les respirateurs N95 et les masques chirurgicaux en ce qui concerne le risque associé (a) d’infection respiratoire confirmée en laboratoire, (b) de maladie de type grippal, ou (c) d’absentéisme au travail déclaré ».
    – bin-Reza, F et al (2012) « L’utilisation de masques et de respirateurs pour prévenir la transmission de la grippe : une revue systématique des preuves scientifiques », Influenza and Other Respiratory Viruses 6(4), 257-267, https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/j.1750-2659.2011.00307.x – « Il y a eu 17 études admissibles. … Aucune de ces études n’a établi de relation concluante entre l’utilisation de masques et de respirateurs et la protection contre l’infection grippale ».
    – Cowling, B et autres (2010) « Masques faciaux pour prévenir la transmission du virus de la grippe : une étude systématique », Epidemiology and Infection, 138(4), 449-456. doi:10.1017/S0950268809991658, https://www.cambridge.org/core/journals/epidemiology-and-infection/article/face-masks-to-preventtransmission-of-influenza-virus-a-systematic-review/64D368496EBDE0AFCC6639CCC9D8BC05 – « Aucune des études examinées n’a démontré un bénéfice du port d’un masque, que ce soit dans le cadre du travail de santé ou dans la communauté membres des ménages (H). Voir les tableaux récapitulatifs 1 et 2 ».
    – Jacobs, JL et autres (2009) « Utilisation de masques chirurgicaux pour réduire l’incidence du rhume chez les professionnels de la santé (HCW) au Japon : Un essai contrôlé randomisé », American Journal of Infection Control, Volume 37, Issue 5, 417 – 419, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19216002 – « Les travailleurs de la santé masqués N95 étaient significativement plus susceptibles d’avoir des maux de tête. Il n’a pas été démontré que l’utilisation de masques faciaux chez les HCW présentait des avantages en termes de symptômes du rhume ou de prise de froid »
  3. Sajadi, MM et autres (2020) « Analyse de la température, de l’humidité et de la latitude pour estimer la propagation potentielle et le caractère saisonnier des maladies à coronavirus 2019 (COVID-19) », JAMA, Netw Open. 11 juin 2020 ; 3(6) : e2011834. doi:10.1001/jamanetworkopen.2020.11834 https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2767010
  4. Cohen, S, Janicki-Deverts, D, Miller, GE (2007) « Psychological Stress and Disease », JAMA. 2007 ; 298(14):1685-1687. doi:10.1001/jama.298.14.1685
  5. Hickey, J, Davidsen, J (2019) « Auto-organisation et stabilité temporelle des hiérarchies sociales », PLoS ONE 14(1) : e0211403. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0211403
  6. Rancourt, DG (2020) « Critique de la réponse du gouvernement à COVID-19 au Canada », 18 avril 2020, Association des droits civils de l’Ontario, Rapport OCLA 2020-1, http://ocla.ca/ocla-research-report-2020-1
  7. « Les lois sur les masques obligatoires se répandent au Canada : Jusqu’à présent, elles visaient principalement les transports, mais les appels se multiplient en faveur d’une application plus généralisée », par Emily Chung, CBC News, 17 juin 2020. https://www.cbc.ca/news/health/mandatory-masks-1.5615728

[Voir aussi : La science est concluante : les masques et les respirateurs n’empêchent PAS la transmission des virus]




Le Professeur Montagnier à l’émission Le défi de la vérité

[Source : FranceSoir]

Il n’était plus apparu depuis ses attaques en règle véhiculées dans toute la presse depuis avril 2020. Beaucoup de chaînes voulaient le Pr Montagnier. Il a choisi FranceSoir pour s’exprimer, et s’essaie au Défi de la vérité, notre nouvelle émission. Au micro de Richard Boutry, il persiste et signe.

Devant la multitude de questions des Français sur la crise sans précédent que traverse le pays, FranceSoir a développé une nouvelle émission : le Défi de la vérité.  Elle vient compléter les Debriefings développés récemment avec des personnalités scientifiques, des médecins, des avocats afin d’apporter un éclairage et des réponses à diverses questions sur les traitements, les masques, le mérite du confinement, les tests PCR, la gestion de la crise par le gouvernement.

https://www.youtube.com/embed/08CAfBz5qws

Rappelons l’affirmation du Pr Luc Montagnier qui avait dérangé : le 17 avril 2020, sur Cnews, le professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine en 2008 pour sa participation à la découverte du virus responsable du sida, confirmait sa déclaration selon laquelle le le SARS-CoV-2 serait une fabrication humaine. Ce virus aurait été fabriqué en laboratoire à partir du virus du sida (VIH). « Nous en sommes arrivés à la conclusion qu’il y a eu une manipulation sur ce virus. Une partie, je ne dis pas le total. Il y a un modèle qui est le virus classique, mais auquel on a ajouté par-dessus des séquences du VIH ».

Ce n’est pas naturel, c’est un travail de professionnel, de biologiste moléculaire, d’horloger des séquences. Dans quel but ? Une de mes hypothèses est qu’ils ont voulu faire un vaccin contre le sida. 

« Avec mon collègue, nous avons regardé de près la description du génome de ce virus à ARN », a expliqué Luc Montagnier. D’autres avaient déjà exploré cette piste : « Des chercheurs indiens avaient déjà tenté de publier les résultats d’analyses montrant que ce génome abritait des séquences d’un autre virus qui est le VIH, le virus du SIDA, mais ils ont été obligés de se rétracter, les pressions étaient trop fortes ! ».

Confirmée dans une publication du 30 juillet 2020, après revue par les pairs et dans le livre du Pr Tritto.

Dans cet entretien, le Pr Montagnier confirme ses déclarations et relate ses travaux avec le mathématicien Jean-Claude Perez.

Auteur(s) : FranceSoir




Étienne Chouard : «Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité.»

[Source : Algérie Résistance]

Étienne Chouard : «Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité.»

PUBLIÉ LE 8 JANVIER 2019

etienne chouard 2

Etienne Chouard. DR.

English version here

Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre manifeste très percutant « Nous ne sommes pas en démocratie ! », vous faites un constat pertinent. N’est-ce pas plutôt une ploutocratie ?

Etienne Chouard : Oui, tout-à-fait. Nous sommes en ploutocratie et cela depuis deux cents ans, depuis les révolutions anglaise, américaine, française, depuis l’avènement du gouvernement représentatif qui désigne les acteurs politiques par la procédure de l’élection parmi des candidats qu’on peut aider. Cette procédure, puisqu’on peut aider, donne tout le pouvoir – car quand on a gagné les élections on exerce tout le pouvoir pendant le mandat – à ceux qui ont le plus les moyens d’aider, c’est-à-dire les plus riches.

Que voulez-vous dire par « aider » ?

Aider en achetant les journaux qui vont montrer les candidats, très souvent et sous un jour flatteur, aider en achetant les télévisions et les médias qui vont parler d’eux. Il est intéressant de signaler la concordance exacte entre les courbes des chiffres des passages à la télévision et des chiffres des élections. En fait, les courbes sont identiques. Les deux partis où ces courbes ne sont pas tout-à-fait identiques, parce qu’ils ont beaucoup de militants, ce sont les partis de Mélenchon et Le Pen, mais pour tous les autres partis, les résultats aux élections dépendent rigoureusement du temps de passage à la télévision. L’information télévisuelle s’alimente par les journaux : il n’y a pratiquement pas – ou alors très peu –  de journalistes de terrain à la télévision, en fait, les télés reprennent le plus souvent ce qu’il y a dans les journaux. Or, en France, les riches ont acheté tous les journaux, il y a neuf milliardaires qui ont acheté tous les journaux papier du pays. Je ne parle pas d’internet où il reste des journalistes libres. Mais le gros de la population ne regarde pas internet, la plupart des gens ne sont pas politisés et regardent la télévision, qui est le reflet de ce qu’il y a dans les journaux qui, eux, reflètent la pensée des milliardaires. C’est très grave, parce qu’au lieu que l’opinion soit éclairée par les journalistes, elle est déformée et pas informée. Ce qui est très problématique parce qu’une démocratie demande que les citoyens soient éclairés. Les vrais journalistes sont les sentinelles du peuple.

Comment analysez-vous le mouvement des Gilets Jaunes ?

De mon point de vue, les Gilets Jaunes sont en train de faire ce que toute la société devrait faire. Ce sont eux qui commencent parce qu’ils sont les exploités, ce sont eux qui gagnent le moins, qui ont le plus de difficultés à vivre, et les autres qui gagnent juste un peu plus, qui savent bien que bientôt ils seront dans la même précarité, à mon avis, si tout se passe logiquement, les non-Gilets Jaunes vont bientôt rejoindre les Gilets Jaunes parce qu’ils savent qu’ils sont menacés eux aussi de déclassement, et que ce sont ces extrêmes difficultés à vivre qui jettent hors de chez eux les Gilets Jaunes et les entraînent dehors.

Ces Gilets Jaunes sont exemplaires à plusieurs titres. D’abord, ils sortent de chez eux comme nous devrions sortir de chez nous et se retrouvent sur des lieux publics comme nous devrions nous retrouver sur des lieux publics, et ils y restent de façon opiniâtre comme nous devrions y rester de façon opiniâtre, malgré le froid, malgré le vent, malgré la pluie. C’est totalement inédit. D’habitude, les mouvements sociaux se passent au printemps. Là, malgré la tourmente, ils sortent de chez eux, ils restent au-dehors et ils font société. Ils construisent des cabanes, ils aménagent des lieux où ils se préparent des repas chauds et des boissons chaudes, ils se font des cadeaux, ils refont une société. Ils sortent de chez eux où ils avaient honte d’être pauvres. Cette honte disparaît quand ils s’aperçoivent qu’ils sont très nombreux, et la honte se transforme en colère. C’est ce que nous devrions faire.

Et ce n’est pas tout,  le plus important c’est qu’ils sont dégoûtés par des décennies de mensonges des politiciens, qu’ils soient de « gauche » ou de « droite » ou du « centre ».  Complètement dégoûtés par les politiciens, ils arrivent sur les ronds-points avec une détestation de la représentation. Ils ne veulent pas de représentants, ils ne veulent pas entendre parler de politique. À mon avis, quand ils disent cela, ils parlent des politiciens, et ils ne se rendent pas compte que leur geste est extrêmement politique au meilleur sens du terme. Ce que font les Gilets Jaunes n’est pas politicien ; ils s’occupent de ce qu’il faut faire, ce que nous devrions faire dans la société. Ils savent bien qu’il y a des gens de gauche et de droite parmi eux et ils font très attention à ce qu’on ne le dise pas, que personne n’ait un drapeau ou un étendard de gauche ou de droite à brandir. Ceci est décisif. C’est ça qui est historique, c’est un mouvement unitaire. Ce qui empêche le peuple de gagner, ce sont les divisions, c’est la zizanie sur des sujets législatifs, sur des sujets sur lesquels nous sommes habitués à discuter alors que nous n’avons aucune puissance de décider. Ce n’est pas nous qui décidons, ce sont les élus. Nous avons l’habitude de nous disputer pour rien car, de toutes façons, ce n’est pas nous qui décidons. D’après ce que j’ai compris, l’idée des Gilets Jaunes, c’est : pas de zizanie, nous restons unis.

En outre, très rapidement, en à peine une semaine, ils ont produit une liste de doléances. Des doléances, ce sont des requêtes auprès d’un maître, des demandes faites par un être inférieur envers un être supérieur, parce que c’est ça finalement, il y a les êtres supérieurs qui sont les élus et les êtres inférieurs qui sont les électeurs. Ce n’est pas dit pour être humiliant, c’est la réalité. Habitués à cette situation de soumission, les électeurs par rapport aux élus, comme tous les peuples du monde au moment où ils se révoltent, réclament des décisions de niveau législatif (que je distingue du niveau constituant) telles que «  nous voulons de meilleurs salaires, nous voulons moins d’impôts, nous voulons moins de gaspillages, moins de privilèges des élus, etc. »  Leurs revendications sont bien formulées et elles sont de niveau législatif, c’est-à-dire que pour qu’elles soient satisfaites, il faut que nos maîtres y consentent. Il est évident que les maîtres, les élus, ne vont pas tout donner, ce sont eux qui nous ont privés de tout cela, ce n’est pas pour nous les donner à la première manifestation venue. Ils vont nous concéder une ou deux choses sur quarante, mais certainement pas les quarante.

Et, deuxième point historique majeur, les gilets jaunes ne listent pas que des doléances : chaque fois qu’il y a des révoltes sur terre,  les exploités réclamant de nouvelles lois moins cruelles pour eux ; cela, c’est ordinaire. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que dans la liste des doléances, il y a une espèce de pierre précieuse, comme une étoile dans le ciel, qui s’appelle le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). Pourquoi est-ce très précieux ? C’est parce que ce n’est plus du tout législatif, c’est constituant. Il ne s’agit pas de dire « voilà une loi que nous voulons », il s’agit de dire « voilà comment nous voulons écrire les lois nous-mêmes ». C’est extrêmement subversif. Quand j’ai vu cela, j’ai compris que c’était quelque chose de très important et je leur ai dit : « cette ligne-là, dans vos doléances, est tout-à-fait différente de tout le reste. Si on obtient ça, on aura tout le reste. C’est-à-dire que nous aurons les moyens de voter nous-mêmes les lois que nous trouverons importantes. » Ce point mérite donc d’en faire une priorité parce que, si on demande quarante choses ou soixante choses différentes, même si nous sommes très nombreux, la force exercée sur chaque doléance est faible, notre force étant répartie sur chacun de ces points. Et il suffira aux élus de nous accorder deux ou trois de ces requêtes pour se débarrasser de nous et nous faire rentrer chez nous. Au lieu de cela, si nous transformons ces quarante ou soixante requêtes en deux requêtes, une sur le Référendum d’Initiative Citoyenne qui nous donnera accès à tout le reste, et la deuxième portant sur un aspect financier bien ciblé (pour que les plus pauvres cessent tout de suite de tant souffrir), si on concentre nos efforts, donc, on aura plus de force pour l’emporter.

D’abord, ils ont demandé une augmentation du salaire minimum, mais cela aurait l’inconvénient de couler les PME car les toutes petites entreprises ne peuvent pas supporter une augmentation du SMIC (salaire minimum garanti) à 1300 ou 1500 euros. Ils ont donc transformé leur requête. Il faut savoir qu’il y a des gens qui sont dans une situation très cruelle et qui ont faim aujourd’hui, il y a donc une urgence sociale, et pour que les gens cessent d’avoir faim, on peut augmenter les revenus mais on peut aussi diminuer de moitié le prix de tous les produits de première nécessité, qui constituent 100% de leur panier. L’idée, c’est que les Gilets Jaunes établissent une liste des produits de première nécessité : les produits alimentaires, les produits vestimentaires, les produits sanitaires, les médicaments, les produits du logement, les produits de l’énergie, l’électricité, de quoi se chauffer, etc. Il faut donc faire la liste des produits de première nécessité et ne demander que ça, la baisse de leurs prix, pour l’obtenir. Il faut demander que l’État supprime sur ces produits toutes les taxes et tous les impôts éventuels et, comme ça ne suffit pas pour baisser beaucoup les prix, demander que l’Etat subventionne les prix pour, finalement, les diminuer de moitié. Parce que, comme ces produits constituent la totalité du panier des pauvres gens, si on diminue ces prix de moitié c’est comme si on avait doublé leur salaire. Et pour chiffrer cela, il faudrait que les économistes – et pas les « économistes » employés de banque qui nous condamnent à l’austérité – mais de vrais économistes amis du peuple comme les Économistes Atterrés, calculent le coût global approximatif de la subvention de l’État applicable à tous les produits de première nécessité. Il faut ensuite trouver les moyens de financer cette mesure, comme par exemple supprimer le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) pour récupérer déjà les 40 milliards de cadeaux inutiles faits aux riches. C’est facile de trouver les quelques milliards qui vont être nécessaires pour permettre aux pauvres de moins souffrir.

Et donc, l’idée des Gilets Jaunes, c’est devenu non seulement de repérer le RIC dans leur liste de doléances, mais en plus d’en faire une priorité, et que tous les Gilets Jaunes et, j’espère, bientôt les non-Gilets Jaunes, pousseront tous ensemble deux requêtes décisives pour que cesse la misère des pauvres et pour que vienne enfin la puissance populaire avec le référendum, pour perforer le système de domination. C’est très spectaculaire qu’ils soient arrivés à faire ça. Ils sont déjà en train de se concentrer sur le RIC, c’est tout-à-fait magnifique : les Gilets Jaunes ont compris cette idée à toute vitesse et elle se répand très très vite. Quand je leur dis « si vous n’avez pas le RIC, c’est parce que ceux qui écrivent les Constitutions ont un intérêt personnel à ce que vous ne l’ayez pas. Vos maîtres, nos maîtres, nos élus, ne veulent pas que nous ayons le RIC.  Ils veulent tout décider et ils ne le donneront jamais. » Et donc, les Gilets Jaunes sont déjà en train de faire les ateliers constituants pour écrire eux-mêmes les règles du RIC :

Exemple d’article de constitution d’origine populaire instituant un vrai RIC 
(proposition d’ÉC, source)

Article 3 proposé :

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum d’initiative citoyenne, en toutes matières y compris constitutionnelle et de ratification des traités ; cet article ne peut être modifié que par voie référendaire.

Article 11 supprimé et remplacé par :

Article 11 proposé : MODALITÉS PRATIQUES du RIC :

SEUILS DE DÉCLENCHEMENT :

–   La Chambre des référendums (tirée au sort) organise le planning des référendums et contrôle les débats contradictoires (la mise en scène des conflits) avant tout référendum, sur le site des référendums et sur la télévision des référendums, pour éclairer l’opinion pendant au moins 6 mois avant le vote. Deux fêtes des référendums sont organisées chaque année, le 4 février et le 4 août, fériés, chômés et payés.

–   Toute initiative collective regroupant l’appui de 1% des inscrits (400 000 électeurs) [ou 0,5%] entraîne son inscription automatique (sans filtre) sur le calendrier des référendums, au moins 6 mois plus tard.

–   Initiative individuelle filtrée par la Chambre : un citoyen seul peut présenter une initiative devant la Chambre des référendums, qui lui doit une heure d’audience (ou davantage si la Chambre le juge nécessaire) pour expliquer son idée. Cette Chambre décide alors soit de rejeter l’initiative individuelle, soit de l’inscrire au calendrier des référendums.

–   Initiative individuelle par cercles croissants : tout citoyen peut, par ses propres moyens, consulter ses concitoyens.

•  Si l’échantillon consulté (plus de 1000 personnes sur une même localité, village, rue…) est favorable à l’initiative, la municipalité ou les municipalités des citoyens consultés doivent organiser rapidement un référendum municipal.

•  Si le référendum municipal est favorable à l’initiative, le département dont dépend la municipalité doit organiser rapidement un référendum départemental.

•  Si le référendum départemental est favorable à l’initiative, la nation (ou la confédération) doit organiser un référendum national (ou confédéral).

•  Tout résultat défavorable avant d’atteindre l’échelle confédérale met fin à la progression de l’initiative.

DÉLAIS ET ORGANISATION DE DÉBATS CONTRADICTOIRES pour éclairer l’opinion avant le vote :

–   Tout référendum doit être précédé d’une période d’au moins 6 mois de débats contradictoires complets, pour éclairer l’opinion. La Chambre des référendums est chargée de l’organisation et du contrôle de la qualité de ces débats.

–   L’opinion des citoyens doit être honnêtement et complètement éclairée en toute circonstance. Dans ce but, tous les médias du pays (journaux, radios, télévisions, agences de presse, instituts de sondage et de statistiques) doivent appartenir à leurs journalistes et employés du moment. Aucune personne, physique ou morale, ne peut acheter un média quel qu’il soit. Les actuels propriétaires des médias doivent les céder gratuitement à leurs employés. La Chambre des médias (tirée au sort) veille à l’application de ces règles.

FORCE CONTRAIGNANTE AUTOMATIQUE ET ABSENCE D’« ORGANES DE CONTRÔLE » (« Cour suprême » ou autre « Conseil constitutionnel » oligarchique et démophobe) :

–   Une fois l’initiative populaire votée à la majorité, la Chambre des référendums contrôle l’honnêteté des scrutins et doit déclarer la décision prise, sans qu’aucun organe ne puisse s’opposer à la volonté populaire.

–   Une décision prise par RIC est supérieure à toute autre norme : règlements, lois, constitution ou traités ; en France, le peuple est souverain, vraiment.

C’est tout-à-fait historique. Les #GiletsJaunesConstituants se passent le mot entre eux, ils savent que les riches et les élus mentent quand ils disent qu’ils vont leur donner un RIC,  et qu’ils vont leur donner un faux RIC, et ils sont déjà en train d’écrire le RIC qu’ils veulent, c’est-à-dire un RIC en toutes matières, sans garde-fou, sans limite, sans interdit et on pourra, par ce RIC, imposer une loi en toutes matières, abroger une loi ou un traité en toutes matières, on pourra révoquer un acteur politique jusqu’au président de la République, n’importe quel acteur politique ou n’importe quel fonctionnaire, n’importe quel acteur public pourra être révoqué par le référendum d’initiative citoyenne, et puis la Constitution elle-même pourra être modifiée. Il ne faut pas que le Conseil constitutionnel qui est un organe oligarchique et composé d’une bande de vieux grigous corrompus jusqu’à la moelle (le CC reçoit les multinationales en secret — scandale des « portes étroites » — et bloque désormais toutes les lois d’intérêt général contre les cartels) il ne faut pas, donc, que le Conseil constitutionnel puisse se mettre en travers de la souveraineté populaire. Il n’est pas question qu’un Conseil constitutionnel composé de qui que ce soit – pour l’instant ce sont de vieux oligarques ou des vieux présidents de chambres élues, c’est vraiment n’importe quoi  – entrave la souveraineté populaire. Le Conseil constitutionnel n’a aucune légitimité politique. Il a été imposé par une anti-Constitution qui a été votée sous la menace militaire d’un coup d’État. Je vous rappelle que, quand de Gaulle a fait voter la Ve République, c’était sous une menace de putsch militaire qui grondait en Corse par des parachutistes. L’institution du Conseil constitutionnel, par sa composition même, est illégitime. Ça peut faire l’objet d’un débat mais je peux vous dire que ce sont des discussions qui circulent chez les Gilets Jaunes.

Donc, il est question d’instituer la souveraineté populaire, la vraie, sans chaînes oligarchiques, et c’est tout-à-fait révolutionnaire. C’est même davantage que « révolutionnaire » parce que faire une révolution, c’est faire un tour complet, donc on revient au point de départ et en fait, on a seulement changé de maîtres, la plupart du temps. La plupart des révolutions ne débouchent pas sur une émancipation. Il s’agit donc ici plutôt d’évolution que de révolution, et d’une vraie évolution, processus « évolutionnaire » majeur dans l’histoire de l’humanité. Les humains, donc les Gilets Jaunes constituants et bientôt les autres, ceux qui les regardent et qui voient que ça marche, sont en train de trouver une cause commune et c’est ça qui manque à l’humanité depuis toujours : une cause commune, c’est-à-dire qui dépasse les clivages gauche-droite actuels. La cause commune des êtres humains, c’est : « nous voulons instituer nous-mêmes notre propre puissance ». Ça va tout changer ! Sur la planète Terre, si les humains prennent conscience de cette cause commune, il n’y a plus de place pour les tyrans dans un peuple devenu constituant, vigilant. Les humains savent très bien se débarrasser des tyrans pourvu qu’ils s’en occupent. C’est parce que nous démissionnons de ce processus constituant que les tyrans prennent la place. Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. C’est peut-être ce qui est en train de changer, les Gilets Jaunes sont en train de se relever, je l’espère.

On remarque que les Gilets Jaunes se sont inspirés de vos idées : démocratie directe, référendum d’initiative citoyenne, etc. Étienne Chouard a-t-il été un visionnaire ? Conseillez-vous les Gilets Jaunes ?

J’en parle tous les jours et ça circule beaucoup. Cela fait treize ans que je travaille là-dessus, treize ans que je dis que « ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir ». Mais le référendum d’initiative populaire, Condorcet le décrivait déjà. Donc, c’est Condorcet qui était visionnaire quand il défendait, au XVIIIe siècle, pendant la Révolution française, le référendum d’initiative populaire. Et c’est Thomas Paine qui, au XVIIIe siècle aussi (dans « Les droits de l’Homme », chapitre 4 « Des constitutions ») était visionnaire en martelant que la constitution ne peut en aucun cas être un contrat entre représentés et représentants, mais exclusivement entre représentés ! Vous ne pouvez pas mettre une évolution aussi profonde que le RIC au crédit d’une seule personne, c’est collectif.  Les idées appartiennent à ceux qui s’en emparent. Ce qui se passe, c’est qu’il y a surtout, il me semble, une nouveauté dans l’histoire des idées : la connexion des humains grâce à l’internet fait de chaque humain actif un neurone. Cela nous permet de nous organiser comme si nous étions un cerveau collectif, ce qu’on ne pouvait pas faire jusqu’ici.

Auparavant, ce n’était pas possible de communiquer aussi vite entre un aussi grand nombre de personnes. Finalement, les mouvements d’émancipation qui ont déjà existé, les anarchistes, les démocrates, les penseurs, restaient très isolés et se faisaient massacrer par les bourgeois dès qu’ils étaient repérés. Une fois que les avant-gardes, les gens qui avaient trouvé des solutions, étaient assassinés, il fallait attendre des générations pour que de nouveaux jeunes gens lisent leurs bouquins et reprennent leurs idées, ce qui ralentissait beaucoup le mouvement. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que notre inter connectivité permet à une ou plusieurs idées de se répandre à toute vitesse comme dans un cerveau et le niveau monte très très vite parce que nous nous passons le mot grâce à notre inter connexion, ce qui est tout-à-fait enthousiasmant. Cela empêche les riches de tuer les meneurs, car s’ils tuent certains meneurs, il reste beaucoup de meneurs un peu partout… Actuellement, il y a déjà plein de gens qui sont capables de prendre la relève pour défendre le RIC et l’idée d’un processus constituant populaire.

Le chant des partisans, d’une certaine façon.

Ah, oui, c’est un beau chant. Oui, c’est ça. Quant à savoir si je suis visionnaire, je ne dirais pas de moi une chose pareille, évidemment.

Ne pensez-vous pas que la Ve République en France est à bout de souffle ?

Oui, sûrement, du fait, d’abord, de la prise de conscience générale de l’escroquerie parlementaire, mais aussi parce que ce texte a été écrit par des gens qui sont tous morts depuis longtemps. Et ceux qui l’ont voté aussi sont tous morts, ou presque. Et Condorcet, encore lui, disait bien qu’une génération ne peut pas assujettir à ses lois les générations futures. Une génération, celle de 1958 qui a soixante ans, ne peut pas asservir à ses idées et principes les générations futures. Ils sont morts, qu’ils nous foutent la paix ! C’est à nous d’écrire un nouveau contrat social, le nôtre, et on n’a rien à dire sur ce qui se passera dans cinquante ans : nos enfants décideront eux-mêmes à leur tour, souverainement. Nous sommes légitimes à contester le contrat social écrit par nos grands-parents, et à en écrire un autre. Et à mon avis, on n’écrira pas une 6ème République, nous sommes partis pour écrire une 1ère Démocratie.

Le mouvement des Gilets Jaunes est en train de se répandre dans toute l’Europe. D’après vous, sommes-nous dans la phase du réveil des peuples ?

Le fait que ça se passe partout de la même façon allume dans ma tête des « Warning », des alertes. Je trouve que tout ça ressemble à une « révolution de couleur ». Ce genre de « révolution » financée par des milliardaires…

Comme Soros, par exemple.

Oui, Soros, mais ce n’est pas le seul à mon avis. Donc, des milliardaires qui veulent se débarrasser d’un régime ou d’un gouvernement résistant au mondialisme et qui ne se laisse pas faire, protégeant sa souveraineté. Ces gouvernements sont renversés par des populations qu’on a énervées, excitées, qu’on a aidées, et le résultat est chaque fois un chaos et/ou une tyrannie pire encore qu’auparavant.

Comme on a vu dans les « printemps arabes ».

Exactement. Comme on a vu dans les printemps arabes ou à Kiev, ou en Syrie. À chaque fois, il y a un carburant. Les révolutions colorées ne sont pas inventées de toutes pièces, elles s’alimentent sur un carburant de malheurs qui fait que les peuples sont prêts à se soulever. Et on les aide, de l’extérieur et en douce. Et ce n’est certes pas par philanthropie. J’ai une crainte, et je ne dis pas que c’est le cas, je n’en sais rien, mais j’ai des « warning » qui s’allument, il faut mettre tout cela au conditionnel, c’est vrai que c’est possible. Mais, à mon avis, si les mondialistes sont en train d’exécuter un plan de ce type, ils n’ont pas prévu que nous devenions constituants… Ça complique considérablement leurs manipulations, à mon avis. Car si nous devenons constituants, donc vigilants, nous sommes beaucoup moins manipulables, il me semble. Donc, si on s’apercevait qu’il s’agit d’une manipulation, ce ne serait pas une raison pour renoncer à se bagarrer.

Certains Gilets Jaunes veulent participer aux élections européennes. Ne pensez-vous pas que faire des listes aux élections européennes est dangereux pour le mouvement ?

Oui, tout-à-fait. Mais à mon avis, on ne pourra pas les en empêcher. Donc, on s’en fout, il n’y a qu’à les laisser faire, s’il y en a qui veulent le faire, qu’ils le fassent. De toutes façons, depuis le début, chaque fois qu’il y a des représentants qui surgissent et qui parlent au nom du mouvement, il y a de nombreux Gilets Jaunes qui s’insurgent un peu partout pour dire qu’ils ne connaissent pas ces gens-là, qu’ils n’ont pas de représentants, et ils continuent à faire comme si de rien n’était. Donc, en fait, il n’y a pas de souci à se faire au sujet du Parlement européen : oui, il y a peut-être des Gilets Jaunes qui vont présenter une liste aux élections, on s’en fout, de toute façon, les élections européennes servent à élire un Parlement qui n’a aucun pouvoir et qui ne sert à rien. En plus, il s’agit encore une fois de désigner des maîtres parmi des candidats qu’on peut aider… ce n’est pas comme ça qu’on va s’émanciper.

À quoi jouent les médias mainstream en voulant stigmatiser les Gilets Jaunes en les traitant de violents, d’antisémites, etc. ?

Ça, c’est très important. Je pense que le message que portent les Gilets Jaunes, qui veulent instituer leur propre puissance avec un référendum d’initiative citoyenne en toutes matières écrit par eux-mêmes, est extraordinairement subversif et puissant. Il sera très difficile aux voleurs de pouvoir (le gouvernement et les élus) et aux voleurs de parole (les prétendus journalistes qui ne sont pas du tout des journalistes mais des propagandistes, la voix des milliardaires), d’argumenter sur le message, parce que ça se verra tout de suite que ce sont des voleurs de pouvoir et des ennemis du peuple. Comme ils ne peuvent pas se battre contre le message qui est trop fort pour eux et que ce sont des lâches, ils s’en prennent aux messagers. Ils calomnient, ils mentent, en essayant de discréditer les personnes, pour se dispenser de parler du contenu. Mais si vous regardez les commentaires, en- dessous des publications des voleurs de parole, vous voyez bien que les lecteurs ne sont pas dupes. La défiance par rapport aux prétendus « journalistes » est immense.

On l’a vu avec leur manifestation devant les médias à Paris.

À mon avis, les gilets jaunes devraient faire attention, parce que des actions violentes trop tôt peuvent tuer le mouvement. L’extrême hostilité des médias par rapport aux Gilets Jaunes et la malhonnêteté des élus et du gouvernement envers eux, compte tenu de la puissance de leur idée, devraient conduire les gilets jaunes à faire avancer leur idée sans tenir compte du tout des élus et des journalistes : « On s’en fout, disent-ils, on ne les lit même plus, on n’a pas besoin d’eux pour préparer l’auto-institution de la société. Nous allons nous réinstituer nous-mêmes et nous n’avons pas besoin de l’aide des journalistes et des parlementaires. » C’est très puissant, en fait. Il faut juste que nous devenions nombreux, que les non-Gilets Jaunes rejoignent les Gilets Jaunes. Et la situation est favorable, parce que 80 % des citoyens sont, depuis des décennies, pour le référendum d’initiative citoyenne. À chaque fois qu’on les interroge par sondage,  les gens disent qu’ils veulent le RIC. Donc, la population est prête à suivre les Gilets Jaunes : s’ils font du référendum d’initiative citoyenne la requête principale, avec en plus la diminution de moitié du prix des produits de première nécessité, ce qui va arranger tout le monde, la population va plus facilement tomber d’accord. La simplification des requêtes : 1) le référendum d’initiative populaire en toutes matières écrit par nous-mêmes, 2) les produits de première nécessité subventionnés dont le prix baisse de moitié, c’est tellement simple et fort que n’importe qui peut s’en faire l’avocat et convaincre ses voisins pour que le mouvement grandisse, et il n’y a pas besoin d’apprendre l’argumentaire pour les doléances en quarante points. Il suffit de se concentrer sur deux choses essentielles dont l’argumentaire est simple et fort, et cela facilite l’expansion de ces idées dans toute la société.

Quand on voit le traitement médiatique des différentes manifestations des Gilets Jaunes, ne peut-on pas dire que les médias dominants ont perdu toute crédibilité ?

Oui, on peut dire ça, bien sûr. Mais ça ne les empêche pas de pérorer. Le problème pour eux, c’est qu’on ne les lit plus. On sait que ce sont des menteurs, on sait que ce sont des escrocs,  des voleurs d’argent et des voleurs de pouvoir. On ne s’en occupe plus, on est déjà en train d’instituer le monde qui va les remplacer. Ils n’ont plus de crédibilité et ils n’en ont plus pour longtemps. Les citoyens devenus constituants institueront des médias indépendants des puissants.

Les médias alternatifs et les réseaux sociaux ont constitué le fer de lance du mouvement des Gilets Jaunes. Les peuples n’ont-ils pas besoin de médias qui défendent leurs intérêts face aux minorités oligarchiques qui dirigent le monde ?

Ce qui est étonnant, c’est que Facebook nous sert de liant dans notre cerveau collectif. En fait, Facebook joue le rôle d’un service public. Cet outil qui marchandise nos informations facilite en même temps notre connexion politique. D’ailleurs, c’est très problématique que cet outil soit privé parce que si, du jour au lendemain, Facebook ferme, nous ne communiquerons plus aussi facilement. C’est très hasardeux d’être dépendants d’un objet de propriétaire et il faudra sûrement que nous écrivions des articles de Constitution, très vite, pour instituer nous-mêmes un réseau social public sous contrôle citoyen. Il faudra créer un outil comme Facebook mais sans les risques de coupure, de surveillance ou de fraude.

Peut-on dire que la bataille de l’information a été gagnée par les Gilets Jaunes ?

Pas encore, parce que nous ne sommes pas assez nombreux, que c’est un mouvement naissant. Il y a certaines batailles qui sont gagnées mais gagner une bataille, ce n’est pas gagner la guerre. La guerre des classes a encore lieu, les riches sont encore extrêmement puissants, ils sont menteurs, ils sont manipulateurs, ils deviennent ultra-violents quand leurs privilèges sont menacés… Ce n’est pas gagné du tout, la guerre des classes. Non, la bataille de l’information n’est pas encore gagnée. La plus grande partie des électeurs, beaucoup de retraités, de nombreuses personnes âgées, sont plantés devant leur télévision, donc complètement intoxiqués par la télévision, et ils n’entendent dire que des choses terribles sur le Gilets Jaunes, et à force de répétition, ils les croient. Cela fait beaucoup de monde.

D’après vous, quelles sont les perspectives de ce mouvement ?

Je ne peux pas prévoir l’avenir, je n’en sais rien. Déjà, naguère, je savais qu’une chose pareille arriverait mais je ne pensais pas que ça arriverait de mon vivant. Je ne savais pas quand ça arriverait et c’est en train d’arriver, c’est vraiment un cadeau d’anniversaire formidable. Mais les riches sont retors, quand ils voient qu’ils vont perdre leur pouvoir, ils sèment le chaos, ils tirent dans le tas, ils déclenchent des guerres, ils déclenchent des pénuries, des blocus, ils sont capables de tout pour nous empêcher de nous émanciper. Il est bien difficile de dire de quoi l’avenir sera fait. Même si on perd, il s’est déjà passé des choses incroyables, j’espère que ça ira plus loin encore mais je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Ce qu’on peut dire sur l’avenir, c’est qu’il y a deux grands risques pour les Gilets Jaunes :

Une des très grandes forces est le côté unitaire du mouvement, c’est ça qui permet de gagner. Et le risque majeur, c’est donc la zizanie. Que ça provienne d’un parti d’extrême-gauche qui vienne « aider » le mouvement et une fois qu’il est dedans, se mette à dénoncer et chasser les gens d’extrême-droite à l’intérieur, ou au contraire, des gens d’extrême-droite qui viennent « aider » le mouvement et puis, un fois introduits, viennent dénoncer et chasser les gauchistes à l’intérieur et semer la zizanie, le risque c’est que des mouvements politiciens – l’extrême-droite et l’extrême gauche sont souvent identitaires, ils détestent les autres partis, en bloc – sèment la zizanie. Le risque serait que les Gilets Jaunes soient infiltrés puis manipulés au point de se diviser.

Le deuxième risque, c’est le pendant d’une qualité dont je n’ai pas parlé jusqu’ici, c’est qu’il est pacifique, et donc inattaquable au fond. Sur les ronds-points, c’est incroyablement chaleureux, fraternel, il y a beaucoup de bonheur et c’est vraiment sympathique. Une des faiblesses du mouvement des Gilets Jaunes, c’est qu’il se mette à trop ralentir les gens, à les bloquer, à gêner tout le monde, ou, encore pire, à casser. À ce moment-là, ils ennuient beaucoup les gens et, s’ils continuent à bloquer, ils deviendront impopulaires. Mais ce choix varie selon les Gilets Jaunes : il y en a beaucoup qui réfléchissent à des actions qui ne sont pas impopulaires et qui pourtant sont très efficaces, comme par exemple libérer les péages, rendre l’autoroute gratuite, c’est tout-à-fait populaire et ça ennuie fortement les bonnes personnes, c’est-à-dire les dominants, et cela renforce le mouvement.

À chaque fois que le mouvement monte à Paris, il y a des risques de dérapage. Au début, c’était vraiment très violent et il y avait un risque de voir le mouvement dégénérer, parce que si on devient trop violent, c’est évident que le mouvement va s’arrêter. Le pouvoir ne pourra pas faire autrement, et il sera même légitime à interrompre de force un mouvement très minoritaire. Alors que, quand il n’est pas à Paris, le mouvement n’est pas concentré, il est disséminé, il n’offre pas de prise. Des ronds-points, des péages, il y en a absolument partout dans le pays. Le mouvement est complètement insaisissable. Quand la police vient pour chasser les Gilets Jaunes, ils reviennent le lendemain, là ou ailleurs. Et c’est comme ça partout dans le pays. Ils sont insaisissables, ce mouvement est d’une puissance inouïe. Si, au lieu d’aller ralentir les autoroutes, au lieu d’aller bloquer les routes, au lieu d’aller empêcher les pauvres gens de travailler, s’ils vont casser les pieds aux médias pour délivrer leur message, si les Gilets Jaunes vont libérer les services publics et les autoroutes pour les rendre gratuits, s’ils inventent des actions qui sont utiles aux gens et ne soient pas gênantes, alors le mouvement va devenir de plus en plus fort et il y aura de plus en plus de non-Gilets Jaunes qui vont devenir Gilets Jaunes.

Il y a donc deux grands risques : la violence et la zizanie. Mais ils sont incroyablement déterminés, ils se sont arrêtés une semaine pour les fêtes et ils savent très bien qu’ils vont se retrouver en janvier malgré le vent ou la pluie, le jour et la nuit. Pour moi, les Gilets Jaunes sont des héros. Ils font ce que nous devrions tous faire. Ils sont héroïques et exemplaires.

Conseillez-vous les Gilets Jaunes, vu votre expérience ?

Ce n’est pas mon expérience. Je leur parle de mon travail, de mes idées, et puis ils s’en emparent. Ils ne s’en emparent pas tous, et ne s’emparent pas de toutes mes idées. Ils font leur choix. Et moi, je m’inspire d’eux, je progresse grâce à eux. On grandit ensemble, c’est un cerveau collectif. C’est très enthousiasmant, je peux vous dire… Enfin le bien commun en ligne de mire…

L’expérience des Gilets Jaunes ne doit-elle pas servir d’exemple aux autres peuples pour s’affranchir du 1% qui dirige le monde ?

Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité. Les 99 % doivent s’emparer de cette idée partout sur terre pour se débarrasser des riches et des oligarques du moment : « nous voulons instituer nous-mêmes notre puissance politique ». Oui, bien sûr, c’est un message pour toute l’humanité. La grandeur de l’idée des Gilets Jaunes constituants, c’est qu’elle concerne tous les exploités.

Interview réalisée par Mohsen Abdelmoumen

Qui est Etienne Chouard ?

Professeur d’économie et de droit, Étienne Chouard est militant et blogueur politique français. Lors du referendum de 2005, il était l’une des figures de proue du Non au Traité constitutionnel européen. Il critique le système en place et milite pour un changement de Constitution et l’instauration d’une démocratie directe, en appelant notamment à former une Assemblée constituante tirée au sort et à mettre en place le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). Il est particulièrement suivi par le mouvement des Gilets jaunes pour sa défense du RIC qui est devenu l’une des principales revendications du mouvement.

Le  site officiel d’Etienne Chouard 




Les croyances du Dr Vadeboncoeur sur les vaccins et l’autisme

[Source : Le Tribunal de l’infaux]

La seule étude sur l’innocuité [du thimérosal] archivée dans un dossier à la [Food and Drug Administration (FDA)] précède en fait la FDA. Il s’agit d’une étude de 1929 menée par Eli Lilly & Company peu de temps après l’invention du thimérosal. Ils ont décidé de le tester sur un groupe de 22 patients qui mouraient de méningite aiguë. Ils ont donc fait des injections aux patients, les ont suivis pendant environ 3 jours, et la plupart d’entre eux sont décédés de la méningite par la suite. Au cours de cette période de suivi, ils n’ont noté aucun effet néfaste du thimérosal. Voilà l’étude d’innocuité qui, à ce jour, constitue la seule preuve d’innocuité de cette substance dans les mains de la FDA.

David Kirby, Evidence of Harm. Mercury in Vaccines and the Autism Epidemic: Medical Controversy, BMJ, 12 mai 2005

Dans son article « Vaccins et autisme : croire ou savoir » publié dans L’actualité,
le Dr Alain Vadeboncoeur cite une « vaste et solide étude » publiée en
2014 sur l’absence de liens entre les vaccins et l’autisme.

À propos de l’étude en question, Vaccines are not associated with autism: an evidence-based meta-analysis of case-control and cohort studies, de L.E.Taylor et al., Le Dr Vadeboncoeur nous dit :

alain-vadeboncoeur-dis-moi-tout.jpg

« L’étude porte sur 1 266 327 enfants. La réponse est nette: comme dans les autres ayant exploré cette hypothèse, il n’y a aucun lien démontré entre les vaccins et l’autisme. La vaccination n’augmente pas le risque d’autisme.
Le vaccin RRO (rougeole-rubéole-oreillons), en particulier, non plus.
On ne démontre aucun lien avec le thimérosal, parfois inclus dans les
vaccins. Ni avec le mercure de certains vaccins. » (C’est l’auteure qui
souligne dans toutes les citations.)

Le Dr. Vadeboncoeur a-t-il lu l’étude? Si
oui, il vient de démontrer ou son incapacité à comprendre des études
scientifiques ou son intention de manipuler l’opinion publique. S’il n’a
pas lu l’étude, eh bien il aurait dû la lire avant de faire ces
conclusions erronées parce que l’étude n’a aucunement démontré l’absence
de lien entre « les vaccins et l’autisme ».

Regardons ce que dit réellement cette étude.

Les chercheurs se sont basés sur cinq
études de cohorte et cinq études cas-témoins, deux types d’études
observationnelles dont vous trouverez les définitions sur le site de l’Institut de recherche en santé du Canada.

Sur les cinq études de cohorte, les auteurs expliquent :

– « deux études comportaient des données spécifiques sur le vaccin RRO » :

1- Madsen et al. (2002) : A Population-Based Study of Measles, Mumps, and Rubella Vaccination and Autism

2- Uchiyama et al. (2007) : MMR-Vaccine and Regression in Autism Spectrum Disorders: Negative Results Presented from Japan

– « deux études
comprenaient des données spécifiques sur le dosage cumulatif de mercure
(Hg) » (le thimérosal est un agent de conservation contenant 49,6 % de
mercure) :

3- Andrews et al. (2004) : Thimerosal
Exposure in Infants and Developmental Disorders: A Retrospective Cohort
Study in the United Kingdom Does Not Support a Causal Association

4- Verstraeten et al. (2003) : Safety of Thimerosal-Containing Vaccines: A Two-Phased Study of Computerized Health Maintenance Organization Databases

– la dernière comprenait « deux ensembles de données portant spécifiquement sur l’exposition au thimérosal »,

5 – Hviid et al. (2003) : Association Between Thimerosal-Containing Vaccine and Autism

En ce qui concerne les études cas-témoins, les auteurs précisent :

– « quatre études
portaient spécifiquement sur le vaccin RRO et les risques subséquents
d’autisme ou de trouble du spectre de l’autisme (TSA) » :

 1- DeStefano et al. (2004) :  Age
at First Measles-Mumps-Rubella Vaccination in Children With Autism and
School-Matched Control Subjects: A Population-Based Study in
Metropolitan Atlanta

2- Mrodzek-Budzyn et al. (2010) : Lack of association between measles-mumps-rubella vaccination and autism in children: a case-control study.

3- Smeeth et al. (2004) : MMR vaccination and pervasive developmental disorders: a case-control study

4- Uno et al. (2012) : The combined measles, mumps, and rubella vaccines and the total number of vaccines are not associated with development of autism spectrum disorder: The first case–control study in Asia

– « deux études comprenaient des données sur le vaccin monovalent contre la rougeole » :

2- Mrozek-Budzyn et al. (2010) : Lack of association between measles-mumps-rubella vaccination and autism in children: a case-control study

Smeeth et al. (2001) : A
case-control study of autism and mumps-measles-rubella vaccination
using the general practice research database: design and methodology
(ne fait pas partie de l’analyse)

– « une étude portait
sur l’exposition cumulative au Hg/thimérosal et les risques subséquents
de développer l’autisme, le TSA ou l’autisme régressif » :

5- Price et al. (2010) : Prenatal and Infant Exposure to Thimerosal From Vaccines and Immunoglobulins and Risk of Autism

Toutes les études incluses dans cette méta-analyse portaient donc spécifiquement sur les liens entre l’autisme et le thimérosal, et entre l’autisme et le vaccin RRO ou le vaccin monovalent contre la rougeole.

Or, le Dr Vadeboncoeur nous dit que cette étude prouve qu’« il n’y a aucun lien démontré entre les vaccins et l’autisme » que « [l]a vaccination n’augmente pas le risque d’autisme ».

Un instant.

Le calendrier de vaccination
au Québec comprend 8 autres vaccins administrés entre 0 et 4-6 ans et
la très grande majorité des vaccins commercialisés au Canada depuis 2007
ne contiennent pas de thimérosal, comme on peut le voir sur ce tableau de Santé Canada.

vaccins avec-sans thimérosal.jpg

Comment une analyse portant sur un seul
vaccin et une seule de leurs composantes, le thimérosal, utilisé dans
très peu de vaccins aujourd’hui, peut-elle mener à la conclusion que la
« vaccination n’augmente pas le risque d’autisme »?

Voilà un bel exemple de paralogisme,
gracieuseté de votre sympathique Dr Vadeboncoeur : UN vaccin ne cause
pas l’autisme donc LES vaccins ne causent pas l’autisme. Peut-on lui en
vouloir, le titre de cette méta-analyse étant « Les vaccins ne sont pas
associés à l’autisme »?

Il est clair que les auteurs de l’étude
savaient sur quoi portaient leurs recherches et l’on peut se permettre
de dire sans gêne que le titre de l’étude est intellectuellement
malhonnête.

Le gentil Dr Vadeboncoeur, lui, a
peut-être seulement fait preuve de paresse intellectuelle, a lu le
titre, le résumé et la conclusion sans regarder les détails. S’il a bien
lu l’étude avant de nous dire qu’elle est « vaste et solide », qu’« il
n’y a aucun lien démontré entre les vaccins et l’autisme » alors,
désolée, mais lui aussi est malhonnête ou simplement incompétent.

Cette étude ne démontre aucunement que les vaccins ne causent pas l’autisme. Et il en va de même pour la plus récente étude danoise
que tout le monde cite : elle aussi portait sur le RRO et comparait des
enfants qui avaient reçu le RRO à d’autres qui avaient reçu des
vaccins, mais pas le RRO.

La méta-analyse citée par le Dr
Vadeboncoeur ne comporte pas d’étude sur les programmes de vaccination
et l’impact cumulatif que peuvent avoir tous ces vaccins sur les
enfants. On ne peut toutefois pas en vouloir aux chercheurs, puisque
pratiquement aucune étude de ce genre n’existe (voir La pseudoscience des vaccins sécuritaires avec «le parrain des vaccins», Dr Stanley Plotkin).

Pour mener une telle étude, il faudrait
comparer un groupe d’enfants vaccinés à un groupe non vacciné, et il est
considéré contraire à l’éthique de priver des enfants de vaccins… même
si l’on ignore totalement si ceux-ci sont réellement sécuritaires, ne
causent pas de problèmes de santé et sont réellement bénéfiques, comme a
été forcé de l’admettre l’un des plus grands experts de la vaccination
et auteur de la bible des vaccins, Stanley Plotkin.

Même s’il est possible de faire ce genre
d’étude de manière rétrospective, on ne le fait pas. Il y a de quoi se
poser de sérieuses questions.

Cela dit, il y a deux reproches que l’on peut faire à cette méta-analyse :

1- elle ne comporte
AUCUNE étude sur les adjuvants aluminiques utilisés dans de nombreux
vaccins et dont la toxicité a été démontrée;

2- deux des cinq études
de cohorte et une des études cas-témoin ont été critiquées pour leur
méthodologie bancale et leurs mauvaises pratiques de recherche en ce qui
concerne le thimérosal, sur lequel il existe plus de 165 études ayant
démontré sa nocivité.

Par ailleurs, l’un des auteurs d’une des
études cas-témoin (DeStefano, 2004) est le lanceur d’alerte William
Thompson, chercheur au Centres for Disease Control and Prevention (CDC),
un institut national de santé publique étasunien.

Le Dr Thompson a déclaré
que des données « statistiquement significatives » démontrant des liens
entre l’autisme et le vaccin RRO ont été omises de cette étude :

« Ces données omises suggéraient que les
enfants afro-américains de sexe masculin qui recevaient le vaccin RRO
avant 36 mois couraient un risque accru de devenir autiste. »

Puisque la déclaration de William
Thompson a été faite en 2014, année de publication de l’étude citée par
le Dr Vadeboncoeur, on ne peut pas reprocher aux chercheurs d’avoir
inclus son étude frauduleuse.

Cette déclaration mine cependant de la crédibilité de cette « vaste et solide étude » à laquelle nous réfère le Dr Vadeboncoeur.

Les adjuvants aluminiques dans les vaccins

En 2017, un groupe de chercheurs français a publié une étude sur « l’hydroxyde d’aluminium (Alhydrogel®), le principal adjuvant homologué pour les vaccins administrés aux humains et aux animaux ».

vaccin aluminium

Dans Non-linear dose-response of aluminium hydroxide adjuvant particles: Selective low dose neurotoxicity, Crépeaux et al. ont conclu qu’Alhydrogel « peut, de manière sélective, provoquer des effets neurotoxiques et l’accumulation d’Al [aluminium] dans le cerveau lorsque de faibles doses sont injectées dans les muscles des souris. » Les chercheurs ont découvert que les animaux exposés aux plus faibles doses d’adjuvant présentaient des niveaux supérieurs d’aluminium dans le cerveau, ce qui rend selon eux « la règle classique de la toxicité chimique ‘’la dose fait le poison’’ excessivement simpliste ».

Les faibles doses d’adjuvant ont provoqué
des « changements neurocomportementaux incluant une diminution du
niveau d’activité et un comportement altéré semblable à l’anxiété »,
alors que les doses plus élevées n’ont pas eu cet effet.

Voici une entrevue avec l’un des auteurs de cette étude, Romain Gherardi :

Dans un excellent article de fond
sur la façon dont l’aluminium vaccinal se rend au cerveau et citant de
nombreuses études publiées dans des revues à comité de lecture, le site Vaccine Papers
explique ainsi le processus inhabituel découvert par les chercheurs
français voulant que les doses plus faibles d’aluminium soient plus
toxiques que les doses plus élevées :

« On a longtemps cru que les
nanoparticules des adjuvants aluminiques étaient éliminées de la même
manière que l’aluminium que l’on ingère.

Al-transport-1.jpg

Ces nanoparticules ne peuvent pas être
filtrées par les reins (elles sont trop grosses). On croyait toutefois
qu’elles se dissolvaient rapidement dans les fluides corporels et que
l’Al3+ qui en résulte était éliminé par l’urine comme l’aluminium
ingéré.

Al-transport-2.jpg

Le modèle ci-dessus est erroné.

Ce qui se passe en réalité est qu’un type
de cellule immunitaire appelée macrophage (MF) ingère (un processus
appelé “phagocytose”) les nanoparticules des adjuvants aluminiques
(NAAs). Phagocyter des éléments étrangers est une fonction principale
des MFs. Quand les MFs détectent des bactéries ou des débris, ils les
consomment et les détruisent avec des enzymes.

Le problème est que les NAAs ne sont pas
digérés par les enzymes des MFs. Par conséquent, les NAAs demeurent à
l’intérieur des MFs pendant une longue période et peuvent persister
durant des années. Les MFs qui consomment les NAAs deviennent fortement
contaminés par l’aluminium et le répandent partout où ils vont. Et ils
vont partout dans le corps.

Les MFs passent à travers la barrière
hémato-encéphalique (BHE) lors d’une inflammation dans le cerveau. Une
fois remplis de NAAs, les MFs agissent comme un cheval de Troie en
transportant ces NAAs dans le cerveau. C’est nocif, parce que le cerveau
est très sensible à l’aluminium.

Voici un diagramme illustrant comment les NAAs voyagent à travers le corps et se rendent jusqu’au cerveau.

Al-transport-3.jpg

Image ci-dessus : avant que les nanoparticules des adjuvants aluminiques se dissolvent, elles sont consommées (“phagocytées”) par les MFs. Les MFs transportent ensuite les nanoparticules d’Al à travers le corps, incluant le cerveau. Les MFs peuvent traverser la BHE lorsque l’inflammation est présente. L’aluminium à des niveaux très bas provoque une inflammation dans le cerveau et stimule la production élevée d’interleukine-6 (IL-6). Un niveau élevé d’IL-6 provoque [fort probablement] l’autisme. [Voir l’article de fond basé sur de nombreuses études Part-2-Interleukin-6 and Autism]

Une fois à l’intérieur du cerveau, l’aluminium provoque une inflammation, ce qui attire plus de MFs, dont certains contiennent encore plus d’aluminium. Le résultat est un cercle vicieux d’inflammation et d’accumulation d’aluminium dans le cerveau […]

Les doses plus élevées [d’adjuvant aluminique] n’augmentent pas le niveau d’aluminium dans le cerveau parce que l’inflammation locale (un granulome) piège l’adjuvant au site d’injection […]

La preuve scientifique

La preuve scientifique de ce mécanisme de “cheval de Troie” est écrasante et sans équivoque. Toutes les étapes ont été prouvées par de multiples études provenant d’universités reconnues et de laboratoires financés par des gouvernements : l’ingestion de NAAs par les MFs, le mouvement des MFs dans le cerveau et l’acheminement des nanoparticules dans le cerveau par les MFs. En outre, l’ensemble du processus a été démontré : les NAAs injectés dans des animaux de laboratoire ont été détectés et démontrés par imagerie cérébrale, et la capacité des MFs à transporter des particules vers le cerveau a même été utilisée pour y acheminer des médicaments (sous forme de particules). Ce mécanisme de cheval de Troie est bien établi et reconnu. Il ne s’agit pas d’une théorie. »

Donc lorsque les autorités sanitaires
nous assurent que les vaccins avec adjuvants aluminiques sont
sécuritaires parce qu’ils contiennent moins d’aluminium que le lait
maternel, elles font totalement abstraction de ce phénomène de cheval de
Troie des macrophages permettant de transporter l’aluminium des
adjuvants jusqu’au cerveau.

Fait intéressant, le vaccin RRO, qui ne
contient pas d’adjuvant aluminique, jouerait possiblement un rôle dans
ce phénomène. Toujours selon Vaccine Papers :

« Les MFs voyagent à travers le corps en
réponse à un signal inflammatoire spécifique (MCP-1) [monocyte
chemotactic protein 1] […]

Nous pouvons spéculer que les NAAs des
vaccins peuvent demeurer “dormantes” pendant des années, jusqu’à ce que
la production de MCP-1 soit induite. Le MCP-1 mobilise des macrophages
contenant des NAAs qu’ils transportent vers le cerveau et d’autres
tissus sensibles. Cela pourrait expliquer certains des dommages causés
par le vaccin RRO. Ce dernier est administré à l’âge de 15-18 mois, soit
après l’administration de vaccins contenant de l’Al (à 0, 2, 4 et 6
mois), et il peut induire la production de MCP-1 (référence : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24835247).
Par conséquent, le vaccin RRO pourrait stimuler le mouvement des NAAs
(reçus lors de vaccinations antérieures) vers le cerveau. Cela explique
peut-être comment le RRO pourrait causer une intoxication par
l’aluminium, même s’il ne contient pas d’adjuvant aluminique. »

À cela s’ajoute une autre découverte récente.

Dans une étude sur des cerveaux de personnes autistes décédées publiée en 2018, Aluminium in brain tissue in autism de Mold et al., les chercheurs ont conclu que ces cerveaux contenaient tous des niveaux élevés d’aluminium.

Chris Exley,
biologiste spécialisé en écotoxicologie de l’aluminium et professeur de
chimie bio-inorganique à Keele University, est l’un des auteurs de
cette étude.

Il explique dans un article publié par The Hippocratic Post :

chris-exley.jpg
Chris Exley

« Ce nouvel élément de preuve suggère fortement que dans un cerveau
autiste, l’aluminium entre par le biais de cellules pro-inflammatoires
qui se sont remplies d’aluminium dans le sang et/ou la lymphe, comme
cela a été démontré pour les monocytes aux sites d’injection des vaccins
contenant des adjuvants aluminiques. » 

Dans un autre article, il a dénoncé le silence des médias traditionnels concernant son étude :

« Immédiatement après la présentation de
cette recherche, j’ai déclaré dans une entrevue que ces nouvelles
données m’avaient obligé à changer d’avis sur le rôle putatif de
l’aluminium dans l’autisme.

J’étais conscient de la nature émotive de
nos recherches, d’autant plus que je savais qu’elle allait mettre
l’accent sur un lien possible entre l’autisme et les adjuvants
aluminiques dans les vaccins, bien que ce lien n’ait pas été discuté
dans la recherche. Cependant, je ne m’attendais pas au genre de réaction
suscitée par nos recherches. La réponse la plus assourdissante a
peut-être été le tsunami de silence perpétué par tous les médias
traditionnels, presque mondialement! Ma propre université s’y est
conformé en jugeant que la recherche n’était même pas “digne” d’une
mention dans son propre journal hebdomadaire. Lorsque l’on considère la
nature d’une grande partie des nouvelles scientifiques qui font les
manchettes, on se demande pourquoi un lien entre l’aluminium et
l’autisme n’est pas jugé digne d’intérêt […]

Même si je considère toujours qu’il est
nécessaire de diffuser la recherche scientifique autant que possible, je
n’étais pas prêt pour le vitriol, principalement anonyme, qui a suivi
notre publication. Depuis 34 ans j’élucide les dangers potentiels de l’ère de l’aluminium,
mais je n’avais jamais été ouvertement menacé de mort auparavant. Je ne
peux que supposer que nos recherches ont marché très lourdement sur les
pieds de ceux qui ne souhaite pas contrer la possibilité que tous les
vaccins ne sont pas sûrs à 100 %. »

Avant de faire cette étude, le professeur
Exley ne croyait pas que l’aluminium jouait un rôle dans l’autisme ni
que l’aluminium vaccinal jouait un rôle dans l’autisme. « Je dois
changer d’avis dans les deux cas » a-t-il déclaré dans l’entrevue
ci-dessous (sous-titrée en français).

« Maintenant, après avoir vu les mêmes
cellules que nous observons aux sites d’injection transporter un “cargo”
d’aluminium vers le tissu cérébral de personnes autistes décédées, je
dirais que nous devons être très vigilants vis-à-vis des personnes qui
reçoivent des vaccins contenant des adjuvants aluminiques […] Les effets
ne sont pas immédiats, ils peuvent se produire des mois, des années,
voire des décennies plus tard […] »

La recherche du professeur Exley a été
financée par des philanthropes, mais selon lui ce sont les gouvernements
qui devraient financer de telles recherches.

Plus de 165 études ont démontré la nocivité du thimérosal

Deux des cinq études de cohorte et une
étude cas-témoin de la méta-analyse sur laquelle s’appuie le Dr
Vadeboncoeur pour exonérer le thimérosal ont fait l’objet d’une critique
dans la revue à comité de lecture BioMed Research International.

L’article, Methodological Issues and Evidence of Malfeasance in Research Purporting to Show Thimerosal in Vaccines Is Safe de Hooker et al.,
fait état des problèmes de méthodologie et des mauvaises pratiques de
recherche dans six études censées établir l’innocuité du thimérosal dans
les vaccins et démontrer l’absence de lien avec l’autisme. La position
du CDC à ce sujet repose sur ces six études.

Voici le résumé :

thimerosal.jpg

« Plus
de 165 études se sont concentrées sur le thimérosal, un composé à base
de mercure organique (Hg) utilisé comme agent de conservation dans de
nombreux vaccins pédiatriques, et ont conclu qu’il était nocif. Seize de
ces études ont été menées pour examiner spécifiquement les effets du
thimérosal sur les nourrissons ou les enfants et ont rapporté des décès,
des acrodynies, des empoisonnements, des réactions allergiques, des
malformations, des réactions auto-immunes, le syndrome de Well, des
retards de développement et des troubles neurodéveloppementaux, incluant
des tics, des retards de la parole, des retards linguistiques, des
troubles du déficit de l’attention, et l’autisme. Le Centers for Disease
Control and Prevention des États-Unis affirme au contraire que le
thimérosal est sûr et il n’y a “aucun lien entre les vaccins contenant
du thimérosal et le taux d’autisme chez les enfants”. Cela est déroutant
parce qu’une étude menée directement par des épidémiologistes de CDC a
conclu que les risques d’autisme étaient 7,6 fois plus élevés suivant
une exposition au thimérosal durant la petite enfance. La position
actuelle du CDC voulant que le thimérosal soit sécuritaire et qu’il n’y
ait pas de lien entre le thimérosal et l’autisme est basée sur six
études épidémiologiques spécifiques financées et co-écrites par le CDC.
Le but de la présente étude est d’examiner ces six publications et
d’analyser les possibles raisons pour lesquelles leurs résultats sont si
différents des résultats des recherches menées par plusieurs groupes
indépendants au cours des 75 dernières années. »

La liste des 165 études sur les effets nocifs du thimérosal est ici.

En ce qui concerne l’étude de cohorte d’Andrews et al.
on a comparé des enfants qui avaient reçu le DCaT (diphtérie,
coqueluche acellulaire et tétanos) contenant du thimérosal à d’autres
qui avaient reçu le DT (diphtérie, tétanos).

On reproche entre autres aux chercheurs
d’avoir utilisé le General Practice Research Database (GPRD), une base
de données « connue pour son niveau significatif d’erreurs ». Les
chercheurs n’auraient pas fait un suivi adéquat des sujets et ont
affirmé que le thimérosal n’avait aucun effet sur l’incidence de
l’autisme, sans toutefois inclure d’analyse statistique pour le prouver.
La variable temporelle et la variable d’exposition au vaccin ont été
corrélées, les mettant ainsi « en compétition pour expliquer les
résultats ». Les données brutes de l’étude n’ont jamais été publiées,
empêchant ainsi une analyse à variable unique qui aurait permis
d’établir la possibilité d’une association entre le thimérosal et
l’autisme.

L’étude de Verstraeten et al.,
elle, arrive à la conclusion qu’il n’existe aucun lien entre
l’exposition au thimérosal et l’incidence d’autisme. On leur reproche de
n’avoir inclus « aucune donnée dans l’étude pour appuyer cette
conclusion ».

La première phase de cette étude a donné les résultats mentionnés plus haut : 7,6 fois plus de risques d’autisme.

Cette étude préliminaire de 1999 n’a
jamais été publiée, mais le résumé a été obtenu grâce à une demande
d’accès à l’information. On peut le lire ici : Increased
risk of developmental neurologic impairment after high exposure to
thimerosal-containing vaccine in first month of life
.

Les chercheurs ont utilisé différentes
approches dans les phases subséquentes, obtenant des chiffres
inférieurs, mais toujours statistiquement significatifs. Un courriel du 14 juillet 2000
obtenu par la loi d’accès à l’information « suggère que Thomas
Verstraeten pourrait avoir reçu des pressions au sein du CDC pour que
des méthodes statistiques bancales soient appliquées afin de nier un
lien causal entre le thimérosal et l’autisme ». Il écrit :

« Je ne souhaite pas me faire l’avocat du
lobby antivaccin et avoir l’air d’être convaincu que le thimérosal est
ou a été nocif, mais je crois que nous devrions à tout le moins employer
des arguments scientifiques solides et ne pas laisser nos standards être dictés par notre désir de réfuter une théorie désagréable. »

verstraeten.png

Il est clair que les chercheurs souhaitaient que leur recherche pointe dans une direction précise.

Booker et al. reprochent également aux chercheurs d’avoir :

  • inclus des enfants âgés entre 0 et 3 ans alors qu’à l’époque le diagnostic d’autisme se faisait à 4,4 ans
  • conçu l’étude de manière à trouver « tout sauf le lien le plus fort entre l’exposition au thimérosal et les effets secondaires »
  • employé une période de suivi inadéquate ignorant le de temps de
    latence entre la naissance et l’âge auquel est posé un diagnostic
    initial de trouble neurodéveloppemental

En outre, Verstraeten et al. disent eux-mêmes dans l’étude :

« La plausibilité biologique que les
petites doses d’éthylmercure présentes dans les vaccins augmentent les
risques de troubles neurodéveloppementaux est incertaine. »

Enfin, cette étude, basée sur les données
de différents organismes de soins de santé, a conclu que le thimérosal
« augmentait significativement les risques de tics et de retard de
langage », notent Booker et al. Les chercheurs n’ont cependant
pas considéré que ces risquent étaient dus au thimérosal en raison de
l’inconsistance des résultats obtenus d’un organisme de soins de santé à
l’autre.

En ce qui concerne l’étude de Price et al.,
la première critique porte sur le surappariement, un biais
méthodologique où les cas ressemblent trop aux témoins, ce qui a pour
effet de fausser les statistiques. Un article entier porte d’ailleurs
spécifiquement sur le surappariement dans cette étude : Vaccine Safety Study as an Interesting Case of « Over-Matching ».

Les auteurs, M. Catherine DeSoto and
Robert T. Hitlan, expliquent que les facteurs de risque du groupe témoin
et du groupe d’intervention sont pratiquement les mêmes, ce qui empêche
de mesurer correctement les effets du thimérosal. Leur conclusion est
sans équivoque : « cette étude est erronée ».

Booker et al. concluent que les études mises de l’avant par le CDC ont des problèmes méthodologiques communs. Dans plusieurs études :

  • « des résultats importants ont été exclus de la publication finale »
  • « les conclusions ne peuvent pas être
    généralisées au calendrier de vaccination des États-Unis puisqu’il
    diffère des calendriers de vaccination des autres pays et que leurs
    doses de thimérosal sont elles aussi différentes

La liste complète des problèmes méthodologiques est ici.

Ils ajoutent que le CDC a directement commandé ces études (sauf l’étude de Hviid et al.) et que cela soulève la question des conflits d’intérêts puisque le CDC a pour mission de promouvoir la vaccination.

Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark

En 2004, l’organisme à but non lucratif Safe Minds,
fondé par des parents et voué à « résoudre la crise de l’autisme », a
analysé en profondeur « le réseau social des auteurs de quatre articles
récents sur l’autisme, le mercure et l’exposition à une sélection de
vaccins pédiatriques » et « évalué le rôle, l’influence et les intérêts
du Statens Serum Institute dans les études sur l’innocuité des
vaccins ».

denmark.png

L’analyse s’appelle, vous l’aurez deviné, Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark. L’une des études en cause est l’étude de cohorte incluse dans la méta-analyse citée par le Dr Vadeboncoeur, Madsen et al. A Population-Based Study of Measles, Mumps, and Rubella Vaccination and Autism.

Anders Hviid, l’un des auteurs, est
affilié au Statens Serum Institute (SSI), une société d’État danoise à
but lucratif. Selon Safe Minds, les recherches du SSI appuient ses
intérêts commerciaux :

« Les intérêts commerciaux du SSI sont
étroitement liés au succès de leurs produits vaccinaux et, plus
spécifiquement, à leur exportation :

  • les vaccins représentent la moitié des revenus du SSI et plus de 80 % de ses profits
  • les exportations de vaccins semblent très rentables et représentent le secteur d’activité du SSI en plus forte croissance
  • les marchés d’exportation importants
    comprennent les États-Unis et le Royaume-Uni, où il y a beaucoup de
    controverse sur l’innocuité des vaccins

Le SSI a un intérêt financier direct dans
la controverse sur l’autisme et le mercure, risquant d’être tenue
responsable comme ancien fabriquant et de perdre des revenus advenant
une baisse de la demande de leurs produits intermédiaires :

  • le SSI fabriquait autrefois le vaccin anticoquelucheux monovalent examiné dans les trois études
  • le SSI exporte des produits d’anatoxine
    diphtérique et tétanique utilisés dans les vaccins contenant du
    thimérosal et encore vendus aux États-Unis et au Royaume-Uni »

Kreesten Meldgaard Madsen, co-auteur de
cette étude et de deux des études de cohorte dans la méta-analyse, est
au cœur du réseau d’influence examiné par Safe Minds, qui conclut :

« La récente série d’articles sur le
mercure, l’autisme et le Danemark ont été menées et parrainées par un
seul réseau d’auteurs. Ces auteurs étaient liés, soit indirectement,
soit en tant qu’employés, à un fabricant de vaccins à but lucratif (SSI)
ayant un intérêt financier direct dans le résultat de l’analyse. Leurs
motivations en tant que chercheurs étaient étroitement liées aux
produits étudiés. Ils sont clairement en conflit d’intérêts. Statens
Serum Institut dépend fortement de ses produits vaccinaux pour ses
revenus, sa croissance et sa rentabilité. Sa croissance et sa
rentabilité, surtout celle de son commerce d’exportation de vaccins,
incitent fortement le SSI à établir des liens avec les responsables de
la santé publique et des partenaires manufacturiers aux États-Unis et au
Royaume-Uni. Il est évident que le SSI a un intérêt marqué dans les
débats politiques entourant la controverse sur l’autisme et le mercure
et qu’il ne peut pas être considéré comme un parti objectif. Le SSI a un
intérêt financier direct dans l’évaluation des problèmes d’innocuité
des vaccins qui contenaient du mercure par le passé et la viabilité
future des produits contenant du mercure aujourd’hui. Sa participation à
toute analyse la compromet directement et l’institut devrait être exclu
des futures évaluations de l’innocuité des vaccins. »

Devinez maintenant d’où vient la plus récente étude danoise parue en avril dernier?

Du Statens Serum Institut.

Trois des quatre auteurs, dont Anders Hviid, donnent le SSI comme adresse actuelle.

L’étude a été publiée dans Annals of Internal Medicine. Voici la liste des conflits d’intérêts déclarés par les rédacteurs de la revue :

  • des actions et des options sur actions dans Targeted Diagnostics and Therapeutics, une société de biotechnologie faisant entre autres de la recherche sur des vaccins contre le cancer
  • des actions et des options sur actions chez Eli Lilly, concepteur du thimérosal et fabricant du produit jusqu’en 1991, et Pfizer, tous deux fabricants de vaccins
  • Johnson & Johnson, qui développe des vaccins, et Colgate-Palmolive, une compagnie associée à presque toutes les associations dentaires aux États-Unis et dont tous les produits sont distribués de la multinationale Henry Schein, le plus important fournisseur mondial de matériel de dentisterie, incluant des amalgames contenant du mercure. Henry Schein est aussi un fournisseur de produits pharmaceutiques, incluant le RRO de Merck
  • Beth Israel Deaconess Medical Center, dont le Center for Virology and Vaccine Research mène des recherches en virologie et sur les vaccins

À vous de juger la fiabilité de ce genre d’études sur la vaccination, étroitement liées à l’industrie pharmaceutique.

En plus des 165 études sur la nocivité du thimérosal, il existe plus de 240 études sur la nocivité du mercure.

Conclusion

Dans son article, le Dr Vadeboncoeur nous
parle des croyances de Céline, une grand-mère qui affirme que son
petit-fils est devenu autiste après avoir été vacciné. Selon le Dr
Vadeboncoeur, la pauvre Céline est victime de croyances.

Les professionnels de la santé sont-ils immunisés contre les croyances? À lire le Dr Malcom Kendrick, auteur de Doctoring Data, un livre sur la pratique répandue de manipulation des données dans la recherche médicale, le monde des professionnels de la santé est celui où les croyances sont les plus tenaces :

malcolm-mckendrick
Dr Malcom Kendrick

« Pourquoi certaines idées sont-elles
acceptées et répandues si rapidement, et font l’objet de peu de
questionnements, lorsqu’elles ne s’appuient sur aucune preuve? Et
pourquoi d’autres idées sont-elles rejetées du revers de la main, même
si elles sont confirmées?

[…]

Au fil du temps, j’ai vu de plus en plus
d’exemples d’« acceptation sans questionnement » et de rejet semblable à
la réaction provoquée par un antigène. Au départ, je croyais qu’il
était ironique que les chercheurs dans le domaine médical semblent être
les pires dans ce type d’acceptation et de refus. Les scientifiques ne
devraient-ils pas être des chercheurs objectifs de la vérité? Ne
devraient-ils pas vouloir aller peu importe où les faits les mènent,
aussi dérangeant soient-ils? Les scientifiques ne sont-ils pas
assurément ouverts d’esprit?

J’en suis venu toutefois à réaliser que
cela n’est pas du tout ironique. En fait, on devrait s’y attendre. Les
scientifiques sont comme le commun des mortels, mais en plus intense.
Les scientifiques deviennent étroitement liés aux idées auxquelles ils
croient, bien plus que la plupart des gens.

Avec le temps, leur réputation et leur
statut deviennent inextricablement liés aux hypothèses sur lesquelles
ils font de la recherche et donnent des conférences […] Les liens
extrêmement serrés entre les croyances des scientifiques, leur estime de
soi et leur statut explique la véhémence avec laquelle les nouvelles
idées sont rejetées. »

Contrairement à la croyance répandue du
Dr Vadeboncoeur, les liens potentiels entre les vaccins et le TSA
reposent sur de nombreuses études scientifiques et sur une foule de
témoignages de parents et de grands-parents qui, comme Céline, ont vu un
enfant développer des troubles neurologiques, incluant le TSA, à la
suite d’une vaccination.

Maintenant, affirmer qu’il y existe des
liens potentiels entre les vaccins et l’autisme et/ou le TSA, ce n’est
pas dire que « les vaccins causent l’autisme ». À ce jour, les causes du
TSA demeurent méconnues et elles seraient diverses.

La Dre Helen V. Ratajczak, auteure de plus de 80 manuscrits et thérapeute pour personnes autistes, associée à la Society of Toxicology,
fait des recherches dans les domaines de l’immunologie et de la
toxicologie depuis 1967. Elle a passé en revue toute la littérature
scientifique sur l’autisme publiée sur PubMed et Ovid Medline entre 1943
et 2010.

Son étude, Theoretical aspects of autism: Causes—A review, publiée en 2011 dans le Journal of Immunotoxicology conclut :

« L’autisme pourrait avoir plus d’une
cause qui se manifesteraient différemment chez des personnes partageant
des symptômes communs. Les causes documentées de l’autisme comprennent les mutations génétiques et/ou la délétion des gènes, les infections virales et l’encéphalite à la suite d’une vaccination. Par conséquent, l’autisme est le résultat de défauts génétiques et/ou de l’inflammation du cerveau. »

Céline fait malheureusement partie d’un
groupe de personnes ridiculisées pour leurs croyances par des gens qui
eux-mêmes croient solidement en l’innocuité des vaccins, alors qu’elle
ne repose sur aucune base scientifique solide.

bernard-rimland.jpg

Le Dr Bernard Rimland, l’un des pionniers
de la recherche sur l’autisme, décédé en 2006, avait probablement plus
d’expertise sur l’autisme que le Dr Vadeboncoeur. Il a amassé des
milliers d’études de cas sur les origines de la maladie et il ne
rejetait pas du revers de la main les parents qui faisaient des liens
entre la vaccination et l’autisme, comme le fait le Dr Vadeboncoeur. Au
contraire.

Lors d’une conférence sur l’autisme filmée par CBS, il a demandé à la foule :

« Si vous êtes le parent d’un enfant
autiste, levez-vous. Si votre enfant est l’un de ceux qui est devenu
autiste après avoir reçu un vaccin et que vous croyez, que vous êtes
certain que le vaccin a causé l’autisme de votre enfant levez la main.
Si vous pouvez documenter avec des vidéos ou des photos ou peu importe,
que votre enfant était normal et est devenu autiste après le vaccin,
agitez le bras. »

Presque tout le monde se lève, lève le bras et agite la main. CBS n’aurait pas diffusé la vidéo selon la source originale.

Tous ces parents seraient donc victimes
de leurs croyances, même s’ils ont des preuves que leur enfant était
normal avant la vaccination? Tous les chercheurs mentionnés dans cet
article seraient victimes de leurs croyances, alors que leurs recherches
ont démontré que les vaccins peuvent être nocifs pour certaines
personnes et qu’ils pourraient être liés à l’autisme?

Le Dr Vadeboncoeur fait-il de la projection sur Céline?

Il semble qu’il base lui-même son opinion sur des croyances, car outre deux études pilotes (ici et ici)
comparant un groupe d’enfants vaccinés et un groupe non vacciné ayant
conclu que les premiers sont plus à risque de souffrir de TSA et de
toutes sortes d’autres maladies, il n’existe tout simplement pas d’étude
scientifique « vaste et solide » démontrant que « les vaccins ne
causent pas l’autisme ».

Les croyances des scientifiques
s’expliquent en outre par le fait que les conclusions des recherches
publiées dans de nombreux domaines scientifiques sont « une mesure
exacte du biais dominant », selon John P. A. Ionnadis, l’un des
pionniers de la méta-recherche, soit la recherche sur la recherche.

Le Dr Vadeboncoeur aurait visiblement intérêt à lire son article Pourquoi les conclusions de la plupart des recherches publiées sont fausses.

Et il est loin d’être le seul.




Les armes électromagnétiques ne sont pas de la science fiction

[Source : MetaTV]

par Yacine MetaTV

Armes
électromagnétiques : On va parler aujourd’hui de quelques brevets pour
des armes dites « non létales », destinées à modifier le comportement
humain. Cela fait plus de 50 ans que différentes armées travaillent à
des armes utilisant des ondes magnétiques pour influer sur le
comportement d’une foule, d’une ville, voir d’un État entier.

Les technologies de contrôle des masses et des individus sont déjà au point depuis des dizaines d’années, depuis l’époque de Nicola Tesla, déjà.

Ces armes ont déjà été utilisées à de nombreuses reprises, dans le cadre de guerres ou de conflits internes.

Il faut aussi savoir qu’on a cartographié les réactions du cerveau en
fonction des fréquences des différentes émotions, pensées,
comportements. On sait ainsi quelles ondes il faut envoyer, à quelle
fréquence et quelle amplitude, pour obtenir une réaction précise chez
une personne cible ou chez un groupe d’individus. En 1961, on savait
déjà, par exemple, qu’il était possible de provoquer de la tachycardie
en envoyant des micro ondes à un sujet. Depuis, les armes à énergie
dirigée sont nec plus ultra du contrôle mental.

Voici quelques uns des brevets qui ont été signalés ces dernières années :

  • USP# 5,507,291 :

Brevet d’avril 1996

Procédé et dispositif associées à la détermination à
distance des informations quant à l’état émotionnel de la personne, en
faisant une comparaison des émissions d’ondes électromagnétiques de
cette personne.

Il s’agit de détecter à distance les états émotionnels d’une personne
en détectant les ondes électromagnétiques émises par cette personne. On
peut aussi surveiller la position d’une personne, transmettre des ondes
électromagnétiques (et donc des comportements précis) à cette personne.
On peut aussi agir sur le métabolisme de la cible, ou savoir si la
personne va faire une attaque cardiaque.

On notera que ce système n’est toujours pas utilisé dans nos hôpitaux, mais que les brevets sont bien déclarés.

Ce système permet aussi de tester l’état d’une personne qui entre
dans une certaine zone : par exemple on verra si la personne a des
intentions criminelles (car la plupart du temps, ces personnes ont un
pouls qui bat plus vite, davantage de transpiration et une pression
artérielle plus importante).:

  • USP# 5,552,386 :

Brevet de juin 1996

Procédé et méthode pour déterminer à distance l’état émotionnel d’une personne.

Après avoir déterminé les fréquences des différentes émotions du
sujet, un détecteur capte les changements de fréquence émises par le
sujet et traduit ces informations pour décrire quel est l’état
émotionnel de la personne visée. Ce système peut être très efficace dans
le cadre d’un interrogatoire, d’autant que le système prend aussi en
compte la pulsation du cœur, le débit sanguin, la dimension des
pupilles, la respiration etc.

  • USP# 6,506,148 :
    Brevet de janvier 2003

Manipulation par des champs éléctromagnétiques émis par des moniteurs.

« Des effets physiologiques ont été observés chez un
sujet humain en réponse à la stimulation de la peau avec de faibles
champs électromagnétiques qui sont pulsés à des fréquences proches de
1/2 Hz ou 2,4 Hz, comme pour exciter une résonance sensorielle. De
nombreux moniteurs d’ordinateur et les tubes de télévision, lors de
l’affichage des images pulsées, émettent des champs électromagnétiques
pulsés des amplitudes suffisantes pour provoquer une telle excitation.
Il est donc possible de manipuler le système nerveux d’un sujet en
pulsant images affichées sur un écran d’ordinateur ou à proximité du
téléviseur
 », explique la fiche de ce brevet.

On utilise donc des écrans d’ordinateur ou de TV pour émettre des très basses fréquences électromagnétiques en modifiant l’intensité des images.

« Pour un écran d’ordinateur, les impulsions de l’image
peuvent être produites par un programme informatique adapté. La
fréquence des impulsions peut être commandée par l’entrée de clavier, de
sorte que le sujet peut accorder à une fréquence individuelle de
résonance sensorielle. L’amplitude des impulsions peut aussi être
commandée de cette manière. Un programme écrit en Visual Basic (R) est
particulièrement adapté pour une utilisation sur les ordinateurs équipés
de Windows 95 (R) ou Windows 98 (R). La structure d’un tel programme
est décrit. La production d’impulsions périodiques nécessite une
procédure de synchronisation précise. Une telle procédure est élaborée à
partir de la fonction GetTimeCount disponible dans l’interface de
programmation d’application (API) du système d’exploitation Windows,
avec une procédure d’extrapolation qui améliore la précision de la
synchronisation
 ». Cela peut aussi se faire à distance, bien sûr.

  • USP# 6,488,617 :

Brevet de décembre 2002

Une méthode et un dispositif pour produire l’état désiré sur le cerveau.

Ce système permet d’agir sur le cerveau d’une personne, après avoir
identifié les différents états cérébraux de la cible, en déterminant la
différence entre l’état du cerveau de la personne, et l’état désiré.

On applique un champ magnétique précis au cerveau de la cible, via
des aimants puissants, jusqu’à ce que le cerveau fonctionne comme voulu.

  • USP# 6,091,994 :

Brevet de juillet 2000

Manipulation du système nerveux par pulsations.

On créé un refroidissement pulsatoire subliminal à la cible via des
ondes envoyées à certaines fréquences.  Le cerveau a ainsi l’information
que le corps a refroidi, et passe dans une phase de ralentissement.

À l’heure actuelle , deux grandes résonances sensorielles sont
connues, avec des fréquences proches de 1/2 Hz qui provoque la
relaxation, la somnolence, ou même une excitation sexuelle suivant la
fréquence, et 2,4 Hz qui provoque le ralentissement de l’activité du
cerveau. On peut même endormir quelqu’un à distance.

D’ailleurs, un brevet déposé en janvier1973 (USP # 3,712,292) permet d’endormir quelqu’un en lui projetant des sons.

  • USP# 6,052,336 :

Brevet d’avril 2000

Appareil et méthode de radiodiffusion sonore utilisant des ultrasons comme un transporteur.

On émet des ultrasons avec une amplitude et/ou une fréquence modulée,
on les amplifie et on le diffuse pour atteindre un individu ou un
groupe d’individus dans une zone précise. Les gens entendent ainsi un
son dans leur tête, comme s’il venait d’à côté.

Il est clair que cette invention est destinée à neutraliser une foule
récalcitrante en lui envoyant des sons neutralisant. Une méthode qui
existe depuis la deuxième guerre mondiale au moins.

On sait qu’une foule exposée à des sons agressifs, comme le bruit
d’une craie sur un tableau, ou des cris de bébé, peut avoir des
comportements irrationnels.

On peut aussi, par exemple, imiter des crissement de pneus ou des bruits de freins pour une personne en fuite.

Avec des vibrations de basse fréquence (moins de 20Hz), on produit
des effets sur le corps, comme des nausées et un sentiment général de
malaise. Cela augmenterait aussi la suggestibilité de la foule.

« Les effets sur l’humeur d’une personne semblent être
causés par l’impact de fréquences proches de la fréquence alpha des
ondes cérébrales. Un phénomène appelé «entraînement» se produit lorsque
le cerveau est stimulé à des fréquences proches de 10 Hz. Cela signifie
que la fréquence naturelle du cerveau est amenée au plus près et parfois
égale à la fréquence de stimulation. Un cerveau normal affiche un
premier plan “alpha” (de 8 à 12 Hz) lors d’une vigilance détendue. La
vigilance tendue, telle que celle provoquée par la conduite autoroute,
conduit à un motif «bêta» avec une fréquence de 13 Hz ou plus. Un état
détendu proche du rêve provoque un motif “thêta” de fréquences 4-8 Hz »,
précise la notice de ce brevet.

On peut aussi empêcher une foule d’entendre ce que dit un orateur,
par exemple en diffusant ce qu’il dit par haut parleur avec un léger
décalage.

  • USP# 5,539,705 :

Brevet de juillet 1996.

Traducteur vocal d’ultrasons et système de communication pour la conversion des fréquences radio et des signaux audio vers l’esprit humain.

Ce système n’est pas détectable par des systèmes radio.

Il permet de convertir des signaux audio, y compris la voix humaine,
en signaux électroniques de type ultrasons. Ces ondes pourront passer
par des milieux solides, gazeux ou liquides. Les sous-marins utilisent
ce type de système pour communiquer.

  • USP# 5,017,143 :
    Brevet de mai 1991

Un procédé et un appareil pour produire des
communications subliminales visuelles plus efficaces. Des images
graphiques et / ou texte, présenté de manière subliminale, à des
intervalles rythmiques organisés, destinés à influer sur la réceptivité
de l’utilisateur, l’humeur ou le comportement.

Évidement, ces images ne sont pas perceptibles consciemment. On sait
que ce système peut permettre d’arrêter de fumer, par exemple.

On sait aussi que les « Rythmes visuels, tels que ceux
créés par des lumières stroboscopiques ou le changement rapide de scènes
de films ont une forte influence sur la réceptivité de l’homme,
l’humeur et le comportement 
».

  • USP# 4,877,027 :

Brevet d’octobre 1989

Système auditif à distance.

On induit des sons dans la tête d’une personne en l’irradiant au
niveau de la tête avec des micro ondes d’une gamme de 100MHz à
10.000MHz, modulées d’une manière précise, par rafales modulées. Chaque
salve est constituée de 10 à 20 impulsions uniformément espacées et
groupées étroitement ensemble. La longueur de la salve est comprise
entre 500 nanosecondes et 100 microsecondes.  La cible aura ainsi
l’impression d‘entendre clairement un son.

En 1971 déjà, on a pu implanter des paroles dans la tête de quelqu’un en lui posant des électrodes.

Un signal pulsé à une fréquence d’environ 1.000 MHz créé un son
intelligible dans la tête s’il est dirigé vers la tête de la personne.

  • 3.393.279:

Ce brevet est ancien: 1962.

Il avait pour but d’exciter le système nerveux d’un sujet via
des ondes électromagnétiques. On pouvait même communiquer des paroles à
ce sujet, via des ondes émises à des fréquences non audibles en
direction du système nerveux de la cible.

Les candidats assassins

L’un des buts recherchés par ces programmes de contrôle mental, dont Bluebird dans les années 50,
était de former le soldat parfait : un soldat qu’on peut envoyer chez
l’ennemi pour faire les pires missions, mais qui ne se souviendra de
rien et qui ne dira donc rien à l’ennemi s’il se fait prendre. Ce soldat
pourra assassiner, avoir des relations sexuelles pour recueillir des
informations, transporter des objets ou des dossiers… Sans jamais être
conscient de ce qu’il fait.

Des documents de la CIA datant des années 50 et 60 mentionnent ces programmes, qui ont toujours cours aujourd’hui. On parle de Manchurian Candidate, du nom d’un film de 1959 avec Frank Sinatra.

Dans les années précédant la deuxième guerre, un savant fou, Walter Hess,
était capable, avec des électrodes connectées à l’hypothalamus, de
faire changer de comportement à des chats, qui devenaient soudain très
féroces. Hess a obtenu a obtenu un prix nobel pour sa superbe invention
en 1940. Il a aussi travaillé sur les humains, en leur implantant des
électrodes dans le cerveau.

Dans les années 50, un certain José Delgado a fait la même chose, mais sans les électrodes : via des implants dans le cerveau. Il a ainsi pu stopper un taureau en pleine course,
ou manipuler des chats et des chiens comme des robots télécommandés,
après leur avoir implanté un système dans le cerveau. Après on n’entend
plus parler de cette technologie pendant des années. Comme si un domaine aussi prometteur allait être laissé en friche.

Ainsi, en 1951, on a testé l’hypnose sur deux cobayes âgées de 19 ans, et on a vu qu’on pouvait les endormir par un simple coup de téléphone,
grâce à un signal, un code discret et indétectable. Et que n’importe
qui pouvait émettre ce signal. On a aussi vu qu’on pouvait utiliser ces
cobayes pour transmettre des messages de manière inconsciente. En 1954,
la CIA
est parvenue à faire tirer un cobaye avec une arme à feu, sous hypnose.
On pouvait aussi pousser les gens à se suicider sous hypnose.

A cette époque, la CIA travaille sur le projet Artichoke[1]. Dans un mémo de la CIA daté de janvier 1952, la ligne directrice de ce programme de recherche est donnée : «  Nous
est-il possible de contrôler une personne au point où celle-ci fera ce
que nous lui demandons, même contre sa propre volonté, et y compris
contre les lois fondamentales de la nature, comme celle de
l’auto-préservation ?
 »

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D’autres documents montrent que la CIA a aussi utilisé les drogues et les électrochocs pour obtenir les mêmes résultats.

En 1952, un hypnotiseur connu a expliqué qu’il travaillait
pour la CIA deux jours par semaine de manière ultra confidentielle. Il
explique que si un sujet refuse de coopérer pour être hypnotisé, on lui
fait prendre du sodium amytal ou du penthotal[2], des barbituriques.

En 1954, Morris Allen dit qu’il veut créer l’assassin parfait par l’hypnose.
Mais à ce moment, il fallait quelqu’un de très suggestible (une
personne sur cinq) et qui ait une tendance à la dissociation. On a
cherché en Europe
un agent des renseignements qu’il a transformé en gauchiste, membre du
parti communiste. Il était hypnotisé en pensant qu’il s’agissait d’un
traitement médical. Une fois que l’agent a été bien préparé, on l’a fait
travailler comme espion pour la CIA.

En 1954, Allen Dulles, chef de la CIA, confie les recherches sur la
modification du comportement à Sidney Gottlieb et à l’équipe qui
travaillait sur MK Ultra[3]. Gottlieb a mené des recherches sur les effets du LSD, y compris avec des cobayes non volontaires. En 1973, quand le congrès US a cherché à savoir ce que manigançait la CIA, c’est lui qui a détruit la quasi-totalité des fichiers de concernant MK Ultra.

Il était appelé « le sorcier noir » par certaines de ses victimes. On
peut encore ajouter que Gottlieb, mais aussi Richard Helms, alors
patron de la CIA, George White[4] et Morris Allen ont été accusés par une certaine Claudia S. Mullen [5] de l’avoir obligée à des relations sexuelles dès ses 9 ans, dans le cadre de sa programmation comme esclave sexuelle, en 1959 (mais
apparemment, on lui a seulement dit qu’elle était acceptée dans un
programme destiné à stopper le communisme). Mullen était là pour
apprendre « comment plaire sexuellement aux hommes » afin de
les faire parler d’eux. Ensuite, les types visés (politiciens, hauts
fonctionnaires…) étaient filmés dans des chambres d’hôtel à la Nouvelle
Orléans, équipées par la CIA, pendant les actes pédophiles, dans le but
de les faire chanter.

Mullen a aussi expliqué que le Dr Greene, qui programmait les enfants sous contrôle mental, était en réalité le fameux Dr Mengele, celui qui a été exfiltré d’Allemagne via l’Amérique Latine, avant de venir aux États-Unis travailler pour la CIA.

Un certain Alden Sears a repris les recherches sur
l’hypnose sur des sujets non consentants à l’université de Denver, pour
créer cet assassin parfait. Il est aussi parvenu à faire retenir des
textes complexes à ces cobayes, ou à leur faire mémoriser des lieux, des
scènes en détail, et à les retranscrire sous hypnose, tout en oubliant
avoir été programmés.

Gottlieb était l’incarnation du scientifique destructeur. Il a par
exemple contribué à répandre le LSD, découvert par Hoffman en 1953,
parmi les jeunes contestataires. Gottlieb a été le chef de la division
chimie de la CIA à la fin des années 50, et il a lancé pas moins de 149 expériences de contrôle mental, dont au moins 25 impliquaient des sujets non consentants[6] auxquels
on a fait prendre du LSD. La CIA a ainsi développé l’usage de LSD et de
cocaïne, en forçant les prostituées des bordels à en proposer à leurs
« clients », qu’on observait ensuite en plein délire.

Le très décrié Ewen Cameron, dont on a aussi déjà parlé (et qui a été désigné par Claudia Mullen comme le n°1 des
laveurs de cerveau de la CIA), était le président de l’American
Psychiatric Association et de la World Psychiatric Association. Ce qui
ne l’a pas empêché de travailler pour le programme MK Ultra, avec des
fonds de la CIA[7], dans son hôpital canadien. Il va sans dire que les patients, qui ont subi des électrochocs combinés à des privations sensorielles et à des cocktails de drogues, n’étaient pas volontaires. Ses recherches visaient surtout à re modeler l’esprit des sujets.

Mk-Ultra au Canada – Dr Ewen Cameron par JaneBurgermeister

En 1971, un certain Goerge Estabrooks, psychologue et hypnotiseur proche de la CIA et du MI5 depuis les années 20, expliquait avoir « programmé » plusieurs espions US durant la 2e guerre
mondiale. Un capitaine a ainsi été programmé pour qu’il oublie avoir
été hypnotisé, et Estabrooks a permis à un autre militaire d’agir sur le capitaine par hypnose, via la phrase « la lune est claire ».

Dans les années 20, on savait déjà créer des personnalités multiples
par hypnose. Estabrooks a ainsi créé deux personnalités chez un soldat,
l’un des deux étant devenu communiste, et ayant même pris sa carte du
parti. La deuxième personnalité était plus profonde, et savait tout ce
que pensait la première personnalité. Elle était anticommuniste, et
avait pour ordre de ne pas agir durant les phases de conscience. Pour
Estabrooks, « l’hypnose est une arme dangereuse qui rend impératif d’éviter la guerre de demain ».

Depuis, on a eu Sirhan Sirhan, qui passe pour l’assassin de Bob Kennedy, et plein d’autres comme James Holmes, cet étudiant en médecine qui a massacré plusieurs personnes lors de la Première de Batman il y a quelque temps.

De fait, la liste des médecins corrompus qui ont travaillé à détruire l’homme plutôt qu’à le guérir est extrêmement longue, rien que pour les États-Unis. 

Les armes électromagnétiques

Ça, c’était un peu la préhistoire du contrôle mental.

Aujourd’hui, on est passé aux armes électromagnétiques, qui
permettent d’obtenir les mêmes résultats, et même mieux, puisqu’elles
peuvent être dirigées contre des populations entières.

On les appelle des « armes non l’étales » car elles sont censées ne
pas tuer les cibles. Mais, il y a toujours des « dommages collatéraux ».

Dans les années 50 déjà, les russes ont utilisé ces armes contre
l’ambassade US à Moscou, et beaucoup d’employés ont déclaré des cancers
dans les années suivantes. Cela a servi de prétexte aux USA pour
développer ces armes. Alors qu’en réalité, ils y travaillaient déjà
depuis le début du siècle.

Dès 1952, le programme MK Naomi est lancé, afin de développer des substances mortelles. Par exemple, des aérosols toxiques ont été testés dans des grandes villles américaines dans le cadre de ce programme. L’année suivante, MK ULTRA était sur les rails.

En mars 1976, la CIA a publié un document sur les effets biologiques
des armes électromagnétiques. Évidemment, il ne s’agit en l’occurrence
que des expériences menées par l’URSS[8]. On nous y explique, par exemple :

  1.     Que « des sons et probablement même des mots qui semblent
    provenir de l’intérieur du crâne peuvent être induits par la modulation
    d’un signal à une intensité de pouvoir de moyenne basse
     ».
  2.      Qu’on est parvenu à tuer des animaux par attaque cardiaque ou
    une rupture d’anévrisme en utilisant des micro ondes de basse intensité.
  3.      A cette époque, on classifiait les effets de ces armes à micro
    ondes en deux catégories : effets thermiques et non thermiques.
  4.       Les effets sur des « systèmes biologiques » on a noté qu’ils variaient suivant la modulation de ces ondes.
  5.    On a noté des effets sur le sang au bout de quelques jours
    d’irradiation : variations biochimiques, modification de la coagulation,
    altération du système de formation du sang. L’exposition à long terme à
    de Ultra Hautes Fréquences (UHF) modifie la composition du sang et des
    muscles en réduisant la présence de fer. Chez des poulets, on a observé
    l’augmentation des protéines et d’autres éléments, avec une baisse du
    taux de plasma et d’albumine. Il y a aussi des changements de la
    structure nucléaire du système lymphatique. Et plein d’autres choses
    inquiétantes. Chez l’homme, on peut augmenter la coagulation du sang
    avec ces micro ondes, si bien qu’on peut aussi créer un AVC ou une
    attaque.
  6.    Il y a aussi (chez l’homme) des changements du système cardio
    vasculaire, dus notamment à des changements du système nerveux
    central. Problèmes coronariens, hypertension, perturbation des lipides
    dans le métabolisme…
  7.     Modification au niveau des cellules et problèmes pour les  structures de synthétisation des protéines.
  8.     Suite aux modifications du système nerveux central, les sujets
    ont constaté : des maux de tête, de la fatigue, des désordres au niveau
    des menstruations, de l’agitation, de la tension, des insomnies, des
    manques d’attention, de la dépression, de l’irritabilité.
  9.    Il y a aussi des dommages neurologiques: “l’exposition de
    lapins à de bas niveau de radiations par micro ondes a résulté en une
    altération de l’activité électrique du cerveau”
    . Suivant
    l’exposition du lapin, les altérations physiques du cerveau seront plus
    ou moins importantes, jusque dans les cellules.
  10.    Altération du système digestif.
  11.    Altération du système visuel.
  12.    Problèmes de reproduction : baisse de la fonction reproductive
    des ovaires, baisse de 20% de la fertilité des femelles, augmentation
    des bébés morts nés, poids plus faible.
  13.    Effets sur les gènes également dès la deuxième génération.
  14.    Modification des flux sanguins.
  15.    Interactions avec le système immunitaire

 L’armée US mène toujours des programmes de recherche sur les “armes à énergie dirigée“, avec des tests, des “entraînements” et tout le reste.

Applications

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Les
armes à micro ondes sont utilisées contre les populations depuis des
dizaines d’années. En Angleterre, il se dit que dans les années 80, lors
des grèves de mineurs, Thatcher avait installé des émetteurs dans les
quartiers populaires où ils vivaient, afin de les rendre apathiques. Il
se dit aussi que ce système a tellement bien fonctionné que Thatcher en a
ensuite équipé toutes les grandes villes.

Il s’agit en l’occurrence d’armes qui émettent des extrêmement basses
fréquences (ELF pour « extremely low frequency ») ou à l’inverse des
ultra hautes fréquences (UHF), dont le but est d’interférer sur le
cerveau pour transformer les gens en zombies. D’après certains, on peut
utiliser des téléphones portables pour relayer ces ondes, car ils ont
été conçus dans ce but également.

C’est l’Institut Tavistock[9], spécialisé dans la modification du comportement humain,
qui aurait développé ce système à partir des années 50. Dans les années
60, le Dr Ross Adey a travaillé sur le Pandora Project pour la CIA et
le MI5, dans le domaine du contrôle mental à distance (RMCT, « remote
mind control technology »). Il a exploité les ondes ELF (1 à 20 Hz) qui
avaient des effets psychologiques et biologiques sur l’homme. Ils ont
trouvé que les fréquences de 6 à 16Hz avaient des effets importants sur
le cerveau et les systèmes nerveux et endocrinien. Plus tard, il s’est
avéré que ces ondes peuvent aussi endommager l’ADN. Il a combiné des
ondes ELF avec des ondes UHF notamment, pour en amplifier les effets.

On a aussi utilisé ces armes, par exemple, à la base US de Greenham
Common en Angleterre, autour de laquelle des pacifistes (dont une grande
majorité de femmes) manifestaient depuis des mois[10].
Fin 1984, ces femmes ont été visées par de hauts niveaux de radiations
par micro ondes, et un certain nombre d’entre elles sont mortes du cancer. Apparemment, on peut coller un cancer à quelqu’un à distance en modifiant l’ADN via les ELF.

Au
même moment, une quarantaine de femmes qui se trouvaient à des endroits
différents autour de la base ont ressenti exactement les mêmes
symptômes. Ou elles remarquaient qu’elles étaient soudain extrêmement
fatiguées juste avant des événements importants, comme le départ d’un
missile de croisière ou quand une grosse manifestation
était prévue. Quand ces armes ont commencé à être utilisées suite à
l’installation d’une nouvelle antenne dans la base, la présence
policière s’est fortement réduite.

Très vite, certaines de ces femmes ont compris qu’elles
ne pouvaient pas rester près de la base plus que quelques heures.
D’après elles, on a utilisé différentes fréquences contre elles, afin
d’obtenir un cocktail d’effets indésirables, à la fois physiques et
psychologiques, allant de paralysies temporaires à de la désorientation,
en passant par des brûlures, des vertiges, des pertes de mémoire.
Apparemment, des scientifiques ont constaté de hauts niveaux de
radiations électromagnétiques autour de Greenham Common, et surtout dans
les endroits où les victimes ont noté des effets indésirables. On sait
également que les flics et militaires chargés de surveiller la base ne
travaillaient que par tranches de deux heures, et seulement pendant 2
semaines.

On aurait aussi testé ce système à Brighton pour faire partir les vagabonds du centre ville.

Suivant la fréquence utilisée, les effets sont différents, allant de la dépression (6,66Hz) au cancer, en passant par de la schizophrénie, de la paranoïa (4,5Hz) des attaques cardiaques etc.

Les anglais les utiliseraient aussi à Chypre,
afin d’exciter la population des Chypriotes grecs pour qu’ils virent
les turcs et laissent les anglo US faire ce qu’ils veulent à Chypre[11].
Les catholiques d’Irlande du Nord ont aussi subi des cancers mortels en
masse dans les années 80, selon le Dr Damien Burn et la militante Mary
Allen. Des cancers qui n’existaient quasiment pas sont soudain apparus
très fréquemment, dans des rues entières.

Une
fois qu’on a fait la liste de tous les états du cerveau possibles, avec
les fréquences émises par le cerveau pour chacun d’entre eux, il est
très simple de manipuler quelqu’un à distance. On peut ainsi viser une
personne précise dans une maison de plusieurs personnes, sans que les
autres ne sentent rien.

On peut aussi créer une paralysie à un sujet, toujours en émettant
des ondes qui entraînent une réaction physique de la personne. On peut
effacer la mémoire récente de la même manière.

Avec un système spécial qui envoie des micro ondes, appelé MASER, on
peut même faire de la “télépathie synthétique”. D’ailleurs, récemment
des expériences ont montré qu’un ordinateur pouvait déchiffrer des
pensées humaines. On peut aussi lire les pensées de quelqu’un à distance
après avoir scanner les ondes électromagnétiques  émises par le sujet
dans différentes situations[12].

On sait aussi, semble-t-il, manipuler le système nerveux d’une cible en diffusant des images pulsées

D’après Tim Rifat, l’Angleterre utiliserait ce système contre des citoyens récalcitrants au moins depuis la fin des années 80.

Aux États-Unis, un certain nombre de gens se disent victimes de harcèlement électromagnétique et
désignent souvent le gouvernement comme responsable. Mais, d’autres
expliquent par exemple qu’ils ont commencé à avoir des problèmes après
avoir porté plainte, par exemple contre un cabinet d’avocats ou un
politique. En fait, on peut fabriquer soi-même de quoi harceler son
voisin avec des ondes électromagnétiques dirigées. Plusieurs procès ont
déjà eu lieu à ce sujet.

L’une d’elles, Vicki Casagrande, une ingénieure, a expliqué devant une commission sur les victimes d’harcèlement électro magnétique que les victimes pouvaient être totalement contrôlées à distance : « les
muscles peuvent être relâchés ou contractés, que ce soit légèrement ou
violemment. Mais, ces effets peuvent aussi être placés dans le cerveau
juste comme une sensation
 (…) Les victimes peuvent avoir froid par 40°C dehors, et on a déjà eu très chaud en étant en short dans la neige ».

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Casagrande
explique que certaines personnes auraient des implants dans le cerveau,
afin de capter et d’émettre les ondes du cerveau, depuis les années 60
et 70.

Plus récemment, un assistant professeur à l’université des sciences et de technologie
de Hong Kong a réclamé 100 millions de dollars au gouvernement US,
qu’il accusait de lui avoir implanté des puces dans les dents en 1991,
quand il étudiait à l’université de l’Iowa. Suite à cela, il a dit
souffrir de problèmes de mémoire proches d’Alzheimer. Il disait aussi
que ces puces étaient capables de lire dans ses pensées,  de lui parler
quand il dormait et de modifier son comportement.

L’affaire James Walbert, jugée en 2008, a vu la reconnaissance par le tribunal d’un “harcèlement électronique” sur la victime, à qui une puce RFID avait été implantée (ainsi,
la cible reçoit encore mieux toutes les ondes qu’on lui envoie). Cet
ingénieur dénonçait son associé comme étant le responsable des attaques.

A cette époque, dans le Missouri, un élu avait recensé 300 plaintes
concernant du harcèlement électromagnétique. Certaines des victimes sont
simplement harcelées dans le cadre d’expérimentations. Du coup, un certain nombre d’associations (comme l’International Committee on Offensive Microwave Weapons) se sont montées pour aider les victimes, ou pour tenter d’alerter l’opion et les décideurs politiques. En Angleterre également, quelques victimes se sont regroupées et militent contre l’utilisation des armes à énergie dirigée


[1] Artichoke a duré de 1951 à 1963. Il a succédé au programme Bluebird (1951-1953)
où on testait déjà le LSD dans le but de faire parler les témoins. Dans
Artichoke, les anglais et les canadiens étaient partie prenante au
projet. Sous Artichoke, on a travaillé sur l’hypnose, les drogues, les personnalités multiples.

[2] Le Penthotal, qui fait partie des « sérums de vérité » a servi aussi pour les interrogatoires pendant la guerre d’Algérie, ou en Argentine contre les opposants à Pinochet.

[3] MK
Ultra, qui a regroupé près de 150 projets différents, n’a démarré
officiellement qu’en 1953 et aurait cessé en 1963, mais c’est faux même
si le programme a changé de nom pour MKSEARCH. MK ULTRA se penchait
aussi sur l’utilisation d‘armes chimiques et biologiques et
électromagnétiques afin de contrôler le comportement humain. MK ULTRA visait à manipuler le comportement humain via des armes chimiques, biologiques et électromagnétiques.

[4] Un agent du bureau des narcotiques à qui Gottlieb avait demandé de travailler sur les possibilités du LSD sur des personnes non consentantes.

[5] Mullen
a témoigné en mars 1995 devant la commission sur les expériences de
radiations sur l’homme (President’s Advisory Commission on Human
Radiation Experiments). Elle a estimé (malgré de troubles de la mémoire)
avoir été victime de programmation entre 1959 et 1984, dans le cadre
des recherches pour trouver l’espion parfait. Son but à elle était de
coincer des personnalités politiques, militaires ou du renseignement
afin de les faire chanter ensuite. « Le pire est que je sais très
bien que je n’étais pas seule. Il y avait énormément d’autres enfants
dans la même situation que moi
 », a-t-elle expliqué. Elle avait été
adoptée à l’âge de deux ans par une femme qui abusait d’elle et était
amie avec le président de l’Université de Tulane qui lui a conseillé un
psy, un certain Heath, qui l’a envoyée dans ce programme.

[6] L’affaire
Frank Olson, un agent de la CIA à qui on a fait prendre du LSD et qui
s’est défenestré en 1953, est symptomatique. Pendant des dizaines
d’années la CIA a nié toute implication dans ce décès. D’après la famille d’Olson, il a été assassiné par
la CIA après avoir découvert que ses recherches à Fort Detrick
servaient à torturer et tuer des gens. Il travaillait sur les armes
biologiques qu’on pouvait diffuser par l’air. On notera que pour ses
« recherches », Olson venait jusqu’en France, en Angleterre, en Norvège
et en Allemagne de l’Ouest. Durant ses voyages en Europe,
il a assisté à des interrogatoires dans lesquels la CIA commettait des
meurtres en utilisant les agents biologiques trouvés par Olson. En
rentrant il a voulu démissionner. C’est là qu’on l’a invité à une
réunion où on lui a fait prendre du LSD. Les jours suivants il a été
admis pour un traitement psychiatrique, et c’est là qu’il aurait sauté
par la fenêtre de son hôtel. La justice a refusé toute poursuite contre la CIA par la famille Olson.

[7] Évidemment, l’argent transitait par une officine de la CIA qui distribuait de l’argent à des travaux intéressant ladite CIA, en l’occurrence, la « Society for the Investigation of Human Ecology », à la Cornell University de Montreal.

[8] Car bien sûr, les premiers articles US qui parlaient de contrôle mental
désignaient les chinois ou les russes comme les utilisateurs de cet
affreux système. Et cela, dès les années 50 semble-t-il. Évidemment,
après une telle campagne de propagande, il a été facile de justifier les
recherches de l’armée dans ce domaine.

[9] Créé en 1946 sous le nom de Tavistock Institute of Human Relations, avec de l’argent de la fondation Rockefeller et de la famille royale anglaise, puis également des Rothschild.
Il est basé à Londres mais collabore avec de nombreuses fondations US,
pour un budget de 6 milliards de dollars par an. A l’origine, le but
était de contrôler l’opinion publique. En réalité, l’Institut aurait
commencé à fonctionner juste avant la première guerre.

[10] En
réalité, les manifestations ont commencé en 1981 pour se terminer
seulement 10 ans plus tard, quand les missiles nucléaires américains ont
été enlevés de la base. Fin 1984, 70.000 personnes étaient présentes
autour de la base. En 1982, il a été décidé que seules des femmes iraient manifester.
Elles ont formé là-bas une véritable société alternative. On comprend
donc que l’enjeu était important pour Thatcher et qu’il fallait
absolument les neutraliser.

[11] C’est-à-dire
avoir un accès facilité à Israël, mais aussi protéger leur invention
géniale : un système HAARP ultra sophistiqué destiné à contrôler le
temps, mais aussi les individus.

[12] Apparemment,
un certain major général Schaknow a évoqué ce système à Fort Bragg en
Caroline du Nord en 1992. Chaque signal électromagnétique du cerveau
associé à des pensées sous vocalisées est connecté à un ordinateur via
des électrodes ou une puce. Des ordinateurs permettent de lire les
pensées sous vocalisées en donnant un mot à chaque type d’émission. Car,
il y a une fréquence spécifique pour chaque mot dans une langue. Mais,
si le sujet s’amuse à penser dans une langue différente de la sienne,
l’ordinateur ne peut plus rien déchiffrer.

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Source(s) : Donde Vamos




COVID-19, l’ami des dominants

[Source : L’ardeur]

de Anthony Pouliquen

COVID-19, l’ami des dominants : un texte écrit par l’équipe de L’ardeur, association d’éducation populaire politique


Pour ce gouvernement anti-populaire, engagé dans une politique de destruction de la protection sociale et de répression policière des colères, des mobilisations et des insurrections qui en découlent, le COVID-19 permet de réaliser plusieurs tests en grandeur nature :

  • Test de contrôle de la population (répression, prison, hélicoptères, drones, communications).
  • Test d’obéissance de la police dans ce contrôle des populations.
  • Test de privatisation-dislocation de l’éducation nationale transférée en e-learning.
  • Test d’avancement de la vidéo-médecine à distance.
  • Test de soumission des médias, de la population et des gauches (union nationale oblige).
  • Test de démolition avancée du droit du travail.

1 – Le contexte

Depuis les années 1980, l’effacement de l’hypothèse communiste (1) laisse le capitalisme en roue libre et l’humanité livrée aux inégalités monstrueuses qui l’accompagnent. Or les profits ne se réalisent plus sur la fabrication et la vente de marchandises qui sont en surproduction (les voitures de 2018 ne sont toujours pas écoulées) mais sur la financiarisation-casino de l’économie et les réductions de dépenses publiques dans le cadre de politiques d’austérité. Si le capitalisme européen s’est assuré tout un temps de l’ordre social en échange de politiques de protection sociale, il s’aligne (dès 1983 en France) sur le capitalisme américain et s’engage dans la voie d’une privatisation-marchandisation de la société et d’une destruction des services publics. Ces dernières se réalisent dès Maastricht, puis dans l’imposition de la « Constitution » de l’Union Européenne et de sa monnaie unique interdisant aux États d’agir sur la protection sociale par des dépenses publiques, lesquelles sont désormais soumises à l’impératif de non-inflation, d’interdiction des augmentations de salaires pour maintenir le taux de profit des dominants, propriétaires d’entreprises ou traders. Mais réduire la protection sociale, réduire et supprimer les allocations chômage, démanteler les soins de santé, démolir la recherche, supprimer des postes à l’éducation nationale, vendre les barrages et les aéroports, baisser puis écraser les retraites… tout cela génère des mouvements de population insurrectionnels et incontrôlables (les gilets jaunes en sont un exemple) qui supposent que l’État se prépare à la guerre sociale en armant son dispositif policier vers le contrôle des mouvements insurrectionnels. Après les LBD, voici les drones et le suivi des smartphones. Dans son dernier ouvrage « La lutte des classes au 21e siècle » (2), Emmanuel Todd évoque la dérive fascistoïde du gouvernement Macron. Nous y sommes !

L’union nationale : vous avez aimé « Je suis Charlie » ? Vous allez adorer COVID-19 !

« Nous sommes en guerre », a déclamé sept fois Macron. Invisible, diffus, insaisissable l’ennemi combattu ? Qu’importe ! Car désigner un ennemi, a fortiori invisible, c’est faire taire tous les désaccords, au nom de l’union sacrée ! Si l’éducation populaire consiste à comprendre les systèmes à l’œuvre dans un événement, et à déjouer les effets de propagande en traquant les biais de pensée, il convient de s’alerter collectivement sur cet appel à l’union nationale : « Plus de place pour la division », ressassent les chroniqueurs. Mais rien n’est plus étranger à l’éducation populaire qu’une union sacrée renonçant à toute critique derrière un chef autoritaire ! Refuser cette injonction au consensus et à l’enrouement du débat rend alors nécessaire d’apporter notre voix à l’analyse de la situation…

La seule guerre à laquelle nous assistons est celle que le capitalisme mène sur nos existences. Dans cette crise sanitaire, que peut-on attendre d’un pouvoir qui a si férocement et si continûment attaqué la protection sociale de sa population, démoli l’hôpital, les retraites, le chômage, la formation continue, qui a rivalisé de suppressions de fonctionnaires avec les autres candidats à la présidentielle (moi 200 000 ! Non… moi 500 000 ! ) ? Rien !

Macron n’existe pas. La démolition de l’hôpital public a commencé avec Mitterrand et Bérégovoy dès le départ des ministres communistes en 1983, et s’est poursuivie avec les autres présidents. Macron lui-même n’a été fabriqué que pour prendre la suite des serviteurs du capital qui l’ont précédé à ce poste, et choisi pour sa capacité de nuisance… Car, privé de toute marge de manœuvre économique ou monétaire dans le cadre de l’UE, il n’a aucun autre pouvoir que celui de nous nuire. En s’affichant sans honte dans un hôpital saturé pour combattre les effets d’une situation dont il a fabriqué les causes, lui qui a supprimé plus de 4 000 lits d’hôpitaux sur la seule année 2018 et a charcuté plusieurs centaines de millions d’euros de moyens alloués aux personnels médicaux… Macron ne saurait nous rendre dupes : il n’est pas, et ne sera jamais, notre sauveur. Fidèle à son programme électoral exigé par le Medef, il se saisira de cette crise sanitaire pour renforcer la dévastatrice emprise du capitalisme sur nos existences. À l’heure où beaucoup se remettent à lire La stratégie du choc de Naomi Klein (3) et font l’expérience en grandeur nature d’un capitalisme qui déploie sa nuisance par crises successives, on peut s’attendre – « crise » et « union nationale » obligent – à une démolition accélérée du droit du travail, à une politique accrue d’austérité et de réduction des dépenses publiques.

Interrogé sur France Inter sur le fait de savoir si cette épidémie le ferait revenir sur sa proposition de 500 000 suppressions de postes de fonctionnaires, Bruno Retailleau (qui bien que dans l’opposition parlementaire n’a d’opposition à la politique du gouvernement que l’apparence) affirme sans sourciller qu’il ne sera pas question de ralentir les réformes ! Ces gens-là ne tireront aucune leçon. Au contraire. Cette crise sera pour eux l’opportunité d’une accélération des destructions, notamment celle des services publics. Noam Chomsky nous a prévenu·e·s : « Comment détruire un service public ? Commencez par baisser son financement. Il ne fonctionnera plus. Les gens s’énerveront, ils voudront autre chose. C’est la technique de base pour privatiser un service public »… et seule une insurrection ou une grève générale les arrêtera.

Car avec le COVID-19, c’est la guerre des classes qui va se durcir par un enchaînement trop prévisible pour ne pas être annoncé : crise sanitaire, crise économique, crise financière et, en bout de course, crise sociale ! Quand le COVID-19 aura mis sur le carreau un ou deux millions de chômeur·se·s supplémentaires, on pourra compter sur ce gouvernement, qui a déjà fait la démonstration de son amour de la protection sociale, pour nous concocter quelques exonérations de cotisations, dégrèvements, allègements fiscaux supplémentaires pour les patrons, bonus records pour les traders les plus malins, dont le job n’est pas de financer l’économie mais de jouer à la baisse ou à la hausse les fluctuations de l’économie… Pour eux, cette crise est un cadeau, qui comme, toutes les crises financières avant elle, ne sera rien d’autre qu’une banale crise cyclique de la surproduction qui permet au capital de se concentrer encore un peu plus en liquidant les maillons faibles des petites entreprises et en écrabouillant les travailleurs sous l’œil docile des lanceurs de LBD et des médias. Le capitalisme est le seul mode de production dans lequel les crises prennent la forme d’une surproduction (https://wikirouge.net/Crise_de_surproduction).

2 – Le test sécuritaire

16 mars (jour de l’annonce du confinement) : dans le département des Côtes d’Armor, 1 cas détecté (sur une population de 600 000 habitants). Le préfet fait survoler les plages par des hélicoptères de la gendarmerie.

Si des mesures de prudence et confinement dans le cas d’une épidémie sont un choix compréhensible, encore peut-on s’interroger sur les différentes modalités possibles d’un tel confinement : total ou régional, par tranche d’âge, avec ou sans possibilité de s’aérer, etc. À l’exception d’un accident nucléaire majeur, ou d’un virus que l’on contracterait par simple respiration dans l’air, aucune crise sanitaire ne peut justifier l’interdiction de promenades solitaires en forêt, sur des plages, dans les rues… Aucune crise sanitaire ne peut justifier que l’on désigne les citoyen·ne·s comme des coupables en puissance (lorsqu’Édouard Philippe annonce que le gouvernement prend des mesures de confinement drastiques car les citoyens ne sont pas suffisamment dociles, il transforme tout un chacun en délinquant). Aucune crise sanitaire ne peut justifier une politique hyper répressive incluant le survol d’une plage par des hélicoptères, l’interdiction de sortir plus de 20 minutes de chez soi, de s’éloigner de plus de 1km. Aucune crise sanitaire ne peut justifier que l’on ferme les parcs et les jardins publics. Aucune crise sanitaire ne peut justifier que l’on punisse des citoyen·ne·s d’amendes lourdes (jusqu’à 3 500 €) et de prison (six mois) en cas de promenades solitaires. N’importe quel gouvernement soucieux du bien-être de la protection de sa population en cas de crise sanitaire devrait au contraire prendre acte des difficultés personnelles, familiales, psychologiques, sociales considérables qu’entraîne un confinement, et le rendre supportable en invitant largement la population à s’aérer et à sortir se promener, à condition de respecter les mêmes règles de gestes barrières qui sont demandées pour le travail qui, lui, non seulement n’est pas solitaire, non seulement est autorisé, mais est rendu obligatoire sur rappel du Medef.

Au risque du sentiment d’une humiliation collective, aucune population ne peut comprendre qu’elle soit obligée d’utiliser les transports en commun pour aller travailler, à condition de respecter une distance d’un mètre, mais qu’elle risque la prison si elle va se promener sur une plage, en ne nuisant à personne, en ne mettant personne en danger dans la mesure où elle respecte les mêmes règles que celles imposées dans l’utilisation des transports en commun.

Avec Emmanuel Todd, nous rappelons que « faute d’avoir prise sur l’Histoire, les gouvernants français sont passés « en mode aztèque ». Ils se vengent de leur impuissance au niveau international en martyrisant leurs concitoyens… ». Et ils peuvent compter pour cela sur le zèle d’une police inféodée qui s’empressera de matraquer les promeneurs isolés à coups d’amendes à 135 euros pour leur apprendre à obéir. Nous savons depuis un an de gilets jaunes que nous ne pouvons plus attendre aucune protection de la police. Que, comme dans toutes les périodes de crise, comme en 1940, elle choisit de servir le gouvernement, et non plus le droit. Et cela risque bien de se renforcer… Comme l’écrit Raphaël Kempf, avocat pénaliste, « il faut dénoncer l’état d’urgence sanitaire pour ce qu’il est : une loi scélérate » ! Adopté à marche forcée pour une période soi-disant circonscrite, cet état d’urgence vise des objectifs à plus long terme : celui de violer les libertés élémentaires de tou·te·s, celui de donner à la police des pouvoirs illimités, celui de venir enterrer définitivement l’État de droit.

La constitution de la 5e République avait bricolé un régime présidentiel sur mesure pour un général dans une situation de guerre en Algérie. Elle transformait le Parlement en une chambre d’enregistrement, à l’image des 308 pantins recrutés à la hâte sur entretien au printemps 2017 pour servir de paillasson au Medef. Entre les mains des Hollande, Sarkozy, Chirac ou Macron, cette 5e République est entre les mains de voyous caractériels et doit être abandonnée. Macron n’hésitera pas à se réfugier derrière le COVID-19 pour utiliser les pleins pouvoirs de l’article 16 et faire interdire la presse, les réseaux sociaux, et ce qu’il appelle déjà les fake news et les incitations à la haine. Sa position est une position de haine de classe, et son gouvernement suinte la haine de classe. L’intérêt des ateliers constituants qui se multiplient partout en France est de nous préparer à écrire nous-mêmes la constitution dont nous aurons besoin quand nous aurons chassé ce pouvoir.

Cette guerre de classes, cette guerre au peuple, cette guerre aux pauvres, est lisible au niveau spatial, géographique. Dès les premiers jours, les médias ont évoqué le manque de « civisme » des habitant·e·s des quartiers populaires, épinglé.e.s pour leur inconscience face à la propagation et leur refus des contrôles : ainsi, le 19 mars, BFMTV dénonce des « violences urbaines malgré le confinement », des « rébellions et crachats sur des policiers » et même « des regroupements sur les toits d’immeuble » pour y faire des barbecues (jusqu’à quelle extrémité peuvent aller ces petits voyous de banlieue !). Depuis, des témoignages attestent d’interpellations policières violentes dans ces mêmes quartiers. Comme celle de Sofiane, 21 ans, habitant des Ulis (Essonne), qui, le 24 mars, a eu le grand tort de vouloir sortir de chez lui pour aller travailler (il est livreur pour Amazon !) : il a été rossé par les agents de la BAC pour avoir essayé d’échapper à leur contrôle (il n’avait pas son attestation de déplacement dérogatoire sur lui). Imagine-t-on les mêmes scènes à Neuilly ou à Passy ? Et, comme ce fut le cas pour les gilets jaunes, ces violences policières sont encore largement sous-médiatisées.

3 – Des médias au garde-à-vous

En dehors des aspects proprement médicaux de la situation sur lesquels nous ne sommes pas compétent·e·s (nous ne sommes pas microbiologistes et il y a déjà suffisamment de vidéos sur le coronavirus, d’interviews et d’exposés de tous bords, de tous scientifiques pour ne pas inonder davantage le débat), il nous revient en revanche d’interroger les aspects politiques et en soumettre les contradictions à notre intelligence collective. Compter sur nous-mêmes en somme et sur notre intelligence critique que nous nie l’intégralité (ou presque) des médias, docilement regroupés autour du pouvoir exécutif.

Le nombre de morts égrené chaque jour dans nos médias est profondément anxiogène. Le traitement médiatique de la situation nous rend inévitablement vulnérables et les conséquences sur nos citoyennetés sont dramatiques. On ne compte plus les exemples de personnes se faisant apostropher pour être sorties acheter du pain (franchement, a-t-on vraiment besoin de pain frais quotidien en cette période de catastrophe mondiale ?) ou pour avoir rendu visite à un proche. Tout le monde est en train de devenir le flic des autres. L’ambiance est à la dénonciation et aux milices de volontaires qui vont bientôt patrouiller dans les rues. Surtout si ces chiffres ne sont pas expliqués et qu’ils n’ont pour seule fonction que de créer un traumatisme sur fond de méfiance circulaire et nourrie de tous bords.

Expliquer les chiffres, cela voudrait dire les contextualiser, les mettre en perspectives (historiques notamment), les comparer à d’autres… Un exemple : sans vouloir minimiser l’épidémie, il est intéressant de savoir que le nombre de morts faits par le COVID-19 en quatre mois (environ 30 000) est à peu près identique au nombre de personnes qui meurent de faim chaque jour. Ou que le paludisme cause encore plus de 450 000 décès chaque année. Sans qu’on ne s’alarme, dans ces deux cas, des mesures à mettre en place pour éviter pareilles hécatombes. Et que dire de cette information en boucle sur les Ehpad qui se confinent avec le personnel ? Il y a en France 610 000 décès chaque année (une personne toute les 50 secondes) dont 25 % en Ehpad. Les décès au sein des Ehpad représentent donc plus de 150 000 morts par an. Nous parler des décès en Ehpad, c’est nous les présenter comme un problème injuste et terrifiant. On se demande alors ce qu’est la représentation d’un Ehpad pour un chroniqueur de TF1 : une colonie de vacances ? Une thalassothérapie ? Ou un de ces mouroirs sans personnel vendu au privé, qu’on intègre de façon définitive mais dans lequel on vous garantit un placement à 11 % si vous achetez une chambre pour la louer aux résidents ? Pour rappel (car c’est aussi cela mettre les chiffres en perspectives), la moyenne d’âge des morts du coronavirus en France est de 81,2 ans ! Et si la mort du musicien Manu Dibango a suscité beaucoup d’émoi, précisons tout de même qu’il avait… 86 ans.

La télé gouvernementale nous montre en boucle l’hôpital de Mulhouse saturé, l’armée qui évacue des malades en avion vers Toulon. Les tentes de médecine de guerre… terrible ! Mais elle se garde bien de questionner les odieux petits soldats des ARS (Agences régionales de santé) qui ont vidé l’hôpital de tous ses moyens, de tous ses personnels, qui ont mis cent directeurs en démission administrative il y a deux mois, et qui font fonctionner le matériel hospitalier en flux tendus .. Traduirons-nous un jour les ARS devant les tribunaux pour mise en danger délibérée à grande échelle de la vie d’autrui ?

Et c’est probablement à la lecture des médias de gauche ou d’extrême gauche qu’on mesure la puissance de cette manipulation à grande échelle. C’est cela une union nationale : faire taire notre capacité critique, adhérer à l’autorité du pouvoir. La chaîne Youtube « Osons causer » qui, jusqu’à peu décryptait les différentes faces des politiques macronistes, est désormais réduite à répercuter les ordres gouvernementaux : « Restez chez vous ! ». Si nous voulons prendre des leçons de civisme, nous n’avons pas besoin d’ « Osons causer », nous avons déjà TF1 pour traiter quelques doux promeneurs de « délinquants des parcs ». Le philosophe Vladimir Jankelevitch écrivait : « Je serai toujours le gardien de tes droits et jamais le flic de tes devoirs ». Si « Osons causer » renonce à sa mission d’éducation populaire, la preuve est apportée que le test en grandeur nature de soumission des médias (y compris ceux censés critiquer l’ordre de la domination) fonctionne !

S’il est si dur pour des médias, quels qu’ils soient, d’échapper à ces logiques manipulatrices, s’ils épousent si facilement la logique du pouvoir, c’est que les conditions de fabrication de l’information les ont déjà rendus structurellement perméables à cette logique.

Et déjà, la place prise par les chaînes d’info en continu, avec sa conséquence : la course à l’information en « temps réel ». Temps réel ? Allons bon… Cela supposerait qu’existe un temps « irréel » ? Ne serait-ce pas justement ce temps qu’on nous vend pour du « réel » qui, en évacuant l’histoire et les processus d’émergence des phénomènes, constitue l’« irréel », un temps qui n’a pas de sens ? Dans ce monde-là, il faut occuper l’antenne et meubler les flux en permanence. Donc trouver du nouveau au fil des jours, au fil des heures… Heureusement, ce qu’il y a de nouveau, presque en permanence, ce sont les chiffres. Alors… bingo sur ces chiffres qui montent, qui viennent s’aligner de manière vertigineuse sur les écrans ! Chaque jour apporte son lot de « nouveau record », de « chiffre jamais atteint »… Puisqu’il s’agit d’une « pandémie » en plein essor, la probabilité que le nombre de nouveaux cas détectés ou de nouveaux décès à l’hôpital en 24 heures soit inférieur à celui de la veille est sans doute inférieure à 1 %, non ? Donc balancer cette info, ce n’est pas vraiment un scoop, on est d’accord ? Il y a d’ailleurs fort à parier que le journaliste qui l’a annoncée en martelant chaque mot sur un ton affolé, quand il rentre chez lui et retrouve son conjoint, il ne lui dit pas : « Tu sais, c’est incroyable : le chiffre a encore progressé ! ». Oui : il est probable que, dans sa vie privée, il reste quelqu’un d’à peu près censé. Mais quand il passe à l’antenne, il devient cet imbécile qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes.

C’est que, sur les ondes, il faut sacrifier aux rites de la dramatisation. Pour « vendre » et faire du « buzz », il faut maintenir le « suspense », « feuilletonner » l’information, avec, si possible, un bon « casting » et de « bons clients ». Autant de termes venus des mondes de la fiction et du commerce et qui se sont progressivement imposés dans les rédactions. C’est ainsi que se construit et se reconstruit le thème de la « vague » épidémique qui va déferler (sans qu’on ne sache jamais pourquoi le « pic » est attendu à tel moment). Avec sa conséquence inéluctable, en gros titre à la « une » de l’Est Républicain du 23 mars : « Vers un inévitable durcissement du confinement » (quatre semaines plus tôt, de nombreux médias titraient sur le « recours inévitable au 49.3 » à propos de la réforme des retraites !). Prophétie auto-réalisatrice dans laquelle les médias oublient – ou feignent d’oublier – le rôle qu’ils jouent eux-mêmes.

Autre facteur structurant : la place prise dans les médias par un ballet d’experts où se succèdent hypothèses hâtives et contradictoires (sur les tests, le port de masques, l’efficacité du traitement par la chloroquine…), sans que les faux pronostics ne soient ensuite rectifiés et sans que l’on précise que « médecin » n’est pas un titre suffisant pour se qualifier d’expert en matière de COVID-19. Mais avec cette certitude auto-proclamée : les fake news, c’est l’affaire des réseaux sociaux ; l’information sérieuse et vérifiée, celle des médias main stream.

4 – La gouvernance « scientifique »

Dans un monde où les demandes de financement de la recherche publique sur les coronavirus sont restées lettre morte, où les multinationales de la pharmacie ont plus de pouvoirs que les États et où le vaccin de ce coronavirus engrangera des milliards de profits, qu’est-ce qu’un expert ? Qui sont les « scientifiques » qui « conseillent » un gouvernement entièrement dévoué aux multinationales ? (voir Monsanto-Macron, et les milliers de cancers liés au Roundup). Y aura-t-il des conflits d’intérêts ? Jupiter met ses pas dans ceux d’un « conseil scientifique », créé le 10 mars et invité à infléchir voire à dicter les décisions. Cette délégation de pouvoir à l’expertise « scientifique » présente de multiples dangers. Elle éteint toute contestation au nom de l’intérêt supérieur : elle gomme ce que nous, gesticulant·e·s et formateur·trice·s, militant·e·s de l’éducation populaire, avons appris et ne cessons de marteler : tout point de vue est nécessairement « situé », on ne parle toujours que de « quelque part », et avec une intention. Mais non : les experts, eux, échappent à cette condition humaine puisqu’ils parlent de nulle part et sans jamais aucune intention autre que de nous transmettre la vérité.

C’est dire à quel point cette délégation va faciliter le passage à une société de contrainte…

5 – Le COVID19, révélateur mais aussi accélérateur des inégalités

Isolement des plus vulnérables, exploitation des plus précaires, contamination des plus exposé.e.s, stigmatisation des classes populaires (car ce peuple que l’on doit confiner, c’est bien celui des classes populaires, celles qui pourraient désobéir, ces classes dangereuses…), entassement des plus pauvres dans des logements insalubres pendant que les bourgeois aisés des arrondissements parisiens fuient leur 200 m2 pour aller (exode sanitaire oblige !) se mettre au vert dans leur maison secondaire ou dans une villa louée pour l’occasion… cette crise sanitaire amplifie le développement des rapports de domination.

Regardons du côté de la condition des femmes. Par leur position dans la société, les femmes représentent indéniablement une classe fragilisée par cette crise sanitaire et le confinement que celle-ci impose. La situation des femmes victimes de violences conjugales est alarmante. Les chiffres actuels montrent une augmentation de 32 % des cas depuis le début du confinement. Des situations où la présence permanente du mari violent rend les demandes d’aide et les moyens de protection extrêmement difficiles. 210 000 femmes sont violentées par leur mari chaque année en France. Le confinement porte donc ce chiffre à (au moins) 300 000. Belle réussite du confinement ! Toujours dans la sphère de l’intime, l’accès à l’avortement est fragilisé, notamment pour les adolescentes qui n’ont plus de prétexte pour sortir de chez elles.

Et puisque, dans cette crise, c’est bien le monde du travail qui impose la marche à suivre, dans la sphère productive, l’exploitation des femmes se poursuit. Il y a les plus précaires, celles qui vivent sous le seuil de pauvreté, celles qui n’auront pas le choix d’accepter de travailler – quelles que soient les conditions sanitaires – pour pouvoir boucler la fin de mois. Il y a les femmes élevant seules leurs enfants, qui, faute d’école ou de nounou, subiront un chômage partiel qui les mettra à terre. À la fin de la crise, quelle sera la posture des banques envers ces femmes ?

On le sait : parmi le travail dédié aux femmes, celui du soin. Le 12 mars dernier, Macron demandait au personnel hospitalier de « continuer à faire des sacrifices ». La division sexuelle du travail à l’œuvre dans notre société fait reposer ce « sacrifice » sur une large majorité de femmes : 90 % de femmes chez les aides-soignantes, 87 % de femmes chez les infirmières… Les postes prestigieux, eux, sont occupés par des hommes. Avec la pénurie de matériel de protection, entre l’aide-soignante et le chirurgien, qui aura le masque ?

Le sacrifice se joue entre les classes sociales qui se côtoient à l’hôpital. Le sacrifice se joue entre les classes sociales tout court. Les femmes font partie des dominé·e·s, des exploité·e·s du système capitaliste, à qui l’on demande de continuer à faire marcher la machine économique à n’importe quel prix, et qui n’en obtiendront que du mépris (une prime de 1000 € ?) lorsque les puissants n’auront plus peur d’attraper la grippe.

6 – Le COVID19, arme de guerre… contre l’école

La mise en place de l’école à distance est une aubaine pour qui s’acharne à détruire le service public. C’est une véritable expérimentation grandeur nature pour terminer la privatisation de l’école rêvée par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et mise en œuvre par les ministres successifs depuis Luc Ferry.

Quoi de mieux que d’amener les enseignants à se penser comme des « facilitateurs pédagogiques » pour assurer la « continuité pédagogique » ? Le rêve ultime de l’idéologie libérale : l’enseignant·e est déchargé·e de toutes responsabilités éducatives, de tout désir de penser l’élève comme un être humain complet et complexe. L’enfant n’existe plus. Le sacro-saint programme construit autour des compétences n’a plus qu’à être digitalisé. Les enseignant·e·s deviennent des « intervenants à distance », pratiquant le « e-learning », surfant sur des plate-formes privées dont les contenus deviennent contrôlables et évaluables. Le contrôle : outil indispensable à la légitimité de la domination. Pour preuve ce mail envoyé ce jour, par une enseignante de maternelle, qui demande aux parents d’envoyer une photo de leur enfant en train de travailler : « Nous devons assurer la continuité pédagogique et l’inspection nous demande de vérifier qu’elle est bien mise en œuvre par les parents, sinon cela peut être considéré comme de l’absentéisme ». Pressions, contrôles et menaces… on y retrouve alors tous les ingrédients de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », adoptée en 2018, qui permet d’imposer une « démarche qualité » à tous les organismes de formation. Calquée sur des procédures de rentabilité industrielle, la démarche qualité a réussi le tour de force de mettre tous les organismes de formation en concurrence, d’imposer un vocabulaire unique (celui de la langue de bois bien sûr), de récupérer tous les contenus pédagogiques, de dématérialiser au maximum en réduisant les liens humains au minimum. Une expérimentation grandeur nature de ce qui est déjà à l’œuvre dans l’éducation nationale !

Alors on peut toujours penser que l’école par internet, c’est juste provisoire, que non cette loi n’est pas une étape intermédiaire pour finir de faire de l’école le réservoir de main d’œuvre du capital au détriment d’un lieu où penser la société de demain… si seulement cette expérimentation n’était pas déjà dans les tuyaux depuis plus de trente ans : baisse du nombre de fonctionnaires, privatisation de l’enseignement supérieur, décentralisation favorisant le lien avec le marché du travail local, emploi de directeurs devenus des managers, suppressions massives des postes éducatifs et de soins dans les établissements (psychologues scolaires, assistants sociaux, éducateurs, infirmiers…), mise en concurrence des établissements par l’attaque du statut d’enseignant (précarisation du métier, CDD, contractuel·le·s) et les enseignements de spécialités avec la loi Blanquer… Les bases sont posées, affirmées, assumées… Comment être naïfs au point de penser que cette période ne sera qu’une parenthèse ?

Et le place des enf… des élèves pardon ! C’est simple : on remplace une heure de cours par une heure de travail personnel… La durée d’attention d’un élève en classe varie de 4 minutes en maternelle à 35 minutes par heure pour un adulte. Transformer alors une heure de cours en une heure de travail personnel, c’est multiplier l’exigence de productivité scolaire par deux au minimum pour les lycéens. De plus, cela ne tient pas compte de chaque élève. Là où l’enseignant·e va évaluer que, sur la classe d’âge concernée, le travail donné est faisable en une heure, la réalité sera que ce travail sera réalisé en 30 minutes par certains et en 1h30 par d’autres. Ajoutons à cela les conditions matérielles de chaque élève : chambre seule ou non, travail sur ordinateur ou sur smartphone, accès à une imprimante scanner ou pas, nombre de personnes dans la maison et en capacité d’aider scolairement ou pas… Sans oublier qu’actuellement, celles et ceux qui sont toujours au travail – et donc pas disponibles pour leurs enfants – sont les salarié·e·s les plus précaires : ouvrier·e·s, caissières, aides à domiciles …On voit bien à nouveau les réalités matérielles niées, on voit bien comment, au profit de la « continuité pédagogique », on enterre les enfants des classes populaires pour pouvoir applaudir les quelques autres à la fin du confinement… Bravo les enfants, vous voyez bien que c’était possible : quand on veut, on peut !

Les ultra-libéraux de l’Union européenne et de l’OCDE l’ont rêvé, le COVID-19 l’a fait : la dématérialisation complète et totale de l’éducation nationale. Les requins de l’ordre capitaliste lorgnent sur ce ce marché éducatif mondial à conquérir (estimé à 20 000 milliards de dollars, dont 7 000 milliards d’euros pour l’Europe). Le fruit est mûr pour privatiser le système éducatif… Il ne restera plus qu’à Hachette édition (propriété du groupe Lagardère) à nous vendre par millions les logiciels que cet enseignement à distance, assuré par des « uber-profs », nécessitera. Et que feront les parents ? Dans le marasme de l’offre proposée, dans ce climat de compétition acharnée, les familles paieront bien sûr, enfin celles qui le pourront ! Pour le plus grand bonheur de la Bourse. L’OCDE l’a dit : les perspectives de profit pour les investisseurs institutionnels sur le marché éducatif mondial sont de 1 à 7 quand elles ne sont que de 1 à 2 sur le marché de la construction automobile.

Et lorsqu’il faudra, une fois la mission éducative de l’éducation nationale piétinée, se charger de transmettre quelques « savoir-être » et « compétences relationnelles » aux enfants et adolescents, le marché du développement personnel viendra nous vendre sa came à grands coups de conférences, de cours de coaching et de slogans plus creux les uns que les autres : « Sois le monde que tu veux voir », « La confiance en soi est le premier secret du succès », etc. Comme l’a si bien montré Eva Illouz dans son livre Happycratie, le développement personnel est non seulement un marché juteux, mais surtout l’ami protecteur des dominants puisqu’il contribue à invisibiliser les rapports sociaux de domination (classe, race, genre) au profit d’un seul discours : « Tu as les ressources en toi pour t’en sortir », et autres outils de culpabilisation individuelle. Théorisée aux Etats-Unis, la « psychologie positive » est la condition de la domination capitaliste dans les entreprises et sur nos vies.

7 – COVID19 et droit du travail

Pendant qu’on nous invite à nous laver inlassablement les mains, le patronat, lui, se les frotte ! Emmanuel Macron est définitivement l’ami des grands patrons. Et voilà la loi d’urgence face à l’épidémie qui autorise le gouvernement à agir par ordonnances. Le texte 52 de ces dernières permet à l’employeur d’imposer une durée de travail hebdomadaire portée à 60 heures, le travail le dimanche, des dates imposées de congés payés…

Il est intéressant de comparer les intitulés de ces ordonnances. Ici : « Ordonnance portant mesures d’urgence en matière de congés payés, de durée du travail et de jours de repos » ; et là : « Ordonnance adaptant temporairement les conditions et modalités d’attribution de l’indemnité complémentaire » . Il n’est sans doute pas anodin de voir que, dans la seconde, apparaît le terme « temporairement », indication à laquelle Muriel Pénicaud s’est formellement opposée lorsqu’un amendement proposa de le faire figurer dans l’ordonnance « congés payés et autres… ». De là à penser que ces dérogations au code du travail soient destinées à perdurer…. Relance de l’économie oblige : 60 heures par semaine, réduction du repos quotidien de onze à neuf heures, soit quinze heures de travail-transport chaque jour ne font que nous renvoyer aux conditions de 1841, date de la première loi sur le travail. Cet « effort » qui va être imposé au monde du travail ne sera pas imposé à toutes les catégories sociales. Un amendement visant à relever le montant de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, faisant passer son taux de 3 % à 5 % des revenus supérieurs à 250 000 euros par an, a été sèchement rejeté.

Dans un tweet du 24 mars, Bruno Le Maire demande aux entreprises, notamment les plus grandes, « de faire preuve de la plus grande modération sur le versement de dividendes. C’est un moment où tout l’argent doit être employé pour faire tourner les entreprises ». Une simple demande donc, pas d’ordonnance ici pour contraindre le capital à participer à l’effort collectif alors même que les entreprises européennes s’apprêtent à verser 359 milliards d’euros à leurs actionnaires au titre des dividendes de l’année 2019. Pourtant, malgré ces chiffres exorbitants, l’État, pour pallier à la suspension partielle de l’économie, va soutenir ces mêmes entreprises en prenant en charge une partie des salaires, à travers les mesures de chômage partiel, ainsi qu’en suspendant les obligations fiscales et sociales de ces mêmes entreprises.

Au final, c’est bien aux travailleur·se·s que Macron s’en prend à nouveau pour « soutenir l’économie » en s’attaquant, non pas aux dettes sous lesquelles croulent les entreprises et dont il pourrait déclarer un moratoire, mais… aux cotisations sociales et aux impôts qu’elles versent, et au droit du travail.

Voulons-nous que la « guerre » menée par une classe dirigeante qui a montré son impréparation absolue à faire face à la pandémie – parce qu’elle a organisé le démembrement des services publics et de la production en France de biens de première nécessité – soit à nouveau l’occasion d’une union sacrée pour « sauver l’économie » en s’attaquant aux travailleur·se·s et en soutenant les prêteurs capitalistes, comme cela s’est fait en 2007 avec les beaux résultats que l’on sait ? Nous faisons depuis plus de dix ans l’expérience amère de la potion capitaliste que Macron veut à nouveau nous faire avaler alors que c’est elle qui nous a conduits à une impasse dont il prétend nous faire sortir en en rajoutant une louche. C’est assez !

Nous n’allons pas nous faire avoir à nouveau. Nous savons que nous ne pouvons attendre que le pire des « mobilisations générales » et de « l’union nationale » dans lesquelles nous enrôle la classe dirigeante sans nous demander notre avis, pour nous faire taire. Seule une mobilisation venue d’en-bas sera efficace contre le retour régulier de pandémies liées à une excessive division internationale du travail et à un rapport de plus en plus mortifère au vivant et à la nature dans la folle organisation capitaliste de la production.

La médiocrité de la réponse à la pandémie fait prendre conscience de l’absurdité de faire dépendre notre production de groupes capitalistes indifférents au maintien d’un tissu productif équilibré sur un territoire, qu’il soit régional ou national : les exemples d’entreprises neuves fermées alors qu’elles produisent des masques ou des bouteilles d’oxygène ont fait le tour des réseaux sociaux. Les travailleur·se·s (pas l’État !) doivent devenir propriétaires de tout outil de production de biens communs, les actionnaires doivent être évincés sans indemnisation, et les prêteurs non remboursés.

Autre prise de conscience : les ressources des personnes ne doivent pas dépendre de l’aléa de leur activité. Le confinement laisse nus tous les indépendants et génère un chômage partiel plein de trous qui vont notablement réduire les ressources d’employés du privé ou de contractuels de l’État. Alors que les fonctionnaires, eux, conservent leur salaire, qui est lié à leur grade et non à leur emploi. Seul le salaire lié à la personne (celui des fonctionnaires, celui des salariés à statut, celui des retraités… bref celui qu’attaquent avec détermination tous les gouvernements de l’Union européenne) nous permet de sortir de la forme capitaliste de la rémunération, qui la lie à la mesure d’activités aléatoires avec le filet de sécurité d’un revenu de base. Nos personnes doivent être libérées de cet aléa et reconnues, de 18 ans à la mort, par un salaire posé comme un droit politique et qu’il serait raisonnable d’inscrire dans une fourchette de 1 à 3. Chacun·e, à sa majorité, quels que soient son passé scolaire et son handicap, est doté·e du premier niveau de qualification, et donc des 1700 euros nets du Smic revendiqué, et peut, par des épreuves de qualification, progresser jusqu’à un salaire plafond de 5000 euros nets : au-delà, les rémunérations n’ont aucun sens. Droit politique de tout adulte vivant sur le territoire national, le salaire peut stagner, mais jamais diminuer ou être supprimé.

La propriété de tout l’outil par les travailleur·se·s et le salaire lié à la personne supposent une forte socialisation du PIB. Déjà, plus de la moitié est socialisée dans les impôts et cotisations sociales. Il faut aller encore plus loin. La valeur ajoutée des entreprises doit être affectée non plus à des rémunérations directes et à du profit, mais à des caisses gérées par les travailleur·se·s comme l’a été le régime général de 1947 à 1967. Elles verseront les salaires et subventionneront l’investissement, y compris par création monétaire. Alors nous pourrons libérer du capital nos vies et notre pays.

La survenue de l’épidémie de coronavirus a mis en évidence l’état de délabrement de l’hôpital public après quarante années de politiques libérales qui lui ont été imposées. Hasard du calendrier, cette épidémie a conduit le gouvernement à suspendre son projet de réforme des retraites. Maladie, vieillesse : deux branches de la sécurité sociale réunies par les événements.

Comme Ambroise Croizat et ses co-détenus au bagne de « Maison carrée » à Alger préparèrent un plan complet de sécurité sociale, mettrons-nous à profit cette période pour réfléchir aux revendications à porter dès la fin de la période de confinement ? Parmi celles-ci, une reconstruction de la sécurité sociale dans ses structures révolutionnaires de 1946, en revenant non seulement sur les exonérations de cotisations patronales, mais en revendiquant leur augmentation. Car c’est bien l’augmentation de ces cotisations qui permit à la sécurité sociale de subventionner la mise en place des Centres hospitaliers universitaires (CHU) au début de années 1960, transformant des mouroirs en usines de santé. Des plans de nationalisation de l’industrie pharmaceutique et de la recherche scientifique seraient également des revendications incontournables. Profiter de cette épidémie pour obtenir la reconquête de droits précédemment conquis représenterait en quelque sorte un renversement de la « stratégie du choc ».


[Notes :]

1 Alain Badiou : L’hypothèse communiste, Ed Lignes
2 Emmanuel Todd : La lutte des classes en France au 21e siècle. Ed Seuil
3 Naomi Klein : La stratégie du choc. Ed Babel



Sommation adressée au Gouvernement du Québec

[Source : https://www.youtube.com/watch?v=u33VXrcrd4Y

https://www.youtube.com/watch?v=u33VXrcrd4Y

et Document Word sur Facebook]

[NdNM : à chacun d’estimer la validité et/ou l’intérêt de la démarche ainsi que son caractère réaliste ou non. Le texte pourra facilement être qualifié de complotiste étant donné les sujets abordés et la manière dont ils le sont.]


SOMMATION
DE RÉPONDRE PUBLIQUEMENT, DANS LES 24 HEURES
LORS DE VOTRE PROCHAINE CONFÉRENCE DE PRESSE
ADRESSÉE À :

Monsieur François Legault, Premier ministre du Québec
Madame Danielle McCann, ministre de la Santé du Québec
Monsieur Horacio Arruda, Responsable de la Santé Publique du Québec

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Article 35, Déclaration des droits de l’homme 1793

La Nation Kébékoise remercie le Covid-19.

Merci à cette pandémie imaginaire qui nous a permis un répit pour se recentrer et réfléchir ; nous a redonné nos enfants et une vie de famille depuis longtemps oubliée. Ce temps d’arrêt, craint par tous, nous a permis de faire nos recherches, de nous instruire et de réaliser que la société dans laquelle nous vivons n’est plus ce que nous voulons pour nous et nos enfants. Nous avons pris conscience de notre condition d’esclave au profit des multinationales, des corporations et des élites qui gouvernent dans l’ombre, qui nous accordent que ce qu’il faut pour survivre et nous écrasent par des dettes bidons, mais en conférence, vous avouez que 25 000 $ annuel est le minimum pour qu’une personne puisse vivre décemment. Nous espérons une correction concrète dans les jours à venir. Nous avons également pris conscience de toutes les manipulations tordues et vicieuses qui nous entourent, que ce soit au niveau des médias, des ministères, du corps médical, du barreau, de la justice et de la sécurité policière. Nous en avons froid dans le dos. Notre situation se résume à être une batterie qui produit de l’énergie pour enrichir les élites d’en haut. Avec ce canular de Covid-19, chaque Canadien est endetté de 172 %. Nous vivons dans un monde où le mensonge est honoré et la vérité condamnée. On s’est laissé entraîner sournoisement dans un monde satanique qui a anéanti les valeurs fondamentales d’un peuple fier de ses racines pour une société rendue à encenser l’immoralité, l’éducation sexuelle chez les enfants, la pédocriminalité, le mensonge, la médiocrité, la corruption, l’illégalité, le tout servi d’une sauce de menaces et de culpabilité à la moindre réflexion critique et contraire au plan des mondialistes.

Aujourd’hui, si l’on compare la vie des jeunes adultes avec celle des babyboomers, seuls ceux-ci peuvent constater l’effondrement de nos sociétés à comparer à la vie d’il y a à peine soixante ans et tous constatent que des changements majeurs se sont instaurés silencieusement pour ne pas dire sournoisement.

Depuis 60 ans, on constate de la part de tous les gouvernements une volonté d’affaiblir nos services publics comme l’éducation et le réseau des affaires sociales. Nous avons vu défiler des Commissions d’enquêtes bidon et des récompenses à peine voilées pour les bons amis contribuant à vos caisses électorales ; une collusion qui perdure toujours.

Ce qui fait la grande différence aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux et les médias alternatifs, ceux que vous voulez faire disparaître en faisant des lois votées en catimini. Les chercheurs et les éveillés ont une qualité fondamentale : dire la vérité. Cependant, aux yeux des mondialistes et des élus-marionnettes franc-maçons à la solde des Soros, Rothschild, Rockefeller, Trudeau, Desmarais ; Power Corporation, ces éveillés représentent une menace nationale et sont passibles d’emprisonnement. Nous avons la liste complète des francs-maçons du Kébek et du Canada qui sera publiée sous peu. Le peuple refuse d’être gouverné par ces pervers sataniques, ces pédocriminels qui kidnappent nos enfants pour les immoler sur l’autel de leur bassesse.

Voilà pourquoi ce temps d’arrêt nous a permis de faire des découvertes jusqu’ici bien enfouies, découvrir comment les francs-maçons, les mondialistes et les Illuminati ont tout planifié depuis 60 ans pour arriver à nous détruire et à prendre le contrôle de nos vies.

Cet avenir nous le refusons, même au prix de nos vies et cela débute aujourd’hui.

Nous avons découvert Le Protocole de Toronto
(Fin juin de 1967 marque les derniers préparatifs de la mise au point du plan de la « chute des nations » par les hautes instances de la franc-maçonnerie anglo-saxonne à Toronto, Canada).

Cette réunion secrète, hautement confidentielle, est organisée par les « 6.6.6. » (tels ils se nomment eux-mêmes), ceux qui dirigent les 6 plus grandes banques mondiales, les 6 plus grands consortiums énergétiques de la planète (dont le pétrole), et les 6 plus grands consortiums de l’agroalimentaire (dont le contrôle des principales routes alimentaires du monde).

Ces 6.6.6. étant les plus hauts responsables de la finance internationale, vont définir, à l’intérieur de leur réunion, une « stratégie commune » en vue de la mainmise absolue sur le « commerce mondial » ; sur la possession de l’arme énergétique (porte ouverte sur le XXIᵉ siècle) ; et sur le contrôle international de l’agroalimentaire [lequel comprend aussi, pour eux, les consortiums pharmaceutiques comprenant, à leur tour, le marché mondial des « vitamines » et des « vaccins »].

Dans son ouvrage Le Protocole de Toronto, Serge Monast nous dévoile deux documents explosifs et confidentiels s’intitulant « Panem et circenses » [rapport officiel de juin 1967 des 6.6.6. sur le projet du « génocide du vital au profit du rentable occulte »] & « l’Aurore rouge » [rapport officiel de juin 1985 des 6.6.6. visant en 27 protocoles, au contrôle total de la planète par la mainmise sur le F.M.I., le G.A.T.T., la commission de Bruxelles, l’OTAN, l’O.N.U. ainsi que d’autres organismes internationales.

À la révision des événements survenus ces vingt-cinq dernières années, il appert que le scénario décrit dans ces deux documents confidentiels nous permet de mieux comprendre ce qui, jusqu’à aujourd’hui, paraît des plus incompréhensibles à plus d’un. « Même si ma vie est en danger à cause de la diffusion d’informations comme celles-ci, la vôtre l’est encore plus par l’ignorance de ces mêmes informations ». Serge Monast]

Étrangement, Serge Monast est décédé de façon inexpliquée.
Autre lanceuse d’alertes et écrivaine, Claire Séverac, qui démontrait l’empoisonnement des peuples par l’air, la nourriture, l’eau et les médicaments est aussi décédée de façon inexpliquée.
Combien d’autres lanceurs, tels que Marie-Claude Montpetit, ont disparus ? Impossible de tous les nommer.

Voici comment le gouvernement mondial a prévu s’installer pour détruire les NATIONS :

1- Destruction du noyau familial (faire travailler les 2 parents, séparation de l’enfant de ses parents, création CPE)

2- Destruction de l’éducation des enfants [CPE — niveler par le bas et changements des programmes/Éducation sexuelle dès l’enfance et sexualité dès la naissance, les transgenres dans les écoles et bibliothèques, promotion des gays et lesbiennes, etc.] 

https://www.ippf.org/sites/default/files/ippf_sexual_rights_declaration_french.pdf

3- Mise sur pied de la DPJ (Organisme créé par le Barreau, qui siège à huis clos, tout à fait indépendant de la Justice générale. Ces avocats se sont créé un fonds à la banque de New York en tant que registraires et créanciers. En vous retirant vos enfants, ils se sont créé un emploi et un chèque de paye stable qui leur permettent de prendre le contrôle du titre sur la tête de nos enfants pour devenir la propriété de l’État. Ainsi, ils gèrent pour eux-mêmes un compte à New Yord dans une banque via le Kébek. Et chaque parent, s’il a été un enfant de la DPJ, sera harcelé, menacé et surveillé quand viendra le temps de fonder une famille. Un cercle vicieux très payant pour le barreau.

4- Destruction du noyau social et du patrimoine culturel (immigration de masse et illégale/lois restrictives pour le peuple fondateur/restreindre les libertés d’expression/menaces et même emprisonnement pour ceux qui osent s’exprimer. 

5- Suppression de la mémoire collective [en supprimant l’histoire des programmes éducatifs, en coupant les liens entre aînés et enfants. Pacte de l’Éducation mondiale (14 mai 2020)
6- Pacte mondial de la vaccination par l’OMS et l’Alliance, ID2020 [implantation de la puce] pour un contrôle total de géolocalisation et du carnet numérique de santé. Pendant ce confinement planifié [installation des tours 5G] et finalisation de la mise en place du gouvernement mondial.

https://www.who.int/immunization/ia2030_Draft_Zero_FR.pdf

Comment un gouvernement mondial va-t-il procéder pour s’installer sur toute la planète ? EN CRÉANT UNE PEUR MONDIALE, car la peur rend l’humain docile et manipulable. Bien que dans toute l’histoire de l’humanité aucune épidémie n’ait jamais exigé un confinement, l’ONU et l’OMS, ces manipulateurs sataniques vont créer un virus supposément mortel et maintiendront la peur. L’OMS évoquant l’urgence sanitaire, suspendant du même coup la liberté fondamentale de tous en nous confinant à demeure. Les médias [payés par ces mêmes élites sataniques] auront l’ordre de diffuser en boucle des images horribles et le peuple va remercier leurs bourreaux pour ce confinement, car ils se sentiront protégés [concept de PROBLÈME-RÉACTION-SOLUTION].

Le gouvernement mondial a fait une grosse erreur. Laquelle croyez-vous ? Il nous a donné du temps libre. Le peuple était superficiellement alerté depuis de nombre d’années sur tous les changements néfastes au sein de nos sociétés, mais, avec ce confinement, ils disposent de temps pour faire des recherches et pour corréler des articles et des vidéos de lanceurs d’alerte. Eh oui, ils comprennent.

Enfin, le peuple prend conscience que tous les pays et leurs gouvernements n’ont plus aucune latitude pour gouverner quoi que ce soit. Ils ont tous subi une infiltration et de la subversion par des pervers narcissiques sociopathes dont le but est de prendre le pouvoir, de s’enrichir à outrance et de placer des gens de compétence douteuse à des postes de haute direction. Ils ont créé des sociétés.

De collusion et de mensonges. Le Canada et le Kébek ne sont plus des états de droits puisqu’ils sont dirigés par l’ONU et que tout l’argent dont ils disposent de même que tous leurs salaires viennent de l’ONU. Ce sont des repères de voyous crasses aux ordres d’une ploutocratie mondialiste hégémonique criminelle. Ce n’est pas l’homme du peuple qui détruit, mais les élites richissimes, les corporations et les multinationales qui gèrent les gouvernements en place.

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ [L’OMS]

Dr Arruda : Connaissez-vous l’OMS et ses dirigeants ?

Voici le résultat de nos recherches.

L’OMS est dirigée par Tedros Adhanom Ghebreyesus, un homme d’apparence bon et généreux, mais tombé dans le filet des pires mondialistes et profiteurs des démocraties actuelles. Son passé obscur en tant que membre des groupes terroristes ultra-violents qui étaient au pouvoir en Éthiopie, où il est soupçonné de détournement de fonds, de sa contribution à éliminer une ethnie éthiopienne avec les produits de santé [Bill Gates] peuple qui a servi de cobayes pour la vaccination], a été effacé par ses maîtres actuels mondialistes, affamés de finance et de pouvoir. Cette mafia silencieuse et constamment malveillante envers l’humanité, mais en prétendant le contraire. Il est devenu le valet servile et obéissant des plus grands criminels vaccinateurs de la planète qui se cachent derrière lui pour écouler leurs vaccins sous prétexte de pandémie.

L’OMS, dont le principal actionnaire est Bill Gates, à hauteur de 10 Milliards par décennie (article publié dans le Business Insider du 6 avril 2020), a mis en place un plan machiavélique pour en réaliser un autre encore plus sordide ; celui de diminuer la population à travers la vaccination obligatoire. Elle va venir et elle sera imposée par les organisations sataniques comme l’OMS, l’Alliance GAVI, INOVIO, MODERNA et la Fondation Bill et Mélinda Gates (qui a mains mises sur toutes les pharmaceutiques). Il faut admettre que les plus grands satanismes se dissimulent sous les titres des plus respectables.

Voici la vidéo où Bill Gates déclare que s’il travaille bien, avec un bon programme de vaccination, il pourra réduire la population mondiale de 10 à 15 %.

https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid=IwAR2jApODSFsccsYxuWk3ibqkJKGzEVWmM_ds99H02AFtwt7Fb2TtqaZf0Z4

https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid=IwAR2jApODSFsccsYxuWk3ibqkJKGzEVWmM_ds99H02AFtwt7Fb2TtqaZf0Z4

L’OMS a publié une déclaration en septembre 2019 (quel hasard !) selon laquelle elle avait travaillé avec Facebook pour lutter contre la désinformation à propos des vaccins, c’est-à-dire qu’elle empêchait tout article de dire la vérité sur le contenu réel des vaccins et des dangers qu’ils représentent pour l’humain. Par cette action, elle usurpait la liberté d’expression (article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen) et la démocratie responsable à la fois aux États-Unis et dans le reste du monde ; le Kébek n’en faisant pas exception.

QUI SE CACHE DERRIÈRE l’OMS ? BILL GATES

Un homme n’ayant aucune formation scientifique, étant ni médecin ni chercheur, mais simplement multimilliardaire. Grâce à ses dons à travers ses fondations, cet excité de la piquouse rapportant plus que n’importe quel autre produit de santé, il peut influencer les politiques du monde entier. Il achète.

Presque tous les chefs d’État, les organismes, les laboratoires, les médias et les médecins. Il est facile de suivre son raisonnement et sa façon de procéder : il nous empoisonne puis il nous soigne.

  1. Il est l’actionnaire majoritaire de l’OMS.
  2. Il est actionnaire de Mosanto-Bayer ; a acheté tous les brevets d’agriculture dans lequel cas les agriculteurs, sous peine de prison, sont tous contraints d’acheter exclusivement des semences OGM (créant de super cancers et affaiblissant le système immunitaire)
  3. Il est actionnaire de Big Pharma qui, telle une pieuvre, étend ses tentacules dans tous les domaines et nomme des eunuques à tous les postes importants de la planète. Il achète tout le monde.
  4. Il est investisseur de milliards ($) en Afrique afin d’avoir des enfants comme cobayes pour ses vaccins.
  5. Il est actionnaire des laboratoires de recherches.
  6. Il est le président du Forum Économique tenu à Davos en janvier 2020 où il a présenté son Plan de vaccination mondial (comme par hasard) sur le Covid-19. Le Kébek n’avait pas de représentant à ce forum ?
  7. Il est actionnaire de nombreux médias de masse, donc contrôle la nouvelle et paie Facebook et Google pour supprimer quiconque dira la vérité sur le véritable contenu des vaccins.
  8. Il finance des programmes secrets d’épandages chimiques sur les populations (chemtrails) qui nous pulvérisent, comme des cafards, de produits chimiques et de nanoparticules empoisonnant l’air, l’eau et le sol.

Résumé très court : Bill Gates nous empoisonne avec Mosanto-Bayer et les Chemtrails, ensuite fait répandre le virus qui dormait depuis fort longtemps, fait semblant de mobiliser tous les laboratoires pour inventer un vaccin qui va sauver la planète. Il existe une pétition adressée à la Maison Blanche pour que cet individu, qui a les mains souillées du sang de nos enfants, soit accusé de crime contre l’humanité. Nous espérons fortement que le Kébek se joindra à l’Inde pour déclarer cet individu persona non grata au Kébek. Ce serait un signe de respect envers la Nation.

Monsieur le Premier Ministre, avez-vous remarqué que depuis le confinement, le ciel est bleu, absence totale de smog, disparition des embouteillages et aucun chemtrails dans le ciel ? Pourquoi ? Ce confinement nous a tracé la route à suivre pour avoir une meilleure vie et ce ne sont pas les experts à la solde des corporations et des multinationales qui vont vous montrer le chemin, mais les gens du peuple, ceux qui sont libres de toute redevance.

Dr ARRUDA : En votre nom et celui de tous vos confrères et consœurs, pouvez-vous nous lire le serment d’Hippocrate des médecins du Québec
J’affirme solennellement que :

  1. Je remplirai mes devoirs de médecin envers tous les patients avec conscience, loyauté et intégrité ;
  2. Je donnerai au patient les informations pertinentes et je respecterai ses droits et son autonomie ;
  3. Je respecterai le secret professionnel et ne révélerai à personne ce qui est venu à ma connaissance dans l’exercice de la profession à moins que le patient ou la loi ne m’y autorise ;
  4. J’exercerai la médecine selon les règles de la science et de l’art et je maintiendrai ma compétence ;
  5. Je conformerai ma conduite professionnelle aux principes du Code de déontologie ;
  6. Je serai loyal à ma profession et je porterai respect à mes collègues ;
  7. Je me comporterai toujours selon l’honneur et la dignité de la profession.

Questions au Dr Arruda :

Q : Dr Arruda
Le 30 janvier 2020, vu le nombre de décès à Wuhan, l’OMS déclare l’état d’urgence sanitaire publique de portée internationale, donc une pandémie (1re fois dans toute l’histoire de l’humanité), mais (absurdité oblige), on ne ferme pas les frontières ni le commerce, le tourisme continu, pourquoi ? Avec le recul, le peuple comprend que le virus doit se propager partout dans le monde, surtout éliminer les plus fragiles, ceux qui coûtent cher à la société, comme nos aînés. Et l’OMS, avant même la pandémie, dicte déjà qu’il faut accélérer le développement de vaccins.

Toutes les années, chaque pays fait face à des épidémies de grippe ou d’influenza, de SRASS, de grippe aviaire ou de grippe porcine faisant des milliers de morts (résumé pris sur Santé Canada) :

  • 1918-19 Grippe espagnole 50 000 décès
  • 1957 Grippe asiatique H2N2 1 à 2 millions décès 7000 décès
  • 1968 Grippe Hong Kong H3N2 1 à 4 mille décès 4000 décès
  • 2002-2003 SRAS 8,098 décès
  • 2009-2010 Grippe porcine H1N1 12 500 décès
  • 2017-18 Influenza 61 000 décès
  • 2020 Covid-19 Québec 1,599/8 millions d’habitants
  • Canada 2,707/36 millions d’habitants
  • E-Unis 56,803/328 millions d’habitants
  • Monde 211 000/7,8 milliards

NB : au Kébek, chaque année, 139,054 décès dus à la grippe saisonnière [en moyenne].

NOUS VIVONS UNE ARNAQUE MONDIALE

MALGRÉ CES CHIFFRES ALARMISTES, L’OMS N’A JAMAIS DÉCLARÉ DE PANDÉMIE NI D’URGENCE SANITAIRE DE PORTÉE INTERNATIONALE

Q : Dr Arruda, lors de vos conférences de presse, vous faites allusion aux experts en santé que vous consultez. Pouvez-vous nous les nommer ? Pouvez-vous nous certifier, selon votre serment d’Hippocrate, qu’aucun de ces experts n’ont de liens avec des compagnies pharmaceutiques ou des laboratoires de recherches financés par Bill Gates ? Bref, les experts que vous consultez sont-ils en conflits d’intérêts ?

Dr Arruda, Êtes-vous en conflit d’intérêts ?

Wuhan ; point d’origine du coronavirus. Les médecins sur place constataient que, bien que présentant des symptômes de pneumonie (mais pneumonie sèche) que ce n’était pas les poumons qui étaient malades, mais qu’il s’agissait bien d’un manque d’oxygène dans le sang, tout comme le mal de l’altitude. Avec le temps il a été prouvé que le Covid-19 est un jumeau du SRASS (combinaison du virus de la rougeole et des oreillons) provoquant une détresse respiratoire, mais y a été ajouté le gène du VIH, confirmé par de nombreuses sommités médicales.

Q : Dr Arruda : Expliquez-nous clairement comment un virus, même très intelligent, peut s’ajouter lui-même un gène de VIH? À ce jour, avec toutes les informations disponibles et le questionnement de réels biologistes-infectiologues, n’est-ce pas plutôt une arme biologique ?

Q : Dr Arruda : Vous avez déclaré que vous attendiez un vaccin et qu’il sera possiblement obligatoire. Vous parlez que la géolocalisation (donc la puce) qui faciliterait le confinement des cas récalcitrants ? Donc, vous approuvez le projet de l’OMS (Bill Gates) qui est d’injecter une puce à tous les humains, est-ce exact ? Donc, pour vous, l’être humain est une boîte de conserve qui doit avoir un code-barre ?

Que faites-vous de notre liberté fondamentale, de notre libre arbitre ?

Q Dr Arruda, votre serment d’Hippocrate vous oblige à porter secours à toute personne en danger lorsque sa vie est menacée. En vous abstenant d’autoriser les soins aux malades de la Covid-19 avec tous les traitements que les autres pays se servaient, vous avez manqué à votre serment et posé un geste criminel, car partout sur les sites de santé, il est publié qu’il existe [des] traitements reconnus pour soigner le Covid-19, soit :

  • Chloroquine (en usage depuis 60 ans) + azithromycine
  • Ivermectine
  • La Vitamine C Liposomale IV (en intraveineuse) guérit en 7 jours
  • Macrolide + C3G (appliqué par la Société de Gériatrie de France)
  • Ozone (apport d’oxygène dans le sang)

Q : — Veuillez expliquer à la Nation Kébékoise pourquoi aucun de ces traitements n’a été appliqué aux malades.

Q : Dr Arruda : La médecine allopathique existe depuis que l’homme existe tandis que la médecine conventionnelle est toute récente. — Veuillez expliquer également comment se fait-il que le Kébek ne possède plus de plantes médicinales, que la Vitamine C Liposomale (en capsule ou IV), que l’Artémésia de Madagascar qui soigne bien des maux, est introuvable au Kébek ? Les huiles essentielles, les onguents de nos grands-parents et le camphre sont aussi disparus. Le corps médical et Big Pharma ont pris le contrôle de nos maladies et non de notre santé. Reconnaissez-vous que la santé n’est pas rentable pour Big Pharma et Bill Gates ?

Q : Dr Arruda : notre dernière question. Ici se trouve le lien qui prouve l’arnaque du sida et les milliards de profits qu’a fait le Cartel pharmaceutique, le tout avec la complicité du corps médical. Faire mourir des êtres humains pour inventer une pandémie (comme le covid-19), détruire de supposés malades du sida pour faire de l’argent. Voilà ce à quoi le corps médical participe.

https://www.youtube.com/watch?v=-1iM6BIy8Yw&feature=emb_title&fbclid=IwAR1pVYnsWrvGm5QDiMRx_KktMSpbctIacRFqNezgSA-qfkPp3A8RHO9B6tY

https://www.youtube.com/watch?v=-1iM6BIy8Yw&feature=emb_title&fbclid=IwAR1pVYnsWrvGm5QDiMRx_KktMSpbctIacRFqNezgSA-qfkPp3A8RHO9B6tY

https://www.youtube.com/watch?v=1i2xtW1uzCk

https://www.youtube.com/watch?v=1i2xtW1uzCk

En tant qu’être humain, on ne peut plus tolérer ces arnaques et ces mensonges. Cependant, FB et Google suppriment tout ce qui se rapporte à la vérité. Quelle piste de solution avez-vous à proposer ?

Q : Monsieur Legault : La Nation Kébékoise est plus que convaincue que vous étiez au courant de toutes ces malversations criminelles de l’OMS. Les révélations du Dr Arruda vous font-elles douter de la compétence humanitaire de l’OMS ? Tous les reportages de vrais spécialistes comme le Dr Didier Raoult et du Dr Luc Montaigner (deux Prix Nobel) sur les traitements qui guérissent, la fraude criminelle des cartels pharmaceutiques et la fraude mondiale organisée par l’OMS vous font-ils comprendre que votre gouvernement, au même titre de Bill Gates, est criminellement complice de l’élimination de notre nation, de la ruine de notre économie et de la peur qui s’est installée ?

Q : Monsieur Legault : Pouvez-vous démontrer à la Nation qu’aucune subvention n’a été donnée à aucun laboratoire subventionné par Bill Gates ou ses acolytes ; qui participerait à la course pour trouver un vaccin ?

Q : Monsieur Legault : Depuis quand un Premier ministre se soumet-il aux directives d’une organisation criminelle comme l’OMS ? Quand allez-vous travailler de concert avec tous les Premiers ministres des autres provinces afin que le Canada se retire du financement de l’OMS et déposer une accusation officielle contre cette organisation pour crime contre l’humanité et génocide planifié des humains ?

Êtes-vous conscient que nous finançons notre propre mort ?

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE que la science naturelle par les plantes, science millénaire, REVIENNE sur nos tablettes et soit en libre circulation.

Lors des premières conférences de presse, le Dr Danielle. McCann affirmait que les établissements de santé avaient tout le matériel nécessaire pour leur protection. Le lendemain, les journalistes s’empressaient d’aller voir les employés qui, même sous menace par leur employeur, disaient tout le contraire. Même chose concernant les liens entre le ministère et les CIUSS, etc. Mais pour vous Mme McCann, tout allait bien et qu’il y avait une bonne communication et une bonne gestion.

Q : Dre McCann, vous avez enjolivé la situation à plusieurs occasions et vous n’étiez jamais en mode active, mais défensive. Les journalistes ont prouvé au peuple que vos affirmations étaient mensongères et que votre crédibilité a fondu comme neige au soleil. Lorsque le Premier ministre a demandé l’aide des spécialistes (pratiquement tous en congé, vu le report des chirurgies électives) au lieu de faire appel à leur humaniste (s’il en reste) vous avez immédiatement parlé salaire. Tout le corps médical devrait réaliser que leur salaire est payé par les taxes et les impôts de chaque citoyen, ce qui implique qu’ils sont les employés de chaque citoyen et s’il n’y avait pas de préposés, de laveur de planchers, d’infirmières, et de préposés à la buanderie, aucun n’aurait de travail. Malheureusement, il en reste très peu qui ont vraiment la vocation. La grande majorité est devenue de simple caisse enregistreuse. Un médecin ne devrait jamais être ministre de la Santé, cela pose un problème d’éthique et de conflits d’intérêts, et vous êtes dans cette position.

Q : Dre McCann, selon vous, avez-vous encore la légitimité pour occuper le poste de ministre de la Santé ? Nous ne croyons pas que vous l’ayez.

PARLONS DE LA 5G, 60 GHz

Si nous lisons l’historique de l’arrivée de la technologie (le téléphone, l’électricité, la télévision, le cellulaire), chacune a produit des malaises dans la population.

LE CORPS HUMAIN

Depuis la nuit des temps, l’être humain vit naturellement avec les énergies qui viennent du sol, une électricité naturelle dont on peut se servir gratuitement. Nous sommes des êtres conducteurs d’électricité, de fréquences, de lumière et de magnétisme. Le corps humain est merveilleux, mais fort complexe. Toutes les créatures de cette planète se sont adaptées à l’environnement dans lequel elles vivent, mais cet environnement doit demeurer équilibré avec ses propres champs et résonnances. La fréquence des ondes alpha émises par le cerveau et la résonance de Schuman sont la même ; soit 7,8 Hz.

Le corps humain est composé à 80 % d’eau et tout comme un sonar, les fréquences de la 4G perturbent déjà sa fluidité. Donc, que fait la 5G ? Elle perturbe l’action normale des microzimas (toute cellule animale ou végétale est constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d’évoluer et de former certaines bactéries qui continuerait à vivre après la mort de la cellule dont elle proviendrait).. Les fréquences sont comme le vent, on ne le voit pas, nos yeux ne voit que le résultat de son passage, tout comme on ne voit pas les fréquences, mais si nos yeux pouvaient voir le résultat, ils verraient un smog permanent qui ondule et nous enveloppe quotidiennement. La 5G a les mêmes effets, ses rayonnements et ses fréquences sont invisibles, mais les effets sont visibles. Les fréquences naturelles des mammifères et des oiseaux sont brouillées. Les oiseaux sont terrassés en plein vol et les mammifères marins et les poissons s’échouent sur les plages. Savez-vous qu’il n’y a plus d’oiseaux au Mexique et en Chine.

Monsieur Legault : Votre immobilisme nous laisse croire que vous voulez un Kébek dépourvu de toute la beauté animale et d’une population moribonde.

CE SONT NOS CORPS QUI REFUSENT et non nous. Les ondes émises par la 5G brouillent (pour ne pas dire « grille ») nos cerveaux et retirent de notre sang et de nos cellules l’oxygène dont notre corps à besoin pour vivre (concept d’entropie). Voilà pourquoi Wuhan (ville pilote connectée entièrement à la 5G) soignait par apport d’oxygène (supplément d’oxygène aux victimes du virus). La 5G crée des symptômes de type grippaux auxquels s’ajoute la perte de l’odorat et du goût, avant d’entraîner éventuellement la mort des sujets. Aucune épidémie de SRAS, de grippe porcine, de H1N1, de grippe aviaire et même la grippe espagnole n’a jamais présenté ces deux nouveaux symptômes. Selon quelques experts qui connaissent bien le fonctionnement du corps humain, la 5G est un danger réel et nos gouvernements se sont laissés bernés par le lobbying de vipères qui ne sont là que pour le fric au détriment de nos vies.

Selon l’OMS, il est reconnu que les champs de radio fréquence émis par les portables, de potentiellement cancérigène pour l’homme tout comme le glyphosate de Mosanto a été reconnu potentiellement cancérigène, MAIS suite à la condamnation de Mosanto, le glyphosate est maintenant reconnu cancérigène.

Q : M. Legault, si la 5G n’est pas dangereuse, alors pourquoi toutes les tours ont poussé comme des champignons, dans toutes les villes du Kébek, depuis le confinement ? Pourquoi les dissimuler dans des arbres ou construire une cheminée autour ?

Lorsqu’on y réfléchi bien, on doit songer à l’éventualité suivante : Si les vaccins de Bill Gates étaient volontairement conçus pour diffuser, dans nos cellules, les substances toxiques qu’ils contiennent sous commande du signal 5G et provoquant ainsi la mort par toxicité cellulaire (manque d’oxygène dans le sang) ? N’est-ce pas ce qui se passe avec la Covid-19 ?

Q : M. Legault, avez-vous signé un contrat pour l’installation de tours 5G au Kébek et ce malgré l’absence d’enquêtes indépendantes et malgré les avertissements de la population sur les dangers potentiels que cette technologie représente ?

Q : M. Legault, quels étaient les dividendes prévus pour le gouvernement (au détriment de la santé de la Nation ?

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE que la technologie 5G soit bannie et que toutes les installations soient démantelées immédiatement. Le peuple est prêt à aider à démolir les tours, mais les compagnies n’aimeront pas la technique qui sera employée.

Q : M. Legault est-ce que le glyphosate est encore permis au Kébek ? Si oui, la NATION Kébékoise EXIGE qu’il soit banni immédiatement.

NOUS ATTENDONS VOTRE ENGAGEMENT PUBLIC A CES DEUX EXIGENCES.

LES FAKE NEWS

Q : M. Legault, Pouvez-vous nous communiquer les raisons de votre adhésion à la LOI sur les fake news ? Quels sont les objectifs poursuivis ? Serait-ce plutôt un moyen de censurer les informations provenant d’une autre source que la source officielle validée par l’État ? Nous sommes supposés vivre en démocratie, mais avec toutes les nouvelles lois votées en catimini, les amendes, la censure imposée au peuple dans les médias traditionnels, ajouté à ça la complicité des journalistes qui sont subventionnés par les gouvernements pour ne parler que de vos discours mensongers, nous voyons le régime communiste qui s’installe sournoisement au Kébek.

Monsieur Legault, C’EST NOTRE DROIT FONDAMENTAL DE VOUS POSER LA QUESTION ET D’OBTENIR UNE RÉPONSE CLAIRE afin de planifier notre avenir. LA NATION KÉBÉKOISE A TOUJOURS VÉCU DANS UNE SOI-DISANT DÉMOCRATIE, CE QUI N’EST PLUS LE CAS.

LES CENTRES INTÉGRÉS DE SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX

Tout comme les Commissions scolaires, nous n’avons pas besoin de nous étendre longuement sur les CIUSS ou autres appellations, ces institutions qui nous démontrent depuis fort longtemps, mais surtout depuis le Covid-19, toute leur inutilité, leur insignifiance et leur non-imputabilité d’aucune sorte. Souvenez-vous M. Legault lorsque ces paliers inutiles furent créés ; tous les syndicats dénonçaient haut et fort leur inutilité et les coûts faramineux associés. Ensuite furent retirés les directeurs d’établissements pour tout centraliser et finalement la démolition finale par Couillard et Barrette. On avait promis aux payeurs de taxes et d’impôts de fortes réductions des dépenses administratives dans le secteur de la santé pour les investir dans les services aux patients.
MENSONGES

Aujourd’hui, toute la Nation Kébékoise est en mesure d’évaluer le gâchis monumental de son réseau de santé. Il y a tellement de paliers créés pour les ti-amis des partis en place et tellement de bureaucratie que même une chatte ne retrouverait pas ses chats. Tout comme les commissions scolaires, ce sont des fonctionnaires qui appliquent simplement des directives, pas plus et, performant ou pas, personne n’est imputable. Un système de médiocratie.

Le réseau de la santé, tout comme une NATION, a besoin d’éprouver un sentiment d’appartenance et non pas être un numéro ballotté sur tous les côtés.

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE le démantèlement complet de ces super structures inutiles et coûteuses. Nous exigeons le retour de directions responsables dans chaque établissement de santé, qui sera responsable de son budget, des soins établis en fonction de sa population et qui sera imputable directement de la qualité des soins et de ses dépassements de coûts. Le réseau de la santé a été saboté de la même façon que les mondialistes sont en train de saboter les Nations du monde entier.

LES CHSLD

Il y a des années que les conditions de travail, le temps accordé aux résidents [quota] et la nourriture sont dénoncés. Personne n’a bougé. Barrette, qui a finalisé la démolition de l’appareil de santé, a même poussé l’effronterie à aller déguster, devant caméra, un repas de grand restaurant, mais nos aînés continuent de manger de la potasse. . Tout le gouvernement et ses ministres promettaient des investissements et de meilleures conditions salariales pour les préposés, ce n’était encore que des promesses. Quant à Mme Blais, qui n’a jamais réalisé quoi que ce soit pendant son passage précédant et actuel en politique, elle ne voit qu’un beau décor, de belles couleurs, ce qui, pour elle, faciliterait le mourir dans la dignité. Et nonobstant tous les articles de convention collective, un employé qui maltraite un aîné est congédié immédiatement. Et toute famille qui désire installer une caméra de surveillance dans la chambre où est hébergé un membre de sa famille a le droit fondamental de le faire.

Au lieu de toujours construire, modernisez les établissements qui existent déjà. Faites abattre des murs, moderniser ce qui est déjà payé. Donnez un juste salaire, non à un titre professionnel, mais à ceux qui dispensent le plus de soins directs aux aînés. Un CHSLD public ou privé est un endroit.

Destiné aux personnes qui n’ont pas d’autres choix. Ces aînés ont travaillé et contribué toute leur vie au Kébek, ils nous ont tracé le chemin où nous marchons aujourd’hui. Chacun est en droit de recevoir les soins essentiels pour vivre et non être confiné dans une garde-robe qui sert de mouroir. Ils ont droit, tout comme s’ils étaient dans leur maison, à un espace de vie confortable et viable.

Tout comme les garderies ou les CPE où beaucoup de ti-amis ont eu des permis ou des passe-droits pour se les procurer, nous constatons le même stratagème au niveau des CHSLD privés où le propriétaire s’est enrichi à outrance et bien souvent au détriment des soins accordés ou des salaires donnés aux employés.

Suite aux révélations d’horreur qui sont vécues par nos aînés dans les CHSLD, privés ou publics, LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE une enquête publique télévisée avec les vrais experts qui y séjournent et qui y travaillent, soit les bénéficiaires eux-mêmes, les aidants naturels de ces aînés, les préposés(es) aux bénéficiaires, les infirmières/infirmiers. Le peuple veut entendre ceux qui travaillent auprès des aînés et non des soi-disant experts ou des fonctionnaires qui n’ont jamais sorti de leur bureau.

M. Legault, vous n’êtes pas sans savoir qu’actuellement, le PEUPLE DU KÉBEK est souffrant. . L’OMS a volontairement planifié une crise sociale, économique et humaine, et le peuple sait que vous le savez.

Q : M. Legault, à la lumière de tous ces faits, croyez-vous avoir encore la légitimité d’occuper le poste de premier ministre d’une Nation que vous deviez défendre et non la livrer aux mains de criminels ? En nous cachant la vérité, vous vous êtes fait complice des franc-maçons, des pédocriminels et des mondialistes qui veulent prendre le contrôle des peuples du monde ?

Les signataires de cette sommation vous réclament une rencontre à votre bureau de Montréal, au moment que cela vous conviendra, afin de discuter de l’avenir du Kébek. [nous ne croyons aucunement dans l’existence du virus ni du confinement, donc le plus tôt possible). Au Kébek, il y a des groupes d’extrémistes, des groupes de modérés, et des groupes d’éveillés comme nous qui veulent le bien de notre Nation. Nous voulons vous exprimer notre vision du futur et voir comment on peut travailler ensemble.

En tout état de cause, sans réponse précise et factuelle publique [à l’intégralité des questions posées] au sens de « qui tacet consentire videtur » la jurisprudence sur la liberté de circulation et de l’absence de justification en fait et en droit, sur le fondement des amendes prévues, celles-ci seront sans objet ; ainsi que sans réponse à l’ensemble des questions posées dans cet acte, le peuple en déduira que RIEN, sur le plan légal et scientifique, ne justifie que nous donnions nos droits fondamentaux pour des activités et démarches qui nous sont personnelles et qui relèvent de la sphère privée (santé, loisirs divers, sport, exercice physique, courses alimentaires et autres, rendre visite à des proches ou amis(es), banque et poste, etc.. et ce sans aucune restriction de distance sociale. Les différents ministres (en cas de non-réponse/absence de réponse) ne pourront nier avoir été officiellement informés et, de ce fait, aucune sanction ne pourra nous être infligée.

En tout état de cause, nous nous réservons le droit d’apporter par voie d’acte extrajudiciaire (et/ou par courrier recommandé) incluant une clé USB, tous les éléments complémentaires nécessaires à la MANIFESTATION DE LA VÉRITÉ. Le peuple se réserve également la possibilité de demander aux ministères visés par l’acte, tout complément d’information utile à la bonne compréhension de cette affaire.

MOI, Aline Lafond, domiciliée au kÉBEK email : alynel@outlook.com
Jacques Coulombe Moi, Jacques Coulombe, autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020.
Chantal Gagnon Moi, Chantal Gagnon autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature  originale pour la sommation du 27 avril 2020 
Jacinthe Horth Moi, Jacinthe Horth,  autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020
Serge Trottier Moi, Serge Trottier, autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020.

ET NOUS (la Nation Kébékoise), DÉCLARONS PAR LA PRÉSENTE ÊTRE DOMICILIÉS AU KÉBEK.

M/ Mme. …………………………….., HUISSIER DE JUSTICE, EST LE MANDATAIRE À CET EFFET, aux fins de signification du présent acte.


27 avril 2020




La Révolution du masque

[Source : Entre la Plume et l’Enclume]

Par Israël Adam Shamir

Qui aurait imaginé que les manifestations pour Floyd seraient le meilleur vaccin contre le Coronavirus? Les mêmes qui nous avaient averti que le virus serait un fléau mortel et que la seule solution était de rester à la maison, nous ordonnent maintenant de faire des marches, tous au coude à coude contre la police! Ils ont donc sous leur commandement l’épouvantable pandémie, et le pouvoir de dire: la voilà qui arrive, ou bien non finalement. Toutes les manifs n’ont pas le même potentiel curatif: il est très dangereux de manifester contre le confinement, mais il est parfaitement hygiénique de manifester contre la police, disent-ils.

Les experts de la santé supportent les manifestations anti-police
« En tant qu’avocats de la santé publique, nous ne condamnons pas ces rassemblements comme étant un risque de transmission de la covid-19… Ceci ne devrait pas être confondu avec une posture permissive pour tous les rassemblements, spécialement pour les manifestations contre les ordres de confinement. »

On aura rarement vu un tel retournement de veste tout en souplesse. Hier c’était le confinement, aujourd’hui mettons le feu. Les masques qu’ils voulaient nous faire arborer ont également changé de signification. Ce n’est plus l’amulette contre le fléau, un morceau de tissu qui ferait reculer le virus terrifié, comme par magie; maintenant, c’est l’insigne de la révolution. Après les révolutions colorées, orange, pourpre, verte, après les révolutions fleuries, de la rose et de la tulipe, vive la révolution du masque!

Le masque, c’est un signe que vous prenez au sérieux l’histoire officielle du Covid, comme le fait de porter une gousse d’ail en sautoir implique que vous croyez à l’imminence d’un assaut de vampires. Le Covid, c’est la nouvelle normalité; il est intégré au discours des « éveillés ». Les beaux visages blancs, à la manif, se protègent avec des masques; les beaux visages noirs n’ont pas besoin de masques, parce qu’il est évident qu’ils sont du côté du bien.

Les masques, ça sert à cacher la défaite. Le coronavirus, c’est un truc qui n’a pas marché. Le virus a déçu ses admirateurs. Notre collègue Anatoly Karlin avait promis que le corona tuerait des millions de gens et coulerait l’économie mondiale. Oops! Non seulement le petit Corona-chan n’a pas tué des millions de gens, il n’est même pas arrivé, en bien des lieux, à ajouter une juste pelletée pour améliorer les chiffres des défunts. Voyez par exemple le taux de mortalité de la Norvège. Avec le Corona (en 2020), on a eu moins de morts que sans, au cours des cinq années précédentes. Et il n’a gère contribué au total, le salop!

La Norvège s’est infligée un confinement très douloureux pour arriver à ce chiffre record, si bas, et si inutile, qui casse les statistiques. La Suède n’a pas eu de confinement du tout. Les Suédois sont restés libres de se déplacer, d’aller au café, de travailler, de se détendre. Le virus n’a pas entravé le cours normal de leurs existences. Et le résultat n’est pas mal non plus; les Suédois sont morts avec leur Corona exactement autant que sans le fieffé virus, en 2018, par exemple.

Le Corona a tout juste ajouté  400 morts à la moisson de 2018, pas un petit million, pas le moindre millier. En en voyant le résultat, la premier ministre norvégienne a dit: « on aurait dû faire comme la Suède ». C’était dur à assumer, pour une Norvégienne, parce qu’entre voisins, ils ont de vieux comptes à régler; mais elle l’a fait quand même.

Partout dans le monde, le « on s’est fait avoir » est un sentiment qui gagne, dans la population. Dans la sobre Allemagne, le Comité spécial des experts a établi que des millions de gens ont été livrés à leur triste sort, comme résultat des mesures gouvernementales. 125 000 patients sont déjà morts ou vont mourir, parce qu’on a remis à plus tard l’opération chirurgicale dont ils avaient besoin. Des milliers de gens se sont suicidés; l’espérance de vie a reculé; des millions de gens ont des problèmes psychiatriques sérieux, concluent les experts, comme résultat du confinement. Le gouvernement allemand a tenté de cacher le rapport, et les médias germaniques n’en ont pipé mot.

Le confinement n’a pas sauvé de vies, et il a probablement coûté beaucoup de vies, a estimé le professeur Michael Levitt, de l’université de Standford, et prix Nobel. Il avait prévu que le Royaume Uni serait débarrassé du Covid en quelques semaines, et cela s’est vérifié dans la quinzaine suivante. Le virus est en train de disparaître tellement vite de Grande Bretagne que nous n’avons pas pu trouver assez de gens contagieux pour faire des essais de vaccins viables sur des volontaires en bonne santé, a dit un chercheur d’Oxford, et certains scientifiques envisagent d’infecter à dessein des volontaires avec le virus. On est très loin des rêves de Bill Gates et de l’OMS, du film Contagion qu’on nous avait annoncé, des milliards d’humains en attente du vaccin salvifique. Il n’y a même pas assez de gens malades pour tester leurs produits…

C’est fini, cette histoire de coronavirus. Il va partager nos existences comme tant d’autres virus, mais son puissant jumeau le virus de la panique va lui fausser compagnie. Certaines personnes sont outrées: le fantasme des millions de morts s’est effondré, mais la stratégie du confinement a creusé des cratères dans l’économie familiale, et a arrosé d’une manne exceptionnelle les Poches profondes. Au Royaume Uni, ce sont des milliers de locataires qui vont bientôt se retrouver à la rue. Aux US, ils y a 40 millions de chômeurs mais les Poches profondes ont ajouté une couche d’un demi billion de dollars à leur magot.

Semaines de pandémie : 11
Chômeurs : 42,6 millions
Augmentation de la fortune des milliardaires : 565 milliards de dollars (+19,15%)

Il va falloir que ces gens-là justifient leurs agissements, car les peuples vont demander des comptes. Peut-être, à Dieu ne plaise, qu’ils pourraient demander une petite taxe spéciale pandémie, de 105% sur les  bénéfices de certains? Et ce sont eux, avec leurs médias, qui se sont jetés sur le cadavre de George Floyd, comme sur une occasion unique de changer de trajectoire en plein vol.

Les Maîtres du Discours ont bricolé un agenda pour les masses depuis des années; il y a des gens formatés par cet agenda. Ils pensent et agissent comme on leur dit de le faire. Ils font des marches quand on leur dit « en marche ». Ils restent à la maison quand on leur dit de ne pas sortir. Ce sont des braves gens, ils veulent faire le bien, ils aiment la vertu et le font savoir, il est facile de les flatter en invoquant leur supériorité morale. Ils prennent leurs ordres de marche dans les journaux libéraux dominants. Ils n’ont pas beaucoup de capacités critiques; il suffit de leur dire ce qui est bon et bien, ils embrayent. Ostensiblement, ils font savoir qu’ils sont des humains meilleurs que ces égotistes qui ne pensent qu’à eux, qui méprisent la vertu et qui embrassent n’importe quel préjugé. Malheureusement, leur supériorité morale est basée sur un mensonge.

Ce sont des membres dévots de l’église alternative juive pour les gentils « en éveil » de l’Occident. Certains sont des croyants fanatiques; d’autres sont des hypocrites ou simplement des fidèles par habitude. Gardons à l’esprit la qualité quasi  religieuse de ce mouvement; il serait vain d’y rechercher le moindre bon sens, la moindre logique. Dans la mesure où ils constituent une église, ils dénient toute légitimité à toute  autre ligne de pensée et de conduite. S’ils étaient dirigés par de bons bergers avisés, ils pourraient constituer une force morale de poids, dans le monde, mais ils n’ont pas cette chance. (1)

La création de ce troupeau « éveillé » et obéissant est la plus grande réussite des Maîtres du discours. La coronapanique a amplifié le phénomène. Les gens sont devenus psychotiques, mentalement affaiblis, malléables. Les Maîtres ont fourni le discours sur la supériorité morale: ils prétendent que leurs adeptes ne s’enferment pas, eux, pour sauver leur peau, mais pour sauver les vieux et les êtres fragiles d’une mort certaine. Quiconque n’est pas d’accord veut donc que les êtres fragiles succombent « pour le PIB ». Tous ceux qui ne portent pas de masque sont des gens qui veulent la mort des vieux, comme dans ce dialogue:

Paul Williams, @thepaulwilliams

Moi – J’ai hâte que le rugby et le tennis reprennent.

Twitter – Vous voulez que tout le monde meure de Covid et vous êtes heureux de tousser à la figure des retraités, autant dire aller lécher les bords de leurs tasses de thé, Paul ?

C’est forcément un mensonge. Ce n’est pas seulement le PIB qui a souffert, comme l’a affirmé notre collègue Karlin en intitulant Dulce et Decorum Est Pro PIB Mori ! sa tentative pour rester dans la tonalité morale élevée ; « vous savez, nous on prend soin des vieux, mais vous, tout ce qui vous intéresse, c’est le salut du PIB sans âme », s’écrie-t-il. Non, nous parlons de ces milliers de trépassés à cause du confinement, et d’une perte incommensurable de liberté.

Non pas que je méprise le PIB. L’économie, c’est important, surtout pour les pauvres et la classe moyenne. Les Poches profondes se remplissent encore plus vite avec le confinement. Donc, si vous voulez jouer au petit jeu de la surenchère morale, vous pouvez riposter: « restez chez vous pour Wall Street »!, ou « restez chez vous pour les Poches profondes »!

Après avoir encouragé les manifestations pour Floyd, ils ont oublié leur bluff sur la terrible contagion du coronavirus. Mais  leur nouvelle cause est également basée sur un mensonge. On a pu lire sur des banderoles: « Celui qui ne marche pas en mémoire de George Floyd, est un sale con. Celui qui ne s’agenouille pas est un tueur. » C’est péremptoire et stupide.

Les chrétiens ont de meilleures réponses. Nous n’avons pas à nous repentir des péchés des autres. Nous n’avons pas à nous repentir de l’esclavage ou du meurtre de Floyd parce que nous n’avons mis personne en esclavage, et ce n’est pas nous qui avons tué ce gars-là. L’idée même de culpabilité collective est étrangère aux chrétiens. C’est une idée juive, mais les juifs ne sont pas assez bêtes pour accepter de porter quant à eux de la moindre faute collective. Ils aiment attribuer une culpabilité collective aux goyim, rendant même les Américains coupables de l’holocauste, mais jamais à eux-mêmes. Si vous mentionnez le rôle important que les Juifs ont joué dans la traite des esclaves, vous serez traité d’antisémite, expulsé de la société bien élevée et houspillé : « Est-ce que TOUS les Juifs faisaient le commerce d’esclaves noirs ? Sûrement pas ! »

Seulement voilà, ça marche parce que l’Église du Réveil fournit un très important sentiment d’unité, comme le fait toute église. Aujourd’hui, nous sommes unis, assis à la maison, et nous sauvons des vies en portant des masques. Maintenant, nous marchons ensemble en portant des masques et en sauvant des vies. Les êtres humains ont besoin de conseils moraux et d’unité, ainsi que de privations volontaires et de frustration sexuelle: c’est l’Église du Réveil qui pourvoit à tout ça.

C’est une Nouvelle Internationale, ce Wokintern [après le Komintern]. Il y a des manifestations dans le monde entier pour soutenir cette Révolution américaine, et cela rappelle le soutien universel à la Révolution russe de 1917. Il y a pourtant une différence importante : en 1917, les travailleurs industriels du monde entier ont soutenu la Révolution soviétique ; en 2020, ce sont les hipsters [personnes qui suivent les dernières tendances et modes.] du monde entier qui soutiennent la Révolution du masque.

La Révolution du masque suit à la lettre le manuel du Dr Gene Sharp. On y parle de construire la base révolutionnaire, d’avoir un symbole, d’exploiter au maximum le meurtre d’un citoyen par la police. C’est ce qui a été mis sur les rails lors des  printemps arabes, et en Europe de l’Est aussi. Il faut avoir une victime, c’est une condition sine qua non. En Égypte, c’est la mort du jeune Khaled Mohamed Saeed qui avait déclenché le Printemps arabe ; en Tunisie, le jeune Bouazizi qui s’était  immolé par le feu après avoir été maltraité par la police ; en Algérie, son exploit avait été suivi par celui de Bouterfif. En Russie, en août 1991, trois jeunes hommes avaient été accidentellement écrasés par un char d’assaut, et leur sang a servi de carburant au coup d’État d’Eltsine. George Floyd n’est que le dernier de cette longue liste de noms de victimes traînées sur l’autel de la révolution.

Suite à une nouvelle admonestation de Gene Sharp, les maîtres délégitiment le régime actuel de Trump et sabotent son soutien au sein de la police et des forces armées. En l’espace d’une journée, trois juges (nommés par Clinton et Obama) ont interdit à la Maison Blanche de bannir de ses propres conférences de presse un journaliste qui s’était mal conduit. Des lanceurs de cocktails Molotov ont été condamnés à une simple assignation à résidence par un juge de Brooklyn. Vendredi, le maire de Washington a demandé au président Trump de retirer tous les agents de la police fédérale qui font respecter la loi, et les troupes de la Garde nationale ; plus tôt, elle avait exigé le retrait des troupes et elle avait eu gain de cause. Le président Trump veut déployer 10 000 soldats à Washington, mais son secrétaire à la Défense, Mark Esper, n’est pas d’accord. « Mad Dog » Mathis, le chien enragé, attaque Trump. Les hauts républicains Bush, Romney et Powell retirent leur soutien à Trump.

Le contrôle des médias est la chose la plus importante dans la liste des choses à faire selon Gene Sharp. Les révolutionnaires ont le contrôle total des journaux, et luttent maintenant pour la domination des réseaux sociaux. Les employés de Facebook organisent des débrayages virtuels pour protester contre les posts de Trump. Les messages de M. Trump ont été qualifiés de « fake news » sur Twitter. C’est un tournant. Twitter a déclenché l’avalanche, en s’attaquant au Président et a en montrant qu’on pouvait le faire impunément. Les grandes multinationales ont suivi. Ce sont les principales bénéficiaires de la révolution du masque qui va achever le démantèlement de l’État tel que nous le connaissons.

On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Le contrôle des médias, c’est tout bon ; la police démoralisée, excellent ; les juges de votre côté, parfait ; l’armée neutralisée, quelle merveille ; mais vous aurez toujours besoin de jeunes prêts à se salir les mains et à en découdre, physiquement, dans le monde réel.

 Le peuple de l’éveil, ce sont des gens toujours plus forts pour brailler que pour faire le coup de poing. C’est cette carence qui a fait échouer l’excellent mouvement Occupy Wall Street. Il semble que ce qu’on appelle Antifa soit un petit mouvement comptant quelques dizaines de militants pour l’ensemble des États-Unis. Mais c’est un attrait pour la classe marginale noire : ils sont assez pugnaces et peuvent être cornaqués chaque fois que cela est nécessaire. Et si certains d’entre eux suivent George Floyd au royaume des ombres, encore mieux : la révolution a besoin de martyrs.

Notre collègue Le Saker estime qu’il ne peut s’agir d’une révolution : « pour qu’une révolution ait lieu, il faut une force capable de changer non pas la ou les personnes au pouvoir, mais de changer fondamentalement le régime, la politique elle-même, et de la remplacer par autre chose ». C’est un  romantique à l’ancienne. Les révolutions de couleur font bel et bien changer de régime à une nation donnée, qui passe d’un pouvoir présidentiel fort à un pouvoir direct des multinationales, comme cela s’est produit dans tant de pays.

Nous en avons la confirmation directement de la bouche des intéressés. Sur The Atlantic, l’un des principaux à avoir alimenté le RussiaGate, Franklin Foer, le confirme : « Ce qui se passe dans les rues – avec des fonctionnaires qui refusent de coopérer – ressemble beaucoup aux révolutions qui ont renversé les dictateurs en Serbie, en Ukraine et en Tunisie… Ce à quoi les États-Unis assistent ressemble moins au chaos de 1968, qui avait divisé une nation, et plus aux mouvements non-violents [et entièrement financés par George Soros et al] qui ont gagné un large soutien de la société dans des endroits comme la Serbie, l’Ukraine et la Tunisie, et ont balayé les dictatures comme celles de Milošević, Ianoukovitch et Ben Ali. Et cela, même si le mandat de Trump va se terminer par une élection » [si l’élection ne parvient pas à évincer Trump, il y aura une nouvelle élection, selon les nouvelles règles améliorées, jusqu’à ce qu’il soit battu, comme ce fut le cas en Serbie et en Ukraine].

Naturellement, aux États-Unis, ce sera différent de la Serbie ou de la Géorgie. Cela se passera en mode atlantique, ou mondialiste. Les États-Unis redeviendront le leader de l’OTAN ; les troupes américaines resteront partout à l’étranger ; le port du masque sera inscrit dans un amendement constitutionnel ; les écoles passeront à l’enseignement à distance à perpétuité ; les vaccinations seront obligatoires, sauf si vous êtes prêt à rester enfermé chez vous pour le restant de vos jours.

La foi chrétienne sera marginalisée. C’est déjà le cas dans les faits, puisque la chrétienté (tant occidentale qu’orientale) n’a plus eu de communion, plus de liturgie pendant des mois. Les évêques anglicans ont demandé à ce que l’ouverture des églises soit reportée, parce que, nul ne l’ignore, assister à un service divin, c’est beaucoup plus dangereux qu’une manifestation anti-police. L’évêquette de Washington DC s’est rangée du côté des émeutiers qui ont brûlé l’église du président, contre le président qui s’y était rendu. « [Trump] n’a pas prié », a déclaré Mariann E. Budde, l’évêque épiscopalienne de Washington. « Il n’a pas mentionné George Floyd, il n’a pas mentionné l’agonie des personnes qui ont été soumises à ce genre d’expression horrible du racisme et de la suprématie blanche pendant des centaines d’années. » Il est clair que cette dame appartient à l’Église crypto-juive du Réveil, et l’Église épiscopalienne est morte, en pratique.

Peut-être que la police va disparaître. Certaines villes très « éveillées » ont déjà cherché à éliminer la police. « Les villes se demandent s’il n’est pas temps de désengager la police et de « réimaginer » la sécurité publique, dit le New York Times. — Au lendemain du meurtre de George Floyd, certaines villes se demandent si l’on ne demande pas à la police de faire des tâches qu’elle n’a jamais été censée faire. Les budgets sont en cours de réévaluation ». Les multinationales à l’origine de la révolution n’ont pas besoin de la police — elles ont leur propre sécurité d’entreprise, parfaitement capable de faire face à leurs problèmes. Et elles ne se soucient pas de savoir si votre quartier sera protégé par la police, ou si vous serez obligé de faire garder vos rues la nuit par votre fidèle Colt. Ils ne se soucient pas que vous restiez enfermé, que vous soyez agressé ou que vous soyez pillé, c’est le prix de la soi-disant liberté, l’autre nom du nouveau féodalisme numérique.

La révolution du masque en est à ses débuts : elle garde ses troupes de choc l’arme au pied et enthousiastes. L’étape suivante viendra après les élections, lorsqu’une victoire de Trump ne sera pas reconnue par la concurrence. « i le vote servait à quelque chose, on ne nous laisserait pas voter », a déclaré un petit Américain futé. Et cette fois, ce n’est pas un vote qui tranchera, à moins que les Américains ne votent pour le candidat démocrate. Après quatre années de préparation passées à diaboliser et à disqualifier Donald Trump, après une demi-année passée à enfiévrer leurs adeptes, les Démocrates, menés par l’Église du Réveil, ont bien l’intention de prendre le pouvoir même s’ils ne gagnent pas par le vote.

Peut-être que Donald Trump et ses partisans feraient bien de frapper avant qu’il ne soit trop tard. Il y a beaucoup de bons gros trésors qui appellent au pillage légitime, tout d’abord Wall Street. La sous-classe noire ne s’intéresse pas à ces banques ; mais l’État peut très bien les piller, sans faire de casse. L’État peut s’emparer des réseaux sociaux et d’autres choses très utiles. La décision de Trump de faire revenir d’Allemagne 10 000 GI est judicieuse. Le retour rapide des vétérans d’Afghanistan et d’Irak, des Philippines et du Japon devrait suivre. Ils profiteront de Washington DC et de la Silicon Valley. Il ferait mieux, Trump, d’oublier la Chine, l’Iran et la Russie et de se concentrer sur sa survie. Il doit absolument se préparer pour le 4 novembre et être prêt pour la rupture de l’Union si le pire devait arriver.


(1) Il y a des personnalités noires pour soutenir Trump et pour démasquer les imposteurs. Voir ici deux vidéos du rappeur Lord Jamar: https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-rappeur-americain-Lord-Jamar-Black-Lives-Matter-est-un-mouvement-finance-par-Soros-et-dirige-par-59698.html. La résistance au mensonge existe aussi chez les Africains (un facteur parmi d’autres pour expliquer que le virus n’arrive pas à y creuser son trou?) et chez les descendants d’Africains, dans tous les pays du monde, même s’il est difficile d’en trouver la trace dans les médias. (ndt)

Traduction : Maria Poumier

Joindre l’auteur: adam@israelshamir.net

Source : https://www.unz.com/ishamir/the-mask-revolution/




L’escroquerie de la prétendue « fraude au nom légal »

[Source : Strategika]

[Auteure :] Valérie Bugault

Valérie Bugault est docteur en droit privé de l’université Panthéon-Sorbonne et avocate. Depuis 2009, elle a cessé ses activités d’avocate pour se consacrer à la diffusion auprès du public du résultat de ses nombreux travaux de recherches. Elle est aujourd’hui analyste de géopolitique (économique, juridique et monétaire) et conférencière. Ses sujets de recherche sont les institutions – nationales et internationales – la monnaie, l’entreprise, le droit et le fonctionnement de l’économie globale.
Elle est auteur de quatre livres, récemment publiésauxéditions Sigest :
– « Du nouvel esprit des lois et de la monnaie », co-écrit avec feu Jean Rémy, publié en juin 2017
– « La nouvelle entreprise », publié en juillet 2018
– « Les raisons cachées du désordre mondial », recueil d’articles, publié le 30 mars 2019
– « Demain dès l’aube… le renouveau », publié en septembre 2019

L’analyse des tenants et des aboutissants de cette supercherie laisse apparaître qu’elle n’est pas si anecdotique que ça…

Une certaine faction, en provenance du Canada, voudrait nous faire avaler la farce appelée « fraude au nom légal » afin de justifier la disparition de l’Etat et, un pas plus loin, celle de l’identité même des individus. Car nous allons voir que cette escroquerie aurait ainsi pour effet ultime que les individus, pour se libérer de l’état civil et de l’Etat, devraient abandonner leur filiation afin d’échapper à une prétendue fraude consistant à les considérer comme du « capital » dès leur naissance.

Les tenants et les aboutissants civilisationnels de l’escroquerie appelée « fraude au nom légal »

Il y a, derrière cette escroquerie, tout un fatras d’idées toutes aussi saugrenues les unes que les autres et mélangeant, selon la méthodologie habituelle des globalistes, les vraies et les fausses informations.

D’un côté on constate que les Etats, entités de droit public, sont réellement inscrits en tant qu’entités commerciales sur des registres du commerce anglo-saxon, ce qui a pour effet de leur dénier toute vocation politique. D’un autre côté on veut nous faire croire que l’institution de l’état civil est initialement corrompue et aurait pour effet de nous mettre en esclavage en faisant passer les humains, dès leur naissance, pour du capital. Ce mélange de vrai et de faux, a pour objectif ultime de laisser croire aux individus que l’état civil lui-même est frauduleux ; la conclusion qui s’impose naturellement serait donc, dans l’idéal, de renoncer au susdit état civil et donc à son nom et à sa filiation.

Tiens, comme c’est curieux… cela nous rapproche furieusement de l’objectif globaliste qui tend à faire perdre aux individus leur identité culturelle et personnelle, afin de mieux les contrôler. Car il est plus simple de contrôler un individu isolé de toute histoire, disposant dès lors d’une volonté très amoindrie, qu’un individu rattaché fermement à un groupe humain et à une histoire personnelle et collective.

Dans cet ordre d’idées, la distanciation entre l’état civil des individus ainsi que leur mise sous tutelle commerciale a déjà des antécédents juridiques dans nos pays, anciennement régis par le droit continental. Citons pêle-mêle : la légalisation des méthodes de PMA, de GPA, la survalorisation des droits (et non des devoirs !) de catégories sociales telles que les femmes, les enfants… Les droits sont ainsi toujours appelés en renforts pour mettre en œuvre l’isolement social ; une supercherie consistant à faire appel aux instincts primaires des individus pour les isoler et ainsi atomiser le groupe social lui-même.

C’est précisément cette méthode qui a été utilisée par les banquiers commerçants qui ont, au moment de la Révolution de 1789, mis en avant les droits et libertés individuelles, aujourd’hui appelés Droits de l’Homme, pour mieux faire disparaître la notion de groupe et d’intérêts de groupe. Seule l’exaspération juridique des droits individuels a pu faire oublier que ces derniers n’avaient de valeur que dans le cadre d’un groupe constitué, qu’il aurait fallu préserver ! La méthode, très efficace, a fait ses preuves : on exacerbe des sentiments individualistes tout en organisant la disparition de leur pertinence ! Car on sait ce que l’exacerbation des prétendus « droits individuels » recoupe : une mise en esclavage forcée de l’humanité au profit des dominants économiques ; le monde rêvé des globalistes ! Le « droit » isole pendant que le « devoir rassemble ».

Cet état d’esclavagisme légal par la mise en œuvre de la servitude volontaire via l’exacerbations des « droits individuels » passe par la disparition de l’histoire collective et de l’histoire individuelle. Ainsi, chacun aura remarqué que la disparition des enseignements historiques chronologiques, quelle que soient les matières (y compris dans les sciences dites dures), est maintenant acté par les pouvoirs publics français, lesquels suivent, et même souvent devancent, les lignes de conduites émanant des « instances » internationales contrôlées par les globalistes.

Quant à la disparition de l’histoire individuelle, elle aura pour point d’aboutissement le transhumanisme et se contente aujourd’hui de la légalisation, à marche forcée, de la marchandisation du corps, des produits du corps humain et plus généralement du vivant. Le prétendu Etat français – seule sa coquille persiste, vidée de toute substance politique réelle – met, une fois de plus, beaucoup de zèle à traduire en terminologie légale, à la mode règlementaire des pays anglo-saxons dominants, l’esclavagisme des individus sous prétexte de leur libération de toute entrave générée par les liens socio-culturels.

Le Canada, origine géographique de la prétendue « fraude au nom légal »

Il faut bien comprendre que l’escroquerie juridique, appelée « fraude au nom légal » vient d’un pays à cheval entre deux cultures : le Canada. Beigné dans le contexte commercialiste véhiculé par le « droit » anglo-saxon, ce pays se souvient vaguement, ou espère vaguement se souvenir, qu’il est possible de concevoir le monde autrement que par le prisme commercialiste déformant. C’est sur un tel substrat culturel que les globalistes ont pu imaginer ce plan, qu’il faut se résoudre à qualifier de diabolique, consistant – une fois de plus – à exploiter l’ignorance et la crédulité publique, afin de faire avancer leur double agenda globaliste consistant à valider :

  • L’isolement des individus, réduits à la portion congrue de quasi seuls tubes digestifs aptent à engloutir du sucre et des produits toxiques. Les organes génitaux devenant de simples outils de jouissance, elle-même de plus en plus virtuelle, ce qui permet de contrôler au mieux la démographie tout en laissant aux individus l’illusion de la liberté et du libre choix ;
  • La décrédibilisation des Etats, qui légitimera leur disparition ultérieure.

Une fois de plus, nous nous trouvons, avec cette histoire rocambolesque dite de « fraude au nom légal », dans une situation d’ingénierie sociale consistant à mêler le vrai et le faux tout en validant l’hégémonie anglo-saxonne et la disparition du concept de droit, véhiculé par le seul droit continental, lequel est dès lors relégué aux oubliettes de l’histoire. En l’occurrence, avec cette « fraude au nom légal », les globalistes font avancer leur projet de déconstruction de l’histoire et de disparition du concept même de « civilisation ». Car Histoire et Civilisation supposent – ce sont des conditions sine qua non – une identification claire et précise des individus, seule à même de valider l’existence et la viabilité d’une vie collective effective.

Il convient d’insister sur le fait que par cette prétendue « fraude au nom légal », les tenants du système britannique identifient le « patronyme », issu de l’état civil des personnes, avec la notion de « personne morale » pour prétendre à la fictivité intégrale de toutes les entités juridiques. Confondre personne physique et personne morale est une très grave ignorance des processus de formation du droit car cela revient à confondre abstraction et fictivité ! C’est aussi une manipulation de la psyché humaine dans le sens du nihilisme.

Si la personne morale est une réelle fictivité juridique, inventée de toute pièce pour les besoins du commerce – surtout pour ceux des banquiers-commerçants – le patronyme ne relève pas, et n’a historiquement jamais relevé, d’une quelconque fictivité juridique. Il s’agit d’un processus d’identification, relevant d’une abstraction, comme le langage ou la comptabilité, destinée à permettre la vie en Société, et donc le développement d’une Civilisation. Car en effet, la vie en Société suppose que les individus sachent à qui ils s’adressent. La connaissance et l’identification des êtres par rapport à leur lignée et à leurs ancêtres appartient à ce processus de mise en confiance et de connaissance qui permet l’établissements de relations sociales, fait d’échanges entre les individus. Il faut se souvenir que derrière la filiation se dessine les contours de la transmission des biens matériels et des valeurs immatérielles propres aux différentes lignées.

A cet égard, il n’est ni étonnant ni anodin de constater que le processus d’effacement de l’identification des humains selon leur lignée va de pair, en occident, avec la disparition des héritages, c’est-à-dire des biens matériels. Des individus dénués de biens matériels n’ont peu à peu plus rien à échanger. Il ne leur restera finalement qu’à offrir à leurs maîtres leur force de travail. Ce qui nous ramène, une fois de plus, au brevet déposé par Microsoft en juin 2019 consistant à lier l’affectation monétaire, par minage de monnaie, à une activité physique du corps humain. Nous aurons ici terminé définitivement la phase civilisationnelle de l’Occident pour valider sa disparition, qui entraînera de façon prévisible, celle du genre humain et du vivant !

La mise en cause des fondements de la civilisation occidentale par l’escroquerie appelée « fraude au nom légal »

Certains interprètes de la prétendue « fraude au nom légal » vont jusqu’à incriminer l’Eglise catholique, qui est en effet historiquement à l’origine de la constitution des états civils, pour prétendre qu’elle est à l’origine de la mise en esclavage commerciale des individus par l’autorisation du « certificat de naissance ». Nous atteignons ici le comble de l’ignorance et de la manipulation ! Il importe de rétablir quelques vérités historiques !

A la chute de l’empire Romain, la vie sociale a été profondément désorganisée dans les territoires anciennement régis par l’empire romain d’occident. Dans ce contexte d’extrême dénuement social, c’est l’Eglise catholique qui a entrepris de reconstruire la société en organisant, dans chaque village, des services d’états civils dans le même temps qu’elle réorganisait les territoires en rendant le service de la « justice », sans lequel aucune vie en société n’est possible. Ainsi, l’Eglise catholique, loin d’organiser le nihilisme social des globalistes d’aujourd’hui, a tout au contraire historiquement posé les fondements d’un renouveau de la vie collective et sociale. Nous sommes là aux antipodes des velléités globalistes actuelles qui veulent nous faire passer des vessies pour des lanternes en mettant le principe même de l’Eglise catholique au banc des accusés.

Si l’actuelle Eglise catholique a en effet trahi tous ses engagements historiques, ce n’était pas le cas de celle qui a suivi la chute de l’Empire romain : il faut bien prendre garde, dans ce domaine, de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! Car la civilisation occidentale doit tout à l’Eglise catholique ! Il est également vrai que cette Civilisation devra sa très prochaine disparition à l’infiltration de l’Eglise catholique par les globalistes. Pour dire les choses autrement : l’actuelle disparition de la civilisation occidentale est intimement liée à la disparition de l’Eglise catholique, laquelle a aujourd’hui renié tous ses fondamentaux historiques pour s’imprégner, jusqu’au cou, des intérêts privés propres à la cause globaliste ; lesquels intérêts sont de nature essentiellement esclavagiste. L’Eglise catholique actuelle est l’antithèse de l’Eglise catholique qui a initié la Civilisation occidentale.




“STOP ! Manipulations, masques, mensonges, peur…” un collectif international de professionnels de santé dénonce des “mesures folles et disproportionnées”

[Source : CovidInfos]

message alerte

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Un collectif de professionnels de santé a lancé ce jour un “Message d’alerte international” adressé aux gouvernements et citoyens du monde entier. Parmi les signataires, des médecins de nombreux pays et plusieurs professeurs en médecine dont le microbiologiste Martin Haditsh.

Le collectif revient sur la dangerosité réelle du virus, la manipulation des chiffres, le rôle de l’OMS, les conséquences du confinement ou du port du masque, et demande notamment aux gouvernements de “lever toutes les restrictions et les obligations sur les citoyens”. Vous pouvez télécharger l’intégralité de cette lettre ici en français, ou ici en anglais.

Les professionnels de santé qui le souhaitent sont invités à rejoindre le collectif “United Health Professionnals” à l’adresse join.unitedhealthprofessionals@gmail.com

Nous, professionnels de santé, à travers plusieurs pays au monde :

1. Nous disons : STOP à toutes les mesures folles et disproportionnées qui ont été prises depuis le début pour lutter contre le SARS-CoV-2 (confinement, blocage de l’économie et de l’éducation, distanciation sociale, port de masques pour tous, etc) car elles sont totalement injustifiées, elles ne sont basées sur aucune preuve scientifique et elles violent les principes de base de la médecine basée sur les preuves. Par contre, nous soutenons bien sûr les mesures raisonnables comme les recommandations de lavage des mains, d’éternuer ou de tousser dans son coude, utiliser un mouchoir à usage unique, etc.

Ce n’est pas la première fois que l’humanité fait face à un nouveau virus : elle a connu le H2N2 en 1957, le H3N2 en 1968, le SARS-CoV en 2003, le H5N1 en 2004, le H1N1 en 2009, le MERS-CoV en 2012 et fait face tous les ans au virus de la grippe saisonnière. Pourtant, aucune des mesures prises pour le SARS-CoV-2 n’a été prise pour ces virus-là.

On nous dit :
«Mais, le SARS-CoV-2 est très contagieux» et nous répondons : C’EST FAUX. Cette affirmation est d’ailleurs rejetée par des experts de renommée internationale. Une simple comparaison avec les autres virus permet de constater que la contagiosité du SARS-CoV-2 est modérée. Ce sont des maladies comme la rougeole qui peuvent être qualifiées de très contagieuses. Par exemple, une personne atteinte de rougeole peut infecter jusqu’à 20 personnes alors qu’une personne infectée par ce coronavirus n’en contamine que 2 ou 3, soit : 10 fois moins que la rougeole.

– «Mais, c’est un virus nouveau» et nous répondons : H1N1 et les autres virus qu’on a cités étaient aussi des virus nouveaux. Pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques. De plus, certains experts disent qu’il est possible que ce virus circulait déjà avant mais qu’on s’en est pas rendu compte.

– «Mais, on n’a pas de vaccin» et nous répondons : au début de l’H1N1 on n’avait pas non plus de vaccin, comme à l’époque du SARS-CoV. Pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques.

– «Mais, ce virus est beaucoup plus mortel» et nous répondons : C’EST FAUX. Car rien que comparé à la grippe et si on prend en compte la période entre le 1er Novembre et le 31 Mars, il y a eu au niveau mondial -lorsque ces mesures ont été prises- : 860,000 cas et 40,000 morts alors que la grippe dans la même période de 5 mois infecte, en moyenne, 420 millions de personnes et en tue 270,000. De plus, le taux de létalité annoncé par l’OMS (3,4%) était largement surestimé et était rejeté dès le début par d’éminents experts en épidémiologie. Mais, même en prenant ce taux de létalité, on constate que ce coronavirus est trois fois moins mortel que celui de 2003 (10%) et 10 fois moins mortel que celui de 2012 (35%).

– «Mais, la COVID-19 est une maladie grave» et nous répondons : C’EST FAUX. Le SARS-CoV-2 est un virus bénin pour la population générale car il donne 85% de formes bénignes, 99% des sujets infectés guérissent, il ne constitue pas un danger pour les femmes enceintes ainsi que les enfants (contrairement à la grippe), il se propage moins rapidement que la grippe et 90% des personnes décédées sont des personnes âgées (qui doivent, bien sûr, être protégées comme les autres populations à risque). C’est pour cela que des experts ont qualifié de «délire» l’affirmation que c’est une maladie grave et ont affirmé, le 19 Août dernier, que «ce n’est pas pire que la grippe».

– «Mais, il y a des personnes asymptomatiques» et nous répondons : dans la grippe aussi, 77% des sujets infectés sont asymptomatiques et ils peuvent aussi transmettre le virus. Pourtant : on ne dit pas, chaque année, aux sujets sains de porter des masques et on ne fait pas de distanciation sociale malgré que le grippe infecte 1 milliard de personnes et en tue 650,000.

– «Mais, ce virus entraîne une saturation des hôpitaux» et nous répondons : C’EST FAUX. La saturation ne concerne que quelques hôpitaux mais on fait croire aux gens que tout le système hospitalier est saturé ou que la saturation est imminente alors qu’il y a des milliers d’hôpitaux dans certains pays. Est-il raisonnable et vrai d’attribuer, par exemple, à 1000 ou 2000 hôpitaux une situation qui ne concerne que 4 ou 5 hôpitaux ? Rien d’étonnant, aussi, au fait que certains hôpitaux soient saturés car il s’agissait de foyers épidémiques (comme la Lombardie en Italie ou New-York aux USA). Il ne faut pas oublier que les hôpitaux de beaucoup de pays ont été submergés (y compris les soins intensifs) lors de précédentes épidémies de grippe et qu’à cette époque, on parlait même de : “tsunami” de patients dans les hôpitaux, “d’hôpitaux saturés”, de tentes érigées à l’extérieur des hôpitaux, de “zones de guerre”, “d’hôpitaux effondrés” et d’un “état d’urgence”. […]

2. Nous disons : STOP à ces mesures folles à cause, aussi, de leurs conséquences catastrophiques qui ont déjà commencé à apparaître : suicide de gens angoissés comme ça été rapporté en Chine, développement de pathologies psychiatriques, paralysie du parcours éducatif des élèves et des étudiants à l’université, impacts négatifs et dangers sur les animaux, négligence des autres maladies (surtout chroniques) et augmentation de leur mortalité, augmentation des violences conjugales, pertes économiques, chômage, crise économique majeure […], graves conséquences sur l’agriculture, déstabilisation des pays et de la paix sociale et risque de déclenchement de guerres. […]

3. Nous REFUSONS l’obligation des applications de traçage des contacts comme c’est le cas dans certains pays car le SARS-CoV-2 est un virus bénin qui ne justifie pas une telle mesure. D’ailleurs, selon les recommandations internationales et quelle que soit la sévérité d’une pandémie (modérée, élevée, très élevée), le traçage des contacts n’est pas recommandé. Lors des épidémies de grippe, faisons-nous un traçage des contacts ? Pourtant, le virus de la grippe infecte beaucoup plus de gens et comporte plus de populations à risque que ce coronavirus.

4. Nous disons : STOP à la censure des experts et des professionnels de santé pour leur empêcher de dire la vérité (surtout dans les pays qui se disent démocratiques).

5. Nous partageons l’avis des experts qui dénoncent l’inclusion des dépistages dans le comptage des cas, même si les sujets sont bien portants et asymptomatiques.

Ceci a abouti à une surestimation des cas. On rappelle que la définition d’un cas en épidémiologie est : «la survenue de nombreuses issues possibles : maladies, complications, séquelles, décès. Dans la surveillance dite syndromique, on définit comme cas la survenue d’évènements non spécifiques tels que des groupements de symptômes ou des motifs de recours aux soins, hospitalisations, appels de services d’urgence». Nous disons donc : il faut séparer les dépistages des cas et il faut arrêter de les mélanger.

6. Nous partageons l’avis des experts qui dénoncent le fait qu’aucune distinction n’est faite entre les personnes mortes du virus et les personnes mortes avec le virus (avec des co-morbidités), le fait que la cause du décès soit imputée au SARS-CoV-2 sans test ni autopsie et que des médecins soit mis sous pression pour que la COVID- 19 soit marquée comme cause de décès, même si le patient est décédé d’autre chose. Ceci aboutit à une surestimation du nombre de morts et constitue une manipulation scandaleuse des chiffres car au cours des épidémies de grippe saisonnière par exemple, on ne travaille pas de cette façon. D’autant plus que 20% des patients COVID sont co-infectés par d’autres virus respiratoires aussi. Après réévaluation, seuls 12% des certificats de décès dans un pays européen ont montré une causalité directe du coronavirus. Dans un autre pays européen, les professeurs Yoon Loke et Carl Heneghan ont montré qu’un patient qui a été testé positif mais traité avec succès puis sorti de l’hôpital, sera toujours compté comme un décès COVID même s’il a eu une crise cardiaque ou a été fauché par un bus trois mois plus tard. Le directeur du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) d’un pays en Amérique du Nord a reconnu, le 31 Juillet, que des hôpitaux avaient bien une incitation financière perverse à gonfler les chiffres de décès dus au coronavirus.

7. Nous partageons l’avis des experts qui ont mis en garde contre l’intubation quasi- systématique de certains patients, due à la peur folle du virus. Il faut que les protocoles soient modifiés car ils ont abouti à un nombre élevé de morts.

8. Nous disons qu’il est important qu’une révision des performances analytiques et cliniques des tests mis sur le marché soit faite, y compris les tests virologiques. Beaucoup de kits sont utilisés actuellement alors qu’une partie importante de leurs performances (par exemple : la spécificité analytique, surtout pour les quatres coronavirus saisonniers) n’a pas été évaluée, ce qui est grave car en plus des cas de faux négatifs, la littérature rapporte des faux positifs inquiétants, ce qui peut surestimer le nombre de cas et de morts. Selon un professeur de microbiologie, le taux de faux positifs peut atteindre 20%. Certains articles scientifiques qui rapportent ces cas de faux positifs ont été censurés. Nous disons donc : STOP à l’obligation des tests de dépistage à cause de ce manque de fiabilité et du manque de vérification de leurs performances et parce que rien dans ce coronavirus (qui est un virus bénin et avec un taux de létalité faible) ne le justifie. Comme nous l’avons dit : la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes, soit : 30 fois plus que le SARS-CoV-2 et pourtant, aucun test n’est exigé pour les voyages.

9. Nous disons aux citoyens : n’ayez pas peur, ce virus est bénin sauf si vous faites partie des populations à risque. Si les chaînes de télévision font la même chose avec la grippe, les chiffres seront beaucoup plus élevés que pour le coronavirus ! La télévision vous rapportera chaque jour en moyenne : 3 millions de cas et 2,000 morts de grippe. Et pour la tuberculose, la télévision vous rapportera chaque jour en moyenne : 30,000 cas et 5,000 morts. En effet, le virus de la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes et en tue 650,000 et la tuberculose infecte chaque année 10,4 millions et tue 1,8 million de personnes. De plus, à la TV on vous parle de « cas » alors qu’il s’agit de dépistages et non pas de cas. […]

10. Nous disons aux citoyens : le lavage des mains est un réflexe qu’on doit avoir tout au long de notre vie, qu’il y ait le coronavirus ou pas, car c’est la mesure d’hygiène la plus efficace. Mais, porter un masque lorsqu’on n’est pas malade et pratiquer la distanciation sociale, ça ne fait pas partie de l’hygiène ou de la préservation de la santé publique mais c’est de la folie. Porter un masque longtemps comporte plusieurs effets indésirables pour votre santé et le transforme en nid à microbes. “Le virus peut se concentrer dans le masque et lorsque vous l’enlevez, le virus peut être transféré dans vos mains et ainsi se propager”, a déclaré le Docteur Anders Tegnell, épidémiologiste. Lorsqu’on lui a demandé si les gens se mettaient plus en danger en portant des masques, le Docteur Jenny Harries a répondu : «En raison de ces problèmes de manipulation [des masques], les gens peuvent se mettre plus en danger». […] Vous devez savoir que la bouche et le nez ne sont pas faits pour être obstrués. Ce que vous portez est un masque, en apparence mais une muselière de votre liberté, en réalité. D’autant plus que, comme le disent plusieurs experts dont le Professeur Yoram Lass, l’épidémie est terminée dans la majorité des pays et ceux qui vous disent le contraire sont des MENTEURS. En vous disant que l’épidémie n’est pas terminée, en brandissant la menace d’une 2e vague (qui ne repose sur aucune preuve), en vous demandant de porter un masque et de faire de la distanciation sociale, le but est, en fait, de prolonger la peur jusqu’à la fabrication d’un vaccin et pour qu’il soit mieux accepté par vous.

11. Nous disons aux compagnies aériennes : plusieurs études scientifiques ont montré un lien entre l’excès d’hygiène et le développement de maladies comme les maladies allergiques, les maladies auto-immunes, les maladies inflammatoires ou certains cancers. C’est ce que l’on appelle en médecine : l’hypothèse hygiéniste. Donc, arrêtez les opérations de désinfection et enlevez les masques ainsi que les combinaisons protectrices ridicules de vos employés qu’on a vues dans les médias. Faire cela relève de la folie. Les aéroports doivent aussi arrêter la prise de température ainsi que les quarantaines. Le SARS-CoV-2 n’est pas la peste noire. Vous aussi, comme les citoyens, vous avez été manipulés.

12. Nous disons aux gouvernements : levez toutes les restrictions et les obligations sur les citoyens (état d’urgence, port de masque obligatoire, distanciation sociale, etc.) car elles sont stupides et purement dictatoriales et n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique. Il n’y a aucune raison scientifique ou médicale pour que des citoyens non malades portent un masque. Le Docteur Pascal Sacré, anesthésiste-réanimateur, a dit : «Obliger tout le monde à les porter tout le temps, alors que l’épidémie disparaît, est une aberration scientifique et médicale». Le Professeur Didier Raoult dit : «La décision du confinement comme la décision des masques…ne reposent pas sur des données scientifiques…». […]. Le Professeur Maël Lemoine a précisé aussi que le changement de discours sur les masques est : «politique, pas scientifique». Dans certains pays asiatiques, les gens portent des masques toute l’année (pour se protéger, entre autres, de la pollution). Est-ce que ce port généralisé des masques dans ces pays leur a évité d’avoir des épidémies de coronavirus ? Est-ce que ce port généralisé des masques dans ces pays leur évite d’avoir chaque année des épidémies de grippe ou d’autres virus respiratoires ? La réponse est bien sûr : non. […]

13. Nous disons aux forces de l’ordre : les citoyens vous doivent beaucoup car vous êtes tous les jours les garants de leur sécurité et du respect de l’ordre et de loi. Mais, faire respecter la loi ne veux pas dire se soumettre de manière aveugle à des ordres injustes. C’est cette erreur qui a conduit à la seconde guerre mondiale et à la mort de 50 millions de personnes. Nous vous disons donc : faites respecter la loi mais pas l’injustice et la dictature, refusez d’imposer ces mesures, refusez de verbaliser vos concitoyens (lorsqu’ils ne portent pas un masque par exemple), ne les frappez pas, ne les emprisonnez pas. Ne soyez pas les instruments de la dictature. […]

14. Nous disons aux citoyens : il faut respecter la loi. Mais, ceci ne veux pas dire la soumission aveugle à la folie, à l’injustice ou à la dictature. C’est cette soumission aveugle des citoyens aux lois injustes qui a conduit à la seconde guerre mondiale avec la mort de 50 millions de personnes. Vous êtes nés libres et vous devez vivre libres, donc : n’ayez pas peur et si vous n’êtes pas malades : enlevez les masques, sortez de chez vous comme vous le souhaitez et sans distanciation sociale, mais faites-le pacifiquement et sans aucune violence. Les professeurs Carl Heneghan et Tom Jefferson, épidémiologistes avec une grande expertise dans la médecine basée sur les preuves, disent : «Il n’y a aucune preuve scientifique pour soutenir la règle désastreuse de deux mètres. Des recherches de mauvaise qualité sont utilisées pour justifier une politique aux conséquences énormes pour nous tous».

15. Nous disons qu’il faut une réforme totale de l’OMS.
Les succès de l’OMS sont incontestables : des millions de vies ont été sauvées grâce aux programmes de vaccination contre la variole et la consommation de tabac a été réduite dans le monde. Mais, le problème majeur de l’OMS est qu’elle est depuis plusieurs années financée à 80% par des entreprises (notamment des laboratoires pharmaceutiques) et des donateurs privés (dont une fondation très connue) et les faits s’accumulent : fausse alerte sur l’H1N1 sous l’influence des lobbies pharmaceutiques, complaisance troublante envers le glyphosate que l’OMS avait déclaré sans danger en dépit des victimes de l’herbicide, aveuglement face aux conséquences de la pollution liée aux compagnies pétrolières en Afrique, minoration des bilans humains des catastrophes nucléaires de Tchernobyl à Fukushima et des désastres de l’utilisation de munitions à uranium appauvri en Irak ou dans les Balkans, non-reconnaissance de l’Artemisia pour protéger les intérêts des entreprises pharmaceutiques malgré qu’elle a prouvé son efficacité dans le traitement du paludisme.

L’indépendance de l’organisation est compromise tout à la fois par l’influence des lobbies industriels -surtout pharmaceutiques- et par les intérêts de ses États membres, en particulier : la Chine. Le président d’un pays a dit : «Je pense que l’Organisation Mondiale de la Santé devrait avoir honte parce qu’ils sont devenus les porte-paroles de la Chine». L’institution de Genève, qui avait sous- estimé la menace Ebola (plus de onze mille morts) est de surcroît accusée de négligence vis-à-vis des maladies tropicales, au profit de marchés plus juteux. Une enquête réalisée en 2016 (l’OMS dans les griffes des lobbyistes) a livré une édifiante radiographie de l’OMS en dressant le portrait d’une structure fragilisée, soumise à de multiples conflits d’intérêts. Cette investigation a montré combien, à l’OMS, les intérêts privés dominent les enjeux de santé publique. Il n’est pas acceptable que l’argent qui la finance vienne principalement d’une seule personne et qu’elle soit infiltrée par des lobbies. Récemment, l’OMS s’est décrédibilisée encore plus en tombant dans le piège du Lancet Gate alors qu’un simple étudiant aurait découvert la fraude.

À l’époque de la grippe H1N1 : le Docteur Wolfgang Wodarg, président de la commission santé de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a critiqué l’influence de l’industrie pharmaceutique sur les scientifiques et les fonctionnaires de l’OMS, déclarant qu’elle a conduit à la situation où “inutilement des millions de personnes en bonne santé étaient exposées au risque de vaccins mal testés” et que, pour une souche de grippe, elle était “beaucoup moins nocive” que toutes les épidémies de grippe précédentes. Il a eu totalement raison puisque, plus tard, le vaccin a fait 1,500 victimes de narcolepsie dont 80% des enfants, comme on va le voir. Il a aussi reproché à l’OMS d’avoir alimenté la crainte d’une “fausse pandémie”, l’a qualifiée de “l’un des plus grands scandales médicaux de ce siècle” et a demandé l’ouverture d’une enquête.

En effet, les critères pour déclarer une pandémie (comme la sévérité) ont été modifiés par l’OMS sous l’influence des lobbies pharmaceutiques afin qu’ils puissent vendre les vaccins aux pays du monde. Selon un rapport de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur le gestion de la grippe H1N1, y compris par l’OMS : «gaspillage de fonds publics importants et existence de peurs injustifiées relatives aux risques de santé…De graves lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la transparence des processus de décision liés à la pandémie, ce qui soulève des préoccupations sur l’éventuelle influence que l’industrie pharmaceutique aurait pu exercer aux égards des principales décisions relatives à la pandémie. L’Assemblée craint que ce manque de transparence et de responsabilité ne fasse chuter la confiance des citoyens dans les avis des grands organismes de santé publique». L’histoire se répète aujourd’hui avec exactement les mêmes acteurs et la même compagne de peur. L’ancien secrétaire général du département de santé publique de l’OMS a révélé dans une autre enquête (TrustWHO) qu’à l’époque de H1N1, personne n’avait peur à l’OMS et qu’il ne connaît personne à l’OMS qui s’est fait vacciner, y compris l’ancienne directrice générale : la Chinoise Margaret Chan. Bien qu’il soit un haut responsable à l’OMS, il a été exclu ainsi que la plupart de ses collègues d’une réunion entre la directrice générale et les entreprises pharmaceutiques fabricatrices de vaccin avec comme motif : «c’est une réunion privée»…

16. Nous disons qu’il faut qu’une enquête soit ouverte et que certains responsables de l’OMS soient interrogés en particulier celui qui a fait la promotion internationale du confinement, qui est une hérésie d’un point de vue médical et une arnaque qui a égaré le monde. En effet, le 25 Février 2020 : le chef de la mission d’observation internationale du coronavirus en Chine a loué la réponse apportée par Pékin à l’épidémie. Il a dit que la Chine a réussi par des méthodes «à l’ancienne», a souligné que «le monde avait besoin des leçons de la Chine», qu’il faudrait s’en inspirer et que s’il avait la COVID-19, il aimerait se faire soigner en Chine !

Une fois, il a aussi qualifié la Chine de «très ouverte» et «très transparente». Comment peut-on croire à ces déclarations ? Comment peut-on croire que s’il avait la COVID-19, il irait se soigner en Chine ? Comment peut-on croire que le monde doit s’inspirer de la Chine et que la lutte de l’épidémie doit se faire avec des “méthodes à l’ancienne” ?

Ce qui est hallucinant, c’est qu’il a réussi à faire avaler ses salades au monde entier. Car malheureusement : depuis ses déclarations et le rapport qu’il a supervisé (où on peut lire que les méthodes chinoises sont : “agiles et ambitieuses”), les pays du monde ont mis en place des mesures disproportionnées et ont suivi aveuglément l’OMS en confinant leurs populations. La peur et la psychose ont été propagées en présentant le SARS-CoV-2 comme un virus très dangereux ou à mortalité massive alors que ce n’est absolument pas le cas.

[…] Des élus Canadiens de la Chambre des communes ont même sommé ce responsable de l’OMS à comparaître après qu’il eut refusé des invitations à témoigner devant le comité permanent de la santé. Même, le chef intérimaire du Parti conservateur Canadien a mis en doute l’exactitude des données de l’OMS sur la COVID-19. En effet, dire que la Chine a diminué le nombre de cas ou a bien géré l’épidémie et a aplani la courbe grâce au confinement est un pur mensonge et n’est basé sur aucune preuve car personne n’est capable de donner le chiffre du nombre de cas ou de morts en Chine si elle n’avait pas appliqué le confinement. […]

La folie a atteint le point où dans certains pays : des plages ont été désinfectées avec de l’eau de javel, des pompiers moustachus et barbus interdits de travail, des plexiglas ont été installés partout (même dans les classes des écoles) comme si c’était la peste noire, un train a été arrêté parce qu’une personne ne portait pas le masque, des familles privées de voir leurs morts (comme si le virus allait sauter du corps et les mordre), des septuagénaires verbalisées pour être sorties jeter les poubelles et même des pièces de monnaie et des billets de banque provenant de l’étranger ont été “isolés” !

Comment les pays ont-ils pu accepter de tomber dans ce niveau de folie, de stupidité et de dictature ? Surtout ceux qui se disent démocratiques. Tout ça pour un virus qui entraîne 85% de formes bénignes et pour lequel 99% des gens infectés guérissent. L’OMS a exhorté le monde à copier la réponse de la Chine à la COVID-19 et elle a réussi ; chaque pays du monde, en suivant aveuglément l’OMS, est devenu une copie conforme de la Chine. Quelques pays seulement ont refusé d’imiter bêtement les autres, comme la Suède ou la Biélorussie qui peuvent être félicités. […]

17. Nous disons qu’il faut arrêter de suivre aveuglément l’OMS car elle n’est pas une société savante et loin d’être indépendante, comme on l’a vu. Interrogée sur la raison de la décision de rendre 11 vaccins obligatoires, une ancienne ministre de la santé d’un pays européen a répondu : «C’est une décision de santé publique qui répond, en fait, à un objectif mondial de l’OMS qui demande aujourd’hui à tous les pays du monde d’obtenir 95% d’enfants vaccinés pour les vaccins nécessaires».

Nous recommandons, aussi, aux gouvernements de bien choisir les experts qui les conseillent et d’éviter ceux qui ont des liens avec les laboratoires pharmaceutiques ; Un grand professeur en infectiologie a fait cette remarque sur certains experts d’un pays européen : «Un membre éminent de la commission Maladies transmissibles de ce Haut Conseil a ainsi touché 90,741 euros de l’industrie pharmaceutique, dont 16,563 euros de [un laboratoire pharmaceutique qui produit une molécule concurrente de l’hydroxychloroquine]. Or c’est ce Haut Conseil qui a rendu le fameux avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants…je ne vois pas de trace dans cet avis du respect de la procédure de gestion des conflits d’intérêts…Si un membre présente un conflit d’intérêts majeur, il doit quitter la séance et ne pas participer aux débats ni à la rédaction de l’avis…Or en bas de cet avis, on ne mentionne pas les conflits d’intérêts ni le nombre de membres qualifiés ayant participé au vote. C’est un grave manquement au règlement». […]

18. Nous disons aux gouvernements : ne suivez plus -dans les épidémies- les modélisations mathématiques qui sont des choses virtuelles sans lien avec la réalité et qui ont égaré le monde à plusieurs reprises et ont servi de justification aux politiques folles de confinement. En effet, une université européenne qui a des liens forts avec l’OMS avait dit que :

– 50,000 britanniques seront morts de la maladie de la vache folle alors qu’au final seulement 177 sont décédés.
– la grippe aviaire allait tuer 200 millions de personnes alors que 282 seulement sont décédés.
– la grippe H1N1 allait tuer 65,000 britanniques alors que 457 seulement sont décédés. Le taux de mortalité a été aussi exagéré alors que la grippe H1N1 s’est révélée finalement beaucoup moins dangereuse, ce qui a incité beaucoup de gens à dénoncer l’argent, le temps et les ressources considérables déployés pour une grippe bénigne. À l’époque, la presse a découvert que le recteur de cette université, qui a conseillé l’OMS et les gouvernements, a reçu un salaire de 116,000 £ par an du fabricant de vaccin contre l’H1N1.

Et aujourd’hui, c’est sur la base du même modèle défectueux, développé pour la planification de la pandémie de grippe, qu’ils ont donné leurs prévisions astrologiques sur la COVID-19 ; ils ont dit que 500,000 mourront au Royaume-Uni, 2,2 millions aux Etats-Unis, 70,000 en Suède et entre 300,000 et 500,000 en France ! Qui peut croire ces chiffres fous ? C’est pour cela que le Professeur Didier Raoult qualifie ces modélisations de : «forme moderne des divinations».

Le Professeur John Ashton a également dénoncé ces prédictions astrologiques et le fait qu’elles aient une sorte de statut religieux. De plus, la presse a découvert que celui qui, dans cette université, a incité les gouvernements au confinement ne respecte même pas ce qui leur préconisait. Là aussi, une enquête mérite, d’être menée auprès de certains responsables de cette université européenne. Le Professeur Jean-François Toussaint a dit à propos du confinement : «Il faut à tout prix éviter qu’un quelconque gouvernement ne reprenne un jour une telle décision. D’autant que l’instrumentalisation de la pandémie avec des confinements généralisés pour la moitié de l’humanité n’aura abouti qu’à renforcer les régimes autoritaires et à suspendre les campagnes de prévention des grandes maladies mortelles. En France, les simulations estimant que 60,000 vies ont été sauvées sont de pures fantaisies». Le fameux slogan international : «Restez chez vous, sauvez des vies» était une affirmation tout simplement mensongère. Au contraire, le confinement a tué beaucoup de gens.

19. Nous REFUSONS l’obligation vaccinale et nous REFUSONS l’obligation d’un certificat de vaccination contre le coronavirus pour voyager, pour les raisons suivantes :
– Le vaccin n’est pas indispensable car 85% des formes sont bénignes, 99% des sujets infectés guérissent et les enfants ainsi que les femmes enceintes ne sont pas des sujets à risque. De plus, une grande partie de la population est déjà protégée contre le SARS-CoV-2 grâce à l’immunité croisée acquise avec les coronavirus saisonniers. Dire qu’on n’en est pas sûr est UN MENSONGE et émettre des doutes sur la durée ou l’efficacité de cette protection est une manipulation visant à protéger le business plan du vaccin.

– C’est un virus à ARN, donc plus propice à des mutations et le vaccin risque d’être inefficace.

– Des essais de vaccin sont réalisés dans la précipitation et certains appellent à accélérer les procédures de tests et à se passer des habituels essais sur les comprendre les risques pour la sécurité pourrait entraîner des revers injustifiés pendant la pandémie et à l’avenir.

– Les précédents essais de vaccins contre les coronavirus sont inquiétants :
en 2004, l’un des vaccins mis au point contre le SRAS avait provoqué une hépatite chez les animaux sur lesquels il avait été testé. Un autre vaccin en phase de test avait causé de graves lésions pulmonaires aux animaux de laboratoire, les rendant plus fragiles à de futures infections. Des vaccins développés contre un autre coronavirus, le virus de la péritonite infectieuse féline, augmentaient le risque pour les chats de développer la maladie causée par le virus. Des phénomènes similaires ont été observés dans des études animales pour d’autres virus, y compris le coronavirus qui cause le SRAS.

– Certains vaccins sont testés par des entreprises qui n’ont aucune expérience dans la fabrication et la commercialisation des vaccins et qui utilisent des technologies nouvelles en médecine dont on ne connaît ni les bénéfices ni les risques pour la santé.

– La recherche de profit financier de nombreuses entreprises pharmaceutiques aux dépens de la santé des populations (sans généraliser bien sûr sur la totalité).

Le patron d’une entreprise pharmaceutique a dit devant ses actionnaires lors de la grippe H1N1 : «Ce vaccin, ça sera une opportunité significative en termes de revenus. C’est un joli coup de fouet pour nous, pour le chiffre d’affaires et pour le cash flow».

L’ancien ministre de la santé d’un pays européen a déclaré le 23 Mai 2020 : «Quand il y a une épidémie comme le COVID, nous on voit : mortalité, quand on est médecin,…ou on voit : souffrance. Et il y a des gens qui voient : dollars…vous avez des grands laboratoires qui disent : c’est le moment ou jamais de gagner des milliards».

Le 16 Juin 2020, le Professeur Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses, a dit sur Sud Radio à propos du vaccin contre le coronavirus : «On n’en a aucun besoin…Tout ça, c’est une histoire purement commerciale». Le site internet du magazine Nexus a publié le 07 Août l’avis du Docteur Pierre Cave qui dit : «L’épidémie est terminée en France…en tant que médecin, je n’hésite pas à anticiper les décisions du gouvernement : Il faut non seulement refuser ces vaccins [contre la COVID-19], mais dénoncer et condamner la démarche purement mercantile et le cynisme abject qui ont guidé leur production».

– Les violations éthiques scandaleuses dans de nombreux essais cliniques :
comme les pays occidentaux ne leur permettent pas de violer les principes éthiques, de nombreux laboratoires pharmaceutiques (sans généraliser sur la totalité) réalisent leurs essais cliniques de médicaments et de vaccins dans les pays en développement ou pauvres où des expériences sont menées sur des gens sans qu’ils en aient la moindre connaissance et sans leur consentement. Le rapport rédigé par Irene Schipper (SOMO briefing paper on ethics in clinical trials) a montré des manquements éthiques choquants et très graves ; dans un essai clinique, par exemple, des femmes Africaines ont contracté le VIH et sont devenues ensuite malades du SIDA. Cet essai clinique a été financé par une fondation ainsi qu’un laboratoire très connus. Dans certains pays, ces essais cliniques scandaleux ont été accomplis avec la complicité des autorités locales sur fond de conflits d’intérêts.

– Une entreprise pharmaceutique : AstraZeneca a conclu un accord avec plusieurs pays qui lui permet d’obtenir l’immunité de toute plainte légale, au cas où le vaccin devait finalement montrer des effets secondaires nocifs. En d’autres termes, ce sont les états et pas AstraZeneca qui indemniseront les victimes, c’est-à-dire avec l’argent des citoyens ! À ce propos, nous disons aux citoyens : Protestez MASSIVEMENT contre cet accord scandaleux, honteux et profondément injuste jusqu’à ce qu’il soit supprimé. Il faut refuser cette utilisation IRRESPONSABLE de votre argent. Même des experts Belges ont été «choqués» par cet accord.

– Les scandales des vaccins dangereux voire mortels élaborés en période d’épidémie et on va citer deux exemples (nous ne sommes, évidemment, pas des anti-vaccins puisque ça signifie remettre en cause les découvertes d’Edward Jenner) :

Le scandale du vaccin contre l’H1N1 : il a été testé sur un faible nombre de personnes et malgré cela, il a été commercialisé comme étant sûr en 2009. Mais, un an après, des inquiétudes ont été exprimées en Finlande et en Suède concernant une éventuelle association entre la narcolepsie et le vaccin. Une étude de cohorte ultérieure en Finlande a signalé un risque 13 fois plus élevé de narcolepsie après la vaccination chez les enfants et les jeunes âgés de 4 à 19 ans, dont la plupart des cas étaient apparus dans les trois mois suivant la vaccination et presque tous dans les six mois. Il a fallu attendre 2013 pour qu’une étude publiée dans le British Medical Journal confirme ces résultats pour la Grande Bretagne, aussi37. Au total, ce vaccin dangereux a entraîné 1,500 cas de narcolepsie rien qu’en Europe et 80% des victimes sont des enfants. Une partie du personnel médical du NHS vacciné a été touchée aussi par la narcolepsie.

[…] Peter Todd, un avocat qui représentait bon nombre des plaignants, déclarait au Sunday Times: “Il n’y a jamais eu de cas comme celui-là auparavant. Les victimes de ce vaccin sont incurables et à vie et auront besoin de nombreux médicaments”. Parmi les enfants victimes du vaccin : Josh Hadfield (huit ans), qui prend des médicaments anti- narcolepsie coûtant 15,000 £ par an pour l’aider à rester éveillé pendant la journée à l’école. […] Les familles ont subi un calvaire qui a duré 7 ans pour obtenir gain de cause en justice. Et au lieu que ça soit le laboratoire pharmaceutique qui les indemnise, c’est les états qui l’ont fait, c’est-à-dire avec l’argent du citoyen ![…]

20. Nous disons : STOP à toutes ces mesures folles, dictatoriales et sûrement pas sanitaires et à cause desquelles des drames se produisent chaque jour, […] 60,000 patients cancéreux risquent de décéder en Angleterre à cause des retards de diagnostic et de traitement selon le Professeur Karol Sikora, 12,000 personnes dans le monde risquent de mourir chaque jour de la faim (selon Oxfam), le nombre d’arrêts cardiaques a été multiplié par deux dans certains pays, des entreprises tombent en faillite, 305 millions d’emplois à plein temps sont détruits – touchant particulièrement les femmes et les jeunes- selon l’organisation internationale du travail, un homme est mort à cause du masque aux Etats-Unis, etc. […]

21. Nous disons aux gouvernements : TOUT doit revenir immédiatement à l’état normal (y compris la ré-ouverture des services hospitaliers, du transport aérien, de l’économie, des écoles et des universités) et cette prise d’otages mondiale doit cesser car vous avez su, preuves à l’appui, que vous comme les citoyens, vous avez été victimes de la plus grande arnaque sanitaire du 21e siècle.

Le professeur Carl Heneghan a déclaré le 23 août que la peur qui empêche le pays de revenir à la normale n’est pas fondée, selon l’Express. Les Professeurs Karina Reiss et Sucharit Bhakdi ont sorti, en Juin, un livre appelé : «Corona : fausse alarme ?»45. Le maire d’une ville en Europe a déclaré : «Le climat diffusé sur [le sujet du coronavirus] est particulièrement lourd et devient suspect». Le Docteur Olivier Chailley a écrit un livre intitulé : «Le virus de la peur ou comment le monde entier est devenu fou». Le Professeur Sucharit Bhakdi (qui a écrit, aussi, une lettre à Angela Merkel) a dit à propos des mesures prises, y compris celles du confinement : “mesures grotesques, absurdes et très dangereuses…un impact horrible sur l’économie mondiale…auto- destruction et suicide collectif…”. Une enquête internationale et indépendante doit être ouverte et les responsables doivent être jugés.

22. Nous disons aux citoyens : pour vous maintenir dans le troupeau, il est possible que certains vont essayer de nous discréditer par tous les moyens, par exemple en nous accusant de conspirationnistes ou de complotistes, etc. Ne les écoutez pas, ce sont des MENTEURS car les informations qu’on vous a données sont : médicales, scientifiques et documentées.

23. Nous disons aux citoyens : cette lettre ne doit pas vous pousser à la violence envers qui que ce soit. Réagissez pacifiquement. Et si un professionnel de santé signataire de cette lettre sera attaqué ou diffamé ou menacé ou persécuté : soutenez-le MASSIVEMENT. Chers citoyens : beaucoup de scientifiques, d’éminents professeurs de médecine et de professionnels de santé à travers le monde ont dénoncé ce qui se passe et il est temps de vous réveiller ! Si vous ne dites rien, de nouvelles mesures dictatoriales «made in China» seront imposées. Vous devez REFUSER ça. Nous vous assurons que ces mesures n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique, c’est de la dictature et de la folie. Le Docteur Anders Tegnell a dit : «Le monde est devenu fou» en mettant en place les confinements qui «vont à l’encontre de ce que l’on sait sur la gestion des pandémies de virus».

24. Nous invitons les professionnels de santé du MONDE ENTIER à être forts et courageux et à faire leur devoir de dire la vérité, à nous rejoindre MASSIVEMENT dans le collectif : United Health Professionnals et à signer cette lettre en envoyant les 4 informations suivantes : prénom, nom, profession et pays à : join.unitedhealthprofessionals@gmail.com

La liste des signataires sera mise à jour régulièrement.

SIGNATAIRES :

Professor Martin Haditsh, microbiology, infectious disease and tropical medicine specialist, Austria
Ghislaine Gigot, general practitioner, France
François Pesty, pharmacist, France
Catherine Raulin, general practitioner, France
Laurent Hervieux, general practitioner, France
Geneviève Magnan, nurse, France
Jean-Pierre Eudier, dental surgeon, Luxembourg
Andrée Van Den Borre, dental surgeon, Belgium
Mauricio Castillo, anesthesiologist and intensive care physician, Chile
Marie-Claude Luley-Leroide, general practitioner, France
Daniele Joulin, general practitioner, France
Mohamed Zelmat, clinical biologist, France
Nadine Blondel, nurse, France
Hélène Banoun, clinical biologist, France
Estelle Ammar, speech therapist, France
Caroline Durieu, general practitioner, Belgium
Doris Stucki, psychiatrist, Switzerland
Jessica Leddy, licensed acupuncturist, United States of America
Fabien Quedeville, general practitioner, France
Michel Angles, general practitioner, France
Dominique Carpentier, general practitioner, France
Christophe Cornil, plastic surgeon, France
Pierre Brihaye, ear, nose and throat specialist, Belgium
Elizabeth Luttrell, certified nursing assistant, United States of America
Tasha Clyde, nurse, United States of America
Walter Weber, internal medicine and oncology specialist, Germany
Professor Pierre-Francois Laterre, anesthesiologist and intensive care physician, Belgium
Sylvie Lathoud, clinical psychologist, France
Karim Boudjedir, hematologist, France
Caroline Heisch, osteopath, France
Eric Blin, physiotherapist, France
Vincent Schmutz, dental surgeon, France
Zieciak WB, ears nose and throat surgeon, South Africa
Virginie Merlin, nurse, Belgium
Gabriel Brieuc, anesthesiologist, Belgium
Marie-José Eck, general practitioner, France
Patricia Grasteau, nursing assistive personnel, France
Christine Villeneuve, psychotherapist, France
Philippe Voche, plastic surgeon, France
Gérard Bossu, osteopath, France
Elaine Walker, emergency medicine physician, United States of America
Richard Amerling, nephrologist, United States of America
Phil Thomas, general practitioner, South Africa
Manfred Horst, allergologist and immunologist, France
Sybille Burtin, public health physician, France
Chantal Berge, nurse, France
Denis Agret, emergency medicine and public health physician, France
Mélanie Dechamps, intensive care physician, Belgium
Prosper Aimé Seme Ntomba, dental surgeon, Cameroon
Sandrine Lejong, pharmacist, Belgium
Professor Jan Zaloudik, surgical oncology, Czech Republic
Cerise Gaugain, midwife, France
Delphine Balique, midwife, France
Marion Campo, midwife, France
Olivier Chailley, cardiologist, France
Johan Sérot, physiotherapist, France
Arlette Fauvelle, pharmacist, Belgium
Farooq Salman, ear, nose and throat specialist, Irak
Olga Goodman, Rheumatologist, United States of America
Pascal Leblond, nurse, France
Sybille Morel, nurse, France
Marie-Thérèse Nizier, physiotherapist, France
Graziella Mercy, nurse, France
Pierre Maugeais, general practitioner, France
Carrie Madej, internal medicine specialist, United States of America
Victor Gomez Saviñon, cardiac surgeon, Mexico
Martin Boucher, nurse, Canada
Evelyne Nicolle, pharmacist, France
Agnès Dupond, general practitioner, France
Azad Mitha, general practitioner,
France Ines Heller, physiotherapist, France
Marie Laravine, nurse, France
Khaleel Kareem, anesthesiologist and intensive care physician, Irak
Tonya Davis, certified nursing assistant, United States of America
Mary Baty, dental hygienist, United States of America
Luis Angel Ponce Torres, physician, Peru

Vous pouvez télécharger l’intégralité de cette lettre ici en français, ou ici en anglais.

Toutes les références des citations et publications se trouvent dans les documents ci-dessus.




Fraude ou médecine ? Ces concoctions bizarres et profondément dangereuses que l’on appelle encore « vaccins »

[Source : Sott.net]

[Auteure :] Catherine Austin Fitts — Solari Report

Je ne suis pas scientifique. Je ne suis pas médecin. Je ne suis pas ingénieure en biotechnologie. Je ne suis pas avocate. J’essaie cependant de comprendre ceux qui le sont, je lis, j’écoute et j’évalue.

© Inconnu
« Qu’est-ce après tout qu’un nom ? Ce qu’on appelle rose,
Sous un autre vocable, aurait même parfum. »

~ William Shakespeare, Roméo et Juliette

En guerre pendant un certain temps contre des agences gouvernementales des Etats-Unis, ma réaction personnelle à cette situation fut de répondre aux questions des personnes qui étaient suffisamment curieuses et courageuses pour s’enquérir de mon opinion. Au fil des années, cette réponse s’est transformée en deux activités professionnelles distinctes. L’une est le Solari Report, qui continue à se développer en tant que réseau mondial de recherches d’information — au sein duquel nous nous appliquons à nous aider mutuellement afin de comprendre et naviguer à travers les événements qui se produisent autour de nous, et de contribuer aux évolutions positives. L’autre consistait à conseiller les particuliers et les familles en matière d’investissement par l’intermédiaire de Solari Investment Advisory Services [Services de Conseil en Investissement Solari- NdT]. Au bout de dix ans, j’ai transformé cette dernière en conseil en investissement par la mesure de l’ESG des entreprises [ESG pour les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance qui constituent les trois facteurs principaux de mesure de la soutenabilité et de l’impact éthique d’un investissement dans une société ou dans un domaine économique – NdT]. Ce que cherchent ceux qui l’utilisent — et qui ne soit pas déjà disponible sur le marché — c’est un filtre qui reflète la connaissance de la corruption financière et politique. Identifier les métastases de la corruption est un métier à part entière, pas une science.

Lorsque vous aidez une famille à gérer ses finances, il est crucial de comprendre tous les risques auxquels elle peut faire face. Sa prospérité financière dépend de l’atténuation réussie de tous les risques — qu’ils soient financiers ou pas — qu’ils rencontrent dans leur vie quotidienne. Les risques non financiers peuvent avoir un impact majeur sur l’affectation des ressources de la famille, y compris en termes de temps, d’actifs, d’argent et de capacité de concentration.

Nombreux sont mes clients et leurs enfants à avoir été dévastés et épuisés par les échecs du système de santé et la corruption — et le catalyseur le plus fréquent de cette dévastation a été la mort et les blessures causées par les vaccins. Après de longues et effroyables expériences avec les institutions médicales, ils se posent invariablement cette question : « Si la corruption est à ce point présente dans la médecine, l’alimentation et la santé, qu’en est-il dans le monde financier ? ». Effrayés par cette idée, ils partent alors à en quête d’un professionnel de la finance qui soit rompu aux arcanes gouvernementales des États-Unis et à la corruption financière. Et ils finissent par me trouver.

Le résultat de cet afflux de personnes brillantes et instruites, qui ont eu la chance de pouvoir payer pour mon temps de travail, fut que, pendant dix ans, j’ai fini par en savoir beaucoup sur les handicaps et la mort infligés à nos enfants par ce que j’appelle maintenant « le grand empoisonnement ». En dressant une carte des coûts financiers des lésions causées par les vaccins, encore et encore, j’ai eu l’occasion d’évaluer à maintes reprises les dommages humains causés à tous ceux qui sont concernés — et cela n’impliquait pas que les enfants qui étaient touchés, mais aussi leurs parents, leurs frères et sœurs et les générations futures. Ces cas n’étaient pas aussi inhabituels qu’on pourrait le penser. Des études indiquent que 54 pour cent des enfants américains sont atteints d’une ou plusieurs maladies chroniques. Des médecins en qui j’ai confiance me disent que ce chiffre est en fait beaucoup plus élevé, car de nombreux enfants et leurs familles ne peuvent pas se permettre les tests nécessaires pour diagnostiquer correctement ce qui les afflige pas plus que les soins qui en découlent.

L’une des mères de famille qui apparaît dans VAXXED — De la dissimulation à la catastrophe — un documentaire incontournable pour tout citoyen éveillé, tout comme sa suite VAXXED II — La réponse du public — a estimé que le coût pour élever et soigner toute sa vie un enfant lourdement autiste représente une valeur actuelle de cinq millions de dollars. Lorsque mes clients, qui étaient des grands-parents, insistaient pour ne pas interférer dans le choix vaccinal de leurs enfants parce que cela ne les regardait pas, je leur disais : « Vraiment ? Qui possède les cinq millions de dollars ? Vous ou vos enfants ? Lorsque vos enfants auront besoin des cinq millions de dollars pour élever leur enfant vacciné, allez-vous leur refuser ? Vous êtes le banquier, et c’est votre argent qui est en jeu ici, donc c’est votre affaire. Voulez-vous dépenser ces cinq millions de dollars pour construire une famille solide à travers les générations ou pour gérer un enfant handicapé qui n’aurait pas dû être handicapé ? ». Souvent, ces cinq millions de dollars de dépenses se traduisent aussi par des divorces, des dépressions et des occasions perdues pour les frères et sœurs.

Note du traducteur : Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de voir les deux documentaires Vaxxed, vous pouvez suivre les deux hyperliens inclus dans le paragraphe précédent, ce sont les versions originales sous-titrées en français.

VAXXED
https://youtu.be/EHVmcXvbAWA
https://youtu.be/czsIOeDntZY

Mes clients m’ont aidé à trouver les meilleures références sur les vaccins — livres, documentaires et articles. Vous trouverez un grand nombre d’entre eux en hyperliens ou passés en revue sur le site de Solari Report, y compris dans notre bibliothèque.

De toutes les questions que j’ai posées, celle sur laquelle j’ai passé le plus de temps à enquêter et à réfléchir est la suivante : pourquoi ? Pourquoi les institutions médicales empoisonnaient-elles intentionnellement des générations d’enfants ? Nombre d’auteurs ayant fait des recherches et écrit sur les lésions et les décès dus aux vaccins ont supposé qu’il s’agissait d’une aberration résultant de l’orthodoxie d’une institution médicale incapable de gérer ou de faire face à ses erreurs et aux responsabilités financières qui les accompagnent. Pour moi, ceci ne m’a jamais paru logique. Les ouvrages de Forrest Maready, Jon Rappoport, le Dr Suzanne Humphries et Arthur Firstenberg m’ont aidé à comprendre le rôle des vaccins dans l’escroquerie permettant aux compagnies d’assurance et aux personnes légalement responsables d’économiser de l’argent.

Voici un exemple qui illustre le fonctionnement de cette escroquerie. Une toxine crée une maladie. La toxine peut être un pesticide, une pollution industrielle ou une radiation due à une technologie sans fil. La toxine cause des dommages à des millions de personnes et à leurs communautés. Les entreprises ou leurs assureurs peuvent être tenus pour responsables d’infractions civiles ou pénales. C’est alors qu’un virus est mis en cause. Un « remède » est trouvé sous la forme d’un « vaccin ». L’exposition au pesticide ou à toute autre substance toxique est interrompue au moment où le vaccin est introduit et, presto, la maladie disparaît. Le vaccin devient un succès, et son inventeur devient un héros. Une catastrophe financière potentielle a été transformée en profit, y compris pour les investisseurs et les fonds de pension. En tant que gestionnaire de portefeuille, j’admets qu’il s’agit là d’un brillant tour de passe-passe qui a probablement protégé le secteur de l’assurance contre les faillites qu’il subirait s’il devait indemniser équitablement les personnes et les familles détruites.

Grâce au travail de Robert Kennedy Jr et Mary Holland de Children’s Health Defense, je comprends maintenant les énormes profits générés par les soi-disant « vaccins » qui ont suivi le vote du National Childhood Injury Act de 1986 et la création du National Vaccine Injury Compensation Program [programme d’indemnisation des accidents médicaux et des décès liés à la vaccination – NdT]. Ce programme est un mécanisme fédéral de dédommagement financier des accidents et décès dus à la vaccination par l’intermédiaire d’un mécanisme d’introduction d’une demande indemnitaire devant la United States Court of Federal Claims [tribunal fédéral des États-Unis qui entend les plaintes pour dommages financiers exercées contre le gouvernement – NdT] et ses experts spécialisés. Il suffit qu’un médicament ou un cocktail biotechnologique soit étiqueté « vaccin » et les entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques sont dégagées de toute responsabilité — c’est le contribuable qui paie. Malheureusement, ce système est devenu une invitation permanente à gagner des milliards avec des « injections », en particulier lorsque les réglementations et les lois gouvernementales peuvent être utilisées pour créer un marché garanti par le biais d’obligations vaccinales. Puisque les agences gouvernementales et les législateurs ainsi que les médias corporatifs ont mis au point divers systèmes pour profiter de ces milliards de bénéfices,il en a résulté d’importants conflits d’intérêts.

© Sott.net

Le Public Readiness and Emergency Preparedness Act [loi sur la préparation du public et la protection civile – NdT] (PREPA ou loi PREP) est entrée en vigueur en 2005 et a encore accru la liberté des entreprises en matière de responsabilité. Cette loi

est un bouclier controversé en matière de responsabilité délictuelle destiné à protéger les fabricants de vaccins contre les risques financiers en cas d’urgence de santé publique déclarée. La loi accorde spécifiquement aux fabricants de médicaments une immunité contre toute responsabilité financière potentielle pour les essais cliniques de… vaccins à la discrétion du pouvoir exécutif du gouvernement. Le PREPA renforce et consolide la surveillance des litiges contre les sociétés pharmaceutiques sous la responsabilité du secrétaire à la santé et aux services sociaux.

~ Wikipedia

Au fil du temps, ceci s’est traduit par une évolution vers une ingénierie des épidémies — la version médicale des opérations sous faux drapeaux. En théorie, il peut effectivement s’agir de « PsyOps » ou d’événements orchestrés à l’aide d’agressions chimiques et biologiques ou de technologies sans fils. Si cette idée vous semble incongru, plongez dans tous les écrits des « personnes ciblées ».

Note du traducteur : Selon l’Urban Dictionary, une personne est dite « ciblée » lorsqu’elle est devenue la cible d’un parti, d’une organisation ou d’une entité. Une personne peut être ciblée par des entités allant de la corruption dans les affaires, du crime organisé, des sectes et des extrémistes ou par le gouvernement. Une personne qui devient ciblée sera confrontée à des campagnes de surveillance de différents degrés et, d’une manière générale, à des campagnes qui ont un impact négatif sur un individu. Il peut s’agir de campagnes de harcèlement, de discrédit, de sabotage, d’incitation à la peur et à la paranoïa, de manipulation, d’extorsion, voire d’assassinat, entre autres.

J’en ai personnellement fait l’expérience en subissant un harcèlement physique significatif lorsque j’étais en procès avec le ministère de la Justice. J’ai alors tenté d’engager différentes agences de sécurité ; elles vérifiaient mes références et refusaient de me protéger au motif que c’était trop dangereux. La dernière a eu pitié de moi et a attiré mon attention sur le fait que je ne devais pas m’inquiéter des armes électroniques, en soulignant que mon principal problème viendrait d’une agression biologique de faible intensité. Cet expert en guerre biologique avait prédit que l’équipe adverse percerait des trous dans le mur de ma maison pour y injecter l’« ennemi invisible ». Bien sûr, c’est exactement ce qu’il s’est produit. J’ai vendu ma maison et j’ai quitté la ville. Ce voyage a marqué le début d’un long processus d’apprentissage sur l’usage qui est fait des armes empoisonnées et non létales — qu’il s’agisse de déplacer des personnes hors des appartements à loyer modéré, de rendre malades des personnes âgées pour les transférer dans des logements plus chers subventionnés par le gouvernement, de harceler à plusieurs des cibles politiques ou commerciales, ou d’affaiblir voire tuer des adversaires judiciaires — et la liste continue. L’empoisonnement s’avérait constituer aux États-Unis une tactique bien plus courante dans les jeux de guerre politique et économique que je ne l’avais compris auparavant.

Après avoir terminé mon procès, j’ai passé plusieurs années à me désintoxiquer de métaux lourds, notamment du plomb, de l’arsenic et de l’aluminium. En conduisant à travers l’Amérique, j’ai réalisé à quel point je n’étais pas la seule. Les Américains ressemblaient de plus en plus à un peuple aux prises avec de fortes charges de métaux lourds toxiques. En diminuant de façon significative les taux de concentration exceptionnellement élevés en métaux lourds qui étaient les miens, j’ai appris à quel point la charge toxique avait modifié mon attitude, mon énergie et ma capacité à traiter des informations complexes.

C’est ce qui m’a conduit à me pencher sur les vaccins. Je voulais découvrir ce qu’ils sont exactement, je voulais concrètement connaître ce que contiennent les concoctions qui sont aujourd’hui injectées aux populations et découvrir ce que sont les mixtures diaboliques actuellement en cours de développement.

© Inconnu

En 2017, des chercheurs italiens ont passé en revue les ingrédients de 44 types de « vaccins ». Ils ont découvert des débris de métaux lourds et une contamination biologique dans chacun des vaccins humains qu’ils ont testé. Ils ont déclaré : « La quantité de corps étrangers détectés et, dans certains cas, leurs compositions chimiques inhabituelles nous ont déconcertés. » Ils ont ensuite tiré la conclusion évidente que les micro et nanoparticules contaminantes étaient « biopersistantes » puisqu’elles n’étaient « ni biocompatibles ni biodégradables », et qu’elles pouvaient donc provoquer des effets inflammatoires immédiats — ou plus tardifs.

Des tissus fœtaux avortés, des tissus animaux, de l’aluminium, du mercure, des matériaux génétiquement modifiés — et quoi d’autre ?

Note du traducteur : Puisque nous avions traduit l’article de Jon Rappoport sur cette étude effectuée en 2017, en voici un extrait :

« La quantité de corps étrangers détectés et, dans certains cas, leur composition chimique inhabituelle nous ont déconcertés. Les particules inorganiques identifiées ne sont ni biocompatibles ni biodégradables, ce qui signifie qu’elles sont biopersistantes et peuvent induire des effets à même de se manifester soit immédiatement après le moment de l’injection, soit après un certain temps suivant l’administration. Il est important de rappeler que les particules — des cristaux et non des molécules — sont des corps étrangers à l’organisme et qu’elles se comportent comme telles. Plus particulièrement, leur toxicité est à certains égards différente de celle des éléments chimiques qui les composent, ajoutant à cette toxicité — qui de toute façon, est toujours présente — une toxicité typique des corps étrangers. C’est la raison pour laquelle elles induisent une réaction inflammatoire.

Après avoir été injectés, ces microparticules, nanoparticules et agrégats peuvent rester autour du point d’injection en formant des œdèmes et des granulomes… Mais ils peuvent aussi être transportés par la circulation sanguine, échappant ainsi à toute tentative de déterminer quelle sera leur destination finale. Nous pensons que dans de nombreux cas, ils se répartissent dans tout l’organisme sans provoquer de réaction visible, mais il est également probable que, dans certaines circonstances, ils atteignent en assez grande quantité un organe quelconque, aucun n’étant exclu et en y incluant le microbiote. Comme c’est le cas de tous les corps étrangers, en particulier ceux de petite taille, ils induisent une réaction inflammatoire qui est chronique parce que la plupart de ces particules ne peuvent pas être dégradées. De plus, l’effet de couronne de protéines [dû à une nano-bio-interaction] peut produire des particules composites organiques/inorganiques capables de stimuler le système immunitaire de manière indésirable. Il est impossible de ne pas ajouter que des particules de la taille souvent observée dans les vaccins peuvent pénétrer dans les noyaux des cellules et interagir avec l’ADN.

Dans certains cas, comme pour le fer et certains alliages de fer, ils peuvent se corroder et les produits de corrosion exercent une toxicité affectant les tissus.
[…]
Étant donné les contaminations observées dans tous les échantillons de vaccins à usage humain, les effets indésirables après l’injection de ces vaccins sont possibles et crédibles et présentent un caractère aléatoire, puisqu’ils dépendent du lieu où les contaminants sont transportés par la circulation sanguine. Il est donc tout à fait évident que des quantités similaires de ces corps étrangers peuvent avoir un impact plus grave sur de très petits organismes comme ceux des enfants. Leur présence dans les muscles, due à une extravasation du sang, pourrait fortement altérer leurs fonctionnalités.

Lorsque nous étudions des cas de contamination environnementale causée par différentes sources de pollution, nous rencontrons des particules dont la composition chimique est similaire à celle des vaccins que nous avons analysés. Dans la plupart des cas, les combinaisons détectées sont très étranges car elles n’ont aucune utilité technique, ne peuvent être trouvées dans aucun manuel et ressemblent au résultat de la formation aléatoire qui se produit, par exemple, lors de la combustion de déchets. En tout état de cause, quelle que soit leur origine, elles ne devraient être présentes dans aucun médicament injectable, et encore moins dans les vaccins, plus particulièrement ceux destinés aux nourrissons.

Il y a beaucoup plus dans l’article, et si vous ne l’avez pas lu, nous invitons le lecteur à le faire : Étude innovante — Des nanoparticules dangereuses contaminent de nombreux VACCINS… et autres produits de consommation courante

Voir aussi les articles suivants sur les sujets abordés dans les deux derniers paragraphes :

Quels que soient jusqu’à présent les ingrédients des vaccins, rien n’est plus bizarre et troublant que les suggestions qui sont faites quant à ce qu’ils pourraient contenir à l’avenir. Les stratégies — déjà bien financées et en bonne voie — comprennent la nanotechnologie de l’interface cerveau-machine, les dispositifs et la technologie de traçage de l’identité numérique comportant une date d’expiration qui peut être gérée et désactivée à distance. Un rapport indique que le gouvernement danois et la marine américaine ont payé une entreprise technologique située au Danemark pour fabriquer une puce injectable qui serait compatible avec l’une des principales cryptomonnaies.

J’ai lu récemment l’excellente étude de Mary Holland sur les décisions de justice américaines en matière de vaccins — « La vaccination obligatoire, la Constitution et le mandat relatif à l’hépatite B pour les nourrissons et les jeunes enfants », publié dans Yale Journal of Health Policy, Law, and Ethics [et visible en Pdf ICI – NdT] — et je me suis demandé pourquoi on appelle vaccins les produits injectables que Bill Gates et ses collègues promeuvent ? S’agit-il vraiment de vaccins ?

La plupart des gens savent comment Bill Gates a construit et conservé sa fortune. Il a acquis un système d’exploitation qui a été installé dans nos ordinateurs [PC – NdT]. Une rumeur selon laquelle les services de renseignements américains disposent d’une porte dérobée a largement circulé. L’explosion simultanée et soudaine du nombre de virus informatiques a alors rendu nécessaire la mise à jour régulière de votre système d’exploitation, permettant à Gates et à ses associés d’ajouter régulièrement dans votre logiciel tout ce qu’ils voulaient. L’un de mes plus compétents développeurs informatiques m’a dit un jour dans les années 1990 — quand Microsoft a vraiment décollé — « Microsoft fabrique vraiment des logiciels merdiques ». Mais bien sûr, le logiciel n’était pas vraiment leur affaire. Leur métier était d’accéder à et d’agréger toutes vos données. Le capitalisme de surveillance était enclenché.

Note du traducteur : Voir l’ouvrage L’Âge du capitalisme de surveillance du professeure à Harvard, Shoshana Zuboff, à paraître début octobre en français :

Objets connectés, cookies, publicités ciblées… Nos données personnelles, initialement collectées pour fluidifier la navigation sur Internet, améliorer ou simplifier les services sont désormais revendues — notamment par Google et Facebook, qui en ont fait leur fonds de commerce. La « data » est devenue « l’or noir » de l’économie numérique. Tous tracés, et alors ?

En échange d’informations personnelles — dont nous mesurons mal l’étendue — nous avons accès à des services gratuits ultra-performants. « Je n’ai rien à cacher » est la réponse la plus courante face à ce constat. Pourtant, le fait est que les GAFAM savent tout de nous, alors que nous en savons très peu sur elles et sur l’usage qu’elles font de ces données. Bienvenue dans le capitalisme de surveillance.

Shoshana Zuboff retrace ici la généalogie de cette nouvelle ère, née d’une mutation monstrueuse du capitalisme. Voici un système total dans lequel la matière première est l’expérience humaine : ce qui s’achète et qui se vend, ce n’est plus l’analyse de nos comportements, mais nos comportements prédictibles, voire induits. On aurait pu croire cette économie de la certitude au seul service d’un État totalitaire, mais elle est bel et bien dédiée, dans nos démocraties, au seul capital — par essence incontrôlable.

À travers dix-huit chapitres, des premiers pas de Google au scandale de Cambridge Analytica, l’auteur explique comment ce phénomène est passé, de manière insidieuse, du monde virtuel au monde réel, imprégnant peu à peu notre quotidien sans susciter ni sursaut citoyen, ni véritable régulation politique.

Et notre article Bill Gates dicte aussi et en toute discrétion la politique alimentaire mondiale, et plus encore :

La surveillance est devenue la plus grande industrie à but lucratif de la planète, et toute votre existence est désormais la cible des profits. Et parmi ceux qui sont le plus susceptibles d’engranger d’énormes profits, on trouve Bill Gates lui-même.

Le ministère de la Justice a lancé une procédure antitrust contre Microsoft en 1998, juste au moment où les 21 000 milliards de dollars commençaient à disparaître du gouvernement américain — sans doute à l’aide de logiciels et de systèmes informatiques spécialement conçus. Pendant les négociations de règlement qui ont permis à Bill Gates de conserver sa fortune, il a lancé sa fondation et sa nouvelle carrière de philanthrope. J’ai ri l’autre jour lorsque mon tweet portant sur l’un des articles de Robert Kennedy Jr. de Children’s Health Defense décrivant la technologie horrible que Gates espère déployer grâce aux « injections » — a suscité une réaction : « Bref, je suppose qu’il remplit finalement sa part de l’accord antitrust ».

© Sott.net

Si vous examinez ce qui est actuellement proposé et créé en matière d’injections, il me semble que ces développements technologiques s’organisent autour de plusieurs objectifs potentiels.

Le premier et le plus important de ces objectifs est le remplacement du système monétaire actuel basé sur le dollar américain, et utilisé par la population en général, par un système de transactions numériques qui puisse combiner l’identification et le suivi numériques. L’objectif est de mettre fin aux devises telles que nous les connaissons et de les remplacer par un système de cartes de crédit incorporé qui peut s’intégrer à diverses formes de contrôle, y compris éventuellement le contrôle des esprits. La « dé-dollarisation » menace le système de réserves mondiales du dollar. Au cours de l’année dernière, et à la suite d’une nouvelle série d’assouplissements quantitatifs de la Réserve fédérale, la masse monétaire de M1 et M2 a connu une croissance à deux chiffres [M1 correspond aux pièces et billets dans les comptes courants ; M2 correspond à M1 plus les dépôts sur livrets et les crédits à court terme ; M3 regroupe M1 et M2 plus les dépôts à long terme, soit plus de 2 ans – NdT]. La raison pour laquelle nous ne sommes pas entrés dans l’hyperinflation résulte de la chute spectaculaire de la vitesse de circulation de la monnaie dû au fait que le Covid-19 a été intentionnellement transformé en blocage pour une part importante de l’activité économique, et de la faillite de millions de petites et moyennes entreprises qui s’en est suivie. Les gestionnaires du système basé sur le dollar américain sont soumis à des pressions pour utiliser de toute urgence les nouvelles technologies en vue de centraliser les flux économiques et de préserver leur contrôle sur le système financier.

Tout comme Gates a installé un système d’exploitation dans nos ordinateurs, la vision consiste maintenant à installer un système d’exploitation dans notre corps et à utiliser des « virus » pour imposer une installation initiale suivie de mises à jour régulières.

Ceci étant dit, je comprends maintenant pourquoi Bill Gates et ses collègues souhaitent appeler ces technologies « vaccins ». S’ils peuvent persuader le corps politique que les cartes de crédit injectables, les systèmes de surveillance injectables ou les nanotechnologies d’interface cerveau-machine injectables sont des « vaccins », ils peuvent alors bénéficier de la protection d’un siècle ou plus de décisions et de lois juridiques qui soutiennent leurs efforts pour imposer ce qu’ils veulent faire. De même, ils peuvent insister pour que les contribuables américains financent, par le biais du National Vaccine Injury Compensation Program, les dommages dont ils seraient autrement responsables du fait de leurs expériences — et des violations du code de Nuremberg et de nombreuses lois civiles et pénales — sur la population en général. Ce plan est très intelligent. En convainquant la population d’accepter que leurs nouvelles concoctions qui injectent de la haute technologie soient définies comme des « vaccins », ils pourront les introduire directement dans la chaîne de production vaccinale. Il est inutile de s’inquiéter des maladies et des morts qui résulteront d’une chose aussi peu naturelle livrée aussi rapidement. L’absence de responsabilité garantie par la loi PREP grâce à la déclaration d’une situation d’urgence — tout comme la possibilité de maintenir cette situation d’urgence grâce à la recherche des contacts — sont à même de les exonérer de toute responsabilité de milliers, voire de millions, de décès et d’incapacités qui sont susceptibles de suivre une telle expérimentation humaine. Dans l’idéal, ils peuvent simplement imputer les décès à un virus.

© Inconnu

Un collègue m’a raconté un jour comment le Webster’s Dictionary est né. Webster a dit que la façon dont les malfaiteurs allaient changer la Constitution n’était pas de l’amender mais de changer les définitions — ce qui constitue une attaque légale sournoise.

Je pense que Gates et les industries pharmaceutique et biotechnologique parviennent littéralement à créer une grille de contrôle mondiale en installant des composants d’interface numérique qui nous connectent au nouveau cloud JEDI [NdNM : Joint Enterprise Defense Infrastructure] de Microsoft — d’une valeur de 10 milliards de dollars — , au ministère de la Défense, ainsi qu’au contrat cloud de plusieurs milliards qui lie Amazon et la CIA, et qui est partagé par toutes les agences de renseignement américaines. Pourquoi pensez-vous que le président Trump fait en sorte que l’armée s’organise pour stocker des seringues pour les vaccins ? C’est probablement parce que les militaires installent le système d’exploitation itinérant pour l’intégrer dans leur cloud. N’oubliez pas que le gagnant de la course à la superpuissance de l’Intelligence artificielle est le système d’IA ayant accès au plus grand nombre de données. L’accès à votre corps et au mien 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 génère un volume de données considérable. Si les Chinois le font, les Américains voudront le faire aussi. En fait, le déploiement de « systèmes d’exploitation » humains est peut-être l’une des raisons pour lesquelles la concurrence autour de Huawei et des télécommunications 5G est devenue si féroce. Comme Clegg, ancien président de Microsoft Canada, nous l’a bien précisé, la 5G a été développée par les Israéliens pour contrôler les foules.

© Inconnu

Face à la « dé-dollarisation » mondiale, c’est ainsi que le syndicat du dollar peut affirmer le contrôle central dont il a besoin pour maintenir et étendre sa puissance financière de monnaie de réserve mondiale. Cela inclut la protection de ses dirigeants contre la responsabilité civile et pénale liée aux niveaux explosifs de fraude financière et sanitaire des dernières décennies.

Ce qui me ramène à vous et moi. Pourquoi appelons-nous ces concoctions des « vaccins » ? Si je comprends l’histoire de la jurisprudence, les vaccins, en termes juridiques, sont des médicaments. Un empoisonnement intentionnel aux métaux lourds n’est pas un médicament. Les composants de surveillance injectables ne sont pas des médicaments. Les cartes de crédit injectables ne sont pas des médicaments. Une interface cerveau-machine injectable n’est pas un médicament. L’immunité juridique et financière des compagnies d’assurance ne crée pas d’immunité humaine contre les maladies.

Nous devons cesser de permettre que ces concoctions soient désignées par un mot que les tribunaux et la population en général définissent et assimilent à un médicament et que ce mot protège de toute responsabilité juridique et financière.

Les auteurs de cette fraude tentent un coup très habile qui leur permettra d’aller beaucoup plus vite et d’annuler beaucoup de risques — à nos dépens. Je comprends pourquoi ils le font.

Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi nous les aidons. Pourquoi acceptons-nous d’appeler « vaccins » ces étranges et profondément dangereuses concoctions ? Quelles qu’elles soient, ce ne sont pas des médicaments.

Alors, comment devrions-nous conventionnellement les renommer ? Quel nom donnerons-nous aux poisons, aux métaux nocifs pour le système nerveux et aux entraves numériques ?

Quel que soit le nom qu’on leur donne, je sais une chose. CE NE SONT PAS DES MÉDICAMENTS, CE QUI SIGNIFIE QU’ILS NE SONT CERTAINEMENT PAS DES VACCINS.

© Sott.net/Johns Hopkins

Source de l’article initialement publié en anglais le 27 mai 2020 : Solari Report
Traduction: Sott.net




Message d’alerte international de professionnels de santé aux gouvernements et aux citoyens du monde

[Source : Cogiito]

Image by PublicDomainPictures from Pixabay

Voici une des prises de position les plus importantes de professionnels de la santé concernant l’imposture du COVID-19. Vous pouvez la télécharger et la diffuser comme bon vous semble.

Plus de personnes seront informées et prendront connaissance de ce document, plus nous pourrons conserver notre liberté de penser, d’être et d’action.

Diffusez, diffusez… Freedom, Freedom, Freedom!

STOP : À LA TERREUR, À LA FOLIE, À LA MANIPULATION, À LA DICTATURE, AUX MENSONGES ET À LA PLUS GRANDE ARNAQUE SANITAIRE DU 21E SIÈCLE

FR-international-alert-message
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26 Août 2020,

Nous, professionnels de santé, à travers plusieurs pays au monde :

1. 

Nous disons : STOP à toutes les mesures folles et disproportionnées qui ont été prises depuis le début pour lutter contre le SARS-CoV-2. (confinement, blocage de l’économie et de l’éducation, distanciation sociale, port de masques pour tous, etc) car elles sont totalement injustifiées, elles ne sont basées sur aucune preuve scientifique et elles violent les principes de base de la médecine basée sur les preuves. Par contre, nous soutenons bien sûr les mesures raisonnables comme les recommandations de lavage des mains, d’éternuer ou de tousser dans son coude, utiliser un mouchoir à usage unique, etc.

Ce n’est pas la première fois que l’humanité fait face à un nouveau virus : elle a connu le H2N2 en 1957, le H3N2 en 1968, le SARS-CoV en 2003, le H5N1 en 2004, le H1N1 en 2009, le MERS-CoV en 2012 et fait face tous les ans au virus de la grippe saisonnière. Pourtant, aucune des mesures prises pour le SARS-CoV-2 n’a été prise pour ces virus-là. On nous dit :

«MAIS, LE SARS-COV-2 EST TRÈS CONTAGIEUX» 

ET NOUS RÉPONDONS :

C’EST FAUX.

Cette affirmation est d’ailleurs rejetée par des experts de renommée internationale1.

Une simple comparaison avec les autres virus permet de constater que la contagiosité du SARS-CoV-2 est modérée2,3. Ce sont des maladies comme la rougeole qui peuvent être qualifiées de très contagieuses. Par exemple, une personne atteinte de rougeole peut infecter jusqu’à 20 personnes alors qu’une personne infectée par ce coronavirus n’en contamine que 2 ou 3, soit : 10 fois moins que la rougeole.

« MAIS, C’EST UN VIRUS NOUVEAU » 

ET NOUS RÉPONDONS :

H1N1 et les autres virus qu’on a cités était aussi des virus nouveaux. Pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques. De plus, certains experts disent qu’il est possible que ce virus circulait déjà avant mais qu’on s’en est pas rendu compte4.

«MAIS, ON N’A PAS DE VACCIN» 

ET NOUS RÉPONDONS :

Au début de l’H1N1 on n’avait pas non plus de vaccin, comme à l’époque du SARS-CoV. Pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques.

« MAIS, CE VIRUS EST BEAUCOUP PLUS MORTEL » 

ET NOUS RÉPONDONS :

C’EST FAUX.

Car rien que comparé à la grippe et si on prend en compte la période entre le 1er Novembre et le 31 Mars, il y a eu au niveau mondial -lorsque ces mesures ont été prises – : 860,000 cas et 40,000 morts alors que la grippe dans la même période de 5 mois infecte, en moyenne, 420 millions de personnes et en tue 270,000. De plus, le taux de létalité annoncé par l’OMS (3,4%) était largement surestimé et était rejeté dès le début par d’éminents experts en épidémiologie5. Mais, même en prenant ce taux de létalité, on constate que ce coronavirus est trois fois moins mortel que celui de 2003 (10%) et 10 fois moins mortel que celui de 2012 (35%).

«MAIS, LA COVID-19 EST UNE MALADIE GRAVE» 

ET NOUS RÉPONDONS :

C’EST FAUX.

Le SARS-CoV-2 est un virus bénin pour la population générale car il donne 85% de formes bénignes, 99% des sujets infectés guérissent, il ne constitue pas un danger pour les femmes enceintes ainsi que les enfants (contrairement à la grippe), il se propage moins rapidement que la grippe6 et 90% des personnes décédées sont des personnes âgées (qui doivent, bien sûr, être protégées comme les autres populations à risque). C’est pour cela que des experts ont qualifié de «délire» l’affirmation que c’est une maladie grave et ont affirmé, le 19 Août dernier, que «ce n’est pas pire que la grippe»7.

« MAIS, IL Y A DES PERSONNES ASYMPTOMATIQUES » 

ET NOUS RÉPONDONS :

Dans la grippe aussi, 77% des sujets infectés sont asymptomatiques et ils peuvent aussi transmettre le virus8. Pourtant : on ne dit pas, chaque année, aux sujets sains de porter des masques et on ne fait pas de distanciation sociale malgré que le grippe infecte 1 milliard de personnes et en tue 650,000.

«MAIS, CE VIRUS ENTRAÎNE UNE SATURATION DES HÔPITAUX» 

ET NOUS RÉPONDONS :

C’EST FAUX.

La saturation ne concerne que quelques hôpitaux mais on fait croire aux gens que tout le système hospitalier est saturé ou que la saturation est imminente alors qu’il y a des milliers d’hôpitaux dans certains pays. Est-il raisonnable et vrai d’attribuer, par exemple, à 1000 ou 2000 hôpitaux une situation qui ne concerne que 4 ou 5 hôpitaux ? Rien d’étonnant, aussi, au fait que certains hôpitaux soient saturés car il s’agissait de foyers épidémiques (comme la Lombardie en Italie ou New-York aux USA). Il ne faut pas oublier que les hôpitaux de beaucoup de pays ont été submergés (y compris les soins intensifs) lors de précédentes épidémies de grippe9 et qu’à cette époque, on parlait même de : « tsunami » de patients dans les hôpitaux, « d’hôpitaux saturés », de tentes érigées à l’extérieur des hôpitaux, de « zones de guerre », « d’hôpitaux effondrés » et d’un « état d’urgence ». Et pourtant : on n’a pas confiné les pays, on n’a pas bloqué l’économie mondiale, on n’a pas paralysé le système éducatif, on n’a pas fait de distanciation sociale et on n’a pas dit aux gens sains de porter des masques.

2. 

NOUS DISONS : STOP à ces mesures folles à cause, aussi, de leurs conséquences catastrophiques qui ont déjà commencé à apparaître : suicide de gens angoissés comme ça été rapporté en Chine, développement de pathologies psychiatriques, paralysie du parcours éducatif des élèves et des étudiants à l’université, impacts négatifs et dangers sur les animaux, négligence des autres maladies (surtout chroniques) et augmentation de leur mortalité, augmentation des violences conjugales, pertes économiques, chômage, crise économique majeure (peu de gens savent que la crise économique de 2007-2008 a entraîné le suicide d’au moins 13,000 personnes rien qu’en Europe et en Amérique du Nord), graves conséquences sur l’agriculture, déstabilisation des pays et de la paix sociale et risque de déclenchement de guerresUn editorial5 publié dans l’European Journal Of Clinical Investigation a dénoncé, dès le début, les méfaits : des mesures extrêmes prises non fondées sur des preuves, des informations exagérées sur la dangerosité réelle du virus et des fake news propagées (y compris par des grandes revues). Certains ont même comparé cette pandémie à la celle de la grippe de 1918, ce qui est un MENSONGE et une manipulation puisqu’elle a tué 50 millions de personnes, ce qui n’a absolument rien à voir avec le nombre de morts de ce coronavirus.

3. 

Nous REFUSONS l’obligation des applications de traçage des contacts comme c’est le cas dans certains pays car le SARS-CoV-2 est un virus bénin qui ne justifie pas une telle mesure. D’ailleurs, selon les recommandations internationales et quelle que soit la sévérité d’une pandémie (modérée, élevée, très élevée), le traçage des contacts n’est pas recommandé. Lors des épidémies de grippe, faisons-nous un traçage des contacts ? Pourtant, le virus de la grippe infecte beaucoup plus de gens et comporte plus de populations à risque que ce coronavirus.

4. 

Nous disons : STOP à la censure des experts et des professionnels de santé pour leur empêcher de dire la vérité10 (surtout dans les pays qui se disent démocratiques).

5. 

Nous partageons l’avis des experts qui dénoncent l’inclusion des dépistages dans le comptage des cas, même si les sujets sont bien portants et asymptomatiques.

Ceci a abouti à une surestimation des cas. On rappelle que la définition11 d’un cas en épidémiologie est : 

«la survenue de nombreuses issues possibles : maladies, complications, séquelles, décès. Dans la surveillance dite syndromique, on définit comme cas la survenue d’évènements non spécifiques tels que des groupements de symptômes ou des motifs de recours aux soins, hospitalisations, appels de services d’urgence».

Nous disons donc : il faut séparer les dépistages des cas et il faut arrêter de les mélanger.

6. 

Nous partageons l’avis des experts qui dénoncent le fait qu’aucune distinction n’est faite entre les personnes mortes du virus et les personnes mortes avec le virus (avec des co-morbidités), le fait que la cause du décès soit imputée au SARS-CoV-2 sans test ni autopsie et que des médecins soit mis sous pression pour que la COVID- 19 soit marquée comme cause de décès, même si le patient est décédé d’autre chose. Ceci aboutit à une surestimation du nombre de morts et constitue une manipulation scandaleuse des chiffres car au cours des épidémies de grippe saisonnière par exemple, on ne travaille pas de cette façon. D’autant plus que 20% des patients COVID sont co-infectés par d’autres virus respiratoires aussi12. Après réévaluation, seuls 12% des certificats de décès dans un pays européen13 ont montré une causalité directe du coronavirus. Dans un autre pays européen, les professeurs Yoon Loke et Carl Heneghan ont montré qu’un patient qui a été testé positif mais traité avec succès puis sorti de l’hôpital, sera toujours compté comme un Décès COVID même s’il a eu une crise cardiaque ou a été fauché par un bus trois mois plus tard.

Le directeur du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) d’un pays en Amérique du Nord a reconnu, le 31 Juillet, que des hôpitaux avaient bien une incitation financière perverse à gonfler les chiffres de décès dus au coronavirus.

7. 

Nous partageons l’avis des experts qui ont mis en garde contre l’intubation quasi- systématique de certains patients, due à la peur folle du virus. Il faut que les protocoles soient modifiés car ils ont abouti à un nombre élevé de morts14.

8. 

Nous disons qu’il est important qu’une révision des performances analytiques et cliniques des tests mis sur le marché soit faite, y compris les tests virologiques.

Beaucoup de kits sont utilisés actuellement alors qu’une partie importante de leurs performances (par exemple : la spécificité analytique, surtout pour les quatres coronavirus saisonniers) n’a pas été évaluée, ce qui est grave car en plus des cas de faux négatifs, la littérature rapporte des faux positifs inquiétants, ce qui peut surestimer le nombre de cas et de morts. Selon un professeur de microbiologie7, le taux de faux positifs peut atteindre 20%. Certains articles scientifiques qui rapportent ces cas de faux positifs ont été censurés15. Nous disons donc : STOP à l’obligation des tests de dépistage à cause de ce manque de fiabilité et du manque de vérification de leurs performances et parce que rien dans ce coronavirus (qui est un virus bénin et avec un taux de létalité faible) ne le justifie. Comme nous l’avons dit : la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes, soit : 30 fois plus que le SARS-CoV-2 et pourtant, aucun test n’est exigé pour les voyages.

9. 

Nous disons aux citoyens : n’ayez pas peur, ce virus est bénin sauf si vous faites partie des populations à risque.

Si les chaînes de télévision font la même chose avec la grippe, les chiffres seront beaucoup plus élevés que pour le coronavirus ! La télévision vous rapportera chaque jour en moyenne : 3 millions de cas et 2,000 morts de grippe. Et pour la tuberculose, la télévision vous rapportera chaque jour en moyenne : 30,000 cas et 5,000 morts. En effet, le virus de la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes et en tue 650,000 et la tuberculose infecte chaque année 10,4 millions et tue 1,8 million de personnes. De plus, à la TV on vous parle de « cas » alors qu’il s’agit de dépistages et non pas de cas. Un article scientifique, SARS-CoV-2 : fear versus data (SARS-CoV-2 : peur versus données), publié dans l’International Journal of Antimicrobial Agents, a démontré que le danger du virus était surestimé et que la peur pourrait être plus dangereuse que le virus lui- même.

10. 

Nous disons aux citoyens : le lavage des mains est un réflexe qu’on doit avoir tout au long de notre vie, qu’il y ait le coronavirus ou pas, car c’est la mesure d’hygiène la plus efficace.

Mais, porter un masque lorsqu’on n’est pas malade et pratiquer la distanciation sociale, ça ne fait pas partie de l’hygiène ou de la préservation de la santé publique mais c’est de la folie.

Porter un masque longtemps comporte plusieurs effets indésirables pour votre santé16 et le transforme en nid à microbes.

« Le virus peut se concentrer dans le masque et lorsque vous l’enlevez, le virus peut être transféré dans vos mains et ainsi se propager »,

a déclaré le Docteur Anders Tegnell, épidémiologiste.

Lorsqu’on lui a demandé si les gens se mettaient plus en danger en portant des masques, le Docteur Jenny Harries a répondu :

« en raison de ces problèmes de manipulation [des masques], les gens peuvent se mettre plus en danger ».

Même les dentistes ont récemment mis en garde contre les effets graves sur la santé bucco-dentaire car ils constatent que le port de masque de façon prolongée entraîne des maladies telles que des caries, des maladies parodontales ou une très mauvaise haleine.

«Nous voyons beaucoup de gens avec plus d’inflammation, plus de caries et de maladies des gencives… Nous constatons une inflammation des gencives des gens qui sont en bonne santé depuis toujours et des caries chez des personnes qui n’en ont jamais eu auparavant… Environ 50% de nos patients sont impactés par cela »,

déclare le Docteur Rob Ramondi, un dentiste.

« Les gens ont tendance à respirer par la bouche plutôt que par le nez lorsqu’ils portent un masque… La respiration buccale provoque la sécheresse de la bouche, ce qui entraîne une diminution de la salive. La salive est ce qui combat les bactéries et nettoie vos dents… Les patients nous disent : « wow, mon haleine sent, j’ai besoin d’un nettoyage ». [mais] quand vous avez une mauvaise haleine, soit vous avez déjà une maladie parodontale, soit vous avez beaucoup de bactéries sur votre langue à cause de la bouche sèche… Les maladies des gencives – ou les maladies parodontales- entraîneront éventuellement des accidents vasculaires cérébraux et un risque accru de crise cardiaque»,

explique le docteur Marc Sclafani, un autre dentiste.

De plus, beaucoup d’entre vous se plaignent de ces masques, surtout dans cette période estivale. Vous devez savoir que la bouche et le nez ne sont pas faits pour être obstrués.

Ce que vous portez est un masque, en apparence mais une muselière de votre liberté, en réalité.

D’autant plus que, comme le disent plusieurs experts dont le Professeur Yoram Lass, l’épidémie est terminée dans la majorité des pays et ceux qui vous disent le contraire sont des MENTEURS. En vous disant que l’épidémie n’est pas terminée, en brandissant la menace d’une 2e vague (qui ne repose sur aucune preuve), en vous demandant de porter un masque et de faire de la distanciation sociale, le but est, en fait, de prolonger la peur jusqu’à la fabrication d’un vaccin et pour qu’il soit mieux accepté par vous.

11. 

Nous disons aux compagnies aériennes : plusieurs études scientifiques ont montré un lien entre l’excès d’hygiène et le développement de maladies comme les maladies allergiques, les maladies auto-immunes, les maladies inflammatoires ou certains cancers. C’est ce que l’on appelle en médecine : l’hypothèse hygiéniste.

Donc, arrêtez les opérations de désinfection et enlevez les masques ainsi que les combinaisons protectrices ridicules de vos employés qu’on a vues dans les médias17. Faire cela relève de la folie.

Les aéroports doivent aussi arrêter la prise de température ainsi que les quarantaines. Le SARS-CoV-2 n’est pas la peste noire. Vous aussi, comme les citoyens, vous avez été manipulés.

12. 

Nous disons aux gouvernements : levez toutes les restrictions et les obligations sur les citoyens (état d’urgence, port de masque obligatoire, distanciation sociale, etc) car elles sont stupides et purement dictatoriales et n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique.

Il n’y a aucune raison scientifique ou médicale pour que des citoyens non malades portent un masque 5.

Le Docteur Pascal Sacré, anesthésiste-réanimateur, a dit :

«Obliger tout le monde à les porter tout le temps, alors que l’épidémie disparaît, est une aberration scientifique et médicale».

Le Professeur Didier Raoult dit :

«La décision du confinement comme la décision des masques… ne reposent pas sur des données scientifiques…».

Les Docteurs Lisa Brosseau et Margaret Sietsema, expertes en protection respiratoire, disent :

«Nous ne recommandons pas d’exiger du grand public qui ne présente pas de symptômes de maladie de COVID-19 de porter régulièrement des masques en tissu ou chirurgicaux car : il n’y a aucune preuve scientifique qu’ils sont efficaces pour réduire le risque de transmission du SARS-CoV-2…».

Le Professeur Maël

Lemoine a précisé aussi que le changement de discours sur les masques est : « politique, pas scientifique ».

Dans certains pays asiatiques, les gens portent des masques toute l’année (pour se protéger, entre autres, de la pollution). Est-ce que ce port généralisé des masques dans ces pays leur a évité d’avoir des épidémies de coronavirus ? Est-ce que ce port généralisé des masques dans ces pays leur évite d’avoir chaque année des épidémies de grippe ou d’autres virus respiratoires ? La réponse est bien sûr : non. D’autre part, avec les 8 millions de tonnes de plastique qui sont déjà déversées chaque année dans les océans, les masques et les gants viennent ajouter une nouvelle menace et constituent une pollution particulièrement dangereuse pour notre santé et pour la faune. Rien qu’en Italie, si seulement 1% des masques actuellement utilisés étaient jetés dans la nature, ce sont 10 millions de masques qui finiraient chaque mois dans l’océan18. De plus, les masques chirurgicaux mettent jusqu’à 450 ans à se décomposer ! Nous disons donc aux gouvernements :

13. 

Nous disons aux forces de l’ordre : les citoyens vous doivent beaucoup car vous êtes tous les jours les garants de leur sécurité et du respect de l’ordre et de loi. Mais, faire respecter la loi ne veux pas dire se soumettre de manière aveugle à des ordres injustes. C’est cette erreur qui a conduit à la seconde guerre mondiale et à la mort de 50 millions de personnes. Nous vous disons donc : faites respecter la loi mais pas l’injustice et la dictature, refusez d’imposer ces mesures, refusez de verbaliser vos concitoyens (lorsqu’ils ne portent pas un masque par exemple), ne les frappez pas, ne les emprisonnez pas. Ne soyez pas les instruments de la dictature. Soyez du côté des citoyens et suivez le bel exemple des policiers Américains qui ont soutenu les citoyens en s’agenouillant avec eux. Nous vous assurons que ces mesures n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique, c’est de la dictature et de la folie.

STOP à ces mesures illégales et dangereuses du port obligatoire du masque.

14. 

Nous disons aux citoyens : il faut respecter la loi. Mais, ceci ne veux pas dire la soumission aveugle à la folie, à l’injustice ou à la dictature. C’est cette soumission aveugle des citoyens aux lois injustes qui a conduit à la seconde guerre mondiale avec la mort de 50 millions de personnes. Vous êtes nés libres et vous devez vivre libres, donc : n’ayez pas peur et si vous n’êtes pas malades : enlevez les masques.

Sortez de chez vous comme vous le souhaitez et sans distanciation sociale, mais faites-le pacifiquement et sans aucune violence. Les professeurs Carl Heneghan et Tom Jefferson, épidémiologistes avec une grande expertise dans la médecine basée sur les preuves, disent :

« Il n’y a aucune preuve scientifique pour soutenir la règle désastreuse de deux mètres. Des recherches de mauvaise qualité sont utilisées pour justifier une politique aux conséquences énormes pour nous tous ».

15. 

Nous disons qu’il faut une réforme totale de l’OMS.

Les succès de l’OMS sont incontestables : des millions de vies ont été sauvées grâce aux programmes de vaccination contre la variole et la consommation de tabac a été réduite dans le monde. Mais, le problème majeur de l’OMS est qu’elle est depuis plusieurs années financée à 80% par des entreprises (notamment des laboratoires pharmaceutiques) et des donateurs privés (dont une fondation très connue) et les faits s’accumulent : fausse alerte sur l’H1N1 sous l’influence des lobbies pharmaceutiques, complaisance troublante envers le glyphosate que l’OMS avait déclaré sans danger en dépit des victimes de l’herbicide, aveuglement face aux conséquences de la pollution liée aux compagnies pétrolières en Afrique, minoration des bilans humains des catastrophes nucléaires de Tchernobyl à Fukushima et des désastres de l’utilisation de munitions à uranium appauvri en Irak ou dans les Balkans, non-reconnaissance de l’Artemisia pour protéger les intérêts des entreprises pharmaceutiques malgré qu’elle a prouvé son efficacité dans le traitement du paludisme.

L’indépendance de l’organisation est compromise tout à la fois par l’influence des lobbies industriels – surtout pharmaceutiques – et par les intérêts de ses États membres, en particulier : la Chine. Le président d’un pays a dit : «Je pense que l’Organisation Mondiale de la Santé devrait avoir honte parce qu’ils sont devenus les porte-paroles de la Chine». L’institution de Genève, qui avait sous- estimé la menace Ebola (plus de onze mille morts) est de surcroît accusée de négligence vis-à-vis des maladies tropicales, au profit de marchés plus juteux. Une enquête réalisée en 2016 (l’OMS dans les griffes des lobbyistes)19 a livré une édifiante radiographie de l’OMS en dressant le portrait d’une structure fragilisée, soumise à de multiples conflits d’intérêts. Cette investigation a montré combien, à l’OMS, les intérêts privés dominent les enjeux de santé publique. Il n’est pas acceptable que l’argent qui la finance vienne principalement d’une seule personne et qu’elle soit infiltrée par des lobbies. Récemment, l’OMS s’est décrédibilisée encore plus en tombant dans le piège du Lancet Gate alors qu’un simple étudiant aurait découvert la fraude.

À l’époque de la grippe H1N1 : le Docteur Wolfgang Wodarg, président de la commission santé de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a critiqué l’influence de l’industrie pharmaceutique sur les scientifiques et les fonctionnaires de l’OMS, déclarant qu’elle a conduit à la situation où « inutilement des millions de personnes en bonne santé étaient exposées au risque de vaccins mal testés » et que, pour une souche de grippe, elle était « beaucoup moins nocive » que toutes les épidémies de grippe précédentes20Il a eu totalement raison puisque, plus tard, le vaccin a fait 1,500 victimes de narcolepsie dont 80% des enfants, comme on va le voir. Il a aussi reproché à l’OMS d’avoir alimenté la crainte d’une « fausse pandémie », l’a qualifiée de « l’un des plus grands scandales médicaux de ce siècle » et a demandé l’ouverture d’une enquête.

En effet, les critères pour déclarer une pandémie (comme la sévérité) ont été modifiés par l’OMS sous l’influence des lobbies pharmaceutiques afin qu’ils puissent vendre les vaccins aux pays du monde.

Selon un rapport21 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur le gestion de la grippe H1N1, y compris par l’OMS :

« gaspillage de fonds publics importants et existence de peurs injustifiées relatives aux risques de santé… De graves lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la transparence des processus de décision liés à la pandémie, ce qui soulève des préoccupations sur l’éventuelle influence que l’industrie pharmaceutique aurait pu exercer aux égards des principales décisions relatives à la pandémie. L’assemblée craint que ce manque de transparence et de responsabilité ne fasse chuter la confiance des citoyens dans les avis des grands organismes de santé publique ».

L’histoire se répète aujourd’hui avec exactement les mêmes acteurs et la même compagne de peur. L’ancien secrétaire général du département de santé publique de l’OMS a révélé dans une autre enquête (TrustWHO) qu’à l’époque de H1N1, personne n’avait peur à l’OMS et qu’il ne connaît personne à l’OMS qui s’est fait vacciner, y compris l’ancienne directrice générale : la Chinoise Margaret Chan 22. Bien qu’il soit un haut responsable à l’OMS, il été exclu ainsi que la plupart de ses collègues d’une réunion entre la directrice générale et les entreprises pharmaceutiques fabricatrices de vaccin avec comme motif : « c’est une réunion privée »

16. 

Nous disons qu’il faut qu’une enquête soit ouverte et que certains responsables de l’OMS soient interrogés, en particulier celui qui a fait la promotion internationale du confinement, qui est une hérésie d’un point de vue médical et une arnaque qui a égaré le monde.

En effet, le 25 Février 2020 : le chef de la mission d’observation internationale du coronavirus en Chine a loué la réponse apportée par Pékin à l’épidémie23. Il a dit que la Chine a réussi par des méthodes «à l’ancienne», a souligné que «le monde avait besoin des leçons de la Chine», qu’il faudrait s’en inspirer et que s’il avait la COVID-19, il aimerait se faire soigner en Chine !

Une fois, il a aussi qualifié la Chine24 de «très ouverte» et «très transparente». Comment peut-on croire à ces déclarations ? Comment peut-on croire que s’il avait la COVID-19, il irait se soigner en Chine ? Comment peut-on croire que le monde doit s’inspirer de la Chine et que la lutte de l’épidémie doit se faire avec des « méthodes à l’ancienne » ?
Ce qui est hallucinant, c’est qu’il a réussi à faire avaler ses salades au monde entier. Car malheureusement : depuis ses déclarations et le rapport qu’il a supervisé (où on peut lire que les méthodes chinoises sont : « agiles et ambitieuses »), les pays du monde ont mis en place des mesures disproportionnées et ont suivi aveuglément l’OMS en confinant leurs populations. La peur et la psychose ont été propagées en présentant le SARS-CoV-2 comme un virus très dangereux ou à mortalité massive alors que ce n’est absolument pas le cas.

Heureusement, une interview réalisée avec lui a montré une partie importante de la vérité et les conflits d’intérêts de l’OMS avec la Chine lorsqu’une journaliste lui a posé une question sur le refus de l’adhésion de Taiwan (qui est en conflit avec la Chine) par l’OMS : il a fait semblant de ne pas entendre la question puis quand cette dernière lui a été reposée, il a coupé la communication ! (la vidéo a été visionnée plus de 8 millions de fois)25. C’est lui aussi qui a dit fin Février :

« Il n’existe actuellement qu’un seul médicament duquel nous pensons qu’il pourrait avoir une réelle efficacité : le remdesivir » .

Comment peut-il dire cela avant même la sortie des résultats ? Et pour quelles raisons l’a-t-il dit ?

Des élus Canadiens de la Chambre des communes26 ont même sommé ce responsable de l’OMS à comparaître après qu’il eut refusé des invitations à témoigner devant le comité permanent de la santé. Même, le chef intérimaire du Parti conservateur Canadien a mis en doute l’exactitude des données de l’OMS sur la COVID-19. En effet, dire que la Chine a diminué le nombre de cas ou a bien géré l’épidémie et a aplani la courbe grâce au confinement est un pur mensonge et n’est basé sur aucune preuve car personne n’est capable de donner le chiffre du nombre de cas ou de morts en Chine si elle n’avait pas appliqué le confinement. En plus, des mois après : le monde a découvert que ces chiffres n’étaient même pas vrais ! Récemment, trois pays Africains ont expulsé des représentants de l’OMS parce que, selon certains de ces états, ils falsifiaient le nombre de cas en les gonflant.

Les gens qui sont derrière le confinement, la psychose et la terreur mondiales, lorsqu’ils voient la ruée des gens vers les magasins, les gens se disputer pour des pâtes ou du papier toilette, les distances d’1 mètre comme si c’était la peste, les gens confinés comme s’ils étaient des animaux, les rues désinfectées, les policiers frappant les citoyens qui sortent, les drones et les hélicoptères mobilisés, les gens sortant avec des attestations, le port de masque malgré la fin de l’épidémie et le fait que les gens ne soient pas malades, il n’est pas exclu qu’ils soient en train de rire de la facilité avec laquelle ils ont manipulé des pays entiers et peut être même qu’ils les traitent de moutons.

La folie a atteint le point où dans certains pays : des plages ont été désinfectées avec de l’eau de javel, des pompiers moustachus et barbus interdits de travail, des plexiglas ont été installés partout (même dans les classes des écoles) comme si c’était la peste noire, un train a été arrêté parce qu’une personne ne portait pas le masque, des familles privées de voir leurs morts (comme si le virus allait sauter du corps et les mordre), des septuagénaires verbalisées pour être sorties jeter les poubelles et même des pièces de monnaie et des billets de banque provenant de l’étranger ont été « isolés » !

Comment les pays ont-ils pu accepter de tomber dans ce niveau de folie, de stupidité et de dictature ? Surtout ceux qui se disent démocratiques. Tout ça pour un virus qui entraîne 85% de formes bénignes et pour lequel 99% des gens infectés guérissent. L’OMS a exhorté le monde à copier la réponse de la Chine à la COVID-19 et elle a réussi ; chaque pays du monde, en suivant aveuglément l’OMS, est devenu une copie conforme de la Chine.

QUELQUES PAYS SEULEMENT ONT REFUSÉ D’IMITER BÊTEMENT LES AUTRES, COMME LA SUÈDE OU LA BIÉLORUSSIE QUI PEUVENT ÊTRE FÉLICITÉS.

Le président d’un pays européen a eu raison de dire : «Il ne s’agit que d’une psychose plus dangereuse que le virus lui-même». Des experts de renommée internationale ont qualifié l’alerte mondiale de «disproportionnée. Le Professeur Jean-François Toussaint a dit : «Il me semble que l’OMS a une très grande responsabilité en n’ayant pas su établir la priorité, en ayant continué inlassablement à répéter qu’il s’agissait d’une menace pour l’humanité» (Journal International de Médecine, 13 Juin 2020).

17. 

Nous disons qu’il faut arrêter de suivre aveuglément l’OMS, car ce n’est pas une société savante et loin d’être indépendante, comme on l’a vu.

Interrogée sur la raison de la décision de rendre 11 vaccins obligatoires, une ancienne ministre de la santé27 d’un pays européen a répondu :

« C’est une décision de santé publique qui répond, en fait, à un objectif mondial de l’OMS qui demande aujourd’hui à tous les pays du monde d’obtenir 95% d’enfants vaccinés pour les vaccins nécessaires ».

Nous recommandons, aussi, aux gouvernements de bien choisir les experts qui les conseille et d’éviter ceux qui ont des liens avec les laboratoires pharmaceutiques ; Un grand professeur en infectiologie a fait cette remarque sur certains experts d’un pays européen :

« Un membre éminent de la commission maladies transmissibles de ce haut conseil a ainsi touché 90,741 euros de l’industrie pharmaceutique, dont 16,563 euros d’ [un laboratoire pharmaceutique qui produit une molécule concurrente de l’hydroxychloroquine]. Or c’est ce haut conseil qui a rendu le fameux avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants… Je ne vois pas de trace dans cet avis du respect de la procédure de gestion des conflits d’intérêts… Si un membre présente un conflit d’intérêts majeur, il doit quitter la séance et ne pas participer aux débats ni à la rédaction de l’avis… Or, en bas de cet avis, on ne mentionne pas les conflits d’intérêts ni le nombre de membres qualifiés ayant participé au vote. C’est un grave manquement au règlement ».

Un ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medicine a déclaré :

« La profession médicale est achetée par l’industrie pharmaceutique, non seulement en termes de pratique de la médecine, mais aussi en termes d’enseignement et de recherche. Les institutions académiques de ce pays se permettent d’être les agents rémunérés de l’industrie pharmaceutique. je pense que c’est honteux »28

Ceci ne doit bien sûr pas être généralisé sur tout le monde.

18. 

Nous disons aux gouvernements : ne suivez plus -dans les épidémies- les modélisations mathématiques qui sont des choses virtuelles sans lien avec la réalité et qui ont égaré le monde à plusieurs reprises et ont servi de justification aux politiques folles de confinement.

En effet, une université européenne qui a des liens forts avec l’OMS avait dit que :

  • 50,000 britanniques seront morts de la maladie de la vache folle alors qu’au final seulement 177 sont décédés.
  • la grippe aviaire allait tuer 200 millions de personnes alors que 282 seulement sont décédés.
  • la grippe H1N1 allait tuer 65,000 britanniques alors que 457 seulement sont décédés29.

Le taux de mortalité a été aussi exagéré alors que la grippe H1N1 s’est révélée finalement beaucoup moins dangereuse, ce qui a incité beaucoup de gens à dénoncer l’argent, le temps et les ressources considérables déployés pour une grippe bénigne. À l’époque, la presse a découvert que le recteur de cette université30, qui a conseillé l’OMS et les gouvernements, a reçu un salaire de 116,000 £ par an du fabricant de vaccin contre l’H1N1.

Et aujourd’hui, c’est sur la base du même modèle défectueux, développé pour la planification de la pandémie de grippe, qu’ils ont donné leurs prévisions astrologiques sur la COVID-19 ; ils ont dit que 500,000 mourront au Royaume-Uni, 2,2 millions aux Etats-Unis, 70,000 en Suède et entre 300,000 et 500,000 en France31 ! Qui peut croire ces chiffres fous ? C’est pour cela que le Professeur Didier Raoult qualifie ces modélisations de :

«forme moderne des divinations».

Le Professeur John Ashton a également dénoncé ces prédictions astrologiques et le fait qu’elles aient une sorte de statut religieux. De plus, la presse a découvert que celui qui, dans cette université, a incité les gouvernements au confinement ne respecte même pas ce qui leur préconisait32. Là aussi, une enquête mérite, d’être menée auprès de certains responsables de cette université européenne. Le Professeur Jean-François Toussaint a dit à propos du confinement :

« Il faut à tout prix éviter qu’un quelconque gouvernement ne reprenne un jour une telle décision. D’autant que l’instrumentalisation de la pandémie avec des confinements généralisés pour la moitié de l’humanité n’aura abouti qu’à renforcer les régimes autoritaires et à suspendre les campagnes de prévention des grandes maladies mortelles. En France, les simulations estimant que 60,000 vies ont été sauvées sont de pures fantaisies ».

Le fameux slogan international : «Restez chez vous, sauvez des vies» était une affirmation tout simplement mensongère.

Au contraire, le confinement a tué beaucoup de gens.

19. 

Nous REFUSONS l’obligation vaccinale et nous REFUSONS l’obligation d’un certificat de vaccination contre le coronavirus pour voyager, pour les raisons suivantes :

  • Le vaccin n’est pas indispensable car 85% des formes sont bénignes, 99% des sujets infectés guérissent et les enfants ainsi que les femmes enceintes ne sont pas des sujets à risque. De plus, une grande partie de la population est déjà protégée contre le SARS-CoV-2 grâce à l’immunité croisée acquise avec les coronavirus saisonniers33. Dire qu’on n’en est pas sûr est UN MENSONGE et émettre des doutes sur la durée ou l’efficacité de cette protection est une manipulation visant à protéger le business plan du vaccin.
  • C’est un virus à ARN, donc plus propice à des mutations et le vaccin risque d’être inefficace.
  • Des essais de vaccin sont réalisés dans la précipitation34 et certains appellent à accélérer les procédures de tests et à se passer des habituels essais sur les animaux, sans comprendre les risques pour la sécurité pourrait entraîner des revers injustifiés pendant la pandémie et à l’avenir.
  • Les précédents essais de vaccins contre les coronavirus sont inquiétants34 :
    en 2004, l’un des vaccins mis au point contre le SRAS avait provoqué une hépatite chez les animaux sur lesquels il avait été testé. Un autre vaccin en phase de test avait causé de graves lésions pulmonaires aux animaux de laboratoire, les rendant plus fragiles à de futures infections. Des vaccins développés contre un autre coronavirus, le virus de la péritonite infectieuse féline, augmentaient le risque pour les chats de développer la maladie causée par le virus. Des phénomènes similaires ont été observés dans des études animales pour d’autres virus, y compris le coronavirus qui cause le SRAS.
  • Certains vaccins sont testés par des entreprises qui n’ont aucune expérience dans la fabrication et la commercialisation des vaccins et qui utilisent des technologies nouvelles en médecine dont on ne connaît ni les bénéfices ni les risques pour la santé.
  • La recherche de profit financier de nombreuses entreprises pharmaceutiques aux dépens de la santé des populations (sans généraliser bien sûr sur la totalité).
    Le patron d’une entreprise pharmaceutique a dit devant ses actionnaires lors de la grippe H1N1 :

«Ce vaccin, ça sera une opportunité significative en termes de revenus. C’est un joli coup de fouet pour nous, pour le chiffre d’affaires et pour le cash flow»27.

L’ancien ministre de la santé d’un pays européen a déclaré le 23 Mai 2020 :

« Quand il y a une épidémie comme le Covid, nous on voit : mortalité, quand on est médecin,… ou on voit : souffrance. Et il y a des gens qui voient : dollars… Vous avez des grands laboratoires qui disent : c’est le moment ou jamais de gagner des milliards »35.

Le 16 Juin 2020, le Professeur Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses, a dit sur Sud Radio à propos du vaccin contre le coronavirus : 

« On n’en a aucun besoin…Tout ça, c’est une histoire purement commerciale ».

Le site internet du magazine Nexus a publié le 07 Août l’avis du Docteur Pierre Cave qui dit :

« L’épidémie est terminée en France… En tant que médecin, je n’hésite pas à anticiper les décisions du gouvernement : il faut non seulement refuser ces vaccins [contre la Covid-19], mais dénoncer et condamner la démarche purement mercantile et le cynisme abject qui ont guidé leur production ».

Les violations éthiques scandaleuses dans de nombreux essais cliniques :

Comme les pays occidentaux ne leur permettent pas de violer les principes éthiques, de nombreux laboratoires pharmaceutiques (sans généraliser sur la totalité) réalisent leurs essais cliniques de médicaments et de vaccins dans les pays en développement ou pauvres où des expériences sont menées sur des gens sans qu’ils en aient la moindre connaissance et sans leur consentement. Le rapport36 rédigé par Irene Schipper (SOMO briefing paper on ethics in clinical trials) a montré des manquements éthiques choquants et très graves ; dans un essai clinique, par exemple, des femmes Africaines ont contracté le VIH et sont devenues ensuite malades du SIDA. Cet essai clinique a été financé par une fondation ainsi qu’un laboratoire très connus. Dans certains pays, ces essais cliniques scandaleux ont été accomplis avec la complicité des autorités locales sur fond de conflits d’intérêts.

Une entreprise pharmaceutique : AstraZeneca a conclu un accord avec plusieurs pays qui lui permet d’obtenir l’immunité de toute plainte légale, au cas où le vaccin devait finalement montrer des effets secondaires nocifs. En d’autres termes, ce sont les états et pas AstraZeneca qui indemniseront les victimes, c’est-à-dire avec l’argent des citoyens !

À ce propos, nous disons aux citoyens : Protestez MASSIVEMENT contre cet accord scandaleux, honteux et profondément injuste jusqu’à ce qu’il soit supprimé.

Il faut refuser cette utilisation IRRESPONSABLE de votre argent. Même des experts Belges ont été «choqués» par cet accord.

Les scandales des vaccins dangereux voire mortels élaborés en période d’épidémie et on va citer deux exemples (nous ne sommes, évidemment, pas des anti-vaccins puisque ça signifie remettre en cause les découvertes d’Edward Jenner) :

Le scandale du vaccin contre l’H1N1 : il a été testé sur un faible nombre de personnes et malgré cela, il a été commercialisé comme étant sûr en 2009. Mais, un an après, des inquiétudes ont été exprimées en Finlande et en Suède concernant une éventuelle association entre la narcolepsie et le vaccin. Une étude de cohorte ultérieure en Finlande a signalé un risque 13 fois plus élevé de narcolepsie après la vaccination chez les enfants et les jeunes âgés de 4 à 19 ans, dont la plupart des cas étaient apparus dans les trois mois suivant la vaccination et presque tous dans les six mois. Il a fallu attendre 2013 pour qu’une étude publiée dans le British Medical Journal confirme ces résultats pour la Grande Bretagne, aussi37. Au total, ce vaccin dangereux a entraîné 1,500 cas de narcolepsie rien qu’en Europe et 80% des victimes sont des enfants. Une partie du personnel médical du NHS vacciné a été touchée aussi par la narcolepsie.

La narcolepsie est une maladie neurologique chronique et incurable où les patients s’endorment de façon incontrôlable, ils subissent des accès brusques de sommeil de quelques minutes qui surviennent n’importe où et n’importe quand dans la journée (somnolence diurne) et ils sont victimes aussi de crises impressionnantes de cataplexie (brusque relâchement du tonus musculaire engendré par une émotion forte comme un éclat de rire, de colère ou de surprise. Cela peut provoquer une faiblesse au niveau des genoux, une impossibilité à articuler ou parfois même une chute pendant quelques secondes). Elle endommage la fonction mentale et la mémoire et peut entraîner des hallucinations et des maladies mentales.

Peter Todd, un avocat qui représentait bon nombre des plaignants, déclarait au Sunday Times: 

« Il n’y a jamais eu de cas comme celui-là auparavant. Les victimes de ce vaccin sont incurables et à vie et auront besoin de nombreux médicaments ».

Parmi les enfants victimes du vaccin : Josh Hadfield (huit ans), qui prend des médicaments anti- narcolepsie coûtant 15,000 £ par an pour l’aider à rester éveillé pendant la journée à l’école. 

« Si vous le faites rire, il s’effondre. Sa mémoire est abattue. Il n’y a pas de remède. Il dit qu’il souhaite qu’il ne soit pas né. Je me sens incroyablement coupable de l’avoir fait vacciner »,

a déclaré sa mère38

Les familles ont subi un calvaire qui a duré 7 ans pour obtenir gain de cause en justice. Et au lieu que ça soit le laboratoire pharmaceutique qui les indemnise, c’est les états38,39 qui l’ont fait, c’est-à-dire avec l’argent du citoyen !

Le scandale du vaccin mortel contre la dengue dans un pays asiatique40, en 2018 :

Selon le bureau de la procureure Persida Acosta, 500 enfants sont décédés à la suite de ce vaccin et plusieurs milliers sont malades. Certains ont besoin d’opérations, pour résorber le sang après des hémorragies sévères. La plupart des familles n’en ont pas les moyens. Pour la procureure, les responsabilités se partagent entre le laboratoire qui a vendu « un vaccin dangereux » et le gouvernement qui a mis en place une campagne de vaccination « massive et indiscriminée », dans des conditions déplorables.

Le docteur Erwin Erfe, qui travaillait pour le bureau du procureur, pratiquait des autopsies d’enfants deux à trois par semaine avec toujours les mêmes résultats : « Des hémorragies internes, notamment au niveau du cerveau et des poumons…et des organes enflés ». Ce vaccin s’annonçait pourtant comme un triomphe planétaire ; en 2015, le laboratoire confirmait en grande pompe la mise sur le marché d’un vaccin révolutionnaire contre la dengue. C’était une première mondiale, le produit de vingt ans de recherche et 1,5 milliard d’euros d’investissements. Pourtant dès le début, des voix se sont élevées dans la communauté scientifique :

Le docteur Antonio Dans a tenté d’alerter sur les résultats non concluants des premiers essais cliniques. Aux Etats-Unis, le Professeur Scott Halstead, un spécialiste mondialement reconnu de la maladie, qui s’inquiétait, a même envoyé une vidéo diffusée au Sénat du pays en question pour l’exhorter à suspendre le programme de vaccination. L’ancienne ministre de la Santé du pays en question a été inculpée dans ce scandale.

« C’est l’appât du gain, qui a tué ces enfants »,

estime la procureure Persida Acosta.

20. 

Nous disons : STOP à toutes ces mesures folles, dictatoriales et sûrement pas sanitaires et à cause desquelles des drames se produisent chaque jour :

Une adolescente s’est suicidée en Grande Bretagne parce que le confinement pour elle durait 300 ans41, une femme enceinte a souffert le martyre lors de son accouchement en France42, un adolescent aux États-Unis nécessitera une intervention chirurgicale après avoir été agressé par un couple à qui il a demandé de porter le masque.

Une infirmière a également été agressée en France et un chauffeur de bus est même mort à cause aussi de ces mesures illégales du port obligatoire de masques, 60,000 patients cancéreux risquent de décéder en Angleterre à cause des retards de diagnostic et de traitement selon le Professeur Karol Sikora, 12,000 personnes dans le monde risquent de mourir chaque jour de la faim (selon Oxfam), le nombre d’arrêts cardiaques a été multiplié par deux dans certains pays43, des entreprises tombent en faillite, 305 millions d’emplois à plein temps sont détruits – touchant particulièrement les femmes et les jeunes- selon l’organisation internationale du travail, un homme est mort à cause du masque aux Etats-Unis44, etc. Même les oiseaux souffrent de ces mesures dangereuses et se retrouvent piégés et tués à cause des masques :

« Le pauvre animal trébuchait et tombait sans cesse. Les élastiques du masque s’étaient resserrés autour de ses pattes, dont les articulations étaient gonflées et le faisaient souffrir… J’ai bien peur que ce goéland soit la première d’une longue série de victimes »,

ont déclaré des employés de la société royale pour la prévention de la cruauté animale, à la BBC le 20 Juillet et l’oiseau a subi ce supplice pendant une semaine ! Il faut préciser aussi que la cause initiale et première du drame de George Floyd est le confinement : s’il n’y avait pas de confinement, il n’aurait pas perdu son emploi, il aurait été le 25 Mai à son travail, il n’aurait pas été assassiné, les pillages de magasins et les incendies comme les affrontements avec la police ne se seraient jamais produits, le chaos aux Etats-Unis aurait été évité et George Floyd serait aujourd’hui encore vivant parmi nous.

21. 

Nous disons aux gouvernements : TOUT doit revenir immédiatement à l’état normal (y compris la ré-ouverture des services hospitaliers, du transport aérien, de l’économie, des écoles et des universités) et cette prise d’otages mondiale doit cesser car vous avez su, preuves à l’appui, que vous comme les citoyens, vous avez été victimes de la plus grande arnaque sanitaire du 21e siècle. 

Le professeur Carl Heneghan a déclaré le 23 août que la peur qui empêche le pays de revenir à la normale n’est pas fondée, selon l’Express. Les Professeurs Karina Reiss et Sucharit Bhakdi ont sorti, en Juin, un livre appelé : «Corona : fausse alarme ?»45.

Le maire d’une ville en Europe a déclaré : «Le climat diffusé sur [le sujet du coronavirus] est particulièrement lourd et devient suspect»

Le Docteur Olivier Chailley a écrit un livre intitulé : «Le virus de la peur ou comment le monde entier est devenu fou».

Le Professeur Sucharit Bhakdi (qui a écrit, aussi, une lettre à Angela Merkel) a dit à propos des mesures prises, y compris celles du confinement :

« mesures grotesques, absurdes et très dangereuses… un impact horrible sur l’économie mondiale… auto- destruction et suicide collectif… ».

Une enquête internationale et indépendante doit être ouverte et les responsables doivent être jugés.

22. 

Nous disons aux citoyens :

pour vous maintenir dans le troupeau, il est possible que certains vont essayer de nous discréditer par tous les moyens, par exemple en nous accusant de conspirationnistes ou de complotistes, etc. Ne les écoutez pas, ce sont des MENTEURS car les informations qu’on vous a données sont : médicales, scientifiques et documentées.

23. 

Nous disons aux citoyens : cette lettre ne doit pas vous pousser à la violence envers qui que ce soit. Réagissez pacifiquement. Et si un professionnel de santé signataire de cette lettre sera attaqué ou diffamé ou menacé ou persécuté : soutenez-le MASSIVEMENT.

Chers citoyens : beaucoup de scientifiques, d’éminents professeurs de médecine et de professionnels de santé à travers le monde ont dénoncé ce qui se passe et il est temps de vous réveiller !

Si vous ne dites rien, de nouvelles mesures dictatoriales « made in China » seront imposées. Vous devez REFUSER ça.

Nous vous assurons que ces mesures n’ont rien à voir avec la médecine ou l’hygiène ou la préservation de la santé publique, c’est de la dictature et de la folie.

Le Docteur Anders Tegnell a dit :

« Le monde est devenu fou» en mettant en place les confinements qui «vont à l’encontre de ce que l’on sait sur la gestion des pandémies de virus ».

24. 

Nous invitons les professionnels de santé du MONDE ENTIER à être forts et courageux et à faire leur devoir de dire la vérité, à nous rejoindre MASSIVEMENT dans le collectif :

United Health Professionnals et à signer cette lettre en envoyant les 4 informations suivantes :

prénom, nom, profession et pays à :

join.unitedhealthprofessionals@gmail.com

La liste des signataires sera mise à jour régulièrement.

« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ».

ALBERT EINSTEIN

SIGNATAIRES :

Professor Martin Haditsh, microbiology, infectious disease and tropical medicine specialist, AustriaGhislaine Gigot, general practitioner, France
François Pesty, pharmacist, France
Catherine Raulin, general practitioner, France
Laurent Hervieux, general practitioner, France
Geneviève Magnan, nurse, France
Jean-Pierre Eudier, dental surgeon, Luxembourg
Andrée Van Den Borre, dental surgeon, Belgium
Mauricio Castillo, anesthesiologist and intensive care physician, Chile
Marie-Claude Luley-Leroide, general practitioner, France
Daniele Joulin, general practitioner, France
Mohamed Zelmat, clinical biologist, France
Nadine Blondel, nurse, France
Hélène Banoun, clinical biologist, France
Estelle Ammar, speech therapist, France
Caroline Durieu, general practitioner, Belgium
Doris Stucki, psychiatrist, Switzerland
Jessica Leddy, licensed acupuncturist, United States of America
Fabien Quedeville, general practitioner, France
Michel Angles, general practitioner, France
Dominique Carpentier, general practitioner, France
Christophe Cornil, plastic surgeon, France
Pierre Brihaye, ear, nose and throat specialist, Belgium
Elizabeth Luttrell, certified nursing assistant, United States of America
Tasha Clyde, nurse, United States of America
Walter Weber, internal medicine and oncology specialist, Germany
Professor Pierre-Francois Laterre, anesthesiologist and intensive care physician, Belgium
Sylvie Lathoud, clinical psychologist, France
Karim Boudjedir, hematologist, France
Caroline Heisch, osteopath, France
Eric Blin, physiotherapist, France
Vincent Schmutz, dental surgeon, France
Zieciak WB, ears nose and throat surgeon, South Africa
Virginie Merlin, nurse, Belgium
Gabriel Brieuc, anesthesiologist, Belgium
Marie-José Eck, general practitioner, France
Patricia Grasteau, nursing assistive personnel, France
Christine Villeneuve, psychotherapist, France
Philippe Voche, plastic surgeon, France
Gérard Bossu, osteopath, France
Elaine Walker, emergency medicine physician, United States of America Richard Amerling, nephrologist, United States of America
Phil Thomas, general practitioner, South Africa
Manfred Horst, allergologist and immunologist, France
Sybille Burtin, public health physician, France
Chantal Berge, nurse, France
Denis Agret, emergency medicine and public health physician, France Mélanie Dechamps, intensive care physician, Belgium
Prosper Aimé Seme Ntomba, dental surgeon, Cameroon
Sandrine Lejong, pharmacist, Belgium
Professor Jan Zaloudik, surgical oncology, Czech Republic
Cerise Gaugain, midwife, France
Delphine Balique, midwife, France
Marion Campo, midwife, France
Olivier Chailley, cardiologist, France
Johan Sérot, physiotherapist, France
Arlette Fauvelle, pharmacist, Belgium
Farooq Salman, ear, nose and throat specialist, Irak
Olga Goodman, Rheumatologist, United States of America
Pascal Leblond, nurse, France
Sybille Morel, nurse, France
Marie-Thérèse Nizier, physiotherapist, France
Graziella Mercy, nurse, France
Pierre Maugeais, general practitioner, France
Carrie Madej, internal medicine specialist, United States of America Victor Gomez Saviñon, cardiac surgeon, Mexico
Martin Boucher, nurse, Canada
Evelyne Nicolle, pharmacist, France
Agnès Dupond, general practitioner, France Azad Mitha, general practitioner, France Ines Heller, physiotherapist, France
Marie Laravine, nurse, France
Khaleel Kareem, anesthesiologist and intensive care physician, Irak Tonya Davis, certified nursing assistant, United States of America Mary Baty, dental hygienist, United States of America
Luis Angel Ponce Torres, physician, Peru
Professor Christophe de Brouwer, public health physician, Belgium Corinne Dodelin-Bricout, pediatrician, France
Jana Schwiek, pharmacist, Germany
Thierry Gourvénec, pédopsychiatrist, France
Stefan Landshamer, pharmacist, Germany
Christine Schirmann, physiotherapist, France
Jean Pierre Garcia, general practitioner, France
Thomas Haase, pharmacist, Germany
Louis Fouché, anesthesiologist and intensive care physician, France Michael Knoch, physician, Germany
Claire Charton Promeyrat, nurse, France
Paul-Conrad Delaëre, physiotherapist, France
Manon Dannenmuller, physioterapist, France
Catherine Solignac-Fernström, immunoallergist, France Cécile Andri, physician, Belgium
Perrine Terrasse, physiotherapist and nutritionist, France Maria Ojeda, physiotherapist, France
Cornelia Schielein, pharmacist, Germany
Felix Schielein, pharmacist, Germany
Christine Dubois, nurse, France
Angelique Huet, nursing assistive personnel, France
Noémie Marguet, general practitioner, France
Michel Charluet, physiotherapist and osteopath, France Hind Mahmoudi, nurse, Switzerland
Isabelle Riou, nurse, France
Jean-François Bertholon, physiologist, France
Clotilde Branly, midwife, France
Isabelle Ducros, nurse, France
Caroline Viane, allergist, France
Edouard Descat, radiologist, France
Matthias Pietzner, pharmacist, Germany
Catherine Salvi-Defrasne, general practitioner, Switzerland Brigitte Debourg, nurse, France
Amandine Thomasset, psychiatrist, France
Nathalie Garcia-Bonnet, general practitioner, France Christiane Conte Guiraud, endocrinologist, France
Martine Matthey, nurse, France
Daniela Engel, general practitioner, France
Florent Collonge, physiotherapist, France
Hélène Feuvrier-Romand, general practitioner, France Olivier Catry, physiotherapist, Luxembourg
Elena Andrei, general practitioner, Romania
Dorothée Bordier, pharmacist, Switzerland
Sophie Biénabe, emergency medicine physician, France Francesco Martini, digestive surgeon, France
Bruno Valois, general practitioner, France
Florence Jonville, nurse, France
Céline Deladreue, pharmacist, France
Laura Meyer, physiotherapist, Belgium
François-Xavier Clément, anesthesiologist, Switzerland Leandro Patterson Silva, general practitioner, Cuba
Pierre Gautron, nurse, France
Corinne Daurat, nurse, France
Emmanuel Agyemang, nurse, France
Jean-Philippe Wispelaere, nurse, France
Marc Keucker, legal medicine specialist, France
Marta Barreda González, general practitioner and public health specialist, Spain Carmela Scuncio, nursing assistive personnel, Switzerland
Didier Mariéthoz, nutritionnist, Switzerland
Murielle François, pediatrician and endocrinologist, France
Alain Roguet, dental surgeon, France
Christine Albanel, dental surgeon, France
Delphine Rive, general practitioner, France
Jérôme Le Bihan, general practitioner, France

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Manifeste pour un nouveau monde

Par Joseph Stroberg

Table des matières

Introduction

Alors que la Balance, avec notamment ses idées de justice, de justesse, d’harmonie, d’équilibre et d’équité, devrait symboliser et caractériser une bonne partie des systèmes d’organisations et de gouvernements humains, dans les faits, l’Humanité a presque toujours dû subir les pires aspects du symbole opposé, le Bélier(([1] Ces deux symboles astrologiques sont utilisés comme commodité pour tirer parti de leur pouvoir analogique.)). Ainsi, même sous couvert de démocratie, les peuples ont trop souvent dû endurer la tyrannie d’individus ou de groupes avides de pouvoir et de contrôle sur les autres et sur les situations. Les « chefs » de tous ordres, par autoproclamation, par ruse, par la force ou par tout moyen plus ou moins coercitif, violent ou malhonnête, se sont généralement levés pour écraser la masse de ceux qu’ils devraient au contraire servir. Leur profil psychologique a souvent relevé de psychopathie. Celle-ci était parfois extrême. Ils pouvaient alors tuer en série sans éprouver le moindre remords.

Alors que l’Humanité se rapproche davantage de la maturité après ses crises d’adolescence marquées notamment par les deux guerres mondiales et par la prétendue guerre au terrorisme, il serait temps de vivre la société sur des bases plus responsables, plus volontaires, plus créatrices, plus constructives… en bref plus adultes. Il serait donc temps d’envisager l’organisation et la vie sociales sous l’angle d’une réelle liberté telle que l’individu responsable et de bonne volonté peut y prétendre. Si un enfant peut encore devoir s’en remettre à l’autorité parentale ou tutélaire tant qu’il n’est pas capable d’assumer lui-même toutes les fonctions et tous les choix pouvant incomber à un être humain mature, un adulte responsable a-t-il encore besoin d’un gouvernement ou de toute autre forme de parent social pour vivre et s’épanouir individuellement et collectivement? La réponse qui sera développée ici est : non! Non, il n’a plus besoin de père ni de mère pour lui dicter quoi faire et ne pas faire. Il est assez grand pour décider en toute conscience de travailler ou de créer seul ou en collaboration dans le cadre de son projet de vie et de ses subsidiaires. Il est assez responsable et mature pour pouvoir s’associer au besoin dans le cas où ses objectifs rejoindraient temporairement ceux d’autres individus, ceci tout le temps nécessaire jusqu’à leur réalisation finale. Il est assez lucide pour pouvoir décider d’éventuelles personnes pouvant le représenter lorsqu’il ne peut assumer lui-même certaines tâches, ceci tant et aussi longtemps qu’il le souhaite.

La planète dispose encore de suffisamment de ressources pour que tous les individus et peuples puissent mener à terme leurs créations et leurs productions de biens et de services. Cependant, il sera nécessaire d’envisager sérieusement, puis de concrétiser, un partage de toutes les ressources planétaires, ou au moins un libre accès à ces dernières en fonction de l’importance des projets. Il sera également nécessaire de ne plus faire dépendre la concrétisation ni la réussite d’un projet de considérations financières. Et pour cela, le système économique lui-même devra être profondément réformé et ne plus dépendre de l’avidité d’une minorité d’individus thésaurisateurs ou contrôlants. Le pouvoir devra sortir des mains des élites actuelles pour passer dans celles de la grande masse des individus responsables. Seul un homme souverain est en mesure d’utiliser son plein potentiel et d’en faire bénéficier autrui librement.

Liberté, responsabilité, partage et bonne volonté seront parmi les notions les plus importantes présidant à la construction d’une nouvelle société, plus humaine, plus juste et plus sereine. Le respect des autres, de la vie en général et des lois naturelles, condition indispensable à l’établissement de relations saines, sera largement encouragé, stimulé et enseigné pour que toutes les générations, toutes les ethnies et toutes les cultures et traditions puissent vivre en harmonie suffisante et qu’enfin les guerres disparaissent de la surface de la Terre.

Un monde en Balance

Dans un monde dynamique comme celui de la Terre et de son humanité, l’équilibre ne peut être synonyme de fixité ni de rigidité. Le cycliste maîtrise son véhicule et son mouvement par la souplesse, la réactivité, les réflexes, l’adaptabilité… Tout groupe, système ou organisme humain gagne à éviter des lois et règlements trop rigides de même que toute tendance coercitive ou abusivement contraignante s’il veut durer dans une paix et une harmonie suffisantes. Un étau peut assurément maintenir un cycle en position verticale, mais tout aussi sûrement, il l’empêche d’avancer. Un groupe abusivement contrôlé n’aura guère d’autre choix que la révolte ou l’éclatement s’il veut retrouver une liberté de mouvement et pouvoir évoluer selon son souhait.

La Balance ne trouve sa pleine expression, l’entière manifestation de son symbole, que dans une perspective dynamique synonyme de liberté de mouvement et de choix. L’équilibre d’un couple ne vient pas de l’égalité de ses membres, encore moins de l’identité entre l’homme et la femme, mais d’un échange perpétuel d’énergies entre les deux, d’une libre circulation d’amour, de pensées, de sentiments, de sensations et d’actions allant de l’un à l’autre, puis de l’autre à l’un. La fluidité et la souplesse des individualités, leur accueil de la différence représentée par l’autre, leur respect pour la vie sous toutes ses formes… contribuent à l’équilibre et l’harmonisation des échanges de toutes natures au sein du groupe qu’elles constituent, ceci depuis le couple jusqu’à la nation et même à l’Humanité dans son ensemble.

Les êtres sont tous fondamentalement différents, et même deux clones physiques ne seraient pas habités par la même conscience. Dans les faits, il n’y a ni égalité physique (sachant que certains naissent aveugles, d’autres déficients intellectuels, d’autres atteints d’une maladie génétique pour l’instant incurable… alors que d’autres naissent dans un corps presque parfait, en excellente santé et avec une intelligence qui relève du génie), ni d’égalité de conditions (sachant que certains naissent dans des lieux ou des familles disposant de très peu de moyens physiques, affectifs, intellectuels, culturels ou encore spirituels… pendant que d’autres sont très bien lotis dans les mêmes secteurs). En conséquence, si la Balance peut signifier « égalité », ce n’est pas à un niveau aussi formel qu’il faut la chercher ou la revendiquer.

L’égalité à laquelle doit légitimement pouvoir prétendre n’importe quel individu est celle de « traitement », c’est-à-dire de quelle manière on va le traiter, le soigner, l’aider ou encore le considérer par rapport aux autres. À ce niveau, il peut revendiquer l’égalité. Qu’il soit de telle ethnie, de telle culture, de telle tradition ou confession religieuse, de tel milieu social, de telle intelligence… plutôt que tels autres ne doit rien changer aux rapports que l’on entretient avec lui, à ce dont les autres peuvent lui faire bénéficier, à la manière dont justice peut lui être rendue, etc. Sans une telle égalité de traitement, il n’y a ni équité, ni justice, ni harmonie possibles. En conséquence, les individus devront apprendre à faire fi de leurs différences apparentes pour chercher à se rapprocher sur le plan de la conscience et ainsi améliorer les rapports humains pour le bien de tous et de la planète.

Par-dessus tout, les êtres humains gagneront à apprendre à ne plus chercher à imposer leur propre vision des choses en tant que prétendus détenteurs de la Vérité. Si une telle vérité absolue existe et si éventuellement certains êtres peuvent percevoir certaines de ses facettes, tout individu dispose du droit légitime et naturel de ne pas voir ou de ne pas accepter cette vérité ou certaines de ses facettes, autrement dit, il a le droit à l’erreur. En conséquence, personne ne devrait chercher à imposer ses vues à autrui. Au contraire, les êtres gagnent à partager idées et points de vue. L’enrichissement mutuel provient du partage librement effectué et librement reçu.

Si un groupe veut se donner des règles, coutumes, traditions ou autres éléments pouvant traduire une certaine idée qu’il se fait de la vérité, ses membres peuvent être libres de les accepter (et restent alors intégrés à ce groupe) ou bien de les discuter, remettre en question ou refuser (et dans ce dernier cas peuvent librement quitter le groupe si celui-ci n’admet aucune dérogation). Un groupe s’enrichit et évolue d’autant plus qu’il est prêt à remettre en question règles ou fondements, ceci sous la pression d’événements extérieurs comme sous l’impulsion de certains de ses membres.

Un monde en Balance repose sur le respect, l’acceptation, l’accueil intégral de toutes ses composantes, représentants du règne humain aussi bien que des animaux, végétaux et minéraux. Ainsi notamment, une utilisation juste et judicieuse des ressources minérales présente autant d’importance et de nécessité que la justice et l’équité au sein des relations humaines.

Parmi les plus grandes significations de la Balance se trouvent les idées conjointes de justice et de justesse. Et cette dernière notion recouvre d’ailleurs aussi celles de vérité et d’authenticité. Ce qui est juste pour l’un est ce qui convient non seulement à l’individu concerné, mais aussi à l’ensemble du groupe dont il fait partie, et même à l’ensemble de l’Humanité. La justice qui lèse un être pour rendre justice à un autre n’est pas réellement juste. La sagesse permet de trouver un moyen de rendre justice sans léser personne. Au besoin, une telle sagesse est le fruit du partage des expériences et réflexions de divers individus. Un degré de sagesse qui ne peut être atteint seul peut l’être par la mise en commun des ressources intellectuelles et spirituelles de plusieurs.

Un monde en Balance est aussi un monde harmonieux, sur tous les plans. Il est beau, non seulement parce que la nature est respectée, mais également parce qu’il est mis en valeur par les « jardiniers » de la Terre. Il est pacifié par la recherche prioritaire de l’entente entre les êtres et du bénéfice commun provenant notamment de l’échange et du partage.

Une humanité ne peut devenir harmonieuse et équilibrée que par la reconnaissance des psychopathes afin de les empêcher dorénavant de nuire aux autres, à la société, à la planète et en fait aussi à eux-mêmes en tant que consciences. Une telle action relève de la responsabilité de tous ainsi que de tout éventuel dispositif éducatif mis en place. La psychopathie et la sociopathie peuvent être considérées comme des maladies psychologiques et, comme toute maladie, il faut en rechercher les causes, même lointaines, pour ensuite s’efforcer d’y remédier au mieux. Une guérison définitive ne peut provenir de l’élimination des symptômes, mais des causes, ainsi que d’un rééquilibrage de l’être après les dysharmonies et déséquilibres divers induits par sa maladie.

La psychopathie trouve une de ses causes fondamentales dans la coupure d’un lien avec la Conscience et dans une optique de vie fondamentalement matérialiste et égocentrique, optique découlant le plus souvent elle-même de peurs plus ou moins fondamentales, comme la peur de la mort et celle de perte de contrôle. Sa guérison devra faire appel à un processus d’accompagnement du malade l’amenant à retrouver son essence immortelle et la confiance en la vie, à accepter puis accueillir par conséquent sa vulnérabilité physique, à découvrir ou redécouvrir que son vrai et plein potentiel humain ne passe pas par l’exploitation des autres… Progressivement, le malade en phase de guérison et de réappropriation de sa véritable nature passera du service envers lui-même au service envers les autres et le monde.

L’inclination naturelle

Les êtres humains ont de manière naturelle et spontanée l’une des sept tendances suivantes dans leur interaction avec le monde formel (voir l’annexe I) :

  • Ils tendent à diriger les autres ou les processus amenant la création ou la disparition de formes d’organisations, d’échanges et de tout autre aspect ou système intervenant dans la vie collective;
  • Ils tendent à l’organisation cohérente ou au maintien de la cohésion de tout ce qui intervient dans la vie collective;
  • Ils stimulent les autres dans divers aspects de la vie collective, animent ou inspirent;
  • Ils tendent à l’harmonisation des individus, des diverses formes sociales ou de multiples aspects de la vie collective;
  • Ils recherchent, dans divers aspects de la vie, de nouvelles formes et les lois qui les régissent;
  • Ils cherchent à préserver les formes existantes et les acquis de la manière la plus idéale possible;
  • Ils cherchent à incarner les nouvelles formes découvertes ou envisagées, dans le respect des cycles naturels et de l’ordre des choses.

Dans la vie sociale et collective, ils peuvent tout naturellement jouer les rôles respectifs suivants :

  1. Direction (Tête, systèmes nerveux et cérébral);
  2. Organisation (Cœur, système circulatoire);
  3. Échanges, éducation (Poumons, Système respiratoire);
  4. Conciliation, assimilation, harmonisation (Systèmes digestif et urinaire);
  5. Recherche, enquête, invention (Systèmes hormonal, glandulaire et électrique);
  6. Service (Systèmes musculaire et d’entretien(([2] La notion de Système immunitaire suppose l’existence de méchants virus et autres microorganisme, alors que la théorie des germes et sa fille la théorie virale ont été scientifiquement réfutées au profit d’une approche basée sur le terrain. Dans un nouveau paradigme de la Santé, elle sera remplacée par celle de système d’entretien, de réharmonisation, et de nettoyage.)) );
  7. Création, construction (Systèmes reproductif, osseux, articulaire et tégumentaire);

Tendance à la direction

Les individus du premier groupe gagneront à considérer leur rôle non plus en termes de contrôle ou de coercition, mais de navigation. Ce seront les pilotes des projets communs. Ils seront chargés, d’un commun accord, d’amener le vaisseau à destination, celle librement choisie par tous ceux qui s’y embarquent. Chaque pilote disposera d’un plan, d’une feuille de route ou de navigation et, connaissant l’objectif du « voyage », s’efforcera au mieux de trouver la direction la plus appropriée, évitant les obstacles, prenant d’éventuels raccourcis, toujours dans un souci du bien-être des passagers. Les passagers accordent leur confiance au navigateur et celui-ci doit s’en montrer digne. Un pilote qui n’accomplit pas sa tâche de manière suffisamment humaine, efficace et sûre peut se voir retirer temporairement ou définitivement son rôle au profit d’un autre pilote espéré plus compétent ou moins fatigué.

Les notions actuelles de chef, directeur, président ou roi… seront remplacées par celle de navigateur, dans un esprit qui ne prédisposera pas aux abus de pouvoir. Tout navigateur ou pilote de projet collectif (comme celui de vivre ensemble en harmonie suffisante dans un même village ou dans une même nation) sera choisi librement d’une manière ou d’une autre par les individus qu’il mènera vers l’objectif commun. Il pourra être reconnu tacitement par ceux-ci, du fait de qualités et capacités déjà amplement démontrées, ou élu unanimement ou majoritairement par suffrage universel direct ou représentatif, etc. selon les modalités définies par toutes les personnes concernées, d’un commun accord. En d’autres termes, aucun peuple ni groupe ne se verra plus imposer un « chef » plus ou moins irresponsable et autocratique qui n’aurait pas de comptes à lui rendre. Les divers groupements humains seront libres de se choisir des pilotes divers pour tels ou tels projets et de les révoquer à tout moment. Le pouvoir émanera désormais de la base de la pyramide. Et tout navigateur sera en définitive avant tout un serviteur des peuples et des individus.

Tendance à l’organisation, à la planification ou à la cohésion

Les individus de ce second groupe montrent des prédispositions à l’organisation cohérente et inclusive des systèmes et des groupes. Ils s’efforcent d’en favoriser et d’en maintenir la cohésion. Ils établissent et entretiennent les voies concrètes et subtiles de communication entre les différentes parties d’un système ou d’un groupe. Si les navigateurs suivent les plans, eux les produisent ou peuvent servir de copilotes (les premiers décident du voyage ou de sa destination et les seconds établissent la feuille de route). Lorsqu’ils démontrent leurs qualités de cœur, ils représentent un contrepoids à l’autorité des navigateurs, un paratonnerre permettant d’éviter les abus de pouvoir grâce à la mise en avant de l’éthique. Ils sont parfaitement capables d’établir les règles de fonctionnement de tout système organisé ou social pour que celui-ci fonctionne de la manière souhaitée, du moins en théorie, car ils peuvent avoir besoin de l’appui de personnes appartenant davantage à d’autres groupes, notamment pour en peaufiner les détails relativement aux réalités concrètes et aux lois humaines, naturelles et/ou physiques. Ils savent organiser des réunions diverses entre individus ou entre groupes et peuvent également servir de ciment ou de facteur attracteur par leur charisme naturel lorsqu’il est n’est pas inhibé pour une raison ou une autre.

Les notions actuelles de ministre, gestionnaire, administrateur ou commissaire seront remplacées par celle plus générale et synthétique d’organisateur, dans un esprit d’alléger et de simplifier les divers systèmes humains et la vie sociale (comme individuelle) au lieu de chercher à mieux les contrôler, enrégimenter, catégoriser, morceler. Dans ce but, les individus de ce groupe gagneront à dépasser leurs peurs telles que celle de perte de contrôle. C’est malheureusement trop souvent la peur, particulièrement celle de la mort, qui est la cause la plus fondamentale des comportements extrêmes, aberrants ou destructeurs. Et c’est son dépassement qui permet la libération des plus belles qualités humaines. La peur transforme les capacités en défauts, alors que son dépassement réveille les qualités et le potentiel jusqu’alors endormis.

Tendance aux échanges ou à l’éducation

Les individus de ce troisième groupe montrent une inclination naturelle vers la stimulation des autres, par exemple sur le plan mental avec des idées philosophiques ou d’avant-garde, les échanges sur différents plans (commerciaux, affectifs, intellectuels)… l’éducation, l’enseignement, la transmission d’idées, l’animation de réunions ou de groupes… Ils savent trouver ce qu’il convient pour motiver les autres selon leurs centres d’intérêt que ce soit par l’argent, l’information, la connaissance, le jeu ou tout autre moyen potentiellement attracteur. Ils peuvent être ainsi les champions du marketing comme de la manipulation financière, aussi bien que des théories les plus fumeuses pourvu qu’elles aient un vif côté attrayant. Animateurs ou inspirateurs, ils ont souvent besoin de contacts et se complaisent dans les liens relationnels les plus divers, sauf dans les cas de certaines inhibitions qui peuvent les pousser au contraire à des comportements les plus misanthropes ou à de fortes tendances solitaires. Si les navigateurs sont la tête et les nerfs, et les organisateurs le cœur et le sang, eux sont les poumons et l’air dont les hommes ont besoin aussi bien pour vivre que pour se libérer de la pesanteur matérielle.

Les notions actuelles de commercial, de professeur, d’instructeur et d’animateur… seront synthétisées dans celle de motivateur pour stimuler, inspirer, favoriser non plus les préoccupations les plus matérialistes et égoïstes, mais les idées, idéaux, projets et réalisations les plus nobles, les plus libérateurs, les plus constructifs dont les individus et les peuples soient capables. En matière d’éducation et d’enseignement, l’accent sera désormais placé sur la découverte et la stimulation du potentiel individuel et collectif pour le bien-être commun.

Le motivateur, c’est à la fois le carburant dont a besoin de vaisseau pour atteindre le but de son voyage, mais aussi l’air ou le comburant sans lequel le carburant ne peut se consumer pour libérer son énergie. Dans un groupe, c’est celui qui dynamise, qui donne un élan, qui donne envie d’aller plus loin ou de se dépasser. C’est lui qui peut sans doute le mieux soutenir à la fois le pilote et le copilote ainsi même que tout l’équipage et les passagers. C’est finalement la source d’énergie du vaisseau, des projets, des groupes… et le ferment des jeunes générations qui prendront la relève.

Tendance à l’harmonisation des relations ou de l’environnement

Les personnes de ce quatrième groupe sont celles qui démontrent le plus d’intérêt, de propension et de facilité pour rendre beau et harmonieux tout ce qui les entoure, aussi bien sur le plan relationnel qu’environnemental. Si elles veulent éviter tout retard dans la matérialisation de ce qui peut effectivement contribuer à la beauté et à l’harmonie, elles gagneront à éviter tout conflit qui pourrait notamment découler d’une trop forte tendance à vouloir imposer leurs normes ou idées dans ces domaines. Elles peuvent être à l’aise en général aussi bien avec des tâches décoratives que dans l’arbitrage de conflits ou dans la recherche de solutions justes en cas de litiges. Elles sont habituellement précises, minutieuses et méthodiques et leurs éventuelles créations artistiques sont marquées par l’harmonisation des couleurs et des formes, avec une pureté des lignes toute mathématique. Elles seront recherchées pour agrémenter tout environnement aussi bien artificiel que naturel, pour améliorer aussi bien l’intérieur de maisons que l’aspect d’un paysage ou d’un jardin.

Leur rôle essentiel est celui de conciliateur entre différents individus ou groupe aussi bien qu’entre différents éléments de construction, de mobilier ou de toute autre création humaine. Elles amènent les différentes parties à collaborer, à s’entendre, à s’unir, à fonctionner en synergie… en bref, à s’harmoniser et à comprendre davantage le point de vue de l’autre dans le cas de conciliation relationnelle. Leur fonction ne doit surtout pas dériver vers l’imposition de leurs propres points de vue aux autres, mais de développer puis de mettre en œuvre leur art d’amener les autres à trouver compromis judicieux et solutions qui puissent satisfaire suffisamment toutes les parties, ou encore à leur permettre de trouver le meilleur moyen de réparer des préjudices qu’elles auraient provoqués. Les juges, notaires, avocats et autres magistrats et légistes disparaîtront au profit des conciliateurs. Les lois elles-mêmes, s’il continue à en exister certaines, ne seront plus que très générales et en nombre extrêmement réduit en comparaison des milliers de lois et règlement touchant actuellement toutes les nations et tous les secteurs de la vie.

Analogiquement, les conciliateurs sont ceux qui assurent la tenue de route du véhicule ou du vaisseau. Ils font en sorte que ce dernier arrive à destination en gardant son intégrité. Pour cela, ils contribuent à éliminer ce qui pourrait provoquer des vibrations catastrophiques, des chocs trop violents entre les diverses énergies et structures impliquées, entre les différents individus et groupes… D’un autre point de vue, ils représentent le système digestif et d’élimination des déchets. Ils assimilent ce qui peut l’être, accordant les vibrations, formes et énergies de ce qui est accueilli à l’ensemble existant et rejetant ce qui ne peut ou ne veut s’intégrer. Ils seront notamment particulièrement consultés en cas d’immigration ou de venue d’individus ou de groupes dans une région ou dans un projet existant, comme dans l’éventualité où certains d’entre eux se révéleraient réfractaires à toute intégration et pourraient nécessiter un bannissement ou une exclusion. Leur rôle sera sans doute un des plus difficiles et ils devront démontrer un grand recul face aux situations qu’ils seront amenés à gérer.

Tendance à la recherche, à l’étude, à l’enquête ou à l’exploration

Les personnes de ce cinquième groupe démontrent une tendance naturelle à la recherche, l’interrogation, l’étude, l’investigation ou l’exploration d’un ordre ou d’un autre. Elles fonctionnent de manière dominante sur le plan mental, même si leurs idées ou réflexions peuvent se concrétiser en inventions ou en découvertes (historiques, géographiques, scientifiques)… Elles sont généralement attirées par divers domaines scientifiques (y compris la criminologie), par le journalisme d’enquête ou encore par les grands voyages exploratoires (y compris l’exploration intérieure). Pour éviter cristallisation mentale et enfermement dans des raisonnements improductifs, elles gagnent à écouter leur intuition supérieure en synergie avec le mental, à laisser libre cours à leur créativité et leur imagination, à s’ouvrir l’esprit à tous les possibles…

Les différentes disciplines scientifiques actuelles pourront se fondre avantageusement dans la notion de découvreur. Si les personnes fonctionnant davantage dans ce groupe passent beaucoup de temps à chercher, étudier, enquêter ou explorer, ce qui les motive est ce qu’elles pourront découvrir au bout du compte, même si cela doit leur prendre toute la vie. Elles ont une plus grande facilité que d’autres à trouver des solutions à divers types de problèmes et de questions. Elles sont inventives et astucieuses. Elles peuvent mettre toutes leurs ressources et leur grande concentration au service de la recherche d’une solution à un problème donné ou d’une théorie explicative d’un phénomène.

Les découvreurs et tout ce que cela implique ici sont comparables au système hormonal. Les hormones sont produites pour apporter une solution à une situation donnée, par exemple pour favoriser la croissance du corps lorsque c’est nécessaire ou encore pour réguler la glycémie ou la température du corps. La réponse hormonale est fonction de la question corporelle ou du déséquilibre à régler. Les découvreurs peuvent également être en analogie avec le système électrique (connu plus traditionnellement comme le système des méridiens d’acupuncture) marquant une différence de résistance électrique de la peau en des points particuliers en rapport avec l’état d’un organe donné. En effet, par différents moyens, les découvreurs peuvent établir des diagnostics sur un système ou sur un organisme donné, notamment par des stimuli-réponses. Les découvreurs sont aussi comparables aux ingénieurs chargés de fabriquer par exemple le meilleur moteur pour le vaisseau ou de concevoir la meilleure coque (forme et matière comprises).

Tendance à la préservation, à la conservation ou au service

Les individus de ce sixième groupe sont les plus tournés vers la préservation de tout ce qui peut constituer leur environnement concret comme plus subtil. Ils protègent donc aussi bien leur famille que leur nation, leur territoire, leur maison, leur jardin, leur véhicule, leur corps, leur réputation, leurs valeurs, leurs croyances… et ceci du mieux qu’ils peuvent, de la manière la plus idéale possible à leurs yeux. Ils sont marqués par l’idéalisme en général et un certain esprit perfectionniste, cherchant les meilleurs moyens pour conserver, faire durer, entretenir, maintenir, soigner… Parmi les sept groupes, ce sont ceux qui sont naturellement les plus enclins à se dévouer corps et âme aux autres, aux organisations et aux systèmes dans le but notamment de maintenir les liens, les équilibres, les structures et les mécanismes.

Les notions de soldat, de policier, de pompier, de secouriste, de fonctionnaire… disparaîtront ou seront absorbées dans celle plus générale de veilleur. Les individus de ce groupe veilleront particulièrement à ce que toutes les formes existantes de relations humaines et de systèmes divers (philosophiques, éducatifs, religieux, sociaux, économiques)… reconnus soient maintenues en bon état, voire perfectionnées. Ils gagneront pour cela à éviter toute tendance extrémiste ou fanatique qui serait grandement préjudiciable à la poursuite de leur rôle et à l’atteinte des objectifs auxquels ils apportent leur dévotion. Leur plus grand défi sera probablement celui de savoir garder le sens de la mesure et une modération suffisante à leur dévouement pour leur tâche ou pour une cause.

Les veilleurs représentent les mécaniciens du vaisseau dans lequel l’humanité est embarquée. Ils contribuent à la réparation des pannes et dysfonctionnements, à la lubrification des rouages, à la réparation ou au soin des éléments défectueux, à l’adjonction de protections (peinture, antirouille, vernis, blindage…). Ils représentent aussi les muscles du corps, en tant que force et ardeur au travail, et le système immunitaire, dans leur capacité à protéger et à défendre. Ce sont les agents ouvriers dévoués et indispensables à la bonne marche de toute entreprise, quelle qu’en soit l’ampleur. Même le pilote ne peut rien faire sans un vaisseau en état de marche.

Tendance à la construction, à la création ou à l’ordre

Les personnes de ce septième et dernier groupe sont les plus sujettes à se préoccuper de la matérialisation des projets, de toute forme de création et même de procréation, de toute naissance… ceci en respectant au mieux l’ordre des choses et les lois naturelles tels qu’ils peuvent en avoir une connaissance instinctive ou innée. Ils cherchent à faire correspondre les mondes symboliques et archétypaux avec la forme la plus matérielle, à établir un lien entre le haut et le bas, entre le divin ou le « magique » et l’humain. Ils ont une plus grande tendance que les autres à suivre des rythmes de tâches ou de travail, à s’adonner à des rituels quotidiens ou mensuels, à calquer leurs créations sur le déroulement des saisons… Dans un groupe, ils savent spontanément qui devrait occuper telle place et effectuer telle fonction. Ils ont généralement un attrait plus marqué pour les ballets, les cérémonies et les rites de quelque domaine que ce soit. Ils représentent la structure et l’ordre, le vaisseau lui-même. Ce sont les agents de la matérialisation des projets, les maîtres d’œuvre, les maçons, les charpentiers, les artisans en général… et même les dessinateurs et autres techniciens. Si les membres humains du quatrième groupe se trouvent en affinité naturelle avec la beauté et l’harmonie, eux le sont avec l’ordre, l’agencement et l’articulation des choses. Ils connaissent ou établissent les liens entre les divers éléments d’un système, les rapports qui existent entre les choses, les correspondances, les analogies…

Les individus de ce groupe gagneront à éviter l’extrême tendance de la maniaquerie et des manies obsédantes qui finissent toujours par les emprisonner ou les hypnotiser ainsi que par provoquer des tendances au rejet de la part des autres plus ou moins assommés par la répétition implacable de ces manies ou de ces rites quasi permanents. À la base et en essence, un individu de ce groupe est un constructeur et ne devrait nullement adopter un comportement favorisant au contraire la destruction. Parfois, celle-ci peut s’avérer nécessaire ou la meilleure solution, par exemple lorsqu’une vieille bâtisse menace de s’écrouler. Cependant, elle doit être mûrement réfléchie et se faire dans un but au final constructeur (pour construire une maison neuve).

Par analogie, les constructeurs sont à la fois le système reproductif (créateur de nouvelles entités humaines ou plus exactement des véhicules amenant leur incarnation) et les systèmes assurant la structure du corps (os, peau, cheveux, articulations)… Ils représentent le vaisseau qui permet la manifestation, la concrétisation de l’objectif du voyage. Ils sont ou créent les véhicules d’incarnation des projets, ceci dans le respect des rythmes et des lois de l’Homme comme de la nature.

[Précision : les dénominations des sept groupes en termes de navigateurs, organisateurs, motivateurs, conciliateurs, découvreurs, veilleurs et constructeur représentent essentiellement un résumé de leurs caractéristiques, un peu de la même manière que l’on parlait de la noblesse, du clergé, des marchands et des serfs pour discerner dans le passé quatre grandes tendances fonctionnelles ou organisationnelles disposées alors de manière pyramidale, sachant que les sept groupes gagnent à collaborer horizontalement. Voir aussi Changer le Système ?]

Collaboration entre les tendances

Les sept différents groupes représentés par les tendances naturelles correspondantes gagnent à collaborer en sachant que leur synergie est bénéfique à tous, alors que les dissensions, la compétition, les conflits, les abus de la part des uns ou des autres… sont largement préjudiciables non seulement à ceux qui les subissent directement, mais aussi au final et par retour du bâton à ceux qui les engendrent ou les stimulent. Si certains groupes présentent des affinités plus évidentes dans la réalisation de certaines tâches ou de certains objectifs communs, tous peuvent intervenir pour parvenir plus rapidement et plus efficacement au résultat projeté.

Il existe deux lignes principales d’affinités et d’énergies entre les sept groupes. La ligne que l’on pourrait qualifier d’active ou créatrice est la suivante :

  • 1)- le navigateur décide par exemple d’un projet ou d’une direction au sein du projet;
  • 3)- le motivateur stimule pour la réalisation projetée;
  • 5)- le découvreur envisage et trouve comment réaliser le projet;
  • 7)- et finalement, le constructeur concrétise le projet.

La ligne passive ou conservatrice est constituée des groupes restants

  • 2)- l’organisateur assure la cohésion du projet et de ses participants;
  • 4)- le conciliateur harmonise les éléments relatifs au projet et ses participants;
  • 6)- et le veilleur veille à la bonne marche du projet, à sa sécurité, aux soins des participants…

Les tendances dominantes peuvent être respectivement schématisées ainsi :

  • Décision — Inspiration — Invention — Manifestation
  • et Cohésion — Harmonisation — Préservation

Les moyens ou outils utilisés sont alors :

  • Force (ou Impulsion) — Adaptation — Mental — Incarnation (ou Liaison)
  • et Conscience — Vibration — Idéalisme

Et les principes ou énergies de base correspondants sont :

  • Volonté — Intelligence — Connaissance — Ordre
  • et Amour — Harmonie — Dévotion

Pour la réalisation équilibrée, les deux lignes gagnent à coopérer. Si l’impulsion fournie par un navigateur, l’expression de sa volonté, ou encore sa décision est abusivement autoritaire ou égocentrée et ne laisse notamment pas une place suffisante à la conscience, l’amour et l’éthique, les conflits ou les souffrances engendrées amèneront au moins des effets collatéraux destructeurs ou nocifs, au point éventuellement d’interrompre prématurément le projet ou de le concrétiser dans une direction qui n’avait pas du tout été souhaitée au départ.

En dehors des deux lignes majeures précédemment évoquées, il existe d’autres affinités particulières entre les différents groupes. Voici quelques exemples :

  • La Connaissance déployée et nécessaire au niveau du cinquième groupe est transmutée en Sagesse au niveau du second par l’intervention de l’éthique, de la conscience, du respect et de l’intuition. Au contraire, la science sans conscience ni éthique n’amène le plus souvent que des inventions destructrices ou asservissantes et favorise la guerre plutôt que la paix.
  • La beauté recherchée par le quatrième groupe est plus sûrement manifestée grâce à une collaboration directe avec le septième. Dans le cas contraire, on a des situations telles que la construction d’une très belle maison en elle-même, mais dans un village de style très différent qui la rend finalement disgracieuse par rapport aux autres. Ou encore, un peintre a beaucoup de belles couleurs dans sa tête, mais ne parvient pas à les étendre adéquatement sur une toile, par manque de sens pratique ou de technique.
  • L’inventivité du cinquième groupe a besoin des aptitudes et du réalisme du septième pour produire des inventions concrètes qui soient réellement utiles à l’époque et au lieu considéré.
  • La cohésion recherchée par le second groupe est plus sûrement atteinte grâce au dévouement d’individus du sixième, largement prédisposés à la préservation des formes et systèmes existants ou au maintien des conditions permettant de faire aboutir un projet.
  • Sans le sens de l’ordre du septième groupe, l’organisation du second peut rester lettre morte.

En raison de sa complexité, un être humain peut avoir des tendances et affinités relatives à plusieurs des sept groupes, voire à tous dans certains cas, à des degrés divers. Cependant, il a généralement une tendance principale nettement dominante par rapport aux autres. Il ne sera pas aussi habile avec les tendances, aptitudes et qualités des autres groupes. Ce qu’il ne peut faire facilement seul peut par contre être grandement facilité par l’aide et l’intervention de personnes des autres groupes (au moins une personne de chacun d’eux) pour les situations les plus complexes qui font intervenir un grand nombre de paramètres.

De même que les organes fondamentaux du corps sont indispensables à sa vie et sa bonne marche, les sept groupes sont indispensables à la vie et à la bonne marche de l’Humanité. Tous les types d’individus ont donc leur importance et gagnent non seulement à se respecter, mais aussi à collaborer le plus étroitement. La santé de la planète dépend dans une large mesure de la nature des relations humaines.

Une humanité adulte

Par analogie avec l’âge adulte d’un être humain et la maturité censée le caractériser alors, une société adulte repose sur des principes bien différents de celle encore adolescente ayant marqué notamment le vingtième siècle et le début du vingt et unième. On peut légitimement attendre d’une civilisation enfin adulte qu’elle connaisse et applique les différents principes de fonctionnement suivants :

Principes fondateurs

  • Les peuples, groupes et individus sont souverains.
  • La liberté des uns s’arrête là où celle des autres commence.
  • La paix, l’ordre naturel et l’harmonie du monde découlent notamment de :

    • la bonne volonté;
    • l’utilisation intelligente des connaissances;
    • le partage équitable ou la libre disposition des ressources et techniques;
    • l’orientation vers le service et l’entraide;
    • le sens des responsabilités;
    • l’expression de la compassion.

  • L’épanouissement individuel est autant utile au groupe que la cohésion du groupe est utile à l’individu.
  • Toute action constructive et optimale découle d’une juste utilisation de l’énergie, conforme à la Loi d’économie : la nature suit toujours la ligne de moindre résistance.
  • Les échanges de services et de biens entre individus et/ou groupes peuvent se faire sans recours à une quelconque forme d’argent ou de monnaie s’ils s’accordent dans ce sens.
  • Une loi humaine ne peut être juste que si elle a une application universelle, sans aucune exception. Les êtres humains qui participent à la création, l’application et le respect d’une loi y sont également assujettis. Dans une société humaine juste, il ne peut y avoir ni privilèges ni dérogations. Pour qu’une loi puisse être applicable aussi bien à tous les types de personnes et à tous les âges, elle doit être suffisamment simple et générale, comme les énoncés suivants :

    • ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas subir toi-même;
    • on reçoit d’autrui en fonction de ce que l’on donne;

  • La maturité humaine n’attend pas nécessairement le nombre des années, mais se caractérise par la capacité à assumer soi-même ses propres choix, actes, propos et idées… Elle ne peut être basée sur des critères raciaux, intellectuels, affectifs, organiques, ni physiques. Une personne limitée physiquement ou sensoriellement, par exemple, peut très bien démontrer un caractère « adulte » avant d’avoir atteint son plein développement physique, voire dans certains cas avant même son adolescence.
  • Si un individu se définit et conçoit lui-même comme étant « adulte » ou mature, tout groupe qui l’inclut doit au moins lui laisser la chance de le démontrer ou, mieux, doit le considérer comme tel tant que son comportement ne vient pas le contredire de manière flagrante ou chronique.
  • Tout individu « adulte » a le droit de ne pas reconnaître un groupe ou un individu se prévalant de le gouverner (ou d’administrer certains aspects de sa vie ou certains de ses biens) et de ne pas en suivre les directives et les lois. La reconnaissance et l’acceptation de gouvernements, d’administrations, d’organisations et de lois doivent se faire sur une base volontaire. C’est l’individu adulte qui choisit librement les éventuelles personnes qu’il charge de gérer certains aspects de sa vie sociale et collective.
  • Si une collectivité est suffisamment mûre pour se passer de gouvernements, rien ne l’oblige à se choisir un chef pour la diriger, sachant que l’organisation collective peut se faire sur la base de réseaux et de mise en commun de ressources lorsque la majorité des individus manifeste de la bonne volonté.

Liberté et sens des responsabilités

L’une des caractéristiques et qualités majeures d’un être humain adulte est le sens des responsabilités, la capacité à assumer ses propres responsabilités sans rejeter cela sur autrui. Cela sous-entend entre autres l’engagement, l’implication réelle dans les projets dont on fait partie, l’acceptation entière de son propre rôle dans un projet, un groupe ou la société en général.

La responsabilité que l’on assume ne peut par ailleurs pas être finalisée ni même réellement effective si elle ne s’accompagne pas d’un sens suffisant de l’éthique. Quelqu’un ayant peu d’éthique n’assume généralement que les fonctions et tâches pour lesquelles il a quelque chose à gagner et il ne le fait que partiellement, que dans la mesure où cela concerne sa réputation ou l’affecte d’une manière ou d’une autre. Un individu dénué d’éthique se fiche complètement des conséquences de ses actes et paroles quand ceux-ci n’ont a priori aucun impact probable sur lui-même, sa réputation et sa vie, ou encore lorsqu’il croit contrôler suffisamment ceux qui par exemple pourraient nuire à sa réputation s’ils venaient à révéler ce qu’il a réellement fait et dit. Il est souvent prêt à tout pour améliorer les conditions matérielles de sa vie et pense qu’il peut maîtriser son destin s’il a suffisamment de moyens matériels pour éviter les impondérables. Par contre, il ne se préoccupe nullement de la manière dont il peut affecter la vie des autres. Il se croit libre parce qu’il a simultanément la capacité de bousculer la destinée d’autrui et celle de préserver la sienne, ceci en usant de son argent ou de son pouvoir. Cependant, il est prisonnier de la matière, de sa vision matérialiste des êtres humains et de la vie, de sa peur de manquer ou de perdre le contrôle sur sa propre vie… Sa prison n’est peut-être pas matérielle, même si certaines de ses « victimes » pourraient le réclamer, mais elle est psychique.

Un être humain qui ne manifeste pas d’éthique lorsqu’il assume ses responsabilités ou prétend le faire, n’est en fait pas adulte, mais se comporte bien davantage comme un adolescent, voire comme un enfant capricieux. Il « achète » sa liberté matérielle au détriment de sa liberté spirituelle et psychique. Au contraire, l’individu qui démontre un sens des responsabilités doublé d’éthique sait que même s’il ne maîtrise sans doute pas les grandes lignes de son destin, même si les circonstances de la vie l’amenaient à se retrouver matériellement démuni ou enfermé, les conséquences de ses actes peuvent malgré tout se révéler déterminantes non seulement pour lui, mais aussi pour un grand nombre d’autres personnes qui lui sont liées de près ou de loin. Il libère sa conscience et son psychisme en assumant son rôle, ses tâches et ses fonctions de la manière la plus éthique possible.

« … [la] liberté reste illusoire, factice ou seulement très temporaire
si elle n’est pas fondée à la fois sur la responsabilité et sur la vérité,
car l’irresponsabilité et le mensonge la détruisent plus ou moins rapidement. »

Changer le Système ?

Liberté ⇔ Responsabilité + Vérité

La liberté intérieure, celle qui pour l’âme et conscience est de loin la plus déterminante et a le plus d’impact, n’existe pas sans la mise en œuvre d’un sens suffisant des responsabilités et d’éthique. De plus, l’absence prolongée de liberté intérieure finit par produire des effets dans la forme, dans la matière concrète, dans la vie manifestée… et l’individu en vient tôt ou tard à expérimenter une variété ou une autre de prison matérielle, même s’il détenait auparavant les plus grands moyens concrets qui auraient dû en principe lui épargner de telles conséquences.

Ce qui vaut pour l’individu vaut aussi pour les groupes. Aussi, une société qui ne se libère pas intérieurement, qui se laisse enfermer psychiquement par de la propagande, des menaces, des rêves inaccessibles ou encore une approche matérialiste qui lui fait oublier son essence, alors, tôt ou tard, elle subit une dictature plus ou moins implacable, évidente et durable. Une telle société n’est pas adulte et n’assume pas ses responsabilités ou le fait sans démontrer réellement d’éthique. Elle vit dans la peur ou dans le rêve et l’illusion. Plus elle se pose en victime, et plus elle subit de contraintes, de violence, de viols… et plus elle a peur… jusqu’à ce que l’instinct de survie ou un vif appel de la Conscience se manifeste et lui fasse relever l’échine et la tête, jusqu’à ce qu’elle décide de faire face en adulte, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’en fait elle n’a plus rien à perdre, car elle a déjà perdu l’essentiel.

Une société adulte démontre sens des responsabilités et de l’éthique. De tels sens peuvent et gagnent à être enseignés dès les plus jeunes années, dans le cadre de l’apprentissage familial comme de toute éventuelle structure sociale ou commune éducative. Et toute société s’avère finalement le reflet de ses systèmes éducatifs et de la manière d’enseigner aux jeunes générations comment devenir adultes et comment découvrir leur potentiel.

Une pédagogie favorisant la responsabilisation, l’éthique et l’épanouissement individuel et collectif peut combiner les approches suivantes :

  • stimuler le goût de la découverte et celui d’apprendre par soi-même;
  • éviter le plus souvent possible de fournir des réponses toutes faites, mais développer chez le jeune sa capacité à trouver par lui-même, à déduire, à analyser, à réfléchir, à discerner, à remettre en question…;
  • employer aussi bien la répétition que les éléments de surprise, le rythme que l’aléatoire, le structuré que l’imprévisible… pour permettre le meilleur enregistrement de ce qui est appris (la soudaineté et l’imprévu facilitant la pénétration de l’information, et le rythme et la répétition favorisant son intégration, son ancrage);
  • recourir à des formes ludiques;
  • stimuler la participation et l’implication;
  • stimuler la créativité et l’imagination;
  • remplacer l’esprit de compétition par celui d’entraide, favoriser les projets communs;
  • laisser la liberté de suivre ou non tel enseignement;
  • laisser la liberté de l’orientation des objectifs de vie;
  • stimuler la réflexion sur les conséquences des actes et des paroles, chaque fois que l’occasion se présente;
  • stimuler l’empathie et la capacité à se mettre à la place des autres;
  • éveiller la curiosité, élargir les horizons;
  • varier les supports (audiovisuel, informatique, écrit, mise en situation, jeux de rôles)…;
  • amener à réaliser l’importance du respect des autres et des enseignants.

Partage des ressources

Aucun individu, aucun groupe ne disposent de la moindre légitimité à s’approprier une partie des ressources planétaires (minérales, végétales, animales, énergétiques, géographiques)… au détriment des autres. Celles-ci n’appartiennent à personne si ce n’est à la planète elle-même.

Un monde en Balance nécessite non seulement une utilisation juste des ressources naturelles et une collaboration entre les différents règnes de la nature, mais aussi une utilisation juste et libre de toutes les formes d’énergies, dont les énergies psychiques et mentales humaines. Une conséquence en est la mise à disposition générale libre et gratuite de toutes les ressources naturelles. Une autre en est que les ressources humaines (psychiques, mentales, intellectuelles, sensorielles, émotionnelles, physiques, spirituelles, éducatives)… représentent un bien commun qu’il serait vain de vouloir s’approprier individuellement et dont la transmission libre assure la multiplication des bénéfices pour tous.

La libre circulation des énergies, notamment de pensées et de sentiments, entre divers individus ou divers groupes nécessite l’élimination de tout ce qui est susceptible de l’entraver. Les entraves à une telle circulation sont, entre autres, l’irrespect, le dédain, le goût ou l’obsession du secret, l’absence d’authenticité (ou la fabrication d’images de soi et d’une personnalité factice), la peur, la violence, la haine… La peur elle-même est souvent la cause originelle de nombreux excès émotionnels et comportementaux, dont la volonté de contrôle de soi, des situations, des ressources et/ou des individus. Et la recherche de contrôle sur des groupes et des personnes est favorisée par le non-partage de l’information et de la connaissance pour garder ainsi un pouvoir sur autrui. Dans un monde réellement harmonieux et libre, tout ce qui concourt au secret, au contrôle et aux abus de pouvoir n’a plus sa place. Et des aberrations telles que les Services secrets, les Renseignements militaires ou apparentés et les sociétés secrètes n’existent plus. Dans un tel monde, les êtres humains cherchent avant tout à faire bénéficier autrui de leurs propres ressources, connaissances et potentiels, sachant qu’au final tout le monde en tire bénéfice.

La concentration des ressources entre les mains d’une minorité qui par ailleurs tend à se considérer comme l’élite mondiale n’est possible que par l’abandon de la souveraineté individuelle et collective au profit de cette minorité manipulante. Au cours et au travers des âges, cette minorité est parvenue à faire croire au reste de l’Humanité qu’elle seule avait la capacité à gérer concrètement les affaires humaines et les ressources permettant de le faire. Elle y est parvenue en dépit du fait que cette gestion laissait dramatiquement de côté l’essence et la conscience de l’individu et qu’elle dégradait considérablement l’environnement naturel. En recourant à des artifices, des ruses, de la désinformation, de la manipulation et un abrutissement général des masses, l’élite en est venue finalement à produire deux résultats radicalement opposés :

  • d’un côté, une grande partie de l’Humanité est maintenant comparable à une armée de zombis, d’aveugles ou de dormeurs, voire de moutons qui se laissent tranquillement amener à l’abattoir;
  • de l’autre, une fraction croissante a su tirer profit de conditions contraignantes, avilissantes et/ou abrutissantes en y réagissant, transcendant ses limitations concrètes par une ouverture de plus en plus importante sur les plans plus subtils que sont les mondes émotionnels, mentaux, psychiques, spirituels, supramentaux…

Les conditions instaurées par une prétendue élite mondiale pour contrôler les peuples et les ressources naturelles sont celles qui invariablement et inéluctablement amènent la libération psychique d’une masse critique d’individus, désormais souverains et capables de ne plus fonctionner dans les systèmes imposés ainsi que de changer conséquemment le visage du monde. Cette masse critique ne reconnaît alors plus comme légitimes ni valables les conventions, règles et lois imposées par l’élite, mais leur attribue un haut degré de caractère pernicieux, déshumanisant, pervers et/ou débilitant qui éloignait l’Homme de son essence en le retournant davantage à l’état de bête. Elle recourt spontanément au partage, à la responsabilisation et à la bonne volonté tant au niveau individuel que dans ce qu’elle cherche à mettre en œuvre au profit de tous.

Le partage profite à tous, autant à ceux qui donnent qu’à ceux qui ont davantage besoin de recevoir. Ce qu’un individu donne lui est retourné d’une manière ou d’une autre, sur un plan ou un autre, au moins par la vie et ses circonstances, ainsi que par la gratification subtile que cela procure. Au contraire, ce qu’il thésaurise ou s’approprie abusivement contribue à l’enfermer dans des peurs (comme celle de manquer ou de perdre), dans des mécanismes autodestructeurs (par culpabilité, même étouffée), dans une tour d’ivoire ou encore dans des attitudes et énergies noires (méchanceté, égoïsme, avarice, misanthropie, cruauté)… qui peuvent toujours finir par nuire un jour à sa santé mentale ou physique.

Le partage des ressources est une des conditions indispensables à la création d’un monde de paix, de beauté et d’harmonie.

Argent et échanges

L’argent étant une forme d’énergie (voir l’annexe II), s’il est utilisé dans des échanges de services ou de biens, son équivalence est celle de l’énergie dépensée pour réaliser le service ou créer le bien. En conséquence, s’il continue à circuler et à être utilisé dans certaines régions ou nations, il ne sera plus basé sur l’or ni sur un quelconque arbitraire tel qu’une monnaie locale, mais sera compté en unités énergétiques telles que la Calorie ou le Joule (ou éventuellement en unités horaires si l’on considère qu’en première ou grossière approximation les êtres humains travaillent en moyenne à peu près à la même vitesse).

L’énergie dépensée en un temps donné pour effectuer un certain travail, une action ou un mouvement sur un plan formel (comprenant physique, émotionnel et intellectuel) sera directement monnayable. Son estimation sera effectuée au besoin par les personnes compétentes dans le domaine des ressources énergétiques (physiciens en thermodynamique, notamment) et auxquelles on reconnaîtra ce type de compétences.

En absence d’estimation précise de la valeur d’un travail, d’une action ou d’un mouvement, une approximation plus ou moins grossière (basée, par exemple, sur une connaissance empirique de l’énergie moyenne habituellement dépensée en un temps donné pour accomplir un travail, une action ou un mouvement équivalents), pourvu que les différentes parties s’accordent sur cette approximation.

La valeur d’une ressource naturelle (minérale, par exemple) sera déterminée et modifiable en fonction de la technique particulière et de l’énergie conséquente utilisées pour son exploitation.

La valeur d’un objet ou d’un bien sera déterminée ou estimée en fonction de l’énergie dépensée pour le créer, selon les moyens utilisés et la dépense d’énergie physique (électrique, mécanique, musculaire…), émotionnelle et/ou intellectuelle pour y parvenir.

Un service est considéré comme un travail ou une action. Il peut être gratuit ou monnayable, selon le souhait de la personne qui le rend. En cas de demande de rémunération, sa valeur sera basée sur les mêmes critères que pour tout autre travail ou toute autre action, comme exposé plus haut.

Un travail, une action, un mouvement, un service, un bien… ne seront monnayés à un prix donné que si les deux parties (le donneur et le receveur) s’accordent sur sa valeur.

L’argent n’est pas indispensable et les échanges peuvent reposer sur la notion de don, sachant que ce que l’on donne un jour peut être retourné sous une forme ou une autre un jour suivant. On donne un jour et l’on reçoit un autre jour.

Centre monétaire

Pour faciliter les échanges accomplis par le moyen monétaire (par ceux qui choisiront ce moyen), il sera établi, si possible au niveau international, un centre monétaire unique remplaçant toutes les banques, y compris « centrales » ayant existé jusqu’alors. Un tel centre pourra cependant être d’abord mis en place uniquement dans une nation ou une région particulière, comme prototype.

Ce centre monétaire sera le cœur du nouveau système économique et la nouvelle forme d’argent, d’inspiration énergétique pure, en sera le sang, le fluide vital.

Le potentiel monétaire (et donc de prêt) du centre monétaire sera évalué sur la base de la totalité des ressources naturelles (de la planète, de la nation, ou de la région, selon l’échelle du centre institué), augmentée du produit intérieur brut sur un an et du capital immobilier privé et public.

Chaque année, le total des prêts alloués ne pourra dépasser le potentiel monétaire ainsi défini.

Tout prêt sera consenti au taux fixe de zéro pour cent, soit sans aucun intérêt.

Le centre monétaire sera la seule institution habilitée à prêter de l’argent aux êtres humains de la planète, de la nation ou de la région au sein de laquelle il sera institué, et toutes les transactions telles que le paiement de salaires pourront passer par lui.

Contrairement aux systèmes actuels pour lesquels les individus travaillent pour gagner de l’argent, ils recevront de l’argent pour travailler! Plus précisément, les salaires seront payés en début de périodes (semaines, quinzaines ou mois)… et remboursés par le travail. De même, les artistes et autres créateurs emprunteront l’argent qui sera estimé nécessaire à un travail créateur donné et rembourseront par la réalisation de la création.

Tous les échanges monétaires pourront passer par le centre, sans que ce soit une obligation. Les créateurs et les travailleurs du centre monétaire lui-même seront payés selon le même principe.

En fait, un tel centre monétaire pourrait très bien se ramener à l’équivalent d’un livre comptable d’enregistrement des entrées et des sorties (ou des dettes et des crédits).

Lorsque deux individus s’accordent sur la valeur d’un travail, d’un bien ou d’un service, celui qui achète peut choisir de recourir au centre financier s’il ne dispose pas d’un montant d’argent équivalent ni ne peut fournir en échange un autre travail, bien ou service de valeur équivalente et accepté comme terme de l’échange. Auquel cas, le receveur emprunte l’argent au centre et le donneur diminue d’autant sa propre dette éventuelle au centre, voire y dispose maintenant d’un crédit.

Pour les transactions avec les planètes, nations ou régions étrangères (selon l’échelle du centre) qui ne voudront ou ne pourront pas suivre le modèle d’échange ainsi institué, il sera adopté des taux d’intérêt et de change d’un commun accord en tenant compte des potentiels et réalités économiques des autres planètes, nations et régions considérées, ou les échanges pourront se faire par troc, au moins tant que l’économie de ces autres planètes, nations ou régions reposera sur un système d’intérêts ou d’usures.

Les régions et les villes elles-mêmes, en tant que regroupements humains, emprunteront à la banque centrale pour la réalisation de leurs grands travaux et pour leur fonctionnement annuel. Il n’y aura donc plus besoin d’un système d’impôts et de taxes.

Pouvoir et potentiel

Le pouvoir individuel est la capacité à utiliser la volonté transpersonnelle ou divine, ou le désir personnel ou égoïste pour produire des actions d’un ordre ou d’un autre. Dérivé de la notion scientifique de puissance, le pouvoir est, en d’autres termes, la capacité à effectuer un certain nombre de tâches, travaux ou actions en un temps donné. Plus l’individu est capable d’accomplir d’actions diverses (paroles, écrits, créations, manipulations, ordres, travaux)… ou d’atteindre d’objectifs différents en un temps donné et plus son pouvoir est grand.

Le pouvoir se conjugue selon les plans et les moyens considérés. Un individu peut ainsi disposer d’un grand pouvoir concret, notamment sur les événements sociaux ou sur les conflits, mais n’avoir qu’un pouvoir insignifiant sur des sphères plus subtiles, comme celles relatives à l’éducation ou aux mondes spirituels.

À puissance ou pouvoir donné, il peut y avoir des différences de résultats dans les faits. Cela dépend pratiquement de la manière dont l’individu utilise et applique son pouvoir dans et sur la Forme (les mondes formels ou concrets). Certaines orientations peuvent être destructrices ou au contraire constructrices. Certaines peuvent contribuer à façonner quand d’autres déforment ou dénaturent. Certaines produisent des souffrances alors que d’autres les soulagent…

Dans un monde en Balance, on ne recherche pas une application coercitive, mégalomane, psychopathe, ni égoïste du pouvoir, mais on utilise le pouvoir personnel avec intelligence et amour dans le but du développement puis de l’utilisation du potentiel personnel et collectif au service du bien commun.

L’enrichissement maximal d’un groupe, sur tous les plans, provient au départ du libre développement du potentiel de chacun de ses membres, puis de l’expression de ce potentiel dans le respect des autres et en toute conscience et responsabilité. Le développement du potentiel devrait être une des préoccupations principales de tout éducateur.

Le véritable pouvoir, c’est avant tout celui d’être soi-même et d’assumer ses propres choix, le pouvoir d’être et de donner de soi avant celui d’avoir ou de prendre des autres. Une société matérialiste, mettant en avant la possession matérielle et l’assouvissement égoïste des désirs sans se préoccuper des répercussions sur les autres, favorise le pouvoir formel destructeur ou contrôlant. Au contraire, une société basée sur des valeurs plus idéalistes ou spirituelles telles que l’altruisme, le respect des autres et de soi, la bonne volonté et le partage favorise l’expression du pouvoir intérieur, de création, de manifestation et de transcendance du potentiel humain quasi illimité.

La vie est mouvement et lorsque l’inertie d’une forme, d’un objet, d’un être ou d’un groupe s’oppose au mouvement de la vie, de la volonté ou du pouvoir d’action d’un être ou d’un groupe, alors, il y a friction et cette friction engendre généralement de la souffrance. Pour éliminer la friction entre vie ou mouvement d’une part et forme ou matière d’autre part, un troisième élément, un lubrifiant, est nécessaire. Entre la vie et la forme, le lubrifiant est la conscience. Entre le pouvoir et l’individu ou le groupe qui l’exerce, le lubrifiant est l’éthique. Le troisième élément est celui qui permet le lien, la synthèse, la cohésion, la synergie entre les deux autres qui autrement engendrent de la friction (ou de la souffrance) en raison de leurs natures ou de leurs mouvements antagonistes.

Vie Conscience Forme individuelle ou collective

Pouvoir Éthique Action individuelle ou collective

Volonté de mouvement — LubrifiantInertie s’opposant au mouvement

Potentiel créateur Inspiration Création

Le potentiel créateur et le pouvoir personnel ne portent des fruits mûrs et sains dans la matière, ne se concrétisent sous forme de manifestations tangibles et de créations concrètes constructives que par l’intervention de la conscience, de l’éthique et de l’inspiration. En absence de conscience, d’éthique, d’inspiration…, les fruits produits sont empoisonnés, engendrent la souffrance et la destruction. En présence de ces dernières, au contraire, l’être humain se réalise pleinement, développe et exprime son potentiel quasi infini… et la société commune, résultat et synthèse des potentiels et actions individuels, se dirige vers un nouvel âge d’or.

Conclusion

Face à toute nouvelle perspective socioculturelle et politique, on peut se poser la question de son caractère éventuellement utopique. Quand et comment alors passe-t-on de l’utopie au réalisable? De manière générale, un projet ou une vision devient concrétisable par un groupe lorsque les conditions suivantes sont réunies :

  • les moyens concrets, notamment technologiques et scientifiques, de le réaliser existent;
  • certains aspects au moins du projet ou de la vision ont déjà pu être manifestés à petite échelle, spatialement et temporellement;
  • une partie suffisante du groupe impliqué a développé une conscience adaptée à ce projet ou cette vision et devient apte à en percevoir et comprendre les implications, les fondements et même la nécessité (ceci devant le caractère critique d’une situation présente, par exemple);
  • la volonté collective de voir le projet réalisé ou la vision manifestée devient plus importante que la résistance inertielle des volontés opposées, pour une raison ou une autre, au projet ou à la vision.

Face à la vision présentée dans le manifeste, au début du vingt et unième siècle, les deux premières conditions sont remplies, au moins en grande partie, et la troisième semble en voie de réalisation. La condition cruciale, non encore effective, est la dernière.

L’Humanité ou un groupe particulier peut satisfaire les quatre conditions par les moyens respectifs suivants :

  • le progrès scientifique et technologique et/ou le progrès parapsychique de l’Homme;
  • l’imagination, la créativité, l’inspiration et le désir ou la volonté de nouveauté;
  • l’éducation des consciences, processus plus ou moins subtil ne passant pas nécessairement par les structures éducatives existantes;
  • le phénomène d’entrainement des consciences et du mental humain par des pionniers qui dans certains cas extrêmes vont jusqu’à sacrifier leur vie et permettre que leur sang nourrisse le germe de la vision jusqu’à la complète floraison, parfois des centaines ou même des milliers d’années plus tard.

Des pionniers sacrifiés ont parsemé l’Histoire humaine et même si leur vision et le message subséquent ont parfois rarement été compris, les traces qu’ils ont laissées dans les consciences sont indélébiles, les germes vitaux qu’ils y ont déposés croissent lentement, mais implacablement et la puissance de leur exemple sert encore des millions d’êtres. Aujourd’hui, l’Humanité en crise est mûre pour une des plus importantes remises en question des formes sociales, culturelles, éducatives, économiques et autres, pour un changement radical d’orientation, pour la naissance effective d’un nouveau paradigme, pour un pas de géant dans l’avenir…

Annexes

Annexe I
Correspondances

1 2 3 4 5 6 7
Navigateurs Organisateurs Motivateurs Conciliateurs Découvreurs Veilleurs Constructeurs
Choix des formes à incarner, à préserver et à détruire Organisation cohérente et inclusive des formes Inspiration et stimulation pour amener les nouvelles formes adaptables aux formes existantes ou pour fonctionner efficacement avec les formes établies Harmonisation des anciennes et des nouvelles formes ainsi que des individus fonctionnant par ou dans des formes sociales ou collectives. Adaptation des formes (et des lois qui les régissent) Découverte de nouvelles formes et des lois qui les régissent Préservation des formes de la manière la plus idéale possible Incarnation des nouvelles formes dans le respect des cycles de vie naturels des diverses formes existantes et de l’ordre des choses
(Légende  : C = conscience ; V = vie ; F = forme)

Affinités des groupes

Le tableau suivant (en deux parties) représente essentiellement une base de réflexion par analogies.

Rôle Navigateur Organisateur Motivateur
Organes Tête Cœur Poumons
Chakra Coronal Cardiaque Laryngé
Systèmes Nerveux Circulatoire Respiratoire
Plan Essence/
Esprit
Conscience/
Âme
Intuition/
Inspiration
Qualité Volonté Amour/Sagesse Intelligence
Action Décider Organiser Communiquer
Concepts liés Liberté Responsabilité Échange
Sentier octuple Moyens justes et Éveil Attention juste et Éveil Parole juste et Éveil
Gestion de la Forme Choix des formes à incarner, à préserver ou à détruire Organisation cohérente et inclusive des formes Adaptation inspirée des nouvelles formes à l’existant et stimulation pour fonctionner avec
Rôle Conciliateur Découvreur Veilleur Constructeur
Organes Estomac Glandes endocrines Organes sensoriels Squelette et gonades
Chakra Solaire Frontal Sacré Coccygien
Systèmes Digestif et urinaire Hormonal et électrique Sensoriel et d’entretien Reproducteur et musculaire
Plan Forme/
Personnalité
Mental/
Intellect
Émotionnel/
Affectif
Physique/
Matériel
Qualité Justice Connaissance Dévotion Ordre
Action Harmoniser Imaginer Idéaliser Manifester
Concepts liés Assimilation/
Élimination
Réflexion Sécurité (Pro)création
Sentier octuple Vision juste et Éveil Pensée juste et Éveil Effort juste et Éveil Action juste et Éveil
Gestion de la Forme Harmonisation des anciennes et des nouvelles formes ainsi que des individus qui les utilisent ou y participent Découverte de nouvelles formes et des lois qui les régissent Préservation idéale des formes Incarnation des nouvelles formes dans le respect des lois naturelles et de l’ordre des choses

Annexe II
La nature de l’argent




Masques, tests, vaccins, prévention, actions et recours…

[Source : L’INFORMATION DÉVOILÉE via Fils de Pangolin]

« Si une étude montre que le masque permet de limiter les infections, ben dites-le moi, merci ! »

https://youtu.be/3Fn0v5YPay4

Cette compilation de faits sourcés reprend autant que possible des propos de médecin et d’experts relayés par les grands médias.

Table des matières

  • Convention de lecture 1
  • Enfants 2
  • Masque 4
  • Vaccins 12
  • Traitements 15
  • Tests 16
  • Actions et recours 18
  • Stratégie gouvernementale et médiatique 21
  • Index des intervenants 25

Convention de lecture

Afin de faciliter la lecture, les données seront présentées de la façon suivante :

Intervenant Propos Source

Les conclusions et analyses des auteurs apparaissent en italique.

Vous trouverez les détails sur les intervenants dans la section « Index des intervenants. »

Merci de lire et de partager cette œuvre collective. Ce recueil se veut simple pour aider au plus vite les gens qui ne respirent plus naturellement. De nouvelles publications sont prévues dans les mois qui viennent.

Dernière version à jour : https://cutt.ly/3gwbehp

Partagez vos témoignages personnels en rapport avec ce contenu : https://bit.ly/30F1C8K

  1. Enfants
France Soir « Les grands-parents peuvent aller chercher leurs petits-enfants à l’école et les embrasser sans risques ! »« Tribune : Lors de sa conférence du 26 août, le premier ministre a déconseillé aux grands parents d’aller chercher leurs petits enfants à l’école. Une telle recommandation paraît ignorer les données acquises de la science. Ses conseillers lisent-ils la littérature médicale internationale ? l’informent-ils ? »« L’enfant et l’adolescent (jusqu’à 19 ans) n’ont aucune raison scientifique de porter un masque. »« Les masques courants, incapables d’empêcher la transmission d’un virus d’un enfant qui ne le transmet pas même sans masque n’a donc aucune justification chez l’enfant.Or il gêne les travaux scolaires, empêche la communication non verbale si précieuse pour apprécier le suivi d’un cours et sa compréhension par les élèves. Il retire une grande partie de leur humanité à ses voisins au moment où se nouent l’essentiel des contacts, des amitiés et des amours adolescentes. »« Sanitairement inutile chez l’enfant, il est scolairement et socialement très toxique. Les petits-enfants n’infectent pas leurs grands-parents. »« Sur près de 25 millions de contaminations comptabilisées par l’OMS le 30.08.2020 et dans plus de 5000 articles étudiant les Covid infantiles référencés par PubMed (publication médicale), aucun cas de contamination de grands-parents par leurs petits-enfants n’a été démontré. »« On peut donc rassurer les aînés : le contact avec les petits-enfants (de moins de 19 ans) ne les expose aucunement à la contamination par le coronavirus.Les enfants ne transmettent pas la maladie !Les enfants ne propagent pas le coronavirus, ni à leurs grands-parents, ni aux autres adultes, ni à leurs camarades. » https://bit.ly/3kBeqEi
Dr. DELEPINE Nicole « Le port obligatoire du masque pour les enfants, c’est de la maltraitance ». https://bit.ly/3c0hrv3 
« L’Indépendant » Retour à l’école à Wuhan sans masque ni distances de sécurité. https://bit.ly/2HlhsOU 
  1. Masque
Dr. VAN KERKHOVE Maria L’OMS a déclaré le 8 juin 2020 que :« Les individus asymptomatiques ne transmettent pas le COVID ». https://bit.ly/32ev3Qd
France Soir Les masques courants en papier ou en tissu sont incapables d’arrêter les virus (c’est d’ailleurs spécifié sur leur emballage).« Ils ne sont pas destinés à protéger l’individu qui le porte mais ambitionnent de diminuer le risque de contaminer l’entourage. » https://bit.ly/3kBeqEi 
OMS « Les inconvénients probables de l’utilisation du masque par des personnes en bonne santé dans le grand public comprennent :• potentiel accru de risque d’auto-contamination en raison de la manipulation d’un masque facial et du contact ultérieur avec les yeux avec des mains contaminées.une auto-contamination potentielle qui peut survenir si les masques non médicaux ne sont pas changés lorsqu’ils sont mouillés ou sales. Cela peut créer des conditions favorables à l’amplification des micro-organismes.• maux de tête potentiels et / ou difficultés respiratoires, selon le type de masque utilisé• développement potentiel de lésions cutanées du visage, de dermatite irritante ou d’aggravation de l’acné, en cas d’utilisation fréquente pendant de longues heures.• difficulté à communiquer clairement.• inconfort potentiel.• problèmes de gestion des déchets ; élimination incorrecte des masques entraînant une augmentation des déchets dans les lieux publics, risque de contamination des nettoyeurs de rue et danger pour l’environnement.• difficulté à communiquer pour les personnes sourdes qui se fient à la lecture labiale.• désavantages ou difficulté à les porter, en particulier pour les enfants, les personnes ayant des troubles du développement, les personnes souffrant de maladie mentale, les personnes âgées souffrant de troubles cognitifs.• danger de le porter pour les personnes souffrant d’asthme ou de problèmes respiratoires ou respiratoires chroniques, celles qui ont subi un traumatisme facial ou une chirurgie buccale maxillo-faciale récente, et ceux qui vivent dans des environnements chauds et humides.• … » https://bit.ly/3jX6WLB
Maintenant réfléchissez au budget masques jetables d’une famille avec 2 enfants. A 95 centimes d’euros le masque, il est estimé à plus de 220 euros par mois. Pensez-vous que des gens modestes qui ont perdu leur emploi avec le Covid-19 vont faire passer leurs derniers deniers dans des masques. Bien sûr que non.En revanche, par crainte de l’amende ou par peur du Covid-19, ils vont porter un masque souillé, périmé, dangereux et qu’ils auraient dû jeter depuis longtemps. Et s’il s’agit de masques en tissu, discutez avec les gens et constatez que le lavage de ce dernier n’est pas effectué ou de façon insuffisante.Bref, un peu à la façon des médicaments dont nous ignorons les effets secondaires indiqués dans la notice sous prétexte de faire confiance à des praticiens désinformés voire achetés, nous portons des masques par pur dogmatisme et cela peut avoir de graves conséquences à long terme. Car on ne peut comparer des chirurgiens qui restent relativement statiques dans l’air conditionné d’un bloc opératoire à des gens qui déambulent activement, parfois à l’extérieur par plus de 30°C. Les effets secondaires des masques sont alors incomparables.
Dr. LORIDAN Eric  « Si vous trouvez une étude qui montre que le port du masque au bloc opératoire permet de limiter les infections de sites opératoires, ben dites-le moi, merci. » https://bit.ly/2ZWqXdL
Pr. RANCOURT Denis « Aucune étude ne prouve une quelconque utilité du masque pour prévenir les maladies respiratoires virales, que ce soit en intérieur ou en extérieur. Point final. »« Le virus se transmet par des particules aérosols et le masque ne peut rien contre cela. »« Il n’y a pas plus de gens qui meurent depuis 1972 de toutes les maladies respiratoires ou toute cause. »« L’état impose une règle qui n’est pas basée sur la science, le danger c’est qu’on s’habitue à obéir à des règles absurdes de l’autorité pour un futur totalitaire. C’est une hiérarchie de dominance, driftée vers un état totalitaire »« Atteinte au souffle de vie, charge virale évacuée lors de l’expiration, en plein air il n’y a pas de stagnation de charge virale. »Pendant le confinement, les médias dominants ont reproché à Raoult l’absence d’Essai Contrôlé Randomisé (ECR) attestant de l’efficacité de l’Hydroxychloroquine (HCQ). Sachez qu’il existe des dizaines d’ECR montrant que le masque est parfaitement inutile contre les virus.  Sources vidéo :https://bit.ly/3hPj005 https://bit.ly/2FUAScu
Pour plus d’informations, consultez la traduction en français de l’étude du Pr Denis Rancourt :https://bit.ly/3ibstzJ https://bit.ly/2R2QHAk Source originale en anglais : https://bit.ly/337IrVs 
Pr. RANCOURT Denis Une autre étude au sujet du masque montre que les résultats de 14 Essais Contrôlés Randomisés […] n’ont pas permis de conclure à un effet substantiel sur la transmission de la grippe (confirmée en laboratoire). De même, nous avons trouvé des preuves limitées de l’efficacité d’une meilleure hygiène et d’un meilleur nettoyage de l’environnement. https://bit.ly/3bBCRhG
Pr. RANCOURT Denis Encore une étude ? Celle-ci explique : « Notre étude systématique a trouvé peu de preuves que l’utilisation de masques puisse réduire le risque d’infections respiratoires virales.Dans le cadre communautaire, nous n’avons trouvé aucune preuve concernant l’utilisation de masques par le grand public en dehors de la maison… » https://bit.ly/35gvwTz
Pr. RANCOURT Denis Une dernière étude ? Elle explique que l’usage du masque dans le milieu médical ou le grand public n’apporte aucune différence en termes de transmission de maladies grippales confirmées en laboratoire. https://bit.ly/32b6gMJ
Bref la science de la meilleure qualité disponible nous montre que tous ceux qui imposent le port du masque font appel à leurs suppositions et leurs croyances, pas à la science factuelle. Porter un masque (chirurgical, FFP1,2,3) dans le but de prévenir les maladies respiratoires virales, ce n’est pas de la science c’est de la religion.
M6 Voici une vidéo montrant que même les médias dominants parlent de l’effet asphyxiant du masque entraînant la baisse des capacités cognitives à commencer par la vue (impeccable pour conduire donc…) https://bit.ly/33yFoHg
Statista Comment expliquer qu’en termes d’incidence COVID (morts par million d’habitants), la Suède s’en tire mieux sans confinement et sans masques que la Belgique, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, le Brésil et les USA ? https://bit.ly/2FSM7Cm
Dr. GUNDRY Steven Le rôle du masque est de bloquer la chute de bactéries dans des plaies ouvertes en bloc opératoire.Il n’a jamais été question de filtrer des virus. Et même en bloc opératoire, c’est UN DOGME, une tradition.Le masque a été conçu pour filtrer les bactéries et non pas les virus (bien trop petits) mais l’abrasion de la peau par le masque génère des fragments (avec bactéries) qui se détachent et tombent quand même dans les plaies.  https://bit.ly/3hbOVHQ
Pr. DESUTER Gauthier  « Les enseignants masqués ne tiendront pas !Un médecin laryngologue s’inquiète de la multiplication des pathologies qui découleront du port du masque imposé aux enseignants pendant plusieurs heures.Une hérésie physiologique :Dès lors, demander à un enseignant, ou toute autre profession vocale, de porter un masque en permanence est une hérésie physiologique. Non seulement les flux d’air sont ralentis mais le masque constitue une barrière à la propagation de l’onde sonore. Cela rend déjà la voix conversationnelle fastidieuse mais surtout cela rend la voix projetée im-po-ssi-ble !A quoi le professionnel de la voix s’expose-t-il ? Outre une fatigue professionnelle d’installation quasi immédiate, il sera à haut risque de lésions traumatiques des cordes vocales. En effet, au déficit respiratoire répondra une tentative de compensation – bien illusoire – par un forçage laryngé créant hémorragies, polypes et nodules.Ces lésions rendent dysphonique et parfois même aphonique. La sanction est sans appel : chirurgie suivie d’une longue rééducation logopédique avec convalescence de trois mois. Certains présenteront malgré tout des séquelles permanentes.Déjà des premiers cas :En forçant les enseignants à porter le masque en classe, nous nous exposons à un afflux de pathologies vocales dans les mois qui viennent.Les premiers cas frappent déjà à nos portes de laryngologistes.Pour conclure je dirais qu’imposer le masque aux enseignants durant leurs cours est comparable à l’action de placer un sabot dans un métier à tisser tels qu’y procédaient les ouvriers nordistes au XIXe siècle afin de démarrer une grève. Mesdames, Messieurs les décideurs, sans modifications des règles vous allez casser l’outil… et ce sera du sabotage ! » Le Soir du 07/09/2020 : https://cutt.ly/rfA5l4r 
Pr. PERRONE Christian « Les masques ne servent à rien sauf pour les soignants, sauf pour les personnes qui ont des symptômes, pour leur entourage dans certaines circonstances. Même dans les endroits clos, pour moi le masque à l’école c’est un délire total, alors que les gamins ne sont pas malades. Même dans les open-spaces dans les entreprises ont devrait dire aux gens si vous avez des symptômes restez chez vous, appelez votre médecin faites un test, on vous dépiste l’entourage notamment les collègues au travail. Sinon on va le porter pendant des mois jusqu’au vaccin du printemps. »   https://cutt.ly/8fA83qD
Dr. GARCIA ALONSO Marisa Marisa Garcia Alonso a décidé de faire des tests microbiologiques sur les masques qu’ils soient en tissu ou chirurgicaux, qu’ils aient été peu ou trop utilisés, mais dans tous les cas, des masques qui avaient été portés par des personnes réelles dans des situations réelles. Le 17.07.2020Le Masque est dangereusement contaminé selon l’infectiologue espagnole« Il faudrait qu’on les enlève avec des pincettes, puis les déposer dans un sac, de préférence en papier, ou en tissu, pour qu’il puisse absorber la transpiration, car les sacs en plastique favorisent la poussée des champignons.Rallonger la vie d’un masque pourrait occasionner de l’acné jusqu’au problème digestif. » Plusieurs pathologies dermiques sur le visage, des patients qui ont présenté de la sinusite ou beaucoup d’autres, avec des herpès sur les lèvres, ou des otites, des maux de gorge par infection. Il y a diverses pathologies si nous favorisons la prolifération des bactéries rhino-buccales. L’utilisation des masques en continu sans les changer ni les laver régulièrement peut favoriser la prolifération anormale des bactéries dans notre cavité buccale. J’ai juste l’intention de mettre tout le monde au courant. »Un grand merci à Marisa Garcia Alonso compte Instagram pour avoir pris l’initiative de faire ce test et nous montrer ces expérimentations empiriques éclatantes ! Source vidéo traduite en français : https://bit.ly/3hgjV9z
Dr. KHOURY Antoine
Dr. ROO Eliane  « Comment les températures élevées affectent la peau de notre visage quand celle-ci est couverte en permanence : Acné, dermatite péribuccale, problèmes de rosacées, parce que les masques retiennent la chaleur et l’humidité »« Le bureau des affaires sanitaires ordonne que les communes renvoient les masques FFP2 en provenance de Chine en raison d’incompatibilité avec la norme Européenne. »Il est intéressant de noter que les masques chirurgicaux (exigés dans les avions plutôt que les masques en tissu) sont souvent fabriqués dans des conditions d’hygiène déplorable. De plus il est marqué sur les boîtes de masques que ces derniers ne protègent pas contre les virus. https://bit.ly/3hiIHGh
Del Bigtree Hypoxie (O2), hypercapnie (CO2) et comorbidités : Une expérience de Del Bigtree mesure l’oxygène sous un masque et montre le danger de le porter. Analyse du niveau de dioxyde de carbone et les problèmes de santé potentiels : 10 000 PPM en 10 respirations, soit un seuil extrêmement dangereux…atteint en moins d’une minute.. https://cutt.ly/7fA6Zmq
Une autre vidéo nous montre la baisse du niveau d’oxygénation liée au port du masque. https://cutt.ly/RfA6V2S
CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) Rapport du CDC aux Etats Unis : 94% des morts du Covid19 étaient à risque (comorbidités). Source CDC (voir le texte sous comorbidities) : https://cutt.ly/ofA6MiR
Dr. A BUTTAR Rashid
M6
Porter le masque n’est pas sans DANGER. Ceux qui le recommandent aveuglément sont des irresponsables. Voici ce à quoi on s’expose :– Intoxication par accumulation de pathogènes (champignons, bactéries, etc.)– Hypoxie (baisse de l’oxygène dans le sang) et hypercapnie (augmentation du CO2 dans le sang)– Maux de tête (dûs à l’hypoxie et l’hypercapnie)– Baisse des capacités cognitives à commencer par la vue (impeccable pour conduire donc…)On met son corps en stress chronique en portant le masque, cela fait monter le cortisol, l’hormone du stress, et baisser les lymphocytes T qui sont en 1ère ligne des défenses immunitaires contre les maladies respiratoires virales. Plusieurs médecins le disent, comme le Dr Rashid A Buttar. Donc en portant le masque en permanence on devient la cible idéale pour la prochaine grippe saisonnière…
Sans parler plus généralement de l’effet nocebo de la société anxiogène que cela génère. On ne voit plus un seul sourire, c’est terrifiant. L’hormone du stress, le cortisol est liée au manque de respirations complètes et profondes.« Un stress chronique conduit à sa production chronique, responsable d’une série de dérèglements comme l’hypertension, la baisse de la réponse immunitaire, la dépression, les troubles cardio-vasculaires et le cancer. »
Dr. BUTTAR (7m43s) :https://bit.ly/30H9CWxM6 :https://bit.ly/33yFoHg
Dr. KORBA BOUDGHENE Catherine « Les dangers du port du masque sont un manque d’oxygénation des cellules, une diminution de l’échange entre l’oxygène et le dioxyde de carbone, et des problèmes de peau comme staphylococcie de la face…Alors l’organisme se met en acidose respiratoire, et là on devient déjà malade avec une baisse de l’immunité et une fatigue chronique. » https://cutt.ly/gfZzPEa
Dr. FOUCHE Louis  « Le masque… tout le monde le sait que c’est une imposture.Renouez avec le réel, ayez du contact social, c’est très important. » https://cutt.ly/VfLicU6
  1. Vaccins
Pr. MONTAGNIER Luc « Je crois que les vaccinateurs oublient ce principe d’Hippocrate : ne pas nuire. »« On est dans un monde de fous, un monde de fous ! ».« Les scientifiques sont achetés, américains, français, anglais. Ils sont payés pour dire ce qu’ils disent. »« Les vaccins parfois sont mauvais, il faut le dire et je le dis vraiment il faut le dire très fort, si vous avez quelqu’un qui est atteint par le Covid-19, vous risquez de le faire mourir dans les jours ou semaines qui suivent. Si vous avez quelqu’un qui a une chimiothérapie bien équilibrée contre un cancer, vous le vaccinez contre la grippe, vous allez le tuer aussi très rapidement, il faut le dire ça, les vaccinations interférentes sont très mauvaises, donc ceci doit être retenu. »« Un vaccin je répète, il peut être très mauvais, il peut être bon, mais il faut le démontrer et ceci prend du temps, et il y a des exemples en Italie du Nord notamment où l’on a vacciné contre la méningite toute une population et c’est là qu’on a vu le pic de mort augmenter de façon très importante. Je crois que les vaccinations oublient ce principe d’Hippocrate : ne pas nuire. Ce sont des médecins qui vaccinent donc c’est à eux de mettre la barrière éthique. »« Le virus COVID-19 est une manipulation humaine. »  https://cutt.ly/ufA7oXX
Pr. MONTAGNIER Luc « Nous sommes arrivés à la conclusion qu’effectivement y avait eu une grande manipulation au sujet de ce virus. On a ajouté par-dessus des séquences notamment du VIH le virus du sida. Ce n’est pas naturel c’était un travail de professionnel, un travail de biologiste moléculaire, un travail très minutieux on peut dire d’horloger, au niveau des séquences. »« Dans quel but, ça n’est pas clair… Mon travail c’est d’exposer les faits c’est tout, je n’accuse personne; je ne sais pas qui a fait ça et pourquoi. » https://bit.ly/3iR3nXm 
La médecine aurait-elle oublié la véritable prévention ? Plutôt que de vous administrer à tout prix des substances chimiques fabriquées en laboratoire, pourquoi ne vous recommande-t-elle pas :- de cultiver une bonne immunité naturelle en prenant soin de votre corps (alimentation saine, sommeil, exercice doux et régulier, soleil, forêt, mer…)- de ne pas mettre de masque- de vous interroger sur le rapport bénéfice/risque des vaccins- de limiter les ondes électromagnétiques (WIFI, DECT, mobile…)- et d’éviter les médias anxiogènesA ce stade du document vous avez compris que les intérêts de l’industrie pharmaceutique influencent la conduite de nos dirigeants et des médias dominants. Et après les masques, ils ont l’intention de vous imposer des vaccins
Pr. FOURTILLAN Jean-Bernard Dr. RADER Serge Dr. SCHALLER TalDr. MADEJ Carrie Le futur vaccin COVID-19Voici deux vidéos traitant du futur vaccin Covid19. Toutes les données mentionnées ont été scrupuleusement vérifiées par des médecins. Maintenant c’est à vous de choisir. https://cutt.ly/hfCL2XJ  https://cutt.ly/dggBdgh
Info Vaccin France Le libre consentement face aux vaccinsLe site « Info Vaccin France » propose une manière de faire valoir vos droits face à l’obligation vaccinale. Attention cette démarche n’est pas dénuée de risques. Nous vous recommandons de bien réfléchir avant d’agir et de vous faire assister par un avocat (ex : Me Brusa) pour valider les fondements juridiques de votre démarche. https://bit.ly/3cy3AfK https://lh6.googleusercontent.com/OzODDzXkypRyl8eqEx8ysJbl4uRY7OHq8P2JJoua1khfUc0s5EhAm2VxLhmFFbK_5wxxeCJtlD71Hma1QN0-79gez0npJ46Qa_BGKoZJmgimCRinKztC5_v0ak1rhXcA2xPs4KTi
Pr. FOURTILLAN Jean-Bernard Le Pr Jean Bernard Fourtillan se bat pour mettre fin au scandale de l’aluminium dans les médicaments à usage humain : pansements gastriques, vaccins, etc. Téléchargez son certificat d’expertise qui vous permet de vous opposer, pour vos enfants ou vous-même, à l’administration de ces médicaments mortifères interdits d’après les normes de la FDA depuis 1989 et de l’OMS depuis 1996. https://bit.ly/3kGjlE1 
Pr. FOURTILLAN Jean-Bernard Dans une interview, le Pr Fourtillan s’explique en détail sur :- ses découvertes révolutionnaires (cycle éveil sommeil)- sa lutte avec l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament)– l’aluminium dans les médicaments et les vaccins et les solutions pour s’en débarrasser https://cutt.ly/dfCKASf 
Le Monde Rappel important sur les erreurs médicales :Des données de l’OMS ont permis d’avancer ceci en 2015 : « Avec 15 millions d’hospitalisations en France en 2013, le nombre de décès liés aux erreurs médicales pourrait ainsi avoisiner les 50 000 (137 par jour), en faisant la troisième cause de mortalité du pays après les cancers et les maladies cardio-vasculaires. »En 2013, un rapport sur l’iatrogénie (conséquences néfastes liées aux soins), rédigé par le pharmacologue Bernard Bégaud et par l’épidémiologiste Dominique Costagliola, relevait que « des études de pharmacovigilance permettent d’avancer la fourchette de 10 000 à 30 000 décès attribuables chaque année en France à un accident médicamenteux (soit 27 à 82 par jour) ». Sans compter ceux dus à d’autres causes médicales ou chirurgicales. Le Monde 03/05/2016 : https://bit.ly/35YjcI8 
Vous pensez toujours que les dirigeants de ce monde vous protègent ? Observez de quelle manière les politiques sanitaires et sociales agissent sur l’évolution de la mortalité d’un pays. Faites appel à votre intuition et vous saurez si le système prend réellement soin de vous. Tout ceci pourrait être évitable si on faisait de la prévention…
  1. Traitements
Médecins américains Des médecins américains dénoncent la désinformation autour du Covid, de l’hydroxychloroquine et des masques inutiles voire nocifs.Les traitements préventifs et curatifs existent : Pas besoin de muselière ni de vaccinIl existe un protocole simple et peu cher qui soigne avec succès les gens à risque (comorbidités), c’est le protocole de Raoult : Hydroxychloroquine (HCQ) + Azithromycine (AZ) + Zinc. Et l’HCQ est aussi un très bon préventif à faible dose. Ce sont des médecins américains en première ligne du Covid qui le disent. Leur vidéo a subi une censure sur tous les réseaux. https://cutt.ly/6fA6zxI  
France Soir Le gouvernement français a refusé de soigner les gens avec l’HCQ et nos anciens ont même été achevés en EPADH avec le Rivotril en injection. Les pays qui ont le moins de morts ont utilisé des tisanes, ou le protocole de Raoult : HCQ + AZ. Il le tient d’ailleurs des premiers bons résultats obtenus en Chine au début de la crise. Un article chez France Soir compare la France à l’Allemagne qui a 5 fois mieux géré la mortalité grâce à l’HCQ https://bit.ly/2FKet22  
HCQ Trial Observez également en temps réel avec les liens ci-dessous, que les pays qui ont utilisé l’HCQ de façon précoce ont 73,1% de morts en moins. https://hcqtrial.com/  
Pr. RAOULT Didier Des mots et des chiffres qui rassurent :1. « Des études cliniques observationnelles ou randomisées dont la somme montre que l’hydroxychloroquine (à 4.70 euros) est efficace pour prévenir la mort. Dans certains de ces travaux il y a une diminution de 50% de la mort. C’est un point important je vous rappelle, ni le médicament Remdesivir (à 2450 euros qui a de graves effets secondaires sur les reins) ni le Lopinavir/Ritonavir, n’ont jamais eu une étude publiée montrant qu’il y avait une prévention de la mortalité : 0 ! »« Donc le seul produit dans lequel il y a une prévention de la mortalité c’est l’Hydroxychloroquine, seule ou associée à l’Azithromycine. »2. « De toutes les études publiées avec le portage viral, seul l’hydroxychloroquine diminue le portage viral. »« Dans ce monde on finit par avoir l’impression qu’il suffit d’avoir droit à la parole ou de faire des communications pour que ce soit la vérité. Mais la vérité c’est pas ça, c’est les études, c’est les chiffres, c’est la mortalité, et ça on ne peut pas tricher, ça finit par sortir. » https://bit.ly/2RSLWtG
  1. Tests
Pr. RAOULT Didier Pas fiables, blessants, contaminésIls obligent les gens à se faire tester juste pour un éternuement, ou un rhume ou un « cas contact », alors que la personne n’a aucun symptôme !Une personne guérit simplement de ses maux de tête, de ventre, ou gorge par une tisane de menthe, thym, ortie, sans même parler d’Artemisia…Ces tests ne sont pas fiables : IHU Marseille Pr. RAOULT expert infectiologue :« Nous, on a eu jusqu’à 44% de faux positifs, donc il faut faire attention. » https://cutt.ly/gfZnHvl 
Le Parisien Ce test blesse les parois internes des narines. Nous avons tous des témoignages d’enfants qui saignent du nez, et d’adultes dont la narine les démange pendant 24 heures.Ce test coûte cher : « Avec 1,19 million de tests réalisés dans la semaine du 7 septembre, la France, devenue troisième pays testeur au monde, a dépensé 88 millions d’euros pour détecter les cas contaminés.Depuis le début de la pandémie, plus de douze millions de contrôles, très majoritairement par la technique dite RT-PCR, avec prélèvement nasal par écouvillon, ont été réalisés, portant la facture globale à près de 917 millions d’euros cette semaine.Facture prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie. A ce rythme, 30 millions de tests auront été réalisés à la fin d’année et plus de 2,2 milliards d’euros dépensés. »« Profitant de la tension, quelques laboratoires parisiens en abuseraient, promettant des résultats sous 48 heures, moyennant 80 ou 100 euros le test, a révélé Europe 1. Des pratiques fermement condamnées par l’Assurance maladie ce mercredi 16 septembre. » https://bit.ly/3cj8EnY 
Radio Canada Avec ces tests on peut vous contaminer au Covid-19.« 7000 écouvillons contaminés de la part de l’Agence de la santé publique du Canada. En Colombie-Britannique, il y en avait 30 000.Au Manitoba, 8800 tests de dépistage en provenance du Laboratoire national de microbiologie étaient contaminés.Le Nouveau-Brunswick a également reçu 6400 trousses de dépistage contaminées.En Ontario, le premier ministre Doug Ford a lui aussi confirmé qu’une livraison de 100 000 écouvillons en provenance d’Asie était arrivée contaminée par de la moisissure plus tôt ce mois-ci. »
Se faire tester alors que l’on n’est pas réellement malade créer un effet nocebo (du latin : « je nuirai ») qui a lui seul peut rendre malade :« La maladie du désenchantement » c’est prouvé par le scanner cérébral, « des zones s’éteignent ». Pr. RAOULT.8.5 millions de Français hypocondriaques et 2 millions agoraphobes,  à cause de leur propagande de peur ces chiffres vont augmenter. 
22 avril 2020 : https://bit.ly/33NRPhi 
Pr. RAOULT Didier « Faire les choses raisonnablement, faut faire attention on a beaucoup de PCR à contrôler, qui sont positifs en dehors, il faut faire attention tout le monde n’a pas les mêmes critères.On a entre 30 et 40% de PCR (test avec prélèvement naso-pharyngé par écouvillon) qui sont faussement positifs ; qui viennent se faire contrôler, et qui sont négatifs en réalité, donc il faut faire attention.Nous on le signale à nos autorités pour qu’ils ne soient pas pris en compte comme des nouveaux cas. »  (Les médias ne parlent pas des faux positifs, ils préfèrent relayer la peur.)« Pendant plus de 3 jours y a eu 1 mort ce qui fait 0.06% de létalité » (soit 99.94% de gens guéris) 01/09/2020 : https://bit.ly/3clWgUv  
  1. Actions et recours
Médecins pour la vérité « Médecins pour la vérité », 140 professionnels de santé : La conférence s’est tenue le 25 juillet 2020 avec les orateurs suivants :Le Dr. Natalia Prego Cancelo, le Dr. Rafael Gazo Lahoz, le Dr. María José Martínez Albarracín, le Dr. Angel Ruiz-Valdepeñas Herreros et le Dr Heiko Schöning.Les médecins prestigieux d’Argentine comme le Dr. Chinda Brandolino, le Dr. Mario Borini, le Dr. Eduardo Yahbes, le Dr. Ramiro Salazar des épidémiologistes argentins, entre autres, y ont également participé.Les médecins María José Martínez Albarracín et Angel Ruiz-Valdepeñas Herreros ont été licenciés et menacés d’être professionnellement radiés. Le collectif a présenté une conférence remettant en cause la version officielle du Coronavirus. Plus de 140 professionnels de santé le composent.L’événement a commencé par l’intervention du Dr.Heiko Schöning, représentant de la Commission d’enquête extra-parlementaire sur la Corona allemand et s’est terminé par un examen des 4 points fondamentaux d’enquête auprès du gouvernement et des autorités espagnoles par l’association Médicos por la Veridad.« Avec des données, des chiffres et des analyses bien fondées, il a été révélé l’incohérence et l’erreur des décisions qui sont prises dans le monde pour lutter contre la pandémie de COVID-19. »Le port du masque est très dangereux pour les gens qui travaillent en mouvement, avec énergie comme le personnel des EHPADS, des restaurants, des collèges et lycées qui sont pris pour des déménageurs et des nettoyeurs de Covid-19. https://bit.ly/3iPkhpk
Dr. CRABBE Jean Michel Dr Jean Michel CRABBE, seconde lettre au conseil de l’ordre des médecins :« Je dénonce publiquement de graves violations du Code de Déontologie et du Serment d’Hippocrate par l’Ordre des médecins lui-même. »« Le port du masque, l’isolement des sujets en bonne santé et la distanciation sociale sont des mesures inventées en 2020, qui ne s’appuient sur aucune expérience passée, sur aucune étude scientifique, et ne figurent dans aucun ouvrage de médecine. »« Au service des médecins dans l’intérêt des patients », l’Ordre des médecins devait informer les praticiens d’une façon objective, dénoncer les mesures de prévention non validées scientifiquement et dangereuses. »« En conclusion, l’Ordre des médecins doit être traduit devant ses propres instances disciplinaires et jugé pour manquements graves aux missions qui lui sont confiées et à l’éthique médicale.Dr. Jean-Michel Crabbé » Lettre du 27 août 2020 : https://bit.ly/3iOVzVW
Initiative CitoyenneKRUSI EmaDr. SCHALLER TalCREVECOEUR Jean-Jacques
Transparence Coronavirus
Soignants belges : 24 professionnels de santé belges témoignentUn collectif de 250 professionnels de la santé recommande :- de prendre soin de son système immunitaire par la compréhension du rôle essentiel de la respiration, de la nourriture ;- d’apprendre à connaître l’Artemisia une plante simple qui guérit.« Plus de 26 soignants ont déposé plainte à l’Ordre des Médecins, contre la Ministre belge fédérale Maggie De Block , 9 autres experts et Mme Wilmès Sophie 1ère ministre provisoire. Ils ont écrit à tous les parlementaires, pour demander l’arrêt immédiat de tout ce qui est une atteinte à l’intégrité physique et une violation de la loi sur les droits du patient qui prévoit le libre consentement. » Site d’Initiative Citoyenne : https://cutt.ly/bfA5Fm4 Source des propos en vidéo : https://cutt.ly/Ef0mWKQhttps://lh3.googleusercontent.com/1Kve9VUlAnWL-sieHRUE0-SWiEqcyKewLeygRi4Ele5JrOM6iHDUjvLa4_BE-17TwJaJaCzUnZf_rhtGTVwm3GU28jRWpGozaf8uHhbTJuL8Tx7IxKBf_gC4WI1EX3Dreo3nzANY
Site du collectif Transparence Coronavirus : https://cutt.ly/3fA5NOk
Comité de 200 médecins Un comité de 200 médecins a lancé un message d’alerte mondial dans un dossier international de 29 pages : Message d’alerte international de professionnels de la santé aux gouvernements et aux citoyens du monde :STOP : à la terreur, à la folie, à la manipulation, à la dictature, aux mensonges et à la plus grande arnaque sanitaire du 21e siècle.Nous invitons les professionnels de santé du MONDE ENTIER à être forts et courageux et à faire leur devoir de dire la vérité, à nous rejoindre MASSIVEMENT dans le collectif :United Health Professionnals et à signer cette lettre en envoyant les 4 informations suivantes :prénom, nom, profession et pays à : join.unitedhealthprofessionals@gmail.com https://cutt.ly/pfA82uX 
Me. BRUSA Carlo Alberto Contre les mesures illégales du gouvernement : confinement, masque… « Le masque n’est pas une thérapie. »« Le droit est plus fort que les lois injustes et les règles détournées. »« Utilisez le droit pour porter l’esprit de la liberté. »Selon un courrier réponse de l’ordre des médecins à Maître Brusa, les docteurs peuvent faire un certificat pour déroger au port du masque.Les amendes sont illégales, vous pouvez contacter l’association Réaction19 de Maitre Brusa et vous y inscrire pour la somme modique de 10€. Vous pourrez alors obtenir une aide personnalisée ainsi que des documents utiles et prêts à l’usage :– feuille de route pour contester une contravention– lettre type de contestation de contravention pour non-port du masque– déclaration d’illégalité des contraventions en cas de défaut de port du masque- etc. https://bit.ly/33AZteE
Site association Réaction19 : https://reaction19.fr/
  1. Stratégie gouvernementale et médiatique
Dr. TROTTA Pascal « Peu de médecins osent élever la voix, pourquoi j’ose élever la voix, c’est parce que nous sommes face à une immense manipulation, une manipulation d’opinions. »« Vous respirez un véritable bouillon de culture. On a laissé mourir les personnes âgées dans les EPADHS. Ce n’est pas un problème médical, c’est un problème politique et cela c’est beaucoup plus grave. La France est devenue la Corée du nord de la médecine naturelle.Ces juges intelligents du Tribunal Administratif le 25 Septembre 2020 ont rétorqué l’arrêté préfectoral et ont dit : Le masque est une atteinte grave à la liberté d’aller et de venir, c’est une atteinte à la dignité de la personne. »« Il s’agit d’une dictature virale à des fins politiques. On prépare par cette soumission généralisée au masque, à la soumission généralisée aux vaccins. On est donc face à une immense manipulation financière qui n’a rien à voir avec la médecine que nous pratiquons, nous les médecins de terrain, nous sommes en train de rentrer dans un régime soviétique. »« Le docteur Michel GEFFARD a été radié de l’ordre des médecins parce qu’il guérissait la sclérose en plaque. 30 gendarmes sont venus le 23 septembre à son domicile et l’ont arrêté parce qu’il continuait à soigner des patients. »C’est ça la réalité de la médecine en France. Voilà ce qui est arrivé à ces médecins courageux qui trouvent des traitements, ils sont enfermés à domicile, ils n’ont plus le droit de parler à leur malade, plus le droit de parler à leurs élèves, plus le droit de continuer leurs recherches. C’est ça l’état de la médecine en France et dans d’autres pays. »« La vérité, c’est comme l’eau : ça finit toujours par passer. » https://cutt.ly/RfA6dWR
Dr. PROVENZANO Sandro « Là on essaye de nous affaiblir en nous forçant, obligatoirement à porter le masque dans des endroits clos, maintenant même dans des endroits ouverts, on se balade en pleine nature et on doit porter des masques, c’est de l’ineptie.Je crois qu’en 25 ans de médecine je n’ai jamais vu une telle mascarade et alors quoi, il faut oublier tous nos cours, tous nos cours d’immunité ?Mais ce n’est plus ça la médecine, c’est de la prescription pour big pharma, c’est de suivre « les guidelines » inscrite pas par les scientifiques, mais de nouveau par les lobbyistes.J’espère que beaucoup de gens vont se réveiller de cette situation. » https://cutt.ly/OfA7Le6 
Dr. WONNER Martine  Elle rejoint le Pr. Perrone et confirme la « Privation de liberté » : car elle a voté contre la loi titrée : Sortie de l’état d’urgence sanitaire, mais cette loi votée avant l’été permet au gouvernement, à l’exécutif de prendre toutes les décisions qu’ils veulent sans les parlementaires.« C’est la première fois depuis la 5ème république que les parlementaires sénateurs ou députés, n’ont plus leur rôle fondamental à jouer, d’évaluation et de contrôle du gouvernement. La démocratie aujourd’hui, elle est masquée, bâillonnée et les parlementaires aujourd’hui ne servent à rien. »« Des bureaucrates de la haute administration, des ministères de paris ont interdit en France, aux médecins d’exercer leur ART par 2 décrets du 25 et 26 Mars, qui étaient en plus là encore illicites. Puisque la loi qui s’impose et qui est dans le code de santé publique, article 515-1 qui donne l’obligation aux médecins de traiter, et dans notre constitution le droit inaliénable c’est l’accès au soin, et l’obligation de protéger la santé de tout le monde, et encore + les plus vulnérables. » Débat vidéo « Wonner – Perronne – Sibilia » : https://bit.ly/33IFoTL 
Pr. TOUSSAINT Jean-François Le Professeur a signé un manifeste avec différents scientifiques : « Nous ne voulons plus être gouvernés par et dans la peur. » A tous les docteurs merci de rejoindre ce manifeste.« Plus de la moitié actuellement et probablement les trois quart, voir 9 sur 10 des cas positifs diagnostiqués sont des gens qui ne sont pas contagieux… » Sud Radio le 14/09/20 : https://bit.ly/2ZXw7pY
Pr. TOUSSAINT Jean-François « Pendant la canicule les personnes à risque ont 10 fois plus de chance de mourir du fait de la chaleur que du Covid. Il faut enlever les vêtements chauds et ce qui bloque les voies aériennes supérieures, donc le masque. » 12/08/2020 (à 9m28s):https://bit.ly/3kRRtgs https://lh3.googleusercontent.com/KsBvFXtAH_9_6vfS1rZ_3f4rhBFteF1gjqWMLWkFvDdJ8ZQJupgoMOS-k6hHT33gMnWqipWCFuKWyaapzU9P6KRwwZ0DnEWFMnxtJsFhazb0nAuRS1I8iF9uYwFGC1CmpjfvGSR2
Pr. TOUSSAINT Jean-François « Le gouvernement annonce et assume de ne plus gouverner sur la réalité des choses. »« On arrive maintenant à des situations aussi dramatiques que de faire croire que les petits enfants sont responsables de la mort de leurs grands-parents, c’est cette séquence unique qui se trouve projeté actuellement sur les écrans de télévision. Et la 2ème qui aboutit à faire naître des enfants alors que leur mère est sous un masque avec des difficultés respiratoires, et au moment le plus important où elle donne la vie, les faire passer pour des tueuses en séries » Cnews le 28/09/2020 :https://cutt.ly/6f2dU9D
DUCROCQ François « La pénurie des masques pendant l’épidémie du Covid 19 a été voulue, organisée et assumée. Tel est le sens de mon témoignage de chef d’entreprise à travers les nombreuses démarches, les mails reçus et échangés. La vidéo est longue, (13.33 min) mais elle va vous permettre de comprendre ce qui s’est réellement passé. » https://cutt.ly/PfA6Q9c 
Dr. FOUCHE Louis
BRZEZINSKI Zbigniew, Mika
ORWELL Georges « Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire. » Georges Orwell.
KAFKA Franz Apprendre, réfléchir, comprendre, évoluer… La littérature nous offre cette chance.Saisissons-la et ne nous laissons pas anesthésier par l’indifférence et la paresse!« Un livre doit être un coup de hache dans la mer gelée qui est en nous. »
  1. Index des intervenants

B

BEGAUD, Bernard: Professeur de Pharmacologie à l’Université de Bordeaux. Membre de l’unité de recherche INSERM U657 « Pharmaco-épidémiologie et évaluation de l’impact des produits de santé sur les populations ». Il est aussi président du département du transfert de la recherche et des finances de l’Université de Bordeaux.

BRZEZINSKI, Zbigniew : Ancien conseiller à la sécurité nationale (USA).

BRZEZINSKI, Mika : Journaliste.

BRUSA, Carlo Alberto : Avocat. Chargé de cours de Droit à l’Université de Paris II Assas et de l’Université Paris IV, Panthéon Sorbonne et a commencé son activité d’avocat en 1994. En 1996 il créait son cabinet individuel.

C

COSTAGLIOLA, Dominique : Biomathématicienne et épidémiologiste. Ses domaines de compétence vont de la biostatistique à l’épidémiologie, en particulier la pharmaco-épidémiologie, sans oublier les essais thérapeutiques et la modélisation. En termes d’applications, ceux-ci couvrent l’infection à VIH, l’hémophilie, le médicament et la transfusion.

CRABBE, Jean-Michel : Le docteur Jean-Michel Crabbé exerce la médecine depuis plus de trente ans, d’abord comme médecin généraliste, puis comme praticien dans un centre de réadaptation fonctionnelle. Depuis 1984 il étudie le domaine du rêve, de la chronobiologie et les interactions psychosomatiques. Il a notamment publié : Sommeil et rêves (Ellébore, 2003) et L’Échec de la médecine occidentale (Ellébore, 2005).

D

DELEPINE, Nicole : Pédiatre, oncologue et ancien chef de service en cancérologie pédiatrique à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris.

DESUTER, Gauthier : Laryngologue aux cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles).

DUCROCQ, François : Chef d’entreprise.

E

EAUBELLE, Gregory : Président de l’association EVIDENCE.

F

FOUCHE, Louis : Praticien hospitalier. Centre interrégional des brûlés de la méditerranée.

FOUCHE, Louis : Médecin anesthésiste-réanimateur.

FOURTILLAN, Jean-Bernard : Expert en pharmacologie et en toxicologie et ancien professeur des universités.

G

GARCIA ALONSO, Marisa : Pharmacienne spécialisée en analyses cliniques et directrice d’une pharmacie et d’un laboratoire microbiologique à Madrid. Elle est spécialiste en micro-immunothérapie, en microbiote intestinale et en maladie de Lyme.

GEFFARD, Michel : un chercheur, un excellent médecin qui a trouvé un traitement efficace de la sclérose en plaque, il est docteur à Bordeaux.

GUNDRY, Steven : Pionnier de la chirurgie cardiaque chez le nourrisson.

K

KHOURY, Antoine : Microbiologiste.

KORBA BOUDGHENE, Catherine : Médecin généraliste à Nice.

L

LORIDAN, Eric : Chirurgien général à Boulogne-sur-Mer.

M

MONTAGNIER, Luc : Biologiste virologue, Prix Nobel de physiologie ou médecine de 2008, pour la découverte, en 1983, du virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

O

ORWELL, Georges : Ecrivain. L’adjectif « orwellien » est également fréquemment utilisé en référence à l’univers totalitaire imaginé par cet écrivain anglais.

P

PERRONE, Christian : Médecin et professeur des universités-praticien hospitalier français, spécialisé dans le domaine des pathologies tropicales et des maladies infectieuses émergentes, et ancien président de la commission spécialisée Maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique.

PROVENZANO, Sandro : Médecin généraliste.

R

RANCOURT, Denis : Chercheur et ancien professeur titulaire de physique, ancien directeur de laboratoire reconnu internationalement, a publié plus de 100 articles dans des revues scientifiques de 1er plan.

RAOULT, Didier : Spécialiste français des maladies infectieuses et professeur de microbiologie. Il est un spécialiste émergent des maladies infectieuses tropicales à l’École de médecine et de médecine assistante de Marseille et à l’Institut des maladies infectieuses (IHU) du CHU de Marseille.

ROO, Eliane: Dermatologue de l’Académie espagnole de dermatologie et vénérologie.

T

TOUSSAINT, Jean-François : Professeur de physiologie à l’Hôtel-Dieu (AP-HP, université Paris-Descartes), directeur de l’Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (Irmes) à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep).

TROTTA, Pascal : Ancien Interne des Hôpitaux de Paris, radiologue, homéopathe, nutritionniste et acupuncteur auriculaire.

V

VAN KERKHOVE, Maria : Epidémiologiste américaine des maladies infectieuses. Avec une formation en pathogènes à haut risque, elle est spécialisée dans les maladies infectieuses émergentes et est basée dans le programme des urgences sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé

W

WONNER, Martine : Médecin psychiatre et élue députée dans la 4ème circonscription du Bas-Rhin.




Un collectif de médecins et scientifiques alerte sur les dangers du nouveau confinement

[Source : Alternatif Bien-Être]

[Auteur :] Rodolphe Bacquet

Chers amis, 

Une tribune regroupant 300 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, a été publiée il y a trois jours sur le site Internet Regards.fr.

 Je suis comme vous, je n’en avais pas entendu parler.

 Car AUCUN grand média n’a évoqué cette tribune.

 Heureusement le bouche à oreille fonctionne et j’ai pu y avoir accès grâce à un ami médecin.

 J’ai été surpris par la véhémence de cette tribune, mais je partage leur colère.

Leurs arguments sont sans appel.

Je vous en envoie le texte intégral ci-dessous… en attendant avec impatience vos commentaires.

Bien à vous,

Rodolphe


[Texte publié le vendredi 29 octobre 2020 :]

Près de 300 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, ainsi que des artistes, se déclarent « atterrés » par des discours officiels qui dramatisent indûment la réalité afin de justifier des mesures de confinement.

C’est un secret de polichinelle : le reconfinement était envisagé depuis l’été dernier. La stratégie de communication du ministère de la Santé s’est déployée autour de cette perspective depuis plus de deux mois, de façon à le faire accepter par la majorité de la population le jour J. Les médias mainstream lui ont fourni une aide décisive. Ils sont le relais et l’instrument privilégiés de cette communication.

Et, force est hélas de constater qu’ils jouent très bien le rôle qui leur a été assigné. S’appuyant mécaniquement sur les chiffres, cette communication consiste à ne s’intéresser qu’aux indicateurs les plus alarmants, en les changeant au fil du temps si celui qu’on utilisait ne permet plus d’envoyer le message espéré.

Et si un indicateur a une évolution en dents de scie, la communication se fait uniquement les jours où les chiffres augmentent. Il n’y a qu’un seul message possible.

Avant-hier, 27 octobre, la manipulation a encore opéré. La totalité des médias a titré sur les prétendus 523 morts : « Du jamais vu depuis le confinement ». Or ce chiffre était faux. Selon Santé Publique France, il y a eu 292 morts à l’hôpital le 27 octobre, contre 257 la veille (le 26) et 244 (en baisse donc) le 28. Mais l’on ajoute les morts en EHPAD qu’une fois tous les quatre jours en les cumulant. Prétendre compter les morts quotidien ce jour-là revient donc à gonfler artificiellement les chiffres. Et c’est étonnamment ce qui s’est passé la veille de l’allocution annoncée du président de la République, qui a repris à son compte ce chiffre faux. Est-ce un détail ? Non, ce n’est hélas qu’un exemple parmi beaucoup d’autres.

Une deuxième vague prétendue « plus terrible encore que la première »

C’est le président du « Conseil scientifique » (M. Delfraissy) qui le disait il y a quelques jours : arriverait une deuxième vague « plus forte encore que la première » et nous serions déjà dans « une situation critique ». Ce genre de prédiction catastrophique constitue une manipulation d’un Conseil qui n’est pas scientifique mais politique. Rien ne permet non plus d’affirmer que, sauf confinement, « d’ici quelques mois, c’est au moins 400.000 morts supplémentaires à déplorer », comme l’a pourtant prétendu hier soir le président de la République. Enfin, il est également faux de dire que nous ferions comme tous nos voisins européens. A ce jour, seuls l’Irlande et le Pays de Galles ont reconfiné la totalité de leur population.

Il serait urgent de revenir à la raison. Selon les chiffres de Santé Publique France, sur les près de 15 millions de tests effectués à ce jour, 93% sont négatifs. Et parmi les 7% restant de la population testée positive, plus de 85% ont moins de 60 ans ; il s’agit donc essentiellement de personnes qui ne risquent pas de faire une forme grave de la maladie. Au final, moins de 1% de la population est donc « à risque » et c’est uniquement elle qu’il faut protéger.

Autre façon de le dire : au cours de la période récente (entre le 1er septembre et le 20 octobre, jour où nous avons fait ce calcul), 7.621.098 personnes ont été testées. Sur cette même période, 38.100 individus ont été hospitalisés (0,5%) et 6.593 ont été admis en réanimation (0,09%) avec un test positif au Covid. En d’autres termes, depuis le 1er septembre, sur cet énorme échantillon de la population de 7,6 millions, la probabilité moyenne pour un individu lambda (sans distinction d’âge ou de comorbidité) de ne pas être hospitalisé est de 99,5% et celle de ne pas être admis en réanimation est de 99,91%.

Justifier le reconfinement de 67 millions de Français sur cette base s’appelle un délire.

Hier, le 28 octobre, 3045 personnes étaient en réanimation. Comment parler de saturation lorsque l’on se souvient que, fin août, le ministre de la Santé annonçait 12.000 lits disponibles si besoin (quatre fois plus donc). Où donc sont ces lits ?

On dit alors : « Oui, mais l’hôpital est submergé par le Covid ».

Manipulation encore, pour trois raisons. D’abord, les tests ayant été généralisés depuis juillet, toute personne entrant à l’hôpital porteuse d’une trace du Covid est comptée comme un « hospitalisé Covid » même si elle vient en réalité pour son cancer ou son hypertension. Et c’est la même chose si elle entre en réanimation ou si elle décède.

Ensuite, si les chiffres de l’hospitalisation et de la réanimation augmentent bel et bien, cela n’a rien d’exceptionnel : c’est au contraire ce qui se produit chaque année à la même époque (automne-hiver) mais que l’on fait semblant d’avoir oublié. Un Alzheimer généralisé s’est-il emparé de nos politiques et des journalistes ? Faut-il rappeler qu’en janvier 2020, à la veille de la crise du Covid, 1000 médecins dont 600 chefs de service des hôpitaux avaient menacé de démissionner pour dénoncer « un hôpital public qui se meurt » ?

La vérité est que les gouvernements ne veulent pas investir dans l’hôpital public où l’on maltraite les professionnels et où l’on a perdu près de 70.000 lits en 15 ans lors même que la médecine de ville est saturée et que les services d’urgence voient leur fréquentation augmenter d’année en année. Oui, l’hôpital est en tension mais ce n’est pas fondamentalement à cause du Covid ! C’est essentiellement à cause de la maltraitance politique dont ce service public est l’objet de manière générale depuis plus de 20 ans, et tout particulièrement depuis que les politiques y ont introduit comme partout une politique du chiffre et de la rentabilité inspirée du management des grandes entreprises.

La vie sociale amputée, la démocratie en péril

La vérité est que le confinement (qui sera peut-être prolongé au-delà du 1er décembre) crée bien plus de problèmes qu’il n’en résout. Son bilan mondial n’est associé à aucune réduction mesurable de la mortalité tandis que son principal résultat observable est d’abord de mettre au chômage des centaines de milliers et peut-être demain des millions de personnes, surtout évidemment parmi les plus fragiles (emplois précaires, CDD, intérim, personnes payées à la prestation, saisonniers, etc.), et de menacer de disparition la plupart des petites entreprises, souvent familiales, autres que les commerces de bouche, dont l’activité quotidienne est la seule source de revenu. Gageons que les très grands groupes s’en satisferont car ils les rachèteront sans doute demain.

Ces mesures de confinement ont ensuite pour effet d’amputer la vie sociale de la plupart des liens sociaux autres que familiaux. Un certain style de vie et de pensée embourgeoisé s’en satisfaisait certes au printemps dernier, chaque enfant ayant sa chambre pour vivre son intimité, son ordinateur pour rester en contact avec l’école et son smartphone avec forfait illimité pour échanger en permanence avec ses amis, les parents faisant du télétravail, sortant chaque jour faire leur footing dans des rues et des espaces verts « où on entendait de nouveau les oiseaux », et se faisant livrer des repas à domicile s’ils avaient la flemme de faire à manger ou la peur d’aller se mêler à la populace dans un supermarché.

Mais de quelle proportion de la population cette vie est-elle le quotidien en confinement ? Qui ne voit que le confinement fait exploser les inégalités sociales, les échecs scolaires, les violences intra-familiales, les troubles psychologiques et les renoncements au soin ? Qui ne sait qu’il entraîne déjà dans d’autres pays des soulèvements et des émeutes de la faim ? Et qui comprend que les oiseaux ont bon dos et que ces petits moments de répit procurés par la panique des humains ne sont rien au regard de leur lente extinction ?

Quant à la démocratie, elle est mise sous cloche par l’état d’urgence permanent et le confinement. Qu’est-ce qu’une démocratie sans liberté d’aller et venir, de se réunir et de manifester ? Qu’est-ce qu’une démocratie où il n’y a quasiment plus personne dans les hémicycles des assemblées parlementaires ? Qu’est-ce qu’une démocratie où la justice est paralysée faute de pouvoir audiencer ? Qu’est-ce qu’une démocratie où, finalement, il n’y a plus qu’un pouvoir exécutif ? Qu’est-ce qu’une démocratie où tout ceci s’impose par la peur et la culpabilisation, voire la censure et la mise en accusation de quiconque refuse d’y céder ?

Chacun, en conscience, tirera les conséquences qu’il veut de tous ces dramatiques constats. Nous n’appelons pas à la révolution et nous ne faisons pas de politique partisane. Mais nous voulons dire que nous en avons plus qu’assez qu’on nous demande de nous comporter comme les moutons de Panurge au nom d’un principe de précaution totalement dénaturé et d’interprétations statistiques relevant de la manipulation.

Nous réclamons qu’on en finisse avec cette panique sanitaire, qu’on donne aux soignants les moyens de remplir leurs missions de santé publique, qu’on cesse de violenter des pans entiers de la société et qu’on sorte de cet état d’urgence permanent pour bâtir démocratiquement une politique sanitaire consensuelle.

Signataires :

  • Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS
  • Laurent Toubiana, chercheur épidémiologiste à l’INSERM, directeur de l’IRSAN
  • Jean Roudier, professeur de médecine, rhumatologue, directeur de l’unité INSERM UMRs 1097
  • Paul Touboul, Professeur de cardiologie à l’université Lyon 1
  • Pierre-Yves Collombat, ancien sénateur du Var, ancien vice-président de la commission des lois
  • Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris, ancien président des Etats Généraux de la Prévention
  • Marc Rozenblat, président du syndicat National des médecins du sport-santé
  • Christian Celdran, Directeur Régional des Affaires Sanitaires et sociales (DRASS) honoraire
  • Chantal Brichet-Nivoit, médecin et correspondante de l’Académie d’Ethique à l’Université de Paris
  • Dominique Eraud, médecin, présidente de la coordination nationale médicale santé environnement
  • Louis Fouché, médecin anesthésiste, réanimateur hospitalier
  • Bernard Marsigny, médecin anesthésiste réanimateur hospitalier
  • Gilles Perrin, médecin anesthésiste réanimateur
  • Bernard Swynghedauw, biologiste, directeur de recherche émérite à l’INSERM
  • Rose-Marie Castello, médecin du Travail
  • Sroussi Hubert, médecin généraliste (Montbéliard)
  • Cécile Bourdais, maîtresse de Conférences en Psychologie à l’Université Paris 8 Vincennes à Saint-Denis
  • Marie Estripeaut-Bourjac, professeur Émérite à l’Université de Bordeaux
  • Rémy Marchal, professeur des universités à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers
  • Marie-Laure Cadart, médecin et anthropologue
  • Jean-Jacques Vallotton, médecin généraliste (39)
  • Florence Lair, radiologue libérale, Blois
  • Gilles Guglielmi, professeur de droit à l’Université Paris II Panthéon-Assas, Directeur du Centre de Droit public comparé
  • Éric Desmons, professeur de droit public, université Sorbonne Paris Nord
  • Alain Wurtz, professeur émérite de Chirurgie Thoracique, Université de Lille
  • Bernard Dugué, ingénieur des Mines, docteur en pharmacologie, docteur en philosophie
  • Elizabeth Oster, avocat à la Cour, ancien membre du Conseil National des Barreaux
  • Arnaud Rey, chercheur en psychologie au CNRS
  • Mathias Delori, politiste, chargé de recherche CNRS
  • Alexandra Menant, docteur en biologie, chercheuse au CNRS
  • Alain Deville, physicien, professeur émérite à l’Université Aix-Marseille
  • Thierry Oblet, Maître de Conférences en Sociologie, Université de Bordeaux
  • Éric Plaisance, professeur de sociologie à l’Université Paris Descartes
  • Thierry Flaget, Conseiller principal d’éducation
  • Marc Cognard, professeur de biologie et physique-chimie en lycée
  • Cesare Mattina, enseignant/chercheur à Aix-Marseille Université
  • Nathalie Chapon, Enseignante et Chercheure à Aix-Marseille Université
  • Elise Carpentier, professeur de droit public à l’Université d’Aix-Marseille
  • Marc Roux, professeur Honoraire de Zootechnie
  • Pascale Gillot, Maître de conférences en philosophie, Université de Tours
  • Charalambos Apostolidis, Professeur de droit international à l’Université de Bourgogne
  • Didier Blanc, Professeur de droit public à l’Université de Toulouse
  • Christophe Leroy, Biologiste, Docteur en Biologie Moléculaire et Cellulaire
  • Dominique Domergue Anguis, gynécologue
  • Evelyne Fargin, professeur de chimie à l’Université de Bordeaux
  • David Lepoutre, professeur de sociologie, Université de Paris Nanterre
  • Isabelle Vinatier, professeur émérite de sciences de l’éducation à l’Université de Nantes
  • Marie Touzet Cortina, Maître de Conférences à l’Université de Bordeaux
  • Murielle Dellemotte, Médecin du Travail
  • Monique Lamizet, médecin
  • Bernard Lamizet, ancien professeur d’université à Sciences Po Lyon
  • Monique Romagny-Vial, professeur des universités
  • Jean-Jacques Robin, Juriste ancien directeur d’établissements médico-sociaux
  • Sébastien Aubert, professeur agrégé de Génie Mécanique, Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers
  • Laurence Maury, psychologue (psychologie sociale et cognitive)
  • Isabelle Aubert, Maitre de conférences HDR à l’Université de Bordeaux
  • Thierry Gourvénec, pédopsychiatre
  • Michèle Leclerc-Olive, chercheure retraitée CNRS-EHESS
  • Hélène Banoun, pharmacien biologiste, Docteur ès-sciences pharmaceutiques
  • André Cayol, enseignant chercheur retraité de l’Université de Compiègne Sorbonne
  • Shanti Rouvier, Docteure en Psychologie Clinique et Psychopathologie
  • Jean-Michel de Chaisemartin, psychiatre des Hôpitaux Honoraire
  • Gilles Mottet, enseignant artistique compositeur
  • Marta Barreda, Médecin généraliste, spécialiste en Santé Publique
  • Camille Allaria, Sociologue, chercheuse associée au CNRS
  • Pierre Duchesne, Psychanalyste
  • Michel Angles, médecin généraliste (12)
  • Daniel Robinson, médecin généraliste (Ecully)
  • Jean-Pierre Eudier, Chirurgien-Dentiste
  • Christian Perronne, médecin infectiologue
  • Christine Claude-Maysonnade, avocate (Tarbes)
  • Eugenia Lamas, chercheuse en éthique, INSERM
  • Hervé Joly, directeur de recherche CNRS, Lyon
  • Sylvie Laval, psychiatre
  • Daniel Chollet, médecin pneumologue
  • Brigitte Agostini, infirmière libérale, Propriano
  • David Esfandi, psychiatre-addictologue, Bordeaux
  • Thiou Sandrine, médecin généraliste à Besançon
  • Ariane Bourgeois, Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine
  • Emmanuelle Lemonnier, médecin généraliste, Villenave d’Ornon
  • Jean-Jacques Coulon, médecin généraliste Bourges
  • Marc Richevaux, magistrat, maître de conférences à l’Université du Littoral Côte d’Opale
  • Jean-François Lesgards, biochimiste, chercheur au CNRS
  • Brigitte Weiss, Médecin généraliste
  • Laura Giusti, Médecin psychiatre
  • Mylène Weill, biologiste, directrice de recherche au CNRS
  • Eric Bouvier, pharmacien
  • Bernard Cornut, polytechnicien
  • Mohamed Zelmat, biologiste médical
  • Dominique Jaulmes, médecin retraitée, ancien PHTP AP-HP
  • Anne Marie Begue-Simon, ancien maître de conférences des Universités en sciences humaines, ancien médecin et expert honoraire près des Tribunaux
  • Tanguy Martinelli, médecin généraliste à Issigeac (Dordogne)
  • Caroline Mecary, Avocate aux barreaux de Paris et du Québec, Ancien Membre du Conseil de l’Ordre
  • Bernard Banoun, Professeur de littérature allemande, Sorbonne Université, Faculté des Lettres
  • Hugues Debotte, Conseiller en droit
  • Sendegul Aras, avocat au barreau de Strasbourg, Membre du Conseil de l’Ordre
  • Amandine Thomasset, psychiatre, praticien hospitalier
  • Lisbeth Girard Claudon, Médecin généraliste
  • Benoît Rousseau, juge des libertés et de la détention (Cayenne)
  • Cécile Fortanier, docteur en Économie de la Santé, Cadre Hospitalier
  • Delphine Rive, médecin généraliste (Rezé)
  • Claude Gautier, professeur de philosophie, École Normale Supérieure de Lyon
  • Nathalie Caradot, médecin généraliste
  • Michel Soussaline, chirurgien AIHP- ACCAHP
  • Nicolas Sembel, professeur de sociologie à Aix-Marseille Université
  • Roland Pfefferkorn, professeur émérite de sociologie à l’Université de Strasbourg
  • Maryse Esterle, sociologue, enseignante-chercheure honoraire de l’université d’Artois
  • Lucie Jouvet Legrand, Maîtresse de Conférences en Socio-Anthropologie
  • Caroline Petit, chercheuse au CNRS, USR 3608
  • Pascal Lardellier, Professeur de sciences de la communication à l’Université de Bourgogne
  • Aurélia Vessière, Chercheur en maladies infectieuses
  • Marie-José Minassian, philosophe
  • Fausto Lanzeroti, Ostéopathe D.O.
  • Jean-Marc Le Gars, Avocat au Barreau de Nice
  • Michel Deshaies, Professeur de Géographie, Université de Lorraine
  • Thierry Orsiere, Ph D HDR, Ingénieur de Recherche en Toxicologie Génétique à Aix Marseille Université
  • Jean-Luc Viaux, professeur émérite de psychologie à l’Université de Rouen
  • Jacques Bouaud, chercheur en informatique médicale
  • Jean-Michel Crabbé, médecin généraliste (Besançon)
  • Patrick Bellier, pneumologue
  • Isabell Erhardt, médecin généraliste
  • Franklin Joulie, Chirurgie Gynéco-Obst (Nantes)
  • Pascal Sacré, Anesthésiste-réanimateur
  • Aurélien Dyjak, docteur en sociologie, formateur
  • Jean-Luc Stanek, Santé Navale et chirurgien-dentiste
  • Jeanine Jemet, médecin généraliste
  • Rosa Gutierrez Silva-Lenud, infirmière, diplômée en Santé publique
  • Claude Amzallag, musicien
  • Bénédicte Helfer, Expert Science de Régulation
  • Nicole Foulquier, Avocat (Beziers)
  • Claude Murtaza, médecin généraliste
  • François Gastaud, Chirurgien orthopédiste
  • Gérard Ostermann, Professeur de Thérapeutique, Médecine Interne, Psychothérapeute
  • Michel Boudet, Médecin généraliste
  • Anne-Elisabeth Migeon, Diététicienne/Nutritionniste
  • Béatrice Adam, Kinésithérapeute
  • Maylis Ferry, post-doctorante en science politique au Centre Émile Durkheim
  • Pierre Sonigo, directeur de recherche et développement
  • Rik Verhellen, médecin généraliste
  • Alain Le Hyaric, Médecin de Santé publique, Paris
  • Koryna Socha médecin, PH, docteur en sciences médicales
  • Jean Baptiste Mouzet, praticien hospitalier gériatre, Maine-et-Loire
  • Gérard Le Roux, médecin généraliste retraité
  • Jean Jacques Gandini, Avocat honoraire, Montpellier
  • Marie Monguet, psychologue clinicienne
  • Jean-Marc Rehby, médecin généraliste (Lille)
  • François de Chabalier, psychiatre, épidémiologiste
  • Cynthia Galand, infirmière diplômée d’état
  • Jérôme Reynier, Docteur en psychologie sociale
  • André-Pierre Bouillet, médecin généraliste (Talant)
  • Jean-Dominique Michel, socio-anthropologue
  • Maryse Pechevis, Avocat à la Cour (Montpellier)
  • Nadège Pandraud, enseignant-chercheur à Aix-Marseille Université
  • Didier Delaitre, médecin légiste, Le Bourget
  • Peter El Baze, médecin Ancien attaché des Hôpitaux du CHU de Nice
  • Heike Freire, philosophe et psychologue, spécialiste de la Pédagogie Verte
  • Dominique Leiber, médecin généraliste
  • Pascal Roman, Professeur de Psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse à l’Université de Lausanne
  • Maxime Langevin, Doctorant en mathématiques appliquées
  • Hélène Chollet, Docteur en médecine
  • Béatrice Petit, médecin généraliste
  • Raphaël Sendrez, masseur-kinésithérapeute et ostéopathe
  • Nicole Chaudiere, pharmacienne
  • Karim Souanef, maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille
  • Vincent Manns, médecin généraliste acupuncteur
  • Martine Mérour, pneumologue
  • Myriam Balsat, médecin généraliste
  • Yves-Marie Mattheyses, Infirmier Anesthésiste
  • Anne Atlan, Directrice de Recherches au CNRS, Généticienne des populations et Sociologue
  • Caroline Mouzet-Heaulme, Médecin généraliste
  • Dominique Bouvier, pharmacienne
  • Nicole Roattino, pharmacienne Praticien Hospitalier
  • Evelyne Jaumary-Lapeyre, avocat, docteur en Science Politique
  • Sybille Burtin-Philibert, Médecin spécialiste de Santé Publique
  • Laurent Durinck, médecin anesthésiste
  • Véronique Ahari, médecin nutritionniste
  • Nathalie George, médecin du travail et épidémiologiste
  • Frédéric Schnee, médecin gériatre coordonnateur en Ehpad
  • Thierry Medynski, médecin généraliste
  • Teddy Francisot, Avocat à Montpellier
  • Blanche Magarinos-Rey, avocate au Barreau de Paris
  • André Bonnet, avocat au barreau de Marseille
  • Hélène Palma, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille
  • Jean Luc Wabant, avocat
  • Guy Chapouillié, Professeur Emérite à l’ENSAV de Toulouse
  • Évelyne Gandais, Dermatologue
  • Nicole Karsenti, Médecin généraliste
  • Fabien Giboudot, médecin généraliste (39)
  • Gwennola Nouet Berthelot, docteur en médecine (49)
  • Édith Delbreil, avocate au barreau d’Avignon
  • Serge Rader, Pharmacien, Paris
  • Valérie Giraud, Sage-femme sexologue
  • Emmanuel Sarrazin, médecin généraliste
  • Franck Enjolras, psychiatre et anthropologue
  • Anne Catherine Martin, médecin généraliste
  • Paul-André Bellot, chirurgien dentiste
  • Francine Barouch, médecin Homéopathe (Nice)
  • Catherine Delmas, médecin généraliste, Toulouse
  • Jean Emsallem, médecin angéiologue
  • Morgane Miègeville, cadre de santé
  • Patricia Melot, médecin généraliste
  • Sylvie Huitorel, infirmière libérale (56)
  • Marc Arer, médecin généraliste (Saint-Etienne)
  • Philippe Bos, anesthésiste-réanimateur retraité
  • James Masy, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Rennes 2
  • Benoit Marpeau, maître de conférences en histoire, université de Caen-Normandie
  • Anne-Gabrielle Mottier, orthophoniste
  • Lidia Wacheux, aide-soignante
  • Bénédicte Dassonville, médecin généraliste
  • Christophe Dargere, sociologue, chercheur associé au Centre Max Weber
  • Tamara Baron, psychologue
  • Dominique Géraud-Coulon, médecin rééducateur (Gap)
  • Pierre Maugeais, médecin généraliste (30)
  • Françoise Giorgetti-D’Esclercs, médecin Oto-rhino-laryngologiste, CHU Marseille
  • Paul Report, retraité, ancien magistrat des tribunaux administratifs et cours Aude Meesemaecker, infirmière, naturopathe, Montpellier
  • Marianne Bordenave-Jacquemin, maître de conférences en physiologie végétale, Sorbonne-Université
  • Emmanuel Krivine, chef d’orchestre, directeur honoraire de l’orchestre national de France



La dynamique de réduction

[Source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch via Réseau International]

par Marie-France de Meuron.

Je suis frappée par toutes les réductions dans lesquelles nous sommes plongés actuellement, comme si nous devions être acculés au fond d’une impasse, non seulement économique, mais aussi mentale, culturelle, sanitaire, sociale, sociétale, fraternelle, en un mot …existentielle ! Chacun ou chaque groupe de personnes en subit les inconvénients ou alors en tirent les avantages, dans la mesure inéluctable où nous sommes soumis à des lois d’équilibre inhérentes au cosmos.

Un philosophe nous rappelle une disposition d’esprit appropriée à diverses circonstances : «  Ressentir ce qu’exige la situation : la juste émotion, vis-à-vis du bon objet, au bon moment et au juste degré ».

Mais sommes-nous encore à même de fonctionner avec tous nos potentiels et capacités ? La peur devient le maître à penser dans plusieurs situations quotidiennes. Elle conduit ainsi à une réduction de la réflexion de maintes décisions des autorités. Un auteur présente bien l‘envergure du problème à l’annonce du reconfinement : « Covid : quand la gouvernance perd la raison. Arrêter un pays parce qu’un coronavirus continue de circuler est une folie aux conséquences incalculables ».

On peut lire aussi : « la Confédération mise désormais de plus en plus sur les masques pour lutter contre le coronavirus« . Ainsi, on en arrive à une réduction de la vision en misant sur un paramètre alors que les lois du développement d’une maladie sont bien plus complexes. Réduction qui s’accompagne d’une réduction du vocabulaire : « Alain Berset a appelé lundi à une remobilisation générale face au coronavirus…., il a souligné « le besoin d’une réaction forte » alors que le Conseil fédéral annoncera mercredi de nouvelles mesures« . Cette réaction forte n’est qu’au niveau de mesures qui ont prouvé leurs limitations, rien au niveau de la réceptivité des êtres humains aux microorganismes ni aux conditions environnementales qui influencent cette propagation.

De son côté, le Figaro relève : « Couvre-feu : « Liberté et responsabilité deviennent des mots sans valeur en France ». Que nous reste-t-il quand nos activités sont pareillement brimées et que la responsabilité de notre santé est détenue par des mesures sanitaires ou des experts limités à leurs spécialités qui, de ce fait, en perdent la vue d’ensemble et écartent même des professeurs chevronnés voire licencient des médecins – dont on a urgemment besoin – parce qu’ils informent de la réalité des faits dans leurs interactions, faits que le système dirigeant réduit à des données chiffrées (même si enrobés de propos grandiloquents).

Je suis très perplexe quant au type de réduction de la réflexion scientifique qui aboutit par exemple à un revirement fondamental effectué par un virologue, suivi par tous ceux qui s’appuient sur lui et ceci malgré le fait qu’il avait déjà effectué un tel revirement lors de la grippe porcine. Il est affligeant qu’on doive en arriver à utiliser la voie juridique pour replacer la vérité et chercher à se faire dédommager des conséquences dramatiques de ce revirement.

Nous sommes témoins aussi de la réduction de la pensée politique avec l’illusion qu’on peut supprimer ce virus, sans imaginer les gros couacs possibles « Si le vieux continent adopte une stratégie de « contrôle » de la circulation du virus, l’Australie et la Nouvelle Zélande tentent de « supprimer » toute apparition de foyer épidémique. Une politique qui s’accompagne de restrictions drastiques des libertés individuelles« . Cette réduction est telle qu’on oublie qu’il y a des soins à porter à la population autres que ceux nécessités par le covid-19. « Mais le coût des politiques mises en place n’est pas simplement économique : un coût humain parfois considérable est aussi à déplorer. Ces dernières semaines, la presse anglophone faisait état de l’augmentation de la mortalité chez les enfants de la ville de Melbourne en raison de la hausse des accidents domestiques survenus suite aux mesures de confinement. » À quoi se sont ajoutées les conséquences infectieuses dues à des « Seringues et appareils réutilisées dans un hôtel de quarantaine ».

La dynamique en cours réduit les êtres humains à des sujets – considérés comme des objets du moment où ils sont comptabilisés en tant que cas – stigmatisés par le coronavirus, hospitalisés ou morts sans tenir compte de leurs propres états de santé à la source de leurs vulnérabilités ; leurs identités humaines ont également été réduites quand ils ont dû mourir à l’écart de leurs êtres chers.  Dans le même ordre d’idée, on réduit la dignité et la protection des humains à des mesures préventives, masques, confinements, vaccins au lieu de les soigner pour renforcer leurs immunités. C’est une simplification qui montre à quel point la pratique médicale s’est réduite.

C’est aussi dans la méthode de diagnostic qu’on trouve une réduction en un test PCR qui lui-même détient ses propres limitations puisque remis en cause par divers médecins qualifiés. « Mensonges, maudits mensonges et statistiques sanitaires du Royaume-Uni : Le danger mortel des faux positifs« . L’article est très long mais démontre bien à quel point le sujet est complexe et que vouloir gérer une épidémie en s’appuyant sur ces tests est très réducteur alors quecomme l’affirme très fermement l’auteur : « La méthode scientifique ne quitte jamais une personne qui a suivi une formation et travaillé comme scientifique professionnel ».

Un médecin soulève aussi le problème d’obtenir un indicateur qui différencie une PCR positive forte d’une PCR positive faible. Par conséquent on constate une réduction de la valeur du test.

De plus, la population fait preuve d’une réduction de conscience : « En se soumettant aux tests PCR avec docilité, la population maintient sans le savoir la propagande de terreur (non basée sur les faits) des gouvernements ainsi que l’état de « transe hypnotique » induit par les mesures autoritaires liées à la crise sanitaire ».

En réalité aujourd’hui, la science se confond avec les mathématiques, les statistiques, les modélisations, l’économie et la politique. Il est ainsi beaucoup plus facile de discourir en s’appuyant sur des chiffres sonnants et trébuchants. Chacun en vient à donner son avis, sûr des chiffres à sa disposition et sans connaissances de l’ensemble de la situation. De ce fait, deux prix Nobel d’économie recommandent un confinement de tout le territoire du 1er au 20 décembre. « Ils affirment encore : « Les citoyens responsables vont bientôt faire face à des dilemmes cornéliens entre leurs différents devoirs, et il est déraisonnable de ne pas les guider dans ces choix ». Ainsi, ils prétendent guider les citoyens « responsables » en réduisant leurs pouvoirs de soupeser les différents paramètres en jeu puisqu’ils devraient se soumettre au confinement. Leurs sources d’information sont bien réduites puisque « le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Europe, Hans Kluge, estime que les gouvernements devraient cesser d’appliquer des mesures de confinement, sauf en cas de « dernier recours », car l’impact sur d’autres domaines de la santé et du bien-être mental est plus néfaste ».

Un chirurgien urologue de longue expérience se pose la question fondamentale : « Pourquoi le gouvernement se prive-t-il, et nous avec, volontairement, de ce qui peut peut-être marcher, quand on n’a rien d’autre à proposer ? » Il donne son avis bien planté dans la réalité concrète et propose : « Covid : d’autres solutions que le confinement ? » On peut évoquer ici une réduction des moyens d’action.

Alors que d’autres solutions sont offertes pour renforcer la santé de la population et de ceux qui prennent la responsabilité des systèmes de leurs corps, voilà que j’apprends « L’ANNULATION DU SALON THERAPEIA des 21 & 22 NOVEMBRE 2020, à YVERDON ». À souligner aussi que lors du premier confinement, les thérapeutes alternatifs avaient reçu l’ordre de fermer leurs centres de soins. On assiste vraiment là à une réduction des moyens de prévention des maladies, en réduisant la visée à un seul virus, alors que la santé découle d’un équilibre de très nombreux microorganismes. Ce n’est pas parce qu’on lui voit une couronne au microscope qu’il faut le nommer empereur de tous les microbes !

Le projet de donner un terme à cette épidémie est concentré sur un vaccin, donc réduit à un mode de lutter contre un microorganisme. Seulement voilà, le concept du vaccin paraît simple et on cherche à en persuader le peuple en réduisant au maximum, d’une part, les paramètres nécessaires à sa création et, d’autre part, les multiples réponses des organismes humains à qui, de plus,  il est injecté de force dans la mesure où la barrière épidermique n’est pas prise en compte. D’autre part, de premières alertes sont lancées suite à une recrudescence de la covid 19 après la vaccination antigrippale. Ce qui s’expliquerait par une réduction d’immunité due à cet autre vaccin.

Il est cocasse de mentionner que pour faire un vaccin, on doit passer par une réduction d’un virus à un modèle breveté car le naturel ne peut pas être breveté. Donc même dans ce cas le système scientifique passe par une dynamique réductrice!

Nous sommes confrontés aussi à la réduction des traitements possibles en relation aussi avec les divergences dans le monde médical, tant entre les médecins eux-mêmes que dans leurs dénis des autres médecines qui peuvent présenter un effet important spécialement au stade précoce de la maladie. Comme le rappelle avec beaucoup de conscience un médecin de famille : « Covid-19 : on ne soigne pas des tests, mais des personnes malades ! » Il est vraiment tragique qu’on doive rappeler qu’il ne s’agit pas de réduire les êtres humains à des résultats de tests.

La réduction des traitements va aussi à la réduction des aînés : « Entre le mois de mars et le mois de mai dernier 13 464 doses « supplémentaires » de Rivotril ont été délivrées Cela pourrait représenter un tiers voire la moitié de tous les décès pendant la « pandémie » ! Cette molécule est destinée à abréger les souffrances des malades de la Covid« . Abréger arbitrairement les souffrances avec un médicament est une réduction du vécu et non un accompagnement actif avec bienveillance dans une intention d’apaisement.

On réduit aussi l’état de santé globale par un stress à répétition, en créant une épidémie de peur avec ses conséquences que décrit si bien « la Dre G. F., médecin-psychiatre : La peur hypnotique distillée jour après jour dans tous les médias nous maintient dans un état de sidération qui empêche toute réflexion et toute mise en perspective de ce qui nous arrive. »

Un informaticien explique le processus de la propagande de la peur et comment plus personne ne croit plus à rien – réduction de la confiance –Sur sa lancée dynamique, il démontre comment l’élan de vie peut « regonfler les voiles », semer dans l’esprit des gens « les graines de l’analyse critique » et « Rompre la spirale de la peur« .

En plongeant dans la peur, on se retrouve dans un état de soumission dans la passivité comme nous le décrypte un professeur de cardiologie.

Voici une nouvelle qui laisse songeuse : « L’Argentine ne parvient pas à enrayer l’avancée du coronavirus. Malgré des mesures d’isolement prises très tôt et le plus long confinement du monde dans Buenos Aires et sa région, le pays paie un lourd tribut à la maladie ». Un pareil constat démontre un manque d’initiative pour trouver soi-même, en fonction des lieux et de ses habitants, des solutions plus efficaces. Cette rigidité à persister plus que tout autre pays à un confinement qui n’apporte pas de réel bénéfice dénote d’une forte réduction de l’imagination !

Dans un autre domaine, on veut aussi imposer un mode de travailler monobloc qui semble techniquement et conceptuellement satisfaisant. Toutefois, « Covid-19 : les entreprises ne sont pas prêtes pour une nouvelle période de télétravail obligatoire. La réduction de considération pour les travailleurs déjà éprouvés conduit à une situation pénible : « L’absence d’interactions sociales peut engendrer une perte de performance chez le collaborateur s’il se sent trop isolé« .

De son côté, un économiste accuse le gouvernement français de réduire les emplois comme du jamais vu depuis la Deuxième Guerre Mondiale. Le premier confinement a détruit 700 000 emplois, qui se transformeront bientôt en une destruction d’un million d’emplois, et même 1,5 million d’emplois après le deuxième confinement, selon les économistes.

Evidemment, d’autres pays déplorent aussi la perte d’emploi : 30 000 emplois menacés chez Lufthansa ou en Suisse : « Jusqu’à 100 000 emplois menacés dans la restauration. Mardi, le président de Gastrosuisse a manifesté son inquiétude face aux nouvelles mesures qui touchent le secteur de la restauration. Des emplois sont à la clé ».

On peut aussi évoquer la réduction des pouvoirs quand nous apprenons que « Macron reconfine, la société française à nouveau bloquée. Pour la première fois, en régime d’exception sanitaire, la bureaucratie s’imagine vivre sans la société ou, au pire, la remplacer dans son fonctionnement essentiel. Effectivement « Coronavirus : à qui profite la crise économique mondiale ? Ainsi, la réduction de l’économie est « recyclée »…

Voici un exemple très percutent d’un autre type de dynamique réductive, tant pour celui qui en est l’acteur par sa réduction de l’éthique que pour celui qui la subit et s’appauvrit atrocement : « Le FMI profite de la « pandémie » pour endetter 81 pays ! L’énorme bouleversement économique causé par la « pandémie » du Covid-19 offre une occasion unique de modifier fondamentalement la structure des sociétés. Le Fonds monétaire international (FMI) profite des bouleversements actuels pour continuer de mettre en œuvre des mesures d’austérité quasi perpétuelles à travers le monde ».

Avec toutes les mesures, nous subissons aussi la réduction de la démocratie. Un commentateur, Cornelle V l’exprime ainsi : « Il y a peu, si on nous avait dit que la démocratie et la liberté seraient abolies en Europe occidentale, qui l’aurait cru ? ? ?

Personne ! ! !

Aujourd’hui, pour des raisons SANITAIRES, la démocratie et les libertés, C’EST FINI ! FINI !

Des mesures de confinement et de couvre-feu sont prises par les gouvernements SANS PASSER PAR LES PARLEMENTS, et sont appliquées sans que personne ne proteste ! Et tout à coup, tous les partis politiques sont devenus aphones ! APHONES! On n’entend plus rien !

Réduction aussi de la scolarisation des enfants : « Les écoles belges prolongent les vacances de la Toussaint. Pourtant, le bilan de l’école à distance est contrasté selon l‘expérience d’autres écoles.

J’ai lu aussi une observation qui mérite réflexion pour sa grande portée :  les masques conduisent à la réduction de notre espace public par l’espace médical« .

Les services religieux sont également réduits : Réduc des fidèles à Noël. Même le pape se soumet à César et ses mesures sanitaires alors qu’on  prétend que c’est en raison de la « pandémie » : « Le pape privé de fidèles pour les cérémonies de Noël, Le souverain pontife officiera sans fidèles pour les messes de l’Avent et de Noël en raison de la « pandémie » de Covid-19. Les cérémonies, qui se dérouleront « sous une forme privée », seront diffusées en ligne ». Sans doute, le pape est privé de ses fidèles mais on ne mentionne pas la réduction des interrelations entre les fidèles qui, par leurs ferveurs et leurs compassions peuvent être des sources de santé bien plus intenses et fondamentales que leurs éventuels postillons !

L’imposition des masques nous incitent à la réduction de la conscience de respirer : même en sortant d’un lieu clos, les gens n’ont plus conscience de la limitation de l’air inspiré et du milieu clos dans lequel ils expirent et certains gardent leurs masques, de même que dans leurs voitures.

Nous arrivons à la réduction de l’autonomie par le puçage que je ne développerai pas ici. Qui rejoint aussi la perte d’autonomie de forger son système immunitaire, aussi bien quand il y a des restrictions de sortir, des interdictions de fréquenter des lieux sains ou encore par vaccins obligatoires.

Nous subissons aussi l’arbitraire de la réduction des vidéos selon leurs messages hors pensée unique à laquelle les médecins sont censés se soumettre. Certains restent fidèles à eux-mêmes et cherchent à éveiller leur confrères par un « Message d’un médecin américain à tous les médecins. La Conscience doit prévaloir sur les réponses programmées du conditionnement mental humain et de la manipulation par la peur ». Malgré des millions de vue en 2 ou 3 jours, elle a été supprimée par les grands réseaux, ce dont Le Monde informe. Évidemment, on trouve l’accusation de « désinformation » mais aucune explication de ce qui anime les auditeurs à écouter les critiques de médecins concernant le port du masque et leurs intérêts à prescrire de l’hydroxychloroquine.

La pensée unique prêche principalement pour les études randomisées en double aveugle, comme un credo fondement de sa science. Malgré les réductions qu’elles présentent, on leur accorde la priorité en évacuant les études observationnelles qui sont davantage ciblées. Je ne vais pas approfondir ici car cela nécessiterait de discuter d’une église qui décrète « hors de Moi, point de salut ! »

Dynamique de réduction hors du contexte du coronavirus

Évidemment, cette dynamique ne date pas du déclenchement de l’épidémie mais s’est mise en place en quelques décennies, tout en s’intensifiant ces dernières années.

Il est question de la réduction de la population. Cette dynamique a stimulé différentes initiatives. Parmi elles, je relève : Stérilisation de masse au Kénya suite à une vaccination.

Dans un tout autre domaine, on peut se poser la question du pourquoi on réduit autant les témoins des attentats en France en les tuant. Il me semble que les policiers ont assez de métier pour neutraliser sans tuer aussi fréquemment des humains malfaisants.

Encore sur un tout autre plan, le service du feu a renoncé dans ma commune à faire son contrôle. Y aurait-il réduction des risques en cas de confinement ?!

Quel avenir pour la dynamique de réduction ?

Une réduction est une forme de contraction, donc elle va appeler une décontraction car les forces de vie restent actives, même en apparente sourdine. Elles vont amener une expansion qui correspond bien à la dynamique de croissance et d’évolution de tout être vivant.

Il nous reste à demeurer vigilants pour repérer les prémisses de ces forces de décontraction et d’expansion afin de ne pas les retenir davantage, ce qui amène des souffrances et, surtout, d’avoir la joie de découvrir l’expansion de notre santé.

Quelles prises de conscience nous incite-t-elle à faire ?

J’ai retenu 2 vidéos soigneusement présentées par des hommes bien impliqués dans leurs témoignages.

La première nous fait ressentir l’état de violence que nous avons accumulée et qui nous a conduits à oublier toute forme de vie à commencer par nous-mêmes. Si nous acceptions d’entreprendre un retournement de nos attitudes, alors « LE CORONAVIRUS EST NOTRE SAUVEUR – Déclic-19

La seconde nous invite à « Saisir les opportunités de la COVIDCOMÉDIE (crise admirablement orchestrée) ». L’auteur cherche à répondre aux questions indispensables si nous voulons nous libérer de l’emprise de l’ambiance actuelle : Comment conserver un esprit apaisé, une joie de vivre avec toute cette manipulation autour de nous, cette COVIDCOMÉDIE, cette crise inventée de toute pièce ? Comment saisir les opportunités de cette crise ? Est-il possible de rester centré, aligné avec ses valeurs, de voir les opportunités de la crise, de continuer à avoir des projets, des rêves, de l’enthousiasme, alors que l’oppression et la dictature s’imposent de plus en plus autour de nous ?

Marie-France de Meuron




La mondialisation… en marche — 9 alertes rouges

[Source et auteur :] Alain Nicolaï
[Cf : L’Assemblée nationale face à ses responsabilités]

[Avec la participation de Nouveau Monde]

Neuf alertes rouges pour vous faire bien comprendre que leur « Monde d’après » sera bien pire que le monde d’hier.

Alerte rouge n° 1 : La haute finance.

Préambule :

À l’origine, la monnaie était créée et gérée par les États, au fil du temps des intérêts privés ont réussi, à force de manigances et de coups tordus, à déposséder les États de la création monétaire. Par exemple, la FED, Federal Reserve System [Système de Réserve Fédérale], la Réserve fédérale est la banque centrale des États-Unis, est un organisme privé.

« Il y a tant de présidents (américains) qui ont lancé des avertissements à répétition contre le pouvoir de l’argent ! Tant de sessions au Congrès et d’affaires juridiques qui ont incontestablement démontré le caractère privé de la Réserve Fédérale ! »

Hongbing Song, La guerre des monnaies, Le Retour aux Sources, Paris, 2013, page 123.

Ce système propulsé par le FMI, c’est étendu pratiquement à l’ensemble de la planète, actuellement de très rares États sont encore maîtres de leurs monnaies comme la Corée du Nord et Cuba.

« Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois. »

Mayer Amschel Rothschild (1743–1812)

« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières dressées. »

Thomas Jefferson, président des États-Unis de 1801 à 1809.

« Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement, qui contrôlent la situation, puisque “la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit”. […] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. »

Napoléon Bonaparte 

« Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé, un des plus contrôlés et dominés, non pas par la conviction et le vote de la majorité, mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants. »

Woodrow Wilson, président des États-Unis de 1913 à 1921.

Alerte rouge n° 2 : Le capital et le capitalisme

« Au demeurant, la survie de l’entreprise n’est pas un objectif de l’économie de marché : celle-ci cherche en effet à assurer la maximisation de la rentabilité du capital, ce qui passe par la réallocation (sic) permanente dans les secteurs les plus rentables, fut-ce au prix de la destruction des entreprises qui, à un moment donné, l’utilisent. Leur survie n’est donc pas de l’intérêt du capitalisme et elles ne survivent qu’aussi longtemps qu’elles permettent à ceux qui y investissent de faire le maximum de plus-values et de profits : et leur loyauté ne résiste pas à une chute de l’espérance de gains. L’entreprise est ainsi, pour l’actionnaire, comme une sorte de prostituée dont le mépris qu’elle inspire à son client augmente avec le plaisir qu’elle lui procure. »

Jacques AttaliSurvivre aux crises Fayard, Paris, 2009, page 207.

Qu’en conclure ?

1) À la lecture de ce texte, on comprend facilement que le sort des travailleurs, et donc de leurs familles, est le cadet de leurs soucis. Plus surprenants, l’entreprise et donc les entrepreneurs sont aussi jetés sans état d’âme avec l’eau du bain !

2) On comprend aussi facilement que ces gens-là n’ont aucun respect pour le travail. Ils n’ont de considération que pour la rente et les profits.

3) La dernière phrase est d’un cynisme absolu, elle révèle abruptement la mentalité égoïste de certains capitalistes. Par respect pour l’espèce humaine, on ose cependant croire que cet état d’esprit est exceptionnel !

« Le moteur du capitalisme financier apparaît plus clairement que jamais : la cupidité. »

« Les marchés, étant globaux sans que l’état de droit le soit, prennent peu à peu le pas sur l’état de droit de chaque nation et sur la démocratie supposée le fonder. »

« Nul ne peut évidemment croire que le capitalisme financier se moralisera tout seul. À l’heure actuelle, il est prêt à tout, ou presque, pour que les contribuables aient assez peur de leur propre avenir pour accepter sans trop rechigner de financer ses erreurs. Mais, sitôt qu’il le pourra, il recouvrera sa superbe et recommencera à se développer dans son intérêt propre, en poussant les autres à s’endetter pour son seul bénéfice. »

« Depuis que le capitalisme a pris le pouvoir, la crise semble même être son état naturel. »

Jacques AttaliLa crise, et après ? Fayard, Paris, 2008.

« Les pouvoirs n’aiment terroriser les peuples que lorsqu’ils disposent aussi d’un moyen de les rassurer. »

Jacques Attali, Au-delà de nulle part. LGF — Livre de Poche, Paris, 1999.

Alerte rouge n° 3 : Les médias et le pouvoir.

4 agences de presse influencent toute la population mondiale. www.réseauinternational.net

« Les agences de presse sont rarement le point de mire du public. Pourtant, elles sont parmi les catégories de médias les plus influentes et en même temps parmi les moins connues. Ce sont des institutions clés avec une importance substantielle pour chaque système de médias. Elles sont le centre nerveux invisible qui relie toutes les parties de ce système. »

(Wolfang Vyslozil, ancien gérant d’APA)

C’est l’un des aspects les plus importants de notre système médiatique, et pourtant presque inconnu du public ; la plus grande partie des nouvelles internationales dans tous les médias principaux provient de quatre agences de presse seulement : New York, Londres, Paris et Berlin. La position de monopole de ces agences a plusieurs conséquences : elles déterminent le choix des reportages, elles décident de quoi on parle et de quoi on ne parle pas, et il est évident que les reportages sont très uniformes et ils sont souvent simplement copiés. (www.réseauinternational.net)

Rappel :

« Les riches achètent les médias pour donner de l’information bien choisie aux pauvres » ce qui dit autrement veut dire qu’on nous cache beaucoup de choses.

Bourdieu

Encore une manipulation de Macron : faire payer les Français pour la dette de la presse, Les médias officiels vous enfument, Macron veut nous faire payer l’addition. (Résistance verte)

Dans son édito du Trimestriel d’informations Tous contribuables de septembre — novembre 2020, son directeur Eudes Beaufreton résume parfaitement la situation actuelle :

« Car avec la crise du covid, l’État a réussi ce tour de force extraordinaire (avec l’aide des médias dominants) de nous faire croire que sans son intervention à tout bout de champ, nous allions tous mourir. »

Le Viol des foules par la propagande politique, Serge Tchakhotine, Tel Gallimard, Paris, Présentation par l’éditeur. Quatrième de couverture.

Censuré en 1939 par le ministère français des Affaires étrangères, détruit en 1940 par les Allemands, ce livre a été finalement réédité au début des années 1950 dans sa version actuelle augmentée et actualisée. C’est un traité classique de psychologie sociale qui cherche à démonter comme à comprendre les mécanismes auxquels obéissent les foules, les masses et, plus généralement, la formation de la volonté politique et l’action politique. Quatre impulsions affectives primaires sont mises en œuvre par la manipulation propagandiste et idéologique : l’agressivité, l’intérêt matériel immédiat, l’attirance sexuelle au sens large, la recherche de la sécurité et de la norme. Cette psychologie sociale discute, bien sûr, Freud, mais aussi Jung, Tarde et Pavlov. C’est bien évidemment sur le terrain historique de l’affrontement entre propagande nazie et résistance social-démocrate que l’auteur se situe dans un premier temps pour analyser les raisons du fulgurant succès de Hitler et celles de l’échec de la démocratie. Mais il étend ses investigations au-delà de ces événements, et traite aussi de la propagande soviétique, de l’affrontement idéologique de la guerre froide, du pacifisme, bref des formes générales de la propagande, de sa réussite ou de son échec, ainsi que des moyens d’y résister, ce qui conduit l’auteur, savant biologiste, à parler ici en sociologue et, surtout, en pédagogue.

Alerte rouge n° 4 : La politique politicienne.

« La politique ne consiste pas à faire taire les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent. » « Quand vous êtes embêtés, embrouillez tout. »

Henri Queuille, membre du parti radical-socialiste, plusieurs fois ministre sous la Troisième République française.

Un bel exemple de politicards qui a fait des émules… En premier et essentiellement, ce genre de chenilles républicaines ne fondent leurs causes que sur leurs intérêts personnels. Ils cherchent le pouvoir, non pas pour aider honnêtement leurs semblables, mais pour les dominer et en tirer, seul, ou avec d’autres, des avantages et/ou des profits.

« La majorité des hommes politiques, à en croire les éléments dont nous disposons, ne s’intéressent pas à la vérité, mais au pouvoir et au maintien de ce pouvoir. Pour maintenir ce pouvoir, il est essentiel que les gens demeurent dans l’ignorance, qu’ils vivent dans l’ignorance de la vérité, jusqu’à la vérité de leur propre vie. Ce qui nous entoure est donc un vaste tissu de mensonges, dont nous nous nourrissons. »

Harold Pinter, prix Nobel de littérature en 2005.

« Des tireurs de ficelles aux sociétés plus au moins secrètes, des organisations de parti aux comités, tous ont une action sournoise d’accaparement des institutions et d’emprise sur les fonctionnaires ; ils choisissent les candidats, font les élections, domestiquent et corrompent les élus, pour aboutir à ce que le monde de l’argent et le monde de la politique tendent, de plus en plus, à ne faire qu’un. »

André Tardieu, Ancien Président du Conseil, 1936.

La Théatrocratie de Platon

La mise en scène du pouvoir politique est la façon dont ses détenteurs donnent à voir la nature de ce pouvoir aux yeux de ceux qu’ils gouvernent, de leurs pairs ou leurs rivaux.

Il semble qu’assez vite le principe de l’affichage symbolique des différences se transforme en un exercice psychologique du pouvoir, et l’autorité des hommes et femmes qui détiennent le pouvoir politique va être non seulement affichée, mais également dramatisée et mise en scène au travers d’une symbolique stéréotypée ou non.

En fonction des sociétés, de la conjoncture historique, ces mises en scène ont été destinées à impressionner, rassurer, mystifier, terrifier, ou simplement berner les spectateurs.

La mise en scène peut donc avoir une fonction heuristique, illustrant les différentes responsabilités du pouvoir aux yeux des sujets, promouvoir l’éthos de la personne publique ou au contraire jouer un rôle de désinformation analogue à celui de la propagande en insistant sur le pathos. Certaines mises en scène peuvent même être classées dans l’arsenal de propagande du pouvoir.

Ce souci de jouer sur l’apparence, à l’aide de techniques proches de celles du théâtre et du spectacle en général, existe dans de nombreux domaines du pouvoir, et dans toutes les formes de pouvoir politique. (Préambule de l’article de Wikipédia sur la Théocratie)

Alerte rouge n° 5 : Le Nouvel Ordre Mondial.

Nous avons vu dans un précédent article, que la société secrète des Skull & Bones, issue de l’Université de Yale, « dont les membres les plus actifs de l’organisation viennent d’un noyau d’environ 20 à 30 familles, attachées à la défense de leur héritage et de leur lignée. » (Skull and Bones, l’élite de l’Empire) n’hésite pas à signer leurs interventions dans la crise du covid-19.

Par ailleurs, il faut savoir que des réunions soi-disant informelles, avec des participants triés sur le volet, se tiennent régulièrement depuis des années, comme celles du groupe Bildeberg, de la Trilatérale, ou du Forum de Davos… sans que la grande presse s’en occupe particulièrement. Le groupe Bilderberg, Conférence de Bilderberg ou Club Bilderberg, créé en 1954 est un rassemblement annuel d’environ cent trente personnes, composé en majorité de personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias. Les fondateurs et promoteurs étaient le prince Bernhard des Pays-Bas (qui était le président de la réunion jusqu’en 1976) et le conseiller politique polonais Józef Retinger. La Trilatérale (ou Commission trilatérale) est une organisation privée créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations, parmi lesquels Henry Kissinger, Zbigniew Brzezinsk et David Rockefeller. Le Forum de Davos ou Forum Économique Mondial est plus connu… Suite à la crise du covid-19, ce dernier, et sans aucun doute les précédents, veulent nous imposer des décisions prises dans notre dos… comme le montre clairement le site du Forum Économique Mondial (Davos) qui propose unilatéralement leurs soi-disant solutions pour leur « Monde d’après », en annonçant un « Great Reset », une « grande réinitialisation », c’est-à-dire un nouveau système mondial basé sur leurs seules décisions prisent en dehors du système démocratique.

En fait, la crise du covid-19, et la crise économique qui en découle, ne leur sert que de prétexte pour camoufler la faillite du système monétaire actuel. Elle leur permettra de justifier la création à plus ou moins long terme d’un gouvernement mondial et l’édification d’un nouveau système monétaire basé sur une monnaie (dématérialisé ?) entièrement sous leur contrôle. En résumé, les citoyens verront les pouvoirs s’éloigner encore plus d’eux, ils n’auront plus aucune prise sur les décisions les concernant, ils deviendront les jouets de forces obscures… et pour finir, pour le mieux, ils seront plumés.

Valérie Bugault le dit clairement :

« J’ajoute que la fin du dollar en tant que monnaie internationale est la condition sine qua non pour qu’advienne une monnaie mondiale viable, du moins selon les critères de fonctionnement économiques et monétaires imposés par les banquiers internationaux. Or, la fin du dollar comme monnaie mondiale suppose la fin de l’hégémonie de l’empire américain. Dès lors, il devient facile de comprendre que certains membres décisionnaires de cet empire se sont violemment opposés, et s’opposent encore violemment, à ce projet qui aboutira à une disparition de leur situation dominante. Cette partie des dirigeants américains qui se rebellent peut être qualifiée de patriote, il s’agit des gens qui étaient ouvertement impliqués dans la domination du monde par les Américains eux-mêmes. À l’opposé, ces derniers ont pour pires ennemis internes les globalistes apatrides, dont la tête se situe à la City of London, et qui œuvrent en sous-main pour l’avènement d’un gouvernement mondial, lequel suppose la disparition de l’empire US. »

Extrait de l’article Géopolitique du coronavirus I – entretien avec Valérie Bugault 
Stratégika. 15 avril 2020.

De plus, en consultant le site du Forum Économique Mondial (Forum de Davos) vous pourrez constater qu’après avoir pendant des décennies pollué la planète, ils veulent maintenant nous faire croire qu’ils se sont transformés en écologistes vertueux, ils prennent vraiment les gens pour des imbéciles…

Un exemple flagrant est le décret passé en douce début juillet 2020 par le gouvernement Macron sur les milieux aquatiques. Il fera sans doute comprendre définitivement aux écolos et aux amoureux de la nature que ce gouvernement se moque d’eux. Un décret scélérat autorise la destruction des moulins, canaux, étangs et plans d’eau sur simple formalité, sans étude d’impact ni enquête publique ! (hydrauxois)

Alerte rouge n° 6 : L’OMS, Bill Gates et le mauvais usage du pouvoir et de l’argent.

« Pour mettre en place un gouvernement mondial, il est nécessaire de retirer des esprits leur individualisme, leur loyauté aux traditions familiales, leur patriotisme national, et leurs dogmes religieux. »

Dr George Brock Chisholm, premier Directeur général de l’OMS, de 1948 à 1953.

OMS — Fonds privés… (L’OMS dans les griffes des lobbyistes ?). Le problème majeur de l’OMS est qu’elle est depuis plusieurs années financée en grande partie par des entreprises (notamment des laboratoires pharmaceutiques) et des donateurs privés (dont la fondation Bill et Mélinda Gates, son plus grand « donateur », qui prône la vaccination à outrance tous azimuts (BILL GATES : L’INCROYABLE ARNAQUE DERRIÈRE SA FONDATION)

C’est pour cela, sans aucun doute, que Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui n’a aucun diplôme en médecine, a été nommé Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé en 2017 malgré les très lourdes casseroles qu’ils traînent derrière lui. (Les crimes de Tedros Adhanom, directeur général de l’OMS)

« C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. »

Montesquieu — Du pouvoir.

Alerte rouge n° 7 : La crise protéiforme du Covid-19 en France et dans le monde, symptôme d’un monde en perdition.

1) Depuis plusieurs siècles, on sait que la méthode la plus efficace pour stopper une épidémie est la quarantaine. Quarantaine (XIIs) dérivé de quarante d’abord au sens de « espace de quarante jours », au XVIIs, âge de quarante ans » et « « isolement de quarante jours » (pour éviter la contagion). Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Baumgartner et Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 655.

2) De nombreux pays dans le monde ont utilisé ce processus avec un franc succès. Ils ont testé les malades et les ont immédiatement isolés de la population, cassant ainsi la chaîne de propagation du virus.

3) Le point sur les différents tests (Journal des femmes).

4) Les tests PCR n’isolent pas et ne détectent pas le covid-19 comme tel, ils montrent simplement que les testés ont toute une série de virus et de bactéries dans leur corps, ceci n’ont peut-être aucun rapport avec le covid-19. Cependant, quand l’individu est déclaré positif (après un délai de plusieurs jours), il est déclaré systématiquement positif au covid-19. (Il y a des directives pour surestimer considérablement le nombre de décès dans tous les pays)
Article FranceSoir : La grande supercherie des tests PCR, 90 % des cas positifs ne sont pas malades ni contagieux.
[Voir aussi : Le directeur scientifique de Pfizer déclare que la « deuxième vague » a été truquée lors de tests covid faussement positifs, « la pandémie est terminée ».]

5) Des tests nettement plus précis et rapides (30 min) existent, ils furent utilisés depuis le début de la crise par plusieurs pays, au début en Asie, Japon, Corée du Sud, Hong-kong… puis en Europe, Luxembourg, Allemagne, Autriche… ils permirent de détecter rapidement les positifs et de les isoler pour éviter la contagion. (ASIE – ÉPIDÉMIE: Sortir du confinement par les tests sérologiques d’immunité au Covid 19)

6) Un Conseil Scientifique dont plusieurs membres ont des liens avec des intérêts privés, des entreprises pharmaceutiques. Cette collusion a été dénoncée par le Pr Raoul lors de son audition par le Parlement, le 24 juin 2020. Didier Raoult explique, par ce constat, alors qu’il en est membre, son refus d’y siéger. Malgré cette dénonciation faite il y a plusieurs mois déjà aux yeux de tous, ce Conseil Scientifique continue de fonctionner en l’état comme si de rien n’était, en donnant son avis au gouvernement qui le suit.

7) Vous voulez voir quelle est la nature des liens avec des intérêts privés ? Il est bien évident que ceux qui profitent de cette manne ne peuvent pas avoir de jugements objectifs. Ils ne peuvent pas être impartiaux. (Top 13 du classement des revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique et Crise sanitaire : le retour des accusations de conflit d’intérêt)

8) Le gouvernement français, s’appuyant sur les recommandations du conseil scientifique, décide le confinement de l’ensemble de la population. Avant le confinement le port du masque est déconseillé, après le confinement il est imposé !!!

9) En nombre de décès, les pays ayant confiné, comparés avec ceux qui ont testé avec des tests fiables et rapides et n’ont pas confiné l’ensemble de la population (CONFINEMENT MEURTRIER: TOUT CE QUE L’ON NE VOUS A PAS DIT, ABERRATION HUMAINE, SANITAIRE, ÉCONOMIQUE)

10) En France, les effets pervers du confinement. Conclusion de l’article Évaluation de la virulence du SRAS-CoV-2 en France… à partir de la mortalité toutes causes confondues de 1946 à 2020 — Denis G. Rancourt, Ontario Civil Liberties Association, Marine Baudin et Jérémie Mercier, Mercier Production.

“La politique nationale soudainement appliquée de quarantaine forcée et le stress psychologique qu’elle a généré chez les personnes âgées fragiles ont certainement contribué de manière importante à la diminution de l’efficacité de la réponse du système immunitaire à une maladie respiratoire virale (Comas-Herrera, Zalakaín, et al., 2020) et c’est aujourd’hui l’explication la plus probable de la majeure partie du pic de mortalité massif et étroit qui s’est produit en mars-avril 2020 en France. Le même mécanisme fonctionnerait dans n’importe quel cadre (établissement, foyer de groupe, maison, hôpital) où les personnes vulnérables sur le plan de la santé sont isolées et sensibles au stress psychologique.” (Comment le stress rend malade).

11) La France est le seul pays au monde à avoir interdit l’hydroxychloroquine le 27 mai 2020 à la suite d’un article de la revue médicale The Lancet publié quelques jours avant. “L’hydroxychloroquine n’est plus autorisée contre le Covid-19. À la suite d’un avis défavorable du Haut Conseil de la santé publique, le gouvernement a abrogé les dispositions dérogatoires autorisant la prescription de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 à l’hôpital en France, hors essais cliniques. « Que ce soit en ville ou à l’hôpital, cette molécule ne doit pas être prescrite pour les patients atteints de Covid-19 », a réagi le Ministère de la Santé dans un communiqué.” Journal Le Monde du 27 mai 2020. Suite aux protestations d’une partie de la communauté scientifique mondiale ayant démontré que l’article de The Lancet était une falsification grossière écrite par des « scientifiques » à la solde de laboratoires privés, l’hydroxychloroquine a été de nouveau autorisée ultérieurement en France, mais sans publicité. Cependant, les Français peuvent regretter amèrement une telle prévention contre ce traitement. (Tout comme l’Allemagne , le petit Luxembourg a été sauvé par l’hydroxychloroquine)

12) Tous les médecins savent qu’en cas d’épidémie le terrain est primordial. Un sujet ayant de faibles défenses immunitaires aura nettement plus de prédispositions à attraper un mauvais virus. Cela tombe sous le sens, en cas d’épidémie, il est indispensable pour la population de renforcer ses défenses immunitaires. Pour cela il faut prendre des compléments alimentaires, des vitamines par exemple, des probiotiques, pratiquer une ou des activités physiques modérées, bien dormir et… se déstresser. Pourtant en France lors de cette épidémie, et encore de nos jours, une chose ahurissante c’est produite, le gouvernement nous a bombardé incessamment de messages officiels du Ministère des Solidarités et de la Santé nous recommandant, la distanciation, le port du masque (avec retard à l’allumage)… mais jamais, au grand jamais, nous n’avons reçu de sa part, avec autant d’acharnement, le message pourtant fondamental, et même vital, que nous devons impérativement renforcer nos défenses immunitaires !!!

La mise à jour de cette omission plus que suspecte est d’une portée considérable, à l’évidence, ce gouvernement privilégie la contrainte abrupte, l’infantilisation, la peur…, au détriment du bon sens.

13) Cet aspect essentiel de la prévention n’ayant pas manifestement été pris suffisamment en compte par les autorités sanitaires françaises et les responsables politiques, on peut se demander si en droit juridique ils ne peuvent pas être attaqués pour « Abstention volontaire ». L’article 223-6 du Code pénal (article 63-1 de l’ancien Code pénal) condamne l’abstention volontaire de porter assistance à une personne ou des personnes en périls.

14) Rappel : Dans l’article précédent Le Choc en Retour nous avons présenté le livre du Pr Perronne Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? Ce qui dit autrement veut dire : ils ont commis toutes les erreurs possibles. (https://www.alternativesante.fr/coronavirus/y-a-t-il-une-erreur-qu-ils-n-ont-pas-commise)

15) Antoine Hubert : La gestion de la crise du covid est délirante, par Chantale de Senger. L’administrateur délégué d’Aevis Victoria, Antoine Hubert, déplore la gestion actuelle de la crise du Covid-19. (https://www.bilan.ch/economie/antoine-hubert-la-gestion-de-la-crise-du-covid-est-delirante ou “Il faut arrêter d’écouter les médias français. La France est probablement le pays d’Europe qui a le plus mal géré cette crise” selon A. Hubert)

16) Le seuil épidémique a été modifié en juillet 2020 par les autorités sanitaires françaises sans que la population en soit avertie. (FranceSoir) Une preuve irréfutable d’une manipulation à grande échelle.

17) En termes d’importance et de décès, l’épidémie du covid-19 n’arrive qu’en dixième position des épidémies depuis 1945. Alors pourquoi un tel battage ? [NdNM : En fait, il ne semble y avoir eu que la Grippe asiatique
et la Grippe de Hong Kong à atteindre un niveau comparable ou supérieur à la mortalité attribuée à la covid-19, si l’on fait abstraction des maladies endémiques ou épidémiques comme le sida, la tuberculose, le paludisme, etc.. Voir Mortalité dans le monde]

https://www.youtube.com/watch?v=baRauK8yV04

18) On a la méchante impression que tout est fait pour bidouiller les chiffres. (Chronique Covid N°29 – « Santé Publique France a-t-elle manipulé les chiffres d’incidence pour faire croire à une aggravation de la pandémie dans plusieurs gros départements ? » et le point 6 dans Message d’alerte international de professionnels de santé aux gouvernements et aux citoyens du monde)

https://youtu.be/JeliScgfETY
Excellente intervention de Martine Wonner à l’Assemblée Nationale

19) À ce stade, au niveau des rapports de l’État et des citoyens, on se demande où est passé le vrai débat démocratique. Peut-on encore avoir encore dans ce pays, et dans d’autres, un vrai débat contradictoire, où l’avis de ceux qui n’ont pas le pouvoir est pris en compte, afin de comprendre ce qu’il en est réellement dans la réalité ? Ne sommes-nous pas tombés directement dans un système qui impose de force sa vision des choses, sans s’occuper de l’objectivité ?

20) Laurent Toubiana, Chercheur épidémiologiste à l’INSERM et directeur de l’Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (IRSAN), étudie l’évolution de la Covid-19 en France depuis début mars. Son analyse est sans appel : l’épidémie est terminée ! Il l’affirme par un article publié le 15 septembre 2020 (lien). Nous sommes curieux de voir combien de temps mettra le gouvernement pour prendre en compte cette bonne nouvelle… (« J’affirme que l’épidémie est terminée » : entretien exclusif avec un épidémiologiste en colère)

21) La fin de l’épidémie en France est confirmée par les propos des Drs Nicole et Gérard Delepine lors d’une émission du 17 septembre 2020 de LCI. À la fin, André Bercoff, nous surprend en nous disant qu’à cette date, à Amsterdam tout le monde circule sans masque.

22) Décompte morbide faux présenté le week-end du 20 septembre 2020 aux journaux télévisés de 20 h et démenti 3 h 30 plus tard quand les gens dormaient. (https://qactus.fr/2020/10/03/q-infos-excellentissime-toussaint-detruit-le-gouvernement-en-7-minutes/)

23) Le 2 octobre 2020 L’épidémie est terminée en Europe.

24) Comme à Wuhan. (D’après Philippe Klein, médecin français à Wuhan : « L’épidémie est terminée en Chine, la vie a repris son cours »).

25) À l’évidence nous sommes en présence d’un gouvernement partial et mal conseillé par des intérêts privés. Ce gouvernement, qui fait principalement de la communication, est, à l’évidence, pour le moins, d’une insigne incompétence. Toute une série de mesures basées sur aucun fondement scientifique le prouve abondamment, citons un seul exemple, dans une liste qui est longue comme le bras : l’interdiction d’achat d’alcool à partir de 20 h. Ce qui signifie qu’un client peut acheter le contenu d’un caddy de vodka à 19 h 59, mais pas une bouteille à 20 h. Conséquence de toutes ces aberrations scientifiquement injustifiables, les citoyens sont les vrais cocus de cette crise. Une preuve de plus ci-dessous, avec la promotion du vaccin anti-covid qui ne servira à rien compte tenu des mutations du virus.

26) Raoult explique qu’il existe déjà sept mutants de la Covid et vous ne devez pas le savoir ; car c’est toute la stratégie de vaccination qui est en cause — YouTube le censure…, par Patrice Gibertie.

“Les virus mutent, cela ne fait aucun doute, c’est d’ailleurs pour cette raison que le vaccin de la grippe doit être mis à jour chaque année.

La vidéo où s’exprimaient hier Laurence Camoin, Professeur d’Hématologie, et Didier Raoult a été censurée un temps par YouTube. Pourquoi ? 

De « grandes personnalités du monde scientifique » qui se répandent sur les réseaux sociaux en messages de haine irrépressible (après être allées jusqu’à déblatérer sur Didier Raoult dans le New York Times) sont probablement à l’origine de signalements multiples.

Vous ne devez rien savoir des différentes mutations du virus, et des facteurs thrombotiques sur lesquels agit l’hydroxychloroquine, médicament utilisé de façon de plus en plus massive dans le monde. « Il n’y a pas un seul virus. Nous, on a détecté sept mutants qui ont circulé », a indiqué le chercheur marseillais. Selon lui, « ce n’est probablement pas une mauvaise nouvelle ».

“Depuis juillet, depuis l’apparition de ce deuxième acte, les génomes que nous avons ne sont pas les mêmes que ceux que nous avions avant […] Il n’y a pas un seul virus. Nous, on a détecté sept mutants qui ont circulé […] Les mutations que nous voyons sont associées avec la dégradation des organismes [du virus, NDLR]. Quand ça se passe, c’est que ça va mal pour la bestiole”, a affirmé Didier Raoult à Radio Classique…………………..

Le gouvernement français, d’autres états, la Commission Européenne, l’OMS… après avoir dédouané l’industrie pharmaceutique en cas de problèmes résultant de la vaccination (Le Figaro) continuent imperturbablement à prôner la vaccination de masse…

27) L’État allemand, comme l’État français, a profité du confinement pour installer dans notre dos des antennes pour la 5G qui est au demeurant, d’après de nombreux scientifiques, très nocive. (Expansion rapide de la 5G pendant le confinement : coïncidence ou calcul ?)

28) Le 11 octobre 2020, un des hauts responsables de l’OMS, le Dr David Nabarro, candidat présenté par le gouvernement britannique pour le poste de Directeur général de l’OMS en 2017, a fait l’annonce que le confinement entier d’une population est nuisible. Qui en France vous l’a fait savoir ? Certainement pas le gouvernement ! (Coronavirus : L’OMS déconseille aux dirigeants de recourir de nouveau au confinement et Strategika)

29) Une  décision inacceptable : le port du masque est obligatoire dans les écoles à partir de six ans. (Ils osent imposer le masque aux enfants de 6 ans !)

30) Pour couronner le tout, nous apprenons par l’intermédiaire d’avocats que la mise en place des mesures sanitaires prises en France lors de la crise du covid-19 est anticonstitutionnelle. !!!!  Elles ont été prises en dehors du cadre juridique légal défini par la Constitution, prouvant incontestablement de la sorte que le gouvernement français en ne respectant pas le processus légal défini par la Constitution a agi en dehors de La Loi. (https://youtu.be/SVNUhN20igY)

Toutes les mesures prises par le gouvernement depuis le début de la crise sont anticonstitutionnelles

Valérie Bugault, Avocate

31) Se pose alors une question, ne serait-on pas face à une gigantesque manipulation aux services d’intérêts privés ? Une manipulation qui nous ramène aux heures les plus sombres de l’Histoire, et qui fera passer l’anticyclone des Açores qui avait repoussé le nuage de Tchernobyl, ou, la soi-disant présence d’armes de destructions massives en Irak, qui avait motivé la seconde guerre du Golfe, pour des mensonges d’enfants de chœur.(Covid-19: Le jeu des chiffres: La « deuxième vague » est basée sur des statistiques « fake »)

Alerte rouge n° 8 : La stratégie du choc

La stratégie du chocmontée d’un capitalisme du désastre, Naomi Klein, Actes Sud, Arles, 2010.

Présentation de l’Éditeur. Quatrième de couverture.

Qu’y a-t-il de commun entre le coup d’État de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l’effondrement de l’Union soviétique, le naufrage de l’épopée Solidarnosc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l’Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l’année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux — Abou Ghraïb ou Guantanamo — aujourd’hui ?

Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l’avènement d’un « capitalisme du désastre ».

Approfondissant la réflexion militante entamée avec son best-seller No Logo, Naomi Klein dénonce, dans La stratégie du choc, l’existence d’opérations concertées dans le but d’assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d’un ultralibéralisme tout-puissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour substituer aux valeurs démocratiques, auxquelles les sociétés aspirent, la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.

Remarquablement conduite et documentée, cette histoire secrète du libre marché, qui dessine une nouvelle éthique de l’investigation journalistique, s’affirme comme une lecture indispensable pour réévaluer les enjeux des temps présent et à venir, vis-à-vis desquels les citoyens du monde portent, ensemble, une responsabilité impossible à déléguer.

« Au lendemain de la Grande Dépression, Keynes proposa l’instauration d’une économie mixte et réglementée, c’est-à-dire la révolution de la politique gouvernementale qui instaura le New Deal et ses diverses incarnations aux quatre coins du monde. C’est ce système de compromis, de freins et de contrepoids que la contre-révolution lancée par Milton Friedman visait à démanteler, un pays après l’autre. Vu sous cet angle, le capitalisme prôné par l’École de Chicago a effectivement un point commun avec d’autres idéologies dangereuses : la recherche d’une pureté inaccessible, d’une table rase à partir de laquelle bâtir une société modèle entièrement revue et corrigée.

C’est du reste cette volonté de création totale, de puissance divine, qui explique l’attrait qu’exercent les crises et les catastrophes sur les idéologues néolibéraux. Seule l’apocalypse est à la hauteur de leurs ambitions. »

Page 37. 

Alerte rouge n° 9 : La mort de la démocratie.

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » 

Jean-Claude Junker, 28/01/2015.

Jean-Claude Junker, ancien président de la Commission Européenne, retranscrit dans Der Spiegel en décembre 1999 :

« Nous prenons une décision, nous la mettons sur la table et nous attendons pour voir ce qui se passe, si elle ne provoque pas de rejet, parce que la plupart des gens ne comprennent rien à ce qui a été décidé, nous poursuivons, pas à pas, jusqu’au point de non-retour ».

Qu’en conclure ?

1) Si un président d’un organisme démocratique se permet de prononcer de telles affirmations sans être sanctionné par ceux qui l’ont élu, cela signifie qu’au moins la majorité des membres de cette institution ne les trouve pas choquantes et les partage.

2) Compter sur l’ignorance de la population pour prendre des décisions ne peut pas être considéré comme un principe de gouvernement honnête.

3) Devant de tels propos et l’absence de réactions des députés européens, il ne faut pas qu’ils s’étonnent de l’écœurement d’une grande partie de la population pour le monde politique. Sans compter qu’ils ont le culot de se faire passer pour des démocrates respectueux de leurs électeurs alors, qu’en fait, consciemment ou inconsciemment, la plupart sont fascinés par le pouvoir, ce qui, dans les cas extrêmes, aboutit au fascisme.

À propos de la crise du covid-19. Certains sont tellement imbus de leur personne, sont tellement sûrs de ne risquer rien et d’être aux dessus des Lois, qu’ils n’hésitent pas sur le site du Forum Économique Mondial 5fem) à étaler leur plan au grand jour en prônant « The Great Reset » (https://www.weforum.org/great-reset). La crise du covid-19 n’est pas une pandémie, c’est une « plandémie ». Elle a été planifiée longtemps à l’avance. La preuve ci-après. (lien disque, à la rubrique covid du FEM) Un travail aussi considérable, publié sur leur site ne peut pas se faire dans l’urgence. Le site du Forum Économique Mondial a publié ces textes sur son site dès le lendemain de la déclaration par l’OMS d’une pandémie mondiale !!!!!!! 

Pour confirmer cette impression, il nous semble nécessaire de porter à la connaissance des lecteurs, les deux articles suivants que les médias dominants se gardent bien de vous faire connaître : le premier nous alerte sur les manœuvres de la haute finance et le deuxième sur les menaces technologiques dues aux progrès d’une science sans conscience et pervertie !!!! Premier article : Le bon virus au bon moment (et LE PHARMA-DOLLAR) par Andréas Cecchi. Deuxième article : Décryptage de la Pandémie de Covid-19. Un exercice d’ingénierie sociale machiavélique par Amar.

À ce stade, un faisceau d’informations et de preuves s’accumule pour nous faire comprendre que la mondialisation est en marche et qu’elle touche quasiment l’ensemble des pays à des degrés divers.

Quoiqu’il en soit, nous partageons entièrement le point de vue de Kenneth Roth qui est un procureur général américain et le directeur exécutif de Human Rigth Watch depuis 1993. « Le covid-19 pourrait devenir notre prochaine guerre contre le terrorisme. » Ci-dessous, début de l’Article de Serge Bussart dans le journal Le Temps.

“Les restrictions imposées pour combattre la crise sanitaire due au coronavirus inquiètent les défenseurs des droits fondamentaux. Elles pourraient durer bien au-delà de la fin de la pandémie. Directeur exécutif de Human Rights Watch, Kenneth Roth rappelle les effets encore durables de telles mesures aux États-Unis après les attentats du 11 septembre 2001.

Le Covid-19 est-il l’occasion rêvée pour les autocrates en puissance de renforcer leur pouvoir ? Certains scientifiques voient une corrélation entre une plus forte prévalence de maladies au sein d’une population et un surcroît de politiques autoritaires.

Guantanamo toujours ouverte

Le prolongement des confinements, l’engagement de l’armée et de la police pour les faire respecter, la suspension apparemment temporaire des parlements au profit du pouvoir exécutif sont des mesures sans doute nécessaires. Mais leurs effets à long terme inquiètent. Des mesures d’exception sont nécessaires face à l’urgence sanitaire de la pandémie de SARS-CoV-2. Montesquieu ne disait-il pas : « Il y a des cas où il faut mettre, pour un moment, un voile sur la liberté comme on cache les statues des dieux. » Selon les défenseurs des droits fondamentaux toutefois, nombre de libertés qui sont au cœur des démocraties, liberté d’expression, d’association, de manifestation, de la presse, etc. sont en danger. Ils tirent la sonnette d’alarme.

Directeur exécutif de Human Rights Watch (HRW), Kenneth Roth le dit sans ambages :

“Il y a un vrai danger que la pandémie de Covid-19 devienne notre nouvelle guerre contre le terrorisme, une excuse pour divers gouvernements pour saper les droits fondamentaux en exploitant les peurs des gens.”

Le New-Yorkais a pu observer ce phénomène :

“Une fois que les gouvernements ont acquis de nouveaux pouvoirs, il est difficile pour les citoyens d’exiger de retrouver leurs droits, analyse-t-il. Prenez les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Certaines des mesures d’exception prises par le gouvernement américain sont toujours en place. La prison de Guantanamo est toujours ouverte. Les assassinats ciblés sont toujours pratiqués et la surveillance de masse continue.”

Le Patriot Act américain a laissé des traces.

Dans le contexte du Printemps arabe, en 2011, les peuples ont pu s’exprimer l’espace de quelques mois, mais lorsque la répression s’est mise en route, il a été écrasé. “Or aujourd’hui, le Printemps arabe a vécu. Mais, poursuit Kenneth Roth, les mesures d’exception sont toujours là. L’Égypte est un État policier, la Syrie mène une guerre désastreuse.”

Abus de l’état d’urgence en France

Les organisations de défense des droits humains ont dénoncé à l’époque les abus de l’état d’urgence en France au lendemain des attentats terroristes de novembre 2015. Les dispositions d’exception prises à cette période appartiennent désormais au droit commun. Quand le président Emmanuel Macron déclare que “nous sommes en guerre” contre le coronavirus, la métaphore est forte et susceptible de sensibiliser un public au vrai danger de la pandémie. Mais un tel vocabulaire guerrier pourrait justifier des mesures répressives “et transformer une crise sanitaire en crise sécuritaire”, prévient Florian Bieber dans Foreign Policy.

Face au Covid-19, la Chine a limité comme peu d’autres les libertés individuelles en usant du bâton autoritaire. Les démocraties limitent elles aussi ces libertés au nom du combat justifié contre la pandémie. Tout est question de proportionnalité. Ces jours-ci (avril 2020), la Corée du Sud est montrée en exemple pour son dépistage systématique qui a permis de contenir la propagation du Covid-19.

Séoul “a transmis des informations détaillées et très claires sur le mouvement de personnes à tout individu qui aurait pu avoir des contacts avec eux”, nuance toutefois le directeur de HRW.

Le Covid-19 est un prétexte tout trouvé pour renforcer de façon massive la surveillance digitale des citoyens…”

La mort de la démocratie

Il devient de plus de plus évident que la démocratie française est en voie d’extinction. Sa disparition ne se produit pas sous la forme de l’instauration d’une dictature sanglante: élimination physique des opposants, interdictions des partis, suppression du droit de vote et de la liberté de presse. Mais ce n’est guère mieux: elle meurt de l’indifférence. Les Français votent de moins en moins. Aux six législatives partielles de dimanche, la participation connaissait un nouvel effondrement. L’abstention dépasse 79 % dans la 1re circonscription du Haut-Rhin, 82 % dans la 5e de Seine-Maritime et dans la 3e de Maine-et-Loire, 84 % dans la 1re de la Réunion, 83,4 % dans les Yvelines et atteint même 87 % dans la 9e circonscription du Val-de-Marne. Dans ce contexte, le parti présidentiel LREM se ridiculise: aucun de ses candidats n’atteint le niveau pour se présenter au second tour. L’un d’eux réalise à peine 3%! Certains se rassurent à l’idée que seule l’élection présidentielle intéresse les Français. Ils se voilent la face, refusent de voir la réalité. Qu’est-ce qu’une démocratie sans partis politiques, sans projets ni débat d’idées, avec des médias largement formatés, sans parlement, sans députés, sans électeurs, sans peuple? Dans l’avenir tel qu’il s’esquisse, il ne restera in fine en guise de paysage politique qu’un petit pitre élyséen élu avec l’adhésion initiale de 10% des électeurs*, un pantin bavard, gesticulant du matin au soir, au-dessus des cendres de feue, la démocratie, pour donner l’illusion du mouvement.  Mais qui aura l’indécence ou la stupidité de qualifier un tel système de démocratie?

Maxime Tandonnet

Conclusion sur la crise covid-19.

En octobre 2019 un virus inconnu apparaît subitement à Wuhan, puis touche quasiment l’ensemble de la planète, dont la France en février 2020. Le gouvernement français prend des mesures pour limiter la prolifération de l’épidémie dans notre pays. Cependant, face aux trop nombreuses décisions non scientifiques, apparemment incohérentes et absurdes, prises par les pouvoirs publics, auquel s’additionne le suspect feu roulant de la puissance médiatique qui assènent ses « vérités » sans créer de véritables débats, petit à petit, des citoyens, peut-être plus lucides, ou moins naïfs, sont amenés à s’interroger sur la vraie nature de cette crise… Nous avons limité sciemment à trente et un points notre séquence sur le coronavirus, comprenant qu’une fois lancée leur opération de manipulation, celle-ci deviendra permanente tant qu’ils n’auront pas atteint leur objectif… ou qu’ils soient arrêtés par les citoyens les plus conscients.

Quoiqu’il en soit, à la lecture de tout ce qui précède, et plus particulièrement de ce qui est annoncé comme imminent sur le site du gang du Forum Économique Mondial, on peut se rendre compte que la mafia du Nouvel Ordre Mondial est prête à tout pour en finir définitivement avec la démocratie et nos républiques.

Ce qui est prévisible, c’est qu’en France ceux qui jouent constamment sur la peur, nous donneront le coup de grâce quand la grippe saisonnière fera son apparition et saturera comme chaque année les hôpitaux. (lien hôpitaux Delepine) À moins que les perquisitions en cours ou la Commission d’Enquête Sénatoriale composée d’hommes politiques intègres nous en débarrassent avant. 

Aussi, nous les citoyens de bases, nous les travailleurs, nous les abstentionnistes, nous les véritables Gilets Jaunes de la Victoire…, nous qui voulons simplement vivre en paix, une vie libre, dans une République la plus exemplaire que possible, nous vous disons qu’en tant que citoyens conscients de vos manipulations grossières nous ne tomberons jamais dans votre piège diabolique.

En conséquence, nous, en tant qu’authentiques républicains, en tant qu’authentiques démocrates, sachant que la crise du covid-19 a forcément complètement bouleversé le paysage politique français, nous vous attendons pacifiquement avec nos bulletins de vote aux prochaines échéances électorales.

Conclusion générale.

« La crétinisation des mieux éduqués est extraordinaire. »

« La vraie fracture n’est aujourd’hui plus sociale, mais éducative. »

Emanuel Todd. Libération du 6 septembre 2017.

C’est bien ce que révèle la crise du covid-19. Ne nous voilons pas la face devant ces vérités énoncées par ce sociologue reconnu.  Les gogos de tous les milieux sociaux se font enfumer, certains ont même contribués, de bonne foi, à l’établissement de ce régime d’asservissement. Cela  ne vous rappelle t-il pas  les heures les plus sombre de notre histoire.    

« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser. »

Françoise Giroud.  

Surtout ne vous voilez pas la face, depuis le 5 novembre 2020 nous sommes en dictature

Voir aussi :

Médias : on nous cache tout :

Pétition qui porte notamment sur Un collectif de médecins et de scientifiques qui alerte sur les dangers du nouveau confinement, sur le problème de la saturation des hôpitaux par manque de lits et sur la saisonnalité de l’accès aux urgences.

https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps :

La réalité des chiffres sur le Covid-19 d’après des sources officielles européennes. (La comparaison des statistiques européennes prouve combien nous nous plantons…).


Diffusion libre de droits 




Lettre ouverte à Maître Di Vizio, aux Professeurs Raoult et Perronne et au Docteur Fouché

[Source : Profession Gendarme]

Un ami de Profession-Gendarme, ancien trader, nous adresse copie de la lettre qu’il vient de poster à l’intention des personnalités citées en titre.

Chers Maître Di Vizio, Professeur Raoult, Professeur Perronne, Docteur Fouché,

Avant toute chose je tiens à vous faire part de mon admiration pour votre travail et tous ces efforts que vous déployez avec tant de constance et de courage pour défendre la santé, la vie, le bien commun, la vérité et en définitive, la démocratie.

Ceci étant dit, je souhaitais à travers ce message apporter quelques éléments complémentaires sous-jacents qui me semblent très importants dans le cadre de cette crise du Covid et de cette lutte acharnée pour décrédibiliser le travail du Pr Raoult, de ses collègues et de l’efficacité de l’hydroxychloroquine en général.

Le professeur Raoult et son protocole sont d’une certaine manière le caillou dans la botte de cartels et de groupes d’influence extrêmement puissants qui en plus de vouloir obtenir des gains et des plus valus astronomiques sont animés par un désir ardent de mettre en place un nouveau système basé sur un nouveau paradigme qui leur sera encore bien plus favorable que celui qui prévalait jusqu’à ce jour.

Et cela dépasse largement le domaine purement médical… Ceci se fera au détriment du vivant, de la santé, des libertés et de la démocratie.

Biotechs, Newtech et plus valus à 5 chiffres

Je reçois de temps à autre un bulletin d’information boursière conçu par des analystes financiers connectés au cœur nucléaire qu’est Wall Street.

Celui du mois de juillet proposait de prendre le train de la douzième prophétie de Bill Gates, sachant que les onze premières se sont réalisées comme prévue et que la douzième devrait elle aussi se réaliser, car d’une certaine manière, l’on peut dire qu’elles sont toutes auto réalisatrices, compte tenu de la puissance de feu et du pouvoir d’influence du prédicateur en question, de tous ses apôtres et de leurs armées, pour parler de manière métaphorique. (Je vous laisse deviner qui…)[*]

En fait cette prophétie prêche pour la mise en place d’une nouvelle société où sera célébré l’avènement des newtechs, des biotechs, le tout supervisé par le lobby de la finance internationale.

Les objectifs de cours, ou plutôt de plus valus sont de l’ordre de 15 000 % et plus.

La date butoir pour prendre le train était le 22 septembre; cela m’angoissait quelque peu car ayant enquêté minutieusement sur cette affaire depuis le début, je savais qu’ils allaient accélérer la cadence durant l’automne et cette date du 22 septembre me confortais dans mon ressenti.

Pour parvenir à de tels objectifs de cours, il faut bien entendu en finir avec l’ancien modèle: c’est un peu comme dans le cas d’un breuvage; pour le savourer, il faut vider le verre de son contenu, le laver et ensuite y verser le nouveau breuvage.

C’est aussi un peu comme pour reconstruire un pays, s’enrichir et donner du travail à ses entreprises et à ses copains; on bombarde à volonté, on rase tout et ensuite, on reconstruit avec des financements internationaux en endettant les nations détruites… Beaucoup de pays en ont déjà fait les frais; c’est à notre tour maintenant !

En réalité, ces newtechs et biotechs misent sur ce virus, sur les confinements, les vaccins, le tout contrôle, la digitalisation à outrance de la société et de l’être humain, sur l’effondrement de notre système et de notre économie pour implémenter leur modèle et en tirer tous les avantages inhérents tant en terme de richesse que de pouvoir.

Quand on a une idée des individus et des fonds d’investissement qui sont impliqués dans cette dynamique, l’on peut imaginer que parier n’est pas seulement parier…

Ces individus sans scrupules ont généralement de quoi donner un coup de pouce voire même les moyens de tout orchestrer pour que le business model arrive à son terme.

J’ai été trader et analyste de marché, et je sais que tout ou presque est manipulation et que rien de ce qui se produit n’est fortuit, sinon qu’il y a dans la plus grande partie des cas des commanditaires très puissants qui créent des tendances, des contre tendances et des événements déterminés pour potentialiser ou engendrer des dynamiques  et obtenir les objectifs recherchées in fine.

Ceci, ni la presse ni la radio ni la TV vous l’expliquera … Au contraire, ces médias sont les outils des maîtres de l’ingénierie sociale qui contrôle les esprits des braves gens pour les mener à « bon port » en les manipulant à souhait .

Nota: Si les liens ci dessous sont inactif, merci de copier-coller dans votre navigateur ou moteur de recherche

Je vous recommande de regarder par exemple l’évolution du cours de Moderna où Bill Gates et ses amis ont pas mal d’implications.

Voir l’évolution sur un an (1A) sur le graphique. Mettre le curseur sur le top du 17 juillet; c’est édifiant ! L’on comprends dès lors que l’hydroxychloroquine devient très gênante pour ce genre de biotech et tant d’autres encore…

https://www.boursorama.com/cours/MRNA/

[Historique pour MODERNA en date du 17 juillet 2020 :
Dernière valeur 94.85
Variation +15.94%
Volume 102 538 515
Ouverture 83.36
+ Haut 95.21
+ Bas 82.61

Dans un autre domaine, regardons l’évolution d’entreprises comme Amazon et Netflix ces derniers mois et notamment pendant la période du premier confinement… Ca donne le vertige, mais ça n’est rien comparé à d’autres entreprises qui sont impliquées dans la mise en place du nouveau modèle sociétal et économique… Lorsque les gens sont confinés ou qu’ils doivent porter un masque en tout lieu, ils finissent par prendre un abonnement chez Netflix et faire leurs courses chez Amazon, surtout si nos gouvernants bienveillants obligent les commerces non essentiels à fermer et à mourir, de même pour la culture, le spectacle, la restauration etc. Graphique Amazon : voir sur un an, (1A) et se positionner sur le top du 02 septembre…

https://www.boursorama.com/cours/AMZN/

[Historique pour Amazon en date du 2 septembre 2020 :
Dernière valeur 3 531.45
Variation +0.92%
Volume 3 866 667
Ouverture 3 550.00
+ Haut 3 550.00
+ Bas 3 486.69

Voir Netflix ; Évolution sur un an (1A) Voir l’évolution entre le 18 mars et le dernier top (pic haussier) 

https://www.boursorama.com/cours/NFLX/

[Historique pour Netflix en date du 1er septembre 2020 :
Dernière valeur 556.55
Variation +5.10%
Volume 9 506 934
Ouverture 532.58
+ Haut 557.39
+ Bas 532.45

Voilà pourquoi il est important de tout détruire même si cela doit créer des drames, de la ruine, des suicides, de la maladie, de la dépression, etc. Comme l’a dit Macron, c’est une guerre, oui une guerre, contre les peuples, une guerre silencieuse, sans bombes, avec pour seules armes des médias corrompus à la solde de politiques ayant prêté allégeance à des cartels aux finalités plus que douteuses, tout ceci en échange de compte off shore bien garnis et bien cachés derrière des montages d’ingénierie financière…

Ces acteurs économiques ont en actifs financiers des sommes qui dépassent le PIB de plusieurs pays européens tels que la France, L’Allemagne, La G.B, L’Italie etc. Ils ont de grands pouvoirs d’influence et infiltrent les institutions, les réseaux politiques… Et en échange de quelques faveurs financières, ils obtiennent ce qu’ils souhaitent si vous voyez ce que je veux dire…

Nous avons plus ou moins fait le tour de cette affaire Gilead et de son Remdésivir et il est évident qu’il y a des conflits d’intérêts à bien des niveaux et dans bien des pays… Il y a aussi probablement des délits d’initiés pour ce qui à trait aux cours de bourse de l’action, autant pour parier à la hausse que pour parier à la baisse (V.A.D) ( Connaissance à l’avance de l’évolution du cours de bourse pour se positionner à la hausse ou la baisse et profiter du delta de plus value).

Mais il est plus que probable que l’on observe le même phénomène avec beaucoup d’autres entreprises impliquées dans cette affaire du covid… Il est très facile pour ces gens très puissants et très influents de « suggérer » aux responsables politiques de tel ou tel pays de prendre telle ou telle décision afin d’obtenir tel ou tel résultat dans le but de parvenir à tel ou tel objectif…

J’ai aussi travaillé dans le domaine des réductions de consommations énergétiques avec des grandes industries et des administrations, et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir des liens de corruption et des conflits d’intérêt atteignant des niveaux très préoccupants, en dépit du beau discours officiel… Je ne rentrerai pas dans les détails mais tout cela est franchement très inquiétant… Le système est gangrené, et ce à beaucoup de niveaux et dans des domaines très vastes et très variés… Nous avons affaire à de véritables mafias en cols blancs qui opèrent en bandes organisées avec le soutien logistique des médias mainstream et de l’ingénierie sociale.

Nous donnons un vote de confiance à certains individus pour gérer les affaires de la cité dans la recherche du bien commun, mais ces derniers  nous trahissent et nous livrent en pâture à des prédateurs sans vergogne, quand ils ne sont pas en plus psychopathes… De la santé aux radars en passant par les énergies, l’agro chimie, etc. Tout est perclus de conflits d’intérêts et de corruption !

La gangrène ne concerne pas seulement la France, mais elle remonte aussi jusqu’à Bruxelles qui est un véritable cheval de Troie pour les lobbies de tout crin. (Bruxelles n’est qu’un étage de la fusée)

Bruxelles nous a trahis avec le Remdésivir, et maintenant, ils veulent mettre en place un plan de vaccination de masse dès l’été prochain. Un vaccin douteux préparé en toute hâte en faisant fi de toutes les étapes à respecter dans l’élaboration et la sécurisation. Le problème ne se limite donc pas à Hydroxychloroquine vs Remdesivir… C’est l’arbre qui cache la forêt…

https://fr.sputniknews.com/europe/202010301044656911-la-presidente-de-la-commission-europeenne-explique-comment-les-pays-de-lue-recevront-le-vaccin/

Alors bien sûr que le Professeur Raoult, ses collègues et ce super protocole efficace et économique sont un gros caillou dans la botte de ces traîtres qui nous ont vendus aux lobbies de l’industrie pharmaceutique, de la finance mondiale, des biotechs et autres newtechs qui rêvent de nous digitaliser pour mieux nous contrôler et avoir encore plus de big data à commercialiser !

Avec la Chloroquine, tout l’échafaudage s’effondre et le business plan de cette belle affaire part à la corbeille ! Autant dire Maître que vous êtes en train de tirer sur un fil qui va vous emmener à une grosse, voire très grosse pelote de laine, et c’est peu dire ! Vous n’imaginez même pas ! 

Un autre aspect intéressant à souligner dans cette affaire est relatif à la bulle des marchés financiers.

De fait, cette « crise » a permis aux gros opérateurs de la crever en provoquant un  « crash éclair » suivi d’un rebond fulgurant n’obéissant pas aux règles habituelles de la mécanique des marchés. Conséquence : les 600 plus grosses fortunes américaines et les 1500 plus grosses fortunes mondiales ont ainsi augmenté leurs actifs financiers pour une valeur d’environ +25% ! Dans le jargon des traders, certains appellent cela « saigner les pigeons »… Grâce à ce type de mouvement, on provoque d’importants transferts de richesses vers les portefeuilles des commanditaires.

Plus de richesse encore, pour plus de pouvoir d’influence et de corruption ou de coercition !

Pot des vins et aides financières en échange de lock down des pays

Je tiens aussi à attirer votre attention sur un aspect des choses qui a été mis en lumière par un article publié entre autres sur le site web de l’association professionnelle de la gendarmerie, lequel phénomène a été repris dans une vidéo d’information présentée par Mr François Asselineau, président de L’UPR. Quelle que soit notre obédience politique, nous devons bien admettre que ce Monsieur n’est pas du genre complotiste ! L’on a ainsi appris que certaines instances financières internationales proposaient des pots de vins aux gouvernants et des financements aux pays en échange du lock down des pays et de tout les reste (Masques, vaccins, digitalisation à outrance, contrôle total des individus, etc.)

Bien évidemment, ceux qui acceptent de telles offres ne vont pas s’en vanter, mais le président de Biélorussie après avoir refusé un marché aussi néfaste et douteux à décidé de porter à la connaissance du public ces agissements dignes d’une mafia… Soit dit en passant, il a refusé de confiner et pour autant, la mortalité liée au covid est plutôt faible dans ce pays.

Par contre, l’on constatera que son refus l’a placé dans la ligne de mire de ces instances mafieuses et que depuis lors, il semble faire face à une petite révolution colorée comme certains savent si bien les organiser lorsque l’on ne leur prête pas allégeance ! ( Ces instances sont très très puissantes ! )

En résumé…,  on vous confine, on détruit votre économie, et pour vous soigner, on vous prête de l’argent, on vous surendette, et ensuite on hypothèque votre pays pour se faire rembourser, à moins que l’on procède à un Big Reset en échange de…

Professeur Raoult, vous êtes l’empêcheur de tourner en rond, et avec toute votre bonne volonté, votre sagesse et votre savoir, vous avez mis sans le savoir le pied sur un boîte de Pandore dont vous êtes sur le point, avec Maître Di Vizio et d’autres confrères courageux, de libérer le Chaos !

Lorsque le pouvoir devient tyrannique et toxique, le seul pouvoir qui puisse rétablir l’état de droit est le pouvoir judiciaire avec l’aide, dans ce cas précis, d’experts comme vous, comme Perronne, Tibiana, Toussaint, etc. Si votre enquête et celle des magistrats en charge du dossier s’attaque aux véritables sous-jacents, aux commanditaires et complices de cette crise destructrice, il est à penser que vous aurez besoin de beaucoup de soutien, mais aussi de protection, car vous vous attaquez à un véritable dragon dont vous ne voyez que le bout de la queue…

Sachant que dans cette affaire beaucoup de pays occidentaux sont impliqués, excepté la Suède qui visiblement n’a pas cédé ni aux chants des sirènes ni à l’hystérie, je terminerai par le cas de l’Espagne que je connais bien, car je suis frontalier et j’ai quelques implications à différents niveaux dans ce pays. J’ai passé mon confinement près de San Sebastian, au Pays Basque espagnol.

Professeur Raoult, je suis vos travaux depuis le début de cette crise. Compte tenu de la situation en Espagne, j’ai pris contact avec l’IHU de Marseille ou l’on m’a même transmis un numéro de ligne directe que je pouvais communiquer aux instances espagnoles afin d’avoir accès à tous les détails de votre protocole. J’ai envoyé des mails à plusieurs grands hôpitaux, collèges de Biologistes, presse, en cherchant à les informer et les sensibiliser en vue de venir en aide. J’ai même fais en sorte que le message arrive au commandement de la Guardia Civil d’une grande région du nord de l’Espagne.

À vrai dire, j’ai eu peu ou pas de retour, et j’ai été indigné de voir comment vous étiez parfois méprisé et déprécié dans la presse mainstream qui H24 faisait le décompte des morts en expliquant qu’il n’y avait pas de remède pour faire face à cette terrible maladie qui obligeait  les gens à rester enfermés chez eux. En Espagne, il n’était même pas possible de sortir une heure pour faire du sport. Enfin, vint le déconfinement et très rapidement le port du masque obligatoire en tous lieux, même pour aller à la plage ou pour se promener dans la montagne !

À en croire le discours officiel, il n’y a pas de remède à cette maladie et il faut attendre le vaccin qui arrivera dès l’été prochain (Même version que Macron et que l’U.E.). Certains médecins courageux ont dénoncé des incitations financières et des directives de l’administration pour déclarer comme cas Covid tous les cas suspicieux… Même les morts d’accident de la route, de cancers, etc., etc. ont été déclarés Covid ! Plutôt étrange non ? Surtout frauduleux !

Les personnes âgées ont été abandonnées dans les maisons de retraite ou chez elle, ce qui a engendré de nombreux décès, bien sûr classés Covid ! Enfin, certains scientifiques dénoncent la manipulation frauduleuse des tests PCR et des cycles d’amplification qui atteignent des valeurs inacceptables… J’ai échangé avec des gens qui ont été confinés suite à des test positifs, et qui ne comprenaient pas, car ils n’ont jamais eu aucun symptôme ni mal être…

Les médias et les politiques passent leur temps à instiller la peur ici aussi et ils maltraitent les citoyens à coups de confinements localisés en attendant le reconfinement généralisé et le vaccin salvateur qui arrivera des mains généreuses de L’U.E.

Il est étrange de constater qu’à peine une semaine après le début du confinement, les soi-disant experts de la TV espagnole nous expliquaient à chaque instant que le monde ne serait plus jamais comme avant, qu’il faudrait s’habituer à la nouvelle normalité, à la distanciation sociale et attendre le vaccin salvateur pour pouvoir retrouver un peu de liberté ! Ou ces gens sont des oracles, ou ils lisaient la feuille de route de leurs maîtres de l’ombre… Je pense plutôt à la deuxième version !

En Espagne, les médecins et policiers de la dissidence sont stigmatisés, mais l’État profond ne parvient pas pour autant à faire taire leur voix porteuse de vérité. L’association Espagnole des militaires a mis en lumière que plusieurs agences de « fact checking news » [nouvelles de vérification des faits] reliées à des chaînes de grande audience étaient financées par la fondation Bill et Melinda Gates… Et c’est la même chose dans d’autres États où les médias et leurs agences de vérification ont passé leur temps à promouvoir la terreur, la nouvelle normalité, le Remdesivir, à décrédibiliser la chloroquine, à faire croire qu’il n’y a pas d’autre alternative que le vaccin, etc.

Il apparaît clairement que cette sale affaire va bien au-delà des frontières de l’Hexagone et qu’elle dépasse le simple cadre d’un conflit d’intérêt entre le labo Gilead et des acteurs du monde politique et d’autre du monde de la santé !

Il est vraiment URGENT que la justice et les forces de l’ordre mènent des enquêtes exhaustives en mettant en perspective toutes les facettes de cette affaire, en espérant que le dragon les laissent mener à bien leur mission pour que nous soyons libérés de cette tyrannie sanitaire qui finit par nous détruire à petit feu. Le troisième pouvoir doit soutenir les professionnels de santé intègres qui en plus de privilégier la santé de leurs patients, ont le mérite volontairement ou involontairement d’ouvrir la boite de Pandore, ce qui  permettra aux citoyens et à la justice de voir tous les aspects de cette opération et de mettre hors d’états de nuire les commanditaires et leurs complices.

Je tiens à saluer au passage le travail de l’association professionnelle de la gendarmerie qui, à défaut de pouvoir s’exprimer en direct, essaye, par ses publications, de réinformer les citoyens manipulés par ces médias qui pour beaucoup d’entre eux suivent les consignes de ces élites criminelles corrompues. Je vous informe donc que je leur enverrai une copie de cette missive, car il font partie des citoyens courageux qui œuvrent pour le bien commun et pour la défense de nos libertés tout comme vous le faites jour après jour.

Enfin, en marge de cette plainte et de l’action juridique que vous entreprenez, il serait peut-être opportun d’unir les talents et de rejoindre d’autres collectifs d’avocats et de magistrats qui agissent, tant au plan national qu’au plan international, tous unis au sein d’un même mouvement pour la défense de la santé, de la vie, des libertés et de la démocratie.

En espérant que ces quelques informations vous seront d’utilité pour élargir le champ de vos investigations, je tiens à vous témoigner toute mon admiration et ma gratitude en mon nom et au nom de beaucoup d’autres personnes, parmi lesquelles des personnes portant l’uniforme. 

Un ancien trader qui vous admire


[*] Voir aussi : La religion de l’Antéchrist et Qui est l’Antéchrist ?




La fausse pandémie de Covid-19 est le plus grand crime contre l’Humanité, selon un avocat allemand

[Source : Fils de Pangolin]

Bonjour, je m’appelle Reiner Fuellmich et je suis admis au barreau en Allemagne et en Californie depuis 26 ans. J’ai pratiqué le droit principalement en tant qu’avocat plaidant contre des sociétés frauduleuses telles que la Deutsche Bank, autrefois l’une des plus grandes banques du monde et des plus respectées, aujourd’hui l’une des organisations criminelles les plus toxiques au monde. VW, l’un des constructeurs automobiles les plus importants et les plus respectés au monde, aujourd’hui connu pour sa fraude géante sur le diesel et Kuehne and Nagel, la plus grande compagnie maritime du monde, que nous poursuivons dans une affaire de corruption de plusieurs millions de dollars. Je suis également l’un des quatre membres de la commission d’enquête allemande sur le Corona. Depuis le 10 juillet 2020, ce comité écoute un grand nombre de témoignages de scientifiques et d’experts internationaux pour trouver des réponses aux questions sur la crise du Corona, que de plus en plus de personnes dans le monde entier se posent. Tous les cas de corruption et de fraude commis par les entreprises allemandes mentionnés ci-dessus sont dérisoires en comparaison de l’ampleur des dommages que la crise du Corona a causés et continue de causer. Cette crise du Corona, selon ce que nous savons aujourd’hui, doit être rebaptisée « scandale du Corona ». Et les responsables de cette crise doivent être poursuivis pénalement et pour dommage civil. Sur le plan politique, tout doit être fait pour que plus jamais personne ne soit en position de pouvoir tromper l’humanité ou tenter de nous manipuler avec ses programmes corrompus. C’est pourquoi je vais maintenant vous expliquer comment et où un réseau international d’avocats plaidera la plus grande affaire de délit civil de tous les temps : le scandale de la fraude Corona, qui s’est entre-temps transformée en probablement le plus grand crime contre l’humanité jamais commis.

Les crimes contre l’humanité ont été définis pour la première fois dans le cadre des procès de Nuremberg après la Seconde Guerre mondiale, c’est-à-dire lorsqu’ils ont concerné les principaux criminels de guerre du troisième Reich. Aujourd’hui, les crimes contre l’humanité sont régis par l’article 7 du Code pénal international. Les trois grandes questions auxquelles il faut répondre dans le cadre d’une approche judiciaire du scandale du Corona sont les suivantes:
1- Y a-t-il une pandémie de Corona ou seulement une pandémie de test PCR ? Plus précisément, un résultat positif au test PCR signifie-t-il que la personne testée est infectée par le Covid-19 ou cela ne signifie-t-il absolument rien en rapport avec l’infection par le Covid-19 ?

2- Les mesures dites anticorona telles que le confinement, les masques faciaux obligatoires, la distanciation sociale et les règlements de quarantaine servent-ils à protéger la population mondiale contre le Corona ? Ou ces mesures ne servent-elles qu’à faire paniquer les gens pour qu’ils croient, sans se poser de questions, que leur vie est en danger afin, qu’en fin de compte, les industries pharmaceutiques et technologiques puissent générer d’énormes profits grâce à la vente des tests PCR, tests antigènes et anticorps et vaccins, ainsi qu’à la récolte de nos empreintes digitales génétiques ?

Et 3- Est-il vrai que le gouvernement allemand a fait l’objet d’un lobbying massif ? Plus que tout autre pays, les principaux protagonistes de cette soi-disant pandémie de Corona, M. Drosten, virologiste à l’hôpital de la Charité à Berlin, M. Wheeler, vétérinaire et chef de l’équivalent allemand du CDC, le RKI, et M. Tedros, chef de l’Organisation mondiale de la santé ou OMS, ont fait savoir que l’Allemagne était un pays particulièrement discipliné et qu’elle devait donc devenir un modèle pour le reste du monde pour son respect strict, et bien sûr réussi, des mesures de lutte contre le Corona.

Source [en anglais] ➡️ https://youtu.be/kr04gHbP5MQ

https://youtu.be/UQFZHtnW8DY



Les projets des Maîtres du Monde

[Source : Les projets des Maîtres du Monde. Écrit en 1999 par Sylvain Timsit]
Stratégies pour un contrôle global de la société

Les projets et les objectifs des « Maitres du Monde » pour le contrôle des individus et de la société…
Certains projets concernent notre futur proche. D’autres sont déjà devenus une réalité…

Les
projets
Stades de réalisation
5 – projet totalement réalisé
4 – majoritairement réalisé
3 – partiellement réalisé
2 – début de réalisation
1- stade préliminaire
Les
objectifs
(bénéfices attendus
pour le contrôle social)
Les moyens utilisés
Degrés de mise en application
5 – totale
4 – majoritaire
3 – avancée
2 – partielle
1- préliminaire
Manipulations
génétiques

Fin de la procréation humaine naturelle

Création d’humains génétiquement modifiés, clonage

Fin de la procréation naturelle et libre.

Réalisation du « meilleur des
mondes
 » d’Aldous Huxley 
Horizon de réalisation: 2020

Obtention de l’accord du public: très difficile
Stade de réalisation: 1 

OBJECTIFS 

Développement d’un nouveau marché: celui des enfants-produits, vendus
sur catalogue, avec des qualités physiques et psychiques
proportionnelles à leur prix de vente (enfants beaux et intelligents
vendus très cher pour les riches, enfants laids et bêtes vendus moins
cher pour les pauvres…) 

Création d’humains mutants spécialisés, adaptés au travail et au rang
social qu’on leur destine. 

Modification génétique de la « nature humaine » 

Création d’humains aux facultés intellectuelles « bridées » 

Limitation génétique du libre-arbitre, de l’anticonformisme, de
l’imagination… 

Limitation de l’aptitude au bonheur, du sentiment d’union avec les
autres ou avec la nature

MOYENS
UTILISES
 Diffusion massive dans
l’environnement de pesticides, PCB (polychlorobiphényles), et autres
polluants connus pour leurs effets d’augmentation de la stérilité
masculine.
Lorsque suffisamment d’humains seront stériles, le seul choix sera de
recourir à la procréation artificielle.
Degré d’application: 4  

Banaliser le recours aux techniques de procréation artificielle, en les
justifiant par des motivations médicales: bébés-éprouvette, mères
porteuses, couveuses pour bébés prématurés nés à 6 mois…
Degré d’application: 3 

Banaliser les manipulations génétiques justifiées par des motivations
médicales (thérapies géniques, prévention génétique des maladies)
Degré d’application: 2 

Les moyen ultimes:

 Proposer aux populations d’échanger la liberté de procréer
contre l’accès à la « pilule d’immortalité » ou de « super-longévité » que
les laboratoires ont déjà mise au point (à partir d’un cocktail
d’hormones, de vitamines, d’oligo-éléments, d’anti-oxydants, et de
certains extraits végétaux).

Compte-tenu des problèmes démographiques que causerait cette future
pilule, son accès serait réservé aux personnes qui auront accepté de se
faire stériliser.

A terme, l’égoïsme des gens leur fera choisir la « vie éternelle » plutôt
que la possibilité d’avoir des enfants naturels. D’autre part, la
tentation d’accepter sera renforcée par la possibilité de choisir sur
catalogue les caractéristiques de son enfant.
Degré
d’application: 0 

 Utiliser
des virus manipulés génétiquement pour greffer des gènes modifiés dans
l’ADN des individus, à leur insu et contre leur volonté. La mutation
génétique se propagerait exactement comme une épidémie.

Les laboratoires pharmaceutiques pourraient aussi utiliser cette
méthode pour créer de nouvelles maladies dont ils seraient les seuls à
vendre le remède…
Degré d’application: 2

Rendre
floue la frontière entre le vivant
et le non-vivant

Augmenter la confusion du public sur ce qui distingue les êtres vivants
et les machines.
Horizon de réalisation: 2000

Obtention de l’accord du public: assez aisée
Stade de réalisation: 3

OBJECTIFS 
Obtenir une acceptation plus facile des manipulations génétiques et des
futurs implants
MOYENS
UTILISES
 
Banaliser et multiplier les machines qui imitent l’apparence ou le
comportement des êtres vivants:
– robots-jouets, tamagoshis
– réalités virtuelles, artefacts, avatars…
– animateurs TV virtuels
– au cinéma: personnages androïdes ou porteurs d’implants bioniques,
créatures mi-hommes mi-machines…
Degré d’application: 3
Implants

Faire entrer les machines dans les corps

Horizon de réalisation: 2012
Obtention de l’accord du public: difficile
Stade de réalisation: 2

OBJECTIFS
Contrôle des corps et des esprits par des implants
électroniques et des prothèses bioniques

Création d’humains aux fonctions modifiées Préparer le terrain pour que
le public accepte les futurs implants
de localisation et d’identification greffés sous la peau

Généralisation du recours aux implants par les salariés pour accroître
leurs performances professionnelles(implants neuronaux pour accroître
la mémoire et les capacités de calcul, implants bioniques pour
accroître la force ou les capacités physiques…)

Bientôt, le recours à des « implants professionnels » sera indispensable
pour avoir des chances de trouver un travail. voir l’article « Vers
un contrôle social bionique
« 

MOYENS UTILISES
Banaliser les implants à usage médical, afin de diminuer la méfiance
instinctive du public à l’égard de l’intrusion de la machine dans le
corps.
Degré d’application: 4

Promouvoir la mode des piercings, pour habituer
le public à l’intrusion des objets matériels dans le corps.
Degré d’application: 5

Rendre obligatoire les implants pour
l’identification des animaux domestiques.

Degré d’application: 4
Organiser (ou laisser s’organiser) un attentat
nucléaire dans une ville occidentale pour rendre obligatoires les
implants de localisation et d’identification pour chaque individu, au
nom de la « sécurité » et de la « lutte contre le terrorisme ».
Degré d’application: 3

Traçabilité
totale des individus

Horizon de réalisation: 2000
Obtention de l’accord du public: aisée
Stade de réalisation: 4
OBJECTIFS

Obtenir une connaissance précise du « profil » de chaque individu:
opinions, comportements, déplacements, fréquentations, habitudes,
standard de vie…

Pouvoir localiser chaque individu avec précision et en temps réel, où
qu’il se trouve.

MOYENS UTILISES
Fichiers informatiques, cartes de crédit, téléphones portables,
Internet, réseau Echelon… Tous les moyens actuels de surveillance
électronique sont détaillés sur la page « Une
liberté sous surveillance électronique
« …
Degré d’application: 5

Placer une balise de localisation par satellite sur toutes les voitures.
Aux Etats-Unis, les voitures produites par certaines marques intègrent
déjà ce système, qui est présenté au consommateur comme un avantage
pour sa sécurité en cas d’accident (la balise avertit automatiquement
le centre de secours et transmet la localisation précise de l’accident)
L’adhésion du public sera obtenue à coup sûr grâce à une promesse de
réduction des cotisations d’assurance: la balise réduira en effet les
vols de voiture, celles-ci pouvant être instantanément localisées.
Degré d’application: 3

Développer des systèmes individuels de localisation et
d’identification: collier ou bracelet électronique, implant
électronique placé sous la peau, ou tatouage sur la peau d’un code
barre invisible à la lumière ordinaire (lisible par un scanner)

Aux Etats-Unis ou en France, le bracelet électronique est déjà
expérimenté sur des prisonniers en liberté surveillée.

L’implant de localisation existe
également: de la taille d’un grain de riz, la puce « Digital Angel » est
fabriquée par la société Applied
Digital Solutions (ADSX) qui édite un site
spécial
consacré à Digital Angel.

Plus fort encore, une autre société dénommée « Alien
Technology » (sic!) produit depuis 2002 une micro-puce de la
taille d’un grain de sable (environ 100 microns de coté). Cette
technologie a été mise au point au Centre Auto-ID, un laboratoire
installé au sein du MIT (Massachusetts Institute of Technology), et
financé par d’importants industriels, parmi lesquels Gillette, Procter
& Gamble ou Philip Morris.
Degré d’application: 2

Généralisation
de la monnaie électronique

Horizon de réalisation: 2010

Obtention de l’accord du public: facile
Stade de réalisation: 4

OBJECTIFS
Traçabilité totale des achats effectués par les individus. Connaissance
accrue de leur comportement et de leur profil social et culturel.

Association automatique de consommateurs identifiés par leur carte à
des produits identifiés par le code-barre. Possibilité de « débrancher »
un individu gênant des systèmes informatiques, et de lui couper tout
accès à la consommation (y compris pour les produits nécessaires à la
survie quotidienne).
Possibilité d’enlever toute existence économique à un individu.

MOYENS
UTILISES 
Populariser les cartes de crédit, en mettant l’accent sur leur facilité
d’utilisation
Degré d’application: 5

 Lancer le porte-monnaie électronique, appelé à remplacer
totalement l’argent liquide
Degré d’application: 2

 Mettre en avant les problèmes de sécurité et de coût liés au
transport et à la fabrication de l’argent liquide. Démontrer que
l’argent liquide est devenu obsolète à l’age du numérique.
Degré d’application: 2

Abêtisation
de la population
 
Horizon de réalisation: 1990
Obtention de l’accord du public: très facile
Stade de réalisation: 5 
OBJECTIFS 
Empêcher le public de réfléchir et de se poser intelligemment des
questions sur sa condition, et sur la manière dont la société est
organisée et dirigée. 

Rendre le public plus facilement manipulable en affaiblissant ses
capacités d’analyse et de sens critique

MOYENS
UTILISES 
Diffuser massivement des programmes TV débilitants Noyer les
informations et connaissances importantes dans un flot d’informations
insignifiantes
.
Censure par le trop-plein d’informations. 
Promouvoir des loisirs de masse débilitants 

Encourager la consommation de tranquillisants et somnifères 

Autoriser sans restriction la consommation d’alcool, et le vendre à un
prix accessible aux plus défavorisés. 

Faire en sorte que l’éducation donnée aux « couches inférieures » soit du
plus bas niveau possible.

Réduire le budget de l’éducation publique, et laisser se développer
dans les écoles des conditions de chaos et d’insécurité qui rendent
impossible un enseignement de qualité. 

Limiter la diffusion des connaissances scientifiques (en
particulier dans les domaines de la physique quantique, de la
neurobiologie, et surtout de la cybernétique –
la science du contrôle des systèmes vivants ou non-vivants).

Limiter aussi la diffusion des concepts les plus puissants concernant
l’économie, la sociologie, ou la philosophie.

Parler au public de technologie plutôt que de science. 
Degré d’application: 5

Affaiblir
les énergies individuelles
 
Horizon de réalisation: 1990

Obtention de l’accord du public: facile
Stade de réalisation: 5  

OBJECTIFS 
Les biologistes ont démontré que le stress et un faible niveau
d’énergie physique et mentale permettent d’obtenir l’inhibition de
l’action (voir les ouvrages du neurobiologiste Henri Laborit,
ou le film d’Alain Resnais « Mon oncle d’Amérique »)

L’inhibition de l’action diminue la capacité de réaction des individus,
et rend leur rébellion plus improbable.

Affaiblir les énergies individuelles permet aussi de diminuer les
capacités de réflexion et d’organisation de la population.

MOYENS UTILISES
Augmenter le niveau de stress des individus.Rendre leur survie
économique de plus en plus difficile et précaire (renforcement de la
« pression économique »)

Créer des environnements urbains laids et déshumanisés, et d’où la
nature est totalement absente

Maintenir des conditions stressantes dans les transports en commun et
la circulation automobile.

Laisser se développer une violence urbaine permanente dans les
quartiers défavorisés. Laisser augmenter la pollution

Rendre les gens à demi-malades, grâce à l’alimentation industrielle.
Puis, aggraver leur état grâce aux effets secondaires des médicaments
censés les soigner. L’industrie agro-alimentaire et l’industrie
pharmaceutique se donnent la main et partagent les mêmes intérêts…
(tout cela étant financé par les populations, via les systèmes
d’assurance-maladie)

Encourager la consommation de somnifères et de tranquillisants.
Autoriser sans restriction la consommation d’alcool

Saturer l’espace par des rayonnements électromagnétiques nuisibles au
fonctionnement du cerveau: émetteurs pour les téléphones portables,
ondes hertziennes, lignes électriques à haute tension…
Degré d’application: 5

Anéantissement
du pouvoir des états


Horizon de réalisation: 1995

Obtention de l’accord du public: facile
Stade de réalisation: 4

OBJECTIFS
 voir
l’article « Le pouvoir a
déjà changé de mains
« 
MOYENS
UTILISES
 voir l’article « Le pouvoir a
déjà changé de mains
« 
Création
d’armées et de polices privées
 
Horizon de réalisation: 2020
Obtention de l’accord du public: difficile
Stade de réalisation: 1
OBJECTIFS 
Donner aux grandes multinationales la possibilité de défendre
directement leurs intérêts dans le monde, en attaquant les états qui ne
se plieront pas aux règles du nouvel ordre économique.
Une armée privée existe déjà au Etats-Unis. Il s’agit des
sociétés DynCorp, CACI,
et MPRI,
prototypes des futures armées privées.
Dyncorp est intervenu dans de nombreuses régions où les États-Unis
souhaitaient intervenir militairement sans en porter la responsabilité
directe (en Amérique du Sud, au Soudan, au Koweït, en Indonésie, au
Kosovo, en Irak…). Les armées privées (appelées
« sous-traitants » par le Pentagone) représentent 10% des effectifs
américains envoyés en Irak.
 
MOYENS
UTILISES 
Commencer par banaliser l’existence de polices et milices privées, pour
les résidences ou les quartiers les plus riches
Degré d’application: 2 

Renforcer la propagande pour une économie ultra-libérale, et présenter
l’idée d’armée privées comme un moyen de diminuer le coût des armées
tout en améliorant leur efficacité, grâce au principe d’économies
d’échelle (en louant les services d’armées privées, les états n’auront
plus besoin d’entretenir en permanence une armée nationale dont
l’utilisation effective n’est que ponctuelle)
Degré d’application: 2

Mind
Control
Technologies de contrôle des
esprits Horizon de réalisation: 2005
Obtention de l’accord du public: facile (grâce
à son ignorance scientifique)
Stade de réalisation: 2 
 les antennes du projet HAARP en Alaska
OBJECTIFS 
Contrôle ultime des individus Contrôle électronique de
l’humeur et du comportement des populations Possibilité
d’influencer une foule, en la rendant apathique, ou au contraire
subitement violente (des tests ont peut-être été effectués au
Rwanda, au Burundi, et en ex-Yougoslavie)
MOYENS
UTILISES 
Emission d’ondes psychotroniques (ondes basse fréquence ou très haute
fréquence, capables d’influencer le fonctionnement du cerveau en
interférant avec les ondes utilisées par les processus cérébraux).
En cours d’expérimentation: le projet HAARP développé
par l’armée américaine à Gakona en Alaska, et les expériences menées
sur la base américaine de Pine Gap en Australie.
Degré d’application: 3  

Contaminer l’eau et les aliments avec des molécules agissant sur
l’humeur et sur l’esprit.
Degré d’application: ?

 Diffuser dans l’eau ou les aliments des micro-robots (ou
« nano-machines ») invisibles à l’oeil nu. Une fois dans le corps, des
centaines de micro-robots porteurs d’une micro-puce électronique
pourraient aller se greffer sur les neurones pour en prendre le
contrôle.

Des nano-robots invisibles à l’oeil nu ont déjà été produits, et
l’interfaçage neurone-microprocesseur a
déjà été expérimenté avec succès en laboratoire.
La technologie des micro-processeurs ultra-miniaturisés est également
maitrisée depuis quelques années.
Degré d’application: 1

Destruction
de la nature sauvage


Horizon de réalisation: 2000Obtention de
l’accord du public: facile
Stade de réalisation: 4

OBJECTIFS
 voir
l’article « La destruction
de la nature est voulue
« 
MOYENS
UTILISES
 voir l’article « La destruction
de la nature est voulue
« 
Black-out
sur les extra-terrestres

Horizon de réalisation: 1950
Stade de réalisation: 5
OBJECTIFS
 Empêcher
le public de rêver d’une
autre référence que l’ordre social actuel, et l’empêcher d’élargir son
horizon intellectuel et conceptuel. Ne pas laisser le champ de
conscience des individus s’étendre au-delà de notre planète et de son
ordre social.
MOYENS UTILISES
Décrédibiliser les témoignages à propos
des OVNI. Décrédibiliser les scientifiques qui se risqueraient à
travailler sur le sujet. Infiltrer les associations d’ufologues afin
que leur discours et leur action soit caricaturale et ne puissent être
pris au sérieux. Maintenir le secret militaire sur les observations
effectuées par des pilotes de l’armée ou certains astronautes.
Classer « top secret » les contacts déjà établis avec d’autres
civilisations depuis les années 50 (depuis que notre planète a attiré
des visiteurs, en se faisant repérer depuis l’espace les émissions
hertziennes et par les explosions atomiques: bombes de Hiroshima et
Nagasaki, mais aussi les quelques 600 explosions atmosphériques
réalisés pour les tests militaires jusque dans les années 70)
Degré
d’application: 5

© Sylvain Timsit – Syti.net, 1999