Confinement, propagande COVID et points de presse gouvernementaux : la recette parfaite du lavage de cerveau calquée sur les sectes

11/11/2020 (2020-11-11)

[Source : Le Tribunal de l’infaux]

« La manipulation consciente, intelligente des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. »

Edward Bernays, Propaganda, 1928

Si la théorie du conditionnement d’Ivan Pavlov est bien connue, celle de la réflexologie élaborée par son rival, Vladimir Mikhailovic Bekhterev, l’est moins. Elle n’est cependant pas moins pertinente, surtout au cœur d’une crise sanitaire de plus en plus douteuse, exploitée par une élite dont l’un des buts affichés consiste à imposer une « nouvelle normalité » et à vacciner la planète.

Les méthodes employées pour nous faire accepter cette « nouvelle normalité » sont pratiquement identiques à celles employées par certaines sectes et remontent à Bekhterev.

Avant d’explorer les principaux éléments de cette théorie et les tactiques manipulatrices des sectes, observons ce à quoi nous sommes soumis quotidiennement. Nous mettrons l’accent sur le gouvernement du Québec, même s’il n’est pas à l’origine des tactiques employées depuis le début de la crise et ne fait que suivre un certain courant.

Depuis des mois le gouvernement du Québec nous présente régulièrement des points de presse, où l’on nous répète qu’il faut « continuer de se protéger », que le monde ne sera plus jamais pareil « tant et aussi longtemps que nous n’aurons pas un vaccin » et qu’il faut « suivre les consignes », sinon on sera puni.

Comme si ce n’était pas assez, et puisque notre bon gouvernement a notre santé à cœur, on passe en boucle des annonces COVID à la télé, à la radio et dans les commerces, nous rappelant de nous laver les mains, de garder nos distances, de porter le masque, etc.

On nous infantilise.

Ajoutons à cela des articles quotidiens sur les points de presse avec la photo du PM devant le slogan « on continue de se protéger », d’autres innombrables articles sur la COVID, le décompte des morts, des cas et des hospitalisations à la une de nombreux médias, les articles et topos presque quotidiens sur « les complotistes », auxquels sont associés tous les discours qui détonnent, ainsi que l’absence presque totale de points de vue dissidents, et l’on a tous les ingrédients pour procéder à un bon lavage de cerveau.

Ah, n’oublions pas un élément capital : le confinement.

Nous avons donc les 5 ingrédients essentiels d’une bonne secte :

  1. Instauration et répétition d’un discours des autorités
  2. Imposition de règles strictes à suivre
  3. Punition en cas de désobéissance
  4. Réprobation, répression, censure et ostracisation des dissidents
  5. Isolement

Théorie de la réflexologie de Bekhterev : diminuer la résistance, accroître la suggestibilité

Vladimir Mikhailovic Bekhterev

Selon Randal Marlin, auteur de Propaganda and the Ethics of Persuasion, les écrits de Bekhterev « ont marqué les formes de persuasion soviétiques et nazies, ainsi que les méthodes de recrutement employées par certaines sectes contemporaines ».

Selon Bekhterev, trois conditions objectives sont nécessaires pour diminuer la résistance et rendre les foules plus suggestibles :

1. « [Le] confinement à la même position durant de longues périodes : « plus la cible est stationnaire, plus la fatigue est grande, moins il y a de résistance à la tentative d’influence à la fois dans la sphère personnelle et générale, et plus l’événement psychique ultime est frappant »;

2. « La concentration prolongée sur le même sujet (habituellement le leader et son discours) mine la capacité de concentration. [P]lus l’attention requise chez la cible est longue, plus la perte de contrôle de l’attention consciente est grande et plus la possibilité de résister à la tentative d’influence en trouvant des contre-arguments diminue.»

3. « Les méthodes démagogiques du leader, accompagnées de la gestuelle appropriée et des expressions faciales [qui] déterminent l’uniformité de l’humeur, laquelle à son tour définit la direction de l’attention active de la foule, puisqu’une intensification de l’humeur est associée à une disposition à l’action. »

Nous sommes confinés, isolés les uns des autres, bombardés de messages et de nouvelles sur la COVID et nous avons droit à l’humeur sinistre de François Legault, à la menace d’Horacio « bad boy » Arruda, à l’air grave de Christian Dubé et/ou au ton autoritaire de Geneviève Guilbault devant un imposant blindé de la police. Ils exigent de nous tous l’obéissance à leurs règles totalitaires (oui, totalitaires), sans que l’on sache sur quoi celles-ci sont basées. La désobéissance entraîne comme châtiment la culpabilisation, l’ostracisation et l’amende.

Surtout le bad boy.

Geneviève Guilbault se fait intimidante et menaçante devant un immense véhicule sombre de la POLICE. Un peu plus et elle portait une chemise de prisonnier.

La peur joue un rôle primordial dans ce lavage de cerveau, comme nous l’avons expliqué dans L’épidémie de la peur, la Fondation Gates et Big Pharma.

Le lavage de cerveau et les tactiques des sectes

Dans Age of Propaganda: The Everyday Use and Abuse of Persuasion, d’Anthony Pratkanis et Elliot Aronson, tous deux professeurs de psychologie, on trouve un chapitre ironiquement intitulé « Comment devenir le chef d’une secte ».

Les méthodes évoquées sont d’une ressemblance frappante avec celles auxquelles nous sommes soumis actuellement. Les sectes utilisent simplement des méthodes de propagande éprouvées pour « laver les cerveaux » des adeptes.

Le terme « lavage de cerveau » était employé à l’origine pour désigner les tactiques de persuasion employées par les Chinois sur les prisonniers de guerre étasuniens dans les camps. Les auteurs expliquent :

« Ces camps étaient des environnements totalitaires dans lesquels les ravisseurs ont réussi à contrôler les pensées des prisonniers de guerre en contrôlant toutes les sources d’information et en récompensant et punissant respectivement les pensées appropriées et inappropriées. »

(C’est l’auteure qui souligne dans toutes les citations.)

Nous pouvons aisément faire le parallèle avec le contrôle actuel de l’information, de la censure pure et simple aux innombrables articles qui s’acharnent sur les soi-disant complotistes, en passant par les « vérificateurs de faits indépendants », qui n’ont d’indépendant que le nom et s’attaquent à tous les points de vue divergents dans le but de les discréditer et de décourager les questionnements sur le discours dominant.

Être d’accord avec le point de vue officiel (pensées appropriées), fait de vous une bonne personne saine d’esprit, alors que le désaccord (pensées inappropriées), entraîne la réprobation, la culpabilisation, les attaques personnelles et le rejet de la part des élites gouvernementales et médiatiques, rejet qui se propage insidieusement dans les familles. Si vous tenez un discours contraire au discours dominant, vous êtes un complotiste inculte, un égoïste, un danger public, etc.

Par leur manque total de respect des valeurs fondamentales du journalisme que sont le respect des faits et des points de vue, les médias traditionnels sont le foyer de la division au sein de la population. Or, ils font de la projection en accusant ceux qui critiquent le discours officiel de briser des familles, peu importe si leur critique est basée sur des faits vérifiés et vérifiables.

Mention spéciale à La Presse pour son titre original.

D’un côté on a donc la bonne parole martelée par le gouvernement et les médias officiels, observée religieusement par les « bons » citoyens. De l’autre, on a forcément la mauvaise, propagée par les soi-disant complotistes antimasques, hérétiques des temps modernes.

On nous a enfermés dans une logique manichéenne du bien et du mal en manipulant notre besoin fondamental d’appartenance. Questionner le discours dominant donne lieu à l’exclusion sociale et nombreux sont ceux qui se taisent pour ne pas subir cet opprobre.

Secte COVID : les 7 étapes de l’endoctrinement

Examinons maintenant les sept étapes à suivre pour devenir gourou d’une secte selon Pratkanis et Aronson et appliquons-les ensuite au discours de la COVID :

  1. Créer sa propre réalité sociale
  2. Créer un granfalloon (terme inventé par Kurt Vonnegut signifiant « un regroupement fier et insensé d’êtres humains »)
  3. Créer un engagement par le biais d’un piège de rationalisation
  4. Établir la crédibilité et le charme du chef
  5. Envoyer des membres faire du prosélytisme
  6. Distraire les membres en les empêchant d’avoir des pensées « indésirables »
  7. Fixer la vision des membres sur un fantôme.

1. Créer sa propre réalité sociale

Cette réalité se crée en deux étapes, la première en éliminant les sources externes d’information, la deuxième en offrant une nouvelle vision du monde.

1ère étape : Éliminer les sources d’informations externes par l’isolement, la censure et l’autocensure

Selon les auteurs, cette réalité se construit « en éliminant toutes les sources d’information autres que celle fournie par la secte ». L’isolement est clé. Si l’isolement physique est impossible, l’isolement psychologique est nécessaire.

Le confinement de la population, dès lors rivée à un écran d’ordinateur ou de télé, les points de presses quotidiens où l’on nous parle sans cesse de cette « nouvelle normalité en attendant le vaccin » et l’exclusion quasi totale de tout discours divergent dans les médias sont un parfait exemple de la façon dont est créée cette nouvelle réalité sociale.

Ce qu’il y a de particulier actuellement est que ce phénomène a lieu au niveau planétaire, parce qu’il est piloté par des organisations mondiales principalement l’OMS, mais aussi par le Forum économique mondial, une force considérable promouvant l’idée que la vaccination planétaire constitue la seule et unique voie pour sortir de cette crise. Ce discours est répété comme un mantra et par les représentants gouvernementaux et par les journalistes.

La nouvelle normalité promue par l’OMS.
« Un vaccin est désormais nécessaire pour protéger la santé publique et permettre aux gens de retourner confortablement au travail et à l’école. »

La nouvelle normalité selon Bill Gates : « Ce sera semi-normal jusqu’à ce que des milliards de doses du vaccin soient disponibles […] C’est étonnement difficile de fabriquer un vaccin. Ça prend normalement 5 ans. »
« Afin de retourner à la normale, nous devons développer un vaccin sûr et efficace […] Notre fondation est le plus grand bailleur de fonds des vaccins dans le monde et l’effort actuel est gigantesque par rapport à tout ce que nous avons fait auparavant […] Il n’y a tout simplement pas d’autre solution. »

Pratkanis et Aronson ajoutent : « Des limites strictes entre les ‘‘croyants’’ et les ‘‘damnés’’ doivent être maintenues. » Les médias y veillent avec leurs innombrables articles bidons sur les complotistes.

Les deux psychologues notent qu’il est « beaucoup plus pratique d’apprendre aux adeptes l’autocensure en qualifiant tout ce qui ne provient pas ‘‘de la secte’’ comme provenant ‘‘du démon’’ ».

Bien des gens évitent d’exprimer leur désaccord avec les mesures ou leurs critiques du discours dominant de peur d’être qualifiés de complotistes et/ou d’abrutis.

De la suite dans les idées : Lavage de mains et lavage de cerveau.
« Vaincre par l’amour » et « Laissez les enfants respirer » : des slogans complotistes.
Rima Elkouri conseille de ne pas traiter les « antimasques » d’imbéciles, mais on comprend assez rapidement que c’est ce qu’elle pense d’eux.

La journaliste Rima Elkouri suggère tout simplement, à l’instar de son collègue Patrick Lagacé, d’ignorer ces suppôts de Satan.

« En fait, je me demande même si c’est bien nécessaire de donner une tribune dans les médias à ces manifestants souvent adeptes de théories du complot. Ils ont bien sûr le droit de manifester. Mais on a aussi le droit de les ignorer.

L’objectivité en journalisme ne consiste pas à accorder autant de temps d’antenne aux pro-masques et aux anti-masques, aux anti-racistes et aux racistes, aux environnementalistes et aux climatosceptiques, aux pro-vaccins et aux anti-vaccins.

Toutes les opinions ne se valent pas. Chacun a bien sûr le droit à ses propres opinions. Mais pas à ses propres faits.

‘‘La liberté d’opinion est une farce si l’information sur les faits n’est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l’objet du débat’’, disait la journaliste et philosophe Hannah Arendt en 1961. C’est toujours aussi vrai aujourd’hui. »

(Souligné dans le texte.)

La chroniqueuse a tout à fait raison. « [L]’information sur les faits n’est pas garantie » ni dans La Presse ni dans les autres médias traditionnels et « les faits ne font pas l’objet du débat » comme le démontre brillamment son article truffé d’étiquettes et d’insultes et pratiquement dénué de faits.

Rappelons que ce sont les soi-disant complotistes qui ont demandé un débat public sur la crise sanitaire et que Radio-Canada a refusé.

Notre média public a refusé de débattre des faits.

Pas les abrutis d’antimasques.

D’ailleurs, avant d’écrire quoi que ce soit sur la crise sanitaire, il serait bien que Rima Elkouri apprenne d’abord à faire la différence entre le coronavirus et la COVID-19. Un test positif au coronavirus n’est pas un test positif à la COVID-19.

2e étape : offrir une vision du monde de la secte ou « nouvelle normalité »

La création d’un nouveau langage, comme la novlangue du roman dystopique 1984, est une « technique utile à la construction d’une réalité sociale », selon les auteurs d’Age of Propaganda.

Comme nous l’avons vu, on nous le répète ad nauseam, nous devons nous adapter à la « nouvelle normalité ». Les enfants qui ne savent pas lire ne sont pas épargnés :

Cette « nouvelle normalité » est constituée de nouvelles règles totalitaires réorganisant la vie en société, règles qui n’ont absolument rien de normal et sont inculquées grâce à la peur : la peur d’un virus moins dangereux qu’on le prétend, mais surtout la peur de l’autre, incluant les membres de sa propre famille.

Nous assistons à une véritable réingénierie sociale, ou plutôt antisociale, car elle détruit complètement la nature même de l’humanité, de la vie en société, en allant jusqu’à s’attaquer à son noyau : la famille.

On nous désunit, on nous déshumanise en faisant de l’affection un danger en nous faisant croire qu’il faut « faire notre part » et qu’il faut « le faire pour les autres ».

Dans la « nouvelle normalité », on porte un masque, on se distancie, on attend le vaccin.

L’Institut national de la santé publique n’a pas réussi à démontrer l’efficacité du masque? Les règles de distanciation ne reposent sur aucune base scientifique? Les scientifiques n’ont jamais réussi avant 2020 à fabriquer un seul vaccin contre un coronavirus?

Et alors?

Les faits n’ont aucune importance.

On nous répète les mêmes slogans creux, jour après jour, et tout le monde finit par dire la même chose, sans vraiment savoir pourquoi.

Dans La Psychologie des foules, (en PDF ici) Gustave Le Bon explique qu’afin « de faire pénétrer lentement des idées et des croyances dans l’esprit des foules », les meneurs ont recours à trois procédés : « l’affirmation, la répétition et la contagion ».

« L’affirmation pure et simple dégagée de tout raisonnement et de toute preuve, constitue un sûr moyen de faire pénétrer une idée dans l’esprit des foules. Plus l’affirmation est concise, dépourvue de preuve et de démonstration, plus elle a d’autorité […]

Cette dernière n’acquiert cependant d’influence réelle qu’à la condition d’être constamment répétée, et le plus possible, dans les mêmes termes […]

La chose répétée finit, en effet, par s’incruster dans ces régions profondes de l’inconscient où s’élaborent les motifs de nos actions. Au bout de quelque temps, oubliant quel est l’auteur de l’assertion répétée, nous finissons par y croire […]

Lorsqu’une affirmation a été suffisamment répétée, il se forme ce qu’on appelle un courant d’opinion et le puissant mécanisme de la contagion intervientDans les foules, les idées, les sentiments, les émotions, les croyances possèdent un pouvoir contagieux aussi intense que celui des microbes […]

L’imitation, à laquelle on attribue l’influence dans les phénomènes sociaux, n’est en réalité qu’un simple effet de la contagion […] Avec des modèles, on guide les foules, non pas avec des arguments. »

Voilà pourquoi on ne cesse de taper sur les contestataires et de les associer au complotisme. Les gens répètent « antimasque », « complotiste » sans se poser trop de questions et sans savoir pourquoi ils utilisent ces termes qui empêchent la réflexion.

Et voilà possiblement la véritable raison derrière les entrées en scènes masquées des personnalités publiques comme François Legault et son équipe lors des points de presse : imposer la « nouvelle normalité » en donnant l’exemple.

2. Créer un granfalloon

Granfalloon est un mot inventé par Kurt Vonnegut signifiant « un regroupement fier et insensé d’êtres humains ».  

La technique de persuasion du granfalloon consiste à créer deux groupes : les fidèles et les damnés.

Cette technique est employée par les sectes pour contrôler leurs membres en leur rappelant constamment qu’ils doivent agir d’une certaine manière. Combien de fois par jour « votre gouvernement » vous dit de vous laver les mains, de respecter la distanciation, de ne pas voir vos parents et amis? Les fidèles doivent agir d’une certaine manière afin d’être « sauvés ».

Pratkanis et Aronson notent entre autres que les vétérans du groupe servent d’exemple, que la pression du groupe « est appliquée pour assurer la conformité », ce qui a pour effet de créer une « uniformité d’opinions et de comportements dans la secte, lesquels servent en retour à renforcer davantage les pratiques de la secte : si tout le monde le fait, ce doit être correct ».

Dans la nouvelle normalité, le bon citoyen est celui qui non seulement respecte les consignes, mais aussi celui qui écoute « la science », science qui n’a d’ailleurs jamais été présentée par les gourous gouvernementaux. Nous devons nous fier à leur parole.

En revanche, les damnés, ces « complotistes antimasques », sont ceux qui n’écoutent pas la bonne parole étatico-médiatique, ceux qui nient la science, ont une santé mentale discutable et font des choses pas « covidiques » en ne respectant pas les consignes.

« La création d’un groupe extérieur malfaisant sert deux objectifs : elle offre aux membres un sentiment de bien-être par leur appartenance au groupe et multiplie leurs craintes de quitter et ne pas appuyer ce groupe. »

Quitter la secte COVID, c’est rejoindre le groupe de malades mentaux incultes que sont les complotistes antimasques, selon le discours médiatique. Cette technique de manipulation exploite à merveille le besoin fondamental d’appartenance, lié à l’instinct de survie, ce qui facilite la conformité des individus. Choisir de ne pas se conformer, c’est choisir le rejet du gouvernement, des médias et d’une bonne partie de la population.

Certains se conforment donc pour combler leur besoin d’appartenance et non par conviction.

3. Créer un engagement par le biais d’un piège de rationalisation

« Les sectes peuvent assurer l’obéissance des membres en établissant une spirale d’engagements qui s’intensifie : le membre du culte acquiesce à de simples demandes au début, mais elles deviennent de plus en plus exigeantes. »

Afin d’illustrer cette étape, les psychologues expliquent comment James Jones, le gourou du Temple du Peuple, a employé le piège de la rationalisation au point de pousser ses adeptes à commettre un suicide collectif.

« [É]tape par étape, l’engagement envers Jim Jones augmentait. Chaque pas vers la prochaine étape n’était pas en soi très grand ni insensé par rapport au précédent.

Après avoir pris un engagement initial, on ne se sent pas confortable de ne pas tenir sa parole. Afin de justifier la sensibilité de l’engagement initial, le membre est souvent disposé à en faire plus et encore plus afin de satisfaire des engagements de plus en plus exigeants. De cette manière, la résolution de la dissonance et le maintien de l’image de soi comme d’une personne qui tient sa parole forment un puissant piège de rationalisation […]

Il est possible de vaincre un sentiment de stupidité provoqué par le fait de tout donner au groupe en rationalisant ce geste comme étant un dévouement à une noble cause. »

Isolés en Guyane, les disciples en sont venus à boire du Kool-Aid mélangé à du cyanure. Le drame a fait 974 victimes, dont 276 enfants. « Boire le Kool-Aid » est d’ailleurs devenu une expression populaire en anglais pour faire référence aux victimes de techniques de persuasion.

Reste calme et bois le Kool-Aid. James Jones à droite.

Peut-on dresser un parallèle avec la situation actuelle?

Juste deux semaines de confinement, juste la distanciation, juste un masque, juste des plexiglass, juste 28 jours, encore deux semaines, juste les restaurants, les théâtres, les gyms, juste pas de Noël en famille et bientôt juste un vaccin?

Tout ça pour le bien commun.

On fait sa part.

On le fait pour les autres.

Ce qui devait être temporaire au mois de mars est devenu une réalité quotidienne et le demeurera « tant qu’on n’aura pas de vaccin ».

Le 24 mars on nous disait « Tout ça c’est temporaire ».
Six mois plus tard il faut attendre un vaccin. Il faudra attendre 2021, peut-être même 2022 pour que cessent les mesures « temporaires ».

Les mesures draconiennes pour lutter contre la COVID, lesquelles ne font que s’accumuler et s’intensifier, n’ont aucun fondement scientifique, sont anticonstitutionnelles, souvent plus absurdes les unes que les autres, et elles détruisent littéralement nos sociétés.

En acceptant de telles mesures « pour le bien commun » nous sommes pris dans un piège de rationalisation.

Nous commettons un lent suicide collectif.

Nous buvons le Kool-Aid.

4. Établir la crédibilité et le charme du chef

Avec ses points de presse presque quotidiens, François Legault peaufine son image de bon chef de « notre gouvernement ». Tel un curé, il prêche sa bonne ou sa mauvaise nouvelle du jour et agit en prenant toujours plus de mesures pour nous protéger, comme un berger.

Il est guidé par une science invisible comme un prêtre est guidé par dieu. Il se fait bon et rassurant en se disant « prêt à tout […] pour réduire la surcharge de travail des infirmières » et en félicitant nos efforts, comme un bon père de famille.

« Je veux vous dire merci du fond du cœur pour vos efforts et votre solidarité », disait-il le 7 novembre dans une lettre à son peuple.

Cute.

Les points de presse sont à la fois un moyen de contrôler l’image et le message du gouvernement, tout cela, à condition que l’on contrôle également les questions des journalistes, lesquels demandent rarement des preuves et ne questionnent pratiquement jamais « la science » du premier ministre.

François Legault n’est cependant qu’un curé de campagne dans cette histoire. Dans la position du pape, on pourrait être tenté de mettre le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, mais la place revient plutôt au plus important donateur privé de l’organisation, Bill Gates, un homme dont le prestige éclipse celui de tous les chefs d’organisations internationales réunies.

Bill Gates, le catastrophiste qui n’a pas fait d’études en sciences de la santé, est sur toutes le tribunes, vénéré comme un expert et un sauveur avec son plan de vaccination planétaire.

5. Envoyer des membres faire du prosélytisme

Le prosélytisme peut assurer l’auto-persuasion, affirment les auteurs d’Age of Propaganda. Cela permet aux membres de la secte de « réitérer les avantages d’appartenir à une secte » :

« En tentant de convaincre les autres, les membres se convainquent eux-mêmes. »

Les exemples sont si nombreux que vous pouvez :

  1. nommer le journaliste mainstream de votre choix
  2. compter les [insérer le blasphème de votre choix] d’arcs-en-ciel

6. Distraire les membres en les empêchant d’avoir des pensées « indésirables »

Dans une secte, « il ne faut jamais laisser les recrues penser par elles-mêmes ». Pratkanis et Aronson donnent l’exemple de la secte Enfants de dieu :

« Des versets de la Bible jouent continuellement dans des haut-parleurs, un formateur suit la recrue en prêchant des versets de la Bible et les lettres de MO [le gourou], même lorsque la recrue va aux toilettes. »

Dans la secte COVID, les versets de la Bible ont été remplacées par les annonces COVID gouvernementales jouées sans arrêt à la radio et à la télé, dans les épiceries et autres commerces.

L’endoctrinement à la puissance dix-neuf : affirmation, répétition.

« Une fois que la recrue a accepté la secte », il faut prévenir les pensées indésirables. On peut y arriver en « enseignant que toute ‘‘pensée désagréable’’ est diabolique et provient du démon ». Ainsi, « les membres deviennent leur propre police de la pensée ».

Dans la secte COVID, le doute, la critique du discours dominant et les analyses factuelles différentes, basées sur des statistiques officielles et les discours d’experts dissidents, sont des « pensées désagréables » qui viennent de ces « maudits complotistes antimasques ».

Penser autrement que le point de vue dominant sur la COVID, c’est mal.

7. Fixer la vision des membres sur un fantôme

« Un chef de secte qui a du succès fait toujours miroiter la notion d’une terre promise et une vision d’un monde meilleur pour les fidèles […] Fixer l’attention des membres sur un futur fantôme sert d’incitatif puissant à maintenir le service au groupe […] Les fantômes peuvent créer de l’espoir, un puissant motivateur du comportement humain, en offrant un sens du devoir et un sentiment d’avoir une mission à accomplir. »

François Legault nous offrait un exemple parfait de cette tactique dans sa lettre ouverte le 7 novembre.

Comme si on n’avait pas assez de ses [insérer un blasphème] de points de presse et de ses [insérez au moins deux blasphèmes] d’annonces COVID, notre gourou provincial nous écrit des lettres maintenant.

[Insérez vos sacres favoris]!!!

Legault est bon, Legault est partout.

Sur un ton paternaliste, notre gourou nous fait miroiter un avenir meilleur, grâce au fantôme pharmaceutique :

« J’ai tellement hâte de nous voir enfin tous libérés de ce fardeau. Retrouver les soupers entre amis et les partys de famille. Il y a de l’espoir avec les vaccins qui s’en viennent. En attendant, il faudra plus que jamais faire attention à nous autres, prendre soin de nos proches et de notre voisinage. Il y a beaucoup de solitude et de détresse dans notre société. La pandémie vient aggraver des problèmes qui existaient déjàJe vous demande de faire un effort spécial de bienveillance et d’empathie. »

Ce n’est pas la pandémie qui a aggravé les problèmes.

Ce sont vos mesures, Maître.

En attendant ces jours meilleurs, on boit du Kool-Aid?

Santé*!

* N’oubliez pas les consignes!

  • Buvez du Kool-Aid bleu
  • Respectez les deux mètres de distance
  • Veillez à ne pas toucher les verres des autres
  • Assurez-vous d’identifier votre verre
  • Assignez une personne responsable pour remplir les verres avec des gants
  • Remettez votre masque entre chaque gorgée
  • Faites-le pour les autres
  • Sauvez des vies

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