La presse est morte, vive la presse

[Source : legrandsoir.info]

Par Jacques-Marie BOURGET

En un demi-siècle, le journalisme est passé d’une réalité de liberté, voire « libertaire », à celle de l’obéissance où sa fonction essentielle est de propager la parole des maîtres. Un récent communiqué de la première organisation professionnelle, le Syndicat National des Journalistes, confirme cette réalité française devenue universelle. Le SNJ évoque la « confiscation de la ligne éditoriale par les éditeurs, porte-voix de leurs actionnaires ». Les donneurs d’ordre, comme on le dit en bourse, sont des financiers propriétaires de médias ou des dirigeants d’États, leurs fondés de pouvoir.

Ainsi, pendant vingt ans Rupert Murdoch, milliardaire australien ultra réactionnaire, s’est comporté en propriétaire du « 10 Downing street », le siège du Premier ministre britannique et organisé la rupture du Brexit. Blair, Brown et Cameron ont été les obligés d’un implacable ami : « Rupert ». Aux États-Unis le même monstre de presse a facilité l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche. L’impressionnant documentaire du réalisateur anglais Jamie Roberts, The Rise of the Murdoch Dynasty, suffit à dépeindre le Tchernobyl de presse qu’a provoqué ce tueur de journaux venu des antipodes.

Au XXIe siècle, la fiction Citizen Kane se joue en vrai sur une scène vaste comme la planète. La preuve par l’histoire nous démontre – trop tard – que le propriétaire d’un trust de presse peut diriger le monde. C’est même l’unique raison qu’il a pour posséder, en masse, journaux et télévisions. La masse qui assomme les masses.

Prononcer sur la presse les paroles d’un requiem, vous attire en général une réponse haineuse. Le mépris ou l’injure est comme un antidote pour un monde peu porté à l’autocritique. Sur notre Titanic mourrons donc en musique. Pourtant des milliers de jours étant passés, tout journaliste éveillé finit dans le métier comme un homme souffrant. Veuf d’un monde perdu. Faut-il rendre les journalistes coupables d’avoir enfilé les œillères et les chaînes tendues par le système ? Évidemment non.

Il existe encore des îlots où quelques Shadocks continuent de faire tourner le phare, des poches de résistance. La presse « mainstream » ne mérite plus son nom (les chiffres de lecteurs sont affligeants), mais, portée sur les ondes d’Internet, une nouvelle presse arrive pour chasser celle d’aujourd’hui. Ce mouvement de bascule a été bien compris par les milliardaires de presse. Voyant fondre leur public, ils tentent de le récupérer en amplifiant leurs éditions sur Internet.

« Toile » pourtant honnie dès sa création par les actionnaires et leurs profits : un possible espace de liberté s’ouvrait et il leur échappait. Leur première stratégie fut d’utiliser en masse l’arme de la diffamation. Tous les sites d’information, ou de réflexion, tous les journalistes publiant hors troupeau, sont épinglés, black-listés, marqués du sceau de « pas crédible ». Ces damnés étaient soit des « complotistes » producteurs de « fake news », soit « fascistes, rouges-bruns, gauchistes, islamo-gauchistes » ou pire.

Des brigades, formées de gardiens de la pensée juste, furent sponsorisées. Eux seuls avaient sur Internet le monopole du vrai. Ces manœuvres ont échoué ou sont en train de mourir : si les Gafa ne parviennent à maîtriser tous les contenus circulants sur la Toile, les Murdoch mondialisés, en France les Arnaud, Pinault, Bolloré et Bouygues, peuvent être battus. Pire, des Google et Facebook, sans censeurs, peuvent naître. Bientôt l’Internet en direct par satellite rendra difficile le jeu des ciseaux d’Anastasie.

Le spectacle de l’information télévisée est tout aussi désolant. Pas inquiétant : en France la moyenne d’âge des téléspectateurs assidus est, au premier mars 2021, de 56,1. Cela signifie que l’avenir a déserté le vieux tube pour regarder ailleurs, sur le Net. Ici les puissants ont donc perdu des plumes. Contrairement à un axiome astiqué dans les réservoirs à penser de Washington, la seule fonction d’Internet n’est pas de faciliter le mensonge. Le Net peut être son pire ennemi, l’outil démocratique qui permet de dénoncer.

Dans vingt ans restera-t-il des journalistes de presse écrite ? Par la fausse magie de « l’intelligence artificielle », alimentée par des milliers d’esclaves chargés de gaver la machine, les articles seront alors écrits par des robots. En cinq ans le Washington Post a publié plusieurs milliers de ces papiers désincarnés. En salle de rédaction, le journaliste qui surveille la machine emprunte le rôle du vigile de supermarché.

Les éditoriaux, chacun l’a constaté, exigeant une énorme mémoire vive, échappent encore à cette écriture automatique dont les surréalistes n’ont osé rêver. Un avantage, au regard du style : les robots ne peuvent écrire d’une façon plus médiocre que ce que la production actuelle nous propose. Au musée de la presse, les journalistes « écrits » vont rejoindre les linotypistes des anciennes imprimeries.

Votons donc pour une renaissance sur Internet. Cette presse numérique finira par sortir de son modèle où le travail est peu ou pas rémunéré. Qui exige de ses journalistes et contributeurs la passion de l’amateur. Pourtant, en s’installant sur la Toile, le journalisme ne peut s’exonérer de ses principes fondateurs : enquêter, donc voyager, tenir le terrain ; des impératifs coûteux.

Paradoxe : en exigeant la gratuité des sites auxquels ils sont désormais fidèles, les lecteurs sur Internet, surtout en France, ont tué un peu de leur liberté de savoir en refusant leur écot aux éditeurs pionniers. L’information gratuite ne peut exister.

Jacques Renard qui était plus grand encore que « grand reporter », un immense journaliste français, m’a dit une nuit, assis près du bar au « Village », club de Saint-Germain-des-Prés : « Tu sais, si je ne vais jamais au cinéma c’est que j’ai trop peur qu’il se passe quelque chose pendant ce temps-là ». Voilà. Pompiers d’un monde plus ou moins vaste – toute la planète ou l’accident du coin de rue – nous attendions « qu’il se passe quelque chose ».

L’information se périmait plus vite qu’une tranche de saumon, il fallait du nouveau, des nouvelles. Et les diffuser en premier. Chaque jour les quotidiens publiaient trois ou quatre éditions différentes, et une « spéciale » en cas d’évènement majeur. Les journalistes étaient peu souvent à la rédaction, plutôt sur le terrain, même si celui-ci était un bistro. Chacun savait que l’information venait du dehors, où il fallait être.

Les journalistes étaient alors des « confrères » – ils sont devenus des « collègues » –, comme dans les compagnies d’assurances. Entre nous le « tu » était obligatoire. Un exercice difficile pour qui avait vingt ans et devait tutoyer un rédacteur en chef âgé de soixante-cinq, chenu et sortant de Normale Sup. À l’intérieur d’une rédaction, même salarié, le journaliste conservait un statut d’indépendant, et il n’était pas concevable de le faire plier, les rédacteurs et reporters n’étant pas encore considérés comme des techniciens de presse.

Le métier ne s’enseignait pas dans des écoles, le recrutement se faisait à l’usage, avec jugement sur le tas. On entrait dans une rédaction, on écoutait, pour être vite expédié dans un commissariat comme pêcheur d’informations. Dix-huit mois plus tard, les tenaces devenaient journaliste, les autres filaient à la fac ou dans le commerce. Nous nous retrouvions entre gens étranges, plutôt hors société, pour certains hors de temps. Je me souviens d’un confrère auquel on avait confié un reportage à huit heures du matin, amateur de grasses matinées l’insomniaque ne s’était jamais levé si tôt.

« Le terrain, le terrain » … Celui-ci avait toujours raison et organisait les existences. Partis au Vietnam, au Liban, au Cambodge, en Afrique ou à Bruay-en-Artois, les journalistes pouvaient disparaître plusieurs mois. Partout où il se trouvait, « l’envoyé spécial », celui qui voyait les faits de ses yeux, avait toujours raison. Raison à l’heure du « bouclage » contre les avis des confrères ou rédacteurs en chef restés au bureau. La copie d’un envoyé spécial était intouchable.

Le monde de presse formait une tribu nationale ou internationale, parfois une fraternité acquise lors des coups durs partagés, moments où la vie ne valait pas cher. Ces acteurs de l’information avaient le goût de la littérature. Il fut un temps où quelques membres de cette communauté se nommaient Hemingway, Dos Passos, Steinbeck, Nizan, Camus, Malraux, Kessel, Bernanos, Gatti… Puis la littérature a divorcé d’un journalisme de moins en moins soucieux de la valeur des mots. Les nouveaux maîtres, ceux qui ont concentré la presse, ne lisaient plus des romans, mais des bilans. Le temps de cerveau disponible est devenu une unité de mesure.

Issus d’écoles spécialisées, les CV des jeunes journalistes d’aujourd’hui interpellent. Le métier n’est plus ouvert, mais fermé sur une caste totalement « bourgeoise », comme pourrait l’observer Pierre Bourdieu. Les professions des parents de ces nouveaux confrères oscillent entre industriels, avocats, médecins, architectes. Allez chercher ici un fils d’ouvrier… Mieux, puisque nous sommes entre gens de bonne naissance, le népotisme permet de caser aisément un rejeton dans la presse.

Jetez un œil sur l’audiovisuel français, et vous trouverez des homonymies qui vous démontrent que bien des étudiants en journalisme ont eu, eux aussi, « de la chance » pour reprendre Jacques Brel. Si j’insiste sur cet aspect sociologique, ce n’est pas pour rejoindre un bataillon de la lutte des classes, mais pour observer que ces « écoles de journalisme », désormais inévitables et coûteuses, ne sont pas des instituts où l’on forme des rebelles. Par deux fois, à Paris au Centre de Formation des Journalistes, j’ai été invité à évoquer le « doute ». M’inquiétant du peu d’appétit des étudiants pour Descartes, le responsable des études m’a répondu : « Tu sais, ici nous n’enseignons que des certitudes ».

En 1999 au Kosovo, placé du mauvais côté des bombes de l’OTAN, c’est-à-dire en dessous, j’ai eu à Pristina la surprise de tomber un soir, sous la lueur d’une lampe tempête, sur Régis Debray. Il avait eu le courage de venir ici. Afin de vérifier si les affirmations de presse étaient des vérités : un stade transformé en « camp de prisonniers », les Serbes « jouant au foot avec des têtes humaines », « 700 000 morts » annoncés. Tout était faux. Pour avoir écrit cela à son retour dans le Monde Diplomatique, Debray fut proscrit par l’escadron du bien. Edwy Plenel, gardien du sanctuaire, a même titré : « Adieu Régis ».

Pour avoir vérifié une information qui venait contredire la doxa, le médiologue était mis au cachot. Quittait le monde de la connaissance pour celui du complotisme moisi. Interrogé par Debray, dans sa Revue de Médiologie, je me souviens du titre donné à notre entretien : « La mort du regard ». Lui et moi en avions la preuve : envoyer un journaliste couvrir un évènement était prendre le risque de faire écrouler ce mensonge.

En 2021, quand il monte dans un avion, un envoyé spécial sait que, le temps d’un aller et retour, il ne voyage qu’afin de confirmer le contenu des éditoriaux de son patron. À quoi bon savoir ? Un ami cher vient de me souffler l’analyse ultime, celle qui résume notre moment de presse : « la vérité n’est plus qu’une opinion parmi d’autres ».

La nostalgie qui gagne, en décrivant cette vieille presse, ne doit pas masquer ses monstruosités. Le mensonge n’est pas un outil récent et les rédactions de jadis n’étaient pas le congrès des anges. Châteaubriant nous a prévenus très tôt : « Faites attention à l’histoire que l’imposture se charge d’écrire ». En 1914 L’Intransigeant nous rapportait que les balles « boches » ne tuaient pas. En 1927 La Presse affirme que Nungesser et Coli avaient « traversé l’Atlantique », alors qu’ils gisaient au fond de l’océan (rendus furieux les lecteurs auront très rapidement la peau du quotidien trompeur).

Propagande et bidonnages ne sont pas nés avec les start-ups. Mais scientifiquement mise au point dans des fabriques du mensonge, matière incubée dans des « think tanks », ou agences de « com », Pinocchio a pris de jolies formes et du poids. Avec le sérieux qui convient, la presse d’aujourd’hui ne propage plus, pour l’essentiel, que des vérités inventées. Colin Powell secouant son tube d’anthrax au Conseil de l’ONU afin de persuader l’univers que l’Irak possédait des Armes de Destruction Massive, était un créateur. Sa construction fut reprise et fortifiée par tous les médias des pays de l’OTAN, en tête les plus grands journaux des EU.

Idéale la vieille presse ? Non bien sûr. Il suffit, pour décrire le pire, de reprendre, sous forme d’ordures, les publications qui, dès 1933, ont rêvé de l’arrivée de Hitler à la Tour Eiffel. Brasillach a été le plus connu des confrères fusillés à la Libération, mais la purge a épargné (je ne réclame pas la potence, juste l’indignité à vie) trop de patrons et presse et de collaborateurs.

Citons le criminel de guerre Bousquet que l’on retrouvera dans les années cinquante dans l’équipe de direction de La Dépêche du Midi . Pour la mise à mort de la vieille presse vinrent des satrapes comme Robert Hersant, un antisémite ancien responsable d’un groupuscule pronazi. Sous Giscard, soutenu par les banques, il va racheter de grands journaux comme Le Figaro et L’Aurore. Le rideau se tire sur la liberté.

De ces lignes vous pouvez déduire que l’ancien modèle a échoué. Celui des journalistes indépendants vivant sur le terrain ? Mais non, il a été étranglé par la société du spectacle, pour citer Guy Debord. Monde où le préjugé, l’inventé, le faux doit circuler comme un virus. La communication a pris le pouvoir. Des journaux rentables, vendant à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires (ce qui fait rêver aujourd’hui), ont été achetés pour être transformés en tracts, ancêtres du « storytelling ».

Au bout du fusil, la prise du pouvoir. En France l’objectif est double, la démolition du programme du Conseil National de la Résistance – celui qui, outre la création d’une presse qui devait être éthique, a promulgué un nouveau contrat social –, il s’agit aussi, sous la dictée de Washington et autres relais, de promouvoir une Europe épousant la forme d’une colonie des EU. Les « pères » de ce continent, supposé unifié, n’étaient-ils pas un ami de la CIA pour Jean Monnet et un ancien ministre de Pétain, pour Robert Schuman ?

Dans le passé, la devise des journalistes étasuniens était la suivante, « Affliger les puissants et réconforter les faibles ». C’est fini, au broyeur la maxime. Après avoir gobé tous les mensonges des locataires successifs de la Maison-Blanche, et à la fin cette sornette sur la Russie qui aurait truqué l’élection favorable à Trump, la presse des EU ne vit plus ses beaux jours. La pensée occidentale est au garde à vous et Savonarole peut jeter au feu celui qui dérive. Le journalisme n’est plus là pour réconforter, ou affliger, mais pour valider le choix des maîtres ; il a perdu son statut de « quatrième pouvoir ».

En 1968, après que les États-Unis ont subi la désastreuse « Offensive du Têt » au Vietnam, Walter Cronkite, présentateur du grand journal de CBS, se rend sur place. De retour au pays, il lance un édito : « quittons ce bourbier, la guerre n’est pas gagnable ». En regardant l’écran de son téléviseur le président Johnson aurait déclaré « Si j’ai perdu Cronkite, j’ai perdu l’Amérique ».

Un an plus tard, l’immense Seymour Hersh, l’icône de notre métier, révèle qu’à My Lai, au Vietnam, l’armée des EU a commis un crime de guerre en tuant plus de 400 civils. Hersh devient un héros récompensé du Prix Pulitzer. En ce printemps 2021, Hersh toujours actif après avoir multiplié les révélations depuis cinquante ans, ne trouve plus un seul journal acceptant de publier ses enquêtes.

Impossible d’écrire une ligne à propos de l’Ukraine, de la Syrie, de la Palestine par exemple, qui vienne écornifler le joli chromo accroché dans les rédactions : celui de la vérité révélée. Au travail d’un Hersh, les journaux du monde préfèrent le mensonge. Comme celui de Timisoara, une ville de Roumanie où en 1989, pour mieux abattre le tyran Ceausescu, la presse mondiale a soutenu la réalité d’un faux charnier. C’est de ce poison que la presse du monde nouveau peut mourir.

Jacques-Marie Bourget

Depuis le site ELUCID»»https://elucid.media/democratie/bourget-presse-journalisme-histoire-catastrophe/
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Les Canadiens non vaccinés sont en train de devenir la nouvelle minorité discriminée et persécutée

[Source : legrandsoir.info]

Par Eva BARTLETT

Au Canada, un pays soi-disant bienveillant qui se targue d’être inclusif, le totalitarisme du Covid est devenu manifeste avec la décision que bientôt seules les personnes entièrement vaccinées pourront voyager.

L’obligation de se faire vacciner a également été imposée aux travailleurs de la santé, aux employés municipaux et aux fonctionnaires fédéraux. En fait, dans le cadre de ce que le premier ministre Justin Trudeau a appelé l’une des politiques les plus strictes au monde en matière d’obligation vaccinale, les Canadiens non vaccinés sont de plus en plus restreints/exclus non seulement du travail, mais aussi de la vie sociale. On prétend que cela est fait pour leur bien-être et leur santé. Je soutiens cependant que ce n’est rien d’autre que du « fascisme médical ».

Il y a quelques mois, les médias du monde entier ont fait beaucoup de bruit lorsque le gouvernement du Canada a versé des larmes de crocodile sur l’emprisonnement, la torture, la privation de nourriture et le meurtre d’enfants autochtones dans le cadre de l’horrible système des « pensionnats ». Nous étions censés croire que le gouvernement se souciait soudainement d’une population qu’il avait toujours cherché à éliminer.

Mais, en plus des nombreux exemples qui prouvent que ce ne sont que des discours de façade, il est devenu clair, depuis plus d’un an et demi, que le gouvernement se moque bien des Canadiens, un point c’est tout.

Dans le cadre d’un des plus longs confinements au monde, les Canadiens ont vu leurs entreprises fermées, ont été privés de contact avec leurs aînés, ont été empêchés de pratiquer leur culte, d’organiser des réunion ou des fêtes pendant les vacances (alors que les dirigeants canadiens, eux, s’exemptaient des règles) et, plus grave encore, ont été privés de soins médicaux essentiels – tout cela au nom de la santé publique.

Les Canadiens, qui ont une immunité naturelle affirment qu’on leur a dit que ce n’était pas suffisant pour entrer dans le pays.

À partir du 30 octobre, seules les personnes vaccinées pourront prendre l’avion ou le train au Canada. Si un grand nombre de Canadiens se sont fait vacciner, beaucoup d’autres ont des inquiétudes légitimes quant à la sécurité des vaccins.

Lorsque le Dr Byram Bridle, professeur agrégé d’immunologie virale – un expert reconnu en vaccinologie – a refusé la vaccination parce qu’il avait une immunité naturelle, il a été tourné en dérision par les médias et renvoyé de l’Université de Guelph. Il a précisé qu’il était « un amoureux des vaccins et un innovateur dans ce domaine », mais qu’il s’inquiétait du « lien possible entre l’inflammation cardiaque qui voit apparaître et ces vaccins COVID-19 ».

Je savais déjà qu’il était peu probable, étant donné les circonstances, que je puisse rendre visite à ma famille au Canada, et les nouvelles règles du  » pas de piqûre, pas de voyage  » règlent la question en ce qui me concerne.

Mais, pour les personnes qui vivent au Canada, il ne s’agit pas seulement de la possibilité de voir des êtres chers. Pour certaines personnes, ces nouvelles règles sont une question de vie ou de mort : elles peuvent les empêcher de recevoir des soins médicaux vitaux et/ou de gagner leur vie.

C’est le cas d’une chercheuse italienne vivant au Canada depuis 2001, à qui on a diagnostiqué cette année-là une sclérose en plaques. J’ai récemment échangé avec Valentina Capurri sur la façon dont l’obligation vaccinale va l’affecter.

Elle m’a expliqué qu’à la suite de son diagnostic de sclérose en plaques, on lui avait proposé de participer au programme d’essai d’un nouveau médicament. Bien que cela soit risqué, elle avait accepté pour différentes raisons, notamment parce que cela lui assurerait les soins de santé et les médicaments qu’elle ne pouvait pas s’offrir en tant qu’étudiante internationale alors seule.

Elle m’a décrit l’importance de cet essai, qui a duré douze ans.

« De nombreuses personnes souffrant d’effets graves de la sclérose en plaque auraient pu bénéficier de ces médicaments. Malheureusement ça n’a pas été le cas parce qu’on ne peut pas administrer largement un médicament dont les effets peuvent se révéler néfastes. »

Tous les nouveaux médicaments, ou vaccins doivent habituellement passer par des essais comme celui-ci, a-t-elle souligné.

« Mais rien de tout cela n’a été fait dans ce cas précis. C’est donc ce qui m’a rendue un peu méfiante à l’égard des vaccins Covid. »

Depuis un an et demi, dit-elle, elle n’a pas été autorisée à voir son neurologue, tous les rendez-vous médicaux à son hôpital de Toronto ont été annulés et remplacés par des consultations téléphoniques. Pas de visites physiques, pas d’IRM, seulement des appels téléphoniques.

« En 2003, quand il y a eu le SRAS, j’avais l’habitude d’aller une fois par mois à l’hôpital. Malgré le fait que le SRAS avait alors un taux de mortalité beaucoup plus élevé que le Covid, nous étions quand même autorisés à entrer régulièrement à l’hôpital. Aucune de nos visites n’a été annulée à l’époque, comme c’est le cas aujourd’hui. »

Comme ni elle ni son mari canadien ne se feront vacciner, ils vont perdre leur emploi et ne pourront plus payer les médicaments onéreux dont elle a besoin.

« On me prive de mon emploi et de ma capacité à subvenir à mes besoins, simplement parce que j’exerce mon droit à ne pas subir une procédure médicale expérimentale. C’est pire que le fascisme, c’est absolument épouvantable ».

De plus, les personnes ayant besoin d’une greffe d’organe risquent maintenant de se la voir refusée s’ils ne consentent pas aux piqures obligatoires.

Parmi les autres Canadiens suspendus sans salaire pour leur refus de se faire vacciner figurent des centaines de travailleurs hospitaliers, dont des infirmières. Le genre de personnes qui ont normalement quelques connaissances dans le domaine de la santé…

Et, en août, le Dr Rochagné Kilian, médecin urgentiste et médecin de famille, a démissionné pour protester contre les pressions violentes et immorales exercées sur les Canadiens pour qu’ils se fassent piquer.

Alors que les travailleurs médicaux et les Canadiens moyens sont obligés de renoncer à leur emploi, se voient refuser des soins médicaux et sont mis au ban de la société, le gouvernement a clairement montré que l’adage : « Fais ce que je dis mais pas ce que je fais », s’applique toujours.

Le premier ministre Trudeau a déclaré que tous les travailleurs fédéraux seraient obligés de se faire vacciner, mais il s’avère que ce n’est pas le cas. Selon un article du Toronto Sun, environ 70 % de la main-d’œuvre fédérale sera exemptée de la vaccination, notamment les juges fédéraux, les inspecteurs des abattoirs, les gardiens de parc, les postiers, les contrôleurs fiscaux, le personnel de la Chambre des communes et du Sénat, les soldats, les marins et le personnel des forces aériennes, ainsi que les employés de Postes.

Le Canada ne se préoccupe même plus de logique. C’est le fascisme médical pur et simple pour la majorité des Canadiens.

Avec l’introduction de la vaccination obligatoire, ce n’est qu’une question de temps avant que le Canada n’atteigne le totalitarisme de la Lituanie, où les personnes non vaccinées sont presque totalement exclues de tous les domaines de la société.

S’il vous plaît, prenez une seconde pour vous demander s’il s’agit vraiment encore de santé publique !

Eva Bartlett est une journaliste indépendante et une militante canadienne. Elle a passé des années sur le terrain à couvrir les zones de conflit au Moyen-Orient, notamment en Syrie et en Palestine (où elle a vécu près de quatre ans). Suivez-la sur Twitter @EvaKBartlett.

Traduction : Dominique Muselet»»https://www.rt.com/op-ed/538035-unvaccinated-canadians-become-outcasts/URL de cet article 37476
https://www.legrandsoir.info/c-est-absolument-epouvantable-les-canadiens-non-vaccines-sont-en-train-de-devenir-la-nouvelle-minorite-discriminee-et.html




Télématin fait la promotion de la puce sous-cutanée comme moyen de paiement

[Source : fawkes-news.com]

« ça va arriver en France » dit le chroniqueur (22:10-24:40) qui semble très enthousiaste…

Apparemment une startup polonaise va déployer ce système prochainement chez nous. Dans le contexte actuel, avouez que c’est troublant comme timing. La suite est cousue de fil blanc.




Arrêtez d’obéir ! Sinon cela ne s’arrêtera jamais ! Devant des Mensonges d’État, désobéir est un devoir.

[Source : businessbourse.com]

BRAVO :

« Arrêtez d’obéir…Désobéir devient un devoir…ça suffit ! Il serait temps que le peuple se réveille…Je vous dis MERDE à vous tous. Enlevez vos masques, vous nous avez bien eu avec les médias !!! »

[Voir aussi : La clef de la libération]




Conflits d’intérêts et corruption à l’Agence européenne du médicament

[Source : Dr. Gonzo]

Rappel : Le scandale des pots-de-vin de Big Pharma éclate en Australie, entraînant la chute de six fonctionnaires corrompus et du Premier ministre australien Berejiklian

À qui le tour ?

De qui se moque l’Agence Européenne du Médicament ?

https://formindep.fr/de-qui-se-moque-lagence-europeenne-du-medicament/

Formindep (« Association pour une formation et une information médicale indépendante »), le 19 septembre 2009.

L’European Medicines Agency (EMEA), ou Agence Européenne du Médicament est un organe de l’Union Européeenne, chargé de l’évaluation et de la supervision des produits de santé humaine et animale. Elle a été épinglée à différentes reprises pour sa politique de transparence pour le moins insuffisante et qui laisse la place à toutes les suspicions.

L’Agence du médicament et l’Autorité de sécurité alimentaire sont soupçonnées de conflits d’intérêts.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/14/les-autorites-sanitaires-europeennes-en-accusation_1603384_3244.html

Le Monde, le 14 novembre 2011.

L’onde de choc du scandale du Mediator, qui aurait provoqué jusqu’à 2 000 morts, a atteint l’Agence européenne du médicament (AEM), déjà mise en cause pour son manque de transparence, ses carences en matière de pharmacovigilance et ses insuffisances dans la lutte contre les conflits d’intérêts. Aiguillonnée par sa tutelle, la Commission européenne, l’AEM tente désormais de redresser la barre.

Agence européenne du médicament : trop de conflits d’intérêts.

https://www.prescrire.org/Fr/3/31/47913/0/NewsDetails.aspx

Revue Prescrire, le 1er juillet 2012.

Un audit réalisé par la Commission européenne a porté sur la gestion par l’Agence européenne du médicament (EMA) des conflits d’intérêts des personnes impliquées dans ses activités. Il a fallu deux ans de procédures et l’intervention du Médiateur européen pour que l’association Formindep obtienne la copie de cet audit, que l’EMA refusait de transmettre. Les résultats sont accablants…

Question avec demande de réponse écrite à la Commission européenne.

Objet: Indépendance de l’Agence européenne des médicaments.

https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2021-001644_FR.html

Parlement européen, le 24 mars 2021.

Dans son dernier rapport en date, l’EMA indique elle-même que sur les 4 010 experts auxquels elle a fait appel en 2019, 926 avaient des liens directs ou indirects avec l’industrie pharmaceutique. Des spécialistes pointent également le mode de financement de l’EMA, ainsi que les « allers-retours » de membres de l’agence, y compris hauts placés, entre public et privé. Des « pantouflages et rétro-pantouflages » problématiques, selon Bruno Toussaint, directeur éditorial de la revue Prescrire, cité par Le Figaro (31/12/2020).

Conflits d’intérêt et corruption à l’Agence européenne du médicament.

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/conflits-dinteret-et-corruption-lagence-europeenne-du-medicament

France Soir, le 13 octobre 2021.

Cela semble invraisemblable, mais le budget de fonctionnement de cette agence (346 millions d’euros) provient à 85,70 % de redevances payées par l’industrie pharmaceutique et à seulement 14,30 % de financements publics de l’Union européenne.

Budget de l’Agence européenne des médicaments pour l’exercice 2019.

https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/A-9-2021-0073_FR.pdf

Parlement européen, le 30 mars 2021. Page 7/21 :




Explosion de la science et de la morale

Par Patriarcat Catholique Byzantin (PCB)

Les médias produisent chaque jour des nouvelles de plus en plus choquantes : il doit y avoir un passeport de vaccination et cela à cette date ; le Ministre de la Santé rapporte « la population, y compris les nouveau-nés, doit aussi avoir un passeport génétique… », etc., etc.

Personne ne demande quelle est la menace, qui la fait progresser et quel est son objectif. On sait seulement que quiconque désobéira sera expulsé de la société. Les mesures insensées et pénales prises par le gouvernement sont acceptées sans examen de leurs conséquences.

Les armes nucléaires constituent la plus grande menace de destruction massive. Ce qui se passe aujourd’hui, cependant, est un moyen encore plus efficace d’autodestruction massive et totale de l’humanité.

À quoi bon la science et la technologie lorsqu’elles sont entre les mains de criminels intelligents et cyniques qui cherchent non seulement à exterminer l’humanité, mais aussi à perturber la nature humaine en tant que telle ? Sans conscience et sans principes moraux, la science et la technologie conduisent à l’autodestruction de l’humanité. Le puçage est introduit afin de contrôler les gens de façon totale, et pas seulement pour contrôler, mais aussi pour dégrader les gens dans les médias du système, ou en robots biologiques. Il s’agit vraiment de diaboliser l’humanité et de créer un enfer sur Terre, qui culminera dans un enfer après la mort.

La question de la moralité interpersonnelle dépend de la pureté morale. La promotion de l’immoralité ne conduit pas à la liberté, mais à l’esclavage des passions et, finalement, au crime. Le paradoxe est que c’est le Concile de Vatican II qui a ouvert la porte à ce processus de démoralisation en établissant le respect du paganisme. Les hérésies du modernisme ont perturbé une relation vivante avec Dieu. Sans cette relation, la moralité décline. La moralité est la base d’une famille saine, et donc de la société saine. Elle conduit à la vraie liberté.

Dans les années 1960, le boom du yoga et des arts martiaux entraîna l’expansion du paganisme. Leurs méditations sont intrinsèquement liées à l’hindouisme et au bouddhisme païens. Ces méditations incluent la conscience et nient Dieu le Créateur et Son salut, qui est en Christ. Dans les cultes païens, il n’y a ni amour pour Dieu, ni amour pour le prochain. Le paganisme est fondamentalement basé sur l’occultisme, c’est-à-dire diverses formes de divination, de magie et de spiritualisme, qui ouvrent les âmes aux démons et conduisent au satanisme. Cela entraîne un déclin complet de la conscience et de toute morale.

Dans les années 1970, Kinsey commença à promouvoir la pédophilie et l’homosexualité. Pendant cette période d’invasion de l’immoralité, l’institution de la famille fut bouleversée. Les divorces se produisaient en masse parce que les principes moraux et les racines à partir desquelles la moralité se développait avaient été sapés. Un boom de la télévision commença dans les années 1960, et bientôt, il n’y eut presque plus de film sans contenu immoral.

Le tournant du millénaire a été marqué par une propagande gay extrême, et ces dernières années, nous avons été témoins d’une idéologie du genre qui entraîne la légalisation de toutes sortes de perversions, et en même temps d’un changement massif dans l’esprit humain. L’irréalité est considérée comme une réalité, le bon sens est punissable et la conscience est complètement éliminée. La distinction entre le bien et le mal, la vérité et le mensonge est floue, et l’existence de normes morales objectivement valides est niée, même par le soi-disant pape François.

Les paradigmes ont été changés. Le but caché est l’autodestruction de l’humanité et, après la mort, la damnation de chaque individu en enfer. Dans cette situation, chacun doit résister au système d’autodestruction, même au prix du martyre.

Cette idéologie de la bête apocalyptique, qui a le pouvoir entre ses mains, abuse de toutes les réalisations de la science et de la technologie pour la programmation globale du mal. L’application de cette voie de mort est basée sur des mensonges et des manipulations professionnels. La guerre autodestructrice actuelle est guidée par le principe : croyez en vous, mentez et détruisez ! Nous devons savoir que ce programme compte sur la racine génétique du mal – si — qui est en chaque être humain. Par conséquent, Dieu s’est fait homme afin d’obtenir pour nous le pardon des péchés et de nous délivrer de cette source du mal, le péché originel — l’ancien moi (Rm 6, 6). Il est nécessaire que nous recevions le Sauveur et sa voie de vérité et d’amour désintéressé pour Dieu et le prochain.

Connaître la vérité est profondément lié aux principes moraux. Une personne qui mène une vie immorale devient spirituellement aveugle et cynique. Elle commettra elle-même des crimes et les légalisera, se faisant ainsi du mal à elle-même et aux autres. Ce n’est pas une chose innocente. La morale est la base de la véritable autocritique, qui rend une personne capable d’admettre la racine du mal en elle-même, ainsi que son système d’auto-tromperie, et de s’y opposer. Ce n’est qu’alors qu’elle pourra accepter le plan de Dieu pour sa vie et son accomplissement dans le bonheur éternel après la mort.

Aucune responsabilité, aucune justice, aucun comportement honnête ne peut être attendu d’une personne immorale. L’immoralité va de pair avec le déclin des vertus. Le canal vers la plus grande immoralité est le retour au paganisme — c’est-à-dire le retour au culte des démons et du diable, et en même temps à la perversion morale, et même au sacrifice humain. C’est ce à quoi nous sommes parvenus aujourd’hui. C’est de la cruauté envers les enfants à grande échelle. Tout est-il en train d’être adopté ? Ces crimes sont appelés « droits de l’enfant ». Pour être moral et consciencieux, il faut acquérir l’abnégation : le sacrifice. Le sens et le but de la vie humaine ne sont pas authentiques : cela ne se termine pas avec la mort.

Quel changement de mentalité a eu lieu au cours du dernier demi-siècle ? Cela a commencé avec la popularisation de l’immoralité, qui a progressivement conduit à la promotion de la perversion (Kinsey : pédophilie et homosexualité), et cela a finalement été suivi d’un passage de la réalité à l’irréalité (idéologie transgenre). La distinction entre le bien et le mal a cessé d’exister. La société post-chrétienne a alors pu accepter le système colossal du mensonge, tel que nous le voyons aujourd’hui. Un autogénocide de masse est en cours sous couvert de la « santé ».

Quelle est la solution ? Pas la foi dans les mensonges ou les menteurs, mais la Metanoe : un changement d’avis et une croyance en l’Évangile ! (Matthieu, 1:15).

Patriarcat Catholique Byzantin (PCB)

Le 9 juillet 2021

Explosion de la science et de la morale

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« L’islamophobe » n’est-ce pas le non-musulman ?…

Par Lucien Samir Oulahbib

That is the question. Ou cela revient au même au-delà du fait de répondre « mais non bien sûr », car la logique derrière paraît imparable : si vous n’êtes pas islamophobe pourquoi ne pas être musulman pour le prouver ? Répondre que ce n’est pas nécessaire apparaîtra ambigu, d’autant plus que si « islam » veut dire aussi paix et que vous êtes pour la paix, si cela veut dire aussi protéger les femmes du regard sale des hommes, tous les lgbtistes sont d’accord avec ça, donc il n’y a aucune raison de ne pas le devenir, d’autant plus que concernant l’environnement la couleur de l’islam est le vert, donc tout va bien. Pourquoi attendre ?…

Le même raisonnement prévaut aussi ailleurs :

  • être climatoréaliste (c’est-à-dire se baser sur les faits et donc les observations et non pas sur les corrélations modélisées) n’est-ce pas être « négationniste », « platiste », n’est-ce pas refuser d’ouvrir les frontières pour les « réfugiés climatiques » (stade suprême du sans-frontiérisme ?) et donc être « d’extrême droite »?…
  • être « rassuriste » s’agissant de C19 (c’est-à-dire se baser sur les faits et donc les observations concernant l’efficacité comparative des traitements et non pas sur les corrélations modélisées) n’est-ce pas être « anti-science » et donc « conspirationniste » ?…

On le voit, ces trois exemples, islam, climat, injections expérimentales, fonctionnent sur le même schéma logique du syllogisme banal (qui est antirationnel) : si vous n’êtes pas ceci, traduisez « comme nous » alors vous êtes cela donc « contre nous », c’est la formule « ami/ennemi » de Carl Schmitt qui avait remarquablement résumé la manière dont Lénine renversa la formule de Clausewitz (reprise par Foucault et tout le mouvement déconstructionniste actuel) :

« la guerre c’est la politique continuée par d’autres moyens » devient « la politique c’est la guerre continuée par d’autres moyens » autrement dit la guerre (de classe, de race…) est permanente (alors que même chez Hobbes elle ne l’est pas) tant que vous n’acceptez pas la « paix » proposée par la partie adverse soit votre soumission (reddition)….

C’est ce qui est proprement antirationnel en ce sens où la raison se distingue de la logique parce qu’elle pose la question du sens : si a alors b si et seulement si a « doit » aller vers b, cela dépend donc de l’objet visé : technique, affectif, politique… Ainsi une jeune fille de neuf ans pourrait physiologiquement si elle est « réglée » être « mariée », le devrait-elle pour autant ? C’est un choix dans ce cas non plus logique, mais rationnel au sens où cela engage l’avenir psychique du développement humain propre à cette enfant. Et concernant alors son « impression » de sentir « garçon », ne va-t-on pas interroger au préalable cette « impression » pour voir s’il s’agit d’un sentiment profond ou juste fugace ? Ce sont des types de questions propres à notre civilisation judéo-chrétienne ayant affiné ici la pensée gréco-romaine au sens de mettre au centre la liberté jusqu’à même défier Dieu (Adam et Eve, Moïse) Jésus lui-même assumant la trahison de Judas, refusant de jeter la première pierre, discutant avec la Samaritaine, chassant certes les marchands du Temple (mais ne les tuant pas).

Ces questions, , ne font pas partie du lexique de ceux qui fonctionnent façon ami/ennemi : aussi les déconstructionnistes (de plus en plus néoléninistes) sont bien les alliés objectifs des djihadistes et bien entendu leur servent d’idiots utiles alors que même dans les pays dominés par l’apparence pourtant « diplomatique » de ces derniers, les femmes, les homosexuels, les libres-penseurs sont pourchassés et assassinés s’ils ne se soumettent pas à la « paix » exigée.

Aussi faut-il être très méfiant devant de telles injonctions :

  • être non-musulman ne veut pas dire antimusulman, mais, comme son nom l’indique, être en dehors de sa conception du monde, que l’on peut cependant critiquer, car telle est par contre l’un des fondements de notre civilisation : le fait de mettre tout en doute et d’avoir la liberté de le faire ; si l’on refuse ce trait-là, eh bien oui, c’est dans ce cas l’affrontement y compris lorsque Jacob se bat contre l’Ange jusqu’au matin (sauf que ce dernier ne le tue pas non plus…).
  • être climatoréaliste ne veut pas dire que l’on nie les changements climatiques, mais que l’on souligne que le climat change toujours et que l’on confond souvent cela avec le phénomène de la pollution, par exemple le CO2 et le CO ce qui veut dire par exemple qu’il a été fait beaucoup d’efforts pour réduire ce dernier parmi les particules dites fines jusqu’à 98 % pour le diesel dernière époque par exemple ; d’où le constat qu’au bout du compte le moteur thermique s’avère être bien plus « propre » que le moteur électrique, surtout dans les pays peu nucléarisés…
  • être enfin plutôt « rassuriste » en matière de santé c’est observer que le renforcement du système immunitaire naturel et la lutte contre la syndémie (les maladies dites « chroniques ») le tout dans une revalorisation du système de soins, s’avère être une action pratique rationnelle au sens de prendre en compte toutes les données, pas seulement logique (« l’urgence » supposée), mais aussi civilisationnel au sens où l’on fait politiquement et techniquement la part des choses parce que la liberté ne peut être sacrifiée au nom de la « sécurité », surtout lorsque cela ne se justifie pas objectivement (« proportionnellement »).

La campagne présidentielle française à venir ne peut alors pas ne pas tourner autour de ces questions fondamentales ; ce qui fait qu’au-delà de ce que l’on peut penser de la candidature d’un Éric Zemmour, ce dernier a déjà le mérite de les poser au niveau nécessaire et suffisant : il s’agit désormais d’un choix de civilisation et non plus seulement de « société »… To be or not to be. A-t-il les « bonnes » réponses ? Sinon qui ?…

That is (also) the question




Le secrétaire adjoint au Trésor américain menace les Américains que les pénuries continueront jusqu’à ce que tout le monde soit vacciné

[Source : QuebecNouvelles.com]

Le secrétaire adjoint au Trésor américain a averti les Américains que la seule façon de mettre fin au fléau des rayons vides dans le pays est que chaque habitant se fasse vacciner. Cet avertissement franc est apparu comme une menace pour beaucoup.

Wally Adeyemo, le deuxième plus haut fonctionnaire du département du Trésor de l’administration Biden, a semblé faire du chantage à la partie encore considérable des Américains qui n’ont pas été vaccinés contre le Covid-19 lors d’une interview jeudi sur ABC, semblant les rendre responsables des pénuries continues de biens de consommation qui ont conduit de nombreuses personnes à se moquer du président en le surnommant « Joe des rayons vides ».

Les étagères vides du CVS (une société de vente au détail américaine ayant près de 10 000 magasins) de Minneapolis illustrent la pénurie de la chaîne d’approvisionnement.


Malgré les photos virales montrant des milliers de cargos alignés dans le port de Los Angeles, prêts à décharger leurs marchandises, M. Adeyemo a affirmé que les problèmes de chaîne d’approvisionnement qui touchent tant de détaillants américains sont un problème international et ne se résorberont que lorsqu’un pourcentage suffisant du pays aura été vacciné.

Décrivant les conditions économiques désastreuses comme « une économie en transition », Adeyemo a reconnu que « nous voyons des prix élevés pour certaines des choses que les gens doivent acheter. » S’il a fait l’éloge des mesures de relance de l’administration, il a également rejeté la faute sur les personnes non vaccinées.

La réalité, c’est que la seule façon de réussir cette transition, c’est que tous les Américains et tous les habitants du monde se fassent vacciner.

Alors que le journaliste d’ABC a suggéré à plusieurs reprises que les pénuries de papier toilette et d’autres articles achetés en urgence dans le pays pouvaient être attribuées à des perturbations de la chaîne d’approvisionnement internationale, un nombre croissant d’Américains demandent des réponses concernant la nature étrangement spécifique de certains produits manquant dans les rayons des magasins. Certains ont même exprimé des doutes quant à la possibilité que les pénuries soient introduites délibérément, soit pour attiser la haine contre les personnes non vaccinées, soit pour maintenir les Américains dans une situation économique déséquilibrée alors qu’ils s’habituent aux perturbations sauvages de la pandémie.

Adeyemo n’a pas rendu service au cabinet Biden en ajoutant de l’huile sur le feu de la conspiration, expliquant que la raison principale pour laquelle Biden continuait à faire pression pour que tout le monde soit vacciné était que ce n’est qu’alors que la Maison Blanche pourrait « fournir les ressources dont le peuple américain a besoin » pour résoudre le problème de la chaîne d’approvisionnement.

Bien qu’ils accusent le secteur du transport maritime international d’être à l’origine de l’inoccupation des rayons aux États-Unis, les médias ont reconnu que les ports de Los Angeles et de Long Beach, qui traitent à eux deux 40 % des importations nationales, ont connu l’année dernière les années les plus chargées de leur histoire, ce qui contredit l’idée que les produits qui manquent dans les rayons américains n’existent tout simplement pas. Cependant, de nombreux camionneurs travaillant pour des sociétés de transport maritime se sont opposés à l’idée d’une vaccination obligatoire, laissant les flottes de leurs entreprises en sous-effectif, et d’autres se sont mis en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail.

L’administration Biden a tenté de résoudre le problème de la chaîne d’approvisionnement en demandant que le port de Los Angeles fonctionne 24 heures sur 24, mais alors qu’il a fait l’éloge de sa propre promesse en la qualifiant de  » changement de donne « , le directeur exécutif du port a clairement indiqué qu’aucun calendrier n’avait été établi pour le changement d’horaire promis. Pendant ce temps, le cabinet de Biden est apparu comme étant terriblement déconnecté de la réalité – le chef de cabinet de la Maison Blanche, Ron Klain, a par exemple qualifié la question des étagères vides de problème de « grande envergure » en début de semaine, suscitant des critiques tant à gauche qu’à droite. Et le secrétaire aux transports, Pete Buttigieg, est discrètement en congé de paternité depuis la mi-août, laissant le pays sans même un semblant de supervision logistique alors que l’engorgement des cargaisons ne montre aucun signe de dissipation.

La pénurie de main-d’œuvre se fait sentir bien au-delà des États-Unis, mais souvent pour des raisons similaires. En Italie, des milliers de manifestants ont bloqué le déchargement des cargos en début de semaine. Les manifestants étaient outrés par l’adoption par le pays d’une politique de vaccination obligatoire pour le travail, semblable à celle de l’administration Biden. Le gouvernement britannique a supplié les chauffeurs routiers de reprendre le travail, allant même jusqu’à attirer des chauffeurs étrangers avec des visas temporaires, alors que le pays s’inquiète de ses propres problèmes d’étagères vides.

Les routiers australiens se sont unis à d’autres syndicats pour faire pression sur le gouvernement, qui a maintenu des villes comme Melbourne en état d’urgence pendant des mois malgré le nombre infime de cas de Covid-19 signalés. Il y a plus d’un an, le gouvernement mettait déjà en place des politiques du type « pas de vaccin, pas de travail » et a montré la voie en exploitant la pandémie pour transformer les « démocraties » des « Five Eyes » en États policiers.


[Voir aussi :
Que se cache t-il derrière LES PÉNURIES MASSIVES ?
Comment la pénurie d’électricité en Chine menace le monde
Économie mondiale : les pénuries freinent toutes les chaînes d’approvisionnement
Pénuries alimentaires en vue ?
Pénuries massives et généralisées à tous les secteurs : pourquoi ?
Bill Holter : « Je pense que nous sommes réellement à 72H de l’ANARCHIE TOTALE ! »
La crise mondiale du transport maritime est bien plus grave qu’on ne l’imagine]




CNN a accidentellement permis à quelqu’un de dire la vérité à l’antenne

[Source : Aube Digitale]

[Illustration : « CNN, le réseau (télévisé) des clowns des nouvelles »]

PAR JADE

Moins d’une semaine après que CNN a dû limiter les dégâts lorsque son correspondant médical en chef s’est fait démolir par Joe Rogan à cause de mensonges sur l’Ivermectine, la chaîne pourrait avoir un autre incendie à éteindre…

En effet, quelques jours après que le présentateur Don Lemon a essayé de « mettre en réseau » l’argument de Rogan, l’animateur Brian Stelter a fait l’erreur de laisser l’ancienne rédactrice en chef du NYT, Bari Weiss, discuter à l’antenne d’exemples expliquant pourquoi le monde est devenu fou.

La première erreur de Stelter, bien sûr, a été d’inviter Weiss dans son émission.

Sa deuxième erreur a été de supposer qu’elle n’avait pas de preuves lorsqu’elle a dit que le monde était devenu fou.

« Par où puis-je commencer ? Eh bien, quand vous avez la journaliste en chef du New York Times chargée de l’enquête COVID qui dit que le fait de remettre en question ou de poursuivre la question de la fuite du laboratoire est raciste, le monde est devenu fou. » »

Lorsque vous n’êtes pas en mesure de dire à haute voix et en public qu’il existe des différences entre les hommes et les femmes, le monde est devenu fou. »

« Lorsque nous ne sommes pas autorisés à reconnaître que les émeutes sont des émeutes et qu’elles sont mauvaises, et que le silence n’est pas une violence, mais que la violence est une violence, le monde est devenu fou », a déclaré Mme Weiss.

« Quand on n’est pas capable de dire que l’ordinateur portable de Hunter Biden est une histoire qui vaut la peine d’être poursuivie, le monde est devenu fou. »

« Lorsque, au nom du progrès, de jeunes écoliers, dès la maternelle, sont séparés dans les écoles publiques en raison de leur race, et qu’on appelle cela le progrès plutôt que la ségrégation, le monde est devenu fou. Il y a des dizaines d’exemples. »

La troisième et dernière erreur de Stelter a été de demander à Weiss « qui » est à blâmer ?

« Les gens qui travaillent dans des chaînes comme, franchement, comme celle dont je parle en ce moment, qui essaient de prétendre qu’il était raciste d’enquêter sur la théorie de la fuite du laboratoire », a répliqué Weiss, ajoutant plus tard que les actions de CNN et des grands médias étaient de la « désinformation par omission. »

Voir le visage de Stelter vaut à lui seul la peine.




De nombreux députés et des millions de citoyens refusent la prolongation du pass liberticide, sans aucune justification sanitaire

Par Nicole Delépine

Loi de vigilance sanitaire, en direct de l’Assemblée nationale. Quelques extraits

Le gouvernement exige une nouvelle fois les pleins pouvoirs pour bloquer nos libertés et ce enjambant les élections. Il appelle cela une boite à outils ! Mais comme répond un député, cette boite à outils devrait être dans les mains du parlement et non de l’exécutif d’autant que l’épidémie en France a disparu et que personne ne le nie plus, même pas le pouvoir.

Les citoyens devant l’assemblée :

https://twitter.com/KARIMAMARKHODJ1/status/1450486392778276866

Des députés au parlement exigent des limites

Aurélien Pradié LR : la société du pass sanitaire n’est pas la société que vous voulez. NOUS DEVONS NOUS INQUIÉTER AUTANT DE LA SANTE DE LA DEMOCRATIE QUE DE CELLE DE NOS CONCITOYENS

le député José Evrard proteste contre cette politique d’atteinte aux libertés et rappelle la protestation importante dans le même temps devant l’Assemblée nationale que les médias ignorent !

https://twitter.com/Joseevrard62/status/1450503878147969024

« Vous massacrez les Français ! »

Prolongation de l’état d’urgence sanitaire, grosses tensions. le 1er article est adopté

par le député Ratenon : dénonciation de la violence
du gouvernement et rappel du gazage des soignants en Martinique.

également en commission

« Nous les pas plus, nous les pas moins ». Il est très choqué, car le ministre de la Santé est parti sans même lui répondre. Indifférence aux gueux, indifférence aux députés, des gueux comme les autres, probablement.

Lors de la commission des lois, le député JH Ratenon (LFI La Réunion) a interpellé O. Veran sur le pass sanitaire et les revirements du gouvernement.

O. Véran est parti sans avoir pris la peine de lui répondre.

« Le ministre de la Santé vient de faire la démonstration d’un total mépris des députés d’outre-mer, il refuse de répondre à nos questions, nos remarques, peut-être est-il en flagrant délit de mensonges ou tout simplement est-ce un réflexe colonial, et je dénonce cela avec la plus grande fermeté.

Aujourd’hui nous pouvons nous exprimer pour défendre l’intérêt de nos citoyens, des citoyens qui souffrent énormément de la politique de ce gouvernement et notamment du comportement sectaire de ce ministre de la Santé.

Je voudrais dire que ce comportement n’a pas sa place dans la République Française. »

Le député Ratenon

Via :

Le député François Ruffin se révolte contre cette nouvelle loi :

Et l’irrespect permanent pour nos représentants après la fête sans masque ni distanciation à l’Élysée il y a quelques jours, pourquoi nos députés devraient porter cette muselière tellement symbolique de leur interdiction de parler, d’exister.

Ainsi cette fois, des élus de droite comme de gauche dénoncent la perte de nos libertés

Enfin ils critiquent le projet de maintien du régime transitoire de sortie de l’État d’urgence sanitaire. Ils évoquent un « chèque en blanc », dans un « état d’exception » qui devient « la norme ».

« C’est le passe sanitaire à vie », a critiqué la candidate du RN à la présidentielle Marine Le Pen,

La communiste Karine Lebon a dénoncé un « déni de démocratie » et l’insoumise Mathilde Panot des décisions prises au gré « des ordres et des contre-ordres de Jupiter ».

le LR Philippe Gosselin a défendu en vain une motion de rejet contre cette « banalisation de l’état d’urgence ».

la député Emmanuel Ménard confirme : Des mesures d’exception sanitaire jusqu’à cet été ? Non, ça suffit !

https://www.facebook.com/watch/?v=4772197916138416

Mais trop d’absents, même si certains se battent avec conviction. Comparez à quelques minutes près :

Le SECRET MÉDICAL ÉCRASÉ

À l’occasion de cette extorsion de prolongation de l’état d’urgence, le ministre piétine encore plus le Secret médical : Olivier Véran veut autoriser les directeurs d’établissements à savoir si votre enfant est vacciné. Les maires n’ont pas connaissance des fichés S, mais on saura si les enfants seront ou pas vaccinés.(([1] Marcel D.@DubreuilhMarcel))

Les maires n’ont pas connaissance des fichés S, mais on saura si les enfants seront ou pas vaccinés. De quoi laisser rêveur Kim Jong-un. Mais peut-on envisager un amendement qui dévoile le statut vaccinal des sénateurs, députés et membres du gouvernement… ou bien tout ce beau monde restera-t-il exempté ?(([2] Secret médical : Olivier Véran veut autoriser les directeurs d’établissements à savoir si votre enfant est vacciné (lemediaen442.fr) ))

Si certains se battent pour nos libertés, d’autres en rajoutent, voire se ridiculisent comme la députée MODEM Sophie Mette, qui a osé déclarer :

« Pourtant, en dépit des critiques souvent stériles et excessives, jamais nous n’avons dévié de cette ligne — exigeante — qui porte pleinement ses fruits : la campagne de vaccination et le passe sanitaire sont une réussite. On compte 5 000 nouvelles contaminations par jour, en baisse régulière, et la décrue des hospitalisations, ainsi que des décès, est considérable. »

Ou comment confondre la confiance dans le vaccin et l’obligation d’être vacciné pour garder son emploi. Les 300 000 soignants qui ont refusé l’injection dangereuse (devant les nombreux accidents rencontrés depuis janvier) sont bannis de l’hôpital qui ne peut plus fonctionner, bannis de leurs amis qui ne comprennent pas, devant la publicité honteuse des médias. Combien de dépressions et de suicides, de soignants, de pompiers ?

Le député de Paris Pierre-Yves Bournazel en a rajouté une couche et commis cette phrase historique :

« Quelle est la raison d’être du passe sanitaire ? Il ne vise pas à restreindre nos libertés. Au contraire, c’est le seul moyen de retrouver notre liberté de déplacement en toute sécurité et de préparer sereinement l’avenir. »

Montrer ses papiers pour prendre un café ou assister à un concert, ça s’appelle retrouver sa liberté de déplacement ! La paix c’est la guerre, on commence à connaître Orwell par cœur !

LREM se défend curieusement alors que l’épidémie est terminée et de nombreux autres périls même sanitaires guettent les Français comme la dépression (voir le taux d’antidépresseurs prescrits) ou la tuberculose renaissante.
Le ministre a justifié cette proposition de loi par la nécessité de « rester vigilants, acteurs, actifs pour ne pas laisser la moindre prise au virus ».

Le gouvernement a insisté sur l’importance de la troisième dose du vaccin, « fondamentale » pour les plus fragiles, plus de 65 ans et personnes malades. « À terme, 22 millions de nos concitoyens sont appelés à recevoir ce rappel », a-t-il précisé. Donc un pseudovaccin qui ne protège pas, mais qu’il faut éternellement renouveler… Cela ne vous pose-t-il pas de question ?

Rappelons qu’il y a moins de vingt morts par jour de covid contre plus de cinq cents décès de cancer. Il laisse bien la moindre prise au crabe, mais aussi aux suicides qui se multiplient. Ensuite le ministre s’est échappé. Pourquoi répondre aux députés qui finalement sont traités honteusement comme des riens comme tous les autres français.

La validité du passe pour les plus de 65 ans et les plus fragiles pourrait aussi être soumise à l’injection d’une troisième dose de vaccin. « C’est une possibilité », a confirmé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

La prorogation du passe sanitaire est discutée dans une précipitation inouïe — POURQUOI UNE PROCÉDURE D’URGENCE ? — à l’Assemblée nationale

On notera les propos hallucinés du rapporteur Jean-Pierre Pont… et l’amendement courageux porté par le macroniste parisien Pacôme Rupin.(([3] Passe sanitaire : quand les députés macroniens mangent des champignons hallucinogènes – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) ))

Il faut absolument lire l’extravagant rapport sur le passe sanitaire rendu par le député LREM du Pas-de-Calais Jean-Pierre Pont, rapporteur de la loi scélérate qui proroge le passe sanitaire sans raison… sanitaire ! Ce texte digne de la propagande stalinienne à ses meilleures heures (..)

On récapitule : passe sanitaire grande réussite, qui a permis d’endiguer la quatrième vague, et de rendre aux Français la liberté que le virus leur avait volée.

Pas un mot sur la société de surveillance, pas un mot sur le crédit social, pas un mot des manifestations qui se déroulent chaque samedi en France, pas un mot sur les milliers de suspensions prononcées dans les hôpitaux.

Mais il est vrai que si l’on oublie ce point de détail, où 30 % des soignants n’ont accepté le vaccin que sous la menace de perdre leur emploi, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

LE PROJET DE LOI CONTINUE À ÊTRE DISCUTÉ CE JOUR ET DEMAIN AU PARLEMENT

Joignons nos députés dont certains répondent rapidement. Écrivez-leur votre propre missive ou envoyez-leur une lettre ouverte

Participez à leur information. Comme beaucoup de nos familles, ils ont été désinformés par le gouvernement, les médias et ont reçu très peu d’éléments de réflexion véritables. Certains comme le ministre qui répond aux députés craignent encore ce virus mythique, quand ils feraient mieux de craindre le cancer ou des effets secondaires de l’injection génique.


Notes




L’église évangélique sous les restrictions ?

Par Paul Gosselin

Depuis le début de la crise du covid, les restrictions cognent fort au niveau de la vie des individus, de la vie sociale, mais aussi dans le vécu des églises. Eh oui, ces circonstances nous forcent à réfléchir sérieusement au rapport entre l’Église et l’État. Examinez un moment la citation de Patrick Poole, décrivant les circonstances de la montée du nazisme en Allemagne et réfléchissons aux parallèles avec notre époque, autant pour la société en générale que pour l’Église.

Alors que le parti nazi allemand gagnait en puissance au cours des années 1930, il s’est nourri de l’idéologie anti-chrétienne qui avait fleuri en Europe au cours du XIXe siècle. La domination politique des nazis en Allemagne et le règne personnel d’Adolf Hitler étaient le résultat direct des idées qui n’avaient cessé de croître dans le sol de la pensée allemande moderne. Les philosophies d’Emmanuel Kant, George Hegel, Ludwig Feuerbach, Karl Marx et Frédéric Nietzsche ont ouvert la voie au régime nazi en érodant la vision chrétienne du monde qui avait soutenu la culture allemande pendant des siècles. Mais cette révolution ne s’arrêta pas à la philosophie ; elle se refléta dans la musique, le cinéma et les arts ; elle s’exprima dans le système éducatif qui produisait désormais des légions de jeunes Allemands acquis aux principes du nazisme ; elle supprima l’Église chrétienne, la contraignant à la clandestinité ou la corrompant et la mettant au service du Troisième Reich ; et elle opprima tous les groupes ethniques et sociaux qui ne satisfaisaient aient pas aux critères de la race maîtresse aryenne de Hitler. Cette hégémonie culturelle était appliquée par les troupes de choc idéologiques du nazisme, les chemises brunes SA, qui exerçaient une violence sur tous ceux qui n’acceptaient pas le joug de l’idéologie nazie.

Traduction de
POOLE, Patrick (2006) Christian Worldview and Changing Culture. pp. 4-13 Christianity & Society – Vol. xvi, no. 1 (page 5)
https://static1.squarespace.com/static/54257f24e4b070e908068067/t/58383dd9d1758eee1e732aa3/1480080863631/Volume+16+No+1.pdf

En effet on voit dans notre époque la même intolérance qui s’installe en Occident (ce qu’on appelait « le monde civilisé »), le même refus de dialogue, refus qui conduit aux menaces et diverses formes d’intimidation (sans exclure la violence) à l’égard de ceux qui ne partagent pas l’idéologie officielle… particulièrement à l’égard de ceux qui oserait la critiquer.

Et après avoir digéré ces parallèles entre 2021 et les années 1930 en Allemagne, prenez le temps de digérer ce sondage (proposé par Caldron Pool, un site évangélique néo-zélandais) qui examine la réaction des églises en Australie (et ailleurs…) aux restrictions liées au Covid :

Report and Commentary: Church and COVID Vaccination Survey: « Our survey shows that many people will subject themselves to a medical treatment that they consider potentially unsafe, in order to win back political freedom. This ought to send chills down the spine of anybody who cherishes the ideals of liberal democracy. » (Caldron Pool – 19/10/2021)
https://caldronpool.com/report-and-commentary-church-and-covid-vaccination-survey/

Et pour une traduction sommaire Ggl :

https://caldronpool-com.translate.goog/report-and-commentary-church-and-covid-vaccination-survey/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=nui


Mon nom est Paul Gosselin. Je vis au Québec. Puisque je refuse de me convertir à la religion Covidiste, on m’interdit de manger dans les restaurants, de voyager en avion et en train, d’assister aux événements culturels et généralement de participer à la vie sociale. Je ne peux même pas sortir du pays ou visiter mes vieux parents dans un foyer. Bientôt on va m’interdire d’assister aux cérémonies religieuses et me coller une étoile jaune ?? Mais, même si on me réduit au statut de citoyen de seconde classe, sans doute on ne va pas hésiter à continuer de me taxer à 100 %…

Site :
https://www.samizdat.qc.ca




Le Frexit : une nécessité aussi stratégique que tactique

[Source : AgoraVox]

Par Laurent Herblay

Fin août, Henri Temple a publié un papier intéressant sur le site de Front Populaire se demandant si, finalement, nous ne pouvions pas retrouver notre souveraineté sans passer par le Frexit. Si le mécanisme qu’il propose est précis et élégant, je pense malheureusement qu’il serait insuffisant pour reprendre le plein contrôle de notre destin. En outre, je crois que seul un discours clair et ferme de Frexit unilatéral et immédiat pourra un jour rassembler une majorité des Français.

Retourner l’arme du droit contre l’Union Européenne

Après avoir rappelé les étapes clés de la déconstruction de notre souveraineté, il souligne que la Cour de Karlsruhe mène déjà une forme de guérilla juridique avec l’ordre de l’UE, contestant le bien-fondé des programmes de création monétaire de la BCE, ce que la cour constitutionnelle polonaise fait également. Comme un certain nombre de candidats à la présidentielle, Zemmour, LR, Le Pen, ou Mélenchon, Il propose de pousser le combat sur le terrain juridique en « tranchant la question de la hiérarchie des normes  », en remettant notre Consitution au-dessus des traités, lois et jurisprudences de l’UE à travers une réforme constitutionnelle qui serait soumise à référendum, et qui contiendrait des verrous pour protéger la souveraineté de notre pays. L’objectif est de « libérer la France du carcan bruxellois (…) sans pour autant tenter l’aventure du Frexit qui serait fatale à la belle idée européenne  ».

Non seulement il propose de rendre « coupable de crime contre la Nation ou trahison quiconque porterait atteinte aux principes du préambule de la Constitution  » mais il propose d’imposer un référendum sur tout « traité qui ne serait pas applicable sans une modification ou une atteinte à la Constitution  », tout en abaissant le seuil de saisie du Conseil constitutionnel. Il propose d’ajouter que « la constitution est la loi suprême du peuple français. Aucune règle, même internationale ou européenne ne peut s’imposer à la constitution du peuple français. Tout manquement à cette règle entraîne la nullité ou l’inexistence de plein droit de tout acte contraire, la mise en cause pénale du chef de l’état, des membres du gouvernement, ainsi que toute autorité institutionnelle, y compris judiciaire, ou étrangère ».

Dans l’absolu, cette démarche peut sembler séduisante. Après tout, cela revient à répondre au droit par le droit, les modifications proposées, même si elles parlent de forfaiture, semblent pouvoir recueillir un large assentiment des Français. De manière étonnante, cette démarche rappelle le « bouclier constitutionnel » que propose Michel Barnier sur les questions migratoires pour mettre en place son moratoire sur l’immigration. Un souverainiste et un ancien commissaire européen proposent aujourd’hui des démarches similaires pour desserrer la camisole juridique européenne. Mais même en supposant que ces dispositifs juridiques puissent être mis en place, et soient acceptés par nos partenaires européens, je persiste à penser que cela est encore largement insuffisant sur le fond, et aussi sur la forme.

Le besoin d’une rupture complète avec l’UE

Car même s’il est sans doute possible de défaire par le droit une partie de ce que l’UE a fait, je crains que le parapluie constitutionnel proposé par Henri ne nous protège que d’une petite partie du déluge réglementaire, législatif et jurisprudentiel de l’UE. La Constitution ne pourrait sans doute pas nous protéger de l’ensemble des mauvaises idées poussées par l’UE, comme la privatisation du transport ferroviaire, ou les innombrables alinéas nocifs d’un traité commercial comme le CETA. Les mailles du filet constitutionnel ne sont, logiquement, pas très serrées, puisqu’elles ont permis des politiques radicalement différentes, du programme commun de la gauche en 1981, aux privatisations qui ont suivi. Or, tout le problème de l’UE est justement d’avoir construit un ordre juridique aux mailles beaucoup plus fines.

Je crains qu’un tel dispositif laisse une trop grande partie des politiques néfastes menées depuis plus de 30 ans en place, à moins de sombrer dans les mêmes travers que l’UE, et graver dans notre Constitution de nombreuses politiques contradictoires avec l’UE mais qui pourraient alors être protégées. Et de même que je dénonce la quasi-constitutionnalisation d’une ligne politique que je refuse dans les traités européens, je refuse de constitutionnaliser les politiques que je souhaite. C’est une démarche antidémocratique, et je refuse d’avoir recours à ces mêmes instruments. En outre, il serait probablement très long et difficile de créer assez de boucliers constitutionnels contre les politiques de l’UE…

Car en s’en tenant à notre Constitution actuelle, on pourrait craindre que si quelques politiques néfastes de l’UE pouvaient être refusées, on risquerait d’en conserver la grande majorité ? La remise en cause d’un accord commercial par ce biais ne serait-elle pas aussi lente que hasardeuse, d’autant plus que cela donnerait un immense pouvoir d’interprétation à des juges qui pourraient décider de trancher dans le sens de l’UE. En outre, en répondant au droit par une couche supplémentaire de droit, cela revient à légitimer la prise de pouvoir de la légalité juridique sur la légitimité politique. Bref, sur le principe, comme pratiquement, une telle voie me semble dangereuse. En outre, qu’y a-t-il à perdre à couper totalement et rapidement avec l’UE ? Pour un pays comme la France, avec un lourd déficit commercial avec ses partenaires, une monnaie trop chère pour notre économie, et une forte contribution financière à l’ensemble, il n’y a aujourd’hui strictement rien à perdre à emprunter le chemin d’un Frexit unilatéral et immédiat.

L’UE ne nous a jamais apporté le moindre poids sur la scène internationale, du fait de ses contradictions profondes, et de sa soumission à l’agenda étatsunien. Aucune des politiques mises en place ne profite à notre pays, le dernier plan de relance trouvant le moyen de nous coûter près de deux fois plus qu’il nous rapporte tout en nous infligeant de nouvelles contraintes. Avec l’UE, la France est toujours perdante et nous avons besoin de revenir à une monnaie nationale sous l’autorité démocratique du politique pour retrouver des marges de manœuvre. Il serait également illusoire de vouloir lutter contre la désertion fiscale au sein d’une UE qui compte 3 des 5 premiers parasites de la planète selon Gabriel Zucman. Seul le Frexit permet de rayer aisément toutes les règles ou normes qui nous déplaisent.

Le besoin d’un discours et d’un mandat clair

Plus globalement, comme le montre la surprenante proximité de proposition entre Henri Temple et Michel Barnier, se pose également la question de la clarté du mandat obtenu. Si les souverainistes optent pour un discours moins clivant en rejetant le Frexit, et en tentant d’utiliser d’autres outils pour retrouver des marges de manœuvre, il y a le risque de finir par tenir le même discours que celui des partisans de l’UE, dont le bilan calamiteux les contraint toujours à prendre des distances en campagne, même s’ils rentrent dans le rang après les élections. Ce faisant, entre des euro-béats s’affichant un peu sceptiques et des sceptiques ne se voulant pas trop clivants, la différence devient ténue, ce qui pose un double problème, stratégique, sur la réalité du changement possible, et tactique, sur lequel je reviendrai après.

Stratégiquement, le problème de la démarche moins clivante, c’est qu’elle revient aussi à obtenir un mandat moins fort de rupture avec l’UE, à peine différent des mandats un peu critiques que sollicitent les partis traditionnels. Dès lors, surtout dans une démarche reposant sur le droit, cela risque de ne pas permettre de rassembler une majorité de vrai changement, en permettant d’inclure des critiques trop légers de l’UE, tout en laissant aux juges la capacité de ne remettre en cause qu’à la marge la direction de l’UE, puisque le droit repose sur des interprétations qui n’iraient pas forcément dans le sens d’une profonde remise en question de la direction prise par l’UE. Cela ressemble beaucoup à la voie prise par Alexis Tsipras, qui, sans mandat de rupture clair, a fini par mener les politiques qu’il dénonçait avant

Bien sûr, dans un raisonnement classique, on peut classer les citoyens d’un soutien sans faille à l’UE jusqu’à une volonté de rupture immédiate. Et dans cette vision, adopter un discours plus modéré semble le seul moyen pour réunir une majorité, en réunissant partisans du Frexit et critiques de l’UE qui ne souhaitent pas en partir. Mais un tel raisonnement me semble avoir deux limites. Je ne suis pas du tout convaincu par le caractère plus rassembleur d’une ligne plus modérée. L’expérience Trump, ou le Brexit, montrent aussi que la radicalité d’une idée peut être le moyen de mobiliser des personnes particulièrement critiques des politiques menées depuis des années. Une position plus modérée, c’est aussi un discours proche de ceux qui ont été au pouvoir, ce qui pourrait aboutir à perdre les citoyens les plus radicaux, tout en ayant du mal à convaincre les modérés tant le discours finit par se rapprocher de celui des partisans de l’UE.

Aujourd’hui, je pense que stratégie et tactique se rejoignent. Il y a un besoin stratégique d’obtenir un mandat clair de rupture, pour le Frexit, afin ne pas être englué pendant des mois ou des années dans des négociations sans pouvoir véritablement changer les choses. Mais je pense également qu’une ligne forte et dure, un Frexit unilatéral et rapide, est aussi la meilleure chance pour les souverainistes de parvenir à émerger en 2022, surtout alors que Mélenchon, Le Pen et Zemmour ont enterré l’idée. Car comment espérer exister face à ces poids lourds sans l’axe fort et différenciant que peut être le Frexit. Entre des alternatifs critiques de l’UE et des partis traditionnels eux aussi critiques, la modération est un piège qui revient à renoncer à émerger pendant la campagne, à moins d’avoir une autre grande idée.

En outre, pour que 40 % des Français aient dit vouloir voter « oui » à un Frexit à froid en 2019 dans un sondage, et près de 50 % aient voté au premier tour de la présidentielle 2017 en faveur d’un candidat proche de l’idée, il faut croire que cette idée n’est pas si marginale, et peut au contraire rassembler très largement, pour peu qu’elle soit portée par la bonne personne, dans les bonnes conditions, sans doute un rassemblement souverainiste. Il y a largement assez de Français très favorables au Frexit pour émerger dans la campagne de 2022. Et il ne faut pas croire que les 60 % qui disaient qu’ils voteraient « non » sont perdus à jamais. Il y a probablement chez une part significative une forme de résignation à l’UE, perçue comme à peine moins pire que le Frexit. Mais ceux qui sont insatisfaits des politiques menées depuis longtemps pourraient sauter le pas en 2022, surtout dans un combat face à Emmanuel Macron.

Bien sûr, aujourd’hui, la perspective d’un partisan du Frexit qui bouleverse l’élection de 2022 peut sembler très peu probable. Le temps qui passe n’aide pas et il faut reconnaître que ce n’est pas le scénario le plus probable. Mais c’est probablement parce que cette idée semble hors du jeu qu’elle est forte, car l’attachement à l’UE est aujourd’hui très faible. Et derrière la petite minorité de fanatiques, il y a une grande majorité de déçus, dont une frange qui ne souhaite pas encore sortir pourrait être convaincue. Le chemin de l’autre Europe ne mènera pas loin : il a trop été pris dans le passé et a trop déçu. Si le chemin du Frexit dur semble plus difficile, c’est parce que le sujet semble très impopulaire, ce qu’il n’est pas en réalité. Et c’est le seul chemin qui nous permettrait un changement fort et rapide, en s’appuyant sur un mandat clair des Français.




Bravo à ce jeune député qui ose dire la vérité

[Source : Ma France]




Le système économique occidental touche à sa fin

[Source : voltairenet.org]

[Illustration : © Chappatte dans Le Temps (Suisse)]

Produire ne permet plus de vivre en Occident, tandis que la Chine est devenue « l’atelier du monde ». Seuls les détenteurs de capitaux font de l’argent, et beaucoup d’argent. Le système est sur le point de s’effondrer. Les grands capitalistes peuvent-ils encore sauver ensemble leur fortune ?

Par Thierry Meyssan

La famine se répandit en Occident
à la suite de la crise de 1929.
Toutes les institutions furent menacées.
Elles ne survécurent qu’à la faveur
de la Seconde Guerre mondiale.

Déjà, au XVIIIème siècle, les économistes britanniques du capitalisme naissant s’interrogeaient autour de David Ricardo sur la pérennité de ce système. Ce qui rapportait énormément au début, finirait par devenir commun et par ne plus enrichir son homme. La consommation ne pourrait pas éternellement justifier la production de masse. Plus tard les socialistes, autour de Karl Marx,(([1] Critique de l’économie politique, Karl Marx (1867).)) prédisaient l’inéluctable fin du système capitaliste.

Ce système aurait du mourir en 1929, mais à la surprise générale, il a survécu. Nous nous approchons d’un moment analogue : la production ne rapporte plus, seule la finance fait maintenant de l’argent. Partout en Occident, nous voyons le niveau de vie de la masse des gens baisser, tandis que le patrimoine de quelques rares individus atteint des sommets. Le système menace à nouveau de s’effondrer pour ne plus se relever. Les super-capitalistes peuvent-ils encore sauver leurs avoirs ou assistera-t-on à une redistribution aléatoire des richesses à la suite d’un affrontement généralisé ?

Ce n’est qu’après avoir expulsé Léon Trotsky
et son rêve de révolution mondiale
que Joseph Staline put construire l’URSS
sans avoir à affronter les armées blanches.

LA CRISE DE 1929 ET LA SURVIE DU CAPITALISME

Lorsque survint la crise de 1929 aux États-Unis, la totalité des élites occidentales fut persuadée que la poule aux œufs d’or était morte ; qu’il fallait immédiatement trouver un nouveau système, faute de quoi, l’humanité périrait par la faim. Il est particulièrement instructif de lire la presse US et européenne de l’époque pour saisir l’angoisse qui étreignait l’Occident. D’immenses fortunes avaient disparues en un jour. Des millions d’ouvriers se retrouvaient au chômage et connaissaient non seulement la misère, mais souvent la famine. Les peuples se révoltaient. Les polices tiraient à balles réelles sur les foules en colère. Personne n’envisageait que le capitalisme puisse s’amender et renaitre. Deux nouveaux modèles furent proposés : le stalinisme et le fascisme.

Contrairement à l’image que nous en avons un siècle plus tard, à ce moment là tout le monde avait conscience des tares de ces idéologies, mais le problème le plus important, vital, était de savoir qui parviendrait au mieux à nourrir sa population. Il n’y avait plus ni droite, ni gauche, juste un sauve-qui-peut général. Benito Mussolini, qui avait été le directeur du principal journal socialiste italien avant la Première guerre mondiale, puis un agent du MI5 britannique pendant la guerre, devint le leader du fascisme, alors vécu comme l’idéologie qui allait donner du pain aux ouvriers. Joseph Staline, qui avait été bolchevik durant la révolution russe, liquida presque tous les délégués de son parti et les renouvela pour construire l’URSS, alors vécue comme une concrétisation de la modernité.

Aucun des deux leaders ne put faire aboutir son modèle : en définitive, les économistes doivent toujours céder leur place aux militaires. Les armes ont toujours le dernier mot. Ce fut donc la Seconde Guerre mondiale, la victoire de l’URSS et des Anglo-Saxons d’un côté, la chute du fascisme de l’autre. Il se trouve que seuls les États-Unis ne furent pas dévastés par la guerre et que le président Franklin Roosevelt, en organisant le secteur bancaire, donna une seconde chance au capitalisme. Les États-Unis reconstruisirent l’Europe sans écraser la classe ouvrière de peur de la voir se tourner vers l’URSS.

Klaus Kleinfeld est le directeur du projet Neom.
Il siège aux conseils d’administration
du Groupe de Bilderberg (Otan)
et du Forum de Davos (NED/CIA).

LA CRISE APRÈS LA DISPARITION DE L’URSS

Cependant lorsque l’URSS disparut, fin 1991, le capitalisme, privé de rival, retrouva ses vieux démons. En quelques années, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, la production commença à décroitre aux États-Unis et les emplois furent délocalisés en Chine. La classe moyenne commença sa lente déchéance. Les détenteurs US de capitaux se sentirent menacés. Ils tentèrent successivement plusieurs approches pour sauver leur pays et maintenir le système.

 La première fut de transformer l’économie des États-Unis en exportatrice d’armes et d’utiliser les Forces armées US pour contrôler les matières premières et les sources d’énergie de la partie non-globalisée de la planète utilisées par le reste du monde. C’est ce projet, l’adaptation au « capitalisme financier » (si cet oxymore a un sens), la doctrine Rumsfeld/Cebrowski,(([2] « La doctrine Rumsfeld/Cebrowski », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 25 mai 2021.)) qui conduisit l’État profond US à organiser les attentats du 11-Septembre et la guerre sans fin au Moyen-Orient élargi. Cet épisode donna vingt ans de répit au capitalisme, mais les conséquences intérieures furent désastreuses pour les classes moyennes.

 La seconde tentative fut le frein aux échanges internationaux et le retour à la production US de Donald Trump. Mais il avait déclaré la guerre aux hommes du 11-Septembre et personne ne le laissa tenter de sauver les États-Unis.

 Une troisième évolution a été envisagée. Il se serait agi de laisser tomber les populations occidentales et de déplacer les quelques multi-milliardaire dans un État robotisé d’où ils auraient pu sans crainte diriger leurs investissements. C’est le projet Neom que le prince Mohamed ben Salmane a commencé à construire dans le désert saoudien avec la bénédiction de l’Otan. Après une période d’intense activité, les travaux sont aujourd’hui au point mort.

 L’ancienne équipe de Donald Rumsfeld (dont les docteurs Richard Hatchett(([3] « Le Covid-19 et l’Aube rouge », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 avril 2020.)) et Anthony Fauci(([4] « Covid-19 : l’étau se resserre autour du docteur Anthony Fauci », Réseau Voltaire, 7 octobre 2021.))) a décidé de lancer une quatrième option à l’occasion de la pandémie de Covid-19. Il s’agit de poursuivre et de généraliser dans les États développés ce qui a été initié en 2001. Le confinement massif des populations saines à poussé les États à s’endetter. Le recours au télétravail a préparé la délocalisation de dizaines de millions d’emplois. Le passe sanitaire a légalisé une société de surveillance de masse.

Klaus Schwab organise le Forum de Davos
comme Louis XIV sa cour de Versailles :
il y surveille tous les multi-milliardaires
pour le compte de la NED/CIA.

KLAUS SCHWAB ET LA GRANDE RÉINITIALISATION (GREAT RESET)

C’est dans ce contexte que le président du Forum de Davos, Klaus Schwab, a publié Covid-19 : The Great Reset. Il ne s’agit aucunement d’un programme, mais d’une analyse de la situation et d’une anticipation sur les évolutions possibles. Ce livre a été écrit pour les membres du Forum et donne une idée de leur niveau intellectuel lamentable. L’auteur enfile des poncifs en citant pêle-mêle de grands auteurs et les chiffres abracadabrantesques de Neil Ferguson (Imperial College).(([5] « Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 avril 2020.))

Dans les années 70-80, Klaus Schwab fut l’un des directeurs de la société Escher-Wyss (absorbée par Sulzer AG) qui joua un rôle important dans le programme de recherche atomique de l’Afrique du Sud de l’apartheid ; contribution qui eut lieu en violation de la résolution 418 du Conseil de sécurité des Nations unies. Il n’a donc aucune morale et peur de rien. Par la suite, il créa un cercle de chefs d’entreprise qui devint le Forum économique mondial. Ce changement de nom fut opéré avec l’aide du Centre pour l’entreprise privée internationale (CIPE) ; la branche patronale de la National Endowment for Democracy (NED/CIA). C’est pourquoi il était enregistré en 2016 au Groupe de Bilderberg (organe d’influence de l’Otan) comme fonctionnaire international, ce qu’il n’a jamais été officiellement.

Dans son livre, Klaus Schwab prépare son auditoire à une société orwellienne. Il envisage tout et n’importe quoi jusqu’au décès par la Covid-19 de 40 % de la population mondiale. Il ne propose rien de concret et ne semble préférer aucune option. On comprend juste que lui et son public ne décideront rien, mais ils sont prêts à tout accepter pour conserver leurs privilèges.

CONCLUSION

Nous sommes à l’évidence au seuil d’un énorme chambardement qui balayera toutes les institutions occidentales. Ce cataclysme pourrait être évité d’une manière simple, en changeant l’équilibre des rémunérations entre le travail et le capital. Cette solution est pourtant improbable car elle impliquerait la fin des super-fortunes.

Si l’on garde ces données à l’esprit, la rivalité Ouest-Est n’est que superficielle. Pas seulement parce que les Asiatiques ne pensent pas en termes de compétition, mais surtout parce qu’ils voient agoniser l’Occident.

C’est pourquoi la Russie et la Chine édifient lentement leur monde, sans espoir d’y intégrer l’Occident qu’elles considèrent comme un prédateur blessé. Elles ne veulent pas l’affronter, mais le rassurer, lui prodiguer des soins palliatifs et l’accompagner sans le forcer lors de son suicide.





« Primum non nocere » : la suite de « Hold-up » va faire du bruit

[Source : francesoir.fr]

[illustration : La citation de Soljenitsyne est le fil rouge de la bande-annonce.
Z_caricature, à retrouver sur instagram.com/z_caricature]

Auteur(s): FranceSoir

Un collectif d’anciens journalistes de grands médias se rassemble pour donner un second souffle au documentaire « Hold-up ». « Primum non nocere » sortira officiellement le 11 novembre prochain, un an jour pour jour après le film dénonçant la gestion de la crise sanitaire. Dans la continuité de « Hold-up », la bande-annonce de onze minutes frappe déjà fort.



Selon les réalisateurs, « tout ce que « Hold-up » avait initié et suspecté sous forme de questionnement est maintenant révélé et prouvé ». Il n’y a qu’à voir le titre du documentaire (premier principe du Serment d’Hippocrate, « d’abord, ne pas nuire ») pour comprendre que ce ne sont pas des bonnes nouvelles. Effets secondaires des vaccins, cris d’alarme des médecins, mensonges d’État, chiffres falsifiés, tout va y passer. En somme, une crise dite sanitaire passée au peigne fin par « d’anciens journalistes de TF1, France Télévisions, Canal +, et de l’AFP ».

Comme pour « Hold-up », il ne s’agit pas de passer par quatre chemins. Dès les premières secondes de la bande-annonce, on nous donne à voir des chiffres alarmants quant à la vaccination :

– Avant vaccination (jusqu’à décembre 2020) : 1,57 million de morts par covid-19 selon l’OMS (sur douze mois)
– Après vaccination (après décembre 2020) : 3,23 millions de morts par covid-19 selon l’OMS (sur neuf mois)

Ensuite, on devine que le documentaire suivra le même modèle que son prédécesseur : de nombreux invités qui feront part de leur expérience avec leur expérience professionnelle ou leur engagement citoyen. Ainsi, on retrouve, entre autres, Amine Umlil, docteur en pharmacologie et juriste, Pierre Jovanovic, journaliste et écrivain, John O’Looney, thanatopracteur, Rui Fonseca e Castro, juge au Portugal… mais également de nombreux Français venus témoigner des effets secondaires qu’ils ont subis. Un casting qui doit à n’en pas douter déjà faire saliver certains médias qui s’étaient échinés à discréditer « Hold-up », dont le succès retentissant avait été alimenté par les censures et dénigrements multiples subis.

Voir aussi : Le « Hold up » de l’AFP : « debunk » de leur « debunk »

Le message est évidemment de souligner les incohérences des politiques sanitaires, les mensonges médiatiques ou étatiques, et les conséquences que tout cela a, ou aura, sur la société. D’aucuns pourront certainement leur reprocher le parti pris franchement assumé du documentaire. Toujours est-il que « Primum non nocere » aura sans nul doute le mérite de souligner ce que d’autres essaient de cacher.

La propagande gouvernementale, y compris télévisée, a fait bondir certains – on se rappelle les clips incitant à la vaccination, que de nombreux Français ont jugé révoltants… Ici, les témoignages poignants, le montage léché et la musique élégiaque élaborent un « contre-poison » du discours mais à trop jouer sur ce registre émotionnel, le film prend peut-être le risque de « nuire d’abord » à son propos en se coupant de ceux qui jugeront l’enrobage un peu racoleur.

Reste que cette bande-annonce intrigue et suscite l’attente : que ce soit par les conquis d’avance, les détracteurs attendus, les réservés qui attendent de voir, cette « suite » sera très attendue et risque de faire du bruit.




Les anti-Zemmour se déchaînent

Les hyènes anti-Zemmour se déchaînent

Par Lucien Samir Oulahbib


L’une d’entre-elles, gorgée, gavée, (n)anti(e), l’insulte en le traitant de « bougnoule des blancs », n’étant elle-même pourtant pas franchement une « oie blanche » une de ces natives fières de pérorer l’air du temps, mais plutôt le vulgaire rejeton d’une espèce (de fin de « race » au sens métaphysique) venue du néant tant ce propos reflète seulement leur côté bas du front que l’on retrouve également du côté de TPMP avec les Yassinemais aussi des adeptes anti « Bounty » desquels on a bien du mal cependant à savoir ce que serait du noir sur noir sinon la nuit nuisible des nihilistes façon tyranneaux à la Mélenchon.

Du moins à première vue. Car lorsque l’on creuse, c’est bien plutôt la réaction agacée de gens qui se savent dominateurs et qui pensent avoir gagné partout : ils s’irritent donc, et ce à juste titre, de voir ici et là quelques « villages gaulois » résister encore non, mais !!!.

En effet, qu’il s’agisse des médias de l’enseignement du Pouvoir légal et officieux en général, tout concourt à paver leur domination de bonnes intentions (« lutte contre le racisme/colonialisme dans les têtes : “hétérosexualité étroite” : avec le fameux fantasme taulard de “l’étroit”…).

Cette soumission ambiante de la Gentry médiatico-enseignante sert en effet la soupe à ces orcs agissant de plus en plus en milice genre black blocs de la diversité coupe-jarrets de la Secte au Pouvoir.

Tout cela illustre, banalement dit, ce refus opiniâtre de voir le réel tel qu’il est, du moins si la mesure pour le toiser reste encore disponible (ce qui n’est plus le cas sauf exception…) ; c’est d’ailleurs ce qui aggrave la situation plutôt que le contraire, tant cette guerre civile spirituelle permanente (et larvée ici et là) encourage cette montée aux extrêmes en effet déjà .

Lorsque par exemple dans le métro une bande de CPLF prend toute la place en hurlant sur la moindre remarque, suscitant une réaction véhémente sinon plus (insultes, crachats, puis coups), c’est surtout parce que l’atmosphère ambiante fait que cette bande se sent en terrain conquis et que personne ne bougera ou presque. Je me rappelle il y a quelques années à la Défense voir une bande déambuler sous la Canopée entre les tables des innombrables terrasses comme si elle surveillait « son » territoire, concurremment à une patrouille de police…

Il est aisé bien sûr d’observer qu’il y a cinq cents ans à l’époque de la Cour des Miracles et des Chauffeurs, c’était « pis » ou alors que les « blousons noirs » et autres « Hells Angels » faisaient régner leur loi. Et alors ? Où est le « progrès » tant promis dans ce cas ? D’autant que tous ces gens ne cherchaient pas spécialement une partition, une sédition que d’ailleurs les néoléninistes prônent de plus en plus ouvertement, rêvant également à des fractionnements ayant existé naguère avant la formation du Royaume de France : pourquoi ne pas y revenir dans une hypothétique « Europe » et « planète » de la « diversité », vaste jardin fleuri en « fluidités de genre », puisque tout devient folklore et mode d’un instant ?…

Il n’est dans ce cas pas étonnant d’observer que certains orcs agissant pour le compte de la Secte prétendent se servir uniquement de leur origine « raciale » pour imposer leur légitimité et, partant, leur conception naze de l’ordre social et symbolique, le tout sous les applaudissements des courtisans et concubines agissant dans les nouveaux Salons médiatiques en poissons-pilotes de la Secte hygiéniste affairiste, celle-là même qui vient en France de prolonger l’onction du passe totalitaire jusqu’à… la Saint-Glinglin.




La police de plusieurs grandes villes des USA dit non à l’obligation vaccinale

Par Diane Vincero

LA POLICE DE PLUSIEURS GRANDES VILLES DES USA DIT NON À L’OBLIGATION VACCINALE

Enfin les consciences s’éveillent !!

Ces magnifiques policiers ont compris comment il faut réagir face à ces gamins capricieux en colère (qui font pipi par terre et se roulent dedans si on ne leur donne pas leur bonbon), tout ça parce qu’on ne veut pas obéir à leurs ordres complètement déraisonnables, chaotiques, bref, ces psychopathes pervers paranoïaques qu’on appelle des manipulateurs destructeurs.

Parce que la réalité est bien celle-là : cette poignée de dirigeants est constituée de réels malades psychiatriques, incurables qui voient le monde par le prisme de leur folie, qui se sont construits de cette manière pendant leur enfance et sont restés bloqués sur cette période de leur vie, d’où leur profonde immaturité qui transpire dans tous leurs comportements pathologiques.

Ils jouent à faire semblant d’être des grands, des adultes, et sont constamment dans des jeux de rôles parce que, au fond d’eux-mêmes, ils n’ont aucune construction stable et adaptée au monde réel. D’où leur comportement chaotique inadapté et changeant, comme des caméléons, en fonction des situations.

Pendant leur enfance, on les a laissés « grandir » sans les cadrer, sans les guider dans une direction saine et solide.

En accédant à tous leurs caprices, on leur a donné l’illusion que le Monde devait obtempérer à leurs ordres, d’où leur totale intolérance à la frustration passée et actuelle QUI N’ADMET AUCUNE LIMITE, QUI NE RESPECTE RIEN NI PERSONNE — en dehors de celles qui ont plus de pouvoir qu’eux et savent leur marquer des limites, comme dans les cercles fermés dans lesquels ils évoluent — au point de ne pas hésiter à commettre l’irréparable : des meurtres….

Le fait de se regrouper (dans ces cercles fermés) permet de les rassurer et entraîne un phénomène d’amplification (classique dans tout regroupement).

Mais attention : à l’inverse de certains criminels qui ont pu commettre l’irréparable dans un moment d’aveuglement émotionnel, ces dirigeants psychopathes, pervers et paranoïaques n’ont aucun affect, aucun état d’âme, ce qui leur permet d’agir froidement.

Cela signifie qu’ils AGISSENT EN PLEINE CONSCIENCE et sont donc TOTALEMENT RESPONSABLES DE LEURS ACTES.

Ils veulent pourtant faire croire le contraire, en faisant voter une loi les dégageant de toute responsabilité dans leur politique covid (c’était bien tenté…), et en voulant en urgence que la peine de mort soit interdite à l’échelle internationale (ils sentent le vent tourner…) ou, pour les dirigeants de lobbies, notamment pharmaceutiques, en faisant voter en 2003, une loi les dégageant de toute responsabilité dans les effets secondaires de leurs vaccins…

Ainsi, ils font rentrer le Monde dans le moule de leur vision déformée, par incapacité à s’adapter à ce même Monde depuis l’enfance, et ce, sans aucun scrupule…

D’où un décalage abyssal entre leur mode de fonctionnement et celui qu’on inculque à nos enfants dès la maternelle : la responsabilité de leurs actes : « tu as fait telle bêtise, tu auras telle sanction ». Plus tard, c’est : « tu as fait du 140 km/h au lieu de 130 km/h, tu es sanctionné » (amende et retrait de point), ou, pour certains, « tu as tué, tu feras de la prison à perpétuité. »

D’ailleurs, il est « amusant » de voir la jouissance qu’ont ces dirigeants manipulateurs destructeurs à imposer des ordres et des sanctions aux autres : « tu refuses de te faire vacciner », ou « tu refuses le passe vaccinal », « et bien tu vas payer » (amende, voire emprisonnement)… et tout un chapelet de sanctions en tout genre, bien réfléchies, bien programmées pour forcer les réfractaires…

La violence extrême à laquelle nous sommes arrivés actuellement est entre autres, le fruit du décalage entre le monde normal, « sain » (ou à peu près…) et l’excès pharaonique des comportements pathologiques de ces dirigeants…

Tout dans leur programme est dans la disproportion, la démesure totale, montrant à quel point ils sont en décalage total avec la réalité…

Aussi, pour eux, se retrouver face à un corps d’État qui était censé leur obéir au doigt et à l’œil, obéir à tous leurs caprices et faire obéir le peuple à tous ces caprices est déstabilisant pour eux : ils ont trouvé la voix de leur maître, celui qui sait, enfin…, leur opposer ce NON qu’ils n’ont jamais expérimenté jusque-là…

Merci et un immense bravo à ces policiers : ils méritent qu’on les salue tous les soirs à 20 heures, mais pas sur un mode manipulatoire, comme cela a été le cas pour les soignants un jour (…), qui n’était qu’une pitoyable mise en scène de plus, pour faire croire « qu’il y avait vraiment une pandémie » et entretenir le mythe…

La réalité est toute autre et on le voit bien aujourd’hui : ces mêmes soignants sont foutus à la porte, sans salaire, comme des pestiférés, parce qu’ils ne veulent pas se soumettre à une des exigences de ces manipulateurs destructeurs qui est de se faire injecter le poison vaccinal… « Comment ça, ils osent ne pas nous obéir !!! Ils vont voir !!! »…

Les dirigeants manipulateurs destructeurs ont même poussé la perversion jusqu’à leur interdire……. les consultations par visioconférence : où est la logique ??? Mais on a bien compris que ce n’est nullement une affaire de logique, pas plus que de covid. Le virus du covid passerait par les écrans d’ordinateur ???? 😆 On se fout de qui??? Le ridicule ne tue pas, mais surtout, le crime paie. Cela serait drôle, si ce n’était pas aussi tragique!!

Là encore, on voit le peuple, des lois, etc. être foulés aux pieds, et ce, de façon pharaonique, dantesque!!!… « Tu veux pas te faire vacciner, ben tu vas voir, NA !!! »

Mais, malheureusement ce n’est pas un jeu, et ces manipulateurs destructeurs détruisent la vie de milliers de soignants en leur interdisant la possibilité de travailler, même par téléconsultations (…), et de gagner de quoi nourrir leur famille……

S’il y a 17 000 suicides par an liés au chômage, là, étant donné la disproportion et l’INJUSTICE folle de cette interdiction de travailler (fut-ce par visuoconsultations) qui fait sombrer dans le néant les victimes de cette mesure, on peut imaginer l’augmentation du nombre de suicides à la clé et ça, ce sont ni plus ni moins que des meurtres dont ces manipulateurs destructeurs devront répondre!!…

Diane Vincero.




Scandinavian Airlines déclare que les gens n’ont pas à porter de masque sur les vols de Scandinavian Airlines

[Source : https://www.aubedigitale.com]

Par Jade.

Les gens disent que le mot « fou » est surutilisé de nos jours. J’aurais tendance à être d’accord. Je l’utilise trop moi-même.

Mais quel est le mot que vous êtes censé utiliser lorsque vous regardez l’Australie, puis la Scandinavie ?

Via Yahoo News :

« Scandinavian Airlines n’exigera plus de masques sur les vols en Scandinavie.
Les masques seront toujours exigés sur les vols en dehors de la Suède, du Danemark et de la Norvège.
La Suède, où se trouve le siège de Scandinavian Airlines, a adopté une approche de pandémie sans confinement ».

Pour être clair, les Australiens sont toujours brutalement enfermés dans leurs maisons, et ils sont poursuivis par des hommes à cheval et battus à coups de matraque télescopique s’ils essaient de sortir.

Voici un clip récent montrant des personnes arrêtées dans un cimetière (en plein air) pour avoir rendu hommage à un défunt.

https://twitter.com/JoostBroekers/status/1448932142415745025
L’Australie est passée d’une démocratie à un état policier complet en un an.
Si cela peut arriver là-bas, cela peut arriver partout.
Soyez attentifs les gens…
(La police australienne a arrêté quelques personnes qui se rendaient au
cimetière pour rendre hommage à des proches décédés)

Des femmes sont carrément étranglées parce qu’elles ne portent pas de masque dehors.

C’est l’Australie.
Une femme a été étranglée par un officier de police parce qu’elle ne portait pas de
masque (elle avait une exemption).
L’officier de police a été innocenté de tout acte répréhensible.
La femme a été accusée de résistance à l’arrestation et d’agression contre la police.
QU’EST-CE QUI SE PASSE ?!?!

« Qu’est-ce qui se passe ? » est une très bonne question.

Ce sont des images plus récentes – on vérifie les tasses à café des gens.

https://twitter.com/EliseiNicole/status/1449298169884549121
Brisbane « Le peuple uni ne sera jamais divisé ! Mon corps, mon choix !
L’Australie a une voix ! » 16/10/2021

Un commentateur de SKY a eu une réaction très vive récemment – c’est comme les nazis.

SKY News Australia, une fois de plus, le seul média qui n’a pas peur
de défier l’agenda mondialiste.

Clairement, ce n’est pas à propos d’un virus. Ça ne peut pas être à propos d’un virus. S’il s’agissait d’un virus, alors il serait impossible pour la Scandinavie de dire simplement « ouais, ok, bien, nous ne le ferons plus ».

Mais un avion est l’endroit numéro un où vous porteriez un masque, si vous deviez en porter un quelque part, car vous êtes entassés comme des sardines et vous respirez tous le même air.

Et pourtant, une partie entière du monde refuse de porter des masques dans les avions, et rien ne se passe.

Il ne s’agit pas d’un virus. Il ne peut pas s’agir d’un virus.

Bravo à la Scandinavie.

Il sera intéressant de voir comment les mondialistes vont réagir cet hiver, alors qu’ils essaient de mettre tout le monde en cage au niveau mondial. Ils veulent amener l’Occident au même que l’Australie.

La solution de base en ce moment est que les médias ne parlent pas de ce qui se passe dans les autres pays.




Effondrement : la phase douloureuse de la démence collective

[Source : yetiblog.org]

Par Pierrick Tillet

Selfie à l’Élysée après la partie de foot “triomphale” du président.
NB : seul le personnel de service est masqué (au fond entouré en vert),
mais pas le ministre de la Santé (en rouge),
ni aucun autre convive (au premier plan, deux “vieilles gloires” :
Marcel Desailly et Arsène Wenger).

L’épilogue d’un effondrement systémique passe inévitablement par une phase douloureuse de démence collective que plus rien ne saurait freiner. Nous y sommes désormais en plein.

Trois exemples récents viennent encore de nous le démontrer.

Scène d’incontinence hystérique à l’Élysée

Il y eut d’abord ces scènes de libations inconsidérées filmées à l’Élysée après un match de foot grotesque organisé à la gloire de l’occupant immature des lieux.

Cet étalage obscène d’une hystérie incontinente, bien sûr sans masque ni précaution de distanciation, exposé sans la moindre pudeur au public, en dit long sur le dérèglement mental de la classe dominante, encore plus sur son irresponsabilité (rappelons que la vidéo ne fut pas tournée par un opposant malintentionné, mais par un des invités, et diffusée sur les chaînes mainstrean en toute inconscience).

103 % de vaccinés

Il y eut ensuite cette information officielle du gouvernement français révélant que le taux de vaccination de la population majeure parisienne atteignait désormais le pourcentage inédit de… 103,09 % !

Répétée à l’envi (on se rappelle les pataquès sur le port ou non du masque, les approximations aussitôt démontées du premier ministre Castex au fil de ces interventions en forme de sketch, les mensonges éhontés et vite éventés d’un Véran…), ce genre de bourde absurde est surtout révélatrice d’une totale perte de contrôle dans la communication, donc dans la maîtrise de la situation.

Un Great reset qui en rappelle fâcheusement un précédent

Sur un autre registre, on rappellera les élucubrations hallucinantes d’un Klaus Schwab sur le mythe du Great reset et de ses manipulations génétiques même plus dissimulées.

https://twitter.com/LeGrandReveilfr/status/1449855419309076487?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1449855419309076487%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fyetiblog.org%2Farchives%2F33535

L’ennui, c’est que ce Great reset du suprématisme blanc occidental en rappelle fâcheusement un précédent : celui de la race aryenne ! Et on sait de quelle fâcheuse façon l’aventure se termina pour ses promoteurs.

Les dictateurs déments tiennent rarement sur la durée

Que les clowns hallucinés de l’empire occidental décadent aient des vélléités d’autoritarisme totalitaire est incontestable. Mais n’est pas dictateur qui veut, en tout cas pas sur la durée. Les régimes autoritaires durables doivent leur pérennité à la puissance et à l’intelligence (même maléfique) de leurs dirigeants, qui savent imposer leur main de fer tout en assurant un minimum matériel suffisant à leurs sujets.

Mais que dire de ces dirigeants grotesques qui commencent par mettre leurs médecins, leurs soignants, leurs pompiers sur la paille, qui sont bien sûr incapables d’assurer le fonctionnement d’une économie en voie de délabrement, qui se ridiculisent en rafales aux yeux de leurs populations ?

Les phases de démence collective d’un pays ou d’un empire sont certes fort douloureuses, mais finalement assez brèves au regard de l’Histoire. Voyez comment s’acheva brutalement le règne des fous furieux que furent les Napoléon, Hitler, Mussolini, Ceaucescu…




Au secours ! Le Réel revient !

Par Lucien Samir Oulahbib

En France, les « chiens » aboient, la caravane « Zemmour » semble bien passer (au grand désarroi d’Alain Duhamel) ; même Robert Ménard en convient au bout du compte ; pourquoi ? Bruno Le Maire « ne veut pas » le savoir, malgré les requêtes de Sonia Mabrouk qu’une hyène a immédiatement rangée dans le camp zemmourien parce qu’elle a fait (benoîtement) remarquer que le réel cognait (de plus en plus fort) à la porte…

Pourquoi Le Maire ne « veut pas le savoir “? C’est ‘l’aveu’ : il ne veut pas savoir parce qu’il préfère la Croyance ; la ‘conviction’, dit-il, en soi ? Peu importe le réel ? N’oublions pas qu’il est membre (éminent) de la Secte au Pouvoir qui prétend que sa Modélisation du Monde est le seul Réel admissible. Le ‘vrai’ réel lui est de (plus en plus) interdit de séjour (une Commission a même été nommée pour ce faire).

Mais cela se voit, par exemple dans la manière dont les chiffres C.19 sont manipulés. Mais, ‘en même temps’, cela ne se voit pas. Magie de la propagande. Alors que (tous) les traitements qui marchent sont bien sûr (de plus en plus pourchassés) par les Orcs de la Secte.

D’ailleurs même Zemmour ne s’en mêle pas tant cette dernière est puissante (une force de frappe inouïe) et qu’ajouter cet aspect à sa diatribe pourrait encore plus effrayer les populations inquiètes par nature, et dont les plus apeurées font souvent le second tour d’une Présidentielle en France… Alors… (‘Paris vaut bien une messe’…).

Mais cela ne veut cependant pas dire qu’il n’a pas vu l’état délétère du système sanitaire en France et qu’il existe de plus en plus un hiatus entre une Suède qui n’a guère confiné et un Israël qui a hyper-injecté : où est le Réel ici ? Il serait bon de le demander à un Didier Raoult avant qu’il ne parte sous d’autres cieux plus cléments non ?…

Pendant ce temps, la France, en dessous des 1 % en matière carbone (le nouveau diable malgré les analyses d’un François Gervais) est ‘condamnée’ à plier un peu plus les genoux (avec toujours la muselière sur la gueule) pour se faire… tatouer ce qu’il faut (injections expérimentales, y compris pour être plus ‘fluide en genres’, avec injections de ‘réfugiés’ divers…) le tout en silence (Voltaire étant oublié, sa tête roule même sur le bitume compatissant par inertie d’un monde devenu sans pesanteur).

Alors ? Mais rien. Circulez ! Il n’y a rien à voir.




France — Contre la prorogation du passe sanitaire et de l’état d’urgence : lettre ouverte d’universitaires aux députés

[Source : enseignementrecherchelibertes.fr]

Lettre ouverte aux députés contre la prorogation du passe sanitaire et de l’état d’urgence

Syndicat « Enseignement, Recherche, Libertés ! »

https://enseignementrecherchelibertes.fr/

enseignementrecherchelibertes@protonmail.com


Objet : Lettre ouverte aux députées et aux députés de la République Française

Mesdames les Députées, Messieurs les Députés,

Le syndicat d’enseignants, de chercheurs et de personnels d’éducation « Enseignement, Recherche et Libertés ! » a examiné le Projet de loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire, présenté par M. Jean Castex, Premier ministre, enregistré le 13 octobre et qui doit être discuté prochainement par l’Assemblée Nationale. En ce qui suit, notre syndicat propose une analyse des implications de l’« Exposé des motifs » censé justifier ce projet de loi. Nous comptons ainsi enrichir le débat autour de ce projet qui devrait s’ouvrir publiquement le 19 octobre 2021. Un tel sujet, qui affecte l’ensemble de la communauté nationale ne saurait se dérouler dans un cercle étroit : en citoyennes et citoyens, nous entendons faire valoir notre opinion et notre expertise dans ce domaine. Étant donné que nous avons traité plus en détail la dimension médicale et sanitaire de la crise épidémique que nous traversons dans la lettre ouverte adressée au Sénat le 7 octobre 2021, nous la mettons ici en annexe afin de nous concentrer à présent surtout sur les implications juridiques et politiques du présent Projet de loi.

1. Un passe socio-économique sans aucune pertinence sanitaire  

Le premier ministre M. Jean Castex, à peine quelques mois après la mise en place du système du passe, dit « sanitaire », se présente devant les élus de la Nation pour demander – ou plutôt exiger – la prolongation de l’état d’urgence et la poursuite de l’implémentation de ce système. Revenir sur ces questions en « procédure accélérée » n’est pas sans évoquer une sensation de déjà vu des scènes déroulées en juillet 2021. Après le débat orageux à l’Assemblée et au Sénat, le ministre de la Santé, M. Olivier Véran n’avait pas hésité à déclarer alors que : «À l’heure où certains taxent le gouvernement de faire preuve d’autoritarisme, parlent de dérive autocratique voire pourquoi pas de dictature, la meilleure réponse que vous pouvez apporter, c’est celle (…) qui consiste à avoir recueilli la majorité tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat». Il n’a pas hésité à se féliciter de « l’union nationale retrouvée ». Maniant ainsi à son habitude la désinformation, il oubliait de mentionner que la loi avait été votée avec 156 voix pour, 60 voix contre et 14 abstentions, avec non moins de 60 % d’absentéisme sur un total de 557 députés. Dans le rythme effréné imposé alors par l’agenda du gouvernement, le texte a été arraché, selon l’expression des sénateurs, « avec un pistolet sur la tempe »[1]. Faisant usage de fausses informations scientifiques, entretenant un climat de peur par les médias autour de l’explosion de cas du variant Delta (alors que l’on faisait à l’époque entre 4 et 5 millions de tests par semaine), et mettant une incroyable pression sur les parlementaires, l’exécutif avait précisément éveillé les spectres de « l’autoritarisme », de la « dérive autocratique » voire « pourquoi pas la dictature » que le ministre de la Santé voulait conjurer par sa rhétorique.

Malgré ce passage en force et les problèmes posés par rapport aux valeurs de la République, le Conseil Constitutionnel avait néanmoins validé le projet de loi, avec à peine quelques modifications à la marge, le 5 août 2021[2]. Selon la décision de la haute juridiction, cela était justifié par « l’existence d’une catastrophe sanitaire et du risque qu’elle persiste dans les deux prochains mois », prémisse que le Conseil, loin de vérifier par ses propres spécialistes, acceptait sur la foi de l’exécutif. Le dispositif du passe dit « sanitaire » s’était donc mis en place dans un contexte d’urgence habilement entretenu par la propagande de l’exécutif. De sorte que les mises en garde de l’opposition et de la Défenseure des Droits, Madame Claire Hédon, quant aux risques démocratiques que comportait ce dispositif sans précédent dans l’histoire de notre République, n’ont pas été véritablement prises en compte. (Nous y reviendrons dans la partie finale de notre analyse).   

Le jour suivant, le 6 août 2021, le Conseil Constitutionnel a néanmoins acté sur une « Proposition de loi de programmation pour garantir un accès universel à un service public hospitalier de qualité ». Cette proposition de loi était portée par l’association « Notre hôpital, c’est vous », composée de collectifs de soignants et ONG caritatives, et soutenue par plus de 200 députés et sénateurs issus de 11 groupes politiques d’opposition, tant de gauche que de droite. Son objectif était de mettre « la question de l’hôpital au centre de la grande explication démocratique qui vient », à savoir les élections de 2022 et, concrètement, d’augmenter les moyens des hôpitaux, en particulier « en termes de lits et de soignants »[3]. En pleine pandémie, on aurait pu croire qu’un tel objectif était pourtant essentiel. Mais malgré toutes les attentes, butant sur un petit détail technique, le Conseil Constitutionnel, qui n’avait trouvé que peu à redire sur le passe dit « sanitaire », a considéré une si opportune proposition de loi comme étant tout simplement « contraire à la Constitution »[4].

Nous rappelons cette succession des faits qui soulève trois questions de fond. Pourquoi ce n’est pas le gouvernement Jean Castex qui a élaboré une loi en faveur d’un hôpital public de qualité ? Pourquoi, si l’opposition l’a initiée en fin de compte, le gouvernement n’a pas appuyé une si généreuse initiative ? Et quelles ont été les véritables priorités du Conseil Constitutionnel s’il a pu signer l’échec d’une initiative sincèrement dédiée à la santé publique et à l’urgence de la crise sanitaire, tout en donnant feu vert aux mesures liberticides et sans pertinence sanitaire dudit passe ?

Les deux décisions du Conseil Constitutionnel du 5 et du 6 août 2021 doivent donc se lire comme la face et le revers d’une seule et même médaille. Promouvant l’un et interdisant l’autre, le Conseil Constitutionnel a fait malgré tout le choix conscient de favoriser une certaine ligne politique fidèle à l’agenda de l’exécutif, dont la dimension sanitaire et le sort de l’hôpital n’étaient que le cadet de ses soucis.

Le principe du passe dit « sanitaire » s’appuyait toutefois sur deux prémisses de base concernant les vaccins : une efficacité réputée exceptionnelle d’environ 95 %, avec pour résultat l’empêchement de la transmission de la maladie une fois le schéma vaccinal de deux doses accompli par le patient. Selon les déclarations publiques répétées du ministre de la Santé, les personnes doublement vaccinées seraient devenues « complètement immunisées ». Qui pourrait en effet s’opposer à une perspective aussi prometteuse ?

Pourtant, ce fut précisément durant la discussion du passe dit « sanitaire » que des nouvelles préoccupantes parvinrent en France depuis Israël et d’autres pays connaissant une forte vaccination et qui subissaient en juillet-août 2021 une forte hausse des contaminations due à la progression du variant Delta[5].

En effet, on l’a appris alors que : 

  • 1)    Les vaccins n’empêchent les personnes vaccinées ni de se contaminer ni d’être contagieuses.
  • 2)    L’immunité qu’ils confèrent se réduit comme peau de chagrin en six mois : baissée devant le variant Delta à seulement 39 %, elle arrive après six mois à environ 16 %. C’est précisément de ce constat qu’il apparut très vite la nécessité d’introduire une troisième et une quatrième dose[6]

Ainsi, en vertu du point 2), il apparut de manière claire que les assertions du ministre Olivier Véran, qui se référait aux personnes doublement vaccinées comme étant « complètement immunisées » étaient au mieux une forte exagération et au pire une fausse publicité. Mais, ce qui était encore plus inquiétant, le point 1) révélait que le dispositif du passe dit « sanitaire » était en fait dépourvu de toute véritable efficacité sanitaire. Questionné à ce sujet, le professeur Éric Caumes a reconnu le 6 septembre que les vaccins n’empêchaient pas les infections, voire des formes graves de la maladie. De ce fait, il concédait que le passe dit « sanitaire » était en réalité plutôt un « passe socio-économique »[7].

2. Le passe socio-économique : un dispositif éphémère et limité juridiquement

Malgré son penchant certain en faveur du gouvernement, le Conseil d’État n’a validé le dispositif du passe « sanitaire » que d’une manière extrêmement circonscrite. Il faut relire attentivement son Avis du 19 juillet 2021 relatif à l’adaptation des outils de gestion de la crise sanitaire, qui est loin du résumé que l’on veut en donner[8].

D’abord le Conseil d’État reconnaît que ce dispositif porte une grave atteinte aux libertés fondamentales :

« cependant une telle mesure, en particulier lorsqu’elle porte sur des activités de la vie quotidienne, est susceptible de porter une atteinte particulièrement forte aux libertés des personnes concernées ainsi qu’à leur droit au respect de la vie privée et familiale ».

Ensuite, il reconnaît qu’une telle mesure pourrait avoir pour conséquence d’entraîner une « obligation de soins » :

« le fait de subordonner certaines de ces activités à l’obligation de détenir un certificat de vaccination ou de rétablissement ou un justificatif de dépistage récent peut, dans certaines hypothèses, avoir des effets équivalents à une obligation de soin ».

De surcroît, le Conseil rappelle que le passe « sanitaire » ne doit pas être un outil de contrainte à la vaccination. La formule est incisive :

« l’application du passe sanitaire à chacune des activités pour lesquelles il est envisagé de l’appliquer doit être justifiée par l’intérêt spécifique de la mesure pour limiter la propagation de l’épidémie, au vu des critères mentionnés précédemment et non par un objectif qui consisterait à inciter les personnes concernées à se faire vacciner ».

Enfin, pour justifier la légalité de la mesure, le Conseil d’État analyse minutieusement les indicateurs de l’épidémie à la date de sa saisine et rappelle les modélisations de l’Institut Pasteur : diffusion du variant Delta (80,2% de tests révélant sa présence), transmissibilité du virus accru de 60%, taux d’incidence de 96% pour 100.000 habitants, admission à l’hôpital (+ 57%) et en soins critiques (+67%), couverture vaccinale de 46,4%…

Pourtant, il est apparu très vite que les modélisations de l’Institut Pasteur, qui ont servi comme base du discours du 12 juillet 2021 et de l’action du gouvernement étaient tirées d’une étude non publiée et non revue par les pairs produite à l’occasion. Ces informations ont été soumises à une critique par le professeur Peter McCullough, de l’université Baylor du Texas, une des autorités mondiales en matière de Covid-19[9] et par le mathématicien Vincent Pavan[10]. Non seulement les données se révèlent fausses, mais il apparaît même qu’elles auraient été consciemment manipulées. Il est digne de noter que, après ces critiques, l’équipe de l’Institut Pasteur a rétracté l’étude concernée… mais les décisions politiques extrêmes prises sous son influence, elles, sont restées en place, affectant la vie de 67 millions de Français. Cela évoque un parfum de scandale politico-scientifique, comme la célèbre étude frauduleuse du Lancet, qui avait permis au même ministre Olivier Véran d’interdire en été 2020 les traitements de la Covid-19 en France. La fraude a été alors vite démontrée par les scientifiques, l’étude publiée retirée avec un grand retentissement (Lancetgate) ; nonobstant la décision d’Olivier Véran est restée en vigueur, avec des conséquences catastrophiques sur le nombre de morts en France durant la pandémie (118 000, comparé au Japon, qui n’a eu que 18.000 morts de Covid-19 pour une population deux fois plus nombreuse, plus dense et plus âgée)[11].

En matière de libertés fondamentales, les plus hautes juridictions de la République Française ne contestent donc pas que le passe socio-économique dit « sanitaire » constitue une atteinte grave aux droits des citoyens. Le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État n’ont pas manqué de le souligner, tout en précisant que ce système était acceptable, soit du fait de sa limitation dans le temps, soit du fait de sa proportionnalité avec la situation sanitaire au moment de son adoption. L’instauration, le maintien et surtout la prolongation de ce dispositif soulèvent toutefois de nombreuses interrogations juridiques.

3.  Obligation vaccinale détournée et discriminations scandaleuses

 Aucune étude ne permet de démontrer l’efficacité de ce dispositif. Il est en effet impossible de mesurer spécifiquement l’efficacité d’une mesure sanitaire donnée, notamment parce qu’elle n’est pas appliquée de manière exclusive mais associée à un panel de mesures incluant notamment la vaccination massive et les mesures barrières. Au surplus,

« la circulation virale est également influencée par des paramètres sociologiques tels que la mobilité, la fréquentation des transports, commerces, entreprises, et leur densité de population, les brassages associés aux vacances, la rentrée scolaire » [12].

Nos représentants politiques l’avouent d’ailleurs : il s’agissait en fait d’un moyen pour « inciter fortement » les Français récalcitrants à se faire vacciner, comme le rappelait même le ministre des Transports, M. Jean-Baptiste Djebbari[13]. Les conséquences du refus de cette vaccination, accentuées par le non-remboursement des tests et la fin des autotests constituent les prémisses d’une véritable mort sociale. Les personnes non vaccinées sont exclues directement ou indirectement d’une partie des transports publics, des cafés, des restaurants, des bibliothèques et autres lieux culturels, des associations sportives…  Aussi surprenant que cela puisse être, nous avons affaire à des instances gouvernementales qui assument de travailler activement pour la persécution des citoyennes et des citoyens de France, qui entre autres bénéfices considérables, leur paient le salaire.  Au-delà de cette aberration démocratique de fait, les actions du gouvernement contreviennent frontalement à la législation nationale et européenne. 

Le Conseil d’État a souligné, à deux reprises, l’obligation vaccinale que pouvait entraîner l’instauration du passe dit « sanitaire » :

« Il rappelle, ainsi qu’il l’avait relevé dans son avis n° 401741 du 17 décembre 2020 sur le projet de loi relatif au régime pérenne de gestion des crises sanitaires, que le fait de subordonner certaines de ces activités à l’obligation de détenir un certificat de vaccination ou de rétablissement ou un justificatif de dépistage récent peut, dans certaines hypothèses, avoir des effets équivalents à une obligation de soins[14] ».

En ce sens, le passe dit « sanitaire » est un outil de contrainte plus qu’un outil sanitaire et, incontestablement il est vecteur de discriminations. Or, ces deux aspects ont été fermement condamnés par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe dans ses Considérations éthiques, juridiques et pratiques sur la vaccination contre la Covid 19. Ainsi au point 7.3 du texte :

« 7.3 pour ce qui est de garantir un niveau élevé d’acceptation des vaccins :

7.3.1 de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement ;

7.3.2 de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner » [15].

Force est donc de constater que le système mis en place par le gouvernement Jean Castex est l’exact contraire de ce texte.

4. Un régime de privation de libertés hors cadre et déconnecté de la réalité de l’épidémie

Ce système entraîne au surplus une privation de liberté doublement incompréhensible. Ainsi qu’a pu le souligner Guillaume Zambrano, maître de conférences à la faculté de droit de Nîmes, cette restriction de liberté est décidée de manière arbitraire, par simple effet mécanique d’un texte et sans aucun débat contradictoire alors que « toute personne privée de liberté a le droit de passer devant un juge. De fait, quand une personne est assignée à résidence ou condamnée à porter un bracelet électronique, la mesure doit être approuvée par le juge des libertés et de la détention. Quand on condamne des personnes pour des dommages sociaux comme le vol, la fraude fiscale, les coups et blessures, elles ont eu droit à un procès ». Qui plus est, cette restriction ne repose que sur une simple présomption de contagion. Autrement dit, on applique une sanction très lourde et significative sur de simples suppositions. Il s’agit d’une forme d’application d’un principe de précaution dont on laisse le soin aux citoyens de contrôler l’application[16].

Le Conseil d’État, saisi en référé de plusieurs requêtes visant à suspendre le passe dit « sanitaire », n’a pas estimé qu’il existait un doute suffisamment sérieux sur sa légalité l’autorisant à faire droit aux demandes. Il a cependant expressément lié ces décisions aux données scientifiques existantes permettant d’établir un tableau de l’épidémie en temps réel. Dans une série d’ordonnances en date du 26 juillet 2021, le juge des référés du Conseil d’État a ainsi insisté sur la dégradation de la situation sanitaire en France,

« avec une diffusion croissante du variant Delta, particulièrement transmissible. À la date du 19 juillet, le nombre de personnes infectées par la covid-19 a augmenté de 111 % par rapport à la semaine précédente et de 244 % par rapport à la semaine du 3 juin. Le nombre d’hospitalisations a quant à lui augmenté de 57 % voire 67 % pour les admissions en service de soins critiques. Par ailleurs, les modélisations de l’Institut Pasteur font craindre une aggravation encore plus importante en août, avec une couverture vaccinale encore insuffisante pour permettre un recul durable de l’épidémie[17] ».

Même dans la décision du Conseil Constitutionnel du 5 août on trouve également cette délimitation par le principe de proportionnalité :

« 23. Les mesures prévues dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ne peuvent en tout état de cause être prises qu’aux seules fins de garantir la santé publique. Selon le paragraphe III du même article, elles doivent être strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu. Il y est mis fin sans délai lorsqu’elles ne sont plus nécessaires. Le juge est chargé de s’assurer que de telles mesures sont adaptées, nécessaires et proportionnées à la finalité qu’elles poursuivent.

24. En dernier lieu, quand la situation sanitaire le permet, il doit être mis fin à l’état d’urgence sanitaire par décret en conseil des ministres avant l’expiration du délai fixé par la loi le prorogeant »  [18].

Par rapport à ce cadre législatif contraignant, il faut remarquer que l’ « Exposé des motifs » du projet de Loi par lequel le gouvernement entend justifier une décision de prorogation du passe « sanitaire » et de l’état d’urgence, n’avance au total que deux arguments, qui sont tous les deux d’une pauvreté surprenante.

Premièrement, il est affirmé que les mesures prises (état d’urgence sanitaire, vaccination, passe sanitaire) auraient « contenu » l’épidémie. La vérité est qu’il n’en existe aucune preuve scientifique. Bien au contraire, une étude toute récente publiée par S.V. Subramanian et A. Kumar, comparant les États-Unis avec d’autres pays hautement vaccinés souligne que « les pays dont le pourcentage de la population entièrement vaccinée est plus élevé présentent un plus grand nombre de cas de COVID-19 pour 1 million d’habitants. Notamment, Israël, dont plus de 60 % de la population est totalement vaccinée, a enregistré le plus grand nombre de cas de COVID-19 pour 1 million d’habitants au cours des 7 derniers jours. L’absence d’association significative entre le pourcentage de la population entièrement vaccinée et les nouveaux cas de COVID-19 est également illustrée, par exemple, par la comparaison entre l’Islande et le Portugal. Ces deux pays, dont plus de 75 % de la population est entièrement vaccinée, comptent plus de cas de COVID-19 pour 1 million d’habitants que des pays comme le Vietnam et l’Afrique du Sud, dont environ 10 % de la population est entièrement vaccinée ». Croire ainsi qu’une vaccination massive de la population aurait conféré une protection générale s’avère être une chimère, contraire aux études les plus récentes, car les personnes vaccinées continuent d’être porteuses, malades et vectrices du virus[19].

Deuxièmement, dans le même « Exposé des motifs », le gouvernement affirme qu’il y aurait malgré tout un « risque » de rebond épidémique. Ainsi, c’est le gouvernement qui, après avoir « fortement incité » – pour utiliser une litote – à la vaccination de plus de 70% de la population, doute lui-même des résultats de sa propre politique sanitaire ? Néanmoins, il est impossible de fonder des décisions politiques aussi liberticides sur des divinations de cette nature. Il y aura toujours à l’avenir un risque quelconque : à ce compte-là, le passe et l’état d’urgence devraient être éternels.

En revanche, l’ « Exposé des motifs » est complètement muet sur le seul élément qui serait déterminant pour asseoir une telle décision : l’état actuel de l’épidémie. Or selon le bulletin du Réseau sentinelles INSERM du 13/10/2021, le taux d’incidence de la Covid-19 est de 3 cas pour 100 000 habitants : « Surveillance de la COVID-19 : La semaine dernière (2021 s40), le taux d’incidence des cas d’IRA dus au SARS-CoV-2 (COVID-19) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 3 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [2 ; 5]), ce qui représente 2 181 [1 187 ; 3 175] nouveaux cas de COVID-19 ayant consulté un médecin généraliste[20]. L’ « Exposé des motifs » du premier ministre Jean Castex n’apporte à cette réalité aucun démenti.

Or, dans la mesure où tant le Conseil d’État que le Conseil Constitutionnel lient l’existence et non simplement l’application du passe dit « sanitaire » à la réalité de l’épidémie, et non aux divinations doctes qui se sont tant de fois trompées jusqu’à présent, au regard des mêmes indicateurs, il résulte que le maintien du passe socio-économique ne devrait même pas être débattu… Et cela d’autant moins que le Conseil scientifique, dans son avis du 5 octobre, reconnaît que l’on ne peut lier passe « sanitaire » et amélioration de la situation épidémique[21].

5. Un projet de loi d’inspiration totalitaire chinoise

Il y a ainsi un très grand écart entre les objectifs sanitaires affichés par l’exécutif, validés sur la foi du gouvernement par les hautes juridictions de la République, et le « passe socio-économique » qui a finalement été mis en œuvre. Ce qui devient encore plus inquiétant désormais est l’utilisation politique du passe dit « sanitaire » pour exercer un contrôle généralisé de la population et la priver, comme c’est déjà le cas, de vie sociale (voire, comme en Italie ou en Israël, de vie professionnelle). Cela constitue une atteinte insupportable aux droits fondamentaux que rien, et surtout pas une maladie au taux de mortalité comparable à celui de la grippe dont le taux d’incidence est négligeable depuis plusieurs mois, ne saurait justifier[22].

Le grand philosophe italien Giorgio Agamben, un disciple de Michel Foucault et spécialiste de la question du biopolitique, a admirablement expliqué récemment devant le Sénat italien, le 7 octobre 2021, le problème politique (non médical) posé par une vaccination assortie à un « Green Pass » :

« nos sociétés sont passées du modèle qu’on appelait autrefois de la « société disciplinaire » à celui d’une « société de contrôle » ; de société fondées sur un contrôle numérique quasi illimité des comportements individuels qui deviennent ainsi quantifiables dans un algorithme. Nous nous habituons maintenant à ces dispositifs de contrôle, mais je vous demande : jusqu’où sommes-nous prêts à accepter que ce contrôle aille ? Est-il possible que les citoyens d’une société prétendument démocratique soient dans une situation pire que les citoyens de l’Union soviétique sous Staline ? Vous savez peut-être que les citoyens soviétiques étaient obligés de présenter une propiska, un laissez-passer pour tout déplacement d’un endroit à un autre. Mais on est aussi obligé de montrer un passe sanitaire pour aller au restaurant, voire même pour aller au musée ou au cinéma. Et maintenant —ce qui est encore plus grave avec le décret que vous devez transformer en loi— même à chaque fois que vous allez travailler »[23].

Si l’on essaie de faire la généalogie intellectuelle des mesures du gouvernement Castex, on peut noter que leur inspiration remonte directement au rapport du Sénat du 3 juin 2021, intitulé Crises sanitaires et outils numériques : répondre avec efficacité pour retrouver nos libertés[24]. Défendant le principe selon lequel « si une dictature sauve des vies pendant qu’une démocratie pleure ses morts », les auteurs du rapport invitaient à adopter « la bonne attitude [qui] n’est pas de se réfugier dans des positions de principe, mais de s’interroger sur les moyens concrets, à la fois techniques et juridiques, de concilier efficacité et respect de nos valeurs » (sic !)[25]. À cet effet, ils saluaient le principe de passe(port) sanitaire comme une « bonne nouvelle », et ceci même au prix de prendre le contre-pied de la critique sévère de la Défenseure des droits[26] qui, déjà dans son avis du 17 mai adressé au Parlement, avait sévèrement jugé le dispositif présenté par le Gouvernement[27]. On réalise ainsi que ce rapport opposait sans sourciller les valeurs de la République, incarnées par la Défenseure des droits, à un dispositif directement inspiré – comme le reconnaissent les auteurs eux-mêmes – du modèle chinois, pays qui a vu, selon leur analyse, la mise en place des premiers passes sanitaire et vaccinal[28].

Reconstituer la généalogie de l’idée et du système de passe « sanitaire », fait ainsi remonter les origines intellectuelles du présent projet de loi jusqu’au modèle totalitaire chinois, que le gouvernement Jean Castex a adopté, une rhétorique habile à l’appui, presque intégralement, sans faire beaucoup de cas des mises en garde de la Défenseure des Droits en faveur de la défense des valeurs de la République Française. Mais le premier ministre n’est pas le seul à pouvoir s’attribuer ce mérite. Il faut également reconnaître que, dans la mise en place de ce système inspiré de la Chine communiste, le ministre de la Santé M. Olivier Véran a joué aussi un rôle capital. Comme le révèle l’enquête du Monde publiée en mai 2020 par les journalistes Solenn de Royer et Harold Thibault sur le réseau tentaculaire de la Fondation France – Chine, l’actuel ministre de la Santé en était une des plus brillantes recrues, bien que loin d’être le seul.  

« Le monde est tout petit », reconnaît l’ambassadeur de France en Afrique du Sud Aurélien Lechevallier, ex-conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron, qui a, pour sa part, rencontré M. Macquin à HEC et M. Lenain à Washington, où ils ont été tous deux en poste. Intégré à la promotion 2017-2018, M. Lechevallier a aidé le trio à repérer les valeurs montantes de la Macronie, comme les ministres Brune Poirson et Agnès Pannier-Runacher ou la députée (La République en marche, LRM) Coralie Dubost, qui a coopté l’année suivante Olivier Véran, son compagnon et futur ministre de la Santé »[29].

Les assertions des journalistes du Monde sont d’ailleurs confirmées par les données publiques de la Fondation France – Chine, qui a en effet l’honneur de compter M. Olivier Véran parmi les membres de la promotion 2019[30]. Selon l’analyse du Monde, ce « réseau puissant » où « se fabrique l’influence » est un réseau « sous le contrôle total du Parti Communiste Chinois ». Selon l’ambassadeur Aurélien Lechevallier, ce réseau de soft power « offre aux Chinois un accès privilégié à des responsables politiques de haut niveau et à des PDG dans des secteurs stratégiques. Certes pas à des secrets d’État, mais à un niveau d’interlocuteurs inégalé ». Or, force est de constater que, à force de côtoyer les Young Leaders chinois et les hauts responsables de la République Populaire de Chine, le gouvernement Jean Castex, où les ministres Olivier Véran, Brune Poirson et Agnès Pannier-Runacher jouent un rôle déterminant dans la construction du programme sanitaire, est en train de mettre en place précisément un système de contrôle socio-économique inspiré du modèle totalitaire chinois.

À la lumière de ce constat, les dix points d’alerte de la Défenseure des Droits ne font que gagner encore plus une brûlante actualité[31]. Sous le rouleau compresseur de ce modèle d’inspiration totalitaire, on constate plus que jamais « la nécessité d’un débat démocratique » qui fait défaut en raison de la sourde oreille que le gouvernement prête à l’opposition et à la population qui, depuis plus de 14 semaines, manifeste dans la rue contre la mise en œuvre de ce système. Avançant masqué, ce projet totalitaire se décline dans une avalanche de documents normatifs, rédigés dans une novlangue qui pose des problèmes d’« intelligibilité du texte », laissant de « nombreuses zones d’ombre » qui confèrent une énorme marge d’action au gouvernement. Nous avons tous pu constater à quel point les mesures élaborées depuis début août 2021 par le gouvernement ont provoqué des « restrictions d’accès aux transports publics et aux biens et services ». La « mise en œuvre des restrictions d’accès » a incité « le contrôle d’une partie de la population par une autre », situation typique d’un régime totalitaire qui rompt décisivement avec l’idée même de fraternité de la République française.

Cette société de surveillance est en même temps également une société de discriminations, qui n’en sont que la conséquence naturelle. Ainsi La Défenseure des droits avait souligné « les risques de discriminations dans l’emploi », rappelant « qu’aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié, ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, telle que définie à l’article 1er de la loi du 27 mai 2008 ». Toutefois les « mesures d’isolement étendues » et la « vaccination obligatoire pour certaines professions » ont conduit au licenciement de dizaines de milliers de médecins et de soignants, ordonné de manière autoritaire par le ministre Olivier Véran, ce qui n’a fait que donner justice à cet avertissement formulé par Madame Claire Hédon. Cela marque une rupture radicale avec le système de protection du travail mis en place par le Préambule de la Constitution de 1946, qui fait partie de notre socle constitutionnel.

Mais ce qui est encore plus grave c’est que le passe socio-économique, prétendument « sanitaire » a entraîné « des risques considérables d’atteinte aux droits de l’enfant ». Se fondant sur les données scientifiques, la Défenseure des droits était « favorable à ce que, pour les mineurs de 12 à 18 ans, la vaccination reste uniquement encouragée et ne tombe pas sous le coup d’une obligation déguisée. Elle considère en outre que, pour les mineurs de moins de 12 ans, le projet de loi devrait indiquer de manière expresse qu’ils sont exemptés de la vaccination ». Allant à l’encontre de ces recommandations, le gouvernement a incité fortement la vaccination massive des jeunes, en conditionnant leur vie sociale à la possession d’un passe « sanitaire ». Dans le pays des Droits de l’Homme, non seulement les vies des adultes mais aussi celles des enfants et des adolescents sont désormais conditionnées par la possession de cet artefact d’inspiration chinoise.

Ensuite, le passe socio-économique contribue à exclure « Les personnes en situation de pauvreté », qui « pourraient (en) être doublement victimes ». Comme par la politique catastrophique des trois confinements ordonnés de manière autoritaire par le président Emmanuel Macron un million de personnes ont basculé dans la catégorie des pauvres, ces mesures doublement discriminatoires affectent plus de 10 millions de personnes. Enfin, « les risques liés au traitement des données » ont été prouvés par les fuites de données de santé de millions de citoyens : si même les passes « sanitaires » du premier ministre Jean Castex et du président Emmanuel Macron se sont retrouvés en accès libre sur les réseaux sociaux, quelle protection du secret de la santé peut dès lors espérer le citoyen commun ? Jamais en reste de décliner sa responsabilité, l’Elysée a fustigé « une faille déontologique » et « la négligence ou la malveillance de professionnels de santé ». Alors qu’en réalité, c’était au responsable de la mise en place de ce système de surveillance généralisée que le président de la République aurait dû s’en prendre… en se regardant dans le miroir.

Désormais cependant, c’est un 11e point d’alerte que la Défenseure des droits devrait ajouter dans sa liste. Il s’agit d’une alerte suprêmement politique. Car le gouvernement Jean Castex, en tentant de nouveau d’imposer en force la prorogation du passe « sanitaire » jusqu’en été 2022, ne cache même plus ses velléités de biaiser fortement le déroulement des élections présidentielles et législatives de l’année prochaine en faveur du président Emmanuel Macron et de sa future majorité. Parmi les nombreuses déclarations en ce sens, celle du ministre de l’Intérieur, M. Gérald Darmanin, sont peut-être les plus inquiétantes. Dans son entretien dans le JDD, il n’a pas caché son plan de « vouloir peser sur le scrutin » présidentiel de 2022.

« Ce qu’ambitionne le ministre de l’Intérieur c’est avant tout d’être le ministre de l’Intérieur de la réélection d’Emmanuel Macron. « Je suis candidat à ça : montrer la force du Président sur le régalien », confie Darmanin, qui y voit sa « responsabilité dans la campagne » et se dépeint en « garant, en partie » de ce front » [32].

Ces déclarations sont d’une gravité sans précédent et nous tenons à avertir les députés de leur signification : dans tous les régimes autoritaires ou dictatoriaux, les ministres de l’intérieur contribuent à faire élire le président sortant, tout en sauvant les apparences du contraire. Alors que, en France, le ministre de l’Intérieur proclame haut et fort son projet dans ce sens ! C’est donc une alerte démocratique d’une extrême urgence que pose, en fin de compte, le projet de loi présenté par le gouvernement.

En conclusion de cette analyse, le syndicat « ERL ! » attire l’attention sur le manque d’arguments scientifiques et juridiques du projet du passe socio-économique, faussement nommé « sanitaire ». De surcroît, ce projet dont nous épinglons l’inspiration totalitaire, pose un grave problème démocratique durant une année électorale qui a déjà commencé. À ce titre, le livre récent d’enquête publié par les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, a révélé une série de détails sur l’origine du mouvement. En particulier, nous retenons la signification du nom « En Marche ! », que d’ailleurs le parti LREM a conservé jusqu’à présent :

« C’est Brigitte Macron qui choisit finalement En Marche ! En effet, l’unanimité n’est pas immédiate ; l’avocat François Sureau, membre de la bande quoique proche de François Fillon (en macronie, tout devient possible), n’est franchement pas fan. Au cours d’un déjeuner, il s’emporte : « C’est pas possible que ça s’appelle En Marche ! Ça rappelle la Grande Marche sur Rome de Mussolini ! La définition du fascisme, c’est le mouvement, sans direction… » L’avocat, homme de culture, jette un froid, ses objections portent. « À ce moment-là, pour nous, le nom est flingué, opine [Stanislas] Guerini. Et là, Brigitte dit : “Moi, j’aime bien.” L’argument historico-intellectuel est balayé. »[33].

En tant que scientifiques, nous mettrons au contraire devant les députés de la Nation précisément cet argument historico-intellectuel. Nous nous permettons de vous rappeler que vous n’êtes pas les élus d’un président, ni d’un parti, mais d’abord et avant tout celles et ceux de la Nation française. Nous vous appelons, toutes et tous, membres de l’opposition tout comme de la majorité, à un véritable sursaut démocratique. Vous ne voudrez pas rester dans l’histoire comme les garants de la mise en place définitive d’un programme de contrôle de la population française et, partant, de la démocratie de notre République, inspiré du modèle totalitaire du Parti Communiste Chinois ou d’autres régimes du passé. Pour toutes ces raisons, le syndicat « Enseignement, Recherche, Libertés ! » s’adresse à tous les parlementaires pour les persuader de rejeter cette proposition de loi au nom des valeurs suprêmes de la République Française : Liberté, Égalité et Fraternité que le système du passe socio-économique bafoue au point qu’il finit par menacer désormais l’existence même de notre République.

Recevez, Mesdames les Députées, Messieurs les Députés, y compris de la majorité présidentielle, les meilleures salutations des membres du syndicat « Enseignement, Recherche et Libertés ! » et de ses sympathisants.

Paris – Aix-en-Provence – Poitiers

17 octobre 2021





Des journalistes mainstream se rebiffent-ils contre la propagande vaccinale ?

Par Diane Vincero

Appel à témoins sur CNews

🚨📢🔴🇲🇫 Sur CNEWS ce soir, Pascal Praud invite toutes les personnes victimes d’effets secondaires du vaccin à venir témoigner sur son plateau.

Faites tourner partout pour inonder la chaine.
Pascal Praud attend vos appels.
Soyez nombreux pour témoigner et dénoncer.

Pascal Praud ne croyant pas ce que vient de dire Yvan Rioufol sur Cnews à savoir qu’il y a de nombreux effets secondaires suite aux vaccins et qu’il suffisait de lire les témoignages sur les réseaux sociaux…
Praud met en doute les réseaux sociaux et affirme qu’il n’y a pas d’effets secondaires car personne n’en témoigne sur les plateaux TV.

Rioufol repond que c’est normal car personne n’invite les victimes à témoigner !

Praud lance donc un appel à témoignages pour inviter des personnes à témoigner sur le plateau appeler Cnews.

Numéros de CNews :
0171355555
0146964433

S’ils ne vous répondent pas, vous avez le mail Yvan Rioufol : irioufol@lefigaro.fr

N’hésitez pas à relayer au maximum

Rejoignez la Vérité Censurée
https://t.me/LaveriteCensure

Vidéo d’un collectif de journalistes

[Source : https://www.bitchute.com/video/fbmeXnSvUKYR/]






Le Québec sur les traces du Rwanda : la propagande gouvernementale haineuse

[Source : Les 7 du quebec]

Par Serge Charbonneau

Il y a quelques années, l’un des sujets politico-médiatiques était « le discours haineux »[1].   Combien de fois n’avons-nous pas été mis en garde et même sermonnés concernant les fameux discours « haineux » ? [2]    Puis, peu à peu, on a utilisé cette notion du discours haineux pour limiter la liberté d’expression et même, par la bande, la liberté d’opinion.  Sous le prétexte de la lutte contre les « discours haineux » : les géants du Web concluent un accord avec les annonceurs ! [3] Les grandes plateformes Internet, dont Facebook, ont conclu un accord avec les annonceurs pour mieux lutter contre les contenus incitant à la haine !

Comment peut-on s’opposer au bien !

Les Facebook, YouTube, Google surveillent maintenant les discours haineux !  Puis ce fut les gouvernements qui emboitèrent le pas pour eux aussi assainir la société.  

« Le gouvernement du Canada prend des mesures pour protéger les Canadiens contre les discours et les crimes haineux ! »[4]

En fait, le gouvernement tout comme les grands de l’Internet se sont donné des outils de censure.   Et la censure prévaut de façon incroyable.

La liberté d’opinion est devenue illusoire.  Dès qu’une opinion interdite est émise (sécurité des vaccins, mesures sanitaires, points positifs pour l’administration Trump, fraude électorale américaine) c’est la censure partout tout le temps.  Quant au discours haineux, il a été « oublié ».  La haine est permise et même requise pour lutter contre cette résistance à la dictature sanitaire.

Le discours haineux est devenu monnaie courante et semble même être considéré comme étant nécessaire.

Prenons quelques exemples :

Un chroniqueur au service de la propagande de la secte de Davos compare les travailleurs de la santé qui refusent d’être injectés à des terroristes.

« J’ai un arrière-goût terrible en disant cela : les antivax ont gagné. Le même arrière-goût que je ressens quand des terroristes libèrent des otages… on encourage les bourreaux à recommencer. » [5]

Selon le chroniqueur Patrick Lagacé, ces gens formés en santé seraient des terroristes parce qu’ils refusent de se faire injecter ce produit expérimental que l’on présente comme étant « le vaccin de la liberté » !  Il dit : « Ces gens-là, les conspi-négationnistes… Ces gens-là n’ont qu’un pouvoir de nuisance. Et pour nuire, ils nuisent. »

Monsieur Lagacé attise la haine, tout comme les commentateurs de la Radio des Milles Collines au Rwanda attisaient la haine des Tutsies avant de lancer le massacre.   M. Lagacé n’est pas le seul à attiser la haine de ceux qui refusent l’injection expérimentale, ils sont légion sur tous nos grands médias.

Chez-nous au Québec outre Lagacé, nous avons les Martineau, Bombardier, Dumont, Lamarche, Dussault, Roy, Chouinard, Haché, bref tout le gratin des grands médias qui chaque jour vomissent sur les gens qui mettent en doute la sécurité et l’utilité de cette injection.  On traite ces derniers de tous les noms : Covidiots, coucous [6], sous-éduqués, bande de crétins, d’illuminés [7], d’édentés [8], de conspirationnistes, de complotistes, d’analphabètes fonctionnels et j’en passe et j’en oublie. Le discours haineux est partout. Il est soutenu et constant.

Chaque jour les médias font monter la haine envers les gens non vaccinés. Nous vivons définitivement une situation semblable à celle qu’ont vécu les Rwandais.

Il y a vingt-sept ans, la Radio-Télévision des Mille Collines (RTLM) encouragea le génocide au Rwanda. Sur ses ondes, le média a diffusé la haine, timidement d’abord, puis de façon totalement assumée : « Vous allez mettre le feu aux Tutsis et ils vont regretter d’être nés… Faites du bon travail ! », « Les fosses sont encore à moitié vides, vous devez les remplir ! » La RTLM a joué un rôle capital dans le génocide de 1994, où 800 000 Tutsi et Hutu modérés ont perdu la vie. [9]

« Réjouissons-nous, amis! Les inkotanyi [Tutsis] ont été exterminés! Réjouissons-nous, amis! Dieu ne peut jamais être injuste ! », entonne Habimana Kantano sur les ondes de la Radio télévision libre des Mille collines (RTLM), le 2 juillet 1994. »   Cet extrait est tiré de l’article de Manon Cornellier intitulé  « Un outil d’endoctrinement – Les médias assassins » [10].

Au Rwanda, la Radio mille collines, l’organe du gouvernement hutu, prônait quotidiennement l’éradication des Tutsis. [11]  RTLM, Radio Mille Collines était définitivement la radio de la haine [12].

Au Québec, va-t-on se rendre jusque là ?  Espérons que non.  Cependant, force est de constater que la haine contre les gens non vaccinés est en croissance constante dans notre société.  Il suffirait que les Lagacé, Martineau, Dussault, Roy, Dumont, Lamarche et Cie sonnent la charge pour « purifier » (sic) la société que probablement les endoctrinés emboiteraient le pas et iraient éliminer la menace que représente les non vaccinés pour eux.   Bien sûr, cette avenue semble exagérée, mais demandons-nous sérieusement si les Rwandais pouvaient s’imaginer que leurs voisins avec lesquels ils ont été sur les bancs d’école puissent un jour les pourchasser avec des machettes ?   Je pense que non. Le peuple juif pouvait-il s’imaginer que les nazis les exterminaient systématiquement ?  Lorsque ces pauvres gens  montaient dans les trains, qui donc montait en se disant qu’il se dirigeait vers la mort et non vers un camp de travail ?

On ne peut imaginer jusqu’où peut se rendre la folie.  Et force est de constater que, présentement, la folie est bien réelle.   Chaque jour nos « journalistes » (sic) émettent des propos haineux envers ceux qui remettent en question la doctrine covid.   

Avec le recul on constate que le Rwanda a servi de laboratoire humain.  Tout indique qu’on cherchait à savoir jusqu’où on pouvait pousser une population en utilisant, entre autres, les médias.   Le général Dallaire a bien vu cet endoctrinement de la population et cette montée de la haine.  Il a tenté de contrer cette folie qu’il voyait s’installer, mais l’ONU l’en a empêché.   Comment peut-on expliquer autrement que par une volonté de tester une manipulation de masse qu’on lui refusa les outils (armes et soldats) pour empêcher le massacre ?

La réalité crève de plus en plus les yeux. Il y a définitivement des puissants qui possèdent les moyens pour manipuler les masses.   Pensons à la folie Pokémon !  Une autre expérience mondiale pour connaître à quel point et avec quelle efficacité on pouvait contrôler les populations occidentalisées.

Le Pokémon Go chargé 150 millions de fois dans le monde en l’espace de quelques jours.   La folie est implantée avec une facilité incroyable ! [13]

Ludique, sympathique, un retour irrésistible à l’enfance. Un marketing courriel agressif et avec l’aide précieuse des médias [14], même les adultes les plus sérieux se laisse séduire.   Tous sont dans la rue, l’œil rivé sur leur écran de cellulaire ou leur tablette pour chasser le Pokémon.

L’agence France-Presse répand la nouvelle :

La folie Pokémon Go gagne la planète 

Des joueurs chassant des Pikachu et autres Bulbizarre dans un hôpital d’Amsterdam, des «battues» organisées à Sydney, des jeunes Américains se hasardant en terrains interdits : la folie Pokémon Go, ce jeu de réalité augmentée qui permet d’attraper ces créatures virtuelles, envahit le monde. [15]

Depuis des lustres on étudie et on développe des stratégies de manipulation de l’opinion publique et la manipulation mentale des masses.   En 2014 Facebook avouait avoir testé sa capacité de manipulation mentale des foules [16].

Combien d’ouvrages traitent du sujet !  Nous savons tous que la propagande ou la publicité cherchent à mobiliser le comportement des masses en utilisant des moyens généralement malhonnêtes. Militairement, la désinformation est considérée comme une arme de guerre.  La désinformation est utilisée, tout comme la propagande, pour manipuler l’opinion publique.  La désinformation est vicieuse et probablement l’une des manipulations les plus difficiles à déceler. Nos médias désinforment massivement et utilisent aussi l’inversion des valeurs.   Ceux qui à l’aide des faits exposent la réalité indéniable sont considérés comme étant les menteurs et les porteurs de désinformation alors que c’est tout l’inverse.   Les propagandistes crachent allègrement sur la réalité et ignorent totalement les faits véritables et vérifiables.

À l’aide de la propagande, on endoctrine les gens.   C’est ce qui a été fait pendant des mois au Rwanda.  Puis en utilisant des méthodes démagogiques, on cultive la haine et on la fait croître.  Il faut être conscient des méthodes qui ont cours et des conséquences qui peuvent en découler.

Soyons conscients de cette haine véhiculée par ces faux porteurs de « vérité » (sic) qui nous endoctrinent.

Il faut éveiller ceux qui se laissent entrainer vers la haine avant qu’il ne soit trop tard.

Merci de rester alerte et de réfléchir sérieusement à ce que nous vivons.

Réfléchir n’est pas un luxe.   C’est de plus en plus une nécessité.

Salutations,

Serge Charbonneau.  Québec


Liste des liens

[1] Qu’est-ce qui constitue un discours haineux ?

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/le-15-18/segments/chronique/93062/justice-droit-incitation-haine-crime

[2] Le discours haineux, un phénomène tentaculaire

https://www.concordia.ca/ucactualites/central/nouvelles/2018/03/12/institut-interdisciplinaire-estival-discours-haineux.html

[3] Discours haineux : les géants du Web concluent un accord avec les annonceurs

https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/discours-haineux-les-geants-du-web-concluent-un-accord-avec-les-annonceurs-20200923

[4] Le gouvernement du Canada prend des mesures pour protéger les Canadiens contre les discours et les crimes haineux

https://www.canada.ca/fr/ministere-justice/nouvelles/2021/06/le-gouvernement-du-canada-prend-des-mesures-pour-proteger-les-canadiens-contre-les-discours-et-les-crimes-haineux.html

[5] Les antivax ont gagné  – Patrick Lagacé

https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2021-10-13/les-antivax-ont-gagne.php

[6]  La victoire des coucous  – Richard Martineau

https://www.journaldequebec.com/2021/10/14/la-victoire-des-coucous

[7]  Les illuminés  – Marie-Andrée Chouinard

https://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/632673/-les-illumines

[8]  Les édentés  – Patrick Lagacé

https://www.lapresse.ca/actualites/2021-03-19/les-edentes.php#

[9] Au Rwanda, les funestes échos de Radio-Mille Collines

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/04/08/au-rwanda-les-funestes-echos-de-la-radio-des-mille-collines_5447242_3212.html

[10] Un outil d’endoctrinement – Les médias assassins

https://www.ledevoir.com/societe/51434/un-outil-d-endoctrinement-les-medias-assassins

[11]  Rwanda : «Tuez-les tous», «éradication totale», «nettoyage»… les voix funestes du génocide

https://www.leparisien.fr/international/rwanda-tuez-les-tous-eradication-totale-nettoyage-les-voix-funestes-du-genocide-21-04-2019-8057496.php

[12] Mille Collines, la radio de la haine

https://www.la-croix.com/Culture/Theatre/Mille-Collines-la-radio-de-la-haine-_NG_-2012-12-13-887560

[13] La folie Pokemon Go contamine tout le monde

[14] La folie Pokémon Go arrive chez nous! 

https://www.lecourrierdusud.ca/la-folie-pokemon-go-arrive-chez-nous/

[15] La folie Pokémon Go gagne la planète

https://www.lesoleil.com/affaires/techno/la-folie-pokemon-go-gagne-la-planete-876b2b8f8ea6ff258425fc4f03d2a07c

[16]  Facebook a testé sa capacité de manipulation mentale des foules

https://www.numerama.com/magazine/29852-facebook-a-teste-sa-capacite-de-manipulation-mentale-des-foules.html




L’homme politique britannique George Galloway a averti que Facebook est secrètement de connivence avec le « Nouvel ordre mondial » pour éradiquer la liberté d’expression et tuer à jamais les éditeurs indépendants

[Source : anguillesousroche.com]

Dans une tribune pour RT, M. Galloway a souligné que la récente vague de « dénonciations » de Facebook, qui survient au moment même où Big Tech a promis de « réduire la présence de la politique » sur le site, fait partie d’un plan coordonné visant à contrôler davantage la liberté d’expression en ligne.

Galloway écrit :

« Si vous m’aviez dit, pendant les années où j’ai siégé avec Nick Clegg au Parlement britannique, que le député douloureusement libéral de Sheffield Hallam – qui deviendra plus tard vice-premier ministre du Royaume-Uni et Sir Nick – deviendrait le censeur en chef de la plus grande place publique de la planète, Facebook, je ne l’aurais jamais cru.

Lors des élections générales de 2010, lorsque Clegg a fait décoller les libéraux-démocrates lors des débats télévisés, « Je suis d’accord avec Nick » est devenu le slogan de ses adversaires. Ce qui n’était au départ qu’un expédient est aujourd’hui devenu obligatoire.

Car si vous êtes sur Facebook et que Sir Nick Clegg n’apprécie pas ce que vous avez à dire, vous ne serez pas entendu longtemps.

Je déclare un intérêt. Je suis très investi dans la liberté d’expression sur Facebook. J’y ai 600 000 abonnés – plus que la quasi-totalité des personnalités politiques britanniques – et un public de plusieurs millions de personnes pour mes discours, mes clips, etc.

Lorsque j’ai lu récemment le pronunciamento de Clegg selon lequel il allait réduire le contenu politique sur la plateforme, je l’ai perçu comme une menace. Les photos de mon petit-déjeuner ne sont qu’une petite partie de mon œuvre sur Facebook ».

Rt.com rapporte : Selon Clegg

« L’une des choses que nous avons entendues de la part des utilisateurs américains et du monde entier depuis l’élection est que les gens veulent voir plus d’amis, moins de politique. Nous avons donc testé des moyens de réduire la présence de la politique dans les expériences des gens sur Facebook. »

Puis j’ai observé avec fascination les manœuvres orchestrales dans l’obscurité d’une enquête du Congrès sur Facebook où une lanceuse d’alerte, Frances Haugen, sifflait un air très commode pour les puissants – dans l’entreprise et dans les centrales de l’establishment – et j’ai réalisé que nous étions tous joués. Et que Nick Clegg n’est plus un libéral.

Facebook se battra jusqu’à la mort pour empêcher ceux qui ont de « mauvaises » opinions d’être entendus. Signal : il faut faire quelque chose !

Le lanceur d’alerte A de Facebook a été entendu dans le monde entier. Un autre lanceur d’alerte, Julian Assange, n’a pas été entendu depuis plusieurs années en raison de son incarcération dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres, et il risque de passer le reste de sa vie sous terre dans un Guantanamo américain.

Le lanceur d’alerte A était préoccupé par le body-shaming sur Instagram et d’autres éphémères de ce genre. Le lanceur d’alerte Assange s’inquiétait des corps, bien morts, aux mains de ceux qui, comme le public du Congrès, fredonnaient avec une horreur feinte les récits du lanceur d’alerte A.

Et voilà qu’arrive de l’Ouest la nouvelle d’un lanceur d’alerte B. Une autre ex-employée de Facebook, Sophie Zhang, a fait part de ses histoires d’horreur sur les fausses nouvelles de Facebook qui influencent les élections dans le monde entier.

Mme B, une tribune de San Francisco, n’a pas encore été nommée, mais il est peu probable que les élections en question soient celles – en Russie par exemple – où une presse d’ONG à fond de train a été filmée pour tenter de réduire la victoire du parti parlementaire du président Vladimir Poutine, quitte à favoriser les communistes !

Il est plus probable qu’elle ait en tête des personnes comme Donald Trump, alors que les dirigeants américains commencent à montrer des signes d’effondrement face à l’éventualité de la résurrection de l’homme orange.

Il ne fait aucun doute que Mme Chang parviendra à citer les mystérieux Ivans et Lis qui continuent de travailler sans relâche pour installer des candidats favorables au pouvoir d’une manière dont l’ENSEMBLE des médias de masse et de la classe politique occidentaux ne pourrait jamais rêver.

La musique d’ambiance est claire. Les mauvaises personnes ont réussi à persuader le public que nos dirigeants et leurs principaux récits sont tout à fait nus. Ils n’ont pas de vêtements.

Il faut les arrêter. Et comme le fameux village du Vietnam qu’il a fallu détruire pour le sauver, la liberté d’expression doit être éteinte pour la préserver. C’est la voie libérale…




Martinique : des gendarmes patrouillent à l’intérieur de l’hôpital pour arrêter les soignants non-vaccinés

[Source : lemediaen442.fr]

Par Marcel D. 

Nous sommes en Martinique, à l’hôpital Pierre Zobda-Quitman (Fort-de-France), la vidéo (voir ci-dessous) , a été filmée à l’intérieur de l’hôpital. Des gendarmes parcourent les couloirs, afin de débusquer des soignants —  médecins, infirmières, brancardiers — sans le passeport sanitaire. La scène est surréaliste et digne d’un film de science-fiction ou d’horreur.

Rappelons que deux brancardiers avaient été arrêtés et menottés au sol par la police. Suite à cela, des heurts avaient eu lieu à l’extérieur de l’établissement, et se sont soldés par l’arrestation de trois soignants.

https://twitter.com/LE_GENERAL___/status/1449491742793797635?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1449491742793797635%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Flemediaen442.fr%2Fmartinique-des-gendarmes-patrouillent-a-linterieur-de-lhopital-pour-arreter-les-soignants-non-vaccines%2F

L’entrée de l’hôpital Pierre Zobda-Quitman ressemble à un checkpoint en zone de guerre, l’accès est réservé aux vaccinés. Benjamin Garel, directeur du CHU de Martinique, nous fait une confidence pour le moins intrigante. Selon lui « Les chiffres sont évidents, il y a un vaccin qui tue ! » On n’en demandait pas tant, mais on salue la franchise.

Marcel D. pour Le Média en 4-4-2




Comment on manipule pour avoir le consentement

[Source : Contrepoints]

[Transmis par Françoise Joët]

[Ndlr : emphases visuelles dans le texte (caractères gras et couleurs), par Christine Côte…]

Par Yannick Harrel.

L’époque des années 1950 et 1960 en sciences comportementales est fascinante puisque leurs résultats continuent d’irriguer nos sociétés : ainsi tant les expériences de Asch que celles de Bateson ou de Milgram sont essentielles pour comprendre comment les sociétés actuelles peuvent réagir ou sont forcées de réagir suite à des stimuli spécifiques. Un apport scientifique que de nombreux dirigeants se sont empressés d’expérimenter à grande échelle au sein des démocraties libérales jusqu’à les pervertir de l’intérieur, a fortiori en temps de crise.

Il y a eu bien entendu des recherches, des analyses et des pratiques sur la manipulation des foules antérieurement à ces études.

Rappelons par exemple La psychologie des foules de Gustave Le Bon (1841-1931), Le viol des foules par la propagande politique de Serge Tchakhotine (1883-1973) ou la Commission Creel avec son plus éminent spécialiste, Edward Bernays (1891-1995), par ailleurs neveu et lecteur assidu des travaux de Sigmund Freud (revoir à bon escient le document Propaganda : la fabrique du consentement diffusé sur Arte).

Toutefois, les trois chercheurs précités ont œuvré dans un cadre spécifique : celui de la démocratie libérale. Le principal obstacle dans une démocratie libérale c’est précisément l’obtention d’un consentement, pas obligatoirement exprès, mais tout aussi bien tacite. Et c’est précisément sur ce point central que les trois maîtres du consentement moderne vont œuvrer.

LES TROIS MAÎTRES DU CONSENTEMENT MODERNE

Il convient de rappeler, même brièvement à quoi correspondent les travaux de cette trinité dans l’étude sociocomportementale.

Solomon Asch (1907-1996) a travaillé sur le conformisme des individus en manipulant plusieurs paramètres psychologiques afin que le réfractaire de départ se convertisse peu à peu à la directive initiale.

Gregory Bateson (1904-1980) a analysé le phénomène des injonctions paradoxales, appelées aussi contradictoires ou double contrainte, plongeant le sujet dans un état d’incapacité à atteindre les objectifs fixés, le rendant ainsi plus malléable et corvéable.

Stanley Milgram (1933-1984) est le plus connu du public puisque son expérience a eu un large retentissement en établissant un lien entre la désinhibition d’individus obéissant à des ordres pourtant contraires à la morale et à leurs valeurs, mais couverts par l’autorité officielle.

Or dans une démocratie libérale, animée théoriquement par le respect des libertés fondamentales, le respect d’autrui, la transition apaisée et loyale du pouvoir, ces travaux prennent une valeur inestimable. Comme il n’est pas possible de procéder de la même manière qu’un régime totalitaire qui réclame prioritairement l’obéissance, le consentement, théoriquement libre et éclairé, doit être obtenu par un procédé détourné.

L’INFORMATIQUE CONNECTÉE COMME ADJUVANT

La grande nouveauté dans l’application de ces études à notre époque contemporaine se situe dans l’utilisation massive des métadonnées couplées à des traitements automatisés à grande échelle pour obtenir des baromètres de l’état de l’opinion et des prédictions quant à l’évolution probable de celle-ci (ainsi qu’une surveillance de masse, mais ce sujet, doit être traité à part). Dans les années 1950 et 1960, les ordinateurs étaient uniquement des super-calculateurs occupant une immense pièce entière sécurisée, il était alors hors de question de les employer pour des problématiques autres que la sphère militaire ou la recherche stratégique comme le nucléaire.

Du reste, la simple puissance de calcul n’aurait pas été suffisante. Deux éléments complémentaires ont contribué à l’amplification des techniques de fabrication du consentement :

  • la démocratisation d’Internet dans les années 1990,
  • l’émergence des réseaux sociaux dans les années 2000.

Ainsi, l’accumulation des métadonnées devenait possible pour établir rapidement une cartographie de la population selon son âge, son statut professionnel, son statut marital, ses loisirs, ses relations amicales, ses partenaires d’affaires et même des données autrefois taboues comme sa religion, son appartenance politique, sa localisation géographique, son origine ethnique et même son état médical. Nanti de ces données formant à leur tour un ensemble informatif, le bénéficiaire était en mesure de moduler un discours afin de plaire à différentes communautés et viser a minima la majorité relative, désormais suffisante pour gouverner dans les régimes démocratiques.

Loin de rendre obsolète lesdites études, l’informatique connectée leur fournit une capacité démultipliée de contrôle encore plus fine que dans un régime usant de méthodes autoritaires et grossières, facilitée en outre par l’abandon volontaire par les intéressés de toute donnée de nature privée en contrepartie d’une mise en réseau : la crainte d’une déconnexion sociale par toute une partie de la population raffermit cet afflux de données.

CRISE SYSTÉMIQUE ET CONSENTEMENT

La survenance d’une crise d’importance peut dans un premier temps bouleverser les plans originaux d’un dirigeant, mais les accélérer dans un second pour peu qu’il sache l’exploiter à escient en travaillant sur son magistère (l’autorité), sur la confusion mentale (la peur) et sur le fait majoritaire (le consentement progressif).

Dans le cas d’une pandémie par exemple, la population peut être abreuvée d’informations tantôt alarmantes tantôt rassurantes, de statistiques pléthoriques et invérifiables, de semonces gouvernementales, le tout par des relais médiatiques complaisants ou forcés par lesquels défilent des experts certifiés conformes. L’objectif est de maintenir la population sous contrôle, avec un impératif d’efficacité maximum (l’optimum est la norme hors contexte de crise), lequel peut être obtenu avec le renfort volontaire de la population acquise aux mesures décidées. Telle est l’acmé de tout système de conditionnement social : lorsque la majorité de la population enjoint les réfractaires à se conformer à la norme présentée comme celle qui ramènera la sécurité (sanitaire dans le cas présent, mais qui peut tout aussi bien être environnementale, économique, financière, routière, etc.). Le pouvoir en place doit à terme pouvoir se décharger partiellement de son contrôle sur les esprits en le déléguant à la partie de la population la plus zélée avec l’approbation silencieuse de la majorité.

La terminologie est de ce point de vue essentielle : le terme de menace est préféré à celui de danger, car il justifie par ses vagues temporalité et matérialité la perpétuation de mesures dans le temps et l’espace, jusqu’à l’intégration desdites mesures dans le droit commun.

Si le conditionnement est habilement mené, vous obtenez un peuple zombie et des libertés du même acabit. Rappelons que le cheminement en est d’autant plus facilité dans les esprits que dans une démocratie, la majorité de la population est acquise au principe de bénéficier du meilleur des régimes et de la bienveillance naturelle du dirigeant. Ces présomptions facilitent l’avènement de ce qu’Alexis de Tocqueville craignait le plus, le despotisme démocratique assuré par ce fameux pouvoir immense et tutélaire.

Nombre de lecteurs et commentateurs ne manqueront pas d’y ajouter leurs propres références. Cependant les invariants de l’exposé demeurent : le contrôle des foules nécessite de procéder obligatoirement par le canal émotionnel, et non le canal rationnel. Ce dernier est entièrement inefficace pour disposer à sa guise d’une population, et encore moins pour les opposants de la modifier.

FAIBLESSES DU CONTRÔLE ET CONTRE-MESURES

Le contrôle des populations nécessite un certain doigté, un équilibre permanent entre carotte et bâton pour simplifier. Or, plus le temps passe, plus l’équilibre devient complexe et coûteux, surtout avec le changement générationnel. L’inflation du contrôle produit un effet pervers qui accroît les risques de dysfonctionnement et les moyens alloués.

D’autres éléments internes peuvent rendre l’équation plus précaire : le comportement du dirigeant ou du cercle dirigeant (exemple : une tentation vers l’hybris, la tentation de la démesure) ou le remplacement imprévu du dirigeant (exemple : dans le cas d’une maladie foudroyante).

Des éléments externes peuvent aussi y contribuer : une pression étatique étrangère (exemple : par la création d’un mouvement d’opinion concurrent ou la subversion d’une fraction de la population) ou une catastrophe remettant radicalement en cause le narratif du pouvoir (exemple : la catastrophe de Tchernobyl en Union soviétique).

L’autre limite est celle de l’emploi des algorithmes. Si ceux-ci peuvent fournir une bien utile cartographie de l’état de l’opinion, les prédictions issues de ceux-ci sont sujettes à des variations de plus en plus conséquentes au fur et à mesure qu’elles visent une ligne temporelle plus tendue. Pour simplifier : il y a érosion de la fiabilité de toute prédiction algorithmique sur le temps long. Or, les dirigeants ont rapidement tendance à se soumettre eux-mêmes à une addiction aux algorithmes. D’utilisateurs, ils en deviennent esclaves, les employant de plus en plus régulièrement et intensivement pour envisager les effets des mesures et les décisions à imposer afin d’obtenir la soumission de la population. Cette addiction est une faiblesse inhérente à la technophilie des dirigeants actuels.

Les contre-mesures sont existantes, elles réclament de la constance et de l’aplomb pour leur mise en place.

La première d’entre elles, et la plus économique, est le Non. L’adverbe signifiant la négation est en effet particulièrement efficace dès lors que le ton est posé de façon adéquate. L’homo democraticus next gen est en effet conditionné pour dire Oui à tout. Or, lui signifier frontalement et fermement son opposition, c’est un choc émotionnel (rappelons-nous que le rationnel n’est pas efficace sur les personnes déjà conditionnées, il le reste toutefois sur les personnes hésitantes ou curieuses). Dire Non, c’est effriter sa confiance d’être dans le sens de l’autorité juste et bienveillante.

La seconde est plus pernicieuse, elle consiste à réfléchir en oblique. L’idée est d’être moins frontal et de faire dysfonctionner le consentement. Cela passe généralement par une méthodologie que l’on peut retrouver dans les techniques managériales et qui puise ses origines dans la pensée aristotélicienne, que l’on peut déterminer comme Q3OPC2 (Qui, Quand, Quoi, Où, Pourquoi, Comment, Combien). Nous la retrouvons aussi sous la dénomination d’analyse de cause racine (ACR en français, RCA en anglais). Approuvez les dires de la personne, mais répliquez-y par une question. Le but est de pousser jusqu’aux retranchements et faire disjoncter la programmation mentale.

La troisième, et non exhaustive, contre-mesure implique de manier l’ironie socratique. Bien employée, celle-ci agit comme un dissolvant puisqu’elle raille les mesures et les arguments adverses tout en permettant à l’auditoire de s’en amuser. Nul pouvoir n’apprécie la raillerie qui est un signe de défiance, et dans le cas du conditionnement social, un risque de perdre le contrôle. Se différenciant du procédé scolastique, le principe est de tourner en dérision les mesures prises. Le laconisme se mariant à merveille à cette méthode afin de porter un coup bref, mais tranchant dans la certitude d’autrui.

L’AVANT-GARDE ÉCLAIRÉE

Il n’en reste pas moins que le meilleur rempart contre les tentatives de manipulation psychosociale est la culture : se cultiver demeure le meilleur antidote face à ce type de contrôle (à ce titre, ne jamais confondre le diplôme et la culture, comme le diplôme et l’intelligence). Reste qu’au-delà de cette thématique, il est impératif de déterminer quelle société désirent les citoyens/les sujets eux-mêmes. Le savent-ils eux-mêmes et pis, sont-ils encore capables de l’exprimer distinctement ? Comme le problème récurrent des régimes politiques tient plus aux hommes qu’aux structures (la meilleure des organisations finira toujours pas être corrompue par des hommes animés de mauvaises intentions tandis que les hommes bienveillants finiront toujours par bonifier une organisation même dépravée).

Il est assez judicieux à ce titre de relire La fin de l’Histoire et le dernier homme de Francis Fukuyama (1952), et de le parcourir jusqu’à la dernière ligne (et je souligne cette phrase), pour constater que ce sont en réalité les forces illibérales qui ont pris possession des centres de pouvoir : n’est-il pas temps que l’avant-garde éclairée se mette en ordre de bataille ?


[À propos de l’auteur]

Yannick HARREL : De formation supérieure en sociologie, droit et ingénierie minière, il est expert-chercheur sur les problématiques liées aux stratégies de la donnée et sur l’écosystème des mobilités 3.0. Outre de nombreux articles et interventions pour journaux et radios, il tient des conférences thématiques en France et à l’étranger, il a publié trois ouvrages devenus des références sur la cyberstratégie russe, les cyberstratégies économiques et financières et les automobiles 3.0 aux éditions Nuvis. Il intervient pour le compte d’administrations, d’entreprises et d’instituts d’enseignement supérieur.


[Ajouté par Christine Côte :]

L’expérience de Milgram :

La Fin du Covid -- Expérience de Milgram : Comment transformer sa  population en bourreaux sans scrupules (tunnel)

Expérience de Milgram : définition, utilité, conséquences – Ooreka

Vidéo: (1’50’’)

Livre : La fin de l’Histoire et le dernier homme de Francis Fukuyama (1952)

LA FIN DE L’HISTOIRE ET LE DERNIER HOMME : FUKUYAMA,FRANCIS: Amazon.ca: Livres




CANADA – Deux policiers actifs brisent le silence (Documentaire – 2021)

[Source : @MEDIAPORT]

Après la sortie fulgurante de Mr. Maxime Ouimet il y a déjà plusieurs mois, deux policiers ACTIFS du Québec brisent le silence sur les décrets abusifs et antis constitutionnels du gouvernement de la CAQ et du premier Ministre Justin Trudeau.

Ces policiers nous rappellent que les actions mises en place sont imputables, que la charte des droits et libertés devra toujours être respecté et que toutes les actions au nom du décret sanitaire vont contre nos droits fondamentaux.

Le code du Nuremberg a été établi pour que plus personne n’ose dire qu’il exécutait des ordres. Pour que plus personne ne puisse se cacher derrière une dictature montante.

Source vidéo:
https://www.facebook.com/watch/?v=2916677901996037






À quoi pourraient bien servir des bio-nanocapteurs en oxyde de graphène?

[Source : LHK]

Par LHK

À quoi pourraient bien servir des bio-nanocapteurs en oxyde de graphène? À l’Internet des corps (IoB)

https://winteroakpress.files.wordpress.com/2020/10/klaus-schwab.jpg?w=772
Partisan du transhumanisme, il prévoit l’implantation de puces d’abord dans les vêtements puis dans le cerveau, pour établir une « communication directe entre notre cerveau et le monde digital »8. Il défend et promeut l’avènement de l’intelligence artificielle pour nos vies dans La quatrième révolution industrielle paru en 2017. (Wikipédia)
https://lilianeheldkhawam.com/2021/02/06/qui-est-klaus-schwab-le-maitre-de-la-montagne-magique/?fbclid=IwAR3WUD-fesufEvSfJodxAtqde4Jcm7nHyeeXpU3ijOQ0n7_yNHovjSxlSf0

Souvenez-vous de notre article sur l’oxyde de graphène où nous y avions effleuré la notion de l’Internet des corps. Nous y disions notamment que : « En général, les capteurs pour la surveillance de la santé humaine, qu’il s’agisse de capteurs invasifs ou non invasifs, peuvent être considérés comme un « sens augmenté », qui est une extension des sens humains. ». Nous parlions dans les faits d’un matériau qui pouvait ouvrir la voie au transhumanisme.

Eh bien, la présence de capteurs n’a pas d’autres objectifs que de connecter le corps humain à un serveur et donc à fusionner les deux entités pour en créer une 3ème qui est le transhumain. Cette dernière appellation est l’antichambre du posthumain qui est l’objectif final de ceux qui tiennent le stylo de la création monétaire contre crédits.

Je vous laisse mieux découvrir l’Internet des corps ou IoB avec une collaboratrice de la Rand Corporation et de documents pris sur le site du World Economic Forum.

C’est ce qui attendrait chacune et chacun d’entre nous, à moins d’un impondérable qui aurait échappé aux algorithmes de nos amis.

Bonne lecture.

LHK

Traduction du texte de la vidéo de Mary Lee

Au 20e siècle, la technologie sans fil intégrée au corps humain n’était rien de plus que de la science-fiction. Mais aujourd’hui, les appareils connectés au Wi-Fi tels que les moniteurs de fréquence cardiaque et les moniteurs de sommeil sont devenus des éléments courants de la vie américaine. Comment la technologie bionique a-t-elle évolué si rapidement de la science-fiction à la réalité ? Et que pourrait signifier cet Internet des corps pour nos vies à l’avenir ? Les chercheurs de RAND étudient ce phénomène et ce que les consommateurs et les décideurs doivent savoir alors que nous nous dirigeons vers un territoire inexploré.

Mary Lee, mathématicienne ; Chercheur, RAND Center for Global Risk and Security

Mary Lee est mathématicienne à la RAND Corporation et membre inaugurale du RAND Center for Global Risk and Security.
Ses intérêts de recherche comprennent la modélisation mathématique et la simulation de systèmes complexes dans les domaines de la défense/aérospatiale, de la cyberpolitique, des soins de santé et des maladies chroniques.…
Vidéo ICI https://www.rand.org/multimedia/video/2020/10/29/what-is-the-internet-of-bodies.html

L’Internet des corps [« Internet of Bodies » en anglais], ou IoB , est en fait un écosystème. Il s’agit d’un ensemble d’appareils connectés à Internet qui contiennent des logiciels et qui collectent des données personnelles sur votre santé ou peuvent altérer le fonctionnement du corps. Nous considérons l’Internet des corps comme cette collection de tous ces appareils, ainsi que toutes les données que les appareils collectent à votre sujet. Et dans le domaine de la santé, l’Internet des corps existe depuis un certain temps. Avec l’avènement d’Internet, il est tout à fait logique de connecter votre stimulateur cardiaque à Internet afin que votre médecin puisse être automatiquement averti si quelque chose d’anormal se produit, s’il y a une anomalie. Il est naturel à bien des égards de vouloir en savoir plus sur votre corps, comment il fonctionne, comment il se porte bien.

Narrateur

Les appareils IoB pourraient révolutionner les soins de santé. Des quantités sans précédent de données de santé personnelles pourraient éclairer des plans de traitement entièrement adaptés aux besoins d’un patient.

Marie Lee

Il existe maintenant des pilules qui ont un capteur électronique qui permet à un fournisseur de soins de santé de savoir si vous avez pris le médicament. D’autres choses, comme la médecine de précision, la médecine de précision est donc l’idée de créer des produits pharmaceutiques ou un traitement spécifiquement pour votre corps, pour votre traitement personnalisé. Et je pense que l’ IoB pourrait vraiment aider avec cela car de nos jours, de nombreux soins de santé sont basés davantage sur des réactions moyennes, alors qu’avec les données des appareils IoB , vous pourriez être en mesure de traiter de manière vraiment plus précise une certaine maladie.

Narrateur

Mais l’Internet des corps ne sera pas une panacée. En fait, le marché largement non réglementé présente des risques pour les données particulièrement sensibles que ces appareils collectent.

Marie Lee

Tout d’abord, il y a le risque cyber qu’un acteur puisse potentiellement pirater le système, quel qu’il soit. Il y a un risque pour la vie privée de toutes ces données qui sont collectées, et les réglementations concernant ces données sont vraiment obscures pour le moment. Et donc il n’y a pas beaucoup de clarté sur qui possède les données, ce qui leur arrive, à qui elles sont vendues, comment elles sont utilisées. Et il existe même des risques potentiels pour la sécurité nationale et la sécurité mondiale.

Narrateur

Quelques exemples de ces risques se sont déjà manifestés dans la vie réelle. Par exemple, en 2018, des informations très sensibles sur les activités militaires américaines et les emplacements des bases ont été révélées par inadvertance par les trackers de fitness des soldats. C’est donc un moment charnière. Que pouvons-nous faire pour nous assurer de profiter des avantages potentiels de l’Internet des corps sans risquer notre vie privée, notre sécurité et notre autonomie personnelle ?

Marie Lee

Les consommateurs doivent se méfier des appareils IoB, car à mesure qu’ils deviennent de plus en plus populaires, toutes ces données intimes sont collectées, sans doute des données plus intimes que nous n’avons jamais vraiment enregistrées auparavant. Il n’y a pas de clarté sur ce qui est fait avec ces données. Vous savez, avec un vieux stimulateur cardiaque mécanique, aucune donnée n’est collectée et stockée, et, vous savez, vous pouvez consulter l’historique des rythmes cardiaques de quelqu’un.

Parce que la politique a tendance à prendre du retard sur les technologies innovantes comme celle-ci, il appartient probablement aux consommateurs et aux patients des soins de santé d’être vraiment conscients des appareils qu’ils utilisent et de ce qui arrive à leurs données et de savoir quelles sont les réglementations en vigueur. leur état particulier, car il varie tellement d’un état à l’autre. Même si vous pensez que vous n’êtes pas intéressant ou que rien ne se passera avec vos données, il y a beaucoup d’inconnues auxquelles je pense que nous devons faire attention.

Le World Economic Forum, promoteur de l’Internet des corps

Selon le World Economic Forum: L’Internet des corps est là : relever les nouveaux défis de la gouvernance technologique.
Les récents progrès technologiques ont inauguré une nouvelle ère de « l’internet des corps » (IoB), avec un nombre sans précédent d’appareils et de capteurs connectés fixés ou même implantés et ingérés dans le corps humain.
L’IoB génère d’énormes quantités de données biométriques et comportementales humaines.
Cela alimente à son tour la transformation de la recherche et de l’industrie en santé, ainsi que d’autres aspects de la vie sociale, tels que l’adoption de l’IoB dans les environnements de travail, ou la fourniture de nouvelles options pour le divertissement – le tout avec des innovations remarquables basées sur les données. et prestations sociales.

Pourtant, l’IoB soulève également de nouveaux défis pour la gouvernance des données qui concernent non seulement la vie privée et l’autonomie des individus, mais aussi de nouveaux risques de discrimination et de préjugés dans l’emploi, l’éducation, la finance, l’accès à l’assurance maladie et d’autres domaines importants pour la répartition des ressources sociales.

Nous entrons dans l’ère de « l’Internet des corps » : collecter nos données physiques via une gamme de dispositifs pouvant être implantés, avalés ou portés.

Le résultat est une énorme quantité de données liées à la santé qui pourraient améliorer le bien-être humain dans le monde et s’avérer cruciales dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.

Mais un certain nombre de risques et de défis doivent être abordés pour réaliser le potentiel de cette technologie, des problèmes de confidentialité aux obstacles pratiques.

Dans les services spéciaux du Centre clinique de santé publique de Shanghai, les infirmières utilisent des thermomètres intelligents pour vérifier la température des patients COVID-19. La température de chaque personne est enregistrée avec un capteur, réduisant le risque d’infection par contact, et les données sont envoyées à un tableau de bord d’observation. Un résultat anormal déclenche une alerte au personnel médical, qui peut alors intervenir rapidement. Les données recueillies permettent également aux médecins d’analyser les tendances au fil du temps.

Les thermomètres intelligents sont conçus par VivaLNK, une startup basée dans la Silicon-Valley, et sont un exemple puissant des nombreux produits et services numériques qui révolutionnent les soins de santé. Après l’Internet des Objets, qui a transformé notre façon de vivre, de voyager et de travailler en connectant des objets du quotidien à Internet, place à l’Internet des corps. Cela signifie collecter nos données physiques via des dispositifs pouvant être implantés, avalés ou simplement portés, générant d’énormes quantités d’informations liées à la santé.

Certaines de ces solutions, comme les trackers de fitness, sont une extension de l’Internet des objets. Mais parce que l’Internet des corps se concentre sur le corps humain et la santé, il soulève également son propre ensemble spécifique d’opportunités et de défis, des problèmes de confidentialité aux questions juridiques et éthiques.

Image : McKinsey & Compagnie

Connecter nos corps

Aussi futuriste que puisse paraître l’Internet des corps, de nombreuses personnes y sont déjà connectées via des appareils portables. Le segment des montres intelligentes à lui seul est devenu un marché de 13 milliards de dollars d’ici 2018 et devrait augmenter de 32 % à 18 milliards de dollars d’ici 2021. Les brosses à dents intelligentes et même les brosses à cheveux peuvent également permettre aux gens de suivre les habitudes de leurs soins personnels et de leur comportement.

Pour les professionnels de la santé, l’Internet des corps ouvre la porte à une nouvelle ère de surveillance et de traitement efficaces.

En 2017, la Federal Drug Administration des États-Unis a approuvé la première utilisation de pilules numériques aux États-Unis. Les pilules numériques contiennent de minuscules capteurs ingérables, ainsi que des médicaments. Une fois avalé, le capteur est activé dans l’estomac du patient et transmet les données à son smartphone ou à d’autres appareils.

En 2018, Kaiser Permanente, un fournisseur de soins de santé en Californie, a lancé un programme de réadaptation virtuelle pour les patients qui se remettent d’une crise cardiaque. Les patients ont partagé leurs données avec leurs prestataires de soins via une montre connectée, permettant un meilleur suivi et une relation plus étroite et plus continue entre le patient et le médecin. Grâce à cette innovation, le taux d’achèvement du programme de réadaptation est passé de moins de 50 % à 87 %, accompagné d’une baisse du taux de réadmission et du coût du programme.

Le déluge de données recueillies grâce à ces technologies fait progresser notre compréhension de la façon dont le comportement humain, le mode de vie et les conditions environnementales affectent notre santé. Il a également élargi la notion de soins de santé au-delà de l’hôpital ou de la chirurgie et dans la vie quotidienne. Cela pourrait s’avérer crucial dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. Le suivi des symptômes pourrait nous aider à arrêter la propagation de l’infection et à détecter rapidement de nouveaux cas. Les chercheurs étudient si les données recueillies à partir de montres intelligentes et d’appareils similaires peuvent être utilisées comme alertes d’infection virale en suivant la fréquence cardiaque et la respiration de l’utilisateur.

Dans le même temps, cette technologie complexe et évolutive soulève de nouveaux défis réglementaires.

Qu’est-ce qui compte comme information de santé?

Dans la plupart des pays, il existe des réglementations strictes concernant les informations de santé personnelles telles que les dossiers médicaux et les échantillons de sang ou de tissus. Cependant, ces réglementations conventionnelles ne couvrent souvent pas le nouveau type de données de santé générées par l’Internet des corps, et les entités qui collectent et traitent ces données.

Aux États-Unis, le Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPPA) de 1996, qui est la principale loi pour la réglementation des données de santé, s’applique uniquement aux prestataires de soins médicaux, aux assureurs-maladie et à leurs associations professionnelles. Sa définition de « renseignements personnels sur la santé » ne couvre que les données détenues par ces entités. Cette définition s’avère inadaptée à l’ère de l’Internet des corps. Les entreprises technologiques proposent désormais également des produits et services liés à la santé et collectent des données. Margaret Riley, professeur de droit de la santé à l’Université de Virginie, m’a fait remarquer dans une interview que HIPPA ne couvre pas les masses de données des appareils portables grand public, par exemple. Données

Comment le Forum économique mondial aborde-t-il les défis soulevés par l’Internet des corps ?

Recent technological advancements have ushered in a new era of the “internet of bodies” (IoB), with an unprecedented number of connected devices and sensors being affixed to or even implanted and ingested into the human body.

L’IoB génère d’énormes quantités de données biométriques et comportementales humaines. Cela alimente à son tour la transformation de la recherche et de l’industrie en santé, ainsi que d’autres aspects de la vie sociale, tels que l’adoption de l’IoB dans les environnements de travail, ou la fourniture de nouvelles options pour le divertissement – le tout avec des innovations remarquables basées sur les données. et prestations sociales.

Le Forum économique mondial a récemment publié un rapport spécial sur cette région en développement. Le rapport d’août 2020 explore comment l’IoB soulève de nouveaux défis pour la gouvernance des données qui concernent non seulement la vie privée et l’autonomie des individus, mais aussi de nouveaux risques de discrimination et de préjugés dans l’emploi, l’éducation, la finance, l’accès à l’assurance maladie et d’autres domaines importants pour la répartition des ressources sociales. .

Un autre problème est que la réglementation actuelle ne regarde que si les données sont sensibles en elles-mêmes, et non si elles peuvent être utilisées pour générer des informations sensibles. Par exemple, le résultat d’un test sanguin dans un hôpital sera généralement classé comme une donnée sensible, car il révèle des informations privées sur votre santé personnelle. Mais aujourd’hui, toutes sortes de données apparemment non sensibles peuvent également être utilisées pour tirer des conclusions sur votre santé, grâce à l’analyse de données. Glenn Cohen, professeur à la faculté de droit de Harvard, m’a dit dans une interview que même les données qui ne concernent pas du tout la santé, telles que les listes de courses, peuvent être utilisées pour de telles inférences. En conséquence, les réglementations conventionnelles peuvent ne pas couvrir les données sensibles et privées, simplement parce qu’elles ne semblaient pas sensibles avant d’être traitées.

Risques liés aux données

L’identification et la protection des données sensibles sont importantes, car elles peuvent affecter directement la façon dont nous sommes traités par les institutions et les autres personnes. Avec l’analyse des mégadonnées, d’innombrables actions et décisions quotidiennes peuvent finalement alimenter notre profil de santé, qui peut être créé et maintenu non seulement par les prestataires de soins de santé traditionnels, mais également par des entreprises technologiques ou d’autres entités. Sans lois et réglementations appropriées, il pourrait également être vendu. Dans le même temps, les données de l’Internet des corps peuvent être utilisées pour faire des prédictions et des déductions qui pourraient affecter l’accès d’une personne ou d’un groupe à des ressources telles que les soins de santé, l’assurance et l’emploi.

James Dempsey, directeur du Berkeley Center for Law and Technology, m’a dit dans une interview que cela pourrait conduire à un traitement injuste. Il a mis en garde contre la discrimination et les préjugés potentiels lorsque de telles données sont utilisées pour des décisions en matière d’assurance et d’emploi. Les personnes concernées peuvent même ne pas en être conscientes.

Une solution serait de mettre à jour la réglementation. Sandra Wachter et Brent Mittelstadt , deux universitaires de l’Oxford Internet Institute, suggèrent que la loi sur la protection des données devrait se concentrer davantage sur comment et pourquoi les données sont traitées, et pas seulement sur leur état brut. Ils plaident pour un soi-disant « droit aux déductions raisonnables », c’est-à-dire le droit que vos données soient utilisées uniquement pour des déductions raisonnables et socialement acceptables. Cela impliquerait d’établir des normes pour savoir si et quand déduire certaines informations des données d’une personne, y compris l’état de sa santé présente ou future, est socialement acceptable ou trop invasif.

Problèmes pratiques

Outre les préoccupations concernant la confidentialité et la sensibilité, il existe également un certain nombre de problèmes pratiques liés au volume considérable de données générées par l’Internet des corps. Le manque de normes en matière de sécurité et de traitement des données rend difficile la combinaison de données provenant de diverses sources et leur utilisation pour faire avancer la recherche. Différents pays et institutions tentent conjointement de surmonter ce problème. L’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) et sa Standards Association travaillent avec la Food & Drug Administration (FDA) des États-Unis, les National Institutes of Health, ainsi que des universités et des entreprises parmi d’autres parties prenantes depuis 2016, pour aborder la sécurité et question d’interopérabilité de la santé connectée.

Alors que l’Internet des corps se répand dans tous les aspects de notre existence, nous sommes confrontés à une série de nouveaux défis. Mais nous avons également une chance sans précédent d’améliorer notre santé et notre bien-être et de sauver d’innombrables vies. Pendant la crise du COVID-19, saisir cette opportunité et trouver des solutions aux défis est une tâche plus urgente que jamais. Cela repose sur les agences gouvernementales et les organes législatifs travaillant avec le secteur privé et la société civile pour créer un cadre de gouvernance solide et pour inclure des déductions dans le domaine de la protection des données. L’élaboration de normes technologiques et réglementaires pour l’interopérabilité et la sécurité serait également cruciale pour libérer la puissance des nouvelles données disponibles. La clé est de collaborer au-delà des frontières et des secteurs pour réaliser pleinement les énormes avantages de cette technologie en évolution rapide.

https://www.weforum.org/agenda/2020/06/internet-of-bodies-covid19-recovery-governance-health-data/

wef-iob-briefing_paper_2020

Lire également

https://lilianeheldkhawam.com/2020/11/17/reset-recreer-lhumain-par-la-revolution-bio-technologique/


[Voir aussi :
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
et Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA]




Zemmour : « Je suis vacciné, j’ai le pass et ça ne me dérange pas »

[Source : E&R vie Sott.net]

Un extrait du passage d’Éric Zemmour au micro complice d’André Bercoff :



La réaction de Youssef Hindi :

Écouter également la rhétorique embrouillée d’Éric Zemmour sur le pass de la 40e minute à 42’30 :

« Le pass ne me gène pas, je peux comprendre le danger que vous y voyez, euh… oui il faudra bien l’arrêter, euh… que vous dire d’autre, euh… je vois bien les dangers qu’il y a derrière, mais ça ne me dérange pas, surtout le sujet essentiel n’est pas là. »

https://www.youtube.com/embed/c6QfgPBcF_E

Un gloubi-boulga qui s’explique par :

- la fausse opposition du « journaliste » au pouvoir réel qui considère donc que la lutte contre la tyrannie capitaliste parasite le Grand Remplacement ; fausse opposition qu’il a bien résumé en s’adressant à plusieurs grands patrons (dont Henri de Castries, président-directeur général d’AXA de 2000 à 2016, administrateur de Nestlé et de HSBC, ancien président de l’Institut Montaigne, et président du comité de direction du groupe Bilderberg depuis 2012) lors d’un dîner : « Si j’arrive au pouvoir, c’est pour traiter un sujet : le choc des civilisations. Sur l’économie, ce ne sera pas la révolution. » Quand on comprend les véritables enjeux de l’opération Covid-19, à savoir la survie du capitalisme et sa mutation du capitalisme néolibéral au capitalisme davossien de la surveillance, on se dit que tout est dit !

- l’entourage (ou l’équipe de campagne) d’Éric Zemmour, à commencer par Frank Tapiro, publicitaire zélé qui a officié pour Nicolas Sarkozy et a soutenu Emmanuel Macron en 2017. Ce Jacques Séguéla du pauvre est notamment l’organisateur mi-septembre au Trocadéro (Paris) d’un « Festival citoyen » en faveur du pass sanitaire… Événement qui a évidemment et magistralement fait un bide ! Un triste sire qui s’est également prononcé pour la reconnaissance faciale et la détection par intelligence artificielle des porteurs de masques…

Pour le reste, relire cet extrait de l’entretien de Youssef Hindi pour Rivarol :

Vous suivez de près la pré-campagne d’Éric Zemmour. Quelle est, selon vous, sa « vraie » position sur la question ?

Je vais le laisser répondre. Reprenons ses déclarations et prises de position chronologiquement depuis le début de la pandémie.

Le 27 mai 2020, sur Paris Première, Fabrice Di Vizio, avocat du collectif de médecins C 19, qui a également déposé une plainte contre des ministres, a été l’invité de l’émission Zemmour & Naulleau. À cette occasion, Éric Zemmour a défendu l’action gouvernementale, en rejetant la faute sur ceux qui ont porté plainte contre les membres de l’Exécutif. Zemmour a directement accusé l’avocat Fabrice Di Vizio d’être responsable de la politique de confinement menée par le gouvernement :

« C’est à cause de vous qu’on ne déconfine pas assez vite. C’est-à-dire que vous terrorisez Édouard Philippe. C’est sûr. À cause de vous, il est obsédé par Laurent Fabius (NDA : il fait référence à l’affaire du sang contaminé) et donc il n’ose rien faire. »

Lorsque le scandale des dîners clandestins a éclaté alors que les Français étaient confinés et semi-confinés depuis un an, Éric Zemmour a évidemment pris parti pour la caste dirigeante contre le peuple lors de son émission Face à l’info le 7 avril 2021 :

« Je vous avoue que je suis sidéré par l’importance accordée à cette histoire, par la violence (!) des réactions. Soyons sérieux, c’est une histoire de cornecul, c’est vraiment trois fois rien. Le Français avait la réputation d’être léger, là je lui trouve une rigueur toute germanique, c’est ‘‘dura lex, sed lex’’ (NDA : la loi est dure, mais c’est la loi). Vraiment ça me sidère l’importance accordée à cela. Et vraiment je vous dis, la méchanceté, la fureur ! »(([1] https://www.dailymotion.com/video/x…))

Selon Zemmour, les Français sont de méchants germaniques – sous-entendu presque des nazis – quand ils s’agacent de voir leurs bourreaux prendre du bon temps tandis qu’ils sont appauvris, enfermés chez eux et fliqués.

Quant à la vaccination obligatoire, Zemmour s’y est dit opposé, mais, car il y a toujours un « mais » :

« On peut favoriser la vaccination. On peut rendre, par exemple, le passe obligatoire dans différents endroits. On peut inciter à la vaccination, moi je veux bien, on a le droit quand on est au gouvernement de choisir ce qu’on veut favoriser. On pourrait supprimer la gratuité pour les tests. »(([2] https://twitter.com/avec_marine/sta…))

Zemmour soutient dans les faits la tyrannie sanitaire, l’écrasement des Français. Il est et a toujours été complice des traîtres et autres sociopathes au pouvoir, c’est pourquoi il est si médiatisé et promu par tous les moyens, n’en déplaise à ceux qui placent en lui leurs espoirs. Il n’a nulle intention de remettre en cause le capitalisme mondialisé et financiarisé, la tyrannie de l’argent-roi, le pouvoir des Rothschild. Il n’agit nullement en faveur des classes populaires et des classes moyennes dont il se moque éperdument, puisqu’il ne remet en cause ni l’euro ni l’Union européenne qui empêchent la France de pratiquer une politique protectionniste.

Il s’agit pour lui et ses soutiens oligarchiques de déplacer la colère du peuple vers un seul ennemi facile, un bouc émissaire, le musulman, jugé seul coupable d’absolument tous les maux, pour permettre le maintien de la même domination communautaire, judéo-sioniste, sur les mœurs, les institutions, les consciences et même sur l’extrême droite, grand-remplacée par les Zemmour, Lévy, Goldnadel et consort. D’ailleurs, ses principaux soutiens, Julien Madar et Jonathan Nadler, sont des banquiers d’affaires venus de chez Rothschild et de JP Morgan. On fait mieux comme position anti-Système !

Notes




Le Nouvel ordre mondial pour Les Nuls en sept étapes et en images

[Source : Sott.net]

Voici en images un condensé explicatif plus ou moins hypothétique du plan qui se déroule actuellement sous nos yeux pour celles et ceux qui se sont réveillés récemment et ont encore du mal à y voir clair. Le texte a été écrit Jean-Jacques Crèvecoeur et le graphisme créé par Le Grand Réveil.

[Ndlr : l’intérêt d’un tel exposé n’est pas de sombrer dans le pessimisme et le défaitisme, mais d’une part de se préparer au mieux (notamment psychologiquement) au cas où de telles éventualités interviendraient malgré tout, mais d’autre part d’envisager dès maintenant les meilleurs moyens d’empêcher que cela arrive.]

Théorie ou réalité il n’en reste pas moins que nous sommes bel et bien entre la phase 4 et la phase 5…

Le NOM pour les Nuls-2
Le NOM pour les Nuls-3
Le NOM pour les Nuls-4
Le NOM pour les Nuls-5
Le NOM pour les Nuls-6
Le NOM pour les Nuls-7
Le NOM pour les Nuls-8
Le NOM pour les Nuls-9

[Voir aussi :
Les 13 Phases SCENARIOS du Complot COVID-19 par Richard Boutry, Ancien Présentateur TV (Censuré)
et Les 13 étapes machiavéliques ! – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)]




Lettre ouverte à Éric Zemmour

[Source : zonefr.com]

Par Christine Deviers-Joncour

Vous souvenez-vous de cette époque, début 2000, où nous devisions sur un banc devant l’Eglise et la fontaine de la place Saint Sulpice à Paris ? Nous avions le même éditeur, les Editions du Rocher.

Je me battais à l’époque pour rétablir mon honneur et ma dignité, et le fusible que j’étais dans la plus énorme affaire de corruption politique, tentait de sauver sa peau en dénonçant leurs turpitudes ! Je fus une des premières à oser dire des vérités sur la classe politique et les coups étaient terribles en retour !  Vous n’étiez alors qu’un jeune journaliste désargenté… qui ramait !

Je vous faisais confiance car vous m’aviez un soir soutenue sur un plateau TV d’invités politiques et vous aviez pris ma défense… Rare à l’époque car sonnait l’hallali de toutes parts contre le fusible désigné que j’étais.

Puis quelques années plus tard sur un plateau TV  dans « On n’est pas couchés« , vous m’avez, avec des mots de serpent, laminée… sans doute pour démontrer à quel point vous êtes fidèle à vos convictions. Ruquier lui-même à la fin est venu vers moi étonné et s’est excusé que vous ne soyez même pas venu me serrer la main. Avec un « ami » comme vous, on n’a plus besoin d’ennemis…

Quel changement radical !

Si l’on est un journaliste honnête et intègre on conserve une éthique. On informe proprement et on a le courage de mettre en lumière les malversations et dérives de notre classe politique. Il me semblait alors que vous faisiez partie de ces  gens courageux qui font l’honneur de cette  profession. Mais ce n’était qu’une illusion car vous n’êtes pas différent des autres, vous seriez même pire.

Les autres, ceux qui oublient la déontologie et la morale et qui servent leur ambition et intérêts propres en usant de contre vérités et de mensonges.

« Mentir c’est pisser contre le vent, » dit-on. Attention au boomerang car depuis quelques mois nous reconnaissons clairement ceux qui ont totalement tourné leur veste et font fi de l’éthique et servent leurs maitres : les mondialistes ! Quelle débâcle !

Appât du gain et corruption ! Devant les gratifications douteuses, l’homme, hélas, est souvent  lâche, fragile et veule !

Et puis en approchant le sommet du pouvoir, il y en a qui sentent pousser leurs ailes et perdent tout contrôle. Grisant, n’est-ce pas  d’approcher la cour du prince ? La place du roi ?

Et vous, Eric Zemmour la girouette versatile qui dit une chose et son contraire, vous êtes en train de vendre votre âme au diable et l’attrait maléfique du pouvoir vous a grisé.

Aujourd’hui, en plein marasme, écroulement économique, tyrannie sanitaire, pertes d’emplois, perte de liberté, misère, vaccins dangereux devenus obligatoires, y compris pour  les enfants… vous venez nous parler d’immigration ? Mais combien vous paie-t-on pour détourner l’attention des vrais problèmes ?

Pourquoi ne dites-vous pas que l’immigration est souhaitée et favorisée par votre ami Jacques Attali qui déclare que l’Europe a un « besoin vital de 150 millions de nouveaux immigrés » ? Pourquoi ne désignez-vous pas la source plutôt que la conséquence ? Qui favorise le « Grand Remplacement » que vous dénoncez ?

Vous vous partagez le travail pour alimenter la haine raciale et religieuse ? Chacun joue son rôle ? Dans quel but ? Provoquer une guerre civile dans notre pays et faire de la France un nouveau Liban, en désignant toujours les éternels boucs émissaires que sont les Musulmans ?

Vous croyez vraiment que les Français vont être dupes de cette machination abjecte ?

Par ailleurs, il y a quelques mois, vous étiez favorable à un durcissement des mesures sanitaires mais en campagne pré-électorale, vous affirmez sans honte bue que vous seriez opposé à la vaccination obligatoire et au pass sanitaire ?

Vous n’aviez pas de mots assez durs pour désigner l’Europe comme source de tous nos malheurs, mais aujourd’hui pour servir les intérêts de ceux qui vous financent, vous affirmez qu’il faut y rester ?

Vous décriviez l’euro comme la source de l’appauvrissement des Français mais maintenant que le mirage élyséen s’approche, vous décrétez qu’il faut le garder ?

Mais quand dites-vous la vérité Éric Moïse Zemmour ?

Quels intérêts défendez-vous vraiment, vous qui vous prétendez plus Français que les Français ? Vous qui rêvez de transformer notre pays en un nouvel Israël européen, citant le pays de l’apartheid en exemple à suivre ?

Croyez-vous que les Français vont être dupes de vos mensonges et de votre stratégie machiavélique minable qui consiste à nous dresser les uns contre les autres ? En quoi êtes-vous différent de ceux que vous vilipendez ?

Votre apparition en pages des couvertures de cette presse malhonnête et vendue et votre présence massive dans les médias de vos amis milliardaires, avec des sondages truqués à la clé, tentent de nous faire croire que vous seriez le « nouveau phénomène » et fait grimper votre popularité d’une manière insensée et artificielle. Même schéma qu’avec E. Macron…! Un nouveau produit, une nouvelle lessive censée laver plus blanc que blanc. Une nouvelle arnaque !

Et vous nous croyez assez naïfs pour ne pas le voir ? Vous êtes pourtant bien placé pour savoir que les sondages ne sont que des instruments de manipulation de l’opinion publique ! Et vous vous y vautrez sans aucune pudeur, contribuant ainsi à tromper les Français.

Vous ne seriez donc qu’une vulgaire marionnette populiste dans les mains de l’Ordre mondial comme les autres ?

Méfiez-vous car le peuple français se réveille et n’est plus dupe, et les retours de bâtons seront terribles. Bien au-delà de ce que vous pouvez imaginer car vous ne réalisez pas la colère qui gronde contre cette élite globaliste responsable de tous nos malheurs et de toutes nos souffrances. Cette élite que vous rêvez de rejoindre à n’importe quel prix.

Lorsque les gens auront perdu leur travail et  leurs êtres chers, lorsqu’ils verront leur vie finir en lambeaux à cause des politiciens corrompus, de cette médecine marchande et immorale, de ces menteurs professionnels que sont devenus les journalistes domestiques du pouvoir, et face à cette folie mondialiste meurtrière, leur colère sera à la hauteur de ce qu’ils subissent. N’en doutez pas.

Et les ors de la République ne constitueront une protection pour personne, même pas vous.

Depuis trop longtemps notre pays sombre de Charybde en Scylla avec des gouvernements successifs de plus en plus nocifs et médiocres. S’il vous plait ne rallongez pas cette triste liste. Le constat est acté : Le peuple de France veut reprendre son destin en mains et éliminer les fripouilles. Jamais comme aujourd’hui les Français n’ont eu autant besoin d’honnêteté comme de l’air pur pour respirer. Jamais comme aujourd’hui les Français n’ont eu autant besoin de dirigeants intègres et loyaux car cela fait trop longtemps qu’ils sont trahis, trompés, pillés.

La sagesse Eric Zemmour, c’est quand le Bien embrasse le Mal, quand l’Amour séduit la haine, quand la Force séduit la Faiblesse, quand le Pouvoir protège la Vie.

Et il est évident que vous n’avez pas cette Sagesse là…

A bon entendeur !

CDJ




Si on vous dit que les GAULOIS cèdent, n’y croyez pas… STOP PASS !

Par N Delepine (Sur telegram : t.me/DrDelepine)

PENSEZ-VOUS QUE LES FRANÇAIS SOIENT DUPES ?

À soumettre d’urgence aux députés LREM, MODEM et AGIR tentés de voter le projet de loi ce mardi 19 ! Qu’ils pensent à nos Libertés et prosaïquement à leur réélection !(([1] N° 4565_____ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958QUINZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 13 octobre 2021. PROJET DE LOI portant diverses dispositions de vigilance sanitaire,
(Procédure accélérée) (Renvoyé à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, à défaut de constitution d’une commission spéciale
dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
PRÉSENTÉ par M. Jean CASTEX, Premier ministre))

Comme insiste un fidèle correspondant (J. H), il est urgent d’informer directement nos députés (dont certains demanderont vos suffrages à nouveau dans quelques mois) sur l’imposture de la loi qu’ils devraient voter le 19 octobre. Il y a urgence à les joindre par mail (un par un, les mails groupés n’arrivent pas) et par demande de rendez-vous, ou par téléphone.

Insistez, car la prorogation du pass et de l’état d’urgence n’a aucune raison sanitaire, comme « l’exposé des motifs » censé le justifier le démontre.

L’« Exposé des motifs », n’avance au total que deux « arguments », d’une pauvreté spectaculaire !

– Les mesures prises (état d’urgence sanitaire, vaccination, passe sanitaire) auraient « contenu » l’épidémie. La vérité est qu’il n’en existe aucune preuve scientifique.
– Il y aurait un « risque » de rebond épidémique. Mais peut-on fonder des décisions politiques aussi liberticides sur des supputations ?

En revanche, l’« Exposé des motifs » est muet sur le seul élément qui serait déterminant pour asseoir une telle décision : l’état actuel de l’épidémie.

ÉTAT RÉEL DE L’ÉPIDÉMIE

Selon l’OMS l’épidémie est en chute libre en France depuis août ainsi que l’objective cette courbe de l’Université John Hopkins du 17/10.

Dans notre pays, le nombre actuel des nouveaux cas journaliers est inférieur à 5000 alors que notre voisin britannique, champion européen de l’injection Astra Zeneca en compte 40 000.

Selon le bulletin du Réseau sentinelles INSERM du 13/10/2021, le taux d’incidence Covid est de 3 cas pour 100 000 habitants :

« Surveillance de la COVID-19 :

La semaine dernière (2021s40), le taux d’incidence des cas d’IRA dus au SARS-CoV-2 (COVID-19) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 3 cas pour 100 000 habitants (IC 95 % [2 ; 5]),

ce qui représente 2 181 [1 187 ; 3 175] nouveaux cas de COVID-19 ayant consulté un médecin généraliste.

L’ » Exposé des motifs » n’apporte à cette réalité aucun démenti. En conséquence, un parlementaire peut-il en conscience voter un projet de loi aussi liberticide sur un argumentaire aussi inconsistant ?

Et que justifie la « procédure accélérée » si ce n’est priver les parlementaires d’un débat solide ?

Par exemple leur montrer que les pays sans pass vont mieux que les muselés

Joignez députés, sénateurs et tous vos élus qu’ils transmettent le refus du peuple à cette nouvelle loi liberticide sans même l’ombre d’une justification sanitaire(([2] Joignez nos représentants !
sénateurs :
https://www.voxpublic.org/spip.php?page=annuaire&cat=senateurs
députés :
https://www.voxpublic.org/spip.php?page=annuaire&cat=deputes
membres des cabinets Ministériels :
https://www.voxpublic.org/spip.php?page=annuaire&cat=cabmin
4 Agences de presse :
https://www.voxpublic.org/spip.php?page=annuaire&cat=medias&type_media=Agence%20de%20presse))

La grande fête de l’Élysée organisée par le président footballeur le démontre : aucun masque et aucune distanciation, masques pour les serveurs !

Jean Marc Morandini @morandiniblog

16 oct.

Pourquoi les images d’Emmanuel Macron faisant la fête à l’Elysée avec plusieurs dizaines de personnes ont énervé des internautes qui ont le sentiment que le Président est « au-dessus des règles qu’il impose » – Vidéo | Jean-Marc Morandini (jeanmarcmorandini.com)



« Mais les internautes se demandent pourquoi absolument personne ne respecte les gestes barrières ou ne porte le masque. “Ma petite fille est obligée d’être masquée en classe” s’interroge une internaute, “et le Président lui fait la fête à l’Élysée sans rien respecter de ce qu’il nous impose”.

Un autre se demande pourquoi “lui doit porter le masque dans le train, mais pas le Président à l’Élysée en train de danser et bouger”…

On peut également voir des gens s’étonner que “les serveurs portent des masques, mais pas les personnalités qui elles ont le droit de s’amuser sans masque”.

LE PEUPLE N’EST PAS DUPE Ceux qui attendent la publication des résultats définitifs des essais en cours qui devraient être terminés en 2023

Union Française Contre le #PassSanitaire @UnionSanitaire

16 oct.

“TOUS DANS LA RUE N’oubliez jamais que vous n’êtes pas seuls, nous sommes des millions à refuser ce gouvernement pourri. Unissons nos forces et faisons plier le gouvernement”. Soutenez-nous en vous abonnant sur Twitter #Manifestation16octobre #GiletsJaunesSaison2

Un rapide aperçu de ce 16 octobre 2021

“Il y a toujours autant de monde dans les rues d’#Aix-en-Provence contre Macron et sa volonté de maintenir le cap malgré l’absence totale de crédibilité de son pass « (([3] @jlouis 0881 11 h · 16 oct. 2021·Twitter))

Aujourd’hui, les #GiletsJaunes ont repris les ronds-points et ils sont des milliers dans les rues de Paris. Saison 2, acte 1. C’est parti !(([4] @maroc_online #Manifestation16octobre #GiletsJaunesSaison2))

AVIGNON

MARSEILLE

MONTPELLIER

Très long cortège à la #Manifestation16octobre organisée par @_LesPatriotes

! Nous n’accepterons jamais le #PassDeLaHonte, sa prolongation et la vaccination sous contrainte de tous !

et




La réalité tressaille comme dans un vieux film s’effilochant

Par Lucien Samir Oulahbib

Drôle de situation à voir cette réalité officielle tissée par les médias mondiaux. Rouge à lèvres, habillée en silhouettes sveltes et souriantes, poches débordantes de liasses innocentes, elle se désembobine, s’effiloche comme un mauvais bas noir de propagande bas de gamme découvrant dans sa déchirure au creux du matin froid sur la banquette arrière du taxi postmoderne une autre réalité bien moins grivoise, comme un levé de rideau précipité au temps du cinéma muet : cela craquelle en accéléré ou la décomposition en temps réel de visages poupins s’effondrant sous nos yeux-écrans (et caméras) en tas de poussières même plus nucléaires, mais d’éoliennes sans vent. « C’est comment qu’on freine ? » Chantait feu Bashung ; encore faudrait-il déjà avoir des freins…

Mais comme nous sommes maintenant enfouis vivants, à l’instar de déchets médiatiques sans conséquences (car guère radioactifs, tant le Pouvoir en a neutralisé les noyaux actifs), même cette fenêtre d’opportunité de ce craquèlement historique à la sismique de plus en plus généralisée nous échappe, glisse entre nos mains cybernétiques, à l’instar de ces enfants qui voient bien qui attaque Guignol dans son dos, mais celui-ci n’entend pas, ou alors ces paralytiques qui sont tombés de leur fauteuil appellent à l’aide, mais personne ne vient…

Le film de la réalité ainsi tressaille jusqu’à faire apparaître la cassure de la bobine, puis le « noir » sur fond « blanc », non parce que ce serait « fini », mais plutôt parce que le projectionniste s’est enfui.

Fini le temps où le capitaine coulait avec son bateau. Aujourd’hui il est parti avec la caisse et l’ouvreuse (les médias). Et sur la scène, des figurants tentent de mimer le film (des poètes) disparu.

Mais peu importe, peut-être. Après tout, ce n’était qu’une fiction. Pourquoi s’accrocher à des lambeaux de rêves éveillés alors que cette histoire d’un monde « postmoderne » s’est effondrée?  Ce monde gentil permettant que tout cohabite, puisque l’étalon-vérité aurait été effacé : des images sans scénario pouvaient ainsi émerger, nous promettait-on, puis disparaître sans dommage malgré les mondes des Big Brother, Big Pharma, Big Gafam qui pointaient à l’horizon.

Il s’avère pourtant que sous nos yeux, dans les profondeurs des vitalités cruciales, un sursaut surgit, venu de nulle part, et submerge tout sans coup férir, comme si les cisaillements et coupures de ce film de la réalité officielle s’avèrent être des césures et fissures inédites d’une tectonique des plaques symbolique qui aujourd’hui se rassemblent et se fracassent en tremblements de Terre de plus en plus sourds (ceux qu’Henri Heine avait décrits dans De l’Allemagne annonçant les totalitarismes du 20e siècle), eux-mêmes préludes aux tsunamis immenses qui émergent déjà et dont l’énergie tellurique ainsi charriée s’avère si énorme qu’il n’est pas rare de retrouver des fossiles de poissons au plus haut des montagnes éternelles : toutes ces théories se prétendant scientifiques, ces arts et lettres, tout cela s’effiloche à vitesse grand V. Comment pouvoir les lire, même les entendre ? Ou la sentence d’Adorno réorientée : Auschwitz, mais aussi le Goulag n’ont certes toujours pas été pensés, et ce surtout comme issu(e)s du scientisme hygiéniste (élimination radicale de ce qui est nommé « virus ») qui n’a cependant rien à voir avec Descartes et sa volonté de mieux maîtriser le monde (afin de mieux nous connaître et non pas dominer en général). Or il s’avère que leur suite présente reste toujours en friche, et ceux qui veulent apporter quelques remèdes efficaces restent évincés ou étiquetés complices objectifs des « virus » ainsi désignés…

Qu’en conclure ? Peut-être ceci : la complexité vitale de la réalité humaine semble se gausser de ces prétentions statistiques visant à la réduire en courbes alors que celles-ci ne sont que des illustrations, de l’art figuratif qui prétend être cette réalité humaine, au même titre que la Carte énonçant qu’elle Est le Territoire et que donc celui-ci, ainsi remplacé (en « grand »…) peut disparaître sans coup férir. Ceci se révèle cependant toujours faux : le Territoire en effet peut se venger (sauf génocide) jusqu’à échapper à la Carte qui ne représente plus alors qu’elle-même ; ou le temps de la révolution néomoderne au sens d’affiner la notion de Nation vers plus de citoyenneté horizontale (referendums) et verticale (participations).

Encore faut-il voir ce processus : la Carte donc ne représente plus qu’elle-même (exemple BHL, Macron, Biden…). Le Territoire s’échappe (dans l’abstention, l’aspiration à voter pour des candidats « disruptifs »…), mais la Carte des trois B (Big Brother, Big Pharma, Big Gafam) tente de le retenir par diverses interdictions « légales » et également mentales, comme ces diverses impositions dites sanitaires visant à nous isoler comme des « particules élémentaires » incapables ainsi de se couler dans la non-séparabilité de fonctions d’ondes à même, elles, de soulever des montagnes… Sans cependant se transformer en foules de rhinocéros (ce que n’a pas vu Sartre ni son lecteur July : le groupe en fusion a toujours besoin d’un poisson-pilote, mais qui ne doit pas s’y substituer comme le croyait Lénine… César et Dieu, « l’État c’est moi » de Louis XIV restant encore impensé, sauf à bien comprendre Bodin…), car sans direction et respect scrupuleux de la liberté d’être, l’énergie dégagée risque de « dévorer ses propres enfants » selon l’adage… Du moins dans des limites à définir (afin de ne pas substituer aux factions des fractions).

En tout cas, le bombardement incessant provenant de la Carte, avec cette chimio-politique relativiste transplantée médiatiquement dans la chair citoyenne du Territoire humain veut rendre ce dernier si malléable que se fabriquent désormais industriellement des créatures façon Frankenstein, gardes-chiourmes féroces afin d’empêcher que le Territoire, celui de la Nation, se rebelle puis se libère.

D’ailleurs, dans la devise Liberté, égalité, fraternité, la première de ces trois notions ne suit pas l’ordre alphabétique, gageons que la Carte voudra aussi rectifier ce Territoire… À nous de l’en empêcher. Qui « nous » ? Tous ceux épris de ce Territoire  de ce Sol là, d’où l’impossibilité de le remettre en cause… C’est un acquis civilisationnel… Mais qui peut être amendé si des factions émergent pour le fractionner…




Lettre ouverte aux députés et sénateurs français appelés à voter le 19 octobre 2021 la prolongation injustifiée de « l’état d’urgence »

Par Nicole et Gérard Delépine

INJUSTIFIÉE, car épidémie terminée

« Le gouvernement présentera un texte de loi au Parlement le 19 octobre pour “maintenir pendant plusieurs mois encore, jusqu’à l’été, la possibilité de recourir” au pass sanitaire, a précisé Gabriel Attal, au cas où la situation sanitaire venait à se dégrader. Il sera débattu à l’Assemblée nationale mercredi 19 octobre sous l’intitulé Projet de loi portant diverses dispositions de vigilance sanitaire. “On demande au Parlement de nous laisser la possibilité de déclencher tout ou une partie des mesures de freinage” a expliqué le ministre de la Santé Olivier Véran mercredi matin, interrogé sur France Info. Ainsi, le recours au confinement, au couvre-feu et autres mesures de restrictions serait également possible jusqu’au 31 juillet 2022. »(([1] L’internaute.com Sarah Ponchin, Mis à jour le 15/10/21 PASS SANITAIRE. Une troisième dose de rappel du vaccin Covid-19 sera-t-elle bientôt obligatoire pour tout le monde afin d’avoir un pass sanitaire valide ? Le gouvernement pourrait l’envisager à long terme.))

Dans ce texte, le porte-parole reconnaît lui-même que l’épidémie est terminée.

Pourquoi une procédure accélérée alors que l’épidémie est terminée dans notre pays ?

À vous, nos représentants élus, nous demandons solennellement de nous rendre nos libertés fondamentales et à ne pas céder à l’autoritarisme de l’exécutif.

Vous avez pu constater que la France livrée aux décisions arbitraires du gouvernement reposant sur un conseil de défense sortant de la limite constitutionnelle, n’a eu que des résultats très décevants, parmi les plus mauvais mondialement, y compris en Europe. La Suède tant décriée pendant de longs mois par nos médias a conservé l’essentiel des libertés avec finalement un taux de décès inférieur au nôtre de 20 % (1478/Million d’habitants contre 1760/M), sans confinement, sans fermeture des écoles, de la vie, sans masque, sans vaccination obligatoire, sans victimes collatérales et sans perte majeure de son PIB (-2,5 % contre 8,5 % en France) etc.

Il est temps que les décisions législatives vous reviennent et que les propositions de loi puissent être discutées avec le temps nécessaire sur des dossiers étayés de données avérées.

Comme beaucoup de professionnels de santé, nous sommes d’ailleurs à votre disposition pour toute information objective basée sur les chiffres de l’OMS et des agences sanitaires nationales. Nous nous permettons de vous apporter ici quelques précisions quant à l’absence de justification médicale de ce pass qui aggrave la situation sanitaire, là où il est encore imposé.

LE PASSE DIT SANITAIRE, LIBERTICIDE, N’A AUCUNE JUSTIFICATION MÉDICALE, CAR LE PASS AUGMENTE LES CONTAMINATIONS

Les données avérées internationales prouvent que le pass est médicalement nocif

Quelques pays européens ont imposé le pass à leur population depuis plus de trois mois. L’examen des courbes de l’épidémie dans ces pays montre que le pass, loin de ralentir les contaminations, entraîne une augmentation de celles-ci. Les courbes actualisées en ce 15 octobre 2021 le démontrent une nouvelle fois.

L’Autriche a imposé le passe début juillet. Depuis le nombre de contaminations quotidiennes a été multiplié par 22.

La Grèce a imposé le passe en espérant ainsi rassurer les touristes et sauver sa saison touristique.

Malheureusement l’obligation du pass a été suivie par la multiplication par 4,5 du nombre quotidien de contaminations et la saison touristique en a souffert ne retrouvant pas son niveau de 2019 (-30 %).

Mais aussi la population, car depuis le pass la mortalité a été multipliée par 2.

La Tchéquie a instauré le pass début juillet. Depuis le nombre de contaminations quotidiennes a été multiplié par 4

En Roumanie le pass a été imposé début juillet. Depuis le nombre de contaminations quotidiennes a été multiplié par 160.

Cette envolée des contaminations a été suivie quelques jours plus tard de l’explosion de la mortalité quotidienne alors qu’elle est proche de zéro dans les pays sans passe comme le Suède, la Biélorussie, la Croatie, la Belgique…

Au Danemark la mise en route du pass a été suivie par une augmentation franche du nombre quotidien des contaminations (multiplication par 5 en un mois.) Depuis lors, le Danemark a supprimé le pass.

Ainsi dans tous les pays champions du pass, les évolutions de l’épidémie ont été marquées par une accélération paradoxale importante des contaminations et souvent de la mortalité quotidienne.

L’échec du pass a été également constaté dans tous les concerts-tests récents dont l’entrée était subordonnée à la présentation d’un pass.

Les 20 000 participants du festival Verknipt à Utrecht ont montré leur pass sanitaire, via l’application CoronaCheck avant d’y être admis. Mais quelques jours après le festival, sur les 20 000 participants, on dénombrait, plus de mille nouveaux infectés par le coronavirus (dont une majorité de vaccinés !).

Les 50 000 participants des festivals Canet Rock, Vida et Cruïlla qui ont eu lieu en Catalogne, entre le 1er le 11 juillet ont dû présenter des tests négatifs et porter des masques avant d’y participer. Ces festivals test ont entraîné la contamination directe de près de 2300 personnes [soit au total 842 de plus que dans les groupes témoins équivalents). Ce surplus de contaminations confirme que ni les pass, ni les tests, ni les masques ne protègent vraiment et qu’ils peuvent donner un sentiment de sécurité injustifié.

En France aussi, le pass n’empêche pas les clusters d’apparaître. Malgré le pass sanitaire, on a recensé 80 contaminations dans une discothèque à Lille, 44 dans les Vosges ou encore une trentaine d’adolescents dans un camping en Corse.

Comment peut-on expliquer ces échecs avérés du pass partout où il est utilisé ?

Le concept du passe repose sur l’hypothèse que les pseudo vaccins empêchent d’être malade et encore plus d’être contaminant. Ces deux croyances sont fausses ainsi que le ministère l’a officiellement reconnu devant le Conseil d’État. Les fortes reprises d’épidémies récentes en Israël et Grande-Bretagne champions des injections Pfizer et Astra Zeneca le confirment amplement.

Les porteurs de pass, victimes de la propagande officielle se croient protégés et négligent fréquemment les mesures de protection s’exposant ainsi davantage à la contamination. Cela a été remarqué lors de la plupart des concerts avec pass aux Pays-Bas comme en Catalogne. Cette pratique favorise les infections, en s’opposant par ailleurs à l’immunité collective acquise pendant la vie « normale » comme le démontre l’absence de contaminations des pays libres comme le Texas. Les matches avec grande foule n’y déclenchent aucun cluster, comme les énormes manifestations en Europe où les peuples se libèrent du pass et du masque le plus souvent, retrouvant un écosystème normal.

Le passe majoritairement refusé ou abandonné en Europe

En Europe, la majorité des états ont refusé ou abandonné le pass, qu’il s’agisse de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, de la Russie, du Danemark, de la Suède, de la Norvège, de la Finlande, de l’Estonie, de la Pologne, de la Bulgarie, de la Biélorussie, de la Croatie et leur situation sanitaire actuelle est bonne.

Seuls principalement les pays du sud suivent encore les recommandations de la Commission européenne entraînant d’énormes réactions populaires comme en Italie dans de nombreuses villes, et le blocage des ports italiens.

Il faut espérer que les décideurs de ces pays considèrent enfin les mauvais résultats avérés de cette mesure et se rendent compte qu’au lieu de ralentir l’épidémie, le pass l’accélère et la pérennise et donc qu’il est donc urgent, ne serait-ce que pour des raisons sanitaires, de le supprimer.

POURSUIVRE LA SURVEILLANCE PAR LE PASS EST UNE DÉCISION EXCLUSIVEMENT POLITIQUE ET LIBERTICIDE

L’épidémie est terminée comme en atteste quotidiennement et depuis des mois le réseau sentinelle. Il n’y a plus d’épidémie ! G. Attal l’a confirmé !

 Comme l’a établi Laurent Toubiana, l’épidémie est terminée depuis fin novembre 2020 Depuis cette date, le taux d’incidence, le seul fiable, celui du Réseau sentinelles a été sans discontinuer ridiculement bas. Cette semaine, il est de 3 cas/100 000 h :

« Surveillance de la Covid-19 :

la semaine 40 (2021s40), le taux d’incidence des cas d’IRA(([2] IRA : insuffisance respiratoire aiguë, non spécifique du Covid)) dus au SARS-CoV-2 (Covid-19) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 3 cas pour 100 000 habitants, ce qui représente 2 181 nouveaux cas de Covid-19 ayant consulté un médecin généraliste.

Ce taux est stable par rapport à ceux des dernières semaines (données consolidées pour 2021s39 : 3 [2 ; 5], soit 2 247 [1 425 ; 3 069] nouveaux cas d’IRA dus à la Covid-19 vus en médecine générale). »(([3] https://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/)) Ce taux est établi à partir d’examens cliniques, non faussé à partir des tests PCR non fiables.

LA DISCUSSION DE L’OPPORTUNITÉ DE LA PROLONGATION DE L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE EST PUREMENT POLITIQUE

Et la liberté du gouvernement de légiférer via décrets en toute impunité et sans contrôle parlementaire, comprenant la poursuite de l’exigence du pass, ne relève en aucun cas de santé, de sanitaire, mais exclusivement de politique, avec privations de liberté.

Ces sujets ont déjà largement été débattus : le pass conduit à une discrimination en matière de droit à la liberté de mouvement, jouissance d’autres droits et libertés fondamentaux, tels que, le droit au respect de la vie privée et familiale ou encore le droit à la liberté de réunion.(([4] Pass sanitaire : l’équilibre délicat entre libertés et protection de la santé publique | Le HuffPost (huffingtonpost.fr) ))

Le pass s’oppose à La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen :

« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits » (art. 1)

« La Loi est l’expression de la volonté générale. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents » (art. 6). 

La rupture du principe d’égalité peut également entraîner des conséquences pénales puisque toute discrimination au sens du Code pénal (article 225-1) est passible de peines correctionnelles, notamment lorsqu’elle porte sur l’état de santé d’un citoyen.

Ne doutons pas que les tribunaux soient déjà inondés de plaintes pour discrimination et en particulier depuis l’interdiction de travail et rémunération de soignants et pompiers opposés à recevoir l’injection génique, dite vaccin, encore en expérimentation thérapeutique jusqu’en 2023 et sujet à de nombreux accidents dont témoigne l’éviction au moins temporaire de Moderna et d’AstraZeneca, en plus des rapports officiels des agences de santé FDA, MHRA, EMA, et ANSM.

Ces rapports chiffrent un nombre de décès post vaccinaux et d’accidents secondaires aux injections, bien supérieur aux chiffres ayant abouti à l’interdiction du vaccin H1N1 (53 morts). Ce silence devant ces morts officialisés par les responsables de santé publique et niés par notre ministre pose des problèmes. Nous espérons qu’en tant que représentants du peuple, vous pourrez avoir des réponses sur ce silence assourdissant, qui ne peut à long terme qu’augmenter la méfiance des citoyens sur la parole de l’état, ses représentants et les vaccinations véritables au sens pasteurien.

Le droit international érigeant un principe de non-discrimination

Le pass s’oppose donc à ce droit reconnu par la France. L’article 14 de la Convention européenne des droits de l’homme dispose

« La jouissance des droits et libertés… doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l’origine nationale ou sociale, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation ».

Le Protocole nº 12 à ladite Convention européenne des droits de l’homme, plus large encore, interdit tout acte de discrimination lié à la « jouissance de tout droit prévu par la loi ».

« Nul ne peut faire l’objet d’une discrimination de la part d’une autorité publique, quelle qu’elle soit » (article 1).

Le Défenseur des droits est très critique, dans son avis rendu en urgence « Extension du passe sanitaire : les 10 points d’alerte de la Défenseure des droits » du 20 juillet 21. Fondamentalement, il remet en cause la proportionnalité des restrictions apportées à l’objectif de sauvegarde de la santé publique qu’elles poursuivent.

Le 31 mars 2021, le Conseil de l’Europe avait alerté

dans son avis « Protection des droits de l’homme et pass vaccinal » sur l’utilisation éventuelle de certificats de vaccination, comme celle de données relatives à l’immunisation, « à des fins autres que strictement médicales, par exemple pour donner aux personnes concernées un accès exclusif à des droits, services ou lieux publics ».

Cette question soulevait de nombreuses questions de respect des droits de l’homme et devait être considérée « avec la plus grande prudence ».

Cette position trouve un écho dans sa résolution 2351 « Vaccins contre le Covid-19 : considérations éthiques, juridiques et pratiques », qui présentait comme élément permettant de garantir un niveau élevé d’acceptation des vaccins le fait « de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement ».

Cette mesure liberticide, présentée par le gouvernement comme libératrice a des relents orwelliens suscite une opposition grandissante semaine après semaine. Comme le dit l’économiste Éric Verhaeghe :

« la mise en place du pass sanitaire donne lieu à un magnifique flash totalitaire provoqué par Emmanuel Macron. Dans ces moments où la démocratie cède brièvement la place à des mesures autoritaires illibérales, la propagande d’État donne dans la novlangue à la Big Brother de 1984. Ce qui est liberticide devient libérateur, et ce qui est libérateur est dénoncé comme une menace. »(([5] Le pass sanitaire, ce flash totalitaire entre novlangue de Big Brother et Great Reset — Le Courrier des Stratèges (lecourrierdesstrateges.fr) ))

À quoi correspond cette volonté du gouvernement de prolongation du pass en l’absence d’épidémie comme le prouve le réseau sentinelle, sinon à une extorsion de consentement à la pseudo vaccination et à la troisième dose et les suivantes ?

« le gouvernement s’occupe de contraindre les personnes encore non vaccinées de le faire : ce vendredi 15 octobre a marqué la fin du remboursement des tests PCR et antigéniques de confort. “Les tests ne seront payants que pour les personnes qui ne sont pas du tout vaccinées et qui n’ont pas d’ordonnance”, a expliqué Olivier Véran sur France Info le 13 octobre. De plus, les autotests négatifs réalisés sous supervision médicale ne sont plus reconnus comme preuve d’obtention du pass sanitaire. »(([6] Pass sanitaire : bientôt une troisième dose pour tous ? (internaute.com) ))

UNE EXTORSION DE CONSENTEMENT AUX PLUS FAIBLES

Cette décision est inacceptable. Elle va discriminer ceux qui ne pourront s’assurer un budget « tests » et contraindre les plus pauvres à s’injecter cette thérapie inefficace et dangereuse. La transparence sur les contaminations post vaccinales et l’existence niée de formes graves chez les vaccinés ainsi que les effets secondaires relatés par les agences paraît indispensable auprès de vous, nos représentants. Est-ce le cas ? Et que justifie une nouvelle fois une « procédure accélérée » alors que le gouvernement lui-même reconnaît « la baisse de la circulation du virus » ?(([7] De l’aveu même du porte-parole de l’Elysée, l’épidémie est terminée et toutes ces mesures existeraient, car : « Gabriel Attal a martelé qu’il existait toujours un “risque non négligeable de reprise de l’épidémie”. Actuellement c’est plutôt une épidémie de tuberculose qui se profile pourtant…))

CHERS ÉLUS, NOUS COMPTONS SUR VOUS

pour nous rendre nos libertés chèrement acquises il y a un peu plus de deux siècles. Il semble que la commission des lois aille dans ce sens et nous félicitons ses membres.

« Pass Sanitaire : Les Députés Desserrent Momentanément Le Dispositif En Commission Des Lois » C.M. avec AFP Le 15/10/2021

Le projet de loi « vigilance sanitaire » sera-t-il rétabli à sa version initiale le 19 octobre lors de son passage en séance à l’Assemblée ?

« Momentanément, les députés ont allégé vendredi les conditions de mise en œuvre du controversé pass sanitaire, prenant ainsi le gouvernement à rebrousse-poil, avant le passage du projet de loi “vigilance sanitaire” dans l’Hémicycle, mardi » Contre toute attente, les députés, qui examinaient cet énième texte sur l’état d’urgence sanitaire en commission des Lois, ont adopté un amendement du député La République en marche (LREM) Pacôme Rupin, opposant de longue date à cet outil qu’il juge « dangereux » pour les libertés publiques. »

L’amendement de Pacôme Rupin, adopté de justesse par 8 voix contre 7, prévoit de circonscrire l’utilisation du pass sanitaire géographiquement et en fonction de l’évolution de l’épidémie de Covid. Il propose que le recours au pass soit territorialisé et qu’il ne puisse être mis en œuvre qu’en cas de taux d’incidence supérieur ou égal à 50, sur une semaine continue, dans le département concerné.

« Il est important de mettre des critères. On ne peut pas laisser une totale faculté au gouvernement d’utiliser cet outil sans un minimum de règles. Je pense qu’on peut avancer, peut-être pas sur celui-là (son amendement adopté, NDLR) mais sur un encadrement un peu plus strict », a déclaré Pacôme Rupin.(([8] https://www.bfmtv.com/politique/parlement/pass-sanitaire-les-deputes-desserrent-momentanement-le-dispositif-en-commission-des-lois))

Ceci est déjà un premier pas, mais bien sûr nous espérons, de vous, nos élus, une récupération totale de nos libertés, la suppression de la loi d’urgence qui comme le montre la disparition de l’épidémie, n’a plus aucune légitimité sanitaire.

Merci de votre écoute.

Avec nos respects.