Elon Musk révèle les dessous de la censure du scandale Hunter Biden


[Source : valeursactuelles.com]

Le patron de Twitter, Elon Musk, avait promis de dévoiler des dossiers internes attestant de la suppression par le réseau social de publications sur le scandale lié à l’affaire des e-mails secrets d’Hunter Biden, le fils du président américain.

Elon Musk © zz/Wil R/STAR MAX/IPx/AP/SIPA

En octobre 2020, à l’approche de l’élection présidentielle américaine, le partage en ligne d’un article du New York Post avait été limité par Twitter. Après avoir mis la main sur l’ordinateur portable abandonné d’Hunter Biden, le journal américain dévoilait l’affaire des e-mails secrets du fils du président américain Joe Biden. Si la droite républicaine, et notamment l’ex-chef de l’État Donald Trump, avait vivement dénoncé cette censure, l’affaire avait fini par se tasser. Mais vendredi 2 décembre, le nouveau patron de Twitter, Elon Musk, a dévoilé ce qu’il appelle les « Twitter Files », que l’on peut traduire par « dossiers Twitter ». Il a d’abord promis sur son compte : « Ce qui s’est réellement passé avec la suppression de l’histoire de Hunter Biden par Twitter sera publié sur Twitter à 17h », heure locale. D’autres révélations devraient suivre dans les prochains jours.

« Twitter a pris des mesures extraordinaires pour retirer l’article »

Le propriétaire de Tesla et SpaceX a mis en lien le compte Twitter de l’auteur et journaliste politique américain Matt Taibbi. Ce dernier a ainsi publié une série de tweets dans laquelle il a partagé des e-mails demandant aux employés de Twitter de supprimer certains posts en lien avec l’article du New York Post qui a révélé l’affaire Hunter Biden. « Twitter a pris des mesures extraordinaires pour retirer l’article, en supprimant les liens et en affichant des avertissements indiquant qu’il pouvait être ‘dangereux’ », a rédigé Matt Taibbi dans ses tweets. Des cadres supérieurs de l’entreprise avaient jugé sans preuve que le matériel avait été « piraté ».

Le réseau social aurait, selon le journaliste, « bloqué sa transmission par message direct ». Cet outil serait pourtant réservé « aux cas extrêmes, par exemple la pornographie infantile », a encore indiqué le journaliste. Sans citer l’ex-PDG Jack Dorsey, Matt Taibbi a assuré que cette censure aurait été ordonnée depuis les « plus hauts niveaux de l’entreprise ».

D’après les documents révélés par Elon Musk, le Comité national démocrate américain (Democratic National Committee (DNC) en anglais) aurait demandé à Twitter de supprimer ou suspendre le compte de certaines célébrités. Cela a été le cas de l’acteur anti-Biden, James Woods.

Le compte de l’ancienne porte-parole de la Maison Blanche, Kayleigh McEnany, avait également été « suspendu pour avoir tweeté à propos de l’histoire » relatée par le New York Post. Un membre du personnel de la campagne de Donald Trump n’avait alors pas hésité à envoyer une « lettre furieuse » à Twitter, alors que le démocrate Joe Biden et le président sortant Donald Trump s’affrontaient en duel à un mois de l’élection présidentielle.

Retour sur les faits

À l’automne 2020, le New York Post avait récupéré illégalement des e-mails dans un ordinateur fourni par l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, et récupéré dans un magasin de réparation du Delaware. Cet ordinateur aurait appartenu à Hunter Biden. Les journalistes du New York Post auraient mis la main sur des courriels entre le fils du président américain et un conseiller de l’entreprise gazière ukrainienne Burisma. Il est dit dans ces échanges que Hunter Biden aurait monnayé une rencontre pour son père, alors vice-président, avec un responsable de Burisma. Dans un courriel datant du 17 avril 2015, un membre de la direction du groupe ukrainien, Vadim Pojarski, aurait remercié le fils de Joe Biden pour une invitation à Washington lui « donnant l’occasion de rencontrer [son] père et de passer du temps ensemble ». Après que l’affaire a été révélée au grand jour, l’entourage de Joe Biden avait cependant affirmé que la rencontre n’avait jamais eu lieu.


[Source : pgibertie.com]

HUNTER BIDEN, toxico et pédophile, c’était bien vrai! Elon Musk fournit les preuves de la censure pour ne pas ébruiter le scandale ( censure reprise par les Média français )

Elon Musk fait publier des communications internes accablantes sur la censure politique, notamment l’affaire Hunter Biden, et en publiera encore #TwitterGate

L’histoire qui nous intéresse s’est déroulée le 14 octobre 2020 lors du scandale des révélations par le New York Post qui a publié BIDEN SECRET EMAILS, une enquête sur le contenu de l’ordinateur portable abandonné de Hunter Biden, fils de l’actuel président  des États-Unis, Joe Biden. Pour justifier la censure, il a été décrété en haut lieu que l’article sur l’ordinateur portable avait été supprimé pour violation de la politique de l’entreprise en matière de « matériel piraté ». « Twitter a pris des mesures extraordinaires pour supprimer cette histoire, en supprimant les liens et en affichant des avertissements indiquant qu’elle pouvait être “dangereuse”. Ils ont même bloqué sa transmission par message direct, un outil jusqu’ici réservé aux cas extrêmes, par exemple la pornographie enfantine. » Cette manœuvre a eu des conséquences incroyables, puisque la porte-parole de la Maison-Blanche, Kayleigh McEnany, avait été privée de son compte pour avoir tweeté sur l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden.

Biden a pu faire croire dans un débat présidentiel que l’histoire du PC d’Hunter Biden était un complot russe mettant ainsi la faute sur Trump.

Hunter, qui visiblement a d’étranges liens avec l’Ukraine : compagnie gazière, millions de dollars…

https://nypost.com/2020/10/14/email-reveals-how-hunter-biden-introduced-ukrainian-biz-man-to-dad/

https://player.odycdn.com/api/v4/streams/free/ABC_Hunter_Biden_VOSTFR/7ddfa9e40e170dd4ecacbd840b550754502a1158/c36852

Tout ça grâce au blocage des médias et des RS sur cette affaire.

Biden a menti au peuple américain lors d’un débat sur 2020,
qualifiant le portable Hunter Biden de « matériel russe ».

« Ce n’est pas une vidéo de Hunter Biden fumant de la cocaïne.
Selon le gouvernement des États-Unis, c’est de la désinformation russe. »




Magouilles et corruption des élites : le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale

[Source : dondevamos]

On ne peut pas parler des magouilles qui se déroulent au plus haut niveau sans aborder le trafic de drogue, qui rapporte tant, et est en réalité un secteur stratégique pour de nombreux États. On va le voir avec la French Connection notamment : le rôle des milieux politiques est essentiel dans la définition des règles du jeu, qu’elles soient officielles ou non.

L’affaire de la banque du Vatican nous amène fort logiquement à aborder le sujet du trafic de drogue, qui est une partie de l’activité économique mondiale aussi stratégique et encore plus rentable que le marché des armes.

« Monopolisation toujours plus poussée des moyens de production, concentration sans cesse accrue des pouvoirs aux mains de petits groupes, centralisation géographique de ces pouvoirs, renforcement des appareils d’Etat, partage du monde entre quelques grandes puissances, nous vivons ‘l’âge de l’impérialisme’. Le monde du crime a suivi la même évolution« , écrivait Alain Jaubert en 1981 dans « D comme Drogue ». De fait, le crime organisé s’est adapté aux règles du capitalisme US et de la globalisation, et a investi les mondes politique et économique.

Le trafic de drogue dans le jeu politique mondial

Au niveau mondial, il est évident que l’argent des cartels de la drogue alimente les circuits financiers, que ce soit en temps normal ou en temps de crise. Il est aussi évident que la finance mondiale s’est nourrie de ces capitaux, et cela depuis les guerres de l’opium du XIXe siècle en Chine[1]. Depuis ces guerres de l’opium, justement, des centres offshore et d’innombrables sociétés écrans permettent de faire circuler l’argent de l’économie souterraine vers l’économie « réelle » et vice-versa[2].

Les montages se sont complexifiés, mais en gros la pierre angulaire du système sont les paradis fiscaux et le secret autour des bénéficiaires réels des comptes bancaires et sociétés écrans : ils permettent de faire transiter de l’argent discrètement, de le faire apparaître ou disparaître, de rémunérer discrètement des intermédiaires illégaux à coups de millions. 

Paradis fiscaux cartoon

On se doute bien qu’une grande partie de l’argent « perdu »  dans les grands scandales financiers est passée par là. Et y est souvent restée, discrétion oblige. Voilà pourquoi les paradis fiscaux ne disparaîtront pas tant que nous n’aurons pas repris les choses en main, et pourquoi toutes les grandes banques y ont encore des filiales.

Revenons au trafic de drogue, qui a été mis en place à grande échelle dès le XIXe par l’empire britannique, dont les guerres de l’opium ont été un révélateur [3], et qui a été repris en main progressivement par les Etats-Unis au cours du XXe siècle. On va parler des drogues illégales, mais il faut rappeler que l’héroïne ou la cocaïne ont d’abord été fabriquées par l’industrie pharmaceutique et que les drogues légales peuvent entraîner des désastres sanitaires comme l’a montré la crise des opioïdes aux Etats-Unis qui a fait 100.000 morts rien que pendant le covid.

Grâce aux laboratoires pharmaceutiques, on sait transformer la morphine base en héroïne depuis les années 1870, et vers 1900 l’entreprise Bayer qui a déposé le nom « héroïne » le vendait comme sirop contre la toux ou comme substitut à la morphine. Quant à la cocaïne, c’est le laboratoire Merck qui l’a développée et transformée en produit commercialisable, popularisé par Freud dans sa pratique « médicale » [4] car ça donnait de la joie aux ménagères déprimées. Le commerce d’héroïne s’est donc développé à partir de là, d’autant que le produit était légal jusque dans les années 30.

La Prohibition de l’alcool, d’abord testée au Canada, puis aux Etats-Unis de 1919 à 1933, a permis au crime organisé de s’organiser, et de mettre en place des filières internationales du crime actives dans le trafic d’alcool, de drogue, d’armes à l’occasion, etc. [5].

C’est à cette époque qu’ont émergé les familles Bronfman, Kennedy, Rothstein, les mafieux Meyer Lansky, Lucky Luciano, Al Capone et compagnie. Milton Fridman, le père des Chicago Boys (qui ont largement contribué à l’organisation du coup d’Etat contre Allende au Chili et qui ont imposé le libéralisme ultra partout dans le monde), en plus d’être économiste à l’université de Chicago, a présidé la Gold Seal Liquor Company, qui appartenait à Al Capone, puis l’Illinois Wholesale Liquor Dealers. Jean Monnet était fils d’un fabricant de cognac, et a dirigé la Blair & Co où a travaillé Joe Kennedy, lui-même trafiquant puis marchand d’alcool, dans les années 20[6]. Le monde est petit.

Pierre-Arnaud Chouvy et Laurent Laniel écrivaient en 2004 dans l’article « De la géopolitique des drogues illicites » :

« il n’aura pas fallu plus d’un siècle pour que les États dominants s’entendent sur la conception et la mise en œuvre d’un régime de contrôle international des drogues instaurant les mécanismes de régulation – et de partage – de la production, du commerce et de la consommation de certaines drogues, dites « licites » (les « médicaments »), et en prohibant parallèlement d’autres, dites « illicites » (les « stupéfiants »).

De fait, ce régime a créé deux marchés transnationaux qui se répartissent l’ensemble des drogues répertoriées sur la planète. Ces marchés sont interconnectés à plusieurs niveaux mais chacun d’entre eux dispose de ses dynamiques propres. Celles-ci sont notamment déterminées par les acteurs historiques distincts qui se sont chargés du contrôle immédiat de chacun des marchés : pour les médicaments, l’industrie pharmaceutique et les médecins allopathes, qui constituent un oligopole sous tutelle de l’État; pour les stupéfiants, la police (la douane, etc.) et une série d’agents disparates, les « trafiquants », fréquemment issus de la pègre et éventuellement liés aux services de sécurité (« secrets ») des États« 

En France dans les années 30, comme on l’a vu dans une autre partie, les trafiquants de drogue du sud de la France se sont internationalisés, ouvrant des filières d’approvisionnement en matière première et de vente jusqu’aux Etats-Unis. Les Marseillais Carbone et Spirito, proches des milieux politiques et principalement du nabab politique local Simon Sabiani faisaient aussi dans le trafic d’armes pour les franquistes espagnols, dans la prostitution et dans les jeux.

Avant la guerre, les deux avaient rejoint le PPF de Doriot et se sont mis au service de Vichy et de l’occupant, et Carbone avait même rejoint la Gestapo à Marseille avant de mourir dans le déraillement d’un train en 1943 [7]. Quant à Sabiani et Spirito, ils se sont réfugiés en Espagne franquiste à la Libération, puis en Argentine pour le premier et aux Etats-Unis pour le second, grâce à ses liens de longue date avec la mafia US.

Spirito est ensuite revenu à Marseille ouvrir son restaurant au milieu des années 50, sans être vraiment inquiété alors que selon toute vraisemblance il a continué à organiser son trafic à l’échelle internationale.

Les Guérini, venus de Corse, s’installent à Marseille dans les années 20 et 30, d’abord dans le proxénétisme, et sous la protection d’un socialiste et syndicaliste[8] d’origine corse, Pierre Ferri-Pisani, qui avait été le secrétaire particulier de Simon Sabiani avant de se présenter contre lui aux élections et fricotait avec Irving Brown de la CIA pour la lutte « anticommuniste ». Après la guerre, ce sont eux qui ont pris la main sur le trafic marseillais.

Les Guérini avaient des relations fort utiles, en premier lieu avec le commissaire Robert Blémant qui était à Marseille au service de Vichy pendant la guerre et est devenu directeur de la DST (renseignements généraux) pour le Sud-Est de la France après la guerre[9]. C’est Blémant qui est venui se mettre au service des Guérini en leur garantissant l’impunité dans leurs affaires, ce qui leur a permis d’étendre rapidement leur influence sur la région de Marseille entre 1945 et 1950.

Ensemble, ils ont éjecté les ex collabos et proches du clan Carbone-Spirito du paysage politique et mafieux marseillais, jusqu’en 1947 quand Blémant a démissionné pour rejoindre complètement le clan des Guérini et conquérir les cercles de jeux parisiens avec Francisci et d’autres[10].

Pendant les années 50 et 60, ce sont les Guérini qui tiennent le trafic de drogue, notamment de l’héroïne qui part aux Etats-Unis. Ils étaient en contact régulier avec les milieux politiques, invitant le jeune Pasqua alors simple directeur chez Ricard à leur table, appelant régulièrement au téléphone le ministre (socialiste) de l’Intérieur Jules Moch, sans pitié avec les manifestations ouvrières mais très ouvert aux intérêts de la pègre. C’est la fille d’Antoine Guérini qui a raconté ce souvenir d’enfance des conversations entre son père et le ministre.

Un de leurs bras droits qui a pris son envol dans les années 50, Jo Renucci (qui a produit les premiers albums de Fernandel), était en lien avec le SDECE, auquel il semblait rendre divers services comme l’assassinat en 1955 à Tanger de l’administrateur des huiles Lesieur, Lemaigre-Dubreuil ou divers trafics d’armes. Renucci était un Collabo mais en 43 comme beaucoup d’autres il a senti le vent tourner et est passé du côté de la Résistance tout en menant ses trafics en lien avec le clan Carbone-Spirito.

Il a même pris sa carte du pati gaulliste en 1947 et deux ans plus tard il était cité avec son ami député gaulliste d’Arras, Antoine Chalvet, dans le braquage de 100 millions de Francs de bons du Trésor à Arras. Butin évaporé dont une partie, selon Renucci, a servi à financer le parti. Après la guerre, Renucci s’est rapporché de Lucky Luciano (libéré de prison aux Etats-Unis en 46 et rappatrié en Sicile pour les besoins de la colonisation de l’Italie) dans la contrebande qui était menée à une échelle industrielle àç travers la Méditerranée, et avec les Guérini à Marseille.

Jo Attia, qui a gravi les échelons entre la fin de la guerre et les années 50, a aussi rendu divers services au SDECE, notamment en Afrique, et plusieurs membres de sa bande ont été cités dans l’affaire de l’enlèvement de leader Marocain Ben Barka.

Attia, du point de vue des US, était le premier gros trafiquant français à être aussi pleinement un agent des renseignements. A la fin des années 40, la Méditerranée était déjà sillonnée par les circuits de contrebande contrôlés par la mafia et la CIA.

Les liens de la CIA avec les Corses, noués au moins à partir de 1942, ont perduré dans les années 50. Un camp d’entraînement anticommuniste a même été installé par les US pour préparer l’offensive contre le gouvernement communiste en Albanie, un peu comme les anglais ont utilisé Malte comme base arrière pour diverses opérations de subversion.

A la fin de la deuxième guerre, le trafic s’est structuré, avec des ponts créés entre la French Connection et les trafiquants d’Amérique latine, et l’organisation des familles italiennes de New York autour de Meyer Lanski, qui collaborait étroitement avec la CIA et de Lucky Luciano, que le spécialiste des trafics de drogue Giuseppe Muti qualifie de « précurseur du trafic de drogue moderne et le planificateur des deux organisations criminelles de Cosa Nostra : l’américaine et la sicilienne » en charge de l’organisation des affaires dans le sud de l’Italie [11].

C’est d’ailleurs le trafic de drogue qu’il a organisé après la guerre qui a financé le stay-behind à cette époque. Cette alliance nouée en 1949 quand Luciano et les différents clans de Corses se sont répartis le trafic d’héroïne international (les Français gérant la transformation et la distribution) a tenu jusqu’à la fin des années 50, quand Vito Genovese s’est déclaré le chef de toutes les familles, ce qui a relancé la guerre des clans. 

En 1945, les US ont expulsé en Italie une centaine de mafieux italiens impliqués dans le trafic de drogue, dont la plupart des chefs de clan comme Luciano, justement. 

Le bras droit de Luciano, Vito Genovese, qui deviendra le parrain du clan Genovese, était traducteur au QG de l’armée US à Naples en 1945, puis il a été envoyé à New-York pour gérer le trafic d’héroïne et la revente à Harlem, puis à Cuba où une grande réunion des parrains américano-siciliens a eu lieu en 46 [12]. Les clubs de jazz ont été les premiers spots de diffusion de l’héroïne, transformant une bonne partie des grands artistes de l’époque en junkies.

A partir de là, les mafieux du sud de la France réputés pour leurs laboratoires de transformation de l’héroïne, ceux d’Italie et des Etats-Unis ont collaboré dans le trafic international. Les laboratoires dans la région marseillaise puis en Corse se sont multipliés, tout comme les saisies d’héroïne aux Etats-Unis comme dans le sud de la France.

D’ailleurs, une sorte d’impunité a été mise en place en Corse au tournant des années 60 par le pouvoir politique, faisant de l’île un paradis pour trafiquants en touts genres où la corruption était la règle. Les services américains qui cherchaient à démanteler les réseaux dans le sud de la France n’hésitaient pas à pointer la corruption dans la police, la justice et la politique, qui créait un terreau fertile.

Les sources d’approvisionnement ont progressivement été multipliées pour répondre à une demande croissante à travers le monde. C’est d’ailleurs pour libérer les importations d’opium d’Indochine et de Turquie que les mafieux italiens de Luciano et français, notamment la bande des Guérini, ont été recrutés par la CIA pour casser les grèves des dockers –et les grévistes communistes avec – aux côtés du SAC gaulliste.

Les trafiquants Français émigrés en Amérique latine ont retrouvé les réseaux de collabos et anciens nazis déjà présents, et se sont ainsi vite rapprochés des dictateurs au pouvoir -protégés par Washington- pour faciliter leurs business. Le trafic passait souvent par des sociétés d’import-export tenues par les criminels ou leurs hommes de paille, ou même par les longs courriers d’Air France.

« En octobre 1960, les agents du BNDD arrêtèrent Mauricio Rosal, ambassadeur du Guatemala en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, avec un chargement de 100 kg d’héroïne évalué à 3.5 millions de dollars dans ses valises embarquées sur un vol Paris – New-York. Proche de truands corses comme Etienne Tarditi qui le faisaient chanter avec des documents compromettants à propos de sa présumée pédophilie, il aurait passé plus de 200kg de drogue sur un an en usant de son statut diplomatique. Quelques mois plus tard, ce fut au tour de l’ambassadeur du Mexique en Bolivie puis de celui de l’Uruguay en Colombie d’être arrêtés par les agents américains, grâce à des renseignements fournis par des informateurs, pour les mêmes raisons »

Alexandre Marchand dans l’article « French Connections en Amérique latine« .

La société Pernod Ricard, dont Charles Pasqua a été l’un des dirigeants à l’international, a rémunéré plusieurs gros trafiquants français comme son ami Jean Venturi qui était représentant de la boîte pour le Canada, et a permis de transporter des cargaisons d’un côté à l’autre de l’Atlantique. A l’époque, c’était Charles Pasqua le directeur commercial, supérieur hiérarchique direct de Venturi.

Quand la French Connection a été traquée plus férocement à partir des années 60, beaucoup de trafiquants se sont implantés en Amérique latine, notamment En Argentine, où comme on l’a vu de nombreux fascistes et nazis étaient déjà bien installés et proches du pouvoir. Certains trafiquants comme Auguste Ricord ou André Condemine étaient carrément des anciens de la Gestapo. Et petit à petit, les cartels se sont mis en place, souvent en recrutant les experts français en la matière.

« L’ère Luciano achevée, s’ouvre celle des Marseillais et des Corses, depuis toujours en collaboration étroite avec les parrains italo-américains. Forts de leurs appuis politiques et d’un environnement local favorable qui inhibent les forces de l’ordre, les « Français » disposent d’une expérience solide dans lesréseaux méditerranéens qui apparaissent à cette époque comme la clef de voûte du trafic de drogue. Ainsi, ils se procurent la morphine en Turquie, la raffinent à Marseille et l’envoient aux États-Unis grâce à leurs contacts au Canada ou par la filière sicilienne bâtie lors du sommet de Palerme.

Coordonnée depuis la place logistique et diplomatique de Milan et basée sur les unités criminelles placées à Rio de Janeiro, à Caracas, à Montréal et à New York, cette dernière filière est si bien organisée, et donc invisible, que son existence même est mise en doute voire nié« 

 Giuseppe Muti dans l’article « Mafias et trafics de drogue : le cas exemplaire de Cosa Nostra sicilienne » paru en 2004 dans la revue Hérodote.

Dans les années 50-60, la vague de la « contre-culture » a popularisé la consommation du LSD et des drogues psychédéliques, ouvrant un nouveau marché dans le secteur des stupéfiants, un marché contrôlé de près par les réseaux israéliens et les services anglais et US. Avec le dossier MK-Ultra, il a été démontré que la CIA avait expérimenté l’usage du LSD avant de le diffuser à grande échelle dans la jeunesse en ciblant particulièrement les hippies qui se positionnaient contre la guerre au Vietnam et pour des avancées sociales, notamment. C’est d’ailleurs de ce mouvement hippie en déshérence qu’est né le New Age, à grands coups de sectes et groupuscules d’illuminés pilotés eux aussi très souvent par la CIA et consorts.

Après avoir examiné de près les cas Colombien, Mexicain, US, et français, il est clair que la lutte contre la drogue est une parfaite hypocrisie. D’une part, parce qu’on trouve des politiciens parmi les plus gros trafiquants, et parmi les plus gros consommateurs aussi. On trouve des politiques dans l’entourage des dealers –qui sont de plus en plus des patrons d’entreprise, gros et moins gros. Pourtant la répression contre les trafiquants en jogging et les petits consommateurs est toujours la seule préoccupation des autorités [13]. C’est un business qui permet de fixer le prix de la drogue et d’assurer des marges à toutes les échelles de la filière. 

D’autre part, parce que les résultats de cette « lutte contre la drogue » relèvent davantage du combat de classe que d’une action constructive.

« Aux États-Unis, les lois antidrogue votées depuis les années 1970 ont eu pour conséquence de faire gonfler la population carcérale d’origine afro-américaine, comptant aujourd’hui pour 40 % de la population carcérale américaine et 59 % de la population emprisonnée pour violation de la législation en matière de stupéfiants« 

André Marchand dans un article paru en 2016 dans la revue « L’homme et la société » [14].

On a vu les liens entre la mafia, les barbouzes et le milieu politique dans le cadre de la French Connection. Et en effet, le trafic de drogue n’est pas cloisonné, au contraire : les dealers collaborent avec des policiers, avec des politiques, avec d’autres mafieux. Le SAC était l’exemple parfait de ce microcosme, et Fauré raconte qu’il était membre du SAC, organisé par Pasqua, qui organisait aussi le trafic de cannabis grâce à Hassan II du Maroc, et qu’il soupçonne Pasqua d’avoir aussi contribué aux importations de cocaïne.

Implication des milieux politiques

Comme le résume Claudia Pacheco dans son livre « La multinationale américaine des drogues » :

« La jeunesse qui se drogue, le fait pensant qu’ainsi elle s’oppose à l’establishment, quelle grande erreur! Les seuls bénéficiaires directs de leur vice sont justement les individus qui détiennent le pouvoir économique (trafiquants, banquiers, politiciens) et qui sont les individus les plus mal intentionnés« .

A un certain niveau, le trafic de drogue ne peut pas être organisé sans la collaboration, ou au moins une grande bienveillance de la part des autorités. On observe que partout, les enquêtes s’arrêtent systématiquement avant d’arriver sur l’implication de politiques ou de responsables des forces de l’ordre, comme on dit. Par ailleurs, cet argent non déclaré est très pratique pour financer les opérations clandestines des armées et services de renseignements.

En janvier 1962, un présentateur télé très connu et membre de la jet-set de l’époque, Jacques Angelvin, a été arrêté alors qu’il allait embarquer au port de New-York avec une voiture bourrée d’héroïne pour une valeur estimée de 50 millions d’euros à la revente.

Il a fait quelques années de prison (à l’époque les peines étaient encore très légères) bien qu’il ait nié son implication dans un trafic. Il a refusé de donner le nom du commanditaire, mais les soupçons des enquêteurs se sont tournés vers un « industriel parisien » [15]. On n’était pas dans le petit trafic des quartiers populaires…

Cette affaire a marqué le début de la fin pour « la French », avec des pressions croissantes de Washington sur la France pour mettre fin au trafic international d’héroïne principalement, mais aussi de tout le reste, organisé par les Français. Il faut rappeler que la quasi-totalité de l’héroïne qui entrait alors aux Etats-Unis était fournie par les réseaux français.

C’est comme cela qu’en 1970 Pompidou a fait passer une loi qui augmentait de 5 à 20 ans la peine pour production de drogue, ce qui a refroidi de nombreux chimistes du sud de la France où on transformait l’opium qui arrivait alors principalement de Turquie.

C’est à ce moment qu’une antenne de la French Connexion s’est étendue dans toute l’Amérique latine, où venaient se réfugier les mafieux qui étaient de plus en plus dérangés en France. Les pays où ils se sont implantés étaient principalement :

  • Le Mexique où le truand qui fut auxiliaire de la Gestapo Antoine d’Agostino s’est installé dès la fin de la guerre et y a organisé le transport de drogue vers le Etats-Unis, et a été rejoint par d’autres mafieux quand l’étau commençait à trop se resserrer. Comme le duo Jean- Baptiste Croce et Paul Damien Mondoloni, qui étaient en contact avec Jean Venturi, le représentant de Ricard au Canada et frère du parrain Corse Dominique Venturi, proche de Gaston Defferre. 
  • Cuba où la dictature de Batista (proche des Etats-Unis) a permis aux Corses et aux Siciliens d’en faire un pays de transit au début des années 50. Jean-Baptiste Croce a été envoyé au Mexique et à Cuba vers 1950 par son chef Ansan Bistoni et est immédiatement devenu un proche du dictateur cubain Fulgencio Battista. Cuba est alors devenue une plaque tournante pour l’héroïne en provenance de Marseille et pour la cocaïne en partance d’Amérique latine. 
  • Le Paraguay où un dénommé Auguste-Joseph Ricord[16], truand et ex-Collabo qui faisait partie de la bande de Lafond, appelée la Gestapo de la rue Lauriston, s’est rapproché des autorités militaires de la dictature en place. Selon un article du Monde paru en 1972 lors de son extradition aux Etats-Unis, les autorités US considéraient que « de nombreux dirigeants du Paraguay sont mêlés de près au trafic de l’héroïne. Des noms sont cités à Washington : le général Andres Rodriguez, commandant des blindés, le général Vicente Quinonez, chef de l’aviation, dont les aérodromes auraient été au service des contrebandiers, le général Patricio Colman, ancien chef des forces anti-guérilla, décédé il y a peu de temps ». D’autres noms ont encore été cités dans la police notamment.

Ricord avait l’appui de la Cosa Nostra via Tommaso Buscetta, et a collaboré avec diverses barbouzes du SAC dont on a déjà parlé, comme le trafiquant Christian David, un proche des frères Guerini qui a travaillé pour lui jusqu’à son arrestation au Brésil en 1972 avec 500 kilos d’héroïne destinés aux USA. Il s’agissait donc d’un trafic international et à grande échelle.

C’est d’ailleurs Ricord qui a permis au dictateur local le général Alfredo Stroessner –dont le règne s’est étalé de 1954 à 1989 et qui tout comme Juan Peron a protégé de nombreux nazis tels que Mengele- d’ériger le trafic de drogue en commerce d’ordre national. Surtout à partir de 1966 quand il a commencé à exporter de grosses quantités de drogue, produite en Turquie et raffinée dans le sud de la France, aux Etats-Unis. La corruption dans le pays était endémique, à tel point que selon le New York Times en 1985 :

« Beaucoup des plus grosses fortunes du Paraguay viennent de la contrebande, une pratique si bien établie là-bas qu’on peut difficilement la qualifier d’illicite« .

Christian David, recruté et encarté en 1961 au SAC alors qu’il se trouvait en prison, est arrivé comme on l’a déjà vu au Paraguay. Il a élargi l’activité de Ricord vers le trafic d’armes, notamment pour le compte des services français, uruguayens et américains comme l’explique le journaliste Allemand Henrik Krüger dans son livre « The great heroin coup » consacré au trafic de drogue international, dans lequel il présente le parcours de Christian David et son rôle dans les trafics d’armes[17] et de drogue. Une histoire particulièrement censurée aux Etats-Unis, mais aussi en France.

David, comme Ricord était aussi connecté avec toutes les extrêmes-droites et services de renseignements des différentes dictatures latino-américaines de l’époque, elles-mêmes soutenues par Washington ou du moins par la CIA. Ils ont notamment aidé le spécialiste Brésilien de la torture, le commissaire Sergio Fleury à Sao Paulo, à « interroger » des opposants au régime.

On retrouvait aussi le faussaire d’extrême-droite Fernand Legros dans les trafics organisés par David et Ricord au Brésil[18].

David a même déclaré après son arrestation qu’Antoine Guerini l’avait sollicité en juin 1963 pour participer au meurtre de JFK et qu’il aurait refusé : « Guérini lui a dit qu’il avait été chargé d’arranger le meurtre d’un politicien Américain qui n’était ni député ni sénateur, mais le numéro un. Quand Guérini lui a demandé s’il était intéressé, il a répondu que c’était trop dangereux« , écrit Henrik Krüger dans « The Great Heroin Coup ». David a expliqué cela à un journaliste, et a aussi précisé que le contrat aurait été donné à Lucien Sarti, qui aurait recruté deux autres assassins pour le rejoindre.

En 2003, l’ex agent de la CIA Howard Hunt a dit à son fils peu avant de mourir que Sarti avait été recruté ainsi que d’autres Corses par William Harvey, officier de la CIA qui a coordonné quelques complots contre Castro. Son rôle était de s’assurer que l’objectif avait été atteint par Lee Harvey Oswald et de doubler son tir. Sarti, tué par la police en 1972 au Mexique après avoir été localisé par les US, était sur place probablement en uniforme de policier, et aurait tiré la balle fatale de l’arrière. Les deux autres Corses étaient en hauteur dans des immeubles.

Krüger explique que le trio de mafieux Corses serait parti de Marseille vers Mexico et passés aux Etats-Unis avec des passeports Italiens. Après l’opération ils seraient repartis vers Montréal où ils auraient été payés en héroïne.

Tout cela explique probablement pourquoi les US ont été pressés de mettre le réseau Ricord sur la touche, et pourquoi il n’a accompli que la moitié de sa peine avant de rentrer au Paraguay. C’est Kissinger qui a été l’artisan de la chute de Ricord et de sa bande à partir de 1970.

Après cela, le trafic vers les USA a été transféré du côté des Caraïbes selon Krüger, entre les mains d’un cubain, Alberto Sicilia-Falcon (le prédécesseur de Joaquim Guzman du cartel de Guadalajara), tombé à son tour en 1975. La part de la drogue française dans l’héroïne arrivant aux Etats-Unis a en tout cas fortement baissé, passant de 80% à la fin des années 60, à 15% en 1975. Et le bureau anti-drogue US en Europe a été transféré de Paris à Amsterdam.

Sicilia-Falcon a déclaré aux autorités Mexicaines, où il a été arrêté, qu’il était un agent de la CIA et avait reçu un entraînement à la guérilla à Fort Jackson en vue d’attaquer Cuba. Il aurait aussi opéré au Chili contre les opposants à Pinochet jusqu’en 1973 quand il est parti s’installer au Mexique, et aurait passé un accord avec la CIA pour avoir les mains libres dans le trafic d’héroïne contre l’approvisionnement des groupes terroristes d’Amérique latine avec des armes de la CIA [19].

Sicilia-Falcon était directement en lien avec le clan Giancana et son réseau comprenait des acteurs, des hommes d’affaires, et bien-sûr des politiques corrompus, qui contribuaient eux aussi à déstabiliser le pays (chose d’autant plus intéressante que le président Echeverria, plutôt progressiste et non hostile aux communistes, dérangeait fortement Kissinger et ses copains). Ce business permettait aux US d’imposer leur « protection » aux gouvernements des différents pays. D’ailleurs, les médias et les autorités US ont été très discrets au sujet de Sicilia-Falcone, qui a été arrêté en 1975 et s’est échappé l’année suivante avec plusieurs de ses lieutenants.

En fait, il collaborait avec la CIA mais son trafic, basé à Tijuana à la frontière avec les Etats-Unis, en s’étendant du cannabis à l’héroïne et à la cocaïne, est devenu un peu trop voyant pour d’autres agences US, comme la DEA chargée spécifiquement de la lutte contre le trafic de drogue.

En Amérique latine, la bande de David et Ricord était connue comme le « Grupo Francés », était en lien avec les truands du SAC et avec des camarades corses, eux-mêmes en contact avec des membres des renseignements français. Les Corses lui envoyaient régulièrement des types en cavale qui venaient renforcer son équipe.

Depuis le Paraguay, David a étendu le trafic avec de nouvelles branches en France, l’une via Jean Auger, baron du SAC et mafieux numéro 1 à Lyon, l’autre via Jo Attia, Ange Simonpieri (membre du SAC également) et le banquier Suisse André Hirsch. Et c’est au Brésil qu’il a été arrêté en 1972, en possession d’un passeport diplomatique uruguayen au nom d’Edouard Davrieux.

A cette occasion, Le Nouvel Observateur notait que Christian David était « bien placé pour connaître les liens qui existent entre le S.A.C., le « milieu », et certaines filières internationales de trafic de l’héroïne ou des armes. Et, aujourd’hui, beaucoup de gens à Paris, à Lyon, à Grenoble, à Bordeaux, à Nice, à Marseille – et pas seulement de minables petits truands qui arrondissent leurs fins de mois en faisant le coup de poing pour un député U.D.R. –, beaucoup de gens tremblent, donc à la pensée que le « beau Serge », pris au piège, pourrait révéler un peu trop de noms aux policiers américains du Bureau des Narcotiques qui ont demandé son extradition au gouvernement brésilien. « Il a tué un flic, dit-on, il n’a plus rien à perdre. »« 

Selon les US, pays de destination de la drogue gérée par Ricord, l’opium de Turquie arrivait à Marseille où il était transformé, puis partait vers Miami via l’Amérique Latine[20]. Ils estimaient que Ricord faisait alors entrer entre 50 et 75% des cargaisons d’héroïne qui arrivaient aux Etats-Unis. L’enquête a montré que l’organisation de Ricord avait mis en place des laboratoires du coté de Bahrein.

Les dictateurs se sentaient en tout cas très bien au Paraguay de Stroessner : Pinochet, par exemple, avait une vaste résidence au Paraguay. En 1980, c’est près de sa villa au Paraguay que le dictateur du Nicaragua, le général Anastasio Somoza Debayle, a été assassiné dans sa Mercedes. Des états mafieux comme le Paraguay –et d’autres- servent ainsi de plaque tournante pour les trafics internationaux, ce qui arrange tout le monde. Stroessner a fini par être éjecté en 1989, mais le rôle de plaque tournante du Paraguay, où résident de nombreux européens, est loin d’avoir cessé.

D’après un journaliste US, même l’armée de l’air paraguayenne a transporté des kilos d’héroïne aux Etats-Unis dans des avions militaires, et c’est l’armée qui était responsable de l’aéroport principal d’Asunción. Dans un pays où il existait déjà plus de 200 pistes privées totalement incontrôlées.

En 1971, à l’époque où les Américains ont vraiment tapé du poing sur la table concernant la French Connection, demandant instamment à Marcellin, le ministre de l’Intérieur, de s’attaquer aux labos de transformation qui florissaient dans la région de Marseille, Gaston Deferre, maire socialiste de Marseille, avait déclaré au sujet de l’impunité qui régnait en matière de lutte contre les trafiquants en général et les gros bonnets en particulier :

« Les laboratoires clandestins ne sont jamais à Marseille même mais dans de petites villes avoisinantes. Camouflés. Et protégés. Par des hommes politiques plus que par des policiers. Il y a des gens de la majorité [la droite] qui interviennent pour couvrir les trafiquants.  C’est une chose archiconnue dans les milieux parlementaires » [21].

La mafia Corse, qualifiée d’Union Corse par les US, regroupait les quatre principaux clans mafieux de la région (les Guérini, les Venturi –proches de Defferre, Orsini et Francisci, qui avaient tous des business officiels[22]), a très vite commencé à infiltrer ses membres dans la police, les douanes, l’armée, les renseignements, et les Corses sont devenus très influents dans la vie politique française. Francisci était un des lieutenants de Jo Renucci, qui était le contact en France de Lucky Luciano, l’allié de la CIA[23].

Une autre affaire survenue en 1971 a été retentissante : l’affaire Delouette, du nom d’un passeur d’héroïne arrêté aux Etats-Unis avec une voiture chargée. Le dénommé Robert Delouette s’est fait coincer à la frontière des Etats-Unis en avril 1971 alors qu’il récupérait la livraison d’un bateau en provenance du Hav

re, livraison qui consistait en 89 paquets de 500 g d’héroïne. Lors de son interrogatoire, Roger Delouette a déclaré travailler pour le SDECE sur ordre du colonel Fournier. Les US ont alors inculpé tout le monde. Le fournisseur était un cousin de Jean-Charles Marchiani, grand ami de Pasqua, le proxénète nommé Dominique Mariani qui a avoué avoir fourni 44 kilos de drogue à Delouette. Précisant au passage avoir reçu cette drogue d’un officier du SDECE.

Les autorités US se sont aperçues que le type travaillait bien pour le SDECE, pour lequel il avait accompli plusieurs missions depuis 1969[24], et qu’il était en contact direct avec Jean-Charles Marchiani, dont le nom figurait 23 fois dans l’agenda de Delouette et qu’il avait appelé juste après son arrestation pour lui demander de l’aide. C’est d’ailleurs Jean-Charles Marchiani qui a mis en contact Delouette et son cousin Mariani, peu après avoir été viré du SDECE pour son implication dans l’affaire des photos de Pompidou. On retrouve aussi le nom de Christian David dans la filière à l’origine de l’importation par Delouette[25].

Du côté des Venturi, on connaît Dominique et Jean (ex lieutenant de Jo Renucci), piliers du trafic transatlantique de l’héroïne via la Compagnie Générale Transatlantique, membres du SAC et également proches de Gaston Deferre. Au début des années 60, les autorités estimaient que 80% de l’héroïne qui entrait aux Etats-Unis venaient d’une quinzaine de laboratoires français, principalement installés dans le sud-est. 

Jean Venturi était l’importateur et distributeur des pastis Ricard au Canada et aux Etats-Unis, où Charles Pasqua qui était le directeur commercial était donc son supérieur. Venturi a été inculpé par les US en 1967 dans le cadre de la French Connection[27], mais il n’a jamais été arrêté et Pasqua a fait carrière à l’UDR, et l’origine de sa fortune, qui a quelque peu intrigué dans les années 60 quand il a commencé en politique dans les Hauts-de-Seine, est restée mystérieuse.

En 1971, un certain André Labay (né en 1922), hommes d’affaires dans l’import-export, a été arrêté à Paris dans un véhicule avec plus de 100 kilos d’héroïne destinés aux Etats-Unis, où il a ensuite été accusé d’avoir importé depuis la France plus de 732 kilos d’héroïne dans des voitures « farcies ». Quelques semaines plus tôt, un des truands de sa bande avait été arrêté à New York à bord d’un autre véhicule chargé d’héroïne.

Dès les années d’après-guerre quand il faisait son business autour de la Méditerranée, il a travaillé pour le SDECE, les renseignements, notamment quand il est passé en Algérie puis au Katanga dans le sud est de l’ex Congo belge (aujourd’hui RDC, où un tas de mercenaires se sont retrouvés dans les années 60 pour soutenir des leaders bien dociles envers l’occident), puis aux Antilles. Il était très ami avec Fernand Legros, ce fasciste trafiquant de faux tableaux, qui faisait aussi du trafic d’armes et dont l’un des clients était justement le dictateur Stroessner.

Labay avait aussi travaillé pour Pierre Lemarchand quelques années plus tôt, et à travers lui pour Jacques Foccart, en Afrique notamment. Officiellement Labay avait une grosse compagnie de BTP, faisait dans l’exportation de textiles, l’immobilier, puis est devenu très riche. Il a fréquenté le casino de Francisci à Beyrouth, et le milieu du show-biz à Paris.

Selon certaines théories ce sont les US qui ont prévenu les autorités françaises que Labay avait proposé de ramener 100 kilos d’héroïne aux USA. La version de Labay est encore différente : il a déclaré avoir rencontré le BNDD (le bureau des narcotiques US en Europe), pour leur annoncer qu’il allait amener 106 kilos aux USA.

Depuis quelques années, André Labay passait une partie de son temps dans les Caraïbes, où il a été « parachuté en Haïti en 1966 avec une couverture d’hommes d’affaires », explique Leslie Péan dans « L’ensauvagement macoute et ses conséquences ». A Haïti, Labay n‘est pas resté inactif.

Il a reçu pas mal de visites de ses anciens amis, comme le faussaire et trafiquant Fernand Legros, et s’est fait des relations sur place : il a fréquenté le tortionnaire local Luckner Cambronne, le banquier du dictateur « papa Doc » Duvalier et sa fille Marie-Denis, ainsi que le dénommé Clémard Joseph Charles de la Banque Commerciale d’Haïti.

Ladite banque a notamment permis à Duvalier d’acheter des armes[28], dont Cambronne, ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice de Duvalier était friand. Depuis Haïti Labay était chef d’antenne pour le SDECE, et travaillait aussi pour la CIA. Il était aussi en lien avec les anciens coloniaux belges revenus du Congo, où le réseau pédocriminel était très présent.

On arrive là dans des trafics assez sombres, car Cambronne était le ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice du dictateur « Papa Doc », François Duvalier (très proche de la France et membre assidu des Rose-Croix) , appelée « Tonton macoute ». Accessoirement, il était surnommé « le Vampire des Caraïbes ».

Il était en effet connu pour revendre via sa société HemoCaribbean[29] du sang, du plasma et des cadavres aux hôpitaux et universités Américains, ainsi qu’à des laboratoires comme Dow Chemicals. 5 à 6.000 litres étaient expédiés chaque mois, pour un bénéfice de 4 à 5 $ par litre. Parfois, les victimes étaient semble-t-il vivantes.

Avec André Labay, Cambronne avait de grands projets :

« Labay avait aussi participé aux premières phases d’un grand projet international : il s’agissait d’établir aux Antilles, en Amérique du Sud et en Afrique noire un réseau de laboratoires pour recueillir à bas prix le sang des pauvres et l’exporter vers les pays riches« 

Nouvel Observateur du 17 septembre 1973.

Quand il a été arrêté à Paris en octobre 1971, André Labay « s’apprêtait à fonder une ‘banque du sang noir’. Il s’agissait de recueillir du sang en Afrique à bas prix ou contre de modestes compensations, et de le revendre au plus haut prix aux hôpitaux américains« , explique Alain Jaubert dans « D comme Drogue ».

Duvalier père était, via André Labay, en lien étroit avec des mafieux New Yorkais notamment de membres du clan Gambino et Bonano, et avait apparemment lui-même contacté les principales familles. Son bras droit Cambronne avait aussi des parts dans la compagnie aérienne nationale, Air Haïti, une compagnie pétrolière, des compagnies de taxi…

« Pendant cinq ans, de 1966 à 1971, André Labay sera l’agent principal du Service de Documentation Extérieure et de Contre Espionnage (SDECE), la CIA française, opérant en Haïti. Ses accointances avec Luco Dominique, beau-frère de l’ex-président Estimé, et Lebert Jean-Pierre, secrétaire d’Etat du Commerce de l’Industrie dans cinq cabinets ministériels sous le gouvernement de François Duvalier de 1965 à 1971, consolident sa position dans le sérail duvaliériste, du moins pour les questions d’intendance« 

Leslie Pean

« C’est d’ailleurs grâce à ce dernier qu’il obtient l’utilisation de l’immeuble de l’Institut pour le Développement Agricole et Industriel (IDAI), sis à Port-au-Prince, à l’angle de la Rue des Miracles et de la Rue du Quai, pour en faire le laboratoire d’où partiront vers les Etats-Unis les kilos d’héroïne, savamment camouflés dans les expéditions de vêtements confectionnés par l’entreprise Fenwick Corporation S.A« .

Leslie Pean

Grâce à ce coup de main indispensable fourni au trafic d’héroïne français, Duvalier a touché sa part sur les ventes aux Etats-Unis.

Quelques mois après la mort de Duvalier père en 1971, Cambronne, qui s’apprêtait à ouvrir un deuxième centre de prélèvements, s’est réfugié à Miami où il est mort en 2006 en espérant que le fils de Duvalier, « Baby Doc », réfugié de son côté en France lors de la chute du régime en 1986, reprenne le pouvoir. Le sang des haïtiens était très recherché avant l’épidémie de SIDA, car en raison du grand nombre d’infections et de maladies présentes sur l’île, il comportait disait-on de bonnes défenses immunitaires.

Pour se fournir en sang et en cadavres, Cambronne n’hésitait pas à massacrer tous ceux qui lui passaient sous la main. On a parlé de rituels vaudou, mais il s’agissait plus probablement de rituels satanistes. En 1962, il y a eu un scandale disant que de la viande humaine avait été vendue dans des restaurants de Port-au-Prince, et que le fournisseur était Cambronne, dont la milice aurait fait environ 600.000 morts.

Selon L’Express du 28 février 1972 cité par Alain Jaubert dans « D comme Drogue », Labay travaillait pour la CIA à l’infiltration de trafiquants de drogue français : 

« la veille de son arrestation, M. Labay avait rendez -vous, à 10 heures, au bureau 604 du consulat général des États-Unis, rue La Boétie, avec l’adjoint du Directeur Régional du Bureau des Narcotiques, M. Jack Kiere, et un agent américain surnommé Guy. Pour leur demander de l’aider à convoyer sa marchandise jusqu’aux États-Unis, ayant déjà fait ce travail, assurait-il pour le compte de la C.I.A. dont il avait été un agent à Haïti !« .

Ce qui est certain, c’est que Labay a rendu de grands services à Duvalier père, pour différentes transactions internationales, notamment aux Etats-Unis et en Suisse, où il était en contact avec le « directeur financier » de la bande de Meyer Lansky, le Canadien John Pullman [30].

Quant au fils Duvalier, exilé en France depuis 1986, il est parti avec 900 millions de dollars volés aux haïtiens (une somme supérieure à la dette nationale d’alors), mais la France a toujours refusé de l’extrader. D’après certains observateurs, le pouvoir haïtien connaît de sales secrets concernant les dérives des politiciens français à Haïti, où l’AMORC (les Rose-Croix) cherchait à devenir religion d’Etat du temps de Duvalier père.

« Il existe en France une mafia qui contrôle entièrement le trafic de drogue, en même temps que d’autres affaires […] cette mafia jouit de protections aux échelons les plus élevés y compris parmi les membres du gouvernement« 

« le trafic de la drogue et autres rackets ne profitent pas seulement aux membres de la mafia. Des hommes politiques, des diplomates, des banquiers, des policiers et des membres des réseaux parallèles ont des intérêts dans toutes ces affaires illicites« .

Alain Jaubert dans « D comme Drogue » (1978)

Et bien évidemment, un certain nombre dans ces castes sait très bien ce qu’il se passe mais ne dit rien.

La corruption est la même dans les pays producteurs, et dans les pays de transit. Une personne qui a eu des responsabilités dans les renseignements intérieurs français m’a expliqué il y a une dizaine d’années que tous les ans a lieu une réunion à laquelle se rendent d’une part les représentants des pays producteurs de drogue, d’autre part des représentants des pays consommateurs, ces représentants étant des politiques, des militaires, des chefs des services de renseignemebnt. Objectif : répartir l’argent des bénéfices au prorata de ce qui a été consommé, évalué en fonction de la provenance des saisies apparemment. 

L’argent, versé par les pays producteurs, était déposé dans une grande banque internationale en Asie, banque par ailleurs impliquée dans le blanchiment d’argent de la drogue, et les politiciens des pays consommateurs pouvaient se répartir les millions. 

Le vaste procès de 344 mafieux de Cosa Nostra en 1986 en Italie a montré l’ampleur du trafic d’héroïne et de cocaïne qu’elle avait organisé au niveau international, avec des filières d’approvisionnent de la Thaïlande à la Turquie, ainsi qu’en Amérique latine, des filières de trafic d’armes qui partaient dans l’autre sens et bien-sûr des filières de blanchiment passant par les paradis fiscaux et par la banque Ambrisoano notamment.

L’organisation a été qualifiée de « contre-pouvoir » criminel, dissimulé dans la société et qui cherchait toujours à s’étendre géographiquement.

L’un des accusés dans ce procès, un Turc dénommé Karl Kofler a parlé des armes sorties de bases de l’OTAN, qui partaient sur les mêmes bateaux qui venaient de décharger en Europe leur cargaison de came. Ces armes, aussi anodines que des tanks, des hélicoptères, des avions même 3 cargos apparemment, servaient de monnaie d’échange contre la drogue [31]. Pas de chance, Kofler a été retrouvé mort dans sa cellule peu après avoir commencé à exposer le système, alors qu’il était à l’isolement et sous surveillance renforcée et il était clair que le pouvoir politique était intervenu pour étouffer le volet « armes » de l’histoire.

Un mafieux a aussi été pris à vendre des informations sensibles émanant de l’OTAN à des pays de l’est. L’Italie est alors apparue comme une plaque tournante à la fois du trafic d’héroïne et du trafic d’armes lourdes au niveau international. C’était d’ailleurs la grande époque du Gladio, où les liens entre OTAN, renseignements, franc-maçonnerie, mafia, Vatican et partis politiques de droite étaient comme on l’a vu particulièrement étroits.

Le spécialiste de la géopolitique des drogues Giuseppe Muti souligne que l’organisation était solidement protégée à un plus haut niveau, notamment via la loge P2, et « la duplicité de Cosa Nostra, à la fois garante des transactions grâce à sa maîtrise des routes et bras armé aux ordres d’un obscur centre de pouvoir supérieur« . Il s’agit du pouvoir politique et même militaire, puisque la protection des filières de Cosa Nostra par des responsables de l’OTAN, de la CIA et du SISMI, les renseignements italiens, ont été démontrés lors de l’enquête du juge Carlo Palermo au début des années 80.

La CIA a ainsi expliqué au juge Palermo qu’il ne pouvait pas arrêter l’un des principaux trafiquants, le syrien Henri Arsan, car il travaillait sous couverture pour la DEA (Drug Enforcement Administration) avec sa société de transports Stipam International Transports qui était hébergée dans un immeuble appartenant à la banque Ambrosiano. 

Mais cette « info » était en réalité une intox et Palermo a quand-même procédé en 1982 à un raid qui a mené à l’arrestation d’Arsan (mort en prison en 1983) ainsi que :

  • Glauco Partel, directeur d’un centre de recherches à Rome. Il collaborait avec la CIA, était un agent de la NSA américaine et a collaboré avec la P2 pour fournir des missiles Exocet à l’Argentine lors de la guerre des Malouines. Il a aussi a vendu trois bombes atomiques à des pays arabes. 
  • Le colonel Massimo Pugliese, ex responsable des renseignements militaires et membre de la P2. Il collaborait étroitement avec la CIA pour développer une arme laser puissante et était en lien avec l’administration Reagan.
  • Enzo Giovanelli, fournisseur d’armes et de munitions à la base US de La Maddalena en Sardaigne, proche de la P2. Il a vendu des avions militaires, des cargos et des simulateurs de vol à la Libye et d’autres pays arabes avec la bénédiction de l’OTAN.
  • Angelo De Feo, trafiquant d’armes qui a expliqué par la suite que les missiles envoyés en Libye étaient partis de la base militaire de Ciampiro et que le trafic était contrôlé par le SISIMI.
  • Renato Gambo qui possédait une usine d’armes.
  • Giuseppe Alberti, Edmondo Pagnoni, Mario Cappiello, associés d’Arsan.
  • Eugenio Sacchi, un autre fabriquant d’armes.

Il faut aussi noter une connexion étroite avec Ali Agça, qui a tenté d’assassiner Jean-Paul 2, car Agça travaillait à la Sitbam et a voyagé à plusieurs reprises avec Henri Arsan pour se rendre à des conférences à Milan. 

Comme on l’a vu, il n’y a pas de trafic de drogue international sans blanchisseuses, c’est-à-dire des banques prêtes ne pas regarder la provenance douteuse des fonds, et à fournir des circuits par les paradis fiscaux pour le rendre légal. Un des scandales les plus révélateurs de ce système (qui perdure) est celui de la Bank of Credit and Commerce International, la BCCI, qui a éclaté en 1988. La BCCI était utilisée par la CIA pour récupérer et dépenser l’argent issu du trafic de drogue international qu’elle a organisé avec les mafieux italiens notamment.

Présente dans 70 pays, la BCCI était à l’origine une banque pakistanaise, mais elle était l’une des 10 plus grosses du monde, implantée dans 78 pays. Elle était noyautée par les politiques : son directeur James R. Bath était un ami de Georges Bush père, l’un des avocats mis en cause, Clark M. Clifford, était un conseiller de tous les présidents démocrates depuis 1945, en particulier de Carter, et a été secrétaire d’Etat à la Défense.

C’est Clifford qui a permis à la BCCI d’acquérir la plus grosse banque de Washington, la First American Bank, et donc de faire du business sans entraves aux USA. Et Clifford en a été nommé directeur juste après l’absorption. 

Pour les Etats-Unis, l’hégémonie passait par le contrôle du pétrole et aussi par le contrôle de la production de drogue.

« L’habitude américaine d’entraîner, d’armer et de financer ses alliés trafiquants de drogue pour les aider à sécuriser les ressources pétrolières à l’étranger a été un facteur majeur dans l’augmentation considérable du trafic de drogue illicite dans le monde depuis la guerre mondiale ».

Peter Dale Scott dans « Drugs, oil and war ».

De la guerre contre la drogue à l’explosion du trafic

Les US pouvaient se faire les chantres de la lutte anti-drogue, mais cela n’effaçait en rien leur montée en puissance dans le trafic mondial, avec l’aide précieuse de la CIA, sur le plan logistique notamment. Ce serait en 1947 que les US auraient commencé le trafic à une échelle industrielle [32] avec les guerres dans le sud-est asiatique, damant ainsi le pion aux Anglais et peu à peu aux Français. En effet, dans les années 50-60 Birmanie puis au Laos, Washington s’est appuyé sur des clans producteurs de drogue pour renverser les pouvoirs en place[33].

On a aussi vu qu’en 1944-45, les US ont utilisé la mafia italienne, notamment Meyer Lansky pour préparer le terrain en Italie et dans le sud de la France avant le débarquement.

Au lieu d’une guerre contre la drogue lancée en 1970 par Nixon l’objectif était surtout de couper le circuit français d’approvisionnement vers les Etats-Unis, passé de 80% de l’héroïne entrant dans le pays à 15% entre la fin des années 60 et 1975. Commencées dans les années 60, les pressions des Etats-Unis pour que l’Etat français réduise fortement le trafic ont aussi servi d’arme diplomatique.

Dans les faits, les quantités ont explosé via les circuits provenant du Sud-Est asiatique (le triangle d’or, dont le trafic est encore aujourd’hui aux mains des triades chinoises) et du Mexique qui fournissaient un produit d’aussi bonne qualité que les labos marseillais. En 1977, un rapport parlementaire sur la surconsommation de drogue mentionnait que l’addiction à l’héroïne avait doublé en quatre ans.

Santo Trafficante, un trafiquant cubain qui a travaillé pour la CIA [34] notamment pour certaines éliminations, et qui collaborait étroitement avec Meyer Lansky dont il représentait les intérêts à Cuba et à Miami, a été envoyé en Asie du Sud-Est au moment où le réseau d’autre trafiquant français, Ricord, et le trafic marseillais étaient mis à plat par les US, afin d’étudier les possibilités d’ouvrir une filière à grande échelle avec les chinois.

Dès 1946, la CIA a créé en Chine la compagnie aérienne Civil Air Transport pour mener ses opérations sous couverture dans le sud-est de l’Asie, la couverture étant l’assistance « humanitaire » des alliés du « monde libre », devenue Air Amercia. Dans un sens, il y avait des armes et dans l’autre, de la drogue produite dans les pays ravagés par la guerre.

Air Amercia faisait partie d’un complexe de plusieurs compagnies aériennes, avec Global International Airways créée en 1978 par le trafiquant d’armes Farhad Azima qui a aussi participé aux liaisons avec l’Afghanistan, le Pakistan, la Croatie, l’Egypte, pendant l’Iran Contra et pendant la guerre du Golfe (ce qui lui a valu des honneurs aux Etats-Unis)[35], ou Southern Air Transport qui transportait aussi des armes et de la cocaïne dans l’affaire des Contras, en Colombie au Nicaragua ou au Moyen-Orient.

Un article de George Lardner Jr paru le 20 janvier 1987 dans le Washington Post relatait :

« Selon des sources informées, un témoin a déclaré l’été dernier au Federal Bureau of Investigation avoir vu un avion cargo portant les marques de Southern Air être utilisé pour un transfert d’armes contre de la drogue sur un aérodrome de Barranquilla, en Colombie, en 1983 […] L’informateur a déclaré aux enquêteurs que des caisses d’armes à feu avaient été déchargées de l’avion cargo et que des paquets de cocaïne étaient stockés à bord« , une opération supervisée par le leader du cartel de Medellin à l’époque, partenaire d’Escobar et grand soutien financier d’un politicien local qui deviendra président de la Colombie, Alvaro Uribe.

En juillet 1970, une réunion des capos de la mafia US a eu lieu à Palerme, où ils ont décidé d’investir dans le trafic depuis l’Asie du sud-est et d’en faire leur principale source d’héroïne. La guerre du Vietnam a permis de prendre le contrôle de la région.  Déjà en 1971, 15% des soldats US au Vietnam étaient accros à l’héroïne.

Cette réunion d’Apalachin a ensuite coûté cher aux boss de la mafia, car à ce moment il était devenu impossible de nier l’existence de la mafia et il a fallu agir.

En 1971, celui qui est devenu quelques semaines plus tard l’ambassadeur du Laos à Paris, le prince Chao Sopsaisana, a été arrêté à Paris avec 60 kilos d’héroïne sur lui, et d’autres diplomates ont été arrêtés en tentant de faire entrer des valises d’héroïne aux Etats-Unis [36]. Il était sur le point de devenir le représentant du laos à Paris. 

Au Vietnam, les Corses négociaient directement depuis les années 60 avec des proches du président Ngo Dinh Diem pour la fourniture d’opium, puis les militaires US qui ont repris le trafic se sont appuyés sur le président du nord Vietnam et sur des groupes paramilitaires « amis » pour la logistique. En Thaïlande, le chef d’une milice de 45.0000 hommes dirigée par Phao Sriyanonda protégeait les producteurs d’opium dans le nord du pays et le transport de la marchandise. Même de hauts fonctionnaires chinois du Parti Communiste étaient impliqués dans le trafic de drogue vers les Etats-Unis.

A partir du début des années 70, les labos se sont multipliés en Asie, et en 1973 la bascule était complète. La Turquie a aussi beaucoup cultivé d’opium, dont le trafic était aux mains de clans mafieux puissants alliés au mouvement d’extrême-droite les Loups Gris, qui étaient l’antenne du Gladio en Turquie et dont Ali Agça était proche, ont commis des dizaines de massacres et des centaines de meurtres d’opposants politiques, de chrétiens, d’Arméniens, notamment dans les années 80 et 90, en Turquie surtout mais aussi à l’étranger.

Depuis la fin des années 70, les laboratoires de transformation de l’héroïne se sont multipliés en Turquie, dans le cadre du trafic organisé par les Italiens en collaboration avec la CIA. La drogue était ensuite expédiée en Europe via les Balkans, ainsi qu’aux Etats-Unis [37]. 

Le Gladio Turc a été mis sur la place publique en 1997 dans un rapport du gouvernement qui mentionnait des « escadrons de la mort » clandestins basés dans le sud du pays, et qui faisaient aussi dans le trafic d’héroïne. La Première ministre turque Tansu Ciller a alors été accusée par des juges allemands de protéger des trafiquants de drogue de 1993 à 1996 [38]. Une bonne partie du gouvernement était en connivence avec les mafieux et les Loups-Gris, qui avaient aussi l’avantage de taper sur les groupes kurdes indépendantistes.

Cette guerre contre la drogue était surtout destinée à amuser la galerie. Depuis ses débuts en politique dans les années 40, Nixon était proche des mafieux de Miami, et ils ont été de plus en plus nombreux dans son entourage au fil des années[39]. Par exemple, le gouvernement de Coller a contribué à mettre en place un coup d’Etat –raté- contre le président d’Azerbaïdjan, dans l’intention de sécuriser les routes du transport d’héroïne depuis l’Afghanistan.

Sous Nixon puis Reagan et Bush 1er, la CIA a utilisé l’assassinat ciblé ou de masse pour éliminer toute opposition à travers le monde. En Amérique latine, les dictateurs généralement dans la ligne des délires nazis comme Pinochet, Peron, Stroessner par exemple, mangeaient tous dans la main de Washington et trempaient dans divers trafics.

En échange, la CIA mais aussi les militaires français notamment, entraînaient les « Escadrons de la Mort », ces brigades de tueurs à la solde des dictatures latinos qui traquaient été éliminaient les opposants sur tout le continent et même à l’étranger grâce à l’internationale fasciste dont on a déjà parlé. Ils entraînaient aussi l’armée et la police, bien évidemment, et les meilleurs avaient droit à une session spéciale aux Etats-Unis, par exemple à l’International Police Academy à Georgetown où s’entraînait la CIA.

La DEA (Drug Enforcement Administration) a été créée en 1973, et a pris en main les opérations en Amérique latine où elle était présente à peu près partout. De 2,2 millions de dollars en 1973, sont budget est passé à plus de 12 millions de dollars l’année suivante. Devant les caméras, les politiciens des dictatures du coin apparaissaient pour annoncer leur collaboration à la grande lutte contre la drogue menée par les US. Et pendant que les dollars d’ « aide » US pleuvaient sur les dictatures, le nombre de toxicos aux Etats-Unis explosait, avant de toucher également l’Europe à commencer par l’Allemagne de l’ouest où de nombreux soldats US étaient stationnés.

En 1974, Jaime Rosenthal, passé par le Massachussets Institute of Technology, a ouvert la Banco Continental. Il est devenu vice-président du Honduras de 1986 à 1989 puis député, avant que les US ne l’accusent d’être un narcotrafiquant et ne réclament son extradition aux Etats-Unis.

Sa famille d’origine Roumaine, était devenue l’une des plus riches et puissantes du pays, plusieurs de ses membres occupant des fonctions politiques. Son fils Yankel, propriétaire d’un club de foot et deux fois candidat à la présidentielle, venait d’être arrêté à Miami pour des accusations de blanchiment d’argent de la drogue via le conglomérat familial Grupo Continental.

Le plus gros trafiquant de la région, Juan Ramón Matta Ballesteros, était un proche de Rosenthal, et organisait des soirées Vip où venait le gratin du Honduras, militaires et diplomates étrangers compris.

Officiellement, c’était un entrepreneur en vue –propriétaire d’une compagnie d’avions – et un philanthrope qui aurait même proposé de payer la dette du pays, mais en réalité il collaborait avec la CIA pour la fameuse « lutte contre le communisme » en Amérique centrale, (il a par exemple a fourni un appui dans le cadre de l’Iran Contra avec sa compagnie aérienne) et pour le trafic de drogue.

Il a aussi été l’artisan du rapprochement des cartels mexicains et colombiens, d’autant plus facilement qu’il avait un partenariat avec le cartel de Guadalajara, qui était le plus puissant au Mexique dans les années 80, et avec le cartel de Medellin en Colombie. Ce rapprochement a entraîné une explosion des arrivages de cocaïne aux Etats-Unis. Il a quand-même été arrêté en 1988 après avoir participé à l’enlèvement et au meurtre d’un agent de la DEA au Mexique, et a été extradé aux Etats-Unis où il est toujours incarcéré.

Depuis le début des années 80, Matta Ballesteros collaborait avec la CIA : les avions de sa société SETCO transportaient la cocaïne vers les cartels du nord du Mexique, qui l’introduisaient aux Etats-Unis et revenaient dans l’autre sens chargés d’armes, livrées dans un dépôt géré par Oliver North et Richard Second pour la CIA au Honduras.

La CIA était impliquée au plus haut niveau dans le trafic au Mexique, comme d’ailleurs en Colombie et dans d’autres pays de la région. Au Mexique, elle avait contribué à la création de la DFS, la Dirección Federal de Seguridad, officiellement dans le cadre de la guerre froide, censée lutter contre les trafiquants. Mais dans les faits, la DFS a davantage assuré un rôle d’intermédiaire entre les politiques et les cartels, et a protégé certains cartels comme celui de Guadalajara qui était le plus puissant au début des années 80.

A ce moment le patron de la DFS était Miguel Nazar Haro, qui collaborait de longue date avec la CIA pour la répression des mouvements de gauche. La DFS a été dissoute en 1985 après l’assassinat de l’agent de la DEA Enrique Camarena. Quant Nazar, il a été accusé d’avoir travaillé avec certains cartels et d’avoir espionné illégalement diverses personnalités politiques, comme le président de gauche Andrés Manuel López Obrador, qui a été élu en 2018.

Selon Peter Dale Scott, la CIA avait ainsi recruté des agents dans les services de renseignements et les armées du Guatemala, du Honduras, du Panama également, des pays gangrenés par le narcotrafic

Au Mexique, la CIA avait notamment noué des liens avec le chef du cartel de Sinaloa au nord du Mexique, Miguel Ángel Félix Gallardo, qui entrainait des guérillas d’extrême-droite dans son grand ranch, comme l’ont fait plus tard les chefs de cartels colombiens. En 1990, la vente de la cocaïne aux Etats-Unis générait 50 milliards de dollars par an.

Même quand le Plan Merida a été lancé au milieu des années 2000 pour « lutter contre le trafic », force était de constater que cette lutte était très sélective, et certains estiment qu’en réalité l’Etat s’est impliqué dans le trafic. Juan Camilo Macias, chercheur en sciences politiques, écrit dans l’article « Plan Colombie et plan Mérida, chronique d’un échec« , que :

« Selon un documentaire de la Radio Publique Américaine (NPR) basé sur différents témoignages d’agents de la DEA et des documents de la Procuraduría General de la Nación du Mexique, l’enjeu de cette lutte contre les cartels est de raffermir le pouvoir du Cartel de Sinaloa et d’affaiblir le Cartel de Juárez. Il y a d’autres indices qui suggèrent cette complicité entre le gouvernement et le Cartel de Sinaloa.

En effet, il y a des structures criminelles comme le groupe de Beltrán Leyva ou les Zetas qui ont reçu des coups et des attaques contre leur structure criminelle. Certains fonctionnaires collaborent avec les cartels. C’est le cas de Genaro García Luna, dont une investigation de la journaliste Anabel Hernández montre la collaboration avec les cartels lorsqu’il était chef de la police fédérale. Elle soutient que Genaro Garcia Luna facilitait le trafic de drogues dans les aéroports. Ces liens de Genaro Garcia Luna avec les trafiquants de drogues sont aussi documentés à Washington et confirmés par divers témoignages« .

Luna qui a été chef de la Division antidrogues chargée de lutter contre les cartels de 2009 à 2013 puis chef de l’Agence d’Enquêtes Criminelles rattaché au parquet national, a été destitué en 2015 êt arrêté fin 2019 au Texas pour avoir reçu des pots-de-vin du cartel de Sinaloa et il est donc détenu aux states.

Dans la foulée, ses deux lieutenants Ramón Pequeño García (mêlé aussi aux magouilles autour de l’affaire Florence Cassez) et Luis Cárdenas Palomino ont aussi été accusés d’importation de drogue pour le cartel de Sinaloa (dirigé par El Chapo” Guzmán) aux Etats-Unis, et pour avoir balancé un informateur aux narcos.

Palomino avait aussi d’importantes responsabilités dans la police fédérale et a démissionné en 2012 quand il a été accusé de toucher de l’argent des narcos et que la justice s’est intéressée à son cas.

Pequeño García est soupçonné d’être mêlé à différents actes criminels, comme l’explosion d’une voiture attribuée officiellement àd es jeunes qu’il a fait toreturer pour qu’ils s’accusent de l’attentat. Il a dirigé la Division antidrogues puis la division des renseignements, et a démissionné le lendemain de l’évasion spectaculaire de Guzmán en 2015. Il faut dire qu’il était chargé de superviser les caméras de contrôle des prisons.

Les trois, qui ont agi sans entrave pendant des années, avaient aussi organisé l’arrestation de dizaines d’innocents et mis en place un système de blanchiment de l’argent via au moins une trentaine d’entreprises de prestations diverses.

Autre comparse pris dans les filets: le commandant de la police fédérale en charge de la communication avec les homologues des Etats-Unis, Ivan Reyes Arzate, auquel un tribunal de Brooklyn a mis 10 ans de prison pour trafic de drogue en février 2022. Il travaillait pour le cartel de Sinaloa, qu’il renseignait et pour lequel il arrangeait des affaires.

L’affaire de l’Iran Contras, aujourd’hui parfaitement documentée, montre que le trafic de drogue, couvert accessoirement par un réseau de pédocriminalité (l’affaire Franklin), a permis aux US de financer une série de coups d’Etat et d’opérations de barbouzeries. Parmi les nombreux éléments de ce dossier tentaculaire, on peut mentionner le rôle joué par le politicien et président de PepsiCo au Nicaragua, Adolfo Calero, qui dirigeait le site d’embouteillage, était aussi leader des contras d’extrême-droite et le plus gros trafiquant de drogue du pays, qui travaillait la main dans la main avec les services US.

« L’héroïne était devenue un business à 400 milliards de dollars par an, avec 200 millions d’utilisateurs à travers le monde. La part de la CIA dans ce business a été utilisée pour financer les moudjahidin en Afghanistan, les forces de guérilla en Angola, les Contras au Nicaragua, les régimes fantoches en Amérique du Sud et les escadrons de la mort au Salvador« .

Paul E. Williams.

La principale blanchisseuse de l’argent issu du trafic de l’héroïne était la « banque internationale de crédit et de commerce », la fameuse BCCI[40], qui était la 7e plus grosse banque du monde au début des années 80, présente dans 78 pays ce qui était encore rare à la l’époque.

La BCCI a donné lieu en 1988 à l’un des plus gros scandales financiers de cette époque, pour fraudes, blanchiment d’argent de la drogue, dont celui, par exemple, du cartel de Medellin, du général Noriega ou de la famille Gambino.

Grâce à la BCCI et à ses filiales comme la First American Bank (qui existe toujours), l’argent sale pouvait entrer dans n’importe quel pays, être blanchi en passant par des paradis fiscaux, et ressortir n’importe où. Son directeur, James R. Bath, était un ancien pilote de l’armée de l’air US proche de Georges Bush 1er, qu’il a connu quand ils étaient encore militaires. Bath a également investi dans les business de Bush dans le pétrole, et a pu impunément créer des sociétés offshore pour qui lui permettaient de déplacer des avions et de grosses quantités d’argent en toute tranquillité. 

La BCCI a ainsi permis des transactions dans différents sens dans le cadre de la magouille Iran-Contra (la vente la par la CIA de drogue pour financer des armes pour du dictateur nicrarguayen Noriega qui a renversé un gouvernement démocratique). A ce moment, il ne s’agissait pas d’un petit établissement puisqu’elle gérait 20 milliards d’actifs au milieu des années 80. Pourquoi avoir pris de tels risques ? Il se trouve que la BCCI était détenue à 50% par des saoudiens [41], très proches des Etats-Unis comme on le sait, et que ses dirigeants avaient leurs entrées auprès de Jimmy Carter et de son administration. 

La guerre contre la drogue a été le prétexte, et encore dans les années 2000, pour injecter de l’argent dans la militarisation des Etats et mener la lutte contre les opposants. C’est-à-dire que cette guerre ne ciblait pas ses amis mais ses ennemis : peuples autochtones en lutte pour leur survie, syndicalistes, leaders politiques communistes.

Cette guerre s’appuyait aussi bien-sûr sur l’opération Condor, financée et organisée par la CIA à partir de 1968 dans toute l’Amérique latine pour entraîner les forces de répression et détruire les oppositions où qu’elles se trouvent sur le continent. Selon des témoins, des agents de la DEA assistaient aux tortures lors des interrogatoires.

L’Afghanistan, envahi par les US en 2001, a été un bel exemple de développement du trafic : alors que les talibans qu’ils avaient mis au pouvoir avaient décidé en 2000 de mettre totalement à l’arrêt la production d’opium, celle-ci a grimpé en flèche immédiatement. En Europe, le prix du gramme d’héroïne est passé en quelques mois de 80 à 40 puis 20 euros dans le nord de la France, avec évidemment une multiplication des cas de dépendance surtout chez les jeunes.

Le point de transit numéro un ? Le Kosovo micro-état où le chômage est autour de 70% depuis des lustres mais où se trouve justement le camp Bondsteel, plus grosse base US en Europe construite à l’occasion de la guerre en yougoslavie en 1999 et premier employeur de la région. Et dans un périmètre de 30 km autour de la base, il y avait encore en 2008 trois gros laboratoires de transformation de l’héorïne sans que les autorités mafieuses (voir ici et ) mais proches de l’OTAN du Kosovo ne bougent. Pas plus d’ailleurs qu’elles ne l’ont fait pour le trafic d’organes.

Cette époque fut celle de la montée en grade de la mafia Albanaise (au Kosovo il y a 90% d’albanais), présente dans le monde entier mais surtout en Europe. Et le Kosovo, qui s’est autodéclaré indépendant en 2008, est toujours une plaque tournante du trafic d’héroïne vers l’Europe de l’ouest.

Dans les années 80 le scénario était le même : la production d’opium dans le pays qui était sous la coupe des moudjahidins, eux-mêmes soutenus par les US et la France[42] contre l’URSS, est passée progressivement de 4.000 tonnes en 1971 à 12.000 en 1978 quand la vente a explosé aux Etats-Unis où l’opium Afghan représentait 60% de la consommation, grâce aux réseaux mafieux italiens.

L’argent qui servait à financer la guerre passait par des banques proches de la CIA, comme la Continental Illinois dont on a déjà parlé, puis par l’IOR (la banque officielle du Vatican)[43]. La production a ensuite baissé, autour de 4.500 tonnes à la fin des années 90, pour arriver au volume plancher de 81 tonnes en 2001.

L’invasion US en octobre 2001 a marqué un nouveau tournant, et dès 2002 l’ONU estimait déjà la production nationale, repartie de plus belle, à 3.400 tonnes. L’argent était blanchi via des banques dont certaines avaient une envergure internationale et dont une bonne partie étaient basées aux Etats-Unis, comme Citibank, Chase Manhattan ou American Express International.

Une fois en Italie, l’argent était dispatché dans une série de banques « blanchisseuses » liées à la loge P2 notamment (comme on l’a vu dans la partie précédente) et transitait dans les filiales de quelques paradis fiscaux histoire que les autorités perdent la trace de sa provenance douteuse. Ou alors les banques, comme Ambrosiano qui en était spécialiste, faisaient des « prêts » bidons à des sociétés fictives pour blanchir l’argent.

Et aujourd’hui ?

Dans les années 80, les US ont commencé à faire monter les islamistes en Afghanistan, notamment les talibans qui donneront Al-Qaïda, pour taper sur les Russes. Via les services pakistanais, les US ont financé et armé les moudjahidins (les « combattants de la foi » islamistes) qu’ils ont également entraînés dans des camps qu’ils ont mis en place au Pakistan, contre Moscou qui soutenait le régime socialiste en place à partir de 1978[44].

Entre 1982 et 1992, certaines estimations évaluent à 40.000 le nombre de mercenaires islamistes, appelés djihadistes, recrutés avec l’appui des réseaux des Frères Musulmans, pour la guerre en Afghanistan[45]. Et l’appui n’était pas que logistique ;  en 1985, par exemple, les « rebelles » Afghans ont reçu 250 millions de dollars de la part de la CIA en plus des armes telles que des missiles sol-air Stinger de fabrication US (de courte portée).

Quand Les Russes ont quitté le pays en 1989, les US ont récolté les fruits de leur subversion par l’islamisme et les Talibans ont pris le pouvoir rapidement. C’est ainsi qu’au début des années 80, la moitié de la drogue qui entrait aux Etats-Unis venait de la zone Pakistan-Afghanistan, et entre 1989 et 1990 la quantité d’opium produite chaque année est passée de 250 à plus de 2.000 tonnes et aujourd’hui 90% de l’opium mondial vient d’Afghanistan.

Une boîte d’import-export appelée Sea Crest, par exemple, a blanchi de l’argent qui a servi à équiper et entraîner les moudjahidins en Afghanistan dans les années 80, qui s’opposaient aux Russes. Plusieurs responsables de Sea Crest étaient des agents de la CIA, impliqués dans l’affaire de la « Baie des cochons ».

L’un des principaux trafiquants d’opium du pays, l’islamiste Gulbuddin Hekmatyar, qui officiellement fait de la politique, était proche des talibans et avait le soutien des US depuis les années 80 alors qu’il gérait des laboratoires de transformation de l’héroïne dans le sud du Pakistan tout en finançant les moudjahidines.

Gulbuddin Hekmatyar, qui gérait aussi des circuits de distribution de l’héroïne, est aujourd’hui membre avec l’ex président Hamid Karzai d’une espèce de gouvernement afghan en exil depuis le coup d’Etat des talibans en septembre 2021. En décembre 2005 on a retrouvé chez le gouverneur de la province du Helmand, qui détient le record national de production depuis plus de 20 ans, 9 tonnes d’opium. Il a été viré mais son frère est resté vice-gouverneur.

Et le demi-frère de Karzai, qui vient de la province du Helmand et a été président de l’Afghanistan de 2001 à 2014, Ahmed Wali Karzai était un des plus gros producteurs d’opium du pays -jusqu’à son assassinat en 2011. Et depuis 2001 au moins il rencardait et aidait la CIA contre rémunération. Le New York times a annoncé en 2009 que la CIA l’avait payé pour monter un groupe paramilitaire afin d’attaquer les rebelles talibans.

Bref, grâce aux Etats-Unis, l’Afghanistan est devenu en quelques années un narco-Etat qui fournit 90% de l’héroïne mondiale.

Reagan a poursuivi cette politique, du côté de l’Afghanistan comme en Amérique Latine, notamment en Colombie et au Mexique. Ce qui est passé par de nombreux assassinats politiques, le soutien à des groupes paramilitaires d’extrême droite qui protégeaient le trafic et à des candidats véreux.

Un candidat à la présidentielle de 1990 en Colombie, le sénateur Luis Carlos Galan qui était le favori et avait l’inconvénient d’être très engagé contre le cartel de Medellin, a été assassiné avec une mitraillette Uzi, fabriquée en Israël. Il s’était positionné ouvertement contre le cartel de Medellin, qui était encore très puissant et sous le contrôle de Pablo Escobar, et voulait extrader les narcos aux Etats-Unis. Suite à ce meurtre, la Colombie a admis l’extradition de ses narcos quand les US les réclamaient.

Le principal assassin de Galan a été arrêté en 1991 à New York. On a dit que le commanditaire était Escobar, mais l’ancien ministre de la Justice Alberto Santofimio avait selon les juges incité Escobar à agir.

Et en 2016 l’ancien général Miguel Alfredo Maza Márquez a pris 30 ans de prison pour son implication dans le meurtre et ses liens étroits avec les paramilitaires qui ont réalisé l’assassinat pour le compte d’Escobar, et dont il a aidé la fuite. C’est aussi lui qui a sous-dimensionné l »escorte de sécurité autour de Galan, un mois avant l’assassinat.

Quand il dirigeait le DAS (Departamento Administrativo de Seguridad , service de renseignement) de 1985 à 1991, il rémunérait ce groupe lié au cartel de Medellin, dirigé par Henry Pérez, pour réaliser les tâches salissantes. Parmi les témoins à charge: des narcos et des paramilitaires, dont l’ami d’Escobar en prison aux Etats-Unis, Diego Fernando Murillo, alias « Don Berna ».

Maza, qui balance ses petits copains à la solde du cartel depuis qu’il a été condamné en espérant réduire sa peine, doit aussi répondre d’actes de protection du groupe paramilitaire meurtrier, l’Union Patriotica.

Quelques mois avant l’assassinat de Galan, un camp d’entraînement paramilitaire a été découvert, dans lequel officiaient des militaires Israéliens et anglais. Le Lieutenant-colonel Yair Klein[46]et ses hommes, parmi lesquels Michael Harari officiellement rattaché à l’ambassade d’Israël à Mexico mais qui était envoyé par la CIA pour négocier directement avec les narcos[47], ont ainsi entraîné les membres des milices privées des narcotrafiquants, qui se battaient aussi contre les FARC (tendance de gauche) et défendaient à l’occasion des politiciens amis en s’en prenant à leurs adversaires.

L’entrainement consistait principalement à mener des assassinats et des attentats, et les armes utilisées étaient toutes israéliennes, fournies par Klein. En 1989, une série d’attentats a été commise à Medellin principalement, mais aussi à Bogota, avec des armes israéliennes (En 1989 également, un dénommé Hector Cuellar, ex directeur d’American Express France, citoyen US, a été inculpé pour du blanchiment d’argent dans le cadre d’un trafic de drogue avec la Colombie). 

Après leur passage en Colombie, les Israéliens sont allés au Honduras puis au Costa-Rica.

Comme le monde est petit certains des types de l’équipe qui a assassiné Galan sont passés par ce camp, qui était actif depuis quelques mois. Parmi les personnages cités dans l’organisation de l’assassinat, il y avait Alvaro Uribe, alors entrepreneur de Medellin, voisin d’hacienda du clan Ochoa à Medellin, et futur président de la République de 2002 à 2010. 

Uribe, qui figurait sur la liste des trafiquants de drogue dressée par les Etats-Unis, en 82e place et a été cité dans plusieurs affaires de trafic en lien avec les narocs et les paramilitaires d’extrême-droite, alors qu’il était encore président de la Colombie au milieu des années 2000.

C’est pourtant principalement sous ses mandats (2002- 2010) qu’a eu lieu le fameux « plan Colombie », signé en 2000 avec les Etats-Unis pour éradiquer la drogue en s’en prenant soi-disant aux narcos et aux groupes armés, mais en réalité quasiment uniquement aux FARC et aux groupes armés « de gauche ».

Or, le trafic était aux mains des narcos protégés par les paramilitaires de droite, qui géraient la production et la distribution, les FARC n’ayant la main que sur certaines zones de production. Le plan Colombie a aussi permis d’armer la Colombie, et de massacrer et déplacer des populations indiennes ainsi que des paysans pour faire place nette aux multinationales ou aux narcos.

En 2021, Yair Klein qui devrait être extradé en Colombie, a fait des révélations fracassantes: il a déclaré qu’Uribe et d’autres grands propriétaires terriens (proches des narcos en général et souvent impliqués en politique) l’avaient payé pour l’entraînement de groupes paramilitaires (notamment les AUC qui ont des dizaines de milliers de morts à leur actif), et qu’Uribe a aussi assisté à des entraînements. On se doute qu’il a d’autres infos sous le coude, et qu’il les garde au cas où l’extradition se concrétiserait.

Le trafic a cependant été freiné en Colombie et s’est déplacé principalement vers le Mexique où le « plan Mérida », assez proche du plan Colombie, a été lancé autour de 2006-2008. Mais on a aussi retrouvé les narcos colombiens en Argentine, au Pérou, en Uruguay, au Guatemala: les cartels se sont internationalisés.

Au début des années 90, les US ont augmenté leur présence militaire en Colombie, qui était le producteur n°1 de coca dans le monde et le restera une bonne vingtaine d’années. Le pays était un terrain de conflits armés entre des guérillas de gauche, comme les FARC, qui s’en prenaient surtout aux intérêts US (pétrolières, usines Coca Cola, grandes exploitations agricoles…) ou des grands propriétaires terriens et étaient attaquées par des groupes paramilitaires d’extrême droite proche des narcos, des propriétaires terriens, des US et des milieux politiques qui avaient, eux, l’impunité totale malgré des massacres de la population, des meurtres de syndicalistes et de militants de gauche.

En 1999, Washington a entrepris d’amplifier la « lutte anti drogue » en Colombie. Ils ont lancé le « plan Colombie » qui visait à injecter des milliards de $ dans l’armement et l’entrainement de l’armée, de la police, des unités anti drogue et des paramilitaires. Ce plan qui a duré une quinzaine d’années a surtout permis d’augmenter l’ingérence US sur le pays.

Le tout au nom de la lutte contre la drogue, qui s’est traduite par une quasi guerre civile contre les guérillas de gauche car les seuls « narcoterroristes » dont il a jamais été question étaient les FARC, et dont les premières victimes ont été les paysans, obligés à cultiver la coca par les narcos ou les FARC et réprimés dans le cadre des opérations anti drogue.

Les militaires agents privés contractuels (les mercenaires des sociétés militaires, privées) US qui opéraient en Colombie avaient en outre une impunité totale pour les actes commis sur le territoire.

plan colombie terrorisme

Les massacres de paysans, de populations indigènes, de syndicalistes et d’opposants politiques se sont multipliés, commis 9 fois sur 10 par les groupes paramilitaires entraînés par les US et les israéliens et protégés par le gouvernement. Un véritable terrorisme implémenté par l’Etat, avec l’armée et avec les paramilitaires.

En Colombie, la production était majoritairement organisée et « protégée » par les groupes paramilitaires, un peu par les FARC. Le trafic lui était aux mains des narcos et des paramilitaires qui protégeaient les narcos.

Mais la guerre contre la drogue n’a visé que les guérillas de gauche jusqu’à très récemment. Le président Colombien de 2002 à 2010 était Alvaro Uribe qui a été assigné à résidence en 2020 dans sa propriété de 1300 hectares pour avoir fait pression sur des témoins qui l’accusaient d’avoir rencontré des paramilitaires en prison pour leur demander de faire de faux témoignages [48], mais a pu ressortir libre en octobre.

Il faut dire que le président de 2018 à août 2022 Ivan Duque était son poulain. Au sujet de la famille Uribe, le journal Suisse Le Temps résumait la situation cet été :

« Le père d’Alvaro Uribe, assassiné par des guérilleros des FARC en 1983, était proche du clan Ochoa, une des familles fondatrices du cartel de drogue de Medellin. Jaime, un de ses frères, a vécu un moment avec Dolly Cifuentes, une narcotrafiquante liée au cartel mexicain de Sinaloa. Le cadet de la famille, Santiago Uribe, est soupçonné d’avoir créé le groupe paramilitaire dit « des douze apôtres » tandis que le cousin Mario Uribe, ex-président du Congrès, est incarcéré pour ses liens avec le paramilitarisme« .

Sur le plan des résultats, la production de drogue n’avait baissé que de 10% en 10 ans, loin de l’objectif affiché de 50%. Le pays s’est trouvé ravagé par les conflits armés, la corruption a explosé.

Après ce désastre, l’opinion publique colombienne a fait pression et le conflit armé s’est réglé avec des amnisties générales pour les paramilitaires, quelques jugements et condamnations ridicules pour les leaders, et un mouchoir sur le traumatisme des victimes, cela au nom d’un « processus de paix » qui arrangeait bien les corrompus. Les FARC ont obetenu ensuite, après de longues négociations, la même chose.

Le trafic s’est donc progressivement installé au Mexique, avec un schéma similaire de corruption du monde politique et des forces de l’ordre par les narcos. Dans les années 2010 le Mexique a connu des records de massacres et meurtres politiques commis par les narcos, qui se sont militarisés. Plus besoin de groupes paramilitaires : ce sont les narcos les paramilitaires.

Et on s’aperçoit que bien souvent, les plus gros narcos sont aussi des entrepreneurs prospères et même des élus locaux.

En France, il y a aussi l’affaire de l’OCRTIS, l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, dont certains flics sont apparemment très coopératifs avec les trafiquants. Dans un de ses livres, Gérérad Fauré raconte qu’ils lui « facilitaient l’entrée en France avec de grosses quantités de drogue, en prévenant les douaniers qu’il ne fallait pas faire obstruction à leur enquête en m’arrêtant sur la route. Ma voiture, sous surveillance, était suivie depuis la Hollande jusqu’à Paris. Sa cargaison ? Des dizaines de milliers d’ecstas« , écrit-il. C’est amusant, parce c’est exactement le mode opératoire qui a valu il y a 2 ou 3 ans au chef de l’OCRTIS[49] de faire un séjour en prison.

Apparemment, ces pratiques sont toujours en cours : durant l’été 2017, François Thierry, chef de l’OCRTIS, a été mis en examen pour avoir facilité l’importation de plusieurs tonnes de cannabis cette fois, par son « indic » le grossiste Sofiane Hambli. Quelques semaines plus tôt, il passait à la télé dans un reportage au sujet d’une grosse saisie. Le chef d’accusation était plus exactement « complicité de détention, transport et acquisition de stupéfiants et complicité d’exportation de stupéfiants en bande organisée », c’est-à-dire d’avoir participé activement au trafic, en l’occurrence de cannabis.

Cette affaire est sortie parce qu’en 2015, des douaniers sont tombés sur un camion avec 7 tonnes de shit garé en plein Paris, en bas de chez Hambli. Ce camion était accompagné depuis le Maroc par des flics de l’OCRTIS[50]. Et ce n’est pas la seule livraison suspecte, au total il a été question de 15 tonnes.

C’est cet argument des « livraisons surveillées » qu’a donné François Thierry dès le départ. On a appris en septembre 2022 qu’il est renvoyé aux assises mais uniquement pour « faux en écriture publique »… Mais les juges s’interrogent aussi sur « d’incontestables manquements » du parquet de Paris même si tous les magistrats mis en cause ont bénéficié d’un non-lieu.

Plus récemment, c’est le n°2 de la police judiciaire de Bordeaux qui a été mis en examen pour avoir favorisé l’importation d’une cargaison de coke, là encore officiellement pour faire du chiffre. En juin 2022, France Bleu expliquait :

« Le numéro 2 de la police judiciaire de Bordeaux et ancien numéro 3 de l’Office des stups, Stéphane Lapeyre, a été renvoyé en correctionnelle, selon Libération, pour « complicité de trafic de stupéfiants ». Son ex-subordonné le capitaine Jocelyn Berret, devra aussi comparaître, ainsi que sept autres prévenus, trafiquants présumés et informateurs« .

C’est leur mule qui, mise sur écoute par d’autres policiers, avait dit que « la sécurisation du passage en douanes » étit assurée à Orly.

De fait, les saisies de cocaïne ne cessent d’augmenter en France et 2021 a été une année record avec 18 tonnes saisies par les douanes, le double du volume saisi en 2020. Les saisies d’héroîne ont augmenté de 30% sur un an, celles de cannabis de 24%, l’ectazy de 28%.L’office des stupéfiants aurait lui saisi 13 tonnes de cocaïne en 2021. Parmi les aisies de 2021, beaucoup ont été menées dans les ports, principalement Le Havre et aussi plusieurs à Marseille.

Et Darmanin de se féliciter de l’augemnetation sans précédent des saisies, qui n’est que le reflet de l’ugmentation sans précédent du trafic international.

Fauré explique dans un de ses livres que lorsqu’il était emprisonné à Amsterdam dans les années 80, un policier de l’OCRTIS est venu le voir pour le recruter, non pas en tant qu’indic, mais que fournisseur d’ecstasy :

« Son but officieux était de se procurer des ecstas à bon marché qu’il pourrait revendre deux fois plus cher en France, histoire de payer ses factures et celles de ses collègues« , écrit-il, « Je passais ma marchandise en France dans une voiture protégée par la police et ignorée par les douanes à la demande de ces derniers. Les flics leurs faisaient croire qu’à son arrivée à Paris, la voiture serait arrêtée, fouillée et saisie »

Un jour, les flics français lui auraient présenté des flics de la DEA, le service anti-drogue US, qui voulait aussi lui acheter des ecstasys, par lots de 50.000 unités, et contre protection encore une fois. La drogue était revendue à des trafiquants que ces mêmes flics faisaient ensuite plonger.

L’OCRTIS est devenu l’OFAST (office anti-stupéfiants) en 2020 car selon sa responsable, « il existait un défaut de gouvernance dans la lutte contre les stupéfiants » sous forme d’une « agence » donc un service public au rabais dont les agents n’ont pas de statut défini.

Aujourd’hui il n’est plus question de French Connection, mais le trafic de drogue à grande échelle s’est amplifié. Et rien ne permet de penser que les autorités n’ont plus rien à voir là-dedans, ni en France ni ailleurs. On voit l’argent arriver dans différents secteurs de l’économie, comme l’immobilier : aux Etats-Unis en 2018, les autorités estimaient que 30% des achats immobiliers de grande valeur en liquide dans les métropoles étaient réalisés par des personnes déjà soupçonnées de blanchiment.

Et avec les monnaies virtuelles, le blanchiment à grande échelle est encore plus facile: on sait que les cartels mexicains, par exemple, sont passés au Bitcoin depuis des années.

Ceci dit, la méthode classique restei en vigueur, et la banque britannique HSBC avait même créé un service spécial dans sa banque de Mexico dans les années 2000 pour que les narcos puissent y déposer l’argent liquide par caisses entières. HSBC qui a été épinglée en 2012 pour avoir blanchi après la crise des subprime de 2008 plus de 800 millions de $ des cartels, et s’en est tirée avec un minuscule sanction de 1,9 milliard de $, sans pourquites pénales contre les responsables.

Et surtout pas son patron de 2003 à 2010 Stephen Green (encore un ancien de McKinsey), anobli par la reine d’Angleterre en 2010 et devenu ministre anglais du commerce sous Cameron (2011-2013) alors que els accusations de blanchiment contre HSBC étaient devenues publiques.

La guerre en Afghanistan déclenchée en 2001 au prétexte des attentats du 11 septembre 2001 a permis aux US de faire remonter la production d’opium et de contrôler le lieu de production de 90% de l’opium mondial. On a vu les prix du gramme passer de 80 € à 30, voire 20 € entre 2000 et 2002 en Europe de l’ouest, avec des centaines de jeunes devenus addicts dont beaucoup sont encore aujourd’hui sous méthadone. Et on retrouve leurs amis les Talibans, maîtres du trafic d’opium dans le pays, à financer le terrorisme en Afghanistan et ailleurs dans le monde comme le rappelait en 2021 le rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants

Aujourd’hui, la drogue numéro 1 est la cocaïne. Des centaines de kilos sont interceptés par les douanes européennes. En 2008, le fils d’un des chimistes qui a été formé par le maître de la transformation d’héroïne, Jo Cesari, a été attrapé avec Dominique Lortal, considéré comme un meneur de la « nouvelle french connection », pour le trafic de 500 kilos de cocaïne destinés à la Côte d’Azur. Leur contenaur avait été repréré au port de Rotterdam. L’intéressé, Claude Calmet, avait déjà été condamné pour les mêmes faits dans les années 80.

A l’occasion du procès, l’article du Parisien brossait un portrait de la French Connexion des années 2000 :

« Au casting : Dominique Lortal, 52 ans, cerveau du réseau, domicilié dans un très chic appartement de la rue du Ranelagh à Paris XVIe, mais également propriétaire de villas à Sofia en Bulgarie ou à Las Vegas aux Etats-Unis. A ses côtés, Guy Teboul, 66 ans, logisticien chargé de créer et de gérer l’entreprise fictive installée sur le port d’Anvers, qui devait récolter la marchandise, Claude Tur, 49 ans, un associé au casier judiciaire chargé et installé en Espagne, mais aussi deux ressortissants italiens, Giovanni Civile et Umberto Naviglia, proches de la Camorra napolitaine, ou encore un certain André Lajoux, 67 ans aujourd’hui, impliqué dans la French Connection dans les années 1970« . 

Les trafiquants ont maintenant des équipes internationales, comme le montre le réseau de trafiquants de coke démantelé à Dubaï, en Espagne, en France et en Belgique, accusé d’avoir importé 2 tonnes entre janvier et avril 2021. Il ya une cinquantaine de suspects dont 6 gros bonnets, et ce réseau contrôlerait un tiers des importations et du trafic de coke en Europe. La drogue venait d’AMérique Latine jusqu’aux ports de Rotterdam et Anvers.

La même semaine un réseau avec des ramifications en Belgique, aux Pays-Bas, en Serbie et au Luxembourg a été arrêté avec 115 kilos.

Malgré une explosion du trafic maritime, les effectifs des douanes françaises sont passés de plus de 22.000 en 1994 à moins de 18.000 aujourd’hui. Pour donner une idée de l’augmentation du trafic, le port du Havre (1er port de France où passent la moitié des conteneurs qui entrent dans le pays) recevait 1 million de conteneurs par an en 2000 et plus de 3 millions en 2021, quand les agents chargés du contrôle sont passés de 500 à 350.

Forcément, les trafiquants y font passer absolument ce qu’ils veulent, puisque seulement 6 conteneurs sur 5.000 y sont contrôlés. Et de toute manière, comme l’explique France Info, « Selon plusieurs douaniers interrogés, les saisies de cannabis se font aussi, presque exclusivement, grâce au travail des services de renseignement« .

En effet, les chaînes logistiques à flux tendu supporteraient mal des contrôles trop intensifs, et en gros, pour qu’un conteneur soit ouvert il faut vraiment ne pas avoir de bol. Et on ne parle pas de Marseille ou d’un port comme Goia Tauro en Sicile.

Des navires de compagnies maritimes qui ont pignon sur rue, comme MSC qui est n°1 du transport de conteneurs, font régulièrement l’objet de saisies importantes surtout depuis 2019, année où MSC a pris 100% du terminal à conteneurs de Gioia Tauro en Calabre, connu pour être sous contrôle de la ‘Ndrangheta (la mafia calabraise devenue la plus puissante en Italie et dans le monde): 200 kilos de coke à Aden au Yémen puis 20 tonnes de cocaïne sur le MSC Gayane à Philadelphie en 2019 (valeur estimée: 1,3 milliard de $, le navire appartenait à JP Morgan) avc la complicité de 8 marins, 200 kilos ede coke encore saisis en Australie en 2021, encore 450 kilos saisis au port de Gènes en février 2022, pour ne citer que de grosses prises. Cela a amené l’armateur à suspendre puis restreindre ses activités en Amérique latine.

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Le port de Gioia Tauro dont MSC est le seul client, est connu en Italie pour être au centre du trafic de cocaïne en Europe, comme l’a montré une commission sénatoriale en 2018. 36 personnes ont été arrêtées début octobre en Italie (dont 14 dockers) pour avoir importé à Gioia Tauro de la drogue en provenance d’Amérique latine. Cette fois, c’était la Camorra.

Quant à la direction des finances chargée de traquer la fraude fiscale, ses effectifs sont passés de 122.000 en 2010 à 97.000 en 2021 ce qui fait immanquablement baisser le nombre de contrôles fiscaux.

Au niveau européen, les perspectives sont même très mauvaises, et l’Organe international de contrôle des stupéfiants écrivait en 2021:

« Dans l’Union européenne, les principales activités criminelles organisées sont la cybercriminalité et le trafic de drogues. La criminalité organisée s’y caractérise avant tout par la corruption, l’infiltration et l’exploitation de structures commerciales légales pour la commission de tous types d’activités criminelles, et par l’existence d’un système financier clandestin grâce auquel les criminels déplacent et investissent leurs profits.

L’expansion et l’évolution de la grande criminalité organisée dans l’Union européenne et les conséquences que la pandémie de COVID-19 pourrait avoir à long terme, qui sont susceptibles de créer des conditions idéales pour que la criminalité prospère, sont sources de préoccupation. Les réseaux criminels cherchent à exploiter la crise sans précédent à laquelle fait face l’Union du fait de la pandémie en ciblant à la fois les citoyens, les entreprises et les institutions publiques. Les groupes criminels organisés sont professionnels et s’adaptent très vite, comme ils l’ont montré pendant la pandémie, et 70 % d’entre eux sont actifs dans plus de trois pays« .

Pendant ce temps, les mesures de lutte contre le blanchiment et les paradis fiscaux se succèdent, preuve de leur inutilité.

Les chemins du trafic de drogue peuvent changer, mais il y a quand-même des points fixes de passage, à proximité desquels on trouve souvent d’importantes bases militaires américaines : Sicile, Açores, Kosovo avec le fameux camp Bondsteel, Turquie, Caraïbes.

Les saisies augmentent, autant pour les drogues de synthèse qui se généralisent que pour la cocaïne ou l’héroïne, donc le trafic aussi puisque les saisies représentent environ 5% du volume total.

Et avec l’augmentation du trafic il y a forcément une augmentation des bénéfices, qui doivent être blanchis pour être réinjectés dans le système officiel.


Bien qu’illégal pour les citoyens, le trafic de drogue n’est pas un phénomène à la marge: il fait partie intégrante de l’économie mondiale et même du jeu géopolitique. Non seulement il rapporte des milliards, qu’on peut distribuer à tous les échelons du pouvoir, mais en plus ils permettent de déstabiliser des pays et l’argent qu’il amène dans le système financier est une bouée de sauvetage pour les banques. c’est pour cela que le blanchiment des millions des cartels ne pose en réalité aucun problème, en tout cas moins que le dealer en jogging qui n’est que le prolétaire du système.

LE PLAN DE LA SAGA:

I. Le sabotage de la dénazification.

II. Recyclage des Nazis et Collabos dans les nouvelles structures: 

  1. Les services sercets
  2. La banque et l’industrie
  3. La politique et les syndicats
  4. Le monde universitaire
  5. Les médias et la culture
  6. La justice

III. La création de l’Europe, un monstre sans tête au service du fascisme financier

  1. Le cas Jean Monnet, sbire du capital anglais et US
  2. Avant l’Europe, ou la mise en place du piège européen
  3. Les peuples immobilisés dans les sables mouvants européens

IV. Une Europe fasciste déguisée en démocratie :

  1. Stratégie de la tension

    1. Angleterre, Suisse, Italie
    2. France
    3. Belgique
    4. Espagne et Portugal
    5. Allemagne
    6. Les suites du Gladio

  2. Le pillage économique des nations

    1. Domination de l’Europe par les lobbys US
    2. Prise de pouvoir de la finance
    3. La corruption, mal endémique ou élément-clé du système ?
    4. Le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale


[1] Sur ce processus, je recommande le très bon documentaire « La toile d’Araignée : Le second Empire Britannique » : 

https://www.youtube.com/embed/hizj_6EH34M?autoplay=0&controls=1&widget_referrer=https%3A%2F%2Fwww.canalblog.com%2Fcf%2Fmy%2F%3Fnav%3Dblog.upload.video%26%26bid%3D362748&enablejsapi=1&widgetid=1&

[2] Cf. « Le pouvoir de la drogue dans la politique mondiale » de Yann Moncomble ou « D comme Drogue » par exemple.

[3] Il y a énormément à dire sur les guerres de l’opium au XIX e siècle, menées par l’Angleterre contre la Chine pour y faire entrer de force et au nom du « libre échange » des quantités d’opium, alors que le produit était interdit depuis 1729. Les importations ont été tellement importantes que plus de 20 % de la population adulte masculine était dépendante au tournant du XXe siècle. Ces guerres ont aussi entraîné la mise en place de l’empire bancaire et financier anglais, avec des paradis fiscaux disséminés un peu partout pour mener différents trafics légaux ou non (drogue, armes…), le tout sous pilotage du gouvernement anglais. La famille royale a bien-sûr touché sa part.

[4] Paul Gootenberg écrivait en 2004 dans la revue Hérodote que : « Merck, qui transforma une rareté médicale et expérimentale en un produit commercialisable, fournissait le quart de la production mondiale de cocaïne et en fit sa ligne de production la plus profitable une décennie durant. Décisive pour Merck fut la période 1884-1886, lorsque l’anesthésie et les applications médicales qui en découlent stimulèrent la demande et multiplièrent les prix et la production par 5 et 20 respectivement, provoquant une « crise » de l’approvisionnement international en coca. Merck soutint alors les fournisseurs péruviens de « cocaïne brute » (du sulfate de cocaïne pure à 80%-90%), substance facilement transportable, sous forme de tourteaux produits sur les plantations, qui se conservait mieux et revenait moins cher à exporter que les feuilles de coca. Les tourteaux étaient ensuite transformés en cocaïne à usage médical en Allemagne distribuée par le réseau mondial de Merck ».

[5] Je renvoie à ce sujet vers le livre « Dope Inc » coécrit par les Editors of the Executive Intelligence Review.

[6] Cf. « Dope Inc. ».

[7] A son enterrement, il y avait tout le gratin de l’Occupation. Comme le raconte Alain Jaubert dans « D comme Drogue », « La cérémonie religieuse réunit tout l’état-major allemand, les membres du PPF, l’ambassadeur Otto Abetz, Simon Sabiani, Mistinguett, et aussi Tino Rossi qui chante l’Ave Maria de Gounod ».

[8] Ferri-Pisani a soutenu après la guerre la scission de la CGT, avec la création de FO, largement soutenue par les américains. Il a d’ailleurs rencontré régulièrement Irving Brown qui cherchait à casser la CGT à Marseille (notamment pour éviter le blocage des marchandises US au niveau du port) et a eu besoin de Ferri-Pisani et de ses gros bras, dont Guérini et sa bande, pour briser les grèves et manifestations. En 1948 il devient président de la Fédération nationale de la marine marchande de FO.

[9] Cf. « Les Parrains corses: Leur histoire, leurs réseaux, leurs protections » de Jacques Follorou et Vincent Nouzille. Les auteurs expliquent que pendant la guerre, Blémant travaillait aussi discrètement pour la Résistance.

[10] Blémant a ensuite eu des vélléités d’hégémonie dans le clan, s’est rapproché de Gaëtan Zampa puis a été liquidé à la demande d’Antoine Guérini en 1965, ce qui a ouvert une vendetta qui a notamment débouché sur l’assasinat d’Antoine Guérini en 1967. A son enterrement, il y avait des mafieux de toute l’Europe, selon la presse locale.

[11] A la fin des années 30 la CIA (alors OSS) a fait sortir de prison un certain nombre de gangsters dont Meyer Lanski, et son vieux pote Lucky Luciano, pour mettre en place le trafic de drogue à l’échelle internationale en collaboration avec les services US. C’est le colonel Paul E. Helliwell qui a géré l’opération au départ, avec la bénédication de Donovan, Angleton et Dulles. Avant eux, le trafic de drogue était très marginal aux Etats-Unis, les mafieux préféraient ne pas y toucher par principe.

On doit aussi rappeler que l’OSS a envoyé Lucky Luciano en Sicile pour que la mafia appuie le débarquement et préparer le terrain de l’Italie d’après-guerre : beaucoup de parrains sont alors entrés en politique comme élus locaux en Sicile principalement.

[12] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul L. Williams. Etaient présents à cette réunion étaient présents Luciano, Frank Costello, Joe Profaci, Tommy Lucchese, les frères Fischetti héritiers d’Al Capone, ou encore Santo Trafficante notamment. Un concert de Sinatra a été organisé dans l’hôtel, avec une dédicace à Luciano pour introduction.

[13] Cf. « Le prince de la coke : dealer du Tout-Paris, la suite. » et « Dealer du Tout-Paris : le fournisseur des stars parle ».

[14] « L’Etat, la drogue et le ‘complot’ en France : de la French Connection à l’îlot Chalon, des années 1960 aux années 1980 ». Mais cet article cherche en fait à réfuter l’implication de politiciens d’ordre national dans le trafic de drogue.

[15] Cf. « D comme Drogue » d’Alain Jaubert.

[16] Ricord a fui la France à la Libération, a éliminé ses anciens complices et s’est installé à Buenos Aires où il est arrivé en 1947 avec de faux papiers. Il a vite obtenu la nationalité argentine, et a mis en place plusieurs réseaux de prostitution actifs sur le continent entier en corrompant des responsables de la police, avant d’étendre ses activités au Paraguay où grâce à la corruption généralisée dans le pays il a vite pu graisser les pattes des plus hautes autorités pour implanter et développer le trafic de drogue à la fin des années 60. C’est là qu’il a été arrêté en 1972, et extradé aux Etats-Unis après une longue bataille juridique avec les autorités du Paraguay, qui ont été forcées de lâcher Ricord suite aux pressions de Washington. Son séjour en prison au Paraguay a été des plus agréables. Pour les US, Ricord était « le plus grand trafiquant de drogue jamais traduit devant la justice américaine ». Il a été condamné à 20 ans de prison en 1973, mais n’en a fait que 10 et est rentré au Paraguay dès 1983.

[17] Il a notamment armé le mouvement révolutionnaire Tuapamaros en Uruguay dans les années 60.

[18] Legros, qui rappelons était un « ami personnel » d’Henri Kissinger, avait fui vers le Brésil via le Portugal en 1967 après qu’un mandat d’arrêt international ait été lancé contre lui par la justice Américaine, pour un trafic de tableaux. Selon Henrik Krüger, Legros n’a pas été arrêté à Genève en 1976 pour trafic d’art comme le dit la version officielle française. En réalité, ce seraient des agents du SAC qui l’auraient carrément kidnappé au Brésil en 1974, ramené en France et emprisonné. Kissinger aurait fait pression, au nom de la citoyenneté Américaine de Legros, mais il a été jugé quand-même et a pris quelques mois de prison.

[19] Cf. « The great heroïn coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » de Henrik Krüger.

[20] Cf « JFK: The French Connection » de Peter Kross.

[21] Cf. « D comme Drogue » d’Alain Jaubert. Ce sont les autorités US qui l’ont accusé publiquement en 1971 d’être directement impliqué dans le trafic de cocaïne, en voulant secouer le cocotier. Ce que les autorités françaises ont toujours nié.

[22] Marcel Francisci, patron du clan, membre probable du SAC et fervent gaulliste, avait par exemple de Casinos en Grande-Bretagne, en France et au Liban. Pratique pour justifier d’importantes sommes en cash et éventuellement les blanchir. Marcel Francisci, propriétaire de cercles de jeux, n’avait pas trop à s’inquiéter et s’est mis rapidement à la politique, devenant conseiller général de l’UDR en Corse et maire du village de Ciamannacce en Corse du Sud.

[23] Cf. « The Great Heroin Coup: Drugs, Intelligence & International Fascism » de Heinrik Krüger.

[24] En réalité Delouette a travaillé pour les renseignements français en 1946 pour la première fois à l’âge de 23 ans, rapporte Henrik Krüger. Le colonel Barberot du DECE a quant à lui déclaré à la radio quelque temps après l’arrestation de Delouette que l’opération avait probablement été montée par le SDECE dans le but de se débarrasser de lui car il avait trop de casseroles.

[25] Selon les autorités françaises, Delouette a menti, mais les US qui lui ont fait passer deux fois avec succès le détecteur de mensonges, pensent le contraire.

[27] Jean Venturi était le frère de Dominique Venturi, pilier du milieu corse de Marseille et de la french connection. D’après le livre « D comme Drogue » d’Alain Jaubert, paru en 1978, « Jean Venturi assure l’acheminement de la drogue vers le Canada et le rapatriement des capitaux vers la Suisse ou la France. I! est au même moment représentant au Canada du Pastis Ricard. Le directeur commercial chargé des exportations chez Ricard est Charles Pasqua, un des fondateurs du SAC., grand recruteur de truands et de barbouzes. Au moment où Pasqua a Venturi sous ses ordres, il ne peut absolument pas ignorer les activités de son représentant, puisqu’elles ont fait l’objet d’une fiche du FBI publiée aux Etats-Unis, qu’il y a à Marseille un copieux dossier de police consacré aux frères Venturi et que le nom de Venturi ne peut à l’époque, en aucune façon, être ignoré du moindre directeur commercial de la région marseillaise »

[28] Duvalier obtenait des armes grâce à un circuit compliqué organisé par les mafieux de New York afin de contourner l’embargo dont était officiellement frappé Haïti ;

[29] HemoCaribean était dirigée officiellement par un agent de change New Yorkais, Joseph B Gorinstein, qui était lié à la mafia, « comme d’ailleurs plusieurs autres firmes dans lesquelles Luckner Cambronne possédait des intérêts » rappelle Alain Jaubert dans « D comme Drogue ». Ces connections laissent songeur quand on connaît la propension des amateurs de certains à se faire dialyser le sang régulièrement pour le nettoyer. Gorinstein avait un contrat de 10 ans avec le gouvernement haïtien, selon le New York Times du 28 janvier 1972.

[30] Pullman était né en Europe de l’est avant d’émigrer aux Etats-Unis. Il connaissait Lansky depuis les années 30. Il s’est installé en Suisse dans les années 50 où il gérait la fortune de nombreux nababs du monde du jeu et des casinos, et a créé la Bank of World Commerce au Bahamas en 1961.

[31] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[32] Cf. « Drugging America » de Rodeny Stich.

[33] Cf. Peter Dale SCOTT, « Drugs, oil and war. The United States in Afghanistan, Colombia and Indochina », Rowman & Littlefield, 2003.

[34] Santo Trafficante Jr, né en 1914 en Floride, était aussi un proche de la famille Bonnano. Pour la CIA, il a notamment tenté d’assassiner Fidel Castro et d’autres leaders cubains et participé à l’organisation de l’opération de la Baie des Cochons destinée à faire un coup d’Etat à Cuba, stoppée in extremis par Kennedy. Beaucoup le soupçonnent aussi d’être impliqué dans l’assassinat de JFK.

[35] Farhad Azima, irano-américain qui finançait surtout les démocrates mais aussi les républicains, a été protégé par les autorités US pendant des années en raison des services rendus mais en 2017 une enquête lancée par la justice US sur des pots-de-vin qu’il aurait versés à un responsable saoudien dans le cadre de la vente d’un hôtel en Géorgie a été un peu plus loin que d’habitude.

[36] Cf. « The Great Heroin Coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » d’Henrik Krüger.

[37] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[38] Ces liens ont été mis à jour à la suite d’un accident de voiture en 1996, dans laquelle se trouvaient un haut gradé de la police, un gros trafiquant de drogue et un leader des Loups Gris.

[39] Cf. « The Great Heroin Coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » d’Henrik Krüger.

[40] La BCCI a été créée en 1972 par un pakistanais, Agha Hassan Abedi, et avait son siège à Londres, ce qui lui a permis d’avoir une accréditation de la Banque d’Angleterre pour faire des affaires au Royaume-Unis. Elle avait aussi une filiale au Luxembourg.

[41] Cf. Yann Moncomble « Le pouvoir des drogues dans la politique mondiale ».

[42] En 1982 Mitterrand a engagé la DGSE dans la guerre d’Afghanistan aux cotés des US.

[43] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[44] Le pouvoir pro Russe a tenu jusqu’en avril 1992, après 15 ans de guerre incessante soutenue d’un côté par l’URSS de l’autre par Washington. L’URSS s’est retirée du pays qui est tombé dans l’obscurantisme islamiste.  Des 13 millions d’habitants du pays en 1978, il en restait un peu plus de 7 millions. Les guerres entre clans et groupes islamistes ont continué tout au long des années 90, avec l’émergence des Talibans en 1994 dans la région de Kandahar grâce au financement et au soutien actif du Pakistan qui agissait avec l’aval des US.

[45] Cf. « 56 – Tome 1 L’Etat français complice de groupes criminels » de Jean-Loup Izambert.

[46] Yair Klein avait quitté son unité anti-terroriste de l’armée israélienne en 1983, et était arrivé en 1985 en Colombie, où il a ouvert sa boîte privée de « sécurité » appelée Hod Hahanit.

[47] Harari est ensuite allé travailler au Panama, où il est devenu, selon Henrik Krüger, l’homme le plus puissant après le général Noriega dont il était le conseiller spécial en matière de sécurité, en charge notamment de l’entraînement des groupes « anti terroristes ». Il y trafiquait surtout les armes, en provenance d’Israël.

[48] Mais jusqu’à présent, Uribe a échappé à de nombreuses procédures pour corruption, collusion avec les anrcos ou avec les paramilitaires. Il était réputé intouchable et était surnommé le « président Teflon ». Cependant, un certain nombre de hauts fonctionnaires qui ont servi sous sa présidence ont été condamnés, notamment dans les renseignements.

[49] D’ailleurs, depuis septembre 2019, l’OCRTIS a changé de nom et s’appelle l’Ofast, pour office anti-stups.

[50] Cf. Le Monde du 25/08/2017 : « A l’origine de cette affaire, un camion parti du Maroc le 7 octobre 2015, chargé d’au moins quatorze tonnes de cannabis, remonte l’Espagne et fait étape à Vénissieux, près de Lyon. Il est suivi tout au long du parcours par l’office central, dans le cadre d’une procédure dite de « livraison surveillée », censée conduire les policiers aux commanditaires de la drogue ».




Les démembristes et leurs alliés djihadistes contre la Nation

Par Lucien SA Oulahbib

Les démembristes se présentent comme « scientifiques » et même « démocrates » prétendant « déconstruire » les préjugés, les narratifs afin de « lutter contre les discriminations », tous les « négationnismes » (santé, race, genre, climat, islam, aujourd’hui) et autres « conspirationnismes », « complotismes », etc.. Et, pour ce faire, ils ont l’aval de grandes instances qui légitiment (agences de presse, académies, agences gouvernementales, internationales, intellectuels organiques). Alors qu’en réalité, tout ce que ces démembristes racontent s’avère non seulement faux, et l’erreur est humaine, mais mensongers, ce qui est bien plus grave en termes de préméditation qu’il n’est guère besoin de relier à telle ou telle officine tant cela ne tient déjà pas debout devant les faits qu’ils s’empressent d’effacer avec de pseudo « vérificateurs » dont l’inanité est aujourd’hui prise sur le fait.

Rappelez-vous par exemple cette histoire prétendant, du moins au temps où ils étaient encore comptés, que la plus grande présence d’injectés à l’hôpital était uniquement due au fait qu’il y en avait bien plus en soi que de non-injectés, alors qu’au tout départ cela signifiait surtout que cela ne marchait pas, d’où leur présence, souvent répétée, à l’hôpital. De plus, ils n’ont pas eu le droit d’être soignés autrement, même si, dans le monde entier maintenant, remontent les preuves de l’efficacité des traitements précoces qui ont été interdits parce que leur emploi aurait empêché la commercialisation d’une injection qui non seulement s’avère donc inefficace (il faut ainsi la reprendre plusieurs fois pour de nouveau avoir un « flash » d’anticorps puis cela retombe), mais cette injonction devient de plus en plus dangereuse en particulier pour les moins de cinquante ans. Une somme sur toutes ces questions (outre le dernier livre de Christian Perronne) vient d’être publiée en la matière : Ne leur pardonnez pas ! Ils savaient très bien ce qu’ils font.

Observez également comment le démembrement du réseau des centrales nucléaires est au cœur en réalité de ladite « affaire Alstom » puisqu’il s’agissait de se débarrasser de la moitié du parc nucléaire (le fameux 50/50), d’où d’un côté la non-nécessité d’une maintenance optimum sur celles qui devaient disparaître comme l’a expliqué l’ex-PDG d’EDF (récemment débarqué pour l’avoir rappelé), d’où encore l’état actuel du parc, et, de l’autre côté, et ce par déduction, le caractère alors non indispensable du pôle turbines d’Alstom, ce qui permettait ainsi de le démembrer tout à fait tranquillement (et plus-value « privée ») dans le cadre global de cette dite « transition » vers les dites « énergies renouvelables » (et la loi de 2015 entérinant dans son article L100-4 alinéa 5, la réduction du nucléaire n’a toujours pas été abrogée) alors que l’entreprise américaine réactivant sa filière nucléaire en avait, elle, besoin.

Certes, aujourd’hui, devant le fiasco de ces énergies renouvelables, surtout si elles ne sont pas couplées au gaz de plus en plus raréfié par décision unilatérale et sabordage des gazoducs (afin d’éviter l’essor d’une puissance énergétique germano-russo-française), il a été décidé de racheter en pleine campagne électorale et à prix exorbitant ces turbines, mais comme la loi n’a pas été abrogée, et comme la France vient d’être condamnée à payer une amende de 500 millions pour retard dans la construction de « renouvelables » et non pas de nucléaires, il est à parier que le démembrement n’a pas encore dit son dernier mot

Observez ensuite comment les démembristes de la Nation et du Genre (sexuel et humain) continuent à travailler main dans la main avec ces djihadistes qui durcissent leur position sur le port des vêtements affiliés et aussi sur la diabolisation d’Israël présenté comme tueur d’enfants nécessitant les boycotts divers et les attaques incessantes dans les quartiers pour en faire de plus en plus des endroits « judenrein ». L’intérêt des premiers est de se servir des seconds pour justifier le démembrement des frontières et des coutumes libératrices issues des années 60 posant qu’une femme n’a pas à justifier son désir d’être seyante, et donc de le cacher. L’intérêt des seconds est de se servir des premiers comme on l’a vu en Iran et en Algérie dans les années 1980-1990 pour prendre pied dans les institutions au nom de la liberté d’expression, et de la refuser y compris pour leurs propres dissidents au nom de leur propre loi fondamentale jugée supérieure pour beaucoup à la Constitution nationale. Le fait par exemple qu’un supporter dit « marocain » ait osé monter à l’étage d’un supporter belge pour lui arracher son drapeau (alors que le Maroc avait gagné…) EST le symbole par excellence de ce mépris du vainqueur sur le vaincu, le « cri de triomphe » (chers à Conrad Lorenz et Pierre Janet) s’accompagnant de destructions cathartiques.

On pourrait ajouter enfin que nombre d’endroits deviennent même « autochtonerein » (les autochtones, mais aussi les immigrés ayant choisi de vivre dans la culture française faisant leurs valises pour éviter le cercueil des attaques permanentes au couteau), le tout donc dans le cadre de ce néonazisme ambiant qui applique à la lettre la manipulation génitale avec la pression « trans » empêchant aujourd’hui ne serait-ce que d’en discuter, la manipulation hygiéniste par l’injection de substances aux effets inconnus sinon par les effets secondaires désormais innombrables (puisque seulement 10 % sont saisissables), enfin la manipulation sectaire se déployant désormais partout, jusqu’au climat confondu avec la nécessaire lutte contre la pollution, les gaspillages énergétiques et la prolifération des déchets, alors que les observations, et non pas les estimations, montrent d’une part que le réchauffement s’avère bénéfique pour la végétation, et la vie humaine en général (« la » bio-diversité comme concept complexe en réalité) et que d’autre part par exemple la « banquise arctique se reconstitue » montrant par là comme l’avait déjà formulé le regretté Marcel Leroux que le climat change toujours et que parler de « changement climatique » est un pléonasme.

Au final, il semble bien que le terme de démembriste convient bien mieux pour qualifier tous ceux qui veulent démembrer le corps, la culture, l’économie, la politique, en un mot la Nation et l’universalité qui la génère en ce sens où il existe des conditions objectives permettant de la développer, un fond commun que la diversité humaine et ethnique peut s’approprier pour créer un mieux être à la fois individuel et collectif le tout de façon cependant singulière ou la néo-modernité.




Alexandre Juving-Brunet placé en détention provisoire

[Source : France Bleu Provence]

Par Sophie Glotin

    Il a voulu créer sa propre monnaie pour « sauver la France ». Alexandre Juving-Brunet, figure des milieux complotistes, a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Il a été placé en détention provisoire à la prison de La Farlède (Var) en fin de semaine dernière.

    Alexandre Juving-Brunet, 40 ans, ancien capitaine de gendarmerie,
    a également tenté de se présenter à l’élection présidentielle. 
    © Maxppp – PHOTOPQR/L’ALSACE/MAXPPP

    Alexandre Juving-Brunet, figure des milieux complotistes et meneur lors des rassemblements anti-vaccins de l’été 2021  à Toulon (Var), a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Il est écroué depuis le vendredi 25 novembre 2022 au centre pénitentiaire de La Farlède a appris France Bleu Provence auprès de sources judiciaires. Cet ancien capitaine de gendarmerie a créé dans le courant de l’été le Franc Libre« monnaie de la résilience et de la résistance ». Il nie toute tentative d’escroquerie.

    Persuadé que le système monétaire actuel va s’écrouler et pour tenter de « sauver la France », Alexandre Juving-Brunet a créé une monnaie numérique : le Franc Libre sur la base de change 1 Franc Libre = 1 euro. Plus de 4.000 personnes ont souscrit au projet en échangeant plus d’1,3 million d’euros en Francs Libres selon le site internet dédié à la monnaie.

    [Il ne s’agit pas d’une monnaie « numérique », mais tangible.
    Voir :
    LA MINUTE DE RICARDO — LE FRANC LIBRE : Questions/Réponses
    Les Francs Libres sont prêts
    Quelle souveraineté sans liberté ?
    Lancement de la BFL — Banque de France Libre
    Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
    Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
    Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
    Franc Libre et tournée CSP : point de situation
    Résilience et Résistance pour la France]

    [Note de Joseph :
    Si Alexandre ne se relève pas de ce coup, et puisqu’il n’existe pas d’autres démarches collectives sérieuses pouvant désintégrer le système de contrôle ne serait-ce qu’en France, sachant que la Russie tend à s’enliser en Ukraine dans sa propre démarche, il devient de plus en plus probable qu’aucune solution purement humaine ne permettra de faire tomber le Nouvel Ordre Mondial. Les Résistants devraient donc se préparer mentalement, psychiquement et spirituellement à en baver, à être pourchassés. Ceci semble bien avoir été précisément annoncé par Jean de Patmos, il y a près de 2000 ans.]

    Mis en garde par la Banque de France, l’homme âgé de 40 ans a malgré tout poursuivi son projet jusqu’à l’édition de billets il y a quelques semaines. Ces billets de 1000 Francs Libres à l’effigie de Clovis ou de 100 Francs Libre à l’effigie de Napoléon ont décidé la Banque de France à saisir la justice pour infraction au code monétaire et financier. L’homme, suivi par plus de 60.000 personnes sur YouTube, n’a reçu aucun agrément pour émettre une monnaie numérique et  encore moins pour battre monnaie.

    Au cours de leurs investigations, les enquêteurs ont également découvert que l’ancien candidat aux élections législatives dans le Var aurait utilisé une partie de l’argent versée par les souscripteurs à des fins personnelles. L’homme nie toute tentative d’escroquerie et explique qu’il avait besoin de cet argent pour développer sa monnaie et élargir son réseau de commerçants acceptant le Franc Libre. Des médecins, des coiffeurs ou encore des électriciens auraient ouvert des comptes en Franc Libre. À cette heure, aucun souscripteur ne s’est manifesté auprès de la justice.

    Alexandre Juving-Brunet a fait appel de son placement en détention provisoire. La cour d’appel d’Aix-en-Provence devrait se prononcer dans les jours qui viennent.




      Onde de choc au sein des réseaux du fact-checking : que se cache-t-il derrière la disparition subite de l’officine Fact & Furious ?

      [Source : FranceSoir]

      ENQUÊTE — Depuis plusieurs mois, FranceSoir enquête sur la « harcelosphère » qui gravite autour de l’IHU Méditerranée dirigé par le Pr Raoult, mais aussi sur le rôle et le fonctionnement des organes de fact-checking qui ont décrété tout au long de la crise du Covid-19 quelle était la vraie de la fausse information. La présente investigation plonge dans les arcanes de la communauté des fact-checkers et s’intéresse plus spécifiquement au cas du site Fact & Furious, des pratiques douteuses de son fondateur, de son ascension aussi fulgurante que sa disparition, de son réseau opaque et tentaculaire.

      La confiance de la population française dans ses médias d’information est au plus bas niveau : seuls 26 % des Français déclarent avoir confiance dans les médias mainstream, selon un sondage MIS Group réalisé pour FranceSoir et BonSens.org en novembre 2020. L’onde de choc sur les réseaux sociaux suscitée par la nouvelle de la fermeture soudaine du site Internet de Fact & Furious ce 26 novembre 2022, en amont de la parution de cette enquête, risque de ne rien arranger. Présenté dans la presse comme un « média indépendant de fact-checking », ce site controversé et son directeur, le sulfureux Antoine Daoust, ancien militaire de 39 ans reconverti à l’occasion de la crise du Covid-19 en chasseur « de complotistes et d’anti-vax », sont au cœur de la tourmente depuis les premières révélations de Malika Daoust, son épouse, mardi 22 novembre sur la chaine YouTube d’Idriss Aberkane

      Violences conjugales, coups et blessures aggravés sur mineur, menaces de morts, mercenariat, manipulation de l’information pour le compte de commanditaires, falsification de tests PCR, déboire judiciaire… loin de l’image médiatique de l’homme honnête, désintéressé et désireux de déjouer les contrevérités, c’est un tout autre portrait d’Antoine Daoust que brosse sa femme : « Un homme violent, menteur et manipulateur, même auprès de sa famille ». Un récit accablant dont cette mère de famille a initialement voulu faire part à l’Agence-France presse qui, d’après son témoignage, a couvert l’affaire de façon à protéger le fact-checker revendiqué.

      Cette affaire révèle un scandale qui vient jeter un pavé dans la mare des réseaux étroits et coordonnés du fact-checking, ébranlant ainsi une crédibilité déjà bien entamée.

      De l’information vraie au blanchiment de fausses informations

      Les Décodeurs du Monde, Checknews de Libération, l’AFP Factuel, Fakes Off de 20 Minutes, Les Observateurs de France 24… ces dernières années, les rubriques de fact-checking ayant vocation à prétendument rétablir « la vérité » et lutter contre les fausses informations se sont multipliés. Dans un monde au sein duquel règne une profusion d’informations, parfois vraies, parfois fausses, une rubrique qui permet de faire le tri peut, sur le principe, s’avérer un outil d’orientation utile.

      En revanche, puisque l’information émane de la presse publique et privée, dont l’indépendance est souvent l’objet de critiques – dépendance aux actionnaires, à l’État, à un parti pris idéologique : les raisons ne manquent pas – un média indépendant et autonome en charge de sa vérification semble, en dehors de la vérification par d’autres pairs, l’un des moyens les plus légitimes pour acquérir aux yeux du grand public une crédibilité en la matière.

      Comme le rappelait Fabrice Fries, PDG de l’AFP, lors de la cinquième édition de Médias en Seine mardi 22 novembre, à laquelle FranceSoir était présent :

      « Le fact-checking est souvent confondu avec la vérification. Or, la vérification, c’est quelque chose de très différent. C’est quelque chose que tous les médias sont censés faire : vérifier avant de publier son propre contenu. Le fact-checking porte sur des contenus de tiers et qui sont déjà publiés. C’est très différent. »

      C’est dans ce contexte qu’intervient Fact & Furious, un site Internet décrit dans la plupart des médias comme un « site indépendant de fact-checking », dont les publications ont été régulièrement reprises par divers organismes de presse aussi bien en France qu’à l’étranger. Un site de vérification des faits apparu soudainement dans le paysage médiatique dont l’ascension sera aussi rapide qu’étrange. Après avoir obtenu rapidement un certificat IPG délivré par le ministère de la Culture, lui octroyant un statut de site « d’information politique et générale », le site a décroché un prestigieux contrat de collaboration avec l’Agence France Presse dans le but de collaborer à la lutte contre la désinformation.

      Au cœur de l’enquête sur Fact & Furious

      Quel était le rôle de Fact & Furious ? Vérifier loyalement des informations publiées par des tiers ou bien « blanchir » de fausses informations ? Et qui est vraiment Antoine Daoust, le propriétaire du site ? Que se cache-t-il derrière l’ascension fulgurante de Fact & Furious ?

      Cette investigation de plusieurs mois menée par FranceSoir et puis plus récemment par l’essayiste Idriss Aberkane, révèle un scandale de nature à ébranler la crédibilité et la probité du système médiatique français.

      Lanceuse d’alerte, Mme Daoust a décidé de sortir du silence en prenant contact avec FranceSoir, certains membres de l’association BonSens.org (depuis mars 2022) et Idriss Aberkane dans le but « de dévoiler à tout le monde qui est Antoine Daoust » et quelle est la « vraie vérité » derrière la création de Fact & Furious, organe qui détient un contrat de collaboration avec l’AFP et de supposés liens étroits avec Rudy Reichstadt, directeur de ConspiracyWatch, ou bien encore Tristan Mendès France, membre de l’observatoire du conspirationnisme.

      Censurée par les fact-checkeurs, cette mère de famille rapporte également les violences (psychologiques et physiques) dont elle et sa fille ont été victimes sous la coupe de son mari, et des coups et blessures aggravés qui font aujourd’hui l’objet d’une plainte. Cette situation est devenue suffisamment préoccupante pour attirer l’attention immédiate du président de la République, Emmanuel Macron…



      Une vie conjugale sous le joug de la violence d’Antoine Daoust

      Dessinatrice en bâtiment et vendeuse en magasin de prêt-à-porter, Malika Daoust nous a confiés son dur calvaire, qu’elle estime avoir été étouffé par les journalistes appartenant à la « communauté des fact-checkers ». Pendant longtemps, apeurée mais aussi animée par un illusoire espoir de le voir changer, elle n’a pas voulu parler : « La majorité des femmes battues, comme moi, ne font rien… malheureusement ». Ce n’est que le 16 novembre que cette mère trouvera le courage de déposer une plainte contre son mari pour coups et blessures aggravés envers elle et sa fille de 12 ans.

      Rappelons que :

      Les violences conjugales sont punies par la loi, qu’elles visent un homme ou une femme, qu’elles soient physiquespsychologiques ou sexuelles. Il s’agit des violences commises au sein des couples mariés, pacsés ou en union libre. Si vous êtes victime et que vous signalez les faits, vous pouvez être aidé et protégé. Vous pouvez bénéficier de l’aide et de la protection quelle que soit votre nationalité et quelle que soit la durée de votre séjour en France. »

      Mme Daoust rapporte avoir été la cible de violences conjugales à plusieurs reprises, comme ce 23 mars 2022 : « Je me suis enfui de la voiture. Il m’a rattrapée, m’a fait une balayette, s’est mis sur moi et m’a rouée de coups. Il m’a porté plusieurs coups de poings et des coups de pieds. Suite à ça, la police est intervenue, ainsi que le SAMU, et j’ai été transportée aux urgences de la clinique du Sidobre », peut-on lire dans son dépôt de plainte. Résultat : une incapacité totale de travailler (ITT) de six jours. FranceSoir a pu consulter le certificat médical qui atteste des séquelles de Mme Daoust. Nous le reproduisons ci-dessous.

      Encore attachée à son mari, Mme Daoust décidait « de lui donner une nouvelle chance pour notre couple et pour sa fille », poursuit la mère de famille dans sa plainte, dans laquelle elle précise que son mari s’en est également pris à son intégrité physique par le passé, de même qu’à celle de sa fille, qui a elle aussi déposé plainte contre Antoine Daoust.

      Des coups qui se seraient plus tard ensuivis de menaces de mort : 

      « Le 23 mars 2022, il s’en va. À ma sortie de l’hôpital, je commence à tweeter, à mettre ses fausses ordonnances sur les réseaux sociaux. Le 25 mars, il se repointe au domicile [ndlr : pour parler des prises de contact de Mme Daoust auprès l’AFP – voir ci-après). On se parle, on se pardonne, j’efface tout ce que j’ai écrit sur mon mur. Le 17 avril, rebelote [nouveaux faits de violences qui déboucheront sur une ITT de 4 jours]. Le 24 avril, il s’en va définitivement de la maison, en me menaçant de mort, en me disant “si je reste, je te tue“ ».

      M. Daoust aurait ensuite rejoint une autre femme, sa maitresse.

      Ce dernier n’en est pas à ses premiers faits de violence. Alors militaire, il aurait été condamné pénalement à une peine de prison avec sursis pour séquestration en bande organisée.

      Mme Daoust précise sur FranceSoir : 

      « Quand Antoine est parti du domicile fin avril 2022, sachez qu’il a tout pris : la voiture, les cartes bleues… Je me suis retrouvé à zéro euros. J’ai dû mendier pour faire manger mes enfants, notamment sa fille. ».

      Dans un complément de plaintes, elle souligne également avoir « subi des violences psychologiques de la part de [son] mari en date du 15 mars 2022 ». Ce jour-là, Malika avait pourtant tenté d’alerter sur les violences conjugales dont elle était victime, mais aussi sur plusieurs pratiques illégales du fondateur du site Fact & Furious, en entrant en contact avec l’AFP.

      Une grande déconvenue pour la lanceuse d’alerte : Pauline Talagrand, rédactrice en chef adjointe au sein de l’agence, a réagi en alertant aussitôt Antoine Daoust de l’action de sa femme, avant d’en informer Malika en message privé sur Twitter et de lui signifier :

      « Il semble que l’affaire relève de la sphère privée. Nous ne pouvons en l’état donner suite à une interpellation non étayée sur la réputation d’une personne externe à l’AFP. Si vous estimez que cela vaut davantage, il vaut sûrement mieux vous tourner vers les autorités compétentes. » 

      Dans son complément de plaintes, Mme Daoust déclare : 

      « J’avais écrit à Pauline Talagrand de l’AFP car elle et mon époux ont un contrat de travail ensemble. Elle ne m’a pas pris au sérieux. Elle a fait une capture [d’écran] de mes messages et les a envoyés à [Antoine Daoust]. » Elle poursuit : « Du coup, lui m’a envoyé les messages suivants : “Mais t’es tarée ma parole, pkoi tu as contacté l’AFP ??? T’es complètement taré ma parole.“ »

      À ce message, Malika répond : 

      « Non, pas du tout. Tout le monde va savoir qui tu es Antoine, ton vrai visage : le mito, le manipulateur. Je vais tout leur dire sur toi, au moindre détail. » 

      Et M. Daoust de lui signaler : 

      « Ils viennent de m’appeler pauvre conne ».

      Mme Daoust déplore non seulement un manque de soutien, mais dénonce les propos que la journaliste a ensuite fait parvenir par messagerie privée à M. Daoust, un échange que FranceSoir a pu vérifier : « Vas-y mollo Antoine », l’a-t-elle enjoint, en lui faisant parvenir une capture d’écran dans laquelle apparait le message d’Antoine Daoust à Malika : « Ils viennent de m’appeler pauvre conne ». L’intéressé a répondu à Mme Talagrand : « Désolé. Le problème est réglé. » Malika estime que l’AFP a choisi de « protéger » et de « couvrir » M. Daoust. Aussi, elle prévoit de porter plainte contre la journaliste, a-t-elle annoncé à FranceSoir dans un second Debriefing (voir plus loin dans l’article).

      Dans le cadre de cette enquête, FranceSoir a pris attache mardi 22 novembre 2022 auprès de l’AFP afin d’interroger Mme Talagrand à propos de ces échanges. Le 25 novembre 2022, soit trois jours plus tard, ce n’est pas l’intéressée qui répondait à notre prise de contact, mais le service juridique de l’agence de presse. Le contenu de la réponse pose question, car il enjoignait Monsieur Azalbert d’effacer ses tweets mentionnant l’AFP et Mme Talagrand :

      « Dans différents tweets, vous accusez l’AFP et notre journaliste Pauline Talagrand d’avoir ignoré une alerte concernant des faits de violences conjugales qui auraient été infligées par Antoine Daoust.

      Malika Daoust s’est plainte auprès de l’AFP, sur Twitter, dans une conversation privée du 15 mars 2022, d’Antoine Daoust qu’elle a qualifié de « menteur » et de « manipulateur ». Elle n’a à aucun moment évoqué des faits de violences conjugales.

      L’AFP n’étant pas un interlocuteur pertinent pour un conflit de vie privée, nous n’avons pas donné suite à cette conversation, mais lui avons conseillé de se tourner vers les personnes compétentes.   

      Dans tous les cas, il est faux de laisser entendre que l’AFP n’aurait pas tenu compte de faits de violences conjugales, alors que de tels faits n’ont jamais été portés à notre connaissance.

      Nous vous prions donc de retirer vos tweets et de cesser ces allégations diffamatoires et infondées, tant à l’égard de l’AFP que de notre journaliste nommément mise en cause, ces tweets ayant pour effet d’altérer ses conditions de travail. »

      Xavier Azalbert, dans un message envoyé à l’AFP en date du 26 novembre 2022, leur a fait part de son étonnement suite au refus de Mme Talagrand de répondre aux questions d’un journaliste dans le cadre d’une enquête. Dans son email, dont le PDG de l’AFP, M. Fries, est en copie, il rappelle aussi à ce « département juridique » que Madame Talagrand pouvait difficilement ignorer la définition juridique relative aux violences conjugales de par son expertise relative aux violences faites aux femmes, soulignant qu’elle avait été alertée par Mme Daoust du statut de « manipulateur » et de menteur de M. Daoust et qu’elle avait constaté le message « pauvre conne » adressé par Antoine Daoust à MalikaEt de demander pourquoi la journaliste a préféré refuser d’écouter Mme Daoust et enquêter.

      Huit jours plus tard, le 23 mars, cette dernière nous a pourtant rapporté avoir été victime de violences physiques de la part de M. Daoust. Pour l’heure, ni le service juridique de l’AFP ni son PDG n’ont répondu à ce dernier échange.

      L’Elysée réagit en 48h au courrier de Malika Daoust

      Si l’agence de presse s’est refusée à réagir en mars, la réaction de l’Élysée a été autrement différente. Mercredi 16 novembre 2022, Malika Daoust, trouvant le courage de dépasser ses appréhensions, a finalement déposé plainte contre son mari pour coups et blessures aggravés sur elle et sa fille.

      Le vendredi 18 novembre 2022, elle a envoyé un courrier pour signaler à l’Élysée, notamment, les violences qu’elle a subies de la part du directeur de la publication de Fact & Furious. Surprise : la réaction de la présidence sera extrêmement rapide. En seulement 48 heures, dans un courrier en date du 21 novembre, le président de la République l’informe de la bonne réception de sa lettre et de son soutien.

      « Sensible au rappel des épreuves auxquelles vous avez été confrontée, M. Emmanuel Macron, déterminé implacablement à lutter contre les violences faites aux femmes, m’a confié le soin de vous transmettre ses chaleureuses pensées et tout son soutien », peut-on lire dans le courrier de l’Élysée, qui ajoute : « À la demande du chef de l’État, je n’ai pas manqué de signaler votre démarche à M. le Préfet du Tarn. J’ai également transmis votre correspondance à M. le Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Vous serez tenue directement informée, par leurs soins, de la suite susceptible d’être réservée à votre intervention. »

      Une attention d’Emmanuel Macron saluée par Mme Daoust, qui tient à le remercier pour son soutien et son engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Si la dissymétrie entre la réaction de l’AFP en mars et celle de l’Élysée en novembre a de quoi interpeler, le choix du chef de l’État de s’intéresser immédiatement au cas individuel d’une femme présumée battue interroge également.

      Fact & Furious, une officine de désinformation bancale aux réseaux tentaculaires

      Le site factandfurious.com est présenté dans la presse comme un média de fact-checking indépendant. Ses publications sont citées par des journalistes à valeur de source crédible pour étayer leurs articles. Son fondateur détient même un prestigieux partenariat avec l’AFP. Mais en vérité, Fact & Furious, c’est surtout l’histoire d’un site piloté par Antoine Daoust, ancien barman retiré sans compétence journalistique ou scientifique, depuis le garage de son domicile. Animé selon Malika Daoust par le désir de briller en société, prêt à toutes les compromissions pour quelques gains financiers, Antoine Daoust va rapidement devenir l’agent et l’instrument d’un réseau qui le dépasse.

      En février 2021, l’ancien militaire s’est lancé dans la création de Fact & Furious. « On a tous quelqu’un dans la famille qui est touché de près ou de loin par la désinformation ou le complotisme. On a voulu comprendre l’enjeu, le dénoncer », a-t-il argué quelques temps plus tard auprès de France 3.

      « Un travail impartial respectueux des différences », « une diversité de voix et de perspectives », « une information traitée de façon objective et désintéressée », ou bien encore « une rédaction qui s’engage à respecter les dix devoirs énoncés dans la charte de Munich » : en apparence, la vitrine présentée sur le site Internet du « média de fact-checking » a de quoi charmer le citoyen en quête d’une information sûre et vérifiée.

      En vérité, loin d’agir de manière honnête et désintéressé, Antoine Daoust aurait créé Fact & Furious par désir de briller et par besoin de pallier ses soucis financiers, explique Malika Daoust à FranceSoir :

      « Il voulait se faire connaitre, c’est ça l’origine [de Fact & Furious]. Il a commencé par des vidéos YouTube pour les enfants, ça ne marchait pas. Ensuite, il a commencé à aider des nouveaux YouTubers [ndlr : ce site créé en octobre 2018 s’appelait Famous Videos Magazine] : ça ne marchait pas. Ensuite, il a ouvert ce petit journal [ndlr : en septembre 2020, un blog d’actualité généraliste baptisé Instant critique] : ça ne marchait pasEt du jour au lendemain, le nom Fact & Furious est arrivé et ça explose. »

      Un nom qui ne viendrait pas de lui, mais qui lui aurait été soufflé, explique Malika, qui rappelle les difficultés financières de son mari, frappé par le passé d’interdiction bancaire :

      « Ils ont dû lui proposer de l’argent en lui disant :“Avec nous, tu vas évoluer, tu vas avoir beaucoup d’argent, tu vas être connu“. Et de là, il a foncé. »

      Promesse visiblement tenue : la réputation de Fact & Furious a pu compter sur une couverture médiatique lénifiante. Au premier rang des admirateurs du site, le service public : en août 2021, France info lui consacre un article élogieux titré « Comment des citoyens luttent contre les fake news des antivaccins sur le Covid-19 : « On vide la mer avec une petite cuillère » ». AFP, L’Express, BFM TV… Fact & Furious servira ponctuellement de source de référence à de nombreux médias en France mais aussi à l’étranger. Son fondateur, lui aussi, sera couvert de compliments louangeurs : « Au quotidien, Antoine Daoust traque la désinformation sur le web », explique par exemple La Dépêche.

      En août 2021, alors que le pouvoir en Afghanistan tombait à nouveau dans les mains des Talibans à la faveur du retrait des troupes américaines, Antoine Daoust, bien que condamné pour séquestration en bande organisée au temps où il était encore militaire, a également bénéficié d’une importante couverture médiatique, rappelant son engagement au côté de l’Otan dans le pays. France info, TF1, BFM TV, Le Point, Le Parisien… ont ainsi donné à la parole au vétéran. Engagement dont Mme Daoust met en cause la vertu présentée par l’ex-militaire : 

      https://www.youtube.com/embed/OdQPWcL-B8Q

      Antoine Daoust n’hésite pas à se targuer que « Fact & Furious [soit] régulièrement cité par la presse nationale et les médias » et que le site soit « noté cent pour cent par NewsGuard pour sa fiabilité et sa rigueur ». Signataire du Code européen de bonnes pratiques contre la désinformation émis par la Commission européenne, NewsGuard est l’outil de fact-checking de la multinationale américaine Microsoft, fondée par le milliardaire Bill Gates. Le conseil consultatif de la société compte parmi ses membres le général Michael Hayden, ancien directeur de la CIA et de la NSA, et Anders Fogh Rasmussen, ex-secrétaire général de l’Otan, ainsi que plusieurs anciens membres des administrations Clinton, Bush et Obama. En termes de crédibilité et d’irréprochabilité, l’argument n’est sans doute pas des plus vendeurs.

      Le site était aussi cité sur Microsoft.com comme étant un site fiable pour les étudiants.

      Par ailleurs, le site Fact and Furious était aussi recommandé en site fiable par le Poynter Institute for Media Studies, organisme de recherche américain hébergeant le « Réseau international de vérification des faits » (International Fact-Checking Network) et gèrant le célèbre site américain PolitiFact. Quelles diligences cette organisme avait-il effectué pour accorder à Fact & Furious cette crédibilité ? Le rôle des divers instituts ont été explicités dans cette étude complète publiée sur ResearchGate : qui va fact-checker les fact-checkers ?

      Un réseau de fact-checking bien organisé ?

      En mai 2021, le ministère de la Culture a délivré un certificat IPG au site Fact and Furious, lui octroyant le précieux statut de site « d’information politique et générale ». 

      Se disant « très surprise » et trouvant même « anormal » que le ministère de la Culture puisse délivrer aussi rapidement un certificat IPG à ce site, Mme Daoust soutient que Fact & Furious aurait été monté avec l’aide d’un réseau opaque comprenant plusieurs figures sulfureuses, parmi lesquelles Rudy Reichstadt, fondateur du site polémique Conspiracy Watch, et Tristan Mendès France, animateur de l’émission “Complorama“ diffusée sur France info et membre de l’observatoire du conspirationnisme.

      Rapidement dos au mur financièrement, l’aventure aurait pu finalement toucher à sa fin au mois de novembre 2021. Pour subvenir à ses besoins, Antoine Daoust espérait recevoir une bourse de ce même ministère de la Culture qui lui a délivré un certificat IPG. Paradoxalement, elle lui a été refusée au motif qu’il n’a « pas de formation journalistique pour le fact-checking ». Un camouflet pour le fact-checker revendiqué : la compétence dans le domaine de l’information avancée par Antoine Daoust n’est pas approuvée. Quelles diligences ont été faites par la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) sur Antoine Daoust avant de lui délivrer ce fameux certificat IPG ?

      Pourtant, dans le cadre de cette demande de bourse, Antoine Daoust a pu bénéficier d’un soutien important en la personne du député LREM, M. Botherel, qui est intervenu directement auprès du cabinet de la ministre de la Culture. La question des motivations derrière cette intervention se pose : le député macroniste a-t-il agi sur demande ?

      Sa demande de bourse refusée, les partenaires d’Antoine Daoust voleront à son secours. « Ses amis lui donnent l’idée d’organiser une cagnotte en ligne. Il s’exécute et il récolte assez d’argent : un peu plus de 16 000 euros. » D’autres cagnottes suivront avec à la clé plusieurs milliers d’euros récoltés.

      Selon Malika Daoust, une grande partie de ces fonds seront ensuite subtilisés : « Il a signalé à la juge qu’il ne touche que 200 euros de cette entreprise. » Et d’ajouter : « Où est cet argent ? Qu’est-ce qu’il en fait ? Je ne sais pas, mais je vais avoir mes réponses. » Quelque 8 000 euros auraient pu disparaitre des comptes de la société. Malika Daoust a cherché à alerter les deux autres personnes impliquées dans la gestion du site au moment de sa création, Tiko Stept et Romain Aubert, sans que ces derniers ne daignent donner suite.

      Un partenariat avec l’AFP

      En décembre 2021, l’entreprise a pris la forme juridique d’une Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) : une SAS qui ne comporte qu’un seul associé. Seulement un mois après la création de la société, le 13 janvier 2022, son directeur Antoine Daoust, bien que ne possédant aucune formation journalistique, comme l’a explicité le ministère de la Culture, a décroché un prestigieux contrat avec l’Agence-France presse dans le cadre de la coalition « Objectif desinfox ». Lancé par l’AFP le 6 décembre 2021, ce programme de lutte contre la désinformation réunit 23 médias français et bénéficie du soutien de Google, géant américain du numérique contre lequel FranceSoir est actuellement en procès.

      Ce partenariat surprenant entérine un lien de collaboration directe entre un site de fact-checking lancé par un individu sans expérience journalistique travaillant depuis le garage de son domicile avec le plus grand organisme de presse français, dont le patron, Fabrice Fries, a récemment été mis en examen pour diffamation, avait révélé FranceSoir.

      Le contrat biffé avec l’AFP est accessible ici.

      Une fausse indépendance

      « Fact & Furious est un service de presse en ligne indépendant », peut-on lire dans la section « Qui sommes-nous » du site Internet. Vraiment ? Selon Malika Daoust, c’est un mensonge : « Il fait le travail de commanditaires. Il faut qu’il ait leur accord. Ce n’est pas de Fact & Furious que partent les investigations. » Et de marteler : « [Mon mari] n’est pas libre […] Ce que je sais, c’est que c’est un pion ».

      À en croire la lanceuse d’alerte, Antoine Daoust produisait donc des articles sur commande de façon à ce qu’ils soient publiés sur le site de Fact & Furious puis relayés par les médias, qui présentaient erronément le site comme un « média indépendant ». L’objectif : consolider la labellisation des personnes critiques du discours convenu sur les sujets attrayant à la crise du Covid-19 comme « complotiste » et « antivax » dans l’intention de les discréditer dans la sphère publique. Malika Daoust nous informe que les personnes ciblées par Fact & Furious étaient « le Pr Raoult, le Pr Perronne, Idriss Aberkane et Xavier Azalbert ».

      Influence dans les pages Wikipédia

      Officiellement fiable et neutre, l’encyclopédie en ligne Wikipédia, régulièrement accusée de parti pris idéologique, reprend également ces étiquetages médiatiques, basés pour certains sur les publications du site Fact & Furious, dans le cadre de l’écriture des fiches biographiques publiées sur son site Internet. Un marquage stigmatisant potentiellement à vie.

      De nombreux liens surprenants

      Une question insolite se pose également, celle d’un lien de collaboration avec… les Renseignements généraux. C’est ce qu’affirme Malika Daoust dans son courrier à l’Élysée (voir plus haut) : M. Daoust mènerait des actes d’espionnages pour le compte des services de renseignement. Dans un échange, Antoine Daoust mentionne également « des mots de passe avec les RG ».

      Parmi les autres figures du réseau gravitant autour de Fact & Furious, la très connue infectiologue Karine Lacombe : une « amie personnelle » du directeur de Fact & Furious, selon Malika Daoust. Échangeant régulièrement au téléphone avec le fact-checker revendiqué, Mme Lacombe a pris un rendez-vous médical auprès de ses confrères pour Mme Daoust afin de réaliser des tests cutanés qui avaient vocation à déterminer si elle serait en mesure de pouvoir se faire vacciner contre le Covid-19. Un rendez-vous médical auquel Malika n’a finalement pas donné de suite, ne désirant pas se faire vacciner… sur recommandation de son mari.

      Dans une conversation de groupe qui incluait Antoine Daoust selon Malika, Karine Lacombe a sollicité de l’aide dans le cadre de la préparation de son dossier de défense suite à la plainte déposé par le Pr Didier Raoultpour diffamation après les propos tenus par l’infectiologue sur Europe 1 en juillet 2020. Elle avait déclaré que « des actions en justice [contre Didier Raoult] pour mensonge devant la commission parlementaire [étaient] en cours ».

      Antoine Daoust entretenait aussi des liens avec des figures sulfureuses de la “harcelosphère“ contre l’IHU Méditerranée du Pr Raoult, comme Ari Kouts, consultant pour la société de conseil Viseo, et le Dr Peiffer Smadja, infectiologue sanctionné le 21 octobre d’un avertissement par la chambre disciplinaire de première instance d’Île-de-France de l’Ordre des médecins pour ses propos « de nature gravement anti-confraternelle » à l’encontre du Pr Christian Perronne.

      Fact & Furious quelques photos

      ndlr : une erreur s’est glissé dans le nom de la personne sur la seconde photo.

      Enfin, il convient de noter qu’Antoine Daoust a collaboré avec des journalistes du sulfureux site Libération, relai des thèses les plus farfelues sur l’efficacité des diverses mesures sanitaires depuis le début de la crise du Covid-19, dans le cadre de l’écriture d’articles pour son site Fact & Furious.

      Du blanchiment d’information sur commandes à la réalisation de faux tests PCR et de fausses ordonnances

      La situation financière de la famille Daoust n’était pas au beau fixe, comme le souligne Malika. Aussi, Antoine Daoust réclamait régulièrement des fonds à sa famille, visiblement agacée, comme dans ce message du 21 août 2021 que nous avons pu consulter, dans lequel on lui rétorque : « Depuis 5 ans, on vous a versé 50 000 euros, soit le prix d’un appart à Colomiers ». « On ne peut rien faire parce que tu nous as asséchés financièrement », lui était-il signalé dans un autre message.

      En parallèle de son activité de directeur de la publication de Fast & Furious, pour arrondir ses fins de mois, Antoine Daoust, pourtant très vigilant en ce qu’il s’agissait de rappeler le bon respect des règles sanitaires, « falsifiait » des tests PCR à partir de tests effectués par lui ou son épouse dans le but de les vendre à un prix fixé entre 20 euros, pour les clients réguliers, et 80 euros. Ces tests PCR étaient transmis par le biais des applications Snapchat ou Messenger. Selon Malika Daoust, il en vendait « au moins 5 par jour pendant une période ». Un petit business juteux.

      Par ailleurs, Antoine Daoust réalisait aussi de fausses ordonnances en usurpant l’identité d’un médecin qui n’était plus en exercice.

      Défenseur du vaccin anti-Covid, Antoine Daoust demande à sa femme et sa fille de ne pas se faire vacciner

      Malika Daoust déclare auprès de FranceSoir qu’elle et ses enfants ne sont pas vaccinés « à la demande de son mari, car les vaccins sont toujours en phase expérimentale ». D’après elle, Antoine Daoust tenait donc un double langage en faisant la chasse aux « anti-vax » via son site Internet.

      Annoncée le 22 novembre, cette enquête, alors qu’elle n’était pas encore parue, a d’ores et déjà eu des conséquences avec la disparition du site Fact & Furious et de ses comptes sur les réseaux sociaux le 26 novembre. Au travers d’un communiqué de presse, son fondateur déclare avoir dissous la SASU le 10 novembre 2022, bien qu’aucune déclaration officielle de dissolution n’ait été enregistrée et que les statuts de la société ne prévoyaient pas une dissolution anticipée. Alors que les collectes de fonds continuaient encore le 25 novembre 2022 et que la boutique de Fact & Furious est toujours en ligne, cette déclaration d’un acte de dissolution pose question à plusieurs titres, car le couple Daoust, marié sous le régime légal de la communauté, est en instance de divorce.

      L’introduction de la procédure de divorce, datée du 16 novembre 2022, ne mentionne pas cette dissolution. Si cette dissolution est avérée, pourquoi cela n’a-t-il pas été mentionné dans la demande de divorce ? Antoine Daoust aurait-il commis un acte illicite qui pourrait être constitutif d’une dissimulation d’actifs ?

      En amont de la parution de cette enquête, le site polémique Conspiracy Watch a publié un billet à charge contre Xavier Azalbert et Idriss Aberkane qui dénonce des « pseudo-révélations » et « une campagne de dénigrement des « fact-checkeurs » par la « complosphère »« Sans surprise, les officines se serrent les coudes même face à l’inacceptable », a constaté Idriss Aberkane sur Twitter, qui ajoute : « Il faut désormais qu’une commission d’enquête parlementaire vienne inspecter ces réseaux anti-démocratiques et leurs productions outrancières ».

      De son côté, Xavier Azalbert a appelé au lancement d’une enquête judiciaire et d’une enquête parlementaire et sénatoriale.

      FranceSoir publiera prochainement une enquête sur Conspiracy Watch et ses acteurs.

      Dans le cadre d’un second Debriefing, nous avons reçu Malika Daoust afin de recueillir son ressenti sur le déroulé des derniers jours depuis son premier témoignage mardi 22 novembre.






      Vélocité des Vampires au Pouvoir

      Par Lucien SA Oulahbib

      Il faudrait avoir les poings du vrai Hulk (aujourd’hui effacé) ou tout le moins de King Kong et à défaut Tyson, Akim, Zembla, Blek le Rock (ce rebelle qui aura réussi, lui) pour briser la table des immondices qui amoncellent (plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois pour les plus à plaindre) l’argent maudit de leur corruption salace (« les conflits d’intérêts ») et des substances vénéneuses (je te casse une jambe et te fournis les béquilles) permettant à leurs sbires vampirisés disséminés dans les tentacules du Pouvoir de continuer leur mascarade démentielle, monstrueuse, tous ces pauvres petits porte-flingues en jabots et jarretelles folles et mignons iels dessinés façon Prohibition made in Al Capone et fête de la musique jusqu’au bout de la nuit sous les plafonds dorés de la République française, cette farce de plus en plus bananière mais cybernétique.

      Combien de temps encore pour un tel carnaval macabre à l’ombre en fleurs du millefeuille étatique  ?… Nul ne le sait sans doute.

      Mais comment ces officines (sau) poudrées et gavées jusqu’à la moelle de subventions et donations diverses effectuées par les nouveaux oligarques de la finance facile (comme il existe une easy listening) empruntant à qui mieux mieux puisque garantis par des banques complices elles-mêmes soutenues par les banques centrales qui leur rachètent les titres émis (alors que le moindre prêt du « sans-dent » est épluché au centuple ou alors octroyé chichement pour un tiers selon les parrainages pour donner le change), comment ces arrivistes nouveaux riches à la recherche de danseuses adéquates (ONG) pour les blanchir dans les Salons faisandés, comment toutes ces Méduses fallacieuses (mais au visage d’ange) peuvent-elles encore pérorer, punir, exclure ?…

      Alors que le nombre d’injectés hospitalisés croît bien plus vite que le PIB promis par M. Col Roulé, et ce non pas parce qu’il y a bien plus d’injectés que de non-injectés, mais tout simplement parce que cela ne marche pas, même si cela ne se voit pas pour les Tartufes VIP comme le remarque cet éminent médecin M. Gayet (à 53:04) et qu’au fond l’image d’une médecine égalitaire s’effondre, les gueux remplacent les rats de labo qu’il s’agira aussi de parquer dans leur cage à métaverse (C02 en renfort du Covid-19), les puissants continuant eux leur mascarade multiforme décrite plus haut (« je décale, je décale, je décale ») jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cale du tout : le gigantesque radeau de la méduse peut alors s’élancer mais plutôt façon Titanic, aidé en cela par les nouveaux clowns tueurs de service tous ces pseudo-révolutionnaires en chambre, plastique et papier mâché, contents par exemple de voter en priorité une constitutionnalisation de l’IVG, regrettant sans doute que leurs mères ne l’aient pas effectuées. Ils ne seraient en effet pas là pour systématiser une mesure qui devait rester exceptionnelle et qu’ils brandissent fièrement pour acter l’effondrement démographique du méchant blanc hétérosexuel complotiste en puissance au profit du gentil noir d’Afrique (pas des DOM-TOM trop durs à cuire) qu’il convient de déverser ici et là selon les exigences méta de la cuisine électorale locale (la France et ses 400 kebabs).

      Et tout ce « marais » de l’extrême centre (droite comprise) à l’extrême gauche (ultras en « avant-garde ») tout pétri de pudibonderies « anticomplotistes », confié aux émissions propagandistes (bien plus nocives que celles de la 5 G) lève donc haut le menton, ne rabat pas du tout son caquet malgré les démentis cinglants du Réel, bien au contraire, puisqu’il punit « éthiquement » les médecins qui ont soigné, ainsi que les soignants ayant refusé de s’injecter un produit qui ne marche pas et même tue.

      Est-ce aussi cette « éthique » qui valide également ces autres énormités statistiques se faisant passer pour de « la » science alors que cela reste des « estimations » concernant par exemple cette impérieuse élimination d’un CO2 qui sans son émission verrait détruire la flore et la faune, la prolifération des déserts, est-ce d’ailleurs l’excès de CO2 qui aurait créé le Sahara, le désert de Gobi, le Sinaï ?… Oui-da, c’est la même moraline…

      Mais alors, veut-on vraiment revenir à cette époque post glaciaire où dit-on le froid et les bêtes féroces dominaient si violemment qu’ils empêchaient de se réchauffer et se nourrir convenablement tant il était difficile de faire pousser et élever quelque chose comme nous le relatent les contes et archives ?… L’on se plaint maintenant d’avoir des étés indiens courant jusqu’au 15 novembre en donnant comme exemples nocifs des inondations au Pakistan et au Bangladesh alors qu’elles ont toujours existé et que ce dernier pays a fait de remarquables progrès dans leur canalisation comme le remarque l’éminente climatologue Judith Curry en autres choses.

      En fait, toute la lumpen-intelligentsia et autres « naintellectuels » (selon la nouvelle formule judicieuse) issus du marxisme-léninisme et du catholicisme congelé (se prenant aussi pour César au lieu de se contenter d’honorer la révélation du divin) toute cette faune bigarrée voilant ainsi sa fin de course se sait de plus en plus remplacée par l’intelligence artificielle et à terme par les cyborgs « à visage humain » (ou animal : tête de taureau ou de moustique).

      Elle cherche donc bien sûr à se recycler, pour s’assurer une belle retraite (de Russie à défaut d’Ukraine…) dans le millénarisme, le catastrophisme, le misérabilisme, se transformant en sorciers et sorcières jetant du haut de leurs citadelles assiégées des boules de sorts faits de mots fétiches pétris d’histoire qu’une huile méta permettra d’enflammer ces boules de suif faites en suies égotistes et affects esseulés, tous ces jeunes-vieux rabougris en un décervelage massif soldé leur ayant enlevé toute logique et raison qui tenait encore un peu debout, toute leur viande dans des habits idéologiques présentables aujourd’hui en lambeaux gringes.

      Une belle hécatombe (qui aurait comblé le Comte Dracula psalmodiant les Chants de Maldoror) malgré les resucées trop cuites d’un gaullo-communisme à la sauce marxo-aronienne version chic (dernier numéro de la revue Commentaire) se drapant dans des toges de sénateurs romains qui ressemblent de plus en plus plutôt à des qamis sortis tout droit du Soumission de Houellebecq en vue des « accommodements raisonnables » à l’anglo-saxonne version Hidalgo ou comment manipuler le terme « patrimoine » de telle sorte que tel le gonflement de la grenouille UE ce terme peut absorber tous ceux qui savent faire la différence entre celui qui devient une pièce du puzzle national et celui qui envisage de le dessiner à son seul profit.

      Comment se débarrasser d’un tel fléau au Pouvoir ? Déjà en refusant l’ankylose de son endormissement, ensuite en ne cherchant pas à leur plaire, donnant par exemple des gages à leurs sortilèges se justifiant ainsi alors qu’ils sont eux-mêmes ce qu’ils d-énoncent : un amas de séditieux en pleine cavalerie pour éviter la banqueroute ; mais comme le réel s’effondre sous leur galop, ils accélèrent, à coup de cravaches (punitions et exclusions à tout va) croyant ainsi y échapper…




      A. Houpert et M. Wonner victimes de la chasse aux sorcières. Faire taire les parlementaires est une insulte à leurs électeurs et à la démocratie

      Par le Dr Nicole Delépine

      Après le sénateur Alain Houpert sanctionné de 18 mois d’interdiction d’exercice, dont neuf avec sursis1, c’est l’ex-députée Martine Wonner qui est scandaleusement suspendue par le conseil de l’ordre du Bas-Rhin2.

      Les conséquences de ces décisions vont au-delà du cas personnel de nos représentants, d’autant plus que les conseillers ordinaux qui condamnent les médecins qui parlent ou qui soignent ne font pas la chasse aux conflits d’intérêts non déclarés alors que la loi transparence-santé les en a chargés.

      Les Français rejettent les politiques comme en témoigne le taux d’abstention aux dernières élections. Comment pourraient-ils encore croire au jeu représentatif quand ceux qui détournent leurs mandats comme les conseillers de l’ordre des médecins bâillonnent ouvertement les élus courageux qui informent et font leur travail ?

      On avait bien compris les jeux d’influence, le politiquement correct, le pas de vague, les discussions de couloir et les pressions pour limiter l’expression de parole des opposants au sein des groupes. Mais réprimer ouvertement la libre expression d’un parlementaire est un pas supplémentaire qui ouvrira peut-être quelques consciences supplémentaires de la marche vers le totalitarisme qui s’installe et dont la seule limite est évidemment le peuple.

      🔴🇫🇷 L’ex-députée Martine Wonner, a été suspendue un an par le conseil de l’ordre des médecins.

      L’ex-députée du Bas-Rhin entre 2017 et 2022 Martine Wonner, psychiatre de profession a été suspendue vendredi 25 novembre par le conseil de l’ordre des médecins du Grand Est pour une durée d’un an. Elle va faire appel de cette sanction.

      L’ancienne députée avait affirmé que le masque « ne servait strictement à rien » et que les vaccins contre le Covid-19 pouvaient déclencher « des fausses couches », de « multiples cancers » et transmettre « le sida ».

      Martine Wonner, qui compte faire appel de cette suspension, a jugé vendredi cette décision « scandaleuse ».3

      Que peut conclure un lecteur de cet article de la radio progouvernementale ? La députée s’est opposée au port du masque : on savait déjà qu’elle avait raison, mais la confirmation, par de multiples études internationales de l’inutilité de l’obligation généralisée du port du masque a démontré son rôle de lanceur d’alerte précoce et qu’on aurait dû l’écouter et la remercier.4 5 6

      Martine Wonner, fine psychiatre avait compris avant beaucoup d’autres la signification sociétale du port du masque :

      « Dans toute la chorégraphie de la pandémie, le corps ne parle pas. Le masque est un bâillon. Fixé sur la bouche, il interdit la parole, le véhicule par excellence de la relation à autrui, la parole étant, de toutes les fonctions du corps, la plus étroitement liée à l’existence commune ».7

      Que ne l’a-t-on pas écouté au lieu de l’humilier dans l’hémicycle comme s’est permis l’ex-ministre Véran ? L’inefficacité antivirale et les innombrables effets pervers du masque, connus d’emblée, se sont malheureusement confirmés dans la pratique. 8

      « Jacinda Ardern se dit “déconcertée” par le fait que la Nouvelle-Zélande enregistre le plus grand nombre de décès et d’infections par le virus Covid que tous les pays voisins sans masque, et ce malgré le fait que la Nouvelle-Zélande maintienne des obligations strictes de port de masque. »

      « Selon les rapports, les pays voisins sans masque, comme l’Australie, ne comptent qu’une infime partie des infections par rapport à la Nouvelle-Zélande.

      Par coïncidence, Singapour est le seul autre pays où le port du masque est obligatoire et ce pays connaît également des niveaux records d’infections et de décès ».

      LE PORT DU MASQUE, UNE CATASTROPHE POUR UNE GÉNÉRATION

      Quant aux conséquences majeures chez les plus jeunes, elles ont été envisagées d’emblée et confirmées dans la réalité 9 :

      « Selon un rapport officiel, les mesures de confinement, y compris le port de masques par les adultes, ont laissé une génération de bébés et d’enfants en bas âge avec des difficultés d’élocution et de socialisation.

      Les inspecteurs travaillant pour l’Ofsted ont constaté que le fait que les enfants en bas âge soient entourés d’adultes portant des masques pendant de longues périodes au cours des deux dernières années a nui à leurs capacités d’apprentissage et de communication.

      Ceux qui atteignent l’âge de deux ans “auront été entourés d’adultes portant des masques pendant toute leur vie et n’auront donc pas pu voir les mouvements des lèvres ou les formes de la bouche aussi régulièrement”, selon le rapport.

      Certains prestataires ont signalé que des retards dans le développement de la parole et du langage des enfants les empêchaient de se socialiser avec d’autres enfants aussi facilement qu’ils l’auraient souhaité auparavant”, ajoute le rapport.

      En raison de ces restrictions, les tout-petits ont également du mal à ramper, à utiliser les toilettes de manière autonome et à se faire des amis.

      Les retards d’apprentissage ont également fait régresser certains enfants au point qu’ils avaient besoin d’aide pour des tâches de base comme mettre leur manteau ou se moucher ».

      Une autre étude, menée en Allemagne, a révélé que la capacité de lecture des enfants s’est effondrée par rapport à l’époque pré-COVID, en raison des politiques de fermeture des écoles.

      L’orthophoniste Jaclyn Theek a déclaré :

      « Le port du masque pendant la pandémie a entraîné une augmentation de 364 % des demandes de consultation de bébés et de jeunes enfants. Ils ne tentent pas de parler et ne communiquent pas du tout avec leur famille », a-t-elle déclaré, ajoutant que les symptômes de l’autisme sont également en forte hausse.

      A speech therapist says her clinic has seen a « 364% increase in patient referrals of babies and toddlers.» « It’s very important kids do see your face to learn, so they’re watching your mouth. » What the hell have we done?! End this cruel insanity10.

      Peut-on reprocher à une parlementaire, psychiatre de surcroit d’avoir averti ses collègues de faits avérés par de très nombreuses études et de l’avoir fait dans le cadre de son activité parlementaire pour laquelle elle a été élue ?

      « Selon un psychiatre clinicien pour enfants et adolescents, les récentes politiques de confinements et de masques imposés par la nation vont créer une génération d’enfants présentant un QI inférieur et des signes de lésions cérébrales sociales. »

      Son devoir n’était-il pas justement d’alerter comme elle l’a fait ?

      « Le Dr Mark McDonald a cité une étude réalisée le 11 août par l’Université Brown (PDF), selon laquelle « les enfants nés pendant la pandémie ont des performances verbales, motrices et cognitives globales considérablement réduites par rapport aux enfants nés avant la pandémie », lors d’un entretien avec l’animatrice Cindy Drukier dans l’épisode du 25 décembre de l’émission The Nation Speaks“ dNTD. NTD est un média frère de The Epoch Times.

      Les masques, les « écoles Zoom » et les confinements ont conduit à « une privation générale de contact social, [à] ne pas pouvoir voir les visages, à être coincé à la maison toute la journée, [et cela] a effectivement causé des dommages au cerveau des jeunes », a-t-il déclaré.

      Dans une autre interview de l’épisode, le professeur Carl Heneghan, directeur du Centre for Evidence-Based Medicine de l’université d’Oxford, a cité des preuves que les restrictions liées à la pandémie et la« peur que nous inspirons aux enfants » ont entraîné une aggravation des problèmes psychologiques.

      Heneghan a cité son étude du 2 octobre, qui conclut que« huit enfants et adolescents sur dix signalent une aggravation du comportement ou de tout symptôme psychologique ou une augmentation des sentiments négatifs en raison de la pandémie de COVID-19 ».11

      Même Facebook a reconnu son erreur concernant les masques12. Il y aurait beaucoup à dire sur la censure par fb des informations exactes.13

      Errare humanum est, perseverare diabolicum

      Tous ces faits avérés et ces drames ne peuvent être ignorés des « juges » de Mme le dr Wonner, ni de France info. Comment osent-ils après deux et demi de recul ? L’erreur est humaine, mais persévérer est diabolique.

      LES PSEUDOVACCINS ENTRAÎNENT DES FAUSSES COUCHES, DES TURBOCANCERS ET UNE BAISSE DE L’IMMUNITÉ et DES MORTS

      Le second reproche cité par France info serait le suivant :

      Les vaccins contre le Covid-19 pouvaient déclencher « des fausses couches », de « multiples cancers » et transmettre « le sida ».

      Eh bien oui, malheureusement Mme le DR Wonner avait raison de le dire. Elle avait simplement consulté les publications du VAERS agence américaine dépendante de la FDA chargée de collecter les effets secondaires qui ont révélé très tôt l’augmentation considérable des fausses couches chez les femmes enceintes malencontreusement vaccinées. Les données d’EUDRAVIGILANCE ont malheureusement confirmé et on se demande comment la direction générale de la santé se permet encore de conseiller l’injection génique aux femmes enceintes après l’accumulation mondiale de données cohérentes sur les risques des pseudovaccins.14 15

      LES TURBOCANCERS

      Les cancers se sont malheureusement multipliés chez les injectés avec le nombre de rappels : non seulement le réveil de cancers en rémission longue depuis plusieurs années, parfois plus de quinze ans, mais aussi l’apparition de cancers chez des jeunes comme des lymphomes, des cancers du pancréas en particulier. La particularité de tous ces cancers, récidivés ou nouvellement apparus, est leur évolution très rapide et leur insensibilité aux traitements proposés. Ils sont qualifiés de « turbocancers ». La découverte de ces complications terribles au temps où les cancérologues se permettent d’exiger l’injection pour prendre en charge le patient date de plus d’un an déjà et se confirme mois après mois par de nouvelles publications. Comment les médecins juges du Conseil de l’ordre peuvent-ils reprocher cette mise en garde de notre clairvoyante députée ?

      Selon une pathologiste, les caractéristiques des cancers du sein qu’elle observe depuis la vaccination ont évolué, plus gros, plus rapides, plus récidivants16. « Des études de cas de prolifération de lésions lymphomateuses après vaccin sont publiées, un hypermétabolisme des ganglions après vaccin (qui est attendu) a été noté également », selon l’article de l’AIMSIB qui correspond aux observations de très nombreux médecins.

      L’IMMUNODÉPRESSION ET SON TRAIN DE CONSÉQUENCES AUGMENTENT AVEC LE NOMBRE DES INJECTIONS

      Quant au SIDA il s’agit du syndrome de déficience immunitaire acquise, donc de perte de l’immunité, suivant une ou plusieurs injections géniques dont la réalité est malheureusement avérée par la pratique clinique et les publications.17

      « Les vaccins anti-COVID-19 utilisés sont tous fondés sur la spike ou la contiennent. Les vaccins reproduisent les effets pathogènes de la spike virale toxique.La plupart des mécanismes biologiques qui expliquent les effets indésirables des vaccins ont été anticipés par des experts officiels ou non. La spike du SARS-CoV-2 interagit avec le système rénine-angiotensine (via sa liaison à l’ACE2) et va le déréguler : ce mécanisme permet d’anticiper la pathogénicité du virus et des vaccins. De plus, l’ADE est connu pour les vaccins anti-coronavirus et a été noté dans les essais de vaccins contre le SARS-CoV-1. L’ADE a été démontré dans la COIVD-19 et les anticorps facilitants trouvés après vaccination. Les autres mécanismes biologiques concernent l’effet allergisant du PEG des nanoparticules (LNPs), les homologies de la spike avec les protéines humainesla biodistribution des LNPs dans le foie, la rate, les ovaires et testicules, la moelle osseuse, en particulier, la capacité de la spike de se transformer en prion. L’immunosuppression aspécifique et spécifique sont aussi explorées dans ce texte ainsi que l’effet cancérogène des vaccins. Les myocardites et thromboses seront abordées ultérieurement. »

      En résumé, les inquiétudes et avertissements de Mme Wonner étaient largement justifiés et on s’étonne que les conseillers ordinaux dûment informés ? Ne serait-ce que par sa longue audition aient pu prendre une telle décision. Quel est leur degré de liberté ? Comment acceptent-ils de se transformer en simples inquisiteurs chargés de condamner les hérétiques qui mettent en doute le dogme gouvernemental ?

      Au-delà de la véracité et de l’importance des déclarations de Mme la Députée, le sujet récurrent est celui de la LIBERTÉ, et singulièrement de la liberté d’expression tant bafouée et menacée par les projets de la Milivudes, via une ancienne scientologiste, tentant de faire dénoncer les opposants traités de complotistes.

      La liberté d’expression18

      Elle fait partie des droits fondamentaux conquis par la révolution et est consacrée depuis par toutes les déclarations des droits fondamentaux. Elle est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :

      « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». Droit fondamental repris par la déclaration de l’ONU de décembre 1948 « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

      Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier :

      « C’est la liberté la plus fondamentale, car elle conditionne l’exercice d’autres droits démocratiques. »

      Or depuis deux ans et demi, on assiste à une offensive gouvernementale, des médias et des géants d’internet sans précédent contre ce droit fondamental de l’homme qui constitue de plus un moteur fondamental de la connaissance scientifique.

      Éloge du doute et des débats

      Ce qui sépare la science de la religion est le doute.

      Les croyants en une religion révélée ignorent le doute, passent leur temps à fourbir le dogme qui est immuable et déclarent hérétique toute interrogation sur celui-ci. Les scientifiques tentent d’organiser de manière logique les faits avérés ; ils doutent en permanence de leurs « consensus scientifiques » qu’ils savent éphémères et reconnaissent que les progrès naissent des contradictions entre les théories et les faits avérés.

      Niels Bohr se réjouissait de l’apparition de tout nouveau paradoxe qui constituait pour lui les prémices de nouvelle découverte scientifique. Pour ces raisons, la censure qui vise à supprimer le doute est profondément antidémocratique et aussi fondamentalement anti-scientifique.

      Dès le 21 avril 2020, l’éditorial du Dagens Nyheter mettait les Suédois en garde : « si on abandonne une partie de la démocratie maintenant, on ne sait jamais vraiment quand on la récupérera » faisant preuve d’un courage qu’aucun journal français n’a montré à l’exception de France Soir. Ils avaient raison !

      Pour l’anniversaire des 70 ans de l’UNESC0, on peut lire ces phrases fondamentales :

      La liberté d’expression : Un droit humain fondamental, pilier de toutes les libertés civiques

      © AFP

      La liberté d’expression est le fondement de toute démocratie. Le mandat de l’UNESCO repose sur la protection et la promotion de la liberté d’expression, que ce soit en ligne ou hors ligne. L’Acte constitutif de l’Organisation invite les États membres à travailler ensemble pour promouvoir la connaissance et la compréhension mutuelles des peuples à travers la libre circulation des idées, par le mot et par l’image.

      La liberté d’expression est un droit humain fondamental énoncé à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. De même que la liberté d’information et la liberté de la presse, la liberté d’expression pose la base de tous les autres droits. L’Organisation reconnaît que les droits de l’homme s’appliquent aussi bien en ligne que hors ligne. Par conséquent, l’UNESCO s’engage à étudier les questions liées à la liberté d’expression et à la vie privée, à l’accès, et à l’éthique sur l’Internet.

      L’Organisation s’implique depuis longtemps dans des questions relatives à l’Internet, par exemple à travers le Sommet mondial sur la société de l’information et le Forum sur la gouvernance de l’Internet. Les journalistes et professionnels des médias sont indispensables au plein exercice de notre « droit de savoir. »

      « De ce fait, ils doivent pouvoir travailler dans un environnement propice à un journalisme libre et indépendant. L’UNESCO soutient les médias indépendants en zones de conflit et pays en transition, afin de leur permettre de jouer un rôle actif dans la prévention et la résolution des conflits et dans la transition vers une culture de paix. »

      Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano a été créé en 1997 afin de sensibiliser le monde au rôle fondamental de la presse en société et au besoin de garantir la sécurité des professionnels des médias. Nommé en l’honneur de Guillermo Cano, l’éditeur colombien assassiné en 1986 par les mafias de narcotrafiquants dont il dénonçait courageusement les exactions, le Prix distingue une personne, une organisation ou une institution qui a contribué d’une manière notable à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse.

      L’UNESCO soutient activement la sécurité des journalistes : ils doivent pouvoir exercer leur profession dans un environnement libre de tout risque de violence et défendre le droit à la liberté d’opinion et d’expression pour tous. L’Organisation défend donc le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité (Plan d’action des Nations Unies), premier effort concerté au sein de la famille onusienne pour traiter de ces questions par le biais d’une approche holistique et multipartite. Il sert désormais de référence mondiale, mise en évidence dans de nombreuses résolutions et politiques de l’Assemblée générale de l’ONU, du Conseil des droits de l’homme, et de l’Union européenne.

      Le Plan d’action des Nations Unies est le résultat d’un processus initié par le Programme international pour le développement de la communication (PIDC). Le PIDC s’engage à promouvoir l’indépendance et le pluralisme des médias, à contribuer au développement durable, à la démocratie et à la bonne gouvernance en renforçant les capacités des médias libres et indépendants, ainsi qu’au développement des médias. Depuis sa création en 1980, le PIDC a appuyé plus de 1 700 projets dans quelque 140 pays.

      La liberté d’expression et celle d’information constituent les piliers d’une société saine et démocratique sur lesquels repose la croissance sociale et économique : ils permettent la libre circulation des idées — nécessaire à l’innovation — et renforcent la responsabilité et la transparence. « Le journalisme prospère lorsque les médias sont libres et indépendants, lorsque les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité, lorsque l’impunité est l’exception, » a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova.

      Relisons tous ces textes et faisons-les appliquer. Et plutôt que de critiquer René Chiche tentons de retrouver l’esprit philosophe de nos 17 ans et de se demander ce que voulait dire Blaise Pascal par « se moquer de la philosophie » :

      « C’est bien relever d’une indépendance d’esprit dont fait preuve le véritable philosophe, celui qui pense par lui-même, libre des opinions et des pressions socioreligieuses de son environnement. »

      Cette liberté d’expression est de plus en plus mise en cause, des condamnations de l’ordre des médecins aux convocations par des commissariats de soignants vaccino prudents.
      Récemment le Dr Julien Devilleger a été convoqué par le commissariat local écoutez son interview récente Julien Devilléger cardiologue. — CrowdBunker2

      Il est intolérable que cet ordre des médecins (créé par vichy et dont les premières mesures ont constitué à exclure les médecins juifs et à demander aux médecins de dénoncer les résistants blessés par balle) ose poursuivre des médecins pour l’expression d’opinions scientifiquement étayées par des faits avérés, alors qu’il ne poursuit presque jamais les médecins de plateau télé qui ne mentionnent pas leurs liens d’intérêts violant ainsi totalement ainsi la loi transparence santé que ce même conseil est chargé d’appliquer.

      Le Conseil de l’Ordre a ainsi rétabli le délit d’opinion qui lui paraît constitué dès qu’un médecin dément un élément de propagande gouvernementale, et se comporte donc en grand inquisiteur de la Pensée unique.

      Cette suppression de la liberté d’expression touche les autres professions comme l’attaque du professeur de philosophie René Chiche ou du mathématicien Vincent Pavan suspendu de ses fonctions et privé de la moitié de son salaire l’ont prouvé récemment.19

      Surtout, ne croyez pas le gouvernement qui tente à nouveau de nous faire peur avec une pseudo nouvelle vague.

      Reprise de la propagande mensongère fondée sur un nombre stratosphérique de « cas » obtenus à partir du test PCR qui n’est pas fait pour le dépistage selon son inventeur Karry Mullis lui-même et, qui chez les asymptomatiques est faux dans 97 % des cas.20

      France-Désinfo martèle : « L’épidémie repart à la hausse avec 40 000 “cas” quotidiens. » Sauf que… les « cas » ne sont pas des « malades » ! Et seuls les nombres de malades et de morts permettent de mesurer l’évolution d’une épidémie.

      La vérité est ici : https://covid.irsan.eu. Il y a eu 29 « malades » pour 100 000 habitants pour cette semaine ! Il n’y a donc aucun redémarrage de l’épidémie de covid !





      Corruption philosophique et psychologique au cours de la crise Covid

      [Source : anthropo-logiques.org]

      Par Jean-Dominique Michel

      C’est une nouvelle présentation exceptionnelle que nous avons le plaisir de partager avec vous aujourd’hui. Dans l’insensé de ce qui nous arrive depuis trois ans, deux problèmes majeurs auront en effet été d’une part la corruption du langage et de la logique, et de l’autre le manque collectif de concepts et d’un vocabulaire suffisamment précis pour faire cas des phénomènes.

      Que l’on pense par exemple à l’indignation de certains politiciens face à l’usage par des esprits critiques des mots « dictature » ou « tyrannie » sanitaires…

      Pourtant, la dictature est bien depuis la Rome antique cette suspension (normalement temporaire) des droits et libertés habituelles. Un état d’urgence ou d’exception qui court-circuite les processus habituels de la démocratie et de l’état de droit est bien techniquement un régime de dictature.

      Et piloter la soi-disant réponse à un phénomène (présenté de manière fallacieuse comme les présentations précédentes l’ont montré) depuis un « Conseil défense » militaire, protégé par un secret n’ayant aucune raison valable d’exister, relève bel et bien de la tyrannie. Là encore au sens précis du terme, qui décrit la captation du pouvoir exécutif par une personne ou un petit groupe mettant en échec le fonctionnement institutionnel normal.

      Toutes ces réalités — déjà bien problématiques —, il fallait la connaissance et l’expertise d’une personne comme Ariane Bilheran pour nous éclairer à leur sujet.

      Normalienne, philosophe (avec une spécialisation en philosophie politique et morale), Ariane est de surcroît docteur en psychopathologie. Ses thématiques de recherche dans cette discipline ont couvert (en autres) la psychopathologie de l’autorité et de la paranoïa ainsi que les phénomènes de manipulation et d’emprise, à petite comme à large échelle.

      C’est dire si elle possédait en amont de ce qui nous est arrivé toutes les clés de lecture et de compréhension nécessaires à porter une analyse précise et pertinente.

      Elle l’a fait en publiant plusieurs séries d’articles (dont Chroniques du totalitarisme et Psychopathologie du totalitarisme) et différents ouvrages qui feront date (dont bien sûr Le débat interdit, rédigé en tandem avec Vincent Pavan) ainsi qu’en donnant de nombreuses interviews et conférences.

      Car le problème ne s’arrête pas à une question de corruption du régime politique de la république. Nous sommes en effet en outre embarqués dans une dérive de nature totalitaire. Le totalitarisme constitue quant à lui un système, délirant (c’est-à-dire ayant perdu le sens de la réalité) et maltraitant, de nature paranoïaque, visant à prendre le pouvoir sur la société et la population de manière absolue.

      L’obsession d’imposer des règles arbitraires et abusives à la population, la marche forcée vers un gouvernement mondial que personne ne souhaite avec des moyens de contrôle illimités, avec la mise en place annoncée d’une identité et d’une monnaie numérique permettant l’imposition d’un système de crédit social à la chinoise, ne doit nous laisser aucune illusion : il ne s’agit pas d’un aimable projet pour améliorer nos conditions de vie en protégeant la planète !

      Cette réalité intrinsèquement difficile à penser, nous avons besoin du bon vocabulaire, des bons concepts et des bonnes compréhensions pour les penser. C’est cela qu’Ariane Bilheran nous offre sur un plateau avec des contributions d’une limpidité et d’une lucidité qui forcent l’admiration, mais sont surtout d’une urgente utilité publique !


      Le totalitarisme sous l’angle de la philosophie morale et politique et de la psychopathologie

      par Ariane Bilheran, Lisbonne & Marseille, septembre 2022

      Résumé réalisé par Tatiana Tislenkoff

      La dérive totalitaire — généralités

      Il ne peut y avoir de dérive totalitaire sans endoctrinement des masses.

      L’histoire racontée aux peuples en mars 2020 fut la suivante : « Un ennemi visible ou invisible nous persécute. Nous devons entrer en guerre contre cet ennemi ». Cette fausse justification a permis l’utilisation du harcèlement de la population. Cela s’appelle un délire de persécution qui a pour effet de traumatiser les individus, de les dissocier et de les faire entrer dans une psychose de masse qui les conduit à des comportements nuisibles, haineux et dangereux qu’ils n’auraient pas commis en d’autres circonstances. Dans le système totalitaire, le contenu du délire peut changer (l’ennemi désigné peut changer), mais sa structure reste identique.

      Pour obtenir un endoctrinement des masses, il faut utiliser un harcèlement constant afin d’entretenir un état constant de peur chez l’individu.

      Les pauses apparentes dans le harcèlement font partie de la manipulation, tout comme le bourreau qui propose un verre d’eau et prononce une phrase amicale avant de recommencer.

      La dérive totalitaire — les techniques utilisées dans la « crise covid »

      Le sectarisme

      Les méthodes employées sur les populations sont sectaires. Exemple : « Un virus extrêmement dangereux veut nous tuer ! »

      Les séquestrations

      Atteintes à la liberté de mouvement/à l’égalité devant la loi/aux droits inaliénables naturels en général.

      L’exclusion et la maltraitance généralisée

      Refus de soins, transgression de la vie intime, désorganisation des repères spatiaux et temporels.

      En particulier, les citoyens à l’esprit critique sont considérés comme mauvais. Certains discours politiques suscitant même des appels au meurtre à leur encontre jusqu’à rétablir les chambres à gaz.

      Le conflit de loyauté

      Qui consiste à obliger les individus à faire de faux choix (choix impossible). Exemple : entre le droit au travail et le droit à l’intégrité corporelle.

      La suggestion hypnotique

      Matraquage d’informations mortifères par les médias.

      L’intimidation, la menace, la censure

      Toutes formes de questionnement, d’esprit critique et donc de désaccord rencontrent calomnies, censures et répressions. Nul n’a le droit de réfuter la narration dogmatique.

      Les chocs traumatiques

      Par le moyen de discours paradoxaux (dire tout et son contraire) destinés à sidérer chaque personne.

      Les anomalies généralisées et faits de corruption.

      Les professionnels non habilités à pratiquer des injections se sont vus accorder cette possibilité moyennant des tarifications juteuses tout en interdisant les professionnels formés de pouvoir exercer leur métier dans les règles de l’art.

      Le système totalitaire et l’idéologie

      Une idéologie est une croyance délirante qui n’a plus de lien avec la réalité logique ni avec la réalité de l’expérience et qui a besoin de se renouveler sans cesse dans son contenu pour maintenir son pouvoir illégitime.

      Il s’agit de maintenir les populations dans une croyance anxieuse qui excite et inquiète les esprits.

      • Un système totalitaire ne peut exister sans idéologie(s)
      • Le support de l’idéologie est l’endoctrinement des masses (condition sine qua non).

      L’endoctrinement des masses est une corruption morale, psychique, intellectuelle et émotionnelle.

      • L’idéologie ne peut fonctionner sans la participation/l’obéissance de gens de bien dans le système corrompu.

      La corruption — la soumission en toute bonne foi — l’endoctrinement

      La corruption : rappel sémantique

      Le mot corruption vient du latin corrumpere (rompre avec, briser totalement). Pour Cicéron, la corruption est une rupture de ce qui lie les êtres entre eux. Avec la corruption, c’est un gouffre qui s’instaure entre l’autre et moi, entre l’État et son peuple, c’est un gouffre qui divise les familles, les amis, les professions et tout simplement l’humanité.

      De tout temps le pouvoir est lié à la corruption (« Antigone » d’Anouilh)

      • Corruption par l’argent individuelle et institutionnelle
      • Corruption en haut lieu (laboratoires/institutions/dirigeants) et au sein de certains corps de métiers (professionnels de la santé)
      • Des hôpitaux ont reçu des primes pour déclarer des « cas » covid.
      • Les faux experts sur les plateaux TV
      • La soumission en toute bonne foi

      Des gens de bien se soumettent sans le voir à un système corrompu en toute bonne foi.

      On assiste à une obéissance aveugle, une naïveté, une passivité, une crédulité et une honnêteté sans bornes de tous les acteurs subalternes, qui ne reçoivent pas d’argent du système totalitaire, mais qui sont prêts à sacrifier père, mère et enfants au nom de l’idéologie dans laquelle ils sont endoctrinés. En cela consiste la banalité du mal que décrit Hannah Arendt dans « Eichmann à Jérusalem » en 1963 ).

      • Eichmann n’était nullement un personnage corrompu, mais un fonctionnaire zélé, soumis à l’autorité et qui ne cherchait aucun bénéfice personnel immédiat.

      Les peuples frondeurs où règne une corruption endémique, avec un respect tout relatif pour la loi, où l’on pratique les dessous de table et les petits arrangements sont des peuples où l’air devient plus respirable lorsqu’il y a dérive totalitaire. Ainsi, les peuples qui ont une culture de la corruption résistent beaucoup mieux à la corruption totalitaire (exemple des pays d’Amérique du Sud).

      Au contraire, il était impossible sous le nazisme de graisser la patte d’un fonctionnaire allemand, pays où le respect de la loi se place au-dessus de tout même lorsque cette dernière est devenue déviante.

      De la même manière pour le covid, le patron de restaurant qui s’applique avec zèle à contrôler le « pass sanitaire » n’est nullement corrompu. Au contraire, son intérêt financier aurait consisté à ne pas appliquer la loi.

      Dans le même ordre d’idée, les millions de militants communistes, qui dans le monde soutenaient le pouvoir stalinien n’étaient pas des corrompus, mais des idéalistes parfaitement désintéressés.

      • Le pouvoir totalitaire est la rencontre entre un pouvoir cynique et corrompu au sommet de la pyramide qui nomme ses experts, ses faux intellectuels et ses dirigeants corrompus et une masse d’individus crédules et obéissants, qui au contraire ne sont pas assez corrompus pour faire valoir leur intérêt personnel au détriment du sacrifice idéologique invoqué par le supposé bien commun.

      L’endoctrinement

      La fraude, le mensonge, la ruse et l’escroquerie sont les leviers de l’endoctrinement des masses.

      • Le délire de la psychose de masse qui ne correspond pas à la réalité de l’expérience correspond, sur le plan de la psychologie, au délire paranoïaque.
      • Ce délire s’enracine dans des premiers principes qui sont faux ou erronés.
      • Il en résulte un discours d’apparence rationnel, mais dont les hypothèses de départ prises pour des vérités sont des erreurs logiques.

      Exemple avec le délire de l’idéologie nazie :

      –  Les juifs sont des parasites (premier principe majeur) ;

      –  Les parasites sont nuisibles ;

      –  par conséquent les juifs sont nuisibles.

      Or la majeure du raisonnement est fausse. Les juifs ne sont pas des parasites.

      Si on admet la véracité de cette majeure, le délire paranoïaque commence et entraîne les masses dans des passages à l’acte violents.

      • Les conditions de la raison ne sont pas aléatoires. Il existe des règles de langage, de langue et de logique. La recherche de la vérité doit répondre à des principes rigoureux (« Le débat interdit » d’Ariane Bilheran et Vincent Pavan).

      La fraude mathématique

      Dans la narration covid, tout a commencé par un dévoiement des mathématiques. La fraude mathématique entraînant des décisions politiques désastreuses sur les peuples.

      La fraude langagière

      La fraude langagière dans les médias de masse. Le langage totalitaire utilise des euphémismes et des litotes. Le but étant de rendre acceptable une moralité condamnable ou désagréable. Si après tout isoler c’est protéger ; personne ne se formalisera d’abandonner les autres à leur sort ou de les envoyer dans des camps de quarantaine si c’est pour le bien de la personne.

      La langue totalitaire devient un outil de persécution de certains citoyens : ils ont un mauvais comportement, ils sont irresponsables…

      Dans le même temps, des mots comme soigner, diagnostiquer, guérir, remède, traitements ont disparu.

      D’autres mots comme écouvillon, traçage ont revêtu un sens inattendu.

      Des expressions dénuées de sens sont utilisées : le porteur sain, le malade asymptomatique.

      • On assiste à un ensauvagement des mots, comme le souligne Klemperer à propos de la langue du IIIe Reich.
      • Des amalgames entre porteurs du virus et testés positif ou négatif, entre malades contagieux et assassins…
      • La criminalisation de tout individu qui ne fait pas confiance aveuglément au pouvoir et de tout individu comme potentiellement malade justifie et justifiera de fait une répression sur la base de sanctions exemplaires, de camps d’internement…
      • La langue comme outil de sidération en utilisant des paradoxes (France Info le 10/03/2021 a titré « confiner sans enfermer ».
      • Les mots sont surinvestis [discours de Macron du 31/03/2021 où il appelle les citoyens à « se mobiliser tout en restant chez eux »]. Or mobiliser vient du latin « movere » qui signifie se mouvoir. Il fallait donc « Se mouvoir dans l’immobilité ».
      • L’introduction de néologismes : covidiste, complotiste…
      • Les mots savants méconnus du grand public : charge virale, variant, asymptomatique, agent infectieux, cellule hôte….
      • La langue n’est plus un outil de relations entre individus, mais un outil de séparation et de confusion.
      • Le vocabulaire devient volontairement mécaniste et hygiéniste.
      • Et par effet de langage, chacun devient médecin de son voisin, épidémiologiste, contrôleur, diagnostiqueur, policier — la santé c’est le contrôle !
      • La langue reconstruite par l’idéologie permet d’accomplir la dimension organique et mécanique dans la langue pour mécaniser le vivant (Klemperer). L’objectif est de déshumaniser l’être humain et d’humaniser ce qui ne l’est pas.

      « En cas d’urgence caractérisée par l’apparition d’un variant susceptible de présenter un risque de transmissibilité accru ou d’échappement immunitaire, le mécanisme de frein d’urgence sera activé et le pays sera alors classé en liste rouge avec des mesures de rétorsion sur la population »

      (site du gouvernement français de l’Intérieur sur les déplacements internationaux).

      • La répétition de mantra : protégez-vous, protégez les autres ; protégez les jeunes en confinant les vieux ; quand on aime ses proches, on ne s’approche pas ; la responsabilité c’est la confiance nous a dit Macron le 31/03/2021.

      Le viol politique de la langue est sans doute la fraude la plus dangereuse, car la langue trafiquée perd toute une gamme d’émotions dans le but de manipuler, culpabiliser et terroriser.

      Les mots qui ne veulent plus rien dire conduisent aux pires tragédies de l’Histoire. Staline avait appelé la Constitution de 1936 la Constitution la plus démocratique du monde tout en procédant aux rafles arbitraires et aux liquidations sauvages de ses généraux.

      La fraude épistémologique

      L’épistémologie consiste pour la philosophie à étudier les conditions d’exercice de la science.

      • Les premiers principes ayant entraîné les décisions politiques sur les confinements et autres mesures supprimant nos droits fondamentaux sont des mensonges qui subvertissent la science et trahissent la logique en instrumentalisant les mathématiques.
      • La science n’est plus un outil de discernement et de recherche, mais devient un instrument politique de contrôle au fonctionnement inquisitorial.
      • La science n’est plus le lieu du doute et du débat, mais le lieu de la certitude idéologique et du dogme religieux. D’ordinaire la science avance par des hypothèses/paradigmes qui évoluent et que nous appelons des révolutions scientifiques. Cela démontre notre impuissance dans la complexité du monde qui nous entoure.

      Le scientisme, quant à lui, se débarrasse de la complexité et proclame une vérité qui est un dogme et évacue le débat de la controverse.

      • La confusion entre la matière morte et la matière vivante. Appliquer des mathématiques au vivant est une fraude. On a oublié dans l’ensemble de l’analyse le paramètre du vivant. Cela conduit logiquement à traiter les êtres vivants comme des matières mortes. Cette imposture intellectuelle est connue dans la philosophie depuis l’Antiquité.
      • La confusion entre les sciences opératives et les sciences spéculatives. Nous devons cette distinction au philosophe Boèce au Vème siècle apr. J.-C. En effet la médecine opère sur le réel, elle interagit avec le patient et la réalité de son expérience. La médecine ne fonctionne pas comme les sciences spéculatives, qui elles, restent dans le pur concept comme les mathématiques ou la philosophie.

      La fraude a consisté à rester dans le pur concept pour parler de maladie et de santé. Plus généralement on ne peut pas traiter l’humain selon des sciences dures. Ce réductionnisme est une imposture.

      Appuyer la science spéculative au détriment de la science opérative a tout simplement permis de soumettre le politique à la science ou la science à la politique.

      Confondre la médecine avec une science spéculative a permis aussi de s’exonérer de toute boucle rétroactive avec l’expérience, avec les faits.

      Le philosophe italien Giorgio Agamben a rappelé que le dévoiement de la pratique médicale constitue le principe par excellence du totalitarisme.

      Les régimes totalitaires utilisent toujours le scientisme et en particulier la médecine qui permet un contrôle sur les corps pour asseoir une pseudo légitimité à leur existence et ils exigent une sorte de ferveur religieuse envers ce scientisme.

      • En résumé, il est impossible d’appliquer des concepts scientifiques issus des sciences dures, qui sont des sciences de la matière morte, à l’expérience politique, morale et spirituelle humaine. La démarche scientifique portée au-delà des limites qui sont les siennes est alors utilisée pour tenter de justifier des démarches qui ne sont en réalité ni scientifiques ni humaines.
      • Ces fraudes réductionnistes en cascade ont conduit au réductionnisme de l’individu à un état viral, une unité mathématique, un cas positif, un cas négatif, à un code-barre. La définition de la santé s’est insidieusement transformée en « absence de maladie potentielle » ce qui réduit le corps humain à une nature inerte pure qui devrait se défendre contre des virus externes qui eux seraient impurs. Les virus ne sont pas des menaces pour l’être humain dans la mesure où ils servent à renforcer les anticorps.

      Le philosophe G. Canguilhem proposait une tout autre définition de la santé, qui si elle avait été suivie aurait changé l’orientation politique qui a été prise.

      « La santé c’est le luxe de pouvoir tomber malade et de s’en relever. Toute maladie est au contraire la réduction du pouvoir d’en surmonter d’autres. Vivre, pour l’animal déjà, et à plus forte raison pour l’homme, ce n’est pas seulement végéter et se conserver, c’est affronter des risques et en triompher ».

      La maladie n’est pas un ennemi à abattre en tant que guerre, mais un déséquilibre interne qu’il convient de comprendre pour pouvoir œuvrer à rétablir l’équilibre.

      La fraude politique et juridique

      La philosophie juridique réfléchit aux conditions du pouvoir et du droit. Dans la crise covid, la fraude politique et juridique a très bien été mise en lumière par le philosophe italien G. Agamben et elle consiste dans la problématique suivante : il a fallu légitimer l’état d’exception.

      L’État nazi qu’Hitler promulgua le 28/02/1933 par un décret pour la protection du peuple et de l’État, suspendait les articles de la Constitution de Weimar relatif aux libertés personnelles. Le décret ne fut jamais révoqué, si bien que tout le IIIe Reich peut être considéré d’un point de vue juridique comme un état d’exception qui a duré 12 ans.

      Citation d’Agamben dans « État d’exception » :

      « Le totalitarisme peut être défini en ce sens comme l’instauration, par l’état d’exception, d’une guerre civile légale qui permet l’élimination physique, non seulement des adversaires politiques, mais de catégories entières de citoyens, qui, pour une raison ou une autre semblent non intégrables dans le système politique ».

      Dès lors, la création volontaire d’une urgence permanente est devenue l’une des pratiques essentielles des États contemporains. L’urgence sanitaire a justifié la mise en œuvre de cette situation politique extraordinaire qui est l’état d’exception.

      Qu’est-ce que c’est ? C’est le moment qui permet de suspendre l’ordre juridique et où le pouvoir est donné à l’exécutif. Le parlement devient un instrument de l’exécutif qui ratifie les décrets promulgués par le pouvoir exécutif. En clair, c’est la fin de la séparation des pouvoirs qui sont pourtant la règle absolue pour éviter tout glissement vers l’arbitraire (cf. Montesquieu).

      Agamben précise qu’une situation où l’urgence est devenue la règle et où la distinction même entre la paix et la guerre, entre paix extérieure et guerre civile mondiale devient impossible.

      C’est exactement ce que nous traversons.

      Deux problématiques à discuter :

      • L’invocation de la nécessité justifie-t-elle une transgression de l’ordre juridique et du droit en général ?

      Dante y a répondu dans le « De Monerchia ». Il est impossible d’atteindre l’objectif du droit sans le droit. Quiconque se propose d’atteindre l’objectif du droit doit procéder selon le droit. Donc on ne peut pas invoquer une suspension de l’ordre juridique au motif de la nécessité.

      • La nécessité qui a été invoquée dans la crise covid, en était-elle vraiment une ?

      À en croire les études concernant la manipulation des chiffres, le danger a été largement exagéré. Donc l’état de nécessité a été créé artificiellement pour justifier une suspension de l’ordre juridique. D’ordinaire, la loi a une fonction symbolique, qui à travers le Code pénal pose les bases d’une civilisation, en tant que protection de l’intégrité des individus.

      La fraude juridique a autorisé la suspension de l’ordre juridique pour lui en substituer un autre, soumis à l’urgence, à l’état d’exception.

      En résumé, la loi a été enfreinte pour violer les droits des individus au nom de la loi !

      C’est un tour de passe-passe des systèmes totalitaires qui consiste à transgresser la loi pour en faire un instrument de persécution et d’intimidation.

      • Faire valoir ses droits naturels est aujourd’hui une transgression de l’ordre juridique totalitaire.

      La fraude morale

      Elle a consisté à faire admettre aux populations par la manipulation des esprits la légitimité de cet adage politique : « La fin justifie les moyens ».

      Les consciences ont été manipulées par des cabinets influenceurs au nom du bien commun. Au nom de ce bien commun, il est dès lors devenu acceptable :

      • De ne pas soigner les gens ;
      • D’ostraciser des personnes en leur ôtant leurs moyens d’existence ;
      • D’insécuriser les populations ;
      • De créer la panique ;
      • D’utiliser les chantages et les conflits de loyauté ;
      • De ne pas honorer nos devoirs anthropologiques et spirituels envers nos morts ;
      • D’abandonner nos anciens ;
      • D’euthanasier une partie de la population considérée comme inutile ;
      • De faire le tri entre les patients ;
      • De maltraiter les enfants et les adolescents ;
      • D’arracher les nouveau-nés de leur mère, interdits d’allaitement, mis dans des box fermées au sein de grandes salles déshumanisées.

      « La fin justifie les moyens » signifie qu’il devient acceptable de sacrifier des individus au nom de la quantité et l’individu est dépossédé de ses droits humains.

      Les discours politiques n’ont pas cessé de parler de sacrifice. E. Macron, dans un discours nous a expliqué : « rien n’est obtenu, si rien n’est sacrifié ». Quelle étrange proposition. Est-il raisonnable d’y consentir ? Les considérations morales n’entrent plus en ligne de compte dans le discours sauf pour être utilisées en termes de chantage et de manipulation.

      Ce serait pour le bien du groupe que l’individu devrait se sacrifier. Avec cette logique sacrificielle, les individus ne comptent plus et peuvent servir d’objets d’expérimentation jusqu’au génocide.

      Il n’y a plus aucune limite juridique ou morale.

      Le citoyen est traité comme un prisonnier sous liberté conditionnelle.

      On nous parle de bracelet électronique…




      Les « vérificateurs » comme tueurs et nettoyeurs de la Secte SHAA

      Par Lucien SA Oulahbib

      Il semble bien que peu à peu la vérité (au sens de saisir du réel dans ce qu’il est) éclate, par exemple sur le fait que la majorité actuelle des morts de Covid-19 ont été injectés (du moins aux US) alors que cela a été vendu comme étant impossible (« tous protégés, surtout des formes graves »), et ce même si elle se trouve (encore) empêchée en France puisqu’il est impossible d’avoir les chiffres sur le statut injecté ou non des morts hormis ceux que l’on met sur le dos de la « canicule » et bien sûr sur ledit « dérèglement climatique »…

      Mais il y a désormais plus, comme vient de le révéler Idris Aberkane (repris sur Ligne Droite et bientôt FranceSoir au dire d’Aberkane) quant au travail de sape savamment orchestré d’un réseau, auparavant occulte et aujourd’hui dévoilé, d’orcs cybernétiques très bien rodés pour attaquer, planter leurs crocs au-dessous de la ceinture des Raoult, Perronne, etc., tout en s’intitulant pompeusement « vérificateurs », et ce du seul fait qu’ils ont été désignés tels par leurs propres commanditaires ayant pour certains pignon sur rue (agences de presse, médias de grands chemins, appendices divers de Big Pharma, l’un des segments de la Secte SHA) ce qu’Aberkane appelle, judicieusement, un réseau de « blanchiment d’information »…

      En effet, fabriquer à la demande de fausses informations mêlées bien sûr avec des « vraies » pour donner le change (ainsi le site incriminé par Aberkane, Fact and Furious aurait un contrat avec l’AFP qui elle-même alimente nombre des médias de grand chemin) a pour objet de salir la réputation d’éminents spécialistes afin de servir les intérêts de diverses branches de la Secte SHAA (Scientiste Hygiéniste, Affairiste, et de plus en plus Alarmiste d’où ce nouvel A ajouté [NDLR par rapport aux précédents articles relatifs à cette « secte SHA »]).

      Mais cette dernière, en même temps, subtilité de la fourchette aux échecs, peut aussi montrer patte blanche en soutenant telle ou telle cause dit « juste ». Ainsi Emmanuel Macron expliquera à la réunion des maires qu’il considère la lutte contre la violence comme une question « civilisationnelle » alors que tout montre qu’il ne fait absolument rien contre elle dénonçant les effets tout en chérissant les causes aux diverses impérities : justice privilégiant dans la sanction la restauration et protection de l’agresseur cette réelle victime de « la » société, le sans frontièrisme permettant de « déposséder » encore plus les autochtones de leur terre pétrie comme un paysage de coutumes évolutives propres, enfin saupoudrage électoraliste de subventions diverses données à des ONG aux ordres et aussi aux médias qui se servent des sites comme également Conspiracy Watch pour construire cette actuelle réalité Potemkine blanchissant les uns noircissant les autres…

      Ne parlons pas également de la manière dont on parle du conflit entre les régimes de Kiev et de Moscou, blanchissant l’un, noircissant l’autre, jusqu’à désormais classer ce dernier comme quasi État terroriste, à la façon des « démocrates » américains étiquetant certaines voix dissidentes comme relevant du « terrorisme domestique », autre terme pour mettre à l’Index ce qui est nommé « complotiste, conspirationniste » et autres sorts jetés ainsi à l’encontre de ceux qui au fond ont juste quelques mois d’avance sur ce qui s’avérera vrai par la suite…

      Rien de nouveau sous le soleil, certes… Mais en attendant que le scandale n’éclate s’amoncellent toutes ces vies brisées et maintenant tous ces morts par dizaines voire centaines de milliers (effets secondaires de [vax] Covid-19, guerres dans le Donbass, au Yémen, répressions néo-maoïstes en Chine, Iran, anti-Kurdes par le nouveau Sultan turc…).

      Le tout effacé, reconstruit, comme il se doit.




      Comment l’argent de Bill Gates et de FTX a acheté le silence scientifique

      [Source : aubedigitale.com]

      Par Jeffrey A. Tucker Jeffrey A. Tucker

      Avec du recul, il est tout à fait étrange que le monde de la science ait pu rester si silencieux alors même que le monde se verrouillait et que des milliards de vies étaient brisées par les gouvernements du monde entier. Le silence était assourdissant. 

      Nous sommes passés d’une lettre du 2 mars 2020 signée par 800 experts en santé publique associés à l’université de Yale – qui mettait en garde contre les quarantaines et les fermetures – à une étrange disparition de presque toutes les voix claires quelques semaines plus tard. Et les choses en sont restées là pendant la majeure partie de deux ans.

      Les gouvernements ont été autorisés à créer un vaste carnage sur la base d’une expérience inédite n’ayant absolument aucun précédent dans l’histoire et aucune littérature scientifique ne l’étayant. Même le plan de lutte contre la pandémie de l’Organisation mondiale de la santé ne prévoyait rien de tel que le confinement comme solution à un agent pathogène répandu. À l’époque, il était évident pour moi et pour d’autres que ce silence n’était pas dû à un large accord avec les politiques mais à quelque chose d’autre.

      Ce quelque chose, malheureusement, c’était l’argent.

      Nous découvrons de plus en plus le rôle accru que la bourse de crypto-monnaies FTX a joué dans l’acheminement de l’argent vers les principaux avant-postes de santé publique et les universitaires des universités Johns Hopkins et Stanford, ainsi que ses liens familiaux avec le département de santé publique de l’université Columbia. Et avant l’ouverture de ce robinet de financement, il y avait la Fondation Gates, qui était clairement passée d’une recherche apparemment non partisane à un soutien total aux confinements.

      [Voir aussi :
      Les responsables de la santé admettent que Bill Gates dirige le monde
      Une lanceuse d’alerte de l’OMS : « Nous vivons une pandémie de mensonges — Bill Gates est aux commandes »
      Coup d’État furtif de l’OMS pour dicter le programme de santé mondial de Gates et Big Pharma
      Partenariats Public-Privé : de la Fondation Bill et Melinda Gates à Big Pharma
      Le monstre de la vaccination GAVI : immunité juridique totale !
      GAVI et Bill Gates plus puissants que l’ONU !]

      Bien sûr, il n’y a pas une seule explication à ce désastre. L’ensemble de la profession avait déjà été infecté par le virus intellectuel du rationalisme mécaniste et de la modélisation. L’idée était qu’il suffisait d’assembler quelques mathématiques et équations et de laisser l’ordinateur prendre le relais pour obtenir une image de l’évolution de la maladie selon divers scénarios. Ces modèles sont facilement manipulables par de petites modifications des variables.

      Deborah Birx s’est entièrement appuyée sur ces modèles pour obtenir de l’administration Trump le feu vert pour le confinement. Et il n’y a plus aucun doute sur cette histoire maintenant que le compte Twitter de Trump est à nouveau vivant. La fin de la censure nous permet de voir comment il a été poussé à rejeter ses meilleurs instincts et à adopter au contraire une politique de confinement, non seulement pendant deux semaines, mais aussi pendant les mois qui ont suivi, jusqu’à critiquer le gouverneur Brian Kemp de Géorgie pour une ouverture que Trump considérait comme « trop précoce. »

      (Pour l’anecdote, la restauration du compte de Trump nous permet également de voir que ses deux derniers tweets exhortaient tous les manifestants du 6 janvier 2021 au Capitole à rester pacifiques et à respecter le bleu. Il n’est pas étonnant que l’ancien régime de Twitter ait voulu bloquer son compte et le faire disparaître).

      Après avoir étudié de près cette trajectoire, il semble impossible de négliger les motifs politiques ici. Il ne fait aucun doute que de nombreuses élites, en de nombreux endroits, se sont déchaînées au point d’être prêtes à écraser l’ensemble de la société et même à renoncer à deux ans d’éducation pour les enfants afin de chasser Trump du pouvoir. Le complot consistait à l’amener à faire lui-même l’appel initial en lui racontant des mensonges sur la gravité du virus et l’efficacité des confinements. Il ne fait aucun doute qu’il a été trompé.

      Cependant, en plus de ces facteurs, on ne peut négliger les facteurs financiers. Il est clair que les subventions accordées à l’époque et pendant les deux années suivantes étaient clairement en faveur des confinements et du Parti démocrate, ainsi que des médias d’élite et de leur ligne narrative selon laquelle l’ouverture équivaut à la mort et les confinements/port de masques/obligations relèvent de l’esprit public.

      Un grand nombre de scientifiques qui auraient pu et dû s’exprimer se sont tus ou, pire, ont prêté leur voix pour soutenir le scandale. Cela s’explique en grande partie par le mode de financement de la science au niveau universitaire. Il s’agit d’obtenir la prochaine subvention. C’est tragique, mais il y a là une forte motivation à formuler ses opinions d’une manière qui ouvre la voie à de futures sources de financement.

      C’est pourquoi il n’est pas nécessaire que chaque scientifique vendu reçoive des fonds directs de Gates, FTX ou de l’industrie pharmaceutique. Pour contrôler tout un secteur de l’opinion, il suffit de faire courir le bruit qu’une source de financement est là, avec d’innombrables millions, et qu’elle est prête à passer à la caisse.

      En conséquence, même les personnes les plus intelligentes et les plus crédibles peuvent être facilement mises au pas. Et il ne fait aucun doute que FTX a rapidement acquis la réputation d’être en quelque sorte préoccupé par la « planification de la pandémie » et que l’ensemble de l’industrie s’est aligné, la main dans le sac. Après tout, FTX a promis 100 millions de dollars de subventions !

      C’est pourquoi, selon le Washington Post :

      « L’onde de choc de la chute libre de FTX s’est propagée dans le monde de la santé publique, où de nombreux leaders de la préparation à la pandémie avaient reçu des fonds des bailleurs de fonds de FTX ou cherchaient à en obtenir. »

      La partie recherche est essentielle ici. Mais la piste de l’argent l’est tout autant. Le FTX a financé les dernières étapes des plus grands essais de thérapies réadaptées pour le COVID. D’innombrables vies étaient en jeu dans ces essais. De nombreux médecins du monde entier avaient obtenu d’excellents résultats dans des circonstances difficiles grâce à des médicaments génériques tels que l’HCQ, l’Ivermectine, la fluvoxamine et d’autres, en particulier lorsqu’ils étaient utilisés avec d’autres vitamines et du zinc. Il était crucial de les tester.

      Les résultats ont été soutenus par un blitz médiatique prévisible : ces thérapeutiques ne fonctionnent pas. Entre-temps, l’étude a été sévèrement critiquée, non seulement pour la mauvaise construction de l’étude, mais aussi pour les conflits d’intérêts des chercheurs de haut niveau qui ont également consulté des sociétés pharmaceutiques.

      Tout cela est très important, car on a le sentiment que la raison pour laquelle les Instituts nationaux de la santé, la Fondation Gates et les grands médias ont négligé la thérapeutique, en dénigrant tous ceux qui suggéraient qu’il y avait peut-être une meilleure solution, pourrait être liée à la motivation économique de la fermeture des alternatives bon marché aux vaccins.

      Le journaliste indépendant Alexandros Marinos a retracé la chronologie de l’étude :

      La Fondation Gates a été la première à intervenir, suivie de Rainwater et de FastGrants. FastGrants est un programme établi par la Fondation Charles G. Koch qui a également fini par donner de l’argent au modélisateur Neil Ferguson de l’Imperial College, qui a été le premier à faire la propagande du confinement au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. FTX a calqué son propre programme d’octroi de subventions sur FastGrants, puis a repris le financement plus tard dans le processus. (Il y a une ironie suprême ici : le mensonge partout sur internet était que la Déclaration de Great Barrington était financée par Koch, alors qu’en fait ce flux d’argent allait à l’opposition !).

      En outre, le Post note que FTX « a accordé 1,5 million de dollars au Center for Innovation in Global Health de l’Université de Stanford en juillet pour des subventions de démarrage destinées à « catalyser la recherche et les innovations qui préparent et aident à prévenir la prochaine pandémie ».

      Également :

      « Les engagements du Future Fund comprenaient 10 millions de dollars à HelixNano, une start-up de biotechnologie cherchant à développer un vaccin de nouvelle génération contre le coronavirus ; 250 000 dollars à un scientifique de l’Université d’Ottawa cherchant comment éradiquer les virus des surfaces en plastique ; et 175 000 dollars pour soutenir l’emploi d’un récent diplômé de la faculté de droit au Johns Hopkins Center for Health Security. »

      Nous ne savons pas combien d’argent Gates/FTX a donné au Center for Health Security de JHU (qui avait sponsorisé l’événement 201), mais c’était suffisant pour que le directeur du centre, Tom Inglesby, revienne complètement sur sa position antérieure contre les confinements pour en devenir un grand défenseur.

      « Dans l’ensemble, le Future Fund [FTX] était une force du bien », a déclaré Inglesby au Post. « Le travail qu’ils faisaient essayait vraiment d’amener les gens à penser à long terme… à renforcer la préparation à la pandémie, à diminuer les risques de menaces biologiques. »

      Suivre la piste de l’argent de FTX jusqu’à l’établissement de la santé publique révélera sans doute davantage d’informations, surtout si l’on considère que Gabe, le frère de Sam Bankman-Fried, dirigeait une organisation de lobbying entièrement consacrée à la « planification des pandémies. »

      Il ne fait aucun doute que toute cette machine est devenue un mastodonte industriel en deux ans. Lorsque j’ai lancé le Brownstone Institute, mon téléphone et mes e-mails ont commencé à exploser d’offres d’argent et de financement, mais toujours avec une condition. Je devais connecter nos scientifiques avec leur réseau de scientifiques dans un système déjà établi.

      Il n’y avait aucun doute dans mon esprit sur ce qui se passait : On me demandait de jouer le jeu en échange de gros chèques pour faire fonctionner cette jeune organisation à but non lucratif. D’une certaine manière, cela m’a étonné : On m’offrait un chemin vers la richesse à condition que je vide la mission de son contenu ! Et cela se passait avant même que nous ayons publié la moindre de nos recherches !

      Donc, oui, j’ai vu comment ce système fonctionne de première main. Bien sûr, j’ai complètement rejeté l’idée, tout simplement parce qu’y adhérer aurait été contraire à l’objectif premier de la création d’un institut. Et pourtant, mes interlocuteurs présumaient qu’il ne s’agissait là que d’un autre racket dans un espace qui en regorgeait et que je serais heureux de renoncer à tous mes principes en échange d’un financement généreux. Je ne l’ai jamais envisagé, même un seul instant.

      Il y a une tragédie grotesque dans tout cela. De grandes personnes ont renoncé à tous leurs principes et à leur intégrité en échange de subventions et de graisses de la part de gros bonnets qui ont utilisé leur argent et leur pouvoir pour détruire le monde en deux ans, et ils ont pu le faire avec très peu d’opposition professionnelle. Et pourtant, nous en sommes là aujourd’hui. Qui sont les véritables stars du monde scientifique aujourd’hui ? Pas ceux qui sont à la remorque de Gates/FTX. Ce sont les hommes et les femmes qui ont pris leur courage à deux mains pour faire ce qui est juste.

      Traduction de The Epoch Times par Aube Digitale




      Le collectif ou l’humain ?

      Les personnels non vaccinés et la voix de la « raison »

      (Traces « éventuelles » de complotisme et de second degré dans le texte.)

      Qui n’est pas horrifié par toutes ces personnes qui ne pensent qu’à leur petit confort ?
      Le Covid aurait dû réveiller les consciences, mais il a été un révélateur d’une insouciance et d’une inconscience coupable.

      Comment peut-on encore se réclamer des « droits de l’homme » ou du « droit de chacun à disposer de son corps » en ce début de 21e siècle rayonnant, tout en ignorant les dangers qui nous guettent ?

      Ne serait-il pas temps d’oublier les slogans de mai 68 qui dénotaient un égoïsme et un individualisme forcené ?

      Que dire de ces parents déconnectés de la « réalité » qui ne voulaient pas que leurs enfants portent un masque.
      Au nom de quoi :

      • D’un prétendu droit à respirer librement ?
      • D’un prétendu risque sur la santé que ferait courir ce qu’ils nomment un préservatif facial ?
      • De problèmes d’apprentissage, de gestion des émotions, de dépressions ou de tentatives de suicides ?

      Mais ressaisissez-vous !
      Qu’est-ce que ces problèmes rarissimes ou imaginaires comparés au risque qu’ils faisaient et font encore courir aux adultes et à nos aînées ?!

      Est-ce la société que nous voulons ?

      Une société dans laquelle les enfants ne devraient surtout pas sacrifier
      leur petit confort pour protéger les anciens.

      Vous, oui vous les parents irresponsables, qu’avez-vous dit à votre enfant coupable d’avoir tué ses grands-parents dans la force de l’âge ?
      Pourtant, c’est bien vous, parents, les coupables, coupables d’avoir fêté Noël avec eux au lieu de les parquer dans la cuisine, coupables de ne pas avoir porté de masque pendant le repas et coupables d’avoir laissé vos enfants les embrasser !

      Ah ! vous me dites qu’ils voulaient serrer dans leurs bras leurs petits enfants, qu’ils étaient enfermés depuis des mois dans leur EHPAD, qu’ils ne voyaient personne, que les visages des personnels étaient masqués, qu’ils déprimaient, n’avaient pas le droit de se rendre dans le jardin, etc.
      La belle affaire !
      C’est vous les parents, c’était à vous de les protéger, d’imposer le masque jour et nuit à vos enfants.

      Qui va vivre désormais avec la culpabilité d’avoir tué leurs grands-parents, c’est bien vos enfants, non1 ?

      La liberté de l’individu doit s’effacer au nom du collectif en toutes circonstances !

      Voulons-nous d’une société communiste d’entraide obligatoire pour le bien de tous ou pas ?

      Les personnels non vaccinés

      Je parle un peu durement, mais je vous avoue que c’est pour cacher ma colère vis-à-vis des soignants non vaccinés.

      Rendez-vous compte ! Des soignants, des personnels qui sont là pour prendre soin des plus fragiles et qui refusent une petite piquousette !
      Ma pensée est bien entendu la même concernant les pompiers qui ont fait de même au mépris de toute vie humaine.

      Ah ils ont beau jeu de nous parler de serment d’Hippocrate, de consentement libre et éclairé ou de « Primum non nocere ».

      Je suis d’accord, mais dans notre société ce qui compte avant tout c’est le :

      En premier lieu, ne pas nuire aux autres !

      La santé de chacun doit passer après la santé du groupe si nous voulons faire société.

      Celles et ceux qui s’y opposent doivent bien évidemment être exclus pour maltraitance collective !

      Maltraitance, maltraitance, je devrais plutôt dire « comportements criminels ».

      Le passe vaccinal est souhaitable et moral et il en sera demain de même du passe carbone.

      Les égoïstes en bonne santé, asymptomatiques, qui refusaient le masque et la vaccination Covid seront les mêmes qui refuseront de rester chez eux, de se chauffer à 19 °C maximum, renoncer à leur liberté de mouvement ou d’acheter une voiture électrique pour sauver la planète.

      Il n’est pas acceptable, par des comportements égoïstes et irresponsables,
      de répandre la mort au nom d’une prétendue liberté.

      J’en reviens donc à ces soignants et pompiers criminels qui n’ont pas hésité à tuer pour ne pas se vacciner.

      Quels sont leurs arguments fallacieux ?

      • Un prétendu droit à disposer de son corps arguant qu’une vaccination ne peut être défaite.
      • Une prétendue absence de recul quant aux éventuels effets secondaires alors que des milliards de personnes sont vaccinées et que tout va bien.
      • Une prétendue inquiétude quant à la technologie novatrice à ARNm et la prétendue utilisation de graphène.
      • Une prétendue absence d’efficacité contre la contagion alors même qu’il ne pouvaient disposer d’aucune preuve de non-efficacité, cela ayant été confirmé récemment par un représentant de Pfizer précisant que cela n’avait jamais été testé.

      Nous voyons bien que ces arguments ne font pas le poids au regard de la mortalité terrible de ce Covid pour lequel il n’existe toujours pas de traitement efficace.

      Je vous rappelle que d’un point de vue légal, aucun vaccin n’aurait pu voir le jour s’il y avait eu des traitements au moins aussi efficaces que ces vaccins…

      Le fait que l’on ait dépensé des milliards pour les mettre au point alors que l’on aurait pu utiliser
      des médicaments génériques est bien la « preuve » qu’aucun traitement ne pouvait fonctionner.

      Il y a un autre point que ces soignants complotistes n’arrivent pas à appréhender.

      C’est parce que le masque protège, que les gestes barrières protègent,
      que l’aération des locaux protège, que le lavage des mains protège et que le vaccin protège.
      Pour toutes ces raisons, le soignant DOIT AUSSI faire de même,
      au risque de mettre en danger le malade protégé, masqué et vacciné.

      N’importe quel primitif pourrait comprendre.

      Réintégrer les personnels non vaccinés ?

      J’en entends des absurdités, mais celle-ci est totalement délirante.
      Je veux bien être bon prince et que l’on réintègre celles et ceux qui reconnaîtraient leur faute sur la place publique en reprenant le parcours vaccinal de la première à la cinquième dose…

      Encore faudrait-il que l’on nous explique si les soignants doivent d’abord prendre 3 ou 4 doses du vaccin pour la souche qui n’existe plus puis prendre le bivalent pour une souche plus récente qui n’existerait pas non plus.
      Mais si les soignants non vaccinés n’ont pas obligation de se faire injecter le vaccin bivalent, pourquoi les non-vaccinés le devraient-ils ?
      Mais si les non-vaccinés n’ont pas obligation de se faire injecter le bivalent pourquoi devraient-ils être vaccinés pour une souche qui a disparu depuis longtemps et qui ne protège pas ou plus ?

      Quoiqu’il en soit, ce n’est pas le problème, ils doivent se soumettre à l’obligation même si elle est incompréhensible, point final.

      Quant aux autres, ceux qui veulent persister dans leur crime, pourquoi devrions-nous les réintégrer ?

      Le Président de la République a confié au ministre de la Santé la décision de les réintégrer ou pas, ministre nommé par le 1er ministre, lui-même nommé par le Président.
      Dans sa grande sagesse le ministre de la Santé a dit que sa décision reposerait sur le conseil de la Haute Autorité de la Santé, organisme totalement indépendant s’il en est, dont le directeur est nommé par le Président de la République.
      Il n’y a donc strictement aucun doute sur le fait que les recommandations de la HAS seront déconnectées de toute pression politique.

      Revenons si vous le voulez bien au fond du problème.

      On dit ici et là que le Covid est derrière nous alors que nous allons entamer la 8e vague, comme le temps passe…
      On dit ici et là que le vaccin ne protégerait pas de la transmission.
      Mais quand bien même il ne la bloquerait qu’à 0,3 %, c’est déjà 0,3 % de gagné et comme en plus le produit semble 100 % sans danger, à quoi bon hésiter.

      Je vous rappelle que les autorités de santé avaient décrété à juste titre que le rapport bénéfice vs risque pour les enfants était positif quand bien même le risque n’avait pas été évalué spécifiquement pour eux.
      Ce qui est logique, le produit étant inoffensif pour les adultes, les enfants étant des mini adultes, il va de soi qu’il était sans danger aussi pour les enfants.
      Et quand bien même le risque d’avoir une forme grave pour un enfant en bonne santé était quasi nul, le rapport bénéfice risque était donc positif pour les enfants.
      (Le risque est QUASI nul. Il y a donc un risque, et comme le produit est sans danger, CQFD).

      Quid de la morale ?

      Nous avons de bons soignants qui se sont spontanément injectés par devoir et qui devraient reprendre le travail avec ces monstres d’égoïsme ?

      C’est comme si ces non-vaccinés portaient un tee-shirt en salle de soin « rien à branler des autres ».

      Vous imaginez l’exemple délétère pour notre belle jeunesse qui a été la première à se masquer et à renoncer à ses interactions sociales pour sauver leurs grands-parents qui seraient par la suite assassinés par des personnels non injectés ?!

      Et puis, vous pensez un peu aux patients qui devraient avoir affaire à ces inconscients.

      Si vous les réintégrez sans signe distinctif alors les malades vont vivre dans l’angoisse permanente.

      « Cette infirmière qui s’approche de moi, qui me soigne,
      est-elle vaccinée ou risque-t-elle de me donner la mort ? »

      Vous imaginez l’enfer de leur séjour à l’hôpital, un risque d’être tué pendant son sommeil ?

      Il existe une alternative qui consisterait à obliger
      les soignants non vaccinés réintégrés à porter une blouse jaune.

      De fait tout un chacun serait informé de la dangerosité de la personne qui s’approcherait d’elle.

      Cette technique éprouvée et séduisante a pourtant ses limites.

      Quelle personne saine d’esprit (soignant ou malade vacciné) accepterait
      d’être approchée par un non-vacciné ?!

      Attendez, je m’emballe.

      Vous et moi savons que les hôpitaux sont saturés par les non-vaccinés, bien évidemment.
      Vous n’allez quand même pas croire les complotistes qui disent n’importe quoi.
      Les médecins qui étaient invités (une fois) puis réinvités (des dizaines de fois) nous disaient bien que seuls les non-vaccinés saturaient leur service.

      De fait il y a pléthore de non-vaccinés dans les services qui, débilité oblige, préfèrent être soignés par des non-vaccinés.
      Vous voyez où l’extrémisme, la folie devrais-je dire, peut vous amener… attendez ils pourraient même refuser d’être touché par un soignant vacciné !
      Ce que je peux vous dire c’est que ce type de complotistes allumés existe et j’en connais.

      Il existerait donc une solution parce que nos dirigeants et nos soignants demeurent bons par nature.

      J’ai entendu ici ou là quelques colères légitimes de soignants.

      « On se casse le cul à sauver la planète de la pandémie,
      au début on avait des blouses en sac poubelle,
      on a maintenant un vaccin efficace et inoffensif
      et ces irresponsables de non-vaccinés vont tout foutre en l’air !
      À cause d’eux, on va être obligé de laisser mourir des gens biens (vaccinés)
      du fait de la saturation des services par les non-vaccinés. »

      De fait, « Laisser crever les non-vaccinés » semblait une hypothèse séduisante et morale.

      Je reviens donc à mon idée.
      Les non-vaccinés étant légions, il ne serait que justice d’ouvrir dans chaque hôpital un service réservé aux non-vaccinés.
      Ce qui n’aurait que des avantages :

      • Permettre aux soignants non vaccinés d’être réintégrés et de s’occuper de ces sous humains.
      • Permettre aux malades et aux soignants vaccinés de ne pas les côtoyer (attention, il faudrait quand même garder la blouse jaune aux soignants non vaccinés et un logo canard jaune pour les malades non vaccinés afin d’éviter tout accident).
      • Permettre aux non-vaccinés de ne pas côtoyer des soignants vaccinés.

      Bref du merveilleux pour tout le monde :

      Une société inclusive, mais avec des castes.

      Aucune indulgence pour les criminels

      Certaines voix timides et bien heureusement muselées par les médias sociaux ou la presse mainstream s’élèvent pour « alerter » sur la situation des personnels non vaccinés.

      « Les pauvres, ils n’ont plus le droit de travailler depuis plus d’un an. »
      « Les pauvres, ils ne touchent plus aucun salaire. »
      « Les pauvres, ils n’ont pas droit au chômage. »
      « Les pauvres, ils vivent dans une incertitude totale. »

      et patati et patata…

      Mais pourquoi devrions-nous nous en émouvoir ?
      Ils l’ont bien cherché !
      Ce n’est pas moi qui les oblige à ne pas travailler, c’est eux qui refusent !

      La preuve ?
      Il suffit qu’ils remplissent leur devoir, se vaccinent, et ils peuvent recommencer à travailler dès demain !

      Ils payent leur obstination et leur manque de civisme et ce n’est que justice.

      De toutes les façons, nous voyons bien qu’ils n’ont rien à faire dans cette profession.
      Leur égoïsme intégriste prouve à quel point ils ne pensent qu’à eux et que le bien être du patient passe bien après.

      Attendez l’autre jour, j’en ai entendu une oser dire « j’ai refusé de vacciner mes patients pour les protéger. »
      Elle se fait passer pour une bonne personne arguant qu’ils n’avaient pas reçu « une information juste et exhaustive » et que leur état de santé ne leur permettait pas de donner un « consentement libre et éclairé ».
      C’est n’importe quoi !

      Il est du devoir de l’État et des soignants de protéger les plus faibles y compris d’eux-mêmes.

      Seuls l’État et son bras armé, les soignants, savent
      ce qui est bon pour la population et les malades.

      Un bon soignant n’a pas la connaissance, l’intelligence, le savoir pour prendre les bonnes décisions, raison pour laquelle les instructions doivent venir d’en haut.

      Un bon soignant est là pour obéir, fermer sa gueule
      et suivre à la lettre les protocoles.

      En l’occurrence, protéger autrui, c’est lui injecter le vaccin Covid quand bien même il est expérimental.

      Je ne comprends pas pourquoi il y en a qui n’ont toujours pas démissionné,
      Ce geste aurait un minimum de noblesse pour ce qui leur en reste.

      La « souffrance » des soignants ?

      Nous avons de nombreux témoignages de personnels non vaccinés qui n’en peuvent plus.
      Je viens d’apprendre le décès de l’une d’entre-elles qui « se serait suicidée ».

      Même si nous ne pouvons pas affirmer que sa suspension en est la cause principale, il nous est impossible de nier que cela aura été de nature à dégrader son état psychologique.

      Est-ce à dire que ce que nous pourrions nommer leur interdiction d’exercice et sans salaire une « torture mentale » à leur encontre ?
      Notamment le fait qu’ils n’aient aucune projection… « Vais-je être réintégré, vais-je être licencié, cela va se poursuivre combien de temps ? »

      Cela pose un problème.

      Nous avons vu que l’intérêt du collectif DOIT passer avant l’intérêt de l’individu.

      Il ne s’agit pas ici de dire si les mesures prises sont bonnes ou pas, là n’est pas le sujet.

      Quand bien même la vaccination serait efficace,
      quand bien même le vaccin serait sans effet secondaire,
      cela est-il une donnée nécessaire et suffisante
      pour imposer la vaccination et suspendre les non-vaccinés ?

      Une société qui prône le collectif avant l’individuel ne doit pas se poser cette question !

      Imaginez une inondation avec une digue qui a cédé, ce qui pourrait entraîner une coulée de boue pouvant tuer potentiellement 10 000 personnes.
      Par « miracle » une voiture s’encastre dans le trou et fait barrage protégeant ainsi la vallée.
      Malheureusement il y a dans la voiture une famille avec 3 enfants, dont un bébé de 6 mois.

      Ils vont se noyer de façon certaine avec la montée des eaux.
      Le seul et unique moyen de les sauver est d’hélitreuiller l’auto avec ses occupants.
      Si cela est fait alors la famille est sauvée, mais une coulée de boue risque de tuer 10 000 personnes dont des enfants en bas âge.

      Que faites-vous ?

      • Si vous raisonnez en termes de collectif la question ne se pose pas, on laisse la famille se noyer sous nos yeux et le crépitement des flashs des journalistes.
      • Si vous êtes dans l’auto ou de la famille des occupants, vous seriez plutôt pour que l’on vienne les sauver ou au moins les enfants.
      • Si vous êtes dans la vallée, l’idée d’enlever l’auto et de sauver ses occupants ne vous tente guère.

      Bien entendu l’idéal serait de sauver tout le monde, mais ce n’est pas toujours possible.

      J’en reviens donc aux soignants et en particulier à ce drame
      de cette mère qui laisse derrière elle
      des enfants en bas âges devenus orphelins « pour le collectif ».

      Si nous ne l’avions pas suspendu, on peut raisonnablement supposer qu’elle n’aurait pas mis fin à ses jours et raisonnablement supposer que ses enfants ne seraient pas orphelins.
      Est-ce un simple « dommage collatéral » ?

      Vous me direz que pour eux le drame est déjà écrit, mais quid des autres ?
      Quid de tous ces pères ou mères qui n’en peuvent plus et dont certains vont peut-être passer à l’acte ?
      Ils sont comme cette famille dans l’auto.

      S’il y avait toujours le Covid, si le vaccin était efficace, s’il avait une mortalité importante, s’il n’y avait pas de traitements ou de possibilités de protéger les plus faibles autrement, si, si, alors on pourrait peut-être se poser la question.

      Doit-on suspendre les non-vaccinés au risque de… ?
      Ou
      doit-on les laisser exercer et voir ce que l’on peut faire autrement ?

      Je vous rappelle que depuis l’obligation vaccinale
      un médecin n’a même pas le droit de faire de la télémédecine.
      Des administratifs non vaccinés qui ne voient jamais les patients sont aussi interdits de travail.

      Où est l’intérêt collectif ?

      Enfin toutes les affirmations précédentes sur le Covid n’ont pas (ou plus) lieu d’être.
      Cela veut dire que ces personnels ne sont pas ou plus une menace pour la société.

      Doit-on les pendre en primetime pour l’exemple ?
      Doit-on laisser leur corps pourrir et bouffé aux corbeaux pour que lorsque le problème de vaccination obligatoire se posera à nouveau, les soignants soient bien conscients de ce qui les attend s’ils refusent ?

      Je vous laisse méditer.

      Merci

      Alain Tortosa2

      23 novembre 202
      https://7milliards.fr/tortosa20221123-collectif-ou-individu-obligation-vaccinale.pdf





      C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !

      [Source : viroliegy.com]

      [*« Gain de Fiction » : jeu de mot avec « Gain de Fonction ».]

      Par Mike Stone

      Après le 11 septembre, les armes biologiques sont devenues une préoccupation majeure avec des histoires effrayantes sur la possibilité que des échantillons de variole soient diffusés par aérosol contre des citoyens américains, obligeant l’administration Bush à stocker des vaccins. Il y avait des histoires terrifiantes de chercheurs recréant avec succès le génome de la grippe espagnole grâce à l’ingénierie inverse, ce qui était considéré comme une certitude de tomber accidentellement entre de mauvaises mains. Des mémos secrets ont été dévoilés de scientifiques recherchant la possibilité qu’al-Qaida ou ISIS utilise d’une manière ou d’une autre Ebola pour le bioterrorisme. Des rapports de laboratoires bricolant et modifiant génétiquement certains « virus » afin de les rendre plus mortels ont commencé à remplir les ondes des médias grand public. Les gens étaient conditionnés à se recroqueviller à l’idée que le terroriste acharné sécurise d’une manière ou d’une autre une arme biologique « virale » et déchaîne un fléau contagieux sur le monde. Les mini épidémies se produisent presque tous les deux ans depuis l’introduction du SRAS en 2003, préparant stratégiquement les masses pour l’événement du siècle avec le « SRAS-COV-2 ». Des théories ont été brandies sur le fait que les coupables invisibles impliqués dans ces épidémies étaient des créations concoctées en laboratoire et lâchées sur la population sans méfiance. Ainsi, avec l’incertitude entourant l’origine animale du « SRAS-COV-2 », ce n’était qu’une question de temps avant que l’idée ne soit émise que ce n’était pas l’œuvre d’un « virus » naturel sautant d’un animal à l’autre et faisant des ravages à travers le monde avec une grippe légère. Ce « virus », associé à aucun nouveau symptôme de maladie, avait dû être créé de manière diabolique par des scientifiques fous dans les laboratoires de Wuhan.

      Bien sûr, c’est un scénario qui est parfaitement logique pour les non informés, car l’Institut de virologie de Wuhan est en plein centre de Wuhan et ils ont une longue histoire d’expérimentation avec des « coronavirus » et des chauves-souris. Peu importe que les preuves du « SRAS-COV-2 » soient inexistantes, car dans ce scénario les virologues de Wuhan ont génétiquement conçu un tout nouveau « virus » à partir des restes d’autres « virus », conduisant ainsi à la « pandémie » même qui y est née. Ce « virus », créé grâce à des recherches secrètes sur le gain de fonction, avait dû s’échapper accidentellement du laboratoire ou être délibérément libéré à des fins néfastes. Cette intrigue de science-fiction conçue pour les films est défendue par ceux qui n’ont jamais remis en question le manque de preuves scientifiques de l’existence de « virus ». Cependant, pour ceux qui ont étudié ce sujet en profondeur, il est absolument clair que le récit du gain de fonction/de l’arme biologique/de la fuite de laboratoire est un appât basé sur la peur utilisé pour maintenir ceux qui remettent en question le scénario pharmaceutique officiel accrochés aux mensonges du complexe médico-industriel.

      Cependant, ce scénario de « gain de fiction » prend de l’ampleur et est malheureusement fortement promu par des personnes influentes au sein de la communauté de la liberté de la santé. Ces personnes prêchent régulièrement les dangers des vaccins et des traitements pharmaceutiques toxiques ainsi que le piétinement de nos droits et libertés par des mesures draconiennes. Pourtant, malgré cela, elles avancent toujours l’idée qu’il existe des envahisseurs invisibles qui flottent et qui peuvent provoquer des maladies nécessitant ces mêmes mesures. Ils continuent de souscrire à ce récit malgré les preuves accablantes que ce n’est pas le cas. Il n’y a pas de « virus » et donc aucun des divers protocoles imposés au public pour contenir les agents pathogènes « mortels ». Cependant, si l’on devait défier ces « dirigeants » du mouvement sur le fait qu’il n’y a aucune preuve scientifique de l’existence d’un « virus », l’une des façons dont ils tentent de défendre leur croyance en ces entités est de pointer avec défi le génie génétique et les études de gain de fonction. Ils utilisent les affirmations des institutions de virologie selon lesquelles ce type de recherches expérimentales a lieu comme preuve que les « virus » existent bel et bien et que c’est ainsi que le « SRAS-COV-2 » a été créé, pas par la nature, mais par l’homme. Ils vendent cette histoire d’armes biologiques artificielles basée sur la peur à leur public sur la base des preuves les plus fragiles, dont aucune n’est scientifiquement valable.

      Pour ceux qui ne sont peut-être pas familiers, les études de gain de fonction sont celles dont on dit qu’elles modifient génétiquement un « virus » ou un autre micro-organisme afin d’augmenter d’une manière ou d’une autre sa pathogénicité supposée. Les chercheurs prétendent manipuler ou combiner des « virus » pour les rendre plus mortels et plus infectieux. Cependant, il y a un léger problème, car pour manipuler un « virus », le « virus » en question doit d’abord être scientifiquement prouvé. Cela n’a jamais été fait en plus de 100 ans de virologie. En réalité, ce que cette recherche implique est de créer les mêmes concoctions toxiques cultivées sur des cellules utilisées dans les études de virologie régulières avec la mise en garde supplémentaire qu’ils utilisent plus d’additifs et d’ingrédients synthétiques, ce qui les rend plus mortels pour les animaux de laboratoire auxquels on injecte anormalement les soupes toxiques. Aucun « virus » n’est jamais correctement purifié, isolé et scientifiquement prouvé dans ces expériences par l’adhésion à la méthode scientifique. Ces entités sont simplement supposées exister dans l’échantillon au moyen de résultats de PCR frauduleux. Cependant, cela n’a pas empêché un certain groupe d’individus de prétendre que ces études prouvent l’existence de « virus » pathogènes et que ces recherches ont conduit à la création du « SARS-COV-2 ». Ils ont sauté sur l’occasion de promouvoir cette fiction fondée sur la peur sans la moindre validation scientifique crédible à l’appui. Voici quelques exemples des déclarations faites par les personnes en position d’influence qui mettent en avant ce récit de fuite d’arme biologique/laboratoire à leur public :

      Leur conclusion : le SRAS-CoV-2 est sorti de la nature.

      Ma conclusion : c’était définitivement une fuite de laboratoire.

      Steve Kirsch 
      https://stevekirsch.substack.com/p/the-wet-market-theory-re-emerges

      La totalité des preuves disponibles aujourd’hui s’explique en effet mieux par l’hypothèse de l’origine du laboratoire.

      Jeremy Hammond
      https://www.jeremyrhammond.com/2021/06/18/interview-origin-of-sars-cov-2-lockdowns-covid-19-vaccines/

      Cela a permis au Dr Fauci, au NIAID, au DTRA et au NIH d’ignorer l’interdiction de la recherche sur le gain de fonction et de poursuivre cette recherche. Comme nous le savons maintenant, c’est ainsi que le SRAS-CoV-2 a été créé puis accidentellement diffusé sur le peuple chinois. Au moins, nous espérons que c’était un accident.

      Robert Malone
      https://rwmalonemd.substack.com/p/ebola-this-is-not-over

      La volonté des autorités américaines de dissimuler l’origine du SRAS-CoV-2 signifie que les pays peuvent désormais nous attaquer avec des armes biologiques indéfiniment, en toute impunité.

      Dr. Joseph Mercola
      https://childrenshealthdefense.org/defender/fauci-collins-evidence-covid-lab-leak/

      Je suis maintenant convaincu qu’il s’agit d’un virus créé par l’homme.

      Del Bigtree
      https://www.podchaser.com/podcasts/the-highwire-with-del-bigtree-519460/episodes/is-covid-19-a-bio-weapon-91383003

      Le monde a maintenant la preuve positive que le SRAS-CoV2 est une création de laboratoire d’ingénierie générée avec la technologie développée par Ralph Baric avec un financement du gouvernement américain.

      Robert Kennedy Jr.
      https://childrenshealthdefense.org/defender/covid-pandemic-nih-unc-fauci-baric/

      Comme on peut le voir, de Kirsch à Kennedy, les histoires de science-fiction de gain de fonction est la conclusion la plus « logique » quant à la façon dont les gens ont contracté les mêmes symptômes de maladie que ceux que nous observons chaque année. Dans ce récit, Anthony Fauci a ignoré l’interdiction gouvernementale des recherches sur les gains de fonction et travaillait secrètement avec des laboratoires en Chine pour transformer le « coronavirus » plutôt inoffensif, associé au rhume, en un cas de grippe bénigne avec une survie évaluée à 99 %. Cette entité « renforcée » a été soit délibérément libérée par Fauci et compagnie, soit elle s’est échappée accidentellement du laboratoire de Wuhan en Chine. Dans les deux scénarios, nous devons croire que Fauci est un agent voyou finançant des expériences scientifiques folles créant et combinant des « virus » afin de les transformer en armes biologiques. Les courriels « fuités » de Fauci sur le gain de fonction sont souvent cités comme preuve de ce récit.

      RKF Jr. et Del Bigtree s’en souviennent.

      Voici un exemple de l’un des e-mails obtenus que certains ont pris comme preuve de l’origine de la fuite de laboratoire/arme biologique du « SARS-COV-2 » :

      Pistolet fumant ? Non.

      Fait intéressant, les informations énumérées ci-dessus sur la création du « virus » de l’arme biologique proviennent d’une étude publiée en août 2005 qui examinait le processus d’entrée théorique de la « protéine S du SRAS-CoV » dont l’existence n’a jamais été prouvée et les inhibiteurs de ce processus :

      Les inhibiteurs de la cathepsine L empêchent l’entrée du coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère

      « Intervirion Fusion. HIV-luc(ACE2) (500 ng de p24) a été mélangé avec 1 000 ng de p24 de particules HIV-gfp incorporant l’enveloppe de l’ASLV-A, la protéine S du SARS-CoV, ou les deux enveloppes dans du PBS à 4°C pendant 30 min pour permettre la liaison. Les échantillons ont été portés à 37°C pendant 15 minutes pour permettre des réarrangements conformationnels. Les virus ont été ajustés au pH souhaité avec de l’acide citrique 0,1M. La PBS, la TPCK-trypsine (concentration finale 10 μg/ml), la CTSL, la cathepsine B (CTSB) (concentrations finales 2 μg/ml) ou le tampon CTSL seul ont ensuite été ajoutés. La CTSL recombinante (R & D Systems) a été préactivée par incubation pendant 15 min à 10 μg/ml dans 50 mM Mes, pH 6,0, sur glace. La CTSB recombinante (R & D Systems) a été préactivée dans 25 mM Mes, 5 mM DTT, pH 5.0, pendant 30 min à 25°C. Après une incubation de 10 min à 25°C, la protéolyse a été arrêtée par l’ajout de 300 μl de DMEM10 contenant de la leupeptine (25 μg/ml) et de l’ITS (75 μg/ml). Les virions ont ensuite été incubés à 37°C pendant 30 min pour permettre la fusion membranaire. 100 μl du mélange de virions ont été ajoutés en quadruplicat à des cellules HeLa-Tva prétraitées pendant 1 h avec de la leupeptine (20 μg/ml). Les cellules ont été infectées par centrifugation et incubées à 37 °C pendant 5 h. Le milieu a été remplacé par du DMEM10 frais et les cellules ont été testées pour l’activité luciférase 40 h plus tard. »

      https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.0505577102

      Le fait que Fauci ait eu besoin de quelqu’un pour fournir la section « méthodes » d’une étude de 2005 contenant l’« origine » du « SRAS-COV-2 », laissant ainsi une trace de courrier électronique avec le titre « Méthode de production d’une arme biologique à base de coronavirus » alors qu’il aurait pu tout aussi facilement consulter l’étude lui-même, n’a pas beaucoup de sens logique. La découverte de ce copier-coller dans la section des méthodes d’une étude de 2005 m’a en fait laissé croire que ces e-mails étaient trafiqués et/ou faux lorsque j’ai initialement examiné cette histoire. Cependant, cet e-mail particulier peut être trouvé parmi le trésor des e-mails Fauci stratégiquement « divulgués » (ils ont en fait été publiés en raison d’une demande FOIA par ICAN et Buzzfeed), vus à la page 2286 dans ce lien. Ce qui est encore plus intéressant, c’est que cet e-mail a été envoyé à Fauci par une personne nommée Adam Gaertner, une personne totalement indépendante de l’étude de 2005 qui semble être un chercheur indépendant faisant pression pour l’ivermectine comme traitement du « Covid-19 ». D’une manière ou d’une autre, les personnes qui font avancer ce récit d’armes biologiques semblent toujours avoir des thérapies pharmaceutiques alternatives qu’elles promeuvent comme un remède. À un moment donné, Gaertner avait un compte Twitter appelé « veryvirology » qui semble maintenant être suspendu. Il avait également un site Web connu sous le nom de covidcandy.net qui semble ne plus être utilisé, la dernière entrée trouvée sur la Wayback Machine étant répertoriée le 19 mai 2022. Il semble que cette personne ait contacté Fauci de manière non sollicitée avec la section des méthodes tirée d’une ancienne étude affirmant que c’était ainsi que le « SRAS-COV-2 » avait été créé. En d’autres termes, ce n’est pas une preuve très crédible d’un point de vue fuite de laboratoire/arme biologique.

      Joseph Mercola a couvert l’histoire de l’arme biologique de Fauci/EcoHealth.

      Un autre exemple qui est utilisé comme preuve d’une origine de fuite de laboratoire/d’arme biologique pour le « SRAS-COV-2 » est une proposition de subvention non publiée qu’EcoHealth Alliance a déposée auprès de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses de Fauci :

      https://www.google.com/amp/s/nypost.com/2021/09/07/wuhan-lab-documents-show-fauci-untruthful-about-research-critics/amp/

      Apparemment, obtenir du financement pour la recherche est maintenant considéré comme une preuve que la recherche est valide, que les chercheurs peuvent faire ce qu’ils prétendent et que la recherche a effectivement été effectuée. Le problème ? Au-delà des e-mails et des subventions, il n’y a aucune publication scientifique montrant que des expériences GOF [Gain Of Fonction : Gain de fonction] aient jamais eu lieu ni abouti au « SRAS-COV-2 ». Les études publiées qui ont découlé de cette subvention, intitulées « Comprendre le risque d’émergence du coronavirus de la chauve-souris », ne répondent pas à la définition de ce qui est considéré comme de la recherche GOF. En fait, il y avait une lettre soumise par le NIH aux membres du Congrès enquêtant sur cette affaire qui a finalement été utilisée comme un aveu qu’EcoHealth Alliance avait effectué et réalisé des études GOF à Wuhan. Cependant, le directeur adjoint principal Lawrence Tabak a spécifiquement déclaré dans la lettre que la recherche menée ne répondait pas à la définition de GOF et que les expériences n’auraient pas pu aboutir à un « SRAS-COV-2 » en raison des génomes non apparentés des « virus » en question.

      C’est peut-être le pistolet fumant… ?

      Si l’on soumet cela comme la preuve d’une origine de fuite de laboratoire, la conclusion devrait être que le « SRAS-COV-2 » n’a pas été créé dans un laboratoire à moins que ceux qui le prétendent ne soient en mesure de présenter l’étude réelle décrite dans le courriel détaillant les méthodes et montrant les données tirées de l’étude. Cependant, pour autant que je sache, il n’y a pas une telle publication. En fin de compte, tout ce que nous avons pour poursuivre, en ce qui concerne les preuves, est cette lettre affirmant que certaines expériences ont été réalisées et qu’un résultat inattendu s’est produit. Ce n’est pas une preuve scientifique. Si la lettre est tout ce dont nous disposons, nous devons alors conclure que les expériences, si elles ont été réalisées, ne répondaient pas à la définition du GOF et n’ont pas donné lieu à un « SARS-COV-2 » créé en laboratoire. Par conséquent, quiconque utilise ce document comme preuve de l’origine du gain de fonction du « SARS-COV-2 » le fait en dépit des informations fournies dans la lettre et fonde son hypothèse non pas sur des preuves scientifiques réelles, mais sur de pures spéculations. Même si les preuves avaient pointé dans la direction que le « SRAS-COV-2 » a été créé dans les expériences GOF, cela ne remplacerait toujours pas le fait que, pour que ces expériences GOF aient une quelconque légitimité, les « virus » étudiés et soi-disant manipulés doivent d’abord voir leur existence scientifiquement prouvée. Cela n’a jamais été démontré pour le « SARS-COV-2 » ni pour aucun autre « virus », ce qui n’est qu’un des nombreux problèmes liés aux études considérées comme GOF. Celles correspondant réellement à la définition GOF qui finissent par voir le jour sont extrêmement défectueuses, comme le montrera la dernière publication dite GOF un peu plus loin dans cet article. Dans tous les cas, les e-mails « divulgués » de Fauci, les propositions de subventions non publiées et les lettres au Congrès ne répondent pas aux preuves scientifiques de base requises pour prouver l’existence d’un « SARS-COV-2 » créé en laboratoire.

      Maintenant, cela ne veut pas dire que Fauci soit propre de quelque manière que ce soit. Bien sûr, il est indéniable que Fauci est un monstre qui est fortement impliqué dans l’arnaque qu’est le « SARS-COV-2 ». Il a également été un acteur clé dans le canular du VIH/SIDA. Ainsi, il est facile de simplement accepter cette narration de gain de fonction et de se détourner de toute question quant à savoir si des « virus » existent ou non. Si les « virus » n’existent pas, comment Fauci aurait-il pu fabriquer son « virus » Frankenstein de grippe bénigne ? Que se passe-t-il dans ces laboratoires sinon la fabrication de « virus » plus meurtriers ? À quoi servent tous nos dollars durement gagnés par les contribuables si ce n’est dans le seul but de bricoler ces entités invisibles ? C’est ce à quoi les personnes au sommet du mouvement pour la liberté de la santé veulent apparemment que vous croyiez si vous vous retrouvez à remettre en question le paradigme « viral » répandu. Si vous ne me croyez pas, jetons un coup d’œil à Robert Kennedy Jr., sans doute le leader le plus connu du mouvement pour la liberté en matière de santé, et à son dernier roman de science-fiction pour voir ce que cela implique :

      « The Wuhan Cover-Up lève le voile sur la manière dont l’augmentation des dépenses du gouvernement américain en matière de biosécurité après les attentats terroristes de 2001 — facilitée par le Dr Anthony Fauci, directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) — a déclenché un plan visant à transformer le NIAID en une agence de facto du ministère de la Défense.

      Alors que le Dr Fauci finançait et poursuivait avec zèle la recherche sur le gain de fonction, certains scientifiques et responsables gouvernementaux s’inquiétaient de la possibilité d’une libération accidentelle ou délibérée de virus militarisés par des laboratoires qui pourraient déclencher des pandémies mondiales. Un moratoire a été mis sur cette recherche, mais fidèle à lui-même, le Dr Fauci a trouvé des moyens de continuer sans être perturbé — externalisant certaines des expériences les plus controversées à l’étranger en Chine et fournissant un financement fédéral aux principaux chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) pour des études de gain de fonction en partenariat avec l’armée chinoise et le Parti communiste chinois.

      Robert F. Kennedy Jr. dont l’analyse, méticuleusement documentée et rigoureusement sourcée, entraîne les lecteurs dans un voyage stupéfiant pour découvrir :
      • les principaux facilitateurs et sbires qui poussent à la recherche sur les gains de fonction ;
      • les motifs économiques qui sous-tendent la recherche par gain de fonction ;
      • les “virus chimériques” conçus avec succès et capables d’infecter et de tuer des humains ;
      • l’effort coordonné pour faire taire les spéculations sur la genèse du COVID-19 en laboratoire ;
      • la complicité des revues scientifiques pour cacher les origines du COVID-19 ;
      • le rôle de l’Institut de virologie de Wuhan dans le programme de guerre biologique et de biodéfense de la Chine ;
      • les relations entre les bureaucraties et les scientifiques américains de la santé, de l’armée et du renseignement et leurs homologues chinois ;
      • les rôles de Bill Gates et de Sir Jeremy Farrar dans l’orchestration de la dissimulation mondiale de la Chine.
      The Wuhan Cover-Up dévoile une conspiration mondiale aux proportions épiques et aux conséquences mortelles. »

      https://www.simonandschuster.com/books/The-Wuhan-Cover-Up/Robert-F-Kennedy/Children-s-Health-Defense/9781510773998

      Selon l’enquête de Kennedy, Anthony Fauci a dirigé la transition du NIH en un DOD [Departement Of Defense: Département de la Défense] de facto après le 11 septembre. Fauci a fait du « zèle » pour financer les expériences de science folle sur le gain de fonction à gauche et à droite jusqu’à ce qu’il soit stoppé par le gouvernement. Cependant, Fauci avait d’autres plans et a trouvé des moyens de contourner le système en poursuivant son escapade dans la ville des fous. Qui aurait cru que le journaliste d’investigation de renommée mondiale Robert Kennedy Jr. était capable de découvrir un vaste complot mondial impliquant Anthony Fauci et l’ingénierie du « SARS-COV-2 » à Wuhan ? Bien sûr, il serait facile de croire RFK Jr., car il a été du bon côté de ce débat en dénonçant constamment les dangers des vaccins. Eh bien… tant que vous ne tenez pas compte du fait qu’il ne se considère pas comme un anti-vax et qu’il préconise en fait des vaccins « plus sûrs » plutôt que d’éliminer complètement la vaccination en tant que pratique :

      Nous voulons des vaccins sûrs, une science solide et transparente et une agence de réglementation honnête et indépendante axée étroitement sur la santé publique plutôt que sur le profit de l’industrie.

      Robert Kennedy Jr.
      https://childrenshealthdefense.org/about-us/mercury-vaccines-cdcs-worst-nightmare/

      À son crédit, Kennedy a régulièrement fustigé Anthony Fauci et a récemment exposé les actes pervers de cet homme à la vue de tous dans son best-seller de novembre 2021 The Real Anthony Fauci :

      En tant que directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), le Dr Anthony Fauci a distribué 6,1 milliards de dollars de fonds annuels fournis par les contribuables pour des recherches scientifiques truquées, ce qui lui a permis de dicter le sujet, le contenu et les résultats de la recherche scientifique sur la santé dans le monde entier — un véritable programme sombre. Fauci utilise l’influence financière dont il dispose, de manière détournée, pour exercer une influence extraordinaire sur les hôpitaux, les universités, les revues et des milliers de médecins et de scientifiques influents — il a le pouvoir de ruiner, de faire progresser ou de récompenser les carrières et les institutions de manière autoritaire.

      Pendant plus d’un an de recherches minutieuses et méticuleuses sur son ordinateur portable et par le biais d’interviews, Robert F. Kennedy Jr. a déterré une histoire choquante qui réduit à néant la manipulation des médias sur le Dr Fauci… et qui alertera tous les Américains — démocrates ou républicains — qui se soucient de la démocratie, de notre Constitution et de l’avenir de la santé de nos enfants.

      Le vrai Anthony Fauci révèle comment « America’s Doctor » a lancé sa carrière au début de la crise du sida en s’associant à des sociétés pharmaceutiques pour saboter des traitements thérapeutiques sûrs et efficaces non brevetés contre le sida. Fauci a orchestré des études frauduleuses ne donnant rien, puis a fait pression sur les régulateurs de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour qu’ils approuvent un traitement de chimiothérapie mortel qu’il avait de bonnes raisons de savoir sans valeur contre le sida. Fauci a fait l’impensable et a violé à plusieurs reprises les lois fédérales pour permettre à ses partenaires pharmaceutiques d’utiliser des enfants pauvres et à la peau foncée comme rats de laboratoire dans des expériences mortelles sur le SIDA et les chimiothérapies anticancéreuses.

      Au début de 2000, Fauci a serré la main de Bill Gates dans la bibliothèque du manoir Gates de 147 millions de dollars à Seattle, cimentant un partenariat qui viserait à contrôler une entreprise mondiale de vaccins de plus en plus rentable de 60 milliards de dollars avec un potentiel de croissance illimité. Grâce à un effet de levier financier et à des relations personnelles soigneusement entretenues avec les chefs d’État et les principaux médias et institutions de médias sociaux, l’alliance Pharma-Fauci-Gates exerce une domination sur la politique de santé mondiale et sur notre beau pays.

      https://www.simonandschuster.com/books/The-Real-Anthony-Fauci/Robert-F-Kennedy/Children-s-Health-Defense/9781510766808

      Il est plutôt étrange que Kennedy Jr. ait découvert que Fauci finançait des « études frauduleuses ne donnant rien » en ce qui concerne le VIH dans les années 1980, mais qu’il avance le récit selon lequel Fauci finance actuellement des études GOF qui ne sont soi-disant pas des études frauduleuses ne donnant rien. Si nous nous basons sur le passé de Fauci pour juger de ses actions dans le présent, il serait beaucoup plus logique de conclure qu’il a l’habitude de financer des études frauduleuses ne donnant rien et que la piste GOF n’est rien de plus qu’une émanation de ce comportement. Cette prémisse est facile à voir quand on comprend que toute l’histoire des études sous l’égide de la virologie repose sur une fondation frauduleuse vieille d’un siècle. Pistes d’argent, e-mails « fuités », subventions non publiées, et les lettres au Congrès ne sont rien de plus que des distractions indirectes inutiles qui nous éloignent du manque sous-jacent de validation scientifique de la virologie. Le récit GOF/armes biologiques est un faux-fuyant conçu pour maintenir les gens dans un état chronique de peur d’une attaque terroriste biologique potentielle dans la même veine que les Russes avec des armes nucléaires pendant la guerre froide ou que Sadam Hussein et ses « armes de destruction massive ». C’est un écran de fumée pour les non informés afin de les empêcher de creuser encore plus profondément.

      En ce qui concerne la poursuite continuelle par Kennedy Jr. de quelqu’un dont il a montré qu’il a des antécédents de fraude avérée, il est tout à fait clair qu’il n’y a pas d’amour éperdu entre ces deux hommes influents. Une grande partie des informations que Kennedy a « découvertes » dans son livre sur Anthony Fauci étaient déjà bien connues de tous ceux qui avaient prêté une attention particulière au canular du VIH/SIDA. En fait, il est facile de voir qu’une grande partie de l’escroquerie « Covid » suit exactement le même scénario que celui mis en place par Fauci et compagnie dans les années 1980. Kennedy a raison pour beaucoup d’informations sur les activités néfastes de Fauci. Cependant, il ignore la question la plus importante au cœur des stratagèmes frauduleux de Fauci : les « virus » existent-ils vraiment ? Ces escroqueries pourraient-elles être commises avec succès sur la seule base d’une propagande de peur efficace et de tests inexacts ? Malheureusement, il semble que Kennedy Jr. ne soit même pas prêt à envisager sérieusement de telles pensées, comme le montre son échange avec le véritable journaliste d’investigation Eric Coppolino en avril 2022 :

      « Ouais, je ne suis vraiment pas qualifié pour commenter, mais je… mon penchant s’il y a des gens qui disent que les virus n’existent pas, qu’il n’y a pas de virus… je ne, vous savez, mon penchant est que, euh, c’est simplement n’est pas, vous savez, ce n’est pas vrai.

      « Et je suis un peu amusé à lire les échanges et mon penchant est que les virus existent et qu’ils rendent les gens malades. Je peux me tromper. Tout cela pourrait être un gros canular, mais pour moi, tout semble comme, vous savez, les virus sont réels, et euh, écoutez, j’aurais dû me taire dès le début et dire que je ne vais pas répondre à cette question. »

      « Encore une fois, je ne suis pas un bon un bon par… — je ne suis pas un scientifique. Je ne prétends pas l’être. Je trouve ces arguments intéressants.

      Robert Kennedy Jr.
      https://chironreturn.org/rfk-jr-acknowledges-controversy-over-existence-of-sars-cov-2-and-of-all-viruses/

      Kennedy Jr. a affirmé qu’il n’était pas qualifié pour parler de l’existence de « virus », car il n’était pas un scientifique. Pourtant, il a quand même conclu que ces entités fictives existent telles qu’elles sont vendues sans faire aucune enquête indépendante de sa part. D’une manière ou d’une autre, il s’est jugé suffisamment qualifié pour comprendre la « science » derrière les études de gain de fonction afin de vendre le récit du mégalomane Fauci créant des « virus » améliorés à Wuhan. Cependant, ne lui demandez pas si ces entités existent réellement, car c’est un peu trop au-dessus de son niveau de rémunération. C’est parfaitement logique, non ?

      Je tiens à préciser que cet article n’a pas pour but d’attaquer RFK Jr. Lui et les autres personnes citées ici ont fourni des informations qui ont aidé beaucoup de gens à voir les dangers des mesures utilisées contre nous pendant cette « pandémie ». Cependant, il est très clair qu’il y a un effort concentré de la part de ceux qui sont en position d’influence pour amener toute personne qui remet en question le paradigme « viral » à faire un détour par le récit de l’arme biologique et du gain de fonction, malgré l’absence de toute preuve scientifique crédible à l’appui. Ceux d’entre nous qui contestent l’absence de preuves scientifiques de l’existence des « virus » font l’objet d’une forte répression. Nous devons nous demander pourquoi ces personnes réellement intelligentes sont prêtes à remettre en question l’origine naturelle d’un « virus », mais ne sont pas disposées à remettre en question les preuves fondamentales qui étayent l’existence de ce concept fictif [NDLR En d’autres termes, il n’existe aucune preuve scientifique réelle de l’existence de virus pathogènes pouvant provoquer des maladies. Mais les preuves établies tendent au contraire à démontrer que ce que la virologie a pris pour de tels virus ne correspond en réalité qu’à des composants cellulaires (éventuellement dégradés)]. Pourquoi sont-ils prêts à promouvoir un récit d’armes biologiques fondé sur la peur, alors que les seules preuves qui l’étayent proviennent de courriels « fuités », de subventions non publiées et de lettres adressées au Congrès, sans aucune preuve scientifique crédible à l’appui ?

      Serait-ce dû à des intérêts particuliers ?

      Steve Kirsh

      « Steve est un entrepreneur et philanthrope de la Silicon Valley qui a fondé le COVID-19 Early Treatment Fund (CETF) au début de la pandémie. Steve et le CETF ont financé la recherche qui a montré des résultats prometteurs de la fluvoxamine comme traitement précoce du COVID-19. »

      https://www.vacsafety.org/about

      « L’équipe du COVID-19 Early Treatment Fund est composée d’experts issus d’un large éventail de domaines, notamment la médecine, la technologie, la philanthropie et les affaires. Ensemble, nous sommes rapidement devenus le premier fonds mondial axé sur les traitements précoces du COVID-19 qui tirent parti des médicaments réutilisés. »

      https://www.treatearly.org/our-team

      Robert Malone

      « Le Dr. Malone détient de nombreux brevets nationaux et étrangers fondamentaux dans les domaines de la délivrance de gènes, des formulations de délivrance, des vaccins à ADN et des vaccins à ARNm. »

      « Depuis janvier 2020, le Dr Malone dirige une grande équipe axée sur la conception de la recherche clinique, le développement de médicaments, la modélisation informatique et les mécanismes d’action des médicaments réutilisés pour le traitement du COVID-19. »

      https://www.vacsafety.org/about

      Peut-être vendent-ils des suppléments censés traiter la maladie ?

      Jérémy Hammond

      L’oxyde nitrique, la N-acétyl-L-cystéine, la quercétine avec du zinc et la vitamine D3 ont tous été proposés comme traitements pour « Covid ».
      https://www.jeremyrhammond.com/shop/

      Dr Joseph Mercola

      Mercola a sa propre marque vendant des produits similaires.
      https://drjosephmercola.com/market/

      Ou peut-être ont-ils de puissants partenaires financiers à qui ils doivent rendre compte :

      Del Bigtree

      « Selon le Washington Post, la Fondation Selz fournit environ 75 % du financement de l’Informed Consent Action Network, une organisation caritative dont Lisa Selz est la présidente et dont la mission est décrite comme « la promotion de la sécurité des médicaments et des vaccins et du choix des parents dans les décisions relatives aux vaccins ». »

      https://www.google.com/amp/s/www.vanityfair.com/news/2019/06/bernard-selz-lisa-selz-vaccines/amp

      Quoi qu’il en soit, la remise en question de l’absence de preuves scientifiques de l’existence de « virus » se heurte soit à des attaques furieuses (comme celles de Kirsch et Hammond), soit à des excuses telles que le public n’est pas prêt à s’engager dans cette voie (comme proposé par Del Bigtree), soit à des tentatives de convaincre les lecteurs que la remise en question de l’existence de « virus » entravera le mouvement de la « vérité » (comme le suggère Mercola), soit encore à l’ignorance feinte et au manque de références nécessaires comme on le voit dans le cas de la réponse de Kennedy Jr. à Eric Coppolino. D’une manière ou d’une autre, les personnes ayant le plus grand impact et les voix les plus fortes ont sauté à la conclusion, sur la base des e-mails « divulgués » de Fauci, que le « SRAS-COV-2 » a été créé dans un laboratoire. Ils sont complètement vendus sous la menace d’une arme biologique « virale » sans aucune preuve scientifique crédible qu’une arme biologique « virale » ait jamais été fabriquée. Ils écriront des articles et des livres pour alerter le public sur la menace de ces études de gain de fonction, mais ils n’examineront pas les preuves fondamentales quant à savoir si l’existence de ces « virus » a déjà été scientifiquement prouvée. En réalité, ils sont tellement sûrs que les études du GOF sont des expériences scientifiques légitimes qu’ils vont promouvoir auprès de leur public les résultats d’une étude préimprimée non évaluée par des pairs datant d’octobre 2022, comme si cet article contenait des preuves scientifiques réelles soutenant leur position sur les armes biologiques :

      L’Université de Boston crée une nouvelle souche SARS-CoV-2 mortelle à 80 %

      « Vraisemblablement, il y a un avantage à créer une nouvelle souche de SARS-CoV-2 qui a un taux de létalité (CFR) de 80 % (contre le CFR moyen de 0,2 % pour les variantes actuelles) et qui est très contagieuse.
      Je suis perplexe quant à ce que c’est. »

      « Le travail a été soutenu par une subvention du NIH, en particulier du NIAID, l’organisation dirigée par Anthony Fauci. »

      https://stevekirsch.substack.com/p/bu-creates-new-sars-cov-2-strain

      « Insensé » : des chercheurs de Boston créent une souche « plus mortelle » de COVID, incitant à des appels pour arrêter la recherche risquée sur le gain de fonction

      « Une équipe de 14 scientifiques des Laboratoires nationaux des maladies infectieuses émergentes (NEIDL) de l’Université de Boston a développé une nouvelle souche de COVID-19 qui a tué 80 % des souris infectées par le virus en laboratoire, selon une étude préimprimée publiée le 14 octobre. Suite à l’annonce, de nombreux reportages sur les résultats de l’étude se sont concentrés sur le taux de mortalité observé chez les souris de laboratoire utilisées dans l’étude.

      Cependant, derrière les gros titres, certains scientifiques et d’autres ont soulevé des inquiétudes quant à la nature de la recherche et au fait qu’elle était partiellement financée par l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), dirigé par le Dr Anthony Fauci.

      La recherche a été menée en utilisant ce que certains scientifiques ont appelé la recherche de “gain de fonction”, soulevant des inquiétudes quant au fait que ce type de recherche — qui, selon certains, a conduit à la création et à la fuite de la souche originale de Wuhan de COVID-19 — est toujours en cours, malgré les inquiétudes que cela pourrait conduire à plus d’évasions de laboratoire et à plus de pandémies. »

      https://childrenshealthdefense.org/defender/new-covid-strain-risky-gain-of-function-research/

      Boston U tente de reculer les rapports d’expériences dangereuses

      « Quelques jours seulement après l’annonce de la nouvelle selon laquelle l’Université de Boston avait créé une souche mortelle de SRAS-CoV-2 dans ses laboratoires, l’institution essaie de colporter son annonce, affirmant que les médias d’information se sont non seulement trompés, mais qu’ils interprètent mal ce que l’institution a vraiment fait. Mais est-ce vrai ? Selon l’épidémiologiste et microbiologiste des maladies infectieuses Marc Lipsitch, l’université peut déformer les rapports de leurs découvertes comme elle le souhaite, mais ce qu’elle a fait est toujours un gain de fonction… »

      https://blogs.mercola.com/sites/vitalvotes/archive/2022/10/19/boston-u-tries-to-back-peddle-out-of-dangerous-experiment-reports.aspx

      Qu’est-ce qui pourrait être plus insensé que le fait que Fauci finance davantage d’expériences sur le gain de fonction afin d’évaluer la létalité d’un coronavirus au milieu d’une pandémie causée par un coronavirus amélioré qui a tué des millions de personnes ?

      Pour un bon aperçu de la façon dont des études telles que celle réalisée par Boston U sont rapportées comme étant la vérité avec l’utilisation de tactiques alarmistes, le battage médiatique et le sensationnalisme, n’hésitez pas à regarder le clip de près de 10 minutes (aimablement édité par Bill Houston) du dernier The Highwire de Del Bigtrees épisode présenté ci-dessous. Il est clair que Del et l’invité Jefferey Jaxen n’ont pas lu l’étude et n’ont pas réfléchi de manière critique à la question de savoir si les résultats et les conclusions de cette étude préimprimée et non évaluée par des pairs sont même scientifiquement valides. Ils déclarent simplement que c’est vrai et utilisent les conclusions pour renforcer leur message basé sur la peur des menace d’armes biologiques. Del termine même le segment avec le remorqueur approprié sur les vieilles cordes de peur en déclarant « Au centre-ville de Boston, nous pourrions avoir la même fuite parce que les gens ne respectent pas les règles. » Fait de main de maître par les médias « alternatifs ».



      RFK Jr. a également publié un article quelques jours après la publication de l’étude de Boston U faisant la promotion d’une autre étude préimprimée et non évaluée par des pairs comme preuve que le « SRAS-COV-2 » était un « virus » créé en laboratoire :

      Cette étude, intitulée « L’empreinte digitale de l’endonucléase indique une origine synthétique du SRAS-CoV2 » a été publiée sur le serveur de préimpression bioRxiv et ne consiste en rien d’autre que des comparaisons de données génomiques. Il n’y a aucun « virus » impliqué dans l’étude autre que les A, C, T, G [NDT Les quatre nucléotides composant l’ADN :  adénine (A), cytosine (C), guanine (G) ou thymine (T).] aléatoires présentés sur un écran d’ordinateur comme remplaçants. Il n’y a aucune description de la manière dont ont été obtenus les génomes utilisés dans la comparaison. Essentiellement, les chercheurs ne font que regarder des données informatiques. Rien de physique n’existe, juste les données. Malheureusement pour RFK Jr., l’accumulation et l’analyse de données ne relèvent pas de la science. Cela n’a cependant pas empêché RFK Jr. de déclarer que « le monde a maintenant la preuve positive que le SRAS-CoV2 est une création de laboratoire d’ingénierie générée avec la technologie développée par Ralph Baric avec un financement du gouvernement américain ». Fait intéressant, quelques paragraphes plus loin, il déclare ceci :

      La responsabilité de l’UNC et du NIAID est maintenant claire. Mais avons-nous des preuves positives que le laboratoire de Wuhan a créé la monstruosité qui a causé le COVID-19 ?

      Les preuves cumulatives suggèrent fortement que le laboratoire de Wuhan a utilisé les méthodologies de Baric pour bricoler le virus chimérique qui a causé la pandémie de COVID-19. Mais quelques pièces de puzzle manquantes nous empêchent encore de prouver définitivement que ce projet de construction dangereux a eu lieu au laboratoire de Wuhan.

      Robert Kennedy Jr.

      Le dernier que j’ai vérifié, « suggère fortement », « pièces de puzzle manquantes » et « nous empêche de prouver définitivement » ne ressemble pas à une « preuve positive » que « SARS-COV-2 » était une création de laboratoire d’ingénierie. Ainsi, cette preuve que Kennedy Jr. jette là-bas s’apparente à ceci est la façon dont ils l’ont fait, mais nous ne savons pas encore s’ils l’ont fait. C’est comme être excité à l’idée d’acheter la guitare à air [NDT Un instrument de musique rare ?] de quelqu’un sur eBay. Bien sûr, la transaction peut être là, mais rien de physique n’existe réellement. Néanmoins, dans sa hâte de diffuser le dernier élément de preuve indirecte pour promouvoir un programme fondé sur la peur, RFK Jr. a négligé d’attendre la confirmation par une reproduction indépendante des résultats et, plus important encore, d’avoir des preuves de particules de « virus » correctement purifiées et isolées au lieu de A, C, T, G aléatoires dans une base de données informatique. À la place, il a rapidement rédigé un article vendant cette comparaison préimprimée de génomes générés par ordinateur comme une « preuve » supplémentaire de l’existence d’une arme biologique à gain de fonction.

      Si RFK Jr. et ses amis prenaient le temps de lire réellement ces études sur le « gain de fonction », ils constateraient qu’il n’y a aucune science réelle dans aucune d’entre elles. Dans le cas de la dernière tentative de GOF alarmiste de Boston U, ceux qui mettent en avant ce récit découvriraient qu’aucun « virus » purifié et isolé n’a jamais été utilisé à aucun moment et que les résultats derrière les conclusions sont très discutables. Tout ce qui serait nécessaire pour voir cela est que RFK Jr. et ses amis lisent la section des méthodes qui démontre facilement que l’article n’implique rien d’autre qu’une expérimentation chimique grandiose impliquant de nombreux produits chimiques et substances étrangères combinés et cultivés ensemble qui ont été utilisés pour justifier la mise à mort des animaux expérimentés.

      Par exemple, les auteurs ont affirmé avoir créé une version recombinante chimérique du « SARS-COV-2 ». Selon Merriam-Webster, chimérique signifie que la substance contient du tissu avec deux ou plusieurs populations de cellules génétiquement distinctes, tandis que recombinant concerne le fait de contenir de l’ADN génétiquement modifié. Essentiellement, les chercheurs ont mélangé de nombreuses sources de matériel génétique avec des produits chimiques synthétiques ajoutés dans une boîte de Petri et ont affirmé qu’un nouveau « virus » modifié existait dans la soupe de culture cellulaire. Pour ce faire, ils ont utilisé :

      • Cellules HEK293T de rein embryonnaire humain

        • Une lignée cellulaire immortalisée prélevée sur des fœtus avortés dans les années 1970.

      • Cellules d’adénocarcinome pulmonaire humain A549

        • Cellules dérivées d’une tumeur pulmonaire primaire d’un homme de 58 ans en 1972.

      • Adénocarcinome colorectal humain Cellules Caco-2

        • Cellules dérivées du tissu cancéreux du côlon d’un homme de 72 ans en 1977.

      • Cellules Vero E6 de rein de singe vert d’Afrique

        • Comme son nom l’indique, les cellules de reins de singe qui sont la lignée cellulaire la plus couramment utilisée pour la culture.

      De nombreux produits chimiques et substances ont été ajoutés à des fins de culture, tels que :

      • Milieu d’aigle modifié de Dulbecco

        • Contient divers ingrédients, notamment des acides aminés, des vitamines, du glucose, du sodium, de la glycine, de la sérine, du nitrate ferrique, du pyruvate et du bicarbonate de sodium.

      • Sérum bovin fœtal

        • Le sang prélevé du cœur d’un veau à naître.

      • Acides aminés non essentiels

        • Cela peut inclure la L-alanine, la L-asparagine, l’acide L-aspartique, la L-glycine, la L-sérine, la L-proline et l’acide L-glutamique.

      • Avicel

        • Selon le fabricant DuPont, il s’agit d’un excipient d’alphacellulose purifiée, partiellement dépolymérisée, fabriquée par hydrolyse acide de pâte de bois spécialisée, qui produit rapidement des granules robustes qui restent stables dans des environnements à fort cisaillement.

      Il existe divers autres additifs synthétiques utilisés tout au long de ce processus, tels que le chromosome artificiel bactérien (BAC), l’ADN polymérase PrimeStar GXL, le volume de réaction CPER avec 250 µl d’Opti-MEM et le système de distribution dynamique TransIT-X2. Ce qui s’est passé au cours de cette expérience (et d’expériences similaires) n’était rien de plus que la création d’une recette qui a abouti à une soupe toxique. Cette soupe a ensuite été injectée de force dans les voies nasales de bébés souris sous anesthésie à l’isoflurane. Les souris ont été contrôlées régulièrement pour voir si elles présentaient des signes des symptômes que les chercheurs voulaient voir, tels qu’une perte de poids de 10 à 19 %, une fourrure ébouriffée et/ou une posture voûtée, une insensibilité faible à modérée et des tremblements, c’est-à-dire les signes classiques associés à la « Covid-19 » chez l’homme (notez le sarcasme). Il n’a jamais été considéré si le mode d’injection et/ou l’utilisation de l’anesthésie à l’isoflurane avaient pu ou non entraîner des symptômes. Il n’a jamais été considéré si le stress de l’expérimentation ou les conditions de vie artificielles affectaient la santé des souris. Tous les signes et symptômes étaient supposés être causés par un « virus » invisible dont l’existence n’a jamais été directement démontrée. Dans les cas où une perte de poids supérieure ou égale à 20 % survenait ou si les souris recevaient un score clinique de 4 ou plus pendant deux jours consécutifs, les souris étaient alors considérées comme moribondes et euthanasiées.

      En d’autres termes, les chercheurs ont recherché des signes subjectifs de maladie, ont affirmé qu’elle était due à un « virus », puis ont tué les animaux s’ils atteignaient un certain seuil subjectif. C’est ainsi que le taux de mortalité de 80 % a été évoqué. Tout cela peut être vu à partir de quelques faits saillants tirés de cette étude :

      Rôle de [la protéine] spike dans le comportement pathogène et antigénique du SARS-CoV-2 BA.1 Omicron

      « Le variant SARS-CoV-2 Omicron (BA.1) récemment identifié et prédominant dans le monde est hautement transmissible, même chez les individus entièrement vaccinés, et provoque une maladie atténuée par rapport aux autres variants viraux majeurs reconnus à ce jour. La protéine Omicron spike (S), avec un nombre inhabituellement élevé de mutations, est considérée comme le principal moteur de ces phénotypes. Nous avons généré un SARS-CoV-2 recombinant chimérique codant pour le gène S d’Omicron dans le squelette d’un isolat ancestral de SARS-CoV-2 et avons comparé ce virus avec le variant Omicron circulant naturellement. Le virus porteur d’Omicron S échappe de manière robuste à l’immunité humorale induite par le vaccin, principalement en raison de mutations dans le motif de liaison au récepteur (RBM), mais contrairement à l’Omicron naturel, il se réplique efficacement dans les lignées cellulaires et les cellules pulmonaires distales de type primaire. Chez les souris K18-hACE2, alors qu’Omicron provoque une infection bénigne et non mortelle, le virus porteur d’Omicron S inflige une maladie grave avec un taux de mortalité de 80 %. Cela indique que si l’évasion vaccinale d’Omicron est définie par des mutations dans S, les principaux déterminants de la pathogénicité virale résident en dehors de S. »

      MATÉRIAUX ET MÉTHODES

      Cellules, anticorps et plasmides

      « Les lignées cellulaires ont été incubées à 37 °C et 5 % de CO2 dans un incubateur humidifié. Des cellules HEK293T de rein embryonnaire humain (ATCC ; CRL-3216), des cellules d’adénocarcinome pulmonaire humain A549 (ATCC ; CCL—185), des cellules d’adénocarcinome colorectal humain Caco-2 (ATCC ; HTB-37) et des cellules Vero E6 de rein de singe vert d’Afrique ont été maintenues dans du DMEM (Gibco ; #11995-065) contenant 10 % de FBS et 1X acides aminés non essentiels. Le système de délivrance lentiviral a été utilisé pour générer des cellules exprimant de manière stable l’ACE2 et le TMPRSS2 humains. Le statut négatif pour les mycoplasmes de toutes les lignées cellulaires a été confirmé.

      Un anticorps anti-protéine de la nucléocapside (N) du SARS-CoV (Rockland; #200-401-A50) a été utilisé pour la détection de la protéine SARS-CoV-2 N par IF. Le plasmide d’expression codant pour la protéine de pointe de l’isolat SARS-CoV-2 Wuhan, pCSII-SARS-CoV-2 F8, était un cadeau aimable de Yoshiharu Matsuura. Nous avons remplacé la pointe de Wuhan dans ce plasmide par une version synthétisée chimiquement de la pointe d’Omicron et avons appelé le plasmide résultant pCSII-SARS-CoV-2 F8_Omicron. Les vecteurs lentiviraux, pLOC_hACE2_PuroR et pLOC_hTMPRSS2_BlastR, contenant respectivement l’ACE2 humain et le TMPRSS2, ont été décrits précédemment.

      Préparation et titrage du stock Omicron

      Le stock de virus SARS-CoV-2 BA.1 Omicron a été généré dans des cellules ACE2/TMPRSS2/Caco-2. En bref, 5 x 105 cellules, cultivées pendant la nuit dans DMEM/10 % FBS/1X NEAA dans un puits d’une plaque à 6 puits, ont été inoculées avec le milieu de collecte dans lequel l’écouvillon nasal d’un patient SARS-CoV-2 a été immergé. Le matériel de l’écouvillon a été obtenu auprès du Département de la santé publique du Massachusetts et il contenait le virus Omicron dont la séquence a été vérifiée (numéro d’accès NCBI : OL719310). Vingt-quatre heures après l’infection des cellules, le milieu de culture a été remplacé par 2 ml de DMEM/2 % FBS/1X NEAA et les cellules ont été incubées pendant 72 h supplémentaires, moment auquel le CPE est devenu visible. Le milieu de culture a été récolté, passé à travers un filtre de 0,45 µ et conservé à -80 °C en tant que stock de virus P0. Pour générer un stock P1, nous avons infecté 1 x 107 cellules ACE2/TMPRSS2/Caco-2, ensemencées la veille dans un flacon T175, avec le virus P0 à un MOI de 0,01. Le lendemain, le milieu de culture a été remplacé par 25 ml de milieu contenant 2 % de FBS. Trois jours plus tard, lorsque les cellules présentaient un CPE excessif, le milieu de culture a été récolté, passé à travers un filtre de 0,45 µ et stocké à -80 °C en tant que stock P1.

      Pour titrer le stock de virus, nous avons ensemencé des cellules ACE2/TMPRSS2/Caco-2 dans une plaque à 12 puits à une densité de 2 x 105 cellules par puits. Le lendemain, les cellules ont été incubées avec des dilutions en série de 10 fois du stock de virus (volume de 250 µl par puits) pendant 1 h à 37 °C, recouvertes de 1 ml par puits de milieu contenant un mélange 1 : 1 de 2X DMEM/4 % FBS et 1,2 % d’Avicel (DuPont; RC-581), et incubés à 37 °C pendant trois jours supplémentaires. »

      Génération SARS-CoV-2 recombinante par CPER

      « Les virus recombinants SARS-CoV-2 ont été générés en utilisant une forme modifiée du protocole CPER récemment publié. L’ADNc complet du SARS-CoV-2 cloné sur un chromosome artificiel bactérien (BAC) a été utilisé comme matrice pour amplifier le génome viral en huit fragments qui se chevauchent (F1, F2, F3, F4, F5, F6, F7 et F9). Les plasmides pCSII-SARS-CoV-2 F8 et pCSII-SARS-CoV-2 F8_Omicron, qui ont été utilisés pour générer des mutants de Spike, ont servi de matrices pour l’amplification du fragment 8 (F8). Un lieur UTR contenant un ribozyme du virus de l’hépatite delta (HDVr), la séquence signal de polyadénylation de l’hormone de croissance bovine (BGH-polyA) et un promoteur du cytomégalovirus (CMV) a été cloné sur un vecteur pUC19 et utilisé comme matrice pour amplifier la séquence de liaison. Les extrémités 5′ des dix fragments d’ADN (F1-F9 et le lieur) ont été phosphorylées en utilisant T4 PNK (NEB; #M0201), et les quantités équimolaires (0,05 pmol chacune) des fragments résultants ont été soumises à une réaction CPER dans un volume de 50 µl en utilisant 2 µl d’ADN polymérase PrimeStar GXL (Takara Bio ; #R050A). Les conditions de cycle suivantes ont été utilisées pour la CPER : une dénaturation initiale à 98 °C pendant 2 min ; 35 cycles de dénaturation à 98 °C pendant 10 s, annelage à 55 °C pendant 15 s et extension à 68 °C pendant 15 min ; et une extension finale à 68 °C pendant 15 min. Les entailles dans le produit circulaire ont été scellées en utilisant de l’ADN ligase.

      Pour transfecter des cellules avec le produit CPER, nous avons ensemencé des cellules ACE2/TMPRSS2/Caco-2 dans une plaque à 6 puits à une densité de 5 x 105 cellules par puits. Le mélange de transfection a été préparé en mélangeant 26 µl du volume de réaction CPER original de 52 µl avec 250 µl d’Opti-MEM (Thermo Fisher Scientific; # 31985070) et 6 µl de TransIT-X2 Dynamic Delivery System (Mirus Bio ; #MIR 6000). Après incubation à température ambiante pendant 25 minutes, le mélange de transfection a été ajouté aux cellules. Le lendemain, le milieu de culture a été remplacé par du DMEM frais contenant 2 % de FBS. Le CPE est devenu visible en 3-4 jours, moment auquel le milieu de culture a été collecté et stocké en tant que stock de virus P0. Le stock P0 a été utilisé pour les expériences décrites dans ce manuscrit. La région de Spike de tous les virus générés par CPER a été séquencée soit par séquençage Sanger, soit par séquençage de nouvelle génération pour confirmer la présence des modifications souhaitées et l’absence de modifications accidentelles.

      Des souris K18-hACE2 mâles et femelles âgées de douze à vingt semaines ont été inoculées par voie intranasale avec 104 PFU de SARS-CoV-2 dans 50 µl de PBS 1X stérile. Les inoculations ont été réalisées sous anesthésie à 1-3 % d’isoflurane.

      Le score de 1 a été attribué pour chacune des situations suivantes : poids corporel, perte de 10 à 19 % ; respiration, rapide et peu profonde avec un effort accru ; apparence, fourrure ébouriffée et/ou posture voûtée ; réactivité, insensibilité faible à modérée ; et signes neurologiques, tremblements. La somme de ces scores individuels constituait le score clinique final. Les animaux étaient considérés comme moribonds et humainement euthanasiés en cas de perte de poids supérieure ou égale à 20 %, ou s’ils recevaient un score clinique de 4 ou plus pendant deux jours consécutifs. Le poids corporel et le score clinique ont été enregistrés une fois par jour pendant toute la durée de l’étude. Pour les besoins des courbes de survie, les animaux euthanasiés un jour donné ont été comptés morts le lendemain. Les animaux trouvés morts en cage ont été comptés morts le même jour. Pour l’euthanasie, une surdose de kétamine a été administrée suivie d’une méthode secondaire d’euthanasie. »

      Cliquez pour accéder à 2022.10.13.512134v1.full.pdf

      Le cercle de la science-fiction.

      Il aurait été douloureusement évident pour RFK Jr. et ses amis, s’ils avaient été intellectuellement honnêtes, qu’à aucun moment cette étude préimprimée non évaluée par des pairs n’a démontré l’ingénierie d’une nouvelle souche de « SARS-COV-2. » Pourtant, d’une manière ou d’une autre, ils s’accrochent à des études comme celle-ci pour montrer que non seulement les « virus » existent, mais qu’ils sont génétiquement modifiés par Anthony Fauci et sa joyeuse bande de cohortes qui libèrent ces entités invisibles sur le monde. Alors que RFK Jr. et ses amis dénoncent les vaccins et les mesures draconiennes mises en place durant cette pandémie, leur croyance en ces entités fictives génétiquement modifiées leur permet de justifier leurs quêtes continues pour trouver des vaccins « plus sûrs » et vendre des traitements pharmaceutiques alternatifs alors qu’aucun traitement n’est nécessaire ni une alternative « plus sûre », car pour commencer il n’y a pas de « virus » causant une nouvelle maladie. Leur promotion de ce concept frauduleux maintient le train de la propagande basée sur la peur et ramène dans la toile des mensonges quiconque cherche à se libérer du récit de la théorie des germes élaborée par la pharmacie. Intentionnellement ou non, RFK Jr. et ses amis sont les joueurs de flûte de l’industrie pharmaceutique qui ramènent les souris errantes dans le giron.

      Cependant, s’ils épluchaient un peu plus l’oignon et regardaient l’origine des « coronavirus » (comme je l’ai fait ici), ainsi que les preuves fondamentales pseudoscientifiques de tous les « virus », ils verraient à quel point leur position est vraiment illogique. Pour que la recherche sur le gain de fonction soit légitime, il faut d’abord prouver scientifiquement l’existence du ou des « virus » prétendument manipulés et fabriqués. Cela nécessite l’adhésion à la méthode scientifique et l’établissement d’une variable indépendante valide qui serait des particules correctement purifiées et isolées supposées être des « virus » trouvés directement dans les fluides d’un hôte malade. Une fois obtenues en étant séparées de tous les autres contaminants et microbes potentiels, il faudrait ensuite démontrer que ces particules provoquent la maladie en question de manière naturelle, c’est-à-dire en respirant les particules diffusées par aérosol plutôt qu’en utilisant des fluides toxiques issus de cultures cellulaires versés directement dans les narines ou injectés d’une manière ou d’une autre.

      Des Expériences de contrôle appropriées utilisant des fluides provenant d’hôtes sains ou de personnes présentant des symptômes similaires, mais déclarés ne pas avoir le « virus » doit également être effectuée. Ce processus devrait être répété à grande échelle et démontré comme reproductible et réplicable par divers chercheurs indépendants. Ce n’est qu’une fois que le « virus  aura été soumis à un processus aussi rigoureux et que son existence aura été scientifiquement prouvée qu’il sera possible de déterminer comment « cultiver » cette entité et comment la modifier génétiquement d’une manière ou d’une autre afin de la rendre plus mortelle. Ce n’est qu’alors que des études de gain de fonction et une origine d’arme biologique ou de fuite de laboratoire pour tout « virus  seraient hypothétiquement possibles. Cependant, ce processus scientifique n’a jamais été réalisé au cours des plus de 100 ans d’existence de la virologie. Il faut d’abord prouver l’existence des particules « virales ». On ne peut pas [seulement] supposer qu’elles existent.

      Robert F. Kennedy Jr. et les joueurs de flûte

      avec June Hutton

      Équipe de rêve

      En résumé :

      • De nombreux dirigeants de la communauté de la liberté de la santé préfèrent s’accrocher à des études pseudoscientifiques sur le gain de fonction comme preuve de l’existence de « virus » plutôt que d’examiner si un « virus » a déjà été scientifiquement prouvé en adhérant à la méthode scientifique.
      • Ils avancent un récit, basé sur des e-mails, des demandes de subvention et des lettres au Congrès officiellement publiés, selon lesquels Anthony Fauci finance secrètement des études GOF en Chine qui ont abouti à l’origine du « SARS-COV-2 ».
      • Robert Kennedy Jr. a écrit un nouveau livre, The Wuhan Cover-up, avançant cette spéculation sur les fuites d’armes biologiques/laboratoires GOF.
      • Il a également détaillé les activités néfastes de Fauci dans son livre The Real Anthony Fauci, y compris le financement d’études frauduleuse « ne donnant rien » à l’ère du VIH/sida. (Ceci semble être un modèle dans lequel les études du GOF s’inscrivent).
      • Kennedy Jr. et ses amis mettent également en avant une nouvelle étude préimprimée non évaluée par des pairs de l’Université de Boston, affirmant que c’est la preuve que Fauci finance la recherche GOF et le « SARS-COV-2 » génétiquement modifié.
      • Cependant, s’ils lisaient au moins la section des méthodes de cette étude, il serait évident pour eux que ce n’est pas du tout le cas.

      • Les auteurs ont affirmé avoir généré un recombinant chimère « SARS-CoV-2 » codant pour le gène S d’Omicron dans le squelette d’un isolat ancestral « SARS-CoV-2 » et ont comparé ce « virus » avec le variant d’Omicron circulant naturellement.
      • Chez les souris K18-hACE2, alors qu’Omicron provoque une infection bénigne et non mortelle, le « virus » porteur d’Omicron S a infligé une maladie grave avec un taux de mortalité de 80 %.
      • Les chercheurs ont utilisé des souris génétiquement modifiées pour des expériences sans mentionner les procédures qui ont été suivies pour les modifier génétiquement.
      • Des cellules rénales embryonnaires humaines HEK293T, des cellules d’adénocarcinome pulmonaire humain A549, des cellules d’adénocarcinome colorectal humain Caco-2 et des cellules Vero E6 de rein de singe vert africain ont été maintenues dans du DMEM contenant 10 % de FBS et 1X acides aminés non essentiels.
      • Le système de livraison « lentiviral » a été utilisé pour générer des cellules exprimant de manière stable l’ACE2 humain et le TMPRSS2.
      • L’anticorps anti-protéine de la nucléocapside (N) « Anti-SARS-CoV » a été utilisé pour la détection de la protéine N « SARS-CoV-2 » par IF.
      • En d’autres termes, ils ont utilisé des anticorps invisibles non spécifiques jamais correctement purifiés/isolés pour détecter une protéine pour un « virus » jamais correctement purifié/isolé, utilisant ainsi une création fictive pour déterminer l’existence d’une autre.
      • Le plasmide d’expression codant pour la protéine de pointe de l’isolat de Wuhan « SARS-CoV-2 », « pCSII-SARS-CoV-2 F8 », était un aimable cadeau de Yoshiharu Matsuura.
      • Les chercheurs ont affirmé avoir remplacé la Spike de Wuhan dans ce plasmide par une version synthétisée chimiquement de celle d’Omicron et ont appelé le plasmide résultant « pCSII-SARS-CoV-2 F8_Omicron ».
      • Le stock « SARS-CoV-2 » BA.1 Omicron « virus » a été généré dans des cellules ACE2/TMPRSS2/Caco-2
      • En bref, 5 x 105 cellules, cultivées pendant une nuit dans du DMEM/10 % FBS/1X NEAA dans un puits d’une plaque à 6 puits, ont été inoculées avec le milieu de collecte dans lequel l’écouvillon nasal d’un patient « SRAS-CoV-2 » a été immergé.
      • vingt-quatre heures après l’infection des cellules, le milieu de culture a été remplacé par 2 ml de DMEM/2 % FBS/1X NEAA et les cellules ont été incubées pendant 72 h supplémentaires, moment auquel le CPE est devenu visible.
      • Le milieu de culture a été récolté, passé à travers un filtre de 0,45 µ et conservé à -80 °C en tant que stock de « virus » P0.
      • Comme on peut le voir, il s’agit de la soupe de culture cellulaire non purifiée habituelle qui est censée avoir un « virus » en raison de l’apparition de l’effet cytopathogène qui peut être causé par de nombreuses choses autres qu’un « virus ».
      • Pour générer un stock P1, ils ont infecté 1 x 107 cellules ACE2/TMPRSS2/Caco-2, ensemencées la veille dans un flacon T175, avec le « virus » P0 à un MOI de 0,01.
      • Le lendemain, le milieu de culture a été remplacé par 25 ml de milieu contenant 2 % de FBS et trois jours plus tard, lorsque les cellules présentaient un CPE excessif, le milieu de culture a été récolté, passé à travers un filtre de 0,45 µ et stocké à -80 °C sous une action P1.
      • Passé à travers un filtre signifie qu’il a été minimalement « purifié », car la filtration est connue pour ne pas être en mesure de séparer tous les contaminants/microbes.
      • Les cellules ont été incubées avec des dilutions en série de 10 fois du stock de « virus » (volume de 250 µl par puits) pendant 1 h à 37 °C, recouvertes de 1 ml par puits de milieu contenant un mélange 1 : 1 de 2X DMEM/4 % de FBS et 1,2 % Avicel, et incubé à 37 °C pendant encore trois jours.
      • Des « virus recombinants SARS-CoV-2 » ont été générés en utilisant une forme modifiée du protocole CPER récemment publié.
      • L’ADNc complet du « SARS-CoV-2 » cloné sur un chromosome artificiel bactérien (BAC) a été utilisé comme matrice pour amplifier le génome viral en huit fragments qui se chevauchent.
      • Un lieur UTR contenant un ribozyme du « virus » de l’hépatite delta (HDVr), la séquence signal de polyadénylation de l’hormone de croissance bovine (BGH-polyA) et un promoteur du cytomégalovirus (CMV) a été cloné sur un vecteur pUC19 et utilisé comme matrice pour amplifier le lieur séquence.
      • Le mélange de transfection a été préparé en mélangeant 26 µl du volume de réaction CPER original de 52 µl avec 250 µl d’Opti-MEM et 6 µl de TransIT-X2 Dynamic Delivery System.
      • Le lendemain, le milieu de culture a été remplacé par du DMEM frais contenant 2 % de FBS.
      • Chaque étape de ce processus est un mélange de produits humains et animaux étrangers avec des produits chimiques synthétiques afin de produire la réaction souhaitée afin de prétendre qu’un « virus » est présent.
      • Des souris K18-hACE2 mâles et femelles âgées de douze à vingt semaines ont été inoculées par voie intranasale avec 10 4 PFU de « SARS-CoV-2 » dans 50 µl de PBS 1X stérile et les inoculations ont été réalisées sous anesthésie à 1-3 % d’isoflurane.
      • La note de 1 a été attribuée pour chacune des situations suivantes :

        • Poids corporel : perte de 10 à 19 % ;
        • Respiration : rapide et peu profonde avec un effort accru ;
        • Apparence : fourrure ébouriffée et/ou posture voûtée ;
        • Réactivité : absence de réponse faible à modérée ;
        • Signes neurologiques : tremblements.

      • La somme de ces scores individuels constituait le score clinique final et les animaux étaient considérés comme moribonds et humainement euthanasiés en cas de perte de poids supérieure ou égale à 20 %, ou s’ils recevaient un score clinique de 4 ou plus pendant deux jours consécutifs.
      • En d’autres termes, le taux de mortalité de 80 % était une considération subjective basée sur un système de notation arbitraire conduisant à l’euthanasie inutile des animaux et à la responsabilité du « virus ».
      « Le Virus
      Pandémie post-apocalyptique de science-fiction »

      Idée de prochain livre ?

      Lorsque nous tentons de déterminer la vérité sur quelque chose, nous devons retracer les preuves aussi loin que possible pour vérifier l’exactitude des informations présentées. Si nous ne le faisons pas, nous parlons d’un sujet du point de vue de l’ignorance. En ce qui concerne les « virus », cela signifie parcourir plus de 100 ans de recherche afin de savoir si l’existence des particules invisibles supposées causer la maladie a déjà satisfait à la charge de la preuve scientifique en accomplissant les étapes requises de la méthode scientifique. Quiconque examine la virologie ouvertement et honnêtement arrivera à la conclusion que cette tâche indispensable n’a jamais été assumée pour aucun « virus ». Tout ce que l’on a à faire est de choisir un « virus » et de regarder les preuves du document fondamental présenté pour voir si c’est le cas ou non. J’ai fait ce travail pendant les 5 dernières années. J’ai lu les études originales pour voir si jamais les chercheurs ont rempli les exigences scientifiques. Beaucoup de mes pairs ont fait de même. Pour cette raison, nous sommes tous arrivés à la même conclusion que la preuve scientifique de l’existence d’un « virus » n’existe tout simplement pas. Ainsi, nous parlons sur ce sujet non par ignorance, mais par connaissance.

      Lorsque Robert Kennedy Jr. a été interrogé sur l’existence de « virus », il a raté le passage de relais et a précipitamment renvoyé la balle. Il a affirmé qu’il n’était pas un scientifique et qu’il n’était pas qualifié pour s’exprimer sur le sujet. Pourtant, RFK a écrit un livre sur l’existence et les origines d’un « virus » dont il a lui-même admis ne pas être qualifié pour discuter ni déterminer. Comment Kennedy Jr. s’est-il soudainement qualifié pour pouvoir écrire un livre entier et de nombreux articles sur le sujet ? Cela ne peut certainement pas provenir de la science, car RFK Jr. a admis ne pas avoir examiné l’histoire des preuves « scientifiques » derrière les « virus ». S’il l’avait fait, il se rendrait compte qu’il n’y a pas de science à trouver, seulement de la pseudoscience. Il ne pourrait provenir d’aucune étude prétendant montrer le génie génétique d’un « SARS-COV-2 », car aucune étude de ce type n’existe. Apparemment, il suffit d’une « fuite » d’e-mails et de pures spéculations pour être qualifié pour parler de la mystérieuse origine artificielle d’un « virus ».

      Malheureusement, cela ne se limite pas à RFK Jr. Aucun de ceux mentionnés précédemment dans cet article (et beaucoup d’autres non inclus) n’est disposé à examiner l’existence de « virus » ouvertement et honnêtement, ni avec une pensée et une logique critiques. On se heurte régulièrement à des excuses liées au gain de fonction et à la génomique, des « avancées » récentes qui ne pourraient avoir de légitimité que si l’existence du « virus » en question avait été scientifiquement prouvée au préalable. Certains essaient même de justifier l’abâtardissement du mot « isolement » par la virologie. Le plus souvent, on nous dit que les « virus » ne peuvent pas être trouvés directement dans les fluides humains, car il n’y en a pas assez (pourtant il y a suffisamment de « virions » pour provoquer des symptômes) et que les « virus » ont besoin d’une cellule hôte (pour une raison pour laquelle l’hôte malade réel ne compte pas) afin de se répliquer. En quelque sorte, la logique échappe à ces personnes que ces informations sur la façon dont les « virus » fonctionnent et se développent ne pourraient pas être obtenues sans avoir trouvé le « virus » dans la nature et/ou dans les fluides d’un humain malade d’abord afin qu’« il » soit étudié. Évoquer une soupe de culture cellulaire dans un laboratoire et prétendre que les effets prouvent une cause n’est pas la façon dont la science fonctionne. C’est cependant ainsi que fonctionne la pseudoscience et ces personnes feraient bien d’apprendre la différence.

      Il n’y a pas que le « virus » qui manque ici…

      Si RFK Jr. et ses amis arrêtaient de chasser et de promouvoir la science-fiction et apprenaient à comprendre les sciences naturelles, ils se rendraient compte que la vérité sur le manque de preuves scientifiques des « virus » n’entrave pas ce mouvement de liberté de la santé, mais le renforce plutôt énormément. Une fois qu’ils auront réalisé que les « virus » n’existent pas et ne peuvent donc pas être fabriqués comme des armes biologiques, ils peuvent arrêter de se battre pour des vaccins « plus sûrs », car ils comprendront qu’il n’y a aucune nécessité pour la pratique toxique. Ils verront qu’il n’y a pas de traitements pharmaceutiques alternatifs nécessaires, car ces produits ne font que favoriser une toxicité supplémentaire à laquelle le corps doit alors faire face. Ils pourront avoir un message beaucoup plus puissant contre les confinements, les quarantaines, la distanciation sociale, le masquage, etc. une fois qu’ils concluent que les infections contagieuses ne se produisent pas, ces mesures sont complètement illogiques et totalement inutiles. Ils argumenteront à partir d’une position de connaissance et de force, car il incombera à ceux qui font les affirmations positives de prouver qu’elles sont correctes conformément à la méthode scientifique. RFK Jr. et ses amis seront libres de sortir du paradigme pharmaceutique et de le considérer comme le système de cycle de maladie basé sur la peur pour lequel il a été conçu.

      Cependant, cela ne se produit que s’ils sont prêts à être intellectuellement honnêtes. Pour ceux qui sont prêts à admettre qu’ils ne sont peut-être pas qualifiés pour parler de l’existence de « virus », nous sommes nombreux à vouloir les aider à les éduquer ou à les orienter dans la bonne direction afin qu’ils puissent se faire une opinion éclairée. Pour ceux qui ne veulent pas faire une telle reconnaissance et qui veulent continuer à promouvoir la pseudoscience comme s’il s’agissait de preuves scientifiques légitimes, nous avons une mesure conçue pour résoudre ce problème tout en respectant le plus possible la méthode scientifique. S’ils sont vraiment intéressés par la validation scientifique réelle, il n’y a aucune raison de ne pas la soutenir. Le temps est venu d’abandonner le livre de science-fiction, d’arrêter de raconter des histoires effrayantes au public et d’exiger que la vraie science soit réalisée.




      Crise de vocation dans l’église catholique : « Amis pédophiles, devenez curés ! »

      Par Alain Tortosa

      « Amis pédophiles, devenez curés1! »

      Âmes sensibles ou formatées, fuyez ce texte au second degré.

      2

      Vous et moi assistons bien impuissants à une crise de vocation majeure dans l’Église catholique qui ne fait qu’amplifier depuis des dizaines d’années.

      Il faut dire qu’un scandale pédophile par semaine rapporté dans les médias n’est pas de nature à susciter des vocations.

      Le curé :

      « Pierre-Albert, je vois que tu aimes vraiment beaucoup Jésus, ne voudrais-tu pas faire le séminaire pour devenir curé. »

      Pierre-Albert :

      « J’aimerais beaucoup mon père, mais l’idée de passer pour un monstre ou d’enculer des enfants ne me tente guère. »

      Avouez que ce n’est pas de nature à motiver les personnes saines.

      Alors chez les catholiques qui sont déjà coupables d’être majoritairement blancs et hétérosexuels, ce type d’annonce n’est pas de nature à diminuer leur infamie.

      Ils rasent les murs et se font discrets en rentrant dans les églises.
      Et quand le maire de la commune n’ose plus mettre la crèche traditionnelle à la période de Noël, ils ferment leur gueule.

      Les gens « bien », de gauche (pléonasme), progressistes (re-pléonasme), anti-cléricaux (re-re-pléonasme) se confortent dans leur « réalité ».

      « OK des curés avouent avoir été pédos pendant des années et il faudrait en plus les féliciter ?! »

      L’origine du mal

      Nous savons tous que le célibat est l’unique cause de leur perversion.
      Tout le monde sait que si les curés pouvaient se marier et tirer un coup, alors le problème de la pédophilie systémique dans l’Église catholique disparaîtrait.

      L’équation est connue de tous :

      • Curé.
      • Manque de sexe.
      • Enfants.
      • Enculer.

      Pas plus compliqué que cela, toute autre hypothèse n’étant que stupidité ou complotisme.

      SEULS les curés sont concernés par cette malédiction !

      En effet, les millions de Français qui n’ont aucun partenaire sexuel, voir qui n’en ont jamais eu ou n’en auront jamais, ne sont pas soumis à ces pulsions bestiales contre des enfants.

      Avez-vous déjà entendu un homme sain de 40 ans déclarer :

      « Je n’avais pas de petite amie, pardon, de petit ami, je n’en pouvais plus, j’ai enculé le fils du voisin en écoutant la chanson d’Yves Duteil3, “Prendre un enfant”. »

      Rassurez-vous mes amis lecteurs frustrés (y compris ceux qui s’inventent une femme4), l’instinct pédophile ne se réveille QUE chez les curés.

      L’échelle des péchés

      Il faut bien comprendre que le curé n’a pas vraiment le choix s’il veut échapper à l’enfer.

      La pédophilie est « imposée » d’une certaine manière.

      Dans l’échelle des horreurs pour l’Église catholique nous avons du pire au plus anodin :

      • Avoir une femme (et des enfants).
      • Avoir des aventures sexuelles consenties avec un(e) adulte.
      • Se faire des putes.
      • Violer des adultes.
      • Se branler devant Pornhub.
      • Défoncer le cul d’enfants.

      Vous comprenez bien en lisant ces lignes que le curé en manque de sexe devant assouvir ses pulsions sexuelles n’a d’alternative que de violer des enfants s’il veut éviter d’aller en enfer.

      Écartelé par ses valeurs, sa culpabilité et ses désirs, il ne saurait aller vers un(e) adulte pour avoir des relations sexuelles, comprenez que cela n’aurait strictement aucun sens !

      Une formation spécifique

      Ne croyez pas que les curés soient lâchés dans la nature sans avoir été formés lors du séminaire.
      Imaginez ces pauvres novices se retrouvant au contact d’enfants ne sachant pas ce qui leur arrive et comment gérer leurs pulsions criminelles, mais naturelles.

      C’est pourquoi cela est indiqué dans le manuel de formation.
      Plusieurs heures sont consacrées à l’école sur la normalité de l’acte pédophile et sur l’échelle des valeurs comme je l’ai rappelé.

      Le b-a-ba de la sodomie est ainsi enseigné comme :

      • Devez-vous vous lubrifier la bite à l’huile d’olive bénite ou au WD 40 ?
      • Ne pratiquez pas au-dessus d’une moquette pour éviter les taches de sang à moins de vouloir déclarer un miracle.
      • Choisissez un endroit de préférence à côté de l’orgue pour une meilleure acoustique. Les hurlements des enfants se propagent alors avec harmonie (mais sans bite dans la bouche).
      • Préférez au début des enfants qui viennent de perdre leurs dents de lait pour une fellation afin d’éviter les coupures. (Par la suite des dents neuves extrêmement aiguisées peuvent être source d’un plaisir infini.)

      Que les curés ?

      Il y a bien ici ou là quelques rares pédophiles dans la société.
      Les études prouvent que c’est généralement des gueux, des illettrés à la limite de la débilité, bref des ouvriers.
      Il n’est pas impossible que ceux-ci aient raté leur vocation, et il serait intéressant de mener des études en ce sens.

      Notez qu’il n’existe aucun pédophile parmi les gens bien comme des enseignants, des notaires, des avocats ou des hommes politiques, etc.
      Quant aux réseaux pédophiles, cela relève du fantasme, de la théorie du complot, probablement lancée par le clergé catholique.

      Quid des autres religions ?

      Il y a ceci d’extraordinaire que la religion catholique est la SEULE dans laquelle le phénomène pédophile est présent, voire généralisé.

      Totalement inexistant chez les juifs et les musulmans qui ont eu la chance de ne subir strictement aucun traumatisme sexuel durant leur enfance.
      Les protestants, quant à eux, ont la liberté de pouvoir tirer tout ce qui bouge, d’exploiter la misère, de devenir milliardaires, leur évitant ainsi toutes frustrations ou déviances.
      Qui aurait entendu parler de scandales sexuels outre-Atlantique ou au Royaume-Uni (chez les protestants bien sûr) ?
      Quant aux bouddhistes, ils ont autre chose à faire qu’à se secouer la nouille.

      Non je le répète, et vous en avez la preuve en lisant ou en écoutant les médias, le catholicisme est en toute logique, l’UNIQUE religion où sévissent des hordes de pédophiles.

      Et les laïcs ?

      Tout le monde sait que les laïcs n’ont pas la perversion des curés catholiques.
      Vous ne trouverez aucune institution, enseignement, club de sport, colonie de vacances, etc. dans lesquels puissent se produire de tels actes odieux.
      Après, je ne suis pas un spécialiste et je vous invite plutôt à vous tourner vers des personnes de talent qui ont fréquenté ces milieux, comme M. Cohn-Bendit, et qui pourront vous en dire beaucoup, beaucoup plus.

      Que faire pour se protéger ?

      La solution est simple, et je m’adresse tout naturellement aux parents catholiques ici présents, la seule solution étant de changer de religion ou de devenir athée !

      Retrouvez votre bon sens et entendez enfin que seul le catholicisme est confronté à ce fléau.
      Confiez vos enfants à toutes les institutions que vous voulez, mais surtout pas aux mains des curés pervers !
      Ainsi vous serez CERTAINS que vos enfants ne risquent pas de tomber sur un prédateur sexuel, ceux-ci étant EXCLUSIVEMENT cantonnés au catholicisme.

      Crise de vocation

      Le manque cruel de candidats curés est une réalité, c’est pourquoi j’invite l’institution à faire une campagne de pub afin de recruter massivement :

      « Vous êtes pédophile, vous manquez d’enfants à violer, devenez curé5 ! »

      Succès assuré au rendez-vous s’il en est.

      Conclusion :

      Soit les médias sont intelligents, professionnels, honnêtes, ils nous disent donc la Vérité et la religion catholique EST bien LE nid de pédophiles sans conscience, ce qui nous est martelé année après année.
      De fait les pédophiles seraient inexorablement et exclusivement attirés par cette religion.

      Soit la religion catholique est plus honnête que les autres et a le mérite de dénoncer et de lutter comme elle peut contre un fléau qui est encore souvent dissimulé.
      En revanche la pédophilie serait alors au moins aussi présente dans les autres religions ou institutions laïques, mais serait (quasi) systématiquement étouffée et dissimulée.

      À vous de déduire ce qui semble le plus logique et probable.

      Merci

      Alain Tortosa6 (qui va se faire de nouveaux copains.)
      21 novembre 2022
      https://7milliards.fr/tortosa20221121-catholiques-seuls-pedophiles-ou-pas.pdf

      1 Pamphlet virulent, car j’en ai marre qu’on se foute de notre gueule. Texte au second degré pour remettre de la vérité et cesser de stigmatiser unilatéralement et stupidement l’institution catholique.
      ** Ne convient pas aux mineurs **

      2 https://charliehebdo.fr/2020/01/societe/justice/pedophilie-dans-leglise-proces-pere-preynat-souvre-enfin/
      Voir des caricatures et imaginez les mêmes publications pour d’autres religions.

      3 https://www.youtube.com/watch?v=w4aroHyfiZk
      « Prendre un enfant » par Yves Duteil. Vous noterez que le titre exact n’est pas « prendre un enfant par la main ».

      4 Comprenne qui pourra.

      5 Typiquement le genre de phrases que pourrait faire Charlie Hebdo.

      6 Telegram https://t.me/+cNljt4jKWeVW0I1o




      La France doit se retirer de l’ONU

      Par Lucien SA Oulahbib

      Les choses ont bien sûr trop duré. Quelles choses ? Tout : hystérie sur l’alarmisme climatique ; névrose frénétique sur l’hygiénisme pathétique ; destruction en continu de l’agriculture, de l’industrie, malgré quelques soubresauts logistiques numériques (jeux vidéo) qui font le gras des commentateurs de BFM business ; enfin, faux humanisme sur la crise permanente du « réfugisme »… Commençons par ce dernier point…

      Le défaut des pourfendeurs actuels vociférant à l’encontre du dernier bateau anti-citoyenneté des « sans frontières » consiste à jouer uniquement en défense (« placés en centre de vacances, ils jouent au foot en exigeant des chaussures neuves, les mineurs de 40 ans se sont enfuis »…) attirant les réponses blockchain sur automatique : « vous n’avez pas de cœur, une goutte d’eau dans le fleuve, ils iront repeupler les villages abandonnés et animer les “métiers sous tension”», or, peu importe ! Le problème n’est pas là, n’a jamais été là, mais plutôt au plus haut niveau lorsque l’ONU refuse toujours d’exclure les « États » mafieux qui se nourrissent non seulement de cette immigration en s’en débarrassant, mais aussi bénéficiant du flux financier qu’elle transmet sitôt en place.

      Au fond, ces « États » n’ont jamais été « faillis », car n’ayant JAMAIS été des États, en l’occurrence de « droit » (au sens de la Rule of law). Le reste n’est que baratin.

      Quitter l’ONU donc. En créer une autre ? Certainement, mais ce n’est pas la priorité. D’abord parce qu’il n’y a pas de « Communauté internationale », mais que des confrontations d’intérêts entre monstres froids aux visages d’ange. Et depuis la mascarade des dits « réfugiés palestiniens », cette institution est seulement devenue un formidable fromage pour « voraces » avec bien entendu toute une flopée de jeunes naïfs qui commencent à se coller le front sur des œuvres d’art à l’accès banalisé et finissent ensuite leur quarantaine dans les ONG huppées — danseuses à oligarques —, ces parvenus en mal de notoriété dans les Salons où il faut être (et pas seulement « exister » tel un pot de fleurs) surtout si l’on veut aborder telle personne vue-à-la-TV et ensuite l’exhiber dans le 3 étoiles (à la mode) et le 5 étoiles (spa) en vogue.

      Qu’un Hubert Védrine participe à cette pantalonnade onusienne en signant une énième pétition de soutien aux palestinistes alors que ces gens ont refusé tous les plans de paix possibles et inimaginables concoctés en plus par leurs « amis » n’enlève rien au fait que cette fabulation a construit le cadre actuel des mensonges tiers-mondistes et aujourd’hui alter-islamiques posant le Nord comme cause absolue des malheurs du Sud et ce depuis au moins 1492, voire les « Croisades » (sans oublier le méchant Charles… Martel qui fait toujours pleurer certaines chaumières…).

      Néanmoins, comme il n’y a pas de fumée sans feu, et que depuis ladite « guerre froide » les cowboys US comme les bureaucrates faillis du post-vichisme français ont en effet confondu les révoltes authentiques d’autochtones brimés et les manips des fanatiques léninistes avides de remplir leurs poches de belles femmes et de pognon public, il y a belle lurette que ces bras cassés ont alimenté divers ressentiments, financé des mafias, et créé les causes des malheurs dont ils se plaignent (hypocritement) des effets…

      S’agissant maintenant du « reste » (le pauvre climat aux changements manipulés, les maladies à virus fabriqués, la globalisation affairiste enrichissant les mêmes), il va de soi que l’ONU et ses clones (OMS, OMC, BM, UNESCO, UNICEF…) restent les armes de destruction massive des peuples et des nations, en ce sens où loin de les aider à non seulement s’émanciper, mais à se développer qualitativement elles servent d’outils à la Secte SHA pour normaliser les humains qui les animent en corps sans âmes errant d’identité en identité au fil des modes consuméristes.

      Mais pourquoi l’ONU et pas l’UE in first place, comme dirait nos amis brexiteurs ?… Parce que cela parle bien plus, tactiquement s’entend, nos compatriotes étant encore bien trop frileux et « addict » pour se passer de leur dose de dette payée en monnaie de singe européenne, sans même une figurine culturelle célèbre sur les billets et pièces comme autrefois sur la monnaie française. Certes, l’Allemagne voudra la place de la France au Conseil de Sécurité, au nom de « l’UE », grand bien lui fasse ! À quoi sert ce « machin » anyway ?… A-t-il empêché quoi que ce soit ces temps-ci ? Que nenni ! Et bien au contraire…

      Et puis la Russie et la Chine seront toujours pour l’empêcher de tourner en rond, tandis qu’à l’Assemblée générale les grands États démocratiques comme l’Iran, l’Algérie, la Syrie, etc., feront tout ce qu’il faut pour condamner « l’apartheid »… d’Israël…

      Il s’agit donc bien loin d’une boutade que de sortir de l’ONU et vite (en espérant fonder un jour une O.N.L : Organisation des Nations Libres), mais plutôt une question centrale : ainsi, pourquoi refuser le trafic d’esclaves en Méditerranée appelé pompeusement « crise migratoire » ? Parce que ce n’est pas à la France de s’en occuper, mais bien à ces faux États faillis et, à défaut, de leur mentor, l’ONU précisément qui pourrait mobiliser, bien plus qu’elle ne le fait en cette matière, tous ces milliardaires en mal de notoriété pour financer ces camps de réfugiés en attendant, comme l’UE le fait avec la Turquie s’agissant des millions de Syriens.

      Mais, alors, diriez-vous, pourquoi quitter l’ONU si vous en appelez toujours à ses services ? Précisément parce qu’elle ne fait pas ce qu’il faut, et ce, comme si c’était exprès… Donc la politique, déjà, de « la chaise vide » serait un pas. Et puis répondre « complotiste » peut être une solution média de grand chemin, mais n’aide pas vraiment, même si ce mantra peut toujours soulager dans les Salons où (dis) paraître…




      CBDC : Comment le COVID est devenu la voie de la surveillance financière mondiale

      [Source : aubedigitale.com]

      Par JOSHUA STYLMAN

      Il semble évident depuis un certain temps que le système monétaire actuel est, au mieux, instable. Au pire, c’est un système de Ponzi dont le temps a expiré. Si c’est le cas, je soupçonne les banquiers centraux et les 0,1 % de le savoir et d’être prêts à introduire le nouveau système avant que l’ancien ne s’effondre sur lui-même – même s’ils le pillent au passage avec le transfert de richesse le plus important de l’histoire humaine.

      Pour quiconque prête attention à ces tendances, il semble évident que les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) seront ce nouveau système.

      [Voir aussi :
      Les monnaies numériques des banques centrales arrivent — Quelles en seront les conséquences ?
      Ce que planifient les banquiers centraux d’après Catherine Austin Fitts
      Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation]

      Tout porte à croire que l’arrivée des CBDC est imminente. Mardi, plusieurs banques mondiales ont annoncé un partenariat avec la Réserve fédérale de New York pour piloter des dollars numériques. Étant donné l’omniprésence des cartes de crédit et de débit, des applications de paiement et d’autres systèmes de paiement en ligne, l’argent numérique ne pouvait que se produire depuis un certain temps. Le risque n’est pas la partie électronique, qui est inévitable – c’est le fait qu’une banque centrale supervisera la monnaie numérique.

      De mon point de vue, il est impossible de surestimer le risque présenté par les CBDC. Qu’il s’agisse d’une vision utopique fondée sur de bonnes intentions ou d’un sinistre complot visant à écraser notre souveraineté, le résultat peut être le même : le contrôle. Une monnaie numérique de banque centrale présente tous les inconvénients de la monnaie fiduciaire, plus les couches supplémentaires de surveillance et de programmabilité supervisées par l’État.

      De nombreuses personnes de l’équipe Reality se sont probablement senties comme des dissidents au cours des dernières années, simplement parce qu’elles remettaient en question la mentalité du troupeau. Poser des questions ou parler à contre-courant de sujets tels que les origines probables du Covid, l’utilité de la méthode PCR, le risque pour la majorité de la population, les avantages d’un traitement précoce, les avantages de l’immunité naturelle, la sécurité et l’efficacité des vaccins, les avantages et les inconvénients des masques et des confinements, et l’utilité des passeports vaccinaux a créé un environnement où les gens étaient stigmatisés, aliénés ou carrément censurés. Imaginez un système monétaire doté de caractéristiques permettant de modifier socialement notre mode de vie. Par exemple :

      • La santé : « Vous n’avez pas pris votre dose de rappel… désolé, vous n’êtes pas autorisé dans les espaces publics. »
      • Énergie : « Vous avez utilisé votre quota énergétique ce mois-ci… désolé, votre voiture électrique ne démarrera pas. »
      • Alimentation : « Vous avez mangé trop de viande cette semaine… désolé, votre argent n’est bon que pour les plantes (ou les insectes). »
      • Épargne : « Si vous ne prenez pas vos rations bientôt… désolé, votre argent expirera à la fin du mois. »
      • Liberté d’expression : « Vous avez partagé une info avec laquelle nous ne sommes pas d’accord… désolé, notre algorithme vous met à l’amende ». (PayPal s’y met déjà).

      Si les CBDC deviennent finalement le nouveau système monétaire, leurs caractéristiques essentielles feront en sorte que les gouvernements mondiaux n’auront plus besoin d’un événement tel qu’une crise sanitaire mondiale pour imprimer de la monnaie ou fermer la société. Des lignes de code peuvent façonner notre comportement et faire en sorte que nous soyons obligés de rester chez nous. La plateforme entière sera conçue pour expulser le travail qui n’est plus jugé nécessaire. Alors que je croyais initialement que les interventions pharmacologiques dirigées par l’État étaient une menace isolée et aiguë à cette époque, il est devenu évident qu’elles n’étaient qu’un tentacule d’une bête beaucoup plus grande. Quelles que soient les forces qui insinuent cette direction dans le monde (je t’observe, Davos), elles se sont révélées être implacables dans leur poursuite de la perpétuation de la peur et du pouvoir.

      Je suis bien conscient que cela peut sembler insensé, surtout pour ceux qui n’ont pas prêté attention à cette tendance depuis un certain temps. Il y a quelques années, j’aurais pensé que c’était absurde, mais après avoir été témoin des mensonges, des tromperies et des tentatives de contrôle du gouvernement, je crains que ce ne soit la direction que nous prenons. Si l’on considère que les obligations en matière de vaccins n’avaient aucun objectif médicalement justifiable, il est tout à fait plausible qu’elles n’aient été qu’une rampe de lancement pour normaliser une société « papiers s’il vous plaît ». À New York, où je vivais jusqu’à récemment, la plupart des gens acceptaient les passeports vaccinaux et adoraient l’application mobile Excelsior Pass parce qu’elle était pratique. Combien de personnes éprouveront le même sentiment à l’égard de la monnaie numérique, qui apportera sans aucun doute son lot d’avantages ?

      La monnaie numérique de la banque centrale permettra aux gouvernements d’imposer un contrôle du haut vers le bas, à la manière du score de crédit social chinois. Certains banquiers centraux disent tout haut ce qu’ils pensent tout bas. Que ce soit ou non l’objectif du programme, y a-t-il déjà eu un moment dans l’histoire où les gouvernements ont rejeté le pouvoir qui leur est donné ? À ce stade, il ne s’agit pas non plus d’une théorie de chapeaux en alu. Il existe de nombreux exemples montrant que ce type de coercition financière est déjà en cours.

      • Le gouvernement demande maintenant aux gens de demander des cartes plastiques « My Number » équipées de puces électroniques et de photos, qui seront liées aux permis de conduire et aux régimes publics d’assurance maladie. Les cartes d’assurance maladie actuellement utilisées, dépourvues de photo, seront supprimées à la fin de 2024. Les personnes devront utiliser les cartes My Number à la place. »
        Source
      • « Le nouveau laissez-passer garantira l’attribution de quotas de carburant sur une base hebdomadaire. Un code QR sera attribué pour chaque numéro de carte nationale d’identité (CNI), une fois que le numéro d’identification du véhicule et d’autres détails auront été vérifiés. »
        Source
      • « Selon un rapport de 9News Queensland, le ministère a décidé que les enseignants non vaccinés qui ont été autorisés à reprendre leur emploi ce trimestre après avoir été placés en congé sans solde, subiront un autre coup financier, avec une ‘réduction de la rémunération’ pour une période de 18 semaines. »
        Source
      • « L’essai, qui est volontaire, utilisera la reconnaissance faciale pour identifier les personnes et le nombre de billets qu’elles possèdent. La technologie pourrait être étendue pour couvrir les achats automatisés aux stands de concession, aux restaurants et aux bars. »
        Source
      • « Dans le cadre des plans récemment annoncés par le gouvernement, l’Ouganda commencera à récolter les données ADN et biométriques de ses citoyens lorsque leurs cartes expireront en 2024, afin de les utiliser dans son programme d’identité numérique remanié. »
        Source

      Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, et c’est mondial. Comme nous l’avons vu avec les confinements, la Chine est le modèle imité en Occident. Comme la progression vers des mesures autoritaires liées à la santé, des mondialistes non élus ayant des intérêts financiers se cachent en arrière-plan.

      J’aimerais bien me tromper sur tout cela. Cependant, jusqu’à preuve du contraire, nous devons nous méfier de tous ceux qui perpétuent cette voie dangereuse, quelles que soient leurs motivations.

      Pour approfondir ce sujet, je recommande vivement cet essai de Fabio Vighi sur la politique monétaire du covid à long terme. Edward Dowd a également beaucoup parlé de la relation entre le système monétaire et le Covid, notamment lors de cette présentation qui ouvre les yeux. Ensuite, l’excellent Maajid Nawaz a traité des moteurs des CBDC. D’autres, comme Marty BentSaifedean Ammous et Allen Farrington, ont été les premiers à identifier ces risques. Je partage leur évaluation en réalisant que le bitcoin est susceptible de résoudre ce problème.

      Si vous ne l’avez pas encore remarqué, l’un des principaux thèmes de ces trois dernières années (au moins) est « liberté contre contrôle ». Ce n’est donc pas une hyperbole de suggérer que l’avenir doit être décentralisé si nous voulons que nos enfants grandissent dans un monde libre.

      Traduction du Daily Sceptic par Aube Digitale




      Ne réintégrons pas les personnels suspendus !

      À quoi bon, les hôpitaux ou les casernes de pompiers n’en manquent pas1 !

      Par Alain Tortosa

      [NRLR Texte utilisant le second degré.]

      2

      Je ne comprends pas pourquoi des politiques parlent encore des personnels soignants suspendus suite à l’obligation vaccinale, un non-sujet par excellence.

      Vous me direz que la France est un des seuls, voir le seul pays qui ne les a pas réintégrés.
      Mais ce n’est pas une raison, si les autres pays font n’importe quoi, devrions-nous faire de même ?

      Nous n’avons pas à suivre les autres, je vous rappelle que la France, patrie de Rousseau, mère des droits de l’homme, est un phare dans la nuit.

      Ayant fait mes armes auprès de France Info « la chaîne de la vérité », je vais vous narrer les faits de telle manière que même Rudy Reichstadt3 serait fier de moi.

      Je ne résiste d’ailleurs pas au plaisir de le citer4 :

      « Le complotisme est un révisionnisme en temps réel. »

      Whaouh !!!

      Revenons donc sur les « faits » et uniquement les « faits ».

      Tout a débuté lorsque notre gouvernement, dans sa grande sagesse, a décidé de rendre obligatoire la vaccination Covid pour tous les personnels en contact avec les plus fragiles d’entre-nous.

      Une raison de se réjouir ?
      Absolument pas car cela dénote la déliquescence de notre société !
      Rendez-vous compte, en arriver à obliger des soignants à se vacciner alors que cela va de soi.

      Tout fout l’camp comme dirait l’autre.
      Imaginez que pour leur soit disant « liberté », certains décidaient de ne pas se laver les mains en sortant des toilettes !
      Cela dépasse l’entendement.

      Leur refus de vaccination était, et est, d’autant plus ridicule que le vaccin Covid était, et est, l’unique solution pour se débarrasser définitivement du fléau.

      Calamité qui aurait pu décimer la moitié (riche) de la population mondiale si nous n’avions pas usé de mesures de bon sens.

      Maladie dont il n’existe à ce jour strictement aucun traitement efficace comme nous avons pu vous le démontrer maintes fois.
      J’invite les crédules à regarder l’hécatombe dans des pays comme le Brésil qui ont traité leur population avec des médicaments vétérinaires douteux et freiné la vaccination.

      Ne tombez pas dans le piège en vous référant à d’autres contrées sauvages comme la Suède.
      Nous savons tous qu’ils comptent très très mal et qu’il est impossible de comparer leur résultats aux nôtres du fait du différentiel de température mais surtout du nombre d’élans.
      Rappelons qu’il y en aurait 300 000 en Suède5 versus quelques dizaines en France, c’est dire à quel point il serait ridicule de comparer les deux pays.
      Une fois de plus nous touchons du doigt le coté manipulateur et la stupidité des complotistes.

      Un vaccin sûr et efficace !

      Un vaccin qui, nous ne le dirons jamais assez, ne présente quasi aucun effet secondaire.
      Ici encore je me permets de vous remémorer le b-a-ba :

      • Un non-vacciné qui meurt ne peut décéder QUE du Covid dès lors qu’il positif à un test PCR basé sur la (prétendue?) souche canal historique de Wuhan.
      • Un vacciné qui meurt ne peut décéder QUE de maladies autres que le Covid. Qui plus est, il est inutile de faire un test PCR du fait de la preuve de l’efficacité du vaccin ET son décès est dû à toutes les pathologies (connues et non connues) qu’il pouvait avoir et NON du fait de l’injection.

      Vous voyez bien que nous disposons de la preuve de la non-dangerosité du produit.

      Et comment pourrait-il en être autrement lorsque le docteur Jérôme Marty, président de l’UFML6, Union Française pour une Médecine Libre, affirme le 14 juillet 20217 :

      « Il faut pas tomber dans la facilité, jamais… Il faut se baser sur les vrais lectures scientifiques, savoir qu’on a jamais eu autant de recul sur un vaccin que celui là… il y a 3 milliards de personnes vaccinées… ce qui donne un recul extrêmement important sur les effets secondaires éventuels »

      Et de préciser sur RMC :

      « On a des milliers d’années de recul sur ce vaccin en fait quand on additionne en quelque sorte le temps de chaque personne qui a été vaccinée. »

      À cette date selon le site Ourworldindata8, il y avait 2,03 milliards de vaccinés (et non 3).
      2 milliards en 6 mois, on peut dire que c’est l’équivalent de 1 milliard de vaccinés avec un recul de 3 mois. Si l’on multiplie un milliard par 3 mois alors cela fait un recul non pas de quelques milliers d’années mais de 249 millions d’années !

      Aujourd’hui selon le même site et avec la même méthode éprouvée de calcul, 5,44 milliards d’individus auraient reçu une dose (nombre dont nous ne pouvons pas douter) après 22 mois depuis le début de la vaccination.

      Jérôme Marty continuant à être invité dans les médias sérieux, je peux affirmer sans aucune crainte du ridicule que ;

      « Aujourd’hui, nous avons 2,4 milliards d’années de recul sur les effets secondaires des vaccins Covid. »

      Si après ça Julien9 et Rudy ne sont pas fiers de moi, c’est à désespérer d’être un scientifique rigoureux.

      De la performance du vaccin

      Produit efficace à plus de 90% pour empêcher les contaminations et la propagation comme cela a été maintes fois expliqué par nos élites depuis la commercialisation.

      Ceci n’a pas été démenti par la représentante de Pfizer au parlement européen10 il y a quelques semaines.
      Certains complotistes ont détourné ses propos laissant entendre que Pfizer aurait caché l’inefficacité du produit concernant la transmission.

      Mais que nenni !
      Elle a simplement répondu :

      « Non ! » (le vaccin n’a pas été testé sur sa capacité à stopper la transmission du virus).

      Le fait qu’il n’y ait eu strictement aucun test ne prouve en rien l’inefficacité du vaccin dans la transmission, soyons un peu rigoureux que diable !
      Bien au contraire même.
      La technologie ARNm associée au graphène est tellement novatrice que l’efficacité en devient triviale au même titre qu’une Ferrari EST performante, tests ou pas.

      Que faire des « soignants » suspendus ?

      Nous devons cesser de les nommer « soignants », ces criminels qui ont refusé l’injection de la vie.

      Sans le courage de nos autorités et de notre bien aimé Président qui n’a pas hésité à mouiller sa chemise, ils auraient probablement tués sans vergogne des milliers de petits vieux dans nos hôpitaux.

      Le prestigieux Impérial Collège of Médecine11 a démontré en juin 2022 que le vaccin avait sauvé 20 millions de vies !

      Je mets au défit quiconque de prouver le contraire.

      En revanche je m’étonne d’un chiffre aussi bas, ce qui démontre que les auteurs ont fait preuve d’une extrême prudence.
      Un élément de plus, s’il en fallait, montrant que ces irresponsables non vaccinés auraient pu décimer la population hospitalière.

      Parler de les réintégrer est totalement indécent !

      À mon sens il faudrait plutôt les radier à vie, les déchoir de leur nationalité et les priver de tous les droits (assurance médicale, chômage, etc).

      Je vous rappelle que les devoirs de chacun passent avant les libertés individuelles et il n’y a que James Bond qui possède un permis de tuer.

      Rappelons quelques données sur l’obligation vaccinale

      Elle aurait concerné en France environ 2,7 millions de personnes12.
      Parmi lesquelles 1 150 000 personnels soignants.
      Il se sont quasi tous vaccinés spontanément comme nous le savons tous.

      Le Parisien13 l’a fort bien expliqué dans une publication appelée « Pourquoi la vaccination obligatoire n’a pas provoqué de pénurie de soignants à l’hôpital ».

      Ne pouvons-nous pas être un peu rationnel pour une fois ?

      Si la suspension de soignants avait pu engendrer la moindre incidence négative dans notre pays en amplifiant une crise de l’hôpital, qui pourrait imaginer qu’il puisse exister un tel taré pour agir de la sorte et imposer leur radiation ?

      Ce seul fait de pure logique devrait être de nature à vous démontrer que l’hôpital ne manque pas de personnels ou que les déserts médicaux relèvent du mythe.

      Sans compter une prétendue fermeture de services hospitaliers ou d’urgences.

      Si nous avons assisté ici ou là à quelques fermetures totales ou tranches horaires, c’est bien la preuve que la population française se porte de mieux en mieux et que cette offre est devenue inutile.

      Avouez qu’il faudrait être sacrément con pour imaginer que des soignants en moins pourraient avoir la moindre incidence sur les soins au regard d’une situation totalement objective.

      C’est aussi débile que d’imaginer le gouvernement faire appel à des pompiers étrangers non vaccinés pour éteindre des incendies de foret cet été en France alors que des pompiers non vaccinés ne seraient pas réintégrés.
      Comment pouvez vous gober de telles inepties ?!

      Vous et moi savons bien que les un ou deux pompiers non vaccinés de France ne voulaient tout simplement plus exercer leur beau métier et nous pouvons nous réjouir de leur départ.

      Donc concernant les soignants, les vrais chiffres sont connus et ne sont nullement contestés par quiconque de sérieux.
      Il y a, inutile d’employer le conditionnel, 15000 personnels non vaccinés, soit 5000 soignants14.
      Vous noterez ainsi que deux tiers des personnels employées dans des structures médicales sont donc des administratifs, preuve d’une excellente gestion financière.

      La déclaration du Ministre de la Santé, François Braun15 n’est donc que du bon sens.

      « Je le redis, la réintégration des soignants non-vaccinés n’est pas une solution.
      Elle est d’ailleurs rejetée par leurs collègues et leurs patients. »

      La composante psychologique est importante !
      Réfléchissez un peu, comment de vrais soignants qui n’ont pas hésité une seconde à se faire injecter pour protéger leurs collègues et leurs patients d’une mort quasi certaine, pourraient à nouveau travailler avec ces monstres d’égoïsme et de cruauté.

      Alors même que nous étions en guerre contre le Covid, ces déserteurs ont déclaré « Non, pas pour moi ! »

      Ceci a été rappelé hier 16 novembre lors de l’excellentissime émission animée par Cyril Hanouna dans laquelle un courageux directeur d’Ehpad (hélas minoritaire et dont je tairais le nom pour ne pas heurter sa modestie) était là pour rappeler des vérités bien peu mises en avant par les médias mainstream.

      Le fait est que la réintégration des soignants suspendus en Italie est un échec total !

      Et c’est logique, comment des vrais soignants pourraient leur pardonner le trahison mais aussi mettre en péril tout le processus visant à éradiquer le virus maléfique.

      Peut-être avez-vous le sentiment que je radote mais toutes les vérités sont bonnes à répéter :

      Les « soignants » non vaccinés sont une menace mortelle aussi bien pour les patients que les soignants qui portent un masque et qui en sont à leur quatrième ou cinquième dose d’un vaccin efficace et sans danger.

      Ce directeur a bien fait de rappeler que ces non-vaccinés sont des criminels qui devraient être radiés à vie.

      Il est donc totalement logique que les services se trouvent totalement perturbés par la réintégration de ces mauvaises personnes qui ne méritent plus le nom de « soignants ».
      Je lui suis d’autant plus reconnaissant de ces informations sur l’Italie que je n’ai pu les retrouver dans la presse française bien complaisante à l’égard des non-vaccinés.

      Pour celles et ceux qui l’auraient oublié, je vous rappelle l’enthousiasme des soignants et les queues monstres devant les centres de vaccination.
      Ici encore ce grand directeur d’Ehpad n’a pas reculé face aux mensonges d’Hanouna laissant entendre que nombre d’entre-eux se sont vaccinés le couteau sous la gorge de peur de perdre leur emploi ou auraient produit de faux passes.
      Mais quelle honte de jeter l’opprobre sur ces héros de l’ombre !

      Ne croyez pas ces complotistes qui affirment qu’ils auraient été extrêmement nombreux à avoir fait semblant de se vacciner ou que certains regretteraient amèrement leur injection.
      Ceci n’est que délire et désinformation.

      Comptons

      Soyons purement pragmatiques, 5000 soignants sur environ 100 départements cela fait une moyenne de 50 soignants par département français.
      Le ministre Braun16 a justement et humainement rappelé le 8 novembre :

      « Ce n’est pas un sujet, c’est peanuts. »

      Si on regarde le nombre d’établissements17 en France, soit environ 3000, vous voyez bien que cela ne fait qu’un peu plus d’une personne par centre de soins (1,67 pour être précis).

      C’est là que l’on se dit que cette vaccination a vraiment fait l’unanimité.

      Prenez conscience de cette réalité totalement crédible :

      « UNE seule brebis galeuse par établissement ! »

      Cela prouve bien que c’est une idée d’extrême droite de vouloir les réintégrer comme l’a rappelé le ministre.

      Moi-même, je serais horrifié à l’idée d’être hospitalisé et manipulé par un non-être non-injecté quand bien même je porte un masque et que j’ai mes quatre doses efficaces plus le numéro complémentaire, la grippe !

      Désinformation

      Mais pour des raisons purement électoralistes des députés comme Mme Rivasi n’hésitent pas à f aire dans le mensonge en affirmant le 14 novembre dernier le nombre délirant de 130 000 personnels suspendus18

      Si l’on prêtait foi à ces mensonges, cela correspondrait à 55000 soignants ou personnels hospitaliers.

      En revanche, il y a un problème.
      Le ministre affirme que 15000 personnels hospitaliers suspendus correspond à 5000 soignants.

      D’aucuns disent19 que la proportion de non-soignants/soignants n’est pas de deux-tiers/un tiers mais l’inverse, soit un tiers de non soignants pour deux-tiers de soignants.
      De fait il y aurait à minima selon la député, 36 000 soignants suspendus.

      Bien évidemment, ne sont cités que les personnels qui sont suspendus c’est à dire, ni ceux qui ont pris une retraite anticipée, ni ceux qui ont démissionné pour pouvoir continuer à travailler, ni ceux qui ont été mis en arrêt maladie.

      Nous ne voyons pas en quoi ces quelques dizaines de milliers de personnels en plus ou en moins pourraient avoir la moindre incidence sur les soins et constituer un soutien à une profession qui ne manque pas de personnels, ainsi que je l’ai démontré.

      Il y aurait donc en France, 1 150 000 soignants.

      Selon la fédération hospitalière, la profession d’infirmier comporterait 6,6% de postes vacants20. Imaginons que la moyenne soit de 5% toutes professions médicales confondues, ce qui correspondrait à environ 57 000 postes vacants.

      Si l’on prête foi aux affirmations foireuses de la député il y aurait à minima plus de 50 000 soignants suspendus, démissionnaires ou en maladie qui auraient été contraints de quitter leur poste.

      Si c’était vrai, et bien heureusement tout ceci n’est que manipulation, la réintégration des soignants serait de nature à résoudre le manque de personnels.

      Mensonges comme cela est confirmé par cette même fédération qui affirme que les non-vaccinés représentent 0,3% du personnel (donc environ 3400 soignants).
      Soit encore moins que les données annoncées par le ministre.

      Ce genre de nouvelles ne peut que réchauffer mon cœur meurtri.
      C’est quand même merveilleux, non ?

      Un seul non vacciné par établissement de santé et on fait des histoires !

      C’est bien la raison pour laquelle je vous confirme qu’il n’y a strictement aucun intérêt à les réintégrer.
      Cela n’apporterait strictement rien en terme de personnels mais en revanche serait de nature à perturber les bons soignants.

      Une personne qui à elle seule pourrait perturber tout un hopital au point de refuser sa réintégration ? Un peu bizarre, non ?

      Merci

      Alain Tortosa21

      17 novembre 2022
      https://7milliards.fr/tortosa20221117-ne-pas-reintegrer-les-non-vaccines.pdf





      « Il ne fait aucun doute que la tête du serpent est le système financier »

      [Source : Quartz Traduction]

      Ancien combattant de l’USMC (guerre du Golfe), auteur, militant, analyste géopolitique, Ken O’Keefe a participé à la Openmind Conference de 2015, qui s’est tenue au Danemark. Dans cet extrait, il nous donne son analyse du système financier pensé par des élites corrompues et machiavéliques et nous invite à reprendre notre souveraineté financière pendant qu’il est encore temps.
      Un extrait fort pertinent !






      Message pour les covidistes, climato-apocalistes et autres adorateurs de Macron

      Soyez égoïstes, rendez-vous votre liberté d’expression !

      Par Alain Tortosa

      1

      Vous les terrorisés du Covid, de Poutine ou du changement climatique êtes de toute évidence terrorisés par nous les complotistes, climato-sceptiques, pro Trump ou pro-Poutine.

      Si il y a bien un truc dont je ne doute pas, c’est de vos certitudes.

      Vous êtes dans la Vérité dans tellement de domaines !

      • Le Covid est ou était largement plus mortel que les infections hivernales habituelles.
      • Il n’y avait pas et il n’y a toujours pas de traitements.
      • Les confinements sont efficaces.
      • Les masques protègent et sont inoffensifs y compris pour les enfants.
      • Il existe un vaccin efficace inoffensif.
      • Il y a un réchauffement climatique dramatique causé par l’homme.
      • Le Coupable (va savoir pourquoi) est le CO2.
      • L’avenir n’est qu’aux énergies (que vous appelez) renouvelables comme l’éolien ou le photovoltaïque.
      • Il faut mettre définitivement fin au pétrole et utiliser des voitures électriques, pardon, des vélos électriques.
      • Il est possible de remplacer le parc automobile par des électriques sans refaire tout le réseau de distribution ni construire des dizaines de centrales nucléaires.
      • Poutine est le Méchant alors que l’acteur Zelensky, Biden, l’Otan ou Van Der machine sont les Gentils.
      • Les sanctions contre les russes sont efficaces et Poutine est foutu.
      • Le prix à payer pour sauver la démocratie est une inflation délirante ou se chauffer à 19°c
      • Etc.
      • Mais surtout :

      Vous savez qu’il n’y a pas d’alternatives aux solutions proposées imposées !

      Vous avez la chance de ne pas être comme moi, vous ne voyez que Vérité et bon sens dans les domaines cités précédemment.

      Hélas, il existe des fous, des mauvais Français (comme moi) qui pensent (qui croient « penser ») exactement le contraire.

      J’imagine, l’ayant vécu, que vous êtes totalement désorientés par notre bêtise, notre égoïsme et bien entendu notre extrémisme et antisémitisme2.

      Vous pourriez vous en foutre, nous parquer comme lors de la mise en œuvre du passe vaccinal, mais vous savez parce que vous ne doutez pas que :

      Nous sommes DANGEREUX pour votre santé, votre sécurité, et même votre survie concernant le réchauffement climatique !

      J’ai regardé hier le clip de Marjorie Greene3, candidate républicaine aux USA, une vision apocalyptique pour vous.

      Je ne prétends pas être totalement en accord avec elle, mais le seul fait que vous soyez terrorisés et haineux ne peut que la rendre sympathique à mes yeux.

      Elle est pour :

      • La liberté de posséder une arme.
      • Contre les mandats de masque ou de vaccin.
      • Contre les mesures pour lutter contre le réchauffement climatique.
      • Contre l’aide à l’Ukraine.

      Je pourrais aussi vous parler de Kari Lake :

      • Contre le vote électronique.
      • Pour obliger les journalistes à redevenir journalistes.
      • Et contre toutes ces mesures de bon sens, à vos yeux, et dictatoriales, aux miens.

      Rien qu’en lisant ces lignes vous ne pouvez que paniquer.

      Et c’est bien ce qui arrive dans le camp démocrate qui fait tout pour que Kari Lake ne soit pas élue en Arizona.

      Il n’y a rien d’anormal que le dépouillement ne soit par encore terminé plusieurs jours après les votes alors qu’il a fallu moins de 24 heures en Floride, qui est largement plus peuplée…

      Pour ce qui est de Marjorie, c’est raté, elle vient d’être réélue à la chambre des représentants pour un deuxième mandat !

      Mais je m’égare mes amis, terme que j’use à escient, car vous ne me voyez certainement pas comme tel.

      Je, nous, sommes des dangers.

      Vous nous le prouvez depuis des années, mais c’est tellement plus vrai depuis la crise Covid.

      Les complotistes sont passés du stade d’illuminés au stade de criminels.

      Pour vous le terme « criminel » n’est pas une façon de parler mais une réalité factuelle.

      À se demander comment vous pouvez être encore vivants avec des tels débiles autour de vous.

      Nous avons essayé de vous tuer, telle est votre vérité (et nous essayons encore toujours selon la même vérité) :

      • En ne mettant jamais de masque !
      • En continuant à voir des amis, les serrer dans nos bras, les embrasser en pleine épidémie.
      • En participant à des manifestations monstres dont vous n’avez pas entendu parler, les médias préférant vous protéger en les cachant sous silence ou en minimisant l’horreur.
      • En ne faisant pas de tests PCR, en ne nous isolant pas et en continuant à vivre, même malades.
      • En prenant les médicaments interdits.
      • En refusant de nous injecter.
      • Etc.

      Malgré vos doubles masques qui vous protègent, malgré vos distanciations qui vous protègent, vos passes qui vous protègent, vos cinq injections efficaces qui vous protègent (du premier vaccin au monde qu’il faut refaire tous les 3 mois).

      Malgré tout ceci, nous aurions pu réussir à vous tuer et vous n’êtes pas encore totalement sortis d’affaire !

      Sans compter Poutine.

      Si les décisions étaient prises par référendum il est probable qu’il n’y eu plus la moindre sanction contre lui et que l’acteur ukrainien mis en place par les USA ne reçoive plus un centime de notre part…

      Et je ne vous parle pas de la fin du monde climatique :

      Alors même que les émissions de CO2 de la France ne représentent que 0,9% des émissions mondiales4.

      Alors même que vous faites tout pour qu’elles augmentent en voulant fermer les centrales nucléaires.

      Vous risquez de mourir, ou nous allons peut être tuer vos enfants, du fait de notre irresponsabilité qui provoque et amplifie le changement climatique.

      Je suis à moi seul un vrai cauchemar en roulant avec une voiture au pétrole de plus de 30 ans dont la consommation vous ferait vomir vos céréales bio équitables importées en avion du Chili !

      Ne m’en tenez pas rigueur, je suis inconsciemment jaloux de votre voiture électrique neuve, de votre vélo électrique tout aussi neuf et de vos voyages tous les 6 mois en Martinique dont vous compensez le CO2 en achetant des arbres en Indonésie.

      Mais il y a un point encore plus grave !

      Vous savez que l’intelligence est rare et que la connerie est contagieuse.

      Le monde étant juste par nature, qui pourrait en douter, il est légitime que vous ayez hérité de l’intelligence et mes amis ou moi-même de la bêtise.

      Il n’y a donc qu’une solution pour survivre, intelligente comme il se doit :

      Censurer au maximum la liberté de parole !

      Pour ce faire vous excellez de plus en plus :

      • Contrôle des médias mainstream.
      • Censure à tout va sur les réseaux sociaux.
      • Fermeture de médias criminels comme RT.
      • Campagnes de dénigrement.
      • Mise au ban de la société avec interdiction d’exercer pour servir d’exemple.
      • Faire bien peur à ceux qui auraient l’idée de vouloir l’ouvrir (journalistes, médecins, avocats, politiciens, scientifiques et j’en passe).

      Et le petit dernier qui est fort prometteur :

      Faire de toute controverse une dérive sectaire qui (vous l’espérez) débouchera sur la psychiatrisation de la parole.

      Ceci n’est que logique, car seul un fou pourrait raisonner (j’avais écrit « résonner » dans un premier temps) autrement que vous.

      Erreur stratégique s’il en est !

      Sur le papier votre méthode peut sembler parfaite, intelligence oblige, mais présente quelques failles majeures.

      Le fait est que le contrôle de l’information et de sa diffusion a ses limites.

      Plus les médias censurent, plus les réseaux sociaux font de même et plus il y a de solutions alternatives qui s’offrent aux déviants que nous sommes.

      Et comme internet est un formidable outil de diffusion de votre vérité mais aussi de contrôle des populations, il va être difficile de le couper purement et simplement.

      N’importe qui peut installer un VPN sur son téléphone ou son ordinateur en 5 minutes et regarder RT France si bon lui semble.

      Empêcher les candidats complotistes de parvenir au pouvoir a aussi ses limites et même truquer les élections a ses limites.

      Peut-être que les amis de Trump vont récupérer la Chambre et le Sénat malgré les efforts démesurés pour les empêcher et le rouleau compresseur médiatique.

      Alors à moins de basculer dans une vraie dictature « officielle » et non masquée comme aujourd’hui, vous n’êtes pas à l’abri de mauvaises surprises en vous réveillant un beau matin.

      Il n’est pas délirant de penser que les idiots que nous sommes parvenions à accéder au pouvoir.

      Saleté de démocratie !

      Que deviendriez-vous, vous les intelligents qui comprenez tout ?

      Si d’aventure nous vous faisions subir ce que VOUS nous faites subir depuis des années.

      Rappelez vous du message de cette candidate républicaine au poste de gouverneur Kari Lake5 qui a déclaré aux journalistes « je vais être votre pire cauchemar ! ».

      Cela vous tente-t-il vraiment que nous vous fassions vivre la même censure que vous nous imposez ?

      Êtes-vous réjouis à l’idée d’être privés de médias qui pourraient encore débiter vos « vérités » ?

      Aimeriez-vous être diffamés, placardisés, privés de votre emploi ?

      Si vous êtes bien les intelligents que vous prétendez être, ne voyez-vous pas qu’il serait raisonnable d’envisager la défaite avec peur d’un retour de bâton d’une ampleur comparable à celui que vous nous imposez jours après jours ?

      Et bien, vous voulez que je vous dise ?

      Je crains que vous ne confondiez narcissisme et intelligence !

      Car si vous aviez cette intelligence que vous prétendez avoir, vous prendriez en compte ce facteur risque.

      J’ai écrit il y a plusieurs mois un texte affirmant vous aviez tué la vaccination6 pour des dizaines d’années si ce n’est pour toujours.

      Pensez-vous que l’on puisse qualifier « d’intelligent » le chantage que vous avez fait subir à chaque français et ce au regard de l’affirmation mensongère d’efficacité du produit ?

      Méthode d’autant plus stupide si vous croyez aux vaccins classiques.

      Ici encore vous pouvez demeurer dans le déni et dans l’orgueil en affirmant que j’écris n’importe quoi, ce qui serait logique étant donné mon appartenance à la race des crétins.

      Mais regardez comment vos vaccins contre le Covid ne font plus recette alors même que vous continuez à essayer de les fourguer !

      Je connais de nombreuses personnes qui regrettent leur injection et qui ne feront jamais de rappel !

      Êtes-vous en capacité de trouver ne serait-ce qu’un seul individu qui a refusé de se faire injecter la substance expérimentale et qui aujourd’hui regretterait de ne pas l’avoir fait ?

      Si vous êtes suffisamment malhonnête, vous pourrez me trouver un menteur, un corrompu ou un acteur prêt à l’affirmer face caméra mais une vraie personne qui était convaincue que c’était prendre un risque inutile ? Jamais !

      Le fait est que le nombre de personnes qui gobent votre narratif ne fait que diminuer preuve en est que votre « Vérité » recule et que nos « Mensonges » se répandent !

      Ah pas suffisamment à mon goût, je veux bien le concéder.

      Mais que ce soit sur le Covid, Poutine ou le réchauffement climatique et demain l’attaque des zombies, vous avez fait le plein de celles et ceux prêt à gober votre Vérité.

      Jours après jours vous perdez des troupes et nous en gagnons, c’est inexorable.

      Alors je sais que vous ne le ferez pas parce que vous êtes intelligent et que je ne le suis pas…

      Mais si vous voulez sauver VOTRE liberté de parole, si vous voulez échapper à la suppression de vos ordres (avocats, médecins, …), si vous voulez échapper au chômage ou la prison, je vous invite à mettre fin à la censure et nous autoriser à NOUS exprimer comme nous vous autoriserons demain à continuer à vous exprimer.

      Rendez-nous les droits de l’homme maintenant et cessez de vouloir vous suicider !

      Merci

      Alain Tortosa7, limité intellectuellement mais borné.

      11 novembre 2022
      https://7milliards.fr/tortosa20221111-liberez-la-liberte-expression-pour-vous.pdf





      Un mythe contagieux

      [Source : miriaf.co.uk via RI]

      [Traduction : Marie Claire Tellier]

      Par Miri

      [Note de Joseph : une argumentation profane pleine de bon sens et que l’on peut étayer par des articles sourcés et plus spécialisés présents dans le dossier Vaccins et virus, comme :
      La virologie : pseudoscience au service de la domination
      Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
      Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
      Go Virus Go !
      et concernant la 5G par des articles du dossier 5G et ondes pulsées comme :
      Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G
      et Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux]

      « Nous n’attrapons pas les maladies. Nous les construisons. »

      Antoine Bechamp

      Chaque fois que j’opine sur le sujet de la prétendue pandémie — que tout a été mis en scène, que les tests sont faux, les chiffres truqués —, sans faute, j’obtiens toujours le refrain d’un certain nombre d’individus : « Je suis d’accord que la menace était exagérée et que les restrictions étaient absurdes, mais il y avait bien un virus. J’étais vraiment malade ».

      Nous devons donc examiner ces affirmations un peu plus en détail, car si vous êtes conscient de la nature frauduleuse des tests, des chiffres et du vaccin, mais que vous n’avez pas encore vu la fraude épique et la fabrication derrière l’idée du « virus » (et, en fait, des virus en général), vous manquez une partie cruciale du tableau. Peut-être la partie la plus importante, en fait, car si vous continuez à croire qu’« il y avait un virus » et qu’il était responsable de la mauvaise santé des gens, alors vous êtes, en fin de compte, vulnérable pour tomber dans ce genre de canulars à nouveau.

      Je vais donc faire un certain nombre d’affirmations plutôt audacieuses, et je vais les étayer.

      1. Il n’y avait, et il n’y a, aucun nouveau virus respiratoire appelé « Covid ».
      2. Comme il n’y avait pas de Covid, il ne causait pas de maladie, non seulement parce que ce virus particulier n’existe pas, mais parce que :
      3. Les virus ne causent pas de maladie.

      Ces affirmations sont toutes vraies et relativement faciles à prouver, mais la raison pour laquelle les gens réagissent avec tant de force contre elles n’est pas parce qu’ils ont des preuves solides, crédibles et reproductibles du contraire (ils n’en ont pas, car il n’y en a pas), mais parce que l’idée que les virus causent des maladies est un principe fondamental de la société moderne et quelque chose qui nous est inculqué pratiquement dès la naissance, étant donné que l’une des toutes premières choses que l’on dit aux nouveaux parents est de vacciner leur bébé pour le protéger contre les virus.

      Il convient de noter que le système immunitaire d’un nourrisson est généralement trop immature pour produire la réponse en anticorps que les vaccins sont censés produire et, traditionnellement, les nourrissons n’étaient pas vaccinés avant l’âge de deux ans pour cette raison. La raison pour laquelle on les injecte aujourd’hui dès la naissance est, de l’aveu des tsars de la vaccination, de « former les parents » — par exemple, si votre bébé a parfaitement survécu jusqu’à l’âge de deux ans sans aucun vaccin, vous pourriez très bien en conclure qu’il est très bien sans eux. On ne peut pas accepter cela, alors le régime d’injections commence tout de suite, pour faire croire aux parents que leur enfant n’a survécu à la petite enfance que grâce à toutes les injections.

      Cette propagande — selon laquelle les virus sont dangereux et nous devons nous en protéger — est ensuite répétée tout au long de notre enfance, lorsqu’on nous dit d’éviter les amis malades au cas où nous « attraperions » quelque chose d’eux, qu’on nous demande de rester à la maison lorsque nous sommes malades afin de ne pas « répandre nos microbes », etc., et qu’on nous endoctrine encore davantage à l’école, non seulement par le biais des cours de biologie et d’histoire où l’on nous apprend à vénérer Edward Jenner, mais aussi par la vaccination qui a désormais lieu dans les locaux scolaires.

      Les écoles ne sont pas des environnements cliniques et sont donc des lieux totalement inadaptés à l’application de puissantes interventions médicales, mais elles procèdent quand même à la vaccination : de manière rituelle et dans le cadre du programme contraignant de modification du comportement et de la pensée — en nous convainquant que nous ne parvenons à survivre jusqu’à l’âge adulte que grâce à toutes ces injections.

      Inutile de dire que si on vous fait de la propagande, littéralement du jour de votre naissance jusqu’à l’âge adulte, avec l’idée que les virus sont contagieux et causent des maladies, vous allez y croire. C’est aussi mon cas. Pourtant, je peux vous assurer que ce n’est pas vrai et que, comme la plupart de ce qui est enseigné dans les écoles publiques (y compris les écoles de médecine), c’est une propagande sournoise conçue par les classes dirigeantes pour maintenir la plèbe à sa place.

      La peur des virus contagieux est une arme tellement épique pour les classes dirigeantes qu’il s’agit vraiment de l’un de leurs plus grands et plus diaboliques coups de maître, qui leur permet de tout faire, de la stérilisation des jeunes (voir les vaccins contre le VPH) à l’euthanasie des personnes âgées (voir les vaccins contre la grippe), en passant par l’imposition d’une tyrannie anti-humaine à la population quand bon leur semble, simplement en déclenchant la peur de la population qu’ils ont créée à propos des « virus mortels ». Rappelez-vous qu’une interprétation du mot PEUR est une fausse preuve qui semble réelle.

      Ainsi, pour démonter le canular des « virus mortels » (et c’est un canular), nous devons d’abord examiner comment la théorie conventionnelle des modèles de maladie caractérise les virus. Ils sont dépeints presque comme des méchants de dessins animés, des mercenaires microscopiques capables de sauter dans l’air d’une personne à l’autre, de prendre d’assaut la myriade de défenses complexes de votre corps, puis de commencer à faire des choses ignobles à l’intérieur de vous qui provoquent des maladies redoutables.

      Pourtant, un virus n’est pas un être vivant comme l’est, par exemple, un parasite. Un parasite peut en effet vous être transmis par une personne infectée et provoquer toutes sortes de symptômes désagréables, car les parasites sont vivants et ont donc la capacité de se nourrir — d’absorber de l’énergie — ce qui leur donne la possibilité de faire des ravages sur leurs hôtes. La clé pour se débarrasser d’un parasite est donc de l’affamer (les parasites, comme la plupart des entités pathogènes, y compris le cancer, aiment le sucre).

      Un virus, en revanche, n’a pas la capacité de se nourrir. Il ne peut pas respirer. Il n’a pas de cerveau ou de système nerveux. Il n’est pas « vivant », quelle que soit la définition raisonnable que l’on donne à ce terme. Dans ce cas, un défenseur de la contagion virale peut-il expliquer comment une entité non vivante, qui ne peut absorber d’énergie pour se nourrir, est néanmoins capable de parcourir d’énormes distances, de vaincre les membranes puissamment protectrices de notre peau, de nos yeux, de notre nez et de notre bouche, de notre système digestif, puis d’avoir ENCORE l’énergie (qu’elle n’avait pas au départ) pour commencer à provoquer de graves symptômes de maladie ?

      Pas étonnant qu’ils doivent commencer à nous faire de la propagande avec ce genre de choses à l’âge de cinq ans, sinon personne n’y croirait jamais.

      Quelque chose qui n’est pas vivant et qui n’a pas d’alimentation en énergie ne peut pas se comporter de la manière dont la théorie de la « contagion virale » dit que les virus le font. J’ai déjà écrit que l’ensemble du domaine de la vaccinologie est essentiellement une escroquerie, fondée sur une pseudo-science et un charlatanisme dépassés depuis longtemps — tout comme le domaine de la virologie conventionnelle. C’est de la science-fiction, pas un fait fondé sur des preuves. Personne n’a pu prouver — jamais — que les virus volent dans l’air, s’insèrent dans les gens et commencent à causer des maladies.

      Tout ce que l’on a pu prouver, c’est que lorsque les gens sont malades, ils sont testés positifs pour certains virus. Si le test est fiable (et c’est un grand « si » — il ne l’est certainement pas s’il s’agit de la PCR), alors tout ce que cela prouve, c’est qu’un virus est présent dans le corps d’une personne au moment où elle est malade. Cela ne prouve pas que le virus est responsable de la maladie ni que la personne a attrapé le virus d’une autre personne.

      Donc, revenons aux personnes qui disent « il y avait définitivement un virus. J’étais vraiment malade. »

      Le fait que vous étiez malade ne prouve pas qu’il y avait un virus. Cela prouve seulement que vous étiez malade. Même si vous avez été testé positif au test Covid — et même si ce test était fiable (ce qui n’est pas le cas) — cela ne prouve pas qu’un virus est responsable de vos symptômes. Cela montre simplement qu’il est présent lorsque vous êtes malade. C’est un peu comme si vous disiez : « Des déchets ont été jetés dans mon jardin, puis des rats sont apparus. Il est donc clair que les rats sont la cause des ordures dans les jardins. »

      La principale raison pour laquelle les gens semblent avoir du mal avec cela — avec l’idée qu’il n’y a pas de Covid et que les virus en général ne causent pas de maladie — est qu’ils sont catégoriques : la maladie qu’ils ont connue en 2020 était « différente de toutes celles que j’ai eues auparavant ».

      Écoutez : je n’essaie pas de dévaloriser l’expérience de quiconque en disant cela, mais, sérieusement — j’entends cela CHAQUE année. Chaque année, sans exception, les gens disent qu’ils ont été très malades et qu’ils n’ont jamais été aussi malades de leur vie. Dans certains cas, bien sûr, ils ont raison — à un moment donné, nous sommes plus malades que nous ne l’avons jamais été — mais souvent, les gens oublient à quel point les maladies « normales » peuvent vous faire sentir mal. Un « simple » rhume peut vous faire rester au lit pendant des jours, vous sentir absolument mal et ne pas être en mesure d’accomplir les tâches quotidiennes les plus élémentaires. Nous disons que les rhumes ne sont pas graves, non pas parce qu’ils ne vous font pas sentir sérieusement mal, mais parce qu’ils ne durent pas longtemps et n’ont pas d’effets secondaires graves.

      La grippe, quant à elle, n’est certainement pas anodine et peut vous donner l’impression d’être aux portes de la mort — et elle peut entraîner des hospitalisations, en particulier pour les personnes présentant des comorbidités. Il est donc faux de dire « ce n’était pas un rhume ou une grippe normale parce que je me suis sentie très mal ». Les rhumes normaux, et surtout les grippes, peuvent vous rendre très malade.

      Il est cependant théoriquement possible que vous ayez vécu quelque chose de différent en 2020, car il est théoriquement possible que les classes dirigeantes aient manipulé l’environnement d’une manière ou d’une autre pour augmenter les symptômes de mauvaise santé, par exemple en augmentant les champs électromagnétiques (lorsque nous sommes allés dans une zone 5G fortement saturée, mon mari a rapidement saigné du nez, le premier et le dernier qu’il ait jamais eu depuis que je le connais), ou en mettant plus de poisons que d’habitude dans l’eau du robinet, comme ils l’ont fait dans le célèbre scandale de l’empoisonnement à l’aluminium de Camelford.

      Il est possible qu’ils aient fait cela. Mais — et c’est là le point essentiel, alors pardonnez-moi si je le répète plusieurs fois — il n’est pas possible qu’ils aient libéré un virus qui ait causé des problèmes de santé, car ce n’est pas quelque chose que les virus sont capables de faire.

      Si, comme le veut la théorie du complot soutenue par l’establishment, « Covid a été produit dans un laboratoire et libéré », savez-vous ce qui se passerait ? Rien. Si un virus était fabriqué dans un laboratoire et pulvérisé partout, il tomberait par terre et ne ferait rien, et l’histoire s’arrêterait là.

      Donc, aucun virus n’a rendu qui que ce soit malade, et personnellement, je doute même qu’il y ait eu une tentative coordonnée ou nationale d’augmenter la maladie par d’autres moyens, parce que ce n’était tout simplement pas nécessaire. La télévision a créé toute la peur, l’hystérie et la conformité nécessaires, chez des personnes en parfaite santé. Ils n’avaient pas besoin d’être rendus malades pour croire à la pandémie et se conformer à la tyrannie.

      Cependant, je vais le répéter encore une fois parce que c’est tellement vrai — le pouvoir de l’esprit est exceptionnellement fort. Si vous croyez qu’il existe un virus dangereux et que vous pouvez l’« attraper », vous êtes beaucoup plus susceptible de développer les symptômes de ce prétendu virus que les personnes qui ne croient pas en son existence.

      Nous savons tous à quel point l’esprit peut être rusé dans ce domaine. Par exemple, si vous tapez « mal de tête » sur Google, en cinq minutes, vous vous serez convaincu que votre mal de tête bénin dû à la déshydratation est en fait une tumeur cérébrale, car vous avez certainement tous les autres symptômes d’une tumeur cérébrale… C’est tout simplement la vérité que lorsque nous avons certaines croyances sur notre santé, notre corps commence à manifester ces symptômes. Si vous avez cru à l’existence de Covid — même si vous avez vu à travers d’autres parties de la pandémie — que vous étiez simplement plus susceptibles de développer les symptômes que l’on nous a indiqués Covid.

      Il est également crucial de noter que rien ne prouve qu’il y ait eu plus de maladies graves en 2020 qu’au cours des autres années. Lorsque je dis « il n’y a pas de Covid », cela est souvent interprété à tort comme si je disais « il n’y a pas de maladies graves et de décès ». Bien sûr qu’il y en a, et bien sûr qu’il y en a toujours eu – des millions de personnes ont été malades en 2020, dont certaines gravement, comme toutes les autres années. Des dizaines de milliers de personnes sont mortes, comme chaque année. Mais, lorsque vous retirez de l’équation les décès institutionnels induits par les médicaments et les ventilateurs (par exemple, les maisons de soins et les hôpitaux qui tuent des patients qui, avec les traitements appropriés, auraient pu guérir), vous pouvez constater que les taux de maladie et de décès en 2020 n’étaient en rien exceptionnels ou inhabituels.

      Pour être clair, il n’y a pas eu plus de patients souffrant de maladies respiratoires graves en 2020 que les années précédentes, c’est juste que les années précédentes, ces patients étaient diagnostiqués avec la grippe et la pneumonie et en 2020, ils étaient diagnostiqués avec le Covid. Alors bien sûr, vous avez pu être malade en 2020, voire très malade. Mais rien ne prouve que vous étiez plus susceptible d’être malade en 2020 qu’en 2019, 2018 ou 2017.

      De plus, et c’est un point crucial que l’establishment voulait absolument supprimer au plus fort de la fausse peste, en étant très sévère avec ceux qui l’exposaient, les hôpitaux étaient plus vides qu’ils ne l’avaient jamais été dans l’histoire. Si toutes ces personnes étaient frappées par une nouvelle maladie mystérieuse et grave, où étaient-elles ? Pourquoi les hôpitaux n’étaient-ils pas « débordés », comme on nous l’avait dit ? Pourquoi les débordements d’urgence de Nightingale n’ont-ils jamais été utilisés ?

      C’est parce que la grande majorité des personnes malades n’avaient que des maladies saisonnières ordinaires et n’étaient pas assez malades pour aller à l’hôpital — comme chaque année. C’est pourquoi, et c’est un fait incontestable, s’il y avait eu une nouvelle maladie grave, les hôpitaux auraient été pleins à craquer. Ils ne l’étaient pas.

      En outre, rappelez-vous tous les ministres « hypocrites » qui enfreignaient toutes les règles, organisaient des fêtes et avaient des liaisons, etc. Demandez-vous si ces célèbres politiciens égoïstes auraient agi de la sorte s’ils avaient cru qu’il y avait le moindre risque qu’ils attrapent « un virus dangereux ».

      Boris Johnson lui-même a fait la fête avec les meilleurs d’entre eux, bien qu’il soit censé être « un survivant du Covid » avec un nouveau bébé vulnérable à la maison ! Pensez-vous qu’il s’exposerait, lui et sa famille, à des risques sérieux en se rendant à des événements « super-propagateurs » comme les fêtes s’il existait réellement un virus qu’il pourrait attraper et propager ? Bien sûr que non. Il n’a jamais eu de « Covid », c’était encore une fois du théâtre politique mal joué. Boris et ses coéquipiers savaient tous qu’ils ne couraient aucun risque pour leur santé en faisant la fête et en s’adonnant à la drague, car ils savaient qu’il n’y avait pas de virus. Rien ne se « propageait ». Rien n’avait été « libéré d’un laboratoire ». Tout cela n’était que de la propagande sans fondement destinée à effrayer les gens pour qu’ils se conforment à la loi, car, si c’était vrai, les ministres se seraient recroquevillés dans des combinaisons de protection à l’intérieur de leurs demeures, en pulvérisant du désinfectant sur le facteur — et non en faisant la fête.

      Ces députés ont été cloués au pilori dans la presse et par le public pour leur « hypocrisie », mais ils n’étaient pas hypocrites — ils étaient menteurs. Ils ont fait de la propagande en utilisant des techniques de modification du comportement basées sur la peur, pour faire croire à une menace mortelle qu’ils savaient eux-mêmes ne pas exister.

      Et c’est parce que c’est tout ce dont l’élite avait besoin. De la peur. Ils n’avaient pas besoin d’un véritable virus, car ils savaient que le simple fait de dire aux gens qu’il y en avait un suffirait : c’est ainsi que fonctionne la psychologie humaine et c’est le message précis de la fable Les nouveaux habits de l’empereur. Les conspiraquats fous comme moi sont l’équivalent du petit garçon impudent qui saute en l’air sur les lignes de touche en criant « mais l’Empereur est nu ! ». Si vous regardez ce qui est réellement là, plutôt que ce que l’État vous dit de voir, il est évident qu’il l’est. Toutes les preuves réelles montrent qu’il l’est. Mais vous n’avez pas le droit de le dire.

      Je sais qu’il est très difficile de se faire à l’idée que les classes dirigeantes puissent nous tromper à une échelle aussi colossale, laissant plus d’une personne perplexe demander, mais POURQUOI, je ne comprends pas POURQUOI ils feraient cela.

      Pour répondre à cette question, il faut comprendre que nos classes dirigeantes ont un complexe de Dieu pathologique et croient qu’elles peuvent plier la réalité à leur volonté en remplaçant la réalité objective par leurs mirages, leurs illusions et leurs mensonges. Si je disais à un membre de l’élite dirigeante « les virus ne causent pas de maladies », il me répondrait « c’est vrai, mais parce que maintenant le monde entier croit qu’ils le font et se comporte comme s’ils le faisaient, c’est maintenant la réalité. Nous avons créé cette réalité par le pouvoir même de notre propre volonté ».

      On peut penser que les élites dirigeantes sont comme le personnage « Christoff » du film The Truman Show — des obsédés du contrôle impitoyables qui croient avoir le pouvoir et le droit de créer des mondes entiers fabriqués autour des gens, de leur mentir sans relâche et de faire des efforts extraordinaires pour obscurcir la vérité — car lorsque vous pouvez persuader les gens d’investir si profondément dans un mensonge, vous avez un contrôle total sur eux. « Ceux qui peuvent vous faire croire des absurdités peuvent vous faire commettre des atrocités. » – Voltaire. Quelqu’un aurait-il imposé une partie de la tyrannie de Covid, y compris administrer et recevoir des injections mortelles, s’il ne croyait pas aux « virus mortels » ? De toute évidence, non, et c’est donc le pouvoir que les classes dirigeantes exercent aujourd’hui en ayant inventé ce canular vieux de plusieurs siècles.

      Si vous réfléchissez à la théorie des virus en termes simples, vous pouvez commencer à voir qu’elle ne résiste à aucun examen, car il y a 7 milliards de personnes dans le monde, dont beaucoup sont très mobiles, et qui contiennent toutes sortes de virus (on estime que la personne moyenne en contient au moins cinq). Alors pourquoi tout le monde n’est-il pas constamment malade ? Pourquoi ne sommes-nous pas constamment infectés et réinfectés à chaque fois que nous interagissons avec d’autres personnes ? Pourquoi la personne moyenne n’est-elle malade qu’une ou deux fois par an, même les personnes qui ont une vie très mobile et centrée sur les gens, comme celles qui travaillent dans des pubs et entrent en contact avec des centaines d’inconnus potentiellement « porteurs de maladies » chaque semaine ? Plus précisément, pourquoi les infirmières et les médecins ne sont-ils pas constamment atteints de maladies virales, étant donné qu’ils sont constamment en contact avec des personnes malades qui en sont atteintes ?

      C’est parce que l’on n’attrape pas les maladies. Comme Antoine Bechamp nous l’a dit, on les construit.

      Vous tombez malade lorsque la toxicité de votre corps (due aux toxines présentes dans la nourriture et les boissons, dans l’air, aux CEM, au stress émotionnel, etc.) atteint un point critique et que votre corps a besoin de l’évacuer. C’est ce qu’est un rhume ou une grippe. Une désintoxication de tout le corps qui expulse toutes les toxines (par la toux, les éternuements, la fièvre, etc.). À ce stade, vos cellules produisent des virus pour faciliter la désintoxication et le nettoyage interne. Vous pouvez considérer les virus comme une sorte de savon, et la terrible ironie est qu’ils ne sont pas des ennemis dangereux et malveillants qui essaient de contrecarrer votre bonne santé, bien au contraire. Ils essaient de vous aider, car (et toute l’industrie pharmaceutique est absolument terrifiée par le jour où les gens réaliseront ce fait ineffable) votre corps n’essaie pas réellement de vous tuer. Au contraire, chaque cellule de votre corps se consacre à vous maintenir en vie, et votre corps possède un large éventail de capacités magistrales exclusivement consacrées à vous protéger et à vous préserver.

      Les gens tombent souvent malades au même moment parce que a) les personnes qui vivent ou travaillent ensemble sont exposées aux mêmes toxines, et b) nos corps sont synchronisés et communiquent — voir la synchronisation menstruelle — et un corps qui fait une cure de désintoxication peut envoyer des signaux puissants aux corps voisins pour leur dire que cet environnement est un peu toxique et qu’une cure de désintoxication ne serait pas de refus.

      Cela ne signifie pas que quelqu’un a « attrapé » quelque chose d’un autre (je le demande à nouveau : pourquoi les médecins et les infirmières ne sont-ils pas constamment malades ? Après tout, ils sont constamment entourés de personnes malades et, à moins qu’ils ne travaillent en combinaison de protection, ils ne peuvent éviter les contacts étroits).

      Si la théorie virale et les modèles de contagion étaient un tant soit peu vrais, alors tout le monde, à part les ermites, serait constamment malade, y compris et surtout les personnes qui ont beaucoup de contacts avec les autres. Et pourtant, il n’existe aucune preuve scientifique montrant que quelqu’un qui travaille dans un pub – rencontrant des centaines de nouvelles personnes par semaine — est plus susceptible de tomber malade que quelqu’un qui travaille dans un bureau — voyant la même petite sélection de personnes chaque jour. Si la théorie virale était vraie, non seulement les emplois en contact avec le public seraient trop dangereux et il serait impossible de retenir les employés (parce qu’ils seraient constamment en arrêt maladie), mais la race humaine n’existerait pas, ayant été éliminée par des contagions virales il y a des lustres. En effet, si la théorie virale était vraie, il n’y aurait plus personne en vie pour y croire.

      Soyons clairs, il existe divers poisons dans l’environnement et notre monde est plus toxique qu’il ne l’a jamais été. Alors, bien sûr, les gens tombent malades. Si vous empoisonnez un organisme vivant suffisamment souvent, même avec une faible dose de poison, il finit par tomber malade. Mais cela ne signifie pas qu’il y a, qu’il y a eu ou qu’il pourrait y avoir une épidémie virale. Ce n’est pas une chose qui peut arriver, et la raison pour laquelle l’establishment a investi tant d’argent dans les films de « peste » au cours des dernières décennies (Contagion, Outbreak, World War Z, etc.) est de manucurer l’esprit des gens pour qu’ils y croient. Mais l’idée d’une peste virale contagieuse est tout aussi fictive que n’importe lequel des films susmentionnés, et l’établissement vous le dit assez explicitement.

      Lorsque j’ai regardé Contagion en 2019, environ un an avant que Covid ne fasse ses débuts, j’ai immédiatement su ce qu’ils nous disaient et j’ai fait un post prédisant une fausse peste, mise en scène pour contraindre les gens à prendre un vaccin dangereux. Non seulement les réalisateurs de Contagion nous ont dit que cela allait arriver (dans les suppléments du DVD, ils déclarent « Contagion n’est pas une œuvre de fiction, cela va se produire pour de vrai, c’est une question de quand, pas de si »), mais Matt Hancock lui-même a confirmé que le Royaume-Uni a basé sa réponse à la pandémie sur le film.

      Les scénaristes de la fausse peste ont ensuite donné le premier vaccin à « William Shakespeare », dont la citation la plus célèbre est « all the world’s a stage » — et en rapportant cette sombre petite blague, Matt Hancock n’a littéralement pas pu garder son sérieux.

      Donc, vous l’avez. Les producteurs et réalisateurs derrière « Covid ! The Plague Blockbuster » vous ont dit très clairement et dès le début que ce n’est pas réel, que c’est une mise en scène, un scénario et que cela ressemble à un film — et je ne fais donc que répéter leur révélation (parce qu’ils nous disent toujours ce qu’ils font, un phénomène connu sous le nom de « révélation de la méthode », si vous apprenez simplement à interpréter ce qu’ils disent. Par exemple, ils déclarent que le vaccin est « sûr et efficace ». Mais ils ne disent pas pour qui et de quelle manière. Est-il « sûr » parce qu’ils sont immunisés contre les poursuites judiciaires, et « efficace » parce qu’il fait exactement ce qu’ils voulaient qu’il fasse) ?

      Pour reprendre notre véritable pouvoir à ces sorciers sombres et maléfiques (remarque : Hollywood porte le nom du bois de l’arbre Holly, traditionnellement utilisé par les sorciers pour fabriquer des baguettes), il est essentiel que nous voyions à travers leurs illusions et que nous n’investissions en aucune façon dans leurs envoûtements et leur magie noire.

      L’idée de « virus mortels contagieux » est un canular. Personne n’a jamais pu prouver que les virus sont directement transmissibles ni qu’ils sont à l’origine des symptômes des maladies, et ils ne pourront jamais le prouver, car ce n’est pas vrai.

      Il s’agit d’une introduction relativement brève sur le sujet, et il existe une multitude d’informations complémentaires étonnantes, comme le livre Virus Mania et la série documentaire The Viral Delusion (parce que je sais que les gens répondront à ce commentaire par « mais qu’en est-il d’Ebola ? Et la polio ? » — vous trouverez toutes les réponses que vous cherchez dans ces documents, et bien d’autres encore).

      Pour conclure, je voudrais simplement répéter ce qu’Antoine Bechamp nous a dit, il y a des centaines d’années, sur la véritable nature de la maladie — parce qu’en fait, cela aurait pu remplacer tout l’essai — « nous n’attrapons pas les maladies. Nous les construisons. »




      Climat, santé, énergies, guerre anti-russe : la dérive sectaire est déjà au pouvoir

      Par Lucien SA Oulahbib

      Comble de l’absurde, mais déjà vu en Russie ou en Allemagne en 1917 et 1933 : les sectes arrivées au pouvoir décident que toute opposition à leur emprise relève du complot et du sabotage (judéo-maçonnique et bolchevique pour les uns, Blanc et impérialiste pour les autres). Idem aujourd’hui, et comparaison vaut parfois raison, déjà sur ce point, lorsque les situations se ressemblent jusqu’à l’hyperinflation et la crise morale, à l’instar d’une expérience qui se répète avec des résultats sinon identiques du moins similaires et qui la valident : l’idéalisme au pouvoir se transforme en réalisme matérialiste des plus sordides ; n’oublions pas que la pleine puissance anti-complotiste ne se déchaîne pas dès 1933 ou dès 1917, mais peu à peu jusqu’à atteindre son paroxysme plusieurs années après.

      Aujourd’hui la campagne sectaire contre les médecines dites douces s’accélère. Dernière en date l’anathème envers la kinesthésie contre la bronchiolite au même moment ou comme par hasard Sanofi (et Pfizer) annoncent un « vaccin » à ce sujet alors que des « liens » d’intérêts entre certains centres et l’industrie pharmaceutique (comme Sanofi…) s’avèrent avérés également là….

      Ce qui n’est pas sans rappeler la « diabolisation » brutale de l’hydroxychloroquine classée subitement (en décembre 2019 soit deux mois après la « répétition » générale d’octobre 2019) médicament « vénéneux », au moment même, hasard là encore, où la fabrication d’une injection à ARN (déconseillée pourtant par les spécialistes comme Malone et Henrion-Caude — bien sûr décriés par les chiens de garde de la Secte — puisque réservée plutôt pour le cancer par exemple) était en vue…

      Idem pour le « climat » ou l’alarmisme, infondé, et surtout inconsidéré pousse non seulement des jeunes à des actions anti-citoyennes, proches de l’autodafé, de sinistre mémoire, et dangereuses en plus, mais met gravement en danger les populations en les forçant non pas à réguler sagement et qualitativement leur « consommation » mais en les culpabilisant d’en avoir tout bonnement une, de telle sorte que désormais la voiture thermique jusqu’à la vache et a fortiori le paysan lui-même apparaissent comme des « nuisibles » qu’il faut éliminer (deux paysans se suicidant par jour en France depuis déjà plusieurs années).

      Le tout fait l’affaire des industries agroalimentaires, pharmaceutiques et du divertissement avides de nous vendre des pilules capables d’être des trois en un : nourrir, calmer, rêvasser…

      Enfin, la destruction du nucléaire civil et la volonté d’aller de moins en moins indirectement à la guerre contre la Russie résultent également d’une « dérive sectaire » — les démocrates US faisant par ailleurs subitement et hypocritement marche arrière en appelant aux négociations pour séduire quelques indécis dans leur camp alors qu’ils ont poussé Kiev à refuser les « avancées significatives » à Istanbul en mars 2022 ; tandis que les sectaires français au pouvoir ont sacrifié le nucléaire pour que les beaux yeux germains regardent ailleurs question déficit budgétaire et planches à billet du moment que la France achète de… l’électricité, des éoliennes et des belles voitures…

      Tout cela mis bout à bout montre bien où se trouve « la dérive sectaire », certainement pas chez « les » naturopathes (il y a des brebis galeuses partout) et bien plus parmi la gentry au Pouvoir qui se prétend supérieure plutôt par double effet narcissique (se voir sans cesse dans le miroir médiatique couplé à la coco rend irascible…) et intelligence dite « long-termiste » qui revient en fait à imposer une vision millénariste qui va jusqu’à envisager de voiler le soleil pour « refroidir le climat ».

      N’en jetez plus, entre les docteurs Knock, Folamour, néo-Mengele (méthode Ropa, etc.) et tous ces redresseurs de torses qui font d’un côté mine de s’apitoyer sur le sort de l’Humanité et de l’autre qui soutiennent ceux qui précisément lui jettent un « sort », il y a, là, tout un paquet de dangereux spécimens qui pourraient être, eux, l’objet d’une réelle commission analysant les « dérives sectaires », sauf qu’ils se trouvent précisément à la tête de celle-ci…

      Ou l’Absurdie puissance mille.




      L’indispensable censure pour sauver la démocratie

      L’indispensable censure pour sauver la démocratie1
      Sauvons les Français d’eux-mêmes

      [NDLR Voir la note 1]

      Par Alain Tortosa

      La démocratie est à ce point fragile et précieuse qu’elle ne peut survivre sans la censure qui, de fait, devient garante de celle-ci.

      Il est ainsi vital de faire taire les extrémistes et les complotistes.

      • Si l’ennemi de la démocratie était hier celui qui voulait établir une dictature (toujours pour le « bien » du peuple) qu’elle soit d’extrême droite, communiste ou religieuse…
      • Si l’ennemi de la démocratie était hier celui qui appelait à la haine et à vouloir éliminer toutes celles et tous ceux qui n’étaient pas de son avis…

      Aujourd’hui le profil de l’ennemi est fort différent et largement plus sournois :

      Celui qui est en désaccord avec la pensée unique constitue un danger pour la nation !

      Comme j’aime à le répéter, la démocratie d’hier était quand même plus légère.

      Elle nous berçait d’illusions, de rêves de liberté, de droits de l’homme, d’ascenseur social ou de grands desseins comme rêver d’aller un jour sur la Lune, etc.

      Tout ceci appartient au passé !

      L’heure est gravissime et l’avenir se résume à une tentative désespérée de survie de l’espèce.

      Les dirigeants de notre belle démocratie sont unanimes, il nous faut désormais nous réjouir de retourner au Moyen-âge.

      Vivre en démocratie implique désormais des devoirs qui dépassent de beaucoup les droits.

      Le droit étant un espace de plus en plus exigu dont nous devons jouir et ne surtout pas nous plaindre.

      Serez-vous obligé de jeter votre voiture en parfait état de fonctionnement parce qu’elle est affublée d’une vignette2 crit’air 4 ?

      « Réjouissez-vous, vous pourrez prétendre à une prime de 200 euros pour acheter un vélo électrique si pratique et écologique pour faire ses courses en été sous la canicule, comme en hiver sous la neige ! »

      Rappelez-vous, en tant qu’écolo : l’être humain est un nuisible !

      Sainte Greta nous a rappelé il y a quelques jours :

      « Il est temps de transformer le système capitaliste oppressif et raciste de l’Occident3 »

      Elle aurait dû ajouter « hétérosexuel blanc » quand bien même la précision demeure triviale.

      Bref ! nous avons basculé dans une ère où l’être humain, le progrès ne sont plus en mesure de proposer un avenir radieux. Nous avons trop martyrisé la Terre.

      Le bateau coule et nous pouvons peut-être retarder l’échéance, mais certainement pas l’inéluctable.

      Et les sujets ne manquent pas !

      Pour survivre à un virus inconnu il nous faut :

      • Nous confiner.
      • Porter un masque.
      • Interdire les interactions humaines.
      • S’injecter un produit expérimental.
      • Etc.

      Pour en sortir gagnant ?

      Pour retrouver ensuite nos libertés ?

      Non, uniquement pour survivre et tenter de sauver un maximum de personnes !

      Le virus va-t-il disparaître ?

      Non, jamais !

      Son nom va peut-être changer, mais le danger sera toujours présent.

      Il y aura toujours une nouvelle menace plus perfide et mortelle que la précédente.

      L’humanité est condamnée à avoir systématiquement un train de retard pour tenter de survivre.

      Pour survivre à l’attaque-surprise4 de l’odieux Poutine qui veut envahir la France et nous réduire en esclavage, il nous faut :

      • Renoncer à nous chauffer.
      • Rendre hors de prix l’accès à l’énergie (électricité, pétrole, gaz, etc.).
      • Rendre hors de prix l’accès à la nourriture.
      • Détruire ce qu’il reste de notre industrie polluante devenue non rentable.
      • Alimenter une guerre et empêcher toute négociation avec le monstre.
      • Etc.

      Pour en sortir gagnant et faire chuter Poutine ?

      (Les dernières décennies devraient nous ouvrir les yeux. Nous avons fait tomber les tyrans en Afghanistan, en Irak, en Libye et j’en passe. Pour quels résultats ?
      Oublions aussi que la Russie serait la 2e force nucléaire et imaginons qu’ils aient le désir de perdre un conflit.)

      Les Russes vont-ils se réveiller un matin en se disant « j’aimerais bien que nous ayons un Biden, un Macron ou une Van Der Layen à la tête de notre pays » ?

      On peut rêver, tout le monde n’a pas notre chance !

      Le danger de nouveaux méchants va-t-il disparaître ?

      Le nom de l’ennemi changera peut-être, mais nous serons en permanence à lutter contre la prochaine menace que nous n’aurions pas pu circonscrire dans l’œuf.

      Pour survivre à l’apocalypse climatique il nous faut :

      • Renoncer à nos libertés.
      • Renoncer à nos moyens de transport (surtout individuels).
      • Renoncer à une énergie abondante et peu onéreuse (dans le présent) comme le pétrole.
      • Renoncer à l’habitat individuel.
      • Renoncer au confort moderne.
      • Renoncer à l’abondance.
      • Etc.

      Pour en sortir gagnant ?

      Pour retrouver ensuite nos libertés ?

      Non, uniquement pour survivre et tenter de sauver ce qu’il est encore possible de l’humanité.

      Il nous est répété jour après jour que c’est irrémédiable et que les mesures les plus contraignantes ne seront pas en mesure de nous sauver, mais uniquement de ralentir l’inéluctable.

      Bref nous sommes foutus, nous devons nous y résoudre et nous résigner à aller vers le déclin.

      Pour survivre à l’attaque zombie ?

      Et oui !

      Qu’en est-il de la future attaque de zombies ?

      Je ne dispose pas encore des éléments, mais tout ce que je sais c’est qu’il va falloir réduire nos libertés et notre confort pour y faire face !

      Attention les mesures mises en œuvre pour lutter contre les zombies seront, bien sûr, toutes aussi indispensables qu’inefficaces et assorties d’une absence totale d’alternatives.

      L’indispensable menace permanente

      Pour que le peuple accepte toutes ces pertes de libertés, tous ces interdits, toutes ces pertes de confort et de sécurité, il est indispensable :

      • Qu’il soit convaincu de la réalité et de l’amplitude de la menace.
      • Qu’il soit convaincu de l’absence d’alternatives aux mesures proposées.

      Il est bien entendu que le plan se déroulera sans accroc si vous êtes convaincu que les mesures ne sont ni des pertes de libertés, ni des interdits, mais uniquement du bon sens pour sauver votre peau.

      En revanche :

      • Si vous pensez que le Sars-cov2 existe et qu’il est un gentil virus pas plus grave qu’un virus grippal.
      • Si vous pensez que Poutine n’est en rien une menace pour nous et que le conflit est largement de la responsabilité des USA, de l’OTAN et de notre politique.
      • Si vous pensez que le changement climatique est naturel (hormis le danger de chercher volontairement à modifier le climat) et que c’est plutôt une bonne chose pour la vie sur Terre et pour l’humanité.
      • Si vous pensez que l’attaque zombie est un foutage de gueule.

      Alors, croyez bien qu’il va être difficile de vous imposer une « démocrature » ou une « dictatocratie » dans laquelle les complotistes pensent que nous évoluons.

      Et quand bien même vous penseriez que ces menaces sont des réalités et non des ennemis inventés de toutes pièces pour nous réduire en esclavage, mais :

      • Si vous pensez que ce virus n’est pas dangereux pour les personnes en bonne santé et qu’il existe des traitements efficaces et non onéreux.
      • Si vous pensez qu’il suffit de transformer l’Ukraine en pays neutre et donner le droit aux peuples de l’est de l’Ukraine à l’autodétermination.
      • Si vous pensez qu’il faut s’attaquer aux vrais polluants chimiques et non au gentil CO2 et qu’il n’y a qu’à nous adapter aux modifications climatiques. (Par exemple en récupérant l’eau des inondations dans des retenues artificielles pour ne pas manquer d’eau en été et éviter des drames à la saison des crues.)
      • Si vous pensez qu’il suffit d’arrêter la TV pour mettre fin à l’attaque des zombies.

      Alors, croyez bien qu’il va être difficile d’imposer des mesures liberticides s’il existe des solutions alternatives douces.

      La censure est par définition la peur de la contagion

      Dans ces conditions, il est totalement indispensable de faire taire celles et ceux qui remettent en question la réalité ou la gravité de ces phénomènes cataclysmiques.

      Mais aussi ceux qui remettent en cause la légitimité, l’efficacité et l’absence d’alternatives aux solutions imposées pour notre bien commun.

      Il faut raison garder.

      J’entends que le peuple est par définition totalement stupide et nul ne peut en douter sérieusement.

      Il adore les théories du complot du fait de son déficit neuronal flagrant et de son esprit simpliste, mais force est de constater qu’il a été un mouton plus que docile pour la crise du Covid, non ?

      Pour autant c’est bien la peur de la contagion qui motive la censure.

      « Faire en sorte qu’un minimum de personnes soient corrompues
      par des théories ou des solutions alternatives aussi loufoques que dangereuses. »

      Concernant nos dirigeants :

      • S’ils étaient certains de la vérité de leurs affirmations apocalyptiques.
      • S’ils étaient certains de l’efficacité de leurs solutions liberticides et surtout de l’absence d’alternatives.
      • S’ils disposaient des preuves crédibles et de bon sens pour leurs affirmations.

      Alors, pourquoi vouloir faire taire les voix discordantes ?

      Les complotistes savent que nos dirigeants mentent, manipulent, trichent pour parvenir à leur fin.

      Les complotistes savent qu’ils n’agissent pas pour le bien du peuple.

      Et si les complotistes se trompaient, si nos dirigeants étaient honnêtes, si leurs intentions étaient bonnes et qu’ils étaient compétents ?

      Alors ces derniers n’auraient pas à avoir peur de la controverse et peur que des opinions contraires s’expriment largement et publiquement.

      Ils ne seraient pas terrorisés par une contagion qui sonnerait le glas de l’adhésion aux mesures de bon sens mises en œuvre par le gouvernement depuis tant d’années.

      Le gueux est-il débile par nature (génétiquement) ?

      Si nos maîtres ont si peur des complotistes, si peur de la liberté d’expression c’est qu’ils sont intimement convaincus de notre incapacité à avoir les bonnes réflexions pour faire les bons choix (ce qui les oblige ainsi à censurer pour le bien de tous).

      Ils savent que nous ne pensons pas « bien ».

      Mais alors, pourquoi ne pas rendre les gueux, sinon intelligents, tout du moins moins idiots ?!

      Force est de constater que tout est mis en œuvre pour formater les esprits dès le plus jeune âge, lorsque le cerveau est encore bien malléable.

      Il faut les sociabiliser à partir de deux ans dans des crèches.

      Sans compter les médias qui sont dans la pensée unique pour ne pas perturber nos esprits.

      Comment expliquer le fait que toutes ces personnes éduquées, instruites, nourries de vérités absolues par notre grande démocratie soient à ce point faibles et stupides au point de croire les délires de complotistes et autres gourous pervers ?

      Ceci est d’autant plus étrange au regard de l’Histoire, des enfants soldats, de braves gens devenus des tortionnaires et plus récemment de l’adhésion aux mesures Covid plus liberticides protectrices les unes que les autres.

      Les complotistes pourraient imaginer, à tort, que l’éducation n’arrive pas suffisamment à les décérébrer et que l’homme de la rue disposerait encore de quelques neurones lui permettant de voir que l’on se fout de sa gueule.

      Bien entendu, cette hypothèse n’est pas recevable et son relais souligne mon manque d’intelligence.

      Qu’à cela ne tienne, je vais donc laisser la parole à des personnes largement plus brillantes que moi et qui seront plus à même de vous éclairer (si vous êtes moins bête que moi).

      Voici donc ce que des demi-dieux5 écrivent sur le complotisme :

      « L’adhésion à ce type d’explication ne résulte pas d’une rationalité pathologique, mais plutôt d’une série de raisonnements relativement ordinaires, opérés sur la base des données disponibles et du contexte social6. »

      Vous voyez, je suis tellement crétin que je ne comprends même pas la phrase.

      Attendez voici d’autres explications plus à ma (notre) portée :

      « Les personnes qui adhèrent à des récits conspirationnistes y trouvent une “grille interprétative du monde qui confère un sens à leur situation et désigne une cause unique aux injustices dont ils pensent — à tort ou à raison — être victimes”

      « En effet, ces formes d’interprétation du monde offrent des réponses, bien que simplistes et souvent fallacieuses7, à de véritables problèmes de société, en donnant l’illusion de pouvoir agir pour parer au danger.

      De plus, elles aident à donner du sens, à expliquer un monde de plus en plus complexe, chaotique et incertain : les “récits conspirationnistes consistent toujours en une simplification à outrance des logiques régissant le fonctionnement de nos sociétés et l’enchaînement des faits historiques”, offrant une sorte de réponse manichéenne et mono-causale à ce qui nous affecte négativement »…

      « Un monde binaire, avec des gentils et des méchants, c’est reposant cognitivement. »

      La vérité est que les gueux et les complotistes sont simplement stupides par nature (et aussi pauvres ce qui n’est que justice) !

      Merci d’avoir a minima l’honnêteté de noter que la vision officielle du monde (Covid, Poutine, climat, zombies,…) rapportée par les médias et nos dirigeants n’a strictement rien de simpliste, fallacieuse, mono-causale, manichéenne ou binaire avec des gentils et des méchants.

      Nous tous qui regardons les chaînes d’information ou les journaux voyons bien que nous sommes nourris au quotidien par la complexité et par le « ce n’est pas si simple que ça ».

      Le slogan de Franceinfo est « Franceinfo ; et tout est plus clair ».

      Bref, à y regarder de plus près, le monde est juste !

      Les intelligents, les gens bien, les élites sont riches et au pouvoir parce que cela répond à l’ordre naturel.

      Cette réalité se suffit à elle-même pour justifier pleinement la nécessité absolue de couper court à la liberté de parole.

      Le gueux est con, il faut donc le protéger de lui-même et l’alimenter avec une nourriture intellectuelle bonne pour lui.

      Une des raisons pour lesquelles on leur fait croire qu’ils peuvent décider de choisir leurs représentants ainsi que la politique choisie lors des élections.

      Ceci prouvant leur nature débile, car il faut vraiment être con pour croire que nos gentilles élites vont être irresponsables au point de laisser les gueux décérébrés décider de l’avenir de la nation.

      Pourquoi supprimer la liberté de parole ?

      Au stade de l’écriture, la question n’a plus de sens.

      Nous avons bien compris qu’ils n’ont pas le choix pour protéger la démocratie en évitant la contagion :

      • Ils ont obligation de censure sur les médias mainstream.
      • Ils ont obligation de fermer des médias mensongers comme RT France ou Rumble.
      • Ils ont obligation de censure sur les réseaux sociaux.
      • Ils ont obligation de discréditer et marginaliser les auteurs déviants.
      • Ils ont notamment obligation de faire taire les médecins, spécialistes, politiciens, scientifiques, etc. qui oseraient remettre en cause la Vérité.

      Ils sont à ce point paniqués qu’ils promulguent de plus en plus de lois pour restreindre la liberté de parole ce qui ne peut que nous rassurer et nous réjouir.

      Dérive sectaire et complotisme

      Il n’est pas possible de parler complotisme sans citer Rudy Reichstadt, acteur incontournable des droits de l’homme :

      « Par une lettre de mission du 29 octobre 2019, l’administrateur général du Cnam8, Olivier Faron, a ainsi confié à Rudy Reichstadt, créateur du site Conspiracywatch.info, une mission consacrée au développement d’une offre de formation sur la lutte contre le complotisme et l’antisémitisme9. »

      Dissocier le complotisme de l’antisémitisme n’a évidemment pas de sens, les deux se nourrissent du même terreau nauséabond.

      Nos autorités prennent le taureau par les cornes et font appel à la Miviludes10 (organisme de lutte contre les dérives sectaires) pour dénoncer et répertorier les déviants, et ce pour notre sécurité et la leur.

      « Enfin, presque 4 % des saisines concernent le complotisme et le mouvement antivax (soit 148 dossiers). Ces saisines ont déjà donné lieu à une vingtaine de signalements au Procureur de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale. »

      C’est peu, mais c’est un début, 148 bons français auraient donc dénoncé un ami, un voisin ou un membre de leur famille pour dérives complotistes ou antivax.

      Une source d’espoir, mais globalement insuffisante.

      Et de préciser :

      « Le rapport dresse un lien clair entre les phénomènes sectaires et les thèses complotistes. La porosité entre les deux phénomènes et leur interdépendance tend à s’accroître, les théories du complot nourrissant largement les mouvements sectaires. »

      « Face à ces constats, Mme Sonia Backès, Secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, tiendra au début de l’année 2023, les premières assises des dérives sectaires et du complotisme. »

      Nous voilà un peu rassurés, le phénomène est enfin pris au sérieux !

      11

      Encore un petit effort et nous rouvrirons les hôpitaux psychiatriques pour les malades qui n’approuvent pas la doxa.

      Le phénomène est suffisamment grave pour s’en préoccuper et le docteur Michael Larrar12 nous éclaire :

      « Les complotistes, en réalité, sont gagnés par des mécanismes paranoïaques classiques, et bien connus par les psychanalystes et les historiens…

      Dans les complots, il faut toujours un méchant, un génie du mal, tirant les ficelles par cynisme, vice et gourmandise. Gourmandise pour toutes nos pulsions humaines (cupidité, sexualité, agressivité), mais que l’on préfère nier en nous et attribuer, outré, à un autre écœurant.

      Une bonne théorie complotiste doit être vicieuse, ingénieuse, mais compréhensible par le plus grand nombre, et ne pas rompre avec les fantasmes communs, afin de rallier la masse et de lui permettre d’y défouler son désarroi…

      Depuis longtemps le juif remplit ce rôle de rat dégoûtant, odorant, voleur et salisseur, complotant pour sa meute cachée, tantôt dans la pénombre d’un égout pour l’extrême droite, tantôt au soleil d’un château luxueux pour l’extrême gauche, tantôt armé jusqu’aux dents sur une terre volée pour l’antisémit… pardon antisioniste de toute obédience.

      Et bien rassurons-nous, dans ce monde futuriste, certaines choses ne changent pas, car la quasi-totalité des théories complotistes autour du Covid 19 gardent le juif en premier rôle13. »

      Il est du rôle de la société et de la médecine de sauver tous ces pauvres malades.
      J’espère que je pourrais voir de mon vivant la généralisation des internements d’office en psychiatrie.
      Nous pouvons nous en réjouir, car c’est le juste prix à payer pour protéger les libertés et la démocratie.
      La censure est le maillon fort pour nous protéger des extrémistes !

      Merci

      Alain Tortosa14.

      7 novembre 2022 https://7milliards.fr/tortosa20221107-censure-sauver-democratie.pdf





      Les dits « démocrates » progressistes veulent limiter encore plus drastiquement la liberté d’expression

      Par Gérard Delépine

      L’Antidote à la Tyrannie est la Liberté1. Sauvons-la

      Depuis deux ans, nous avons été abreuvés de mensonges d’état permanents tandis que s’instaurait une censure de plus en plus sévère empêchant tout débat « démocratique » et une persécution des opposants, digne des régimes totalitaires.

      Mais cela ne suffit pas à ces prétendus « démocrates ( ??) » qui veulent imposer une censure mondiale plus stricte que jamais et osent même la proposer devant l’ONU !

      Quelques exemples des mensonges que l’état nous a assénés

      Souvenez-vous de l’épisode tragi-comique du masque d’abord inutile2 3 et impossible à utiliser correctement4 avant de devenir obligatoire pour tous. Pourtant il n’existe aucune étude scientifique qui démontre que le port généralisé du masque par les personnes asymptomatiques diminue les contaminations. La seule étude prospective randomisée publiée sur le sujet (Danmasq19) n’a d’ailleurs pas montré d’avantage significatif au port du masque 5 6.

      Nous souffrons encore des séquelles des confinements présentés comme « notre seule option face à l’épidémie de coronavirus Covid-19 ». Depuis tous les experts mondiaux indépendants ont démontré qu’ils n’ont pas ralenti l’épidémie7 8 9 10 et qu’ils ont été la source d’une surmortalité collatérale importante11 et de dégâts sociétaux et économiques considérables. Même Delfraissy l’a reconnu dans un article du Lancet12 censuré par les médias en France.

      Un des pires mensonges a été « Les fermetures d’école ont été efficaces ». Cette affirmation était fondée sur de simulations biaisées selon lesquelles les fermetures protégeraient les enfants, les enseignants et la collectivité en général. On savait dès le début de l’été 2020 que c’était faux.

      La Suède qui a été le seul grand pays occidental à garder les écoles ouvertes tout au long du printemps 2020 sans masque, sans distanciation sociale, ni test de dépistage a démontré la totale inutilité de cette mesure13. Parmi les 1,8 million d’enfants suédois de 1 à 15 ans, il n’y a eu aucun décès lié à la COVID-19, seulement quelques hospitalisations, et les enseignants ne couraient pas un risque plus élevé de contracter la COVID-19 que la moyenne des autres professions.

      Cependant les dégâts psychologiques et sur l’enseignement entraînés par les fermetures d’école ont été considérables14 15avec des retards d’apprentissage importants, de très nombreux décrochages scolaires et des problèmes psychologiques majeurs.

      L’affirmation permanente que le dépistage de masse des personnes asymptomatiques et la recherche des contacts des cas positifs seraient efficaces pour réduire la propagation de la maladie n’est corroborée par aucune étude scientifique. Au contraire plusieurs études montrent que les tests effectués chez les asymptomatiques se révèlent être des faux positifs dans 97% des cas16 et que les dépistages massifs comme ceux de Wuhan17 sont inutiles, car aucun des asymptomatiques dépistés n’est tombé malade ni n’a contaminé quiconque. Effectuer des tests sur toute la population pour identifier des personnes asymptomatiques par un test biologique qui n’a pas été conçu pour cela est sans précédent dans l’histoire de l’humanité et coûte des sommes considérables18 qui auraient mieux utilisées pour renforcer les hôpitaux. Cette stratégie et a été source d’un absentéisme important à une période ou l’économie essayait de redémarrer.

      Rappelez-vous les affirmations officielles que les vaccins seraient«  efficaces à 95%19 20 » et du slogan « tous vaccinés, tous protégés » démenties dès avril 2021 par le ministère lui-même lors de sa défense contre la plainte d’un vacciné qui se plaignait des restrictions21, puis par Jean-François Delfraissy22 « les vaccins protègent assez peu ou mal contre l’infection et la transmission » et surtout par les données officielles de l’OMS sur l’évolution de l’épidémie qui montrent que depuis la généralisation des injections le nombre moyen de contaminations mensuelles a été multiplié par 3.

      Autre mensonge d’état auquel les pro-injections se cramponnent encore, la prétendue efficacité contre les formes graves pourtant totalement démentie par l’analyse de la mortalité covid, telle qu’elle est rapportée par les statistiques de l’OMS qui montrent que les pays les plus injectés (80%) d’Europe et d’Amérique souffrent d’une mortalité 25 fois plus élevée (5 millions vs 250000) que celle des Africains très peu vaccinés(<15%).

      Et que penser du passe sanitaire présenté comme l’outil de la liberté sans risques, « une nouvelle chance pour la liberté », « une éthique de la liberté » que les membres du Conseil constitutionnel avaient validé « dans l’intérêt de la santé publique et aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de covid-19 » avant que son pitoyable échec sanitaire ne fasse abandonner ce moyen de chantage et de discrimination par tous les états qui l’avaient imposé.

      Comme le professait Goebbels un mensonge énoncé une fois est un mensonge ; répété mille fois, il devient la vérité. Grâce à l’expérience nazie, les gouvernants se sont rendu compte que les populations étaient capables de croire en n’importe quel message si celui-ci est suffisamment répété sans aucune contradiction sur les médias et toutes les institutions qui transmettent une idéologie, telles que l’école et l’université. Notre gouvernement sur les conseils de McKinsey a appliqué la recette de la propagande nazie et pour la rendre crédible a instauré une censure d’une intensité sans précédent récent.

      Censure, diffamation et persécution des opposants dignes d’un état totalitaire

      Dans les médias officiels, aucun débat contradictoire n’a été tenu sur le bien-fondé des mesures prétendument sanitaires même les plus idiotes comme l’interdiction de se promener seul en montagne en forêt ou sur les plages, ou l’interdiction de consommer debout…

      Le gouvernement qui se sert des médias subventionnés et des agences prétendument indépendantes comme organes de propagande a créé un ministère de la vérité cher à Orwell appelé commission

      Les opposants ont été systématiquement traités de complotistes, d’extrême droite et persécutés dans leur profession et parfois leur vie personnelle. Le professeur Perronne a été déchu de sa chefferie de service, l’avocate Virginie de Araujo-Recchia, a été arrêtée et mise en garde à vue23, un professeur interné en hôpital psychiatrique et de nombreux médecins exclus de leur profession pour avoir seulement parlé.

      Même les représentants élus de la nation devraient se taire et ne pas dénoncer les mensonges d’état ! Le sénateur Houpert a été sanctionné d’une interdiction d’exercice de 9 mois24 par l’ordre des médecins pour avoir critiqué des aspects de la stratégie gouvernementale25. Martine Wonner ancienne député LREM peut craindre une condamnation ordinale, pour avoir affirmé des faits tels que le masque « ne sert strictement à rien », que les vaccins contre le Covid peuvent déclencher des « fausses couches », « de multiples cancers » et avoir participé au documentaire Hold Up.26

      Tous faits pourtant avérés, mais on ne peut pas faire boire un âne qui n’a pas soif, ni demander d’analyser les données scientifiques à des conseillers de l’Ordre auto promus inquisiteurs du dogme officiel. Après la pensée unique, on veut nous imposer la parole unique !

      Un état qui réprime autant la liberté de parole est-il encore démocratique ?

      La liberté d’expression fait partie des droits fondamentaux conquis par la révolution et est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :

      « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».

      « L’article 11 de la Déclaration de 1789 va même encore plus loin en formulant  un  mode  d’emploi  concret de cette liberté, rappelant que :

      « La libre  communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette  liberté  dans  les  cas  déterminés par la Loi ». 

      La  formulation  n’est  pas  seulement  belle  et  solennelle. Elle est  puissante, car elle pose le  principe que la liberté d’expression est l’expression même de la liberté humaine ».27

      Reprise depuis par la déclaration de l’ONU de décembre 1948 :

      « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

      Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier :

      « C’est la liberté la plus fondamentale, car elle conditionne l’exercice d’autres droits démocratiques ».

      Même l’ONU s’est inquiétée des menaces contre la démocratie : Les États ne doivent pas abuser des mesures d’urgence pour supprimer les droits humains

      Le 16 mars 2020, un communiqué commun des experts indépendants des droits de l’homme et d’autres rapporteurs spéciaux de l’ONU ont exhorté les États à éviter d’outrepasser les mesures sécuritaires dans leur réponse à l’épidémie de coronavirus et leur ont rappelé que le recours aux pouvoirs d’exception ne doit pas être utilisé pour étouffer la dissidence.

      « Tout en reconnaissant la gravité de la crise sanitaire actuelle et en admettant que l’utilisation des pouvoirs d’urgence est autorisée par le droit international en réponse à des menaces importantes, nous rappelons aux États que toute réponse d’urgence au coronavirus doit être proportionnée, nécessaire et non discriminatoire », « certains États et institutions de sécurité peuvent trouver attrayante l’utilisation de pouvoirs d’urgence, car elle offre des raccourcis . Pour éviter que de tels pouvoirs excessifs ne soient intégrés dans les systèmes juridiques et politiques, les restrictions devraient être étroitement adaptées et constituer le moyen le moins intrusif possible pour protéger la santé publique ». 

      Mais aux yeux des covidistes, la censure actuelle est insuffisante !

      Nous avions déjà évoqué la censure croissante en juillet 202228 et depuis elle tend à s’aggraver. Lors de son discours du 23 septembre 2022 devant l’Assemblée générale des Nations unies, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a appelé à une alliance internationale pour censurer les discours.

      Après avoir reconnu la liberté d’expression (qui fait partie intégrante de la charte de l’ONU), elle a présenté un plan pour sa suppression par le biais d’une réglementation gouvernementale29 . Elle a défendu la nécessité d’une telle censure mondiale pour lutter contre ceux qui remettent en question le changement climatique et la nécessité d’arrêter « les rhétoriques et idéologies haineuses et dangereuses ». Pour elle, comme pour de trop nombreux dirigeants de pays qui se prétendent démocratiques toute contestation de leurs religions covidiste ou climatique serait haineuse et dangereuse !

      Battons-nous contre les nouveaux tyrans qui avancent masqués

      Ne soyons pas dupes des étiquettes ou des discours vantant la démocratie tenus par des dirigeants qui imposent des mesures restrictives des libertés. Ils se comportent en apprentis tyrans comme Hitler en 1936, Mussolini en 1922 ou Staline en 1922. À leur début tous ces dictateurs se présentaient aussi comme socialistes et prétendaient libérer le peuple.

      Toute mesure restrictive de liberté est un acte de tyrannie. Aucune censure n’est légitime. Si nos gouvernants croient détenir la vérité, ils doivent pouvoir nous en convaincre et donc favoriser les débats démocratiques qui leur donneraient raison.

      Nous gagnerons, car s’ils sont extrêmement puissants, ils ne sont que des milliers et nous sommes des milliards.

      Il est encore temps d’empêcher la bête immonde de renaître. Battons-nous pour les libertés que nous ont léguées nos pères et que nous devons transmettre à nos enfants.





      Jordan Bardella et le redressement de la France ou la quadrature du cercle…

      Par Lucien SA Oulahbib

      Sa jeunesse et sa verve sur un ton clair et un bel aloi propulsent certainement toute une dynamique de fraîcheur à un parti qui aurait pu être au pouvoir depuis longtemps s’il n’y avait pas (eu) tant d’atermoiements stratégiques et de nuits des longs couteaux (élimination de Mégret et de Marion) l’un voulant arrondir les angles rhétoriques tout en élargissant le spectre idéologique, mais ce sur des bases plus ethno-différentialistes que républicaines et bonapartistes (Le Pen père et Mégret se sont d’ailleurs rencontrés dernièrement, ou la paix des braves ?…), la seconde cherchant à maintenir, semble-t-il, l’idée d’État plutôt garant des libertés que formateur exclusif de celles-ci, tout en renouant avec les thèmes de la campagne de 2002 quant à la protection démographique par exemple…

      Le premier, Mégret, défendant au fond le legs du De Gaulle maurassien refusant de faire à terme de Colombey la ville des « deux mosquées » d’où son malheureux « je vous ai compris » de 58 (car il n’est pas dit que les « masses » dites « algériennes » voulaient du joug FLN nassériste, relire Jacques Soustelle partisan d’un Empire fédéral, ici p. 136 et suivantes) la seconde, Marion désormais Maréchal, défendant plutôt celui d’Ordre Nouveau de Madelin, Longuet, Devedjian, ou cette intransigeance anticommuniste qui n’a rien à voir avec le fascisme et l’anarchisme antisémite (ni Drumont ni Proudhon exit La vieille Taupe) ni non plus avec le nazisme ou national-socialisme reprochant « seulement » au bolchevisme sa direction juive tout en s’inventant des racines « aryennes » puisque celles des anciens germains et des dieux vikings ne semblaient pas les satisfaire ; Jean-Marie Le Pen oscillait, semble-t-il, entre germanité franque et celtitude royaliste (Maurras étant anti-germain cependant d’où la présence de nombre de royalistes à Londres alors que les communistes faisaient allégeance au Reich jusqu’en 41) tant il semblait avoir été bercé par un germanisme culturel et sa musique militaire cherchant d’hypothétiques racines communes entre Celtes et Francs qui sont certes des germains, mais christianisés et romanisés depuis Clovis, et un anticommunisme anti-tiers-mondiste mondialisant (pointant à l’horizon) rompant cependant à la fois avec l’atlantisme et l’antisémitisme de la Vieille Taupe,… Le Pen acceptant cependant la greffe avec Ordre Nouveau plus anticommuniste et surtout anti-gauchiste qu’anti-atlantiste, Assas faisant (mal) contrepoids à Nanterre Jussieu et Censier….

      Bardella, dans son discours d’intronisation, en a effleuré l’historique en ergotant rapidement sur les « éclaireurs » et les « bâtisseurs » semblant les opposer alors que les uns ne vont pas sans les autres, les corps d’armée en branle avançant sur la route éclairée précisément par l’avant-garde ; sans oublier cependant l’arrière-garde, c’est-à-dire autrefois Roland de Roncevaux (hélas trahi) et l’on entend encore le son de son cor (songeant à Angélique aussi sans doute, mais elle préféra le Sarrasin/Amazigh Médor…) tout autant que s’entendent, pour ceux qui ont la fibre, les sons de la voix revancharde de l’évêque Cauchon condamnant la Jeanne et qui, aujourd’hui, aurait condamné Raoult ou Perronne (ses clones pullulant partout en censeurs « anti-complotistes ») ; il n’empêche, et Bardella ne devrait pas l’oublier, que le premier « parti » de France restent sans coup férir les « abstentionnistes », la majorité en réalité, et les « bâtisseurs » auraient pourtant bien besoin d’elle….

      Sauf que… l’on chercherait, en vain, et hors des généralités sur le « souverainisme », ce qui permettrait dans ce discours du trône de séduire ces déçus du suffrage dit « universel ». Le maire de Perpignan voulait d’ailleurs aller encore plus loin dans le gnangnan ronflant du « parti de gouvernement », il n’a pas été écouté, mais le contenu programmatique de son vainqueur n’est pas probant pour autant s’il s’agit de « rassembler » réellement « le peuple de France » (rien sur les soignants suspendus, si peu sur la destruction du nucléaire et de l’agriculture alors que la France était autrefois exportatrice d’électricité et de denrées…).

      Prenons un seul point qui pourrait faire bouger cette « majorité silencieuse » d’abstentionnistes, qui fut à l’origine du « gaucho-lepénisme » et qui aura précisément émergé dans sa lancinante acuité avec ce vrai-faux clash parlementaire du « qu’ils retournent en Afrique » d’il y a quelques jours, avidement lu évidemment (faute de mieux) par l’alliance anti-France (Nupes-Renaissance-LR) comme propos « raciste », confondant oral et écrit, le « il » de l’orateur (noir de la Nupes) et le « ils » du bateau ivre d’espoir voguant sur la mer de larmes d’abandonnés ballottés entre la mère patrie qui ne peut les nourrir et les aimer (tant l’argent est détourné par leur mafia au pouvoir) et une « communauté internationale » introuvable cachant son inexistence par la surenchère hyper-communiste de la lumpen-intelligentsia gauchiste devenue aujourd’hui dans le vide spirituel ambiant ce nouvel étendard de l’affairisme scientiste, hygiéniste, apatride. Or, ce point nodal, crucial, civilisationnel, etc., etc. est là et bien là depuis des lustres, mais personne ne veut vraiment s’y atteler dans toute sa cruelle réalité…

      Cette faille fractale en effet au lieu d’être faussement colmatée par le « ni-ni » du surplace oscillant entre immobilisme et pourrissement à l’instar de ces points de fixation aux portes de Paris et sous les ponts bidonvilles des grandes villes devrait être élargie afin d’y enfoncer avec force le fer rouge de la colère en gilet jaune au lieu de la laisser errer dans les mains moites des révolutionnaires en peau de lapin, qu’ils s’appellent « insoumis », « black blocs » ou « ethno-identitaires » (soutenant, tous, « la » cause palestinienne contre le peuple « déicide » ou « cupide ») bondissant de démagogie en misérabilisme du « clochard » global alors qu’un Mélenchon soutient une UE ouverte à tous les vents trahissant de fait la trame ontologique de la nation française dépassant depuis son émergence la seule notion de « race » comme l’indiquait Bainville à la suite de Renan et aussi de Barrès (ayant vu dans les tranchées de 14 couler le sang juif — Hitler l’avait vu aussi, mais n’en eut cure se contentant cependant d’admettre quelques exceptions dans les dénaturalisations, du moins jusqu’en 38) ; d’où le fait, pour en revenir à la France, et dans une optique nationale républicaine (au sens grec) en prise avec les défis d’aujourd’hui de se demander s’il ne faudrait pas maintenir malgré tout le droit du sol, issu du XVIe siècle, et ce parce qu’il nous faut au vu, déjà, de l’implosion démographique une France de cent millions d’habitants.

      Mais on peut aussi refuser ce chantage démographique à la Merkel (voir en infra le point 2). On peut en effet plaider que l’on n’a pas besoin d’une immigration pour retrouver une puissance de feu retrouvée au sein bien sûr d’une école d’une industrie une agriculture forte (nucléaire, agriculture, jeux vidéo…) pour contrebalancer une Allemagne faisant le pari contraire, car désireuse à nouveau de prendre le grand large avec ses pays satellites ; ce qui implique cependant pour elle un élagage sérieux de ce point empoisonnant (et connu depuis les Grecs entre Citoyens et Métèques) qui pourrait être possible entre une immigration désireuse réellement d’intégrer le giron allemand puis de s’y assimiler et ceux qui le refusent nécessitant alors leur départ, sauf qu’en Allemagne les forces écolo-défaitistes pro globaliste ne veulent pas trancher, tout comme en France.

      Ce qui implique en fait deux possibilités à la fois contradictoires et dialectiques (au sens de pouvoir être dépassées au sens d’un aufhebung) qu’un Bardella devrait sérieusement étudier s’il veut devenir le leader d’un parti national de « gouvernement » et non plus seulement « d’opposition » (à sa majesté c’est-à-dire mollassonne).

      • 1) dans le camp du « oui », du moins dans celui de l’immigration dite « choisie » et non pas sans-frontiéristes (ce qui exclue la Nupes et Renaissance), les obtentions de droits de séjour pourraient être même accélérées au lieu de traîner sur des années (sans attendre la démagogie d’un Darmanin) si et seulement si les demandeurs réguliers étaient en mesure de travailler sur le champ dans les métiers dits « en tension » (aides ménagères, nettoyage, agriculture saisonnière, logistique — routiers… —, restauration, gardiennage, mais aussi informatique enseignement et santé), ou dans ceux qu’ils maîtrisent déjà ; tout en sachant cependant que si au bout de cinq ans la nationalité française n’est pas demandée le retour aux frontières serait exigé. Car on ne peut plus se permettre de rester en France dans la mentalité du « bled » propulsant des « codes » antinomiques avec ceux forgés en France, en Europe ou acquis civilisationnels synthétisés en « art de vivre », par des décennies de luttes culturelles et d’affinements spirituels.

        Cela permettrait d’ailleurs de répondre à deux objections :

        • a) vu l’état actuel du marché du travail (inadéquation entre offre et demande non pourvues en permanence. Un exemple : l’Occitanie) et sa protection sociale très coûteuse (voir plus loin) autant permettre à ceux qui acceptent ce « compromis historique » d’avoir des papiers rapidement ;
        • b) aucune condamnation ne doit être cependant comptabilisée lors de ce laps de temps.

      • 2) À l’opposé, dans le camp du « non » qui envisage donc une immigration zéro, il lui faut dans ce cas penser à la manière de répondre aux demandes des métiers dits « sous tension », et ce déjà en sachant qu’ils devraient être bien mieux rémunérés afin d’éviter justement d’avoir recours à une telle immigration. Sauf que cela impliquerait au préalable que l’on revoit la question, non seulement des impôts de production, mais aussi — en particulier pour les artisans — du poids des cotisations sociales afin que la réduction des coûts d’un côté puisse permettre d’augmenter le salaire net de l’autre et donc de rendre plus attrayant le métier couplé à une formation afin que l’ascenseur social puisse permettre une élévation statutaire permanente au lieu de rester smicards à vie comme le désirent au fond la Nupes et Renaissance. Un fonds commun de solidarité des professions concernées pourrait par ailleurs voir le jour afin de prendre en charge le différentiel de cotisations sociales entre petites moyennes et grandes entreprises, mais ceci cependant ne peut être que partiel, car quand bien même il y aurait un tel « bouclier », ces cotisations devraient être assises de façon durable sur une assiette financière bien plus large que les seules cotisations par répartition ou sur l’impôt hyper progressif généralisé (une CSG en hausse permanente, même mieux répartie comme le propose Piketty de la Nupes) du moins si l’on veut comprimer le poids des cotisations pour augmenter le salaire net, sans pour autant augmenter les impôts ni le prix de vente ni diminuer la qualité des services sociaux….

      Comment faire ?… Car penser taxer les « super profits » et ratiboiser les « riches » (ou les exterminer) ne serait qu’un fusil à deux coups comme on l’a vu naguère en Russie, aujourd’hui au Venezuela, Mozambique (avec l’explosion des mafias), et ce surtout si l’implosion de la structure économique liée à une globalisation affairiste, et la transformation bureaucratique des racines politiques et sociales (empilement des strates décisionnels, surplace étatique) ne permettent pas à la base de rendre les conditions préalables du redressement plus pérennes…

      C’est d’ailleurs là le malheur de la Cotisation sociale à la française qui s’avère être bien plus chère que la moyenne, car entre payer par exemple trois cents à sept cents euros par mois selon la ventilation moyenne des salaires, ce qui est le système actuel, et allouer à l’opposé une somme bien moindre à la même couverture sociale, mais « nourrie » quotidiennement par des intérêts actionnariaux, et ce sans dégradation de la qualité de prestation, il y a bien là une nette différence effective. Et celle-ci, contrairement aux légendes urbaines, n’implique pas que l’on soit moins bien « couvert » en Suisse, voire aux USA, même si l’on travaille plus longtemps, car les fameuses « franchises » que l’on critique afin d’expliquer à l’opposé que cela ne coûte « rien » lorsque l’on va à l’hôpital en France, cette comparaison oublie que ce « rien » coûte des centaines d’euros par mois sans parler de l’impôt pris à la « source ». De plus ces « franchises » si décriées (hors mutuelles d’entreprise) sont en réalité bien plus soutenables lorsque l’on a moins de soixante ans puisque les passages à l’hôpital sont plus rares (sauf aujourd’hui avec l’augmentation de la mort subite de l’adulte).

      En fait, et toujours dans le cadre de cette hypothèse qui suppose une immigration zéro impliquant que l’on paye bien mieux les métiers à « tension », mais que, dans ce cas, l’on ventilerait autrement les coûts de revient en matière de cotisations sociales, il s’avère que la réponse pauvrement comptable des faux libéraux au Pouvoir ne va même pas dans cette direction d’une « privatisation » participative en fait via des fonds de pension à la française (intégrant un fonds commun de garantie pour les soins lourds par exemple). En effet, l’équipe au Pouvoir ne fait que réduire les dépenses d’investissement de santé du quotidien, tout en dépensant dans des achats affairistes comme ceux liés à la vraie-fausse injection anti-Covid19, ou alors en privatisant, mais de façon restreinte au bénéfice de quelques groupes étrangers « amis » (puisque les fonds de pension français n’existent pas). On fait par exemple des gorges chaudes sur le méchant BlackRock tout en refusant d’asseoir les cotisations sociales sur une capitalisation à large échelle, alors que la gestion de fonds de pension à la française — qu’un Charles Gave et un Olivier Delamarche se feraient forts de faire fonctionner à merveille — permettrait d’élargir l’assiette et donc de réduire les coûts d’un côté tout en augmentant le salaire net de l’autre, du moins s’il n’y avait pas à gauche comme à droite (extrêmes compris) une incompréhension totale du rôle positif de la capitalisation pour l’actionnariat populaire comme d’ailleurs pour celui du salaire complet (avec un filet de sécurité pour les plus démunis).

      Certes, s’il n’y avait pas autant de gabegie au sein d’une situation internationale de plus en plus délétère scandée par la stagflation et la guerre d’usure contre « l’autre monde » composé de tous ceux, aussi disparates et ennemis soient-ils, qui refusent le diktat de l’Empire du faux (universel dévoyé, science manipulée, solidarité confisquée), la France pourrait avoir plus de marge de manœuvre, quitte même à combiner les deux opposés au sens de promouvoir d’abord un moratoire sur l’immigration, validé par référendum, le temps de remettre les compteurs de la nation à zéro, de mettre à niveau tous les secteurs défaillants pour ensuite opérer à une immigration « choisie » s’il y a lieu…

      En fait, si l’on n’opère ni l’un ni l’autre, ni complète ouverture, les sans papiers le restant des années sans être reconduits, ou l’immobilisme délétère, sans pour autant s’attaquer aux racines du mal, à savoir le coût trop important des cotisations sociales qui grève le salaire net, décourageant l’emploi (en particulier dans les métiers difficiles), cela veut dire qu’il existe en sourdine la volonté de faire rentrer massivement une immigration non contrôlée, mais proviendrait bien moins d’une demande économique que politique. Car l’on peut fort bien réformer l’assiette des cotisations, voire opérer une politique « gaullienne » de la chaise vide dans l’UE (au-delà de savoir s’il faut la quitter ou pas, un « Frexit » prendrait plusieurs années de toute façon), voire au sein de l’OMC (de l’OMS aussi, de l’ONU enfin…) afin de peser sur les dumpings sociaux, hors de l’UE, mais aussi en son sein (jeu inégal de l’Allemagne avec la Pologne et les pays baltes, refus des deux premiers pays d’acheter français en matière d’armements et de nucléaire, la Hongrie préférant s’équiper en Russie…)

      Au fond, l’on voit bien que vis-à-vis de l’immigration s’opère plutôt une politique à la fois politicienne électoraliste et idéologique en se servant d’elle non plus comme armée de réserve économique, puisque la législation empêche d’employer des personnes sans papiers, mais plutôt force de frappe idéologique et culturelle pour pousser à la fragmentation accélérée des acquis civilisationnels, quitte à ce que cette armée de réserve soit elle-même plus tard démantelée à moins qu’elle ne se révolte, manipulée par d’autres forces hostiles à ce que désire la Secte au pouvoir…

      En tout cas, si Bardella veut redresser le pays il faudra qu’il séduise ces abstentionnistes qui ne sont à l’évidence guère enthousiasmés par les solutions pour l’instant sur la table… Le débat sur l’immigration révéle l’état délétère de tout le système politique, économique, intellectuel, spirituel du pays plutôt qu’être sa cause première…




      FAUT-IL PASSER L’ÉPONGE ?

      [Source : partipopulaireducanada.ca]

      Par Maxime Bernier

      On entend de plus en plus de gens demander une « amnistie pandémique ».

      Ils veulent se faire pardonner pour les actions malencontreuses des gouvernements et des autorités de santé publique pendant la pandémie.

      Ils veulent être pardonnés pour avoir gardé nos écoles fermées trop longtemps…

      … pour avoir exigé des masques ou des passeports covid qui ne font rien pour empêcher la propagation du virus.

      … pour avoir censuré quiconque avait une opinion différente.

      … pour avoir fait perdre à des gens leur emploi et leur petite entreprise.

      … pour avoir diabolisé les dissidents.

      … pour nous avoir obligés à recevoir des injections dont ils savent maintenant qu’elles ne sont pas efficaces.

      … pour avoir provoqué des divisions entre les familles et les amis.

      … pour avoir provoqué une explosion de la dette publique et de l’inflation.

      Après tout ce qu’ils nous ont fait, ils réalisent maintenant qu’ils ont tout gâché et veulent balayer tout ça sous le tapis et passer à autre chose!

      Ils prétendent qu’ils ne pouvaient pas savoir !

      Vous et moi savons pourtant depuis longtemps que ces mesures autoritaires généralisées étaient inutiles.

      Qu’elles faisaient plus de mal que de bien.

      J’ai commencé à dénoncer ces absurdités dès le printemps 2020.

      J’ai été étiqueté comme fou. Anti-science. Complotiste.

      Tout ça parce que je préconisais des solutions qui sont maintenant acceptées!

      Oubliez tout ça ! Passez à autre chose ! Nous faisons tous des erreurs !

      Je ne suis pas prêt à pardonner et à oublier.

      Non, je vais continuer à me battre chaque jour pour que le gouvernement, les médias et les responsables de la santé publique soient tenus responsables de ce qu’ils nous ont fait subir.


      [Note de Joseph :
      l’oubli est une chose que la raison évite lorsqu’elle veut tirer les leçons de l’Histoire ;
      cependant, le pardon est un choix qui permet de soigner plus rapidement les blessures — le cœur en est l’émetteur.]




      Attention aux accusations de dérives sectaires contre les éveillés : la menace de la Miviludes

      Par Nicole Delépine

      De retour de la magnifique rencontre de Saintes où plus d’un millier de personnes ont, le 28 oct 2022, partagé dans cette conférence-débat leur soif de savoir, leur soif de rencontres humaines dans une ambiance chaleureuse et familiale formidable1, j’ai été surprise de voir dans l’article de sud-ouest qui lui était consacré, un encart faisant l’écho des récriminations de deux associations de Saintes, alertant le maire de la présence de « Reinfocovid » qui « serait suivi pour dérives sectaires » ! 2

      J’ai cru qu’il s’agissait d’une calomnie isolée, mais le 3 novembre 2022, je suis tombée sur cette annonce d’une secrétaire d’État annonçant de prochaines « assises contre les dérives sectaires et le complotisme ». Bingo !

      Depuis que le mur du pouvoir se fissure, celui-ci dégaine une nouvelle arme pour faire peur et surtout faire TAIRE. Inquiet de l’accumulation de preuves sur la gestion catastrophique et malhonnête de la crise covid, et l’accumulation de mensonges, de contre-vérités et de décisions délétères pour le peuple, la DIVERSION se prépare.

      Il est urgent d’informer tout le monde de cette nouvelle dérive du pouvoir, jeunes y compris qui doivent sortir de leur isolement transitoirement protecteur, et de s’opposer de toutes nos forces au système de délation digne des régimes de Vichy, de l’Union soviétique ou le nazi. Relisons Orwell et battons-nous.

      Si nous alertons suffisamment contre cette nouvelle attaque de la liberté d’expression, ils reculeront d’autant plus que la Miviludes s’est souvent fait critiquer, a été parfois condamnée en justice et ne jouit pas d’une bonne réputation.



      RETOUR SUR SCÈNE DE LA MIVILUDES

      La MIVILUDES est la « Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires » ? En clair c’est donc une arme du pouvoir exécutif pour imposer ses choix contre ses opposants.

      L’argument d’urgence serait l’augmentation des signalements :

      « les confinements répétés et l’angoisse du décompte des morts ont perturbé de nombreux Français. Pour le plus grand bonheur de personnes malintentionnées. En 2021, les saisines de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) ont atteint des sommets. Elles se dénombrent à 4 020 ».3

      Notons que vu le nombre de personnes affectées profondément par ces confinements absurdes et injustifiés4, le sommet n’est pas l’Everest dans un pays de 67 millions d’habitants et l’explosion fait pschitt…

      Le journal 20 MN ose écrire :

      « La pandémie a charrié dans son sillage son lot de complotistes et d’antivax. Un terreau fertile pour le développement de solutions alternatives » qui n’ont aucun fondement scientifique ».

      Nous espérons pour eux qu’ils sont bien payés pour tous répéter le même crédo. N’ont-ils pas appris à lire les publications des agences officielles de la FDA, de la MHRA ou de l’EMA qui additionnent plus de 70 000 morts reconnus liés aux injections expérimentales pour une pseudo grippe qui tue en 32 mois a tué moins de 0,000 825 de la population mondiale et essentiellement les personnes âgées dans les pays les plus vaccinés.

      Combien de ces donneurs d’alerte sont-ils traités d’« antivax », alors qu’ils sont seulement dubitatifs envers ces injections expérimentales qui ne sont pas des vaccins, et même parfois très provax (comme le Pr Perronne) ont-ils sauvé de vies en les faisant échapper à ces toxiques ? Évidemment le projet des sept milliards d’injectés en a pris un coup et les fidèles de Schwab tentent d’y remédier. Trop tard ! Et comme disait notre avant-dernier prix Nobel de médecine (2008) le Pr Montagnier, les non injectés sauveront l’Humanité.

      « Sonia Backès, secrétaire d’État en charge de la citoyenneté, annonce que le gouvernement va organiser des “assises des dérives sectaires et du complotisme”. Objectif : améliorer les signalements à la Miviludes du voisin, du collègue de travail, etc. qui sombrerait dans ces dérives sectaires ou le complotisme…

      Nous voilà dans l’ordre moral et politique, dans le contrôle de tous par tous, dans le retour de l’inquisition, dans un fascisme qui ne dit pas son nom »5.

      Orwell était visionnaire et les évadés des régimes des pays de l’Est tremblent…

      Mme Backès essaie-t-elle de régler ses problèmes personnels, puisqu’elle rappelle candidement que sa mère était membre de la scientologie.6 Trop proche des présumés coupables du futur de la dénonciation, elle devrait comme dans tout bon policier être éloignée de l’enquête pour absence d’objectivité liée à ses antécédents. Les dires de la secrétaire d’État sont particulièrement inquiétants, choquants :

      « Dérives sectaires : les saisines de la Miviludes atteignent un nouveau record ! »

      Au lendemain de la publication du rapport de la Miviludes, qui fait état de 4 020 signalements en 2021 (+33,6 % par rapport à 2020), S. Backès regrette que « tout ne soit pas signalé ». « Beaucoup de choses passent sous les radars, et on ne sait pas exactement combien de personnes sont réellement concernées » par les dérives sectaires, poursuit-elle. Le dernier chiffre connu date désormais de « quelques années » et fait état de « 500 000 personnes touchées », selon la secrétaire d’État.

      « S. Backès s’est dite particulièrement inquiète des “dérives liées à la santé”. “On parle de gens qui se décrètent naturopathes et qui vendent des soins alternatifs aux soins traditionnels et vérifiés”.

      Nous aussi sommes inquiets de la disparition de la médecine traditionnelle, individuelle et de la dictature des protocoles qui suppriment tout recours aux traitements éprouvés pour imposer des molécules chères, inefficaces et souvent toxiques. » 7

      Il est bien triste que Mme Backès ne souligne pas le sectarisme des médias et du pouvoir qui ont vendu pour vérité révélée les mensonges du Lancet sur la chloroquine de mai 2020 dont l’auteur principal était une actrice porno reconvertie8 9 10. La démonstration du mensonge organisé sur lequel le ministre Véran s’était appuyé pour interdire la chloroquine n’a pas conduit ce dernier à supprimer son ukase mortifère.

      Donc où sont les données « vérifiées » de la médecine traditionnelle devenue menteuse, trompeuse, manipulatrice et a de fait perdu la confiance des patients ? Justement les données officielles répandues sur les médias à longueur de journée sans avis contradictoire ne furent jamais vérifiées, telle la soi-disant contamination des grands-parents par les enfants, la soi-disant efficacité des pseudovax, etc. Les résultats affluent (y compris de Pfizer), qui démentent ce que le discours quotidien a martelé dans les têtes des téléspectateurs…

      « “La difficulté survient lorsqu’il y a emprise mentale et mise en danger”, poursuit-elle, déplorant par ailleurs les conséquences financières liées à ces dérives. “Derrière, il y a incitation à acheter l’appareil qui fait des jus de légumes, puis la vidéo de ces gourous 2.0 finit par devenir payante”, précise S. Backès, dont la mère a appartenu à la secte de l’Église de la scientologie. “Je sais comment ça se passe, je sais comment on y rentre, je sais comment ils maintiennent les gens sous emprise et je sais toute la difficulté d’en sortir”, explique-t-elle… »

      Oui, mais qui a eu emprise de fait sur des milliards de personnes dans le monde, manipulées par les gouvernements qui appliquent les recommandations de l’OMS ? 11 Oui, il y a eu manipulation, emprise, mais à grande échelle et avec des conséquences monstrueuses, au regard desquelles les appareils de jus de légumes sont peanuts. Au 2 novembre 2022, d’après l’OMS, 12 861 382 558 doses de vaccin ont été administrées pour un coût d’environ 250 milliards de dollars, sans effet bénéfique prouvé sur l’épidémie et associés à de très nombreux effets secondaires dont des décès et des handicaps durables, selon les données publiées par les agences officielles (VAERS pour la FDA, EudraVigilance pour l’EMA, MHRA pour les Anglais, etc..)

      Qui regarde la lune et qui regarde le doigt qui la montre ?

      Des Assises organisées début 2023

      Dans ce contexte, des « Assises des dérives sectaires et du complotisme » seront organisées « début 2023 » autour des acteurs de la lutte contre ces phénomènes. Le but, précise Sonia Backès, c’est de réaliser « un état des lieux » et d’aboutir « à un plan d’action très clair ». Parmi les pistes envisagées, la secrétaire d’État dit vouloir simplifier les procédures de signalement, qui consistent actuellement à « remplir un formulaire sur le site de la Miviludes ». Si elle fait parallèlement l’état des lieux des résultats de la politique sanitaire, cela ne sera pas triste…

      « Est-ce que c’est suffisant ? Je ne crois pas », ajoute-t-elle. « On a besoin d’une plus grande proximité, de sensibiliser les gens qui sont autour de nous, les gendarmes, les services de proximité pour signaler plus facilement », indique Sonia Backès, qui n’exclut pas de faire évoluer l’arsenal législatif autour des dérives sectaires.

      C’est grave, car qui déciderait le cas échéant de définir un « avis » comme dérive sectaire ? Tous ceux qui ont dit que le confinement était inutile se sont révélés avoir eu raison, comme pour l’inefficacité des pseudovax et leurs dangers.12

      De fait, nous sommes des milliers, voire des millions à pouvoir signaler à cette dame les énormes dérives sectaires des journaux, des médias et des politiques qui nous ont si bien manipulés que des milliards d’entre nous ont accepté la piqûre infernale, dont on ne connaît pas encore aujourd’hui la totalité des composants, ni la réelle finalité des piquouseurs. On pourrait l’informer déjà par plein de mails ou de lettres avant qu’elle ne coure le danger de séances publiques qui démontreront ces manipulations perverses que peut-être elle ignore.

      Alors pourquoi cette réapparition brutale d’une instance contestée et quasiment disparue en octobre 2022 ?



      La Miviludes, le complotisme et les dérives sectaires (référence à son rapport annuel 2021)

      La Miviludes est-elle réellement indépendante ?

      https://www.association-sante-naturelle.info/revelation-pourquoi-la-miviludes-sacharne-contre-la-sante-naturelle/

      « LA MIVILUDES EST-ELLE INFORMÉE DE NOTRE PLAINTE QUI VISE LES DÉRIVES SECTAIRES “D’EN HAUT” ?

      Est-ce que cela ne vaut que pour les “complotistes” (terme soudainement devenu à la mode, sur toutes les lèvres pour pouvoir discréditer ceux qui osent réfléchir) et non pas pour les comploteurs ? La pensée complexe est-elle désormais interdite ?

      Puis ce serait bien entendu à cause des “complotistes” que la population présente un niveau de troubles dépressifs extrêmement élevé depuis le début de la crise, notamment de graves poussées suicidaires chez les jeunes.

      Ce ne sont pas les “complotistes” qui ont déclaré des confinements forcés pour toute la population. Ce ne sont pas les “complotistes” qui ont forcé les enfants et les adultes à porter des masques, que même le COVARS a du mal à justifier aujourd’hui.

      Ce ne sont pas les “complotistes” qui ont refusé le soin et interdit les traitements efficaces.

      Ce ne sont pas les “complotistes” qui ont utilisé une politique de stigmatisation des non injectés pour forcer à se soumettre à une expérience médicale. Tout cela serait bien entendu l’œuvre des “complotistes”. »

      L’inversion accusatoire est parfaitement pratiquée :

      Putsch média se penche aussi sur cet inquiétant projet de la lutte contre « les dérives sectaires et le complotisme et ce plan d’action. Comment on agit ? »13 selon la secrétaire d’État

      « Sonia Backes fait référence à deux choses qui semblent très distinctes. D’une part, l’emprise sectaire qui représente aujourd’hui, d’après la Secrétaire d’État, un enjeu majeur de santé publique et de lutte contre le séparatisme”.

      D’autre part, il semble beaucoup plus difficile d’appréhender avec objectivité la notion de complotisme, arme fatale du gouvernement, et de certains grands médias et de sachants pour dénigrer de nombreux acteurs de la santé, de la société civile ainsi que certains médias indépendants, jugés complotistes pendant la crise sanitaire ».

      Sonia Backes s’appuie sur ce rapport de la Miviludes 14pour lancer cette idée des « Assises des dérives sectaires et du complotisme ».

      Pour le président de la Miviludes, Christian Gravel, le « complotisme » ressemble à cette novlangue qui veut sans l’avouer clairement accuser ceux qui ont dénoncé le caractère véritablement « sectaire » des décisions de l’OMS et le forum de Schwab, appliquées aveuglément par la France.

      RESTER LIBRE EST UN CHOIX ET UN COMBAT DE TOUS LES INSTANTS

      Notons que contrairement à ce qu’ont raconté tous les médias et trop de citoyens soumis, nous aurions pu, comme la Suède, garder notre liberté de penser et donc de choix et de résistance aux mesures délirantes, tels le confinement, la fermeture des écoles et le masque, et l’injection quasi forcée, et avec des résultats sanitaires meilleurs que les nôtres.

      Le rapport de la Miviludes analyse donc la crise en ces termes :

      « La crise sanitaire a constitué un catalyseur à travers une prolifération de nouveaux acteurs, plus discrets, maîtrisant le web et ses codes, sachant contrôler les esprits, en exploitant les peurs, la perte de repères, la recherche de solutions simples face à des questionnements existentiels, par définition complexes. Les délinquants experts en manipulation savent, pertinemment, instrumentaliser les vicissitudes de nos concitoyens. »

      « la crise engendrée par la COVID-19 a déstabilisé de nombreuses personnes en perte de repères dans une société complexe, interconnectée où l’information côtoie la désinformation. La MIVILUDES s’est retrouvée confrontée à des saisines, reflet d’une véritable crise sociale teintée d’isolement, de questionnements, de colères et de craintes ».

      L’opposition entre information et désinformation précise l’objectif de ce rapport15 : le complotisme, « notion voisine » du sectarisme. Ce rapport pointe les réseaux sociaux comme principaux accélérateurs de ces « dérives sectaires ».

      LE COMPLOTISME VU PAR LA MIVILUDES

      « Le complotisme est un mode de pensée antisystème qui s’appuie sur des arguments non falsifiables, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent être ni prouvés ni récusés, ou sur une vérité partielle, soumise à une interprétation rationnelle, mais erronée (…) »

      La revanche contre les élites comme argument de base !

      « Les théories complotistes constituent un discours de revanche contre les élites et contre le système socio-économique dans lequel l’individu vit. Plus celui-ci est indigné de sa situation, plus il trouvera un écho à sa colère dans le complotisme. Si le système est perçu comme injuste, la théorie venant le discréditer sera accueillie positivement. Plus généralement, le manque de confiance dans les élites dirigeantes et le sentiment d’une prétendue opacité de la vie publique ébranlent fortement la confiance de l’individu envers les institutions. Celles-ci sont alors considérées comme immorales et illégitimes ».

      Ainsi sans trembler semble-t-il, les rédacteurs de ce rapport nient tout simplement l’opacité de la vie publique, qualifiée de « prétendue » à l’heure où la confiance en les médias en France a chuté derrière des pays supposés dictatoriaux et que la censure est non seulement effective, mais revendiquée par les médias et les grands réseaux comme Facebook, twitter et YouTube.

      Ce déni de réalité, caractéristique de la coupure entre pseudoélites au pouvoir, et le peuple est la base de la césure actuelle et de l’aveuglement des dirigeants, coupure illustrée par l’énorme taux d’abstention aux élections.

      EN FAIT POUR LA MIVILUDES, LE COMPLOTISME C’EST REFUSER LES UKASES ET LES AFFIRMATIONS SANS PREUVE DU POUVOIR ET DE SES RELAIS.

      Ce rapport ne trace aucune frontière bien définie entre la liberté de pensée et les dérives sectaires. Il fait bien le parallèle avec les reproches faits aux médecins poursuivis devant les conseils de l’ordre régionaux. Et les condamnations tombent comme celles du Dr Gayet radié16, et aussi celles des enseignants-chercheurs comme Vincent Pavan, auteur du livre passionnant et instructif, « le débat interdit »17, privé de salaire pendant un an par son université (entre autres nombreuses victimes).18

      LA LIBERTÉ DE PENSER ET DE PARLER, D’INFORMER AU CŒUR DU DÉBAT19

      L’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, l’article 9 de la convention européenne des droits de l’homme assurent de ces droits de base constitutionnels bafoués sans vergogne depuis bientôt trois ans. La liberté d’expression

      fait partie des droits fondamentaux conquis par la révolution et consacrée depuis par toutes les déclarations des droits fondamentaux. Elle est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :

      « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».

      Droit fondamental repris par la déclaration de l’ONU de décembre 1948 :

      « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

      Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier :

      « C’est la liberté la plus fondamentale, car elle conditionne l’exercice d’autres droits démocratiques. ».

      Or depuis deux ans on assiste à une offensive gouvernementale, des médias et des géants d’internet sans précédent contre ce droit fondamental de l’homme qui constitue de plus un moteur fondamental de la connaissance scientifique.

      Éloge du doute et des débats

      Ce qui sépare la science de la religion est le doute. Les croyants en une religion révélée ignorent le doute, passent leur temps à fourbir le dogme qui est immuable et déclarent hérétique toute interrogation sur celui-ci. Les scientifiques tentent d’organiser de manière logique les faits avérés ; ils doutent en permanence de leurs « consensus scientifiques » qu’ils savent éphémères et reconnaissent que les progrès naissent des contradictions entre les théories et les faits avérés. Niels Bohr se réjouissait de l’apparition de tout nouveau paradoxe qui constituait pour lui les prémices de nouvelles découvertes scientifiques. Pour ces raisons la censure qui vise à supprimer le doute est profondément antidémocratique et aussi fondamentalement anti-scientifique.

      LA MILIVUDES A DE LOURDS ANTÉCÉDENTS

      Rappelons quelques exemples :

      UNE VICTOIRE DES KINÉSITHÉRAPEUTES EN 2017

      « Dans le combat juridique mené conjointement par FasciaFrance (ex-Association Nationale des Kinésithérapeutes Fasciathérapeutes-ANKF) et la société Point d’appui pour faire retirer la fasciathérapie du guide “Santé et dérives sectaires” publié en 2012 par la MIVILUDES, la cour administrative d’appel de Paris a rendu le 07 décembre 2017 l’arrêt suivant : “Les informations concernant la fasciathérapie ne doivent plus figurer dans le guide ‘Santé et dérives sectaires’ publié par la mission interministérielle de vigilance contre les dérives sectaires (MIVILUDES) en avril 2012.”20 (…)

      « La justice reconnaît ainsi clairement que la MIVILUDES a commis une erreur d’appréciation et de jugement concernant la fasciathérapie et qu’elle a ainsi porté atteinte aux praticiens exerçant cette approche. FasciaFrance se réjouit donc de cette décision qui rétablit l’honneur des centaines de professionnels de santé qui exercent quotidiennement la fasciathérapie dans le respect de leur métier et de la confiance des patients. »

      UNE NOUVELLE CONDAMNATION DE LA MIVILUDES EN 2018 POUR SA PROPAGANDE CONTRE LA SANTÉ NATURELLE 21

      Le 13 juillet 2018,La Mission française de lutte contre les sectes (Miviludes) a encore été condamnée par les tribunaux français, pour sa propagande contre la santé naturelle.

      « En 2017, la Justice l’avait déjà condamnée pour avoir dit du mal de la fasciathérapie — une thérapie naturelle très sérieuse pratiquée par des kinésithérapeutes. Cette fois, la Miviludes s’en est prise à la “médecine anthroposophique”… et mal lui en a pris ! Car cette médecine naturelle n’a rien de clandestine. Pratiquée par des docteurs en médecine, elle est parfaitement intégrée aux systèmes de santé de l’Allemagne, de l’Autriche ou de la Suisse.

      Mais voilà, cette médecine a la particularité d’être holistique. Contrairement à la médecine officielle, elle n’est pas purement “biomédicale”. Elle prend en compte toutes les dimensions de l’être humain : biologique, bien sûr, mais aussi psychologique et même spirituelle. Pour la Milivudes, cela suffit à la rendre suspecte… et à la classer dans sa liste officielle des thérapies “à risque de dérive sectaire”.

      Exactement comme l’a fait l’Allemagne nazie le 9 juin 1941, lorsqu’elle a interdit des pratiques “spirituelles” comme… l’anthroposophie et même l’agriculture en biodynamie !

      Car il est très important de connaître ses ennemis. Dans ma dernière lettre, je vous ai parlé des Big Business, ces multinationales qui contribuent à ruiner notre santé : Big Pharma, Big Agra, Big Food et Big Chemical. Mais ces Big Business ne pourraient rien sans de solides complicités chez les décideurs politiques et administratifs.

      La Miviludes en est un cas d’école… tout simplement ahurissant. Le “naturel”, voilà l’ennemi de la Miviludes

      Mais heureusement, la Justice française a condamné la Miviludes dans un jugement rendu le 20 avril dernier 2018 !

      Tout ce qui est naturel peut cacher des dérives sectaires”. Voilà, mot pour mot, ce qu’a dit sur Europe 1 le précédent président de la Miviludes, George Fenech22. Au moins, les choses sont claires.

      Voilà pourquoi la Miviludes qualifie de “méthode à risque de dérive sectaire” des pratiques comme :

      L’EMDR, une technique psychologique validée scientifiquement par l’INSERM et recommandée par des grands médecins comme le regretté David Servan-Schreiber ;

      La gemmothérapie, un remède traditionnel issu des “plantes médicinales” ;

      La sophrologie, une simple méthode de relaxation ;

      Et même la médecine ayurvédique, pratiquée en Inde depuis des millénaires et reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé pour ses bienfaits !

      Et le plus révoltant, c’est l’aveuglement de la Miviludes face aux vraies menaces.

      Les “salons zen” et les cours de yoga, voilà l’ennemi de la Miviludes

      Voici le gros titre du journal Le Monde, le jour où la Miviludes a rendu son rapport :

      La santé et le bien-être, des domaines particulièrement sujets au risque de dérives sectaires”. Dès l’introduction du rapport, le président Serge Blisko insiste sur “la nécessaire défense de la pensée rationnelle”, notamment face aux “dérives sectaires dans le domaine de la santé où les pseudothérapeutes déviants sont toujours plus nombreux et imaginatifs”.

      J’ai lu le rapport en intégralité, et il contient un nombre de bêtises invraisemblable :

      Ainsi, en lien avec la question de l’exploitation animale et du véganisme se développe une forme d’extrémisme, comme dans le domaine de l’écologie le mouvement de deep ecology, qui peuvent mettre en danger les adeptes et particulièrement les enfants.”

      Attention donc, aux “écolo” et aux végans »… et attention aussi aux très dangereux « Salons ZEN » :

      « La promotion des nouvelles pratiques alimentaires se fait largement par Internet et les réseaux sociaux, mais aussi dans les salons bio-zen. (…) Ces salons ouvrent aussi leur espace à de véritables charlatans et à des méthodes dangereuses pour la santé dès lors qu’elles sont mises en œuvre par des personnes qui n’ont pas de connaissances médicales sérieuses ».

      Autre menace dans le viseur de la Miviludes, les psychothérapeutes (…).

      Alors bien sûr, les charlatans et les gens sans scrupule, cela existe, dans la médecine naturelle comme ailleurs… mais cela n’en fait pas des dérives sectaires pour autant !

      Pour la Miviludes, pourtant, même le yoga et de méditation sont terriblement suspects !

      « Aujourd’hui, la mode pour la méditation et le yoga et la demande qu’elle crée s’élargit à de nouvelles catégories de personnes, ouvrant des opportunités à des individus sans formation et sans scrupule. » Et des énormités comme celle-là, il y en a sur des pages et des pages.

      (…) Guillaume Chopin, Association Santé Naturelle »

      Même Libération en 2019 évoque la disparition de la Milivudes :

      Sectes : la Miviludes va-t-elle disparaître ?

      DES TENSIONS

      Depuis le printemps 2020, la Mission est intégrée au Comité interministériel de Prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) au sein du ministère de l’intérieur.

      « Matignon confirme que la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires sera rattachée début 2020 au ministère de l’Intérieur. Pour les acteurs du secteur, cela revient à faire disparaître la Miviludes. »

      DU VENT DANS LES VOILES

      France Inter citait un acteur associatif : « Depuis quelques semaines presque plus personne ne répond. C’est l’omerta, mais les choses sont déjà pratiquement faites. La Miviludes va être purement et simplement dissoute au sein du ministère de l’Intérieur ». Une information confirmée à la radio par un membre de cabinet ministériel. La Miviludes devrait être fusionnée avec le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), selon la radio.

      Recommandations de la Cour des comptes

      Contacté par Check News, le ministère de l’Intérieur confirme que la Miviludes sera bien rattachée, début 2020, au ministère de l’Intérieur. Mais refuse de parler de « disparition ».

      En plus de son rattachement à l’Intérieur, la Miviludes sera bien fusionnée avec le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG CIPDR) : « les champs d’intervention de ces deux organismes ne se recouvrent pas totalement, mais ils ont pour important point commun la lutte contre les nouvelles formes de radicalité et certains phénomènes d’emprise et d’enfermement », selon Matignon.

      C’est donc sans surprise que les conseillers de la Miviludes ont appris leur « fusion » avec le SG-CIPDR lundi 30 septembre ».

      Mais en 2021 la ministre Schiappa nomme une présidente et renforce les moyens, le confinement ayant aggravé les dérives selon elle.23 06/04/2021

      Elle déplore que « de nouveaux gourous » se servent du Covid pour accroître leur influence.

      « Vous avez de nouveaux gourous qui se servent de la pandémie pour prêcher des mesures soi-disant de bien-être, mais qui sont des mesures de sujétion psychologique, voire de captation d’argent ou de biens », a dénoncé Marlène Schiappa sur Franceinfo. Elle estime que « plus de 500 nouveaux petits groupes sectaires ont proliféré à la faveur du confinement ». Les dérives sectaires touchent 140 000 personnes, dont 90 000 enfants.

      Je multiplie par dix les moyens de la Miviludes : ils sont maintenant d’un montant de 1 million d’euros pour accompagner notamment les associations ». Une magistrate, Hanène Romdhane, a été nommée à la tête de la Miviludes. « Sa nomination a notamment pour but de donner une suite judiciaire à l’ensemble des signalements effectués auprès de la Miviludes : 3 000 rien que sur l’année 2020 dont 40 % dans le domaine de la santé », selon le communiqué.

      MAIS EN JUIN 2022

      Miviludes : la lutte contre les dérives sectaires a disparu de l’organigramme du gouvernement

      Déjà menacée de disparition fin 2019, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires n’est mentionnée nulle part dans les attributions des différents ministères publiées aujourd’hui au journal officiel 24 :

      « C’est une suppression de fait. »

      OCTOBRE 2022 — Le syndrome Renaissance ?

      La MIVILUDES disparaît quasiment, absorbée dans un ministère non précisé et en octobre, branle-bas de combat la secrétaire d’État anciennement liée via sa famille à la scientologie annonce des grandes décisions. Que s’est-il passé à OK Coral ?

      Et vous qu’en pensez-vous ? Comme Annette ?

      @Annette_LEXA

      « je sais pas vous, mais moi, j’ai le sentiment d’être contrainte de vivre dans une secte géante depuis 2 ans 1/2. Si on prend les critères de la #MIVILUDES, le gouvernement actuel coche toutes les cases ».

      En tous cas ? les internautes ont rapidement réagi avec une longue liste de #balancetoncomplotiste dont je vous livre quelques exemples :

      PLUS NOUS INFORMERONS DE CE PROJET TOTALITAIRE, MOINS ILS POURRONT LE METTRE EN PLACE

      D’autant que bien des Français se demandent ce que deviendront les délateurs des soi-disant complotistes qui finalement auront eu raison : le pseudovax ne protège pas de la contamination, a des effets secondaires importants, etc.

      INFORMONS !





      Homo Collabo, pacsé avec Hommo Economicus ?

      • À tous les apprentis collabos.
      • Commençons par ceux qui n’ont rien dans le ciboulot
      • Auxquels on ne peut vraiment pas en vouloir
      • De se complaire dans la sphère des ignares
      • Il y a ceux qui en ont sous le calot
      • Prétextant fièrement leur QI, ils se comportent en fieffés idiots
      • Il y a ceux que l’on mène à l’abattoir comme des moutons de panurge
      • Qui ne réalisent pas que pour leur sauvetage cela urge
      • Il y a ceux qui y croient
      • Qu’importe pour eux le résultat
      • Il y a ceux qui font croire qu’ils croient
      • Et qui leurs arrières imaginent pouvoir protéger en toute mauvaise foi
      • Il y a les élites mondialistes démoniaquement criminelles
      • Qui agissent car déjà sur Terre ils exigent, pour eux seuls, la félicité du ciel
      • Il y a ceux bloqués à des degrés d’irréflexion intermédiaires
      • Restos et supermarchés ouverts donc aucun mouron à se faire
      • Il y a ceux qui se contentent de téter à la télé
      • Et qui ne veulent se frotter à d’autres vérités
      • Ils y a ceux qui sont inféodés à la blouse blanche
      • À laquelle, pour mal vivre et trop tôt mourir ils donnent carte blanche
      • Il y a ceux qui ne peuvent imaginer l’abject de la gouvernementale déraison
      • Même si mille fois les évènements confirment leur déplorable soumission
      • Il y a ceux qui paniquent parce qu’ils sont ainsi fait
      • Qu’il y ait une cause ou parce que tout les effraie
      • Ils y a ceux qui obéissent aux instances supérieures sans se poser de questions
      • Au procès de Nuremberg tous les nazis l’ont confessé, sans exception
      • Il y a ceux qui disent s’en foutre mais qui n’en pensent pas moins
      • D’autant qu’au fond d’eux ils pressentent que l’avenir est plus qu’incertain
      • Il y a ceux, beaucoup trop nombreux, qui profitent de la situation
      • Pour se comporter en petits couillons sadiques en mal de considération
      • Il y a ceux qui ont oublié humanisme, probité et gratitude
      • En écartant de leur route tout ce qui ne répond pas à leurs certitudes
      • Il y a ceux qui ne jurent que par la supercherie des élections
      • Fonctionnant uniquement avec les neurones sur la couture du pantalon
      • Il y a ceux, dupés par des vrais faux positifs qui ont cru sacrifier à la bonne cause
      • Se faisant injecter des poisons innommables jusqu’à l’overdose
      • Il y a ceux qui toutes ces agressions organiques ont très mal digéré
      • Victimes des effets secondaires qui tuent ou amochent salement du gugusse la santé
      • Et il y a les autres, la petite minorité d’autres, qui fait face à l’énormité de l’irrationnel
      • Ceux qui sentent au fond de leurs tripes que l’humanité est en péril mortel
      • Essayant de tendre la main à tous ces collabos dont beaucoup s’ignorent
      • Avec eux le sursaut indispensable pour la vie de chacun serait bien plus fort
      • Cette petite frange de la société que l’on traite de complotistes fêlés
      • Qui se bat seule pour un monde beaucoup plus altruiste engendrer
      • Contre l’infinie bêtise humaine et des monceaux indécents de fric
      • Amoncelés par quelques rebuts humains à l’esprit satanique
      • Nous sommes au milieu du gué et pour certains bien désemparés
      • Comme l’histoire n’est jamais totalement écrite, évitons de désespérer.
      • Dans l’épreuve les âmes fortes se fortifient
      • Avec tous ceux qui ne sont pas ou plus aveugles restons combattifs et unis !
      • Apprentis collabos, il n’est pas trop tard pour nous rejoindre
      • Reconnaître avoir été trompé est une vertu, et non des moindres.

      Brounahans l’Alsaco 10/2022




      France — Le « décret Rivotril » un génocide organisé

      [Voir aussi :
      Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ?
      Le scandale du Rivotril
      https://docteur.nicoledelepine.fr/decret-rivotril-compassion-euthanasie-ou-meurtre-sur-ordonnance-versus-traitement-prometteur-par-chloroquine-interdite/]




      La covidomuraille se lézarde

      [Source : aimsib.org]

      Hasard du calendrier de ce début d’automne ou mouvement de fond inéluctable pouvant déboucher sur une dénonciation complète de cette farce macabre qu’a représenté la Covid depuis 2020, un faisceau d’indices nous laisse espérer le meilleur pour bientôt. Le Conseil de l’Europe s’ébroue et sort d’une léthargie cathartique de deux ans, les journalistes se risquent à nouveau (mais encore timidement) à user de leur devoir d’information, des sociétés savantes se souviennent de leurs lustres passés et certains tribunaux osent se griser par l’air frais de l’indépendance. Il semblerait que l’on puisse à nouveau avoir un peu le droit de s’opposer à la tyrannie Covid, jusqu’où et jusqu’à quand ?


      Par Dr Vincent Reliquet

      Introduction

      Quelques rappels d’Histoire contemporaine ne peuvent jamais nuire, surtout par ces temps troublés. Rappelons-nous d’abord que l’invention du terme « complotiste » remonte déjà à loin puisqu’il a été inventé par la CIA en 1963 pour désigner les non-convaincus par la sortie du rapport Warren, celui-ci voulait à toute force imposer l’idée que le Président Kennedy n’avait été tué que par une seule balle, tirée par un seul homme. Quand bien même l’infortuné Président aurait été touché à la tête et au cou et que le Gouverneur Connally, assis devant lui, aurait été blessé aussi…

      Un complotiste désigne depuis 1963 un observateur indépendant qui ne se convainc pas d’une version officielle, il ne s’agit donc aucunement de la marque d’une perversion psychopathologique de sa part mais plutôt d’un trait de caractère marqué par une certaine indépendance intellectuelle.

      Le complot mondial organisé par des financiers de haut vol, la lubie était réalité

      Ã longueur d’articles depuis deux ans,  il a été expliqué à tous les peuples du monde que le hasard avait présidé à la naissance de la Covid, donc que, comme par hasard, une méthode de lutte contre le virus avait été fabriquée à la hâte. Les « complotistes » eux, savent que les préparations étaient déjà terminées depuis quelques mois (1) et que de nombreux enseignements avaient été tirés de la pandémie industriellement ratée de 2009 (2). Voilà ce que l’on peut retrouver également sur le site du Centre Canadien de Ressources et d’Echange sur les données probantes en Vaccination (3), regardez bien la date de fabrication de cette note:

      La suite est consternante mais explique déjà par quelles méthodes ignobles un groupe de décideurs peut recourir pour arriver à ses fins vaccinales ineptes :

      Les complotistes étaient prévenus, la crise du Covid se jouerait dans l’illégalité internationale la plus complète, au mépris des traités internationaux et des lois les plus claires sur ce point, ce que nous avions déjà rappelé ici (4).

      Mise en examen du PDG de l’AFP pour diffamation envers les réalisateurs du documentaire « Hold-Up »

      N’espérez évidemment pas, c’est bien trop tôt, que vos médias aux ordres n’en fassent le moindre état dans leurs bulletins d’informations, mais Monsieur Fabrice Fries, très grand ami personnel du Président Macron donc mis à la tête de l’AFP par lui depuis déjà plus de quatre ans, se retrouve mis en examen pour avoir poussé ses journalistes à délivrer des articles emplis d’une haine absurde contre un simple documentaire, construit autour d’une opinion qui, comme toutes les opinions en démocratie, se doit de rester parfaitement respectée.

      On rappelle que tous les médecins qui ont participé de près ou de loin à l’élaboration de ce documentaire sont poursuivis par leurs Conseils Ordinaux pour « complotisme ». Qu’attend le Conseil National de l’Ordre des Médecins pour annuler toutes les procédures en cours et présenter ses excuses aux Confrères aussi injustement pourchassés, au nombre desquels je dois me compter ?

      Ouverture d’une enquête Européenne sur l’illégalité supposée des achats de vaccins anti-Covid par l’Union

      L’AIMSIB s’était déjà fait l’écho à de très nombreuses reprises des soupçons d’irrégularités et de corruptions avérées dans ce dossier. (5)(6)(7)(8)(9)(10)(11), quelque chose a dû choquer quelques-uns au sommet de l’UE, il semble qu’une certaine volonté d’opération mains propres se fasse jour, on peut donc craindre qu’une pénurie supplémentaire se fasse jour dans les mois qui viennent, de savon cette fois-ci:

      https://www.challenges.fr/monde/europe/covid-le-parquet-europeen-enquete-sur-l-achat-de-vaccins-par-l-ue_831596

      La révolte de certains Députés Européens

      En attendant une prise de conscience dans les rangs des parlementaires nationaux, il semble bien qu’au niveau Européen le réveil soit bien lancé.

      Honneur tout d’abord à Monsieur Mislav Kolakušić, Eurodéputé Croate, pour qui la coupe vaccinale est définitivement pleine, et qui, compte tenu des résultats absolument lamentables générés par ces vaccins anti-Covid, réclame le remboursement intégral des sommes déjà versées ainsi que la suspension définitive de toute commande ultérieure.

      Puis c’est au tour de l‘Eurodéputé Robert Roos de se distinguer, sujet néerlandais, qui le 18 Octobre 2022 au sein du Conseil Européen pose une question à la représentante de Pfizer, son PDG ayant jugé plus prudent de ne pas se trouver en présence de parlementaires incontrôlables dans un difficile contexte de « vanderLeyengate » naissant :

      • – « Vos vaccins ont-ils testé leurs capacités à interrompre les contaminations virales » ?
      • –  » …/… Nooo »!

      Nous savons aujourd’hui que la protection inter-humaine par la vaccination est nulle et ceux qui osent encore se former autour de l’efficacité des masques en polypropylène découvrent à leur tour leur inefficacité totale, tout ce qui est contra-intuitif n’est donc pas forcément faux. (11*)

      Signe des temps nouveaux, non seulement une conférence a été organisée au Parlement Européen pour entendre l’avis plus que discordant du Pr Christian Perronne mais en plus elle n’a pas été annulée et s’est tenue en présence d’une très nombreuse assemblée, assortie d’une standing ovation réalisée par les Eurodéputés présents (12).

      Plaintes ordinales, le Pr Christian Perronne sort blanchi de toute accusation

      Encore Lui ! Ne nous le cachons pas, la surprise fut de taille tant les Chambres Disciplinaires Françaises s’étaient montrées jusqu’ici impitoyables avec toutes les voix discordantes jusqu’à ce jour. Osons espérer qu’il ne s’agisse pas d’un traitement réservé aux seuls professeurs de Facultés…

      Il semble loin le temps où la presse largement subventionnée par Bill Gates enterrait déjà son ennemi acharné. Se souvenir que Bonsens et Perronne ont attaqué ensemble Gates en justice devant les tribunaux Français (13), même si le milliardaire n’a pas jugé opportun de se déplacer pour sa défense. Il y a peu encore l’Express titrait ceci, ce qui manifestement doit lui faire comprendre qu‘il demeure toujours hasardeux de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué :

      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/antivax-idole-de-l-extreme-droite-christian-perronne-la-chute-d-un-professeur-jadis-respecte_2180117.html

      Evidemment personne ne pouvait imaginer qu’un camouflet pareil puisse intervenir sans que le Conseil National de l’Ordre des Médecins Français ne fasse immédiatement appel de ce jugement. Qu’importe, dans un an le dossier démontrant la clairvoyance de Christian Perronne sera encore plus volumineux et évident, et la défaite ordinale… encore plus cuisante.

      Pour ceux qui ont souffert de la consternante nullité des plateaux télévisés offerts par les chaines d’information depuis trois ans, ouvrez grand les oreilles, le climat y change là aussi et, à grande vitesse, on y compare même le sort de Christian Perronne à celui réservé aux dissidents soviétiques, qui l’eût cru il y a encore deux mois  :

      https://reinfovf.com/video/10910/

      Laissons le dernier mot de ce chapitre à son avocat, Maître Thomas Benages, qui s’adresse à nous avec ces mots :

       « Le Dr Perronne, spécialiste internationalement reconnu comme un expert dans le domaine de l’infectiologie, était le mieux à même de comprendre les enjeux de santé publique. S’il s’est exprimé dans la presse sur l’action du gouvernement et sur l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’il était légitime à le faire et en avait même l’obligation dans ce domaine qui relevait de sa compétence, il s’est borné à porter publiquement mais sans invectives une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».

      Quand la Société Française de cardiologie sort de ses contraintes commerciales 

      Quelle mouche a donc piqué la SFC, sait-elle quelles mesures de rétorsion financières des sociétés comme Pfizer et consort pourraient prendre à son encontre ? Le geste demeure donc valeureux et sera salué comme tel, merci à Nexus d’avoir publié sur cette nouvelle (14), mais que font leurs collègues dans les autres rédactions ?

      La France dernière de la classe… Donc la première ?

      Nous pouvons encore une fois nous réjouir cette semaine. Il suffit de lire les considérations déconfites et éplorées d’Alain Fischer que la vie pousse lentement mais sûrement vers le désert médiatique:

      https://www.egora.fr/actus-medicales/imagerie-medicale/77130-covid-pediatrique-la-france-est-le-dernier-de-la-classe-pour#xtor=EPR-3-5[News_Best_Of_M%C3%A9decine]-20221021-[_1]

       Ainsi, la croisade éperdue portée par toutes les associations indépendantes des firmes pharmaceutiques seraient entendues en France par une très large majorité de parents et de prescripteurs, surtout pas de vaccins anti-Covid chez les enfants (15) et surtout pas chez les enfants fragiles qui pourraient ne retirer de ces injections qu’un abominable effet balle dans la nuque, déjà relevé dans un précédent article (16).

      Conclusion

      Une hirondelle ne fait pas le printemps, certes, et la métaphore devient particulièrement juste à l’approche de l’hiver. Mais tout de même, après bientôt trois ans d’un bombardement irraisonné, permanent et délirant, il se pourrait que toutes les institutions ensemble (juridiques, médiatiques, médicales et politiques) retrouvent enfin le chemin du doute et de la critique face à cette hallucination collective qui a frappé toute la planète, pendant tant de mois.

      Cette semaine nous a appris que le vaccin n’interrompait pas les contaminations inter-humaines, il est donc urgent de réclamer que l’on cesse de proclamer imbécilement qu’il faut vacciner les enfants pour protéger leurs papys, il est obligatoire de réintégrer tous les soignants non-vaccinés qui par leurs choix n’ont jamais mis leurs patients en danger, la Province de l’Alberrta (17) et l’Etat de New-York (18) s’en préoccupent déjà.

      Certains ont clairement voulu déclarer la guerre à nos démocraties. Il se pourrait qu’une armée, faite de nouvelles bonnes volontés, se lève à travers le monde et participe à défaire à jamais les concepts les plus moisis de ce début de XXIe siècle, à savoir les idées de passes sanitaires, de citoyens de seconde zone, de crédits sociaux, de contrainte des corps comme des esprits par des puissances transnationales un peu trop gavées par les essences du Dow Jones.

      Donc, la guerre continue et l’espoir demeure, toujours plus tenace…

      Dr Vincent Reliquet
      Octobre 2022

      Notes et sources




      Sauvez Poutine !

      1

      Nous avons appris de source « sûre » que le beau-frère du cousin d’une secrétaire travaillant à la Maison Blanche aurait entendu un haut gradé raconter qu’un de ses officiers aurait rapporté que Poutine aurait demandé l’asile politique aux USA2.

      En journalistes professionnels soucieux de vérifier l’information, nous avons cherché à croiser nos sources.

      Notre correspond local a immédiatement contacté un journaliste au Washington Post qui a confirmé que l’information était plus que probablement exacte mais que ce ne serait pas le beau-frère du cousin mais le beau-frère d’une cousine à moins que ce ne fut la belle-sœur d’un cousin.

      Une preuve de plus de l’importance de tout vérifier dans ce monde de désinformations véhiculées par les complotistes d’extrême-droite antisémites post-fascistes.

      Ce que ne manquent pas de faire au quotidien l’ensemble des journalistes mainstream de notre belle démocratie.

      Nous avons immédiatement contacté l’ambassade de Russie et n’avons pas été surpris par leur réponse.

      Ceux-ci nous ont rapporté, je cite :

      « Il n’existe aucun Poutine en Russie ! »

      Une preuve de plus de leurs mensonges !

      Flash back

      Comment en sommes-nous arrivés à une situation telle que le dictateur sanguinaire, l’ogre de Sibérie, le dépeceur de Volgograd, l’odieux Poutine, en arrive à demander l’asile politique chez nos gentils alliés américains ?

      Tout ceci a débuté il y a quelques mois lorsque les russes ont commencé à bombarder la centrale nucléaire de Zaporijjia3, centrale qu’ils contrôlaient.

      Ouest-France4 (avec AFP) :

      « La centrale de Zaporijjia est au cœur des inquiétudes ces derniers jours. Aux mains des Russes, elle fonctionne désormais avec des risques de fuites radioactives et d’incendie… Les troupes russes ont bombardé le site « à plusieurs reprises au cours de la dernière journée. »

      Les murs du Kremlin avaient tremblé ce jour là tant Poutine était hors de lui, traitant ses généraux de débiles profonds.

      L’histoire aurait pu s’arrêter là mais que nenni.

      Voici que ces mêmes russes sabotent leurs propres gazoducs à n’en point douter !

      Libération5 (mais aussi tant d’autres) nous a éclairé :

      « Gazoduc Nordstream : des détonations enregistrées avant les grandes fuites en mer Baltique Parmi les hypothèses crédibles, celle du sabotage par les Russes eux-mêmes pour faire encore monter le prix du gaz sur le marché mondial.»

      Ils ont bien essayé de dire que ce n’était pas eux et ont eu l’audace de raconter que le sabotage avait été accompli avec le soutien du Royaume-Uni.

      L’accusation est à ce point débile et délirante que notre Première Ministresse Élisabeth Born a déclaré6 :

      « Il y a une enquête en cours et je ne crois pas ce qui a été dit (par les russes) ce matin. »

      Il y a des évidences qui sont bonnes à répéter.

      De source aussi vérifiée que la demande d’asile de Poutine7, celui-ci aurait alors déclaré lors du sabotage :

      « Mais bande de cons, vous auriez pas pu fermer le robinet pour priver l’occident de gaz au lieu de faire sauter ce truc qui nous a coûté des milliards ! »

      8

      Devant la réaction de ses conseillers, ou plutôt l’absence totale de réaction (imaginez le cerveau d’Homer Simpson), celui-ci se serait arraché de nouveaux cheveux.

      Ce qui nous échappait hier est ainsi devenu limpide aujourd’hui.

      Nous nous étions interrogés depuis des années sur sa calvitie mais elle s’explique totalement à la lumière des événements des derniers mois.

      Hélas, la spirale infernale n’a pas pris fin !

      Début octobre, une attaque du seul pont reliant la Crimée à la Russie s’est produite.

      Une fois de plus, la presse occidentale n’est pas tombée dans le piège.

      Comme le Nouvel-Obs9, pardon l’AFP, qui a précisé :

      « Explosion sur le pont de Crimée : la présidence ukrainienne suggère une « piste russe »

      « C’est en Russie qu’il faut chercher les réponses », a déclaré Mykhaïlo Podoliak, conseiller de Volodymyr Zelensky. »

      Vladimir Poutine, affalé sur son canapé, a reçu une fois de plus ses conseillers et leur aurait dit avant même qu’ils n’ouvrent la bouche :

      « J’imagine que le sabotage du pont c’est vous aussi ! »

      Ceux-ci auraient répondu fièrement :

      « Oui comme ça les Ukrainiens ne pourront pas l’emprunter pour envahir la Crimée. »

      Poutine s’apprêtait à dire qu’ils n’avaient pas besoin de passer par la Russie pour aller en Crimée et qui leur suffisait de prendre la route, mais il renonça par manque d’énergie.

      Nous pouvions imaginer que cette succession d’actes complément débiles de la part des russes prendrait fin mais c’était sans compter sur le dernier événement que nous vous relatons fidèlement avec l’aide de la presse française.

      L’attaque de navires russes à Sébastopol

      Le Huffingpost10 nous rapporte (avec l’AFP) :

      (Je rappelle que les journaux français ne diffusent QUE de l’information « vérifiée »,
      « sourcée » « AFP », afin de ne pas désinformer le public.
      Ce qui n’est pas le cas, hélas, de torchons comme France-Soir
      qui utilise des journalistes et des enquêteurs indépendants.)

      Je cite le Huffpost :

      « Une attaque de drones en Crimée, accuse l’armée russe.

      L’armée russe a annoncé avoir repoussé, ce samedi 29 octobre, une attaque de drones massive sur sa flotte dans la baie de Sébastopol, en Crimée annexée. Une attaque que l’armée de Vladimir Poutine a imputée à l’Ukraine et à la Grande-Bretagne et qui a endommagé un navire.

      La Défense britannique a réagi en dénonçant de « fausses informations » destinées à « détourner l’attention », tandis qu’un responsable ukrainien a suggéré qu’une « manipulation négligente d’explosifs » par les forces russes était à l’origine de l’incident. »

      Les militaires russes sont tellement nuls que, cette fois-ci, ils ont endommagé un de leurs navires en manipulant des explosifs.

      Poutine a tout de suite téléphoné aux généraux leur demandant si ils étaient au service de la Russie ou de l’OTAN.

      Ceux-ci auraient répondu :

      « Ne croyez pas la propagande occidentale.
      Ces explosions ne sont pas accidentelles mais volontaires afin de déstabiliser l’ennemi.
      Nous avons appris de l’Histoire et afin de ne pas être pris au dépourvu (comme les français en 1940), nous avons décidé de commencer à saborder la flotte comme à Toulon en 1942. »

      La goutte de trop pour Vladimir Poutine qui aurait immédiatement utilisé le téléphone rouge pour appeler Biden:

      « Je ne suis plus en sécurité dans mon propre pays, mon chauffeur risque de lancer ma voiture dans un mur pour éviter qu’un extrémiste ukrainien ne cherche à me rentrer dedans. Je ne vois qu’une solution, quitter ce pays de fous et demander l’asile politique à l’axe du bien qui lui, au moins, n’agit jamais contre son propre camp. Je vois tous les jours à la TV française des hommes politiques se réjouir de l’inflation de 10% et de l’augmentation de plus de 400% du prix de l’énergie. Nous voyons bien qu’ils sont au service de leur peuple et ne rechignent pas à serrer la ceinture de leurs compatriotes pour la victoire du « bien ». »

      C’était donc les dernières informations du jour.

      Quant à savoir si les gentils américains auront la gentillesse de l’accueillir comme ils ont recueilli les gentils nazis utiles après-guerre, c’est une autre histoire.

      Nous ne manquerons pas de vous en dire plus lorsque nous n’en saurons pas plus comme nos confrères.

      Merci

      Alain Tortosa11
      30 octobre 2022.
      https://7milliards.fr/tortosa20221030-sauvez-le-soldat-poutine.pdf





      Charles Gave dit tout

      [Source : Chaîne officielle TVL]

      Charles Gave est l’invité spécial d’Éric Morillot.
      Comme d’habitude, « Bistro Libertés » vous propose un plateau de choix avec Mike Borowski, Didier Maïsto, Rémi Tell et Greg Tabibian.
      Après le passage en revue de l’actualité (affaire Lola, crise énergétique, etc.), deux débats sont au programme :

      1) La France court-elle à sa faillite ?
      Inflation, hausse des taux, crise énergétique, contrecoup des sanctions, grèves et contestations : peut-on éviter l’effondrement économique, financier et politique qui vient ?

      2) Vers la fin de l’hégémonie américaine ?
      Remise en cause du dollar, effondrement des Démocrates, guerre en Ukraine, Chine et Russie en embuscade : entrons-nous dans une nouvelle ère du multilatéralisme ?

      Des révélations, du parler cash, des prises de bec, de l’impertinence : pas de doute, c’est sur « Bistro Libertés », le débat libre et non conformiste.




      Selon Vladimir Poutine, la domination sans partage de l’occident sur les affaires mondiales touche à sa fin

      [Source : donbass-insider.com]

      Le 27 octobre 2022, lors du forum de discussions du Club Valdaï, le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a prononcé un discours fort, lors duquel il a annoncé que la période historique de domination sans partage de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin, et que le monde se trouve à un tournant historique. Voici la traduction complète en français de son discours.


      Chers participants à la session plénière ! Mesdames et Messieurs ! Mes amis !

      J’ai eu un petit aperçu des discussions qui ont eu lieu ici les jours précédents — très intéressantes et instructives. J’espère que vous n’avez pas regretté de venir en Russie et de communiquer entre vous.

      Je suis heureux de vous voir tous ici.

      Au Club Valdaï, nous avons parlé à plusieurs reprises des changements — des changements sérieux et importants — qui se sont déjà produits et qui se produisent dans le monde, des risques associés à la dégradation des institutions mondiales, à l’érosion des principes de sécurité collective, à la substitution du droit international par de soi-disant règles — je veux dire, on comprend qui les a établies, mais ce n’est peut-être pas précis — dont on ne sait généralement pas qui les a établies, quels sont les fondements de ces règles, et ce qu’elles contiennent.

      Apparemment, il y a seulement une tentative d’établir une règle afin que ceux qui sont au pouvoir — nous avons parlé aujourd’hui des autorités, je parle du pouvoir mondial — puissent vivre sans aucune règle et être autorisés à faire ce qu’ils veulent, à s’en tirer comme ils veulent. Ce sont, en fait, ces règles que l’on nous répète sans cesse, comme on dit, dont on parle sans cesse.

      La valeur des discussions de Valdaï réside dans le fait qu’une variété d’évaluations et de prévisions ont été faites. La vie elle-même, l’examinateur le plus strict et le plus objectif — la vie — montre à quel point elles étaient exactes. Cela montre à quel point nos discussions préparatoires étaient précises les années précédentes.

      Hélas, les événements ont jusqu’à présent continué à suivre le scénario négatif dont nous avons parlé de nombreuses fois lors des réunions précédentes. En outre, ces événements se sont transformés en une crise systémique de grande ampleur, non seulement dans la sphère politico-militaire, mais aussi dans les sphères économique et humanitaire.

      Ce qu’on appelle l’Occident — conventionnellement, bien sûr, il n’y a pas d’unité là-dedans — il est clair que c’est un conglomérat très complexe, néanmoins disons que cet Occident a fait un certain nombre de pas vers l’aggravation ces dernières années et surtout ces derniers mois. En fait, ils jouent toujours pour aggraver la situation, il n’y a rien de nouveau ici non plus. Il s’agit notamment de l’incitation à la guerre en Ukraine, des provocations autour de Taïwan et de la déstabilisation des marchés alimentaires et énergétiques mondiaux. Ce dernier point, bien sûr, n’a pas été fait exprès, il n’y a aucun doute là-dessus, mais en raison d’un certain nombre d’erreurs systémiques commises précisément par les autorités occidentales que j’ai déjà mentionnées. Et comme nous pouvons le voir maintenant, la destruction des gazoducs paneuropéens s’est également ajoutée à cela. C’est la chose la plus scandaleuse qui soit, mais nous sommes néanmoins témoins de ces tristes événements.

      Le pouvoir sur le monde est précisément ce sur quoi l’Occident susmentionné a parié. Mais ce jeu est assurément un jeu dangereux, sanglant et, je dirais, sale. Il nie la souveraineté des pays et des peuples, leur identité et leur singularité, et n’accorde aucune valeur aux intérêts des autres États. Du moins si cela n’est pas explicitement déclaré comme un déni, c’est néanmoins ce qui est fait dans la pratique. Personne, à l’exception de ceux qui formulent les règles que j’ai mentionnées, n’a le droit de développer sa propre identité : tous les autres doivent être « passés au peigne fin » en fonction de ces mêmes règles.

      Dans ce contexte, je rappelle les propositions de la Russie aux partenaires occidentaux sur l’instauration de la confiance et la construction d’un système de sécurité collective. En décembre de l’année dernière, elles ont une fois de plus été simplement écartées.

      Mais dans le monde d’aujourd’hui, rester assis n’est pas une option. Ceux qui sèment le vent récolteront, comme on dit, la tempête. La crise est vraiment devenue mondiale, elle touche tout le monde. Il ne faut pas se faire d’illusions.

      L’humanité a maintenant essentiellement deux choix : soit continuer à accumuler les problèmes qui nous anéantiront inévitablement, soit essayer de trouver ensemble des solutions, certes imparfaites, mais réalisables et susceptibles de rendre notre monde plus stable et plus sûr.

      Vous savez, j’ai toujours cru et je continue de croire au pouvoir du bon sens. Je suis donc convaincu que, tôt ou tard, les nouveaux centres de l’ordre mondial multipolaire et l’Occident devront commencer à parler d’un avenir commun pour nous, sur un pied d’égalité, et le plus tôt sera le mieux. Dans ce contexte, je voudrais souligner quelques points importants pour nous tous.

      Les événements actuels ont éclipsé les questions environnementales — curieusement, c’est par là que je voudrais commencer. Les questions relatives au changement climatique ne sont plus en tête des priorités. Mais ces défis fondamentaux n’ont pas disparu, ils ne vont nulle part, ils ne font que croître.

      L’une des conséquences les plus dangereuses du dérèglement écologique est la réduction de la biodiversité dans la nature. Et j’en viens maintenant au sujet principal pour lequel nous sommes tous réunis : l’autre diversité — culturelle, sociale, politique, civilisationnelle — est-elle moins importante ?

      Dans le même temps, la réduction, l’effacement de toutes les différences est devenu presque l’essence de l’Occident moderne. Qu’est-ce qui se cache derrière cette réduction ? C’est d’abord la disparition du potentiel créatif de l’Occident lui-même et la volonté de freiner, de bloquer le libre développement des autres civilisations.

      Bien sûr, il y a là aussi un intérêt mercantile direct : en imposant leurs valeurs, leurs stéréotypes de consommation, leur uniformisation, nos adversaires — je les appellerai ainsi sans ambages — tentent d’élargir les marchés de leurs produits. Tout est très primitif à la fin sur ce morceau. Ce n’est pas un hasard si l’Occident prétend que sa culture et sa vision du monde doivent être universelles. S’ils ne le disent pas directement — bien qu’ils le disent souvent aussi directement — mais s’ils ne le disent pas directement, ils se comportent et insistent sur le fait que, par le jeu de la vie, leurs politiciens insistent sur le fait que ces mêmes valeurs doivent être acceptées inconditionnellement par tous les autres participants aux interactions internationales.

      Voici une citation du célèbre discours d’Alexandre Soljenitsyne à Harvard. En 1978, il notait que l’Occident était caractérisé par un « aveuglement persistant de supériorité » — qui perdure encore aujourd’hui — qui « soutient l’idée que toutes les vastes régions de notre planète devraient se développer et être dominées par les systèmes occidentaux actuels… ». 1978. Rien n’a changé.

      Au cours du dernier demi-siècle, cet aveuglement dont parlait Soljenitsyne — de nature ouvertement raciste et néocoloniale — est devenu tout simplement hideux, surtout depuis que le monde dit unipolaire a vu le jour. Que voulez-vous que je réponde à ça ? La confiance en son infaillibilité est un état très dangereux : il n’y a qu’un pas à franchir pour que les « infaillibles » eux-mêmes puissent simplement détruire ceux qu’ils n’aiment pas. Comme on dit, « effacer » — réfléchissons au moins à la signification de ce mot.

      Même au plus fort de la guerre froide, au plus fort de la confrontation des systèmes, des idéologies et des rivalités militaires, il n’est venu à l’idée de personne de nier l’existence même de la culture, de l’art et de la science de ses adversaires. Cela n’a effleuré personne ! Oui, certaines restrictions ont été imposées aux relations éducatives, scientifiques, culturelles et, malheureusement, également aux relations sportives. Néanmoins, les dirigeants soviétiques et américains de l’époque ont compris que la sphère humanitaire devait être traitée avec délicatesse, en étudiant et en respectant l’adversaire et en lui empruntant parfois quelque chose afin de préserver, au moins pour l’avenir, une base de relations raisonnables et fructueuses.

      Et que se passe-t-il maintenant ? Les nazis en étaient venus à brûler des livres en leur temps, et maintenant, les « libéraux et progressistes » occidentaux en sont arrivés à interdire Dostoïevski et Tchaïkovski. La soi-disant culture de l’effacement, mais qui est en fait — nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises — une véritable suppression de la culture, prive de toute vie et de toute créativité et ne permet pas à la libre pensée de se développer dans aucun domaine : ni en économie, ni en politique, ni en culture.

      L’idéologie libérale elle-même a changé au point d’être méconnaissable aujourd’hui. Alors que le libéralisme classique comprenait à l’origine la liberté de chacun comme la liberté de dire ce que l’on veut, de faire ce que l’on veut, dès le XXe siècle, les libéraux ont commencé à dire que la société dite ouverte avait des ennemis — il s’avère que la société ouverte a des ennemis — et que la liberté de ces ennemis peut et doit être restreinte, voire abolie. Ils ont maintenant atteint le point d’absurdité où tout point de vue alternatif est déclaré comme de la propagande subversive et une menace pour la démocratie.

      Tout ce qui sort de Russie est un « complot du Kremlin ». Mais regardez-vous ! Sommes-nous vraiment si tout-puissants ? Toute critique de nos adversaires — toute ! — est perçue comme un « complot du Kremlin », « la main du Kremlin ». C’est absurde. Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Utilisez votre cerveau, exprimez quelque chose de plus intéressant, présentez votre point de vue d’une manière plus conceptuelle. Vous ne pouvez pas tout mettre sur le compte des intrigues du Kremlin.

      Tout ceci a été prophétiquement prédit par Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski au XIXe siècle. L’un des personnages de son roman Les Possédés, le nihiliste Chigaliov, a décrit l’avenir radieux qu’il imaginait : « Je quitte une liberté sans limites pour aboutir à un despotisme sans limites », ce qui, soit dit en passant, est ce à quoi nos adversaires occidentaux ont fini par adhérer. L’autre personnage du roman, Piotr Verkhovenski, lui fait écho en déclarant que la trahison, la délation et l’espionnage sont nécessaires partout, que la société n’a pas besoin de talents et de capacités supérieures : « Cicéron a la langue coupée, Copernic a les yeux crevés, Shakespeare est lapidé à mort ». Voilà où en sont nos adversaires occidentaux. Qu’est-ce que c’est, sinon une culture occidentale moderne de l’effacement ?

      Les penseurs étaient grands, et je suis reconnaissant, je vais être honnête, à mes assistants qui ont trouvé ces citations.

      Que pouvons-nous répondre à cela ? L’histoire remettra sûrement tout à sa place et annulera non pas les plus grandes œuvres des génies universellement reconnus de la culture mondiale, mais ceux qui, aujourd’hui, pour une raison quelconque, ont décidé qu’ils avaient le droit de disposer de cette culture mondiale à leur guise. La vanité de tels personnages est hors norme, comme on dit, mais dans quelques années, personne ne se souviendra de leur nom. Et Dostoïevski survivra, tout comme Tchaïkovski et Pouchkine, n’en déplaise à certains.

      Le modèle occidental de mondialisation, néocolonial par essence, était également fondé sur l’unification, sur le monopole financier et technologique, sur l’effacement de toutes les différences. La tâche était claire : renforcer la domination inconditionnelle de l’Occident dans l’économie et la politique mondiales et, pour ce faire, mettre à son service les ressources naturelles et financières, les capacités intellectuelles, humaines et économiques de la planète entière, à la sauce de la soi-disant nouvelle interdépendance mondiale.

      Je voudrais ici évoquer un autre philosophe russe — Alexandre Alexandrovitch Zinoviev, dont nous célébrerons le centenaire dans quelques jours à peine, le 29 octobre. Il y a plus de 20 ans, il a déclaré que pour la survie de la civilisation occidentale au niveau atteint par celle-ci, « la planète entière en tant qu’environnement d’existence est nécessaire, toutes les ressources de l’humanité sont nécessaires ». C’est ce à quoi ils prétendent, tout ce qu’il y a.

      De plus, dans ce système, l’Occident a d’abord pris une énorme avance, car il a développé ses principes et ses mécanismes — comme aujourd’hui ces principes dont on parle sans cesse et qui sont un incompréhensible « trou noir » : ce qu’il est — personne ne le sait. Mais dès que non pas les pays occidentaux, mais d’autres États ont commencé à bénéficier de la mondialisation, et nous parlons bien sûr en premier lieu des grands États asiatiques, l’Occident a immédiatement modifié ou annulé de nombreuses règles. Et les principes dits sacrés du libre-échange, de l’ouverture économique, de l’égalité de concurrence, voire du droit de propriété, ont été soudainement et complètement oubliés. Dès que quelque chose devenait rentable pour eux, ils changeaient les règles à la volée, au fur et à mesure de la partie.

      Ou un autre exemple de la substitution de concepts et de significations. Pendant des années, les idéologues et les politiciens occidentaux ont répété au monde entier qu’il n’y avait pas d’alternative à la démocratie. Il est vrai qu’ils parlaient du modèle occidental, dit libéral, de démocratie. Ils ont rejeté toutes les autres variantes et formes de démocratie avec mépris et — je tiens à le noter — du bout des lèvres, avec arrogance. Cette façon de faire s’est structurée depuis longtemps, depuis l’époque coloniale : le reste du monde est considéré comme des personnes de seconde catégorie et seuls eux-mêmes sont exceptionnels. Il en a été ainsi pendant des siècles et cela continue encore aujourd’hui.

      Mais aujourd’hui, la grande majorité de la communauté mondiale exige la démocratie dans les affaires internationales et n’accepte aucune forme de diktat autoritaire de pays individuels ou de groupes d’États. Qu’est-ce que c’est, sinon l’application directe des principes de la démocratie au niveau des relations internationales ?

      Et quelle est la position de l’Occident « civilisé » — entre guillemets — ? Si vous êtes démocrates, vous devriez apparemment accueillir favorablement ce désir naturel de liberté pour des milliards de personnes — mais non ! L’Occident appelle cela la mise à mal de l’ordre libéral, fondé sur des règles, lance des guerres économiques et commerciales, des sanctions, des boycotts, des révolutions de couleur, prépare et mène toutes sortes de coups d’État.

      L’un d’eux a conduit aux conséquences tragiques en Ukraine en 2014 — ils l’ont soutenu, disant même combien d’argent a été dépensé pour le coup d’État. De manière générale, ils sont juste fous, ils n’ont honte de rien. Ils ont tué Soleimani, un général iranien. Vous pouvez traiter Soleimani comme vous voulez, mais c’était un représentant officiel d’un autre pays ! Ils l’ont tué sur le territoire d’un pays tiers et ont dit : oui, nous l’avons fait. De quoi s’agit-il ? Où vivons-nous ?

      Washington, comme à son habitude, continue de qualifier l’ordre mondial actuel de libéral américain, mais en fait, chaque jour, ce fameux « ordre » amplifie le chaos et, j’ajouterais, devient de plus en plus intolérant envers les pays occidentaux eux-mêmes, envers leurs tentatives de faire preuve d’une quelconque indépendance. Tout est supprimé jusqu’à la racine, et des sanctions sont imposées à leurs propres alliés — sans honte ! Et ces derniers acceptent tout, la tête baissée.

      Par exemple, les propositions des parlementaires hongrois en juillet visant à inscrire dans le traité de l’UE un engagement en faveur des valeurs et de la culture chrétiennes européennes n’ont même pas été perçues comme une fronde, mais comme un sabotage hostile direct. Qu’est-ce que c’est ? Comment le comprendre ? Oui, certains peuvent aimer ça, d’autres non.

      En Russie, une culture unique d’interaction entre toutes les religions du monde s’est développée depuis plus de mille ans. Il n’y a pas besoin d’effacer quoi que ce soit : ni les valeurs chrétiennes, ni les valeurs islamiques, ni les valeurs juives. D’autres religions du monde sont présentes dans notre pays. Nous devrions simplement nous traiter mutuellement avec respect. Dans de nombreuses régions de notre pays — je le sais de première main — les gens sortent ensemble, célèbrent les fêtes chrétiennes, islamiques, bouddhistes et juives, et le font avec enthousiasme, se félicitant et se congratulant les uns les autres.

      Mais pas ici. Pourquoi pas ? Au moins, on en parlerait. Incroyable !

      Tout ceci est sans exagération non pas même une crise systémique, mais une crise doctrinale du modèle néolibéral d’ordre mondial à l’américaine. Ils n’ont aucune idée de création et de développement positif, ils n’ont tout simplement rien à offrir au monde, si ce n’est la préservation de leur domination.

      Je suis convaincu que la véritable démocratie dans un monde multipolaire présuppose avant tout la possibilité pour toute nation, je tiens à le souligner, toute société, toute civilisation de choisir sa propre voie, son propre système sociopolitique. Si les États-Unis et l’Union européenne ont ce droit, les pays asiatiques, les États islamiques, les monarchies du golfe Persique et les États des autres continents l’ont aussi. Bien sûr, notre pays, la Russie, a également ce droit, et personne ne pourra jamais dicter à notre peuple quel type de société nous devons construire et sur quels principes.

      La menace directe pour le monopole politique, économique et idéologique de l’Occident est que des modèles sociaux alternatifs peuvent émerger dans le monde — plus efficaces, je tiens à le souligner, plus efficaces dans le monde d’aujourd’hui, plus brillants, plus attrayants que ce que nous avons. Mais de tels modèles vont se développer — c’est inévitable. D’ailleurs, les politologues américains, les experts, ils écrivent précisément à ce sujet. Il est vrai que les autorités ne les écoutent pas encore beaucoup, même si elles ne peuvent s’empêcher de voir ces idées exprimées dans les pages des revues de sciences politiques et dans les débats.

      Le développement doit se faire dans le cadre du dialogue des civilisations, sur la base de valeurs spirituelles et morales. Oui, les différentes civilisations ont une compréhension différente de l’homme, de sa nature — elle n’est souvent différente qu’en apparence, mais toutes reconnaissent la dignité suprême et l’essence spirituelle de l’homme. Et ce qui est extrêmement important, c’est le terrain commun, la base commune sur laquelle nous pouvons certainement construire, et devons construire, notre avenir.

      Qu’est-ce que je veux souligner ici ? Les valeurs traditionnelles ne sont pas un ensemble fixe de postulats auxquels tout le monde devrait adhérer. Bien sûr que non. Elles se distinguent des valeurs dites néolibérales en ce qu’elles sont uniques dans chaque cas, car elles sont issues de la tradition d’une société particulière, de sa culture et de son expérience historique. Par conséquent, les valeurs traditionnelles ne peuvent être imposées à quiconque — elles doivent simplement être respectées, en chérissant ce que chaque nation a choisi depuis des siècles.

      Telle est notre conception des valeurs traditionnelles, et cette approche est partagée et acceptée par la majorité de l’humanité. Les sociétés traditionnelles d’Orient, d’Amérique latine, d’Afrique et d’Eurasie constituent la base de la civilisation mondiale.

      Le respect des spécificités des peuples et des civilisations est dans l’intérêt de tous. En fait, c’est aussi dans l’intérêt de ce que l’on appelle l’Occident. Perdant sa suprématie, il devient rapidement une minorité sur la scène mondiale. Et bien sûr, le droit de cette minorité occidentale à sa propre identité culturelle, bien sûr, je tiens à le souligner, doit être garanti, il doit être traité avec respect, mais, je tiens à le souligner, sur un pied d’égalité avec les droits de tous les autres.

      Si les élites occidentales croient qu’elles pourront introduire dans l’esprit de leurs peuples, de leurs sociétés, de nouvelles tendances étranges, à mon avis, comme des dizaines de genres et des défilés de la gay pride, alors qu’il en soit ainsi. Laissez-les faire ce qu’ils veulent ! Mais ce qu’ils n’ont pas le droit de faire, c’est d’exiger que les autres suivent la même direction.

      Nous pouvons constater que les pays occidentaux connaissent des processus démographiques, politiques et sociaux complexes. Bien sûr, il s’agit d’une affaire interne pour eux. La Russie n’intervient pas dans ces affaires et n’a pas l’intention de le faire — contrairement à l’Occident, nous ne nous mêlons pas des affaires des autres. Mais nous espérons que le pragmatisme prévaudra et que le dialogue de la Russie avec l’Occident authentique et traditionnel, ainsi qu’avec d’autres centres de développement égalitaire, sera une contribution importante à la construction d’un ordre mondial multipolaire.

      Je voudrais ajouter que la multipolarité est une réelle chance, et en fait, la seule chance pour cette même Europe de restaurer sa souveraineté politique et économique. Certes, nous comprenons tous, et c’est ce qu’on dit en Europe : aujourd’hui, la souveraineté juridique de l’Europe est — comment dire gentiment, pour ne froisser personne — sévèrement limitée.

      Le monde est intrinsèquement diversifié et les tentatives de l’Occident de faire entrer tout le monde dans un modèle unique sont objectivement vouées à l’échec.

      L’aspiration arrogante au leadership mondial, ou en fait au diktat, ou au maintien du leadership par le diktat, entraîne en fait un déclin de l’autorité internationale des dirigeants du monde occidental, y compris les États-Unis, et un manque croissant de confiance dans leur capacité à négocier en général. Un jour ils disent une chose et le lendemain une autre ; ils signent des documents et le lendemain ils refusent de les signer ; ils font ce qu’ils veulent. Il n’y a aucune stabilité dans quoi que ce soit. On ne sait absolument pas comment les documents sont signés, ce qui a été dit, ce que l’on peut espérer.

      Alors qu’autrefois seuls quelques pays se permettaient d’argumenter avec l’Amérique et que cela faisait presque sensation, il est désormais courant que divers pays refusent les exigences infondées de Washington, même si celle-ci tente toujours de bousculer tout le monde. Une politique absolument erronée, qui ne mène nulle part, tout simplement. Laissez-les faire, c’est aussi leur choix.

      Je suis convaincu que les peuples du monde ne fermeront pas les yeux sur une politique de coercition qui s’est discréditée, et chaque fois que l’Occident tentera de maintenir son hégémonie, il devra payer un prix de plus en plus élevé. Si j’étais ces élites occidentales, je me pencherais sérieusement sur une telle perspective, tout comme certains politologues et politiciens aux États-Unis eux-mêmes l’envisagent, comme je l’ai déjà dit.

      Dans le climat actuel de conflit violent, je vais dire certaines choses sans détour. La Russie, en tant que civilisation indépendante et distincte, n’a jamais considéré et ne se considère pas comme un ennemi de l’Occident. L’américanophobie, l’anglophobie, la francophobie, la germanophobie sont des formes de racisme au même titre que la russophobie et l’antisémitisme — de même que toutes les manifestations de xénophobie.

      Il faut simplement bien comprendre qu’il y a, comme je l’ai déjà dit, deux Occidents, au moins deux, ou peut-être plus, mais au moins deux : l’Occident des valeurs traditionnelles, tout d’abord chrétiennes, de la liberté, du patriotisme, de la richesse culturelle, et maintenant aussi des valeurs islamiques, parce qu’une partie importante de la population de nombreux pays occidentaux professe l’islam. Cet Occident est proche de nous dans un certain sens, à bien des égards nous avons des racines communes, voire ancestrales. Mais il existe un autre Occident — agressif, cosmopolite, néocolonial, agissant comme un outil pour les élites néolibérales. Bien sûr, la Russie ne supportera jamais les diktats de cet Occident.

      En 2000, après mon élection à la présidence, ce à quoi j’ai été confronté, je m’en souviendrai toujours — souvenez-vous du prix que nous avons payé pour détruire le nid de terroristes dans le Caucase du Nord, que l’Occident soutenait presque ouvertement à l’époque. Tous les adultes ici, la plupart d’entre vous présents dans cette salle comprennent ce dont je parle. Nous savons que c’est exactement ce qui s’est passé dans la pratique : soutien financier, politique et informationnel. Nous l’avons tous vécu.

      En outre, [l’Occident] a non seulement soutenu activement les terroristes sur le territoire russe, mais a aussi, à bien des égards, entretenu cette menace. Nous le savons. Néanmoins, une fois que la situation s’est stabilisée et que les principales bandes terroristes ont été vaincues, notamment grâce au courage du peuple tchétchène, nous avons décidé de ne pas revenir en arrière, de ne pas jouer les offensés, d’aller de l’avant, de nouer des relations même avec ceux qui travaillaient réellement contre nous, d’établir et de développer des relations avec tous ceux qui le souhaitaient, sur la base d’un bénéfice mutuel et du respect de l’autre.

      On pensait que c’était dans l’intérêt commun. La Russie, Dieu merci, a survécu à toutes les difficultés de cette époque, a résisté, s’est renforcée, a fait face au terrorisme interne et externe, a préservé son économie, a commencé à se développer et sa capacité de défense a commencé à s’améliorer. Nous avons essayé d’établir des relations avec les principaux pays occidentaux et avec l’OTAN. Le message était le même : cessons d’être des ennemis, vivons ensemble en tant qu’amis, engageons le dialogue, instaurons la confiance et, partant, construisons la paix. Nous étions absolument sincères, je tiens à le souligner, nous avions bien compris la complexité de ce rapprochement, mais nous nous dirigions vers cela.

      Et qu’avons-nous obtenu en réponse ? Nous avons, en somme, reçu un « non » dans tous les principaux domaines de coopération possible. Nous avons reçu une pression toujours plus forte sur nous et la création de foyers de tension près de nos frontières. Et quel est, si je puis me permettre, le but de cette pression ? Qu’est-ce que c’est ? C’est juste pour s’entraîner ? Bien sûr que non. L’objectif est de rendre la Russie plus vulnérable. L’objectif est de faire de la Russie un outil pour atteindre leurs propres objectifs géopolitiques.

      En fait, il s’agit d’une règle universelle : chacun est transformé en outil pour utiliser ces outils à ses propres fins. Et ceux qui ne se soumettent pas à cette pression, qui ne veulent pas être un tel outil — des sanctions sont introduites contre eux, toutes sortes de restrictions économiques leur sont imposées et contre eux, des coups d’État sont préparés ou, lorsque c’est possible, réalisés et ainsi de suite. Et au final, si rien ne peut être fait, l’objectif est le même : détruire, rayer de la carte politique. Mais il n’a pas été et ne sera jamais possible de déployer et de mettre en œuvre un tel scénario à l’égard de la Russie.

      Que pourrais-je ajouter ? La Russie ne défie pas les élites de l’Occident — elle défend simplement son droit d’exister et de se développer librement. En même temps, nous ne deviendrons pas nous-mêmes un nouvel hégémon. La Russie ne propose pas de remplacer l’unipolarité par la bipolarité, la tripolarité et ainsi de suite, la domination occidentale par la domination de l’Est, du Nord ou du Sud. Cela conduirait inévitablement à une nouvelle impasse.

      Et ici, je veux citer les paroles du grand philosophe russe Nikolaï Yakovlevitch Danilevski, qui croyait que le progrès ne consiste pas à aller dans une seule direction, comme certains de nos adversaires nous poussent à le faire — dans ce cas, le progrès cesserait rapidement, dit Danilevski — mais à « parcourir tout le champ, qui constitue le champ d’activité historique de l’humanité, dans toutes les directions ». Et il ajoute qu’aucune civilisation ne peut se vanter de représenter le point le plus élevé du développement.

      Je suis convaincu que seul le libre développement des pays et des peuples peut s’opposer à la dictature, que seul l’amour envers l’être humain comme envers le Créateur peut s’opposer à la dégradation des individus, et que seule la complexité épanouie des cultures et des traditions peut s’opposer à l’uniformisation et aux interdits primitifs.

      La signification du moment historique d’aujourd’hui est précisément que devant toutes les civilisations, tous les États et leurs associations d’intégration, il existe effectivement des possibilités de développement propre, démocratique et original. Et surtout, nous croyons que le nouvel ordre mondial doit être fondé sur le droit et la loi, être libre, particulier et juste.

      Ainsi, l’économie et le commerce mondiaux doivent devenir plus justes et plus ouverts. La Russie considère la formation de nouvelles plates-formes financières internationales comme inévitable, y compris pour les paiements internationaux. Ces plates-formes devraient se situer en dehors des juridictions nationales, être sécurisées, dépolitisées, automatisées et ne dépendre d’aucun centre de contrôle unique. Est-ce possible ou non ? Bien sûr que c’est possible. Cela demandera beaucoup d’efforts, les efforts combinés de nombreux pays, mais c’est possible.

      Cela éliminerait la possibilité d’abus de la nouvelle infrastructure financière mondiale et permettrait un traitement efficace, rentable et sûr des transactions internationales sans le dollar et les autres monnaies dites de réserve. D’autant plus qu’en utilisant le dollar comme une arme, les États-Unis et l’Occident en général ont discrédité l’institution des réserves financières internationales. Elles ont d’abord été dévaluées par l’inflation du dollar et de la zone euro, puis — d’un coup de patte — ils ont fait main basse sur nos réserves internationales.

      Le passage aux monnaies nationales va activement gagner du terrain — inévitablement. Cela dépend, bien sûr, de l’état des émetteurs de ces monnaies, de l’état de leurs économies, mais elles vont se renforcer, et ces transactions vont certainement devenir progressivement dominantes. C’est la logique de la politique économique et financière souveraine dans un monde multipolaire.

      En outre. Aujourd’hui, les nouveaux centres de développement mondial possèdent déjà des technologies et des développements scientifiques uniques dans toute une série de domaines et, dans de nombreux secteurs, peuvent concurrencer avec succès les entreprises multinationales occidentales.

      Il est évident que nous avons un intérêt commun, tout à fait pragmatique, pour un échange scientifique et technologique équitable et ouvert. Ensemble, chacun en profitera davantage que séparément. Les bénéfices devraient revenir à la majorité, et non à des sociétés individuelles super riches.

      Comment cela se passe-t-il aujourd’hui ? Si l’Occident vend des médicaments ou des semences de cultures vivrières à d’autres pays, il ordonne de tuer les produits pharmaceutiques et les élevages nationaux, en fait, dans la pratique, tout se résume à cela ; s’il fournit des machines et des équipements, il détruit l’industrie mécanique locale. Lorsque j’étais Premier ministre, je l’ai compris : dès que vous ouvrez le marché pour un certain groupe de produits, c’est fini, le producteur local « coule », et il est presque impossible de relever la tête. C’est ainsi que se construisent les relations. C’est ainsi que les marchés et les ressources sont accaparés, que les pays sont privés de leur potentiel technologique et scientifique. Ce n’est pas un progrès, mais un asservissement, la réduction des économies à un niveau primitif.

      Le développement technologique ne doit pas exacerber les inégalités mondiales, mais les réduire. C’est ainsi que la Russie a traditionnellement mis en œuvre sa politique technologique étrangère. Par exemple, en construisant des centrales nucléaires dans d’autres États, nous y créons simultanément des centres de compétence, nous formons du personnel national — nous créons une industrie, nous ne nous contentons pas de construire une entreprise, nous créons une industrie entière. En fait, nous donnons à d’autres pays la possibilité de réaliser une véritable percée dans leur développement scientifique et technologique, de réduire les inégalités et d’amener leur secteur énergétique à un nouveau niveau d’efficacité et de respect de l’environnement.

      Permettez-moi de le souligner une fois de plus : la souveraineté, le développement autonome ne signifient en aucun cas l’isolement, l’autarcie, mais au contraire, cela implique une coopération active et mutuellement bénéfique sur des principes justes et équitables.

      Si la mondialisation libérale est la dépersonnalisation, l’imposition du modèle occidental au monde entier, l’intégration, au contraire, est le déblocage du potentiel de chaque civilisation au profit de l’ensemble, au profit de tous. Si le mondialisme est un diktat, c’est à cela que tout se résume en fin de compte, l’intégration est le développement conjoint de stratégies communes bénéfiques pour tous.

      Dans ce contexte, la Russie estime qu’il est important de lancer activement des mécanismes de création de grands espaces fondés sur l’interaction de pays voisins dont l’économie, le système social, la base de ressources et les infrastructures se complètent. Ces vastes espaces, par essence, constituent la base d’un ordre mondial multipolaire — une base économique. De leur dialogue naît la véritable unité de l’humanité, qui est beaucoup plus complexe, diverse et multidimensionnelle que dans les idées simplistes de certains idéologues occidentaux.

      L’unité du genre humain ne se construit pas par le « fais comme moi », « sois comme nous ». Elle est formée en tenant compte et en se fondant sur les opinions de tous, dans le respect de l’identité de chaque société et nation. C’est le principe sur lequel une interaction à long terme dans un monde multipolaire peut se développer.

      À cet égard, nous devrions peut-être aussi réfléchir à la manière dont la structure des Nations unies, y compris son Conseil de sécurité, pourrait refléter davantage la diversité des régions du monde. Après tout, le monde de demain dépendra beaucoup plus de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique latine qu’on ne le croit aujourd’hui, et une telle augmentation de leur influence est sans aucun doute positive.

      Permettez-moi de vous rappeler que la civilisation occidentale n’est pas la seule, même dans notre espace eurasien commun. En outre, la majorité de la population est concentrée précisément à l’est de l’Eurasie — où sont apparus les foyers des plus anciennes civilisations de l’humanité.

      La valeur et l’importance de l’Eurasie résident dans le fait que ce continent est un complexe autosuffisant qui possède des ressources gigantesques de toutes sortes et un potentiel énorme. Et plus nous nous efforçons d’accroître la connectivité de l’Eurasie, de créer de nouveaux moyens, de nouvelles formes de coopération, plus nous réalisons des progrès impressionnants.

      Les activités réussies de l’Union économique eurasienne, la croissance rapide de l’autorité et de l’influence de l’Organisation de Coopération de Shanghai, les initiatives à grande échelle dans le cadre de l’initiative « Une ceinture, une route », les plans de coopération multilatérale pour la mise en œuvre du corridor de transport Nord-Sud et de nombreux autres projets dans cette partie du monde, j’en suis sûr, marquent le début d’une nouvelle ère, d’une nouvelle étape dans le développement de l’Eurasie. Les projets d’intégration ne se contredisent pas, mais se complètent, bien sûr, s’ils sont réalisés par les pays voisins dans leur propre intérêt, plutôt que d’être introduits par des forces extérieures pour diviser l’espace eurasien et le transformer en une zone de confrontation entre blocs.

      Une partie intégrante de la Grande Eurasie pourrait être son extrémité occidentale, l’Europe. Cependant, nombre de ses dirigeants sont entravés par la conviction que les Européens sont meilleurs que les autres, qu’ils ne doivent pas participer à des entreprises sur un pied d’égalité avec les autres. Ils ne remarquent même pas qu’ils sont eux-mêmes devenus périphériques et qu’ils sont essentiellement devenus des vassaux, souvent sans droit de vote.

      Chers collègues !

      L’effondrement de l’Union soviétique a également détruit l’équilibre des forces géopolitiques. L’Occident s’est senti victorieux et a proclamé un ordre mondial unipolaire dans lequel seuls sa volonté, sa culture et ses intérêts avaient le droit d’exister.

      La période historique de domination sans partage de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin, le monde unipolaire appartient au passé. Nous nous trouvons à un tournant historique. La décennie qui s’ouvre devant nous est peut-être la plus dangereuse, la plus imprévisible et la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Occident est incapable de diriger seul l’humanité, mais il tente désespérément de le faire, et la plupart des nations du monde ne sont plus disposées à le supporter. C’est la contradiction majeure de la nouvelle ère. La situation est quelque peu révolutionnaire : les classes supérieures ne peuvent plus et les classes inférieures ne veulent plus vivre ainsi, selon les termes du classique.

      Cet état de fait est lourd de conflits mondiaux ou d’une chaîne de conflits, ce qui constitue une menace pour l’humanité, y compris l’Occident lui-même. Résoudre de manière constructive cette contradiction est la tâche historique principale aujourd’hui.

      Un changement de cap est un processus douloureux, mais naturel et inévitable. Le futur ordre mondial prend forme sous nos yeux. Et dans cet ordre mondial, nous devons écouter tout le monde, tenir compte de tous les points de vue, de toutes les nations, de toutes les sociétés, de toutes les cultures, de tous les systèmes de visions du monde, d’idées et de croyances religieuses, sans imposer une seule vérité à quiconque, et seulement sur cette base, en comprenant notre responsabilité vis-à-vis du destin — le destin des peuples, de la planète — construire une symphonie de la civilisation humaine.

      Je voudrais terminer ici en vous remerciant de la patience dont vous avez fait preuve en écoutant mon message.

      Merci beaucoup.

      Vladimir Poutine

      Source : Site officiel du Kremlin

      Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




      Marc-Gabriel Draghi : « La révolte des peuples devra être massive, spontanée et solidaire pour réussir »

      [Source : lemediaen442.fr]

      Marc-Gabriel Draghi est spécialiste de l’histoire du droit. En fin observateur, il a suivi en 2020 la mise en place de la dictature sanitaire et son caractère disproportionné édicté par les gouvernements contrôlés par l’oligarchie financière. A la lecture de son dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial », on pourrait se dire que notre mise en esclavage est presque consommée. Et pourtant, le Nouvel Ordre Mondial est bel et bien fragilisé dans sa mise en place finale, car les peuples n’ont plus le choix, s’ils veulent continuer d’exister. Great Resist contre Great Reset !


      “Il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la condition humaine, au profit du marché”

      Le Média en 4-4-2 : Bonjour, Marc-Gabriel, et merci d’avoir accepté notre invitation à un entretien autour de votre dernier ouvrage « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial ». Celui-ci est une synthèse d’articles que vous avez écrits en 2020 et il nous permet de « comprendre comment notre monde a basculé définitivement dans ce que Emmanuel Macron a appelé « Le monde d’après… ». Et dès votre introduction, vous annoncez très clairement la couleur : « L’année 2020 nous a prouvé qu’il n’y avait pas de complot. Il y a un programme, un plan minutieux énoncé clairement et officiellement par l’oligarchie financière transnationale depuis des décennies. » Pouvez-vous nous résumer ce programme qui est bel et bien en marche ?

      Marc-Gabriel Draghi : Le programme politique derrière le slogan de Grande Réinitialisation est en définitive l’instauration du Nouvel ordre mondial. Pour être plus clair, il s’agit d’un projet de domestication pure et simple des individus à l’échelle planétaire, afin d’obtenir un abaissement total de la condition humaine, au profit du marché. D’un point de vue historique, il s’agit de la victoire finale du monde de l’argent contre les institutions protectrices des individus, la famille et la Nation, qui doivent être désormais totalement liquidées. Le Great Reset est l’application concrète de la volonté de l’hyper classe mondialisée (dont le Forum économique mondial et Klaus Schwab sont les symboles). L’establishment, par ce nouveau paradigme, vise à accélérer les tentatives d’asservissement des populations à leur profit, tout en leur faisant croire que la construction de ce Monde d’Après (Build Back Better) est réalisée pour leur propre bien (sécurité, liberté, santé, survie de la planète, etc.).

      La Grande Réinitialisation se structure autour de différentes phases de sidération des peuples (contrôle par la peur). De la pandémie à la guerre, en passant par le climat, les pénuries, etc., l’establishment maîtrise l’Agenda (horizon 2030) et, après avoir créé les problèmes, impose ensuite les solutions (vaccins, pass sanitaire-carbone, rationnement, crédit social, monnaie numérique de banque centrale, etc.). On l’a constaté à l’occasion du narratif covidien, ce programme politique est exécuté par la quasi-totalité des « décideurs » mondiaux (plus spécifiquement en Occident).

      Ainsi, presque officiellement, par le quoi qu’il en coûte, les taux négatifs, puis l’hyperinflation, les véritables dirigeants sont désormais les firmes obscures du capitalisme financier (BlackRock pour ne citer qu’elle) qui, par la dette et la concentration totale du capital, dictent les actions à entreprendre aux gouvernements mondiaux et autres grands acteurs (firmes transnationales, ONG, institutions internationales). Le Grand Reset est la proclamation de la victoire du grand capital nomade et apatride sur les populations.

       

      Le Média en 4-4-2 : Concernant BlackRock, une des firmes qui dirigent donc ce monde, vous écriviez en janvier 2020 que vous ne voyiez pas le « navire Macron » couler suite au scandale BlackRock en pleine crise des retraites et du mouvement des Gilets Jaunes. Nous sommes nombreux à percevoir Macron comme « un obligé des grandes puissances financières » qui sont encore derrière lui et qui le soutiennent toujours. Comment celles-ci ont-elles réussi à le sauver et à le reconduire pour cinq ans malgré les nombreux scandales et révélations ?

      Marc-Gabriel Draghi : Les puissances financières qui soutiennent Macron ont simplement détourné l’attention du grand public par l’intermédiaire des médias de masse (TV, grande presse) en soulevant des sujets peu importants, mais crispants, servant à faire diversion et à diviser (LGBTisme, wokisme, faits divers, etc.). De plus, la pandémie, qui est parvenue à « hypnotiser » une large partie de la population, a également permis à Macron de sauver sa tête. Sans cette crise sanitaire organisée, qui nous a tous préoccupés à des degrés divers sur les atteintes aux libertés publiques les plus élémentaires (confinements, couvre-feu, fermetures de certaines activités, vaccinations, passes, etc.), il n’est pas certain que l’illusion Macron aurait perduré dans un contexte social tendu (réactivation des Gilets Jaunes).

      Le Great Reset, proclamé en mars 2020, a vraisemblablement sauvé Macron, en sidérant aussi les franges de la population les plus contestataires. Emmanuel Macron, qui se présente lui-même comme le « hedge » (couverture) de David de Rothschild, fédère autour de lui les grandes puissances d’influence qui comptent dans la gestion des « affaires » en France (lobby bancaire, américain, israélien…). Les BlackRock, Vanguard, etc., actionnaires majoritaires de la plupart des grands groupes français (CAC40, médias, construction, agroalimentaire, etc.) ont la capacité d’imposer une narration médiatique moins défavorable à Emmanuel Macron. Car sans parler des interrogations sur l’organisation des scrutins de cette année 2022, Macron au printemps dernier, a été élu par défaut, face à une opposition politique inconsistante et à côté de la plaque sur la plupart des grands sujets. Les Zemmour, Le Pen, Mélenchon se sont tous couchés et rangés derrière la posture belliciste et otanesque de Macron, sans parler de leurs programmes économiques et politiques qui ne posent jamais les vraies questions de souveraineté et se résument à des demi-mesures.

      Néanmoins, même avec ce « narratif » médiatique très favorable, l’ancien associé-gérant de chez Rothschild et Young Global leader de 2016 est sorti fragilisé des élections (notamment les législatives). Son maintien à la tête de l’Élysée n’est rendu possible que par l’obéissance grandissante des populations et leur acceptation du récit médiatique qui leur est proposé (sanitaire, guerrier, énergétique, climatique, etc.)

      « L’effondrement financier va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023 »

      Le Média en 4-4-2 : Cette obéissance des populations permet également à l’oligarchie de poursuivre son programme notamment au niveau économique. En mars 2020, vous écriviez que « avant un grand effondrement sous contrôle, les nations du monde vont connaître des épisodes d’inflation, puis d’hyperinflation ». Où en sont-ils selon vous dans leur programme ? Quand vont-ils ordonner et provoquer l’effondrement général de l’économie mondiale ?

      Marc-Gabriel Draghi : On peut présupposer que l’effondrement financier (grand krach c’est-à-dire l’éclatement des différentes bulles : immobilier, marchés actions, produits dérivés, cryptomonnaies, Tech et surtout obligataire) va intervenir en cette fin d’année 2022 ou au cours de l’année 2023. Cela serait assez logique, puisque tout est en place au niveau du narratif (crise énergétique/économie de guerre selon Macron). Aujourd’hui on parle d’inflation (10 à 20 % officiellement), mais demain nous pourrions voir des taux approchant et même dépassant les 50 %. Certains pays connaissent déjà cette situation. Le cataclysme financier devrait donc intervenir entre 2022-2024 comme l’avait d’ailleurs théorisé Piero San Giorgio dans son best-seller « Survivre à l’effondrement à l’économique ».

      “Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau monde numérique à la devanture verte, soit la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire”

      Le Média en 4-4-2 : Quels conseils pouvez-vous nous donner pour nous préparer à cet effondrement financier, que ce soit au niveau économique, logistique ou humain ? Mais d’ailleurs, est-ce irréversible ? On imagine que oui, vu l’échéance que vous nous annoncez…

      Marc-Gabriel Draghi : Oui l’effondrement est désormais irréversible. Il a même déjà commencé il y a plusieurs années. On le constate notamment avec la destruction des services publics et le colossal transfert de richesse au profit de l’establishment transnational. Il sera officialisé sous peu. Pour s’y préparer d’un point de vue financier, je recommande une débancarisation par la transformation de son épargne en monnaie fiat, en stocks de métaux précieux (argent, or). Plus spécifiquement l’argent métal (actif sous-évalué et populiste par excellence), car c’est par lui que se fera la destruction de la Bête (système financier alchimique). Pour l’or, ce dernier va jouer un rôle important dans le reset monétaire international, donc ceux qui en détiendront un peu seront certainement favorisés.

      Au niveau de la sécurité individuelle, il est, à mon sens, préférable de fuir les futures smart cities (grandes métropoles) en cas de troubles graves. Il est plus facile de s’organiser dans les villes petites et moyennes et à la campagne. Le contrôle social et politique sera aussi moins important. Cependant si l’on est à la campagne, il faut disposer de biens à forte valeur d’usage (filtres à eau, batterie nomade avec petit panneaux photovoltaïques, outils, armes, serre, potager, chauffage au bois, stocks de nourriture, etc.). Et enfin il faut avoir un groupe élargi d’amis/famille et impérativement s’entendre avec ses voisins. On ne résistera pas seul avec son revolver magnum et un bunker. S’organiser, échanger en réseau comme le fait notamment le Collectif Réinfo Covid depuis deux ans. Ce sont des conseils de bon sens, mais qui peuvent constituer les premières protections contre l’effondrement.

      [Voir aussi ce que propose Alexandre Juving-Brunet en France
      (Quelques vidéos en ordre chronologique) :
      Résilience et Résistance pour la France
      Arrêtez de subir ! Agissez pour reprendre votre liberté maintenant !
      Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
      Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
      Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
      Lancement de la BFL — Banque de France Libre
      Quelle souveraineté sans liberté ?
      Les Francs Libres sont prêts]

      La question politique du Monde d’Après se fera autour de la reconstruction après destruction (Build Back Better). C’est à la fois un défi et une chance pour notre génération. Nous allons clairement avoir le choix dans les mois qui viennent, soit l’esclavage total du Nouveau Monde numérique à la devanture verte (CBDC [cryptomonnaie], crédit social, pass carbone, etc.), soit la plus grande révolte de l’histoire humaine (Great Resist) face à la conspiration criminelle la plus vaste de l’histoire. C’est à nous de choisir. Et qu’on se le dise, la France et surtout son peuple auront un rôle politique important à jouer. Ce n’est pas pour rien que l’élite nomade et apatride cherche à tout prix à ancrer Macron au plus haut sommet de l’État. Il est le grand liquidateur et il ne reculera devant rien pour appliquer la Grande Réinitialisation de ses maîtres.

      Le Média en 4-4-2 : Avec ces « liquidateurs » qu’il a placés dans de nombreux pays, « le capitalisme financier anglo-saxon veut notre mort, car il sait que dans nos esprits latins nous détenons la clé, celle qui peut détruire le projet de mise en esclavage et de domination mondiale de nos Shylock (usuriers) modernes ». L’effondrement est irréversible, mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont atteindre leurs objectifs… Quelle est cette clé que nous possédons et que nous devons absolument utiliser ?

      Marc-Gabriel Draghi : L’argent métal qui est notre vraie monnaie historique (synonyme de liberté), mais aussi notre histoire qui nous permet de nous définir comme Nation. Ce sont pour moi les deux armes à utiliser contre la Bête de l’Événement.

      « Les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort »

      Le Média en 4-4-2 : Concernant l’argent liquide, vous écriviez en octobre 2020 que ce « dernier bastion de liberté financière va nous être retiré par l’establishment. Et c’est par l’illusion de la cryptomonnaie que nous allons voir disparaître le dernier vestige de l’arme monétaire ». Deux ans plus tard, où en sont-ils dans leur processus de disparition de l’argent liquide ?

      Marc-Gabriel Draghi : La disparition de l’argent liquide en France, et plus globalement en Occident, se fait de manière naturelle. Depuis 2020 et un rapport officiel de la Banque de France sur l’usage des espèces : le nombre de DAB [distributeur automatique de billets] a baissé de 3,2 % et 4 % en 2019 et 2020. Il y a une altération constante de l’accès aux espèces pour la population : 52 451 DAB en décembre 2018 à 48 710 en décembre 2020.

      De plus, par leurs politiques et règles adressées aux usagers, les banques limitent de plus en plus les dépôts et les retraits de cash avec des montants de plus en plus bas. Mais c’est surtout l’usage des espèces chez les consommateurs qui est en chute libre. Dans nos pays latins, c’est le secteur privé qui va être et est chargé de faire disparaître les espèces (grandes multinationales, banques commerciales). Le krach financier qui vient va également avoir pour conséquence possible des Bank Run. Des gens vont vouloir malgré l’inflation, disposer d’espèces en cas de pénuries diverses. On le voit aujourd’hui avec l’essence, la peur du manque conduira des masses à retirer leur argent des comptes bancaires dans la plus large mesure possible. 

      Les sociétés feront ensuite des ristournes pour un achat effectué de manière dématérialisée. De même pour ce qu’il restera des petits commerçants qui pourraient voir ces services de paiement numérique faciliter les paiements des petites sommes (c’est déjà le cas), en plus de bénéficier d’une garantie de sécurité (plus de vols ou fraudes). En réalité depuis une décennie au moins, par l’usage intempestif de la carte bancaire (aller chercher du pain-boire un café), les populations sacrifient elles-mêmes leur dernière liberté financière sur l’autel de la facilité et du confort.

      « Les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de sang, donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos enfants »

      Le Média en 4-4-2 : Vous nous expliquez que « nos politiques ont compris qu’ils allaient devoir se montrer encore plus subtils et malins pour continuer à tromper la partie amorphe et contenir la colère du peuple éveillé ». Ils vont donc détourner l’attention vers « de faux débats qui favorisent les luttes horizontales (guerres raciales, confessionnelles, etc.) » pour ne pas que le peuple se penche sur la « question de la dette, qui n’est jamais remise en question » et qui est selon vous « le point crucial ». Comment expliquer à notre entourage que cette dette est un instrument pour nous contrôler et nous faire culpabiliser ? Peut-on d’ailleurs la remettre en cause ?

      Marc-Gabriel Draghi : La question de la Dette (qui est le cœur de notre système financier actuel et l’arme de nos élites nomades) est à la fois complexe et simple. La seule façon de l’appréhender est de faire un effort intellectuel pour la compréhension des vrais rapports de force. La perception des conséquences sur le long terme de la Dette est presque un travail de l’âme, un rapport au temps, il s’agit de comprendre comment on peut vendre une chose qui n’appartient qu’à Dieu, et qui est gratuit en réalité (le temps). On ne peut pas obliger quelqu’un à s’éveiller sur ces questions, si ça ne vient pas de sa propre volonté personnelle. Je conseille cependant le travail de l’ex-trader Anice Lajnef qui arrive parfaitement à vulgariser et expliquer les conséquences de la Dette sur nos sociétés politiques. La Dette peut du jour au lendemain être remise en cause. La question fondamentale que l’on doit se poser collectivement est : qui doit payer prioritairement la facture de l’effondrement ? Les peuples ou les élites corrompues ? Le Capital ou le Travail ? Les modalités (liquidation, annulation) sont secondaires. Mais oui, la Dette, donc la question monétaire, peuvent être posées à tout moment par la masse (peu vraisemblable) ou un petit groupe de personnes motivées et au service de l’intérêt général, ou un homme seul bien guidé.

      Détruire la Dette perpétuelle et éternelle sera un mal pour un bien. De toute façon les mois et années qui viennent, seront, quoi qu’il arrive, faits de sueur et de sang donc autant que cela soit à notre bénéfice et/ou celui de nos enfants. Si l’on se défait de la Dette, on retire l’arme la plus puissante à nos ennemis de l’hyper classe. C’est la question d’aujourd’hui et de demain. La culpabilité et la charge des intérêts doivent changer de tête…

      Le Média en 4-4-2 : Ce petit groupe de personnes motivées pourrait d’ailleurs être inspiré d’aller « prendre d’assaut la Banque centrale européenne de Francfort ». Pouvez-vous expliquer pourquoi à celles et ceux qui n’ont pas encore lu votre ouvrage ? Ce serait aussi l’occasion d’expliquer le rapport entre cette Banque centrale et la repentance éternelle…

      Marc-Gabriel Draghi : La Banque centrale européenne est à la fois le vrai lieu institutionnel des décisions monétaires/économiques, mais aussi un symbole. Si des Gilets Jaunes ou une manifestation internationale de grande ampleur ciblait ce lieu de pouvoir, l’hyper classe et son narratif (l’Europe protège et elle est aimée des Européens) seraient attaqués en plein cœur. Le principal responsable de l’effondrement économique de l’Europe est bien la BCE par l’intermédiaire de l’euro. Et cette institution est surtout un lieu symbolique que je compare à la prison de la Bastille de 1789, pour le pouvoir nomade et apatride qui dirige les Européens. Si les peuples veulent changer le narratif, il est impératif de dépasser le cadre des protestations nationales. De plus comme je l’explique dans le livre, les dirigeants de la BCE et de l’euro système dans leurs discours relaient les mantras de l’oligarchie en imposant une Dette perpétuelle, qui est elle-même légitimée par une repentance éternelle (mais envers qui ?). Pour les détails et la réponse à cette question, je préfère garder le suspens et laisser les futurs lecteurs découvrir ce qu’il en est… La plupart auront déjà deviné de qui je parle…

      Le Média en 4-4-2 : « La société du futur qui va nous être proposée repose sur des principes assez simples : travail, salariat, discipline, consommation, surveillance et censure généralisée. » Tout ceci est bien entendu présenté dans un joli emballage : c’est pour notre bien et pour la planète, si bien que nous ne sommes qu’une petite part de la population à y voir un énorme danger. Comment se fait-il d’ailleurs que l’énorme arnaque ne saute pas aux yeux d’un plus grand nombre ? Ou pourquoi, nous qui sommes qualifiés de « complotistes », avons-nous compris l’entourloupe ?

      Marc-Gabriel Draghi : La plupart des éveillés le sont en raison de multiples facteurs. Il est difficile de définir quel élément a permis à un individu de ne plus avaler la propagande et le lavage de cerveau médiatique (événement tragique, éducation, sentiment de déclassement, bon sens, capacité d’analyse, instinct, etc.). La propagande est paradoxalement à la fois grossière et sophistiquée. Elle permet aussi de diviser et complexifier les problématiques et situations, ce qui pour la plupart d’entre nous entraîne un sentiment de surcharge cérébrale qui a pour conséquence de choisir le confort du narratif officiel. La peur, comme l’a évoqué Yuval Noah Harrai, est aussi un des facteurs essentiels de manipulation des masses. Le déclin de la spiritualité (la vraie, pas le marqueur identitaire de certains groupes religieux en voie de développement) dans nos sociétés modernes explique aussi le poids de la peur de la mort chez la plupart des individus. Pandémie, guerre, destruction de la planète et misère sont des sujets de « récits » efficaces pour imposer et accroître le contrôle des populations. Apprendre à ne plus avoir peur n’est pas un exercice facile et anodin. C’est souvent la foi en un Dieu ou en la Providence qui permet de s’extraire de nos petites conditions matérielles. Étrangement, dans nos sociétés alchimiques (magiques), c’est la matière qui nous empêche de lever la tête et de garder notre esprit clair.

      « Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur le thème du climat »

      Le Média en 4-4-2 : Après avoir agité depuis deux ans la peur du Covid, celle de la guerre, des pénuries, et on en oublie, les voici jouer la carte du réchauffement climatique. Le sujet est bien entendu travaillé depuis bien longtemps et les populations semblent être prêtes à avaler le narratif et à accepter de nouvelles restrictions et pertes de liberté… Comment voyez-vous cette partie « climatique » du programme de Klaus Schwab et ses amis ?

      Marc-Gabriel Draghi : Le climat et les politiques zéro carbone sont les thèmes centraux du Grand Récit Davosien des futures années. Tout (libertés, niveau de vie, etc.) sera sacrifié, justifié et légitimé sur ce thème. Ce narratif est pourtant ancien, il a été développé depuis les années 70, à la suite des premières crises énergétiques (1973-1979) comme je l’ai expliqué dans mon premier ouvrage. Après le cataclysme financier, tout notre système politico-financier pourrait être structuré autour de l’Agenda Vert. On a déjà les prémices actuelles avec les ESG, les NAC, crédits carbone portés par la City et Wall Street ou encore les débats autour du futur Green Pass (pass carbone). L’oligarchie et leurs valets, les Mark Carney, Al Gore, John Kerry, etc., vont légitimer l’effondrement financier qui vient par la surconsommation et la mort prochaine de la planète. Alors qu’en vérité, la Terre ne va pas mourir, c’est le système capitaliste nomade et apatride qui sème le chaos, la destruction, le gaspillage et la pollution. Et évidemment ce système de concentration des richesses au profit des 0,1 % ne va évidemment pas être remis en cause. Il va au contraire se renforcer. L’objectif final est d’écraser les peuples avec ce motif vert culpabilisant et génocidaire (0 carbone = mort), au profit de l’hyper classe tout en sauvegardant ce système destructeur fondé sur l’hubris et la corruption.

      Le Média en 4-4-2 : Un des objectifs de l’oligarchie est donc de liquider ce qu’il nous reste de liberté, et de propriété ! Sous couvert d’une « fausse annulation des dettes contre droit de propriété », l’oligarchie va donc nous retirer progressivement notre droit de posséder une terre ou un bien immobilier. Selon vous, quand cette spoliation mondiale de la propriété va-t-elle réellement commencer ? Et comment vont-ils s’y prendre ?

      Marc-Gabriel Draghi : La spoliation mondiale a déjà commencé à l’occasion du covid avec l’énorme concentration du capital (notamment via les gestionnaires d’actifs comme BlackRock et The Vanguard Group). Cependant dans le narratif davosien, c’est bien la Grande Dépression 2.0 et la Guerre latente qui servira de motif à la Grande Spoliation. Nous sommes déjà entrés dans le récit de l’économie de guerre. L’hyper classe, grâce à l’hyperinflation, aux pénuries, aux rationnements, nous proposera comme solution les CBDC (monnaie numérique de banque centrale), le revenu universel et la fin de la petite propriété privée. Mais je le répète tout cela est un programme politique. Tout ne se passera pas comme l’agenda le souhaite. Il y aura des adaptations et même des reculs sur certains points. Le contrôle de l’information va également être un facteur clé pour la réussite du Great Reset. L’espoir d’une résistance des peuples n’est pas mort. Loin de là. Chaque jour des gens se rendent compte des manipulations de l’hyper classe. Le Great Reset peut très bien échouer partiellement et/ou totalement.

      « La guerre des prochains mois sera sur le contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent ».

      Le Média en 4-4-2 : Dans les pays occidentaux, l’oligarchie contrôle la colère des peuples avec « du pain et des jeux ». En effet, beaucoup de nos concitoyens ont compris tout ou une partie du programme, mais ne veulent pas réagir, car finalement, ils ne sont pas si mal que ça dans leur vie actuelle. Avec la crise financière à venir, la classe moyenne va glisser dans la pauvreté et va donc se réveiller : comment nos élites ont-elles préparé cette révolte ?

      Marc-Gabriel Draghi : Les élites ont déjà tout prévu. En contrôlant la narration, ils vont imposer des rationnements pour soi-disant éviter les pénuries, mais surtout les révoltes. Et ce rationnement (prise de contrôle) nécessitera la mise en place d’un système de crédit social couplé à une identité numérique et l’instauration progressive des monnaies numériques de banque centrale. C’est déjà le cas au Sri Lanka. Le gouvernement, influencé par le Forum Économique mondial, utilise déjà les QR Code testés grâce au covid pour organiser le rationnement du carburant. La révolte des peuples devra donc être massive, spontanée et solidaire pour réussir.

      Mais surtout c’est le contrôle du narratif, du récit et donc de l’information qui va être important dans les mois qui viennent. Le discours alternatif et résistant du genre Réinfo Covid ne doit plus exister. Ils essaieront de censurer toujours plus de contenu en le motivant sur le contexte de guerre (agents russes, terrorisme, appel à la haine). C’est pourquoi il est important d’aider massivement et de relayer nos médias indépendants et alternatifs comme vous, Le Média en 4-4-2. La guerre des prochains mois va vous concerner prioritairement, elle sera sur le contrôle total de l’information, comme l’a prophétisé Schwab dans son dernier ouvrage. Attendons-nous à des vagues de censure sans précédent. 

      « Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous »

      Le Média en 4-4-2 : Merci, Marc-Gabriel, pour le temps que vous nous avez consacré ! On espère que notre entretien donnera envie à nos lecteurs d’en savoir plus en se plongeant dans vos travaux. Nous vous laissons le mot de la fin.

      Marc-Gabriel Draghi : Je vous remercie pour cet entretien et je vous encourage dans votre travail de résistance. Le Great Resist face au Great Reset commence et le plus dur est devant nous… Cependant nous n’avons pas d’autres choix que celui de lutter contre l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. Il en va de la survie de nos nations, familles, et même pour certains d’entre nous de nos vies… Merci.

      Retrouvez Marc-Gabriel Draghi sur son compte Twitter, ainsi que ses articles sur le site Géopolitique Profonde.

      Pour se procurer l’ouvrage : « Le Grand Reset en marche ! 2020 : an 1 du Nouvel Ordre Mondial »




      Black Rock : un problème majeur pour l’humanité

      [Source : mondialisation.ca]

      Par Jean-Yves Jézéquel

      Pendant trois ans, nous avons observé le théâtre des opérations coronavirus, nous les avons analysées, commentées, disséquées, mais que se passait-il en coulisse ? Qui était derrière tout cela, qui tirait de très loin les ficelles dans la plus opaque invisibilité ? Oui, d’une certaine manière, on l’a déjà dit dans les derniers articles : la haute Finance internationale et le cénacle privé de quelques milliardaires aux ordres du Nouvel Ordre Mondial ! Mais comment tout cela a-t-il pu si efficacement fonctionner ? Nous allons descendre au dernier sous-sol de cette surprenante organisation, car il y a encore des choses que nous devons mieux comprendre.

      Le simple fait de se pencher un peu plus attentivement sur cette organisation de la haute finance mondiale, transnationale, nous permet de déceler ce qui est invisible aux yeux du grand nombre, et répond non seulement aux « comment » se font les crises, mais aussi aux « pourquoi » elles ravagent l’humanité en ne servant que la cause exclusive des plus riches !

      Examiner les méthodes Black Rock, c’est aussi comprendre la logique d’extermination qui est en route depuis au moins 1976 (Les accords de la Jamaïque exclusivement en faveur des mafias financières mondiales).

      Crise « sanitaire »

      Début 2020, la crise de la Covid-19 engendrait un désastre sanitaire, par le mensonge scientifique érigé en vérité médicale, mais surtout un désastre économique absolu. Toute personne sensée se demandait « pourquoi volontairement provoquer un tel désastre économique à l’occasion de ce qui était présenté comme une « pandémie » ? Où était la logique réelle d’autant plus que ces mesures de destruction étaient largement imposées contre tout bon sens ! 

      La toute première réponse à faire à cette question, c’est qu’à cette occasion, Black Rock engrangeait des sommes astronomiques records !

      Cette organisation mafieuse, comme nous allons le voir, gère désormais plus de 7 800 milliards de dollars !

      Bien entendu, inspirée par Machiavel, elle assure hypocritement vouloir mettre sa fortune au service de la lutte contre le réchauffement climatique : une parfaite supercherie puisque nous savons ce que deviennent systématiquement les accords internationaux sur le sujet ! 

      C’est donc la crise du Coronavirus et le cirque qu’elle a engendré avec elle, qui a provoqué l’effondrement des marchés, au premier semestre 2020, et qui a fait grossir subitement et démesurément cette entreprise. Au troisième trimestre, elle encaissait presque 129 milliards de dollars. Black Rock gère désormais 7 808 milliards de dollars d’encours. Un record absolu. À titre de comparaison, c’est deux fois le PIB de l’Allemagne, presque trois fois celui de la France ! Une réelle anomalie et un réel danger pour tout ce qui appartient au vivant dans ce monde…

      « La pandémie a créé cette peur de l’avenir, et la réponse est un taux d’épargne plus élevé en Amérique, et un taux d’investissement plus élevé à long terme », explique Larry Fink, PDG de BlackRock.

      (Voir « Sources » en fin d’article)

      Cette organisation de haute finance transnationale faisait un bénéfice de 1,36 milliard de dollars au dernier trimestre 2020 et une croissance de 20 % de son cours en Bourse, depuis le début de l’année 2020 marquée pourtant par le massacre généralisé du monde. 

      Réchauffement climatique

      Début 2020, dans sa traditionnelle lettre à ses grands clients, Larry Fink assurait mettre le réchauffement climatique au sommet de ses priorités. « Nous estimons que l’investissement durable représente désormais le meilleur gage de robustesse pour les portefeuilles des clients », écrivait-il. Selon lui, le changement climatique constitue une « crise beaucoup plus structurelle et de plus long terme », que n’importe quelle crise économique. 

      Fin octobre 2020, Black Rock appelait à une standardisation du reporting des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) par toutes les entreprises. « Les investisseurs et les autres parties prenantes ont besoin d’une image plus claire de la façon dont les entreprises gèrent le développement durable aujourd’hui et planifient l’avenir », martelait le financier. 

      C’est ce que décrit la dernière enquête de Majority Action sur les votes aux Assemblées générales. Cette ONG regardait de près les votes des grandes sociétés de gestion comme BlackRock, Vanguard ou encore Fidelity. Et selon ces données, ces derniers continuaient de voter contre les résolutions actionnariales pour le climat et à soutenir les dirigeants des grands groupes quelle que fut leur politique environnementale. BlackRock se défend en disant que sa politique consiste à voter contre les administrateurs, plutôt que pour les résolutions climatiques et déclare l’avoir fait pour 49 entreprises dont les progrès sur le climat n’étaient pas suffisants ! On devrait gober ce discours et leur donner le Bon Dieu sans confession !

      JP Morgan Chase voulait que la banque aligne ses financements sur les objectifs de l’Accord de Paris, en arrêtant de soutenir les énergies fossiles, par exemple. Cette résolution aurait été adoptée si BlackRock et Vanguard l’avaient soutenue, mais ce ne fut pas le cas. 

      Industrie pharmaceutique

      Qui sait que les grands groupes pharmaceutiques comme les médias grand public appartiennent majoritairement à BlackRock et à Vanguard ? L’industrie pharmaceutique, dans l’affaire coronavirus, a mis en danger la santé publique au lieu de l’optimiser ! Les médias grand public ont été des complices consentants dans la diffusion d’une honteuse propagande hautement mensongère. Ce récit falsifié a égaré le public et alimenté une peur totalement construite sur des mensonges avérés ! 

      Vanguard est le plus grand actionnaire de BlackRock. 

      Ce que le New York Times et une majorité d’autres médias traditionnels ont en commun avec Big Pharma, c’est qu’ils sont majoritairement détenus par BlackRock et le groupe Vanguard, les deux plus grandes sociétés de gestion d’actifs au monde. Il est aussi important de souligner que ces deux sociétés forment un monopole secret possédant pratiquement tout ce qui est commercialisé sur Terre.

      « Les actions des plus grandes sociétés du monde sont détenues par les mêmes investisseurs institutionnels. Ils sont tous propriétaires les uns des autres. Cela signifie que les marques « concurrentes », comme Coke et Pepsi, ne le sont pas vraiment, puisque leurs actions sont détenues par exactement les mêmes sociétés d’investissement, fonds d’investissement, compagnies d’assurance, banques et, dans certains cas, gouvernements. 

      Les petits investisseurs sont détenus par de plus gros investisseurs. Ces derniers sont détenus par des investisseurs encore plus importants. Le sommet visible de cette pyramide ne comporte que deux sociétés : Vanguard et Black Rock. »

      Non seulement ces deux sociétés possèdent la majorité des actions de presque toutes les grandes entreprises, mais aussi les actions des investisseurs dans ces entreprises. Cela leur donne un monopole complet. Ce mastodonte mondial, détenu par des mondialistes fait pression pour une « Grande Réinitialisation », incluant le transfert de la richesse et de la propriété des mains du plus grand nombre vers celles d’un très petit nombre. 

      Vanguard

      Il est intéressant de noter que Vanguard est le principal actionnaire de BlackRock, depuis mars 2021.

      Vanguard elle-même, en revanche, a une structure d’entreprise « unique » qui rend sa propriété plus difficile à discerner. Elle est détenue par ses différents fonds, qui sont à leur tour détenus par les actionnaires. En dehors de ces actionnaires, elle n’a pas d’investisseurs extérieurs et n’est pas cotée en bourse. 

      « L’élite qui possède Vanguard n’aime apparemment pas être sous les feux de la rampe, mais bien sûr, elle ne peut pas se cacher de qui veut bien creuser. Les rapports d’Oxfam et de Bloomberg indiquent que 1 % de la population mondiale possède plus d’argent que les 99 % restants. Pire encore, Oxfam affirme que 82 % de l’argent gagné en 2017 est allé à ces 1 %. »

      Ces deux sociétés d’investissement, Vanguard et BlackRock détiennent un monopole dans toutes les industries du monde et elles sont, à leur tour, détenues par les familles les plus riches du monde, dont certaines sont de la famille royale d’Angleterre et autres monarchies prospères de l’Occident…

      Un simple regard rapide sur l’identité de ces familles, démontre que Rothschild Investment Corp. et Edmond de Rothschild Holding sont très largement présentes dans ce consortium financier à long terme. Rothschild est également très présent dans ces familles qui dominent la Terre. On y trouve encore la famille Orsini, la famille américaine Bush, la famille royale britannique, la famille du Pont, les Morgan, les Vanderbilt et les Rockefeller, comme principaux propriétaires de Vanguard. 

      Ainsi donc, BlackRock/Vanguard possèdent Big Pharma.

      Selon Simply Wall Street, en février 2020, BlackRock et Vanguard étaient les deux plus grands actionnaires de GlaxoSmithKline, avec respectivement 7 % et 3,5 % des actions. Chez Pfizer, la propriété est inversée, Vanguard étant le premier investisseur et BlackRock le deuxième plus grand actionnaire.

      BlackRock et Vanguard, individuellement et ensemble, possèdent suffisamment d’actions à tout moment pour être certains qu’ils contrôlent à la fois Big Pharma et les médias de masse centralisés, et bien plus encore. 

      Médias

      Vanguard et BlackRock sont les deux principaux propriétaires de Time Warner, Comcast, Disney et News Corp, quatre des six sociétés médiatiques qui contrôlent plus de 90 % du paysage médiatique américain. 

      BlackRock et Vanguard forment un monopole secret qui possède à peu près tout ce qui existe sur Terre… À eux deux, 

      « ils possèdent des participations dans 1600 Srms américaines qui, en 2015, avaient des revenus combinés de 9,1 trillions de dollars. Si l’on ajoute le troisième plus grand propriétaire mondial, State Street, leur propriété combinée englobe près de 90 % de toutes les Srms du S&P 500. » 

      Les médias grand public aux mains de Black Rock/Vanguard, ont très largement contribué à supprimer les informations sur les anciens médicaments facilement disponibles qui se sont avérés très efficaces contre la Covid-19. En ce qui concerne le New York Times, en mai 2021, BlackRock est le deuxième plus grand actionnaire avec 7,43 % du total des actions, juste après The Vanguard Group, qui possède la plus grande partie (8,11 %). 

      Outre le New York Times, Vanguard et BlackRock sont également les deux principaux propriétaires de Time Warner, Comcast, Disney et News Corp, quatre des six sociétés de médias qui contrôlent plus de 90 % du paysage médiatique américain.

      Inutile de dire que si vous contrôlez autant de médias, vous pouvez contrôler des nations entières par le biais d’une propagande centralisée soigneusement orchestrée et organisée, déguisée en journalisme.

      BlackRock et Vanguard forment un monopole caché sur les avoirs mondiaux et, grâce à leur influence sur nos médias centralisés, elles ont le pouvoir de manipuler et de contrôler une grande partie de l’économie et des événements mondiaux, ainsi que la façon dont le monde perçoit tout cela. 

      BlackRock annonçait en 2018 qu’il avait des « attentes sociales » de la part des entreprises dans lesquelles il investit et il faisait connaître son rôle potentiel en tant que plaque tournante centrale dans la « Grande Réinitialisation » et son plan mondialiste.

      Black Rock sape consciencieusement la concurrence en détenant des actions dans des entreprises concurrentes et ce groupe financier brouille les frontières entre le capital privé et les pouvoirs publics en travaillant en étroite collaboration avec les régulateurs. BlackRock/Vanguard et leurs propriétaires mondialistes sont en mesure de faciliter la « Grande Réinitialisation » et la révolution dite « verte », qui font toutes les deux, partie du même plan du pillage des richesses. 

      Le monde appartient à BlackRock et Vanguard ! 

      Il est important de noter que BlackRock travaille également en étroite collaboration avec les banques centrales du monde entier, y compris la Réserve fédérale américaine, qui est une entité privée et non fédérale. Elle prête de l’argent à la banque centrale, agit en tant que conseillère auprès d’elle et développe le logiciel de la banque centrale.

      BlackRock/Vanguard possèdent également des actions d’une longue liste d’autres sociétés, dont Microsoft, Apple, Amazon, Facebook et Alphabet Inc. Comme l’illustre le graphique du réseau de propriété de BlackRock et Vanguard, présenté dans l’article de 2017 « These Three Firms Own Corporate America » de The Conversation, il serait presque impossible de les énumérer toutes. 

      Comment pouvons-nous lier BlackRock/Vanguard — et les familles mondialistes qui les possèdent — à la Grande Réinitialisation ? En l’absence d’une confession publique, nous devons examiner les relations entre ces énormes sociétés appartenant aux mondialistes et considérer l’influence qu’elles peuvent exercer à travers ces relations. Comme l’a noté Lew Rockwell :

      « Lorsque Lynn Forester de Rothschild veut que les États-Unis soient un pays à parti unique (comme la Chine) et ne veut pas que les lois sur l’identification des électeurs soient adoptées aux États-Unis, afin que davantage de fraudes électorales puissent être perpétrées à cette fin, que fait-elle ? »

      Elle organise une conférence téléphonique avec les 100 plus grands PDG du monde et leur demande de qualifier publiquement de « Jim Crow » l’adoption par la Géorgie d’une loi anticorruption et elle ordonne à ses PDG consciencieux de boycotter l’État de Géorgie, comme nous l’avons vu avec Coca-Cola et la Major League Baseball et même la star hollywoodienne Will Smith. 

      Dans cette conférence téléphonique, nous voyons des nuances de la Grande Réinitialisation, de l’Agenda 2030, du Nouvel Ordre Mondial. L’ONU veut s’assurer, tout comme le fondateur et président exécutif du Forum économique mondial, Klaus Schwab, qu’en 2030, la pauvreté, la faim, la pollution et la maladie ne seront plus un fléau pour la Terre !!!

      Pour y parvenir, l’ONU veut que les impôts des pays occidentaux soient répartis entre les méga-corporations de l’élite pour créer une toute nouvelle société. Pour ce projet, l’ONU dit que « nous avons besoin d’un gouvernement mondial, à savoir l’ONU elle-même ». 

      La fausse pandémie de COVID-19 a été orchestrée par l’OMS, c’est-à-dire par l’ONU, pour faire naître ce Nouvel Ordre Mondial, et en corollaire la « Grande Réinitialisation ». Et au milieu de tout cela, le centre vers lequel se dirigent tous les flux de la richesse mondiale, c’est tout bonnement BlackRock et Vanguard !

      Dans notre monde, nous voyons d’innombrables marques, noms, logos qui semblent tous se concurrencer les uns les autres. Il y a pléthore de sociétés dans les domaines de l’habillement, de l’alimentation, du voyage, de la technologie, de l’agriculture, de la finance. Pepsi Cola et Coca-Cola sont théoriquement concurrentes sur le territoire des sodas !

      Samsung et iPhone sont théoriquement concurrents dans le domaine des smartphones !

      Les ordinateurs Mac et PC se disputent théoriquement la plus grande part du marché des ordinateurs personnels !

      Facebook et Twitter se livrent théoriquement une concurrence féroce pour obtenir la plus grande audience dans les médias sociaux… !

      En réalité, aucune de ces sociétés n’est en concurrence l’une avec l’autre. Ce n’est qu’une façade pour les consommateurs maintenus volontairement dans l’ignorance. Certes, ces marques étaient en concurrence dans le passé, mais il y a belle lurette que le scénario s’est modifié. La masse des braves gens n’est considérée purement et simplement que comme un troupeau d’esclaves qui sont là uniquement pour servir les intérêts de ces maîtres et Seigneurs tout-puissants qui ont décidé de supprimer une bonne partie du troupeau refusant la totale soumission…

      Aujourd’hui, toutes ces grandes marques qui semblent être en concurrence sont essentiellement détenues par une seule et même société : Black Rock/Vanguard. 

      BlackRock/Vanguard est la seule entité financière au monde qui possède virtuellement toutes les grandes industries de la Planète, qu’il s’agisse de l’industrie pharmaceutique, des médias d’information, des hôpitaux, de la technologie, du voyage, de l’alimentation, de l’exploitation minière, du gaz, du pétrole, de la banque … Tout a été confisqué entre les mains de quelques-uns, les autres ne sont que des figurants !

      Pratiquement tout ce que vous mangez, ce que vous buvez, ce avec quoi vous vous habillez, dormez, conduisez, voyagez, lisez, regardez, écoutez, communiquez, travaillez, tout cela est la propriété d’un petit groupe d’individus : la ploutocratie, les très riches, les maîtres du monde, ceux qui décident si vous devez vivre ou si vous devez mourir et le pire c’est que l’immense majorité des humains ne le sait toujours pas !

      La stratégie de Black Rock/Vanguard était simple :

      « Nous allons acquérir la majorité des actions de toutes les entreprises sur le marché boursier, puis acquérir les actions des autres entreprises qui possèdent le reste des actions. Nous aurons ainsi la propriété complète de tout, ce qui nous permettra ensuite de contrôler le monde, en lui imposant notre seule et unique loi de domination incontestable. »

      C’est ainsi qu’ils ont pu contrôler tous les hôpitaux, les médias, les compagnies aériennes, en pleine fausse pandémie. Déclencher une fausse pandémie était un jeu d’enfant : ceux qui se trouvaient au sommet de ce monopole financier mondial n’avaient juste qu’à dire un mot et tous les médias inféodés, les grands hôpitaux, les compagnies aériennes, les hôtels, une pléiade d’autres entreprises avec les Gouvernements eux-mêmes, se mettaient au garde-à-vous pour obéir à ces ordres incohérents du masque obligatoire, du confinement forcé, d’une fausse « vaccination », des tests bidons obligatoires, la suppression et l’interdit criminel d’un usage par les médecins eux-mêmes de tous les traitements naturels qui fonctionnaient parfaitement, mais qui échappaient au monopole des mondialistes ploutocrates, du massacre des économies locales afin de réaliser ce pillage pour instituer enfin une seule économie mondiale, sans broncher, sans sourciller, sans hésiter… Les médecins récalcitrants seraient interdits d’exercice de la médecine par les Ordres de Médecins collaborateurs dévoués à cette caste criminelle ! Le Vatican lui-même recevait la visite des Ploutocrates quelques jours avant la déclaration de guerre contre l’humanité et le pape se mettait à genoux en s’exécutant et en condamnant puis en sanctionnant tous ceux qui, dans l’État du Vatican, ne se feraient pas « vacciner », ou ce qui revient au même, ceux qui refuseraient d’être marqués du signe de la Bête ! (Cf., www.mondialisation.ca du 22 août 2021, « Le covidisme, le vaccinalisme et le pape »)

      De plus, la plupart des nations sont structurées comme des sociétés à but lucratif ! C’est pourquoi elles sont elles aussi détenues par cette ploutocratie, et n’ont plus d’autre choix que celui de se plier aux ordres de leur « propriétaire » : Black Rock/Vanguard.

      BlackRock/Vanguard possède virtuellement le monde entier tel que nous le connaissons. Cela permet à un petit groupe de pervers de manipuler toute l’humanité, de faire ce qu’il veut, où il veut, quand il veut.

      Des médecins sauvant la vie de patients ont été renvoyés de leurs hôpitaux, et l’utilisation de traitements efficaces a été interdite dans pratiquement toutes les nations du monde.

      Un ordre a été donné, et les innombrables serviteurs de Black Rock/Vanguard ont exécuté les ordres sans discuter !

      Conclusion

      Peu nombreux sont ceux qui pouvaient se rendre compte qu’il était parfaitement possible, pour ces gens-là, de déclencher une fausse pandémie et tout ce qui allait s’en suivre ! On traitait aussitôt les gens lucides et éveillés de « complotistes » ou de « délirants ». 

      Lorsque vous comprenez comment le monde est structuré, en constatant qu’une ploutocratie possède pratiquement tout dans le monde ; lorsque vous discernez sa mainmise sur les gouvernements, alors vous comprenez à quel point il est très facile d’organiser une fausse pandémie, et une brutale tyrannie de masses.

      L’un des objectifs principaux de la fausse pandémie était, dans un premier temps, de renforcer le monopole de ce petit groupe de personnes. Ces personnes ont exigé des « confinements » qui ne pouvaient que détruire les petites entreprises dans le monde entier, afin que les milliards de consommateurs quittent ces entreprises indépendantes pour les mégas entreprises du système dominant. Le jeu pervers mis en route était diabolique et d’une efficacité redoutable : personne n’y voyait que du feu !

      Les petits magasins, les petites entreprises locales se mettaient à l’arrêt obligatoire ; les petites épiceries devaient fermer pendant un an, de sorte que la population mondiale allait se procurer sa nourriture dans les supermarchés seuls autorisés à rester ouverts, et qui sont la propriété effective de ces criminels. Ils ont gagné des milliards de dollars pendant que les petits commerçants et toute l’organisation des économies locales sombraient dans la ruine assurée entraînant avec elle un désastre humain concomitant. Tous les secteurs préservés étaient exclusivement ceux qui avaient un lien direct avec la puissance financière de la ploutocratie BlackRock/Vanguard !

      Souvenez-vous : aucune des grandes corporations, grandes surfaces, ne devait fermer pendant le « confinement ». Elles sont toutes restées ouvertes, dans le monde entier. Seuls, les petits commerces drainant quotidiennement quelques clients étaient contraints de fermer sous prétexte sanitaire, alors que les supermarchés qui sont fréquentés par des milliers de personnes, n’étaient pas concernés par l’impératif sanitaire !

      Comment des masses de gens ont-elles accepté, sans se poser de questions, une telle folie « pour leur sécurité », tout en traitant ceux qui étaient lucides de « complotistes » ou de « délirants » ? 

      Il va de soi que notre monde est ouvertement attaqué par un très petit groupe de personnes démesurément riches, qui collaborent entre elles pour prendre le contrôle absolu de tout ce qui n’est pas encore entre leurs mains.

      Ces tyrans de la finance sont derrière les organisations comme l’O.M.S., qui est détenue et utilisée par ces criminels, pour exécuter leur programme de domination mondiale, sous le couvert d’urgences sanitaires, qu’ils fabriquent en utilisant des tests frauduleux, la manipulation des données, la suppression des traitements, et la psychose de masse par le biais des médias inféodés manipulant la peur à souhait.

      Ce sont les mêmes qui sont également à l’origine du Forum économique mondial et des Nations unies, qui prétendent améliorer l’état du monde, alors qu’en fait leur objectif est de terminer la prise de pouvoir totale sur l’ensemble de l’humanité, en exigeant que toutes les ressources, toutes les informations, tous les gouvernements, tous les pouvoirs, toutes les industries soient remis entre leurs mains pour un Nouvel Ordre Mondial totalitaire.

      Nous devons impérativement boycotter tout ce qui vient de ces tyrans. Regardez le film MONOPOLY, et les preuves du GRAND JURY, vous serez convaincus ou déniaisés.

      Les petites entreprises doivent se connecter entre elles pour construire des réseaux parallèles hors domination des Black Rock/Vanguard. 

      Entraînez-vous à faire vos achats en toute sécurité dans un vaste réseau de commerces non conformes, qui n’exigent pas l’imposture d’un statut « vaccinal » bidon. 

      Ne regardez que « local », car le local n’intéresse pas le mondial. Trouvez des agriculteurs, des éleveurs, des bouchers, dans votre environnement local et achetez directement auprès d’eux. Organisez la démonétisation, un type d’échanges qui permet de sortir des monnaies dette…

      Créez votre propre existence en vous émancipant du système tout entier. Que la justice soit soucieuse de ce qui est juste et que la vérité soit la seule préoccupation de ceux qui vont défendre les humbles en recherchant ce qui est vrai et non pas en appliquant des lois qui ont toutes été imposées par la caste des ploutocrates. Black Rock/Vanguard vous tient en laisse : coupez la laisse sans tarder et reprenez votre liberté d’être vivant souverain. Vous n’avez qu’un seul maître : Mère Nature et la Surconscience qui l’habite !

      Pour faire obstacle à cette crise artificielle, organisée, nous devons comprendre qui sont les réels acteurs de cette mise en scène criminelle ; d’où viennent ces dictats hautement néfastes et pourquoi ces faux récits, cette falsification de la science, ce narratif mensonger, sont sciemment créés en amont de tout ce qui vient ensuite détruire le monde. 

      Comme l’indique le rapport de décembre 2020 de Global Justice Now intitulé « L’histoire horrible de Big Pharma », nous ne pouvons tout simplement plus permettre aux laboratoires pharmaceutiques – « qui ont une longue expérience de la priorité donnée au profit des entreprises sur la santé des gens » – de continuer à dicter les réponses à la COVID-19. 

      Jean-Yves Jézéquel

      [Voir aussi :
      Qui possède le monde ?
      Les 4 firmes qui possèdent les USA
      Qui sont les responsables de la crise mondiale Covid-19 ?]

      Sources :

      La source originale de cet article est Mondialisation.ca
      Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2022




      Lola, martyr de la « schizophrénie de l’islam » et de notre modernité à l’agonie

      Par Lucien SA Oulahbib

      Selon un intervenant sur radio Notre Dame (à 2:04), l’assassine de Lola aurait été en quelque sorte submergée par ses tergiversations scandant sa dite « sortie » de l’islam telles que l’évangélisme protestant, la franc-maçonnerie, jusqu’au satanisme, le tout sur fond de traumatisme infantile (viol) purgé par le sacrifice d’un autrui, Lola, incarnant au plus près ce que l’on aurait aimé être, mais que l’on ne pourra jamais devenir…

      Un paradoxe tragique donc, maelström du Mal transfiguré par le martyr d’une Lola qui, cependant, c’est ici l’hypothèse, incarnerait aussi et sans doute surtout (mais cela n’a pas été évoqué dans cette émission) une « schizophrénie de l’islam » — d’où vient l’assassine — et théorisée par la regrettée Anne-Marie Delcambre ; en ce sens où l’interdit de quitter cette emprise, singulière (la soumission, totale, à la Loi) est si fort qu’il plonge en quelque sorte l’esprit, déjà traumatisé dans ce cas présent par un viol, en une souffrance telle qu’il n’y a pas d’autre issue, du moins sans prise en charge par autrui, que de l’évacuer, la refouler, par un dédoublement, une « dissociation » de personnalité, bien analysés par Pierre Janet (et qu’a repris Hitchcock dans Psychose et Vertigo).

      Ainsi, en tentant, traumatisée par un viol, de survivre tout de même par une errance spirituelle, tentant toujours d’échapper, mais en vain à la contradiction intrinsèque à l’islam qui exige de l’individu qu’il se soumette, intégralement, à la Loi (incarnée en plus par les parents sources de son viol) cela exacerberait toute nature humaine ainsi en émoi et faite surtout de passions et de leurs conflits en vue de leur harmonisation avec, dans, contre le monde et aussi contre Dieu (le défi d’Ève soutenue par Adam, le refus de Moïse de sacrifier son peuple au moment du veau d’or). Mais de là à passer au dédoublement total, il y a là un pas qu’il n’est pas aisé d’éluder, surtout en faisant absolution de son passé cultu(e)(r)el.

      Et c’est bien là le nœud du problème, qu’exacerbe l’islam (il ne le crée pas, le singularise seulement) du fait de sa demande singulière de soumission intégrale plongée et martelée dans un univers de liberté en expansion. Or, on ne peut compenser, pour certains, cette métallurgie mentale moderne que par un excès de mystique, d’adoration, permanente (bien étudié dans De l’angoisse à l’extase par Pierre Janet dans le cas de Madeleine), ce qui implique le retrait du monde comme le font certains de nos moines et sœurs ; ou alors, comme on le voit dans nos sociétés sécularisées, par l’abandon de soi dans la charité intégrale, mais aussi dans le désir, pétri de prestige et de puissance excitante qui vise à faire partager sa vision y compris délirante (aujourd’hui l’alarmisme catastrophiste, hygiéniste et eugéniste) et ce, mais c’est là où le bât blesse, jusqu’à obliger autrui à y adhérer sous peine de mort sociale…

      Seulement ce besoin de « partage » devient si isotrope, est en effet si exigeant qu’il impose alors de voir son incarnation partout. D’où cette volonté de modeler le réel et en particulier le corps des femmes, mais aussi de tous, puisque cela ne concerne ici pas seulement l’islam (qui l’exacerbe plutôt), mais toute une modernité soumise au joug d’une technostructure globale qui va jusqu’à effacer numériquement les corps tout en les masquant s’ils ont le malheur encore de bouger hors programme de fixation, car depuis la psychose Covid-19 ce qui compte dans les salles de commandement couvrant la planète entière c’est ce que l’on voit et contrôle dans un zapping permanent, tout mouvement autre devant être suspecté (complotiste ou pas) puis dé (cons) truit.

      Cette soumission torride à la Loi, dans ses atours à la fois traditionnels et hyper-technicistes, se voit certes aussi chez les fondamentalistes religieux (juifs, évangélistes…) qui semblent en retour s’être islamisés (revenir à la soumission stricte faute de mieux afin d’échapper aux errances de l’autre bord techniciste du transhumanisme délirant) par peur peut-être aussi d’admettre en son fond la double nature conflictuelle de l’Humain : à la fois vie (passions que la raison harmonise) et divin (âme), dualité déjà pourtant là dans la Genèse (Gen, II-19) et s’articulant également politiquement à la troisième nature, celle de l’appartenance politique (politeia) à telle destinée, évolutive et non plus autarcique (Renan versus Aristote…).

      Ce qui nécessite un conflit spirituel supplémentaire/supérieur avec cette loi humaine, ici et maintenant, et qui, par exemple, demande que… l’on reparte dans son pays d’origine, surtout si l’on ne fait que seulement projeter jusqu’à la déviance criminelle son mal-être, sa schizophrénie, dans le pays d’accueil…

      Mais comme dans ces pays dits « d’origine », y sont souvent comprimés, contraints, voire empêchés (de façon mafieuse en plus) les besoins de liberté et d’affrontement permanent avec le divin – pardonnés par la rémission du péché originel qu’apporte Christ (le fait d’avoir le droit désormais de croquer dans le Fruit de la Connaissance du Bien et du Mal, mais ce en n’oubliant pas de le faire également par le Christ puisque l’on n’arrive au Père que par lui, Jean -14-6…) —, alors nombre d’échappés de l’islam ET ayant goûté en Europe, aux USA (guère ailleurs…), en France à la saveur de la liberté, voulue par le divin, ces échappés contraints viennent y errer (lorsqu’ils ont été en plus traumatisés) en schizophrènes zombis, l’inconscient désormais détaché du subconscient jusqu’à oublier l’instant passé (comme l’ont théorisé Deleuze et Foucault adeptes de cette schizophrénie élevée au rang de philosophie de vie…). Ceci n’empêche cependant pas la responsabilité légale puisque l’assassine était entourée de complices, jusqu’à vouloir se débarrasser « communautairement » du corps au sens de héler ceux qui lui ressemblaient pour l’aider…

      Ce sont ainsi des morts-vivants volontaires qui se nourrissent également des contradictions internes de tous ces pays occidentaux habités désormais spirituellement par des ersatz de philosophie spirituelle et sociale tant la destruction de l’enseignement et l’implosion des grandes institutions sont devenues les deux mamelles de l’effondrement, de la décadence au ralenti (tel un taureau touché succombant en tombant lentement dans la poussière), d’autant que les responsables de ce double assassinat mental sont toujours et de plus en plus aux commandes…

      Ou, là encore, une autre schizophrénie volontaire et qui s’attache cette fois plutôt aux autochtones qui préfèrent s’y soumettre servilement par syndrome de Stockholm exacerbé, mais en le subsumant, le légitimant par ce sentiment obséquieux de fausse supériorité, une déviation narcissique de plus puisqu’en se voyant dans le miroir de son mobile et d’Internet l’impression se fige dans l’idée que l’imaginaire s’y échappant peut se substituer, seul, au réel politique économique d’un tel effacement désormais à grande vitesse de l’Histoire terrestre, de plus en plus de pays allant voir ailleurs malgré l’horreur que représente d’autres modèles prétendument alternatifs…

      Une illusion qui a vu par exemple les doctes byzantins pourtant assiégés discuter du sexe des anges, et, aujourd’hui, les « Occidentaux » discuter de « l’identité de genre » alors que leur identité tout court s’efface sous leurs yeux comme si elle n’avait jamais été mais seulement existé…

      Pourtant, si une pierre existe elle n’EST pas, disait le vieux Kant en phrasant peut-être sur l’« Être ou ne pas être » de Shakespeare ; mais ce n’est pas dans la schizophrénie d’une nostalgie que cela se résout, plutôt dans l’action originale et audacieuse… Nous en sommes (peut-être pas) si loin…