Représailles au sabotage du gazoduc NordStream par l’Amérique : les câbles sous-marins internet ?!…

[Source : les7duquebec.net]

Par Marc Rousset.

Vladimir Poutine, lors de son discours au Kremlin, qui fera date, d’unification à la Fédération de Russie, du vendredi 30 septembre, a accusé l’Amérique d’avoir provoqué l’explosion des gazoducs : « La dictature des États-Unis repose sur la force brute, c’est la loi du plus fort ». Poutine a imputé ce sabotage aux États-Unis qui « font pression » sur les pays européens pour qu’ils coupent complètement leur approvisionnement en gaz russe « afin de s’emparer (eux-mêmes) du marché européen ».

Et Poutine accusateur encore plus direct et formel contre les États-Unis d’ajouter dans son discours afin d’ouvrir les yeux aux Européens lobotomisés, des traîtres que sont Macron, Scholz, von der Leyen :

« Les sanctions ne suffisent pas aux Anglo-Saxons ; ils sont passés au sabotage incroyable, mais vrai : après avoir organisé des explosions sur les gazoducs internationaux Nord Stream, qui longent le fond de la mer Baltique, ils ont commencé à détruire les infrastructures énergétiques paneuropéennes. C’est clair pour tous ceux qui en bénéficient. C’est celui qui en profite qui l’a fait, bien sûr ».

Le saboteur, c’est donc bien les États-Unis et personne d’autre ! À qui profite le crime ? Aux seuls États-Unis !

Le sabotage est énorme et n’a pu être réalisé que par une puissance étatique puisqu’il y a eu deux explosions de 500 kg et 700 kg de TNT (magnitudes 2,1 et 2,3 sur l’échelle de Richter) dans les eaux internationales à l’est de l’île danoise de Bornholm, selon l’institut norvégien de sismologie « Norsar ». Les fuites de gaz sont énormes avec des bouillonnements allant de 200 à 900 mètres de diamètre, jusqu’à ce que les deux gazoducs Nord Stream 1 et 2 se vident complètement en plusieurs jours. Il semble que les deux gazoducs soient inutilisables, car l’eau est rentrée dans les gazoducs pour les remplir complètement avec des dommages irréparables.

L’Allemagne, caniche de l’OTAN, capitule honteusement face à la destruction de sa puissance économique par l’Amérique, reste totalement passive face à la catastrophe que représente pour son industrie la perte de compétitivité en matière d’approvisionnement énergétique, ne dit rien et se jette par lâcheté encore davantage dans les bras et les filets de l’Amérique. Déjà le 7 février 2022, l’incapable Olaf Scholz, un duplicata de Macron, n’avait pas bronché ni fait la moindre remarque lorsque, lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, Joe Biden avait dit publiquement, en sa présence puisqu’il était debout derrière le pupitre d’à côté, « que les États-Unis ne se priveraient pas d’arrêter Nord Stream 2, en cas de guerre avec la Russie ». L’Allemagne dirigée par les incapables SPD, style Renaissance en France, ne proteste pas et capitule donc une seconde fois dans son histoire depuis 1945. L’ennemi de la France, de l’Union européenne et de l’Allemagne, ce n’est pas la Russie, mais bel et bien les États-Unis qui nous saoulent de belles paroles utopiques, moralistes, kantiennes, démocratiques, droit-de-l’hommistes, mais sont en fait de vrais gangsters égoïstes ne croyant, comme le philosophe Hervé Gusdorf, qu’au seul rapport de forces (« Tout n’est que force et rapport de forces »). Il est clair, comme le démontre ce sabotage machiavélique, que les États-Unis veulent supprimer tous les liens entre l’Allemagne, l’Europe et la Russie ! « Divide ut regnes ! » disaient les Romains.

Pourquoi n’y a-t-il aucun doute possible que c’est l’Amérique, notre pseudo-alliée depuis Lafayette, qui a bel et bien fait exploser les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, ce que confirme l’expert genevois Jacques Baud, ancien haut responsable de l’OTAN ? D’une façon non exhaustive, les principales raisons nous semblent être les suivantes :

  • – Les gazoducs appartiennent à la Russie. Si Poutine voulait supprimer le gaz aux Allemands, il lui suffisait de fermer le robinet. Pourquoi donc se serait-il embarrassé à faire exploser ses propres gazoducs, d’autant plus que c’était une opportunité pour lui de les rouvrir, après des négociations avec l’Allemagne, ce qui n’est plus possible aujourd’hui !
  • – En fait c’est parce que le bon sens, qui manque aux Macron, Scholz et Cie vendus à l’Amérique, commençait à s’emparer des Allemands avec des manifestations de masse dans la rue, en demandant purement et simplement sur leurs pancartes de protestation la réouverture des gazoducs Nord Stream 1 et 2. L’Amérique a alors pris peur que le vent tourne prochainement en Allemagne et a voulu commettre un acte irréversible en détruisant pratiquement les deux gazoducs ;
  • – De nombreux hommes politiques allemands commençaient aussi à demander la réouverture des gazoducs Nord Stream, et plus particulièrement les dirigeants de l’AfD, à l’origine de nombreuses déclarations et manifestations de foules ;
  • – L’île danoise de Bornholm, où ont eu lieu les explosions, est géographiquement très stratégique, car elle est située en plein milieu d’un rétrécissement de la mer Baltique et donc très surveillée par l’OTAN. Il était donc très difficile aux navires russes de passer inaperçus ;
  • – Et c’est justement vers cette île de Bornholm qu’ont eu lieu tout récemment des soi-disant exercices de la marine américaine avec de nombreux vols d’hélicoptères de l’US Navy, ce qui a été confirmé officiellement par le magazine spécialisé américain « Sea Power » ;
  • – Biden, comme déjà mentionné ci-dessus, a déclaré explicitement devant Scholz, début février, que le gazoduc Nord Stream 2 devait être détruit en cas de guerre avec la Russie ;
  • – Biden, l’inconscient « Sleepy Joe », a décidé cette mesure préventive et punitive de sabotage, craignant aussi que cet hiver, les Européens finissent par craquer et recommencent à importer massivement du gaz russe écologique bon marché, en se passant de l’abominable gaz de schiste américain ;
  • – L’Amérique, comme le remarque également l’expert genevois Jacques Baud, a déjà saboté et détruit en 1982, pendant la guerre froide, un gazoduc soviétique qui devait passer par l’Ukraine pour alimenter l’Europe ;
  • – N’oublions pas que si des gens meurent aujourd’hui en Ukraine, c’est à cause de la seule Amérique qui a empêché Zelensky de négocier, en mars 2022, avec la Russie, contrairement ce qu’il souhaitait spontanément ! L’Amérique va-t-en-guerre a convaincu Zelensky qu’elle allait détruire la Russie avec des sanctions économiques très dures, jamais vues et jamais pratiquées jusqu’à ce jour, tout en lui fournissant des armes modernes, ce qu’elle fait effectivement, tout comme le valet Macron avec les canons Caesar prélevés sur les stocks peu garnis de l’armée française. L’Amérique emploie l’arme des sanctions économiques et « fournit le matériel de guerre tandis que les Ukrainiens fournissent les cadavres », comme l’a très bien explicité le président du Mexique !
  • – C’est une trop belle occasion pour l’Amérique de détruire l’industrie lourde européenne et allemande qui disparaîtra par manque de compétitivité (disparition d’un « peer competitor ») ou qui cherchera à délocaliser dans le sud des États-Unis pour survivre, en augmentant le PIB américain et le nombre des chômeurs en Europe !
  • – L’Amérique pourra aussi prendre une partie du marché européen avec un gaz de schiste non écologique et deux fois plus cher, nécessitant le transport par des méthaniers polluants sur l’Atlantique et la création d’usines de liquéfaction dans les ports européens, autre source de pollution. Il faudra 700 méthaniers pour traverser l’Atlantique et remplacer les 55 milliards de m3 de gaz qui arrivaient par Nord Stream 1 ! Bravo, Madame von der Leyen, déjà vendue à l’Amérique en raison des nombreux contrats de l’UE signés avec Pfizer, afin de faciliter l’embauche de votre mari dans une filiale du Groupe, pour nous conduire tout droit à une Europe désindustrialisée, ruinée, non écologique et asservie à l’Amérique !
  • – L’obsession de l’Amérique, comme l’a très bien formulé Brzezinski dans « le Grand Échiquier », c’est de mettre fin à toute idée gaullienne de l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, de couper les relations naturelles et complémentaires entre la Russie et l’Europe !

Biden, par cet acte odieux et stupide vis-à-vis de ses alliés européens, vient de commettre une faute cardinale, susceptible de donner la victoire finale à la Russie ! Trop, c’est trop ! Et les médias politiquement corrects ne pourront pas cacher indéfiniment les vérités énoncées ci-dessus. L’Occident, l’Amérique, l’OTAN et l’UE ont décidé et cru mettre à genoux la Russie, à coups de sanctions économiques astronomiques, d’aide financière démesurée et de matériel militaire à l’Ukraine qui a déjà perdu tout son matériel de guerre d’origine détruit par les Russes, en lui gelant les réserves en euros et dollars de sa banque centrale avec des méthodes de gangsters, pour la déclarer très vite en cessation de paiement, en l’excluant du système de transfert Swift très répandu dans le monde, en n’hésitant pas à assassiner la fille de Douguine, et même, comme nous le vivons actuellement, à faire exploser des gazoducs vitaux !

C’est cette même Amérique odieuse qui a cru devoir bombarder Hiroshima et Nagasaki avec l’arme nucléaire, qui a détruit Caen et Le Havre en France, qui a, comme le remarque Poutine dans son discours, détruit aussi Dresde, Hambourg, Cologne et de nombreuses autres villes allemandes, sans aucune nécessité militaire, qui a déclenché la guerre du Vietnam avec le prétexte de fausses attaques de navires américains par la marine vietnamienne, qui a déclenché une guerre horrible en Irak avec les soi-disant armes de destruction massive de Saddam Hussein et les petites fioles « bidon » en guise de preuves déposées sur sa table aux Nations unies par le général Powell, qui a fait stupidement bombarder la Libye du colonel Kadhafi par les caniches Sarkozy et Blair, avec la bénédiction d’Obama.

C’est aussi cette même sainte nitouche Amérique qui, malgré la chute du Mur de Berlin, a déclenché les hostilités envers la Russie avec l’extension sans fin de l’OTAN à l’Est, qui a organisé le coup d’État de Maïdan à Kiev en 2014, afin de renverser le Premier ministre ukrainien pro-russe, démocratiquement élu, avec l’aide des mouvements nazis ukrainiens et des services secrets polonais.

La grande frousse de l’Amérique, c’est l’Europe de Brest à Vladivostok, l’axe Paris-Berlin-Rome-Moscou, le projet de Confédération européenne présenté par François Mitterrand qui incluait la Russie et excluait l’Amérique, en 1991, comme réponse politique française à la demande par Gorbatchev de la paix, de la coopération pacifique avec la Russie, de la mise en place d’une « Maison commune européenne ».

Les médias français et occidentaux mentent donc comme des arracheurs de dents en niant l’évidence, que c’est donc bel et bien l’Amérique qui a bombardé les gazoducs Nord Stream 1 et 2 ! Trump, qui sait parfaitement que Biden est l’auteur de la « bourde », est d’ailleurs sorti pour la première fois de de son silence ; il a insisté sur la gravité du sabotage qui peut conduire « à des événements graves à terme, à une escalade majeure et à la guerre ». Son cri du cœur « N’aggravez pas les choses avec l’explosion du gazoduc » est un appel direct à Biden !

La Russie a donc le droit légitime de rendre la monnaie de la pièce à l’Amérique en s’en prenant aux câbles internet sous-marins stratégiques d’importance vitale pour Wall Street, contrairement à l’économie russe. Les autoroutes de fibre optique reposant au fond des mers sont des artères vitales. On en compte plus de 420 dans le monde, totalisant 1,3 million de kilomètres, soit 32 fois le tour de la Terre, soit 3 fois la distance de la Terre à la lune. N’en déplaise aux satellites, 99,7 % des échanges de données entre les continents passent par des câbles sous-marins constitués de fibres optiques. Ce sont tous les jours 10 000 milliards de dollars de transactions financières qui passent par ces câbles ! Wall Street et les Bourses européennes pourraient s’effondrer du jour au lendemain si ces câbles étaient coupés ! Swift, le fameux réseau de messagerie bancaire pour les virements internationaux, d’un montant de 77 000 milliards de dollars en 2019, dont a été exclu la Russie par les Occidentaux, afin de mieux la détruire, passe par ces câbles sous-marins !

Ce plus d’un million de kilomètres de câbles internet reliant les continents est très vulnérable ! Les câbles sont enterrés entre 1 et 3 mètres lorsqu’ils sont proches des côtes et simplement posés sur le fond lorsque la profondeur de l’eau augmente, donc très faciles à sectionner si un État dispose du matériel adéquat. Il se trouve que la Russie et les États-Unis entraînent leurs sous-mariniers à poser des mouchards pour espionner ou pour détruire discrètement les câbles ! Leurs armées disposent toutes deux de submersibles spécialement adaptés, des sous-marins nucléaires d’attaque équipés de sas et de sous-marins de poche, pour intervenir en profondeur et en toute discrétion. Au début des années 2000, l’US Navy avait consenti une rallonge de 1 milliard de dollars pour transformer un SNA tout juste entré en service, l’USS Jimmy Carter, en spécialiste des opérations sous-marines spéciales (ce qui a été le cas pour le sabotage de Nord Stream par l’Amérique à Bornholm).

En 2021, un navire océanographique russe a été repéré au large de l’Irlande ! Il aurait suivi les câbles Celtic Norse et AEConnect-1 qui relient l’île aux États-Unis. À son bord se trouvait un mini sous-marin capable de plonger à 6 000 mètres de profondeur ! L’Europe pourrait donc se retrouver totalement coupée d’internet contrôlée par les géants américains, sans réseaux sociaux et sans moyen de communiquer. La prochaine cible prioritaire pour la Russie, afin de calmer Biden, Macron, Scholz et von der Leyen, dans le contexte actuel, pourrait donc être les câbles de communication sous-marins qui relient l’Europe aux États-Unis, plutôt qu’une bombe tactique nucléaire en Ukraine, comme le réclame le guerrier tchétchène Kadyrov !

Dans l’un de ses rares jours de sincérité, à la veille de sa mort, l’ordure socialiste, décadente, hypocrite, mais très intelligente François Mitterrand a pu confier à Georges-Marc Benamou, auteur du livre « Le dernier Mitterrand » : 

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ».

Marc Rousset
Auteur de « Comment sauver la France/Pour une Europe des nations avec la Russie »




L’attaque sous faux drapeau, une spécialité américaine

Par Jean-Michel Grau

Depuis les guerres du Vietnam et d’Irak, en passant par la crise de Cuba, l’empire US s’est fait une spécialité de l’attaque sous faux drapeau. Pour créer le chaos partout dans le monde, afin d’assurer ensuite la « pax americana », garante de sa suprématie par la force du dollar américain sur la planète, en d’autres termes, par l’organisation du monde selon les règles américaines.

C’est cette organisation qui est en train de prendre fin aujourd’hui avec la guerre en Ukraine et la mise en place d’un monde multipolaire sous l’hospice de la Chine et de la Russie avec l’OCS.(([1] Organisation de Coopération de Shanghaï))

Pour bien comprendre en quoi consistent les attaques sous faux drapeau, dont les US n’ont pas l’exclusivité dans l’Histoire, mais dont on peut quand même leur attribuer la paternité dans la majorité des cas recensés depuis 1960, rien ne vaut quelques exemples, tous reconnus d’ailleurs depuis, par les services secrets américains.

Nous développerons ici quatre cas emblématiques des attaques sous faux drapeau américaines depuis 1960, mais il en existe encore beaucoup d’autres.(([2] Daniele Ganser, les guerres illégales de l’OTAN, Éditions Demi-Lune))

Le projet d’attaque américaine sous faux drapeau à Cuba

Voici probablement le projet d’attaque sous faux drapeau le plus monstrueux jamais imaginé. Il est l’œuvre de l’état-major militaire américain.

Comme l’a admis le gouvernement américain, des documents récemment déclassifiés montrent qu’en 1961, les chefs d’état-major interarmées américains ont approuvé un plan visant à faire exploser des avions américains, à l’aide d’un plan élaboré impliquant l’échange d’avions, ainsi qu’à commettre des actes terroristes sur le sol américain, puis à rejeter la faute sur les Cubains, afin de justifier une invasion de Cuba pour renverser son Premier ministre Fidel Castro.

« Le Pentagone, qui est qualifié aujourd’hui encore par les médias de masse de “ministère de la Défense” mais qui devrait plutôt être désigné comme “ministère de l’attaque” si l’on se base sur les faits historiques, voulait une invasion de Cuba et la chute de Castro. »

« Ceci ressort d’un plan hautement confidentiel surnommé “Opération Northwoods”, daté du 13 mars 1962, qui n’a jamais été mis en œuvre. L’opération Northwoods a été signée par le plus haut général du Pentagone, le chef d’état-major interarmées Lyman Lemnitzer, sous les ordres directs du Secrétaire à la Défense McNamara. Les documents, à l’époque classés top secret, offrent une perspective rare et accablante sur l’activité guerrière illégale aux États-Unis. Le plan prévoyait de faire sauter des avions et des bateaux du Pentagone et de commettre des attentats terroristes aux USA afin d’attribuer la responsabilité de ces crimes à Fidel Castro. Dans l’optique d’une stratégie de la tension, de telles attaques sous faux pavillon devaient répandre peur et effroi dans la population américaine. Sous l’emprise de la colère et en état de choc, les citoyens américains auraient alors approuvé une invasion de Cuba, d’après ce que prévoyait le Pentagone. »

« Sans que quiconque au sein du Congrès soit au courant, Lemnitzer et l’état-major interarmées ont secrètement franchi la limite de l’État de droit », critiqua le journaliste américain James Banford, qui permit au public d’accéder aux documents secrets de l’Opération Northwoods. « Au nom de l’anticommunisme, les militaires ont proposé une guerre terroriste secrète et sanglante contre leur propre pays, afin de mettre l’opinion publique de leur côté dans la Guerre folle qu’ils voulaient mener contre Cuba. »(([2] Daniele Ganser, les guerres illégales de l’OTAN, Éditions Demi-Lune))

Ce plan échafaudé par le président Eisenhower à la fin de son mandat devait déboucher six mois plus tard sur la crise des missiles russes de Cuba en réponse aux missiles américains mis en place en Turquie, menant le monde au bord d’une troisième guerre mondiale…

L’attaque américaine sous faux drapeau au Vietnam

La NSA admet avoir menti sur ce qui s’est réellement passé dans l’incident du golfe du Tonkin en 1964, en manipulant des données pour faire croire que des bateaux nord-vietnamiens avaient tiré sur un navire américain, le Maddox, afin de créer une fausse justification de la guerre du Vietnam. Le président Lyndon Johnson affirme le 4 août que les États-Unis ont été agressés dans le golfe du Tonkin par le Vietnam du Nord, ce qui par la suite s’est avéré un mensonge. Gene Poteat, l’analyste en chef de la CIA à l’époque démasqua le mensonge de guerre de l’administration Johnson, concluant des données disponibles qu’il est « impossible que des torpilles aient été tirées sur les contre-torpilleurs ».

Il ajoute qu’il était assez clair que le Président Johnson et son secrétaire d’État à la Défense Mc Namara voulaient la guerre. Il n’y eut jamais d’enquête sur l’incident.

Mais lorsqu’on demanda à Mc Namara en 1999 si « l’attaque » du 4 août s’était produite, il admit : « Ce que je pense est clair : elle n’a jamais eu lieu. »(([3] Peter Lennon, The attack that never was. The Guardian, 17 Avril 1999))

Les US vont bombarder le Vietnam sans mandat de l’ONU lors d’une guerre illégale d’agression. La guerre tuera trois millions de Vietnamiens et 58 000 soldats américains.

L’attaque américaine sous faux drapeau en Irak

Les États-Unis ont faussement accusé l’Irak d’avoir joué un rôle dans les attentats du 11 septembre — comme le montre un mémo du secrétaire d’État à la défense — comme l’une des principales justifications du lancement de la guerre en Irak. Même après que la Commission du 11 septembre ait admis qu’il n’y avait aucun lien, Dick Cheney a déclaré que les preuves sont « accablantes » qu’Al-Qaïda avait des relations avec le régime de Saddam Hussein, que Cheney avait « probablement » des informations dont la Commission ne disposait pas, et que les médias ne « faisaient pas leurs devoirs » en rapportant de tels liens. De hauts responsables du gouvernement américain admettent désormais que la guerre en Irak a été lancée pour le pétrole… et non pour le 11 septembre ou les armes de destruction massive. Malgré les affirmations antérieures de « loups solitaires », de nombreux responsables du gouvernement américain affirment aujourd’hui que le 11 septembre était un acte de terrorisme parrainé par l’État, mais que l’Irak n’était pas l’État qui soutenait les pirates de l’air. De nombreux responsables américains ont en effet affirmé que le 11 septembre était une opération sous faux drapeau menée par « des éléments dévoyés » (sic) du gouvernement américain.(([4] https://globalresearch.ca/53-admitted-false-flag-attacks/5432931))

Les attaques américaines sous faux drapeau en Europe

« Un ancien Premier ministre italien, un juge italien et l’ancien chef du contre-espionnage italien admettent que l’OTAN, avec l’aide du Pentagone et de la CIA, a mené des attentats terroristes en Italie et dans d’autres pays européens dans les années 1950 et a accusé les communistes, afin de rallier le soutien des populations à leurs gouvernements en Europe dans leur lutte contre le communisme. Comme l’a déclaré un participant à ce programme autrefois secret :

« Il fallait attaquer des civils, des gens, des femmes, des enfants, des innocents, des inconnus éloignés de tout jeu politique. La raison en était très simple. Ils étaient censés forcer ces gens, le public italien, à se tourner vers l’État pour demander une plus grande sécurité. »

Ils auraient également mené des attaques terroristes en France, en Belgique, au Danemark, en Allemagne, en Grèce, aux Pays-Bas, en Norvège, au Portugal, au Royaume-Uni et dans d’autres pays.

Les attentats sous faux drapeau perpétrés conformément à ce programme comprennent entre autres : le meurtre du Premier ministre turc (1960), des attentats à la bombe au Portugal (1966), des attentats terroristes en Turquie (1971), l’attentat de Brescia (1974), les fusillades d’Istanbul (1977), l’enlèvement et le meurtre du Premier ministre italien Aldo Moro (1978), l’attentat à la bombe dans la gare de Bologne (1980) et la fusillade et le meurtre de 28 clients dans le comté du Brabant, en Belgique (1985). »(([4] https://globalresearch.ca/53-admitted-false-flag-attacks/5432931))

Autant d’attentats faisant des centaines de morts et de blessés graves.

Odessa, la prochaine attaque sous faux drapeau ?

Alors qu’aujourd’hui la guerre en Ukraine fait rage, menée contre la Russie par l’OTAN finançant et manipulant le gouvernement ukrainien, et qu’on s’achemine lentement mais sûrement vers un désastre total pour l’armée ukrainienne et les mercenaires de l’OTAN, se pose la question d’une attaque sous faux drapeau des forces de l’OTAN.

À ce sujet, il n’est pas inutile de rappeler les récentes attaques sous faux drapeau en Ukraine avec les massacres ukro-nazis mis sur le dos des Russes à Boutcha, dans une manipulation sommaire de cadavres exhumés ainsi que le sabotage de Nord Stream par l’OTAN, mis aussi sur le compte des Russes en représailles, alors qu’il suffisait juste pour ceux-ci de fermer les robinets…

À l’heure où la débandade finale approche pour l’Ukraine et l’OTAN, il reste donc encore à cet avatar armé américain une ultime carte à jouer : celle de l’action terroriste sous faux drapeau.

N’ayant jamais été capables de gagner une guerre depuis 1945, mis à part celle de l’île dérisoire de la Grenade en 1983, il ne reste plus aux Américains que la déstabilisation des États et le terrorisme pour maintenir encore la suprématie de leur monnaie de singe dans le monde. Avec la guerre d’Ukraine, on est en train de clore ce long chapitre sanguinaire, dans ce qui risque d’être une sorte de baroud d’honneur avec une dernière attaque sous faux drapeau. La ville « candidate » à cette attaque paraît toute trouvée : Odessa.

Odessa reste aujourd’hui la seule ville que ne contrôlent pas encore les Russes pour boucler la mer Noire. En lançant un missile nucléaire tactique sur Odessa entre Steadfast Noon(([5] http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/10/11/steadfast-noon-23381.html)) cette semaine, qui arrive à point nommé pour préparer ce nouveau coup fourré, et les mid-terms de début novembre, le Deep State US a un argument en or pour entrer en guerre contre la Russie « en représailles », et court-circuiter du même coup les élections avec la loi martiale en les reportant sine die pour cause de guerre.

Ville martyre depuis que les ukro-nazis, qui ont pris le pouvoir avec le coup d’État de Maidan en 2014, ont perpétré des massacres contre la population civile,

« Odessa est un objectif prioritaire des Russes qui prévoient d’y mener une offensive entre la fin 2022 et début 2023. C’est également pour cette raison qu’en juillet 2022, a été formée “la brigade Odessa”. Elle est l’une des 16 brigades composées de citoyens du sud de l’Ukraine, formées depuis mars 2022 et destinées à être opérationnelles dès maintenant, avec l’ambition de libérer les villes de Nikolaiev à Odessa. »(([6] Jacques Baud, Opération Z, Max Milo))

Il est donc tentant pour le Deep-State américain de jouer la carte de l’attaque sous faux drapeau à Odessa, sachant que cette ville stratégique est dans la ligne de mire des Russes. S’agira-t-il d’une attaque nucléaire tactique ou d’une « bombe sale », nul n’a la réponse à ce jour, mais ce risque est loin d’être exclu. Difficile de dire en effet quel est le rapport de forces de ces fous furieux que sont les straussiens au sein du Pentagone, de la CIA et du Département d’État. Il ne faut pas oublier qu’avec cette guerre d’Ukraine, les straussiens du Deep-State aux ordres de l’oligarchie ploutocrate anglo-saxonne jouent leur va-tout. Ils n’en ont pas d’autres à leur disposition. S’ils ne gagnent pas cette guerre : plus de Great Reset, plus de monnaie numérique, plus de gouvernance mondiale.

Dans ce combat de titans, la responsabilité de la Russie est énorme. Elle n’a pas le droit à l’échec, mais possède plusieurs atouts dans sa manche pour gagner :

1) Son économie dynamique, renforcée par les sanctions. De quoi alimenter son armée pléthorique en matériel de pointe. Pour rappel, sa dette est dérisoire comparée aux dettes faramineuses britannique, française, américaine et japonaise : le rapport avec son PIB est de 13,8 %, celui de la Grande-Bretagne de 85,5 %, de la France de 98 %, des États-Unis de 107 % et du Japon… de 250 % !

2) Elle a l’appui stratégique, économique et financier de la Chine, ce qui n’est pas rien, ainsi que celui des autres membres de l’OCS dans le cadre des nouvelles routes de la soie.

3) Elle est l’un des principaux fournisseurs de matières premières du monde dont l’Europe ne peut se dispenser comme on va le voir cet hiver…

4) Enfin, elle possède un armement sophistiqué de premier ordre avec ses missiles hypersoniques capables d’anéantir n’importe quelle capitale occidentale sans être détectés. Les scientifiques américains reconnaissent à ce sujet qu’il leur faudra au moins dix ans avant de rattraper leur retard sur les Russes.(([7] https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/08/la-russie-et-larme-hypersonique-les-aleas-de-la-strategie-du-fort-au-fou/))





Les chercheurs comprennent de mieux en mieux les causes de l’autisme

[Source : aimsib.org]

Alors que, de source officielle, l’autisme pourrait toucher un nouveau-né sur cent en France et que ce chiffre pourrait grimper à un sur quarante-quatre aux USA, les spécialistes de la question affectent toujours de ne se quereller que sur la définition exacte de la maladie. Il faudrait pourtant accepter de crever l’abcès du doute entourant la responsabilité des vaccins aluminiques dans la genèse de ces troubles incurables. Il faudrait admettre également que la frénésie vaccinale anticoquelucheuse chez les femmes enceintes est mortifère. Voici la démonstration d’Hypatie A, implacable, sourcée, terrible. Les adjuvants aluminiques induisent des complications catastrophiques et les défenseurs de ces vaccins doivent comprendre qu’il ne leur reste plus grand chose pour s’opposer à l’évidence. Des vaccins obligatoires qui donneraient l’autisme voire des lésions cérébrales de type « bébé secoué », des vaccins pour femmes enceintes qui induiraient des coqueluches post-natales, mais dans quel monde on vit ?  Bonne lecture.

Par Hypathie A

Résumé :
– Le système immunitaire est bien plus complexe et méconnu que ce qu’on croit.
– Les systèmes immunitaires et nerveux (entre autres) sont interconnectés : les mêmes molécules conditionnent les deux systèmes.
– Une très solide littérature démontre qu’activer de façon précoce le système immunitaire peut troubler le développement cérébral et nerveux du nourrisson.
– L’intensité, la durée et la fréquence des activations immunitaires sont des facteurs de risque, le tout en fonction du stade de développement du nourrisson.
– La vaccination a pour but d’activer le système immunitaire : pratiquée pendant la grossesse ou au début de la vie, elle présente un danger réel pour le développement nerveux du nourrisson (en particulier chez les garçons).
– Les adjuvants aluminiques sont un facteur supplémentaire de danger, en activant de manière répétée, plus fortement et plus durablement le système immunitaire (de façon immédiate ou retardée, l’aluminium étant neurotoxique).

Introduction

Les sites dédiés à l’autisme me laissent toujours perplexe : officiellement, on ne sait pas clairement ce qui cause l’autisme. Si tout le monde s’accorde pour considérer qu’il s’agit d’un trouble précoce du neurodéveloppement, probablement multifactoriel, personne ne semble lire la littérature scientifique sur le sujet.

Un exemple, l’article de l’INSERM dédié à l’autisme date toujours de 2018 ! Autant dire qu’on cultive l’obsolescence sur un sujet pourtant d’actualité.

Pour l’institution, l’origine est « largement génétique » [1] (ah bon ?) et bien sûr, il est impossible « de soigner l’autisme ». C’est quand même bizarre. Il y a des troubles, comme ça, qui impactent des millions d’enfants de façon dramatique [2] – la prévalence mondiale se situe officiellement entre 1 et 2% – et pourtant, on serait incapable d’en déterminer la cause… Sauf si on a l’idée saugrenue de lire la littérature scientifique. Car la recherche avance, malgré tout : elle a même fait d’énormes découvertes ces vingt dernières années. L’équipe du Dr Crépeaux nous offre aujourd’hui une revue [3] complète de la littérature.

On peut réellement affirmer qu’on sait quels sont les mécanismes en jeu dans l’apparition des troubles du neurodéveloppement. Et pourtant, l’information ne parvient pas au grand public.

Mais est-ce étonnant quand on comprend les implications cataclysmiques de ces découvertes ?

La clé de l’énigme : le système immunitaire

1 – Un système encore très mal connu

À en croire l’intégralité des articles grand public sur le sujet, le système immunitaire (SI) ne serait qu’un ensemble de « gentils policiers » chargés de poursuivre « les vilains pathogènes ». Il n’est question que de contrôle, de défense, d’attaque et d’entraînement.

Une « machine de guerre » dont chaque rouage n’aurait plus aucun secret à dévoiler… Il n’en est rien. Le système immunitaire est une galaxie inexplorée dont on aperçoit à peine quelques étoiles [4].

C’est ainsi, par exemple, qu’on se garde bien de communiquer sur le fait que le système immunitaire joue un rôle crucial dans le développement et le bon fonctionnement du système nerveux ou du système cardiaque [5]. Et donc, du SI dépend le meilleur… comme le pire, pour le développement de l’organisme [6].

Quelle importance, me direz-vous ? Eh bien, ça change tout ! Absolument tout, et on va voir ça en détail concernant le SI du cerveau.

[Note de Joseph : la notion de système immunitaire provient de la théorie des germes, de son corollaire la théorie virale et de l’idée que l’organisme devait se défendre contre de minuscules agresseurs étrangers tels que les bactéries et les virus. Comme certaines maladies attribuées à ces microscopiques éléments vivants ou pseudo vivants ne semblaient avoir lieu qu’une fois dans la vie d’un individu, la médecine a supposé que le corps s’en trouvait ensuite immunisé, ceci grâce à des composants cellulaires ou protéiques particuliers. Cependant, s’il s’avère — comme l’a pratiquement et scientifiquement démontré le virologue Stefan Lanka — que les virus et les bactéries ne sont pas la cause réelle de telles maladies (voir le dossier Vaccins et virus), mais de simples conséquences d’agressions diverses subies par l’organisme*, alors la notion de système immunitaire devient également caduque et devrait plutôt être remplacée plus judicieusement par celle de système d’autoréparation ou d’entretien du corps.
(* : Les bactéries se comportent en symbiotes vivant normalement en harmonie dans le corps humain et y permettent en particulier l’assimilation de nutriments dans les intestins. Cependant, lorsque leur environnement naturel est plus ou moins gravement perturbé dans ses conditions biochimiques (par exemple par manque d’oxygène), elles se mettent à produire d’autres substances, certaines pouvant être toxiques.
Ce que la virologie a appelé « virus » est naturellement produit par les cellules en manque de nutriment et/ou lorsqu’elles subissent diverses formes d’agression, y compris par des ondes électromagnétiques pulsées telles que le Wi-Fi, la 4G et la 5G.)]

2 – On devrait parler de système Neuro-Immun

Le SI est présent dans tout l’organisme, dans un état de vigilance non active. Lors d’un stimulus immunitaire (blessure, choc, infection, agression chimique, dysfonctionnement de cellules, vaccination…) ce système va réagir : on parle d’activation immunitaire. Cette activation se traduit notamment par la libération de cytokines, des molécules produites par les cellules du SI qui communiquent, amplifient ou inhibent la réponse immunitaire. Jusqu’ici, on est d’accord.

Mais il y a un hic.

Ce que personne ne nous dit, probablement par manque de connaissance sur le sujet, c’est que ces cytokines jouent également un rôle fondamental dans le développement du cerveau [7]. Elles sont nécessaires à chaque étape de sa maturation.

En clair, les mêmes molécules conditionnent le système immunitaire et le système nerveux [8].

Contrairement à la croyance officielle, le système immunitaire et le système nerveux (et donc le cerveau) ne sont pas séparés. Ils sont même carrément interconnectés. Les spécialistes parlent de système neuro-immun [9]. Activer le système immunitaire n’est pas du tout anodin, surtout à certains stades sensibles du développement. Cela peut avoir des répercussions bien plus importantes qu’on le croit.

Voyons ce qu’il en est pour le cerveau en développement.

Activations immunitaires cérébrales précoces

On sait depuis longtemps que le développement du cerveau peut être perturbé par une activation immunitaire précoce [10], et plus précisément par les cytokines générées en cas d’inflammation, qui semblent jouer un rôle clé dans l’apparition des troubles autistiques [11]. Ce mécanisme a fait l’objet de nombreuses études depuis près de vingt ans, à la fois chez la souris, le singe et l’humain [12].

Les cytokines, même produites à distance du cerveau [13], peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique (BHE) qui protège le cerveau (rappelons que la BHE du nourrisson est immature, plus poreuse que celle de l’adulte) et activer le système immunitaire cérébral : la microglie, les macrophages du système nerveux central. Or, ces cellules microgliales jouent un rôle fondamental dans la construction du cerveau [14] : la concentration en cytokines est critique pour un développement optimal. Une perturbation à ce niveau et c’est la microglie qui s’emballe, causant des troubles dans le développement du cerveau [15].

Plus l’activation immunitaire dure longtemps (voire de façon chronique), plus elle est forte, plus elle est répétée dans le temps… plus le risque d’autisme est grand [16].

Le timing de l’inflammation du cerveau, en fonction du stade de développement, joue un rôle fondamental [17].

Activation Immunitaire Maternelle (MIA)

Un modèle animal a été mis en place depuis 2006 pour étudier l’apparition des troubles du neurodéveloppement. L’idée est d’activer le système immunitaire de la femelle gestante par des injections de produits réactifs non-infectieux [18]. On peut citer les travaux essentiels de l’équipe du Pr Patterson de la prestigieuse Caltech aux USA, qui a mis en évidence ce mécanisme et qui a étudié les répercussions neurologiques de ces injections sur la progéniture [19]. Les résultats étaient si impressionnants que, dès 2006, le Pr Patterson tirait le signal d’alarme au sujet de la vaccination des femmes enceintes :

« Et que fait un vaccin ? Il active le système immunitaire. C’est le BUT de la vaccination. (…) Je pense que la vaccination universelle des femmes enceintes pourrait nous causer toute une série de problèmes » [20].

Leurs recherches, confirmées par d’autres équipes depuis, ont démontré un lien de causalité entre les cytokines pro-inflammatoires IL-6 et IL-17 et l’apparition de troubles autistiques chez la souris, mais aussi chez le singe [21], ainsi que de nombreux troubles associés à l’autisme (dysbiose intestinale, dysfonctionnement des mitochondries, inflammation cérébrale chronique, auto-immunité…) [22]. Chez l’homme, on retrouve des taux élevés de ces cytokines inflammatoires dans le liquide céphalo-rachidien de patients autistes, ainsi qu’une inflammation cérébrale chronique [23] (activation immunitaire permanente du cerveau).

Le « Multiple Hit »

Si une simple activation immunitaire, comme une grippe en cours de grossesse, suffisait à rendre un nourrisson autiste, il est évident que l’histoire de l’humanité aurait été bien différente… Des études récentes ont permis d’approfondir la compréhension du mécanisme en jeu : on observe que l’activation de la microglie, par les cytokines, se fait de façon progressive. La microglie peut en quelque sorte encaisser un certain nombre de stimuli immunitaires, jusqu’à un certain point [24]. Elle s’amorce progressivement avant de s’activer pleinement : on parle d’un modèle de « multiple hit » [25].

Une exposition à des toxiques environnementaux, une inflammation chronique ou une vaccination pendant la grossesse peuvent servir de « premier hit », capable d’amorcer la microglie, la plaçant dans un état de vigilance accrue : on parle d’amorçage. [26] Notons qu’il existe évidemment des susceptibilités génétiques, le fait que l’enfant soit un garçon étant la plus évidente – car les femelles seraient « moins inflammatoires » que les mâles [27].

Avec un deuxième voire troisième stimulus immunitaire, la microglie va s’activer pleinement. Une fois activée, elle va à son tour sécréter des cytokines pro-inflammatoires dont IL-17 et IL-6 [28] considérée comme nécessaire et suffisante pour causer l’autisme [29]. C’est un cercle vicieux : l’activation immunitaire devient chronique et délétère pour le système nerveux central (comme dans les maladies auto-immunes…) [30].

« … tous les facteurs qui modifient le nombre ou l’état d’activation de la microglie, soit in utero ou pendant la période post-natale précoce, peuvent affecter profondément le développement neuronal, entraînant ainsi des troubles neurodéveloppementaux dont l’autisme » [31].

Concrètement, un nourrisson mâle dont la maman aurait un trouble chronique, serait vaccinée et/ou en contact avec des polluants persistants, peut avoir une microglie amorcée in utero, et donc prête à s’activer au prochain stimulus immunitaire y compris après la naissance…

Activation Immunitaire Post-natale

Mais le plus intéressant, si je puis dire, c’est que les recherches récentes mettent en évidence que cet « amorçage », qui peut se faire in utero via « l’Activation Immunitaire Maternelle », peut également se produire après la naissance. Une étude de la Harvard Medical School [32] a testé toutes ces possibilités par des injections non-infectieuses pré et post-natales. Voici sa conclusion :

« Dans la plupart des cas, les effets les plus dramatiques ont été obtenus avec le « double hit » (activation immunitaire de la mère et activation immunitaire post-natale) »
et

« L’activation immunitaire post-natale semble être suffisante pour produire les trois caractéristiques principales de l’autisme ».

Déjà en 2018, l’équipe tentait de tirer le signal d’alarme [33], soulignant dans le résumé d’introduction : « L’activation du système immunitaire pendant le développement pré-natal et post-natal précoce peut contribuer au développement de l’autisme ».

Notez bien, car c’est d’une importance cruciale : toutes ces études ont été réalisées par injection de substances réactives en l’absence d’infection, autrement dit, la présence d’un virus ou d’une bactérie n’est pas nécessaire pour activer le système immunitaire. L’activation immunitaire est bien plus durable (plusieurs mois) en cas de toxiques persistants, comme un adjuvant vaccinal, dont le rôle est précisément d’activer le système immunitaire durablement.

Le rôle de la vaccination dans les troubles du neurodéveloppement

Les vaccinations ont lieu pendant les années cruciales du développement cérébral. La formation des neurones, des cellules gliales, des synapses ou des gaines de myéline commence pendant la grossesse et se poursuit pendant des années après la naissance. Toutes ces étapes peuvent être impactées par une surproduction de la cytokine IL-6 [34] (en particulier la formation des synapses, zones de contact fonctionnel entre les neurones).

Il est donc théoriquement possible qu’un vaccin puisse impacter le développement cérébral. Voyons en pratique.

Les vaccinations ont lieu pendant des phases cruciales du développement cérébral [35]
(calendrier vaccinal états-unien, proche du français)

L’histoire emblématique du vaccin DTCoq

Le lien entre vaccination et inflammation du cerveau (et donc perturbation de son développement) ne date pas d’hier… Le premier signal d’alarme sur le sujet remonte aux années 70, exactement au moment où les vaccins à l’aluminium ont remplacé leurs versions non-adjuvées [36].

Le fameux DTCoq (Diphtérie, Tétanos, Coqueluche contenant de l’aluminium) est devenu en quelques années le vaccin du scandale, accusé de provoquer des dommages cérébraux [37] et la mort subite de nourrissons [38].

Or, la formule du DTCoq a été modifiée au début des années 70, pour permettre une production à plus grande échelle : l’ajout de l’adjuvant aluminique a permis de produire beaucoup plus de vaccins à partir de la même quantité d’antigènes. Comme d’habitude, le choix des industriels est imposé de force au grand public. Mais devant le nombre de plaintes déposées, les grands laboratoires voient fondre leurs précieux bénéfices : la situation n’est pas tenable.

Les industriels prennent le problème en main :

– Ils envoient ces vaccins « impopulaires », mais très rentables, en Afrique (où ils font encore des ravages [39]).
– Ils modifient la formule du DTCoq (qu’ils recombinent dans les penta et hexavalents) pour dire que tout va beaucoup mieux maintenant, sans avoir à le démontrer…
– Car ils obtiennent l’immunité légale via l’obligation vaccinale [40], afin de ne plus être ennuyés par les réclamations intempestives du public : c’est la collectivité qui paiera les « très très rares » accidents vaccinaux désormais…
– Du coup, les systèmes de pharmacovigilance publics ne sont pas très motivés pour surveiller les signaux d’alarme, ils restent donc passifs, complexes et obsolètes, histoire de ne rien détecter de gênant [41].

Parallèlement à tout cela, on a vu la multiplication du nombre d’injections, mais aussi la dégradation de notre environnement, progressivement envahi par la chimie synthétique [42] et les métaux toxiques. On a surtout pu observer l’explosion exponentielle des cas d’autisme dans la population.

Environnement toxique et vaccins : un cocktail explosif

Il est certain que les systèmes immunitaires des femmes enceintes sont aujourd’hui sollicités en permanence pour gérer la pollution, un stress ou une maladie chronique. Une majorité d’enfants naissent probablement avec une microglie au moins en partie amorcée.

Dans ce contexte délétère, augmenter le nombre de stimulations immunitaires (le nombre de vaccinations obligatoires ou recommandées), ne peut que conduire à une explosion des troubles du neurodéveloppement.

Alors qu’il y a encore quelques années, le corps de la femme enceinte était considéré à juste titre comme intouchable, les autorités sanitaires recommandent désormais aux femmes enceintes de plus en plus de vaccins (certains contenant de l’aluminium, dont on sait qu’il peut traverser le placenta [43]).

Aucune étude portant sur la vaccination de la femme enceinte ne s’intéresse à l’impact de la vaccination sur le développement neurologique de l’enfant (on imagine bien pourquoi).

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir vingt années de recherche disponibles sur un neurotoxique avéré…

Adjuvants aluminiques : une arme de destruction neurologique

On le sait bien aujourd’hui, les particules d’aluminium injectées dans le muscle sont phagocytées par les macrophages du système immunitaire et peuvent migrer dans tout l’organisme (y compris le cerveau) [44]. Ces particules peuvent nuire au développement neurologique de plein de façons différentes !

Neurotoxique et très persistant

L’aluminium, en plus d’être neurotoxique, est aussi très biopersistant, provoquant une stimulation immunitaire de longue durée… ce qui est un danger pour le développement du système nerveux central du nourrisson [45].

Pro-inflammatoire même à distance !

On sait qu’une vaccination adjuvée à l’aluminium peut provoquer la sécrétion de la cytokine IL-6 dans le cerveau de rats nouveau-nés [46]. Et on l’a vu, IL-6 est « nécessaire et suffisante » pour causer des troubles du neurodéveloppement [47].

Une étude de UC Davis [48] a observé qu’une simple injection d’adjuvant aluminique (seul ou dans un vaccin) chez le jeune rat causait une augmentation d’IL-6 dans le cerveau.

En clair, l’aluminium n’a même pas besoin d’entrer dans le cerveau : en déclenchant une inflammation dans le muscle, au site d’injection périphérique, il peut activer durablement la microglie cérébrale, via la sécrétion de cytokines (en particulier IL-6) [49].

Mais ce n’est pas tout…

Cette toxicité à court terme est renforcée par une toxicité retardée, due à la pénétration cérébrale des adjuvants aluminiques, qui peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique (BHE) en cas d’inflammation ou chez le nourrisson dont la BHE est immature. Certains produits contenus dans les vaccins pédiatriques, comme le polysorbate 80, permettent d’améliorer la porosité de la BHE… afin de faciliter l’accès au cerveau ? [50]

Le fait que la vaccination puisse provoquer une inflammation cérébrale, donc une augmentation du niveau de cytokines pro-inflammatoires, est aujourd’hui bien documenté, une revue sur ce sujet précis existe. [51]

Un dernier pour la route ?

L’autre facteur représentant un danger pour le développement neurologique est finalement la fréquence des injections : plus le système immunitaire est stimulé en intensité, en durée, mais aussi de façon répétée, plus la microglie a de chance de s’activer pleinement.

En clair, tout, absolument tout est fait pour activer au maximum la microglie des nourrissons et provoquer des troubles du neurodéveloppement : un environnement pollué, des activations immunitaires précoces et fréquentes, des croyances médicales obsolètes, des connaissances scientifiques totalement ignorées… voire censurées [52].

On voudrait causer ces troubles, on ne s’y prendrait pas autrement.

Vaccination de la femme enceinte

Pour finir, faisons un petit point sur la vaccination chez la femme enceinte. Je passe sur le « vaccin » anti-covid qui a déjà fait couler beaucoup d’encre [53].

Depuis avril 2022, la HAS recommande la vaccination des femmes enceintes contre la coqueluche à chaque grossesse (même si la femme a été vaccinée peu de temps avant la grossesse) afin de protéger les nouveau-nés et les nourrissons de moins de six mois [54]. Les vaccins recommandés sont généralement des tétravalents (Diphtérie Tétanos Coqueluche Polio) à l’aluminium.

Que sait-on de la sécurité de cette vaccination ? Sans grande surprise, pas grand-chose. Les études financées par les grands labos [55] sont bien évidemment rassurantes puisque tous les effets indésirables sont considérés comme non relatifs à la vaccination. Les bébés, eux, n’ont été observés que pendant un mois… et bien sûr, la question de leur développement neurologique n’a effleuré personne… Rappelons que l’âge moyen du diagnostic d’autisme est de 50 mois [56].

Mais alors, que sait-on de l’efficacité de ce procédé : vacciner la mère pour protéger l’enfant ? C’est là que ça se complique. Les labos nous disent qu’un transfert des anticorps anticoquelucheux maternels s’opère chez le nouveau-né. Peut-on réellement en conclure que l’enfant est mieux protégé contre la maladie ? Rien n’est moins sûr : de façon générale, la vaccination contre la coqueluche a été décriée dans la communauté scientifique ces dernières années, accusée d’être trop peu efficace [57]. Une étude de 2019 [58] conclut même que les enfants vaccinés seront plus sensibles à la maladie, tout au long de leur vie.

Mais le plus perturbant, c’est que les chercheurs (en lien avec l’industrie) semblent avoir décelé une potentielle interférence entre les anticorps de la mère et ceux de l’enfant vacciné, comme en témoigne cet échange entre la Pr Helen Petousis-Harris, vaccinologue membre du GAVSC de l’OMS, et Stanley Plotkin, surnommé le « parrain des vaccins », probablement l’une des plus grandes sommités dans le domaine.

Dans ce mail datant du 17 juillet 2019, Helen explique que, dans deux études de cohorte qu’ils viennent de réaliser, les enfants nés de mères vaccinées pendant la grossesse sont plus sensibles à la coqueluche, une fois vaccinés à six semaines.

On dirait bien un exemple de « facilitation de l’infection par les vaccins », comme on l’a vu pour le vaccin contre la dengue… ou le covid [59]. La vaccination des mères semble donc nuire à l’enfant, y compris en termes de protection contre la coqueluche : une forte concentration d’anticorps ne signifie pas que l’enfant est protégé. Peut-être même le contraire.

Mais ce qui est très étrange, c’est que le jour même, Mme Petousis-Harris envoyait pour publication cette étude de cohorte [60] dont elle parle… et qui ne mentionne absolument rien concernant ce « petit » problème de facilitation de l’infection…

Le grand public n’a de toute évidence pas besoin de savoir.

Conclusion

Je ne peux pas m’empêcher d’y penser… Si un vaccin peut causer une activation microgliale et que celle-ci devient hors de contrôle… cette inflammation cérébrale ne pourrait-elle pas conduire aux signes cliniques observés chez les enfants victimes du « syndrome du bébé secoué » sans qu’il y ait le moindre choc [61] ? Que penser alors de tous ces cas d’assistantes maternelles [62], bien évidemment formées au danger de secouer un bébé, et autres parents accusés d’avoir maltraité leurs enfants… alors qu’une vaccination pourrait être responsable de ces lésions cérébrales ? [63]

À la lecture de la revue du Dr Crépeaux et de son équipe (réalisée notamment grâce aux dons du public, je le souligne) et de la littérature dans son ensemble, une chose me paraît évidente : tous les ingrédients sont réunis pour nuire au bon développement neurologique d’un maximum d’enfants. Il me semble que la médecine est passée du côté obscur de la force, depuis très longtemps : en maintenant des croyances non fondées scientifiquement, au prétexte que la vaccination serait aussi incritiquable qu’un dogme religieux, on condamne une partie grandissante de l’humanité à vivre coupée d’elle-même, avec des cerveaux qui ne sont pas ceux qu’ils auraient dû avoir, avec des troubles chroniques qui ne permettent pas l’accès au bien-être physique et mental, pour la majorité des autistes… et leurs proches [64].

Nous sommes au milieu d’une guerre de l’information : chaque personne qui comprend les enjeux et a accès à ces données doit agir pour la diffusion de ce savoir, en particulier auprès des médecins. Nous avons absolument tous un rôle à jouer dans cette histoire.

– Les chercheurs qui, contre vents et marées, produisent la connaissance, sans savoir s’ils auront encore des financements l’année prochaine. N’hésitez pas à les soutenir : ce sont eux qui nous permettent de comprendre ce qui se passe réellement : https://www.helloasso.com/associations/association-e3m/formulaires/3
– Les médias alternatifs, les associations de patients et les citoyens qui lisent cette science et tentent de la transmettre au public le plus large possible.
– Les activistes qui déterrent des informations dissimulées au public
– Les soignants capables de remettre en question leurs croyances… et qui en paient le prix fort.
– Les parents qui luttent pour protéger leurs enfants de cette barbarie… ou pour les soigner (car oui, c’est possible).

C’est exactement ce que nous montrent les événements de ces deux dernières années. Nous avons tous un rôle à jouer dans cette histoire. C’est notre histoire. Et personne d’autre que nous n’a le droit de l’écrire à notre place. Alors n’hésitez pas à faire passer le message à tous les médecins, infirmiers, pédiatres, pharmaciens que vous croiserez :

« Ceux qui peuvent vous faire croire à des absurdités,
peuvent vous faire commettre des atrocités. »

Anonyme

Hypatie A
Octobre 2022




Le discours non censuré de Sergueï Lavrov du 22/09/2022 au Conseil de sécurité de l’ONU

[Source : kla.tv]

Transcription du discours

Très chère Madame la Présidente !

Excellences, chers collègues !

Si j’ai bien compris, la réunion d’aujourd’hui a été motivée par le souhait de certaines délégations d’aborder la question de l’impunité en Ukraine. Je pense que cela tombe à point nommé. Ce terme reflète exactement ce qui se passe dans ce pays depuis 2014. Les forces nationales radicales, ouvertement russophobes et néonazies, sont arrivées au pouvoir à l’époque par un coup d’État armé, avec le soutien direct des pays occidentaux. Immédiatement après, ils se sont engagés sur la voie de l’anarchie et du mépris total des droits de l’homme et des libertés fondamentales : le droit à la vie, le droit à la liberté d’expression, le droit d’accès à l’information, le droit à la liberté de conscience et le droit d’utiliser sa propre langue maternelle.

Les crimes du Maïdan en février 2014 restent impunis. Les auteurs de la tragédie monstrueuse du 2 mai 2014 à Odessa, au cours de laquelle une cinquantaine de personnes ont été brûlées vives et tuées dans la maison des syndicats de la ville, n’ont pas été retrouvés ni punis. Sur cette liste de crimes impunis figurent également les assassinats politiques d’Alexandre Busina, de Pavel Cheremet et d’autres personnalités publiques et journalistes. Malgré cela, on tente aujourd’hui de nous imposer un tout autre récit sur l’agression russe comme cause profonde de tous les problèmes.

Ce faisant, on ignore le fait que l’armée ukrainienne et les milices des formations nationalistes tuent et assassinent impunément les habitants du Donbass depuis plus de huit ans, uniquement parce qu’ils ont refusé de reconnaître les résultats du coup d’État criminel, sanglant et anticonstitutionnel de Kiev et ont décidé de défendre leurs droits garantis par la Constitution ukrainienne, y compris le droit d’utiliser librement leur langue maternelle russe.

Rappelez-vous comment le Premier ministre de l’époque, Iatseniouk, a déclaré en 2015 que des « sous-hommes » vivaient dans le Donbass. L’actuel président Zelensky n’est pas en reste. Lors d’une interview en septembre 2021, alors qu’on lui demandait ce qu’il pensait des habitants du Donbass, il a répondu qu’il y avait des hommes et qu’il y avait des « créatures », des « sujets ». C’est une caractéristique constante du régime ukrainien, tant sous Porochenko que sous Zelensky.

Ils ont déclaré terroristes tous ceux qui ne sont pas d’accord avec les résultats du coup d’État. Depuis huit ans, le régime de Kiev mène une « opération militaire » contre la population civile. En Ukraine, on assiste depuis de nombreuses années à une mobilisation totale de toute la population adulte, y compris des femmes, pour les enrôler dans les rangs des bataillons nationalistes et des forces armées ukrainiennes.

Alors que le gouvernement de Kiev affirme hypocritement être attaché aux accords de Minsk, il a ouvertement et impunément saboté leur mise en œuvre. Un blocus financier, des transports et de l’énergie a été imposé au Donbass. Les habitants de la région ont été privés de prestations sociales, de pensions, de salaires, de services bancaires, de communication, d’éducation et de soins de santé. Ils ont été privés de leurs droits civils fondamentaux, y compris ceux qui sont garantis par le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966.

À un moment donné, Zelensky s’est lassé de faire semblant et a déclaré que le « paquet de mesures de Minsk » n’était nécessaire que pour maintenir les sanctions imposées à la Russie. Son prédécesseur et co-auteur des accords de Minsk, Petro Porochenko, était encore plus ouvert. Il y a quelques mois, il a déclaré publiquement et fièrement que ni lui ni personne en Ukraine n’appliquerait cet accord qu’il avait signé. Il n’était nécessaire que pour gagner du temps afin d’obtenir des armes de la part des pays occidentaux pour la guerre avec la Fédération de Russie. Le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, Danilov, a tenu les mêmes propos.

Le régime de Kiev doit sa propre impunité à ses curateurs occidentaux, en premier lieu l’Allemagne et la France, et bien sûr les Etats-Unis. Au lieu d’exiger des dirigeants de Kiev qu’ils mettent en œuvre les accords de Minsk, Berlin et Paris ont cyniquement fermé les yeux sur les menaces ouvertes de Kiev de résoudre le « problème du Donbass » par la force, le fameux plan B.

Ces dernières années, le régime de Kiev a mené une vaste attaque frontale contre la langue russe. Il a violé en toute impunité les droits des populations russes et russophones d’Ukraine. Des « lois linguistiques » scandaleuses ont été adoptées :

« Sur l’éducation » (2017), « Sur la garantie du fonctionnement de la langue ukrainienne comme langue d’État » (2019), « Sur l’enseignement secondaire général » (2020) et « Sur les peuples autochtones d’Ukraine » (2021). Ils visent tous à évincer la langue russe, voire à l’interdire totalement.

Dans le même temps, des lois encourageant la théorie et la pratique du nazisme ont été adoptées. Kiev a ignoré les timides recommandations de la Commission de Venise du Conseil de l’Europe, du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et du Haut-Commissaire de l’OSCE pour les minorités nationales visant à corriger la loi sur les langues. De leur côté, ces structures multilatérales n’ont pas trouvé le courage – peut-être ne leur a-t-on tout simplement pas permis – d’inciter le gouvernement ukrainien à respecter ses obligations internationales en matière de droits de l’homme.

Le ministère ukrainien de l’éducation a supprimé la langue et la littérature russes du programme scolaire. Comme dans l’Allemagne nazie, les livres en russe sont interdits et détruits, et les monuments dédiés aux écrivains russes sont détruits.

Avec le soutien de l’État, une idéologie d’intolérance nationale est imposée aux Russes de souche. Aujourd’hui, les fonctionnaires du pays ne cachent plus leur identité nationale-socialiste et appellent ouvertement et impunément au meurtre de personnes russes.

En voici quelques exemples. L’ambassadeur ukrainien au Kazakhstan, Vrublevsky, qui se trouve actuellement à Kiev, s’est exprimé comme suit lors d’une interview le 22 août dernier : « Nous essayons de tuer le plus possible d’entre eux (les Russes). Plus nous tuerons de Russes maintenant, moins nos enfants devront en tuer. C’est tout. »

Quelqu’un y a-t-il prêté attention ? Le maire de Dniepr, Filatov, s’est exprimé dans le même sens au printemps dernier : « Le temps de la colère froide est arrivé. Nous avons maintenant le plein droit moral de tuer ces bêtes dans le monde entier, en toute sérénité et avec une intelligence absolument intacte, et ce sans limite de temps et en plus grande quantité que possible. » Le 13 septembre dernier, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense, Danilov, a déclaré : « Dans les colonies où les forces ukrainiennes pénètrent, les habitants seront ukrainisés sans tenir compte de leur opinion. Cela ne concernera pas seulement les Russes, mais aussi les représentants d’autres nationalités. Si vous voulez en plus apprendre d’autres langues, le roumain, le polonais ou l’hébreu, allez-y, mais pas aux frais de notre Etat, à vos frais. »

Dois-je encore mentionner que toutes ces frasques russophobes sont restées absolument impunies ? Il ne s’agit pas seulement de russophobie. Il a parlé de représentants d’autres ethnies vivant en Ukraine.

Le point culminant a été l’interview de Zelensky du 5 août 2021, dans laquelle il a conseillé à tous ceux qui se sentent russes de partir en Russie pour le bien de leurs enfants et petits-enfants.

J’ai l’impression que la décision des habitants de certaines régions d’Ukraine qui organisent à présent des référendums est la réponse à ses souhaits.

Sous couvert de lutte contre « l’agression russe » et le « séparatisme », la persécution des dissidents en Ukraine s’intensifie. En mars dernier, 11 partis politiques ont été interdits sous prétexte de leurs « liens avec la Russie ». Les principales chaînes de télévision d’opposition en langue russe ne peuvent plus diffuser depuis longtemps. Les sites web dont le gouvernement ne veut plus sont bloqués. Les journalistes sont persécutés s’ils tentent d’exprimer une opinion différente du narratif officiel. La célèbre militante ukrainienne Elena Berezhnaya, qui s’est exprimée à plusieurs reprises devant les Nations-Unies et l’OSCE sur la montée du néonazisme en Ukraine, est détenue dans les prisons du SBU.

Nous n’avons aucun doute sur le fait que l’Ukraine s’est définitivement transformée en un État nazi totalitaire, où les normes du droit international humanitaire sont impunément bafouées. Il n’est pas étonnant que les forces armées ukrainiennes et les bataillons nationalistes aient recours à des tactiques terroristes et utilisent les civils comme boucliers humains.

Dans ce contexte, l’attitude des états qui introduisent des armes et des équipements militaires en Ukraine et qui forment les forces armées ukrainiennes est particulièrement cynique. L’objectif est évident, ils ne le cachent pas, ils le déclarent : prolonger les hostilités aussi longtemps que possible, malgré les pertes et les destructions, afin de saigner la Russie et de l’affaiblir. Ce comportement est une implication directe des pays occidentaux dans le conflit ukrainien, ce qui fait d’eux un parti. En attisant délibérément ce conflit, « l’Occident collectif » reste également impuni. Bien sûr, ils ne se puniraient pas eux-mêmes.

Nous ne nous faisons aucune illusion sur le fait qu’aujourd’hui, les forces armées russes et les milices de la DNR et de la LNR ne font pas seulement face aux formations néonazies du régime de Kiev, mais aussi à la machine de guerre de l’Occident « communautaire ». Grâce à des systèmes modernes, stratégiques, des avions, des bateaux, des satellites et des drones, l’OTAN fournit des renseignements en temps réel aux forces armées et déclare que la Russie doit être vaincue sur le champ de bataille – comme le déclarent directement les autorités de l’UE – et qu’en guise de punition elle doit être privée de toute souveraineté. Ce n’est plus du racisme latent mais du racisme ouvert.

Dans le cadre des tirs massifs sur les colonies dans le Donbass, Zelensky se réjouit de l’efficacité des armes occidentales. Voici ce qu’il dit : « On a enfin le sentiment que l’artillerie occidentale, les armes que nous avons reçues de nos partenaires, sont très efficaces. La précision est à la hauteur de ce qu’elle doit être », a déclaré cyniquement le dirigeant de cette entité étatique. Pourtant, aucun objectif militaire ou stratégique n’a été touché dans les colonies bombardées. C’est la population civile du Donbass qui souffre.

Depuis la fin du mois de juillet dernier, les forces armées ukrainiennes larguent à distance des mines antipersonnel interdites au-dessus du centre de Donetsk et de sa banlieue. Leur utilisation viole grossièrement la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel de 1997 que l’Ukraine a ratifiée en 2005, ainsi que le Deuxième Protocole de la Convention de Genève sur les armes conventionnelles qui interdit les mines qui n’ont pas un mécanisme d’autodestruction.

Ces atrocités ont été rendues possibles et restent impunies parce que les États-Unis et leurs alliés, avec la complicité des institutions internationales des droits de l’homme, couvrent systématiquement les crimes du régime de Kiev depuis huit ans et fondent leur politique à l’égard de M. Zelensky sur le principe américain bien connu : « Of course, he is a son of a bitch, but he is our son of a bitch ».

La vérité inconfortable qui assombrit la belle image de l’Ukraine en tant que victime de l’agression russe est soigneusement passée sous silence et ouvertement évacuée. Même l’organisation occidentale de défense des droits de l’homme Amnesty International, qui ne peut guère être soupçonnée de sympathie envers la Russie, a été vivement critiquée et stigmatisée comme agent du Kremlin, simplement parce qu’elle a confirmé dans son rapport les faits connus selon lesquels Kiev installe des positions de combat et des artilleries lourdes dans des zones résidentielles.

Le bombardement criminel de la centrale nucléaire de Zaporijjia par des combattants du régime de Kiev, qui fait courir le risque d’une catastrophe nucléaire, reste impuni, et ce, bien que des collaborateurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) soient en permanence présents sur le site depuis le 1er septembre dernier et que la partie responsable du tir soit facilement identifiable.

Je rappelle que la visite de l’AIEA à la centrale nucléaire a été arbitrairement retardée, car tous les détails avaient déjà été coordonnés le 3 juin dernier. Par conséquent, la mission aurait pu s’y rendre sans être dérangée. Une situation inappropriée s’est par la suite produite lorsque le département de la sécurité du secrétariat de l’ONU a refusé d’autoriser l’itinéraire convenu par la Russie et l’Agence. Il a ensuite prétendu que l’AIEA déterminerait elle-même la planification de la mission. Ce plan peu scrupuleux a retardé de trois mois la visite de la mission de l’Organisation à la centrale nucléaire.

Le sort des soldats russes tombés aux mains des nationalistes ukrainiens suscite de vives inquiétudes. Il existe de nombreuses preuves qu’ils ont été maltraités au mépris du droit humanitaire international, et qu’il y a eu des exécutions sommaires. Je suis sûr que ceux qui s’intéressent aux véritables événements en Ukraine ont vu des vidéos sur le massacre des prisonniers de guerre russes jetés à terre, les mains attachées dans le dos, et tués d’une balle dans la tête par les nazis ukrainiens. Est-ce qu’un des pays représentés ici s’est exprimé sur ce crime ?

Nous disposons de nombreuses preuves de ces actes et d’autres actes criminels commis régulièrement par le régime de Kiev depuis 2014. Les forces de l’ordre russes, en collaboration avec leurs homologues de la DNR et de la LNR, relèvent les faits de ces crimes et enquêtent soigneusement sur ceux-ci. Plus de 220 personnes impliquées ont été identifiées, dont des représentants du haut commandement des forces armées ukrainiennes et des commandants d’unités militaires qui ont tiré sur des civils. Des citoyens du Royaume-Uni, du Canada, des États-Unis et des Pays-Bas font l’objet d’une enquête pour avoir mené des activités de mercenaires et des actes criminels en Ukraine. Je peux vous assurer que tous les responsables, quelle que soit leur nationalité, seront tenus pour responsables.

Je tiens à souligner une nouvelle fois les points suivants. Fin mars dernier, à Istanbul, les négociateurs russes et ukrainiens avaient pratiquement accepté les propositions de Kiev pour parvenir à un accord, mais la tragédie de Boutcha s’est produite quelques jours plus tard. Personne n’a douté qu’il s’agissait là d’une mise en scène. Immédiatement après, nos collègues occidentaux ont attisé l’hystérie et mis en place de nouvelles sanctions contre la Fédération russe, en nous accusant de tuer des civils. Une fois l’effet de propagande atteint, plus personne ne s’est souvenu de Boutcha. Sauf nous. En présence du secrétaire général, des honorables ministres, je lance un nouvel appel : De grâce, faites en sorte que le gouvernement ukrainien publie simplement les noms des personnes dont les corps ont été montrés à Boutcha. Cela fait des mois que je le demande. Personne n’écoute et personne ne veut réagir.

Monsieur le Secrétaire général !

Veuillez au moins faire usage de votre autorité, je vous en prie. Je pense qu’il sera utile à tous de clarifier cet épisode.

Nous avons remarqué l’activité accrue de la justice internationale concernant l’Ukraine. Certains « efforts » sont annoncés pour enquêter sur les crimes commis en Ukraine et attribués à l’armée russe. Tout cela est voulu. Nous le voyons très bien.

Ni le coup d’État sanglant à Kiev en 2014, ni la tragédie d’Odessa le 2 mai 2014, ni les bombardements de villes pacifiques du Donbass, ni le bombardement de Lougansk le 2 juin 2014, ni bien d’autres faits n’ont entraîné la moindre réaction visible de la part de la Cour pénale internationale. Plus de 3 000 demandes pour des crimes commis contre des habitants du Donbass ont été transmises à la Cour. Aucune réaction n’a été enregistrée. Manifestement, la direction de cet « organe judiciaire » a désormais reçu l’ordre « d’en haut » de déclencher une tempête d’indignation. Nous n’avons pas confiance en cette commission. Nous avons attendu en vain pendant huit longues années que la lutte contre l’impunité commence en Ukraine. Nous n’attendons plus de justice de cette institution et d’une série d’autres institutions internationales. Le temps de l’attente est terminé.

Tout ce que j’ai dit confirme une fois de plus que la décision de lancer une opération militaire était inévitable. Nous en avons parlé plus d’une fois. Nous avons présenté de nombreuses preuves montrant comment l’Ukraine s’est préparée à jouer le rôle de « l’anti-Russie » en tant que tremplin pour créer et mettre en œuvre des menaces pour la sécurité russe. Je peux vous assurer que nous ne permettrons pas que cela se produise.

Sources / Liens :

https://www.mid.ru/ru/foreign_policy/news/1830851/
Im UNO-Sicherheitsrat prallen zwei Welten aufeinander
https://www.srf.ch/news/international/ukraine-und-russland-im-uno-sicherheitsrat-prallen-zwei-welten-aufeinander
https://www.anti-spiegel.ru/2022/was-westliche-medien-ueber-lawrows-rede-im-uno-sicherheitsrat-verschweigen/




Avec Roland Gori, relancer la pensée vers de nouvelles utopies

Par Nicole Delépine

En écho à l’appel des appels de Roland Gori, ici une suggestion pour le lire, l’écouter, puis penser, et aller mieux.

Roland Gori1, comme d’autres veilleurs, est-il l’équivalent du canari dans les mines qui guettait le danger comme il le raconte ? L’écouter fait toujours du bien, car il nous rappelle déjà la nécessité pour soi-même et son équilibre de penser, de lire, de réfléchir et ensuite de confronter ses idées avec d’autres. Et si l’on est en désaccord avec certaines positions, qu’importe, l’essentiel est de discuter avec les autres, avec soi-même, de redevenir humain et non machine obéissante et soumise.

Écoutez cette vidéo de 2020 sur son livre : «  et si l’effondrement avait déjà eu lieu »2

Prenez le temps, il sera gagné !

Et si l’effondrement avait déjà eu lieu : l’étrange défaite de nos croyances3

S’adapter à l’époque, à ses rythmes et mutations, s’impose comme un impératif dans nos sociétés contemporaines.

Dans ces adaptations sociétales, néolibéralisme et scientisme œuvrent au service d’une idéologie du progrès qui semble sans limites. Pris dans une logique du court terme faisant abstraction du temps et de l’espace, le sujet contemporain se trouve contraint à l’adaptabilité, entravé dans sa capacité à penser, à projeter, à créer…

Les crises écologiques et sanitaires actuelles interrogent tout particulièrement ce rapport au monde et à l’humain. S’y associent des discours sur l’effondrement qui ne sont pas sans effet.

Dans son ouvrage intitulé : « Et si l’effondrement avait déjà eu lieu ? L’étrange défaite de nos croyances », Roland Gori nous invite à appréhender et penser l’effondrement, dans une nécessaire articulation entre passé, présent et futur. Relancer la pensée… vers de nouvelles utopies…

Et je dirai pour chacun d’entre nous… Prenons le temps de lire, d’écouter, de réfléchir, il ne sera pas perdu… Sans oublier de lire « la fabrique des imposteurs ».

Appréhendons l’univers de Roland Gori à travers quelques interviews.

Roland Gori : « Il faut rêver le monde pour pouvoir le transformer »4

De « l’Appel des appels » en 20095, à son dernier ouvrage, Un monde sans esprit. La fabrique des terrorismes, en passant par La dignité de penser, La folie évaluation (Les nouvelles fabriques de la servitude) ou L’individu ingouvernable, Roland Gori, apporte sa contribution à l’agora politique.

Question : Vous avez récemment affirmé que plus personne ne croit que le libéralisme puisse réduire les inégalités. Est-ce à dire que le libéralisme est moribond et que la question du « progrès social » par exemple va pouvoir être posée dans de nouvelles conditions ?

R. G. :

« Depuis le début, le libéralisme fait fausse route sur sa conception de l’Homme, il fait l’impasse sur le besoin de reconnaissance sociale, symbolique. Après l’effondrement du Mur de Berlin et l’effondrement du discours révolutionnaire, il y a eu une autoroute pour l’ultralibéralisme ou le néo-libéralisme qui, aujourd’hui, est en train de se discréditer.

Le discours sous la forme du néo-libéralisme des années 1980-1990 n’est plus crédible et on aboutit à une crise qui rappelle la phrase de Gramsci, « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ».

Toutes les affaires qui sortent aujourd’hui mettent en évidence l’état d’un système qui se révèle hypocrite. On fait l’impasse sur le besoin de partager une expérience sensible, une certaine conception de la liberté.

La crise des valeurs libérales de la fin du XIXe siècle a débouché sur la Première Guerre mondiale, dans l’entre-deux-guerres, elle a débouché sur l’émergence de partis totalitaires, qui n’ont pas tenu leurs promesses par rapport à des populations humiliées. On voit comment ces partis ont récolté toutes les colères, les frustrations.

Aujourd’hui, on assiste à l’émergence de nouveaux fruits de cette crise avec Daech, Al-Qaïda, mais aussi le regain des nationalismes avec Trump, le Brexit d’une certaine façon, la montée de l’extrême droite en Autriche, certains gouvernements d’Europe centrale. Nous ne sommes pas dans une situation identique à celle des années 30, mais cela lui ressemble étrangement. D’où l’urgence de proposer une autre conception philosophique, une autre conception de la vie en société. On peut parier sur le progrès social, sur d’autres manières de travailler, de vivre ensemble.

La révolution numérique peut être une chance pour se parler, pour innover, même s’il y a aussi un risque de confiscation du monde, du savoir-faire et du savoir de l’artisan et de l’ouvrier, par le mode d’emploi de la machine.

C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de lancer le « Manifeste des oeuvriers » avec le journaliste Charles Silvestre et le musicien Bernard Lubat. Il s’agit de restituer cette dimension d’œuvre alors que le travail est taylorisé, même chez les médecins, les infirmières, les enseignants, les magistrats où les activités sont de plus en plus semblables à des actes standardisés.

: Vous avez été l’initiateur de « l’Appel des appels » il y a huit ans. Quel chemin a été parcouru depuis selon vous ?

“Aujourd’hui, on voit bien avec « Nuit debout » et les tentatives de culture alternative qu’il y a un peu partout une remise en cause de cette civilisation néo-libérale qui, de mon point de vue, est à l’agonie, Macron relevant de la bulle politique spéculative. Il y a un discrédit du modèle, on y croit de moins en moins. L’échec du gouvernement a été de continuer avec un logiciel à peu près identique. En somme, on veut nous obliger à être pratiquants alors que nous ne sommes plus croyants (…)

L’idéologie libérale a réussi à dévaloriser le mot même d’utopie. Est-ce que ce n’est pas la source du problème ?

« C’est un mot traité de manière péjorative, non pas comme une fiction romanesque. Il y a une interdiction de rêver. Or, si un homme ne peut pas rêver, il crève. Il faut rêver le monde pour pouvoir le transformer. Je crois qu’un des mérites de la ligne de Pierre Laurent est d’inviter à des débats pour construire des projets. Il faut remettre l’utopie au cœur du discours politique. »

[NDLR : à propos d’utopies,
voir Manifeste pour un nouveau monde]

Réflexions de Jalil Bennani — extraits

L’effondrement dont il s’agit dans cet ouvrage6 est celui de nos catégories de pensée et de notre rapport au temps, du lien entre passé, présent et futur. (..) Il nous montre avec une grande érudition, en s’appuyant sur de nombreux exemples historiques, que les crises résultent d’une rencontre entre un événement et des conditions sociales. Il dénonce avec force l’impréparation de nos sociétés face à un facteur environnemental.

… « l’idée de catastrophe, la catégorie de l’effondrement, constituent le retour du refoulé qui se glisse dans le discours d’une civilisation de l’instant, l’irruption d’une temporalité que l’on veut méconnaître à la hauteur de l’oubli de la mort ». Les causes des catastrophes sont bien les inégalités sociales, l’atteinte à la dignité humaine, la dérégulation de la planète, la course à la rentabilité, les exigences toujours plus grandes de productivité et d’utilitarisme.

Parmi les questions qui m’ont fortement interpellé dans ce livre, je retiens celle relative à « l’homme machine ». Tout au long de ses recherches, Roland Gori a été fasciné par le texte de Tausk7, « La genèse de la machine à influencer au cours de la schizophrénie ».

La construction délirante est la véritable machine qui persécute le schizophrène et elle est isomorphe au corps, plus précisément au fantôme d’une totalité du corps à même de contenir et de donner un sens à ses cénesthopathies. J’avais dans les années quatre-vingt montré dans mon ouvrage Le corps suspect, à quel point l’ouvrier, dont le destin était brisé à la suite d’un accident du travail, s’exprimait comme si son corps était une machine.

La subjectivité est cachée et profondément réprimée. Le patient en appelle à une solution technique.

Ce corps sans plaisir interroge l’imaginaire du corps médical qui a montré bien des résistances aux notions freudiennes. Un corps auquel il n’a été demandé que d’être corps-machine a accepté ce contrat. En cela, il a rejoint la machine industrielle et la machine médicale.

Une machine objectivante et normalisante.8

Robert Linhart a vécu cette expérience en devenant ouvrier spécialisé dans l’usine Citroën de la Porte de Choisy à Paris, en 1968. Il a fait partie des centaines de militants intellectuels qui s’embauchaient dans les usines. Il raconte les rythmes, les méthodes de surveillance et de répression. L’auteur rapporte qu’il n’a jamais autant perçu le sens du mot « économie ». Économie de gestes, de paroles, de désirs. Il faut s’être frotté à cette réalité matérielle pour prendre conscience de sa dureté, des souffrances, des risques et de la mise à disposition du corps au profit de la machine.

Roland Gori rappelle bien dans son ouvrage le « spectre » qui hante nos sociétés, la situation des plus pauvres, des plus vulnérables parmi lesquels figurent les migrants. Ils « viennent de notre futur pour hanter notre présent », écrit-il. Sa réflexion sur le temps s’avère ici essentielle : ‘Penser la catastrophe supposerait que nous puissions changer notre rapport au temps.  Nous sommes aujourd’hui dans un paradoxe : en même temps que l’on nous enjoint de penser à l’avenir, nous nous trouvons contraints par « l’actualisme technique » de la civilisation des machines. Il dénonce « la religion positiviste » qui vient au service de l’industrie et dont nous sommes les héritiers : « C’est sur les ruines de cette révolution symbolique avec ses exigences de productivité, d’utilitarisme, de positivisme et d’efficacité louant la force et la raison instrumentale que se profilent les risques d’effondrement ».

Roland Gori relève très justement que le sujet de la psychanalyse a « besoin des normes de son époque pour pouvoir se les réapproprier et les trahir ». Comme l’artiste, le psychanalyste est témoin et acteur de son époque.9

… L’art, comme la vie, est une réparation par les émotions qu’il produit et des juxtapositions des images, des représentations, des installations… Alors que dans les cultures occidentales modernes, la réparation vise à revenir à l’état original, dans les cultures extra-occidentales traditionnelles la réparation procède de l’inverse. Roland Gori écrit très justement : « La vie moderne est une invitation à effacer les traces ». Cacher, masquer la suture d’un objet réparé est une prétention à revenir à l’identique, ce qui est impossible ou pure illusion…

Roland Gori articule avec brio les notions d’individuel et de collectif, en évitant toute confusion entre l’agent social et le sujet de la psychanalyse.

Et la référence à Winnicott apporte un étayage essentiel à l’ouvrage : « Le traumatisme a bien eu lieu, mais à un moment où, pour une raison ou pour une autre, le patient n’était pas en mesure de l’éprouver… à ce moment de son histoire, il n’avait pas la possibilité d’intégrer le traumatisme qui surgissait », la crainte de l’effondrement devenant alors une tentative de donner au traumatisme une existence psychique et sociale.

(…) Le traumatique est déjà là, avant qu’un événement ne lui permette de se révéler. Roland Gori s’appuie sur Winnicott pour poser cette hypothèse : les effondrements que nous craignons voir advenir dans le futur ou le présent ont déjà eu lieu. Ce qui s’est effondré c’est notre cadre mental, symbolique, psychique pour penser le monde, pour nous penser, ce qui justifie le sous-titre de l’ouvrage L’étrange défaite de nos croyances.

Et si l’effondrement avait déjà eu lieu est un ouvrage fort, psychanalytique, philosophique, sociologique, politique. L’auteur, initiateur de l’Appel des appels, un collectif national « pour résister à la destruction volontaire de tout ce qui tisse le lien social », nous invite à une réflexion riche et incontournable pour inventer de nouvelles catégories de pensée, repenser notre rapport au temps, le lien entre passé, présent et futur, nos oublis, nos croyances.

Sandre Evrard nous livre une autre approche de la pensée de Roland Gori et son analyse de la gestion de la crise du Covid :

« Face à des pouvoirs qui vident le peuple de sa dimension politique, il faut la rétablir » – Le Comptoir 10

Le Comptoir : Vous avez longtemps traité de la question de l’importance du rapport au patient, du dialogue et des affects mis à mal par un type de modernité asséchante et scientiste. Est-ce que ces mesures autoritaires prises pour lutter contre la covid-19 ne viennent pas justement mettre en place une biopolitique qui renforce la négation du citoyen en tant que sujet — et partant porte atteinte à la démocratie, qui est certes un ordre politique, mais aussi quelque chose qui s’ancre dans les mœurs de l’individu ?

Roland Gori :

Notre modernité accroît une hégémonie culturelle, celle de la rationalité instrumentale qui tend à exploiter les individus et le vivant comme un stock d’énergie à exploiter à l’infini.

D’où les problèmes actuels dont on ne dit pas suffisamment quelle part est la nôtre dans l’émergence des épidémies par nos modes de vie et nos industries qui modifient notre biotope. Nous sommes prisonniers de valeurs et d’un système de pensée qui datent du début des sociétés thermo-industrielles. Ces astres morts continuent à nous éclairer et les normes qu’ils prescrivent contribuent à la catastrophe dans laquelle nous nous trouvons.

Alors, plutôt que de remettre en cause ces normes dont le système de pensée s’effondre, les pouvoirs préfèrent gérer la crise sanitaire avec les moyens traditionnels de la biopolitique des populations.(..).

Mais le problème demeure, d’abord parce que cette prise en charge concerne le court terme et méconnaît que nous sommes actuellement dans ce que l’on appelle une « transition épidémique », c’est-à-dire une transition culturelle qui s’accompagne toujours de l’émergence des épidémies. Ensuite, au lieu de mobiliser les communautés, les peuples, pour lutter contre la pandémie, les pouvoirs politiques gèrent bureaucratiquement et algorithmiquement les populations avec l’arsenal des moyens de la santé publique, de l’épidémiologie et des nouvelles technologies.

C’est la même langue technocratique qui tend à se mondialiser avec des dialectes différents selon les pays et les régimes politiques. Il n’y a pas de représentants des sciences sociales et humaines dans les Conseils de crise, ce qui est significatif d’un déni du caractère social, culturel et psychologique de la crise.

Ce qui passe à la trappe dans cette approche de la pandémie, c’est le sujet singulier du colloque médical comme le concept de peuple, un peuple souverain de ses responsabilités politiques et sociales, un sujet responsable et solidaire.

À la place vous avez la notion de population qui fait de chaque individu un « segment de population statistique » et du peuple une « collection de catégories statistiques » dépourvue de toute dimension politique. Là est la vraie atteinte à la démocratie et pas dans les « gestes barrières », il faut prendre un peu de recul.

« L’extension sociale de la médecine appelée à jouer un rôle de contrôle et de normalisation ne doit pas être confondue avec les services véritables que ses savoirs et ses pratiques rendent. »

À cette défaite de la solidarité sociale et de la responsabilité subjective s’ajoute la notion d’opinion publique, notion qui témoigne de la dégénérescence des concepts et des moyens de penser le collectif.

Cette façon de faire appel aux experts pour justifier tout et son contraire, ces discours contradictoires, mais surtout ces appels au civisme et ces consignes comme « se laver les mains » ou « bien aérer la fenêtre »… Sans parler de ces lois qui semblent impossibles à respecter – et poussent ainsi à leur irrespect. Ne peut-on pas parler ici d’infantilisation ? Le cas échéant, quelles pourraient être les conséquences d’une telle infantilisation ?

… Depuis le XIXe siècle, l’hygiène publique joue deux rôles au moins qu’il ne faut surtout pas confondre. D’une part elle tend à éviter aux humains de tomber malades grâce à un dépistage et à une prévention des facteurs de risques des maladies.

Et, d’autre part elle tend à se transformer en « bible » des conduites, en « orthographe » des comportements en « pathologisant » les moindres des anomalies de comportement.

La notion « molle » de « troubles du comportement » arrive à point nommé pour séquestrer le plus de monde possible dans des dispositifs de contrôle et de normalisation des citoyens.

La néo-psychiatrie est devenue une hygiène du corps social en vue de contrôler et de normaliser, ce n’est pas la même chose que de dépister les facteurs de risques des épidémies et les moyens de s’en protéger. Ce serait une grave erreur. L’extension sociale de la médecine appelée à jouer un rôle de contrôle et de normalisation ne doit pas être confondue avec les services véritables que ses savoirs et ses pratiques rendent, au contraire.

Le politique s’est réduit toujours davantage à une « conduite de conduites » rationalisées en vue d’une production économique et industrielle, un « déblocage épistémologique » comme dit Michel Foucault, qui a permis à la médecine d’étendre à l’infini son pouvoir et son champ de compétence en se mettant au service des pouvoirs. C’est cette « médicalisation de l’existence » que Michel Foucault appelle biopolitique, bio-histoire, somatocratie, dans son essai Naissance de la biopolitique. Cet usage social des savoirs médicaux ne doit pas être confondu avec les découvertes et les soins des praticiens.

« Cette médicalisation du politique et cette politisation du champ de la santé expliquent la dramaturgie de l’“expertise” à laquelle les “experts” se sont livrés au moment de la pandémie. »

L’impression d’infantilisation dont vous parlez est davantage une réaction morale qu’une action politique à la perversion sociale et politique des savoirs médicaux. Ce serait se tromper de cible que de s’en prendre aux mesures sanitaires plutôt qu’au pouvoir en place. Bien au contraire les savoirs médico-biologiques peuvent contribuer à la résistance politique en interrogeant les pouvoirs sur leurs choix décisionnels : pourquoi laisser les grandes surfaces ouvertes et fermer les lieux culturels ? Pourquoi entasser les gens dans des transports en commun et fermer les amphithéâtres ? Pourquoi avoir externalisé la fabrication du matériel sanitaire (masques, tests, respirateurs, médicaments…) en faisant prévaloir les intérêts privés sur le Bien Public ?

L’hygiène publique a aussi, dès la fin du XIXe siècle, servi les intérêts du peuple en obligeant les puissants à reconnaître le rôle des facteurs environnementaux dans la fabrique de maladies (professionnelles en particulier ou le mal-logement).

Cette médicalisation du politique et cette politisation du champ de la santé expliquent la dramaturgie de l’« expertise » à laquelle les « experts » se sont livrés au moment de la pandémie. Ils n’étaient plus savants, mais « experts » et se sont trouvés associés à la crise d’autorité des politiques. Politiques et experts ont ainsi pris les vices de la « société du spectacle » pour reprendre le concept de Guy Debord. Les informations que les politiques et les scientifiques nous ont offertes se sont transformées en « marchandises » vendues à l’opinion publique à la cantonade des réseaux sociaux et des médias afin d’en capter des parts de marché.

Vous avez beaucoup travaillé sur la question de la normalisation des comportements notamment par l’usage abusif de la raison scientifique, mais aussi par celui des statistiques. Que vous inspire cette façon de faire la politique gouvernée par les statistiques et les modèles ? Peut-on voir là aussi une façon de « nous faire taire » pour reprendre vos mots, de fabriquer du consentement et de l’adhésion, car ce qui a été fait serait fait « pour notre bien » ?

Depuis le début du libéralisme, les pouvoirs politiques ont joué sur deux leviers pour conduire la conduite des citoyens : l’économie et l’opinion au nom desquelles ils rationalisent les comportements et fabriquent des habitus, au sens de Pierre Bourdieu, des schémas de pensée et d’action. La rationalité technoscientifique et les statistiques (qui signifient étymologiquement « en rapport à l’État ») sont au premier plan dans cette manière de gouverner au sein d’un univers désacralisé, désenchanté. De fait, les prescriptions d’hygiène publique apparaissent comme un ensemble de règles établies et codifiées par le savoir médical et scientifique qui sert à réguler socialement la société et à conformer les comportements par une soumission sociale librement consentie, car scientifiquement incontournable. C’est le nouage diabolique qui s’est alors historiquement établi entre le capitalisme (néo)— libéral et les savoirs et les pratiques biopolitiques.

… Il s’agit pour les citoyens de se réapproprier une démocratie confisquée par la technocratie et la propagande de la com’ qui fait de l’information une marchandise. Il faut donc décider, mais pas décider dans un individualisme de masse assassin et suicidaire, non, décider démocratiquement par plus de science, plus de parole et plus de responsabilité.

Face à des pouvoirs qui vident le peuple de sa dimension politique, il faut la rétablir. La population c’est le peuple moins la politique, un capital humain sans humanité, il faut rétablir l’humanité.

L’opinion publique, c’est le peuple transformé en marchandise, transformé en consommateurs, il faut remettre du politique et dénoncer un pouvoir qui prend ses décisions aux sondages d’opinion !

… La résistance à cette normalisation sociale insidieuse, à cette infantilisation, elle passe par la restitution de la vérité en sciences et en politique, vérité adultérée par le capitalisme néolibéral. Face aux virus et aux épidémies, c’est la fraternité et la solidarité qui prévalent. On ne s’en sortira pas autrement, car nous entrons dans une ère de turbulences, une période de « transition épidémique » dont la pandémie de covid-19 est la sentinelle.11


1 Roland Gori est psychanalyste et professeur émérite de psychopathologie à l’université d’Aix Marseille.

« Un monde sans esprit. La fabrique du terrorisme », « L’individu ingouvernable », « La dignité de penser », « La santé totalitaire, essai sur la médicalisation de l’existence ».

Engagé dans les débats d’actualité de notre société, il plaide notamment pour « des sciences encore humaines » et s’oppose aux « dérives du scientisme » notamment en psychiatrie et plus largement à « l’instrumentalisation de l’humain ».

2 Roland Gori, Et si l’effondrement avait déjà eu lieu. L’étrange défaite de nos croyances, Les liens qui libèrent, été 2020, 304 pages, 20 €, ISBN : 979-10-209-0864-3.

3 Vendredi 29 janvier : Visioconférence de Roland Gori autour de son dernier livre (appeldesappels.org)

4 LA MARSEILLAISE / MARSEILLE / 13/02/2017 | et Jean-François Arnichand

« Politis », n° 1438, du 26 janvier au 1er février 2017.

5 L’Appel des Appels

Nous, professionnels du soin, du travail social, de la justice, de l’éducation, de la recherche, de l’information, de la culture et de tous les secteurs dédiés au bien public, avons décidé de nous constituer en collectif national pour résister à la destruction volontaire et systématique de tout ce qui tisse le lien social.

Réunis sous le nom d’Appel des appels, nous affirmons la nécessité de nous réapproprier une liberté de parole et de pensée bafouée par une société du mépris.

6 [Chronique] Roland Gori, Et si l’effondrement avait déjà eu lieu, par Jalil Bennani (appeldesappels.org)

7

8 Lire l’ouvrage L’établi de Robert Linhart bouleversant qui raconte ce que représente, pour un Français ou un immigré, d’être ouvrier dans une grande entreprise parisienne. Il montre de manière étincelante le rapport que les hommes entretiennent entre eux par l’intermédiaire des objets, ce que Marx appelait les rapports de production.

9 Lire Kader Attia, un artiste de son temps qui a reçu le Prix Marcel Duchamp en 2016. Ses recherches socioculturelles l’ont conduit à la notion de réparation, un concept qu’il a développé philosophiquement dans ses écrits et symboliquement dans son œuvre.

10 PAR GALAAD WILGOS LE 18 MARS 2022

11 Voir aussi Podcast de France Inter où Roland Gori affirme que « le Progrès est un mirage » et une « doctrine de paresseux »

Tribune de Roland Gori dans L’Humanité : « Je suis en colère »

“Attention au relâchement” : l’infantilisation de masse comme stratégie politique, sur la revue Frustration

Roland Gori et Marie José Del Volgo, 2005, La santé totalitaire. Essai sur la médicalisation de l’existence, Paris, Flammarion, 2008.

R. Gori, De la société d’imposture au courage de la vérité, Conférence à Bordeaux, Colloque 24 février 2021.

Max Weber, 1904-1905, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Paris, Pocket, 1991.




Évolutions attendues des grands équilibres économiques mondiaux en 2022

[Source : strategika.fr]

Par Dominique Delawarde

Le Fond Monétaire International (FMI) vient de publier ses dernières prévisions datées du 11 octobre 2022. https://www.imf.org/external/datamapper/NGDPD@WEO/USA/EU/GBR/CHN/IND/BRA/RUS/SSD/ZAF/ESP/KAZ/UZB/KGZ

On peut imaginer qu’elles tiennent compte de la nouvelle situation créée par le bras de fer USA-OTAN versus Russie qui se déroule sur le théâtre ukrainien, mais aussi ailleurs, tant sur le plan militaire que sur le plan économique.

Avant d’exposer ci après les comparaisons entre les deux blocs qui se révèlent clairement aujourd’hui: les tenants du monde unipolaire sous hégémonie US-OTAN et les partisans d’une multipolarité coordonnée par l’ONU, deux remarques préalables doivent être faites :

1 – Le FMI est très largement sous influence occidentale. Pour ceux qui ont observé de manière régulière et sur la durée ses prévisions, force est de constater qu’elles sont toujours plutôt optimistes pour les occidentaux (pays du G7 ou de l’OTAN) et plutôt pessimistes pour leurs challengers (Chine, Inde, Russie par exemple). Seuls les bilans de fin d’année viennent corriger les prévisions dans un sens généralement plus favorable à ces trois grands pays (Chine, Inde Russie).

2 – Les dernières prévisions publiées par le FMI dataient d’avril 2022. Lorsqu’on fait la comparaison entre les prévisions d’avril 2022 et celle d’Octobre 2022, on constate des évolutions parfois très sensibles liées à la situation internationale que nous connaissons.

Ces évolutions, et particulièrement celles faites en dollars/PPA, sur une courte période de 6 mois sont toutes en défaveur des occidentaux et en faveur de leurs challengers eurasiatiques (y compris en faveur de la Russie).

En clair, même le FMI est obligé de constater que les équilibres mondiaux sont en cours de bascule et que ce mouvement de bascule s’accélère. On peut débattre de tout sauf des chiffres  ….

Ce constat du FMI est évidemment repris par les journaux spécialisés et contredit absolument la brillante déclaration du ministre français de l’économie du 1er mars 2022 sur France 24.

« Nous allons provoquer l’effondrement de la Russie » https://www.youtube.com/watch?v=Ntzacqlm-Ac

Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. https://www.youtube.com/watch?v=qXCh984CQZw
“L’Europe glisse dans la récession, la Russie en sort”: des données récentes montrent que l’économie russe se renforce progressivement, écrit The Economist.

Alors que l’Europe vacille au bord d’une profonde récession, la situation économique de la Russie s’améliore. Les indicateurs de Goldman Sachs montrent que l’activité en Russie est légèrement supérieure à celle des principaux pays européens. En termes de dollars, les importations mensuelles de marchandises en Russie sont maintenant presque supérieures à la moyenne de l’année dernière. Les nouvelles prévisions publiées par le FMI le 11 octobre montrent une amélioration des perspectives économiques pour la Russie cette année”

Un premier tableau ci après compare les PIB des pays membres du G7 à ceux des pays BRICS selon les dernières prévisions du FMI d’octobre 2022. (En jaune, les PIB globaux en Parité de Pouvoir d’Achat (PPA).

Prévisions FMI d’octobre 2022pour le G7 Prévisions FMI d’octobre 2022 pour les BRICS

Pays PIB en milliards de $ nominal PIB en milliards de $ PPA Pays PIB en milliards de $ nominal PIB en milliards de $ PPA
USA 25 040 25 040 Chine 20 260 30 070
Japon 4 300 6 110 Inde 3 470 11 670
Allemagne 4 030 5 320 Russie 2 130 4 650
UK 3 200 3 780 Brésil 1 890 3 780
France 2 780 3 690 Afrique du Sud 412 950
Italie 2 000 3 020 Indonésie (candidate) 1 290 4 020
Canada 2 220 2 240 Argentine (candidate) 631 1 210
Total 43 570 49 200 30 083 56 350

Commentaires sur le tableau ci dessus:

1 – La Chine réduit son retard sur les USA en dollar nominal. Elle accentue son avance en parité de pouvoir d’achat (PPA).

2 – Les BRICS, à la porte desquels les candidats semblent se bousculer (Argentine, Indonésie, Arabie Saoudite entre autres), surclassent le G7 en parité de pouvoir d’achat et creusent désormais l’écart sous le double effet d’une croissance supérieure et d’un élargissement de l’organisation en cours.

3 – Le Royaume Uni auquel on promettait l’enfer s’il quittait l’UE, s’en sort toujours moins mal que la France. Il y a là matière à s’interroger sur la désinformation dont nos médias et nos politiques nous ont abreuvé ces dernières années au sujet du BREXIT.

– La France est en 6 ème position mondiale dans la comparaison des PIB en dollar nominal, mais elle glisse en 10 ème position en parité de pouvoir d’achat, largement devancé désormais par l’Inde, la Russie, le Brésil et l’Indonésie, trois actuels membres des BRICS et un candidat à l’adhésion.

5 – Dans les dix premiers pays en PIB/PPA, sept sont aujourd’hui des pays membres des BRICS ou de l’OCS, trois seulement sont des membres du G7 ou de l’OTAN (USA, Japon Allemagne). Deux de ces trois pays (Allemagne et Japon) semblent d’ailleurs les plus touchés par le jusqu’au-boutisme US dans la crise ukrainienne et pourraient rétrograder dans le classement actuel à moyen terme (5 ans).

6– Si les évolutions se poursuivent au rythme observé entre avril et octobre 2022, la Russie pourrait dépasser la France et le Royaume Uni en dollar nominal à l’horizon 2025, si tant est que le dollar soit toujours la monnaie de référence à cette dateSi l’on considère le PIB/PPA, la Russie surclasse déjà la France et le Royaume Uni et la situation ne va pas aller en s’arrangeant pour ces deux pays, membres éminents et parmi les plus belliqueux mais aussi les plus suicidaires de l’OTAN.

En conclusion, tout va bien pour la Russie. Le temps et l’hiver qui vient vont jouer en sa faveur. Il lui suffit d’attendre pour voir s’affaiblir chaque jour un peu plus, et peut être même, à terme, s’effondrer ses adversaires sous l’effet de leurs propres sanctions, aussi bêtes qu’irresponsables.

Un deuxième tableau ci après compare les PIB des 30 pays membres de l’OTAN à ceux des 9 pays membres de l’OCS selon les dernières prévisions du FMI d’octobre 2022.

Prévisions FMI d’oct 2022 pour les pays de l’OTAN Prévisions FMI d’oct 202pour les pays de l’OCS

Pays PIB en milliards de $ nominal PIB en milliards de $ PPA Pays PIB en milliards de $ nominal PIB en milliards de $ PPA
USA 25 040 25 040 Chine 20 260 30 070
Canada 2 220 2 240 Inde 3 470 11 670
UK 3 200 3 780 Russie 2 130 4 650
Allemagne 4 030 5 320 Iran 1 970 1 600
France 2 780 3 690 Pakistan 377 1 510
Italie 2 000 3 020 Kazakhstan 225 597
Espagne 1 390 2 220 Ouzbékistan 79 334,5
Pays Bas 991 1 230 Tadjikistan 10 47,5
22 pays UE 2 219 4 790 Kirghiztan 10 40
Total 30 pays de l’OTAN 43 870 51 330 Total 9 pays de l’OCS 28 531 50 519

Remarques sur les données ci dessus :

1 – Lorsqu’on veut comparer les dépenses de défense entre l’OTAN et l’OCS, seule la comparaison en dollar/PPA est pertinente car les pays de l’OCS payent le salaire de leurs personnels en monnaie nationale et ils n’achètent pas (ou achètent très peu) leurs matériels majeurs en dollar aux pays membres de l’OTAN. Ils se les achètent entre eux ou se les fabriquent eux même.

2 – Si l’OTAN a vu 2 pays (Suède et Finlande) poser leur candidature pour rejoindre l’OTAN, pas moins de quinze pays ont exprimé leur intérêt pour rejoindre l’OCS.

En clair, les pays membres de l’OCS vont creuser l’écart en PIB/PPA par rapport à l’OTAN sous le double effet d’un différentiel de croissance qui leur est favorable et des nombreuses demandes d’adhésion. Les dépenses de défense suivront …..

*

En conclusion, la guerre en Ukraine qui affecte durement les économies occidentales et plus particulièrement européennes et qui semble au contraire favoriser les économies des pays BRICS et OCS et particulièrement celle de la Russie (si l’on en croit l’évolution des prévisions entre avril et octobre 2022) va précipiter la recomposition des grands équilibres économiques mondiaux au profit des BRICS et de l’OCS.




La guerre avance selon le plan de la Rand Corporation

[Source : mondialisation.ca]

Par Manlio Dinucci

États-Unis, Union Européenne et d’autres pays ont jusqu’à présent « donné » à l’Ukraine environ 100 milliards d’euros de fournitures militaires. C’est de l’argent qui, directement ou indirectement, sort de nos poches. Ce chiffre est en augmentation continue. L’Union Européenne entraînera 15 mille militaires ukrainiens dans deux camps en Pologne et dans un autre état membre.

Au sommet OTAN des ministres de la Défense, le secrétaire général Stoltenberg informe : « À la suite du sabotage des gazoducs Nord Stream, nous avons doublé notre présence en Mer Baltique et en Mer du Nord à plus de 30 navires ». Ce qu’est la matrice de l’attaque est confirmé par le fait qu’on a empêché la société Gazprom russe, co-propriétaire du Nord Stream, de participer aux enquêtes sur les explosions sous-marines. 

Moscou a les preuves que, en plus de saboter le Nord Stream, on a tenté de faire exploser le gazoduc Turkstream, le seul intact pour transporter le gaz russe en Europe. Malgré l’assurance de Stoltenberg que “l’OTAN n’est pas une partie en cause dans le conflit”, les preuves existent que les plus de 22 tonnes d’explosifs utilisées pour l’attentat du pont de Crimée, ont été expédiées depuis l’Ukraine à travers la Bulgarie, pays de l’OTAN.

Alors que la Russie se déclare prête à des négociations pour une solution politique, le G7 ferme toute tractation en posant comme condition préliminaire le « retrait complet et inconditionné » de la Russie hors d’Ukraine. Simultanément l’OTAN procède en Europe, dans la semaine du 17 au 23 octobre, à la manœuvre de guerre nucléaire Steadfast Noon au bord du territoire russe. Y participe aussi la Pologne, qui demande à avoir des armes nucléaires USA sur son propre territoire.

La guerre avance selon le plan élaboré en 2019 par la Rand Corporation pour le compte du Pentagone : “Attaquer la Russie sur son flanc le plus vulnérable, celui de son économie dépendante de l’exportation de gaz et pétrole. Opérer pour que les pays européens de l’OTAN augmentent leurs propres forces dans une fonction anti-Russie. Déployer en Europe des bombardiers stratégiques et des missiles nucléaires dirigés contre la Russie. Fournir des aides létales à l’Ukraine en exploitant le plus grand point de vulnérabilité extérieure de la Russie”. 

Manlio Dinucci

Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 14 octobre 2022 à 20H30 sur la chaîne italienne nationale Byoblu https://www.byoblu.com/category/grandangolo-pangea/

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Image en vedette : Capture d’écran. almayadeen.net, 28 mars 2022

Pour aller plus loin lire :

Rand Corp : comment abattre la Russie

Publié pour la première fois le 21 mai 2019

La source originale de cet article est Grandangolo – Byoblu.com
Copyright © Manlio DinucciGrandangolo – Byoblu.com, 2022




La Russie fait des pays musulmans ses partenaires stratégiques en Eurasie

[Source : reseauinternational.net]

Par Pepe Escobar

Tout ce qui compte dans le processus complexe d’intégration de l’Eurasie était une fois de plus en jeu à Astana, puisque la capitale kazakhe — rebaptisée — a accueilli la 6e Conférence sur l’interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA).

L’appel nominal a été d’une beauté eurasienne, avec les dirigeants de la Russie et de la Biélorussie (UEE), de l’Asie occidentale (Azerbaïdjan, Turquie, Irak, Iran, Qatar, Palestine) et de l’Asie centrale (Tadjikistan, Ouzbékistan, Kirghizstan).

La Chine et le Vietnam (Asie de l’Est et du Sud-Est) ont participé au niveau des vice-présidents.

La CICA est un forum multinational axé sur la coopération en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans toute l’Asie. Le président kazakh Tokaïev a révélé que la CICA venait d’adopter une déclaration visant à faire de ce forum une organisation internationale.

La CICA a déjà établi un partenariat avec l’Union économique eurasiatique (UEE). En pratique, elle travaillera donc bientôt côte à côte avec l’OCS, l’UEE et certainement les BRICS+.

Le partenariat stratégique entre la Russie et l’Iran a été mis en avant lors de la CICA, notamment après l’accueil de l’Iran au sein de l’OCS en tant que membre à part entière.

Le président Raïssi, s’adressant au forum, a souligné la notion cruciale d’une « nouvelle Asie » émergente, où « la convergence et la sécurité » ne sont « pas compatibles avec les intérêts des pays hégémoniques et où toute tentative de déstabilisation de nations indépendantes a des objectifs et des conséquences qui dépassent les géographies nationales, et vise en fait la stabilité et la prospérité des pays de la région ».

Pour Téhéran, être un partenaire dans l’intégration de la CICA, au sein d’un dédale d’institutions panasiatiques, est essentiel après toutes ces décennies de « pression maximale » déclenchée par l’Hégémon.

En outre, cela ouvre une opportunité, comme l’a noté Raïssi, pour l’Iran de profiter de « l’infrastructure économique de l’Asie ».

Le président russe Vladimir Poutine, comme on pouvait s’y attendre, a été la vedette du spectacle à Astana. Il est essentiel de noter que Poutine est soutenu par « tous » les pays représentés à la CICA.

Parmi les interlocuteurs de haut niveau de Poutine figurait l’émir du Qatar : tous ceux qui comptent en Asie occidentale veulent parler à la Russie « isolée ».

Poutine a demandé une « compensation pour les dommages causés aux Afghans pendant les années d’occupation » (nous savons tous que l’Empire du chaos, du mensonge et du pillage la refusera), et a souligné le rôle clé de l’OCS pour développer l’Afghanistan.

Il a déclaré que l’Asie, « où de nouveaux centres de pouvoir se renforcent, joue un rôle important dans la transition vers un ordre mondial multipolaire ».

Il a averti qu’« il existe une réelle menace de famine et de chocs à grande échelle sur fond de volatilité des prix de l’énergie et des denrées alimentaires dans le monde ».

Il a en outre appelé à la fin d’un système financier qui profite au « milliard d’or » — qui « vit aux dépens des autres » (il n’y a rien d’« or » dans ce « milliard » : au mieux, une telle définition de la richesse s’applique à 10 millions).

Et il a souligné que la Russie fait tout pour « former un système de sécurité égal et indivisible ». Exactement ce qui rend les élites impériales hégémoniques complètement folles.

« L’offre que vous ne pouvez pas refuser » mord la poussière

La juxtaposition imminente entre la CICA et l’OCS et l’UEE est un autre exemple de la façon dont les pièces du puzzle complexe de l’Eurasie s’assemblent.

La Turquie et l’Arabie saoudite – en théorie, de fidèles alliés militaires impériaux – sont impatientes de rejoindre l’OCS, qui a récemment accueilli l’Iran en tant que membre à part entière.

Cela signifie qu’Ankara et Riyad ont fait le choix géopolitique d’éviter avec force l’offensive impériale russophobe et sinophobe.

Erdogan, en tant qu’observateur au récent sommet de l’OCS à Samarcande, a envoyé exactement ce message. L’OCS atteint rapidement le point où nous pourrions avoir, assis à la même table, et prenant des décisions consensuelles importantes, non seulement les « RIC » (Russie, Inde, Chine) dans les BRICS (bientôt étendus aux BRICS+), mais sans doute les principaux acteurs des pays musulmans : l’Iran, le Pakistan, la Turquie, l’Arabie saoudite, l’Égypte et le Qatar.

Ce processus évolutif, qui n’est pas sans poser de sérieux défis, témoigne de la volonté concertée de la Russie et de la Chine d’intégrer les pays de l’Islam en tant que partenaires stratégiques essentiels pour forger le monde multipolaire post-occidental. C’est ce qu’on appelle une islamisation douce de la multipolarité.

Pas étonnant que l’axe anglo-américain soit absolument pétrifié.

Passons maintenant à une illustration graphique de tout ce qui précède – la façon dont cela se joue sur les marchés de l’énergie : la déjà légendaire réunion de l’OPEP+ à Vienne il y a une semaine.

La décision – collective – de réduire la production de pétrole de 2 millions de barils par jour a entraîné un changement géopolitique tectonique.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a publié une note très diplomatique contenant une information étonnante pour ceux qui savent lire entre les lignes.

À toutes fins utiles, le combo derrière le lecteur de téléprompteur à Washington avait émis une menace mafieuse caractéristique de cesser la « protection » de Riyad si la décision sur les réductions de pétrole était prise avant les élections américaines de mi-mandat.

Seulement, cette fois, « l’offre que vous ne pouvez pas refuser » n’a pas été acceptée. L’OPEP+ a pris une décision collective, menée par la Russie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Poutine et MBS étant réputés pour s’entendre, c’est à lui qu’est revenu le soin d’accueillir le président des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed – ou MBZ, le mentor de MBS – dans le superbe palais Konstantinovsky de Saint-Pétersbourg, qui date de Pierre le Grand.

Il s’agissait d’une sorte de célébration informelle de la manière dont l’OPEP+ avait provoqué, d’un seul geste, la débâcle stratégique d’une superpuissance en matière de géopolitique du pétrole, que l’Empire contrôlait depuis un siècle.

Tout le monde se souvient, après le bombardement, l’invasion et l’occupation de l’Irak en 2003, comment les néoconservateurs américains se sont vantés : « nous sommes la nouvelle OPEP ».

Eh bien, plus maintenant. Et le mouvement devait venir des Russes et des « alliés » américains du golfe Persique, alors que tout le monde s’attendait à ce que cela se produise le jour où une délégation chinoise atterrirait à Riyad et demanderait le paiement en yuan de toute l’énergie dont elle a besoin.

L’OPEP+ a appelé le bluff américain et a laissé la superpuissance en plan. Alors que vont-ils faire pour « punir » Riyad et Abu Dhabi ? Appeler le CENTCOM au Qatar et au Bahreïn pour mobiliser leurs porte-avions et déclencher un changement de régime ?

Ce qui est certain, c’est que les psychopathes straussiens/néoconservateurs en charge à Washington vont redoubler d’efforts dans la guerre hybride.

L’art de « propager l’instabilité »

À Saint-Pétersbourg, alors qu’il s’adressait à MBZ, Poutine a clairement indiqué que c’est l’OPEP+ – dirigée par la Russie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis – qui donne le ton pour « stabiliser les marchés mondiaux de l’énergie » afin que les consommateurs et les fournisseurs « se sentent calmes, stables et confiants » et que l’offre et la demande « soient équilibrées ».

Sur le front du gaz, lors de la semaine russe de l’énergie, le PDG de Gazprom, Alexey Miller, a clairement indiqué que la Russie pouvait encore « sauver » l’Europe d’un trou noir énergétique.

Nord Stream (NS) et Nord Stream 2 (NS2) peuvent devenir opérationnels : mais tous les obstacles politiques doivent être levés avant le début des travaux de réparation des gazoducs.

En ce qui concerne l’Asie occidentale, Miller a déclaré que des ajouts au Turk Stream ont déjà été prévus, pour le plus grand plaisir d’Ankara, qui souhaite devenir un centre énergétique clé.

Parallèlement, il est tout à fait clair que le pari désespéré du G7 d’imposer un plafonnement des prix du pétrole – qui se traduit par l’armement de sanctions étendues au marché mondial de l’énergie – est une proposition perdante.

Un peu plus d’un mois avant d’accueillir le G20 à Bali, le ministre indonésien des Finances, Sri Mulyani Indrawati, ne pouvait être plus clair : « Lorsque les États-Unis imposent des sanctions en utilisant des instruments économiques, cela crée un précédent pour tout », propageant l’instabilité « non seulement pour l’Indonésie mais pour tous les autres pays ».

Pendant ce temps, tous les pays à majorité musulmane accordent une attention toute particulière à la Russie. Le partenariat stratégique Russie-Iran progresse désormais parallèlement à l’entente Russie-Saoud-Émirats arabes unis en tant que vecteurs cruciaux de la multipolarité.

Dans un avenir proche, tous ces vecteurs sont appelés à s’unir dans ce qui, idéalement, devrait être une supra-organisation capable de gérer la grande histoire du XXIe siècle : l’intégration de l’Eurasie.

Pepe Escobar

source : Press TV

traduction Réseau International




Sortir de l’Europe, une question de vie ou de mort pour la France

[Source : breizh-info.com]

Alain Falento (Sortir de l’Europe) : « Les États-Unis ont dessiné l’Union européenne selon leurs besoins » [Interview]

Sortir de l’Europe, une question de vie ou de mort. Tel est le titre d’un livre, édité aux éditions Riposte Laïque (à commander ici) et écrit par Alain Falento.

Pour l’auteur, cela ne fait aucun doute, l’Union Européenne et ses institutions se sont construites sans les peuples qui composent notre continent.

« Pendant 40 ans, la construction européenne s’est déroulée sans nous ; depuis la ratification du traité de Maastricht, elle se fait malgré nous. L’euro ne constitue absolument pas une sécurité pour la France et les Français, au contraire. L’Allemagne vampirise l’Europe. La guerre menée contre la Russie, sous l’égide de l’OTAN, va d’abord frapper les peuples européens, et accélérer l’inévitable krach financier. Les instances européennes mettent délibérément nos vies en danger. La monnaie numérique que l’Union européenne rêve de mettre en place dissimule une ultime spoliation des citoyens. Après le passe sanitaire, ils rêvent de mettre en place le passe climatique, pour aller vers un contrôle social à la Chinoise de la population. Si nous ne prenons pas collectivement conscience de l’état critique de la situation, en sortant de l’Union européenne et de l’euro, nous allons entériner la disparition d’un pays vieux de 1500 ans. Il est encore possible d’éviter cette catastrophe, mais le temps nous est compté. Question de vie ou de mort. »

Un livre qui appelle nécessairement à un débat. Un débat saisi au vol par notre rédacteur en chef, qui a posé quelques questions à Alain Falento.

Breizh-info.com : Pouvez-vous, tout d’abord, vous présenter à nos lecteurs ?

Alain Falento : J’ai 48 ans, j’ai exercé les fonctions de gestionnaire de fonds dans une grande banque française, de consultant en investissement pour des groupes étrangers, et de chef d’entreprise dans des domaines variés. Je m’intéresse depuis longtemps au concept de souveraineté dans tous ses aspects, et particulièrement sous l’angle économique et financier.

Breizh-info.com : Vous expliquez dans votre nouvel ouvrage que « la construction européenne s’est faite sans nous », mais qui est le « nous » ? En quoi le peuple français est-il plus impliqué dans la construction de la société française que de la société européenne ?

Alain Falento : Entre le plan Schuman de 1950, et le traité de Maastricht de 1992, pas une seule fois le peuple français n’a été consulté sur la question de la construction européenne. Pire encore, Monnet et Schuman ont même avoué fièrement que, dès le début, les détails du plan avaient été volontairement cachés aux membres du gouvernement français afin d’éviter toute forme de contestation. Cela en dit long sur la vision qu’avaient ces gens de la démocratie.

La dernière fois que nos dirigeants ont daigné nous consulter, c’était en 2005 sur le projet de traité constitutionnel européen, et le référendum s’était soldé par un « Non ». Malgré cela, les autocrates européens sont passés outre, et ont malgré tout poursuivi la construction européenne comme ils l’entendaient. Il ne me semble donc pas illégitime de considérer que cette Union européenne s’est faite sans nous, le peuple, jusqu’au Traité de Maastricht de 1992, et même malgré nous depuis 2005.

La comparaison que vous faites entre l’implication du peuple français dans la construction européenne et dans l’évolution de la société française est très intéressante. En ce qui concerne la société française, vous avez toujours le loisir de voter pour qui vous voulez tous les 5 ans, alors que les autocrates européens sont purement et simplement nommés, et échappent à la sanction du suffrage universel.

Cependant, ces deux problématiques ne sont pas indépendantes ; comme nous l’évoquerons sans doute un peu plus loin dans l’entretien, l’évolution de la société française dépend en réalité complètement de la Commission européenne depuis la ratification du traité de Maastricht.

Par exemple, ce que nos dirigeants appellent pudiquement « la mutation démographique » de la France, à savoir l’invasion migratoire, n’est plus du ressort de l’État français depuis qu’il s’est volontairement dessaisi de cette prérogative en ratifiant le traité de Maastricht en 1992. Le peuple français n’a tout simplement plus son mot à dire en la matière.

Breizh-info.com : Il y a chez les souverainistes français l’argumentation continue évoquant la perte de souveraineté au profit de l’Union Européenne. Mais la République française n’est-elle pas la maman, le moteur, avec l’Allemagne, de la philosophie de l’UE ? Finalement, ne sont-ce pas tous les autres pays qui constituent l’UE qui sont les victimes, non pas de l’UE, mais de la France et de l’Allemagne ?

Alain Falento : Il ne faut pas s’imaginer que la construction européenne est d’origine européenne. Cela fait partie des mythes fondateurs, un continent qui aurait collectivement pris conscience de la nécessité de la construction d’une entité supranationale afin de garantir une paix éternelle et une prospérité insolente. La vérité est, hélas, différente. L’Allemagne et la France n’avaient tout simplement pas leur mot à dire à la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Les États-Unis opéraient sur l’Europe occidentale un contrôle économique, militaire et idéologique total, et ils ont dessiné l’Union européenne selon leurs besoins. Ils nous ont même imposé leur mythologie avec les Pères Fondateurs et la notion d’États-Unis d’Europe !

Le Général de Gaulle n’a jamais cru dans les structures supranationales, et il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour en limiter le développement. Hélas, ceux qui lui ont succédé se sont tout simplement vautrés dans l’idéologie européiste.

La construction européenne, telle qu’elle s’est faite jusqu’à maintenant, a eu pour unique objectif de servir les intérêts de l’Allemagne, qui est parvenue à imposer ses vues à des dirigeants français indigents. Il faut l’admettre, depuis Pompidou, nous n’avons élu que des traîtres à la tête de notre pays, boursouflés d’ambition européenne, et peu intéressés par la défense des intérêts de ceux qui les ont pourtant amenés au pouvoir. Les trois derniers (Sarkozy, Hollande et Macron) se sont même complu dans une servilité totale vis-à-vis de l’Allemagne.

Quant aux autres membres de l’Union européenne, hors membres fondateurs, ils ont tous pleuré et supplié pour en faire partie. Les pays du Sud et les derniers entrants (pays de l’ex bloc communiste) ont grassement profité des fonds européens pour sortir du sous-développement. Ils doivent à l’Union européenne, et donc en grande partie à la France, de bénéficier aujourd’hui d’infrastructures modernes. Les pays, dits du Club de Visegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie), pour nous remercier, se liguent en un groupe de pression afin de maximiser le montant de leurs subsides européens. La seule vraie victime de l’Union européenne, c’est bien la France ! Nous payons plus de 20 % du budget européen, et nous ne récoltons que désindustrialisation, trahison, immigration et concurrence déloyale de la part de nos pseudo partenaires européens.

Breizh-info.com : Vous évoquez la mise en place à venir d’un pass climatique. Mais les autorités françaises n’ont pas attendu l’UE pour tout verrouiller dans le pays. Là encore, l’UE semble avoir le dos large non ?

Alain Falento : Il convient de bien comprendre qu’aucun passe vaccinal, climatique ou énergétique ne peut voir le jour en France si la Commission européenne n’en est pas à l’origine. C’est écrit noir sur blanc dans les traités, toute régulation de la circulation des personnes au sein de l’espace Schengen est du ressort exclusif de l’Union Européenne, excepté pour une très courte durée, et dans le cadre de mesures d’urgence. Par contre, je vous concède bien volontiers que, lorsqu’il s’agit de prendre des mesures liberticides, les dirigeants et fonctionnaires français font preuve d’un zèle malsain.

Depuis la ratification du traité de Maastricht, nous avons de notre plein gré accepté de ne plus être un État à part entière. Nous ne possédons plus aucun des attributs d’un État souverain (battre monnaie, voter les lois, rendre la justice, décider de la paix et de la guerre, décider qui se trouve sur le territoire et qui obtient la nationalité).

Plus aucune décision d’importance ne se prend au niveau national. Le seul pouvoir de décision qui reste à l’exécutif réside dans la mise en place de petites brimades envers la population (vitesse réduite sur les routes, zones à faible émission, éborgnement et mutilation de gilets jaunes).

L’Assemblée nationale n’est qu’une chambre d’enregistrement des directives européennes, rien de plus. Soit les lois qui y sont votées correspondent au cadre fixé par l’Union européenne, soit elles sont retoquées directement par le Conseil d’État, la Cour de Justice de l’Union européenne ou la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Quant au gouvernement, il n’a absolument aucune marge de manœuvre. Même le budget de l’État est validé au niveau européen.

Vous avez d’ailleurs certainement remarqué que les présidents français se déplacent systématiquement dans les sommets internationaux, flanqués par un ou plusieurs représentants de la Commission européenne. C’est un symbole très fort de notre perte totale de souveraineté économique et de notre mise sous tutelle en matière de politique de défense.

À mon sens, c’est cette désertion du pouvoir des instances nationales qui explique la baisse de qualité du personnel politique ; le pouvoir ne se trouve plus là. Des gens d’une médiocrité effrayante qui, il y a 30 ans, n’auraient jamais pu caresser le moindre espoir de devenir député, se retrouvent aujourd’hui à mener les débats à l’Assemblée nationale. Là où l’on débattait il y a quelques décennies de l’abolition de la peine de mort, ou du droit à l’avortement, on discute maintenant du symbole machiste du barbecue…

Breizh-info.com : Vous dites que l’euro ne constitue pas une sécurité pour les Français. Techniquement, à quoi amènerait un retour au franc ?

Alain Falento : Il faut être sacrément de mauvaise foi pour continuer de soutenir que l’euro constitue une sécurité pour les Français. D’ailleurs, même les thuriféraires de l’euro ne s’aventurent même plus à l’affirmer. Il y a 20 ans, on nous garantissait que l’euro allait être une source de prospérité et de stabilité qui ferait jeu égal avec le dollar américain, le yen et le yuan. À peine huit ans après sa création, la zone euro était déjà au bord de l’explosion, et ne doit sa survie qu’à l’intervention des Américains. Les pays du Sud et la France se sont endettés au-delà de toute limite à cause d’une devise qui ne correspond pas à leurs besoins. Plus personne n’ose affirmer que l’euro est une devise appropriée pour la France ; on se contente de nous menacer en nous expliquant que la sortie est impossible, car trop compliquée et que notre sortie de l’euro entraînerait sa disparition et celle de l’Union européenne.

Nous acceptons donc sans broncher un renversement de la charge de la preuve. Ce qui était un outil de prospérité est devenu un but en soi, et on tente de nous faire accepter des raisonnements qui défient les lois de la logique élémentaire, consistant à dire qu’il faut sauver l’euro pour sauver l’UE, car sans l’UE il n’y aura plus d’euro.

Si vous observez la santé économique des membres de l’Union européenne, vous remarquerez que ceux qui ont conservé leur devise nationale (Suède, Danemark, Royaume-Uni) n’ont absolument pas changé d’avis, bien au contraire. Même les derniers entrants, comme les pays de l’Est (Pologne, Rep. Tchèque, Hongrie) ne manifestent plus la volonté de faire partie de la zone euro, bien que théoriquement, cela fasse partie des traités.

Quant à l’impossibilité d’un retour au franc, je rappellerai simplement que nous sommes bien passés du franc à l’euro. Pour quelle raison l’inverse ne serait-il pas possible. L’argument d’irréversibilité ne vise qu’à nous faire peur. En 1991, l’URSS s’est effondrée, donnant naissance à plus de 15 nouveaux pays qui ont tous une monnaie nationale et une banque centrale. L’Islande a environ 300 mille habitants, mais possède sa banque centrale et sa monnaie. La Tchécoslovaquie s’est scindée en deux parties, la République tchèque, qui a sa propre devise, et la Slovaquie qui est dans la zone euro. Le Royaume-Uni, pays d’une taille comparable au nôtre tant en termes de population que de PIB, n’a jamais abandonné sa devise nationale. Alors pourquoi diable ce qui est vrai pour les autres ne le serait pas pour nous ?

Ceux qui tentent désespérément de nous convaincre qu’une sortie de l’euro est impossible utilisent un argument économique et un argument juridique. Le premier nous menace d’une inflation épouvantable en cas de retour au franc. Mais l’inflation, nous l’avons déjà, car l’euro ne nous protège en rien. Cette période d’inflation que nous vivons actuellement n’est que très partiellement due à la situation en Ukraine ; elle est surtout la conséquence d’une baisse de l’euro. Si l’euro s’effondre face au dollar, générant la majeure partie de l’inflation, c’est avant tout parce que l’euro n’est plus une devise qui inspire confiance au niveau mondial, et c’est un euphémisme de le formuler ainsi.

Le deuxième argument justifiant d’une impossibilité de sortir de l’euro, utilise le fait que notre dette gigantesque est libellée en euros, et que par conséquent elle doit être réglée en euros. Je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer d’un argument comme celui-là, quand on sait qu’avant l’avènement de l’euro, notre dette était libellée en franc, et que visiblement il n’y a pas eu de problèmes pour la convertir en euros.

Il existe une loi internationale, dite « Lex Monetae », qui stipule qu’un état a le droit de rembourser sa dette dans sa monnaie nationale, si cette dette dépend de son droit national. Environ 95% de la dette française étant de droit français, elle pourra donc être remboursable en francs. De plus, nous serions en droit d’en fixer nous-mêmes la parité vis-à-vis de l’euro. L’économiste Jacques Sapir a depuis longtemps traité de ce sujet.

De plus, comme je l’explique dans mon livre, l’euro n’est pas une monnaie unique, mais une monnaie commune. Techniquement c’est très différent, car la vérité c’est qu’il n’y a pas un euro, mais 19 euros différents, dont on force les cours de change à parité. Sortir de l’euro est techniquement bien plus facile qu’on ne le pense, et ce d’autant plus que nous avons conservé notre Banque Nationale (la Banque de France), à l’instar des 18 autres pays de la zone euro. En réalité, c’est comme si l’euro avait dés le départ était construit pour disparaître, contrairement à tout ce qui est dit par nos dirigeants.

La question qu’il convient de se poser n’est pas ce qu’il se passerait en cas de retour au franc, mais plutôt ce qui va nous arriver si nous restons dans l’euro. Personnellement, entre la certitude de se crasher dans un mur à pleine vitesse, et sauter en marche malgré les blessures éventuelles, je préfère de loin la deuxième solution.

Certains pays seront de toute façon contraints de sortir de la zone euro. L’Italie et même la France ne pourront pas tenir face à la hausse des taux qui a été amorcée par la BCE. Il est préférable de décider nous-mêmes de la date de sortie que d’en être éjectés de force.

De plus, il est un scénario que peu de gens veulent considérer, mais qui nous plongerait dans une crise extrêmement grave : la sortie volontaire de l’Allemagne de l’euro. Cette éventualité est à considérer plus que jamais. Ce pays n’hésitera pas un instant à franchir le pas si cela est nécessaire au maintien de sa suprématie économique.

Breizh-info.com : Si demain, la France quitte l’Union Européenne, cette dernière meurt de facto. Mais eu égard à la tiers-mondialisation du pays à l’heure actuelle, comment entendez-vous pouvoir rivaliser avec d’énormes blocs comme les USA, la Chine, la Russie, l’Inde, sans alliance continentale ?

Alain Falento : Vous avez entièrement raison, l’Union européenne ne survivrait pas à un départ de la France. Et alors ? Nous devons crever la gueule ouverte, accepter une immigration insupportable et un chômage de masse pour sauver une structure qui était supposée nous offrir sécurité et prospérité pour l’éternité, mais n’a tenu aucune de ses promesses ? Il ne faut pas confondre la fin et les moyens. Comme toute structure nuisible, l’Union européenne doit disparaître.

L’argument de la taille est le plus utilisé par les européistes ; comme par hasard, la France aurait exactement la taille non optimale pour être souveraine. Ce n’est vraiment pas de chance.

L’argument de la taille, pour justifier l’existence de l’Union européenne, ne tient pas. Il existe une multitude d’états souverains (Suisse, Corée du Sud, Royaume-Uni) qui sont plus petits que nous ou de taille comparable, et qui parviennent à défendre leurs intérêts face aux grandes puissances démographiques et économiques. Pour quelle raison n’en serions-nous pas également capables ? sommes-nous plus médiocres qu’eux ? De plus, il ne faut pas confondre sortie de l’Union européenne et fin de la coopération avec les autres États européens. De par notre position géographique, notre démographie et notre PIB, nous sommes incontournables. Nos principaux voisins signeront bien évidemment avec nous des accords de coopérations bilatéraux, comme il en a toujours été, bien avant le Traité de Maastricht. Il n’est tout simplement plus acceptable que des fonctionnaires européens signent des accords internationaux en notre nom, contre nos intérêts fondamentaux, sans que nous ne puissions rien faire.

Si vous vous plongez dans la lecture des traités européens, vous y constaterez qu’il n’y est aucunement question de nous protéger contre qui que ce soit. L’Union européenne, du point de vue économique, n’est que l’institutionnalisation d’une guerre économique totale entre les états membres, à travers la sacro-sainte concurrence libre et non faussée, et la libre circulation des personnes et des capitaux. Ainsi, nos portes sont grandes ouvertes aux prédateurs du monde entier, qui s’emparent de toutes nos entreprises et infrastructures stratégiques, conquièrent nos marchés, sans que l’Union européenne ne demande aucune réciprocité.

Dans le domaine agricole, par exemple, l’UE n’a jamais défendu les intérêts de nos agriculteurs. Bien au contraire, l’UE n’a de cesse que de signer des accords de libre-échange avec des puissances agricoles qui ne sont pas soumis aux mêmes normes que nous. Si nous restons au sein de cette structure supranationale, d’ici quelques décennies, il n’y aura tout simplement plus d’agriculteurs en France.

Breizh-info.com : dernière question, provocante sans doute. Le souverainisme n’est-il pas finalement un vieux conservatisme dépassé qui par ailleurs, n’a pas montré dans le passé récent qu’il était garant de la sécurité des peuples, cf. les deux guerres civiles en Europe au 20e siècle ? À l’heure où l’homme blanc est menacé de devenir une minorité y compris sur sa propre terre, le souverainisme ne doit-il pas être dépassé par d’autres politiques, d’autres priorités ?

Alain Falento : Il ne faut pas confondre le souverainisme et le conservatisme. Le souverainisme, au sens littéral du terme, n’est que la doctrine qui soutient la structure nationale par opposition aux instances supranationales. Le souverainisme peut donc faire montre de conservatisme, ou non, selon les besoins.

La question cruciale que vous posez est la suivante : l’échelon national est-il le plus pertinent pour préserver la paix et répondre au défi démographique que nous pose l’Afrique ? Il est légitime de se poser la question, mais le principe de réalité s’impose. L’Union européenne est une fiction. J’ai vécu dans de nombreux pays européens, et je dois avouer que je ne sais pas ce qu’est un citoyen européen. Il n’y a pas plus de peuple européen que de licornes.

Quant à la paix dont notre pays a bénéficié depuis près de 80 ans, il le doit plus à son armée et à sa bombe atomique qu’à l’Union européenne. Quand le gaz et l’énergie viendront à manquer, que le chômage et l’inflation feront des ravages, nous verrons bien ce qu’il restera de cette utopie supranationale européenne.

Une autre option consisterait à considérer que, si l’échelon supranational n’est pas le plus pertinent pour répondre aux problèmes de sécurité qui se posent à nous, alors l’échelon régional l’est peut-être. Certains pensent même que c’est à l’échelle locale qu’il faut se désarrimer de l’État central. Je pense personnellement que la dernière stratégie est la plus pertinente, comme mesure d’urgence. Toutes les stratégies de type « sécessioniste » doivent cependant se faire dans la discrétion, car vous avez beau décider de vous déconnecter de l’État central, ce dernier ne va malheureusement pas accepter de se déconnecter de vous.

En effet, nous vivons dans un monde dans lequel règne l’ordre westphalien. Que nous le voulions ou non, la seule structure qui soit reconnue internationalement, c’est celle de la nation. Vous pouvez vous sentir Breton, Corse ou Catalan, vous ne disposez cependant que de la nationalité française, qui est la seule qui sera reconnue en France comme à l’étranger. On peut le déplorer, mais il en est ainsi et cela ne va probablement pas changer de sitôt.

Il faut être raisonnable ; souverainistes ou régionalistes, nous avons tous un problème commun : l’immigration de masse et notre disparition programmée. Il ne sert à rien de discuter des impôts, des taxes et des retraites si nous sommes balayés par des nuées d’immigrants venus d’Afrique, la plupart musulmans de surcroît. Si nous ne réagissons pas, il ne restera rien de notre pays et de nos régions. Il faut s’opposer à leur installation par tous les moyens possibles. C’est ça la priorité. Le reste pourra se discuter plus tard.

Une chose est cependant certaine : l’Union européenne est profondément immigrationniste, et nous lui avons transféré toutes les compétences en matière de politique migratoire. Il est donc plus qu’urgent de nous extraire de cette structure au plus vite, si nous ne voulons pas être minoritaires dans notre pays dans 30 ans.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (III)

[Source : reseauinternational.net]

Par Bertrand Hédouin.

3e épisode

Comme le Beaujolais nouveau, le IVème Reich est arrivé !

Le IVe Reich se nomme également le Saint-Empire germano-atlantiste.

Saint parce que, comme le Vatican avait soutenu le IIIe Reich et l’Allemagne hitlérienne contre l’URSS et les pays du Pacte de Varsovie(([1] Pacte de Varsovie https://fr.wikipedia.org/Pacte_de_Varsovie)) pendant la Seconde Guerre mondiale, ce dernier soutient aujourd’hui inévitablement le camp atlantiste (États-Unis, Union européenne et OTAN) contre la Russie, non pas contre le communisme, mais contre le Russe. Il soutient donc le IVe Reich. Tout ceci est cohérent.

Je vous rappelle qu’il est commun en Euro-Amérique de souffrir du suprématisme anthropologique.

Le dimanche 27 février 2022, dans son discours d’investiture en tant que Chancelier allemand, Olaf Scholz annonce au Bundestag la politique générale de l’Allemagne sous ses auspices. Pour reprendre un titre de l’Opinion, le Chancelier « annonce dans son discours les défis du tournant stratégique opéré par l’Allemagne ». Nous comprenons que cela a lieu dans le cadre du Great Reset.(([2] https://legrandcontinent.eu/fr/2022/02/28/le-jour-ou-la-politique-etrangere-allemande-a-change))

Olaf et son grand-père à gauche. « Hey ! Vous ne trouvez pas qu’on se ressemble, moi et papi ? (photo depuis anti-chief/livejournal.com

Toujours à ce propos, Olaf est effectivement le petit-fils d’un haut gradé SS de l’armée nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, Fritz von Scholz. Il était Gruppenführer, ce qui équivaut au grade français de général de division. Les « lobotowokés » de Wikipédia n’en parlent évidemment absolument pas.(([3] https://fr.wikipedia.org/Fritz_von_Scholz))

Un des défis d’Olaf Scholz est le réarmement de l’Allemagne face à « l’agression » russe en Ukraine (en fait face à la réaction russe devant les provocations et les plans, notamment de l’Allemagne). Pour cela est spécialement créé un fonds de 100 milliards d’US Dollars qui doit financer ce réarmement. Il s’agit d’une dérogation aux règles budgétaires fixées par la Constitution allemande. Il est prévu d’acheter du matériel militaire avant tout aux États-Unis comme, par exemple, 35 des très fameux F35. Le matériel sera conventionnel dans la mesure où l’Allemagne peut profiter de l’armement nucléaire américain basé sur son sol.(([4] https://www.lesechos.fr/guerre-en-ukraine-lallemagne-va-deroger-a-sa-constitution-pour-investir-dans-son-armee
https://www.deutschland.de/une-enveloppe-de-100-milliards-deuros-pour-la-bundeswehr))

Ce réarmement est nécessaire et urgent… évidemment face à « l’agression » russe.

Le Fonds spécial doit contribuer à une « Bundeswehr performante et moderne. Elle va vraisemblablement devenir la plus grande armée conventionnelle au sein du système européen de l’OTAN ». « Avec le budget 2022 et le fonds spécial pour la Bundeswehr, nous veillons à la sécurité en ces temps incertains, tout en posant les jalons d’un nouvel élan vers l’avenir », annonce Scholz.(([5] https://www.bundesregierung.de/discours-scholz-bundestag))

Excusez-moi d’insister, mais tout cela est prévu dans le cadre du Great Reset pour l’avènement du Gouvernement mondial des malades psychiatriques dont nous avons déjà parlé dans les précédents épisodes. L’Allemagne, notre voisin, vient de voter un énorme budget pour créer l’armée du IVe Reich. Il y a peut-être de quoi réagir plutôt que de l’accompagner avec entrain comme le fait Macron.

« Ach so, Klaus ! Es ist wunderbar ! »
[« Ah oui, Klaus ! C’est merveilleux ! »]

Klaus, j’ai failli t’oublier ! Excuse-moi (Klaus Schwab — Forum économique mondial de Davos, un des gourous de toute cette lourde mise scène). Comme tu as pu concevoir l’armement atomique pour l’Afrique du Sud sous apartheid, tu réalises dorénavant la même chose maintenant en Europe. C’est grandiose !

SI cela arrivait, les Russes vont de nouveau raccompagner chez eux les néonazis comme en 1944, mais il serait dommage pour nous, au moins en France, de ne pas participer avec les Russes à ce type de raccompagnement maintenant que nous savons. Ah oui, mais j’oubliais ! Le suprématisme anthropologique ! Oui, c’est effectivement un poids pour notre réaction collective. C’est vrai, nous sommes supérieurs, j’avais oublié !

En tous les cas, de toute évidence, le discours d’Olaf officialise le IVe Reich qui se forme en fait depuis déjà quelque temps, notamment à partir de Bruxelles et son armée d’experts « lobotowokés ». Dès 2014, Olga Tchetverikova, professeur émérite russe de relations internationales et de l’histoire des religions, nous parlait déjà de ce nouveau Reich dans une interview donnée à un canal de télévision russe, en 2014 (!) et non en 2022.(([6] Entretien avec Olga Tchetverikova datant du 11 juin 2014 retranscrit et diffusé sur le fameux portail orthodoxe russe « Moscou, Troisième Rome » (en russe) https://3rm.info/na-ukraine-uzhe-stroitsya-chetvertyy-reyh-olga-chetverikova. Je reprends cette interview dans la postface de la traduction de son précieux ouvrage qui peut et qui doit nous aider à guérir de notre mal : Le Vatican, totem moralisateur du Nouvel Ordre Mondial, octobre 2022. L’interview est retranscrite en français dans le prochain épisode de notre série.))

Olga Tchetverikova dans les studios de Den TV

Outre le contenu du discours de Scholz qui est un recueil évident de thématiques fascistes, le « jeu scénique » de Scholz est la copie conforme de certains discours prononcés par Adolf Hitler, tant pour ce qui concerne la gestuelle que pour la rythmique et les intonations. Ben oui après tout ! Ça avait bien marché alors, pourquoi ça ne remarcherait pas maintenant ? Scholz s’est mis à faire du théâtre. Bon, encore un peu de persévérance et il pourrait à terme produire quelque chose de pas totalement abject.

Récemment, le 1er juin 2022, dans une émission politique russe, nous pouvons effectivement voir les deux compères, d’un côté Hitler et de l’autre Scholz, sur des écrans mis en parallèle sur le plateau prononcer leur discours et comparer les comportements et attitudes. Cette émission très intéressante en début de soirée débute sur le thème du discours de Scholz et de la nouvelle fascisation-émancipation de l’Allemagne.

Dès le lendemain, il n’était déjà plus possible de voir l’émission dans sa forme originale, à savoir que l’écran représentant Hitler a été depuis brouillé. Dommage parce que c’était absolument génial. Je vous donne le lien de l’émission concernée.(([7] https://all-make.net/minut-ot/01/06/2022 (2ème écran vers le bas) ))

Vous vous doutez bien qu’accéder à l’information russe n’est plus tout à fait du goût de nos chers dirigeants démocrates. C’est ainsi qu’il peut être difficile de regarder sur internet une émission russe, qui plus est politique, en passant par nos Google et autres moteurs. Je n’ai aucun problème pour le faire. Avoir un VPN aide à ce que le flux ne soit pas trop lent ou instable. Ensuite, vous rejoignez à partir des Google et autres https://dzen.ru. Dans la barre de recherche, vous copiez-collez l’adresse URL de l’émission que je fournis en notes, vous cliquez sur OK et le tour est joué. Et c’est encore parfaitement légal, ne vous inquiétez pas.

Dzen.ru

Pour le sujet « Olaf, Hitler et le IVe Reich » et le spectacle qui nous intéresse ici, il s’agit du début de l’émission. Si vous parlez ou comprenez le russe, il est intéressant de regarder l’émission en son entier, voire de regarder régulièrement cette émission pour pouvoir vous détacher quelque peu de l’outrancière désinformation euro-américaine.

Vous remarquerez que Scholz ne joue pas aussi bien que jouait Hitler. Il semble un peu « woké », un peu abruti, ne faisant que lire un texte que l’on a disposé devant lui pour qu’il n’y ait pas d’écart avec le discours qui aura été consciencieusement élaboré, évidemment, par des experts. Cela lui donne la possibilité de se concentrer sur ses gestes et son intonation.

C’est d’ailleurs dorénavant la méthode de travail de tout notre petit monde politique et journalistique qui déshumanise l’être humain, tout comme peuvent le faire les smartphones utilisés pour penser à notre place. Le sens des propos se retrouve dans les mouvements de bras et de mains peu cohérents et peu expérimentés. Le transhumanisme est parfaitement lancé (en Euro-Amérique, mais pas seulement) et tout cela est parfaitement pensé et prévu dans le cadre du Great Reset, justement parce que les nouvelles générations en donnent la possibilité (cf. instrumentalisation et manipulation de l’être humain, spécialité des espèces nazies et néonazies).

Ainsi, en 2022, l’Allemagne peut de nouveau s’émanciper et vouloir reprendre la forme de Reich à partir de l’institution européenne qui, comme on l’a rappelé précédemment dans les premiers épisodes, a été créée par un haut dignitaire nazi allemand promu par les Américains. Rien n’a changé en Occident depuis un siècle et demi, c’est l’immobilité parfaite, celle des suprématistes anthropologiques.

L’Allemagne et les États-Unis se tiennent toujours la main et avancent gaiement, comme si de rien n’était, vers la création de l’État mondial fasciste (le peuple ne représentera plus qu’un grand ensemble de consommateurs dégénérés jetables). Pour ce faire, ils veulent tuer le Russe qui les gêne par son autonomie matérielle et spirituelle. Seules l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale, l’Afrique et l’Asie ne veulent pas suivre ces « tout-puissants », soit 82 % de l’humanité, face à la « Communauté mondiale » représentant 18 % de cette même Humanité.

« C’est ç’la, oui, mais encore… » (photo depuis www.27avril.com)

Le 10 juin 2022, Olaf Scholz a entrepris une visite dans les Balkans. Ça, c’est original ! Comme Hitler l’avait fait en 1938 dans le contexte des Accords de Munich ! Quel talent ! En effet, il a exigé de la Serbie qu’elle se plie à cette « Communauté internationale » et qu’elle reconnaisse le Kosovo État indépendant, le Kosovo restant « en même temps » le berceau de la nation serbe, bien évidemment. Comme on dit, « on ne refait pas l’histoire ! ». Ainsi, à cette condition, la Serbie pourra entrer dans l’Union européenne, ou plutôt dans le IVe Reich.

Il est grand temps pour les pions Macron ou Karl Nehammer, chancelier fédéral d’Autriche, de quitter le bateau vérolé. Même Mario Draghi, connu pour aimer lécher les mondialistes anglo-saxons, vient de faire le premier pas pour prendre ses distances, lorsqu’il a demandé au Président italien Sergio Mattarella sa démission du poste de Premier ministre le 14 juillet 2022. Sa démission sera finalement acceptée et effective le 21 juillet 2022. Qu’est-ce que cela peut annoncer de bon !

Le 11 juin 2022, Ursula von der Leyen s’est rendue à Kiev pour discuter de l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne alors que la plupart des membres de l’Union y sont opposés. Le sujet va être de nouveau débattu à la Commission européenne le 17 juin 2022. La Commission européenne a recommandé aux États membres d’accorder à l’Ukraine le statut de pays candidat à l’adhésion.

Dès septembre 2022, le duo Scholz-von der Leyen remet ça avec encore plus de sauce.

Scholz persévère. Le vendredi 16 septembre, il déclare : « Notre armée doit devenir le pilier de la défense conventionnelle en Europe »(([8] https://www.lefigaro.fr/l-Allemagne-doit-devenir-la-force-armee-la-mieux-equipee-d-europe-declare-scholz/2022/09/19)). À côté de cela, les nombreuses fondations et think tanks spécialisés en géopolitique n’en finissent pas de se demander s’il s’agit de la bonne solution pour arriver à détruire la Russie. Quel plaisir de voir les suprématistes anthropologiques se regrouper et s’adonner au travail ! Il est très possible qu’au bout d’un certain temps, ils soient obligés de se soigner.

Le 15 septembre, Ursula von der Leyen se rend de nouveau rapidement à Kiev pour rencontrer Zelensky et lui réitérer le soutien de l’Union européenne « aussi longtemps qu’il le faudra » (donc le soutien au régime fasciste en place à Kiev). N’oublions pas qu’elle est avant tout médecin et est aidée dans ses discours et ses positions en matière de géopolitique par le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité qui n’a en fait que le rôle d’un consultant auprès de ceux qui veulent bien encore l’écouter, à savoir Josep Borrell Fontelles. Sous son air quelquefois narquois et désabusé, nous sommes sûrs qu’il trouvera toujours son réconfort avec las patatas fritas et la cerveza. Hein, Josep, qu’en dis-tu ? La vie est tellement belle avec tes conseils !

Ursula von der Leyen prononce un discours devant le Parlement européen ce même 15 septembre. « La solidarité de l’Europe avec l’Ukraine (nazie, jaune et bleue comme l’Europe – NDA) demeurera indéfectible ». Elle a exhorté les États membres à ne pas relâcher la pression sur la Russie.

« Chers Députés européens, comprenez bien que Arbeit macht frei ! »

Vous remarquerez en passant l’aspect purement providentiel de la couleur de sa veste et de son polo, de la couleur du drapeau de l’Union européenne et du drapeau ukrainien. L’harmonie parfaite règne à Bruxelles et à Kiev.

Dans son tweet du 17 septembre, Ursula écrit : « La matière première alimentera notre avenir. Mais quelques pays contrôlent désormais les approvisionnements et la transformation. Nous ne devrions pas tomber dans les mêmes vieilles dépendances. Je vais donc présenter une loi sur les matières premières critiques. Avec des projets stratégiques sur l’extraction, le raffinage, la transformation et le recyclage ».(([9] https://twitter.com/vonderleyen))

Indépendance, ne plus dépendre de la Russie en matière d’approvisionnement (quitte à avoir faim et froid pendant un moment), se servir de l’énergie sur le territoire même de la Russie… Tant qu’à faire.

Cela suppose donc que le Reich détruise et envahisse la Russie. Il n’y a pas d’autre alternative à son plan. Ensuite, elle reprend quasiment mot pour mot les propos et plans du célèbre nazi allemand Alfred Rosenberg pendant la Seconde Guerre mondiale. Je vous renvoie à l’article paru sur ReseauInternational le 27/04/2022, « L’Ukraine nazie : tout se prépare officiellement depuis 1941 avec Alfred Rosenberg »(([10] https://reseauinternational.net/lukraine-nazie-tout-se-prepare-officiellement-depuis-1941-avec-alfred-rosenberg)). Ursula, qu’est-ce que tu peux manquer d’imagination (ou de savoir) !

Il paraît clair aujourd’hui que nous avons tous les éléments montrant l’évolution de la construction d’un système dictatorial promu par nos malades psychiatriques occultes que les « lobotowokés » ne peuvent pas, par définition, freiner ou contredire, car ils sont leurs produits mêmes. De très nombreuses personnes ne verront pas non plus la nécessité de lutter contre ces malades, sachant que leur seul intérêt est de continuer à pouvoir se faire de temps en temps un barbecue dans le jardin et de regarder paisiblement et grassement la télé qui lobotomise. « Que l’État fasse ce qu’il veut, bon sang ! Nous avons d’autres choses à penser ! »

Il reste les gens qui observent, les gens conscients. Ce seront les seules personnes pour lutter contre cette mort psychique assurée. Mais qui dit lutter dit se regrouper, non pas se regrouper virtuellement, même par téléphone, mais physiquement, peu importe les convictions politiques et les couleurs de peau. Se regrouper pour travailler : « Comment va-t-il être possible de mettre fin au pouvoir que sont décidées à détenir des strates sociales euro-américaines malades et meurtrières au niveau international ? ».

Pas mal comme programme, vous ne trouvez pas ? Il y a du pain sur la planche. Est-ce que cela va pouvoir commencer à nous occuper avant la fin 2022 ? Je rappelle que 2022 est une année charnière, une année butoir pour nos malades occultes, comme avaient été un moment butoir le siècle dernier 1973 pour choquer les mentalités euro-américaines. Nous sommes les rejetons de ces chocs psychologiques et, je précise, cela ne veut pas dire que nous soyons obligatoirement tous sérieusement choqués.

Le 7 octobre a été une superbe journée pour l’aide des euro-américains prodiguée aux ukronazis. Ursula von der Leyen annonce une mise à disposition de deux milliards d’Euros à l’Ukraine nazie. On n’aura rien demandé au préalable aux contributeurs citoyens européens.

Le même jour, Macron annonce la création d’un fonds grâce auquel l’Ukraine pourra se recharger en armements européens. La somme n’est que de 100 millions d’Euros. En même temps, « la France ne souhaite pas une nouvelle guerre froide et s’efforce de mettre fin au conflit en Ukraine », notamment grâce à ses différentes livraisons de systèmes d’artillerie Caesar, produit de Nexter, « canon de 155 mm monté sur camion capable de tirer 6 coups par minute à une distance de 40 km ».

C’est merveilleux, les Caesars sont mis gratuitement au service des ukronazis travaillant pour les suprématistes américains, les superviseurs du nazisme et du néonazisme dans le monde (l’Ukraine ne pourra jamais les rembourser pour peu que l’État ukrainien existe encore à terme).

Un petit Caesar pour défendre la démocratie !

Le 25 octobre 2022 se tiendra à Berlin sous la gouverne du Chancelier Scholz la Conférence internationale de Berlin qui aura pour thème « Les instruments d’aide à long terme de l’Ukraine ». On ne discutera pas de nouvelles garanties de la part de Kiev. Nous pouvons ainsi affirmer que la guerre entre l’Union européenne et la Russie est dorénavant directe, comme avec les États-Unis et l’OTAN.

Encore une fois, l’Allemagne décide pour l’Europe, toutes deux dépendant des États-Unis, notamment des straussiens(([11] https://www.scienceshumaines.com/leo-strauss-et-la-politique-de-l-empire-americain)) qui s’occupent de la politique internationale (Blinken, Nuland).

Macron chante et confirme être prêt à continuer de fournir des armes au régime nazi kiévien. La déclaration de guerre de la France à la Russie est aussi directe, même si non prononcée. Il est prévu d’envoyer de 6 à 12 nouvelles batteries Caesar en Ukraine, au départ prévues et commandées par le Danemark. Cela s’appelle… ? Oui, « CO-LLA-BO-RA-TION » ! Gagné !

Toujours le même jour, le 7 octobre, le ministre des Affaires étrangères polonais et abruti Mateusz Morawiecki propose, tout guilleret, de partager les actifs gelés russes entre Kiev et l’Union européenne (350 milliards d’Euros). Les Européens commencent à tirer la langue. Cela rappelle le très bon récit soviétique « Les douze chaises » d’Ilf et Petrov (1928) à partir duquel ont été réalisés de très bons films : « Monsieur, je ne mange pas (depuis) six jours ».(([12] https://www.dailymotion.com/video/x29edfh))

L’attentat contre le pont de Crimée commis le 8 octobre 2022, organisé par les services spéciaux de Kiev, met un terme à l’hystérie des présidents et Premiers ministres financiers euro-américains. Ils ont depuis cessé de piailler.

No comment !

Ces piailleurs et piailleuses semblent jouer le tout pour le tout, ne plus pouvoir revenir en arrière. Effectivement, cela me paraît difficile. Ils mènent ainsi une politique jusqu’au-boutiste dirigeant les populations européennes vers la guerre, donc vers l’extermination. À moins de s’attaquer à ces piailleurs et piailleuses avant qu’il ne soit trop tard et ne pas attendre les Russes comme en 1944-1945 contre Hitler. Du copier-coller, 1945 et 2022. Cela est de NOTRE responsabilité, pas de celle des Russes, encore moins de Manu et de son mari professeur de théâtre (qui ne porte pas plainte contre ces affirmations pour ne pas avoir à se mettre à poil au poste de police, ce qui rendrait parfaitement publique la chose).

Je suis certain que nous pouvons encore agir face à un ordre qui nous pousse au fond du trou parce que cet ordre lui-même, notamment face à la Russie et à la Chine, est en train de disparaître.

Dans le prochain épisode, je reprends l’interview de Olga Tchetverikova du 11 juin 2014 dont j’ai parlé précédemment.

Bertrand Hédouin, responsable du projet Acte Eurasia





L’achat de 4,5 milliards de doses du vaccin covid-19 pour 450 millions de citoyens de l’UE est le plus grand SCANDALE DE CORRUPTION de l’histoire de l’Humanité




Non à une guerre qui n’est pas la nôtre !

De grandes manifestations unitaires pour la paix ont lieu en Allemagne. Et nous, que faisons-nous ?

Comme boomer, j’ai souvenir de périodes difficiles survenues pendant les Trente Glorieuses, tellement idéalisées comme des moments de paix, de détente, de joie. Pourtant ces années ne furent pas toujours si faciles et ne correspondent en rien à l’image d’Épinal que les médias aiment imposer.

Le souvenir des monstrueux drames d’Hiroshima et Nagasaki encore très récents était omniprésent. Puis la guerre d’Indochine, dans laquelle seuls les militaires de carrière et les engagés volontaires combattaient, planait dans l’atmosphère.

La guerre du canal de Suez (1956) puis la crise des missiles russes à Cuba ravivèrent le spectre de l’holocauste nucléaire.

La guerre d’Algérie (1954-1962) vint brouiller nos vies :

période douloureuse pour nous tous qui vivions dans la crainte de l’appel d’un des jeunes de la famille ou des amis à rejoindre le contingent (Français effectuant leur service militaire alors obligatoire), d’autant plus que les métropolitains n’avaient aucune raison ni envie d’aller se battre contre les Algériens dont beaucoup travaillaient en France et faisaient partie de la famille francophone. Les harkis qui sillonnaient, mitraillette en main, le boulevard parisien que je traversais pour aller à l’école nous montraient que la guerre, la vraie, n’était pas si lointaine. Angoisse omniprésente.

Les années 1950-1960 n’avaient rien à voir avec le climat d’hostilité entre générations que les médias suscitent aujourd’hui. Bref, globalement on s’aimait tous bien et on ne comprenait absolument pas pourquoi il faudrait « tirer » sur nos frères. Au bled, certains appelés nouaient des relations fraternelles avec les villageois pour lesquels cette guerre de l’autre côté de la Méditerranée était aussi incompréhensible que pour nous en métropole. Certains médecins avaient même fait le projet de s’installer dans ce pays chaleureux.

Pour les appelés, « l’objection de conscience » — refus d’utiliser les armes — était passible de prison jusqu’en 2011 lorsque la Cour européenne1 reconnut ce statut.

J’ai le souvenir aigu de multiples manifestations (dont on trouve peu de traces sur le web) qui réunissaient des centaines de milliers de travailleurs de tout âge et niveau social et de sensibilités politiques différentes, scandant « Paix en Algérie », des dizaines, puis centaines de milliers de gens unis pour faire cesser ce qu’on appelait pudiquement « les évènements ».

La manifestation du 8 février 1962 reste inscrite dans nos mémoires en raison d’une répression policière brutale entraînant 8 morts,2 dont celle d’un adolescent de 15 ans. Nous avions beaucoup couru pour échapper aux policiers soudain déchaînés (j’étais avec une femme enceinte de sept mois dont l’état nous avait préoccupés).

L’énorme hommage de centaines de milliers de personnes (plus d’un million contrairement aux quelques chiffres sur Internet) dans un silence absolu pendant des heures et des heures, de la République au Père-Lachaise, fut l’électrochoc supplémentaire, accélérant probablement les accords d’Évian un mois plus tard.

Ces accords furent-ils accélérés en raison de la situation politique explosive ? En tout cas, ils furent bâclés, abandonnant honteusement trop de harkis au massacre en Algérie et conduisant à l’exode des pieds-noirs menacés, parfois assassinés, laissant tout derrière eux leurs biens et surtout leur cœur. Les historiens pourront un jour évaluer les conséquences des évènements successifs, car 60 ans plus tard, la douleur reste vive et l’objectivité encore trop absente.

L’indépendance aurait pu être négociée dans de bien meilleures conditions pour tous si on avait eu la sagesse d’éviter cette guerre ! Mais il est malheureusement vrai que la majorité des divorces se passent mal.

Tout ceci pour rappeler que quand un peuple n’en peut plus de la guerre, il sait le dire.

Les Trente Glorieuses3 l’ont été pour l’économie, mais n’ont pas constitué une période d’insouciance ou d’abondance (nous travaillions souvent sans nous plaindre plus de 48 heures par semaine) que certains décrivent actuellement. La classe moyenne comptait ses sous chaque jour pour être sûre de « finir le mois ». Certes on trouvait du travail, souvent dur et loin du domicile. Cela apparaissait comme « normal ».

Le message antiguerre fut repris en 68 par les jeunes en colère qui criaient « faites l’amour, pas la guerre »

Quand, à la suite du massacre de Charlie en 2015, le peuple fut appelé à manifester, des millions de Français furent aussi au rendez-vous. Faut-il attendre souffrance, inquiétude, angoisse et morts supplémentaires pour sortir en nombre et imposer le point de vue du peuple aux dirigeants dont les intérêts ne sont pas les nôtres ?

Mais la politique est faite par ceux qui ne vont pas au front et finissent par s’entendre pendant que les « rien » ou les sans dents se tuent pour les intérêts des puissants qui réécrivent l’histoire ensuite pour la peindre en leur gloire.

Qui peut croire que ce soient les malheurs des Ukrainiens qui fassent pleurer Biden et les dirigeants européens alors que le Donbass, en violation des accords de Minsk certifiés par la France et l’Allemagne, était bombardé depuis 2014, entraînant des milliers de morts, et que les attaques quotidiennes au Yémen, en Arménie et ailleurs les laissent indifférents ? Ne soyons pas naïfs et soyons des grains de sable pour sauver l’Humanité.

Un peu comme en ce moment, l’épouvantail de la bombe atomique faisait avaler beaucoup de manipulations aux citoyens. L’Homme change peu, même les dirigeants qui se basent sur les enseignements de Machiavel pour instiller « la peur ».

Alexis Poulin
@Poulin2012 12 OCT

Macron :

« nous sommes en guerre »

Les Français :

« nous sommes en grève »

La campagne de grève mondiale appelle à une « riposte unifiée contre l’agenda mondialiste ». • Children’s Health Defense (childrenshealthdefense.org)

Un peu d’espoir vient de ces propositions de « riposte mondiale » dans ce monde de dingues où un sénateur ose dire qu’il ne faut pas augmenter les salaires puisqu’il va y avoir la guerre mondiale !!!!!! Fameuse parole  !! les twittos lui répondent intelligemment que, dans ce cas, autant en profiter. Que font les psy ?

LES FRANÇAIS REFUSENT LA GUERRE DE L’OTAN ET DES USA CONTRE LA RUSSIE

Les sanctions décidées sans concertation avec les peuples par la commissaire non élue de l’UE et par certains chefs d’État, dont le nôtre (sans avis du Parlement), n’ont fait que ruiner l’UE et les populations menacées de froid, de famine, de pénuries d’essence, etc. cet hiver. Et E. Macron a avoué que nous payons le gaz des USA quatre fois plus cher que le gaz russe (interview sur France 2 le 12 octobre 2022).

Et tous nos concitoyens que l’on peut entendre sur les marchés, dans les magasins, ou sur les réseaux chantent un air différent : cette « guerre », non déclarée, mais qui ruine nos armées et le pays tout entier, et nous désigne comme ennemis, ne nous concerne pas, en tous cas pas plus que la guerre au Yémen ou en Arménie.

Et ce d’autant que certaines cruelles vérités commencent à sortir !

« Les militaires ukrainiens de la 25e brigade de l’UFC ont affirmé que leurs commandants militaires ordonnent de tuer des civils dans les villages et de tuer des militaires ukrainiens blessés qui demandent leur évacuation. Les militaires ukrainiens refusent d’aller en guerre avec un tel commandement. En entrant dans le village — tirez sur tout le monde : un tel ordre a été reçu par les militaires ukrainiens de la 25e brigade des forces armées ukrainiennes pendant l’une des batailles. Selon eux, ils ont tué des civils, même des femmes et des enfants, jeté des grenades dans des caves où les gens se cachaient.

Mais ils ont décidé de parler de ces atrocités uniquement parce que leurs commandants les ont laissés sur la ligne de front et ont ordonné d’achever leurs collègues blessés pour ne pas organiser une évacuation. https://southfront.org/in-video-ukrainian-servicemen-reveal-crimes-of-their-command/ Silvano trotta sur Telegram »

🔴🇲🇫 Aberrations gouvernementales : est-ce que les Français savent ?

« Est-ce que les Français savent que les Chinois achètent le gaz russe et le revendent à l’Europe 4 fois le prix ?? »
« L’Arabie Saoudite a négocié le pétrole russe et le revend aux occidentaux au prix fort. »

@rec0nciliati0n #nicolasdupontaignan #sudradio #jacquesbaud ♬ son original – Rec0nciliati0n


Mais comment peut-on être aussi bêêêtes ?🤦😩😩😩

Militant.André.D @Circonscripti18‬

💥 #Ukraine️ ⚡ @BFMTV@LCI‬@France2tv@TF1‬ , des milliers d’épouses ukrainiennes👇 témoignent que leurs maris mobilisés tués sur le front ont été déclarés « libérés » pour retenir leurs salaires ou bien « déserteurs » par le régime de #Kyiv pour ne pas payer leurs compensations. pic.twitter.com/3xg2THwkRd 13/10/2022 07:43‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬

La révolte quotidienne des Allemands

Si les nouvelles étaient moins censurées sur les médias, on pourrait suivre la révolte des Allemands opposés à la guerre et aux sanctions qui ruinent leurs économies, etc. Chaque jour dans de nombreuses villes y compris les petites. Qu’attendons-nous ?

DEVONS-NOUS NOUS UNIR LE TEMPS NÉCESSAIRE PAR DES MANIFESTATIONS NOMBREUSES PACIFIQUES DANS TOUTES LES VILLES DE FRANCE ET PERMANENTES, TANT QUE LA PAIX NE SERA PAS ACTÉE, TANT QUE NOS LIVRAISONS D’ARMES NE CESSERONT PAS ?

Et si le chef de l’État a des doutes sur le choix des Français par rapport à ses engagements guerriers qu’il organise un référendum sur la volonté des Français de faire la guerre à la Russie. Comme le maire de Callac qui refuse de demander à ses administrés par référendum leur avis sur l’arrivée de migrants, il est probable qu’E. M. en connaît d’avance le résultat ! Un débat au Parlement serait le bienvenu !

UNE GRANDE MARCHE UNIE CONTRE LA GUERRE ?

Battons-nous pour la paix et l’amélioration des conditions de vie. N’est-il pas temps que des millions d’entre nous, étiquetés droite, gauche, centre, ou blanc, vert, rouge, violet orange ou jaune se réunissent dans une grande marche contre la guerre ?

Les médias répètent que la majorité des Français sont du côté des « Ukrainiens ». Peut-être, mais desquels, les victimes de la comédie jouée par un acteur payé par l’OTAN et les USA dont les femmes révèlent que celui-ci les a trompés et laissées sans ressource ?

Nous avions eu l’habitude de ces montages, de ces images extraites d’autres guerres, et présentées comme l’actuelle. Ces falsifications sont vite démasquées sur le web, mais les téléspectateurs des chaînes d’info auront eu le temps d’être manipulés, mais exceptionnellement réniformés.

Mais les Allemands manifestent


Dans ce contexte de résistance internationale aux visées des mondialistes dans lesquelles s’inscrivent le scénario covid, puis la crise en Ukraine avant celle de l’énergie, il est intéressant de s’intéresser aux suggestions de résistance d’autres humains, nos frères d’infortune.

La campagne de grève mondiale appelle à une « riposte unifiée contre l’agenda mondialiste »

Tous les dimanches à 20 heures. À l’heure de Londres, Global Walkout annonce une nouvelle « étape » ou action que les gens peuvent entreprendre pour se dégager de l’agenda mondialiste et entraver sa progression.

Il est temps de prendre des mesures pratiques — individuellement et collectivement — pour faire obstacle à l’agenda mondialiste et nous donner les moyens de créer la vie que nous voulons vivre, selon Reignite Freedom.

Ainsi, le 4 septembre, l’équipe de Reignite Freedom — dont le Dr Peter McCullough, le Dr Robert Malone, le président de Children’s Health Defense, Robert F. Kennedy, Jr. et huit autres éminents critiques de l’agenda mondialiste — a lancé une grève mondiale.

Tous les dimanches à 20 heures, heure de Londres (14 heures ET), Global Walkout annonce une nouvelle “étape” ou action que les gens peuvent entreprendre pour se dégager de l’agenda mondialiste et entraver sa progression.

« Beaucoup d’entre nous, moi y compris, avons inconsciemment souscrit au mondialisme en acceptant les commodités qu’il nous offrait à travers la communication technologique et la facilité des opérations bancaires », a déclaré Monica Smit, responsable de la campagne Global Walkout, dans la vidéo d’introduction de la Global Walkout.

Smit, qui a fondé et dirige Reignite Democracy Australia, (Ré-enflammer la démocratie en Australie) a déclaré :

« Si nous voulons repousser stratégiquement le mondialisme, nous devons montrer l’exemple et nous désenchaîner lentement.

“Nous avons déjà le pouvoir. Nous sommes déjà assez nombreux. Nous devons juste agir à l’unisson… Un pas après l’autre, nous nous efforcerons progressivement de nous déconnecter de l’agenda mondialiste.”

Selon son site Web, les personnes qui prennent des mesures pratiques peuvent créer un élan suffisant pour « créer des barrages » dans l’agenda mondialiste :

« Lorsque des millions de personnes dans le monde agiront à l’unisson, nous deviendrons une force efficace qui ne pourra être ignorée.

Avec un nombre suffisant de personnes, la famille de la marche mondiale peut commencer à s’engager dans des actions significatives qui encourageront les entreprises et les gouvernements à prendre note et à considérer notre point de vue.

Si nos actions peuvent affecter directement le portefeuille des mondialistes, ils n’auront peut-être pas d’autre choix que d’écouter. »

Inspiré par le convoi des camionneurs canadiens pour la liberté médicale

« Le Convoi canadien a été la source d’inspiration de [for creating the Global Walkout] », a déclaré Smit auLe Défenseur. « Je me suis dit : “Imaginez que nous fassions ça partout dans le monde en même temps.” »

Elle a ajouté :

« Le plus important, c’est que tout le monde peut participer, peu importe où il vit, ce qu’il fait ou quel est son mode de vie. Cela demande très peu d’énergie mais peut avoir un impact énorme si on le fait à l’unisson au niveau mondial.

Vous pouvez participer à chaque étape dans la mesure où vous vous sentez à l’aise. Si vous n’aimez pas une étape, vous n’êtes pas obligé de la faire. Si vous aimez l’étape suivante, faites-la. »

Outre Smit, Kennedy, McCullough et Malone, les membres de l’équipe de lancement de Reignite Freedom sont les suivants :

La grève mondiale : étape par étape

Global Walkout, qui a jusqu’à présent annoncé quatre étapes, annoncera la cinquième le 2 octobre. Voici comment se présente la campagne jusqu’à présent :

Étape 1 : Garder l’argent liquide : L’étape 1, annoncée le 4 septembre, conseillait aux participants d’utiliser l’argent liquide autant que possible.

Un document imprimable suggère aux participants d’utiliser cette amorce de conversation : “J’ai payé en liquide aujourd’hui pour une raison” :

« 1. Pour économiser à cette entreprise de l’argent sur les frais de transaction

2. Donner à cette entreprise plus de contrôle sur ses bénéfices

3. SOUTENIR l’économie et la communauté locales

4. Pour garder mes achats et ma localisation anonymes

5. Pour garder l’argent comptant vivant ! »

Le site web comprend également un document que les entreprises peuvent utiliser pour expliquer aux clients pourquoi elles les encouragent à payer en espèces :

« 1. Nous économiserons instantanément de l’argent sur les frais de transaction.

2. Si nous pouvons économiser de l’argent, nous pouvons garder notre personnel employé et redonner à notre communauté locale.

3. Nous aurons davantage de contrôle sur nos bénéfices.

4. Les petites et moyennes entreprises comme celle-ci font partie intégrante de la prospérité et de la croissance de notre économie locale et de notre communauté.

5. Ça aide à garder l’argent comptant en vie ! »

Étape 2 : Achetez local : Étape 2 Dans le cadre de cette campagne, annoncée le 11 septembre, les participants sont invités à :

« localiser et soutenir autant que possible les épiceries et marchés familiaux. Essayez d’acheter des produits cultivés localement pour soutenir les communautés agricoles et les marchés de votre région. Si vous vivez en ville, recherchez les produits frais qui sont cultivés dans votre région. »

Le Global Walkout a fourni ces conseils :

« 1. Si vous avez le temps, faites des recherches sur ce qui est cultivé dans votre région.

2. Recherchez les épiceries familiales locales ou les magasins de fruits et légumes. Demandez-leur quels produits sont d’origine locale et achetez ces produits.

3. Renseignez-vous sur la date du prochain marché dans votre région, et sur sa fréquence. Essayez d’y aller autant que possible et achetez suffisamment de produits frais pour tenir jusqu’au prochain jour de marché.

4. Si vous entamez une conversation avec les propriétaires ou le personnel du magasin, dites-leur pourquoi vous êtes là et pourquoi vous faites l’effort d’y faire vos achats. C’est un excellent moyen d’engager la conversation et ils l’apprécieront. »

Le site web comprenait également un document que les participants pouvaient partager avec d’autres personnes pour expliquer l’importance de soutenir les agriculteurs locaux et les petites entreprises.

Troisième étape : laisser tomber les médias grand public : Annoncé le 18 septembre, L’étape 3 invitait les participants à :

« se désabonner de tous les médias grand public. Supprimez les applications de votre téléphone, de votre ordinateur portable et de votre tablette et désuivez tous leurs médias sociaux et leurs chaînes YouTube. Essayez d’éviter les médias grand public pendant au moins une semaine, même si le titre est intriguant. »

Le site Web de la Marche mondiale comprend un document que les participants peuvent partager avec d’autres personnes et qui explique « pourquoi réduire la consommation des médias grand public est une bonne idée » et propose trois suggestions pour accomplir la troisième étape :

« 1. Supprimez toutes les applications des médias grand public de votre téléphone, tablette, ordinateur portable et ordinateur. Désabonnez-vous des paiements mensuels si vous êtes inscrit à l’un d’entre eux.

2. Veillez également à supprimer ou à masquer les applications d’information génériques préinstallées sur votre téléphone et vos appareils.

3. Évitez autant que possible le clickbait. Nous savons tous qu’ils créent des titres qui sont trompeurs. Ne cliquez pas dessus. »

Étape 4 : Soutenir les petites banques : L’étape 4 de la Grève mondiale, annoncée le 25 septembre, demande aux participants de soutenir les petites banques en transférant autant de comptes que possible vers un syndicat ou une banque locale.

Selon le site web de Global Walkout :

« Les petites banques soutiennent davantage les entreprises familiales locales. Si vous y investissez votre argent, vous aidez l’économie locale dans son ensemble.

Si suffisamment de gens retirent leur argent des grandes banques, celles-ci auront moins de contrôle.

Dans certains cas, les petites banques sont moins contrôlées par les grandes entreprises et le gouvernement.

Nous ne sommes pas certains de ce que l’avenir nous réserve. Nous savons que les mondialistes tentent d’instaurer une carte d’identité numérique et une société sans argent liquide. Cette mesure à elle seule ne l’empêchera pas, mais c’est un début. »

Le site Web comprend un document que les participants peuvent utiliser lors de conversations avec le personnel de leur nouvelle et ancienne banque pour expliquer pourquoi ils optent pour des banques plus petites.

En conclusion, il faut sérieusement refuser que notre pays s’engage dans une guerre qu’il n’a pas voulue, qui ne le concerne pas. Combien d’entre vous s’étaient-ils intéressés à la guerre dans le Donbass depuis 2014 ou bien aux enfants décharnés du Yémen qui reçoivent sur leurs têtes des bombes françaises ? On ne peut s’occuper de tout, certes, et c’est pour cela par exemple que je n’écris en général que sur les problèmes médicaux.

Mais pourquoi éviter des injections morbides et laisser quelques mondialistes entraîner les peuples vers l’extinction ? Alors battons-nous ensemble pour nos enfants, petits-enfants et générations futures. La Terre survivra quoiqu’en pensent les écolos, ce sont les Humains qui sont en cause et pourraient disparaître.


1 Estimant que :

« l’opposition au service militaire motivée par un conflit grave et insurmontable entre l’obligation de servir dans l’armée et la conscience d’une personne, constituait une conviction atteignant un degré suffisant de force, de sérieux, de cohérence et d’importance pour entraîner l’application des garanties de l’article 9. »

2 Non compris un blessé qui décédera trois mois plus tard

3 Les Trente Glorieuses : 1945 à 1975 après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette période coïncide avec une reprise économique et des changements sociaux rapides, ce qui justifie sa caractérisation comme un « âge d’or », ce qu’il ne fut que pour les capitalistes et non la classe moyenne.




Face à la Russie, la Maison-Blanche et le Pentagone sont en mode panique

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

« La Maison-Blanche et le Pentagone sont en mode panique » — entretien avec Alexandre N

Le mode panique est bien réel

CdS : Quand nous en avons parlé il y a quelques jours, déjà, vous étiez formels : « À Washington, ils sont en mode panique », m’avez-vous déclaré. 

Alexandre N : Pour la Maison-Blanche, la messe est quasiment dite, si j’ose dire : la momie vivante et son entreprise d’embaumeurs lutte de plus en plus contre une démence sénile de moins en moins contrôlable. Voilà ce qu’on trouve par exemple dans un média américain conservateur :

« Je ressens normalement une grande sympathie pour toute personne qui lutte contre la terrible maladie de la démence. Cependant, dans le cas du président Biden, dont le monde entier sait qu’il lutte contre cette affliction, le sentiment que je ressens est plus proche du dégoût.

La raison pour laquelle mon empathie normale fait défaut est que le président Biden lui-même doit savoir qu’il a cette condition… et il ne le reconnaîtra pas et ne fera pas ce qui est le mieux pour le pays et démissionnera. Non seulement le Président Biden le sait, mais aussi sa femme et ses enfants. Il en va de même pour toute personne qui travaille à la Maison-Blanche. En effet, ce doit maintenant être une opération de 24 heures pour les assistants de la Maison-Blanche pour écrire les scripts de téléprompteur et les indications scéniques qu’ils doivent produire pour le président Biden ». 

Qui peut croire sérieusement que l’Amérique est vraiment dirigée par Biden ?

En ce qui concerne le Pentagone, il faut comme d’habitude en revenir à certains fondamentaux. Rappelons d’abord qu’il ne veut absolument pas de confrontation directe avec la Russie, car il sait en être la première victime en cas d’une défaite plus que probable si les choses vont trop loin, ce à quoi il est poussé par le Blob, comme on appelle l’État profond américain.

CdS : Que désignez-vous par là ? 

Alexandre N. Le Blob, par allusion à un célèbre film de la fin des années 1950, où une créature extra-terrestre arrivée sur un météorite s’installe dans une ville américaine et grossit en dévorant tout ce qui passe à sa portée. Nous avons affaire à un ensemble idéologiquement hétérogène de quelques factions d’individus trop riches pour ne pas s’être acheté l’État américain. Et ce Blob force le Pentagoneà faire de la figuration en Ukraine. Celle-ci se résume alors à diriger les opérations sans s’exposer, via une cascade de postes de commandement jusqu’à l’Ukraine.

CdS. Quel rôle joue exactement le Pentagone en Ukraine? 

Alexandre N : Comme on dit dans notre jargon de militaires, il assure le C3I (Command, Control, Communication, Intelligence) effectif et surtout l’approvisionnement des forces. Pour ce faire, il s’appuie sur l’OTAN (un « machin » maintenu en place pour mettre à sa disposition et à la norme américaine tous les supplétifs européens). L’OTAN est toujours commandée par un général américain, et pas du tout par monsieur Stoltenberg, qui est le chargé de relations publiques. 

CdS. Vous faisiez allusion à la CIA

Alexandre N : Oui, le Pentagone doit aussi compter avec la CIA qui fait sa guerre dans son coin, Il faudra que nous y consacrions un entretien propre. Mais disons que la CIA fera tout en tant que véritable « cœur battant » du globalisme pour aggraver le conflit. Voilà qui résume assez la pétaudière qu’est la direction stratégique américaine, une situation qui de fait aide d’ailleurs beaucoup les Russes.

Les Occidentaux font faire la guerre aux Ukrainiens comme en 1914

CdS. Votre analyse, c’est donc que les Américains ne dominent pas autant la situation que ce qu’ils veulent nous faire croire. 

Alexandre N : Pour faire la guerre — car c’est son métier — mais tout en faisant semblant, le Pentagone doit aussi en revenir à certains fondamentaux. Pour faire la guerre, il faut essentiellement deux armes — le reste suit — : le renseignement et l’artillerie, soit le feu dans la profondeur. La raison en est aussi simple qu’évidente : il est en effet stupide et partant criminel comme l’a montré la guerre de 1914 de s’acharner sur la confrontation purement frontale là où l’ennemi empile ses forces.

CdS. Cette guerre fut en effet moins gagnée dans les tranchées…

Alexandre N : … que du fait du blocus anglais qui affama la population allemande avec le temps (sanctions déjà), ainsi qu’au sabotage de Ludendorff, lorsqu’il compris que c’était « foutu », pour échapper à ses propres responsabilités. 

Il est plus que recommandé pour l’emporter de « taper » prioritairement où se trouve la colonne vertébrale adverse ainsi que son cerveau, soit tout un ensemble de cibles fixes, ponctuelles, dispersées et surtout très molles. C’est l’arrière qui commande l’avant, pas l’inverse. Le contre-exemple historique le plus frappant de cette règle immuable est quand Hitler détourne la stratégie aérienne de Göring (Hermann pour les dames…) en l’obligeant à ne traiter que des cibles parfaitement inutiles stratégiquement comme les grandes villes. Sans cela, la Grande-Bretagne ne pouvait que tomber en 1940 ou 1941. 

Les deux clés: l’artillerie et le renseignement

CdS. Ce que vous nous dites, c’est que, pendant que les Américains envoient des milliers d’Ukrainiens comme de la chair à canon au front, les Russes, eux, ont une autre stratégie.

Alexandre N. Détruire l’ennemi dans sa profondeur arrière économise énormément les munitions en optimisant les gains par des dégâts stratégiques irréparables. Mais pour ce faire, il faut des moyens adaptés de frappe lointaine et précise, mais surtout jumelés à du renseignement performant, autrement dit de « l’intelligence » — pas donné à tout le monde. L’action d’ensemble s’appelle alors un « plan de feu ». Certains persistent encore à croire que c’est l’infanterie qui conquiert, et si possible avec un béret rouge en tête. Mais celui-ci n’est dans les faits que le prolongement du pantalon rouge français de 14. L’infanterie fonctionnellement occupe et contrôle le terrain que d’autres conquièrent pour elle. Ainsi on l’économise. 

CdS. C’est ce que font les Russes. 

Alexandre N : Oui. La structure de fonctionnement de l’effort de guerre est donc le système tangible de la résilience adverse, ce dont le Pentagone est pleinement conscient. Les Américains ne font pas autre chose, ordinairement, que de le détruire d’emblée avec leur armée de l’air, non sans l’avoir préparé avec des sanctions pour affamer la population, de la subversion pour mettre la discorde chez l’ennemi, ainsi que de la corruption pour y disposer d’une 5° colonne. Cerise sur le gâteau, ils enrobent le tout d’un épais brouillard propagandiste, d’abord pour rassurer l’opinion américaine, ensuite pour s’asservir l’opinion européenne, et enfin pour effrayer l’opinion ennemie ou neutre.

CdS. Comment se réalise ce beau schéma sur le théâtre ukrainien? 

Alexandre N : Eh bien d’abord pas très bien parce que les Russes ont attaqué préventivement, détruisant ainsi d’emblée le schéma. Au bilan d’aujourd’hui, les forces ukrainiennes, qui ont, par exemple perdu au moins 5000 blindés depuis le début des hostilités, n’ont plus que de l’infanterie, peut-être encore nombreuse, mais dans un état plus que discutable. Elles disposent encore cependant du très solide dispositif défensif dans la profondeur, élaboré depuis 2014 par l’OTAN sous directives américaines. Mais elles n’ont inversement plus de composante aérienne ce qui les oblige théoriquement à devoir renforcer au maximum leur système maillé de défense antiaérienne (radars, missiles SA, canons d’appoint…). Et c’est là que doivent principalement jouer les Occidentaux.

CdS: Et du côté russe? 

Alexandre N. Du côté russe, on note tout d’abord que leur stratégie est des plus irritantes parce qu’illisible, ce qui fait partie de leur force. C’est en effet voulu (maskirovka), mais ce n’est qu’une question de culture : les Occidentaux ne comprennent en fait pas pourquoi les Russes n’agissent pas comme eux-mêmes l’attendent, donc comme ils feraient eux-mêmes. Et là réside toute l’incompréhension de l’arrogance occidentale qui interprète cela comme une preuve de faiblesse et les pousse à la surenchère… qu’attendent en fait les Russes. 


[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Édouard Husson

La Russie et l’arme hypersonique : les aléas de la « stratégie du fort au fou »

[NDLR La Maison-Blanche et le Pentagone peuvent avoir des raisons de paniquer, si l’on tient compte aussi de ce qui est évoqué dans l’article suivant.]

Le Courrier des Stratèges a entretenu ses lecteurs plusieurs fois du phénomène central de la guerre d’Ukraine — et donc le moins discuté par les Occidentaux : l’avance que la Russie possède dans la maîtrise et le développement des armes hypersoniques. Je me suis entretenu il y a quelques jours sur le sujet avec mon ami Alexandre. Doté d’une immense culture historique et stratégique, cet ancien officier français a l’amour du pays chevillé au corps. Lui qui connaît bien la Russie, son histoire militaire, enrage de voir comme nos actuels dirigeants passent à côté des événements actuels. Alexandre m’a invité à la campagne. Et nous avons parlé durant des heures sur les guerres mondiales, la Russie bolchevique et celle d’aujourd’hui, la Guerre froide, les États-Unis, la dissuasion nucléaire. Avec l’accord de mon ami stratège, je reproduis un moment de notre conversation, celui où nous avons évoqué la révolution militaire hypersonique. J’ai reproduit tels quels les propos d’Alexandre, sans rien filtrer. Il a trop vu les hommes et leurs conflits pour s’embarrasser de précautions oratoires. Évidemment, tous ceux qui n’ont comme sources d’information que les communiqués du Ministère de la Défense ukrainien et comme analyse à disposition que les experts invités sur les plateaux de télévision « mainstream » seront surpris, voire choqués… mais la réalité de notre époque n’est-elle pas choquante ?

La dissuasion du fort au fou

EH : J’ai le sentiment que l’armée russe se hâte lentement parce qu’elle a l’immense sécurité que lui procure l’arme hypersonique, pour laquelle elle est en avance sur les Américains et même les Chinois. L’utilisation de missiles hypervéloces à la mi-mars en Ukraine n’était-elle pas une façon de dire aux États-Unis: même si vous en doutiez, nous maîtrisons ces armes nouvelles. Et nous disposons d’une avance stratégique sur vous. Donc traitons

Alexandre : D’un côté vous avez raison ; mais il ne semble pas que les militaires occidentaux aient perçu la portée de ce message. C’est quelque chose que nous devons avoir en tête.

Quand de Gaulle prend le nucléaire français en main (les recherches ont démarré dès 1945), il fait élaborer une doctrine d’emploi par le général Ailleret (dont j’ai toujours pensé que la mort dans un accident d’avion en 1968 n’était pas accidentelle ; il a pu être assassiné par les Américains).

La doctrine nucléaire française, dite à l’époque « stratégie du faible au fort », consistait simplement à disposer d’une capacité dissuasive suffisante face à l’URSS autant qu’aux USA.

Reprenant cette image, on peut alors qualifier la stratégie russe contre les États-Unis de « stratégie du fort au fou » : les Russes sont en effet militairement les plus forts, mais en même temps les Américains ont désormais perdu toute faculté leur permettant de réagir rationnellement, d’où la nécessité pour les Russes de devoir adapter leur ancienne stratégie qui était alors « du fort au fort ».  

EH: Y a-t-il des précédents? 

A: Cette stratégie du fort au fou n’est pas vraiment nouvelle puisque c’est celle qui s’est imposée quand le fou était faible, c’est-à-dire un terroriste tchétchène ou syrien.

Le problème actuel pour les Russes réside donc dans le fait que le fou est également fort.

L’arme hypersonique

EH: Comment faire dans ce cas ?

A: La logique impose d’abord d’acquérir une supériorité militaire irréversible, laquelle est bien désormais obtenue par la détention non partagée de la technologie missile hypervéloce.

Pour rappel, l’hypervélocité a pour effet militaire de détruire toute profondeur stratégique, ce qui permet aux Russes d’affirmer sans se tromper qu’ils sont capables de détruire les États-Unis simplement avec 4 missiles Sarmat.

EH: C’est ce que montre une simple carte, comme celle reproduite par Le Parisien au début de la guerre (voir ci-dessus).

A: Oui, exactement. Mais la carte est fausse en ce qu’elle omet les bombardiers stratégiques et les sous-marins qui font qu’aucun point de la planète n’échappe à une frappe hypervéloce russe. Sauf que même ça, le fou n’est plus en état de le « comprendre ».

Contre l’acteur stratégique “fou”, il faut ouvrir plusieurs fronts 

EH: Qu’est-ce qu’un acteur stratégique « fou » ? Pouvez-vous être plus explicite sur ce point?

A. C’est d’abord un acteur parfaitement hermétique à toute stratégie qui lui est opposée. C’est ensuite et en même temps quelqu’un qui n’en démord pas – au sens littéral, j’ai envie de parler de “bête enragée”, au risque de choquer. 

Combattre stratégiquement le fou nécessite alors de faire appelle à des concepts atypiques.

Le premier consiste à s’attaquer par principe au cerveau du fou. En effet, le cerveau est la première arme de guerre, ce que les militaires, comme par anthropologie, sont le plus souvent incapables de comprendre.

Il faut donc dérégler le plus possible le cerveau d’un tel adversaire en lui opposant des fronts multiples qui l’épuisent…

EH : … un peu comme pour l’Allemagne en 1914 ou en 1941, pays aux velléités conquérantes, mais qui s’est obstiné par deux fois à mener la guerre sur deux fronts simultanés.

A : Exactement. Et cela a été la cause de sa marche systématique au désastre. Entre la Russie et les États-Unis, la stratégie « multifronts » de Moscou, se décline d’abord en une guerre économique calculée, pilotée par Sergueï Glaziev entre autres, mais surtout basée sur l’affrontement des perceptions entre « économie politique » à l’Est et « science économique » à l’Ouest, la seconde étant comme on le sait parfaitement « bidon ». À titre d’exemple, rappelons simplement que les experts occidentaux ont répété que la Russie ne fabriquait pas cette ressource absolument vitale que sont les puces électroniques. C’était juste manquer un point essentiel : la Russie tient bien ceux qui en fabriquent au travers de son monopole des gaz rares tels que le néon, l’argon ou l’hélium. 

Un autre front, c’est le rôle impénétrable de la Chine comme force en apparence de seconde ligne, mais en fait prête à ouvrir un second front dans le Pacifique si les Américains commettent une erreur. De ce point de vue là, ceux-ci essayent en fait de reproduire le schéma ukrainien en Asie du Sud-Est, avec pour l’instant peu de succès

La guerre de l’information fait aussi partie de cette stratégie multifronts avec un succès presque total pour la Russie…

EH: Ce n’est pas ce que pensent nos pays….

A. En effet, alors que l’Occident s’imagine avoir isolé la Russie, c’est en fait celle-ci qui a isolé l’Occident du reste du monde. Si on rappelle que l’Occident ne représente que 12 % de la population mondiale, il a bien d’ores et déjà perdu la guerre de l’opinion. Malgré menaces et chantages, il n’y a pas de pays « non occidentaux » qui aient adhéré aux sanctions. 

Tout ceci permet alors de resituer stratégiquement la place réelle du conflit en Ukraine qui consiste simplement — moyennant une stratégie contingente d’attaque préemptive — à attirer les Européens dans un piège dont ils ne savent plus comment sortir.

S’en prendre aux caractéristiques essentielles de l’ennemi

Néanmoins, ces stratégies restant dans le domaine du rationnel ne peuvent suffire à « bloquer la bête enragée ». Aussi faut-il avoir recours à autre chose que la stratégie, auquel cas la seule option possible consiste à s’attaquer à ce que j’appellerai la “biologie” ou “les caractéristiques essentielles” de l’ennemi.

Pour le comprendre, simplement suffit-il d’en revenir à la façon dont les Inuits tuent le loup : « Les Inuits indigènes vivaient avec les loups. Les loups sont féroces, travaillent en meute et ne font pas de prisonniers. Ils se mangent entre eux s’ils ont suffisamment faim. Les loups sont également de grands prédateurs. Un loup moyen mesure entre 1,5 et 2 mètres de long et pèse plus de 180 livres.

Se mesurer à eux en tête-à-tête est une bataille perdue d’avance.

Sachant cela, les Inuits ont mis au point une stratégie pour tuer ces bêtes. Le plan était simple : prendre un couteau, le tremper dans du sang, le congeler et l’attacher à un poteau.

Les loups aiment l’odeur du sang. Cela signifie qu’il y a un repas potentiel dans les parages. L’odeur du sang attire le loup vers le couteau gelé. De là, le loup lèche le sang gelé sur le couteau. Chaque léchage fait fondre l’exosquelette hydraté, rapprochant la langue du loup de la lame du couteau. Il n’a pas fallu longtemps pour que le couteau fonde, exposant la lame tranchante. À ce stade, chaque léchage coupe la langue du loup, ce qui la fait saigner.

Mais le hic, c’est que le loup ne pouvait pas faire la différence entre son propre sang et le sang gelé sur le couteau.

Pour le loup, cela ne faisait que goûter plus de sang. Ce qui l’a motivé à en lécher encore plus !

Vous pouvez extrapoler ce qui se passe ensuite. Le loup continue à lécher, inconscient de sa propre perte de sang. Avec le temps, le loup meurt avec une langue ravagée et un estomac vide ».

EH : C’est frappant. Quelles sont dans le cas présent « les caractéristiques essentielles » des États-Unis actuels, si je suis bien votre raisonnement provocateur ?

A : Je vois trois composantes de la politique américaine qui sont aussi des fragilités essentielles des États-Unis : il y le mythe de la puissance militaire américaine, le dollar (de papier) et le soutien indéfectible à Israël via principalement le diktat des néo-cons (ou straussiens, c’est selon).

EH: Prenons-les dans l’ordre. Tout d’abord, ce que vous appelez le mythe de l’armée américaine… 

A : Contrairement à ce que les stratèges de plateaux télévisés s’imaginent, il est hors de question que l’armée américaine affronte directement l’armée russe, car le risque d’une humiliation, même tactique et savamment médiatisée, ferait s’écrouler le mythe de cette puissance qui n’en demande pas tant depuis les avatars du F-35, du Patriot, du Zumwalt… et la liste est longue.

EH: On voit aussi venir le jour où la suprématie incontestée du dollar n’existera plus !   

: on sait la dédollarisation en marche et que c’est la Chine qui donnera tôt ou tard le coup de grâce : sans dollar de référence, il n’y a plus d’Amérique et celle-ci ne contrôle pas le phénomène. Le coup de Poutine de faire payer le pétrole en roubles relève bien du génie !

EH: Reste alors le soutien à Israël….

A. Sous cet aspect, force est de constater que les observateurs occidentaux s’interdisent de corréler les événements militaires et diplomatiques entre la crise ukrainienne et celle du Moyen-Orient. Or cette corrélation est quasi totale si on veut bien rappeler que la Russie – à rebours de ce que pensaient les Américains – vient d’y renforcer ses moyens militaires, en apparence pour y taper à loisir sur la toupie ottomane, histoire que celle-ci continue à bloquer l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’OTAN. « Discorde chez l’ennemi », aurait dit de Gaulle.

Si on se borne à consulter l’actualité, on observe que le Premier ministre israélien est en train d’alerter sur un risque d’effondrement de son pays, ce n’est pas seulement une figure rhétorique: il y a aussi l’expression d’une peur très réelle.

EH: Les Israéliens d’origine “soviétique” sont un million et de trop fortes tensions entre les États-Unis et la Russie pourraient mettre à mal les équilibres du pays, voire bloquer le système politique. La guerre de Syrie a en outre placé les Israéliens dans une situation inédite. L’affrontement entre les chiites et un sunnisme radical, celui de Daech, aurait arrangé le pays. Or, les Russes sont intervenus; ils ont donné à l’ennemi juré d’Israël, la Syrie d’Assad, une chance de survie, et ils ont marginalisé en partie l’influence diplomatique américaine dans la région. Israël est devenu dépendant de la Russie, qui met des conditions à tout soutien…

A: De mon point de vue, il est absolument clair que la Russie joue habilement d’une pression indirecte sur la sécurité de ce pays pour montrer aux néocons qu’eux aussi ont un front faible, suffisant en tout cas pour les faire le cas échéant s’écrouler à l’intérieur de l’Amérique.

EH : De l’est de la Méditerranée au Golfe persique, les Russes sont en mesure « d’occuper » les Américains, en les empêchant de s’impliquer autant qu’ils le voudraient en Ukraine. Les Russes le font aussi avec l’Arabie Saoudite, qui s’est rapprochée d’eux. Et qui participe par ailleurs à la dédollarisation en envisageant des transactions pétrolières en yuans… On retrouve la stratégie « multifronts ».

A : Le jeu particulièrement subtil, complexe et contingent qui conduit ce vaste affrontement ne peut qu’échapper au commun qui préfère aller voir les dernières productions d’Hollywood. Mais pendant ce temps, c’est tout le mental occidental qui est visé, l’idée étant de le faire s’écrouler le moment venu par effet… de sidération.

La conclusion — pour l’instant partielle — de ce point de la situation globale, disons par prudence élémentaire que rien n’est vraiment joué, mais cependant que la Russie — qui est loin d’être seule — contrôle majoritairement le momentum de la manoeuvre globale et que les Américains ne sont qu’en réaction, une réaction de surcroît « biologique » signifiant par là qu’elle n’est que prévisible.

EH : Ce que vous dites n’est pas rassurant : s’ils sont aussi prévisibles, les Américains peuvent-ils pratiquer autre chose que la fuite en avant ?  

A : Notre problème vient aussi de ce que l’Europe, elle n’existe de ce point de vue tout simplement plus, réduite qu’elle est en l’état actuel en une meute russophobe, dont chaque élément pris individuellement est parfaitement impuissant.

La seconde conclusion est donc que tout se joue entre la Russie et les Etats-Unis. Et comme “le fou” semble ne pas comprendre ce que signifie la dissuasion “du fort”, il est à redouter que tôt ou tard les fusées parlent. Partant, j’estime que le but principal de la stratégie russe du fort au fou consiste à toujours être en mesure de provoquer “la sidération” par l’arme hypervéloce – même avec de simples charges conventionnelles.




Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (II)

[Source : reseauinternational.net]

Par Bertrand Hédouin.

2ème épisode

Petite histoire des Reich
Ah ! Que d’émotion en repensant à tous ces Reich !

Selon le dictionnaire Larousse, Reich est un mot allemand qui désigne l’Empire et les formes impériales de la nation allemande.

Ci-après, nous allons insister sur le Ier Reich qui est, toujours à ce jour, la clef de voûte de l’actuelle Union européenne.

Il n’y a pas encore longtemps, nous pouvions dénombrer communément trois Reich tout au long de l’histoire. En 2022, nous observons l’officialisation du IVème Reich. Cela ne peut être crié sur tous les toits. Ce IVème Reich est encore fragile, il est à peine sorti du ventre de sa maman. Les populations des pays européens ne doivent pas être effrayées par ce IVème Reich. Elles doivent avoir peur de la Covid, de la Russie, de la pénurie de moutarde, de la sécheresse, des canicules, du manque d’essence extrêmement chère, des fourmis, et caetera…

Nous nous permettons ici de nous écarter quelque peu de notre fil pour indiquer que nous avons devant nous l’ordinateur qui est ouvert à la page de recherche Google sur laquelle nous avons tapé « reich def ». La première page nous lance des lignes à propos des Ier et IIème Reich. Rien sur le IIIème, le nazi. Nous sommes en plein dans la logique de l’oubli de l’histoire. Quand est-ce que Google pourra nous diriger vers des informations concernant le IVème Reich, celui qui prend corps aujourd’hui ?

Charly dans toute sa splendeur.

Maintenant, de la pénurie de moutarde nous passons allégrement au Ier Reich ou au Saint-Empire romain germanique qui est à la fois ensemble géographique (l’Empire carolingien) et plate-forme d’expansion du catholicisme, puis, également, du protestantisme à partir du XVIe siècle, et de la civilisation européenne, qui sera bientôt la civilisation euro-américaine, qui va s’étendre à partir de l’Europe pour enfin tenter de dominer le monde. On date généralement sa formation à l’an 800. Il va exister jusqu’au 6 août 1806 et l’abdication de François Ier d’Autriche, empereur germanique qui est poussé par Napoléon Bonaparte à dissoudre l’Empire.

Ce long moment de l’histoire de l’Occident est extrêmement important pour bien comprendre l’évolution de notre civilisation, la civilisation euro-américaine.

En remarque, nous devons noter que les racines de la civilisation euro-américaine remontent à la période antique gréco-romaine païenne à partir de laquelle se développe le « suprématisme anthropologique occidental » (besoin irréfléchi d’être « puissant » contre l’Autre pour pouvoir pleinement exister, imposer sa pensée à l’Autre plutôt que de s’enrichir par l’échange avec la pensée de l’Autre), au moins depuis le XIXème siècle et l’apogée des empires coloniaux français et britanniques. Ci-après, nous reprenons très succinctement les différentes étapes importantes de cette histoire.

Tu vas voir…

Depuis les III et IVème siècles de notre ère, l’Empire romain est attaqué par des hordes barbares, principalement les Germains et les Huns. En 330, l’empereur romain Constantin Ier décide de créer un centre alternatif de l’empire devant le danger pour Rome de disparaître à terme. Ce centre va finalement succéder à Rome en tant que centre de la vie chrétienne en 395.

La chute de l’Empire romain survient en 476 après la déposition du dernier empereur de Rome Romulus Augustus qui aura régné de 461 à 476. L’Empire byzantin (Constantinople, l’actuelle Istanbul turque) succède à l’Empire romain en tant que centre du christianisme à ce moment de l’histoire. Constantinople-Byzance devient la « deuxième Rome », ce que les Francs et autres Germains ne pourront admettre. L’Empire romain est pris dans sa totalité par les Germains en 774 après la victoire de ces derniers sur les Lombards.

En 800, le roi des Francs Charles Ier, dit Charlemagne, se fait couronner Imperator Romanorum par le pape Léon III. L’Empire carolingien devient l’Empire d’Occident. Charlemagne se lie à Rome pour reprendre en main le destin de l’Empire romain germanisé en parallèle de « l’Empire romain oriental » existant qui siège alors à Constantinople.

Il peut ainsi s’accaparer le droit d’être le « continuateur de l’Empire romain occidental ». En 962, sur cette lancée, Otton Ier reprend officiellement le titre d’Empereur et fonde alors le Saint-Empire romain. Le « Sacrum Imperium » romain germanique naît sous Frédéric Ier de Hohenstaufen (Frédéric Barberousse, 1122-1190) et de nombreux historiens datent la réelle sacralisation de l’Empire européen au XIIe siècle – le Sacrum Romanorum Imperium est attesté en 1180. On parle alors de Renovatio imperii. L’Empire romain doit être rétabli sous la férule des Germains et des Francs. La religion chrétienne occidentale, dite catholique depuis le schisme de 1054 (catholicité veut dire universalité) est dorénavant bien armée pour s’étendre à tout le continent européen.

Au XIe siècle, l’idée d’universalité du christianisme occidental, donc de la catholicité, conquiert de plus en plus les esprits en Europe occidentale. Nous pouvons faire remonter l’origine de cette idée à Saint-Augustin d’Hippone (354-430). Elle devient le moteur existentiel d’un christianisme qui s’allie à la force (cette fois germanique) pour s’épandre.

Saint-Augustin : « Yes, mon fils, tu vas voir, la catholicité, c’est le top ! »

Le Ier Reich, de 962 à 1806, est suivi du IIème Reich, l’Empire allemand, de 1871 à 1918, puis du IIIème Reich, l’Empire allemand nazi, de 1933 à 1945. Depuis la chute de l’URSS en décembre 1991 semble se construire sans attendre le IVème Reich, le Saint-Empire germano-atlantiste qui prend la forme de l’Union européenne avec pour direction la Commission européenne gouvernée par l’Allemagne qui reste elle-même toujours manipulée par Washington dans l’intérêt exclusif des États-Unis.

Cette Union européenne est le projet-pilote devant mener à l’officialisation du gouvernement mondial prévue pour 2030. Les événements en Ukraine depuis février 2022 qui font suite à la guerre très rapide de la Russie en Géorgie en 2008 marqueraient le début officiel des croisades de ce dernier Reich. La France de Macron (tout comme la France de Sarkozy et de François Hollande à des degrés divers) est parfaitement alignée sur ces perceptions du monde et obéit aux ordres, par exemple, de la FED américaine. La France de Macron participe avec passion à la dernière croisade.

Lors de notre prochain épisode, nous nous attarderons un peu sur ce « discret » IVème Reich déjà en place.

• 1ère partie : Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (I)

Bertrand Hédouin, responsable du projet Acte Eurasia




Les révélations chocs de Pfizer au parlement européen rendent le passe sanitaire une vraie supercherie

[Source : medias-presse.info]

Par Francesca de Villasmundo

Albert Bourla va peut-être bien regretter de ne pas être venu en personne témoigner devant la Commission Covid-19 du Parlement Européen au vu de ce qui pourrait être, pour Pfizer, une véritable bourde de Janine Small, présidente des marchés de développement international de Pfizer.

Janine Small, au nom du directeur général de Pfizer, le Dr Albert Bourla, a témoigné lundi devant cette commission qui avait convoqué en premier son patron qui a préféré ne pas se présenter.

Au cours du débat avec les députés, le Néerlandais Rob Roos, conservateur et farouche opposant aux passeports européens Covid-19, a demandé à madame Small si Pfizer était en mesure de fournir aux législateurs les preuves réunies (avant de le mettre sur le marché) que le vaccin aurait empêché la transmission du coronavirus.

« Le vaccin Pfizer Covid a-t-il été testé pour arrêter la transmission du virus avant son entrée sur le marché ? Si ce n’est pas le cas, dites-le clairement. Si oui, êtes-vous prêt à partager les données avec ce comité ? Et je veux une réponse franche, oui ou non, et j’ai hâte d’y être. »

[Voir aussi :
Effets de l’audition Covid au parlement européen]

Désarçonnée par cette question précise et claire, la présidente des marchés de développement international de Pfizer a déclaré que Pfizer ne savait pas si le vaccin empêcherait la transmission du virus avant de le mettre sur le marché : « En ce qui concerne la question autour de, euh, savions-nous qu’il fallait arrêter la vaccination avant qu’elle n’entre sur le marché ? Non », a-t-elle admis.

Elle a en outre révélé que ce choix de mettre le vaccin sur le marché avant la fin de ces tests au sujet de la transmission a été dicté par… la loi du marché : « Ces, hum, vous savez, nous devions vraiment avancer à la vitesse de la science pour vraiment comprendre ce qui se passe sur le marché. Et de ce point de vue, nous avons dû prendre beaucoup de risque », a déclaré Mme Small, mais les risques ce sont les vaccinés qui les ont subis puisqu’ils ont été traités comme des cobayes.

Cette révélation, que l’on peut qualifier d’extraordinaire, élimine toute la base juridique du passeport sanitaire imposé dans de nombreux pays. En effet, avant que le vaccin ne soit approuvé aux États-Unis et en Europe, Pfizer déclarait — mais en réalité mentait — que des études montraient que son vaccin était efficace jusqu’à 91,3 % contre le Covid-19 et à 100 % pour prévenir les infections dans au moins une étude (avril 2021).

Les « passeports Covid » ont été délivrés sur la base de ce mensonge, diffusé par la bouche des fabricants de vaccins et de leur relais médiatiques et médecins complaisants de plateaux télé, qui affirmait que les vaccinés étaient protégés de la maladie et pouvaient être en contact avec d’autres personnes sans risquer de propager la maladie.

Ce mensonge, fondé sur les intérêts injustes du profit, a discriminé des millions de personnes, trompé des centaines de millions d’autres, et est à la base de la suspension sans salaire, ni aides, ni possibilité de démissionner d’un grand nombre de personnel soignant non-vacciné.

Au cours de ces auditions devant la commission covid, Pfizer a également été mis sous pression pour le scandale, toujours obscurci par la Commission européenne, des échanges de communications et d’accords contractuels, par le biais de messages, entre la présidente von der Leyen et le PDG du géant pharmaceutique mondial, durement critiqué par la médiatrice européenne Emily O’ Reilly en juillet dernier.

Les eurodéputés de tous les groupes politiques se sont plaints du choix coupable d’Albert Bourla de ne pas être présent, chacun s’est indigné de l’absence de réponses de Janine Small aussi sur l’opacité des contrats d’achat de vaccins COVID-19 : pas de réponse sur les prix convenus, les contrats restent secrets pour des parties importantes des textes, rien sur les éventuels effets indésirables du vaccin ARNm de Pfizer. Tous les parlementaires, à commencer par Virginie Joron qui se bat courageusement pour obtenir des réponses claires à toutes les questions de la Commission et pour la réintégration des soignants, ont demandé une nouvelle audition à Bourla, alors que la colère contre les abus de pouvoir injustifiés commis par l’UE et de nombreux États-nations grandit.

Entre-temps, la théorie « je me vaccine pour protéger les autres » vient de s’effondrer au parlement européen.




L’Europe enregistre officiellement une augmentation choquante de 239 % de la surmortalité chez les adolescents et les jeunes adultes depuis que l’EMA a approuvé le vaccin Covid-19

[Source : anna-bellas.com]

Les chiffres officiels de la mortalité en Europe révèlent une augmentation choquante de 239 % des décès en excès chez les adolescents et les jeunes adultes âgés de 15 à 44 ans depuis que l’Agence européenne des médicaments a approuvé l’injection de Covid-19.

La surmortalité de cette tranche d’âge a augmenté de 280 % dans toute l’Europe en 2021, avec 5 479 décès en excès.

Malheureusement, le nombre de décès enregistrés chez les 15-44 ans en 2022 est plus élevé que celui de la même période au cours des six dernières années, ce qui a été suivi d’une augmentation de 187 % des décès en excès depuis le début de l’année.

EuroMOMO est une activité européenne de surveillance de la mortalité. L’organisation déclare que son objectif est de « détecter et mesurer les décès excédentaires liés à la grippe saisonnière, aux pandémies et aux autres menaces pour la santé publique ».

Les statistiques nationales officielles de mortalité sont fournies chaque semaine par les 29 pays européens ou régions infranationales faisant partie du réseau de collaboration EuroMOMO, soutenu par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et hébergé par le Statens Serum Institut, au Danemark.

Le graphique suivant montre les totaux cumulés de décès hebdomadaires en excès entre 2017 et 2022 chez les adolescents et les jeunes adultes âgés de 15 à 44 ans à travers l’Europe. Le graphique a été extrait du site web d’EuroMOMO et peut être consulté ici.

Comme vous pouvez le constater, à partir de la semaine 37 de 2022, il y a eu plus de décès en excès chez les 15-44 ans qu’il n’y en a eu pendant la même période de n’importe quelle autre année, y compris en 2020 qui aurait été l’apogée de la pandémie de Covid-19.

Le nombre de décès en excès en 2021 dans cette tranche d’âge dépasse également largement le nombre de décès en excès de chaque année précédente.

Le graphique suivant a été établi à partir des données fournies par EuroMOMO et montre le nombre de décès en excès par an de 2017 à 2021 -.

L’Agence européenne des médicaments a accordé pour la première fois l’autorisation d’utilisation en urgence d’un vaccin Covid-19 le 21 décembre 2020 pour tous les plus de 18 ans. Comme vous pouvez le voir ci-dessus, l’année qui a suivi a vu les adolescents et les jeunes adultes souffrir d’un nombre record de décès en excès, totalisant 5 749.

Cela représente 2 462 décès de plus qu’en 2020, au plus fort de la pandémie de Covid-19, et 4 235 décès de plus que la moyenne de 2017 à 2020.

Cela équivaut à une augmentation de 280 % de la surmortalité chez les 15 à 44 ans en 2021 par rapport à la moyenne de 2017 à 2020.

Le graphique suivant a été établi à partir des données fournies par EuroMOMO et montre le nombre de décès en excès entre la semaine 0 et la semaine 37 par an de 2017 à 2022 -.

En 2022, il y a eu jusqu’à présent 3 437 décès en excès chez les 15 à 44 ans. Cela représente 1 179 décès de plus que ce qui s’est produit en 2020, à l’apogée présumée de la pandémie de Covid-19, et 2 241 décès de plus que la moyenne de 2017 à 2020.

Cela équivaut à une augmentation de 187 % de la surmortalité chez les 15-44 ans en 2021 par rapport à la moyenne de 2017 à 2020.

Le graphique suivant montre le nombre total de décès chez les 15 à 44 ans en 2021 et 2022 jusqu’à présent, ainsi que la moyenne combinée de la semaine 0 à la semaine 52 de 2017 à 2020 et de la semaine 0 à la semaine 37 de 2017 à 2020.

Cela montre qu’il y a eu 6 069 décès de plus tout au long de 2021 et 2022 jusqu’à présent par rapport à la moyenne de 2017 à 2020. Cela équivaut à une augmentation globale de 239 %.

Récemment, nous avons révélé comment une enquête exclusive menée par l’équipe de The Exposé a forcé le département officiel des statistiques de l’Union européenne à entamer une enquête à l’échelle européenne pour déterminer pourquoi il y a eu une augmentation significative de la surmortalité chez les enfants âgés de 0 à 14 ans depuis que l’Agence européenne des médicaments a approuvé l’injection de Covid-19 pour les enfants.

Nous demandons maintenant au même département de lancer une autre enquête à l’échelle européenne pour savoir pourquoi il y a également eu une augmentation significative de la surmortalité chez les adolescents et les jeunes adultes depuis que l’Agence européenne des médicaments a accordé pour la première fois une autorisation d’utilisation d’urgence à une injection de Covid-19 à la fin de 2020.

Une augmentation qui ne montre malheureusement aucun signe de ralentissement.

https://expose-news.com/2022/09/25/europe-young-adult-deaths-239-percent-increase/




Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (I)

[Source : Réseau International]

Par Bertrand Hédouin

Nous vous proposons une série de quatre articles ou épisodes sur ce thème absolument essentiel pour mieux comprendre ce que nous, les Euro-Américains, nous vivons aujourd’hui et savoir comment se protéger le mieux possible du poison qu’inoculent en permanence à l’humanité, dorénavant de manière très intense et à très grande échelle, certains individus et organisations caractérisés par une maladie psychiatrique dangereuse : le suprématisme anthropologique lui-même entretenu par le mythe de l’élection divine.

Les premiers épisodes sont indiqués ci-après. D’autres articles suivront encore portant sur ce thème relativement large.

  1. La narrative de Frau Ursula von der Leyen et le IVe Reich
  2. Petite histoire des Reich
  3. Comme le Beaujolais nouveau, le IVe Reich est arrivé !
  4. En Ukraine se construit le IVe Reich[1]

Oui, cela peut faire un peu mal de devoir des fois se regarder réellement dans la glace, mais ce n’est que comme cela que l’on pourra peut-être trouver des issues à certaines situations aujourd’hui très inconfortables, voire très dangereuses, pour nous et pour le monde plus généralement (en admettant que nous en ayons encore le temps).

« Ursula, par pitié, tais-toi ! … » (image © Boulevard Voltaire)

1er épisode

La narrative de Frau Ursula von der Leyen et le IVème Reich

Sur Telegram, compte de Sergueï Lavrov (en russe)[2], je trouve en ce 14 septembre ce petit mot intéressant :

« Ouverture de la session du Parlement européen : discours officiel d’Ursula von der Leyen ».[3]

« La Russie n’a pas seulement déclenché une guerre contre l’Ukraine. Il s’agit, de plus, d’une guerre contre notre énergie, d’une guerre contre notre économiecontre nos valeurs, une guerre à l’encontre de notre avenir. Il s’agit d’une guerre de l’autocratie contre la démocratie. Aujourd’hui, ici même, je suis certaine que grâce à notre courage et à la solidarité que nous devons montrer, Poutine va essuyer un échec et l’Ukraine et l’Europe vont remporter la victoire ».

Chacun de ses propos est ici intéressant, notamment sa phrase lorsqu’elle parle de la guerre contre NOTRE Énergie.

Elle en a simplement trop dit, la petite dame. L’Ukraine et l’Europe mènent une guerre pour NOS ressources énergétiques. Ensuite, que nous menions une guerre contre leurs valeurs et contre la démocratie, je n’ai rien à redire là-dessus, la bêtise est stupéfiante.

Ainsi, lors d’un événement officiel, une personnalité officielle a ouvertement déclaré qu’elle menait une guerre contre la Russie.

Cette personne est néanmoins restée très discrète quant à l’initiateur du conflit.

Bon, nous conclurons de son discours que l’Union européenne, les États-Unis et l’OTAN nous font la guerre et que nous menons une opération spéciale en Ukraine. » Sergueïl Lavrov. 14/09/2022. 19 h 32

Sergueï n’en peut plus, comprenez-le !

Le discours de von der Leyen repris par Lavrov entérine tout simplement l’existence du IVe Reich, le Saint-Empire germano-atlantiste qu’avait officiellement déjà annoncé devant le Bundestag Olaf Scholz lors de son investiture en tant que Chancelier allemand le 27 février 2022.

Nous assistons au copié-collé de la Seconde Guerre mondiale avec d’autres techniques et technologies pour la mener, mais le mégaprojet qui dirige ces guerres reste le même : création du gouvernement mondial par quelques clans de barbares qui veulent gérer le monde et qui agissent à travers des pouvoirs fascistes qu’ils aident à mettre en place. La rengaine, en somme.

Le petit plus dans ce discours est bien de faire comprendre que l’Allemagne et l’Union européenne représentent ce IVe Reich (sauf peut-être actuellement la Hongrie). L’Allemagne dirige l’Union européenne qui est elle-même supervisée par les États-Unis qui maîtrisent l’Allemagne.

Tout a été pour cela organisé à l’avance. Il suffit de constater qu’aux plus hauts postes de pouvoir dans les pays européens se trouvent des hommes et des femmes issus non pas du milieu politique mais du milieu financier. Le sens donné à la vie en Euro-Amérique est aujourd’hui parfaitement restreint à la richesse financière et matérielle qui ne se retrouvera que dans les poches de certains. La jeunesse d’ailleurs le dit : « Nous ne voyons absolument rien dans l’avenir ».

Nous rappellerons ici que l’Union européenne a été pour beaucoup l’œuvre d’anciens nazis allemands recrutés par les services de la CIA américaine après la Seconde Guerre mondiale. La Commission européenne, née le 16 janvier 1958, a eu pour premier président un ancien haut responsable nazi, Walter Hallstein.

Bravo Walter, félicitations pour le poste, bien joué !

Nous remarquons à ce propos que cette caractéristique somme toute importante n’est absolument pas rappelée, ni révélée dans les documents officiels occidentaux, saut très rarement sur des sites d’information pas totalement formatés et sclérosés ou sur des sites dits de réinformation.[4]

Dans le même terrier, nous rencontrons également, par exemple, le premier secrétaire du Club Bilderberg depuis 1954, le prince Bernhard des Pays-Bas (Bernhard de Lippe-Biesterfeld) qui avait débuté sa carrière au service des SS nazis. Comme ça, pour occuper son temps.

Surtout ne pas se regarder dans la glace, car le funeste mégaprojet euro-américain se poursuit ! Certains nous forcent à l’oubli de l’histoire par sa réécriture, activité essentielle pour « lobotowoker » les populations et continuer le mégaprojet de mainmise et d’esclavagisme de la planète au profit de quelques bandes inhumaines, au premier rang desquelles nous retrouvons la plupart de nos chers néo-libéraux, nos fascistes ainsi que nos élus kabbalistes notamment talmudiques et calvinistes. Voilà pour le poisson tout frais sur l’étalage.

Ah ben ça alors ! Frau von der Leyen est la femme d’un businessman allemand de la Big Pharma qui produit aux États-Unis pour le compte de Pfizer des substances géniques pour injection expérimentale à ARN messager vendues sous l’appellation de vaccins. Ursula se plaît à embrasser le PDG de Pfizer, le médecin vétérinaire Alfred Bourla, et à lui acheter des millions de doses de ces substances qu’elle veut faire injecter à des millions d’Européens.

Dans la perception qu’a Bourla du monde, tout cela paraît certainement cohérent. Des millions de petits chiots, par magie, se font piquer à plusieurs reprises en masse, et même avec entrain !. Il faut savoir que l’Union européenne n’a aucun droit d’imposer ces injections expérimentales aux nations composant l’Union européenne, sauf si la nation se soumet aux fourberies de la Frau.

Le dernier discours d’Ursula a choqué certaines personnes de l’Assemblée parlementaire de l’Union européenne, mais apparemment pas pour les mêmes raisons. Le fascisme est consubstantiel à l’Euro-Amérique. Encore une fois, cette maladie est proprement euro-américaine.[5]

Les similitudes de la Commission européenne sous la présidence d’Ursula von der Leyen avec la Commission européenne sous la présidence de Walter Hallstein sautent aux yeux. En remarque, il suffit d’oser regarder la page Wikipédia en français portant sur Ursula von der Leyen pour s’assurer des qualités du personnage.

Notre splendide vierte (quatrième) Reich, bastion de la démocratie ! ?
(En 2022, les couleurs ont changé. Dorénavant le drapeau est bleu et jaune. C’est beaucoup plus printanier.)

En 2022, la boucle semble être totalement bouclée. Le IVe Reich est censé laisser ensuite place au gouvernement mondial qui sera tenu par nos quelques malades dont nous venons de parler. Ce gouvernement est apparemment attendu et prévu pour 2030, vous savez, à l’occasion du nouvel Agenda pour l’humanité, après que Bergoglio le pape ait imposé au monde une éducation type.[6]

Cela dit, les Russes ne démordent pas de rester souverains et ont également eu le temps de s’habituer au caractère entropique et meurtrier de la civilisation euro-américaine depuis au moins un siècle et demi et pourraient de nouveau être amenés à sauver le monde. En tous les cas, ils y sont décidés et il va être extrêmement difficile de les arrêter.

Pour finir, en France, et plus encore en Euro-Amérique, nous devons enfin réellement nous regarder dans une glace, en particulier pour prendre conscience de ce que nous faisons au niveau international, au niveau de la planète. Je peux également m’adresser ici aux personnes les plus gentilles, les plus sages, les plus cordiales, les plus instruites, les plus amicales, les plus heureuses de notre civilisation, sachant que le travail de fond opéré sur nos consciences depuis au moins un siècle et demi, notamment à partir des médias, nous a fortement imprégnés. Nous n’en sommes pas toujours très conscients. Il nous suffira de regarder nos médias « de grands chemins » (pour reprendre l’expression pensée par Slobodan Despot) et à écouter les conversations autour de soi.

En vérité, nous agissons en complète contradiction avec les grands rêves hystériques que l’on aura inoculés chez nos chers « lobotowokés » (urgence climatique, CO2, autocratie contre démocratie, etc.). Comme si le fait de, ne serait-ce que, prononcer ces mots nous libérait la conscience et nous déresponsabilisait de ce que nous tramons à l’échelle de la planète depuis les XV-XVIe siècles. Combattons contre le réchauffement climatique ! Cela peut donner un sens à la vie à une société totalement rivée sur le genre imaginaire des êtres et le smartphone.

Ces « rêves » nous éloignent de la réalité. Notre société s’enfonce dans la schizophrénie la plus complète. Cela avait déjà été le cas dans le cadre des deux premières guerres mondiales. Puis cela a été remis sur la scène lors du premier choc des consciences imposé en Occident avec les crises toutes préparées des années 1970, mais le public n’avait pas à ce moment les moyens de pouvoir analyser la situation jusque dans les coulisses.

Tout est monté, tout est calculé par certains monstres. Il semble qu’en 2022, choisir de tenter de prendre conscience de ce que nous, les Euro-Américains, nous sommes et faisons réellement sur la planète est dorénavant vital, physiquement comme spirituellement.

Je finirai ce premier épisode de notre série en citant Tzvetan Todorov (1935-2017), fameux critique littéraire, sémiologue, historien des idées et essayiste français d’origine bulgare. Ces propos sont repris de La Peur des barbares.[7]

« Une autre manière d’avancer de la barbarie vers la civilisation consiste à se détacher de soi pour devenir capable de se voir comme du dehors, comme à travers les yeux d’un autre, donc d’exercer un jugement critique non seulement à l’égard des autres mais aussi de soi-même. Dans les échanges sociaux, en renonçant à toujours privilégier son point de vue, on se rapproche des autres. Là non plus, il ne s’agit pas de préférer le dénigrement de soi à la fierté d’être ce qu’on est : ce serait oublier que ni barbarie ni civilisation ne qualifient durablement les êtres, mais seulement leurs états et leurs actions, dont certains sont source d’orgueil, d’autres de remords. On gagne en revanche à être capable, quand c’est nécessaire, de tourner un regard scrutateur sur soi, sur sa communauté, sur le peuple dont on fait partie, afin d’être prêt à découvrir que ʺnousʺ sommes capables d’actes de barbarie. »

Oui, mais je n’y suis pour rien, moi ! C’est le RÉ-GLE-MENT !

Reprenons-nous, ensemble !

Ne tardons plus !

Au prochain épisode.

Bertrand Hédouin – Responsable du projet Acte Eurasia





Voici pourquoi l’Ukraine n’est pas un nouvel Afghanistan

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Batiushka

Il y a un vent d’est qui arrive tout de même. Un vent tel qu’il n’en a jamais soufflé… Il sera froid et amer… et bon nombre d’entre nous risquent de se flétrir devant son souffle. Mais c’est néanmoins le vent de Dieu, et une terre plus propre, meilleure et plus forte se trouvera au soleil lorsque la tempête aura disparu.

Son dernier arc, Sir Arthur Conan-Doyle, octobre 1917

L’Afghanistan, pays pauvre et montagneux, se trouve au centre du cœur de l’Eurasie. Autour de lui, dans le sens des aiguilles d’une montre, se trouvent la Russie et l’Asie centrale russe, la Chine, le sous-continent indien et l’Iran. En raison de sa position géographique et malgré son terrain inhospitalier et la pauvreté de ses ressources naturelles, l’Afghanistan a été au centre de guerres depuis la première des trois guerres afghanes britanniques de 1839, qui a échoué. Les 16 500 envahisseurs de l’armée victorienne furent alors massacrés par les Afghans, laissant moins de dix survivants. Depuis lors, le site est connu comme « le cimetière des empires ».

C’est ici que l’Empire britannique a été vaincu au 19e siècle, que l’empire soviétique a été vaincu au 20e siècle et que l’empire américain a été vaincu au 21e siècle, dont une nouvelle phase de la défaite a été vue de façon si spectaculaire à Kaboul en août 2021.

Ces trois empires ont perdu parce qu’ils ont essayé d’imposer une idéologie athée de facto à une société strictement traditionnelle, qui tient sincèrement à ses croyances musulmanes, aussi étrangères qu’elles puissent paraître aux envahisseurs athées britanniques, soviétiques ou américains. Lorsqu’un peuple adhère avec ferveur à ses propres traditions et valeurs civilisationnelles, il ne peut être vaincu par personne. C’est pourquoi on dit que l’Afghanistan est facile à pénétrer, mais qu’il est très difficile d’en sortir. Ainsi, les Américains se sont enfuis, tout comme les Britanniques avant eux.

Cela nous rappelle le vieux proverbe russe : « Ne touche pas et ça ne sent pas ». En d’autres termes, laissez les Afghans, dans leur immense diversité, se gouverner eux-mêmes. En fait, il faut laisser tout le monde se débrouiller tout seul dans son immense diversité. Mais c’est une chose que les impérialistes de toutes sortes ne comprennent pas. Pour eux, par définition : « Notre taille convient à tous ».

L’Ukraine est totalement différente de l’Afghanistan. Tout d’abord, elle ne se trouve pas au centre de l’Eurasie. La moitié orientale a toujours fait partie intégrante de la Russie européenne jusqu’à ce que, en 1922, Lénine décide, pour des raisons de manipulation politique, de la donner à la moitié occidentale afin de contrôler cette dernière. Quant à la moitié occidentale, elle est elle-même divisée en différentes parties, mais une grande partie de la moitié occidentale de la moitié occidentale, reprise à la Pologne en 1939, est clairement proche des frontières d’une civilisation différente — la civilisation occidentale. En effet, ce quart occidental, que l’on peut vaguement appeler « Galicie orientale », a changé de mains entre la Pologne (civilisation occidentale) et la Russie (civilisation chrétienne orthodoxe) à de nombreuses reprises au cours des siècles.

Les Ukrainiens aiment se rencontrer, plaisanter, chanter et danser. Ils aiment aussi le spectacle extérieur et la décoration. On les accuse parfois de superficialité, de matérialisme et de ce faux sentiment d’être dans leur bon droit auquel les provinciaux sont tentés de céder. Leur tentation est de dire : L’Amérique est avec nous. Gloire à l’Ukraine ! Les meilleurs Russes postsoviétiques disent : Dieu est avec nous. Gloire à Dieu ! Il y a une différence. Si tous les Russes disent la même chose, ils gagneront, tout comme les Afghans ont gagné contre les athées. Quand un peuple adhère avec ferveur à ses propres traditions et valeurs civilisationnelles, en gardant sa propre identité, il ne peut être vaincu par personne. Le Vietnam l’a prouvé.

Ainsi, nous avons deux pays bien différents et incomparables : L’Afghanistan au centre du centre et l’Ukraine sur les marges occidentales – ce que signifie son nom même. Les Afghans vivent dans des montagnes inaccessibles, les Ukrainiens dans des steppes ouvertes. Les Afghans ont une identité très forte, même si, comme d’autres montagnards, comme dans les Highlands écossais ou les Alpes suisses, ils sont divisés en clans tribaux farouchement différents et guerriers et en langues différentes selon la vallée où ils vivent. Cependant, les Ukrainiens, sur leur terre ouverte, sont ballottés d’un côté et de l’autre, en grande partie en fonction de la meilleure offre, de la façon dont le vent souffle et de la marée.

Les États-Unis n’ont cessé d’essayer de découper, d’occuper et de contrôler des morceaux marginaux de l’Eurasie, des îles comme l’Islande, les îles britanniques et l’Irlande, le Japon, les Philippines et Taïwan, des péninsules comme la Corée du Sud, le Sud-Vietnam et l’Europe occidentale. En 1975, ils ont été humiliés et chassés de l’Asie du Sud-Est lorsque Saïgon a enfin été libérée. D’autres régions ils occupent, comme Taïwan et la Corée, sont menacées. En 2021, après avoir osé occuper non pas une zone marginale, mais le centre même du cœur de l’Eurasie en Afghanistan, ils ont été humiliés et chassés. C’était un exemple classique d’orgueil démesuré. « Nous sommes américains, nous pouvons tout faire ». En fait, ce n’est pas le cas.

Aujourd’hui, les États-Unis tentent de s’accrocher à l’Europe occidentale en renforçant sa frontière littérale, l’Ukraine. Il s’agit de l’une des dernières tentatives américaines pour garder le pouvoir en Eurasie. Les États-Unis craignent l’Eurasie, car l’Eurasie est beaucoup plus forte qu’eux et les États-Unis sont isolés sur leur grande île, placée, comme pour une quarantaine, entre l’Atlantique et le Pacifique. Un jour, ils seront contraints à contrecœur d’admettre que l’Eurasie est géographiquement indivisible, quels que soient leurs efforts pour la diviser politiquement et l’occuper militairement. Ils se retireront alors dans l’isolement de leur grande île, rejetée par l’Afro-Eurasie, l’Océanie et l’Amérique latine, et commenceront à faire un très sérieux examen de conscience de leur propre histoire. Cela s’appelle la repentance.

Les États-Unis s’étendent vers l’est, de l’autre côté de l’Atlantique, depuis plus de trois générations maintenant. Ils contrôlent le Royaume-Uni depuis 1942, d’où ils ont envahi le reste de l’Europe occidentale en 1944 et envahi l’Europe centrale depuis 1989, en utilisant des élites fantoches, en commettant des assassinats et en truquant les élections. Le Portugal sous Salazar, l’Espagne sous Franco, l’Italie sous tous les fraudeurs possibles, la Grèce sous les Colonels, la France après avoir déposé le dernier Français, de Gaulle, le Royaume-Uni sous les Conservateurs, ne sont que des exemples de leurs manipulations. La liste des assassinats américains est sans fin : Dag Hammarskjold, Aldo Moro, Olof Palme.

Exactement une génération après avoir pris le contrôle de l’Europe centrale en 1989, les États-Unis tentent depuis 2014 de s’étendre en Europe de l’Est. Nous sommes maintenant à un point irréversible. Les livres d’histoire seront écrits comme des événements « avant 2022 et après 2022 ».

Aujourd’hui, l’Ukraine est en train d’être démilitarisée et dénazifiée. Comme la Crimée, les deux provinces du Donbass sont presque libérées, ainsi que les deux provinces de Kherson et de Zaporozhie. On ne sait pas jusqu’où ira la Fédération de Russie, mais la menace existentielle que représente pour elle une Ukraine gouvernée par les États-Unis est en train d’être écrasée. Pour l’instant, le régime fantoche de Kiev, c’est-à-dire les États-Unis, « n’est pas prêt à parler à la Russie ». Et pourtant, la diplomatie, qui aboutira à une division équitable de l’Ukraine, est la seule façon de s’en sortir. Un ancien ministre roumain des affaires étrangères vient de le dire très bien, en parlant des « frontières contre nature » de l’Ukraine actuelle, qui sont à l’origine de tous les problèmes et ont fourni aux États-Unis leur excuse pour cette terrible guerre.

S’il n’y a pas de pourparlers de paix, l’Europe occidentale fera faillite, gèlera, mourra de faim — et se révoltera ensuite contre ses seigneurs féodaux américains qui tyrannisent leurs États vassaux européens depuis leurs camps fortifiés : Ansbach, Stuttgart, Wiesbaden, Vicence, Bondsteel, Ramstein, Aviano, Lakenheath, Mildenhall, Rota, Souda Bay, etc.

Car le véritable centre des choses aujourd’hui n’est pas la guerre par procuration entre la Russie et les États-Unis qui se déroule sur les champs de bataille de l’Ukraine et d’ailleurs, de la Syrie à l’Arménie, c’est l’Europe occidentale. Cette péninsule ne peut plus continuer à avoir un esprit colonial. Elle doit devenir suffisamment civilisée pour se rendre compte qu’elle n’est qu’une partie de l’Eurasie. Elle est séparée des États-Unis par bien plus que l’océan Atlantique. C’est un monde à part. Ce n’est que lorsque l’Europe occidentale comprendra cela qu’elle survivra. Son plan de survie et son destin consistent à devenir une partie, une partie importante, mais toujours une partie seulement, de l’Eurasie. Elle doit cesser de regarder vers l’ouest, vers la mer vide, et se tourner vers l’est, vers la terre peuplée.

Après de nombreuses années de tergiversations politiques plutôt stupides, le Belarus a reconnu que son destin se trouve en Eurasie. Le Kazakhstan tergiverse encore, mais il est en train de reconnaître la réalité. La nouvelle Ukraine le reconnaîtra aussi. La Hongrie est déjà sur le point de le faire. Une grande partie de l’Europe centrale et du Sud-Est, notamment, mais pas seulement, les Balkans le reconnaîtront presque certainement avec le temps. Il restera alors à des pays comme les États baltes, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Croatie, la Slovénie, les pays nordiques et toute l’Europe occidentale située à l’ouest de l’ancienne ligne du Pacte de Varsovie, jusqu’aux îles britanniques, à l’Irlande et même à l’Islande, à faire fonctionner leurs cerveaux et à suivre.

Comme nous l’avons dit, nous avons deux pays tout à fait différents et incomparables : L’Afghanistan au centre du centre et l’Ukraine dans les marches – ce que signifie son nom même. Les Afghans sont des musulmans farouchement traditionnels, les Ukrainiens sont plutôt des amateurs de plaisirs heureux. Cependant, ils ont une chose en commun : ils sont tous deux des cimetières d’empires. L’Afghanistan est le cimetière de trois empires. L’Ukraine, plus précisément, est le cimetière de deux empires, l’empire nazi et l’empire néonazi.

Batiushka

Recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et j’ai vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




« La Russie répond à la menace de l’OTAN », affirme le réalisateur Emir Kusturica

[Source : fr.sputniknews.africa]

[Photo : © Sputnik . Sergey Pyatakov / Accéder à la base multimédia]

Le conflit en Ukraine n’est pas comparable aux guerres menées par les États-Unis loin de leur sol, a déclaré le célèbre réalisateur serbe, Emir Kusturica, à Sputnik. Washington est en train de mettre l’Europe à genoux à travers la crise énergétique, ajoute-t-il.

L’avancée de l’Otan jusqu’aux frontières russes explique en partie la réaction de Moscou et le conflit en Ukraine, a affirmé à Sputnik le réalisateur serbe, Emir Kusturica. La situation ne ressemble en rien aux multiples guerres que les États-Unis ont alimentées en dehors de leur sol, a souligné le metteur en scène aux deux palmes d’or.

« La Russie répond à la menace de l’Otan à ses frontières, tandis que les États-Unis mènent constamment des guerres, pour assurer le soutien du dollar et de leur industrie. Ces conflits sont incomparables: la tentative de la Russie de protéger des personnes sur leur territoire de résidence n’est pas la même chose que des « incursions » à 10.000 kilomètres de chez soi, afin de s’emparer des gisements de pétrole et de s’assurer une existence confortable », explique-t-il.

L’Europe piégée par les États-Unis?

Alors que l’Europe s’apprête à passer un hiver délicat en matière énergétique, Emir Kusturica pense encore que Washington n’y est pas pour rien. Le réalisateur accuse les États-Unis d’avoir coupé le Vieux Continent des hydrocarbures russes, notamment par le sabotage des gazoducs Nord Stream.

Dans le même temps, les États-Unis ont doublé ses propres approvisionnements. Une manière de « changer la direction des flux », tout en laissant l’Europe sur le carreau, déplore le metteur en scène.

« Les Américains ont fermé toutes les voies d’approvisionnement en gaz et pétrole russes, tant par des actes politiques que techniquement par le sabotage de Nord Stream […] Une réorganisation complète du monde est en train de s’achever, dans laquelle l’Europe peut non seulement ne pas gagner la guerre, mais perdre tout ce qu’elle avait », affirme-t-il ainsi.

Ces dernières semaines, plusieurs observateurs avaient déjà souligné que Washington avait tout à gagner à une crise énergétique en Europe. De quoi alimenter les soupçons quant à une implication dans le sabotage du Nord Stream.




Pfizer a déclaré à la Commission européenne que le vaccin n’a jamais été testé pour ce qui concerne la transmission. Véran a donc menti

Lors de l’audition du COVID, le directeur de #Pfizer admet : Le #vaccin n’a jamais été testé pour prévenir la transmission.

« Se faire vacciner pour les autres » a toujours été un mensonge.

Le seul but du passeport #COVID : forcer les gens à se faire vacciner.

Le monde doit savoir. Partagez cette vidéo !

https://www.bmj.com/content/371/bmj.m4037

Alexandra Henrion Caude, généticienne : 
Merci beaucoup pour votre intervention avec vos collègues. Ce représentant de Pfizer vient de partager ce que nous savions depuis 2020, fortement souligné par le Dr #PeterDoshi dans son éditorial @bmj_latest
Le Dr Peter Hotez @Baylor a déclaré
Idéalement, vous voulez qu’un vaccin antiviral fasse 2 choses
1 réduire la probabilité que vous tombiez gravement malade et que vous alliez à l’hôpital
2 prévenir l’infection et donc interrompre la transmission de la maladie
POURTANT, LES ESSAIS DE PHASE III N’ONT PAS ÉTÉ MIS EN PLACE POUR PROUVER L’UN OU L’AUTRE »
dixit Doshi

http://www.senat.fr/rap/r20-234/r20-2341.pdf



REVUE DE PRESSE DU 11 OCTOBRE 2022

Par MF

ÉDITORIAL
Le principe de précaution, c’est fini !

Ainsi l’a voulu la Commission européenne en autorisant la mise sur le marché standard de Cominarty, alors même que de nombreux pays limitent les indications des vaccins selon l’âge et l’état de santé, que l’Australie va même jusqu’à rembourser les frais d’obsèques des victimes, qu’un consensus en Europe se dessine pour ne plus vacciner les jeunes, qu’aux USA les documents cachés révèlent qu’un injecté sur trois a souffert d’effets indésirables, que le mécanisme biologique de ceux-ci est révélé, que la dangerosité des tests et des masques se confirme, tandis que l’OMS sonne la fin de la pandémie.

POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Sénat : quand sera levée l’obligation vaccinale pour les soignants et pompiers ?

https://www.francesoir.fr/politique-france/sylviane-noel-cingle-gouvernement-refus-reintegration-soignants-suspendus

« Sylviane Noël a demandé le 4 octobre au gouvernement quand celui-ci comptait réintégrer les soignants et pompiers suspendus pour non-vaccination contre le Covid-19. »

Le retour du masque ?

https://www.francesoir.fr/societe-sante/covid-19-brigitte-autran-annonce-que-le-retour-du-masque-obligatoire-est-l-etude

« Le Covars (nouveau conseil scientifique) étudie ce point, avec différents modèles, comme l’ensemble des pays européens, les États-Unis, l’Amérique du Nord. Aujourd’hui, personne n’a réintroduit l’obligation du masque, mais tout le monde l’étudie. »

Notion de « personnes-années dans les études épidémiologiques »

https://ctiapchcholet.blogspot.com/2022/10/vaccin-contre-la-covid-19-des-milliers.html

« Une discipline notamment scientifique qui ne répond pas aux attentes réelles des personnes humaines/qui s’écarte du bon sens… est une discipline décadente, atteinte, moribonde. »

ÉTRANGER

EUROPE — La Commission européenne vient de transformer l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle de Cominarty en mise sur le marché standard

https://www.ema.europa.eu/en/human-regulatory/overview/public-health-threats/coronavirus-disease-covid-19/covid-19-latest-updates

Plus aucun principe de précaution, du jamais vu !

MONDE — Les décisions majeures ne venaient ni des États ni de l’OMS

https://www.limpertinentmedia.com/post/comment-la-machine-turbo-de-bill-gates-a-pilot%C3%A9-la-gestion-du-corona

« Pilotage par Le réseau du lobby Gates comprend la “Bill & Melinda Gates Foundation” à Seattle (“Un monde meilleur d’ici 2030 est à notre portée” ; ses actifs se montent à environ 70 milliards de dollars), le “Wellcome Trust”* de Londres (portefeuille d’investissement 38 milliards de livres), l’alliance pour la vaccination GAVI à Genève et le CEPI “Coalition for Epidemic Preparedness Innovations”) à Londres et Oslo. »

AUSTRALIE — Le gouvernement rembourse les frais d’obsèques des victimes des injections, et d’autres pays limitent les injections selon l’âge

https://pgibertie.com/2022/10/11/les-petits-pas-de-la-verite-laustralie-rembourse-meme-des-frais-dobseques-des-victimes-des-injections-plusieurs-pays-protegent-du-poison-les-moins-de-50-ans-et-les-etudes-multiplient-les-exemp/

La vérité avance à petits pas.

BELGIQUE, DANEMARK, ROYAUME-UNI, SUÈDE — Il ne faut pas vacciner les jeunes

« Vacciner les jeunes contre le covid est inutile, inefficace et dangereux »

CANADA — Tout ce qui n’est pas conforme au discours officiel est sanctionné

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/epictetus-tout-ce-qui-ne-conforme-pas-l-opinion-officielle-est-sanctionne

« Interview d’un biologiste qui attribue la censure au gouvernement canadien et à un Premier ministre qui n’a eu de cesse de diviser en ostracisant les personnes en désaccord avec le récit officiel, particulièrement sur la vaccination obligatoire ou encore sur les traitements précoces (ivermectine, hydroxychloroquine, vitamine D). »

CHINE — Refus d’acheter le vaccin Moderna sans connaître sa composition

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/04/moderna-refuse-de-ceder-a-la-chine-la-propriete-intellectuelle-du-spikevax/

« Moderna aurait pris cette décision par suite de problèmes commerciaux et de sécurité impliquant certaines personnes qui participent aux négociations. »

ROYAUME-UNI, ÉCOSSE — Lancement d’une enquête sur l’augmentation de mortalité des bébés

https://www.bbc.com/news/uk-scotland-63097142

Pas lien avec le Covid, mais les pics de mortalité pourraient-ils avoir un lien avec les injections ?

USA — Bourla le PDG de Pfizer refuse d’être auditionné par le Parlement européen

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/05/alerte-malgre-la-pression-des-deputes-europeens-bourla-refuse-toujours-detre-auditionne/

Il envoie une personnalité de second ordre pour l’audition du 10 octobre.

USA — Dissimulation de résultats d’autopsie chez des vaccinés

https://www.aubedigitale.com/la-fda-dissimule-les-resultats-dautopsie-des-personnes-decedees-apres-avoir-ete-vaccinees-contre-le-covid-19/

« Les autopsies peuvent constituer une partie importante de l’analyse post-mortem et devraient être pratiquées, notamment en cas d’augmentation du nombre de décès après la vaccination contre le COVID-19 »

SUÈDE — Abandon de la vaccination chez les adolescents

https://www.francesoir.fr/societe-sante/covid-19-la-suede-ne-recommande-plus-la-vaccination-pour-les-adolescents

« La décision signifie qu’à partir du 1er novembre la recommandation — vaudra seulement pour les mineurs des groupes à risque pour le Covid-19. Début septembre, le Royaume-Uni avait, lui, levé sa recommandation pour les moins de 11 ans en bonne santé. Le 13 septembre, le Danemark décidait de ne plus recommander la vaccination anti-Covid pour les personnes âgées de moins de 50 ans. »

JUSTICE

Edouard Philippe convoqué à la Cour de justice de la République pour sa gestion du covid

https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/10/10/crise-du-covid-19-edouard-philippe-convoque-le-24-octobre-a-la-cour-de-justice-de-la-republique_6145233_823448.html

Les magistrats envisagent la mise en examen de l’ancien premier ministre pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « abstention volontaire de combattre un sinistre ».

Un parent porte plainte contre un principal pour discrimination envers des non-vaccinés

https://www.francesoir.fr/opinions-entretien/passe-sanitaire-enfance-libertes-soutient-la-poursuite-penale-d-un-parent

« Les nombreuses tentatives amiables étant restées vaines, la voie pénale est apparue comme le seul recours susceptible de faire reconnaître l’infraction à la loi commise par ce fonctionnaire et déclencher les sanctions adéquates en conséquence. »

La requête d’un pompier suspendu rejetée par la Cour européenne des droits de l’homme

https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-la-requete-dun-pompier-francais-suspendu-car-non-vaccine-rejete-par-la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme-06-10-2022-DQ22I4TJNNARPOJ6GRXF32EW7M.php

« À l’unanimité, les magistrats européens ont jugé la requête “irrecevable”, “faute pour le requérant d’avoir épuisé les voies de recours internes avant de la saisir”, en l’occurrence devant les juridictions administratives. Cette décision est définitive. »

USA — La justice américaine oblige l’administration à rendre publics des documents cachés sur les effets secondaires des injections

https://pgibertie.com/2022/10/06/la-justice-americaine-oblige-ladministration-a-rendre-publics-des-documents-caches-sur-les-effets-secondaires-un-injecte-sur-trois-en-a-souffert-un-sur-douze-a-ete-pris-en-charge-par-le-systeme/

Les 10 millions d’utilisateurs de V-safe ont signalé environ 71 millions de symptômes. !

USA — Le gouvernement sur le banc des accusés

https://www.laselectiondujour.com/politique-de-confinement-anti-covid-le-gouvernement-americain-sur-le-banc-des-accuses-n1708/

« Le but du procès n’est pas de réclamer de l’argent, mais d’établir une jurisprudence : le gouvernement ne peut pas utiliser des entreprises privées pour contourner la Constitution… »

USA — Plainte contre la FDA pour ses déclarations trompeuses sur l’Ivermectine

https://finance.yahoo.com/news/fda-misled-public-ivermectin-accountable-144900899.html

La FDA « s’est engagée dans une campagne d’interférence avec l’utilisation correcte par les médecins de l’ivermectine, qui a depuis longtemps été approuvée comme étant totalement sûre pour l’usage humain »

COVID

Le lavage nasal contre les formes graves de Covid

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/05/une-etude-preconise-un-simple-lavage-nasal-pour-prevenir-les-formes-graves-du-covid-19/

Pratique courante en Asie, peu coûteuse et sans danger.

Recul de contamination chez les petits enfants, heureusement peu vaccinés !

https://pgibertie.com/2022/10/01/heureusement-que-les-petits-enfants-nont-pas-ete-massivement-vaccxx-en-france-cest-la-seule-categorie-dage-qui-connaisse-un-fort-recul-de-la-contamination/

Comment le surpoids augmente le risque de covid sévère

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/09/30/une-etude-explique-comment-le-surpoids-augmente-le-risque-de-covid-severe/

« Les résultats de cette étude récente démontrent que lorsque le SARS-CoV-2 atteint les tissus adipeux, il y a une forte réplication virale au niveau des adipocytes. Cela provoque des inflammations locales et systématiques importantes, ce qui explique le développement de la forme grave du Covid-19. »

Fin de la pandémie en vue, d’après l’OMS

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/05/vers-la-fin-de-la-pandemie-de-covid-19-selon-loms/

Mais narratif inchangé avec un scénario du pire..

TESTS ET MASQUES

Pourquoi de nombreux bâtonnets de tests brillent-ils sous la lumière UV ?

https://report24.news/naechste-episode-in-antigentest-skandal-warum-leuchten-viele-teststaebchen-unter-uv-licht/?feed_id=22275

Impuretés, absence de contrôles, suspicion de la présence de résidus d’oxyde d’éthylène, toxique et cancérigène, microfibres aux arêtes parfois très vives qui se détachent de la tête de l’écouvillon dès l’emballage, mais aussi lors du prélèvement de l’échantillon, et restent dans la muqueuse nasale, pouvant expliquer la sensation de corps étranger dont de nombreuses personnes font état pendant plusieurs jours après le test.

« Il est du devoir des autorités de l’UE et des États respectifs de préserver la population de tout dommage et de contrôler la qualité et la nature des dispositifs médicaux et non de reporter en toute bonne foi cette activité de contrôle sur des fabricants chinois inconnus et douteux ».

Les effets secondaires du port du masque chez les enfants sont catastrophiques

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/les-effets-secondaires-port-du-masque-enfants-catastrophiques-sabine-bauvaux

Éthique dans la fabrique de masques dans une entreprise française, ce qui n’est pas le cas pour les masques chinois !

INJECTIONS

Stocks à détruire !

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/covid-19-la-france-va-t-elle-devoir-detruire-ses-30-millions-de-doses-de-vaccins_2181153.html

Ah, c’est ballot ! « près de 30 millions de doses de vaccins à 19,50 € la dose ! 585 millions d’€ partis en fumée, soit le coût de construction de 2 hôpitaux ou 195 000 journées de réanimation… »

Essais thérapeutiques et biais d’expertises

https://qg.media/blog/laurent-mucchielli/essais-therapeutiques-et-biais-dexpertise-le-cas-du-vaccin-de-pfizer/

« Depuis la fin des années quatre-vingt, nous savons que le principal facteur prédictif des conclusions des études cliniques ne se situe pas dans la méthodologie, mais dans les liens d’intérêt entre le commanditaire ou le financeur de l’étude et ses cosignataires. L’essai clinique organisé par Pfizer, qui a scientifiquement fondé la “vaccination” obligatoire de tous les personnels et justifié l’exclusion des soignants réfractaires aux injections, en est une nouvelle illustration. »

EFFETS INDÉSIRABLES

Explication biologique des effets indésirables

https://www.aimsib.org/2022/10/02/explications-biologiques-du-mecanisme-des-effets-indesirables-des-vaccins-anti-covid-19/

« Les vaccins anti-COVID-19 utilisés sont tous fondés sur la spike ou la contiennent.Les vaccins reproduisent les effets pathogènes de la spike virale toxique.La plupart des mécanismes biologiques qui expliquent les effets indésirables des vaccins ont été anticipés par des experts officiels ou non.

La spike du SARS-CoV-2 interagit avec le système rénine-angiotensine (via sa liaison à l’ACE2) et va le déréguler : ce mécanisme permet d’anticiper la pathogénicité du virus et des vaccins.De plus, l’ADE est connu pour les vaccins anti-coronavirus et a été noté dans les essais de vaccins contre le SARS-CoV-1. L’ADE a été démontré dans la COIVD-19 et les anticorps facilitants trouvés après vaccination.Les autres mécanismes biologiques concernent l’effet allergisant du PEG des nanoparticules (LNPs), les homologies de la spike avec les protéines humaines, la biodistribution des LNPs dans le foie, la rate, les ovaires et testicules, la moelle osseuse, en particulier, la capacité de la spike de se transformer en prion. L’immunosuppression aspécifique et spécifique sont aussi explorées dans ce texte ainsi que l’effet cancérogène des vaccins. »

Les myocardites et thromboses seront abordées ultérieurement.

Vieillissement cellulaire accéléré et cancers

https://pgibertie.com/2022/10/02/les-injections-font-vieillir-les-cellules-a-une-vitesse-acceleree-facilitent-les-cancers-une-etude-japonaise-preconise-un-adjuvant-anticancereux-si-lon-veut-poursuivre-les-vaccxxx/

« Une étude japonaise démontre que les injections épuisent l’organisme et qu’une thérapie compensatoire anticancéreuse est nécessaire. »

Troubles oculaires après les injections

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8875181/pdf/vaccines-10-00342.pdf

« Troubles palpébraux, orbitaires, cornéens, uvéites, rétiniens, vasculaires, neuro-ophtalmologiques, troubles de la motilité oculaire… Une revue de la littérature : 58 articles scientifiques. »

Troubles du cycle féminin

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/03/vaccin-covid-et-troubles-du-cycle-feminin-le-probleme-se-fait-peniblement-son-chemin-dans-la-litterature-medicale/

« Banalisation des troubles, encore un triste exemple du déni de réalité d’une agence nationale prise dans un réseau sanitaire mondial qui a perdu son autonomie face à l’industrie pharmaceutique. »

Impact sur la fertilité

https://pgibertie.com/2022/10/04/les-injections-vaxx-covid-le-sperme-et-les-reserves-ovariennes/

« Est-ce à dire qu’au bout de 3 ou 4 rappels annuels la fertilité d’une bonne partie des hommes et des femmes sera anéantie ? Ces études peuvent le laisser supposer… Il est urgent d’interdire ces injections à tous ceux qui veulent des enfants ».

Multiplication des études sur les effets indésirables

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/04/les-revelations-des-etudes-sur-les-effets-indesirables-des-injections-covid-se-multiplient/

« Le chercheur recommande aux ophtalmologues de surveiller de près les patients atteints de maladies thyroïdiennes qui viennent de recevoir un vaccin. »

RÉSISTANCES

Témoignage d’un médecin suspendu

« Un Président, c’est un Président pour TOUS les Français. Il n’a pas le droit d’ostraciser des gens, il n’a pas le droit de les désigner à la vindicte populaire. »

Témoignage d’une infirmière suspendue

« Le plus souvent, la population pense que tout est redevenu “normal” ; mais non, l’obligation vaccinale est encore en vigueur : nous ne pouvons pas retourner exercer notre métier ! »

Réinfo Covid Québec, revue de presse du 3 octobre

Réinfocovid du 6 octobre 2022

https://reinfocovid.fr/

et en particulier :

https://reinfocovid.fr/science/myocardites-post-vaccinales-plus-graves-quannoncees/

« en raison de leurs effets potentiels à long terme »

CSI du 6 octobre 2022

Invité : Dr Jérome SAINTON Médecin généraliste
Sujet : De l’efficacité de la vaccination anti-Covid et de quelques (autres) biais.



ARTE 18 octobre, des vaccins et des hommes

https://www.arte.tv/fr/videos/091092-000-A/des-vaccins-et-des-hommes/

« Nous sommes un certain nombre dans le pays à déplorer qu’il n’y ait pas de débat autour de la vaccination dans les médias grand public.

ARTE décide de corriger cette anomalie en programmant mardi 18 octobre à 20 h 50 un documentaire sur la question : “Des vaccins et des hommes” d’Anne Georget »

Intégrité de la décision publique et corruption

« La question de la fraude et de la corruption au sein des politiques de santé, est centrale à la compréhension de la gestion désastreuse de la pandémie de Covid-19. »




Combien de temps peut-on vivre dans le déni ? L’énergie

[Source : loikleflochprigent.fr]

Par Loïk Le Floch-Prigent

La politique énergétique française est déstabilisée depuis des dizaines d’années, les résultats s’affichent désormais au grand jour, mais on se refuse toujours à accepter d’observer la réalité et, en conséquence, de prendre les mesures de correction indispensables pour redresser l’économie de notre pays et surtout son industrie.

La formule d’Einstein : « la folie c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent » s’imprime durablement dans la France d’aujourd’hui, car après avoir constaté sa désindustrialisation à l’occasion de la crise du Covid, elle ne veut pas voir que le mauvais traitement du dossier énergie amorce une nouvelle poussée de faillites et une accélération des délocalisations industrielles lourdement responsables de nos déboires actuels. Dans l’industrie, un échec est analysé avec rigueur dans un exercice difficile et nécessaire qui s’appelle un « retour d’expérience », c’est à ce prix que le pays tout entier doit s’atteler s’il veut éviter de sombrer rapidement, on ne peut pas vivre dans le déni, ou du moins pas très longtemps.

Déjà en 1973 les « chocs pétroliers » avaient ébranlé nos certitudes et nous avions constaté que nous avions eu tort de nous endormir pendant des dizaines d’années avec un prix bas de l’énergie et une abondance venue d’ailleurs. La nécessité de disposer d’une énergie abondante, bon marché et souveraine était évidente et toute la politique nationale, tous les acteurs économiques et sociaux, s’étaient mis en ordre de marche pour consolider nos activités autour d’un programme nucléaire ambitieux, du maintien de notre hydraulique, d’une recherche dans l’énergie solaire et d’une maîtrise de nos consommations. On se souvient, par exemple, des concours lancés pour des automobiles consommant un litre aux cent kilomètres ou la création d’un Commissariat à l’Énergie Solaire (le COMES). On doit aussi se rappeler des risques pris dans les installations pétrolières et gazières en mer du Nord pour nous libérer de la dépendance des gisements du Moyen-Orient. La conscience de la fragilité de notre prospérité était profonde et imprégnait toutes les couches de la société tandis que le rationnement des produits pétroliers désorganisait toutes les vies quotidiennes.

Quand le chômage de masse s’est installé dans notre pays, non seulement nous n’avons pas voulu examiner ses causes profondes, mais nous avons préconisé des remèdes à court terme dont chacun connaissait l’inefficacité réelle, nous nous sommes enfoncés dans le déni, et on peut observer que nous continuons en partie à nous y complaire.

Ces questions ont d’ailleurs déserté le débat politique et l’écologisme politique a gagné la bataille de l’opinion avec la domination des peurs, la peur nucléaire, la peur des pollutions, la peur de la disparition de la planète et la nécessité de la « précaution » inscrite dans la Constitution ! La prospérité elle-même était remise en question, était-elle vraiment nécessaire, ne pourrions nous pas revenir à vivre d’amour et d’eau fraîche, dans les bois, sous la tente, avec les animaux sauvages et le chant si doux du rossignol ? L’image d’un bonheur sans fin attaché au milieu naturel bafoué par l’industrie et les producteurs d’énergie s’est durablement imprégnée dans la société avec cette image redoutable d’une voiture électrique silencieuse sur une belle route bitumée, un enfant souriant à l’arrière regardant avec émotion une éolienne, silencieuse aussi, lui apportant l’énergie du vent… à domicile. Cette image est superbe et terrifiante, car on y mesure le mensonge qu’il va falloir combattre pour revenir sur des dizaines d’années d’abandon et de lâchetés. Ces merveilleux moulins sont posés avec du béton et sont en métal, les deux constituants les plus énergivores de notre civilisation. Celle-ci repose sur le ciment et l’acier et donc sur une énergie abondante, bon marché et concentrée.

Avec la biomasse, l’hydroélectricité, la géothermie et le nucléaire ce sont les énergies « pilotables »  c’est-à-dire qu’elles peuvent être appelées à tout moment par le consommateur. L’énergie éolienne et l’énergie solaire, appelées souvent énergies renouvelables « nouvelles » sont intermittentes, c’est-à-dire qu’il faut qu’il y ait un vent suffisant ou du soleil pour qu’elles fonctionnent.

L’écologisme politique a d’abord voulu éliminer le nucléaire — la peur du danger, toujours la peur — puis elle a combattu le diesel en ville à cause de la pollution en arguant sur le nombre de morts par an en France de maladies respiratoires dues à ce carburant, puis elle s’est saisie des rapports du GIEC pour dénoncer les fossiles dans leur ensemble avec une éradication du charbon immédiate suivie d’un programme de changement complet de civilisation en Europe pour donner l’exemple au monde entier, voitures électriques, pompes à chaleur (électriques !)… Pour diriger vers la « bonne solution « pour l’humanité elle a aussi démonté la filière hydraulique en arguant des atteintes à l’environnement et à la biodiversité, la chasse aux barrages était aussi lancée ! Il ne restait donc plus, si on n’oublie pas la géothermie, que les énergies intermittentes — éoliennes et panneaux solaires —, les énergies « vertes » propres » et… gratuites, car on ne paie pas le vent et le soleil. Tel est donc l’avenir radieux qui nous est promis, en France d’abord, en Allemagne aussi, et, bien évidemment portée par ce comportement exemplaire, la planète suivra, elle qui est si malade de tous ses humains sales et gaspilleurs, elle retrouvera sa virginité originelle et arrêtera ses caprices climatiques, ses volcans, ses tornades, tout ce qui trouble notre quotidien. Tel est le message reçu depuis plus de vingt ans, et tel est le message relayé désormais par tous les médias et une grande partie des politiques de tout bord qui n’osent plus mettre en doute le catéchisme sous peine de l’excommunication immédiate. Tout individu atteint d’un doute ou d’un questionnement peut être rejeté de toutes les radios et télévisions et cela pour le personnel politique c’est la mort immédiate !

Et pourtant  un nombre toujours plus grand de scientifiques et de techniciens qui n’ont pas d’ambition électorale s’exprime de plus en plus et de mieux en mieux pour mettre à mal la doctrine et surtout les solutions qui sont ainsi retenues. On notera que la Commission européenne, le Parlement européen, la plupart des organismes d’État sont imprégnés par ces croyances en pensant s’appuyer sur la science et préparer l’avenir de leurs enfants. Quand l’ADEME ou RTE en France adhèrent profondément à cette vision, ils sont sincères, mais leurs professeurs de sciences n’ont pas été convaincants ou ils dormaient pendant les cours, désolé cela ne marche pas et la guerre en Ukraine accélérant une crise de l’énergie latente qui allait arriver dans les deux ou trois ans a précipité les choses, désormais ceux qui veulent voir n’ont qu’à regarder : le roi écologiste politique est nu.

Tout d’abord penser que dans un délai court l’humanité va pouvoir se passer, sans révolution des plus faibles, de 80 % de ses sources d’énergie est un enfantillage. L’humanité peut s’adapter à des changements de température, mais pas au retour en arrière civilisationnel, c’est-à-dire le dénuement, tous les humains aspirent à la prospérité et à la consommation. Tous veulent leur automobile, si le changement qu’on leur propose c’est le transport de masse obligatoire ils ne seront pas d’accord ! Le totalitarisme « vert » ne peut pas « passer », ce n’est pas un plafond de verre, c’est un plafond en béton. Quoi qu’il arrive, l’humanité a fonctionné à la recherche d’une énergie abondante, bon marché et souveraine, si elle possède du charbon, du pétrole ou du gaz elle l’utilisera là où elle en dispose.

Le mix énergétique français, nucléaire électrique, hydroélectricité et pics électriques satisfaits par le gaz, pouvait ensuite aller vers une généralisation électrique plus importante avec véhicules électriques et pompes à chaleur. Mais cet exemple n’aurait pas été exemplaire puisque difficilement reproductible dans les pays charbonniers, pétroliers ou gaziers, c’était bon marché ou du moins pas trop cher pour nous, nous étions souverains, tous les pays ne pouvaient suivre notre exemple ! De toute façon il fallait imaginer que les fossiles allaient encore être utilisés partout dans le monde et que la recherche devait donc porter sur la montée des rendements, le contrôle et l’éradication des polluants et la captation et le traitement du CO2 puisque l’on considérait la décarbonation indispensable.

Le nucléaire est en voie d’abandon en Allemagne et en Belgique, il a failli périr plusieurs fois en France, cela reste un espoir pour l’humanité, mais d’abord pour la France qui, malgré les politiciens qui ont désiré ou  décidé sa mort a encore des compétences mondialement reconnues dans la construction, la maintenance et l’exploitation autour d’EDF et de Framatome et les 100 000 employés des sous-traitants regroupés dans le GIFEN. Les centrales chinoises, finlandaises et britanniques ont aidé à la survie de notre appareil industriel ! Profitons-en. Par contre avec l’arrêt de Super Phénix en 1997 et celui d’Astrid en 2019 on a mis une croix sur les réacteurs de quatrième génération, ce sont eux qui vont utiliser pendant des centaines d’années pour faire de l’énergie les déchets de nos centrales, on espère que le programme sera relancé pour que nous ne soyons pas conduits à acheter aux Chinois, aux Russes ou aux Américains les résultats des travaux dont nous étions les pionniers.

L’hydraulique a été un des points forts de notre pays, Sogreah/Neyrpic/Alstom a porté hautes les couleurs du pays à travers le monde, construisant la moitié des turbines planétaires. L’écologisme politique n’aime pas les barrages. Quand elle parle d’énergies renouvelables, elle met de côté l’hydraulique. Alstom est devenue General Electric. C’est une honte, nous le savons tous.

Elles rajoutent de l’aléatoire à l’utilisation de l’électricité frappée par un aléatoire structurel, celui d’avoir à servir tous les consommateurs qui allument un appareil sans perte de puissance. Car l’électricité ne se stocke pas, le gestionnaire du réseau doit donc équilibrer chaque seconde la production et la consommation et la consommation par définition est aléatoire. Si l’on ajoute l’aléa du vent ou du soleil, on rajoute des coûts de régulation inutiles puisque chaque usine « renouvelable » est « doublée » par une centrale à énergie fossile (ou hydraulique) qui va être appelée dès qu’elle faiblit ou qu’elle arrête. Les cours d’électricité sont bien loin dans le cursus de nos parlementaires (entre autres), mais cette caractéristique pénalise les énergies intermittentes au point que, quand le gaz disparaît, l’Allemagne s’effondre, elle n’est plus électrique que 25 % du temps ! C’est ce mensonge ou cet oubli du caractère « inutile » sur le réseau électrique de tous les nouveaux moulins à vent qui fragilisent aujourd’hui l’Europe, ce qui ne veut pas dire que les énergies éolienne et solaire sont inutiles. Elles peuvent être remarquables en circuits courts avec autoconsommation, sur les îles comme au Danemark, dans des endroits non desservis… mais c’est un appoint « intermittent ». Ce n’est pas une base ! Quant à la « complémentarité » nucléaire/éolienne et solaire présentée comme une évidence par certains politiciens, je leur demande instamment de retourner rapidement à l’école, le nucléaire est une base, elle est bon marché dans la production continue, on ne va pas commencer à jouer au yoyo avec le combustible nucléaire pour satisfaire une diarrhée verbale trompeuse, la seule réelle complémentarité si on veut poursuivre dans l’erreur des usines intermittentes c’est le gaz, c’est ce qui a été prévu pour la Bretagne Nord avec les horreurs d’éoliennes au Cap Fréhel et d’Erquy « doublées » par une centrale à gaz à Landivisiau : ceux qui font doivent le dire, même si c’est cher et stupide ! A Saint-Nazaire, c’est la centrale EDF de Cordemais (charbon/pellets) qui va faire le travail pour que la Bretagne Sud ne soit pas dans le noir en hiver ! Pas le parc d’éoliennes en mer !

Le mix énergétique c’est la cohabitation, deux innovations verbales nationales, inutiles de vouloir lancer des anathèmes, un jour il faudra affronter la réalité, le plus tôt sera le bienvenu si l’on veut maintenir notre prospérité.




Mépris de la Secte versus inertie des « masses »

Par Lucien SA Oulahbib

Les individus, pour le scientisme de plus en plus féru de néo-numérologie aujourd’hui, sont donc bien sûr réduits à des amas très chiffrés de « besoins » — ces soubresauts ou variations de la particule — appelés autrefois « libertés ». Et cette nouvelle gnose drapée en « science » est de mieux en mieux animée par le numérique qui s’insère partout (façon Big Brother). Sa puissance de calcul se nappe alors de la certitude sans faille d’être du bon côté du « Progrès », en particulier lorsqu’il s’agit de poser que seul le changement, le mouvement appelé aujourd’hui « transition » l’incarne. Les LGBTIQ en seraient pour certains la pointe la plus aboutie, comme une certaine littérature occidentale l’exige depuis les années 70 environ (voir plus précisément ici à partir du 6e paragraphe). Et ce diktat, de fait, ne souffre d’aucune contestation, sous peine d’être maudit, mis au pilori. Rappelons seulement cette banalité, vécue

Mais est-elle si triviale que cela ?… Car il serait possible (ou en tout cas pas inenvisageable) de se demander si cette trans suprématie des LGBTIQ n’expliquerait pas en sourdine la véhémence de plus en plus démentielle du mépris antirusse actuel, certes lancinant depuis les jeux de Sotchi de 2014 et le bannissement de la propagande LGBTIQ un an auparavant (le coup d’État en Ukraine planifié par les US intervenant en février 2014 d’ailleurs…), mais s’amplifiant aujourd’hui jusqu’à en faire un point de non-retour, le Donbass n’étant qu’un prétexte pour cette guerre civilisationnelle… Si en effet ce mouvement dit » sociétal » apparaît comme le must, le plus ultra, la quintessence absolue, l’acmé de la pensée occidentale, s’en prendre à lui (surtout en descente de coke) énerverait donc au plus haut point, jusqu’à faire la guerre… Et pourquoi pas ?… On tue bien pour un regard…

Observons d’ailleurs que les Britanniques sont par exemple aujourd’hui les plus véhéments, les plus excités dans l’anti-poutinisme primaire (alors que la Livre s’effondre et que la planche à billets est repartie de plus belle), jusqu’à menacer de tout faire péter, jusqu’à empêcher les possibles accords de paix à Istanbul en mars 2022. Ces britanniques ont été justement très loin dans les expériences globales du « trans » (islamisation comprise jusqu’à masquer les viols des gangs pakistanais), sans parler de S.M qui tournent mal. Mais cela touche aussi l’Allemagne (la minimisation des agressions sexuelles de Cologne) et la France, comme le résument en quintessence non seulement les viols quotidiens (l’affaire récente de Nantes en apogée de soumission : comme si le patriarcat n’était pas encouragé par certaines cult/ures), mais aussi les affres de l’ancien directeur de SciencePo, ou ceux d’un Bergé…

Sans parler de toute cette pédocriminalité endémique qui touche certains milieux, jusqu’à la royauté anglaise et divers milieux politico-médiatiques internationaux incarnés par l’affaire Epstein, « l’enfant » incarnant sans doute pour eux le miroir faustien d’une jeunesse perdue avec tout ce qu’elle condense comme avenir ayant été gâché par le passé et dont il s’agit de se venger tout en le consommant frénétiquement, ou retour bestial du désir cannibale et sacrificiel que les courants extrêmes de la Secte désireraient officialiser (reculant ainsi de plus en plus l’âge sexuel). Ceci fait alors penser aux accointances non quelconques entre ces courants dans leurs franges les plus débridées et les plus religieuses, en particulier islamiques : la consommation de très jeunes vierges étant chez eux licite (entre 6 et 9 dans certains cercles), le moins étant cependant évacué dans la marginalité portée pourtant toujours aux nues en Occident. Cette marge tient en réalité peu à peu les lignes dans sa verticalité, comme l’ont soutenu non seulement Matzneff, mais aussi (et de façon plus « artistique ») Derrida pour aller « plus loin » que Lénine, Bataille… Foucault également, dans la mise à mort de l’Homme : tout est permis puisque « Dieu est mort », disait Nietzsche (Camus en parle dans L’homme révolté).

D’où l’agacement qui va jusqu’à la vulgarité de soudards dans les “débats” éventuels à l’encontre de ceux qui critiquent ce Retour à la religion des Nombres, ou mettant en avant qu’un mouvement sans autre but que lui-même implose nécessairement, voire rétrograde vers un ordre plus rudimentaire, car la nature a horreur du vide. D’où cette fascination pour l’obéissance animale rustre, le S.M (ainsi Deleuze, Foucault…) qui semble simuler l’ordre fatal de l’obéissance ou la mort alors qu’il le réalise profondément dans l’instant même où cela se joue, prétextant qu’il s’agit d’un “jeu”, alors qu’il se prolonge en réalité dans les rapports au quotidien. D’où par exemple cette frénésie jouissive envers les soldats d’Azov qui réunissent ainsi tous les ingrédients de ce retour à la fois simulé et réel de l’Ordre pur, celui du Trans magnifié.

Le refus de débattre (la sortie définitive de la démocratie, mais certains n’y étaient jamais entrés) maniera alors l’accusation incantatoire qui va d’une fausse vérification bâclée de l’argumentation pour préserver les apparences (ainsi les expériences farfelues sur le protocole Raoult jamais suivi dans ses recommandations de dosage) à l’appel au meurtre social new style comme le bannissement social et médiatique doublé à la fin du refus total d’argumenter en jetant divers mots à la fois magiques et maudits (“extrême droite, raciste, antisémite, antivax…”) censés ensorceler l’atmosphère, la paralyser, terroriser et ainsi briser toute résistance avant de “tuer” un par un les opposants (une sorte de Bataclan mental).

Aussi, et pour commencer et selon les audiences, cela démarrera par des vérifications tautologiques du genre « tout est faux parce que la source qui l’énonce est irréprochable ». Ce sont ainsi, par exemple, les Russes qui ont tué la fille de Douguine — avant d’admettre le contraire. Ce sont les Russes qui ont fait sauter les gazoducs — alors qu’ils étaient en pourparlers avec une Allemagne aux abois. Ou encore, il n’y a pas d’effets secondaires à l’injection parce qu’il y aurait un « consensus » en la matière, sans se demander comment celui-ci aura été construit, ses conflits d’intérêts, ses biais, ou alors parce que la corrélation ne serait pas suffisamment « prouvée », une méthode éprouvée il est vrai avec succès par les marchands de tabac pendant des décennies, niant superbement tout lien entre consommation de tabac et troubles pulmonaires….

Et si ce n’est pas suffisant alors la sulfateuse bureaucratique fait feu : rappel à l’ordre, mise en demeure, convocation, suspension, mise au placard (dernier en date, le directeur de la PJ) radiation…

Face à cela, l’inertie des « masses » prévaut, celles-ci étant engluées de façon jouissive ou désabusée dans une obéissance malsaine, un désir paradoxal d’ordre et de justice, même démagogique comme celui qui appelle à la manifestation contre « la vie chère et le climat » du 16 octobre 2022 tout en oubliant son soutien objectif au Pouvoir lors du second tour de la Présidentielle française à un candidat qui a précisément orchestré l’abandon du nucléaire et l’ouverture « extrême du marché » à l’affairisme sans frontières… Soit un mélange libidinal sournois de revendications pertinentes et aussi de jalousies envieuses qui explique d’ailleurs le succès des régimes totalitaires…

Ou alors les « masses” misent sur leur propre mise en retrait cynique et vengeresse caractérisée par l’abstention record, le après moi le déluge et la consommation effrénée de psychotropes, alcool, drogues, porno, séries TV, d’un Métaverse de fait, dans la mesure où comme à l’instar des romans-feuilletons d’antan les masses vivent par procuration, admirant seulement quelques-uns de leurs ouailles y échappant dans les émissions-réalité du moment ou devenant “influenceurs” lanceurs de chatons et de musculation galbée à souhait.

Pendant ce temps, les Princes qui nous gouvernent continuent sans coup férir à mentir, fragmenter, éblouir, tout en appelant à la « sobriété » (cela s’appelait « frugalité » il y a trente ans un terme moins vendeur, sans doute) de 15 à 30 000 euros par mois pour certains hommes publics… dits de « gauche »… (ne parlons pas des privés…) ou la paye, nette, d’un smicard sur… trois ans…

Mais ainsi va la France : « cachez ce sein que je ne saurais voir »… Mais je me coupe une mèche pour soutenir les Iraniennes alors que je défends le « droit » de cacher ses cheveux en France et en Europe, la gauche et les Verts ayant refusé de voter contre sa promotion dans l’UE, le tout au nom d’une « liberté » inconnue dans les pays qui le promulguent obligatoirement ou dans les textes le défendant, ce qui serait en effet absurde : comment parler de « droit », alors que celui-ci est inexistant ou combattu et que ce cache-cheveux vise surtout à souligner la soumission à une autre culture que celle qui prévaut, montrant ainsi son refus, fier, de la respecter. Au moins, les juives religieuses mettent une perruque. Là c’est au contraire de la provocation sournoise, maligne, jetant effrontément, insolemment aux poubelles des décennies d’évolution vestimentaire et de transformation du regard, y compris masculin, voyant en une chevelure et les formes ajustées d’un vêtement ce qu’elles renvoient comme imaginaire onirique et non pas seulement l’avidité d’une copulation hâtive… Mais de cela les ignorant(e)s d’aujourd’hui n’en ont cure.

Un “débat” là aussi biaisé, tordu, par les nouveaux cloportes s’agitant dans leur compost mental à la solde de la Secte SHA.




Les nazis ont-ils gagné la guerre ?

« Le Maître du haut château1 »
Les nazis ont-ils gagné la guerre ?

À Shanti…

Typiquement le genre de titre qui pourrait réjouir certains complotistes et conforter les hypnotisés sur ma « folie » déviante.

Pour celles et ceux qui l’ignorent, « Le maître du haut château », « The man in the high castle » est un roman écrit en 1962 par Philip K. Dick. Je vais ici vous parler de la série télévisée inspirée du livre actuellement disponible sur le bouquet Amazon Prime, merci Jeff2, toujours là pour aider !

Les lignes qui suivent vont donc vous révéler certaines intrigues de la série et j’invite tous ceux qui seraient désireux de la voir (en gardant tout le suspens) de ne pas lire les paragraphes consacrés.

« Le maître du château. »

L’intrique se déroule dans les années 1960 principalement sur le territoire des États-Unis. La différence de taille, par rapport à notre époque, est que les nazis et les Japonais sont sortis vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale.

Le territoire Nord-Américain est ainsi divisé en 3 parties :

  • L’est pour le Reich.
  • L’ouest pour l’empire du Soleil levant.
  • Et une zone neutre sans droit, en son centre.

Un des points intéressants de la série est qu’elle ne fait pas dans le manichéisme de base cher à Disney ou à Hollywood. Les pourritures ne le sont pas tant que ça, et ils sont parfois plus humains que les résistants américains.

Je ne doute pas que vous appréciez me voir vous narrer une série, mais vous aurez bien compris que l’objectif de mon texte n’est pas là.

Les « valeurs » du Reich après guerre

Il est de bien entendu que les nazis ont exporté leurs « idéaux ». Être juif sur ce territoire relève de la folie, les noirs étant quant à eux considérés comme des sous-hommes à la limite de l’animal.

Dans ce monde « idyllique et harmonieux » (pour les Aryens), point de souffrances, point d’inutiles, points de handicapés, point de violence (autre que celle du régime).

Comme « au bon vieux temps », les inutiles sont éliminés pour leur « bien » et le bien du Reich. L’objet de ce nettoyage ne se veut pas uniquement eugéniste, mais a pour but d’éviter la déchéance et la souffrance à tous ces malheureux de la vie.

Le « Service de Santé du Reich » est donc là pour « abréger les souffrances » des malades mentaux, des handicapés moteurs et de tout individu qui serait condamné par une maladie incurable.

Cette composante « humaniste » et « généreuse » est affirmée par la propagande nazie et développée dans de nombreux ouvrages « scientifiques et philosophiques ».

« Thomas Smith. », citoyen du Reich.

Dans la série, il est le fils aîné de l’Obergruppenführer John Smith, un nazi haut placé fidèle à sa patrie qui n’hésite pas à faire tuer et torturer quand cela est nécessaire pour le bien de la patrie.

Thomas est un bon petit, d’une quinzaine d’années, dévoué et intègre, membre actif comme il se doit des jeunesses hitlériennes, fier de sa famille, de son pays et de son papa.

Tout irait pour le mieux quand, lors d’une visite de routine, le médecin de famille (aussi haut gradé) découvre que Thomas souffre d’une maladie génétique neurodégénérative pour laquelle il n’existe aucun traitement. Il est condamné à relativement court terme.

John et sa femme évoluent alors dans leur mentalité. Les lois « généreuses et humanistes » du Reich voudraient que Thomas soit immédiatement euthanasié avant que les symptômes handicapants et la souffrance ne fassent leur apparition.

Pour eux, leur fils doit vivre, ils sont et demeurent avant tout des parents, nazis ou pas. Ils prévoient ainsi de le faire partir pour un voyage d’études en Amérique du Sud où il « disparaîtrait » suite à un « enlèvement ».

Mais le médecin de famille, conscient de son devoir, explique au père que s’il ne dénonce pas lui-même son fils aux autorités, il s’en chargera. N’ayant plus d’échappatoires, l’Obergruppenführer tue le médecin et camoufle sa mort en crise cardiaque.

Thomas serait ainsi sauvé !

Jusqu’au moment où le drame se produit… En voyant son père en direct à la télé à Berlin, récompensé d’avoir sauvé le Reich et ses valeurs, Thomas comprend son devoir et commet l’irréparable.

Il se dénonce volontairement auprès du Service de Santé du Reich qui vient le chercher à son domicile pour le tuer « humainement ».

Cet enfant est à ce point fier de sa patrie, fier de sa famille, à ce point imbibé des « valeurs » du Reich, qu’il va « volontairement » se faire éliminer pour ne pas devenir un parasite inutile à la patrie.

Ainsi ni lui ni sa famille ne seront les témoins de sa déchéance. Il vit donc son suicide assisté comme un acte de bravoure dont toute la famille pourra être fière.

** fin de l’évocation de la série **

« Remercions le ciel de ne pas vivre dans un tel monde de nazis. »

Les alliés ont gagné la Deuxième Guerre mondiale, les nazis ont perdu et la dictature immonde d’Hitler s’en est allée.

Nous avons la chance de vivre dans une « démocratie » si loin des « valeurs immondes véhiculées par l’idéologie nazie » (quand bien même elle est partagée par de nombreux Ukrainiens nostalgiques du Reich).

Point d’eugénisme dans notre pays et notre belle Europe !

Euh, vous en êtes bien sûr ?

95 % des grossesses conduiraient à un avortement en cas de détection de trisomie3.

Je vous rappelle que le diagnostic de trisomie n’est pas une science totalement exacte, mais un faisceau d’indices plus ou moins forts. Ce qui veut dire que chaque année des enfants désirés et en pleine santé sont privés du droit à la vie.

C’est d’autant plus paradoxal que le nombre de lois pour respecter la dignité et les conditions de vie des handicapés ne faire que croître. Que de campagnes de lutte contre la discrimination alors que dans le même temps il y a une politique eugéniste organisée et valorisée.

Il y aurait 450 naissances d’enfants trisomiques par an en France. La prévalence de la maladie serait 1 sur 700 à 800 grossesses.

Notons qu’il y a eu en France en 2020, 222 000 interruptions de grossesse4 pour 697 000 naissances5, soit un total de 919 000 grossesses.

Selon l’OMS :

« Environ 73 millions d’avortements provoqués ont lieu chaque année dans le monde6. »

Il devrait y avoir environ 1100 naissances trisomiques par an (sans tenir compte des fausses couches).

« Une étude publiée par la revue European Journal of Human Genetics estime qu’entre 2011 et 2015, il y a eu chaque année 8 000 naissances d’enfants porteurs de trisomie 21 en Europe. Sans interruption médicale de grossesse, ce chiffre aurait atteint 17 331 naissances7. »

Sur 4 ans notre société a donc empêché la naissance d’environ 8 000 enfants « pas comme les autres ».

L’Islande un exemple à suivre ? Le magazine « génétique8 », qui se targue d’être le premier site de « Bioéthique » (je ne sais pas si il faut en rire ou en pleurer).Celui-ci note les « progrès » citant par exemple le Danemark où « 95 % des bébés porteurs de trisomie 21 sont avortés ». Quant à l’Islande, pays de grands espaces et d’harmonie, « aucune naissance de bébé trisomique n’a été recensée depuis 2017 ».

Rappelons que l’avortement, en l’occurrence le meurtre, si il est pratiqué sur un fœtus viable, est autorisé jusqu’à la naissance pour les bébés qui seraient trisomiques.

Comment appelez-vous le fait de sélectionner volontairement les enfants à naître
selon leurs caractéristiques génétiques sinon de l’eugénisme ?

Ah bien sûr, c’est pour éviter des souffrances… mais n’est-ce pas le même principe évoqué dans la série « le maître du haut château » ?

« Nous ne sommes pas comme des nazis, nous ne tuons pas des personnes dans la fleur de l’âge, en bonne santé physique. Et encore moins des malades mentaux ! »

Comment puis-je oser une telle question alors que nous vivons en France et en Europe dans les patries des droits de l’homme !

Pour autant, le 7 mai 2022 les services de santé belges ont « assassiné » à sa « demande », une jeune femme de 23 ans9

  • Cette femme était-elle en fin de vie ? NON !
  • Cette femme avait-elle une perte d’espérance de vie ? Non !
  • Cette femme avait-elle une maladie physique incurable ? NON !
  • Cette femme avait-elle des souffrances physiques ? NON !

Cette femme témoin de l’attentat en 2016 dans l’aéroport de Zaventem n’y avait pas été blessée.

Le média précise :

« Au printemps dernier, sa demande d’euthanasie a été acceptée par la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, au motif d’une “souffrance psychique irrévocable et permanente. Elle est morte entourée de sa famille »

Cela veut dire que cette jeune femme souffrait d’un trouble de stress post-traumatique !

Elle avait ce que l’on nomme une maladie psychiatrique ou mentale selon le vocabulaire, maladie exacerbée par le traumatisme de l’attentat.

Notre société a accepté la mise à mort d’un humain
« à sa demande » pour maladie psychiatrique.

Libre arbitre ?

Je vous rappelle que pour tout traitement, et je précise bien « traitement » et non « mise à mort », le consentement libre et éclairé du patient doit être obtenu.

(Vous n’imaginez pas ma souffrance en écrivant ces lignes.)

Le Conseil national de l’Ordre des Médecins10 précise :

« … Le majeur sous tutelle.
S’il est apte à exprimer sa volonté, son consentement doit être recherché. S’il est hors d’état de consentir aux soins en raison d’une altération de ses facultés mentales, le tuteur prend alors le relais, mais de façon encadrée. »

Nous avions à faire, sans l’ombre d’un doute, à une personne suicidaire, souffrant de trouble mental et sa demande a été acceptée par notre société.

Ce que certains nomment « suicide assisté » me laisse aussi perplexe d’un point de vue psychiatrique.

Pourquoi cette personne qui aurait fait la demande à plusieurs reprises selon les médias ne s’est-elle pas suicidée ? Il ne s’agit ici nullement d’une personne âgée grabataire, en soin palliatif ou inconsciente, mais d’un être humain physiquement « fonctionnel ».

Celle-ci avait d’ailleurs remplacé sa photo de profil Facebook11 le 11 mars par une photo gaie et pleine de vie.

Pourquoi a-t-elle fait appel aux autorités pour mettre fin à ses jours ?

Les méthodes ne manquent pas, des plus brutales en sautant du 8e étage ou sur les rails d’un train, aux plus douces comme l’ingestion de médicaments causant la mort. Je suis certain qu’il existe une multitude de sites expliquant avec moult détail comment se donner la mort efficacement et sans souffrance.

L’interrogation est d’autant plus forte qu’elle aurait fait une tentative de suicide12 en 2020. De plus elle aurait refusé13 de rejoindre un groupe de soutien pour les victimes de l’attentat afin de se faire aider.

D’un point de vue psy, il est intéressant de se demander si sa demande était profondément ancrée en elle ou si elle constituait en un appel à l’aide ? Une fois sa demande d’euthanasie active lancée, difficile de revenir en arrière !

Elle est certainement passée du stade de « femme sans espoir et sans but hormis une souffrance éternelle » à « femme avec un nouveau sens à sa vie, celui de la reconnaissance de sa souffrance et se faire tuer par la société ».

J’ai l’intime conviction que la bataille d’expert qu’elle a dû mener a rendu cette jeune femme « vivante ». Elle a donc été tuée par la société alors qu’elle n’avait pas été aussi vivante depuis des années ! Il est délirant de voir que les psychiatres chargés d’analyser sa demande n’aient pas perçu (ou qu’ils aient ignoré) ces faits.

Il est merveilleux de constater comment ces prétendus médecins ont trouvé la solution finale pour transformer leur incompétence en succès.

Alors que ces « soignants » devraient présenter des excuses en disant
« nous sommes impuissants, notre savoir est de paille,
nous ne savons pas soulager la souffrance
et nous allons nous battre pour progresser ! ».
Ceux-ci présentent comme une « victoire » le fait de dire
« Nous allons tuer un être humain pour abréger ses souffrances
comme on abat un cheval ! ».

Un cas isolé ?

Depuis les années 2000, date de la légalisation de l’euthanasie en Belgique, le nombre ne fait qu’augmenter avec un total de 2 699 euthanasies déclarées ! Soit un doublement depuis 2012.

La commission précise qu’un tiers des tués avait moins de 60 ans, soit 869 personnes !

Les données indiquent aussi que 50 souffraient uniquement d’affections psychiatriques. Si l’on rajoute les personnes souffrantes de troubles physiques ET psychiques, 20 % soit 540 personnes de plus, alors on peut affirmer le nombre d’euthanasies pour des personnes impactées par des troubles psy à 600, soit 22 % du total !

600 personnes ne bénéficiant pas d’un jugement objectif, car altéré par des troubles psy,
ont été autorisées à se faire tuer depuis la légalisation de l’euthanasie.

Et si on tuait aussi les enfants ?

« Il y a un an était promulguée la loi du 28 février 2014 « modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie, en vue de l’étendre aux mineurs ». La Belgique devenait ainsi le premier et seul pays au monde à autoriser l’euthanasie de mineurs sans qu’aucune condition relative à l’âge de ceux-ci ne doive être rencontrée.

Réalisez-vous, pesez-vous les mots que vous venez de lire ?

« Aucune condition relative à l’âge »

Et de rajouter :

« Certains s’en sont félicités, rappelant le rôle « pionnier » joué par la Belgique dans la mise en place d’un cadre légal pour l’euthanasie, présentée comme ultime “acte d’humanité” dont tout patient, majeur ou mineur, devrait pouvoir bénéficier14. »

« Rôle pionnier ! »
« Ultime acte d’humanité ! »

Ceci voudrait donc dire (comme dans cette série avec les nazis) qu’il serait non pas uniquement légal, mais « humain » de tuer un enfant de 10 ans en dépression prolongée suite à une rupture amoureuse !

Vous pourriez me dire que j’exagère et je vous dirais de revenir lire ce texte dans 5 ans. Si nous n’avons pas vaincu le satanisme, il est probable que cela sera devenu monnaie courante.

Je suis bon prince, je vais faire évoluer mon scénario :

Imaginons que non loin de cette femme de 23 ans légalement tuée, il y eut le jour de l’attentat (elle avait alors 16 ans), un enfant de 10 ans avec ses parents. Ses parents, qui plus est sa seule famille, sont déchiquetés par l’explosion sous ses yeux. Lui a le bras arraché et en plus du stress post-traumatique il a d’énormes douleurs « physiques » fantômes dans le bras que les antidouleurs ne soulagent pas. Deux ans après l’accident, il demande alors à être euthanasié, il aurait alors 12 ans.

Au nom de quoi les « gentils enculés » lui refuseraient-ils ce geste « d’ultime humanité » à l’âge de 16 ans ?

Ils « sauraient », comme pour la jeune fille de 23 ans, que sa souffrance serait « irrévocable » alors même qu’il aurait encore 70 ans d’espérance de vie !

Mais pourquoi n’accéderaient-ils pas à sa demande « légitime » et « légale » de mise à mort ?

Pente savonneuse, une euthanasie « humaine » ?

Le doigt a été mis dans l’engrenage et il est à prévoir que des enfants de cinq ans à l’espérance de vie longue comme le bras seront euthanasiés tôt ou tard. J’écris « seront » en priant que ce ne fut pas déjà le cas…

Celles et ceux qui font les malins aujourd’hui en pérorant :

« Je ne veux pas de déchéance, je veux être euthanasié sur le champ si je deviens grabataire. »

… n’ont pas été confrontés à la réalité de la mort.

Croyez bien qu’au moment où celle-ci s’approchera à grands pas, ils seront nombreux à regretter leur joli papier de décision purement intellectuelle.

Combien de petits cancéreux demandent leur mise à mort ou renoncent à vivre parce que le personnel soignant leur a bien fait comprendre qu’ils sont foutus, qu’ils dérangent, qu’ils coûtent une fortune à la société ou qu’ils font souffrir inutilement leurs parents désespérés ?

Hormis des cas exceptionnels, il est possible de soulager la douleur physique. Donnez de l’espoir ou ne serait-ce que de l’amour dans le présent et aucun de ces enfants ne demandera à en finir !

Une euthanasie « humaine » ? (bis)

Je vais sortir un instant du cas de cette pauvre victime d’une barbarie digne des plus grands nazis pour me focaliser sur les cas où elle pourrait avoir un sens.

Il est bien entendu qu’elle ne saurait être une assistance au suicide comme dans le cas de cette jeune femme qui avait toute la vie devant elle.

Alors existe-t-il des cas où le principe de l’euthanasie serait valide tout en ne tombant pas dans l’idéologie nazie ?

La douleur physique ?

Je vous rappelle que la douleur est aussi ce qui nous rend vivants, c’est aussi elle qui nous rappelle que l’on n’a pas basculé dans l’au-delà. Il existe de nombreux malades qui ne veulent par hurler à la mort, mais veulent continuer à ressentir, à être dans le présent et non dans un coma dont ils ne sortiront jamais vivants.

Donc une douleur physique ne saurait conduire à une euthanasie « humaine » que s’il n’est pas possible de la rendre supportable ET que « l’espérance de vie est résiduelle », comme le dirait ce « cher » Dr Alexandre15 probablement pro-euthanasie.

Si la personne en question peut être efficacement soulagée ou que son espérance de vie est importante alors il serait criminel de la tuer. Qui sait si le lendemain du meurtre ne verrait pas poindre un remède contre sa maladie ou contre sa souffrance physique ? Je parle bien sûr d’euthanasie et non pas d’une assistance à la mort pour les dernières minutes de vie. On ne laisse pas une personne mourir asphyxiée, on va abréger ses souffrances (exemple).

La douleur psychologique ?

Ce n’est pas moi, thérapeute, qui nierait la souffrance psychologique qui peut être terrible.

Je constate qu’il est relativement rare d’entendre parler de personnes qui se suicident, car elles ont physiquement trop mal. Nous ne sommes pas inondés de ce type de faits divers dans les médias.

C’est donc bien une preuve empirique que l’euthanasie telle qu’elle est proposée en Belgique ne saurait être légitime. Et ce, quand bien même, comme je viens de l’écrire, la souffrance psychique peut être infernale comme en témoigne le nombre de suicides.

Ici encore il ne saurait être moral d’aider une personne à se suicider dès lors qu’il existerait des molécules ou des thérapies à même de la soulager. Pour les autres cas, nous ne pouvons échapper au critère de l’âge et de l’espérance de vie.

La réalité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain et c’est bien pour cela que l’euthanasie sur cette jeune femme était simplement criminelle.

Peut-être que maintenir en vie une personne souffrant de démence sénile peut questionner sur l’humanité de l’acte dès lors que le processus est irréversible et que la personne est en fin de vie (biologique). Mais c’est une autre paire de manches pour une personne jeune souffrant de troubles psys.

Vous pourriez me rétorquer la souffrance de ceux que l’on appelle « fous », ceux qui ont quitté probablement définitivement la réalité. Notez que ce « probablement » n’a rien d’anecdotique et si aujourd’hui la médecine est à l’âge de pierre notamment sur les traitements contre la schizophrénie, rien ne garantit qu’un miracle ne se produise dans 5 ans. Il est donc moralement inacceptable de tuer un être humain dont l’avenir n’est pas écrit.

Si d’aventure vous me parlez de souffrances insupportables et impossibles à soulager pour des « fous » réellement incurables, qui ont perdu le contact avec la réalité… … Pouvez-vous me dire en quoi votre euthanasie différerait des lois hitlériennes ?

Nous voyons que si l’usage de l’euthanasie est plus que délicat
pour des personnes souffrant de maladies physiques incurables,
l’application devient tout simplement impossible
dès lors que l’on aborde la souffrance psychique.

Ces lois belges n’ont, de fait, pas à rougir de la comparaison avec les lois du 3e Reich, elles sont simplement inhumaines et criminelles.

Quelle différence entre cette jeune fille (et tous les autres) et Thomas Smith de la série ?

Tous deux ont « décidé » « volontairement » de mettre fin à leurs jours. Une parce qu’elle ne voyait pas de sortie et l’autre parce qu’il avait été manipulé par la Société.

Comment un collège de médecins belges a-t-il pu affirmer qu’elle avait une « souffrance psychique irrévocable et permanente » ?

Quel médecin peut prétendre savoir qu’un trouble post-traumatique serait irréversible ?

Autant pour la schizophrénie, cela peut se discuter, mais là c’est une folie !

Combien de millions de personnes qui font une tentative de suicide et qui se « ratent » ne recommencent jamais ?

Faudrait-il les aider à mourir au nom de cette morale déviante avant qu’elles ne retrouvent un sens à leur vie et une sérénité ? Arrêtez, vous allez finir par rendre jaloux ce brave Adolf !

Cette jeune femme en souffrance pouvait signifier une forme de « consentement », mais que faire des fous qui hurlent 24 heures sur 24 dans leur tête ? Je dis « hurle dans leur tête », car la psychiatrie propose la camisole chimique.

Ne devrions-nous pas aussi les euthanasier par « humanité » ?

Nous vivons désormais dans une société qui admet
que l’on puisse tuer une personne qui souffre de pathologie mentale !

Au même titre que les nazis, allons-nous appeler cela de « l’humanisme », de la « compassion », voire même de « l’amour » ?

Vous appelez cela comment, vous ?

Je n’ai d’autre vocabulaire que celui de meurtre « prémédité » !

Soulager les souffrances, oui, tuer, non !

Que reste-t-il de notre humanité ?

Psychologie du « tueur »

« Je te tue pour ton bien, par bonté d’âme ! »

  • Comment un soignant ou un médecin a-t-il pu factuellement injecter la substance mortelle dans le corps de cette femme en bonne santé dont le corps ne demandait qu’à vivre ?
  • Qu’a-t-il ressenti au moment de pousser sur le piston ?
  • Qu’a-t-il ressenti en voyant la substance mortelle se répandre dans son sang ?
  • Quel a été son sentiment quant le cœur s’est arrêté, une plénitude suite au « devoir accompli » ?

Autant la mise à mort d’un psychopathe violeur et tueur d’enfants peut s’entendre et ne pas trop révulser, autant je suis plus perplexe sur l’effet psychologique lors de la mise à mort d’une jeune adulte en bonne santé et qui plus est innocente de tout crime et victime d’un attentat.

Comment ne pas vomir ses tripes après un tel acte ?

J’imagine aisément ce « médecin » (un médecin ne donne pas la mort) « humaniste » qualifier de barbares les États américains qui pratiquent la peine de mort par injection létale !

Après de tels faits, il ne faut pas s’étonner des expériences menées par les médecins nazis en Allemagne ou après guerre aux USA.

L’inversion des valeurs

Comme les nazis, le vocabulaire est toujours bien choisi alors que dans les faits c’est uniquement pour cacher le monstrueux de la chose.

La manipulation des foules et l’inversion des valeurs sont le leitmotiv.

Covid :

Les médecins qui ont continué à voir leurs patients, qui les ont soignés (et surtout guéris), qui ont bravé les interdictions de leur donner des molécules utilisées sans danger depuis des dizaines d’années, qui ont préféré les soigner que les finir au Rivotril, qui ont été réticents à l’idée de leur injecter des substances expérimentales… sont aujourd’hui poursuivis par leur hiérarchie pour « mise en danger » de leurs patients alors qu’eux, ont respecté leur serment d’Hippocrate.

Avortement :

C’est évidemment la même rhétorique qui est utilisée pour discréditer les mouvements antiavortement. Le discours est bien huilé, « Vous voulez que des femmes violées gardent leur bébé » ou « Vous voulez que des milliers de femmes soient mutilées dans des caves ou meurent dans des avortements clandestins ».

Ah oui ?

Pourriez-vous me dire combien d’entre elles parmi les 200 000 avortements pratiqués en France chaque année ont été violées ? Quant aux femmes mutilées ou mortes dans des avortements clandestins, c’est aussi con et malhonnête que l’argumentaire pour l’adoption par des couples homosexuels « Ah ou vous préférez que l’enfant soit battu dans un couple avec un homme et une femme plutôt qu’il reçoive l’amour de 2 papas ? »

D’abord j’aimerais disposer de chiffres fiables (et non de propagande) sur le nombre de morts ou de mutilations réelles avant l’avortement légal, mais surtout le nombre de morts et de mutilations réelles (exemple : retirer l’utérus) pour des avortements légaux et là on pourra commencer à causer !

Évidemment, il existe des cas où l’avortement est inévitable, mais les avortements économiques sont légions (la famille n’a pas les moyens ou les conditions) et criminels, car ils le sont contre la volonté de la femme ou du couple !

À noter aussi que l’avortement pour choix du sexe16 semble faire son chemin. Ce phénomène touchait essentiellement la Chine et l’Inde et semble se répandre en Europe. Le prolongement légal du délai légal d’avortement est de nature à encourager cette pratique, l’échographie à partir de la 14e semaine étant très fiable. Mais c’est oublier le test d’ADN fœtal17 qui peut être fiable dès la 8e semaine.

On ne peut pas balayer d’un revers de main 200 000 vies (n’appelons pas ça un humain pour ne pas compliquer le débat) qui sont démembrées vivantes et sans anesthésie, car ne « ressentant pas la douleur » (officiellement) et dont les pièces détachées sont revendues18 une fortune pour faire des vaccins, des médicaments ou même des cosmétiques19.

« Des États américains, avec le soutien des Églises chrétiennes, ont passé des lois permettant l’inhumation des fœtus avortés. Des partisans de l’avortement ont cependant engagé une lutte juridique pour contrer cette démarche20

Les milieux favorables à l’IVG affirment que les restes des enfants avortés ne devraient pas être traités comme des restes humains, mais comme le résidu d’une amputation. »

C’est qui les tueurs, les monstres et c’est qui les défenseurs de la vie et de la dignité humaine ?

Éducation :

À écouter ces psychopathes, le « bon » parent serait celui qui explique la « foufoune sexuelle21 » à ses enfants de 5 ans en leur montrant à quel endroit se trouve le clitoris et à quoi il sert. À quand les travaux pratiques ?

Les autres étant de bien entendu, des maltraitants, des intégristes religieux qui ne savent pas ce qui est bon pour eux.

Genre :

Et que dire de ces bouchers apprentis sorciers barbares qui se prétendent médecins et font croire à des personnes fragiles qu’elles peuvent factuellement changer de sexe ?! Elles mentent et manipulent en leur laissant croire qu’un homme biologique peut devenir femme biologique et inversement. Ils infligent des souffrances physiques terribles et torturent ces personnes en apportant des modifications physiques de leurs corps sans la moindre possibilité de retour en arrière. Non seulement ils infligent dans le temps des douleurs physiques, mais ils les privent définitivement de tout plaisir sexuel naturel. Les ersatz de vagin ne sont que des plaies béantes sans muqueuses et les pénis artificiels ne pourront avoir une érection naturelle et donner du plaisir.

La folie est telle qu’il sera désormais interdit de proposer à ces personnes en souffrance des psychothérapies pour les aider à se trouver. Il y a combien de personnes parmi elles, mal dans la peau, et de personnes qui seraient réellement d’un autre sexe dans leur tête ? Dans ce monde délirant, celles et ceux qui luttent contre cette folie, contre la propagande dans les écoles, contre des mutilations d’enfants dès l’âge de 3 ans, sont considérés comme des transphobes, des intolérants, et autres fascistes.

Euthanasie :

Et là on nous refait le même coup pour l’euthanasie. Les « monstres », les « inhumains », les « arriérés », c’est ceux qui refusent que l’on tue des humains ! Nous le voyons dans ce fait divers monstrueux dont nous avons connaissance, tuer à sa « demande » une jeune femme de 23 ans qui souffre de maladie mentale devient un geste d’une merveilleuse humanité.

On arrête quand de se foutre de notre gueule ? C’est quoi ce monde de merde où toutes les valeurs sont inversées ?

L’être humain a-t-il un avenir ?

Tout est mis en œuvre pour détruire ce qui faisait de l’humain un animal à part.

Que reste-t-il d’une société qui ne protège pas les plus faibles, que penser de l’eugénisme des trisomiques, d’IVG après 6 mois alors que le bébé est viable, que dire de personnes âgées terminées au Rivotril pour leur « bien », qui mutile des humains pour changer leur nature biologique ou désormais tuer des humains en grande souffrance psychologique au lieu de leur apporter amour et soutien ?

Pour le Covid les valeurs prônées étaient le sacrifice des enfants au bénéfice annoncé des vieux qui étaient éliminés dans les maisons de retraites, privés de soins.

Il faut dire que désormais rien n’interdira la vente de compost à base d’humains. On pourrait alors affirmer que cette jeune femme ne serait pas morte pour rien.

Je croyais naïvement que notre devoir d’humains
en pleine possession de nos capacités intellectuelles
était de protéger les plus faibles et les plus vulnérables,
pas de les éliminer !

Pour en sortir, il faudrait que les peuples ne se contentent pas d’écouter la propagande, mais se forgent leur propre opinion. L’information foisonne, il suffit d’aller la chercher et de dénouer le vrai du faux.

Regardez les interdits lors du Covid à l’égard des non-vaccinés, c’était l’exact copier-coller, mot pour mot, des mesures contre les juifs durant vichy22. Cette simple affirmation factuelle étant de nature à me faire qualifier, comme il se doit, d’extrême droite ou d’antisémite par le tribunal de la décadence.

Que reste-t-il des libertés ? Il ne reste de notre démocratie que le nom !

Alors :

Les nazis ont-ils gagné la guerre23 ?

  • Censure à outrance, fermeture des médias russes.
  • Médias nationaux financés par l’État ou la fondation Gates.
  • Création de fait d’un Ministère de la Vérité, toute opinion contraire à la doxa relevant du complotisme et de la désinformation.
  • Suppression du parlement et de l’indépendance des juges.
  • Gouvernement supra national européen non élu.
  • Réécriture permanente de l’histoire.
  • Destruction du sacré, démantèlement de la cellule familiale et de toutes les valeurs passées.
  • Gestation pour autrui avec marchandisation du vivant.
  • Promotion de la théorie du genre.
  • Scandales pédophiles à n’en plus finir.
  • Création d’une nouvelle « science » qui ne peut avoir tort.
  • Éradication de la fraternité, l’autre, le différent étant un ennemi à combattre qui mérite sa déchéance.
  • Suppression de libertés individuelles au profit de la nation.
  • Cobayes humains avec les vaccins expérimentaux. (Nous ne sommes pas des barbares l’Australie rembourse les frais d’obsèques24 en cas de décès dû au vaccin).
  • Apartheid pour les non-vaccinés, boucs émissaires « emmerdés » par leur « Président ».
  • Valorisation du transhumanisme25 avec ses demi-dieux et ses « inutiles ».
  • Interdiction d’exercer pour les soignants et pompiers non injectés.
  • Soutien indéfectible aux Ukrainiens y compris leurs milices nazies et leur volonté affichée publiquement de génocide des habitants du Donbass26, considérés comme une « sous-race ».
  • Euthanasie légalisée ou sous le manteau.
  • Eugénisme.
  • IVG jusqu’à la naissance.
  • Etc.

Je vous laisse répondre à la question sur la victoire supposée des nazis.

Alors ce soir je hurle de colère, je pleure de tristesse et de rage.

L’eugénisme et l’élimination des faibles sont présentés comme « l’ultime acte d’humanité ».

J’ai honte, oui j’ai honte de faire partie de la même espèce génétique que tous ces apprentis Mengele qui massacrent les valeurs humaines jour après jour.

Un être humain s’en est allé, il a été arraché à notre Terre nourricière
comme on arrache un fœtus trisomique
du ventre de sa mère pour le priver de force vitale.
Ce renoncement à le soulager de son vivant,

ce terrible aveu d’impuissance, est présenté comme « l’ultime acte d’humanité »,
tel un frère cherchant à camoufler son sororicide.

Merci

Alain Tortosa.
9 octobre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221009-maitre-haut-chateau-nazis-guerre.pdf





Europe — Black-out forcé cet hiver ?

[Source : focus.de]

Traduction : Christine Côte

La ville de Rosenheim distribue des flyers bizarres

picture alliance / dpa

Les citoyens doivent se préparer au black-out « comme à des vacances en camping ».

picture alliance / dpa La majorité des Allemands s’inquiète des coupures de courant.

L’essentiel

– La ville de Rosenheim distribue des dépliants dans lesquels elle donne des conseils sur ce qu’il faut faire en cas de black-out.

– « Planifiez comme pour un séjour de camping de 14 jours chez vous », peut-on lire sur le prospectus.

Pour préparer les gens à un éventuel blackout, la ville de Rosenheim, en Haute-Bavière, distribue un dépliant d’information intitulé « Blackout – und dann ? Ratgeber für die Eigenvorsorge » (Guide de la prévoyance personnelle), actuellement distribué à tous les ménages. « Planifiez comme pour des vacances de camping de 14 jours chez vous », peut-on lire sur le papier.

Recommandation du gouvernement fédéral – Si une panne de courant à grande échelle devait tout de même se produire, vous devriez prendre ces dispositions.

Les conséquences globales de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine sont certes difficiles à évaluer, mais le risque d’une pénurie d’énergie due à des livraisons de gaz insuffisantes est immanent. Dans le pire des cas, cela pourrait conduire à un « black-out« . « Je pars du principe qu’un tel événement se produira dans les prochaines années », a déclaré Herbert Saurugg, expert en prévention des crises.

Capture d’écran/ville de RosenheimRosenheim distribue un dépliant de panique en cas de black-out :

« Réserve d’eau d’urgence, aliments non périssables, tourjours le plein d’essence dans la voiture ».

Le flyer dresse la liste de ce qu’il faut avoir chez soi pour au moins deux semaines : il commence par le thème de l’eau :

« L’objectif des services municipaux de Rosenheim est de maintenir l’approvisionnement en eau potable aussi longtemps que possible.

Une réserve d’urgence de 2,5 l/personne devrait tout de même être préparée. éventuellement un système de filtration de l’eau (autonome sans électricité) ».

En ce qui concerne la nourriture, il est recommandé d’emporter des aliments de longue conservation tels que des bocaux / conserves (légumes et fruits), des céréales et des légumineuses, des pâtes, du riz, des crackers, du sucre, du lait de longue conservation. Il est conseillé d’avoir chez soi de l’argent liquide (l’équivalent de deux semaines de courses en petites coupures et pièces de monnaie – bien sécurisées ! En outre, une pharmacie et des médicaments personnels vitaux (par exemple de l’insuline). Trousse de premiers secours, articles d’hygiène, bougies, allumettes.

Pannes de courant en hiver – l’approvisionnement en électricité de l’Allemagne est-il sûr ? – Des experts donnent des réponses

« Tous les foyers de Rosenheim trouveront le dépliant dans leur boîte aux lettres ».

En cas de black-out, il est également recommandé d’avoir

  • un poste de radio (à piles ou solaire)
  • ou une radio à manivelle,
  • des piles de rechange,
  • un réchaud de camping,
  • de la pâte à brûler,
  • éventuellement de l’approvisionnement pour les animaux domestiques (eau, nourriture),
  • éventuellement du bois pour le chauffage / la cheminée,
  • des sacs de couchage,
  • des couvertures, et des vêtements chauds,
  • plus une voiture avec toujours le plein de carburant.

Le dépliant indique également où trouver des informations actualisées et ce que signifie exactement le fait de ne plus avoir d’électricité : 

  • Pas de lumière (de la lampe de lecture à l’éclairage public),
  • pas de communication (téléphone portable, téléphone, Internet, télévision, appel d’urgence),
  • pas de transactions financières (distributeur automatique de billets, caisses, transactions financières),
  • pas d’achats (aliments, boissons, supermarché, transactions financières),
  • pas d’eau potable (cuisine, douche, toilettes),
  • pas de réfrigération (réfrigérateur, congélateur, privé et aussi dans le commerce),
  • pas de chauffage (privé et public), pas de médicaments.

Vers le comparatif Check24 électricité & gaz 

https://www.check24.de/strom-gas/?zanpid=9364_1665159709_7103676a0eb7cccc24b397da5ebd7c1f&cks=9364_1665159709_7103676a0eb7cccc24b397da5ebd7c1f&p1=ed6053ac-c56e-4c90-89cf-f244dfe06580&awc=9364_1665159709_7103676a0eb7cccc24b397da5ebd7c1f

Vers la fin de la semaine (semaine 38), tous les ménages de Rosenheim trouveront le dépliant dans leur boîte aux lettres, peut-on lire sur le site de la ville.

Articles liés :

https://www.rosenheim.de/buergerservice/sicherheit-gefahrenabwehr/katastrophenschutz/stromausfall-/-blackout

https://www.landkreis-rosenheim.de/krisen-katastrophen/

https://www.merkur.de/wirtschaft/blackout-stromausfall-notfall-energiekrise-rosenheim-stadtwerke-flyer-vorrat-aktuell-91804602.html

https://www.br.de/nachrichten/bayern/verunsicherung-nach-blackout-infos-der-stadt-rosenheim,TIoL3RV

https://www.sueddeutsche.de/bayern/bayern-blackout-vorbereitung-rosenheim-stromausfall-vorraete-bargeld-1.5670135?reduced=true

https://www.bild.de/regional/muenchen/muenchen-aktuell/wie-14-tage-camping-daheim-blackout-flyer-fuer-rosenheim-81431112.bild.html

https://www.chiemgau24.de/bayern/blackout-gefahr-studie-statt-panikflyer-so-bereiten-sich-die-landkreise-in-suedostbayern-auf-einen-moeglichen-blackout-vor-91821750.html

https://www.radio-galaxy.com/38-stadt-rosenheim-hat-blackout-flyer-veroeffentlicht

https://www.tt.com/artikel/30802053/blackout-gefahr-stromausfall-vorsorge-in-oesterreich-wird-verstaerkt

Traduction Christine Côte


France – Le prochain conte de Noël

[Source : pro.publications-agora.fr]

Nous sommes le soir du réveillon… Le 24 décembre 2022.

Vous êtes assis à une magnifique table garnie de différents toasts…

Du saumon… Du foie gras… Un peu de caviar…

Ce n’est pas tous les jours que vous vous offrez ce type de dîner…

Le repas va bientôt commencer et vous décidez de servir à vos convives le champagne que vous avez acheté spécialement pour l’occasion.

Vous saisissez la bouteille… L’ouvrez… Et demandez le verre de votre fille assise à votre droite pour la servir…

Quand soudain… La lumière s’éteint.Tout le monde s’exclame !

« Whouhaou ! »

Vous vous retrouvez dans le noir total.

Pendant quelques secondes, le temps est suspendu, personne n’ose dire quoi que ce soit… on attend simplement que les choses reviennent à la normale…

Mais rien ne se passe.

Vous posez votre bouteille délicatement sur la table et sortez votre téléphone portable pour vous éclairer.

Vous vous levez et allez voir le disjoncteur dans l’escalier… Rien.

Confus, vous criez à votre famille :

« Ça n’a pas sauté… Tout est enclenché… Je… Je crois que ça ne vient pas de chez nous »

Vous commencez à vous demander si ça n’a pas un rapport avec les alertes des gouvernements depuis cet été…

Vous décidez de sortir pour vérifier votre théorie… Et là… Votre gorge se noue.

Il fait noir dans toute la rue.
Aucune lumière.
Les lampadaires de la rue ne fonctionnent pas. Les illuminations de Noël sont éteintes.

Vous essayez de ne pas paniquer et vous vous dites que ça va sûrement revenir…

Sauf que dehors il fait froid.

Vous refermez rapidement la porte car vous réalisez que chaque degré perdu pourrait être perdu jusqu’à demain matin – et que cela pourrait empirer.

Au fond de vous… l’inquiétude s’installe.Si jamais ça durait toute la nuit… La maison va refroidir.

Les enfants risquent de tomber malade.

Vous n’aurez pas d’eau chaude pour vous laver demain matin.

Et vous allez devoir jeter les courses de votre réfrigérateur…

Mais ce n’est pas seulement ce qui vous inquiète…

Et s’il n’y avait plus d’électricité dans toute la ville ?

» Est-ce que les gens vont dévaliser les supermarchés ?

» Est-ce qu’on va se retrouver sans nourriture ?
Alors après une heure dans le noir vous décidez d’appeler votre fournisseur d’énergie.

Mais ça coupe directement.

Vous recevez un sms automatique qui vous dit :

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Le doute se confirme… et parmi vos convives, la panique se propage.

Vous appelez – en dernier recours – un ami qui se trouve dans une ville à une vingtaine de kilomètres… afin d’aller à la pêche aux informations.

Une… Deux… Trois sonneries…

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Maintenant vous en êtes convaincus…

… Ce n’est pas une simple panne d’électricité.Et c’est exactement l’histoire qui a toutes les chances de nous arriver pour cet hiver 2022.

» Il ne suffira pas de rappuyer sur le bouton pour relancer la machine.

» Il ne suffira pas de réparer un câble afin de rétablir l’électricité dans les rues et dans nos maisons

Et vous ne pourrez même pas appeler pour obtenir de l’aide car les lignes seront saturées…

Mais le pire dans tout ça, c’est que vous vous souviendrez de ce message où je vous disais ce qui allait se passer…

Et vous vous souviendrez que j’avais annoncé que cette situation était voulue par les politiciens !

Parce que ce qui va se passer sous nos yeux est une conséquence directe des décisions économiques de nos dirigeants.

Les restrictions économiques contre la Russie ont scellé notre avenir…

Nous nous sommes exposés à une grave pénurie d’énergie.

Et selon mes calculs… Je suis intimement convaincu que :

Nous ne passerons pas l’hiver sans Black-Out Forcé…Et si vous pensez qu’ils n’oseraient pas…

Sachez que l’Union Européenne vient d’autoriser l’utilisation d’un mécanisme dit « contraignant » en cas de grave pénurie.

Ce qui veut dire que si nous nous retrouvons à court cet hiver…

(Et nous allons l’être, comme j’aimerais vous le montrer dans un instant à l’aide de quelques calculs très simples)

… Les États membres viennent de recevoir l’autorisation de l’UE de tout simplement couper notre électricité.

Simplement en appuyant sur un bouton…

Ils pourront mettre de nombreuses familles françaises dans le noir dès cet hiver… Sans aucune sommation… sans recommandation sur la façon de réagir.

Et tout peut aller très vite si un Black-Out Forcé venait à perdurer…

En seulement 24 heures les livraisons de carburant s’arrêteraient et cela pourrait tourner à une véritable guerre civile.

Car plus de carburant… dit plus d’approvisionnements… Plus de nourritures dans les supermarchés…

Plus d’électricité donc plus de frigo… Ni de congélateur…

En seulement 24 heures vous pourriez voir les gens dans les rues prêts à se battre pour faire le plein de conserves et d’aliments non périssables.

Ce qui veut dire que vous pourriez vous retrouver dans une situation où…

   Vous devrez expliquer à votre petite fille pourquoi elle a froid et pourquoi vous ne pouvez rien y faire…

   Vous devrez limite vous battre pour obtenir la dernière bouteille d’eau dans les rayons du supermarché

Vous aurez peur que l’on vienne frapper à votre porte car cela fait plusieurs jours qu’il n’y a plus d’électricité et qu’il y a des émeutes dans les rues…

Vous pourriez vous demander :

« Est-ce qu’il veut m’agresser pour me voler ma nourriture ? »

« Dois-je ouvrir ? »

Et tout ça pendant que le gouvernement regarde dans l’autre direction car c’est eux qui ont tout mis en place pour que ces événements se produisent.

Mais aujourd’hui, loin de moi l’idée de chercher à vous faire peur…

Au contraire, mon invité a tenu à venir vous proposer des solutions pour vous éviter de vous retrouver dans le noir et dans le froid cet hiver.

Car vous n’avez pas à subir les erreurs de nos dirigeants.

Et dans les minutes qui suivent…

» Vous allez apprendre les réelles conséquences économiques de cette pénurie d’énergie et de ces Black-Out forcés.

» Vous allez découvrir la stratégie et l’objectif final de nos gouvernements derrière toute cette mascarade.

» Et vous allez aussi apprendre comment nous comptons – nous aux Publications Agora et sur les conseils de notre expert – nous préparer à cet hiver et aux conséquences économiques dramatiques qui surviendront.

Et pour vous expliquer tout ça… Nous avons l’honneur d’accueillir notre expert de l’énergie aux Publications Agora…

Etienne Henri !

Étienne :
Bonjour Olivier, merci de m’avoir accordé cette interview pour pouvoir alerter nos lecteurs.

Olivier :
Mais c’est tout à fait normal… Il faut dire que les preuves que tu vas nous montrer aujourd’hui sont tout simplement éloquentes, voire scandaleuses !

Étienne :
Oui en effet, ceux qui vont regarder ou lire la transcription de cette interview jusqu’au bout seront convaincus que l’hiver 2022 pourrait être le pire que nous ayons jamais connu.

Olivier :
Alors ne perdons pas de temps…

Qu’est-ce qu’un Black-Out Forcé ?

Et qu’est-ce que ça veut dire concrètement pour les Français qui nous regardent ce soir ?

Étienne :
Alors c’est très simple…

Tout le monde est au courant que nous subissons une forte pénurie d’énergie et que cet hiver risque d’être tendu.

Le gouvernement commence à préparer les esprits à des plans de rationnement.

Mais si leur plan ne suffit pas…

(Et vous allez voir que, d’après les chiffres, il est quasiment IMPOSSIBLE que leur plan suffise)

… Ils ont déjà prévu de couper volontairement l’électricité chez nous… Chez les particuliers !

Et cela s’appelle donc des Black-Out Forcés… Car ils nous forceront à passer l’hiver dans le noir pour éviter de payer leurs erreurs de plein fouet.

Et je ne dis pas ça de façon hypothétique, la décision est déjà prise !

En fait… Nos gouvernements n’ont pas d’autres moyens – plus puissants – pour forcer la population à réduire la consommation d’énergie.

Olivier :
Wooow… Ok Etienne… Tu me fais peur là…

J’ai quand même pas mal de questions qui me viennent à l’esprit…

•  Est-on réellement sûr que nous n’aurons pas assez d’énergie pour cet hiver ?

•  Comment vont-ils s’y prendre pour nous imposer ces Black-Out Forcés ?

•  Et bien sûr… Qu’est-ce que nous risquons concrètement en cas de Black-Out Forcés ?

Étienne :
Je comprends ton inquiétude Olivier.

Et je vais répondre à toutes ces questions dans les minutes qui viennent, ne t’inquiète pas.

Alors commençons.

Comme tu le sais Olivier, je suis ingénieur avant tout.

Donc j’aimerais prouver à tous nos lecteurs que nous ne passerons pas l’hiver, et je veux le faire avec des éléments que personne ne pourra réfuter.

Et pour ça… Nous allons utiliser les chiffres.

Olivier :
Oui et j’aimerais préciser quelque chose avant à tous nos lecteurs…

Etienne est tellement transparent qu’il vous a laissé la possibilité d’aller vérifier toutes ses sources sur cette page.

Tout ce que vous allez découvrir aujourd’hui est tiré de plusieurs heures de recherches, de la part d’Etienne et de toute son équipe.

Étienne :
Exactement, merci Olivier.

Nous voulons être le plus transparent possible pour que nous puissions être le plus concret possible… Car la situation exige de l’urgence.

Pourquoi est-il absolument certain que nous ne passerons pas l’hiver sans coupure d’énergie ?En 2021, soit avant la guerre en Ukraine, environ 45% – presque la moitié – des importations de gaz de l’UE provenaient de la Russie.

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Ce qui veut dire que pour se passer du gaz russe nous allons devoir trouver ces 45% quelque part… On est bien d’accord.

Et il n’y a que deux moyens pour ça.

» Soit par de l’économie… Pure et simple.

» Soit par de nouvelles sources d’approvisionnement…
Concernant la première solution…

Nous pourrions économiser 10% maximum sur notre consommation actuelle.

Mais seulement si TOUS les Français et surtout TOUTES les entreprises acceptent de jouer le jeu.

Mais quand on voit que Paris a seulement réussi à baisser sa consommation d’énergie de 5% par rapport à ses objectifs de 25% sur une quinzaine d’années…

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Nous nous demandons COMMENT nous allons faire pour pouvoir économiser 10% dans toute la France dès cet hiver !

Quant à la deuxième option, qui est de trouver de nouvelles sources d’énergie, ce n’est pas beaucoup plus rassurant.

Car nous pouvons augmenter l’importation de GNL (gaz naturel liquide) pour combler 15% maximum.

Ce qui nous fait toujours un manque de 20% MINIMUM pour passer l’hiver en se basant sur les 45% nécessaires !

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Et ces 20% manquants représentent la consommation moyenne annuelle de plus de 20 millions d’habitants.

Soit 10X la ville de Paris sur 1 an.

Vous comprenez que ces deux options ne suffiront donc pas à passer l’hiver.

Ce qui nous laisse donc avec la dernière solution :

Les Black-Out Forcés.

Ce qui veut dire que plus d’1/3 de la France se retrouverait dans le noir !!

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(image non exhaustive)

Plus de 20 000 000 de Français se retrouveront dans le noir lorsque nos Élus vont appuyer sur le bouton pour nous couper notre internet… notre Tv… notre chauffage… notre réfrigérateur…

Et tout ça à cause de quoi ?

À cause de leur incompétence !

Car ce sont eux qui ont choisi cette pénurie…

•  Pourquoi les Français devraient-ils en subir les conséquences ?

•  Pourquoi est-ce que les honorables travailleurs devraient se retrouver dans le noir et dans le froid cet hiver ?

•  Pourquoi devraient-ils risquer de perdre leur travail car les entreprises devront fermer à cause des restrictions énergétiques ?
C’est injuste.

Mais c’est malheureusement ce qui risque fortement d’arriver pour cet hiver.

Ce ne sont pas nos « Élus » qui vont se restreindre ou qui passeront l’hiver dans le froid et dans le noir.

Car ça m’étonnerait qu’ils plafonnent le chauffage de l’Elysée à 19°C …

… Comme ils ont pu le décider pour les classes de cours de nos enfants et petits-enfants.

Dites-vous bien que l’Élysée a affiché une facture de 345 159 € de chauffage pour 2020…

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Et ce 14 Juillet, alors que notre président appelait à l’économie d’énergie… Les lumières de l’Elysée étaient toutes allumées… En plein jour.

Tout en osant appeler à éteindre je cite : « ces éclairages parfois inutiles »…

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Olivier :
Ok Etienne… Donc si je comprends, avec de tels chiffres… Je ne vois pas comment nous pourrons passer l’hiver sans coupures…

Et nous ne devrons pas attendre de notre gouvernement de montrer l’exemple… Ils préfèreront couper l’électricité des particuliers… Quand eux seront au chaud quoi qu’il arrive.

Alors… j’aimerais savoir comment est-ce qu’ils vont s’y prendre pour nous imposer ces Black-Out Forcés

Mais avant… J’ai envie de te poser une question un peu bête… Mais je pense que ça permettra d’éclaircir la situation dans l’esprit de nos lecteurs.

Tu nous parles de gaz là… Quel est le rapport avec l’électricité et le risque de Black-Out Forcé ?

Étienne :
Tu fais bien de poser la question, Olivier !

Il faut comprendre que le gaz permet la production d’électricité.

Concrètement… Imagine un moulin à eau.

Plus le moulin à eau tourne vite et plus il produit d’électricité.

Eh bien les centrales à gaz c’est quasiment pareil.

Tu remplaces l’eau par de la vapeur d’eau
(Créée par la combustion du gaz)

Tu remplaces le moulin en bois par une turbine géante

Et c’est cette turbine qui va tourner grâce à la vapeur d’eau créée par la combustion du gaz, qui va produire de l’électricité.

Ce qui veut dire que si nous n’avons plus de gaz…

Les turbines ne tourneront plus. Et nous ne produirons plus d’électricité via ces usines à gaz.

Pour faire on ne peut plus simple : plus de gaz, plus assez de production d’électricité

Olivier :
Ok… Merci pour ton explication.

Mais… Ce que je n’arrive pas à saisir c’est :

Nos gouvernements vont réellement laisser ces Black-Out Forcés se produire ?

Quel est leur plan ?

Étienne :
C’est là le problème…

En faisant passer leurs intérêts géopolitiques AVANT la sécurité des Français, ils ont provoqué cette situation critique.

Rappelez-vous, Bruno Le Maire déclarait en début d’année vouloir « provoquer l’effondrement de l’économie russe »…

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Et nous avons bien vu ce que ça a donné…

La Russie nous tient par les bijoux de famille pour rester poli et nous allons devoir subir les terribles conséquences des ingénieuses décisions de nos élus.

Et actuellement la France est à genoux.

Nous avons même vu récemment Gazprom – le géant du gaz russe – envoyer une vidéo de propagande où ils affichaient leur contrôle total sur le gaz…

… Et où ils se moquent de nous en y montrant des images d’un technicien des gazoducs couper les vannes…

… Plongeant ainsi Berlin, Londres, Paris sous une vague de froid spectaculaire, incapables de se chauffer par eux-mêmes.

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Nos élus ont réellement signé l’arrêt de mort de notre économie, nous ne passerons pas l’hiver sans le gaz russe… Et ils le savent.

Leur plan sera de nous restreindre et de nous imposer des mesures liberticides pour palier à une situation qu’ILS auront provoqué eux-mêmes !

Olivier :
Cette vidéo fait vraiment froid dans le dos…

Étienne :
C’est le moins qu’on puisse dire…

Et alors que notre Président nous assurait qu’il n’y avait « aucun risque de pénurie cet hiver » ce 3 juin 2022…

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Les patrons d’EDF, Engie et TotalEnergies – devant l’insouciance ou l’incompétence de notre gouvernement – ont appelé à des économies d’énergie seulement quelques semaines plus tard.

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Rendez-vous compte…

Les énergéticiens qui n’ont AUCUN intérêt à demander à leurs clients de moins consommer… ont été obligés d’envoyer une alerte à l’économie d’énergie.

C’est complètement fou !

Et ils ne sont pas les seuls à alerter sur cette situation critique.

Damien Ernst, grand spécialiste Belge de l’énergie a également annoncé :

« On est dans la pire tournure que les événements pouvaient prendre »

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Mais aussi – et surtout – que :

« Les plans de rationnement sont prêts »

Et depuis… Nos « élus » ont commencé à ajuster leur communication… La faisant de plus en plus austère et effrayante…

Comme notre ministre de l’Economie Bruno Le Maire, qui disait ce 10 juillet 2022 :

« Nous ne pourrons pas continuer à nous chauffer et à nous déplacer comme si de rien n’était »

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Ou encore la Présidente de la Commission Européenne qui commence à envisager « Le PIRE »

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Mais vous verrez que toute cette communication n’a qu’un seul but…

… Pouvoir nous imposer des mesures extrêmement contraignantes et pouvoir les faire passer comme « seule solution » à notre crise énergétique.

Olivier :
Dont les Black-Out Forcés je suppose

Étienne :
Exactement Olivier.

Et le pot-au-rose commence à être découvert…De nombreux experts du secteur s’attendent à des coupures « organisées » auprès des industriels… Mais aussi – et surtout – auprès des particuliers !

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Le Magazine Le Point titrait également ce 31 août :

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Nos gouvernements décident même – alors qu’ils ont fermé la majorité des centrales nucléaires suite à une politique d’énergie « verte » – de rouvrir des centrales à charbon !

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Mais ne vous méprenez pas…

C’est nous qui allons devoir subir les conséquences de leurs décisions politiques et énergétiques.

Car vous pensez réellement qu’ils vont couper les usines ?

Les hôpitaux ?

Les administrations ?

Ou même les prisons ?

Bien sûr que non !

Ce seront les petits particuliers qui n’auront pas le pouvoir de refuser quoi que ce soit.

Et ils vont tout faire pour faire payer les particuliers et les plus démunis.

Comme la récente décision de fermer l’université de Strasbourg deux semaines cet hiver… « Compte tenu des prix de l’énergie ».

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Ce seront les étudiants qui devront payer le prix fort pour se chauffer pendant ces 2 semaines où ils devront rester chez eux…

… Car l’université n’aura pas voulu chauffer ses locaux pendant l’une des périodes les plus critiques et les plus tendues de cet hiver… Soit début janvier 2023.

[Voir la suite : https://pro.publications-agora.fr]




Augmenter les salaires ?

La compensation de l’inflation par un rattrapage des salaires est une impasse.
Faisons payer les coupables !

Recette magique ?

En premier lieu parce que cela sous-entendrait que l’on peut créer de la richesse ex-nihilo.

Autant il est possible de créer de la masse monétaire à partir de rien (argent dette), autant cet argent dette a vocation à être temporaire et ne devrait pas être utilisé pour des dépenses de fonctionnement, car celles-ci ne visent pas à la création de biens.

L’augmentation de masse monétaire artificielle est un facteur de perte de confiance dans la monnaie.

La création de richesse se fait par la production (produits manufacturés, nourriture, etc.) ou par des gisements de ressources naturelles, le reste n’étant que bulle spéculative qui tôt ou tard nous explosera à nouveau dans la gueule.

Mais supposons que cela ne soit pas un problème…

Bénéfice direct quasi nul :

Si nous doublons (chiffre pour l’exemple, les raisonnements sont identiques que l’on augmente les revenus de 10 % ou qu’on les quadruple) les salaires alors nous allons doubler les charges de l’entreprise.

(Soit directement, soit par les achats qui seront impactés par le doublement des salaires chez le fournisseur, fournisseur lui-même impacté par l’augmentation des prix pour ses achats et l’augmentation de salaire de ses employés et ainsi de suite.)

Doubler les charges reviendrait donc au final à doubler les prix de vente !

De fait si en doublant les salaires on double le prix des biens alors le bénéfice pour le consommateur serait donc nul.

Il y a un risque réel de spirale inflationniste qui à un moment ou un autre se traduirait par une dévaluation de la monnaie afin de rétablir un équilibre entre les importations et les exportations.

Dévaluation qui devrait être acceptée par les autres pays qui peuvent voir celle-ci comme une concurrence déloyale.

Une mesure créatrice de monopole et tueuse de petites entreprises

Pour que la mesure fonctionne, il faut que toutes les entreprises doublent les salaires de leurs employés et répercutent toutes cette hausse sur leurs prix de vente.

Une entreprise riche, aux reins solides, avec une forte trésorerie pourrait décider de ne pas répercuter l’augmentation de salaire sur leurs prix de vente.

De prime abord on pourrait applaudir en disant « merci l’entreprise décide de supporter l’augmentation des salaires au bénéfice des citoyens ».

Oui, mais non !

Les entreprises « pauvres » sont quant à elles contraintes, soit de diminuer leurs marges (si elles en ont la possibilité), soit d’augmenter leur prix de vente pour équilibrer leurs comptes.

Cette mesure conduirait inexorablement à la mort des entreprises qui sont petites ou fragiles au bénéfice des plus grandes.

Grandes entreprises qui, lorsqu’elles auront tué tous leurs concurrents, se trouveront en situation de monopole et seront ainsi libres de faire exploser les prix (inflation) face à un consommateur captif.

Cette mesure serait donc au final inflationniste et créatrice ce monopoles privés.

Le risque d’inflation secondaire

C’est ce que nous voyons en France avec la flambée des prix actuelle.

De nombreuses entreprises (qui le peuvent) augmentent leurs marges de façon délirante largement au-dessus de l’inflation.

Cette opération est relativement facile à dissimuler.

De fait, si nous doublons les salaires nous allons créer une inflation largement supérieure à leur augmentation, car nous n’empêcherons pas les entreprises d’être des entreprises.

Et d’autant plus en période de crise où il leur est relativement difficile d’augmenter les prix du fait de la concurrence.

Rappelez-vous du passage du franc à l’euro où nombreux sont ceux qui en ont profité pour accroître leurs bénéfices.

Il y aurait donc toujours une inflation secondaire dès lors qu’il serait possible de la camoufler dans une augmentation des prix, ici l’augmentation des salaires.

La chute des exportations

Vous et moi ne sommes pas directement concernés par les exportations.

Il n’en demeure pas moins vrai que si les coûts de production doublaient en France, cela mettrait un coup de frein aux exportations en l’absence de modification du taux de change (dévaluation).

Quel est le fou qui achèterait en France des produits manufacturés deux fois plus chers que la veille et que l’on peut trouver de qualité identique dans d’autres pays ?

Donc plus on augmente les salaires, les charges, plus l’argent est cher, plus on augmente le coût de la production et moins on est compétitif.

Ce n’est quand même pas un hasard si nombre d’entreprises délocalisent dans les pays asiatiques dans lesquels les employés sont payés comme des esclaves, ne bénéficient pas de droits du travail ou de couvertures sociales et où l’on peut librement polluer, etc.

Augmenter massivement les salaires reviendrait à poignarder dans le dos les exportations.

Regardez les entreprises allemandes fabricantes d’aluminium qui ont dû fermer, car dans l’impossibilité de répercuter l’augmentation du coût de production sur les ventes, concurrence étrangère oblige.

Je ne parle pas ici de morale, mais de réalités économiques.

La concurrence des marchés extérieurs en France

Mis à part les services, la quasi-totalité des biens de consommation est disponible à l’étranger.

Dès lors qu’un bien coûte deux fois plus cher en France qu’à l’étranger, croyez-vous que le Français moyen va acheter français ? Cela sera réservé à quelques nantis.

Nous sommes tous « patriotes » tant que cela ne touche pas à notre portefeuille. Il n’y a qu’à voir les immatriculations de véhicules français1 qui représentent moins de 40 % du marché.

Et si vous voulez acheter un tee-shirt vraiment fabriqué en France, accrochez-vous !

Si du fait d’une augmentation de salaire les tomates françaises passaient de 5 à 10 euros le kilo alors que les espagnoles sont à 3 euros le kilo, je ne donnerai pas cher des producteurs français.

Sans compter que la majorité des producteurs locaux ou bio sont largement nourris au capitalisme ambiant n’hésitant à vendre en direct une production à 20 euros le kilo alors même que la grande distribution leur achèterait 5 euros le même kilo (et je suis gentil).

De fait de très nombreuses entreprises françaises verraient une chute importante de leur chiffre d’affaires sur le territoire français par perte de compétitivité induite par un accroissement important des salaires.

Celles qui peuvent délocaliser le feraient un peu plus et celles qui ne peuvent pas mourraient !

Un accroissement du chômage et donc de l’inflation

Comme indiqué précédemment, dès lors qu’une entreprise perd en compétitivité, soit par rapport à ses concurrents qui ne répercuteraient pas les augmentations de salaire, soit par les entreprises étrangères, c’est alors le licenciement et le chômage à la clef.

Cercle vicieux de la diminution des ventes qui peut entraîner une augmentation des coûts, vider le carnet de commandes, encore augmenter les frais fixes pour terminer par les licenciements.

Le chômage a plusieurs conséquences :

  • Une précarisation des emplois qui existent encore. Ne croyez pas négocier avec votre patron une augmentation de salaire ou de meilleures conditions de travail en période de crise à moins d’être dans un créneau hyperspécialisé.
  • Une augmentation des charges de l’entreprise pour financer l’assurance chômage, ajoutant un surcoût à la hausse des salaires.
  • Une diminution du nombre de personnes cotisantes entraînant mathématiquement une diminution des ressources de l’État qui se traduirait soit par une augmentation d’impôts et donc une diminution du pouvoir d’achat, soit par une baisse des prestations et donc aussi une baisse du pouvoir d’achat.
  • Une diminution de la consommation des ménages avec refuge vers l’épargne pour ceux qui pourraient encore. Les Français auraient épargné2 non loin de 100 milliards durant la crise.

Nous voyons que compenser l’inflation par les salaires créerait une inflation supplémentaire et une baisse de compétitivité des entreprises condamnées à licencier pour s’en sortir ou préventivement par anticipation (au cas où cela tournerait mal).

En tous les cas le chef d’entreprise retardera au maximum les embauches en période d’incertitude et d’autant plus en France où un licenciement peut être long et coûteux à la différence des USA (aucun jugement de valeur, simple constat).

L’illusion de barrières douanières

Si nous étions dans un pays autosuffisant avec une indépendance économique, ce sujet pourrait s’aborder.

Une énorme partie de la dette publique est détenue par des étrangers (banques, pays, grandes entreprises, etc.)

Nous avons besoin de liquidités pour faire tourner la machine, voir même pour payer les enseignants.

Nous n’avons aucune indépendance énergétique grâce au « soutien actif » des écolos qui font tout pour détruire notre parc nucléaire.

Nous n’avons aucune indépendance industrielle.

Et nous n’avons même plus une autosuffisance alimentaire alors même que la France est un pays riche en terres fertiles !

Vive la déchéance !

Mettre des barrières à l’importation serait aussi efficace que de mettre des sanctions économiques à Poutine.

Les dindons de la farce seraient une fois de plus les consommateurs français qui perdraient encore plus de pouvoir d’achat.

Cela pourrait uniquement s’envisager si la France redevenait une puissance économique et non un pays en ruine.

Et encore, ce n’est absolument pas évident dans une économie mondiale ultralibérale.

(Une fois de plus l’objet de mon texte n’est pas de pleurer ou hurler, mais de partir du réel.)

Le leurre de la surconsommation secondaire

Je lis ici et là que l’augmentation des salaires soutiendrait la consommation et que la mesure serait vertueuse ou économiquement neutre.

L’idée primaire étant que « si tu as plus d’argent, tu dépenses plus » (ce qui est à prouver.)

L’idée secondaire repose sur les entreprises qui augmenteraient leurs ventes.

Il faudrait de plus qu’elles augmentent leurs profits et ne soient pas contraintes de répercuter l’augmentation des charges liées à l’augmentation de salaire sur les prix de vente.

Cette idée, a priori séduisante, pose de nombreux problèmes :

  • Nous sommes ici sur la théorie de l’économie d’échelle, car si l’entreprise augmente ses ventes c’est qu’elle augmente sa production.
  • Si sa production entraîne les mêmes coûts de matière première et de salaires (ex-embauche de personnel) alors cela ne se traduirait pas par un gain de rentabilité. Il y a peu d’entreprises qui peuvent bénéficier de l’économie d’échelle au point de compenser une forte augmentation de salaire.
  • Le gain de pouvoir d’achat serait contrebalancé par une augmentation des prix et donc par une baisse de pouvoir d’achat.
  • Cet apport de trésorerie pourrait ne pas bénéficier à la consommation. Il pourrait aller principalement à l’épargne. Les Français qui le peuvent cherchent à se protéger en période de crise en mettant de l’argent de côté pour les coups durs.
  • Comme nous achetons majoritairement des biens étrangers, cela profiterait d’autant moins aux entreprises françaises qu’aux entreprises étrangères qui nous remercieraient pour le cadeau.

Financement de l’inflation par l’État :

L’idée serait que, non pas les entreprises, mais l’État, compense la perte de pouvoir d’achat des Français due à l’inflation.

Je vous rappelle quand même que « l’État c’est nous » et non un généreux donateur extraterrestre.

Cette option a été plus ou moins mise en œuvre par le gouvernement depuis de nombreuses années (prime pour l’emploi…).

L’apothéose étant la mise à l’arrêt de l’économie mondiale et la planche à billets pour que les esclaves privés de liberté ne se révoltent pas.

Cet argent « miracle » ne pouvant être réel (notamment du fait de l’arrêt de la production) c’est obligatoirement de l’argent dette.

D’aucuns disent que cet argent ne coûte rien ou que la dette ne sera jamais remboursée.

Je veux bien vous suivre sur le fait qu’elle ne sera peut-être jamais remboursée, mais pour autant c’est un outil de perte d’indépendance.

Vous n’allez pas vous fâcher avec celui qui vous a prêté de l’argent et qui vous tient par les couilles !

Vous pouvez d’autant moins vous brouiller avec ce préteur que vous avez encore besoin de dettes supplémentaires.

Pour autant et quand bien même la dette n’a (hélas ?) strictement rien de neutre.

Selon la Tribune3 :

« En France, ces intérêts sur la dette ont coûté à la puissance publique autour de “35 milliards d’euros en 2021, et environ 50 milliards d’euros en 2022”, estime François Ecalle, ancien haut fonctionnaire à la Cour des comptes, spécialiste des finances publiques qu’il décrypte sur son site de référence Fipeco. La charge d’intérêt va ainsi s’alourdir de 17 milliards d’euros supplémentaires cette année d’après Bruno Le Maire. “Et la hausse va continuer”, prévient François Ecalle. »

Elle est passée de 2200 milliards en 2017 à 2900 milliards4 en 2019 sous l’ère de notre Président supposé grand économiste associé chez Rothschild, soit 700 milliards de plus.

À titre de comparaison la construction d’un hôpital5 coûte dans les 40 millions.

Le budget annuel est d’environ 100 milliards pour 3000 structures6,

De fait la dette permettrait de financer 1500 hôpitaux et cliniques de plus pendant un an !

Quand bien même elle ne serait jamais remboursée, le coût des intérêts est astronomique aussi bien en termes d’intérêts que de perte de souveraineté.

Il ne saurait donc raisonnable de compenser l’inflation par de la dette.

En clair :

Même si l’idée peut paraître séduisante, augmenter les salaires pour compenser l’inflation se heurte à de nombreuses réalités économiques d’autant plus en période de crise où les marges de manœuvre sont réduites.

Dans les faits, ne nous leurrons pas, l’inflation est un impôt qui est financé par le travail et l’épargne des Français (et plutôt des gueux si possible).

Vouloir la compenser revient à tenter de soulever le couvercle d’une cocotte minute alors même qu’il faudrait baisser le feu.

En l’occurrence le feu actuel provient des politiques européennes et des USA.

Compenser l’inflation par les salaires reviendrait à chercher comment financer les bénéfices délirants des enculés qui s’en mettent plein les poches.

Il n’y a rien de moral dans cette approche !

C’est exactement comme mettre une « prime » (terme inexact, car ce n’est qu’une diminution d’impôts) de 30 centimes sur le litre d’essence, essence hors de prix du fait des taxes, mais aussi des bénéfices indécents accordés à Total grâce aux « sanctions » contre la Russie.

Cette compensation des salaires par l’inflation, qu’elle soit financée par les Français et l’augmentation des coûts, par les Français via la baisse de rentabilité des entreprises ou par les Français par de la dette ne ferait que consolider et valider le vol des richesses par Total and Co.

Du même ordre que Pfizer and Co n’auraient pas à supporter les conséquences pécuniaires des effets secondaires des injections expérimentales, mais qu’elles seraient supportées par l’État.

Financer l’inflation par l’augmentation des salaires permet au voleur
de demeurer à l’abri des poursuites pour lequel on cotise afin qu’il n’ait pas à rembourser ses dettes,
mais aussi qu’il puisse poursuivre impunément ses crimes !

Faisons l’inverse

Arrêtons d’emmerder Poutine, arrêtons les sanctions bidons qui ne nuisent qu’aux Français, arrêtons de soutenir le malade mental ukrainien qui demande des frappes nucléaires préventives7 sur la Russie, quittons l’OTAN (et l’Europe pour retrouver une indépendance décisionnelle), supprimons toutes les sanctions et demain matin il y aura surabondance d’énergie et chute des prix.

Il serait aussi temps que l’OMC dise STOP à l’OPEP qui nous tient par les c… avec la complicité de tous les chefs d’état de la planète.

On ne résout pas les problèmes d’inflation en augmentant les coûts (salaires, etc.) ni en baissant des dépenses annexes, mais en les ciblant à la source.

Merci.

Alain Tortosa.

07 octobre 2022 https://7milliards.fr/tortosa20221007-compenser-inflation-par-salaires.pdf

1https://pro.largus.fr/actualites/tous-les-indicateurs-du-marche-automobile-francais-en-2021-10817395.html

2https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/lexplosion-de-lepargne-des-francais-pendant-le-confinement_4002519.html

3https://www.latribune.fr/economie/france/charge-de-la-dette-francaise-pourquoi-le-fardeau-s-alourdit-925017.html

4https://fr.countryeconomy.com/gouvernement/dette/france

5https://www.hopital.fr/Actualites/Combien-coute-un-hopital

6https://www.hopital.fr/Actualites/Combien-coute-un-hopital

7https://www.lefigaro.fr/international/moscou-furieux-des-propos-de-zelensky-evoquant-des-frappes-preventives-de-l-otan-20221006




Transfert des données des Français vers les USA…

[Source : Infos et Culture]

Joe Biden vient de signer le décret sur le transfert de nos données personnelles aux USA avec l’accord de l’Europe ! Que doit-on craindre de ce transfert ? Espionnage ? Crédit social ? Une réflexion à partir des entretiens de Yuval Noah Harari. (Par Louis de Dreslincourt)






L’Amérique accepte très mal de ne plus être la première puissance mondiale

[Source : businessbourse.com]

Par Pepe Escobar

2022/2023 : L’ensemble de l’échiquier mondial est sur le point d’être pulvérisé… Le discours de Poutine du 30 septembre marque un tournant historique ! L’Amérique accepte très mal de ne plus être la première puissance mondiale !!!

Il ne fait aucun doute que les futurs historiens impartiaux classeront le discours du président russe Vladimir Poutine sur le retour de ses régions adorées – Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporizhzhia – le 30 septembre comme un point d’inflexion historique des années vingt.

L’honnêteté et la clarté sous-jacentes reflètent son discours à la Conférence de Munich sur la sécurité en 2007, mais cette fois transcendant largement les signes extérieurs du nouveau grand jeu géopolitique.

Il s’adressait clairement au collectif Global South. Dans un passage clé, Poutine a fait remarquer combien « le monde est entré dans une période de transformations révolutionnaires, et ce à très grande échelle. De nouveaux pôles de développement se forment et vont modifier les fondements géopolitiques planétaires.

Faisant le lien direct entre multipolarité et renforcement de la souveraineté, il l’a mené jusqu’à l’émergence d’un nouveau mouvement anticolonial, version suralimentée du Mouvement des non-alignés des années 1960 :

« Nous avons de nombreuses personnes qui partagent les mêmes idées partout dans le monde, y compris en Europe et aux États-Unis, et nous ressentons et voyons leur soutien. Un mouvement libérateur et anticolonial contre l’hégémonie unipolaire se développe déjà dans divers pays et sociétés. Sa subjectivité ne fera que croître. C’est cette force qui déterminera la future réalité géopolitique. »

Pourtant, la conclusion du discours concernait la transcendance – sur un ton spirituel. Le dernier paragraphe complet commence par « Derrière ces mots se cache un glorieux choix spirituel ».
Il s’agit en fait d’un discours extrêmement moderne à sa manière. Il doit être lu avec le plus grand soin afin que ses multiples implications puissent être saisies. Et c’est exactement le contraire qui s’est passé si l’on analyse les réactions du côté occidental et la façon dont les journalistes l’ont interprété.

Le discours est une feuille de route concise sur la façon dont nous sommes arrivés à ce carrefour historique incandescent – où, pour s’aventurer au-delà de Gramsci, l’ancien ordre refuse de reconnaître sa mort alors que le nouveau monde est inexorablement en train de naître.

Il n’y a pas de retour en arrière. La principale conséquence d’un fait largement documenté – « une guerre hybride est menée contre la Russie parce qu’elle fait obstacle à l’ordre mondial néocolonial » – est que la Russie se prépare à une collision totale avec l’Empire du Mensonge.

Aux côtés des grandes puissances eurasiennes, la Chine et l’Iran. Les vassaux impériaux dans ce cas sont au mieux des dommages collatéraux.

De plus, il est assez révélateur que le discours de Poutine ait suivi le ministre indien des Affaires extérieures, le Dr S. Jaishankar, qui a souligné le « pillage de l’Inde par la puissance coloniale » à l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le discours de Poutine et la détermination de la Russie à mener la guerre – hybride et autre – contre l’Occident collectif ont créé un nouveau scénario géopolitique.

Ce nouveau scénario géopolitique revient sur l’origine du conflit en Ukraine, et même sur l’explosion des pipelines Nord Stream et Nord Stream 2 : un pari désespéré, à quelques jours du résultat des référendums et de leur reconnaissance officielle le 30 septembre.

Où est Oussama quand on a besoin de lui ?

Alors que les hypothèses de travail tourbillonnent sur la façon dont l’acte a été commis, certaines choses sont assez claires.

La Russie n’avait absolument aucune raison de détruire des milliards de dollars de l’infrastructure énergétique de Gazprom : elle pouvait toujours l’utiliser comme levier ; et ils pouvaient simplement l’éteindre – comme ils l’ont fait, à cause de la démence des sanctions – et rediriger le gaz vers les clients asiatiques.

Une Maison Blanche « dirigée » par un lecteur de téléprompteur sénile, embourbée dans un vide politico-économique faible, était très certainement désemparée.

Le principal suspect est une faction voyou de la sécurité nationale / du département d’État – qui fait partie de ce qui est connu dans le « « Beltway sous le nom de The Blob. Appelez-les straussiens ou fanatiques néo-conservateurs, ce sont les acteurs qui mènent une « politique » étrangère américaine dont le postulat central est la destruction de la Russie – avec les « alliés » européens comme dommage collatéral.

Une conséquence inévitable – certainement imprévue – est que dans ce nouveau rebondissement de la guerre des méandres économiques, tous les paris sont ouverts : aucun pipeline ou câble sous-marin, où que ce soit dans le monde, n’est désormais sûr et peut devenir un jeu équitable en représailles.

Ainsi, l’explosion des deux tuyaux – NS et NS2 – est 9/11 remixé et surnommée la « Pipeline Terror ». Sans aucun islamiste avec une kalachnikov qui se cache dans une grotte afghane.
Les pertes financières impliqueront pas mal d’acteurs de poids. Les actionnaires de Nord Stream AG sont Gazprom (51 %) ; Wintershall Dea AG (15,5 %) ; PEG Infrastruktur AG, filiale d’E.ON Beteiligungen (15,5 %) ; NV Nederlandse Gasunie (9%) et Engie (9%).

Il s’agit donc d’une attaque non seulement contre la Russie et l’Allemagne, mais aussi contre les grandes sociétés énergétiques européennes.

NS2 est une merveille d’ingénierie : plus de 200 000 segments de tuyaux revêtus de 6 pouces de béton, pesant chacun 22 tonnes, disposés au fond de la mer Baltique.

Et juste au moment où il semblait que tout était perdu, eh bien, pas vraiment. Le thème de la merveille d’ingénierie a refait surface : les tuyaux sont si solides qu’ils n’ont pas été brisés, mais simplement percés. Gazprom a révélé qu’il existe une chaîne intacte de NS2 qui pourrait « potentiellement » être utilisée.

L’essentiel est que la reconstruction soit possible, comme l’a souligné le vice-Premier ministre russe Aleksandr Novak : « Il existe des possibilités techniques pour restaurer l’infrastructure, cela demande du temps et des fonds appropriés. Je suis sûr que des opportunités appropriées seront trouvées.

Mais d’abord, la Russie veut identifier clairement les auteurs de ces actes.

Henry Kissinger, mauvais perdant

L’oracle de l’establishment américain et criminel de guerre notoire, Henry Kissinger, n’a pas pu se débarrasser de sa marque de fabrique « Return of the Living Dead Act », affirmant que la Russie a « déjà perdu la guerre » parce que sa capacité à menacer l’Europe avec des attaques conventionnelles, dont elle avait bénéficié pendant des décennies ou même des siècles, « a maintenant été manifestement surmontée ».

Moscou ne « menaçait » pas l’Europe avec quoi que ce soit de conventionnel ou autre ; il essayait de faire des affaires, et les Américains l’ont bloqué avec vengeance, recourant même à la stratégie dite la « Pipeline Terror ».

Cette victoire tactique américaine a été remportée en seulement sept mois et n’a presque rien coûté. Les résultats peuvent sembler impressionnants : l’hégémonie américaine sur l’ensemble du spectre de l’UE est désormais incontestée, la Russie ayant perdu son levier économique. Mais cela ne fera qu’approfondir la détermination de Moscou – comme le souligne le discours de Poutine – à pousser jusqu’au bout la lutte contre l’Empire et ses vassaux.

Sur les champs de bataille ukrainiens, cela signifie les forcer à la table des négociations aux conditions de la Russie. Et ensuite les forcer à accepter un nouvel arrangement européen « d’indivisibilité de la sécurité ».

Et dire que tout cela aurait pu être accompli d’un simple coup de fil fin 2021, lorsque Moscou a envoyé des lettres à Washington proposant une discussion sérieuse.

En fait, ce sont les États-Unis qui ont « déjà perdu la guerre » : au moins 87 % du monde – y compris pratiquement tout le Sud global – a déjà conclu qu’il s’agit d’un empire voyou et sans gouvernail.

« Perdre », à la Kissinger, signifie aussi qu’en seulement 7 mois, la Russie a annexé 120 000 km2 – soit 22 % du territoire ukrainien – qui produit près de 90 % du PIB et compte plus de 5 millions de citoyens. En cours de route, les forces alliées ont essentiellement détruit l’armée ukrainienne, ce qu’elles continuent de faire 24h/24 et 7j/7 ; des milliards de dollars d’équipement de l’OTAN ; accéléré la disparition de la plupart des économies occidentales ; et évaporé la notion d’hégémonie américaine.

Quant à « Stupidistan Unplugged », l’Oscar revient au secrétaire Blinken, qui a annoncé que l’explosion des deux pipelines était une « opportunité stratégique formidable ».

Tout comme le 11 septembre a été une « formidable opportunité stratégique » pour une invasion/bombardement/assassinat/pillage aveugle sur les terres de l’islam.

Prise de conscience générale concernant l’OTAN et l’UE

L’UE est sur le point de provoquer une dévastation commerciale infaillible.

Désormais, toute possibilité de commerce énergétique avec la Russie devrait être une conséquence de l’effondrement de l’OTAN et de l’UE. Cela peut arriver, mais cela prendra du temps. Pour donner quoi ensuite ?

L’UE ne peut pas compter sur l’Asie : loin et incroyablement chère en termes de coûts de liquéfaction et de regazéification du GNL.

N’importe quel pipeline – par exemple, du Kazakhstan – traverserait la Russie ou viendrait de Chine via la Russie. Oubliez le Turkménistan ; il expédie déjà son gaz vers la Chine.

L’UE ne peut pas compter sur l’Asie occidentale.

« Turk Stream » a déjà tout vendu. Toute la production du golfe Persique est déjà achetée. Si – et c’est un « si » majeur – il y avait plus de gaz disponible, ce serait une petite quantité en provenance d’Azerbaïdjan (et la Russie pourrait le perturber). L’Iran reste sanctionné par l’Empire – un fabuleux but contre son camp. L’Irak et la Syrie sont toujours pillés par les États-Unis.

Cela laisse l’Afrique – où, dans l’état actuel des choses, il faut bien se rendre compte que la France est mal vue par de nombreux pays africain, dont l’expulsion se fait progressivement.
L’Italie pourrait éventuellement acheminer du gaz vers l’industrie allemande depuis l’Algérie, la Libye et les champs chypriotes-israéliens. Il y aura une bousculade absolument folle pour les champs gaziers sahariens et le gaz en Afrique centrale – de l’Ouganda au Soudan du Sud.

La mer Baltique est peut-être un lac de l’OTAN, mais la Russie pourrait facilement décider de faire des vagues, par exemple en transportant du GNL dans des barges vers les ports allemands via Kaliningrad – qui est libre de glace pendant l’hiver. Si la Lituanie tentait de le bloquer, M. Khinzal pourrait régler le problème en présentant sa carte de visite. La Russie pourrait également utiliser le golfe de Finlande, ce qui n’est pas un problème pour ces énormes brise-glaces russes.

Cela signifie que la Russie pourrait facilement détruire la concurrence – comme dans le cas du GNL qui est extrêmement cher ces temps-ci, en provenance des États-Unis.

Après tout, Saint-Pétersbourg à Hambourg n’est qu’à environ 800 milles marins ; et de Kaliningrad, à seulement 400 miles nautiques.

Tout l’échiquier mondial est sur le point d’être radicalement modifié avant l’arrivée de l’hiver. Le 11 septembre a conduit au bombardement, à l’invasion et à l’occupation de l’Afghanistan. Le sabotage des Pipeline 9/11 mène à une analyse précise du rôle de l’OTAN dans cette guerre – qui aura lieu en Ukraine. Le retour de flamme est de retour – et la vengeance va faire très mal.

Source: zerohedge




Nouvelles de l’association AMETIST pour la défense des enfants cancéreux

Association AMETIST      Retrouver la liberté de soigner et d’être soigné

Le 9 septembre 2022

Madame, Mademoiselle, Monsieur, chers amis, chers parents, chers adhérents

Pendant ces deux années et demie de vie hors du réel, les membres de l’association Ametist disponibles ont tenté de poursuivre les buts de nos combats communs en informant le plus souvent directement par email et/ou téléphone les parents et patients en déshérence, ne sachant plus à qui s’adresser. Nous avons dû adresser quelques patients à l’étranger pour avoir d’autres avis thérapeutiques et en particulier éviter une amputation.

Mme Line Patras, notre présidente depuis 2019 a, en particulier, beaucoup parlé et discuté avec les parents ainsi que nos secrétaires, trésorière, et médecins conseillers fort sollicités par la pub médiatique sur le covid et le traitement de leurs enfants et adolescents.

Nous écrivions en 2019 que le combat que mène AMETIST depuis sa création en 1990 pour la liberté de soigner en oncologie pédiatrique est de plus en plus d’actualité, car le monopole de traitement instauré par les plans cancer successifs (depuis 2003) rend encore plus difficile pour les médecins de choisir pour leur patient un traitement individualisé en fonction des données actuelles de la science et pour les malades d’obtenir un véritable choix entre les schémas éprouvés, et les traitements basés sur la recherche et les nouvelles molécules..

Les établissements et les médecins sont soumis aux autorisations des agences régionales de santé dont le pouvoir s’est raffermi depuis 2009 et certains praticiens compétents et expérimentés se voient interdits d’opérer les enfants ou de les traiter par radiothérapie, alors que c’était leur pratique depuis de nombreuses années. S’en suivent des pertes de chances en chirurgie conservatrice dans les cancers osseux entre autres, comme en chimiothérapie. Ces autorisations s’imposent à tous les établissements qu’ils soient publics ou privés, conventionnés ou non. Cette autorisation ne s’obtient que s’ils appliquent chez la majorité des malades les « protocoles » imposés par l’institut du cancer.

« Quel drame de savoir que des possibilités existent et de ne pas y avoir accès alors que les résultats sont là des décennies plus tard sous forme de témoignages d’anciens patients ayant à l’époque pu échapper au chemin tracé imposé. Ils ont pu sauver leur membre et leur vie grâce à des traitements haute couture adaptés de très près à chacun ».

Tout cela reste plus que jamais vrai, car comme nous l’avons tous vécu depuis février 2020 les médecins ont de moins en moins le droit de choisir le traitement le plus efficace pour leurs patients, le conseil de l’ordre poursuivant de plus en plus ceux qui ne suivent pas rigoureusement la doxa gouvernementale.

Notre combat se poursuit plus que jamais afin que chaque médecin dans toute structure puisse avoir la liberté d’utiliser des traitements éprouvés publiés si c’est le choix éclairé des parents.

Malheureusement d’autres obligations existent et/ou menacent nos enfants.  La volonté ouverte de nos gouvernants d’imposer l’injection génique expérimentale anticovid aux enfants y compris les plus jeunes  est combattue par de nombreux collectifs de parents auxquels nous apportons notre aide. Nous avons participé à des campagnes d’information sur le mésusage du masque et ses dangers et sur les dramatiques effets secondaires des pseudovax chez les jeunes, pourtant à risque zéro du covid et ne transmettant pas le virus, donc chez lesquels l’injection est à bénéfice zéro et à risques importants (myocardites, troubles menstruels, maladie auto-immune, lymphomes, etc. ).

Grâce à un gros don ciblé d’une de nos bénévoles nous avons pu distribuer le livre « les enfants sacrifiés du covid », Éditions Fauves de G et N Delépine, à de nombreux députés et sénateurs, élus, par courrier en juillet 2022 et par rencontre directe avec d’autres membres de l’association dans diverses régions de France, le livre permettant d’amorcer le dialogue.

Le projet de loi visant à imposer la vaccination par Gardasil aux filles et garçons, alors que les résultats sont inquiétants, est un exemple du poids des autorités sur notre santé et notre libre arbitre.    Sur les plans administratif et judiciaire, l’association se bat en France et en Europe pour faire valoir les droits des patients et des médecins.

Ainsi, AMETIST continue à combattre pour que les enfants soient soignés en fonction des progrès réels, prouvés de la science. Nous continuons inlassablement à informer à travers les différentes conférences et réponses individuelles nombreuses par mail ou téléphone ou posées à travers les réseaux (https://association.ametist.org/ et Facebook AMETIST).

Nous avons besoin de vous, de votre mobilisation auprès de vos amis, et connaissances, et de votre soutien financier, aussi petit soit-il en ces temps difficiles. Soutenez-nous en adhérant à l’association, en la faisant connaître, en nous donnant les moyens de faire les recours juridiques qui feront bouger les choses, et d’aider les familles dont les enfants sont touchés à trouver des solutions pour avoir droit aux traitements éprouvés.

La présidente Line Turco-Patras et le bureau


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Les États-Unis déclarent la guerre à la Russie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Alors que la presse internationale traite du sabotage des gazoducs Nord Stream sous l’angle du fait divers, nous l’analysons comme un acte de guerre contre la Russie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France. En effet, les trois voies d’approvisionnement en gaz des Européens de l’Ouest viennent d’être coupées simultanément, tandis que, toujours concomitamment, un nouveau gazoduc vient d’être inauguré à destination de la Pologne.

De même que Mikhaïl Gorbatchev avait vu dans la catastrophe de Tchernobyl la dislocation inévitable de l’URSS, de même nous pensons que le sabotage des gazoducs Nord Stream marque le début de la chute économique de l’Union européenne.

Photographie satellite russe du bouillonnement des eaux après le sabotage de Nord Stream.

Le combat des États-Unis pour maintenir leur hégémonie mondiale a franchi sa troisième étape.
Après l’extension de l’OTAN à l’Est en violation des engagements occidentaux sur la non-implantation d’armes états-uniennes en Europe centrale, la Russie, qui ne peut pas défendre ses gigantesques frontières, est directement menacée.

En violation des engagements de la Seconde Guerre mondiale, Washington a placé des « nationalistes intégraux » (des « nazis » selon la terminologie du Kremlin) au pouvoir à Kiev. Ils ont interdit à leurs compatriotes russophones de parler leur langue maternelle, les ont privés de services publics, et en définitive ont bombardé ceux du Donbass. La Russie n’a pas eu d’autre choix que d’intervenir militairement pour mettre fin à leur calvaire.

La troisième manche est le changement autoritaire d’approvisionnement énergétique de l’Europe occidentale et centrale. Le même jour, le gazoduc de la Baltique, Baltic Pipe, est entré en fonction, les deux gazoducs Nord Stream ont été mis hors d’état, tandis que la maintenance de Turkish Stream a été interrompue.

Il s’agit du plus important sabotage de l’Histoire. Un acte de guerre à la fois contre la Russie (51 %) et contre l’Allemagne (30 %), co-propriétaires de ces investissements colossaux, mais aussi contre leurs partenaires, les Pays-Bas (9 %) et la France (9 %). Pour le moment, aucune des victimes n’a réagi publiquement.

Pour réaliser ces destructions considérables, il était nécessaire de disposer de sous-marins sur zone que les puissances de la région ont identifiés. S’il n’y a officiellement pas d’indices, au sens policier du terme, les « caméras de surveillance » (les sonars) ont déjà parlé. Les États concernés savent avec certitude qui est le coupable. Soit ils ne réagissent pas, et ils seront rayés politiquement de la carte, soit ils préparent en secret leurs réactions à cette action secrète et ils deviendront de vrais acteurs politiques lorsqu’ils les réaliseront.

Souvenons-nous du coup d’État militaire de 1961, et des tentatives d’assassinat contre le président de la République française Charles de Gaulle qui suivirent. Ce dernier fit semblant de croire qu’ils étaient le fait de l’Organisation de l’Armée secrète (OAS) réunissant des Français opposés à l’indépendance de l’Algérie. Mais son ministre des Affaires étrangères, Maurice Couve de Murville, évoqua publiquement le rôle de l’Opus Dei espagnole et de la CIA états-unienne dans leur organisation et leur financement. De Gaulle rechercha et identifia les traîtres, il réorganisa la police et les armées et subitement, cinq ans plus tard, il annonça le retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN. Il donna deux semaines à celle-ci pour fermer son siège de Paris-Dauphine et migrer en Belgique ; un peu plus de temps pour fermer les 29 bases militaires de l’Alliance dans le pays. Puis, il débuta des voyages à l’étranger pour dénoncer l’hypocrisie états-unienne, notamment la guerre du Vietnam. La France redevint instantanément une puissance phare des relations internationales. Ces événements n’ont jamais été expliqués en public, mais tous les responsables politiques de l’époque peuvent les confirmer.(([1] « Quand le stay-behind voulait remplacer De Gaulle », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 10 septembre 2001.))

Depuis la disparition de l’Union soviétique, les États-Unis ont élaboré une carte du monde qui bouleverse les relations internationales, les conduisant à renverser des gouvernements et à livrer des guerres, pour construire des voies de transport des sources d’énergie. C’était la principale activité du vice-président Al Gore durant huit ans, c’est aujourd’hui celle du conseiller spécial Amos Hochstein. On se souvient de la guerre de Transnistrie pour faire main basse sur un hub de pipelines(([2] « Au cœur de la « Guerre du gaz », la petite République de Transnistrie », par Arthur Lepic, Réseau Voltaire, 3 juillet 2007 ; et « En 1992, les États-Unis tentèrent d’écraser militairement la Transnistrie », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 17 juillet 2007.)), puis de la guerre du Kosovo pour construire une voie de communication à travers les Balkans, le « 8e corridor ». Voici que toutes les autres pièces du puzzle se découvrent.

Il est particulièrement difficile de comprendre le mal qui vient de toucher l’Union européenne et va, selon toute probabilité, provoquer son effondrement économique, parce que l’Union elle-même a pris certaines des décisions indispensables à sa faillite.

Jusqu’au 26 septembre 2022, l’Union était principalement fournie en gaz par la Russie. Celui-ci était acheminé soit via le gazoduc Brotherhood à travers l’Ukraine, soit via le gazoduc Nord Stream, soit par le Turkisch Stream. Les États-Unis, qui garantissent la sécurité de l’Union, viennent de couper successivement ces trois chemins. Certes le gazoduc Brotherhood fonctionne toujours partiellement, mais il peut être définitivement interrompu à tout moment par la volonté de Kiev, Nord Stream a été saboté et Turkisch Stream ne peut plus être entretenu en raison des sanctions que l’Union a prises à la demande des USA.

Il y a onze ans, les Européens célébraient leur union avec la Russie. Ils croyaient édifier un monde pacifique et prospère.

Jusqu’au 26 septembre, l’économie de l’Union était principalement fondée sur la production de l’industrie allemande. En coupant Nord Stream, les États-Unis ont détruit l’industrie allemande. Selon la célèbre formule de Lord Ismay, le premier secrétaire général de l’Otan, la « grande stratégie » des Anglo-Saxons est de « Garder les Américains à l’intérieur, les Russes à l’extérieur et les Allemands sous tutelle ».

Ronald Reagan s’opposa à la livraison de gaz russe à la France et à l’Allemagne. Après avoir pris de vaines sanctions contre des entreprises des deux pays, il ordonna à William Casey, le directeur de la CIA, de saboter le gazoduc Yamal en Pologne. Ce qui fut fait.

Cette politique a été poursuivie par toutes les administrations US, sans interruption depuis les années 50. Nord Stream a été construit par 9 États, 4 en sont propriétaires. Il a commencé à fonctionner en 2011. À partir du mandat de Donald Trump, en 2017, le Congrès états-unien a menacé de sanctions les sociétés participant au fonctionnement de Nord Stream 1 et celles impliquées dans le projet Nord Stream 2. Le président Trump a lui-même brocardé la vassalité allemande qui s’abreuvait de gaz russe. Quantité d’obstacles juridiques ont été déployés pour faire obstacle au gaz russe en Europe occidentale non seulement par les États-Unis, mais aussi par la Pologne. De ce point de vue, la nouvelle administration US n’a rien changé. L’Allemagne a eu tort de la croire plus bienveillante.

Certes, en juillet 2021, un accord avait été trouvé selon lequel Nord Stream 2 aurait été remplacé par de l’hydrogène fabriqué… en Ukraine et transportée, à partir de 2024 (date de la fin du contrat russo-ukrainien), grâce à l’ancien gazoduc Brotherhood reconverti.

Élu en décembre 2021, le chancelier Olaf Scholz a commis deux graves erreurs en quelques mois.
À peine élu, le 7 décembre, il s’est rendu à la Maison-Blanche où il a tenté de résister aux États-Unis qui lui demandaient de ne plus accepter de gaz russe. Revenu chez lui, il a choisi de maintenir Nord Stream et, tout en cherchant des sources renouvelables, de bloquer Nord Stream 2 et d’appliquer l’accord de juillet. Il pensait, à tort, équilibrer le bellicisme de la pensée stratégique US, les besoins de son industrie et la doctrine des Verts, membres de sa Coalition gouvernementale.

Le chancelier avait eu chaud : durant la conférence de presse qu’il avait tenue avec le président états-unien, Joe Biden avait déclaré que son pays pouvait détruire Nord Stream 2 et que, si la Russie envahissait l’Ukraine, il le ferait. C’était absolument effrayant pour Scholz d’entendre son suzerain lui cracher à la figure qu’il pourrait détruire un investissement de dizaines de milliards de dollars si un tiers agissait sans tenir compte de ses diktats. Nous ne savons pas si le président Biden avait évoqué aussi la destruction de Nord Stream 1 au cours des discussions à huis clos, mais ce n’est pas impossible. En tous cas, selon les journalistes allemands qui l’ont suivi, le chancelier était revenu blême en Allemagne.

Sa seconde erreur a été commise le 16 septembre 2022. Son pays souhaite ne plus être sous la tutelle anglo-saxonne et assurer lui-même à la fois sa propre sécurité et celle de l’ensemble de l’Union européenne. Aussi le chancelier déclara-t-il qu’« En tant que nation la plus peuplée, dotée de la plus grande puissance économique et située au centre du continent, notre armée doit devenir le pilier de la défense conventionnelle en Europe ». En précisant qu’il ne parlait que de « défense conventionnelle », il entendait ménager la susceptibilité de son voisin français, seule puissance nucléaire de l’Union. Il ne se rendait pas compte qu’il violait la doctrine des Straussiens en imaginant échapper au protectorat militaire US. En 1992, Paul Wolfowitz signa le Defense Policy Guidance dont le New York Times publia des extraits. Il indiquait que les États-Unis considéreraient toute volonté d’émancipation européenne comme un casus belli.(([3] « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop » Patrick E. Tyler and « Excerpts from Pentagon’s Plan : « Prevent the Re-Emergence of a New Rival » », New York Times, March 8, 1992. « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.))

Six jours plus tard, les Navy Seals faisaient exploser les deux gazoducs de la mer Baltique, ramenant l’Allemagne onze ans en arrière.

Simultanément le gazoduc Baltic Pipe était inauguré en grande pompe, quelques heures après le sabotage, par le président polonais, le Premier ministre danois et le ministre de l’Énergie norvégien. Ses capacités sont six fois inférieures à celles de Nord Stream, mais il suffira pour changer d’époque. Jadis l’Union européenne était dominée par l’industrie allemande utilisant du gaz russe, désormais elle le sera par la Pologne au moyen du gaz norvégien. Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a déclaré triomphalement sa haine à la cérémonie d’inauguration : « L’ère de la domination russe dans le domaine du gaz touche à sa fin ; une ère qui a été marquée par le chantage, les menaces et l’extorsion ».

L’acte de guerre commis contre la Russie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France nous oblige à repenser les événements en Ukraine. Il est beaucoup plus important que ce qui a précédé dans la mesure où les États-Unis ont attaqué leurs alliés. J’ai longuement expliqué dans des articles précédents ce que les straussiens recherchaient avec leurs provocations en Ukraine. Ce qui vient d’advenir nous montre pourquoi Washington, en tant qu’État, soutient le projet straussien, et que sa « grande stratégie » n’a pas changé depuis les années 50.

En 2017, un président états-unien, Donald Trump, venait participer au lancement de l’Initiative des trois mers. Washington gagne souvent parce qu’il voit plus loin que ses alliés.

En pratique, si aucune réponse n’est apportée à cet acte de guerre, l’Union européenne va s’effondrer économiquement, à l’exception de la Pologne et de ses onze alliés d’Europe centrale, membre de l’Initiative des trois mers (Intermarium)(([4] « Le sabordage de la paix en Europe », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 juin 2022.)). Le vent tourne. Désormais, Varsovie court en tête.

Les grands perdants seront l’Europe occidentale et la Russie, mais aussi l’Ukraine qui n’aura été détruite que pour permettre ce jeu de massacre.

Thierry Meyssan





L’énergie c’est la vie

Nous devons augmenter la consommation d’énergie à l’échelle mondiale pour sauver la planète et ses habitants !

Vous aurez bien compris qu’une fois de plus je vais exposer une théorie à contre-courant de la pensée unique qui défend la décroissance à tout prix.

Ne nous méprenons pas, alors que les lobbies dits « écologiques » voient la consommation d’énergie comme diabolique, j’affirme qu’il ne faut pas confondre celle-ci et son usage. De même que l’argent n’est qu’un outil, il en est de même de l’énergie.

De l’énergie quasi infinie

Je ne reviendrai pas sur ce sujet que j’ai déjà développé dans mes textes et aussi dans mon ouvrage,1 mais la notion d’énergie finie relève probablement d’un mensonge véhiculé aussi bien par les faux « écolos » que par le capitalisme.

Les premiers ont besoin d’une énergie rare et chère pour en limiter son usage « pour sauver la planète » quant aux seconds aussi, mais cette fois-ci pour maximiser les profits.

Dans les faits, il n’y a toujours pas eu le fameux pic de production pétrolier que l’on nous promet depuis 50 ans et qui relève plus du mythe que de la science, et ce pour plusieurs raisons :

  • Il est probable que le pétrole ne soit pas du déchet de dinosaures, mais abiotique (une matière première comme une autre aussi vieille que la Terre).
  • Quand bien même, il est possible que nous continuions à en trouver en allant le chercher plus loin.
  • Nous maîtrisons les surgénérateurs nucléaires qui pourraient utiliser les tonnes de plutonium que nous avons produites et ainsi avoir de l’énergie à volonté pendant des siècles.

On peut aussi « creuser » (c’est le cas de le dire) du côté de la géothermie à très haute température qui pourrait fournir une énergie quasi infinie.

[Note de Joseph :
Par nature et en essence, la matière est limitée (dans le temps et dans l’espace). L’énergie que nous pouvons en tirer est donc limitée. Et si l’on se borne à la matière purement terrestre et à l’énergie reçue du Soleil par la terre, la quantité d’énergie disponible est encore plus limitée. Même si le pétrole adiabatique relève de réalité et non de pure théorie infondée, il existe alors aussi en quantité d’autant plus limitée qu’il ne représente qu’une minuscule partie de la matière terrestre. Quant à utiliser la chaleur de la croûte terrestre (par un recours massif à la géothermie), cela reviendrait à refroidir légèrement la Terre.
Pour obtenir de plus importantes quantités d’énergie, de manière plus réellement quasi illimitée, il faudrait la puiser ailleurs que dans la matière, par exemple dans le vide lui-même (cf. énergie du vide ou du point zéro).]

Le réchauffement climatique

Ici encore je ne vais pas revenir sur cette arnaque qui veut nous faire revenir à l’âge de pierre. Le climat de la Terre est cyclique et nous serions dans une phase de réchauffement totalement naturelle. Regardez comment les milliardaires de la planète (et les banques) investissent massivement au niveau de la mer. Croyez-bien que s’il existait le moindre risque de montée des eaux, ceux-ci ne prendraient pas de tels risques et les assureurs ne suivraient pas.

De plus la chaleur c’est la vie, et celle-ci a été d’autant plus féconde sur la planète que la température était élevée. Si en revanche nous allions vers un refroidissement généralisé et l’avancée des glaciers, ce serait une autre paire de manches et pour le coup une catastrophe sans nom.

Il y a 20 000 ans2 (une goutte d’eau dans l’océan de la Terre), tout le nord de l’Europe, dont le Royaume-Uni, était sous la glace.

Nous avons donc de la chance si le climat allait en se réchauffant !

La fausse crise énergétique en Europe

Le titre se suffit à lui-même pour prouver que c’est une arnaque géo -économico-politique. S’il y avait une crise de production, celle-ci serait mondiale et non ciblée sur l’Europe de l’Ouest.

L’explosion des prix et la raréfaction sont purement politiques3 :

  • Diminution du parc nucléaire.
  • Arnaque des énergies renouvelables qui produisent aléatoirement ou quand on n’en a pas besoin. Le solaire ne fonctionne que la journée s’il fait vraiment beau. L’éolien c’est aussi principalement le jour.
  • Embargo (officiel) sur les hydrocarbures russes.
  • Spéculations à outrance pour faire augmenter les prix.
  • Et maintenant sabotage (probablement par les USA) du gazoduc Nordstream 1 puis 2 qui permettaient à l’Europe de recevoir du gaz russe bon marché.

Quant au prix, il relève aussi directement de décisions politiques. Pourquoi EDF est-elle obligée de fournir de l’électricité à perte à des opérateurs privés qui la revendent une fortune ? Pourquoi d’un coup notre électricité à 70 % nucléaire coûterait-elle 20 fois plus cher du fait d’une augmentation du prix du gaz, sinon une décision purement politique ? Pourquoi la France devrait-elle offrir du gaz ou de l’électricité à une Allemagne privée de gaz russe ?

Pour ce qui est des centrales nucléaires françaises à l’arrêt, il y a celles qui sont à l’arrêt en révision comme tous les ans durant l’été et celles qui nécessitent le remplacement préventif de tubes qui auraient des microfissures dans la partie non radioactive de l’installation (production de vapeur)... Si d’aventure elles ne sont pas toutes en route cet hiver au moment de l’arrivée du froid, la raison n’en sera QUE politique !

Bref la France n’a strictement AUCUNE raison de manquer d’électricité cet hiver et pourtant on nous prépare tous les jours à des coupures.

La guerre du « bien contre le mal », des « USA contre Poutine » est une guerre économique anti-écologique

Les lobbies écologiques allemands ont été infiltrés par Gazprom, poussant à la diminution du nucléaire, poussant à l’augmentation du prix de l’électricité, poussant à la mise en œuvre d’énergies intermittentes, poussant à la bascule de l’électrique vers le gaz pour de nombreux industriels, etc.

Le gaz russe est ainsi devenu indispensable pour les Allemands alors qu’il est négligeable pour la France. Cette dépendance de l’Allemagne et de l’Europe à l’égard du gaz russe, et donc de la Russie, est totalement inacceptable pour les USA aussi bien d’un point de vue économique que géostratégique.

Le contenu de pétroliers est transvasé en pleine mer. Le pétrole parcourt des milliers de kilomètres supplémentaires via l’Inde ou les pays arabes de l’OPEP pour revenir en Europe. Du gaz liquéfié aussi bien russe qu’américain navigue sur les océans. La production de gaz de schistes, probablement la plus polluante dans l’état actuel de la science, explose aux USA. Les USA ont certainement fait sauter les pipelines4 Nordstream 1 et 2 déversant des milliers de m3 de méthane dans l’atmosphère. Et attention, n’imaginons pas que cet état de fait durerait uniquement pendant le conflit ukraino-russe.

Les USA veulent que l’Europe, en tous les cas ce qu’il en restera après la crise, soit 100 % dépendante d’eux-mêmes pour sa survie. Nous touchons du doigt à quel point ils n’en ont rien à faire de l’écologie.

Le plus délirant est que ces mêmes « écolos » soutiennent « la guerre juste » contre Poutine. Ils soutiennent une Ukraine qui est un des pays les plus corrompus de la planète, qui piétine les accords de Minsk depuis 2014, qui bombarde sa population russophone avec pour objectif affiché de l’exterminer ou de la faire fuir en Russie, qui utilise des milices non pas pro-nazies mais réellement nazies.

L’Allemagne et donc l’Europe pourraient mourir ou tout du moins s’africaniser :

« Crise de l’énergie : un industriel allemand sur dix réduit sa production ! La hausse des coûts de l’énergie atteint 600 % dans certains secteurs, poussant les industriels à ralentir ou fermer leurs lignes de production. Les secteurs de la métallurgie, de la chimie, du verre ou du papier sont particulièrement touchés5. »

Croissance économique et consommation d’énergie

Nous pouvons voir que la consommation d’énergie primaire augmentait très faiblement jusqu’à la révolution industrielle, le charbon puis le pétrole6.

Alain Grandjean7 nous dit :

« Avant d’aller plus loin, situons par quelques chiffres les ordres de grandeur en matière de taux de croissance mondial du PIB par habitant. Cette croissance a été nulle jusqu’à la révolution industrielle. Sur le XXe siècle, elle a été de l’ordre de 1,6 % par an. Nous avons souvent en tête des chiffres plus élevés ; c’est d’une part parce que c’est en général la croissance du PIB total qui est commentée et d’autre part parce que pendant les “trente glorieuses” elle a été plus forte. »

« Historiquement, la croissance du PIB est intrinsèquement liée à la croissance de la consommation d’énergie. L’activité économique des hommes dépend de machines qui consomment de l’énergie.

Les êtres humains produisent beaucoup moins d’énergie que leurs machines qui sont présentes dans tous les secteurs de l’économie. La croissance économique que nous connaissons depuis deux siècles a été à l’évidence rendue possible par l’invention des machines et l’exploitation des énergies fossiles.

La corrélation de la croissance du PIB et de la croissance de la consommation d’énergie est très frappante, comme le montre le graphique ci-après (sur 30 ans, mais le parallélisme des courbes s’observe sur 150 ans) ;

Plus fondamentalement, ce qu’on appelle “activité économique” c’est la transformation de matières en biens et services utiles à l’homme, qui consomme nécessairement de l’énergie. Il ne s’agit donc pas d’une simple corrélation ; les liens entre énergie et PIB sont consubstantiels. »

L’industrialisation, et donc une croissance de la consommation d’énergie, a permis de faire chuter les coûts !

« Le prix de l’eau à Paris a été divisé par 150 entre 1850 et 1950 ; le prix de la bicyclette courante a été divisé par 20 entre 1895 et 1974 ; le prix de l’ampoule électrique a été divisé par 15 entre 1910 et 1974 ; le prix d’une voiture courante a été divisé par plus de 10 entre 1914 et 1980, celui de la petite calculatrice de poche, dont le prix a été divisé par 50 entre 1971 et 1982. »

Le graphique ci-dessous montre que le PIB croît parallèlement à la consommation d’énergie par habitant.

Exceptions de corrélation entre croissance du PIB et augmentation de la dépense d’énergie

Nous avons pu assister ces dernières années à une poursuite de l’augmentation de PIB dans certains pays comme la Suisse alors même que la consommation d’énergie baissait légèrement.

Il serait audacieux, pour ne pas dire faux, d’imputer cette seule baisse à une augmentation de rendement (ex ampoules basse tension, véhicules qui consomment moins, maisons plus isolées…)

Cela pourrait s’expliquer en partie par un différentiel de temps entre la production du gain et le gain lui-même. Ce que je pourrais illustrer par l’inertie. Quand vous coupez l’énergie d’un TGV, celui-ci continue de rouler pendant des kilomètres.

Mais j’explique surtout cela par l’exportation de la consommation d’énergie dans les pays asiatiques. Si vous faites fabriquer par un tiers et que vous empochez les bénéfices de cette production déportée alors, effectivement, vous allez moins consommer localement. Il faudrait donc pour avoir la réponse exacte mesurer l’empreinte énergétique de chaque habitant.

Le « vol » de PIB et de richesse

Faisant suite au chapitre précédent il peut y avoir des pays qui augmentent leur consommation d’énergie, mais pas ou peu leur PIB par habitant. Ce que l’on pourrait nommer nos « colonies énergétiques ». Nous exportons pollution et production chez les pauvres tandis que nous empochons les bénéfices. De fait les pays qui diminuent en apparence leur consommation énergétique sans s’appauvrir ne font que l’exporter et volent la richesse de ces pays producteurs. Ce que d’aucuns nomment « la malédiction des ressources ».

Quid de la crise de 29 ?

S’il est bien une période de grave récession et de pauvreté, c’est bien la crise de 1929.

Nous pouvons voir sur le graphique suivant, la chute évidente de consommation d’énergie sur la période.

Ces données confirment que l’énergie c’est la vie et la richesse. C’est grâce à cette augmentation de PIB qu’une classe moyenne a pu apparaître. Auparavant seule une classe aristocratique ultra minoritaire (et du clergé) bénéficiait de la richesse d’un pays. Aujourd’hui les milliardaires sont au moins aussi riches sinon plus, mais cette explosion de la consommation d’énergie a permis l’émergence de la classe moyenne. C’est celle-ci qui est principalement visée par le Grand Reset !

Ce n’est pas non plus un hasard si l’espérance de vie a explosé grâce à la diminution de la pénibilité du travail (principalement dans les pays riches), l’accès à l’eau potable, à des sanitaires décents, de la nourriture abondante (et non avariée), etc.

[Note de Joseph : ce sont probablement surtout l’hygiène, une nourriture saine et une vie psychologiquement et psychiquement satisfaisante qui augmentent l’espérance de vie. L’utilisation de machines n’y change pas grand-chose, d’autant plus lorsque l’usage de ces dernières et des substances manipulées est dangereux et susceptible de produire des accidents de travail, voire de plus larges catastrophes comme cela est arrivé maintes fois en un siècle.]

Qu’est devenu le rêve du progrès ?

Dans les années 1960, les enfants rêvaient de fusées, de voitures volantes, de vitesse, de performances et de projets grandioses.

[Note de Joseph : et ceux qui ont fait des cauchemars autour des bombes nucléaires, des invasions d’insectes mutants, des zombies produits suite à des expériences biologiques, de la mort de leurs parents dans des accidents d’avion, de train ou de voiture… ? Quel est le bilan du « progrès technologique » depuis deux siècles ? Une libération de l’Humanité ou au contraire son asservissement croissant à la matière, à la technologie, et à une élite psychopathe ?]

Du rêve directement corrélé à un accroissement de la consommation d’énergie, en l’occurrence d’énergie fossile.

[Note de Joseph : des cauchemars directement corrélés à un accroissement inconsidéré, immodéré et immature de la consommation d’énergie et de produits matériels fabriqués en dépensant de l’énergie.]

Le rêve américain était illustré par une maison individuelle, de l’électroménager qui libérait du temps, une voiture individuelle par habitant et des highways synonymes de liberté.

Quelle est la proposition, le « rêve écologique » ?

Mme la Maire de Poitiers, membre de EELV déclarait en 2021 :

« L’avion “ne doit plus faire partie des rêves d’enfants” ».8

(Vous remarquerez mes nets progrès, j’aurais pu écrire « connasse », mais je me suis abstenu.)

Alors le « rêve écologique », c’est quoi de nos jours ?

  • Des appartements chauffés à 19 °C pour ceux qui auront les moyens.
  • Une voiture individuelle remplacée par des transports en commun (dans les zones où il y en a).
  • Une diminution des vitesses des voitures et des trains.
  • Une interdiction de l’habitat individuel qualifié de « non-sens écologique » par la ministre du Logement9.
  • Une interdiction de circulation dans les centres-villes (agréable, mais incompatible avec une activité économique).
  • Supprimer les barbecues « symboles de virilité »10.
  • Des déplacements à vélo en plein hiver par le froid.
  • Plus d’avions.
  • Plus de bateaux et encore moins de croisières.
  • Plus de voyages.
  • Plus de découverte du monde et d’autrui.
  • Plus de rêves…
  • Sans compter le fascisme végan. Bref, une vie au 18e siècle chez les amish !

[Note de Joseph : les amish sont-ils plus malheureux que les Occidentaux « normalisés » grands dépensiers de technologie et de biens de consommation quand ce n’est pas de drogues diverses délivrées légalement par Big Pharma ou illégalement par les dealers ?
Les écologistes ont perçu des limites du modèle consumériste et de la croissance économique. Une partie d’entre eux perçoivent aussi la futilité de nombreux loisirs humains et le gaspillage de ressources impliqué par ces derniers, comme ceux liés au tourisme. Cependant, ils continuent généralement eux aussi à miser sur des technologies, en l’occurrence prétendument « vertes ».
L’Homme est-il fait pour consommer des produits, des substances et de l’énergie à tout va ? Ou bien a-t-il de plus nobles objectifs tels que créer la beauté ? Est-il un consommateur ? Ou un créateur ? De qui ou de quoi est-il l’image ?]

En revanche, autant il est criminel pour eux de créer des barrages qui permettent de réguler les débits, empêcher les inondations, fournir de l’eau potable ou pour l’agriculture durant les sécheresses, ou de l’énergie hydraulique… autant les éoliennes sont « merveilleuses pour l’environnement ».

À les écouter, il n’y aura plus que des charrues tirées par des chevaux, un éclairage à la bougie et un chauffage avec du bois… et encore si ce n’est pas interdit comme le suggérait11 une ancienne ministre.

Visiblement ils ne doivent pas savoir que des sans-abri meurent de froid tous les ans dans des rues et que je n’ai pas entendu parler d’hécatombes de SDF par grandes chaleurs.

Une émission du France Info du 30 septembre dernier expliquait comment France 2 avait été COUPABLE cet été de présenter une « découverte de la Corse en bateau de croisière » alors que ce type de tourisme tue la planète !

Présenter des touristes au mois de novembre à la terrasse d’un café ou d’un restaurant devient tout aussi immoral alors que la Terre se meurt ! Il faudrait dire en lieu et place :

« Quelle horreur, il fait anormalement chaud au mois de novembre, c’est bien la preuve que nous allons tous mourir ! »

Alors quel est notre avenir ?

Vivre une vie artificielle dans des cages insalubres comme dans le film « Ready Player One12 » ? Découvrir le monde avec un casque de réalité virtuelle ?

J’ai de la peine pour ces « écolos-fascistes ».

Comment est-il possible qu’ils aient une telle haine de l’humain ?!

« L’homme est mauvais, le progrès est mauvais,
seule la nature (pourtant d’une cruauté inouïe) mériterait de survivre. »

Dans ces conditions il devient « logique » de tuer Dieu, la famille, de faire la promotion de la théorie du genre, valoriser le transsexualisme, l’avortement à terme et je ne sais quels autres délires…

[Note de Joseph : la nature d’une cruauté inouïe ? Est-elle vraiment cruelle ? Ou bien est-ce l’image que s’en font certains êtres humains qui ne comprennent pas vraiment sa « nature » (son essence) ou son dessein ? Une personne ou une entité est par définition « cruelle » lorsqu’elle aime à voir souffrir, à torturer. La cruauté part de l’intention de faire du « mal ». Est-ce que la nature à une telle intention ? De qui provient cette nature ? Quelle est l’intention de ce qui (ou de celui qui) l’a créée ?]

C’est ainsi que le mâle blanc, patriote, croyant, hétérosexuel, amateur de barbecue représente désormais le mal absolu qu’il faut éradiquer ou émasculer.

Espérance de vie et énergie

Il suffit d’avoir des yeux pour constater que le pétrole, l’énergie nous a permis de doubler l’espérance de vie à la naissance, passant de 40 à 80 ans.

Source Ined13

Alors même que l’espérance de vie au Burundi14 n’est que de 61 ans.

Même en France plus on est riche et plus on vit vieux :

« Cet écart s’élève même à 13 ans selon la dernière enquête de l’Insee. Ainsi entre les 5 % des Français les plus aisés vivront en moyenne jusqu’à 84,4 ans tandis que les 5 % les plus pauvres vivront en moyenne jusqu’à 71,7 ans. Chez les Françaises, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres15 ».

Le modèle amish proposé par les écolos nous ferait retomber à 30 ans d’espérance de vie s’il était généralisé sur l’ensemble de la planète. Parce que même les amish bénéficient de la richesse et des progrès techniques.

Il serait malhonnête de nous faire croire que celles et ceux qui sont en dehors de la civilisation vivent au 18e siècle. Regardez les documentaires du genre « Seuls en Alaska16 » et vous pouvez y voir des outils électroportatifs, des tentes en plastique, des batteries, des panneaux solaires, des armes modernes et même des bateaux à moteur, scooters des neiges et autres hydravions. Sans compter que ces personnes n’hésitent pas à se rendre à l’hôpital quand c’est nécessaire. Tout ceci ne serait pas possible sans l’énergie et les progrès qu’elle a permis.

Le progrès et l’énergie ne sont pas mauvais contrairement à la doxa climato-dictatoriale

Ils sont la solution à quasi tous les problèmes.

[Note de Joseph : la solution à des problèmes dont ils sont en bonne partie la cause ? Est-ce que la véritable solution à une maladie se trouve dans la technologie ou bien dans la correction de la cause qui a produit cette maladie ? Est-ce qu’une société malade du matérialisme peut trouver son remède dans la matière ?]

En revanche une énergie de plus en plus rare et onéreuse conduira à une accélération de la destruction de la terre et des écosystèmes.

Croyez-vous que lorsque l’on crève de faim et que l’on n’a pas d’argent pour nourrir ou soigner sa propre famille on se préoccupe d’écologie, de développement durable et de pollution ?

Pensez-vous qu’un mineur dans une mine d’or en Afrique ou en Amazonie va se préoccuper de la quantité de mercure qu’il va déverser dans l’eau ?

Croyez-vous qu’un pêcheur qui n’arrive pas à nourrir sa famille, au sens propre du terme, va prendre soin de rejeter à l’eau les petits poissons pour ne pas épuiser les ressources ?

Imaginez-vous une usine de vêtements au Bangladesh s’inquiéter des produits chimiques qui tuent ses ouvriers ou polluent le sol ?

L’écologie c’est un truc de riches qui n’ont que ça à penser
et pas un truc d’une population qui cherche à survivre !

L’hypocrisie des « écolos » est sans limites… Ceux-ci parlent d’énergies dites « renouvelables », d’éoliennes, de panneaux photovoltaïques ou de voitures électriques

Mais sont-ils à ce point ignorants ou naïfs qu’ils ne puissent imaginer que leur technologie « verte » utilise massivement les progrès et principalement l’industrie chimique, industrie qu’ils détestent le plus au monde ?!

Je suis le premier à cracher sur la société de consommation, sur la folie de la croissance infinie et c’est pourtant cette société de consommation, cette course effrénée à l’innovation qui fait qu’il existe des IRMs, des voitures avec ABS, des smartphones dont la puissance de calcul est inouïe ou Internet.

Sans le progrès, sans Gutenberg, je ne serais pas sur un ordinateur à écrire ce texte et les résistants seraient totalement isolés.

[Note de Joseph : Le piège de l’écriture]

Ce n’est pas l’homme qui est mauvais, ce n’est pas la croissance qui est mauvaise, ce n’est pas le progrès qui est mauvais, mais un ultralibéralisme en roue libre et sans contrôle qui corrompt sans en payer le prix.

Le gaspillage énergétique

Mon texte ne porte pas sur ce sujet, bien qu’il soit une réalité.

Je suis le premier à qualifier de délire des avions17 qui tournaient à vide durant la plandémie pour ne pas perdre des créneaux horaires dans les aéroports !

Et aujourd’hui le tribunal de la morale « écolo-criminelle » hurle sur les joueurs du PSG qui se déplacent en avion privé oubliant de fustiger Wonder Le Yen pour des vols de 19 minutes18 !

Ces mêmes « écolos » qui étaient bien silencieux pour parler d’écologie durant le Covid et bien silencieux pour parler d’écologie durant le conflit ukrainien.

Alors oui, il est folie de changer de lave-linge tous les deux ans, oui il est folie d’avoir 20 paires de Nike, oui il est folie d’acheter des tomates bio qui viennent d’Amérique du Sud, comme il est folie de mettre à la casse un véhicule en parfait état de marche ou réparable pour acheter une voiture dite « propre ».

Oui ce n’est que folie !

Pour autant, même s’il est arbitraire de définir une dépense énergétique « bonne », il n’en demeure pas moins vrai que l’accroissement de la dépense énergétique mondiale est bénéfique pour les humains dans un monde démocratique.

L’énergie EST la solution pour résoudre un maximum de problèmes !

Oui une énergie de plus en plus rare et chère ne peut conduire qu’à la pauvreté, la famine, l’injustice sociale et à une accélération de la destruction de la planète, voire même à une guerre.

N’est-ce pas une guerre de l’énergie (notamment) initiée par l’OTAN que se livrent les Américains et les Russes ?

Au contraire, une énergie abondante et peu onéreuse est synonyme de paix, de progrès social et de protection de la nature.

Prenons quelques exemples…

L’énergie permet de :

  • Résoudre les problèmes de sécheresse et de manque d’eau par la désalinisation et la dépollution.
  • Résoudre les problèmes d’inondation par des barrages et des retenues d’eau.
  • Résoudre les problèmes de production alimentaire. Avec de l’énergie, on rend fertile un désert. Et donc résoudre les problèmes de famine.
  • Résoudre les problèmes de pollution.
  • Résoudre les problèmes de chauffage dans les pays froids et de climatisation dans les pays chauds.

Et j’en passe…

L’énergie est un moteur de l’égalité sociale

Au nom de quelle morale fasciste faudrait-il que seuls les Occidentaux de la deuxième partie du 20e siècle nés avant l’an 2000 bénéficient des avantages procurés par l’énergie (du pétrole) et donc du PIB ?

Au nom de quelle morale un ouvrier thaïlandais ou un mineur chinois n’aurait-il pas droit aussi à son appartement, sa voiture, son chien, ses Nike et sa télé ?

Pourquoi les écologistes fascistes auraient-ils le droit de dire « nous on y a un droit, mais c’est hors de question pour les autres »

Croyez bien que si le niveau de vie était identique dans les pays pauvres comme dans les pays riches, la population n’accepterait pas que des usines crachent la mort…

Avec une énergie bon marché et donc abondante, on lutte efficacement contre la surpopulation

Non pas en vendant des vaccins expérimentaux, non pas en fabriquant des fours crématoires alimentés au gaz russe, mais en enrichissant les pauvres.

En 2016 (je me suis placé volontairement avant la plandémie Covid), le taux de natalité19 en Allemagne était d’environ 1,59, soit bien inférieur au nombre nécessaire pour maintenir la population. Au Burundi20 le taux de fertilité était de 5,70 naissances par femme.

Les pays riches ne cessent d’avoir une baisse de natalité tandis qu’elle explose dans les pays les plus pauvres. Donc plus le pays est riche, plus il a un PIB important, plus il a accès à l’énergie et moins il y a de naissances. L’équation est donc simple, permettez à un pays d’avoir un accès à une énergie abondante et peu onéreuse, plus son PIB augmentera, plus la classe moyenne s’élargira, plus elle possédera un capital, et moins il y aura de naissances. Faites l’inverse, faites de l’Europe un pays d’Afrique et vous verrez une explosion de la démographie !

La Corée du Nord comme exemple à suivre ?

La politique menée en Europe et en France conduit inexorablement à transformer l’Europe et la France en Corée du Nord si la folie persiste et que le peuple ne se lève pas.

Cette diminution délirante d’émission de CO2 conduit à une éradication de toute production industrielle et donc à la mort du pays.

Je vous rappelle que seule l’Europe connaît une diminution de sa consommation d’énergie, celle-ci continuant à augmenter fortement dans le reste du monde21.

Le peuple européen privé d’énergie bon marché sera pauvre, réduit en esclavage par la dictature des Soros et Cie tandis qu’une élite corrompue pourra rouler en Ferrari et acheter des sacs Louis Vuitton.

Attention cette hypothèse demeure valable si l’ensemble de la planète n’est pas transformée en zone Afrique. Une masse d’esclaves n’est pas suffisante pour faire avancer le progrès et la technologie.

Une classe moyenne de consommateurs est indispensable pour entretenir un marché de la consommation, une concurrence, des flux financiers, des scientifiques de haut rang et de la recherche et développement.

Réduire l’intégralité de la population terrienne en esclaves qui ne posséderont rien et seront heureux22 serait une impasse pour les nantis.

À moins d’une catastrophe mondiale, la consommation d’énergie va continuer à croître.

« La forte hausse de la demande d’énergie dans l’ensemble des pays “hors OCDE” (+70 % entre 2018 et 2050) s’explique par “une forte croissance économique, un accès accru à l’énergie et une croissance démographique rapide”. Mais dans les pays développés de l’OCDE, la consommation d’énergie devrait également continuer à croître d’ici le milieu du siècle (+15 %). Elle le ferait à un rythme plus modéré que dans les pays en cours de développement en raison de “la plus faible croissance économique et démographique et des progrès en matière d’efficacité énergétique”. Mais il n’est pas question de stabilisation de la demande d’énergie et encore moins de baisse dans les pays développés.23 »

Si vous ne voulez pas une récession mondiale, une famine et des guerres nous devons augmenter notre production et notre consommation d’énergie soit exactement le contraire de la proposition « écologique ».

Pour résumer :

L’énergie c’est la vie, du bon usage de cette énergie.

Le développement du PIB corrélé à une baisse de la consommation énergétique relève de la manipulation ou de l’utopie.

D’autant plus irréaliste face aux défis qui se présentent sur la planète.

L’automatisation, le déploiement du numérique, la robotisation, devrait contribuer à faire exploser les besoins en énergie.

Il est illusoire (et stupide) de parler de décroissance. Donc la question qui demeure ne porte pas sur la notion de volume, mais d’une production « la moins sale possible ».

Le modèle dit « vert » d’énergies prétendument renouvelables basées sur des ressources primaires limitées (terres rares), relève de l’escroquerie. Cette arnaque repose tant sur le volume de production, sur leur durée de vie, leur « recyclage », que sur leur aspect prétendument non polluant qui conduit à exporter leur pollution dans les pays pauvres.

Plus il y aura d’énergie, plus il y aura de richesse partagée et plus il sera possible d’investir dans un progrès permettant de moins polluer à la production, mais aussi de dépolluer.

La dépollution relève principalement ou quasi exclusivement d’un problème économique d’accès à une énergie bon marché.

L’avenir peut être technologique, énergivore et radieux.

Cela ne tient qu’à nous. Nous avons le choix entre « Terminator24 » et « À la poursuite de demain25 ».

Merci.

Alain Tortosa.

3 octobre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221003-pour-une-augmentation-de-la-consommation.pdf





Marc Touati : « L’heure de payer la facture a sonné ! »

[Source : Epoch Times France]

Dans son dernier essai Reset II — Bienvenue dans le monde d’après, l’économiste Marc Touati analyse les dérives politiques, économiques, monétaires et financières qui ont conduit la France et la zone Euro « au bord du gouffre ».

Selon lui, la forte inflation que connaissent la France et la zone Euro aujourd’hui est le fruit de la politique monétaire « excessivement accommodante » menée par la Banque centrale européenne (BCE) ces dernières années à travers son programme de rachat des dettes publiques des pays membres de l’Union européenne et de l’explosion des déficits de plusieurs États membres.

« Lorsqu’une banque centrale actionne la “planche à billets”, cela signifie qu’elle crée de la monnaie sans contreparties préalables. Elle imprime des billets “sur la base de rien”. Mieux, avec cette “monnaie de singe”, la banque centrale monétise la dette publique, c’est-à-dire qu’elle finance directement le déficit public », souligne Marc Touati dans son ouvrage.

Pour le président de l’ACDEFI, ce sont l’incurie de nos dirigeants ainsi que « la gabegie de dettes publiques, elle-même financée par une “planche à billets” irresponsable par son ampleur et sa durée » qui sont à l’origine de la flambée inflationniste qui sévit dans la zone Euro, et non la guerre en Ukraine, celle-ci ayant aggravé la situation en ajoutant une tension supplémentaire sur le prix des matières premières.

« La guerre en Ukraine a bon dos, c’est le bouc émissaire idéal, on met tout dessus, mais si seulement la moitié des centrales nucléaires fonctionne, ce n’est pas la guerre en Ukraine, c’est une décision française. Si les Allemands n’ont plus du tout de nucléaire, c’est une décision allemande. Et ainsi de suite. »

« Ce qui me gêne aujourd’hui, c’est que l’on nous fait culpabiliser. Il faut se serrer la ceinture, il faut se rationner, etc. Mais attendez, tout ça c’est lié à une erreur de stratégie politique, économique, monétaire de nos dirigeants ! »

« Prise à son propre piège » et « complètement dépassée » par les conséquences de sa politique monétaire, la BCE n’a eu d’autres choix que d’augmenter ses taux directeurs à deux reprises ces derniers mois pour tenter d’enrayer la progression de l’inflation et de lutter contre la dépréciation de l’euro face au dollar, celle-ci venant accroître les tensions inflationnistes en augmentant le prix de nos importations.

Si ces mesures tardives font planer le spectre de la récession sur la zone Euro, le changement de politique monétaire de la BCE risque aussi de peser sur nos finances publiques, alors que l’État tente de soutenir le pouvoir d’achat des Français confrontés à la flambée des prix de l’énergie via le bouclier tarifaire et prévoit d’emprunter 270 milliards d’euros sur les marchés en 2023.

« Comme la BCE ne finance plus et comme l’État continue de s’endetter, qui va payer ? Il ne faut pas se leurrer, c’est nous qui allons payer, c’est le contribuable, ce sont nos enfants, nos petits-enfants au travers d’une récession, d’une augmentation des impôts », observe Marc Touati.

Et l’économiste de conclure :

« Le quoi qu’il en coûte commence à nous coûter très cher, mais malheureusement, comme on n’a pas dit la vérité aux Français, ils ne comprennent pas. On leur a dit il y a quelque temps : “Ne vous inquiétez pas, tout va bien !”. On masque la réalité, mais ça a un coût énorme. »

Retrouvez le témoignage intégral de Marc Touati dans la vidéo.

  • 0:00 Introduction
  • 02:00 Pourquoi le niveau d’endettement de l’État français est-il inquiétant ?
  • 08:24 La BCE a-t-elle les moyens de juguler l’inflation sans pénaliser la croissance des pays membres, tout en évitant une crise des dettes souveraines ?
  • 14:05 Les sanctions économiques prises contre la Russie ont-elles porté leurs fruits jusqu’ici ?
  • 22:34 La dépréciation de l’euro face au dollar est-elle un signe avant-coureur de l’explosion de la zone Euro ?
  • 26:36 La perspective de voir l’Allemagne sortir de la zone Euro est-elle envisageable ?
  • 31:43 Faut-il s’inquiéter du niveau d’endettement des ménages et des entreprises ?
  • 35:27 Comment s’explique la faible efficacité de la dépense publique en France, son incapacité à générer suffisamment de croissance ?
  • 40:55 La France pourrait-elle connaître une faillite similaire à celle de la Grèce en 2012 ?
  • 43:49 Doit-on s’attendre à une hausse des impôts et des taxes malgré les promesses gouvernementales ?
  • 48:20 Doit-on s’attendre à des pénuries liées à la crise énergétique, voire à une vague de faillites dans les mois qui viennent ?
  • 51:15 La flambée des prix de l’énergie met-elle un terme aux ambitions françaises en matière de réindustrialisation ?
  • 55:03 Vers quels types de placement s’orienter pour protéger son épargne et son patrimoine ?



Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux

[Source : lesmoutonsenrages.fr]

[Traduction automatique révisée.]

Par Mark Steele pour GlobalResearch (Première publication le 20 juillet 2022)

Introduction

J’écris ce rapport d’expert en tant qu’ingénieur britannique, inventeur, rédacteur de brevets et chercheur en armement ; un ingénieur avec une formation en science des matériaux et inventeur des premiers guides d’ondes optiques binoculaires au monde, des systèmes de visée d’armes, des affichages tête haute à imagerie thermique infrarouge, des réacteurs moléculaires, du traitement du signal et de la conception de transducteurs, pour n’en nommer que quelques-uns.

En tant que directeur de la technologie (CTO) de l’entreprise qui a conçu et mis sur le marché le premier produit d’affichage tête haute (HUD) au monde approuvé à l’échelle internationale, accrédité par un certain nombre de prix d’innovation, mais surtout réglementé par un certain nombre de normes internationalement reconnues, y compris Department of Transport (DOT) ECE 22.05, ainsi que ANSI et d’autres, on m’a fait confiance dans l’établissement de normes internationales pour les systèmes HUD de réalité augmentée (AR) et de réalité virtuelle (VR).

Reportez-vous à la pièce 2a, du conseil en brevets, Ex. 2b de Recorder Nolan, ex. 2c Cyber ​​Command, Ex. Normes 2d pour les systèmes HUD, Ex. annexe 2di.

Cyber ​​Command USA avait été mis au courant de mon expertise et avait spécifiquement demandé mon avis concernant une conception d’antenne 5G inhabituelle déployée à travers les États-Unis. J’ai été extrêmement chanceux que la plupart (mais pas la totalité) de mes travaux de recherche et de développement de produits aient été effectués en dehors de la législation sur les secrets officiels (OSA).

J’ai agi en tant que témoin et fourni des déclarations dans plusieurs affaires judiciaires, exposant l’absence de toute preuve crédible que le réseau de diodes électroluminescentes (DEL) 5G et la connexion neuronale prévue au réseau 5G sont sûrs.

Cela inclut les technologies de nano-métamatériaux qui contaminent les vaccinations, qui ne sont pas légales ni licites, et qui enfreignent un certain nombre de lois internationales et nationales.

Le juge Nolan du Newcastle Crown Court a déclaré que « le risque 5G doit être débattu » et que  « c’est une démocratie et le public a le droit de savoir ».

Les preuves que j’ai présentées au tribunal ont mis en échec la tentative des autorités locales et des acteurs de l’establishment britannique de m’empêcher de fournir les preuves scientifiques publiées sur les risques posés au public et à l’environnement par le réseau de radars urbains 5G et son objectif final.

L’échec de l’action en justice intentée par l’autorité locale a créé une tempête publicitaire qui a contribué à mettre en évidence les risques réels du déploiement de la 5G à travers le monde, ainsi que le manque total de précautions prises par les régulateurs autorisant ce déploiement de la 5G.

Ma participation à plusieurs projets de recherche et développement s’étend sur toute ma carrière professionnelle et comprend certains projets de nature sensible en raison des restrictions imposées par l’Official Secrets Act 1911. Je ne suis donc pas libre de les divulguer dans un domaine public ; il suffit [cependant] de dire que ce travail a conduit à une compréhension des contrats du Département de la défense (DOD), de la compartimentation des projets de conception de produits d’armement et des armes à énergie dirigée (DEW), dont l’existence a jusqu’à récemment été occultée et parfois niée.(([1] https://info.publicintelligence.net/USAF-DEW.pdf))

L’utilisation d’armes à rayonnement micro-ondes directionnel par des acteurs inconnus dans les ambassades américaines à Cuba, en Chine et en Russie, connue sous le nom de syndrome de La Havane, n’est toujours pas pleinement reconnue par les autorités. Le syndrome de La Havane porte toutes les caractéristiques des émissions de rayonnement micro-ondes, qui ont causé aux victimes des dommages neurologiques importants et irréparables, entre autres blessures. Le gouvernement américain a été incapable de garder ces armes secrètes et a récemment adopté un projet de loi pour indemniser les victimes du personnel de l’ambassade.(([2] https://thehill.com/homenews/house/573302-house-passes-bill-to-compensate-havana-syndrome-victims))

Les agences de renseignement américaines, dans leurs communications avec le gouvernement russe, confirment qu’elles connaissaient déjà l’existence et la capacité des armes à rayonnement micro-ondes et leur appel à leurs supposés adversaires russes était pour la cessation de l’utilisation de ces armes contre leurs ambassades.(([3] https://usareally.com/11737-cia-director-tells-russia-not-to-use-microwave-radiation-against-american-spies))

Mon domaine de recherche couvre également d’autres systèmes d’interrogation et d’armes sur le champ de bataille, y compris les systèmes d’armes létales autonomes (LAWS)(([4] https://css.ethz.ch/content/dam/ethz/special-interest/gess/cis/center-for-securities-studies/pdfs/CSSAnalyse164-EN.pdf)), les véhicules sous-marins autonomes (AUV), la détection et la télémétrie légères (LIDAR), les technologies de radar à balayage électronique, y compris la 5G pour le suivi des plates-formes d’armement, ainsi que les moyens biologiques sur et hors du champ de bataille qui sont de plus en plus utilisés dans un cadre civil pour inclure les technologies de reconnaissance faciale, les véhicules électriques autonomes, les drones, dont aucun n’a fait l’objet d’une évaluation environnementale complète quant aux dommages causés par leurs émissions de rayonnements au grand public ou à la faune.(([5] https://idstch.com/technology/photonics/critical-technologies-lidar-developed/))

Radar urbain 5G, rayonnements ionisants et risques des infrastructures critiques

La 5G, contrairement à toutes les autres générations [1G, 2G, 3G, 4G et 4G+] de télécommunications, est techniquement identifiée comme une émission d’énergie dirigée dans l’air par un radar urbain, ce qui nécessite que l’antenne soit conçue pour amener l’énergie focalisée dans l’air pour la compression à grande vitesse des données à et d’antennes conçues pour envoyer et recevoir de l’énergie dirigée à travers un signal théoriquement collimaté et cohérent.(([6] https://www.sbir.gov/node/2005877))

L’onde de formation du faisceau dans l’émission du lobe principal enfreint la directive de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) de 61 V pour une exposition maximale de 6 minutes.(([7] https://www.icnirp.org/cms/upload/publications/ICNIRPrfgdl2020.pdf))

Cette directive de l’ICNIRP est contraire à la résolution 1815 du Conseil de l’Europe (COE) et à la directive européenne de 2016, qui confirment la science publiée et évaluée par des pairs selon laquelle tout ce qui dépasse 600 mV/m doit être limité à une exposition à court terme. Et à long terme l’exposition ne doit pas dépasser 200 mV/m. Ce sont des ordres de grandeur inférieurs à la directive ICNIRP de 6 minutes et 61 000 mV, qui est une valeur de cuisson biologique. L’ICNIRP est largement reconnue comme une « agence capturée », comme l’ont confirmé les tribunaux italiens.(([8] https://www.radiationresearch.org/wp-content/uploads/2020/01/Turin-Verdict-ICNIRP_Judgment-SUMMARY-of-the-Turin-Court-of-Appeal-9042019_EN-min.pdf))

Le mouvement de balayage de l’onde rayonnée à plus de 13,6 V provoque la charge positive de l’air, qui est nocive pour toute vie biologique à des distances importantes entre l’émission de l’antenne et la zone d’acquisition de la cible. Telle est la capacité de la 5G (matériel et logiciel) et c’est la raison même pour laquelle cet équipement est, et a été, largement utilisé sur le champ de bataille comme radar environnemental à balayage et armes à énergie dirigée (DEW) dans le but de perturber et de désactiver le matériel ennemi, ainsi que les actifs biologiques, c’est-à-dire les humains.(([9] https://crsreports.congress.gov/product/pdf/IF/IF11882))

En général, la conception de l’antenne 5G utilise une entrée de puissance plus importante et une sortie dirigée pour délivrer des signaux de compression de données focalisés et de grande puissance, mesurés en watts ou en électrons-volts.

L’industrie aéronautique, notamment Boeing et Airbus, a récemment exprimé ses inquiétudes concernant la 5G en raison de sa capacité à mettre en danger les avions de transport de passagers qui, dans un cadre civil, ne disposent pas des technologies d’atténuation militaires pour protéger leurs pilotes ou les systèmes de contrôle de vol des avions contre les émissions d’énergie dirigée.(([10] https://www.theguardian.com/science/2021/dec/21/airbus-and-boeing-express-concerns-over-5g-interference-in-us))

L’industrie des télécommunications et d’autres organismes de réglementation ont continuellement nié le véritable objectif et l’existence des dangers de rayonnement posés par le déploiement des technologies 5G. Ils ont activement induit le public en erreur en publiant des communiqués de presse manifestement faux dans les médias locaux et nationaux, ainsi qu’en faisant de fausses déclarations devant les tribunaux dans des tentatives infructueuses de discréditer des experts, y compris moi-même, même s’ils avaient été informés par leurs propres agences de renseignement que le la technologie expérimentale et non assurable était et est extrêmement dangereuse pour la sécurité de l’État.(([11] https://o5g.cz/2021/11/30/mi6-chief-warns-that-a-tech-revolution-over-next-ten-years-could-pose-major-threat-to-world-order/?nowprocket=1))

« Backhaul » dans le contexte de la 5G est le terme utilisé pour désigner l’avancée technologique qui permet d’interroger et de remonter simultanément les données à partir de plusieurs appareils et environnements (en d’autres termes, espionner dans toute la zone, ne laissant aucune chance d’intimité).

La capacité d’interrogation et de numérisation des renseignements recueillis enfreint un certain nombre de lois sur les droits de l’homme. Ce brevet(([12] https://patents.google.com/patent/US20050220310A1/e)), l’un des nombreux qui confirment la capacité d’interroger les émissions sonores et vocales à travers les bâtiments pour recueillir des données sur une population sans méfiance à l’aide de systèmes matériels et logiciels électromagnétiques, fait partie de la vaste boîte à outils 5G.

La dominance spectrale du réseau 5G de moins de 3 GHz à 300 GHz [comprenant les ondes millimétriques en plus d’une grande partie des ondes de la gamme des micro-ondes] pose un risque réel de lésions corporelles à partir de fréquences de valeur d’énergie photonique plus élevée qui sont des émissions de rayonnement cohérentes, dont l’impact est actuellement inconnu (car elles ne sont pas testées et ne se sont pas avérées sûres), ainsi que non assurable, avec des niveaux d’émissions de rayonnement dépassant tout ce qu’imaginaient les technologues antérieurs. Les valeurs de rayonnement des lignes directrices de l’ICNIRP ne s’appliquent qu’aux émetteurs de dispositifs à antenne unique et ne tiennent pas compte de l’augmentation et de la multiplication massives des dispositifs d’émission de rayonnement proposés dans toutes les villes et villages pour le réseau 5G qui est destiné à tout interconnecter simultanément en utilisant des rayonnements micro-ondes hautement complexes, biologiquement toxiques, et en particulier modulés.(([13] https://www.ceragon.com/what-you-need-to-know-about-5g-wireless-backhaul))

Le déploiement de la 5G est en cours par les gouvernements du monde entier dans toutes les villes et villages sans aucune analyse préalable [pourtant] obligatoire de l’impact environnemental et sans assurance publique contre ces instruments de préjudice(([14] https://principia-scientific.com/lloyds-insurers-refuse-to-cover-5g-wi-fi-illnesses/)), faisant de l’ensemble du déploiement du réseau un acte illégal et illicite par les autorités agissant « ultra vires » [au-delà, en dehors des lois] en permettant aux émissions connues de rayonnements ionisants et non ionisants biologiquement toxiques un accès sans entrave à l’environnement. Les entreprises de télécommunications certifient généralement elles-mêmes avoir respecté les directives (obsolètes) de l’ICNIRP, ce qui leur permet d’enfreindre ces directives sans sanction, car aucun organisme de réglementation ne procède à des évaluations indépendantes du respect des directives de l’ICNIRP.(([15] https://www.caav.org.uk/news/beware-dangers-of-telecoms-masts))

Ce sont les mêmes directives de l’ICNIRP qui se sont avérées être à l’origine de problèmes de santé et de cancers dans la population générale à proximité des réseaux 4G existants.(([16] https://ecfsapi.fcc.gov/file/107222548308131/Cell%20Tower%20Transmitter%20Studies-28%20Summary%20Findings.pdf))

Un autre facteur troublant est que l’industrie des télécommunications responsable du déploiement a confirmé qu’elle, l’industrie, n’a effectué aucune recherche scientifique et n’a donc aucune donnée de recherche scientifique publiée sur l’impact réel des réseaux 5G sur l’environnement.

Des études de recherche indépendantes sur le sujet réfutent la propagande de l’industrie et du gouvernement sur la sécurité du réseau 5G.(([17] https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0013935118300161?via%3Dihub))

Les organismes gouvernementaux chargés de protéger la population contre les propriétés cancérigènes confirmées des rayonnements non ionisants et ionisants n’ont pas réussi à fournir un cadre réglementaire de normes de sécurité ou de lignes directrices pour protéger l’environnement, exposant ainsi un public sans méfiance à des niveaux de rayonnement qui sont nocifs et mettent la vie en danger.(([18] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1469943/))

De graves risques pour les infrastructures critiques ont été ignorés dans la ruée non réglementée vers le déploiement du réseau 5G. Les régulateurs industriels et gouvernementaux du monde entier ont ignoré un certain nombre de risques sérieux scientifiquement établis découlant de la densification massive de la 5G, de l’Internet des objets (IOT) et des avions SMART, des communications Internet par réseaux électriques, des systèmes d’antennes urbaines, qui nécessitent des milliards d’émetteurs de rayonnement micro-ondes modulés en amplitude en quadrature (QAM) à large spectre.

Le réseau cellulaire du Canada en 2018 était soutenu par environ 33 000 grandes tours d’une hauteur maximale de 200 pieds. Le nouveau protocole 5G nécessitera beaucoup plus d’émissions d’ondes de faisceau de rayonnement plus élevées en utilisant des tours situées avec précision dans les villes du Canada – environ 273 000 – à une hauteur beaucoup plus courte avec des demandes d’énergie beaucoup plus importantes sur le réseau électrique et le réseau [sans fil].(([19] https://canada.constructconnect.com/dcn/news/associations/2018/07/constructing-5g-wireless-network-will-require-plenty-skilled-tradespeople))

La propagande de l’industrie et des agences qui prétendent que ces réseaux 5G utilisent moins d’énergie est manifestement fausse. L’augmentation massive des antennes MIMO (multiple-in multiple-out) pour la 5G, plus les mini et micro réseaux relais, ainsi que l’augmentation de l’utilisation des données par les appareils nécessitent tous une consommation d’énergie supplémentaire en watts. Le radar à balayage continu, non à la demande, conçu pour repérer la zone cible, fonctionne en permanence, avec en plus la superposition de multiples faisceaux d’ondes focalisés à haute énergie, créés par les antennes d’émission déphasées. Ces faisceaux d’ondes focalisés à haute énergie, fonctionnant sur une plus grande partie du spectre, utilisent des photons à plus haute énergie dans le spectre comprimé des ondes millimétriques pour fournir des faisceaux de compression de données à haute puissance dans les zones urbaines. C’est la raison pour laquelle l’industrie aéronautique est très préoccupée par les risques posés à ses systèmes de communication essentiels à la sécurité des avions en vol.

Les installations massives d’antennes 5G prévues et actuellement déployées s’ajoutent toutes à un besoin toujours croissant d’énergie pour produire le transfert accru de données par le biais d’émissions de rayonnement dans les villes et villages. Les émissions de rayonnement micro-ondes sont connues pour augmenter les températures thermiques, contribuant aux défis du changement climatique et aux effets potentiellement mortels de l’augmentation des températures dans les villes. Les impacts des îlots de chaleur sont définis comme de grandes zones urbaines qui sont affectées par des augmentations des températures urbaines qui ont été reconnues par l’Environmental Protection Agency (EPA) comme causant des effets néfastes sur la santé et des augmentations de la consommation d’énergie.(([20] https://www.epa.gov/heatislands/heat-island-impacts))

La consommation d’énergie dans les îlots de chaleur augmente la demande de climatisation pour refroidir les bâtiments. Dans une évaluation d’études de cas couvrant des emplacements dans plusieurs pays, la demande d’électricité pour la climatisation a augmenté d’environ 1 à 9 % pour chaque augmentation de température de 2 °F [moins de deux degrés Celsius]. Les pays où la plupart des bâtiments sont climatisés, comme les États-Unis, ont enregistré la plus forte augmentation de la demande d’électricité. Les îlots de chaleur contribuent à des températures diurnes plus élevées, à un refroidissement nocturne réduit et à des niveaux de pollution atmosphérique plus élevés. Ceux-ci, à leur tour, contribuent aux décès et aux maladies liés à la chaleur tels que l’inconfort général, les difficultés respiratoires, les crampes de chaleur, l’épuisement par la chaleur et les coups de chaleur non mortels.

Le rayonnement micro-ondes affectera également un grand nombre de structures moléculaires dans les matériaux, ce qui augmente le risque d’incendie des bâtiments. Cela est dû aux éléments hydrocarbures dans les bâtiments qui se décomposent en raison du rayonnement micro-ondes modulé, ce qui provoque un échauffement localisé et la dégradation des matériaux. Le rayonnement micro-ondes à certaines fréquences excitera les molécules d’eau et s’il n’y a pas d’humidité disponible, d’autres molécules moins volatiles absorberont le rayonnement et commenceront à chauffer. Par conséquent, tout matériau qui a séché peut surchauffer et s’enflammer plus facilement dans un champ de micro-ondes, [ce qui représente] un type d’amorçage [de feu]. Les risques particuliers aux émissions de rayonnement 5G sont dus à la densification de masse proposée et à la dominance spectrale des émissions de rayonnement. En outre, tout objet métallique à l’intérieur d’un champ de micro-ondes peut présenter des propriétés diélectriques susceptibles de provoquer des étincelles, qui pourrait provoquer un incendie ; ceci est causé par une accumulation de particules chargées, une énergie qui produit un champ électrique concentré au bord du métal.(([21] https://engineering.mit.edu/engage/ask-an-engineer/why-cant-we-put-metal-objects-in-a-microwave/))

Ce sont tous des phénomènes scientifiques qui ont été ignorés par les régulateurs et l’industrie, mais le problème le plus alarmant, non reconnu et non réglementé est la fatigue des matériaux causée par le bombardement continu de la compression des données 5G et des champs d’énergie micro-ondes modulés (QAM) focalisés. La 5G nécessite une compression d’énergie beaucoup plus complexe et focalisée des paquets de données.

On ne saurait trop insister sur le fait qu’une fréquence spécifique pourrait provoquer la dissociation des structures moléculaires de matériaux de construction solides, d’œuvres d’art inestimables et de collections de vins, entre autres, en raison des impacts d’ondes croisées, actuellement non étudiés, de ces niveaux élevés d’émissions de rayonnement modulé en énergie dans l’air. Cette cacophonie de pollution par les rayonnements micro-ondes pourrait entraîner de graves pannes d’équipements plus importants, y compris le réseau électrique.  Les infrastructures critiques actuelles n’ont jamais été évaluées ou conçues avec cette valeur énergétique de vibrations pulsées dans l’air ajoutée au calcul de la fatigue des matériaux et à l’espérance de vie finale de l’infrastructure établie, y compris le réseau électrique.(([22] https://user.eng.umd.edu/~vlg/MSIC%20lectures.pdf))

Voir aussi : Dangers 5G, technologie sans fil de 5e génération. Impacts sur la santé et l’environnement.

Ce qui a également été découvert, c’est une capacité d’énergie latente inutile intégrée dans le réseau matériel 5G SMART IOT. Cette grande capacité pourrait facilement être utilisée pour une éventuelle attaque par impulsion électromagnétique (IEM) sur les villes et les populations.(([23] https://www.dhs.gov/news/2020/09/03/dhs-combats-potential-electromagnetic-pulse-emp-attack))

Cela dépendrait de l’interconnectivité connue et de l’accès à distance d’un réseau facilement piratable à tous les dispositifs d’émission dans le réseau 5G sans fil construit.(([24] https://www.itpro.co.uk/mobile-security/34807/5g-networks-are-vulnerable-to-hacking))

Les systèmes d’exploitation 5G ont déjà été compromis et pourraient poser un risque de sécurité important, car les IEM peuvent provoquer une perturbation majeure des systèmes de communication électromagnétique, du réseau électrique et du matériel électronique. Elles proviennent généralement de sources telles que le Soleil et un certain nombre d’armes développées.(([25] https://energsustainsoc.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13705-019-0199-y))

Il a été démontré que l’onde d’impulsion électromagnétique des essais de bombes nucléaires provoquait d’importantes perturbations du réseau électrique à de grandes distances. Quelque chose de similaire s’est produit lorsque la 5G a été activée en Corée du Sud en avril 2019 : elle a provoqué un certain nombre d’incendies dans la ville en raison de la défaillance documentée des transformateurs du réseau électrique. Le gouvernement et les médias sud-coréens ont fait passer cela comme ayant été causé par des incendies de forêt dans cinq villes distinctes simultanément dans tout le pays lorsque la 5G a été activée, mais cette cause présumée n’explique pas la perturbation du réseau électrique et la destruction du matériel critique du réseau électrique. Les risques IEM identifiés aux États-Unis démontrent que ce type de technologie 5G mal réglementée présente un risque potentiel dans le monde entier.(([26] https://www.doh.wa.gov/Portals/1/Documents/Pubs/320-090_elecpuls_fs.pdf))

Le récit des télécommunications pour la 5G n’est qu’une couverture de sa capacité et de son objectif futurs réels, comme le confirme l’absence totale de recherche sur les risques environnementaux et l’absence de couverture de responsabilité par les assurances pour les dommages. Le futur domaine de champ de bataille et le déploiement en cours de l’avancée technologique 5G incluent les armes 5G pour la guerre dans les villes et les campagnes. Le domaine comprend les technologies de guerre psychologique, y compris le contrôle et la diffusion d’informations via les médias sociaux pour masquer le véritable objectif de la 5G en tant que système de guerre.

« L’espace de mission de cinquième génération représente un nouvel environnement dans lequel les opérations futures auront lieu. La complexité du domaine est exacerbée par des acteurs incontrôlés et indéfinis qui dirigent ou influencent le récit. Le plus grand défi du nouvel espace de mission est l’érosion totale des concepts d’ennemi et de guerre elle-même. L’adversaire sera beaucoup plus ambigu et la guerre deviendra un processus insidieux conçu pour dégrader de l’intérieur plutôt que d’attaquer de l’extérieur ». (soulignement ajouté)(([27] https://irp-cdn.multiscreensite.com/26db15ee/files/uploaded/5GW%20Section1.pdf))

Les forces d’opérations spéciales débattent déjà des opportunités et des risques des réseaux IOT 5G, avec des assassinats par le biais des LOIS qui peuvent être utilisés pour éliminer des individus ciblés.

« L’adoption des métamatériaux a été la plus importante dans les communications, les antennes et les systèmes radar, avec les applications d’identification par radiofréquence (RFID) associées pour le marquage, le suivi et la localisation. Le passage aux communications 5G et aux capacités radar extraordinaires accélérera encore les développements, avec des ventes commerciales qui devraient dépasser 10 milliards de dollars par an d’ici 2030. Les métamatériaux font partie intégrante des futures antennes hautes performances, haute impédance, profil bas, conformes et fractales pour systèmes de communication et de radar. Il existe un potentiel immense pour des changements révolutionnaires dans les communications militaires et les systèmes radar grâce aux métamatériaux. En effet, à mesure que les métamatériaux s’intègrent de plus en plus dans les technologies d’antenne, ils réduiront les coûts du système, permettront des appareils plus petits avec des besoins en énergie réduits, faciliteront de nouvelles formes et facteurs de forme, et offrir des capacités de formation et de mise en forme de faisceaux plus agiles. »(([28] https://cgsr.llnl.gov/content/assets/docs/StratLatUnONLINE.pdf))

Le complexe militaro-industriel à travers le monde ne connaît que trop bien les avantages de l’utilisation de systèmes d’armes électromagnétiques pour l’interrogation du champ de bataille, à savoir la 5G, et ce depuis l’émergence de la technologie pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce qui est également bien compris, c’est le vaste corpus de données scientifiques publiées montrant les effets néfastes sur la santé et l’environnement des réseaux de télécommunications actuels. La 5G ajoute toute une série de risques supplémentaires pour l’environnement et la santé de la population.(([29] https://apps.dtic.mil/dtic/tr/fulltext/u2/a282886.pdf))

Ce n’est pas un argument qui peut être contesté aujourd’hui. La dérive des missions et la planification d’une guerre asymétrique et non conventionnelle dans les villes devraient être très préoccupantes, en particulier pour la population civile au cas où elle deviendrait la cible d’un régime technocratique et fasciste orwellien. Qui contrôlerait les radars d’interrogation urbaine et les systèmes d’armes aériennes à énergie dirigée ?(([30] https://media.defense.gov/2019/Apr/03/2002109302/-1/-1/0/DIB_5G_STUDY_04.03.19.PDF))

De nombreuses opportunités sont actuellement en cours de discussion dans l’industrie de la défense, en se concentrant sur la capacité des réseaux urbains 5G à étiqueter la population avec des antennes métamatérielles, tandis que les préoccupations et les risques sérieux sont apparemment ignorés.(([31] https://www.airuniversity.af.edu/Portals/10/AUPress/Papers/LP_0004_ELECTROMAGNETIC_DEFENSE_TASK_FORCE_2_2019.PDF))

Ces programmes et plans futurs présentent un risque important pour les libertés civiles, les infrastructures essentielles et l’État de droit.

Métamatériaux de vaccination — Champs magnétiques provenant de contamination par nanoparticules

Il a été démontré dans un certain nombre d’études que les vaccins contiennent des contaminants métalliques toxiques, y compris des niveaux «inexplicables» de contamination par les nanométaux.(([32] https://medcraveonline.com/IJVV/IJVV-04-00072.pdf))

Ce phénomène est loin d’être inexplicable si les chercheurs qui ont mené cette étude avaient eu connaissance des objectifs de l’industrie de la défense et des ingrédients métamatériaux pouvant être utilisés pour améliorer les technologies d’interrogation urbaine 5G, ainsi que divers autres projets de développement de nanomatériaux.(([33] https://link.springer.com/article/10.1007/s42452-019-0592-3))

Les métaux sont presque universellement réfléchissants par radar et sont donc visibles pour être utilisés comme moyen de détection d’objets. « Wetware » est le nom donné aux structures biologiques opérant dans l’espace du champ de bataille qui sont beaucoup plus difficiles à suivre et à tracer ou à attaquer à l’aide de LIDAR, de RADAR ou de DEW. Les métaux sont de puissants réflecteurs d’ondes électromagnétiques et permettent une détection et une résolution accrues des technologies d’interrogation sur le champ de bataille. Des formes métalliques spécifiques dans les polymères peuvent être utilisées pour leurs propriétés diélectriques afin de dévier et d’absorber la capacité de réflexion et d’interrogation des systèmes radar actuels.(([34] https://www.sciencedirect.com/topics/materials-science/radar-absorbing-material))

Cependant, sans utiliser cette forme précise et cette encapsulation polymère, la contamination métallique sous forme de métamatériaux permet une résolution plus élevée de la cible. Une fois la technologie du vaccin Covid-19 injectée dans le corps, l’acquisition cible de wetware est beaucoup plus précise et le domaine technologique peut être utilisé pour collecter des données biométriques. Il est envisagé que les appareils électroniques portables et qui peuvent être portés sur soi [comme une montre intelligente] qui sont actuellement utilisés pour connecter la personne au Cloud deviendront redondants en raison de ces avancées technologiques et d’autres. Le réseau de contrôle Neuralink utilise des antennes de nanotechnologie implantées qui peuvent collecter ces données et les télécharger sur le Cloud. Ces innovations vont bien au-delà de la phase de planification et font toutes partie du futur espace du champ de bataille.(([35] https://www.sciencealert.com/scientists-say-a-human-brain-cloud-interface-is-coming-this-is-what-it-could-be-like))

Les recherches du Dr Robert O. Young confirment que les injections de Covid-19 ont été entièrement chargées de métamatériaux, à savoir du graphène, des nanoparticules d’oxyde ferreux.(([36] https://www.drrobertyoung.com/post/transmission-electron-microscopy-reveals-graphene-oxide-in-cov-19-vaccines))

Cette découverte choquante est confirmée par nos propres recherches menées sur les victimes, ainsi que par des milliers de vidéos anecdotiques montrant des émissions de rayonnement électromagnétique, ainsi que des aimants et des objets métalliques réagissant aux sites d’injection des personnes vaccinées avec le sérum Covid-19. Parmi les autres biomarqueurs utilisés, citons le SM-102, qui est un phospholipide toxique présent dans les vaccins Moderna Covid-19, une luciférine synthétique qui améliore la luciférase d’imagerie par bioluminescence.(([37] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4026177/))

Les luciférines peuvent être activées à l’aide d’un rayonnement électromagnétique pour créer une bioluminescence du sujet. Les technologies de reconnaissance faciale, qui font partie de la boîte à outils de la technologie 5G, peuvent ensuite être utilisées pour suivre et tracer le sujet contaminé dans l’espace environnemental.

Les décès et les dommages biologiques importants dans la population causés par l’intervention médicale du vaccin expérimental à ARNm Covid-19 ont maintenant été documentés dans près d’un millier d’articles scientifiques publiés.(([38] https://www.saveusnow.org.uk/covid-vaccine-scientific-proof-lethal/))

Les injections de Covid-19 sont désormais liées à la coagulation sanguine, à la myocardite, à la péricardite, à la thrombose, à la thrombocytopénie, à l’anaphylaxie, à la paralysie de Bell, au syndrome de Guillain-Barré et au cancer, entre autres. Ceci est confirmé par des données scientifiques irréfutables et recueillies par le gouvernement auprès de la UK Health and Security Agency, qui montrent que les vaccins Covid-19 sont dangereux et inefficaces.

Symptômes du coronavirus COVID-19 radio-induit

La grande majorité des populations à travers l’Occident, en particulier celles de la communauté Five Eyes, l’alliance du renseignement Anglosphere regroupant l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et les États-Unis, ont été injectées à leur insu avec des antennes en nano métamatériaux et vont malheureusement subir des taux de mortalité accrus en raison des émissions de rayonnement réfléchissantes localisées du radar urbain 5G. Tous les symptômes connus du coronavirus peuvent être attribués à la pollution par les rayonnements ionisants et non ionisants.(([39] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30998908/))(([40] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3426842/))

La 5G a été identifiée dans un certain nombre d’articles publiés comme la cause réelle de la pandémie, dont le début a coïncidé avec la mise en marche du réseau 5G dans la province de Wuhan, dont la population venait d’être vaccinée contre la grippe obligatoire. La 5G a le potentiel de fournir des niveaux d’énergie ionisants qui entraîneraient une suppression du système immunitaire, laissant le corps à risque de maladie.(([41] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8580522/#))

L’agent pathogène Covid-19 n’a pas été isolé ou purifié et actuellement aucune agence gouvernementale ne peut fournir l’isolat ou la preuve de son existence réelle, à l’exception de la modélisation in silico [Par informatique] créée par l’Institut de Wuhan, qui est officiellement reconnu comme le complexe de laboratoires de recherche sur les virus le plus avancé de Chine. La Chine est signataire de la Convention sur les armes biologiques (BWC) depuis 1985 et, en 1993, a déclaré l’Institut des produits biologiques de Wuhan comme l’une des huit installations de recherche sur la guerre biologique couvertes par la BWC. Toute personne travaillant sur ou sur ce site serait légalement tenue de ne divulguer aucun secret survenant dans le cadre de son emploi dans cette installation et n’est donc pas libre de s’exprimer. Le laboratoire national de niveau 4 de sécurité biologique de Wuhan (BSL-4) est dédié à la recherche sur les maladies infectieuses graves. Il a le plus haut niveau de sécurité biologique et couvre de nombreuses biotoxines et des développements illégaux d’armes biologiques SARS-Cov-2 à gain de fonction, et a été la source des données initiales sur les agents pathogènes pour l’existence de Covid-19 et la réponse du programme de vaccination des entreprises pharmaceutiques internationales qui en a résulté. Par coïncidence, le test PCR n’a jamais été en mesure d’identifier un virus ou un agent pathogène vivant et constitue la base fondamentale des blocages à travers le monde, qui ont été utilisés avec un grand effet pour terroriser la population mondiale en lui faisant croire que Covid-19 existe en tant que virus vivant et que la seule stratégie de survie consiste à utiliser une technologie d’arme biologique déguisée en vaccin.(([42] https://telegra.ph/The-scam-has-been-confirmed-PCR-does-not-detect-SARS-CoV-2-02-08))

[Voir aussi :
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène
The Big Reset – Le documentaire non censuré sur la vérité de la pandémie
La Fin de la Théorie des Germes — Documentaire
Démantèlement de l’hypothèse virale
Les coupables de la crise corona sont clairement identifiés
Démontage de la théorie virale
Précisions scientifiques sur l’arnaque du test PCR
et plus généralement les articles du dossier Vaccins et virus]

Les Centers for Disease Control (CDC) ont maintenant retiré le test PCR en tant qu’outil de diagnostic, après qu’il ait été mal utilisé, ce qui prouve son utilisation délibérée pour créer la peur et la détresse parmi une population mal informée.(([43] https://www.cdc.gov/csels/dls/locs/2021/07-21-2021-lab-alert-Changes_CDC_RT-PCR_SARS-CoV-2_Testing_1.html))

Des chercheurs et des médecins du monde entier ont été bâillonnés, menacés et vilipendés dans les médias et discrédités en tant que théoriciens du complot par les gouvernements et leurs agents lorsqu’ils se sont prononcés pour s’opposer à ce programme transmondialiste. La déclaration de Great Barrington, avec plus de 800 000 signataires, a été ignorée et vilipendée par ceux qui poussent leur récit terrorisant. Il a été ignoré de manière déraisonnable afin que les populations occidentales puissent être terrorisées pour participer à la plus grande expérience médicale illégale et illicite de l’histoire du monde.(([44] https://gbdeclaration.org/))

Les humains augmentés augmentent la mortalité dans les champs de rayonnement 5G

Les humains augmentés et leur soi-disant amélioration biologique font déjà partie de l’agenda mondial connecté des gouvernements et des industries de la défense.(([45] https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/986301/Human_Augmentation_SIP_access2.pdf))

Il est étonnant de constater que, dans les démocraties représentatives du monde entier, cela se passe sans aucune consultation publique, sans aucun débat public de la part des participants à qui on a proposé cet agenda idéologique, technologique et politique.(([46] https://augmented-humans.org/))

On peut postuler que la seule raison que l’élite technocratique — y compris les forces motrices du Forum Économique Mondial (FEM) et des Nations unies (ONU) avec son Agenda 2030 — pourrait avoir pour cacher cet agenda numérique mondial connecté au public est qu’il la condamnerait et refuseraient d’y participer. Bien qu’il y ait des implications juridiques et légales évidentes et sérieuses autour de ce programme, l’accent devrait être mis sur les implications juridiques de l’utilisation de technologies biologiquement nocives qui auront un impact néfaste sur la santé, l’environnement et la mortalité. Il n’existe actuellement aucune donnée ou recherche crédible sur la sécurité montrant que le déploiement de cette technologie est sûr. Un autre exemple choquant de produit mis sur le marché sans normes de sécurité optique ni protocoles de test est celui des casques de réalité virtuelle (VR). Malgré le fait que le rayonnement optique artificiel est un danger environnemental et humain connu, ces casques nécessitent un grossissement du rayonnement optique comme affichage rétinien et confirment le mépris total de la sécurité et de la loi. Un autre exemple : la technologie montante de liaison neuronale nécessite l’insertion ou l’injection de nano-métamatériaux dotés d’une capacité d’antenne dans le cerveau et le corps des humains à travers la planète.(([47] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33431878/))

Il a déjà été démontré dans la littérature publiée que les nanomatériaux produisent des effets biologiques néfastes provoquant la mort cellulaire et des problèmes potentiels de fertilité.(([48] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30587973/))(([49] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19652459/))

Il est suggéré d’utiliser des nano-antennes pour recevoir et répondre à l’aide d’une compression cohérente de données QAM dans le corps, sans aucune donnée de sécurité correspondante, créant ainsi une population d’entités émettrices de rayonnements qui, selon certaines définitions légales, deviendraient des appareils électriques et ne seraient donc pas considérés comme humains. Les niveaux d’énergie de ces signaux cohérents proposés en provenance et à destination d’antennes placées dans le corps et le cerveau augmenteront les dommages cellulaires causés par les impacts des rayonnements provenant de l’extérieur du corps, dont la génotoxicité a déjà été démontrée.(([50] https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/em.22343))

Il a été démontré que les niveaux de modulation des appareils de communication mobiles de faible puissance fonctionnant dans le spectre des énergies non ionisantes provoquent des espèces réactives de l’oxygène (ERO) et sont génotoxiques pour les animaux dans la plus grande étude indépendante réalisée, l’étude du National Toxicology Program (NTP), dont les résultats sont soutenus par le plus grand nombre de publications scientifiques indépendantes. Ces études confirment l’effet génotoxique sur les animaux des expositions subchroniques au niveau des lignes directrices de l’ICNIRP. Les émissions urbaines de la 5G sont conçues pour fournir une exposition chronique aux rayonnements qui augmentera sans aucun doute les effets génotoxiques sur toute la vie biologique avec laquelle les rayonnements entrent en contact. Ces émissions de rayonnements dépassent largement le seuil de contamination de 6 minutes recommandé par l’ICNIRP pour certains spectres. Des preuves provenant de zones couvertes par les émissions de rayonnement moins puissantes et moins densifiées des réseaux 4G ont déjà montré des effets néfastes importants sur la faune et la flore.(([51] https://ehtrust.org/wp-content/uploads/Mt-Nardi-Wildlife-Report-to-UNESCO-FINAL.pdf))

Les organismes biologiques plus petits qui composent l’ensemble de l’écosystème sont moins protégés contre les émissions de rayonnement d’origine humaine et peuvent donc montrer des effets d’une manière plus visible et incontestable. Il a été démontré que le manque aigu de petits insectes est principalement causé par de nouvelles émissions de rayonnement artificielles expérimentales, y compris des diodes électroluminescentes (DEL) qui ont été peu étudiées pour leurs effets néfastes sur l’environnement.(([52] https://esajournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1890/14-0468.1))

L’ajout de nano-métamatériaux par le biais d’implants, d’injections et de contamination environnementale créera un environnement cytotoxique préjudiciable à toute vie biologique. La réflexion localisée des antennes de métamatériaux ou des entités vaccinées contaminées par des nanomatériaux s’ajoutera à une augmentation substantielle des expositions aux rayonnements, notamment dans les villes. La technologie de raccordement 5G peut désormais capturer et interroger de multiples points de données, des conversations, ainsi que des données biométriques corporelles et des mouvements 24 heures sur 24, tous les jours, au détriment des personnes vaccinées par le Covid-19 pour le reste de ce qui sera probablement une espérance de vie limitée, ainsi que des personnes incapables de se retirer de ces réseaux de rayonnement 5G et des environnements pollués par les nanoparticules.

Des champs magnétiques artificiels accompagnent l’onde du faisceau numérisé (QAM), ce qui augmente les émissions et crée une perturbation par vibration énergétique des particules de nano-métamatériaux dans le corps vacciné contaminé. Cela augmentera considérablement la cytotoxicité des technologies sur une population massive de personnes vaccinées qui ne se doute de rien.

Le mandat de cette expérience technologique sous la forme d’un vaccin qui augmente la stérilité et provoque la mort prématurée est une entreprise criminelle d’organisations et d’individus qui n’ont pas reconnu le développement compartimenté des systèmes d’armes nécessaires au programme de contrôle et de dépopulation planifiée. Les renseignements sur le dépeuplement massif ont été confirmés dans les cercles de la défense dès 2017 par le groupe de renseignement sur le matériel d’armement Deagel, qui a prédit plusieurs millions de victimes dans les pays occidentaux d’ici 2025.

L’ignorance ne devrait pas servir de défense à ces criminels, qui participent à une guerre asymétrique contre une population ignorante et terrorisée.

Les criminels peuvent être identifiés par leur mépris total des évaluations obligatoires des risques environnementaux et des normes de sécurité standard en ce qui concerne les technologies expérimentales et les principes de précaution qui devraient leur être appliqués.

Les données du gouvernement britannique montrent clairement que les vaccins expérimentaux ne fonctionnent pas comme un vaccin et présentent un risque important pour la population par des millions de réactions indésirables graves, y compris la mort. Bien qu’il n’y ait aucun avantage pour les enfants à leur injecter ce poison, les acteurs derrière cet événement meurtrier planifié ignorent la science et les données irréfutables alors qu’ils poursuivent leur programme de guerre secrète contre les plus vulnérables de nos sociétés.(([53] https://www.cdc.gov/vaccines/acip/meetings/downloads/slides-2021-06/04-COVID-Lee-508.pdf))

Le CDC admet les dangers mortels actuels posés aux jeunes par cette technologie expérimentale, sans données à long terme sur les dangers posés par ce déploiement d’armes biochimiques. À l’origine du mépris flagrant de toutes les obligations éthiques et juridiques se trouve l’ordre du jour primordial du champ de bataille militaire, qui dicte que la guerre doit maintenant être menée contre les populations civiles.

Conclusion

Pour citer Martin L Pall, PhD, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales à l’Université de l’État de Washington, « Mettre des dizaines de millions d’antennes 5G, sans un seul test biologique de sécurité, doit être l’idée la plus stupide que quiconque ait eue dans l’histoire. du monde ». Le professeur Pall a cependant tort : ce n’est pas une idée stupide mais un crime odieux si l’on comprend le mobile de ce déploiement. La 5G est un déploiement d’armes compartimenté se faisant passer pour une avancée technologique bénigne pour des communications améliorées et des téléchargements plus rapides. La fausse propagande mondialiste s’effondre avec un simple fait incontesté : leur brevet de test PCR pour Covid-19, qui a été déposé en 2015, n’a jamais été en mesure d’identifier un virus vivant, de sorte qu’il puisse être utilisé pour terroriser des populations ignorantes et sans méfiance à travers le monde pour qu’elles prennent un vaccin Covid-19 pollué par une technologie de nano-antenne pour connecter les victimes au réseau 5G.

Les technologies émergentes 5G, autonomes et de réalité augmentée, souvent qualifiées par les fabricants de « technologie tueuse », se révéleront être exactement cela. L’approche de laisser-faire adoptée par les organismes de réglementation et l’industrie des télécommunications a encouragé le mépris total des dommages biologiques connus causés par les niveaux croissants de rayonnements ionisants et non ionisants résultant du déploiement massif de ces technologies, qui ont été développées pour une utilisation sur le champ de bataille. Les organisations non gouvernementales, les individus et les groupes ont dû intenter une action en justice contre les organismes gouvernementaux de réglementation de la sécurité car ceux-ci ont ignoré le principe de précaution et ignoré l’exigence de normes qui sont indispensables en droit pour le développement de produits nouveaux et expérimentaux.

Toute la base de l’existence des organismes de réglementation a été corrompue par des criminels au sein de ces organisations qui ont détruit la confiance du public éduqué en eux.

Les exigences de sécurité de base ont été délibérément ignorées par l’industrie des télécommunications et les directives de l’ICNIRP ont été délibérément conçues pour semer la confusion chez ceux qui manquent de connaissances techniques.

Les données sur les effets indésirables du vaccin Covid-19 ressemblent à la destruction de l’Humanité alors que des millions de citoyens nord-américains meurent et sont blessés dans cette expérience médicale qui enfreint le Code de Nuremberg et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

Les niveaux d’émissions de rayonnement du réseau 5G dépassent empiriquement la résolution COE 1815 et confirment l’agression, causant des lésions corporelles réelles aux populations du monde entier. Le fait que les données vectorielles des vaccins Covid-19 aient été développées dans des laboratoires d’armes chimiques biologiques prouve qu’elles ne font que se faire passer pour des vaccins, les données émergentes sur la stérilisation, la mauvaise santé et la mort à travers l’Occident révélant leur véritable objectif. Le dépeuplement de ceux qui n’ont aucune connaissance de l’agenda meurtrier se poursuivra jusqu’à ce que les criminels impliqués dans ce meurtre de masse soient traduits en justice. Le réseau 5G a la capacité de cibler, d’acquérir et d’attaquer les vaccinés grâce à leur vaccin Covid-19 à antenne nano métamatériau.

Les systèmes d’armes létales autonomes (LAWS) exigent que les réseaux 5G maintiennent leur géopositionnement et naviguent dans leur environnement jusqu’à la cible ; ces armes ne peuvent pas compter sur les communications par satellite en raison du potentiel d’événements météorologiques défavorables et de la latence du signal pour perturber leurs signaux. Elles doivent donc disposer de réseaux 5G localisés pour l’environnement de champ de bataille urbain à venir, pour la capacité d’assassinat et pour la domination du champ de bataille dans les guerres futures prévues. Des acteurs voyous mettent en œuvre la Solution finale, un concept du Troisième Reich désormais actualisé par le FEM « Build Back Better », quatrième révolution industrielle contre les populations civiles, tel que proposé par l’industrie de la défense en violation des Conventions de Genève, ainsi que des lois et traités nationaux et internationaux .

Pour éviter tout doute, la définition d’une arme est un dispositif, un outil ou une action qui a été conçu pour causer des dommages physiques ou psychologiques en violation de la législation primaire.

La compartimentation du développement des systèmes d’armes a joué un rôle crucial en n’alertant pas les membres des autorités de réglementation et de l’industrie des télécommunications sur le véritable objectif et les intentions de ceux qui conduisent et financent en fin de compte le déploiement de la 5G et des armes chimiques biologiques se faisant passer pour des vaccins Covid-19 pour un grille de contrôle et de commande planifiée.

Le monde suit aveuglément les plans de l’élite technocratique et du complexe militaro-industriel-pharmaceutique pour éliminer un grand nombre de populations à travers le monde sans tenir compte de la législation primaire.

Les droits donnés par Dieu et les lois consacrées pour la protection des hommes et des femmes ont été ignorés par ces forces sectaires dans leur programme de dépeuplement, de stérilisation et de meurtres de masse.

La 5G est un système d’armes, un crime contre l’humanité si monstrueux que même une personne instruite trouverait cela incroyable au premier examen des faits.

La preuve prima facie [à première vue] de ce programme de dépopulation mondialiste est sans équivoque et devrait être testée devant les tribunaux afin que les conspirateurs impliqués dans ce plan meurtrier puissent être traduits en justice. C’est le plus grand crime jamais perpétré contre l’humanité et toute la création de Dieu.

Déclaration de vérité

Je crois que les faits énoncés dans cette déclaration de témoin sont vrais. Je comprends qu’une poursuite pour outrage au tribunal peut être intentée contre quiconque fait ou fait faire une fausse déclaration dans un document vérifié par une déclaration véridique sans une croyance sincère en sa véracité.

[Rapport original en anglais]


Mark Steele est directeur de la technologie chez www.saveusnow.org.uk, un parti de résistance à cette attaque criminelle contre l’humanité.

Il est l’inventeur et le rédacteur de brevets de l’affichage tête haute et des systèmes de visée d’armes. Il est ingénieur en développement de produits et expert en systèmes d’armes à énergie directe.

Cet article a été initialement publié sur For Life on Earth.

La source originale de cet article est Global Research
Copyright © Mark Steele , Recherche mondiale, 2022





Le prix de la Liberté : « lettre ouverte à Monsieur Macron »

[Source : place-armes.fr via profession-gendarme.com]

Non, je ne veux pas payer ce que vous appelez, à tort, « le prix de la liberté » et qui n’est que le prix de vos fautes, de votre aveuglement, de votre ambition.

Monsieur Macron vous avez décidé que nous devions payer le prix de la liberté !

S’il est incontestable que la liberté a un prix encore faut-il analyser où et par qui la liberté est menacée, qui sont les responsables des atteintes à cette liberté, qui en sont les défenseurs et finalement quel en est le prix et qui doit payer.

La liberté de la France est-elle menacée ? Celle de l’Allemagne ? De la Belgique ? De l’Italie ? De la Grande-Bretagne ? De l’Espagne ? La réponse est évidemment non.

VOS FAUTES

Oui votre responsabilité engagée dans cette crise et votre faute est énorme :

En 2014 à l’initiative du président F HOLLANDE, de la Chancelière A. MERKEL, du Président V POUTINE et du président ukrainien POROCHENKO, mais surtout, en l’absence des USA, sont signés les accords de MINSK II (suite à l’échec des accords de MINSK I). Ces accords resteront dans l’Histoire sous l’appellation « format NORMANDIE ».

Ces accords stipulaient principalement :

  • – un arrêt des combats entre l’armée ukrainienne et les séparatistes russophones de l’Est ukrainien (majoritaires dans le Donbass)
  • – un échange des prisonniers
  • – le retrait des armes lourdes
  • – l’ouverture d’un processus de large autonomie des zones russophones via une réforme constitutionnelle ukrainienne.

En ce qui concerne l’issue tragique que l’Europe est en train de vivre, quelque soient les responsabilités de V POUTINE sur lesquelles le peuple français n’a aucun pouvoir, en ce qui vous concerne VOUS ÉTIEZ RESPONSABLE de la partie incombant à la France que vous prétendez représenter : veiller au respect de ces accords. Vous ne l’avez jamais fait !

Il ne s’agit pas d’erreur, il s’agit d’une faute lourde, car VOUS ÊTES RESPONSABLE

Monsieur Macron, vous avez raté le rendez-vous avec l’Histoire. La place de la France historiquement a toujours été d’équilibrer les forces, de stabiliser l’Europe. Mais il est vrai qu’en faculté d’économie on apprend à faire de l’argent et on réduit l’histoire à une conversation de bistrot.

Cette place de la France, gagnée au prix de milliers de morts, de paroles données, d’engagements tenus vous aurait permis d’être l’arbitre ce cette crise, d’en éviter l’horreur qui vient, de remplir enfin le véritable rôle de la France. Pour cela il fallait s’élever au-dessus de la mêlée bêlante, tenir à distance les cabinets de conseils. Vous auriez laissé dans l’Histoire votre nom et probablement au parlement suédois.

Comment peut-on croire que l’on veut la paix en livrant des armes lourdes appartenant au peuple français sans même demander au parlement son aval ?

De quel droit engagez-vous notre pays, nos enfants dans une cobelligérance de plus en plus évidente ! Les conventions de La Haye de 1903 sont claires : Former des soldats d’un pays belligérant est interdit, laisser transiter sur son sol des armes d’un pays belligérant est un acte de cobelligérance. Que direz-vous aux Français si la Russie en conformité avec ces accords de La Haye en venait à frapper la France ? C’est au peuple français de décider, pas à vous !

N’est pas de Gaulle qui veut. Tous les cours de théâtre, même avec les meilleurs professeurs, ne pourront vous donner une stature internationale, car pour obtenir une telle stature il faut justement oublier le théâtre, la « com », le business et se plonger dans la raison et apprendre un minimum l’Histoire !

Le prix de la Liberté, comme vous dites, n’est qu’un camouflage de votre immense ratage. Vous ne pourrez pas longtemps mettre sur le dos de l’Ukraine tous les maux consécutifs à votre gestion désastreuse :

  • – Non, la crise des hôpitaux n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, la pénurie de médecins dans nos régions n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, la crise des Gilets Jaunes n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, les rodéos urbains mortels ne sont pas dus à l’Ukraine
  • – Non, la circulation de la drogue dans nos banlieues n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, l’effondrement moral de notre pays n’est pas dû à l’Ukraine
  • – Non, la désertion des enseignants n’est pas due à l’Ukraine
  • – Non, l’augmentation de la violence, les agressions, les meurtres ne sont pas dus à l’Ukraine.

Cela, c’est VOTRE bilan, l’Ukraine a bon dos. Elle est bien utile cette crise pour faire diversion !

Nous ignorions d’ailleurs que l’Ukraine était le premier producteur de chocolat (hausse du chocolat 14 % !), un grand producteur d’huile d’olive (hausse de 15 % du prix de l’huile d’olive), fabricant de moutarde et autres balivernes. Vous prenez les Français pour des gogos et pour le moment ça ne marche pas trop mal je dois le reconnaître.

Alors NON, NON et encore NON, je ne veux pas payer vos fautes et votre ambition

Ce que vous appelez hypocritement le prix de la liberté n’est que le prix de votre incompétence et de votre ambition !

Et puisque vous vous pensez chef de guerre, je vous dédie ces paroles du grand Georges Brassens :

« Ô vous les boutefeux
Ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers
Nous vous cédons le pas
Mais de grâce morbleu
Laissez vivre les autres
La vie est à peu près
Leur seul luxe ici-bas »

P Mulsant est ancien officier du renseignement intérieur