Les décisions gouvernementales n’ont d’ubuesque que l’apparence

Par Nicole Delépine

[Voir aussi sur Riposte Laïque (ripostelaique.com)]

Le théâtre du jeudi soir (de notre temps, c’était du samedi soir…)

Étonnée que les Français soient encore surpris des annonces en yoyo et manifestement délirantes, si on les regarde avec un œil sanitaire.

Mais pas d’étonnement pour tous ceux qui ont quitté la secte covid et ont ouvert les yeux après une sidération plus ou moins longue et la dissonance cognitive associée par les mesures volontairement contradictoires et inutiles, du masque sur la plage ou seul en forêt aux campagnes de tests PCR démontrés non fiables depuis de longs mois et multipliés dans les écoles.

Pourtant, on sait depuis près d’une année aussi que les enfants ne sont ni en danger, ni contaminants.

Alors que penser du scénario du jeudi, comme on regarde un feuilleton aux rebondissements multiples depuis des semaines. Mais le scénario est mauvais, les artistes amateurs et les conséquences tragiques. Ceux qui, curieusement, l’analysent sur le plan sanitaire ne peuvent que constater les incohérences et terminent leur discours par un sempiternel « je ne comprends pas ».

Et même si nos gouvernants ratent quelque peu la mise en scène, force est de reconnaître qu’ils suivent scrupuleusement le rapport 9 de Ferguson et les confinements successifs prévus. Pas de seconde vague en novembre, peu importe : on change la spécificité des tests (plus de CT de cycles d’amplification et donc plus de positifs) et des cas, mais Véran ne parle jamais plus que de malades même quand il ne s’agit que de cas, donc des bien-portants. Et puis, on multipliera les tests plusieurs fois par semaine chez les hospitalisés jusqu’à obtenir un positif, isoler le malade venu pour un cancer ou une infection abdominale. Privé de famille, de compréhension, de soins adéquats puisque transféré en unité covid, beaucoup mourront isolés, mal traités à tous les sens du terme et codés covid, évidemment, donc sans accompagnement ni avant ni après la mort…(([1] https://www.20min.ch/fr/story/coronavirus-ces-deces-qui-sement-le-doute-879843877850?utm_medium= et aussi les témoignages de Stéphanie bataille sur sud radio chez Bercoff))

De nombreux témoignages se multiplient atteignant même les chaînes télé, car la sidération se tassant, les familles réalisent, culpabilisent et parlent. Bref, la pseudo-seconde vague fut alimentée par toutes sortes de voies, telles les septicémies bactériennes ou à champignons provoquées par le port prolongé du masque, dont il est tabou de dire du mal, nouveau totem du pouvoir sanitaire.

La troisième vague prévue pour le confinement programmé en mars tardait à arriver, donc les tests antigéniques (encore moins fiables que les tests PCR habituels), ont été multipliés largement par notre Véran national qui a pu chaque jour depuis quelques semaines afficher des chiffres en hausse, discordant toutefois avec la courbe plate des décès. Mais qu’importe si – même des Blachier – questionnent sur les ondes officielles.  Enfin, lui et d’autres expliquent clairement aussi que si les lits de réanimation se sont remplis, c’est automatique si on en libère par exemple en supprimant les autres activités, on adapte les entrées pour remplir au moins à 90 %, ce qui est impératif pour garder son budget et son personnel.

« Il n’y a PAS de 3e vague !
Depuis le début de l’année seulement 96 morts/jour de plus que en 2019 année sans épidémie sur 2 065 morts/j en moyenne soit augmentation/2019 de + 4,6 % pondéré pour vieillissement population = + 3 % /2019
Vérifier ici : 
https://insee.fr/fr/statistiques/4923977?sommaire=4487854#figure1_radio2…Dr »

Peter Elbaz sur tweeter ce 19 mars.

Et cette réflexion de bon sens de dragonduclos :

« Nous sommes dans une situation inédite dans l’histoire médicale selon laquelle une “épidémie mortelle” n’est pas caractérisée par l’augmentation de la mortalité… »

L’application du projet OMS Davos se poursuit tant que les hommes se soumettront…

Que penser donc des mesures de confinement, dites de freinage ? Évidemment, elles ont deux portées majeures, continuer le conditionnement de la population à obéir, mais sans en faire trop car, évidemment, le Président craint à juste titre une explosion. Alors leur rendre une heure le soir, ce qui soulage effectivement, et voilà nos Français contents qui oublient tout le reste et… partent en province. Ils ont bien raison…

La deuxième conséquence majeure est la fermeture des PETITS commerces qui aboutira à la faillite de nombreux d’entre eux avec quelques suicides au passage, et réalisera ainsi l’objectif avoué, écrit dans le livre de Klaus Schwab LA DISPARITION DES TROIS QUARTS DES RESTAURANTS, BARS, ETC. AVANT JUIN 2021. Qu’on ne me parle pas de complot, les participants au forum de Davos ont parlé depuis des décennies de leur plan machiavélique fondé sur la numérisation à outrance et l’obéissance des peuples via les nouvelles technologies, leur nouveau Dieu.

Pour les plus crédules et/ou curieux, lisez le dernier livre paru en juillet 2020 et disponible gratuitement sur le web :
« Covid-19 : LA GRANDE RÉINITIALISATION ».

Vous y trouverez la disparition de la monnaie liquide et, à travers cette mesure, la perte totale de notre indépendance vis-à-vis des banques. Le passeport sanitaire en fera partie.

Ils n’ont pas encore gagné

Mais ils n’ont pas gagné encore, tous les totalitarismes s’écroulent et celui-là disparaîtra probablement avant d’être complètement développé ; il y a toujours des grains de sable qui s’accumulent progressivement pour devenir plage, voire montagne. La seule inconnue est le temps de son renversement et des victimes directes et collatérales induites par leur tentative de coup d’État mondial et sa durée.

Alors, cette épidémie de grippe comme une autre avec son lot de décès inférieur à d’autres grandes pandémies leur a donné l’occasion, provoquée ou non, de tenter d’appliquer leur projet funeste, révisé dans l’Event 2019 en novembre en utilisant leurs armes politiques via l’utilisation de mesures sanitaires que les bons peuples allaient gober, et que le FMI allait aider en donnant des subventions aux pays qui accepteraient les confinements (avouées par certains pays, probables dans les autres).

Ces confinements, couvre-feux et toutes mesures liberticides ruinant l’économie contribueraient donc à la disparition attendue des classes moyennes, transformant les individus de ces classes en esclaves modernes touchant le revenu universel (de l’ordre de 1 000 euros mensuels), ne possédant plus rien et louant appartement, machine à laver etc. avec, comme distractions, des émissions type téléréalité, etc. Certains trouvent d’ailleurs ces hypothèses alléchantes. Mais la sécurité et police à la chinoise qui l’accompagnent (car surveillent si on mérite bien ces avantages) ne nous enthousiasment guère. D’où beaucoup de grains de sable résistants.

Et le vaccin ?

Le Premier ministre a évidemment ressassé son obsession du vaccin, et innocenté l’AstraZeneca de tout péché, dont il savait que la commission de l’agence du médicament l’absoudrait… au moins un certain temps, celui d’augmenter largement les ventes. Notons que le 19 mars la HAS a précisé qu’il ne fallait pas utiliser ce vaccin chez les moins de 55 ans.

La présidente de l’EMA ne risquait pas beaucoup a priori de contrarier les labos dont elle est issue.

« Avant d’être directrice générale de l’Agence européenne des médicaments (EMA) qui vient de donner le feu vert à Astra Zeneca. Emer Cooke a travaillé à l’association européenne des groupes pharmaceutiques à Bruxelles, principal lobby de l’industrie pharmaceutique auprès de l’UE ».

(([2] @rifain_nouvelle sur Twitter (tu commences à comprendre, dit-il ?) ))

Alors, évidemment, en 48 heures (comment analyser des milliers de signalements en si peu de temps, l’EMA a tranché : “circulez il n’y a rien à voir”. Les médias devenus rapidement spécialistes de l’embolie pulmonaire nous l’ont bien expliqué. Il y en a autant chaque jour chez les citoyens normaux et les vaccinés : alors pourquoi chercher la petite bête.

« Le comité est parvenu à une conclusion scientifique claire : il s’agit d’un vaccin sûr et efficace », a déclaré la directrice exécutive de l’EMA, Emer Cooke, lors d’une visioconférence.

« Le régulateur européen, basé à Amsterdam, “a également conclu que le vaccin n’était pas associé à une augmentation du risque global d’événements thromboemboliques ou de caillots sanguins », a précisé Mme Cooke. « Ses avantages dans la protection des personnes contre le Covid-19, avec les risques associés de décès et d’hospitalisation, l’emportent sur les risques possibles ».

Curieux, déjà, ce commentaire qui devrait alerter les naïfs volontaires :

« les risques associés de décès et d’hospitalisation l’emportent sur les risques possibles ».

Sont-ils conscients, nos candidats  que même, à moins de 55 ans, on peut mourir d’un vaccin alors que la maladie  ne tue que les personnes âgées de 84 ans en moyenne et moins de 0,05 % de la population au total ?

Le problème est qu’il existe toujours des gens pour empêcher la terre de tourner en rond. Et, hop, un caillou de plus dans la chaussure de l’EMA :

Le responsable de l’enquête norvégienne confirme que le vaccin d’Astra Zeneca a provoqué des caillots sanguins rares dus à une réaction immunitaire inattendue – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

Le chef de l’enquête norvégienne et médecin Pal Andre Holme, qui a examiné les trois professionnels de santé hospitalisés, a confirmé que c’est bien le vaccin Covid-19 d’AstraZeneca qui a provoqué les caillots sanguins rares dus à une réaction immunitaire inattendue.

Auparavant, l’un des trois agents de santé admis au Rikshospitalet de Norvège est décédé. Ils ont tous été traités pour une maladie très rare. Ils sont arrivés avec une douleur aiguë ; ils avaient des caillots sanguins dans des endroits inhabituels, comme l’estomac et le cerveau.

« De plus, ils avaient des saignements et un faible nombre de plaquettes. En collaboration avec le département d’immunologie avancée des plaquettes de l’UNN, nous avons maintenant détecté des anticorps spécifiques contre les plaquettes qui peuvent provoquer une telle réaction, dont nous avons déterminé la cause », explique le chercheur.

« Nous avons la raison. Et il n’y a rien d’autre que le vaccin qui puisse expliquer la réponse immunitaire que nous avons observée. »

Holme insiste sur le fait que ce ne sont pas les anticorps présents dans le sang en général qui posent un problème. « Nous parlons d’anticorps très spécifiques ».

« On prend le vaccin pour obtenir une réponse immunitaire à ce contre quoi on doit être protégé. On obtient alors, entre autres, le développement d’anticorps. Certains anticorps peuvent alors réagir de manière à activer les plaquettes, comme dans ces cas-là, et provoquer un caillot de sang. Et comme ces anticorps sont à la surface, ils sont éliminés de la circulation, d’où un taux de plaquettes trop faible. »

Bref, en nous gardant bien de conclure dans une affaire aussi complexe de spécialistes, il est clair que le vaccin AstraZeneca n’est pas un bonbon sans risque et qu’il serait bien qu’on prenne le temps d’attendre. Mais la Bourse est pressée.

Bien d’autres sont inquiets sur l’avenir des vaccinés, au-delà des effets immédiats.

Et des twittos s’alarment : 

« Pourquoi les #média ne parlent-ils pas des décès dû aux #vaccin après #vaccination du #Pfizer #AstraZeneca #Moderna
À ce jour nous en sommes à 3 964 décès “officiels” soit + 16,95 % 
N’oubliez pas le facteur mensonge de la part des autorités
#StopCouvreFeu #StopConfinement » 

@AileaStick

et allez vérifier sur la base de données de l’EMA des effets indésirables même si c’est un peu ardu…

En tous cas, si vous aimez les vôtres, dites-leur qu’il est urgent d’attendre…  pour les quatre vaccins actuellement injectés en France… Qui vivra verra…

Nicole Delépine





De l’État profond au gouvernement mondial

[Source : Site officiel de Valérie Bugault (valeriebugault.fr) via reseauinternational.net]

par Valérie Bugault et Pierre Bergerault – TVL

Valérie Bugault, docteur en droit, ancien avocat fiscaliste, reconvertie dans la géopolitique juridique et économique.

Vous êtes l’auteur de plusieurs ouvrages « Du nouvel esprit des lois et de la monnaie » co-écrit avec Jean Rémy, « La nouvelle entreprise », « Les raisons cachées du désordre mondial » et « Demain dès l’aube… le renouveau » tous édités chez Sigest.

1) « La géopolitique est conçue comme l’étude des stratégies d’approche, d’attaque et de défense militaire d’un État vis-à-vis d’un ou de plusieurs autres ». Cette définition est-elle toujours de mise ?

Cette notion, la « géopolitque », a évolué deux fois au cours des dernières décennies sans d’ailleurs que les analystes en soient toujours clairement conscients :

  • À partir de la seconde GM et en particulier à partir de la signature des accords de Bretton Woods, le terrain de la « géopolitique » s’est déplacé du champ de bataille militaire vers le champ de bataille économique et monétaire et
  • Depuis quelques mois, nous assistons à une seconde évolution de la « géopolitique ». Le terrain économique et financier est en effet en cours de déplacement vers le terrain juridique. Le « droit » existait auparavant mais il n’était pas perçu comme enjeu majeur. Il était perçu comme un simple moyen d’action car les finalités du droit n’étaient plus discutées depuis trop longtemps. On arrive aujourd’hui à un moment particulier de l’Histoire où le droit va devenir, il faudrait dire « redevenir », le véritable champ de bataille, supplantant le domaine monétaire et économique, pour devenir le véritable enjeu de la géopolitique moderne.

En effet, outre sa fonction d’être un moyen d’action politique, le « Droit » en tant que « système » véhicule une culture, une conception du monde et de la vie en commun. Les décennies qui viennent verront la confrontation des systèmes de droit en raison du nécessaire renouveau politique.

Le « droit anglo-saxon » et le « droit continental » véhiculent une conception antagoniste de la vie en Société. Le droit britannique est, depuis le XVIe siècle, conçu comme une arme règlementaire au profit des puissants tandis que le droit continental traditionnel s’est développé, jusqu’à l’avènement du Code civil de 1804, comme un art politique : l’art d’améliorer la vie du groupe (c’est-à-dire de la Société), le moyen de pacifier les relations interpersonnelles en imposant aux « hommes de l’art » la recherche de justice.

Alors que le droit civil est le seul « Droit » à véhiculer le concept de justice, de vie en commun et in fine de civilisation, ce dernier est, malheureusement, en voie de fusion-absorption par le système britannique commercialiste.

Pour la France, et par extension pour le monde, l’enjeu majeur des prochaines décennies sera de réinitialiser notre droit civil en tant que « droit commun », lui-même développé autour du droit naturel.

2) « De façon subreptice et sournoise depuis le XVIIIe siècle, nous sommes collectivement entrés dans une ère qui interdit le libre arbitre humain au profit exclusif des puissances financières qui se sont emparées réellement et anonymement du pouvoir ». Comment ce changement de paradigme s’est-il opéré ? 

Ce changement de paradigme s’est opéré par la double prise de contrôle monétaire et politique par les puissances d’argent.

La prise de contrôle monétaire s’est faite de façon directe par la centralisation de la gestion monétaire dans les mains des banquiers au moyen de la création de « banques centrales ».

La prise de contrôle politique fut plus sournoise ; elle s’est réalisée par l’avènement et la généralisation d’un système politique axé autour du parlementarisme représentatif et d’une pseudo séparation des pouvoirs (qui est en réalité une disparition du pouvoir politique), dans lequel la vie politique a été captée par les « partis politiques ». Or, les partis obéissent à ceux qui les financent, ce qui a permis d’établir :

  • L’omnipotence hégémonique et anonyme des puissances financières et
  • La disparition des contrepouvoirs internes, qui devraient normalement structurer la vie politique.

3) Le contrôle de l’or opéré par les banquiers changeurs du Moyen-âge se terminera, dites-vous par un gouvernement mondial dictatorial de nature technocratique entièrement dirigé par les puissances financières dominantes. Que répondre à ceux qui voient là une vision simpliste, affirmant que toutes les nations n’ont pas intérêt à se fondre dans une structure mondiale ? 

Aucun peuple, aucune Nation, n’a « intérêt » à se fondre dans une structure globale dominée par les financiers. La volonté populaire n’entre pas en ligne de compte car tout est organisé de façon opaque, par le biais du mensonge, on fait passer des choses en prétendant qu’elles sont l’inverse… Ce pouvoir hégémonique s’est toujours imposé sans demander l’avis des peuples, par la corruption, l’illusionnisme et le mensonge !

À partir du moment où la vie politique est captée par les puissances financières – ce qui est vrai de la très grande majorité des pays du monde – l’intérêt commun des dirigeants à se fondre dans une structure mondiale dominée par les financiers est de facto, par principe, établi. Seuls des incidents mineurs lié à l’existence d’intérêt personnel des uns ou des autres doivent être contournés par les globalistes afin d’établir leur projet de gouvernement mondial totalitaire.

4) Au-delà d’imposer leur empire politico-financier, vous affirmez que les tenants d’un Nouvel Ordre Mondial souhaitent édicter une religion mondiale. Quels en seraient les dogmes ?

Je ne suis pas spécialiste des religions mais il me semble que cette religion existe déjà en filigrane : culte de l’argent, concurrence de tous contre tous, métissage de tous les monothéismes en un seul magma synthétique (sur le modèle des produits financiers).

La laïcité aura été un moyen de détruire le pouvoir spirituel en Europe et non, comme on pourrait le croire, un moyen de neutralité bienveillant. Or, faire disparaître le pouvoir spirituel a eu en réalité à la fois pour cause et pour conséquence de faire disparaître tout contrepouvoir politique à la toute-puissance des financiers.

Un autre moyen de destruction du pouvoir spirituel aura été l’exacerbation des antagonismes entre les trois monothéismes. La « religion mondiale » aura été imposée par la manipulation à l’extrême des anciens monothéismes en montant les uns contre les autres. Les dominants financiers ont utilisé, une fois de plus (on ne change pas une méthode qui marche), le principe de bonne politique consistant à « diviser pour mieux régner ».

En montant les religions les unes contre les autres, ils réussissent à créer un vide spirituel dans lequel ils vont engouffrer leurs propres croyances, qu’à vrai dire je ne suis pas sûre qu’il faille appeler « religion ». En effet, lesdites croyances ressemblent plus à la domination du mal absolu qu’à une quelconque spiritualité véhiculant des principes de « vie en commun » que les religions traditionnelles portent en elles. Peut-on appeler « religion » une croyance de quelques hommes qui consiste à :

  • Estimer que la population mondiale ne doit pas dépasser 500 millions d’âmes (Georgia Guidestones) ;
  • Pirater le fonctionnement intime (génétique) du vivant (Trans humanisme) pour permettre la vie éternelle à ceux qui resteront sur cette terre ?

Alors même que toutes les religions ont, jusqu’à ce jour, respecté le droit naturel supérieur, une croyance en la toute-puissance de l’homme, censé devenir éternel, ne me semble, après réflexion, pas devoir être désigné du terme de « religion ». Cela ressemble davantage à une secte sataniste qu’à une religion stricto sensu.

5) Pourquoi voyez-vous dans le droit anglo-saxon et la City de Londres l’alpha et l’oméga de cette volonté mondialiste ?

L’émancipation en 1531 de la papauté par le roi Henri VIII d’Angleterre au moyen de la création de l’église réformé (à mi-chemin entre protestantisme et catholicisme) sous la houlette de l’archevêque de Cantorbéry, nommé par le Roi, a modifié fondamentalement la façon de concevoir le droit en Angleterre. Le droit anglais est devenu l’apanage du seul pouvoir temporel (cf. pour le catholicisme l’équivalent de 1531 est 1929 et les Accords du Latran), autrement dit, un simple instrument de puissance dans les mains du détenteur du pouvoir temporel, d’abord identifié par le Roi puis par les puissances financières.

Le développement des visées impériales britanniques, cristallisées sous Cromwell (1599-1658) par l’établissement d’un « Commonwealth républicain » [Cf. wikipedia.org/wiki/Oliver_Cromwell], a acté la suprématie du pouvoir économique et monétaire sur le pouvoir politique.

La puissance financière est à l’origine du développement de l’empire britannique et le droit fut son arme de domination. C’est précisément cette conception, très affairiste et utilitariste, du « droit » qui s’est imposée sur la scène internationale tout au long des XIXe et surtout XXe siècles. Nous sommes ici dans un contresens par rapport à ce que signifie traditionnellement la notion de « Droit », ce type de normes est un « droit » qui n’est ni « droit » ni du « Droit ».

6) Vous dites que le droit anglo-saxon aurait pris le pas sur notre droit continental mais en quoi ce droit continental est-il différent du droit anglo-saxon ?

Tous les développements juridiques sur la personne, les rapports de l’individu au groupe, à la puissance et à l’autorité ont été formalisés, conceptualisés par les grands légistes de droit canon (penseurs catholiques) tout au long du Moyen-âge et en particulier au haut Moyen-Âge avec Saint-Augustin, puis, à partir du XIe siècle avec l’évêque Fulbert (1006 – 1028), le Décret de Gratien 1140, Saint Thomas d’Aquin (1225 – 1274) au XIIIe siècle… [Cf. cairn.info/la-formation-de-la-pensee-juridique-moderne ; cours.unjf.fr/repository/coursefilearea ; books.openedition.orgjstor.org/stable]. Le droit canon ou, plus précisément, son métissage avec les apports structurels du droit romain, est à l’origine du développement de « la civilisation européenne ».

Or, le droit britannique s’est, à partir de 1531, émancipé des apports du droit développé sur le modèle ci-dessus décrit pour se fonder sur la suprématie maritime et commerciale propre à servir le développement impérial et les intérêts financiers dominants qui le supportait.

À la même époque, le droit continental est, tout au contraire, resté fondé sur un droit commun de nature civile issu de l’équilibre des forces entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel. Les choses ont commencé à changer sur le continent européen à partir de la Révolution française – qui a beaucoup affaibli l’Église catholique – jusqu’à 1929, date des accords du Latran, qui correspond, en Europe et pour le monde catholique, à ce que fut l’année 1531 pour l’Angleterre : la soumission définitive et radicale du pouvoir spirituel, via Mussolini, au pouvoir financier mené par la City.

Tout au long des XIXe et XXe siècles, la puissance de l’empire britannique n’a fait que croître pour finalement se transférer dans l’empire américain, lequel a utilisé les mêmes armes monétaire, économique et juridique en les déployant partout dans le monde grâce à sa puissance de frappe militaire et financière.

C’est la raison pour laquelle toutes les institutions internationales ou supranationales nées au cours du siècle passé – parées pour la façade et très hypocritement de vertus humanistes ou d’une prétendue pacification du monde – n’auront finalement été que des appendices, des projections mondiales, de la puissance financière des banquiers globalistes apatrides (BRI, FMI, banque mondiale, OCDE, ONU, Union européenne, OMC, OMS…).

7) Comment se traduit concrètement cette soumission du droit continental au droit anglo-saxon ?

Cette soumission s’est réalisée, au fur et à mesure du temps, en quatre grandes étapes, qui furent des attaques en règles contre le Droit continental traditionnel :

  • La première attaque est d’ordre institutionnel, elle concerne la méthodologie du droit avec l’instauration d’un parlement dont la seule mission est de « créer » du droit, ce qui va à l’encontre de la mission traditionnelle du droit continental, qui comportait des règles simples et peu nombreuses.
  • La 2ème attaque est d’ordre conceptuel : avènement de la théorie pure du droit d’Hans Kelsen (1881 – 1973) qui impose un droit positif émancipé des principes du droit naturel [Cf. wikipedia.org/wiki/Hans_Kelsen].
  • La 3ème attaque est à nouveau d’ordre institutionnel : avènement des institutions européennes, dominées par le « principe réglementaire » issu des multinationales et véhiculé (ne l’oublions pas !) par les pouvoirs exécutifs des principales puissances économiques de l’Union. Ce système aggrave considérablement et à dessein la confusion des genres entre « règlementation professionnelle » et « Droit ».
  • La 4ème et dernière attaque est à nouveau d’ordre conceptuel : il s’agit de « moderniser le droit français », c’est-à-dire qu’il s’agit de transformer le droit civil en droit commercial (sur le modèle du droit de propriété économique) de façon à le rendre compatible avec le droit anglo-saxon, d’essence commercialiste. Il s’agit aussi de financiariser et opacifier ce nouveau « droit commun commercial ». Ce qui se traduit en termes de droit positif par toujours plus :
    • d’anonymat capitalistique et contractuel,
    • d’irresponsabilité juridique des dirigeants et décideurs réels,
    • de disparition de la corrélation entre responsabilité et pouvoir,
    • d’accaparement,

La disparition « de fait » (de facto) des libertés, inhérente à la domination économique, deviendra, par un glissement appelé (par les partisans du globalisme) « réalisme juridique », une disparition « de droit » (de jure). C’est ainsi que l’hégémonie financière se traduira fatalement, tôt ou tard, en droit positif par la suppression :

  • de la liberté d’expression,
  • de la propriété privée.

8) Vous évoquez l’intrusion de la fiducie en droit français à la fin des années 2000 grâce à une pression sur les élus de la République… En quoi consiste l’opération de la fiducie ?

Il s’est agi de permettre sur le territoire français des opérations patrimoniales faisant intervenir trois personnes différentes : le constituant, le fiduciaire et le bénéficiaire.

Techniquement, l’intervention d’une tierce personne gestionnaire, appelée trustee ou fiduciaire, permet de rendre discrètement anonyme le nom du bénéficiaire réel des opérations réalisées sous fiducie. La fiducie introduit une dose supplémentaire de confusion dans la responsabilité juridique qui incombe aux décideurs économiques. Le droit français était beaucoup plus clair sur les responsabilités lorsque les parties à un contrat d’organisation patrimoniale étaient identifiées clairement comme cédant et cessionnaire d’un bien ou d’un droit, ou comme bénéficiaire et débiteur d’une sûreté. La fiducie introduit un degré d’opacité dans la responsabilité juridique en matière de gestion patrimoniale. Ce n’est pas un hasard si les dominants financiers ont utilisé le trust et non le droit civil français pour organiser le contrôle et la circulation des capitaux dans le monde entier.

Politiquement cette intrusion répondait aux besoins de la liberté de circulation des capitaux imposée par l’ordre économique mondial, c’est-à-dire par les tenanciers des paradis fiscaux anglo-saxons. L’opération s’inscrivant, rappelons-le, dans le contexte de la disparition des paradis fiscaux à comptes numérotés, qui étaient des « corsaires juridiques » sous contrôle de certains États, au profit des paradis terrestres hébergeant des trusts anonymes. Pour être tout à fait claire, on identifie ici un plan organisé et prémédité, que l’on pourrait appeler « complot », puisque l’intervention de la fiducie, en France en 2007, a précédé les grandes manœuvres géopolitiques lancées par l’OCDE en 2009, avec Nicolas Sarkozy en tête de pont, tendant à liquider les paradis fiscaux fondés sur les comptes numérotés. « L’a-France » est, très souvent, dans le wagon de tête des félonies politico-juridiques ; mais elle n’est pas la locomotive de ces manœuvres.

L’intervention de la fiducie par la loi Marini du 19 février 2007, qui est une modification législative majeure, s’inscrit dans le contexte de la vague scélérate de « modernisation du droit français » consistant à rendre le droit civil compatible avec le droit anglo-saxon d’essence commercialiste.

Enfin, il faut remarquer la concomitance historique entre la trahison juridique que fut l’introduction, le 19 février 2007, de la « fiducie » en droit français et la trahison politique que fut la signature, le 13 décembre de la même année, du Traité de Lisbonne par les chefs d’État ou de gouvernement des 27 États membres de l’Union européenne. Rappelons que cette Trahison politique fut actée par les parlementaires français en 2009, lesquels ont ratifié ce traité signé en 2007 alors même que le peuple français avait rejeté, en mai 2005, la Constitution européenne, version initiale quasi identique dudit Traité. Nous avons ici, soit dit en passant, une magnifique application – un cas d’école – du fait que le principe du parlement dit représentatif existe à la seule fin de domestiquer la volonté populaire (ce que dénonçait déjà en son temps Jean-Jacques Rousseau !).

La trahison juridique n’est jamais très éloignée de la trahison politique ; ces deux « félonies » fonctionnent en osmose.

9) Drôle de découverte : La République française est, selon « société.com », site web d’informations légales sur les entreprises françaises, enregistrée à l’INSEE d’une façon similaire à une entreprise commerciale. Qu’est-ce que cela signifie ? (un numéro SIREN (100000017), numéro SIRET, réservé aux entreprises (10000001700010), un numéro de TVA intracommunautaire (FR15100000017))

Cela signifie que nous sommes anglo-saxonnisés !

Cela signifie que nos institutions civiles et politiques ont vocation à devenir, sur le modèle britannique, des institutions commerciales, ce qu’elles n’ont historiquement, politiquement et philosophiquement JAMAIS été ni dans notre pays, ni sur le continent européen, ni dans tous les pays ayant adopté notre système de droit continental.

À cet égard, je voudrais rappeler que la dénonciation, à grands cris, par le milieu des affaires, de « l’extraterritorialité du droit américain » qui veut mettre la main sur les multinationales dites françaises et le mutisme intégral de ce même milieu face à la colonisation forcée de notre droit par le droit anglo-saxon a quelque chose de grotesque qui s’apparente aux « Précieuses ridicules » de Molières.

Ce deux poids deux mesures des milieux des affaires, qui poussent des cris d’orfraie et appellent dans un cas au « patriotisme économique » alors que, dans l’autre cas, ils s’écrasent littéralement pour ne pas dire qu’ils rampent en pratiquant même la surenchère des mesures, est finalement assez comique à observer ! Les acteurs économiques, qui ont eux-mêmes trahi et vendu leur « système de droit », appellent ce dernier à la rescousse dès qu’ils sentent, sur eux-mêmes, les premiers effets de leur trahison ! Rappelons que « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».

L’hypocrisie endémique, liée à l’esprit de collaboration, traditionnellement très prisée des « dirigeants français », a définitivement condamné les milieux juridiques français à finir, sauf improbable sursaut, dans les poubelles de l’histoire…

10) « Les puissances financières anonymes ont juridiquement développé un système économique mondial de type monopolistique qui leur permet de capter et contrôler toutes les technologies ; technologies qui deviennent, dans leurs mains, des armes employées contre les peuples ». Au-delà de la censure qu’utilisent les GAFAM, jusqu’où ces armes peuvent être utilisées ?

Levons une ambiguïté : ce système est couramment appelé, à tort, capitaliste. À tort car il ne s’agit pas, et ne s’est jamais agi, d’une idéologie mais d’une volonté d’hégémonie politique des banquiers, ce qui est très différent.

Le terme « capitalisme » organise une confusion volontaire en parant une volonté bancaire hégémonique d’oripeaux intellectuels qui a permis de justifier :

  • le développement de l’anonymisation des décideurs ;
  • le développement subséquent de la déresponsabilisation juridique des décideurs ;
  • le développement de la dérégulation, c’est-à-dire de la disparition du « droit » remplacé par de la simple « règlementation » adossée à l’idéologie de la « liberté du Commerce ». Une fois encore la liberté du commerce ne signifie qu’une seule chose : la mise en esclavage des petites entités économiques par les grosses ;
  • la création d’énormes conglomérats économiques appuyés sur les banques et dont la seule vocation est l’accaparement des richesses ;

Le terme même de « capitalisme » est une escroquerie destinée à justifier intellectuellement, c’est-à-dire à cacher aux yeux de tous par de savantes constructions fondées sur des postulats erronés ou biaisés, l’accaparement opéré par les puissances financières. OR, l’accaparement est incompatible avec la civilisation. Toutes les civilisations de l’Histoire humaine ont lutté contre l’accaparement. Et justement, le « capitalisme » a rendu l’accaparement légal et légitime !!!

On se situe avec le prétendu « capitalisme » qualifié de « liberté » dans le même rapport d’illusionnisme et de domination qu’avec le « parlementarisme représentatif » qualifié de « démocratie » : une imposture pure et simple !

11) Les dominants financiers, dites-vous, n’ont jamais caché leur volonté et motivation génocidaires. Volonté que vous désignez sous l’appellation de « dette de sang ». Expliquez-nous ?

Plus exactement, j’ai dit que, depuis l’avènement du Club de Rome, les dominants financiers ne cachent plus leur volonté génocidaire.

Par ailleurs, il faut se souvenir qu’au-delà du génocide, il est surtout question du lien indéfectible entre développement des puissances financières et esclavagisme des masses. À titre d’exemple : l’État du Delaware aux États-Unis n’a accepté (et il fut le dernier État à le faire) de renoncer à l’esclavage que pour devenir un « paradis fiscal ». La dette est un puissant moyen de domination car, comme l’a si bien dit Napoléon : « La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit ».

Une fois que vous êtes englués dans les liens de la dette, vous ne pouvez plus rien refuser à votre/vos créancier(s), surtout si ce dernier s’est arrangé pour contrôler le pouvoir législatif de façon à organiser son anonymat !

Tout cela n’a pu se produire que parce que le concept de « personne morale » (sic), organisée sur le modèle capitaliste Britannico-hollandais (en opposition au modèle de la participation ou de la cogestion), est intervenu pour cacher le nom véritable des quelques personnes physiques qui contrôlaient in fine ce système organisé par le « droit » dans un ballet très structuré de clair/obscur.

12) Pourquoi dites-vous qu’il est inutile de dénoncer un gouvernement des juges »? (sous la dépendance du pouvoir en place, en l’occurrence le pouvoir financier)

Car c’est en réalité l’intégralité de l’appareil d’État qui est au service, via le partis politiques, du pouvoir financier ! Le prétendu pouvoir des juges fait partie intégrante du pouvoir exécutif et donc de l’appareil d’État. Parler de « gouvernement des juges » c’est vraiment l’arbre qui cache la forêt ! L’imposture politique élevée au niveau de « grand art », du pur illusionnisme !

13) Pour vous, la contestation de l’actuel pouvoir français, illégitime, dictatorial et outrancier, est nécessaire et même indispensable. Que pensez-vous de la gestion gouvernementale du covid ?

Plus précisément, je dis que l’intégralité de l’appareil d’État est aux mains des puissances financières. Nos institutions politique ont organisé consciencieusement, bien que discrètement, la disparition de tout contrepouvoir interne.

L’absence de contrepouvoir interne, initiale et consubstantielle à nos institutions, a été mise en évidence par la disparition du contrepouvoir politique externe que constituait l’existence d’un « bloc de l’Est ». IL FAUT maintenant LE CONSTATER.

Or, une organisation politique sans contrepouvoir est antinomique non seulement avec une quelconque démocratie, avec la liberté individuelle et collective mais aussi et surtout avec le concept même de CIVILISATION.

Les mesures législatives et règlementaires prises, à l’occasion de la crise covidique, par les « autorités chargées de la gestion du territoire français » (il ne s’agit pas à proprement parler de personnel politique puisque les « gouvernements » ne sont plus des « entités politiques ») s’inscrivent évidemment dans cette tendance lourde de la toute puissance financière.

14) Vous jugez la contestation du pouvoir nécessaire pour ne pas nous voir imposer le fameux Great Reset ? Quelle définition donnez-vous à ce projet d’agenda proposé par le président du Forum économique mondial, Klaus Schwab ? (projet monétaro-politique) ; Pour faire face à cette Grande Réinitialisation, à ce gouvernement mondial, vous proposez de remettre les institutions politiques et étatiques au service de la population, vaste programme. Mais avant cela, comment amener cette population à prendre conscience de sa servitude ? (Modèle financiariste contre modèle politique)

Le forum de Davos via son directeur Klaus Schwab, lequel s’est récemment fait l’écho officiel (à grand renfort médiatique) du « Great Reset », est le dernier avatar de la prise de pouvoir mondiale par les puissances financières globalistes. Cette prise de pouvoir, qui s’inscrit dans une dimension historique pluri-centenaire, arrive aujourd’hui à maturité.

Dans ce contexte, le seul moyen pour les peuples, de s’opposer à l’inéluctabilité de leur mise en esclavage, est de reprendre le contrôle de leurs institutions, lesquelles sont aujourd’hui fondées sur l’imposture politique. Retrouver des institutions politiques signifie mettre fin à l’hégémonie mondiale des puissances financières. C’est aussi simple que cela. Mais pour y arriver, il faut avoir une vision claire des forces en présences et des enjeux civilisationnels qui en découlent.

Les gens doivent prendre l’habitude de raisonner par eux-mêmes, de confronter leurs intérêts et ne plus se laisser manipuler par l’avalanche de « mots » dépourvus de sens que les dominants financiers leur imposent, générant volontairement une variété infinie de « maux » politiques et sociaux. Lorsque les politiques, médias ou « sachants » universitaires et autres experts de plateaux parlent de « liberté », il faut aujourd’hui comprendre « servitude ». La liberté, lorsqu’elle existe, n’a pas besoin d’être mentionnée à tout bout de champ. On ne parle des choses que lorsqu’elles ont disparu !

Il est temps d’instaurer une organisation sociétale dans laquelle tous les intérêts catégoriels traversant la Société seront politiquement représentés. Ce qui signifie qu’il est temps de se séparer de nos systèmes politiques actuels, pures impostures politiques, dans lesquels les seuls intérêts politiquement représentés sont, via les partis politiques, les intérêts financiers supérieurs. Je renvoie les auditeurs intéressés à mes travaux sur la rénovation institutionnelle (voir mon site internet et mes différents ouvrages), c’est-à-dire à ma proposition de réinitialisation de l’État telle qu’elle figure sur mon site et telle qu’elle est décrite dans mes différents articles.

15 et 16) Vous avez récemment lancé sur votre blog un cercle de réflexion que vous avez appelé « Révoludroit » pour « un droit au service des humains ». Qu’est-ce que c’est ? Vous dites qu’il faut réactualiser les fondamentaux du Droit, avec une réforme du droit civil (contrat, responsabilité, famille, respect du vivant), économique (droit de l’entreprise à nouveau compris comme une institution et réhabilitation de la monnaie) et pénal. Quelle forme devra prendre cette réforme ?

L’ambition à terme est de faire de RévoluDroit une école de droit alternative. Cette initiative a également pour vocation de préparer l’avenir institutionnel et juridique.

RévoluDroit s’adresse principalement aux juristes afin de rétablir un système de droit digne de ce nom, fondé sur un droit commun (le droit commun est civil ou n’est pas !) adossé au droit naturel, lequel doit être réévalué à l’aune de nos connaissances, scientifiques et humaines, actuelles.

Mais RévoluDroit s’adresse également à toute personne qui pourrait organiser des débats, physiques ou dématérialisés, afin de diffuser dans le public la réforme des institutions et de l’entreprise que j’ai élaborées et que je préconise hautement de mettre en œuvre. L’enjeu de cette mise en œuvre est, n’ayons pas peur de le dire, la survie de l’humanité.

Les auditeurs pourront trouver sur mon site internet, en première page, le schéma de la nécessaire réforme institutionnelle.

Quant à la, non moins nécessaire, réforme de l’entreprise, elle correspond à mon travail de thèse, vulgarisé dans mon livre « La nouvelle entreprise ». Il s’agit, in fine, de mettre en musique juridique le concept de « participation » qui, rappelons-le, trouve sa première manifestation dans la doctrine sociale de l’Église élaborée au XIXe siècle. Cette réforme est tout à fait fondamentale car elle seule permettra de rétablir l’équilibre entre les rapports de force, équilibre que l’imposture du « capitalisme » a volontairement rompu à la seule fin – et les français doivent enfin le comprendre – d’hégémonie politique des puissances financières.

Il n’y a que des perdants à ce jeu de dupe que les puissances financières dominantes appellent fallacieusement « capitalisme » et qui ne sert qu’à monter une partie de la population (ceux qui détiennent un peu d’argent) contre l’autre (ceux qui ne détiennent que leur force de travail). Finalement tout le monde appartient forcément, à un moment ou à un autre, à la catégorie des perdants du « capitalisme », y compris, et peut-être en premier lieu, les grands capitaines d’industrie qui se sont tous plus ou moins fait vampiriser par le jeu de la haute finance prédatrice.

Ce jeu, appelé « capitalisme » est un jeu de dupe pour plusieurs raisons :

  1. Il habille d’honorabilité des pratiques de pures prédations non seulement économiques mais aussi et surtout humaines avec le brevetage et la commercialisation du vivant ;
  2. Il fait passer pour « la liberté », ce qui n’est que la « liberté du commerce », qui se traduit par la simple loi du plus fort dans la savane capitalistique et financière ;
  3. Il est instable par nature: les règles du jeu sont toujours susceptibles de changer brutalement en fonction du seul intérêt, bien compris, des seules puissances financières dominantes. Les partisans des petites crypto-monnaies privées risquent, bientôt, de le découvrir à leur dépens. Car lorsque les dominants financiers décideront de mettre fin à ce qu’il faut considérer comme une expérimentation grandeur nature, toute l’armada juridique de répression de l’émission de fausse monnaie est prête à être mis en œuvre. A minima, ces cryptomonnaies ne pourront plus être converties en monnaies légales. Ce qui, d’ailleurs, peut s’avérer être à double tranchant pour le pouvoir actuel. Néanmoins, le pouvoir en place aura, fatalement, le dernier mot car il contrôle, politiquement et militairement, l’émission énergétique nécessaire au concept de cryptomonnaie.

En conclusion, j’insiste lourdement sur le fait que toutes les catégories – y compris les chefs d’entreprises (petites et moyennes) et les gens ayant fait des « économies » (plans d’épargnes, assurances-vie…) – ayant cru bénéficier de ce jeu fallacieusement appelé « capitalisme » se retrouveront immanquablement flouées à un moment où à un autre. Il est temps de le comprendre !

Il est surtout temps de changer de paradigme socio-politique, de passer de l’imposture à la réalité, de passer de la domination à la protection du vivant, de passer de l’excès de division à la réinitialisation de la vie en commun, c’est-à-dire de « retrouver le chemin de la civilisation ». Rejoignez RévoluDroit pour préparer la suite…




Vaccins et traitements : les masques tombent et vont tomber

[Source : Le quotidien du médecin]

Par Gérard Maudrux

Le vaccin Astra Zeneca bat de l’aile. Est-ce la petite goutte d’eau qui va faire déborder le vase ? C’en est une, il va y en avoir d’autres, dans les semaines et les mois à venir, et encore dans quelques années on découvrira des secrets bien gardés.

On a mis des années pour admettre que le nuage de Tchernobyl ne s’était pas arrêté à la frontière, et que le discours rassurant des autorités de l’époque était mensonger, et de plus dangereux car a empêché de prendre les précautions qu’il fallait.

L’histoire se répète car rien n’a changé dans notre pays. Cette fois, c’est la gestion, et surtout le traitement de l’épidémie de Covid-19 qui va exploser en montrant ses dessous. Christian Perronne écrivait il y a 9 mois Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?. Oui, et il pourrait en écrire un second car il y en a eu d’autres, notamment la gestion des traitements, de la recherche à la validation.

Le vaccin Astra Zeneca n’est que la partie émergée de l’iceberg des traitements. Vous l’avez lu partout : de plus en plus d’accidents avoués, de plus en plus d’accidents cachés, mais encore hier, nos gouvernants, nos scientifiques, la presse, nous expliquaient qu’il ne fallait pas céder au complotisme. Il a fallu que le reste du monde bouge, car sans eux, nous aurions toujours le même discours, les mêmes mensonges. On tente encore de nous rassurer, l’OMS, l’Europe vont nous rassurer et dire que nous avions raison. Ce discours montre que nos autorités sont incapables de voir ce qui se passe sur le terrain, d’en tirer des conclusions, et d’agir. Ils s’en remettent aux autres pour observer, pour décider. Que va-t-il sortir de ces décisions Européennes ? Un discours rassurant, mais croyez-vous que les pays qui ont décidé d’arrêter, en leur âme et conscience, sans attendre les autres, vont se déjuger ? Face à cette situation, même si on redonne l’autorisation, croyez-vous que les gens vont accepter de l’Astra ?

Le problème Astra révèle nombre de problèmes, et vous verrez que cela va suivre avec les autres traitements qui ont été bloqués systématiquement. Pour l’Ivermectine, vous apprendrez bientôt bien pire. Nous allons apprendre aussi que les antibiotiques, ça marche, et vous saurez un jour pourquoi et qui a bloqué tout cela depuis le début. D’autres masques vont tomber progressivement. La vérité finit toujours par sortir un jour.

Astra, après le Remdesivir, le Bambalaba, le refus de certaines RTU, c’est la faillite de nos autorités sanitaires. Chargées de vérifier, de certifier, elles ont montré qu’elles en étaient incapables. Le Boeing 737 Max est un autre exemple de ces « certifications ». Le dossier, la certification ont été faits par Boeing, les autorités « compétentes » n’ont fait que valider. Il a fallu des morts pour voir comment cela se passait en réalité. Cela se passe exactement de la même manière avec les médicaments. Le labo fait le dossier, ceux qui sont chargés de vérifier ne vérifient pas (d’ailleurs on a vu que maintenant on commandait avant de savoir si cela allait être certifié). Pourquoi les effets secondaires actuels, ne sont pas apparus dans les études ayant servi à la certification ? Tout est là. On n’est même pas sûrs de l’immunité, de sa durée, mais on valide quand même, sans précautions. Et quand il n’y a pas de labo pour monter leur propre dossier de validation, comme pour l’Ivermectine, les autorités ont des problèmes, on dirait qu’elles ne savent pas faire.

Nos autorités, pour traiter le Covid ne font rien, elles s’en remettent à l’industrie pharmaceutique. « Des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Des chercheurs qui trouvent, on en cherche », disait le Général De Gaulle. 50 ans après, on cherche toujours.

Pour revenir à l’Ivermectine, et à d’autres traitements qui pourraient rendre service, tombés dans le domaine public, avez-vous remarqué d’où viennent les études ? Inde, Bangladesh, Iran, Irak, Colombie, Pérou, république Dominicaine, Argentine, etc. Rien, strictement rien chez nous. On n’a plus de chercheurs ? Regardez pour les vaccins, 200 dans le monde, combien au pays de Pasteur ? Nous sommes tombés très très bas. Non seulement nous sommes très bas, mais nous refusons de voir ce qui se passe dans ces pays qui ne méritent pas notre attention. Ce sont des « petits », nous nous somme un grand pays, qui a marqué le monde avec sa médecine, nous n’avons de leçons à recevoir de personne.

Pourtant il y a des médecins qui cherchent à traiter, qui demandent à tester ici et là, mais on leur refuse, c’est pour cela que nous ne publions rien. Et quand il y en a un qui passe outre, qui a les moyens de le faire, tout le monde lui tombe dessus et le traite de charlatan. Alors où est-ce que cela s’arrête ? Connaissez-vous l’Inserm ? Le comité REACTing ? C’est là que passent une bonne partie des bonnes volontés qui se font casser.

C’est là qu’est passé un de nos confrères qui après avoir constaté les bienfaits d’une cure d’Ivermectine en Ehpad (avant la même histoire en Seine et Marne), a voulu reproduire la chose dans d’autres Ehpads pour vérifier, prouver. Il avait les fonds, un groupe prêt à suivre, réponse : non, on ne vérifie pas, on ne cherche pas de traitement. Pire ces gens ne savaient pas ce qui se passait dans les Ehpads, ne voulaient pas le croire, ne connaissaient pas l’Ivermectine, l’Onchocercose. Tout ce qu’ils ont sorti comme excuse, c’est l’étude frauduleuse de 1997 (patients badigeonnés avec 2 insecticides mortels en sus de Ivermectine). « Vous allez tuer les patients », avec un médicament qu’ils ne savaient pas avoir le meilleur rapport bénéfice/risque au monde. Ils ont refusé de regarder.

Franz-Olivier-Giesbert dans Le Point du 11 mars, racontait que du temps des communistes, il racontait à un cadre du PC avoir vu des prostituées en bas de son hôtel. « C’est impossible, lui a-t-on répondu, il n’y a pas de prostituées en Union Soviétique ». « Si, si, j’ai bien vu, venez vérifier avec moi ». « C’est inutile, le communisme a mis fin à la prostitution ». Pas besoin d’aller voir, c’est comme ça. Eh bien il en est de même avec l’Ivermectine. Allez voir Mme Castigliola de l’Inserm, membre du comité REACTing, que l’on voit partout, qui écrit partout contre l’Ivermectine. Pas la peine de faire des essais pour savoir si cela marche, parce que cela ne marche pas, point. Voilà pourquoi on n’essaie pas de trouver un traitement pour le Covid.

Et ces gens-là, pendant qu’on rame sur le terrain avec les patients, s’auto-congratulent, se distribuent des médailles, comme pour les 7 d’or. Les Grands prix de l’Inserm 2020 ont récompensé ceux qui ont œuvré pour le traitement de l’épidémie du Covid. De Gaulle aurait bien aimé savoir ce qu’ils ont trouvé pour justifier ces prix.

Voici les lauréats des prix 2020 décernés en décembre :

Grand Prix, Dominique Costagliola, qui « a mis son expertise de la recherche anti-VIH au service de la lutte anti-Covid dans le cadre de REACTing ».

Prix recherche, Florence Ader, « qui a piloté Discovery » (avec succès, on attend toujours le résultat). « Si à ce jour, les premiers traitements proposés n’ont pas fait preuve d’efficacité, le formidable réseau de recherche clinique créé à cette occasion est opérationnel pour permettre d’essayer de nouveaux traitements candidats contre la covid-19. » (Sic)

France Mentré, « responsable méthodologie de Discovery ». Méthode, on l’a vu, efficace.

Prix OPECST-INSERM, Yazdan Yazdanpanah. Tête pensante de REACTting avec La Castafiore.

Prix innovation, Frédérique Lesaulnier. Déléguée à la protection des données.

Hélène Espérou. Chargée des projets de recherches cliniques.

Jean Christophe Hébert, montages juridiques des projets de recherche.

Voilà pour la brochette de chercheurs récompensés pour leur « excellence scientifique au service de la lutte contre la pandémie de Covid-19 », ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’Inserm, c’est le titre du communiqué. Moi en matière d’excellence, je n’ai pas vu de traitement sortir, et n’ai vu que des blocages et des échecs. J’ai dû rater quelque chose.

Il fut un temps où l’on récompensait la réussite et les résultats, maintenant on récompense ceux qui bloquent, cachent et échouent.

Pourquoi ont-ils échoué ? Tout comme les soviets niaient les prostituées en refusant de regarder dans la rue, nos « excellents scientifiques » nient l’existence de traitements car ils refusent de regarder. Les pays étrangers refusent Astra après avoir vu ce qui se passait sur le terrain, nous avons continué à le saluer parce que notre « élite » refuse de regarder ce qui se passe sur le terrain. Et si leurs décisions ne sont guidées que par ce qui se passe chez nos voisins, à l’OMS ou à l’Agence Européenne du médicament, à quoi servent toutes nos agences, comités et fonctionnaires ?

Avec un Président qui depuis 2 mois ne peut plus voir ces « conseils scientifiques » (j’en ai 2 preuves matérielles), ne supporte plus son ministre de la Santé, a dû prendre la main sur Astra ; avec un Ministère qui asphyxié par le nombre de (hauts) fonctionnaires énarques est obligé d’avoir recours systématiquement à des agences étrangères pour des expertises (on paye des gens pour faire le boulot, et on le fait faire à d’autres, cf les 28 études commandées) ; avec des agences qui ne savent que suivre les avis des agences étrangères et des gros labos ; avec nos nombreuses institutions de chercheurs qui ne cherchent pas et refusent que d’autres cherchent, chez nous, on n’a pas de prostituées (des labos), mais le bordel. Maintenant, vous me direz que ce n’est pas vrai, il n’y a plus de bordel depuis la Loi Marthe Richard du 13 avril 1946, je vous répondrais si, si, regardez par la fenêtre et vous verrez, encore faut-il que vous regardiez.




Le passeport sanitaire est-il un prélude à l’apartheid ?

Par Alain Tortosa

Celui-ci s’inscrit totalement dans l’optique de séparation des peuples et de la création de castes.

La quête de la sécurité, objet de notre asservissement

Depuis des dizaines d’années, la dictature nous est vendue au nom de la fameuse « sécurité ».

Dans les années 1970, il était possible de fumer dans des avions, dans des trains, dans des restaurants.

Le casque n’était pas obligatoire en moto ni même les ceintures de sécurité dans les autos. Il n’y avait pas de radars sur les routes… Il était possible de se baigner à ses risques et périls avec un drapeau rouge et la mer démontée… Et qui aurait eu l’idée de mettre un casque pour faire du ski ?

Toutes ces libertés, que vous avez le droit de considérer aujourd’hui comme « irresponsables » sont grignotées d’années en années pour notre « bien » et notre « sécurité ».

Rendez-vous compte qu’il y a sur la planète plus de caméras de surveillances que d’humains tout ça pour notre « sécurité » et demain ce sera la « 5G » !

Il n’existe plus d’imprévus, plus de hasards, plus de catastrophes ou de morts naturelles…

Dans cette société folle où l’accident a disparu, il n’y a plus que des « responsables ».

Ce monde est à ce point fou et délirant, qu’un ouragan dévastateur n’est plus une catastrophe naturelle, mais directement induite par l’activité humaine et le fameux réchauffement climatique, outil merveilleux au service de la dictature !

C’est donc au nom de cette « sécurité » que les hommes demandent de plus en plus leur asservissement.

Et nous arrive un virus conduisant à la généralisation de la paranoïa

Chance, opportunité ou travail en laboratoire, voici qu’un gentil virus nous est arrivé en 2020. Rendez-vous compte qu’il avait d’odieux, de tuer des humains, alors même que la mort naturelle est devenue quasi interdite dans nos sociétés modernes où tout événement doit être maîtrisé.

Alors, erreur de fabrication ou pas, ce gentil virus ne tuait quasi personne et, de plus, sa nature darwinienne, faisait qu’il agissait par sélection naturelle, faisant perdre quelques semaines ou quelques mois d’espérance de vie à des personnes proches du décès, aux défenses immunitaires défaillantes.

Qu’à cela ne tienne, les autorités de « santé », notre « ami » Bill, l’OMS, les politiques et les « gentils » médecins corrompus nous ont bien sûr lavé le cerveau tous les jours depuis un an, nous mentant et nous expliquant que le « fléau » n’épargnait personne, pas même les enfants !

Nous voyons sur nos écrans quasi tous les jours des chefs de service sans la moindre conscience oser nous dire qu’ils placent en réanimation des personnes jeunes et en bonne santé alors que ce n’est que pur mensonge statistique. Et pourquoi ? Pour avoir plus de budget ? Obtenir de nouveaux lits de réanimation, une promotion ?

Vaste question…

Ce virus n’était pas, de fait, suffisamment mortel et surtout trop sélectif pour faire paniquer la population mondiale.

Pour faire de nous des esclaves terrorisés, décérébrés et obéissants, il était vital de faire de tout humain un psychopathe qui s’ignore et une menace pour tous les autres.

Les autorités, dans leur plus grande ignominie, n’ont donc pas hésité à mettre en scène des petits-enfants responsables de la mort de leurs grands-parents.

Vous, moi, mon voisin et même des nouveau-nés sommes devenus des porteurs asymptomatiques qui s’ignorent, pouvant propager la mort. Le délit de bonne santé était généralisé !

Comment accepter une telle « incertitude », un tel « risque » pour nos vies dans un monde aseptisé où tout doit être sous contrôle et sécurisé ?

Pas au 21e siècle !

C’est ainsi que le port du masque a été imposé pour rendre réelle et visible une épidémie dont vous et moi ignorerions encore l’existence sans cette manipulation mondiale.

En 2019 l’évocation d’un port du masque obligatoire, en tout lieu et en toute circonstance pour la population générale, vous aurait fait sourire et vous vous seriez moqué de l’auteur d’une telle « blague ».

Aujourd’hui, vous voyez des jeunes de 15 ans qui le portent partout et tout le temps, qui ne cherchent même pas à tricher et qui trouvent « normal » le fait de porter cette muselière qui relève de la patte de lapin d’un point de vue épidémiologique.

La paranoïa a donc été installée …

Associée à l’escroquerie du « vaccin »

Et oui, quoi de plus approprié qu’un vaccin mondial pour sauver la planète !

Le génie du marketing et de la manipulation est tel que nous avons fait de ces substances expérimentales, non testées comme il se doit… Substances qui, de plus, pourraient favoriser les variants et des formes plus graves de maladie grâce aux anticorps facilitant ET, cerise sur le gâteau, qui n’empêche pas la contagion.. Et pourtant l’injection du produit a été transformée par la propagande en « un geste solidaire » !

Alors même que le risque de mourir de ce virus est statistiquement nul pour une personne en bonne santé (même âgée) et ceci d’autant plus qu’elle reçoit un traitement…
…Les autorités et les médecins corrompus n’hésitent pas à parler d’un rapport bénéfice vs risque favorable pour ces médicaments expérimentaux et une population non concernée par la maladie !

Et comme nous sommes dans une « démocratie qui respecte les droits de l’homme », si si, ne riez pas, la vaccination n’est pas « obligatoire » en France.

Elle n’est pas « obligatoire », mais en revanche le chantage au vaccin est devenu non seulement nécessaire, mais « moral » !

Nous avons d’un côté le « bon » français, celui qui se vaccine « pour les autres », même si le vaccin ne protège pas, ce qui est officiel, et d’un autre côté, le « mauvais français », « l’égoïste », le « jaune » qui ne pense qu’à lui et qui va encombrer les réanimations qui débordent déjà.

Rendez-vous compte que par son « irresponsabilité », ce fumier de « jaune » va prendre la place d’un « bon » français qui sera privé d’un lit de réanimation « mérité » comme il se doit… Certains « idéalistes » nostalgiques du régime de Vichy regretteront que nous ne puissions pas laisser les « jaunes » crever sur le bord du trottoir, et ce « pour l’exemple ».

J’en profite au passage pour vous rappeler l’escroquerie de la notion de « vaccin solidaire ».
En quoi le « bon » français vacciné risquerait de partir en réanimation et en quoi il pourrait être mis en danger par un non-vacciné, à moins d’avouer que son « vaccin » est inefficace et donc une vaste escroquerie ?!

Alors, ce fameux passeport vaccinal est-il un outil de justice ?

Nous sommes devenus comme les conducteurs d’une voiture avec son bonus / malus. Il devient de fait « normal » de « protéger » et récompenser le « bon » français en l’autorisant par exemple à aller au restaurant avec son gel, sa distanciation et son masque, ce que certains appellent « retrouver ses libertés », tandis que le « jaune », le « mauvais » français devrait être assigné à résidence ad vitam æternam pour ne pas exposer les « bons »…

Pour nous endormir, on nous parle désormais de « Passeport sanitaire », mais plus de « passeport vaccinal » ! À cela je répondrais simplement par « Mon cul ! »

D’aucuns se moquent de nous en nous laissant croire que ce sera un passeport sanitaire et non pas un passeport vaccinal comme l’a confirmé ces jours-ci le commissaire européen Thierry Breton en indiquant qu’il y aurait les vaccinés, les guéris et les PCR négatifs…

Un test PCR négatif de moins de trois jours, qui finira tôt ou tard par devenir un test PCR négatif de moins de 10 minutes, permettrait d’aller au resto.

Pour illustrer mon propos, je me permets un bref retour en arrière… Chaque fois qu’il y a un de ces fameux « clusters de positifs », on vous explique qu’il est le fruit de l’irrespect des mesures sanitaires, pour la simple raison qu’une fausse science ne peut pas se tromper.
« Le masque est efficace », on vous l’a assez dit, non ?
Donc s’il y a des clusters c’est qu’il est « mal utilisé »… ben voyons…

Donc demain, par axiome, il aura été décidé que :

« le vacciné protège la population » et ne peut PAS, de fait, être un vecteur de propagation.
Donc si d’aventure dans un lieu dans lequel sont présents vaccinés et non vaccinés, il y a un cluster celui-ci ne pourra QUE être causé par les non-vaccinés. CQFD.

Les reportages de « bons » Français vaccinés ou de « Von Barbier » ne manqueront pas de nous rappeler que « c’est à cause des « jaunes » qu’il y a eu un cluster », ou « à quoi bon se vacciner si c’est pour être mis en danger et contaminés par des « jaunes » !».

Donc à très court terme, après la mise en œuvre du passeport, les non-vaccinés ne seront plus admis dans des lieux recevant du public !

Il est impossible que la masse des vaccinées, avec l’aide de la propagande, accepte d’être en

présence et menacée par des non-vaccinés…

Quelques mois devraient donc se passer entre la dictature « douce » et la dictature « dure »

Le discours officiel finira par être :

« Je serais protégé dans un restaurant, mais alors… »
« Pourquoi accepter d’être mis en danger dans un bus ? »
« Pourquoi accepter d’être mis en danger au supermarché ? »
« Pourquoi accepter d’être mis en danger à l’école ? »
« Pourquoi accepter d’être mis en danger à son travail ? »
« Pourquoi accepter d’être mis en danger n’importe où ? »

Donc au nom de quelle logique le passeport vaccinal ne serait-il pas obligatoire PARTOUT ?

Si le passeport vaccinal est moral et acceptable au restaurant, il en sera de même partout !

De fait, quasi tout le monde acceptera de se faire vacciner pour pouvoir échapper à l’assignation à résidence et continuer à vivre !

Et je ne parle pas uniquement des moutons terrorisés, mais aussi d’une majorité de résistants…

Qui a protégé ses enfants du masque et les a retirés de l’école ? 0,2%, 0,5% de la population ?

Alors, ne pas prendre l’avion si on n’est pas vacciné, on s’en fout…
À la rigueur, le train ou le bus, on peut accepter et prendre la voiture.
Le supermarché interdit aux non-vaccinés est encore acceptable grâce aux drives…

Mais quand on va vous dire que vos enfants ne pourront plus aller à l’école s’ils ne sont pas vaccinés contre le Covid, vous direz quoi ?
Combien de parents ont refusé les 11 vaccins obligatoires en France ?

Et vous, allez-vous alors vacciner vos enfants et ne pas vous vacciner ?
Combien d’entre vous qui avez un crédit, qui avez besoin de nourrir vos enfants, allez avoir le courage ou la possibilité de vous faire licencier pour sauver la démocratie, votre santé ou celle de vos enfants ?

C’est facile d’être un héros sur papier, mais un peu moins avec un pistolet sur la tempe !

Aujourd’hui, des soignants se font vacciner à la pelle en France par peur du licenciement ou d’être mis dans un placard même si le vaccin n’est pas encore obligatoire, alors imaginez s’il l’était !

Fiction ? Délire complotiste ? Il n’y a qu’à voir ce qu’il se passe dans la « démocratie israélienne » ou un employeur pourrait licencier un employé non vacciné !

Bref si le passeport vaccinal est mis en œuvre pour les restaurants il le sera tôt ou tard pour TOUTES les activités humaines…

Et au même titre que nous trouvons totalement logique et évident de mettre une ceinture de sécurité au volant, nous trouverons totalement logique et évident de disposer d’un passeport sanitaire pour tout déplacement toujours au nom de la fameuse « sécurité ». Et il en sera de même lorsqu’une puce RFID ou un dispositif similaire nous sera implanté dans le bras afin de connaître tous nos déplacements…

C’est quoi la suite ? Assignation à résidence, camps d’internement ou apartheid ?

C’est le nombre qui décidera… si le nombre de personnes non vaccinées est relativement faible alors l’État pourra se contenter d’assigner à résidence les « jaunes » que nous serons.

En revanche, si nous sommes nombreux, et si, hélas, nous n’avons pas réussi à déjouer l es plans immondes de l’Ausweis sanitaire, alors l’État n’aura pas de choix de créer l’apartheid.

Sans compter que l’apartheid peut être une merveilleuse opportunité de croissance et de nouveaux marchés pour le libéralisme.

Pour le coup, aussi bien les « bons » Français qui ne voudront pas fréquenter les « jaunes », que nous, les « jaunes » qui voudront pouvoir vivre « librement », serions satisfaits..

Avez-vous envie de fréquenter des restaurants avec passeport vaccinal, masque et gel à volonté ? Pas moi.

Si nous avions droit à nos restaurants libres, nos cinémas libres, nos écoles libres, nos bus libres, nos supermarchés libres, nos centres de soin libres, moi je signe immédiatement… dès lors que la dictature sanitaire sera encore présente.

merci.

Alain Tortosa.

16 mars 2021.

Auteur de « 7 milliards d’esclaves et demain ? »

https://7milliards.fr/tortosa20210316-passeport-vaccinal.pdf




Les mesures prises contre la propagation de l’épidémie ont-elles vraiment sauvé des vies ?

[Source : AgoraVox le média citoyen]

par Décoder l’éco

Nous sommes en 2021 et des mesures de restrictions continuent d’être appliquées dans une grande partie des pays occidentaux. Pour les gouvernements, il s’agit de la bonne façon de protéger les gens de l’épidémie. Dans les vidéos précédentes, nous avons vu de plein de manières différentes que la mortalité sur l’année 2020 n’est finalement pas impressionnante. On a vu que le nombre de décès en France en 2020 s’explique d’abord par le vieillissement des français.


Le nombre de décès en France augmente tous les ans depuis 2010 du fait du vieillissement de la génération des baby-boomers.

De plus, il n’y a pas eu d’épidémie sérieuse en 2019 et donc c’est une année avec très peu de décès.

C’est un peu pareil pour 2018 en atténué. L’année 2020 est donc ce que l’on appelle une année moisson pendant laquelle nous avons eu beaucoup de décès de personnes qui d’habitude seraient décédées un an ou deux ans plus tôt. Il s’agit donc d’un phénomène de rattrapage des années 2018 et 2019. Les années moissons ont lieu tous les 2 à 3 ans. Ce phénomène est détaillé dans cette vidéo.

C’est notamment pour cette raison que l’âge des personnes décédées de la Covid est très élevé.

Enfin, jusqu’ici la forte mortalité des années moissons était en partie compensée par une baisse régulière de la mortalité ce que l’on résume en disant que l’espérance de vie augmente. Depuis quelques années l’espérance de vie a commencé à stagner, comme si nous étions arrivés à une sorte de palier. Ce palier est peut-être naturel ou est peut-être le signe que la politique de santé reposant sur la rentabilité financière n’est pas la bonne. On détaille aussi ce phénomène dans cette vidéo.

Tous ces éléments sur la mortalité 2020 pour la France sont détaillés dans une dizaine de vidéos de ma chaîne. Le même type d’analyse commence à arriver dans des papiers scientifiques français ou d’autres pays comme la Belgique ou la Suisse par exemple. Puisque le phénomène des baby-boomers, la faible mortalité de l’année 2019 et la stagnation de l’espérance de vie ont touché quasiment tout le monde occidental, ces analyses vont se démultiplier avec l’arrivée des chiffres définitifs et complets pour l’année 2020.

Si vous lisez ou regardez les médias, vous avez pu voir les discours des politiques et des journalistes changer. Au fur et à mesure que tombent toutes les analyses de la mortalité dans les pays occidentaux, tout le monde se rend compte aujourd’hui que la catastrophe annoncée n’est finalement pas arrivée du tout. Pour mémoire, la catastrophe a été annoncé par des illuminés comme Neil Ferguson qui annonce la fin du monde à chaque grippe un peu sérieuse. En France, 400 000 morts de la Covid étaient annoncées sur l’année quelles que soient les mesures. Ajoutées aux 600 000 décès habituels, cela aurait dû faire 1 million de morts en France en 2020. On en a finalement eu 660 000. Pour le plaisir des yeux, on peut aussi se remémorer la prédiction du personnage à la levée du confinement.

A la fin de chaque confinement, il prévoit une reprise de l’épidémie qui entraîne un nouveau confinement. Pour lui, cette maladie est éternelle et ne respecte pas les codes des autres épidémies, elle continue donc l’été.

La réalité a été bien évidemment complètement différente. Voici les décès quotidiens qui ont finalement été enregistrés en France en 2020. On voit bien l’épidémie de printemps et l’épidémie de novembre.

On peut voir en rouge les périodes de confinement qui montrent que l’effet rebond n’a absolument pas eu lieu. On a eu en 2020 deux périodes épidémiques complètement distinctes. On verra en détail ce qu’on peut déduire de l’impact des mesures.

La plupart des politiques et journalistes ont arrêté de prétendre que 2020 a été une hécatombe, mais affirment maintenant que si le monde s’en est aussi bien sorti, c’est grâce à l’efficacité de leurs mesures. Ils se servent donc de ce raisonnement pour continuer à maintenir les restrictions en tout genre. Plutôt que de devoir prouver que les restrictions servent à quelque chose, ils les appliquent et annoncent la fin du monde si jamais on les enlève. Il faut bien se rendre compte de la stupidité et de la dangerosité de ce raisonnement. Si des gens coulent du nez et qu’un charlatan leur donne de la mort au rat en guise de médicament, vous aurez la moitié des gens qui vont mourir et le charlatan va en déduire : « ouf, heureusement que je leur ai donné mon médicament, vous avez vu comme ce virus était dangereux ! ». 

C’est ce type de raisonnement qui a justifié les saignées pendant des siècles. Heureusement depuis, on est passé à autre chose. Avec ce type de raisonnement, on peut aussi faire un sacrifice tous les jours pour que le soleil continue à se lever.

Il suffit de promettre la catastrophe si on arrête. Ce principe de faire peur, c’est la base du charlatanisme. Juste si on réfléchit 2 minutes. Lorsque l’on a une épidémie, que l’on prend des mesures et qu’au final on a plus de décès que d’habitude sur une courte période, on n’en déduit pas que les mesures sont bonnes et que le virus est dangereux. A minima, on en déduit que la combinaison virus-mesure n’est pas bonne du tout. Donc il serait peut-être temps de remettre en question les mesures prises.

Les défenseurs de ces mesures s’appuient toutefois sur des études scientifiques pour annoncer le nombre de vies sauvées grâce à leurs décisions. Dans cette vidéo, on va commencer par montrer que les études défendant les mesures et quantifiant les vies sauvées sont basées sur une arnaque intellectuelle. Les chiffres et modèles mathématiques ne sont pas utilisés pour comprendre un phénomène, mais ils sont dévoyés pour faire la promotion des mesures. On verra en détail l’arnaque dans un article publié dans la revue NATURE considérée comme l’une des plus grandes revues scientifiques de notre époque.

Dans la deuxième partie , on va regarder, ce qu’il se passe en France pendant les périodes épidémiques et ce que l’on peut déduire des mesures prises en 2020.

  1. Casser la propagande des mauvaises études « scientifiques »

Aujourd’hui, l’idée que les mesures ont forcément un impact positif est durement ancrée dans tous les esprits. A la fois, le côté intuitif de se dire que si on empêche les humains de se voir, ils vont moins se contaminer influence notre jugement objectif, mais, bien plus grave, un certain nombre d’articles parus dans de grands journaux scientifiques défendent cette thèse. Tous les articles que j’ai pu lire sur le sujet ont la même structure et les mêmes erreurs de raisonnement. Il me paraît assez étonnant de constater que soit, personne ne comprend rien à ce qu’est une modélisation, soit tout le monde ferme les yeux et fait semblant de ne pas voir que tout le raisonnement est pris à l’envers.

Pour vous le montrer, je vais partir d’un exemple qu’une personne m’a envoyé en commentaire d’une de mes vidéos.

 Je vous invite à lire cette étude qui respecte parfaitement les codes des articles scientifiques et qui a été diffusé par le très grand journal Nature. Cette étude fait le constat que les mesures appliquées depuis un an maintenant par une grande partie des pays du monde, en tout cas, ceux qui vivent au rythme de la télé, ont eu des coûts économiques et sociaux énormes. Cette étude prétend donc faire un exercice pour évaluer le nombre de vies sauvées par les mesures prises et ainsi démontrer l’intérêt des gestes barrières ou du confinement.

Les chercheurs utilisent pour cela une méthode qui estime le nombre de personnes qui n’ont pas été contaminées grâce à la mise en place des mesures.

Il faut saluer la volonté de recherche, parce que c’est une vraie question. En revanche, on va voir que la méthode utilisée met des paillettes plein les yeux, mais que c’est une arnaque intellectuelle.

Premier problème : l’utilisation de données de mauvaise qualité

Si vous suivez mes vidéos, vous savez que je n’utilise qu’un seul type de données : les décès remontés à l’état civil français. Pour cela j’ai 2 sources. Le site de l’Insee propose les statistiques des décès quotidiens, avec plein de croisements possibles. Sur data.gouv.fr, on peut récupérer directement les fichiers sources, à savoir les enregistrements des décès à l’état civil depuis 1970.

Avec ces sources, j’ai tous les décès, tout français qui décède est compté. C’est donc la même méthode qui s’applique depuis 1 demi-siècle pour tous les français. Sur ces décès, depuis 50 ans, on voit des pics qui correspondent aux épidémies ou aux canicules. A chaque fois j’ai l’âge des gens et l’endroit où ils sont morts. Cette méthode permet de faire de la statistique sérieuse sur long terme. En plus, avec les données du recensement de la population, on sait aussi de manière très précise le nombre de personnes vivantes en France depuis 50 ans. Pareil, pour faire des comparaisons ou des modèles, on est très solides.

Dans l’article de NATURE, les données utilisées ne sont absolument pas solides et ne peuvent être comparées à rien de connu. Il s’agit du nombre de personnes considérées comme infectées par la Sars-Cov2 remontés par les différents pays.

Pour savoir qui est infecté par ce virus, il n’y a pas d’autre solutions que de se fier aux résultats des tests remontés par les différents pays.

Dans la vidéo précédente, j’ai expliqué dans le détail pourquoi les résultats des tests ne permettent pas de connaître le nombre de personnes infectées dans un pays. C’est un très mauvais indicateur qui rend d’emblée fausse l’analyse.

Pour mémoire on ne peut pas du tout additionner les résultats de tests sur un même pays ni faire des comparaisons dans le temps avec ces données et encore moins comparer ce qu’il se passe d’un pays à l’autre :

  1. Les tests ne sont pas du tout réalisés tous les jours sur toute la population. A partir du moment où on commence à trouver des personnes positives, on en a fait un peu plus tous les jours. Fatalement plus on fait de test, plus on trouve de cas positifs et de faux positifs.
  2. En plus du nombre, la stratégie des tests a aussi évolué. Au début, en mars-avril on ne testait que les personnes pour qui on avait des soupçons. Donc on trouvait un taux de positivité bien plus élevé que la réalité dans la population, puisqu’on ne testait que ceux dont on pensait déjà qu’ils étaient positifs. Ensuite l’été en choisissant de tester tout le monde après l’épidémie, on a trouvé beaucoup de négatifs et les positifs étaient certainement pour beaucoup de faux positifs. En septembre, nous avons eu une pénurie de tests et la stratégie est redevenue ciblée donc ne reflétant pas la population totale. Cet hiver tout le monde a pu se faire tester, donnant l’impression d’une chute du taux de positivité, alors qu’il s’agissait juste d’un changement de stratégie.
  3. La technologie de test n’est pas non plus la même partout. Le type de test utiliser, et même dans le cas des RT-PCR, les choix d’amorces faits par les labos vont nécessairement donner des résultats différents. Ainsi, sommer les résultats de tests différents qui ont des résultats différents ça n’a pas de sens. Il ne s’agit pas des mêmes tests.
  4. En plus de la technologie, les méthodes d’interprétation des tests ne sont pas les mêmes partout et ont pu changer au cours du temps, notamment avec des préconisations du nombre de cycles. Non seulement on ne peut rien additionner proprement, mais on ne peut même pas comparer les nouveaux résultats aux anciens.
  5. Même au sein du même pays, tous ces paramètres sont différents selon les régions, avec les ARS qui interviennent et les labos de manière plus ou moins marqué selon les choix personnels de chefs et la pression politique.

Il faut insister sur ce point, les résultats de tests ne sont pas un bon indicateur statistique. Ils n‘ont juste pas été conçu pour ça. Les tests sont un élément de diagnostic individuel. Santé publique France les publie uniquement pour donner une idée des grandes tendances, pas pour quantifier les malades. 

On sait donc déjà que les données sont mauvaises, mais ça n’empêche pas de travailler, j’ai déjà vu pire, surtout dans les articles médicaux. Savoir qu’on a des données pourries, mais qui ne sont pas inventées de toutes pièces, c’est déjà pas mal. Petit clin d’œil au Lancet et sa super étude à charge contre l’hydroxychloroquine.

Maintenant on passe au vrai problème : l’arnaque du modèle.

Deuxième problème : l’utilisation dévoyée du modèle mathématique

Le bon cheminement lorsque l’on fait des statistiques un peu poussées pour étudier un phénomène, c’est d’analyser les données que l’on a pour en déduire un modèle. Dans le cas précis de l’épidémie, le cheminement logique serait de regarder nos données et de comprendre la courbe de propagation. On analyse ce que l’on voit dans chaque pays pour estimer d’abord la manière dont se propage l’épidémie, puis les différents facteurs qui peuvent avoir un lien avec la propagation. C’est compliqué parce que beaucoup de facteurs jouent et qu’on a vu que la qualité des données est très mauvaise, mais c’est une démarche de connaissance. Pour ce faire, il faudrait notamment prendre des pays qui confinent et des pays qui ne confinent pas, comme la Suède.

Ici les auteurs font exactement l’inverse. Ils supposent déjà connaître le modèle de propagation de la maladie et ensuite ils disent que si la propagation que l’on constate ne correspond pas au modèle, c’est grâce aux mesures qui sont prises. Evidemment, ils ne prennent dans leur analyse que des pays qui ont confiné.

Dans le détail, il y a carrément 2 arnaques dans le raisonnement du papier, une dans chaque partie.

Première arnaque : présupposer le modèle de propagation

Pour obtenir leur modèle, les auteurs disent savoir à l’avance le type de courbe que suit la propagation épidémique. C’est ce que l’on appelle faire de la statistique paramétrique. On connaît déjà la fonction et on cherche juste ses paramètres. C’est une technique utilisée en économie comme c’est d’ailleurs précisé dans cet article. En économie, on a en effet beaucoup de recul et de données pour avoir bien bossé des modèles. Pourtant ils ne marchent pas de façon géniale, sinon le métier de trader n’existerait plus et on n’aurait plus de crise financière. Lorsque l’on fait des statistiques médicales, on n’est pas vraiment sensé faire de la statistique paramétrique. On doit plutôt faire des statistiques non-paramétriques, c’est-à-dire ne pas supposer déjà savoir comment ça se passe. Rien qu’ici les auteurs dévoient déjà le principe de modélisation.

Ils font donc de la statistique paramétrique en affirmant qu’une épidémie suit toujours une loi exponentielle. Une exponentielle, c’est ce qui arrive si l’on considère que chaque personne va en contaminer d’autres régulièrement.

Par exemple, si chaque contaminé contamine une personne chaque jour. Le premier jour, on a 1 contaminé. 2 le deuxième jour, 4 le 3e jour, puis 8, 16, 32, 64 etc…

On voit des exponentielles lorsque l’on fait des expériences en laboratoire. Dans la nature, c’est plus rare. Dans la vidéo précédente, je vous ai montré que pour faire le test RT-PCR, on déclenche une réaction exponentielle. Pour réussir, on met plein de produit réactif dans un tube à essai, on chauffe et on mélange très fort. C’est la seule manière d’avoir une exponentielle en début de réaction, il faut beaucoup de produits au même endroit en mélangeant fort pour qu’ils réagissent entre eux.

Pour les virus, c’est pareil. Si vous voulez avoir une réaction exponentielle à l’échelle d’un pays, il va vous falloir tous les jours récupérer vos malades et les balancer par hélicoptère au milieu de gens qui n’ont jamais attrapé la maladie, qui y sont sensibles et forcer tout ce petit monde à se faire des plein de bisous. Si vous n’apportez pas tous les jours des gens sains à proximité des malades, de plus en plus vite, vous n’aurez pas d’exponentielle.

Imaginons un virus qui se propage de façon exponentielle parmi des humains qui vivent à proximité les uns des autres. On va faire une exponentielle à base 2. C’est-à-dire que notre nombre d’infectés va doubler tous les jours. C’est ce qui se passe si chaque malade infecte une personne saine chaque jour.

On a notre 1er infecté le premier jour, il va en contaminer 1 autre. On a donc 2 malades au 2e jour. Chacun en contamine un nouveau. On en aura 4 au 3e jour. Puis 8, puis 16, puis 32, puis 64. Arrivé à 128, on se rend compte d’un problème. Pour réussir à faire 128, il faut réussir à contaminer des humains qui sont plus loin. Il faut donc imaginer des déplacements des contaminés vers l’extérieur pour améliorer la cadence. Pour faire 256, c’est pire. Il faut réussir à contaminer d’un coup 3 couches supplémentaires d’humains sains.

Plus ça va pire c’est. Pour faire 512, il faudrait contaminer 3 couches d’un coup. Il faudrait carrément que nos malades fassent des sprints toute la journée pour trouver des nouvelles personnes à contaminer Pour aller à 1024, ce serait 5 couches, là il faudrait des vélos, pour aller à 2048, 7 couches, il faudrait faire la contamination en voiture. Plus on avance et pire c’est. Pour suivre l’exponentielle 15 jours, il faudrait mettre en place une sacrée logistique pour être sûr de mélanger tout le monde.

La propagation exponentielle, autant ça peut exister en laboratoire, autant dans la vraie vie c’est assez peu crédible. Dans un pays comme la France par exemple qui est au bout du bout du continent, le plus souvent les maladies arrivent par l’est ou par le sud.

La progression de l’épidémie a donc peu de chance de ressembler à une exponentielle. On va plutôt voir une vague qui avance sur le territoire et qui ne touche d’ailleurs jamais le territoire en entier de façon uniforme.

Ça dépend de la météo, de la période de l’année et d’un tas de facteurs qu’on ne maîtrise absolument pas. Quand l’épidémie arrive dans un endroit très peuplé comme l’Île-de-France, les contaminations s’accélèrent puisqu’il y a plus monde au même endroit, et quand elle traverse la campagne, cela ralentit.

Si on reprend notre exemple, une propagation par vague, cela se passe comme si le virus se déplaçait sur le territoire, non pas en accélérant, mais plutôt à une vitesse constante.

On peut avoir une propagation de type linéaire. C’est-à-dire que l’on imagine l’épidémie arriver comme une vague et se propager en ligne.

Dans l’exemple, elle arriverait de l’Est et avancerait vers l’Ouest. On aurait ainsi chaque jour à peu près le même nombre de contaminés.

 Un peu plus quand la vague arrive en ville et un peu moins en campagne.

On peut aussi avoir une propagation de type carrée. Ici on imagine que le premier va contaminer la couche autour de lui.

Le 2e jour, on a donc 9 contaminés. On peut voir que ce type propagation démarre plus fort que l’exponentielle, mais elle va croître beaucoup moins vite. Le 3e jour on aura 25 contaminés. Puis 49, 81, 121 etc. Cette propagation ne suppose pas que les gens ont besoin d’être déplacés de plus en plus vite pour en contaminer de nouveaux.

La propagation linéaire arriverait par exemple si l’épidémie arrive en ligne d’un pays voisin, alors que la propagation au carré arriverait si des contaminations avaient lieu de façon parachutée sur le territoire, par exemple avec des passagers d’avions.

On a donc 3 propositions de modèle, l’exponentielle, la loi linéaire ou la loi carrée. Pour savoir quel modèle à la plus de chance de ressembler à la réalité, on peut regarder ce qu’il s’est passé depuis 50 ans en France du point de vue de la mortalité pendant les épidémies. Observe-t-on plutôt des exponentielles, des loi linéaires ou des lois carrées ? La différence entre les 3 est énorme. Voici un graphique avec ce que donne une propagation exponentielle, une propagation au carré et une propagation linéaire. Tous les raisonnements qui défendent les mesures prises sont basés sur la propagation exponentielle. Si c’est faux, tous les modèles s’effondrent.

Si on trace la courbe des décès pour chaque cas, exponentiel, carré ou linéaire, voici ce que cela donne.

L’exponentielle est en bleue, elle démarre doucement puis fini par s’envoler. La carrée est en gris. Elle démarre plus rapidement que l’exponentielle, mais finit par se faire rattraper et dépasser. La plus rapide au début en orange est la courbe linéaire. Elle peut démarrer fort, mais se fait toujours dépasser par les 2 autres.

Voici les décès enregistrés en France depuis 50 ans. Je vous ai mis en rouge l’année 2020. La courbe orange derrière c’est l’année 1969 et sa célèbre grippe de Hong-Kong pendant laquelle on n’a pas vécu la psychose de cette année, alors qu’elle a fait bien plus de décès en proportion.

Je vous rappelle qu’en 1969, il n’y avait que 50 millions de français contre 65 millions en 2020 aujourd’hui. Mais encore pire, en 1969, il n’avait que 6,8 millions de plus de 65 ans contre 12,7 millions en 2020. Le pic en vert, c’est la canicule de 2003. C’est le record absolu du nombre décès sur une seule journée en France.

Enfin, attention de ne pas se faire avoir avec le graphique. Il donne l’impression que les français ne meurent que pendant les périodes épidémiques. Il a donc l’air impressionnant. Il ne faut pas oublier que depuis 50 ans, il y a en fait 1500 personnes qui décèdent en France tous les jours. Pendant les épidémies, on ne passe pas de 0 à 2500, mais de 1500 à 2500.

On peut d’ailleurs noter que depuis 1968, le nombre de personnes qui décèdent en période calme est très stable, autour de 1500. Ce qui a évolué c’est que plus on a de personnes âgées, et plus on voit les bosses en période épidémique. Conclusion, plus on a de personnes âgées et fragiles, plus on verra de décès concentrés en période épidémique, rien de plus normal.

On va essayer de trouver si on voit des exponentielles dans ce graphique. La méthode pour identifier une exponentielle est assez simple, il suffit de calculer l’augmentation des décès d’un jour à l’autre. On fait donc juste une soustraction entre le nombre de mort de chaque jour, avec le nombre de de morts de la veille.

Sur notre exemple, on peut voir que si les décès suivent une exponentielle, alors en faisant la différence par rapport à la veille, on va retrouver une exponentielle. Si vous avez fait des maths, ce qu’on est en train de faire, c’est ce qu’on appelle la dérivée. La dérivée d’une exponentielle, c’est une exponentielle. Si les décès suivent une loi carrée, alors en faisant la différence on tombe sur une courbe linéaire, soit une droite oblique. Si les décès suivent une loi linéaire, alors on verra quelque chose de plat.

Vu la complexité des modèles mathématiques proposés dans l’article de Nature, je pense que ces scientifiques maitrisent la soustraction pour vérifier, a minima, qu’ils ne racontent pas des bêtises.

Voilà ce que ça donne sur les décès depuis 50 ans en faisant la soustraction du nombre de décès chaque jour avec la veille.

Globalement, on ne voit pas grand-chose. Les grands évènements qui font vraiment beaucoup de morts, sont les canicules l’été, comme celle de 2003 ou des crashs d’avions.

On constate surtout que le nombre de décès en France peut augmenter ou diminuer de 200 d’un jour à l’autre sans que l’on puisse constater que ça soit anormal. Aussi, tous les épisodes de mortalité épidémiques ont l’air d’avoir une progression entre 0 et 200 de plus par jour, ce qui est finalement du même ordre que les variations habituelles. Cela suggérerait pour l’instant, non pas une exponentielle, ni même en loi carrée, mais carrément une progression linéaire de la maladie comprise entre 0 et 200.

Pour y voir un peu plus clair et chercher plus finement une exponentielle, on va faire 2 choses. On va faire un lissage, c’est-à-dire qu’on va faire une moyenne du nombre de décès de chaque jour avec le jour précédent et le jour d’après. Cela va permettre de diminuer les variations naturelles d’un jour sur l’autre dû au hasard. On va aussi zoomer en ne gardant que des années où l’on sait qu’on a eu de fortes épidémies, pour essayer d’y voir quelque chose. Je garde donc 1969, 2012, 2015, 2017 et 2020.

On voit un peu mieux, ici on sait juste que d’un jour sur l’autre le nombre de décès lissé varie de plus ou moins 50 et que c’est normal. Donc pour identifier une période épidémique, il faut que l’on ait une augmentation sur plusieurs jours d’affilée. Pour regarder cela, on va toujours regarder la différence, mais on va faire la moyenne sur 4 jours. De cette façon, si on a une alternance de + 50 et -50, on trouvera 0. Si on a plusieurs jours d’affilée d’augmentation, on le verra mieux.

Voilà le graphique total, sur lequel on observe toujours que les augmentations n’ont pas l’air de suivre des lois exponentielles. Du côté des épidémies hivernales, il n’y a qu’au moment de la grippe de Hong-Kong et l’épidémie de Covid de printemps où on peut voir une progression qui sort un peu du lot. Si on la regarde en détail, on voit une belle ligne droite qui suggère une loi carrée.

Pour la grippe de Hong-Kong cela correspond à ce que certaines analyses ont faites de l’épidémie, à savoir qu’elle s’était répandue plus vite grâce aux transports par avions qui se démocratisaient.

Les creux que l’on voit sont en partie à cause des différences entre le week-end et le lundi. Pendant la Covid, la majorité de la surmortalité est venue de décès à domicile. On a donc beaucoup de remontées de décès lorsque les médecins constatent les décès les lundis et beaucoup moins le week-end. Même en faisant le lissage, la différence est tellement forte que l’on ne s’en débarrasse pas totalement.

On reviendra quand même en détail sur les hausses de mortalité pendant cette période dans la deuxième partie de la vidéo. On verra qu’elles ont lieu à des dates étonnamment bien connues.

Si je vous mets le graphique total France métropolitaine depuis 50 ans, vous pouvez voir qu’on n’a jamais vu de maladie que se propageait de manière exponentielle.

Quasiment tout ce qu’on peut observer relève plutôt d’une propagation linéaire. Les courbes sont en effet très plates et seule la grippe de Hong-Kong de 1969 et la Covid de printemps ont pu suivre une propagation au carré. La Covid de la Toussaint respecte très bien le principe de loi linéaire.

Donc supposer un modèle exponentiel, et dire que ce modèle est valable jusqu’à ce que presque toute la population soit infectée, cela n’a pas le moindre rapport avec la réalité de ce que l’on observe pour les autres maladies depuis 50 ans. Il paraît donc tout à fait normal que la Covid-19 respecte ce schéma, sans avoir à imaginer que les mesures ont un quelconque rapport avec ça.

Donc soit les auteurs sont complotistes et suggèrent en fait que c’est un virus d’un genre nouveau créé dans un laboratoire ultramoderne et qui réussit à se déplacer à une vitesse supersonique, soit ils se sont complètement plantés de modèle. Peut-être qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils sont en train de faire, ou peut-être qu’ils ont écrit ce papier uniquement pour défendre les mesures actuelles.

La première arnaque de ce papier c’est donc de dire que la propagation du virus est exponentielle, sans le prouver et sans préciser que c’est contraire à ce qu’on sait des propagations épidémiques.

Un fois que nos auteurs ont affirmé que le virus va se propager de manière exponentielle, ils doivent calculer les paramètres de leur exponentielle.

Pour ce faire, ils n’utilisent que les toutes premières données d’infections, celles qui ont lieu entre le moment où on démarre les tests et le confinement. En effet, puisqu’ils veulent montrer que le confinement casse l’exponentielle, ils ne peuvent utiliser que les résultats de tests qui ont lieu avant. Ils corrigent quand même ces données en prenant en compte les gestes barrières et la distanciation. Pour les auteurs, la propagation serait nécessairement plus haute sans ces mesures, leur modèle en rouge est donc supérieur à la réalité. Pour résumer, les auteurs calent un modèle hyper structurant sur uniquement quelques jours, avec des données que tout le monde sait médiocres. D’ailleurs ils précisent que ça ne marche pas génial et que quand les données étaient vraiment trop loin de leur supposé modèle, ils ont considéré que c’est parce qu’elles étaient mauvaises et les ont enlevées.

Ils remarquent aussi que d’un pays à l’autre les soi-disant exponentielles sont très différentes. Ils en déduisent que c’est dû aux spécificités des habitants et pas du tout à la qualité des statistiques, ni de leur modèle. C’est bien pratique.

On a donc une exponentielle qu’ils calent sur le début. Si on reprend notre exemple, une exponentielle c’est assez plat au début, donc c’est difficile de distinguer les paramètres là-dessus. On peut aussi facilement la confondre avec une loi carrée si les données sont médiocres comme ici.

Si on demande à la machine de caler une exponentielle sur les 20 premiers jours, elle trouvera les paramètres qui collent le mieux. Si on demande à la machine de caler une loi linéaire ou carrée sur ces mêmes jours avec les mêmes données, elle donnera également les meilleurs paramètres. On peut avoir dans les 3 cas une très bonne précision avec les mêmes données. La moindre des choses c’est d’essayer plusieurs solutions et de prouver que l’on a choisi la meilleure.

A ce stade, l’article a supposé une loi exponentielle qui n’existe jamais et a calé son modèle sur un tout petit nombre de données que l’on sait mauvaises et qui ne sont pas cohérentes entre elles. Mais ce n’est pas encore le pire.

Deuxième arnaque : attribuer les différences aux mesures de confinement

Enfin arrive la plus grosse arnaque du modèle, celle qui consiste à dire que si la courbe réelle des personnes infectées est différente de la courbe du modèle, c’est parce que les mesures fonctionnent. C’est ce qu’il y a dans la deuxième partie du papier avec les graphiques bleus et rouges. La partie rouge, c’est la poursuite de l’exponentielle que les auteurs ont calculée. Le trait noir c’est ce qui s’est passé et le trait bleu c’est le modèle des auteurs en prenant en compte les présupposés bénéfices du confinement.

Comme on l’a vu dans l’exemple les lois exponentielles et carré peuvent être confondues au début. Il est assez facile de construire une loi carrée qui est exactement pareille que la loi exponentielle pendant une vingtaine de jour et qu’ensuite elles se séparent. C’est exactement ce que font les auteurs.

Quand ensuite ils constatent que la courbe rouge se sépare de la courbe noire, cela ne prouve absolument pas les effets des confinements, mais juste que le modèle exponentiel ne colle pas.

Cette démarche des auteurs est d’une malhonnêteté intellectuelle très grave. La base de la statistique c’est que les faits n’expliquent pas les causes. Lorsque vous mesurez quelque chose, vous ne pouvez pas savoir d’emblée d’où vient ce résultat. Coller un modèle exponentiel pour ensuite dire qu’il ne correspond pas à la réalité et conclure qu’on a sauvé des vies c’est honteux.

La supposition hyper forte que fait l’article caché derrière son modèle, c’est que le confinement déclenche la fin de la propagation exponentielle sans apporter aucune preuve que l’exponentielle existe, ni que les mesures ont un impact.

Derrière, toutes les soi-disant vies sauvées prouvées par l’article, ne sont que le résultat des données pourries et des suppositions prises pour faire le modèle : propagation exponentielle de la maladie jusqu’à ce que presque toute la population soit infectée et efficacité des mesures sans jamais le prouver.

La plupart des articles avec un modèle mettent en place la même arnaque. J’en ai lu un certain nombre sur des sujets médicaux. Ils proposent un modèle sorti du chapeau, ils mettent les résultats que l’on observe en face et ils déduisent l’efficacité de leur produit miracle.

D’ailleurs tous les pays de l’étude ont mis en place un confinement, cela permet aux auteurs de ne pas se confronter à des pays comme la Suède, qui ont le même type de courbe sans jamais avoir confiné.

Pour conclure sur cette première partie, il n’existe pas d’analyse avec des données solides qui aujourd’hui montre l’efficacité des mesures.

Un modèle mathématique, ça n’est ni bien, ni mal, c’est juste le résultat de ce que l’on met dedans. On doit s’en servir pour essayer de comprendre la réalité, pas s’en servir pour cacher un raisonnement fallacieux.

Passons maintenant à la deuxième partie, j’espère avoir été clair sur le fait qu’aucune étude avec modèle ne montre quoi que ce soit sur l’intérêt du confinement. On va regarder ce qu’il s’est passé en détail en France pendant des périodes épidémiques, du point de vue de la mortalité, pour essayer de déduire ce que l’on peut sur les mesures.

  1. Que voit-on en France sur la propagation des virus et que peut-on en déduire sur les mesures ?

Aujourd’hui, l’idée que les mesures ont forcément un impact positif est durement ancrée dans tous les esprits. Dans la première partie, on a montré que les études essayant de le prouver utilisent des données pourries et un raisonnement fallacieux.

Ici on va regarder ce qu’on peut dire des épidémies en France, sans préjuger savoir comment une épidémie se propage, et en utilisant la statistique beaucoup plus fiable de la totalité des décès sur le territoire de France métropolitaine.

Pour ça on va regarder ce qu’il s’est passé en France pendant 4 périodes de mortalité dues à des épidémies. On va regarder la grippe de 2015, la grippe de 2017, La covid de printemps 2020 et la Covid de Toussaint 2020. On va se focaliser sur les plus de 65 ans, car ce sont les seuls âges pour lesquels on a observé une surmortalité pendant la Covid.

Plus précisément, on va regarder la surmortalité, c’est-à-dire les décès en plus que ceux que l’on a d’habitude. Pour référence à chaque fois, j’ai pris le mois de juin. C’est un mois toujours très bas, car il n’y jamais d’épidémies, ni de canicules qui augmentent la mortalité en juin.

On observe déjà que dans les 4 cas, la période pendant laquelle le nombre de décès augmente dure environ un mois. De manière très simple avec ce constat, on ne voit pas du tout d’effet de mesure qui ralentirait la progression épidémique. On a une montée qui dure un mois et ensuite, le nombre de décès descend. Si on est au printemps, le nombre de décès descend jusqu’à son niveau de printemps puis d’été. Si on est au début de l’hiver, le nombre de décès descend un peu, mais reste plus élevé qu’en été avec toutes les maladies hivernales qui traînent.

Voyons un peu dans le détail comment se propagent les épidémies en France à un niveau plus fin. Avec les fichiers de décès on a la commune de décès des français. On peut donc faire les regroupements que l’on veut. Le niveau département est un peu petit, c’est un peu pénible d’étudier 100 territoires à la fois. Le niveau région est un peu gros, j’ai pris un intermédiaire en choisissant les anciennes régions, avec un petit raffinement pour l’Île-De-France en la séparant en 3 zones : Paris, IDF Est et IDF Ouest.

Voici ce que cela donne pour la grippe de 2015. On observe ici la surmortalité en France entre janvier et mars 2015.

On voit que les régions ne sont pas touchées avec la même intensité, mais surtout qu’elles ne sont pas touchées en même temps. Les régions du Sud ont été les premières touchées. Voici donc la chronologie de la propagation.

Le 20 janvier, on constate une augmentation de la mortalité dans les 5 régions du Sud. Sur ces territoires, il faut entre 5 et 15 jours pour arriver au maximum de la mortalité. Cela dépend du temps que la propagation met à atteindre les territoires les plus peuplés de chaque région.

La région PACA qui est la première touchée est celle qui connaîtra la plus forte hausse de mortalité.

Il faut aussi avoir en tête que les décès sont probablement décalés de 15 jours à 3 semaines par rapport aux contaminations.

Autour du 25 janvier, on voit la mortalité augmenter aussi dans 3 régions un peu plus au nord. C’est le signe d’un probable décalage de l’épidémie et donc d’une remontée. Pendant ce temps, le nombre de décès continue à augmenter dans les premiers territoires touchés.

Autour du 27 janvier, on voit l’épidémie atteindre l’Ile-de-France. Aussi bien Paris que les départements limitrophes. Ainsi, La propagation semble faire un saut, ce qui pourrait correspondre à des contaminations dues aux nombreux échanges parisiens avec le reste de la France et du monde.

Fin janvier, la surmortalité commence à être visible dans les parties Nord et Est de la France.

Début février, la surmortalité remonte au Nord et avance vers l’Ouest, ces territoires seront finalement assez peu touchés.

Les dernières régions connaissent une hausse de la mortalité à partir de la mi-février.

En conclusion, on a donc vu que l’épidémie de grippe 2015 semble être arrivée par le Sud, qu’elle met une grosse quinzaine de jour à se propager partout au sein d’une région, et qu’elle met également une grosse quinzaine de jour à se propager sur toute la France. Finalement, la propagation totale met donc un mois. Les premières régions touchées sont celles qui ont la plus forte mortalité.

Pour l’épidémie de grippe 2017, on va raconter presque la même histoire.

La première différence avec 2015 est que l’origine de l’épidémie est plutôt à chercher à l’Est. La région Rhône-Alpes est la première à connaître une surmortalité. Comme pour ce que l’on a vu en 2015, c’est la première région touchée qui connais la plus forte mortalité.

La mortalité va ensuite augmenter progressivement vers le Sud et le Nord, puis l’Ouest. Les derniers territoires touchés sont la Bretagne et les Pays de la Loire, et cette fois-ci la Corse.

On voit que le pic met aussi environ 15 jours à être atteint dans une région à partir du moment où cela commence à augmenter. Enfin, mis à part la Corse, toutes les régions concernées par l’épidémie sont touchées en 15 jours également.

La principale différence avec l’épidémie de 2015 vient du fait que beaucoup de régions ne seront pratiquement pas touchées par l’épidémie. En particulier, plus l’épidémie arrive tard et moins l’intensité est importante, les derniers territoires touchés ont ainsi peu de décès. Ainsi tout se passe comme si les conditions n’étaient plus réunies pour que la maladie fasse beaucoup de décès. Cela peut venir de la météo, du comportement des gens, des congés ou d’autre chose. On apprend surtout qu’une épidémie ne se comporte pas de façon uniforme sur le territoire.

Passons maintenant à l’épidémie de Covid de la Toussaint 2020.

On se retrouve dans la même configuration que l’épidémie de grippe 2017. Elle démarre en Rhône-Alpes et se déplace ensuite dans toutes les directions et en particulier vers le Sud. On observe une vitesse de propagation à l’intérieur des régions pour atteindre le pic similaire à d’habitude et des passages d’une région à l’autre qui se font tranquillement. Donc, toutes les mesures barrières, les masques, la distanciation, le couvre-feu, font que la propagation a exactement la même forme que d’habitude.

On observe aussi, que comme l’épidémie de 2017, toutes les régions ne sont pas touchées. Il est utile de rappeler à ce moment que puisque l’on ne meurt qu’une seule fois, les régions qui ont eu une forte surmortalité au printemps, notamment l’Île-de-France et l’Alsace-Lorraine, n’en ont pas à la Toussaint. Cela donne une idée de l’espérance de vie des personnes décédées de cette maladie au printemps.

Pour finir d’enfoncer le clou, mettons les dates de confinement pendant cette période.

Sachant qu’il faut compter entre 15 jours et 3 semaines entre la contamination et le décès, on peut décaler de 15 jours nos courbes par rapport au confinement pour avoir une idée des contaminations.

Il est donc clairement visible que ce confinement a eu lieu complètement après la bataille. Tous ceux qui vont perdre leur entreprise, ou ont perdu un proche isolé à la suite de cette décision doivent rigoler un bon coup en voyant cette courbe.

Finissons par l’épidémie de mars-avril, qui rappelons-le est la seule pour laquelle on soupçonne une vitesse de propagation supérieure à d’habitude : une loi carrée plutôt qu’une loi linéaire.

On voit nettement dans cette propagation que l’épidémie est arrivée de l’Est. En Alsace puis en Lorraine avec quelques jours de décalage, l’épidémie suit son cours normal, avec une augmentation classique du nombre de décès. Les régions d’Île-de-France, et de Rhône-Alpes sont atteintes en même temps que la Lorraine. Rhône-Alpes voit une augmentation classique de son nombre de décès. En revanche les territoires parisiens sont anormalement hauts. Le nombre de décès augmente bien plus vite que d’habitude sur ces territoires.

Pour mémoire, je remets les dates de confinement du mois de mars.

Encore une fois, puisqu’il y a environ 15 jours entre le moment de la contamination et le décès, voilà ce que ça donne si on décale les courbes.

Donc au moment où le confinement est décidé, la propagation épidémique a déjà eu lieu sur tous les territoires concernés et commençait à ralentir. On est plus de 15 jours après le début de l’épidémie. On peut donc supposer comme pour tous les autres cas qu’elle a voyagé en France et au sein des territoires déjà touchés. Pour le dire clairement, c’est bien trop tard pour espérer sauver quelqu’un. Toutes les courbes des territoires touchées suivent le même type de cloche que d’habitude.

Concernant la fin de mortalité de l’épidémie, je constate que depuis 50 on a vu qu’une seule fois de la surmortalité pendant le mois de mai, en 1979. Il faut rappeler que cette année-là, il a neigé début mai. La météo était donc exceptionnelle et a pu favoriser le maintien de la mortalité hivernale jusque tard dans l’année.

Je vous rappelle qu’à partir du mois d’avril 2020 et pendant tout le confinement, les enfants ont pu aller jouer dehors. Le redoux signant habituellement la fin de la surmortalité hivernale, la fin de l’épidémie est on ne peut plus classique.

A ce stade, je ne vois pas comment on pourrait conclure d’un lien entre une baisse de la propagation ou la fin de la propagation et les mesures. En revanche ce n’est pas la même chose pour la mortalité. Reprenons le graphique avec les dates de confinement réalisés et en ne gardant que les territoires les plus touchés.

Est-ce qu’il n’existerait pas un lien entre les mesures prises et une mortalité plus élevée que d’habitude ? On remarque assez fortement que la période entre 17 mars et le 23 mars correspondant à la mise en application des plus fortes mesures prises est parfaitement synchronisée avec l’augmentation des décès.

Donc plutôt que d’affirmer que les mesures sont bénéfiques et que si on ne le met pas, il va y avoir une hécatombe, il faudrait plutôt le prouver.

Rappelons ici les mesures structurantes qui ont été prises :

  1. Le confinement, c’est-à-dire une limitation extrême des mouvements et l’ordre à tous les français de rester chez eux.
  2. L’interdiction aux médecins de ville d’appliquer leur art, autrement-dit de proposer des traitements pour limiter le risque de complication. Le débat s’est focalisé sur l’hydorxychloroquine, mais l’interdiction ne se limite pas à cette molécule, mais à toute substance en dehors du doliprane.

L’impact du confinement

On a vu un peu avant que les différentes périodes de confinement arrivent en décalage avec l’épidémie. C’est normal puisque le confinement total arrive à partir du moment où on commence à avoir des décès dans la population. Seulement à partir du moment où on note des décès, c’est que le virus circule déjà depuis au plus de 3 semaines. Il a donc eu tout le temps de se propager sur le territoire français. Encore une fois, on ne voit aucun signe d’une vitesse de propagation de cette épidémie qui serait différente d’avant. Rappelons à ce stade qu’il n’y avait en mars-avril, ni masques, ni gel hydroalcoolique et la mode des gestes barrières n’avait pas percé non plus. Tous les travailleurs s’en souviennent je pense.

Cherchons donc quels liens on peut trouver entre le confinement strict et la mortalité.

Beaucoup d’internaute m’ont dit que le confinement strict avait permis de sauver de nombreuses vies par l’absence des accidents de voiture. C’est un argument intéressant qui mériterait un courrier à la sécurité routière. Finalement la méthode est simple pour diminuer la mortalité sur les routes, pourquoi n’y a-t-on pas pensé avant ? Plus sérieusement, il y a environ 3 600 décès sur la route par an en France, cela fait 300 par mois, cela fait environ 600 décès sur la période de confinement. Les ¾ de ces décès concernent des moins de 65 ans.

C’est normal, car ce sont plutôt les moins de 65 ans qui prennent leur voiture tous les jours pour aller au travail. La Covid au contraire touche les plus de 65 ans. On a donc sauvé une partir des 600 décès possibles, mais en écrasante majorité des jeunes, alors qu’ils ne risquent rien avec la Covid.

Maintenant, comparons avec d’autres effets de cette politique du rester chez soi. Le 7 mai 2020, dans son bulletin épidémiologique, Santé publique France tire la sonnette d’alarme sur le renoncement au soin.

Devons-nous être surpris de constater que lorsque l’on fait peur aux gens en leur ordonnant de rester chez eux, ils obéissent ? Ils obéissent tellement bien qu’ils ne vont pas à l’hôpital lorsqu’arrivent les signes d’un AVC ou d’un infarctus. En France, on dénombre environ 120 000 infarctus par an, cela fait 20 000 pendant la période de confinement.

Du côté des AVC, 150 000 sont comptabilisés chaque année, soit 25 000 en 2 mois.

Contrairement aux accidents de la route, les AVC et les infarctus touchent majoritairement le même public que les victimes de la Covid.

Pour bien se rendre compte des échelles de comparaison entre ces 3 risques, voici le graphique correspondant :

Sachant que Santé publique France nous révèle que pendant la dernière semaine de confinement, les hôpitaux ont relevé 300 personnes de moins aux urgences AVC et 300 personnes de moins aux urgences cardiaques qu’à la même époque en 2019. Doit-on en déduire qu’en 2020, les français ont eu le bon goût de ne pas faire d’AVC et de crises cardiaques pour laisser toute la place aux malades de la Covid, ou plutôt qu’ils n’ont pas été pris en charge à cause du confinement. Ce ratio étalé sur 8 semaines représente pas loin de 5 000 personnes non soignées. Sachant que la surmortalité de la période de mars-avril est d’environ 30 000, ce n’est pas négligeable.

Ajoutons en plus que pendant 2 mois, la quasi-totalité des examens de dépistages, de cancers, mais par seulement a été annulée ou reportée.

Sachant qu’en France, il y a d’habitude 200 000 dépistages du cancer du sein tous les mois, on peut donc avoir raté jusqu’à 400 000 dépistages pendant ce confinement.

Pour le cancer colorectal, c’est exactement la même chose, jusqu’à 400 000 dépistages ratés sur une période de 2 mois.

Cela signifie que le système de santé, avec une annulation totale, pourrait avoir accumulé près de 800 000 dépistages de retard rien que sur ces deux pathologies. La somme de toutes les pathologies non dépistées pendant ces 2 mois peut donc être bien plus élevée.

Ce constat est confirmé dans un article du figaro précisant qu’en 5 mois le nombre de dépistage a chuté de 23 % en 2020, alors que du fait du vieillissement de la population, il ne cesse d’augmenter.

Il est difficile d’évaluer combien de personnes décéderont de ne pas avoir été dépistées à temps. L’article du figaro avance le chiffre de 1000 à 6000 personnes. Si on considère qu’il s’agit d’un journal qui a soutenu la thèse d’un virus extrêmement mortel, et donc la nécessité de mesures fortes, on imagine sans peine qu’a minima, ils n’ont pas pris les chiffres mettant le plus à mal leur ligne.

On peut également ajouter à ce non-dépistage, les opérations reportées qui étaient destinées à retirer des tumeurs. Il y en a u plus de 30 000 sur la période. Ces reports sont autant de pertes de chances pour ceux qui les ont subies.

Si on résume, lorsque l’on regarde uniquement les effets collatéraux des mesures, à savoir la non-prise en charge des patients du fait de l’ordre de rester chez soi, les reports d’opérations et le non-dépistage, on a plusieurs milliers, voire une dizaine de milliers de personnes qui sont décédées ou décéderont de ces décisions prises pour cette période de 2 mois. Ce chiffre est à mettre en face de la surmortalité de l’année 2020.

L’impact de l’interdiction de soin par les médecins de ville

Peut-être est-il important de commencer par rappeler à nos chers décideurs et journalistes la politique de soin menée en France depuis plus de 30 ans.

Sur le site de l’Insee et de la DREES on peut suivre les différents effectifs des établissements de santé depuis 20 ans.

On apprend notamment que depuis 20 ans le nombre de lits d’hôpitaux a baissé de 100 000. Ainsi, en 1998, il y avait 8 lits d’hôpitaux pour 1000 habitants et il n’en reste plus que 6 en 2018.

Tout cela pendant que la population française passait de 58 millions à 65 millions et plus précisément les plus de 65 ans passait de 9 millions à 13 millions.

Pendant que le nombre de lits baissait drastiquement, le nombre de médecins augmentait très légèrement, passait de 3,3 pour 1000 habitants en 1998 à 3,4 pour 1000 habitants en 2018.

C’est une politique assumée de limiter le recours à l’hôpital pour reporter le soin vers les médecins de ville. La gauche, comme la droite ont lancé de nombreuses réformes dans ce sens. Citons par exemple la tarification à l’acte, mise en place par un certain Jean Castex.

Ou encore la mise en place des 35h à l’hôpital, mais sans rajouter de personnel soignant. Au bilan, on a juste eu moins d’heures de soignants, donc moins de soins. Derrière cette avancée pour les travailleurs de l’hôpital se cache une désorganisation du parcours de santé pour entraîner un renoncement.

Cette idée de faire renoncer aux français l’accès à l’hôpital et surtout aux urgences était au cœur de la réforme de santé du candidat Fillon pour les élections de 2017.

Son programme était de supprimer la bobologie de l’hôpital. Pour lui, comme pour les précédents, la saturation chronique de l’hôpital due au vieillissement et au manque de place est une bonne chose, car on doit payer moins cher. Il faut donc empêcher les français d’aller à l’hôpital pour soigner des maladies ou blessures jugées pas assez importante. En résumé, l’hôpital est l’endroit où l’on soigne les maladies grave et les cancers, pour le reste, il faut payer. Cette politique est juste le prolongement de ce qui est réalisé par la gauche ou la droite depuis 30 ans. Son erreur a été de l’afficher clairement. C’est finalement le candidat Macron qui a gagné sans afficher son programme et qui a pu continuer tranquillement cette politique.

La raison affichée de cette stratégie est évidemment qu’il faut que la santé coûte moins chère au français, soit plus efficace et moderne. Dans les faits, les coûts des soins médicaux français n’ont jamais été aussi élevés, ils sont passés de 154 milliards d’euros en 2006 à 204 milliards d’euros en 2018. Une augmentation de 30% du budget consacré pour une saturation toujours plus forte. Ce sont 50 milliards d’euros qui vont dans les bonnes poches pour soigner uniquement les bonnes personnes.

Donc en résumé, la politique menée depuis 30 ans, c’est de supprimer au maximum les places à l’hôpital et donc le recours à l’hôpital et en particulier aux urgences. Le rôle est donné aux médecins de villes et à leurs prescriptions pour limiter l’arrivée des français à l’hôpital. Cette politique est connue et affichée depuis 30 ans. Les technocrates et politiques au pouvoir le savent très bien.

A partir du moment où l’on sait cela, à votre avis, que se passe-t-il si tout d’un coup pendant une période épidémique, on interdit aux médecins de villes de prescrire et on ordonne aux français de ne se rendre qu’à l’hôpital et uniquement lorsque leurs symptômes se sont aggravés ?

La réponse est simple, puisque les médecins de ville n’ont pas pu assurer leur rôle de premier soin pour empêcher un certain nombre d’aggravation, l’hôpital se retrouve saturé parce qu’il n’est pas du tout prévu pour ça. La saturation hospitalière des mois de mars-avril n’est pas du fait du seul virus, mais vient directement de la stratégie choisie. Tout s’est passé comme-ci le gouvernent français au mois de mars avait complètement oublié la politique mise en place depuis 30 ans et ce qu’elle implique. La raison la plus probable de ce choix stupide, vient du fait qu’ils n’avaient absolument rien compris à leur propre politique. C’est ce qui arrive lorsque l’on suit bêtement une idéologie.

Ce choix de ne pas laisser les médecins de ville proposer des traitements a aussi entraîné une dégradation plus rapide de la santé des patients. De plus certains patients auraient pu ne pas rentrer dans un état grave s’ils avaient pu bénéficier de premiers soins de la part d’un médecin à la suite d’un diagnostic. Tout cela a aussi renforcé la saturation hospitalière.

Tout cela a été quantifié par les défenseurs du confinement eux-mêmes. Arnaud Fontanet et Simon Cauchemez ont publié un article dans Science, au sein duquel ils utilisent les données hospitalières françaises et notamment le temps de passage et réanimation et de décès depuis la prise en charge du patient. Les courbes les plus intéressantes ont été supprimés depuis par les auteurs, mais le site de l’Institut Pasteur permet toujours de consulter la version préprint, c’est-à-dire déposée, mais pas encore publiée. Au pages 31 et 33, on peut consulter le nombre de jours que mettent les patients arrivant à l’hôpital avant d’aller en réanimation (graphique de gauche) et le nombre de jours qu’ils mettent avant de décéder (graphique de droite).

On apprend grâce à eux que 50% des patients arrivant à l’hôpital sont placés en ranimation dès de le premier jour et que 17% des patients décèdent dès le premier jour. Ces ratios énormes sont juste la preuve apportée par les auteurs que les gens arrivent trop tard à l’hôpital. On voit d’ailleurs que la différence entre le nombre de décès au jour 1 et le nombre de décès au jour 2 est énorme. Cela montre qu’une grosse partie des arrivées n’est juste pas sauvable. Les auteurs en déduisent d’ailleurs qu’il y a 2 courbes séparés entre ceux arrivant trop tard et les autres. Si on fait preuve de juste un peu d’honnêteté, on déduit de cet énorme ratio de décès au premier jour que les soins sont trop tardifs. Il est donc très probable que les décédés des jours suivants soient également pour beaucoup du fait de personnes dont l’état a eu le temps de s’aggraver et dont certain auraient pu en réchapper si les soins avaient été précoces. En voyant ces courbes, je n’arrive juste pas à imaginer ce qui a pu es passer dans la tête des auteurs. Comment ont-ils ou avoir l’idée de publier ces courbes ? Les ont-ils seulement regardées 2 secondes avant d’appliquer mécaniquement un modèle dessus ? Comment peut-on voir ces courbes et se dire qu’on a fait du bon boulot et qu’on va le diffuser mondialement ? Ces gens sont sur une autre planète.

Enfin, grâce à eux, j’ai pu montrer un article faisandé dans Nature, dans the Lancet et dans Science, comme ça il n’y a pas de jaloux.

Cette épidémie a laissé un marqueur de dangerosité fort dans l’esprit des soignants de l’hôpital, notamment parce qu’ils n’ont pas l’habitude de recevoir autant de monde si mal en point en même temps. Il faut dire qu’en effet, d’habitude les médecins de ville soignent une bonne partie des malades. D’habitude on ne laisse pas la situation empirer jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

Cet abandon de soin en France a été analysé et quantifié dans un article très fourni.

Ce graphique est réalisé avec les données de décès de l’Insee, anonymisées avec l’information du lieu de décès. La courbe bleue représente les décès à l’hôpital et la courbe rouge les décès en dehors de l’hôpital. On peut suivre ici les décès mois par mois. Les échelles sont très légèrement différentes. On constate que le nombre de décès à l’hôpital comme en dehors suit les mêmes pics et les mêmes creux. On constate surtout que jusqu’en 2010 les courbes se suivent assez bien. En revanche, depuis 2010 le nombre de décès en dehors de l’hôpital augmente tandis que le nombre de décès à l’hôpital reste stable. Ce graphique révèle que le système de soin ne s’est pas adapté au besoin des gens en termes de santé. Depuis 10 ans, la population âgée augmente du fait du vieillissement des baby-boomers. Depuis 10 ans, l’abandon de soin est donc manifeste. On s’étonne de voir l’espérance de vie stagner en France, finalement c’est peut-être juste dû à la politique de soin et au manque de place pour soigner nos vieux de plus en plus nombreux.

Toujours avec ces mêmes données, j’ai regardé ce qu’il se passe quotidiennement depuis 2018. Les échelles sont cette fois-ci les mêmes entre les 2 courbes.

Avant 2020, la courbe rouge est toujours sous la courbe bleue. Depuis 2020 c’est l’inverse. On constate que l’abandon de soin ne se limite pas à la période épidémique, mais persiste même en période calme, en particulier en mai et tout l’été 2020. L’abandon de soin n’est pas un problème de saturation de l’hôpital en période épidémique, mais un problème permanent. Ne devrait-on pas en déduire que lorsque l’on ne soigne pas les gens, ils meurent plus ?

En conclusion, dans cette vidéo, on a d’abord vu l’arnaque intellectuelle qui se cache derrière les études scientifiques pro-confinement, même celles publiées pourtant par des grands journaux. On a vu qu’elles ne prouvaient rien du tout et dévoyaient les statistiques et la modélisation mathématique pour promouvoir un discours politique.

Dans la deuxième partie on a vu qu’en France, on ne voit pas d’effets bénéfiques des différentes mesures sur la propagation de l’épidémie aussi bien au printemps 2020 qu’à la Toussaint. Pour la Toussaint, on voit clairement que le confinement est arrivé après la bataille. Pour le printemps, on a vu que le confinement et l’interdiction de soin pour les médecins de ville arrive exactement au moment où le nombre de décès augmente. On a ensuite vu en détail tous les indices qui montrent que les choix pris au printemps ont beaucoup plus de raison d’avoir augmenté les décès que de les avoir diminués.

Maintenant que l’on a vu tout ça, est-ce qu’il n’est pas grand temps d’arrêter de promouvoir bêtement les décisions qui ont été prises et de continuer la même politique de santé depuis 30 ans ? N’est-il pas grand temps de se réveiller et de repenser le système dans le bon sens ? Si on pouvait tirer le bilan de toutes les bêtises accumulées depuis plus d’un an, on pourrait au moins se dire que ça aura servi à nous faire progresser. Mais à quel prix ?




Deep State et Deep Church: le programme commun

[Source : Benoit et Moi (benoit-et-moi.fr)]

Mgr Vigano a accordé une longue interview à Deutsche wirtschafts nachrichten (« Actualités économiques allemandes »), un site consacré, comme son nom l’indique, aux nouvelles économiques. Il y expose (comme l’annonce le « chapeau » de l’article), « sa vision des développements politiques et sociaux actuels », autour du covid et du fameux Great Reset. Une grande partie est plus ou moins constituée de redites par rapport à de précédentes interventions du prélat, mais ici dans le contexte inédit d’un journal non religieux. Inutile de crier au complotisme, les arguments de l’archevêque (dont il faut saluer le courage, il en faut pour ramer ainsi publiquement à contre courant) sont évidemment à lire avant tout à la lumière de la foi, et les rejeter en le faisant passer pour un illuminé n’est tout simplement pas une réponse.

Un monde dans lequel l’État profond devait prévaloir réaliserait les pires scénarios décrits par l’Apocalypse, les Pères de l’Église et les mystiques.

Un royaume infernal dans lequel tout ce qui rappelle, même de loin, la société chrétienne – de la religion aux lois, de la famille à l’école, de la santé au travail – doit être banni et renversé, perverti

Archevêque Carlo Maria Viganò: L’État profond et l’Église profonde ont le même programme 

(Duc in Altum, 7 mars 2021, ma traduction)

Deutsche wirtschafts nachrichten – Votre Excellence, comment vivez-vous personnellement la crise du coronavirus ?

Carlo Maria Viganò – Mon âge, mon statut d’archevêque et mon habitude d’une vie retirée ne sont peut-être pas représentatifs de ce que la majorité des gens doivent endurer; néanmoins, je me suis moi-même trouvé depuis un an dans l’impossibilité de voyager pour rendre visite à des personnes qui ont besoin d’un mot de réconfort. S’il y avait eu une véritable pandémie, je n’aurais eu aucun problème à accepter de bon gré les décisions des autorités civiles et ecclésiastiques, car j’aurais reconnu en elles la volonté de protéger les personnes contre l’infection. Mais pour qu’il y ait pandémie, il faut d’abord que le virus soit isolé, qu’il soit grave et qu’il ne puisse pas être traité à temps, et que les victimes du virus représentent une grande partie de la population. Nous savons cependant que le Sars-CoV-2 n’a jamais été isolé, mais seulement séquencé; qu’il aurait pu être traité à temps, en utilisant les thérapies disponibles, mais qu’au contraire l’OMS et les autorités sanitaires locales ont boycottées, imposant des protocoles absurdes et des vaccins expérimentaux; que le nombre de décès en 2020 est absolument conforme à la moyenne des années précédentes. Ce sont des faits qui sont maintenant acceptés par la communauté scientifique, dans le silence d’omertà des médias.

Nous avons été témoins d’un plan qui n’a rien de scientifique et qui devrait susciter l’indignation universelle. Nous savons, de l’aveu même des personnes concernées, que cette pseudo-pandémie a été planifiée depuis des années, d’abord en sapant les systèmes de santé nationaux et en limitant les plans de lutte contre la pandémie. Nous savons qu’un scénario très précis a été suivi, conçu pour donner une réponse unique dans tous les États membres et pour standardiser le diagnostic, l’hospitalisation, le traitement et, surtout, les mesures de confinement et l’information des citoyens au niveau mondial. Un metteur en scène continue de gérer le Covid-19 dans le seul but d’imposer par la force des restrictions aux libertés naturelles, aux droits constitutionnels, à la libre entreprise et au travail.

Le problème n’est pas le Covid lui-même, mais l’utilisation qui en a été faite pour réaliser le Great Reset que le Forum économique mondial avait annoncé il y a quelque temps et qui est maintenant mis en œuvre point par point, avec l’intention de rendre inévitables ces changements sociaux qui autrement auraient été rejetés et condamnés par la majorité de la population. Comme la démocratie, tellement vantée tant qu’elle pouvait être pilotée grâce à l’influence des médias, n’aurait pas permis de mener à bien ce projet d’ingénierie sociale voulu par l’élite mondialiste, il fallait la menace d’une pandémie – présentée comme dévastatrice par le mainstream – pour convaincre la population mondiale de subir des confinements, des lockdowns, c’est-à-dire de véritables assignations à résidence, l’arrêt des activités, la suspension des cours et même l’interdiction de pratiquer un culte; et tout cela a été réalisé avec la complicité de toutes les parties concernées, en particulier les dirigeants, les responsables de la santé et la hiérarchie de l’Église elle-même.

Les dommages qui en ont résulté et qui continuent à en résulter sont énormes et, à bien des égards, irréparables. Je ressens une douleur indescriptible en pensant aux conséquences dévastatrices de la gestion de cette pandémie: des familles détruites, des enfants et des jeunes dont l’équilibre psychophysique a été affecté et qui ont été privés du droit aux relations sociales, des personnes âgées qu’on a laissé mourir seules dans les maisons de retraite, des cancéreux et des personnes souffrant de maladies graves complètement négligées, des entrepreneurs acculés à la faillite, des fidèles privés des sacrements et de l’assistance à la messe… Mais ce sont les effets d’une guerre, et non d’un syndrome de grippe saisonnière qui, s’il est traité à temps, donne un taux de survie de 99,7% chez des sujets non touchés par des maladies antérieures. Et il est significatif que dans cette course folle vers l’abîme, même les principes de base d’une vie saine soient ignorés, juste pour affaiblir notre système immunitaire: nous sommes confinés chez nous, tenus à l’écart de la lumière du soleil et de l’air frais, pour subir passivement le terrorisme médiatique de la télévision.

Avec quelle sévérité seront-ils jugés, ceux qui ont sciemment interdit des traitements et prescrit des protocoles de traitement manifestement erronés afin d’obtenir un nombre de décès qui légitiment l’alarme sociale et des mesures d’endiguement absurdes? Ceux qui ont délibérément créé les conditions d’une crise économique et sociale mondiale, pour détruire les petites et moyennes entreprises et faire croître les multinationales; ceux qui ont boycotté ou interdit les traitements disponibles au profit des entreprises pharmaceutiques; ceux qui ont présenté des sérums génétiques comme des vaccins, soumettant la population à une expérience dont les résultats sont encore inconnus et dont les effets secondaires sont certainement plus graves que les symptômes mêmes du Covid; ceux qui soutiennent le récit apocalyptique dans les sièges des parlements et dans les rédactions des médias, à quelle punition seront-ils soumis? Et comment les sommets de la hiérarchie catholique, qui se sont rendus complices de cette grotesque farce, se justifieront-ils devant Dieu, lorsqu’ils se présenteront devant Lui pour être jugés ?

D. W. – Dans une lettre que vous avez envoyée au président des États-Unis d’alors, Donald Trump, vous faites allusion non seulement à un « État profond » [/Deep State] – terme qui est devenu très courant – mais aussi à une « Église profonde » [/Deep Church]. Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par là?

C. M. V. – L’expression « État profond » rend très bien l’idée d’un pouvoir parallèle, dépourvu de légitimité mais opérant néanmoins dans les affaires publiques pour la poursuite d’intérêts particuliers. Au bien commun que l’État a le devoir de promouvoir, l’État profond oppose le profit de l’élite. De façon analogue, nous ne pouvons pas ne pas reconnaître qu’au cours des dernières décennies, un pouvoir similaire a été consolidé dans la sphère ecclésiale, que j’ai appelée l’Église profonde, et qui fait passer la poursuite de ses propres intérêts avant les fins propres à l’Église du Christ, en premier lieu le salus animarum.
Ainsi, tout comme dans les affaires publiques il existe des pouvoirs occultes qui guident les choix des gouvernements et suivent l’agenda mondialiste, dans l’Église catholique il y a un lobby très puissant qui usurpe l’autorité de la Hiérarchie avec les mêmes objectifs. En substance, l’État et l’Église sont occupés par un pouvoir illégitime qui a pour but ultime leur destruction et l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Et il ne s’agit pas de théories de conspiration ou de politique-fiction: ce qui se passe sous nos yeux le prouve au-delà de tout doute raisonnable, au point que le Secrétaire général des Nations unies a récemment déclaré que le virus a été utilisé pour réprimer la dissidence.

D. W. – Dans quelle mesure Deep State et Deep Church se recoupent-ils, au moins dans le monde occidental?

C. M. V. – Le recoupement entre Deep State et Deep Church s’articule sur plusieurs fronts. Le premier est sans aucun doute d’ordre idéologique: la matrice révolutionnaire, anticatholique et fondamentalement maçonnique de la pensée mondialiste est la même, et ne date pas de 2013. Pour être honnête, il suffirait de considérer la concomitance temporelle significative entre la célébration du Concile œcuménique Vatican II et la naissance du mouvement dit étudiant: l’aggiornamento doctrinal et liturgique a représenté pour les nouvelles générations une poussée propulsive qui a eu des répercussions immédiates dans les sphères sociales et politiques.
Le second front réside dans la dynamique interne du Deep State et de la Deep Church: tous deux comptent parmi leurs membres des personnages déviants non seulement intellectuellement et spirituellement, mais aussi moralement. Les scandales sexuels et financiers qui ont impliqué de très hauts représentants à la fois de la politique, des institutions et de la hiérarchie catholique montrent que la corruption et le vice sont d’une part un élément qui les unit, et d’autre part un moyen de dissuasion efficace en raison du chantage commun auquel ils sont tous soumis. Les perversions de politiciens et de prélats connus les obligent à obéir à l’agenda mondialiste même lorsque leur coopération semble déraisonnable, inconsidérée ou contraire aux intérêts des citoyens et des fidèles. C’est pourquoi il y a des dirigeants à la botte de l’élite qui détruisent l’économie et le tissu social de leur pays; c’est pourquoi, symétriquement, il y a des cardinaux et des évêques qui propagent la théorie du gender et un faux œcuménisme au scandale des catholiques: tous deux servent les intérêts de leur maître, trahissant leur mission au service de la nation ou de l’Église.
D’autre part, le projet d’établissement du Nouvel Ordre Mondial ne peut pas ne pas se donner une religion universelle d’inspiration maçonnique, à la tête de laquelle doit se trouver un leader religieux œcuménique, paupériste, écologiste et progressiste. Qui mieux que Bergoglio pour ce rôle, sous les applaudissements de l’élite et l’enthousiasme insensé des masses endoctrinées dans le culte idolâtre de la pachamama ?

D. W. – Quelles sont les preuves ou les indices ?

C. M. V. – Je pense que la manifestation la plus évidente s’est produite en même temps que la pandémie. L’alignement du sommet de la Hiérarchie sur la gestion insensée de l’urgence Covid – une urgence provoquée à dessein et amplifiée servilement par les médias du monde entier – a été jusqu’à interdire les célébrations liturgiques avant même que l’autorité civile ne le demande; interdire l’administration des Sacrements même aux mourants; de ratifier avec des cérémonies surréalistes la narration mainstream, en répétant ad nauseam tout le lexique du néo-langage: résilience, inclusion, rien ne sera plus jamais pareil, nouvelle Renaissance, build back better, etc.; parrainer comme un « devoir moral » un sérum produit avec du matériel fœtal provenant d’avortements, qui est encore en cours d’essai et dont les effets secondaires à long terme sont inconnus. Et ce n’est pas tout: le Conseil pour un capitalisme inclusif promu par les leaders mondialistes avec la participation du Vatican, donne la ratification officielle au Great Reset du Forum économique mondial, incluant le revenu universel et la transition écologique. À Santa Marta, ils ont même commencé à parler de transhumanisme, ignorant obstinément le caractère anti-chrétien de cette idéologie afin de montrer leur obéissance à la dictature de la pensée unique. Tout cela est horrifiant et on se demande combien de temps encore le Seigneur tolérera un tel affront de la part de ses ministres.

D’autre part, l’insistance obsessionnelle sur l’écologisme malthusien a conduit à la nomination de personnalités notoirement anti-catholiques à l’Académie pontificale pour la vie, partisanes du déclin démographique par la stérilisation, l’avortement et l’euthanasie. Tous, sous la direction d’un prélat à la loyauté bergoglienne avérée, ont complètement déformé les objectifs de l’Académie fondée par Jean-Paul II, en fournissant à l’idéologie dominante un soutien autorisé et prestigieux comme celui de l’homme qui, même s’il l’usurpe, détient toujours l’autorité dans l’Église catholique. Il n’est pas surprenant que la liste des universitaires ait récemment inclus le professeur Walter Ricciardi, un des soi-disant « experts » qui, en Italie, a préconisé jusqu’au bout le lockdown et l’utilisation de masques, en l’absence de toute preuve scientifique de leur efficacité et contre les recommandations mêmes de l’OMS. Hier, il a été rapporté que le médiateur des contrats d’approvisionnement chinois pour l’urgence Covid en Italie, Mario Benotti, a été recommandé par le cardinal Pietro Parolin (…)

Tout cela révèle la connivence de l’État profond et de l’Église profonde, dans une combinaison vile destinée à détruire la souveraineté nationale d’une part et la mission divine de l’Église d’autre part. Des liens inquiétants apparaissent avec la fraude électorale américaine, avec le virus créé dans le laboratoire de Wuhan, et enfin avec les relations commerciales avec la dictature chinoise, principal fournisseur de masques (non conformes aux normes communautaires) à l’Italie et à de nombreux autres pays. Il me semble que nous sommes bien au-delà des simples indices.

D. W. – Une objection de ceux qui rejettent une telle chose comme théorie du complot serait la suivante: comment est-il possible que dans pratiquement tous les pays du monde, presque tous les hommes politiques participent à ce jeu? Qui pourrait avoir tant de pouvoir et d’influence qu’il pourrait mettre la moitié du monde à l’isolement?

C. M. V. – Je vais répondre par un exemple. L’Église est une institution supranationale, présente dans le monde entier avec des diocèses, des paroisses, des communautés, des couvents, des universités, des écoles, des hôpitaux. Tous ces organismes reçoivent leurs ordres du Saint-Siège, et lorsque le Pape ordonne une prière ou un jeûne, tous les catholiques du monde obéissent [il vaudrait mieux dire « doivent obéir », ndt]; si un dicastère de la Curie romaine donne des directives, tous les catholiques du monde les suivent [idem]. Le contrôle est capillaire et immédiat, grâce à une structure hiérarchique efficace. La même chose se produit, limitée aux frontières nationales, également dans les États: lorsque le législateur légifère, les organes responsables exécutent.
De la même façon, l’État profond et l’Église profonde fonctionnent ainsi: tous deux se servent d’une structure fortement hiérarchisée, dans laquelle la composante « démocratique » est pratiquement absente. Les ordres sont donnés d’en haut et celui qui les reçoit les exécute immédiatement, conscient que sa propre désobéissance peut déterminer l’échec professionnel, la condamnation sociale et, dans certains cas, même la mort physique. Cette obéissance découle du chantage: je te promeus, je te donne du pouvoir, je te rends riche et célèbre, mais en échange tu fais ce que je te dis. Si tu obéis et fais preuve de loyauté, ton pouvoir et ta richesse augmentent; si tu désobéis, tu es fini. J’imagine que pour les lecteurs allemands, la référence au Faust de Goethe est spontanée.

Les hommes politiques qui dirigent les nations aujourd’hui font tous, à de rares exceptions près, partie de l’État profond. Si ce n’était pas le cas, ils ne seraient pas là où ils sont. Pensons au cas des élections présidentielles américaines du 3 novembre dernier: le président Trump n’étant pas considéré comme aligné sur la pensée unique, il a été décidé de l’évincer par une fraude électorale d’une ampleur sans précédent, et contre la volonté même du peuple. Les procès en cours aux États-Unis confirment la fraude et les irrégularités, et dans les mois à venir, je pense que de nouvelles preuves de cette fraude apparaîtront, qui se trouve avoir amené à la Maison Blanche un démocrate, un catholique progressiste, parfaitement en phase avec le programme du Great Reset. A y regarder de plus près, la démission de Benoît XVI et l’élection de Jorge Mario Bergoglio semblent répondre à la même dynamique et obéir au même lobby de pouvoir.

En Allemagne aussi des rapports sont apparus qui montrent que des données ont été falsifiées dans la gestion de la pandémie afin de légitimer la violation des droits des citoyens. Et malgré le nombre alarmant de personnes qui ont souffert d’effets secondaires ou sont décédées à la suite du soi-disant vaccin, le martèlement constant sur la vaccination obligatoire continue, alors qu’il est maintenant clair qu’elle ne garantit pas l’immunité et n’évitera ni la distanciation sociale ni les masques obligatoires.

Il y a des raisons de croire que la gestion de Covid a été organisée sous une seule « régie » et avec un seul scénario. Il y a quelques jours à peine, le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo, a admis qu’il avait reçu de l’Imperial College de Londres, financé par la Fondation Bill & Melinda Gates l’instruction d’admettre des personnes âgées dans les RSA [Résidence sanitaire assistancielle (en italien Residenza sanitaria assistenziale) ; sortes d’EPHAD]- des personnes âgées qui sont mortes à la suite de protocoles de traitement erronés, intubées et sous assistance respiratoire -. Et comme par hasard, les parrainages du « philanthrope » américain concernent de nombreuses instances nationales – même gouvernementales – qui dépendent financièrement d’un particulier qui théorise le dépeuplement de la planète par une pandémie.

Vous me demanderez: qui pourrait avoir autant de pouvoir et d’influence pour pouvoir envoyer la moitié du monde dans l’isolement? Ceux qui disposent d’énormes ressources, comme certaines personnalités connues, parmi lesquelles Bill Gates et George Soros, se distinguent; ceux qui sont capables de financer l’OMS elle-même, en dirigeant ses décisions et en réalisant de très gros bénéfices, étant également actionnaires de sociétés pharmaceutiques.

D. W. – Dans votre lettre au président d’alors, Donald Trump, vous parlez d’un affrontement entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. Si vous regardez maintenant l’année 2020, comment cette confrontation a-t-elle évolué jusqu’à présent ?

C. M. V. – Comme toujours dans les événements terrestres, la guerre entre le bien et le mal, entre les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres, semble toujours pencher en faveur de ces derniers. Satan, qui est princeps hujus mundi, a de nombreux adeptes très organisés et une infinité de serviteurs. A l’inverse, les bons semblent numériquement inférieurs et mal organisés, souvent anonymes et presque toujours dépourvus de tout pouvoir ou de moyens économiques qui leur permettraient d’agir avec la même efficacité que leurs ennemis. Mais il en a toujours été ainsi, car la victoire n’appartient pas au bien, mais au Christ. Ego vici mundum: c’est moi qui ai vaincu le monde, nous avertit Notre Seigneur. Nous donnons notre pauvre contribution, parfois même héroïque, mais sans la grâce de Dieu nous ne pouvons rien: sine me nihil potestis facere.

L’année 2020 nous a obligé à regarder dans les yeux la Méduse mondialiste, nous montrant à quel point il est facile pour l’État profond d’imposer une tyrannie sanitaire à des milliards de personnes. Un virus non isolé, avec un taux de survie très élevé, a été accepté comme instrumentum regni, avec la complicité des dirigeants, des médias, de la hiérarchie ecclésiastique elle-même. La crise économique déclenchée par les lockdowns doit rendre inévitable l’annulation de la dette et l’établissement d’un revenu universel, en échange de la renonciation à la propriété privée et de l’acceptation du suivi par le passeport santé. Ceux qui refusent le vaccin peuvent être internés dans des camps de détention qui sont déjà prêts dans de nombreux États, dont l’Allemagne. Les violations des droits constitutionnels et religieux seront tolérées par les tribunaux, au nom d’une urgence éternelle qui prépare les masses à la dictature. C’est ce qui nous attend, selon les aveux des auteurs du Great Reset eux-mêmes.

Mais cette succession d’exacerbations, motivées par des raisons désormais risibles et démenties par l’évidence, est en train de fissurer de nombreuses certitudes, auxquelles les masses ont jusqu’à présent donné un assentiment fidéiste souvent proche de la superstition. Les premières accusations de « négationnisme » à l’encontre de ceux qui contestent les absurdités des soi-disant « experts » ont fait comprendre à beaucoup de gens que le Covid se voit présenter les connotations d’une religion précisément pour ne pas être remis en question, car d’un point de vue scientifique il devrait être considéré comme tous les autres coronavirus des années passées. Ces contradictions ouvrent les yeux de nombreuses personnes, même face à la complaisance servile éhontée des médias et à la multiplication de la censure des dissidents sur les réseaux sociaux.

D. W. – Que serait le monde si les forces que vous appelez des ténèbres devaient l’emporter?

C. M. V. – Un monde dans lequel l’État profond devait prévaloir réaliserait les pires scénarios décrits par l’Apocalypse, les Pères de l’Église et les mystiques. Un royaume infernal dans lequel tout ce qui rappelle, même de loin, la société chrétienne – de la religion aux lois, de la famille à l’école, de la santé au travail – doit être banni et renversé, perverti. Hétérosexuels persécutés, familles hommes-femmes interdites, enfants nés par mères porteuses, histoire censurée, religion discréditée, honnêteté et discipline bafouées, honneur pointé du doigt comme un concept fasciste, virilité condamnée comme « toxique », maternité déplorée comme « non durable », vieillesse forcée à l’euthanasie, maladie considérée uniquement comme une opportunité de profit, santé considérée avec suspicion. Et il nous faudra aussi voir répudier, après deux siècles d’endoctrinement, la fameuse démocratie au nom de laquelle ceux qui nous gouverneront le feront sans élections, au nom de la santé publique.
Ce n’est que dans le royaume du Christ qu’il peut y avoir la paix et la vraie concorde; dans la tyrannie de Satan, il y a la terreur, la répression, la guerre contre le bien et la licence des vices les plus infâmes.

D. W. – Selon vous, que peut-on faire pour éviter une telle évolution ?

C. M. V. – Nous devons veiller à ce que ce qui s’est passé jusqu’à présent ne puisse pas atteindre son but final. Nous pouvons et devons dénoncer les tromperies et les mensonges dont nous sommes nourris chaque jour par ceux qui nous considèrent comme des serviteurs stupides et pensent qu’ils peuvent nous soumettre sans aucune réaction de notre part. S’il existe des lois qui protègent les droits naturels des citoyens, nous devons tous élever la voix et protester avec courage, en exigeant du pouvoir judiciaire que les responsables de ce coup d’État mondial soient jugés et condamnés.
Nous ne pouvons pas permettre, sous la menace d’une pandémie fabriquée, que les nations soient prostrées par une crise économique et sociale induite, ni que les peuples soient soumis à des restrictions de leurs libertés en violation de la loi et du bon sens lui-même. Si nous pouvons rester fermes et ne pas reculer face à ces répétitions générales de la dictature, l’État profond se retirera et attendra des temps plus propices, et nous aurons le temps d’éviter l’instauration de la tyrannie. Si nous le laissons faire, nous rendrons ce plan infernal irréversible.
N’oublions pas, en tant que catholiques, que nous avons une très grande responsabilité, tant envers nos pasteurs qu’envers nos dirigeants. Notre obéissance peut et doit échouer lorsqu’on nous demande d’obéir à des lois injustes ou contraires au Magistère immuable de l’Église. Si notre opposition est aussi ferme et courageuse qu’au temps des Martyrs, nous aurons fait notre part pour obtenir du Ciel ces grâces qui peuvent changer la destinée de l’humanité et retarder la persécution des derniers temps.

C’est pourquoi nous prions avec confiance la Sainte Vierge, Reine des victoires et Secours des chrétiens, afin qu’elle soit notre chef de file dans cette bataille historique. Que le glorieux Archange Michel soit à ses côtés, chassant Satan et les autres mauvais esprits en enfer, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo.


[Voir aussi :
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres]




Crise sanitaire : « toutes nos libertés sont anéanties au nom d’un droit à la vie devenu tyrannique »

[Source : Imper’média (impermedia.com)]

Le jeune avocat Thibault Mercier* dénonce une gestion de la crise sanitaire extrêmement anxiogène. En focalisant leur communication sur la létalité du virus, les pouvoirs publics gouvernent par la peur, empêchant nos concitoyens d’exercer leur libre arbitre. Entretien.

L’imper.- Quelles sont les libertés qui sont mises à mal, depuis bientôt un an, par les restrictions sanitaires liées à l’épidémie de covid-19 ? 

C’est malheureusement une liste à la Prévert qu’il s’agit d’établir : liberté d’aller et venir, de culte, du commerce et de l’industrie, d’information, d’expression, etc. Pour autant ces libertés ne sont pas intouchables et certaines sont parfois, sinon contradictoires, au moins divergentes. C’est d’ailleurs le travail du juriste de pouvoir les mettre en balance et de faire en sorte que les atteintes qui leur sont portées soient proportionnées à la nécessité et au but recherché. Le souci dans cette crise est que toutes nos libertés, certaines arrachées durement au long de notre histoire ont été quasiment anéanties sous couvert de principe de précaution et d’un droit à la vie dévoyé et devenu quasiment tyrannique. Rappelons tout de même que l’immense majorité des personnes touchées par la Covid-19 guérissent.

Thibault Mercier

La semaine passée, Emmanuel Macron évoquait un possible assouplissement des mesures sanitaires, voire une sortie du couvre-feu. Pourtant Olivier Véran affirmait en conférence de presse que l’heure n’était pas au relâchement. Que pensez-vous de la communication vacillante du gouvernement ? 

Beaucoup a déjà été dit sur le fiasco de la communication gouvernementale ces derniers mois notamment sur les annonces contradictoires relatives à l’utilité des masques ou encore à la dangerosité du virus en février 2020. Doit-on y voir de l’amateurisme ou du cynisme ? Peut-être un peu des deux. Je déplore en tout cas le fait que l’exécutif utilise la communication pour tester l’opinion. Je pense notamment aux nombreuses « fuites » dans la presse quelques jours avant que soient prises de nouvelles restrictions. En fonction des retours, nous avons vu que le gouvernement avait su, parfois utilement, modérer la dureté des mesures initialement envisagées et endosser le beau rôle. Il en ressort une perte de confiance voire une défiance des citoyens envers le politique et la presse.

Les circonstances sont toujours exceptionnelles pour ceux qui n’aiment pas la liberté.

L’association que vous présidez a déposé en octobre dernier, un référé liberté qui conteste la légalité du couvre-feu. En quoi cette mesure est-elle illégale? 

Il nous semblait sidérant que l’État se permette de parquer sa population comme du bétail 12h par jour sans aucune possibilité de sortir de chez soi, ne serait-ce que pour prendre l’air. Qui pourrait honnêtement penser que se balader seul en extérieur après 18 ou 20h permettrait la propagation du virus ? Nous avons donc soutenu devant le Conseil d’État que l’atteinte portée à nos libertés par ce couvre-feu était totalement disproportionnée par rapport au but recherché (la lutte contre la propagation du virus et protection de la vie). D’une, il n’y avait alors aucun vrai consensus scientifique sur l’efficacité du couvre-feu (ou du confinement – les dernières études commencent même à prouver que la balance bénéfice risque pencherait en défaveur de ces mesures) et de deux, le droit à la vie et à la santé invoqué pour justifier ces mesures est totalement réducteur : les couvre-feu et autres confinements relèvent d’une approche réduite à la seule biologie de la vie qui oublie que la santé est également, selon la définition de l’OMS, « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Protéger la vie implique donc de prendre en compte l’ensemble de ses aspects qui sont tout aussi sociaux, culturels, spirituels, politiques et économiques que sanitaires.
Le juge du Conseil d’État a malheureusement balayé notre recours d’un revers de manche sans
même prendre la peine de motiver pleinement sa décision puisque selon lui « la situation sanitaire actuelle » suffisait à justifier cette mesure.

Vous me direz que les circonstances sont exceptionnelles et justifient ces mesures ? mais peu importe : les circonstances sont toujours exceptionnelles pour ceux qui n’aiment pas la liberté. Et d’ailleurs nous voyons que nous ne sommes plus du tout dans une période exceptionnelle. La lutte contre le virus est devenue une politique publique classique. Quoi qu’il en soit, d’autres solutions existent et auraient permis des atteintes plus proportionnées à nos libertés publiques (jauges, distanciations sociales, etc). Il nous semble enfin qu’il est nécessaire d’apprendre à vivre avec le virus, et plus généralement avec la mort, plutôt qu’à rêver de son impossible disparition. Le gouvernement, obsédé par le risque zéro, a préféré les méthodes les plus radicales. Nos libertés ne sont plus que des concessions que l’État nous accorde. Ce dernier nous considère incapable de les exercer de manière responsable et préfère donc nous punir de manière préventive.

C’est encore une fois le règne des experts qui prévaut dans notre société française moderne qui ne croit plus en rien sauf en la science et la raison.

La France a été qualifiée de « démocratie défaillante » ; par l’hebdomadaire britannique The Economist. La démocratie française peut-elle reprendre du poil de la bête selon vous ? 

Après 2 ans d’état d’urgence durant lesquels l’exécutif aura eu les coudées franches pour gouverner par ordonnances et décrets (donc en créant du droit à la place du Parlement), il n’est pas certain que la démocratie française en ressorte indemne. Dans cette crise on a d’ailleurs souvent eu l’impression que le Parlement avait été remplacé par les conférences de presse d’Oliver Véran et de Jean Castex, elles-mêmes dictées par un conseil scientifique non élu et sans aucune légitime démocratique. Nos gouvernants auraient ainsi pris des mesures murmurées par des technocrates coupés du réel qui savaient mieux que quiconque ce qui était bon pour nous. Qui par exemple avait décidé du seuil de 5000 cas par jour pour déconfiner ? Y a-t-il eu un débat démocratique sur cette question à laquelle l’ensemble de nos libertés étaient (et son encore) conditionnées ?

Que penser également de l’annonce de créer un comité de 35 citoyens tirés au sort pour se prononcer sur la vaccination ? N’est-ce pas le rôle de nos députés et sénateurs que de contrôler le travail de l’exécutif et de produire la loi ? C’est encore une fois le règne des experts qui prévaut dans notre société française moderne qui ne croit plus en rien sauf en la science et la raison et qui est prête à abdiquer sa liberté pour la remettre à des sachants non élus et parfois déconnectés des réalités de terrain. De nombreux élus locaux avaient d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme pour réclamer plus de subsidiarité dans la gestion de la crise.

Est-ce que nos dirigeants sont allés trop loin par rapport aux résultats sanitaires escomptés ? 

Quand on se compare avec d’autres pays ayant pris des mesures moins fortes, on se rend compte que les mesures de restrictions n’ont pas servi à grand-chose dans la lutte contre l’épidémie et ont eu et auront des conséquences à moyen et long termes qui seront désastreuses sur notre économie, nos modes de vie, notre culture, notre morale, voire notre civilisation. Je ne donne pas cher de nos sociétés modernes dans le futur si nous ne sommes plus capables de prendre le risque raisonnable de vivre tellement la peur de la mort, le principe de précaution poussé à l’extrême et l’individualisme des baby-boomers nous paralysent dans nos actions. Tout ce foin pour un virus à la létalité si peu élevé ? Que fera-t on si un variant d’Ebola se répand sur la surface du globe …? Par ailleurs, on ne peut qu’être inquiet quant aux coups de boutoirs portés par le gouvernement à notre culture et à notre art de vivre tant les mesures prises viennent détruire tout ce qui fait notre art de vivre et nos spécificités en tant que peuple et culture : le Ricard entre amis au bistro en jouant à la belotte, les soirées théâtre avant une bonne bouffe à la brasserie du coin font partie de notre identité ! Quel avenir pour la Nation française quand tous ses citoyens se nourriront de fast food livrée par un chauffeur Uber Eat en regardant Netflix ?

La liberté, même au prix de la douleur ou du désordre social, sera toujours préférable à la compromission et à la soumission.

Il semble toutefois y avoir une grande acceptabilité de ces mesures par la population…

Au vu de la communication anxiogène, culpabilisante et infantilisante utilisée par le gouvernement et relayée sans filtres par les médias depuis un an dans cette crise, il n’est pas étonnant que les citoyens français aient été placés dans un état de sidération les empêchant d’exercer leur libre arbitre. La peur de la mort les paralyse et il semble que certains préfèrent «mourir guéri » plutôt que de réagir face aux mesures du gouvernement qui vient les enserrer dans une sorte d’étau liberticide.
Il y a donc aussi une certaine demande de mesures strictes de la part d’une partie de la population qui, couplée au fait que nos libertés sont désormais vues comme des concessions que l’État nous accorde, entraînent une sorte de furie réglementaire. D’ailleurs nous voyons chaque jour un peu plus que notre époque abhorre la liberté : elle n’a quasiment plus qu’un besoin désormais : la SÉCURITÉ ! Sécurité qu’il revient à l’État de garantir à tout prix. Cette recherche de sécurité, d’un confort plan-plan, ce dégout du risque nous fait abdiquer notre liberté et notre libre-arbitre pour les remettre docilement à l’État ou au juge, qui se chargera de les exercer à notre place. Pourtant, la liberté, même au prix de la douleur ou du désordre social, sera toujours préférable à la compromission et à la soumission. Et les inconvénients de cette liberté, même chers payés, seront toujours inférieurs à ses avantages. Des initiatives de résistance fleurissent néanmoins çà et là et c’est le signe heureux que l’apathie n’a pas encore touché l’ensemble de notre population.

Est-ce « complotiste » de craindre une dérive de l’état d’urgence ? 

L’État d’urgence en lui-même ne doit pas être vu comme une hérésie juridique, c’est au contraire un outil normal dont dispose l’ensemble des systèmes juridiques sophistiqués depuis la Rome antique. Il est normal que l’exécutif puisse décider de cet état d’exception pour permettre à la Nation de faire face à des circonstances exceptionnelles. Je note néanmoins que tout état d’exception entraîne un risque d’abus et qu’il est donc nécessaire de l’encadrer de manière précise : il ne doit être possible qu’en cas de circonstances mettant en péril sa survie, limité dans le temps et des garde-fous doivent être prévus (un contrôle du Parlement et la possibilité de faire des recours contre les décisions de l’exécutif). Mais depuis un an on voit bien que ces conditions ne sont pas remplies. L’État d’urgence sanitaire aura été en place quasiment deux ans (puisque la loi de transition sera en place jusqu’au 31 décembre 2021). Deux ans durant lesquels l’exécutif aura quasiment les pleins pouvoirs sachant que le Parlement est quasiment devenu une chambre d’enregistrement du Gouvernement et que les juges administratifs valident trop docilement l’ensemble des mesures liberticides prises depuis mars 2020. Cet état d’urgence sanitaire laissera sans aucun doute des traces indélébiles sur nos libertés : le contrôle social mis en place permettra désormais de recourir au couvre-feu ou au confinement sans que le peuple ne dise mot. Si l’état d’urgence pris sous couvert de lutte contre le terrorisme avait fait de chaque citoyen un terroriste potentiel, cet état d’urgence sanitaire fait de chaque citoyen un malade potentiel. Je vous laisse imaginer les conséquences dramatiques pour le « vivre ensemble » si cher à nos gouvernements.

  • Thibault Mercier est avocat au barreau de Paris et président du cercle « Droit et Liberté ».



Contre cette tyrannie sanitaire, faut-il une insurrection ?

[source : Manu LRDM]

“Contre cette tyrannie sanitaire, il faut une insurrection !”

Alain Escada

https://youtu.be/knOTTlXkIrc

[NdNM : Les convictions religieuses et politiques d’Alain Escada que ne partagent pas forcément les rédacteurs de ce blogue ne l’empêchent pas d’avoir un point de vue frappé au coin du bon sens sur la dictature sanitaire.]




Vaccin COVID : Le programme de vaccination israélien «Passeport vert» a créé un «apartheid médical», disent des citoyens désemparés

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Si certaines personnes n’ont toujours pas compris les tenants et les aboutissants réels de ce que l’on nomme habituellement la « crise COVID-19 », c’est qu’elles n’ont pas lu l’ensemble des mes articles, au moins depuis le 1er janvier 2020. La crise humanitaire actuelle a été préparée de très longue date par les élites babyloniennes (que l’on nomme aujourd’hui «globalistes»). C’est ce que j’ai tenté d’expliquer dans mon dernier livre «La Société fabienne: les maîtres de la subversion démasqués». Cette « crise » dépasse amplement les gouvernements et les tribunaux locaux. Cette « crise » a été concoctée depuis très longtemps dans les repaires de voleurs tels que le groupe Bilderberg, la Commission Trilatérale, le Council on Foreign Relations et le Forum économique mondial.

Du 30 mai au 2 juin 2019, c’est-à-dire six mois avant le déclenchement de l’opération Covid-19, eut lieu la rencontre de Bilderberg au Palace de Montreux en Suisse, durant laquelle 128 personnalités étaient présentes. Sur la liste, on relevait le secrétaire général de l’OTAN, la directrice générale de l’UNESCO, le président du Council on Foreign Relations, la directrice de la London School of Economics (Société fabienne), le PDG de Microsoft, et l’ancien président de la Commission européenne. Sans oublier Jared Kushner, ancien conseiller personnel et gendre de Donald Trump, ainsi que Willem-Alexander, roi des Pays-Bas et petit-fils du prince nazi Bernhard de Lippe-Biesterfeld, fondateur du groupe Bilderberg.

Parmi les participants se trouvaient aussi les membres de la plus haute hiérarchie militaire de Trump, ainsi que l’ancien PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Michael Sabia, et la juriste québécoise Louise Arbour, aujourd’hui représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour les migrations. Le groupe Bilderberg a également reçu une visite « surprise » puisque Mike Pompeo, ancien secrétaire d’Etat américain de Trump, s’est lui aussi rendu en Suisse le 1er juin, comme le rapporte le quotidien belge L’Echo (il n’était pas inscrit sur la liste présentée sur le site du club Bilderberg).

Il est donc évident que cette rencontre du groupe Bildergerg n’avait rien à voir avec un club social. Que complotaient donc ces individus pour l’avenir de l’humanité ? Nous savons que les enjeux principaux — entre autres sujets — étaient l’avenir de l’Europe, les changements climatiques et durabilité, la Chine, l’avenir du capitalisme, la militarisation des médias sociaux, l’importance de l’espace, les cybermenaces et l’éthique de l’intelligence artificielle. Notons que Michael Sabia était aussi présent à la réunion du groupe Bilderberg en 2018 à Turin avec la députée libérale provinciale Dominique Anglade. À ce moment, les participants ont discuté du monde « post-vérité », de l’avenir du travail, de l’informatique quantique et, encore une fois, de l’intelligence artificielle (incluant le développement du réseau 5G).

Le 9 mars dernier, j’ai énuméré la stratégie de mise en esclavage de l’humanité de la façon suivante :

« J’espère que le lecteur aura compris que le coup d’état mondial perpétré par les élites mondialistes et leurs larbins, c’est-à-dire les politiciens fantoches, a été réglé comme une horloge et qu’il est exécuté avec la précision d’un orfèvre. La stratégie consiste en quelques étapes : déclencher une guerre bactériologique sans fin; restreindre les allées et venues de la population; retirer l’identité et faire taire chaque individu; provoquer la fermeture et la faillite des petites et moyennes entreprises; ruiner les gens et les soumettre à quémander leur pain; éliminer une partie de la population par le biais d’une opération eugénique; inoculer dans chaque individu des particules nano-technologiques par le biais de la vaccination obligatoire; déployer les technologies de la 5G, de la robotique, de la surveillance électronique et de l’intelligence artificielle; imposer un carnet de vaccination sans lequel nul ne pourra acheter, ni vendre, ni se déplacer; emprisonner les dissidents et les récalcitrants dans des camps conçus à cet effet; offrir un revenu de base universel aux citoyens dociles selon un schéma “méritocratique”.

« L’une des dernières étapes consistera à instaurer le système de « crédit social » tel qu’il existe déjà en Chine et qui enfermera les individus dans une matrice numérique dont ils ne pourront pas s’échapper, ce qui conduira infailliblement l’humanité toute entière à son asservissement total. »

Au mois de mai 2020, le Premier ministre Benjamin Netanyahu disait explicitement :

« Nous nous préparons à la possibilité qu’avant la découverte du vaccin, nous recevrons une deuxième vague d’épidémie. Cela signifie des technologies que nous n’avons pas utilisées jusqu’à aujourd’hui. Des technologies permises par la loi, que nous utiliserons. Par exemple, des puces sous-cutanées, qu’il y aura sur chacun, sur chaque enfant. Je veux qu’elles soient tout d’abord sur les enfants, qu’il y ait une sorte de capteur qui avertit, comme dans les voitures. Comme une voiture, si tu t’approches trop, ça sonne ! Et non moins important, nous voulons TUER [lapsus?!] nous voulons AIDER, sans avoir recours à une bureaucratie. »

La traduction nous a été donnée par Amnon Itshak, un rabbin Israélien juif d’origine Yémenite (c’est-à-dire un véritable sémite, contrairement aux Khazars comme Benjamin Netanyahu qui se disent juifs, mais ne le sont pas). En 1986, il fonde en Israël “Shofar”, une organisation à but non lucratif qui vise à promouvoir le retour des juifs aux fondements du judaïsme.

Le projet transhumaniste et de domination de la population mondiale a été gravé sur la médaille commémorative de « l’Accord d’Abraham », frappée en Israël par l’organisation qui veut reconstruire le Troisième Temple de Jérusalem. La pièce de monnaie a été émise par Temple Coins pour souligner la signature de « l’Accord d’Abraham », un traité de paix révolutionnaire au Moyen-Orient normalisant les relations entre Israël et les Émirats arabes unis. Pour en savoir plus à ce sujet, je vous convie à lire mon article intitulé « La “grande conjonction” entre les planètes Jupiter et Saturne annonce-t-elle le début de la Grande Réinitialisation pour les occultistes ? ».

Je partage ci-dessous un article de Celeste McGovern intitulé, « Le programme de vaccination israélien “Passeport vert” a créé un “apartheid médical”, disent des citoyens désemparés », qui fut publié le 9 mars dernier sur le site internet de LifeSiteNews.


Le programme de vaccination israélien « Passeport vert »

[Celeste McGovern, 9 mars 2021]  Israël s’est rapidement transformé en pays de ségrégation qui discrimine à l’égard des personnes qui n’ont pas reçu la vaccination expérimentale COVID-19, selon des citoyens israéliens qui appellent à l’aide sur les plateformes médiatiques.

Bracelet électronique Coronavirus

« C’est très fort, ce qui se passe ici en Israël. Je ne sais pas à quel point vous le percevez », a déclaré Ilana Rachel Daniel dans une vidéo publiée le 3 mars sur Bitchute.

« C’est affreux. C’est une situation très, très, très effrayante. Ils sont en train de faire ce passeport vert par lequel la moitié de la population ne pourra pas entrer dans les théâtres, les centres commerciaux ou toutes sortes de choses, à moins d’avoir été vacciné. Ils créent un apartheid médical », dit-elle.

Dans le cadre d’un programme appelé « Operation Back to Life » (Opération retour à la vie), le système du « Passeport vert » limite l’entrée aux gymnases, théâtres, hôtels, restaurants, universités et écoles secondaires enregistrés aux seuls détenteurs d’un passeport de vaccination scannable. « C’est le premier pas vers un retour à une vie presque normale », a déclaré le ministre israélien de la santé, Yuli Edelstein, lors d’une réunion d’information sur le programme qui a commencé à être mis en place la semaine dernière.

Le gouvernement israélien a annoncé une série de nouvelles règles le 6 mars dans une déclaration publiée conjointement par le cabinet du premier ministre, le ministère de la santé et le ministère des transports. Ce document gouvernemental sera en vigueur jusqu’au prochain bilan gouvernemental, le 20 mars. Les élèves du secondaire devaient ainsi être autorisés à retourner en classe cette semaine dans les territoires où 70 % de la population de plus de 50 ans avait été vaccinée.

Les universités et autres établissements d’enseignement devaient ouvrir des cours en personne à partir du dimanche aux détenteurs d’un laissez-passer vert uniquement. Ceux qui n’ont pas été vaccinés seront autorisés à assister aux cours en ligne uniquement. Les restaurants doivent permettre aux détenteurs de Passeports verts, vaccinés, de manger à l’intérieur, tandis que les personnes non vaccinées seront autorisées à se restaurer uniquement à l’extérieur.

Les personnes qui enfreignent l’ordonnance gouvernementale sont menacés d’une amende de 5.000 nouveaux shekels israéliens (NIS), soit environ 1.900 dollars canadiens.

Les étudiants israéliens ont été obligés de se faire injecter le vaccin COVID pour pouvoir passer leurs examens de fin d’études secondaires, selon un rapport de la BBC en janvier. Les résultats des examens de fin d’études peuvent avoir une incidence sur leur inscription à l’université et leur placement dans le service militaire obligatoire.

Le passeport est délivré par un site Internet géré par le gouvernement qui délivre un certificat vert comportant un code QR de haute sécurité pouvant être scanné par texto, courriel ou courrier, selon un rapport du Jerusalem Post. Les Israéliens doivent présenter leur passeport vert pour la numérisation avec une pièce d’identité avant d’entrer dans les entreprises enregistrées.

Le communiqué du gouvernement publié samedi a déclaré que l’interdiction d’entrée des Israéliens par voie aérienne dans le pays est annulée (les passages terrestres restent en place), permettant aux citoyens israéliens et aux résidents permanents d’entrer en Israël. « Ceux qui détiennent des certificats de vaccination ou de récupération pourront quitter Israël librement », ajoute cependant le communiqué.

Plus tôt dans le mois, Edelstein a déclaré au public que « les vaccins ne seront pas obligatoires, mais quiconque falsifie un certificat de vaccin ira en prison ». Le ministre israélien de la Santé a également déclaré que bientôt les employeurs seront tenus de faire vacciner leur personnel ou de subir des tests de coronavirus toutes les 48 heures.

La campagne de vaccination contre le COVID-19 en Israël a été la plus rapide au monde où 10% de la population a reçu des vaccins expérimentaux entre le 19 décembre et la fin de 2020, et 50% des neuf millions d’habitants du pays avaient reçu au moins un vaccin contre le COVID en date du 26 février, selon une déclaration du ministre de la Santé Edelstein. « J’ai convenu avec mon ami, le président-directeur général de Pfizer, Albert Bourla, que nous apporterions expédition après expédition et terminerions la vaccination de la population des plus de 16 ans en Israël en mars »a tweeté le 10 janvier le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu . Bourla de Pfizer a annulé un voyage prévu en Israël parce qu’il n’a pas reçu sa deuxième dose de vaccin COVID-19 de Pfizer, a rapporté le Jerusalem Post. Le PDG a déclaré qu’il ne voulait pas « couper la ligne » pour l’injection de son entreprise et a retardé sa visite dans le pays où il envisage d’établir un site de fabrication.

Le 24 février, le parlement israélien a adopté une loi permettant au gouvernement de partager les noms, adresses et numéros de téléphone des personnes qui n’avaient pas reçu un vaccin Covid avec d’autres autorités dans les ministères de l’éducation et le bien-être. « Ils obligent les gens à porter un bracelet à la cheville, un bracelet de sécurité lorsqu’ils reviennent de voyage », a déclaré Daniel, affilié au parti Rapeh. « C’est absolument insensé. »

Bracelet électronique Coronavirus en Israêl

Les gens se voient offrir des bracelets de cheville de sécurité électroniques, similaires à ceux portés par les prisonniers, pour surveiller où ils se trouvent après avoir voyagé en dehors d’Israël au lieu d’être forcés de loger dans des installations de quarantainea rapporté le Jerusalem Post le 25 février. « Nous appelons cela un “bracelet de liberté” parce que nous n’emprisonnons personne, mais que nous leur donnons plutôt l’opportunité de rentrer chez eux », a déclaré Ordan Trabelsi, président et chef de la direction de SuperCom, la société derrière le système de surveillance.

« Ils nous censurent et nous attaquent et ils n’autoriseront aucun média. Rien. Ils ont enlevé le chef de la licence médicale du parti », a déclaré Ilana Rachel Daniel, affiliée au parti politique israélien Rapeh, qui signifie « guérir » en anglais. Le Parti Rapeh a été fondé par un médecin Aryeh Avni dont la licence médicale a été révoqué par le ministère de la Santé d’Israël le 24 février, lorsqu’un juge a statué qu’il était « une pierre d’achoppement », dont le comportement pose un réel danger pour la sécurité publique et de la santé.

« Ils ont supprimé nos plates-formes de Facebook et maintenant ils ne laissent même pas les médias écrire sur nous. Nous voulons donc demander à tout le monde [inaudible] — partout où nous pouvons aller — de faire connaître ce que nous disons. « Si je m’arrête pour y penser, je pleurerai, tu sais », dit Ilana Rachel, qui peut être entendue fondre en larmes. « Nous continuons de nous battre, vous savez, de nous battre autant que nous le pouvons. »

« Nous avons besoin de l’aide de tout le monde car tout ce qui se passe ici se produira partout », a-t-elle déclaré. « Donc, nous nous battons pour nous-mêmes et nous nous battons pour le monde entier. Nous devons aider… chaque main sur le pont. » Daniel a depuis enregistré une interview d’une heure avec le journaliste britannique James Delingpole.

Dans une autre vidéo, publiée sur la page Facebook Radiant Israel le 18 février, l’Israélien Gilad Rosinger a décrit le système de passeport vert comme un “agenda pré-holocauste”. « Si vous ne vous soumettez pas à cet agenda diabolique, démoniaque et tyrannique, si vous choisissez de dire “vous savez quoi, je ne suis pas prêt à participer à ce programme expérimental”, alors vous êtes maintenant considéré comme un citoyen de seconde zone en Israël. », a déclaré Rosinger. « Mon grand-père était le seul survivant de toute sa famille de l’Holocauste et c’est exactement ainsi que cela a commencé. Avec la discrimination, avec des entreprises essentielles et non essentielles, avec des gens qui disent que les Juifs sont des citoyens de seconde zone », a-t-il dit.

« Eh bien, maintenant, il ne s’agit pas de juifs, ni d’arabes, ni de cela. Non, il s’agit de savoir qui se fera vacciner », a déclaré Rosinger. « Si vous ne le faites pas, vous êtes méchant, vous êtes méchant, vous êtes un citoyen de seconde zone. » Les hauts responsables du gouvernement israélien parlent d’envoyer des policiers au domicile de personnes non vaccinées et d’exiger que leurs noms soient rendus publics, a déclaré Rosinger.

Malgré sa campagne de vaccination agressive, Israël a imposé un troisième verrouillage national strict le 7 janvier 2021 à la suite d’une flambée de nouveaux cas de COVID. Les médias israéliens ont rapporté que 4500 personnes avaient reçu un diagnostic de COVID après avoir reçu un premier vaccin contre le coronavirus, et que parmi elles 375 personnes avaient été hospitalisées.

Appelant la nouvelle société israélienne une « zone crépusculaire » qui est « encouragée » par les médias grand public, il a ajouté que de nombreuses personnes ont peur de s’exprimer. « Nous devons tirer la sonnette d’alarme », a déclaré Rosinger. 

« Où sont les tribunaux internationaux des droits de l’homme à ce sujet ? Où sont les poursuites ? Où est l’indignation ? Vous n’avez même pas besoin de croire en Dieu pour savoir que c’est faux. »

« Israël, malheureusement, a été utilisé comme prototype pour les nations parce que s’il réussit ici, il arrive dans une ville près de chez vous, il arrive dans un pays près de chez vous. Il arrive dans votre ville », a déclaré Rosinger. « C’est pourquoi vous devez vous en soucier. »


« Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent »

Apocalypse 3:9




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Marc-Olivier Fogiel et Christophe Barbier dans des restaurants ouverts clandestinement : preuve qu’ils ne croient pas ce qu’ils disent du Covid

[Source : medias-presse.info]

[Par Alain Escada]

J’avais signalé ici les révélations du Canard enchaîné sur un dîner dans un restaurant ouvert clandestinement dans le quartier du siège parisien de BFMTV et réunissant une vingtaine de convives : journalistes de la télévision, “experts” médicaux pour la télévision ainsi qu’un officier des sapeurs-pompiers, lui aussi “expert” pour la télévision.

Ceux-là même qui cherchent à conserver la population dans la crainte du Covid-19 faisaient un bon gueuleton, bien au-delà du couvre-feu, sans bien évidemment respecter les fameux gestes barrières qu’ils nous recommandent de respecter scrupuleusement.

Depuis lors, le nom de l’un des vingt convives a été dévoilé : pas moins que Christophe Barbier, chroniqueur sur BFMTV et directeur de la rédaction du magazine L’Express. Voilà qui ne manque pas de sel.

On se souviendra en effet que cette petite graine de Pol Pot ne manque pas une occasion de pointer du doigt les “complotistes” et tous les mauvais Français qui rechignent à suivre bien sagement les recommandations de Big Pharma et les diverses restrictions sanitaires. Christophe Barbier répète en boucle que ceux qui refusent le vaccin anti-Covid devront être privés de la possibilité de se rendre au restaurant, au théâtre, etc.

Le Canard enchaîné en remet une couche cette semaine, avec un nouvel article. Cette fois, c’est Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV, qui a été surpris en train de déjeuner dans un restaurant ouvert clandestinement.

Je répète ce que j’écrivais la semaine dernière : tout ceci est la démonstration que ces gens-là ne croient pas à ce qu’ils disent à la télévision ou écrivent dans la presse sur la gravité de l’épidémie de Covid et sur l’impérieuse nécessité d’obéir aux consignes gouvernementales.

En complices du système, ils cherchent simplement à nous manipuler et nous conditionner. Et en privilégiés du système, ils s’arrogent le droit de faire tout ce qui est interdit au Français moyen.

Maintenant qu’ils ont été pris la main dans le sac, ces gens-là devraient démissionner et se terrer honteusement.

Quant aux Français, preuve est faite qu’ils ne doivent plus accorder la moindre confiance à ce que disent les médias du système. Ni craindre une épidémie qui n’est pas plus dangereuse que la grippe.

Alain Escada, président de Civitas




Pourquoi la dictature sanitaire ne s’arrêtera plus

[Source : Nice Provence Info (nice-provence.info)]

Par Michel Lebon

Retour en arrière, c’était il y a juste un an :
L’interdiction de déplacement en France, vulgarisée dans les médias en novlangue par « confinement », est mise en place pour la première fois du 17 mars 2020 à 12 h pour trois semaines… puis reconduit… jusqu’au 11 mai, soit les 55 jours de Pékin.
Un galop d’essai pour mesurer la soumission de la population à ces mesures liberticides et leur degré d’acceptation.

C’est un succès !

Depuis lors cette interdiction sera sans arrêt reconduite, partiellement ou totalement, jusqu’au couvre-feu militaire.

Par le décret du 29 octobre 2020, une usine à gaz, le gouvernement expose pas moins de 47 articles qui encadrent l’ensemble de toutes ces restrictions prétendues sanitaires. On en retiendra symboliquement la fermeture pure et simple des restaurants.

Novembre… décembre… janvier… février… mars…
Tant que ça marche, on continue.

Soumission - Rébellion

Depuis l’origine, c’est toute une ingénierie sociale qui s’est mise en place avec tous les acteurs intéressés à la chose. Avec la puissance du rouleau compresseur des médias mainstream aux ordres. Avec les encouragements appuyés des labos à vaccins, des industriels des produits dérivés, masques et autres gadgets sanitaires. Et tous les comités Théodule, les agences indépendantes de santé, les experts complices qui leur servent la soupe et les myriades de politiques aux ordres qui passent les lois, trop contents de pouvoir étouffer toute velléité de manifestation de masse des Gilets Jaunes et autres Gaulois réfractaires. Ceux qu’on nomme les complotistes.

Stop dictature sanitaire - Gilets Jaunes

Des milliers de fonctionnaires, agences de santé, rédacteurs, légistes, juristes, sont engagés et produisent des textes, pondent des mesures, des protocoles dans une complexité dont on ne sortira plus. Ils n’ont pas fait tout ça pour rien.

Une crise qui s’installe dans la durée n’est plus une crise, c’est un système

Toutes les institutions publiques communiquent à tout va sur la manière de s’intégrer la crise sanitaire dans la durée. La Région Provence Alpes Côte d’Azur n’est bien entendu pas en reste. Extrait d’un communiqué du président de Région, Renaud Muselier :

Muselier - Région PACA - Mesures anti-Covid_1

Ces mesures reprennent celles qui sont annoncées sur le site internet de la Région.

On y trouve tout et n’importe quoi, jusqu’à l’absurde : le forfait bol d’air, le billet solidaire pour aller au spectacle (fermé), la fête des terrasses ! En passant par Le million ! Le million ! comme au Loto. Mai, juin, juillet 2021… pas question d’un retour à la normale !

L’argent coule à flot pour s’installer durablement dans la crise sanitaire

Imaginez un peu les innombrables services, les innombrables fonctionnaires, les innombrables élus, les sous-traitants qui ont été mobilisés, payés par vos impôts pour sortir toutes ces sornettes. Et vous croyez qu’ils ont fait tout ça pour que tout revienne, tout simplement, à la normale demain ? Trop de personnes trouvent leur intérêt dans cette situation de crise : des actionnaires milliardaires de Big Pharma à toutes ces dizaines de milliers d’élus et de fonctionnaires territoriaux, et nationaux bien sûr.

Tout est bien en place

Pourvu que ça dure ! On commence à entendre par-ci par-là que la sortie de crise ne viendra pas avant l’horizon(*) 2022. Ben voyons !

Âne - Carotte - de funès

Michel Lebon

(*) L’horizon étant une ligne qui recule au fur et à mesure que l’on avance.

Commentaire
  1. L” Ahuri le 9 mars 2021 à 21:02
    Dr Folamour, à faire suivre pour les sceptiques :
    https://planetes360.fr/dans-ce-monde-ou-ils-seront-des-dieux-que-feront-ils-des-inutiles/
    Instructif, non ?



La fraude des anticorps

[Source : Recherches Covid-19 (cv19.fr)]

Par Rosemary Frei

Depuis des mois, le monde se concentre sur les tests PCR du nouveau coronavirus, le traçage des contacts et la vaccination.

Entre-temps, une autre partie importante du complexe biomédical Covid a reçu beaucoup moins d’attention : l’utilisation d’anticorps pour détecter, diagnostiquer et traiter l’infection par le nouveau coronavirus.

Des centaines de tests d’anticorps ont été approuvés à ces fins depuis janvier 2020. Et des centaines d’autres sont sur le point de commencer à être commercialisés sous peu.

Cela fait partie de la ruée vers l’or du secteur biomédical : dès l’été dernier, les anticorps étaient en passe de devenir le produit médical le plus lucratif, avec un revenu mondial qui devrait atteindre près d’un demi-billion de dollars d’ici 2024. Il n’est pas rare que les marges bénéficiaires soient de l’ordre de 67 %.

Des géants de l’industrie pharmaceutique tels qu’AstraZeneca, Novartis, GlaxoSmithKline et Eli Lilly sont parmi les entreprises qui s’emparent des plus gros morceaux du marché des anticorps contre les nouveaux coronavirus. Et certaines des agences gouvernementales les plus musclées, dont l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses d’Anthony Fauci et l’Agence des projets de recherche avancée de la Défense américaine, font partie des acteurs (voir, par exemple, l’avant-dernière section de cet article, sur les anticorps utilisés pour traiter le Covid).

Pratiquement toutes les études et tous les supports marketing relatifs au Covid reposent sur l’hypothèse que les scientifiques ont formellement et correctement identifié la présence du nouveau coronavirus (également appelé SARS-CoV-2) dans le matériel avec lequel ils travaillent.

Le travail d’identification est généralement confié à des anticorps qui sont censés se lier au nouveau coronavirus. On suppose que ces anticorps sont capables de repérer le virus et seulement le virus parmi tous les autres organismes et substances qui l’entourent.

Malheureusement, il s’avère que les anticorps ne le font que rarement (voire jamais). Cela est dû, entre autres, à une vérification insuffisante de la précision avec laquelle les anticorps ciblent le virus par les entreprises qui fabriquent et vendent ces produits. Et il y a encore moins de vérification par les organismes gouvernementaux de réglementation.

Faisons un tour de table pour découvrir quelques unes des principales caractéristiques du paysage de l’industrie des anticorps, qui se caractérise par sa complexité et son budget important.

Peut-on créer des anticorps qui ne se lient qu’à un type de virus ou à un autre ?

Les anticorps sont des éléments minuscules et bien adaptés de notre système immunitaire. L’une de leurs principales fonctions est de rechercher les virus et les bactéries susceptibles de déclencher des maladies. Les anticorps interagissent avec ces microbes et participent au processus viral en contrôlant leur prolifération.

Depuis des millions d’années, les humains et nos ancêtres fabriquent des anticorps dans notre corps pour gérer les infections. Puis, il y a quelques décennies, des entreprises se sont lancées dans la découverte et la manipulation d’anticorps, en partenariat avec des laboratoires universitaires.

Il existe deux grandes catégories d’anticorps. La première est celle des anticorps “polyclonaux”. Il s’agit d’anticorps qui se lient à une variété de substances et/ou d’organismes différents.

L’autre catégorie est celle des anticorps monoclonaux. Comme leur nom l’indique, le clonage est impliqué dans leur création. On identifie d’abord un anticorps spécifique à une séquence particulière d’acides aminés (les acides aminés sont les éléments constitutifs des protéines) d’intérêt – par exemple, un anticorps provenant d’une protéine à la surface d’un virus ou d’une bactérie -. Ensuite, la cellule du système immunitaire qui a produit cet anticorps est “clonée” en laboratoire. Ainsi, chaque ensemble d’anticorps monoclonaux se lie à cette séquence particulière d’acides aminés.

J’ai envoyé un courriel à l’un des principaux experts mondiaux anglophones en matière d’anticorps monoclonaux, le professeur Clifford Saper de la Harvard Medical School, afin d’obtenir des éclaircissements sur ce point. Je lui ai demandé s’il est vrai que, comme la plupart des personnes qui prétendent commercialiser des anticorps, il est possible de créer un anticorps monoclonal spécifique (c’est-à-dire qui se lie) à un seul type de virus ou à un seul autre type d’organisme.

M. Saper a répondu :

Non, il n’existe pas d’anticorps monoclonal qui, parce qu’il est monoclonal, ne reconnaisse qu’une seule protéine ou qu’un seul virus. Il se liera à toute protéine ayant la même séquence (ou une séquence très similaire).

Cette déclaration de M. Saper implique que toute tentative d’utiliser un anticorps monoclonal pour vérifier la présence du nouveau coronavirus entraînera un taux élevé de résultats faussement positifs. C’est-à-dire qu’ils indiqueront que le nouveau coronavirus est détecté alors qu’en fait il ne l’a pas été. En effet, il est très probable que l’anticorps monoclonal se lie à autre chose que le virus (c’est ce qu’on appelle une “réaction croisée”).

(Je recommande cet article de Saper, et celui-là et celui-là co-écrit par le professeur de pathologie de Yale David Rimm, à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur la validation des anticorps).

Et en fait, la grande majorité des anticorps et des anticorps monoclonaux commercialisés comme étant spécifiques au nouveau coronavirus ont été développés il y a des années pour détecter le SRAS-CoV-1. Ils ont ensuite été simplement reconvertis pour identifier le SARS-CoV-2 – avec très peu de contrôles, voire aucun, pour savoir s’ils présentent également une réaction croisée avec d’autres organismes ou substances.

J’ai demandé à Zhen Lu de confirmer cette réaffectation. Elle est la responsable marketing pour l’Amérique du Nord de Sino Biological, une société basée à Pékin qui développe et vend, entre autres, des centaines d’anticorps. Lu m’a répondu par e-mail : “Oui, les anticorps sont reproposés [sic]”.

J’ai également vérifié et reçu la confirmation de Pratiek Matkar, un cadre supérieur de BenchSci, une société de bases de données d’anticorps. Et pour voir par moi-même, je me suis connecté à la base de données de BenchSci (Matkar m’a accordé un compte d’invité), j’ai sélectionné tous les anticorps pour le nouveau coronavirus, et j’ai cherché à savoir quels organismes avaient été utilisés dans les tests de réactivité croisée pour eux. Seul le SRAS-CoV-1 est apparu dans cette vérification.

Tout cela explique une chose que j’ai observée la semaine dernière : Sino Biological vient de modifier le contenu de sa page d’accueil pour la section de son site web consacrée aux anticorps contre le SARS-CoV-2. La page annonce maintenant qu’ils ont introduit de nouvelles “paires d’anticorps assortis” qui fonctionnent mieux pour trouver le virus. Cette paire se compose d’un “anticorps de capture” et d’un “anticorps de détection”.

Et ils affirment que ces paires sont plus précises pour trouver le nouveau coronavirus : qu’elles…

ont une spécificité élevée sans réactivité croisée avec le MERS-CoV, [ou avec les coronavirus humains communs] 229E, NL63, HKU1, [et] OC43.

La seule façon dont je peux interpréter cela est la suivante : ils savent que les anticorps qu’ils commercialisent depuis des mois comme étant spécifiques au nouveau coronavirus se lient à d’autres choses, comme les coronavirus humains communs.

Comment les anticorps sont-ils utilisés dans les tests pour le nouveau coronavirus ?

L’un des principaux types de tests pour le virus contient des anticorps qui sont apparemment spécifiques au nouveau coronavirus. Ils sont conçus pour fonctionner de la manière suivante : si le virus est présent dans un échantillon de sang, les anticorps se lient à celui-ci et, par conséquent, le test donne un signal positif.

L’autre type de test contient des séquences de protéines du nouveau coronavirus ; si des anticorps au virus sont présents dans un échantillon de sang, ils se lient aux séquences de protéines et donnent un résultat positif.

Les fabricants sont censés procéder à des contrôles de précision de leurs kits de test avant de les mettre sur le marché. Ces contrôles consistent essentiellement en une estimation des taux de faux positifs et de faux négatifs (ce dernier est un résultat négatif lorsque l’anticorps ou la protéine en question est contenu dans l’échantillon testé par le kit).

Cependant, les entreprises effectuent ce contrôle de précision superficiel avec seulement quelques échantillons d’un petit nombre de virus – et rarement sur des bactéries ou toute autre substance biologique parmi les millions qui peuvent être présentes dans le sang.

Malgré cette validation très insuffisante et la forte incitation des entreprises à donner une bonne image de leurs produits, comme l’a documenté David Crowe [RIP] en mai dernier, les fabricants enregistrent souvent un taux significatif de faux positifs. Les faux positifs concernent tout, du virus du Nil occidental aux différents types de coronavirus humains.

En général, les entreprises et les gouvernements qualifient ce taux d’insignifiant. Il arrive cependant que les kits de test soient si mauvais qu’ils sont retirés du marché.

Par exemple, un kit de test d’anticorps vendu par une société appelée Chembio Diagnostics a été lancé le 31 mars 2020. La Food and Drug Administration (FDA) américaine lui a presque immédiatement accordé une autorisation d’utilisation d’urgence (Emergency Use Authorization, EUA). Une EUA permet aux entreprises de mettre des produits sur le marché à toute vitesse avec un minimum de surveillance. Le Brésil et l’Union européenne ont également donné leur accord pour que le test Chembio soit vendu sur leur territoire en avril et mai 2020, respectivement.

Puis, en juin 2020, la FDA l’a retiré du marché. L’agence a déclaré :

ce test génère un taux de faux résultats plus élevé que prévu.

(Notez que le tableau supérieur de la page 13 de la notice du produit pour ce test Chembio “révoqué” indique qu’il présente une réaction croisée avec le coronavirus humain 229E).

Mais en novembre 2020, le test d’anticorps Chembio a de nouveau été approuvé pour être utilisé au Brésil. Et le 14 janvier 2021, le test a été approuvé dans l’Union européenne, au Royaume-Uni et en Irlande.

Est-il identique à celui qui était si imprécis qu’il a été retiré du marché en juin dernier ? C’est difficile à dire. Il n’y a pas de notice d’utilisation que j’ai pu trouver pour ce produit. En fait, il y a très peu d’informations à son sujet sur la page web du test ; il faut en faire la demande. J’ai soumis une demande le 23 janvier et je ne l’ai pas encore reçue.

Deux des responsables de la branche de la FDA qui approuvent les dispositifs de test ont rédigé un article dans le New England Journal of Medicine du 18 février 2021. Dans cet article, les deux hommes admettent que les autorisations de la FDA pour les tests sérologiques sont trop souples.

Ils ont indiqué que la FDA a renforcé ses critères d’approbation de ces tests. Ils soulignent également les efforts déployés par d’autres agences gouvernementales pour évaluer les tests sérologiques. Mais ils ne disent pas un mot sur la nécessité d’aller vers une validation objective et approfondie des tests. Ils restent également muets sur le fait que des EUA sont toujours délivrés.

(Il convient également de noter que les listes de la FDA et de Santé Canada des 65 tests sérologiques approuvés à ce jour aux États-Unis et des 19 tests approuvés à ce jour au Canada continuent de donner la sensibilité [identification correcte des échantillons positifs] des tests par “accord en pourcentage positif” et la spécificité [identification correcte des échantillons négatifs] par “accord en pourcentage négatif”. Il s’agit de mesures relatives de la précision – c’est-à-dire comparées à d’autres tests – plutôt que d’une précision objective/absolue, et par conséquent, ce sont de piètres indicateurs en ce qui concerne la précision).

Ian Lipkin est l’une des nombreuses figures majeures du complexe biomédical Covid qui amorce la pompe du pipeline des anticorps. Il est directeur du Center for Infection and Immunity de l’Université de Columbia à New York. M. Lipkin est impliqué à haut niveau dans de nombreuses organisations mondiales, dont l’Organisation mondiale de la santé et la Fondation Bill & Melinda Gates, ainsi que dans des sociétés pharmaceutiques. (Et il est cité dans une “vérification des faits” d’un article de juillet 2020 que j’ai co-signé avec Patrick Corbett, intitulé “Nobody has died from the coronavirus” (Personne n’est mort du coronavirus). Lipkin déclare, entre autres, dans l’article de vérification des faits que “les théoriciens du complot ne sont pas persuadés par les données”.

M. Lipkin est co-auteur d’un article du 12 février 2021, dans lequel lui et son équipe affirment avoir identifié, grâce à une nouvelle technologie de micro-réseau de peptides (puce à antigènes) qu’ils ont inventée, 29 séquences d’acides aminés uniques au nouveau coronavirus. Ils affirment que des anticorps spécifiques aux séquences pourraient être créés – et que ceux-ci pourraient à leur tour être exploités “pour faciliter les diagnostics, l’épidémiologie et la vaccinologie” pour le Covid. (Le seul conflit que Lipkin et certains de ses co-auteurs révèlent dans le paragraphe “intérêts concurrents” à la fin de l’article est qu’ils ont inventé la technologie des micro-réseau de peptides décrite dans l’article).

Les anticorps utilisés pour traiter le covid sont-ils plus efficaces ?

Des anticorps sont également commercialisés pour traiter le covid. Certains sont vendus seuls (en monothérapie) et d’autres par paire. On considère qu’ils confèrent une “immunité passive”.

Les anticorps monoclonaux de type Regeneron, le casirivimab et l’imdevimab, comptent parmi les plus répandus pour le traitement des covidiens. Cette paire aurait été utilisée en octobre 2020 pour traiter le président américain de l’époque, Donald Trump. Le 21 novembre 2020, la FDA a accordé un EUA à ce combo. Il est également en cours d’examen pour approbation par Santé Canada.

J’aimerais me concentrer sur un anticorps monoclonal un peu moins connu appelé bamlanivimab. Il est utilisé à la fois seul et en tant que moitié d’une paire pour le traitement des patients présentant des symptômes du covid au début de la maladie. L’anticorps a été découvert, et son étude clinique a commencé, par l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (qui est dirigé par Anthony Fauci) et une société basée à Vancouver, en Colombie-Britannique, appelée AbCellera Diagnostics. L’anticorps est fabriqué et vendu par Eli Lilly. Il coûte plus de 1 200 dollars par flacon.

Voir aussi : Covid : quand l’ANSM danse le bambalaba avec Lilly

AbCellera est en train de développer un important réservoir d’autres anticorps. Ses capacités dans ce domaine ont été développées au cours des deux dernières années dans le cadre du programme de plate-forme de prévention des pandémies de la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA).

(AbCellera a également reçu des centaines de millions de dollars du gouvernement canadien, notamment pour la construction d’une usine de fabrication d’anticorps. Et Peter Thiel, qui a cofondé PayPal et Palantir, est membre du conseil d’administration. John Montalbano est également membre du conseil d’administration de l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada et, jusqu’en 2015, il était le PDG de RBC [Banque Royale du Canada] Global Asset Management. Cette situation et une importante couverture médiatique positive ont contribué à propulser la société vers le plus grand appel public à l’épargne d’une société canadienne de biotechnologie à ce jour, le 11 décembre 2020).

Le bamlanivimab a reçu un EUA de la FDA le 9 novembre 2020, pour le traitement des covid léger à modéré. Et Santé Canada a donné une autorisation provisoire à la monothérapie le 17 novembre. Cependant, la pratique clinique au Canada n’est pas encore très avancée, peut-être en raison des résultats peu brillants des essais cliniques (voir ci-dessous).

Mais cela n’a pas dissuadé les gouvernements fédéraux canadien et américain, qui ont acheté ensemble près d’un demi-million de ces tests. Par exemple, tout récemment, le 26 février, le gouvernement américain a acheté 100 000 flacons.

La seule étude sur le bamlanivimab rendue publique avant l’approbation de la FDA le 9 novembre a été publiée le 1er octobre 2020 sur le site web de la revue en ligne bioRχiv. [Mes articles du 3 février 2021 et du 11 février 2021, respectivement sur les nouveaux variants et les documents de modélisation associés, indiquaient que la revue et sa publication sœur medRχiv ne contiennent que des articles non révisés par des pairs et ont été créés par une organisation dirigée par Mark Zuckerberg et son épouse].

L’étude a utilisé des singes rhésus et a fourni de très nombreux détails sur la façon dont l’anticorps a été découvert et examiné pour vérifier sa spécificité par rapport au nouveau coronavirus. Les chercheurs ont conclu que l’anticorps – connu à l’époque sous le nom de LY-CovV555 – a une “puissante activité neutralisante” contre le SARS-CoV-2.

Le 14 janvier, j’ai envoyé un courriel à l’auteur principal de cet article, Bryan Jones. Il est chercheur au sein du programme de recherche en biotechnologie de Lilly. J’ai demandé à Jones où se trouvait dans leur article la preuve que l’anticorps était spécifique au SARS-CoV-2 (et donc qu’il ne se liait pas à autre chose qu’au nouveau coronavirus ou en plus de celui-ci).

Il a répondu rapidement, comme suit :

Bien que nous ayons déterminé que LY-CoV555 est spécifique au SARS-CoV-2 (et ne se lie pas à la protéine de pointe du SARS-CoV), cela n’est spécifié ou détaillé dans aucune des figures ou tableaux [dans le document].

M. Jones m’a indiqué plusieurs parties de l’article et des documents complémentaires publiés avec celui-ci qui, selon lui, montrent, par extrapolation indirecte, que l’anticorps est spécifique au nouveau coronavirus.

Ce n’est pas vraiment convaincant.

Puis, le 22 décembre, une étude publiée dans le New England Journal of Medicine a mis en doute l’utilité du bamlanivimab chez les personnes hospitalisées après avoir reçu un diagnostic covid. L’article notait que fin octobre, l’étude avait été interrompue parce que l’anticorps n’aidait pas plus les patients que le placebo.

Mais cela n’a pas dissuadé Lilly. Le 21 janvier 2021, la société a publié un communiqué de presse concernant une étude sur le bamlanivimab chez les résidents et le personnel des maisons de retraite. Ils ont affirmé que leurs recherches ont montré que l’anticorps “réduisait significativement le risque de contracter un COVID-19 symptomatique”.

Cependant, ils n’ont pas fourni beaucoup d’informations à l’appui de leurs affirmations. L’étude n’a pas été publiée dans un journal ou présentée lors d’une réunion scientifique/médicale. Et il n’y a pas de précisions sur la date à laquelle elle sera publiée.

Malgré cela, le même matin où le communiqué a été envoyé par Lilly, des articles élogieux sont apparus dans les principaux médias, affirmant que l’étude montrait que le bamlanivimab semble réduire de manière significative les symptômes du covid chez les personnes âgées fragiles.

Par exemple, un article de Bloomberg a été publié à 8 heures du matin le 21 janvier avec le titre “Eli Lilly Antibody Cuts Covid-19 Risk Up to 80% in Nursing Home Study” (Les anticorps d’Eli Lilly réduisent le risque de Covid-19 jusqu’à 80% dans une étude sur les maisons de retraite). L’article a été repris dans de nombreux autres médias tels que le Globe & Mail.

L’article citait le directeur scientifique de Lilly, Daniel Skovronsky, qui disait :

Il s’agit d’une situation urgente. Si une épidémie se déclare dans les maisons de retraite et que les gens n’ont pas encore reçu le vaccin, cela pourrait être un moyen de les protéger avant qu’ils ne l’obtiennent.

Et le 21 janvier, un article du New York Times rédigé par la journaliste scientifique chevronnée Gina Kolata cite un expert en vaccins de l’hôpital pour enfants de Boston, Ofer Levy, qui n’était pas l’un des scientifiques impliqués dans l’étude :

Je ne vois ici que des points positifs. C’est une victoire.

Kolata a également rapporté que Lilly prévoit de demander à la FDA un EUA pour le bamlanivimab pour la prévention du Covid chez les personnes âgées fragiles, en se concentrant sur les personnes dans les maisons de retraite et les foyers de soins de longue durée.

En parallèle, Lilly envisage d’utiliser le bamlanivimab en combinaison avec un autre anticorps monoclonal appelé etesevimab. Une étude sur cette combinaison chez les personnes atteintes de covidémie légère ou modérée a été publiée le 21 janvier 2021. Les résultats indiquent qu’elle ne réduit pas les symptômes, mais seulement la charge virale des personnes.

Cela n’a pas dissuadé Lilly non plus ; les médias en parlent comme d’un résultat très positif. Et la FDA aussi : le 9 février, l’agence a publié un EUA pour la combinaison des deux anticorps pour le traitement du COVID léger ou modéré.

Le 16 février, un article publié ce jour-là sur bioRχiv indiquait que le bamlanivimab ne neutralisait pas les variantes sud-africaine et brésilienne du nouveau coronavirus.

Je laisse le dernier mot à Scott Adams

Le créateur de bandes dessinées Dilbert Scott Adams fait cette observation à la page 13 de son livre Loserthink :

Une chose que je peux dire avec certitude, c’est que c’est une mauvaise idée de faire confiance à la majorité des experts dans tout domaine impliquant à la fois une certaine complexité et de grosses sommes d’argent.

Cela résume parfaitement la situation en ce qui concerne les anticorps du nouveau coronavirus.

Méfiez-vous, suivez l’argent et restez à l’écoute.

Mise à jour du 5 mars 2021

Le 22 février 2021, la FDA américaine a publié une nouvelle directive stipulant que les vaccins n’auront pas besoin de tests supplémentaires avant d’être approuvés pour être utilisés contre les nouvelles variantes – au lieu de cela, le gouvernement s’appuiera sur des tests d’anticorps pour déterminer qui a besoin d’un de ces “rappels”. Le 4 mars 2021, les gouvernements du Canada, du Royaume-Uni, de l’Australie, de Singapour et de la Suisse ont suivi le mouvement. Cela montre pourquoi la fraude concernant les anticorps est un élément clé de l’histoire du Covid. Je publierai dès que possible une vidéo et un article complémentaires à ce sujet.

Source : https://off-guardian.org/2021/03/06/the-antibody-deception/
Traduction par https://cv19.fr




De la démocratie pervertie à la guerre hybride contre les peuples

Par Alain Nicolaï, Le Livre des Sept Sceaux (Le Retour à l’Évidence)

« Celui qui ne fait pas la différence entre le bien et me mal n’est pas un homme. »

Proverbe touareg, Mali — Niger (Guide de la sagesse africaine, Liliane Prevost et Barnabé Laye, L’Harmattan, Paris/Toronto, 1999, page 180).

Première séquence : la métaphysique

Remarque : Vous avez peur de ne pas comprendre, rassurez-vous, vous allez vite comprendre.

Métaphysique, étymologie (XIIIe siècle) : mot savant emprunté au latin scolastique metaphysica, tiré des premiers mots du traité de métaphysique d’Aristote, méta ta phusika « après les choses de la nature », qui fait suite à son traité sur la nature. Le sens de « réflexion philosophique qui va au-delà de la nature et qui cherche à rendre compte par une théorie générale des principes fondamentaux de l’être » apparaît dès l’origine [source : Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Baumgartner et Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 495].

Métaphysique : analyse systématique de la réalité afin de connaître sa nature profonde. Sa méthode est basée sur l’algèbre de Boole :

0 — 1 = Fermé — Ouvert = Non — Oui = Faux — Vrai = Mauvais — Bon

L’algèbre de Boole est la base de la logique combinatoire et de la logique séquentielle. Elle est la base ses systèmes informatisés.

Métaphysique : son point de départ et d’arrivée est la connaissance absolue par la mise sous les yeux des lecteurs des choses significatives, des faits significatifs

La seule métaphysique valable est donc celle qui apporte des preuves irréfutables qui peuvent être vérifiées par tous les sujets de ce monde. Elle met sous les yeux du public ce que tout un chacun doit savoir. Elle explique la réalité et dévoile ce qui est caché, mais elle prend en compte la réflexion de Ludwig Wittgenstein : « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. » (Tractacus logico-philosophicus, Ludwig Wittgenstein Tel Gallimard, Paris, 1961, page 107).

Deuxième séquence : la démocratie

Remarque : N’oubliez jamais que le citoyen détient un énorme pouvoir qu’il faut savoir utiliser à bon escient.

Démocratie, étymologie (XIVe siècle), du grec démokratia « gouvernement exercé par le peuple » [Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Emmanuèle Baumgartner et Philippe Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 230].

Troisième séquence : la république

Remarque : Au point de vue de la société, avec la paix, la république est un de nos biens le plus précieux.

République, étymologie (XVIe siècle), emprunté au latin res publica « la chose publique, l’État, l’administration de l’État », est d’abord employée au sens de « État, communauté, société organisée » puis se spécialise à partir du XVII s au sens de « État dont la forme de gouvernement est fondée sur la souveraineté des citoyens. [Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Emmanuèle Baumgartner et Philippe Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 682].

Il en découle impérativement que le Président d’une véritable République doit être au service de ses concitoyens.

La devise de la République française « Liberté — Égalité — Fraternité » a pour origine la Révolution française. Elle donne le modèle de ce qu’est une véritable république dans l’absolu. Cette devise a été reprise sous diverses formes à travers le monde.

Il est bien évident que pour l’humanité son approche ne peut-être que relative.

À ce jour, toutes les républiques se rapprochent plus ou moins de cet idéal, mais malheureusement nombreuses sont les républiques bananières, celles-ci ne sont que des leurres pour les gogos.

Quatrième séquence : le court-circuitage 

Au niveau mondial et des continents, depuis de nombreuses décennies un important réseau d’instances internationales c’est mis en place : ONU, OMS (qui dépend de l’ONU), OMC, FMI, OTAN, Parlement européen…

Au niveau national, les citoyens élisent leurs représentants. En France en plus des municipales et des régionales, ils votent pour le choix des députés et des députés européens. En votant pour leur candidat, les citoyens pensent que celui-ci sera le meilleur des postulants pour défendre ses intérêts et/ou les intérêts de la collectivité. Le citoyen souhaite donc que son député ait la volonté, l’honnêteté et la capacité de le représenter justement.

Tant au niveau mondial et des continents, qu’au niveau national, toutes ces institutions fonctionnent, on veut bien le croire, démocratiquement, c’est-à-dire dans le sens exclusif du principe : la majorité décide des actions à mener.

Cinquième séquence : la démocratie utilisée comme arme contre les peuples

Un seul exemple parmi une multitude : Parlement européen, le vote du 27 novembre 2014

Ce funeste jour, le Parlement européen a massivement rejeté une motion de censure contre la nouvelle Commission présidée par Jean-Claude Juncker, déposée après les révélations sur le scandale d’évasion fiscale LuxLeaks. La motion, présentée par le groupe EFDD (Europe de la liberté et de la démocratie directe) du leader de l’Ukip britannique Nigel Farage, soutenue par le groupe de la Gauche unitaire européenne — Gauche verte nordique (GUE), a recueilli 101 voix, contre 461 et 88 abstentions.

EFDD (Europe de la liberté et de la démocratie directe) avait lancé la première riposte politique après des révélations fracassantes sur le vaste système d’évasion fiscale au Luxembourg, au profit des multinationales, mis en place sous l’autorité du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, lorsque ce dernier était Premier ministre du Grand-Duché de 1995 à 2013. C’était un système d’accords fiscaux « anticipés », négociés (tax rulings) avec plus de 2300 multinationales. Ces avantages scandaleux faits à l’insu de tous et lésant l’ensemble des contribuables européens avaient permis pendant toutes ces années une évasion fiscale colossale.

En clair, en votant contre, l’écrasante majorité des élus du peuple siégeant au Parlement européen a soutenu Jean-Claude Juncker. Les députés européens lui ont donné leur bénédiction.

Lors de ce vote, les citoyens ont été ignorés et bafoués, eux, à qui l’Europe demandait depuis des années, comme aux états, de se serrer la ceinture. Le Parlement européen a ainsi permis à Juncker de poursuivre tranquillement son mandat, comme si de rien n’était.

https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20141121IPR79864/la-motion-de-censure-contre-la-commission-rejetee-par-une-large-majorite

Mais ce n’est pas tout, cet énorme scandale qui aurait du faire pendant longtemps les unes de la presse, et provoquer une révolution, a été étouffé par les médias dominants et par l’essentiel de la classe politique.

Encore une information cachée qui montre bien qu’ils se foutent de vous :

http://www.profession-gendarme.com/lunion-europeenne-sest-couchee-devant-les-labos-pharmaceutiques-whaouuuu-quelle-video/

combien d’autres ?

Sixième séquence : la guerre hybride contre les peuples

Les faits par Olivier Piacentini, diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris section économie et finances :

https://nouveau-monde.ca/fr/strategie-financiere-et-great-reset/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/strategie-financiere-et-great-reset/

Les faits par Philippe Herlin, Docteur en économie du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) :

https://nouveau-monde.ca/fr/grand-reset-on-assiste-a-un-transfert-de-richesses-qui-est-voulu-par-ceux-qui-nous-dirigent/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/grand-reset-on-assiste-a-un-transfert-de-richesses-qui-est-voulu-par-ceux-qui-nous-dirigent/

Les faits par Grégory Mannarino, Trader :

https://nouveau-monde.ca/fr/gregory-mannarino-le-virus-est-un-leurre-les-banques-centrales-veulent-tout-posseder-la-classe-moyenne-est-laminee-nous-vivons-dans-lillusion-reveillez-vous/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/gregory-mannarino-le-virus-est-un-leurre-les-banques-centrales-veulent-tout-posseder-la-classe-moyenne-est-laminee-nous-vivons-dans-lillusion-reveillez-vous/

L’analyse de l’ouvrage The Great Reset du président du Forum de Davos par des journalistes du Guardian :

https://off-guardian.org/2020/10/12/klaus-schwab-his-great-fascist-reset=
Version française :
Le « Great Reset » n’est pas du complotisme

L’analyse de l’Agenda 2030 des Nations Unies, version intégrale non expurgée par Liliane Held Khawam  :

Vaccination :

https://nouveau-monde.ca/fr/la-vaccination-mondiale-le-veritable-objectif-de-loperation-covid-19/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/la-vaccination-mondiale-le-veritable-objectif-de-loperation-covid-19/

https://nouveau-monde.ca/fr/comprendre-les-specificites-de-la-vaccination-anti-covid19/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/comprendre-les-specificites-de-la-vaccination-anti-covid19/

Septième séquence : censure, désinformation, manipulation, terreur sanitaire… les autres armes de la guerre contre les peuples

Le savez-vous ?

France :

https://nouveau-monde.ca/fr/lechec-du-confinement-et-des-vaccins-reconnu-par-ceux-qui-les-ont-conseilles-le-pr-delfraissy-et-coll/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/lechec-du-confinement-et-des-vaccins-reconnu-par-ceux-qui-les-ont-conseilles-le-pr-delfraissy-et-coll/

https://nouveau-monde.ca/fr/30-000-medecins-francais-sorganisent-reclamant-le-retour-a-la-normale-2e-conference-du-collectif-coordination-sante-libre-suite-de-lappel-du-9-janvier-2021/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/30-000-medecins-francais-sorganisent-reclamant-le-retour-a-la-normale-2e-conference-du-collectif-coordination-sante-libre-suite-de-lappel-du-9-janvier-2021/

Collectif « laissons les médecins prescrire » : la liste des 30.000 médecins engagés ! – Le Libre Penseur

Russie :

https://nouveau-monde.ca/fr/devant-le-conseil-des-droits-de-lhomme-de-lonu-moscou-denonce-la-manipulation-de-lopinion-et-la-censure-des-points-de-vue-alternatifs/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/devant-le-conseil-des-droits-de-lhomme-de-lonu-moscou-denonce-la-manipulation-de-lopinion-et-la-censure-des-points-de-vue-alternatifs/

https://nouveau-monde.ca/fr/la-russie-contre-le-passeport-vaccinal-voulu-par-lunion-europeenne/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/la-russie-contre-le-passeport-vaccinal-voulu-par-lunion-europeenne/

Chine (le pompon) :

22 septembre 2020, question du journaliste de BFMTV lors de la conférence de presse de Lu Shaye, Ambassadeur de Chine en France :

BFMTV: vous avez réaffirmé tout à l’heure que la Chine a vaincu l’épidémie de Covid-19. Quels conseils la Chine peut donc apporter à la France? Certains spécialistes s’inquiètent que l’épidémie reparte à la hausse, que les chiffres repartent à la hausse. Quels conseils la Chine peut donner à la France pour vaincre elle aussi l’épidémie, par exemple en matière de dépistage ?

Lu Shaye : effectivement, la Chine a bien réussi à maîtriser l’épidémie de Covid-19. Et maintenant, la Chine ne compte plus de cas locaux. On compte seulement quelques dizaines de cas importés chaque jour. Je n’ai pas de conseil à donner à la France. Les Chinois n’ont pas l’habitude de donner des leçons aux autres pays.

L’intégralité de la conférence de presse, la fin de l’épidémie et le retour à la normale en Chine grâce à ce lien : 
http://www.amb-chine.fr/fra/zgzfg/t1817634.htm 
D’autres infos sur le site de l’Ambassade de Chine en France…

Les dissidents de l’ONU se réveillent

https://nouveau-monde.ca/fr/info-verifiee-la-pandemie-est-utilisee-comme-un-pretexte-selon-lonu/ :

https://nouveau-monde.ca/fr/info-verifiee-la-pandemie-est-utilisee-comme-un-pretexte-selon-lonu/

Pendant que vous dormez, la Russie et la Chine avancent… vous l’aurez deux fois dans l’os ! 

Deux éléments supplémentaires pour une conclusion qui s’impose

Le mépris absolu : 

https://www.businessbourse.com/2021/03/06/reponse-demmanuel-macron-a-une-femme-desesperee-et-a-bout-je-ne-suis-pas-la-pour-passer-vos-humeurs-trouvez-vous-quelquun-dautre/

« Le plus con des veaux est celui qui court après le boucher. »

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Alain Nicolaï, Le Livre des Sept Sceaux (Le Retour à l’Évidence)




“Le Crime du Garagiste” – Le Casse Banco-centraliste!

[Source : TML]

Par Luniterre

Voici tout juste un an s’amorçait, si l’on peut dire, le versant occidental de la « crise du covid », avec le plongeon des bourses, descendant d’un sommet où elles avaient réussi à se hisser au cours des douze années suivant la précédente crise, celle de 2007-2008. Pourtant, et moins d’un mois plus tard, et alors juste au moment où l’économie connaissait l’un de ses arrêts les plus brutaux et complet de l’histoire moderne, elles recommençaient déjà leur ascension, qui ne s’est pas démentie depuis, rejoignant déjà, un an après, les sommets perdus, et les dépassant même, pour ce qui est des bourses US… !

Et cela alors même que dans la même période, l’activité économique, soumise au chaos des confinements-déconfinements-reconfinements et autres couvre-feux, enregistrait globalement une récession nette et également d’ampleur historique, tout simplement également « oubliée » depuis la précédente crise, et même, la dernière guerre mondiale, en fait. Si le PIB US n’a reculé, si l’on peut dire, que de 3,5%, le PIB français, lui, a encaissé une perte de 8,3%. Mais, dans les deux cas, avec des conséquences sociales immédiates désastreuses, et relativement, encore plus marquées aux USA qu’en France.

On en est donc arrivés à cette situation paradoxale qu’à un appauvrissement global de la société correspond une augmentation de l’accumulation du capital !

Mais le corollaire spectaculaire de cette situation, bien que là aussi, paradoxalement, personne ne veuille réellement le voir pour ce qu’il est vraiment, c’est l’explosion de la dette mondiale, tant publique que privée.

C’est donc, paradoxe supplémentaire, grâce au cycle de la dette que les bourses ont pu se maintenir et même, reprendre leur ascension, au cœur même de la crise.

Le mécanisme de ce cycle, avec l’intervention des Banques Centrales sur le marché de la dette publique, notamment, est maintenant bien connu (([1] ►https://tribunemlreypa.wordpress.com/2021/01/13/great-reset-le-banco-centralisme-complot-et-ou-nouveau-systeme-nouvelle-edition-debat/
https://youtu.be/QZ7xqYJ6rE4
https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/06/11/merveilleux-monde-dapres-face-a-lemergence-du-banco-centralisme-quelle-forme-de-resistance/)), et donc, on n’y reviendra pas ici, où, passé ce constat, on cherche donc à aller plus loin dans l’analyse du paradoxe, à la recherche de son sens fondamental en terme d’évolution du système économique.

En effet, quelle peut être la signification d’une croissance du capital, si, dans le même temps, la dette globale croit encore plus, comme on doit simplement le constater ?

Cet accroissement du capital ne compense-t-il donc pas pour les pertes subies par l’activité économique ?

Au cours d’un récent débat, l’un de nos contradicteurs objecte qu’il n’existe pas de dette sans contrepartie, et donc que l’augmentation de la dette ne peut être que proportionnée au capital, d’une manière ou d’une autre.

Mais, lorsque l’on cherche à analyser l’activité économique, on cherche donc à comprendre l’évolution du système capitaliste, c’est-à-dire le mouvement du capital engagé dans l’activité économique en vue de son élargissement. C’est, de plus, en résumé, la définition qu’en donne Marx.

Sous ce rapport, la dette d’un consommateur pour l’achat de sa voiture particulière n’est donc pas, par exemple, un capital.

Le fait patent qu’une grande partie de la dette ne soit donc pas du capital à proprement parler peut déjà nous aider à comprendre la réalité du fait que la croissance de la dette soit supérieure à la croissance du capital, même si cette croissance du capital est considérable.

Mais cela ne règle pas la question du paradoxe de l’accumulation du capital en dépit de la récession économique.

Ce nouveau capital accumulé est-il donc, oui ou non, un accroissement des richesses de la société, qui se serait, en quelque sorte « condensé » dans les hauteurs boursières ?

Autrement dit, toute accumulation de capital est-elle nécessairement le résultat d’une création de valeur nouvelle, d’une accumulation de plus-value réellement créée, d’une manière ou d’une autre, par l’activité économique ?

Pour illustrer cette problématique et la remettre à une échelle facilement compréhensible, prenons, cette fois-ci, un exemple dans le commerce des automobiles d’occasion…

Pour faire la meilleure estimation possible de la valeur réelle d’une voiture d’occasion, il faut déjà au moins connaitre sa durée de vie potentielle, en années et kilométrage…

Supposons, une voiture prévue pour durer quinze ans et parcourir 300 000 km…

Ce qui nous fait une moyenne de 20 000 km/an.

Supposons une vente qui se fasse à 10 ans d’âge de la voiture et qu’elle ait effectivement 200 000 km au compteur, et soit en très bon état général.

On peut donc estimer, de manière simplifiée pour notre exemple, que sa décote d’usure soit des deux tiers de son prix d’origine.

En supposant qu’il ait été de 15 000 euros, la nouvelle valeur d’usage réelle de cette voiture est donc de 5000 euros.

Autrement dit, si la vente se fait à ce prix, il n’y a ni gagnant ni perdant, dans cette affaire, et donc, pas de « plus-value », ni au sens bourgeois du terme, ni au sens marxiste.

Maintenant, supposons que le garagiste « marchande » lors de l’achat et arrive à avoir cette voiture pour 4000 euros…

Supposons même, encore, qu’il la revende, presque aussitôt, pour 6000 euros, à un autre client, en lui faisant valoir le bon état général de la voiture, ou autre argument, peu importe…

Peut-on dire qu’il a réalisé une « plus-value » de 2000 euros ???

Au sens de notre contradicteur et au sens de l’économiste bourgeois, oui, assurément !

Au sens marxiste, il a simplement fait une « bonne affaire » en accumulant 2000 €uros au passage, pour son compte, même si pas très honnêtement, quand au fond, mais il n’a, par contre, pas réalisé la moindre « plus-value » qui soit… !!!

En effet, supposons que le premier propriétaire de l’auto et le second client du garagiste soient classiquement et simplement des travailleurs salariés…

La seule valeur qu’ils ont réellement créée, dans leur existence, est celle créée par leur travail, dont la part qui leur est revenue, sous forme de salaire.

Dans l’échange, l’acheteur initial, en « neuf », de la voiture a donc investi 15 000 euros de cette valeur-travail dans son achat, dont il a « usé » normalement 10 000 euros en dix ans…

A l’issue desquels il n’en récupère donc que 4000 euros sur le 5000 qu’il lui reste, potentiellement.

Il se fait donc dépouiller par le garagiste de 1000 euros de la valeur qu’il a initialement créé par son travail.

Lequel garagiste dépouille donc encore de 1000 euros un autre client, qui paye la voiture 6000 euros au lieu de 5000, et se voit donc lui-même abusivement dépouillé de 1000 euros de la valeur crée par son propre travail, pour une voiture qui en vaut réellement 5000.

Au total, il y a donc un déplacement abusif de 2000 €uros de la valeur d’usage réelle et résiduelle de cette voiture, mais absolument aucune valeur nouvelle de créée, et pour cause, et donc, aucune « plus-value », au sens marxiste du terme.

Évidemment, la situation n’est pas différente, dans son principe, si l’opération est effectuée par un particulier qui achète et revend aussitôt.

Évidemment, dans un cas comme dans l’autre, l’opération est formellement tout à fait légale, alors que si le garagiste (ou le particulier), au lieu de se compliquer la vie avec les transactions, avait simplement agressé chacun de ses deux clients pour leur dérober 1000 €uros à chacun, elle ne l’eut point été !

Mais dans le principe, en termes de déplacement, d’accumulation et de non-création de valeur, la situation est tout à fait équivalente !

Tel est, quant au fond, le « crime du garagiste », en tant que commerçant de voitures d’occasion !

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Avec cet exemple, il est donc important de comprendre qu’il peut donc exister un certain nombre de procédés tout à fait légaux, dans le cadre du capitalisme, par lesquels le capital peut donc s’accumuler sans pour autant que cette accumulation soit nécessairement le résultat d’une création de valeur nouvelle, d’une accumulation de plus-value réelle, et donc également au sens marxiste du terme.

Au sens bourgeois du terme, par contre, est donc considérée comme « plus-value » toute différence entre valeur d’achat et valeur de revente, quel que soit le processus considéré, et tout à fait indépendamment du fait que cette différence reflète ou non un accroissement réel de la richesse sociale par l’activité économique.

Alors que, par contre, la notion marxiste de plus-value est précisément aux antipodes de la simple « valeur ajoutée » arbitrairement, au moment de la vente de quoi que ce soit…

Mais c’est aussi effectivement ce que, assez généralement, les pseudos-« marxistes » eux-mêmes n’ont donc jamais compris, pour la plupart !

En réalité, on peut donc ainsi comprendre que si l’ensemble de la vie économique fonctionnait entièrement selon le processus achat-vente du garagiste « d’occasion », les uns gagnant simplement ce que les autres perdent, tout progrès économique et social, tout accroissement réel de la richesse sociale, serait absolument impossible.

C’est donc ce qui a poussé les économistes classiques, et Marx à leur suite, à rechercher ailleurs la source de l’enrichissement des sociétés humaines…

Pour ces économistes classiques, y incluant Marx, la source de la richesse économique et sociale nouvelle est la valeur nouvelle créée, en biens et services, par le travail productif humain, indépendamment de son mode d’accumulation.

Et plus précisément, pour Marx, la plus value est la différence entre la valeur d’usage de la force de travail et sa valeur d’échange.

On ne peut pas résumer ici, en trois lignes, les trois tomes du Capital, ni ses fondements philosophiques, supposément « hégéliens », tels qu’exposés dans les Grundrisse, les notes personnelles de Marx, mais on se contentera de rappeler, pour ceux qui sont supposés les avoir lu, et de poser le principe, pour les autres, c’est-à-dire, espérons le, la majorité des gens simplement honnêtes avec eux-mêmes, selon lequel la valeur d’usage de la force de travail est la valeur ajoutée par le travail, à la production, pour un temps déterminé, alors que sa valeur d’échange (salaire), est la valeur des intrants divers, en bien et services, nécessaires à sa reproduction, pour le même temps déterminé, et, évidemment, dans le même cadre de vie sociale.

Pour Marx, comme pour de nombreux économistes classiques et sociologues de toutes époques, c’est donc une particularité du travail productif humain que de reproduire plus de valeur, dans un temps donné, que nécessaire à la simple reproduction de la même force de travail.

C’est donc, pour Marx, la différence entre la valeur d’usage totale ajoutée à la production par le travail, et la valeur nécessaire et suffisante à la reproduction de la force de travail (salaire), qui constitue la base de la plus-value réelle et de l’élargissement du capital investi, et qui est donc très différente, en ce qu’elle est bien une part de la valeur nouvelle créée par le travail, de la simple accumulation au sens du « garagiste d’occasion » !!!

Du point de vue du développement de l’économie capitaliste, on comprend donc bien ainsi que la dette n’est pas un problème en soi, voire même, au contraire, dans la mesure où elle correspond à un investissement productif. Non seulement elle ne peut être que remboursée, in fine, mais même, contribuer à l’accroissement de la richesse totale de la société, indépendamment de sa répartition, et non pas seulement à l’accroissement numérique du capital total.

On comprend donc bien, également, que le stock total de la dette puisse varier, en fonction des périodes plus ou moins fastes et donc des cycles économiques conjoncturels.

Mais le problème réel surgit donc à partir du moment où, comme on le voit aujourd’hui, cette dette mondiale, qui n’a cessé de croitre depuis la crise de 2007-2008, malgré un embryon supposé de reprise, venait  donc déjà de battre des records à la veille de la présente crise, et a donc encore littéralement fait un bond exponentiel avec elle…

Le fait que ce bond exponentiel corresponde avec la récession brutale causée par cette crise est donc encore un fait malheureusement relativement cohérent…

Ce qui à priori l’est moins, c’est donc bien que le capital, dans la même période, non seulement ne cesse de s’accumuler, mais atteint même des niveaux records.

Comme on l’a vu, et comme l’expliquent bien la plupart des économistes (1), c’est le mécanisme lui-même du cycle de la dette, tel que géré par les Banques Centrales, qui entretient et encourage ce niveau élevé de capitalisation, malgré la crise.

Et donc, si ce niveau de capitalisation correspond bien, néanmoins, selon les prétentions idéologiques des adeptes et/ou des critiques pseudos-« marxistes » du capitalisme, à un élargissement de la richesse sociale, d’une manière ou d’une autre, la dette devrait donc cesser de croître, et même, commencer d’être remboursée, et donc, diminuer, à mesure que le capital total s’élargit, et non pas croître encore davantage, et donc davantage que le capital lui-même !

Dans le cas présent, la conclusion qui s’impose donc, avec la croissance durable de la dette, c’est que, globalement, à l’échelle de l’économie mondiale et du capital total, la croissance de celui-ci n’est plus qu’une nouvelle fraction de la dette totale, qui reste, de ce fait, constamment croissante.

Dans l’économie mondiale actuelle l’élargissement du stock de la dette mondiale est donc, de ce fait, une fonction croissante du capital total, qui, en conséquence et par définition,  ne pourra donc jamais la rembourser…

Bien entendu, au fil de la conjoncture, même si cette tendance, qui domine déjà depuis une bonne douzaine d’années, ne peut non seulement que perdurer avec la nouvelle crise, mais même y prendre, comme on le voit, un élan encore plus radical, elle n’est pas pour autant linéaire et on comprend bien qu’après la chute récessionniste brutale que nous venons de connaître, il y a, mécaniquement, un effet de rebond qui peut, provisoirement, paraître la contredire.

La question de fond n’est donc pas de savoir si l’économie peut « récupérer », peu ou prou, son « niveau d’avant crise » (…du covid), mais bien de savoir si l’expansion du capital total peut durablement contribuer à réduire la dette au lieu de continuer à l’accroître… !

Il s’agit bien là de deux voies fondamentalement différentes d’évolution du système économique et social.

Dans le premier cas, si l’expansion continue du capital correspond, à terme, à une réduction de la dette, on pourra écrire l’histoire de toute cette période, qui va déjà de 2007 à 2021 (…et ?), comme l’une des nombreuses crises cycliques du capitalisme, mais qui n’en altère pas réellement la nature, déjà suffisamment délétère, au demeurant.

Dans le deuxième cas, qui correspond, en fait, à un prolongement durable de la situation actuelle, inaugurée à partir de 2007, on comprend bien que c’est l’ensemble du cycle économique qui est soumis au cycle de la dette, et que la gestion du cycle de la dette, tel qu’il est actuellement contrôlé par les cinq principales Banques Centrales de la planète, est désormais le facteur déterminant et le « régulateur » de son niveau de développement économique.

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Et notre garagiste dans tout ça ?

En quoi est-il donc emblématique, à son échelle, d’une économie banco-centralisée ?

Dans le principe, l’accumulation de 2000 €uros qu’il réalise repose donc sur le fait qu’à une valeur d’usage déterminée, de 5000 €uros, il parvient à ajouter une fraction de valeur-travail, originellement produite sous forme de salaire, de deux fois 1000 €uros, alors que son opération commerciale n’implique en réalité aucun travail productif supplémentaire.

A noter, pour bien comprendre, que le mouvement total de la valeur eut été le même si, rachetant « honnêtement » la voiture à 5000 €uros à son premier client, il n’en eut pas moins le culot de la revendre 7000 au deuxième…

Moins habile, ou moins gourmand, il aurait également pu se contenter de se limiter à un « bonus » de 1000 €uros, soit en revendant 6000 après achat à 5000, ou bien encore en revendant 5500 après achat à 4500, etc…

Dans un cas comme dans l’autre il manipule donc une valeur d’usage déterminée, de 5000 €uros, à laquelle il ajoute une « valeur » arbitrairement définie par lui-même, de 1000 à 2000 €uros, mais qui, en réalité, n’a aucune existence en tant que valeur économique réelle et constitue simplement un déficit pour d’autres échanges économiques correspondant à des besoins sociaux réels de ses « clients », et constitue donc un déficit de circulation monétaire correspondant éventuellement à des achats réellement « créatifs » en matière de valeur économique globale.

Bien entendu, il ne s’agit pas ici de vouer aux gémonies la catégorie des garagistes, dont certains sont effectivement parfois honnêtes et font un vrai travail de contrôle et de remise en état des voitures d’occasion, mais le cas d’achat et revente directe, posé par notre « exemple », assez semblable à ce que font certains « particuliers » ne s’en produit pas moins assez souvent…

Maintenant, reprenons donc cet exemple, en l’appliquant à une voiture …neuve !

En effet, dans le cas d’une voiture sortant d’une usine entièrement automatisée, et qui n’est donc que le produit de la matière en mouvement, que ce soit celui des machines robotisées ou de la matière première qui passe entre leurs « mains » électroniques et informatiques, le « produit », à la sortie, se trouve tout à fait dans la situation de notre voiture d’occasion, avec une valeur d’usage déterminée, ici non pas par l’usage kilométrique, mais essentiellement par la valeur d’usage des matières premières utilisées, d’une part, et par la fraction de valeur d’usage des machines robotisées correspondant, pour chaque voiture produite, à leur coût d’amortissement, d’autre part.

Pour autant, on imagine assez bien que les groupes industriels et financiers capables de mettre en œuvre une telle technologie de production ne le font pas uniquement pour le plaisir de voir rouler leur production aux mains d’automobilistes heureux, mais bien pour en tirer un bénéfice financier substantiel…

Et c’est donc là, à propos de ce type de marge de profit, que le capitaliste « moderne » se trouve tout à fait, en réalité et à grande échelle, dans la situation de notre « garagiste d’occasion » !!!

Au stade actuel, les secteurs de production entièrement automatisés et robotisés, d’un bout à l’autre du processus, sont encore rares, mais dans tous les processus modernes l’automatisation et la robotisation gagnent tous les jours du terrain, réduisant la part du travail humain productif et augmentant la part nécessaire d’investissement en capital fixe, en machinerie automatisée et robotisée.

Or cette part croissante ne peut être « rentabilisée », pour le compte des investisseurs, que par un procédé de marges de profits qui s’apparente donc tout à fait à celui du « garagiste d’occasion » et ne correspond plus en rien à la valeur de marché réelle de la production.

Comme Marx l’a montré, dans une économie capitaliste « classique » les prix de marché oscillent autour de la valeur de marché (([2] MARX, CAPITAL, LIVRE III, Chapitres 9 et 10)), et même s’ils ne coïncident exactement que très rarement, c’est la moyenne des prix de marché qui coïncide bien, par contre, en période de développement et de croissance « normale »…

Dans cette situation « normale » on dira donc, pour simplifier, que le prix du marché inclus la plus-value créée par le travail, et même, plus exactement, par sa valeur d’usage. On peut donc dire que dans ce cas la valeur ajoutée, même au sens de l’économiste bourgeois, est égale à cette valeur d’usage.

On peut encore dire que dans ce cas, l’élargissement du capital, par l’appropriation capitaliste de la plus-value, correspond encore réellement à une nouvelle valeur créée, et donc par le travail.

Maintenant, si la moyenne des prix de marché, pour quelque raison que ce soit, s’élève nettement au dessus de la valeur « normale » de marché, il y a une baisse de consommation, une crise…

Si cela ne porte que sur un produit, mais indispensable, comme le carburant, par exemple, sa consommation ne réduira donc pas beaucoup, mais par contrecoup, il y aura moins de consommation sur d’autres, comme effet compensatoire.

Exemple bien connu : le choc pétrolier de 1973 !

Ceci-dit, il s’agissait, en fait, d’un « réajustement », mais l’effet, provisoirement, a été le même !

Quoi qu’il en soit, vendre au dessus de la valeur de marché, ce n’est donc possible, comme dans notre histoire de voiture d’occasion, qu’au détriment, non pas d’un individu particulier, mais des autres secteurs du marché, et c’est donc générateur de crise, autant que de surprofit !

Si cela devient une pratique courante, voire, généralisée, il faut donc bien remettre de la monnaie en circulation, au-delà de la valeur réellement créée par le travail productif !!!

Et là, on entre donc déjà dans quelque chose qui s’apparente au banco-centralisme, vu que cela passe par des crédits, et qu’au bout du compte, une partie des dettes ne peut donc pas être honorée, d’une manière ou d’une autre…

Le cycle actuel de la dette, tel que « pensé » par les banco-centralistes, suite à leur « expérience » de 2008, permet donc de « régler » le problème, en faisant gonfler le bilan des banques centrales, pour, en quelque sorte « absorber » la dette !

Contrairement à ce que pensent les pseudos-« marxistes » de salons et de groupuscules, il n’y a pas de limite réelle à ce principe. La dette est « renouvelée » (…« roulée ») en permanence et continuera donc à gonfler tant que les Banques Centrales n’auront pas pris le contrôle direct des monopoles.

Le gonflement actuel exponentiel de la dette n’est dû qu’à la nécessité de maintenir les marchés financiers à flots, et à travers eux, les monopoles qui contrôlent déjà l’essentiel de la production et des services.

Dès lors qu’ils seront directement alimentés en liquidités par les Banques Centrales, sans passer réellement par les marchés financiers, sauf, peut-être, formellement, comme « écran » pour les gogos du « grand public », il y aura donc possibilité d’établissement d’un cycle stable de la dette, même s’il repose carrément sur une monnaie de singe, de fait, mais qui aura alors cours forcé…

Et à ce stade, bien entendu, les « gogos du grand public » de ce nouveau spectacle seront eux-mêmes, de par le fait, question salaires, indemnités de chômage ou autre « revenu universel », payés directement par les Banques Centrales, via l’une ou l’autre des crypto-monnaies « banque centrale » déjà en cours de réalisation.

Et comme nous l’a si bien expliqué Patrick Artus, chef économiste de Natixis, pas vraiment une boîte de philanthropes, c’est bien ce type de cycle économique qui a été expérimenté, dès le premier « confinement », avec le principe du chômage partiel à grande échelle, directement financé par les banques centrales.(([3] ►https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/12/31/patrick-artus-le-banco-centralisme-a-visage-humain-ou-presque/
https://tribunemlreypa.wordpress.com/2020/09/18/pseudo-relance-monetisation-de-la-dette-banco-centralisme-un-nouvel-episode-du-debat-avec-gerard-bad/
ARTUS Patrick_épisode 7 – Monetisation des dettes publiques et la Theorie Monetaire Moderne-PDF))

Il s’agit donc bien, pour empêcher le système de domination de classe de s’écrouler, de financer à la fois et la production et la consommation !

Sans la nouvelle intervention massive des Banques Centrales, en plus de toutes celles des douze années d’ « entre-crises » de 2008 à 2020, non seulement les marchés financiers se seraient écroulés (…ils étaient bien partis pour le faire, à mi-Mars), entraînant avec eux la faillite des monopoles et des principales industries, mais la faillite de la plupart des États aurait rapidement suivi, incapables de faire face à une vague de chômage encore bien plus massive qu’elle ne l’a été, et qu’ils ne pouvaient déjà pas financer par leurs propres moyens !

Le « grand Reset » rendu possible par le « covisd-19 », c’est donc un déplacement complet du siège du pouvoir, qui passe du siège des CA des monopoles détenteurs des forces productives les plus modernes, et jusqu’alors « faiseurs de rois » (…et de « Présidents de la République »…), au siège des Conseils de Gouverneurs des Banques Centrales, qui contrôlent désormais l’ensemble de la chaîne économique, via le cycle de la dette.

C’est un déplacement complet du pouvoir des détenteurs des capitaux vers le pouvoir des détenteurs de la dette.(([4] https://tribunemlreypa.wordpress.com/2021/01/23/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-non-le-nirvana-par-la-dette-mondiale/))

Ce n’est donc plus, à proprement parler, du capitalisme, au sens « classique » du terme, mais bel et bien, du banco-centralisme, en tant que nouveau système de domination de classe.

Bien entendu, le capitalisme « classique » continue de coexister avec le nouveau système banco-centraliste, et pour quelques décennies encore, probablement, mais le principe économique en est néanmoins fondamentalement différent, en ce que ce nouveau type de pouvoir ne repose donc plus essentiellement sur l’accumulation de capital, et notamment plus, basé sur la valeur du temps de travail, et pour cause, vu qu’il aboutit inévitablement à financer, via le cycle de la dette, à la fois la production et la consommation ! La fraction du capital, essentiellement fictif, qui continue de s’y accumuler, n’étant donc plus qu’une fraction de la dette « non remboursée » et/ou « roulée », au bon vouloir des Banques Centrales.

En termes de domination, ce nouveau pouvoir vise simplement à préserver et même, à renouveler, donc, sous cette nouvelle forme banco-centraliste, le principe de la domination de classe d’une pseudo-« élite » bourgeoise, de plus en plus minoritaire, mais qui, par le biais du contrôle monopoliste progressivement de plus en plus total de la production de valeurs d’usage, maintient l’ensemble du reste de la population dans sa dépendance absolue, pour ses moindres besoins.

Durant les premiers mois de 2020, les médias occidentaux ont fait mine de s’offusquer de la dérive concentrationnaire néanmoins bien réelle de la société chinoise, ce qui leur permettait de masquer les ébauches de tentatives équivalentes dans leur propre zone d’influence, pourtant déjà dénoncées, quelques années plus tôt par Snowden et divers autres « lanceurs d’alerte ». Mais, que ce soit en matière de traçage du comportement social et économique des citoyens ou en matière de structuration financière banco-centraliste, les sociétés asiatiques chinoises et japonaises n’ont fait qu’être des précurseurs du « Merveilleux Monde d’Après » tel qu’il tend à s’imposer aujourd’hui partout sur la planète.

Dans ses rapports d’intégration/confrontation et d’interdépendance avec l’Occident, la Chine est la première grande économie mondialisée à avoir pratiqué des années durant, déjà, un cours forcé de sa monnaie et proposé, dès 2009, l’instauration d’une monnaie de réserve internationale(([5] ►https://www.lemonde.fr/economie/article/2009/03/24/pekin-appelle-a-une-nouvelle-monnaie-de-reserve-internationale_1171825_3234.html
https://www.lejdd.fr/Economie/Une-seule-monnaie-pour-tous-75275-3075545)) qui ne soit ni le yuan, ni le dollar, ni l’euro, mais bien une « monnaie banque centrale mondiale » en réalité, et qui donc, tôt ou tard, arrivera directement dans nos « poches » de prolétaires, c’est-à-dire dans nos smartphones, en fait, sous forme de « crypto-monnaie banco-centralisée »(([6] Yuan numérique : un nouvel outil de contrôle prêt à être légalisé
https://siecledigital.fr/2020/11/04/yuan-numerique-dcep/
https://journalducoin.com/blockchain/actualites-blockchain/chine-le-putsch-monetaire-numerique/
https://cryptoactu.com/pekin-a-loffensive-sur-le-champ-de-bataille-des-cbdcs/)), dont l’utilisation effective sera donc nécessairement conditionnée par toutes les pressions sociales et injonctions comportementales voulues par le système(([7] ►https://institut-thomas-more.org/2019/07/29/le-systeme-de-credit-social-%e2%80%a2-comment-la-chine-evalue-recompense-et-punit-sa-population/
Le système de crédit social · Comment la Chine évalue, récompense et punit sa population-ITM-Note36-201907-PDF
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/comment-la-chine-invente-le-controle-social-au-xxie-siecle-1136115)).

Si le monde des monopoles financiers capitalistes était encore, sous le discours libéral, celui des rivalités concurrentielles exacerbées susceptibles de dégénérer en conflits mondiaux majeurs, le monde des Banques Centrales est, par nécessité impérieuse de sa propre survie, celui de l’entente monétaire internationale obligée, et, si des rivalités à fleurets mouchetés se manifestent encore, c’est bien dans la manière de concourir le plus efficacement possible à ce nouvel ordre mondial.

Même si avec les précautions de langage et circonlocutions pseudos-« démocratiques » d’usage médiatique appropriées, Christine Lagarde vient bel et bien d’engager la BCE sur la voie de la crypto-monnaie banco-centralisée.(([8] Christine Lagarde « espère » un euro numérique « d’ici 5 ans » – Boursorama avec Media Services-13/01/2021
►https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/christine-lagarde-espere-un-euro-numerique-d-ici-5-ans-5a6f5a284d52466c852aa7f505e2f778
https://www.lecho.be/les-marches/actu/general/l-euro-numerique-alternative-au-bitcoin-se-precise/10284819.html
https://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/cryptage-cryptographie/crypto-monnaie/actualite-353230-la-bce-prendra-une-decision-sur-l-euro-numerique-vers-le-milieu-de-2021-.html))

Le « Merveilleux Monde d’Après », c’est maintenant, et il serait donc temps d’ouvrir les yeux. Le billet de retour, de par l’évolution technologique des forces productives modernes, n’existe déjà plus. La voie de sortie vers un ailleurs réellement social et humain, si elle existe encore, tend, chaque jour qui passe, à se refermer un peu plus. Il serait donc temps de se réveiller et de tenter de forcer la porte, avant qu’elle ne se referme tout à fait, pour les générations à venir.

Luniterre





Rosa Koire : « le parti communiste chinois utilisé par l’aristocratie bancaire totalitaire mondialiste pour prendre le contrôle complet de cette planète.»

[Source : Devenons tous journalistes via Profession Gendarme]

«Le Parti communiste chinois est le front par lequel l’aristocratie bancaire totalitaire mondialiste a mis en œuvre son plan pour prendre le contrôle complet de cette planète.»

Pensez à cela et pensez à la surveillance de masse inconstitutionnelle en cours de mise en œuvre, à l’Internet des objets, au réseau intelligent et aux villes intelligentes qui sont en développement depuis 20 ans et pensez au monde des passeports vaccinaux et du crédit social que les banksters. se préparent à déployer. Tout cela est vraiment l’Agenda 21, que Rosa Koire décrit ainsi: 

«Le développement durable de l’Agenda 21 des Nations Unies est le modèle global. C’est le «plan d’action», comme l’appelle l’ONU, pour inventorier et contrôler toutes les terres, l’eau, les minéraux, les plantes, les animaux, la construction, les moyens de production, l’énergie, l’éducation, les transports, l’information et tous les êtres humains dans le monde. C’est un plan d’inventaire et de contrôle.» 

L’Internet des objets cherche à créer un fac-similé numérique complet de tout sur la planète; pour créer une ombre numérique de vous, moi, tout le monde et tout. Déjà, il y a un homme de paille numérique parmi vous et, prétendument, les algorithmes vous «connaissent» mieux que vous ne vous connaissez et peuvent prédire vos prochaines étapes. Pour exécuter pleinement leur plan, les mondialistes doivent mettre fin à la République constitutionnelle américaine et imposer le modèle chinois dans le monde entier. Compte tenu de la désintégration complète de l’état de droit dont nous avons été témoins ces derniers mois et de la façon dont tous les niveaux de notre gouvernement sont sous l’emprise du chantage et de la corruption – comme en témoigne notre cadavre en chef – il semble qu’ils aient déjà gagné.

Notre gouvernement et les institutions auxquelles nous étions censés faire confiance ont été tellement corrompus par les mondialistes qu’ils sont passés de simples kleptocraties à des ministères de génocide de masse.

Des gens comme Andrew Cuomo et Gretchen Whitmer, dont les verrouillages illégaux ont normalisé l’autocratie, ont également servi à discréditer le système américain, aux yeux de ses citoyens. C’est exactement ce que voulaient les mondialistes et ces gouverneurs sont des idiots utiles.

La dette, les guerres sans fin, le déclin géré que nous avons vu pendant des décennies ont toujours consisté à éliminer les États-Unis et à déplacer le centre du pouvoir vers la Chine. L’horrible coup d’État continu et la guerre de l’information que nous avons vécus depuis le début de la présidence Trump concernaient la façon dont il nous éveillait à eux.


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TRANSCRIPTION de la vidéo

En cette période de stress, de colère, de peur, de séparation et de limitation, nous devons sortir de la paralysie et de la panique qui nous sont imposées et entrer dans un ensemble de solutions positives réalisables qui pourraient nous rapprocher, dans le respect et l’Amour. Donc, je sais que c’est ce à quoi nous sommes tous ravis de participer aujourd’hui, c’est la déclaration de reprendre le contrôle de la direction de notre vie…
Mon rôle aujourd’hui est de préparer le terrain pour la plus grande réinitialisation, en examinant la grande réinitialisation du Forum économique mondial, la quatrième révolution industrielle, l’Agenda 2030 des Nations Unies et, bien sûr, le plan plus large, dans lequel tout cela tourne, qui est uni Programme de développement durable de l’Agenda 21 des Nations Unies, où nous pouvons convenir que nous assistons à la grande purge. C’est la grande concentration de richesse et de pouvoir; la grande révélation des dictateurs consentants; la grande réaffectation des ressources; la grande révolution numérique de l’État de surveillance. Tel est le programme du XXIe siècle et au-delà. C’est la grande refonte de l’ancien plan, donc je vais commencer par là.

Le développement durable de l’Agenda 21 des Nations Unies est le modèle global. C’est le «plan d’action», comme l’appelle l’ONU, pour inventorier et contrôler toutes les terres, l’eau, les minéraux, les plantes, les animaux, la construction, les moyens de production, l’énergie, l’éducation, les transports, l’information et tous les êtres humains dans le monde. C’est un plan d’inventaire et de contrôle. Tel est le programme du 21e siècle. C’est un plan pour 100 ans et il y a des jalons à 2020, 2030, 2035 et 2050. L’Agenda 2030 n’est qu’un jalon dans le principal plan de 100 ans. Ainsi, l’Agenda 21 du développement durable est le plan mondial d’inventaire et de contrôle, il englobe tous les aspects de votre vie et il est destiné à être une transformation déchirante de votre vie. C’est ce que le sénateur Al Gore a appelé lorsqu’il a emmené le groupe des États-Unis au plus grand rassemblement de chefs d’État et de représentants nationaux qui ait jamais été convoqué jusqu’à ce moment-là. C’était à Rio de Janeiro, au Brésil, en 1992, pour la Conférence Agenda 21. Les représentants de 178 nations plus le Vatican ont accepté ce «plan d’action».

Je sais que vous allez voir sur Wikipédia qu’il s’agit d’un «accord volontaire non contraignant», sauf que l’Agenda 21 vous lie.
Cela a été inscrit dans les lois de vos pays depuis la Chine, toutes les nations occidentales et du Moyen-Orient, partout dans le monde, grâce à une collaboration de gouvernements, d’entreprises, d’organisations et de fondations. C’est un plan mondial mais ce n’est pas un plan international. «International» signifie «entre les nations» mais ce plan efface les nations. C’est mondial. C’est un plan global qui est mis en œuvre localement, donc il a un nom différent partout mais c’est le même plan. Chaque aspect de votre vie est touché, donc c’est dans vos programmes scolaires, c’est dans votre département de planification et de construction, c’est dans votre système judiciaire, dans votre système de santé. C’est partout mais on ne l’appelle jamais «Agenda 21». Vous allez le voir comme des plans régionaux. On les appelle souvent «Plan Bay Area» ou «Four States, One Vision» ou «Mexico 2030» ou «Hanoi 2030» ou «Horizon 2050» au Canada, par exemple. Ils sont tous sur le même plan. Ils élèvent les principaux centres de pouvoir économique à un statut supra-gouvernemental qui est en dehors et au-dessus du modèle traditionnel de gouvernement représentatif. Ce sont les méga-régions. Ils sont le moteur de l’économie et dominent l’État-nation. Ils combinent des parties de villes, d’États, ils combinent même des morceaux de nations ensemble.

Ils détruisent les frontières et ignorent les juridictions légales en créant de nouvelles principes économiques. Ce sont de nouveaux fiefs. Ce n’est pas le gouvernement. C’est la gouvernance.

Gouvernance: c’est un système composé d’agences du secteur public, d’organisations à but non lucratif, d’organisations commerciales, de groupes de défense, de fondations et d’entreprises. Qu’est-ce qu’ils ont en commun? Vous ne votez pour rien de tout cela. Plus l’entité est grande, plus elle est éloignée de vous, moins vous avez de pouvoir. Vous êtes littéralement sorti de l’image.

C’est le nouvel État mondial, dans lequel vous êtes un citoyen du monde, d’accord? Ainsi, le nouvel État est le moyen par lequel vous devez servir les autres pour le «bien commun» et c’est défini par l’État. C’est censé être de bas en haut. C’est quelque chose que vous voulez, mais c’est vraiment une course finale contre vous, autour de votre souveraineté. Votre souveraineté est érodée, pièce par pièce.

La question est: «Quel est le plan d’Action 21?» Quand on le voit dans le public, c’est avant tout un plan d’aménagement du territoire. C’est le cri de ralliement du «développement durable». Qu’est-ce-qu’ils disent? Que nous «tuons la planète» avec nos émissions de CO₂. Le plan est conçu pour enfermer les populations dans ce que l’ONU appelle des «îles d’habitation humaine». Établissements humains.

Bien sûr, une fois que vous êtes dans cette «île d’habitation humaine» concentrée autrefois appelée «ville», vous êtes plus facilement géré, contrôlé et surveillé. Ce pourrait être une ville, comme celle que Sidewalk Labs, une filiale de la société mère de Google, Alphabet, une ville comme ils l’avaient prévu pour un quartier de Toronto. Cette ville devait avoir des capteurs intégrés partout, littéralement. Et les résidents verraient leurs services limités, à moins qu’ils ne dévoilent numériquement tous les aspects de leur vie

Si, par exemple en tant que résident, vous refusiez que vos données soient liées à votre identité, vous auriez moins de droits que les autres. C’est une ville intelligente. C’est une ville où je pense que la réalité virtuelle et augmentée remplacera la vie réelle et sera en fait plus attrayante. En fin de compte, les gens peuvent passer leur vie entière à vivre virtuellement et ces vies vont être courtes.

Alors, quelle est la justification de cette dystopie? L’histoire est que vos émissions de gaz à effet de serre seront réduites en regroupant les populations dans ces centres-villes denses, où la consommation d’énergie et d’eau peut être limitée. Cela va vous faire sortir des régions rurales, où vous pouvez essentiellement faire ce que vous voulez, élever votre bétail, faire pousser de la nourriture avec l’eau de votre puits, conduire votre camion agricole et posséder une arme à feu.

Mais pour mettre en œuvre l’Agenda 21, votre pays, état, comté, paroisse, canton, ville – peu importe – impose ce plan d’aménagement du territoire localement, car pensez à ceci: où vous vivez a beaucoup à voir avec votre façon de vivre et votre vie sera.

Votre ancienne vie doit donc être transformée. C’est le code pour «détruire et reconstruire». C’est la nouvelle norme. Cela comprend à la fois ce qu’ils appellent «l’environnement bâti» et la façon dont vous utilisez cet espace physique. Vos croyances et vos attentes doivent être transformées et reconstruites, ainsi que votre consommation d’énergie, votre consommation d’eau, votre consommation alimentaire, votre structure sociale, votre travail, votre santé et vos vues sur l’espérance de vie – tout cela doit être transformé. Et une grande partie de cela est déterminée dans le plan régional que vous avez, là où vous vivez. Je vous suggère de le vérifier.

Alors, comment détruisent-ils vos droits? Vous ne votez pas pour cela. Vous payez cependant pour cela. Ce plan régional est financé par des subventions fédérales et étatiques qui paient des consultants, qui s’engagent essentiellement à faire passer cela dans la communauté. Et les quelques citoyens concernés qui se présentent aux «réunions de vision» et aux «charettes», comme ils les appellent à s’opposer, les consultants sont là pour bloquer l’opposition. Ils sont essentiellement là pour endoctriner le public. Les consultants sont des «agents du changement» formés et des responsables organisationnels. Ils sont là pour donner l’impression qu’ils ont écouté le public et que le public approuve le plan.

C’est tout un acte. Je pense que vous allez convenir que c’est vraiment un gros problème. C’est une vente difficile et un énorme problème de gestion, même avec la tromperie et la collusion des médias d’entreprise. Je devrais dire le partenariat, la propriété. Il n’est pas facile de détruire près de 500 ans de l’État-nation, il faut donc le faire progressivement, en utilisant tout le pouvoir et l’influence des entreprises et organisations gouvernementales, y compris toutes les technologies, les divertissements, les médias et l’éducation.

C’est un plan totalement méga-corporatif. C’est un partenariat conjoint. Il s’agit d’un partenariat public-privé entre le gouvernement, les plus grandes entreprises du monde, les conglomérats bancaires, les grandes fondations financières, comme les fondations Ford et Rockefeller, des groupes comme le World Wildlife Fund et le National Religious Partnership for the Environment. C’est un cercle fermé. Cela ne vous inclut que lorsque vous êtes d’accord avec leur plan.

Bien sûr, c’est ce que signifie obtenir l’approbation de «la communauté». «La communauté» est toute personne qui est d’accord avec le plan. Si vous n’êtes pas d’accord, vous n’êtes pas «la communauté». La dissidence n’est pas autorisée. Ces fondations majeures, elles accordent des subventions à des milliers d’organisations de démarrage. Ils forment et financent des groupes dérivés qui ressemblent à des associations de quartier et à but non lucratif bienveillantes.

Tout ce système, il agit comme la bureaucratie inférieure pour le nouveau système et c’est fondamentalement l’ennemi ultime de l’individu. Donc, pour concrétiser l’Agenda 21, il faut une intégration complète des systèmes afin de les contrôler de manière centralisée. C’est la standardisation de tous les systèmes et la nouvelle monnaie est l’information et l’énergie.

Pour avoir un contrôle centralisé, une mondialisation totale, il est nécessaire d’uniformiser toute loi, toute éducation, toute culture, toute finance. Pour fusionner, il doit être normalisé. Cela était impossible jusqu’à l’avènement de l’ère de l’informatique. Maintenant, c’est inévitable. C’est pourquoi chaque écolier reçoit un ordinateur et Internet se trouve désormais dans de minuscules villages de chaque nation. Votre système éducatif est utilisé pour vous inciter à vous considérer comme un «citoyen du monde». J’espère que non, car un citoyen du monde n’est pas du tout un citoyen et n’a aucun droit. Dans le cadre de l’Agenda 21 du développement durable des Nations Unies. Ce qu’on appelle un «droit» est en réalité un «privilège» et il peut être retiré ou accordé à tout moment.

Bien entendu, à l’inverse, une sanction peut être infligée sans réparation. Cela explique donc comment l’ONU peut appeler la connectivité Internet universelle un «droit de l’homme». Pendant COVID, Unicef ​​du Fonds pour l’éducation des enfants des Nations Unies, ils ont créé un projet appelé GIGA et le but est d’amener toutes les écoles du monde à faire des cours en ligne et le terme pour cela est «instruction directe». Rien ne s’interpose entre l’enfant et l’ordinateur. Cela rend l’endoctrinement standardisé vraiment facile.

Et bien sûr, vous savez tous qu’en tant que startup, Google a été financé par la communauté du renseignement, afin d’espionner les personnes qui recherchaient des sujets spécifiques sur Internet. Alors, ils pourraient identifier ces personnes. Fondamentalement, nous renverse les rôles et nous expose à la surveillance. Désormais, des milliards de personnes portent volontairement à tout moment un appareil de surveillance.

Lorsque vous entendez le terme «Smart», qu’il s’agisse d’un smartphone, d’une smartcar, d’une smarthome ou autre, c’est un acronyme: SMART: Sustainability, Monitoring, Assessment, Rating and Tracking. 

GIGA, le projet de connectivité universelle pour les enfants, s’est numérisé davantage pendant 10 semaines de convoitise qu’au cours des 10 dernières années. Pour cela, ils ont besoin de la 5G et pour cela, ils ont besoin d’une production d’énergie décentralisée qui permet l’expérimentation numérisée et l’espionnage de grandes populations sans leur consentement ou leur connaissance. Une sorte de colonisation numérique.

Les méga-sociétés sont là-bas, elles recherchent des personnes qui ajoutent de la valeur, qui sont des innovateurs. Les entreprises veulent s’approprier l’innovation. Tout le monde n’a pas de valeur dans ce système, ce nouveau système. La plupart d’entre vous ne le font pas. Très probablement, vous valez moins que votre prêt étudiant. Votre valeur, votre pointage de crédit social est basé sur le fait que vous produisez plus que ce que vous consommez et que vous serviez ou gêniez l’État.

Le gouvernement a surmonté nos droits constitutionnels en fusionnant avec des sociétés privées qui peuvent opérer sans retenue en secret, punissant, purgeant et faisant disparaître des dissidents, comme Facebook et Google et Twitter et Amazon l’ont fait virtuellement; c’est la mondialisation.

La mondialisation efface les frontières, allant de la ville jusqu’à la nation. C’est la fin du gouvernement représentatif.

Maintenant, je sais que vous pourriez penser que le gouvernement est un obstacle, c’est un danger et il ne vous représente pas, de toute façon, alors qui s’en soucie, n’est-ce pas? Eh bien, je sais à qui je parle, ici et en fait, je suis d’accord. Mais au moins aux États-Unis, le gouvernement était à l’origine conçu comme représentatif. C’était comme si vous étiez un agriculteur ou un commerçant très occupé et que vous aviez élu un représentant qui avait accepté de céder quelques années de sa vie à la gestion de ce genre de choses, vous n’étiez donc pas obligé de le faire.

Maintenant, des gens comme Pelosi et McConnell sont au gouvernement depuis 50 ans. Eh bien, pourquoi ? C’est parce qu’ils continuent à être votés. L’argent qui les élit les maintient là-bas. Au sommet, le pouvoir n’a pas de parti.

Alors, que veulent les contrôleurs mondialistes? L’Agenda 21 est conçu pour une gestion efficace. les méga-sociétés veulent avoir des lois et des règlements harmonisés et intégrés, le moins possible, afin de ne pas avoir à changer d’activité ou à se réorganiser pour vendre sur différents marchés. Ils ne veulent pas de frontières et des marchés ouverts. Ils veulent tuer la concurrence, aussi petite soit-elle et la demande des ingénieurs. Ils veulent traiter avec le moins de décideurs possible, idéalement, un seul. Ils veulent fusionner avec le gouvernement. Ils veulent des travailleurs adaptés au travail requis et facilement jetés. Ils veulent posséder l’innovation, donc ils veulent un lien direct avec les universités. Ils veulent contrôler toutes les ressources, humaines et naturelles, car vous savez, les humains sont une ressource – ou plus probablement, vous êtes un obstacle.

Les méga-entreprises ont besoin d’un contrôle total et d’une information totale. C’est la révolution numérique. C’est la quatrième révolution industrielle. C’est la grande réinitialisation. Les trois révolutions industrielles précédentes se sont principalement concentrées sur l’énergie et le matériel. Qu’il s’agisse de vapeur, de gaz ou d’électronique, ces nouvelles énergies ont radicalement restructuré la société, de la famille au travail, des villes au gouvernement – tout, complètement restructuré.

C’est maintenant la quatrième révolution industrielle, la révolution numérique. C’est l’explosion de la technologie qui progresse plus vite que la vitesse de l’éthique et de la surveillance et elle éclipse les trois révolutions précédentes. De l’intelligence artificielle ayant le potentiel de changer la nature de l’être humain, à la robotique utilisée pour la police, aux bâtiments intelligents et aux capteurs qui nous surveillent en permanence.

Cette révolution permet un avenir incertain. La quatrième révolution industrielle, dans le contexte des trois premières, représente une accélération phénoménale, en termes de temps et de capacité à contrôler les masses, à transformer et à perturber, «Build Back Better». Lorsque vous entendez cela, sachez que vous ne pouvez pas le reconstruire à moins de le casser, d’abord.

Ils l’appellent le «nouveau contrat social» – celui que vous n’avez pas accepté! Le concept Great Reset, que «vous ne posséderez rien», vous louerez tout ce dont vous avez besoin, vous devez regarder cela à travers le prisme de la propriété privée. * Vous * êtes votre propriété privée la plus importante. Perdre la propriété de votre liberté de parole, de mouvement – fondamentalement, de votre libre arbitre – cela signifie que vous perdez ce qui est le plus important pour vous. Cela réduit vos attentes d’une vie bien remplie et vous force à entrer dans une nouvelle ère d’austérité, de rareté. Ce n’est pas facile de faire ça. La perte de liberté de la manière la plus vitale, l’indépendance et l’intimité du corps et de l’esprit qui exigent ce qu’ils appellent la «nouvelle normalité», vous ne venez pas à cet endroit sans une crise majeure.

Les contrôleurs mondialistes autoproclamés qui avaient l’intention de perturber totalement l’avenir, ont-ils considéré quel genre de crise serait nécessaire pour faire d’une gouvernance mondiale une réalité? Celui qui s’étend au-delà des entreprises dans nos maisons et nos corps? À mon avis, la crise mondiale nécessite une réponse mondiale – et cela justifie la gouvernance mondiale.

Il faut vraiment une crise majeure – une crise mondiale – pour rompre l’identification avec votre nation et votre culture – quelque chose comme le changement climatique, n’est-ce pas? Cela crée une terreur existentielle selon laquelle «nous détruisons la planète» et notre mode de vie tout entier est une menace pour son existence continue. Hé, ce n’est pas de la science! La science est faite pour s’adapter au résultat souhaité, dans cette situation, c’est le masque vert. Donc, derrière ce masque de préoccupation environnementale, vous trouvez la soif d’un contrôle global, centralisé et totalitaire.

La menace du changement climatique est une étape, c’est une phase. Il est conçu pour nous préparer à plus de restrictions et de limitations et nous sommes maintenant confrontés, bien sûr, à une menace beaucoup plus omniprésente et restrictive. Ils ont sorti le Big Gun, la nouvelle menace existentielle est C19.

En fait, le World Wildlife Fund affirme que le COVID est, citation «La réponse de la nature à l’abus de l’environnement par l’homme» sans citation. Sont-ils sérieux? La nature est un terroriste. Ainsi, invisible, incolore, inodore, à peine détectable, le COVID est le nouveau masque de la Nouvelle Norme.

Le 11 septembre était la justification de l’État sécuritaire. le COVID active l’état de surveillance. Le COVID justifie une application globale. Vraiment taillé sur mesure pour le Nouvel Ordre Mondial, le  COVID a émis en assignation à résidence des purges de diseurs de vérité, l’effondrement économique, la pleine autonomisation de ces méga-entreprises.

Et bien sûr, comment pourrais-je oublier? La liste des dictateurs volontaires, de Macron en France, à Ardern en Nouvelle-Zélande, à Trudeau au Canada à Harris aux États-Unis, à Cuomo, Newsom, Whitmer, Garcetti, Lightfoot et des dizaines d’autres, partout dans le monde.

Dans la compétition pour le règne des méga-régions, les collaborateurs volontaires se mobilisent aussi localement, bien sûr et c’est vraiment ce que ces quatre dernières années ont été: séparer le bon grain de l’ivraie, les fidèles des dissidents . C’est comme ça que c’est fait. Mao Zedong l’a fait en Chine, avec sa campagne «Let 100 Flowers Bloom». Il a encouragé ses fidèles à critiquer ses programmes, afin de les améliorer, mais il l’a fait pour identifier et purger ses critiques – ce qu’il a fait.

Alors. ce dont je parle ici, c’est le pouvoir. Ceux qui ont du pouvoir veulent le garder. Ceux qui n’en ont pas le veulent. Il y a toujours eu des gens qui voulaient contrôler le monde. Ce qui a changé, c’est que la capacité de contrôle a augmenté en vitesse et en portée, d’une manière qui n’a jamais été possible auparavant.

Alors maintenant, en conclusion, je veux vous encourager. Je veux vous encourager à être courageux; pour trouver la joie d’être simplement en vie. Demandez-vous: «Qu’est-ce que j’apprécie?» Reconnaissez-vous, vous-même faites partie de la raison pour laquelle nous sommes dans cette situation. Allez-vous préféré la commodité à la Liberté? Le monde Libre exige la Liberté avec la responsabilité, cela demande du travail. Le travail que nous faisons peut être semé d’embûches, plein d’oppositions contrôlées, ce qui semble être la réponse, mais plutôt une sorte de cercle tordu de propagande lavé en vert et enrobé de bonbons qui remonte au masque vert. Alors vous devez vous arrêter et réfléchir. Ne vous méprenez jamais. Sachez qu’il n’y aura pas de Suisse dans ce Nouveau Monde, pas d’endroit où se cacher. Il est donc temps de résister. Refusez de collaborer. Ne portez pas de smartphone. Ne vous portez pas volontaire pour donner votre biométrie ou votre ADN. Ne coopérez pas. Désactivez, tant que vous le pouvez et s’il vous plaît, préparez-vous à travailler pour rester Libre. Il faut que nous travaillions tous pour que cela se produise.

Par-dessus tout, mes amis, rappelez-vous qui vous êtes, riez, dansez et aimez et rejoignez-nous. 

Merci beaucoup.


Rosa Koire est une évaluatrice de l’immobilier commercial médico-légal à la retraite spécialisée dans l’évaluation de domaines éminents. Ses vingt-huit ans de carrière au ministère des Transports de Californie (chef de la branche de district) en tant que témoin expert sur l’utilisation des terres ont abouti à la révélation des impacts du développement durable sur les droits de propriété privée et la liberté individuelle.


[Voir aussi :




Séquestration et extorsion criminelles — Le journaliste de Rebel News, Keean Bexte, est dans une prison canadienne COVID illégale

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Vous vous souvenez quand le radiodiffuseur d’État de la CBC de Trudeau a déclaré que les installations de quarantaine obligatoires étaient de la « désinformation » ? J’ai moi-même couvert la mise en place de ces installations de quarantaine depuis des mois.

Maintenant, ils forcent des voyageurs innocents et en bonne santé à se mettre en quarantaine dans ces installations gouvernementales à un coût énorme — jusqu’à 2000 $ pour une détention de trois nuits. Pour aggraver encore les choses, des agressions sexuelles auraient été commises dans certaines des installations de quarantaine approuvées par le gouvernement. En effet, une femme aurait été agressée sexuellement alors qu’elle était hébergée dans un établissement de quarantaine COVID-19 géré par le gouvernement fédéral.

S’adressant à la ministre canadienne de la Santé Patty Hajdu, la députée Michelle Rempel Garner s’est enquis des remarques de la vice-première ministre Chrystia Freeland selon lesquelles « les gens ne devraient pas voyager » lorsqu’ils sont poussés à des rapports d’agression sexuelle dans un établissement de quarantaine fédéral, demandant si cela signifiait que la victime le méritait.

« À son entrée au Canada, son passeport a été saisi et elle a été forcée de monter dans un taxi sans savoir où elle serait emmenée », a déclaré Rempel Garner. « Elle a été forcée dans un établissement géré par le gouvernement fédéral en vertu d’une obligation fédérale de diligence par le gouvernement libéral. Et elle a été agressée sexuellement. C’est de la misogynie et une violation flagrante de ses droits. »

« La vice-première ministre et la ministre de la Santé ont laissé entendre que la victime n’aurait pas dû voyager », a poursuivi Rempel Garner. « Ont-ils suggéré qu’elle méritait ce qui lui était arrivé en vertu de leur devoir de diligence? »

« M. Monsieur le Président, chaque femme mérite de vivre une vie sans violence et une vie digne », a répondu Hajdu. « Mais je le répète, ces mesures à la frontière sont en place pour protéger les Canadiens et elles le resteront jusqu’à ce que la science et les preuves indiquent qu’il est sécuritaire de les libérer », a déclaré Hajdu. « Le député d’en face sait que cette affaire fait l’objet d’une enquête… »

Le week-end dernier, le journaliste le Rebel News, Keean Bexte était sur le terrain en Floride pour rendre compte de l’approche de cet État axée sur la liberté face à la pandémie. Maintenant qu’il revient au Canada, il n’est que le dernier citoyen canadien à être contraint de se retrouver dans ces prisons COVID de Justin Trudeau. Keean est en bonne santé — il a passé plusieurs tests COVID ces derniers jours, au Canada et aux États-Unis. Mais Trudeau veut juste fléchir ses muscles et conditionner les Canadiens à accepter ces restrictions comme la « nouvelle norme ».

Justin Trudeau attrape les Canadiens dans nos derniers aéroports internationaux. De la même manière que l’interdiction de voyager de Donald Trump a obligé des ressortissants étrangers à se retrouver bloqués dans les aéroports des États-Unis, Trudeau a fait de même – mais envers ses propres citoyens.

Le problème supplémentaire dans le dossier canadien en cours est que le premier ministre a recours à des entrepreneurs de sécurité privés pour kidnapper des Canadiens, après qu’ils ont réussi à passer la douane. Plus précisément, Trudeau utilise les entreprises de mercenaires G4SGardaWorld et Paladin Risk Solutions pour vous attraper lorsque vous atterrissez et vous escorter jusqu’à une cellule de détention approuvée par le Parti libéral dans un complexe hôtelier sécurisé occupé par le gouvernement.

C’est grave, mais les groupes de défense des droits civiques canadiens et internationaux sont absents. Quand c’était Trump, tout était sur le pont des avocats de la justice sociale et des groupes de défense des libertés civiles. Quand c’est Justin « Great Reset » Trudeau – plus personne ne dit rien.

Le journaliste Keean Bexte écrit sur le site internet de Rebel News :

« J’ai été détenu dans une prison COVID. Ce n’est pas une surprise pour moi – nous savions que Trudeau faisait cela à des Canadiens innocents, même si la société Radio-Canada a menti et a dit que c’était un complot. Je suis entré dans le ventre de la bête pour documenter de première main ce que c’est que dans ces installations.

« Des gens auraient été agressés, privés d’eau et traités comme des animaux. Il semble que la situation soit plus désastreuse dans l’Est, mais là où je suis, ce n’est pas non plus une promenade. »

Ce qui unit l’expérience de chacun dans ces goulags COVID, c’est que la détention est illégale. Les Canadiens ici n’ont commis aucun crime et le gouvernement n’a pas le pouvoir de les détenir — surtout lorsque le virus est plus propice à la propagation à l’intérieur des murs du goulag qu’il ne le serait si les voyageurs étaient autorisés à rentrer directement chez eux.

Trudeau s’en fiche — il a besoin d’un bouc émissaire. Il a besoin que les médias se détournent de son déploiement désastreux de vaccins, qui a vu le Canada supplier les pays du tiers monde de se faire vacciner.

Ils forcent des voyageurs innocents et en bonne santé à se mettre en quarantaine dans ces installations gouvernementales à un coût énorme – jusqu’à 2000 $ pour une détention de trois nuits. Pour aggraver encore les choses, des agressions sexuelles auraient été commises dans certains de ces établissements.


« Voici ce qui se passe lorsque j’appelle la réception de mon Goulag. Je suis ici depuis 4 heures et je ne peux pas manger. Je ne sais pas quoi faire … Je peux supporter d’être affamé, d’autres ont pire. Au moins, je n’ai pas été agressé sexuellement. C’est criminel, Justin. »

« Regardez ce qui vient d’arriver! On dirait que je suis le détenu préféré du directeur. »

« Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles ces prisons COVID sont erronées. C’est une violation de plusieurs libertés personnelles, c’est outrageusement cher, c’est moins sûr que de rentrer directement à la maison aussi — mais la nourriture … C’est exceptionnellement mauvais. Glacé et rassis. » NoCovidJails.com

« Après que mes bagages aient été perdus par United, je n’ai plus rien. Pas de vêtements de rechange, pas de brosse à dents et, pire que tout, pas de médicaments. Je prends une dose quotidienne de médicaments contre le cancer. J’ai appelé pour voir si je pouvais partir en chercher — rien. Trudeau répondra de cela. »


Si vous avez été ou connaissez quelqu’un qui a été légalement kidnappé, veuillez remplir le formulaire pour raconter votre histoire. Si vous voulez aider Rebel News dans cette lutte pour protéger nos compatriotes contre les ravisseurs sanctionnés par l’État de Trudeau, veuillez faire un don ici.




STRATÉGIE FINANCIÈRE ET GREAT RESET

[Source : MINURNE-RÉSISTANCE]

Par Olivier Piacentini

Dans la vidéo ci-dessous, Olivier Piacentini décrypte ce qui se trame dans les locaux feutrés des banques centrales, avec la complicité des gouvernements et des institutions européennes et internationales, pour préparer la sortie financière et bancaire de la crise sanitaire, acte II de la tragédie que nous vivons depuis un an.

Sans être « complotiste », terme qui ne veut rien dire mais qui a remplacé « fasciste », « nazi », « extrémiste » dans la terminologie islamo-gauchiste, on est bien obligé de constater en effet que cette pandémie tombe à pic pour mettre en place les mécanismes économiques et financiers qui permettront de changer radicalement la face du monde.

  • Pourquoi, suite à l’une des pires récessions de l’histoire (- 6,8 % en zone euro en 2020), les bourses, après une chute initiale, ont-elles repris des couleurs et se portent aujourd’hui plutôt bien ?
  • Qu’est ce que le « quantitative easing » (assouplissement quantitatif en français) qui permet aux Banques Centrales, à des taux directeurs négatifs, de racheter des dettes souveraines ?
  • Pourquoi cette absence actuelle d’inflation, malgré la création massive de liquidités monétaires ?
  • Qui et où sont les véritables bénéficiaires, en cette période de crise majeure, quand un grand nombre d’artisans et de petites/moyennes entreprises sont directement frappées par les mesures restrictives liées à la pandémie ?
  • Qu’est ce que la directive « BRRD » qui menace votre patrimoine sans que vous le sachiez ?
  • Pourquoi l’Italie, après avoir envisagé – suite aux récentes élections – une réduction de sa dette financière, se retrouve-t-elle, par des combinaisons politiques compliquées, avec un Président du Conseil (Mario Draghi) ex-gouverneur de la Banque d’Italie, puis de la BCE, qui plus est inventeur des « quantitative easing » ?

Vous ne trouverez pas les réponses à ces questions dans vos médias habituels. Elles se trouvent en revanche dans l’exposé ci-dessous d’Olivier Piacentini, membre du Gouvernement de Relève Nationale constitué par le général Antoine Martinez.

En visionnant la vidéo ci-dessous d’Olivier Piacentini, on se rappelle Albert Mathiez qui, dans « Révolution Française », avait noté cette définition de la révolution, qui reste d’une grande modernité :

« Les révolutions, les véritables, celles qui ne se bornent pas à chan­ger les formes politiques et le personnel gouvernemental, mais qui transforment les institutions et déplacent la propriété, cheminent longtemps invisibles, avant d’éclater au grand jour sous l’effet de quelques circonstances fortuites ».   

C’est peut-être ça, The Great Reset

Marc Le Stahler
23 février 2021


Olivier Piacentini




Dans la crise sanitaire, l’État joue sa survie

[Source : Contrepoints.org]

Les conséquences de la politique désastreuse infligée au pays depuis un an sont bien plus délétères que l’épidémie elle-même.

Par Patrick de Casanove

La véritable inquiétude de l’État est que les Français réalisent enfin qu’il leur a menti et les a effrayés pour les manipuler. Ils ont été enfermés, ruinés, mal soignés, poussés au suicide, dressés les uns contre les autres pour une maladie contrôlable et peu mortelle, pourvu que l’État cesse de se mêler de tout et laisse les médecins faire leur travail.

Il leur a été interdit d’accompagner leurs proches dans leurs derniers instants et de leur donner de dignes funérailles.

Les conséquences de la politique désastreuse infligée au pays depuis un an sont bien plus délétères que l’épidémie elle-même.

La justice est détournée de sa mission qui est de « rendre à chacun le sien »

Les forces de l’ordre sont détournés de leur mission qui est de protéger les biens et les personnes. Lors de la répression pour non-respect des mesures de coercition sociale, elles font parfois preuve d’un zèle mal venu et inhumain.

C’était vrai lors du premier confinement. C’est encore, hélas, vrai aujourd’hui. Lors des obsèques d’un maraîcher qui s’est suicidé par désespoir, ou lors de la distribution de repas aux personnes dans la détresse.

La loi est pervertie, elle sert à détruire les droits naturels au lieu de les protéger ; l’emploi des forces de l’ordre, de la justice, est perverti. Cela participe à la grande déstabilisation des populations.

Le lien social s’effrite. L’autre est un contaminateur potentiel donc un danger, peut être mortel. Ainsi une personne qui n’est pas malade est traitée comme une pestiférée. Cette peur de l’autre engendre le retour de la délation.

La Covid est une infection virale n’ayant aucun pouvoir d’oppression des individus. Ce pouvoir est politique. Le seul responsable du désastre est le politique. En France on connaît précisément la date et l’heure du forfait.about:blank

Si cette prise de conscience avait lieu l’État perdrait son pouvoir d’imposer la grande réinitialisation et il devrait rendre des comptes.

CRISE SANITAIRE : L’OCCASION FAIT LE LARRON

Il est peu probable que cette affaire de crise Covid soit pilotée depuis le départ et préméditée. Le gouvernement en a plutôt saisi l’opportunité.

Dans cette épidémie, ce n’est pas la science qui domine, c’est la pensée magique et l’émotionnel. Le gouvernement fait peur et culpabilise les gens. Grâce à quoi il contrôle la gestion de la crise sanitaire.

Celle-ci est un outil de pouvoir. L’État s’en est emparé, a étendu son contrôle des populations et n’a pas l’intention de relâcher son étreinte. La Covid ne doit pas disparaître, ou pas avant d’avoir rempli sa mission.

EN TEMPS DE CRISE, BÂTIR L’HOMME NOUVEAU DANS UN MONDE NOUVEAU

La gestion de la Covid a été faite en dépit du bon sens. Elle n’a jamais eu aucune rationalité médicale, humaine, économique, sociale, aucune rationalité au sens de vouloir résoudre véritablement le problème.

Persister à ce point dans l’erreur ne peut être que délibéré. La prise en charge a été et reste tellement incohérente que bien des gens sont perdus. Quand tout le monde est perdu, y compris les professionnels de santé, l’irrationnel fait partie du quotidien au point de devenir la norme. Grâce à quoi l’État commande et oriente sans difficulté.

Même si leur gestion est irrationnelle, il est évident que nos gouvernants ne sont pas eux irrationnels. Mais ils peuvent être pervers et manipulateurs. Ils poursuivent rationnellement leur objectif.

Grâce à la Covid les politiciens font passer des réformes qui n’avaient aucune chance de passer : état d’urgence dit sanitaireflicage numérique, mais surtout l’écologisme appuyé par un plan de relance :

« Un plan de relance exceptionnel de 100 milliards d’euros […] Ce plan de relance, […] représente la feuille de route pour la refondation économique, sociale et écologique du pays. »

Plan qui fait écho à :

« La solution pour résoudre les grands problèmes environnementaux et sociaux existe, selon le Forum de Davos, et elle se résume en une phrase : transformer l’économie. Pour y parvenir, l’organisation propose d’orienter l’économie vers des résultats plus équitables, canaliser les investissements pour construire mieux, développer des infrastructures et techniques de construction qui ne dégradent pas l’environnement et se servir de la quatrième révolution industrielle pour notre bien. Cette quatrième révolution industrielle est celle de l’automatisation des machines par l’intelligence artificielle et la généralisation des énergies vertes. C’est elle qui, en grande partie, mènerait à un monde plus vert, plus juste et plus prospère. »

Il y a une rationalité étatique à faire durer le problème. Tant que la Covid persiste, ou simplement sa peur, cela permet à l’État non seulement de survivre, mais de s’épanouir. Il étend son autorité au détriment de la vie privée et de la liberté de chacun. Il instaure le totalitarisme, construit une société nouvelle, pour un monde nouveau, avec un Homme nouveau… et il ne rend pas de comptes.

RENDRE DES COMPTES

Ça commence à sentir le roussi !

Jean-François Delfraissy et quatre autres membres du Conseil dit scientifique  signent une tribune dans The Lancet.

Ils écrivent :

« Par conséquent, il est temps d’abandonner les approches fondées sur la peur, fondées sur un confinement généralisé apparemment aléatoire, stop-start, comme principale réponse à la pandémie […] Nous, scientifiques qui travaillons contre le Covid-19, devons avoir le courage de nous adresser à ceux qui sont au pouvoir, qui portent la responsabilité ultime des politiques choisies et de leurs conséquences. Si cette responsabilité est esquivée ou retardée, le jour inévitable où il faudra rendre des comptes pourrait être terrible. »

Reniant sans honte aucune ce qu’ils ont préconisé depuis un an, ils ont l’admirable courage de se défausser sur les politiciens.

La demande de comptes a déjà commencé. Des dépôts de plaintes ont eu lieu au début de l’épidémie.

D’autres procédures ont lieu aujourd’hui au niveau national :

pour obtenir réparation des pertes liées au confinement ou de ses préjudices au sens plus large :

https://youtu.be/Hz2xA-Ktg-A

Des initiatives semblables ont lieu dans d’autres pays.

Pour l’instant, elles ont peu d’écho. Il pourrait en être différemment si la crise covid était terminée. Mais la faire durer évite à l’État de rendre des comptes, lui donne des arguments pour l’heure des comptes.

Si la crise dure c’est que cette épidémie est sévère. Si elle dure très longtemps c’est qu’elle est très sévère. Si elle est très sévère, la gestion étatique coercitive s’en trouve justifiée, ses détracteurs relégués au rang de complotistes, à qui l’on peut contester toute liberté d’expression.

Les conséquences dramatiques des décisions étatiques s’estompent avec la peur et le temps. L’État est sanctifié dans son rôle de sauveur. Il a gagné la partie. Il survit et en sort renforcé.

IL FAUT REVENIR À LA RAISON

Il est difficile d’empêcher les gens d’avoir peur ou d’être inquiets. Mais il faut garder son sang-froid, rester raisonnable et faire face.

99,5 % voire 99,9 % des personnes infectées survivent, et parfois davantage :

Une bonne prise en charge de l’épidémie consisterait à donner :

  • sa place à la médecine, en particulier de ville,
  • la responsabilité de leur vie et de leurs libertés aux Français,
  • l’attention aux personnes à risques.

Si la prise en charge devient médicale, sans état d’urgence sanitaire qui n’est pas médical mais politique, les individus retrouveront la responsabilité de leur existence et la liberté d’accomplir leur projet de vie. L’État sera minimal. Mais il ne le veut pas.

La grande escroquerie consiste à faire croire aux Français que si l’État ne prend pas de mesures coercitives et n’insiste pas pour parvenir à une vaccination de masse on ne fait rien. C’est faux. On fait quelque chose : de la médecine et pas de la politique.

FAIRE FACE À LA CRISE SANITAIRE

La médecine a toujours fait face aux épidémies, même avec peu ou pas de moyens. Aujourd’hui, alors que l’humanité n’a jamais eu autant d’outils pour lutter contre les infections, en Occident les politiciens mettent la médecine sur la touche et prennent en charge le problème de manière politique.

Il faut être bien conscient que cette pathologie est une pathologie de médecin généraliste. L’implication de la médecine de ville ne se limite pas à l’hospitalisation à domicile ou à la télésanté.

L’implication de la médecine c’est plus que ça.

C’est la responsabilité individuelle et la liberté pour chacun de mener sa vie comme il l’entend sans nuire à autrui. Cela implique de choisir et gérer ses risques. Cela implique le respect des gestes barrière à bon escient ; de vacciner à bon escient ; de respecter les indications vaccinales et la balance bénéfice/risque ; de laisser les gens sans risques vivre leur vie et de faire très attention aux personnes à risques ; de travailler l’immunité naturelle.

C’est la confiance en la médecine générale. Le gouvernement doit arrêter de faire peur aux médecins, et délivrer des autorisations temporaires d’utilisation pour des traitements précoces, (hydroxychloroquine, ivermectine) qui certes ne sont pas recommandés ni validés officiellement, mais qui sont efficaces dans la vraie vie, qui sauvent des vies, évitent des cas graves, des hospitalisations et des décès.

Il doit, en résumé, les laisser prescrire, le tout basé sur le colloque singulier unissant le patient et son médecin.

C’est le soin précoce prodigué aux personnes malades. C’est, entre autres, pour avoir saboté cette étape de la prise en charge dès février/mars 2020, que la France a connu une crise sanitaire bien plus dramatique qu’elle aurait dû être.

C’est le bon diagnostic. Le traitement précoce et le diagnostic rigoureux sont les grands absents de cette prise en charge étatique.

Il est possible de prendre en charge une maladie de manière probabiliste.

Il n’empêche que le diagnostic rigoureux permet de traiter, isoler, spécifiquement les personnes contagieuses et les malades. Il ne repose pas uniquement sur la multiplication des tests RT-PCR, qui ne sont pas des tests diagnostic. Il est utile de tester massivement, mais pas n’importe comment, pour rompre la chaîne de contamination, protéger les personnes à risques, traiter  précocement. Il permet de protéger correctement les personnes à risques, de ne pas transformer quelqu’un de sain en malade, voire en assassin potentiel.

Cette robuste médecine de première ligne s’adosse à une médecine de seconde ligne solide avec des hôpitaux performants, des lits en nombre suffisant, des services de réanimation étoffés et une réserve dépendant du service de santé des armées.

En finir avec la crise ne repose pas sur la disparition de l’épidémie, encore moins du virus. Elle ne dépend que d’une décision politique : celle, pour l’État, de libérer les Français pour ce qui est de la vie économique, sociale, culturelle, privée, et de passer la main aux professionnels de terrain pour ce qui est de l’infection.

Elle peut être prise demain, si le bon sens revient en France.




Bilan de la vaccination au Royaume-Uni au 75e jour

Par Dr Gérard Delépine

[Voir aussi sur ripostelaique.com]

La Grande-Bretagne est le second champion de la vaccination. Le suivi de l’épidémie dans ce pays permet ainsi de prévoir ce qui risque d’arriver chez nous si la vaccination se généralise. Cela explique l’intérêt d’une nouvelle analyse avec 2 mois et demi de recul.

Les succès de la campagne de vaccination et ses contreparties discutables

Aujourd’hui la campagne de vaccination progresse avec près de 11 millions de Britanniques qui auraient reçu au moins une dose de vaccin, dont la majorité des personnes âgées de 70 ans et plus auraient reçu leurs deux doses.

Cette campagne de vaccination n’a été réalisée que grâce à une propagande massive prétendant que les résultats des vaccins sont connus et rassurants, alors que l’essai pivot n’incluait qu’une poignée de personnes très âgées avec comorbidité.

Pertinence des critères d’évaluation

Les médias proclament le succès d’après les pourcentages de vaccinés ou les taux prétendus de protection que le vaccin conférerait d’après les communiqués du fabricant ou des organismes chargés de la vaccination.

Mais un examen objectif d’une campagne de vaccination doit se focaliser uniquement sur deux points précis : le vaccin prévient-il les transmissions du virus ? Diminue-t-il la gravité de la maladie et tout particulièrement le risque d’en mourir ?

On dispose pour ces critères d’une source fiable, accessible par internet et indépendante des acteurs de la vaccination : les données OMS quotidiennement mises à jour sur son site officiel consultable en tapant https://covid19.who.int/. Il précise chaque jour, pour chaque pays, le nombre de contaminations et le nombre de décès attribués au Covd-19. C’est donc sur ces données que nous baserons notre analyse.

Évolution du nombre quotidien des contaminations

D’après les courbes OMS du 25 février 2021, la vaccination commencée le 4 décembre a été suivie d’une augmentation considérable (+300 %) des contaminations journalières, leur nombre dépassant les pics de la vague précédente malgré un confinement strict.

Avant la vaccination et après neuf mois d’épidémie, le Royaume-Uni comptait 1 674 138 contaminations. En deux mois et demi post-vaccination, ce chiffre est passé à 4 134 843 (+150 %).

Cette évolution immédiatement très défavorable après vaccination, avec augmentation considérable des contaminations quotidiennes, suggère que le vaccin est incapable de diminuer la transmission de la maladie.

La chute des contaminations depuis janvier pourrait faire croire à l’efficacité de la vaccination après six semaines, mais cette diminution du nombre quotidien de contaminations n’a été observée que depuis le reflux mondial de l’épidémie apparue le 8 janvier 2021 dans tous les pays, vaccinés ou pas, confinés ou pas.

Évolution de la mortalité quotidienne

En Grande-Bretagne, malgré le confinement, la vaccination a été suivie d’une augmentation considérable de la mortalité journalière. Le 4 décembre, avant la vaccination, après neuf mois d’épidémie, le Royaume-Uni comptait 60 113 morts attribuées au Covid-19. En deux mois et demi post-vaccination, ce chiffre a doublé passant à 121 305 (+100 %).

Les mois de décembre 2020 et janvier 2021 ont établi les records mensuels de la mortalité, regroupant à eux deux plus de 50 % de la totalité des morts depuis le début de l’épidémie dans ce pays.

La vaccination, loin de diminuer le risque létal de la maladie, paraît au contraire l’avoir exacerbé !

Ce phénomène paraît très inquiétant chez les seniors en institution.

Lorsqu’on a reçu la première dose de vaccin, le Covid-19 paraît se révéler plus grave et plus susceptible d’entraîner la mort. Heureusement, le franc recul mondial de l’épidémie depuis janvier diminue le risque d’attraper la maladie après la première injection de vaccin et donc minore le risque d’en mourir.

Cette décrue mondiale de l’épidémie ne paraît due ni à au confinement ni à la vaccination, puisqu’elle est plus intense dans les pays non confinés et peu vaccinés tels que la Suède.

Que peut-on conclure pour l’instant ?

En Grande-Bretagne, les suites immédiates de la vaccination ont été marquées par une recrudescence très importante des contaminations et de la mortalité quotidiennes alors que c’est une franche diminution qui en était espérée.

En février, il y avait plus de nouveaux cas de Covid-19 par jour qu’avant le début du confinement et de la vaccination. L’émergence de différents variants du Covid-19 l’explique peut-être, mais cette émergence a peut-être elle-même été favorisée par la vaccination.

Dans une lettre au BMJ [1] le Pr Delfraissy s’inquiète :

« des études suggèrent que l’émergence et la propagation des variants du SRAS-CoV-2 sont corrélées à l’absence de protection immunitaire robuste après une première exposition à des virus… voire à un vaccin. Cette évolution, associée à l’émergence de mutants, a non seulement été observée avec le SRAS-CoV-2, mais également avec d’autres virus… facilitant l’émergence d’un variant avec une transmissibilité accrue… de nouvelles variantes émergent et l’évasion immunitaire réduit l’efficacité de la vaccination à court et moyen terme. »

L’accroissement important de la mortalité depuis la vaccination est peut-être dû à un phénomène d’anticorps facilitants [2] dont le risque, illustré par la catastrophe vaccinale récente du Dengvaxia aux Philippines, avait été rappelé par l’Académie de médecine [3].

« Dans le contexte actuel de recrudescence épidémique (…) le risque individuel d’aggravation par anticorps facilitants doit être évoqué quand l’infection survient chez une personne ayant un faible taux d’anticorps neutralisants. » 

Un débat vaccinal serein est actuellement impossible en Grande-Bretagne car complètement pollué par des considérations politiques.

Reconnaître l’échec de la vaccination porterait en effet un coup sévère à Boris Johnson et aux autorités sanitaires anglaises qui l’ont très fortement conseillée et qui viennent d’annoncer « une première injection de vaccin Pfizer réduirait de 57 % le risque de souffrir de Covid-19 chez les plus de 80 ans », sans expliquer ni les hausses d’incidence et de mortalité observées, accusant seulement des variants, ni les apparitions de clusters mortels dans les Ehpad de nombreux pays rapportés dans les journaux peu de temps après la vaccination Pfizer [4].

Il faut donc s’attendre à ce que le gouvernement, les organismes qui ont conseillé et réalisé la campagne de vaccination et les médias qui leur sont proches continuent de clamer la victoire de la vaccination contre le virus, de refuser d’expliquer les chiffres d’incidence et de mortalité post-vaccination et de traiter ceux qui émettent des doutes de complotistes.

Car comme le remarquait un panel de scientifiques dans le BMJ [5], quel que soit le pays, « quiconque ose dire la vérité au pouvoir est antipatriotique, déloyal ou radical ».

La démocratie en danger

En absence de débat démocratique permettant d’évaluer rationnellement les conséquences de la vaccination, nous ne pouvons que conseiller aux Français d’attendre pour se faire vacciner.

Il n’y a en effet aucune urgence au vaccin, le risque de la maladie étant infime pour les moins de 65 ans. La vaccination altruiste ne peut être conseillée puisque le vaccin paraît incapable d’empêcher la transmission de l’épidémie. Dans quelques mois, un bilan plus objectif pourra être tiré et la décision de se faire vacciner ou pas pourra alors reposer sur des données consolidées.

C’est certainement ce que veut éviter le ministre de la Santé, avec sa volonté d’imposer le port d’un passeport vaccinal sur le modèle israélien pour obliger nos compatriotes à se faire vacciner.[6]

Pour un senior qui se souvient de la guerre de 1939-1945 ou bien des témoignages terribles de la génération de ses parents ou grands-parents, l’obligation du port d’un badge de couleur (heureusement ni étoile, ni jaune !) est incroyable, consternant, invraisemblable, insupportable et les héritiers du grand Churchill doivent se retourner dans leur tombe. Il est vrai que certains veulent déboulonner sa statue, donc on ne peut s’étonner de rien. Le passeport vaccinal prévu est néanmoins plus discret mais tout autant liberticide.

Il ne faut jamais oublier les avertissements des survivants de la Seconde Guerre mondiale et singulièrement de la Shoah : la mise en garde de Bertolt Brecht et de Margaret Steffin dans la résistible Ascension d’Arturo Ui « le ventre est encore fécond d’où est sortie la bête immonde » et les leçons d’Hannah Arendt sur la banalité du mal.

« le mal ne réside pas dans l’extraordinaire mais dans les petites choses, une quotidienneté à commettre les crimes les plus graves. »

Espérons que la majorité de la population, qui n’a probablement pas la mémoire courte, saura RÉSISTER à cet effroyable et monstrueux pied de nez de l’Histoire.

Alors que de nombreux gouvernements, dont le nôtre, essaient de faire croire que le passeport vaccinal nous libérerait des chaînes qu’ils nous ont imposées et qu’ils resserrent chaque jour pour nous faire accepter l’insupportable, rappelons que l’épidémie disparaît partout dans les pays peu ou pas vaccinés indépendamment des mesures liberticides imposées ou pas. Sur l’ensemble de la planète le nombre de contaminations a régressé de 60 % durant les 5 dernières semaines.

Comme depuis des millénaires, les virus vivent leur vie et les épidémies finissent assez brutalement comme celles du MERS et du SRAS pour les deux cousins de notre Covid-19, n’ayant laissé aux labos ni le temps de trouver ni d’imposer un vaccin.

Espérons que la poursuite de cette évolution spontanément favorable du virus viendra clore cet épisode funeste à tous égards et en particulier de la vaccination avec son cortège de nombreux effets secondaires dont des cécités, des troubles oculaires bien détaillés dans le site du gouvernement anglais (gov.UK) [7] [8].

Le passeport vaccinal ne constitue, comme le masque et le couvre-feu, qu’un outil d’asservissement sans intérêt sanitaire. L’accepter serait signe de soumission au projet de société à la chinoise que rêvent de mettre en place les dirigeants actuels. Mais si ce modèle leur convient, qu’en penseront les Français une fois réveillés de leur cauchemar covidien ?  Les camps d’internement, passeport vaccinal, isolement autoritaire auxquels nous préparent les médias seront-ils acceptés sans bruit et sans violence ?

Méditons la tirade d’Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU devant le Conseil des droits de l’homme :

Brandissant la pandémie comme prétexte, les autorités de certains pays ont pris des mesures de sécurité sévères et adopté des mesures d’urgence pour réprimer les voix dissonantes, abolir les libertés les plus fondamentales, faire taire les médias indépendants et entraver le travail des ONG”. ” Des défenseurs des droits humains, des journalistes, des avocats, des militants, et même des professionnels de la santé, ont fait l’objet […] de poursuites, et de mesures d’intimidation et de surveillance pour avoir critiqué les mesures – ou le manque de mesures – prises pour faire face à la pandémie. Les restrictions liées à la pandémie servent d’excuses pour miner les processus électoraux, affaiblir les voix des opposants et réprimer les critiques.”

Devrons-nous regagner dans la rue nos libertés fondamentales ignoblement confisquées ?

Et à l’occasion de cette revue du vaccin au Royaume-Uni qui pose les mêmes questionnements dans le monde occidental dont la France, rappelons la conférence de Mary Holland, professeur de droit devant l’ONU au sujet de l’opportunité de la vaccination obligatoire chez l’enfant.

Elle rappelle en 2016 : ” en 2005, l’UNESCO (Éducation Science et Culture) qui a abordé cette question a adopté la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme avec un consensus de 193 pays. Les pays participants ont espéré que cette Déclaration, comme la Déclaration universelle des droits de l’homme, devienne un ensemble de principes directeurs.

 Sur la question du consentement, la Déclaration stipule que toute intervention médicale préventive ne doit être effectuée qu’avec le consentement préalable, libre et éclairé de la personne concernée, et fondé sur des informations suffisantes. Elle note également (en son article 2) que « le seul intérêt de la science ou de la société » ne doit pas prévaloir.

Cette déclaration est une extension du serment médical attribué à Hippocrate il y a 2 500 ans, et qui stipule que les médecins doivent œuvrer pour le bien de leurs patients et ne jamais faire de mal.  Sous forme abrégée « D’abord ne pas nuire », ce credo incarne le principe de précaution en médecine, en mettant clairement les intérêts des patients au-dessus des intérêts de la collectivité ou du « troupeau ».

Ce principe de précaution en médecine mène directement à l’idée que les politiques de vaccination doivent être recommandées et non rendues obligatoires.

Le Dr Leo Alexander, chef médical consultant américain au procès de Nuremberg, a averti en 1949 que « c’est à partir de débuts insignifiants que les valeurs d’une société entière peuvent être renversées ». Il a souligné que bien avant l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, un changement dans la culture médicale s’était déjà produit « ouvrant la voie à l’adoption d’un point de vue hégélien utilitariste » avec une littérature traitant de l’euthanasie et de l’extermination des personnes handicapées dès 1931.

Elle paraphrase le discours d’adieu du Président Eisenhower aux États-Unis en 1961, quand il faisait allusion aux risques que pouvait comporter le « complexe militaro-industriel », substitue le terme « médico-industriel » aux paroles du Président parce que ce « complexe médico-industriel » présente de nombreux risques que le Président avait prédits dans son discours :

« Le potentiel d’une montée désastreuse du pouvoir existe et persistera. Nous ne devons jamais permettre que ce complexe mette en danger nos libertés ou notre processus démocratique. Nous ne devons rien prendre pour acquis. Seuls des citoyens éveillés et bien informés peuvent contraindre l’énorme machinerie industrielle et médicale à respecter nos méthodes et nos objectifs pour que la sécurité et la liberté puissent prospérer ensemble… En gardant l’œil sur la recherche et les découvertes scientifiques, comme il nous appartient de le faire, nous devons aussi rester attentifs au danger égal et opposé qui conduirait la politique à devenir elle-même captive d’une élite scientifique et technologique ».

Dr Gérard Delépine


https://twitter.com/Infirmier00/status/1365286996105650180

Notes

[1] Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin, Jean-François Delfraissy, Denis Malvy Laetitia. Atlan Immune evasion means we need a new COVID-19 social contract Lancet Public Health 2021
Published Online February 18, 2021 https://doi.org/10.1016/ S2468-2667(21)00036-0

[2] déjà responsables de l’échec du Dengvaxia aux Philippines et des vaccins contre les précédentes épidémies à coronavirus

[3] Communiqué de l’Académie : Élargir le délai entre les deux injections de vaccin contre la Covid-19 : quels risques pour quels avantages 11 janvier 2021

[4] Mark Hodge COVID TRAGEDY Nine care home residents dead and 69 infected in mass Covid outbreak six days after getting vaccine The Sun 2 Feb 2021

[5] Covid-19 : Social murder, they wrote—elected, unaccountable, and unrepentant
BMJ 2021 ; 372 doi : https://doi.org/10.1136/bmj.n314

[6] Passeport vaccinal sur TV liberté https://www.youtube.com/watch?v=DzZTsBbwpo0

[7] VACCIN COVID-19 : EFFETS INDÉSIRABLES ET LA POSSIBILITÉ DE RENDRE « LES VACCINÉS AVEUGLES » – JEMINFORMETV.COM

[8] Coronavirus vaccine – weekly summary of Yellow Card reporting – GOV.UK (www.gov.uk)




Analyse des résultats de la vaccination anti-Covid19 en Israël au 23 février 2021

Par Dr Gérard Delépine

Israël représente actuellement le champion de la vaccination Pfizer en nombre de citoyens vaccinés sur un temps court, et sa campagne de vaccination un magnifique essai de phase 3 en population réelle. Le suivi de l’épidémie dans ce pays permet ainsi de prévoir ce qui risque d’arriver chez nous si la vaccination se généralise. Cela explique l’intérêt d’une nouvelle analyse avec 2 mois de recul.

Les succès de la campagne de vaccination et ses contreparties discutables

Aujourd’hui le succès de la campagne de vaccination est indéniable avec près de 3,8 millions de personnes (44% de la population israélienne) qui auraient reçu au moins une dose de vaccin.

Mais ce modèle de campagne éclair n’a été obtenu que grâce à l’acceptation d’une surfacturation des doses vaccinales et à l’engagement du gouvernement de communiquer sans limites à Pfizer les données de santé des Israéliens.

De plus, il est le résultat d’une propagande mensongère dans la population et d’un chantage au confinement qui n’ont guère respecté les règles éthiques de la déclaration d’Helsinki et les droits des personnes sur le consentement éclairé indispensable pour les traitements expérimentaux.

Quoiqu’il en soit, cette vaccination massive représente le modèle d’un essai phase 3 et remplace avantageusement les maigres données que Pfizer a publiées pour l’instant.

Critères d’évaluation

Les journaux parlent de succès sur les pourcentages de vaccinés ou le taux prétendu de protection que le vaccin conférerait d’après les communiqués du fabricant ou des caisses qui sont chargés de la vaccination alors qu’un examen objectif doit se focaliser sur deux points précis : le vaccin prévient-il les transmissions du virus ? Diminue-t-il la gravité de la maladie et tout particulièrement le risque d’en mourir ?

On dispose pour ces critères d’une source indépendante des acteurs de la vaccination : les données OMS quotidiennement mises à jour sur son site officiel consultable en tapant https://covid19.who.int/ qui précisent chaque jour pour chaque pays le nombre de contaminations et le nombre de décès attribués au Covd19.

Évolution du nombre quotidien des contaminations

La vaccination a été suivie d’une augmentation considérable des contaminations journalières, leur nombre dépassant les pics de la vague précédente malgré un confinement strict. La vaccination ne paraît donc pas diminuer la contagiosité des vaccinés.

Cette évolution défavorable avec augmentation des contaminations quotidiennes après vaccination suggère que le vaccin Pfizer est incapable de diminuer la transmission de la maladie. L’augmentation des contaminations n’a été amoindrie que depuis le reflux global de l’épidémie dans tous les pays, vaccinés ou pas, confinés ou pas.

Évolution de la mortalité quotidienne

En Israël, malgré un confinement strict, la vaccination a été suivie d’une augmentation considérable de la mortalité journalière. Le mois de janvier a établi le record mensuel de la mortalité, regroupant à lui seul près de 30% de la totalité des morts depuis le début de l’épidémie dans ce pays. La vaccination, loin de diminuer le risque létal de la maladie, paraît au contraire l’avoir exacerbé.

Heureusement que la décrue mondiale de l’épidémie a limité cette évolution post vaccinale mortifère !

Comment expliquer cet échec cuisant ?

Un traitement préventif se juge à l’évolution observée de la maladie cible. En Israël, l’évolution post vaccinale précoce a été catastrophique tant sur les contaminations que sur l’évolution des formes graves.

En attendant que des travaux scientifiques expliquent les causes de cet échec, de nombreuses hypothèses peuvent être soulevées. L’un des plus probables est que la vaccination Pfizer se heurte au phénomène d’anticorps facilitants déjà responsables de l’échec du Dengvaxia aux Philippines et des vaccins contre les précédentes épidémies à coronavirus (SRAS en 2003 et MERS en 2012).

La possibilité de cette complication avait été soulevée par l’Académie de médecine française, dans son communiqué du 11 janvier 2021[1] :

« dans le contexte actuel de recrudescence épidémique, c’est la persistance d’un taux d’immunité faible, voire insuffisant, pendant les semaines supplémentaires précédant la seconde injection qui doit être prise en considération. Le risque individuel d’aggravation par « anticorps facilitants » doit être évoqué quand l’infection survient chez une personne ayant un faible taux d’anticorps neutralisants. »

ce qui soulignait aussi le risque de faire émerger un variant par une vaccination insuffisamment efficace.

« Au plan collectif, l’obtention d’une couverture vaccinale élargie, mais fragilisée par un faible niveau d’immunité, constituera un terrain favorable pour sélectionner l’émergence d’un ou de plusieurs variants échappant à l’immunité induite par la vaccination. »

Le trop faible niveau d’immunité observée après la première injection accusée de pouvoir faciliter l’émergence de variants, et l’échec de la vaccination a été tout récemment signalé par 5 membres du comité scientifique français, dont le Pr Delfraissy dans une courte lettre au BMJ [2].

« Des études suggèrent que l’émergence et la propagation des variants du SRAS-CoV-2 sont corrélées à l’absence de protection immunitaire robuste après une première exposition à des virus (de type sauvage) antérieurs, voire à un vaccin. Cette évolution, associée à l’émergence de mutants de fuite immunitaire, a non seulement été observée avec le SRAS-CoV-2, mais également avec d’autres virus… En outre, la dynamique de l’immunité collective naturelle ou vaccinale dans les régions où ces variants ont émergé pourrait avoir exercé une pression substantielle sur l’écosystème viral, facilitant l’émergence d’un variant avec une transmissibilité accrue…. La fin tant attendue de cette crise sanitaire mondiale pourrait être continuellement reportée, car de nouvelles variantes émergent et l’évasion immunitaire réduit l’efficacité de la vaccination à court et moyen terme. »

Que pourrait-on conseiller aux citoyens israéliens ? Attendre et résister aux pressions et chantages pour le vaccin

Un débat vaccinal serein est actuellement impossible à court terme en Israël, car complètement pollué par la situation politique actuelle. Reconnaître l’échec de la vaccination porterait en effet un coup sévère à la campagne électorale de B Netanyahou. Il faut donc s’attendre à ce que le gouvernement et les médias qui lui sont proches continuent de clamer la victoire de la vaccination contre le méchant virus. Car comme l’analysait un panel de scientifiques indépendants dans le BMJ[3] , quel que soit le pays
« quiconque ose dire la vérité au pouvoir est antipatriotique, déloyal ou « radical ».

En l’absence de débat démocratique permettant d’évaluer rationnellement la situation, nous ne pouvons que conseiller aux Israéliens d’attendre pour se faire vacciner. Il n’y a aucune urgence pour se faire vacciner, le risque de la maladie étant minuscule pour les moins de 65 ans.

Dans quelques mois, un bilan plus objectif pourra être tiré et la décision de se faire vacciner ou pas pourra alors reposer sur des données consolidées. C’est peut-être ce que veut éviter le ministre de la santé israélien, avec sa volonté d’imposer le port d’un badge de couleur pour forcer ses compatriotes à se faire vacciner.

Alors que les boutiques sont accessibles à tous, les accès aux salles de sport ou encore aux salles de spectacles seront limités aux personnes ayant un « pass vert » (un passeport vaccinal), un sésame délivré par une application, destiné aux personnes ayant reçu les deux doses du vaccin. Disponible dès le 23 février, ce passeport vaccinal permettra aussi les voyages vers Chypre, à la suite d’un accord entre les deux pays. La mise en place d’un droit de passage, et d’accès à certains services, lié à la vaccination est dénoncée par pas mal d’experts, qui y voient une atteinte dangereuse à la liberté.[4]

Pour un senior qui se souvient de la guerre de 1939-1945 ou plus souvent maintenant des témoignages terribles de la génération de ses parents ou grands-parents, voire pour les férus d’histoire plus jeunes (il en reste) l’obligation du port d’un badge de couleur (ouf ce n’est pas une étoile, ouf elle n’est pas jaune !) par un gouvernement juif est incroyable, consternant, invraisemblable, insupportable.

Elle rappelle l’avertissement de Bertolt Brecht et de Margaret Steffin dans « la résistible ascension d’Arturo Ui » : « le ventre est encore fécond d’où est sortie la bête immonde » et les leçons d’Hannah Arendt sur la banalité du mal :

« le mal ne réside pas dans l’extraordinaire, mais dans les petites choses, une quotidienneté à commettre les crimes les plus graves. »

Espérons que la majorité de la population israélienne qui n’a probablement pas la mémoire courte saura RÉSISTER à cet effroyable et monstrueux pied de nez de l’Histoire.

Les mesures dites sanitaires veulent tuer la démocratie.

La tentation totalitaire, particulièrement frappante au pays des survivants de la Shoah, est bien évidemment mondiale dans le cadre de la prise en main en cours de la population mondiale par la clique de Davos et l’application du plan explicité clairement dans le livre de Klaus Schwab sur covid19 et Grand Reset, paru en juillet 2020, impossible à traiter de complotiste.

Ainsi de nombreux gouvernements, dont le nôtre, essaient de faire croire à la population fragilisée par la sidération liée à la grande mascarade Covid, que le passeport vaccinal nous libérera des chaînes qu’ils nous ont imposées et qu’ils resserrent chaque jour, alors que l’épidémie disparaît partout et complètement indépendamment des mesures liberticides présentes ou pas.

Comme depuis des millénaires, les virus vivent leur vie et les épidémies finissent assez brutalement comme celles du MERS et du SRAS pour les deux cousins de notre Covid19, n’ayant pas laissé aux labos le temps de trouver et imposer un vaccin rentable.

Manifestement suffisamment de données permettent d’affirmer que le vaccin ne protège pas de la contagion, ni les vaccinés, ni les autres, et nos dirigeants avouent d’ailleurs qu’ils poursuivront port du masque et distanciation, chez les vaccinés et les autres (Véran il y a peu de jours, y compris dans les EHPADs si quelques pensionnaires ne sont pas vaccinés !).

Le passeport ne constitue, comme le masque et le couvre-feu, qu’un outil d’asservissement sans intérêt sanitaire (et l’accepter ne représente qu’un signe de soumission) dont le but est une société à la chinoise que rêvent de mettre en place les dirigeants actuels nourris à la coopération franco-chinoise, comme les Veran, et bien d’autres reconnus comme « Young leaders franco-chinois. Mais si ce modèle leur convient, qu’en pensera la société française une fois réveillée de son cauchemar covidien ? Les camps, passeport vaccinal, isolement autoritaire que nous préparent les médias seront-ils acceptés sans bruit et sans violence ?

Pour terminer, méditons la tirade du secrétaire général de l’ONU le 22 FÉVR. qui fut diffusée à juste titre sur les réseaux sociaux (mais si peu relayée à la TV) :

“Brandissant la pandémie comme prétexte, les autorités de certains pays ont pris des mesures de sécurité sévères et adopté des mesures d’urgence pour réprimer les voix dissonantes, abolir les libertés les plus fondamentales, faire taire les médias indépendants et entraver le travail des ONG.

Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU
Conseil des droits de l’homme du 22 février 2021
Source : Site de l’ONU

Le chef de l’Organisation des Nations Unies ajoute, notamment :

“Des défenseurs des droits humains, des journalistes, des avocats, des militants, et même des professionnels de la santé, ont fait l’objet […] de poursuites, et de mesures d’intimidation et de surveillance pour avoir critiqué les mesures — ou le manque de mesures — prises pour faire face à la pandémie. Les restrictions liées à la pandémie servent d’excuses pour miner les processus électoraux, affaiblir les voix des opposants et réprimer les critiques.”

Devrons-nous regagner dans la rue nos libertés ignoblement confisquées ?


Notes

[1] Communiqué de l’Académie : Élargir le délai entre les deux injections de vaccin contre la Covid-19 : quels risques pour quels avantages 11 janvier 2021

[2] *Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin, Jean-François Delfraissy, Denis Malvy Laetitia. Atlan Immune evasion means we need a new COVID-19 social contract Lancet Public Health 2021
Published Online February 18, 2021
https://doi.org/10.1016/S2468-2667(21)00036-0

[3] Covid-19 : Social murder, they wrote—elected, unaccountable, and unrepentant
BMJ 2021 ; 372 doi :
https://doi.org/10.1136/bmj.n314

[4] Passeport vaccinal sur TV liberté
https://www.youtube.com/watch?v=DzZTsBbwpo0




Pour en finir avec le National Economic Security and Recovery Act (NESARA) qui conduit les gens à accepter docilement la Grande Réinitialisation

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Il y a très longtemps que j’y songeais et j’ai maintenant décidé d’écrire un article pour en finir avec l’arnaque du « National Economic Security and Recovery Act » (NESARA) qui conduit les gens non avertis à accepter docilement le plan des globalistes de la Grande Réinitialisation (Great Reset). Cet ensemble de propositions de réformes économiques préparées entre 1980 et 1990 par Harvey Francis Barnard partaient d’une bonne intention. Par contre, elles ont vite été récupérées par des gens sans scrupules, — reliés au mouvement New Age —, afin de tromper le monde et l’amener à croire en une réforme bienfaitrice pour l’humanité. En fait, elle amène les gens à faire confiance et à adopter aveuglément le remise à zéro promue par les élitistes du Forum économique mondial (FEM).

C’est pour cette raison que j’en ai assez de ces gens qui manipulent leur auditoire en propageant des mensonges ou des demi-vérités. Ici, l’ignorance n’est pas une excuse puisque lorsqu’on ne maîtrise pas son sujet, on ne peut prétendre l’enseigner aux autres. Je prends pour exemple les frères jumeaux Daniel et Eric Tadros qui partagent la plupart du temps des informations biaisées et souvent erronées. Cela ne les empêchent nullement de quémander de multiples dons comme pour les récompenser de leur paresse intellectuelle. Il faut souligner que les personnes qui promeuvent d’une façon ou d’une autre le projet NESARA – en fait – font le jeu d’une fraude financière reconnue depuis longtemps.

Le « National Economic Security and Recovery Act » (NESARA) est désormais utilisé à des fins d’opération psychologique et vise à faire adopter la Grande Réinitialisation (Great Reset) de Klaus Schwab. Le 11 Novembre 2016, la socialiste danoise Ida Auken écrivait sur le site internet du FEM :

« Je ne possède rien. Je ne possède pas de voiture. Je ne possède pas de maison. Je ne possède aucun appareil ni aucun vêtement. (…) Tout ce que vous considérez comme un produit est maintenant devenu un service. »


National Economic Security and Recovery Act (NESARA)

Dr Harvey Francis Barnard

Le « National Economic Security and Recovery Act » (NESARA) était un ensemble de propositions de réformes économiques pour les États-Unis suggérées au cours des années 1990 par le Dr Harvey Francis Barnard. Barnard a affirmé que les propositions, qui comprenaient le remplacement de l’impôt sur le revenu par une taxe de vente nationale, la suppression des intérêts composés sur les prêts garantis et le retour à une monnaie bimétallique, entraîneraient une inflation de 0% et une économie plus stable. Les propositions n’ont jamais été présentées au Congrès.

NESARA est depuis devenu plus connu comme le sujet d’une théorie de type sectaire promue par Shaini Candace Goodwin, également connue sous le nom de “Colombe de l’Unité” (Dove of Oneness), qui a affirmé que la loi avait en fait été adoptée avec des dispositions supplémentaires telles que la Loi sur la sécurité économique nationale et la réforme, puis réprimé par l’administration George W. Bush et la Cour suprême. Les courriels de conspiration de Goodwin ont été traduits en plusieurs langues et ont un grand nombre de fans en ligne.

Harvey Francis Barnard est né le 22 septembre 1941. Il est retourné dans la région de Baton Rouge, en Louisiane, après une absence de 20 ans en tant que conseiller pédagogique auprès de l’industrie de l’énergie dans des villes à travers les États-Unis. Il a appliqué son doctorat en théorie des systèmes à l’économie dans son livre publié, « Draining the Swamp ». Il a proposé des modifications du système monétaire et fiscal pour favoriser l’accession à la propriété et l’équité pour les contribuables. Il a succombé à une insuffisance cardiaque le mercredi 18 mai 2005 dans un hôpital local.

Nous pouvons lire sur le site Web de Signature Book Printing, Inc. : « Le Dr Harvey F. Barnard écrit sur l’argent mais n’est pas un économiste, sur la banque mais n’est pas un banquier, sur le droit mais n’est pas un avocat, sur la morale mais n’est pas un ministre, sur l’histoire mais n’est pas un historien, sur la société mais n’est pas sociologue, et sur la politique mais n’est pas un politicien. Il a commencé sa carrière en tant que dépanneur de systèmes, la personne que vous appelez pour « réparer » quand il est en panne. Au cours des trente dernières années, il a travaillé en tant que consultant technique enseignant des techniques de dépannage de grands systèmes à une variété de clients. Sa recherche d’une cause profonde et des solutions aux problèmes américains a commencé à la fin des années 60. »


National Economic Security and Recovery Act (NESARA) from Éditions Dédicaces

Proposition de réforme monétaire

Harvey F. Barnard, diplômé de la Louisiana State University en philosophie des systèmes et consultant et enseignant en ingénierie, a créé la proposition NESARA à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Il a imprimé 1000 copies de sa proposition, intitulée « Draining the Swamp: Monetary and Fiscal Policy Reform » (1996) et a envoyé des copies aux membres du Congrès, croyant qu’elle passerait rapidement sur ses mérites.

Basé sur une théorie selon laquelle la dette est le premier facteur économique inhibant la croissance de l’économie, et l’intérêt composé le « mal moral » numéro un et la raison de la dette, Barnard a fait plusieurs autres tentatives au cours des années 1990 pour attirer l’attention politique sur les problèmes qu’il voyait dans l’économie américaine, et sa proposition de reprise économique basée sur les causes profondes qu’il a déterminées. Après que ceux-ci n’aient pas abouti, il a décidé en 2000 de libérer la proposition dans le domaine public et de la publier sur Internet.

Barnard a créé l’Institut NESARA en 2001 et a publié la deuxième édition de son livre en 2005, sous le titre « Draining the Swamp: Monetary and Fiscal Policy Reform ». Le 29 juillet 2002, on pouvait lire sur le site internet de NESARA : « Le projet de loi n’a pas été promulgué, n’a pas été présenté au Congrès et n’a pas encore reçu de numéro de suivi. Numéro de projet de loi : Aucun. Les membres du Congrès soutenant publiquement le projet de loi : Aucun. » Il est toujours possible de consulter le projet NESARA sur la plateforme d’archivage « Internet Archive ».

Shaini Goodwin, la Colombe de l’Unicité

Cadence «Shaini» Goodwin

Peu de temps après que Barnard a publié NESARA sur Internet, une femme connue sous le nom de “Dove of Uneness” (Colombe de l’Unicité) a commencé à publier à ce sujet sur des forums Internet. La “Colombe de l’Unité” a été plus tard identifiée comme étant Cadence «Shaini» Goodwin, une ancienne élève de la Ramtha’s School of Enlightenment (RSE), qualifiée dans les médias de “reine cyberculte”. Ramtha’s School of Enlightenment est une secte spirituelle américaine New Age près de la ville rurale de Yelm, à Washington.

L’école a été créée en 1988 par JZ Knight, qui prétend canaliser un être de 35000 ans appelé Ramtha l’Éclairé. Les enseignements de l’école sont basés sur ces sessions de canalisation.

Shaini Goodwin était une fille sombre et extravertie, originaire d’une petite ville de l’État de Washington. Quelques décennies plus tard, elle était une consultante en informatique divorcée et sans succès vivant avec sa mère dans sa maison mobile. Vers la fin des années 1990, elle a commencé à devenir active sur les forums de discussion en ligne de Omega Trust (probablement comme l’un des investisseurs prometteurs) sous le nom de Dove.

Lorsque Barnard a publié en ligne son texte NESARA au format PDF, il a été rapidement repris par Goodwin qui avait maintenant une nouvelle carotte à pendre devant les victimes de l’arnaque Omega, toujours pleines d’espoir. Goodwin a créé son propre logo et a lancé un site Web copieur, nesara.us, où elle a réinterprété la proposition de Barnard et ajouté des fonctionnalités toujours plus extravagantes et séduisantes telles qu’une nouvelle « monnaie arc-en-ciel » soutenue par des métaux précieux et affirmant qu’il y avait au moins 50 « programmes de prospérité » qui commenceraient à être distribués dès que la « loi secrète NESARA » serait officiellement annoncée. Plus la paix mondiale et l’énergie alternative gratuite.

Le faux logo NESARA par Dove of Oneness

Selon le site internet de Goodwin, le projet de loi NESARA a langui au Congrès avant d’être finalement adopté par une session secrète en mars 2000 et signé par le président Bill Clinton. On prétend que la nouvelle loi devait être appliquée à 10 heures du matin le 11 septembre 2001, mais que les ordinateurs et les données (des bénéficiaires des billions de dollars des « fonds de prospérité ») ont été détruits au deuxième étage d’un des tours du World Trade Center à New York pendant les attaques terroristes. Il semblerait qu’un ordre de bâillon antérieur émis par la Cour suprême avait interdit à toute source officielle ou privée d’en discuter, sous peine de mort.

Goodwin a fait référence aux « Chevaliers blancs », la plupart d’entre eux étant des hauts fonctionnaires militaires, qui luttent depuis pour faire appliquer la loi malgré l’opposition du président George W. Bush. Goodwin croyait et prétendait que Bush avait orchestré les attaques du 11 septembre et la guerre en Irak comme une distraction de NESARA. La description de Goodwin de NESARA va bien au-delà de la proposition de Barnard en annulant toutes les dettes personnelles, en supprimant l’Internal Revenue Service, en déclarant la paix mondiale et en exigeant de nouvelles élections présidentielles et au Congrès. Goodwin a souvent affirmé que les fonctionnaires de Bush tentaient de pirater et de faire tomber son site Web pour l’empêcher de publier la loi.

Harvey Francis Barnard a pris connaissance de la description de Goodwin de NESARA avant sa mort en 2005. Il a nié que NESARA avait été promulguée dans la loi ou même assigné un numéro de projet de loi, et a condamné les allégations de Goodwin comme une campagne de désinformation. Le site Web de l’Institut NESARA, nesara.org, a publié une déclaration essayant de corriger les distorsions de son texte par la secte NESARA, et même l’acronyme original. Goodwin, pour sa part, a rejetté l’Institut NESARA comme une couverture de désinformation pour la famille Bush.

Goodwin a commencé à commenter NESARA en relation avec Omega Trust, un stratagème d’investissement frauduleux dont le créateur, Clyde Hood, était alors jugé. Selon Goodwin, les investisseurs d’Omega Trust recevraient leurs rendements après l’annonce de NESARA. Goodwin a prédit à plusieurs reprises que l’annonce NESARA se produirait dans un avenir très proche, bien que dans les années plus tard, elle soit devenue plus réservée dans ces prédictions.



Les autres développements

Après que Goodwin a commencé à commenter NESARA, d’autres théoriciens de la conspiration basés sur Internet s’y sont accrochés. Un partisan, Sheldan Nidle, lie l’annonce imminente de NESARA dans sa prophétie vieille de plusieurs années d’une visite imminente d’OVNI à grande échelle par des extraterrestres bienveillants (occasionnellement sur son site Web, mais plus en évidence dans ses vidéos, séminaires et apparitions publiques). Jennifer Lee, qui avait l’habitude de publier des rapports de situation sur Internet NESARA presque quotidiennement sur son site maintenant disparu, a discuté d’une foule d’êtres d’un autre monde et « interdimensionnels » qui aident dans les coulisses à faire annoncer NESARA. L’évangéliste Internet Sherry Shriner, qui exploite de nombreux sites Web, considère NESARA comme lié à des extraterrestres reptiloïdes malveillants qui, selon elle, contrôlent depuis longtemps le gouvernement américain.

Les groupes NESARA sont connus à coup sûr pour exister et pour avoir attiré l’attention de la presse en Utah et aux Pays-Bas. Les membres de ces groupes se réunissent pour discuter du statut de NESARA, lire les divers rapports, organiser des manifestations et distribuer des dépliants sur NESARA au public. Goodwin affirmait que les groupes NESARA existent dans plusieurs pays et États américains, y compris la Californie, Washington, l’Arizona et le Texas, et fournit des centaines de preuves photographiques de personnes participant à des manifestations publiques tenant des bannières NESARA, mais il n’est pas clair dans quelle mesure les personnes qui tiennent les banderoles savent ce qu’est NESARA, ni pendant combien de temps ces groupes sont actifs. Le News Tribune a retracé l’histoire derrière au moins certaines de ces photos (photos de camions circulant dans Washington, DC portant les mots “NESARA Announcement Now!”), et a constaté qu’elles faisaient partie d’une campagne publicitaire de 40 000 $ qui aurait été payée par un un résident âgé de San Francisco qui avait fait des dons à Goodwin.

Critique et comparaison à une secte

Le « Maître Ascensionné » Saint-Germain

Les critiques considèrent NESARA comme une secte. Soulignant le fait que Goodwin, Lee et Nidle sollicitaient fréquemment des dons de leurs lecteurs, ils accusent ces dirigeants d’être principalement intéressés à assurer un flux régulier de revenus pour eux-mêmes. Goodwin, qui a également demandé aux lecteurs de faire don de leurs miles de fidélisation, a affirmé qu’elle avait besoin et avait utilisé les fonds pour se rendre dans divers endroits à travers le monde afin de rencontrer secrètement des hauts fonctionnaires du gouvernement au sujet de l’annonce de NESARA.

Certains partisans de NESARA affirment également que des êtres d’un autre monde travaillent pour faire annoncer NESARA. Ceux-ci incluent un être cosmique « canalisé » appelé « Hatonn » (un androïde Pléiadien), et un autre nommé Sananda. Selon certains partisans des enseignements des maîtres ascensionnés, tels que Joshua David Stone, Sheldan Nidle et Luis Prada, Sananda est le “nom galactique” du Maître Ascensionné Jésus, qu’il utilise dans son rôle de commandant en chef du commandement Ashtar, flotte de soucoupes volantes.

Pallas Athena est considéré comme le vice-commandant de la flotte de soucoupes. Ashtar (Ashtar Sheran) est considéré dans ces enseignements comme étant le troisième commandant. La désignation de George W. Bush comme reptilien déguisé coïncide souvent avec cette affirmation. Goodwin a affirmé que le Maître Ascensionné Saint-Germain est descendu du plan éthérique pour rencontrer physiquement les chefs de banques et les dirigeants mondiaux concernant l’annonce de NESARA.

La proéminence de la prophétie ratée apporte également un soutien à la théorie du culte. Les partisans de NESARA disent souvent à leurs lecteurs que l’annonce de NESARA va avoir lieu dans quelques jours. Ces affirmations ont été faites trop souvent pour être énumérées, sans jamais aboutir. Selon le documentaire Waiting For NESARA, il a également été affirmé avant mars 2003 que George Bush planifiait la guerre avec l’Irak dans le seul but de retarder l’annonce de NESARA. Il a été prophétisé que les êtres spirituels et les OVNIS interviendraient avec les plans de Bush et empêcheraient la guerre.

Une plainte déposée en juin 2006 auprès de la division de protection des consommateurs de Washington a accusé Goodwin d’avoir utilisé l’histoire de NESARA pour escroquer au moins 10 000 dollars une femme de 64 ans à San Francisco. La fille de la femme a déclaré que le montant réel était beaucoup plus élevé, des centaines de milliers de dollars. (The News Tribune, 18 juin 2006)


NESARA : Drain the Swamp (Free book) ; Global Currency Reset from The Free School

À propos de Clyde D. Hood et Omega Trust

La fraude financière de Clyde D. Hood (The Free Lance-Star, 31 août 2000)

Clyde D. Hood est un ancien électricien de Mattoon, dans l’Illinois. En 1994, Hood a formé Omega Trust and Trading Limited et a commencé à donner des conférences aux groupes religieux. Il a dit que le Seigneur lui avait donné une mission. Il a affirmé qu’il était l’un des négociants internationaux qui pouvaient conclure des transactions secrètes de plusieurs millions de dollars au profit de programmes humanitaires par le biais de débentures et de « billets de banque de premier ordre » dans des banques étrangères. Hood a demandé un investissement de 100 $ et a promis un versement de 5 100 $ dans les 275 jours. Il voulait que l’argent livré soit emballé dans du papier d’aluminium et via Federal Express parce que le gouvernement fédéral américain tentait de bloquer les échanges via le service postal des États-Unis. Par conséquent, le schéma doit rester secret. Des milliers de personnes des États-Unis et de l’étranger ont envoyé de l’argent.

Le programme a cessé d’accepter de nouveaux investisseurs en 1995. À ce moment-là, Hood avait reçu plus de 10 millions de dollars. Il a commencé à présenter un certain nombre d’excuses expliquant pourquoi les investisseurs n’avaient pas été payés, accusant les coûts administratifs, les problèmes avec les banques étrangères et les conflits financiers internationaux. Alors que certaines personnes voulaient encore se joindre au programme, Hood et ses complices ont affirmé qu’ils pouvaient vendre des unités d’actions de personnes qui avaient voulu quitter le programme. Le montant total estimé était de 20 millions de dollars.

En outre, Hood a commencé de nouveaux plans d’investissement nommés Alpha et Destiny et a obtenu plus d’argent de ceux qui avaient investi dans Omega. Avec l’argent, Hood et ses associés ont acheté des terrains et des entreprises à Mattoon, ont accordé des prêts sans intérêt et ont fait des voyages en Europe. Une partie de l’argent a également servi à financer les activités d’autres associés de Hood comme l’entrepreneur en construction Chris Engel.

Engel a coopéré plus tard avec la police et les a laissés enregistrer une conversation téléphonique avec Hood. L’avocat de Hood Steve Ryan a également été retiré de l’affaire par la suite lorsqu’il a été assigné à comparaître en tant que témoin et pour une éventuelle collusion.

Clyde Hood et ses 18 associés ont été inculpés en 2000. Certains d’entre eux ont plaidé coupable ou ont été reconnus coupables de multiples chefs d’accusation de fraude, de fraude postale, de blanchiment d’argent et de dépôt d’une fausse déclaration de revenus (voir 26 U.S.C. § 7206). Le 10 avril 2001, Hood a plaidé coupable de complot de fraude postale ou électronique, de complot de blanchiment d’argent et de production d’une fausse déclaration de revenus.

Le 24 janvier 2002, Hood a été condamné à 14 ans de prison et à une amende de 5 000 $. Cinq de ses associés ont été reconnus coupables de participation active au programme et condamnés à restituer. Treize associés ont été reconnus coupables de blanchiment d’argent. Trois cent cinquante-cinq victimes ont reçu une restitution des fonds confisqués par Omega Trust pour un montant total de 1 697 310,00 $.

L’Omega Trust existe toujours sur Internet en tant que prétendu programme mondial de lutte contre la pauvreté (NESARA). Hood a été emprisonné au « Federal Medical Center Devens », au nord de Worcester, Massachusetts, et devait être libéré en novembre 2012, mais il est décédé plus tôt la même année à l’âge de 78 ans. (Journal Gazette & Times-Courier, 27 juillet 2012)

Entrevue de Shaini Goodwin qui parle de toutes les choses fantastiques sur NESARA et ses vaillants chevaliers blancs.

Les différentes versions d’« OMEGA » et de « NESARA »

Inger G. Nordangård écrit sur le site internet suédois Pharos : « En août 2000, alors que Hood était à court d’excuses pour le non-retour des fonds investis et était poursuivi en justice, Dove s’est présentée comme la nouvelle cheffe. Elle a simplement pris le contrôle des nombreux abonnés de Hood, qui ont refusé de croire qu’ils avaient été arnaqués. Dès le lendemain, elle a commencé à inventer des histoires pour calmer la foule et garder leur espoir vivant. L’arrestation n’était qu’un “complot” contre Hood pour “arrêter les paiements” et les accusations seraient bientôt abandonnées. » Shaini Goodwin a vivement averti les membres qui feraient des recherches d’informations sur l’affaire :

« Restez à l’écart des site Web qui contiennet des informations sur cette affaire !!! », a-t-elle écrit. « Vous serez suivi si vous accédez à ces sites Web. Et évitez absolument de remplir des plaintes – vous pourriez perdre votre financement si vous faites cela! »

Le site internet “Un souffle de la vie” conclut ainsi : « À côté des arguments de base de la fraude — argent facile et rapide, mettre à la portée de tout à chacun une spéculation réservée à une élite — Dove a animé une histoire dans l’histoire en plaçant le produit “OMEGA” au cœur d’une intrigue. Le produit “OMEGA” est devenu un maillon parmi une cinquantaine de “Programmes de prospérité”. Des programmes qui devaient financer de vastes projets “humanitaires”. Des sommes de plusieurs “milliards de dollars” pour initier un “nouveau paradigme”. L’intrigue prît encore plus d’ampleur lorsque le déblocage des gains générés devait être conditionné à l’annonce publique d’un projet “NESARA” qui réformerait le système bancaire fiscal au niveau mondial. »

Vous connaissez maintenant la véritable histoire de l’arnaque actuelle de NESARA.



L’échec du confinement et des vaccins, reconnu par ceux qui les ont conseillés, le Pr Delfraissy et coll.

Par le Dr Gérard Delépine

Mieux vaut tard que jamais

Après nous avoir chanté les vertus des confinements, des autres mesures prétendument sanitaires et des vaccins pendant presque un an, cinq membres du comité scientifique, dont le président, reconnaissent que le confinement est nocif et que les vaccins ne résoudront vraisemblablement pas la crise, voire l’aggraveront !

Dans une courte lettre au Lancet [1] Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin, Jean-François Delfraissy et Denis Malvy proclament :

« Il est temps d’abandonner les approches fondées sur la peur, fondées sur un confinement généralisé apparemment aléatoire… »

« L’impact de l’enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale»

« Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations, bien qu’elles soient à faible risque en termes de morbidité et de mortalité par infection par le SRAS-CoV-2. »

Constats courageux, mais terribles et bien trop tardifs de ceux qui ont promu ces mesures liberticides pendant dix mois et joué aux apprentis sorciers avec nos vies !

Il n’était pas nécessaire d’être réputé scientifique pour le prévoir d’emblée fin mars 2020

Nous sommes de simples médecins, mais dès le 21 mars 2020 nous dénoncions dans une tribune[2] le caractère non scientifique, médicalement stupide, socialement et économiquement désastreux d’une telle mesure. Le 27 mars, nous récidivions[3] espérant ainsi réveiller les réflexions d’une population tétanisée par la peur créée par une propagande d’une intensité jusque-là inégalée en France. En vain.

L’expérience marseillaise de l’an 1720

Nous rappelions que le confinement aveugle (ne séparant pas les malades des biens portants) n’avait jamais fait la preuve de son efficacité dans le monde réel et qu’enfermer ensemble malades et bien portants avait un grand risque d’accélérer les contagions.

Cela avait été démontré lors de la grande peste de Marseille de 1720[4] où le confinement militaire strict avait abouti à la mort de la moitié de la population de la cité, sans empêcher la propagation de l’épidémie à la Provence et à l’Italie. La comparaison, d’après les chiffres de l’OMS, des évolutions de l’épidémie en Belgique confinée et aux Pays-Bas non confinés a malheureusement confirmé nos craintes.

Et pendant toute cette terrible année, nous avons dénoncé chiffres à l’appui dans un livre[5] et de nombreuses tribunes dans les quelques médias qui sauvaient l’honneur de la profession[6], et acceptaient la parole non officielle, les mesures tyranniques et médicalement infondées qu’ils nous imposaient et imposent encore contre toute logique.

Au début, nous n’étions qu’une poignée de médecins à analyser les faits (en tous cas ouvertement), à démentir la désinformation forcenée des gouvernements et des médias et à réclamer la transparence sur les liens d’intérêt et les décisions dont le Dr Peter El Baze, le pharmacien Serge Rader, et à l’étranger le Pr Denis Rancourt, le Pr Jean-Dominique Michel[7]. Le Pr Toussaint[8] [9] chez André Bercoff, fut un des premiers en avril 2020 à dénoncer l’enfermement des Français sur une radio.

Dans un article de « la Recherche » appelé « confinement aveugle » et oublié des médias officiels, il prévenait dès le 20 avril 2020 :

« Il faudra, après le confinement, également prendre en compte son impact sur les patients souffrant d’une leucémie non diagnostiquée, d’un infarctus pris en charge trop tardivement, d’une drépanocytose mal suivie, parmi toutes les pathologies qui manquent à l’appel. Les mesures à n’importe quel prix ont un coût. Il est élevé. Et, si tout cela n’a servi qu’à réduire de dix pour cent la hauteur de la vague, il faudra oser rapporter ces totaux ahurissants au nombre d’années de vies réellement gagnées pour obtenir une évaluation sincère de nos choix.

D’autant que les effets psychologiques (refus de tout déplacement par peur de la contamination) ou contre-productifs (réduction ou arrêt des consultations) de ces mesures devront se confronter aux choix des Néerlandais et des Suédois qui continuent de vaquer, prudemment certes, mais librement, à leurs occupations. La perte de chance risque d’être lourde.

Les auteurs de ces simulations, tout à la charge de démontrer la qualité de leurs modèles, auront toutes les peines du monde à accepter d’inclure ces dégâts collatéraux auxquels s’ajouteront les conséquences sur la recherche, l’annulation des grands rendez-vous scientifiques, culturels ou climatiques, mais aussi l’abattement des personnes seules qui se seront laissé glisser lentement dans l’abandon.

Paradoxe que de tenter de sauver des vies par des moyens qui en auront peut-être tout autant détruit. »

Tout était déjà écrit.

Il continua régulièrement sur les ondes, lorsqu’on l’invitait, jusqu’à parler d’arme de destruction massive. [10] (septembre 2020).

« “En réalité le confinement est un instrument sociétal majeur, c’est la seule arme de destruction massive qui a été utilisée au 21e siècle puisque c’est la seule qui a concerné quasiment la moitié de l’humanité. […] Les conséquences socio-économiques qui vont maintenant se dégager vont concerner non pas les conseillers qui sont assis sur leurs certitudes, mais les jeunes générations qui vont devoir ramer. […] Et quand on n’est pas capable d’assumer ces conséquences, alors on continue à faire croire à une crise sanitaire qui n’est plus présente.”

Les effets du confinement qui effondre l’économie […] ont aussi retiré 30 à 40% des moyens de la recherche… »[11]

Au fil du temps, certains trompés au début de l’épidémie, se sont réveillés devant l’évidence des faits constatés et les tribunes des contestataires et ont rejoint les dissidents. Et maintenant, sur le confinement, même le conseil scientifique confirme ce que nous disions !

D’autres universitaires se sont regroupés pour publier des tribunes, en particulier sous l’incitation de Laurent Muchielli[12], 29 octobre 2020.

« Le confinement constitue un remède pire que le mal pour la société française

Plus de 500 universitaires, scientifiques, professionnels de la santé, du droit, de l’éducation et du social, ainsi que des artistes, se déclarent « atterrés » par des discours officiels qui dramatisent indûment la réalité afin de justifier des mesures de confinement ».

Inquiétude majeure sur la toxicité des vaccins ARN et le risque génétique[13] et les effets secondaires inconnus

Et sur les vaccins, le Pr Delfraissy et coll. partagent certaines de nos inquiétudes et celles de très nombreux collègues maintenant regroupés dans divers collectifs internationaux comme ISOFIA (sur Telegramm) ou « laissonslesprescrire », le collectif de 30000 médecins et le manifeste des médecins engagés (et leurs noms pour les joindre sur le site du même nom), le collectif Reinfocovid et ses antennes en Province, etc.

Les gouvernements, médias et lobbys ont tenté de museler les médecins et chercheurs libres de leur parole

Les médias ont presque tous refusé de relayer les informations que nous diffusions comme celles de nos collègues qui lançaient l’alerte. Comme le Monde et Libération et leurs « décodeurs », certains ont même tout fait, au mépris de leur déontologie de journalistes[14], pour décrédibiliser nos informations qu’ils qualifiaient de « fake news » et pour nous discréditer en nous traitant de « complotistes », d’extrême droite et/ou de « rassuristes ». Car comme l’analysait un panel de scientifiques indépendants dans le BMJ[15] « quiconque ose dire la vérité au pouvoir est antipatriotique, déloyal ou « radical » et ces calomnies répétées n’ont pas épargné les plus connus et reconnus comme les PR Raoult, Perronne, Toussaint, etc. qui furent rarement invités sur les chaînes de TV, privées comme publiques.

Le conseil de l’ordre s’est érigé en collabo du pouvoir

Création de Vichy, l’ordre des Médecins s’est illustré dès sa naissance en dénonçant les médecins juifs à la Gestapo, et en demandant aux confrères de rompre le secret médical pour signaler à la police les blessés par balle. Rien n’a changé apparemment.

Poursuivis pour soigner !

En 2020, il a traduit pour charlatanisme devant son tribunal d’exception les médecins qui osaient traiter leurs malades comme, entre autres, les Drs Denis Gastaldi, généraliste à Morhange, et son confrère Jean-Jacques Erbstein[16], généraliste à Créhange qui a relaté son expérience dans un livre à lire absolument[17].

Il n’a pas défendu l’indépendance du médecin, fondement essentiel du serment d’Hippocrate. II n’a pas non plus protesté lorsque le gouvernement a interdit aux médecins de prescrire la chloroquine et a poursuivi ceux qui ont osé administrer des antibiotiques comme dans toutes les pneumopathies des grippes antérieures et pire oser le dire. Convocations devant leur ordre régional, lettres de menaces se sont multipliées pour faire taire et obéir la grande majorité des médecins libéraux. Certains ont continué à soigner selon leur âme et conscience et le serment d’Hippocrate, mais de plus en plus dans le silence jusqu’à la période récente et le manifeste des médecins engagés. L’impossibilité de prescrire en fonction de chaque malade et de façon indépendante a été et reste un des plus grands scandales de la gestion de cette crise sanitaire, aggravée par la forte injonction de prescrire du Rivotril pour sédation irréversible chez les personnes âgées « suspectes » de Covid (décret de mars 2020, renouvelé en octobre).

Pas de poursuite pour non-respect de la loi

Le même conseil a refusé de rappeler à l’ordre, comme la loi l’en a pourtant chargé, les médecins vantant dans les médias le Remdesevir puis les vaccins, sans préciser leurs liens d’intérêt[18] alors que la loi française les y oblige et calomniant leurs collègues y compris les plus éminents.

Poursuite pour délit d’opinion

Le conseil de l’ordre des médecins a réinventé le « délit d’opinion » aboli lors de la révolution et contraire à l’article 10 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 qui proclame :

« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi ».

L’article 11 ajoute : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». La Déclaration de 1789 a valeur constitutionnelle. Elle possède donc une véritable portée juridique contraignante.

Mais l’ordre des médecins n’en a cure et poursuit ceux qui dénoncent les mensonges des médias et du gouvernement comme le Dr Maudrux[19] accusé « d’affirmations à propos de certains traitements controversés » ou le Pr Raoult pour « charlatanisme, promotion de traitement controversé, essai thérapeutique non déclaré » et cinq autres médecins, dont le Pr Joyeux et les Drs N Delepine, N Zeller, médecin généraliste, et Rezeau-Frantz, également généraliste.

Les autorités sanitaires se comportent en tyran en éliminant professionnellement les opposants qui osent parler. En Belgique, le Dr Pascal Sacré a été viré de son poste de médecin hospitalier pour avoir énoncé des vérités qui dérangent. A Paris le Pr Péronne a été démis de sa chefferie de service parce qu’il a osé parler…

Rendons hommage à ces militants de l’éthique et de la vérité qui ont sauvé l’honneur de la médecine et battons-nous pour que justice leur soit rendue. Il en apparaît beaucoup d’autres chaque jour.

Mais la vérité est têtue

La promotion des confinements est progressivement devenue insoutenable, car toutes les études sérieuses prouvent qu’il est au mieux inefficace[20] [21] [22] [23] [24] et plus habituellement délétère[25] [26] [27] [28] [29] ce que reconnaissent à demi-mot les membres du conseil scientifique qui le qualifie d « aléatoire » et détaille ses dégâts collatéraux.

Mais leur mea culpa est incomplet. C’est l’ensemble des mesures restrictives médicalement infondées qu’il faut abroger : les tests de dépistage chez les personnes saines (dites asymptomatiques), le port généralisé des masques (qu’il faut réserver aux malades et aux médecins qui les soignent)[30], les couvre-feux (aucune preuve du moindre intérêt médical), et les distanciations sociales dans leur ensemble.

La Suède et les Pays-Bas ont amplement démontré qu’en respectant les libertés fondamentales des populations et en leur donnant des conseils fondés sur la vraie science, on obtenait de bien meilleurs résultats sanitaires, sociaux et économiques qu’en utilisant la coercition à la chinoise. Mais est-ce l’objectif ?

Qui peut encore croire que les vaccins sont la solution ?

À court terme, les résultats des campagnes de vaccination sont franchement mauvais avec un doublement, voire un triplement des nombres quotidiens des contaminations et des décès comme le montrent les courbes d’incidence et de mortalité publiées par l’OMS.

Ainsi en Israël dont près de 70% de la population a été vaccinée depuis le 20 décembre le mois de janvier a été le plus meurtrier depuis le début de l’épidémie, totalisant à lui seul 30% de la mortalité globale.

Même phénomène en Grande-Bretagne. Depuis que la vaccination a été entreprise, les contaminations et la mortalité journalières se sont considérablement accrues dépassant les pics du plus fort de l’épidémie.

La régression mondiale actuelle de l’épidémie, observée en même temps dans les pays confinés ou pas, vaccinés ou pas est heureusement venue limiter l’hécatombe en stabilisant la mortalité au niveau d’avant les vaccinations.

Le vaccin a déçu ses plus fervents défenseurs

Même les signataires du comité scientifique ne croient plus beaucoup à la solution vaccinale :

« l’arrivée rapide des variants du SRAS-CoV-2 tels que les variants identifiés pour la première fois en Afrique du Sud et au Brésil suggère une évasion immunitaire dite naturelle. En outre, la dynamique de l’immunité collective naturelle ou vaccinale dans les régions où ces variantes ont émergé pourrait avoir exercé une pression substantielle sur l’écosystème viral, facilitant l’émergence d’un variant avec une transmissibilité accrue.

Si une évasion immunitaire importante se produit, les vaccins actuels offriront probablement encore un certain bénéfice aux individus. Au niveau de la population, cependant, ils pourraient induire une sélection virale et une fuite, rendant de plus en plus éloignée la perspective d’obtenir une immunité collective. Ce changeur de jeu virologique a de nombreuses conséquences, non seulement pour les vaccins et les traitements, mais aussi pour les stratégies de prévention et de contrôle. La fin tant attendue de cette crise sanitaire mondiale pourrait être continuellement reportée, car de nouvelles variantes émergent et l’évasion immunitaire réduit l’efficacité de la vaccination à court et moyen terme. »

Alors pourquoi nous a-t-on confinés aveuglément ?

Les membres du comité scientifique expliquent le choix du confinement d’E. Macron comme : « une mesure par défaut pour les dirigeants politiques craignant une responsabilité juridique pour des réponses nationales lentes ou indécises ».

Cette hypothèse est corroborée par la déclaration très courageuse et honnête de la ministre norvégienne à la télévision nationale en mai dernier : « J’ai probablement pris de nombreuses décisions par peur »

Nos responsables devraient peut-être aussi prendre en compte le risque de plaintes des familles des morts du confinement et changer radicalement de stratégie.


Notes

[1] Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin Jean-François Delfraissy Denis Malvy Immune evasion means we need a new COVID-19 social contract The Lancet :2021 February 18,
https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(21)00036-0/fulltext

[2] Delépine « Confinement, mesure sanitaire ou politique ? » Agoravox samedi 21 mars 2020

[3] Delépine « Ce n’est pas de confinement généralisé que la France a besoin, mais de liberté, de masques et de chloroquine » Agoravox » https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ce-n-est-pas-de-confinement-222712

[4] L’Histoire Marseille en quarantaine : la peste de 1720 Le vendredi 17 avril 2020 https://www.lhistoire.fr/marseille-en-quarantaine%C2%A0-la-peste-de-1720

[5] Nicole Delépine, Gérard Delépine Autopsie d’un confinement aveugle Edition Fauve septembre 2020

[6] Dont Agoravox, France Soir, Riposte laïque, Economie matin, Nouveau-Monde Ca, Sud radio, Tv libertés, Putsch, mondialisation.ca

[7] Anatomie d’un désastre — Jean-Dominique Michel — 2020 — Bing video 27 AVRIL 2020

[8] professeur de physiologie à Université de Paris, directeur de l’Institut de Recherche bioMédicale et d’Épidémiologie du Sport, Jean-François Toussaint

[9] Sortir d’un confinement aveugle | larecherche.fr 22 AVRIL 2020

[10] “Le confinement a été une arme de destruction massive” selon le Pr Jean-François Toussaint | Covid Infos

[11] Sud radio 17 sept 2020 : Pr. Jean-François Toussaint au micro d’André Bercoff – Le face-à-face

[12] TRIBUNE. Le confinement constitue un remède pire que le mal pour la société française — regards.fr

  • Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS
  • Laurent Toubiana, chercheur épidémiologiste à l’INSERM, directeur de l’IRSAN
  • Jean Roudier, professeur de médecine, rhumatologue, directeur de l’unité INSERM UMRs 1097
  • Paul Touboul, Professeur de cardiologie à l’université Lyon 1 ;
  • Pierre-Yves Collombat, ancien sénateur du Var, ancien vice-président de la commission des lois
  • Emmanuel Krivine, chef d’orchestre, directeur honoraire de l’orchestre national de France
  • Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université de Paris, ancien président des États Généraux de la Prévention
  • Marc Rozenblat, président du syndicat National des médecins du sport-santé
  • Christian Celdran, Directeur Régional des Affaires Sanitaires et Sociales (DRASS) honoraire
  • Chantal Brichet-Nivoit, médecin et correspondante de l’Académie d’Éthique à l’Université de Paris
  • Dominique Eraud, médecin, présidente de la coordination nationale médicale santé environnement
  • Louis Fouché, médecin anesthésiste, réanimateur hospitalier
  • Et all.

[13] Voir les vidéos du Pr alexandra Henrion Caude généticienne, trop souvent censurées par FB et YouTube, mais qu’on peut retrouver sur Viméo

[14] Un journaliste digne de ce nom ne doit pas prendre parti, mais relater les faits le plus objectivement possible et laisser s’exprimer des opinions différentes. Sur le Covid ils se sont comportés en mercenaires des lobbys.

[15] Covid-19 : Social murder, they wrote—elected, unaccountable, and unrepentant BMJ 2021 ; 372 doi :
https://doi.org/10.1136/bmj.n314

[16] Qui a raconté son expérience dans son livre « Je ne pouvais pas les laisser mourir »

[17] France soir Deux médecins ont soigné et guéri leurs patients Covid, menacés par le conseil de l’ordre. Une honte ? Publié le 13/06/2020

[18] Alors que le code de santé publique a expressément chargé le conseil de l’ordre de faire respecter la loi transparence santé de 2011

[19] Debriefing Dr Gérard Maudrux : « les médecins ont peur, ils se taisent » Publié le 02/01/2021 à 15 :33
https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/video-debriefing-dr-gerard-maudrux

[20] Simon N. Wood Did COVID-19 infections decline before UK lockdown ? September 21, 2020
https://arxiv.org/abs/2005.02090

[21] John Gibson, 2020. « Government Mandated Lockdowns Do Not Reduce Covid-19 Deaths : Implications for Evaluating the Stringent New Zealand Response », Working Papers in Economics 20/06, University of Waikato.

[22] Thomas Meunier Full lockdown policies in Western Europe countries have no evident impacts on the COVID-19 epidemic. medRxiv preprint doi :
https://doi.org/10.1101/2020.04.24.20078717;

[23] Kasper Planeta Kepp Christian Bjørnskov b Lockdown Effects on Sars-CoV-2 Transmission – The evidence from Northern Jutland medRxiv preprint doi : https://doi.org/10.1101/2020.12.28.20248936

[24] Assessing mandatory stay-at-home and business closure effects on the spread of COVID-19
Eran Bendavid

[25] Joseph Stroberg Les verrouillages détruisent ce qui nous rend humains 2020-11-28 https://nouveau-monde.ca/en/lockdowns-destroy-what-makes-us-human/

[26] Surjit S Bhalla Lockdowns and Closures vs COVID – 19 : COVID Wins JEL Classification Numbers : E310, C830, D840, J260

[27] Philip Thomas Written evidence submitted by, Professor of Risk Management, South-West Nuclear Hub, University of Bristol EIC0563

[28] Bendavid1, Christophe Oh | Jay Bhattacharya John P. A. Ioannidis Assessing mandatory stay- at- home and business closure effects on the spread of COVID- 19Eran Eur J Clin Invest. 2021 ;00 : e13484

[29] Rabail Chaudhry A country level analysis measuring the impact of government actions, country preparedness and socioeconomic factors on COVID-19 mortality and related health outcomes EClinicalMedicine 25 (2020) 100464

[30] Le docteur Patrick Bellier a été suspendu cinq mois pour refus du port du masque. Il a besoin de voir le visage de ses malades, une évidence pourtant. Finalement il a renoncé, encore un médecin clinicien de moins.




Simulations de pandémies depuis 2010 : ce qu’elles nous apprennent de très déplaisant sur la Covid-19

[Source : AIM SIB]

Quand a débuté la maladie Covid-19, vraiment? D’où vient ce virus? Et ces mesures de restrictions de liberté, de confinements, la ruine des petits commerces, la mise à l’arrêt des transports internationaux, la traque systématique de toute information qui ne cadre pas avec la communication mainstream, toutes décidées en un bel ensemble mondial, un hasard? Et cette efflorescence de vaccins anti-Covid qui sont commercialisés dans le monde entier en moins d’un an, heureux hasard, ou plutôt… Belle préparation? Emma Kahn signe probablement ici son article le plus polémique, le plus dérangeant et le plus utile. De la théorie à la possible pratique des pandémies sur ordonnance, bonne lecture…

Introduction

Après la pandémie de grippe H1N1 en 2009 et à l’occasion du centenaire de la grippe espagnole de 1918 des scénarios de pandémie ont été publiés par les grands organismes supra-nationaux tels le Forum Economique Mondial (WEF en anglais) ou de grands instituts de recherche comme le John Hopkins Institute. Ces scénarios ont été publiés dans le contexte de la crise économique et bancaire de 2007-2008 ou crise des « subprimes » : Les brèches ont été colmatées mais la crise n’a pas été résolue.

Je n’aborderai pas les aspects économiques ou technologiques car je n’en ai pas les moyens. Je me limiterai aux aspects politico-sanitaires. En 2009 est déclarée la pandémie de grippe H1N1 qui s’avère beaucoup moins sévère qu’escompté et qui fait surtout des dégâts parmi les obèses: 477 décès aux USA entre avril et août 2009. (1)
C’est l’occasion pour le CDC (Center of Diseases Control, USA) d’affiner ses méthodes de surveillance des pandémies. Un vaccin classique spécifique de la souche pandémique est élaboré et fabriqué rapidement, il est disponible début 2010.

Sans vouloir donner la moindre prise aux complotistes qui interprètent ces scénarios comme des preuves que la pandémie à SARS-CoV-2 a été programmée par ces organismes, il est quand même intéressant de se pencher sur la chronologie de ces tentatives de préparation. Il ne faut pas confondre anticipation (l’objet de ces scénarios) et programmation d’une pandémie (ce qui est clairement complotiste).

Extrait de « The Great Reset » de K. Schwab et T. Malleret, Forum Economique Mondial, juillet 2020:
-« De nombreux experts ont assimilé à tort la pandémie de COVID-19 à un évènement de type « cygne noir » simplement parce qu’elle présente toutes les caractéristiques d’un système adaptatif complexe. Mais en réalité, il s’agit d’un évènement de type « cygne blanc » quelque chose d’explicitement présenté comme tel par Nassim Taleb dans Le Cygne noir publié en 2007 : quelque chose qui se produirait finalement avec beaucoup de certitude. En effet ! Depuis des années, des organisations internationales comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), des institutions comme le Forum Économique Mondial et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI – lancée lors de la réunion annuelle de 2017 à Davos), et des personnes comme Bill Gates nous avertissent du risque de pandémie à venir, en précisant même qu’elle 1) émergerait dans un endroit très peuplé où le développement économique force les gens et la faune à cohabiter 2) se répandrait rapidement et silencieusement en exploitant les réseaux de voyage et de commerce humains 3) atteindrait plusieurs pays en déjouant les mesures d’endiguement. » (2)

Les cinq simulations connues depuis 2010

Première simulation, 2010 : The Rockfeller Fundation

Global Business Network, Scenarios for the future of technology and International Developpement (3)
Cette simulation insiste sur les aspects technologiques selon quatre scénarios dont le premier commence par une pandémie en 2012. Cette pandémie est décrite comme très mortelle (8 millions de morts en qq mois). Les pays pauvres sont plus touchés que les riches. Les confinements et mesures autoritaires sont appliquées partout. Les peuples abandonnent facilement beaucoup de leurs libertés mais commencent à se rebeller ensuite. Cette simulation n’est pas axée uniquement sur la pandémie mais évalue tous les enjeux technologiques futurs.

Seconde simulation, 2017 : The Spars pandemic

Center for Health Security : John Hopkins Bloomberg School of Public Health (4)
Ce scénario insiste beaucoup sur les erreurs de communication à ne pas commettre et sur les moyens de contrer les fake-news sur l’inefficacité et la toxicité du traitement. Il s’agit d’une pandémie à coronavirus originaire d’Asie qui est identifié grâce à des RT-PCR (tests diagnostiques par polymerase chain reaction avec reverse transcriptase). Les malades sont infectieux avant la déclaration des symptômes rendant leur isolement difficile et facilitant la diffusion de la maladie. Les enfants sont plus atteints que les adultes et la mortalité est plus élevée chez eux.
Un antiviral développé contre le SARS de 2003 (responsable de la première pandémie à coronavirus connue) est approuvé comme traitement bien que non dénué d’effets secondaires. Il est bientôt prouvé que ce médicament ne réduit pas la transmission, la communication officielle est remplie de contradictions sur l’efficacité de l’antiviral. La pandémie fait surtout des ravages dans les pays pauvres où les systèmes de santé sont défaillants.

Le CDC reconnaît que la létalité est beaucoup plus faible qu’annoncée. Le public commence à se désintéresser de la maladie. Les agences de santé préparent une campagne mondiale de communication pour contrer ce désintérêt en attendant l’arrivée du vaccin : des célébrités et des scientifiques participent à cette campagne.

Peu après la FDA (Food and Drug Administration, USA) publie les résultats d’une étude clinique montrant que les antiviraux sont finalement peu efficaces sur le virus.
Le vaccin est censé arriver bientôt et les gouvernements ne doivent pas rater aussi leur communication à ce sujet. Les premiers vaccins seront rares et il faut donc désigner des personnes prioritaires (enfants adolescents et femmes enceintes).
Le rapport décrit comment des effets secondaires indésirables ont commencé à apparaître à mesure que de plus en plus d’Américains recevaient le vaccin. Les parents ont affirmé que leurs enfants présentaient des symptômes neurologiques.

En mai 2027, les parents ont commencé à intenter des poursuites et à exiger la suppression de la responsabilité protégeant les sociétés pharmaceutiques qui ont développé le vaccin « Corovax ».

La simulation indique que « les théories du complot ont également proliféré sur les réseaux sociaux, suggérant que le virus avait été créé et introduit à dessein dans la population par des sociétés pharmaceutiques ou qu’il s’était échappé d’un laboratoire gouvernemental testant secrètement des armes biologiques« .

Troisième simulation, « Un monde en danger », par l’OMS

Septembre 2019;Conseil de surveillance de la préparation mondiale: (5)
Il s’agit d’une simulation de pandémie à virus respiratoire qui aurait pu être fabriqué en laboratoire et être plus dangereux qu’un virus naturel.

Extraits:
– » Le monde est insuffisamment préparé particulièrement en ce qui concerne la mise au point et la fabrication de vaccins innovants, d’antiviraux à large spectre, d’interventions non pharmaceutiques appropriées (comme le port du masque, les confinements,…), de thérapies ciblées (y compris les anticorps monoclonaux), de systèmes de partage des séquences de tout nouvel agent pathogène et de moyens pour partager équitablement des contre-mesures médicales limitées entre les pays. De nouvelles thérapies et des antiviraux à large spectre sont largement disponibles pour traiter et réduire la mortalité due à une série de virus ; les nouveaux agents pathogènes sont systématiquement identifiés et séquencés, et les séquences sont partagées sur un site web accessible dans le monde entier (c’est ce qui s’est réellement passé avec la création du GISAID qui recense les séquences du virus déposées par les scientifiques). La fabrication décentralisée de vaccins, y compris les types de vaccins à acides nucléiques commence dans les jours qui suivent l’obtention des nouvelles séquences et les vaccins efficaces sont pré-testés et leur utilisation est approuvée dans les semaines qui suivent (c’est ce qui s’est passé avec le début de fabrication en janvier et février 2020 pour Pfizer et Moderna). Il est nécessaire de coordonner la réponse au niveau planétaire avec une direction bien identifiée. Outre le risque accru de pandémie dû aux agents pathogènes naturels, les progrès scientifiques permettent de concevoir ou de recréer en laboratoire des micro-organismes pathogènes. Si des pays, des groupes terroristes ou des individus scientifiquement avancés créent ou obtiennent puis utilisent des armes biologiques présentant les caractéristiques d’un nouvel agent pathogène respiratoire à fort impact, les conséquences pourraient être aussi graves, voire plus graves, que celles d’une épidémie naturelle, tout comme une libération accidentelle de micro-organismes susceptibles de provoquer une épidémie. »

Quatrième simulation : « Event 201 » par John Hopkins

Center for Health Security : John Hopkins Bloomberg School of Public Health, -Bill et Melinda Gates Fundation-WEF (Forum Economique Mondial), Octobre 2019: (6)
L’événement 201 simule une épidémie d’un nouveau coronavirus transmis de la chauve-souris au porc et à l’homme, entraînant une grave pandémie. L’agent pathogène et la maladie qu’il provoque sont largement inspirés du SRAS de 2003, mais il est plus transmissible dans le cadre communautaire par des personnes présentant des symptômes bénins. Pas de vaccin disponible au cours de la première année. Il existe un médicament antiviral fictif (sic!) qui peut aider les malades, mais qui ne limite pas de manière significative la propagation de la maladie.
À mesure que les cas et les décès s’accumulent, les conséquences économiques et sociétales deviennent de plus en plus graves.
Le scénario se termine au bout de 18 mois, avec 65 millions de décès. La pandémie commence à ralentir en raison de la diminution du nombre de personnes sensibles. La pandémie continuera à un certain rythme jusqu’à ce qu’un vaccin efficace soit disponible ou que 80 à 90 % de la population mondiale ait été exposée. À partir de ce moment, il est probable qu’il s’agisse d’une maladie infantile endémique.

Recommandations:
-Renforcer les stocks de contre-mesures médicales (masques, gants, surblouses, etc…)
-Soutenir le développement et à la fabrication accélérée de vaccins, de produits thérapeutiques et de diagnostics.
-Donner la priorité à la réduction des impacts économiques des épidémies et des pandémies.
-Lutter contre la désinformation.

Cinquième simulation : Forum Economique Mondial

19 novembre 2019, Global Health Security: Epidemics Readiness Accelerator: (7)
Liste des partenaires sur le site. Le WEF a été chargé de gérer les risques associées aux pandémies.

Extrait:
– » Faire face aux risques biologiques émergents: L’avènement de puissantes biotechnologies et l’accessibilité croissante de l’information augmentent la possibilité que les biosciences soient utilisées à mauvais escient, intentionnellement ou non. Pour se prémunir contre ce risque, certains gouvernements et entreprises ont mis l’accent sur le dépistage des commandes et des clients de la synthèse d’ADN en vue d’une éventuelle utilisation illicite. Mais les normes sont encore suffisantes. La récente synthèse du virus de la variole chevaline par des scientifiques canadiens, avec un financement rapporté (d’une société privée de biotechnologie américaine) de seulement 100 000 dollars, a soulevé de nouvelles questions de la part des décideurs politiques, du public et de la communauté des chercheurs sur l’avenir de la synthèse de l’ADN ainsi que sur la force des mécanismes mondiaux existants pour filtrer les commandes et les clients. Pour préserver un accès sûr et sécurisé aux outils de synthèse de l’ADN qui alimentent la révolution biotechnologique, il est devenu essentiel de revoir et d’améliorer le filtrage des commandes de synthèse de gènes contre les abus. Le Forum cherche à contribuer à empêcher que les technologies de synthèse de l’ADN ne soient utilisées pour fabriquer des agents biologiques dangereux.  »

Comment interpréter ces simulations

Ces travaux deviennent au fil du temps de plus en plus précis concernant une pandémie à coronavirus, alors qu’en 2010 la première concernait tous les aspects économiques et technologiques du futur. C’est peut-être le reflet de l’emprise de plus en plus forte sur ces organismes supra-nationaux du complexe des entreprises impliquées dans la santé et les nouvelles technologies (agro-alimentaire, pharmacie, GAFAM, …) : celles-ci dominent les autres secteurs économiques.

En 2019 il devient question clairement d’une pandémie à coronavirus et les risques liés à la synthèse devenue récemment possible de virus à partir de séquences d’ADN sont soulignés.

En ce début 2021, il est maintenant assez probable pour les virologistes qualifiés que le SARS-CoV-2 ait été fabriqué lors d’expériences de gain de fonction dans un laboratoire chinois en collaboration avec des scientifiques et des financements américains.

Il est beaucoup question dans les médias du laboratoire P4 (P4 = le plus haut niveau sécurité) de Wuhan. Mais il est très probable que ce laboratoire n’y soit pour rien : Les principales fonctions potentiellement dangereuses sur les CoV ont dû être ajoutées en P2 ou P3. Ceci servant actuellement beaucoup les Chinois, pour disqualifier l’hypothèse de fuite du labo, car effectivement, la fuite du P4 est très difficile et peu probable, contrairement a une fuite d’autre labos non-sécurisés.

Le fait que dans sa description de la séquence du SARS-CoV-2 de mars 2020 dans Nature (8)Shi Zhengli s’arrête juste avant le site furine en comparant la séquence du SARS-CoV-2 avec celle du RaTG13 dont il est censé avoir dérivé naturellement est une sorte d’aveu qui n’a pas échappé aux coronavirologistes, la description s’arrête à l’aminoacide 675 alors que le site furine se trouve à la position 680… (9)

C’est ce site polybasique qui permet au virus d’utiliser les furines, enzymes ubiquitaires, pour cliver la protéine spike. Cela lui permet d’entrer dans de nombreux types cellulaires, lui permet d’infecter l’homme et lui confère sa contagiosité. (10)
Des essais d’insertion de site furine (gains de fonction) étaient en cours depuis quelques années sur les coronavirus et ceci en collaboration avec les américains, Ralph Baric travaille depuis longtemps avec Madame Shi et le labo P4 de Wuhan.

D’après Etienne Decroly, la question de l’origine du SARS-CoV-2 se pose sérieusement :
-« Reste la 4e insertion qui fait apparaître un site de protéolyse furine chez le SARS-CoV-2 absente dans le reste de la famille des SARS-CoV. On ne peut donc pas exclure que cette insertion résulte d’expériences visant à permettre à un virus animal de passer la barrière d’espèce vers l’humain dans la mesure où il est bien connu que ce type d’insertion joue un rôle clé dans la propagation de nombreux virus dans l’espèce humaine. » (11)

À nouveau, Etienne Decroly et Jacques Van Helden ne rejettent pas du tout l’hypothèse d’une origine artificielle du virus, ainsi dans un article de début 2021 ils mentionnent en conclusion: (12)
– » En conclusion, les arguments en faveur de l’origine proximale naturelle ne sont pas encore concluants et, bien que cette hypothèse ait été largement soutenue par la communauté scientifique, d’autres hypothèses sur une possible origine en laboratoire ne peuvent être formellement écartées. Cette question devrait donc être rouverte, et toutes les hypothèses devraient être évaluées et pondérées en fonction des différents éléments d’information dont nous disposons. »

De plus, les études qui tentent de prouver l’origine naturelle du SARS-CoV-2 manquent de données fiables. (13)

Conclusions

On peut donc penser que ces instances internationales savaient que le virus existait et qu’il s’était déjà échappé du laboratoire en 2019 puisque beaucoup d’indices laissent penser que la pandémie a commencé en Chine dès l’été 2019 et dès octobre 2019 en Europe.

Il est même possible que le virus ait déjà été présent dès 2017 puisque la simulation de la pandémie « SPARS » évoque la possibilité d’un virus échappé d’un laboratoire. Les autorités auraient pu être au courant de ce risque imminent.

Elles ont donc tenté de préparer les Etats à cette pandémie du point de vue économique et sanitaire.

Entre autres, Pfizer a signé un accord avec la B&M Gates Fundation en septembre 2019, le développement du vaccin a commencé le 10 janvier 2020 (14), le vaccin Moderna a commencé à être développé début février 2020 (15), on rappelle que la déclaration d’état de pandémie n’a été proclamée par l’OMS que le 11 mars 2020. Il est difficile de soutenir, comme c’est encore le cas actuellement, que les gouvernements ont été confrontés par surprise à cette pandémie !

L’OMS semble bien à la peine dans la prise de décisions et la gestion de la crise avec la visite seulement en janvier-février 2021 du laboratoire de Wuhan : La mission arrive un an après le début de la pandémie avec une commission pétrie de conflits d’interêt, dont le principal expert officiel chinois des coronavirus (16).  Le résultat officiel de cette mission semble exclure l’hypothèse du virus sorti d’un laboratoire cependant à la lecture de l’interview de Peter Ben Embarek (), chef de la mission d’enquête de l’OMS à Wuhan sur l’origine du virus on comprend que contrairement à ce qui est annoncé cette enquête a permis de ne plus exclure une origine articifielle du virus, bien que cette hypothèse soit qualifiée de « très peu probable » : il est dit qu’avant cette mission cette hypothèse était inenvisageable. (17)

On comprend aussi que l’émergence du virus bien avant décembre 2019 n’est pas exclue : les Chinois ont recueilli 72 000 cas de syndrômes grippaux apparus au cours de 2019 et qui auraient pu être dus à la Covid-19, mais seuls 92 cas ont été retenus pour être contrôlés au niveau sérologique et seuls 67 cas ont été testés négatifs pour le SARS-CoV-2. On ne sait pas assez précisément comment les Chinois sont passés de 72 000 à 92 et sur quels critères : il faudrait réexaminer ces 72 000 cas de Covid suspects.

En bref, rien n’est exclu !

Les prévisions anticipent une pandémie plus sévère que celle que nous connaissons avec 65 millions de décès pour « Event 201 ». Elles ne prévoient pas que les pays développés seraient plus touchés que les pays émergents et n’anticipent pas le principal problème qu’est le délabrement des systèmes de santé de ces pays riches. Ceci montre que des zones d’ombres persistent toujours dans ces simulations : Les prévisionnistes ne prennent pas en compte l’état général sanitaire d’une population face à une agression virale ; ils n’imaginent pas que le mode de vie des pays riches puisse être délétère et rende une certaine partie de la population plus sensible à un virus respiratoire (et pourtant la pandémie de 2009 à grippe H1N1 avait touché plutôt les enfants et adultes jeunes mais avait été particulièrement grave pour les obèses).

Concernant la prévision de 2017 « Spars pandemic », il est anticipé une compétition entre différents pays pour placer leurs antiviraux malgré leur faible efficacité. Ce qui s’est passé réellement est plutôt une tentative de la part de la Société Gilead de placer son antiviral (Remdesivir) en bonne position sur toute la planète malgré sa toxicité (18) et son absence d’efficacité connues (19).

Il était anticipé aussi que la létalité de la pandémie serait surévaluée au départ ; quand cela devient assez évident le public commence à se désintéresser de la maladie et la communication officielle doit combattre ce désintérêt jusqu’à l’arrivée du vaccin.

Sans donner de grain à moudre aux complotistes, la leçon a été retenue et l’intérêt pour la Covid-19 n’a pas faibli : les mesures restrictives sous forme de stop-and-go et la communication ininterrompue sur la gravité de la maladie ont maintenu la peur et l’attente du vaccin.

Conformément à ce qui était anticipé dans l’Event 201Melinda Gates a récemment affirmé que la vie « normale » ne pourrait pas reprendre tant que toute la population mondiale n’aura pas été vaccinée. (20)

Emma Kahn
Février 2021

Notes et sources

(1) https://www.cdc.gov/h1n1flu/cdcresponse.htm
(2) Extrait de « La Grande Réinitialisation« , point 1.1.3., complexité du monde actuel, 4° paragraphe.
(3) https://www.fichier-pdf.fr/2020/04/13/rockefeller/
(4) https://www.centerforhealthsecurity.org/our-work/pubs_archive/pubs-pdfs/2017/spars-pandemic-scenario.pdf
(5) https://apps.who.int/gpmb/assets/annual_report/GPMB_annualreport_2019.pdf
(6) https://www.centerforhealthsecurity.org/event201/scenario.html
(7) https://www.weforum.org/projects/managing-the-risk-and-impact-of-future-epidemics
(8) Zhou, P., Yang, XL., Wang, XG. et al. A pneumonia outbreak associated with a new coronavirus of probable bat origin. Nature579, 270–273 (2020). https://doi.org/10.1038/s41586-020-2012-7
(9) https://www.nature.com/articles/s41586-020-2012-7/figures/6
(10)  The spike glycoprotein of the new coronavirus 2019-nCoV contains a furin-like cleavage site absent in CoV of the same clade , B. Coutard, C. Valle, X. de Lamballerie, B. Canard, N.G. Seidah, E. Decroly, 10 février 2020 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/32057769
(11) https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-question-de-lorigine-du-sars-cov-2-se-pose-serieusement
(12) Sallard, E., Halloy, J., Casane, D. et al. Tracing the origins of SARS-COV-2 in coronavirus phylogenies: a review. Environ Chem Lett (2021). https://doi.org/10.1007/s10311-020-01151-1
(13) https://childrenshealthdefense.org/defender/flawed-studies-covid-origin/
(14) https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2034577
(15) https://investors.modernatx.com/node/10841/pdf
(16) https://www.who.int/multi-media/details/who-media-briefing-from-wuhan-on-covid-19-mission—9-february-2021
(17) https://www.sciencemag.org/news/2021/02/politics-was-always-room-who-mission-chief-reflects-china-trip-seeking-covid-19-s
(18) https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-remdesivir-gilead-idUSKBN27T13W
(19) https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMoa2023184
(20) https://www.lejdd.fr/International/exclusif-melinda-gates-pas-de-vie-normale-tant-que-le-monde-entier-ne-sera-pas-vaccine-4021956

Auteur de l’article : Emma Kahn




La théorie du Complot

[Source : agoravox.fr]




La république des nains de jardin — La plupart des hommes politiques prêts pour la trappe

Par Alain Nicolaï
La Métaphysique ou l’Éternel Retour du même

« L’heure a sonné, quelque chose d’énorme avance vers nous, un puissant orage se prépare, il est proche, et bientôt la paresse, l’indifférence, les préjugés contre le travail, l’ennui morbide de notre société, tout sera balayé. »

Le baron Touzenbakh dans Les Trois Sœurs d’Anton Tchekhov.

Première séquence : la métaphysique

Remarque : Vous avez peur de ne pas comprendre, rassurez-vous, vous allez vite comprendre.

Métaphysique, étymologie (XIIIe siècle) : mot savant emprunté au latin scolastique metaphysica, tiré des premiers mots du traité de métaphysique d’Aristote, méta ta phusika « après les choses de la nature », qui fait suite à son traité sur la nature. Le sens de « réflexion philosophique qui va au-delà de la nature et qui cherche à rendre compte par une théorie générale des principes fondamentaux de l’être » apparaît dès l’origine [source : Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Baumgartner et Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 495].

Métaphysique : analyse systématique de la réalité afin de connaître sa nature profonde. Sa méthode est basée sur l’algèbre de Boole :

0 – 1 = Fermé – Ouvert = Non – Oui = Faux – Vrai.

L’algèbre de Boole est la base de la logique combinatoire et de la logique séquentielle. Elle est la base ses systèmes informatisés.

Métaphysique : son point de départ et d’arrivée est la connaissance absolue par la mise sous les yeux des lecteurs des choses significatives, des faits significatifs…

La seule métaphysique valable est donc celle qui apporte des preuves irréfutables qui peuvent être vérifiées par tous les sujets de ce monde. Elle met sous les yeux du public ce que tout un chacun doit savoir. Elle explique la réalité et dévoile ce qui est caché, mais elle prend en compte la réflexion de Ludwig Wittgenstein :

« Ce dont on ne peut parler, il faut le taire. »

(Tractacus logico-philosophicus, Ludwig Wittgenstein Tel Gallimard, Paris, 1961, page 107).

Deuxième séquence : la démocratie

Remarque : N’oubliez jamais que le citoyen détient un énorme pouvoir qu’il faut savoir utiliser à bon escient.

Démocratie, étymologie (XIVe siècle), du grec démokratia « gouvernement exercé par le peuple » [Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Emmanuèle Baumgartner et Philippe Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 230].

Troisième séquence : la république

Remarque : Au point de vue de la société, avec la paix, la république est un de nos biens le plus précieux.

République, étymologie (XVIe siècle), emprunté au latin res publica « la chose publique, l’État, l’administration de l’État », est d’abord employée au sens de « État, communauté, société organisée » puis se spécialise à partir du XVII s au sens de « État dont la forme de gouvernement est fondée sur la souveraineté des citoyens. [Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, Emmanuèle Baumgartner et Philippe Ménard, La Pochothèque, Paris, 1996, page 682].

Il en découle impérativement que le Président d’une véritable République doit être au service de ses concitoyens.

La devise de la République française « Liberté — Égalité — Fraternité » a pour origine la Révolution française. Elle donne le modèle de ce qu’est une véritable république dans l’absolu. Cette devise a été reprise sous diverses formes à travers le monde.

Il est bien évident que pour l’humanité son approche ne peut-être que relative.

À ce jour, toutes les républiques se rapprochent plus ou moins de cet idéal, mais malheureusement nombreuses sont les républiques bananières, celles-ci ne sont que des leurres pour les gogos.

Quatrième séquence : Les leçons de la crise et ce qui va advenir

Dans un précédent article publié le 30 octobre 2020 il a été démontré que les parlementaires ne savent pas pourquoi les citoyens les ont élus https://michelledastier.com/lassemblee-nationale-face-a-ses-responsabilites-par-alain/  (Article publié, entre autres, aussi sur profession gendarme.)

Depuis, jour après jour, les députés ont fait preuve d’une profonde incompréhension de la crise covidienne. Cette totale incapacité à l’appréhender dans tous ses aspects a culminé le 9 février 2021, jour, où la vaillante Martine Wonner,  a voulu jeter quelques lumières à la face des députés sur une crise « qui vous dépassent », en montrant, qu’ils existent d’autres voies que le soi-disant « vaccin »[1] pour traiter les malades et en finir avec le covid. Des paroles de simple bon sens, que même un ahuri  peut comprendre ! Les réponses aberrantes et à côté de la plaque du sinistre Véran auraient dû révolter l’ensemble de l’Assemblée, lui qui ne cherche avec ses complices qu’à « vacciner » la population avec sa saloperie. La non-réponse de Véran aurait dû provoquer un tollé dans l’hémicycle, au lieu de cela, quelques protestations courtoises !

Honte à Véran qui à répondu à Martine Wonner qu’il ne prenait pas en compte ceci : https://nouveau-monde.ca/fr/30-000-medecins-francais-sorganisent-reclamant-le-retour-a-la-normale-2e-conference-du-collectif-coordination-sante-libre-suite-de-lappel-du-9-janvier-2021/ !

La quasi non-réaction des présents, leur apathie, montre bien le niveau intellectuel lamentable de cette assemblée censée veiller à la bonne gouvernance et à la gestion correcte du pays. Ce comportement consternant fait  comprendre  pourquoi ils sont si faciles à manipuler. Martine Wonner a parfaitement raison, c’est bien une crise « qui vous dépassent », alors que de nombreux citoyens ont compris depuis longtemps que l’incompréhensible gestion de cette crise par l’exécutif doit bien avoir des motifs cachés…

Dans leur ensemble, les députés ont montré ainsi, avec cette crise, les limites manifestes de leurs capacités cérébrales. Nous n’allons pas citer tous les noms, mais certains ont presque atteint le sublime dans leur rôle d’idiot utile. Ils se reconnaîtront…

Des idiots utiles, surtout attachés, non pas au bien commun, mais au pouvoir et à ses multiples avantages. Oui, ce sont bien des idiots utiles, qui n’ont pas du tout compris les enjeux de la crise covidienne, simulacre servant à masquer le plan diabolique des mondialistes et de la finance.

Le point de départ étant à l’automne 2019 l’émergence d’une crise financière colossale, crise, bien plus importante que celle de 2008, totalement cachée à la population, subite, non prévue, par le cartel des financiers, et qui allaient sûrement les ruiner !  C’est alors que par « magie » apparu : Le bon virus au bon moment. À cette occasion, les mondialistes qui manœuvraient et complotaient en coulisse depuis de nombreuses années pour prendre le pouvoir absolu en ont profité pour lancer avec précipitation l’Agenda 2030 des Nations Unies, https://lilianeheldkhawam.com/2020/09/25/une-constitution-universelle-pour-un-etat-global-et-financiarise-sous-les-couleurs-de-lagenda-2030/#more-51763. Ceci est la version complète et commentée par Liliane Held-Khawam et non pas celles, expurgées, mises en place sur les différents sites officiels de l’ONU et ses comparses. Rappelons ici que l’OMS dépend de l’ONU et est financée en grande partie par des fonds privés, dont le principal donateur est la Fondation Bill et Melinda Gates.

Pour ne pas manquer leur coup, cette mafia a de très nombreux comparses comme le Forum de Davos, le FMI, la Banque centrale européenne… L’asservissement par la dette est leur arme principale suivie de près par leur soi-disant vaccin. En prenant le contrôle des républiques, des états, des populations, cette élite autoproclamée veut recréer le système des castes[2] et ainsi avoir de multiples larbins à son service.
 
Les députés l’ont-ils compris ? Aussi, que conclure de cette débâcle parlementaire ?


Notes

[1] https://nouveau-monde.ca/fr/celui-qui-ne-fait-pas-la-difference-entre-le-bien-et-le-mal-nest-pas-un-homme/
[2] https://nouveau-monde.ca/fr/proprietaires-et-proletaires-meme-combat/




La pandémie de coronavirus COVID-19: Le vrai problème est « l’Agenda ID2020 »

[Source : Mondialisation.ca]

Par Peter Koenig

La pandémie de coronavirus COVID-19: Le vrai danger est « l’Agenda ID2020 »

[Mise à jour : 2 février 2021]

Qu’est-ce que la fameuse ID2020 ? Il s’agit d’une alliance de partenaires public-privé, dont des agences des Nations unies et la société civile. Il s’agit d’un programme d’identification électronique qui utilise la vaccination généralisée comme plateforme pour l’identité numérique.

Il semble que plus on écrit sur les causes du Coronavirus, plus les analyses écrites sont éclipsées par une propagande et un battage publicitaire alarmistes. Les questions pour la vérité et les arguments pour savoir où chercher les origines et comment le virus peut s’être propagé et comment le combattre, se perdent dans le bruit du chaos gratuit. Mais n’est-ce pas ce que veulent les « Black Men » [hommes noirs] qui sont à l’origine de cette pandémie prévue – le chaos, la panique, le désespoir, entraînant une vulnérabilité humaine – un peuple qui devient une proie facile pour la manipulation ?

Aujourd’hui, l’OMS a déclaré le coronavirus COVID-19 « pandémie » – alors qu’il n’y a pas la moindre trace de pandémie. Une pandémie peut être la condition, lorsque le taux de mortalité par infection atteint plus de 12%. En Europe, le taux de mortalité est d’environ 0,4 %, voire moins. Sauf en Italie, qui est un cas particulier, où le pic du taux de mortalité a été de 6 % (voir ci-dessous pour une analyse plus approfondie).

Tweet :

   « L’OMS a évalué cette épidémie 24 heures sur 24 et nous sommes profondément préoccupés à la fois par les niveaux alarmants de propagation et de gravité, et par les niveaux alarmants d’inaction »-@DrTedros #COVID19

    Organisation mondiale de la santé (OMS)

    « Nous avons donc fait l’évaluation que #COVID19 peut être caractérisé comme une pandémie »-@DrTedros #coronavirus

La Chine, où le taux de mortalité a culminé il y a quelques semaines seulement à environ 3 %, est revenu à 0,7 % – et est en rapide déclin, alors que la Chine prend le contrôle total de la maladie – et cela à l’aide d’un médicament dont on ne parle pas, développé il y a 39 ans par Cuba, appelé « Interféron Alpha 2B (IFNrec) », très efficace pour lutter contre les virus et autres maladies, mais qui n’est pas connu et utilisé dans le monde, car les États-Unis, sous l’embargo illégal de Cuba, n’autorisent pas la commercialisation du médicament au niveau international.

L’OMS a très probablement reçu des ordres « d’en haut », de ceux qui gèrent également Trump et des « dirigeants » (sic) de l’Union européenne et de ses pays membres, ceux qui visent à contrôler le monde par la force – l’Ordre Mondial Unique.

Ce projet est en cours d’élaboration depuis des années. La décision finale d’aller de l’avant MAINTENANT a été prise en janvier 2020 au Forum économique mondial (FEM) de Davos – à huis clos, bien sûr. Les Gates, GAVI (une association de produits pharmaceutiques promouvant la vaccination), Rockefellers, Rothschilds et autres, sont tous derrière cette décision – la mise en œuvre de l’Agenda ID2020 – voir ci-dessous.

Après la déclaration officielle de la pandémie, l’étape suivante peut être – également sur recommandation de l’OMS ou de certains pays – la « vaccination forcée », sous surveillance policière et/ou militaire. Ceux qui refusent peuvent être sanctionnés (amendes et/ou prison – et vaccination forcée tout de même).

Si une vaccination forcée est effectivement prévue, une autre aubaine pour les grandes entreprises pharmaceutiques, les gens ne savent pas vraiment quel type de cocktail sera utilisé pour le vaccin, peut-être un vaccin à action lente, qui ne fera effet que dans quelques années, ou une maladie qui ne touchera que la génération suivante, ou un agent débilitant du cerveau, ou un gène qui rend les femmes stériles… tout est possible, toujours dans le but de contrôler et de réduire complètement la population. Dans quelques années, on ne saura plus, bien sûr, d’où vient la maladie. C’est le niveau de technologie qu’ont atteint nos laboratoires de guerre biologique (États-Unis, Royaume-Uni, Israël, Canada, Australie…).

Une autre hypothèse, pour l’instant seulement une hypothèse, mais une hypothèse réaliste, est qu’en même temps que la vaccination – si ce n’est pas avec celle-ci, alors peut-être avec une autre, une nanopuce pourrait être injectée, inconnue de la personne vaccinée. La puce peut être chargée à distance avec toutes vos données personnelles, y compris vos comptes bancaires – l’argent numérique. Oui, l’argent numérique, c’est ce qu’ « ils » visent. Vous n’avez donc plus vraiment de contrôle sur votre santé et vos autres données intimes, mais aussi sur vos revenus et vos dépenses. Votre argent pourrait être bloqué ou retiré, en guise de « sanction » pour mauvaise conduite, pour avoir nagé à contre-courant. Vous pourriez devenir un simple esclave des maîtres. En comparaison, la féodalité peut apparaître comme une promenade de santé.

Ce n’est pas pour rien que le Dr Tedros, DG de l’OMS, a déclaré il y a quelques jours que nous devons passer à l’argent numérique, car le papier et la monnaie physique peuvent propager des maladies, en particulier des maladies endémiques, comme le coronavirus. Un précurseur pour les choses à venir ? – Ou pour des choses déjà présentes ? – Dans de nombreux pays scandinaves, l’argent liquide est largement interdit et même une barre de chocolat ne peut être payée que par voie électronique.

Nous nous dirigeons vers un état totalitaire du monde. Cela fait partie de l’Agenda ID2020 – et de ces mesures à mettre en œuvre maintenant – préparé depuis longtemps, notamment par la simulation informatique de coronavirus à Johns Hopkins à Baltimore le 18 octobre 2019, parrainée par le WEF et la Fondation Bill et Melinda Gates.

Bill Gates, l’un des principaux défenseurs de la vaccination pour tous, en particulier en Afrique, est également un grand défenseur de la réduction de la population. La réduction de la population fait partie des objectifs de l’élite au sein du WEF, des Rockefeller, des Rothschild, des Morgen – et de quelques autres. L’objectif : moins de personnes (une petite élite) peuvent vivre plus longtemps et mieux avec les ressources réduites et limitées que la Terre Mère offre généreusement.

Cet objectif avait déjà été ouvertement propagé dans les années 60 et 70 par Henry Kissinger, ministre des affaires étrangères de l’administration de Nixon, co-ingénieur de la guerre du Vietnam, et principal responsable du bombardement semi-clandestin du Cambodge, un génocide de millions de civils cambodgiens non armés. En plus du coup d’État organisé par la CIA et Kissinger le 11 septembre 1973 au Chili, qui a tué Salvador Allende, élu démocratiquement, et mis au pouvoir le dictateur militaire Pinochet, Kissinger a commis des crimes de guerre. Aujourd’hui, il est le porte-parole (pour ainsi dire) de Rockefeller et de leur « Bilderberger Society ».

En savoir plus : Plus qu’un simple virus (en anglais)

Deux semaines après la simulation informatique du centre médical Johns Hopkins de Baltimore, dans le Maryland, qui a « produit » (c’est-à-dire simulé) 65 millions de morts ( !), le virus COVID-19 est apparu pour la première fois à Wuhan. Il est maintenant presque certain que le virus a été amené à Wuhan de l’extérieur, très probablement d’un laboratoire de guerre biologique aux États-Unis.

Voir aussi ceci et cela. (en anglais)


Qu’est-ce que la fameuse ID2020 ? Il s’agit d’une alliance de partenaires public-privé, dont des agences des Nations unies et la société civile. Il s’agit d’un programme d’identification électronique qui utilise la vaccination généralisée comme plateforme pour l’identité numérique. Le programme exploite les opérations existantes d’enregistrement des naissances et de vaccination pour fournir aux nouveau-nés une identité numérique portable et persistante liée à la biométrie. La GAVI, l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, s’identifie sur son site internet comme un partenariat mondial pour la santé regroupant des organisations des secteurs public et privé qui se consacrent à la « vaccination pour tous ». La GAVI est soutenue par l’OMS, et il va sans dire que ses principaux partenaires et sponsors sont l’industrie pharmaceutique.

L’Alliance ID2020, lors de son sommet de 2019, intitulé « Rising to the Good ID Challenge », en septembre 2019 à New York, a décidé de déployer son programme en 2020, une décision confirmée par le WEF en janvier 2020 à Davos. Leur programme d’identité numérique sera testé avec le gouvernement du Bangladesh. GAVI, l’Alliance pour les Vaccins, et les « partenaires du monde universitaire et de l’aide humanitaire » (comme ils l’appellent), font partie du parti des pionniers.

Est-ce une coïncidence si ID2020 est mis en place au début de ce que l’OMS appelle une pandémie ? – Ou faut-il une pandémie pour « déployer » les multiples programmes dévastateurs de l’ID2020 ?

Voici ce qu’Anir Chowdhury, conseiller politique du programme du gouvernement du Bangladesh, a à dire :

« Nous mettons en œuvre une approche prospective de l’identité numérique qui donne aux individus le contrôle de leurs propres informations personnelles, tout en s’appuyant sur les systèmes et programmes existants. Le gouvernement du Bangladesh reconnaît que la conception de systèmes d’identité numérique a des implications profondes sur l’accès des individus aux services et aux moyens de subsistance, et nous sommes impatients de faire œuvre de pionnier dans cette approche ».

Wow ! Est-ce que M. Anir Chowdhury sait dans quoi il s’embarque ?

De retour à la pandémie et à la panique. Genève, le siège européen de l »ONU, y compris le siège de l’OMS, est pratiquement abattu. Un peu comme le confinement qui a commencé à Venise et qui s’est ensuite étendu au nord de l’Italie jusqu’à il y a quelques jours – et maintenant le verrouillage couvre toute l’Italie. Un verrouillage similaire pourrait bientôt être adopté par la France – et d’autres États vassaux européens de l’empire anglo-sioniste.

De nombreux mémorandums de différentes agences de l’ONU à Genève, dont le contenu est similaire à celui de la panique, circulent. Leur message clé est le suivant : annulez tous les voyages en mission, tous les événements à Genève, les visites au Palais des Nations, à la cathédrale de Genève, aux autres monuments et aux musées. Selon les dernières directives, de nombreuses agences demandent à leur personnel de travailler à domicile et de ne pas risquer d’être contaminé par les transports publics.

Cette ambiance de panique et de peur – dépasse tout sens de la réalité, alors que la vérité n’a pas d’importance. Les gens ne peuvent même plus penser aux causes et à ce qui peut se cacher derrière. Personne ne vous croit (plus), quand vous faites référence à l’événement 201, la simulation du coronavirus, les Jeux militaires de Wuhan, la fermeture le 7 août dernier du laboratoire de guerre biologique de haute sécurité à Fort Detrick, dans le Maryland…. ce qui aurait pu à un moment donné être une révélation pour beaucoup, aujourd’hui est une pure théorie du complot. Le pouvoir de la propagande. Une puissance déstabilisante – déstabilisant les pays et les gens, détruisant les économies, créant des difficultés pour les gens qui peuvent perdre leur emploi, généralement ceux qui peuvent le moins se le permettre.

Aussi, à cette époque, il devient de plus en plus important de rappeler aux gens que l’épidémie en Chine visait le génome chinois. Ce dernier a-t-il ensuite muté pour transgresser les « frontières » de l’ADN chinois ? Quand cela s’est-il produit, si c’est le cas ? Parce qu’au début, il était clair que même les victimes infectées dans d’autres parties du monde, étaient à 99,9% d’origine chinoise.

Ce qui s’est passé plus tard, lorsque le virus s’est propagé en Italie et en Iran, est une autre question, et ouvre la voie à un certain nombre de spéculations.

(1) Différentes souches du virus ont circulé successivement – de manière à déstabiliser les pays du monde entier et à confondre la population et les médias, de sorte que personne, surtout parmi les plus importants, ne puisse conclure que la première souche visait la Chine dans une guerre biologique.

(2) En Iran, je soupçonne fortement que le virus était une forme améliorée du MERS (Middle East Respiratory Syndrome, d’origine humaine, apparu en premier en Arabie Saoudite en 2012, dirigé vers le génome arabe) – qui a été d’une manière ou d’une autre introduit dans les cercles gouvernementaux (par aérosol ?) – dans le but de « changer de régime » par COVID19 – et a causé des décès. C’est le vœu pieux de Washington depuis au moins 30 ans.

(3) En Italie – pourquoi l’Italie ? – Peut-être parce que Washington / Bruxelles voulait frapper fort l’Italie pour avoir été officiellement le premier pays à signer un accord « Belt and Road » (BRI) avec la Chine (en fait le premier était la Grèce, mais personne n’est censé savoir que la Chine est venue au secours de la Grèce, détruite par les frères de la Grèce, les membres de l’UE, principalement l’Allemagne et la France).

(4) Le battage médiatique sur le taux élevé de mortalité par infection en Italie, au moment de la rédaction de ce document : 10 149 infections contre 631 décès = taux de mortalité de 6,2 (comparativement à l’Iran : 8042 infections contre 291 décès = taux de mortalité de 3,6). Le taux de mortalité de l’Italie est presque deux fois plus élevé que celui de l’Iran et presque dix fois plus élevé que celui de l’Europe moyenne. (Ces écarts sont-ils le résultat de l’incapacité à établir des données fiables concernant les « infections », voir nos observations concernant l’Italie ci-dessous).

Pourquoi ? – L’Italie a-t-elle été touchée par la panique virale ? Une souche beaucoup plus forte a-t-elle été introduite en Italie ?

La grippe commune en Europe pour la saison 2019 / 2020, a apparemment tué jusqu’à présent environ 16.000 personnes (aux États-Unis, le nombre de décès est, selon le CDC entre 14.000 et 32.000, selon le site web du CDC que vous consultez).

Se pourrait-il que parmi les décès dus au coronavirus italien, il y ait également des victimes communes de la grippe, car les victimes touchées sont pour la plupart des personnes âgées ayant des problèmes respiratoires ? En outre, les symptômes sont très similaires entre le coronavirus et la grippe ordinaire, et personne ne remet en question et ne vérifie le récit des autorités officielles ?

Peut-être que toutes les souches de coronavirus ne proviennent pas du même laboratoire. Un journaliste berlinois d’origine ukrainienne m’a dit ce matin que l’Ukraine abrite quelque cinq laboratoires américains de haute sécurité spécialisés dans la guerre biologique. Ils testent régulièrement de nouveaux virus sur la population – pourtant, lorsque d’étranges maladies apparaissent dans les environs des laboratoires, personne n’est autorisé à en parler. Quelque chose de similaire, dit-elle, se passe en Géorgie, où il y a encore plus de laboratoires de guerre biologique du Pentagone et de la CIA, et où des maladies nouvelles et étranges se déclarent.

Tout cela rend le tableau composite encore plus compliqué. Le plus important, c’est que ce super battage est motivé par le profit, la recherche du profit instantané, des bénéfices instantanés de la souffrance des gens. Cette panique est cent fois plus importante que ce qu’elle vaut. Ce que ces caïds du monde souterrain, qui prétendent diriger le monde supérieur, ont peut-être mal calculé, c’est que dans le monde globalisé et largement externalisé d’aujourd’hui, l’Occident dépend massivement de la chaîne d’approvisionnement de la Chine, pour les biens de consommation et les marchandises intermédiaires – et, avant tout, pour les médicaments et les équipements médicaux. Au moins 80 % des médicaments ou des ingrédients pour les médicaments, ainsi que pour les équipements médicaux, proviennent de Chine. La dépendance de la Chine occidentale en matière d’antibiotiques est encore plus élevée, soit environ 90 %.  Les effets potentiels sur la santé sont dévastateurs.

Au plus fort de l’épidémie de COVID-19, l’appareil de production de la Chine pour tout était presque à l’arrêt. Pour les livraisons qui étaient encore effectuées, les navires de marchandises étaient régulièrement et catégoriquement refoulés de nombreux ports du monde entier. Ainsi, l’Occident s’est mis en mode pénurie de tout en menant une « guerre économique » de facto contre la Chine. Combien de temps cela va-t-il durer ? – Personne ne le sait, mais l’économie chinoise, qui était en baisse de moitié environ, a rapidement retrouvé plus de 80 % de ce qu’elle était avant que le coronavirus ne frappe. Combien de temps cela durera-t-il pour rattraper le retard accumulé ?

Qu’est-ce qui se cache derrière tout cela ? – Une répression totale avec une panique artificiellement induite au point que les gens crient « au secours, donnez-nous des vaccins, affichez police et armée pour notre sécurité » – ou même si le désespoir du public ne va pas aussi loin, il serait facile pour les autorités européennes et américaines d’imposer une phase de siège militaire pour « la protection de la santé du peuple ». En fait, le CDC (Center for Disease Control d’Atlanta) a déjà élaboré des directives dictatoriales et sévères pour une « urgence sanitaire ».

Outre la vaccination forcée, qui sait ce que contiendrait le cocktail de « mini-maladies » injecté, et quels pourraient être leurs effets à long terme. Comme ceux des OGM, où toutes sortes de germes pourraient être insérés sans que nous, les gens du commun, le sachions ?

Il se peut en effet que nous ne soyons qu’au début de la mise en œuvre de l’ID2020 – qui comprend la vaccination forcée, la réduction de la population et le contrôle numérique total de tout le monde – sur la voie d’un ordre mondial unique – et de l’hégémonie financière mondiale – la domination du spectre complet, comme le PNAC (Plan pour un nouveau siècle américain) aime l’appeler.

Une aubaine pour la Chine. La Chine a été délibérément ciblée pour la « destruction économique », en raison de son économie en rapide progression, une économie qui dépassera bientôt celle de l’hégémonie actuelle, les États-Unis d’Amérique, et en raison de la forte monnaie chinoise, le yuan, qui pourrait également dépasser le dollar en tant que principale monnaie de réserve mondiale.

Ces deux événements signifieraient la fin de la domination des États-Unis sur le monde. La maladie du coronavirus, qui sévit maintenant dans plus de 80 pays, a fait chuter les marchés boursiers, une baisse d’au moins 20 % au cours des dernières semaines – et une hausse ; les conséquences redoutées du virus d’un ralentissement économique, voire d’une récession, ont fait chuter les prix de l’essence en deux semaines environ, presque de moitié. Toutefois, sans l’intervention de la banque centrale chinoise, la valeur du yuan par rapport au dollar a été plutôt stable, à environ 7 yuans pour un dollar. Cela signifie que l’économie chinoise, malgré COVID-19, bénéficie encore d’une grande confiance dans le monde entier.

Conseil à la Chine : achetez toutes les actions d’entreprises américaines et européennes que vous pouvez au prix le plus bas du moment sur les marchés boursiers qui se sont effondrés d’un cinquième ou plus, et achetez beaucoup de contrats à terme sur le pétrole. Lorsque les prix se redresseront, vous aurez non seulement gagné des milliards, voire des billions, en Occident, mais vous pourrez également posséder ou détenir des quantités importantes d’actions de la plupart des plus grandes entreprises américaines et européennes, ce qui vous permettra de les aider à décider de leurs projets futurs.

Il y a cependant une petite lueur d’espoir qui oscille à l’horizon plein de nuages sombres. Il pourrait s’agir miraculeusement d’un réveil de la conscience d’une masse critique qui pourrait mettre fin à tout cela. Bien que nous soyons loin d’un tel miracle, quelque part dans un coin caché de notre cerveau, il nous reste à tous une étincelle de conscience. Nous avons la capacité spirituelle d’abandonner la voie du désastre du capitalisme néolibéral occidental et d’épouser à la place la solidarité, la compassion et l’amour les uns pour les autres et pour notre société. C’est peut-être la seule façon de sortir de l’impasse et de la fatalité de la cupidité égocentrique occidentale.

Peter Koenig


Article original en anglais :

The Coronavirus COVID-19 Pandemic: The Real Danger is “Agenda ID2020”, publié le 12 mars 2020

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca


[À propos de l’auteur]

Peter Koenig est un économiste et analyste géopolitique. Il est également spécialiste des ressources en eau et de l’environnement. Il a travaillé pendant plus de 30 ans à la Banque mondiale et à l’Organisation mondiale de la santé dans le monde entier, y compris en Palestine, dans les domaines de l’environnement et de l’eau. Il donne des conférences dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour Global Research, ICH, RT, Sputnik, PressTV, The 21st Century, Greanville Post, Defend Democracy Press, TeleSUR, The Saker Blog, le New Eastern Outlook (NEO) et d’autres sites Internet. Il est l’auteur de Implosion – Un thriller économique sur la guerre, la destruction de l’environnement et la cupidité des entreprises – une fiction basée sur des faits et sur 30 ans d’expérience de la Banque mondiale dans le monde entier. Il est également co-auteur de The World Order and Revolution ! – Essais de la Résistance. Il est associé de recherche au Centre de recherche sur la mondialisation.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Peter Koenig, Mondialisation.ca, 2021




Le Témoin* Trump ressuscitera-t-il ?

Par Joseph Stroberg

[Source : Michelle d’Astier de la Vigerie]

Lettre de Donald Trump après l’Acquittement du Second Impeachment. USA, 14/02/2021

« Je l’échangerai bien contre Macron et consorts. Pas vous ? »

Michelle d’Astier de la Vigerie


[Source : David Frenkel]

Le Parti Démocrate américain n’est pas au bout de ses peines

Ceux qui chantent sur tous les toits que les accusations de fraude électorale contre les démocrates qui ont été engagées devant les tribunaux par Donald Trump ont été rejetées doivent déchanter. Matthew Vadum, dans un article écrit pour The Epoch Times affirme que deux tiers des accusations de fraude électorale engagées contre le Parti démocrate ont été gagnées par l’ex-président américain. En effet, sur 81 accusations 11 ont été retirées ou regroupées et 23 ont été rejetées. Sur les 47 poursuites restantes, 22 ont été finalisées après que le tribunal ait entendu les arguments, examiné les preuves, puis rendu une décision. Sur ces 22 décisions, M. Trump ou les Républicains en ont gagné 15 et perdu 7. Il reste encore 25 accusations qui n’ont pas encore été définitivement tranchées.

(Suite sur https://www.theepochtimes.com/trump-won-two-thirds-of-election-lawsuits-where-merits-considered_3688543.html).

Par ailleurs, l’ancien directeur par intérim du renseignement national, Richard Grenell, a déclaré à Newsmax TV que l’ancien président Donald Trump est désormais le chef de facto du Parti républicain voir https://www.newsweek.com/trump-does-want-run-again-says-former-acting-intelligence-chief-richard-grenell-1564007. La commedia dell’arte qui s’est jouée au Sénat pour destituer une troisième fois Donald Trump masque l’impuissance du Parti démocrate à venir à bout d’un homme avec qui ils auront encore à découdre, car il n’est pas mort, tant s’en faut.

Rappelons aussi au Parti démocrate qui prétend que Trump a été l’incitateur des violences au Capitole, et dont la destitution pour ce motif a échoué, que

  • Le FBI a récemment déclaré avoir les preuves que des groupes d’extrême droite avaient prévu de longue date d’intervenir au capitole le 6 janvier, ce qui innocente le président, accusé d’avoir incité l’insurrection lors de son discours.
  • Le discours du président l’innocente aussi : d’une part, il est protégé par le premier amendement, de plus, Trump avait clairement appelé à manifester pacifiquement, et enfin, un examen chronologique montre que les personnes qui ont écouté son discours n’avaient pas le temps matériel de se rendre au capitole quand l’émeute a éclaté : les émeutiers ne pouvaient pas à la fois avoir assisté au discours du président et envahi le capitole.
  • Le directeur de la police du capitole a témoigné devant une commission du sénat qu’elle avait été informée quelques jours avant le 6 janvier que des événements violents se préparaient, et elle a reconnu avoir sous-estimé la préparation de ses équipes. Trump ne peut donc pas être responsable le 6 janvier, d’incidents décidés avant cette date.

David Frenkel


[*] Voir : Les deux témoins.

Par rapport au contenu de l’article sur les deux témoins, on peut ajouter que Trump a témoigné de la profonde corruption politique aux États-Unis et conséquemment en Europe et dans le reste du monde. Il a permis de révéler au monde les « Fake News » (fausses nouvelles) des médias dominants, l’existence d’un « Deep State » (État profond), et finalement le travail réalisé depuis des décennies par de nombreux lanceurs d’alerte et autres « complotistes et conspirationnistes » dans de nombreux pays. Il participe pleinement à la Révélation de ce qui était caché jusqu’à une époque récente.

L’époque actuelle est celle de la confusion et de l’inversion complète des valeurs et des concepts, époque qui avait été annoncée depuis deux mille ans par le Christ.

La véritable Église n’est pas constituée de pierres, mais de chair, de sang, et surtout d’esprit. Elle n’est pas limitée aux catholicismes, au judaïsme, aux diverses formes de protestantisme, au bouddhisme, etc., mais est constituée par les millions de justes qui ont à cœur le bien des êtres humains, des animaux, des végétaux et de la planète entière. Elle n’est pas réservée à ceux qui se réfugient dans les églises, les monastères, les chapelles et les autres temples matériels, dans l’espoir d’être « sauvés ». Elle accueille tous ceux qui sont animés par l’amour du prochain, par le respect des autres et des lois de la nature et de la vie. Elle ne nous demande pas d’être parfaits, mais d’avoir l’humilité de reconnaître nos imperfections, nos fautes et nos erreurs, car si nous sommes à l’image du divin, nous ne sommes pas nous-mêmes des dieux et encore moins la Cause créatrice de l’Univers.

Chaque fois que l’Homme s’est pris pour Dieu, comme c’est le cas particulièrement de nos jours, où il se place au centre ou au-dessus de la Création universelle, croyant que par sa science matérialiste il pourra rivaliser avec la nature ou la soumettre à sa volonté (voir La religion de l’Antéchrist), il s’en suit une période de chaos. La chute de Babel n’a pas suffi. L’Humanité devra connaître la chute du Nouvel Ordre Mondial et tous les événements qui vont y conduire.




Obama/Biden 152 milliards $ à l’Iran pour couvrir les décès de la SEAL TEAM 6

[Source : Profession Gendarme]

[Source photo : War History Online]

Obama/Biden 152 milliards $ à l’Iran pour couvrir les décès de la SEAL TEAM 6 (ST-6)



Travail effectué avec l’aide de Shining Soul, un admin de la chaine.
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=3QF1JtpVPbs
https://puresocial.tv/benghazi-bombshell-exclusive/

Chantage et extorsion au plus haut niveau impliquant Oussama Ben Laden, Barack Obama, Joe Biden et Hillary Clinton.

Interview complète sur le chantage/extorsion de 152 milliards de dollars US envoyés à l’Iran pour couvrir les décès de la SEAL TEAM 6 (ST-6) par l’administration Obama/Biden.
Allen Harrow Parrot (dénonciateur de la CIA) raconte à Charles Woods (père de Tyrone Woods tué à Benghazi) que Obama et Biden ont envoyé à l’Iran 152 milliards de dollars pour couvrir les décès de la SEAL TEAM 6 (ST-6).

M. Allen a déclaré que toutes les preuves sortiront : documents et audio.
https://twitter.com/Annakhait/status/1315391500155523084

https://www.pfhub.com/breaking-joe-bidens-152-billion-dollar-benghazi-coverup/https://bbs.wenxuecity.com/currentevent/2294836.htmlhttps://www.investmentwatchblog.com/obidens-150-billion-payment-to-iran-was-to-coverup-seal-team-6-deaths/https://fr.wikipedia.org/wiki/SEAL_Team_Six

Source : Odysee

A voir également :

Des enregistrements explosifs liés au scandale Benghazi en phase de divulgation

https://www.youtube.com/embed/D0OE1nGwujg

La Croix du Sud  36,8 k abonnés

Source : Youtube




La Maladie du Magicien Macron

[Source et auteur : Réarmer l’intelligence ! – Le Blogue d’Arnaud Upinsky]

Chaque tour de magie est constitué de trois parties ou de trois actes. On appelle premier acte « le pacte ». Le magicien vous montre une chose ordinaire. Le deuxième acte s’appelle « l’effet ». Le magicien prend la chose ordinaire et lui fait faire quelque chose d’extraordinaire. Mais vous n’êtes pas encore prêt à applaudir par ce que faire disparaitre une chose n’est pas suffisante, il faut aussi la faire réapparaitre. Vous cherchez alors la clé du mystère, mais vous ne la trouverez pas parce que vous ne la cherchez pas vraiment, vous ne voulez pas réellement la connaitre. Vous voulez être mystifié.

Réplique du film Le prestige]

La Maladie du magicien Macron, c’est le cadeau de Noël pour en finir avec le cauchemar du confinement et de l’attente du Vaccin sans fin.

LA FIN DU CAUCHEMAR ! Français , « Emprisonner, piquer, vacciner ! » Le confinement vaccinal, c’est le chantage consistant à vous dire : « Tant que les Français ne seront pas vaccinés, ils resteront emprisonnés, soumettez-vous, il n’y a pas d’autre solution ! » Tel est le monstrueux mensonge d’État qui nous assassine ! C’est ce que Macron nous a appris lui-même dans sa vidéo sur son état de santé du 18 décembre qui invalide toute sa politique de gestion mathématique du confinement : « Tester, tracer, isoler » en attente de la piqûre magique du miraculeux vaccin ! Après la « Réponse de la Nation au Président de la République », du 28 avril 2020, lui intimant l’ordre de reconnaître et de généraliser sans délai « l’existence » d’un « traitement » du coronavirus ! Après, le 1er novembre, le « J’accuse de la Toussaint », du « pire crime de l’histoire de France », voici enfin la « fin du cauchemar », comme par Magie, que nous annonce Arnaud Upinsky si nous suivons sa « Méthode » d’élucidation, pour triompher de ce fol aveuglement qui conduit les Français à l’abîme :

  1. Le Président Macron agit en Magicien, et chaque tour de magie se joue en trois actes.
  2. Comment la solution de sortie du confinement est actée — et non contestée — depuis 28 avril 2020.
  3. À l’annonce d’une mutation du vaccin et d’une troisième vague, la situation actuelle n’est plus supportable.
  4. Français, ce que vous avez à juger : une Monstruosité entre deux infinis.
  5. Les 10 clefs de la maladie de Macron : exactement l’inverse de sa politique.
  6. L’antidote médical des Épidémies est connu depuis 2400 ans, sa négation révèle le combat du « Complotisme d’État » du Président Macron contre la Science.
  7. La politique du Président Macron fait exactement l’inverse des trois M ( Maladie, Malade, Médecin) structurant le triangle de la science médicale d’Hippocrate : c’est la preuve intentionnelle du nuire.
  8. Quel Avenir ? « Le microbe n’est rien, le terrain est tout ».

La solution est dans l’exacte inversion de la politique de « Négationnisme présidentiel » du traitement dont la surmortalité des plus faibles, la destruction des biens et le massacre du modèle français découlent en faisant participer les Français à leurs propres morts !


[Source : FranceSoir]

Arnaud Upinsky au Défi de la vérité

https://youtu.be/a9RNCF1Iw48

Appel aux Guerriers – Réarmez votre Intelligence


[Voir aussi :


À propos de l’auteur

« L’orateur mentionne le plan des 3D Debility, dread, dependency, au moment où sort en France le projet de loi 4D « décentralisation, différenciation, déconcentration, décomplexification »…

Arnaud-Aaron Upinsky est le nom de plume de Henri Hedde d’Entremont, essayiste français, né en 1944. 

Ses textes portent sur l’étude du pouvoir du langage dans divers domaines (sciences, art, littérature), sur des thèmes politiques (opposition au traité de Maastricht), culturel (opposition à une exposition de Jeff Koons, puis de Takashi Murakami au château de Versailles en 2010), ainsi que sur l’authenticité du linceul de Turin dans les années 1990. »

Jean-Pierre Auffret, ingénieur Arts et Métiers




Le complot des multi-milliardaires

[Source : Entre la Plume et l’Enclume]

Par Israel Shamir

Les millionnaires veulent faire de l’argent. Les milliardaires veulent faire l’histoire. Nous pouvons ajouter que les multi-milliardaires vont plus loin : ils veulent que l’humanité s’adapte à leurs besoins et à leurs souhaits. Quant aux personnes qui contrôlent des milliards, eh bien, elles se soucient de nos souhaits autant que nous nous soucions des fourmis en balayant le jardin. Nous n’employons pas de fourmicide tant que les fourmilières n’empiètent pas sur nos plates-bandes, mais nous n’hésitons pas à le faire si nous le jugeons nécessaire. L’humanité a croisé de nombreux mégalomanes. Certains d’entre eux avaient beaucoup de pouvoir. Gengis Khan en était un. Cependant, ils étaient toujours limités territorialement. Le puissant Gengis pouvait faire trembler la terre jusqu’à Rome, mais les Anglais et les Français n’avaient pas à se soucier de la montée de l’empire mongol. Les nouveaux super-tycoons n’ont pas de telles limites. La mondialisation leur a permis de sortir des sentiers battus. Leurs mouvements avaient été depuis longtemps anticipés par le cinéma, le monde des rêves. Comme les rêves permettent à un psychologue de se pencher sur les désirs et les craintes de l’homme, le cinéma offre des aperçus sur l’ego collectif de l’humanité. Que craignions-nous dans les années 70, relativement libres ?

Le méchant classique des années 70 et 80 était le magnat du mal. James Bond s’attaquait à certains d’entre eux. Retrouvez Hugo Drax de Moonraker, ou Karl Stromberg de L’espion qui m’aimait ; ces types étaient prêts à détruire l’humanité pour la remplacer par une meilleure version. Stromberg prévoyait de déclencher une guerre nucléaire mondiale et d’y survivre sous l’eau. Drax avait l’intention d’empoisonner l’humanité avec son gaz mortel et de repeupler le monde avec ses nouveaux élus. Encore un, Wynter, le super-vilain des Avengers, joué par Sean Connery. Il contrôlait la météo mondiale et pouvait nous éliminer tous par des ouragans et des tsunamis.

Avant les magnats, lorsque la guerre froide faisait rage, le méchant était un agent du KGB ou un agent chinois. Lorsque la détente a apaisé les relations entre les blocs, les agents se sont démodés ; plus tard, ce sont les fantastiques méchants de Marvel qui sont devenus à la mode. Mais ces méchants magnats étaient désagréablement proches de la réalité ; et les voilà passés du monde cinématographique à notre réalité.

Le monde dans lequel nous vivons est le monde formaté par les méchants magnats. Ce sont les démiurges modernes, les créateurs maléfiques  selon les gnostiques, une secte primitive qui avait affronté l’Église. Comme les démiurges, ils sont pratiquement omnipotents ; plus forts que l’État. Le gouvernement a besoin de beaucoup de permissions et d’autorisations pour dépenser le moindre centime. Si un centime a été mal dépensé, on entend résonner le terme glauque de « corruption ». La « corruption » est un concept stupide ; en l’appliquant à qui ils veulent, les oligarques ont éliminé la concurrence de l’État, car ils peuvent payer ce qu’ils veulent à qui ils veulent. L’État doit respecter des règles complexes et obscures, alors que les magnats ne connaissent pas de barrières. En conséquence, ils façonnent nos esprits et nos vies, faisant de l’État un pauvre roi légitime parmi des barons autrement riches et puissants.

La crise du Corona est le résultat de leurs manigances. Aujourd’hui, un groupe de scientifiques de l’OMS vient de clore sa tournée d’inspection de quatre semaines à Wuhan pour tenter de découvrir comment le virus s’est retrouvé chez les humains ; certains d’entre eux pensent (comme le président Trump) que le virus s’est échappé du laboratoire de Wuhan. Matt Ridley, du Daily Telegraphconclut son article en analysant leurs découvertes : « Un nombre croissant d’experts de haut niveau [il en fournit la liste] disent qu’une fuite du laboratoire reste une hypothèse scientifique plausible, à examiner ». C’est plutôt improbable, a déclaré l’OMS, mais d’autres explications (pangolins, etc.) frôlent également l’improbable. On peut comprendre que les Chinois soient indignés. Hua Chunying, la porte-parole du ministère des affaires étrangères (l’homologue chinois de Ned Price du département d’État) a rejeté l’idée en disant : « Les États-Unis devraient ouvrir le laboratoire biologique de Fort Detrick et inviter les experts de l’OMS à y effectuer des recherches sur l’origine de la chose aux États-Unis ». Le rapport du Guardian a déclaré qu’elle défendait « une théorie  conspirationniste selon laquelle cela proviendrait d’un laboratoire de l’armée américaine » ; tandis que Mme Hua accusait les États-Unis de répandre « des théories complotistes et des mensonges » en remontant jusqu’à Wuhan. Tout ce que nous disons est le résultat d’une recherche diligente basée sur des faits ; tout ce que vous dites est une théorie complotiste: les représentants des États-Unis et de la Chine souscrivent également à ce mantra.

Notre propre Ron Unz avait fait une excellente analyse de ces accusations et contre-accusations dans son article d’avril 2020. Il faisait remarquer que l’attaque du virus à Wuhan a eu lieu au pire moment et au pire endroit possible pour les Chinois ; par conséquent, une libération accidentelle (ou intentionnelle par les Chinois) est extrêmement improbable. Ron Unz suggèrait qu’il pouvait s’agir d’une attaque d’armes biologiques américaine contre la Chine. Mais les Américains n’ont-ils pas souffert de la maladie ? Si, mais c’est parce que le gouvernement américain est « grotesquement et manifestement incompétent » et qu’il s’attendait probablement à ce qu’une « épidémie massive de coronavirus en Chine ne se propage jamais en Amérique ».

Peut-être, mais il y a une meilleure explication: c’est que certain(s) magnat(s) maléfique(s) ont joué le rôle de Karl Stromberg, celui qui avait l’intention d’atomiser à la fois Moscou et New York, tout en provoquant la guerre et la dévastation du monde entier, comme dans le film de James Bond. Il pourrait s’agir de quelqu’un comme Bill Gates, qui est un important investisseur dans le laboratoire de Wuhan. Un site de vérification des faits avec son langage de fouine a admis que le Labo « avait reçu des fonds de la Fondation Bill & Melinda Gates, mais Bill Gates peut difficilement être appelé un ‘partenaire’ du laboratoire ». Bien sûr, ce n’est pas un partenaire. Juste un investisseur, mais… c’est plus important qu’un partenariat. Et il n’est pas le seul ; d’autres multimilliardaires sont également impliqués dans la recherche biologique, dans la fabrication de vaccins, dans les grandes entreprises pharmaceutiques. « Glaxo, BlackRock et Bill Gates sont tous partenaires, mais pas propriétaires de Pfizer », déclare un autre enquêteur. « En 2015, Anthony Fauci avait effectivement accordé une subvention de 3,7 millions de dollars à l’Institut de virologie de Wuhan, mais pas pour « créer le coronavirus », ajoute un autre site de vérification des faits. Vous n’alliez quand même pas vous attendre à ce que Fauci formule l’objet de sa subvention de manière aussi directe ?

C’est peut-être un travail trop colossal, même pour un magnat diabolique comme Gates. Un complot de plusieurs magnats malfaisants est plus probable. Ensemble, ils pourraient essayer de changer le monde et l’humanité à leur convenance.

Les méchants tycoons auraient pu empoisonner la Chine pendant ses vacances du Nouvel An et faire baisser leur sentiment de supériorité d’un cran ou deux. Ils pourraient avoir importé le virus aux États-Unis pour saper et éliminer Trump, qu’ils détestaient. Ils pourraient avoir empoisonné l’Europe pour l’affaiblir et la rendre plus docile et obéissante à leurs exigences – et pour acheter leurs richesses à bas prix. Le Corona et le confinement ne leur ont pas fait de mal du tout, car ils sont tout naturellement à l’écart des tracas quotidiens de l’homme de la rue.

Les milliardaires contrôlent les médias, nous le savons, et le rôle que les médias ont joué dans la crise de Corona a été énorme. La couverture médiatique de la crise a un énorme coût caché. Essayez donc de publier les informations que vous jugez importantes en première page d’un journal. Cela vous coûtera fort cher. Pourtant, tous les journaux appartenant au bloc des médias des milliardaires, à commencer par le New York Times et en terminant par Haaretz, ont donné au moins un tiers de leur première page aux Corona News chaque jour. Le coût de cette publicité se chiffre en milliards. Saurons-nous un jour qui a payé pour cela ?

Le film de Steven Soderbergh (2011) Contagion prédisait de nombreuses caractéristiques du Covid-19, notamment l’origine du virus. Dans le film, la maladie provient de chauves-souris en Chine et se propage sur les marchés où de la viande de porc contaminée est vendue. Comment Soderbergh (ou son scénariste Scott Z. Burns) pouvait-il savoir huit ans avant l’événement que la contagion devait provenir des chauves-souris chinoises ? Qui le lui avait dit ? Ne peut-on pas supposer qu’il savait quelque chose? Burns a été instruit par des experts de l’OMS, explique le site de CNN. N’est-il pas intéressant que ce même Bill Gates soit un des principaux donateurs de l’OMS ? Est-il totalement impossible que déjà en 2011, des agents de Gates aient commencé à divulguer à Hollywood certains détails du futur virus par l’intermédiaire de leur propre OMS ?

Nos magnats pouvaient forcer un État faible à suivre leurs instructions. Les scientifiques obéissent aux ordres : sinon, pas de subventions, pas de positions. En avril 2020, les scientifiques allemands ont reçu l’ordre « d’instiller la peur du Corona ». Et ils l’ont fait, comme nous l’avons appris cette semaine, en produisant des nombres de morts à la demande.

Il semble que nos tycoons ont tiré le plus grand profit de la crise du Corona. Leurs avoirs ont augmenté de plusieurs milliards, tandis que ceux des classes moyennes ont diminué dans les mêmes proportions. Plus important encore, tous les États ont souffert de la crise ; ils ont contracté des emprunts et des crédits, car ils étaient responsables de la santé de leurs citoyens, tandis que les milliardaires se sont juste bien amusés et ont profité de la situation. C’est pourquoi j’ai tendance à rejeter les poursuites contre les États, qu’il s’agisse des États-Unis ou de la Chine, alors que certains  milliardaires me semblent être les seuls méchants possibles.

Ces milliardaires sont capables d’influencer les gens bien mieux que l’État. Prenons l’exemple de Pierre Omidyar. En plus d’être le propriétaire d’eBay, il est la force derrière des centaines d’ONG. Ses organisations bricolent l’agenda « progressiste » et forment les fantassins du Green Deal, la mouvance écolo officielle. Roslyn Fuller, de Spiked-online, a vérifié la pléthore d’ONG qu’il emploie, et voici le diagramme:

Selon elle, ses ONG et ses organisations caritatives sont « engagées dans l’ingénierie sociale », c’est-à-dire qu’elles utilisent leurs ressources pour modifier artificiellement la structure de la société, afin de la faire correspondre à leurs attentes. En cas de succès, cela équivaudrait à un contournement extrême de la démocratie, par l’utilisation de l’argent non seulement pour gagner des élections, mais aussi pour substituer un contenu payant ou subventionné à un soutien réel, et ainsi faire basculer toute une culture politique dans un sens différent, en amplifiant certaines voix et en en noyant d’autres ».

Pierre Omidyar n’est que l’un des Maîtres du discours, aux côtés du tristement célèbre George Soros. Facebook, Google, Twitter et Amazon sont encore plus puissants. Les milliardaires ont un pouvoir immense et ils décident de ce que nous pouvons ou ne pouvons pas dire et écrire. Pas plus tard que la semaine dernière, Amazon a interdit mon livre Cabbala of Power (La Bataille du Discours), un livre qu’ils vendaient depuis une dizaine d’années. L’inestimable The Unz Review  est interdit sur Facebook et relégué dans l’ombre sur Google. Twitter a débranché le président Trump, montrant ce faisant qui est le vrai patron des États-Unis. Il est probable que presque tous les mouvements décrits comme « gauchistes » de nos jours sont créés par des magnats comme Omidyar ou Soros. La vraie gauche a été laissée pour morte sur le champ de bataille des idées.

Les super-magnats sont directement impliqués dans la crise du Corona, car ses résultats sont bons pour eux. Et cela signifie qu’ils font de nous ce qu’ils veulent et qu’ils ne nous laisseront pas leur échapper. Nous voilà niés, néantisés jusqu’à ce que nous reprenions les rênes, et que nous les réduisions à néant.

Le SAGE, comme l’équipe britannique de gestion de la crise de la Corona s’est nommée de manière plutôt présomptueuse (elle a agréé le chiffre ridicule de Neil Ferguson, celui qui annonçait des millions de morts), a déjà déclaré que les confinements feront partie de la vie des Britanniques pendant des années, vaccin ou pas vaccin. Le Guardian, la Voix des oligarques, se sont gentiment esclaffés, car il n’est pas bon de déclarer ce qui doit arriver tout de suite. Laissez les gens avoir un peu d’espoir, pour qu’ils courent se faire vacciner, et ce n’est qu’après que l’on pourra révéler que, désolés, cela ne sert à rien, il va falloir encore porter un masque et observer la distanciation sociale et, oui, subir encore des confinements: « Il est beaucoup plus facile de suivre les règles si on les considère comme des contraintes temporaires ».

Les plans des comploteurs ne sont pas secrets ; ils ont été décrits par Klaus Schwab dans son livre Le grand Reset. Schwab n’est pas un grand penseur, ce n’est qu’un scientifique médiocre avec seulement quelques publications, et ce n’est même un bon écrivain. Il a dû collaborer avec un journaliste, Thierry Malleret, pour réaliser ce livre. Ce n’est qu’un porte-voix pour les magnats. Mais la question est de savoir s’ils obtiendront ce qu’ils veulent.

Ma réponse préliminaire est non. Nous avons récemment eu un événement important, Davos-2021, le rassemblement en ligne des magnats et de leurs sbires intellectuels. Pour la première fois depuis de nombreuses années, ils ont invité Vladimir Poutine. Le président Xi a prononcé le premier discours. L’idée était de prouver que la Russie et la Chine sont d’accord avec leurs plans. J’étais très inquiet, je dois l’admettre, et le discours du Chinois ne m’a pas calmé (contrairement à notre ami Pepe Escobar qui a fêté son apparition). Oui, Xi a dit que la Chine avancerait à son propre rythme et selon sa propre voie, mais vers les mêmes objectifs. Durable, inclusif, tous les mots utilisés pour nous rappeler à l’ordre étaient là. Je m’attendais à un discours encore pire de la part de Poutine. Pendant des années, il a voulu être invité et coopté par les décideurs occidentaux, et c’était une belle occasion pour lui de sauter dans leur train.

Poutine m’a surpris. Il a catégoriquement refusé l’offre de Schwab et de ses semblables. Il a condamné la manière dont la croissance pré-Covid était générée ces derniers temps, car toute la croissance est allée dans quelques poches profondes. De plus, il a fait remarquer que les magnats du numérique sont dangereux pour le monde. Selon ses propres termes, « les géants technologiques modernes, en particulier les entreprises numériques, sont de facto en concurrence avec les États. De l’avis de ces entreprises, leur monopole est optimal. Peut-être, mais la société se demande si ce monopole répond aux intérêts publics ».

Les magnats ont probablement été stupéfaits. En 2007, à Munich, ils s’étaient moqués de lui. Max Boot, un émigré juif russe, appelait Poutine « le pou qui rugit » et il ajoutait : « dans la rhétorique sinistre et absurde de Poutine, on peut entendre un empire qui se meurt ». Mad Max ne savait pas encore quel était l’empire qui se mourait.

Poutine était censé avoir été amolli par les manifestations pro-Navalny du 23 janvier (le discours de Davos, c’était le 27 janvier), mais il ne l’a pas été. Bien au contraire. Le président russe n’aime pas qu’on le pousse. La manifestation du 31 janvier a été accueillie avec force ; les personnes détenues ont été condamnées à de lourdes amendes (selon les normes russes). Trois diplomates européens ont été expulsés de Russie pour avoir participé à une manifestation. Josep Borrell, un diplomate espagnol et représentant de l’UE, s’est rendu à Moscou et a été durement traité. Lors de la conférence de presse finale, le ministre russe des affaires étrangères, Sergey Lavrov, a déclaré à la presse que la Russie ne considère pas (je répète, pas) l’UE comme un « partenaire fiable ». Les expulsions ont été effectuées en même temps. En outre, Poutine a averti l’Occident que les « sanctions » (actes de guerre économique) pourraient amener la Russie à utiliser la force militaire directe. C’était probablement le premier avertissement de ce type depuis 1968.

Dans le même temps, la Russie a pratiquement mis fin aux restrictions autour du Corona. Des bars et des restaurants sont ouverts pour les fêtards ; les manifestations sportives sont revenues ; les écoles sont ouvertes ; dans certaines régions de Russie, les masques sont devenus « recommandés » au lieu d' »obligatoires ». Les Russes sont désormais autorisés à voyager et à rentrer librement de nombreux pays. Les Russes ont un accès facile à leur vaccin Sputnik-V qui a été jugé par The Lancet comme le meilleur de tous les vaccins Corona existants. Il s’agit d’un coup comparable au premier Spoutnik lancé en 1957, ont déclaré les experts occidentaux. La Russie a donc fait dérailler le Grand Reset.

Cette évolution a provoqué un énorme changement de conscience en Russie. Si jusqu’à présent (du moins depuis 1970), les classes instruites russes avaient tendance à se sentir inférieures à l’Occident, les terres prospères de la liberté, cela a maintenant bien changé. L’un des principaux directeurs de théâtre russes, Constantine Bogomolov, a déclaré que l’Occident est désormais défait. Le politiquement correct obligatoire de l’Occident, son annulation de la culture, son agenouillement et son léchage de bottes de BLM, son culte des transsexuels, sa peur du « harcèlement » et du sexe, son sourire obligatoire, son engouement « Woke », sa peur de la mort (et de la vie !), sont comparables au comportement d’Alex, la victime de la thérapie dans Orange mécanique, a déclaré Bogomolov:

Le jeune homme [Alex] ne se débarrasse pas seulement de son agressivité – il est malade de la musique, il ne peut pas voir une femme nue, le sexe le dégoûte. Et en réponse aux coups, il lèche la botte de l’attaquant. L’Occident moderne est un criminel de ce genre, qui a subi une castration chimique et une lobotomie. D’où ce faux sourire de bonne volonté et d’acceptation totale, figé sur un visage o Occidental. Ce n’est pas le sourire de la Culture. C’est un sourire de dégénérescence.

Et il conclut : L’Occident nous dit : La Russie est à la traîne du progrès. C’est faux. Par hasard, nous nous sommes retrouvés à la remorque d’un train courant à sa perte, nous précipitant tête baissée dans l’enfer de Jérôme Bosch, où nous serons accueillis par des diables souriants, multiculturels et neutres. Il faut maintenant dételer notre wagon du train, faire un signe de croix et commencer à reconstruire notre bonne vieille Europe, l’Europe dont nous avons rêvé. L’Europe qu’ils ont perdue.

Prenez note de son appel à « faire le signe de croix ». À l’Ouest, les églises ont été interdites d’accès, le service interrompu. L’Église anglicane est à l’agonie, l’archevêque de Canterbury célèbre BLM, enlève les statues des églises, accepte tous les édits du SAGE en fermant les églises. Pendant ce temps, les églises russes sont toutes ouvertes et les fidèles se déversent dans leurs cathédrales à chaque fête et chaque dimanche.

Les garçons et les filles russes flirtent les uns avec les autres, sans crainte de MeToo et des accusations de harcèlement. Les cafés russes sont ouverts. Ceux qui le veulent peuvent se battre contre le Covid, ou l’ignorer.

Pour la première fois depuis de nombreuses années, la Russie montre la voie à l’Occident. C’est une bonne chose. Peut-être que l’Occident, après une correction nécessaire depuis longtemps, pourra à nouveau reprendre le pas sur la Russie. Car, même si la Russie avait montré la voie du socialisme à l’Europe, les meilleurs résultats du socialisme ont été obtenus ailleurs, dans le nord de l’Europe. La bonne vieille Europe (et les États-Unis, sa ramification d’outre-mer) sont encore capables de répéter cet exploit et de se débarrasser des magnats comploteurs et de leurs prédications d’amour obligatoire. En ces circonstances, peut-être que l’interdiction de tous les magnats est une bonne idée. Dans le monde meilleur d’avant leur ascension, il n’y avait pas de multimilliardaires. L’histoire n’est pas terminée ; nous entrons dans la partie la plus intéressante de celle-ci. Soyez de bonne humeur !

Joindre Israel Shamir: adam@israelshamir.net

Traduction : Maria Poumier

Original : The Tycoon Plot, by Israel Shamir – The Unz Review




Covid : du mythe aux statistiques, les vérités cachées !

[Source : Anthropo-Logiques]

Par Jean-Dominique Michel

Je n’irai pas par quatre chemins : l’article que je m’apprête à partager avec vous est aussi remarquable qu’explosif ! Il figure au rang de ce que j’ai lu de plus perspicace, rigoureux et éclairant au cours de l’année écoulée.

À partir de sa maîtrise des statistiques ainsi que d’une éthique personnelle et scientifique évidentes, l’auteur extrait des données disponibles certains tenants et aboutissants fondamentaux et occultés de la « crise sanitaire » que nous vivons depuis une année. Et, cela étonnera sans doute peu les lectrices et lecteurs de ce blog, les conclusions de son analyse de haut vol atterrissent à des années-lumière du narratif officiel.

L’auteur est mathématicien et non pas médecin ou chercheur en santé publique. Dans notre mouchoir de poche suisse romand, Fabien Balli Frantz (lui aussi inscrit dans ce domaine d’expertise) a pareillement découvert à partir de sa maîtrise des statistiques des motifs fondamentaux de l’épidémie. Qu’il a fait connaître dans différents articles publiés dans Bon pour la tête, hélas aucunement repris par les médias « mainstream » dont la priorité obsessionnelle paraît être d’affoler la population à tout prix.

On relèvera pareille effondrement chez la Task Force, l’OFSP et les centres hospitalo-universitaires helvétiques. L’indigence de l’analyse et la médiocrité des publications de ces pseudo « centres d’excellence » (en corruption systémique assurément mais au-delà, on ne voit vraiment pas…) détonne et choque, surtout quand on la compare par exemple avec la qualité de l’article que je partage ici.

Le Pr Raoult a mille fois raison de relever qu’il n’y a pratiquement plus aucune science dans les productions des autorités de santé, alors que certaines de celles réalisées à leurs heures perdues par des penseurs compétents et diffusées sur le net surpassent haut la main cette navrante pseudoscience. Pourtant payée — avec largesse — par nos impôts avec des salaires plus que dodus, complétés tant qu’à faire par les contributions de donateurs désintéressés comme un certain « philanthrope » américain, adoré par chez nous, et accessoirement en train de devenir le plus gros propriétaire agricole des États-Unis. Où, nous n’en doutons pas, il s’en donnera à cœur joie avec l’agriculture OGM intensive qui constitue, avec la vaccination (désormais OGM elle aussi) sa principale obsession…

L’auteur a souhaité rester anonyme, choix que je respecte évidemment. Son article est bien sûr plus ardu que ce dont on a l’habitude, mais reste remarquablement agréable à lire. C’est un autre talent, lui aussi rare, que de savoir restituer clairement le fruit d’analyses complexes. Le résultat, ici,  est ô combien décoiffant. Et rappelle accessoirement l’importance fondamentale de faire bon usage des données et statistiques.

La presse en a hélas donné un contre-exemple assez lamentable, en combinant l’obsession de l’anecdotique et du spectaculaire avec l’enfumage générique. Ce que l’on a pu constater par exemple sur la page web dédiée aux statistiques Covid de la Tribune de Genève, objectivement une des meilleures et des plus complètes de Suisse, mais dont les données les plus importantes étaient reléguées en toute fin de liste, noyées après des tartines et des tartines de données peu pertinentes.

Maniant l’art de décoder les chiffres et de les interpréter avec pertinence, l’auteur fait émerger des motifs puissants, que je résumerai ici à partir de quelques citations. Avec un préambule épistémologique qui est tout sauf secondaire :

« Nous comprenons aisément le rôle du vieillissement dans l’évolution de la mortalité. Les progrès de la science moderne nous permettent aujourd’hui de savoir que plus on vieillit, plus on a de chances de mourir. [NdNM : avait-on vraiment besoin de la science pour le savoir ?] De plus, en attendant suffisamment longtemps tout le monde finit toujours par décéder. La connaissance du mécanisme sous-jacent à la statistique, c’est-à-dire le rôle des classes d’âges dans la constitution des agrégats statistiques, est l’élément primordial qui permet d’interpréter les résultats quantitatifs. Sans elle nous ne saurions pas quelles sous-populations étudier pour donner du sens aux données. La statistique, malgré les apparences, est incapable de se substituer à la démarche hypothético-déductive exacte qui forme la base de toute méthode scientifique.

En médecine, la primauté de la logique sur les statistiques n’est plus considérée. La médecine basée sur les faits – qu’il vaudrait mieux appeler médecine basée sur les statistiques – a complètement abandonné l’idée de comprendre les mécanismes biologiques avant d’interpréter les données. Ce faisant, elle affirme n’importe quoi et elle le sait. John Ioannidis, professeur de médecine à l’université Stanford, a jeté un pavé dans la mare en publiant en 2005 un article intitulé « Pourquoi la plupart des résultats de recherche scientifique publiés sont faux. » Depuis, la communauté des chercheurs ose avouer son impuissance : le prestigieux journal Nature a publié en 2016 un article signalant l’impossibilité de reproduire des recherches biomédicales majeures pourtant publiées dans les règles de l’art, citant par exemple un taux d’échec ahurissant de 89% en oncologie.

On n’insistera jamais assez sur l’importance des disciplines fondamentales. Accusées d’être inutiles, elles sont pourtant les garde-fous qui permettent de savoir de quoi on parle et de comprendre ce que l’on fait : elles sont la conscience qui manque à la science. L’enseignement scientifique supérieur, quel que soit le pays, ne dispense plus de cours de philosophie ni d’épistémologie à l’attention des scientifiques : ils ne savent plus ce qu’est la science, d’où elle vient ni sur quoi elle s’appuie. Ils sont par la force des choses devenus de simples techniciens ignorant les bases de leur propre discipline. On entend dire partout que la médecine est une science : il n’y a rien de plus faux. La médecine est un art, l’art de soigner dans le but de guérir. Elle s’appuie sur des sciences comme par exemple la biochimie ou la physique de particules ; mais on ne peut pas réduire l’humain qui vient consulter à un ensemble de paramètres conformes. Une thérapie qui soignera l’un tuera peut-être l’autre. Le savoir-faire, le talent et même l’instinct du médecin participent à la qualité des soins tout autant que son savoir technique. Il est une sorte d’ingénieur de la santé ; mais il n’est pas un scientifique. Un mécanicien n’est pas un scientifique ; mais je conseille chaudement à quiconque de ne pas faire réviser sa voiture par un physicien, fût-il détenteur d’un prix Nobel. »

 Ceci posé, les analyses et les résultats s’enchaînent ! Premier constat : la mortalité est dans l’ensemble comparable à celle des épisodes grippaux habituels (une fois pondérée du vieillissement important de la population sous l’effet de la génération des baby-boomers). Avec pourtant la singularité d’une mortalité inhabituellement faible pour les tranches d’âge inférieure à 50 ans et normale au possible jusqu’ à… 80 ans !

Voici par exemple un diagramme présentant les courbes de mortalité (en valeur pour mille) pour les deux catégories « âge inférieur à l’espérance de vie » et « âge supérieur à l’espérance de vie ». Pour faire paniquer la population avec cela et lui imposer des mesures totalitaires et destructrices, il faudrait vraiment se lever de bonne heure…

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L’inconfortable vérité pour l’idéologie (ou l’agenda) totalitaire est que la COVID-19 n’a quasiment pas concerné (en termes de mortalité) les personnes en dessous de l’espérance de vie : il n’y a eu statistiquement aucune différence significative entre mourir de la COVID-19 et mourir de vieillesse.

Déni de soins et mortalité

L’auteur développe ensuite une percutante analyse à partir des données relatives à la prise en charge (hospitalière puisque le rideau des généralistes a été, contrairement à toutes les recommandations en la matière, mis sur le carreau). Pourquoi cela importe-t-il ?

«  De deux choses l’une : on meurt soit à l’hôpital, soit en dehors. Dans le premier cas, c’est le signe que la prise en charge a permis au malade de recevoir des soins. Il est certes mort ; mais bien plus nombreux sont ceux qui survivent. Cependant, dans le second cas, la prise en charge n’a pas été assez efficace pour hospitaliser le malade puis tenter de le sauver. Quand la cause de la mort est rapide, il n’est pas toujours possible d’arriver à temps sur les lieux pour soigner le patient. Mais quand la mort est lente, plusieurs jours à plusieurs semaines comme dans le cas de la COVID-19, la mort en dehors de l’hôpital signifie un abandon de soins. »

Or c’est bel et bien ce paramètre (qui se dégrade régulièrement mais à bas bruit depuis 2014) qui a explosé l’année passée, atteignant :

« (…) des hauteurs himalayennes en 2020. La COVID-19 est nettement visible, non pas en tant que drame sanitaire mais comme un moment de profonde désorganisation du système de santé, incapable de faire accéder aux soins les personnes qui en avaient besoin. »

La prise en soins apparaît en effet, toutes catégories confondues, comme le principal prédicteur de mortalité ! Ce qui nous renvoie incontournablement et à nouveau à la péjoration des capacités hospitalières, particulièrement en soins intensifs, au cours des deux décennies écoulées.

« Les moyens alloués à la santé publique baissent constamment depuis la fin du XXe siècle. La figure 14 et la figure 15 montrent que les hôpitaux publics en France sont en déficit depuis 2006 (à l’exception de 2012) et que leur dette dépasse 50% de leurs ressources stables depuis 2013. Les investissements chutent comme l’illustre la figure 16, malgré l’importante augmentation de la population âgée, la plus fragile. Mais le plus grave est le manque de lits d’hôpitaux, dont le nombre diminue depuis le siècle dernier pour atteindre aujourd’hui moins de 6 lits pour 1000 habitants alors qu’il était de 11 lits en 1980. La figure 17 exhibe cette funeste chute sur la période 1997-2018. Mais la raréfaction des ressources hospitalières a commencé bien avant et elle continue encore en 2021 malgré la COVID-19 qui, paraît-il, aurait révélé le manque criant de lits disponibles dans les services de réanimation. »

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Il y a donc largement de quoi expliquer la hausse des abandons de soins depuis 2014 ainsi que son pic pendant la crise de la COVID-19, en fait principalement un pic de confusion des instances sanitaires.

L’auteur conclut dès lors que les abandons massifs de soins en 2020 ont été le fait d’un affaiblissement généralisé du système de santé publique », ajoutant avec une douce-amère ironie : « quand on ne soigne pas les gens, ils ont tendance à mourir. » Ce qui permet de pondérer et mettre en perspectives les données :

« Pour mesurer la violence relative de la COVID-19 en tant que pathogène, il conviendrait donc de corriger la surmortalité en lui soustrayant le nombre de personnes décédés d’abandon de soins et non pas de la COVID-19.

En appliquant les profils de mortalité des années précédentes à la population de 2020, on découvre que la COVID-19 a une gravité de l’ordre des grippes de 2016 et 2017. Sachant que les années 2018 et 2019 ont été plutôt tranquilles, la conclusion s’impose : la COVID-19 et ses dérivés constituent des maladies de saison dans la norme : elles ne battent aucun record. Le véritable fléau est organisationnel : l’hôpital public est démantelé depuis des années. En 2020, le système a lâché. »

« Quand on tue les gens, ils guérissent beaucoup moins bien. »

Tout le monde se souviendra comment, au moment même où il prohibait d’une manière injustifiée et sans précédent l’hydroxychloroquine, le gouvernement français libéralisait et recommandait la prescription de Rivotril, en particulier dans les Ehpad, aux patients âgés en détresse respiratoire, que l’on soupçonnait d’être atteints du Covid. Si l’affaire a fait couler — à juste titre — beaucoup d’encre, il convient encore de rappeler que « sa notice officielle précise pourtant qu’il n’est absolument pas indiqué dans les cas d’infection par coronavirus. Le Rivotril est uniquement un antiépileptique. »

« Selon la notice de ce produit et les injonctions des autorités de santé, l’état clinique du patient atteint de la COVID-19 ne devrait donc jamais justifier l’injection de Rivotril, bien au contraire : son utilisation dans les cas de détresse respiratoire relève de la faute médicale grave. La notice précise bien que l’âge avancé est un facteur de risque et que l’insuffisance respiratoire est une contre-indications majeure à son utilisation :

« N’utilisez jamais Rivotril 1 mg/1 ml, solution à diluer en ampoules : Si vous avez une insuffisance respiratoire grave. »

« Ce médicament peut provoquer chez certaines personnes, en particulier chez les enfants et les personnes âgées, des réactions contraires à l’effet recherché. »

La notice du VIDAL précise en outre [22] :

« Il convient d’utiliser la plus faible dose possible chez le sujet âgé. »

Parmi les effets indésirables, on trouve précisément les cas de complications de la COVID-19 :

‒ insuffisance cardiaque (défaillance du cœur), arrêt cardiaque ;

‒ dépression respiratoire (importantes difficultés à respirer), arrêt respiratoire.

Il faut se rendre à l’évidence que le Rivotril est le pire médicament à administrer dans un cas de COVID-19, au point qu’on en vient immédiatement à penser que ses effets indésirables sont en réalité les effets désirés par les rédacteurs du décret du 28 mars 2020. En effet, le Rivotril n’est pas un analgésique. La lettre aux prescripteur précitée insiste sur ce point :

« L’efficacité et la sécurité d’emploi de RIVOTRIL® ne sont en effet pas établies dans le traitement de la douleur (notamment céphalées, douleurs osseuses, neuropathiques, articulaires, analgésie postopératoire), ni dans les indications habituelles des autres benzodiazépines (notamment anxiété et troubles du sommeil). »

Au sens strict, l’utilisation du Rivotril ne relève pas de l’euthanasie car le produit utilisé n’est pas un analgésique. Pire encore, elle a toutes les qualités pour précipiter la mort de ceux à qui on préconise de l’injecter. Enfin, le consentement formel et éclairé du patient ou de sa famille n’est pas requis. Ainsi, en toute rigueur, son administration suivant la note de l’ARS Île-de-France et le décret du 28 mars 2020, en plus de constituer un refus de soins caractérisé, entre dans le champ de l’homicide. »

Une autre donnée choquante émerge de l’analyse de la variation des quantités de Rivotril délivrés non seulement en Ehpad mais aussi, de manière importante, en hôpital !

« L’usage du Rivotril pour euthanasier les patients a eu lieu non seulement hors de l’hôpital mais également à l’hôpital, ce qui jette un doute sur la réalité de la mortalité de la COVID-19 en hôpital, peut-être même supérieur à sa mortalité naturelle, sans prise en charge. Quand un patient est laissé sans soins, il lui reste une chance de guérir par ses propres moyens ; mais si on lui injecte du Rivotril, il a alors la certitude de mourir. Le nombre d’ampoules surnuméraires délivrées à l’occasion de la COVID-19 est de l’ordre de celui des abandons de soins évalués à 29 866. Il faut cependant noter que même en hôpital le Rivotril a été administré : ses morts ne sont pas comptabilisées dans les abandons de soins et viennent donc diminuer encore l’impact réel de la COVID-19 en faisant porter la responsabilité des décès sur des choix funestes de santé publique. »

« Confinez ! » qu’ils disaient 

Mais les choses ne s’arrêtent pas là : ainsi que je l’ai moi-même abondamment souligné depuis mars 2020, les mesures coercitives imposées (au premier rang desquelles le confinement) doivent aussi être questionnées quant à leur impact sur l’épidémie et la mortalité de la Covid !

J’avais vérifié, après que le Pr Goetzsche m’ait mis sur la piste, que la connaissance épidémiologique suggère bel et bien que les virus se propagent d’avantage au sein d’un population confinée. Ce fut également…

« … la conclusion d’une grande étude séro-épidémiologique menée par le Ministère de la santé espagnol en collaboration avec l’Institut de santé Carlos III, les services de santé des communautés autonomes et l’Institut national des statistiques. Les taux de contamination au SARS-CoV-2 ont été mesurés dans différentes catégories de population. Les contaminés ne tombaient par forcément malades ; mais tous ont croisé le virus de manière à développer des anticorps caractéristiques. Les populations actives confinées ont été contaminés par le virus dans une proportion de 6,3%, tandis que les travailleurs l’ont été à 5,3%. La différence est significative ; elle montre que le SARS-CoV-2, à l’instar de la rougeole, est plus virulent dans une population confinée. Nous constatons a posteriori que le confinement des populations accroît la diffusion du virus SARS-CoV-2. »

Une seconde vérification s’offrait par la comparaison entre la France (ayant confiné) et la Suède (qui y a renoncé) :

« Pour savoir si vraiment le confinement a eu un impact sur la dangerosité de la COVID-19, observons la mortalité dans deux pays qui ont adopté des politiques différentes de ce point de vue : la France et la Suède. En effet la Suède est l’un des rares pays européens à avoir refusé de confiner sa population. On ne constate aucune différence significative. »

Après avoir présenté les conclusions comparables de l’étude récente de Ioannidis et Battacharya, l’auteur conclut que :

«  (…) d’un point de vue purement épidémiologique, le confinement semble donc inutile. Mais d’un point de vue politique, il répond aux angoisses habituelles des pouvoirs inquiets. Les techniques efficaces pour contrôler les maladies infectieuses sont toutes fondées sur la séparation des personnes saines et des malades. Le but est de diluer le virus et non pas de le concentrer, ce que font les méthodes agrégatives que sont le confinement et le couvre-feu. Le confinement concentre spatialement les personnes dans leur domicile et le couvre-feu concentre temporellement l’activité dans des tranches horaires rigides. Dans les deux cas, ces démarches concentrent le virus en plaçant les populations dans des situations de promiscuité. Elles répondent à un désir de contrôle politique des populations en soumettant les activités individuelles à l’autorité de l’État ; mais elles n’ont ni a priori, ni a posteriori un quelconque rapport avec la médecine. »

Une analyse, donc, remarquable, et dont les conclusions doivent impérativement être reprises et discutées. Certes, l’auteur me l’a indiqué dans notre échange, il serait possible en reproduisant ses calculs de trouver des chiffres différents en raison des variations induites par les techniques d’interpolation et d’extrapolation des données, mais sans que cela ne change quoi que ce soit dans l’analyse qualitative.

De tels questionnements, avec des propositions d’interprétation divergentes, font et doivent naturellement faire partie du débat scientifique. Or ce qu’il y a de tragique à l’heure actuelle, c’est  d’une part que nous faisons bel et bien face à ce qu’il faut bien appeler une prostitution scientifique massive conduisant des chercheurs à produire des résultats à la demande, comme le diagnostic en a été posé de longue date par les éditeurs de revue scientifique eux-mêmes et comme nous en avons vu à nouveau d’innombrables exemples ; d’autre part qu’il y a actuellement une véritable suppression du débat scientifique, avec des autorités (comme le Conseil scientifique en France ou la Task Force en Suisse) qui édictent des dogmes fumeux et ne reposant sur aucune science solide, qui influencent pourtant mécaniquement les politiques et sont repris comme « vérité » absolue par des médias qui débunkeront ensuite de manière forcenée tout ce qui s’éloigne de cette doxa… J’ai eu l’occasion de le relever à de nombreuses reprises : si un pareil fonctionnement s’était maintenu au cours des siècles écoulés, nous en serions restés à la certitude que la Terre est plate !

La Task Force ose ainsi asséner que le confinement a sauvé des milliers de vies ou que la moitié des contaminations sont le fait de porteurs asymptomatiques sans que cela repose sur quoi que ce soit de sérieux, de solide ou de probant. Ce sont des croyances, à fortes connotations superstitieuses, mais qui constituent une imposture évidente dès lors qu’elles sont assénées comme constituant une réalité « scientifique ».

Ce qui nous ramène, sinon à la prostitution, en tout cas à une dérive très grave et aux conséquences désastreuses sur l’ensemble de la population dont il est essentiel qu’elles trouvent tôt ou tard une traduction pénale.

Pour l’instant c’est avec une joie profonde et une vigoureuse gratitude envers son auteur que je rends disponible sont article en fichier pdf, à télécharger ici.




De l’urgence d’être complotiste

[Source : FranceSoir]

Par Alain Leduc

Quand je me suis aperçu que dans ce pays le simple fait de mettre en doute une information qui ne tire sa légitimité que d’être labellisée « parole officielle » et d’être répétée en boucle dans les médias suffisait à faire de vous un complotiste, j’ai pensé que le mieux était encore d’en devenir un pour de bon.

À moins d’être totalement naïf ou d’être prisonnier d’un système qui vous garantit à la fois le confort de la pensée et la position sociale, qui peut en toute honnêteté se convaincre que, par son ampleur planétaire, la situation actuelle ne soulève pas un minimum de questions ? N’est-il pas normal et légitime de se demander :

Pourquoi une maladie infectieuse qui a perdu beaucoup de sa virulence depuis le printemps 2020 est devenue l’unique sujet de préoccupation du gouvernement et des médias dominants, tandis que les ravages collatéraux de cette crise sont systématiquement laissés aux oubliettes ?

Pourquoi les traitements – efficaces – permettant de guérir du covid ont été dénigrés et même interdits, alors qu’en même temps on prétend, en haut lieu, tout faire pour protéger les plus fragiles ? Pourquoi pas une seule fois un ministre ou un médecin de plateau-télé n’a cru bon de donner aux Français des recommandations pour stimuler leurs défenses immunitaires qui sont tout de même le meilleur rempart contre la maladie ?

Pourquoi une solution aussi hasardeuse que la vaccination de masse (aux conséquences sanitaires parfaitement imprévisibles) est promue au rang de solution miracle, au mépris de toutes les mises en garde émanant de nombreux médecins et chercheurs courageux et indépendants ?

Pourquoi enfin toute pensée, toute réflexion qui se se conforme pas au dogme officiel est systématiquement exclue du champ médiatique, quand elle n’est pas purement et simplement criminalisée ?

Je le répète : si le simple fait de poser ces questions, que tout citoyen est en droit et même en devoir de se poser, est un signe de complotisme, alors c’est que l’heure est venue de revendiquer ce terme et d’en assumer les implications. Car outre qu’il pose les questions qui dérangent, le complotiste a fâcheusement tendance à vouloir trouver des explications et à émettre des hypothèses. Certaines, bien sûr, sont farfelues ; mais on ne doit normalement pas craindre cela quand on est en démocratie ! Cela s’appelle le pluralisme ou encore la liberté d’expression. D’autres, par contre, sont frappées au coin du bon sens, n’en déplaise aux experts patentés  qui se sont arrogé le droit de penser à notre place.

Est-il, par exemple, farfelu ou déraisonnable de penser que les élites qui dominent le monde (grands Etats, GAFA, multinationales, puissances financières) font des projets ? Qu’elles font tout ce qui est en leur pouvoir pour donner au monde et aux populations l’orientation la plus favorable à la pérennisation et au renforcement de leur position dominante ? Et que, ce faisant, la défense de leurs intérêts communs les amène à unir leurs forces au sein d’une gouvernance de plus en plus ouvertement mondialisée ? Ne peut-on pas non plus suggérer que la crise sanitaire et la perspective vaccinale qui l’accompagne sont une remarquable occasion pour ces élites ?

Non, décidément, il n’y a rien d’anormal à faire ce genre d’hypothèses ! Je dirais même que c’est un élément indispensable à toute pensée politique désireuse d’éclairer l’avenir. Les chercheurs le savent bien : c’est en s’appuyant à la fois sur l’analyse des faits et sur des hypothèses qu’on parvient, à force de recoupements et de rapprochements, à identifier des causes et à proposer des explications – et des solutions. Et si l’hypothèse est mauvaise, encore faut-il en apporter la preuve, ce qui ne peut se faire qu’au sein d’un débat public véritablement démocratique.

Personnellement (ici je quitte le plan des faits et des hypothèses déductives pour me risquer à une interprétation), je proposerais, en vertu du principe énoncé par Térence selon lequel « rien de ce qui est humain ne m’est étranger », une lecture simple et psychologique de la situation actuelle. L’argent rend fou, nous rappelle l’adage populaire et, de fait, les hyperpuissants dont je parlais plus haut se sont écartés depuis longtemps de la « voie du milieu » chère à Montaigne, celle qui sert de repère à notre humanité commune. A force de vivre dans un sentiment de puissance quasi illimité, à force de ne rencontrer que des alter egos partageant la même vision du monde, à force de ne voir le reste de l’humanité (soit environ les 99,9% restant) que comme des entités mathématiques malléables à merci, il ont peu à peu perdu le sens de l’humain, le sens de la vie. Ils se sont enfermés dans un fantasme hyper-narcissique qui, du fait même de sa puissance, menace aujourd’hui de nous entraîner tous dans la vision totalitaire d’une humanité En (ordre de) Marche, si, comme l’enfant tyrannique qu’on n’ose jamais contredire, ils ne rencontrent pas rapidement l’opposition intransigeante des forces opposées à cette vision profondément nihiliste de l’existence humaine.

Aussi, être complotiste aujourd’hui ce n’est pas selon moi partir en lutte contre telle ou telle classe, contre telle ou telle oligarchie ; c’est, plus modestement, poursuivre le combat qui sévit, depuis la nuit des temps, au sein de la psyché humaine, entre les forces de la vie qui poussent l’individu à aimer, à entretenir, à cultiver le monde commun et celles de la régression qui cherchent à s’accaparer ce même monde au nom de la prétendue liberté d’un moi élevé au rang d’idole, par ignorance de sa vraie nature. C’est un combat contre ce qu’il faut bien appeler une folie prédatrice, folie d’autant plus dangereuse aujourd’hui qu’elle se dissimule sous le masque à la fois rassurant et séduisant de la rationalité et du progrès techniques.

Alors, au lieu de nous soumettre aveuglément à une parole officielle, dont tout nous dit qu’elle est dictée par des intérêts financiers et politiques qui n’ont strictement rien à voir avec le souci du bien commun, osons être des citoyens libres, osons écouter la petite voix intérieure qui nous met en garde et qui, comme le rappelle Rousseau, est notre meilleur guide pour penser et agir. Soyons enfin comme les insurgés néerlandais du 16ème siècle, traités de « gueux » par les partisans de la tyrannie espagnole et qui ont fait de cette insulte un signe de ralliement. Et si l’histoire des Pays-bas ou la pensée de Rousseau ne suffisent pas, songeons pour finir à l’avertissement de Brecht, ce Discours pour la paix de 1952 qu’on lira peut-être un jour comme un des textes fondateurs du « complotisme mondialisé » :

Disons et redisons ce qui a déjà été dit des milliers de fois, de peur qu’on nous reproche de ne pas l’avoir dit assez !

Répétons les mises en garde, même si elles sont déjà comme de la cendre dans notre bouche !

Car l’humanité est sous la menace de guerres en comparaison desquelles les guerres du passé feront figure de coups d’essai insignifiants et nul doute que ces guerres se produiront si ceux qui qui les préparent au vu et au su de tous n’ont pas les mains brisées.*

*Bertolt Brecht, Rede für den Frieden : « Lasst uns das tausendmal Gesagte immer wieder sagen, damit es nicht einmal zu wenig gesagt wurde ! Lasst uns die Warnungen erneuern, und  wenn sie schon wie Asche in unserem Mund sind ! Denn der Menschheit drohen Kriege, gegen welche die vergangenen wie armselige Versuche sind und sie werden kommen ohne jeden Zweifel, wenn denen, die sie in aller Öffentlichkeit vorbereiten, nicht die Hände zerschlagen werden. »

Alain Leduc, universitaire et citoyen




USA : preuve absolue de la fraude électorale

[Source : Média Zone]

Eric Montana

Par Eric Montana

Ce documentaire de deux heures consacré à la fraude électorale démocrate vient de sortir aux États-Unis… Produit par l’homme d’affaires Mike Lindell, il remet sur le devant de la scène la question de la légitimité de l’élection de Joe Biden.

Ce document va probablement avoir des conséquences inimaginables au fur et à mesure qu’elle sera partagée et que les Américains d’abord, en prendront connaissance, car la fraude électorale qui s’est produite aux États Unis a été décortiquée morceau par morceau.

C’est la plus grande cyber attaque de l’Histoire de l’humanité et les spécialistes de la cyber sécurité ont pu identifier chaque ordinateur ayant été utilisé et à partir de quelle adresse exacte le système informatique a pu être hacké. La Chine y est impliquée pour une très grande part mais 35 autres pays du monde y ont participé.

Ceci étant précisé, il reste à déterminer si c’est le gouvernement chinois et l’ensemble des gouvernements des autres pays qui en sont à l’origine car si tel est le cas, c’est un acte de guerre d’une immense gravité. Les preuves sont là, alignées les unes après les autres. Mais la partie la plus impressionnante démarre à partir de 1h36mn où une spécialiste de la cyber sécurité commente le tableau qui affiche les villes de départ du hacking et les villes américaines visées et touchées.

Le Président Trump a largement emporté cette élection avec plus de 80 millions de voix contre 68 pour Biden. Le basculement des voix en faveur de Biden est détaillé ville par ville, État par État, comté par comté.

Toutes les preuves d’une élection volée figurent dans cette vidéo et il est impossible d’imaginer que les choses en restent là car les 80 millions d’Américains qui ont voté pour Trump et qui se sont fait voler cette victoire, ne resteront pas passifs et indifférents, comme nous Français après l’élection truquée qui a mis Macron au pouvoir.

Ceux qui ont le plus à perdre avec Trump à la présidence, ce ne sont ni les Chinois, ni les Allemands ni les Italiens mais la Cabale internationale et c’est dans cette direction que s’oriente ma réflexion car pour faire du Nouvel Ordre Mondial une réalité tangible, il faut d’abord se débarrasser de Trump qui y est opposé…

Cette vidéo va créer le plus grand buzz auquel on puisse assister et ça, malgré la censure massive de Facebook, Tweeter et YouTube qui ont participé à leur manière à fausser cette élection et qui risquent d’en payer un prix très élevé. Je n’aimerais pas être à la place de Zuckerberg et de Dorsey en ce moment…

Si les militaires américains qui ont juré de défendre la Constitution, interviennent comme cela est annoncé par le Général Flynn, par Steve Pieczenik, par Charles Ward, par Simon Parkes et par Q, notre monde va connaître un bouleversement cataclysmique car même Macron va fuir, et tous les gouvernements corrompus par la Cabale avec lui !

Tous ceux qui de près ou de loin se sont rendus complices de ce crime inimaginable doivent déjà chier dans leur froc. Et si Dieu le veut, la Cabale khazare qui mène ce monde à la ruine depuis près de 250 ans, finira en lambeaux sur les places publiques.

Rothschild se prend pour Dieu mais s’il survit à cet apocalypse qui vient, il finira déchiqueté par les chiens.

Et ce ne sera que justice.






La France en tête du refus de la vaccination

[Source : Nice-Provence Info]

Par Georges Gourdin

Une étude qui semble fiable sur le pourcentage de la population européenne « vaccinée » (nous utilisons les guillemets car il ne s’agit pas d’un vaccin au sens accepté du terme) montre que la France — contrairement aux premières impressions — arrive en tête de ce classement :

Taux vaccination Covid

C’est donc en France que cette opération, dont les modalités sont décidées très antidémocratiquement et de manière opaque dans un but qui n’est pas clair du tout, rencontre le plus de réticence malgré la forte pression médiatico-politique. Ce qui démontre une capacité de résistance chez les Français plus forte que chez leurs voisins européens.

Malgré un matraquage médiatico-politique très oppressif — ou peut-être à cause de ce matraquage médiatico-politique — de plus en plus de Français s’interrogent sur le déroulé des événements.

Ils ont bien compris que la pandémie n’est pas une pandémie

Sans pour autant nier l’existence de la circulation d’un virus grippal, il est clair qu’il n’y a pas de pandémie. Si pandémie il y avait, les morgues et les crématoriums seraient combles. Ce qui n’est pas le cas.

Ils ont bien compris que les chiffres sont truqués

[source : Gouverner par la peur des chiffres !]

Dire la vérité est interdit (lire Dire la vérité, c’est être complotiste du 19 janvier 2021). Il fut un temps où les médecins et les EHPAD étaient discrètement invités à grossir le nombre de morts par suite de la Covid. Toutes les personnes décédées en EHPAD mouraient de la « pandémie ». Curieusement après avoir été vaccinés, les résidents des EHPAD ne meurent plus du virus alors qu’ils décèdent en plus grand nombre.

Le journal allemand Die Welt reconnaît que le ministère de l’Intérieur faisait pression sur des scientifiques pour justifier les mesures sanitaires [source].

Ils ont bien compris que le port du masque ne sert à rien

Sur le plan sanitaire le masque est plus nocif que protecteur. D’innombrables études le démontrent malgré les correctifs embarrassés et peu convaincants des pouvoirs établis. Du reste ce n’est pas notre Président qui nous contredira sur ce point :https://www.youtube.com/embed/yJCqD5jnFN4?wmode=opaque

Notre Président aurait dû se rappeler des conseils de l’OMS : « Il n’y a pas d’éléments directs sur l’efficacité du port généalisé du masque par les bien-portants en vue de prévenir les infections dues à des virus respiratoires, notamment celui de la Covid-19 » (OMS 5 juin 2020).

Ce vaccin tombé des nues n’inspire pas confiance

Vaccin et masque

Même les médecins « pro-vaccins » reconnaissent que personne n’a le recul suffisant pour valider les effets bénéfiques et surtout néfastes de l’inoculation (lire Vaccins géniques à ARN : 6 raisons de se MÉFIER).
Les pays qui ont procédé à des campagnes de vaccination de masse sont plus touchés que les autres : par exemple le Royaume Uni qui nous a pondu son « variant » et Israël (lire Débâcle vaccinale en Israël, ce qu’il faut en retenir).
Malgré une censure très active de la Police de la Pensée, il apparaît bien que de plus en plus de personnes meurent peu de temps après l’inoculation du « vaccin ». [NDLR : voir notre addendum en bas de page]

Taux vaccination - inversé

En cette période d’inversement des valeurs, lisez le classement de Our world in data dans le bon sens :

Pour une fois, la France est première !

Georges Gourdin

[Voir aussi :] Les décès de personnes âgées qui se sont rétablies de la Covid-19, mais qui sont mortes après le vaccin, soulèvent des questions [source]

Un des commentaires :

Un site qui tient la comptabilité du massacre vaccinal en cours :
https://hpv-vaccine-side-effects.com/covid-19-vaccine-side-effects-world-map/

et pendant ce temps-là, à l’IHU Méditerranée…
Didier Raoult vaccine quelque 100 personnes par jour.
https://youtu.be/LyCruMMM5s4