Bientôt, tous les moutons seront dans leur enclos !

[Source : autochtonisme.com]

Par Antonin Campana

C’est ainsi, dès lors qu’on est dans le multiple, il y a une relation étroite entre la concentration et le contrôle : on ne contrôle bien que ce qui est rassemblé. Tout ce qui nécessite un contrôle et une surveillance (notre argent, notre collection de timbres, nos “papiers“….) est ainsi rarement éparpillé. De la même manière, le chien de berger regroupe les moutons pour mieux les tenir à l’œil. Louis XIV concentre les Grands à Versailles afin de les avoir davantage sous son autorité. Et les Britanniques inventent le camp de concentration afin de contrôler et contraindre la population boer….

Autrement dit, un dictateur qui voudrait contrôler sa population ferait en sorte de la regrouper !

[Voir aussi :
Les villes sont le cancer de la Terre
et
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]

Le taux d’urbanisation de la France est actuellement de 79.7%. Près de 8 résidents sur 10 habitent donc dans une ville. Rappelons qu’une ville « est à la fois un milieu physique et humain où se concentre une population », ou bien, selon le géographe Pierre George, « un groupement de populations agglomérées » (Cf. Wikipedia). « Concentration », « groupement », « aggloméré » (qui donnera le mot « agglomération ») : la ville est évidement un agrégat de gens faciles à contrôler grâce aux caméras de vidéosurveillance, à la technologie de reconnaissance faciale, où à celle des objets connectés et des capteurs de données. A un certain niveau de contrôle, on dira d’ailleurs que la ville est une « smart city », une ville intelligente, c’est-à-dire un maillage de réseaux interconnectés qui ne laissera à l’individu aucun espace d’intimité, encore moins de liberté. Les promoteurs de la smart city nous font valoir que ce type de ville est « sûr » et surtout qu’elle préserve l’environnement, ce qui reste à prouver.

Il va de soi qu’un pouvoir qui aurait l’ambition de contrôler la population aurait donc tout intérêt à  faciliter la concentration de celle-ci dans des villes, laissant les zones rurales à la disposition des multinationales de l’agroalimentaire. Nous y sommes.

Souvenez-vous, le 14 octobre 2021, dans une conférence intitulée « Habiter la ville de demain », la ministre du Logement Emmanuelle Wargon a expliqué que « le pavillon avec jardin est un non-sens écologique, économique et social », que c’est « un modèle derrière nous », un modèle qui pour l’environnement « n’est pas soutenable et nous mène à une impasse », avant de conclure, très soviétique : « il faut en finir avec la maison individuelle ».

Emmanuelle Wargon préfère la ville  « plus intense qui ne transige pas avec la qualité et qui tient sa promesse en matière de services », dit-elle. Elle préfère (pour les sans-dents, il va sans dire, la ministre possède quant à elle une belle villa avec jardin) les concentrations de logements collectifs : « C’est ce que j’appelle “l’intensité  »heureuse » : une densité d’habitat qui crée des quartiers dynamiques, vivants et chaleureux » ! Aurons-nous le choix ? Pas le moins du monde, dit Wargon : « Nous sommes face à une urgence climatique qui ne se négocie pas » ! Bref, pour sauver la planète il nous faut habiter la ville…

Vous pouvez penser ici que la volonté délirante d’interdire la maison individuelle et de concentrer les gens dans des logements collectifs au nom de “l’intensité heureuse“ et du climat est propre à Wargon et n’exprime pas une tendance politique lourde. Ce serait être bien peu “complotiste“, à l’heure où le complotisme montre qu’il ne s’est trompé sur rien. Il faut voir plus loin. En Espagne par exemple…

En mai 2021, soit quelques mois avant Wargon, Pedro Sanchez, premier ministre espagnol, a présenté son plan national pour 2050 (« Espagne 2050, fondements et propositions pour une stratégie nationale de long terme »). Qu’annonce-t-il aux Espagnols ? La fin de la maison individuelle et même la nécessité de cohabiter tous ensemble dans des appartements (au nom du climat bien entendu) !

Notons également que la question se pose aussi en Allemagne. Le maire écologiste d’Alsterdorf, près de Hambourg, agit pour la planète et interdit désormais toute nouvelle construction de maison individuelle.

Du côté de l’UE, il ne faut pas s’attendre à un discours très différent. Le vice président de la commission européenne Maros Sefcovic a ainsi déclaré que le plan de Pedro Sanchez (un clone de Macron et de Trudeau) était un « excellent exemple », un « modèle » qui « montre la voie » et qui est conforme aux objectifs stratégiques de l’UE. Etonnant, non ?

En vérité, pour ce qui concerne la France, la fin de la maison individuelle est déjà inscrite dans la loi.

La « loi climat » d’août 2021 encadre « l’artificialisation des sols », c’est-à-dire le fait de construire sur le sol naturel des choses artificielles comme des entrepôts, des voies ferrées, des routes, des maisons… toutes choses qui nuisent au climat selon le ministère de la Transition écologique. En 2030, le processus d’artificialisation doit être réduit de moitié (article 191) et en 2050 il doit être égal à zéro. Comprenons bien ce que cela signifie : à terme, plus aucune nouvelle construction ne sera possible ! La maison individuelle est donc condamnée, mais aussi la ruralité dans son ensemble. Il ne sera plus possible de bâtir sa maison sur un bout de terrain hérité de ses parents, ni de construire les locaux d’une nouvelle entreprise, ni d’implanter une zone artisanale, ni de désenclaver une région. Les logements vont s’empiler les uns sur les autres en zone urbaine : c’est ce qu’Emmanuelle Wargon appelle « l’intensité heureuse ».

On voit bien que l’objectif est de faire perdre leur indépendance aux 20% de Français qui, sortes de moutons égarés dans la campagne, n’ont pas encore regagné leur enclos. Mais au-delà de ça, je suis toujours étonné par la capacité du Système à raisonner en décennies (quand ce n’est pas en siècles) alors que la Résistance ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Evidemment, la pression va s’accentuer très progressivement, prenant la forme d’une augmentation des prix des terrains, des bâtiments et des constructions jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible d’échapper à la ville, au contrôle urbain et à la surveillance de masse. « Artificialisation des sols » avez-vous dit ? A peine un petit pion déplacé sur le vaste échiquier ! Mais il faut voir plus loin : cette loi passée presque inaperçue pourra avoir, dans dix ou quinze ans, des conséquences radicales sur notre capacité à échapper au Système.

Tout cela pour dire, qu’on me pardonne le détour, que nous sommes dans une guerre totale d’une ampleur inouïe. Une guerre qui touche tous les aspects de nos vies. Les fronts sont multiples (sanitaires, migratoires, économiques, géopolitiques avec la guerre en Ukraine, monétaires avec l’Euro numérique ou même urbanistiques comme ici) et la Caste joue avec plusieurs coups d’avance. Face à cette Caste de psychopathes assistée du larbinat gouvernemental, les peuples se conduisent comme des troupeaux de moutons. Non contents de s’être fait tondre, ils vont maintenant se faire pucer avant de se faire volontairement enfermer, stade terminal du processus de domestication, dans des enclos urbains sous surveillance numérique.

Le camp de concentration comme avenir de l’humanité ?

N’ayez crainte, Davos et Wargon nous le prédisent : « vous serez heureux » !




Dogma #18. L’Hiver

[Source : dogma.lu]

Par Lucien Samir Oulahbib

La distinction entre croyance « supérieure » et « inférieure » peut-elle disparaître ?

Les notions dites « inférieure » et « supérieure » ont bien mauvaise presse pour des raisons historiques que l’on peut encore aisément deviner ; pourtant elles ont toujours pignon sur rue lorsqu’il s’agit de marquer une différence qualitative du « scientifique » sur la « croyance » en général (toujours affirmée par exemple en matière sociétale, climatique(([1] Ainsi contester ledit « changement climatique » ce « pléonasme » disait Marcel Leroux (climatologue :
https://www.youtube.com/watch?v=wVyeZXQCe2w) le tout dans une sorte d’errement épistémologique dont il faudra bien faire un jour le bilan (ce que Dogma cherche à faire d’ailleurs depuis quelques numéros).)) et désormais sanitaire(([2] On l’a vu lors de la crise dite « sanitaire » liée à C.19 lorsque d’aucuns se sont mis à dénigrer tels traitements dits précoces, ou la « supériorité » (justement) de traitements dits « vaccinaux » sur des protocoles plus empiriques (comme le repositionnement d’antiviraux et d’antibiotiques ou le recours à des traitements plus naturels, souvent mis à l’index comme l’ont démontré les professeurs de médecine Péronne et Raoult, sans conflit d’intérêt). Or loin de se contenter d’être un débat scientifique cette controverse a été immédiatement classée comme étant de type « conspirationniste » (parfois par des personnes non compétentes en matière de virologie) préconisés par des spécialistes reconnus sur la base de vérifications éprouvées, parce que tel dirigeant politique honni les avait mis aussi en avant, ou parce que le nombre d’articles dits « scientifiques » supportant la pratique des spécialistes en question semblait exagéré pour tel ou tel, le tout sans que l’on puisse établir une relation de cause à effet entre ces deux faits et l’efficacité effective de ces traitements (dont on peut voir ici l’application permanente : https://c19legacy.com/ ) et, surtout, sans que les éléments de base justifiant les injections censées « prévenir » C. 19 y compris dans ses formes graves aient été démontrées : Voir à ce propos l’analyse de l’experte en biostatistique, Christine Cotton, qui détaille certains essais cliniques rendus méthodologiquement incapables de prouver leur efficacité :
https://www.youtube.com/watch?v=YmO5Pde3Jak&t=2842s ;
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/christine-cotton-essais-pfizer))). Elles consistaient (et consiste encore) à souligner que sous un angle dit « scientifique » s’exprimerait l’aspect le plus « achevé de la rationalité » comme l’écrit Dominique Terré.(([3] Les dérives de l’argumentation scientifique, Paris, PUF, 1998, p. 1.)) S’opposant à ce qui n’est même plus nommé « obscurantisme » comme autrefois mais « conspirationnisme », « complotisme », toute une dichotomie étrange qui range désormais la controverse au rang de curiosité épistémologique à l’heure pourtant où le LancetGate(([4] https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes-societe-science-tech/lancetgate-ou-sciencegate)) (ce lyssenkisme contemporain) a frappé les esprits.

Il semble bien cependant qu’il faille préserver cette distinction entre « inférieur » et « supérieur » car s’il s’agit de distinguer les aspérités du réel comme ces différences d’angles de méthodes et d’imaginaire pour parler comme Georges Bertin (qui nous a hélas quitté)

il n’empêche que c’est bien parce que les Anciens distinguaient, mais ne séparaient pas, les branches de la Connaissance qu’ils ont pu devenir « modernes » au sens du libéralisme « ancien » a indiqué Leo Strauss lisant Maïmonide ou comment ne pas perdre de vue la vision d’ensemble (ou cosmique) ; ce que cherchait sans doute Marcel Mauss lorsque en travaillant sur le « don » il cherchait à cerner « l’homme total » ce qui n’est pas contradictoire avec le fait que « la » science découpe aussi ses « objets ».

Ainsi la fameuse approche multidisciplinaire serait non seulement de mise (vœu pieux) mais indispensable, surtout aujourd’hui lorsque l’on apprend le rôle crucial des interactions et de leurs rétroactions sur l’organisme humain dont le Bios n’est pas plus réductible à un complexe physico-chimique que psycho-social ou sociopolitique comme l’indiquera ici le docteur Isaure Lamoureux dans les bonnes feuilles de cet ouvrage qu’elle a dirigée

Comment se soigner et guérir aujourd’hui ?(([5] Exuvie Éditions.))

Or, c’était la force de la Connaissance d’autrefois (en particulier celle des Premières Lumières) que de pouvoir tenir ensemble ces diverses lignes de force, d’où sa supériorité sur les Secondes Lumières d’un Helvétius ou Condillac et leur associationnisme (voir même sur le Premier Romantisme allemand) mais aujourd’hui s’est plutôt répandu l’idée que tout s’est tellement « complexifié » et, partant, « spécialisé », qu’il n’est guère plus possible de jouer à Pic de la Mirandole ou à Goethe (même Husserl, Bergson, Changeux, Dehaene…) ou de récréer les conditions d’une réelle Encyclopédie au sens de comprendre comment une « cellule » s’établit comme « Soi », non, il vaut mieux « croire » que le processus historique triera le bon grain de l’ivraie à l’heure pourtant où le génome humain risque d’être breveté s’il est « inventé » (via une ARN inter-rétroagissant sur l’ADN ?).

Á Dogma « nous » pensons que cette attente naïve de la « bonne » science dénuée de conflits d’intérêts (et au fond historiciste) reste une « croyance » d’autant plus « inférieure » que rien ne dit que la Connaissance puisse mécaniquement s’auto-réguler ainsi, surtout en situation politique et financière défavorable (Socrate a bien dû boire la Ciguë, et les nouveaux Lyssenko sévissent encore jusqu’à créer des commissions ad hoc de sinistre mémoire) ; répétons-le, il semble bien qu’aujourd’hui le balancier a été beaucoup trop dans l’autre sens de l’hyper spécialisation et des conflits d’intérêts ; le tout faisant par ailleurs perdre l’appréhension de la « big Picture » alors qu’il conviendrait de garder un équilibre juste, une « médiété », entre un « excès et un défaut » comme observer et analyser les liens entre intentionnalités et conséquences dans l’action humaine au lieu de seulement les nier, quitte à redoubler les « biais » comme certains aspects de l’actuelle syndémie mondiale (depuis plus de deux ans maintenant) ainsi que le catastrophisme climatique peuvent l’indiquer.

C’est en sens que sera considérée comme « inférieure », conceptuellement s’entend, toute dite « théorie » prétendant relativiser ou au contraire surdéterminer toute observation qu’une modélisation prospectiviste aura arbitrairement amplifiée ou réduite sans tenir compte du fait qu’il y a toujours une différentiation conclusive à retenir selon les « objets » traités.

Ainsi une approche uniquement démographique des flux de populations humaines pourra toujours en relativiser les « soldes » sans se rendre compte que ces derniers sont composés de personnes humaines portant avec et en elles des comportements multiformes qui matérialisent leur imaginaire, c’est-à-dire leur manière d’être au monde ; ce qui fait que leur présence n’est pas seulement quantitative mais qualitative et donc civilisationnelle au sens de transformer le monde dans lequel elles s’installent, et partant « effondrent » pour avoir de la place, ce qui fait qu’elles ne font pas que seulement l’interpréter sans conséquences : elles y perpétuent des croyances dont le côté « inférieur » ou « supérieur » apparaît sans importance pour une vision démographique alors que cette distinction sera de la plus haute acuité pour une approche réellement républicaine : 

INFORMATION : dorénavant (depuis le numéro 16, été 21…) et suite à de nombreuses demandes, DOGMA sera enfin disponible en version papier, mais, pour le moment, uniquement sur le site d’Amazon.

CONTENU :

LA DISTINCTION ENTRE CROYANCE « SUPÉRIEURE » ET « INFÉRIEURE »
PEUT-ELLE DISPARAÎTRE ?
Dr. Lucien Samir Oulahbib, Dr. Isabelle Saillot

THÉRAPIE PSYCHO ÉMOTIONNELLES. EXTRAIT DU LIVRE « COMMENT SOIGNER ET GUÉRIR AUJOURD’HUI ? »
du docteur Isaure Lamoureux

THE NONDUAL MIND
By James H. Cumming

DÉMOCRATIE, FIN DE PARTIE. NOTES DE LECTURE AUTOUR DE : “ADIEU LA LIBERTÉ” DE MATHIEU SLAMA
Par Karen Brandin

REFUSONS LE TOTALITARISME ET PROTÉGEONS L’AVENIR DE NOS ENFANTS !
Par Nicole Delépine, Gérard Delépine

L’ENTERREMENT DE LA THÉORIE VIRALE
Par Joseph Stroberg

THE PHENOMENON OF MENTALITY IS A CENTRAL PARADIGM THAT CRITICALLY CHANGES HUMAN LIFE
by Oleg Maltsev

NUCLÉAIRE, INCOMPÉTENCE, ET POUVOIR
Par Michel Gay

L‘AFP, C’EST HUIT « FAKE NEWS » EN UNE SEULE DÉPÊCHE  CONTRE LE PR PERRONNE
Par le docteur Gérard Delépine

THE INCARNATION, JEWS, AND PHILOSOPHY: A LESSON FROM DANTE’S PARADISO VII
By Marco Antonio Andreacchio

LA FIN DE LA CHRÉTIENTÉ
Par Lucien Samir Oulahbib

BREAKING NEWS: MEN ARE DIFFERENT FROM WOMEN, WOMEN FROM MEN
By Pr. Philip Carl Salzman

LES FORMES DE LA CROYANCE
Par Lucien Samir Oulahbib

TÉMOIGNAGE. « JE DOIS ÊTRE LIBRE D’ÊTRE CE QUE JE VEUX ÊTRE » –
UN ÉTUDIANT S’EXPRIME FACE AUX RESTRICTIONS COVIDISTES
Publié par @global_meri

SUITE (D’AUTOMNE 21). PHILOSOPHIE DES RELATIONS INTERNATIONALES II :
LA PHILOSOPHIE DE LA « PLURALITÉ DU MONDE »
Par David Cumin

« TOUT EST BON… TANT QU’ON NE LE POSSÈDE PAS »
Par Rachel Viviane

QU’EST-CE QUE L’ÉDUCATION MORALE ?  / WHAT IS MORAL EDUCATION?
By Marco Antonio Andreacchio

UNIVERSITÉS EN PÉRIL
Par Klaus Kinzler

JEAN-MICHEL BLANQUER : UNE NOUVELLE VISION DE LA REMONTADA
Par Karen Brandin

« À LA RECHERCHE DU TRAIT D’ESPRIT NATIONAL ». SOME TRAITS OF NATIONAL MENTALITIES IN JOKES AND HUMOROUS ANECDOTES
by Elvira Groezinger

DIVERSION UKRAINIENNE
Par Teresita Dussart

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Références :




Le Figaro censure l’article sur le Donbass de la journaliste Anne-Laure Bonnel

[Source : lemediaen442.fr]

Le journalisme à géométrie variable est une constante dans une France qui ne cesse de s’engouffrer dans les profondeurs de la censure, du mensonge et de la servilité. Anne-Laure Bonnel en a fait la douloureuse expérience concernant l’un de ses articles, mystérieusement disparu, et qui doit certainement reposer dans l’un des ces vide-ordures qui recueillent les vérités embarrassantes.


Le 4 mars 2022, Le Figaro publiait un article de la journaliste Anne-Laure Bonnel qui racontait les conditions de vie de ceux qui habitent dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Ceux que le gouvernement de Kiev considère comme des « terroristes » sont bombardés depuis huit ans. Depuis toutes ces années ces laissés-pour-compte vivent reclus dans les caves. Une promesse de l’ancien président Petro Porochenko : « Nous aurons du travail, eux non ! Nous auront des retraites, eux non ! Nous aurons des avantages pour les retraités et les enfants, eux non ! Nos enfants iront à l’école et à la garderie, leurs enfants resteront dans les caves du sous-sol ! Parce qu’ils ne savent rien faire ! Et c’est comme ça, précisément comme ça que nous gagnerons la guerre ! »

Le Figaro faisant la promotion de l’article d’Anne-Laure Bonnel

Les lecteurs du Figaro, par la voix d’Anne Laure, pouvaient avoir un autre son de cloche que les médias dominants concernant l’Ukraine, d’autant plus que la reporter de guerre connaît le terrain. Donbass, film d’Anne-Laure Bonnel, son documentaire de 2016, en témoigne. Après avoir remercié la rédaction d’avoir publié son article sur le Donbass, la journaliste s’étonne de ne plus voir son travail sur le quotidien français.

La Charte de déontologie de Munich — ou Déclaration des devoirs et des droits des journalistes — semble avoir déserté toutes les rédactions françaises, faisant place à la charte de Matignon, des forces extérieures, des lobbys, du manque de courage et de la malhonnêteté. En lieu et place de l’article en question, vous y retrouverez un Page introuvable – Oups, ce contenu n’existe pas ou n’existe plus. La police de la pensée et de l’information juge certainement que ces informations sont peu adaptées à la propagande gouvernementale, un autre son de cloche n’est pas acceptable. En attendant, vous pouvez demander des comptes au journal Le Figaro , surtout concernant les abonnés qui pensaient pouvoir s’informer.

Pour suivre Anne-Laure Bonnel sur :

Le Média en 4-4-2




Le ministère de la Défense présente les documents trouvés en Ukraine

[Source : MEDIA INFO AFRIQUE]

Briefing du ministère russe de la Défense

Le président russe Vladimir Poutine a assuré jeudi que « l’opération militaire » en Ukraine se déroulait « selon le plan », martelant y combattre des « néonazis » pour sauver Russes et Ukrainiens, qui ne forment selon lui « qu’un seul peuple ».

« L’opération militaire spéciale se déroule strictement selon le calendrier, selon le plan », a déclaré M. Poutine à la télévision russe, au huitième jour de l’invasion de l’Ukraine et lors d’une réunion de son Conseil de sécurité.

Saluant le « courage » des soldats russes qu’il a qualifiés de « vrais héros », M. Poutine a assuré qu’ils « se battent fermement avec une compréhension totale de la justesse de leur cause ».

« Je n’abandonnerai pas la conviction que les Russes et les Ukrainiens sont un seul peuple », a-t-il encore dit.

Le président russe a annoncé des compensations financières aux soldats russes tués ou blessés en Ukraine, mais aussi à ceux qui y sont toujours déployés.

La Russie a affirmé mercredi que 498 soldats russes avaient été tués et 1.597 autres blessés.

M. Poutine a salué leur précieux combat contre des néonazis et des mercenaires étrangers qui utilisent les civils comme boucliers humains.

Kiev affirme qu’au moins 350 civils ont été tués dans l’invasion russe.

https://youtu.be/VnevlDnZ_UE

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Des documents montrent qu’une opération offensive était prévue contre le Donbass en mars de cette année

Par le Ministère de la Défense Russe − Le 9 mars 2022 − Source The Saker’s Blog

Le ministère russe de la défense a obtenu les documents originaux d’un ordre de combat émanant de la Garde nationale prouvant que l’Ukraine préparait une opération offensive contre le Donbass en mars de cette année.

Briefing du porte-parole du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konashenkov.

▪️Durant une opération militaire spéciale, des documents classifiés
(https://function.mil.ru/files/morf/dokumentynua.pdf) émanant du commandement de la Garde nationale ukrainienne se sont retrouvés entre les mains des militaires russes. Ces documents confirment la préparation secrète par le régime de Kiev d’une opération offensive prévue contre le Donbass en mars 2022.

▪️Le ministère russe de la Défense publie l’ordre secret original du commandant de la Garde nationale d’Ukraine, le colonel-général Nikolaï Balan, daté du 22 janvier 2022.

▪️Ordre concernant « l’organisation de la formation d’un groupe tactique de bataillon de la 4e brigade opérationnelle pour effectuer des tâches de combat (spéciales) et une opération de forces conjointes dans le cadre d’une brigade des forces armées de l’Ukraine. »

Ce document est adressé aux chefs des départements territoriaux nord de Kiev, sud d’Odessa et ouest de la Garde nationale d’Ukraine.

▪️L’ordre, porté au commandement de la Garde nationale d’Ukraine, explique le plan de préparation d’un des groupes de choc pour les opérations offensives dans la zone dite « Opération des forces conjointes » dans le Donbass.

Le document approuve la structure organisationnelle du bataillon-groupement tactique de la 4e brigade opérationnelle de la Garde nationale, l’organisation de son soutien global et sa réaffectation à la 80e brigade d’assaut aérienne séparée d’Ukraine.

▪️Je tiens à souligner que depuis 2016, cette formation des troupes d’assaut aérien de l’Ukraine est entraînée par des instructeurs américains et britanniques dans le cadre des programmes de formation « standard OTAN » à Lvov.

▪️Conformément à l’ordre, le commandant adjoint de la Garde nationale a été chargé d’organiser l’entraînement au combat conjoint du bataillon-groupement tactique de la Garde nationale dans le cadre de la 80e brigade d’assaut aérien séparée des forces armées de l’Ukraine du 7 au 28 février 2022.

▪️J’attire votre attention sur le fait que pas moins de cinq sous-paragraphes du 4ème paragraphe sont consacrés aux questions de la sélection minutieuse du personnel, de l’examen par des psychologues et de la garantie de leur forte motivation.

▪️Pour cette raison, les militaires de la Garde nationale reçoivent « du matériel d’agitation visuelle, d’information et de propagande, des drapeaux et des produits d’impression. »

▪️Le commandant adjoint de la Garde nationale pour les effectifs a reçu l’ordre d’organiser « un système efficace de soutien moral et psychologique pour le groupe tactique du bataillon de la 4e brigade opérationnelle, les communications internes des commandants avec les subordonnés, l’information. »

▪️En même temps, il est important « d’expliquer au personnel les décisions de commandement et l’importance des tâches à venir. »

▪️J’attire particulièrement l’attention sur le fait que le 12e paragraphe de l’ordre interdit d’envoyer les militaires de la Garde nationale qui ont présenté des résultats « insatisfaisants » aux tests psychologiques selon le critère de « l’appétit pour le risque » dans la zone de formation du commandement conjoint et sur le lieu des « tâches spéciales de combat ».

▪️Tous les événements de l’entraînement au combat conjoint des nationalistes ont l’ordre d’être achevés d’ici le 28 février afin de garantir davantage l’accomplissement des missions de combat dans le cadre de l’« opération des forces conjointes » ukrainiennes dans le Donbass.

▪️Le document contient les signatures originales des responsables du commandement de la Garde nationale d’Ukraine chargés de ces tâches.

Nous combattons pour les droits de la population civile. La Russie est l’espoir. C’est la compassion. C’est l’excellence. C’est la valeur.

On se souvient des déclarations des dirigeants du régime de Kiev, répliquées par les médias occidentaux, en février, selon lesquelles il n’y avait aucun projet d’attaque armée des républiques populaires de Lougansk et de Donetsk, de leur désir de résoudre toutes les questions de « manière politique et diplomatique ».

▪️Pourtant, les originaux des documents militaires secrets de la Garde nationale d’Ukraine prouvent clairement la fausseté de ces déclarations.

▪️L’opération militaire spéciale des forces armées russes, menée depuis le 24 février, a contrecarré une opération offensive de grande envergure des troupes ukrainiennes contre les républiques populaires de Lougansk et de Donetsk, en mars de cette année.

▪️Donc, une seule question demeure obscure à ce jour : à quel point les dirigeants américains et leurs alliés de l’OTAN ont été impliqués dans la planification et la préparation de l’opération de prise d’assaut du Donbass par le groupement de forces conjointes ukrainien début mars. A quel point tous ceux qui prétendent tant se soucier de la paix en Ukraine aujourd’hui sont impliqués dans cet assaut.

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone




La Russie contre la guerre nucléaire, bactériologique et l’épuration ethnique qui étaient projetées par l’Ukraine

[Source : Stratpol]

https://youtu.be/6g4nnKDY7A4



Moscou accuse Kiev et Washington d’avoir mené des «programmes biologiques militaires» en Ukraine. Mise à jour

Mise à jour


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[Source : mondialisation.ca]

Le Pentagone ne veut pas que vous voyiez ces documents sur les laboratoires biologiques en Ukraine, affirme une journaliste.

Le personnel de l’ambassade des États-Unis aurait oublié de retirer un document montrant que le Pentagone finance deux nouveaux biolabs à Kiev et à Odesa. C’est ce qu’a écrit la journaliste d’investigation Dilyana Gaytandzhieva sur les médias sociaux.

Par The Rio Times

RIO DE JANEIRO, BRÉSIL – L’ambassade américaine en Ukraine a retiré samedi de son site Internet tous les documents concernant les biolabs financés par le Pentagone en Ukraine. C’est ce qu’écrit la journaliste d’investigation Dilyana Gaytandzhieva sur les médias sociaux.

Le personnel de l’ambassade a oublié de retirer un document montrant que le Pentagone finance deux nouveaux biolabs à Kiev et à Odesa.

L’Ukraine n’a aucun contrôle sur les biolabs militaires. Le gouvernement ukrainien n’est pas autorisé à divulguer des informations sensibles sur le programme.

L’un des laboratoires est situé à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine. En janvier 2016, au moins 20 soldats ukrainiens y sont morts en deux jours d’un virus de type grippal. Deux cents autres soldats ont été hospitalisés. Le gouvernement ukrainien n’a pas fourni de détails sur les soldats décédés.

L’hépatite A s’est déclarée en 2018 dans des circonstances suspectes dans le sud-est de l’Ukraine, où se trouvent également un certain nombre de biolabs. En janvier 2018, 37 personnes ont été hospitalisées pour une hépatite A dans la ville de Mykolayiv.

La police a ouvert une enquête. Dans la même ville, plus de 100 personnes ont été infectées par le choléra en 2015.

Durant l’été 2017, 60 personnes ont été hospitalisées pour une hépatite A dans la ville de Zaporizhzhya. En juin 2017, 19 enfants d’un orphelinat ont été hospitalisés pour une hépatite A. En novembre de la même année, des cas d’hépatite A ont également été signalés à Kharkiv.

Les États-Unis et l’Ukraine ont créé conjointement le Centre pour la science et la technologie en Ukraine (STCU). Au cours des 20 dernières années, le STCU a investi plus de 285 millions de dollars dans quelque 1850 projets menés par des scientifiques qui travaillaient auparavant au développement d’armes de destruction massive, a découvert le journaliste d’investigation.

Les documents sont également disponibles sur le site internet ici.

Ce sont ces documents que l’ambassade des États-Unis ne veut pas que vous voyiez, selon le journaliste :

L’ambassade américaine en #Ukraine vient de supprimer de son site internet tous les documents concernant 11 biolaboratoires financés par le Pentagone en Ukraine. J’ai publié tous ces documents (maintenant supprimés par l’ambassade) ici

https://t.co/Odc0ermmZe ou http://dilyana.bg/the-pentagon-bio-weapons/

et dans le fil de discussion ci-dessous pic.twitter.com/benFmDwguI

Cependant, ils ont oublié de supprimer ce document du registre des contrats fédéraux américains, qui montre que le Pentagone finance deux nouveaux biolabs à Kiev et Odessa, écrit le journaliste.

Tous les documents et références ont depuis été sécurisés sur ce site.

Avec des informations de uncutnews.

Article original en anglais : Pentagon doesn’t want you to see these documents about biolabs in Ukraine, says journalist, The Rio Times, le 28 février 2022.

Traduction : Mondialisation.ca avec DeepL
La source originale de cet article est The Rio Times
Copyright © The Rio TimesThe Rio Times, 2022


[Source : RT France]

Moscou accuse Kiev d’avoir mené à des fins militaire des recherches sur des agents pathogènes avec le soutien de Washington. Les États-Unis ont confirmé la présence d’agents pathogènes en Ukraine, mais non leur développement dans un but militaire. 

Moscou accuse Kiev et Washington d'avoir mené des «programmes biologiques militaires» en Ukraine
Victoria Nuland
© Kevin Dietsch / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images Source: AFP

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/96947-moscou-accuse-kiev-washington-avoir-mene-programmes-biologiques-militaires-ukraine

Interrogée le 8 mars par l’élu républicain à la Chambre des représentants Mark Rubio, qui cherchait à savoir si l’Ukraine «possède des armes biologiques», la numéro trois de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, a déclaré, de façon quelque peu sibylline : «L’Ukraine a des installations de recherche biologique, et nous sommes très inquiets que les troupes russes, que les forces russes puissent chercher à en prendre le contrôle. Donc nous travaillons avec les Ukrainiens sur la façon dont ils pourraient empêcher que ces matériels de recherche ne tombent entre les mains des forces russes.»

Si Victoria Nuland n’a pas fourni de détails sur les «matériels de recherche» qu’elle craint de voir tomber entre les mains de l’armée russe, l’ambassade des Etats-Unis en Ukraine avait évoqué par le passé la nécessité, pour les autorités ukrainiennes et américaines, de «regrouper et sécuriser» des «agents pathogènes» et des toxines dans des installations gouvernementales ukrainiennes. L’ambassade n’évoquait pas, alors, l’existence d’armes biologiques ni de recherches visant à créer des armes biologiques. 

«Ici, en Ukraine, le programme de réduction des menaces biologiques du ministère américain de la Défense collabore avec le gouvernement ukrainien pour regrouper et sécuriser les agents pathogènes et les toxines présentant un risque pour la sécurité dans les installations gouvernementales ukrainiennes, tout en permettant la recherche pacifique et le développement de vaccins», écrivait ainsi l’ambassade dans un communiqué publié en avril 2020, précisant que ces «efforts conjoints contribuent à garantir que des agents pathogènes dangereux ne tombent pas entre de mauvaises mains».

«Le Pentagone a construit deux laboratoires de guerre biologique» en Ukraine, accuse Lavrov 

Des circonvolutions oratoires qui tranchent avec le ton des autorités russes, qui accusent ouvertement l’Ukraine d’avoir mené des recherches biologiques à visée militaire avec le soutien des Etats-Unis. Ainsi selon Igor Kirillov, chef russe des Forces de défense contre les radiations, chimiques et biologiques, cité par l’agence Tass le 7 mars, des actes de destruction dans plusieurs laboratoires ukrainiens trahiraient des travaux menés sur des agents pathogènes : «L’analyse des actes de destruction démontre l’existence de travaux menés avec des agents pathogènes de la peste, de la fièvre charbonneuse et de la brucellose dans le biolaboratoire de Lviv, ainsi qu’avec des agents pathogènes de la diphtérie, de la salmonellose et de la dysenterie dans les laboratoires de Kharkiv et de Poltava», affirme-t-il, sans pour autant dévoiler de preuves appuyant ces allégations. Et d’ajouter : «La nomenclature et le nombre excessif de biopathogènes témoignent de travaux réalisés dans le cadre de programmes biologiques militaires.»

Selon Igor Kirillov, les autorités américaines travaillant avec leurs homologues ukrainiennes «comprennent» – selon les termes de l’agence Tass – que si les travaux présumés réalisés dans ces laboratoires ukrainiens tombaient entre les mains d’experts russes, ceux-ci pourraient révéler une violation par Washington et Kiev de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques.

Quelques jours auparavant, c’est le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov qui avait formulé des allégations sur ce sujet. «Nous avons des donnés selon lesquelles le Pentagone est très préoccupé par le sort des installations chimiques et biologiques en Ukraine. Parce que le Pentagone a construit en Ukraine deux laboratoires militaires biologiques et y a travaillé sur le développement d’agents pathogènes à Kiev et à Odessa. Actuellement ils ont peur de perdre le contrôle de ces laboratoires», avait-il accusé, dans une interview télévisée le 3 mars. «[Les Américains refusent] catégoriquement de créer un mécanisme de vérification dans le cadre de la convention sur l’interdiction des armes biologiques […] et ils construisent des sites militaires biologiques le long du périmètre de la Russie», avait poursuivi le ministre russe des Affaires étrangères.

«Quelle est la véritable intention des Etats-Unis ?», s’interroge Pékin

 Les accusations russes ont trouvé un certain écho auprès de Pékin, qui y a réagi par la voix de son ministère des Affaires étrangères. La diplomatie chinoise a ainsi demandé le 8 mars aux Etats-Unis de publier tous les détails concernant «leurs laboratoires biologiques en Ukraine».

Le porte-parole du ministère, Zhao Lijian, a indiqué lors d’une conférence de presse que pour la santé et la sécurité des peuples en Ukraine, dans les régions avoisinantes et dans le monde entier, toutes les parties concernées devaient assurer la sécurité de ces laboratoires. «En particulier, les Etats-Unis, en tant que partie qui connaît le mieux les laboratoires, devraient publier des informations spécifiques pertinentes dès que possible, notamment sur les virus emmagasinés et les recherches effectuées», a-t-il déclaré, dans des propos rapportés par l’agence Xinhua.

«Les activités biomilitaires américaines en Ukraine ne sont que la partie émergée de l’iceberg», a poursuivi le diplomate, affirmant le Département américain de la défense, sous différents noms, contrôlait 336 laboratoires biologiques dans 30 pays. «Quelle est la véritable intention des Etats-Unis ? Qu’ont-ils fait exactement ? Ces questions ont toujours été source de doutes pour la communauté internationale», a-t-il poursuivi.

En outre, Pékin accuse les Etats-Unis de bloquer depuis 20 ans la construction du protocole de vérification de la Convention sur les armes biologiques, et de refuser les inspections des installations biologiques à l’intérieur et à l’extérieur de leurs frontières, ce qui ne fait que renforcer les inquiétudes de la communauté internationale. «Nous exhortons de nouveau la partie américaine à clarifier complètement ses activités militaires biologiques à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières, et à accepter des vérifications multilatérales», a conclu Zhao Lijian.



[Source : voltairenet.org]

Beijing demande au Pentagone de s’expliquer sur ses laboratoires biologiques à l’étranger

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Zhao Lijian, a demandé au Pentagone, le 8 mars 2022, de fournir des explications sur 33 laboratoires biologiques qu’il entretient sous divers noms dans 30 pays.

Les États-Unis, qui sont signataires de la Convention des Nations unies sur l’interdiction des armes biologiques, refusent toute inspection internationale de leurs laboratoires biologiques militaires depuis 20 ans.

La Russie vient de prendre une quinzaine de laboratoires de ce type en Ukraine et y a détruit 320 conteneurs d’agents pathogènes.

[Voir aussi :
Poutine ordonne à l’armée de détruire les laboratoires biologiques en Ukraine alors que les États-Unis éliminent les preuves de leur existence
et
https://reseauinternational.net/la-russie-met-la-main-sur-des-documents-concernant-les-laboratoires-biologiques-americains-en-ukraine/]




Réinformation sur l’Ukraine. Mise à jour

Mise à jour







Voir aussi :
Les francophones avalent-ils la propagande médiatique rose sur l’Ukraine et Zelensky ?
7 FAKE NEWS en provenance d’Ukraine
Festival de désinformation sur l’Ukraine par les médias mainstream
https://pgibertie.com/2022/03/09/les-etats-unis-avouent-detenir-des-laboratoires-bacteriologiques-en-ukraine-depuis-2005/
Halte au délire occidental sur cette prétendue attaque russe contre la centrale nucléaire de Zaporodje, entre le Donbass et la Crimée !

Témoignage des Ukrainiens qui accueillent les Russes comme des libérateurs

Voici une vidéo qui devrait faire réfléchir les Français sur leur soutien aux nazis ukrainiens qui maltraitent leur propre concitoyens. Des habitants du Donbass témoignent face caméra.


Soulagée par l’arrivée des soldats russes, une habitante du Donbass ne cache pas son soulagement après huit années de calvaire : « Nous avons souffert, le peuple a souffert ! Et maintenant ces gars [les Russes] sont arrivés. Ils sont polis, gentils, et on n’a pas peur. Vous comprenez, nous avions peur… »

La République populaire de Donetsk peut enfin avoir un avenir. Si pour les Français, c’est une guerre, pour les habitants de Donetsk c’est une libération : « Je n’ai pas vu mes enfants depuis huit ans, ni mes petits-enfants. Maintenant qu’ils [les Russes] viennent d’arriver, ils laissent les gens entrer, c’est plus facile. »




Déclaration de la Commission d’enquête russe sur les crimes commis contre la population civile dans le Donbass

[Source : voltairenet.org]

Cette déclaration a été remise au Conseil de sécurité le 16 février 2022.

Les forces de sécurité ukrainiennes mènent des opérations militaires sur le territoire du Donbass depuis 2014. Pendant tout ce temps – presque huit ans – les autorités ukrainiennes et les membres des formations paramilitaires de ce pays ont pratiquement détruit la population civile des Républiques populaires autoproclamées de Lougansk et de Donetsk.

Les tirs continus d’artillerie lourde, de mortiers, de lance-grenades et d’armes légères ont écourté des milliers de vies, dont celles de personnes âgées et d’enfants, et bouleversé à jamais la vie de personnes qui ont subi de graves blessures. On peut citer l’exemple de Vanya Voronov, qui a miraculeusement survécu à l’explosion d’un obus. Ces personnes – et encore moins les enfants – ne participent pas au conflit armé, ce qui est aussi évident pour les soldats ukrainiens eux-mêmes, qui prennent pour cible des bâtiments résidentiels, des écoles, des hôpitaux, des centres culturels, des infrastructures vitales et des transports publics. Toujours est-il que les autorités ukrainiennes ne prêtent aucune attention à ces fusillades impitoyables et n’assurent pas la sécurité des civils. Au contraire, elles ignorent le problème et encouragent les actions illégales de leurs troupes malgré les accords conclus au niveau international.

Depuis 2014, la Commission d’enquête russe a enquêté en toute légitimité sur des centaines de crimes terroristes et extrémistes contre la paix et la sécurité de l’humanité commis pendant le conflit armé. Sur la base de faits établis, 467 actions pénales concernant des crimes commis en Ukraine et dans le Donbass ont été engagées. Parmi les personnes impliquées dans ces crimes se trouvent notamment des représentants des autorités militaires et politiques ukrainiennes, ainsi que des membres des associations nationalistes radicales « Secteur droit » et « Corps des volontaires ukrainiens » et du bataillon Azov.

L’enquête a permis d’établir que, depuis avril 2014, la partie ukrainienne a bombardé des zones habitées dans les deux républiques autoproclamées en utilisant des systèmes de missiles tactiques « Totchka-U », des lance-roquettes multiples « Grad » et « Ouragan », des roquettes aériennes non guidées et d’autres types d’armes offensives lourdes de nature à frapper sans discrimination et à faire d’importants dégâts, ainsi que des armes légères. En conséquence, des milliers de civils ont été blessés ou tués, et plus de 2 200 infrastructures civiles ont été détruites ou partiellement endommagées.

Les tirs effectués par les forces gouvernementales ukrainiennes à l’aide d’armes explosives ou d’armes légères ou de petit calibre sont la principale cause des pertes civiles.

Pendant toute la durée de l’enquête, plus de 146 000 personnes ont été interrogées et plus de 22 000 personnes, dont quelque 2 500 mineurs, ont été reconnues victimes. À ce jour, des poursuites pénales ont été engagées par contumace contre 103 personnes ayant commis des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité pendant le conflit armé, dont l’ancien ministre ukrainien de l’intérieur, A. Avakov, l’ancien gouverneur de la région de Dniepropetrovsk, I. Kolomoïski, ainsi que des commandants de brigade et des soldats des forces armées ukrainiennes qui ont tiré sur des civils.

Parmi les crimes commis par les forces de sécurité et les représentants des autorités ukrainiennes, on peut non seulement citer l’utilisation de moyens et de méthodes de combat interdits, mais aussi les meurtres de journalistes russes, d’Andreï Mironov, défenseur des droits humains, et d’Andrea Rocchelli, ressortissant italien, ainsi que des enlèvements de personnes, des entraves aux activités légales de journalistes, des actes de torture, des actes visant à inciter à la haine ou à l’hostilité, des appels publics au déclenchement d’une guerre d’agression et d’autres crimes.

Il a été établi que des membres d’une association criminelle ont enlevé des citoyens russes en Ukraine avec l’aide d’agents des services de sécurité ukrainiens. Leur but est d’échanger ultérieurement ces citoyens contre des militaires ukrainiens, de mutiler leurs prisonniers et d’infliger des traitements cruels à des civils habitant dans le sud-est de l’Ukraine et de les torturer.

Plus tôt, N. Savtchenko, a été condamnée après avoir été reconnue coupable d’avoir tué des journalistes russes et d’avoir franchi illégalement la frontière de la Fédération de Russie. S. Litvinov a également été condamné après avoir été reconnu coupable d’avoir commis un vol à main armée sur un citoyen russe en Ukraine. Un certain nombre d’autres personnes ont été condamnées par contumace. Il a également été établi que 21 attaques ont visé des installations diplomatiques russes à Kiev, Kharkov et Lvov et que des citoyens russes ont été empêchés d’exercer leurs droits électoraux en Ukraine. L’implication de 25 personnes, dont d’anciens députés du Parlement ukrainien (Verkhovna Rada), à savoir A. Lozovoï et V. Parasiouk, a été établie. Le travail se poursuit pour que les autres personnes responsables soient identifiées.

Les éléments de preuve recueillis lors de l’enquête sont également utilisés pour définir la position de l’État devant les différentes juridictions internationales. L’action intentée par la Russie contre l’Ukraine devant la Cour européenne des droits de l’homme est fondée sur des copies de dossiers pénaux remis par la Commission d’enquête concernant le génocide de la population russophone du Donbass, les attaques contre des institutions russes, les bombardements de la région de Rostov, des meurtres de journalistes et d’autres actes de violence commis contre des journalistes.

Avec l’aide de la Commission d’enquête, des avocats russes ont traité plus de 39 000 dossiers, dont quelque 7 500 plaintes de victimes des actes des autorités ukrainiennes, qu’ils ont préparées et transmises à la Cour européenne des droits de l’homme. Le montant total réclamé à titre de réparation est de plus de 350 millions d’euros.

Ces actes illégaux ne resteront pas impunis et, tôt ou tard, les responsables auront à en répondre devant la loi. Si les autorités et les forces de l’ordre ukrainiennes estiment qu’il est acceptable d’incriminer la conscience des citoyens, la Commission d’enquête russe ne tolérera pas ces actes arbitraires. Les enquêteurs continueront de recueillir les éléments prouvant la culpabilité de toute personne impliquée dans des crimes commis contre la paix et la sécurité de l’humanité et contre des citoyens russes.

La Commission fait tout ce qui est en son pouvoir pour que les auteurs des crimes commis dans les régions de Donetsk et de Lougansk aient à répondre de leurs actes.

En tant que garante de la responsabilité pénale, la Commission d’enquête russe continuera de donner suite à tout acte illicite proportionnellement au danger représenté pour la société.




Qui est responsable de la guerre en Ukraine ? Qui s’en réjouit ?

[Source : tribunejuive.info]

L’UE, on le sait, n’a pas d’armées pour faire la guerre. Néanmoins une ambition dominatrice insatiable la dévore.

Ses boursoufflures étendent leurs tentacules empoisonnés bien au-delà de ses frontières, dans des pays où ses « ONG  humanitaires » financées en milliards par les contribuables européens fomentent la destruction des gouvernements en place par le soutien armé à des mouvements insurrectionnels, souvent terroristes appelés « résistants », dociles à ses ordres. De l’Ukraine à la Judée-Samarie c’est le même jeu. Une tactique partagée par l’Amérique d’Obama et de Joe Biden sa marionnette. Cela au nom du droit international bien sûr, que personne ne respecte. En particulier les 56 pays musulmans ou à majorité musulmane de l’Organisation de la Conférence Islamique dont la Charte (mai 2008) les soumet au droit de la charia. Mais aussi l’Union européenne dans de nombreuses circonstances.  

La chute du mur de Berlin (1989) et la possibilité d’une fraternisation des branches euro-chrétiennes réparties sur le globe n’a pas fait que des heureux. Dans les pays du sud de la Méditerranée, pour utiliser le langage codé de l’UE, on a versé bien des larmes, déplorant le péril d’une immigration de l’Est qui remplacerait celle du Sud. L’Angleterre dut donner des gages avec sa campagne de dénigrement du « migrant polonais ». D’autant plus que la rivalité des deux Grands avait favorisé la promotion d’un islam radical par les USA dans leur combat contre le communisme. Pour certains la période de la Guerre froide fut du pain béni, si j’ose dire, qu’il fallait maintenir. Aussi la Russie qui tendit la main vers ses cousins de l’Ouest, n’essuya qu’humiliations, dhimmitude oblige ! Les Accords de Minsk furent violés par ceux qui prétendent respecter le droit international mais l’ont souvent ignoré.

Poussé par l’OTAN et l’UE, le gouvernement de Kiev n’a pas cessé par ses provocations militaires d’inciter à la guerre son gigantesque voisin. Jouant au boutefeu sans même avoir une armée, ferraillant sur la fourrure de l’ours, le président Zelenski, ex-comédien, n’a cessé de harceler Moscou au risque de provoquer cette apocalypse nucléaire qui livrerait une Europe réduite en cendres aux invasions des temps barbares. Déjà Erdogan qui célèbre régulièrement la victoire de Manzikert en 1071 incite l’OTAN à bombarder la Russie. On peut deviner la riposte.

Aujourd’hui le sénile Biden rejoue la guerre froide avec une Amérique gangrenée par le wokisme, une arme pour détruire la civilisation judéo-chrétienne, conçue et introduite par Edward Saïd, égypto-américain et pseudo-palestinien, membre émérite de l’OLP et ami fidèle du mufti de Jérusalem Amin al-Husseini, allié d’Hitler. Accueilli à ses débuts à bras ouverts par tous les antisémites américains, le wokisme s’est rapidement propagé dans le parti démocrate sous Obama, tyrannisant les universités. Devenu comme tout jihad, un mouvement anti-occidental et anti-chrétien il déstabilise aujourd’hui l’Occident. Voilà le contexte des gesticulations incohérentes de Biden et des sommations comminatoires d’une UE constituée de nations sans armées qui ont remplacé chez elles la liberté d’opinion par la loi sur le blasphème, le lexique des mots interdits et récemment la censure des écrivains. Dans ce chaudron attisé par des politiciens incompétents, les peuples européens comptés pour rien, seront jetés pour s’étriller à coups de flèches nucléaires. Mais qui donc a créé cette situation de guéguerre en Ukraine, sinon l’arrogance de l’UE et la corruption de l’OTAN ?

Soudainement, du jour au lendemain, les Européens découvrent que les Etats Unis et les pays de l’UE fournissaient de l’armement, de l’argent, des agents pour fomenter des troubles et des violences antirusses en Ukraine et même contre la population russo-ukrainienne. Et toute la presse s’enflamme subitement contre Poutine. La propagande russophobe devient assourdissante, les diplomates nous dévoilent doctement à la télé le plan américano-européen d’un prochain soulèvement populaire russe contre Poutine, d’une décomposition de la Russie par l’Otan et de son absorption dans l’Union européenne. On découvre aussi l’existence d’un fort parti nazi parmi la population ukrainienne pro-européenne. Nostalgies de l’alliance avec les nazis contre la Russie, ce colosse qui, durant la Seconde Guerre mondiale, résista au nazisme triomphant dans l’ensemble des pays européens conquis par la Wehrmacht ? Et pendant que des politiciens bien au chaud chez eux planifient la Troisième Guerre mondiale, nucléaire celle-ci, qui ensevelira des peuples entiers, des centaines de milliers de malheureux abandonnent terrorisés leurs foyers et s’enfuient.

Les parlements des pays de l’Union européenne ont-ils discuté avec les peuples qu’ils représentent de l’opportunité d’une telle politique, surtout après une pandémie de deux ans qui les a lourdement éprouvés ? les gazettes et les télévisions ont-elles éclairé le commun des mortels des conséquences d’une telle aventure ? ne faut-il pas informer le peuple puisqu’en démocratie c’est lui qui décide ? Et tous les pays de l’UE sont des démocraties n’est-ce pas ?     

L’ours a allongé sa patte sur les fanfaronnades de politiciens ubuesques qui attisent des passions haineuses, gesticulant et discourant alors qu’il serait temps au 21e siècle que les peuples d’Europe finalement se réconcilient, se respectent – de l’Atlantique à l’Oural – et abandonnent les esbrouffes face aux périls qui les menacent et que très démocratiquement la police de la pensée interdit de nommer.

Mais l’Europe a, depuis les années 1930, choisit son camps et tandis qu’elle préparait la diabolisation de l’ennemi à l’Est, elle construisait son avenir au Sud comme on l’apprend ici : Le Conseil de l’Europe propose d’enseigner l’histoire de “l’islam d’Europe”, de renforcer la participation politique des communautés musulmanes, de satisfaire leurs exigences religieuses… (breizh-info.com)

© Bat Ye’or pour Dreuz.info

Gisèle Orebi, dite Bat Ye’or (“fille du Nil” en hébreu), a fondé les concepts de “dhimmitude” et d’”Eurabia”. Son Autobiographie politique (Les provinciales, 2018) permet de se familiariser avec ces notions et de découvrir cette figure singulière. Une lanceuse d’alerte?” Renée Fregosi. “Bat Yé’or, cette voix qui dérange tant” Causeur. 27 juillet 2021

https://www.causeur.fr/bat-yeor-autobiographie-politique-de-la-decouverte-du-dhimmi-a-eurabia-206930



Il faut impérativement sauver les enfants de l’injection inutile et dangereuse, et refuser les ukases de la CPAM

Par Nicole Delépine

Il ne faut pas se laisser endormir par la suspension transitoire du pass à l’occasion des élections. Le silence des médias sur le covid depuis la guerre Ukraine-Russie ne doit pas vous tromper. Vos enfants restent en danger par la volonté persistante du pouvoir de les injecter.

Même la suppression du masque à l’école reste floue laissant persister la peur chez les enseignants, leurs syndicats et les enfants eux-mêmes. Il est clair que le pouvoir laissera subsister le scénario tragique aussi longtemps qu’il le pourra, menaçant d’autres virus si la peur de sars cov2 tombe trop vite.

Tant que tous ne seront pas injectés, et que les rappels pluriannuels ne seront pas rentrés dans les mœurs, ce pouvoir mondialiste tentera de nous maintenir la tête sous l’eau via les films d’horreur dans un temps où la fiction et la réalité ne sont plus évidentes à distinguer pour chacun d’entre nous tant la désinformation tient le haut du pavé.

La CPAM a osé rappeler aux médecins généralistes leur « devoir » de « vacciner les enfants » !

Faut-il répéter une nouvelle fois que les enfants ne risquent rien du covid, ne contaminent personne, ni les autres enfants, ni les adultes.(([1] https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2022/03/enfants-et-covid-1-MARS-22.pdf avec le diaporama sur l’absence d’efficacité des masques et leurs nombreuses complications)) Faut-il rappeler que les « vaxxins ne protègent pas des contaminations ni des formes graves » ?

Comment accepter ce nouvel ukase ? Alors que l’on dénombre en France déjà 44 enfants décédés de cette injection expérimentale en fin février selon l’ANSM elle-même, et 241 en UE au 1er janvier 2022 selon l’Eudravigilance, site des accidents médicamenteux de l’agence européenne.

La CPAM obéit au gouvernement qui ne « connaît » pas ou ne veut pas connaître les données sur l’inutilité et la dangerosité de la vaccination des enfants. Il a déjà commandé des doses et maintient le mythe de la protection vaccinale en imposant le pass sanitaire à l’hôpital et la vaccination aux soignants. C’est insupportable et le pire est la soumission des patients, des soignants, des médecins, des citoyens. Encore aujourd’hui, vous serez rejeté de l’hôpital si vous accompagnez votre vieille maman pour une urgence médicale, et que vous n’êtes pas vacciné, alors que l’épidémie est terminée selon l’aveu même du pouvoir. Et si vous n’êtes pas injecté, on vous retirera la tutelle de votre proche handicapé qui se verra injecté sans plus de discussion. De quel droit ? De quel droit les handicapés placés sont-ils devenus une chair à canon pour l’expérimentation mondiale avec ces substances géniques en essai ?

Des morts, des enfants perdus pour leur avenir sportif après une atteinte cardiaque lors d’un effort pour ceux qui survivront, des enfants devenus aveugles… Tout ça pour ça…, pour ne pas dire qu’on s’est fourvoyé en mettant trop vite sur le marché une « sorte de médicament »,(([2] Selon l’expression récente du Pr Delfraissy)) une injection expérimentale.

Voici le courrier adressé aux médecins par la CPAM destiné à favoriser la vaccination des enfants dès l’âge de 5 ans ! Comment ne pas tenir compte des chiffres français et internationaux sur le danger de ces vaccins complètement inutiles chez l’enfant ? Ces médecins ou ces administratifs, voire des juges pour les handicapés sous tutelle, qui imposent la vax se rendent-ils compte de la responsabilité pénale qu’ils encourent pour mise en danger de la vie d’autrui en cas de complication, voire de décès de l’enfant injecté ?

Le docteur Denis Agret a rappelé les données publiées par l’ANSM, l’agence du médicament française, le 5 mars 2022 lors d’une manifestation à Montpellier. La vidéo a sauté.

Nous avons fait récemment le point des effets secondaires avoués par les agences des différents pays,(([3] https://docteur.nicoledelepine.fr/le-point-sur-les-complications-des-pseudovaccins-anticovid-au-4-mars-2022/)) bien inférieurs probablement à la réalité, mais quand l’UE reconnaît près de 40 000 décès liés aux injections, que faut-il de plus pour exiger un ARRÊT IMMÉDIAT des pseudovaccins sans utilité contre la pandémie, mais avec d’énormes risques de décès ou aussi de handicaps (pour certains définitifs). De nombreux articles fouillés démontrent que les effets secondaires que nous découvrons avec horreur jour après jour étaient connus d’emblée par Pfizer et que les agences ont néanmoins donné des autorisations « provisoires ».

Lisez la belle mise au point de Patrice Gibertie sur son blog et vous tremblerez. Ils savaient…(([4] https://pgibertie.com/2022/03/09/mise-en-danger-de-la-vie-dautrui-ils-savaient-et-pourtant-ils-ont-meme-pique-des-enfants-et-des-femmes-enceintes/)) Et ils continuent : « Le vaccin ARNm produit plus de spike qu’une grosse infection et on a plus de mal à soigner les effets secondaires graves (très nombreux) que le COVID, même avancé. Le scandale : les effets secondaires sont connus depuis longtemps, les risques pour l’ADN, les risques pour les enfants, tout était connu et ils ont recommandé les injections ».

Vous avez eu trois doses, pour de toutes nouvelles études les mécanismes de la protéine spike injectée sont en pire ceux de la maladie contractée, certains ont même contracté un covid vaccinal symptomatique avec des formes aussi graves que la maladie. »

Moratoire, arrêt immédiat : c’est ce qu’ont redemandé une nouvelle fois des médecins anglais(([5] Open Letter from the Children’s Covid Vaccines Advisory Group (CCVAG) to the JCVI: Pause vaccines for children pending urgent review — HART (hartgroup.org) )) et d’autres insistent sur les risques des femmes enceintes pourtant poussées encore récemment par la DGS à la vaccination !(([6] FOIA docs reveal Pfizer shot caused avalanche of miscarriages, stillborn babies—LifeSite (lifesitenews.com) ))

Et pourtant la pandémie si elle a eu lieu est bel et bien terminée. Les chiffres officiels publiés : https://covid.irsan.eu 21 malades/100 000 habitants le 5 mars 2022. L’IRSAN est dirigé par Laurent Toubiana. Le seuil épidémique est à 170 malades/100 000 h !

QUE FAUDRA-T-IL POUR FAIRE TOMBER LE MYTHE DE LA PANDÉMIE ET DE L’EFFICACITÉ DES INJECTIONS ?

Le mur de Berlin n’est tombé qu’en 1989 après construction et blocage des populations depuis 1961. Soyons patients ou mieux révoltés et informons malgré la redoutable efficacité des fabricants de mensonges tant sur les médias que sur les réseaux sociaux. Revenir aux messages papier, aux tracts, serait peut-être la meilleure solution. À chacun son idée, sa méthode, tout est bon à prendre sauf la soumission qui détruirait l’avenir de nos enfants.




Lettre ouverte aux Enseignants

Par Karen Brandin

Parce que j’enseigne depuis 16 ans, que j’ai connu l’enseignement conventionnel en lycée en tant que vacataire avant de me tourner vers un enseignement de proximité, je m’autorise un coup de gueule depuis longtemps contenu et une exhortation destinée au si mal nommé « corps » enseignant (les matheux de formation comprendront que nous sommes en réalité aussi instables qu’un semi-groupe, pour ne pas dire : « un magma » ; bien loin de la stabilité des corps donc).

« Mal nommé », car nous avons consciencieusement failli là où il s’agissait bien de faire corps pourtant, de faire « front » aussi, pour libérer l’École de l’ensemble de ces mesures iniques qui la convertisse doucement, mais sûrement en un lieu non pas de liberté, pas davantage d’expression, encore mois d’instruction quand telles sont pourtant ses vocations premières, mais en un lieu de contraintes, de seuils arbitraires et d’interdits quand ce n’est pas de propagande.

J’avais cru comprendre et osé me réjouir qu’il y aurait dès le lundi 14 mars 2022 une levée complète et sans condition des mesures dites sanitaires, lycées compris, sauf que France — Info a eu tôt fait ce matin de doucher cet espoir un peu naïf sans doute en rappelant qu’un nouveau protocole sanitaire sera présenté par Jean-Michel Blanquer dans l’après-midi.

Sous pression de qui ? Non pas du virus, maître pourtant incontesté des horloges comme on le sait désormais, mais des enseignants ou plutôt de leurs syndicats dits majoritaires. La précision est importante. Nous avons entendu ce matin ces représentants dûment interrogés s’inquiéter comme un seul homme, de la rapidité (quelle rapidité ? On pense à une plaisanterie deux ans plus tard) de la levée des restrictions dans le cadre des établissements scolaires qu’ils estiment insuffisamment sécurisés.

Les requêtes présentées sont que les enseignants qui le souhaitent puissent rester masqués indépendamment de l’enseignement dégradé que cela engendre, que des masques FFP2 pourtant terriblement occlusifs, soient fournis aux professeurs qui le désirent, avant de rappeler que ces derniers sont d’ores et déjà inquiets de la future gestion des cas contacts, ce qui n’est pourtant pas dans les attributions d’un enseignant.

Est exigée en outre à la rentrée 2022 la généralisation des capteurs de CO2 dans toutes les classes…

Lorsque le parcours est classique et qu’il ne s’agit pas d’une reconversion, un enseignant est titulaire d’un bac +5. Nous sommes donc, à tort ou à raison, considérés comme un public instruit, éclairé, rationnel ; sincère aussi. Comment dès lors peut-on revendiquer une dépendance à une lumière rouge pour savoir si l’on doit ou non aérer une salle de cours ?

Finalement, on demande à être dépouillés de cet instinct de l’homme qui est pourtant l’un des garants de sa survie, car le meilleur capteur, biologique celui-là, c’est nous ; ce sont les élèves aussi.

Bien sûr que l’on sent quand l’atmosphère est saturée et que l’on aère entre deux cours. On l’a toujours fait comme on avait toujours jusqu’alors, pris en charge à un stade précoce, les personnes malades.

Il ne s’agit pas d’équiper toutes les classes de capteurs, mais de rénover les lycées pour que chaque salle dispose de fenêtres qui permettent un renouvellement de l’air. Une précision tellement évidente qu’elle semble absurde.

Cette indépendance, cette capacité de jugement, il faut la revendiquer, la préserver et refuser cette contention qui envahit jusqu’à nos décisions les plus anodines. Après l’intelligence artificielle, tente-t-on de nous vendre la survie artificielle et le bon sens qui va avec ?

Comme d’autres, Roland Gori nous met en garde dans son dernier essai contre la fabrique volontaire de nos servitudes (LLL 2022. http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-La_fabrique_de_nos_servitudes-676-1-1-0-1.html)

Il en va désormais selon moi de notre légitimité à enseigner puisque nous sommes a priori les garants ou les dépositaires d’une forme d’esprit critique ; nous avons pour mission d’être des passeurs de curiosité, pas des relais moutonniers de la parole gouvernementale et à cet égard, nous nous devons et nous devons à nos élèves, une honnêteté intellectuelle incorruptible.

Je rappelle à cette occasion l’étymologie du mot « lycée » : « Lieu où s’assemblent les gens de lettres » ; donc capables de comprendre, de se documenter aussi.

Ce que l’on va finir par déduire, c’est que les enseignants ne savent pas lire finalement. Car on ne compte plus les alertes de médecins, de pédiatres, de psychologues, d’orthophonistes décrivant les conséquences de cette vie masquée, de cette existence protocolisée au rythme de consentements extorqués, de cette vie standardisée en liberté contrôlée dans laquelle toute notion de spontanéité a déserté.

Est-ce qu’il est encore raisonnable de nous confier l’éducation de cette nouvelle génération « si » (ou « quand ») nous ne sommes plus capables de rationalité ; si nous n’avons plus suffisamment d’autonomie pour estimer la balance bénéfices-risques de nos décisions. Si nous ne sommes plus en mesure de gérer nos inquiétudes, nos appréhensions, de les hiérarchiser ? Encore moins de les tempérer en les confrontant simplement aux faits, aux données actuelles de la science.

La question se pose réellement.

Sans doute, on peut être rebutés par la lecture d’articles médicaux, mais des médecins de renom, rompus à cet exercice, comme les docteurs Nicole et Gérard Delépine, ont fait ce travail pour nous ; un travail titanesque destiné à rassurer le corps professoral, à l’informer et à rappeler qu’il a en réalité fait partie du personnel le moins exposé durant cette crise du covid.

Je ne peux qu’encourager la lecture notamment de leur dernier ouvrage : « Les Enfants Sacrifiés du covid » (paru chez Fauves — 2022 https://www.fauves-editions.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=72231) sachant que dans l’absolu, se documenter est un devoir.

D’autant que les sources comme les supports sont multiples ; on pourra aussi consulter cette lettre d’une maman médecin relayée par le site Instruire :

Avant de s’inquiéter des capteurs de CO2, occupons-nous déjà modestement d’enseigner convenablement nos disciplines respectives et luttons contre cet enseignement plus proche du gavage pour ne pas faire de ces enfants, qui sont l’avenir, de simples professionnels du plagiat et des artistes du surligneur.

Notre responsabilité, notre mission, puisqu’elle existe et qu’elle est même immense, n’est pas de masquer ces esprits bouillonnants, mais de leur donner au contraire les armes pour rester libres en toutes circonstances et devenir des citoyens accomplis et éveillés.

Est-ce qu’il est facile sur le terrain de lutter contre cette léthargie et retrouver une indépendance de pensée, comme de penser ? Probablement pas, car le mimétisme est un outil puissant et ravageur. C’est d’autant plus difficile que l’on n’est pas toujours soutenus ni par les familles qui nous considèrent parfois comme autant d’irresponsables lorsque l’on revendique des positions estimées à tort transverses (voire transgressives), ni même par les élèves qui ont souvent fini par intégrer cette absurde routine sans plus penser à s’en indigner.

Que ce corps de métier ait été comme tant d’autres, manipulé, conditionné ; sans doute. Mais il faut aussi compter avec une paresse intellectuelle qui est inexcusable, pour ne pas dire paradoxale, dans le monde de l’éducation. La sidération a bon dos, car c’est une émotion ponctuelle. On ne reste pas sidérés pendant deux années.

Il est temps de retirer définitivement les masques à ces jeunes (pour les plus petits, l’urgence est absolue et la maltraitance avérée), et ce indépendamment de la petite musique qui retentit depuis quelques jours et laisse entrevoir une recrudescence des cas.

En plus des conséquences si souvent évoquées d’un enseignement très dégradé avec des élèves que l’on ne reconnaît même pas sur le parking des établissements, tant on a imaginé à force de frustration, les visages, les mimiques, les fossettes dont on est privés, on est face à une angoisse émergente qui doit alerter : la peur, la honte d’être vu.

Retirer le masque devient, chez certains élèves, mais aussi chez certains enseignants, une inquiétude insurmontable comme le sont devenus les complexes que l’on entretient tous, un dévoilement dont on ne se sent tout simplement plus capables. Exposer ses traits devient indécent, impudique devant cet Autre si prompt à juger, cet Autre que l’on nous a présenté comme une menace. Le masque était l’exception, il est aujourd’hui devenu la règle.

Une étude britannique (https://cognitiveresearchjournal.springeropen.com/articles/10.1186/s41235-021-00351-9#Sec4) a même été relatée sur les ondes comme quoi elle suggérait que « nous étions plus beaux avec un masque chirurgical », notamment parce que le cerveau reconstitue un bas de visage aux proportions idéales.

« Idéal, lisse » sans doute ; sauf que ce visage avec ses imperfections, ses cicatrices, ses rides pour nous les plus âgés, ce visage marqué parfois, fatigué ou espiègle, bref ce miroir d’émotions, c’est le nôtre.

Et en cours, comme ailleurs, tout commence là. Il ne faudrait pas l’oublier et laisser définitivement derrière nous la tentation vertigineuse du : « Vivons heureux, vivons cachés. »

Karen Brandin

Enseignante
Docteure en Théorie Algébrique des Nombres

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas, qu’elles sont difficiles. »

Sénèque

En complément :




La confrontation entre Douguine et BHL explique le conflit entre Moscou et Kiev

Par Lucien SA Oulahbib

Son actualité surprenante réside tout d’abord dans le fait que lors de leur joute (datant de deux ans et qui sera étudiée ici) BHL parle explicitement de ce qui se passe actuellement dans le Donbass pour le prendre comme exemple type de ladite politique expansionniste de Poutine, alors que même la fondation Jean-Jaurès pourtant favorable au régime de Kiev concède (dans sa partie « S’acquittent-elles de leurs engagements ? » paragraphe 8) que ce dernier, sous la pression contradictoire de nationalistes néo-nazis et pro-OTAN n’avait pas accepté d’organiser des élections locales et d’amender la Constitution conformément aux accords Minsk 2 :

« (…) Le 31 août 2015, le Parlement ukrainien a aussi adopté les amendements constitutionnels de décentralisation exigés aux termes des Accords de Minsk, et qui mentionnaient notamment « les spécificités de l’exercice de la gouvernance locale dans certains districts des régions de Donetsk et Luhansk », à définir dans une loi distincte. Ce vote, auquel il a été procédé en présence de l’Envoyée spéciale des États-Unis, Victoria Nuland, a été considéré par de nombreux Ukrainiens comme résultant d’une ingérence étrangère inacceptable dans les affaires de l’Ukraine. Devant l’immeuble du Parlement, des nationalistes se sont heurtés à la police. Les violences ont fait quatre morts et 100 blessés. Les amendements doivent, pour acquérir force de loi, être soumis à un second scrutin, mais c’est là une initiative que les autorités ukrainiennes n’envisagent pas de prendre dans un avenir proche. (…) »

La réalité comme toujours apparaît donc bien plus complexe que l’indique un BHL (and Co) en dépeignant systématiquement la politique du régime de Poutine comme exclusivement agressive alors que lui-même dans sa confrontation avec Alexandre Douguine (lien ci-dessus) considère que ce dernier caricature bien trop le libéralisme dit postmoderne et son universalisme prétendument totalitaire ; or BHL se donne bien du mal à démontrer dans cette joute en quoi, hormis l’égalité homme/femme qu’il met en avant à plusieurs reprises comme s’il s’agissait du seul exemple favorable disponible, ce qui est nommé démocratie libérale serait bien plus bénéfique pour le genre humain en général et les peuples en particulier que ce propose Douguine qui se considère comme anti-fasciste, anti-raciste, anti-nationaliste, plutôt néo-anarchiste, mais placé sous une dimension divine.

Au-delà du fait que ceux qui le critiquent nient ce qu’il avance ainsi en s’attachant plutôt à ses accointances avec certains concepts d’Heidegger et de René Guénon — le premier plutôt lié à une vision ethno-différentialiste (d’où son adhésion au nazisme classique) et le second à l’islam chiite (ainsi qu’Henri Corbin traducteur de Heidegger et iranophile) —, il s’avère que Douguine dans cette confrontation avec BHL illustre bien, même à sa manière, l’opposition majeure aujourd’hui entre la fausse diversité avancée par le faux universalisme d’une « Modernité » rétrécie en réalité à un scientisme, un hygiénisme et un affairisme de plus en plus démesurés (comme il a été vu dans la crise dite sanitaire) d’une part, et, d’autre part, la recherche d’une « autre » voie prenant acte des échecs successifs des différentes alternatives supposées à la « Modernité » ; prenant acte également qu’il n’est pas possible non plus de revenir à une « pré-modernité » comme certains fondamentalistes et illuminismes l’envisagent ; mettant alors en avant plutôt l’idée de singularité pleine et entière de civilisation-monde (une sorte de réactualisation de la notion heideggerienne du « Dasein » cette e-k-si-stance) c’est-à-dire le fait que l’Universel, en tant que vérité absolue, ne peut pas être l’apanage d’une unique civilisation qui, au nom d’un accès supposé supérieur à celle-ci, en imposerait les formes qu’elle aura forgées dans sa propre culture, bref, « l’Ouest » post-moderne ne peut donc exiger que sa façon de voir les choses soit la seule possible sous le prétexte que ce serait « l’Universel » lui-même qui parlerait par sa bouche…

À cela BHL ne répond pas (voir la vidéo) sinon en réitérant en boucle la notion d’égalité homme/femme, de droits de l’Homme, etc. tout en concédant que la « globalisation » peut être certes confrontée à « l’uniformisation », mais ce de manière marginale puisqu’il l’écarte tout de suite en mettant au contraire en avant le fait que cette globalisation devient de plus en plus ouverte à la diversité, la pluralité, etc. Or, BHL confond, là, folklore et culture : il voit la diversité comme autant de variétés formelles, plastiques (comme chez Deleuze) alors que chaque culture a, de fait, une dimension politique, au sens plein d’édifier des institutions juridiques, pédagogiques, économiques et sociales qui y correspondent. Autrement cela se nomme la « neutralisation » comme l’a analysé Schmitt lorsqu’il étudie la notion de politique revenant ainsi à son acception grecque ancienne relevée par Léo Strauss lorsqu’il met en avant comme contenu la politeia (sentiment d’appartenance) plutôt que la seule polis (gouvernance de la Cité en tenant compte de la joute permanente entre le Peuple et ses élites) ; ce qui fait en un mot que chaque culture détient une propension civilisationnelle au sens de déployer et développer sa puissance d’être à la fois vers la préservation des acquis atteints et l’affinement de ces derniers génération après génération ; ce qui ne va pas sans conflits, comme il a été vu par exemple lorsque la France a surgi au-delà des diverses cultures la composant.

En ce sens, il n’y a pas de contradiction entre la connaissance approfondie de l’Universel en tant que vérité générale et absolue de ce qu’est la réalité du monde (infiniment perfectible cependant, et donc cumulative) et le fait que cela se traduise par des formes politiques (politeia et polis) distinctes : ou la diversité réelle, la pluralité pleine et entière, et non pas ce simulacre de « différence » qui vient plastiquement masquer une normalisation affairiste (individualisme transformé en égotisme), hygiéniste (sacralisation d’une aseptisation forcenée de la « nature » jusqu’au climat), scientiste (technocratisme exacerbé prétendant résoudre tout conflit par une ingénierie médicamenteuse ou unanimiste masquant les rapports de pouvoir eux-mêmes réduits à la seule puissance).

C’est ce qui, semble-t-il, peut-être relevé finalement de ce débat entre BHL et Douguine, avec un point critique supplémentaire concernant cette fois ce dernier lorsqu’il établit cependant une équivalence de fait par trop relativiste entre les diverses civilisations (d’où d’ailleurs son antiracisme et antinationalisme revendiqués) alors que tout de même, mais ce sans pour autant l’imposer — ce qui différencierait Modernité déclinante et Néo-modernité jaillissante — c’est qu’il y a bel et bien une différence qualitative objective entre les résultats atteints par telle civilisation et telle autre (par exemple entre l’islam et le christianisme et ce parce que le premier rend incréé toute loi fondamentale, ce qui empêche son évolution nécessaire, au sens morphologique, alors que le second, le christianisme, a pu malgré tout prendre en compte le fait que la loi, y compris divine, peut être défiée, et que ce serait même là le destin humain puisque lui-même étant fait à « l’image » du Créateur et donc susceptible de le « challenger »)

Or, Douguine, face certes aux coups de boutoir du pseudo universalisme rétréci (mais aujourd’hui au pouvoir mondialement) met, semble-t-il, par trop en avant la singularité de l’islam au même titre que les autres singularités alors que l’islam prétend justement imiter l’un des aspects critiquables d’un christianisme touché par les débuts de l’empirisme scientiste (au 17e siècle et qui donna lesdites » Lumières ») en se prétendant lui aussi universaliste, mais ce non plus seulement dans le lien entre vérité et action humaine (ou le travail social), mais également dans sa forme mondaine, ce qui implique d’imposer des rapports sociaux rigides, codifiés de façon incréée, et ce cependant — voilà l’inédit — à l’identique du technicisme global d’aujourd’hui. D’où d’ailleurs les accointances grandissantes entre certains membres de la Secte hygiéniste, scientiste, affairiste (Trudeau, Macron, Mélenchon, Biden, Johnson…) et certains courants de l’islam wahhabite qui d’ailleurs avaient fricoté avec le nazisme classique. D’où l’émergence de l’idéologie néo-nazie d’aujourd’hui qui veut imposer une vision transhumaniste (et donc trans civilisationnelle) du monde, tout en conservant les formes civilisationnelles actuelles comme des vestiges répertoriés méticuleusement.

C’est ce débat avec Douguine qu’il serait intéressant d’ouvrir.




Le colonel américain retraité Douglas Macgregor remet les pendules à l’heure en ce qui concerne l’action russe en Ukraine et renverse complètement le récit médiatique occidental

[Source : lactudissidente.com]

La lourde charge du colonel américain retraité Douglas Macgregor contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky

Dans une interview récente accordée à la chaîne de télévision Fox Business, le colonel à la retraite de l’armée américaine Douglas Macgregor, que l’ex-président Donald Trump avait nommé conseiller principal du secrétaire à la Défense, a qualifié Volodymyr Zelensky de « marionnette ». « L’Ukraine doit être déclarée pays neutre. Zelensky, qui s’y oppose, met la vie d’une grande partie de sa population en danger. », explique-t-il.

L’ancien combattant décoré a déclaré qu’il n’y avait rien « d’héroïque » à propos du président ukrainien, qui a conduit la résistance de son pays contre les forces d’invasion russes.




Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

La présence organisée par l’État de néo-nazis au sein de l’armée ukrainienne n’est pas anecdotique, même s’il n’est pas possible de la quantifier de manière certaine. Il est par contre aisé de dénombrer leurs victimes. Dans l’indifférence générale, ils ont tué 14 000 Ukrainiens en huit ans. Cette situation est l’une des causes de l’intervention militaire russe en Ukraine. Israël se trouve confronté pour la première fois à ce qu’il n’a jamais pu imaginer : le soutien de son protecteur US à son ennemi historique, le nazisme.

Naftali Bennett et Olaf Scholtz, au Mémorial Yad Vashem. Israël et l’Allemagne découvrent l’ampleur du problème.
Bureau de Presse du Premier ministre

Cet article fait suite à :
 1. « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », 4 janvier 2022.
 2. « Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie », 11 janvier 2022.
 3. « Washington refuse d’entendre la Russie et la Chine », 18 janvier 2022.
 4. « Washington et Londres, atteints de surdité », 1er février 2022.
 5. « Washington et Londres tentent de préserver leur domination sur l’Europe », 8 février 2022.
 6. « Deux interprétations de l’affaire ukrainienne », 15 février 2022.
 7. « Washington sonne l’hallali, tandis que ses alliés se retirent », 22 février 2022.
 8. « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.
 9. « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.

Israël est confronté à un problème inattendu face à la crise ukrainienne : est-il exact, comme le prétend Moscou, que le pays est aux mains d’une « bande de néo-nazis » financée par des juifs ukrainiens et états-uniens ? Si oui, c’est un devoir moral pour Tel-Aviv de clarifier sa position sur les juifs qui soutiennent des nazis, indépendamment de toute prise de position sur la crise ukrainienne.

La question est d’autant plus cruelle que les quelques juifs états-uniens qui soutiennent ou instrumentent les groupes nazis ukrainiens sont un groupuscule d’une petite centaine de personnes, les straussiens, aujourd’hui au pouvoir dans l’entourage immédiat du président Joe Biden.

QUE REPRÉSENTENT LES NÉO-NAZIS UKRAINIENS ?

En février 2014, la « révolution de la dignité », dite aussi « EuroMaïdan », fut un changement de régime sponsorisé par la straussienne Victoria Nuland, assistante des secrétaires d’État Hilary Clinton et John Kerry. Dans ce contexte, un groupe de hooligans supporters du club de football de Kharkiv, la « Secte 82 », occupa les locaux du gouvernorat de l’oblast et passa à tabac les employés de l’ancien régime.

Devenu ministre de l’Intérieur, Arsen Avakov, qui avait été gouverneur de Kharkiv durant l’ancien régime et l’un des organisateurs de l’Euro 2012, autorisa la formation d’une force paramilitaire de 12 000 hommes, autour des hooligans de la « Secte 82 » pour défendre la « révolution ». Le 5 mai 2014, le « Bataillon Azov » ou « Corps de l’Est » était officiellement formé sous le commandement d’Andriy Biletsky.

Ce dernier, dit le « führer blanc », est un théoricien du nazisme. Il avait été le leader des « Patriotes d’Ukraine », un groupuscule néo-nazi partisan d’une Grande Ukraine et violemment anti-communiste.

Andriy Biletsky et Dmitro Yarosh fondèrent ensemble le « Secteur Droit » qui joua le rôle principal sur la place Maïdan, en 2014. Cette structure, ouvertement anti-sémite, homophobe était financée par le parrain de la mafia ukrainienne, le milliardaire juif Ihor Kolomoïsky. Au plan international, le « Secteur Droit » est violemment opposé à l’Union européenne et entend au contraire constituer une alliance des Etats d’Europe centrale et de la baltique, l’Intermarium. Cela tombe bien, c’est aussi le projet des Straussiens qui, depuis le rapport Wolfowitz de 1992, considèrent l’Union européenne comme un rival pour les USA plus dangereux que la Russie. Vous vous souvenez de la conversation téléphonique interceptée entre Madame Nuland et l’ambassadeur US, elle s’y exclamait : « Qu’on encule l’union européenne ! » (sic).

Dmitro Yarosh est un agent des réseaux stay-behind de l’Otan qui organisa avec l’émir Dokou Oumarov un congrès anti-Russe à Ternopol, en 2007, sous le regard attentif de Victoria Nuland, qui à l’époque était ambassadrice des États-Unis à l’Otan. Yarosh réunit des néo-nazis de toute l’Europe et des islamistes du Moyen-Orient pour faire le jihad en Tchétchénie contre la Russie. Par la suite, il fut le leader du « Trident de Stepan Bandera » (dit « Tryzub »), un groupuscule glorifiant la Collaboration ukrainienne avec les nazis. Selon Stepan Bandera, les Ukrainiens authentiques sont d’origine scandinave ou proto-germanique, malheureusement, ils se sont mêlés avec des slaves, les Russes, qu’ils doivent combattre et dominer. Fin 2013, les hommes de Yarosh et les jeunes d’un autre groupe nazis furent formés au combat de rue par des instructeurs de l’Otan en Pologne. Je fus très critiqué lorsque je révélai cette affaire car j’avais cité en note un journal satirique, cependant le Procureur général de Pologne ouvrit une enquête qui, bien sûr, n’aboutit jamais car elle aurait mis en cause le ministre de la Défense.(([1] « Ukraine : la Pologne avait formé les putschistes deux mois à l’avance », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 17 avril 2014.))

À l’été 2014, le Bataillon Azov comprenait déjà tous ces groupes néo-nazis, mais pas seulement eux. Ils furent envoyés combattre les rebelles de Donetsk et de Lougansk, ce qu’ils firent avec jouissance. Leur solde fut augmentée pour atteindre plus de deux fois celle des soldats réguliers. Le Bataillon prit la ville de Marinka à la République populaire autoproclamée de Donestk où il massacra des « séparatistes ».

En septembre 2014, le gouvernement provisoire chargea la Garde nationale d’absorber le Bataillon Azov et d’écarter quelques leaders nazis de la formation.

Aux élections d’octobre 2014, deux anciens leaders nazis du Régiment Azov, Andriy Biletsky et Oleh Petrenko furent élus à la Rada (Assemblée nationale). Si le « führer blanc » siégea seul, Petrenko rejoignit le groupe parlementaire soutenant le président Petro Porochenko. Le Bataillon Azov devint alors le Régiment Azov de la Garde nationale.

En mars 2015, le ministre de l’Intérieur (toujours Arsen Avakov) négocia avec le Pentagone qu’une formation militaire soit donnée par les Forces spéciales états-uniennes au Régiment Azov dans le cadre de l’opération « Gardien sans peur » (Operation Fearless Guardian). Mais immédiatement les représentants John Conyers, Jr. (Démocrate, Michigan) et Ted Yoho (Républicain, Floride) dénoncèrent une folie. Ils firent valoir qu’armer les islamistes en Afghanistan avait rendu possible la formation d’Al-Qaïda et la généralisation du terrorisme. Ils convainquirent leurs collègues que les États-Unis ne pouvaient pas former des néo-nazis sans risquer d’en payer un jour les conséquences. Les parlementaires interdirent donc au Pentagone de poursuivre et d’armer le Régiment Azov avec des lance-roquettes (MANPAD) lors du vote du budget de la Défense.(([2] « U.S. House Passes 3 Amendments By Rep. Conyers To Defense Spending Bill To Protect Civilians From Dangers Of Arming and Training Foreign Forces », John Conyers, Jr., June 11, 2015.)) Cependant le Pentagone revint à la charge et parvint à faire retirer l’amendement(([3] « Congress Has Removed a Ban on Funding Neo-Nazis From Its Year-End Spending Bill », James Carden, The Nation, January 14, 2016.)), soulevant des protestations du Centre Simon Wiesenthal.

Au cours de cette période, le sénateur John McCain (Républicain, Arizona), partisan du soutien aux ennemis de la Russie, après avoir entretenu des liens avec les chefs d’Al-Qaïda puis de Daesh en Libye, au Liban et en Syrie,(([4] « John McCain, le chef d’orchestre du « printemps arabe », et le Calife », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 août 2014.)) visita une unité du Régiment Azov, Dnipro-1. Il félicita chaleureusement ces braves nazis qui défient la Russie comme il avait jadis félicité ces braves jihadistes.

C’est à ce moment la que le Régiment Azov recruta à l’étranger. Il en vint de tout l’Occident, notamment du Brésil, de Croatie, d’Espagne, des États-Unis, de France, de Grèce, d’Italie, de Slovaquie, de Tchéquie, de Scandinavie, du Royaume-Uni et de Russie. Pourtant les Accords de Minsk, dont l’Allemagne et la France sont les garants, interdisent formellement aux autorités de Kiev d’engager des mercenaires étrangers. Le Régiment Azov a aussi organisé des camps de jeunesses pour 15 000 adolescents et des associations pour les civils de sorte que l’ensemble du Régiment comprenait environ 10 000 hommes et au moins deux fois plus de « sympathisants ». Andriy Biletsky pouvait déclarer que le Régiment avait pour mission historique d’unir « les races blanches du monde dans une dernière croisade pour leur survie […] une croisade contre les sous-hommes conduits par les juifs ».

Deux rapports du prince Zeid Raad al-Hussein, en qualité de Haut Commissaire des Nations unies pour les Droits de l’homme font état des crimes de guerres commis par le Régiment Azov.(([5] Report on the human rights situation in Ukraine 16 November 2015 to 15 February 2016 and Report on the human rights situation in Ukraine 16 February to 15 May 2016, Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights. February and November 2016.))

En 2017, une délégation officielle de l’Otan, comprenant des officiers des États-Unis et du Canada, rencontra officiellement le Régiment Azov.

De très nombreux médias ont consacré des reportages aux groupes néo-nazis ukrainiens. Tous, sans exception, ont été horrifiés par l’idéologie et la violence du Régiment Azov. À titre d’exemple, le Huffington Post mettait en garde contre la complaisance des responsables politiques ukrainiens dans un article intitulé : « Note à l’Ukraine : Arrêtez de blanchir le dossier politique ».(([6] « Note to Ukraine : Stop Whitewashing the Political Record », Nikolas Kozloff, Huffington Post, March 25, 2015.))

En 2018, le FBI entra à nouveau en conflit avec la CIA. Cette fois à propos des néo-nazis états-uniens qui avaient été se former auprès du Régiment Azov et étaient revenus perpétrer des violences sur le sol américain. L’ennemi de l’intérieur qu’est le Mouvement pour s’élever au-dessus (Rise Above Movement — RAM) avait été formé par la CIA en Ukraine.(([7] USA vs Robert Rundo, Robert Boman, Tyler Laube and Aaron Eason, Central district of California, October 20, 2018.))

Après les attentats du Christchuch (Nouvelle-Zélande), qui firent 51 morts et 49 blessés en octobre 2019, 39 membres de la Chambre des Représentants US écrivirent au département d’État pour réclamer que le Régiment Azov soit qualifié d’« organisation terroriste étrangère » (FTO) car le terroriste avait fréquenté l’organisation ukrainienne. Cependant le néo-zélandais était anti-musulman, tandis que les néo-nazis ukrainiens se sont battus en Tchétchénie avec les jihadistes.

En 2020, le milliardaire Erik Prince, le fondateur de l’armée privée Blackwater, souscrit divers contrats avec l’Ukraine. L’un d’entre eux lui donnait toute latitude pour encadrer le Régiment Azov. Prince espérait à terme prendre le contrôle de l’industrie d’armement ukrainienne héritée de l’Union soviétique.(([8] « Exclusive : Documents Reveal Erik Prince’s $10 Billion Plan to Make Weapons and Create a Private Army in Ukraine », Simon Shuster, Time, July 7, 2021.))

Le 21 juillet 2021, le président Zelensky promulguait une loi sur les « peuples autochtones ». Elle ne reconnait la jouissance des Droits de l’homme et du citoyen et des Libertés fondamentales qu’aux ukrainiens d’origine scandinave ou germanique, mais pas à ceux d’origine slave. C’est la première loi raciale adoptée en Europe depuis 77 ans.

Sur suggestion de Victoria Nuland, le 2 novembre 2021, le président Volodymyr Zelensky nomma Dmitro Yarosh, conseiller du commandant en chef des armées ukrainiennes, le général Valerii Zaluzhnyi, avec mission de préparer l’attaque du Donbass et de la Crimée. Il importe de garder à l’esprit que Yarosh est nazi, tandis que Victoria Nuland et Volodymyr Zelensky sont juifs ukrainiens (d’origine pour Madame Nuland qui est aujourd’hui états-unienne).

En huit ans, du changement de régime à l’opération militaire russe non comprise, les néo-nazis en Ukraine ont tué au moins 14 000 Ukrainiens.

LE DÉFI MORAL D’ISRAËL

Le président Zelensky répondit à son homologue russe qui dénonçait une « bande de néo-nazis » au pouvoir à Kiev que c’était impossible puisqu’il était juif. Comme cela ne suffisait pas, au sixième jour du conflit, il accusa la Russie d’avoir bombardé le mémorial de Babi Yar où 33 000 juifs furent massacrés par les nazis. Non seulement, il ne soutenait pas les nazis, mais les Russes effaçaient leurs crimes.

Sans attendre, le Mémorial Yad Vashem, l’institution israélienne qui entretient la mémoire de la « solution finale de la question juive » par les nazis se fendit d’un communiqué rageur. Il paraissait outrageant aux Israéliens que la Russie compare l’extrême-droite ukrainienne avec les nazis de la Shoah et plus encore qu’elle bombarde un lieu de mémoire.

C’est alors que des journalistes israéliens se rendirent sur le lieu du crime pour constater qu’il n’avait jamais été bombardé. Le président ukrainien avait menti. Puis, le porte-parole du Kremlin, Dmitry Preskov, invita le Mémorial Yad Vashem à envoyer une délégation en Ukraine pour constater de visu, sous la protection de l’armée russe, ce dont le président Poutine parle.

Un grand silence suivit. Et si le Kremlin, comme jadis le Centre Simon Wiesenthal, disait vrai ? Et si les juifs straussiens aux États-Unis, le leader juif ukrainien Ihor Kolomoïsky et son employé le président juif Volodymyr Zelensky travaillaient avec de vrais nazis ?

Immédiatement, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, se rendait à Moscou et recevait le chancelier Scholtz à Tel-Aviv, puis téléphonait au président ukrainien dont tous avaient pu constater la mauvaise foi. Présenté comme une énième tentative de paix, ce voyage avait en réalité pour seul but de savoir si oui ou non les États-Unis s’appuyaient sur de vrais nazis. Désorienté, face à ses découvertes, Bennett rappelait le président Poutine qu’il avait quitté la veille. Il téléphonait aussi à divers chefs d’Etats membres de l’Otan.

Il serait souhaitable que Naftali Bennett rende public ce qu’il a vérifié, mais c’est peu probable. Il lui faudrait ouvrir un dossier oublié, celui des relations entre certains sionistes et les nazis. Pourquoi donc David Ben Gourion assurait-il que Ze’ev Jabotinski, le fondateur du sionisme révisionniste, était un fasciste et peut-être un nazi ? Qui sont les juifs qui ont chaleureusement accueilli avant l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler une délégation officielle du parti nazi, le NSDAP, en Palestine alors qu’il pratiquait des pogroms en Allemagne ? Qui a négocié en 1933 l’accord de transfert (dit « Accord Haavara ») et maintenu un Bureau à Berlin jusqu’en 1939 ? Comment le demi-juif Vollrath von Maltzan est-il devenu le pourvoyeur de gaz Zyklon B des camps de la mort ? Autant de questions que les historiens laissent habituellement sans réponse. Et aujourd’hui, est-il exact comme le prétendent de nombreux témoins que le professeur Leo Strauss enseignait à ses élèves juifs qu’ils devaient construire leur propre dictature, avec les mêmes méthodes que les nazis, pour se protéger d’une nouvelle Shoah ?

À l’évidence, Naftali Bennett n’a pas adhéré à la narration de l’Ukraine et de l’Otan. Il a déclaré que le président russe ne théorisait pas de complot, n’était pas irrationnel et ne souffrait pas de maladie mentale. Au contraire, interrogé sur le soutien de l’État juif, le président Zelenski a répondu : « J’ai parlé au Premier ministre d’Israël. Et je vous le dis franchement, et cela peut sembler un peu insultant, mais je pense que je dois le dire : nos relations ne sont pas mauvaises, pas mauvaises du tout. Mais les relations sont mises à l’épreuve dans des moments comme ceux-ci, dans les moments les plus difficiles, lorsque de l’aide et du soutien sont nécessaires. Et je ne pense pas qu’il [Bennett] soit enveloppé dans notre drapeau ».

Israël devrait se retirer du conflit ukrainien. S’il change subitement d’avis sur un autre sujet et entre en conflit avec Washington, vous saurez pourquoi.





Borello, « l’ami » de Macron mêlé à un énorme scandale de réseau pédophile dans un centre pour enfants

[Source : apar.tv]

Par Anna Summer

L’association Wanted Pedo dénonçait en 2017 l’implication d’un très influent personnage de la macronie dans un réseau de pédocriminalité. Il s’agit de Jean-Marc Borello. Toujours impuni. Décidément, la Macronie est un cloaque et un repère de pervers toxicomanes.

Jean-Marc Borello est le dirigeant d’une association de 10.000 salariés appelée “Groupe SOS” et fait figure de caution sociale de “en Marche”. La Fondation Schwab a même primé le Groupe SOS au Forum économique mondial de Davos de 2017.

L’ancien gérant de la fameuse boite de nuit “Le Palace” a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir laisser faire un trafic d’ectasy dans les établissements dont il était responsable.

Pourtant il serait le plus influent des 9 délégués de Macron et est même décrit comme le vrai patron.

Il est mêlé de près à l’affaire Megel, énorme scandale de réseau pédophile d’élite qui avait lieu au sein même du centre pour enfants “Les Tournelles” pendant plus de 20 ans et dont il était administrateur.

On ne manquera pas de remarquer le soutien à Macron de personnalités bien connues comme Daniel Cohn-Bendit, Pierre Bergé, etc.

Retour sur l’article ci-dessous de Donde Vamos qui mets en lumière les dessous de ce réseau.

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Réseau Mégel : Un réseau pédophile au foyer pour enfants des Tournelles

On va revenir sur une affaire de réseau pédophile d’élite, passée fort discrètement il y a quelques années bien qu’elle révèle d’intéressantes connexions.

En 2002, Robert Mégel est condamné pour pédophilie dans le centre pour jeunes délinquants qu’il dirigeait.

Un centre des Tournelles soit-disant expérimental, exemplaire, géré par du beau monde qui n’a « rien vu, rien entendu » pendant des années.

Le drame se déroule à Meaux, la ville de Jean-François Copé, est en Seine-et-Marne.

C’est là qu’on a aussi plusieurs assos absolument véreuses, comme Olga Spitzer, qui agit dans l’illégalité la plus complète mais a ses entrées dans les tribunaux.

On a aussi les Tournelles, un centre pour mineurs difficiles qui réhabilitait les enfants et jeunes délinquants (de 7 à 18 ans) grâce au luxe et à une pseudo « thérapie du merveilleux ».

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Il se trouvait juste à côté de Levallois-Péret (la ville de Balkany).

Ledit centre était dirigé depuis 1978 par Robert Mégel, qui a été condamné en 2004 à 11 ans de prison pour viols et attouchements sur mineur [1].

Mégel était un haut fonctionnaire du ministère de la justice, détaché de la Protection judiciaire de la Jeunesse.

Payé grassement par les contribuables, donc, pour gérer ce centre.

L’affaire a démarré après qu’un employé de la protection de l’enfance du Conseil Général de Seine-et-Marne, alerté par des rumeurs d’abus sexuels aux TournellesPascal Viret, est invité à organiser une réunion dans l’établissement pour les 50 pensionnaires, au sujet de la prévention de la maltraitance.

Quand soudain, Mégel lance

« Il faut que vous sachiez que quoi qu’il ait pu se passer entre vous et les gens qui s’occupent de vous, la relation qui existe est indestructible »[2].

A cette époque, le centre faisait figure de référence et se vantait d’avoir le soutien de Françoise Dolto, dont il disait appliquer les méthodes.

Cela n’est guère étonnant, quand on sait qu’elle a signé une des pétitions parues dans les années 70 pour soutenir le lobby pédophile.

Apparemment, quand les magistrats ont décidé de relancer l’internat des Tournelles en 1978, ils ont fait appel à Dolto qui aurait formé l’équipe d’encadrement, et qui y tenait des conférences à l’occasion.

En 1993, un article dithyrambique de L’Express nous expliquait que

« Ici, les enfants sont guidés, écoutés, mais surtout respectés.
Et ça marche ».

Mais, il a été défendu par tout son staff et par les administrateurs des Tournelles qui pourtant, sont censés protéger les enfants et pas les pédocriminels.

Tous ces braves gens ont dit que les victimes étaient des menteurs (NDLR: comme dans énormément de procès, comme pour Outreau et tant d’autres ), c’est si facile.

Parmi les soutiens de Mégel, il y avait une clique variée : un Haut fonctionnaire de Bercy, des journalistes, une scientifique de l’Institut Pasteur, des gérants de boîtes de nuit, des magistrats…

Par exemple, Geneviève Moll, rédactrice en chef à France 2 et membre du CA [3] des Tournelles, a carrément balancé à la victime :

« T’es qui, toi ? 

Tu devrais avoir honte, petit merdeux… ».

D’après certaines écoutes, c’est grâce à Moll que la presse n’a rien dit ou presque sur cette affaire.

L’avocat parisien Michel Peisse et le conseiller d’État Philippe Sauzay étaient aussi des membres du CA des Tournelles.

En outre, Megel était défendu par le président de la ligue des droits de l’homme, et star du barreau, Me Henri Leclerc.

Au nombre des défenseurs qui se sont mobilisés pour Mégel, il y avait aussi Jean-Marc Borello, ancien administrateur des Tournelles devenu délégué général du groupe SOS Drogue International, qui a dit à l’audience que les faits reprochés étaient « matériellement impossibles ».

Borello est aussi un ancien éducateur de jeunes délinquants, qui a eu de belles promotions puisqu’il a été conseiller ministériel [12]puis gérant des grosses boîtes de nuit parisiennes Le Palace et Regine’s, mais aussi du resto Ledoyen où Mégel emmenait ses proies.

On peut aussi noter que Borello a obtenu la Légion d’honneur en 2000 et qu’il a créé le groupe SOS (11.000 salariés) en « appliquant au secteur social les recettes du privé ».

Ledit « groupe SOS », nous explique le magazine Capital,

« chapeaute une trentaine d’associations intervenant dans l’accueil de toxicomanes, de SDF, de jeunes en difficulté et dans la gestion de crèches et de maisons de retraite»,

mais il regroupe également « une dizaine d’entreprises privées comme Altermundi, l’enseigne de distribution de produits équitables, L’Usine, un espace événementiel situé face au Stade de France et employant des personnes en réinsertion, ou encore La Manufacture durable, le numéro 2 des cabinets de conseil en développement durable, avec plus de 100 collaborateurs ».

En 2012Borello était même devenu conseiller de diverses multinationales comme Danone.

Ledit Borello a expliqué au procès que c’est lui qui a « convaincu des ministres d’aider les Tournelles » et a affirmé y avoir emmené Danielle Mitterrand, la tante du ministre pédophile Frédéric Mitterrand.

Raissa Gorbatechev y serait également allée…

Que faisaient ces gens dans un centre pour jeunes difficiles ?

Le même genre de virées que celles de la clique pédophile anglaise dans l’orphelinat de Jersey ?

Au procès, Borello a dit que toutes ces accusations n’étaient qu’un complot qui avait« développé un insupportable climat d’homophobie »…

Pourtant, Borello était bien présent aux partouzes de Mégel, qui recrutait essentiellement du personnel homosexuel ou bi aux Tournelles :

« Je me rappelle Borello (NDLR: membre du conseil d’administration, patron de boîte de nuit et grand ami de Robert Mégel) la première fois que je l’ai rencontré chez Mégel, il m’a déboutonné trois boutons de chemise “pour voir ce qu’il y avait dessous’’ »,

a ainsi expliqué un éducateur du centre.

Philippe Sauzay, conseiller d’État honoraire, ancien préfet, ex chef du cabinet de Giscard et ancien membre du conseil d’administration des Tournelles, mais surtout ami de Mégel depuis 1973, a bien sur pris la défense de Mégel.

A partir de 1973 d’ailleurs, la carrière de Mégel connait une ascension fulgurante.

Dont le sommet fut la création des Tournelles, où le tiers du conseil était composé de magistrats (pourtant jamais interrogés dans l’enquête) et avait « le soutien de personnalités ».

On se demande pourquoi un tel engouement.

D’après le journal La Vie (18 janvier 1998),

« en 1974, sur proposition de Philippe Sauzay (alors chef de cabinet présidentiel de Giscard d’Estaing, aujourd’hui conseiller d’État), l’ancien instituteur a été chargé de mission au cabinet d’Hélène Dorlhac, secrétaire d’État à la Condition pénitentiaire.

Au conseil d’administration des Tournelles, il s’est bien entouré : outre Philippe Sauzay, plusieurs magistrats, des avocats, un ancien président de la cour d’appel de Paris, un ex-procureur de la République, un vice-président du tribunal de grande instance de Paris ou encore une ancienne directrice de l’École polytechnique féminine ».

Parmi tous ces gens, aucun n’aurait jamais eu le moindre soupçon sur Mégel ? Difficile à croire.

Parmi les soutiens de Mégel, il y avait aussi Françoise Gaspard, ex-maire de Dreux de 1977 à 1983, puis députée de l’Eure-et-Loire.

De fait, Mégel avait beaucoup d’amis bien placés, et aussi beaucoup d‘amants, souvent mariés et restés au placard.

De hauts fonctionnaires, des magistrats aussi, qui ont permis son ascension sociale : à 25 ans, Mégel était

« contrôleur des centres en charge des mineurs pour la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) ».

Ce sont probablement ces belles relations qui ont permis à Mégel de passer à travers les mailles du filet quand, dans les années 70, la mère d’un adolescent avait signalé à la Brigade de Protection des Mineurs qu’elle avait surpris Mégel au lit avec son fils de 13 ans.

Le garçon, suivi dans un centre médico psychologique où officiait Mégel,  était revenu d’un séjour en Espagne avec la syphilis [4].

Mégel avait d’abord dit qu’il ne s’agissait que d’une infection intestinale, avant de déclarer que l’enfant avait été violé par des Marocains.

En 1997, quand une victime a parlé, Mégel s’est lamenté sur son triste sort, l’a convoquée en tête-à-tête dans son bureau, puis lui a fait dire devant tout le monde qu’il ne s’était jamais rien passé.

Ce qui, manifestement, a satisfait l’audience.

Et tout le monde s’est mis d’arrache-pied à travailler à la défense de Mégel :

on rédige des dossiers présentant Jérôme comme un menteur pathologique (certains sont même antidatés) ;

on atteste qu’aucun jeune ne pouvait se retrouver seul le soir au domicile de Robert Mégel, même s’il se faisait porter des plateaux-repas par des jeunes qu’il sélectionnait lui-même ;

personne ne proteste quand il détruit les cahiers retraçant les allées et venues des enfants, le soir [5].

Quand le ministère de la Justice retire l’agrément à l’association de Mégel qui gérait les Tournelles pour le refiler à une autre asso à cause de l’affaire des viols, Mégel introduit un recours devant le tribunal administratif.

En outre, Mégel s’est barré avec la trésorerie de l’asso, soit 2,7 millions de francs [6].

Le psychiatre membre du conseil d’administration des Tournelles Jean Tremsal, en profite pour décrédibiliser la victime qui selon lui a un « profil de délinquant ».

Accessoirement, c’est justement pour cette raison qu’on envoie des jeunes dans les centres pour jeunes difficile, et le rôle des adultes n’est pas de les violer mais de les aider autant que possible.

Peut-être que Tremsal a été aussi gentil avec Mégel parce que ce dernier lui proposait de faire du business ensemble dans l’immobilier ?

Précisons que Tremsal exerce toujours à Meaux, ce qui ne semble déranger personne [7].

Etienne Madranges est l’un des magistrats membres du conseil d’administration des Tournelles.

Lors d’écoutes réalisées pendant l’enquête, il a parlé de la rémunération de Mégel, des

« soirées à l’Élysée Matignon où le whisky coulait à flots »,

de personnes qui complotaient pour mettre la main sur les Tournelles.

On ne parle pas ici d’une start-up innovante ou d’une multinationale, mais d’une association a priori sans but lucratif.

Pourquoi donc ces manœuvres afin de récupérer ce centre pour jeunes difficiles.

A qui s’adressait Madranges ?

Colette Kreder, ancienne directrice de l’École polytechnique féminine, et administratrice aux Tournelles, qui se moquait bien elle aussi de la victime et ne pensait qu’à sauver les Tournelles.

Aujourd’hui, Madranges nous gratifie de ses chroniques dans Le Figaro.

En 2003, au moment du procès, Madranges,

« jusqu’alors magistrat au parquet général de la cour d’appel de Paris, rejoint le cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère délégué à la Ville.

Nommé conseiller auprès du Ministre, et venant ainsi compléter le cabinet, il aura en charge notamment les problématiques jeunesse »,

nous disait alors le site du ministère de la Ville [8] .

Pas de chance, s’il n’y avait qu’une seule partie civile grâce à la prescription, en réalité beaucoup de victimes sont venues décrire à la barre les mêmes faits de viols et agressions sexuelles.

D’anciens pensionnaires d’un établissement où Mégel était passé avant, l’institut médico psychologique de Dammartin-sur-Tigeaux, sont également venus témoigner.

Certains ont décrit ses virées dans les boites parisiennes avec des adolescents du centre, d’autres ont parlé des recrues non qualifiées de Mégel, ou de ses relations avec d’anciens pensionnaires devenus adultes.

C’est aussi là qu’on a appris l’organisation par Mégel de virées dans des hôtels de luxe au Maroc, ou même aux États-Unis.

Un soir, il a fait décoller des enfants d’Orly pour les emmener manger à Cannes.

Dans un reportage diffusé par 7 sur 7 (émission de Anne Sinclair), on voyait les pensionnaires discuter avec Badinter.

Ils ont aussi été sur le plateau du célèbre pédophile Michel Polac, en compagnie de Depardieu, dont les débuts de carrière sont des plus obscurs, et Renaud.

Comment était financé ce centre pour parvenir à envoyer les jeunes au Maroc (où des viols ont eu lieu), en Tunisie,au Canada, aux USA [9] ou dans les restos chics de Cannes (comme le Carlton) et de Paris ?

« Outre les allocations de la Caisse d’assurance maladie, l’institut récolte aussi les dons de généreux mécènes, dont le legs d’une vieille dame fortunée, et les cadeaux en nature (champagne, caviar) de sociétés privées.

Certaines participent d’ailleurs au financement du nouveau pensionnat, inauguré en 1995 »,

nous explique le site de l’association Morkhoven (Association du grand Marcel Vervloesem NDLR).

Dans ce nouveau pensionnat, « chacune des 26 chambres a été décorée par les soins d’une ambassade ».

Mais on rêve : que viennent faire les ambassades dans la décoration d’un pensionnat pour jeunes difficiles ?

A ce stade, précisons qu’en Angleterre, un des sports nationaux était pour le MI5 ou le MI6 de coincer des personnalités, souvent étrangères, lors de partouzes organisées dans divers orphelinats ou dans des villas, mais avec des enfants pris dans des orphelinats.

Il n’y a qu’un pas à faire pour envisager le même type de processus avec les Tournelles.

Finalement, Mégel a pris 11 ans, puis 12 ans en appel.

On notera que des plaintes avaient été déposées contre Mégel dès 1994 et que l’affaire a débuté suite à une lettre anonyme du père d’une victime de Mégel, qui a écrit en 1997 à Xavier Emmanuelli, alors secrétaire d’État à l’Action humanitaire.

Aujourd’hui, toutes les familles savent qu’une telle lettre est directement renvoyée au parquet, au nom de la fameuse « séparation des pouvoirs » qui n’est qu’un mythe.

La victime principale de l’accusation a porté plainte à 17 ans, la même année.

Et dès les années 80, les psychiatres de la région disaient que les Tournelles était un établissement dangereux, dans lequel il ne fallait pas envoyer les enfants.

En outre, Mégel n’a fait que 5 jours de préventive.

« Robert Mégel a été relâché après cinq jours de détention, par décision du président de la chambre d’accusation, en vertu d’une mesure très rare : le référé-liberté », a précisé le journal La Vie,

« Autre – étrange – rareté : le contrôle judiciaire n’est pas laissé à la disposition du juge, comme le veut la coutume, mais à la chambre d’accusation.

“Il a été réduit à sa plus simple expression, note un policier.

Mégel n’a même pas besoin d’aller pointer chez les gendarmes !”

Les policiers qui ont, semble-t-il, eu quelque mal à démarrer l’enquête, font d’étonnants constats : l’expert informaticien de la DRPJ a ainsi découvert qu’un psychiatre des Tournelles n’a pas hésité à signer de faux documents ».

Divers documents concernant les nombreux protagonistes de l’affaire ont également disparu, comme ce fut le cas, par exemple, pour le dossier personnel de Mégel au ministère de la Justice, qui est son employeur, ou l’original du dossier de la victime, qui a disparu avant d’être remplacé par un faux rapport antidaté par Tremsal.

Quant à la presse, qui a relaté le scandale même a minima, elle a été systématiquement poursuivie, et intimidée par Mégel et ses amis.

Mégel avait déjà bénéficié de l’ultra laxisme judiciaire en faveur des pédophiles : cité parmi 340 personnalités dans le dossier Coral qui a été étouffé, Mégel était déjà passé entre les mailles du filet.

Si filet il y a eu dans cette affaire…


Bref, je suppose que si Mégel a fini par tomber, c’est qu’il dérangeait quelqu’un.

Avait-il des dossiers sur certaines personnes ?

Etait-il devenu trop voyant ?

Ou est-ce que les détournements de fonds qu’on lui a reprochés en ont dérangé certains ?

On ne le saura sans doute jamais, quoique…

En tout cas, quand on voit les manœuvres et pressions diverses qui n’ont cessé dans ce dossier, on comprend que Mégel n’était certainement pas le seul à être mouillé jusqu’au cou dans cette affaire.

C’est l’ancien adjoint de Mégel qui a repris Les Tournelles.

Bien sûr, lui non plus n’avait rien vu, rien entendu.

Brisons l’omerta sur ces réseaux pédophiles qui ont le pouvoir.

On lâche rien.

L’équipe Wanted Pedo.

Bonus : Petite vidéo censuré dans les médias qui circule sur le soutien de Cohn-Bendit à Macron.


Notes

[1] Au départ, ce centre était un institut médico psychologique dans lequel des enfants au crane rasé étaient installés dans les sous-sols.

[2] Pascal Viret a subi de grosses pressions suite à son intervention dans ce dossier :

« Par ailleurs, le responsable de la Protection de l’enfance en Seine-et-Marne, Pascal Vivet, qui a exprimé ses soupçons sur Robert Mégel, a craint pour son emploi.

Et indique ne plus compter les menaces téléphoniques », cf. La Vie.

En fait, Vivet a été viré suite à cette affaire, et les menaces qu’il a reçues étaient carrément des menaces de mort.

[3] Conseil d’Administration.

[4] A l’arrivée de la gauche au pouvoir, en 1981, on lui propose d’intégrer la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, où il est vite remarqué par Gaston Defferre, alors ministre de l’Intérieur, qui en fait son conseiller technique sur le sujet.

Gaston Defferre, maire de Marseille où la French connection battait son plein et ami du mafieux Mémé Guérini, sait certainement de quoi il parle en matière de drogues.

Nick Venturi, un des gros bras de Defferre, était aussi un des piliers de la french Connection.

Enfin, je ne vais pas m’étaler sur ce très riche sujet, j’y reviendrai surement un jour dans ma saga de la société Ricard et de Charles Pasqua.

[5] La mère avait ensuite surpris Mégel dans le lit de son fils et avait porté plainte, mais Mégel a été blanchi, notamment parce que sa victime n’a pas osé parler aux flics.

[6] Étrangement, des photocopies de ces cahiers ont été envoyée anonymement au juge par la suite.

Avec toutes les données ou pas ? Mystère.

[7] En octobre 1998, selon le Point,

« le parquet de Meaux a ouvert une enquête préliminaire pour abus de biens sociaux, abus de crédit et abus de pouvoir.

La section financière du SRPJ de Versailles s’intéresse au patrimoine de l’Association des Tournelles, estimé à près de 80 millions de francs ».

[8] Et il semble que pour Tremsal, l’ « œuvre médicale coloniale » fut grandiose en Algérie française.

[9] Pour le CV complet : « substitut au Tribunal de grande instance de Meaux de 1977 à 1982, substitut au TGI de Bobigny de 1982 à 1988, puis nommé en 1989 premier substitut, chef de la section des stupéfiants, dans ce même Tribunal.

En 1993, il a rejoint en qualité de conseiller technique le cabinet de Michèle Alliot-Marie, Ministre de la Jeunesse et des Sports, où il a été chargé de la jeunesse et de la vie associative.

En janvier 1996, il a été nommé substitut général au parquet général de Paris, où il a été successivement avocat général de la chambre d’accusation, de la 13ème chambre correctionnelle, et de la cour d’assises.

Parallèlement à sa carrière judiciaire, Etienne Madranges a enseigné dans diverses universités et grandes écoles, présidé de nombreux jurys, et animé des associations nationales intervenant dans les secteurs de la jeunesse, de la prévention, du sport, de l’insertion, du handicap, de la culture ».

[10] Deux semaines aux USA, avec hébergements dans les hôtels Hilton à chaque étape.




La Corse vers l’indépendance ?

[Compilé par Nicole]




Le plan stratégique des États-Unis contre la fédération de Russie a été élaboré il y a trois ans par le think tank américain Rand Corporation

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Le plan stratégique des États-Unis contre la Russie a été élaboré il y a trois ans par la Rand Corporation. La Rand Corporation, dont le siège est à Washington, est « une organisation de recherche mondiale développant des solutions aux défis politiques » : elle dispose d’une armée de 1 800 chercheurs et autres spécialistes recrutés dans 50 pays, parlant 75 langues, distribuant des bureaux intégrés et d’autres emplacements en Amérique du Nord, en Europe, en  Australie et dans le golfe Persique. Le personnel américain de Rand vit et travaille dans plus de 25 pays. La Rand Corporation, qui se qualifie d’« organisation à but non lucratif et non partisane », est officiellement financée par le Pentagone, l’armée et l’armée de l’air américaines, par les agences de sécurité nationale (CIA et autres), par des agences d’autres pays et de puissantes organisations non gouvernementales.

[Voir aussi :
Ukraine : tout était écrit dans le plan de la Rand Corp.]

L’institution Rand Corporation se vante d’avoir aidé à développer la stratégie qui a permis aux États-Unis de sortir victorieux de la guerre froide, forçant l’Union soviétique à consommer ses ressources dans l’affrontement militaire exténuant. Le nouveau plan élaboré en 2019 s’inspire de ce modèle : “Overextending and Unbalancing Russia. Assessing the Impact of Cost-Imposing Options (Étendre et déséquilibrer la Russie. Évaluation de l’impact des options coûteuses), c’est-à-dire obliger l’adversaire à s’étendre à outrance pour le déséquilibrer et l’abbattre. Telles sont les principales lignes d’attaque esquissées dans le plan de Rand, sur lequel les États-Unis ont en fait évolué ces dernières années.

Dans ce résumé d’information, l’ancien ambassadeur James Dobbins, Raphael Cohen et Howard Shatz discutent des conclusions de leur rapport, notamment : Vulnérabilités et inquiétudes économiques, politiques et militaires de la Russie ; Options non violentes et coûteuses que les États-Unis et leurs alliés pourraient poursuivre pour mettre la Russie sous pression ; Les coûts, les avantages et les implications de ces options. [Rand Corporation]

Tout d’abord — le plan établit — la Russie doit être attaquée du côté le plus vulnérable, celui de son économie fortement dépendante de l’exportation de gaz et de pétrole : à cette fin, des sanctions commerciales et financières doivent être utilisées et, en même temps, il doit s’agir de faire en sorte que l’Europe réduise ses importations de gaz naturel russe en le remplaçant par du gaz naturel liquéfié américain. Dans le domaine idéologique et informationnel, les protestations internes doivent être encouragées et en même temps l’image de la Russie doit être sapée à l’extérieur. Dans le domaine militaire, des efforts doivent être faits pour que les pays européens de l’OTAN augmentent leurs forces dans une fonction anti-Russie.

Les États-Unis peuvent avoir une forte probabilité de succès et des avantages élevés, avec des risques modérés, en investissant davantage dans des bombardiers stratégiques et des missiles d’attaque à longue portée dirigés contre la Russie. Le déploiement de nouveaux missiles nucléaires à portée intermédiaire visant la Russie en Europe leur assure une forte probabilité de succès, mais comporte également des risques élevés. En calibrant chaque option pour obtenir l’effet souhaité — conclut Rand — la Russie finira par payer le prix le plus élevé par rapport aux États-Unis, mais ceux-ci et leurs alliés devront investir d’importantes ressources en les soustrayant à d’autres fins.

Dans le cadre de cette stratégie — le plan de la Rand Corporation envisagé en 2019 :

« fournir une aide létale à l’Ukraine exploiterait la plus grande vulnérabilité externe de la Russie, mais toute augmentation des armes et des conseils militaires fournis par les États-Unis à l’Ukraine devrait être soigneusement calibrée pour augmenter les coûts pour la Russie sans provoquer un conflit beaucoup plus large dans lequel la Russie, du fait de sa proximité, aurait des avantages significatifs ».

C’est précisément là — dans ce que la Rand Corporation a appelé « la plus grande vulnérabilité externe de la Russie », exploitable en armant l’Ukraine d’une manière « calibrée pour augmenter les coûts pour la Russie sans provoquer un conflit beaucoup plus large » — que s’est opérée la rupture.

Prise dans l’emprise politique, économique et militaire que les États-Unis et l’OTAN resserraient de plus en plus, ignorant les avertissements répétés et les propositions de négociations de Moscou, la Russie a réagi avec l’opération militaire qui a détruit plus de 2 000 structures militaires en Ukraine et en fait contrôlée non pas par les dirigeants de Kiev mais par les commandements américains de l’OTAN. C’est l’avenir que nous offre la Rand Corporation, le think tank le plus influent de l’État profond, c’est-à-dire le centre souterrain du pouvoir réel détenu par les oligarchies économiques, financières et militaires, celui qui détermine les choix stratégiques non seulement des États-Unis mais de tout l’Ouest. Les « options » envisagées par le plan ne sont en réalité que des variantes d’une même stratégie de guerre, dont nous payons tous le prix en termes de sacrifices et de risques.

Nous, peuples du monde, le payons maintenant, et nous le paierons de plus en plus cher, si nous continuons à être des pions sacrifiables dans la stratégie US-OTAN.


Étendre et déséquilibrer la Russie from Guy Boulianne

Examen du rapport de la RAND Corporation: « Overextending and Unbalancing Russia »

Par Pavel Kiselev

La provocation à la guerre qui sévit aujourd’hui sur le territoire de l’Ukraine a été planifiée par les États-Unis depuis longtemps, et cela leur semble être la meilleure étape à franchir pour obtenir la destruction de la Russie.

En 2019, le think tank américain RAND Corporation a publié un rapport sur le programme d’affaiblissement et de démoralisation de la Russie intitulé Overextending and Unbalancing Russia. Les informations sont disponibles gratuitement sur le site Web de RAND.

Le rapport contient beaucoup de choses intéressantes concernant les stratégies visant l’affaiblissement de l’économie russe, le matraquage idéologique de la population avec les valeurs libérales, et ainsi de suite. Mais dans la situation actuelle, nous sommes intéressés par les points relatifs à la pression politique et militaire sur notre pays. Voici une liste de ces points :

► Fournir une aide létale à l’Ukraine permettrait d’exploiter le plus grand point de vulnérabilité externe de la Russie. Mais toute augmentation des armes et des conseils militaires américains à l’Ukraine devrait être soigneusement calibrée pour augmenter les coûts auxquels la Russie devrait consentir pour maintenir son engagement actuel sans provoquer un conflit beaucoup plus large dans lequel la Russie, en raison de la proximité, aurait des avantages significatifs.

► Augmenter le soutien aux rebelles syriens pourrait mettre en péril d’autres priorités politiques américaines, comme la lutte contre le terrorisme islamique radical, et risquerait de déstabiliser davantage toute la région. En outre, cette option pourrait même ne pas être réalisable, étant donné la radicalisation, la fragmentation et le déclin de l’opposition syrienne.

► Promouvoir la libéralisation en Biélorussie n’aboutirait probablement pas et pourrait provoquer une forte réaction russe, qui entraînerait une détérioration générale de l’environnement sécuritaire en Europe et un recul de la politique américaine.

► Étendre les liens dans le Caucase du Sud – rivaliser économiquement avec la Russie – serait difficile en raison de la géographie et de l’histoire.

► Réduire l’influence russe en Asie centrale serait très difficile et pourrait s’avérer coûteux. Un engagement accru a peu de chances de nuire à la Russie sur le plan économique et risque d’être disproportionnellement coûteux pour les États-Unis.

► Agiter la Transnistrie et expulser les troupes russes de la région serait un coup dur pour le prestige russe, mais cela permettrait également à Moscou d’économiser de l’argent et, très probablement, d’imposer des coûts supplémentaires aux États-Unis et à leurs alliés.

Comme le montre la liste, la déstabilisation de l’Ukraine et l’assistance aux nationalistes ukrainiens en matière d’armement constituent une tâche prioritaire pour affaiblir l’influence de la politique étrangère de la Russie sur l’étranger proche, car le reste des actions envisagées par le Pentagone nécessite un tout autre alignement des forces autour de la Russie.

La déstabilisation des relations entre la Russie et l’Ukraine est le premier grand pas vers la destruction de l’État russe, ainsi que l’encerclement de toute la frontière russe par des conflits militaires dans les territoires environnants. L’essentiel est de provoquer un affrontement, d’allumer le feu de la guerre, d’enserrer la Russie dans un cercle ardent de chaos.

Les Etats-Unis visent à faire de l’ensemble du territoire bordant la Russie du côté européen un tremplin pour désamorcer le potentiel militaire russe. Le rapport poursuit en disant que les bombardiers, les chasseurs, les armes nucléaires et les installations antimissiles de l’OTAN doivent être relocalisés à portée de main des principales installations stratégiques russes. L’expansion de l’OTAN réduira les risques et les coûts pour les États-Unis en attirant d’autres pays dans l’économie de l’alliance et rendra les défenses de la Russie plus vulnérables.

Les points stratégiques de ce plan ont déjà commencé à être mis en œuvre par les États-Unis en 2021. Les experts du centre analytique ont souligné que pour étendre l’influence de l’OTAN, il est nécessaire de mener des exercices des armées de l’Alliance de l’Atlantique Nord dans des territoires tampons qui ne font pas partie de l’OTAN. Le gouvernement de Kiev et les dirigeants de l’alliance ont organisé des exercices militaires sur le territoire de l’Ukraine afin de montrer leur « approche provocatrice envers la Russie ».

Les États-Unis voulaient vraiment provoquer la Russie jusqu’au moment où les forces de l’OTAN atteindraient les frontières de la Russie ou, pire encore, entoureraient les murs du Kremlin. Mais la partie russe, comme d’habitude, « s’attelle longtemps, mais roule vite ». Les provocations sans fin, les actions terroristes dans les territoires de la RPD et de la RPL ne pouvaient pas durer longtemps. Nous ne pouvions pas attendre que les États-Unis jouent suffisamment la diplomatie et étendent leur hégémonie à l’est de l’Europe jusqu’aux terres russes. Les actions de notre armée en Ukraine aujourd’hui sont le seul moyen de contenir une guerre plus sanglante, de réconcilier deux pays frères et de stopper la politique expansionniste des Etats-Unis.


RÉFÉRENCES :



Les Européens seront-ils esclaves dans quatre mois ?

[Source : ns2017 et courriel]

Par anne

LE MESSAGE SUIVANT VIENT D’UN POST HOLLANDAIS SUR TÉLÉGRAM…

Les citoyens serviles ont été trompés une fois de plus après l’annonce faite lors de la conférence de presse et sont heureux des « assouplissements ».

Ils ont encore une fois été distraits avec tact sur ce qui va vraiment arriver !

Après le 30 juin 2022

  • Le Conseil de l’Europe a modifié sa résolution 2361 et ne s’oppose plus à la vaccination obligatoire.
  • L’UE a annoncé une « législation » pour les certificats obligatoires EU COVID 19 à partir du 1er juillet 2022 qui supprimera toutes les libertés si vous n’avez pas de certificat QR covid.

Kuipers signera cette « loi » européenne en mai 2022. S’il y a une majorité d’États membres, la vaccination forcée sera introduite !

  • À la fin de 2022/2023, il y aura une monnaie numérique. Personne ne pourra alors récupérer son argent !
  • L’UE impose une carte d’identité numérique à chaque citoyen européen sans consultation.
    Il suffit de regarder dans « mon gouvernement, digiD », il est déjà là !
  • Tous les guichets automatiques seront remplacés par des guichets à code QR dans un avenir proche.
    La Belgique est déjà en train de les installer.
  • Lorsque ces machines à code QR seront intégrées, il ne sera plus possible de retirer des espèces dans les banques et ailleurs.
  • L’UE a pour objectif de rendre l’argent liquide complètement sans valeur d’ici un an et demi. Il n’y aura plus d’argent noir.
  • L’UE / le « gouvernement néerlandais » prépare un quota de CO2 climatique pour chaque citoyen !
    Vous avez consommé trop d’essence, alors vous ne conduirez pas pendant une semaine.
    Utilisé trop d’électricité ou mangé trop de viande etc. etc…
  • L’UE supprime l’intégrité physique de chaque être humain pour toujours !
  • Vaccinés, Big Pharma / UE est déjà le propriétaire de votre corps que vous l’acceptiez ou non !
    Nous sommes devenus des corps d’internet.
    Et ce n’est pas un mythe !
    Regardez le brevet établi par Big Pharma le 28 mars 2021 :
    https://patents.google.com/patent/US20210082583A1/en…
  • Alors ne prenez pas de rappels de mise à jour, car tous les droits expirent !

‼️ SI NOUS NE PRENONS PAS DE RÉELLES MESURES CONTRE CES CRIMINELS TRÈS BIENTÔT‼️.
alors d’ici deux ans, vaccinés ou non, nous serons tous enfermés dans le camp de concentration numérique de l’ UE ! !!

(Ce qui précède est basé sur des sources et des documents originaux de l’UE, du Conseil de l’Europe, du gouvernement néerlandais, du WEF, de l’OMS et des contrats de Big Pharma.
Ils sont publics et accessibles à tous)

JE viens de traduire ce texte le reste est visible sur le lien que je mettrais en fin de texte ….

Méthodes et systèmes permettant de donner la priorité aux traitements, aux vaccinations, aux tests et/ou aux activités tout en protégeant la vie privée des personnes.
Résumé
Un aspect de certains modes de réalisation de l’invention concerne un système et des méthodes pour sélectionner de manière anonyme des sujets pour un traitement contre une maladie infectieuse causée par un agent pathogène, comprenant : 1. une pluralité de dispositifs électroniques configurés avec des instructions pour générer un identifiant, lorsqu’ils sont à proximité d’un autre dispositif électronique de ce type, l’un ou les deux parmi la transmission dudit identifiant audit autre dispositif électronique et la réception d’un identifiant dudit autre dispositif électronique, la génération d’un score sur la base d’une pluralité de ces identifiants reçus, la réception d’informations d’un serveur, l’affichage d’instructions de traitement pertinentes pour lesdits sujets sur la base des informations reçues ; 2. au moins un serveur comprenant des instructions pour envoyer à ladite pluralité de dispositifs électroniques des informations pour afficher lesdites instructions de traitement pertinentes ; où ledit au moins un serveur ou lesdits dispositifs électroniques comprennent des instructions pour générer une prédiction de la probabilité qu’un sujet transmette ledit agent pathogène, sur la base d’un score du sujet.

https://patents.google.com/patent/US20210082583A1/en




La guerre en Ukraine : La cinquième colonne en Russie et le clan Rothschild

[Source : strategika.fr]

[NDLR : les apparents « juifs » mentionnés dans le texte se situent bien loin de l’esprit juif héritié de la Torah et qui anime des personnes telles que Rav Dynovisz et le Dr Vladimir Zelenko. Il s’agit bien plus probablement de Khazars. Voir L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare]

Par Iurie Roşca

Iurie Rosca est écrivain. Ancien ministre et homme politique moldave, il est le président de l’Université populaire de Chișinău et organisateur du Forum non-aligné de Chișinău.

Dès que l’opération militaire russe pour démilitariser et dénazifier l’Ukraine a commencé, les réseaux d’influence sionistes présents en Russie ont commencé à activer toutes leurs ressources humaines afin de torpiller la stratégie de Moscou visant à obtenir la défaite militaire du régime de Kiev. L’élément clé qui prédomine lors des interventions publiques proférées par les agents d’influence étrangère en Russie est le suivant : « Poutine, arrêtez la guerre ! »

Curieusement, cette cohorte de pacifistes ne s’est jamais distinguée au fil du temps en appelant à la fin du terrorisme d’État pratiqué par Israël contre les Palestiniens. Nous n’avons par ailleurs jamais entendu ces gens appeler à ce que les États-Unis mettent fin à leurs agressions militaires en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie ou au Yémen.

Le réseau sioniste en Russie

Parmi les représentants du lobby sioniste en Russie (qui sous couvert de messages pacifistes, condamnent résolument les actions de Vladimir Poutine en Ukraine), on trouve :

  • Maxim Galkin, comédien, parodiste, star de la télévision ;
  • Ivan Urgant, showman, vedette de la télévision ;
  • Matvei Ganapolski, journaliste de la radio « Eho Moskvî » qui s’est enfui en Ukraine ;
  • Alexander Nevzorov, journaliste, star de la télévision, ancien député de la Douma d’État ;
  • Ksenia Sobciak, animatrice de télévision et de radio, militante civique ;
  • Boris Grebenshchikov, poète et musicien, compositeur, chanteur et guitariste du groupe de rock « Aquarium », l’un des fondateurs de la musique rock en russe, animateur des émissions « Aerostat » sur Radio Russie ;
  • Andrei Makarevich, chanteur, poète, compositeur, présentateur de télévision, leader du groupe de rock « Maşina Vremeni » (Time Machine) ;
  • Valerii Meladze, chanteur
  • Alisher Morgenshtern, rappeur et sataniste autoproclamé ;
  • Oleg Deripaska, oligarque, milliardaire, journaliste ;
  • Mikhail Fridman, oligarque, milliardaire, co-fondateur d’Alfa Bank, citoyen d’Israël, membre de la direction du Congrès juif en Russie ;
  • Roman Abramovich, oligarque basé à Londres, milliardaire, propriétaire de l’équipe de football Chelsy ;
  • Andrei Kozirev, ancien ministre russe des Affaires étrangères sous le président Bors Yeltsine ;

Outre les VIP citées ci-dessus (tous pacifistes autoproclamés), on peut y ajouter un certain nombre de personnages mineur du showbiz tels que Zemfira, Monetochka, etc., lesquels entretiennent l’illusion de l’existence d’une multitude de « leaders d’opinion » dont l’objectif consiste à torpiller toute action entreprise par les dirigeants russes en Ukraine.

Dans le même ordre d’idées, la récente interdiction de deux structures médiatiques russes depuis le commencement des opérations militaires spéciales en Ukraine met également en lumière la présence massive d’agents sionistes au sein de dispositifs de propagande visant à porter atteinte aux intérêts nationaux russes. Il s’agit de la station de radio « Eho Moskvi » (Écho de Moscou) et de la station de télévision « Dojdi » (Pluie). On relèvera au passage que le rédacteur en chef et copropriétaire de la station de radio « Eho Moskvi » n’est autre que Alexei Venediktov.

Quelques jours après le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, une autre « initiative civique » est apparue. Cette dernière est animée par toute une cohorte d’expatriés de nationalité juive. Il s’agit du soi-disant Comité antiguerre dirigé par l’oligarque juif Mikhail Khodorkovsky, l’ancien propriétaire de l’entreprise Yukos, qui a été reconnu coupable d’innombrables crimes et gracié par Poutine après plusieurs années de détention, après quoi il s’est réfugié en Occident. Il est bien connu que le clan Rothschild est derrière cet agent antirusse, un fait qui peut être vérifié par quiconque fait un effort minimal pour se documenter sur Internet. Dans la liste de ceux qui se sont échappés de Russie et se sont réunis dans ce comité, les personnages les plus connus sont le joueur d’échecs et opposant politique Gari Kasparov, né Weinstein, ancien champion du monde d’échecs, d’origine arméno-juive (Wikipedia), ainsi que et l’écrivain satirique juif Victor Shenderovich qui est inscrit au registre du ministère russe de la Justice avec la mention « agent étranger ».

Le même réseau de « dissidents » inclut également Aleksei Navalny, un militant civique et aspirant présidentiel qui est récemment allé en prison, un exposant clair des intérêts de l’Occident collectif en Russie.

C’est donc une très vaste toile d’araignée tissée depuis des décennies, constituée de showmens, de journalistes et d’oligarques liés au même agenda, qu’elle promeut avec méthode et persévérance. Ce programme est complètement étranger et même hostile à la Russie. C’est ce qu’on peut appeler le lobby libéral ou atlantique, le camp des occidentolâtres [combinaison de « occidental » et « idolâtre »]. Leur trait distinctif est l’hostilité à la tradition, plus précisément, sa désagrégation par l’anti-musique « moderne » et les abominables tours de scène qu’ils pratiquent, l’hostilité à l’Église orthodoxe, la tolérance (et parfois « l’appartenance a ») pour les minorités sexuelles, la dévaluation par persiflage de codes culturels russes, la ridiculisation des vertus et mœurs traditionnelles.

Cette cohorte de prestidigitateurs et de farceurs constitue l’arme de destruction massive aux effets dévastateurs appelée « culture de masse », qui a inondé l’espace public russe, anéantissant toute trace d’identité collective, de décence, de sériosité et de patriotisme, notamment chez les jeunes générations. Et ces oligarques ne sont que le véhicule financier du même acte subversif de sape des fondements du peuple et de l’État russes. En fait, dans tous nos pays, il existe des réseaux similaires d’influence antinationale.

Le commando juif à la tête du pouvoir d’État en Ukraine

Si l’on tient également compte du fait qu’aux postes clés de l’Ukraine se sont installées, non par hasard, quelques personnalités juives, tout est lié.

Avec Volodymyr Zelenski, (président), Denys Shmyhal, (Premier ministre) et Alexey Reznikov, (le ministre de la Défense), le lobby sioniste contrôle l’Ukraine d’une poigne de fer. Et comme par hasard la personne qui l’a soutenu financièrement et dans les médias et a amené le comédien Zelenski à la tête de l’État est l’oligarque juif Igor Kolomoiski.

De la même manière, l’ancien pouvoir étatique avait aussi une surreprésentation des Juifs dans les fonctions clés : Petro Porochenko (président de 2014 à 2019) et Volodymyr Groysman, (Premier ministre de 2016 à 2019).

Vadim Rabinovich, homme d’affaires ukrainien bien connu, magnat des médias et homme politique, président du Congrès juif ukrainien, candidat à l’élection présidentielle de 2014, citoyen d’Israël, pourrait également être mentionné ici. En général, la présence de l’élément juif dans la politique, les affaires et les médias ukrainiens est massive. Face à une surreprésentation aussi écrasante de citoyens israéliens au sein de l’élite dite ukrainienne, l’écrivain et publiciste Eduard Hodos (juif loubavitch devenu chrétien orthodoxe) a caractérisé la réalité politique en Ukraine de « roulette juive ». Contrairement à la roulette russe (dans laquelle il n’y a qu’une seule balle), la roulette juive remplit toutes les chambres du barillet.

Et ce qui est particulièrement éloquent dans ce contexte, c’est que la majeure partie de la dette souveraine de l’Ukraine est détenue depuis 2015 par le fonds d’investissement américain Franklin Templeton, lequel agit dans l’intérêt du clan Rothschild.

Les informations ci-dessus montrent qui est en fait le véritable maître de l’Ukraine et qui poursuit l’hostilité permanente des relations entre l’Ukraine et la Russie. La grande finance internationale ayant complètement pris le contrôle de l’Ukraine, elle y a installé ses représentants dans toutes les fonctions importantes de l’État et ce faisant pris le contrôle de l’économie et des médias dominants. Dans une logique d’expansion de sa sphère d’influence, la prochaine grande cible de cette mafia ploutocratique mondiale est la Russie.

Bien qu’au cours des trois dernières décennies, les réseaux d’influence étrangère se soient fortement développés en Russie, réussissant à imposer une influence considérable dans un certain nombre d’institutions étatiques, en économie, médias et showbiz la colonisation définitive de ce pays reste malgré tout inachevée. Alors qu’elle a achevé un contrôle total des pays constituant le bloc de l’OTAN et de l’UE, la Cabale complote sans relâche afin de renverser à tout prix l’État russe et y installer ses propres marionnettes à la tête de ce pays.

Dans ce contexte, l’Ukraine s’est vue attribuer le rôle de fer-de-lance dans la guerre tous azimuts menée contre la Russie. Cette élite financière ne se contente pas de demi-mesures et s’acharne à extorquer des concessions sans fin auprès de Moscou. Elle vise la capitulation définitive du Kremlin et la transformation de la Russie en colonie, en objet de domination étrangère, dépourvue de toute vocation ou capacité à ne jamais revenir au statut de sujet de politique internationale.

Il est bien sûr interdit dans tout l’espace euroatlantique d’exprimer de telles analyses. Les tenants du « discours dominant » à l’échelle mondiale ne le tolèrent pas et tout contrevenant à cette doxa est immédiatement châtié et dénoncé en tant que « complotiste ». La sémantique est extrêmement régulée et le sens étymologique des mots jalousement surveillé. Il ne peut être toléré aucun dérapage aux dogmes idéologiques obligatoires. En excluant toute opinion un tant soit peu non orthodoxe sur ces questions, il devient dès lors impossible de comprendre les véritables enjeux des conflits géopolitiques majeurs.

À l’heure actuelle, ceux qui s’enrôlent dans le camp du régime de Kiev et se font passer pour des pacifistes sont en fait les mercenaires de l’élite mondialiste cosmopolite, l’élite qui ne cache pas son désir de voir s’établir un Nouvel Ordre Mondial sous l’égide d’un Gouvernement Mondial chargé d’imposer une dictature technocratique à l’échelle planétaire. Cette mafia globaliste ambitionne d’inaugurer une ère transhumaniste et ainsi de recréer une humanité selon des préceptes prométhéens grâce à la cybernétique et la manipulation du génome humain.

Qu’importe le nom prêté aux principes philosophiques partagés par cette élite (« néo-Kominternistes », trotskystes, mondialistes, sionistes, kabbalistes, occultistes, lucifériens, Illuminati, mamonocratie [dérivé du mot « Mamon »], ploutocratie, démonocratie [dérivé de « démon »], etc.) : leur agenda n’est en rien légitime pour la simple et bonne raison qu’ils sont prêts à procéder à une dépopulation massive pour achever leurs ambitions.

En seulement quelques jours de guerre, toute la théorie et la pratique de la conspiration sont apparues en pleine lumière. Il s’agit donc bien d’une « conspiration ouverte » (selon H. G. Wells). On sait maintenant qui a mis en place et exécuté les deux « Maïdans » (les coups d’État de 2004 et 2014 à Kiev) et quels sont les rôles attribués par le souverain oligarchique à ses pions placés au sommet de chaque hiérarchie étatique.

Nous sommes également en présence d’une guerre totale de religion (de nature quasi eschatologique) dont l’expression visible se manifeste à travers tout le spectre anthropologique (guerre politique, guerre économique, guerre médiatique et cognitive, guerre culturelle et — ce qui prévaut — la guerre axiologique). Depuis quelques jours, il est même question d’une guerre sans limites menée par des sociétés secrètes qui ont pris le pouvoir politique principalement en Occident.

Quiconque feint d’occulter la dimension spirituelle de l’affrontement planétaire actuel ne peut rien comprendre au déroulement des événements actuels.

La cible principale du Léviathan mondialiste est la Fédération de Russie non seulement à cause de ses vastes ressources naturelles, mais aussi parce qu’elle est le rempart ultime de la Chrétienté contemporaine au travers de l’Orthodoxie.

Le conflit civilisationnel/eschatologique entre l’Occident déchristianisé et la Russie est maintenant entré dans sa phase militaire directe en cela que les Occidentaux utilisent l’Ukraine comme bélier contre la Russie.

Vu sous cet angle, au-delà du récit officiel promu par la pieuvre politico-médiatique atlantique, l’enjeu de l’affrontement en Ukraine apparaît dans la véritable dimension planétaire. Le conflit civilisationnel entre l’Occident hégémonique, déchristianisé, mercantile, avec des revendications de domination planétaire d’un côté, et la Russie de l’autre, est maintenant entré dans sa phase militaire directe. Pour l’instant, les Occidentaux préfèrent rester dans la stratégie de la « proxy war », dans laquelle l’Ukraine est utilisée aveuglément au détriment de ses propres intérêts nationaux et contre la Russie.

La Russie a toujours été la cible des stratèges occidentaux. Depuis Halford John Mackinder, les constantes géopolitiques du monde anglo-saxon, contrôlé par les banquiers et les marchands, n’ont pas changé. La Russie est située dans l’espace appelé « Heartland », « cœur du monde » ou « pivot géographique de l’histoire ».

La définition classique de Mackinder est la suivante : celui qui dirige l’Europe de l’Est gouverne le Heartland ; celui qui dirige le Heartland gouverne l’Île-Monde ; et celui qui dirige l’Île-Monde gouverne le monde.

Comme nous l’avons évoqué, la Russie apparaît également comme le dernier bastion de la civilisation chrétienne. Selon la philosophie politique orthodoxe, c’est le rôle messianique de « Katechon », ce gardien providentiel qui retient et ralentit la venue de l’antéchrist (Deuxième épître aux Thessaloniciens de saint Paul, 2 : 6).

Le philosophe et écrivain français d’origine roumaine Jean Parvulesco a vu en Vladimir Poutine « l’homme providentiel », qui aura pour mission historique de refuser l’arrivée du « fils de perdition ». L’homme providentiel dont parle Parvulesco n’a pas grand-chose à voir avec l’individu Poutine dans le sens ou le philosophe traditionaliste fait la distinction entre la force historique qu’incarnerait Vladimir Poutine (destin, sens de l’histoire, manifestation divine) et les limites de l’homme lui-même.

Poutine deviendra-t-il l’instrument d’une volonté supérieure poussée vers la réalisation d’objectifs spirituels majeurs ? Cette probabilité reste ouverte. Mais une chose est certaine. Dans des moments historiques aussi critiques, l’homme au poste politique clé transgresse ses limites personnelles.

Le conflit en Ukraine inaugure une contre-offensive mondiale contre le mondialisme sataniste, contre les promoteurs de l’Agenda 21 génocidaire, contre la dictature technocratique, contre les centres de commandement des forces occultes, lesquelles mettent en œuvre le dépeuplement au travers d’injections forcées, la famine et la paupérisation généralisée.

La Russie obtiendra-t-elle sa revanche sur l’Histoire après les deux défaites majeures de 1917 et 1991 ? Dieu permettra-t-il aux forces de la lumière de vaincre les forces des ténèbres ?

Est-ce la fin du monde ou la fin de ce monde ? Sommes-nous à la fin de l’histoire ou juste à la fin d’un cycle historique, comme disait René Guénon selon une vision de l’Histoire plus « hindoue » ? Sommes-nous à la fin du Kali Yuga, le dernier des quatre cycles, appelé le « temps sombre », enveloppé d’un matérialisme opaque, de conflits et de péché ?

Bien sûr, le recours à l’hindouisme n’est ici qu’une figure de style, pas une déviation du dogme orthodoxe. Et pourtant notre optimisme chrétien nous porte à espérer que l’issue du conflit actuel puisse servir de prélude à un renouveau spirituel octroyé à l’humanité par la providence divine.

Klaus Schwab affirme que le monde ne reviendra jamais à l’époque pré-Covidienne.

Nous affirmons aussi qu’il ne reviendra pas non plus à ce qu’il était avant le 22 février 2022.

Dixi.

Iurie Roşca




Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste

[Source : Nicolas Bonnal]

Monseigneur Viganò commente cette guerre et leur Apocalypse mondialiste : il voit le règne de l’Antéchrist arriver. Texte très long (vingt-six pages). Quelques extraits ici : « Celles qui étaient autrefois des nations prospères et indépendantes, diverses dans leurs spécificités ethniques, linguistiques, culturelles et religieuses respectives, se sont aujourd’hui transformées en une masse informe de personnes sans idéal, sans espoir, sans foi, sans même la force de réagir contre les abus et les crimes de ceux qui les gouvernent… Une masse de personnes sans identité individuelle, marquées de codes QR comme des animaux dans une ferme intensive, comme des produits d’un immense centre commercial… Cette crise a révélé l’horreur de la tyrannie mondialiste, son cynisme impitoyable, sa capacité à détruire et anéantir tout ce qu’elle touche. » Pour Mgr Vigano la Russie est tombée dans le piège tendu par le Deep State US. Classe moyenne britannique ruinée par les sanctions, Biden humilié par les pétromonarchies.

[Voir aussi :
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

Extraits :

Si les médias du monde ont jusqu’à présent pu mentir sans vergogne sur une question strictement scientifique, répandre des mensonges et occulter la réalité, il faut se demander pourquoi, dans la situation actuelle, ils devraient soudainement redécouvrir cette honnêteté intellectuelle et le respect du code de éthique largement niée avec Covid.

Mais si cette fraude colossale a été soutenue et diffusée par les médias, il faut reconnaître que les institutions sanitaires nationales et internationales, les gouvernements, les magistrats, les forces de l’ordre et la hiérarchie catholique elle-même partagent tous la responsabilité de la catastrophe – chacun dans sa propre sphère en soutenir activement ou ne pas s’opposer au récit – une catastrophe qui a affecté des milliards de personnes dans leur santé, leurs biens, l’exercice de leurs droits individuels et même leur vie même. Même dans ce cas, il est difficile d’imaginer que ceux qui se sont rendus coupables de tels crimes en faveur d’une pandémie intentionnelle et malicieusement amplifiée puissent soudainement avoir un sursaut de dignité et manifester de la sollicitude pour leurs citoyens et leur patrie lorsqu’une guerre menace leur sécurité et leur économie.

(…)

Même si nous voulons limiter notre enquête à l’aspect économique, nous comprenons que les agences de presse, la politique et les institutions publiques elles-mêmes dépendent d’un petit nombre de groupes financiers appartenant à une oligarchie qui, de manière significative, est unie non seulement par l’argent et le pouvoir, mais par l’appartenance idéologique qui guide son action et son ingérence dans la politique des nations et du monde entier. Cette oligarchie montre ses tentacules à l’ONU, à l’OTAN, au Forum économique mondial , à l’Union européenne et dans des institutions « philanthropiques » telles que l’Open Society de George Soros et la Fondation Bill & Melinda Gates.

Toutes ces entités sont privées et ne répondent qu’à elles-mêmes, et en même temps elles ont le pouvoir d’influencer les gouvernements nationaux, y compris par l’intermédiaire de leurs propres représentants qui sont faits pour être élus ou nommés à des postes clés. Ils l’avouent eux-mêmes, lorsqu’ils sont reçus avec tous les honneurs par les chefs d’État et les dirigeants mondiaux, à commencer par le Premier ministre italien Mario Draghi, respectés et craints par ces dirigeants comme les véritables maîtres du destin du monde. Ainsi, ceux qui détiennent le pouvoir au nom du « peuple » se retrouvent à piétiner la volonté du peuple et à restreindre ses droits, pour obéir comme des courtisans à des maîtres que personne n’a élus mais qui dictent pourtant leur programme politique et économique au nations.

Nous arrivons ensuite à la crise ukrainienne, qui nous est présentée comme une conséquence de l’arrogance expansionniste de Vladimir Poutine envers une nation indépendante et démocratique sur laquelle il tente de revendiquer des droits absurdes. On dit que le « belliciste Poutine » massacre la population sans défense, qui s’est courageusement levée pour défendre le sol de sa patrie, les frontières sacrées de sa nation et les libertés bafouées des citoyens. L’Union européenne et les Etats-Unis, « défenseurs de la démocratie », seraient donc incapables de ne pas intervenir par le biais de l’OTAN pour restaurer l’autonomie de l’Ukraine, chasser « l’envahisseur » et garantir la paix. Face à « l’arrogance du tyran », on dit que les peuples du monde devraient former un front commun, imposer des sanctions à la Fédération de Russie et envoyer des soldats, des armes et une aide économique au « pauvre » président Zelensky, « héros national » et « défenseur » de son peuple. Preuve de la « violence » de Poutine, les médias ont diffusé des images d’attentats à la bombe, de perquisitions militaires et de destructions, attribuant la responsabilité à la Russie. Et plus encore : précisément pour garantir une « paix durable », l’Union européenne et l’OTAN ouvrent grand leurs bras pour accueillir l’Ukraine comme membre. Et pour empêcher la « propagande soviétique », l’Europe interdit désormais l’accès à Russia Today et Sputnik, afin de garantir que l’information soit « libre et indépendante ».

Président Volodymyr Oleksandrovych Zelensky

Comme l’ont souligné de nombreux partis, la candidature et l’élection du président ukrainien Zelensky correspondent à ce récent cliché , inauguré ces dernières années, d’un acteur comique ou d’une personnalité du spectacle prêté à la politique. Ne croyez pas que l’absence d’un cursus honorum adapté soit un obstacle à l’ascension au sommet des institutions ; au contraire : plus une personne est apparemment étrangère au monde des partis politiques, plus il est à supposer que son succès est déterminé par ceux qui détiennent le pouvoir. Les performances de Zelensky en drag queen sont parfaitement cohérentes avec l’idéologie LGBTQ qui est considérée par ses sponsors européens comme une exigence indispensable de l’agenda de « réforme » que chaque pays devrait adopter, avec l’égalité des sexes, l’avortement et l’économie verte. Pas étonnant que Zelensky, membre du WEF (ici), ait pu bénéficier du soutien de Schwab et de ses alliés pour arriver au pouvoir et s’assurer que le Great Reset serait également mené en Ukraine.

La série télévisée en 57 épisodes que Zelensky a produite et jouée montre que les médias ont planifié sa candidature à la présidence de l’Ukraine et sa campagne électorale. Dans l’émission de fiction Le Serviteur du Peuple, il interprète le rôle d’un professeur de lycée devenu président de la République contre toute attente et luttant contre la corruption de la politique. Ce n’est pas un hasard si la série, absolument médiocre, a tout de même remporté le WorldFest Remi Award (USA, 2016), figuré parmi les quatre premiers finalistes dans la catégorie des films comiques aux Seoul International Drama Awards (Corée du Sud) et a été primée le prix Intermedia Globe Silver dans la catégorie des séries télévisées de divertissement au World Media Film Festival à Hambourg.

L’émoi médiatique obtenu par Zelensky avec la série télévisée lui a valu plus de 10 millions de followers sur Instagram et a créé les prémisses de la création du parti politique homonyme Serviteur du peuple, dont Ivan Bakanov, directeur général et actionnaire (avec Zelensky lui-même et l’oligarque Kolomoisky) de Kvartal 95 Studio, et propriétaire du réseau de télévision TV 1+1, en est également membre. L’image de Zelensky est un produit artificiel, une fiction médiatique, une opération de manipulation du consensus qui a réussi à créer le personnage politique dans l’imaginaire collectif ukrainien qui, en réalité, et non dans la fiction, a conquis le pouvoir.

Un appel à la Troisième Rome

Pour la Russie aussi, ce conflit est un piège. En effet, cela réaliserait le rêve de l’État profond américain d’évincer définitivement la Russie du contexte européen dans ses relations commerciales et culturelles, en la poussant dans les bras de la Chine, peut-être avec l’espoir que la dictature de Pékin puisse persuader les Russes d’accepter le système de crédit social et d’autres aspects de la Grande Réinitialisation que la Russie a jusqu’à présent pu éviter, du moins en partie.

C’est un piège, non pas parce que la Russie a tort de vouloir « dénazifier » l’Ukraine de ses groupes extrémistes et garantir la protection des Ukrainiens russophones, mais parce que ce sont précisément ces raisons – théoriquement défendables – qui ont été créées spécifiquement pour la provoquer et l’inciter à envahir l’Ukraine, de manière à provoquer la réaction de l’OTAN préparée depuis un certain temps par l’État profond et l’élite mondialiste. Le casus belli a été délibérément planifié par les véritables auteurs du conflit, sachant qu’il obtiendrait exactement ceréponse de Poutine. Et c’est à Poutine, qu’il ait ou non raison, de ne pas tomber dans le piège et de renverser la situation en offrant à l’Ukraine les conditions d’une paix honorable sans poursuivre le conflit. En effet, plus Poutine croit avoir raison, plus il doit démontrer la grandeur de sa nation et son amour pour son peuple en ne cédant pas aux provocations.

[Voir aussi :
Le plan stratégique des États-Unis contre la fédération de Russie a été élaboré il y a trois ans par le think tank américain Rand Corporation]

(…)

Il est très préoccupant que les destinées des peuples du monde soient entre les mains d’une élite qui n’est responsable devant personne de ses décisions, qui ne reconnaît aucune autorité au-dessus d’elle-même et qui, pour poursuivre ses propres intérêts, n’hésite pas à mettre en péril la sécurité, l’économie et la vie même de milliards de personnes, avec la complicité des politiciens à leur service et des grands médias. La falsification des faits, les falsifications grotesques de la réalité et la partisanerie avec laquelle les informations sont diffusées côtoient la censure des voix dissidentes et conduisent à des formes de persécution ethnique contre les citoyens russes, qui sont discriminés précisément dans les pays qui se disent démocratique et respectueux des droits fondamentaux.

J’espère sincèrement que mon appel à l’établissement d’une Alliance anti-mondialiste qui unisse les peuples du monde en opposition contre la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial sera accepté par ceux qui ont à cœur le bien commun, la paix entre les nations, la concorde entre tous les peuples, la liberté de tous les citoyens et l’avenir des nouvelles générations. Et avant cela, puissent mes propos – ainsi que ceux de nombreuses personnes intellectuellement honnêtes – contribuer à mettre en lumière la complicité et la corruption de ceux qui utilisent le mensonge et la fraude pour justifier leurs crimes, même en ces moments de grande appréhension de la guerre en Ukraine.

« Que les forts nous écoutent, pour ne pas devenir faibles dans l’injustice. Que les puissants nous écoutent, s’ils veulent que leur pouvoir ne soit pas la destruction mais le soutien des peuples et la protection de la tranquillité dans l’ordre et le travail » (Pie XII, Message radio aux chefs d’État et aux peuples du monde en danger imminent de guerre , 24 août 1939).

Que le Saint Carême conduise tous les chrétiens à demander pardon à la Divine Majesté pour les péchés de ceux qui foulent aux pieds Sa Sainte Loi. Que la pénitence et le jeûne poussent le Seigneur Dieu à la miséricorde, tandis que nous répétons les paroles du prophète Joël : Parce, Domine : parce populo tuo ; et ne des hæreditatem tuam in opprobrium, ut dominentur eis nationes. Pardonne à ton peuple, Seigneur, et n’expose pas ton héritage à l’opprobre, à la dérision des nations (Jl 2:17).

+ Carlo Maria Viganò, archevêque,
Ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique

https://www.marcotosatti.com/2022/03/07/declaration-of-msgr-carlo-maria-vigano-on-the-russia-ukraine-crisis/h

https://www.zerohedge.com/geopolitical/saudis-uae-refuse-speak-biden-over-ukraine-situationhttps://strategika.fr/2022/03/08/la-guerre-en-ukraine-la-cinquieme-colonne-en-russie-et-le-clan-rothschild-iurie-rosca/

http://lachute.over-blog.com/2022/03/ukrainia-gazeta-ii.html

https://strategika51.org/2022/03/09/les-maitres-du-jeu/

https://lesakerfrancophone.fr/lordre-issu-du-chaos-comment-le-conflit-ukrainien-est-concu-pour-profiter-aux-globalistes

https://lesakerfrancophone.fr/juste-une-question

https://www.rt.com/news/551533-uk-living-standards-russia-sanctions/

https://sputniknews.com/20220309/saudi-arabia-uae-reportedly-snub-us-decline-calls-with-biden-as-oil-prices-surge–1093709104.html




La guerre en Ukraine a tué les économistes comme le Covid a tué les scientifiques…

Par Alain Tortosa

Allons-nous rester immobiles face aux traîtres qui nous gouvernent ?

J’ai l’impression de revivre le début du Covid quand je me demandais si le gouvernement était entouré de débiles en choisissant systématiquement des mesures inefficaces et contre-productives. Sans compter les conséquences économiques désastreuses. Où étaient les scientifiques et les médecins compétents, où étaient les économistes compétents ?

Aujourd’hui il ne fait aucun doute qu’il y avait préméditation et corruption.

Quid de l’Ukraine ?

Qui peut croire que les sanctions prises contre la Russie vont la faire s’effondrer ? Qui peut croire que les Européens subiront des conséquences minimes ?

Je vous rappelle que :

  • La Russie a effacé sa dette.
  • La Russie travaille depuis des années à ne plus être dépendante du dollar (notamment en payant en Yen).
  • La Russie a un commerce extérieur largement excédentaire.
  • La Russie possède (et en quantité) du pétrole, du gaz, des métaux précieux.
  • La Russie est un des premiers exportateurs de céréales.
  • La Russie a un pactole lui permettant de tenir pendant des mois.
  • La Russie peut (et va) exporter ses matières premières et son pétrole vers la Chine et l’Inde qui ne feront JAMAIS d’embargo.
  • La Russie peut importer de la Chine et l’Inde tout ce dont elle a besoin.

Et en parallèle :

  • L’Europe a un besoin vital du gaz russe, pas uniquement l’Allemagne, mais les autres pays européens qui sont solidaires sur l’énergie.
  • Plus il y aura d’embargos sur une matière première et plus les prix vont exploser.
  • Les autres pays exportateurs ne peuvent pas fournir NI TRANSPORTER par bateau les quantités de gaz dont l’Europe a besoin.

Donc plus les sanctions seront importantes et plus la Russie va augmenter ses rentrées d’argent. De plus les pays d’Europe étant extrêmement endettés, ils sont à la merci de leurs créanciers étrangers. Inflation, krachs boursiers, dépôts de bilan de grandes sociétés, de banques ne sont pas utopiques…

Bref tout économiste sait que mettre en place des sanctions russes qui iraient au-delà du symbolique relèvent à la fois de l’apprenti sorcier, ne gêneront pas ou peu la Russie et seront catastrophiques pour l’Europe.

Donc la question est exactement la même que pour le Covid :

À qui profite le crime ?

  • À la Chine, car les sanctions économiques jettent la Russie dans ses bras ?
  • Aux amateurs de destruction de l’économie et de la classe moyenne chère aux adeptes du Grand Reset ?
  • À la Chine, car le chaos permettra d’étendre encore plus le modèle chinois de crédit social ?

Comment peut-on expliquer que de si nombreux pays européens mettent en place des mesures qui, si elles sont réellement appliquées, seront mauvaises ou catastrophiques pour les Européens et bénignes et anodines pour la Russie ?

La thèse des chefs d’État débiles et entourés de conseillers totalement incompétents ne tient pas la route… Comment ne pas parler d’intention malveillante que d’aucuns pourraient nommer satanistes ?

Il est quand même frappant de voir que l’Allemagne dont la survie de l’économie dépend du gaz russe… À ce propos certains pourraient voir dans cette phrase une facilité de langage un peu théâtrale, mais ce n’est pas une façon de parler… Sans le gaz russe, il n’y a PLUS d’économie allemande et si le pays s’effondre alors l’Europe s’effondre. Je précise que la Norvège, 2e fournisseur de gaz après l’UE a annoncé qu’elle ne pouvait pas augmenter sa production. Tous ceux qui racontent que le gaz pourrait venir d’ailleurs en quantité équivalente sont des menteurs. Cela pose problème à la fois en termes de production, mais surtout de transports du gaz liquéfié, mais aussi d’usines en Europe pour retransformer le liquide en gaz pour le distribuer…

Allemagne dont les « écologistes » (probablement des idiots sincères et manipulés comme ils le sont avec le réchauffement climatique) ont obtenu la fermeture des centrales nucléaires et le développement massif du solaire (en Allemagne fou rire) et de l’éolien.

Comme développé dans mon livre « 7milliars d’esclaves et demain », ces énergies dites « vertes » sont des énergies intermittentes et aléatoires… On ne peut pas dire à BMW ou à la ménagère qui prépare son repas : « attends demain, il y a aura du vent pour faire de l’électricité ». Donc ces énergies aléatoires ont besoin d’une énergie de secours et seule une centrale au gaz peut être en veille 24 h sur 24 (et donc consommer pour rien) et se mettre en route en quelques minutes. De fait ces énergies dites « renouvelables » entraînent mathématiquement une utilisation massive de gaz et c’est pourquoi l’Allemagne utilise 40 % de gaz dans son mix.

Dans ces conditions comment des dirigeants allemands peuvent-ils décider d’armer l’Ukraine ?

L’Allemagne serait au moment de l’écriture de ces lignes le plus grand fournisseur européen (officiel) d’armes de guerre.

Cela revient indirectement à déclarer la guerre à la Russie. Quel fou patriote allemand (ou français) pourrait prendre la décision de risquer de voir la Russie couper le gaz et sonner la mort de son pays ? C’est du suicide !

Il est donc évident que des traîtres occupent aujourd’hui des postes clefs en Allemagne et bien sûr aussi en France et dans toute l’UE.

Nous l’avons vu aussi bien pour la destruction systématique de notre industrie, pour le Covid et maintenant concernant la guerre en Ukraine que des traîtres à la Nation sont aux commandes.

Va-t-on devoir abandonner encore plus de notre souveraineté, et donc de nos libertés, pour survivre ?

La question qui demeure est de savoir si comme pour le Covid avec les médecins et les scientifiques, est-ce que les économistes cartésiens et patriotes vont faire comme eux ?

Je radote, mais nous sommes face à une situation dont les conséquences peuvent être catastrophiques…

Tous les économistes, spécialistes qui sont conscients de la folie que les États occidentaux ont commencé à mettre en œuvre, vont-ils se taire par peur des représailles ?

Le plus grand ennemi de la démocratie et des libertés est la lâcheté des hommes.

Les médias mainstream sont tous corrompus, mais il existe en leur sein des journalistes intègres qui ne sont pas dupes, mais qui ferment leur gueule par peur du chômage ou de la vindicte.

Les économistes, politiques, journalistes conscients vont-ils rester spectateurs du carnage à venir ou vont-ils enfin se lever pour dire « NON » ?

Aider l’Ukraine à trouver la paix avec son voisin russe dans le respect de chacun « OUI » !

Couler avec l’Ukraine, « NON » !

Si vous voulez aider l’Ukraine, manifestez pour l’arrêt IMMÉDIAT de toutes sanctions en direction de la Russie ! Manifestez pour que les pourparlers entre l’Ukraine et la Russie aboutissent et que la Russie obtienne des garanties sur l’absence d’installation de l’OTAN dans le pays.

À moins que vous soyez complices de cette folie et que votre objectif soit la destruction du Monde tel que nous le connaissons.

Le scénario le moins pire est que nous devenions des esclaves prisonniers d’une dictature avec un crédit social qui vous dira quoi manger, qui épouser et le nombre d’enfants que vous avez l’obligation de faire ou ne pas faire.

Ce conflit en Ukraine n’est que la poursuite du totalitarisme et de l’annihilation des peuples imposés avec le Covid.

Merci

Alain Tortosa

9 mars 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220309-sanction-russe-folie-mort-des-economistes.pdf




Agenda du chaos : pourquoi et comment effacer la mémoire des peuples

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

Je publie aujourd’hui le cinquième chapitre de l’Agenda du chaos, mon prochain livre, en cours de rédaction. Je m’intéresse aujourd’hui à l’étape du processus qui suit directement les chocs systémiques, en particulier celui du coronavirus. On se souvient que, dans la lignée des expérimentations menées dans les années 50 et 60 par la CIA sur la prise de contrôle psychique, les stratégies de confinement et de bourrage de crâne par des slogans répétés à des personnes soumises à des chocs brutaux permettent de transformer une conscience en « page blanche ». Cette stratégie d’effacement de l’identité et de reconstruction des personnalités est à l’oeuvre notamment grâce au processus d’identité numérique.

Lorsque les États-Unis ont refusé d’exclure l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, alors que le gouvernement russe le demandait au plus haut niveau, l’expression de zone d’influence est revenue au galop : la Russie défendait sa « zone d’influence », concept prétendument dépassé si l’on en croit le discours de la caste mondialiste.

Selon les défenseurs du nouvel ordre mondial, la zone d’influence n’a plus de sens depuis la chute du Mur de Berlin et la dislocation du rideau de fer.

Dans le cas de l’Ukraine, cette affirmation est d’autant plus contestable que l’Ukraine et la Russie ont une histoire commune intense. Nous n’entrerons pas ici dans la complexe histoire des relations entre l’État de Kiev et son voisin, l’empire russe, qui l’a mis sous tutelle dès le dix-septième siècle.

Il n’en demeure pas moins que, en 1914, lorsqu’éclate la première guerre mondiale, l’Ukraine fait partie de l’empire russe.

Cette considération n’entraîne pas un droit absolu du pouvoir central moscovite sur le peuple ukrainien. Mais elle souligne que, du point de vue russe, l’Ukraine entretient forcément des rapports aussi complexes avec son « grand frère » que la Corse n’en entretient avec la métropole.

Ce qui importe ici, c’est le raisonnement tenu par la caste mondialiste, élite anglo-saxonne en tête, sur l’affaire ukrainienne. Dans son esprit, l’histoire n’a plus ni poids ni place. On efface l’ardoise et on recommence autre chose.

Du point de vue du Great Reset, la mémoire des peuples doit être remise à zéro, et la grande famille humaine doit organiser une sorte de partage vierge de la planète, comme si chaque génération pouvait réinventer son monde.

D’où cette incompréhension vis-à-vis de l’obsession russe de dénazification. Je mets ici à part les raisons objectives que Vladimir Poutine met en avant pour justifier la dénazification du gouvernement ukrainien, notamment la présence de nostalgiques du nazisme dans l’entourage du président Zelenski.

Je m’intéresse surtout à la compréhension de l’imaginaire russe par un Occident qui n’a pas vécu la même guerre que les héritiers des Soviétiques. En France, notamment, le traumatisme du nazisme est par nature moins fort, moins profond, qu’en Russie où plus de 20 millions de personnes sont mortes, souvent dans des conditions effroyables. Le poids de l’histoire y est encore frais.

Il faut n’avoir pas grandi dans des familles traumatisées par de terribles crimes de guerre comme l’armée allemande en a commis à la pelle, pour sous-estimer l’impact des svastika et des croix gammées sur les drapeaux des mouvements politiques alliés du pouvoir ukrainien.

C’est précisément cette mémoire-là que la caste mondialisée ne peut comprendre et qu’elle appelle à effacer, comme si tout cela n’avait plus de sens.

Choc systémique et effacement identitaire

Dans le chapitre précédent, j’ai souligné l’ambition « psychique » du Great Reset : celle de « réinitialiser » les consciences collectives par des traitements de choc qui neutralisent les défenses psychologiques des foules.

Cette stratégie n’a de sens que si elle est suivie d’un effacement des mémoires collectives, par une remise à zéro, et même une annihilation, des identités nationales.

Le projet de transformer l’humanité en une grande famille confraternelle passe évidemment par cette étape essentielle, qui consiste à javelliser les identités locales pour faire triompher une sorte de sentiment commun d’appartenance à un ordre supérieur, l’ordre planétaire, où nous serions tous égaux, voire identiques et interchangeable.

Pour y parvenir, il faut oublier ce qui fâche : les disputes historiques, les rivalités nationales, les traumatismes hérités des guerres, les sentiments privilégiés d’appartenance à un peuple, à une région, à une entité à part.

Il faut faire triompher le sentiment d’appartenance à l’humanité, occupante sans titre de notre mère commune, la Terre.

Dans cet objectif, le Great Reset de Schwab mise beaucoup sur l’activisme woke, et ses innombrables développements, comme les mouvements des peuples premiers ou la culpabilisation à tout crin de tout ce qui est blanc.

On ne sera pas non plus surpris par le soutien apporté à toutes les organisations qui favorisent l’émigration africaine de masse vers l’Europe, ou par la dénonciation outrancière de la politique de Trump vis-à-vis des Mexicains en route pour l’eldorado nord-américain.

Les frontières doivent disparaître !

Tout est mobilisé pour transformer l’émergence des États-nations, et tout particulièrement des États-nations blancs, en simple parenthèse historique. Il faudrait enjamber quelques millénaires d’histoire pour revenir à un supposé état de nature, antérieur à la colonisation, où tout le monde s’aimerait sans réserve.

Bien entendu, cette fiction historique n’a pas plus de sens que l’état de nature décrit par Rousseau en son temps.

Mais l’intention est là : inventer un « narratif » où le réflexe patriotique est déclassé, banni, disqualifié, pour justifier une grande rodomontade déracinée où tous les thèmes du Great Reset et de la mondialisation outrancière qu’il propose seront reçus triomphalement.

La question cruciale de l’identité numérique

Dans cette intention globale et mondialiste où l’individu ne doit plus être identifiable grâce à la nation à laquelle il appartient, l’identité numérique vient à point nommé pour diffuser une autre vision du monde et de l’homme.

Quoi de mieux que d’effacer ces vieux registres d’état-civil en papier, où l’identité de chacun était consignée laborieusement, pour instaurer une nouvelle ère, loin des nations, où le « numérique » permet une révolution des consciences individuelles ?

Et cette révolution paraît aujourd’hui sans limite.

L’identité numérique apparaît en effet pleine d’avantages infiniment supérieurs à la vieille identité archivistique des civilisations occidentales.

Premier avantage essentiel : l’identité numérique est déclinable et vérifiable en tous temps et en tout lieu. L’identité papier suppose des reproductions authentiques, certifiables conformes, d’un enregistrement original. L’identité numérique est transportable partout, sans aucune certification à donner. Elle est une sorte de double de la personne, qui peut la suivre fidèlement partout où elle passe.

Pas besoin de procédure complexe de vérification : les procédés de reconnaissance faciale permettent désormais de savoir qui est qui avec une certitude au moins égale à la vérification actuelle de l’identité « traditionnelle », pour des coûts inférieurs. Une photographie simple du visage est prise, et hop ! on sait qui on a devant soi.

Mais il s’agit là d’un avantage pour ainsi dire « annexe ».

L’avantage majeur de l’identité numérique est évidemment le croisement de fichiers : sur un support réduit à quelques semi-conducteurs, c’est-à-dire totalement miniaturisé, et un jour réduit à un simple signal envoyé vers le « cloud », il est possible de stocker toute la vie d’une seule personne.

Autrement dit, un simple moyen d’identification permet désormais de tout savoir sur l’état de santé, sur le casier judiciaire, sur la situation bancaire, sur l’historique administratif, d’une seule personne.

A-t-elle été condamnée à de la prison ? A-t-elle « oublié » de payer ses impôts ou une amende pour excès de vitesse ? A-t-elle un cancer ? A-t-elle le SIDA ? Est-elle pro-Poutine ? Toutes ces questions peuvent trouver leur réponse, sous une forme plus ou moins élaborée, dans un support numérique simple et quasiment invisible. Il peut s’agir d’une carte d’identité avec une puce comme une carte de crédit, ou bien d’une puce injectée sous la peau à l’occasion d’un vaccin, ou bien d’un profil de visage reconnaissable avec une caméra.

Nous n’en sommes qu’au début de cette dystopie technologique. Dans les années à venir (pas si lointaines), le pire est à craindre sur la surveillance des individus par une intelligence artificielle.

Mais, d’ores et déjà en France, le législateur a finalement validé le principe d’une reconnaissance faciale en temps réel par drone. Autrement dit, il suffit que la police fasse survoler chaque rue par un drone pour que celui-ci filme les passants et établisse une correspondance automatique entre les visages qu’il filme et les données qu’un ordinateur en réseau stocke sur chaque visage.

La police est en capacité d’identifier, rue par rue, les repris de justice, les dissidents, les fraudeurs fiscaux, qui battent le pavé de n’importe quelle rue ou de n’importe quelle manifestation.

Elle est aussi en capacité d’identifier les non-vaccinés qui sortiraient d’un restaurant peu regardant, ou qui fréquenteraient, le jour où cela sera décidé, un quartier qui leur est interdit.

On peut même imaginer un drone programmé pour relever l’identité de tous les impétrants, pour les photographier et préparer leur verbalisation automatique.

Longtemps, on a pu penser que ces idées relevaient du cauchemar. Elles sont devenues réalité sans que nous n’y prenions garde, avec l’accord du juge pour fouler aux pieds les anciennes protections qui interdisaient de mélanger les fichiers et les données afin de protéger la vie privée.

Le projet d’identité numérique européenne

Dès le mois de juin 2021, en pleine tourmente de COVID, la présidente allemande de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, présentait un projet d’identité numérique européenne.

Ce projet est heureusement baptisé « wallet », c’est-à-dire portefeuille en anglais.

Il est bien évidemment présenté comme une simplification massive de la vie quotidienne : plus besoin de se promener avec un vieux passeport ou une vieille carte d’identité, auxquels on ajoute un permis de conduire, un carte de banque et une carte de sécurité sociale.

Désormais, tout cela sera ramassé en un seul document : le « wallet » ! quel bonheur ! quelle simplicité !

Donc, il sera possible de rassembler toute une vie sur un seul support.

D’abord la vie administrative, avec l’état-civil « classique » comportant le nom, le prénom, les lieu et date de naissance, et toutes ces choses que l’on trouve sur une carte d’identité à l’ancienne.

Ensuite, les données sanitaires, qui sont devenues incontournables avec les épidémies survenues malencontreusement ces dernières années. Bien entendu, la donnée de santé privilégiée dans un monde où la Fondation Gates est devenue essentielle est le « carnet de vaccination » dont plusieurs formats ont d’ailleurs été testés. En Afrique et en Suède, il existe déjà des puces injectables sous la peau qui permettent de tout savoir, par simple lecture numérique, sur l’état de vaccination de la personne.

Enfin, les données bancaires, y compris les autorisations de paiement, qui permettront de valider l’ordre de transaction passé auprès de n’importe quel fournisseur.

Ainsi, un seul support permettra de tout faire, y compris des vérifications annexes mais importantes, comme la détention d’un permis de conduire ou d’une carte de réduction pour les transports.

Il faut bien comprendre que, technologiquement, ces formules ne posent pas de problème aujourd’hui, en elle-même.

La seule difficulté matérielle qu’elles soulèvent, c’est la correspondance, le « dialogue » entre des bases de données différentes, parfois technologiquement incompatibles.

Mais il ne s’agit ici que de détails techniques. En soi, la technologie est parfaitement maîtrisée.

L’obstacle majeur tient plutôt au droit démocratique : un ordinateur central, à la main d’un gouvernement, c’est-à-dire de la police, peut-il tout contrôler sans mettre en péril les libertés fondamentales ?

Pour la caste mondialisée, la réponse est nébuleuse. Formellement, les cours souveraines comme le Conseil d’Etat ou le Conseil Constitutionnel adorent regarder le bout de leurs chaussures lorsque la question leur est posée en toute bonne foi. En leur for intérieur, les juges savent qu’ils valident une violation profonde des Droits de l’Homme lorsqu’ils autorisent l’État à vérifier à la fois l’identité des personnes, leur situation de santé et leur habilitation bancaire à engager telle ou telle dépense.

Mais un empêchement dont personne ne connaît encore l’origine exacte les dissuade d’assumer leur mission historique de gardien des libertés et les pousse à ne voir aucun obstacle démocratique dans ces nouvelles procédures.

On peut donc penser, pour les prochains mois, que l’avènement du « wallet » européen ne suscitera aucune difficulté majeure. Progressivement se mettra en place une identité européenne qui permettra de tout savoir à chaque instant sur chaque individu, sans que personne ne puisse formuler la moindre objection.

Au passage, on notera que ce projet de la Commission ne repose sur aucun mandat explicite donné par le moindre traité. Il ne repose non plus sur aucune consultation de la population européenne, au demeurant largement (et habilement) tenue à l’écart de ces projets structurants développés au moment où l’attention était rivée sur le virus et sur ses potentielles conséquences létales.

Cette somme de lâchetés propres aux États-membres, qui valident un processus non démocratique, fondée sur l’idée que l’Europe est notre avenir indépassable, montre que la prise de pouvoir par la Commission Européenne sur ses États-membres correspond d’abord à une sorte d’épuisement de ces États. Sous leur forme actuelle, ils n’ont plus la force d’exister et ils se résignent, par usure, à laisser une structure supranationale comme la Commission Européenne usurper leur pouvoir.

Qu’une identité européenne se mette en place simplement parce que les États membres de l’Union déclarent forfait et n’ont plus la force de se battre est déjà, en soi, le signal très négatif d’une menace qui pèse sur nos libertés. Une technostructure a pris le pouvoir, que les gouvernements démocratiquement élus ne cherchent plus à contester.

[Voir aussi :
Bientôt le « portefeuille d’identité numérique », un cauchemar totalitaire
La surveillance numérique – le vrai motif derrière la pression pour vacciner les enfants
La solution finale. Numérisation complète. « La codification QR du monde »
Les Québécois en route vers une identité numérique par reconnaissance biométrique
Philippe de Villiers : « Le Grand Reset, c’est le contrôle total »
Le premier ministre de l’Ontario annonce la fin du passeport vaccinal en janvier 2022 ? Voici pourquoi !]

Mise en place du crédit social

Nous reviendrons plus loin sur la mise en place du crédit social à la chinoise, en évoquant par exemple le passeport vaccinal.

Mais il est important de noter les possibilités technologiques que le « wallet » offrira au développement de ce crédit social.

D’une part, le « wallet » collectera toutes les données nécessaires à sa mise en place : données bancaires, données sanitaires, données d’état-civil.

Grâce à cet outil européen, il sera possible d’empêcher un non-vacciné de prendre l’avion pour partir à l’étranger, simplement en signalant aux services de douane que la personne n’est pas en règle pour sortir des frontières. Il sera aussi possible de l’empêcher d’aller au restaurant, ou au musée, en bloquant les paiements du non-vacciné dans ces endroits.

Mais cette possibilité sera également ouverte au passeport écologique. Supposons que, pour limiter notre dépendance au pétrole russe ou au pétrole, tout simplement, un gouvernement décide de réduire la consommation individuelle et considère, par exemple, que les personnes ne peuvent plus parcourir que 3.000 kilomètres annuels en voiture individuelle, au rythme de 8 litres moyens de consommation aux 100 kilomètres, cela limite pratiquement la consommation annuelle d’essence à 240 litres.

Grâce au wallet, il sera possible de bloquer tout achat de carburant au-delà de 240 litres annuels…

Il ne s’agira pas d’une interdiction générale de consommer. Il s’agira seulement d’interdire la consommation spécifique d’un produit (par exemple le carburant), pour une quantité spécifique. Ce ciblage sera rendu possible grâce au croisement très précis des données numériques.

Bien entendu, ce qui est possible sur la question écologique (dont nous ne donnons qu’un exemple), sera possible sur une myriade d’autres domaines. La possibilité offerte à la Commission Européenne de mélanger dans une seule utilisation des données personnelles relevant de l’état-civil et des données bancaires, ouvrira des possibilités très larges de contrôle des populations.

[Voir aussi :
Ma femme a du crédit
La France, une dictature avec crédit social à la chinoise ou une dictature chinoise avec crédit social ?
La Chine étend son crédit social à l’international
Un pas de plus au Canada vers l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial — Projet de loi C-273 : Le revenu de base universel, ou l’amorce de la Grande Réinitialisation vers le crédit social et le communisme international]

L’effacement de la mémoire nationale

Mais, serions-nous tenté de dire, ces utilisations de données numériques ne sont qu’une goutte d’eau par rapport à l’objectif fondamental de l’identité européenne : la mise en place d’un état-civil européen qui concurrencera directement les états-civils nationaux, pour finalement les remplacer.

Bien entendu, le grand remplacement des états-civils nationaux n’interviendra ni dans les cinq ans, ni dans les dix ans à venir. Il s’agira d’un processus très long, pour ainsi dire séculaire. Mais ce qui compte, c’est que la Commission l’ait enclenché dès maintenant.

Il faudra également plusieurs années de « confiance » pour que les états-civils nationaux se dissolvent dans l’état-civil européen ; il leur faudra de nombreux petits pas. Mais la voie est tracée : progressivement, l’on constatera qu’il ne sert à rien d’avoir des « enregistrements » nationaux aux fonctionnalités limitées, et concurremment une identité européenne à la fonction large. Donc, les états-civils nationaux tomberont en désuétude, en tant que tels, et ils céderont la place à l’état-civil européen, celui qui nous simplifie la vie et qui permet d’accélérer le glissement de la société démocratique de liberté, vers la société « great resetée » d’autorisation.

Ainsi, sans qu’on n’y prenne garde, le lien pour ainsi dire instinctif entre l’identité dont la personne a conscience et son sentiment d’appartenance patriotique se relâchera pour être transféré vers une appartenance européenne. Dès la naissance, les personnes ne se sentiront plus françaises, ou allemandes, ou italiennes, ou irlandaises.

La machine est en marche, avec sa puissance extraordinaire d’oubli. Si l’on admet l’hypothèse que l’âge médian de la population se situe entre 40 et 45 ans (40 pour les hommes en France, et 43 ans pour les femmes), il faudra donc attendre 2070, environ, pour qu’une majorité d’Européens ait connu le nouveau système plutôt que l’ancien.

Là encore, il faut se garder de tout esprit de système. Il est très probable que, pendant de nombreuses décennies, et peut-être de nombreux siècles, les Européens se souviendront de leurs racines allemandes ou françaises, ou espagnoles, ou suédoises. Mais ils réagiront comme les Français d’aujourd’hui par rapport à leur région : même s’ils se sentiront français par de nombreux aspects, leur identité première sera européenne. Et cette bascule interviendra probablement à partir de 2070.

Que l’on songe à un Occitan aujourd’hui : certes, il a un sentiment d’appartenance à l’Occitanie, certes il reproche à la France d’empêcher l’apprentissage de sa langue régionale. Mais il paie sans rechigner ses impôts et ses cotisations sociales à la France, et il attend que la solidarité nationale s’exerce à son avantage. Lorsqu’une tempête frappe ses récoltes, il demande à la France de l’aider, et non à l’Occitanie.

Ce glissement du régional vers le national français se fera progressivement au profit de l’Europe, si rien n’est fait pour briser cette logique.

Et la mise en place d’un état-civil européen correspond en tous points à cette logique de déport vers l’instance européenne à la place de l’instance nationale.

On sait ce qu’elle emporte in fine : un processus long d’oubli ce qu’est la nation, ce que sont ses bienfaits, au profit d’une logique européenne.

Tel est l’agenda caché de la Commission Européenne, qui se porte d’autant mieux qu’il n’est discuté par personne, et qu’aucun membre de la caste n’a l’audace de solliciter une délibération démocratique sur son déroulement.

Autant dire que l’effacement des mémoires nationales est en route, avec la complicité des dirigeants nationaux eux-mêmes !

L’identité européenne : un enjeu industriel

Selon nos bonnes vieilles traditions, un état-civil, c’est un fonctionnaire payé avec le denier public (après avoir été, pendant plusieurs siècles, un prêtre) qui consigne précieusement, rigoureusement, l’identité de chaque personne qui naît sur le ressort de sa commune.

L’identité numérique fonctionne différemment, car elle ne sert pas seulement à enregistrer, mais aussi à identifier, à connaître et à autoriser.

Il faut donc, en plus des personnes qui enregistrent les naissances et les grands actes de la vie (comme le mariage, le veuvage ou le décès), des personnes qui mettent un visage en face du nom, et des personnes qui recoupent les fichiers (c’est-à-dire qui donnent les autorisations pour les partages de données), puis qui déterminent les règles d’autorisation (une telle non-vaccinée ne peut plus voyager, un tel, à jour de ses impôts et de ses vaccins, peut emprunter de l’argent à une banque).

Le projet est d’ampleur. Il suppose des compétences que, majoritairement, les administrations n’ont pas acquises, faute d’avoir anticipé l’évolution des technologies.

Donc, on fait appel au « secteur privé ».

Dans ce domaine, il existe plusieurs prestataires désireux de bien faire. Tous ont la particularité de pousser au croisement des méthodes d’identification, c’est-à-dire à la complémentarité entre méthode de stockage des données, de requêtage, et d’identification.

Autrement dit, les prestataires informatiques se battent pour offrir un « hébergement » sécurisé comme on dit désormais, pour les données sensibles comme les données bancaires ou de santé (en principe très réglementées), et des technologies qui permettent d’identifier les personnes auxquelles ces données correspondent.

Dès lors que la planète compte plusieurs milliards d’humains, dans l’hypothèse où la donne individuelle ne serait monnayée qu’un euro par an et par habitant, voilà un marché de plusieurs milliards d’euros annuels qui se dessine pour les prestataires capables d’y avoir accès.

En Europe, l’industriel Thalès a consenti aux investissements nécessaires pour s’imposer comme le « régional de l’étape » face aux entreprises américaines et chinoises.

Ces investissements représentent plusieurs centaines de millions d’euro.

On comprend que ce marché de l’identité numérique est tout sauf une pacotille. Il est un enjeu de souveraineté, mais aussi un enjeu technologique et, bien entendu, un enjeu financier.

Car le débat en suspens ne porte pas seulement sur l’identité des personnes, mais sur la faculté de les traiter différemment selon les données dont on dispose à leur propos (ce qu’on appelle le crédit social à la chinoise). Certains auront tous les droits, mais d’autres non. Encore faut-il savoir classer les citoyens sans se tromper.

Tout cela suppose des développements technologiques colossaux, mêlant utilisation des données et technologies fines de reconnaissance. La moindre erreur dans un visage peut poser des problèmes juridiques majeurs, notamment des problèmes d’indemnisation si la personne « innocente » a été lésée.

Le passe sanitaire, une expérimentation

On le comprend, la mise en place de l’identité numérique ne sera pas qu’une affaire de règlement juridique. Elle supposera de choisir un prestataire informatique capable de maintenir un système extrêmement lourd, dans des conditions de fiabilité satisfaisantes.

Peu d’acteurs sont capables de jouer ce rôle aujourd’hui. Le Français Thalès est évidemment candidat.

Cela suppose de sa part une préparation technique et des moyens financiers, avec des « répétitions » grandeur nature.

Nous ne pouvons ignorer que le passeport sanitaire d’abord, le passeport vaccinal ensuite, ont servi de répétition générale à la préparation de ces grands dispositifs.

Thalès s’est proposé comme prestataire à chaque étape d’un processus qui n’aurait pu exister si les cabinets de conseil de type Mc Kinsey, qui ont proposé sa mise en place, n’avaient su pouvoir s’appuyer sur des prestataires industriels capables de les mettre en œuvre dans la durée.

Pour l’instant, la plus grande opacité règne les avantages financiers dont Thalès a bénéficié dans le cadre de ce dispositif, et le gouvernement français est particulièrement avare de communications sur le sujet.

Ce qui est sûr, c’est que Thalès et sa nébuleuse de filiales créées dans ce domaine, ont développé des technologies de plus en plus poussées pour remplacer le passeport papier traditionnel par des outils sophistiqués à base de reconnaissance faciale.

Thalès se targue d’avoir d’ores et déjà décroché les marchés libanais ou camerounais.

Mais les perspectives sont énormes.

Les aéroports d’Orly à Paris et de Saint-Exupéry à Lyon ont par exemple testé la technologie d’embarquement à partir de la reconnaissance faciale développée par l’entreprise Idémia. Or, qui est Idémia ? Une entreprise née du rapprochement entre Safran et Oberthur, que Thalès projette de racheter.

Mais il y aurait long à dire sur les activités d’Idemia par elle-même. Il ne faut jamais oublier que cette entité issue de Safran n’aurait pas existé sans Advent International, un fonds d’investissement proche de la CIA.

Tous ces élément disparates évolueront bien entendu avec le temps.

Il n’en reste pas moins que le marché de l’identité numérique est hautement disputé par des acteurs qui ont des activités très proches du domaine de la sécurité, et des services de sûreté. C’est en soi un indice du caractère hautement stratégique de cette activité.

Faut-il en déduire que le passeport vaccinal est une étape utile à des prestataires comme Thalès pour consolider la construction d’une identité numérique globale, et d’un passeport sanitaire indissociable des activités de sécurité ? Très sûrement, nous semble-t-il.

En 2019, il était déjà question que le marché de la reconnaissance faciale génère 7 milliards $ de revenus annuels dès 2024, avec un potentiel doublement du marché tous les 7 ans.

Cette évolution s’est probablement accélérée avec l’arrivée du COVID (qui constitue, pour ce marché, une véritable bénédiction) en 2020.

En 2019, on comptait moins d’une quinzaine de prestataires sur ce marché, dont deux Français : Accenture (grand acteur du passe sanitaire, puis du passe vaccinal) et Thalès, à travers Gemalto.

On notera qu’en 2020, Accenture a annoncé un partenariat avec Microsoft dans le domaine de l’identité numérique fondée sur la blockchain. Accessoirement, Accenture a bénéficié de plusieurs marchés publics pour la mise en place de la stratégie vaccinale.

Tous ces univers qui collaborent étroitement avec le gouvernement font donc un pari économique à long terme sur le développement de l’identité numérique, et sur ses différentes formes comme le passeport vaccinal. On peut imaginer qu’aucune entreprise ne réalise ces investissements sans une assurance minimale sur la durabilité des marchés qui s’ouvrent.

Tout ceci laisse à penser qu’une opération comme le passeport vaccinal n’a pas été décidée sans une intervention des acteurs capables d’en tirer profit à terme. Et surtout, l’on peut penser que, compte tenu des intérêts économiques en jeu, et spécialement des intérêts économiques français, le maintien du passe vaccinal risque fort de devenir une opération financière importante qui interférera avec les décisions publiques.

Capitalisme et identité nationale

Nous touchons ici aux raisons concrètes pour lesquelles les grands acteurs du capitalisme souhaitent plus ou moins discrètement la disparition des États-nations et leur remplacement par de grandes entités multilatérales mondialisées, comme l’Union Européenne.

C’est ne pas seulement une affaire d’idéologie, comme si certains aimaient les nations, et d’autres leur préféraient des instances multilatérales, comme si certains aimaient le protectionnisme, et d’autres lui préféraient le libre échange pour des raisons purement idéologiques.

Au-delà de ces questions de préférence ou d’intellect, il y a des questions de profit et de rentabilité.

La vieille identité nationale ne rapporte plus rien ou pose des problèmes de rentabilité, dans la mesure où des projets comme l’identité numérique supposent des investissements colossaux qui trouvent difficilement leur amortissement s’il faut déployer des trésors d’énergie pour les commercialiser ensuite auprès d’États impécunieux.

Il est plus rentable de vendre directement une solution unique à toute l’Union Européenne, ou aux États-Unis, ou à la Chine, ou à l’Inde, et d’exploiter ces solutions avec ces grands ensembles.

En outre, doter une entité comme l’Union Européenne d’un nouvel état-civil, c’est partir d’une terre vierge, d’une certaine façon. Pour y parvenir, il suffit de négocier avec la Commission, et non avec 27 ou 28 États différents, aux langues parfois exotiques. La Commission a par ailleurs tout à gagner, dans la construction de sa légitimité, à s’emparer de cette nouvelle fonction qui étend son pouvoir.

En quelque sorte, l’Europe est une terre de mission pour ces projets numériques.

Ce serait donc une erreur de croire que le goût des grandes entreprises transnationales pour le libre-échange ne relève que de l’opinion ou de l’idéologie. Il relève directement des intérêts économiques de ces entreprises, qui comptent bien se tailler la part du lion dans des marchés gigantesques qu’elles négocient directement avec la bureaucratie bruxelloise.

Une mécanique importante est à comprendre ici, qui explique la fascination d’un Klaus Schwab et de son Great Reset pour l’Union Européenne.

Cette fascination ne se réduit pas à la question théorique du libre-échange, qui serait plus prospère que le protectionnisme. Elle s’explique surtout par l’intérêt financier et commercial direct que ces entreprises trouvent à négocier des marchés avec une commission triomphante par-dessus l’épaule des États-nations.

Pour de nombreuses entreprises, l’Europe comme construction multilatérale est un nouvel eldorado qui ringardise les États-nations, comme la transition écologique est un nouvel eldorado qui ringardise les anciennes activités industrielles.

Bien entendu, ceci n’exclut pas un soutien idéologique par principe au libre-échange ou à des doctrines économiques de ce genre. L’un n’exclut pas l’autre, et la question du libre-échange excède largement la question de la seule construction européenne.

Mais cette construction présente une spécificité dont il ne faut pas sous-estimer l’importance. Elle offre des débouchés nouveaux concernant plusieurs centaines de millions d’habitants, tous plus riches que le reste de la planète.

En soi, il s’agit d’une bonne raison pour soutenir massivement l’Europe contre le « populisme » ou le « souverainisme ».

Bien évidemment, cette Europe-là, si juteuse pour les nouveaux contrats, peut servir de modèle idéal pour le reste du monde. Après tout, pourquoi se priver de tant de marchés potentiels dans les années à venir ?

Ainsi, l’on comprend que l’effacement des identités collectives et leur remplacement par une nouvelle identité « mondialiste », à l’issue d’un processus de chocs systémiques savamment infligés et entretenus, est une affaire dont beaucoup espèrent tirer profit.

Nous ne sommes pas ici dans un conflit intellectuel entre deux visions du monde. Nous sommes dans une affaire de profits, et de retour à leur hausse tendancielle.

Il me semble que ne pas comprendre l’enjeu financier que représente la construction du multilatéralisme contre les identités nationales, c’est se priver d’une clé prosaïque, terriblement matérialiste, mais absolument éclairante, pour lire l’évolution de notre époque.  




L’effet CNN

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

En 1990-1991, l’opération « Tempête du désert » mobilisa une vaste coalition internationale pour contraindre l’Irak à se retirer du Koweït. Les opinions publiques des États concernés s’unifièrent autour d’une source commune d’information : CNN. La chaîne états-unienne, déjà âgée de dix ans, se métamorphosa en une chaîne à audience internationale et imposa au reste du monde son concept d’« information continue ». Tout au long du conflit, partout dans le monde, les autres chaînes de télévision reprirent en direct ses images et, souvent, en très léger différé ses commentaires. Le dispositif de propagande que les États-Unis avaient érigé durant la Guerre froide pour lutter contre la propagande soviétique s’étendit soudain à toute la planète. En l’absence du compétiteur soviétique, la propagande de Washington ne rencontra plus de limites et se déversa dans les pays alliés, y compris aux États-Unis mêmes. Rétrospectivement, le traitement de l’information par CNN nous apparaît comme biaisé, partial, voire grossièrement mensonger. Aussi, dans les années qui suivirent, la plupart des États développés se dotèrent à leur tour de chaînes d’information continue dans l’espoir que la maîtrise des médias audiovisuels garantirait leur objectivité. Or, chacun a pu constater qu’à l’occasion des attentats du 11 septembre 2001, puis des opérations « Liberté immuable » et « Liberté pour l’Irak », ce dispositif, loin de protéger les opinions publiques de la propagande états-unienne, les a rendues encore plus vulnérables. En effet, comme l’avait relevé le sociologue Marshall McLuhan, le problème réside avant tout dans la forme et non dans le fond du message, car « le médium est en lui-même un message ».

1990 : L’IMPOSITION DU MODÈLE « D’INFORMATION CONTINUE »

Le concept d’information continue consiste à diffuser en temps réel des images d’un événement de sorte que les téléspectateurs puissent en ressentir les émotions, voire éprouver la même sensation que s’ils en étaient des acteurs. L’immédiateté du traitement est sensée protéger des falsifications. Aussi, l’information continue est-elle présentée comme un progrès du journalisme rendu possible par de nouveaux moyens techniques. Elle est en réalité la négation du journalisme. Ce métier consiste en effet à prendre du recul par rapport à l’événement, à sélectionner les faits saillants, à recouper les sources, à vérifier les imputations, et à donner du sens. Le journalisme n’est pas une technique de la description, mais un art de la compréhension. Loin de garantir la vérité, l’immédiateté rend vulnérable aux apparences et aux préjugés.

Dans le modèle CNN, l’information n’est pas un outil de connaissance, mais un spectacle. La mise en scène est inspirée de la tragédie grecque. Les présentateurs et correspondants y jouent le rôle du chœur antique. En 1991, comme en 2003, chacun sait à l’avance le dénouement de l’histoire : la première puissance militaire du monde écrasera la dérisoire armée irakienne. Comme dans la tragédie grecque, le souffle des spectateurs n’est pas retenu par un inexistant suspens, mais par la fascination du destin inexorable. Dans de telles conditions, le critère de l’information continue n’est pas celui de la véracité, mais de la tragédie.

En 1990, alors que le secrétaire d’État James Baker III peinait à convaincre l’opinion publique de la nécessité de livrer une guerre à l’Irak, un cabinet de relations publiques, Hill & Knowlton répandit la rumeur que des soldats irakiens avaient volé des couveuses dans des maternités au Koweït, laissant mourir plus de trois cents nouveau-nés prématurés. La rumeur fut confirmée par un rapport d’Amnesty International. Des auditions publiques furent organisées au Congrès des États-Unis, retransmises en direct par CNN, et relayées dans le monde entier. Une jeune infirmière, conservant l’anonymat, témoigna en pleurant de ces crimes.
Après la guerre, un journaliste d’Harper’s Magazine montra que cette accusation était mensongère et que la jeune infirmière était en réalité la fille d’un diplomate koweïtien. La supercherie avait été mise en scène par une des directrices d’Hill & Knowlton, Victoria Clarke.
Dans cette affaire, l’administration Bush Senior n’a pas seulement cherché à intoxiquer le Parlement, mais aussi l’opinion publique internationale. Elle y est parvenue en laissant jouer « l’effet CNN ». Dans l’instant, aucun journaliste n’a procédé aux recoupements qu’il n’aurait pas manqué de faire habituellement pour vérifier les faits rapportés. Tous ont considéré comme recevable un témoignage pourtant anonyme qu’ils auraient normalement considéré avec suspicion.
Plus alarmant, aucune règle n’a été établie pour prévenir la reproduction d’une telle manipulation. Pire encore, personne n’a protesté quand Victoria Clarke est devenue l’actuelle porte-parole du département de la Défense.

Au cours de l’opération « Tempête du désert », le secrétaire à la défense de l’époque, Dick Cheney, et le chef d’état-major, Colin Powell, annoncèrent que Saddam Hussein avait ouvert les vannes de ses puits de pétrole, déversant le brut dans le Golfe et provoquant « le plus grand désastre écologique de tous les temps ». CNN confirma que des nappes de pétrole menaçaient les côtes et diffusa des images d’un cormoran mazouté sur une plage.
Pourtant, dès le premier jour, l’agence Reuters avait expliqué qu’une petite marée noire était consécutive à l’attaque d’un tanker irakien par l’armée US qui croyait, probablement à tort, que le bâtiment transportait un arsenal. L’accusation lancée contre Saddam Hussein permettait à Washington de masquer une bavure militaire et, au passage, de diaboliser Saddam Hussein aux yeux des écologistes.
Encore une fois « l’effet CNN » a suffi à crédibiliser l’information. Outre que, dans l’instant, aucun journaliste n’a vérifié l’ampleur de la marée noire, personne non plus n’a observé attentivement les images, ni réfléchi à la crédibilité de l’accusation. Ce n’est que bien plus tard qu’on reconnut d’anciennes images d’ITN, qu’on observa que des nappes de fuel ne pouvaient pas mazouter une plage tant qu’elles dérivaient en mer, et que cette race de cormoran ne vit pas dans le Golfe. Surtout, on nota que cette accusation était stupide puisque les Irakiens n’avaient aucun intérêt à détruire les côtes du Koweït qu’ils revendiquaient.

Ceci nous conduit à une autre constatation : une information n’a pas besoin d’être crédible pour bénéficier de l’effet CNN, il suffit qu’elle ait une dimension tragique. Ainsi, Dick Cheney, cherchant à démontrer que l’Irak n’avait pas envahi le Koweït pour rétablir ses frontières initiales, mais par volonté expansionniste, affirma que Saddam Hussein prévoyant des conquêtes futures s’était doté de la « quatrième armée du monde » (après les USA, l’URSS et le Royaume-Uni).
Il peut paraître risqué pour un responsable politique de prononcer une déclaration aussi stupide. Certes, pendant la guerre qu’il entreprit contre l’Iran, l’Irak consacra l’essentiel de son énergie à son budget militaire jusqu’à ce qu’il devienne le 9e du monde. Mais le pays était sorti exsangue d’une décennie de combats atrocement meurtriers, sans avoir pu vaincre. Il n’était qu’un État du tiers-monde équipé d’une noria de blindés obsolètes, recyclés des rebus des armées occidentales.
Il ne s’agit pas ici d’un mensonge repris sans vérification, mais d’une absurdité répétée comme une évidence car la surestimation de l’Irak est indispensable à la qualité du spectacle. Cette affaire ne nous renvoie pas comme les précédentes à l’impossibilité structurelle du travail journalistique dans le cadre de l’information continue, mais à la force de la communion globale. Jadis, la cité entière se retrouvait au théâtre pour communier dans la tragédie. Aujourd’hui, contester le spectacle CNN, c’est s’exclure du « village global ». La Vérité n’est plus discernée par la Raison, mais déterminée par une stratégie grégaire.

2001 : LE MENSONGE PRÉMÉDITÉ

À la fin des années 90, à l’initiative du général Colin Powell devenu administrateur d’AOL (America Online), un processus complexe de fusions-acquisitions permet de créer le géant de la communication AOL-Time-Warner, incluant CNN. En 2001, l’équipe Cheney, Powell, Clarke est consort est de retour au pouvoir à Washington.

Le 11 septembre 2001, peu avant 9 heures, CNN est le premier média à diffuser des images de la tour Nord du World Trade Center qui venait d’être percutée par un avion. La chaîne qui dispose en permanence d’une caméra, installée sur un toit de New York, permettant de filmer la ville a simplement placé à l’écran un plan fixe, mal cadré. Le commentateur ignore ce qui s’est exactement passé, de quel type d’avion il s’agit et si le drame est accidentel ou criminel. Pourtant, quelques minutes plus tard, et bien qu’aucune enquête n’ait encore commencé, il affirme savoir de source officielle anonyme qu’il s’agit d’un attentat et qu’il a été commandité par Oussama Ben Laden. Les chaînes d’information continue du monde entier sont déjà en train de relayer cette accusation anonyme et non-étayée quant un second appareil pénètre dans la tour Sud du World Trade Center.

Vers 10 heures, CNN annonce que deux explosions ont été entendues au Pentagone et qu’il y aurait sept morts. Puis, une heure plus tard, la chaîne affirme qu’un avion détourné se dirige vers le Pentagone. Vers midi, CNN annonce que, selon Victoria Clarke, un avion détourné a frappé le Pentagone. Les chaînes du monde entier relayent minute par minute la version CNN sans relever l’incohérence de la chronologie.
Il n’est pas inutile de rappeler ici que Victoria Clarke, porte-parole du département de la Défense, est la personne qui mit en scène le faux témoignage au Congrès dans l’affaire des couveuses du Koweït, en 1990. Selon ses dires, Mme Clarke savait que l’attentat avait été commis avec un avion détourné parce que Donald Rumsfeld en personne en avait porté témoignage. En effet, le secrétaire à la Défense, n’écoutant que son courage en cet instant périlleux avait abandonné son bureau pour porter main-forte aux pompiers à l’autre extrémité du Pentagone. De loin, il avait distinctement reconnu dans le bâtiment l’épave d’un avion, précisément d’un Boeing 757, alors même que les pompiers, pénétrant avec leurs combinaisons ignifugées au cœur du brasier affirmèrent ne rien avoir vu qui évoque un morceau d’avion.
Il n’est pas inutile de rappeler que l’arme qui a frappé le Pentagone est entrée au rez-de-chaussée, par une porte cochère, sans abîmer la façade, et s’est disloquée à l’intérieur du bâtiment en explosant. Néanmoins le correspondant militaire de CNN, Jamie McIntyre, qui dispose d’un bureau à l’intérieur même du Pentagone, affirme sans rire qu’un Boeing 757, de plus de 100 tonnes, de 38 mètres d’envergure et de 12 mètres de haut, est entré par une porte cochère sans en abîmer le chambranle, puis s’est dématérialisé dans le bâtiment.

Au même moment, un étage de l’annexe de la Maison-Blanche qui accueille les services techniques de la présidence et les bureaux du vice-président est dévasté par un incendie. ABC diffuse en direct des images du drame, pas CNN, de sorte que cet événement est absent des écrans étrangers.

En cours de journée, les grands networks états-uniens concluent un accord de libre emprunt réciproque des images. Pour eux, la priorité est de disposer d’images pour meubler le direct. Peu importe quel regard ces images reflètent. En d’autres termes, leur préoccupation est de montrer les apparences, sans chercher le sens, au risque d’être victimes d’illusions. Un logo apparaît sur les écrans : « L’Amérique est attaquée ». Il indique que les attentats seraient l’œuvre d’une puissance étrangère (étatique ou non). Pourtant, à ce moment, aucun journaliste n’est en mesure d’étayer cette imputation.

Vers 15h, CNN annonce que les équipes du Centre de contrôle des maladies (CDC), situé à Atlanta comme le siège de la chaîne, ont été mobilisées. Elles doivent se préparer à une attaque à l’anthrax des États-Unis par Ben Laden. Aucune explication n’est fournie permettant de comprendre pourquoi les autorités craignent une attaque de Ben Laden précisément, ni pourquoi à l’anthrax.
Cependant, pour nous qui interprétons les faits après coup, ces imputations paraissent bien étranges. En octobre 2001, une semaine après l’attaque de l’Afghanistan, alors que l’opinion publique états-unienne commençait à montrer des signes de fatigue, cinq lettres piégées à l’anthrax firent cinq victimes. De nombreux indices, révélés par les enquêteurs à la presse, permirent de construire un faisceau de présomption montrant que les lettres piégées avaient été fabriquées à l’avance par les terroristes du 11 septembre. Provoquant la panique générale, le président Bush déclara à la télévision sur un ton grave qu’il n’était pas personnellement contaminé. Le secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, ordonna l’achat massif d’urgence de divers antidotes et vaccins principalement fabriqués par les laboratoires pharmaceutiques dont il avait été le patron. Puis, plus rien. Il s’avéra bientôt que les souches d’anthrax provenaient d’un laboratoire de l’armée US et que de nombreuses lettres de ce type avaient été envoyées avant le 11 septembre par une organisation d’extrême droite états-unienne à des médecins pratiquant des avortements. Rétrospectivement, on peut se demander si tout ce cinéma aurait pareillement fonctionné si CNN n’avait déjà semé la crainte le 11 septembre.

Vers 16h30, CNN diffusa avec la mention « en direct » des images du bombardement de Kaboul par les États-Unis en riposte aux attentats. Or, le véritable bombardement ne survint que quatre semaines plus tard. Interrogée ultérieurement sur cette invention, la direction de CNN affirma que les images étaient authentiquement en direct, mais qu’elles avaient été mal interprétées. Ce jour-là, un dépôt de munition aurait explosé à Kaboul donnant l’impression que la ville était bombardée. Cependant, vérification faite, nul à Kaboul ne se souvient d’explosions de cette importance. Les images « en direct » étaient probablement de vieux enregistrements de l’une des nombreuses batailles qui eurent lieu dans la capitale durant la guerre civile.
Là encore, pour nous qui interprétons les faits après coup, ce mensonge nécessite des explications. On peut légitimement se demander si CNN n’était pas en charge de préparer l’opinion publique internationale à l’attaque de l’Afghanistan, laquelle était prévue depuis plusieurs mois, mais avait besoin d’une justification honorable.

REMARQUES SUR LA MACHINE À MENTIR

On objectera que la présentation rapide que je viens de faire de la couverture du 11 septembre par CNN est orientée de manière à induire une conclusion. C’est exactement la fonction du journaliste et la responsabilité de l’intellectuel. J’ai pris du recul par rapport à cette journée et je n’ai retenu que des éléments que je considère comme significatifs. On peut contester le sens que je donne, pas les faits que je relève. CNN a bien passé sa journée à diffuser des informations qu’il n’était pas en mesure d’étayer. En outre, dans l’épisode du prétendu avion sur le Pentagone, la chaîne a relayé consciemment une absurdité, tandis que dans l’affaire du pseudo bombardement de Kaboul elle a fabriqué un faux. Nous ne sommes pas en face d’un programme d’information, mais de propagande comparable à celle du docteur Goebbels annonçant que l’incendie du Reichstag est imputable à des terroristes étrangers et réclamant des lois d’exception pour « sauver la démocratie ».

« L’effet CNN » fonctionne avec cette efficacité parce que la chaîne couvre tous les événements internationaux et fournit ses images à ses consœurs du monde entier. De ce point de vue, il était de l’intérêt des États-Unis d’encourager la création de chaîne d’information continue partout dans le monde pour qu’elles relayent CNN. Cependant, lors de la bataille d’Afghanistan, une petite chaîne d’information continue est elle-même devenue une référence pour ses consœurs mettant en péril le monopole et l’effet CNN. Al-Jazeera, propriété de l’émir du Qatar, a échappé à ceux qui l’ont créée. Sa destruction est donc devenue une obsession du Pentagone. Pendant la bataille d’Afghanistan, son bureau a été bombardé à Kaboul. Pendant la bataille d’Irak, son bureau a été bombardé à Bagdad. Le directeur local, Tayssir Allouni, ayant survécu a trouvé refuge dans le bureau d’Abu Dhabi TV, qui a été immédiatement bombardé. Échappant à nouveau à la mort, il s’est réfugié à l’hôtel Palestine où résidaient la plupart des correspondants étrangers. Un blindé US a alors tiré sur l’hôtel. Simultanément, le site Internet en langue anglaise d’Al-Jazeera a été attaqué et détruit. Subissant des pressions, les sociétés d’informatiques sous-traitantes de la chaîne qatarie ont annulé tous leurs contrats, de sorte qu’Al-Jazeera s’est retrouvée soudainement sans site, ni technicien web.
Il est probable que les prochaines attaques seront dirigées contre Abu Dhabi TV, la nouvelle chaîne du Sheik Zayed, qui est à son tour en train de s’imposer comme référence internationale.

L’évolution du modèle CNN pour les États-Unis est influencée par les théories philosophiques des néo-conservateurs et correspond au changement de ton de Fox News. Disciples de Carl Schmitt, Léo Strauss et Alan Bloom, les néo-conservateurs pensent que la politique, c’est d’abord savoir distinguer ses amis de ses ennemis. Il s’ensuit que les interviews de personnalités n’ont plus pour fonction d’entendre leur point de vue, mais de signifier aux téléspectateurs s’ils sont amis ou ennemis et, dans ce cas, de les conspuer. Désormais, la plupart des interviews de CNN sont préparés par une petite équipe éditoriale qui écrit toutes les questions à l’avance. Le présentateur se limite à les lire sur le prompteur sans tenir compte des réponses qui lui sont apportées. Il n’y a plus de dialogue, ni de volonté de comprendre, mais une valorisation ou un dénigrement de l’invité selon qu’il est ami ou ennemi.

Les responsables de cette équipe éditoriale participent désormais, avec les principaux patrons de presse états-uniens, à une rencontre hebdomadaire au Metropolitan Club de Washington pour débattre « déontologie » avec les responsables de la communication de la Maison-Blanche. Ce n’est donc pas par la contrainte, mais sous la forme de « gentlemen agreement » et au nom du « sens des responsabilités nationales » que se fixe la ligne politique de la propagande d’État.

La grossièreté et la répétition des mensonges n’ont pour le moment pas affecté « l’effet CNN ». Au contraire, la chaîne a appris à jouer sur l’immédiateté pour augmenter la labilité de la mémoire des téléspectateurs, et sur la réminiscence des symboles pour induire par analogie.

2003 : LA ROUTINE DU MENSONGE

Depuis le traumatisme de la guerre du Vietnam, le général Colin Powell a développé deux principes de communication :

1) Le prix du sang doit être le plus faible possible pour la population états-unienne. D’où le « zéro mort » dans nos rangs, puis aujourd’hui le recours massif à des engagés étrangers.

2) Pour se dégager des bourbiers d’après-guerre, il faut impliquer à l’avance des États alliés en les faisant participer symboliquement aux opérations militaires. D’où la volonté de constituer des coalitions, plus ou moins fictives, et de réformer l’OTAN pour lui confier le maintien de la paix en Yougoslavie, en Afghanistan, et bientôt en Irak.

Là encore, « l’effet CNN » s’avère efficace.

1) Dans la guerre vue par CNN, les « bons » ne versent jamais de larmes ni de sang. Ainsi, lors de la Première Guerre du Golfe, Powell fait embarquer des caméras de CNN dans les habitacles des bombardiers. Le spectateur participe à l’opération comme dans un jeu vidéo. Il ne voit jamais le drame humain qui se joue au sol. Lors de la Deuxième Guerre du Golfe, les journalistes sont embarqués dans les unités combattantes. Cependant, ils doivent d’abord signer un contrat en 50 points par lequel ils s’engagent notamment à ne pas relater les horreurs de la guerre. CNN peut alors diffuser des images du quotidien des GI’s . Le téléspectateur peut participer à leur épopée, mais il ignore tout des vrais combats. La guerre est devenue un spectacle grandiose et propre. Seul accroc, Al-Jazeera et Abu Dhabi TV diffusent des images des prisonniers de guerre états-uniens et de leur désarroi. Le département d’État hurle soudain à la violation des Conventions de Genève. Pour conserver sa position de chaîne mondiale de référence, CNN est contrainte de relayer ces images, mais uniquement dans ses émissions à l’étranger. Elle les censure pour le public états-unien. A ce moment précis, quelque chose bascule : CNN choisit de privilégier la propagande interne et non plus externe. La machine à mentir se retourne contre le peuple des États-Unis.

2) Si Washington n’a aucune difficulté à lever une large coalition, en 1990, car l’Irak a alors violé la souveraineté du Koweït, il peine à y parvenir en 2002. Colin Powell, devenu secrétaire d’État, choisit alors de prétendre que l’Irak tiers-mondisé menace la première puissance du monde. Pour crédibiliser cette absurdité, il affirme que Bagdad détiendrait des armes de destruction massive, que Saddam Hussein serait un psychopathe capable de les utiliser contre les États-Unis et, qu’en outre, il serait le vrai commanditaire des attentats du 11 septembre, pourtant jusque là attribués à Oussama Ben Laden.

Lors de sa prestation au Conseil de sécurité, Colin Powell prétend apporter la preuve de la fabrication d’armes bactériologiques au moyen de photographies satellites. La méthodologie est grotesque : la couleur des toits d’une usine ne montre pas ce que l’on y fabrique. CNN diffuse mondialement en direct ce discours. La mise en scène permet de donner une certaine crédibilité à des propos qui en sont dépourvus. Powell mime Adelai Stevenson exposant les photos des missiles russes pendant la crise de Cuba. Il montre aux téléspectateurs une fiole d’anthrax, non pas sur les photos, mais dans sa main. C’est bien aux téléspectateurs qu’il s’adresse et non aux membres du Conseil de sécurité, puisque ceux-ci ne peuvent interpréter ce geste que comme une menace à leur encontre.

Concluons ce propos. Une conséquence inattendue de l’effondrement de l’Empire soviétique aura été le développement sans contrôle du système de propagande états-unien. Celui-ci a bénéficié d’un instrument de diffusion nouveau avec CNN. Sa force réside dans le concept d’information continue qui transforme l’actualité en un spectacle et empêche toute forme d’analyse. La multiplication des chaînes nationales d’information continue, qui relayent en direct les images de CNN, a démultiplié l’effet CNN et la vulnérabilité des téléspectateurs. La chaîne est désormais articulée avec l’appareil d’État washingtonien et ses compétiteurs potentiels sont attaqués par les forces armées US. L’information continue est devenue un mode de conditionnement des opinions publiques. Cependant, loin de nous plaindre de cette perte de liberté, nous nous complaisons dans cette manipulation dont nous sommes partiellement conscients. Plus personne ne croit à la véracité de CNN, mais tout le monde la regarde, directement ou par reprise sur d’autres chaînes. Le spectacle CNN nous fascine : il nous permet de communier à l’échelle de la planète dans une même tragédie. Et, comme l’ivresse, la jouissance de la « catharsis » qu’il nous procure nous fait oublier que, dans l’Empire global, la fuite n’est plus possible et la liberté n’est plus qu’un souvenir.




Appel lancé aux amoureux de la liberté !

[Source : LHK]

Le 20e siècle a été marqué par la voix d’un intellectuel qui connaissait mieux que quiconque le système régissant le goulag. Seul avec sa plume cet homme, Alexandre Soljenitsyne , s’était battu de toutes ses forces pour dénoncer le totalitarisme soviétique et exiger la liberté. Il n’a eu de cesse de dénoncer les agissements pervers des oppresseurs de la société et de ceux qui pervertissent l’humanité en la piégeant avec un matérialisme consumériste dégradant.

Selon lui, « l’âme humaine aspire à des choses plus élevées, plus brûlantes, plus pures que celles offertes aujourd’hui par les habitudes d’une société massifiée, forgées par l’invasion révoltante de publicités commerciales, par l’abrutissement télévisuel, et par une musique intolérable. »

Alexandre Soljenitsyne

Quand dans les années 1970 il s’adressa, à un parterre d’étudiants de Harvard, sa critique de l’Occident, qui se prétendait gardien d’un monde libre, fut sévère. Qui de nous aurait pu imaginer il y a encore une dizaine d’années que le monde prospère et libre de l’Europe ou des Etats-Unis était la vitrine qui avait servi à piéger le reste de la planète. La haute finance de City-Wall Street n’a jamais eu l’intention de mener l’humain vers des idéaux nobles et élevés. A l’inverse, elle s’en est servie pour mener l’humanité vers la case de la servitude d’abord volontaire grâce aux paillettes acquises par le piège de l’endettement, puis par la force grâce à un virus.

Soljenitsyne est donc cet homme qui a pris tous les risques pour avertir et inciter les gens du pouvoir à réveiller en eux la part noble qui s’est anesthésiée. Sa critique de l’élite dirigeante est édifiante. Le délitement des Etats n’aurait jamais pu précéder celui des élites dirigeantes. Leur corruption par toutes sortes de tentations, pas uniquement financières, fut une étape anticipatrice au Coup d’Etat planétaire. Qu’ils soient de droite ou de gauche, des individus transportant d’imposantes casseroles ont été choisis pour dérouler des feuilles de route venues d’ailleurs. Les Coups d’Etat qui ont frappé les Etats de la planète ont forcément fait suite à des délits de haute trahison.

Savez-vous que la notion de haute trahison a été supprimée de la Constitution? L’article suivant existait bien dans la Constitution avant sa réforme en 1999.

https://mjp.univ-perp.fr/constit/ch1874.htm

La noblesse d’un dirigeant économique ou politique, le pousse forcément à avoir une ambition à fortes valeurs pour son travail pour en faire bénéficier les individus dont il a la responsabilité. Pour cela, il faut faire preuve de courage. Or, le courage a besoin de liberté. A ce sujet, Soljenitsyne impute le déclin du courage à cette élite qui dirige les Etats.

« Le déclin du courage est peut-être le trait le plus saillant de l’Ouest aujourd’hui pour un observateur extérieur. Le monde occidental a perdu son courage civique, à la fois dans son ensemble et singulièrement, dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque pays, et bien sûr, aux Nations Unies. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société toute entière. »

Alexandre Soljenitsyne

Avec ce genre de réflexion, nous sommes loin des arguments de ces intellectuels philosophes, qui squattent les plateaux télé de notre société décadente, qui viennent s’ajouter à toutes sortes de propagandes belliqueuses et/ou liberticides. De fait, une société gangrénée par les dettes et le narcissisme a trouvé des visionnaires médiocres qui se contorsionnent pour « vendre » l’invendable.

Afin de mettre en place la société sous surveillance dont nous parlons souvent et qui a été décrite durant la première moitié déjà du siècle dernier, il a fallu mettre en place dans les allées de la sphère publique toute une population de technocrates, composée de cadres moyens à supérieurs qui ne se posent les questions qu’en matière de probabilité et de modèles statistiques. On leur a désappris à se poser des questions et/ou à développer un esprit critique. Prendre le risque d’aller à l’encontre du courant médiatique vous fait courir le risque d’être taxés de complotiste… Il serait bon de se souvenir qu’un certain nombre de régimes totalitaires de sinistre mémoire n’ont pas hésité à faire enfermer, voire à rééduquer, les contrariants. Alors vous laisser neutraliser par la peur du qu’en dira-t-on, vous fait courir le risque de devoir un jour faire face à d’autres situations dotées de mesures coercitives.

Depuis la crise sanitaire du Covid, le voile se lève pour que les aveugles finissent par voir ce qui était dénoncé par une personne comme Soljenitsyne. Grâce à cette pandémie dont la définition a été révisée, les experts financiarisés des médias ont décrété que dorénavant c’était à l’état de définir ce qui est bon pour les uns et les autres, et comment il fallait organiser sa vie. De décrets en directives, l’Occident, dit libre, s’est métamorphosé en un vaste camp où les allées et venues devaient être soumis à des tests sanitaires et autres règlementations, voire frappé de couvre-feu. Certains pays l’ont expérimenté plus que d’autres. Par exemple, ce qu’un état comme l’Australie a fait vivre à ses citoyens fut proprement dramatique.

A l’heure où un totalitarisme assumé s’installe confortablement, chassant l’Etat de droit de notre quotidien, une voix s’est élevée ce 3 mars 2022 sous la Coupole. Cette voix est celle de François Sureau, un amoureux de la liberté. La vraie. Celle qui donne la force à un homme d’oser dénoncer la tyrannie qui grappille tous les jours un peu plus du territoire des libertés individuelles.

Qu’est-ce qu’une société libre? Comment peut-on la défendre sans la faire disparaître? François Sureau, avocat et écrivain, dénonce la disparition progressive de l’Etat de droit dans l’indifférence générale. « Sans la liberté »
(Gallimard, coll. « Tracts », septembre 2019)

François Sureau, avocat et écrivain, a été reçu le 3 mars 2022 à L’Académie Française. Voilà enfin un intellectuel qui donne de la voix en faveur de la liberté que le système technocratique est non seulement en train de confisquer, mais en plus, celui-ci vante le mérite de sa suppression en faveur de la sécurité, faisant de celle-ci une liberté.

François Sureau va mettre à l’honneur, tout le long de son discours, nombre de penseurs et d’intellectuels qui ont, de par leur passé, payer le prix fort en réclamant une liberté qui était interdite aux petites gens. (Ci-dessous quelques extraits signés Victor Hugo ou Charles de Gaulle)

La liberté piétinée impunément à l’heure actuelle a coûté très cher à ceux qui l’ont revendiquée dans le passé. Nous sommes toutes et tous les dépositaires de ce bien hautement précieux qui a vu les chaînes de l’esclavage trembler puis tomber.

Nous avons un devoir aujourd’hui de nous souvenir des châtiments que les intellectuels, critiques des systèmes établis, ont eu à subir au nom de cette liberté. Celle-ci vit depuis des années des heures noires puisque d’abord galvaudée, puis maltraitée, pour être au final carrément partiellement suspendue depuis 2020.

En attendant sa suppression au gré des crises et des guerres.

Alors que faire? On se laisse mener à l’abattoir de la servitude en se satisfaisant d’un vulgaire revenu universel, ou on réclame la liberté pour TOUTES et TOUS. Sans exception. D’ailleurs, il n’y a aucune raison pour que l’élite autoproclamée nous impose ses desiderata puisqu’à ce jour elle n’a fait qu’étaler ses échecs. Dans tous les domaines. Avec une systématique telle, qu’elle ne peut nous imposer un système méritocratique (crédit social) sans se condamner elle-même pour missions multiples et variées misérablement ratées.

Je vous invite à écouter cette personne dont les mots devraient vous interpeller, tout en vous offrant une bouffée de plaisir tant le choix et l’agencement des mots sont si bien ciselés. Je vous laisse avec ces mots de toute beauté:

Personne d’autre que le citoyen libre n’a qualité pour juger
de l’emploi qu’il fait de sa liberté, sauf à voir celle-ci disparaître.
Ainsi la loi ne peut-elle permettre à l’État de restreindre
abusivement la liberté d’aller et venir, de manifester,
de faire connaître une opinion,de s’informer, de penser pour finir.

François Sureau Septembre 2019

A toutes et à tous, je nous souhaite tout le courage pour oser réfléchir, critiquer et vous prononcer sans peur ni crainte.

LHK


Annexes:

L’archipel du Goulag de A Soljenitsyne

L’Archipel du Goulag. 1918-1956, essai d’investigation littéraire (en russe Архипелаг ГУЛаг) est un livre d’Alexandre Soljenitsyne publié en 1973 à Paris.
L’Archipel du Goulag traite du système carcéral et de travail forcé mis en place en Union soviétique. Écrit de 1958 à 1967 dans la clandestinité, l’ouvrage ne se veut ni une histoire du goulag ni une autobiographie, mais le porte-parole des victimes des goulags : il est écrit à partir de 227 témoignages de prisonniers ainsi que de l’expérience de l’auteur. Soljenitsyne précise que « Ce livre ne contient ni personnages ni événements inventés. Hommes et lieux y sont désignés sous leurs vrais noms ».
Goulag (Glavnoe oupravlenie ispravitelno-trudovykh Lagerei, ou Direction principale des camps de travail) est un acronyme utilisé par l’administration soviétique pour désigner des camps de travaux forcés. Le terme « archipel » est utilisé pour illustrer la multiplication des camps et leur diffusion dans tout le pays, comme un ensemble d’îlots connus seulement de ceux condamnés à les peupler, à les construire ou à les relier. Cela fait également allusion au « goulag de Solovki », créé dès 1923 sur les Îles Solovetski.

En vrac, des citations savoureuses, ainsi que l’ensemble du discours de François Sureau

M. François Sureau est reçu en séance solennelle sous la Coupole, ce jeudi 3 mars à 15h, par M. Michel Zink, au fauteuil de M. Max Gallo (fauteuil n° 24).
https://www.academie-francaise.fr/actualites/reception-de-m-francois-sureau-f24

« Les inconvénients de la liberté, même chèrement payés, ne l’emporteront jamais sur ses avantages » François Sureau

Tout se passe comme si (…) des gouvernements incapables de doter, de commander, d’organiser leurs polices ne trouvaient d’autre issue que celle consistant à restreindre drastiquement les libertés pour conserver les faveurs du public et s’assurer de leur vote, dans une surprenante course à l’échalote qui nous éloigne chaque année un peu plus des mœurs d’une véritable démocratie. François Sureau

https://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=3b0e32cf-d45c-4e35-bb47-f23db6fceae7

Ce livre, « Sans la liberté », je l’ai écrit pour comprendre comment, en 20 ans, on en était arrivé là. Et pourquoi l’expérience de ma vie d’homme aura été celle du déclin de notre amour des libertés. François Sureau

https://www.franceculture.fr/emissions/tracts-le-podcast/francois-sureau

« J’invite les Français qui veulent rester libres à m’écouter et à me suivre »

Charles de Gaulle

Victor Hugo : Ils ont voté! 

Ils ont voté (1) ! Troupeau que la peur mène paître

Entre le sacristain et le garde champêtre,

Vous qui, pleins de terreur, voyez, pour vous manger,

Pour manger vos maisons, vos bois, votre verger,

Vos meules de luzerne et vos pommes à cidre(2),

S’ouvrir tous les matins les mâchoires d’une hydre ;

(…)

L’altière Vérité jamais ne tombe en cendre.

La Liberté n’est pas une guenille à vendre,

(…)

L’honneur n’abdique point. Nul n’a droit de me prendre

Ma liberté, mon bien, mon ciel bleu, mon amour.

Tout l’univers aveugle est sans droit sur le jour.

Fût-on cent millions d’esclaves, je suis libre.

(…)

La vertu, la fierté, la justice, l’histoire,

Toute une nation avec toute sa gloire

Vit dans le dernier front qui ne veut pas plier.

Pour soutenir le temple, il suffit d’un pilier ;

extrait des Châtiments, III, 4, 1853
http://www.matisse.lettres.free.fr/artdeblamer/tzonvote.htm




Le seul sondage russe à avoir été réalisé sur l’opération elle-même et publié le 5 mars montre un soutien public de 84 % à l’armée, le niveau le plus élevé jamais enregistré, et 71 % d’approbation pour l’opération en Ukraine

[Source : brunobertez.com]

Par John Helmer

Les sondages à l’échelle nationale ont révélé une grande confiance russe dans l’avenir et aussi dans le leadership politique du pays au mois de février, avant l’annonce par le président Vladimir Poutine de l’opération militaire contre le plan d’attaque américain en Ukraine.  

Le plus grand saut de confiance en Poutine et en le Premier ministre Mikhail Mishustin a été enregistré dans la semaine du 20 au 27 février ; c’est-à-dire entre le discours de Poutine du 21 février annonçant le plan d’attaque américain et la reconnaissance par la Russie des républiques populaires de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL), et son discours du 24 février lançant l’opération à grande échelle de démilitarisation de l’Ukraine.

Le premier, et jusqu’à présent le seul sondage russe à avoir été réalisé sur l’opération elle-même et publié le 5 mars, montre un soutien public de 84 % à l’armée, le niveau le plus élevé jamais enregistré ; et 71% d’approbation pour l’opération en Ukraine. 

La désapprobation a été signalée par un Russe sur cinq, 21%. Le sondage a été effectué par téléphone la semaine dernière et a été publié par le Centre panrusse pour l’étude de l’opinion publique (VTsIOM) le 5 mars .  

Environ la moitié des Russes soutiennent l’objectif de démilitarisation de l’ukraine et disent croire que la campagne militaire vise à défendre la Russie et à empêcher le déploiement de bases de l’OTAN sur le territoire ukrainien. 

Le soutien à l’objectif de dénazification est moindre. Un sur cinq pense que l’opération est menée pour purger les fascistes ukrainiens et changer le cap politique du gouvernement de Kiev envers la Russie (19 %) ; 18 % pensent que l’objectif est de protéger la population russophone de la RPD et de la RPL.




Je n’oublie pas…

Par [Auteur inconnu]

Besoin de laisser une trace écrite de tout ce que je ressens, la suspension du pass approchant…

Je n’oublie pas…

La date du 12 juillet 2021 qui a marqué ma vie à jamais, qui a détruit ma confiance en mon pays, ma confiance en la démocratie.

Je n’oublie pas que la devise de la France « liberté égalité fraternité » s’est transformée en « quoi qu’il en coûte » oui, quoi qu’il en coûte des dégâts collatéraux…

Je n’oublie pas que la fin aura justifié tous les moyens, même les plus ignobles.

Je n’oublie pas que la « liberté » est devenue « condition »,

que « l’égalité » a disparu pour laisser place à la « discrimination »,

que la « fraternité » a volé en éclat et est devenue « division ».

Je n’oublie pas la fracture du peuple, les discussions houleuses, les amitiés brisées…

Je n’oublie pas les victimes du covid, je n’oublie pas non plus les victimes collatérales de certaines mesures : les suicides, les faillites, les enfants à qui on a volé l’insouciance et qu’on a culpabilisé les citoyens vaccinés sous la contrainte, dès 12 ans, contre leur volonté profonde.

Je n’oublie pas ma cousine, dans son centre de rééducation depuis 7 mois qui se bat pour tout réapprendre suite à sa deuxième injection Pfizer. J’espère la justice pour elle et les autres victimes des injections expérimentales qui sont trop nombreuses et qui sont les oubliées de cette crise, réduites au silence.

Je n’oublie pas les personnes âgées mortes de solitude pendant les confinements, enfermées pour certaines dans leur chambre en EPADH, les obsèques en comité restreint, l’impossibilité des proches de dire adieu à un défunt

Je n’oublie pas les soignants suspendus SANS SALAIRES depuis le 15 septembre 2021, avec la complicité des syndicats et des institutions, à qui on a même retiré le droit de démissionner, qu’on refuse de licencier, laissés SANS RESSOURCE, dans le mépris le plus total et l’indifférence générale, alors même qu’on les applaudissait tous les soirs pendant la première vague.

Ils sont 15 000 soignants et 5000 pompiers. En pleine crise sanitaire, comment accepter de se passer d’eux quand des soignants vaccinés positifs au covid, eux, peuvent exercer ?

Je n’oublie pas le masque sur le visage de mes enfants, 10 heures par jour, en intérieur comme en extérieur, y compris en cours de sport, dans l’indifférence des adultes, au mépris de leur santé mentale et de leur bien-être.

Je n’oublie pas les réprimandes subies par mon fils au collège, les mots dans le cahier de liaison, la punition qu’il a reçue pour avoir osé baisser son masque en classe pour respirer convenablement, le devoir de 3 pages qu’il a dû remplir pour démontrer « les bienfaits du port du masque » et la culpabilisation induite dans ce travail de vouloir contaminer ses petits camarades. Depuis, il ne baisse plus jamais son masque par peur de sanctions. Il est rentré dans le moule, il a abdiqué. Je ne peux pas m’en réjouir.

Je n’oublie pas la complicité des enseignants, des directeurs d’école, des institutions au détriment de l’intérêt supérieur de l’enfant. Non, respirer 10 heures par jour dans un masque n’est pas normal et n’a jamais empêché un virus de circuler, virus qui ne concerne d’ailleurs pas nos enfants…

Je n’oublie pas d’avoir été interdite d’accompagner mon fils à ses matchs de foot, même en extérieur, d’avoir été interdite de l’accompagner au guichet du cinéma pour acheter sa place pour qu’il profite d’un film avec un copain. Je n’oublie pas l’humiliation ressentie ce jour-là d’avoir dû rester dehors et veiller à ce qu’il achète bien son billet à travers la vitre.

Je n’oublie pas les médecins, soignants qui ont bafoué leur serment d’Hippocrate en Hypocrite en conditionnant l’accès aux soins, les refus d’opérer ou de prendre en charge des patients non injectés, la maltraitance physique et verbale (vécue par un proche avant une intervention chirurgicale, parce que non vacciné).

Je n’oublie pas que les riches se sont enrichis, les pauvres appauvris, les profits des labos, la corruption des États, les conflits d’intérêts, la censure des discours scientifiques contraires à la parole officielle, les traitements efficaces interdits encore aujourd’hui.

Je n’oublie pas la pression sociale, le mépris que j’ai ressenti, les regards accusateurs, les phrases assassines. Je n’oublie pas d’avoir été considérée comme une sous-citoyenne, irresponsable, égoïste et inconsciente, d’avoir été désignée comme une ennemie, un danger.

Je n’oublie pas qu’on m’a culpabilisée de réfléchir par moi-même, de douter, d’exercer mon libre arbitre et de faire appel à mon sens critique.

Je n’oublie pas d’avoir été traitée de complotiste.

Je n’oublie pas le pass sanitaire, le pass vaccinal, de constater avec désolation l’acceptation de la majorité, comme hypnotisée. Je n’oublie pas d’avoir été, moi et mes enfants, empêchés de vivre normalement, d’avoir été mis à l’isolement social.

Je n’oublie pas d’avoir été insultée par le président : « les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder… Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout » « Un irresponsable n’est plus un citoyen ».

Je n’oublie pas la guerre psychologique faite dans les médias, la manipulation par la peur, les propos honteux, les insultes de médecins, philosophes, politiques, journalistes, célébrités, dont voici quelques exemples : « il faut confiner les non -vaccinés », « les non -vaccinés ont du sang sur les mains », « faut-il soigner les non-vaccinés ? », « vu le nombre de gens qui se sont fait vacciner, même si on doit tous crever, je préfère, plutôt que de rester sur terre avec les pauvres connards qui ne se sont pas fait vacciner », « dites à vos amis non vaccinés qu’ils commencent à nous saouler ».

Je n’oublie pas que plus rien ne sera jamais comme avant, que la société est abimée, que je suis abimée, que ça m’a profondément changée.

Je n’oublie pas que le QR code a laissé place au bon sens et fera partie de nos vies. Une nouvelle vague, un nouveau virus, une guerre, une crise écologique… justifiera son retour.

Enfin, et je veux garder surtout ça au fond de moi : je n’oublie pas les manifestations dans la joie et la bonne humeur, les nouvelles amitiés, les valeurs partagées, le convoi de la liberté, les associations, la solidarité, les groupes d’entraide et tous les résistants ❤️.

Auteur inconnu




Custine et les racines du conflit entre Russes et Occidentaux

Par Nicolas Bonnal

Les lettres de Custine sont une démonstration géopolitique du présent permanent : dans les années 1830-40 le « monde moderne » se forme — et comme dit Guénon, au moment où on abuse du mot, la « civilisation » au sens réel et traditionnel disparaît.

À ce moment se créent le combat et le thème de la russophobie. Custine incarne cet ordre libéral à qui la Russie répugne. Et cela donne ces lignes sur le Russe :

« Le despotisme complet, tel qu’il règne chez nous, s’est fondé au moment où le servage s’abolissait dans le reste de l’Europe. Depuis l’invasion des Mongols, les Slaves, jusqu’alors l’un des peuples les plus libres du monde, sont devenus esclaves des vainqueurs d’abord, et ensuite de leurs propres princes. Le servage s’établit alors chez eux non seulement comme un fait, mais comme une loi constitutive de la société. Il a dégradé la parole humaine en Russie, au point qu’elle n’y est plus considérée que comme un piège : notre gouvernement

vit de mensonge, car la vérité fait peur au tyran comme à l’esclave. Aussi quelque peu qu’on parle en Russie, y parle-t-on encore trop, puisque dans ce pays tout discours est l’expression d’une hypocrisie religieuse ou politique. »

« L’autocratie, qui n’est qu’une démocratie idolâtre, produit le nivellement tout comme la démocratie absolue le produit dans les républiques simples. »

Custine voit déjà le futur « homo sovieticus » de Zinoviev et il décrit le Russe comme un automate :

« Ce membre, fonctionnant d’après une volonté qui n’est pas en lui, vit autant qu’un rouage d’horloge ; on appelle cela l’homme, en Russie… La vue de ces automates volontaires me fait peur ; il y a quelque chose de surnaturel dans un individu réduit à l’état de pure machine. Si, dans les pays où les mécaniques abondent, le bois et le métal nous semblent avoir une âme, sous le despotisme les hommes nous semblent de bois ; on se demande ce qu’ils peuvent faire de leur superflu de pensée, et l’on se sent mal à l’aise à l’idée de la force qu’il a fallu exercer contre des créatures intelligentes pour parvenir à en faire des choses ; en Russie j’ai pitié des personnes, comme en Angleterre j’avais peur des machines. Là il ne manque aux créations de l’homme que la parole ; ici la parole est de trop aux créatures de l’État. »

Petite pointe involontairement humoristique :

« Ces machines, incommodées d’une âme, sont, au reste, d’une politesse épouvantable ; on voit qu’elles ont été ployées dès le berceau à la civilité comme au maniement des armes… »

On fait souvent de Poutine un grand joueur d’échecs. Custine écrit déjà :

« Cette population d’automates ressemble à la moitié d’une partie d’échecs, car un seul homme fait jouer toutes les pièces, et l’adversaire invisible, c’est l’humanité. On ne se meut, on ne respire ici que par une permission ou par un ordre impérial ; aussi tout est-il sombre et contraint ; le silence préside à la vie et la paralyse. Officiers, cochers, cosaques, serfs, courtisans, tous serviteurs du même maître avec des grades divers obéissent aveuglément à une pensée qu’ils ignorent ; c’est un chef-d’œuvre de discipline ; mais la vue de ce bel ordre ne me satisfait pas du tout, parce que tant de régularité ne s’obtient que par l’absence complète d’indépendance. »

Un seul cerveau contrôle tout le monde :

« Parmi ce peuple privé de loisir et de volonté, on ne voit que des corps sans âmes, et l’on frémit en songeant que, pour une si grande multitude de bras et de jambes, il n’y a qu’une tête. »

Et Custine prévoit aussi la Révolution russe :

« Le pouvoir exorbitant et toujours croissant du maître est la trop juste punition de la faiblesse des grands. Dans l’histoire de Russie personne, hors l’Empereur, n’a fait son métier ; la noblesse, le clergé, toutes les classes de la société se sont manqué à elles-mêmes. Un peuple opprimé a toujours mérité sa peine ; la tyrannie est l’œuvre des nations. Ou le monde civilisé passera de nouveau avant cinquante ans sous le joug des barbares, ou la Russie subira une révolution plus terrible que ne le fut la révolution dont l’Occident de l’Europe ressent encore les effets. »

Ceci dit il prévoit une guerre avec supériorité russe à la clé :

« Lorsque notre démocratie cosmopolite, portant ses derniers fruits, aura fait de la guerre une chose odieuse à des populations entières, lorsque les nations, soi-disant les plus civilisées de la terre, auront achevé de s’énerver dans leurs débauches politiques, et que de chute en chute elles seront tombées dans le sommeil au dedans et dans le mépris au dehors, toute alliance étant reconnue impossible avec ces sociétés évanouies dans l’égoïsme, les écluses du Nord se lèveront de nouveau sur nous, alors nous subirons une dernière invasion non plus de barbares ignorants, mais de maîtres rusés, éclairés, plus éclairés que nous, car ils auront appris de nos propres excès comment on peut et l’on doit nous gouverner. »

Une génération plus tard, Ernest Renan écrira à ce propos :

« Le Slave, dans cinquante ans, saura que c’est vous qui avez fait son nom synonyme d’esclave : il verra cette longue exploitation historique de sa race par la vôtre, et le nombre du Slave est le double du vôtre, et le Slave, comme le dragon de l’Apocalypse dont la queue balaye la troisième partie des étoiles, traînera un jour après lui le troupeau de l’Asie centrale, l’ancienne clientèle des Gengis Khan et Tamerlan. »

https://www.gutenberg.org/ebooks/25755




François-Xavier Bellamy : « Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain »

[Source : genethique.org]

« La volonté de tout transformer atteint aujourd’hui sa dernière frontière : l’homme lui-même. » C’est le constat de François-Xavier Bellamy, philosophe et député européen, dans un entretien à l’Osservatore Romano.

« Si rien ne nous convient dans le réel, l’homme lui-même doit être transformé », décrypte-t-il. Car « le rêve du transhumanisme n’est rien d’autre que le projet de ce changement appliqué à l’auteur du changement lui-même : il s’agit de vaincre les frontières qui limitent son mouvement, d’éliminer les rigidités, les pesanteurs de la vie humaine. » (cf. Le sens des limites)

Deux grandes limites : le sexe et la mort

« Les deux grandes limites que nous tentons de dépasser sont celles que les humains ont expérimentées, et qui les ont éprouvés, depuis la nuit des temps : le sexe, et la mort », explique le philosophe. « La première frontière est le sexe, parce que l’altérité sexuelle fait que je ne peux pas être le “tout” de l’humanité, que je ne peux pas donner la vie seul. Et la seconde est la mort – il ne s’agit plus de la repousser par la médecine, mais d’abolir définitivement la mort organique, la mort du corps. »

« Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain », juge François-Xavier Bellamy. Car « vouloir tout changer, c’est haïr ce que nous sommes, ce que nous avons reçu ». « Cet espoir d’un progrès n’est en réalité que le symptôme du mépris que nous exprimons envers l’être humain, analyse-t-il, si un humain 2.0 est nécessaire, c’est parce que l’humain 1.0 n’est pas assez bon. »

L’échec annoncé du transhumanisme

« La guerre de l’homme contre l’humain qu’est le transhumanisme est vouée à l’échec, prévient le député, car elle ne s’arrêtera jamais. Si nous n’avons plus précisément un but à atteindre, nous ne pourrons qu’être structurellement insatisfaits du point où nous sommes arrivés – après l’humain 2.0, nous aurons l’humain 3.0, tout comme nous avons eu la première version de l’iPhone, avec lequel on était admiré de tous il y a quinze ans, et qui nous rendrait aujourd’hui ridicules ».

« La technologie remplace constamment ses propres produits et crée ainsi une insatisfaction structurelle, rappelle-t-il, il en sera de même pour l’humain. Nous n’en aurons jamais assez, nous ne serons jamais comblés, et nous ne serons plus capables d’habiter l’expérience qui nous a été donnée ».

Gérer l’inéluctable ou défendre une réforme parce qu’elle est juste ?

« Ce qui me frappe au Parlement européen, explique François-Xavier Bellamy, c’est qu’il n’y a pas de débat sur les finalités. » Il n’y est question que de « gérer ce qui est toujours décrit comme “inéluctable ».

Pourtant, « on ne devrait pas défendre une réforme parce qu’elle s’impose », rappelle le député, « mais on devrait défendre une réforme parce qu’elle est juste, parce qu’elle est bonne, parce qu’elle sert une idée de l’homme, de son bonheur, de son bien ». « La question que nous devrions nous poser n’est pas de savoir si nous devons avancer ou non, mais vers où aller, quel est notre but, interpelle-t-il. La politique commence là. » (cf. Présidentielles 2022 : premières prises de position en matière de bioéthique).

Source : Osservatore romano, Alessandro Vergni (20/01/2022) – Photo : iStock




Ukraine : sous les bombes, le scandale de la GPA

[Source : genethique.org]

Alors que le conflit en Ukraine fait largement la une de tous les média internationaux, des Français qui ont pu fuir témoignent. Parmi eux, certains s’étaient rendus dans le pays pour « récupérer » un enfant né d’une mère porteuse ukrainienne.(([1] France Info,
Guerre en Ukraine : les derniers Français quittent Kiev 
(05/03/2022) )) Des personnes présentées comme ayant « bravé la guerre », et auxquelles il faudrait maintenant porter secours. En réalité, des commanditaires ayant eu recours à une pratique interdite en droit français, qui tentent parfois de se dédouaner en proposant à la mère porteuse de les accompagner en France. Une proposition qui peut se muer en pression quand l’enfant n’est pas encore né.

« Rapatrier les mères porteuses » ?

Avant que le conflit n’éclate, une mère porteuse avait contacté un avocat pour vérifier que les commanditaires ne pourraient pas la contraindre à quitter son pays, sa famille.(([2] The Times, Louise Callaghan,
Surrogate mothers fear pressure to flee Ukraine 
(20/02/2022) )) Le contrat qu’elle a signé allait-il jusque-là ? Car malgré le conflit, elles sont peu nombreuses à vouloir quitter leur pays, indiquent les avocats de commanditaires irlandais.(([3] The Times, Julieanne Corr,
Surrogate mothers choosing to stay in Ukraine 
(07/03/2022) ))

Et cette « solution » est parfois vite abandonnée par les commanditaires eux-mêmes : « Si elle accouche en France, nous n’avons aucun droit sur l’enfant. Ma mère porteuse est à terme et c’est dangereux », explique Youna.(([4] Marianne, Violaine des Courières,
GPA : l’Ukraine croule sous les bombes, ces clients français s’inquiètent… pour leur contrat 
(01/03/2022), le prénom a été changé))

Samedi 5 mars, La Manif pour Tous a dénoncé  lors d’un happening que des femmes ukrainiennes soient « coincées à Kiev et à Kharkiv par des ‘GPA commandées’ ». « Ces femmes sont séparées de leur famille, maintenues de force dans les hôpitaux en attendant d’accoucher, sans la possibilité de fuir », dénonce la présidente du mouvement, Ludovine de la Rochère.(([5] Valeurs actuelles,
“Exploitée, opprimée, invisibilisée” : à Paris, des militantes de la Manif pour tous dénoncent la GPA en Ukraine 
(05/03/2022) ))

Le business continue

Mais les guerres sont une occasion de s’enrichir. Et la société BioTexCom, le leader de la GPA en Ukraine qui n’en est plus à une provocation près (cf. Black Friday : des promos aussi sur la GPA !), ne se gêne pas. « Make babies not war », a-t-elle twitté le 23 février. Une « communication insupportable » dénoncée dans un tweet par la journaliste Céline Revel-Dumas, auteur de GPA Le Grand Bluff.

Inna Yefimovych, du département marketing de BioTexCom, explique que « beaucoup de clients dont le contrat est en cours affirment vouloir poursuivre les programmes de fécondation in vitro coûte que coûte ».(([6] Marianne, Violaine des Courières,
GPA : l’Ukraine croule sous les bombes, ces clients français s’inquiètent… pour leur contrat 
(01/03/2022) )) « Mi-février, la clinique prévoyait que vingt femmes soient inséminées par semaine. Dans les trois mois à venir, environ 200 bébés devraient voir le jour », uniquement par le biais de cette entreprise.

De son côté la clinique Feskov « assure ses clients de la continuité de ses “programmes” dont l’un prévoit de “garantir légalement à 100 % la naissance d’un enfant en bonne santé” grâce au tri d’embryons ». Vu le contexte, « le choix du sexe est offert par la maison », dénonce Céline Revel-Dumas.(([7] Le Figaro, Céline Revel-Dumas,
Marché de la GPA en Ukraine: «L’égoïste inquiétude des clients occidentaux face à la détresse des mères porteuses» 
(01/03/2022) ))

Birol Aydin, embryologiste et directeur du laboratoire IVMED, témoigne avoir transporté 17 réservoirs contenant 12 000 embryons et ovocytes hors d’Ukraine.(([8] TMZ,
IVF Clinics Under ThreatKYIV DOC TRYING TO SAVE EMBRYOS 
(05/03/2022) )) La « matière première » est précieuse.

Des clients inquiets

Car les clients sont préoccupés. « La clinique Surrogacy CMC n’a pas encore communiqué sur la conservation du matériel génétique, le déroulement des transferts, le fonctionnement des ambassades et de l’administration pour les actes de naissance », se révolte Théo sur un groupe Facebook dédié à la GPA.(([9] Marianne, Violaine des Courières,
GPA : l’Ukraine croule sous les bombes, ces clients français s’inquiètent… pour leur contrat 
(01/03/2022), le prénom a été changé)) Quand Hugo lui se désole : « Ce matin, nous avons appris par notre mère porteuse qu’elle avait fait une fausse couche… Certainement pour donner suite au stress… Nous sommes anéantis… Nous espérons que pour ceux qui sont en plein programme, cela se passe mieux pour vous ». De la santé de la mère porteuse, il ne sera pas question.

Avec ce conflit, « contre toute attente, la gestation pour autrui a révélé son véritable visage », souligne Céline Revel-Dumas : « celui d’un opportunisme commercial insensé satisfait par un égoïsme aveugle ».(([10] Le Figaro, Céline Revel-Dumas,
Marché de la GPA en Ukraine: «L’égoïste inquiétude des clients occidentaux face à la détresse des mères porteuses» 
(01/03/2022) ))

« La mécanique sous-jacente de la GPA, d’un cynisme implacable, apparaît désormais en pleine lumière, pointe la journaliste : elle révèle un marché sans foi ni loi, des femmes esclavagisées puis jetées, des couples nantis obsédés par leurs propres intérêts et des médias qui se saisissent d’une actualité tragique pour vendre leur programme politique, renonçant à toute déontologie. »
« Il n’y a plus qu’à espérer, aussi, une paix des ventres. »





Pr Christian Perronne : le but de la « pandémie » est de « prendre le contrôle mondial de la population »

[Source : lecourrierdesstrateges.fr via Antidotes]

Le conseil de l’ordre n’était-il pas assez obéissant pour sanctionner les médecins indépendants ? toujours est-il que le 19 JUILLET 2021 un décret créait un conseil de certification des médecins et qu’aujourd’hui la première victime est un professeur respecté et connu internationalement le pour Perronne ! Les médecins français vont-ils enfin relever la tête et protester à large échelle contre cette mesure inique, injustifiée, dangereuse pour les patients, car qui osera soigner si cette mesure monstrueuse n’est pas rapidement levée. Nous avions protesté en 2016 en écrivant « soigner ou obéir » pour témoigner de la perte de la liberté de soigner. Aujourd’hui, il est non seulement interdit de respecter son serment d’Hippocrate en soignant les malades en fonction des meilleurs soins en fonction des données actuelles de la science (arrêt Mercier, 1936) mais interdit de parler… Toutes nos libertés disparaissent en même temps que le pétrole augmente. Il serait temps de réagir.

Nicole Delépine

INTERVIEW EXCEPTIONNELLE A FAIRE LARGEMENT CIRCULER

Le brillant et courageux Professeur Christian Perronne a compris les véritables enjeux de cette fausse crise sanitaire. Ce que nous diffusons depuis près de deux ans sur ce blog commence à circuler un peu plus largement mais rien n’est encore gagné. Le combat pour l’information est quotidien. Si seulement 10% de nos concitoyens venaient à découvrir les dessous et enjeux de cette crise et à manifester un peu de courage, nous serions sauvés.

Arnaud de Brienne

Entretien avec le Professeur Christian Perronne par Nelly Fouks

Le Professeur Christian Perronne a été chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches. Pendant quinze ans il a été l’un des principaux conseillers en matière de santé publique de plusieurs gouvernements. Bien que faisant l’objet de plusieurs procédures administratives et judiciaires, il est toujours médecin et reste l’un des spécialistes reconnu des virus.

La plupart de nos libertés fondamentales sont bafouées, on cherche à injecter de force à toute la population, enfants compris, un pseudo vaccin inefficace contre une maladie relativement bénigne dont on interdit les traitements. D’après vous que se passe-t-il vraiment avec cette crise sanitaire ?

Il se passe quelque chose que je n’aurais pas deviné il y a deux ans, même si dès mars 2020 j’ai compris que quelque chose ne tournait pas rond. J’ai géré pendant une quinzaine d’années des épidémies et des crises sanitaires avec différents gouvernements, j’ai été à la tête de la politique vaccinale en France pendant plusieurs années, vice-président à l’OMS pour le groupe d’experts des vaccins pour l’Europe (ETAGE), j’ai baigné donc dans ce monde des vaccins, des infections, des épidémies, et j’ai tout de suite réalisé qu’on faisait n’importe quoi et qu’on affolait la population pour une maladie dont la mortalité était finalement très faible. Attention, je ne nie pas l’épidémie qui a malheureusement entraîné de trop nombreux morts. La première vague, la plus forte, a été suivie par des vaguelettes de moins en moins fortes, même si artificiellement gonflées.

Dans les premiers temps, je refusais d’admettre que tout cela puisse être prémédité, mais petit à petit, j’ai découvert, tout d’abord sans y croire, que le scénario était écrit depuis des années, qu’il s’applique jour après jour à la lettre et se déroule comme prévu ou presque. Je n’invente rien.

Attali l’a dit, Klaus Schwab l’a écrit, l’institut Rockefeller a rédigé un rapport que j’ai pu consulter. Bill Gates, lui, a carrément orchestré une répétition générale à New York juste avant que le virus ne sorte à Wuhan avec tous les acteurs américains et internationaux concernés pour montrer comment s’organiser face à la prochaine épidémie d’un nouveau coronavirus. Le contrôle de l’épidémie passait essentiellement par la suppression des libertés de la population, les traitements n’étaient pas évoqués. Je restais encore dubitatif. Au bout de quelques mois, une polémique s’est déclenchée sur le fait que le virus était fabriqué en laboratoire. Je pensais alors qu’il s’agissait de bêtises, je n’y croyais pas du tout. Mais aujourd’hui, plus un seul virologue digne de ce nom, y compris des prix Nobel et d’éminents scientifiques ne soutiennent une thèse contraire. Les journalistes eux-mêmes n’osent plus dire que le virus est naturel. Mais aucun n’évoque le but de toute cette mise en scène qui est de prendre le contrôle mondial de la population.

Pourquoi les médias ne réagissent-ils pas ?

Ce qui est dramatique, c’est que les auteurs de ce coup d’état sanitaire ont acheté tous les grands médias détenus tous ou presque par une poignée de milliardaires. Déjà en temps normal, le gouvernement leur distribue chaque année des dizaines de millions d’euros. Ils touchent en plus, pour certains dont Le Monde, des aides très conséquentes des fondations comme celle de Bill et Melinda Gates. L’industrie pharmaceutique est un sponsor  majeur de beaucoup de médias mainstream. Entre l’automne 2021 et janvier 2022,  Macron a annoncé trois subventions supplémentaires s’élevant au total à 3 milliards d’Euros pour gaver ces médias déjà très riches et garantir leur soutien indéfectible. Et ce, alors que les caisses de l’état sont vides, et qu’avec cette somme, on pourrait construire 6 hôpitaux et payer de nombreuses infirmières.

Qu’est-ce qui vous a alerté au début de la crise ?

Le B.A.BA de la gestion d’une épidémie consiste d’abord à isoler les malades. Au lieu de ça, on nous a dit « Restez chez vous, contaminez toute votre famille, contaminez vos voisins et comme les masques ne servent à rien, vous allez contaminer tout le quartier ». J’ai tout de suite dit « non, ce n’est pas ce qu’il faut faire. Lors d’une épidémie, on isole et s’il y a un traitement disponible, on traite. » Or, avant même que Raoult en parle, je m’étais intéressé à ce qui se passait en Chine et j’avais vu qu’il existait des essais y compris randomisés hydroxychloroquine contre placebo, montrant que l’hydroxychloroquine marchait. Et bien entendu, les médias français n’en ont jamais parlé.

Et ces essais étaient très probants ?

Leurs effectifs n’étaient pas très importants, mais ils existaient ainsi que  beaucoup d’autres études, pas forcément randomisées, qui allaient dans le même sens. Les Chinois ont très vite contrôlé l’épidémie en donnant de l’hydroxychloroquine à tout le monde. De plus, en Chine, les médecines traditionnelles à base de plantes sont très répandues et certaines ont donné de bons résultats. De ce fait, la première vague épidémique s’est éteinte assez vite. Les études lancées par le gouvernement chinois pour tester des médicaments, n’ayant pu être menées à terme faute de malades, n’ont pas été publiées, ce qui m’avait beaucoup intrigué. Des études avaient été publiées en chinois, langue que je ne parle pas. Les résultats de la première étude de Didier Raoult sur un nombre réduit de personnes, montraient très clairement que la prise simultanée d’hydroxychloroquine et d’azithromycine faisait chuter la charge virale. Ce fut le tollé de toute la communauté scientifique notamment française dénonçant le charlatanisme d’une étude avec aussi peu de malades. Ces gens n’ont aucune connaissance de la science car un résultat très significatif sur un petit effectif, a beaucoup plus de puissance statistique que sur un gros effectif. Après Didier Raoult a confirmé l’efficacité de l’association chloroquine/azithromycine sur des milliers de patients, mais on a continué à traiter de charlatan ce très grand chercheur que je connais et apprécie depuis longtemps. On lui reprochait de n’avoir pas fait d’étude randomisée sur des milliers de gens. C’est oublier un peu vite que l’OMS elle-même avait écrit qu’en phase épidémique on ne fait pas d’études contre placebo.  Mais les pouvoirs publics ont tout bloqué. Ils ont interdit la chloroquine et les antibiotiques. Macron avait proclamé avec Véran « il faut revenir à la science, nous allons faire l’étude Discovery, dans quelques semaines on aura les résultats et on pourra agir ». Mais l’étude n’a pas abouti. Ils ont utilisé des molécules qu’ils savaient totalement inefficaces. Des données scientifiques avec l’hydroxychloroquine avaient montré in vitro son efficacité  sur les coronavirus. Ces données publiées après l’épidémie de SRAS ont été occultées. Occulté aussi le fait que Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID) et conseiller santé des présidents américains, avait déclaré dans un grand journal que le traitement d’avenir des coronavirus serait l’hydroxychloroquine. Qu’importe ! ce médicament a été diabolisé. Il était en vente libre depuis toujours, mais Agnès Buzyn a décidé que sa prescription se ferait sur ordonnance juste avant que le virus n’arrive en France. Un indice supplémentaire que la crise était programmée.

Quid des études gouvernementales sur l’hydroxychloroquine ?

Il y en a eu plusieurs : Discovery en France et Recovery en Grande Bretagne, ainsi qu’ Hycovid au CHU d’Angers sur l’instigation d’Olivier Véran. Quand ils se sont aperçus que dans tous ces essais, les groupes hydroxychloroquine ou hydroxychloroquine/azithromycine s’en sortaient beaucoup mieux que les autres, ils ont paniqué. Banco pour Olivier Véran, sortaient les études frauduleuses du New England Journal of Medicine et du Lancet montrant que l’hydroxychloroquine était soit-disant inefficace et dangereuse. Le ministre de la Santé a profité de l’aubaine en faisant interdire les groupes hydroxychloroquine et azithromycine dans tous les essais. Les médecins en charge des différents travaux ont, tous d’une même voix affirmé que, l’hydroxychloroquine ne marchant pas, ils avaient été contraints d’arrêter. Mais les diapositives des résultats intermédiaires montraient clairement qu’à l’arrêt de Discovery et Hycovid, les seuls patients sous hydroxychloroquine étaient nettement améliorés. Il est vrai que l’étude ayant été arrêté trop tôt, les différences n’étaient pas encore significatives. Donc l’hydroxychloroquine était en passe de démontrer son efficacité et prétendre le contraire était encore un mensonge. Le pire concerne l’étude anglaise Recovery soutenue par l’OMS. Quelques centres en France ont accepté de participer. Les investigateurs ont administré des surdosages énormes d’hydroxychloroquine,  proches de la dose mortelle. Malheureusement, beaucoup de personnes sont mortes. Mais les critères d’évaluation n’ont pas permis d’obtenir les dates de décès par rapport à la prise du médicament. Comment le comité d’éthique a-t-il pu laisser passer ces doses hyper-toxiques bien supérieures à la dose maximale autorisée ? Cette étude a montré une surmortalité mise sur le dos du Covid, alors qu’elle était provoquée probablement par  le traitement trop dosé. Vraiment tout a été fait pour casser la chloroquine et la détruire. Le virus de la première vague, plus virulent que tous les variants ultérieurs (en particulier Omicron, particulièrement bénin), avait provoqué beaucoup d’atteintes cardiaques chez des personnes fragiles telles que myocardites, troubles du rythme, infarctus du myocarde ou péricardite. C’était la conséquence de l’infection virale et ça n’avait rien à voir avec la prise de chloroquine, car ils étaient aussi fréquents chez les malades n’ayant reçu aucun traitement. Mais s’ils avaient pris un comprimé de chloroquine, c’était bien sûr à cause de ce médicament. Les atteintes cardiaques liées au seul virus n’étaient pas évoquées dans les médias et bien entendu, elles n’arrivaient pas à l’agence du médicament puisqu’elles n’étaient pas associées à une prise médicamenteuse.

Après l’hydroxychloroquine est arrivée l’ivermectine. Certains médecins dans le monde, notamment au Pakistan ont, un peu par hasard, découvert son efficacité.  Entre l’hydroxychloroquine et l’ivermectine, nous disposons aujourd’hui de très nombreuses études publiées, dont un certain nombre sont randomisées. Et toutes vont dans le même sens, sauf celles menées avec une méthodologie franchement mauvaise, puisque les malades recevaient le traitement trop tard et souvent à la dernière minute avant de passer en réanimation, alors que l’hydroxychloroquine, l’azithomycine et l’ivermectine marchent beaucoup mieux lorsqu’on les prend très tôt, en médecine de ville.

Certains ont annoncé la semaine dernière que la vitamine D est dangereuse.  Qu’en pensez-vous ?

C’est le comble du comble ! Certaines autorités cherchent à diaboliser la vitamine D qui serait un perturbateur endocrinien. Cela ne m’étonne qu’à moitié puisque la vitamine D est dans le collimateur de Big Pharma depuis une dizaine d’années. Des études ont montré qu’elle augmente l’efficacité des traitements anti-tuberculeux ainsi que la destruction des bactéries dans les cellules. Ses propriétés anti-infectieuses sont connues depuis longtemps. Dans les maladies chroniques elle est reconnue pour être bénéfique dans certaines maladies auto-immunes. Autant de pertes de marché potentiel pour Big Pharma qui a besoin de malades pour vendre ses produits. Mais diaboliser la vitamine D en la présentant comme un perturbateur endocrinien ! Je pensais avoir tout vu. Il s’agit là d’une grande escroquerie . Les attaques contre la vitamine D ne datent pas d’hier. Ils ont déjà essayé de faire croire qu’elle ne sert à rien pour les jeunes et les adultes en bonne santé. Faux ! exceptés ceux qui vivent au soleil toute la journée, tous sont carencés comme les nourrissons et les personnes âgées. Certains experts prétendent que même pour les personnes âgées, elle est inutile. Si certains cherchent à l’interdire maintenant, c’est sans doute parce que des équipes dont celle de Didier Raoult ont montré que les patients carencés en vitamine D et en zinc faisaient des formes de Covid plus graves que les autres.

Les médicaments ont été diabolisés et les médecins mis hors-jeu ?

Il  aurait fallu dire aux médecins généralistes : « vous êtes en première ligne, vous devez traiter tout de suite dès les premiers symptômes même sans avoir la preuve  d’un test PCR qu’il s’agit bien d’un Covid  ». Mais on a complètement court-circuité le médecin généraliste en répétant, « n’appelez pas votre médecin, restez chez vous, prenez du Doliprane (alors qu’il peut être toxique ; à petites doses, ce n’est pas bien méchant mais à hautes doses sur un état inflammatoire c’est plutôt déconseillé) et si vous étouffez, que vous êtes en train de claquer, appelez le 15. »

A cause de ces consignes absurdes, on a vu des patients arriver à l’hôpital dans un état catastrophique. Les autorités ont pu dire, regardez, c’est terrible, tout le monde va mourir.

C’est vrai, il y a eu des morts dont beaucoup sont la conséquence de cette interdiction de soigner.

Aujourd’hui, nous avons la preuve que dans tous les pays qui ont traité, d’abord à l’hydroxychloroquine puis à l’ivermectine, associées à un antibiotique comme l’azithromycine, l’épidémie est parfaitement contrôlée et même quasiment terminée dans certains pays. Elle n’a pas totalement disparu, mais il y a peu de malades et presque plus de morts parce qu’on isole les malades et qu’on les traite. C’est la base du contrôle d’une épidémie.

Vous avez déclaré « si on me confiait la gestion de cette crise, elle serait terminée en 2 ou 3 mois ». Qu’auriez-vous fait ?

Il suffit d’isoler les malades, de les soigner et d’arrêter les tests PCR sauf pour les personnes qui ont des symptômes, que l’on testera avec des PCR à 25 cycles. Il faut interdire de tester les asymptomatiques, rétablir la liberté de circuler, la liberté de vie normale des bien portants. Il faut demander aux malades de rester chez eux, expliquer à leur famille de les laisser dans une pièce à part, de porter un masque en allant les voir et leur demander d’en porter lorsqu’ils ont des symptômes. L’isolement doit durer une ou deux semaines maximum. S’ils ont besoin d’être hospitalisés, il faudra bien les isoler à l’hôpital et surtout, les traiter tout de suite, sans attendre un résultat de test. Si vous isolez et que vous traitez précocement, l’épidémie s’arrête. Les masques sont réservés aux malades avec symptômes pendant quelques jours. Il faut aussi rappeler l’importance du lavage des mains, la désinfection avec le gel hydro-alcoolique dans les transports. Dans ces conditions l’épidémie se termine rapidement. Dans cette crise, tout a été fait pour qu’elle s’aggrave : interdiction des traitements qui marchent, attendre que les gens s’asphyxient pour les envoyer en réanimation. Pas de masque au début lorsqu’ils auraient été utiles. Mais maintenant ils sont imposés à tous alors qu’ils affaiblissent les muqueuses respiratoires et font baisser l’oxygène dans le sang.

Vous parlez d’arrêter les tests PCR systématiques. Pourquoi ?

Les PCR ont été inventés par le Dr Kary Mullis un Californien, lauréat du prix Nobel en 1993. Il avait alerté sur la multiplication des faux positifs en cas de dépistage systématique de personnes asymptomatiques, une pratique à laquelle il s’opposait. Lorsque j’étais directeur adjoint du Centre de Référence de la  tuberculose à Pasteur au début des années 90, les consignes étaient de ne jamais utiliser la PCR pour dépister le portage des microbes chez des personnes sans symptômes. Il y avait encore des épidémies de tuberculose dans les hôpitaux, et pour éviter l’apparition de cette maladie nosocomiale chez les immunodéprimés et les personnes atteintes de sida, des collègues avaient proposé de pratiquer des PCR à chaque patient afin de repérer d’emblée les tuberculeux. On aurait ainsi généré quotidiennement des centaines de faux positifs à la tuberculose. Faire des PCR chez des asymptomatiques est une aberration scientifique, de même qu’une amplification exagérée comme celle communément admise aujourd’hui.

Pourquoi ?

Le principe de la PCR repose sur une enzyme qui amplifie des millions de fois des petits fragments. Une pratique bien faite est généralement assez fiable, même si elle ne met pas à l’abri de quelques faux positifs et faux négatifs. Mais là, au lieu de faire 25 à 30 cycles maximum, on monte jusqu’à 45 voire plus c’est à dire qu’on amplifie des bribes de virus pas du tout contagieuses ce qui crée de fausses vagues épidémiques. C’est comme ça qu’ont été largement exagérées la 2e, la 3e, la 4e et la 5e vagues. Je ne dis pas qu’à chaque vaguelette réelle, il n’y a eu ni malades ni morts car l’épidémie n’était pas terminée, mais en gonflant artificiellement les chiffres, on a semé la panique. Beaucoup de personnes ne sont pas décédées du Covid, mais d’une autre maladie, avec un test Covid faussement positif. Le comble, c’est quand Véran a décrété que la PCR n’était valable que 24h, il y a chaque jour des queues interminables devant les pharmacies et les labos pour obtenir un test PCR et plus on fait de PCR, plus il y a des positifs du fait de leur amplification à 45 cycles.  Des milliers de cas quotidiens de cette énorme vague Omicron ne sont pas des cas, juste des tests faussement positifs.

J’ai cru aux chiffres de déclaration de maladie jusqu’en juin 2020 parce qu’il n’y avait pas encore de PCR systématique chez les cas contact bien portants. A l’hôpital elles servaient à conforter un diagnostic après un examen clinique, et radiologique.

Pour vous, la PCR n’a de sens que sur une personne symptomatique ?

Oui, c’est un argument biologique de plus dans le diagnostic du clinicien.

Mais tester des gens en bonne santé n’a pas de sens sauf pour créer des cas contact à la pelle. Imaginez un adolescent  qui joue  au foot. S’il est positif alors qu’il est en pleine forme, tous ses copains de classe vont être cas contact, les enseignants aussi et plusieurs d’entre eux seront positifs. C’est un moyen formidable pour créer de façon industrielle des épidémies gigantesques de façon à faire peur à tout le monde. Tout est fait pour créer la panique dans la population.

Les milliards dépensés dans ces tests ne servent donc à rien ?

Entre les tests, les aides à la presse et le coût des vaccins, le gouvernement jette l’argent par les fenêtres plutôt que de construire des hôpitaux et de recruter des soignants. Bien avant le Covid,  la loi HPST de Roselyne Bachelot pour l’hôpital a permis de supprimer des postes de médecins, d’infirmiers, de soignants pour embaucher des milliers de fonctionnaires qui ne servent à rien, qui sont des contrôleurs de gestion, des contrôleurs des contrôleurs et maintenant des agents de sécurité. L’hôpital n’est plus fait pour soigner, on ferme des lits sans arrêt, on supprime du personnel, les hôpitaux sont dans un état de délabrement insensé, rien n’est entretenu. Certains lobbys veulent la disparition de l’hôpital public. Ils sont en train de l’obtenir.

Que faut-il penser des masques que tout le monde, enfants compris, doit porter dans les endroits clos et en extérieur ?

Lorsqu’ils ont commencé à dire que les masques ne servaient à rien, j’ai halluciné, ce n’était pas possible ! Quand j’étais président de la commission des maladies transmissibles au Haut Conseil de la santé publique en juillet 2010, j’avais fourni au gouvernement un rapport sur comment gérer les stocks de masques. Tout y était : comment bien les gérer, comment les faire tourner. J’ai appris quelques mois plus tard, que le secrétariat général à la Défense Nationale avait conseillé que les stocks de masques étaient inutiles. Les stocks n’ont pas été entretenus, ils se sont périmés, une partie a été brûlée. Et l’épidémie est arrivée. S’ils étaient capables de savoir qu’il fallait restreindre la prescription de chloroquine, savaient-ils aussi qu’il fallait fragiliser les soignants et les populations concernées en les privant de masque ? Autant les masques sont parfaitement inutiles dans la rue, autant ils sont indispensables dans un espace clos en présence d’un malade symptomatique. Lorsqu’un malade tousse et crache il doit mettre un masque pour éviter de contaminer toute la pièce avec des particules virales. Et la personne qui rentre dans la pièce, famille, ami, soignant, doit également se protéger avec un masque pour éviter de prendre trop de virus. Un masque ne procure jamais 100 pour 100 de protection. Mais lorsqu’on limite le nombre de particules virales qui pénètrent dans l’organisme, on limite le risque de développer une infection.

Le masque est-il utile dans les grandes et moyennes surfaces et les transports en commun ?

En pleine période pandémique, il faut dire aux gens de ne pas prendre les transports s’ils ont de la fièvre ou des symptômes respiratoires. Il faut recommander aux personnes asymptomatiques fragiles de porter un masque sur la base du volontariat. Des obligations et des mesures excessives n’ont aucun sens pour une maladie qui a une mortalité extrêmement faible de l’ordre de  0,05 %. Par ailleurs, les gens contaminent et se contaminent beaucoup par les mains sales. Avoir un petit flacon de gel hydroalcoolique  dans le métro, c’est du bon sens, je le recommande et il faut le faire toute l’année pour se protéger des rhumes et des virus respiratoires. Mais imposer le masque, avec des amendes de 135 euros et 1500 euros en cas de récidive, cela n’a aucun sens. Une étude danoise randomisée de 2020 a montré qu’il n’y avait presque pas de différence entre le groupe qui portait un masque et celui qui n’en portait pas.

Alors quand le premier ministre et le ministre de la santé déclarent que l’épidémie repart et que nous devons tous remettre le masque, ce n’est certainement pas pour nous protéger.  Par contre c’est très utile pour nous opprimer, casser les rapports humains et déshumaniser la population. Ce que je trouve criminel, c’est d’imposer le masque à nos enfants dans les écoles. Les enfants dépriment, les pédopsychiatres signalent des suicides d’enfants autrefois inexistants. Les suicides d’adolescents se multiplient. De plus, le masque entraîne une perte d’acquisition et d’apprentissage de la parole. Il impose une distanciation sociale jusque dans les cours d’école. Ils ont osé redemander aux enfants de porter des masques pendant les récréations. C’est honteux, c’est de la barbarie ! Ces gens méritent d’être jugés pour imposer ces pratiques ignobles à nos enfants. Surtout que cela n’a aucun sens sur le plan de l’épidémie. En effet les enfants font très peu la maladie, s’ils la font, ils n’ont quasiment pas de symptômes et transmettent très peu mais c’est eux qu’on accuse aujourd’hui d’être responsables de la transmission. Si on veut protéger les personnes plus âgées qui sont plus à risque, il suffit qu’elles fassent attention, qu’elles s’isolent si quelqu’un tousse à côté d’elles. Si l’une d’elle tombe malade, qu’elle prenne tout de suite de l’ivermectine et de l’azithromycine et se supplémente en vitamine D, en vitamine C, en zinc, en sélénium.

Laissez les enfants tranquilles. On les martyrise pour rien.

Et pour conclure sur le masque, il donc est très utile pour les soignants ?

Oui pour les soignants en présence d’un malade symptomatique dans sa chambre. Cela n’a aucun intérêt dans le couloir ou à la cafétéria. Je me suis récemment fait traiter d’anti-masque ce qui est totalement faux. Lorsque j’étais jeune assistant dans les années 80, il y avait une épidémie de tuberculose à l’hôpital. A l’époque, les tuberculeux n’étaient pas isolés, ils se promenaient dans l’hôpital, ils toussaient, ils crachaient. Avec un petit groupe de travail au ministère, nous avions imposé des masques à l’hôpital pour les patients symptomatiques, les soignants et les visiteurs en disant aux malades de rester dans leur chambre plutôt que d’aller à la cafétéria. On les envoyait en radiologie, en fin de journée avec le masque, de façon à ce que les tuberculeux ne fassent plus la queue avec les autres sur leur brancard pour éviter de les contaminer.

Je me suis battu pour les masques qui doivent faire l’objet d’une prescription médicale. Les personnes qui ont un malade à domicile dans une chambre, doivent mettre un masque pour lui apporter à manger et lui faire sa toilette. Le masque et la désinfection des mains sont la base des précautions indispensables à prendre pour éviter la contamination. Mais ce qui est terrible c’est qu’on a soumis des milliards de gens dans le monde à un port de masque totalement inutile pour  briser leur moral, les détruire psychologiquement, casser les relations sociales et leur imposer l’acceptation de ces produits qu’on appelle à tort des vaccins.

Que sont exactement ces pseudos-vaccins ?

Ce sont des produits de thérapie génique qui peuvent modifier nos cellules. L’ARN messager fait fabriquer la protéine de pointe du coronavirus par nos cellules. Cette protéine du virus est censée stimuler une immunité. Malheureusement cette protéine, la protéine spike est produite en trop grande quantité. Une fois ces pseudos-vaccins injectés on ne sait pas comment arrêter la production. Chez certains, l’arrêt pourrait être effectif en quelques jours, d’autres vont peut-être continuer à la fabriquer pendant des mois et des années. La spike est la partie la plus toxique du virus. Produite en grandes quantités, elle déclenche les caillots, les thromboses, donne de la fièvre, de l’inflammation. Ce qui explique que souvent les inoculés souffrent de symptômes qui ressemblent beaucoup à la maladie Covid. C’est ce qu’on appelle le syndrome spike. Des personnes non inoculées qui restent aux côtés d’inoculés, peuvent ressentir de façon transitoire et brève, les mêmes symptômes spike.  Elles souffrent de maux de tête, de fièvre, de fatigue. Pour autant cette protéine n’est pas vraiment contagieuse. Elle peut être transmise à quelqu’un de l’entourage, mais, fort heureusement elle ne va pas disséminer.

Il est beaucoup question de passer de l’ARN à l’ADN avec ces produits. Qu’en pensez-vous ?

Oui, ce risque existe. J’avais été fusillé sur place l’an dernier pour avoir osé prononcer cette vérité peu rassurante.  Mais depuis, de grands journaux scientifiques l’ont publié, de grands chercheurs l’ont reconnu, des virologues et autres biologistes l’ont confirmé. Les enzymes (transcriptases inverses) capables de passer de l’ARN à l’ADN sont normalement inactivées, mais nous les possédons. Il faut savoir que nos chromosomes sont fait d’ADN mais que 10 à 20 % du matériel génétique est composé de rétro-virus, c’est à dire des virus qui comme celui du sida, marchent à l’envers et vont de l’ARN vers l’ADN. Lorsque le virus du sida se présente, il s’intègre tout de suite dans nos chromosomes. C’est pour cela qu’on ne peut pas guérir de la maladie, on peut juste la contrôler avec des médicaments. Il est impossible de se débarrasser du virus qui s’est intégré dans nos chromosomes. Nous hébergeons tous dans nos chromosomes des rétro-virus, d’origine animale, intégrés par les cellules humaines depuis des millénaires. Ils nous ont apporté des gènes qui nous ont probablement aidés à survivre car tous les virus ne sont pas méchants. Nous savons donc que l’homme possède le potentiel génétique pour transformer l’ARN en ADN dans ses cellules. Une étude in vitro, menée au printemps 2021, l’a confirmé en montrant qu’on pouvait retrouver dans les cellules humaines la copie ADN du SARS COV2.

Vous êtes très maltraité par les pouvoirs publics…

C’est normal. J’étais un homme du système et que je connais tout de l’intérieur. J’ai dénoncé dans les médias toutes les irrégularités, notamment du Haut Conseil de la Santé Publique. Les recommandations ont le plus souvent été effectuées dans des conditions anormales et même illégales. Je les dérange d’autant plus que j’avais des relations amicales  avec une partie de ceux qui sont au Conseil Scientifique et des experts présents dans les hautes instances. Avant la crise, ils m’aimaient bien, ils m’élisaient comme président de nombreuses commissions et quand j’étais professeur, j’ai piloté  des groupes de travail à l’agence du médicament. C’est ce qui m’a permis de voir tout de suite que ça n’allait pas. Je sais comment on gère une crise de cet ordre, et ce n’est certainement pas comme ça.

Encore une fois, ils n’ont pas réussi à vous prendre en défaut ?

Quand le gouvernement, les experts qui ont beaucoup de conflits d’intérêt avec l’industrie et les journalistes aux ordres m’accusent de raconter n’importe quoi, j’aimerais qu’ils se renseignent d’abord sur le plan scientifique. Je n’ai jamais changé de discours et personne n’a jamais pu me mettre en défaut sur quelque chose que j’avais affirmé. Et d’ailleurs personne n’a osé m’attaquer sur le plan scientifique. Mes demandes au Conseil Scientifique d’un débat contradictoire où chacun apporterait ses billes et ses publications sont restées sans réponse. Leurs décisions sont prises sans aucun support. On l’a vu récemment quand Delfraissy a affirmé que 2 doses ne suffisaient pas, il faut booster avec 3 doses, voir 4 doses. Ca sort d’où ? Du chapeau ? Il n’y a aucune étude ! Et après ils osent dénigrer la chloroquine, malgré les centaines d’études même si elles ne sont pas parfaites. Il faut arrêter de se moquer du monde. Leur pseudo vaccin, lui, n’a fait l’objet d’aucune étude sérieuse contre placebo. Et les études préliminaires ont été anormalement courtes. Il faut 10 ans pour développer un vaccin. Là, il a été développé en quelques mois avant d’obtenir une AMM conditionnelle et non pas définitive. Or, il est parfaitement illégal de donner une AMM conditionnelle à un vaccin s’il existe un traitement efficace. C’est pour cette seule raison qu’ils ont diabolisé l’hydroxychloroquine, l’azithromycine et l’ivermectine. Veran est revenu à la charge pour presque  interdire l’azithromycine au mois de décembre 2021. Encore une attaque contre les produits qui marchent ! Donc la commercialisation de ces pseudos vaccins est parfaitement illégale.  Ces produits sont toujours en phase expérimentale, celle qu’on appelle la phase 3 qui sera terminée dans un an ou deux. Or, il est interdit d’imposer une quelconque obligation avec un produit en phase de test. Avant de l’injecter, il faut le consentement éclairé du patient. C’est ce que font les Japonais, qui n’ont aucune obligation vaccinale. Le gouvernement japonais a d’ailleurs mis en garde sur les nombreux effets secondaires, notamment des myocardites et autres accidents cardiaques en particulier chez les jeunes. Je tire mon chapeau à ces dirigeants, qui n’imposent aucune obligation et exigent un consentement éclairé.  Un sans faute. D’ailleurs, au Japon qui utilise largement l’ivermectine, comme l’Inde, l’épidémie est pratiquement terminée, il n’y a quasiment plus de morts.

Le Conseil de l’Ordre vous en veut également ?

Oui, j’ai été convoqué par le Conseil de l’Ordre qui m’a demandé de parler en mon nom et non pas comme praticien hospitalier et m’a aussi demandé de ne pas dire du mal des vaccins. Pourtant ma fonction de professeur des universités me confère normalement une totale liberté de parole.Je me sens parfaitement autorisé à dire du mal de ces produits car ce ne sont pas des vaccins. J’ai passé toute une partie de ma carrière à défendre les vaccins, je suis en faveur de la vaccination, je ne suis pas un anti-vaccin mais ce ne sont pas des vaccins ou alors qu’on me le démontre.

Mais est-ce que ces produits protègent au moins contre la maladie ?

Non, absolument pas. Les études affirmaient qu’ils protégeaient à 95 % mais leur méthodologie est déplorable. A pleurer. Sans rentrer dans les détails, sachez que les effectifs pour les comparaisons sont très très faibles et que les statistiques ne semblent pas très fiables. Fin novembre ou début décembre, une experte américaine qui travaillait chez un sous-traitant de Pfizer chargé de faire la méthodologie et l’analyse des données a fait une publication dans le British Medical Journal. Elle a tout balancé. Une partie de l’étude est frauduleuse et a été truquée. Aucun média français n’a relayé cette information d’un journal médical international sérieux, hormis un petit encart dans le Figaro. J’aurais été ministre de la santé, j’aurais tout arrêté et demandé un audit indépendant. Mais Véran s’en est bien gardé. Alors qu’il a été super réactif pour retirer l’hydroxychloroquine, là rien ne se passe. Ce qui veut dire que les décisions du ministre, du conseil scientifique, du conseil de défense ne sont basées sur aucune donnée scientifique. C’est très grave. Je n’ai aucune confiance dans les données des laboratoires fabricants. Cette lanceuse d’alerte parlait avec courage à visage découvert et pour moi, cela jette un doute sur toutes les études de ce fabricant. Qu’est-ce qui nous prouve qu’il n’y a pas eu de fraudes dans les autres vaccins ? Parce que lorsqu’on voit que Pfizer, un des principaux fabricants, s’est permis de manipuler les résultats en sa faveur, on peut imaginer que d’autres l’ont fait également. Et comme on ne pourra jamais vérifier les données, le doute persiste.

D’ailleurs, si c’était un vrai vaccin, surtout dans une situation épidémique dangereuse, il empêcherait de tomber malade ou du moins réduirait beaucoup les risques, il empêcherait de faire des formes graves et empêcherait la transmission. Mais ce produit n’empêche rien du tout. On s’aperçoit aujourd’hui que dans tous les pays qui ont vacciné massivement, la majorité des patients en réa sont des doubles et triples vaccinés. Bien sûr tous les vaccins ne sont pas efficaces à 100 %. Celui de la coqueluche n’empêche pas complètement la transmission et quelques vaccinés tombent malades, mais quand on vaccine tout le monde, l’épidémie s’arrête très vite. Je m’étonne que peu de gens réagissent quand les gouvernants, les politiques, les journalistes, accusent en France les non-vaccinés d’être des pestiférés alors que ce sont surtout les vaccinés qui tombent malades, qui transmettent et qu’il faut isoler. C’est très choquant. Au mois d’août dernier, j’avais prévenu : l’hiver prochain, il faudra isoler les vaccinés qui seront dangereux pour les autres. C’est ce qui s’est produit. Pendant les fêtes de Noël, pendant les réunions de famille, ce sont le plus souvent les vaccinés qui ont ramené le virus à la maison et les vaccinés encore qui ont fait les formes les plus sévères.

Pourtant, tous les intervenants des plateaux télé continuent de seriner que le vaccin protège des formes graves et beaucoup de gens les croient…

C’est faux. Il suffit de regarder les cartes du monde et les études pour s’en convaincre. Il y a peu, et cela m’a fait plaisir, Pujadas sur LCI a montré la carte du monde. Tout était noir dans les pays qui vaccinent comme l’Amérique du Nord, l’Europe Occidentale, l’Afrique du Sud, l’Australie et Israël.  C’était la cata, l’épidémie flambait, il continuait à y avoir des morts alors que dans le reste du monde qui n’a que très peu vacciné, tout était calme et l’épidémie s’était éteinte ou en voie d’extinction. A ce propos, ce qui m’a beaucoup perturbé lors de la première vague, c’est que la France comptait autant de morts que tout le continent africain où la moitié des morts étaient en Afrique du Sud, le pays africain le plus soumis à l’influence de l’industrie pharmaceutique. Les autres pays traitent avec l’hydrochloroquine, les plantes et les médecines traditionnelles. Dans ces pays, l’épidémie n’a pas flambé. Médias et dirigeants ont tenté de nous expliquer que c’était normal puisqu’en Afrique il fait chaud et que la population est jeune. Mais les comparaisons effectuées entre les pays africains et certains pays sud-américains bénéficiant du même climat et qui ont beaucoup vacciné, infirment cette hypothèse puisque les morts ont été nettement plus nombreux dans les pays qui ont vacciné en masse. Donc exit cette histoire de climat. D’autres éléments viennent conforter les méfaits vaccinaux. Dans de vastes pays très hétérogènes comme le Brésil ou les Etats-Unis, des régions ont beaucoup vacciné, d’autres non, des régions ont beaucoup prescrit la chloroquine, d’autres non. Que ce soit en Afrique, en Amérique du Sud, ou en Asie, les pays qui n’ont pas ou très peu vacciné ont eu d’excellents résultats et une mortalité très faible, mais ceux où Big Pharma a réussi à imposer ses vaccins, l’épidémie a flambé tout de suite. Les pro-vaxx me rétorqueront, comme la ministre de la Santé du Luxembourg la semaine dernière que ces pays d’Afrique et d’Asie n’ont pas un bon reporting des cas et des morts. Aussi lui ai-je répondu que lorsque l’épidémie flambe, personne ne conteste le reporting mais que dès qu’elle s’éteint, le reporting est la seule cause possible. A méthode de comptage identique, il y a quand même eu des pics dans les pays qui ont vacciné et ça s’est arrêté après. Ils continuent de nier l’évidence parce qu’ils ne veulent pas admettre la réalité.

Comment comprenez-vous la réaction des médecins, généralistes ou spécialistes, qui refusent de soigner les non vaccinés ?

Je crois que pour la plupart, ces médecins ne sont pas au courant. Ils regardent la télé le soir, écoutent les directives du gouvernement. Ils n’ont pas le loisir d’aller sur internet vérifier les bases de données et les publications. On leur dit que c’est un vaccin, que ça marche, que ça protège les plus fragiles, donc ils adhèrent au discours mainstream. Ils ne sont pas forcément de mauvaise foi, mais la non assistance à personne en danger et le refus de soin sont graves. J’avais dit dans les médias que le gouvernement va avoir sur la conscience des milliers et des milliers de morts dus à l’absence de traitements. Un patient en rétention d’urine, quelque chose de très douloureux, m’a raconté  avoir fait 120 km en VSL pour voir le chirurgien qui le suivait habituellement le virer comme un mal-propre faute de vaccin.  Rappelons aussi les  pertes de chances  des cancéreux lorsqu’on refuse leur chimio, les chirurgies qui sont repoussées, les atteintes cardiaques qui ne sont pas soignées, les coloscopies et tests de dépistages qui ne sont pas faits, les transplantations qui sont ajournées. Ils ont été jusqu’à virer des listes de transplantation des non-vaccinés qui attendaient leurs greffons depuis des années. Ce qui se passe est absolument horrible surtout pour une maladie qui ne tue pas beaucoup.

Et les vaccins tuent plus ?

Oui maintenant c’est clair. Récemment  Eudravigilance en Europe et le VAERS aux Etats-Unis rapportent des décès par dizaines de milliers. La liste des sportifs décédés s’allonge tous les jours et sans compter tous ceux qui ne peuvent plus participer aux compétitions car leur état physique est très dégradé. On nous dit qu’il n’existe pas de preuve que ces problèmes soient liés au vaccin. C’est une thèse que j’ai longtemps défendu lorsque je pilotais la vaccination en France et en Europe pour l’OMS. Quand des maladies étaient attribuées au vaccin comme la sclérose en plaque après la vaccination de l’hépatite B, nous avancions qu’il s’agissait peut-être d’une coïncidence. Effectivement, l’incidence annuelle de la sclérose plaque n’a pas augmenté avec la vaccination massive contre l’hépatite B. Lorsque les injections Covid provoquent des infarctus chez les personnes âgées, on incrimine l’âge, mais des enfants d’une vingtaine d’années ont souffert d’infarctus, embolie pulmonaire, AVC, rupture d’anévrisme, des maladies très rares chez les jeunes et qui explosent en ce moment. Les cas de thromboses se multiplient, mais les médias incriminent maintenant le réchauffement climatique. Idem pour les fausses couches, les malformations cardiaques des enfants de mère vaccinée pendant la grossesse. Ce qui se passe est d’autant plus ignoble que nous sommes toujours phase expérimentale. J’avais appris qu’une personne souffrant d’effets indésirables avec un traitement expérimental, devait profiter du bénéfice du doute, même en l’absence de preuve formelle de la responsabilité des produits. Mais là, il n’y a pas de preuve, donc circulez. Le comble du comble, c’est qu’apparemment, que des compagnies d’assurance ne versent plus les primes d’assurance vie, et ne prennent plus en charge les remboursements des crédits des personnes mortes à cause du vaccin. Et tous les fabricants ont obtenu la garantie de tous les gouvernements qu’ils ne seraient jamais poursuivis ! C’est à vomir. Les politiques de santé, en France sont maintenant entre les mains de Big Pharma qui ne cherche qu’à accroître ses profits

Et le vaccin chez les enfants ?

Le Covid ne tue pratiquement jamais les enfants. Les quelques enfants qui sont morts lors de la première vague souffraient de comorbidités. En France, les enfants ne meurent pas du Covid, mais de la bronchiolite et de virus respiratoires. Mais leurs PCR sont positives et ils sont étiquetés Covid.  A l’inverse, un certain nombre d’enfants sont déjà morts de la vaccination. Les fabricants eux-mêmes affirment que le taux d’effets secondaires sera probablement identique chez les enfants que chez les jeunes adultes. La vaccination de tous les enfants va entraîner des morts du vaccin. C’est scandaleux,  criminel. La maladie tuerait à 30 %, oui, on pourrait prendre le risque, mais avec une maladie dont la mortalité est extrêmement faible, qui ne tue ni les enfants, ni les grands-parents s’ils sont traités tôts, il n’y a d’autre justification que commerciale, ou de mise sous tutelle des populations. Ce mensonge sanitaire n’est en rien une politique de santé publique. Les résultats sur le terrain sont catastrophiques dans les pays qui vaccinent à tour de bras. En Israël, les retours sont mauvais alors qu’on avait montré le pays comme exemple mondial à suivre. Si c’était des vrais vaccins qui marchaient et qui étaient bien tolérés, évidemment que j’aurais envie d’en dire du bien, mais ce n’est pas le cas. Comment peut-on me reprocher d’essayer de sauver les enfants en disant qu’il ne faut surtout pas y toucher mais les laisser vivre normalement et ne pas les masquer pour qu’ils retrouvent la joie de vivre et d’apprendre.

On parle beaucoup de nouveaux traitements. Qu’en pensez-vous ?

Effectivement les labos vont peut-être arrêter le vaccin parce qu’ils commencent à déposer des études sur des médicaments extrêmement chers dont on n’a pas besoin parce que l’ivermectine marche très bien et ne coûte presque rien, comme la vitamine D qu’ils veulent diaboliser. Ils cherchent à nous fourguer des médicaments dont on ne connaît pas la toxicité. Avec une étude sur 1000 malades, seuls les effets secondaires les plus courants apparaissent. Mais lorsque le médicament est administré à des millions de patients, les effets indésirables plus rares commencent à émerger. Nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle catastrophe avec ces produits dont on ne connaît pas encore la toxicité. C’est ce qui s’est passé avec le remdésivir qui avait obtenu une autorisation d’urgence en réanimation sans aucune étude, alors que la choloroquine était interdite. Lors de la première vague, une proportion importante des premiers patients de réanimation traités par le remdésivir ont développé une insuffisance rénale grave nécessitant l’hémodialyse. J’avais naïvement pensé que l’agence du médicament allait faire un warning sur la nocivité potentielle du remdésivir. Elle n’a pas bougé. Par contre, elle a signalé un mort américain qui avait avalé le liquide de lavage de son aquarium dans lequel il y avait un peu de choloroquine en avertissant : « la chloroquine tue ».

Au printemps 2020, le Haut Conseil de la santé publique n’a pas recommandé l’utilisation du remdésivir par manque de données convaincantes. Il avait rendu un avis public comme il est obligé de le faire. Mais beaucoup de phrases de la recommandation étaient illisibles, masquées en noir, car il s’agissait de données confidentielles Gilead. Par la Cada, un avocat a obtenu le texte dans son intégralité. On a alors découvert que la Direction Générale de la Santé  savait  déjà que le remdévisir pouvait provoquer non seulement des insuffisances rénales graves, mais aussi des atteintes hépatiques graves. J’étais au courant  pour les reins, pas pour le foie. C’était écrit en toutes lettres sur les données transmises au ministère qui s’est bien gardé de communiquer sur les dangers de ce médicament. Si j’avais été aux manettes, j’aurais interdit ce produit qui ne serait jamais sorti. Mais alors que le ministère connaissait ces dangers, il a laissé des médecins continuer à le prescrire ! Seule une longue procédure a permis d’accéder à ces données. Dans cette crise, vraiment, ce sont des experts bourrés de conflits d’intérêts qui ont conseillé les gouvernements. La corruption a pris le pas sur la santé des populations, rien n’est raisonnable.





Anne-Laure Bonnel : Pourquoi je suis partie en 2015 dans le Donbass…

[Source : Annelaure.bonnel]

Pourquoi je suis partie en 2015 dans le Donbass, et ce j’avais écrit à l’époque à mes confrères…

Je lus une note du gouvernement avec stupéfaction. Il s’agissait d’un texte d’une dizaine de lignes censé encourager les combattants ukrainiens à détruire tout sur leur passage. Il promettait aux soldats qui « élimineraient » les insurgés d’obtenir leur terre. Puis le discours de Porochenko, puis ce journaliste appelant à tuer 1,5 million de personnes à l’Est.

Aiguillonnée par la lecture d’un pareil avertissement et résolue à gagner le Donbass, je prépare mon départ. Nous arrivons par la Russie. Kiev interdit notre passage. Les frontières avec l’Ukraine sont coupées. Les territoires autonomes sont mis en quarantaine.

Nous traversons la frontière. Partout des voitures calcinées, des arbres détruits, des villages coupés du monde. Il fait froid. Il neige. Il n’y a ni gaz ni électricité. Ni eau potable. Partout des routes bombardées. Inutilisables. On crève une fois, on crève deux fois, on crève trois fois. Immédiatement j’étais frappée par la population civile. Anéantie. Errante sur les routes. Chaque maison que je parvenais à percevoir était détruite. La guerre, ce non-sens meurtrier, devient absurdité absolue qui repousse les limites de notre entendement lorsqu’elle affecte de la sorte des civils.

Nous avons plongé au cœur de cette trop ignorée partie du monde qui croule sous les bombes. Cette partie du monde dont les habitants tombent, parfois défigurés, tout en tombant dans l’indifférence la plus totale. Ces bombes, nous les avons entendues de près. Nous avons perçu leurs sifflements assourdissants. Nous avons contourné leurs séquelles.

L’Ukraine est aujourd’hui en pleine guerre civile. Et comme son nom l’indique, les premières victimes de ce genre de guerre sont les civils. Nous les avons rencontrés. Ils nous ont parlé. Visites. Hôpitaux, zones sinistrées, commandants de l’armée, gouvernement. Chacun se raconte. Hurle, explique, pleure. La faim, partout. Le froid. Plus de médicaments.

Tous les soirs le bruit des bombardements. Mon lit tremble. Voiture. Visite d’abris. Indescriptible. On longe les rues désertes. Des chiens errants. Et puis ce bruit, ça vient de tomber sous nos yeux. Des corps déchiquetés.

La guerre. Qu’en dire ? Qu’en penser ? Après la mort, qu’elle ne cesse de côtoyer, n’est-ce pas le premier mot dont on ne peut prétendre pouvoir parler sans l’avoir vécue ? Ou, du moins, observée ? La guerre, c’est d’abord des hommes. Armés. Des tenues de camouflage, des grenades, des mitraillettes… La guerre, c’est aussi des engins. Bruyants. La guerre, c’est des bombes, et des bombardements. Les peurs et les courses intempestives pour aller se mettre dans des abris. De fortune, ou pas. Ce sont des cris d’enfants, aussi, des « Tah-boum, tah-boum ! ». Tristes onomatopées que je ne souhaite à aucun autre de partager…

La guerre, c’est de la peur, des larmes et du sang. Mais c’est aussi de la poussière, des bruits et de la destruction. Beaucoup de poussière, de bruits et de destruction. C’est des cadavres à-même le sol, ou ensevelis. Des corps démembrés, amputés, des femmes et des bébés qui hurlent, leur douleur ou leurs craintes… celles d’avoir perdu un être cher. Peut-être. Car la guerre, c’est aussi l’incertitude. L’isolement. L’incapacité à communiquer, à savoir. C’est la perte de repères ultime, la relativisation poussée à l’extrême, parce que le dernier fil tendu entre la vie et la mort. Entre l’être et le néant. Oui, la guerre, c’est sans doute le plus inhumain des fléaux humains.

Peut-on faire pire que la guerre civile ? C’est une errance sans but ni fin. Au Donbass, on meurt. Triste ironie, on meurt sans vraiment savoir pourquoi. Au Donbass, on meurt, oui. Dans une indifférence crasse. Et aujourd’hui tout s’effondre. 2022.




Aller en Ukraine est «illégal et inutile pour l’armée et la population», rappelle le chef des armées britanniques

[Source : leparisien.fr]

[Photo : Londres, dimanche.
L’amiral Tony Radakin, chef des armées britanniques, a appelé à ne pas provoquer la Russie en allant combattre en Ukraine.
REUTERS/Henry Nicholls]

Par Le Parisien avec AFP 
Le 6 mars 2022

C’est une question que se posent de nombreux habitants d’Europe : pourquoi ne pas intervenir en Ukraine ? En ce sens, le chef d’état-major des armées britannique, l’amiral Tony Radakin, a en partie répondu ce dimanche. Il a estimé qu’il était « illégal et inutile » pour des Britanniques d’aller combattre contre l’invasion russe de l’Ukraine, après l’appel de Kiev aux volontaires étrangers.

« Nous avons été très clairs sur le fait que commencer à aller en Ukraine est illégal ainsi qu’inutile pour l’armée et la population britanniques », a-t-il déclaré à la BBC. Tony Radakin a, à son tour, rejeté l’appel de l’Ukraine à une zone d’exclusion aérienne, affirmant que cela n’aiderait pas sur le plan tactique et pourrait aggraver les combats.

Concernant les Britanniques souhaitant se joindre au combat, l’amiral Radakin a déclaré que le « bruit des coups de feu » n’était pas « quelque chose vers lequel vous voulez vous précipiter », et a exhorté les gens à soutenir l’Ukraine de manière sensée depuis le Royaume-Uni.

Le chef des armées a aussi prévenu que si des militaires britanniques en service allaient combattre en Ukraine, ils mettaient non seulement leur vie en danger, mais ils risquaient également de donner « la perception erronée » à la Russie que la Grande-Bretagne avait envoyé des troupes pour s’engager dans les hostilités.

Plutôt des livraisons d’armes

La présidence ukrainienne de Volodymyr Zelensky avait annoncé fin février la création d’une « légion internationale » de combattants étrangers pour l’aider à repousser l’invasion russe, appelant les volontaires à la rejoindre. Les volontaires sont appelés à se rendre dans les ambassades d’Ukraine dans leurs pays.

Le président Zelensky avait déjà appelé auparavant les Européens ayant une expérience du combat à se rendre en Ukraine pour combattre l’armée russe. À la suite de cet appel, la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, avait dit soutenir les Britanniques souhaitant se porter volontaires.

« En tant que militaires professionnels, nous disons que ce n’est en fait pas nécessairement la chose raisonnable à faire », a souligné Tony Radakin, qui a plaidé pour plutôt venir en aide « depuis le Royaume-Uni ». Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré au président ukrainien Volodymyr Zelenskiy qu’il travaillerait avec des alliés internationaux pour obtenir plus d’équipements militaires défensifs pour aider au conflit en Ukraine.

« Les dirigeants ont discuté des besoins urgents des forces armées ukrainiennes et le Premier ministre s’est engagé à travailler avec des partenaires pour fournir davantage d’équipements défensifs », a indiqué une lecture d’un appel entre les deux dirigeants fourni par le bureau de Johnson.




Des officiers des services de renseignement à Ankara et Kiev enrôlent des terroristes du nord de la Syrie pour combattre en Ukraine

[Source : sana.sy]

Moscou-SANA / Une source militaire russe a affirmé que des éléments des services de renseignement du régime ukrainien et des officiers des services de renseignement du régime turc enrôlent des terroristes se trouvant dans le nord de la Syrie pour combattre dans les rangs des forces ukrainiennes.

Dans une déclaration qu’il a donnée à l’Agence de presse « Novosti », la source a indiqué qu’un groupe composé de trois éléments des services de renseignement du régime ukrainien, accompagnés d’officiers des services de renseignement du régime turc, s’étaient rendus en février dernier à Efrine et à Azzaz dans le nord de la Syrie, avaient visité une position d’un groupe terroriste affilié à la soi-disant « Armée syrienne libre », soutenue par le régime turc, et avaient rencontré un certain nombre de groupes terroristes pour examiner les possibilités de l’enrôlement de terroristes pour combattre aux côtés du régime ukrainien.

La source a précisé qu’ils ont convenu de tenir des réunions secrètes avec les chefs des groupes terroristes concernés.

A.Ch.




Un sondage défavorable pour Emmanuel Macron supprimé par RTL ?

[Source : francais.rt.com]

Des internautes, dont des politiques, ont affirmé qu’un sondage en ligne proposé par RTL a été supprimé par la radio. Il était indiqué que 84% des personnes interrogées ne voulaient pas la réélection d’Emmanuel Macron.

La journaliste Aude Lancelin a demandé des précisions à RTL. «Franchement ce serait grave d’apprendre que ce sondage défavorable au grand leader et général en chef des armées Micron 1er a été supprimé», affirme-t-elle.

RTL a-t-elle supprimé volontairement un sondage du 4 mars en défaveur d’Emmanuel Macron ? Plusieurs internautes ont fait état du retrait d’une étude publié sur Twitter par la radio, dévoilant que 84% des sondés étaient contre la réélection de l’actuel locataire de l’Elysée.

Pour l’avocat François Couilbault, «le sondage a été supprimé». «La désinformation est devenue la règle, comme il y a cinq ans les médias ont choisi leur candidat», ajoute-t-il. Des politiques aussi s’étonnent, à l’instar du député Les Républicains (LR), Julien Aubert. «Les 42 000 votants apprécieront la décision de RTL», ironise-t-il.

La vice-présidente LR du Grand-Est, Valérie Debord, pose la question à RTL et tague l’AFP : «Pourquoi ce tweet a été supprimé ?»

«Quand 84% des répondants disent ne pas vouloir la réélection de Macron, le sondage est subitement supprimé par RTL ! On se demande bien pourquoi», confirme le président des Patriotes, Florian Philippot.

RTL a republié un nouveau sondage sur son site. A l’écriture de cet article, sur un peu plus de 20 500 votants, le résultat était encore plus défavorable à Emmanuel Macron, avec 91% de votants opposés à sa réélection.

Capture d’écran du sondage sur la page d’accueil de RTL.

Un sondage similaire, portant plus spécifiquement sur l’entrée en campagne de l’actuel président, a été effectué par Le Figaro. 90% des 31 000 sondés disent ne pas avoir été convaincus par la «Lettre aux Français» d’Emmanuel Macron.