Le vote est devenu une escroquerie en bande organisée

[Source : profession-gendarme.com]

Le vote au suffrage universel est devenu une escroquerie politique en bande organisée. Il n’y a pas eu d’élections sincères en 2017, à cause des serveurs DOMINION et SCYTL, qui ont truqué le résultat du premier tour : Macron était à peine crédité de 11 % par les Français. Pourtant, il a été adoubé candidat du second tour contre M. Le Pen, en siphonnant les autres listes de candidats, y compris les petites listes comme l’UPR et le NPA.

1°) Excellent article rédigé par notre ami Dominique Kern !

Il n’y a pas eu d’élections en 2017 en France, mais une manipulation de l’opinion, avec la complicité du FN, pour faire accepter Macron

Ils ont tous accepté de « faire barrage », pour pimenter le jeu, avec des cartes (électorales) truquées.

Et Macron est sorti vainqueur, alors que le Peuple le détestait dès le départ.

C’est cette impasse imposée d’en haut, à la va-vite, que nous subissons aujourd’hui sous cette forme pandémiesque (pandémie et grotesque). C’est cette impasse qui est en train d’être démontrée, démontée, au grand jour en ce moment…

On ne peut pas dissocier Macron de toutes les tragédies qui ce sont abattues sur notre pays depuis son élection…

Incendie de Notre-Dame de Paris, volontaire ou pas.

Lubrizol, à Rouen, dont les conséquences ne sont même plus discutées.

La pandémie cache toutes les autres tragédies : c’est le cache-sexe idéal de toutes les saloperies qu’ils nous a imposées..

Pour favoriser ceux qui l’ont fait élire…

Le vote est devenu en France, comme aux USA, une escroquerie ouvertement en bande organisée.

Mr Donald Trump, quoi qu’on pense, a une assise dans le pays : les blancs victimes de la mondialisation, ce que les démocrates, souvent haïs, n’ont pas. Les démocrates ont cru à leur opération « assises minorités » : mais les minorités sont parties vers Trump.

Le pari Biden ne pouvait pas marcher. Ils le savait : pourquoi l’ont-ils essayé… ? Ils sont maintenant dans une énorme impasse.

En France, l’escroquerie dure depuis un moment, depuis l’élection de Jacques Chirac quand il fut opposé à Le Pen en 2002.

Depuis ils ont essayé de parfaire le scénario, qu’ils nous imposent à chaque fois.

Mais pour que ça marche, il faut qu’on y croie, sinon c’est la crise de confiance qui est en train d’avoir lieu.

2°) Brigitte Bouzonnie : Oui, il n’y a pas eu d’élections sincères en 2017.

À cause des serveurs DOMINION et SCYTL installés à Nice par la CIA, qui ont truqué le résultat au premier tour

Macron était à peine crédité de 11 % par le Peuple français. Mais pourtant, il a été adoubé candidat du second tour contre M. Le Pen, en siphonnant les autres listes de candidats, y compris les petites listes comme l’UPR et le NPA.

Je suis tout à fait d’accord pour dire que le Peuple français détestait Macron depuis le projet de loi Khomri ; qui devait s’appeler au départ : loi Macron 2. On rappelle que le refus de la loi Khomri a donné lieu à 14 journées nationales, un million de personnes dans la rue, rien que pour la journée du 31 mars 2016. Une forte ébullition sur les réseaux sociaux. Un pouvoir hollandiste en roue libre. Et, si nous n’avions pas eu de dirigeants syndicaux et politiques corrompus (coucou Martinez, coucou Mélenchon !), on aurait pu imaginer un renversement de pouvoir.

Ensuite, nous faire croire que Macron, avec son chapeau haut de forme de la Restauration de Juillet, avait rassemblé sincèrement 24 % le soir du premier tour, c’était vraiment nous prendre pour des billes !

Nous avons compris le mode opératoire précis utilisé par Macron et Hollande, grâce à l’article rédigé par Éric Montana sur MEDIAZONE du 24 novembre 2020 : « SCYTL, le logiciel qui rend nos votes inutiles » (voir article ci-dessous). Et quand Alexis Cossette a raconté le raid de Francfort, la mort de 5 GI, afin de récupérer les serveurs DOMINION, ayant truqué l’élection 2020 américaine entre Donald Trump et Biden.

Le rôle de la désorientation idéologique majeure, active à la tête de l’État

Outre les serveurs truqués, l’élection présidentielle est devenue une procédure irrationnelle et mensongère. Alain Badiou dénonce avec lucidité « la désorientation idéologique majeure, active à la tête de l’État, et dont souffre par ruissellement le Peuple français : l’amenant à voter pour des Chirac, Sarkosy, Hollande, Macron.

« Le rôle des affects collectifs ne peut être apprécié indépendamment des appareils idéologiques d’État chers à Althusser (partis, médias). Et qui sont des puissances de déraison et d’ignorance tout à fait spectaculaires. Leur fonction est justement de propager des affects dominants. Ils n’ont pas été pour rien en 2002, pour la “psychose Le Pen” : qui, après que le vieux pétainiste, quoique vieux cheval sur le retour fourbu, tiré d’écuries en ruine, a passé le premier tour, — M Le Pen second le 21 avril 2002, Jospin éliminé —, jeta la masse de jeunes lycéens épouvantés et de raisonnables intellectuels dans les bras d’un Chirac, qui, n’étant pas lui-même, en ce qui concerne la vigueur politique, de toute première fraîcheur » (sic) (« De quoi Sarkosy est-il le nom ? », édition Lignes, 2009).

De même, l’injonction au vote utile 2017, afin d’élire le candidat Macron, mauvais sur le plan intellectuel. Et faire de l’électorat français un Peuple apeuré, terrorisé devant le supposé danger Le Pen, imperméable à toute rationalité élémentaire.

Mais ce n’est pas tout : des mécanismes grossiers de tromperie majeure du Peuple français ont pétaradé à plein régime dans les télés officielles. La télévision a atteint des niveaux de déraison extraordinaires. Un exemple entre mille : .ainsi, plus de dix millions de Français ont assisté au premier débat entre les candidats de la présidentielle 2017. Avec un Mélenchon dominant largement le débat. Sortant des blagues : « il faut laisser les PS parler entre eux » (sic), à propos d’une algarade Hamon/Macron. Inversement, un Macron plus mauvais qu’un mauvais élève pris en faute. Pourtant, un quart d’heure avant la fin du débat, on nous a sorti un sondage proclamant Macron vainqueur, pour 29 % des sondés, tandis que JLM était loin derrière à 20 %. Pire encore, tout au long de la journée suivante, les médias inéquitables réussirent le tour de force de « commenter » le débat sans jamais citer Mélenchon.

Le vote au suffrage universel est devenu une escroquerie politique en bande organisée, permettant de faire élire la personne la plus détestée des Français. Désormais, nous n’irons plus voter. Ou voter sans aucune certitude de voir notre bulletin de vote pris en compte. La confiance populaire ayant disparu, cela va générer un taux d’abstention abyssal.

La démocratie parlementaire se meurt, la démocratie parlementaire est morte !

Elle ne se relèvera jamais de ces énormes triches à répétition, qui ont commencé aux Philippines, Cambodge, Taïwan, Hong Kong, puis en Allemagne, France, États-Unis. Elle ne se relèvera pas de tout le mensonge médiatique, qui l’entoure, réduisant notre intellect au degré zéro de l’entendement.

Il faut inventer un autre système de désignation honnête de nos dirigeants !

3°) « Scytl, le logiciel qui rend nos votes inutiles », article rédigé par Éric Montana le 24 novembre 2020 pour MEDIAZONE

Le logiciel qui permet de faire élire un inconnu, Président…

Il y a des événements qui servent parfois de déclic dans une vie. La fraude massive du candidat Biden dans les élections américaines en est un.

Nous découvrons avec effarement que l’on peut truquer des élections dans le pays qui se revendique « leader du monde libre » et lumière de la démocratie. Nous apprenons grâce à Internet et l’affaire Jeffrey Epstein, la corruption massive qui ronge la politique américaine, vendue à tous les lobbys. La dépravation maladive de dirigeants mondialement connus comme Bill Clinton et même Bill Gates, deux habitués des voyages sur le Lolita Express, l’avion qui servait à transporter ces bienfaiteurs de l’humanité sur l’île aux orgies appartenant à l’agent du Mossad, découvert si opportunément suicidé dans sa cellule new-yorkaise. Un État américain noyauté par des personnages soupçonnés ou accusés de pédophilie, de trafic et de crimes sexuels…

Nous apprenons l’existence d’un Deep State qui gouverne ce pays dans l’ombre. Nous réalisons avec effroi que la CIA, cet État dans l’État qui ne rend compte à personne, agit à sa guise avec la complicité de son frère jumeau le Mossad, dans le trafic d’armes, le trafic de drogues, le trafic d’êtres humains, les coups d’État, les révolutions colorées, les assassinats ciblés.

Nous découvrons que Soros finance les Black Lives Matter en payant les manifestants 15 dollars de l’heure pour semer le chaos et la violence, qu’il organise les caravanes de milliers de sud américains se dirigeant vers les États-Unis pour tenter de faire passer Trump qui s’oppose à ces arrivées massives de faux migrants, pour un président sans cœur et sans compassion et salir son image aux yeux des Américains et du reste du monde…

Et bien évidemment, on finit par s’interroger sur notre propre pays. Et en découvrant chaque jour que Dieu fait, la corruption de nos politiciens, leur soumission aux lobbys, leurs lois iniques votées contre le peuple, l’enrichissement rapide de certains d’entre eux, les privilèges indécents qu’ils s’accordent à eux-mêmes, l’impunité qu’ils se votent pour mieux se protéger de la justice, leurs vices cachés, on se dit que nous sommes exactement dans la même situation qu’aux États-Unis.

De plus, quand on découvre que la France possède aussi le logiciel Scytl qui a servi à truquer les élections américaines, les doutes légitimes que nous avions sur les élections présidentielles de 2017, qui ont vu la victoire d’un candidat sorti de nulle part, mais sélectionné par le groupe Bilderberg pour être le nouveau président de la République française, ne peuvent que revenir à la surface.

Personne n’a oublié comment Macron a été outrageusement avantagé dans les médias, dans la presse. L’inégalité du temps de parole appliqué scandaleusement aux autres candidats qui ont été marginalisés, maltraités, et qui malgré leurs légitimes revendications à bénéficier d’un temps de parole égal et d’une égalité de traitement, n’ont pas été entendus. Cette première et grave anomalie laissait déjà entrevoir le reste… Macron semblait être le candidat que le Système avait choisi pour la fonction suprême. Les sondages lui étaient systématiquement favorables alors qu’il était inconnu des Français et que la seule chose que l’on savait de lui, c’est qu’il a permis à la finance apatride de mettre la main sur les fleurons de notre industrie nationale.

Ses meetings électoraux avec des figurants, des salles à moitié vides alors que les médias parlaient d’enthousiasme et d’engouement « populaire » pour ce jeune candidat, ont été une autre anomalie qui aurait du mettre la puce à l’oreille de ceux qui prétendent faire de l’information. La campagne électorale de Macron avait tout d’une mise en scène et réunissait tous les ingrédients de la manipulation de masse. Puis l’utilisation de machines à voter informatisées, aussi peu fiables que les résultats finaux, a été une autre source de questionnement.

Ne parlons pas des résultats du premier tour où dans les grandes villes tenues par ses amis politiques, les bulletins blancs étaient inexistants, où les premiers comptages lui attribuaient de 6 à 9 % et parfois beaucoup moins… et qu’après une étrange panne informatique d’une demie-heure, on l’a donné en tête avec 22, 23 ou 24 %… Les miracles de l’informatique et du logiciel Scytl ?

Le soir même du premier tour et avant même que les résultats définitifs ne soient connus, Macron à l’instar de Sarkozy, fêtait déjà avec les élites de la finance, son élection prévisible et annoncée pour le second tour face à Marine Le Pen, la candidate choisie par le logiciel pour être l’épouvantail qui allait provoquer le ralliement massif de tous les « républicains » sur le candidat choisi par Bilderberg.

Puis « last but not least » [enfin, mais pas des moindres], le soir de son élection, le discours prononcé devant la symbolique pyramide du Louvre avec cette lumière rouge au-dessus de sa tête, comme l’œil d’Horus observant les événements, saluant la foule au signe du compas et de l’équerre devant des spectateurs et des figurants apparemment nombreux, mais télévisés à coups d’images rapides pour éviter le détail qui tue..

Tout cela faisait penser à la théâtralisation d’une cérémonie maçonnique. Les derniers détails qui confirmaient des doutes légitimes et l’idée que nous étions bien dans une élection étrange ne correspondant à rien de ce que nous avions vécu auparavant. Et puis cette sale impression que le groupe Bilderberg et la Franc-Maçonnerie l’avaient largement organisée et planifiée, et que grâce à l’ignorance et la naïveté des Français, la Cabale l’avait largement emportée.

Le vrai gagnant de ces élections ce n’était pas le peuple français, mais Rothschild et ses complices de l’État profond.

Depuis, la France est vendue à la découpe à la haute finance et les riches se sont enrichis et multipliés comme jamais auparavant. Ce pouvoir gouverne par la force et la violence. Du jamais vu en France ! La corruption explose faisant de notre pays l’un des pays le plus corrompu du monde. Les lois liberticides se succèdent les unes après les autres. Les droits sociaux sont démolis à coups de votes nocturnes à l’Assemblée et au Sénat et même la réforme des retraites contre laquelle des millions de Français ont protesté, a été votée en pleine nuit, en catimini grâce à une nouvelle traîtrise du groupe Les Républicains qui en ont pris l’initiative.

Et puis cerise sur le gâteau, l’État d’urgence sanitaire décrété grâce à un virus de laboratoire breveté et utilisé de manière criminelle, pour imposer aux Français un régime digne des pires dictatures.

La destruction de l’économie pour favoriser le Grand Reset à base de monnaie digitale, permettant de surveiller tous nos faits et gestes, les tests bidons pour continuer à gouverner par la peur, les chiffres truqués pour favoriser la psychose de la mort, la vaccination avec l’ajout de nanoparticules et d’ingrédients qui nous rendront encore plus malades, et bientôt la pénurie alimentaire, un nouveau Covid-21 et les camps d’internement pour faire plier les récalcitrants qui refusent en bloc le confinement, le masque obligatoire, l’interdiction de voyager, l’interdiction d’un retour à une vie normale et la folie criminelle de ce gouvernement d’imposteurs, d’assassins et de corrompus.

Et si les médias s’inquiètent de constater que 91 % des Français et 80 % d’entre nous, ne faisons plus confiance ni au gouvernement ni aux médias complices au sujet de cette gigantesque opération criminelle, c’est que nous sommes à la veille d’une révolte qui se transformera sans aucun doute, en insurrection violente.

Le peuple de France est victime d’une Cabale monstrueuse tout comme le peuple américain et d’autres peuples européens. Cette Cabale veut nous imposer le Nouvel Ordre Mondial totalitaire et génocidaire de gré ou de force, et pour l’instant c’est surtout la force et la violence qui sont employées. Nous sommes donc en situation de victimes.

Mais nous ne devons pas oublier que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 énonce en son article 35 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Et si le réveil du peuple français semble lent et poussif, il est indéniable qu’il est massif.

Un autre monde est possible et cela ne dépend que de nous. Seuls nous ne sommes rien, ensemble soyons tout.

Comment un inconnu peut-il devenir Président ?

Source : Médiazone







Planet Lockdown – Documentaire complet version française

[Sources : cv19.fr et LHK]

« La rencontre avec l’équipe de Planet lockdown fut pour moi un moment incroyable tant la relation avec l’équipe du film a été intense. Imaginez des jeunes gens qui décident de faire quelque chose pour l’humanité. Ils voyaient bien que quelque chose ne tournait pas rond dans le monde des virus et du partenariat sanitaire issu de l’amalgame indigeste des secteurs publics-privés.
Ils ont donc pris le matériel nécessaire et sont partis à a découverte d’un Occident brisé dont la population semble prise en otage quand elle n’a pas tout simplement pas succombé à un virus dont les traitements ont été confisqués.
Le sort qui a été réservé aux personnes âgées isolées est un élément marquant de ce méprisable épisode de l’histoire humaine.
L’autre élément scandaleux étant la vaccination d’enfants et mineurs qui n’ont pas donné leur consentement à leur participation à l’immense expérimentation.
La bonne nouvelle est que l’édifice officiel commence à prendre l’eau de tous les côtés (cf. article ci-dessous). Je suppose que les gestionnaires de la crise covidienne commencent à s’inquiéter…
Bref, après plus d’une année de travail, le film Planet Lockdown a été mis à disposition du public hier soir. »

Liliane Held-Khawam (LHK)

Planet Lockdown est un documentaire sur la situation dans laquelle se trouve le monde. Les réalisateurs se sont entretenus avec certains des esprits les plus brillants et les plus courageux de ce monde, notamment des épidémiologistes, des scientifiques, des médecins, des avocats, des manifestants, un homme d’État et un prince. Ces âmes courageuses ont eu le courage de dire la vérité et nous inspirent à faire de même. Nous devons avoir le courage de surmonter nos peurs. Et une fois que nous l’avons fait, tout devient plus facile.

Vous y retrouverez entre autres Louis Fouché, Alexandra Henrion-Caude, Catherine Austin Fitts, Astrid Stuckelberger, Liliane Held-Khawam, Michael Yeadon, Carrie Madej, Václav Klaus et Reiner Fuellmich dans l’une des plus belles et peut-être plus importante réalisation depuis le début de cette crise.



Merci à Liliane Held-Khawam pour la version française.

Retrouvez toutes les interviews complètes sur le site https://planetlockdownfilm.com/

Vous pouvez soutenir le documentaire ici : https://planetlockdownfilm.com/support-the-movie/




Enfants vaccinés : la scélératesse des parents est sans limite

[Source : RL]

Par Anne Schubert

Aux pauvres enfants innocents de parents inconscients qui eux, se sont laissés piquer pour 50% de réduction sur une pizza, on propose un PIÈGE répugnant ! Quel enfant résisterait au plaisir de monter dans un VRAI avion ?

À 12 ans, et même longtemps après, je rêvais de devenir hôtesse de l’air, j’ai littéralement dévoré une série pour petites filles (Sylvie hôtesse de l‘air- Editions Marabout Junio) qui m’a bouleversée… Quelques années plus tard, j’allais en bus à l’aéroport, juste pour sentir l’odeur des voyages, et restais à boire un café pendant des heures…M’emmener petit fille dans un vrai avion m’aurait fait chavirer de bonheur. Je crois que j’aurais accepté sans broncher qu’on me retire un rein sans anesthésie…

J’ai visionné 20 secondes de la vidéo et ai été prise d’une nausée incontrôlable.

Il faut enregistrer ce film et ensuite, le montrer aux parents lâches, immondes, qui entrainent leurs pauvres petits ! Copier le document sur lequel ils ont apposé leur immonde signature de sale traitre ! Ils auront probablement, dans leur lâcheté, parcouru en vitesse, question de proposer un loisir gratuit à leur gamin tout en se sentant supérieurs, altruistes. Quel superbe sujet de conversation avec les collègues du bureau demain… quant aux petits, quand la maitresse leur demandera ce qu’ils ont fait avec papa et maman dimanche, ils seront les héros de la classe ! Le Captain America du quartier… et ils feront quoi, les autres parents de la rue ? Ils se précipiteront sur leur PC pour réserver la session suivante.

MINABLES !

(Attention, une réservation était indispensable, ils ne pourront même pas dire qu’ils ont été entrainés sans vraiment savoir-…)

L’action, qui était organisée par la ville de Bonn en coopération avec l’aéroport de la région, se déroulait dans un Airbus A300 Zero G. Depuis août 2015, l’appareil est stationné à l’aéroport de Cologne/Bonn et accueille du public pour des visites. (et pour des pièges !)

Les enfants ont eu le droit de jeter un coup d’oeil au poste de pilotage après l’injection.

ILS VONT LEUR DIRE QUOI à leurs enfants, quand ceux-ci seront devenus stériles, malades, auront eux-mêmes des enfants malformés ? Quand leur petite fille, influencable aujourd’hui ,sera devenue grande et aura un bébé sans bras ou atteint de sclérose en plaques ? D’AVC hémorragiues ? De dégénérescence cervicale? Ils diront ma chérie, c’était pour que tu puisses voir un avion à l’intérieur ? Si on avait su…

J’invente ? J’exagère ? Qu’est-ce que vous en savez ?? Vous êtes au courant, vous avez consulté les fiches pharmaceutiques, vous êtes peut- medium ? Immunologue, virologue ?

Alors que les enfants ne développent quasi jamais un covid grave ! Et que les enfants injectés peuvent parfaitement contaminer les autres… Mais cela, on ne le dit pas à la télé. Et la télé, c’est votre pitance quotidienne.

Cologne, la ville maudite, celle où les habitants sont forcés d’entendre l’appel à la prière tous les vendredis. De gré ou de force !

Un médecin de Cologne a même eu une idée de génie pour circonvenir les patients avec éventuelle réticence : celui qui se fait piquer offre automatiquement 3 Euro pour les SDF. (Remarque toute personnelle : 80% des SDF de Cologne sont des koranikes, le don fait donc double effet !)

Köln: Praxis spendet drei Euro pro Impfung an Obdachlose | Express

Je suis sous le choc, bouleversée, décomposée, d’autant plus que je ne peux même pas en parler autour de moi sans me faire traiter de malade.

Anne Schubert




L’art de la guerre

Source : ebooksgratuits.com

[Transmis par Philippe Loubière]

Par Sun Tzu

Sun Tzu

L’ART DE LA GUERRE

Les Treize Articles

traduit par le père Amiot

Publication du groupe « Ebooks libres et gratuits » – http://www.ebooksgratuits.com/

Source du texte : Jean-Philippe Thiébaud. http://www.ifrance.com/artdelaguerreselonsuntzu
Avec nos remerciements.

Table des matières

Article I De l’évaluation

Article II De l’engagement

Article III Des propositions de la victoire et de la défaite

Article IV De la mesure dans la disposition des moyens

Article V De la contenance

Article VI Du plein et du vide

Article VII De l’affrontement direct et indirect

Article VIII Des neuf changements

Article IX De la distribution des moyens

Article X De la topologie

Article XI Des neufs sortes de terrain

Article XII De l’art d’attaquer par le feu

Article XIII De la concorde et de la discorde

Article I
De l’évaluation

Sun Tzu dit : La guerre est d’une importance vitale pour l’État. C’est le domaine de la vie et de la mort : la conservation ou la perte de l’empire en dépendent ; il est impérieux de le bien régler. Ne pas faire de sérieuses réflexions sur ce qui le concerne, c’est faire preuve d’une coupable indifférence pour la conservation ou pour la perte de ce qu’on a de plus cher, et c’est ce qu’on ne doit pas trouver parmi nous.

Cinq choses principales doivent faire l’objet de nos continuelles méditations et de tous nos soins, comme le font ces grands artistes qui, lorsqu’ils entreprennent quelque chef-d’œuvre, ont toujours présent à l’esprit le but qu’ils se proposent, mettent à profit tout ce qu’ils voient, tout ce qu’ils entendent, ne négligent rien pour acquérir de nouvelles connaissances et tous les secours qui peuvent les conduire heureusement à leur fin.

Si nous voulons que la gloire et les succès accompagnent nos armes, nous ne devons jamais perdre de vue : la doctrine, le temps, l’espace, le commandement, la discipline.

La doctrine fait naître l’unité de penser ; elle nous inspire une même manière de vivre et de mourir, et nous rend intrépides et inébranlables dans les malheurs et dans la mort.

Si nous connaissons bien le temps, nous n’ignorerons point ces deux grands principes Yin et Yang par lesquels toutes les choses naturelles sont formées et par lesquels les éléments reçoivent leurs différentes modifications ; nous saurons le temps de leur union et de leur mutuel concours pour la production du froid, du chaud, de la sérénité ou de l’intempérie de l’air.

L’espace n’est pas moins digne de notre attention que le temps ; étudions le bien, et nous aurons la connaissance du haut et du bas, du loin comme du près, du large et de l’étroit, de ce qui demeure et de ce qui ne fait que passer.

J’entends par commandement, l’équité, l’amour pour ceux en particulier qui nous sont soumis et pour tous les hommes en général ; la science des ressources, le courage et la valeur, la rigueur, telles sont les qualités qui doivent caractériser celui qui est revêtu de la dignité de général ; vertus nécessaires pour l’acquisition desquelles nous ne devons rien négliger : seules elles peuvent nous mettre en état de marcher dignement à la tête des autres.

Aux connaissances dont je viens de parler, il faut ajouter celle de la discipline. Posséder l’art de ranger les troupes ; n’ignorer aucune des lois de la subordination et les faire observer à la rigueur ; être instruit des devoirs particuliers de chacun de nos subalternes ; savoir connaître les différents chemins par où on peut arriver à un même terme ; ne pas dédaigner d’entrer dans un détail exact de toutes les choses qui peuvent servir, et se mettre au fait de chacune d’elles en particulier. Tout cela ensemble forme un corps de discipline dont la connaissance pratique ne doit point échapper à la sagacité ni aux attentions d’un général.

Vous donc que le choix du prince a placé à la tête des armées, jetez les fondements de votre science militaire sur les cinq principes que je viens d’établir. La victoire suivra partout vos pas : vous n’éprouverez au contraire que les plus honteuses défaites si, par ignorance ou par présomption, vous venez à les omettre ou à les rejeter.

Les connaissances que je viens d’indiquer vous permettront de discerner, parmi les princes qui gouvernent le monde, celui qui a le plus de doctrine et de vertus ; vous connaîtrez les grands généraux qui peuvent se trouver dans les différents royaumes, de sorte que vous pourrez conjecturer assez sûrement quel est celui des deux antagonistes qui doit l’emporter ; et si vous devez entrer vous-même en lice, vous pourrez raisonnablement vous flatter de devenir victorieux.

Ces mêmes connaissances vous feront prévoir les moments les plus favorables, le temps et l’espace étant conjugués, pour ordonner le mouvement des troupes et les itinéraires qu’elles devront suivre, et dont vous réglerez à propos toutes les marches. Vous ne commencerez ni ne terminerez jamais la campagne hors de saison. Vous connaîtrez le fort et le faible, tant de ceux qu’on aura confiés à vos soins que des ennemis que vous aurez à combattre. Vous saurez en quelle quantité et dans quel état se trouveront les munitions de guerre et de bouche des deux armées, vous distribuerez les récompenses avec libéralité, mais avec choix, et vous n’épargnerez pas les châtiments quand il en sera besoin.

Admirateurs de vos vertus et de vos capacités, les officiers généraux placés sous votre autorité vous serviront autant par plaisir que par devoir. Ils entreront dans toutes vos vues, et leur exemple entraînera infailliblement celui des subalternes, et les simples soldats concourront eux-mêmes de toutes leurs forces à vous assurer les plus glorieux succès.

Estimé, respecté, chéri des vôtres, les peuples voisins viendront avec joie se ranger sous les étendards du prince que vous servez, ou pour vivre sous ses lois, ou pour obtenir simplement sa protection.

Également instruit de ce que vous pourrez et de ce que vous ne pourrez pas, vous ne formerez aucune entreprise qui ne puisse être menée à bonne fin. Vous verrez, avec la même pénétration, ce qui sera loin de vous comme ce qui se passera sous vos yeux, et ce qui se passera sous vos yeux comme ce qui en est le plus éloigné.

Vous profiterez de la dissension qui surgit chez vos ennemis pour attirer les mécontents dans votre parti en ne leur ménageant ni les promesses, ni les dons, ni les récompenses.

Si vos ennemis sont plus puissants et plus forts que vous, vous ne les attaquerez point, vous éviterez avec un grand soin ce qui peut conduire à un engagement général ; vous cacherez toujours avec une extrême attention l’état où vous vous trouverez.

Il y aura des occasions où vous vous abaisserez, et d’autres où vous affecterez d’avoir peur. Vous feindrez quelquefois d’être faible afin que vos ennemis, ouvrant la porte à la présomption et à l’orgueil, viennent ou vous attaquer mal à propos, ou se laissent surprendre eux-mêmes et tailler en pièces honteusement. Vous ferez en sorte que ceux qui vous sont inférieurs ne puissent jamais pénétrer vos desseins. Vous tiendrez vos troupes toujours alertes, toujours en mouvement et dans l’occupation, pour empêcher qu’elles ne se laissent amollir par un honteux repos.

Si vous prêtez quelque intérêt aux avantages de mes plans, faites en sorte de créer des situations qui contribuent à leur accomplissement.

J’entends par situation que le général agisse à bon escient, en harmonie avec ce qui est avantageux, et, par là-même, dispose de la maîtrise de l’équilibre.

Toute campagne guerrière doit être réglée sur le semblant ; feignez le désordre, ne manquez jamais d’offrir un appât à l’ennemi pour le leurrer, simulez l’infériorité pour encourager son arrogance, sachez attiser son courroux pour mieux le plonger dans la confusion : sa convoitise le lancera sur vous pour s’y briser.

Hâtez vos préparatifs lorsque vos adversaires se concentrent ; là où ils sont puissants, évitez-les.

Plongez l’adversaire dans d’inextricables épreuves et prolongez son épuisement en vous tenant à distance ; veillez à fortifier vos alliances au-dehors, et à affermir vos positions au-dedans par une politique de soldats-paysans.

Quel regret que de tout risquer en un seul combat, en négligeant la stratégie victorieuse, et faire dépendre le sort de vos armes d’une unique bataille !

Lorsque l’ennemi est uni, divisez-le ; et attaquez là où il n’est point préparé, en surgissant lorsqu’il ne vous attend point. Telles sont les clefs stratégiques de la victoire, mais prenez garde de ne point les engager par avance.

Que chacun se représente les évaluations faites dans le temple, avant les hostilités, comme des mesures : elles disent la victoire lorsqu’elles démontrent que votre force est supérieure à celle de l’ennemi ; elles indiquent la défaite lorsqu’elles démontrent qu’il est inférieur en force.

Considérez qu’avec de nombreux calculs on peut remporter la victoire, redoutez leur insuffisance. Combien celui qui n’en fait point a peu de chances de gagner !

C’est grâce à cette méthode que j’examine la situation, et l’issue apparaîtra clairement.

Article II
De l’engagement

Sun Tzu dit : Je suppose que vous commencez la campagne avec une armée de cent mille hommes, que vous êtes suffisamment pourvu des munitions de guerre et de bouche, que vous avez deux mille chariots, dont mille sont pour la course, et les autres uniquement pour le transport ; que jusqu’à cent lieues de vous, il y aura partout des vivres pour l’entretien de votre armée ; que vous faites transporter avec soin tout ce qui peut servir au raccommodage des armes et des chariots ; que les artisans et les autres qui ne sont pas du corps des soldats vous ont déjà précédé ou marchent séparément à votre suite ; que toutes les choses qui servent pour des usages étrangers, comme celles qui sont purement pour la guerre, sont toujours à couvert des injures de l’air et à l’abri des accidents fâcheux qui peuvent arriver.

Je suppose encore que vous avez mille onces d’argent à distribuer aux troupes chaque jour, et que leur solde est toujours payée à temps avec la plus rigoureuse exactitude. Dans ce cas, vous pouvez aller droit à l’ennemi. L’attaquer et le vaincre seront pour vous une même chose.

Je dis plus : ne différez pas de livrer le combat, n’attendez pas que vos armes contractent la rouille, ni que le tranchant de vos épées s’émousse. La victoire est le principal objectif de la guerre.

S’il s’agit de prendre une ville, hâtez-vous d’en faire le siège ; ne pensez qu’à cela, dirigez là toutes vos forces ; il faut ici tout brusquer ; si vous y manquez, vos troupes courent le risque de tenir longtemps la campagne, ce qui sera une source de funestes malheurs.

Les coffres du prince que vous servez s’épuiseront, vos armes perdues par la rouille ne pourront plus vous servir, l’ardeur de vos soldats se ralentira, leur courage et leurs forces s’évanouiront, les provisions se consumeront, et peut-être même vous trouverez-vous réduit aux plus fâcheuses extrémités.

Instruits du pitoyable état où vous serez alors, vos ennemis sortiront tout frais, fondront sur vous, et vous tailleront en pièces. Quoique jusqu’à ce jour vous ayez joui d’une grande réputation, désormais vous aurez perdu la face. En vain dans d’autres occasions aurez-vous donné des marques éclatantes de votre valeur, toute la gloire que vous aurez acquise sera effacée par ce dernier trait.

Je le répète : On ne saurait tenir les troupes longtemps en campagne, sans porter un très grand préjudice à l’État et sans donner une atteinte mortelle à sa propre réputation.

Ceux qui possèdent les vrais principes de l’art militaire ne s’y prennent pas à deux fois. Dès la première campagne, tout est fini ; ils ne consomment pas pendant trois années de suite des vivres inutilement. Ils trouvent le moyen de faire subsister leurs armées au dépens de l’ennemi, et épargnent à État les frais immenses qu’il est obligé de faire, lorsqu’il faut transporter bien loin toutes les provisions.

Ils n’ignorent point, et vous devez le savoir aussi, que rien n’épuise tant un royaume que les dépenses de cette nature ; car que l’armée soit aux frontières, ou qu’elle soit dans les pays éloignés, le peuple en souffre toujours ; toutes les choses nécessaires à la vie augmentent de prix, elles deviennent rares, et ceux même qui, dans les temps ordinaires, sont le plus à leur aise n’ont bientôt plus de quoi les acheter.

Le prince perçoit en hâte le tribut des denrées que chaque famille lui doit ; et la misère se répandant du sein des villes jusque dans les campagnes, des dix parties du nécessaire on est obligé d’en retrancher sept. Il n’est pas jusqu’au souverain qui ne ressente sa part des malheurs communs. Ses cuirasses, ses casques, ses flèches, ses arcs, ses boucliers, ses chars, ses lances, ses javelots, tout cela se détruira. Les chevaux, les bœufs même qui labourent les terres du domaine dépériront, et, des dix parties de sa dépense ordinaire, se verra contraint d’en retrancher six.

C’est pour prévenir tous ces désastres qu’un habile général n’oublie rien pour abréger les campagnes, et pour pouvoir vivre aux dépens de l’ennemi, ou tout au moins pour consommer les denrées étrangères, à prix d’argent, s’il le faut.

Si l’armée ennemie a une mesure de grain dans son camp, ayez-en vingt dans le vôtre ; si votre ennemi a cent vingt livres de fourrage pour ses chevaux, ayez-en deux mille quatre cents pour les vôtres. Ne laissez échapper aucune occasion de l’incommoder, faites-le périr en détail, trouvez les moyens de l’irriter pour le faire tomber dans quelque piège ; diminuez ses forces le plus que vous pourrez, en lui faisant faire des diversions, en lui tuant de temps en temps quelque parti, en lui enlevant de ses convois, de ses équipages, et d’autres choses qui pourront vous être de quelque utilité.

Lorsque vos gens auront pris sur l’ennemi au-delà de dix chars, commencez par récompenser libéralement tant ceux qui auront conduit l’entreprise que ceux qui l’auront exécutée. Employez ces chars aux mêmes usages que vous employez les vôtres, mais auparavant ôtez-en les marques distinctives qui pourront s’y trouver.

Traitez bien les prisonniers, nourrissez-les comme vos propres soldats ; faites en sorte, s’il se peut, qu’ils se trouvent mieux chez vous qu’ils ne le seraient dans leur propre camp, ou dans le sein même de leur patrie. Ne les laissez jamais oisifs, tirez parti de leurs services avec les défiances convenables, et, pour le dire en deux mots, conduisez-vous à leur égard comme s’ils étaient des troupes qui se fussent enrôlées librement sous vos étendards. Voilà ce que j’appelle gagner une bataille et devenir plus fort.

Si vous faites exactement ce que je viens de vous indiquer, les succès accompagneront tous vos pas, partout vous serez vainqueur, vous ménagerez la vie de vos soldats, vous affermirez votre pays dans ses anciennes possessions, vous lui en procurerez de nouvelles, vous augmenterez la splendeur et la gloire de État, et le prince ainsi que les sujets vous seront redevables de la douce tranquillité dans laquelle ils couleront désormais leurs jours.

L’essentiel est dans la victoire et non dans les opérations prolongées.

Le général qui s’entend dans l’art de la guerre est le ministre du destin du peuple et l’arbitre de la destinée de la victoire.

Quels objets peuvent être plus dignes de votre attention et de tous vos efforts !

Article III
Des propositions de la victoire et de la défaite

Sun Tzu dit : Voici quelques maximes dont vous devez être pénétré avant que de vouloir forcer des villes ou gagner des batailles.

Conserver les possessions et tous les droits du prince que vous servez, voilà quel doit être le premier de vos soins ; les agrandir en empiétant sur les ennemis, c’est ce que vous ne devez faire que lorsque vous y serez forcé.

Veiller au repos des villes de votre propre pays, voilà ce qui doit principalement vous occuper ; troubler celui des villes ennemies, ce ne doit être que votre pis-aller.

Mettre à couvert de toute insulte les villages amis, voilà ce à quoi vous devez penser ; faire des irruptions dans les villages ennemis, c’est ce à quoi la nécessité seule doit vous engager.

Empêcher que les hameaux et les chaumières des paysans ne souffrent le plus petit dommage, c’est ce qui mérite également votre attention ; porter le ravage et dévaster les installations agricoles de vos ennemis, c’est ce qu’une disette de tout doit seule vous faire entreprendre.

Conserver les possessions des ennemis est ce que vous devez faire en premier lieu, comme ce qu’il y a de plus parfait ; les détruire doit être l’effet de la nécessité. Si un général agit ainsi, sa conduite ne différera pas de celle des plus vertueux personnages ; elle s’accordera avec le Ciel et la Terre, dont les opérations tendent à la production et à la conservation des choses plutôt qu’à leur destruction.

Ces maximes une fois bien gravées dans votre cœur, je suis garant du succès.

Je dis plus : la meilleure politique guerrière est de prendre un État intact ; une politique inférieure à celle-ci consisterait à le ruiner.

Il vaut mieux que l’armée de l’ennemi soit faite prisonnière plutôt que détruite ; il importe davantage de prendre un bataillon intact que de l’anéantir.

Eussiez-vous cent combats à livrer, cent victoires en seraient le fruit.

Cependant ne cherchez pas à dompter vos ennemis au prix des combats et des victoires ; car, s’il y a des cas où ce qui est au-dessus du bon n’est pas bon lui-même, c’en est ici un où plus on s’élève au-dessus du bon, plus on s’approche du pernicieux et du mauvais.

Il faut plutôt subjuguer l’ennemi sans donner bataille : ce sera là le cas où plus vous vous élèverez au-dessus du bon, plus vous approcherez de l’incomparable et de l’excellent.

Les grands généraux en viennent à bout en découvrant tous les artifices de l’ennemi, en faisant avorter tous ses projets, en semant la discorde parmi ses partisans, en les tenant toujours en haleine, en empêchant les secours étrangers qu’il pourrait recevoir, et en lui ôtant toutes les facilités qu’il pourrait avoir de se déterminer à quelque chose d’avantageux pour lui.

Sun Tzu dit : Il est d’une importance suprême dans la guerre d’attaquer la stratégie de l’ennemi.

Celui qui excelle à résoudre les difficultés le fait avant qu’elles ne surviennent.

Celui qui arrache le trophée avant que les craintes de son ennemi ne prennent forme excelle dans la conquête.

Attaquez le plan de l’adversaire au moment où il naît.

Puis rompez ses alliances.

Puis attaquez son armée.

La pire des politiques consiste à attaquer les cités.

N’y consentez que si aucune autre solution ne peut être mise à exécution.

Il faut au moins trois mois pour préparer les chariots parés pour le combat, les armes nécessaires et l’équipement, et encore trois mois pour construire des talus le long des murs.

Si vous êtes contraint de faire le siège d’une place et de la réduire, disposez de telle sorte vos chars, vos boucliers et toutes les machines nécessaires pour monter à l’assaut, que tout soit en bon état lorsqu’il sera temps de l’employer.

Faites en sorte surtout que la reddition de la place ne soit pas prolongée au-delà de trois mois. Si, ce terme expiré, vous n’êtes pas encore venu à bout de vos fins, sûrement il y aura eu quelques fautes de votre part ; n’oubliez rien pour les réparer. À la tête de vos troupes, redoublez vos efforts ; en allant à l’assaut, imitez la vigilance, l’activité, l’ardeur et l’opiniâtreté des fourmis.

Je suppose que vous aurez fait auparavant les retranchements et les autres ouvrages nécessaires, que vous aurez élevé des redoutes pour découvrir ce qui se passe chez les assiégés, et que vous aurez paré à tous les inconvénients que votre prudence vous aura fait prévoir. Si, avec toutes ces précautions, il arrive que de trois parties de vos soldats vous ayez le malheur d’en perdre une, sans pouvoir être victorieux, soyez convaincu que vous n’avez pas bien attaqué.

Un habile général ne se trouve jamais réduit à de telles extrémités ; sans donner des batailles, il sait l’art d’humilier ses ennemis ; sans répandre une goutte de sang, sans tirer même l’épée, il vient à bout de prendre les villes ; sans mettre les pieds dans les royaumes étrangers, il trouve le moyen de les conquérir sans opérations prolongées ; et sans perdre un temps considérable à la tête de ses troupes, il procure une gloire immortelle au prince qu’il sert, il assure le bonheur de ses compatriotes, et fait que l’Univers lui est redevable du repos et de la paix : tel est le but auquel tous ceux qui commandent les armées doivent tendre sans cesse et sans jamais se décourager.

Votre but demeure de vous saisir de l’empire alors qu’il est intact ; ainsi vos troupes ne seront pas épuisées et vos gains seront complets. Tel est l’art de la stratégie victorieuse.

Il y a une infinité de situations différentes dans lesquelles vous pouvez vous trouver par rapport à l’ennemi. On ne saurait les prévoir toutes ; c’est pourquoi je n’entre pas dans un plus grand détail. Vos lumières et votre expérience vous suggéreront ce que vous aurez à faire, à mesure que les circonstances se présenteront. Néanmoins, je vais vous donner quelques conseils généraux dont vous pourrez faire usage à l’occasion.

Si vous êtes dix fois plus fort en nombre que ne l’est l’ennemi, environnez-le de toutes parts ; ne lui laissez aucun passage libre ; faites en sorte qu’il ne puisse ni s’évader pour aller camper ailleurs, ni recevoir le moindre secours.

Si vous avez cinq fois plus de monde que lui, disposez tellement votre armée qu’elle puisse l’attaquer par quatre côtés à la fois, lorsqu’il en sera temps.

Si l’ennemi est une fois moins fort que vous, contentez-vous de partager votre armée en deux.

Mais si de part et d’autre il y a une même quantité de monde, tout ce que vous pouvez faire c’est de hasarder le combat.

Si, au contraire, vous êtes moins fort que lui, soyez continuellement sur vos gardes, la plus petite faute serait de la dernière conséquence pour vous. Tâchez de vous mettre à l’abri, et évitez autant que vous le pourrez d’en venir aux mains avec lui ; la prudence et la fermeté d’un petit nombre de gens peuvent venir à bout de lasser et de dompter même une nombreuse armée. Ainsi vous êtes à la fois capable de vous protéger et de remporter une victoire complète.

Celui qui est à la tête des armées peut se regarder comme le soutien de État, et il l’est en effet. S’il est tel qu’il doit être, le royaume sera dans la prospérité ; si au contraire il n’a pas les qualités nécessaires pour remplir dignement le poste qu’il occupe, le royaume en souffrira infailliblement et se trouvera peut-être réduit à deux doigts de sa perte.

Un général ne peut bien servir État que d’une façon, mais il peut lui porter un très grand préjudice de bien des manières différentes.

Il faut beaucoup d’efforts et une conduite que la bravoure et la prudence accompagnent constamment pour pouvoir réussir : il ne faut qu’une faute pour tout perdre ; et, parmi les fautes qu’il peut faire, de combien de sortes n’y en a-t-il pas ? S’il lève des troupes hors de saison, s’il les fait sortir lorsqu’il ne faut pas qu’elles sortent, s’il n’a pas une connaissance exacte des lieux où il doit les conduire, s’il leur fait faire des campements désavantageux, s’il les fatigue hors de propos, s’il les fait revenir sans nécessité, s’il ignore les besoins de ceux qui composent son armée, s’il ne sait pas le genre d’occupation auquel chacun d’eux s’exerçait auparavant, afin d’en tirer parti suivant leurs talents ; s’il ne connaît pas le fort et le faible de ses gens, s’il n’a pas lieu de compter sur leur fidélité, s’il ne fait pas observer la discipline dans toute la rigueur, s’il manque du talent de bien gouverner, s’il est irrésolu et s’il chancelle dans les occasions où il faut prendre tout à coup son parti, s’il ne fait pas dédommager à propos ses soldats lorsqu’ils auront eu à souffrir, s’il permet qu’ils soient vexés sans raison par leurs officiers, s’il ne sait pas empêcher les dissensions qui pourraient naître parmi les chefs ; un général qui tomberait dans ces fautes rendrait l’armée boiteuse et épuiserait d’hommes et de vivres le royaume, et deviendrait lui-même la honteuse victime de son incapacité.

Sun Tzu dit : Dans le gouvernement des armées il y a sept maux :

I.  Imposer des ordres pris en Cour selon le bon plaisir du prince.

II. Rendre les officiers perplexes en dépêchant des émissaires ignorant les affaires militaires.

III. Mêler les règlements propres à l’ordre civil et à l’ordre militaire.

IV. Confondre la rigueur nécessaire au gouvernement de État, et la flexibilité que requiert le commandement des troupes.

V. Partager la responsabilité aux armées.

VI. Faire naître la suspicion, qui engendre le trouble : une armée confuse conduit à la victoire de l’autre.

VII. Attendre les ordres en toute circonstance, c’est comme informer un supérieur que vous voulez éteindre le feu : avant que l’ordre ne vous parvienne, les cendres sont déjà froides ; pourtant il est dit dans le code que l’on doit en référer à l’inspecteur en ces matières ! Comme si, en bâtissant une maison sur le bord de la route, on prenait conseil de ceux qui passent ; le travail ne serait pas encore achevé !

Tel est mon enseignement :

Nommer appartient au domaine réservé au souverain, décider de la bataille à celui du général.

Un prince de caractère doit choisir l’homme qui convient, le revêtir de responsabilités et attendre les résultats.

Pour être victorieux de ses ennemis, cinq circonstances sont nécessaires :

I. Savoir quand il est à propos de combattre, et quand il convient de se retirer.

II. Savoir employer le peu et le beaucoup suivant les circonstances.

III. Assortir habilement ses rangs.

Mensius dit : « La saison appropriée n’est pas aussi importante que les avantages du sol ; et tout cela n’est pas aussi important que l’harmonie des relations humaines. »

IV. Celui qui, prudent, se prépare à affronter l’ennemi qui n’est pas encore ; celui-là même sera victorieux. Tirer prétexte de sa rusticité et ne pas prévoir est le plus grand des crimes ; être prêt en-dehors de toute contingence est la plus grande des vertus.

V. Être à l’abri des ingérences du souverain dans tout ce qu’on peut tenter pour son service et la gloire de ses armes.

C’est dans ces cinq matières que se trouve la voie de la victoire.

Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux. Si tu ignores ton ennemi et que tu te connais toi-même, tes chances de perdre et de gagner seront égales.

Si tu ignores à la fois ton ennemi et toi-même, tu ne compteras tes combats que par tes défaites.

Article IV
De la mesure dans la disposition des moyens

Sun Tzu dit : Anciennement ceux qui étaient expérimentés dans l’art des combats se rendaient invincibles, attendaient que l’ennemi soit vulnérable et ne s’engageaient jamais dans des guerres qu’ils prévoyaient ne devoir pas finir avec avantage.

Avant que de les entreprendre, ils étaient comme sûrs du succès. Si l’occasion d’aller contre l’ennemi n’était pas favorable, ils attendaient des temps plus heureux.

Ils avaient pour principe que l’on ne pouvait être vaincu que par sa propre faute, et qu’on n’était jamais victorieux que par la faute des ennemis.

Se rendre invincible dépend de soi, rendre à coup sûr l’ennemi vulnérable dépend de lui-même.

Être instruit des moyens qui assurent la victoire n’est pas encore la remporter.

Ainsi, les habiles généraux savaient d’abord ce qu’ils devaient craindre ou ce qu’ils avaient à espérer, et ils avançaient ou reculaient la campagne, ils donnaient bataille ou ils se retranchaient, suivant les lumières qu’ils avaient, tant sur l’état de leurs propres troupes que sur celui des troupes de l’ennemi. S’ils se croyaient plus forts, ils ne craignaient pas d’aller au combat et d’attaquer les premiers. S’ils voyaient au contraire qu’ils fussent plus faibles, ils se retranchaient et se tenaient sur la défensive.

L’invincibilité se trouve dans la défense, la possibilité de victoire dans l’attaque.

Celui qui se défend montre que sa force est inadéquate, celui qui attaque qu’elle est abondante.

L’art de se tenir à propos sur la défensive ne le cède point à celui de combattre avec succès.

Les experts dans la défense doivent s’enfoncer jusqu’au centre de la Terre. Ceux, au contraire, qui veulent briller dans l’attaque doivent s’élever jusqu’au neuvième ciel. Pour se mettre en défense contre l’ennemi, il faut être caché dans le sein de la Terre, comme ces veines d’eau dont on ne sait pas la source, et dont on ne saurait trouver les sentiers. C’est ainsi que vous cacherez toutes vos démarches, et que vous serez impénétrable. Ceux qui combattent doivent s’élever jusqu’au neuvième ciel ; c’est-à-dire, il faut qu’ils combattent de telle sorte que l’Univers entier retentisse du bruit de leur gloire.

Sa propre conservation est le but principal qu’on doit se proposer dans ces deux cas. Savoir l’art de vaincre comme ceux qui ont fourni cette même carrière avec honneur, c’est précisément où vous devez tendre ; vouloir l’emporter sur tous, et chercher à raffiner dans les choses militaires, c’est risquer de ne pas égaler les grands maîtres, c’est s’exposer même à rester infiniment au-dessous d’eux, car c’est ici où ce qui est au-dessus du bon n’est pas bon lui-même.

Remporter des victoires par le moyen des combats a été regardé de tous temps par l’Univers entier comme quelque chose de bon, mais j’ose vous le dire, c’est encore ici où ce qui est au-dessus du bon est souvent pire que le mauvais. Prédire une victoire que l’homme ordinaire peut prévoir, et être appelé universellement expert, n’est pas le faîte de l’habileté guerrière. Car soulever le duvet des lapins en automne ne demande pas grande force ; il ne faut pas avoir les yeux bien pénétrants pour découvrir le soleil et la lune ; il ne faut pas avoir l’oreille bien délicate pour entendre le tonnerre lorsqu’il gronde avec fracas ; rien de plus naturel, rien de plus aisé, rien de plus simple que tout cela.

Les habiles guerriers ne trouvent pas plus de difficultés dans les combats ; ils font en sorte de remporter la bataille après avoir créé les conditions appropriées.

Ils ont tout prévu ; ils ont paré de leur part à toutes les éventualités. Ils savent la situation des ennemis, ils connaissent leurs forces, et n’ignorent point ce qu’ils peuvent faire et jusqu’où ils peuvent aller ; la victoire est une suite naturelle de leur savoir.

Aussi les victoires remportées par un maître dans l’art de la guerre ne lui rapportaient ni la réputation de sage, ni le mérite d’homme de valeur.

Qu’une victoire soit obtenue avant que la situation ne se soit cristallisée, voilà ce que le commun ne comprend pas.

C’est pourquoi l’auteur de la prise n’est pas revêtu de quelque réputation de sagacité. Avant que la lame de son glaive ne soit recouverte de sang, État ennemi s’est déjà soumis. Si vous subjuguez votre ennemi sans livrer combat, ne vous estimez pas homme de valeur.

Tels étaient nos Anciens : rien ne leur était plus aisé que de vaincre ; aussi ne croyaient-ils pas que les vains titres de vaillants, de héros, d’invincibles fussent un tribut d’éloges qu’ils eussent mérité. Ils n’attribuaient leur succès qu’au soin extrême qu’ils avaient eu d’éviter jusqu’à la plus petite faute.

Éviter jusqu’à la plus petite faute veut dire que, quoiqu’il fasse, il s’assure la victoire ; il conquiert un ennemi qui a déjà subi la défaite ; dans les plans jamais un déplacement inutile, dans la stratégie jamais un pas de fait en vain. Le commandant habile prend une position telle qu’il ne peut subir une défaite ; il ne manque aucune circonstance propre à lui garantir la maîtrise de son ennemi.

Une armée victorieuse remporte l’avantage, avant d’avoir cherché la bataille ; une armée vouée à la défaite combat dans l’espoir de gagner.

Ceux qui sont zélés dans l’art de la guerre cultivent le Tao et préservent les régulations ; ils sont donc capables de formuler des politiques de victoire.

Avant que d’en venir au combat, ils tâchaient d’humilier leurs ennemis, ils les mortifiaient, ils les fatiguaient de mille manières. Leurs propres camps étaient des lieux toujours à l’abri de toute insulte, des lieux toujours à couvert de toute surprise, des lieux toujours impénétrables. Ces généraux croyaient que, pour vaincre, il fallait que les troupes demandassent le combat avec ardeur ; et ils étaient persuadés que, lorsque ces mêmes troupes demandaient la victoire avec empressement, il arrivait ordinairement qu’elles étaient vaincues.

Ils ne veulent point dans les troupes une confiance trop aveugle, une confiance qui dégénère en présomption. Les troupes qui demandent la victoire sont des troupes ou amollies par la paresse, ou timides, ou présomptueuses. Des troupes au contraire qui, sans penser à la victoire, demandent le combat, sont des troupes endurcies au travail, des troupes vraiment aguerries, des troupes toujours sûres de vaincre.

C’est ainsi que d’un ton assuré ils osaient prévoir les triomphes ou les défaites, avant même que d’avoir fait un pas pour s’assurer des uns ou pour se préserver des autres.

Maintenant, voici les cinq éléments de l’art de la guerre :

I. La mesure de l’espace.

II. L’estimation des quantités.

III. Les règles de calcul.

IV. Les comparaisons.

V. Les chances de victoire.

Les mesures de l’espace sont dérivées du terrain ;

les quantités dérivent de la mesure ;

les chiffres émanent des quantités ;

les comparaisons découlent des chiffres ;

et la victoire est le fruit des comparaisons.

C’est par la disposition des forces qu’un général victorieux est capable de mener son peuple au combat, telles les eaux contenues qui, soudain relâchées, plongent dans un abîme sans fond.

Vous donc, qui êtes à la tête des armées, n’oubliez rien pour vous rendre digne de l’emploi que vous exercez. Jetez les yeux sur les mesures qui contiennent les quantités, et sur celles qui déterminent les dimensions : rappelez-vous les règles de calcul ; considérez les effets de la balance ; la victoire n’est que le fruit d’une supputation exacte.

Les considérations sur les différentes mesures vous conduiront à la connaissance de ce que la terre peut offrir d’utile pour vous ; vous saurez ce qu’elle produit, et vous profiterez toujours de ses dons ; vous n’ignorerez point les différentes routes qu’il faudra tenir pour arriver sûrement au terme que vous vous serez proposé.

Par le calcul, estimez si l’ennemi peut être attaqué, et c’est seulement après cela que la population doit être mobilisée et les troupes levées ; apprenez à distribuer toujours à propos les munitions de guerre et de bouche, à ne jamais donner dans les excès du trop ou du trop peu.

Enfin, si vous rappelez dans votre esprit les victoires qui ont été remportées en différents temps, et toutes les circonstances qui les ont accompagnées, vous n’ignorerez point les différents usages qu’on en aura faits, et vous saurez quels sont les avantages qu’elles auront procurés, ou quels sont les préjudices qu’elles auront portés aux vainqueurs eux-mêmes.

Un Y surpasse un Tchou. Dans les plateaux d’une balance, le Y emporte le Tchou. Soyez à vos ennemis ce que le est au Tchou.(([1] Si Y pèse environ 700 grammes, Tchou ne pèse même pas un gramme))

Après un premier avantage, n’allez pas vous endormir ou vouloir donner à vos troupes un repos hors de saison. Poussez votre pointe avec la même rapidité qu’un torrent qui se précipiterait de mille toises de haut. Que votre ennemi n’ait pas le temps de se reconnaître, et ne pensez à recueillir les fruits de votre victoire que lorsque sa défaite entière vous aura mis en état de le faire sûrement, avec loisir et tranquillité.

Article V
De la contenance

Sun Tzu dit : Généralement, le commandement du grand nombre est le même que pour le petit nombre, ce n’est qu’une question d’organisation. Contrôler le grand et le petit nombre n’est qu’une seule et même chose, ce n’est qu’une question de formation et de transmission des signaux.

Ayez les noms de tous les officiers tant généraux que subalternes ; inscrivez-les dans un catalogue à part, avec la note des talents et de la capacité de chacun d’eux, afin de pouvoir les employer avec avantage lorsque l’occasion en sera venue. Faites en sorte que tous ceux que vous devez commander soient persuadés que votre principale attention est de les préserver de tout dommage.

Les troupes que vous ferez avancer contre l’ennemi doivent être comme des pierres que vous lanceriez contre des œufs. De vous à l’ennemi, il ne doit y avoir d’autre différence que celle du fort au faible, du vide au plein.

La certitude de subir l’attaque de l’ennemi sans subir une défaite est fonction de la combinaison entre l’utilisation directe et indirecte des forces.(([2] Directe : fixer et distraire. Indirecte : rompre là où le coup n’est pas anticipé))

Usez généralement des forces directes pour engager la bataille, et des forces indirectes pour emporter la décision. Les ressources de ceux qui sont habiles dans l’utilisation des forces indirectes sont aussi infinies que celles des Cieux et de la Terre, et aussi inépuisables que le cours des grandes rivières.

Attaquez à découvert, mais soyez vainqueur en secret. Voilà en peu de mots en quoi consiste l’habileté et toute la perfection même du gouvernement des troupes. Le grand jour et les ténèbres, l’apparent et le secret ; voilà tout l’art. Ceux qui le possèdent sont comparables au Ciel et à la Terre, dont les mouvements ne sont jamais sans effet : ils ressemblent aux fleuves et aux mers dont les eaux ne sauraient tarir. Fussent-ils plongés dans les ténèbres de la mort, ils peuvent revenir à la vie ; comme le soleil et la lune, ils ont le temps où il faut se montrer, et celui où il faut disparaître ; comme les quatre saisons, ils ont les variétés qui leur conviennent ; comme les cinq tons de la musique, comme les cinq couleurs, comme les cinq goûts, ils peuvent aller à l’infini. Car qui a jamais entendu tous les airs qui peuvent résulter de la différente combinaison des tons ? Qui a jamais vu tout ce que peuvent présenter les couleurs différemment nuancées ? Qui a jamais savouré tout ce que les goûts différemment tempérés peuvent offrir d’agréable ou de piquant ? On n’assigne cependant que cinq couleurs et cinq sortes de goût.

Dans l’art militaire, et dans le bon gouvernement des troupes, il n’y a certes que deux sortes de forces ; leurs combinaisons étant sans limites, personne ne peut toutes les comprendre. Ces forces sont mutuellement productives et agissent entre elles. Ce serait dans la pratique une chaîne d’opérations dont on ne saurait voir le bout, tels ces anneaux multiples et entremêlés qu’il faut assembler pour former un annulaire, c’est comme une roue en mouvement qui n’a ni commencement ni fin.

Dans l’art militaire, chaque opération particulière a des parties qui demandent le grand jour, et des parties qui veulent les ténèbres du secret. Vouloir les assigner, cela ne se peut ; les circonstances peuvent seules les faire connaître et les déterminer. On oppose les plus grands quartiers de rochers à des eaux rapides dont on veut resserrer le lit : on n’emploie que des filets faibles et déliés pour prendre les petits oiseaux. Cependant, le fleuve rompt quelquefois ses digues après les avoir minées peu à peu, et les oiseaux viennent à bout de briser les chaînes qui les retiennent, à force de se débattre.

C’est par son élan que l’eau des torrents se heurte contre les rochers ; c’est sur la mesure de la distance que se règle le faucon pour briser le corps de sa proie.

Ceux-là possèdent véritablement l’art de bien gouverner les troupes, qui ont su et qui savent rendre leur puissance formidable, qui ont acquis une autorité sans borne, qui ne se laissent abattre par aucun événement, quelque fâcheux qu’il puisse être ; qui ne font rien avec précipitation ; qui se conduisent, lors même qu’ils sont surpris, avec le sang-froid qu’ils ont ordinairement dans les actions méditées et dans les cas prévus longtemps auparavant, et qui agissent toujours dans tout ce qu’ils font avec cette promptitude qui n’est guère que le fruit de l’habileté, jointe à une longue expérience. Ainsi l’élan de celui qui est habile dans l’art de la guerre est irrésistible, et son attaque est réglée avec précision.

Le potentiel de ces sortes de guerriers est comme celui de ces grands arcs totalement bandés, tout plie sous leurs coups, tout est renversé. Tels qu’un globe qui présente une égalité parfaite entre tous les points de sa surface, ils sont également forts partout ; partout leur résistance est la même. Dans le fort de la mêlée et d’un désordre apparent, ils savent garder un ordre que rien ne saurait interrompre, ils font naître la force du sein même de la faiblesse, ils font sortir le courage et la valeur du milieu de la poltronnerie et de la pusillanimité.

Mais savoir garder un ordre merveilleux au milieu même du désordre, cela ne se peut sans avoir fait auparavant de profondes réflexions sur tous les événements qui peuvent arriver.

Faire naître la force du sein même de la faiblesse, cela n’appartient qu’à ceux qui ont une puissance absolue et une autorité sans bornes (par le mot de puissance il ne faut pas entendre ici domination, mais cette faculté qui fait qu’on peut réduire en acte tout ce qu’on se propose). Savoir faire sortir le courage et la valeur du milieu de la poltronnerie et de la pusillanimité, c’est être héros soi-même, c’est être plus que héros, c’est être au-dessus des plus intrépides.

Un commandant habile recherche la victoire dans la situation et ne l’exige pas de ses subordonnés.

Quelque grand, quelque merveilleux que tout cela paraisse, j’exige cependant quelque chose de plus encore de ceux qui gouvernent les troupes : c’est l’art de faire mouvoir à son gré les ennemis. Ceux qui le possèdent, cet art admirable, disposent de la contenance de leurs gens et de l’armée qu’ils commandent, de telle sorte qu’ils font venir l’ennemi toutes les fois qu’ils le jugent à propos ; ils savent faire des libéralités quand il convient, ils en font même à ceux qu’ils veulent vaincre : ils donnent à l’ennemi et l’ennemi reçoit, ils lui abandonnent et il vient prendre. Ils sont prêts à tout ; ils profitent de toutes les circonstances ; toujours méfiants ils font surveiller les subordonnés qu’ils emploient et, se méfiant d’eux-mêmes, ils ne négligent aucun moyen qui puisse leur être utile.

Ils regardent les hommes, contre lesquels ils doivent combattre, comme des pierres ou des pièces de bois qu’ils seraient chargés de faire rouler de haut en bas.

La pierre et le bois n’ont aucun mouvement de leur nature ; s’ils sont une fois en repos, ils n’en sortent pas d’eux-mêmes, mais ils suivent le mouvement qu’on leur imprime ; s’ils sont carrés, ils s’arrêtent d’abord ; s’ils sont ronds, ils roulent jusqu’à ce qu’ils trouvent une résistance plus forte que la force qui leur était imprimée.

Faites en sorte que l’ennemi soit entre vos mains comme une pierre de figure ronde, que vous auriez à faire rouler d’une montagne qui aurait mille toises de haut : la force qui lui est imprimée est minime, les résultats sont énormes. C’est en cela qu’on reconnaîtra que vous avez de la puissance et de l’autorité.

Article VI
Du plein et du vide

Sun Tzu dit : Une des choses les plus essentielles que vous ayez à faire avant le combat, c’est de bien choisir le lieu de votre campement. Pour cela il faut user de diligence, il ne faut pas se laisser prévenir par l’ennemi, il faut être campé avant qu’il ait eu le temps de vous reconnaître, avant même qu’il ait pu être instruit de votre marche. La moindre négligence en ce genre peut être pour vous de la dernière conséquence. En général, il n’y a que du désavantage à camper après les autres.

Celui qui est capable de faire venir l’ennemi de sa propre initiative le fait en lui offrant quelque avantage ; et celui qui est désireux de l’en empêcher le fait en le blessant.

Celui qui est chargé de la conduite d’une armée, ne doit point se fier à d’autres pour un choix de cette importance ; il doit faire quelque chose de plus encore. S’il est véritablement habile, il pourra disposer à son gré du campement même et de toutes les marches de son ennemi. Un grand général n’attend pas qu’on le fasse aller, il sait faire venir. Si vous faites en sorte que l’ennemi cherche à se rendre de son plein gré dans les lieux où vous souhaitez précisément qu’il aille, faites en sorte aussi de lui aplanir toutes les difficultés et de lever tous les obstacles qu’il pourrait rencontrer ; de crainte qu’alarmé par les impossibilités qu’il suppute, où les inconvénients trop manifestes qu’il découvre, il renonce à son dessein. Vous en serez pour votre travail et pour vos peines, peut-être même pour quelque chose de plus.

La grande science est de lui faire vouloir tout ce que vous voulez qu’il fasse, et de lui fournir, sans qu’il s’en aperçoive, tous les moyens de vous seconder.

Après que vous aurez ainsi disposé du lieu de votre campement et de celui de l’ennemi lui-même, attendez tranquillement que votre adversaire fasse les premières démarches ; mais en attendant, tâchez de l’affamer au milieu de l’abondance, de lui procurer du tracas dans le sein du repos, et de lui susciter mille terreurs dans le temps même de sa plus grande sécurité.

Si, après avoir longtemps attendu, vous ne voyez pas que l’ennemi se dispose à sortir de son camp, sortez vous-même du vôtre ; par votre mouvement provoquez le sien, donnez-lui de fréquentes alarmes, faites-lui naître l’occasion de faire quelque imprudence dont vous puissiez tirer du profit.

S’il s’agit de garder, gardez avec force : ne vous endormez point. S’il s’agit d’aller, allez promptement, allez sûrement par des chemins qui ne soient connus que de vous.

Rendez-vous dans des lieux où l’ennemi ne puisse pas soupçonner que vous ayez dessein d’aller. Sortez tout à coup d’où il ne vous attend pas, et tombez sur lui lorsqu’il y pensera le moins.

Pour être certain de prendre ce que vous attaquez, il faut donner l’assaut là où il ne se protège pas ; pour être certain de garder ce que vous défendez, il faut défendre un endroit que l’ennemi n’attaque pas.

Si après avoir marché assez longtemps, si par vos marches et contre-marches vous avez parcouru l’espace de mille lieues sans que vous ayez reçu encore aucun dommage, sans même que vous ayez été arrêté, concluez : ou que l’ennemi ignore vos desseins, ou qu’il a peur de vous, ou qu’il ne fait pas garder les postes qui peuvent être de conséquence pour lui. Évitez de tomber dans un pareil défaut.

Le grand art d’un général est de faire en sorte que l’ennemi ignore toujours le lieu où il aura à combattre, et de lui dérober avec soin la connaissance des postes qu’il fait garder. S’il en vient à bout, et qu’il puisse cacher de même jusqu’aux moindres de ses démarches, ce n’est pas seulement un habile général, c’est un homme extraordinaire, c’est un prodige. Sans être vu, il voit ; il entend, sans être entendu ; il agit sans bruit et dispose comme il lui plaît du sort de ses ennemis.

De plus, si, les armées étant déployées, vous n’apercevez pas qu’il y ait un certain vide qui puisse vous favoriser, ne tentez pas d’enfoncer les bataillons ennemis. Si, lorsqu’ils prennent la fuite, ou qu’ils retournent sur leurs pas, ils usent d’une extrême diligence et marchent en bon ordre, ne tentez pas de les poursuivre ; ou, si vous les poursuivez, que ce ne soit jamais ni trop loin, ni dans les pays inconnus. Si, lorsque vous avez dessein de livrer la bataille, les ennemis restent dans leurs retranchements, n’allez pas les y attaquer, surtout s’ils sont bien retranchés, s’ils ont de larges fossés et des murailles élevées qui les couvrent. Si, au contraire, croyant qu’il n’est pas à propos de livrer le combat, vous voulez l’éviter, tenez-vous dans vos retranchements, et disposez-vous à soutenir l’attaque et à faire quelques sorties utiles.

Laissez fatiguer les ennemis, attendez qu’ils soient ou en désordre ou dans une très grande sécurité ; vous pourrez sortir alors et fondre sur eux avec avantage. Ayez constamment une extrême attention à ne jamais séparer les différents corps de vos armées. Faites qu’ils puissent toujours se soutenir aisément les uns les autres ; au contraire, faites faire à l’ennemi le plus de diversion qu’il se pourra. S’il se partage en dix corps, attaquez chacun d’eux séparément avec votre armée toute entière ; c’est le véritable moyen de combattre toujours avec avantage. De cette sorte, quelque petite que soit votre armée, le grand nombre sera toujours de votre côté.

Que l’ennemi ne sache jamais comment vous avez l’intention de le combattre, ni la manière dont vous vous disposez à l’attaquer, ou à vous défendre. Car, s’il se prépare au front, ses arrières seront faibles ; s’il se prépare à l’arrière, son front sera fragile ; s’il se prépare à sa gauche, sa droite sera vulnérable ; s’il se prépare à sa droite, sa gauche sera affaiblie ; et s’il se prépare en tous lieux, il sera partout en défaut. S’il l’ignore absolument, il fera de grands préparatifs, il tâchera de se rendre fort de tous les côtés, il divisera ses forces, et c’est justement ce qui fera sa perte.

Pour vous, n’en faites pas de même : que vos principales forces soient toutes du même côté ; si vous voulez attaquer de front, faites choix d’un secteur, et mettez à la tête de vos troupes tout ce que vous avez de meilleur. On résiste rarement à un premier effort, comme, au contraire, on se relève difficilement quand on d’abord du dessous. L’exemple des braves suffit pour encourager les plus lâches. Ceux-ci suivent sans peine le chemin qu’on leur montre, mais ils ne sauraient eux-mêmes le frayer. Si vous voulez faire donner l’aile gauche, tournez tous vos préparatifs de ce côté-là, et mettez à l’aile droite ce que vous avez de plus faible ; mais si vous voulez vaincre par l’aile droite, que ce soit à l’aile droite aussi que soient vos meilleures troupes et toute votre attention.

Celui qui dispose de peu d’hommes doit se préparer contre l’ennemi, celui qui en a beaucoup doit faire en sorte que l’ennemi se prépare contre lui.

Ce n’est pas tout. Comme il est essentiel que vous connaissiez à fond le lieu où vous devez combattre, il n’est pas moins important que vous soyez instruit du jour, de l’heure, du moment même du combat ; c’est une affaire de calcul sur laquelle il ne faut pas vous négliger. Si l’ennemi est loin de vous, sachez, jour par jour, le chemin qu’il fait, suivez-le pas à pas, quoique en apparence vous restiez immobile dans votre camp ; voyez tout ce qu’il fait, quoique vos yeux ne puissent pas aller jusqu’à lui ; écoutez tous les discours, quoique vous soyez hors de portée de l’entendre ; soyez témoin de toute sa conduite, entrez même dans le fond de son cœur pour y lire ses craintes ou ses espérances.

Pleinement instruit de tous ses desseins, de toutes ses marches, de toutes ses actions, vous le ferez venir chaque jour précisément où vous voulez qu’il arrive. En ce cas, vous l’obligerez à camper de manière que le front de son armée ne puisse pas recevoir du secours de ceux qui sont à la queue, que l’aile droite ne puisse pas aider l’aile gauche, et vous le combattrez ainsi dans le lieu et au temps qui vous conviendront le plus.

Avant le jour déterminé pour le combat, ne soyez ni trop loin ni trop près de l’ennemi. L’espace de quelques lieues seulement est le terme qui doit vous en approcher le plus, et dix lieues entières sont le plus grand espace que vous deviez laisser entre votre armée et la sienne.

Ne cherchez pas à avoir une armée trop nombreuse, la trop grande quantité de monde est souvent plus nuisible qu’elle n’est utile. Une petite armée bien disciplinée est invincible sous un bon général. À quoi servaient au roi d’Yue les belles et nombreuses cohortes qu’il avait sur pied, lorsqu’il était en guerre contre le roi de Ou ? Celui-ci, avec peu de troupes, avec une poignée de monde, le vainquit, le dompta, et ne lui laissa, de tous ses États, qu’un souvenir amer, et la honte éternelle de les avoir si mal gouvernés.

Je dis que la victoire peut être créée ; même si l’ennemi est en nombre, je peux l’empêcher d’engager le combat ; car, s’il ignore ma situation militaire, je peux faire en sorte qu’il se préoccupe de sa propre préparation : ainsi je lui ôte le loisir d’établir les plans pour me battre.

I. Détermine les plans de l’ennemi et tu sauras quelle stratégie sera couronnée de succès et celle qui ne le sera pas.

II. Perturbe-le et fais-lui dévoiler son ordre de bataille.

III. Détermine ses dispositions et fais-lui découvrir son champ de bataille.

IV. Mets-le à l’épreuve et apprends où sa force est abondante et où elle est déficiente.

V. La suprême tactique consiste à disposer ses troupes sans forme apparente ; alors les espions les plus pénétrants ne peuvent fureter et les sages ne peuvent établir des plans contre vous.

VI. C’est selon les formes que j’établis des plans pour la victoire, mais la multitude ne le comprend guère. Bien que tous puissent voir les aspects extérieurs, personne ne peut comprendre la voie selon laquelle j’ai créé la victoire.

VII. Et quand j’ai remporté une bataille, je ne répète pas ma tactique, mais je réponds aux circonstances selon une variété infinie de voies.

Cependant si vous n’aviez qu’une petite armée, n’allez pas mal à propos vouloir vous mesurer avec une armée nombreuse ; vous avez bien des précautions à prendre avant que d’en venir là. Quand on a les connaissances dont j’ai parlé plus haut, on sait s’il faut attaquer, ou se tenir simplement sur la défensive ; on sait quand il faut rester tranquille, et quand il est temps de se mettre en mouvement ; et si l’on est forcé de combattre, on sait si l’on sera vainqueur ou vaincu. À voir simplement la contenance des ennemis, on peut conclure sa victoire ou sa défaite, sa perte ou son salut. Encore une fois, si vous voulez attaquer le premier, ne le faites pas avant d’avoir examiné si vous avez tout ce qu’il faut pour réussir.

Au moment de déclencher votre action, lisez dans les premiers regards de vos soldats ; soyez attentif à leurs premiers mouvements ; et par leur ardeur ou leur nonchalance, par leur crainte ou leur intrépidité, concluez au succès ou à la défaite. Ce n’est point un présage trompeur que celui de la première contenance d’une armée prête à livrer le combat. Il en est telle qui ayant remporté la plus signalée victoire aurait été entièrement défaite si la bataille s’était livrée un jour plus tôt, ou quelques heures plus tard.

Il en doit être des troupes à peu près comme d’une eau courante. De même que l’eau qui coule évite les hauteurs et se hâte vers le pays plat, de même une armée évite la force et frappe la faiblesse.

Si la source est élevée, la rivière ou le ruisseau coulent rapidement. Si la source est presque de niveau, on s’aperçoit à peine de quelque mouvement. S’il se trouve quelque vide, l’eau le remplit d’elle-même dès qu’elle trouve la moindre issue qui la favorise. S’il y a des endroits trop pleins, l’eau cherche naturellement à se décharger ailleurs.

Pour vous, si, en parcourant les rangs de votre armée, vous voyez qu’il y a du vide, il faut le remplir ; si vous trouvez du surabondant, il faut le diminuer ; si vous apercevez du trop haut, il faut l’abaisser ; s’il y du trop bas, il faut le relever.

L’eau, dans son cours, suit la situation du terrain dans lequel elle coule ; de même, votre armée doit s’adapter au terrain sur lequel elle se meut. L’eau qui n’a point de pente ne saurait couler ; des troupes qui ne sont pas bien conduites ne sauraient vaincre.

Le général habile tirera parti des circonstances même les plus dangereuses et les plus critiques. Il saura faire prendre la forme qu’il voudra, non seulement à l’armée qu’il commande mais encore à celle des ennemis.

Les troupes, quelles qu’elles puissent être, n’ont pas des qualités constantes qui les rendent invincibles ; les plus mauvais soldats peuvent changer en bien et devenir d’excellents guerriers.

Conduisez-vous conformément à ce principe ; ne laissez échapper aucune occasion, lorsque vous la trouverez favorable. Les cinq éléments ne sont pas partout ni toujours également purs ; les quatre saisons ne se succèdent pas de la même manière chaque année ; le lever et le coucher du soleil ne sont pas constamment au même point de l’horizon. Parmi les jours, certains sont longs, d’autres courts. La lune croît et décroît et n’est pas toujours également brillante. Une armée bien conduite et bien disciplinée imite à propos toutes ces variétés.

Article VII
De l’affrontement direct et indirect

Sun Tzu dit : Après que le général aura reçu du souverain l’ordre de tenir la campagne, il rassemble les troupes et mobilise le peuple ; il fait de l’armée un ensemble harmonieux. Maintenant il doit mettre son attention à leur procurer des campements avantageux, car c’est de là principalement que dépend la réussite de ses projets et de toutes ses entreprises. Cette affaire n’est pas d’une exécution aussi facile qu’on pourrait bien se l’imaginer ; les difficultés s’y rencontrent souvent sans nombre, et de toutes espèces ; il ne faut rien oublier pour les aplanir et pour les vaincre.

Les troupes une fois campées, il faut tourner ses vues du côté du près et du loin, des avantages et des pertes, du travail et du repos, de la diligence et de la lenteur ; c’est-à-dire qu’il faut rendre près ce qui est loin, tirer profit de ses pertes même, substituer un utile travail à un honteux repos, convertir la lenteur en diligence ; il faut que vous soyez près lorsque l’ennemi vous croit bien loin ; que vous ayez un avantage réel lorsque l’ennemi croit vous avoir occasionné quelques pertes ; que vous soyez occupé de quelque utile travail lorsqu’il vous croit enseveli dans le repos, et que vous usiez de toute sorte de diligence lorsqu’il ne croit apercevoir dans vous que de la lenteur : c’est ainsi qu’en lui donnant le change, vous l’endormirez lui-même pour pouvoir l’attaquer lorsqu’il y pensera le moins, et sans qu’il ait le temps de se reconnaître.

L’art de profiter du près et du loin consiste à tenir l’ennemi éloigné du lieu que vous aurez choisi pour votre campement, et de tous les postes qui vous paraîtront de quelque conséquence. Il consiste à éloigner de l’ennemi tout ce qui pourrait lui être avantageux, et à rapprocher de vous tout ce dont vous pourrez tirer quelque avantage. Il consiste ensuite à vous tenir continuellement sur vos gardes pour n’être pas surpris, et à veiller sans cesse pour épier le moment de surprendre votre adversaire.

Ainsi prenez une voie indirecte et divertissez l’ennemi en lui présentant le leurre(([3] Morceau de cuir rouge en forme d’oiseau auquel on attachait un appât pour faire revenir le faucon sur le poing)); de cette façon vous pouvez vous mettre en route après lui, et arriver avant lui. Celui qui est capable de faire cela comprend l’approche directe et indirecte.

De plus : ne vous engagez jamais dans de petites actions que vous ne soyez sûr qu’elles tourneront à votre avantage, et encore ne le faites point si vous n’y êtes comme forcé, mais surtout gardez-vous bien de vous engager à une action générale si vous n’êtes comme assuré d’une victoire complète. Il est très dangereux d’avoir de la précipitation dans des cas semblables ; une bataille risquée mal à propos peut vous perdre entièrement : le moins qu’il puisse vous arriver, si l’événement en est douteux, ou que vous ne réussissiez qu’à demi, c’est de vous voir frustré de la plus grande partie de vos espérances, et de ne pouvoir parvenir à vos fins.

Avant que d’en venir à un combat définitif, il faut que vous l’ayez prévu, et que vous y soyez préparé depuis longtemps ; ne comptez jamais sur le hasard dans tout ce que vous ferez en ce genre. Après que vous aurez résolu de livrer la bataille, et que les préparatifs en seront déjà faits, laissez en lieu de sûreté tout le bagage inutile, faites dépouiller vos gens de tout ce qui pourrait les embarrasser ou les surcharger ; de leurs armes mêmes, ne leur laissez que celles qu’ils peuvent porter aisément.

Veillez, lorsque vous abandonnez votre camp dans l’espoir d’un avantage probable, à ce que celui-ci soit supérieur aux approvisionnements que vous abandonnez sûrement.

Si vous devez aller un peu loin, marchez jour et nuit ; faites le double du chemin ordinaire ; que l’élite de vos troupes soit à la tête ; mettez les plus faibles à la queue.

Prévoyez tout, disposez tout, et fondez sur l’ennemi lorsqu’il vous croit encore à cent lieues d’éloignement : dans ce cas, je vous annonce la victoire.

Mais si ayant à faire cent lieues de chemin avant que de pouvoir l’atteindre, vous n’en faites de votre côté que cinquante, et que l’ennemi s’étant avancé en fait autant ; de dix parties, il y en a cinq que vous serez vaincu, comme de trois parties il y en a deux que vous serez vainqueur. Si l’ennemi n’apprend que vous allez à lui que lorsqu’il ne vous reste plus que trente lieues à faire pour pouvoir le joindre, il est difficile que, dans le peu de temps qui lui reste, il puisse pourvoir à tout et se préparer à vous recevoir.

Sous prétexte de faire reposer vos gens, gardez-vous bien de manquer l’attaque, dès que vous serez arrivé. Un ennemi surpris est à demi vaincu ; il n’en est pas de même s’il a le temps de se reconnaître ; bientôt, il peut trouver des ressources pour vous échapper, et peut-être même pour vous perdre.

Ne négligez rien de tout ce qui peut contribuer au bon ordre, à la santé, à la sûreté de vos gens tant qu’ils seront sous votre conduite ; ayez grand soin que les armes de vos soldats soient toujours en bon état. Faites en sorte que les vivres soient sains, et ne leur manquent jamais ; ayez attention à ce que les provisions soient abondantes, et rassemblées à temps, car si vos troupes sont mal armées, s’il y a disette de vivres dans le camp, et si vous n’avez pas d’avance toutes les provisions nécessaires, il est difficile que vous puissiez réussir.

N’oubliez pas d’entretenir des intelligences secrètes avec les ministres étrangers, et soyez toujours instruit des desseins que peuvent avoir les princes alliés ou tributaires, des intentions bonnes ou mauvaises de ceux qui peuvent influer sur la conduite du maître que vous servez, et vous attirer vos ordres ou des défenses qui pourraient traverser vos projets et rendre par là tous vos soins inutiles.

Votre prudence et votre valeur ne sauraient tenir longtemps contre leurs cabales ou leurs mauvais conseils. Pour obvier à cet inconvénient, consultez-les dans certaines occasions, comme si vous aviez besoin de leurs lumières : que tous leurs amis soient les vôtres ; ne soyez jamais divisé d’intérêt avec eux, cédez-leur dans les petites choses, en un mot entretenez l’union la plus étroite qu’il vous sera possible.

Ayez une connaissance exacte et de détail de tout ce qui vous environne ; sachez où il y a une forêt, un petit bois, une rivière, un ruisseau, un terrain aride et pierreux, un lieu marécageux et malsain, une montagne, une colline, une petite élévation, un vallon, un précipice, un défilé, un champ ouvert, enfin tout ce qui peut servir ou nuire aux troupes que vous commandez. S’il arrive que vous soyez hors d’état de pouvoir être instruit par vous-même de l’avantage ou du désavantage du terrain, ayez des guides locaux sur lesquels vous puissiez compter sûrement.

La force militaire est réglée sur sa relation au semblant.

Déplacez-vous quand vous êtes à votre avantage, et créez des changements de situation en dispersant et concentrant les forces.

Dans les occasions où il s’agira d’être tranquille, qu’il règne dans votre camp une tranquillité semblable à celle qui règne au milieu des plus épaisses forêts. Lorsque, au contraire, il s’agira de faire des mouvements et du bruit, imitez le fracas du tonnerre ; s’il faut être ferme dans votre poste, soyez-y immobile comme une montagne ; s’il faut sortir pour aller au pillage, ayez l’activité du feu ; s’il faut éblouir l’ennemi, soyez comme un éclair ; s’il faut cacher vos desseins, soyez obscur comme les ténèbres. Gardez-vous sur toutes choses de faire jamais aucune sortie en vain. Lorsque vous ferez tant que d’envoyer quelque détachement, que ce soit toujours dans l’espérance, ou, pour mieux dire, dans la certitude d’un avantage réel. Pour éviter les mécontentements, faites toujours une exacte et juste répartition de tout ce que vous aurez enlevé à l’ennemi.

Celui qui connaît l’art de l’approche directe et indirecte sera victorieux. Voilà l’art de l’affrontement.

À tout ce que je viens de dire, il faut ajouter la manière de donner vos ordres et de les faire exécuter. Il est des occasions et des campements où la plupart de vos gens ne sauraient ni vous voir ni vous entendre ; les tambours, les étendards et les drapeaux peuvent suppléer à votre voix et à votre présence. Instruisez vos troupes de tous les signaux que vous pouvez employer. Si vous avez à faire des évolutions pendant la nuit, faites exécuter des ordres au bruit d’un grand nombre de tambours. Si, au contraire, c’est pendant le jour qu’il faut que vous agissiez, employez les drapeaux et les étendards pour faire savoir vos volontés.

Le fracas d’un grand nombre de tambours servira pendant la nuit autant à jeter l’épouvante parmi vos ennemis qu’à ranimer le courage de vos soldats : l’éclat d’un grand nombre d’étendards, la multitude de leurs évolutions, la diversité de leurs couleurs, et la bizarrerie de leur assemblage, en instruisant vos gens, les tiendront toujours en haleine pendant le jour, les occuperont et leur réjouiront le cœur, en jetant le trouble et la perplexité dans celui de vos ennemis.

Ainsi, outre l’avantage que vous aurez de faire savoir promptement toutes vos volontés à votre armée entière dans le même moment, vous aurez encore celui de lasser votre ennemi, en le rendant attentif à tout ce qu’il croit que vous voulez entreprendre, de lui faire naître des doutes continuels sur la conduite que vous devez tenir, et de lui inspirer d’éternelles frayeurs.

Si quelque brave veut sortir seul hors des rangs pour aller provoquer l’ennemi, ne le permettez point ; il arrive rarement qu’un tel homme puisse revenir. Il périt pour l’ordinaire, ou par la trahison, ou accablé par le grand nombre.

Lorsque vous verrez vos troupes bien disposées, ne manquez pas de profiter de leur ardeur : c’est à l’habileté du général à faire naître les occasions et à distinguer lorsqu’elles sont favorables ; mais il ne doit pas négliger pour cela de prendre l’avis des officiers généraux, ni de profiter de leurs lumières, surtout si elles ont le bien commun pour objet.

On peut voler à une armée son esprit et lui dérober son adresse, de même que le courage de son commandant.

Au petit matin, les esprits sont pénétrants ; durant la journée, ils s’alanguissent, et le soir, ils rentrent à la maison.

Mei Yao-tchen dit que matin, journée et soir représentent les phases d’une longue campagne.

Lors donc que vous voudrez attaquer l’ennemi, choisissez, pour le faire avec avantage, le temps où les soldats sont censés devoir être faibles ou fatigués. Vous aurez pris auparavant vos précautions, et vos troupes reposées et fraîches auront de leur côté l’avantage de la force et de la vigueur. Tel est le contrôle du facteur moral.

Si vous voyez que l’ordre règne dans les rangs ennemis, attendez qu’il soit interrompu, et que vous aperceviez quelque désordre. Si leur trop grande proximité vous offusque ou vous gêne, éloignez-vous afin de vous placer dans des dispositions plus sereines. Tel est le contrôle du facteur mental.

Si vous voyez qu’ils ont de l’ardeur, attendez qu’elle se ralentisse et qu’ils soient accablés sous le poids de l’ennui ou de la fatigue. Tel est le contrôle du facteur physique.

S’ils se sauvent sur des lieux élevés, ne les y poursuivez point ; si vous êtes vous-même dans des lieux peu favorables, ne soyez pas longtemps sans changer de situation. N’engagez pas le combat lorsque l’ennemi déploie ses bannières bien rangées et de formations en rang impressionnant ; voilà le contrôle des facteurs de changement des circonstances.

Si, réduits au désespoir, ils viennent pour vaincre ou pour périr, évitez leur rencontre.

À un ennemi encerclé vous devez laisser une voie de sortie.

Si les ennemis réduits à l’extrémité abandonnent leur camp et veulent se frayer un chemin pour aller camper ailleurs, ne les arrêtez pas.

S’ils sont agiles et lestes, ne courez pas après eux ; s’ils manquent de tout, prévenez leur désespoir.

Ne vous acharnez pas sur un ennemi aux abois.

Voilà à peu près ce que j’avais à vous dire sur les différents avantages que vous devez tâcher de vous procurer lorsque à la tête d’une armée vous aurez à vous mesurer avec des ennemis qui, peut-être aussi prudents et aussi vaillants que vous, ne pourraient être vaincus, si vous n’usez de votre part des petits stratagèmes dont je viens de parler.

Article VIII
Des neuf changements

Sun Tzu dit : Ordinairement l’emploi des armées relève du commandant en chef, après que le souverain l’a mandaté pour mobiliser le peuple et assembler l’armée.

I. Si vous êtes dans des lieux marécageux, dans les lieux où il y a à craindre les inondations, dans les lieux couverts d’épaisses forêts ou de montagnes escarpées, dans des lieux déserts et arides, dans des lieux où il n’y a que des rivières et des ruisseaux, dans des lieux enfin d’où vous ne puissiez aisément tirer du secours, et où vous ne seriez appuyé d’aucune façon, tâchez d’en sortir le plus promptement qu’il vous sera possible. Allez chercher quelque endroit spacieux et vaste où vos troupes puissent s’étendre, d’où elles puissent sortir aisément, et où vos alliés puissent sans peine vous porter les secours dont vous pourriez avoir besoin.

II. Évitez, avec une extrême attention, de camper dans des lieux isolés ; ou si la nécessité vous y force, n’y restez qu’autant de temps qu’il en faut pour en sortir. Prenez sur-le-champ des mesures efficaces pour le faire en sûreté et en bon ordre.

III. Si vous vous trouvez dans des lieux éloignés des sources, des ruisseaux et des puits, où vous ne trouviez pas aisément des vivres et du fourrage, ne tardez pas de vous en tirer. Avant que de décamper, voyez si le lieu que vous choisissez est à l’abri par quelque montagne au moyen de laquelle vous soyez à couvert des surprises de l’ennemi, si vous pouvez en sortir aisément, et si vous y avez les commodités nécessaires pour vous procurer les vivres et les autres provisions ; s’il est tel, n’hésitez point à vous en emparer.

IV. Si vous êtes dans un lieu de mort, cherchez l’occasion de combattre. J’appelle lieu de mort ces sortes d’endroits où l’on a aucune ressource, où l’on dépérit insensiblement par l’intempérie de l’air, où les provisions se consument peu à peu sans espérance d’en pouvoir faire de nouvelles ; où les maladies, commençant à se mettre dans l’armée, semblent devoir y faire bientôt de grands ravages. Si vous vous trouvez dans de telles circonstances, hâtez-vous de livrer quelque combat. Je vous réponds que vos troupes n’oublieront rien pour bien se battre. Mourir de la main des ennemis leur paraîtra quelque chose de bien doux au prix de tous les maux qu’ils voient prêts à fondre sur eux et à les accabler.

V. Si, par hasard ou par votre faute, votre armée se rencontrait dans des lieux plein de défilés, où l’on pourrait aisément vous tendre des embûches, d’où il ne serait pas aisé de vous sauver en cas de poursuite, où l’on pourrait vous couper les vivres et les chemins, gardez-vous bien d’y attaquer l’ennemi ; mais si l’ennemi vous y attaque, combattez jusqu’à la mort. Ne vous contentez pas de quelque petit avantage ou d’une demi victoire ; ce pourrait être une amorce pour vous défaire entièrement. Soyez même sur vos gardes, après que vous aurez eu toutes les apparences d’une victoire complète.

VI. Quand vous saurez qu’une ville, quelque petite qu’elle soit, est bien fortifiée et abondamment pourvue de munitions de guerre et de bouche, gardez-vous bien d’en aller faire le siège ; et si vous n’êtes instruit de l’état où elle se trouve qu’après que le siège en aura été ouvert, ne vous obstinez pas à vouloir le continuer, vous courrez le risque de voir toutes vos forces échouer contre cette place, que vous serez enfin contraint d’abandonner honteusement.

VII. Ne négligez pas de courir après un petit avantage lorsque vous pourrez vous le procurer sûrement et sans aucune perte de votre part. Plusieurs de ces petits avantages qu’on pourrait acquérir et qu’on néglige occasionnent souvent de grandes pertes et des dommages irréparables.

VIII. Avant de songer à vous procurer quelque avantage, comparez-le avec le travail, la peine, les dépenses et les pertes d’hommes et de munitions qu’il pourra vous occasionner. Sachez à peu près si vous pourrez le conserver aisément ; après cela, vous vous déterminerez à le prendre ou à le laisser suivant les lois d’une saine prudence.

IX. Dans les occasions où il faudra prendre promptement son parti, n’allez pas vouloir attendre les ordres du prince. S’il est des cas où il faille agir contre des ordres reçus, n’hésitez pas, agissez sans crainte. La première et principale intention de celui qui vous met à la tête de ses troupes est que vous soyez vainqueur des ennemis. S’il avait prévu la circonstance où vous vous trouvez, il vous aurait dicté lui-même la conduite que vous voulez tenir.

Voilà ce que j’appelle les neuf changements ou les neuf circonstances principales qui doivent vous engager à changer la contenance ou la position de votre armée, à changer de situation, à aller ou à revenir, à attaquer ou à vous défendre, à agir ou à vous tenir en repos. Un bon général ne doit jamais dire : Quoi qu’il arrive, je ferai telle chose, j’irai là, j’attaquerai l’ennemi, j’assiégerai telle place. La circonstance seule doit le déterminer ; il ne doit pas s’en tenir à un système général, ni à une manière unique de gouverner. Chaque jour, chaque occasion, chaque circonstance demande une application particulière des mêmes principes. Les principes sont bons en eux-mêmes ; mais l’application qu’on en fait les rend souvent mauvais.

Un grand général doit savoir l’art des changements. S’il s’en tient à une connaissance vague de certains principes, à une application routinière des règles de l’art, si ses méthodes de commandement sont dépourvues de souplesse, s’il examine les situations conformément à quelques schémas, s’il prend ses résolutions d’une manière mécanique, il ne mérite pas de commander.

Un général est un homme qui, par le rang qu’il occupe, se trouve au-dessus d’une multitude d’autres hommes ; il faut par conséquent qu’il sache gouverner les hommes ; il faut qu’il sache les conduire ; il faut qu’il soit véritablement au-dessus d’eux, non pas seulement par sa dignité, mais par son esprit, par son savoir, par sa capacité, par sa conduite, par sa fermeté, par son courage et par ses vertus. Il faut qu’il sache distinguer les vrais d’avec les faux avantages, les véritables pertes d’avec ce qui n’en a que l’apparence ; qu’il sache compenser l’un par l’autre et tirer parti de tout. Il faut qu’il sache employer à propos certains artifices pour tromper l’ennemi, et qu’il se tienne sans cesse sur ses gardes pour n’être pas trompé lui-même. Il ne doit ignorer aucun des pièges qu’on peut lui tendre, il doit pénétrer tous les artifices de l’ennemi, de quelque nature qu’ils puissent être, mais il ne doit pas pour cela vouloir deviner. Tenez-vous sur vos gardes, voyez-le venir, éclairez ses démarches et toute sa conduite, et concluez. Vous courriez autrement le risque de vous tromper et d’être la dupe ou la triste victime de vos conjectures précipitées.

Si vous voulez n’être jamais effrayé par la multitude de vos travaux et de vos peines, attendez-vous toujours à tout ce qu’il y aura de plus dur et de plus pénible. Travaillez sans cesse à susciter des peines à l’ennemi. Vous pourrez le faire de plus d’une façon, mais voici ce qu’il y a d’essentiel en ce genre.

N’oubliez rien pour lui débaucher ce qu’il y aura de mieux dans son parti : offres, présents, caresses, que rien ne soit omis. Trompez même s’il le faut : engagez les gens d’honneur qui sont chez lui à des actions honteuses et indignes de leur réputation, à des actions dont ils aient lieu de rougir quand elles seront sues, et ne manquez pas de les faire divulguer.

Entretenez des liaisons secrètes avec ce qu’il y a de plus vicieux chez les ennemis ; servez-vous-en pour aller à vos fins, en leur joignant d’autres vicieux.

Traversez leur gouvernement, semez la dissension parmi leurs chefs, fournissez des sujets de colère aux uns contre les autres, faites-les murmurer contre leurs officiers, ameutez les officiers subalternes contre leurs supérieurs, faites en sorte qu’ils manquent de vivres et de munitions, répandez parmi eux quelques airs d’une musique voluptueuse qui leur amollisse le cœur, envoyez-leur des femmes pour achever de les corrompre, tâchez qu’ils sortent lorsqu’il faudra qu’ils soient dans leur camp, et qu’ils soient tranquilles dans leur camp lorsqu’il faudrait qu’ils tinssent la campagne ; faites leur donner sans cesse de fausses alarmes et de faux avis ; engagez dans vos intérêts les gouverneurs de leurs provinces ; voilà à peu près ce que vous devez faire, si vous voulez tromper par l’adresse et par la ruse.

Ceux des généraux qui brillaient parmi nos Anciens étaient des hommes sages, prévoyants, intrépides et durs au travail. Ils avaient toujours leurs sabres pendus à leurs côtés, ils ne présumaient jamais que l’ennemi ne viendrait pas, ils étaient toujours prêts à tout événement, ils se rendaient invincibles et, s’ils rencontraient l’ennemi, ils n’avaient pas besoin d’attendre du secours pour se mesurer avec lui. Les troupes qu’ils commandaient étaient bien disciplinées, et toujours disposées à faire un coup de main au premier signal qu’ils leur en donnaient.

Chez eux la lecture et l’étude précédaient la guerre et les y préparaient. Ils gardaient avec soin leurs frontières, et ne manquaient pas de bien fortifier leurs villes. Ils n’allaient pas contre l’ennemi, lorsqu’ils étaient instruits qu’il avait fait tous ses préparatifs pour les bien recevoir ; ils l’attaquaient par ses endroits faibles, et dans le temps de sa paresse et de son oisiveté.

Avant que de finir cet article, je dois vous prévenir contre cinq sortes de dangers, d’autant plus à redouter qu’ils paraissent moins à craindre, écueils funestes contre lesquels la prudence et la bravoure ont échoué plus d’une fois.

I. Le premier est une trop grande ardeur à affronter la mort ; ardeur téméraire qu’on honore souvent des beaux noms de courage, d’intrépidité et de valeur, mais qui, au fond, ne mérite guère que celui de lâcheté. Un général qui s’expose sans nécessité, comme le ferait un simple soldat, qui semble chercher les dangers et la mort, qui combat et qui fait combattre jusqu’à la dernière extrémité, est un homme qui mérite de mourir. C’est un homme sans tête, qui ne saurait trouver aucune ressource pour se tirer d’un mauvais pas ; c’est un lâche qui ne saurait souffrir le moindre échec sans en être consterné, et qui se croit perdu si tout ne lui réussit.

II. Le deuxième est une trop grande attention à conserver ses jours. On se croit nécessaire à l’armée entière ; on n’aurait garde de s’exposer ; on n’oserait pour cette raison se pourvoir de vivres chez l’ennemi ; tout fait ombrage, tout fait peur ; on est toujours en suspens, on ne se détermine à rien, on attend une occasion plus favorable, on perd celle qui se présente, on ne fait aucun mouvement ; mais l’ennemi, qui est toujours attentif, profite de tout, et fait bientôt perdre toute espérance à un général ainsi prudent. Il l’enveloppera, il lui coupera les vivres et le fera périr par le trop grand amour qu’il avait de conserver sa vie.

III. Le troisième est une colère précipitée. Un général qui ne sait pas se modérer, qui n’est pas maître de lui-même, et qui se laisse aller aux premiers mouvements d’indignation ou de colère, ne saurait manquer d’être la dupe des ennemis. Ils le provoqueront, ils lui tendront mille pièges que sa fureur l’empêchera de reconnaître, et dans lesquels il donnera infailliblement.

IV. Le quatrième est un point d’honneur mal entendu. Un général ne doit pas se piquer mal à propos, ni hors de raison ; il doit savoir dissimuler ; il ne doit point se décourager après quelque mauvais succès, ni croire que tout est perdu parce qu’il aura fait quelque faute ou qu’il aura reçu quelque échec. Pour vouloir réparer son honneur légèrement blessé, on le perd quelquefois sans ressources.

V. Le cinquième, enfin, est une trop grande complaisance ou une compassion trop tendre pour le soldat. Un général qui n’ose punir, qui ferme les yeux sur le désordre, qui craint que les siens ne soient toujours accablés sous le poids du travail, et qui n’oserait pour cette raison leur en imposer, est un général propre à tout perdre. Ceux d’un rang inférieur doivent avoir des peines ; il faut toujours avoir quelque occupation à leur donner ; il faut qu’ils aient toujours quelque chose à souffrir. Si vous voulez tirer parti de leur service, faites en sorte qu’ils ne soient jamais oisifs. Punissez avec sévérité, mais sans trop de rigueur. Procurez des peines et du travail, mais jusqu’à un certain point.

Un général doit se prémunir contre tous ces dangers. Sans trop chercher à vivre ou à mourir, il doit se conduire avec valeur et avec prudence, suivant que les circonstances l’exigent.

S’il a de justes raisons de se mettre en colère, qu’il le fasse, mais que ce ne soit pas en tigre qui ne connaît aucun frein.

S’il croit que son honneur est blessé, et qu’il veuille le réparer, que ce soit en suivant les règles de la sagesse, et non pas les caprices d’une mauvaise honte.

Qu’il aime ses soldats, qu’il les ménage, mais que ce soit avec discrétion.

S’il livre des batailles, s’il fait des mouvements dans son camp, s’il assiège des villes, s’il fait des excursions, qu’il joigne la ruse à la valeur, la sagesse à la force des armes ; qu’il répare tranquillement ses fautes lorsqu’il aura eu le malheur d’en faire ; qu’il profite de toutes celles de son ennemi, et qu’il le mette souvent dans l’occasion d’en faire de nouvelles.

Article IX
De la distribution des moyens

Sun Tzu dit : Avant que de faire camper vos troupes, sachez dans quelle position sont les ennemis, mettez-vous au fait du terrain et choisissez ce qu’il y aura de plus avantageux pour vous. On peut réduire à quatre points principaux ces différentes situations.

I. Si vous êtes dans le voisinage de quelque montagne, gardez-vous bien de vous emparer de la partie qui regarde le nord ; occupez au contraire le côté du midi : cet avantage n’est pas d’une petite conséquence. Depuis le penchant de la montagne, étendez-vous en sûreté jusque bien avant dans les vallons ; vous y trouverez de l’eau et du fourrage en abondance ; vous y serez égayé par la vue du soleil, réchauffé par ses rayons, et l’air que vous y respirerez sera tout autrement salubre que celui que vous respireriez de l’autre côté. Si les ennemis viennent par derrière la montagne dans le dessein de vous surprendre, instruit par ceux que vous aurez placé sur la cime, vous vous retirerez à loisir, si vous ne vous croyez pas en état de leur faire tête ; ou vous les attendrez de pied ferme pour les combattre si vous jugez que vous puissiez être vainqueur sans trop risquer. Cependant ne combattez sur les hauteurs que lorsque la nécessité vous y engagera, surtout n’y allez jamais chercher l’ennemi.

II. Si vous êtes auprès de quelque rivière, approchez-vous le plus que vous pourrez de sa source ; tâchez d’en connaître tous les bas-fonds et tous les endroits qu’on peut passer à gué. Si vous avez à la passer, ne le faites jamais en présence de l’ennemi ; mais si les ennemis, plus hardis, ou moins prudents que vous, veulent en hasarder le passage, ne les attaquez point que la moitié de leurs gens ne soit de l’autre côté ; vous combattrez alors avec tout l’avantage de deux contre un. Près des rivières mêmes tenez toujours les hauteurs, afin de pouvoir découvrir au loin ; n’attendez pas l’ennemi près des bords, n’allez pas au-devant de lui ; soyez toujours sur vos gardes de peur qu’étant surpris vous n’ayez pas un lieu pour vous retirer en cas de malheur.

III. Si vous êtes dans des lieux glissants, humides, marécageux et malsains, sortez-en le plus vite que vous pourrez ; vous ne sauriez vous y arrêter sans être exposé aux plus grands inconvénients ; la disette des vivres et les maladies viendraient bientôt vous y assiéger. Si vous êtes contraint d’y rester, tâchez d’en occuper les bords ; gardez-vous bien d’aller trop avant. S’il y a des forêts aux environs, laissez-les derrière vous.

IV. Si vous êtes en plaine dans des lieux unis et secs, ayez toujours votre gauche à découvert ; ménagez derrière vous quelque élévation d’où vos gens puissent découvrir au loin. Quand le devant de votre camp ne vous présentera que des objets de mort, ayez soin que les lieux qui sont derrière puissent vous offrir des secours contre l’extrême nécessité.

Tels sont les avantages des différents campements ; avantages précieux, d’où dépend la plus grande partie des succès militaires. C’est en particulier parce qu’il possédait à fond l’art des campements que l’Empereur Jaune triompha de ses ennemis et soumit à ses lois tous les princes voisins de ses États

Il faut conclure de tout ce que je viens de dire que les hauteurs sont en général plus salutaires aux troupes que les lieux bas et profonds. Dans les lieux élevés mêmes, il y a un choix à faire : c’est de camper toujours du côté du midi, parce que c’est là qu’on trouve l’abondance et la fertilité. Un campement de cette nature est un avant-coureur de la victoire. Le contentement et la santé, qui sont la suite ordinaire d’une bonne nourriture prise sous un ciel pur, donnent du courage et de la force au soldat, tandis que la tristesse, le mécontentement et les maladies l’épuisent, l’énervent, le rendent pusillanime et le découragent entièrement.

Il faut conclure encore que les campements près des rivières ont leurs avantages qu’il ne faut pas négliger, et leurs inconvénients qu’il faut tâcher d’éviter avec un grand soin. Je ne saurais trop vous le répéter, tenez le haut de la rivière, laissez-en le courant aux ennemis. Outre que les gués sont beaucoup plus fréquents vers la source, les eaux en sont plus pures et plus salubres.

Lorsque les pluies auront formé quelque torrent, ou qu’elles auront grossi le fleuve ou la rivière dont vous occupez les bords, attendez quelque temps avant que de vous mettre en marche ; surtout ne vous hasardez pas à passer de l’autre côté, attendez pour le faire que les eaux aient repris la tranquillité de leur cours ordinaire. Vous en aurez des preuves certaines si vous n’entendez plus un certain bruit sourd, qui tient plus du frémissement que du murmure, si vous ne voyez plus d’écume surnager, et si la terre ou le sable ne coulent plus avec l’eau.

Pour ce qui est des défilés et des lieux entrecoupés par des précipices et par des rochers, des lieux marécageux et glissants, des lieux étroits et couverts, lorsque la nécessité ou le hasard vous y aura conduit, tirez-vous-en le plus tôt qu’il vous sera possible, éloignez-vous-en le plus tôt que vous pourrez. Si vous en êtes loin, l’ennemi en sera près. Si vous fuyez, l’ennemi poursuivra et tombera peut-être dans les dangers que vous venez d’éviter.

Vous devez encore être extrêmement en garde contre une autre espèce de terrain. Il est des lieux couverts de broussailles ou de petits bois ; il en est qui sont pleins de hauts et de bas, où l’on est sans cesse ou sur des collines ou dans des vallons, défiez-vous-en ; soyez dans une attention continuelle. Ces sortes de lieux peuvent être pleins d’embuscades ; l’ennemi peut sortir à chaque instant vous surprendre, tomber sur vous et vous tailler en pièces. Si vous en êtes loin, n’en approchez pas ; si vous en êtes près, ne vous mettez pas en mouvement que vous n’ayez fait reconnaître tous les environs. Si l’ennemi vient vous y attaquer, faites en sorte qu’il ait tout le désavantage du terrain de son côté. Pour vous, ne l’attaquez que lorsque vous le verrez à découvert.

Enfin, quel que soit le lieu de votre campement, bon ou mauvais, il faut que vous en tiriez parti ; n’y soyez jamais oisif, ni sans faire quelque tentative ; éclairez toutes les démarches des ennemis ; ayez des espions de distance en distance, jusqu’au milieu de leur camp, jusque sous la tente de leur général. Ne négligez rien de tout ce qu’on pourra vous rapporter, faites attention à tout.

Si ceux de vos gens que vous avez envoyés à la découverte vous font dire que les arbres sont en mouvement, quoique par un temps calme, concluez que l’ennemi est en marche. Il peut se faire qu’il veuille venir à vous ; disposez toutes choses, préparez-vous à le bien recevoir, allez même au-devant de lui.

Si l’on vous rapporte que les champs sont couverts d’herbes, et que ces herbes sont fort hautes, tenez-vous sans cesse sur vos gardes ; veillez continuellement, de peur de quelque surprise.

Si l’on vous dit qu’on a vu des oiseaux attroupés voler par bandes sans s’arrêter, soyez en défiance ; on vient vous espionner ou vous tendre des pièges ; mais si, outre les oiseaux, on voit encore un grand nombre de quadrupèdes courir la campagne, comme s’ils n’avaient point de gîte, c’est une marque que les ennemis sont aux aguets.

Si l’on vous rapporte qu’on aperçoit au loin des tourbillons de poussière s’élever dans les airs, concluez que les ennemis sont en marche. Dans les endroits où la poussière est basse et épaisse sont les gens de pied ; dans les endroits où elle est moins épaisse et plus élevée sont la cavalerie et les chars.

Si l’on vous avertit que les ennemis sont dispersés et ne marchent que par pelotons, c’est une marque qu’ils ont eu à traverser quelque bois, qu’ils ont fait des abattis, et qu’ils sont fatigués ; ils cherchent alors à se rassembler.

Si vous apprenez qu’on aperçoit dans les campagnes des gens de pied et des hommes à cheval aller et venir, dispersés çà et là par petites bandes, ne doutez pas que les ennemis ne soient campés.

Tels sont les indices généraux dont vous devez tâcher de profiter, tant pour savoir la position de ceux avec lesquels vous devez vous mesurer que pour faire avorter leurs projets, et vous mettre à couvert de toute surprise de leur part. En voici quelques autres auxquels vous devez une plus particulière attention.

Lorsque ceux de vos espions qui sont près du camp des ennemis vous feront savoir qu’on y parle bas et d’une manière mystérieuse, que ces ennemis sont modestes dans leur façon d’agir et retenus dans tous leurs discours, concluez qu’ils pensent à une action générale, et qu’ils en font déjà les préparatifs : allez à eux sans perdre de temps. Ils veulent vous surprendre, surprenez-les vous-même.

Si vous apprenez au contraire qu’ils sont bruyants, fiers et hautains dans leurs discours, soyez certain qu’ils pensent à la retraite et qu’ils n’ont nullement envie d’en venir aux mains.

Lorsqu’on vous fera savoir qu’on a vu quantité de chars vides précéder leur armée, préparez-vous à combattre, car les ennemis viennent à vous en ordre de bataille.

Gardez-vous bien d’écouter alors les propositions de paix ou d’alliance qu’ils pourraient vous faire, ce ne serait qu’un artifice de leur part.

S’ils font des marches forcées, c’est qu’ils croient courir à la victoire ; s’ils vont et viennent, s’ils avancent en partie et qu’ils reculent autant, c’est qu’ils veulent vous attirer au combat ; si, la plupart du temps, debout et sans rien faire, ils s’appuient sur leurs armes comme sur des bâtons, c’est qu’ils sont aux expédients, qu’ils meurent presque de faim, et qu’ils pensent à se procurer de quoi vivre ; si passant près de quelque rivière, ils courent tous en désordre pour se désaltérer, c’est qu’ils ont souffert de la soif ; si leur ayant présenté l’appât de quelque chose d’utile pour eux, sans cependant qu’ils aient su ou voulu en profiter, c’est qu’ils se défient ou qu’ils ont peur ; s’ils n’ont pas le courage d’avancer, quoiqu’ils soient dans les circonstances où il faille le faire, c’est qu’ils sont dans l’embarras, dans les inquiétudes et les soucis.

Outre ce que je viens de dire, attachez-vous en particulier à savoir tous leurs différents campements. Vous pourrez les connaître au moyen des oiseaux que vous verrez attroupés dans certains endroits. Et si leurs campements ont été fréquents, vous pourrez conclure qu’ils ont peu d’habileté dans la connaissance des lieux. Le vol des oiseaux ou les cris de ceux-ci peuvent vous indiquer la présence d’embuscades invisibles.

Si vous apprenez que, dans le camp des ennemis, il y a des festins continuels, qu’on y boit et qu’on y mange avec fracas, soyez-en bien aise ; c’est une preuve infaillible que leurs généraux n’ont point d’autorité.

Si leurs étendards changent souvent de place, c’est une preuve qu’ils ne savent à quoi se déterminer, et que le désordre règne parmi eux. Si les soldats se groupent continuellement, et chuchotent entre eux, c’est que le général a perdu la confiance de son armée.

L’excès de récompenses et de punitions montre que le commandement est au bout de ses ressources, et dans une grande détresse ; si l’armée va même jusqu’à se saborder et briser ses marmites, c’est la preuve qu’elle est aux abois et qu’elle se battra jusqu’à la mort.

Si leurs officiers subalternes sont inquiets, mécontents et qu’ils se fâchent pour la moindre chose, c’est une preuve qu’ils sont ennuyés ou accablés sous le poids d’une fatigue inutile.

Si dans différents quartiers de leur camp on tue furtivement des chevaux, dont on permette ensuite de manger la chair, c’est une preuve que leurs provisions sont sur la fin.

Telles sont les attentions que vous devez à toutes les démarches que peuvent faire les ennemis. Une telle minutie dans les détails peut vous paraître superflue, mais mon dessein est de vous prévenir sur tout, et de vous convaincre que rien de tout ce qui peut contribuer à vous faire triompher n’est petit. L’expérience me l’a appris, elle vous l’apprendra de même ; je souhaite que ce ne soit pas à vos dépens.

Encore une fois, éclairez toutes les démarches de l’ennemi, quelles qu’elles puissent être ; mais veillez aussi sur vos propres troupes, ayez l’œil à tout, sachez tout, empêchez les vols et les brigandages, la débauche et l’ivrognerie, les mécontentements et les cabales, la paresse et l’oisiveté. Sans qu’il soit nécessaire qu’on vous en instruise, vous pourrez connaître par vous-même ceux de vos gens qui seront dans le cas, et voici comment.

Si quelques-uns de vos soldats, lorsqu’ils changent de poste ou de quartier, ont laissé tomber quelque chose, quoique de petite valeur, et qu’ils n’aient pas voulu se donner la peine de la ramasser ; s’ils ont oublié quelque ustensile dans leur première station, et qu’ils ne le réclament point, concluez que ce sont des voleurs, punissez-les comme tels.

Si dans votre armée on a des entretiens secrets, si l’on y parle souvent à l’oreille ou à voix basse, s’il y a des choses qu’on n’ose dire qu’à demi-mot, concluez que la peur s’est glissée parmi vos gens, que le mécontentement va suivre, et que les cabales ne tarderont pas à se former : hâtez-vous d’y mettre ordre.

Si vos troupes paraissent pauvres, et qu’elles manquent quelquefois d’un certain petit nécessaire ; outre la solde ordinaire, faites-leur distribuer quelque somme d’argent, mais gardez-vous bien d’être trop libéral, l’abondance d’argent est souvent plus funeste qu’elle n’est avantageuse, et plus préjudiciable qu’utile ; par l’abus qu’on en fait, elle est la source de la corruption des cœurs et la mère de tous les vices.

Si vos soldats, d’audacieux qu’ils étaient auparavant, deviennent timides et craintifs, si chez eux la faiblesse a pris la place de la force, la bassesse, celle de la magnanimité, soyez sûr que leur cœur est gâté ; cherchez la cause de leur dépravation et tranchez-la jusqu’à la racine.

Si, sous divers prétextes, quelques-uns vous demandent leur congé, c’est qu’ils n’ont pas envie de combattre, ne les refusez pas tous ; mais, en l’accordant à plusieurs, que ce soit à des conditions honteuses.

S’ils viennent en troupe vous demander justice d’un ton mutin et colère, écoutez leurs raisons, ayez-y égard ; mais, en leur donnant satisfaction d’un côté, punissez-les très sévèrement de l’autre.

Si, lorsque vous aurez fait appeler quelqu’un, il n’obéit pas promptement, s’il est longtemps à se rendre à vos ordres, et si, après que vous aurez fini de lui signifier vos volontés, il ne se retire pas, défiez-vous, soyez sur vos gardes.

En un mot, la conduite des troupes demande des attentions continuelles de la part d’un général. Sans quitter de vue l’armée des ennemis, il faut sans cesse éclairer la vôtre ; sachez lorsque le nombre des ennemis augmentera, soyez informé de la mort ou de la désertion du moindre de vos soldats.

Si l’armée ennemie est inférieure à la vôtre, et si elle n’ose pour cette raison se mesurer à vous, allez l’attaquer sans délai, ne lui donnez pas le temps de se renforcer ; une seule bataille est décisive dans ces occasions. Mais si, sans être au fait de la situation actuelle des ennemis, et sans avoir mis ordre à tout, vous vous avisez de les harceler pour les engager à un combat, vous courez le risque de tomber dans ses pièges, de vous faire battre, et de vous perdre sans ressource.

Si vous ne maintenez une exacte discipline dans votre armée, si vous ne punissez pas exactement jusqu’à la moindre faute, vous ne serez bientôt plus respecté, votre autorité même en souffrira, et les châtiments que vous pourrez employer dans la suite, bien loin d’arrêter les fautes, ne serviront qu’à augmenter le nombre des coupables. Or si vous n’êtes ni craint ni respecté, si vous n’avez qu’une autorité faible, et dont vous ne sauriez vous servir sans danger, comment pourrez-vous être avec honneur à la tête d’une armée ? Comment pourrez-vous vous opposer aux ennemis de État ?

Quand vous aurez à punir, faites-le de bonne heure et à mesure que les fautes l’exigent. Quand vous aurez des ordres à donner, ne les donnez point que vous ne soyez sûr que vous serez exactement obéi. Instruisez vos troupes, mais instruisez-les à propos ; ne les ennuyez point, ne les fatiguez point sans nécessité ; tout ce qu’elles peuvent faire de bon ou de mauvais, de bien ou de mal, est entre vos mains.

Dans la guerre, le grand nombre seul ne confère pas l’avantage ; n’avancez pas en comptant sur la seule puissance militaire. Une armée composée des mêmes hommes peut être très méprisable, quand elle sera commandée par tel général, tandis qu’elle sera invincible commandée par tel autre.

Article X
De la topologie

Sun Tzu dit : Sur la surface de la terre tous les lieux ne sont pas équivalents ; il y en a que vous devez fuir, et d’autres qui doivent être l’objet de vos recherches ; tous doivent vous être parfaitement connus.

Dans les premiers sont à ranger ceux qui n’offrent que d’étroits passages, qui sont bordés de rochers ou de précipices, qui n’ont pas d’accès facile avec les espaces libres desquels vous pouvez attendre du secours. Si vous êtes le premier à occuper ce terrain, bloquez les passages et attendez l’ennemi ; si l’ennemi est sur place avant vous, ne l’y suivez pas, à moins qu’il n’ait pas fermé complètement les défilés. Ayez-en une connaissance exacte pour ne pas y engager votre armée mal à propos.

Recherchez au contraire un lieu dans lequel il y aurait une montagne assez haute pour vous défendre de toute surprise, où l’on pourrait arriver et d’où l’on pourrait sortir par plusieurs chemins qui vous seraient parfaitement connus, où les vivres seraient en abondance, où les eaux ne sauraient manquer, où l’air serait salubre et le terrain assez uni ; un tel lieu doit faire l’objet de vos plus ardentes recherches. Mais soit que vous vouliez vous emparer de quelque campement avantageux, soit que vous cherchiez à éviter des lieux dangereux ou peu commodes, usez d’une extrême diligence, persuadé que l’ennemi a le même objet que vous.

Si le lieu que vous avez dessein de choisir est autant à la portée des ennemis qu’à la vôtre, si les ennemis peuvent s’y rendre aussi aisément que vous, il s’agit de les devancer. Pour cela, faites des marches pendant la nuit, mais arrêtez-vous au lever du soleil, et, s’il se peut, que ce soit toujours sur quelque éminence, afin de pouvoir découvrir au loin ; attendez alors que vos provisions et tout votre bagage soient arrivés ; si l’ennemi vient à vous, vous l’attendrez de pied ferme, et vous pourrez le combattre avec avantage.

Ne vous engagez jamais dans ces sortes de lieu où l’on peut aller très aisément, mais d’où l’on ne peut sortir qu’avec beaucoup de peine et une extrême difficulté ; si l’ennemi laisse un pareil camp entièrement libre, c’est qu’il cherche à vous leurrer ; gardez-vous bien d’avancer, mais trompez-le en pliant bagage. S’il est assez imprudent pour vous suivre, il sera obligé de traverser ce terrain scabreux. Lorsqu’il y aura engagé la moitié de ses troupes, allez à lui, il ne saurait vous échapper, frappez-le avantageusement et vous le vaincrez sans beaucoup de travail.

Une fois que vous serez campé avec tout l’avantage du terrain, attendez tranquillement que l’ennemi fasse les premières démarches et qu’il se mette en mouvement. S’il vient à vous en ordre de bataille, n’allez au-devant de lui que lorsque vous verrez qu’il lui sera difficile de retourner sur ses pas.

Un ennemi bien préparé pour le combat, et contre qui votre attaque a échoué, est dangereux : ne revenez pas à une seconde charge, retirez-vous dans votre camp, si vous le pouvez, et n’en sortez pas que vous ne voyiez clairement que vous le pouvez sans danger. Vous devez vous attendre que l’ennemi fera jouer bien des ressorts pour vous attirer : rendez inutiles tous les artifices qu’il pourrait employer.

Si votre rival vous a prévenu, et qu’il ait pris son camp dans le lieu où vous auriez dû prendre le vôtre, c’est-à-dire dans le lieu le plus avantageux, ne vous amusez point à vouloir l’en déloger en employant les stratagèmes communs ; vous travailleriez inutilement. Si la distance entre vous et lui est assez considérable et que les deux armées sont à peu près égales, il ne tombera pas aisément dans les pièges que vous lui tendrez pour l’attirer au combat : ne perdez pas votre temps inutilement, vous réussirez mieux d’un autre côté.

Ayez pour principe que votre ennemi cherche ses avantages avec autant d’empressement que vous pouvez chercher les vôtres : employez toute votre industrie à lui donner le change de ce côté-là ; mais surtout ne le prenez pas vous-même. Pour cela, n’oubliez jamais qu’on peut tromper ou être trompé de bien des façons. Je ne vous en rappellerai que six principales, parce qu’elles sont les sources d’où dérivent toutes les autres.

La première consiste dans la marche des troupes

La deuxième, dans leurs différents arrangements.

La troisième, dans leur position dans des lieux bourbeux.

La quatrième, dans leur désordre.

La cinquième, dans leur dépérissement.

Et la sixième, dans leur fuite.

Un général qui recevrait quelque échec, faute de ces connaissances, aurait tort d’accuser le Ciel de son malheur ; il doit se l’attribuer tout entier.

Si celui qui est à la tête des armées néglige de s’instruire à fond de tout ce qui a rapport aux troupes qu’il doit mener au combat et à celles qu’il doit combattre ; s’il ne connaît pas exactement le terrain où il est actuellement, celui où il doit se rendre, celui où l’on peut se retirer en cas de malheur, celui où l’on peut feindre d’aller sans avoir d’autre envie que celle d’y attirer l’ennemi, et celui où il peut être forcé de s’arrêter, lorsqu’il n’aura pas lieu de s’y attendre ; s’il fait mouvoir son armée hors de propos ; s’il n’est pas instruit de tous les mouvements de l’armée ennemie et des desseins qu’elle peut avoir dans la conduite qu’elle tient ; s’il divise ses troupes sans nécessité, ou sans y être comme forcé par la nature du lieu où il se trouve, ou sans avoir prévu tous les inconvénients qui pourraient en résulter, ou sans une certitude de quelque avantage réel de cette dispersion ; s’il souffre que le désordre s’insinue peu à peu dans son armée, ou si, sur des indices incertains, il se persuade trop aisément que le désordre règne dans l’armée ennemie, et qu’il agisse en conséquence ; si son armée dépérit insensiblement, sans qu’il se mette en devoir d’y apporter un prompt remède ; un tel général ne peut être que la dupe des ennemis, qui lui donneront le change par des fuites étudiées, par des marches feintes, et par un total de conduite dont il ne saurait manquer d’être la victime.

Les maximes suivantes doivent vous servir de règles pour toutes vos actions.

Si votre armée et celle de l’ennemi sont à peu près en nombre égal et d’égale force, il faut que des dix parties des avantages du terrain vous en ayez neuf pour vous ; mettez toute votre application, employez tous vos efforts et toute votre industrie pour vous les procurer. Si vous les possédez, votre ennemi se trouvera réduit à n’oser se montrer devant vous et à prendre la fuite dès que vous paraîtrez ; ou s’il est assez imprudent pour vouloir en venir à un combat, vous le combattrez avec l’avantage de dix contre un. Le contraire arrivera si, par négligence ou faute d’habileté, vous lui avez laissé le temps et les occasions de se procurer ce que vous n’avez pas.

Dans quelque position que vous puissiez être, si pendant que vos soldats sont forts et pleins de valeur, vos officiers sont faibles et lâches, votre armée ne saurait manquer d’avoir le dessous ; si, au contraire, la force et la valeur se trouve uniquement renfermées dans les officiers, tandis que la faiblesse et la lâcheté domineront dans le cœur des soldats, votre armée sera bientôt en déroute ; car les soldats pleins de courage et de valeur ne voudront pas se déshonorer ; ils ne voudront jamais que ce que des officiers lâches et timides ne sauraient leur accorder, de même des officiers vaillants et intrépides seront à coup sûr mal obéis par des soldats timides et poltrons.

Si les officiers généraux sont faciles à s’enflammer, et s’ils ne savent ni dissimuler ni mettre un frein à leur colère, quel qu’en puisse être le sujet, ils s’engageront d’eux-mêmes dans des actions ou de petits combats dont ils ne se tireront pas avec honneur, parce qu’ils les auront commencés avec précipitation, et qu’ils n’en auront pas prévu les inconvénients et toutes les suites ; il arrivera même qu’ils agiront contre l’intention expresse du général, sous divers prétextes qu’ils tâcheront de rendre plausibles ; et d’une action particulière commencée étourdiment et contre toutes les règles, on en viendra à un combat général, dont tout l’avantage sera du côté de l’ennemi. Veillez sur de tels officiers, ne les éloignez jamais de vos côtés ; quelques grandes qualités qu’ils puissent avoir d’ailleurs, ils vous causeraient de grands préjudices, peut-être même la perte de votre armée entière.

Si un général est pusillanime, il n’aura pas les sentiments d’honneur qui conviennent à une personne de son rang, il manquera du talent essentiel de donner de l’ardeur aux troupes ; il ralentira leur courage dans le temps qu’il faudrait le ranimer ; il ne saura ni les instruire ni les dresser à propos ; il ne croira jamais devoir compter sur les lumières, la valeur et l’habileté des officiers qui lui sont soumis, les officiers eux-mêmes ne sauront à quoi s’en tenir ; il fera faire mille fausses démarches à ses troupes, qu’il voudra disposer tantôt d’une façon et tantôt d’une autre, sans suivre aucun système, sans aucune méthode ; il hésitera sur tout, il ne se décidera sur rien, partout il ne verra que des sujets de crainte ; et alors le désordre, et un désordre général, régnera dans son armée.

Si un général ignore le fort et le faible de l’ennemi contre lequel il a à combattre, s’il n’est pas instruit à fond, tant des lieux qu’il occupe actuellement que de ceux qu’il peut occuper suivant les différents événements, il lui arrivera d’opposer à ce qu’il y a de plus fort dans l’armée ennemie ce qu’il y a de plus faible dans la sienne, à envoyer ses troupes faibles et aguerries contre les troupes fortes, ou contre celles qui n’ont aucune considération chez l’ennemi, à ne pas choisir des troupes d’élite pour son avant-garde, à faire attaquer par où il ne faudrait pas le faire, à laisser périr, faute de secours, ceux des siens qui se trouveraient hors d’état de résister, à se défendre mal à propos dans un mauvais poste, à céder légèrement un poste de la dernière importance ; dans ces sortes d’occasions il comptera sur quelque avantage imaginaire qui ne sera qu’un effet de la politique de l’ennemi, ou bien il perdra courage après un échec qui ne devrait être compté pour rien. Il se trouvera poursuivi sans s’y être attendu, il se trouvera enveloppé. On le combattra vivement, heureux alors s’il peut trouver son salut dans la fuite. C’est pourquoi, pour en revenir au sujet qui fait la matière de cet article, un bon général doit connaître tous les lieux qui sont ou qui peuvent être le théâtre de la guerre, aussi distinctement qu’il connaît tous les coins et recoins des cours et des jardins de sa propre maison.

J’ajoute dans cet article qu’une connaissance exacte du terrain est ce qu’il y a de plus essentiel parmi les matériaux qu’on peut employer pour un édifice aussi important à la tranquillité et à la gloire de État Ainsi un homme, que la naissance où les événements semblent destiner à la dignité de général, doit employer tous ses soins et faire tous ses efforts pour se rendre habile dans cette partie de l’art des guerriers.

Avec une connaissance exacte du terrain, un général peut se tirer d’affaire dans les circonstances les plus critiques. Il peut se procurer les secours qui lui manquent, il peut empêcher ceux qu’on envoie à l’ennemi ; il peut avancer, reculer et régler toutes ses démarches comme il le jugera à propos ; il peut disposer des marches de son ennemi et faire à son gré qu’il avance ou qu’il recule ; il peut le harceler sans crainte d’être surpris lui-même ; il peut l’incommoder de mille manières, et parer de son côté à tous les dommages qu’on voudrait lui causer. Calculer les distances et les degrés de difficulté du terrain, c’est contrôler la victoire. Celui qui combat avec la pleine connaissance de ces facteurs est certain de gagner ; il peut enfin finir ou prolonger la campagne, selon qu’il le jugera plus expédient pour sa gloire ou pour ses intérêts.

Vous pouvez compter sur une victoire certaine si vous connaissez tous les tours et tous les détours, tous les hauts et les bas, tous les allants et les aboutissants de tous les lieux que les deux armées peuvent occuper, depuis les plus près jusqu’à ceux qui sont les plus éloignés, parce qu’avec cette connaissance vous saurez quelle forme il sera plus à propos de donner aux différents corps de vos troupes, vous saurez sûrement quand il sera à propos de combattre ou lorsqu’il faudra différer la bataille, vous saurez interpréter la volonté du souverain suivant les circonstances, quels que puissent être les ordres que vous en aurez reçus ; vous le servirez véritablement en suivant vos lumières présentes, vous ne contracterez aucune tache qui puisse souiller votre réputation, et vous ne serez point exposé à périr ignominieusement pour avoir obéi.

Un général malheureux est toujours un général coupable.

Servir votre prince, faire l’avantage de État et le bonheur des peuples, c’est ce que vous devez avoir en vue ; remplissez ce triple objet, vous avez atteint le but.

Dans quelque espèce de terrain que vous soyez, vous devez regarder vos troupes comme des enfants qui ignorent tout et qui ne sauraient faire un pas ; il faut qu’elles soient conduites ; vous devez les regarder, dis-je, comme vos propres enfants ; il faut les conduire vous-même. Ainsi, s’il s’agit d’affronter les hasards, que vos gens ne les affrontent pas seuls, et qu’ils ne les affrontent qu’à votre suite. S’il s’agit de mourir, qu’ils meurent, mais mourez avec eux.

Je dis que vous devez aimer tous ceux qui sont sous votre conduite comme vous aimeriez vos propres enfants. Il ne faut pas cependant en faire des enfants gâtés ; ils seraient tels, si vous ne les corrigiez pas lorsqu’ils méritent de l’être, si, quoique plein d’attention, d’égards et de tendresse pour eux, vous ne pouviez pas les gouverner, ils se montreraient insoumis et peu empressés à répondre à vos désirs.

Dans quelque espèce de terrain que vous soyez, si vous êtes au fait de tout ce qui le concerne, si vous savez même par quel endroit il faut attaquer l’ennemi, mais si vous ignorez s’il est actuellement en état de défense ou non, s’il est disposé à vous bien recevoir, et s’il a fait les préparatifs nécessaires à tout événement, vos chances de victoire sont réduites de moitié.

Quoique vous ayez une pleine connaissance de tous les lieux, que vous sachiez même que les ennemis peuvent être attaqués, et par quel côté ils doivent l’être, si vous n’avez pas des indices certains que vos propres troupes peuvent attaquer avec avantage, j’ose vous le dire, vos chances de victoire sont réduites de moitié.

Si vous êtes au fait de l’état actuel des deux armées, si vous savez en même temps que vos troupes sont en état d’attaquer avec avantage, et que celles de l’ennemi leur sont inférieures en force et en nombre, mais si vous ne connaissez pas tous les coins et recoins des lieux circonvoisins, vous ne saurez s’il est invulnérable à l’attaque ; je vous l’assure, vos chances de victoire sont réduites de moitié.

Ceux qui sont véritablement habiles dans l’art militaire font toutes leurs marches sans désavantage, tous leurs mouvements sans désordre, toutes leurs attaques à coup sûr, toutes leurs défenses sans surprise, leurs campements avec choix, leurs retraites par système et avec méthode ; ils connaissent leurs propres forces, ils savent quelles sont celles de l’ennemi, ils sont instruits de tout ce qui concerne les lieux.

Donc je dis : Connais toi toi-même, connais ton ennemi, ta victoire ne sera jamais mise en danger. Connais le terrain, connais ton temps, ta victoire sera alors totale.

Article XI
Des neufs sortes de terrain

Sun Tzu dit : Il y a neuf sortes de lieux qui peuvent être à l’avantage ou au détriment de l’une ou de l’autre armée. 1° Des lieux de division ou de dispersion. 2° Des lieux légers. 3° Des lieux qui peuvent être disputés. 4° Des lieux de réunion. 5° Des lieux pleins et unis. 6° Des lieux à plusieurs issues. 7° Des lieux graves et importants. 8° Des lieux gâtés ou détruits. 9° Des lieux de mort.

I. J’appelle lieux de division ou de dispersion ceux qui sont près des frontières dans nos possessions. Des troupes qui se tiendraient longtemps sans nécessité au voisinage de leurs foyers sont composées d’hommes qui ont plus envie de perpétuer leur race que de s’exposer à la mort. À la première nouvelle qui se répandra de l’approche des ennemis, ou de quelque prochaine bataille, le général ne saura quel parti prendre, ni à quoi se déterminer, quand il verra ce grand appareil militaire se dissiper et s’évanouir comme un nuage poussé par les vents.

II. J’appelle lieux légers ou de légèreté ceux qui sont près des frontières, mais pénètrent par une brèche sur les terres des ennemis. Ces sortes de lieux n’ont rien qui puisse fixer. On peut regarder sans cesse derrière soi, et le retour étant trop aisé, il fait naître le désir de l’entreprendre à la première occasion : l’inconstance et le caprice trouvent infailliblement de quoi se contenter.

III. Les lieux qui sont à la bienséance des deux armées, où l’ennemi peut trouver son avantage aussi bien que nous pouvons trouver le nôtre, où l’on peut faire un campement dont la position, indépendamment de son utilité propre, peut nuire au parti opposé, et traverser quelques-unes de ses vues ; ces sortes de lieux peuvent être disputés, ils doivent même l’être. Ce sont là des terrains clés.

IV. Par les lieux de réunion, j’entends ceux où nous ne pouvons guère manquer de nous rendre et dans lesquels l’ennemi ne saurait presque manquer de se rendre aussi, ceux encore où l’ennemi, aussi à portée de ses frontières que vous l’êtes des vôtres, trouverait, ainsi que vous, sa sûreté en cas de malheur, ou les occasions de suivre sa bonne fortune, s’il avait d’abord du succès. Ce sont là des lieux qui permettent d’entrer en communication avec l’armée ennemie, ainsi que les zones de repli.

V. Les lieux que j’appelle simplement pleins et unis sont ceux qui, par leur configuration et leurs dimensions, permettent leur utilisation par les deux armées, mais, parce qu’ils sont au plus profond du territoire ennemi, ne doivent pas vous inciter à livrer bataille, à moins que la nécessité ne vous y contraigne, ou que vous n’y soyez forcé par l’ennemi, qui ne vous laisserait aucun moyen de pouvoir l’éviter.

VI. Les lieux à plusieurs issues, dont je veux parler ici, sont ceux en particulier qui permettent la jonction entre les différents États qui les entourent. Ces lieux forment le nœud des différents secours que peuvent apporter les princes voisins à celle des deux parties qu’il leur plaira de favoriser.

VII. Les lieux que je nomme graves et importants sont ceux qui, placés dans les États ennemis, présentent de tous côtés des villes, des forteresses, des montagnes, des défilés, des eaux, des ponts à passer, des campagnes arides à traverser, ou telle autre chose de cette nature.

VIII. Les lieux où tout serait à l’étroit, où une partie de l’armée ne serait pas à portée de voir l’autre ni de la secourir, où il y aurait des lacs, des marais, des torrents ou quelque mauvaise rivière, où l’on ne saurait marcher qu’avec de grandes fatigues et beaucoup d’embarras, où l’on ne pourrait aller que par pelotons, sont ceux que j’appelle gâtés ou détruits.

IX. Enfin, par des lieux de mort, j’entends tous ceux où l’on se trouve tellement réduit que, quelque parti que l’on prenne, on est toujours en danger ; j’entends des lieux dans lesquels, si l’on combat, on court évidemment le risque d’être battu, dans lesquels, si l’on reste tranquille, on se voit sur le point de périr de faim, de misère ou de maladie ; des lieux, en un mot, où l’on ne saurait rester et où l’on ne peut survivre que très difficilement en combattant avec le courage du désespoir.

Telles sont les neuf sortes de terrain dont j’avais à vous parler ; apprenez à les connaître, pour vous en défier ou pour en tirer parti.

Lorsque vous ne serez encore que dans des lieux de division, contenez bien vos troupes ; mais surtout ne livrez jamais de bataille, quelque favorables que les circonstances puissent vous paraître. La vue de leur pays et la facilité du retour occasionneraient bien des lâchetés : bientôt les campagnes seraient couvertes de fuyards.

Si vous êtes dans des lieux légers, n’y établissez point votre camp. Votre armée ne s’étant point encore saisie d’aucune ville, d’aucune forteresse, ni d’aucun poste important dans les possessions des ennemis, n’ayant derrière soi aucune digue qui puisse l’arrêter, voyant des difficultés, des peines et des embarras pour aller plus avant, il n’est pas douteux qu’elle ne soit tentée de préférer ce qui lui paraît le plus aisé à ce qui lui semblera difficile et plein de dangers.

Si vous avez reconnu de ces sortes de lieux qui vous paraissent devoir être disputés, commencez par vous en emparer : ne donnez pas à l’ennemi le temps de se reconnaître, employez toute votre diligence, que les formations ne se séparent pas, faites tous vos efforts pour vous en mettre dans une entière possession ; mais ne livrez point de combat pour en chasser l’ennemi. S’il vous a prévenu, usez de finesse pour l’en déloger, mais si vous y êtes une fois, n’en délogez pas.

Pour ce qui est des lieux de réunion, tâchez de vous y rendre avant l’ennemi ; faites en sorte que vous ayez une communication libre de tous les côtés ; que vos chevaux, vos chariots et tout votre bagage puissent aller et venir sans danger. N’oubliez rien de tout ce qui est en votre pouvoir pour vous assurer de la bonne volonté des peuples voisins, recherchez-la, demandez-la, achetez-la, obtenez-la à quelque prix que ce soit, elle vous est nécessaire ; et ce n’est guère que par ce moyen que votre armée peut avoir tout ce dont elle aura besoin. Si tout abonde de votre côté, il y a grande apparence que la disette régnera du côté de l’ennemi.

Dans les lieux pleins et unis, étendez-vous à l’aise, donnez-vous du large, faites des retranchements pour vous mettre à couvert de toute surprise, et attendez tranquillement que le temps et les circonstances vous ouvrent les voies pour faire quelque grande action.

Si vous êtes à portée de ces sortes de lieux qui ont plusieurs issues, où l’on peut se rendre par plusieurs chemins, commencez par les bien connaître ; alliez-vous aux États voisins, que rien n’échappe à vos recherches ; emparez-vous de toutes les avenues, n’en négligez aucune, quelque peu importante qu’elle vous paraisse, et gardez-les toutes très soigneusement.

Si vous vous trouvez dans des lieux graves et importants, rendez-vous maître de tout ce qui vous environne, ne laissez rien derrière vous, le plus petit poste doit être emporté ; sans cette précaution vous courriez le risque de manquer des vivres nécessaires à l’entretien de votre armée, ou de vous voir l’ennemi sur les bras lorsque vous y penseriez le moins, et d’être attaqué par plusieurs côtés à la fois.

Si vous êtes dans des lieux gâtés ou détruits, n’allez pas plus avant, retournez sur vos pas, fuyez le plus promptement qu’il vous sera possible.

Si vous êtes dans des lieux de mort, n’hésitez point à combattre, allez droit à l’ennemi, le plus tôt est le meilleur.

Telle est la conduite que tenaient nos anciens guerriers. Ces grands hommes, habiles et expérimentés dans leur art, avaient pour principe que la manière d’attaquer et de se défendre ne devait pas être invariablement la même, qu’elle devait être prise de la nature du terrain que l’on se occupait et de la position où l’on se trouvait. Ils disaient encore que la tête et la queue d’une armée ne devaient pas être commandées de la même façon, qu’il fallait combattre la tête et enfoncer la queue ; que la multitude et le petit nombre ne pouvaient pas être longtemps d’accord ; que les forts et les faibles, lorsqu’ils étaient ensemble, ne tardaient guère à se désunir ; que les hauts et les bas ne pouvaient être également utiles ; que les troupes étroitement unies pouvaient aisément se diviser, mais que celles qui étaient une fois divisées ne se réunissaient que très difficilement. Ils répétaient sans cesse qu’une armée ne devait jamais se mettre en mouvement qu’elle ne fût sûre de quelque avantage réel, et que, lorsqu’il n’y avait rien à gagner, il fallait se tenir tranquille et garder le camp.

En résumé, je vous dirai que toute votre conduite militaire doit être réglée suivant les circonstances ; que vous devez attaquer ou vous défendre selon que le théâtre de la guerre sera chez vous ou chez l’ennemi.

Si la guerre se fait dans votre propre pays, et si l’ennemi, sans vous avoir donné le temps de faire tous vos préparatifs, s’apprêtant à vous attaquer, vient avec une armée bien ordonnée pour l’envahir ou le démembrer, ou y faire des dégâts, ramassez promptement le plus de troupes que vous pourrez, envoyez demander du secours chez les voisins et chez les alliés, emparez-vous de quelques lieux qu’il chérit, et il se fera conforme à vos désirs, mettez-les en état de défense, ne fût-ce que pour gagner du temps ; la rapidité est la sève de la guerre.

Voyagez par les routes sur lesquelles il ne peut vous attendre ; mettez une partie de vos soins à empêcher que l’armée ennemie ne puisse recevoir des vivres, barrez-lui tous les chemins, ou du moins faites qu’elle n’en puisse trouver aucun sans embuscades, ou sans qu’elle soit obligée de l’emporter de vive force.

Les paysans peuvent en cela vous être d’un grand secours et vous servir mieux que vos propres troupes : faites-leur entendre seulement qu’ils doivent empêcher que d’injustes ravisseurs ne viennent s’emparer de toutes leurs possessions et ne leur enlèvent leur père, leur mère, leur femme et leurs enfants.

Ne vous tenez pas seulement sur la défensive, envoyez des partisans pour enlever des convois, harcelez, fatiguez, attaquez tantôt d’un côté, tantôt de l’autre ; forcez votre injuste agresseur à se repentir de sa témérité ; contraignez-le de retourner sur ses pas, n’emportant pour tout butin que la honte de n’avoir pu réussir.

Si vous faites la guerre dans le pays ennemi, ne divisez vos troupes que très rarement, ou mieux encore, ne les divisez jamais ; qu’elles soient toujours réunies et en état de se secourir mutuellement ; ayez soin qu’elles ne soient jamais que dans des lieux fertiles et abondants.

Si elles venaient à souffrir de la faim, la misère et les maladies feraient bientôt plus de ravage parmi elles que ne le pourrait faire dans plusieurs années le fer de l’ennemi.

Procurez-vous pacifiquement tous les secours dont vous aurez besoin ; n’employez la force que lorsque les autres voies auront été inutiles ; faites en sorte que les habitants des villages et de la campagne puissent trouver leurs intérêts à venir d’eux-mêmes vous offrir leurs denrées ; mais, je le répète, que vos troupes ne soient jamais divisées.

Tout le reste étant égal, on est plus fort de moitié lorsqu’on combat chez soi.

Si vous combattez chez l’ennemi, ayez égard à cette maxime, surtout si vous êtes un peu avant dans ses États : conduisez alors votre armée entière ; faites toutes vos opérations militaires dans le plus grand secret, je veux dire qu’il faut empêcher qu’aucun ne puisse pénétrer vos desseins : il suffit qu’on sache ce que vous voulez faire quand le temps de l’exécuter sera arrivé.

Il peut arriver que vous soyez réduit quelquefois à ne savoir où aller, ni de quel côté vous tourner ; dans ce cas ne précipitez rien, attendez tout du temps et des circonstances, soyez inébranlable dans le lieu où vous êtes.

Il peut arriver encore que vous vous trouviez engagé mal à propos ; gardez-vous bien alors de prendre la fuite, elle causerait votre perte ; périssez plutôt que de reculer, vous périrez au moins glorieusement ; cependant, faites bonne contenance. Votre armée, accoutumée à ignorer vos desseins, ignorera pareillement le péril qui la menace ; elle croira que vous avez eu vos raisons, et combattra avec autant d’ordre et de valeur que si vous l’aviez disposée depuis longtemps à la bataille.

Si dans ces sortes d’occasions vous triomphez, vos soldats redoubleront de force, de courage et de valeur ; votre réputation s’accroît dans la proportion même du risque que vous avez couru. Votre armée se croira invincible sous un chef tel que vous.

Quelque critiques que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez, ne désespérez de rien ; c’est dans les occasions où tout est à craindre qu’il ne faut rien craindre ; c’est lorsqu’on est environné de tous les dangers qu’il n’en faut redouter aucun ; c’est lorsqu’on est sans aucune ressource qu’il faut compter sur toutes ; c’est lorsqu’on est surpris qu’il faut surprendre l’ennemi lui-même.

Instruisez tellement vos troupes qu’elles puissent se trouver prêtes sans préparatifs, qu’elles trouvent de grands avantages là où elles n’en ont cherché aucun, que sans aucun ordre particulier de votre part, elles improvisent les dispositions à prendre, que sans défense expresse elles s’interdisent d’elles-mêmes tout ce qui est contre la discipline.

Veillez en particulier avec une extrême attention à ce qu’on ne sème pas de faux bruits, coupez racine aux plaintes et aux murmures, ne permettez pas qu’on tire des augures sinistres de tout ce qui peut arriver d’extraordinaire.

Si les devins ou les astrologues de l’armée ont prédit le bonheur, tenez-vous-en à leur décision ; s’ils parlent avec obscurité, interprétez en bien ; s’ils hésitent, ou qu’ils ne disent pas des choses avantageuses, ne les écoutez pas, faites-les taire.

Aimez vos troupes, et procurez-leur tous les secours, tous les avantages, toutes les commodités dont elles peuvent avoir besoin. Si elles essuient de rudes fatigues, ce n’est pas qu’elles s’y plaisent ; si elles endurent la faim, ce n’est pas qu’elles ne se soucient pas de manger ; si elles s’exposent à la mort, ce n’est point qu’elles n’aiment pas la vie. Si mes officiers n’ont pas un surcroît de richesses, ce n’est pas parce qu’ils dédaignent les biens de ce monde. Faites en vous-même de sérieuses réflexions sur tout cela.

Lorsque vous aurez tout disposé dans votre armée et que tous vos ordres auront été donnés, s’il arrive que vos troupes nonchalamment assises donnent des marques de tristesse, si elles vont jusqu’à verser des larmes, tirez-les promptement de cet état d’assoupissement et de léthargie, donnez-leur des festins, faites-leur entendre le bruit du tambour et des autres instruments militaires, exercez-les, faites-leur faire des évolutions, faites-leur changer de place, menez-les même dans des lieux un peu difficiles, où elles aient à travailler et à souffrir. Imitez la conduite de Tchouan Tchou et de Tsao-Kouei, vous changerez le cœur de vos soldats, vous les accoutumerez au travail, ils s’y endurciront, rien ne leur coûtera dans la suite.

Les quadrupèdes regimbent quand on les charge trop, ils deviennent inutiles quand ils sont forcés. Les oiseaux au contraire veulent être forcés pour être d’un bon usage. Les hommes tiennent un milieu entre les uns et les autres, il faut les charger, mais non pas jusqu’à les accabler ; il faut même les forcer, mais avec discernement et mesure.

Si vous voulez tirer un bon parti de votre armée, si vous voulez qu’elle soit invincible, faites qu’elle ressemble au Chouai Jen. Le Chouai Jen est une espèce de gros serpent qui se trouve dans la montagne de Tchang Chan. Si l’on frappe sur la tête de ce serpent, à l’instant sa queue va au secours, et se recourbe jusqu’à la tête ; qu’on le frappe sur la queue, la tête s’y trouve dans le moment pour la défendre ; qu’on le frappe sur le milieu ou sur quelque autre partie de son corps, sa tête et sa queue s’y trouvent d’abord réunies. Mais cela peut-il être pratiqué par une armée ? dira peut-être quelqu’un. Oui, cela se peut, cela se doit, et il le faut.

Quelques soldats du royaume de Ou se trouvèrent un jour à passer une rivière en même temps que d’autres soldats du royaume de Yue la passaient aussi ; un vent impétueux souffla, les barques furent renversées et les hommes auraient tous péri, s’ils ne se fussent aidés mutuellement : ils ne pensèrent pas alors qu’ils étaient ennemis, ils se rendirent au contraire tous les offices qu’on pouvait attendre d’une amitié tendre et sincère, ils coopérèrent comme la main droite avec la main gauche.

Je vous rappelle ce trait d’Histoire pour vous faire entendre que non seulement les différents corps de votre armée doivent se secourir mutuellement, mais encore qu’il faut que vous secouriez vos alliés, que vous donniez même du secours aux peuples vaincus qui en ont besoin ; car, s’ils vous sont soumis, c’est qu’ils n’ont pu faire autrement ; si leur souverain vous a déclaré la guerre, ce n’est pas de leur faute. Rendez-leur des services, ils auront leur tour pour vous en rendre aussi.

En quelque pays que vous soyez, quel que soit le lieu que vous occupiez, si dans votre armée il y a des étrangers, ou si, parmi les peuples vaincus, vous avez choisi des soldats pour grossir le nombre de vos troupes, ne souffrez jamais que dans les corps qu’ils composent ils soient ou les plus forts, ou en majorité. Quand on attache plusieurs chevaux à un même pieu, on se garde bien de mettre ceux qui sont indomptés, ou tous ensemble, ou avec d’autres en moindre nombre qu’eux, ils mettraient tout en désordre ; mais lorsqu’ils sont domptés, ils suivent aisément la multitude.

Dans quelque position que vous puissiez être, si votre armée est inférieure à celle des ennemis, votre seule conduite, si elle est bonne, peut la rendre victorieuse. Il n’est pas suffisant de compter sur les chevaux boiteux ou les chariots embourbés, mais à quoi vous servirait d’être placé avantageusement si vous ne saviez pas tirer parti de votre position ? À quoi servent la bravoure sans la prudence, la valeur sans la ruse ?

Un bon général tire parti de tout, et il n’est en état de tirer parti de tout que parce qu’il fait toutes ses opérations avec le plus grand secret, qu’il sait conserver son sang-froid, et qu’il gouverne avec droiture, de telle sorte néanmoins que son armée a sans cesse les oreilles trompées et les yeux fascinés. Il sait si bien que ses troupes ne savent jamais ce qu’elles doivent faire, ni ce qu’on doit leur commander. Si les événements changent, il change de conduite ; si ses méthodes, ses systèmes ont des inconvénients, il les corrige toutes les fois qu’il le veut, et comme il le veut. Si ses propres gens ignorent ses desseins, comment les ennemis pourraient-ils les pénétrer ?

Un habile général sait d’avance tout ce qu’il doit faire ; tout autre que lui doit l’ignorer absolument. Telle était la pratique de ceux de nos anciens guerriers qui se sont le plus distingués dans l’art sublime du gouvernement. Voulaient-ils prendre une ville d’assaut, ils n’en parlaient que lorsqu’ils étaient aux pieds des murs. Ils montaient les premiers, tout le monde les suivait ; et lorsqu’on était logé sur la muraille, ils faisaient rompre toutes les échelles. Étaient-ils bien avant dans les terres des alliés, ils redoublaient d’attention et de secret.

Partout ils conduisaient leurs armées comme un berger conduit un troupeau ; ils les faisaient aller où bon leur semblait, ils les faisaient revenir sur leurs pas, ils les faisaient retourner, et tout cela sans murmure, sans résistance de la part d’un seul.

La principale science d’un général consiste à bien connaître les neuf sortes de terrain, afin de pouvoir faire à propos les neuf changements. Elle consiste à savoir déployer et replier ses troupes suivant les lieux et les circonstances, à travailler efficacement à cacher ses propres intentions et à découvrir celles de l’ennemi, à avoir pour maxime certaine que les troupes sont très unies entre elles, lorsqu’elles sont bien avant dans les terres des ennemis ; qu’elles se divisent au contraire et se dispersent très aisément, lorsqu’on ne se tient qu’aux frontières ; qu’elles ont déjà la moitié de la victoire, lorsqu’elles se sont emparées de tous les allants et de tous les aboutissants, tant de l’endroit où elles doivent camper que des environs du camp de l’ennemi ; que c’est un commencement de succès que d’avoir pu camper dans un terrain vaste, spacieux et ouvert de tous côtés ; mais que c’est presque avoir vaincu, lorsque étant dans les possessions ennemies, elles se sont emparées de tous les petits postes, de tous les chemins, de tous les villages qui sont au loin des quatre côtés, et que, par leurs bonnes manières, elles ont gagné l’affection de ceux qu’elles veulent vaincre, ou qu’elles ont déjà vaincus.

Instruit par l’expérience et par mes propres réflexions, j’ai tâché, lorsque je commandais les armées, de réduire en pratique tout ce que je vous rappelle ici. Quand j’étais dans des lieux de division, je travaillais à l’union des cœurs et à l’uniformité des sentiments. Lorsque j’étais dans des lieux légers, je rassemblais mon monde, et je l’occupais utilement. Lorsqu’il s’agissait des lieux qu’on peut disputer, je m’en emparais le premier, quand je le pouvais ; si l’ennemi m’avait prévenu, j’allais après lui, et j’usais d’artifices pour l’en déloger. Lorsqu’il était question des lieux de réunion, j’observais tout avec une extrême diligence, et je voyais venir l’ennemi. Sur un terrain plein et uni, je m’étendais à l’aise et j’empêchais l’ennemi de s’étendre. Dans des lieux à plusieurs issues, quand il m’était impossible de les occuper tous, j’étais sur mes gardes, j’observais l’ennemi de près, je ne le perdais pas de vue. Dans des lieux graves et importants, je nourrissais bien le soldat, je l’accablais de caresses. Dans des lieux gâtés ou détruits, je tâchais de me tirer d’embarras, tantôt en faisant des détours et tantôt en remplissant les vides. Enfin, dans des lieux de morts, je faisais croire à l’ennemi que je ne pouvais survivre.

Les troupes bien disciplinées résistent quand elles sont encerclées ; elles redoublent d’efforts dans les extrémités, elles affrontent les dangers sans crainte, elles se battent jusqu’à la mort quand il n’y a pas d’alternative, et obéissent implicitement. Si celles que vous commandez ne sont pas telles, c’est votre faute ; vous ne méritez pas d’être à leur tête.

Si vous êtes ignorant des plans des États voisins, vous ne pourrez préparer vos alliances au moment opportun ; si vous ne savez pas en quel nombre sont les ennemis contre lesquels vous devez combattre, si vous ne connaissez pas leur fort et leur faible, vous ne ferez jamais les préparatifs ni les dispositions nécessaires pour la conduite de votre armée ; vous ne méritez pas de commander.

Si vous ignorez où il y a des montagnes et des collines, des lieux secs ou humides, des lieux escarpés ou pleins de défilés, des lieux marécageux ou pleins de périls, vous ne sauriez donner des ordres convenables, vous ne sauriez conduire votre armée ; vous êtes indigne de commander.

Si vous ne connaissez pas tous les chemins, si vous n’avez pas soin de vous munir de guides sûrs et fidèles pour vous conduire par les routes que vous ignorerez, vous ne parviendrez pas au terme que vous vous proposez, vous serez la dupe des ennemis ; vous ne méritez pas de commander.

Lorsqu’un grand hégémonique attaque un État puissant, il fait en sorte qu’il soit impossible à l’ennemi de se concentrer. Il intimide l’ennemi et empêche ses alliés de se joindre à lui. Il s’ensuit que le grand hégémonique ne combat pas des combinaisons puissantes États et ne nourrit pas le pouvoir d’autres États. Il s’appuie pour la réalisation de ses buts sur sa capacité d’intimider ses opposants et ainsi il peut prendre les villes ennemies et renverser État de l’ennemi.

Si vous ne savez pas combiner quatre et cinq tout à la fois, vos troupes ne sauraient aller de pair avec celles des vassaux et des feudataires. Lorsque les vassaux et les feudataires avaient à faire la guerre contre quelque grand prince, ils s’unissaient entre eux, ils tâchaient de troubler tout l’Univers, ils mettaient dans leur parti le plus de monde qu’il leur était possible, ils recherchaient surtout l’amitié de leurs voisins, ils l’achetaient même bien cher s’il le fallait. Ils ne donnaient pas à l’ennemi le temps de se reconnaître, encore moins celui d’avoir recours à ses alliés et de rassembler toutes ses forces, ils l’attaquaient lorsqu’il n’était pas encore en état de défense ; aussi, s’ils faisaient le siège d’une ville, ils s’en rendaient maîtres à coup sûr. S’ils voulaient conquérir une province, elle était à eux ; quelques grands avantages qu’ils se fussent d’abord procurés, ils ne s’endormaient pas, ils ne laissaient jamais leur armée s’amollir par l’oisiveté ou la débauche, ils entretenaient une exacte discipline, ils punissaient sévèrement, quand les cas l’exigeaient, et ils donnaient libéralement des récompenses, lorsque les occasions le demandaient. Outre les lois ordinaires de la guerre, ils en faisaient de particulières, suivant les circonstances des temps et des lieux.

Voulez-vous réussir ? Prenez pour modèle de votre conduite celle que je viens de vous tracer ; regardez votre armée comme un seul homme que vous seriez chargé de conduire, ne lui motivez jamais votre manière d’agir ; faites-lui savoir exactement tous vos avantages, mais cachez-lui avec grand soin jusqu’à la moindre de vos pertes ; faites toutes vos démarches dans le plus grand secret ; placez-les dans une situation périlleuse et elles survivront ; disposez-les sur un terrain de mort et elles vivront, car, lorsque l’armée est placée dans une telle situation, elle peut faire sortir la victoire des revers.

Accordez des récompenses sans vous préoccuper des usages habituels, publiez des ordres sans respect des précédents, ainsi vous pourrez vous servir de l’armée entière comme d’un seul homme.

Éclairez toutes les démarches de l’ennemi, ne manquez pas de prendre les mesures les plus efficaces pour pouvoir vous assurer de la personne de leur général ; faites tuer leur général, car vous ne combattez jamais que contre des rebelles.

Le nœud des opérations militaires dépend de votre faculté de faire semblant de vous conformer aux désirs de votre ennemi.

Ne divisez jamais vos forces ; la concentration vous permet de tuer son général, même à une distance de mille lieues ; là se trouve la capacité d’atteindre votre objet d’une manière ingénieuse.

Lorsque l’ennemi vous offre une opportunité, saisissez-en vite l’avantage ; anticipez-le en vous rendant maître de quelque chose qui lui importe et avancez suivant un plan fixé secrètement.

La doctrine de la guerre consiste à suivre la situation de l’ennemi afin de décider de la bataille.

Dès que votre armée sera hors des frontières, faites-en fermer les avenues, déchirez les instructions qui sont entre vos mains et ne souffrez pas qu’on écrive ou qu’on reçoive des nouvelles ; rompez vos relations avec les ennemis, assemblez votre conseil et exhortez-le à exécuter le plan ; après cela, allez à l’ennemi.

Avant que la campagne soit commencée, soyez comme une jeune fille qui ne sort pas de la maison ; elle s’occupe des affaires du ménage, elle a soin de tout préparer, elle voit tout, elle entend tout, elle fait tout, elle ne se mêle d’aucune affaire en apparence.

La campagne une fois commencée, vous devez avoir la promptitude d’un lièvre qui, se trouvant poursuivi par des chasseurs, tâcherait, par mille détours, de trouver enfin son gîte, pour s’y réfugier en sûreté.

Article XII
De l’art d’attaquer par le feu

Sun Tzu dit : Les différentes manières de combattre par le feu se réduisent à cinq. La première consiste à brûler les hommes ; la deuxième, à brûler les provisions ; la troisième, à brûler les bagages ; la quatrième, à brûler les arsenaux et les magasins ; et la cinquième, à utiliser des projectiles incendiaires.

Avant que d’entreprendre ce genre de combat, il faut avoir tout prévu, il faut avoir reconnu la position des ennemis, il faut s’être mis au fait de tous les chemins par où il pourrait s’échapper ou recevoir du secours, il faut s’être muni des choses nécessaires pour l’exécution du projet, il faut que le temps et les circonstances soient favorables.

Préparez d’abord toutes les matières combustibles dont vous voulez faire usage : dès que vous aurez mis le feu, faites attention à la fumée. Il y a le temps de mettre le feu, il y a le jour de le faire éclater : n’allez pas confondre ces deux choses. Le temps de mettre le feu est celui où tout est tranquille sous le Ciel, où la sérénité paraît devoir être de durée. Le jour de le faire éclater est celui où la lune se trouve sous une des quatre constellations, Qi, Pi, Y, Tchen. Il est rare que le vent ne souffle point alors, et il arrive très souvent qu’il souffle avec force.

Les cinq manières de combattre par le feu demandent de votre part une conduite qui varie suivant les circonstances : ces variations se réduisent à cinq. Je vais les indiquer, afin que vous puissiez les employer dans les occasions.

I. Dès que vous aurez mis le feu, si, après quelque temps, il n’y a aucune rumeur dans le camp des ennemis, si tout est tranquille chez eux, restez vous-même tranquille, n’entreprenez rien ; attaquer imprudemment, c’est chercher à se faire battre. Vous savez que le feu a pris, cela doit vous suffire : en attendant, vous devez supposer qu’il agit sourdement ; ses effets n’en seront que plus funestes. Il est au-dedans ; attendez qu’il éclate et que vous en voyiez des étincelles au-dehors, vous pourrez aller recevoir ceux qui ne chercheront qu’à se sauver.

II. Si peu de temps après avoir mis le feu, vous voyez qu’il s’élève par tourbillons, ne donnez pas aux ennemis le temps de l’éteindre, envoyez des gens pour l’attiser, disposez promptement toutes choses, et courez au combat.

III. Si malgré toutes vos mesures et tous les artifices que vous aurez pu employer, il n’a pas été possible à vos gens de pénétrer dans l’intérieur, et si vous êtes forcé à ne pouvoir mettre le feu que par dehors, observez de quel côté vient le vent ; c’est de ce côté que doit commencer l’incendie ; c’est par le même côté que vous devez attaquer. Dans ces sortes d’occasions, qu’il ne vous arrive jamais de combattre sous le vent.

IV. Si pendant le jour le vent a soufflé sans discontinuer, regardez comme une chose sûre que pendant la nuit il y aura un temps où il cessera ; prenez là-dessus vos précautions et vos arrangements.

V. Un général qui, pour combattre ses ennemis, sait employer le feu toujours à propos est un homme véritablement éclairé. Un général qui sait se servir de l’eau et de l’inondation pour la même fin est un excellent homme. Cependant, il ne faut employer l’eau qu’avec discrétion. Servez-vous-en, à la bonne heure ; mais que ce ne soit que pour gâter les chemins par où les ennemis pourraient s’échapper ou recevoir du secours.

Les différentes manières de combattre par le feu, telles que je viens de les indiquer, sont ordinairement suivies d’une pleine victoire, dont il faut que vous sachiez recueillir les fruits. Le plus considérable de tous, et celui sans lequel vous auriez perdu vos soins et vos peines, est de connaître le mérite de tous ceux qui se seront distingués, c’est de les récompenser en proportion de ce qu’ils auront fait pour la réussite de l’entreprise. Les hommes se conduisent ordinairement par l’intérêt ; si vos troupes ne trouvent dans le service que des peines et des travaux, vous ne les emploierez pas deux fois avec avantage.

La nécessité seule doit faire entreprendre la guerre. Les combats, de quelque nature qu’ils soient, ont toujours quelque chose de funeste pour les vainqueurs eux-mêmes ; il ne faut les livrer que lorsqu’on ne saurait faire la guerre autrement.

Lorsqu’un souverain est animé par la colère ou par la vengeance, qu’il ne lui arrive jamais de lever des troupes. Lorsqu’un général trouve qu’il a dans le cœur les mêmes sentiments, qu’il ne livre jamais de combats. Pour l’un et pour l’autre ce sont des temps nébuleux : qu’ils attendent les jours de sérénité pour se déterminer et pour entreprendre.

S’il y a quelque profit à espérer en vous mettant en mouvement, faites marcher votre armée ; si vous ne prévoyez aucun avantage, tenez-vous en repos ; eussiez-vous les sujets les plus légitimes d’être irrité, vous eût-on provoqué, insulté même, attendez, pour prendre votre parti, que le feu de la colère se soit dissipé et que les sentiments pacifiques s’élèvent en foule dans votre cœur. N’oubliez jamais que votre dessein, en faisant la guerre, doit être de procurer à État la gloire, la splendeur et la paix, et non pas d’y mettre le trouble, la désolation et la confusion.

Ce sont les intérêts du pays et non pas vos intérêts personnels que vous défendez. Vos vertus et vos vices, vos belles qualités et vos défauts rejaillissent également sur ceux que vous représentez. Vos moindres fautes sont toujours de conséquence ; les grandes sont souvent irréparables, et toujours très funestes. Il est difficile de soutenir un royaume que vous aurez mis sur le penchant de sa ruine ; il est impossible de le relever, s’il est une fois détruit : on ne ressuscite pas un mort.

De même qu’un prince sage et éclairé met tous ses soins à bien gouverner, ainsi un général habile n’oublie rien pour former de bonnes troupes, et pour les employer à sauvegarder État et à préserver l’armée.

Article XIII
De la concorde et de la discorde

Sun Tzu dit : Si, ayant sur pied une armée de cent mille hommes, vous devez la conduire jusqu’à la distance de cent lieues, il faut compter qu’au-dehors, comme au-dedans, tout sera en mouvement et en rumeur. Les villes et les villages dont vous aurez tiré les hommes qui composent vos troupes ; les hameaux et les campagnes dont vous aurez tiré vos provisions et tout l’attirail de ceux qui doivent les conduire ; les chemins remplis de gens qui vont et viennent, tout cela ne saurait arriver qu’il n’y ait bien des familles dans la désolation, bien des terres incultes, et bien des dépenses pour État

Sept cent mille familles dépourvues de leurs chefs ou de leurs soutiens se trouvent tout à coup hors d’état de vaquer à leurs travaux ordinaires ; les terres privées d’un pareil nombre de ceux qui les faisaient valoir diminuent, en proportion des soins qu’on leur refuse, la quantité comme la qualité de leurs productions.

Les appointements de tant d’officiers, la paie journalière de tant de soldats et l’entretien de tout le monde creusent peu à peu les greniers et les coffres du prince comme ceux du peuple, et ne sauraient manquer de les épuiser bientôt.

Être plusieurs années à observer ses ennemis, ou à faire la guerre, c’est ne point aimer le peuple, c’est être l’ennemi de son pays ; toutes les dépenses, toutes les peines, tous les travaux et toutes les fatigues de plusieurs années n’aboutissent le plus souvent, pour les vainqueurs eux-mêmes, qu’à une journée de triomphe et de gloire, celle où ils ont vaincu. N’employer pour vaincre que la voie des sièges et des batailles, c’est ignorer également et les devoirs de souverain et ceux de général ; c’est ne pas savoir gouverner ; c’est ne pas savoir servir État

Ainsi, le dessein de faire la guerre une fois formé, les troupes étant déjà sur pied et en état de tout entreprendre, ne dédaignez pas d’employer les artifices.

Commencez par vous mettre au fait de tout ce qui concerne les ennemis ; sachez exactement tous les rapports qu’ils peuvent avoir, leurs liaisons et leurs intérêts réciproques ; n’épargnez pas les grandes sommes d’argent ; n’ayez pas plus de regret à celui que vous ferez passer chez l’étranger, soit pour vous faire des créatures, soit pour vous procurer des connaissances exactes, qu’à celui que vous emploierez pour la paie de ceux qui sont enrôlés sous vos étendards : plus vous dépenserez, plus vous gagnerez ; c’est un argent que vous placez pour en retirer un gros intérêt.

Ayez des espions partout, soyez instruit de tout, ne négligez rien de ce que vous pourrez apprendre ; mais, quand vous aurez appris quelque chose, ne la confiez pas indiscrètement à tous ceux qui vous approchent.

Lorsque vous emploierez quelque artifice, ce n’est pas en invoquant les Esprits, ni en prévoyant à peu près ce qui doit ou peut arriver, que vous le ferez réussir ; c’est uniquement en sachant sûrement, par le rapport fidèle de ceux dont vous vous servirez, la disposition des ennemis, eu égard à ce que vous voulez qu’ils fassent.

Quand un habile général se met en mouvement, l’ennemi est déjà vaincu : quand il combat, il doit faire lui seul plus que toute son armée ensemble ; non pas toutefois par la force de son bras, mais par sa prudence, par sa manière de commander, et surtout par ses ruses. Il faut qu’au premier signal une partie de l’armée ennemie se range de son côté pour combattre sous ses étendards : il faut qu’il soit toujours le maître d’accorder la paix et de l’accorder aux conditions qu’il jugera à propos.

Le grand secret de venir à bout de tout consiste dans l’art de savoir mettre la division à propos ; division dans les villes et les villages, division extérieure, division entre les inférieurs et les supérieurs, division de mort, division de vie.

Ces cinq sortes de divisions ne sont que les branches d’un même tronc. Celui qui sait les mettre en usage est un homme véritablement digne de commander ; c’est le trésor de son souverain et le soutien de l’empire.

J’appelle division dans les villes et les villages celle par laquelle on trouve le moyen de détacher du parti ennemi les habitants des villes et des villages qui sont de sa domination, et de se les attacher de manière à pouvoir s’en servir sûrement dans le besoin.

J’appelle division extérieure celle par laquelle on trouve le moyen d’avoir à son service les officiers qui servent actuellement dans l’armée ennemie.

Par la division entre les inférieurs et les supérieurs, j’entends celle qui nous met en état de profiter de la mésintelligence que nous aurons su mettre entre alliés, entre les différents corps, ou entre les officiers de divers grades qui composent l’armée que nous aurons à combattre.

La division de mort est celle par laquelle, après avoir fait donner de faux avis sur l’état où nous nous trouvons, nous faisons courir des bruits tendancieux, lesquels nous faisons passer jusqu’à la cour de son souverain, qui, les croyant vrais, se conduit en conséquence envers ses généraux et tous les officiers qui sont actuellement à son service.

La division de vie est celle par laquelle on répand l’argent à pleines mains envers tous ceux qui, ayant quitté le service de leur légitime maître, ont passé de votre côté, ou pour combattre sous vos étendards, ou pour vous rendre d’autres services non moins essentiels.

Si vous avez su vous faire des créatures dans les villes et les villages des ennemis, vous ne manquerez pas d’y avoir bientôt quantité de gens qui vous seront entièrement dévoués. Vous saurez par leur moyen les dispositions du grand nombre des leurs à votre égard, ils vous suggéreront la manière et les moyens que vous devez employer pour gagner ceux de leurs compatriotes dont vous aurez le plus à craindre ; et quand le temps de faire des sièges sera venu, vous pourrez faire des conquêtes, sans être obligé de monter à l’assaut, sans coup férir, sans même tirer l’épée.

Si les ennemis qui sont actuellement occupés à vous faire la guerre ont à leur service des officiers qui ne sont pas d’accord entre eux ; si de mutuels soupçons, de petites jalousies, des intérêts personnels les tiennent divisés, vous trouverez aisément les moyens d’en détacher une partie, car quelque vertueux qu’ils puissent être d’ailleurs, quelque dévoués qu’ils soient à leur souverain, l’appât de la vengeance, celui des richesses ou des postes éminents que vous leur promettez, suffiront amplement pour les gagner ; et quand une fois ces passions seront allumées dans leur cœur, il n’est rien qu’ils ne tenteront pour les satisfaire.

Si les différents corps qui composent l’armée des ennemis ne se soutiennent pas entre eux, s’ils sont occupés à s’observer mutuellement, s’ils cherchent réciproquement à se nuire, il vous sera aisé d’entretenir leur mésintelligence, de fomenter leurs divisions ; vous les détruirez peu à peu les uns par les autres, sans qu’il soit besoin qu’aucun d’eux se déclare ouvertement pour votre parti ; tous vous serviront sans le vouloir, même sans le savoir.

Si vous avez fait courir des bruits, tant pour persuader ce que vous voulez qu’on croie de vous, que sur les fausses démarches que vous supposerez avoir été faites par les généraux ennemis ; si vous avez fait passer de faux avis jusqu’à la cour et au conseil même du prince contre les intérêts duquel vous avez à combattre ; si vous avez su faire douter des bonnes intentions de ceux mêmes dont la fidélité à leur prince vous sera la plus connue, bientôt vous verrez que chez les ennemis les soupçons ont pris la place de la confiance, que les récompenses ont été substituées aux châtiments et les châtiments aux récompenses, que les plus légers indices tiendront lieu des preuves les plus convaincantes pour faire périr quiconque sera soupçonné.

Alors les meilleurs officiers, leurs ministres les plus éclairés se dégoûteront, leur zèle se ralentira ; et se voyant sans espérance d’un meilleur sort, ils se réfugieront chez vous pour se délivrer des justes craintes dont ils étaient perpétuellement agités, et pour mettre leurs jours à couvert.

Leurs parents, leurs alliés ou leurs amis seront accusés, recherchés, mis à mort. Les complots se formeront, l’ambition se réveillera, ce ne seront plus que perfidies, que cruelles exécutions, que désordres, que révoltes de tous côtés.

Que vous restera-t-il à faire pour vous rendre maître d’un pays dont les peuples voudraient déjà vous voir en possession ?

Si vous récompensez ceux qui se seront donnés à vous pour se délivrer des justes craintes dont ils étaient perpétuellement agités, et pour mettre leurs jours à couvert ; si vous leur donnez de l’emploi, leurs parents, leurs alliés, leur amis seront autant de sujets que vous acquerrez à votre prince.

Si vous répandez l’argent à pleines mains, si vous traitez bien tout le monde, si vous empêchez que vos soldats ne fassent le moindre dégât dans les endroits par où ils passeront, si les peuples vaincus ne souffrent aucun dommage, assurez-vous qu’ils sont déjà gagnés, et que le bien qu’ils diront de vous attirera plus de sujets à votre maître et plus de villes sous sa domination que les plus brillantes victoires.

Soyez vigilant et éclairé ; mais montrez à l’extérieur beaucoup de sécurité, de simplicité et même d’indifférence ; soyez toujours sur vos gardes, quoique vous paraissiez ne penser à rien ; défiez-vous de tout, quoique vous paraissiez sans défiance ; soyez extrêmement secret, quoiqu’il paraisse que vous ne fassiez rien qu’à découvert ; ayez des espions partout ; au lieu de paroles, servez-vous de signaux ; voyez par la bouche, parlez par les yeux ; cela n’est pas aisé, cela est très difficile. On est quelquefois trompé lorsqu’on croit tromper les autres. Il n’y a qu’un homme d’une prudence consommée, qu’un homme extrêmement éclairé, qu’un sage du premier ordre qui puisse employer à propos et avec succès l’artifice des divisions. Si vous n’êtes point tel, vous devez y renoncer ; l’usage que vous en feriez ne tournerait qu’à votre détriment.

Après avoir enfanté quelque projet, si vous apprenez que votre secret a transpiré, faites mourir sans rémission tant ceux qui l’auront divulgué que ceux à la connaissance desquels il sera parvenu. Ceux-ci ne sont point coupables encore à la vérité, mais ils pourraient le devenir. Leur mort sauvera la vie à quelques milliers d’hommes et assurera la fidélité d’un plus grand nombre encore.

Punissez sévèrement, récompensez avec largesse : multipliez les espions, ayez-en partout, dans le propre palais du prince ennemi, dans l’hôtel de ses ministres, sous les tentes de ses généraux ; ayez une liste des principaux officiers qui sont à son service ; sachez leurs noms, leurs surnoms, le nombre de leurs enfants, de leurs parents, de leurs amis, de leurs domestiques ; que rien ne se passe chez eux que vous n’en soyez instruit.

Vous aurez vos espions partout : vous devez supposer que l’ennemi aura aussi les siens. Si vous venez à les découvrir, gardez-vous bien de les faire mettre à mort ; leurs jours doivent vous être infiniment précieux. Les espions des ennemis vous serviront efficacement, si vous mesurez tellement vos démarches, vos paroles et toutes vos actions, qu’ils ne puissent jamais donner que de faux avis à ceux qui les ont envoyés.

Enfin, un bon général doit tirer parti de tout ; il ne doit être surpris de rien, quoi que ce soit qui puisse arriver. Mais par-dessus tout, et de préférence à tout, il doit mettre en pratique ces cinq sortes de divisions. Rien n’est impossible à qui sait s’en servir.

Défendre les États de son souverain, les agrandir, faire chaque jour de nouvelles conquêtes, exterminer les ennemis, fonder même de nouvelles dynasties, tout cela peut n’être que l’effet des dissensions employées à propos.

Telle fut la voie qui permit l’avènement des dynasties Yin et Tcheou, lorsque des serviteurs transfuges contribuèrent à leur élévation.

Quel est celui de nos livres qui ne fait l’éloge de ces grands ministres ! L’Histoire leur a-t-elle jamais donné les noms de traîtres à leur patrie, ou de rebelles à leur souverain ? Seul le prince éclairé et le digne général peuvent gagner à leur service les esprits les plus pénétrants et accomplir de vastes desseins.

Une armée sans agents secrets est un homme sans yeux ni oreilles.





LETTRE OUVERTE sur les vaccins contre la Covid-19, à Monsieur Pierre VOLLOT, directeur du centre hospitalier de Cholet

[Source : ctiapchcholet.blogspot.com]

[photo : Pierre Vollot, directeur du centre hospitalier de Cholet. | ARCHIVES CO – ÉTIENNE LIZAMBARD]

il est vain et illusoire de vouloir tenter de supprimer les preuves susceptibles d’être utiles pour les juges

Par Docteur Amine UMLIL

Cholet, le 15 janvier 2022

Monsieur Pierre VOLLOT,
Directeur
Centre hospitalier de Cholet

Copie adressée à notamment :

  • Monsieur le Président de la République, Emmanuel MACRON ;
  • Monsieur le Premier ministre, Jean CASTEX ;
  • Monsieur le Ministre des solidarités et de la santé, Olivier VÉRAN ;
  • l’Assemblée nationale ;
  • [au] Sénat ;
  • la haute autorité de santé (HAS) ;
  • l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ;
  • [au] Réseau français des 31 centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) ;
  • [au] Collège national des [médecins] Généralistes enseignants (CNGE) ;
  • l’Ordre national des pharmaciens ;
  • l’Ordre des médecins ;
  • l’Agence régionale de santé (ARS) des pays-de-la-Loire ;
  • la Présidente de la Région des Pays-de-la-Loire, Madame Christelle MORANÇAIS ;
  • [au] Groupement hospitalier de territoire de Maine-et-Loire (GHT49) ;
  • [au] Président du Conseil de surveillance du centre hospitalier de Cholet, Maire de Cholet, Président de l’agglomération du choletais, Député honoraire, Monsieur Gilles BOURDOULEIX ;
  • la Presse.

Par la présente, j’accuse réception de votre nouvelle (nième) lettre recommandée avec avis de réception (LRAR) en date du 11 janvier 2022 par laquelle vous me mettez, à nouveau, « en demeure, immédiatement, de : Mettre hors ligne » le présent site (blog) du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet « pour rendre sa consultation impossible par les utilisateurs d’internet ». À nouveau, vous me demandez aussi de vous transmettre « les codes d’accès et d’administration » de ce site afin que vous puissiez supprimer les articles qui informent les professionnels de santé et le public sur le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 ; les articles qui vous gênent en somme.

Votre prétention est particulièrement osée eu égard d’une part à vos déclarations publiques, ainsi qu’auprès du centre national de gestion (CNG), qualifiant ce site de « blog personnel » (cliquer ici) ; et d’autre part au contenu de votre plainte (et celle de votre directeur adjoint, Monsieur Eric MOREAU) pour « Injure publique ».

Dans vos accusations figurant dans votre nouvelle prose du 11 janvier 2022, je suis ʺsurprisʺ de ne pas vous voir aussi imputer au CTIAP ce qui est arrivé à la Présidente de la commission médicale d’établissement (CME) qui a, selon la presse, « porté plainte (…) pour faux, usage de faux et séquestration » (cliquer ici et ici); les démissions soudaines et groupées des membres de cette CME ; les conditions de travail en psychiatrie notamment révélées dans la presse depuis plusieurs semaines ; ce que des articles de presse viennent de révéler ce même 11 janvier 2022 (date de votre LRAR) : « Cholet. Un employé de l’hypermarché E. Leclerc poignardé par un patient ayant fui l’hôpital » ; ce que la presse a aussi révélé sur la « garde à vue » du Maire de Cholet ce même 11 janvier 2022 ; etc.

À nouveau, votre lettre appelle de ma part les rectifications et observations, non exhaustives, qui suivent.

En effet, vous écrivez :

« Docteur,

À ce jour, vous n’avez toujours pas tenu compte des précédents courriers (2021-071 / 2021-084) adressés par le Centre hospitalier de Cholet vous mettant en demeure de cesser la publication de vos articles sur le Blog du CTIAP du Centre hospitalier.

Cela est inacceptable. »

Ma réponse : Or, en réalité, ces deux précédents courriers, datés du mois de septembre 2021, m’ont été adressés par vous-même (et vous n’êtes pas le Centre hospitalier de Cholet) durant ma suspension de mes fonctions (dans le cadre de l’obligation vaccinale contre la Covid-19) que vous avez prononcée à mon encontre avec interruption immédiate de ma rémunération et interdiction de toute autre activité rémunérée ; et sans même répondre à mes questions formulées à votre demande. Et comme je ne suis pas votre vassal, je n’ai vu en plus aucun argument objectif, sérieux et vérifiable qui justifie votre demande. D’ailleurs, vous n’avez pas donné suite à vos deux précédentes mises en demeure.

Vous soutenez : 

« Outre vos propos particulièrement irrespectueux à l’encontre de la direction de l’établissement et de la politique du gouvernement, vous publiez désormais des articles critiques à l’encontre de l’établissement qui ne correspondent pas davantage à de la pharmacovigilance. Il ne s’agit plus que d’articles où vous avancez votre avis personnel, sans références scientifiques ou appareils critiques adaptés.

Le Centre hospitalier de Cholet vous rappelle à nouveau que le CTIAP de l’établissement n’a aucune visée politique, journalistique ou polémique.

Manifestement, les articles du blog du CTIAP de Cholet ne correspondent absolument pas à la communication définie pour le CTIAP et ont un contenu désobligeant, polémique et très défavorable pour l’image du Centre hospitalier.

Spécialement, il n’est pas acceptable de relater votre différend avec le Centre hospitalier ni le critiquer, sur un blog censé traiter de pharmacovigilance. »

Ma réponse : Or, en réalité, le site du CTIAP n’est pas censé traiter uniquement de pharmacovigilance. Il suffit de relire la mission affichée du CTIAP et de relire les articles publiés depuis 2015.

Vos accusations ne mentionnent aucun fait précis et votre prose se contente de livrer vos sentiments dans le but de nourrir une appréciation d’ordre général.

Je vous rappelle que c’est vous qui avez en premier attaqué, publiquement, le CTIAP via les réseaux sociaux et par voie de presse ; dès que le CTIAP a commencé à rendre visible au public les données publiées par les autorités ad hoc concernant les incertitudes sur la composition et le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19.

Mes domaines de compétence, dans lesquels vous vous êtes introduit de façon brutale, autorisent la critique des données et des pratiques. Une telle critique relève du débat public, contradictoire et utile.

Ce sont les pratiques déviantes, révélées notamment par différents rapports établis par les corps d’inspection et dont certains sont repris par la presse, qui portent atteinte à l’image du centre hospitalier de Cholet. Tout comme le turn-over incessant des praticiens.

D’ailleurs dans votre plainte, vous soutenez : « Il est possible de critiquer la politique sanitaire du gouvernement ». Mais, vous n’êtes plus à une contradiction près.

Le CTIAP ne fait pas de la « communication ». Il propose des analyses concernant le domaine complexe du médicament et de son environnement.

Je note que mes « propos » ne seraient plus « injurieux »… Ils deviendraient « désobligeants »… Et le respect commence par l’expression d’un parler vrai.

Vous affirmez : 

« Il n’est spécialement pas acceptable dans vos publications :

–    De faire état d’un « mésusage d’un médicament » sans preuves scientifiques à l’appui de votre opinion » 

en ajoutant le lien vers l’article du CTIAP, en date du 30 décembre 2021, qui s’intéresse à la troisième dose du vaccin contre la Covid-19.

Ma réponse : Or, en réalité, cet article confronte les recommandations des autorités officielles et leurs médias aux données de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) des vaccins contre la Covid-19 et notamment du vaccin des laboratoires BioNTech/Pfizer. L’on déduit donc que, selon vous, l’AMM serait « mon opinion » et ne ferait pas partie desdites « preuves scientifiques ». Mais, vous êtes juste un directeur administratif qui s’aventure, de façon imprudente, dans le domaine scientifique.

Les lecteurs sont invités à relire l’article, que vous contestez, publié sous le titre « Vaccins contre la Covid-19 : l’année 2021 s’achève par un nouveau « mésusage » promu par les autorités officielles et leurs médias ».

Vous affirmez : 

« Il n’est spécialement pas acceptable dans vos publications :

–    D’accuser le Centre hospitalier de Cholet d’un prétendu « comportement déviant », de mal interpréter un rapport de la Chambre régionale des comptes (et non de la Cour des comptes), ce qui ne rentre pas dans vos fonctions, ne concerne aucunement le sujet de la pharmacovigilance, et porte atteinte à l’image de l’établissement et de son personnel » 

en joutant le lien vers l’article du CTIAP en date du 23 décembre 2021.

Ma réponse : Or, en réalité, la Chambre régionale des comptes (dont le site indique également Cour des comptes) publie elle-même ceci : « l’établissement offre un environnement favorable aux comportements déviants ». Elle a relayé son rapport sur notamment le réseau social Twitter. Ce rapport a été repris par la presse. Et le CTIAP a précisé notamment ceci : « Ces comportements défectueux de quelques individus ne peuvent que porter atteinte à l’image du centre hospitalier de Cholet ». Et lorsque la presse indique « L’hôpital droit dans ses bottes », le CTIAP précise de façon générale que « l’hôpital n’est pas responsable des pratiques déviantes d’un directeur administratif notamment ». Il n’y a pas lieu de confondre une personne, auteur de faits fautifs et répréhensibles, avec la fonction et/ou avec la structure qui accueille cette personne.

Par ailleurs, vous vous autorisez à dénigrer publiquement, de façon injustifiée et à plusieurs reprises, les travaux du CTIAP qui sont pourtant inaccessibles à vos compétences et à votre fonction ; et vous seriez ensuite surpris de voir le CTIAP s’intéresser à vos propres pratiques déjà révélées par la Cour des comptes et de la presse ?

Selon vous, les Magistrats de la Chambre régionale des comptes raconteraient n’importe quoi (cf. les déclarations que la presse a mises dans votre propre bouche) et le CTIAP interprèterait mal le rapport de la Cour alors qu’il n’a fait que recopier ce que ces Magistrats ont retenu de façon définitive.

Les lecteurs sont invités à relire l’article, que vous contestez, publié sous le titre « Hôpital public de Cholet : « l’établissement offre un environnement favorable aux comportements déviants » (Cour des comptes, 13 décembre 2021) ».

Et vous semblez venir au secours des « 119 médecins [et quelques pharmaciens] choletais » qui ont réagi, par voie de presse, à l’étude sur les effets indésirables initiée par d’autres médecins et à laquelle le CTIAP apporte son aide. En effet, vous affirmez :

« Il n’est spécialement pas acceptable dans vos publications :

–    De présenter, prétendument au nom du Centre hospitalier de Cholet, une réponse polémique à une tribune dans la presse par des médecins et pharmaciens en faveur du vaccin contre la covid19 » 

en ajoutant le lien vers l’article du CTIAP en date du 20 décembre 2021.

Ma réponse : Or là encore, en réalité, cette réponse circonstanciée du CTIAP est fondée sur les données de ladite AMM notamment. Elle précise : « Il sera ainsi répondu point par point à ces affirmations en se référant à des documents officiels publiés par les autorités ad hoc tels que le RCP (résumé des caractéristiques du produit) constituant l’annexe I de l’AMM (autorisation de mise sur le marché) « conditionnelle » ; et en convoquant des dispositions légales (loi au sens large) consacrant les caractères de l’information qui doit être dispensée à toute personne humaine pour permettre à celle-ci de donner son consentement de façon libre et éclairée. Des extraits de rapports établis par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) seront rappelés. (…) ».

Selon vous, ces références indépendantes et réglementaires en tout premier lieu ainsi que l’AMM relèveraient de la « polémique ».

On dirait que ces « 119 médecins [et quelques pharmaciens] choletais » seraient venus à votre secours suite à votre attaque, par voie de presse, ciblant ladite étude sur les effets indésirables (pharmacovigilance donc) ; et maintenant, à votre tour, vous semblez venir à leur secours… eu égard à cette réponse circonstanciée du CTIAP qui semble les avoir mis en difficulté d’autant plus que leurs noms sont désormais gravés dans leur propre tribune.

Les lecteurs sont invités à relire cette réponse du CTIAP publiée sous le titre « LETTRE OUVERTE. Vaccins contre la Covid-19 : Réponse circonstanciée du CTIAP du centre hospitalier de Cholet aux « 119 médecins [et quelques pharmaciens] choletais » ».

Dans une tribune publiée le 8 janvier 2022 dans Le Figaro, il est possible de lire ce que constate un médecin en santé publique et épidémiologiste, Madame Alice DESBIOLLES : « Vaccins : « Une partie du corps médical a quitté la déontologie et l’éthique pour sombrer dans la morale » ».

Vous poursuivez en affirmant : 

« Il n’est spécialement pas acceptable dans vos publications :

–    D’interpeller vivement un médecin choletais extérieur à l’établissement et de lui proposer un « débat télévisé en direct » 

en ajoutant le lien vers l’article du CTIAP en date du 14 décembre 2021.

Ma réponse : Or là encore, en réalité, c’est ce médecin qui a interpelé, par voie de presse, le CTIAP. Il est aussi à l’origine de ladite tribune des 119 médecins (et quelques pharmaciens) choletais susmentionnée. Il a déjà exercé à l’hôpital de Cholet. Il est aussi un homme politique de dimension locale (choletaise). Et la proposition dudit débat public en direct date du mois de mars 2021 suite aux propos imputés, par la presse, à ce médecin ; des propos me ciblant directement (cliquer ici).

L’on voit bien que vous prenez toujours la défense des détracteurs du CTIAP ; y compris ceux anonymes qui attaquent le CTIAP via les réseaux sociaux. Vous semblez avoir saisi la mauvaise branche.

Vous continuez vos accusations en affirmant : 

« Ces articles, en plus de ne rien avoir à faire sur un blog du Centre hospitalier de Cholet consacré à la pharmacovigilance nuisent gravement à l’image et à la réputation de l’établissement et à ses relations avec les professionnels de santé choletais. Ils génèrent une ambiance délétère au sein de l’établissement et sont susceptibles de nuire à vos collègues du Centre hospitalier mais également aux patients qui pourraient penser que le Centre hospitalier soutient, sans réserve, vos propos désobligeant et partiaux, relatés sur le blog du CTIAP ».

Ma réponse : Or, en réalité, ces articles révèlent au public lesdits comportements déviants observés depuis le début de la vaccination contre la Covid-19, et notamment au sein du centre hospitalier de Cholet. Ce sont vos propres pratiques qui nuisent gravement à l’image et à la réputation de l’hôpital public de Cholet. Ce sont vos méthodes brutales qui génèrent une ambiance délétère au sein de l’établissement et sont de nature à porter atteinte à l’efficience des soins (qualité, sécurité, coût) dispensés aux patients.

Dans vos accusations figurant dans votre nouvelle prose, et comme je vous le disais plus haut, je suis ʺsurprisʺ de ne pas vous voir aussi imputer au CTIAP ce qui est arrivé à la Présidente de la commission médicale d’établissement (CME) qui a, selon la presse, « porté plainte (…) pour faux, usage de faux et séquestration » (cliquer ici et ici) ; les démissions soudaines et groupées des membres de cette CME ; les conditions de travail en psychiatrie notamment révélées dans la presse depuis plusieurs semaines ; ce que des articles de presse viennent de révéler ce même 11 janvier 2022 (date de votre LRAR) : « Cholet. Un employé de l’hypermarché E. Leclerc poignardé par un patient ayant fui l’hôpital » ; ce que la presse a aussi révélé sur la « garde à vue » du Maire de Cholet ce même 11 janvier 2022 ; etc.

C’est sur la base de cette nouvelle argumentation paralogique, qu’un psychiatre pourrait qualifier de « Projection », que vous me demandez : 

« Ainsi, je vous rappelle que vous n’avez pas respecté la décision du Centre Hospitalier de Cholet [en réalité la vôtre, votre désir], de mettre le blog hors ligne et surtout le rendre inaccessible immédiatement.

En conséquence, je vous mets en demeure, immédiatement, de :

–    Mettre hors ligne le blog (…) [cliquer ici] pour rendre sa consultation impossible par les utilisateurs d’internet,
–    Remettre à la direction de la communication est [et] au service informatique les codes d’accès et d’administration du blog (…) [cliquer ici] et les informations techniques utiles pour son administration au nom du Centre hospitalier,
–    Remettre à la direction de la communication et au service informatique la liste et le contenu des articles informatifs relatifs au mésusage du médicament répondant à la mission du CTIAP.

Je vous remercie des suites favorables que vous donnerez à cette décision.

A toutes fins utiles, je vous rappelle que conformément à la réglementation applicable, vous disposez d’un délai de deux mois à compter de la réception de la présente décision valant mise en demeure pour porter le contentieux devant la juridiction compétente.

Je vous prie de croire, Docteur, en l’expression de mes salutations distinguées.

Le directeur,

Pierre VOLLOT »

Ma réponse : Or, en réalité, votre démarche semble suivre un seul but : tenter de supprimer des preuves vérifiables qui sont susceptibles d’être utiles pour les juges notamment lors des nombreux procès qui semblent se profiler à l’horizon et notamment devant les juridictions pénales.

D’ailleurs, je vous rappelle que vous, ainsi que votre directeur adjoint (Monsieur Eric MOREAU), m’avez délivré une « CITATION DIRECTE DEVANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL » au mois de novembre 2021.

N.B. : Tribunal judiciaire (correctionnel) ; audience du 6 décembre 2021, 14h : votre absence, celle de votre directeur adjoint, ainsi que celle de vos avocats désignés, remarquées par le Tribunal

Le 6 décembre 2021, je me suis rendu au tribunal conformément à votre citation pour « Injure publique ». Or, le tribunal a relevé votre absence, celle de votre directeur adjoint (Monsieur Eric MOREAU) ainsi que celles de vos deux avocats désignés dans votre citation. Pourtant, vous étiez les principaux concernés par cette première audience. La situation a été telle que le tribunal pensait que j’étais l’auteur de cette procédure… Mais, rassurez-vous, j’ai rectifié en précisant que j’étais le « prévenu »

Ma plainte pénale contre X, elle, est entre les mains du Procureur de la République bien avant votre citation directe. Son contenu est d’une toute autre dimension.

Il est surprenant de vous voir me demander la suppression du blog du CTIAP alors qu’il est le sujet de votre propre plainte.

Plusieurs juristes ainsi que des personnes touchées par des effets indésirables graves et des familles de personnes décédées suite à l’administration de ces vaccins contre la Covid-19 (et sans présumer de la certitude du lien de causalité), notamment, se sont appropriés le contenu du CTIAP.

Il est donc vain et illusoire de continuer de m’envoyer, notamment à mon domicile, vos lettres recommandées avec avis de réception (LRAR) qui ne font, encore une fois, que gaspiller les deniers publics.

Vous ne tenez même pas compte des très nombreuses lettres de satisfaction envers le CTIAP que vous avez vous-mêmes reçues de la part de plusieurs personnes. Vous méprisez aussi les interrogations des représentants des usagers (cliquer ici).

En réalité, ce même 11 janvier 2022 (date de votre LRAR), je vous ai adressé un e-mail important. Comme vous le savez, la liste des destinataires de cet e-mail comprend également d’autres personnes exerçant au centre hospitalier de Cholet : les médecins, les pharmaciens, les sage-femmes, les internes, votre secrétariat, l’équipe de direction, les cadres, les infirmiers, les syndicats.

Mon e-mail du même 11 janvier 2022 (date de votre LRAR)

Cet e-mail vous aurait sans doute dessiné le chemin qui semble se profiler vers la manifestation de la vérité. Il vous aurait peut-être fait sentir la fragilité de la branche que vous avez décidé de saisir, à plusieurs… Je vous écrivais ceci :

« Bonjour,

Pour information :

1)  « [Covid-19] Les mesures qui n’ont aucune base scientifique ni efficacité prouvée et qui sont, de plus, attentatoires aux libertés et pénalisantes pour la vie économique, sociale et familiale ne doivent plus être proposées… » (Jean LEONETTI, le 9 janvier 2022) ;

2)  « Pr Éric CAUMES : ʺClairement, ce n’est pas un très bon vaccin [contre la Covid-19]. Surtout il est éphémère, ce n’est pas une durée de protection qui est en année ni en mois.ʺ (LCI, le 8 janvier 2022) ;

 3)  N.B. : J’éviterais de vous relayer la qualification utilisée par le professeur Jean-Michel CLAVERIE sur CNEWS concernant les vaccins contre la Covid-19, ainsi que les tribunes publiées par plusieurs juristes notamment dans Le Figaro.

 4)  Rappel : Note d’Alerte du Conseil scientifique du 20 août 2021 (cf. article du CTIAP du 11 septembre 2021) : cliquer ici

 5)  Etc. (cf. notamment les analyses du CTIAP).

Bien cordialement,

 Docteur Amine UMLIL

(…) »

Ledit Professeur Jean-Michel CLAVERIE qualifie publiquement ce vaccin ainsi : « Ce vaccin est une escroquerie ».

Depuis mon e-mail du 11 janvier 2022, la vérité semble encore davantage en marche.

Ce 11 janvier 2022, la presse française notamment publie la nouvelle position de l’OMS (organisation mondiale de la santé) et de l’EMA (agence européenne du médicament) sur la vaccination contre la Covid-19. Par exemple, Franceinfo avec AFP (agence France presse) publie un article intitulé « Covid-19 : combattre la pandémie à coups de doses de rappel n’est pas une stratégie viable, estime l’OMS ». Cet article précise : 

« L’agence de l’ONU juge qu’il faut désormais développer des vaccins ayant un impact sur la transmission et la prévention de l’infection ».

Le 12 janvier 2022, au sein du Parlement du Luxembourg, le prix Nobel français, Monsieur le Professeur Luc MONTAGNIER, soutient publiquement : « Ces vaccins sont des poisons ».

Suite à mon e-mail du 11 janvier 2022, vous auriez sans doute réalisé votre contribution très active, et infondée, visant à saboter le travail du CTIAP ; et donc à empêcher l’information des professionnels de santé et du public sur la réalité du rapport bénéfice/risque des vaccins expérimentaux contre la Covid-19 (essais cliniques toujours en cours). Vous avez utilisé le dol et la violence pour tenter d’atteindre votre but : relayer le discours officiel et rien que ce discours malgré ses incohérences et incertitudes. Vous ne supportez pas le débat public, contradictoire et utile. Vous croyez disposer des compétences nécessaires pour contester mes travaux. Pourtant, il vous suffit de mettre votre Curriculum vitae (C.V.), que je ne connais pas, face au mien pour pouvoir, peut-être, voir jaillir votre incompétence et votre mauvaise foi. Et surtout, vos méthodes surannées pourraient être qualifiées de dangereuses pour les patients et nocives pour le centre hospitalier de Cholet ainsi que pour ses praticiens.

Il y aurait comme un décalage, et c’est peu dire, entre les prérogatives de votre respectable fonction et votre comportement. Et l’on a pu voir ce qui est arrivé à ladite Présidente de la CME qui aurait osé vous opposer une résistance (cliquer ici et ici)…

Vos pratiques personnelles, votre rapport au pouvoir, interrogent. Ils offriraient un vrai laboratoire de tout ce qu’il ne faudrait pas faire dans un hôpital public.

À l’avenir, je vous demande donc de bien vouloir cesser de m’adresser ce type de lettre dont le contenu me contraint à la classer, comme certains de vos précédents courriers, dans la rubrique « petites frappes » : sans intérêt.

À l’inverse, je vous invite à vous souvenir de comment les différents corps d’inspection qualifient mes travaux (inspection régionale de la pharmacie, service régional de la police judiciaire (SRPJ), inspection générale des affaires sociales (IGAS) lors d’une enquête pénale diligentée suite au décès d’un enfant, médecin inspecteur régional du travail, Ordre national des pharmaciens, agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (ANAES), haute autorité de santé (HAS), etc.). L’exemple suivant pourrait aider à rafraîchir votre mémoire ainsi que celle de la petite bande locale :

« Conflit avec la hiérarchie et l’institution portant sur des valeurs éthiques. » ;

« (…) Du côté travail, alors même qu’il est certain que son caractère rigoureuxles valeurs d’honnêteté et de droiture sur lesquelles Monsieur UMLIL est construit, l’ont amené à se trouver en décalage au niveau des exigences dans le travail par rapport à l’institution et le chef de service (…). ».

Le 8 janvier 2022, lors de son audition, le Professeur Michaël PEYROMAURE déclare « On est arrivé à un stade où nous ne sommes non seulement plus considérés par notre hiérarchie administrative, mais même plus écoutés. C’est-à-dire que les directives tombent, parfois un simple mail, parfois par un courrier, de temps à autre à l’occasion d’une réunion collective on n’a pas forcément été prévenus. Et lorsqu’on tente d’opposer une résistance à ce que l’on considère comme étant un projet néfaste pour les patients, et bien l’administration sait comment s’y prendre parce qu’elle s’entoure très souvent de collègues malheureusement et là je voudrais mettre le doigt aussi sur une faille du système qu’on a créée de collègues qui hélas prennent le parti de l’administration pour vous acculer et vous forcer à l’obéissance. Notre système est totalement déshumanisé. Il est caporalisé. Il est soviétisé. Et je dirais même que la fuite de personnels qu’on a aujourd’hui, la démission des médecins est liée davantage encore à ce problème qualitatif de perte de sens qu’au problème quantitatif de perte des moyens. Nous avons l’habitude de travailler avec peu de moyens mais en revanche nous ne pouvons plus supporter d’être traités de cette manière. » Ce qui rappelle ma réflexion qui a été publiée, le 22 mai 2020, dans le journal Le Point sous le titre « TRIBUNE. L’hôpital public a besoin d’un choc structurel ».

Vous persistez à vouloir violer mon indépendance professionnelle dont le dispositif légal ainsi que les écritures de l’Ordre national des pharmaciens vous ont été pourtant rappelés à plusieurs reprises. Alors, je vous adresse une récente confirmation émanant de l’Ordre national des pharmaciens. Dans un document qui m’a été adressé en décembre 2021, je peux lire :

« DÉFENDRE L’HONNEUR ET L’INDÉPENDANCE DE LA PROFESSION

L’indépendance du pharmacien doit être pleine et entière, sans pression de la part de tiers. »

En l’espèce, ledit tiers c’est vous. Et vous n’avez aucune chance de me réduire à une position d’isotèle, d’esclave…

En réalité, la Covid-19 n’a fait que dévoiler au public ce qui se passe dans notamment l’hôpital public français, et en particulier celui de Cholet, depuis de nombreuses années ; depuis au moins 2005. Il suffit de vous souvenir de ma première alerte qui avait été adressée, en 2007, au Procureur Général concernant les dysfonctionnements évitables du circuit du médicament.

Vous auriez pu soutenir le CTIAP lors de la tempête. Vous avez fait un autre choix. Et surtout, vous persistez dans votre attitude. Les faits sont têtus. Les choses sont désormais écrites.

Les quelques soi-disant ʺjournalistesʺ, qui vous ont aidé dans votre entreprise de harcèlement notamment à l’encontre du CTIAP et de son pharmacien responsable, auront aussi à rendre des comptes le moment venu. Et surtout, parce qu’ils ont contribué à vicier le consentement libre et éclairé des gens : à tromper ces personnes humaines ; à porter atteinte à la dignité de la personne humaine.

Par conséquent, il est donc vain et illusoire de vouloir tenter de supprimer les preuves contenues dans le site (blog) du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet et concernant les vaccins contre la Covid-19.

D’ailleurs, le 13 janvier 2022, le CTIAP était parmi les intervenants lors d’une Conférence organisée à Niort.

« L’heure est grave. Faut-il expliquer ce qu’il advient d’une société où le droit n’est plus légitime ? ». C’est par cette question que se termine l’analyse d’un Professeur de droit à Paris I : Muriel FABRE-MAGNAN. Sa réflexion est publiée, le 21 décembre 2021, dans Le Figaro sous le titre « L’État de droit est-il malade du Covid-19 ? ». Ce Professeur alerte : « Notre démocratie n’est pas un acquis irréversible. Elle est faite du respect de règles ou, comme le dit Olivier JOUANJAN dans son magistral dernier livre (Justifier l’injustifiable. L’ordre du discours juridique nazi, PUF, 2017), d’un minimum de formes ». Ce Professeur de droit constate :

« Ce ʺdeux poids deux mesuresʺ se paye.
L’absurdité des mesures privatives de libertés et la manipulation des règles punitives et vexatoires se payent.
L’instauration d’une mise à l’index des non vaccinés et d’une division entre les citoyens se paye.
Les atteintes à la liberté, la démission de nos juridictions supérieures face aux abus de pouvoirs, la pérennisation de l’état d’exception se payent aussi.
Le prix de tout cela est même en réalité très cher : la délégitimation du droit et de nos institutions. »

Ce Professeur de droit ajoute : « Ceux qui nous gouvernent portent une très lourde responsabilité ». Elle poursuit : 

« Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés fondamentales des restrictions qui ne seraient pas tout à la fois justifiées et proportionnées par rapport au but recherché. Or, depuis le début de la pandémie, les atteintes aux libertés ont été au contraire marquées par la démesure et la disproportion. »

Concernant le projet de transformation du « passe sanitaire » en « passe vaccinal », ce Professeur de droit considère : « Les plus hautes juridictions de notre pays se déshonoreraient à ne pas s’opposer fermement à une atteinte aussi patente au principe de proportionnalité ». Elle ajoute que « les droits et libertés [ne] « doivent [pas] toujours céder devant les raisons de sécurité et de santé ». Elle rappelle le « danger de ces manipulations de la liberté et du consentement, et la pente totalitaire ». En rappelant des « affaires » historiques, elle affirme : « s’il y a une certitude pour les juristes, c’est que le mépris et l’abandon des règles éthiques finissent toujours devant les tribunaux par des procès en responsabilité ».

Ce Professeur de droit constate : « On ne comprend plus ce que Kant appelait la dignité de la personne humaine ».

Mais, les juges, eux aussi, semblent ʺse réveillerʺ… comme le laisseraient penser les très récentes décisions des tribunaux administratifs notamment…

Ainsi que le conseil national des barreaux (avocats) qui vient d’adopter une « Résolution » lors de l’Assemblée générale en date du 14 janvier 2022. On peut y lire :

« (…) CONSTATE que les mesures proposées portent toujours plus atteinte aux droits et libertés fondamentaux et notamment à la liberté d’aller et venir, au droit au secret médical, au droit au respect de la vie privée, à la liberté d’accès au droit et à l’exercice des droits de la défense et aux droits des enfants protégées par le CIDE ;

RAPPELLE que, si la situation de crise exceptionnelle liée à la pandémie de Covid-19 suppose des mesures exceptionnelles, ces dernières doivent se conformer au principe de légalité et être strictement nécessaires, proportionnées et adaptées aux risques sanitaires encourus, que ces mesures doivent, en outre, être entourées de garanties pour assurer une protection contre les risques d’abus, d’arbitraire et de discrimination et qu’elles doivent nécessairement être strictement limitées et encadrées dans le temps et strictement répondre aux nécessités de la lutte contre l’épidémie ;

(…)

S’ALARME du caractère attentatoire au droit au secret médical et au respect de la vie privée (…). »

Enfin, je vous propose de lire la « Tribune libre d’Akhenaton » publiée, le 12 janvier 2022, sous le titre :

« Le maître et ses perroquets »

La société civile semble ʺse réveillerʺ. Et La Vérité est déjà en Marche.

Etc. (liste des faits non exhaustive).

En me réservant le droit de parfaire la présente réponse circonstanciée rédigée et publiée suite à votre nouvelle agression injustifiée et matérialisée dans votre LRAR en date du 11 janvier 2022 ci-dessus mentionnée,

En espérant vous voir « immédiatement » revenir à la raison, au bon sens, à la cohérence, à l’objectivité et au courage d’admettre l’échec de la politique sanitaire contre la Covid-19 notamment (en particulier de l’obligation vaccinale), je vous prie de bien vouloir recevoir, Monsieur le directeur, l’expression de mes salutations distinguées.

Docteur Amine UMLIL

Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier

Juriste (droit de la santé)

Centre hospitalier de Cholet

Extrait du Curriculum vitae (C.V.)




Quand les rats changent de navire pour vivre avec le COVID!?…

[Source : les7duquebec.net]

Par Robert Bibeau

Selon nous  ce soi-disant « revirement » des girouettes-marionnettes médiatiques françaises et européennes marque la fin d’une étape et l’amorce d’une nouvelle phase dans l’exercice de guerre pandémique du COVID-19 en Occident.

Nos lecteurs auront noté que l’hystérie terroriste de la pandémie s’est estompée en Orient, en Afrique et en Amérique latine. Reste plus que l’opulente patrie des riches (Europe et Amérique du Nord) à s’agiter — terrifiée — devant le banal rhume Omicron.

Pendant que l’économie des pays occidentaux s’engage dans la débandade inflationniste  et dans la catastrophique dévaluation des monnaies — le grand capital mondial — clan occidental esseulé — se paralyse lui-même par cette mascarade pandémique bidon qui n’en finit plus en Occident au point ou les populaces serviles et soumises commencent à s’impatienter.

Pendant ce temps, la Chine jubile et poursuit son expansion mondiale. La Russie négocie chèrement son gaz alors que le Moyen-Orient hausse le prix de son pétrole. La petite-bourgeoisie occidentale vend difficilement ses rêves d’énergies vertes et l’économie occidentale dépendante des continents pauvres appréhende une année 2022 catastrophique.

Pour le grand capital international, il est temps de mettre fin en Occident à cet exercice militaire pandémique et de libérer les moyens de production et les forces productives salariées des entraves du COVID-19.

L’exercice de guerre « pandémique » est concluant pour le grand capital mondialisé… La preuve est faite qu’il sera possible, dans une nouvelle édition de cette guerre virologique, de terroriser la populace — de lui imposer des mesures restrictives sévères — de la vacciner massivement contre le COVID-2? — et de conscrire massivement la population comme chair à canon pour la 3e guerre mondiale. CQFD.

Certains meneurs de ce jeu de guerre apocalyptique sont circonspects et ils pensent que la démonstration n’est pas concluante… voilà pourquoi subsistent des zones de résistance totalitaire (France, Canada, Québec, Australie, Autriche).

Dans la vidéo ci-dessous, vous verrez la volte-face qu’opèrent les godillots de la télé française pour annoncer la nouvelle étape de la mascarade pandémique mondiale intitulée : « Vivre avec le COVID dans une société déglinguée ».

Robert Bibeau. 


Éric Caumes, David Pujadas, TPMP… Le vent médiatique français est-il en train de tourner ?

Par François Bonacieux

Le temps où la vaccination de masse devait être la voie (seule, sacrée, et incontestable) de la sortie de l’épidémie de covid-19 paraît déjà bien lointain, dans certains médias propriétés de milliardaires français…

Des voix de plus en plus dissonantes s’expriment aux micros et sur divers plateaux…sponsorisés



Vivre avec le COVID

Ici, Laurent Ruquier relève que la promesse de « retour à la vie normale » n’est pas là. Là, les chroniqueurs de « Touche pas à mon poste » comprennent et confient que la vaccination des enfants n’a pas de rationnel scientifique – pas trop tôt, dites-vous ?

Sur LCI, David Pujadas se lâche sur la panique sans fondement autour du variant Omicron, et explique sur Europe 1 que le jeu médiatico-scientifique de la peur persiste et s’intensifie contre toute raison. Le professeur Caumes avance face à Jean-Jacques Bourdin (RMC) que le virus serait probablement échappé d’un laboratoire, et non plus le fruit naturel des amours clandestines d’un pangolin et d’une chauve-souris, et suggère face à Darius Rochebin (LCI) que l’immunité conférée par la vaccination, précaire et éphémère, la démonétise complètement – sauf pour les laboratoires qui peuvent vendre des rappels multiples, est-on tenté d’ajouter… La caducité du pass vaccinal éclate au grand jour – pour ceux qui ne l’avaient pas saisie dès le départ, sans même parler des questions de principe…

Cyril Hanouna refuse dans son émission la police de la pensée, de ceux qui instrumentalisent odieusement la mort des frères Bogdanoff, ou de Sophia Aram, qui a évidemment sonné la charge, avec un billet intitulé « Ruquier n’en peut plus« , aussi malveillant que peu inspiré, comme à son habitude, contre ce véritable blasphème.

Le vent est-il en train de tourner ? La peur et la vaxomanie ont-elles du plomb dans l’aile ? La très majoritaire adhésion médiatique mainstream à ce discours était parfois mâtinée de timides critiques – et leurs auteurs régulièrement écartés quand ils dépassaient les bornes. (La question est plutôt : quelle nouvelle forme la propagande terroriste gouvernementale que ces godillots propagent va-t-elle prendre désormais ? NDÉ).

Mais si l’on est tenté de souhaiter la bienvenue aux petits nouveaux, convenons que certaines figures médiatiques n’en sont pas à leur coup d’essai. Ainsi, Pascal Praud appelait-il les victimes d’effets secondaires des vaccins à témoigner sur CNEWS il y a quelques mois. Laurent Ruquier, s’il est toujours resté dans les bornes médiatiquement correctes, et reste « pro-vaccination », a tenu presque depuis le début un discours critique des médecins médiatiques et de la folie ambiante. En mai dernier, il s’exclamait déjà : « depuis un an, on est chez les fous ! ». Il avait donné la parole à Patrick Mille également il y a un an, dans son émission, qui avait lu un texte inspiré, face à Bruno Le Maire.

Voir aussi : « Rouvrez tout ! Soyez churchillien, Monsieur le Président ! » La tirade de Patrick Mille face à Bruno Le Maire

Cyril Hanouna avait déjà eu le mérite de laisser la parole sur son plateau à des voix interdites ailleurs. David Pujadas, dans un autre style, avait parfois su faire preuve d’esprit critique ou d’un certain pluralisme auparavant.

Eric Caumes, qui avait initialement exprimé tout son scepticisme sur la vaccination, était promptement rentré dans le rang pour vanter sans nuance les mérites de ces injections anti-covid, en « ayatollah de la vaccination », se qualifiait-il. Le voilà revenu à une position plus sensée.

Martin Blachier a multiplié les embardées médiatiques, selon une stratégie simple : un passage à la télévision = un pavé dans la mare. Lui non plus n’en est pas à sa première sortie surprenante, loin de là…

Il n’empêche : on observe un glissement, et des propos interdits il y a peu deviennent acceptables. Laurent Alexandre reconnaissait hier soir dans TPMP que ce vaccin était « moyen », Géraldine Maillet que son efficacité était « médiocre », s’empressant de préciser que c’était « mieux que zéro » (sic).

Alors que le pass vaccinal est discuté au Sénat, que le gouvernement sonne l’alarme avec le variant Omicron, en persistant dans sa monomanie injecteuse, nombreux sont les Français à ajuster leurs positions sur la gravité de cette maladie, sur l’efficacité des vaccins ou bien sur leurs effets secondaires. Les figures médiatiques sont-elles à leur image ? Prescripteurs ou simplement suiveurs ? Il y a fort à parier que le glissement qui s’opère sous nos yeux se poursuive… Nous ne manquerons pas de relever les évolutions, qui promettent d’être spectaculaires chez certains.

Auteur(s): François Bonacieux, pour FranceSoir.




Le grand quotidien allemand Bild s’excuse de son traitement médiatique pendant la crise sanitaire, notamment en ce qui concerne les enfants

[Source : putsch.media]

C’est un mea-culpa totalement passé sous les radars médiatiques en France. Et c’est assez stupéfiant tant la déclaration de Julian Reichelt, rédacteur en chef du grand quotidien allemand Bild fait l’effet du bombe. En effet, Julian Reichel s’est excusé dans une vidéo postée le 28 mai dernier sur la chaîne YouTube du journal pour le traitement médiatique par la rédaction porté sur le Covid19 et les enfants.

[Voir aussi
Un grand titre danois présente ses excuses et charge les autorités : « Nous avons échoué »]

« Des millions d’enfants dans ce pays, dont nous sommes tous responsables en tant que société, je voudrais dire ce que notre gouvernement fédéral et notre chancelier n’ont pas encore osé dire : nous vous demandons pardon. Nous vous demandons pardon’
Aux victimes de violence, de négligence, d’isolement, de solitude émotionnelle. Car la politique et les médias rapportent cela à ce jour, comme un poison, et vous donne le sentiment que vous êtes un danger mortel pour notre société.
Vous ne l’êtes pas, ne vous laissez pas persuader de cela. Nous devons vous protéger, pas vous, nous.

(…) Les Suédois n’ont jamais fermé leurs écoles. Ils ont été à la hauteur de leur responsabilité envers les enfants. Nous ne le sommes pas. La ministre de l’enfance vient de quitter prématurément ses fonctions afin de pouvoir préparer une campagne électorale (…) Franziska Giffey est partie sans laisser de post-it avec deux phrases sur ce qui pourrait être mieux fait pour les enfants. Il n’y a pas d’expression plus cynique d’indifférence envers ceux qui leur sont confiés. (…) Y a-t-il eu le sommet de Merkel pour les enfants ? Non. Au lieu de cela, on a dit à nos enfants que s’ils osaient être des enfants, rencontrer leurs amis, ils tueraient leur grand-mère. Rien de tout cela n’a jamais été prouvé scientifiquement. C’était facile à dire parce que les enfants ne se défendent pas et ne votent pas. »

[Vidéo en allemand :]

[Extrait en français :]



« Pardon pour cette politique et cette couverture médiatique qui, comme un poison, vous a inculqué le sentiment que vous étiez un danger mortel pour la société »

Julian Reichelt reconnaît ne pas avoir été assez critique sur la politique sanitaire du gouvernement fédéral envers les enfants pendant l’épidémie de Covid19 et demande pardon à ses lecteurs. Le rédacteur en chef du Bild déplore également que les médias qui ont critiqué  les décisions du gouvernement se soient vus refuser l’accès aux débats avec des experts mis en place par la chancellerie.

La charge est dure contre la politique sanitaire d’Angela Merkel et les autorités sanitaires allemandes. Et le plus effrayant dans cette histoire, c’est le silence absolu des grands médias français sur ces plates excuses de la part de l’un des plus grands quotidiens allemands.

De quoi se poser beaucoup de question sur le traitement de la crise sanitaire des grands médias français depuis mars 2020. Car difficile de croire que nos confrères n’aient pas eu vent de cette déclaration.

[Ndlr : à quand les excuses des médias mainstream francophones ?]




Les «millardaires du Covid», et ce que cela raconte sur nous et notre société

[Source : blick.ch]

Par Myret Zaki

En 2020, la pandémie a créé plus de 50 milliardaires, dont les inventeurs des vaccins. Contraste saisissant avec le passé: un vaccin était alors un bien commun et ses inventeurs ne faisaient pas fortune. Zoom sur l’hyperfinanciarisation de la santé et ses conséquences.

[Illustration :
Les vaccins contre le Covid : des coûts en bonne partie publics, mais des bénéfices intégralement privés.]

Le conflit entre vaccinés et non vaccinés occupe les discussions et divise le public. Mais une autre question, tout aussi majeure, doit nous intéresser. Celle qui concerne les milliards de bénéfices privés gagnés par des médecins et scientifiques grâce au Covid-19. Non pas des millions, mais des milliards. Est-ce que cela a toujours été ainsi? Qu’est-ce que cela raconte sur l’évolution de nos sociétés? C’est ce que nous allons voir dans les lignes qui suivent.

Des profits sans précédent, engrangés à la faveur d’une crise majeure. Ceci, grâce aux commandes de milliards de doses de vaccins achetées par les Etats. Mais aussi grâce à la financiarisation de ces pharmas, biotechs et équipementiers: la plupart de ces groupes privés sont cotés en bourse, ou y sont entrés en 2020. Les investisseurs achètent leurs titres pour profiter de l’explosion des profits sur les ventes de vaccins Covid, de flacons pour les transporter ou encore d’équipements médicaux et de traitements. C’est surtout via la hausse fulgurante de leurs actions en bourse que les fondateurs et investisseurs sont devenus les nouveaux milliardaires de la santé, avec le Covid. Cette question d’un enrichissement inouï dans un contexte de crise de santé publique interroge sur l’évolution de nos économies et les valeurs qu’elles véhiculent. Au début du siècle passé, comme on le verra plus loin, la santé relevait du domaine public et les vaccins ne permettaient pas à leurs inventeurs de s’enrichir. En cinquante ans, le développement de vaccins s’est déplacé vers le domaine privé, l’enrichissement lors des crises s’est décomplexé, et les fabricants ont bénéficié de milliards placés par des investisseurs privés. Mais ce qu’on dit moins, c’est qu’ils ont aussi bénéficié d’argent public. La situation est que des entrepreneurs privés réalisent des milliards de profits sur le marché du Covid, en partie grâce aux investisseurs privés, mais aussi grâce au financement public payé par les contribuables.

Le Covid a généré 50 nouveaux milliardaires en 2020

Rien qu’en 2020, le magazine «Forbes» a trouvé 50 nouveaux milliardaires qui le sont devenus grâce au Covid 19. A commencer par les fortunes bâties sur les vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna. Le médecin allemand d’origine turque, Uğur Şahin, CEO et cofondateur de BioNTech, a vu sa fortune atteindre 4,2 milliards de dollars. En 2021, le chiffre d’affaires de BioNTech a été multiplié par 100, grâce à la vente des vaccins à travers le monde. Vient ensuite le Français Stéphane Bancel, l’homme d’affaires qui dirige Moderna, la biotech qui a mis au point l’autre vaccin principal. Il avait investi dans le groupe, ce qui a hissé sa fortune personnelle à 4,2 milliards de dollars lui aussi, grâce à l’explosion des ventes. Moderna a également fait deux autres milliardaires: Timothy Springer et Robert Langer, des investisseurs fondateurs, tous deux professeurs à Harvard et au MIT.

Elément intéressant: cette forte financiarisation des pharmas et biotechs, qui passe par les nombreuses entrées en bourse permettant d’enrichir les investisseurs et fondateurs, n’est pas l’apanage des seuls pays occidentaux. Bien au contraire, c’est même en Chine, pays étatiste s’il en est, que le plus de nouveaux milliardaires ont vu le jour. Une trentaine d’entre eux ont rejoint le club à dix chiffres, à la faveur du Covid, en cotant leurs groupes en bourse. A commencer par la Chinoise Yuan Liping, qui est devenue la femme la plus riche du Canada avec 4,1 milliards de dollars grâce à ses parts dans Shenzhen Kangtai Biological Products, fabricant chinois exclusif du vaccin développé par Astra Zeneca et l’Université d’Oxford. De même, Hu Kun, président de Contec Medical Systems, fabricant d’équipements médicaux (oxymètres de pouls, appareils pulmonaires), a vu sa fortune atteindre 3,9 milliards, quand la valeur de sa société a explosé à la bourse de Shenzhen à la suite de la vente de ses équipements, devenus indispensables dans le monde.

On compte aussi l’Italien Sergio Stevanato, devenu milliardaire (1,8 milliard) en fabricant les flacons en verre pour transporter des millions de vaccins dans le monde. Mais aussi des dizaines de milliardaires de biotechs, dont des canadiennes et américaines, qui ont mis au point des traitements à base d’anticorps et des médicaments pour le Covid.

Une manière de voir cela est de saluer cet incroyable dynamisme entrepreneurial qui s’est manifesté à travers le monde, alimenté par les investissements privés, et qui a permis de fournir rapidement les traitements et équipements indispensables à la lutte contre la pandémie.

Mais cela reviendrait à ne voir que la moitié de l’histoire. En effet, ces groupes pharmaceutiques ont bénéficié de fonds publics considérables pour développer les vaccins. BioNTech a reçu pas moins de 445 millions de dollars du gouvernement allemand, en plus de 100 millions d’euros de crédit financé par l’Union européenne. Le gouvernement américain a quant à lui aidé Moderna à hauteur de 1 milliard de dollars. Le vaccin d’AstraZeneca-Oxford a aussi reçu 1 milliard de dollars de financement américain. En tout, le gouvernement américain aurait déboursé 10,5 milliards de dollars de financements pour accélérer le développement de vaccins, pressé par la pandémie. Les Etats-Unis et l’UE se sont en outre engagés à l’avance à acheter des millions de doses à prix élevé, pour offrir un marché garanti aux vaccins, quel que soit le résultat des tests d’efficacité, prenant le risque entrepreneurial à la place de ces groupes, ce qui constitue une autre forme d’aide publique. Ce n’est pas tout: le tremplin de ces percées scientifiques sur l’ARN et la protéine spike, ce sont des décennies d’investissements publics dans la recherche et le développement, notamment par le United States National Institutes of Health, comme l’a démontré l’économiste et professeure britannique à University College London, Mariana Mazzucato.

Coûts publics, bénéfices privatisés

Sauf qu’ensuite, les profits ont été entièrement privatisés. Comme je l’ai souvent expliqué, ce processus s’inscrit dans un nouveau paradigme économique anti-libéral, révélé par la crise financière de 2008: le soutien public inconditionnel et sans retour pour des acteurs privés. On avait aussi vu cela lors de la crise de 2008, quand les banques ont été sauvées unilatéralement par les Etats après avoir engrangé des milliards de profits spéculatifs sur les subprime, qui n’ont jamais été ni restitués ni sanctionnés.

Certes, à travers l’épisode du Covid 19, les acteurs des pharmas et des biotechs ont amené de l’innovation et des solutions indispensables, mais encore une fois, elle repose sur des décennies de recherches publiques. Dès lors, on ne peut faire l’économie d’une discussion sérieuse concernant la répartition des coûts de ces vaccins pour la société, et des bénéfices 100% privatisés. Ni sur la financiarisation du secteur: des cours d’actions qui explosent à la verticale, et des investisseurs qui «dumpent» (vendent) le titre à l’instant où la société annonce des résultats préliminaires prometteurs des tests cliniques. Cela a méchamment tendance à reléguer la mission de livrer des vaccins aux populations du monde en bas des priorités.

Ainsi donc, nous avons en réalité des partenariats publics-privés pour développer les vaccins. Et en face, les groupes privés n’ont pas repayé les aides à l’Etat, n’ont pas partagé les bénéfices. Les titres de ces groupes sont devenus des objets de spéculation lucrative, éloignés de la mission sanitaire de leurs produits. Les Etats, après avoir contribué au développement, ont ensuite acheté ces produits avec l’argent des contribuables. On voit que les flux vont dans un seul sens. Dans l’urgence, les Etats ont échoué à défendre les conditions d’un système vraiment libéral: dans un tel système, le privé prendrait tous ses risques intégralement, sans soutien public. Et, seulement à cette condition, il mériterait d’encaisser tous ses profits intégralement, car le mérite lui en reviendrait en totalité. Mais en réalité, on a encouragé un système de subventions à sens unique, dans lequel les bénéfices des premières doses et suivantes sont gagnés par le privé, alors que la recherche publique du National Institutes of Health a été essentielle dans les percées sur la protéine spike et l’ARN Messager.

Pour Mariana Mazzucato, qui dirige à l’OMS une commission sur la «santé pour tous» («Health for all»), «pour que ces avancées technologiques se traduisent en une santé pour tous, les innovations qui sont créées collectivement doivent être régies par l’intérêt public et non par le profit privé, écrit-elle dans une tribune. Cela est particulièrement vrai quand il s’agit de développer, fabriquer et distribuer des vaccins dans le contexte d’une pandémie.» Face à une offre vaccinale focalisée sur les pays riches, qui ont commandé l’essentiel des vaccins à prix fort, privant largement les pays pauvres de doses basiques, l’économiste plaide contre «un modèle d’innovation biopharmaceutique surfinanciarisé». Elle appelle à l’accès aux vaccins pour tous, à la gratuité et à l’universalité des vaccins. Elle plaide pour l’open science, pour la transparence sur les résultats cliniques vis-à-vis du public et pour une reprise en main étatique de l’investissement dans la santé publique.

Les vaccins, un bien commun ?

Trouver à l’innovation médicale d’autres ressorts que l’hyperfinanciarisation, changer le «business model» pour faire des vaccins un bien commun de l’humanité comme par le passé, sur lequel l’enrichissement n’est pas un objectif, ne sera pas chose aisée, tant la financiarisation est avancée. Pour Pfizer par exemple, la maximisation de la valeur actionnariale reste le but premier, tandis qu’Astra Zeneca s’est au moins engagé à ne pas encaisser de profits «pendant la pandémie» (il restera tout de même difficile d’établir si le fabricant offrira son vaccin à prix coûtant, tant la transparence de ces groupes fait défaut sur le véritable coût de production net).

Et pour finir, un retour dans le passé s’impose, entre les années 1920 et les années 1950, lors desquelles les inventions des plus importants vaccins de notre ère ont eu lieu, contre des maladies extrêmement mortelles. Jetons un coup d’œil dans le rétroviseur, histoire de voir d’où l’on vient, et à quel point le curseur s’est déplacé de la notion de bien public, d’une déconnexion entre science et «big money», vers celle de labos privés valorisés au bénéfice par action et devenus des usines à milliardaires. Prenons les vaccins que nous avons reçus dans notre enfance, tout comme nos enfants: diphtérie, tuberculose, tétanos ou polio. Des maladies qui étaient les premières causes de mortalité infantile.

Les inventeurs de vaccins n’étaient ni investisseurs, ni entrepreneurs, ni startupers, ni hommes d’affaires. Ils ont travaillé pour l’Institut Pasteur, fondation à but non lucratif, ou pour des universités. Ils ont certes accumulé titres, récompenses et médailles pour leurs inventions, ainsi que des Prix Nobel. Ils ont des bustes à leur image et des rues à leur nom. Mais ils n’ont jamais possédé le vaccin, qui n’était pas un produit coté en bourse sur lequel on pouvait parier, et ils n’ont pas fait fortune car ils agissaient dans un cadre public. Gaston Ramon, dont la contribution à la science a été majeure avec les vaccins contre la diphtérie et le tétanos, écrivait en 1936: «Depuis dix années, je n’ai pris ni vacances, ni repos, ni distraction d’aucune sorte…» Il est «entré en science comme en religion», dit de lui l’institut Pasteur.

Quant à l’inventeur du vaccin contre la poliomyélite dans les années 1950, c’est un Américain dont le laboratoire était basé à l’Université de Pittsburgh. Financé par une fondation pour la polio, il a mis au point le vaccin. Il a commencé par le tester sur lui-même et sur sa famille. Pas mal, comme alignement avec les intérêts du public. L’université a annoncé la découverte. Il a renoncé à le faire breveter, de manière à ce qu’il soit accessible aux millions de personnes qui en avaient besoin. Selon les estimations, il aurait renoncé à un bénéfice d’environ 7 milliards de dollars. Un de ses concurrents, Albert Sabin, qui avait développé un vaccin concurrent contre la polio, a fait de même en donnant son invention à l’humanité. Ou quand la science rime avec la classe. Ces personnes ont été couvertes d’honneurs, mais pas de profits illimités, et ont toujours partagé le crédit avec d’autres qui les ont précédés. Pas de doute, l’état d’esprit a bien changé.




Comment Les Milliardaires « Fabriquent » Nos Présidents

[Source : Le Média]

Dans les jours qui viennent, Vincent Bolloré, Patrick Drahi, Arnaud Lagardère et Xavier Niel seront entendus au Sénat, dans le cadre d’une commission d’enquête. Non, non, non. Il ne s’agira pas de les cuisiner sur l’évasion fiscale, comme certains esprits taquins pourraient le suggérer. Ils seront entendus au sujet d’un thème tout aussi important : la concentration de plus en plus étouffante des médias français aux mains d’une minorité de milliardaires puissants, qui entretiennent des liaisons dangereuses avec les pouvoirs politiques. Au point de se mettre en tête de faire et défaire les présidentiables, voire de “fabriquer” nos présidents.

“Quand je veux enterrer une affaire, je crée une commission”, disait jadis Clémenceau. Cet adage se confirmera-t-il ? En tout cas, il y a urgence à agir. On en est encore plus convaincus que jamais quand on a lu ce livre “L’Elysée (et les oligarques) contre l’info” de notre confrère et camarade Jean-Baptiste Rivoire, ancienne figure du journalisme d’investigation à Canal Plus et fondateur de Off Investigation, un site d’information spécialisé dans l’enquête, la vraie, celle qui dérange les puissants.




Un PDG né en Russie soviétique affirme que le Métaverse de Facebook est comme la propagande communiste

[Source : anguillesousroche.com]

L’entrepreneur Phil Libin, qui a grandi dans l’ex-Union soviétique, déclare que la vision de Facebook – connu sous le nom de Meta – pour le métavers lui rappelle la propagande communiste, rapporte Insider – des promesses vides d’un avenir idéalisé, en d’autres termes, qui ne se concrétiseront jamais.

M. Libin, qui a fondé l’application de prise de notes Evernote et qui est aujourd’hui PDG de la société de vidéoconférence Mmhmm, s’est lâché dans un récent épisode d’un podcast animé par le journaliste technique Eric Newcomer, décrivant le monde RV de Meta comme :

« un vernis que des personnes et des entreprises peu créatives mettent sur un manque fondamental de bonnes idées ».

À bien des égards, Libin exprime une opinion partagée par beaucoup, malgré son ton cinglant. Les gens ne sont pas exactement en train de s’enthousiasmer pour le monde virtuel de Meta. Même les dirigeants de l’entreprise sont connus pour se plaindre du casque de l’entreprise, toujours aussi encombrant.

M. Libin a comparé cette idée surfaite aux promesses faites par le gouvernement de l’URSS.

« Je suis allé en première année en Union soviétique », a-t-il expliqué. « J’ai été soumis à beaucoup de propagande soviétique, et on m’a répété, quand j’étais petit, que le communisme n’existait pas encore. Nous n’avons pas encore construit le communisme. Nous construisons vers le communisme.’ »

Malgré les nombreuses promesses, cette vision utopique n’a jamais été pleinement réalisée. Et pour Libin, il en va de même pour les promesses de Meta d’un monde virtuel à part entière qui pourrait un jour rivaliser avec la réalité.

« Vous savez, vous pouvez sentir une mauvaise idée avant qu’elle ne soit entièrement construite », a-t-il déclaré à Newcomer sur le podcast. « Donc je ne veux pas entendre ‘Oh oui, le métavers n’existe pas encore. Non, non, non, tous ces trucs, tous ces trucs stupides, inutiles, merdiques qui existent en ce moment, ce n’est pas le Métaverse. Le Métaverse est à venir – il est à venir. »

Bien qu’elle ait moins d’un an, la vision de Meta a déjà suscité de nombreuses critiques. Les mondes virtuels de la société regorgent également d’enfants qui crient, comme l’a noté le chroniqueur de Bloomberg Parmy Olson dans un article récent – bien qu’ils soient techniquement limités aux utilisateurs de plus de 13 ans.

Pour Libin, le Métaverse est une idée décérébrée qui est « si spectaculairement stupide qu’il n’y a en fait pas grand-chose à craindre ».

Les technologies de la RV ont fait des progrès considérables ces dernières années, et Meta mise énormément sur son métavers alimenté par la RV. Mais pour l’instant, elle doit encore convaincre une masse critique de personnes qu’il s’agit d’un endroit où il vaut la peine de passer du temps.

Il reste à voir si cela changera un jour. Des critiques comme Libin et même le PDG de Tesla, Elon Musk, affirment que le Métaverse ne décollera jamais. D’autres, en revanche, affirment que nous passerons bientôt toute notre vie dans des mondes virtuels.

Mais Meta construira-t-elle les outils de demain pour faire de cette vision une réalité ? C’est peu probable, étant donné les résultats catastrophiques de Facebook lorsqu’il s’agit de convaincre les gens d’adhérer à de nouvelles idées et de s’assurer que les espaces en ligne ne sont pas un cloaque regorgeant d’abus.

Lire aussi : Le Métavers est une arnaque : Nous sommes entassés dans la matrice

Source : Futurism – Traduit par Anguille sous roche




Brèves de Covid — Nous vivons une époque formidable qui nous met à l’abri de l’horreur. Humour coloré…

Par Alain Tortosa

14 janvier

Fait divers :
Accident mortel sur l’A7, le chauffard n’était pas vacciné.

« C’est la violence inhabituelle de l’accident qui a interpellé les services de secours. Un pompier a déclaré “en 20 ans de métier, je n’avais jamais vu un tel impact” Interrogé par les enquêteurs, le chauffard qui a miraculeusement survécu a déclaré “J’étais dans une spirale complotiste infernale et je regrette mon geste, j’invite tous les humains à se vacciner au plus vite.” Face que sa déclaration sauve des vies et que des irresponsables retrouvent la raison ! Le préfet en a aussi profité pour rappeler le résultat des dernières études scientifiques qui prouvent que le risque d’accident est multiplié par 10 quand on n’est pas vacciné et doublé si en plus on ne porte pas de masque FFP2 en voiture. »

Trafic :
Prévisions d’embouteillages pour le WE.

« Bison futé nous annonce que les routes seront saturées dans les prochaines semaines malgré une baisse de trafic de 90 % des automobilistes qui resteront chez eux. En effet selon les spécialistes, les 10 % qui prendront la route vont inexorablement congestionner autant les routes que s’ils avaient été 100 %. Cela pourrait, paraît-il, s’expliquer par une dégradation des routes. Bison Futé n’a pas été en mesure de nous dire quel pourcentage de voitures devraient rester chez elles pour éviter cette saturation. Il semblerait que même si 99 % des voitures renonçaient à sortir et que seul 1 % se rendaient sur les routes, cela pourrait quand même conduire à terme à la saturation totale du réseau. Notons que certains individus au QI fort peu développé continuent de se demander comment 10 % peut amener la même saturation que 100 %. Précisons que de nombreuses routes ont été fermées à l’initiative des autorités ces dernières années, ce qui pourrait participer à la congestion.  Sans compter que certains personnels responsables de l’entretien des routes sont interdits d’exercice ceci pouvant retarder les travaux. »

Santé :
Bonne nouvelle, le Covid n’est plus la seule maladie mortelle !

« L’année 2020 fut une année apocalyptique durant laquelle toute personne décédée l’était du Covid. Plus de mort de grippes, de cancers, d’AVC, de problèmes cardiaques… Le Covid s’arrangeait systématiquement pour voler la vedette des autres maladies. Rendez-vous compte de la perfidie d’un tel virus sans morale, ni foi, ni loi. Vous aviez par exemple un gentil cancer qui grignotait petit à petit la vie d’un patient depuis plus de 10 ans… enfin celui-ci allait mourir dans d’horribles souffrances et le cancer récolter justement les fruits de tant d’années de labeurs et de douleurs… Et au moment de donner le coup de grâce, ce petit con de virus pointait sa tête et le pauvre cancer n’avait qu’à pleurer seul dans son coin suite à l’annonce : « un nouveau mort du coronavirus ! ». Heureusement l’année 2021 a mis fin à cette injustice flagrante, et ce grâce au vaccin ! Ne pensez pas que la vaccination permette aux personnes en fin de vie de ne plus mourir, non, l’objet n’est pas là… Elle permet aux maladies ayant concouru à tuer le patient de recouvrer leur dignité. Ainsi un malade vacciné, positif au Covid et qui décède, a désormais le droit, et même l’obligation d’être mort de ses maladies principales. Cette même personne qui en 2020 aurait été déclarée morte du Covid est désormais décédée du cancer en étant positive au Covid. Ce vaccin permet donc de rétablir la justice ! Veuillez noter que seules les personnes vaccinées bénéficient de cette dérogation, les personnes non vaccinées décédées ET positives au Covid demeurent quant à elle mortes du Covid quand bien même elles eues été écrasées par un train… mais positives. On voit bien la justesse du slogan gouvernemental « vous ne voulez plus mourir du Covid, vaccinez-vous ! »

Santé :
Le casse-tête des vaccinés non vaccinés.

« Depuis que le bon sens a parlé et qu’il a été admis qu’un rappel aurait lieu tous les 3 mois, soit 4 rappels par an, les vaccinés seront désormais non vaccinés 4 fois 15 jours. En effet je vous rappelle que pour chaque injection, on considère que la dose n’est pas active avant quinze jours ! Ce qui porte désormais à deux mois (minimum) la durée annuelle durant laquelle tout vacciné sera considéré non vacciné. Anticiper la dose de rappel ne résoudrait pas le problème de la perte du statut vaccinal durant 15 jours. Car il y a consensus pour dire qu’il y a chute des défenses immunitaires dans les jours suivant l’injection avant que celle-ci ne prenne efficacement le relais. Le conseil scientifique travaille à une solution, mais hormis les mettre à l’isolement, ne voit pas d’alternatives. Le patronnât a quant à lui suggéré qu’elles soient considérées en vacances durant ces périodes transitoires et placées à l’isolement à leur domicile. »

Fait divers :
Accident de la route.

« Un drame a été évité près de Bourgoin Sur Cerises Molles. Un automobiliste de 42 ans a percuté la vitrine de l’épicerie hier soir à 21 h 30. Bien heureusement l’épicerie était fermée… L’automobiliste déclara qu’il ne comprenait pas et que contrairement à ses habitudes, il n’avait bu que 5 verres de Pastis. Envoyé en comparution immédiate, le juge s’est voulu clément en affirmant « heureusement, vous étiez vacciné et le vaccin vous a protégé. Sans celui-ci, l’accident eu pu être 10 fois pire. » L’automobiliste sortit libre avec un simple avertissement et une obligation de rappel vaccinal pour les 3 prochaines années. »

Société :
pass vaccinal, protégeons les non-vaccinés.

« Les faux pass constituent un fléau qu’il faut enrayer. Alors que le pass sanitaire permettait d’avoir quelques convives avec preuves de non-positivité dans les restaurants, le pass vaccinal met fin à cette situation. Désormais seules les personnes munies d’un QR-code vaccinal pourront pénétrer dans un restaurant ou pénétrer leur voisin(e) dans un club échangiste. Plus aucun élément ne permettra de savoir si votre voisin de table (vacciné) est positif au virus ! C’est pourquoi le ministre supplie les non-vaccinés de ne pas utiliser de faux QR-code. Le ministre a déclaré “il ne serait que folie de fréquenter ces lieux de hautes contaminations pour les non-vaccinés” et de préciser qu’ils mettent leur vie en danger. Une fois de plus, nous avons la preuve que le gouvernement ne vise pas par ces mesures à nuire aux non-vaccinés, mais à les protéger des vaccinés. Raisons pour lesquelles il a été proposé d’interdire l’entrée dans un hôpital pour les non-vaccinés, celui-ci étant un bouillon de culture de vaccinés positifs et donc extrêmement dangereux. »

Fait divers :
Le violeur vaccinateur.

« Enfin l’affaire du « violeur vaccinateur » a été élucidée. Depuis plusieurs mois, un mystérieux violeur agissait dans la ville de Miremoi Le Gros et sa proche banlieue. Le violeur ne ciblait que des non-citoyens non vaccinés, hommes, femmes et enfants. La population des bonnes gens vaccinés n’en avait que faire au point que ni la gendarmerie ni la police n’enquêtait sur l’affaire. Tout le monde jugeant “bien fait pour leur gueule, ils l’ont bien cherché ces cons et n’ont qu’à se vacciner comme tout le monde !” L’affaire aurait pu s’arrêter là sans le viol d’une sexagénaire qui, elle, était vaccinée. La famille de la victime a fini par convaincre celle-ci de porter plainte alors même que la victime disait garder un “excellent souvenir de l’agression”. Une enquête a été menée et le “violeur vaccinateur” a été interpellé. Celui-ci a immédiatement reconnu les faits et s’est excusé d’avoir agressé la vieille dame qui lui aurait dit qu’elle n’était pas vaccinée… d’aucuns se demandent si la victime n’aurait pas menti volontairement pour se faire violenter. Le violeur a alors expliqué aux enquêteurs qu’il était en mission pour le Seigneur. Qu’ayant entendu dire que l’on retrouvait de l’ARN messager dans les testicules et le sperme, celui-ci pénétrait ses victimes dans le but de les vacciner et donc les protéger. Le jugement a été rendu ce matin, le juge a indiqué “Nous avons bien pris note de la noble intention qui est la vôtre… Mais d’une part vous prenez le risque d’être contaminé et d’autre part le législateur n’a pas encore statué sur votre heureuse initiative. Personne ne doute du fait qu’il faudrait forcer les non-vaccinés à se vacciner, qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent, mais pour autant il est encore un petit peu trop tôt pour promouvoir le viol des non-vaccinés, raison pour laquelle nous vous condamnons à cesser vos activités durant 6 mois et vous assurer de la prise régulière des doses de rappel.” »

Société :
Crise de l’autorité parentale.

« De plus en plus de pharmaciens témoignent de la perte d’autorité et du laxisme de certains parents. Des vidéos circulent sur Internet avec ces parents de la honte qui renoncent à faire tester leur enfant en plein caprice. Des enfants sans repères et visiblement sans éducation se livrent à des simagrées lors de la pénétration du petit coton-tige dans leur narine. Nous sommes ici au-delà du caprice en voyant ces enfants dont les qualités d’acteurs leur permettraient de devenir joueurs professionnels de football. Rappelons que le test PCR est totalement indolore et qu’il est totalement normal que le coton-tige soit imbibé de sang lorsqu’on le retire. Il en va de la survie des grands-parents de procéder à des tests massifs et réguliers de ces petits cons d’enfants sans conscience. Alors parents ressaisissez-vous et ne vous laissez pas manipuler par quelques gouttes de sang ou de crises épileptiques après le test. Note : En cas d’écoulement d’une substance grisâtre dans les heures qui suivent, merci de consulter un médecin. »

Fait divers :
Accident de la route.

« Moignon Sur Les Pauls, un automobiliste perd l’usage de ses freins dans la descente de Malmonté. Stupeur et sidération chez le conducteur qui ne comprend pas comment cela a pu se produire. En effet la voiture avait été révisée la veille, les freins vérifiés, les plaquettes de frein changées et le carnet d’entretien étant parfaitement à jour (tous les 3 mois). Le problème ne venant a priori ni de la voiture ni du conducteur, nous étions face à un mystère. C’était sans compter sur la logique et la perspicacité de l’inspecteur Lestapo. Après enquête, il a été établi que la voiture de son voisin était une vieille guimbarde non entretenue et qu’elle serait en toute logique la cause de la défaillance des freins du véhicule quasi neuf victime de l’accident. On ne redira jamais assez que les véhicules non entretenus, même à l’arrêt, menacent les véhicules entretenus. »

Santé :
Campagne de prévention du gouvernement.

« Nous avons tous vu cette excellente campagne gouvernementale dans laquelle le gouvernement incite les Français à ouvrir les fenêtres. Nul ne remet en doute le bon sens et l’intelligence de la mesure, mais les plus perspicaces d’entre vous ont remarqué une personne assise devant la fenêtre qui se prenait le flot de virus durant l’aération. C’est vraiment la faute à pas de chance ! Matignon réfléchit à une nouvelle campagne et un décret a désormais été publié dans lequel il est précisé « lors de l’aération d’un local, il est interdit à toute personne de plus de 90 cm debout ou 90 cm en position assise de se tenir plus de 34,5 secondes devant la fenêtre. Elle peut néanmoins se tenir debout après 5 min 27 s d’aération sauf en cas de vent violent rabattant qui fait re-rentrer les virus.» Notons que les membres de la fédération des personnes de petite taille se sont réjouis de cette mesure de bon sens. »

Santé :
Simplification du protocole sanitaire à l’école (faits réels).

« Le gouvernement soucieux d’allier protection des Français, bon sens et simplicité a modifié le protocole sanitaire. Lorsqu’un cas de Covid est déclaré dans une classe, les parents pourront attendre la fin de la journée pour aller chercher les enfants cas contact sauf s’ils sont symptomatiques. Les enfants cas contact devront faire 3 tests à J0, J+2 et J+4 avec attestation sur l’honneur. Les classes ne ferment plus lorsqu’un ou plusieurs cas de Covid sont déclarés dans une classe. Si un nouveau cas positif est identifié dans une classe dans un délai inférieur à 7 jours, les élèves n’ont plus à répéter le parcours des 3 tests. En revanche si un enfant n’est pas cas contact, mais positif et qu’il a une vaccination complète alors il doit subir un isolement de 5 jours, si le test effectué le 5e jour est négatif ET en l’absence de symptômes depuis 48 heures, l’isolement étant porté à 7 jours dans le cas contraire. Mais lorsqu’un enfant est positif sans vaccination ou avec une vaccination incomplète selon le nombre de doses exigées et selon qu’il ait attrapé le Covid il y a moins de 6 mois, l’isolement est de 7 jours et non 5 jours. Si le test effectué le 7e jour est négatif et en l’absence de symptômes depuis 48 h, l’isolement étant porté à 10 jours dans le cas contraire. Lorsqu’un enfant est cas contact, mais avec vaccination complète il n’y a pas d’isolement, mais un autotest immédiat et à J+2 et J+4. Lorsqu’un enfant est cas contact sans vaccination ou avec vaccination incomplète il y a isolement de 7 jours et un autotest à l’issue de l’isolement. Notez qu’il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour critiquer ces mesures qui de toute évidence simplifient grandement le protocole. »

Santé :
Troubles de l’enfance et vaccination.

« Problèmes d’apprentissages scolaires, problèmes relationnels, retards, agressivité, et si c’était un déficit en vaccination ? La dernière étude publiée par BioNTech ne laisse aucun doute quant à l’origine de ces troubles. Dès la première dose, on constate une diminution de 40 % des symptômes, même chez les patients au tableau clinique le plus sombre. Plus le nombre de doses augmente et plus l’élève devient un élève modèle au point qu’au bout de quelques mois il obtient les félicitations des enseignants à l’exception du sport. Les seuls effets secondaires semblent être une apathie totalement compatible avec l’enseignement tel qu’il est pratiqué en France. De nouvelles études sont en cours chez les prisonniers, mais les premiers résultats semblent encourageants. La population des vaccinés est beaucoup plus docile et obtempère à toutes injonctions. Ceci est vérifié régulièrement en introduisant une directive stupide pour tout nouveau protocole sanitaire. La dernière étant que manger debout expose plus au virus que manger assis. »

Santé, Justice :
« Tous vaccinés tous protégés ! »

« Qui n’a pas entendu ce slogan qui a permis de sauver des millions de vies en France. Hélas à la suite d’une plainte déposée par un groupuscule néonazi de complotistes, le gouvernement s’est vu contraint de modifier le slogan. Celui-ci sera désormais « tous vaccinés, tous protégés d’un décès par Covid ». Et afin que le doute ne soit plus permis, un décret a été publié ce jour précisant : “Toute personne vaccinée décédée, qu’elle soit symptomatique ou pas, qu’elle soit positive ou pas au Sars-cov2 ne pourra être décédée du Covid du fait du vaccin déclaré efficace (voir décret concerné). Son décès sera obligatoirement dû à ses comorbidités et si aucune comorbidité n’est connue au moment de son décès, la cause de décès sera indiquée comme “autre” ou “arrêt cardiaque”. »

Société :
Lutte contre les embouteillages en ville.

« Les services de la voirie se félicitent de la mise en œuvre de restrictions de circulation à Voici en Courgette. La petite agglomération déplorait de nombreux accidents sur la commune. Depuis la mise en place des restrictions (distances entre les véhicules, interdiction de sortie pour les plus anciens, cache calandre, révision obligatoire, nettoyage des véhicules obligatoires, etc.), le nombre d’accidents n’a augmenté que de 66 % ! Les services concernés se félicitent des résultats obtenus et ont annoncé que sans ces mesures efficaces, l’augmentation eut été de 200 %. Nous remercions le maire qui grâce à sa volonté sans faille a permis de limiter l’augmentation des accidents grâce à des mesures audacieuses et efficaces à n’en point douter… Il a déclaré au micro de notre antenne “voici la preuve que des mesures fortes de restrictions des libertés de déplacement sont efficaces”. »

Société :
Grève des enseignants.

« C’est ce jeudi que doit avoir lieu la grève des enseignants. Une fois de plus ceux-ci se retrouvent contraints de faire grève face à l’indifférence du ministère de l’Éducation qui n’hésite pas à les utiliser comme de la chair à canon. Le carnage se poursuit, chaque jour des dizaines de cadavres d’enseignants sauvagement contaminés par des élèves irresponsables sont retrouvés dans les salles de classe. Des rumeurs courent indiquant que certains élèves boiraient le sang de leurs victimes. Et que font le ministère et l’académie ? Rien ! Pourtant cela fait plus d’un an que les enseignants proposent un protocole alliant sécurité des enseignants et bien être des élèves. Rappelons brièvement celui-ci qui consiste à enfermer chaque élève dans un réservoir étanche relié à un système de ventilation. L’élève ayant à la fois son repas de la cantine ainsi qu’une couche pour ses besoins. À la décharge du ministre, les premières expérimentations s’étaient soldées par un petit incident alors que le système de ventilation était en panne. L’enseignante prise de panique ayant préféré fuir que prendre le risque de voir les contaminateurs répandre la peste noire. Raison pour laquelle chaque élève, si le dispositif devait être adopté, aura désormais dans sa cage un canari afin de s’assurer que l’air est respirable. En attendant, c’est la peur au ventre que les enseignants vaccinés 3 doses et avec deux masques ffp2 et une consommation de gel hydroalcoolique de 1 litre à l’heure, pénètrent les salles de classe. Ne sachant jamais s’ils passeront leur soirée parmi les leurs ou à la morgue. Putain de guerre ! »

Santé :
Pourquoi le virus n’aime toujours pas les magasins si le métro…

« Cette nouvelle étude de l’Institut Pasteur ne fait que conforter ce que nous pensions tous, d’instinct… Il est évident que le virus n’aime pas les lieux de consommation même bondés. Je vous rappelle que le Sars-cov2 est un virus des champs issu de l’accouplement entre un pangolin et une chauve-souris. Ce n’est que lorsqu’il a été ramené de force en ville que celui-ci a commencé à s’en prendre aux humains. De fait il est logique de penser que magasins et transports en commun bondés lui rappellent de mauvais souvenirs. D’autre part, je voulais vous rappeler que les gestes barrières sont respectés scrupuleusement dans ces lieux. Personne ne touche un caddy ou une barre dans un transport en commun sans auparavant le laver au gel hydroalcoolique. De même qu’une distance de 12 cm pendant 30 minutes dans un transport en commun ne présente aucun risque de contamination, le masque étant efficace à 100 %, 12 heures d’affilée, et même dans un milieu humide. Heureusement que la science est avec nous pour nous expliquer… »

Sécurité routière :
Conduire en n’étant pas vacciné n’est plus une option.

« Vous vous rappelez sans doute le slogan des années 80, « boire ou conduire il faut choisir ». Il faudra désormais compter sur “non vacciné ou conduire il faut choisir”. C’est ainsi que le juge l’a signifié au chauffard qui avait provoqué un accident dans la nuit de jeudi à vendredi dans la banlieue de Tricotons En Chevreuil. Ce jeune conducteur apparemment sans passé de délinquant de la route avait pris la voiture après une soirée bien arrosée au jus de pomme. Mal lui en a pris, celui-ci n’étant pas conscient de la dangerosité inhérente de son statut vaccinal. Le juge lui a signifié que conduire en état de “carnet de vaccination non à jour”, y compris des doses de rappel, était une circonstance aggravante et que désormais il ne saurait être question de prendre le volant avec un pass vaccinal périmé ou inexistant. La leçon a, semble-t-il, été comprise par le délinquant qui s’est empressé d’aller faire deux doses de rappels coup sur coup. »

Politique :
Devons-nous réserver les mouchoirs aux vaccinés ?

« Face à la vague Omicron qui commence à nous submerger, de nombreuses têtes pensantes commencent à s’inquiéter. Le porte-parole nous a rassurés en nous indiquant que le gouvernement était totalement préparé à cette vague comme il l’a été depuis le début de la crise. Les dernières études sont formelles et prouvent que la 6e dose nous protège efficacement des formes graves entre la salle d’examen et la sortie du centre de vaccination. En revanche, il demeure un doute quant à la durée de l’immunité, si elle nous permettrait de rejoindre notre domicile protégé ou pas… Bref, il est probable qu’Omicron nous mette face à une épidémie de Rhume telle que le monde n’a jamais connu. Nous savons que les USA et la Chine ont acheté des stocks de mouchoirs et il n’est pas certain que la France en dispose suffisamment. Je vous rappelle que le masque perd un peu de son panache lorsque l’on commence à se moucher avec et que la morve coule par les fuites… D’où cette proposition de loi qui propose de réserver les mouchoirs aux seuls vaccinés protégés. Le Ministre de la Santé (prochainement béatifié par le pape) est venu à l’assemblée et nous a expliqué que cette mesure, apparemment de bon sens et en tous les cas juste et morale, n’était pas une bonne idée. En effet si nous empêchons les non-vaccinés de se moucher, on risque de voir leur morve se répandre en tous lieux et ainsi mettre en danger les vaccinés malgré leur vaccin efficace. Quand bien même il eût été juste de les laisser dans leur morve… La proposition de loi a donc été rejetée avec regret. »

Automobile :
Un nouvel additif pour protéger son moteur.

« Un ingénieur allemand a mis au point un additif pour moteur qui le protège et augmente sa durée de vie. Est-il efficace longtemps me direz-vous ? À cette question les spécialistes ont répondu qu’il perdait de l’efficacité avec le temps et qu’il suffisait d’en mettre plus. Pour autant des associations de consommateurs ont déclaré constater de graves dysfonctionnements sur des moteurs et même que certains avaient explosé. Alors qu’il eut été normal de procéder à des tests de sécurité, l’ensemble des acteurs de la profession a balayé le problème et indiqué que ceci n’était que hasard, que des moteurs récents pouvaient exploser et que c’était habituel. Les associations de consommateur ont insisté en affirmant que « non seulement il ne protège pas le moteur, mais il a l’air de le détraquer… » Ici encore la réponse fut simple “il suffit d’en mettre plus”. Les associations ont aussi alerté les consommateurs sur le fait que l’essence utilisée dans les moteurs n’était plus la même depuis quelques mois, que la composition avait changé. Pas d’écho, alors même que l’additif avait été conçu pour être efficace avec un type d’essence, les fabricants nous rassurent et affirment que l’additif fonctionne parfaitement même avec la nouvelle essence. »

Politique :
Décodage des propos du Président.

« Certains Français ont réclamé des explications face aux dernières déclarations du Président de la République. Alors même qu’il avait traité d’emmerdeurs et de non-citoyens les non-vaccinés, celui-ci a déclaré que tous les Français avaient droit à la tranquillité. Ce faisant, nous pouvons imaginer qu’aussi bien les Français que les étrangers en situation régulière vivant sur le sol français avaient droit à cette tranquillité. Une lecture rapide pourrait laisser entendre une certaine forme de contradiction entre le droit à la tranquillité tout en étant emmerdé par le Président. Difficile d’apporter la tranquillité et d’emmerder en même temps ! De plus, il a précisé vouloir doubler le nombre de policiers. Pour autant, croiser deux fois plus de policiers ne sera pas de nature à détendre la population qu’il entend emmerder… Seront-ils en mesure de se sentir tranquilles, j’en doute ».

Automobile :
Les voitures à essence responsables de la saturation du périphérique de Beltour Les Joyeuses !

« C’est ainsi que décrit l’association « Nous avons trouvé nos boucs émissaires ». En effet, cela fait désormais quelques mois que les propriétaires de véhicules à essence sont accusés d’engorger le périphérique ! Les propriétaires de véhicules électriques n’en démordent pas “Nous avons fait l’effort d’acheter les voitures électriques, n’hésitant pas à sacrifier des enfants dans des pays pauvres, et ces connards de propriétaires de vieilles bagnoles engorgent le périph et polluent au point que nous risquons de ne plus pouvoir nous déplacer librement”. Le président de l’association a déclaré que 3900 voitures en moyenne l’empruntaient chaque jour alors même que la capacité n’était que de 6000 véhicules jour. L’association a oublié (volontairement ?) de rappeler que 6000 véhicules était la capacité du périphérique Ouest et que le périphérique Est pouvait accueillir plus de 12 000 véhicules soit un total de 19 000 véhicules. Ainsi la saturation actuelle due aux véhicules ne représente que 20 % et non de 65 % comme le prétend mensongèrement cette association. D’autre part, les services de l’État ont admis leur incapacité à déterminer le type de véhicules concernés. La moitié d’entre eux seraient des camions et non des voitures qui sont toute l’année sur les routes. De fait, les voitures individuelles, celles qui sont accusées de saturer le périph, ne représentent en fait que 10 % du trafic potentiel. Et les dernières données semblent dire que seule la moitié sont des véhicules anciens à essence n’ayant pas disposé d’une révision tous les 3 mois. Bref ces boucs émissaires ne représentent qu’environ 5 % du trafic et ils ne sont donc pas responsables de la saturation du périphérique non saturé. »

Justice :
Le violeur porte plainte contre sa victime non vaccinée et obtient justice !

« À Partout les Noix, c’est ce mercredi que devait comparaître M X et Mlle Baudeleoin au Tribunal. Rappelons que M X avait violé Mlle Baudeleoin âgée de 9 ans dans une cage d’escalier le soir de la Saint-Sylvestre et l’avait laissée pour morte après l’avoir rouée de coups. Les voisins excédés par la présence de ce corps qu’ils devaient enjamber pour rentrer chez eux ont prévenu les services de la mairie afin de le faire enlever. Il se trouve que la victime était encore vivante et elle a pu être réanimée. Ce n’est que quelques jours plus tard que M. X a appris par la presse que l’irresponsable Mlle Baudeleoin, élève à l’école primaire Marc Dutroux, n’était pas vaccinée. Ses parents naviguant dans une sphère complotiste d’extrême droite antisémitisme opposée à toute vaccination. M. X s’est immédiatement rendu à la gendarmerie pour déposer plainte contre l’irresponsable. Les gendarmes ont bien heureusement entendu M X et procédé immédiatement à l’interpellation de la délinquante. Heureusement les examens médicaux ont permis de vérifier que M X n’avait pas été contaminé par l’odieuse criminelle. Lors de l’audience la coupable a reconnu les faits et jugement a été rendu. La coupable a été condamnée à 5 ans d’obligation de rester à résidence, verser une rente à vie à M X et bien entendu lui payer tous ses rappels vaccinaux. Ce fût aussi l’occasion pour la cour de rappeler que “violer n’est pas un acte anodin” et qu’il est important de s’assurer du statut vaccinal de ses victimes. En tous les cas, belle journée à Partout Les Noix pour redonner confiance au système judiciaire. »

Société :
Devons-nous laisser crever de faim les non-vaccinés ?

« Tel était le débat lors des journées des jeunes catholiques à l’université d’été En effet même si Sa Sainteté le pape a été claire en indiquant que les non-vaccinés devaient être excommuniés, ceci étant en accord avec les déclarations du Président de la République rappelant qu’ils ne sont plus des citoyens, le débat demeure quant à leur sort… Je vous rappelle que l’amendement déposé par le candidat LR aux élections proposant la mise à mort des non-vaccinés avait été violemment rejeté par la gauche et les écologistes qui avaient crié au scandale, ceux-ci rappelant avec justesse que le recyclage des cadavres toxiques n’était pas au point et que cette idée, quand bien même nul ne doute de sa justesse et de sa générosité, aurait un impact écologique désastreux.

Il n’en demeure pas moins vrai que des millions de voix de bons Français de toutes confessions s’étaient élevées pour dire à quel point il était injuste de nourrir les non-vaccinés à ne rien faire alors même que de bons Français vaccinés n’avaient pas de ressources pour se nourrir dignement. Raison donc de la création de ces universités d’été. Les débats furent vifs, mais courtois… Nous avions d’un côté les tenant de la ligne dure “qu’ils crèvent dans la charité” et de l’autre les mous, qui pensaient qu’on devait leur fournir le minimum pour les maintenir en vie, mais qu’ils devaient travailler pour obtenir leur nourriture. Les pro-mort ne manquèrent pas de souligner que ce travail constituerait une concurrence déloyale vis-à-vis des travailleurs pauvres de notre belle nation. Ce à quoi la branche gauchiste a proposé qu’il soit assorti une taxe sur leur travail dont les revenus seraient équitablement répartis parmi les 50 fortunes les plus riches de France. C’est grâce à cette proposition juste et équitable que la ligne pro-mort accepta la proposition tout en soulignant l’aspect immoral de laisser en vie des êtres sans âme qui tuent froidement bébés et personnes âgées par leur non-vaccination. »

Santé :
Nouveau protocole dans les clubs échangistes.

« Les membres des clubs échangistes n’auront désormais plus le droit de s’enculer en position debout. Les débats furent rudes à l’Assemblée et au Sénat. Pour une fois l’hémicycle était presque plein, le sujet étant d’importance nationale. Rappelons qu’il est désormais interdit de dîner ou boire debout au bar, que les boîtes de nuit sont fermées, mais que les clubs échangistes demeurent ouverts… D’aucuns, des mauvaises langues, ont dit que c’était du fait que de nombreuses personnalités politiques fréquentaient ces lieux de détente ou se mêlent ébats et débats philosophiques. La réalité est ici scientifique ! Le virus ne se déplace pas sous les 1 min 40 s comme le savent tous les virologues dignes de ce nom. Les directeurs d’établissement ont annoncé qu’ils feraient appliquer la règle et que tout contrevenant sera fouetté cul nu comme il se doit. Les clients sont donc désormais invités à se déshabiller à l’entrée de l’établissement puis à se déplacer à quatre pattes. En l’absence d’ébats, une distance de 40 cm devra être respectée entre le cul de la personne devant et le nez de la personne juste après. Les sénateurs ont déposé un amendement qui a été repris et accepté au Sénat. Qui oserait affirmer qu’ils ne servent à rien ? Cet amendement précise que les nains pourront continuer à se déplacer et enculer les autres participants en position debout (selon leur choix bien sûr). La fédération des nains de France s’est félicitée de cette mesure de bon sens. »

Météo :
Inondations dans le Sud-Ouest.

« Trop c’est trop ! C’est ainsi que le maire de Pas De Bol a débuté son allocution en apprenant que sa commune allait être inondée… Je suis profondément choqué a-t-il ajouté en précisant qu’il avait fait des travaux sur sa commune pour prévenir les inondations et que 100 % de ses administrés étaient vaccinés y compris les vaches et les cochons. Vous comprendrez bien sa colère quand il a appris que les habitants de la commune de Je Mantape avaient décidé de ne pas garder leurs eaux de ruissellement et décidé de les envoyer sur Pas De Bol. Le maire de Pas De Bol a voulu rappeler que cela n’avait rien d’étonnant sachant que les habitants de Je Mantape étaient les moins vaccinés de France. À quand les mesures qui s’imposent ?! »

Société :
Championnats du monde de vaccination.

« Des Français de l’étranger sont sur le point de gagner le Championnat du monde de nombre de doses. Certains vaccins étant non reconnus en Europe ou en France, ils ne peuvent s’intégrer au pass vaccinal. Obligation de refaire toutes les doses comme s’ils n’avaient eu aucune dose. Bien entendu, il n’y a strictement aucun risque à mélanger les vaccins, les technologies… C’est comme toutes les bonnes choses, ça ne peut pas faire de mal… Nous avons donc des ressortissants à l’étranger qui ont eu 6 doses… quelle chance ! En revanche, des participants de métropole ont déposé une plainte auprès du comité organisateur du concours, criant à la concurrence déloyale et à la triche. Afin de ne pas rester en reste et se faire battre, certains Français ont eu l’idée de dire que leur pass vaccinal était un faux afin de pouvoir bénéficier de 3 doses supplémentaires et ainsi rattraper les concurrents. L’organisateur a quand même rappelé que le concours n’était pas un sprint, mais une course de fond et qu’à raison d’une dose tous les trois moins pendant vingt ans, ils auraient largement la possibilité de se rattraper. »

Société :
Remous dans le monde du complotisme (reprise d’une idée parue dans des réseaux sociaux, l’auteur m’est inconnu).

« C’est l’effervescence et la panique depuis plusieurs semaines dans le monde du complotisme. Toutes les théories du complot se révèlent de plus en plus exactes comme l’origine du virus, la création du pass vaccinal et autres balivernes… Celles que les vérificateurs de l’information nommaient théories complotistes tombent les unes après les autres… Il ne reste plus qu’une ou deux théories comme le fait que tout ceci est orchestré en vue du Grand Reset afin de rendre esclaves les humains ou que le but est d’exterminer une grande partie de la population pour que les complotistes soient à court de théories. Un appel d’offres a été lancé afin de pouvoir réalimenter au plus vite… Pour l’instant les propositions ne séduisent pas énormément. Nous avons la théorie de la Terre plate, les chefs d’État qui ont été remplacés par des Reptiliens, la lune qui est une base extraterrestre depuis laquelle les humains sont contrôlés… Néanmoins ne soyons pas trop pessimistes, les meilleures théories sont celles diffusées par les maîtres de ce monde et les médias mainstream. Il n’y a pas de raison de penser qu’ils seront à court d’imagination pour nous nuire et ainsi nous pourrons de nouveau augmenter le nombre de théories du complot. »

Santé :
Traitement obligatoire dans la lutte contre le Sida pour fréquenter les clubs échangistes.

« Le gouvernement a agrée une seule marque de médicaments dans la lutte contre le Sida. Les pratiquants des clubs échangistes pourront désormais se livrer à leur hobby à l’unique condition qu’ils apportent la preuve d’une prise de médicament PZ dans les 3 derniers mois. En revanche les individus qui n’ont pas pris leur traitement se verront totalement interdire l’entrée des clubs même avec une preuve de séronégativité de moins de 24 heures. Quant à celles et ceux à jour de leur traitement et pour lesquels un test a indiqué qu’ils étaient séropositifs, pas d’inquiétude, ils pourront librement continuer à fréquenter les clubs et sans préservatif. Le chef du gouvernement a traité d’égoïstes celles et ceux qui refusaient de prendre ce traitement qui de toute évidence “sauvait des vies”. Vous aurez bien compris que la santé des pratiquants était le plus importante pour le gouvernement qui n’a pas hésité à prendre cette mesure de bon sens. »

Société :
Boycott des entreprises de non-vaccinés.

« L’association, “FIEF, Français Injectés Et Fiers” a lancé une campagne de boycott visant les entreprises dont le ou les dirigeants ne sont pas vaccinés. Cette initiative relevant tellement du bon sens que l’on s’étonne qu’elle n’ait pas eu lieu plus tôt. Pourquoi, nous, bons Français, devrions-nous apporter notre argent à des entreprises sans morale ni conscience qui par leur action ont du sang sur les mains ? Combien de milliers de compatriotes ont vu leur opération supprimée par la saturation des hôpitaux uniquement causée par ces sous-citoyens non vaccinés ? Le président de l’association a déclaré “Les priver de clients et de revenus n’est que justice, ces sous-merdes n’ont qu’à crever dans les caniveaux”. Notons que le Président de la République ainsi que le gouvernement ont salué cette initiative citoyenne et déclaré “nous espérons qu’il y en aura d’autres”… Les bruits de couloir laissent entendre que M Lucien Bolmerbug, président du Fief se verrait bientôt remettre la Légion d’honneur. »

Santé :
Le sport c’est dangereux.

« Le ministère des Sports avec le support du ministère de la Santé met en garde les jeunes contre la pratique sportive. Nous savons depuis des années que le sport peut causer des AVC, des thromboses et des myocardites sur des personnes apparemment en bonne santé. L’effort musculaire déclenchant ces symptômes sous-jacents. Le désormais célèbre slogan “pour plus de sûreté, je ne fais pas de sport” a d’ores et déjà permis de sauver des centaines de vie… Et rappelez-vous “tous vaccinés, tous protégés”. »

Santé :
Dans un coffre ! (Basé sur des faits réels)

« Une mère de famille ayant amené son enfant dans un centre de test afin de s’assurer qu’il était négatif a eu une excellente idée. Apprenant que celui-ci est positif, elle s’est justement empressée de lui coller une baffe en le traitant de petit con “tu aurais pu faire attention et respecter les gestes barrières”. Bien entendu en mère responsable elle lui a signifié qu’il serait consigné dans sa chambre pendant 15 jours avec un pot de chambre et que les repas lui seraient apportés… Il devra de plus porter un masque jour et nuit. Mais là n’est pas l’essentiel, les mesures précédentes n’étant que le minimum raisonnable… Justement paniquée par l’idée de revenir à la maison, elle a bien envisagé de le faire courir derrière la voiture, mais les 15 km d’autoroutes auraient fait perdre trop de temps à la mère. C’est alors qu’elle a eu l’idée géniale d’enfermer son enfant dans le coffre de sa voiture… Ah si tous les parents avaient autant de bonnes idées, nous serions vite débarrassés de ce fléau ! »

Santé, Société :
En France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées.

« Tel était le slogan des années 70 suite à la crise pétrolière. Et il n’était pas vain. De multiples médecins médiatiques et hommes politiques regorgent d’imagination pour faire payer les non-citoyens que sont les non-vaccinés. Saluons ici l’excellente initiative de Christian Estrosi qui a proposé de confiner (assigner à résidence) les non-vaccinés en ayant auparavant rendu obligatoire la vaccination et donc introduit le pass vaccinal pour travailler. Mais afin que la mesure soit juste et comprise par l’ensemble des vrais Français, M. Estrosi a précisé que les égoïstes seraient aussi privés d’assurance chômage… On ne va quand même pas leur offrir le gîte et le couvert… merde ! Cette excellence initiative succède à d’autres bonnes idées comme faire payer un impôt supplémentaire aux non-vaccinés, les faire payer ou les interdire de soin à l’hôpital ou les mettre en prison. Ne doutons pas que de nouvelles idées verront le jour dans les prochains jours afin que les bons Français puissent être protégés de ces monstres sans foi ni loi. »

Religion :
Les non-vaccinés ont-ils une âme ?

« C’est de cette question dont ont débattu les évêques lors du dernier concile. Autant il y eut en toute logique unanimité pour excommunier les non-vaccinés qui de toute évidence ne pouvaient pas faire partie de l’église de Rome, autant le débat fut rude concernant la question de l’âme. L’église a fait de grands progrès ces dernières années avec la reconnaissance de l’avortement, de l’utilisation de cellules fœtales pour la fabrication de vaccins, mais demeure plus ou moins indécise sur les non-vaccinés. La devise catholique voudrait qu’on les aime, qu’on les aide, qu’on leur pardonne leurs errements, mais il n’est pas pour autant possible d’ignorer la profondeur de leur horreur qui ferait passer une orgie pédophile comme un hobby banal. Malgré la longueur des débats, il ne fut pas possible de trancher définitivement sur cette question. À ce jour donc les non-vaccinés ne sont ni considérés comme des humains ni comme des animaux. »

Justice :
Majorité pénale.

« Un débat à court en ce moment sur l’âge de la majorité pénale. En effet nous voyons de plus en plus d’enfants en bas âge contaminer leurs grands-parents innocents. Je vous rappelle que la morale veut que les enfants et petits enfants se sacrifient pour leurs grands-parents. C’est quand même la moindre des choses, le minimum de respect possible. Et puis, depuis quand les vieux devraient se sacrifier pour les jeunes ? N’importe quoi. Bref nous voyons même des bébés qui enlèvent leur masque dans la journée pour porter une tétine infectée à leur bouche ! Sans compter ces enfants qui au lieu de rester dans un cercle marqué sur le sol, vont vers d’autres enfants pour jouer. Une enseignante, horrifiée comme il se doit, a même assisté à l’acte criminel d’un enfant qui a voulu prêter sa gomme à un autre enfant. C’était sans compter sur l’intelligence, le bon sens et les réflexes de l’enseignante qui a immédiatement activé l’alarme incendie de l’école. Malgré la pluie, les enfants sont restés pendant 4 heures dans la cour, le temps que les locaux soient désinfectés. Il existe des milliers d’exemples… Bien entendu il semble logique de condamner les parents à de lourdes peines et les priver de leurs droits parentaux, mais on ne peut pas uniquement leur jeter la pierre. Nous savons tous que certains enfants sont mauvais par essence, ils sont incontrôlables et malgré toute la bonne volonté des parents se comportent en tueurs psychopathes prêts à tuer leurs aînés. Le bon sens voudrait donc que la majorité pénale soit désormais à partir de 3 ans. »

Covid :
Olivier Veran positif (en partie réel).

« Le Ministre de la Santé a-t-il été contaminé par ses enfants en âge d’aller à l’école primaire ? C’est en tous les cas la thèse la plus probable, s’ajoutant aux nombreuses victimes de leurs enfants comme Jean Castex ou le Dr Alexandre, si je ne me trompe. Cela nous démontre une fois de plus la dangerosité de ces enfants qui parfois ont un geste tendre en direction de leurs parents, enlevant le masque pendant une seconde. Pour être encore plus sérieux, force est de constater que le respect des gestes barrières et le port du masque nous mettent à l’abri de 110 % des contaminations, mais pas avec les enfants. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer un protocole sanitaire adapté aux enfants. Le principal dirigeant d’un syndicat enseignant a déclaré “ce n’est plus possible, il faut les mettre dans des camps sans quoi l’humanité risque de s’éteindre à cause de ces petits cons.” L’Australie, en avance sur les autres pays est en train de préparer des camps pour enfants dans des parcs d’attractions pour rendre leur incarcération plus ludique. Le porte-parole du gouvernement a quant à lui déclaré “je suis peut-être un enculé, mais au moins je ne risque pas d’être contaminé par mes enfants”. Il a été convenu que lors du prochain remaniement ministériel le quota d’enculés serait porté à 50 % au minimum afin de protéger le gouvernement en cas d’attaque infectieuse massive des enfants envers leurs parents. »

Société :
Plainte de l’association de consommateurs TousUnis.

« L’association de consommateurs TousUnis a déposé plainte contre la société de jeux éducatifs Es Lebe Die Lage. L’association reconnaît que l’idée du jeu “Ramasse tes virus” était excellente et permettait aux enfants de se familiariser à la filtration des virus par les masques. Le problème est que le jeu est totalement injouable. En effet, les enfants doivent ramasser du sable avec une épuisette, mais les trous font 3 cm de côté. Imaginez ces pauvres enfants dire “il est nul ce jeu, il faut vraiment être con pour croire qu’on peut ramasser du sable avec des trous pareils”. Contacté par notre rédaction, le fabricant a tenu à présenter ses excuses et précisé que les ingénieurs (irresponsables) s’étaient basés sur la proportionnalité réelle entre la taille d’un virus et les fibres d’un filtre à café. Une nouvelle version du jeu pourrait remplacer l’épuisette à trous par une épuisette en sac poubelle afin de s’assurer de l’efficacité du ramassage. »

Santé :
Pédophilie et inceste.

« La pédophilie permettrait de renforcer les défenses immunitaires de l’enfant. En ces temps troublés de pandémie mondiale, toute idée est bonne est à prendre. Des chercheurs du MIT sont arrivés à la conclusion que l’inceste pouvait augmenter de 40 % les défenses immunitaires chez l’enfant dès lors qu’il était violé par un proche membre de sa famille (grand-parent, parent, frère, oncle…) Bien évidemment l’agresseur pédophile devait être à jour de son parcours vaccinal afin d’augmenter l’efficacité du traitement. Il a été établi qu’il était préférable d’enculer l’enfant dans les 15 jours suivant le rappel, là où les anticorps sont les plus importants. Une fréquence de deux fois par mois étant suffisante pour maintenir l’immunité et d’une fois par mois pour les moins de 3 ans. Et bonne nouvelle, les effets secondaires sont relativement rares et anodins. Les chercheurs ont constaté quelques rares cas de suicide chez l’enfant ou un peu plus fréquent d’automutilations. Une campagne d’information sera bientôt diffusée en France et plusieurs personnalités publiques se sont généreusement proposées pour parrainer l’association “encule ton neveu”. »

Santé :
Amputation prophylactique.

« Des chercheurs allemands, toujours pionniers dans l’avancée de l’humanité, ont constaté que les enfants de moins de cinq ans qui n’avaient ni main ou ni bras, enlevaient beaucoup moins leurs masques. Ils ont donc acheté des enfants dans des orphelinats roumains et procédé à des amputations “prophylactiques”. Un peu sur le même principe que l’ablation du sein pour empêcher des femmes d’avoir un cancer du sein (pas con et tellement humain, hein ?). L’étude a été menée très sérieusement créant plusieurs groupes. Ceux à qui on coupait les mains, le groupe avec l’avant-bras coupé, le groupe avec tout le bras coupé et le groupe témoin qui possédait des bras et des mains. Les résultats ont montré que le meilleur résultat était obtenu en coupant le bras au niveau du coude avec une augmentation de 80 % de l’adhésion au port du masque. Nous pensons que d’ici un mois, l’opération (banale et sans danger ni contre-indications) devrait être proposée pour les parents qui le désirent aux enfants de moins de 5 ans. Le rapport bénéfice versus risque pour l’enfant étant totalement favorable au regard de la dangerosité du virus sans compter le bénéfice pour les grands-parents et la société. Il a été prouvé que plus l’enfant était mutilé jeune et moins il avait d’effets secondaires, oubliant avec l’âge qu’il avait des bras et des mains avant cette petite opération bénigne. Précisons qu’étant donné le côté anodin de l’opération, l’accord d’un seul parent sera nécessaire pour procéder à l’amputation des deux membres. »

Société :
Conférence-débat à l’université de Vichy.

« Les plus de 60 ans ont été conviés à une conférence à l’université de Vichy dont le thème était “Les enfants sont-ils une menace pour l’humanité ?” Les débats furent vifs, mais courtois. Il est bien loin le temps où nous étions naïfs à penser que les enfants étaient l’avenir de l’homme. Le fléau a rebattu les cartes et ces têtes blondes d’apparence innocente se sont révélées être de dangereux psychopathes tueurs de grands-parents. Comme bien souvent nous n’avons pas voulu ouvrir les yeux alors même que les enseignants nous avaient signalé très tôt la menace qu’ils représentent. Quand je pense qu’ils continuent à les côtoyer chaque jour au péril de leur vie, je suis admiratif. Arrêtons donc de tourner au tour du pot… Le plus simple et le plus efficace pour nous grands-parents serait de les tuer… Pour autant rappelons-nous que les enfants seront demain les adultes qui paieront les retraites et après-demain de paisibles retraités jouissant des plaisirs de la vie… La solution la plus raisonnable serait donc de faire des fermes d’élevage 100 % automatisées, sous cloche en dehors du monde afin de les faire pousser le plus vite possible et ainsi qu’ils deviennent des adultes au service des vieux. Ce n’est qu’avec des initiatives à la fois humanistes et efficaces que nous pourrons sortir du fléau. »

Merci

Alain Tortosa

Tout ceci n’est bien sûr qu’humour noir et caricature et ne saurait avoir de lien avec la réalité

14 janvier 2022.

https://7milliards.fr/tortosa20220114-breves-humour-noir.pdf




« Passe vaccinal » : la Déclaration des droits naturels de l’Homme et du Citoyen est de nouveau au cœur du combat politique

[Source : lecanardrépublicain.net]

Par John Groleau

Ainsi jeudi 6 janvier, la majorité des députés présents(([1] https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/15/(num)/4279 ; copie :
Notons que le député Jean-Baptiste Moreau, favorable à ce texte, n’a pas participé au vote. Cet élu est une honte pour le département de la Creuse.)) à l’Assemblée nationale ont approuvé le projet de loi pour la mise en place du « passe vaccinal » qui diviserait le Peuple français en fonction de sa situation au regard de la vaccination. Si dans les prochains jours après les processus parlementaires habituels une telle loi était adoptée, elle piétinerait notamment le 1er article de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (DDHC) de 1789 : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. »

En effet, selon son statut vaccinal vis-à-vis de la covid-19, les citoyens – en particulier non malades/en bonne santé/non atteints – n’auraient plus les mêmes droits, notamment pour l’accès à certains lieux ou établissements et pour la réalisation de certaines activités. De plus, en vue de pouvoir échapper à certaines restrictions de liberté, les citoyens devraient se munir du « passe vaccinal », c’est-à-dire d’un document officiel du gouvernement : la liberté devient une autorisation.

L’objectif constitutionnel de protection de la santé énoncé au point 11 du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, repris en tête de celle du 4 octobre 1958, repose sur l’obligation pour les gouvernants de déployer les moyens nécessaires d’assurer cette protection et non sur une entorse aux libertés et droits fondamentaux, même pour une durée limitée.

Dans cette période contre la déclaration des droits humains que nous vivons, il devient nécessaire de rappeler quelques points historiques sur la DDHC, en particulier d’évoquer ses plus féroces adversaires. N’étant pas un historien, je vais me contenter de rappeler une liste non exhaustive d’éléments me paraissant fondamentaux.

  • Le 26 août 1789, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyense référant à la théorie du droit naturel, est votée : ce fut le Manifeste de la Révolution de 1789, réclamé par les États généraux.
  • L’art. 1er de la DDHC de 1789 fut immédiatement combattu par les colons esclavagistes de Saint-Domingue. Dans une lettre à leurs commettants du Cap, les députés des colons blancs avaient présenté la DDHC comme la « terreur » des colons : « Enfin, elle (notre circonspection) est devenue une espèce de terreur, lorsque nous avons vu la Déclaration des droits de l’homme poser, pour base de la Constitution, l’égalité absolue, l’identité de droits et la liberté de tous les individus. »(([2] Voir Florence Gauthier, « De la Révolution de Saint-Domingue à l’Indépendance d’Haïti. Comment sortir de l’esclavage ? 1789-1804 », Le Canard républicain, 30 janvier 2010, et Florence Gauthier, L’aristocratie de l’épiderme. Le combat de la Société des Citoyens de couleur, 1789-1791, Paris, CNRS, 2007.))
  • Le 13 mai 1791, malgré une défense acharnée du côté gauche, dont les principaux porte-parole étaient Grégoire et Robespierre, la majorité de l’Assemblée constitutionnalisa l’esclavage dans les colonies en votant l’article suivant : « L’Assemblée nationale décrète comme article constitutionnel qu’aucune loi sur l’état des personnes non libres ne pourra être faite par le corps législatif pour les colonies, que sur la demande formelle et spontanée des assemblées coloniales. » Cette décision réservait ainsi aux assemblées de colons esclavagistes la législation intérieure des colonies.
  • Le 24 juin 1793, la Convention, nouvelle assemblée constituante, vota la deuxième Déclaration des droits naturels de l’homme et du citoyen.
  • 4 février 1794 : la Convention montagnarde abolit l’esclavage dans les colonies françaises.
  • 9 thermidor – 27 juillet 1794 : chute de la Montagne.
  • La Constitution de 1795 expulse la Déclaration des droits naturels de l’homme et du citoyen du droit constitutionnel français et restaure un suffrage censitaire pour établir une aristocratie des riches. La déclaration placée en tête de la Constitution du Directoire rompt avec la théorie du droit naturel et instaure tout autre chose, les droits et les devoirs de l’homme en société.
  • À partir du Coup d’état de Bonaparte, qui restaura l’esclavage dans les colonies, en 1802, la Déclaration des droits naturels ne fut plus qu’un souvenir en France, jusqu’en… 1946, date à laquelle le Conseil national de la Résistance proposa de rétablir celle de 1789.
  • En 1906, Maurras proclamait : « Nous prenons le ciel à témoin de la vivacité de notre haine pour la démocratie et pour le principe, absolument faux, de la souveraineté du nombre ».
  • Dans un discours datant du 7 avril 1926, Mussolini déclarait : « Nous représentons l’antithèse des immortels principes de 1789 ».
  • Goebbels en 1933 : « L’an 1789 sera rayé de l’histoire ».

Ce n’est pas la première fois dans l’Histoire que des parlementaires, sans le contrôle direct des citoyens, collaborent à la destruction de la République. Bien sûr, on peut rappeler la date du 10 juillet 1940, le Parlement français étant associé à l’opération même qui le liquida avec la République. Par 569 voix contre 80, la loi constitutionnelle voulue par Laval, donnant les pleins pouvoirs constituants à Pétain, fut adoptée.

Comment ne pas évoquer également le 4 février 2008 et le sinistre Congrès du Parlement réuni à Versailles qui a conduit à l’adoption du projet de loi modifiant la Constitution, préalable nécessaire à la ratification du Traité de Lisbonne, copie du Traité Constitutionnel Européen, que le Peuple français avait pourtant rejeté en 2005 par référendum…

Selon le chef de l’État, Emmanuel Macron, « Les devoirs valent avant les droits ».

Mais selon Robespierre, « Lorsque le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

Toucher et remettre en cause l’article 1er de la DDHC de 1789 est un acte grave qui viole la devise de la République démocratique et sociale :

Liberté, Égalité, Fraternité.

[Ndlr : cependant, il est relativement connu de nos jours que la Révolution française, cette devise (« Liberté, Égalité, Fraternité ») et la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen sont d’origine maçonnique. Voir notamment le symbole en haut de l’illustration.]





Nous, non-vaccinés, ce groupe témoin que Big Pharma doit éliminer coûte que coûte

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

L’émergence mondiale d’une réaction haineuse contre les non-vaccinés, quasiment accusés d’être à l’origine du COVID, désormais, soulève la question du groupe témoin que nous constituons. La coordination multilatérale de cette opération est très efficace, et souligne le poids réel de l’influence exercée par les laboratoires pharmaceutiques sur les décisions des États. Mais pourquoi les producteurs d’un vaccin qui ne marche pas, surtout face aux nouveaux variants, sont-ils si pressés d’en finir avec la résistance à ce vaccin ? Serait-ce parce que les non-vaccinés vont bientôt constituer le groupe-témoin gênant sur les effets secondaires durables de leur produit ?

Dans tous les essais pharmaceutiques, on choisit un groupe témoin : il sert d’étalon de comparaison entre ceux qui servent de cobaye et les autres. Le groupe témoin est celui qui n’est pas “expérimenté”. Il ne suit aucun traitement. Et si, statistiquement, tel ou tel phénomène se produit dans le groupe des cobayes, alors on peut suspecter qu’il s’agit d’effets secondaires produits par le traitement, puisque le groupe-témoin n’en souffre pas. 

Les non-vaccinés, cet inquiétant groupe-témoin

Transposée à l’échelle d’un pays, cette technique du groupe témoin correspond assez bien à la situation que nous connaissons entre vaccinés et non-vaccinés.

Officiellement, une très grosse majorité de la population a reçu le traitement magique, qui nous était présenté comme “la seule façon de retrouver une vie normale”. Toujours très officiellement, une infime minorité qui représente tout de même 5 millions de personnes, en France, vit encore à l’état de nature, c’est-à-dire sans vaccin. 

Il y a donc bien un groupe sous traitement et un autre groupe qui ne l’est pas. 

On n’a pas assez insisté sur le caractère perturbant de cette situation pour les laboratoires qui fabriquent les traitements expérimentaux, et pour les gouvernements qui en favorisent l’injection à tout-va. C’est que, si l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle devait se révéler durablement néfaste pour la santé publique, le groupe-témoin apporterait la preuve accablante, irréfutable, grandeur nature, de la forfaiture commise par les apprentis sorciers qui nous enjoignent d’être vaccinés. 

Supposons, par exemple, que le nombre de cancers augmente de 20% l’an prochain chez les vaccinés, alors qu’il reste stable chez les non-vaccinés, nous serions confrontés à une nouvelle affaire du sang contaminé, mais en puissance 10 ou 100. Les gouvernements devraient expliquer pourquoi ils ont miné la vie des non-vaccinés pour les pousser coûte-que-coûte à se faire inoculer un poison. 

Face au risque d’une révolte incontrôlable des vaccinés

Mais la grande peur des gouvernements tient évidemment à la réaction des vaccinés s’ils découvraient que la confiance qu’ils ont portée dans leurs chers dirigeants avait été trompée. 

Nous, les non-vaccinés, contemplons avec un sourire amusé la sotte fatuité de ceux qui se sentent ragaillardis par leurs deux doses de vaccin, qui ont pris la troisième sans broncher, et qui considèrent comme un honneur de pouvoir se faire injecter tous les 3 mois une nouvelle dose d’un produit dont ils ne connaissent rien. Tous ceux-là nous accusent d’être des contaminateurs qui revendiquent le droit de tuer les autres. Et comme Macron leur garantit l’impunité, ils ne sont pas loin de vouloir nous lyncher avec le zèle des petits lèche-culs qui veulent faire plaisir à l’instituteur. 

Mais c’est un pari dont ils n’ont pas conscience. Aveuglés par leur conformisme, ils n’imaginent pas un seul temps que l’État, le cher papa-État, la chère maman Sécurité Sociale, puissent leur avoir menti. Et ils tomberaient de leur chaise s’ils découvraient un jour que la décision de vacciner en masse n’a pas été prise par des âmes candides soucieuses de les protéger, mais par des incompétents, des marionnettes cyniques, qui signent des décrets rédigés par un gouvernement profond dont les rouages sont habilement cachés. 

Nous reviendrons la semaine prochaine sur le rôle joué par les cabinets internationaux de conseil dans la préparation de ces décisions. 

D’ici là, dans l’hypothèse sordide, mais dont chacun pressent la vraisemblance, où le vaccin produirait dans la durée des effets secondaires désastreux comme une recrudescence de cancers, il est imaginable qu’un Macron, qu’un Véran, qu’un Castex, et ailleurs qu’un Draghi ou un Johnson, passeraient de mauvais quarts d’heure. 

N’oublions jamais que, en septembre 1944, ce pays fut mis à feu et à sang par des communistes qui n’ont pas bougé une oreille lorsque Pétain prit le pouvoir en juillet 40, et qu’ils furent souvent aidés dans cette “épuration” par des résistants de la vingt-cinquième heure qui avait besoin de se racheter une conduite après une attitude douteuse durant l’occupation. 

Les moutons d’aujourd’hui peuvent très bien se transformer en liquidateurs, demain, de ce qu’ils ont aimé.

Et cela, les Macron, les Castex, les Véran, le savent parfaitement. 

L’urgence qu’il y a à supprimer le groupe-témoin

Donc, dans l’hypothèse où tout cela tournerait mal, la première manoeuvre d’urgence à actionner consiste évidemment à diminuer au maximum le nombre de “témoins”, pour éviter qu’ils ne constituent un groupe significatif statistiquement, et capable de constituer une preuve évidente des fautes commises par les gouvernements et leurs adjuvants pharmaceutiques. 

D’où le zèle pressant mis à travers le monde dans la répression des non-vaccinés. 

Je recommande à chacun de lire cet article de Marianne tout à fait saisissant sur les différentes sanctions inventées à travers le monde pour “dégrader” les non-vaccinés. On y lit l’anthologie de la violation de l’État de droit : amendes d’un montant variable selon les pays (administrables mensuellement), et même blocage de la carte SIM pour empêcher les non-vaccinés d’accéder à Internet. 

Tout cela relève du délire, mais le bon bourgeois macroniste adore ça, surtout quand il songe lui-même aux tortures qu’il s’inflige depuis tout petit pour réfréner ses passions et ses pulsions afin d’être un parfait prototype de la caste mondialisée : il n’y a pas de raison qu’il soit le seul à souffrir. Être mondialisé, ça se mérite, mon bon Monsieur. 

Ces humiliations quotidiennes infligées à une minorité ne sont évidemment par le seul produit du sadisme élitaire. Elles sont là pour une bonne raison : mais il y aura de non-vaccinés, moins il y aura de preuve sur une éventuelle, possible, plausible, vraisemblable, probable, dégradation générale de l’état de santé des populations du fait du vaccin. Non dans les six mois à venir, mais dans les deux ans, dans les dix ans. 

Il suffit de voir comment les 10.000 Australiens qui demandent réparation à leur gouvernement pour les effets secondaires du vaccin vont coûter pour comprendre que si le nombre de plaignants s’élevait à un million, l’opération “vaccination générale” commencerait à être bigrement saumâtre. 

Pour endiguer le raz-de-marée, il faut donc faire disparaître les preuves : vacciner, vacciner, vacciner et, au besoin, trouver la solution finale pour les “irresponsables” devenus non-citoyens qui résistent toujours. 

Depuis la nuit de Cristal, on connaît la chanson. 

Les prémisses d’une élimination programmée

J’entends d’ici les voix des sceptiques qui crient au complotisme. 

Les mêmes criaient au complotisme lorsque j’annonçais, au mois de mars 2021, l’instauration prochaine du passe obligatoire dans les restaurants. J’ai même eu droit à mon lot de fact-checkers m’expliquant à cette époque que tout cela n’était que fadaise. Je n’avais que quatre mois d’avance sur l’actualité. 

Les mêmes criaient au complotisme lorsque j’annonçais au printemps un projet de vaccination obligatoire pour le mois de novembre. Et finalement, c’est le groupe socialiste au Sénat qui a déposé ce texte en octobre…

Je vous annonce aujourd’hui que, dans les six mois, le gouvernement de la République Française proposera la relégation des non-vaccinés et la confiscation de leurs biens professionnels, si on ne l’arrête pas. 

D’ici là, il aura oeuvré pour maquiller toutes les preuves. 

Regardez avec quelle obstination les médias subventionnés par le contribuable (sur décision de la caste mondialisée) refusent d’évoquer les millions de cas d’effets secondaires recensés par les organismes de pharmacovigilance publique, que ce soit avec le VAERS américain ou avec Eudravigilance en Europe. Il ne s’agit pourtant pas de chiffres complotistes, puisque ce sont des données officielles. 

Mais la peur que les puissants inspirent aux journaleux qui se prennent pour des intellectuels suffit à faire tourner en boucle des arguments bidon comme “ce ne sont pas des effets secondaires, mais des suspicions d’effets secondaires, le lien n’est pas prouvé”.

N’oubliez pas que Macron a effectivement fait couvrir les débats du Conseil de défense sanitaire par le secret défense. 

Tout ceci pue, mes amis. 

Cet acharnement systématique à répéter comme un mantra que le vaccin “marche, c’est prouvé”, alors que les pays les plus vaccinés sont obligés de mettre en oeuvre des mesures prophylactiques que les pays vaccinés n’utilisent pas, cet acharnement systématique à dissimuler la gravité des effets secondaires produits partout par le vaccin, puent le rat du mensonge organisé par les laboratoires pharmaceutiques. 

Partout, nous voyons les medias subventionnés mettre en tête de gondole, aujourd’hui, la question de la vaccination obligatoire.

Et, je le répète, dès la présidentielle passée, ces mêmes médias poseront sans complexe la question de la mise définitive hors d’état de nuire des non-vaccinés. 

Un agenda écrit ailleurs

Cet enchaînement n’est pas seulement le fruit du hasard ou d’une logique qui nous échappe. C’est le résultat concret et immédiat d’un agenda d’ores et déjà rédigé par la caste. 

Nous y reviendrons la semaine prochaine, mais l’intervention des Mc Kinsey et autres Roland Berger sert précisément à cela : à mondialiser un processus de vaccination qui relève de la formalisation industrielle. Ce qui, autrefois, était abordé pays par pays, haute administration par haute administration, fait désormais l’objet d’une “coordination multilatérale” qui permet d’imposer les mêmes mesures coercitives partout en même temps dans le monde. 

Et, dans l’agenda de Mc Kinsey, le processus d’exclusion physique des non-vaccinés est d’ores et déjà inscrit. 

Vous verrez, nous en reparlerons bientôt. 


Bloquez vous aussi le passe vaccinal

Rester libre ! vous fournit un kit de shaming pour dissuader votre député de voter le passe vaccinal.
Prenez 5 minutes de votre temps pour participer à la campagne.

Je prends mon destin en main, je shame




« Ça fait deux ans que j’entends des mensonges », déclare le sénateur Alain Houpert pendant l’examen du projet de loi

[Source : The Epoch Times]

[Photo : Alain Houpert (JEFF PACHOUD/AFP via Getty Images)]

Par EMMANUELLE BOURDY

Alors qu’il reste encore du chemin avant que le passe vaccinal soit validé définitivement, Alain Houpert, sénateur de la Côte d’Or (Bourgogne-Franche-Comté) et médecin radiologue, a expliqué au Sénat ce 11 janvier 2022 qu’il entendait des mensonges depuis deux ans, pointant du doigt la vaccination dans cette crise sanitaire.

Dans la nuit de mercredi à jeudi 13 janvier 2022, le Sénat a voté en première lecture, après l’avoir sensiblement modifié, le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, qui instaure le passe vaccinal. Le vote de l’ensemble du texte a été acquis par 249 voix pour et 63 contre, sous la présidence de Gérard Larcher (LR), au terme de deux longues journées de débats apaisés, contrastant avec le climat agité qui avait entouré son adoption la semaine dernière à l’Assemblée nationale.

« Les chiffres, c’est comme les lampadaires pour les alcooliques, ça sert plus à soutenir qu’à éclairer. Cela fait deux ans que j’entends des mensonges. Nous sommes le pays le plus vacciné et ça ne marche pas. » @alainhoupert #passvaccinal pic.twitter.com/kR58qMd1jE

Public Sénat (@publicsenat) January 11, 2022

« Nous sommes le pays le plus vacciné… et ça ne marche pas »

Au Sénat ce mardi 11 janvier, le sénateur de la Côte d’Or a pris la parole. « Les chiffres, c’est comme les lampadaires pour les alcooliques, ça sert plus à soutenir qu’à éclairer », a-t-il indiqué, en guise de préambule.

« Quand il n’y avait pas de tests, on faisait des scanners, ce que l’on appelle des scanners low-dose », ceux-ci permettaient de dire qui avait le Covid ou non, a-t-il ensuite expliqué. « J’en ai fait beaucoup, j’en fais encore, j’en vois de moins en moins », a-t-il poursuivi.

« Sur les chiffres ça fait deux ans que j’entends des mensonges. On nous a dit que le vaccin marchait, que le vaccin empêchait la contamination, que le vaccin empêchait la transmission. En France nous somme le pays le plus vacciné, 91 % de vaccinés, et ça ne marche pas », a-t-il martelé.

Sentiment partagé, cher @alainhoupert ! https://t.co/1MCW874aOA

Laurence Muller-Bronn, sénatrice du Bas-Rhin (@MullerBronnL) January 13, 2022

« Ce passe vaccinal qui n’a rien de scientifique… »

Un point de vue qui rejoint celui du professeur Didier Raoult. Sur Sud Radio, le directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection à Marseille, qui analyse actuellement les données de John Hopkins, a déclaré à André Bercoff que « les vaccins ont augmenté l’épidémie », soulignant que :

« ce n’est pas dans les pays où on a fait le plus de vaccins qu’on a le moins de cas ».

« Triste soir quand le Sénat donne son accord à ce passe vaccinal qui n’a rien de scientifique mais que l’exécutif fêtera comme une victoire politique. Triste fierté de compter parmi les 69 réfractaires à ce passe qui va fracturer un peu plus la Nation », a tweeté Alain Houpert ce 12 janvier. « Sentiment partagé cher Alain Houpert », lui a répondu sur le réseau social Laurence Muller-Bronn, la sénatrice du Bas-Rhin.




Un grand titre danois présente ses excuses et charge les autorités : « Nous avons échoué »

[Source : FranceSoir]

[Photo : Le directeur du Statens Serumsinstitut Henrik Ullum, le ministre de la santé Magnus Heunicke, le Premier ministre danois Mette Frederiksen et le directeur du Conseil national de la santé Soren Brostrom, lors d’une conférence de presse le 17 décembre 2021.
AFP]

Auteur(s): FranceSoir

Le 7 janvier dernier, l’un des plus grands journaux danois a présenté des excuses à son lectorat, avouant avoir été « absorbés de façon presque hypnotique » par les discours des autorités pendant près de deux ans, et n’avoir pas fait preuve d’assez de vigilance.

À la bonne heure

Une repentance qui contraste avec les récentes mesures prises par le royaume. Sous la vague de contaminations d’Omicron, depuis la mi-décembre 2021, le pays a mis en place couvre-feu, passe sanitaire, tests obligatoires malgré la vaccination, fermeture des théâtres, cinémas, salles de concert… Des mesures qui avaient pourtant disparu en septembre 2021, au moment où le Danemark atteignait 73 % de vaccination.

Trois semaines plus tard, dans son article, le journal assure que « les experts nous expliquent la situation par des mouvements de pendules, nous mettant sans cesse en garde contre le monstre corona qui sommeille sous nos lits. » Un renouveau exaspérant des mesures sanitaires, qui ne semblent toutefois pas parties pour durer. Au début du mois, Tyra Grove Krause, responsable de la santé au Danemark, se montrait optimiste quant à l’évolution de l’épidémie, bien qu’elle n’ait pas encore mentionné de changements au niveau des mesures.

Lire aussi : Eric Caumes, David Pujadas, TPMP… Le vent médiatique est-il en train de tourner ?

Le Ekstra Bladet titre « Nous avons échoué »

Il s’agit de l’un des plus grands groupes de presse du pays, un quotidien généraliste en format tabloïd qui date de 1904. « Nous, la presse, avons fait le bilan sur notre travail, et nous avons échoué », écrivent-ils.

À quoi cette soudaine prise de conscience est-elle due ? Aux chiffres des hospitalisations et des décès, et à l’interprétation que l’on peut en faire : « Quelle est la différence entre « avec Covid », et « du Covid » ? Nous ne nous sommes pas posée la question au bon moment. Cela fait une grande différence. » C’est une hypothèse émise depuis longtemps par lesdits complotistes, selon laquelle les chiffres seraient largement gonflés par l’étiquetage abusif des cas « Covid », qui souvent, souffrent de comorbidités. Alors, « avec Covid » ou « du Covid » ?

« Les chiffres officiels d’admission se sont avérés être 27 % plus élevés que le chiffre réel du nombre de personnes hospitalisées simplement parce qu’elles sont atteintes du Covid-19. Nous ne le savons que maintenant », avouent-ils dans l’article.

Un échec partagé avec les autorités sanitaires

Autre exemple mis en avant par le journal : celui des vaccins. « Les vaccins sont constamment désignés comme notre « super arme ». Et nos hôpitaux sont appelés « super hôpitaux ». Néanmoins, ces « super-hôpitaux » sont apparemment soumis à une pression maximale, même si la quasi-totalité de la population est armée d’une « super-arme ». Même les enfants sont vaccinés, dans une très large mesure, ce qui n’a pas été fait dans nos pays voisins », explique humblement le Ekstra Bladet pour souligner le manque d’efficacité des vaccins, notamment pour faire face à Omicron, qui contamine les vaccinés comme les non-vaccinés. Un constat qui fait écho à ce que l’on peut entendre en France.

Aussi le journal tient-il à partager son échec avec les autorités :

« Dans l’ensemble, les messages adressés par les autorités et les responsables politiques au public dans cette crise historique laissent beaucoup à désirer. Ils mentent, comme ils l’ont toujours fait lorsque la population perd confiance en eux. »

Le quatrième pouvoir

En juin 2021, c’était le rédacteur en chef du journal allemand Bild, qui ouvrait la marche en présentant ses excuses à la population dans une vidéo rendue publique : « Je veux exprimer ici ce que ni notre gouvernement, ni notre chancelière n’osent vous dire : nous vous demandons pardon pour avoir fait de vous, pendant un an et demi, des victimes de violences, de négligences, d’isolement et de solitude. […] Pardon pour cette politique et cette couverture médiatique qui, comme un poison, vous a inculqué le sentiment que vous étiez un danger mortel pour la société. […] Quand un État vole ses droits à un enfant, il doit prouver que, par là, il le protège contre un danger concret imminent. Cette preuve n’a jamais été apportée. Elle a été remplacée par de la propagande présentant l’enfant comme un vecteur de la pandémie. Ceux qui voulaient détruire cette propagande n’ont jamais été invités à la table des experts. »

Si l’année 2021 n’a pas connu beaucoup d’autres aveux de ce genre, l’article du journal danois s’inscrit quant à lui dans un bouleversement général de l’opinion, que l’on observe un peu partout depuis l’arrivée du variant Omicron. Servira-t-il d’exemple à d’autres grands médias ?

Auteur(s): FranceSoir




La chute des grands médias et les plus gros mensonges qu’ils ont racontés en 2021

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Brandon SmithLe 30 décembre 2021 − Source Alt-Market

Si l’année écoulée a confirmé une chose, c’est que les médias grand public sont totalement malhonnêtes. Oui, la plupart des gens s’en doutaient déjà, mais les 12 derniers mois ont apporté plus de confirmation que les dernières années réunies. L’année 2021 a clairement montré que les médias grand public sont le bras armé de la propagande des élites politiques et des entreprises, des grands gouvernements aux grandes entreprises pharmaceutiques.

Bien qu’il y ait eu quelques exemples brillants de journalisme indépendant et généralement impartial dans les MSM [Ndlr : Main Stream Media = médias dominants], ces moments sont aussi rares que les observations du monstre du Loch Ness et presque aussi incroyables. On a menti au public de façon si constante que nous ignorons parfois le journalisme légitime lorsqu’il apparaît, car il est plus sûr de supposer que les médias sont toujours malhonnêtes.

J’ai personnellement remarqué une avalanche de publicités récemment payées par les grandes plateformes médiatiques traditionnelles comme le New York Times, qui tentent désespérément de convaincre le public qu’elles sont toujours pertinentes. Le message est qu’ils sont la seule « vraie source » d’informations, tandis qu’ils supplient les gens de s’abonner et de lire à nouveau leur vomi tout chaud. Les médias de gauche s’effondrent, les colporteurs de propagande en ligne et les prostituées du click-bait comme Buzzfeed et Vox implosent. Le manque de profits est évident et les licenciements ont été agressifs.

Ces plateformes ont survécu ces dernières années grâce au battage médiatique et au capital-risque des start-ups, mais l’argent gratuit s’est épuisé et elles ne savent plus quoi faire. Le plan de Buzzfeed était d’entrer en bourse et de vendre des actions, mais ce plan a échoué si complètement et l’action de la société a plongé si fort que l’événement a exposé tous les autres médias technologiques naissants à un examen plus approfondi. En d’autres termes, personne ne fait confiance à ces médias, du moins pas assez pour y investir, et maintenant le voile de leur supposé « succès » a été levé. Buzzfeed prétendait valoir 1,5 milliard de dollars ; la réalité a révélé qu’ils ne valent presque rien.

Les médias traditionnels ont également vu leur audience s’effondrer au cours des dix dernières années, mais l’année dernière en particulier n’a pas été tendre avec eux. TOUTES les grandes chaînes d’information ont vu leurs taux d’audience baisser, CNN ayant enregistré la plus forte baisse. CNN est confrontée à une réduction épique de 68 % de ses chiffres en prime time en 2021, tandis que MSNBC a maintenant la plus petite audience en prime time qu’elle ait connue depuis 2016. Fox a également fait face à des baisses d’audience cette année, mais continue de rester le média d’information par câble le plus regardé jusqu’à présent, probablement en raison de la popularité continue de commentateurs comme Tucker Carlson.

Certains pourraient blâmer la perte de la couverture des élections, mais ce n’est pas comme s’il n’y avait pas eu assez de nouvelles pour faire le buzz en 2021. Avec des millions de personnes travaillant toujours à domicile et faisant face à des restrictions Covid intermittentes cette année (dans les États bleus), on pourrait penser que cela représente un public captif pour la machine à peur. Bon sang, même YouTube et d’autres plateformes de médias sociaux nous imposent quotidiennement le contenu du MSM tout en enterrant toute alternative. Pourtant, leurs chiffres continuent de chuter et le public se moque.

YouTube a même supprimé le bouton « J’aime pas », juste pour protéger les médias d’entreprise et la Maison Blanche du bombardement hilarant de pouces en bas qu’ils reçoivent sur chaque vidéo. Il est inacceptable que nous, les paysans, ayons la possibilité d’exprimer notre mécontentement.

Alors, où les gens se tournent-ils pour leurs informations si ce n’est vers les « médias dominants » ? Bien que les statistiques ne soient pas aussi bien suivies pour les sources indépendantes, il est évident, au vu des chiffres d’audience et d’abonnement, que les médias alternatifs deviennent rapidement la force dominante en matière d’information. Mes propres chiffres d’audience ont augmenté d’au moins 30 % rien qu’au cours des deux dernières années et cela semble être la tendance générale pour les médias conservateurs et libertariens. Des sites web comme Social Blade, qui suit les statistiques des chaînes YouTube, confirment la conclusion selon laquelle les médias alternatifs sont en train de devenir les médias de référence.

Pourquoi cela se produit-il ? C’est un phénomène qui s’est produit depuis longtemps. Les chiffres des médias traditionnels sont en baisse depuis de nombreuses années et les tranches d’âge de leur audience ont augmenté de façon spectaculaire. Cela s’est accéléré après 2016, lorsque le masque des médias grand public est complètement tombé et que s’est révélé ce que nous connaissons désormais comme la « guerre des cultures ».

La migration des audiences est indéniable dans les médias de divertissement et de culture pop. Les plateformes grand public financées par un flux de trésorerie constant provenant des coffres des entreprises de Disney, Time Warner, Comcast, Viacom, etc, régnaient autrefois en maître dans les publications de divertissement. Les médias technologiques de taille moyenne s’efforçaient de rester dans les bonnes grâces de ces sociétés en échange de faveurs et d’un accès privilégié. Aujourd’hui, des entreprises qui ont des milliards de dollars à leur actif sont contrecarrées par des chaînes YouTube à bas prix comme Geeks And Gamers, The Quartering, Nerdrotic, Clownfish TV, etc.

L’effusion de sang a été si horrible que les sociétés de médias sociaux (avec leur agenda partagé) se sont associées aux majors pour supprimer ces types de chaînes, les démonétiser ou les effacer de la vue du public avec leurs algorithmes. Les chaînes alternatives attirent l’attention parce qu’elles offrent quelque chose que les gens veulent – une opinion et une analyse honnêtes au lieu d’une opinion achetée et payée par les corporations.

Dans la sphère politique et sociale, de nombreuses réussites ont été enregistrées, notamment le podcast de Joe Rogan, Steven Crowder, Ben Shapiro, l’émission « You Are Here » de Blaze TV, Tim Pool, et la liste est encore longue. Dans le domaine des médias économiques, des sites comme Zero Hedge continuent d’attirer des millions de lecteurs que la plupart des autres institutions grand public souhaiteraient avoir.

Bien sûr, certaines de ces sources d’information sont encore en train de rattraper ceux d’entre nous qui étaient considérés comme des « théoriciens du complot » il y a quelques années. Mais ce n’est pas grave. Je ne dis pas qu’il n’y a pas plus rien à faire. Ce que je dis, c’est qu’une révolution est en train de se produire dans la façon dont les gens consomment les médias et qu’au moins certaines vérités parviennent aux gens normaux.

Je travaille et publie dans les médias alternatifs depuis 16 ans et je ne pense pas que les nouveaux venus dans ce domaine réalisent à quel point les Américains se sont affranchis du discours dominant au cours de cette période. Lorsque j’ai commencé, le simple fait de rêver à l’audience que nous avons aujourd’hui était considéré comme un fantasme naïf. Aujourd’hui, je continue à trouver un grand espoir dans la croissance du journalisme indépendant.

Le fait est que, pendant des décennies, les institutions corporatives ont trompé les masses en leur faisant croire qu’elles seules étaient qualifiées pour agir en tant que gardiennes et gardiens du goulot d’étranglement de l’information. Elles seules étaient les véritables « journalistes ». Elles ont maintenant perdu le respect du public et leur rôle de gardiennes est terminé. Sur cette note, examinons quelques-unes des raisons pour lesquelles la confiance dans les médias dominants a implosé. Examinons quelques-uns des plus gros mensonges perpétués par les MSM en 2021…

L’« insurrection » du 6 janvier

Probablement l’une des plus grandes infox de la décennie. Les médias grand public ont sans cesse répété la propagande selon laquelle la manifestation conservatrice au Capitole le 6 janvier était une sorte de tentative planifiée de prise de contrôle national et de coup d’État violent ayant entraîné plusieurs morts. La réalité était beaucoup moins sexy.

Tout d’abord, le FBI a été forcé d’admettre qu’il n’y avait aucune preuve à l’appui de l’affirmation selon laquelle la manifestation était un coup d’État organisé. Et quand une institution extrêmement hostile aux patriotes admet cela, vous savez que le gouvernement n’a RIEN.

Pas un seul mort attribué à l’origine aux manifestants du 6 janvier n’a été causée par eux, de sorte que cette fable a été jetée dans le trou de mémoire. Bien qu’il y ait eu de la violence et qu’une manifestante non armée ait été abattue par la police (Ashli Babbitt), le résultat de l’événement n’avait rien à voir avec une insurrection. Les manifestants sont entrés, ont tourné en rond pendant un petit moment, certains ont volé quelques souvenirs, puis tout le monde est parti. Cela peut à peine être considéré comme une « émeute ». Comparez cela aux émeutes de BLM à travers le pays, qui ont entraîné de multiples meurtres réels par des personnes y participant directement, sans parler des milliards de dollars de dégâts matériels. Les médias ont qualifié ces émeutes de « protestations pacifiques » tout en condamnant les participants du 6 janvier comme des monstres.

Lorsque les conservateurs protestent contre quelque chose, au moins nous allons à la source au lieu de brûler les maisons et les entreprises de personnes innocentes. Et je veux expliquer quelque chose d’autre aux gauchistes parce que je ne pense pas qu’ils comprennent – Quand vous verrez une « insurrection » conservatrice (rébellion contre la tyrannie centralisée), ils ne seront pas désarmés comme ils l’étaient le 6 janvier et ils ne s’arrêteront pas tant que tous les éléments corrompus de l’establishment ne seront pas écartés du pouvoir. Si vous vous êtes cachés sous votre lit après les événements du 6 janvier, vous n’en avez vraiment aucune idée.

La défaillance du réseau électrique du Texas

Wow, quel gâchis politique la couverture de cet événement a été. Plusieurs personnes meurent à la suite d’une tempête hivernale qui frappe le Texas et met hors service une partie de son réseau électrique indépendant. La première chose que font les médias grand public est d’écrire des articles sur la façon dont cela « prouve qu’ils ne pourront jamais faire sécession de l’Union ». Ces gens sont obsédés par la centralisation au point qu’ils perdent la tête si vous produisez votre propre électricité.

Paul Krugman, un expert en communication notoire de l’establishment, s’est lancé dans une tirade dans le New York Times, rejetant toute preuve que les défaillances des éoliennes financées par le gouvernement fédéral ont conduit à la crise du réseau électrique du Texas. Les faits sur ce sujet sont enterrés à ce jour.

Les chiffres prouvent que Paul Krugman et le MSM ont complètement tort. Le Mises Institute a publié un article complet sur ce sujet, basé sur une analyse de l’Institute For Energy Research, mais je vais résumer :

Les médias et Paul Krugman ont affirmé que l’incident avait été causé par le réseau de gaz naturel mal préparé du Texas et que les éoliennes n’y étaient pour rien. Par extension, les médias ont affirmé que cela rendait « risible » toute idée qu’un État comme le Texas puisse devenir indépendant d’une gouvernance centralisée et d’un réseau centralisé. Il est important de noter que Krugman ne propose aucune statistique réelle pour étayer ses arguments. Un « économiste » devrait être mieux informé.

La vérité est que les éoliennes défaillantes ont effectivement été la principale source du déclin du réseau électrique. Avant la tempête hivernale de février, les éoliennes produisaient environ 28 % (près d’un tiers) de l’électricité du Texas, tandis que le gaz naturel en fournissait 43 %. À la fin du gel, l’énergie éolienne n’était plus que de 6 %, tandis que le gaz naturel a pris le relais pour atteindre 65 % du réseau. En d’autres termes, soit Krugman a menti, soit il n’a pas tenu compte des statistiques réelles. Bien qu’il y ait eu des défaillances dans certaines centrales au gaz naturel, la faute en revient en grande partie à l’énergie éolienne financée par le gouvernement fédéral. Pendant la crise du réseau, le gaz naturel a perdu 7 % de sa production globale, tandis que les éoliennes financées par le gouvernement fédéral ont perdu 47 % de leur production. C’EST UN FAIT.

Gardez également à l’esprit que la demande d’électricité dans l’État est montée en flèche à cette époque, battant tous les records précédents, peut-être parce que la population de l’État est passée de 29 à 30 millions d’habitants entre la fin de 2019 et le début de 2021. Des millions de personnes venaient de déménager au Texas en quelques mois pour échapper aux politiques des États bleus, comme les impôts élevés et les obligations oppressives autour de la crise Covid. Et c’est ici que nous trouvons ce qui est probablement le motif central derrière les mensonges des médias sur le Texas – L’establishment ne veut pas que les Américains migrent et se rassemblent pour lutter contre les obligations. Mentir sur le Texas à chaque occasion, même pendant une tragédie, révèle leurs craintes sous-jacentes.

La recherche sur le gain de fonction de Fauci

Anthony Fauci est peut-être le menteur le mieux payé de l’histoire récente, mais ses mensonges vont au-delà du simple rôle de propagandiste pour le gouvernement. La pandémie de Covid s’est heureusement traduite par un taux moyen de mortalité par infection très bas (seulement 0,27 % officiellement), ce qui signifie que plus de 99,7 % de la population n’a pas à s’inquiéter du virus à un moment donné. Avec le variant léger Omicron maintenant en circulation, le nombre de décès est encore plus bas. Cependant, il y a eu des décès qui n’auraient pas dû se produire et Fauci en est en partie responsable.

Bien que le plus grand laboratoire de virologie de niveau 4 d’Asie se trouve à Wuhan, en Chine, juste à côté de l’épicentre de l’épidémie de Covid-19, les médias grand public, sur ordre du gouvernement et de l’establishment médical, se sont battus bec et ongles pour nier tout lien. S’il s’agissait d’une enquête sur un meurtre, ce serait comme si un détective entrait dans une pièce pour trouver un cadavre et un voisin debout au-dessus avec un couteau ensanglanté, puis achetait une glace au suspect et l’envoyait promener. Si vous n’avez pas été témoin de l’agression au couteau, pourquoi enquêter davantage ?

Pourquoi les médias étaient-ils si catégoriques pour ignorer l’évidence ? Peut-être parce que des agences gouvernementales comme le NIAD et le NIH, sous la direction d’Anthony Fauci, ont participé au financement de recherches clandestines sur le « gain de fonction » des coronavirus dans ce même laboratoire de Wuhan. Cela expliquerait pourquoi la souche initiale de Covid qui s’est répandue dans le monde au début de 2020 correspondait à 96 % aux échantillons conservés dans ce laboratoire depuis 2013. Les 4 % restants pourraient être attribués à une manipulation génétique par gain de fonction.

Fauci a nié toute implication dans la recherche sur le gain de fonction, qui est principalement utilisée pour la militarisation d’un virus ou d’autres micro-organismes. Les médias l’ont violemment défendu et ont accusé toute personne critiquant Fauci d’être des théoriciens de la conspiration cinglés. Il s’avère qu’il mentait à nouveau. La publication de plus de 900 documents relatifs à la recherche sur les coronavirus financée par Fauci et le gouvernement américain à Wuhan prouve que les médias ont soit défendu aveuglément Fauci sans examiner les preuves, soit qu’ils partagent le même agenda.

La pandémie des non-vaccinés

Le terme « Breakout case » est aujourd’hui couramment utilisé dans les médias pour décrire les personnes entièrement vaccinées qui tombent tout de même malades et meurent d’une infection Covid. Mais il n’y a pas si longtemps, on disait que tous ceux qui tombaient malades à cause du virus n’étaient pas vaccinés. Les médias et le gouvernement continuent d’insister sur l’idée que les personnes non vaccinées remplissent les hôpitaux et les lits de soins intensifs, mais il n’existe AUCUNE preuve pour étayer ces affirmations. Pendant ce temps, les pays les plus vaccinés de la planète sont également confrontés à des taux d’infection parmi les plus élevés de la planète et à des décès incessants.

En Irlande, par exemple, plus de 63% des décès récents du fait de la Covid-19 étaient des personnes entièrement vaccinées. En Israël, près de 60 % des personnes hospitalisées pour la Covid sont entièrement vaccinées. L’Uruguay, le Bahreïn, les Maldives et le Chili ont tous des taux de vaccination très majoritaires et tous ont connu des pics de décès et d’infections dus à la Covid-19.

Si les vaccins fonctionnent réellement, comment cela est-il possible ?

Conclusion : Les vaccins ne fonctionnent pas, du moins pas de la manière dont les entreprises pharmaceutiques l’ont initialement prétendu. Ajoutez à cela le fait que les personnes ayant une immunité naturelle sont 13 à 27 fois plus protégées contre la Covid-19 que les personnes qui se soumettent au vaccin. On peut se demander quel est l’intérêt de ces vaccins expérimentaux à ARNm, dont l’innocuité n’est pas prouvée par des données à long terme.

« Stagflation » transitoire

Le déni de l’inflation américaine par les médias grand public est monnaie courante depuis un certain temps. Aujourd’hui, ils ne peuvent plus le cacher. Avec une inflation des prix qui atteint des sommets inégalés depuis 40 ans (selon les chiffres officiels), le portefeuille de l’Américain moyen en prend un coup, et cela ne peut qu’empirer à partir de maintenant.

Les médias semblent être spécifiquement investis dans la dissimulation des données économiques réelles au public et dans la protection de la Réserve fédérale et des pratiques bancaires centrales en général. Je n’entrerai pas dans mes théories sur la raison pour laquelle c’est le cas (j’ai déjà beaucoup écrit sur ce sujet dans mon dernier article), je dirai seulement qu’une population non préparée est une population facile à contrôler quand un crash économique se produit.

La Covid-19 empêche-t-elle le public de fréquenter les salles de cinéma ?

L’industrie du cinéma était sur le déclin bien avant l’arrivée de la pandémie de Covid-19, et il est indéniable que cela était largement dû à la propagande d’extrême gauche implantée dans les films hollywoodiens depuis 2016. Oui, Hollywood était « Woke » avant cela, mais loin d’être aussi mauvais que ce que l’industrie est devenue au cours des cinq dernières années. Hollywood appelle cette politisation des films « inclusivité », mais avoir plus de personnes noires et brunes dans les films n’est pas le problème. Il s’agit plutôt de l’injection de l’idéologie gauchiste « Woke » et du cultisme dans tout, des films aux séries télévisées en passant par les publicités.

La guerre culturelle est TRÈS réelle, et malheureusement, la plus grande erreur des conservateurs a été d’ignorer le combat dans le divertissement populaire jusqu’à récemment. Il y a cependant de l’espoir, et il se trouve dans le mantra « Get Woke Go Broke ! / Être Éveillé vous brise ! « . Les spectateurs votent avec leur porte-monnaie et le consensus est qu’ils ne veulent pas que la politique de gauche empoisonne leur divertissement. Ces deux dernières années, les gauchistes dans les médias ont dit que l’effondrement des profits des théâtres était dû à la peur du public vis-à-vis de la Covid-19. Cette excuse a récemment été détruite par le dernier film Spiderman, qui n’a pas de politique « Woke » et qui a attiré des millions de spectateurs dans les salles. Le film a rapporté plus d’un milliard de dollars en 5 jours, battant les records précédents.

Il est clair que la Covid-19 n’est pas du tout un facteur, mais si vous regardez presque tous les films ratés de l’année dernière, il y a un fil conducteur qui les relie : la propagande « Woke ». Personne n’en veut, personne n’aime ça. Les médias n’ont plus d’autre moyen de la nier.

Il y a beaucoup d’autres mensonges que je n’ai pas eu l’occasion de couvrir ici, mais je pense que vous avez saisi l’image. Qui sait ce que l’année prochaine nous réserve en termes de propagande de la part de nos gardiens d’entreprise ? Au moins, pour l’instant, les médias alternatifs ont pris le relais pour combler le vide et apporter des faits là où il n’y avait que tromperie. Pour se débarrasser de la vérité, ils devront se débarrasser de nous. Sinon, le marché libre a parlé.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Gates blâme la « liberté » occidentale

[Source : L’échelle de Jacob]

[Voir aussi :
Qui est l’Antéchrist ?]


Gates avec Xi Jinping
https://twitter.com/MichaelPSenger/status/1458506148017934336
idem
Gates avec Trudeau
Idem
Gates avec la Reine Elisabeth d’Angleterre
Gates avec Jeffrey Epstein
Gates avec le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique
Gates avec Macron
Idem
Gates avec Merkel
idem
Idem (Photo par Adam Berry/Getty Images)
idem
idem
Gates avec le Prince Charles (Photo par Steve Parsons – WPA Pool/Getty Images)
Gates avec Trudeau, Obama, Hollande et Modi
Gates avec Mandela
Bill Gates, le Dr Francis Collins et le Dr Anthony Fauci, lors d’un atelier sur la santé mondiale 2017 de la Fondation Gates sur des sujets qui comprenaient la recherche sur les vaccins.
Gates au Forum Économique Mondial de Schwab



Audition du Pr Christian Perronne au Parlement du Luxembourg : toute la manipulation autour du covid révélée en 8 minutes

[Source : soleilverseau.com via RI]

Le Très Honorable, Vénérable et Courageux Professeur Christian PERRONNE né le 19 mars 1955 à Angers, est un médecin et Professeur des universités-praticien hospitalier français. Il est spécialisé dans les pathologies tropicales et les maladies infectieuses émergentes. Il a été Président de la commission spécialisée « Maladies transmissibles » du Haut Conseil de la santé publique en FrancePrésident des Comités Techniques des vaccinations pendant de nombreuses années, Vice-Président à l’O.M.S du groupe d’experts pour les vaccins pour toute la zone EURO de l’OMS incluant l’Europe, la Russie et l’Asie Centrale.

Il était l’invité du Parlement luxembourgeois, ce jeudi 13 Janvier 2022. Il a commencé son audition par une présentation rapide de son parcours professionnel dans le domaine de la santé, des épidémies et des vaccins. Il a ensuite expliqué de façon claire toute la manipulation et la supercherie autour du COVID-19 et des vaccins, en 8 minutes.






La déshumanisation numérique de l’humanité

[Source : etresouverain.com]

Par Julian Rose, Contributeur, Waking Times

Ray Kurzweil n’a pas de Dieu à honorer. Il a une machine, et il veut que nous passions tous à cette version numérique du divin. Il veut que nous devenions des super-ordinateurs, sauf de nom. Il l’appelle « la singularité », un nom à consonance quasi-religieuse. La singularité signifie « la fusion du réel et du synthétique ».

Kurzweil considère qu’il s’agit d’un acte suprême qui mettra fin à la nécessité de l’évolution humaine en transférant le sens et le but de la vie dans une encyclopédie électro-numérique « en temps réel » composée de billions de circuits électriques sans âme qui imitent ce que nous appelons la « connaissance ».

Il n’est pas le seul à penser de la sorte, il y a aussi Zuckerberg, Schwab, Musk et je ne sais qui d’autre. Et puis il y a toute une série d’adeptes qui suivent derrière, qui suivent tous le même chemin. Des dizaines de millions, voire des milliards d’entre eux. Ils ne se décrivent pas comme des adeptes de la « singularité », ils vénèrent simplement le même totem numérique et lui permettent de prendre progressivement le contrôle de leur vie – mégaoctet par mégaoctet, gigaoctet par gigaoctet – jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus être décrits comme humains.

Lorsque vous voyez des personnes qui regardent constamment vers le bas, vous vous rendez compte qu’elles se métamorphosent en quelque chose de moins humain. L’aspiration – le désir de grandir, d’apprendre et d’être plus que ce que l’on est – est une action qui va vers le haut.

L’impulsion de l’aspiration à un état de conscience supérieur, est un mouvement ascendant. Comme un arbre ou une fleur qui tend vers la lumière, nous, les humains, le faisons aussi.

Mais ceux qui sont séduits par leurs téléphones portables, leurs I pods, leurs tabs et autres, regardent toujours en bas. Dans un endroit où la seule lumière est celle des LED sur le visage de leur appareil.

Lentement mais sûrement, les humains se transforment en ce à quoi ils sont accros. Ils perdent leur capacité à voir et à répondre à la Lumière réelle, leur ange gardien et leur lien inné avec la conscience cosmique universelle. Ils perdent leur humanité. Leur âme est neutralisée, court-circuitée, supprimée.

Chaque fois que l’on s’assied devant un écran lumineux, on est sujet à l’hypnose. On devient inconsciemment dépendant de ce qui est la technologie d’accès à un autre monde d’être et de percevoir : « un monde virtuel ».

Kurzweil et les milliards de personnes qui adoptent sa fascination pour l’existence virtuelle font peser un lourd fardeau sur le reste de la vie. Ils sont un poids mort imposé à la matière vivante. Ils sont les récepteurs et les émetteurs de champs énergétiques déformés – et ces champs polluent les champs vibratoires naturels responsables de la santé et du bien-être de toute matière vivante.

Les personnes qui ne regardent que vers le bas « répandent » leurs vibrations négatives sur les autres personnes de leur entourage. C’est une réalité vibratoire. Et lorsqu’il est associé au rayonnement EMF émanant de ce à quoi ils sont accros, les rythmes circadiens de la biosphère sont noyés dans un électrosmog omniprésent.

La résonance de Schumann (7,86 hertz), qui maintient l’équilibre de l’environnement naturel, y compris les êtres humains, la faune et la flore, est reléguée au second plan, tandis que les fréquences de rayonnement synthétique émises par les tours et les émetteurs 3, 4 et 5G deviennent le champ énergétique prédominant.

Un champ de tension qui est dispersé et accentué par les petites bombes à retardement de poche dont environ 95 % des personnes vivant et travaillant dans les sociétés occidentales ne peuvent supporter de se séparer.

Mais quand votre meilleur ami est une machine, vous êtes facilement victime de ses pouvoirs.

L’histoire d’amour de l’homme avec la technologie s’est intensifiée au fil des décennies. Il y a toujours eu une fascination pour ce qui semble rendre la vie quotidienne plus facile et plus « pratique ».

Mais le prix à payer pour les accessoires numériques de l’ère moderne, toujours plus high-tech et « irréparables », est beaucoup trop élevé. Ils ne peuvent pas être simplement rejetés comme quelque chose « dont on ne peut pas se passer ».

La nourriture, l’eau, les vêtements, le logement et les médicaments appartiennent à cette catégorie, mais pas les technologies de commodité qui tuent.

Nous, les humains, ne sommes pas des machines. Nous avons des corps physiques sensibles, des cerveaux étonnamment brillants et des pouvoirs exquis de perception et de spiritualité. Le rôle de la machine est de soutenir cette condition, et non de l’annuler. Il s’agit d’accentuer un sens créatif de la proportion et de la réactivité à « échelle humaine » dans la vie quotidienne.

Les multiples jouets technologiques d’aujourd’hui ont été transformés en armes. Ils sont nés de la recherche et du développement militaires. Ils ont été conçus et dessinés comme des armes intentionnelles et des outils de surveillance, combinés en un seul.

Ils ne sont accompagnés d’aucun avertissement sanitaire, si ce n’est de quelques précautions en petits caractères, moins évidentes que celles associées aux jouets en plastique. Les enfants sont incités à nouer des relations à long terme avec ces jouets électromagnétiques toxiques et avec les mondes virtuels dans lesquels ils attirent leurs propriétaires, comme des papillons de nuit vers la flamme. Ce sont des accessoires militaires, édulcorés et domestiqués pour devenir des outils de torture « amicale ». Des armes silencieuses qui déforment de manière séduisante la divine condition humaine.

Aujourd’hui, nous commençons à voir les conséquences désastreuses de l’adoption d’un tel degré de foi aveugle dans le faux dieu borgne appelé « progrès », avec sa promesse faustienne de nous rapprocher toujours plus de la terre promise de la perfection technologique. La transmutation d’êtres humains chaleureux, spontanés et créatifs en cyborgs stériles et sans âme.

Tel est le programme de Kurzweil, Zuckerberg, Gates et Schwab pour l’avenir de l’humanité ; ces sombres agents du génocide de l’âme humaine.

Alors protégez vos précieuses âmes sensibles avec votre propre vie. Ne les laissez jamais être asservies par la technologie. Donnez-leur le véritable espace de respiration dont elles ont besoin pour se faire connaître à vous.

Car seule votre âme connaît la véritable direction de la Terre promise.

[Voir aussi :
Effets nocifs des ondes pulsées (Wi-Fi, cellulaires, compteurs intelligents…)
Comment le système nous a rendus si mous
Réflexion sur la vie, la matière et la conscience
Numérisation, asservissement, Apocalypse
La religion de l’Antéchrist
Les machines pour jouer à Dieu]




Vatican et troisième « vaccin » selon le Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

Par Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

PCB :
Un appel au personnel du Vatican afin qu’il refuse le troisième vaccin

vidéo :https://vkpatriarhat.org/fr/?p=14962
https://pardonnez-moi.wistia.com/medias/2qvhof4ujl
https://bcp-video.org/fr/personnel-du-vatican/
https://ugetube.com/watch/TOivwrJEdMayV1O
https://rumble.com/vsalep-personnel-du-vatican.html
https://cos.tv/videos/play/33366288601486336
https://www.bitchute.com/video/vjIJMFpOjWbx/



Cher personnel du Vatican — cardinaux, évêques, prêtres, ou à toute personne que cela puisse concerner,

Vous avez déjà reçu deux vaccins sous la forte pression du Pape illégitime. Ce faisant, vous avez créé un précédent préjudiciable pour la vaccination obligatoire dans le monde entier. Vous avez causé une grande offense, car votre geste donne l’impression que le vaccin à ARN messager est inoffensif et bon pour la santé, ce qui est un mensonge colossal ! Même si vous n’avez pris qu’un placebo, votre culpabilité pour cette offense trompeuse et causée à beaucoup de personnes, persiste. Sur l’ensemble du personnel du Vatican, seuls trois gardes suisses ont quitté le Vatican de façon honnête. C’est dommage qu’il n’y ait pas de cardinal, d’évêque ou de prêtre qui préfère également quitter le Vatican, plutôt que de prendre part à ce précédent criminel de la vaccination.

Vous avez déjà reçu un ultimatum exigeant cette troisième vaccination avant le 1er février ; sinon vous risquez d’être expulsés du Vatican. Qu’allez-vous faire ? Y a-t-il au moins trois évêques ou prêtres courageux qui quitteront le Vatican à temps ? Tous les experts honnêtes mettent en garde contre cette vaccination. N’avez-vous pas entendu parler du Sommet des médecins qui s’est tenu à Rome, en septembre ? Ses participants ont mis en garde contre le dangereux vaccin à ARN messager. Ils sont soutenus par plus de 12 700 médecins et spécialistes. Nous fournissons au moins quelques déclarations d’experts incorruptibles afin de vous aider à prendre la bonne décision, sur base d’informations vraies.

Le Dr Luc Montagnier : « Ce vaccin constitue le plus grand risque de génocide de toute l’histoire de l’humanité. »

Commentaire : Le professeur Montagnier est lauréat du prix Nobel dans le domaine de la virologie. Aujourd’hui, il met clairement en garde contre le risque de génocide vaccinal. Bergoglio, de son côté, claironne dans le monde entier : « Aujourd’hui, nous devons nous faire vacciner. »

Le Dr Wolfgang Wodarg : « La personne vaccinée devient un organisme génétiquement modifié. Ce qui se passe maintenant frise le génocide. Nous devons les traduire en justice pour crimes contre l’humanité. »

Commentaire : Le professeur Wodarg a longtemps été président du Comité sanitaire du Conseil de l’Europe. Il vous met en garde contre le fait de devenir un organisme génétiquement modifié par le biais de la vaccination ! Il tire la sonnette d’alarme parce que ce crime contre l’humanité constitue une menace de génocide.

Le professeur Alexander Alexeevich Redko : « La vaccination n’est possible que contre des infections stables telles que la rougeole, la rage… On reçoit le vaccin et, ensuite, on est immunisé pour le reste de sa vie. Si le virus mute, il ne peut y avoir de vaccin non nocif contre celui-ci ! »

Commentaire : Le professeur russe A. Redko souligne le non-sens des vaccins Covid en raison de la mutation rapide du virus.

Le Dr Vernon Coleman : « Nous avons une horrible avalanche de preuves montrant que ces maudits vaccins tuent et mutilent des gens… C’est un génocide mondial. Combien de temps les gens vont-ils rester silencieux ? Combien de personnes doivent (encore) mourir ? »

Commentaire : Dès le début, le Dr Coleman a averti que l’affaire du covid, avec son vaccin expérimental à ARN messager, est une fraude organisée.

Le Dr Lawrence Palevsky : « Il a été démontré que la protéine spike provoque une inflammation du cerveau et des dommages neurologiques, des crises cardiaques, des maladies pulmonaires, des maladies du foie et des reins. L’ARN messager permet au corps de produire des protéines spike de façon continue. »

Commentaire : le Dr Palevsky avertit le public que le vaccin à ARNm incite le corps à produire des protéines de pointe de manière continue. La protéine de pointe provoque une inflammation du cerveau et des dommages neurologiques, des crises cardiaques, des maladies pulmonaires, des maladies du foie, des maladies rénales et d’autres maladies.

Pamela Acker, chercheuse dans le secteur des vaccins : « Lorsque vous recevez ce vaccin, vous injectez dans votre corps des morceaux de cet individu qui a été assassiné. Ainsi, vous finissez par perdre votre ADN réel et par avoir l’ADN de ces cellules fœtales avortées qui s’incorpore à vos propres cellules. Dans de nombreux cas, les bébés… parce que cela est fait exprès et à des fins de recherche, donc ils accoucheront effectivement ces bébés par césarienne. Donc, ils enlèvent ces tissus pendant que le bébé est vivant, et cela implique des quantités extrêmes de douleur, ce qui rend le tout encore plus sadique. Les Aztèques, lorsqu’ils consacraient leurs temples, arrachaient littéralement le cœur battant des victimes qu’ils tuaient au sommet des temples, puis jetaient leurs corps sur le côté. C’est à peu près exactement la même chose que font ces chercheurs. »

Commentaire : Bergoglio, ainsi que la Congrégation pour la doctrine de la foi du Vatican et de nombreuses conférences épiscopales, déclarent que ces vaccins sont éthiques. Ils trouvent des excuses en disant qu’il ne s’agit que de quelques lignées cellulaires remontant à environ un demi-siècle. Cependant, une scientifique américaine prouve, sur base de son expérience de première main sur le terrain, que ces crimes de meurtre sadique d’enfants à naître se produisent aujourd’hui !

Le professeur et Dr Jean-Bernard Fourtillan : « Ils ont ainsi déclenché une fausse pandémie, pour nous faire accepter et réclamer un vaccin, soi-disant « salvateur », qui est en fait un poison mortel, destiné à nous contrôler, à nous asservir et, finalement, à nous exterminer, en réduisant la population mondiale selon le plan annoncé par Bill Gates. »

Commentaire : En une évaluation complète, cet expert français montre ce que le vaccin est destiné faire, à savoir mutiler, asservir et finalement exterminer l’humanité. Bergoglio, cependant, prétend absurdement qu’il s’agit d’un acte d’amour.

Le professeur et Dr Sucharit Bhakdi, microbiologiste : « Le grand danger de ce vaccin est que vous injectez le gène du virus dans votre corps. Il va circuler dans le corps et entrer dans des cellules que vous ne connaissez pas. Et je vous préviens, si vous faites cela, vous courez à votre perte. Pour clarifier les choses, je ne me ferai jamais vacciner. »

Commentaire : Ce professeur de microbiologie et chercheur insiste sur les dangers du vaccin à ARN messager et, par son exemple, incite à ne pas se faire vacciner. Son contraire est le pseudo-pape Bergoglio, qui a soumis tout le Vatican à une vaccination criminelle. Il les terrorise à présent pour qu’ils prennent la troisième dose de vaccin.

Carlo Maria Viganò : « On ne peut en aucun cas accepter l’administration de sérums génétiques expérimentaux, au cours de la fabrication desquels des enfants ont été tués au troisième mois de grossesse : leur sang retomberait sur ceux qui les produisent, comme sur ceux qui les imposent, ainsi que sur ceux qui les reçoivent. »

Vous avez entendu une évaluation effectuée par des spécialistes et, enfin, l’attitude morale envers ce dangereux vaccin, qui est associé au meurtre d’enfants à naître. Un chercheur américain témoigne qu’il ne s’agit pas d’une lignée cellulaire du passé, mais que les crimes associés au vaccin se produisent aujourd’hui dans les laboratoires !

Cher personnel du Vatican, cardinaux, évêques, prêtres, ou toute personne que cela puisse concerner ! Par l’autorité de Dieu, nous vous exhortons à vous repentir, c’est-à-dire à rejeter la troisième dose de vaccin. Si vous gâchez cette chance de vous sauver, les paroles de Jésus sur le figuier stérile s’appliqueront à vous. Il sera coupé et chassé de la vigne du Christ.

En même temps, les paroles suivantes s’appliquent aux pharisiens religieux et aux sadducéens libéraux actuels : « Couvée de vipères ! Qui vous a averti de fuir la colère à venir ? Portez donc des fruits dignes de la repentance !… Et même maintenant, la hache est portée à la racine des arbres. C’est pourquoi tout arbre qui ne porte pas de bons fruits sera coupé, et jeté dans le feu éternel. Christ, en tant que juge, nettoiera complètement son aire de battage… Il brûlera la paille à l’aide d’un feu inextinguible ». (cf. Mt 3, 7-12) Il vous dira aussi : « Je ne vous connais pas, d’où que vous veniez. Retirez-vous de Moi, vous tous les ouvriers de l’iniquité de Bergoglio !… Vous serez chassés… Il y aura des pleurs et des grincements de dents ». (cf. Lc 13, 27f) Ces mots de mise en garde contre la vaccination à ARNm vous sont adressés aujourd’hui. Réveillez-vous du sommeil de la mort spirituelle !

La vaccination à ARN messager est un anti-baptême satanique, par lequel une personne tombe sous le pouvoir de l’esprit de mensonge et de mort. Bien que vous le sachiez, avez-vous toujours peur de franchir une étape radicale et de dire clairement NON au troisième vaccin ? Si vous recevez cette troisième dose de vaccin de sang-froid, comment supporterez-vous le jugement de Dieu ? Cette lettre témoignera également contre vous, puisque vous aurez cyniquement rejeté la vérité. Vous avez rejoint la rébellion contre Dieu et le génocide de l’humanité en toute connaissance de cause. Repentez-vous tant qu’il en est encore temps ! Ne prenez pas la troisième dose de vaccin, et quittez le Vatican au plus vite ! Ce faisant, vous donnerez satisfaction concernant l’indignation que vous avez causée en prenant les deux premières doses de vaccin. Il s’agit d’une étape concrète afin que vous soyez sauvés.

+ Élie

Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr + Timothée OSBMr

Évêques secrétaires

Le 31 décembre 2021


PCB :
Réponse à la troisième vaccination terroriste au Vatican

vidéo : https://vkpatriarhat.org/fr/?p=14969
https://pardonnez-moi.wistia.com/medias/6yaw0klhkm
https://bcp-video.org/fr/terroriste-au-vatican/
https://rumble.com/vsas5r-troisime-vaccination.html
https://cos.tv/videos/play/33368190643901440
https://www.bitchute.com/video/APLrtKMSfCIK/
https://ugetube.com/watch/BqbSug7MsiLGbzW



Chers Pères du ministère épiscopal,

Le Vatican a annoncé que quiconque parmi le personnel refuserait de recevoir le troisième vaccin avant le 1er février, serait licencié immédiatement, sans préavis.

Rendez-vous compte que vous êtes sous la domination de l’occupant, l’archi-hérétique et criminel Bergoglio. Il vous forcera à exécuter ses crimes contre le Christ et contre l’humanité dans votre diocèse, et dans votre nation. Vous devrez accomplir son projet de vaccination génocidaire. Vous savez certainement que le vaccin à ARN messager perturbe le génome humain, entre autres choses. Il est associé au graphène, à la production de protéines spike et au sang de bébés à naître assassinés de façon sadique. En fait, ce n’est même pas un vaccin, c’est un anti-baptême satanique. En outre, il existe un vain espoir selon lequel tout sera terminé après la troisième vaccination ; il est déjà question d’une quatrième vaccination. Cela ouvre la voie à un système de vaccination permanent, dont le but consiste à transformer les humains en robots biologiques et en organismes génétiquement modifiés. Le résultat final est la réduction de l’humanité, et ensuite ? Le lac de feu.

Vous allez devoir affronter l’enfer éternel si vous ne vous séparez pas de l’anti-évangile vaccinal du Vatican. Vous ne pouvez plus rester passifs ! Dans cette situation, la passivité constitue un crime ! Vous devez vous opposer activement à cette machinerie mortelle. Si vous ne le faites pas, vous serez jugés par Dieu et par les hommes pour avoir trahi le Christ, et pour crimes contre l’humanité.

Le Vatican bergoglien a mis en route la machinerie de la vaccination obligatoire. Ce faisant, il a créé un précédent pernicieux, ainsi qu’une fausse justification morale pour les gouvernements maléfiques. Si vous, les évêques, restez silencieux à ce stade, vous serez les premiers responsables du génocide de votre propre nation. Le gouvernement fera appel au Vatican apostat, et perdra la dernière parcelle de conscience. Mais vous représentez le Vatican au sein de votre nation. Votre passivité est suffisante que pour que la nation soit détruite. Aujourd’hui, vous êtes obligés de sortir de ce crime organisé par le Vatican bergoglien et de lui dire un NON très clair ! C’est là le véritable chemin synodal, et la repentance salvatrice. Si vous n’en sortez pas, votre unité avec la diabolisation programmée sous le Vatican bergoglien aura un impact plus profond que celui des politiciens ou du courant dominant trompeur. À cause de votre trahison, chers évêques, Dieu ne pourra pas intervenir pour sauver votre nation. Mais si vous sortez de ce système malfaisant, la bulle sournoise du Vatican éclatera et Dieu, par votre acte de foi, interviendra pour sauver à la fois l’Église et votre nation.

Chers évêques, une très grande responsabilité vous incombe, à laquelle vous ne pouvez échapper. Vous serez soit des héros, soit des criminels. De plus, cela détermine le salut de votre propre âme : soit vous obtiendrez la couronne de la gloire éternelle, soit vous serez éternellement damnés en enfer avec tout le système sataniste du covid.

Que le serviteur du Christ, Сarlo Maria Viganò, soit pour vous un exemple de bravoure et de fidélité ! Décidez-vous pour Dieu et pour le salut de votre nation, même au prix de devenir une Église des catacombes ou de subir un martyre, sanglant ou non !

+ Élie

Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

Le 29 décembre 2021

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La Nouvelle Censure ou l’anti-rationalité en acte

Par Lucien Samir Oulahbib

Même quand il y a « consensus », le débat non seulement doit, mais a le droit de continuer ; et vouloir l’éteindre, y compris dans l’espace public, signifie bien que ses promoteurs sont en réalité ceux d’une nouvelle mise à l’Index.

Ils sont alors non seulement incohérents logiquement (car la Connaissance évolue constamment, du moins en principe), mais sont également incohérents rationnellement au sens où ils refusent d’admettre que toute décision « logique » a nécessairement des conséquences psychosociales et politiques dont on doit (au sens du droit également) débattre, du moins en régime démocratique. Et, dans ce cas, il est totalement faux de penser que tout débat non seulement « académique », mais plus généralement » public », ne serait que propagation de mensonges s’il était comme « livré à lui-même », s’il n’était pas au préalable filtré par des Censeurs patentés (comme autrefois à vrai dire).

Ce qui fait que nous sommes en pleine régression civilisationnelle, et par là morale et politique, de retour vers le côté obscur de l’expérience historique propre à l’aventure humaine et citoyenne, et ceux-là mêmes qui la fomentent la caractérisent de « progrès », ce qui est un complet non-sens.

Le fait par exemple d’en appeler à des blocages algorithmiques (déjà là), d’accentuer la pression idéologique dans les écoles, les universités et les médias (déjà en action), le tout au nom d’un « esprit critique » dont on scie paradoxalement les bases en amont en insistant sur ce que l’on peut ou pas discuter, montre bien, au contraire et en réalité, le degré d’anti-modernité qui gouverne aujourd’hui nos sociétés de plus en plus post-démocratiques, entachées de régressions de plus en plus sectaires.

Au lieu d’inciter au débat, au sens noble de la notion de Dialogue, de promouvoir toutes les thérapies qui marchent dans le cadre d’une pensée dite « intégrative » (telle la médecine intégrative) et donc de participer à l’émergence permanente d’un réel esprit critique, à savoir l’esprit « laïc » justement, capable d’articuler plusieurs approches afin de pouvoir être ensemble et non pas cohabiter, il s’avère que la nouvelle Censure au pouvoir promeut plutôt une vision rigide et asséchée de la Connaissance (qui est infiniment cumulative) et une vision verticale du Discours (Polemos/Logos) alors que nous sommes censés être en Démocratie au sens moderne du terme.

Pourquoi par exemple empêcher que d’éminents chercheurs — contestant qu’il y aurait un « consensus » sur le fait que les traitements précoces ne marcheraient pas — puissent d’autant plus développer leurs arguments que ces derniers se trouvent basés sur une réalité empirique hic et nunc et également sur le fait que l » injection expérimentale taxée arbitrairement de « vaccin » ne marche visiblement pas (ou alors si peu qu’elle s’avère être plutôt la proposition très coûteuse d’un traitement de surcroît plutôt guère efficace et aux effets positifs très peu durables alors que ses effets négatifs dits secondaires apparaissent au contraire plus durables, comme la fatigue la perte de potentiel physique, une fragilité globale, sans parler des formes graves et létales qui mériteraient, elles aussi d’être débattues au lieu d’être écartées, ce qui est encore là la preuve d’une régression intellectuelle morale politique juridique majeure).

Ainsi, alors que, comme nous l’a montré Durkheim, la société moderne était censée par la spécialisation du travail « social » (1893) nous permettre de nous appuyer sur la compétence des uns et des autres afin de nous concentrer sur notre propre activité — et en ce sens nous appuyer sur des personnes compétentes et aussi, comme nous l’a appris l’esprit laïc, dignes de confiance, et donc sans conflit d’intérêts (y compris dans les revues à comité de lecture), a contrario les partisans actuels de ce qui s’apparente bien à une nouvelle censure empêchent (au sens blanchotien) cette circulation libre des compétences, et le débat au sens large qui les affine.

Voilà, semble-t-il, où nous en sommes : soit nous allons vers cette régression civilisationnelle de plus en plus « savante » (telle que l’était Byzance pourtant assiégée), soit nous œuvrons, ensemble, pour affermir une élévation du Soi humain et citoyen progressant de mieux en mieux dans sa Connaissance qu’il possède, affine, de plus en plus, sans en être possédé pour autant…




Un protocole scolaire dément, inutile et hors de prix qui bloque les pharmacies et l’école

Par Gérard Delépine

La folie aurait-elle frappé le ministère de l’Éducation nationale ? Leur protocole sanitaire et en particulier celui des tests est totalement inutile, angoissant pour les enfants et leurs parents, irréalisable dans sa première version et hors de prix. Ce n’est pas aux pharmacies qu’il faut consacrer l’argent public, mais bien à l’hôpital et aux soignants.

Trop de parents et d’enseignants s’inquiètent lorsqu’on signale un cas de covid dans leur classe. Cela témoigne de l’efficacité de la propagande terrorisante des médias et de la nécessité de rappeler les données scientifiques du monde réel pour les rassurer :

1°) Les enfants ne transmettent pas la maladie ni aux enfants ni aux adultes.
2°) Les enfants positifs à l’école ont été contaminés en dehors de l’école.
3°) Les enfants ne risquent rien du covid
4°) Les enseignants risquent moins d’être contaminés à l’école que dehors.
5°) Les enseignants ne risquent qu’exceptionnellement des formes graves.
6°) Tester les enfants et isoler les positifs et les cas contacts ne sert à rien, mais coute très cher.

Les enfants ne transmettent pas la maladie ni aux autres enfants ni aux adultes(([1] Benjamin Lee et William V. Raszka Transmission du COVID-19 et enfants : l’enfant n’est pas à blâmer
Pediatrics août 2020, 146 (2) e2020004879 ; DOI : https://doi.org/10.1542/peds.2020-004879))

Au 11/1/2022, la recherche sur PubMed(([2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov)) avec les items « Children covid19 transmission » fait apparaître une liste de près de 2920 articles, qui tous démontrent l’absence ou l’extrême rareté de la transmission du Sars-CoV-2 par les enfants.

Quelques articles, écrits par des auteurs virologues ou de mathématiciens qui ne traitent pas de patients et liés aux fabricants de vaccins ou aux organismes responsables des campagnes de vaccinations accusent les enfants d’être responsables de la propagation de l’infection, sans jamais présenter de faits avérés. Ils se basent sur des résultats de laboratoires (charge virale) ou des simulations fausses pour suggérer que les enfants pourraient contaminer autrui. Leurs conclusions, écrites au conditionnel sont diffusées à l’indicatif et présentées comme des preuves par les médias pour amplifier la peur. Revenons au monde réel.

Plus de 20 études épidémiologiques(([3] RIVM Institut national de la santé publique et de l’environnement : rapports de patients COVID-19 reçus des services municipaux de santé publique (GGD) aux Pays-Bas))(([4] Ladhani SN, et al : COVID-19 in children: analysis of the first pandemic peak in England. Arch Dis Child. 2020 Dec;105(12):1180-1185. doi: 10.1136/archdischild-2020-320042.))(([5] Australian National Centre for Immunisation Research and Surveillance (NCIRS) : COVID-19 in schools – the experience in NSW [Internet]. Sydney: NCIRS; 2020))(([6] Heavey L, et al. : No evidence of secondary transmission of COVID-19 from children attending school in Ireland, 2020. Euro Surveillance: bulletin Europeen sur les maladies transmissibles = European communicable disease bulletin. 2020 May 25(21) ))(([7] Les enfants et le COVID-19. 20 juillet 2020. [cité le 13 août 2020]. https://www.rivm.nl/fr/roman-coronavirus-covid-19/enfants-et-covid-19))(([8] Dub T et al. : Transmission of SARS-CoV-2 following exposure in school settings: experience from two Helsinki area exposure incidents. medRxiv. 2020:2020.07.20.20156018))(([9] Helena C. et al : transmission dynamics of SARS-CoV-2 within families with children in Greece: a study of 23 clusters)) internationales (dont 3 en France : de l’INSERM(([10] Danis K et al. : Cluster of coronavirus disease 2019 (Covid-19) in the French Alps, 2020. Clinical Infectious Diseases. 2020)), de l’Institut Pasteur(([11] Arnaud Fontanet et al : SARS-CoV-2 infection in primary schools in northern France: A retrospective cohort study in an area of high transmission medRxiv preprint)) et de l’association Activ(([12] Cohen R et col : Assessment of SARS-CoV-2 infection by Reverse transcription-PCR and serology in the Paris area: a cross-sectional study. BMJ Paediatr Open. 2020 Dec 29;4(1) ))) ont recherché des transmissions par les enfants. Aucune n’a trouvé d’exemple probant.

Après le confinement les réouvertures de classe ont été particulièrement surveillées(([13] Kim J, et al. Rôle des enfants dans la transmission domestique du COVID-19. Arch Dis Enfant. 2020. 7 août 4
Stein-Zamir C, et al. A large COVID-19 outbreak in a high school 10 days after schools’ reopening, Israel, May 2020. Euro Surveill. 2020;25(29):pii=2001352))(([14] Ismail SA, Saliba V, Lopez Bernal J, Ramsay ME, Ladhani SN. SARS-CoV-2 infection and transmission in educational settings: a prospective, cross-sectional analysis of infection clusters and outbreak in England. Lancet Infect Dis. 2021 Mar 21(3):344-353.)) partout dans le monde ; nulle part cette réouverture de classe n’a été suivie d’une reprise de l’épidémie dans la population.

Les pays comme la Suède et la Finlande, qui ont laissé leurs écoles ouvertes n’ont pas remarqué de transmission interinfantile ni de conséquence sur la communauté.

En France les seules transmissions par des enfants ont été alléguées par Castex et K. Lacombe qui ont accusé leurs enfants sans en apporter les preuves dans une revue scientifique qui aurait certainement publié de telles raretés mondiales ! (Mon Dieu quel malheur d’avoir un parent médecin lié à Big Pharma ou un ministre !)

Les enfants positifs ont été contaminés en dehors de l’école.

Toutes les études publiées dans la littérature montrent que les enfants sont rarement contaminés (1 % en Angleterre(([15] Ladhani SN, Amin-Chowdhury Z, Davies HG, and al. COVID-19 in children: analysis of the first pandemic peak in England. Arch Dis Child. 2020 Dec;105(12):1180-1185)) à 2 % en Chine(([16] Wu Z, McGoogan JM. Caractéristiques et enseignements importants de l’épidémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) en Chine : résumé d’un rapport de 72 314 cas du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies. JAMA 2020. 24 février)) des cas lors de la première vague) et que les contaminés l’ont été par leurs parents à domicile. Enfin, que les enfants contaminés sont plus rarement malades que les adultes.

Lorsque plusieurs cas sont repérés dans une classe cela traduit seulement une forte incidence dans la communauté extrascolaire. L’école est un témoin du niveau d’infection dans la population, mais pas un vecteur de transmission sauf parfois entre adultes.

Les enfants ne risquent rien du covid

En France sur plus de 15,5 millions de mineurs on compte 13 décès avec le covid en deux ans alors que l’épidémie de grippe de la saison 2019-2020 en a tué 12 en quatre mois. Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste de la Société Française de Pédiatrie précisait la fréquence des comorbidités des victimes infantiles du Covid « il n’y avait qu’un seul enfant pour lequel le décès était survenu dans un contexte où la seule cause possible était le Covid-19. Pour les autres enfants, soit ils avaient des facteurs de risque, soit le décès est survenu dans un contexte où plusieurs éléments ont pu contribuer à l’issue fatale et en particulier des infections sévères parmi lesquelles on a retrouvé le SARS-CoV-2. »

Dans le monde toutes les études scientifiques publiées ont confirmé que les enfants ne risquent presque rien du Covid19 (trois fois moins que de la grippe saisonnière), et qu’ils ne transmettent pas la maladie. Ceux qui prétendent le contraire sont ignorants et/ou menteurs et expriment seulement leurs angoisses.

Les enseignants risquent moins d’être contaminés à l’école que dehors et ne risquent qu’exceptionnellement des formes graves

L’étude ComCor(([17] Rebecca Grant, Tiffany Charmet, Laura Schaeffer et al Impact of SARS-CoV-2 Delta variant on incubation, transmission settings and vaccine effectiveness: Results from a nationwide case-control study in France The Lancet Regional Health – Europe Available online 26 November 2021, 100278)) menée par l’Institut Pasteur sur plus de 160 000 participants a montré que les professeurs faisaient partie des « catégories professionnelles les moins à risque ». « Les cours en amphithéâtre ou en salle pour la formation continue, le sport en extérieur (…) n’ont pas été associés à un sur risque d’infection », affirment les auteurs de l’étude.

Cette absence de sur risque de contamination du corps enseignant est confirmée par la quasi-totalité des études internationales et par la synthèse de l’ECDC (European Center for Disease Prevention and Control)(([18] European Centre of Disease Control and Prevention. COVID-19 in children and the role of school settings in transmission – first update. 2020. Available from: https://www.ecdc.europa.eu/en/publications-data/children-and-school-settings-covid-19-transmission)). Les seuls cas de contamination d’enseignants décrits à l’école dans la littérature médicale concernent des contaminations entre enseignants en dehors des cours.

De plus, l’âge de la retraite relativement précoce des enseignants (57 à 62 ans) les protège des formes graves et des risques de décès ainsi que l’observent toutes les études sur le sujet qui « n’ont généralement pas révélé un risque professionnel plus élevé pour le personnel éducatif ».(([19] Chen YH, Glymour M, Riley A, et al. Excess mortality associated with the COVID-19 pandemic among Californians 18–65 years of age, by occupational sector and occupation: March through October 2020. medRxiv, Jan 2021. https://doi.org/10.1101/2021.01.21.21250266 une arnaque))

Il est d’ailleurs significatif qu’on dispose de listes des soignants morts du Covid, mais qu’aucune liste n’existe pour les enseignants et que la recherche sur internet avec l’item « enseignant mort du covid en France » ne permet de ne retrouver que le cas du premier mort français qui souffrait de lourdes comorbidités qui, d’après les médecins qui l’ont soigné, constituent les vraies causes de sa mort.

De même, la recherche dans la base de données médicales américaine PubMed avec les mots clefs « teacher dead from Covid » ne recense que 6 articles dont aucun ne rapporte un cas.

Les données actuelles de la science sont donc très rassurantes pour les enseignants et ne justifient absolument pas leur anxiété actuelle concernant leur risque Covid.

Tester les enfants pour isoler les enfants positifs et leurs cas contacts ne sert à rien

L’utilisation des tests PCR pour affirmer qu’une personne est malade et/ou contagieuse, inventée par Drosten, conseillée par l’OMS et imposée par de nombreux gouvernements est une arnaque ! Ces tests PCR ne permettent pas d’affirmer qu’une personne est ou sera malade ni qu’elle puisse être contagieuse. Et encore moins un enfant !

L’inutilité médicale du dépistage par ces tests, quel que soit l’âge, a été spectaculairement démontrée par le dépistage massif (10 millions de Chinois) réalisé entre le 14 mai et le 1er juin 2020 autour de Wuhan(([20] Cao, S., Gan, Y., Wang, C. et al. Post-lockdown SARS-CoV-2 nucleic acid screening in nearly ten million residents of Wuhan, China. Nat Commun 11, 5917 (2020). https://doi.org/10.1038/s41467-020-19802-)). Aucun des 300 cas asymptomatiques détectés à cette occasion, mis en quarantaine et surveillés de près n’a excrété de virus cultivable ni présenté de signes cliniques dans les mois qui ont suivi et aucun de leurs 1 174 contacts étroits n’a été contaminé. Ce dépistage massif intéressant pour la science n’a servi à rien pour la médecine et n’a pas évité une seule contamination.

Le Covid-19, comme toute maladie, devrait être pris en charge par les médecins traitants. Le diagnostic doit être suspecté sur la clinique et ne pas reposer uniquement sur des tests PCR dont les faux positifs sont légion chez les asymptomatiques (plus de 97 %). Ces tests ne doivent en aucun cas être retenus comme critère diagnostique comme l’ont affirmé déjà de nombreuses juridictions, dont la cour d’appel du Portugal en novembre 2020. Alors, pourquoi les imposer sinon pour faire croire à une épidémie persistante et maintenir la population dans l’angoisse ?

Les conséquences sociales des mesures prétendument sanitaires imposées par Blanquer sont très dommageables avec 7 % des enseignants actuellement absents (car déclarés asymptomatiques ou cas contact), les pharmacies bloquées par des queues de parents et d’enfants attendant des heures dehors dans le froid de l’hiver alors que la grippe flambe, l’aggravation des conséquences psychologiques de la peur que ravivent les tests et les masques.

Mais il faut insister sur le coût faramineux pour la société (coût direct des tests en 2021 six milliards et environ 1 milliard prévu pour le seul mois de janvier 2022 auquel il faut ajouter les conséquences financières colossales des arrêts de travail et des quarantaines inutiles prises en charge par la collectivité sur la foi d’un test trompeur. Ces milliards d’euros dépensés sans intérêt sanitaire auraient été bien mieux utilisés pour renforcer nos hôpitaux saturés chaque hiver depuis plus de dix ans, bien avant le Covid et dont l’état pitoyable sert de prétexte à la suppression de nos libertés.

Il n’existe aucune raison sanitaire à toutes les mesures prises contre les enfants et les adultes depuis plus de 18 mois. Elles sont politiques visant à soumettre les peuples et réorganiser les sociétés jadis démocratiques selon le modèle autoritaire chinois.

Ni les enfants ni les enseignants ne peuvent tirer aucun bénéfice du protocole sanitaire actuel. Ils risquent moins du Covid que de la grippe qui sévit actuellement. La Suède a démontré que les mesures autoritaires étaient inutiles. Il suffit de demander aux malades de rester chez eux. Les enseignants et les parents terrorisés n’ont qu’à lire les articles scientifiques cités pour s’en convaincre. Ils peuvent aussi porter un masque si cela les rassure et se faire injecter s’ils croient en l’efficacité des vaccins dont se moque pourtant totalement Omicron.





France — Selon Cyril Hanouna, il y aurait environ 40 % de faux pass et donc bien moins de 50 millions de vaccinés

[Source : @strategieduchoc]




L’académie nationale de médecine demande l’obligation vaccinale covid pour tous

[Source : Florian Philippot@f_philippot]




La présidence Macron et la catastrophe catholique

Par Nicolas Bonnal

Macron-Medef, comme dit Laurent Joffrin, triomphe aux européennes et serait déjà réélu — lui ou quelqu’une de pire que lui. Or la base de l’électorat Macron c’est le catho devenu si bourgeois depuis la disparition du peuple paysan (revoyez le documentaire Farrebique)… J’ai évoqué ces renégats à coups de Balzac, Bernanos, Céline, Bloy. Ces apprentis Mauriac sont increvables, car ils ont du pognon et font assez d’enfants et expriment comme ça une identité même s’ils ont tout ingéré de la modernité et de son abjection. Le bourgeois avale tout, même la merde, dit Bloy qui s’y connaissait, dans son exégèse des lieux communs.

Et notre Bloy rajoutait dans ses belluaires :

« Et ce cortège est contemplé par un peuple immense, mais si prodigieusement imbécile qu’on peut lui casser les dents à coups de maillet et l’émasculer avec des tenailles de forgeur de fer, avant qu’il s’aperçoive seulement qu’il a des maîtres — les épouvantables maîtres qu’il tolère et qu’il s’est choisis. »

Voici ce que dit le site catholique traditionnel, le salon beige, récemment repris par mon efficace ami Guillaume de Thieulloy :

« Un sondage IFOP pour La Croix, dont les résultats sont détaillés dans le numéro de ce jour, nous apprend que 37 % des catholiques pratiquants (78 % de participation) et même 43 % des pratiquants réguliers (84 % de participation) ont voté pour la liste LREM. Le RN arrive 3e, derrière LR, sauf pour les non-pratiquants où il est premier.

Nous avons donc 43 % des catholiques qui votent pour une liste ayant comme substrat idéologique, pêle-mêle : la dissolution des nations dans le gloubiboulga globaliste, la dilution des protections sociales au profit de la grande finance, la transformation des concupiscences de tous ordres de chaque individu en droits inaliénables, une vision autiste des relations internationales où prime l’interprétation progressiste de l’histoire humaine, quitte à pratiquer sans barguigner des opérations meurtrières de “regime change”, l’avènement d’une humanité nouvelle en totale rupture avec la loi naturelle, et donc le corollaire de tout ceci, la négation (pour les athées), et le reniement (pour les chrétiens), du règne de Notre Seigneur Jésus Christ sur les âmes et les sociétés ! »

Certes, mais tout ça motive, comme l’incendie de Notre-Dame relookée. Une semaine plus tard, le salon beige ajoute :

« 37 % des catholiques pratiquants et même 43 % des pratiquants réguliers “auraient voté” pour la liste LREM. C’est assez terrifiant lorsque l’on sait le projet de société que porte LReM (mariage homo, PMA, GPA, affaire Vincent Lambert…). C’est pour cela que l’on peut parler d’apostasie (voir ici). »

Et d’expliquer :

« Il serait d’ailleurs intéressant de connaître le taux d’adhésion au Credo de ceux que les instituts de sondage désignent comme catholiques pratiquants. Aller à la messe le dimanche est malheureusement devenu aussi un acte social. Parmi eux, nous serions surpris du nombre de catholiques pratiquants ne croyant pas à la Présence réelle ou n’ayant pas de problème avec l’avortement… »

L’important c’est que Macron rassure le clan des Siciliens du pognon. Laurent Joffrin bien inspiré sur cette question (et parfois sur d’autres) écrit :

« Le peuple ne se met pas en transe quand on lui parle “racines chrétiennes” et famille tradi ; la bourgeoisie pense moins en lisant des livres qu’en tâtant son portefeuille. Macron-Medef qui abolit l’ISF, allège les impôts sur les revenus du capital, libéralise le code du travail, réforme la SNCF au forceps, lui convient somme toute mieux que les Cassandre souverainistes de la décadence occidentale. Au bout du compte, les classes dirigeantes aiment plus les costumes tuyau de poêle du Président que les vestes de chasse Arnys de Fillon. La droite classique, désormais, ce n’est plus Wauquiez tendance Valeurs Actuelles. C’est Macron. »

Puis le salon beige tend la perche à Éric Zemmour, ce juif hérétique plus catholique que ces cathos de base et de bazar (idem pour Alain Finkielkraut d’ailleurs) :

Et Éric Zemmour ne dit pas le contraire en accusant la « droite bourgeoise et même catholique » qui a voté Macron d’être anti-française et antinationale :

« Il faut non seulement une union des droites. Mais, au-delà de l’union des droites, il faut le Rassemblement national, il faut la droite patriote qui préfère ses convictions et la Patrie à ses intérêts. Et je vous accorde que c’est mal barré quand on voit le vote de la droite bourgeoise et même catholique à ces européennes qui a préféré En Marche à Bellamy (…) Le général de Gaulle disait nous avons combattu les Allemands, nous avons empêché que les communistes aillent au pouvoir, nous avons affronté les Américains, mais nous n’avons jamais réussi à faire que la bourgeoisie soit nationale. C’est le vrai problème. Ce n’est pas qu’aujourd’hui. Ce sont des gens qui se sentent plus proches des New-yorkais et que des gens qui habitent Limoges (…) C’est surtout le parti de l’ordre et le parti de ses intérêts. C’était le mot de François Mitterrand qui disait “la droite n’a pas d’idée, elle n’a que des intérêts”. C’est le parti de l’ordre parce qu’ils ont eu peur des gilets jaunes et c’est les intérêts parce que c’est la mondialisation qui favorise cette classe sociale et qui lui permet de s’enrichir et de protéger ses intérêts ».

En janvier dernier, Éric Zemmour écrivait : « Les héritiers de la Manif pour tous doivent choisir leur camp. Rejoindre l’alliance des bourgeoisies, nouveau “parti de l’ordre”, ou suivre la révolte des classes populaires. »

On a compris qui ces partisans du pognon ont rejoint.

Tout cela n’étonnera pas mes lecteurs. Ils savent que pour moi ce catholicisme est mort il y a longtemps et qu’il se survit à lui-même à peu près comme l’américanisme. Le problème comme disait Michelet c’est qu’on ne peut tuer ce qui est mort, ou qui survit en hystérésis depuis quatre bons siècles au moins (lisez mon texte sur Jonathan Swift et sa fin du christianisme — qui date de 1708). On ne construit plus les chapelles et cathédrales, on les visite ; on ne compose plus de sonates et d’oratorios, on va au concert ; on prend « a break in the rush » dans un ex-monastère. Les abbayes sont vides, les moines partis, vive le patrimoine, quand il ne crame pas (bof dit-on, on le retapera en le débaptisant avec la cagnotte boursière de LVMH)… Le bourgeois écolo-libéral se sent même catho avec le pape en place qui brasse du migrant et des rodomontades branchées !

Et je citerai donc de nouveau mon athée préféré Feuerbach, si mal exploité par Onfray :

« Pour ce temps-ci, il est vrai, qui préfère l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à l’être, cette transformation est une ruine absolue ou du moins une profanation impie, parce qu’elle enlève toute illusion. Sainte est pour lui l’illusion et profane la vérité. On peut même dire qu’à ses yeux la sainteté grandit à mesure que la vérité diminue et que l’illusion augmente ; de sorte que le plus haut degré de l’illusion est pour lui le plus haut degré de la sainteté. »

Vers 1850 le maître de l’athéisme allemand remarque l’essentiel avant Nietzsche ; que le catho ou le protestant n’est plus un chrétien, mais un bourgeois masqué avec un culte identitaire, qui lui est venu avec la trouille de la révolution et des rouges partageurs de son siècle de rebelles :

« Depuis longtemps la religion a disparu et sa place est occupée par son apparence, son masque, c’est-à-dire par l’Église, même chez les protestants, pour faire croire au moins à la foule ignorante et incapable de juger que la foi chrétienne existe encore, parce qu’aujourd’hui comme il y a mille ans les temples son encore debout, parce qu’aujourd’hui comme autrefois les signes extérieurs de la croyance sont encore en honneur et en vogue. »

Nota : les temples on les brûle et le catho s’en fout. Ils étaient vingt mômes à prier pour Notre-Dame-chef-d’œuvre-gothique enflammée, excusez du trop !

Tout cela se maintint catho-droitier-centriste malgré Giscard et la loi Veil, malgré LGBTQ et ses excès, malgré la télévision et notre américanisation/islamisation. Tout cela se maintient car c’est mort. Et cela était ainsi vu déjà par Michelet :

« Mais n’est-elle pas naturelle, dira-t-on, une chose qui, ébranlée, arrachée, revient toujours ? La féodalité, voyez comme elle tient dans la terre. Elle semble mourir au treizième siècle, pour refleurir au quatorzième. Même au seizième siècle encore, la Ligue nous en refait une ombre, que continuera la noblesse jusqu’à la Révolution. Et le clergé, c’est bien pis. Nul coup n’y sert, nulle attaque ne peut en venir à bout. Frappé par le temps, la critique et le progrès des idées, il repousse toujours en dessous par la force de l’éducation et des habitudes. Ainsi dure le Moyen-âge, d’autant plus difficile à tuer qu’il est mort depuis longtemps. Pour être tué, il faut vivre. »

Ah, l’éducation et les habitudes et la famille nombreuse (symbole de richesse disait un jour mon science-poseur catho droitier préféré) et la tartuferie moliéresque… C’est pourquoi Macron n’a pas de souci à se faire. Macron est le résident d’un pays zombi adoubé par un électorat de chrétiens-zombis (Todd). Le christianisme des paysans gît dans les cimetières. Ce peuple paysan tué par notre monde techno-moderne, par notre révolution bourgeoise et les hécatombes républicaines-humanitaires n’avait pas la vitalité démographique du gros — ou efflanqué — bourgeois mondialisé qui émerveilla/affola tous nos génies.

Et comme on citait Grandet-Balzac :

— Mon père, bénissez-moi.

— Aie bien soin de tout. Tu me rendras compte de ça là-bas, dit-il en prouvant par cette dernière parole que le christianisme doit être la religion des avares.

Comment ce répugnant Volpone a pu prendre la place du chrétien en France et ailleurs ? La réponse par Fukuyama :

« The bourgeois was an entirely deliberate creation of early modern thought, an effort at social engineering that sought to create social peace by changing human nature itself. »

Sources :

Nicolas Bonnal — Chroniques sur la fin de l’histoire ; Guénon, Bernanos et les gilets jaunes (Amazon.fr)

Honoré de Balzac — Eugénie Grandet

Ludwig Feuerbach – L’essence du christianisme (préface de la deuxième édition)

Jules Michelet — la Renaissance

Léon Bloy — Exégèse des lieux communs ; belluaires et porchers.

Francis Fukuyama — The End of History

Georges Rouquier — Farrebique (film, 1946)




La Russie face au choix des cartes alimentaires ou de la sortie de la gestion globalisée covidienne

[Source : Russie politics]

Par Karine Bechet-Golovko

En Russie comme ailleurs, la gestion covidienne globalisée conduit à une fragilisation de la société. En plus de la crise de confiance dans les institutions politiques, qui se développe au gré des projets de loi gouvernementaux progressistes et liberticides, la dimension socio-économique est inquiétante. Si certains élus communistes demandent, sans espoir de réussite, un renforcement de l’impôt (très bas) pour les plus riches et une dispense pour les plus faibles, d’autres envisagent la réintroduction des cartes alimentaires. Autrement dit, les signaux d’alarme s’emballent. Le Covid a véritablement tué le libéralisme en le poussant à son paroxysme, la globalisation forcée. Et dire qu’il a fallu détruire l’Union soviétique pour faire cela … Cette chute de l’Union soviétique que la démultiplication des sushis et des fast-food n’a pas réussi à compenser pour en moyenne 68% de la population qui la regrette. Il serait temps pour les élites dirigeantes russes, sur fond de crise au Kazakhstan, d’en tirer les leçons. 

Depuis deux ans, la situation socio-économique se dégrade en Russie, suite à la gestion globalisée covidienne, qui a ouvert la voie à tous les fantasmes progressistes. Que n’a-t-on pas entendu dans les premiers mois de 2020 : enfin, la révolution numérique aura lieu, l’économie libérée des contraintes du réel va pouvoir s’envoler, préparez -vous au miracle, vous allez être ébloui. Eblouie, la population l’a été, par le degré de fanatisme et d’auto-aveuglement d’une partie (très influente) des élites en Russie. Bref, pas d’envol, pas de miracle, plutôt une chute sans fin, qui n’a pu être freinée que par l’intervention salutaire et massive de l’Etat, sans pour autant remettre en cause la ligne fondamentale.

Après deux années de délires covidistes, le Président Poutine a tiré en décembre dernier la sirène d’alarme : la situation des prix est inacceptable, la crise sociale qui s’annonce devient en effet dangereuse. Et ce qui se passe au Kazakhstan depuis le début de l’année (voir notre texte ici) ne peut que lui donner raison.

En effet, en 2021, les revenus réels des Russes ont augmenté de 3,5%, avec une inflation moyenne de 8%. Pour être plus précis, selon les données officielles de la Banque centrale, les prix sur les produits d’alimentation ont augmenté de 10,8% et les fruits et légumes de 19,4%. Selon d’autres sources financières plus détaillées, la farine a augmenté en moyenne de 11,29% et la céréale préférée des Russes, le sarrasin, utilisé comme base alimentaire pour toute une partie de la population, a augmenté de 21,02%. Le prix du choux a augmenté de 98% et celui des pommes de terre de 72,8%. Selon les experts, le taux moyens d’augmentation « officielle » est maintenu assez bas, car les prix de référence sont ceux de fin d’année et fin 2020 les prix avaient déjà sérieusement augmenté.

Quelle que soit la bataille des chiffres, faire ses courses devient de plus en plus compliqué pour toute une partie de la population, dont les revenus dépassent difficilement 30 000 roubles par mois (environ 380 euros). Bien que cette inquiétude n’entre pas directement dans le discours public, qui se veut rassurant à l’excès, des propositions très diverses surviennent. En revanche, les mesures liberticides et « économicides » telles que les QR Codes, ne sont pas remises en cause par les élites globalistes russes, ni pour l’instant par les élites dirigeantes russes en général, les textes de lois sont toujours à l’étude et toutes les régions y recourent déjà sans base légale à des degrés différents – selon le fanatisme du dirigeant local et la force de résistance du business et de la société.

Ainsi, un député communiste propose d’augmenter radicalement le revenu imposable des gros revenus. S’il est vrai que le taux d’imposition sur les revenus est très faible en Russie (14% en général), une hausse drastique d’un seul coup, sans fort programme politique véritablement social et économique national, risque de provoquer une fronde de ces milieux déjà pas vraiment « patriotiques ». En soi, les chiffres proposés ne sont pas choquant pour un Français, qui est surimposé : il s’agirait de 25% pour les revenus de plus de 10 millions de roubles par an et jusqu’à 40-50% pour les très grands revenus. En contre-partie, il faudrait baisser à 5% pour ne pas imposer les revenus inférieurs au minimum vital (qui sont imposés). Vue la répartition des forces dans le pays, et le choc médiatique provoqué, nous pouvons être certains que cette proposition ne passera pas, la vision étatiste et la répartition des charges publiques entre les classes sociales n’entrent absolument pas dans la logique assez primaire des gros revenus, même si en général ils détiennent leur richesse personnelle grâce à l’Etat.

Ce qui est en revanche réellement choquant est cette proposition d’instaurer les cartes alimentaires. Oui, le Covid est une guerre, une économie de guerre doit donc être instaurée. Cet économiste estime qu’il est tout à fait normal, si l’inflation sur les produits alimentaires continue à s’aggraver, de délivrer des cartes alimentaires aux foyers à faibles revenus. Il y a effectivement un choix à faire, soit continuer à mener cette guerre globaliste (contre les peuples, contre les Etats, contre les économies nationales) et donc penser à délivrer des cartes alimentaires ou à nourrir les plus pauvres, soit cesser cette guerre et libéraliser l’économie, relancer l’industrie nationale et la production nationale, permettant ainsi aux gens de vivre dignement et avec un but dans la vie, qui dépasse celui de la qualité de sa connexion internet dans les parcs et rues des petites et moyennes villes, dont l’économie est par ailleurs totalement laissée à l’abandon.

Dans ce contexte délétère, il n’est pas surprenant que les élites russes globalistes n’aient pas réussi à faire oublier l’Union soviétique, ayant instauré un libéralisme sauvage, compensé depuis quelques années par une aide sociale d’urgence, qui n’est pas une politique sociale. La nostalgie pour l’URSS, qui ne s’est jamais éteinte dans le coeur de la population russe malgré la propagande antisoviétique grandissante et intrusive, n’est pas surprenante. De manière très stable, environ 67% des Russes regrettent la chute de l’URSS depuis 2005. Si un référendum devait être organisé aujourd’hui quant à la conservation de l’Union soviétique, 73% voterait pour sa préservation. Le Centre Levada arrive lui à une moyenne de 63% de personnes. Les personnes plus âgées sont logiquement plus favorables, tout d’abord parce qu’elles peuvent opposer un vécu réel à la propagande ambiante. Ainsi, 84% des plus de 55 ans et 64% des plus de 40 ans regrettent l’Union soviétique. Mais, la population active, celle des 25-39 ans la regrette quand même à 43%, ce qui est énorme et montre l’échec idéologique de la course globalisante, surtout lorsque 49% des personnes interrogées regrettent le système économique. Ce qui est 3 points de plus que le regret du sentiment d’appartenance à un grand pays.

Le libéralisme arrive à son paroxysme avec le Covid et la globalisation forcée qu’il porte, il s’y suicide, faute d’avoir une autre idéologie l’obligeant à ne pas tomber dans les excès, que l’on observe aujourd’hui. Il est temps d’en tirer les conclusions et de reprendre le cours national, qui est la seule voie permettant le développement des hommes et des sociétés. Il faut renationaliser les élites …




Où la vaccination est assimilée au suicide

[Source : @PhilippeWEBER ou Nap3tetelauree]

À Paris un homme très riche décède du vaccin. Il a une grosse, très grosse assurance vie pour ses enfants et petits enfants. La justice a décidé que se faire vacciner avec un vaccin en expérimentation constitue une prise de risque auquel il n’était pas contraint. Aussi son décès a été juridiquement assimilé à un suicide. La prime d’assurance vie ne sera donc pas versée !!!






Macron humilié au parlement européen

[Source : Ortez Songo]

https://www.youtube.com/watch?v=2Ln-Hs-D_3w



Le député néerlandais Thierry Baudet évoque le rapport prophétique de la Fondation Rockefeller de 2010 qui déroule dans le détail le scénario de la pandémie actuelle

[Source : Le Libre Penseur]



[Voir aussi :
La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?]




Lettre ouverte à Macron, de Kaddour, auteur, compositeur, interprète de « Danser encore »

Par Kaddour

LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Monsieur l’« emmerdeur »,

J’espère que cette courte lettre arrivera jusqu’à vous. Je vous l’écris au moment où notre pays compte 300 000 contaminations par jour, ce qui représente 15 % des contaminations mondiales (2 millions par jour). 15 %, c’est incroyable ! Et cette réalité mathématique ne nous offre qu’une conclusion possible : votre pass sanitaire ne marche pas ! Depuis qu’il a été mis en place, le virus n’a jamais autant circulé dans notre pays. Et, en fin de compte, les seules choses auxquelles ce pass a porté atteinte, ce sont nos principes fondamentaux de liberté, d’égalité et de fraternité.

Vos interventions successives, le ton employé, les mots choisis, la logique du bouc émissaire pour tenter de vous exonérer de toute responsabilité, ont contribué à créer un climat de tension extrême, des divisions, des déchirures, de la rancœur, de la peur, de la haine entre les gens. Est-ce là ce que vous vouliez ? Vraiment ? Était-ce là votre objectif ? « Emmerder » ce que vous pensez être une minorité pour obtenir les faveurs d’une majorité ?

Je n’arrive pas à m’expliquer vos dérives sémantiques et comportementales, votre pensée serait-elle trop complexe pour le troubadour que je suis ? En tout état de cause, si je m’en tiens à ce qu’on m’a enseigné à l’école de la République : un Président ne devrait pas avoir envie d’emmerder ses concitoyens, il devrait avoir envie de les entendre, de les comprendre, de débattre honnêtement avec eux, de respecter leurs droits et leur dignité, même quand ils ne sont pas d’accord avec lui. Surtout quand ils n’ont enfreint aucune loi, dois-je vous le rappeler ?

Vous ne devriez pas insulter vos concitoyens, les dénigrer, les pointer du doigt, sans, qui plus est, leur offrir le moindre droit de réponse.

Il serait tellement plus simple et plus pratique pour vous, je le comprends bien, de pouvoir désigner des coupables sur mesure à cette épidémie sans fin. Ce qui permettrait, entre autres, de faire oublier que la France est un des seuls pays au monde qui a continué à fermer des lits d’hôpitaux ces deux dernières années. De livrer ces gens à la vindicte populaire, de leur ôter d’un mot, d’une formule, jusqu’à leur citoyenneté.

Mais la vie n’est pas ainsi faite Monsieur, il ne suffit pas de dire des choses infondées pour qu’elles deviennent d’un coup, comme par magie, réalités irréfutables. Quand bien même vos mots sont repris en boucle, vus et entendus des millions de fois, cela ne change rien à la réalité des choses : notre contrôle sur l’épidémie en cours est de fait très relatif et les gens sur qui vous jetez l’opprobre n’y sont pour rien. La seule chose que nous pouvons faire ensemble aujourd’hui, c’est de protéger les plus vulnérables d’entre nous, en continuant à vivre, le plus librement et le plus normalement possible ; en ne sacrifiant pas notre jeunesse, en ne sacrifiant pas nos espoirs de société unie et heureuse, raisonnable et vivante, solidaire et fraternelle. En ne sacrifiant pas ce qui fait de notre pays un pays libre et démocratique.

J’aurais aimé que nous traversions cette épreuve dans un climat de confiance, de bienveillance et d’honnêteté. Cela dépendait en premier lieu de vous, et le moins que l’on puisse dire c’est que par votre façon de faire et d’être, vous nous avez fait prendre un tout autre chemin.

Personnellement, je n’ai pas envie de vous « emmerder », d’ailleurs, je n’ai envie d’« emmerder » personne. Je me bats aujourd’hui, comme d’autres, pour ce que je considère essentiel, fondamental et précieux autant que noble : l’idée d’une société réellement démocratique, où l’invective et l’insulte ne font pas office d’arguments, et où la menace, l’intimidation et le chantage ne sont pas érigés en pratiques politiques courantes.

Pour ce qui nous concerne, nous allons dans les semaines qui viennent, continuer à essayer de maintenir du lien entre les gens, autant que possible. Je vous avoue que ce n’est pas une chose simple aujourd’hui, car on doit se battre contre un climat ambiant de profonde division que vous avez largement contribué à installer. Nous allons, à chaque fois que nous le pourrons, continuer à proposer des spectacles et des concerts pour toutes et tous sans exception, sans distinction et sans discrimination. Nous ne pensons pas qu’il y ait, dans notre public, des bons ou des mauvais citoyens, des sous-citoyens, des non-citoyens… Et vous pourrez, si vous le souhaitez, trouver une autre formule à notre sujet pour ajouter à une liste déjà longue : « fainéants », « non -essentiels », « irresponsables », « dangereux »…

Nous considérons pour notre part que ce que nous tâchons de faire dans ce moment particulier de notre histoire est d’utilité publique. Pour ne pas oublier qui nous sommes et qui nous voulons être en tant qu’individus, et en tant que société.




Appel à la mobilisation des philosophes et sociologues

Par Karen Brandin

Cette tribune est issue d’un courrier initialement destiné à la philosophe Barbara Stiegler et au sociologue, Laurent Mucchielli. Qu’ils soient très sincèrement remerciés pour leur écoute et leur attention.

En cette période troublée où il s’agit plus que jamais de faire société, je n’ai pas de mots, seulement des maux, pour décrire la déception immense qu’engendre l’inertie d’une majorité du corps enseignant et/ou universitaire et plus particulièrement du sous-corps des mathématiciens, garants pourtant du bon sens, de la rigueur, de la pondération ; de la logique aussi.

En d’autres temps, plus sombres encore, nous avons pourtant connu et admiré des mathématiciens engagés, combatifs (Poincaré, Grothendieck, Audin, Cartier…) qui ont su faire preuve de courage et défendre leurs convictions en dehors d’un cercle strictement confraternel. On pense notamment à l’intervention d’Henri Poincaré dans l’affaire Dreyfus à titre d’exemple.

Lavoisier avait tort finalement : tout se perd, rien ne se crée vraiment, mais tout au plus se transforme. Ou plutôt, se pervertit.

Nous avons décidément fait trop souvent et trop longtemps le choix confortable, mais pleutre, lâche, de briller par notre absence. Un silence qu’il est trop facile d’associer à de la sagesse ou de la prudence. Car c’est bel et bien l’indifférence qui nous guette.

Où étiez-vous Monsieur Villani, député de l’Essonne, médaille Fields 2010, lorsqu’il s’agissait de défendre nos droits fondamentaux en vous positionnant contre ce projet inique de passe vaccinal ? Vos concitoyens ont-ils moins de valeur à vos yeux que le destin, certes tragique, des poules en batterie ou l’avenir de la chasse à courre contre laquelle vous vous êtes fermement engagé ?

En tant qu’intellectuels, en tant que scientifiques, spécialistes des sciences dures et pourtant si humaines, on se devait de jouer un rôle majeur en dénonçant les manipulations honteuses dont nous sommes victimes depuis deux ans.

Celles, grossières, voire grotesques, des chiffres bien entendu, mais pas seulement.

Celles aussi, « rhétoriques » ou « sémantiques », à visée d’abrutissement des masses pour cause de sidération. On pense notamment au mot « pédagogie » alors que le peuple français n’est pas un peuple d’enfants ; à la confusion entre « cas » et « malades » et à la notion de « vaccin » pour qualifier une injection non immunisante (on commence d’ailleurs à amorcer prudemment une conversion : le vaccin ne serait plus un vaccin, mais plutôt un traitement pour essayer de rendre légitime son efficacité si éphémère).

Presque plus grave selon moi, nous entendons chaque jour différents ministres se relayer comme un seul homme, dont Jean-Michel Blanquer pour ne citer que lui, pour se féliciter d’avoir incité les jeunes (ou les moins jeunes) à se faire vacciner au travers de phrases « choc » : « Les élèves non vaccinés seront évincés », ou encore « Si vous aimez la liberté, vous aimez le vaccin ».

Comment ne pas penser à cette citation de Chomsky :

« La propagande est à la société démocratique ce que la matraque est à l’État totalitaire. »

Car il n’a jamais s’agit d’une quelconque incitation, mais bel et bien d’une extorsion de consentement dont il est indécent de se réjouir dans un état de droit.

Autant d’impropriétés qui sèment la confusion et font le lit de l’outrance. En 2022, on fait décidément l’éloge funèbre de la nuance et de la pondération.

Puisque l’indifférence des mathématiciens tout au long de cette crise hystérique, mais qui menace de devenir historique, m’accable, je me tourne bien volontiers vers vous, les philosophes, garants de la Cité, suite notamment à la dernière intervention d’Emmanuel Macron.

Parce que vous formez (je pense à Barbara Stiegler, Harold Bernat, René Chiche, Nathan Devers, François-Xavier Bellamy et certains sociologues comme Laurent Mucchielli), un noyau dur de vigilance, mettez, si vous le pouvez, si vous le souhaitez, votre talent d’écriture, votre notoriété aussi au service d’une population moins armée que vous, notamment pour atteindre les médias conventionnels, officiels.

Démasquez par les mots, une arme à la fois légitime, légale et pourtant redoutable, au travers d’une tribune commune par exemple, ce président prétendu philosophe, adepte du « qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse » cher à Musset. Il est désormais urgent de mettre fin à cette imposture.

Nous, citoyens lambda, sommes soûlés justement, ivres jusqu’à la nausée de ces sorties permanentes d’une violence inouïe, qu’il n’est plus possible de mettre sur le compte de la maladresse, ni même d’une arrogance mal contenue dont on finit par se demander si elle ne relève pas de la psychiatrie. Quant aux soi-disant références historiques (Pompidou), elles ne sauraient tout justifier. Avec cette phrase terrible : « un irresponsable n’est plus un citoyen », E. Macron a franchi une ligne devenue écarlate à force d’être rouge.

Il s’agit de le rappeler au sens de mots qu’il comprend décidément mal.

Pour que ce terrible quinquennat n’ait pas eu lieu en vain et pour donner du sens, de la texture à ce que nous avons dû endurer, ayez cette générosité dont il est incapable et donnez-lui s’il vous plaît, le premier cours de philosophie politique et morale de sa vie. Il en a grand besoin.

J’appelle de mes vœux que ce projet d’écriture commune fasse son chemin. Ce serait une réelle chance pour nous tous que nous soyons « quelque chose » ou « rien » ; citoyens responsables ou pas !

Il faut sauver les « gens » et pas seulement nos élèves et étudiants de cette addiction aux phrases brutales, aux slogans, aux raccourcis, aux interjections et leur donner à lire (et donc à penser) un texte construit et argumenté pour les convaincre que l’esprit critique, menacé d’extinction, est une chance. C’est un droit et un devoir.

Pourtant, cette réaction saine, consubstantielle à la démocratie, est désormais assimilée à du complotisme.

Il faut rappeler, défendre que la démarche de réflexion, fût-elle exigeante, est indispensable pour conserver une autonomie de pensée. Que l’on ne peut pas, que l’on ne doit pas se contenter d’un : « Macron, nous aussi on t’emmerde », car c’est ce qu’il attendait bien sûr. À savoir que les gueux prennent la parole dans le seul registre de langage qu’ils comprennent ou maîtrisent : la vulgarité, la trivialité.

À vous, et nous avec vous, de lui donner une vraie leçon de vie, qui soit tout sauf anonyme, car cet enfant capricieux a son talon d’Achille : un ego démesuré.

Je ne reviens pas sur les propos de Gabriel Attal qui ont suivi ceux du chef de l’État et dont l’ignominie m’a durablement choquée ; ce jeune homme de 33 ans est terrifiant d’indécence, d’arrogance. On dit que la valeur n’attend pas le nombre des années ; la brutalité, non plus.

Enfin, qu’Emmanuel Macron ait utilisé vendredi dernier les soignants comme bouclier, comme caution finalement pour justifier ses propos inqualifiables aurait dû créer une réaction forte dans ce corps de métier agonisant et depuis si longtemps malmené, maltraité « en même temps »😉 que constamment instrumentalisé. Je l’appelle donc lui aussi à réagir d’une seule voix, celle du serment d’Hippocrate.

On retrouve là encore les stigmates un chef d’État immature, qui se cache à l’envi derrière les jupes des commerçants ou les blouses des infirmières. Il répète souvent aux Français : « Je ne peux rien contre vos complexes. »

Et bien, il se trompe. Il peut faire quelque chose : « partir », car c’est bien de lui et de son gouvernement dont nous avons légitimement honte.

« Sachons être suspect. C’est le signe aujourd’hui d’un esprit libre et indépendant, surtout en milieu intellectuel » disait Julien Freund.

Comme des millions de personnes, je compte donc sur vous et sur le poids des idées et des mots… Et si certains sénateurs ou députés devaient croiser la route de cette tribune, j’espère qu’elle les convaincra, au moins en partie, que nous sommes un peu plus qu’une frange capricieuse et illettrée de la population.

D’avance, merci.

Karen Brandin
Enseignante
Docteur en théorie algébrique des nombres

« Le peuple a perdu la confiance du gouvernement. Ne serait-il pas plus simple alors de dissoudre le peuple et d’en élire un autre. »

B. Brecht

ps : Je remercie chaleureusement Benoît Brandin, agrégé de philosophie, pour sa relecture attentive.




Les médecins en France ont reçu des consignes du gouvernement pour ne plus délivrer de certificat médical contre vaccination, car tous les enfants doivent être vaccinés…

[Ndlr : Information à confirmer.]

https://www.tiktok.com/@dimdim964/video/7050926645884112134



JE SUIS EN COLÈRE, par Michelle d’Astier de la Vigerie

[Source : michelledastier.com]

Par Michelle d’Astier de la Vigerie

À monsieur le fallacieux Président de la France

J’apprends avec stupeur, par votre bouche, que je ne suis pas une citoyenne française. Ah bon ? On a pourtant toutes les traces de ma lignée française depuis des siècles (ça remonte à l’époque de Jeanne d’Arc, mon ancêtre s’étant illustré à la guerre par son courage et ayant reçu le titre de chevalier lors du combat des Trente). Bien plus récemment un de mes oncles était conseiller de J. Chirac et député européen. Il y a eu bien d’autres serviteurs de l’État dans cette lignée illustre.

– Là, je parle de ma lignée de Silguy, qui a donné beaucoup de ses enfants pour la France …

Et la vôtre, E. Macron ?

En sus, vous injuriez 5 millions de Français en employant un langage de charretier, avec la grossièreté d’un gamin élevé dans le ruisseau ou celui d’un malfrat de banlieue !

Vous qui vous arrogez le titre de chef des armées sans avoir même fait votre service militaire, pourtant encore obligatoire quand vous auriez dû être incorporé… À peine élu par magouille, vous avez osé parler avec mépris au général de Villiers, mille fois supérieur à vous, à tous niveaux, et surtout au niveau de l’intégrité morale et de l’honneur. Vous auriez pu pourtant, des années auparavant, être condamné comme déserteur. C’eût été juste, puisque vous l’êtes toujours: traître et déserteur de vos responsabilités vis-à-vis de la France et des Français.

L’irresponsable, on a compris depuis longtemps qui l’était vraiment*.

* Lire mon commentaire du 8/1/21


– Je parle aussi en tant que Michelle d’Astier de la Vigerie, nom que je porte depuis 57 ans.  J’ai fait partie de cabinets ministériels, de Conseils régionaux, j’ai travaillé pour A. Chalandon, j’étais une gaulliste de la première heure durant l’élection du Général comme Président de la France (j’ai 80 ans) mais la famille d’Astier à laquelle je suis alliée a fait hautement partie de la Résistance, avec trois Compagnons de la Libération et bien d’autres héros qui ont lutté pour la libération du pays, dont mon ex-mari, ma belle sœur, leurs cousins et cousines… et j’ai passé une bonne partie de ma vie au milieu de ces Résistants. C’est communicatif, l’héroïsme, quand on a les bonnes dispositions de cœur et l’héritage d’hommes valeureux.

Mais me voici désormais même plus digne de la citoyenneté française, selon vos propos. Est-ce cela, le nouveau négationnisme du macronisme, et celui de la lie politique qui l’entoure ?

Vous n’avez même plus peur du ridicule…


Comme j’ai des tripes pour MON PAYS que j’aime, pour MA France, je milite jusqu’à épuisement depuis le début de la « plandémie » – presque deux ans – car j’ai immédiatement détecté vos MENSONGES ET MANIPULATIONS, surtout avec vos contradictions successives, la trahison de vos promesses, et surtout votre soumission coupable à ce qui était dicté, mois par mois, et même avec un long temps d’avance*, par un groupuscule de décideurs mondiaux – décideurs en se faisant des fortunes sur le dos des populations -. Un groupuscule d’où émergent quelques noms, bien sûr: Bigpharma, Pfizer, Moderna, Schwab, Attali, Soros, Bill Gates, GAFAM… le micromacron n’étant au final qu’un outil formaté par ces requins qui vous dévoreront quand vous ne leur servirez plus à rien.

* (j’ai pu voir plusieurs des documents distribués aux responsables des pays occidentaux, et je sais que vous aviez des rencontres secrètes à Bruxelles, notamment avec A. Merkel, à 2 h ou 3 h du matin, pour y recevoir votre feuille de route)

Je ne parle même pas de vos pieds nickelés successifs, E. Philippe, Castex, Véran, Buzyn, Attal, et quelques autres sinistres, sans compter tous les parlementaires corrompus – à moins qu’ils soient idiots – qui se font les chantres de votre objectif : DÉTRUIRE LA FRANCE ET LES FRANÇAIS sous prétexte – Pouah ! – de vouloir leur bien.

Mais non, ils ne sont pas idiots, ces députés, puisqu’ils ont voté pour eux-mêmes la non obligation d’un pass sanitaire. Tout le monde sait que les coronavirus s’arrêtent net quand ils voient la carte de visite des députés ! Nul doute qu’ils vont aussi voter pour eux-mêmes l’abstention de devoir présenter un pass vaccinal pour aller festoyer ensemble dans les chics restaurants de leur choix ou se pavaner dans leurs meetings électoraux.

J’oubliais, il paraît que les virus sont allergiques aux meetings électoraux. Selon la rumeur, ils préfèrent les petits restos tranquilles, surtout les comptoirs de bistrots où les braves Français aimaient venir se détendre après une dure journée de boulot. Évidemment, je vous parle d’un monde qui doit être situé, pour vous, sur la planète Mars…

Au fait, accepteriez-vous que l’on vous fasse des tests, dans un laboratoire indépendant assermenté, pour voir si vos « vaxxins » expérimentaux, ceux qu’on vous a soi-disant injectés, étaient bien composés d’oxyde de graphène, de protéine Spike, de nano particules, d’ARN messager, de RMC5…, ou étaient simplement une injection de vitamines ? Et vos ministres ? Et les membres de votre « Conseil scientifique » ? Du Conseil d’État ? Du Conseil Constitutionnel ? Et tous les parlementaires se prétendant vaxxinés ?

CHICHE, Mr le fallacieux président de la France et des Français ! Allez, chiche ! Parce que vos « fuites » de QR code, quelle mascarade ! Et votre chère et tendre Brigitte – Jean-Michel pour les intimes -, s’y prêterait-elle par amour pour la vérité, elle qui sait toujours paraître si sincère ?

CHICHE, Emmanuel, chiche !

Selon vos propres critères, vous êtes un ennemi de la France vous qui voulez éliminer le maximum de Français grâce à une injection qui va provoquer une hécatombe grandissante, selon les spécialistes qui savent ce dont ils parlent et que vous faites taire part tous les moyens ; vous qui faites stériliser par le vax les jeunes femmes, les ados, et même les gamins  pour qu’ils ne se reproduisent pas ; vous qui divisez familles, villages, communautés, via une propagande perverse ; vous qui jetez à la vindicte publique sa portion la plus lucide, courageuse et patriote… C’est vous qui devez être déchu de la citoyenneté française.

Même chose pour vos sbires. Tous vous devriez être traduits devant un tribunal militaire pour haute trahison, crime contre l’humanité et intelligence avec l’ennemi, dont vos copains Attali et Schwab, parmi bien d’autres. Et puisque vous avez trahi et fait trahir par nos Institutions, soigneusement et méthodiquement corrompues, quantités de conventions internationales, après avoir tordu et piétiné notre Constitution, un Tribunal style Nuremberg serait bien adapté, puisque vous avez programmé le GÉNOCIDE de MON pays :  les effets à terme du vaxx ont été annoncés par des sommités scientifiques, sans compter l’ex vice-président, et l’ex directeur de Pfizer, tous deux, et pour cause, démissionnaires. Et ces effets que vous tentez encore et encore de camoufler – malgré des preuves internationales criantes – se font déjà sentir dramatiquement partout.

VOUS ÊTES UN ASSASSIN, FROID, CALCULATEUR, PRÊT À ANÉANTIR LA FRANCE ET LES FRANÇAIS, CONTRE DE PITOYABLES SIÈGES D’HONNEUR ET CONTRE DES PARACHUTES DORÉS.


LA FRANCE, C’EST MON PAYS. PAS LE VÔTRE ! CAR C’EST BIEN VOUS QUI EN ÊTES INDIGNE. C’EST VOUS, LE TOUT PREMIER, QUI DEVEZ ÊTRE DÉCHU DE LA CITOYENNETÉ FRANÇAISE, ET NON PAS MOI, NI  AUCUN DES RÉSISTANTS COURAGEUX QUE VOUS VOULEZ FAIRE ÉCHARPER PAR CEUX QUE VOUS AVEZ FORCÉS, PAR LA RUSE, LE MENSONGE OU LA MENACE, À SE FAIRE EMPOISONNER.

Je milite, pour avertir mes amis les Français, avec mes moyens. J’ai repris à 79 ans mon travail de journaliste. Les nouvelles arrivent du monde entier, comme un tourbillon, évidemment des informations soigneusement zappées par nos médias subventionnés (donc payés par nous !) et corrompus par la pieuvre Vingard et ses succursales pharmaceutiques et chimiques, pour débiter le mensonge, les fake news (distillés par votre staff de bénis-oui-oui pourris) et la désinformation systématique… Vous crachez le mot de « complotistes » pour désigner les RÉSISTANTS. Vous n’étiez pas né quand j’étais entourée de RÉSISTANTS, les vieux de la veille, ceux qui donnaient leur vie par amour pour leur pays, et qui eux, ne détruisaient pas la vie de leurs compatriotes par avidité du pouvoir et de l’argent.

Vous croyez pouvoir vous servir de mots stigmatisants, en les rendant méprisants. Mais quand quelqu’un voit un complot là où il n’y en a pas, le mot juste est : « paranoïaque », pas « complotiste ». Ce dernier est quasiment toujours un observateur lucide, un chercheur de vérité, un vrai journaliste… et un vrai Français sachant parler le français. Ce que vous n’êtes pas…

Donc j’écris, je relaye les infos venant de gens qui connaissent et aiment la vérité, qui la trouvent, et qui mettent parfois leur liberté et leur vie en danger pour la diffuser et sauver le plus possible de ceux qui les écouteront et qui discerneront qui dit la VÉRITÉ !

Cela, c’est juste mon travail de citoyenne française, française depuis une cinquantaine de générations…

Venez me faire chercher par vos sbires, E.Macron, pour me faire déchoir de la citoyenneté française, puisque je refuse vos manipulations et vos mensonges et que j’ai le tort (à vos yeux) d’aimer mon pays et d’avoir une sainte colère contre vos menées pour le détruire et détruire ses enfants, son génie, son Histoire, sa Culture, sa langue, son esprit, sa brillance reconnue mondialement.

Moi, je suis fière d’être française. Vous pourriez me déchoir de la nationalité que j’ai reçue – par droit millénaire – à ma naissance, je me sentirai encore mille fois plus française.

À moins que vous ne vouliez me faire vacciner de force alors que JE SAIS, vu mes pathologies, que j’en mourrais très vite car je sais ce que contient vraiment l’injection. Mais j’oubliais, même pas besoin de l’injection pour m’éliminer : vous haïssez tant les « vieux » que vous les faites assassiner au Rivotril sur ordonnance de votre ministre « de la mortalité programmée », en interdisant qu’on les soigne, comme vous avez fait interdire, avant même que la « plandémie » soit déclarée, un précieux médicament peu cher et délivré sans ordonnance en pharmacie depuis des décennies, mais qui avait pour grave défaut de pouvoir guérir les malades avant qu’ils soient expédiés – trop tard – en réanimation après l’ »ordre » gouvernemental de rester chez soi avec du paracétamol. Car il fallait remplir par tous moyens les hôpitaux, pour entretenir la panique, tout en supprimant – poursuivant ainsi le planning de vos prédécesseurs -, des milliers de lits, et ensuite, par coercition, des centaines de milliers de soignants, et ce pour parachever votre objectif de mettre les Français sous terreur pour qu’ils obéissent comme des moutons, sans même se poser de question – comme planifié dans toutes les nations du monde, et ce en même temps – .

Ah, la Terreur ! Le plus vieux truc du monde pour instaurer une dictature. Il suffisait juste de fabriquer le virus adéquat et de le répandre par tous les moyens possibles. C’était préparé de longue date, cela, comme l’avouait déjà votre copain Attali il y a quarante ans. Et là, je ne parle que de la France. 70 ans aux USA, avec les précieux conseils du docteur Mengele ?

À ce stade, je pourrais déjà vous dire que vous avez manqué votre but ! Et vos comparses avec. Vous avez sous-estimé l’intelligence des populations, la lucidité de beaucoup, la persévérance sans faille des RÉSISTANTS, car quand on touche à leur pays, ils sortent les griffes, même s’ils doivent y laisser leur vie ! C’est leur force et ça les rend indomptables et invincibles. Quand on  en élimine un, il s’en lève mille…

Vous êtes allé trop vite, vous et vos comparses. Car je sais des choses que vous ignorez, faute que vous ayez un esprit réveillé par l’Esprit de VÉRITÉ. Je ne vais pas tout vous expliquer, car vous avez ‘l’intelligence obscurcie », comme disait l’apôtre Paul face aux mécréants et autres adorateurs de faux dieux, type Baphomet ou la déesse Gaïa… Sans oublier bien sûr Mammon, alias Satan, le prince de ce monde, grand distributeur d’un fric qui n’appartient pourtant qu’à Dieu :

C’est à moi qu’appartient tout l’argent et tout l’or. Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes.

Aggée 2:8

Quand Il le voudra, Dieu vous enlèvera TOUT, ABSOLUMENT TOUT !——-

Je le sais, car j’ai une toute autre mission en parallèle, une mission qui me conduit à savoir écouter et entendre mon Dieu. Dieu ne fait rien sans avoir averti ses serviteurs, les prophètes. C’est écrit.

J’ai une révélation pour vous, monsieur l’ignorant : mon Dieu est PROPRIÉTAIRE DE LA FRANCE.

C’est moi qui ai fait la terre, les hommes et les animaux qui sont sur la terre, par ma grande puissance et par mon bras étendu, et je donne la terre à qui cela me plaît.

Jérémie 27:5

Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre.

Psaumes 46:11

Car à l’Eternel appartient le règne : Il domine sur les nations.

Psaumes 22:29

Je sais qu’il vous est arrivé de vous poser des questions : des amis à moi ont été envoyés en esprit pour vous interpeler.  Mais votre orgueil était bien trop colossal pour entendre.

Ma Mission parallèle est de lever une armée d’intercesseurs, ce que je fais depuis deux ans. Oh oui, Dieu semble mettre du temps à répondre à nos prières, bien que nous ayons reçu de Sa part beaucoup de promesses. Mais voilà, Dieu a en vue une stratégie bien supérieure à celle de nous ramener à notre « vie d’avant ». Il veut que la France crie à Lui, revienne à SA loi, ce qui annulera immédiatement toutes vos lois immondes, porteuses des malédictions qui déferlent maintenant sur le pays, et c’est bien pour cela qu’Il vous laisse vous enfoncer dans la méchanceté, dans la cruauté, dans la manipulation et dans le mensonge et promulguer des restrictions et obligations de plus en plus écœurantes, destructrices et aberrantes.

Car Il veut que les yeux s’ouvrent !

Et vous, durant ce temps, qui jouissez de votre pouvoir en vous croyant invulnérable ! C’est visible, et pour moi, tristement risible et dérisoire. J’en ai connu tant, des comme vous, vides tout autant qu’avides, médiocres parmi les médiocres, qui se sentent gonfler comme Jupiter (la planète gazeuse) dès qu’on leur donne une once de pouvoir. Cela se voit dans toutes les strates de la société. Mais en haut de l’échelle, le gaz devient explosif…

Vous ne le savez pas, mais vous êtes un instrument de Dieu POUR QUE LA FRANCE PLIE LE GENOU DEVANT SON ROI. Dans votre dictature génocidaire, de plus en plus de Français, par millions, commencent à crier à Dieu, À SE RÉVEILLER, et cela comprend bien sûr des chrétiens attiédis que Dieu vomissait de Sa bouche, tout comme Il vous vomit, mais beaucoup vont entendre, enfin, la voix du Roi des rois, Jésus-Christ, Roi de France. Car, depuis Clovis, la France appartient à Jésus-Christ, alliance qui a été renouvelée par Charles VII puis par Louis XVI. CETTE ALLIANCE EST IRRÉVOCABLE.

[Voir aussi :
Le secret de l’exil juif et le dévoilement du messie
Rav dynovisz : la délivrance finale viendra de France
La dictature sanitaire aura une fin
L’épouse du Machiah sera une Française
Quelles actions résistantes mener en 2022 ?
France, relève-toi !
Sortir de la crise
La France revivra-t-elle ?
La clef de la libération
France — Une croix pour faire tomber le régime]

Tous ceux qui ne sont pas serviteurs du Dieu très Haut pour NOTRE BIEN dans les sièges de Pouvoir qu’ils occupent en France, ainsi que cela nous est rappelé en Roms 13, sont donc des USURPATEURS.

Dieu est lent à la colère, mais quand sa colère se déverse, les montages et les océans tremblent. C’est cette colère qui monte en moi, et je la ressens comme venant d’En Haut.

J’ai l’honneur, monsieur le fallacieux Pdt, l’usurpateur, de vous annoncer que, selon les Écritures, votre chute est désormais toute proche et quand on tombe de haut, la chute est dure. D’autant que tous vos faux amis d’hier se feront une joie de vous piétiner en espérant se refaire une virginité politique. Idem pour tous les magistrats ou les médecins qui ont saccagé leur éthique pour garder leurs privilèges… Ô combien ils s’empresseront de vous enfoncer en changeant brusquement de camp ! Ils croiront peut-être ainsi se racheter !

Ils auront tort, car Dieu ne laisse rien passer, sauf profonde repentance. Il voit tout. Il y a l’éternité, il y a la terre, et Dieu n’attend pas forcément l’éternité pour exercer sa vengeance.

Voici, le juste reçoit sur la terre une rétribution; Combien plus le méchant et le pécheur !

Proverbes 11:31

Eh bien, j’ai beau être chrétienne, moi, personnellement, et avec quelques milliers d’amis, je me réjouirai ! Je ne verserai aucune larme. Je sauterai de joie.

… [Je dirai] : Eh quoi! le tyran n’est plus ! L’oppression a cessé ! 5 
L’Eternel a brisé le bâton des méchants, La verge des dominateurs. 6 
Celui qui dans sa fureur frappait les peuples, Par des coups sans relâche, Celui qui dans sa colère subjuguait les nations, Est poursuivi sans ménagement. 7 
Toute la terre jouit du repos et de la paix; On éclate en chants d’allégresse,

Es 14:4

ALLÉLUIA !




Un journal britannique publie les « chiffres officiels du scandale »

[Source : profession-gendarme.com]

Londres

Sur une page entière, un journal britannique publie les « chiffres officiels du scandale » des « blessés et morts » par vaccins !

Le journal anglais « The Cheltenham Post » publie le nombre de morts et de blessés, différenciés par diagnostic, région et marque du vaccin génocide !

Rapporte que 6 636 471 personnes ont subi des effets indésirables rien qu’au Royaume-Uni, dans l’Union Européenne et aux États-Unis :

  1. 636 471 personnes blessées et
    40 679 morts à cause du poison OGM.

C’est la conséquence :
que les « vaccins transgéniques » n’ont jamais été utilisés chez l’homme.
Qu’ils ne sont « pas approuvés », mais ont été « approuvés pour une utilisation d’urgence ».

[Ndlr : ceci avec seulement 1 à 10 % des effets indésirables et des décès rapportés, selon le journal.]

Georges Bernanos
“Le divin monstre de la littérature française”
1888 – 1948

« Je pense depuis longtemps déjà que si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l’indignation qu’éveille la cruauté, ni même les représailles de la vengeance qu’elle s’attire… mais la docilité, l’absence de responsabilité de l’homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public. »

Georges Bernanos