“Brûlez vos masques !” Des manifestations massives contre le confinement font rage dans le monde entier

[Source : Aube Digitale]

PAR JADE

Des milliers, voire des dizaines de milliers de manifestants à travers l’Europe ont défilé samedi contre la poursuite des mesures de confinement gouvernementales et autres restrictions en cas de pandémie fondées sur des données scientifiques douteuses, qui ont entraîné un chômage de masse, détruit des petites entreprises, alimenté une dépression et une maladie mentale généralisées et coûté aux contribuables des milliards de dollars pour empêcher le navire de sombrer.

Des manifestants de Londres, d’Allemagne, de France, de Suède, des Pays-Bas, d’Australie, de Belgique, du Japon, de Vienne et d’ailleurs ont participé au Rassemblement mondial pour la liberté.

Dans le centre de Londres, des milliers de militants anti-confinement ont déambulé dans Hyde Park en scandant “Debout, reprenons notre liberté !”

En Allemagne, la police a utilisé du gaz lacrymogène sur les manifestants dans la ville de Kassel, où 15 000 à 20 000 manifestants étaient présentes, selon le Daily Mail. Quelque 1 800 agents ont été placés en état d’alerte à Berlin.

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées sur le principal site de protestation sur une place du centre-ville de Kessel, serrées les unes contre les autres sans porter de masques,

a constaté un journaliste de l’AFP.

Des échauffourées ont éclaté lorsqu’un groupe de manifestants a tenté de franchir un cordon de police pour rejoindre d’autres manifestants, provoquant des bousculades et incitant les agents à utiliser du gaz lacrymogène.

Daily Mail

En photo : Des manifestants participent à une marche pour demander le respect des droits fondamentaux et la fin des mesures restrictives liées au coronavirus à Kassel, dans le centre de l’Allemagne, le 20 mars.

Des manifestants ont affronté la police en Allemagne et en Croatie samedi, tandis que de nouvelles mesures de confinement ont été introduites en France, en Pologne et en Ukraine pour lutter contre une troisième vague de coronavirus.
En photo : Des manifestants affrontent la police à Kassel, dans le centre de l’Allemagne (via le Daily Mail).

À Melbourne, en Australie, des manifestants ont scandé “Libre de parler. Libre de respirer” sont sortis par milliers.

https://twitter.com/freddie1999/status/1373272180063145986?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1373272180063145986%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.aubedigitale.com%2Fbrulez-vos-masques-des-manifestations-massives-contre-le-confinement-font-rage-dans-le-monde-entier%2F

Plus :

Aux Pays-Bas :

Au Japon :

En Autriche :

En Belgique :

C’est ce qui arrive quand on détruit des économies basées sur une science douteuse.




De qui dépend ma santé ?

[Source : Le blog de Bien-être-soi (tdg.ch)]

Par Marie-France de Meuron.

En fait, qui est le souverain de ma santé ? Qui la construit instant après instant ? Qui choisit ma nourriture, mes activités motrices, mon sommeil, mes situations affectives, sociales, professionnelles ? Nous sommes l’unique habitant de notre corps. Évidemment, nous sommes en interrelation constante avec moult facteurs extérieurs à nous. La question est : qui va nous forger ? Nos pulsions de vie, nos forces innées, nos goûts, nos aspirations, nos intuitions, nos qualités, nos missions de vie ? Le cadre extérieur va-t-il nous permettre de nous révéler à nous-mêmes, de développer nos potentiels et nos qualités ou va-t-il faire de nous des animaux dans un zoo, allant jusqu’à être rassemblés dans des lieux prédéterminés, ou animés par les pulsions imposées par divers dirigeants ? Sommes-nous destinés à vivre dans des cadres limités, réduisant nos capacités humaines, allant jusqu’à n’être plus que des zombies ou des robots obéissants aux commandes à distance ?

Après un an où les gouvernements ont décidé des mesures sanitaires globales, dépendantes de mesures de laboratoire ou de chiffres permettant des modélisations, n’est-il pas temps de revivre les poumons déployés au printemps qui s’annonce, de nous épanouir comme les primevères à la lumière, nous activant en tous lieux qui correspondent à nos dynamiques vitales ?

Ce qui m’anime aujourd’hui, c’est mon empathie pour les restaurateurs qui aspirent à revivre leurs désirs d’animer un espace de vie où il vaut la peine de se poser et de découvrir des saveurs nouvelles, dans un lieu offrant un cadre hors de nos habitudes.

Les dirigeants politiques sont partagés entre la pression du peuple – une population impatiente soutient le Conseil fédéral – et la prudence inspirée par les chiffres statistiques relayant les résultats de tests sujets à caution. Le même écartèlement se manifeste entre les médecins conformes aux dogmes scientifiques et ceux qui prennent en compte les paramètres les plus larges possibles. De ce fait, deux voies sont possibles, chacune apportant quelques nuances qui ne changent rien au fond.

N’est-il pas temps d’ouvrir une troisième voie ? Ce qu’ont fait beaucoup de professionnels indépendants, enrichis de leurs expériences médicales et de leurs consciences des êtres humains dans leurs globalités en relation avec de multiples facteurs de santé. Ces praticiens aident les individus à réveiller le médecin qui sommeille en eux et les accompagnent sur le chemin pour y parvenir du fait des multiples moyens offerts par leurs connaissances profondes de l’être humain, de diverses thérapies et des produits de la nature, cette nature qui offre bien des ressources pour se maintenir en bonne santé ou se soigner au stade précoce des maladies plutôt que d’être confinés aux mesures sanitaires qui amoindrissent notre énergie vitale sur différents plans !

Cela fait un an que notre santé est tenue en laisse par des lois, des calculs de modélisateurs, des études scientifiques dépendantes des investissements alloués. N’est-il pas temps de vivre une réelle mutation ? Nous sommes en temps de carême ; or cette période dure 40 jours alors que nos restrictions de vie dure depuis un an. À quelle résurgence est-il judicieux de nous préparer ? Vers où tourner notre attention afin de considérer l’être humain dans toute son amplitude et trouver un réel mode de vie sanitaire plutôt que de focaliser – et de contraindre la population à en faire de même – sur un microorganisme avec l’illusion de pouvoir l’éradiquer à force de tests, de masques et de vaccins ? Cela ne fait qu’affaiblir l’énergie vitale et n’apporte pas de réelles solutions puisque les virus suivent les impulsions de la vie en créant des mutants qui nous précéderont toujours. De plus, brandir l’espoir d’une solution avec un produit vaccinal est un leurre qui ne fait qu’aggraver la situation dans plusieurs dimensions.

Comme l’USAM le déclare : « La stratégie du Conseil fédéral manque d’un objectif clair, à savoir la normalisation de la vie sociale, et ne présente aucune perspective pour l’économie et la société »… Un compromis n’est pas une solution : « quelle décision prendre demain ? Poursuivre sur une ligne sanitaire stricte ou lâcher du lest ? La réponse est sans doute dans un compromis, qui manifestement ne pourra pas satisfaire les partisans d’un retour à la normale ».

Et pourtant, le verdict est tombé : Face à la dégradation de la situation épidémiologique, le Conseil fédéral n’a finalement pas adopté les mesures envisagées. Une seule carotte octroyée : Un seul assouplissement sera effectif dès lundi : les réunions privées à domicile passeront de 5 à 10 personnes maximum, enfants compris. La justification présentée montre à quel point un seul facteur compte pour la gestion globale de la santé de la population : Cet allégement a été décidé en prévision de Pâques, explique le gouvernement dans un communiqué. Mais aucune mesure transmise à la population pour renforcer son système immunitaire ! En revanche, il se dédouane avec une recommandation passe-partout : Il recommande toutefois de limiter le nombre de ménages présents et de se faire tester avant de retrouver famille et amis.

En réalité, un compromis ne peut mener qu’à une impasse comme nous la percevons maintenant. Par conséquent, il nous reste donc à réaliser une grande réinitialisation de la médecine, avec la reprise de l’enseignement – déjà à partir des facultés de médecine – de l’être humain dans sa globalité et dans toutes les interrelations entre ses différentes dimensions. Ainsi, le corps médical sera beaucoup moins fracturé et pourra se dresser face aux pouvoirs dirigeants et non se soumettre pareillement à la technoscience ou aux modélisations qui se coupent de la substance vivante et complexe qui constitue les êtres humains.


[Voir aussi :




Il est temps de se souvenir de qui nous sommes

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): Frédéric Vidal, pour FranceSoir

Le clivage qui s’installe dans la société française depuis un an n’est pas qu’une question de politique et de vision de l’avenir, mais révèle deux conceptions de la vie de l’homme, dont la divergence impose désormais un choix.

Liberté, Égalité, Fraternité ?

N’y a-t-il plus d’intelligence dans ce pays, n’y a-t-il plus de bon sens ? L’épuisement spirituel de la population et le matérialisme forcené inculqué depuis l’après-guerre ont-ils conduit la population française à son point de non retour… ou son point de rupture ? Y a-t-il encore la place pour un sursaut salvateur ou bien la peur et la servilité l’ont-elles emporté ?

L’état d’esprit des Français laisse apparaître que désormais plusieurs réalités se côtoient dans notre pays, selon le niveau d’information et la conscience de chacun, divisant et brouillant la société, les familles, les amis…

Entre ceux qui ont plus ou moins calqué leur opinion sur le narratif uniforme matraqué  par les radios et les télévisions et ceux qui ne leur accordent plus la moindre confiance et ont cherché la vérité ailleurs, la société française, jusqu’au cœur des familles, parfois des couples, s’est divisée à l’ombre d’un minuscule virus.

Un clivage qui semble s’étendre chaque jour un peu plus, dressant les uns contre les autres et profitant à ceux qui concentrent toujours plus de pouvoir et d’argent, comme le montrent l’inexistence politique du Parlement, les salaires croissants des élus et les comptes en banques des GAFA et de Big Pharma durant cette année de misère grandissante du peuple, particulièrement des jeunes et des étudiants condamnés à la soupe populaire.

La détresse de la jeunesse est très préoccupante. Jusqu’à quand des parents vont-ils continuer à envoyer leurs enfants dans des écoles démentes où trois jetons leur sont donnés par des fonctionnaires zélés pour choisir entre respirer ou pisser ? D’où les enfants bâillonnés sortent parfois avec des saturations en oxygène autour de 83 %, soit un état d’hypoxie sévère, là où l’on doit s’inquiéter des conséquences sous les 95 % ?

Les artisans, les entrepreneurs vont-ils continuer à se laisser mourir parce que ce sont les ordres ? La peur du gendarme et de l’amende a-t-elle plus de force que l’instinct de survie pour eux et leurs familles ?  Est-ce que quelqu’un a encore un peu de lucidité et de courage dans ce pays ?

Tout le monde va-t-il continuer à croire qu’il y a une pandémie qui justifie cette folie, alors que les chiffres de l’INSEE démontrent qu’il n’y a pas plus de morts en France en 2020 que les années précédentes ? Et comme l’a précisé depuis le Pr Raoult, qu’il y en a moins en 2020 chez les moins de 65 ans qu’en 2019 ?

Le taux de mortalité du COVID tous âges confondus est de 0,05 % environ, c’est un fait. Alors s’il n’y a pas de vraie raison sanitaire à la dictature qui s’installe, n’est-il pas temps de s’interroger sur les véritables motivations d’une telle opération et sur les objectifs réels du contrôle et de l’asservissement des populations ?

C’est perdre son temps et rajouter à la confusion que de tenter de chercher des explications logiques à une politique volontairement incohérente. Il est tout aussi inutile de se perdre en conjectures sur l’incompétence des uns et les revirements des autres. Tout ceci est inspiré des techniques de manipulation mentale bien connues (voir le manuel Kubark déclassifié par la CIA). 

Alors combien de temps encore soumis et insoumis vont-ils se focaliser sur les ombres de la caverne de Platon ?

Toutes ces mesures à l’encontre de la vie ont raturé une France faite de défaillances d’entreprises et par effet domino de leurs sous-traitants, de files de jeunes sans espoir d’avenir devant l’aide alimentaire, de taux de suicides alarmants, d’une séparation physique des gens jusque dans les familles, de couvre-feux absurdes ne reposant sur aucun argument censé, de masques dangereux pour la santé, comme vient encore de le démontrer un rapport allemand sur la santé des enfants, ainsi que de confinements à répétition dont on sait a minima désormais l’inefficacité sanitaire.

Les Français trop crédules vont-ils chercher plus d’ivresse encore à boire les mensonges éhontés d’une presse collaborant à des intérêts partisans qu’ils dissimulent ? Les démonstrations ne manquent pourtant pas de l’arrogance et du mépris des castes influentes vis à vis du bas-peuple, des sans-dents, des gilets jaunes. Cette question de la croyance en la bienveillance ou la malveillance au pouvoir est cruciale. Elle est l’une des clés du sursaut possible en chacun, le coup d’arrêt fatal à la naïveté.

Il est convenu désormais que lorsqu’on évoque les coulisses de ces forces qui ont pris pouvoir sur la vie de chacun, on soit alors immédiatement traité de complotiste délirant, voire dangereux. Sans doute les présidents Eisenhower et Kennedy étaient-ils aussi des complotistes délirants. Car qui connaît le discours d’Eisenhower du 17 janvier 1961 lorsqu’il a quitté le pouvoir ? En voici un extrait particulièrement d’actualité :

« Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu’elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant. Seule une communauté de citoyens prompts à la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement de l’énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté puissent prospérer ensemble. »

Car qui connaît le discours de J.F. Kennedy à New York le 27 avril 1961, qui demandait en vain son aide à la presse et dont voici un extrait :

« […] Car nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections et l’intimidation au lieu du libre arbitre. C’est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machine étroitement soudée et d’une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements, économiques, scientifiques et politiques. Leurs ramifications sont occultées et non publiées. Ses erreurs sont enterrées et ne font pas les gros titres, on fait taire ses dissidents, on ne les glorifie pas; aucune dépense n’est mise en question, aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret n’est révélé. Elle conduit la guerre froide, en bref, avec une discipline de guerre qu’aucune démocratie n’espérerait jamais vouloir égaler… C’est pourquoi le législateur athénien décréta comme criminel tout citoyen se désintéressant du débat… Je sollicite votre aide dans l’immense tâche qui est d’informer et d’alerter le peuple américain avec la certitude qu’avec votre aide l’homme deviendra ce pour quoi il est né libre et indépendant.  »

Je ne sais pour ma part quel dysfonctionnement peut expliquer qu’il y a tant de gens éduqués, pour croire ce qu’on leur dit sans rien remettre en question. Sans doute faut-il y deviner les barrières d’une programmation de souche auxquelles se greffent le carcan de leur éducation et parfois leur simple intérêt cupide. Il se confirme que l’essentiel du bon sens et de la réaction à ce qui se joue vient des couches sociales les moins éduquées, les moins formatées peut-être, alors que le modèle de la dystopie hante nombre des plus diplômés. De quoi se faire traiter de populiste en plus de complotiste.

Car est jusque-là populiste celui qui aime le peuple, lui reconnaît sa légitimité et son bon sens culturel, issu d’une longue histoire de celles qui forge et nourrit l’esprit d’une nation. Car est désormais complotiste ou conspirationniste celui qui se pose des questions et cherche la vérité au lieu d’accepter la ligne officielle qui révèle les apprentis dictateurs.

Les seuls vrais conspirateurs sont ceux qui conspirent contre les peuples. Et ils accusent ceux qui les dévoilent d’être ce qu’ils sont eux-mêmes, c’est une technique aussi vieille que l’homme.

La responsabilité de la presse aujourd’hui dans ce mécanisme de manipulation des masses est majeure. Elle est impardonnable et lorsque cette folie sera brutalement interrompue, car je crois qu’elle le sera, la presse telle qu’on l’a connue ne s’en relèvera pas. Elle disparaîtra au profit d’une presse plus citoyenne et seront confrontés à leurs responsabilités ceux qui ont fait ce qu’elle est devenue.

Certains ont fait le pari de se ranger du côté des puissants pour assurer leur intérêt personnel mais n’ont pas compris l’éphémérité du pouvoir, ni ne saisissent l’impermanence des cycles de l’histoire. Ils n’ont pas mieux perçu l’aspect eschatologique de ce que vit la planète en ce moment, ils n’ont pas la vision globale de ce qui se joue parce qu’ils sont ignorants de l’aspect spirituel de cette guerre déclarée à l’humanité. Ils n’en mesurent pas les finalités profondes et s’arrêtent à la seule perception de leur logique et de leur expérience matérialiste. Ils demeurent insensibles aux aspects plus élevés auxquels les appelle plus que jamais leur condition humaine.

Ils ont vécu dans un monde qu’ils croient inusable dans son fonctionnement, n’ayant croyance que de ce qu’ils ont appris d’un passé si bref et d’une éducation biaisée. Leur conscience se limite pour le moment à ce contexte et ils n’entendent pas encore son appel à l’ouverture et à l’expansion.

Dans ce monde d’imposture où sont adulés et portés au pinacle les indignes et où sont diffamés et persécutés les justes, toutes les valeurs sont inversées. On peut raisonnablement voir le combat planétaire actuel comme une formidable opportunité d’étendre sa conscience et reprendre individuellement et collectivement sa souveraineté en tant qu’être vivant, égal à tout être vivant, et non assujetti par force ou par délégation à des pouvoirs iniques et profondément corrompus.

Le nouveau clivage ne se résume pas seulement à mon sens au mondialisme contre le souverainisme, mais avant tout au matérialisme contre le spiritualisme, ce qui, je le précise, ne signifie pas le religieux, mais la reconnaissance pour ce qu’elle est de la dimension spirituelle de l’être, qui est un sentiment partagé par une majorité d’hommes peuplant ce monde.

Comme le disait le philosophe théologien Pierre Theillard de Chardin : « Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine ». C’est je crois cette dimension de l’homme qui est appelée à s’éveiller comme jamais en ces jours, qui pourraient aussi devenir les plus sombres si cette lumière ne jaillit pas en chacun.

Je suis de ceux qui mesurent la vraie richesse de l’humanité à la reconnaissance et au partage généreux et bienveillant de ses différences, certainement pas à leur castration dans une soupe mondialiste uniforme et insipide. Je crois en une humanité extraordinairement diverse et créative et pour autant unie dans un schéma plus grand que la somme de ses parties. C’est ce qu’il lui appartient désormais de cultiver sous tous ses climats et toutes ses particularités culturelles et ethniques, dans le respect et la conscience au sens large du Vivant.

Cela pointe la polarité opposée au monde ultra-matérialiste promu par les transhumanistes rêvant de fondre la machine et l’homme dans une vision démente de sa transcendance. Le danger n’a jamais été aussi grand de voir s’accomplir cette folie par la dictature mondiale qui se répand depuis un an dans le déni de trop de gens encore. Et c’est pourquoi dans cette phase la polarisation ne fait que croître.

Je suis intimement convaincu que c’est là le véritable enjeu de tout ce qui se joue en ce moment. Que cette crise sans précédent dans notre histoire est l’opportunité unique et brève de décider le monde que nous choisissons désormais, pas celui que nous subissons par peur, résignation ou sentiment d’impuissance depuis trop longtemps. Nous sommes les puissants, tous ensemble.

C’est cette conscience de la force d’un peuple uni dans sa quête de liberté, d’égalité et de fraternité qui effraie les injustes. C’est ce qu’ils s’acharnent à étouffer dans la confusion, la censure et la répression.

Que ce prétexte du COVID ne serve pas que le camp des censeurs ultra-matérialistes, mais qu’il serve avant tout celui de ceux qui souhaitent la conscience avant la science.

Sans doute est-il enfin temps de se souvenir de qui nous sommes. Et de reprendre les rênes de nos destinées et de notre condition au sein du creuset alchimique de nos vies, à la lumière d’une dimension de nous-mêmes plus vaste que ce qui nous a jusque-là limités.

Le jeu planétaire aujourd’hui peut se voir comme le temps de la moisson de nos expériences. Et il n’est pas trop tard pour en décider la richesse. Même sur le tard, toute conscience qui s’éveille et se tourne vers sa souveraineté est un diamant dans l’escarcelle de l’humanité.

Nous et nos enfants serons riches ou pauvres demain de ce que nous avons décidé aujourd’hui. C’est notre choix.

Auteur(s): Frédéric Vidal, pour FranceSoir


[Voir aussi :




Poutine un « tueur » ? Réponse du Président russe à Biden

[Source : Le Cri des Peuples]

[…] Polina Bolbochan, Coordinatrice des bénévoles du Festival international de musique et représentante de l’Université fédérale de Crimée : Monsieur le Président, j’ai une question un peu personnelle pour vous. Hier, le Président Biden a été assez dur dans son entretien, y compris à votre égard. Que lui diriez-vous ?

Vladimir Poutine :

En ce qui concerne la remarque de mon homologue américain [qui a qualifié Poutine de « tueur » à qui il ferait « payer cher ses actions »], nous nous sommes effectivement, comme il l’a dit, rencontrés en personne. Que lui répondrais-je ? Je dirais « Restez en bonne santé ! ». Je lui souhaite une bonne santé. Je dis cela sans ironie ni arrière-pensées. C’est mon premier point.

Deuxièmement, en adoptant une approche plus large de cette question, je voudrais dire que les événements difficiles, dramatiques et sanglants abondent dans l’histoire de chaque nation et de chaque État. Mais lorsque nous évaluons d’autres personnes, ou même d’autres États et nations, nous semblons toujours être face à un miroir, nous nous voyons toujours dans le reflet, car nous projetons notre for intérieur sur l’autre personne.

Vous savez, je me souviens que quand nous étions enfants et que nous jouions dans la cour de récréation, nous avions des disputes de temps en temps et nous disions [en réponse à une insulte] : « C’est celui qui le dit qui l’est ». Ce n’est pas une coïncidence ou juste une blague d’enfants. Ce propos exprime une vérité psychologique très profonde. Nous nous voyons toujours dans une autre personne et pensons qu’elle est comme nous, et évaluons les actions de l’autre en fonction de notre propre vision de la vie.

[Voir : L’utilité des miroirs et de l’observateur]

En ce qui concerne le gouvernement américain, la classe dirigeante — je ne parle pas du peuple américain, qui est majoritairement composé de gens honnêtes, dignes et sincères qui veulent vivre en paix et en amitié avec nous, une chose dont nous avons conscience et que nous apprécions, et nous comptons sur lui pour l’avenir —, mais pour ce qui est de la classe dirigeante américaine, son état d’esprit s’est formé dans des circonstances plutôt difficiles dont nous sommes tous conscients. Après tout, la colonisation du continent américain par les Européens est allée de pair avec l’extermination des populations locales, le génocide, comme on dit aujourd’hui, le génocide pur et simple des tribus indiennes suivi d’une période très dure, longue et difficile de l’esclavage, une période très cruelle. Tout cela a fait partie de la vie en Amérique tout au long de l’histoire des États-Unis et jusqu’à ce jour. Sinon, d’où viendrait le mouvement Black Lives Matter ? Jusqu’à ce jour, les Afro-Américains sont confrontés à l’injustice et même à l’extermination.

La classe dirigeante des États-Unis a tendance à aborder les questions de politique intérieure et étrangère en se basant sur de telles considérations [racistes et criminelles]. Après tout, les États-Unis sont le seul pays à avoir utilisé des armes nucléaires, qui plus est contre un État non nucléaire, le Japon, à Hiroshima et à Nagasaki à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il n’y avait absolument aucun besoin militaire justifiant ce bombardement. Ce n’était rien d’autre que l’extermination de civils. J’en parle, car je sais que les États-Unis et leurs dirigeants sont déterminés à maintenir certaines relations avec nous, mais sur des sujets qui intéressent les États-Unis et selon leurs propres termes. Même s’ils croient que nous sommes comme eux, nous sommes différents ! Nous avons un code génétique, culturel et moral différent. Mais nous savons comment défendre nos intérêts. Nous travaillerons avec les États-Unis, mais dans les domaines qui nous intéressent et à des conditions qui nous semblent bénéfiques pour nous. Ils devront en tenir compte malgré leurs tentatives visant à arrêter notre développement, malgré les sanctions et les insultes. Ils devront en tenir compte et reconnaître [qu’ils doivent traiter avec nous sur un pied d’égalité et non depuis une position de domination, de pression et de coercition].

En gardant à l’esprit nos intérêts nationaux, nous développerons nos relations avec tous les pays, y compris les États-Unis. C’est en gros tout ce que je veux dire à ce sujet. […]




De Médiator à AstraZeneca: Mensonges et corruptions au sein de la gouvernance française et européenne

[Source : Les 7 du quebec]

Par Dominique Delawarde.

Contexte historique, affaire Médiator

Le 29 mars prochain, l’un des plus grands scandales sanitaires ayant directement concerné notre pays va trouver son épilogue. C’est celui du Médiator.

Près de 5 000 victimes, 376 avocats,  25 prévenus révèlent l’ampleur de ce  scandale dans lequel sont impliqués le laboratoire pharmaceutique Servier (le corrupteur), mais surtout les présumés corrompus, de l’appareil exécutif, politique ou sanitaire de notre pays, poursuivis par la justice (source pour la liste nominative ci dessous: Wikipedia)

Marie Thèrèse Hermange, ancienne sénatrice, rapporteur du rapport sénatorial sur le Médiator de 2011, mise en examen pour trafic d’influence ou complicité de trafic d’influence (selon les sources). Claude Griscelli, Professeur de médecine, soupçonné d’avoir fait modifier le rapport sénatorial sur le Médiator de 2011 par Marie Thèrèse Hermange, consultant médical au laboratoire Servier pour 90000 euros/an. Mis en examen pour trafic d’influence. Jean-Michel Alexandre, président de la commission d’autorisation de mise sur le marché (AMM) au ministère de la Santé de 1985 à 1993, puis directeur de l’évaluation du médicament de l’Agence du médicament de 1993 à 2000. À sa retraite, il devient consultant pour Servier via une société écran, rémunéré plus de 1,1 million d’euros pour la période 2001-2009. Il est soupçonné d’avoir été mis sous influence financière par Servier lorsqu’il était fonctionnaire. Éric Abadie (décédé), directeur de l’évaluation à l’Afssaps à partir de 2007, chargé de la pharmacovigilance, mis en cause pour avoir caché que son épouse était l’avocate des laboratoires Servier. Dominique Maraninchi mis en examen pour homicides et blessures involontaires comme représentant légal de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament). Michel Detilleux, Jean-Roger Claude et Bernard Rouveix: experts rémunérés par Servier qui siégeaient simultanément à des commissions des autorités de santé statuant notamment sur des produits du groupe pharmaceutique, ils sont mis en examen pour «prise illégale d’intérêts». Jacques Massol, ancien membre de la Haute Autorité de santé et de la Direction générale de la santé, et François Lhoste, ancien chargé de mission au ministère de la Santé, sont mis en examen pour «prise illégale d’intérêts».

Outre les chefs d’inculpation retenus contre les personnes physiques, ceux retenus contre les personnes morales  (laboratoire Servier, ses filiales et l’ANSM sont, eux aussi édifiants: «tromperie aggravée», «homicides et blessures involontaires», et «escroquerie» au préjudice de la sécurité sociale et des mutuelles.

Rappelons que les effets nocifs du Médiator  étaient dénoncés dès 1997 dans «la revue Prescrire», que ce médicament avait été retiré du marché en Italie (2003) et en Espagne (2004) pour ses effets nocifs, mais qu’il a pu se maintenir en France jusqu’en Novembre 2009 grâce à la corruption par «Big Pharma» qui gangrène les institutions politiques et sanitaires de la France. Il est surprenant et choquant pour les honnêtes gens et pour les victimes, qu’il ait fallu 11 ans pour que justice soit rendue dans cette affaire alors que plusieurs prévenus et de nombreux plaignants sont déjà décédés.

Il ne serait pas surprenant, en revanche, que l’ampleur et l’étendue de la corruption étant ce qu’elles sont devenues, aujourd’hui, dans notre pays, le verdict du 29 mars dans le procès du «Médiator» soit plus clément qu’attendu pour les corrupteurs et les corrompus …«Selon que vous serez puissant ou misérable les jugements de cour vous rendront blanc ou noir …..».

C’est dans ce contexte judiciaire que survient la pandémie de la Covid-19. Il nous faut bien constater, hélas, ce qui apparaît de plus en plus clairement dans la gestion calamiteuse de cette épidémie en France, que rien n’a véritablement changé pour ce qui est de la corruption  encore trop importante d’une partie de notre personnel politique et de nos institutions sanitaires.

Ce n’est pas sans raisons que Transparency International a déjà dénoncé cette corruption par l’industrie pharmaceutique, 
https://www.lesechos.fr/2016/06/transparency-international-denonce-la-corruption-dans-lindustrie-pharmaceutique-207127  et  que celle-ci a été, dans le passé, régulièrement pointée du doigt, arguments à l’appui, par certains médias.   
https://www.monde-diplomatique.fr/2003/10/RIVIERE/10610

Ce qui pose problème aujourd’hui, c’est que les médias mainstream français ne dénoncent plus ce genre de «détails». Ils font cause commune avec les laboratoires pour une raison très simple. Une poignée de milliardaires ont pris le contrôle de 90% des médias en France. La connivence et la collusion entre eux et les politiques au pouvoir qui accordent les subventions sont d’un intérêt mutuel bien compris. Leur connivence et leur collusion avec les milliardaires qui contrôlent Big Pharmales GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), les banques et la spéculation boursière, sont également d’un intérêt mutuel bien compris. Les requins ne se dévorent pas entre eux, surtout lorsqu’ils appartiennent au petit monde qui contrôle la finance et l’économie mondiale et qu’ils appartiennent, le plus souvent, à la même communauté.

Corrupteurs et corruptibles 

Mais pour qu’il y ait des corrupteurs, encore faut-il qu’il y ait des responsables politiques et sanitaires prêts à se laisser corrompre. C’est, hélas, trop souvent le cas au sein de la commission européenne et du parlement européen mais aussi au sein des exécutifs de tous les états de l’UE, et, pour ce qui nous concerne, au sein de l’exécutif français et de ses instances sanitaires.

En janvier 2020, 11 882 lobbies étaient inscrits au registre européen dit «de transparence»:   
https://www.touteleurope.eu/actualite/fact-checking-bruxelles-strasbourg-nids-de-lobbyistes.html Selon les sources, de 25 000 à 30 000 lobbyistes exerceraient leur influence à Bruxelles dont 7 526 accrédités auprès d’un parlement qui ne compte pourtant que 751 membres …..

L’affaire du Remdesivir

Analyser les sagas concernant l’achat massif par l’Europe et la promotion surprenante d’un médicament notoirement nocif (Remdesivir) qui rappelle fâcheusement le précédent du Médiator.  Analyser le choix d’un cabinet de conseil sur la stratégie vaccinale d’une campagne de vaccination française chaotique et désorganisée, avec des vaccins encore «expérimentaux» et donc non «aboutis», tout cela est édifiant pour qui accepte de se livrer à cet exercice.

Il ne fait plus aucun doute aujourd’hui que le bras de fer mené par les suppôts corrompus de Big Pharma et leurs relais complices des médias mainstream contre la chloroquine et l’azytromicine recommandées par le professeur Raoult n’avait qu’un seul but: promouvoir le Remdesivir et le vaccin, au plus grand profit de Big Pharma …. La pitoyable étude du Lancet, rétractée pour fraude avérée, mais prétexte, en France, à l’interdiction faite aux médecins de ville de prescrire, a montré de triste manière jusqu’où les corrupteurs de Big Pharma pouvaient aller et à quel point ils pouvaient réussir leur manœuvre  auprès d’un appareil exécutif peut être plus corrompu qu’ailleurs.

La technique utilisée dans cette «guerre de l’information» était bien connue et a été parfaitement décrite par Anne Morelli.  Le 3ème principe élémentaire de cette propagande de guerre contre la chloroquine a été utilisé: il consistait à répéter un mantra (ce que BFMTV et France Intox savent faire et font à longueur de journée): «le chef du camp adverse (Raoult) a le visage du diable (ou «du charlatan de service»).

Faire douter l’opinion, salir, décrédibiliser, détruire le chef du camp adverse, c’est remporter la partie. Manque de chance pour les corrompus, Raoult est un «géant» et il n’était pas seul. Il avait à ses côtés son équipe de professeurs d’élite de l’IHU de Marseille, tous plus titrés les uns que les autres, dont aucun n’a fait défaut ou n’a trahi ses convictions malgré les sollicitations dont ils ont du faire l’objet. Il avait derrière lui des dizaines de milliers de médecins français, des centaines de milliers de médecins dans le monde entier qui soutenaient et appliquaient son protocole.  Une étude anglosaxonne a d’ailleurs montré que les deux médicaments les plus prescrits contre la Covid dans le monde, par les médecins de terrain, ont été   1 – l’Azytromycine 54% et 2 – la chloroquine 49% avec des résultats «observés» bien meilleurs que dans tous les pays qui ont fait l’impasse sur ces traitements efficaces et peu onéreux. https://www.maltraites-ledoc.com/

S’agissant de la stratégie vaccinale en France, les plus hauts niveaux de l’État français ont fait appel à un cabinet US (Mc Kinsey) pour la diriger. Ceci doit inciter le citoyen français à se poser quelques séries de questions:

1 – N’existe-t-il pas, en France, suffisamment de structures compétentes pour remplir ce genre de mission ? Pourquoi faire appel et sous traiter à un cabinet de conseil US une mission qui concerne directement les intérêts et la santé des français ? La gestion US de la crise sanitaire, la plus mauvaise au monde si l’on s’en tient aux résultats, doit-elle être considérée comme un modèle à suivre par nos dirigeants ?

2 – Pourquoi choisir le «sulfureux» cabinet conseil Mc Kinsey dont l’histoire récente a été marquée par des scandales à répétition ? Ce cabinet vient tout juste de verser 573 millions de dollars pour clore les procédures engagées contre lui par 49 États US, après la mort de 500 000 Américains suite à un usage abusif d’opioïdes (conseillés par McKinsey). Ce cabinet est  également  à la  base du  plus gros scandale financier de l’Histoire: ENRON !   voir le paragraphe scandales et controverses sur l’article de Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/McKinsey_%26_Company

3 – N’y aurait-il pas encore derrière le choix d’un cabinet mafieux, US de surcroît, une nouvelle saga de corruption dont l’appareil d’État français semble aujourd’hui avoir le secret?

S’agissant des attitudes contrastées de l’exécutif sur l’administration du vaccin AstraZeneca à la population, on note celle de Mr Véran s’accrochant,  comme ses prédécesseurs  l’avaient fait en soutien du Médiator, à l’innocuité  du produit, s’opposant aux décisions prises dans 7 pays européens et en Afrique du Sud.  On note avec amusement teinté de scepticisme et de mépris pour  l’intéressé, que le vaccin est, pour lui, inoffensif donc recommandé malgré quelques «rares??» effets secondaires. https://www.francesoir.fr/societe-sante/deces-post-vaccination-le-droit-de-savoir  mais qu’en revanche, la chloroquine qui, administrée aux bonnes doses en début de maladie, est efficace et sans aucun effet secondaire sur des millions de patients, reste interdite de prescription en France (?????)

S’agissant du Président, qui gère beaucoup mieux que son ministre son risque pénal en se défaussant sur la décision de l’Agence Européenne du médicament, il n’ignore pas, évidemment, que cette agence européenne est aujourd’hui la plus corrompue de toute, ce que l’on peut comprendre lorsque des dizaines de milliards de profit sont en jeu pour Big Pharma… On connaît d’avance la préconisation qui sera faite et qui ne tiendra, évidemment, aucun compte de l’intérêt et de la santé des populations européennes.

Lorsqu’on prend conscience du marigot putride de corruption dans lequel baignent nos institutions européennes et nationales, on ne s’étonne plus qu’un sondage récent révèle qu’Emmanuel Macron inspire principalement de la “colère” (28%), du “dégoût” et  du “désespoir”  (21%), de la honte (18%) aux Français 
https://www.tvlibertes.com/actus/un-sondage-revele-quemmanuel-macron-inspire-principalement-de-la-colere-du-degout-et-du-desespoir-aux-francais

Rien d’étonnant non plus que des appels argumentés à la résistance civile se multiplient sur la toile: 
https://videos.files.wordpress.com/kAglcnp3/appel-a-la-resistance-civile-et-au-reveil-des-consciences_mp4_dvd.mp4

Rien ne vaut, pour conclure, un peu d’humour lié à la situation que nous connaissons:

Moins drôle :  La crise sanitaire a coûté plus de 160 milliards d’euros à l’État en 2020 (lefigaro.fr)




3e Guerre US contre l’Europe

[Source : Pars Today]

La Seconde Guerre mondiale, les USA l’ont fait sur le dos de l’Europe. La Guerre froide, ils l’ont mené contre les intérêts de l’Europe et leur guerre nucléaire qu’ils disent vouloir conduire à l’aide des bombes tactiques nucléaires et pour laquelle ils ont même fait des essais à Ramstein en Allemagne, essais secrets bien sûr ils iront le commencer sur le territoire de « SmallBrother » ?…

Probable vu la concentration de bombes nucléaires tactiques à travers tout le vieux continent et ces divers prétextes qu’ils trouvent pour faire remonter l’Europe orientale contre la Russie tout comme l’Europe Nord. Le ministère russe de la Défense confirme qu’il est prêt à agir avec fermeté en cas de déploiement du MRBM en Europe.

Le ministre de la Défense de la Fédération de Russie, Sergueï Choigou, a déclaré que la partie russe était prête à agir avec fermeté au cas où l’armée américaine déploierait des missiles balistiques à moyenne portée et d’autres armes de missiles en Europe. La déclaration est intervenue sur fond d’informations diffusées par Washington sur ses intentions de commencer à déployer ses missiles balistiques à moyenne portée en Europe.

« Nous nous sommes engagés à ne pas déployer de telles armes si elles ne sont pas déployées en Europe. Autrement dit, nous ne le ferons pas non plus. Mais s’il est affiché, nous y répondrons naturellement de manière appropriée. Ainsi que dans l’est de notre pays, bien sûr, je veux dire le déploiement possible sur le territoire du Japon et de la Corée du Sud » – a déclaré le ministre russe.

Les experts n’excluent pas que la partie russe soit prête à mettre en service les derniers systèmes de missiles balistiques, ainsi que les systèmes de missiles « Calibre » et « Dagger », ce qui procure beaucoup de mécontentement chez les Américains, puisque ces derniers ont une portée qui atteint presque n’importe quel point sur les territoires de l’Europe.

Puis, on a appris la rupture de tous les contacts existants entre la Russie et l’OTAN. Le ministère des Affaires étrangères de Russie a indiqué que la Russie a complètement rompu tous les contacts avec l’OTAN. « Après les accusations européennes, la tenue des rencontres n’a plus de sens. L’OTAN a abandonné toutes les structures préparatoires, c’est-à-dire : un groupe de travail, un comité préparatoire et le conseil lui-même au niveau des ambassadeurs. Tous les éléments, à l’exception de la réunion des ambassadeurs, ont été détruits, ils ne fonctionnent plus. », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Alexander Grushko.

Une guerre avec la Russie n’est pas un expédient aisé, loin s’en faut, c’est même une voie suicidaire. Mais les USA n’ont plus d’options alternatives. Leur narrative ne suscite plus l’adhésion, comme le démontre l’échec de l’ingénierie sociale en Syrie ou encore au Myanmar en dépit d’efforts colossaux. Le cycle entamé laisse entrevoir le pire pour l’Europe qui risque de devenir un terrain de jeu US par la faute des Américains. Et dire que la Chine pourrait s’y rallier. La Chine, longtemps adepte du profil bas et effacé, d’une politique étrangère basée sur le développement économique, est maintenant persuadée de l’inéluctabilité de cette éventualité du clash. Et cette évaluation n’est pas en relation avec le statut de Taïwan ou les îlots de la mer de Chine méridionale, mais avec une perception assez lucide des intentions réelles de ses adversaires.




Le monde peut-il encore éviter une guerre entre les États-Unis et la Russie?

[Source : Strategika 51]

Loin des diversions médiatiques ou les futilités absolues des réseaux sociaux, la montée en puissance des capacités d’une frappe fulgurante contre la Russie en Europe orientale continue à une cadence soutenue.

La crise économique et financière mondiale, l’effondrement total de la propagande occidentale et la faillite du système politique US ne laissent à l’État profond qu’une option. La pire de toutes: une escalade de la politique hostile contre la Russie, laquelle ne peut aboutir qu’à un affrontement. D’abord par proxy. Puis direct. Avec des conséquences fort désastreuses pour l’ensemble des protagonistes et des retombées catastrophiques pour le système de sécurité collectif.

En réalité, le leadership russe, tout comme son homologue US, est préparé à cette ultime éventualité. La seule variante est de savoir qui le premier va perdre son sang-froid et la maîtrise du jeu de dupes pour dévoiler son intention finale. Tous les éléments laissent entendre que c’est l’actuelle équipe à la Maison Blanche qui va déclencher les hostilités et mener ouvertement une campagne hostile d’une ampleur inédite contre Moscou. Peu importe le prétexte avancé, que ce soit la reprise d’éléments de guerre psychologique basés essentiellement sur l’accusation d’une ingenrence russe dans les élections présidentielles US et par voie de conséquence une ingérence russe visant le sabotage de la démocratie parfaite et exceptionnelle (l’image ne tient pas mais la symbolique est un élément à charge) ou encore le blocage de la guerre en Syrie, la paralysie de l’Ukraine, l’accès de la marine de guerre en Méditerranée, la guerre des vaccins et les pertes occasionnées aux Big Pharma par une soi-disant contre-propagande russe visant à décrédibiliser les vaccins occidentaux, l’alliance avec la Chine, la percée russe en Afrique australe et occidentale, etc. Le prétexte de l’ingérence russe dans des présidentielles US chaotiques et dignes d’une république bananière (le terme a été lancé par l’ex-président George Bush Junior) de quatrième ordre sera probablement utilisé par l’État profond qui a désigné Joe Biden pour relancer un conflit “dur” avec la Russie. Cela permettra de camoufler la faillite du système politique US, totalement obsolète et corrompu sous les bruits de bottes et le tonnerre d’une guerre symétrique d’envergure mondiale.

Une guerre avec la Russie n’est pas un expédient aisé, loin s’en faut, c’est même une voie suicidaire. Mais l’Empire n’a plus d’options alternatives. Sa narration ne suscite plus d’adhésion comme le démontre l’échec de l’ingénierie sociale en Syrie ou encore au Myanmar en dépit d’efforts colossaux. La manipulation autour du nouveau coronavirus a achevé le peu de crédibilité qu’avait son appareil médiatique auprès de ses propres populations. L’épisode du Capitole n’est pas clos. A force de vouloir supprimer la symbolique de cet incident inhérent au déclin des nations, ce ne seront pas des manifestants dans une ambiance bon enfant qui vont menacer le siège du pouvoir législatif américain mais des missiles hypersoniques à têtes nucléaires tactiques multiples et indépendantes. Le scénario de l’horloge sonnant minuit n’a jamais été aussi proche du réel.

Le monde pourra t-il éviter une guerre entre les États-Unis et la Russie avant qu’il ne soit trop tard?

Le cycle entamé laisse entrevoir des épisodes pires que celux des années précédentes. La plupart des pays se préparent à la guerre. La Chine, longtemps adepte du profil bas et effacé, d’une politique étrangère sort basée sur le développement économique, est maintement persuadée de l’inéluctabilité de cette éventualité. Et cette évaluation n’est pas en relation avec le statut de Taïwan ou les îlots de la mer de Chine méridionale mais avec une perception assez lucide des intentions réelles de ses adversaires.

L’Etat profond à court de moyens, veut venger ses revers en diabolisant Vladimir Poutine comme il l’a fait avec tout chef d’État dont la posture est jugée non-conforme et hostile aux intérêts de l’Empire. C’est un schéma usé et dangereux. Le retour des bellicistes à Washington fut marqué par une manœuvre très mal habile visant à supprimer toute référence au passé d’une caste vivant essentiellement de la guerre. Prétendre la naïveté est un moyen de diversion et dé-concentration.

La paix mondiale n’existe plus. Le cycle d’airain vient tout juste de commencer.




De l’État profond au gouvernement mondial

[Source : Site officiel de Valérie Bugault (valeriebugault.fr) via reseauinternational.net]

par Valérie Bugault et Pierre Bergerault – TVL

Valérie Bugault, docteur en droit, ancien avocat fiscaliste, reconvertie dans la géopolitique juridique et économique.

Vous êtes l’auteur de plusieurs ouvrages « Du nouvel esprit des lois et de la monnaie » co-écrit avec Jean Rémy, « La nouvelle entreprise », « Les raisons cachées du désordre mondial » et « Demain dès l’aube… le renouveau » tous édités chez Sigest.

1) « La géopolitique est conçue comme l’étude des stratégies d’approche, d’attaque et de défense militaire d’un État vis-à-vis d’un ou de plusieurs autres ». Cette définition est-elle toujours de mise ?

Cette notion, la « géopolitque », a évolué deux fois au cours des dernières décennies sans d’ailleurs que les analystes en soient toujours clairement conscients :

  • À partir de la seconde GM et en particulier à partir de la signature des accords de Bretton Woods, le terrain de la « géopolitique » s’est déplacé du champ de bataille militaire vers le champ de bataille économique et monétaire et
  • Depuis quelques mois, nous assistons à une seconde évolution de la « géopolitique ». Le terrain économique et financier est en effet en cours de déplacement vers le terrain juridique. Le « droit » existait auparavant mais il n’était pas perçu comme enjeu majeur. Il était perçu comme un simple moyen d’action car les finalités du droit n’étaient plus discutées depuis trop longtemps. On arrive aujourd’hui à un moment particulier de l’Histoire où le droit va devenir, il faudrait dire « redevenir », le véritable champ de bataille, supplantant le domaine monétaire et économique, pour devenir le véritable enjeu de la géopolitique moderne.

En effet, outre sa fonction d’être un moyen d’action politique, le « Droit » en tant que « système » véhicule une culture, une conception du monde et de la vie en commun. Les décennies qui viennent verront la confrontation des systèmes de droit en raison du nécessaire renouveau politique.

Le « droit anglo-saxon » et le « droit continental » véhiculent une conception antagoniste de la vie en Société. Le droit britannique est, depuis le XVIe siècle, conçu comme une arme règlementaire au profit des puissants tandis que le droit continental traditionnel s’est développé, jusqu’à l’avènement du Code civil de 1804, comme un art politique : l’art d’améliorer la vie du groupe (c’est-à-dire de la Société), le moyen de pacifier les relations interpersonnelles en imposant aux « hommes de l’art » la recherche de justice.

Alors que le droit civil est le seul « Droit » à véhiculer le concept de justice, de vie en commun et in fine de civilisation, ce dernier est, malheureusement, en voie de fusion-absorption par le système britannique commercialiste.

Pour la France, et par extension pour le monde, l’enjeu majeur des prochaines décennies sera de réinitialiser notre droit civil en tant que « droit commun », lui-même développé autour du droit naturel.

2) « De façon subreptice et sournoise depuis le XVIIIe siècle, nous sommes collectivement entrés dans une ère qui interdit le libre arbitre humain au profit exclusif des puissances financières qui se sont emparées réellement et anonymement du pouvoir ». Comment ce changement de paradigme s’est-il opéré ? 

Ce changement de paradigme s’est opéré par la double prise de contrôle monétaire et politique par les puissances d’argent.

La prise de contrôle monétaire s’est faite de façon directe par la centralisation de la gestion monétaire dans les mains des banquiers au moyen de la création de « banques centrales ».

La prise de contrôle politique fut plus sournoise ; elle s’est réalisée par l’avènement et la généralisation d’un système politique axé autour du parlementarisme représentatif et d’une pseudo séparation des pouvoirs (qui est en réalité une disparition du pouvoir politique), dans lequel la vie politique a été captée par les « partis politiques ». Or, les partis obéissent à ceux qui les financent, ce qui a permis d’établir :

  • L’omnipotence hégémonique et anonyme des puissances financières et
  • La disparition des contrepouvoirs internes, qui devraient normalement structurer la vie politique.

3) Le contrôle de l’or opéré par les banquiers changeurs du Moyen-âge se terminera, dites-vous par un gouvernement mondial dictatorial de nature technocratique entièrement dirigé par les puissances financières dominantes. Que répondre à ceux qui voient là une vision simpliste, affirmant que toutes les nations n’ont pas intérêt à se fondre dans une structure mondiale ? 

Aucun peuple, aucune Nation, n’a « intérêt » à se fondre dans une structure globale dominée par les financiers. La volonté populaire n’entre pas en ligne de compte car tout est organisé de façon opaque, par le biais du mensonge, on fait passer des choses en prétendant qu’elles sont l’inverse… Ce pouvoir hégémonique s’est toujours imposé sans demander l’avis des peuples, par la corruption, l’illusionnisme et le mensonge !

À partir du moment où la vie politique est captée par les puissances financières – ce qui est vrai de la très grande majorité des pays du monde – l’intérêt commun des dirigeants à se fondre dans une structure mondiale dominée par les financiers est de facto, par principe, établi. Seuls des incidents mineurs lié à l’existence d’intérêt personnel des uns ou des autres doivent être contournés par les globalistes afin d’établir leur projet de gouvernement mondial totalitaire.

4) Au-delà d’imposer leur empire politico-financier, vous affirmez que les tenants d’un Nouvel Ordre Mondial souhaitent édicter une religion mondiale. Quels en seraient les dogmes ?

Je ne suis pas spécialiste des religions mais il me semble que cette religion existe déjà en filigrane : culte de l’argent, concurrence de tous contre tous, métissage de tous les monothéismes en un seul magma synthétique (sur le modèle des produits financiers).

La laïcité aura été un moyen de détruire le pouvoir spirituel en Europe et non, comme on pourrait le croire, un moyen de neutralité bienveillant. Or, faire disparaître le pouvoir spirituel a eu en réalité à la fois pour cause et pour conséquence de faire disparaître tout contrepouvoir politique à la toute-puissance des financiers.

Un autre moyen de destruction du pouvoir spirituel aura été l’exacerbation des antagonismes entre les trois monothéismes. La « religion mondiale » aura été imposée par la manipulation à l’extrême des anciens monothéismes en montant les uns contre les autres. Les dominants financiers ont utilisé, une fois de plus (on ne change pas une méthode qui marche), le principe de bonne politique consistant à « diviser pour mieux régner ».

En montant les religions les unes contre les autres, ils réussissent à créer un vide spirituel dans lequel ils vont engouffrer leurs propres croyances, qu’à vrai dire je ne suis pas sûre qu’il faille appeler « religion ». En effet, lesdites croyances ressemblent plus à la domination du mal absolu qu’à une quelconque spiritualité véhiculant des principes de « vie en commun » que les religions traditionnelles portent en elles. Peut-on appeler « religion » une croyance de quelques hommes qui consiste à :

  • Estimer que la population mondiale ne doit pas dépasser 500 millions d’âmes (Georgia Guidestones) ;
  • Pirater le fonctionnement intime (génétique) du vivant (Trans humanisme) pour permettre la vie éternelle à ceux qui resteront sur cette terre ?

Alors même que toutes les religions ont, jusqu’à ce jour, respecté le droit naturel supérieur, une croyance en la toute-puissance de l’homme, censé devenir éternel, ne me semble, après réflexion, pas devoir être désigné du terme de « religion ». Cela ressemble davantage à une secte sataniste qu’à une religion stricto sensu.

5) Pourquoi voyez-vous dans le droit anglo-saxon et la City de Londres l’alpha et l’oméga de cette volonté mondialiste ?

L’émancipation en 1531 de la papauté par le roi Henri VIII d’Angleterre au moyen de la création de l’église réformé (à mi-chemin entre protestantisme et catholicisme) sous la houlette de l’archevêque de Cantorbéry, nommé par le Roi, a modifié fondamentalement la façon de concevoir le droit en Angleterre. Le droit anglais est devenu l’apanage du seul pouvoir temporel (cf. pour le catholicisme l’équivalent de 1531 est 1929 et les Accords du Latran), autrement dit, un simple instrument de puissance dans les mains du détenteur du pouvoir temporel, d’abord identifié par le Roi puis par les puissances financières.

Le développement des visées impériales britanniques, cristallisées sous Cromwell (1599-1658) par l’établissement d’un « Commonwealth républicain » [Cf. wikipedia.org/wiki/Oliver_Cromwell], a acté la suprématie du pouvoir économique et monétaire sur le pouvoir politique.

La puissance financière est à l’origine du développement de l’empire britannique et le droit fut son arme de domination. C’est précisément cette conception, très affairiste et utilitariste, du « droit » qui s’est imposée sur la scène internationale tout au long des XIXe et surtout XXe siècles. Nous sommes ici dans un contresens par rapport à ce que signifie traditionnellement la notion de « Droit », ce type de normes est un « droit » qui n’est ni « droit » ni du « Droit ».

6) Vous dites que le droit anglo-saxon aurait pris le pas sur notre droit continental mais en quoi ce droit continental est-il différent du droit anglo-saxon ?

Tous les développements juridiques sur la personne, les rapports de l’individu au groupe, à la puissance et à l’autorité ont été formalisés, conceptualisés par les grands légistes de droit canon (penseurs catholiques) tout au long du Moyen-âge et en particulier au haut Moyen-Âge avec Saint-Augustin, puis, à partir du XIe siècle avec l’évêque Fulbert (1006 – 1028), le Décret de Gratien 1140, Saint Thomas d’Aquin (1225 – 1274) au XIIIe siècle… [Cf. cairn.info/la-formation-de-la-pensee-juridique-moderne ; cours.unjf.fr/repository/coursefilearea ; books.openedition.orgjstor.org/stable]. Le droit canon ou, plus précisément, son métissage avec les apports structurels du droit romain, est à l’origine du développement de « la civilisation européenne ».

Or, le droit britannique s’est, à partir de 1531, émancipé des apports du droit développé sur le modèle ci-dessus décrit pour se fonder sur la suprématie maritime et commerciale propre à servir le développement impérial et les intérêts financiers dominants qui le supportait.

À la même époque, le droit continental est, tout au contraire, resté fondé sur un droit commun de nature civile issu de l’équilibre des forces entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel. Les choses ont commencé à changer sur le continent européen à partir de la Révolution française – qui a beaucoup affaibli l’Église catholique – jusqu’à 1929, date des accords du Latran, qui correspond, en Europe et pour le monde catholique, à ce que fut l’année 1531 pour l’Angleterre : la soumission définitive et radicale du pouvoir spirituel, via Mussolini, au pouvoir financier mené par la City.

Tout au long des XIXe et XXe siècles, la puissance de l’empire britannique n’a fait que croître pour finalement se transférer dans l’empire américain, lequel a utilisé les mêmes armes monétaire, économique et juridique en les déployant partout dans le monde grâce à sa puissance de frappe militaire et financière.

C’est la raison pour laquelle toutes les institutions internationales ou supranationales nées au cours du siècle passé – parées pour la façade et très hypocritement de vertus humanistes ou d’une prétendue pacification du monde – n’auront finalement été que des appendices, des projections mondiales, de la puissance financière des banquiers globalistes apatrides (BRI, FMI, banque mondiale, OCDE, ONU, Union européenne, OMC, OMS…).

7) Comment se traduit concrètement cette soumission du droit continental au droit anglo-saxon ?

Cette soumission s’est réalisée, au fur et à mesure du temps, en quatre grandes étapes, qui furent des attaques en règles contre le Droit continental traditionnel :

  • La première attaque est d’ordre institutionnel, elle concerne la méthodologie du droit avec l’instauration d’un parlement dont la seule mission est de « créer » du droit, ce qui va à l’encontre de la mission traditionnelle du droit continental, qui comportait des règles simples et peu nombreuses.
  • La 2ème attaque est d’ordre conceptuel : avènement de la théorie pure du droit d’Hans Kelsen (1881 – 1973) qui impose un droit positif émancipé des principes du droit naturel [Cf. wikipedia.org/wiki/Hans_Kelsen].
  • La 3ème attaque est à nouveau d’ordre institutionnel : avènement des institutions européennes, dominées par le « principe réglementaire » issu des multinationales et véhiculé (ne l’oublions pas !) par les pouvoirs exécutifs des principales puissances économiques de l’Union. Ce système aggrave considérablement et à dessein la confusion des genres entre « règlementation professionnelle » et « Droit ».
  • La 4ème et dernière attaque est à nouveau d’ordre conceptuel : il s’agit de « moderniser le droit français », c’est-à-dire qu’il s’agit de transformer le droit civil en droit commercial (sur le modèle du droit de propriété économique) de façon à le rendre compatible avec le droit anglo-saxon, d’essence commercialiste. Il s’agit aussi de financiariser et opacifier ce nouveau « droit commun commercial ». Ce qui se traduit en termes de droit positif par toujours plus :
    • d’anonymat capitalistique et contractuel,
    • d’irresponsabilité juridique des dirigeants et décideurs réels,
    • de disparition de la corrélation entre responsabilité et pouvoir,
    • d’accaparement,

La disparition « de fait » (de facto) des libertés, inhérente à la domination économique, deviendra, par un glissement appelé (par les partisans du globalisme) « réalisme juridique », une disparition « de droit » (de jure). C’est ainsi que l’hégémonie financière se traduira fatalement, tôt ou tard, en droit positif par la suppression :

  • de la liberté d’expression,
  • de la propriété privée.

8) Vous évoquez l’intrusion de la fiducie en droit français à la fin des années 2000 grâce à une pression sur les élus de la République… En quoi consiste l’opération de la fiducie ?

Il s’est agi de permettre sur le territoire français des opérations patrimoniales faisant intervenir trois personnes différentes : le constituant, le fiduciaire et le bénéficiaire.

Techniquement, l’intervention d’une tierce personne gestionnaire, appelée trustee ou fiduciaire, permet de rendre discrètement anonyme le nom du bénéficiaire réel des opérations réalisées sous fiducie. La fiducie introduit une dose supplémentaire de confusion dans la responsabilité juridique qui incombe aux décideurs économiques. Le droit français était beaucoup plus clair sur les responsabilités lorsque les parties à un contrat d’organisation patrimoniale étaient identifiées clairement comme cédant et cessionnaire d’un bien ou d’un droit, ou comme bénéficiaire et débiteur d’une sûreté. La fiducie introduit un degré d’opacité dans la responsabilité juridique en matière de gestion patrimoniale. Ce n’est pas un hasard si les dominants financiers ont utilisé le trust et non le droit civil français pour organiser le contrôle et la circulation des capitaux dans le monde entier.

Politiquement cette intrusion répondait aux besoins de la liberté de circulation des capitaux imposée par l’ordre économique mondial, c’est-à-dire par les tenanciers des paradis fiscaux anglo-saxons. L’opération s’inscrivant, rappelons-le, dans le contexte de la disparition des paradis fiscaux à comptes numérotés, qui étaient des « corsaires juridiques » sous contrôle de certains États, au profit des paradis terrestres hébergeant des trusts anonymes. Pour être tout à fait claire, on identifie ici un plan organisé et prémédité, que l’on pourrait appeler « complot », puisque l’intervention de la fiducie, en France en 2007, a précédé les grandes manœuvres géopolitiques lancées par l’OCDE en 2009, avec Nicolas Sarkozy en tête de pont, tendant à liquider les paradis fiscaux fondés sur les comptes numérotés. « L’a-France » est, très souvent, dans le wagon de tête des félonies politico-juridiques ; mais elle n’est pas la locomotive de ces manœuvres.

L’intervention de la fiducie par la loi Marini du 19 février 2007, qui est une modification législative majeure, s’inscrit dans le contexte de la vague scélérate de « modernisation du droit français » consistant à rendre le droit civil compatible avec le droit anglo-saxon d’essence commercialiste.

Enfin, il faut remarquer la concomitance historique entre la trahison juridique que fut l’introduction, le 19 février 2007, de la « fiducie » en droit français et la trahison politique que fut la signature, le 13 décembre de la même année, du Traité de Lisbonne par les chefs d’État ou de gouvernement des 27 États membres de l’Union européenne. Rappelons que cette Trahison politique fut actée par les parlementaires français en 2009, lesquels ont ratifié ce traité signé en 2007 alors même que le peuple français avait rejeté, en mai 2005, la Constitution européenne, version initiale quasi identique dudit Traité. Nous avons ici, soit dit en passant, une magnifique application – un cas d’école – du fait que le principe du parlement dit représentatif existe à la seule fin de domestiquer la volonté populaire (ce que dénonçait déjà en son temps Jean-Jacques Rousseau !).

La trahison juridique n’est jamais très éloignée de la trahison politique ; ces deux « félonies » fonctionnent en osmose.

9) Drôle de découverte : La République française est, selon « société.com », site web d’informations légales sur les entreprises françaises, enregistrée à l’INSEE d’une façon similaire à une entreprise commerciale. Qu’est-ce que cela signifie ? (un numéro SIREN (100000017), numéro SIRET, réservé aux entreprises (10000001700010), un numéro de TVA intracommunautaire (FR15100000017))

Cela signifie que nous sommes anglo-saxonnisés !

Cela signifie que nos institutions civiles et politiques ont vocation à devenir, sur le modèle britannique, des institutions commerciales, ce qu’elles n’ont historiquement, politiquement et philosophiquement JAMAIS été ni dans notre pays, ni sur le continent européen, ni dans tous les pays ayant adopté notre système de droit continental.

À cet égard, je voudrais rappeler que la dénonciation, à grands cris, par le milieu des affaires, de « l’extraterritorialité du droit américain » qui veut mettre la main sur les multinationales dites françaises et le mutisme intégral de ce même milieu face à la colonisation forcée de notre droit par le droit anglo-saxon a quelque chose de grotesque qui s’apparente aux « Précieuses ridicules » de Molières.

Ce deux poids deux mesures des milieux des affaires, qui poussent des cris d’orfraie et appellent dans un cas au « patriotisme économique » alors que, dans l’autre cas, ils s’écrasent littéralement pour ne pas dire qu’ils rampent en pratiquant même la surenchère des mesures, est finalement assez comique à observer ! Les acteurs économiques, qui ont eux-mêmes trahi et vendu leur « système de droit », appellent ce dernier à la rescousse dès qu’ils sentent, sur eux-mêmes, les premiers effets de leur trahison ! Rappelons que « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».

L’hypocrisie endémique, liée à l’esprit de collaboration, traditionnellement très prisée des « dirigeants français », a définitivement condamné les milieux juridiques français à finir, sauf improbable sursaut, dans les poubelles de l’histoire…

10) « Les puissances financières anonymes ont juridiquement développé un système économique mondial de type monopolistique qui leur permet de capter et contrôler toutes les technologies ; technologies qui deviennent, dans leurs mains, des armes employées contre les peuples ». Au-delà de la censure qu’utilisent les GAFAM, jusqu’où ces armes peuvent être utilisées ?

Levons une ambiguïté : ce système est couramment appelé, à tort, capitaliste. À tort car il ne s’agit pas, et ne s’est jamais agi, d’une idéologie mais d’une volonté d’hégémonie politique des banquiers, ce qui est très différent.

Le terme « capitalisme » organise une confusion volontaire en parant une volonté bancaire hégémonique d’oripeaux intellectuels qui a permis de justifier :

  • le développement de l’anonymisation des décideurs ;
  • le développement subséquent de la déresponsabilisation juridique des décideurs ;
  • le développement de la dérégulation, c’est-à-dire de la disparition du « droit » remplacé par de la simple « règlementation » adossée à l’idéologie de la « liberté du Commerce ». Une fois encore la liberté du commerce ne signifie qu’une seule chose : la mise en esclavage des petites entités économiques par les grosses ;
  • la création d’énormes conglomérats économiques appuyés sur les banques et dont la seule vocation est l’accaparement des richesses ;

Le terme même de « capitalisme » est une escroquerie destinée à justifier intellectuellement, c’est-à-dire à cacher aux yeux de tous par de savantes constructions fondées sur des postulats erronés ou biaisés, l’accaparement opéré par les puissances financières. OR, l’accaparement est incompatible avec la civilisation. Toutes les civilisations de l’Histoire humaine ont lutté contre l’accaparement. Et justement, le « capitalisme » a rendu l’accaparement légal et légitime !!!

On se situe avec le prétendu « capitalisme » qualifié de « liberté » dans le même rapport d’illusionnisme et de domination qu’avec le « parlementarisme représentatif » qualifié de « démocratie » : une imposture pure et simple !

11) Les dominants financiers, dites-vous, n’ont jamais caché leur volonté et motivation génocidaires. Volonté que vous désignez sous l’appellation de « dette de sang ». Expliquez-nous ?

Plus exactement, j’ai dit que, depuis l’avènement du Club de Rome, les dominants financiers ne cachent plus leur volonté génocidaire.

Par ailleurs, il faut se souvenir qu’au-delà du génocide, il est surtout question du lien indéfectible entre développement des puissances financières et esclavagisme des masses. À titre d’exemple : l’État du Delaware aux États-Unis n’a accepté (et il fut le dernier État à le faire) de renoncer à l’esclavage que pour devenir un « paradis fiscal ». La dette est un puissant moyen de domination car, comme l’a si bien dit Napoléon : « La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit ».

Une fois que vous êtes englués dans les liens de la dette, vous ne pouvez plus rien refuser à votre/vos créancier(s), surtout si ce dernier s’est arrangé pour contrôler le pouvoir législatif de façon à organiser son anonymat !

Tout cela n’a pu se produire que parce que le concept de « personne morale » (sic), organisée sur le modèle capitaliste Britannico-hollandais (en opposition au modèle de la participation ou de la cogestion), est intervenu pour cacher le nom véritable des quelques personnes physiques qui contrôlaient in fine ce système organisé par le « droit » dans un ballet très structuré de clair/obscur.

12) Pourquoi dites-vous qu’il est inutile de dénoncer un gouvernement des juges »? (sous la dépendance du pouvoir en place, en l’occurrence le pouvoir financier)

Car c’est en réalité l’intégralité de l’appareil d’État qui est au service, via le partis politiques, du pouvoir financier ! Le prétendu pouvoir des juges fait partie intégrante du pouvoir exécutif et donc de l’appareil d’État. Parler de « gouvernement des juges » c’est vraiment l’arbre qui cache la forêt ! L’imposture politique élevée au niveau de « grand art », du pur illusionnisme !

13) Pour vous, la contestation de l’actuel pouvoir français, illégitime, dictatorial et outrancier, est nécessaire et même indispensable. Que pensez-vous de la gestion gouvernementale du covid ?

Plus précisément, je dis que l’intégralité de l’appareil d’État est aux mains des puissances financières. Nos institutions politique ont organisé consciencieusement, bien que discrètement, la disparition de tout contrepouvoir interne.

L’absence de contrepouvoir interne, initiale et consubstantielle à nos institutions, a été mise en évidence par la disparition du contrepouvoir politique externe que constituait l’existence d’un « bloc de l’Est ». IL FAUT maintenant LE CONSTATER.

Or, une organisation politique sans contrepouvoir est antinomique non seulement avec une quelconque démocratie, avec la liberté individuelle et collective mais aussi et surtout avec le concept même de CIVILISATION.

Les mesures législatives et règlementaires prises, à l’occasion de la crise covidique, par les « autorités chargées de la gestion du territoire français » (il ne s’agit pas à proprement parler de personnel politique puisque les « gouvernements » ne sont plus des « entités politiques ») s’inscrivent évidemment dans cette tendance lourde de la toute puissance financière.

14) Vous jugez la contestation du pouvoir nécessaire pour ne pas nous voir imposer le fameux Great Reset ? Quelle définition donnez-vous à ce projet d’agenda proposé par le président du Forum économique mondial, Klaus Schwab ? (projet monétaro-politique) ; Pour faire face à cette Grande Réinitialisation, à ce gouvernement mondial, vous proposez de remettre les institutions politiques et étatiques au service de la population, vaste programme. Mais avant cela, comment amener cette population à prendre conscience de sa servitude ? (Modèle financiariste contre modèle politique)

Le forum de Davos via son directeur Klaus Schwab, lequel s’est récemment fait l’écho officiel (à grand renfort médiatique) du « Great Reset », est le dernier avatar de la prise de pouvoir mondiale par les puissances financières globalistes. Cette prise de pouvoir, qui s’inscrit dans une dimension historique pluri-centenaire, arrive aujourd’hui à maturité.

Dans ce contexte, le seul moyen pour les peuples, de s’opposer à l’inéluctabilité de leur mise en esclavage, est de reprendre le contrôle de leurs institutions, lesquelles sont aujourd’hui fondées sur l’imposture politique. Retrouver des institutions politiques signifie mettre fin à l’hégémonie mondiale des puissances financières. C’est aussi simple que cela. Mais pour y arriver, il faut avoir une vision claire des forces en présences et des enjeux civilisationnels qui en découlent.

Les gens doivent prendre l’habitude de raisonner par eux-mêmes, de confronter leurs intérêts et ne plus se laisser manipuler par l’avalanche de « mots » dépourvus de sens que les dominants financiers leur imposent, générant volontairement une variété infinie de « maux » politiques et sociaux. Lorsque les politiques, médias ou « sachants » universitaires et autres experts de plateaux parlent de « liberté », il faut aujourd’hui comprendre « servitude ». La liberté, lorsqu’elle existe, n’a pas besoin d’être mentionnée à tout bout de champ. On ne parle des choses que lorsqu’elles ont disparu !

Il est temps d’instaurer une organisation sociétale dans laquelle tous les intérêts catégoriels traversant la Société seront politiquement représentés. Ce qui signifie qu’il est temps de se séparer de nos systèmes politiques actuels, pures impostures politiques, dans lesquels les seuls intérêts politiquement représentés sont, via les partis politiques, les intérêts financiers supérieurs. Je renvoie les auditeurs intéressés à mes travaux sur la rénovation institutionnelle (voir mon site internet et mes différents ouvrages), c’est-à-dire à ma proposition de réinitialisation de l’État telle qu’elle figure sur mon site et telle qu’elle est décrite dans mes différents articles.

15 et 16) Vous avez récemment lancé sur votre blog un cercle de réflexion que vous avez appelé « Révoludroit » pour « un droit au service des humains ». Qu’est-ce que c’est ? Vous dites qu’il faut réactualiser les fondamentaux du Droit, avec une réforme du droit civil (contrat, responsabilité, famille, respect du vivant), économique (droit de l’entreprise à nouveau compris comme une institution et réhabilitation de la monnaie) et pénal. Quelle forme devra prendre cette réforme ?

L’ambition à terme est de faire de RévoluDroit une école de droit alternative. Cette initiative a également pour vocation de préparer l’avenir institutionnel et juridique.

RévoluDroit s’adresse principalement aux juristes afin de rétablir un système de droit digne de ce nom, fondé sur un droit commun (le droit commun est civil ou n’est pas !) adossé au droit naturel, lequel doit être réévalué à l’aune de nos connaissances, scientifiques et humaines, actuelles.

Mais RévoluDroit s’adresse également à toute personne qui pourrait organiser des débats, physiques ou dématérialisés, afin de diffuser dans le public la réforme des institutions et de l’entreprise que j’ai élaborées et que je préconise hautement de mettre en œuvre. L’enjeu de cette mise en œuvre est, n’ayons pas peur de le dire, la survie de l’humanité.

Les auditeurs pourront trouver sur mon site internet, en première page, le schéma de la nécessaire réforme institutionnelle.

Quant à la, non moins nécessaire, réforme de l’entreprise, elle correspond à mon travail de thèse, vulgarisé dans mon livre « La nouvelle entreprise ». Il s’agit, in fine, de mettre en musique juridique le concept de « participation » qui, rappelons-le, trouve sa première manifestation dans la doctrine sociale de l’Église élaborée au XIXe siècle. Cette réforme est tout à fait fondamentale car elle seule permettra de rétablir l’équilibre entre les rapports de force, équilibre que l’imposture du « capitalisme » a volontairement rompu à la seule fin – et les français doivent enfin le comprendre – d’hégémonie politique des puissances financières.

Il n’y a que des perdants à ce jeu de dupe que les puissances financières dominantes appellent fallacieusement « capitalisme » et qui ne sert qu’à monter une partie de la population (ceux qui détiennent un peu d’argent) contre l’autre (ceux qui ne détiennent que leur force de travail). Finalement tout le monde appartient forcément, à un moment ou à un autre, à la catégorie des perdants du « capitalisme », y compris, et peut-être en premier lieu, les grands capitaines d’industrie qui se sont tous plus ou moins fait vampiriser par le jeu de la haute finance prédatrice.

Ce jeu, appelé « capitalisme » est un jeu de dupe pour plusieurs raisons :

  1. Il habille d’honorabilité des pratiques de pures prédations non seulement économiques mais aussi et surtout humaines avec le brevetage et la commercialisation du vivant ;
  2. Il fait passer pour « la liberté », ce qui n’est que la « liberté du commerce », qui se traduit par la simple loi du plus fort dans la savane capitalistique et financière ;
  3. Il est instable par nature: les règles du jeu sont toujours susceptibles de changer brutalement en fonction du seul intérêt, bien compris, des seules puissances financières dominantes. Les partisans des petites crypto-monnaies privées risquent, bientôt, de le découvrir à leur dépens. Car lorsque les dominants financiers décideront de mettre fin à ce qu’il faut considérer comme une expérimentation grandeur nature, toute l’armada juridique de répression de l’émission de fausse monnaie est prête à être mis en œuvre. A minima, ces cryptomonnaies ne pourront plus être converties en monnaies légales. Ce qui, d’ailleurs, peut s’avérer être à double tranchant pour le pouvoir actuel. Néanmoins, le pouvoir en place aura, fatalement, le dernier mot car il contrôle, politiquement et militairement, l’émission énergétique nécessaire au concept de cryptomonnaie.

En conclusion, j’insiste lourdement sur le fait que toutes les catégories – y compris les chefs d’entreprises (petites et moyennes) et les gens ayant fait des « économies » (plans d’épargnes, assurances-vie…) – ayant cru bénéficier de ce jeu fallacieusement appelé « capitalisme » se retrouveront immanquablement flouées à un moment où à un autre. Il est temps de le comprendre !

Il est surtout temps de changer de paradigme socio-politique, de passer de l’imposture à la réalité, de passer de la domination à la protection du vivant, de passer de l’excès de division à la réinitialisation de la vie en commun, c’est-à-dire de « retrouver le chemin de la civilisation ». Rejoignez RévoluDroit pour préparer la suite…




Le responsable de l’enquête norvégienne confirme que le vaccin d’AstraZeneca a provoqué des caillots sanguins rares dus à une réaction immunitaire inattendue

[Source : Recherches Covid-19 (cv19.fr)]

Le chef de l’enquête norvégienne et médecin Pal Andre Holme, qui a examiné les trois professionnels de santé hospitalisés, a confirmé que c’est bien le vaccin Covid-19 d’AstraZeneca qui a provoqué les caillots sanguins rares dus à une réaction immunitaire inattendue.

Auparavant, l’un des trois agents de santé admis au Rikshospitalet de Norvège est décédé. Ils ont tous été traités pour une maladie très rare :

  • Ils sont arrivés avec une douleur aiguë;
  • Ils avaient des caillots sanguins dans des endroits inhabituels, comme l’estomac et le cerveau;
  • De plus, ils avaient des saignements et un faible nombre de plaquettes.

Plus tard, l’Union européenne a convoqué un sommet d’urgence sur les vaccins après que plus d’une douzaine de pays européens ont décidé de ne plus utiliser le vaccin Covid-19 d’AstraZeneca en raison de graves incidents de caillots sanguins signalés dans de nombreux pays.

Un groupe du Rikshospitalet, dirigé par le responsable de l’enquête norvégienne et médecin Pal Andre Holme, s’est efforcé de découvrir pourquoi trois agents de santé de moins de 50 ans ont été admis pour de graves caillots sanguins après avoir pris le vaccin d’AstraZeneca.

Les experts ont travaillé sur la base d’une hypothèse selon laquelle les vaccins ont déclenché une réaction immunitaire inattendue chez les agents de santé malades, ce qui a provoqué une combinaison de caillots sanguins et une diminution des plaquettes.

Alors que nous attendons la décision de l’Agence européenne des médicaments, le principal investigateur et médecin norvégien a confirmé de manière sensationnelle que le vaccin Covid-19 d’AstraZeneca a déclenché une réaction immunitaire inattendue à l’origine des rares caillots sanguins.

“En collaboration avec le département d’immunologie avancée des plaquettes de l’UNN, nous avons maintenant détecté des anticorps spécifiques contre les plaquettes qui peuvent provoquer une telle réaction, dont nous avons déterminé la cause”, explique le chercheur.

Nous avons la raison. Et il n’y a rien d’autre que le vaccin qui puisse expliquer la réponse immunitaire que nous avons observée.

Parce que nous n’avons pas d’autres antécédents chez ces patients qui peuvent donner une réponse immunitaire aussi forte. Je suis pratiquement sûr que ce sont ces anticorps qui en sont la cause, et je ne vois pas d’autre raison que celle-là – c’est le vaccin qui la déclenche.

M. Holme insiste sur le fait que ce ne sont pas les anticorps présents dans le sang en général qui posent problème. “Nous parlons d’anticorps très spécifiques”.

On prend le vaccin pour obtenir une réponse immunitaire à ce contre quoi on doit être protégé. On obtient alors, entre autres, le développement d’anticorps. Certains anticorps peuvent alors réagir de manière à activer les plaquettes, comme dans ces cas-là, et provoquer un caillot de sang. Et comme ces anticorps sont à la surface, ils sont éliminés de la circulation, d’où un taux de plaquettes trop faible.

Le comité des effets secondaires de l’Agence européenne des médicaments (EMA), où siège également la Norvège, se réunit jeudi au sujet de cette affaire et devrait faire une déclaration.

Une fois que l’EMA aura publié une déclaration, il appartiendra aux autorités nationales de décider de la marche à suivre pour leurs pays respectifs.


Sources : 
https://greatgameindia.com/astrazeneca-immune-response-blood-clots/
https://www.vg.no/nyheter/innenriks/i/QmwR1V/professor-om-mistenkte-vaksinebivirkninger-aarsaken-er-funnet
Traduction par https://cv19.fr




Poutine met son homologue américain Biden au défi d’un débat urgent en direct

[Source anglaise : RT]

Par Jonny Tickle

Le président russe Vladimir Poutine a défié son homologue américain, Joe Biden, [l’invitant] à une discussion en ligne en direct, sans délai, et a suggéré qu’ils débattent des relations bilatérales et des questions importantes pour le monde en général.
Le président a nommé la lutte contre la pandémie, la résolution des conflits régionaux et les questions de stabilité stratégique comme sujets possibles, notant qu’il serait prêt à parler à Biden vendredi ou lundi dans une discussion «ouverte».

«Je voudrais suggérer au président Biden de poursuivre notre discussion, mais à condition que nous le fassions réellement en direct, sans aucun retard, directement dans une discussion ouverte et en direct», a déclaré Poutine jeudi à la chaîne de télévision Russia 24. «Je pense que ce serait intéressant pour le peuple russe et le peuple des États-Unis et de nombreux autres pays», a-t-il ajouté.

[Ndlr: Poutine semble au courant que quelque chose de (très ?) louche a lieu aux États-Unis en ce qui concerne la présidence de Biden et qu’il pourrait y avoir des éléments faux ou simulés dans cette affaire. Si tel est le cas, les services secrets russes sont certainement capables de l’en informer.]

«Je ne pourrais repousser cela trop longtemps. Je veux aller dans la taïga [forêt] le week-end pour me reposer, mais nous pourrions le faire demain, ou disons lundi», a-t-il suggéré.

Le défi de Poutine survient un jour après que Biden ait convenu avec le présentateur d’ABC News George Stephanopoulos que le dirigeant russe était «un tueur». Le président américain a également noté qu’il avait averti le dirigeant russe que Washington réagirait fortement s’il découvrait des preuves d’ingérence dans l’élection présidentielle de 2020.

Peu de temps après la diffusion de l’interview d’ABC, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait qualifié la déclaration de Biden de «très mauvaise» et avait accusé la Maison Blanche de ne pas prendre au sérieux «l’établissement de relations» avec Moscou.

L’ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov, a été rappelé à Moscou pour des consultations sur l’avenir des relations avec Washington.




Oui, les vaccins sont expérimentaux contrairement à ce que l’AFP et J. Mansour affirment dans leur « fast check »

Par Dr Gérard Delépine

Dans une « fast check » [Note : non pas « fact check » qui signifierait « vérification de faits », mais « fast check » pour « vérification rapide » ou hâtive.] du 11 mars 2021, Juliette Mansour et l’AFP nous accusent de diffuser de fausses informations. Cet article trompeur se contente d’affirmer les croyances de la pensée unique du politiquement correct, sans rapporter les faits établis, car ils confirmeraient nos dires. Nous fournissons ici les preuves de leurs erreurs.

Non, les essais phase trois des vaccins ne sont pas terminés ! Il suffit de consulter le site « clinical trials.gov » pour le vérifier

Juliette Mansour et l’AFP prétendent que « cette dernière phase [phase 3] avant la mise sur le marché, qui se déroule sur des milliers de volontaires, est bien terminée pour les quatre vaccins homologués. » Cette affirmation est totalement fausse !

Pour connaître l’état d’avancement d’un essai, il suffit de se référer au site américain officiel « clinical trials.gov(([1] La base de données sur les résultats du ClinicalTrials.gov a été créée en septembre 2008 pour mettre en œuvre l’article 801 de la Food and Drug Administration Amendments Act of 2007 (FDAAA) (PDF), qui exige la présentation de « résultats de base » pour certains essais cliniques, généralement au plus tard un an après leur date d’achèvement (voir date d’achèvement primaire le ClinicalTrials.gov).)) » chargé de les lister. En l’interrogeant par Internet (vous pouvez le faire en français) vous obtiendrez les mentions : aucune étude phase 3 terminée.

En poursuivant la lecture de ce site, vous pourrez lire que la phase 3 du vaccin Pfizer, essai plus avancé que ceux de ses concurrents, se poursuit selon le schéma prévu avec une première analyse provisoire prévue en août 2021, et la fin de l’essai espérée en janvier 2023, soit dans à peu près deux ans.

L’essai phase 3 de Pfizer est donc loin d’être terminé ! Et il en est de même avec tous autres vaccins covid actuels.

Pour le vaccin Astra Zeneca, second dans l’avancement des essais phase 3, la fin de l’essai phase 3 est prévue en février 2023 :

Pour le Janssen, l’essai ne se terminera pas avant 2024 :

Malheureusement la journaliste de l’Agence France presse n’a pas pris le temps de vérifier ces faits indiscutables, avant de prétendre que les essais phase 3 étaient terminés ! Les écoles actuelles de journalistes ne leur apprendraient-elles plus à enquêter ?

Les publications des résultats cliniques définitifs des phase 3 n’existent pas

Juliette Mansour aurait pu aussi s’étonner de l’absence de publications détaillant les résultats cliniques définitifs des essais phase 3 chez l‘homme en les recherchant dans cette même base bibliographique « clinical trials.gov » dans chaque essai, ou dans « PubMed »(([2] Principal moteur de recherche de données bibliographiques de la biologie et de la médecine. PubMed est gratuit et donne accès à la base de données bibliographique MEDLINE.)) qui recensent les articles médicaux publiés dans la littérature internationale.

Interrogée le 14/3/2021 avec les mots clefs « Covid vaccine trials Results ». PubMed listait 26 articles dont aucun ne rapporte de résultats définitifs d’un quelconque essai phase 3 de vaccin Covid. La vérification est facile pour tous, l’accès PubMed étant libre et possible en français. Alors pourquoi Juliette Mansour n’en a pas pris le temps ?

Avant de publier sa tribune mensongère, nocive pour les citoyens crédules, elle aurait aussi pu nous interroger sur nos sources et nous demander ces preuves que nous lui aurions volontiers fournies. Mais au lieu de confronter les opinions dans un débat contradictoire honnête, elle a choisi le camp des corona terroristes trahissant ainsi l’éthique des journalistes qui doivent se comporter en observateurs impartiaux.

Mais où sont passés les journalismes d’investigation d’antan ?

Nous réaffirmons que les essais n’ont pas été conduits correctement et surtout ne sont pas terminés

Jusqu’à la crise COVID-19, un essai vaccinal suivait un parcours long nécessitant de nombreuses années, avant d’arriver à la commercialisation. Il comprenait de multiples phases aux objectifs précis avant de passer à la suivante, chaque étape apportant des informations nécessaires à la conception de la suivante.

Beaucoup de candidats-vaccins étaient abandonnés (comme pour le Sida où deux candidats ont été éliminés, car ils augmentaient paradoxalement le risque d’attraper la maladie). Rappelons-en schématiquement le parcours habituel qui nécessitait de 9 à 12 ans (en moyenne 10) cette lenteur étant indispensable à la sécurité.

Essais précliniques

Depuis le code de Nuremberg (1947), les essais sur l’homme doivent être précédés d’expériences sur les animaux. Cette étape indispensable ne préjuge pas des résultats chez l’homme, mais permet d’éliminer des médicaments très toxiques et de préciser les organes susceptibles d’en souffrir. Prétextant l’urgence de la crise actuelle ou le manque d’animaux adéquats(([3] « Nous ne trouvons plus de macaques rhésus. Ils ont complètement disparu », témoigne ainsi Mark Lewis, PDG de Bioqual, sur le site américain the Atlantic.)), le développement très rapide de plusieurs vaccins anticovid n’a été possible que parce que de nombreuses expériences animales ont été ignorées.

La presse anglo-saxonne l’a souvent dénoncé en titrant que les protocoles de certains essais “sautaient” cette phase, sans que l’AFP ni les médias hexagonaux les relaient. D’autres tests animaliers ont été abrégés ou effectués simultanément, voire après les essais sur l’humain. Ainsi les vaccins de la société pharmaceutique allemande BioNTech et de la société américaine Moderna ont été testés sur des singes seulement après avoir été injectés à des sujets humains.

Cette étape préclinique animalière est pourtant importante pour la sécurité : ce sont les essais sur des animaux qui ont mis en évidence le risque d’anticorps facilitants des candidats vaccins contre les précédents coronavirus SARS et MERS.

 Chez le chat, le vaccin contre le coronavirus responsable de la péritonite virale féline a été abandonné à cause de cette complication. Chez les macaques vaccinés contre le SARS-COV spike protéine, les infections post vaccinales ont été marquées par l’aggravation de la pathologie pulmonaire. Lors d’essais de vaccins contre le coronavirus du Mers, les lapins développent des anticorps, mais leur pathologie pulmonaire est aggravée. Ces complications inattendues ont conduit au rejet des candidats vaccins contre les précédents coronavirus et sont peut-être aussi responsables de l’accroissement de mortalité constatée juste après le début des campagnes de vaccination dans les pays qui se sont érigés en champions de celle-ci.

Les essais cliniques humains bien faits sont indispensables à la sécurité

Les essais thérapeutiques nécessaires à l’obtention de l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) chez l’homme comprennent schématiquement trois phases successives, les conclusions de chaque phase permettant d’optimiser la suivante.

La phase I porte sur quelques dizaines de volontaires a pour objectif de déterminer la toxicité du candidat-vaccin chez l’homme à court terme et la réponse immunitaire en mesurant les anticorps générés par le vaccin. 

La phase II nécessite quelques centaines de malades et dure en moyenne un à quatre ans. Elle doit confirmer les résultats précédents (tolérance et innocuité du candidat-vaccin, réponse immunitaire), mais son but principal est de déterminer la dose optimale et le schéma d’administration le plus efficace, de vérifier si le vaccin procure bien une protection durable contre l’infection et s’il empêche la transmission du virus.

La phase III visant à préciser l’efficacité et les risques sur un groupe représentatif de la population cible dure de trois à cinq ans. Les essais portent sur des milliers, de personnes pour évaluer le rapport bénéfices/risques du vaccin à court et moyen terme. Ces études permettent de préciser les conditions et les précautions d’emploi du vaccin et constituent le document (sous le terme d’étude pivot) le plus attendu du dossier de la demande d’Autorisation de Mise sur le Marché soumis à l’agence du médicament.

La phase IV appelée aussi pharmacovigilance commence avec la commercialisation du vaccin ou du médicament (ici avancée). 

Laboratoires fabricants, patients et médecins sont invités à déclarer à l’ANSM, agence française du médicament, des effets secondaires non signalés. Mais l’expérience des scandales sanitaires récents montre que la pharmacovigilance française est tout à fait insuffisante et les sous-déclarations considérables.

Les insuffisances majeures des essais des vaccins anticovid menacent la sécurité sanitaire

Absence ou diminution considérable des essais sur les animaux

Regroupement des phases, I et II ou II et III, ne permettant pas d’utiliser les résultats de la phase précédente pour concevoir convenablement la phase suivante.

Durée de suivi des sujets des essais totalement insuffisante (en moyenne 2-3 mois lors des évaluations intermédiaires présentées aux agences), ne permettant d’avoir aucune estimation sérieuse, ni sur la durée de l’immunité éventuelle, ni sur les éventuelles complications (les narcolepsies causées par les vaccins antigrippe H1N1 ne sont apparues qu’après plusieurs mois).

Autorisation de mise sur le marché transitoire « conditionnelle accordée alors que les résultats définitifs des essais phase III ne sont ni obtenus, ni publiés, et que la durée insuffisante de leur suivi ne permet pas d’estimer leurs complications à moyen terme.

Personnes âgées à forte comorbidité trop peu représentées dans les essais alors qu’elles constitueraient l’indication préférentielle d’un vaccin qui serait efficace et sûr.

Critères de jugement non pertinents

 Le but d’un vaccin est de diminuer la mortalité et de supprimer la transmission de la maladie dans la population. Or le critère de mortalité a été négligé par les firmes et le critère de contamination souvent réduit à la positivité de tests PCR seuls dont la non-fiabilité est maintenant reconnue unanimement (être positif au test PCR ne signifie pas être porteur du virus entier, ni malade, ni contagieux)

Aussi, lorsque l’Agence nationale du médicament prétend que : « l’AMM conditionnelle rassemble tous les verrous de contrôles d’une autorisation de mise sur le marché standard pour garantir un niveau élevé de sécurité pour les patients« , elle nous rappelle tristement les affirmations de l’agence de sécurité nucléaire sur le nuage de Tchernobyl ou ses dénégations répétées dans l’affaire du médiator (entre autres …).

Présentation biaisée des résultats provisoires

Un avis du BMJ(([4] Ronald B. Brown Biais de déclaration des résultats dans les essais cliniques sur le vaccin à ARNm COVID-19 – Medicina 2021, 57 (3), 199 ;
https://doi.org/10.3390/medicina57030199)) souligne que Pfizer / BioNTech et Moderna ont signalé la réduction du risque relatif de leurs vaccins en donnant des chiffres supérieurs à 90%, mais les fabricants n’ont pas signalé de réduction du risque absolu correspondante, qui « semble être inférieure à 1% ».

L’insuffisance des essais est d’autant plus critiquable que certains vaccins utilisent des techniques totalement nouvelles

Les vaccins conçus par Pasteur injectent des antigènes spécifiques de la maladie pour susciter la création d’anticorps neutralisants spécifiques qui protègent de l’affection. Pour abaisser les coûts de production en diminuant les quantités d’antigènes spécifiques, les firmes ont rajouté des adjuvants (tels que l’aluminium) stimulant la réponse immunitaire non spécifique dont le rôle dans l’augmentation des maladies allergiques et auto-immunes est fortement suspecté, mais ils restent des vaccins au sens pasteurien.

Les produits Pfizer, Moderna et Astra Zeneca et Janssen qui sont des médicaments nouveaux, ne contiennent pas d’antigènes, mais des produits génétiques (ARN messager, virus vecteurs pour Astra Zeneca) destinés à en faire fabriquer par notre propre corps en donnant des ordres à nos cellules.

OUI, les vaccins ARN messagers exposent au risque de modifier notre ADN

On sait depuis une cinquantaine d’années, que jusqu’à 10% de notre patrimoine génétique est d’origine virale.  Une partie de ces 10% provient de rétrovirus, mais pas la totalité évoquant la possibilité d’une inclusion dans l’ADN de mécanismes différents pour l’instant inconnus.

Introduire un ARNm ou un virus dans nos cellules, comme dans les autres thérapies géniques expose donc à un risque potentiel de modifier à terme notre ADN et constitue une technique dont la sécurité génétique n’a pas été évaluée, car plusieurs décennies seraient nécessaires pour en avoir le cœur net. Ces pseudo vaccins-thérapies géniques, dont la technique n’a jamais été utilisée auparavant pour un vaccin exposent donc à des risques non maîtrisés, en opposition totale avec le principe de précaution.

Nos contradicteurscités par l’AFP ont oublié de citer leurs liens d’intérêts avec les firmes vaccinales. Certaines de leurs affirmations telles que « le vaccin à ARN reste localement, il ne va pas se promener partout dans vos testicules, qui sont un sanctuaire immunologique et on n’a jamais vacciné quelqu’un dans les testicules » frisent le ridicule, car personne ne peut un instant croire qu’un médicament à ARN injecté dans l’organisme ne va pas circuler dans l’ensemble du corps qu’il est censé protéger. Par la circulation sanguine, il se répand partout comme les antibiotiques, les hormones, l’oxygène, le glucose…et ce médicament ne serait pas véhiculé par le sang jusqu’aux testicules ?

Oui : les vaccins mis actuellement sur le marché sont expérimentaux

Tant que les résultats définitifs et complets des essais phase III n’ont pas été analysés et publiés, l’utilisation d’un vaccin ou d’un médicament est expérimentale.

Les campagnes de vaccination en cours dans le monde constituent des essais phase III, simultanés de la phase IV qui a été instaurée par l’attribution d’AMM conditionnelle, en totale contradiction avec le schéma traditionnel des essais qui doivent respecter la hiérarchie des phases.

Le caractère expérimental de la vaccination actuelle se reflète d’ailleurs dans la fréquence très inhabituelle des complications observées après vaccination entraînant des alertes des agences sanitaires et la suspension de la vaccination dans de très nombreux pays.

Alerte de l’agence norvégienne après 28 morts post vaccinales chez des vieillards, abandon du vaccin Astra Zeneca par l’Afrique du Sud pour inefficacité, arrêt de l’utilisation de ce même vaccin par l’Autriche, abandon de ce même vaccin pour les plus de 65 ans en France et en Allemagne, puis suspension de l’utilisation de ce même vaccin dans la majorité pays européens après plusieurs décès post vaccinaux par phlébites et embolie.

Même chez les jeunes adultes qui ne risquent guère du Covid19, les vaccins sont suivis de complications comme le confirme l’alerte de l’agence française du médicament demandant ne pas vacciner en même temps les soignants d’une même équipe hospitalière pour éviter que de trop nombreux arrêts de travail empêchent la poursuite des activités(([5] France Info Vaccins Astra Zeneca : 149 soignants vaccinés ont présenté des « syndromes grippaux de forte intensité » après leur injection d’après l’ANSM 5/2/2021
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vaccins-astrazeneca-149-soignants-vaccines-ont-presente-des-syndromes-grippaux-de-forte-intensite-apres-leur-injection-ansm_4293231.html)) (([6] FR3 Normandie Pourquoi l’hôpital de Saint-Lô a-t-il suspendu la vaccination des soignants par le vaccin Astra Zeneca ? 12/2/2021)) (([7] FR3 Normandie Vaccin Astra Zeneca : près de Rouen, des soignants inquiets après leur première injection Sur les 20 soignants de l’établissement hospitalier vaccinés durant la semaine, sept ont présenté d’importants effets secondaires qui ont mené à des arrêts maladie. Cela représente 30% du nombre de personnes ayant reçu une dose du sérum Astra Zeneca.)), la suspension de la vaccination des pompiers dans les bouches du Rhône(([8] par le Colonel Grégory Allione, Président de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France)) après un arrêt cardiaque survenu 48 heures après vaccination…

OUI la vaccination est suivie de nombreux morts et incidents majeurs

Ne pouvant pas contester les chiffres d’Eudravigilance de 2500 morts survenues après vaccination, l’AFP avance l’absence de preuve de liens de causalité.

Pourtant lorsqu’une personne entre à l’hôpital pour une maladie cardiaque ou un cancer en phase critique et qu’elle meurt après un test PCR de dépistage positif, la cause de la mort est systématiquement étiquetée Cocid19 même si aucun signe clinque ou autopsique ne le suggère. Présomption de culpabilité en cas de test Covid19 positif.

Mais si un décès succède à une vaccination, il est systématiquement attribué à autre chose par les Agences. Présomption d’innocence en cas de vaccination anti covid.

Dans un jugement du 26 juin 2017, le tribunal européen de Luxembourg(([9] https://www.village-justice.com/articles/cjue-tranche-question-admission-preuve-par-presomption-defaut-vaccin-son-lien,26650.html)) a statué :

en cas de complication post vaccinale grave

« même en l’absence de consensus scientifique, les juges nationaux peuvent s’appuyer sur certains éléments de fait invoqués par le demandeur »

et ces éléments, s’ils constituent des « indices graves, précis et concordants » peuvent permettre « de conclure à l’existence d’un défaut du vaccin et à celle d’un lien de causalité entre ce défaut et ladite maladie ».

Les attendus de ce jugement paraissent ignorer des membres des agences. Ce refus systématique de la responsabilité de la vaccination représente un frein considérable à l’analyse objective des liens éventuels de causalité et à la recherche de cofacteurs qui pourraient éventuellement constituer des contre-indications et constitue la cause principale de la perte de confiance envers la parole publique et de la méfiance croissante envers les vaccinations.

Si les essais avaient été convenablement conçus en incluant un grand nombre de personnes âgées à forte comorbidité et si les témoins avaient reçu de vrais placebos totalement inactifs, les complications des vaccins auraient pu être reconnues et le lien de causalité analysé.

Mais les agences ont accepté des essais biaisés et bâclés, et autorisé l’injection de vaccin à des groupes de personnes pour lesquelles elles ne disposent d’aucune donnée de tolérance. Nous en payons actuellement le prix.

OUI la vaccination a partout été suivie d’une augmentation de la mortalité

Qu’il s’agisse des Émirats Arabes Unis :

D’Israël :

Ou en Grande-Bretagne :

La vaccination, comme tout traitement actif expose à des complications. Celles -ci sont d’autant plus graves qu’elles des touchent des personnes saines et non pas des malades et que pour elle le bénéfice éventuel n’est qu’incertain.

Seule une totale transparence peut rétablir la confiance. Les mensonges et les volte-face répétés du gouvernement et des médias, les mesures inutiles et parfois ridicules, voire grotesques, qu’on nous impose et la censure des opposants ne font qu’aggraver la méfiance.

Si on veut rassembler le pays, il faut changer de politique et arrêter de mentir et cesser la propagande mensongère qu’illustre la tribune de Juliette Mansour et de l’AFP.

Le ministre des Affaires étrangères de Taiwan, Wu avait proclamé fin février(([10] Victor (Lin) Pu L’épidémie de coronavirus : comment Taiwan démocratique a surpassé la Chine autoritaire
le Diplomat 27 février 2020)) :

« la véracité totale des informations sur la maladie et la transparence des motivations des décisions sanitaires sont les meilleures armes dans la lutte contre le Covid19 ».

Pourquoi nos gouvernants et nos médias ne l’ont-ils pas écouté au lieu de suivre l’exemple totalitaire chinois ?





Confinement : le retour de l’absurdistan en pleine forme

[Source : Le courrier des stratèges (lecourrierdesstrateges.fr)]

Par Éric Verhaeghe

Le confinement est de retour, nous l’avions annoncé il y a dix jours. Mais il charrie avec lui les mêmes absurdités que l’an dernier. Décidément, l’absurdistan se porte bien, malgré les attaques virales, et il nous promet de superbes bêtises. Nous en avons reçu un premier échantillon ce soir.

Le confinement est de retour, comme nos lecteurs s’y attendaient depuis 10 jours. Mais il pointe le nez avec de superbes absurdités, qui valent de façon méritée et non contestée le titre d’Absurdistan à la France. En voici trois beaux exemples. 

Confinement avec des sorties sans limites…

On découvre donc que la moitié nord de la France est confinée pour 4 semaines… mais avec des autorisations de sortie jusqu’à 19 heures, dans un périmètre de dix kilomètres autour de son domicile. On aura le droit de sortir pour prendre l’air autant qu’on veut, mais… avec une attestation ! 

On apprécie par avance l’attestation de sortie pour prendre l’air toute la journée. Absurde !

Sport sans limite pour les « jeunes »

Autre mesure annoncée : les écoles restent ouvertes, les collèges et les lycées aussi. Et, pour couronner le tout, les règles encadrant les pratiques sportives seront assouplies pour faciliter l’activité de cette jeunesse turbulente. Mieux vaut les avoir dans des stades que dans les rues…

Allez comprendre. On confine, mais on pourra faire plus de sport en plein air…

Une journée au travail par semaine

Enfin, autre révélation : les règles en matière de travail ne changent pas. On pourra aller travailler comme avant, avec un objectif d’un jour par semaine seulement sur le lieu de travail. Sur ce point, le Premier Ministre a stigmatisé les entreprises, mais n’a pas dit un mot des administrations qui continuent à pratiquer le travail au bureau à tour de bras. 

Bref, le confinement, ça change quoi ?




Vaccins et traitements : les masques tombent et vont tomber

[Source : Le quotidien du médecin]

Par Gérard Maudrux

Le vaccin Astra Zeneca bat de l’aile. Est-ce la petite goutte d’eau qui va faire déborder le vase ? C’en est une, il va y en avoir d’autres, dans les semaines et les mois à venir, et encore dans quelques années on découvrira des secrets bien gardés.

On a mis des années pour admettre que le nuage de Tchernobyl ne s’était pas arrêté à la frontière, et que le discours rassurant des autorités de l’époque était mensonger, et de plus dangereux car a empêché de prendre les précautions qu’il fallait.

L’histoire se répète car rien n’a changé dans notre pays. Cette fois, c’est la gestion, et surtout le traitement de l’épidémie de Covid-19 qui va exploser en montrant ses dessous. Christian Perronne écrivait il y a 9 mois Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?. Oui, et il pourrait en écrire un second car il y en a eu d’autres, notamment la gestion des traitements, de la recherche à la validation.

Le vaccin Astra Zeneca n’est que la partie émergée de l’iceberg des traitements. Vous l’avez lu partout : de plus en plus d’accidents avoués, de plus en plus d’accidents cachés, mais encore hier, nos gouvernants, nos scientifiques, la presse, nous expliquaient qu’il ne fallait pas céder au complotisme. Il a fallu que le reste du monde bouge, car sans eux, nous aurions toujours le même discours, les mêmes mensonges. On tente encore de nous rassurer, l’OMS, l’Europe vont nous rassurer et dire que nous avions raison. Ce discours montre que nos autorités sont incapables de voir ce qui se passe sur le terrain, d’en tirer des conclusions, et d’agir. Ils s’en remettent aux autres pour observer, pour décider. Que va-t-il sortir de ces décisions Européennes ? Un discours rassurant, mais croyez-vous que les pays qui ont décidé d’arrêter, en leur âme et conscience, sans attendre les autres, vont se déjuger ? Face à cette situation, même si on redonne l’autorisation, croyez-vous que les gens vont accepter de l’Astra ?

Le problème Astra révèle nombre de problèmes, et vous verrez que cela va suivre avec les autres traitements qui ont été bloqués systématiquement. Pour l’Ivermectine, vous apprendrez bientôt bien pire. Nous allons apprendre aussi que les antibiotiques, ça marche, et vous saurez un jour pourquoi et qui a bloqué tout cela depuis le début. D’autres masques vont tomber progressivement. La vérité finit toujours par sortir un jour.

Astra, après le Remdesivir, le Bambalaba, le refus de certaines RTU, c’est la faillite de nos autorités sanitaires. Chargées de vérifier, de certifier, elles ont montré qu’elles en étaient incapables. Le Boeing 737 Max est un autre exemple de ces « certifications ». Le dossier, la certification ont été faits par Boeing, les autorités « compétentes » n’ont fait que valider. Il a fallu des morts pour voir comment cela se passait en réalité. Cela se passe exactement de la même manière avec les médicaments. Le labo fait le dossier, ceux qui sont chargés de vérifier ne vérifient pas (d’ailleurs on a vu que maintenant on commandait avant de savoir si cela allait être certifié). Pourquoi les effets secondaires actuels, ne sont pas apparus dans les études ayant servi à la certification ? Tout est là. On n’est même pas sûrs de l’immunité, de sa durée, mais on valide quand même, sans précautions. Et quand il n’y a pas de labo pour monter leur propre dossier de validation, comme pour l’Ivermectine, les autorités ont des problèmes, on dirait qu’elles ne savent pas faire.

Nos autorités, pour traiter le Covid ne font rien, elles s’en remettent à l’industrie pharmaceutique. « Des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Des chercheurs qui trouvent, on en cherche », disait le Général De Gaulle. 50 ans après, on cherche toujours.

Pour revenir à l’Ivermectine, et à d’autres traitements qui pourraient rendre service, tombés dans le domaine public, avez-vous remarqué d’où viennent les études ? Inde, Bangladesh, Iran, Irak, Colombie, Pérou, république Dominicaine, Argentine, etc. Rien, strictement rien chez nous. On n’a plus de chercheurs ? Regardez pour les vaccins, 200 dans le monde, combien au pays de Pasteur ? Nous sommes tombés très très bas. Non seulement nous sommes très bas, mais nous refusons de voir ce qui se passe dans ces pays qui ne méritent pas notre attention. Ce sont des « petits », nous nous somme un grand pays, qui a marqué le monde avec sa médecine, nous n’avons de leçons à recevoir de personne.

Pourtant il y a des médecins qui cherchent à traiter, qui demandent à tester ici et là, mais on leur refuse, c’est pour cela que nous ne publions rien. Et quand il y en a un qui passe outre, qui a les moyens de le faire, tout le monde lui tombe dessus et le traite de charlatan. Alors où est-ce que cela s’arrête ? Connaissez-vous l’Inserm ? Le comité REACTing ? C’est là que passent une bonne partie des bonnes volontés qui se font casser.

C’est là qu’est passé un de nos confrères qui après avoir constaté les bienfaits d’une cure d’Ivermectine en Ehpad (avant la même histoire en Seine et Marne), a voulu reproduire la chose dans d’autres Ehpads pour vérifier, prouver. Il avait les fonds, un groupe prêt à suivre, réponse : non, on ne vérifie pas, on ne cherche pas de traitement. Pire ces gens ne savaient pas ce qui se passait dans les Ehpads, ne voulaient pas le croire, ne connaissaient pas l’Ivermectine, l’Onchocercose. Tout ce qu’ils ont sorti comme excuse, c’est l’étude frauduleuse de 1997 (patients badigeonnés avec 2 insecticides mortels en sus de Ivermectine). « Vous allez tuer les patients », avec un médicament qu’ils ne savaient pas avoir le meilleur rapport bénéfice/risque au monde. Ils ont refusé de regarder.

Franz-Olivier-Giesbert dans Le Point du 11 mars, racontait que du temps des communistes, il racontait à un cadre du PC avoir vu des prostituées en bas de son hôtel. « C’est impossible, lui a-t-on répondu, il n’y a pas de prostituées en Union Soviétique ». « Si, si, j’ai bien vu, venez vérifier avec moi ». « C’est inutile, le communisme a mis fin à la prostitution ». Pas besoin d’aller voir, c’est comme ça. Eh bien il en est de même avec l’Ivermectine. Allez voir Mme Castigliola de l’Inserm, membre du comité REACTing, que l’on voit partout, qui écrit partout contre l’Ivermectine. Pas la peine de faire des essais pour savoir si cela marche, parce que cela ne marche pas, point. Voilà pourquoi on n’essaie pas de trouver un traitement pour le Covid.

Et ces gens-là, pendant qu’on rame sur le terrain avec les patients, s’auto-congratulent, se distribuent des médailles, comme pour les 7 d’or. Les Grands prix de l’Inserm 2020 ont récompensé ceux qui ont œuvré pour le traitement de l’épidémie du Covid. De Gaulle aurait bien aimé savoir ce qu’ils ont trouvé pour justifier ces prix.

Voici les lauréats des prix 2020 décernés en décembre :

Grand Prix, Dominique Costagliola, qui « a mis son expertise de la recherche anti-VIH au service de la lutte anti-Covid dans le cadre de REACTing ».

Prix recherche, Florence Ader, « qui a piloté Discovery » (avec succès, on attend toujours le résultat). « Si à ce jour, les premiers traitements proposés n’ont pas fait preuve d’efficacité, le formidable réseau de recherche clinique créé à cette occasion est opérationnel pour permettre d’essayer de nouveaux traitements candidats contre la covid-19. » (Sic)

France Mentré, « responsable méthodologie de Discovery ». Méthode, on l’a vu, efficace.

Prix OPECST-INSERM, Yazdan Yazdanpanah. Tête pensante de REACTting avec La Castafiore.

Prix innovation, Frédérique Lesaulnier. Déléguée à la protection des données.

Hélène Espérou. Chargée des projets de recherches cliniques.

Jean Christophe Hébert, montages juridiques des projets de recherche.

Voilà pour la brochette de chercheurs récompensés pour leur « excellence scientifique au service de la lutte contre la pandémie de Covid-19 », ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’Inserm, c’est le titre du communiqué. Moi en matière d’excellence, je n’ai pas vu de traitement sortir, et n’ai vu que des blocages et des échecs. J’ai dû rater quelque chose.

Il fut un temps où l’on récompensait la réussite et les résultats, maintenant on récompense ceux qui bloquent, cachent et échouent.

Pourquoi ont-ils échoué ? Tout comme les soviets niaient les prostituées en refusant de regarder dans la rue, nos « excellents scientifiques » nient l’existence de traitements car ils refusent de regarder. Les pays étrangers refusent Astra après avoir vu ce qui se passait sur le terrain, nous avons continué à le saluer parce que notre « élite » refuse de regarder ce qui se passe sur le terrain. Et si leurs décisions ne sont guidées que par ce qui se passe chez nos voisins, à l’OMS ou à l’Agence Européenne du médicament, à quoi servent toutes nos agences, comités et fonctionnaires ?

Avec un Président qui depuis 2 mois ne peut plus voir ces « conseils scientifiques » (j’en ai 2 preuves matérielles), ne supporte plus son ministre de la Santé, a dû prendre la main sur Astra ; avec un Ministère qui asphyxié par le nombre de (hauts) fonctionnaires énarques est obligé d’avoir recours systématiquement à des agences étrangères pour des expertises (on paye des gens pour faire le boulot, et on le fait faire à d’autres, cf les 28 études commandées) ; avec des agences qui ne savent que suivre les avis des agences étrangères et des gros labos ; avec nos nombreuses institutions de chercheurs qui ne cherchent pas et refusent que d’autres cherchent, chez nous, on n’a pas de prostituées (des labos), mais le bordel. Maintenant, vous me direz que ce n’est pas vrai, il n’y a plus de bordel depuis la Loi Marthe Richard du 13 avril 1946, je vous répondrais si, si, regardez par la fenêtre et vous verrez, encore faut-il que vous regardiez.




La contagion : quelques éléments de réponse, a contrario de la funeste doxa actuelle

[Source : reseauinternational.net]

Par Edy Fernandez

La contagion, problème très actuel, et question que beaucoup se posent, n’est pas le fait de germes censés être pathogènes qui viendraient nous agresser de l’extérieur, mais se produit essentiellement par transmission d’informations et entrée en résonance avec ladite information.

Dans l’univers, tout est vibratoire. Ces vibrations, ces fréquences, ces ondes sont porteuses d’informations. Nous y sommes perpétuellement soumis, traversés, impactés à notre insu. Or les facteurs de stress dans l’environnement, sources de nos maladies, sont multiples, quotidiens. Ils représentent une information, négative, de basse vibration, qui nous impacte plus ou moins selon notre état mental et physique.

Ces facteurs peuvent être aussi bien le froid et la grisaille que l’effet des ondes ou une engueulade avec notre moitié. Ou la peur, ou la guerre. Ils sont légion.

Lorsqu’une population est soumise aux mêmes facteurs de stress, aux mêmes conditions environnementales, un certain nombre de personnes vont développer des symptômes plus ou moins similaires en fonction de leur terrain individuel, de leur état de santé et de leur état psychologique. On va alors extrapoler sur une contagion de personne à personne, ce qui est (presque) totalement erroné, la contagion de personne à personne n’étant pas due à de vilaines bébêtes, mais à la transmission d’une information morbide par l’intrication quantique de l’eau et/ou l’électromagnétisme. On peut parler d’effet de mimétisme.

Les facteurs de stress dans l’environnement sont des vibrations basses. Si nous vibrons à la même hauteur que ces facteurs de stress, qui peuvent aussi être le fait des personnes que nous côtoyons, nous entrons en résonance et sommes impactés par ces informations au pouvoir plus ou moins délétère. C’est une porte ouverte. Nous sommes alors susceptibles de « tomber » malades, car le stress se transmet, de la même façon que le rire et la joie. La peur en est un exemple flagrant. On parle alors d’effet nocebo, l’inverse de l’effet placebo. La suggestibilité et la croyance à la base de ces effets sont des facteurs hautement sous-estimés, notamment par les sciences matérialistes, ils sont pourtant au cœur du problème actuel.

L’effet nocebo, un élément crucial pour comprendre les phénomènes qui nous impactent négativement, est trop largement mésestimé. Il est pourtant le fait de notre inconscient, de notre subconscient et de l’inconscient collectif, qui sous-tendent tous nos comportements. On pourrait aisément dire qu’il s’apparente à la sorcellerie. Par exemple, les informations anxiogènes quotidiennes véhiculées par médias et médecins suffisent à entrer en résonance avec ces basses vibrations qui nous rendent malades et peuvent même nous tuer, par le pouvoir de la croyance et de la suggestibilité. Il suffit de baisser en énergie et en cohérence et d’être dans l’état de réceptivité adéquat pour entrer en résonance avec ces vibrations morbides et en devenir victimes. Peur, colère, angoisse, tristesse nous mettent en état de fragilité extrême.

C’est pourquoi il est essentiel de chercher à vibrer le plus haut possible, par l’amour, la joie, la gratitude, afin d’échapper aux basses vibrations de l’environnement qui nous entraînent quasi inévitablement vers le stress et la maladie. La maladie étant toujours porteuse de messages dans l’optique d’une guérison réelle, qui n’est pas celle de l’illusion transitoire apportée par les médicaments et la chimie, car il est surtout question de prise de conscience, de changement et de cohérence de vie.

À ce sujet, il y a un excellent livre de Joe Dispenza, spécialiste reconnu de l’épigénétique, qui traite intelligemment de ces éléments mal connus et controversés. Il s’intitule : « Le placebo, c’est vous ».

N’ayant pas la prétention de détenir la vérité, qui est assurément complexe, ceci correspond juste à ce que je pense et ressens actuellement. Je m’inspire également des réflexions des Drs Alain Scohy et Tal Schaller, ainsi que d’autres. À vous de voir si tout cela vous parle.


[Voir aussi :
Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies
La théorie des germes : Une erreur fatale]




Covid et saturation des hôpitaux : les plans de restructurations de l’hôpital public sur le banc des accusés

[Source : medias-presse.info]

Par Francesca de Villasmundo

Les politiciens technocrates aux manettes depuis des décennies, les Macron, Veran, Castex and Co et leurs prédécesseurs, ont beau accuser la « pandémie de covid » d’être la cause unique des restrictions inouïes de nos libertés fondamentales, ils ont beau faire de la com’ avec des images de malades transférés dans d’autres hôpitaux pour cacher leur impréparation et leur incurie, c’est bien la casse de l’hôpital public à laquelle ils ont travaillé afin de se plier aux plans d’austérité prônés par la sacro-sainte Union Européenne et impliquant une restructuration des hôpitaux, qui est à la source des maux covidiens actuels.

La bombe à retardement qu’est la fermeture depuis des années et des années de milliers de lits hospitaliers et la coupe réglée dans les budgets des hôpitaux au nom de l’équilibre budgétaire et de la dette leur explose aujourd’hui à la face.

Quelques rappels en chiffre sur cette saturation dont les hommes du gouvernement, épaulés par les médias mainstream et les médecins de plateaux, nous rebattent les oreilles pour obtenir un nouveau confinement au nom de la lutte contre le méchant covid,… et faire oublier ainsi leur effrayante responsabilité politique. Si les hôpitaux sont saturés, c’est à cause du manque de lits et de moyens. Pour preuve, chaque année le même phénomène se répète.

Francesca de Villasmundo




Le pape estime que les choses ne seront plus jamais les mêmes dans un monde post-pandémique et a, une nouvelle fois, appelé à l’établissement d’un « Nouvel Ordre Mondial ».

[Source : anguillesousroche.com]

[Note : si le Nouvel Ordre Mondial correspond au règne de la triple Bête de l’Apocalypse, alors le pape montre ainsi pour qui il travaille en réalité.]

Dans un nouveau livre intitulé God and the World to Come (Dieu et le monde à venir), le pape François réitère ses arguments en faveur d’un Grand Reset.

L’interview d’un livre avec le journaliste Domenico Agasso devrait sortir mardi en italien.

Breitbart rapporte : Après la pandémie de coronavirus, « personne aujourd’hui ne peut se permettre de rester tranquille », déclare le pape dans un long extrait du livre publié par Vatican News« Le monde ne sera plus jamais le même. Mais c’est précisément au sein de cette calamité que nous devons saisir les signes qui peuvent s’avérer être les pierres angulaires de la reconstruction. »

« Gardons tous à l’esprit qu’il y a quelque chose de pire que cette crise : le drame de la gâcher », affirme-t-il. « Nous ne pouvons pas sortir d’une crise comme avant : soit nous en sortons meilleurs, soit nous en sortons pires. »

Nous pouvons guérir l’injustice « en construisant un nouvel ordre mondial fondé sur la solidarité, en étudiant des méthodes innovantes pour éradiquer les brimades, la pauvreté et la corruption », ajoute-t-il, « en travaillant tous ensemble, chacun pour sa part, sans déléguer ni se renvoyer la balle ».

Ce nouvel ordre mondial sera fondé sur l’éradication des inégalités et la prise en charge de l’environnement, affirme le pape.

« Nous ne pouvons plus accepter allègrement les inégalités et les perturbations de l’environnement », déclare-t-il. « La voie du salut de l’humanité passe par la création d’un nouveau modèle de développement, qui se concentre incontestablement sur la coexistence entre les peuples en harmonie avec la Création. »

Comme chemin vers une solution, François pointe vers les jeunes impliqués dans les « mouvements écologiques ».

« Si nous ne retroussons pas nos manches et ne prenons pas immédiatement soin de la Terre, avec des choix personnels et politiques radicaux, avec un virage économique “vert” en orientant les développements technologiques dans cette direction, tôt ou tard notre maison commune nous jettera par la fenêtre », insiste-t-il.

Le pape affirme également sa conviction que le monde a besoin d’être guéri de « la mentalité spéculative dominante » pour être rétabli « avec une “âme” » afin de réduire le fossé entre ceux qui ont accès au crédit et ceux qui n’y ont pas accès.

Les chrétiens et les personnes de bonne volonté devraient choisir les entreprises à soutenir sur la base de quatre critères, propose François, à savoir : « l’inclusion des exclus, la promotion des plus petits, le bien commun et le soin de la Création. »

À l’heure actuelle, il s’agit de reconstruire à partir des décombres, suggère le pape, une tâche qui implique ceux qui sont au gouvernement ainsi que le reste de la population.

« Il est temps d’éliminer l’injustice sociale et la marginalisation », affirme-t-il. « Si nous saisissons l’épreuve actuelle comme une opportunité, nous pourrons préparer demain sous la bannière de la fraternité humaine, à laquelle il n’y a pas d’alternative, car sans vision globale, il n’y aura d’avenir pour personne. »

Une partie du Grand Reset implique également la fin de la course aux armements, ajoute-t-il.

« Il n’est plus tolérable de continuer à fabriquer et à trafiquer des armes, en dépensant d’énormes quantités de capitaux qui devraient être utilisés pour soigner les gens et sauver des vies. »

« Contre cette discorde planétaire qui tue dans l’œuf l’avenir de l’humanité, nous avons besoin d’une action politique qui soit le fruit de l’harmonie internationale, déclare-t-il, appelant à mettre fin au « nationalisme à courte vue » et aux autres formes d’« égoïsme politique au profit de solutions multilatérales.




Pétition : NON au passeport vaccinal

[Source : leslignesbougent.org]

Par Rodolphe Bacquet

Vos libertés sont en jeu !

Adressé à : M. Olivier Véran, Ministre de la Santé et des Solidarités

Alors que les campagnes de vaccination battent leur plein en France et partout en Europe, de plus en plus de pays envisagent l’instauration d’un passeport vaccinal.

ATTENTION : le gouvernement, jouant sur les mots, parle désormais de “passeport sanitaire”.

C’est strictement la même chose.

Un tel “passeport” restreindrait :

  • Votre liberté de vous déplacer.
  • Votre droit de fréquenter certains lieux.
  • Votre droit d’accéder à certains services.

C’est de la vaccination obligatoire déguisée. Et c’est du fichage.

POUR NOUS, LE PASSEPORT VACCINAL C’EST NON !

La Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé qu’un projet de législation sur un tel passeport serait présenté le 17 mars 2021, ce qui permettrait un “retour gradué” à la libre circulation. (1)

Nous devons réagir D’URGENCE, avant que ce projet aboutisse.

Mettre en place un passeport vaccinal n’a AUCUN SENS :

1. Ce n’est pas parce que vous êtes vacciné que vous n’êtes pas contagieux, et même Pfizer et Moderna l’ont reconnu ! Leurs vaccins portent sur la diminution des symptômes du Covid-19… pas sur l’absence de contagiosité de la personne vaccinée. (2)

2. Que le vaccin soit fiable ou non, le bienfait attendu d’un passeport vaccinal est limité et ne justifie absolument pas de nous priver de notre liberté de choix :

  • si le vaccin protège efficacement, ceux qui l’ont reçu ne devront pas craindre de se retrouver près de personnes non vaccinées.
  • si le vaccin ne protège que partiellement, un passeport vaccinal engendrerait un faux sentiment de sécurité. (3)

3. Refuser de se faire vacciner est un droit. Début mars, seuls 59% de nos concitoyens se disent prêts à subir une vaccination Covid. (4) Cette méfiance est d’autant plus compréhensible que nous avons encore très peu de recul sur l’innocuité et l’efficacité des vaccins sur le long terme.

4. Il est beaucoup trop tôt pour ce genre de mesures. La France accuse un retard important en termes de vaccination. Avec seulement 0,10% de sa population qui a reçu les 2 doses du vaccin, notre pays est le “mauvais élève de l’Union Européenne”. (5) Comment pourrait-on imposer un passeport vaccinal alors que la plupart de la population n’a pas encore accès au vaccin ?

Disons “non”, maintenant à un tel projet !

Si, vous aussi, vous refusez qu’un passeport vaccinal devienne un laisser-passer pour certains (les citoyens vaccinés) et une restriction de libertés pour les autres (les non-vaccinés)…

…alors signez cette pétition !

Je signe la pétition contre le passeport vaccinal

Demain, une ségrégation par le vaccin ?

Pour encourager le passeport vaccinal, l’argument du “retour à la normale” est employé.

Le gouvernement et les médias font croire qu’un passeport vaccinal vous permettra de voyager plus librement, de revoir vos proches fréquemment. Ce serait donc “pour votre bien”.

C’est le contraire qui se produira.

Ce passeport accroîtra les restrictions et portera une grave atteinte à nos libertés individuelles.

Ce ne sont pas seulement les restrictions d’accès à un pays, un restaurant, un cinéma, un musée, qui sont en cause.

C’est le jour où un petit-fils sera exclu de l’école car il ne sera pas vacciné.

C’est le jour où un frère perdra son emploi car son passeport vaccinal ne portera pas la case “Covid”.

Malheureusement, cette ségrégation est déjà dans les têtes de tous !

Au Vatican, les opposants aux vaccins Covid sont qualifiés de “négationnistes suicidaires” par le Pape François et les employés qui refusent l’injection sont menacés de licenciement. (6)

En Suisse, l’Union patronale suisse (UPS) a estimé que : “Dans le secteur privé, il doit être possible pour les employeurs de faire la différence entre les salariés vaccinés et non vaccinés” (7)

Tout cela est inacceptable.

Nous n’accepterons pas cette manière détournée d’imposer le vaccin à toute la population. (8)

Un tel passeport irait à l’encontre de la résolution 2361/2021 prise par le Conseil de l’Europe le 27 janvier dernier.

Cette résolution stipule que toute obligation de vaccination est désormais illégale par défaut : personne ne peut être vacciné contre sa volonté, sous la pression. (9)

Que dit cette résolution ?

  • Que les 47 États membres sont obligés de signaler avant toute injection que la vaccination n’est PAS obligatoire (7.3.1) ;
  • Que les personnes non vaccinées ne doivent pas subir de discrimination (7.3.2) ;
  • Que la discrimination est également expressément interdite en cas de risques sanitaires existants ou si une personne ne souhaite pas être vaccinée (7.3.2)
  • Que les fabricants de vaccins sont tenus de publier toutes les informations sur la sécurité des vaccins (7.3.4).

L’obligation d’un tel vaccin serait une atteinte aux droits de l’Homme, ni plus ni moins.

Je signe la pétition contre le passeport vaccinal

Renoncer aux vaccins Covid, c’est un droit

Nous ne portons aucun jugement sur ceux qui ont choisi de se faire vacciner.

Qu’on ne porte pas de jugement sur ceux qui choisissent d’y renoncer !

Certains ont peur des dangers pour leur santé, manquent de confiance en l’efficacité ou la fiabilité des vaccins Covid, ont besoin de plus de recul, etc…

Ils en ont le droit !

Chaque individu est libre de l’usage qu’il fait de son corps, conformément à ses choix. (10) Le droit de disposer de son corps a été reconnu par la Cour Européenne des Droits de l’Homme en 2002 ! (11)

Le passeport vaccinal nous privera de cette liberté de décider de notre santé.

Le passeport vaccinal menacera la protection de nos données personnelles.

Après les confinements, l’enfermement de nos aînés dans les Ehpads, le port du masque obligatoire, l’application TousAntiCovid et le traçage numérique, le passeport vaccinal sera le coup de grâce à nos libertés individuelles.

Ne nous laissons pas faire !

Je signe la pétition contre le passeport vaccinal

Mettre en place un passeport vaccinal serait enfin un véritable catalyseur d’inégalités : les vaccinés du Covid auront des droits que les autres n’auront pas.

Nous devons refuser qu’un fossé se creuse entre personnes vaccinées et non-vaccinées, qu’ils soient riches ou pauvres, en bonne santé ou malades.

C’est pourquoi nous exigeons du gouvernement :

  • Qu’à la réunion du 17 mars de la Commission européenne, jour de présentation du projet de passeport vaccinal, il déclare renoncer officiellement et définitivement à la mise en place de tout passeport vaccinal, certificat de vaccination ou passeport sanitaire
  • Qu’il reconnaisse la liberté de choix de chacun face à la vaccination contre le Covid-19
  • Qu’il définisse un cadre strict pour empêcher le secteur privé d’imposer des obligations vaccinales à ses salariés
  • Qu’il poursuive les recherches sur les vaccins en s’assurant que la sécurité de tous est garantie.

Signez et partagez cette pétition pour faire valoir votre liberté !

Plus nous serons nombreux, moins le passeport vaccinal aura de chances de s’imposer !

Je signe la pétition contre le passeport vaccinal

À l’attention de M. Olivier Véran, Ministre de la Santé et des Solidarités

Monsieur le Ministre de la Santé,

Votre devoir est de protéger la santé des Français.

Jusqu’à présent, votre stratégie se concentre sur la vaccination généralisée de la population, et nous espérons que cela portera ces fruits.

Certains Français refusent de se faire vacciner. C’est aussi de votre devoir que de respecter leur liberté et de les protéger.

Ayant eu vent du projet imminent de passeport vaccinal de la Commission européenne, nous vous demandons solennellement :

  • De signifier à la Commission européenne votre rejet officiel et définitif de la mise en place du passeport vaccinal, certificat de vaccination, passeport sanitaire ou toutes les formes qu’il pourrait prendre,
  • De reconnaître la liberté de choix de chacun face à la vaccination contre le Covid-19,
  • De définir un cadre strict pour empêcher le secteur privé d’imposer des obligations vaccinales à ses salariés,
  • De poursuivre les recherches sur les vaccins en vous assurant que la sécurité de tous est garantie.

Nous comptons, Monsieur le Ministre, sur votre compréhension des enjeux derrière cette pétition et vous prions de croire en l’expression de notre haute considération.

Je signe la pétition contre le passeport vaccinal

Auteur : Rodolphe Bacquet, Rédacteur en chef d’Alternatif Bien-Être


Sources

  1. https://www.france24.com/fr/europe/20210301-union-europ%C3%A9enne-un-projet-de-l%C3%A9gislation-sur-un-passeport-vaccinal-propos%C3%A9-en-mars 
  2. Kern, J. (2021). Covid-19 : la vaccination signifie-t-elle l’arrêt du port du masque ? Futura-sciences, Santé.https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-covid-19-vaccination-signifie-t-elle-arret-port-masque-84711/
  3. https://www.tdg.ch/le-passeport-vaccinal-non-merci-909596024175
  4. https://www.lejdd.fr/Societe/sondage-covid-19-la-campagne-francaise-de-vaccination-durement-jugee-en-france-et-a-letranger-4028281
  5. https://www.capital.fr/economie-politique/deuxieme-dose-du-vaccin-la-france-est-encore-en-retard-par-rapport-a-ses-voisins-europeens-1392790
  6. https://www.europe1.fr/international/covid-19-au-vatican-ceux-qui-refusent-le-vaccin-risquent-le-licenciement-4026269
  7. https://www.lepoint.fr/monde/suisse-licencier-les-employes-qui-refusent-la-vaccination-25-02-2021-2415500_24.php
  8. https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/les-non-dits-du-passeport-vaccinal-1290601 
  9. Assemblée parlementaire. (2021). Résolution 2361 : Vaccins contre la covid-19 : considérations éthiques, juridiques et pratiques. https://pace.coe.int/fr/files/29004/html
  10. https://cours-de-droit.net/le-droit-de-disposer-de-son-corps-et-le-droit-a-l-integrite-physique-a121609240/#:~:text=L’Expression%20contest%C3%A9e%20%C2%AB%20libre%20disposition,capacit%C3%A9%20et%20de%20sa%20personne
  11. Cour eur. D.H., arrêt Pretty c. Royaume-Uni du 29 avril 2002, §§ 61-62 et 66, http://echr.coe.int (7 mai 2014)



Hiraks, Gilets Jaunes : répressions, partis-pris médiatiques

Par Yazid Ben Hounet*

En octobre 2016, apparaissait le hirak du Rif (Maroc). J’étais alors en poste au Centre Jacques Berque, à Rabat. En 2018, quelques semaines après mon retour en France, le mouvement des gilets jaunes naissait (novembre). Trois mois plus tard (février 2019), le hirak algérien commençait. Je me suis intéressé à ces mobilisations populaires, et en particulier aux deux dernières. J’ai été attentif aux formes de répression auxquelles elles ont été confrontées, mais aussi à leurs débouchées politiques. J’ai vu aussi comment, du moins en France, certains épisodes de ces événements ont été montrés, éludés ou passés sous silence. Voici ici quelques éléments de mise en contexte et de réflexion.  

Scène de la répression des Gilets Jaunes au pays de la Déclaration des droits de l’Homme. Bilan : sur 10 mois de mouvement des gilets jaunes (novembre 2018-septembre 2019), on dénombre plus de 3000 condamnations, dont plus de 1000 à de la prison ferme, et au moins 440 avec mandats de dépôt. Il y a eu un mort directement du fait de la répression : Zineb Redouane (2 décembre 2018) ; et dix personnes décédées dans des accidents de la route liées aux manifestations. À cela s’ajoutent les 25 personnes éborgnées, les 5 mains arrachées et des centaines de blessés (plus de 2500 selon le Mur Jaune).

La mort du poissonnier, Mouhcine Fikri, le 28 octobre 2016, à Al Hoceima, a été le point de départ du hirak du Rif. Il avait été happé par une benne à ordures, alors qu’il souhaitait y récupérer sa marchandise saisie par la police. Cette mort atroce, filmée et relayée dans les médias sociaux, avait été l’élément déclencheur de la mobilisation populaire. L’historien Maâti Monjib (L’Humanité, 3 juillet 2017), resitue les causes initiales du soulèvement :

« L’une des raisons de la révolte rifaine, c’est l’injustice que représente la mort du jeune poissonnier Mouhcine Fikri dans des conditions abjectes. Une grande partie de son corps a été broyée par un camion poubelle. La population demandait tout d’abord une véritable enquête pour clarifier les causes directes et profondes de sa mort. Les manifestants ont montré du doigt dès le début du mouvement la corruption qui règne dans le secteur de la pêche et qui fut l’une des raisons indirectes de ce crime indicible. Ils ont donc demandé la tête d’Aziz Akhannouch, le ministre de tutelle et proche ami du roi Mohammed VI. Le régime a refusé ces revendications somme toute raisonnables et faciles à réaliser » (1).

C’était la première fois que le terme arabe hirak (mouvement) et l’expression hirak shaabi (mouvement populaire) étaient amplement utilisés au Maghreb. Ils étaient employés, auparavant, au Proche-Orient (Jordanie et Yémen). Bien que m’informant sur ces mobilisations, je n’ai pas senti la nécessité d’écrire sur le sujet. Je considérais le hirak du Rif comme une affaire maroco-marocaine. Par ailleurs, ma situation de chercheur affecté au Maroc, de surcroît de nationalités algérienne et française, me plaçait dans une position délicate (2). Mais surtout les chercheurs, journalistes et plus largement intellectuels marocains, à l’instar de l’historien Maâti Monjib ou du journaliste Omar Radi, étaient les mieux placés pour rendre compte de ce qui se passait au Maroc (3).

J’ai, par contre, ressenti le besoin de rédiger, dès janvier 2019, un texte sur le mouvement des gilets jaunes. Il figure sur ma page Academia depuis (4) (et a été publié plus tard en Algérie). J’avais été effaré par l’ampleur des violences en France et, en tant que chercheur et fonctionnaire, je voulais signifier, par ce texte, ma profonde condamnation de la répression étatique. J’étais aussi indigné par les procédés médiatiques de disqualification de ce mouvement, et le long silence initial sur les violences policières. Il a fallu, en effet, attendre plus de deux mois, dans la semaine du 14 janvier 2019, pour que soit mentionné sur des médias importants, mais sans le dire vraiment, ce qui a bien constitué le caractère inédit et barbare de la réponse étatique : une répression policière et judiciaire inouïe et sans précédent, sous la VèmeRépublique, d’un mouvement social (5) ! Dans les comptes Twitter de l’Observatoire des Violences Policières et du journaliste David Dufresne se succédaient en effet, à un rythme effréné, depuis la mi-novembre 2018 des témoignages accablants de ces violences (6).

J’ai également publié, en mars 2019, quelques analyses sur le hirak algérien, enthousiasmé par ce que je considérais (et considère toujours) être la deuxième révolution algérienne (7).

Près de deux ans après le début du hirak en Algérie, un premier petit bilan comparé (Maroc, France, Algérie) s’impose. Qu’en est-il des répressions et des avancées politiques ?

Bilan des répressions

Maroc — sur 10 mois du hirak (entre octobre 2016 et août 2017), plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées (chiffre précis inconnu) — près de 300 selon le journaliste Omar Radi (entretien du 12 août 2017, note de bas de l’article). On peut estimer les détenus à, au moins, 320 (plus de 500 selon le CADTM) (8), si on compte les 188 graciés en août 2018, les 107 en 2019 (juin), les 20 graciés en juillet 2020. À cela s’ajoutent les personnes encore incarcérées, dont Nasser Zefzafi (l’un des leaders de la mobilisation), condamné à 20 ans de prison (9) ;

Il faut aussi mentionner les répressions subséquentes au hirak, dont l’emprisonnement des journalistes Omar Radi (en décembre 2019, puis depuis juillet 2020), Souleimane Raissouni (depuis mai 2020) et celui de l’historien Maâti Monjib (depuis le 29 décembre 2020).

On dénombre enfin 3 morts liés à ce mouvement, du fait de la répression : Mouhcine Fikri (28 octobre 2016), Imad Al Attabi (8 août 2017) (10) et celle controversée (asthme et inhalation de gaz lacrymogène) d’AbdelHafid El Haddad (18 août 2017) (11).

Dessin d’Osama Hajjaj représentant la mort du poissonnier, Mouhcine Fikri, le 28 octobre 2016, à Al Hoceima, qui a été le point de départ du hirak du Rif, comme ce fut le cas en Tunisie, en décembre 2010 avec la mort atroce du marchand ambulant Bouazizi qui avait l’étincelle qui a emporté le régime de Ben Ali. Fikri avait été happé par une benne à ordures, alors qu’il souhaitait y récupérer sa marchandise saisie par la police. Cette mort atroce, filmée et relayée dans les médias sociaux, avait été l’élément déclencheur de la mobilisation populaire. Sur 10 mois du hirak (entre octobre 2016 et août 2017), plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées (chiffre précis inconnu) — près de 300 selon le journaliste Omar Radi. On peut estimer les détenus à, au moins, 320 (plus de 500 selon le CADTM) (8), si on compte les 188 graciés en août 2018, les 107 en 2019 (juin), les 20 graciés en juillet 2020. À cela s’ajoutent les personnes encore incarcérées, dont Nasser Zefzafi (l’un des leaders de la mobilisation), condamné à 20 ans de prison (9).

France — sur 10 mois de mouvement des gilets jaunes (novembre 2018-septembre 2019) : on dénombre plus de 3000 condamnations, dont plus de 1000 à de la prison ferme, et au moins 440 avec mandats de dépôt (12). Il y a eu un mort directement du fait de la répression : Zineb Redouane (2 décembre 2018) ; et dix personnes décédées dans des accidents de la route liées aux manifestations. À cela s’ajoutent les 25 personnes éborgnées, les 5 mains arrachées et des centaines de blessés (plus de 2500 selon le Mur Jaune) (13).

J’ai signé, il y a plus de deux ans, une pétition pour une amnistie des gilets jaunes (https://amnistiegj.fr/). Mais il ne me semble pas qu’Emmanuel Macron ait accordé la moindre grâce à leur égard.

Algérie — sur 2 ans de hirak (de février 2019 à mars 2021, dont pause pandémie) : on dénombre près de 150 détenus, selon le décompte du Comité National pour la Libération des Détenus – CNLD (14). Au 10 mars 2021, le nombre de personnes (toujours en prison) était de 32. La plupart avaient soit purgé leur peine, soit été relaxés, soit graciés. Abdelmadjid Tebboune a usé de la grâce présidentielle quelques jours après sa prise de fonction (le 6 février 2020), à l’occasion de la fête de l’indépendance (5 juillet 2020) et tout récemment, le 19 février 2021, à l’occasion de l’anniversaire du hirak (événement constitutionnalisé). Une personne est morte du fait de la répression policière : Ramzi Yettou (19 avril 2019) (15); 3 autres personnes, dont le fils de l’ancien président du gouvernement provisoire, Benyoucef Benkhedda, sont décédées en raison de crises cardiaques durant les marches et manifestations (en mars, mai et juillet 2019). Enfin, au moment de l’élection présidentielle, le 11 et 12 décembre 2019, 4 jeunes Algériens au moins ont été blessés à l’œil par des balles en caoutchouc (16).

Au final, si nous comparons ces trois mouvements, la répression (en chiffres absolus de détenus, morts et blessés graves) a été moindre en Algérie. Elle a été encore bien moins importante rapportée à l’ampleur du hirak algérien (des centaines de milliers, voire des millions de manifestants lors des premières semaines) et à sa durée. Paradoxalement, c’est la répression en Algérie qui a été davantage pointée du doigt par certaines institutions internationales (ONU, Parlement européen) et grands médias en France. J’y reviendrai par la suite.

Quant au bilan politique, force est de constater que les choses ont davantage évolué en Algérie.

Bilan politique

Au Maroc, aucun changement notable : le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch (cité plus haut par Maâti Monjib,) est resté depuis en poste et a même vu son portefeuille ministériel s’agrandir. Quelques remaniements ministériels ont été opérés en avril 2017 (changement du Premier ministre), puis en octobre 2017, pour des raisons de politiques internes et non seulement à cause du mouvement social du Rif.

En France, la prime de fin d’année (2018) attribuée de manière aléatoire et au bon vouloir des entreprises, a été le seul petit cadeau offert aux gilets jaunes. Le grand débat, davantage dispendieux que grand, n’a débouché sur aucune avancée concrète. Exit le RIC, la hausse des minimas sociaux, la réintroduction de l’ISF, le retour aux urnes ; au profit de la répression policière et judiciaire, et de lois liberticides (loi anticasseurs, loi de sécurité globale). Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, est longtemps resté à son poste, avant de retourner tranquillement au parlement, en tant que président du groupe de la majorité présidentielle. Quant au préfet de Paris… il campe toujours à la même place.

En Algérie, la tentative de 5e mandat de la zawyia Bouteflika (17) a avorté. Les trois B (Belaiz – président du Conseil constitutionnel ; Bensalah — président du sénat ; Bedoui — Premier ministre) sont partis. Une élection présidentielle s’est tenue en décembre 2019. Un nouveau président a été élu et un nouveau gouvernement formé. L’ancien ministre de l’Intérieur — Salah-Eddine Dahmoune — a été remercié par le nouveau président Abdelmadjid Tebboune (le 19 décembre 2019), en raison notamment des répressions des 11 et 12 décembre (cf. plus haut). Plus de vingt hauts responsables de l’ère précédente, dont Ouyahia et Sellal (anciens premiers ministres), ont été jugés et condamnés depuis, ou font l’objet de mandats d’arrêt internationaux (Chakib Khelil et Abdeslam Bouchouareb notamment). Une nouvelle constitution a été élaborée et adoptée par referendum. Des élections législatives anticipées auront lieu en juin 2021. En somme, outre les nombreux jugements pour corruption, une transition constitutionnelle, marquée par des mécanismes de type démocratiques (18), a été mise en place (plutôt que l’aventure hasardeuse de la constituante) : retour aux urnes, ouverture à de nouveaux partis, mécanismes de contrôle des élections via l’ANIE, l’Autorité nationale indépendante des élections, présidée par Mohamed Chorfi. Cette structure a été créée en septembre 2019, à la suite du travail effectué par l’instance de dialogue et de médiation (dirigée par Karim Younes). Elle semble plutôt bien fonctionner puisqu’elle a permis de mieux encadrer la participation électorale et elle a publiquement affiché des taux de participation crédibles aux élections qui ont eu lieu depuis (présidentielle de décembre 2019 ; referendum de novembre 2020). Les taux affichés sont, par ailleurs, réalistes au point que les oppositions qui s’offusquaient auparavant des taux exagérés de participation (notamment pour les délégitimer) … en sont venues à se plaindre de la faible participation des électeurs, en s’appuyant sur les données de l’ANIE, pour mieux critiquer la légitimité du nouveau président et celle de la nouvelle constitution.

En articulant le bilan des répressions au bilan politique, il ressort aussi que la responsabilité politique est moins engagée s’agissant des autorités algériennes actuelles. Le président algérien et le gouvernement actuel (instauré au début de l’année 2020), ne peuvent en effet être tenus responsables des événements de l’année 2019. Seuls les ministres des Affaires étrangères et de la Justice (Sabri Boukadoum, en poste depuis le 2 avril 2019 ; Belkacem Zeghmati, en poste depuis le 1er août 2019) ont intégré le gouvernement Djerad, formé en janvier 2020.

Parti-pris des instances internationales : ONU, Parlement Européen

 S’agissant du Maroc : les instances officielles en charge des droits de l’homme, au niveau de l’ONU et du Parlement Européen, n’ont pas pris de position ou de résolution à l’égard du mouvement du Rif et de sa répression. Les autorités marocaines n’ont pas été pointées du doigt. De surcroît, ni Nasser Zefzafi, ni les journalistes comme Omar Radi, n’ont été officiellement soutenus, en dépit de la mobilisation d’ONGs et de parlementaires, et de rapports d’experts en droits de l’homme.

S’agissant de la France : le 14 février 2019, le Parlement Européen a voté une résolution sur le droit à manifester pacifiquement et l’usage proportionné de la force — et ce sans citer un État membre en particulier (19). La condamnation de l’usage des lanceurs de balles de défense ayant été refusé par la majorité. Le 6 mars 2019, Michelle Bachelet, cheffe des droits de l’homme à l’ONU, a courtoisement demandé une enquête sur les « Gilets jaunes » en France (20).

S’agissant de l’Algérie : le 16 septembre 2020, des experts des droits de l’homme de l’ONU ont condamné la peine de prison prononcée en appel à l’encontre du journaliste algérien, Khaled Drareni, et demandé sa libération (21). Le 25 novembre 2020, le Parlement européen a voté une résolution sur la détérioration de la situation des droits de l’homme en Algérie, en particulier le cas du journaliste Khaled Drareni (22), dans laquelle il « condamne fermement l’escalade des arrestations et détentions illégales et arbitraires et du harcèlement juridique dont sont victimes les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme, les syndicalistes, les avocats, les membres de la société civile et les militants pacifiques en Algérie ». Le 5 mars 2021, l’ONU a réclamé une enquête et la fin des détentions arbitraires. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a également demandé, aux autorités algériennes de mettre immédiatement fin aux violences contre des manifestants pacifiques et aux arrestations arbitraires (23).

On est un peu interloqué par les exigences de l’ONU et du Parlement Européen, à l’égard des autorités algériennes, au regard de leur silence s’agissant du Maroc, de leur bienveillance envers la France, et des réalités des répressions qui ont eu lieu dans ces trois pays (cf. les bilans plus haut). On s’interroge, en outre, sur les raisons pour lesquelles, dans sa déclaration du 5 mars 2021, « le Bureau des droits de l’homme de l’ONU réclame des enquêtes “rapides, impartiales et rigoureuses” sur les allégations de torture et de mauvais traitements en détention », alors même que le parquet général d’Algérie s’est saisi de cette question dès le 7 février 2021. Cette dernière décision faisant suite à l’affaire Walid Nekkiche, relayée par la presse algérienne, concernant des allégations de torture datant de décembre 2019, au moment de son témoignage à l’occasion de son procès au début du mois de février 2021 (24). La résolution du Parlement Européen datant du 25 novembre 2020 fait également mention de ces allégations (note de bas de page 22, article D).

Il est normal que l’ONU et le Parlement Européen se saisissent des cas potentiels ou avérés de torture. Mais pourquoi ne l’ont-ils pas fait, et en particulier le Parlement Européen, s’agissant de Nasser Zefzati (Maroc) — alors même que cette institution était destinataire d’une lettre, lue publiquement par son père, au parlement européen même, à l’occasion du prix Sakharov, et dans laquelle Nasser Zefzafi témoignait des tortures subies (25)? En dépit des nombreuses allégations de torture, ni l’ONU, ni le parlement européen n’ont exigé des enquêtes « rapides, impartiales et rigoureuses » aux autorités marocaines ; rien n’a été demandé officiellement ; aucune enquête n’a été réclamée à la France s’agissant des nombreux cas d’éborgnement, de mains arrachées, qui ne sont ni plus ni moins que des actes de torture. Rappelons que la simple condamnation de l’usage des lanceurs de balles de défense avait été refusée par la majorité du Parlement Européen, le 14 février 2019.

Cette partialité des instances officielles internationales révèle et s’explique par deux phénomènes conjoints : le traitement médiatique en Europe, et plus particulièrement en France, de ces événements (hiraks et mouvement des gilets jaunes) ; les intérêts économiques et politiques.

Traitement médiatique : which side are you on (Loach, 1984)?

[Ndlr: « which side are you on » = De quel côté êtes-vous ?]

« If you’re not careful, the newspapers will have you hating the people who are being oppressed, and loving the people who are doing the oppressing » [« Si vous ne faites pas attention, les journaux vous feront haïr les gens qui sont opprimés et aimer ceux qui font l’oppression »]

 Malcolm X

Le pacifisme du hirak en Algérie, mis en avant dans les grands médias français, a aussi pour corollaire un maintien de l’ordre « relativement » correct (à l’exception des répressions à l’approche de l’élection de décembre 2019). Doit-on le rappeler ? La responsabilité du maintien de l’ordre, et avant tout de l’intégrité physique des citoyennes et citoyens, incombe, en premier lieu, à la force publique (police, gendarmerie). Le pacifisme, comme la violence, n’est pas un état naturel, mais résulte de dynamiques entre différents acteurs. Pour le dire autrement, et pour rappeler une évidence rendue étrangement opaque par certains filtres médiatiques : les Algériens ne sont ni plus ni moins pacifistes que les Français (Gilets Jaunes) ou les Marocains (hirak du Rif). Les dynamiques de répression (encadrement, « nassage » et organisation du désordre) ne sont pas les mêmes et les focales médiatiques différentes (embellissement des manifestations d’un côté ; criminalisation, disqualification ou opacité de l’autre). Le hirak en Algérie n’a pas été exempt de certains actes de vandalisme et de violence (26), des femmes revendiquant un changement vers l’égalité ont aussi été agressées par des hommes (27). Si je mentionne ces quelques éléments, ce n’est pas pour dévaloriser le hirak, mais pour signaler le hiatus que j’ai ressenti s’agissant du traitement médiatique de ces mobilisations : l’étrange embellissement du hirak algérien par les mêmes médias qui disqualifiaient, avilissaient, au même moment, le mouvement des gilets jaunes, et antérieurement, faisaient silence sur le hirak du Rif.

La méfiance vis-à-vis des grands médias français (essentiellement détenus, rappelons-le, par quelques milliardaires) (28), exacerbée par le traitement médiatique des gilets jaunes (29), doit nous amener à être attentif à la question du parti-pris — ce qui est montré, caché, embelli, avili, et dans quels intérêts. Dans son film Which side are you on? (1984), Ken Loach traitait déjà de ces questions s’agissant des mineurs grévistes du nord de l’Angleterre.

Par exemple, les mobilisations médiatiques de « l’establishment journalistique » en France, de Laurent Delahousse, Anne-Claire Coudray, Bernard de la Villardière, etc. devant l’ambassade d’Algérie (7 septembre 2020) (30), les nombreuses émissions sur Europe 1, France inter (sans parler de France 24 et TV5 monde), RSF et les grandes campagnes d’affichage en soutien au journaliste Khaled Drareni, tout cela m’a laissé assez perplexe en comparaison de ce qui a été fait, par ces mêmes personnes et structures, pour les gilets jaunes ou encore pour le journaliste Omar Radi (31). Qu’on me permette au moins de penser que la « danse du ventre » de Bernard de la Villardière devant l’ambassade d’Algérie avait davantage pour objet d’exprimer son mépris de l’Algérie et de ses autorités, qu’un sincère soutien à la liberté et à la pluralité de la presse (32).

« Djeïch, chaâb, khawa khawa » (armée, peuple : tous frères) : le slogan porté par les manifestants algériens. Sur 2 ans de hirak (de février 2019 à mars 2021, dont pause pandémie) : on dénombre près de 150 détenus, selon le décompte du Comité National pour la Libération des Détenus — CNLD. Au 10 mars 2021, le nombre de personnes (toujours en prison) était de 32. La plupart avaient soit purgé leur peine, soit été relaxés, soit graciés. Abdelmadjid Tebboune a usé de la grâce présidentielle quelques jours après sa prise de fonction (le 6 février 2020), à l’occasion de la fête de l’indépendance (5 juillet 2020) et tout récemment, le 19 février 2021, à l’occasion de l’anniversaire du hirak (événement constitutionnalisé). Une personne est morte du fait de la répression policière : Ramzi Yettou (19 avril 2019) (15); 3 autres personnes, dont le fils de l’ancien président du gouvernement provisoire, Benyoucef Benkhedda, sont décédées en raison de crises cardiaques durant les marches et manifestations (en mars, mai et juillet 2019). Enfin, au moment de l’élection présidentielle, le 11 et 12 décembre 2019, 4 jeunes Algériens au moins ont été blessés à l’œil par des balles en caoutchouc.

Frantz Fanon écrivait dans Les damnés de la terre : « Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ». Je ne m’étais pas rendu compte, lorsque j’avais lu son livre, de l’importance des mots suivants : « dans une relative opacité ». La comparaison de ces trois mobilisations (Rif, gilets jaunes, Algérie) et de leur traitement médiatique m’a rendu davantage sensible à cette question. Il n’est pas sûr d’ailleurs qu’elle soit intentionnelle de la part des journalistes et responsables médiatiques. Elle révèle néanmoins de jugements de valeur intriqués dans des faisceaux d’intérêts économiques, politiques et sociaux. La bienveillance à l’égard des autorités marocaines, y compris s’agissant de la question du Sahara Occidental, est à resituer à l’aune de ces derniers. Par exemple, le réseau des établissements scolaires d’enseignement français y est l’un des plus denses au monde. L’électricité et l’eau sont gérées dans la métropole de Rabat par une filiale de Véolia ; une autre filiale de Véolia gère les villes de Tétouan et Tanger; à Casablanca, c’est une filiale du groupe Suez ; une bonne part des riads touristiques de Marrakech, de Fès et d’Essaouira (et d’autres villes) sont détenus par des Français ou Européens ; plusieurs grandes entreprises françaises et européennes y sont installées, à des conditions favorables (dont plusieurs appartiennent en tout ou en partie aux milliardaires qui détiennent l’essentiel des médias en France — comme Drahi, Bolloré, Bouygues, Lagardère, etc.). Le Maroc est aussi un bon client des ONGs de développement et coopère doctement aux politiques européennes de gestion des migrations africaines. On saura donc bien lui passer ses écarts (fussent-il bien grands) en matière des droits de l’homme dans son territoire et dans ceux occupés du Sahara occidental… ou du moins lui trouver des circonstances atténuantes.

À moins que ce soit le fait que tous ces éléments (faisceaux d’intérêts économiques et politiques) ne s’appliquent pas à l’Algérie, qui explique l’attitude sévère de grands médias français, du Parlement Européen et de l’ONU à l’égard des autorités algériennes ?

Un dernier point de mise en contexte sur les détenus d’opinion en Algérie : c’est à partir de septembre 2019, suite à la décision d’aller vers des élections présidentielles en décembre, que des groupes (guidés par quels enjeux ?) se sont mis à diffuser des annonces pour manifester les samedis (en plus du vendredi) et qu’il y a eu des postures de radicalisation. Les interpellations se sont accélérées à cette période et les détentions également (personnes jugées notamment en vertu des articles 97 et suivants du Code pénal — attroupement non armé pouvant troubler l’ordre public). Il n’y a pas eu, à cette occasion, de loi de circonstance, comme la loi anticasseur (France), ni de procédé judiciaire inique : comme les accusations de viol pour Omar Radi (Maroc) ou la tentative d’accusation de viol pour Julian Assange (Suède). C’est, précisons-le, lors d’une manifestation ayant lieu un samedi (7 mars 2020), que le journaliste Khaled Drareni a été interpellé. La dépêche de l’AFP (08/03/2020 – 18:15:46) en faisait mention, mais cette précision a systématiquement été oblitérée dans les articles qui ont été publiés par la suite (à l’exception d’un article du Monde datant du 9 mars 2020) (33).

La peur d’une ingérence étrangère et/ou d’un scénario « printemps arabe » se transformant en « hiver macabre » ou en « printemps du désert », a pu également braquer d’autres Algériens, y compris des procureurs et des juges… On ne saurait écarter cette hypothèse quand on connaît l’histoire politique récente et moins récente. Il suffit d’évoquer les printemps arabes ou l’histoire de la Françafrique — que le grand public a pu découvrir avec le documentaire Décolonisation : du sang et des larmes (34). Il paraît même qu’un intellectuel a théorisé la mise à profit de troubles politiques internes pour déstabiliser un pays ou un État, ou pour y favoriser un régime plutôt qu’un autre. Il s’appelle Sun Tzu et son ouvrage s’appelle L’art de la guerre. Il aurait été rédigé au Vème siècle avant J.-C. et serait encore enseigné dans de nombreuses académies militaires, de relations internationales et de sciences politiques.

*Yazid Ben Hounet

Chargé de recherche au CNRS

Laboratoire d’Anthropologie Sociale

  • Ce texte n’a pas été écrit par un défenseur du « régime » algérien — processus de disqualification habituel dès lors qu’on ne crie pas avec les loups — mais par un chercheur critique, qui cite ses sources. C’est le texte d’un fils d’ouvrier algérien, venu travailler en France au début des années 70, appartenant à une famille d’ouvriers agricoles et n’ayant pas eu la chance d’aller à l’école, comme la majorité des Algériens durant la période coloniale (les bienfaits de la colonisation ?). De mon père, j’ai néanmoins reçu quelques principes fondamentaux : le profond respect de la dignité humaine, l’évitement des postures hypocrites et le sens de l’indépendance (particulièrement exacerbé, il est vrai, chez les Algériens comme lui).

« Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir… »

(Frantz Fanon)


Notes et références

  1. https://www.humanite.fr/maati-monjib-le-hirak-un-mouvement-populaire-autonome-non-separatiste-et-prodemocratique-638309
  2. Pour ne pas m’autocensurer, j’ai signé en avril 2018, avec une centaine d’autres chercheurs, une lettre ouverte sur la responsabilité française dans la non-décolonisation du Sahara Occidental (https://www.humanite.fr/la-france-une-lourde-responsabilite-dans-la-non-decolonisation-du-sahara-occidental-654034). J’avais pris soin de la signer en mentionnant seulement mon rattachement au Laboratoire d’Anthropologie Sociale, à Paris. Cela me valut tout de même une campagne de diffamation publique au Maroc.
  3. On pourra se référer entre autres au film produit par ATTAC Maroc au printemps 2017, aux analyses de Maati Monjib (juin 2017), aux informations transmises par le journaliste Omar Radi (août 2017). https://www.cadtm.org/Film-ATTAC-Maroc-Death-Over-Humiliation-Mourir-pour-ne-pas-accepter-l ; https://www.middleeasteye.net/fr/entretiens/interview-maati-monjib-le-regime-marocain-sest-specialise-dans-laffaiblissement-des ; https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/al-hoceima-apres-les-funerailles-dimad-ettabi-le-hirak-appelle-de-nouvelles
  4.  https://www.academia.edu/38172908/Les_gilets_jaunes_et_lEtat_de_Barbarie_docx
  5. On n’intègre pas ici les massacres du 19 octobre 1961 et de la station du métro de Charonne (8 février 1962), qui ont lieu durant la guerre d’Algérie et dont les actions réprimées ne relèvent pas à proprement parler du mouvement social, mais du mouvement de libération national.
  6. https://twitter.com/obs_violences?lang=frhttps://twitter.com/davduf
  7. https://aoc.media/auteur/yazid-ben-hounet/
  8. https://www.cadtm.org/spip.php?page=imprimer&id_article=16377
  9. Nasser Zefzafi a été l’un des trois finalistes du prix Sakharov (Parlement européen) pour la liberté de pensée 2018 : https://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/eu-affairs/20181005STO15106/prix-sakharov-2018-les-trois-finalistes-annonces
  10. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/08/08/maroc-un-manifestant-blesse-a-al-hoceima-meurt-apres-trois-semaines-dans-le-coma_5170115_3212.html ; https://www.humanite.fr/maroc-imad-al-attabi-succombe-ses-blessures-640286
  11. https://www.h24info.ma/maroc/al-hoceima-deces-manifestant-abdelhafid-el-haddad/
  12. Information datée de septembre et novembre 2019 : https://www.bastamag.net/gilets-jaunes-champs-elysees-justice-repression-condamnations-violences-police-loi-anti-casseurs-prison ; https://www.liberation.fr/checknews/2019/11/08/un-millier-de-gilets-jaunes-condamnes-a-de-la-prison-ferme-depuis-le-debut-du-mouvement_1762173/
  13. http://lemurjaune.fr/
  14. https://www.facebook.com/comitenationalpourlaliberationdesdetenusCNLD/
  15. https://www.elwatan.com/edition/actualite/le-jeune-manifestant-est-decede-le-19-avril-dernier-amnesty-international-reclame-une-enquete-approfondie-sur-la-mort-de-ramzi-yettou-29-05-2019
  16. https://www.elwatan.com/edition/actualite/tous-solidaires-avec-les-eborgnes-de-la-revolution-19-12-2019
  17. mon texte  : https://aoc.media/opinion/2019/03/13/algerie-breve-sociologie-dune-deuxieme-revolution/https://www.academia.edu/38520068/Algerie_br%C3%A8ve_sociologie_dune_deuxieme_revolution
  18. J’avais rédigé un article en mars 2019 évoquant ce scénario de sortie de crise et de transition démocratique : https://www.lesoirdalgerie.com/contribution/ou-pourquoi-lalgerie-nest-ni-la-syrie-ni-legypte-21196.
  19. https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/14/le-parlement-europeen-condamne-l-usage-des-lanceurs-de-balles-de-defense-par-les-forces-de-l-ordre_5423513_3224.html
  20. https://news.un.org/fr/story/2019/03/1037951
  21. https://news.un.org/fr/story/2020/09/1077362
  22. https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/RC-9-2020-0375_FR.html
  23. https://news.un.org/fr/story/2021/03/1090972
  24. https://www.radioalgerie.dz/news/fr/article/20210207/206812.html ; https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/02/08/en-algerie-le-parquet-ouvre-une-enquete-apres-des-accusations-de-torture-d-un-etudiant_6069204_3212.html
  25. https://amazighinformatiecentrum.medium.com/lettre-de-nasser-zefzafi-parlement-europ%C3%A9en-2016-37f1fa140638
  26. https://www.tsa-algerie.com/marches-contre-le-5e-mandat-en-algerie-183-blesses-et-un-mort/
  27. https://www.elwatan.com/edition/contributions/reappropriation-de-la-revolution-algerienne-et-ou-de-lindependance-26-05-2019
  28. https://www.acrimed.org/Medias-francais-qui-possede-quoi ; https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA
  29. Ce qui explique le déploiement et l’intérêt croissant pour des médias indépendants tels que Bastamag, Streetpress, Le Media, Quartier Général et plus récemment Blast.
  30. https://information.tv5monde.com/video/khaled-drareni-laurent-delahousse-anne-claire-coudray-les-grandes-figures-de-la-television
  31. Pour ce dernier, heureusement qu’il y a eu le travail de Rosa Moussaoui (L’Humanité) et Rachia el Azzouzi (Mediapart). Mais elles n’ont que peu de visibilité en comparaison.
  32. https://www.liberation.fr/medias/2009/12/04/bernard-de-la-villardiere-en-quete-d-exclusivite_597283/
  33. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/09/en-algerie-garde-a-vue-prolongee-pour-deux-figures-du-hirak_6032344_3212.html
  34. https://www.france.tv/france-2/decolonisations-du-sang-et-des-larmes/



Lucien Cerise — Apartheid sanitaire et stratégie du langage pour manipuler la population

[Source : France Liberté via Les 7 du quebec]

Au Canada comme en France, aux États-Unis et en Europe on constate une recrudescence des maladies mentales parmi la population tétanisée, causée par les mesures de répression sociale : confinement, isolement, couvre-feu, apartheid sanitaire,  terrorisme pandémique et propagande alarmiste des gouvernements désemparés. Lucien Cerise explique le lien de causalité entre cette  propagande gouvernementale alarmiste et la recrudescence des pathologies mentales. (Robert Bibeau)

https://youtu.be/-gYfbzZ9Jgo

Lucien Cerise a une formation en sciences humaines et sociales, avec une spécialisation dans le langage et l’épistémologie. Il est aussi spécialiste des sciences comportementales et de l’ingénierie sociale. Il a écrit plusieurs ouvrages dont:
« Gouverner par le chaos », Max Milo
« Neuro-pirates » Kontre Kulture

  1. L’Apartheid sanitaire
    Quelles sont aujourd’hui les principales menaces sur l’intégrité humaine (au niveau physique, mental et psychique) et particulièrement dans le contexte du terrorisme viral?
  2. La linguistique et sémantique du pouvoir gouvernemental et présidentiel pour manipuler et hypnotiser l’opinion
    Dans l’histoire de la philosophie, remontant à la Grêce antique, il y a une guerre silencieuse mais mortelle entre Réalistes et Nominalistes vous pouvez nous expliquer de quoi il s’agit?



Les mesures prises contre la propagation de l’épidémie ont-elles vraiment sauvé des vies ?

[Source : AgoraVox le média citoyen]

par Décoder l’éco

Nous sommes en 2021 et des mesures de restrictions continuent d’être appliquées dans une grande partie des pays occidentaux. Pour les gouvernements, il s’agit de la bonne façon de protéger les gens de l’épidémie. Dans les vidéos précédentes, nous avons vu de plein de manières différentes que la mortalité sur l’année 2020 n’est finalement pas impressionnante. On a vu que le nombre de décès en France en 2020 s’explique d’abord par le vieillissement des français.


Le nombre de décès en France augmente tous les ans depuis 2010 du fait du vieillissement de la génération des baby-boomers.

De plus, il n’y a pas eu d’épidémie sérieuse en 2019 et donc c’est une année avec très peu de décès.

C’est un peu pareil pour 2018 en atténué. L’année 2020 est donc ce que l’on appelle une année moisson pendant laquelle nous avons eu beaucoup de décès de personnes qui d’habitude seraient décédées un an ou deux ans plus tôt. Il s’agit donc d’un phénomène de rattrapage des années 2018 et 2019. Les années moissons ont lieu tous les 2 à 3 ans. Ce phénomène est détaillé dans cette vidéo.

C’est notamment pour cette raison que l’âge des personnes décédées de la Covid est très élevé.

Enfin, jusqu’ici la forte mortalité des années moissons était en partie compensée par une baisse régulière de la mortalité ce que l’on résume en disant que l’espérance de vie augmente. Depuis quelques années l’espérance de vie a commencé à stagner, comme si nous étions arrivés à une sorte de palier. Ce palier est peut-être naturel ou est peut-être le signe que la politique de santé reposant sur la rentabilité financière n’est pas la bonne. On détaille aussi ce phénomène dans cette vidéo.

Tous ces éléments sur la mortalité 2020 pour la France sont détaillés dans une dizaine de vidéos de ma chaîne. Le même type d’analyse commence à arriver dans des papiers scientifiques français ou d’autres pays comme la Belgique ou la Suisse par exemple. Puisque le phénomène des baby-boomers, la faible mortalité de l’année 2019 et la stagnation de l’espérance de vie ont touché quasiment tout le monde occidental, ces analyses vont se démultiplier avec l’arrivée des chiffres définitifs et complets pour l’année 2020.

Si vous lisez ou regardez les médias, vous avez pu voir les discours des politiques et des journalistes changer. Au fur et à mesure que tombent toutes les analyses de la mortalité dans les pays occidentaux, tout le monde se rend compte aujourd’hui que la catastrophe annoncée n’est finalement pas arrivée du tout. Pour mémoire, la catastrophe a été annoncé par des illuminés comme Neil Ferguson qui annonce la fin du monde à chaque grippe un peu sérieuse. En France, 400 000 morts de la Covid étaient annoncées sur l’année quelles que soient les mesures. Ajoutées aux 600 000 décès habituels, cela aurait dû faire 1 million de morts en France en 2020. On en a finalement eu 660 000. Pour le plaisir des yeux, on peut aussi se remémorer la prédiction du personnage à la levée du confinement.

A la fin de chaque confinement, il prévoit une reprise de l’épidémie qui entraîne un nouveau confinement. Pour lui, cette maladie est éternelle et ne respecte pas les codes des autres épidémies, elle continue donc l’été.

La réalité a été bien évidemment complètement différente. Voici les décès quotidiens qui ont finalement été enregistrés en France en 2020. On voit bien l’épidémie de printemps et l’épidémie de novembre.

On peut voir en rouge les périodes de confinement qui montrent que l’effet rebond n’a absolument pas eu lieu. On a eu en 2020 deux périodes épidémiques complètement distinctes. On verra en détail ce qu’on peut déduire de l’impact des mesures.

La plupart des politiques et journalistes ont arrêté de prétendre que 2020 a été une hécatombe, mais affirment maintenant que si le monde s’en est aussi bien sorti, c’est grâce à l’efficacité de leurs mesures. Ils se servent donc de ce raisonnement pour continuer à maintenir les restrictions en tout genre. Plutôt que de devoir prouver que les restrictions servent à quelque chose, ils les appliquent et annoncent la fin du monde si jamais on les enlève. Il faut bien se rendre compte de la stupidité et de la dangerosité de ce raisonnement. Si des gens coulent du nez et qu’un charlatan leur donne de la mort au rat en guise de médicament, vous aurez la moitié des gens qui vont mourir et le charlatan va en déduire : « ouf, heureusement que je leur ai donné mon médicament, vous avez vu comme ce virus était dangereux ! ». 

C’est ce type de raisonnement qui a justifié les saignées pendant des siècles. Heureusement depuis, on est passé à autre chose. Avec ce type de raisonnement, on peut aussi faire un sacrifice tous les jours pour que le soleil continue à se lever.

Il suffit de promettre la catastrophe si on arrête. Ce principe de faire peur, c’est la base du charlatanisme. Juste si on réfléchit 2 minutes. Lorsque l’on a une épidémie, que l’on prend des mesures et qu’au final on a plus de décès que d’habitude sur une courte période, on n’en déduit pas que les mesures sont bonnes et que le virus est dangereux. A minima, on en déduit que la combinaison virus-mesure n’est pas bonne du tout. Donc il serait peut-être temps de remettre en question les mesures prises.

Les défenseurs de ces mesures s’appuient toutefois sur des études scientifiques pour annoncer le nombre de vies sauvées grâce à leurs décisions. Dans cette vidéo, on va commencer par montrer que les études défendant les mesures et quantifiant les vies sauvées sont basées sur une arnaque intellectuelle. Les chiffres et modèles mathématiques ne sont pas utilisés pour comprendre un phénomène, mais ils sont dévoyés pour faire la promotion des mesures. On verra en détail l’arnaque dans un article publié dans la revue NATURE considérée comme l’une des plus grandes revues scientifiques de notre époque.

Dans la deuxième partie , on va regarder, ce qu’il se passe en France pendant les périodes épidémiques et ce que l’on peut déduire des mesures prises en 2020.

  1. Casser la propagande des mauvaises études « scientifiques »

Aujourd’hui, l’idée que les mesures ont forcément un impact positif est durement ancrée dans tous les esprits. A la fois, le côté intuitif de se dire que si on empêche les humains de se voir, ils vont moins se contaminer influence notre jugement objectif, mais, bien plus grave, un certain nombre d’articles parus dans de grands journaux scientifiques défendent cette thèse. Tous les articles que j’ai pu lire sur le sujet ont la même structure et les mêmes erreurs de raisonnement. Il me paraît assez étonnant de constater que soit, personne ne comprend rien à ce qu’est une modélisation, soit tout le monde ferme les yeux et fait semblant de ne pas voir que tout le raisonnement est pris à l’envers.

Pour vous le montrer, je vais partir d’un exemple qu’une personne m’a envoyé en commentaire d’une de mes vidéos.

 Je vous invite à lire cette étude qui respecte parfaitement les codes des articles scientifiques et qui a été diffusé par le très grand journal Nature. Cette étude fait le constat que les mesures appliquées depuis un an maintenant par une grande partie des pays du monde, en tout cas, ceux qui vivent au rythme de la télé, ont eu des coûts économiques et sociaux énormes. Cette étude prétend donc faire un exercice pour évaluer le nombre de vies sauvées par les mesures prises et ainsi démontrer l’intérêt des gestes barrières ou du confinement.

Les chercheurs utilisent pour cela une méthode qui estime le nombre de personnes qui n’ont pas été contaminées grâce à la mise en place des mesures.

Il faut saluer la volonté de recherche, parce que c’est une vraie question. En revanche, on va voir que la méthode utilisée met des paillettes plein les yeux, mais que c’est une arnaque intellectuelle.

Premier problème : l’utilisation de données de mauvaise qualité

Si vous suivez mes vidéos, vous savez que je n’utilise qu’un seul type de données : les décès remontés à l’état civil français. Pour cela j’ai 2 sources. Le site de l’Insee propose les statistiques des décès quotidiens, avec plein de croisements possibles. Sur data.gouv.fr, on peut récupérer directement les fichiers sources, à savoir les enregistrements des décès à l’état civil depuis 1970.

Avec ces sources, j’ai tous les décès, tout français qui décède est compté. C’est donc la même méthode qui s’applique depuis 1 demi-siècle pour tous les français. Sur ces décès, depuis 50 ans, on voit des pics qui correspondent aux épidémies ou aux canicules. A chaque fois j’ai l’âge des gens et l’endroit où ils sont morts. Cette méthode permet de faire de la statistique sérieuse sur long terme. En plus, avec les données du recensement de la population, on sait aussi de manière très précise le nombre de personnes vivantes en France depuis 50 ans. Pareil, pour faire des comparaisons ou des modèles, on est très solides.

Dans l’article de NATURE, les données utilisées ne sont absolument pas solides et ne peuvent être comparées à rien de connu. Il s’agit du nombre de personnes considérées comme infectées par la Sars-Cov2 remontés par les différents pays.

Pour savoir qui est infecté par ce virus, il n’y a pas d’autre solutions que de se fier aux résultats des tests remontés par les différents pays.

Dans la vidéo précédente, j’ai expliqué dans le détail pourquoi les résultats des tests ne permettent pas de connaître le nombre de personnes infectées dans un pays. C’est un très mauvais indicateur qui rend d’emblée fausse l’analyse.

Pour mémoire on ne peut pas du tout additionner les résultats de tests sur un même pays ni faire des comparaisons dans le temps avec ces données et encore moins comparer ce qu’il se passe d’un pays à l’autre :

  1. Les tests ne sont pas du tout réalisés tous les jours sur toute la population. A partir du moment où on commence à trouver des personnes positives, on en a fait un peu plus tous les jours. Fatalement plus on fait de test, plus on trouve de cas positifs et de faux positifs.
  2. En plus du nombre, la stratégie des tests a aussi évolué. Au début, en mars-avril on ne testait que les personnes pour qui on avait des soupçons. Donc on trouvait un taux de positivité bien plus élevé que la réalité dans la population, puisqu’on ne testait que ceux dont on pensait déjà qu’ils étaient positifs. Ensuite l’été en choisissant de tester tout le monde après l’épidémie, on a trouvé beaucoup de négatifs et les positifs étaient certainement pour beaucoup de faux positifs. En septembre, nous avons eu une pénurie de tests et la stratégie est redevenue ciblée donc ne reflétant pas la population totale. Cet hiver tout le monde a pu se faire tester, donnant l’impression d’une chute du taux de positivité, alors qu’il s’agissait juste d’un changement de stratégie.
  3. La technologie de test n’est pas non plus la même partout. Le type de test utiliser, et même dans le cas des RT-PCR, les choix d’amorces faits par les labos vont nécessairement donner des résultats différents. Ainsi, sommer les résultats de tests différents qui ont des résultats différents ça n’a pas de sens. Il ne s’agit pas des mêmes tests.
  4. En plus de la technologie, les méthodes d’interprétation des tests ne sont pas les mêmes partout et ont pu changer au cours du temps, notamment avec des préconisations du nombre de cycles. Non seulement on ne peut rien additionner proprement, mais on ne peut même pas comparer les nouveaux résultats aux anciens.
  5. Même au sein du même pays, tous ces paramètres sont différents selon les régions, avec les ARS qui interviennent et les labos de manière plus ou moins marqué selon les choix personnels de chefs et la pression politique.

Il faut insister sur ce point, les résultats de tests ne sont pas un bon indicateur statistique. Ils n‘ont juste pas été conçu pour ça. Les tests sont un élément de diagnostic individuel. Santé publique France les publie uniquement pour donner une idée des grandes tendances, pas pour quantifier les malades. 

On sait donc déjà que les données sont mauvaises, mais ça n’empêche pas de travailler, j’ai déjà vu pire, surtout dans les articles médicaux. Savoir qu’on a des données pourries, mais qui ne sont pas inventées de toutes pièces, c’est déjà pas mal. Petit clin d’œil au Lancet et sa super étude à charge contre l’hydroxychloroquine.

Maintenant on passe au vrai problème : l’arnaque du modèle.

Deuxième problème : l’utilisation dévoyée du modèle mathématique

Le bon cheminement lorsque l’on fait des statistiques un peu poussées pour étudier un phénomène, c’est d’analyser les données que l’on a pour en déduire un modèle. Dans le cas précis de l’épidémie, le cheminement logique serait de regarder nos données et de comprendre la courbe de propagation. On analyse ce que l’on voit dans chaque pays pour estimer d’abord la manière dont se propage l’épidémie, puis les différents facteurs qui peuvent avoir un lien avec la propagation. C’est compliqué parce que beaucoup de facteurs jouent et qu’on a vu que la qualité des données est très mauvaise, mais c’est une démarche de connaissance. Pour ce faire, il faudrait notamment prendre des pays qui confinent et des pays qui ne confinent pas, comme la Suède.

Ici les auteurs font exactement l’inverse. Ils supposent déjà connaître le modèle de propagation de la maladie et ensuite ils disent que si la propagation que l’on constate ne correspond pas au modèle, c’est grâce aux mesures qui sont prises. Evidemment, ils ne prennent dans leur analyse que des pays qui ont confiné.

Dans le détail, il y a carrément 2 arnaques dans le raisonnement du papier, une dans chaque partie.

Première arnaque : présupposer le modèle de propagation

Pour obtenir leur modèle, les auteurs disent savoir à l’avance le type de courbe que suit la propagation épidémique. C’est ce que l’on appelle faire de la statistique paramétrique. On connaît déjà la fonction et on cherche juste ses paramètres. C’est une technique utilisée en économie comme c’est d’ailleurs précisé dans cet article. En économie, on a en effet beaucoup de recul et de données pour avoir bien bossé des modèles. Pourtant ils ne marchent pas de façon géniale, sinon le métier de trader n’existerait plus et on n’aurait plus de crise financière. Lorsque l’on fait des statistiques médicales, on n’est pas vraiment sensé faire de la statistique paramétrique. On doit plutôt faire des statistiques non-paramétriques, c’est-à-dire ne pas supposer déjà savoir comment ça se passe. Rien qu’ici les auteurs dévoient déjà le principe de modélisation.

Ils font donc de la statistique paramétrique en affirmant qu’une épidémie suit toujours une loi exponentielle. Une exponentielle, c’est ce qui arrive si l’on considère que chaque personne va en contaminer d’autres régulièrement.

Par exemple, si chaque contaminé contamine une personne chaque jour. Le premier jour, on a 1 contaminé. 2 le deuxième jour, 4 le 3e jour, puis 8, 16, 32, 64 etc…

On voit des exponentielles lorsque l’on fait des expériences en laboratoire. Dans la nature, c’est plus rare. Dans la vidéo précédente, je vous ai montré que pour faire le test RT-PCR, on déclenche une réaction exponentielle. Pour réussir, on met plein de produit réactif dans un tube à essai, on chauffe et on mélange très fort. C’est la seule manière d’avoir une exponentielle en début de réaction, il faut beaucoup de produits au même endroit en mélangeant fort pour qu’ils réagissent entre eux.

Pour les virus, c’est pareil. Si vous voulez avoir une réaction exponentielle à l’échelle d’un pays, il va vous falloir tous les jours récupérer vos malades et les balancer par hélicoptère au milieu de gens qui n’ont jamais attrapé la maladie, qui y sont sensibles et forcer tout ce petit monde à se faire des plein de bisous. Si vous n’apportez pas tous les jours des gens sains à proximité des malades, de plus en plus vite, vous n’aurez pas d’exponentielle.

Imaginons un virus qui se propage de façon exponentielle parmi des humains qui vivent à proximité les uns des autres. On va faire une exponentielle à base 2. C’est-à-dire que notre nombre d’infectés va doubler tous les jours. C’est ce qui se passe si chaque malade infecte une personne saine chaque jour.

On a notre 1er infecté le premier jour, il va en contaminer 1 autre. On a donc 2 malades au 2e jour. Chacun en contamine un nouveau. On en aura 4 au 3e jour. Puis 8, puis 16, puis 32, puis 64. Arrivé à 128, on se rend compte d’un problème. Pour réussir à faire 128, il faut réussir à contaminer des humains qui sont plus loin. Il faut donc imaginer des déplacements des contaminés vers l’extérieur pour améliorer la cadence. Pour faire 256, c’est pire. Il faut réussir à contaminer d’un coup 3 couches supplémentaires d’humains sains.

Plus ça va pire c’est. Pour faire 512, il faudrait contaminer 3 couches d’un coup. Il faudrait carrément que nos malades fassent des sprints toute la journée pour trouver des nouvelles personnes à contaminer Pour aller à 1024, ce serait 5 couches, là il faudrait des vélos, pour aller à 2048, 7 couches, il faudrait faire la contamination en voiture. Plus on avance et pire c’est. Pour suivre l’exponentielle 15 jours, il faudrait mettre en place une sacrée logistique pour être sûr de mélanger tout le monde.

La propagation exponentielle, autant ça peut exister en laboratoire, autant dans la vraie vie c’est assez peu crédible. Dans un pays comme la France par exemple qui est au bout du bout du continent, le plus souvent les maladies arrivent par l’est ou par le sud.

La progression de l’épidémie a donc peu de chance de ressembler à une exponentielle. On va plutôt voir une vague qui avance sur le territoire et qui ne touche d’ailleurs jamais le territoire en entier de façon uniforme.

Ça dépend de la météo, de la période de l’année et d’un tas de facteurs qu’on ne maîtrise absolument pas. Quand l’épidémie arrive dans un endroit très peuplé comme l’Île-de-France, les contaminations s’accélèrent puisqu’il y a plus monde au même endroit, et quand elle traverse la campagne, cela ralentit.

Si on reprend notre exemple, une propagation par vague, cela se passe comme si le virus se déplaçait sur le territoire, non pas en accélérant, mais plutôt à une vitesse constante.

On peut avoir une propagation de type linéaire. C’est-à-dire que l’on imagine l’épidémie arriver comme une vague et se propager en ligne.

Dans l’exemple, elle arriverait de l’Est et avancerait vers l’Ouest. On aurait ainsi chaque jour à peu près le même nombre de contaminés.

 Un peu plus quand la vague arrive en ville et un peu moins en campagne.

On peut aussi avoir une propagation de type carrée. Ici on imagine que le premier va contaminer la couche autour de lui.

Le 2e jour, on a donc 9 contaminés. On peut voir que ce type propagation démarre plus fort que l’exponentielle, mais elle va croître beaucoup moins vite. Le 3e jour on aura 25 contaminés. Puis 49, 81, 121 etc. Cette propagation ne suppose pas que les gens ont besoin d’être déplacés de plus en plus vite pour en contaminer de nouveaux.

La propagation linéaire arriverait par exemple si l’épidémie arrive en ligne d’un pays voisin, alors que la propagation au carré arriverait si des contaminations avaient lieu de façon parachutée sur le territoire, par exemple avec des passagers d’avions.

On a donc 3 propositions de modèle, l’exponentielle, la loi linéaire ou la loi carrée. Pour savoir quel modèle à la plus de chance de ressembler à la réalité, on peut regarder ce qu’il s’est passé depuis 50 ans en France du point de vue de la mortalité pendant les épidémies. Observe-t-on plutôt des exponentielles, des loi linéaires ou des lois carrées ? La différence entre les 3 est énorme. Voici un graphique avec ce que donne une propagation exponentielle, une propagation au carré et une propagation linéaire. Tous les raisonnements qui défendent les mesures prises sont basés sur la propagation exponentielle. Si c’est faux, tous les modèles s’effondrent.

Si on trace la courbe des décès pour chaque cas, exponentiel, carré ou linéaire, voici ce que cela donne.

L’exponentielle est en bleue, elle démarre doucement puis fini par s’envoler. La carrée est en gris. Elle démarre plus rapidement que l’exponentielle, mais finit par se faire rattraper et dépasser. La plus rapide au début en orange est la courbe linéaire. Elle peut démarrer fort, mais se fait toujours dépasser par les 2 autres.

Voici les décès enregistrés en France depuis 50 ans. Je vous ai mis en rouge l’année 2020. La courbe orange derrière c’est l’année 1969 et sa célèbre grippe de Hong-Kong pendant laquelle on n’a pas vécu la psychose de cette année, alors qu’elle a fait bien plus de décès en proportion.

Je vous rappelle qu’en 1969, il n’y avait que 50 millions de français contre 65 millions en 2020 aujourd’hui. Mais encore pire, en 1969, il n’avait que 6,8 millions de plus de 65 ans contre 12,7 millions en 2020. Le pic en vert, c’est la canicule de 2003. C’est le record absolu du nombre décès sur une seule journée en France.

Enfin, attention de ne pas se faire avoir avec le graphique. Il donne l’impression que les français ne meurent que pendant les périodes épidémiques. Il a donc l’air impressionnant. Il ne faut pas oublier que depuis 50 ans, il y a en fait 1500 personnes qui décèdent en France tous les jours. Pendant les épidémies, on ne passe pas de 0 à 2500, mais de 1500 à 2500.

On peut d’ailleurs noter que depuis 1968, le nombre de personnes qui décèdent en période calme est très stable, autour de 1500. Ce qui a évolué c’est que plus on a de personnes âgées, et plus on voit les bosses en période épidémique. Conclusion, plus on a de personnes âgées et fragiles, plus on verra de décès concentrés en période épidémique, rien de plus normal.

On va essayer de trouver si on voit des exponentielles dans ce graphique. La méthode pour identifier une exponentielle est assez simple, il suffit de calculer l’augmentation des décès d’un jour à l’autre. On fait donc juste une soustraction entre le nombre de mort de chaque jour, avec le nombre de de morts de la veille.

Sur notre exemple, on peut voir que si les décès suivent une exponentielle, alors en faisant la différence par rapport à la veille, on va retrouver une exponentielle. Si vous avez fait des maths, ce qu’on est en train de faire, c’est ce qu’on appelle la dérivée. La dérivée d’une exponentielle, c’est une exponentielle. Si les décès suivent une loi carrée, alors en faisant la différence on tombe sur une courbe linéaire, soit une droite oblique. Si les décès suivent une loi linéaire, alors on verra quelque chose de plat.

Vu la complexité des modèles mathématiques proposés dans l’article de Nature, je pense que ces scientifiques maitrisent la soustraction pour vérifier, a minima, qu’ils ne racontent pas des bêtises.

Voilà ce que ça donne sur les décès depuis 50 ans en faisant la soustraction du nombre de décès chaque jour avec la veille.

Globalement, on ne voit pas grand-chose. Les grands évènements qui font vraiment beaucoup de morts, sont les canicules l’été, comme celle de 2003 ou des crashs d’avions.

On constate surtout que le nombre de décès en France peut augmenter ou diminuer de 200 d’un jour à l’autre sans que l’on puisse constater que ça soit anormal. Aussi, tous les épisodes de mortalité épidémiques ont l’air d’avoir une progression entre 0 et 200 de plus par jour, ce qui est finalement du même ordre que les variations habituelles. Cela suggérerait pour l’instant, non pas une exponentielle, ni même en loi carrée, mais carrément une progression linéaire de la maladie comprise entre 0 et 200.

Pour y voir un peu plus clair et chercher plus finement une exponentielle, on va faire 2 choses. On va faire un lissage, c’est-à-dire qu’on va faire une moyenne du nombre de décès de chaque jour avec le jour précédent et le jour d’après. Cela va permettre de diminuer les variations naturelles d’un jour sur l’autre dû au hasard. On va aussi zoomer en ne gardant que des années où l’on sait qu’on a eu de fortes épidémies, pour essayer d’y voir quelque chose. Je garde donc 1969, 2012, 2015, 2017 et 2020.

On voit un peu mieux, ici on sait juste que d’un jour sur l’autre le nombre de décès lissé varie de plus ou moins 50 et que c’est normal. Donc pour identifier une période épidémique, il faut que l’on ait une augmentation sur plusieurs jours d’affilée. Pour regarder cela, on va toujours regarder la différence, mais on va faire la moyenne sur 4 jours. De cette façon, si on a une alternance de + 50 et -50, on trouvera 0. Si on a plusieurs jours d’affilée d’augmentation, on le verra mieux.

Voilà le graphique total, sur lequel on observe toujours que les augmentations n’ont pas l’air de suivre des lois exponentielles. Du côté des épidémies hivernales, il n’y a qu’au moment de la grippe de Hong-Kong et l’épidémie de Covid de printemps où on peut voir une progression qui sort un peu du lot. Si on la regarde en détail, on voit une belle ligne droite qui suggère une loi carrée.

Pour la grippe de Hong-Kong cela correspond à ce que certaines analyses ont faites de l’épidémie, à savoir qu’elle s’était répandue plus vite grâce aux transports par avions qui se démocratisaient.

Les creux que l’on voit sont en partie à cause des différences entre le week-end et le lundi. Pendant la Covid, la majorité de la surmortalité est venue de décès à domicile. On a donc beaucoup de remontées de décès lorsque les médecins constatent les décès les lundis et beaucoup moins le week-end. Même en faisant le lissage, la différence est tellement forte que l’on ne s’en débarrasse pas totalement.

On reviendra quand même en détail sur les hausses de mortalité pendant cette période dans la deuxième partie de la vidéo. On verra qu’elles ont lieu à des dates étonnamment bien connues.

Si je vous mets le graphique total France métropolitaine depuis 50 ans, vous pouvez voir qu’on n’a jamais vu de maladie que se propageait de manière exponentielle.

Quasiment tout ce qu’on peut observer relève plutôt d’une propagation linéaire. Les courbes sont en effet très plates et seule la grippe de Hong-Kong de 1969 et la Covid de printemps ont pu suivre une propagation au carré. La Covid de la Toussaint respecte très bien le principe de loi linéaire.

Donc supposer un modèle exponentiel, et dire que ce modèle est valable jusqu’à ce que presque toute la population soit infectée, cela n’a pas le moindre rapport avec la réalité de ce que l’on observe pour les autres maladies depuis 50 ans. Il paraît donc tout à fait normal que la Covid-19 respecte ce schéma, sans avoir à imaginer que les mesures ont un quelconque rapport avec ça.

Donc soit les auteurs sont complotistes et suggèrent en fait que c’est un virus d’un genre nouveau créé dans un laboratoire ultramoderne et qui réussit à se déplacer à une vitesse supersonique, soit ils se sont complètement plantés de modèle. Peut-être qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils sont en train de faire, ou peut-être qu’ils ont écrit ce papier uniquement pour défendre les mesures actuelles.

La première arnaque de ce papier c’est donc de dire que la propagation du virus est exponentielle, sans le prouver et sans préciser que c’est contraire à ce qu’on sait des propagations épidémiques.

Un fois que nos auteurs ont affirmé que le virus va se propager de manière exponentielle, ils doivent calculer les paramètres de leur exponentielle.

Pour ce faire, ils n’utilisent que les toutes premières données d’infections, celles qui ont lieu entre le moment où on démarre les tests et le confinement. En effet, puisqu’ils veulent montrer que le confinement casse l’exponentielle, ils ne peuvent utiliser que les résultats de tests qui ont lieu avant. Ils corrigent quand même ces données en prenant en compte les gestes barrières et la distanciation. Pour les auteurs, la propagation serait nécessairement plus haute sans ces mesures, leur modèle en rouge est donc supérieur à la réalité. Pour résumer, les auteurs calent un modèle hyper structurant sur uniquement quelques jours, avec des données que tout le monde sait médiocres. D’ailleurs ils précisent que ça ne marche pas génial et que quand les données étaient vraiment trop loin de leur supposé modèle, ils ont considéré que c’est parce qu’elles étaient mauvaises et les ont enlevées.

Ils remarquent aussi que d’un pays à l’autre les soi-disant exponentielles sont très différentes. Ils en déduisent que c’est dû aux spécificités des habitants et pas du tout à la qualité des statistiques, ni de leur modèle. C’est bien pratique.

On a donc une exponentielle qu’ils calent sur le début. Si on reprend notre exemple, une exponentielle c’est assez plat au début, donc c’est difficile de distinguer les paramètres là-dessus. On peut aussi facilement la confondre avec une loi carrée si les données sont médiocres comme ici.

Si on demande à la machine de caler une exponentielle sur les 20 premiers jours, elle trouvera les paramètres qui collent le mieux. Si on demande à la machine de caler une loi linéaire ou carrée sur ces mêmes jours avec les mêmes données, elle donnera également les meilleurs paramètres. On peut avoir dans les 3 cas une très bonne précision avec les mêmes données. La moindre des choses c’est d’essayer plusieurs solutions et de prouver que l’on a choisi la meilleure.

A ce stade, l’article a supposé une loi exponentielle qui n’existe jamais et a calé son modèle sur un tout petit nombre de données que l’on sait mauvaises et qui ne sont pas cohérentes entre elles. Mais ce n’est pas encore le pire.

Deuxième arnaque : attribuer les différences aux mesures de confinement

Enfin arrive la plus grosse arnaque du modèle, celle qui consiste à dire que si la courbe réelle des personnes infectées est différente de la courbe du modèle, c’est parce que les mesures fonctionnent. C’est ce qu’il y a dans la deuxième partie du papier avec les graphiques bleus et rouges. La partie rouge, c’est la poursuite de l’exponentielle que les auteurs ont calculée. Le trait noir c’est ce qui s’est passé et le trait bleu c’est le modèle des auteurs en prenant en compte les présupposés bénéfices du confinement.

Comme on l’a vu dans l’exemple les lois exponentielles et carré peuvent être confondues au début. Il est assez facile de construire une loi carrée qui est exactement pareille que la loi exponentielle pendant une vingtaine de jour et qu’ensuite elles se séparent. C’est exactement ce que font les auteurs.

Quand ensuite ils constatent que la courbe rouge se sépare de la courbe noire, cela ne prouve absolument pas les effets des confinements, mais juste que le modèle exponentiel ne colle pas.

Cette démarche des auteurs est d’une malhonnêteté intellectuelle très grave. La base de la statistique c’est que les faits n’expliquent pas les causes. Lorsque vous mesurez quelque chose, vous ne pouvez pas savoir d’emblée d’où vient ce résultat. Coller un modèle exponentiel pour ensuite dire qu’il ne correspond pas à la réalité et conclure qu’on a sauvé des vies c’est honteux.

La supposition hyper forte que fait l’article caché derrière son modèle, c’est que le confinement déclenche la fin de la propagation exponentielle sans apporter aucune preuve que l’exponentielle existe, ni que les mesures ont un impact.

Derrière, toutes les soi-disant vies sauvées prouvées par l’article, ne sont que le résultat des données pourries et des suppositions prises pour faire le modèle : propagation exponentielle de la maladie jusqu’à ce que presque toute la population soit infectée et efficacité des mesures sans jamais le prouver.

La plupart des articles avec un modèle mettent en place la même arnaque. J’en ai lu un certain nombre sur des sujets médicaux. Ils proposent un modèle sorti du chapeau, ils mettent les résultats que l’on observe en face et ils déduisent l’efficacité de leur produit miracle.

D’ailleurs tous les pays de l’étude ont mis en place un confinement, cela permet aux auteurs de ne pas se confronter à des pays comme la Suède, qui ont le même type de courbe sans jamais avoir confiné.

Pour conclure sur cette première partie, il n’existe pas d’analyse avec des données solides qui aujourd’hui montre l’efficacité des mesures.

Un modèle mathématique, ça n’est ni bien, ni mal, c’est juste le résultat de ce que l’on met dedans. On doit s’en servir pour essayer de comprendre la réalité, pas s’en servir pour cacher un raisonnement fallacieux.

Passons maintenant à la deuxième partie, j’espère avoir été clair sur le fait qu’aucune étude avec modèle ne montre quoi que ce soit sur l’intérêt du confinement. On va regarder ce qu’il s’est passé en détail en France pendant des périodes épidémiques, du point de vue de la mortalité, pour essayer de déduire ce que l’on peut sur les mesures.

  1. Que voit-on en France sur la propagation des virus et que peut-on en déduire sur les mesures ?

Aujourd’hui, l’idée que les mesures ont forcément un impact positif est durement ancrée dans tous les esprits. Dans la première partie, on a montré que les études essayant de le prouver utilisent des données pourries et un raisonnement fallacieux.

Ici on va regarder ce qu’on peut dire des épidémies en France, sans préjuger savoir comment une épidémie se propage, et en utilisant la statistique beaucoup plus fiable de la totalité des décès sur le territoire de France métropolitaine.

Pour ça on va regarder ce qu’il s’est passé en France pendant 4 périodes de mortalité dues à des épidémies. On va regarder la grippe de 2015, la grippe de 2017, La covid de printemps 2020 et la Covid de Toussaint 2020. On va se focaliser sur les plus de 65 ans, car ce sont les seuls âges pour lesquels on a observé une surmortalité pendant la Covid.

Plus précisément, on va regarder la surmortalité, c’est-à-dire les décès en plus que ceux que l’on a d’habitude. Pour référence à chaque fois, j’ai pris le mois de juin. C’est un mois toujours très bas, car il n’y jamais d’épidémies, ni de canicules qui augmentent la mortalité en juin.

On observe déjà que dans les 4 cas, la période pendant laquelle le nombre de décès augmente dure environ un mois. De manière très simple avec ce constat, on ne voit pas du tout d’effet de mesure qui ralentirait la progression épidémique. On a une montée qui dure un mois et ensuite, le nombre de décès descend. Si on est au printemps, le nombre de décès descend jusqu’à son niveau de printemps puis d’été. Si on est au début de l’hiver, le nombre de décès descend un peu, mais reste plus élevé qu’en été avec toutes les maladies hivernales qui traînent.

Voyons un peu dans le détail comment se propagent les épidémies en France à un niveau plus fin. Avec les fichiers de décès on a la commune de décès des français. On peut donc faire les regroupements que l’on veut. Le niveau département est un peu petit, c’est un peu pénible d’étudier 100 territoires à la fois. Le niveau région est un peu gros, j’ai pris un intermédiaire en choisissant les anciennes régions, avec un petit raffinement pour l’Île-De-France en la séparant en 3 zones : Paris, IDF Est et IDF Ouest.

Voici ce que cela donne pour la grippe de 2015. On observe ici la surmortalité en France entre janvier et mars 2015.

On voit que les régions ne sont pas touchées avec la même intensité, mais surtout qu’elles ne sont pas touchées en même temps. Les régions du Sud ont été les premières touchées. Voici donc la chronologie de la propagation.

Le 20 janvier, on constate une augmentation de la mortalité dans les 5 régions du Sud. Sur ces territoires, il faut entre 5 et 15 jours pour arriver au maximum de la mortalité. Cela dépend du temps que la propagation met à atteindre les territoires les plus peuplés de chaque région.

La région PACA qui est la première touchée est celle qui connaîtra la plus forte hausse de mortalité.

Il faut aussi avoir en tête que les décès sont probablement décalés de 15 jours à 3 semaines par rapport aux contaminations.

Autour du 25 janvier, on voit la mortalité augmenter aussi dans 3 régions un peu plus au nord. C’est le signe d’un probable décalage de l’épidémie et donc d’une remontée. Pendant ce temps, le nombre de décès continue à augmenter dans les premiers territoires touchés.

Autour du 27 janvier, on voit l’épidémie atteindre l’Ile-de-France. Aussi bien Paris que les départements limitrophes. Ainsi, La propagation semble faire un saut, ce qui pourrait correspondre à des contaminations dues aux nombreux échanges parisiens avec le reste de la France et du monde.

Fin janvier, la surmortalité commence à être visible dans les parties Nord et Est de la France.

Début février, la surmortalité remonte au Nord et avance vers l’Ouest, ces territoires seront finalement assez peu touchés.

Les dernières régions connaissent une hausse de la mortalité à partir de la mi-février.

En conclusion, on a donc vu que l’épidémie de grippe 2015 semble être arrivée par le Sud, qu’elle met une grosse quinzaine de jour à se propager partout au sein d’une région, et qu’elle met également une grosse quinzaine de jour à se propager sur toute la France. Finalement, la propagation totale met donc un mois. Les premières régions touchées sont celles qui ont la plus forte mortalité.

Pour l’épidémie de grippe 2017, on va raconter presque la même histoire.

La première différence avec 2015 est que l’origine de l’épidémie est plutôt à chercher à l’Est. La région Rhône-Alpes est la première à connaître une surmortalité. Comme pour ce que l’on a vu en 2015, c’est la première région touchée qui connais la plus forte mortalité.

La mortalité va ensuite augmenter progressivement vers le Sud et le Nord, puis l’Ouest. Les derniers territoires touchés sont la Bretagne et les Pays de la Loire, et cette fois-ci la Corse.

On voit que le pic met aussi environ 15 jours à être atteint dans une région à partir du moment où cela commence à augmenter. Enfin, mis à part la Corse, toutes les régions concernées par l’épidémie sont touchées en 15 jours également.

La principale différence avec l’épidémie de 2015 vient du fait que beaucoup de régions ne seront pratiquement pas touchées par l’épidémie. En particulier, plus l’épidémie arrive tard et moins l’intensité est importante, les derniers territoires touchés ont ainsi peu de décès. Ainsi tout se passe comme si les conditions n’étaient plus réunies pour que la maladie fasse beaucoup de décès. Cela peut venir de la météo, du comportement des gens, des congés ou d’autre chose. On apprend surtout qu’une épidémie ne se comporte pas de façon uniforme sur le territoire.

Passons maintenant à l’épidémie de Covid de la Toussaint 2020.

On se retrouve dans la même configuration que l’épidémie de grippe 2017. Elle démarre en Rhône-Alpes et se déplace ensuite dans toutes les directions et en particulier vers le Sud. On observe une vitesse de propagation à l’intérieur des régions pour atteindre le pic similaire à d’habitude et des passages d’une région à l’autre qui se font tranquillement. Donc, toutes les mesures barrières, les masques, la distanciation, le couvre-feu, font que la propagation a exactement la même forme que d’habitude.

On observe aussi, que comme l’épidémie de 2017, toutes les régions ne sont pas touchées. Il est utile de rappeler à ce moment que puisque l’on ne meurt qu’une seule fois, les régions qui ont eu une forte surmortalité au printemps, notamment l’Île-de-France et l’Alsace-Lorraine, n’en ont pas à la Toussaint. Cela donne une idée de l’espérance de vie des personnes décédées de cette maladie au printemps.

Pour finir d’enfoncer le clou, mettons les dates de confinement pendant cette période.

Sachant qu’il faut compter entre 15 jours et 3 semaines entre la contamination et le décès, on peut décaler de 15 jours nos courbes par rapport au confinement pour avoir une idée des contaminations.

Il est donc clairement visible que ce confinement a eu lieu complètement après la bataille. Tous ceux qui vont perdre leur entreprise, ou ont perdu un proche isolé à la suite de cette décision doivent rigoler un bon coup en voyant cette courbe.

Finissons par l’épidémie de mars-avril, qui rappelons-le est la seule pour laquelle on soupçonne une vitesse de propagation supérieure à d’habitude : une loi carrée plutôt qu’une loi linéaire.

On voit nettement dans cette propagation que l’épidémie est arrivée de l’Est. En Alsace puis en Lorraine avec quelques jours de décalage, l’épidémie suit son cours normal, avec une augmentation classique du nombre de décès. Les régions d’Île-de-France, et de Rhône-Alpes sont atteintes en même temps que la Lorraine. Rhône-Alpes voit une augmentation classique de son nombre de décès. En revanche les territoires parisiens sont anormalement hauts. Le nombre de décès augmente bien plus vite que d’habitude sur ces territoires.

Pour mémoire, je remets les dates de confinement du mois de mars.

Encore une fois, puisqu’il y a environ 15 jours entre le moment de la contamination et le décès, voilà ce que ça donne si on décale les courbes.

Donc au moment où le confinement est décidé, la propagation épidémique a déjà eu lieu sur tous les territoires concernés et commençait à ralentir. On est plus de 15 jours après le début de l’épidémie. On peut donc supposer comme pour tous les autres cas qu’elle a voyagé en France et au sein des territoires déjà touchés. Pour le dire clairement, c’est bien trop tard pour espérer sauver quelqu’un. Toutes les courbes des territoires touchées suivent le même type de cloche que d’habitude.

Concernant la fin de mortalité de l’épidémie, je constate que depuis 50 on a vu qu’une seule fois de la surmortalité pendant le mois de mai, en 1979. Il faut rappeler que cette année-là, il a neigé début mai. La météo était donc exceptionnelle et a pu favoriser le maintien de la mortalité hivernale jusque tard dans l’année.

Je vous rappelle qu’à partir du mois d’avril 2020 et pendant tout le confinement, les enfants ont pu aller jouer dehors. Le redoux signant habituellement la fin de la surmortalité hivernale, la fin de l’épidémie est on ne peut plus classique.

A ce stade, je ne vois pas comment on pourrait conclure d’un lien entre une baisse de la propagation ou la fin de la propagation et les mesures. En revanche ce n’est pas la même chose pour la mortalité. Reprenons le graphique avec les dates de confinement réalisés et en ne gardant que les territoires les plus touchés.

Est-ce qu’il n’existerait pas un lien entre les mesures prises et une mortalité plus élevée que d’habitude ? On remarque assez fortement que la période entre 17 mars et le 23 mars correspondant à la mise en application des plus fortes mesures prises est parfaitement synchronisée avec l’augmentation des décès.

Donc plutôt que d’affirmer que les mesures sont bénéfiques et que si on ne le met pas, il va y avoir une hécatombe, il faudrait plutôt le prouver.

Rappelons ici les mesures structurantes qui ont été prises :

  1. Le confinement, c’est-à-dire une limitation extrême des mouvements et l’ordre à tous les français de rester chez eux.
  2. L’interdiction aux médecins de ville d’appliquer leur art, autrement-dit de proposer des traitements pour limiter le risque de complication. Le débat s’est focalisé sur l’hydorxychloroquine, mais l’interdiction ne se limite pas à cette molécule, mais à toute substance en dehors du doliprane.

L’impact du confinement

On a vu un peu avant que les différentes périodes de confinement arrivent en décalage avec l’épidémie. C’est normal puisque le confinement total arrive à partir du moment où on commence à avoir des décès dans la population. Seulement à partir du moment où on note des décès, c’est que le virus circule déjà depuis au plus de 3 semaines. Il a donc eu tout le temps de se propager sur le territoire français. Encore une fois, on ne voit aucun signe d’une vitesse de propagation de cette épidémie qui serait différente d’avant. Rappelons à ce stade qu’il n’y avait en mars-avril, ni masques, ni gel hydroalcoolique et la mode des gestes barrières n’avait pas percé non plus. Tous les travailleurs s’en souviennent je pense.

Cherchons donc quels liens on peut trouver entre le confinement strict et la mortalité.

Beaucoup d’internaute m’ont dit que le confinement strict avait permis de sauver de nombreuses vies par l’absence des accidents de voiture. C’est un argument intéressant qui mériterait un courrier à la sécurité routière. Finalement la méthode est simple pour diminuer la mortalité sur les routes, pourquoi n’y a-t-on pas pensé avant ? Plus sérieusement, il y a environ 3 600 décès sur la route par an en France, cela fait 300 par mois, cela fait environ 600 décès sur la période de confinement. Les ¾ de ces décès concernent des moins de 65 ans.

C’est normal, car ce sont plutôt les moins de 65 ans qui prennent leur voiture tous les jours pour aller au travail. La Covid au contraire touche les plus de 65 ans. On a donc sauvé une partir des 600 décès possibles, mais en écrasante majorité des jeunes, alors qu’ils ne risquent rien avec la Covid.

Maintenant, comparons avec d’autres effets de cette politique du rester chez soi. Le 7 mai 2020, dans son bulletin épidémiologique, Santé publique France tire la sonnette d’alarme sur le renoncement au soin.

Devons-nous être surpris de constater que lorsque l’on fait peur aux gens en leur ordonnant de rester chez eux, ils obéissent ? Ils obéissent tellement bien qu’ils ne vont pas à l’hôpital lorsqu’arrivent les signes d’un AVC ou d’un infarctus. En France, on dénombre environ 120 000 infarctus par an, cela fait 20 000 pendant la période de confinement.

Du côté des AVC, 150 000 sont comptabilisés chaque année, soit 25 000 en 2 mois.

Contrairement aux accidents de la route, les AVC et les infarctus touchent majoritairement le même public que les victimes de la Covid.

Pour bien se rendre compte des échelles de comparaison entre ces 3 risques, voici le graphique correspondant :

Sachant que Santé publique France nous révèle que pendant la dernière semaine de confinement, les hôpitaux ont relevé 300 personnes de moins aux urgences AVC et 300 personnes de moins aux urgences cardiaques qu’à la même époque en 2019. Doit-on en déduire qu’en 2020, les français ont eu le bon goût de ne pas faire d’AVC et de crises cardiaques pour laisser toute la place aux malades de la Covid, ou plutôt qu’ils n’ont pas été pris en charge à cause du confinement. Ce ratio étalé sur 8 semaines représente pas loin de 5 000 personnes non soignées. Sachant que la surmortalité de la période de mars-avril est d’environ 30 000, ce n’est pas négligeable.

Ajoutons en plus que pendant 2 mois, la quasi-totalité des examens de dépistages, de cancers, mais par seulement a été annulée ou reportée.

Sachant qu’en France, il y a d’habitude 200 000 dépistages du cancer du sein tous les mois, on peut donc avoir raté jusqu’à 400 000 dépistages pendant ce confinement.

Pour le cancer colorectal, c’est exactement la même chose, jusqu’à 400 000 dépistages ratés sur une période de 2 mois.

Cela signifie que le système de santé, avec une annulation totale, pourrait avoir accumulé près de 800 000 dépistages de retard rien que sur ces deux pathologies. La somme de toutes les pathologies non dépistées pendant ces 2 mois peut donc être bien plus élevée.

Ce constat est confirmé dans un article du figaro précisant qu’en 5 mois le nombre de dépistage a chuté de 23 % en 2020, alors que du fait du vieillissement de la population, il ne cesse d’augmenter.

Il est difficile d’évaluer combien de personnes décéderont de ne pas avoir été dépistées à temps. L’article du figaro avance le chiffre de 1000 à 6000 personnes. Si on considère qu’il s’agit d’un journal qui a soutenu la thèse d’un virus extrêmement mortel, et donc la nécessité de mesures fortes, on imagine sans peine qu’a minima, ils n’ont pas pris les chiffres mettant le plus à mal leur ligne.

On peut également ajouter à ce non-dépistage, les opérations reportées qui étaient destinées à retirer des tumeurs. Il y en a u plus de 30 000 sur la période. Ces reports sont autant de pertes de chances pour ceux qui les ont subies.

Si on résume, lorsque l’on regarde uniquement les effets collatéraux des mesures, à savoir la non-prise en charge des patients du fait de l’ordre de rester chez soi, les reports d’opérations et le non-dépistage, on a plusieurs milliers, voire une dizaine de milliers de personnes qui sont décédées ou décéderont de ces décisions prises pour cette période de 2 mois. Ce chiffre est à mettre en face de la surmortalité de l’année 2020.

L’impact de l’interdiction de soin par les médecins de ville

Peut-être est-il important de commencer par rappeler à nos chers décideurs et journalistes la politique de soin menée en France depuis plus de 30 ans.

Sur le site de l’Insee et de la DREES on peut suivre les différents effectifs des établissements de santé depuis 20 ans.

On apprend notamment que depuis 20 ans le nombre de lits d’hôpitaux a baissé de 100 000. Ainsi, en 1998, il y avait 8 lits d’hôpitaux pour 1000 habitants et il n’en reste plus que 6 en 2018.

Tout cela pendant que la population française passait de 58 millions à 65 millions et plus précisément les plus de 65 ans passait de 9 millions à 13 millions.

Pendant que le nombre de lits baissait drastiquement, le nombre de médecins augmentait très légèrement, passait de 3,3 pour 1000 habitants en 1998 à 3,4 pour 1000 habitants en 2018.

C’est une politique assumée de limiter le recours à l’hôpital pour reporter le soin vers les médecins de ville. La gauche, comme la droite ont lancé de nombreuses réformes dans ce sens. Citons par exemple la tarification à l’acte, mise en place par un certain Jean Castex.

Ou encore la mise en place des 35h à l’hôpital, mais sans rajouter de personnel soignant. Au bilan, on a juste eu moins d’heures de soignants, donc moins de soins. Derrière cette avancée pour les travailleurs de l’hôpital se cache une désorganisation du parcours de santé pour entraîner un renoncement.

Cette idée de faire renoncer aux français l’accès à l’hôpital et surtout aux urgences était au cœur de la réforme de santé du candidat Fillon pour les élections de 2017.

Son programme était de supprimer la bobologie de l’hôpital. Pour lui, comme pour les précédents, la saturation chronique de l’hôpital due au vieillissement et au manque de place est une bonne chose, car on doit payer moins cher. Il faut donc empêcher les français d’aller à l’hôpital pour soigner des maladies ou blessures jugées pas assez importante. En résumé, l’hôpital est l’endroit où l’on soigne les maladies grave et les cancers, pour le reste, il faut payer. Cette politique est juste le prolongement de ce qui est réalisé par la gauche ou la droite depuis 30 ans. Son erreur a été de l’afficher clairement. C’est finalement le candidat Macron qui a gagné sans afficher son programme et qui a pu continuer tranquillement cette politique.

La raison affichée de cette stratégie est évidemment qu’il faut que la santé coûte moins chère au français, soit plus efficace et moderne. Dans les faits, les coûts des soins médicaux français n’ont jamais été aussi élevés, ils sont passés de 154 milliards d’euros en 2006 à 204 milliards d’euros en 2018. Une augmentation de 30% du budget consacré pour une saturation toujours plus forte. Ce sont 50 milliards d’euros qui vont dans les bonnes poches pour soigner uniquement les bonnes personnes.

Donc en résumé, la politique menée depuis 30 ans, c’est de supprimer au maximum les places à l’hôpital et donc le recours à l’hôpital et en particulier aux urgences. Le rôle est donné aux médecins de villes et à leurs prescriptions pour limiter l’arrivée des français à l’hôpital. Cette politique est connue et affichée depuis 30 ans. Les technocrates et politiques au pouvoir le savent très bien.

A partir du moment où l’on sait cela, à votre avis, que se passe-t-il si tout d’un coup pendant une période épidémique, on interdit aux médecins de villes de prescrire et on ordonne aux français de ne se rendre qu’à l’hôpital et uniquement lorsque leurs symptômes se sont aggravés ?

La réponse est simple, puisque les médecins de ville n’ont pas pu assurer leur rôle de premier soin pour empêcher un certain nombre d’aggravation, l’hôpital se retrouve saturé parce qu’il n’est pas du tout prévu pour ça. La saturation hospitalière des mois de mars-avril n’est pas du fait du seul virus, mais vient directement de la stratégie choisie. Tout s’est passé comme-ci le gouvernent français au mois de mars avait complètement oublié la politique mise en place depuis 30 ans et ce qu’elle implique. La raison la plus probable de ce choix stupide, vient du fait qu’ils n’avaient absolument rien compris à leur propre politique. C’est ce qui arrive lorsque l’on suit bêtement une idéologie.

Ce choix de ne pas laisser les médecins de ville proposer des traitements a aussi entraîné une dégradation plus rapide de la santé des patients. De plus certains patients auraient pu ne pas rentrer dans un état grave s’ils avaient pu bénéficier de premiers soins de la part d’un médecin à la suite d’un diagnostic. Tout cela a aussi renforcé la saturation hospitalière.

Tout cela a été quantifié par les défenseurs du confinement eux-mêmes. Arnaud Fontanet et Simon Cauchemez ont publié un article dans Science, au sein duquel ils utilisent les données hospitalières françaises et notamment le temps de passage et réanimation et de décès depuis la prise en charge du patient. Les courbes les plus intéressantes ont été supprimés depuis par les auteurs, mais le site de l’Institut Pasteur permet toujours de consulter la version préprint, c’est-à-dire déposée, mais pas encore publiée. Au pages 31 et 33, on peut consulter le nombre de jours que mettent les patients arrivant à l’hôpital avant d’aller en réanimation (graphique de gauche) et le nombre de jours qu’ils mettent avant de décéder (graphique de droite).

On apprend grâce à eux que 50% des patients arrivant à l’hôpital sont placés en ranimation dès de le premier jour et que 17% des patients décèdent dès le premier jour. Ces ratios énormes sont juste la preuve apportée par les auteurs que les gens arrivent trop tard à l’hôpital. On voit d’ailleurs que la différence entre le nombre de décès au jour 1 et le nombre de décès au jour 2 est énorme. Cela montre qu’une grosse partie des arrivées n’est juste pas sauvable. Les auteurs en déduisent d’ailleurs qu’il y a 2 courbes séparés entre ceux arrivant trop tard et les autres. Si on fait preuve de juste un peu d’honnêteté, on déduit de cet énorme ratio de décès au premier jour que les soins sont trop tardifs. Il est donc très probable que les décédés des jours suivants soient également pour beaucoup du fait de personnes dont l’état a eu le temps de s’aggraver et dont certain auraient pu en réchapper si les soins avaient été précoces. En voyant ces courbes, je n’arrive juste pas à imaginer ce qui a pu es passer dans la tête des auteurs. Comment ont-ils ou avoir l’idée de publier ces courbes ? Les ont-ils seulement regardées 2 secondes avant d’appliquer mécaniquement un modèle dessus ? Comment peut-on voir ces courbes et se dire qu’on a fait du bon boulot et qu’on va le diffuser mondialement ? Ces gens sont sur une autre planète.

Enfin, grâce à eux, j’ai pu montrer un article faisandé dans Nature, dans the Lancet et dans Science, comme ça il n’y a pas de jaloux.

Cette épidémie a laissé un marqueur de dangerosité fort dans l’esprit des soignants de l’hôpital, notamment parce qu’ils n’ont pas l’habitude de recevoir autant de monde si mal en point en même temps. Il faut dire qu’en effet, d’habitude les médecins de ville soignent une bonne partie des malades. D’habitude on ne laisse pas la situation empirer jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

Cet abandon de soin en France a été analysé et quantifié dans un article très fourni.

Ce graphique est réalisé avec les données de décès de l’Insee, anonymisées avec l’information du lieu de décès. La courbe bleue représente les décès à l’hôpital et la courbe rouge les décès en dehors de l’hôpital. On peut suivre ici les décès mois par mois. Les échelles sont très légèrement différentes. On constate que le nombre de décès à l’hôpital comme en dehors suit les mêmes pics et les mêmes creux. On constate surtout que jusqu’en 2010 les courbes se suivent assez bien. En revanche, depuis 2010 le nombre de décès en dehors de l’hôpital augmente tandis que le nombre de décès à l’hôpital reste stable. Ce graphique révèle que le système de soin ne s’est pas adapté au besoin des gens en termes de santé. Depuis 10 ans, la population âgée augmente du fait du vieillissement des baby-boomers. Depuis 10 ans, l’abandon de soin est donc manifeste. On s’étonne de voir l’espérance de vie stagner en France, finalement c’est peut-être juste dû à la politique de soin et au manque de place pour soigner nos vieux de plus en plus nombreux.

Toujours avec ces mêmes données, j’ai regardé ce qu’il se passe quotidiennement depuis 2018. Les échelles sont cette fois-ci les mêmes entre les 2 courbes.

Avant 2020, la courbe rouge est toujours sous la courbe bleue. Depuis 2020 c’est l’inverse. On constate que l’abandon de soin ne se limite pas à la période épidémique, mais persiste même en période calme, en particulier en mai et tout l’été 2020. L’abandon de soin n’est pas un problème de saturation de l’hôpital en période épidémique, mais un problème permanent. Ne devrait-on pas en déduire que lorsque l’on ne soigne pas les gens, ils meurent plus ?

En conclusion, dans cette vidéo, on a d’abord vu l’arnaque intellectuelle qui se cache derrière les études scientifiques pro-confinement, même celles publiées pourtant par des grands journaux. On a vu qu’elles ne prouvaient rien du tout et dévoyaient les statistiques et la modélisation mathématique pour promouvoir un discours politique.

Dans la deuxième partie on a vu qu’en France, on ne voit pas d’effets bénéfiques des différentes mesures sur la propagation de l’épidémie aussi bien au printemps 2020 qu’à la Toussaint. Pour la Toussaint, on voit clairement que le confinement est arrivé après la bataille. Pour le printemps, on a vu que le confinement et l’interdiction de soin pour les médecins de ville arrive exactement au moment où le nombre de décès augmente. On a ensuite vu en détail tous les indices qui montrent que les choix pris au printemps ont beaucoup plus de raison d’avoir augmenté les décès que de les avoir diminués.

Maintenant que l’on a vu tout ça, est-ce qu’il n’est pas grand temps d’arrêter de promouvoir bêtement les décisions qui ont été prises et de continuer la même politique de santé depuis 30 ans ? N’est-il pas grand temps de se réveiller et de repenser le système dans le bon sens ? Si on pouvait tirer le bilan de toutes les bêtises accumulées depuis plus d’un an, on pourrait au moins se dire que ça aura servi à nous faire progresser. Mais à quel prix ?




Deep State et Deep Church: le programme commun

[Source : Benoit et Moi (benoit-et-moi.fr)]

Mgr Vigano a accordé une longue interview à Deutsche wirtschafts nachrichten (« Actualités économiques allemandes »), un site consacré, comme son nom l’indique, aux nouvelles économiques. Il y expose (comme l’annonce le « chapeau » de l’article), « sa vision des développements politiques et sociaux actuels », autour du covid et du fameux Great Reset. Une grande partie est plus ou moins constituée de redites par rapport à de précédentes interventions du prélat, mais ici dans le contexte inédit d’un journal non religieux. Inutile de crier au complotisme, les arguments de l’archevêque (dont il faut saluer le courage, il en faut pour ramer ainsi publiquement à contre courant) sont évidemment à lire avant tout à la lumière de la foi, et les rejeter en le faisant passer pour un illuminé n’est tout simplement pas une réponse.

Un monde dans lequel l’État profond devait prévaloir réaliserait les pires scénarios décrits par l’Apocalypse, les Pères de l’Église et les mystiques.

Un royaume infernal dans lequel tout ce qui rappelle, même de loin, la société chrétienne – de la religion aux lois, de la famille à l’école, de la santé au travail – doit être banni et renversé, perverti

Archevêque Carlo Maria Viganò: L’État profond et l’Église profonde ont le même programme 

(Duc in Altum, 7 mars 2021, ma traduction)

Deutsche wirtschafts nachrichten – Votre Excellence, comment vivez-vous personnellement la crise du coronavirus ?

Carlo Maria Viganò – Mon âge, mon statut d’archevêque et mon habitude d’une vie retirée ne sont peut-être pas représentatifs de ce que la majorité des gens doivent endurer; néanmoins, je me suis moi-même trouvé depuis un an dans l’impossibilité de voyager pour rendre visite à des personnes qui ont besoin d’un mot de réconfort. S’il y avait eu une véritable pandémie, je n’aurais eu aucun problème à accepter de bon gré les décisions des autorités civiles et ecclésiastiques, car j’aurais reconnu en elles la volonté de protéger les personnes contre l’infection. Mais pour qu’il y ait pandémie, il faut d’abord que le virus soit isolé, qu’il soit grave et qu’il ne puisse pas être traité à temps, et que les victimes du virus représentent une grande partie de la population. Nous savons cependant que le Sars-CoV-2 n’a jamais été isolé, mais seulement séquencé; qu’il aurait pu être traité à temps, en utilisant les thérapies disponibles, mais qu’au contraire l’OMS et les autorités sanitaires locales ont boycottées, imposant des protocoles absurdes et des vaccins expérimentaux; que le nombre de décès en 2020 est absolument conforme à la moyenne des années précédentes. Ce sont des faits qui sont maintenant acceptés par la communauté scientifique, dans le silence d’omertà des médias.

Nous avons été témoins d’un plan qui n’a rien de scientifique et qui devrait susciter l’indignation universelle. Nous savons, de l’aveu même des personnes concernées, que cette pseudo-pandémie a été planifiée depuis des années, d’abord en sapant les systèmes de santé nationaux et en limitant les plans de lutte contre la pandémie. Nous savons qu’un scénario très précis a été suivi, conçu pour donner une réponse unique dans tous les États membres et pour standardiser le diagnostic, l’hospitalisation, le traitement et, surtout, les mesures de confinement et l’information des citoyens au niveau mondial. Un metteur en scène continue de gérer le Covid-19 dans le seul but d’imposer par la force des restrictions aux libertés naturelles, aux droits constitutionnels, à la libre entreprise et au travail.

Le problème n’est pas le Covid lui-même, mais l’utilisation qui en a été faite pour réaliser le Great Reset que le Forum économique mondial avait annoncé il y a quelque temps et qui est maintenant mis en œuvre point par point, avec l’intention de rendre inévitables ces changements sociaux qui autrement auraient été rejetés et condamnés par la majorité de la population. Comme la démocratie, tellement vantée tant qu’elle pouvait être pilotée grâce à l’influence des médias, n’aurait pas permis de mener à bien ce projet d’ingénierie sociale voulu par l’élite mondialiste, il fallait la menace d’une pandémie – présentée comme dévastatrice par le mainstream – pour convaincre la population mondiale de subir des confinements, des lockdowns, c’est-à-dire de véritables assignations à résidence, l’arrêt des activités, la suspension des cours et même l’interdiction de pratiquer un culte; et tout cela a été réalisé avec la complicité de toutes les parties concernées, en particulier les dirigeants, les responsables de la santé et la hiérarchie de l’Église elle-même.

Les dommages qui en ont résulté et qui continuent à en résulter sont énormes et, à bien des égards, irréparables. Je ressens une douleur indescriptible en pensant aux conséquences dévastatrices de la gestion de cette pandémie: des familles détruites, des enfants et des jeunes dont l’équilibre psychophysique a été affecté et qui ont été privés du droit aux relations sociales, des personnes âgées qu’on a laissé mourir seules dans les maisons de retraite, des cancéreux et des personnes souffrant de maladies graves complètement négligées, des entrepreneurs acculés à la faillite, des fidèles privés des sacrements et de l’assistance à la messe… Mais ce sont les effets d’une guerre, et non d’un syndrome de grippe saisonnière qui, s’il est traité à temps, donne un taux de survie de 99,7% chez des sujets non touchés par des maladies antérieures. Et il est significatif que dans cette course folle vers l’abîme, même les principes de base d’une vie saine soient ignorés, juste pour affaiblir notre système immunitaire: nous sommes confinés chez nous, tenus à l’écart de la lumière du soleil et de l’air frais, pour subir passivement le terrorisme médiatique de la télévision.

Avec quelle sévérité seront-ils jugés, ceux qui ont sciemment interdit des traitements et prescrit des protocoles de traitement manifestement erronés afin d’obtenir un nombre de décès qui légitiment l’alarme sociale et des mesures d’endiguement absurdes? Ceux qui ont délibérément créé les conditions d’une crise économique et sociale mondiale, pour détruire les petites et moyennes entreprises et faire croître les multinationales; ceux qui ont boycotté ou interdit les traitements disponibles au profit des entreprises pharmaceutiques; ceux qui ont présenté des sérums génétiques comme des vaccins, soumettant la population à une expérience dont les résultats sont encore inconnus et dont les effets secondaires sont certainement plus graves que les symptômes mêmes du Covid; ceux qui soutiennent le récit apocalyptique dans les sièges des parlements et dans les rédactions des médias, à quelle punition seront-ils soumis? Et comment les sommets de la hiérarchie catholique, qui se sont rendus complices de cette grotesque farce, se justifieront-ils devant Dieu, lorsqu’ils se présenteront devant Lui pour être jugés ?

D. W. – Dans une lettre que vous avez envoyée au président des États-Unis d’alors, Donald Trump, vous faites allusion non seulement à un « État profond » [/Deep State] – terme qui est devenu très courant – mais aussi à une « Église profonde » [/Deep Church]. Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par là?

C. M. V. – L’expression « État profond » rend très bien l’idée d’un pouvoir parallèle, dépourvu de légitimité mais opérant néanmoins dans les affaires publiques pour la poursuite d’intérêts particuliers. Au bien commun que l’État a le devoir de promouvoir, l’État profond oppose le profit de l’élite. De façon analogue, nous ne pouvons pas ne pas reconnaître qu’au cours des dernières décennies, un pouvoir similaire a été consolidé dans la sphère ecclésiale, que j’ai appelée l’Église profonde, et qui fait passer la poursuite de ses propres intérêts avant les fins propres à l’Église du Christ, en premier lieu le salus animarum.
Ainsi, tout comme dans les affaires publiques il existe des pouvoirs occultes qui guident les choix des gouvernements et suivent l’agenda mondialiste, dans l’Église catholique il y a un lobby très puissant qui usurpe l’autorité de la Hiérarchie avec les mêmes objectifs. En substance, l’État et l’Église sont occupés par un pouvoir illégitime qui a pour but ultime leur destruction et l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Et il ne s’agit pas de théories de conspiration ou de politique-fiction: ce qui se passe sous nos yeux le prouve au-delà de tout doute raisonnable, au point que le Secrétaire général des Nations unies a récemment déclaré que le virus a été utilisé pour réprimer la dissidence.

D. W. – Dans quelle mesure Deep State et Deep Church se recoupent-ils, au moins dans le monde occidental?

C. M. V. – Le recoupement entre Deep State et Deep Church s’articule sur plusieurs fronts. Le premier est sans aucun doute d’ordre idéologique: la matrice révolutionnaire, anticatholique et fondamentalement maçonnique de la pensée mondialiste est la même, et ne date pas de 2013. Pour être honnête, il suffirait de considérer la concomitance temporelle significative entre la célébration du Concile œcuménique Vatican II et la naissance du mouvement dit étudiant: l’aggiornamento doctrinal et liturgique a représenté pour les nouvelles générations une poussée propulsive qui a eu des répercussions immédiates dans les sphères sociales et politiques.
Le second front réside dans la dynamique interne du Deep State et de la Deep Church: tous deux comptent parmi leurs membres des personnages déviants non seulement intellectuellement et spirituellement, mais aussi moralement. Les scandales sexuels et financiers qui ont impliqué de très hauts représentants à la fois de la politique, des institutions et de la hiérarchie catholique montrent que la corruption et le vice sont d’une part un élément qui les unit, et d’autre part un moyen de dissuasion efficace en raison du chantage commun auquel ils sont tous soumis. Les perversions de politiciens et de prélats connus les obligent à obéir à l’agenda mondialiste même lorsque leur coopération semble déraisonnable, inconsidérée ou contraire aux intérêts des citoyens et des fidèles. C’est pourquoi il y a des dirigeants à la botte de l’élite qui détruisent l’économie et le tissu social de leur pays; c’est pourquoi, symétriquement, il y a des cardinaux et des évêques qui propagent la théorie du gender et un faux œcuménisme au scandale des catholiques: tous deux servent les intérêts de leur maître, trahissant leur mission au service de la nation ou de l’Église.
D’autre part, le projet d’établissement du Nouvel Ordre Mondial ne peut pas ne pas se donner une religion universelle d’inspiration maçonnique, à la tête de laquelle doit se trouver un leader religieux œcuménique, paupériste, écologiste et progressiste. Qui mieux que Bergoglio pour ce rôle, sous les applaudissements de l’élite et l’enthousiasme insensé des masses endoctrinées dans le culte idolâtre de la pachamama ?

D. W. – Quelles sont les preuves ou les indices ?

C. M. V. – Je pense que la manifestation la plus évidente s’est produite en même temps que la pandémie. L’alignement du sommet de la Hiérarchie sur la gestion insensée de l’urgence Covid – une urgence provoquée à dessein et amplifiée servilement par les médias du monde entier – a été jusqu’à interdire les célébrations liturgiques avant même que l’autorité civile ne le demande; interdire l’administration des Sacrements même aux mourants; de ratifier avec des cérémonies surréalistes la narration mainstream, en répétant ad nauseam tout le lexique du néo-langage: résilience, inclusion, rien ne sera plus jamais pareil, nouvelle Renaissance, build back better, etc.; parrainer comme un « devoir moral » un sérum produit avec du matériel fœtal provenant d’avortements, qui est encore en cours d’essai et dont les effets secondaires à long terme sont inconnus. Et ce n’est pas tout: le Conseil pour un capitalisme inclusif promu par les leaders mondialistes avec la participation du Vatican, donne la ratification officielle au Great Reset du Forum économique mondial, incluant le revenu universel et la transition écologique. À Santa Marta, ils ont même commencé à parler de transhumanisme, ignorant obstinément le caractère anti-chrétien de cette idéologie afin de montrer leur obéissance à la dictature de la pensée unique. Tout cela est horrifiant et on se demande combien de temps encore le Seigneur tolérera un tel affront de la part de ses ministres.

D’autre part, l’insistance obsessionnelle sur l’écologisme malthusien a conduit à la nomination de personnalités notoirement anti-catholiques à l’Académie pontificale pour la vie, partisanes du déclin démographique par la stérilisation, l’avortement et l’euthanasie. Tous, sous la direction d’un prélat à la loyauté bergoglienne avérée, ont complètement déformé les objectifs de l’Académie fondée par Jean-Paul II, en fournissant à l’idéologie dominante un soutien autorisé et prestigieux comme celui de l’homme qui, même s’il l’usurpe, détient toujours l’autorité dans l’Église catholique. Il n’est pas surprenant que la liste des universitaires ait récemment inclus le professeur Walter Ricciardi, un des soi-disant « experts » qui, en Italie, a préconisé jusqu’au bout le lockdown et l’utilisation de masques, en l’absence de toute preuve scientifique de leur efficacité et contre les recommandations mêmes de l’OMS. Hier, il a été rapporté que le médiateur des contrats d’approvisionnement chinois pour l’urgence Covid en Italie, Mario Benotti, a été recommandé par le cardinal Pietro Parolin (…)

Tout cela révèle la connivence de l’État profond et de l’Église profonde, dans une combinaison vile destinée à détruire la souveraineté nationale d’une part et la mission divine de l’Église d’autre part. Des liens inquiétants apparaissent avec la fraude électorale américaine, avec le virus créé dans le laboratoire de Wuhan, et enfin avec les relations commerciales avec la dictature chinoise, principal fournisseur de masques (non conformes aux normes communautaires) à l’Italie et à de nombreux autres pays. Il me semble que nous sommes bien au-delà des simples indices.

D. W. – Une objection de ceux qui rejettent une telle chose comme théorie du complot serait la suivante: comment est-il possible que dans pratiquement tous les pays du monde, presque tous les hommes politiques participent à ce jeu? Qui pourrait avoir tant de pouvoir et d’influence qu’il pourrait mettre la moitié du monde à l’isolement?

C. M. V. – Je vais répondre par un exemple. L’Église est une institution supranationale, présente dans le monde entier avec des diocèses, des paroisses, des communautés, des couvents, des universités, des écoles, des hôpitaux. Tous ces organismes reçoivent leurs ordres du Saint-Siège, et lorsque le Pape ordonne une prière ou un jeûne, tous les catholiques du monde obéissent [il vaudrait mieux dire « doivent obéir », ndt]; si un dicastère de la Curie romaine donne des directives, tous les catholiques du monde les suivent [idem]. Le contrôle est capillaire et immédiat, grâce à une structure hiérarchique efficace. La même chose se produit, limitée aux frontières nationales, également dans les États: lorsque le législateur légifère, les organes responsables exécutent.
De la même façon, l’État profond et l’Église profonde fonctionnent ainsi: tous deux se servent d’une structure fortement hiérarchisée, dans laquelle la composante « démocratique » est pratiquement absente. Les ordres sont donnés d’en haut et celui qui les reçoit les exécute immédiatement, conscient que sa propre désobéissance peut déterminer l’échec professionnel, la condamnation sociale et, dans certains cas, même la mort physique. Cette obéissance découle du chantage: je te promeus, je te donne du pouvoir, je te rends riche et célèbre, mais en échange tu fais ce que je te dis. Si tu obéis et fais preuve de loyauté, ton pouvoir et ta richesse augmentent; si tu désobéis, tu es fini. J’imagine que pour les lecteurs allemands, la référence au Faust de Goethe est spontanée.

Les hommes politiques qui dirigent les nations aujourd’hui font tous, à de rares exceptions près, partie de l’État profond. Si ce n’était pas le cas, ils ne seraient pas là où ils sont. Pensons au cas des élections présidentielles américaines du 3 novembre dernier: le président Trump n’étant pas considéré comme aligné sur la pensée unique, il a été décidé de l’évincer par une fraude électorale d’une ampleur sans précédent, et contre la volonté même du peuple. Les procès en cours aux États-Unis confirment la fraude et les irrégularités, et dans les mois à venir, je pense que de nouvelles preuves de cette fraude apparaîtront, qui se trouve avoir amené à la Maison Blanche un démocrate, un catholique progressiste, parfaitement en phase avec le programme du Great Reset. A y regarder de plus près, la démission de Benoît XVI et l’élection de Jorge Mario Bergoglio semblent répondre à la même dynamique et obéir au même lobby de pouvoir.

En Allemagne aussi des rapports sont apparus qui montrent que des données ont été falsifiées dans la gestion de la pandémie afin de légitimer la violation des droits des citoyens. Et malgré le nombre alarmant de personnes qui ont souffert d’effets secondaires ou sont décédées à la suite du soi-disant vaccin, le martèlement constant sur la vaccination obligatoire continue, alors qu’il est maintenant clair qu’elle ne garantit pas l’immunité et n’évitera ni la distanciation sociale ni les masques obligatoires.

Il y a des raisons de croire que la gestion de Covid a été organisée sous une seule « régie » et avec un seul scénario. Il y a quelques jours à peine, le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo, a admis qu’il avait reçu de l’Imperial College de Londres, financé par la Fondation Bill & Melinda Gates l’instruction d’admettre des personnes âgées dans les RSA [Résidence sanitaire assistancielle (en italien Residenza sanitaria assistenziale) ; sortes d’EPHAD]- des personnes âgées qui sont mortes à la suite de protocoles de traitement erronés, intubées et sous assistance respiratoire -. Et comme par hasard, les parrainages du « philanthrope » américain concernent de nombreuses instances nationales – même gouvernementales – qui dépendent financièrement d’un particulier qui théorise le dépeuplement de la planète par une pandémie.

Vous me demanderez: qui pourrait avoir autant de pouvoir et d’influence pour pouvoir envoyer la moitié du monde dans l’isolement? Ceux qui disposent d’énormes ressources, comme certaines personnalités connues, parmi lesquelles Bill Gates et George Soros, se distinguent; ceux qui sont capables de financer l’OMS elle-même, en dirigeant ses décisions et en réalisant de très gros bénéfices, étant également actionnaires de sociétés pharmaceutiques.

D. W. – Dans votre lettre au président d’alors, Donald Trump, vous parlez d’un affrontement entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. Si vous regardez maintenant l’année 2020, comment cette confrontation a-t-elle évolué jusqu’à présent ?

C. M. V. – Comme toujours dans les événements terrestres, la guerre entre le bien et le mal, entre les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres, semble toujours pencher en faveur de ces derniers. Satan, qui est princeps hujus mundi, a de nombreux adeptes très organisés et une infinité de serviteurs. A l’inverse, les bons semblent numériquement inférieurs et mal organisés, souvent anonymes et presque toujours dépourvus de tout pouvoir ou de moyens économiques qui leur permettraient d’agir avec la même efficacité que leurs ennemis. Mais il en a toujours été ainsi, car la victoire n’appartient pas au bien, mais au Christ. Ego vici mundum: c’est moi qui ai vaincu le monde, nous avertit Notre Seigneur. Nous donnons notre pauvre contribution, parfois même héroïque, mais sans la grâce de Dieu nous ne pouvons rien: sine me nihil potestis facere.

L’année 2020 nous a obligé à regarder dans les yeux la Méduse mondialiste, nous montrant à quel point il est facile pour l’État profond d’imposer une tyrannie sanitaire à des milliards de personnes. Un virus non isolé, avec un taux de survie très élevé, a été accepté comme instrumentum regni, avec la complicité des dirigeants, des médias, de la hiérarchie ecclésiastique elle-même. La crise économique déclenchée par les lockdowns doit rendre inévitable l’annulation de la dette et l’établissement d’un revenu universel, en échange de la renonciation à la propriété privée et de l’acceptation du suivi par le passeport santé. Ceux qui refusent le vaccin peuvent être internés dans des camps de détention qui sont déjà prêts dans de nombreux États, dont l’Allemagne. Les violations des droits constitutionnels et religieux seront tolérées par les tribunaux, au nom d’une urgence éternelle qui prépare les masses à la dictature. C’est ce qui nous attend, selon les aveux des auteurs du Great Reset eux-mêmes.

Mais cette succession d’exacerbations, motivées par des raisons désormais risibles et démenties par l’évidence, est en train de fissurer de nombreuses certitudes, auxquelles les masses ont jusqu’à présent donné un assentiment fidéiste souvent proche de la superstition. Les premières accusations de « négationnisme » à l’encontre de ceux qui contestent les absurdités des soi-disant « experts » ont fait comprendre à beaucoup de gens que le Covid se voit présenter les connotations d’une religion précisément pour ne pas être remis en question, car d’un point de vue scientifique il devrait être considéré comme tous les autres coronavirus des années passées. Ces contradictions ouvrent les yeux de nombreuses personnes, même face à la complaisance servile éhontée des médias et à la multiplication de la censure des dissidents sur les réseaux sociaux.

D. W. – Que serait le monde si les forces que vous appelez des ténèbres devaient l’emporter?

C. M. V. – Un monde dans lequel l’État profond devait prévaloir réaliserait les pires scénarios décrits par l’Apocalypse, les Pères de l’Église et les mystiques. Un royaume infernal dans lequel tout ce qui rappelle, même de loin, la société chrétienne – de la religion aux lois, de la famille à l’école, de la santé au travail – doit être banni et renversé, perverti. Hétérosexuels persécutés, familles hommes-femmes interdites, enfants nés par mères porteuses, histoire censurée, religion discréditée, honnêteté et discipline bafouées, honneur pointé du doigt comme un concept fasciste, virilité condamnée comme « toxique », maternité déplorée comme « non durable », vieillesse forcée à l’euthanasie, maladie considérée uniquement comme une opportunité de profit, santé considérée avec suspicion. Et il nous faudra aussi voir répudier, après deux siècles d’endoctrinement, la fameuse démocratie au nom de laquelle ceux qui nous gouverneront le feront sans élections, au nom de la santé publique.
Ce n’est que dans le royaume du Christ qu’il peut y avoir la paix et la vraie concorde; dans la tyrannie de Satan, il y a la terreur, la répression, la guerre contre le bien et la licence des vices les plus infâmes.

D. W. – Selon vous, que peut-on faire pour éviter une telle évolution ?

C. M. V. – Nous devons veiller à ce que ce qui s’est passé jusqu’à présent ne puisse pas atteindre son but final. Nous pouvons et devons dénoncer les tromperies et les mensonges dont nous sommes nourris chaque jour par ceux qui nous considèrent comme des serviteurs stupides et pensent qu’ils peuvent nous soumettre sans aucune réaction de notre part. S’il existe des lois qui protègent les droits naturels des citoyens, nous devons tous élever la voix et protester avec courage, en exigeant du pouvoir judiciaire que les responsables de ce coup d’État mondial soient jugés et condamnés.
Nous ne pouvons pas permettre, sous la menace d’une pandémie fabriquée, que les nations soient prostrées par une crise économique et sociale induite, ni que les peuples soient soumis à des restrictions de leurs libertés en violation de la loi et du bon sens lui-même. Si nous pouvons rester fermes et ne pas reculer face à ces répétitions générales de la dictature, l’État profond se retirera et attendra des temps plus propices, et nous aurons le temps d’éviter l’instauration de la tyrannie. Si nous le laissons faire, nous rendrons ce plan infernal irréversible.
N’oublions pas, en tant que catholiques, que nous avons une très grande responsabilité, tant envers nos pasteurs qu’envers nos dirigeants. Notre obéissance peut et doit échouer lorsqu’on nous demande d’obéir à des lois injustes ou contraires au Magistère immuable de l’Église. Si notre opposition est aussi ferme et courageuse qu’au temps des Martyrs, nous aurons fait notre part pour obtenir du Ciel ces grâces qui peuvent changer la destinée de l’humanité et retarder la persécution des derniers temps.

C’est pourquoi nous prions avec confiance la Sainte Vierge, Reine des victoires et Secours des chrétiens, afin qu’elle soit notre chef de file dans cette bataille historique. Que le glorieux Archange Michel soit à ses côtés, chassant Satan et les autres mauvais esprits en enfer, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo.


[Voir aussi :
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres]




Crise sanitaire : « toutes nos libertés sont anéanties au nom d’un droit à la vie devenu tyrannique »

[Source : Imper’média (impermedia.com)]

Le jeune avocat Thibault Mercier* dénonce une gestion de la crise sanitaire extrêmement anxiogène. En focalisant leur communication sur la létalité du virus, les pouvoirs publics gouvernent par la peur, empêchant nos concitoyens d’exercer leur libre arbitre. Entretien.

L’imper.- Quelles sont les libertés qui sont mises à mal, depuis bientôt un an, par les restrictions sanitaires liées à l’épidémie de covid-19 ? 

C’est malheureusement une liste à la Prévert qu’il s’agit d’établir : liberté d’aller et venir, de culte, du commerce et de l’industrie, d’information, d’expression, etc. Pour autant ces libertés ne sont pas intouchables et certaines sont parfois, sinon contradictoires, au moins divergentes. C’est d’ailleurs le travail du juriste de pouvoir les mettre en balance et de faire en sorte que les atteintes qui leur sont portées soient proportionnées à la nécessité et au but recherché. Le souci dans cette crise est que toutes nos libertés, certaines arrachées durement au long de notre histoire ont été quasiment anéanties sous couvert de principe de précaution et d’un droit à la vie dévoyé et devenu quasiment tyrannique. Rappelons tout de même que l’immense majorité des personnes touchées par la Covid-19 guérissent.

Thibault Mercier

La semaine passée, Emmanuel Macron évoquait un possible assouplissement des mesures sanitaires, voire une sortie du couvre-feu. Pourtant Olivier Véran affirmait en conférence de presse que l’heure n’était pas au relâchement. Que pensez-vous de la communication vacillante du gouvernement ? 

Beaucoup a déjà été dit sur le fiasco de la communication gouvernementale ces derniers mois notamment sur les annonces contradictoires relatives à l’utilité des masques ou encore à la dangerosité du virus en février 2020. Doit-on y voir de l’amateurisme ou du cynisme ? Peut-être un peu des deux. Je déplore en tout cas le fait que l’exécutif utilise la communication pour tester l’opinion. Je pense notamment aux nombreuses « fuites » dans la presse quelques jours avant que soient prises de nouvelles restrictions. En fonction des retours, nous avons vu que le gouvernement avait su, parfois utilement, modérer la dureté des mesures initialement envisagées et endosser le beau rôle. Il en ressort une perte de confiance voire une défiance des citoyens envers le politique et la presse.

Les circonstances sont toujours exceptionnelles pour ceux qui n’aiment pas la liberté.

L’association que vous présidez a déposé en octobre dernier, un référé liberté qui conteste la légalité du couvre-feu. En quoi cette mesure est-elle illégale? 

Il nous semblait sidérant que l’État se permette de parquer sa population comme du bétail 12h par jour sans aucune possibilité de sortir de chez soi, ne serait-ce que pour prendre l’air. Qui pourrait honnêtement penser que se balader seul en extérieur après 18 ou 20h permettrait la propagation du virus ? Nous avons donc soutenu devant le Conseil d’État que l’atteinte portée à nos libertés par ce couvre-feu était totalement disproportionnée par rapport au but recherché (la lutte contre la propagation du virus et protection de la vie). D’une, il n’y avait alors aucun vrai consensus scientifique sur l’efficacité du couvre-feu (ou du confinement – les dernières études commencent même à prouver que la balance bénéfice risque pencherait en défaveur de ces mesures) et de deux, le droit à la vie et à la santé invoqué pour justifier ces mesures est totalement réducteur : les couvre-feu et autres confinements relèvent d’une approche réduite à la seule biologie de la vie qui oublie que la santé est également, selon la définition de l’OMS, « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Protéger la vie implique donc de prendre en compte l’ensemble de ses aspects qui sont tout aussi sociaux, culturels, spirituels, politiques et économiques que sanitaires.
Le juge du Conseil d’État a malheureusement balayé notre recours d’un revers de manche sans
même prendre la peine de motiver pleinement sa décision puisque selon lui « la situation sanitaire actuelle » suffisait à justifier cette mesure.

Vous me direz que les circonstances sont exceptionnelles et justifient ces mesures ? mais peu importe : les circonstances sont toujours exceptionnelles pour ceux qui n’aiment pas la liberté. Et d’ailleurs nous voyons que nous ne sommes plus du tout dans une période exceptionnelle. La lutte contre le virus est devenue une politique publique classique. Quoi qu’il en soit, d’autres solutions existent et auraient permis des atteintes plus proportionnées à nos libertés publiques (jauges, distanciations sociales, etc). Il nous semble enfin qu’il est nécessaire d’apprendre à vivre avec le virus, et plus généralement avec la mort, plutôt qu’à rêver de son impossible disparition. Le gouvernement, obsédé par le risque zéro, a préféré les méthodes les plus radicales. Nos libertés ne sont plus que des concessions que l’État nous accorde. Ce dernier nous considère incapable de les exercer de manière responsable et préfère donc nous punir de manière préventive.

C’est encore une fois le règne des experts qui prévaut dans notre société française moderne qui ne croit plus en rien sauf en la science et la raison.

La France a été qualifiée de « démocratie défaillante » ; par l’hebdomadaire britannique The Economist. La démocratie française peut-elle reprendre du poil de la bête selon vous ? 

Après 2 ans d’état d’urgence durant lesquels l’exécutif aura eu les coudées franches pour gouverner par ordonnances et décrets (donc en créant du droit à la place du Parlement), il n’est pas certain que la démocratie française en ressorte indemne. Dans cette crise on a d’ailleurs souvent eu l’impression que le Parlement avait été remplacé par les conférences de presse d’Oliver Véran et de Jean Castex, elles-mêmes dictées par un conseil scientifique non élu et sans aucune légitime démocratique. Nos gouvernants auraient ainsi pris des mesures murmurées par des technocrates coupés du réel qui savaient mieux que quiconque ce qui était bon pour nous. Qui par exemple avait décidé du seuil de 5000 cas par jour pour déconfiner ? Y a-t-il eu un débat démocratique sur cette question à laquelle l’ensemble de nos libertés étaient (et son encore) conditionnées ?

Que penser également de l’annonce de créer un comité de 35 citoyens tirés au sort pour se prononcer sur la vaccination ? N’est-ce pas le rôle de nos députés et sénateurs que de contrôler le travail de l’exécutif et de produire la loi ? C’est encore une fois le règne des experts qui prévaut dans notre société française moderne qui ne croit plus en rien sauf en la science et la raison et qui est prête à abdiquer sa liberté pour la remettre à des sachants non élus et parfois déconnectés des réalités de terrain. De nombreux élus locaux avaient d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme pour réclamer plus de subsidiarité dans la gestion de la crise.

Est-ce que nos dirigeants sont allés trop loin par rapport aux résultats sanitaires escomptés ? 

Quand on se compare avec d’autres pays ayant pris des mesures moins fortes, on se rend compte que les mesures de restrictions n’ont pas servi à grand-chose dans la lutte contre l’épidémie et ont eu et auront des conséquences à moyen et long termes qui seront désastreuses sur notre économie, nos modes de vie, notre culture, notre morale, voire notre civilisation. Je ne donne pas cher de nos sociétés modernes dans le futur si nous ne sommes plus capables de prendre le risque raisonnable de vivre tellement la peur de la mort, le principe de précaution poussé à l’extrême et l’individualisme des baby-boomers nous paralysent dans nos actions. Tout ce foin pour un virus à la létalité si peu élevé ? Que fera-t on si un variant d’Ebola se répand sur la surface du globe …? Par ailleurs, on ne peut qu’être inquiet quant aux coups de boutoirs portés par le gouvernement à notre culture et à notre art de vivre tant les mesures prises viennent détruire tout ce qui fait notre art de vivre et nos spécificités en tant que peuple et culture : le Ricard entre amis au bistro en jouant à la belotte, les soirées théâtre avant une bonne bouffe à la brasserie du coin font partie de notre identité ! Quel avenir pour la Nation française quand tous ses citoyens se nourriront de fast food livrée par un chauffeur Uber Eat en regardant Netflix ?

La liberté, même au prix de la douleur ou du désordre social, sera toujours préférable à la compromission et à la soumission.

Il semble toutefois y avoir une grande acceptabilité de ces mesures par la population…

Au vu de la communication anxiogène, culpabilisante et infantilisante utilisée par le gouvernement et relayée sans filtres par les médias depuis un an dans cette crise, il n’est pas étonnant que les citoyens français aient été placés dans un état de sidération les empêchant d’exercer leur libre arbitre. La peur de la mort les paralyse et il semble que certains préfèrent «mourir guéri » plutôt que de réagir face aux mesures du gouvernement qui vient les enserrer dans une sorte d’étau liberticide.
Il y a donc aussi une certaine demande de mesures strictes de la part d’une partie de la population qui, couplée au fait que nos libertés sont désormais vues comme des concessions que l’État nous accorde, entraînent une sorte de furie réglementaire. D’ailleurs nous voyons chaque jour un peu plus que notre époque abhorre la liberté : elle n’a quasiment plus qu’un besoin désormais : la SÉCURITÉ ! Sécurité qu’il revient à l’État de garantir à tout prix. Cette recherche de sécurité, d’un confort plan-plan, ce dégout du risque nous fait abdiquer notre liberté et notre libre-arbitre pour les remettre docilement à l’État ou au juge, qui se chargera de les exercer à notre place. Pourtant, la liberté, même au prix de la douleur ou du désordre social, sera toujours préférable à la compromission et à la soumission. Et les inconvénients de cette liberté, même chers payés, seront toujours inférieurs à ses avantages. Des initiatives de résistance fleurissent néanmoins çà et là et c’est le signe heureux que l’apathie n’a pas encore touché l’ensemble de notre population.

Est-ce « complotiste » de craindre une dérive de l’état d’urgence ? 

L’État d’urgence en lui-même ne doit pas être vu comme une hérésie juridique, c’est au contraire un outil normal dont dispose l’ensemble des systèmes juridiques sophistiqués depuis la Rome antique. Il est normal que l’exécutif puisse décider de cet état d’exception pour permettre à la Nation de faire face à des circonstances exceptionnelles. Je note néanmoins que tout état d’exception entraîne un risque d’abus et qu’il est donc nécessaire de l’encadrer de manière précise : il ne doit être possible qu’en cas de circonstances mettant en péril sa survie, limité dans le temps et des garde-fous doivent être prévus (un contrôle du Parlement et la possibilité de faire des recours contre les décisions de l’exécutif). Mais depuis un an on voit bien que ces conditions ne sont pas remplies. L’État d’urgence sanitaire aura été en place quasiment deux ans (puisque la loi de transition sera en place jusqu’au 31 décembre 2021). Deux ans durant lesquels l’exécutif aura quasiment les pleins pouvoirs sachant que le Parlement est quasiment devenu une chambre d’enregistrement du Gouvernement et que les juges administratifs valident trop docilement l’ensemble des mesures liberticides prises depuis mars 2020. Cet état d’urgence sanitaire laissera sans aucun doute des traces indélébiles sur nos libertés : le contrôle social mis en place permettra désormais de recourir au couvre-feu ou au confinement sans que le peuple ne dise mot. Si l’état d’urgence pris sous couvert de lutte contre le terrorisme avait fait de chaque citoyen un terroriste potentiel, cet état d’urgence sanitaire fait de chaque citoyen un malade potentiel. Je vous laisse imaginer les conséquences dramatiques pour le « vivre ensemble » si cher à nos gouvernements.

  • Thibault Mercier est avocat au barreau de Paris et président du cercle « Droit et Liberté ».



Témoignage d’une infirmière qui a réalisé des tests PCR

[Source : Ma France (by-jipp.blogspot.com)]

[NdNM : réduire au besoin la largeur de la fenêtre du navigateur pour voir le contenu intégral]






COVID-19 — La Cour pénale internationale de La Haye a accepté la plainte pour violation du code de Nuremberg du gouvernement israélien. MàJ

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Le week-end dernier, une plainte de l’organisation « People of Truth » a été déposée auprès du Tribunal de La Haye par les avocats Ruth Machnes et Aryeh Suchovolsky, du cabinet A. Suchovolsky & Co., concernant des violations du Code de Nuremberg par le gouvernement israélien et d’autres parties. Or, la plainte déposée la semaine dernière devant la Cour pénale internationale a été acceptée. Elle est maintenant en attente d’une décision.

L’avocate Ruth Machnes Suchovolsky a déclaré le 5 mars dernier à Israel News que « dans le même temps, la plainte sera également déposée au tribunal de Nuremberg, avec l’avocat allemand Reiner Fuellmich. Lundi, la plainte sera déposée à la Haute Cour par Aryeh Suchovolsky en Israël, concernant la violation du Code de Nuremberg. » L’avocate ajouta six jours plus tard : « L’expérience que Pfizer mène dans l’État d’Israël a été menée en violation du Code de Nuremberg, qui appartient au droit pénal international et est sous la juridiction du tribunal de La Haye. Nous attendons maintenant une décision. »

Cour pénale internationale (lettre d'acceptation)
La lettre d’acception de la Cour pénale internationale, signée par Mark Dillon.

La plainte déposée auprès du tribunal se lit comme suit :

Nous nous adressons à vous au nom de l’association «Anshei Emet», une association en cours d’établissement, dont les membres sont des avocats, des médecins, des militants du public et en général, qui ont fait le choix d’exercer leur droit démocratique de ne pas recevoir le traitement médical expérimental (Immunisation Corona), et qui estiment que de grandes pressions, dures et illégales, sont exercées sur eux au nom du gouvernement d’Israël, des membres de la Knesset, des ministres, des hauts représentants élus du public, des chefs de villes et plus encore.

Nous souhaitons commencer par des connaissances de base sur le sujet: Le vaccin Corona est un traitement médical innovant, qui n’a obtenu que récemment l’approbation de la FDA aux États-Unis (dans le cadre d’une procédure d’urgence uniquement), une approbation qui n’est pas définitive et avec des détails sur 22 effets secondaires du vaccin. En outre, il est clair pour tous les facteurs médicaux que le sujet de l’influence à long terme du traitement n’a pas été testé scientifiquement (tests et recherches), et l’effet à long terme et la sécurité du traitement sur ses receveurs sont inconnus. Il est important de préciser que jamais jusqu’à présent n’ont été administrés dans le monde entier des immunisations par cette technologie médicale d’introduction d’un M-ARN synthétique dans le corps, et toutes les immunisations précédentes ont fonctionné d’une manière totalement différente, par l’introduction d’un ou virus affaibli et excitation naturelle du système immunitaire contre lui. Comme détaillé par un virologue senior, les risques anticipés par ce traitement médical innovant sont ci-joints en Annexe 1 à ma lettre.

« Code de Nuremberg » — Un code d’éthique médical publié sur la base des lois en vertu desquelles les criminels nazis ont été jugés pour avoir mené d’horribles expériences médicales pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le procès des médecins connu sous le nom de procès de Nuremberg. Le Code de Nuremberg a ensuite constitué la base de la législation de la Déclaration d’Helsinki ainsi que la base de la loi sur les droits des patients en Israël. Nous avons l’intention de vous présenter et de détailler comment, dans l’État d’Israël cette année, le gouvernement d’Israël avec ses ministres et ses membres de la Knesset, les chefs de villes et d’autres hauts responsables, enfreignent le code de Nuremberg de manière illégale, de manière flagrante. et extrême, et à notre regret, non seulement dans un seul aspect mais beaucoup, trop!

a) Consentement éclairé pour participer à une expérience médicale — un premier principe du Code de Nuremberg est la volonté et le consentement éclairé de la personne à recevoir un traitement et à participer à une expérience. La personne est censée activer la liberté de choix sans l’intervention d’un facteur employant la force, la tromperie, la fraude, la menace, la sollicitation ou tout autre type de liaison ou de coercition. Lorsque les chefs du ministère de la Santé ainsi que le Premier ministre ont présenté le vaccin en Israël et ont commencé la vaccination des résidents israéliens, les vaccinés n’ont pas été informés, qu’en pratique, ils participent à une expérience médicale et que leur consentement est requis à cet effet en vertu du Code de Nuremberg, et seulement lorsqu’il est devenu évident que le Premier ministre avait effectivement signé un accord avec la société Pfizer (le fabricant), il a d’abord été publié et également déclaré par le Premier ministre, qu’il s’agissait bien d’une expérience médicale , et que c’était là l’essence de l’accord. Il s’agit en fait d’une expérience médicale génétique sur des êtres humains, réalisée sans consentement éclairé et sous une infraction grave et flagrante du Code de Nuremberg.

b) L’accord Bibi-Pfizer. Après factum, il est devenu clair que le Premier ministre d’Israël a signé un accord avec la Pfizer Company (la société de fabrication), en vertu duquel il recevra une énorme quantité de millions de portions de vaccins, et avec une préférence par rapport aux autres pays, et en contrepartie, les vaccinés (résidents d’Israël) serviront d’«expérimentateurs» pour la société pharmaceutique. Il a été convenu que la société pharmaceutique recevrait d’Israël toutes ses informations médicales et personnelles secrètes à son insu ou sans son consentement préalable. En outre, nous devons déclarer que jusqu’à ce moment, le contenu de l’accord concernant la plupart des résidents de l’État d’Israël, n’a pas été publié, ce qui est la transparence obligatoire en vertu de la loi, et il a été publié avec « black-out » / dissimulation d’un grand nombre d’informations incluses dans cet accord. Il convient de dire et de rappeler que nous ne vivons pas dans un pays de dictature, de sorte qu’à l’évidence, un tel accord doit être soumis à une transparence totale envers le large public.

c) Traitements alternatifs. En ce qui concerne le consentement éclairé pour un traitement médical, et sur la base des principes du Code de Nuremberg, il existe une obligation de détailler et de suggérer à un patient plusieurs alternatives de traitement, en détaillant également le processus médical (et tout ce qui y est inclus). comme les avantages et les inconvénients / bénéfices et risques, existant dans chaque traitement, pour lui permettre de prendre une décision personnelle intelligente concernant le traitement qu’il préfère. Comme indiqué, cela doit être fait sans exercer de pressions et librement, en tant que personne libre. Malgré tout ce qui précède, l’État d’Israël et le ministère de la Santé ne présentent pas aux citoyens israéliens les alternatives actuellement existantes pour traiter la maladie de Corona, qui se sont avérées efficaces et avec peu d’effets secondaires, et non dangereuses. Ils sollicitent les citoyens et leur font pression (tout en violant de manière flagrante le processus de consentement éclairé), dissimulent les informations concernant les vaccinations et créent une atmosphère sévère de peur et de coercition.

d) Un quatrième principe est que l’expérience sera menée pour éviter les souffrances ou les blessures physiques. On sait que le traitement a causé la mort de nombreuses personnes, des blessures et des dommages graves (y compris une incapacité et une paralysie) après l’administration du vaccin. Malgré ce fait, le gouvernement n’a pas ordonné l’ouverture d’une enquête sur la question. Il est intéressant de constater que le ministère de la Santé a ouvertement admis que 41% des policiers, des militaires, du personnel éducatif et médical, qui avaient été vaccinés, souffraient d’effets secondaires graves et mettaient leur vie en danger. Il est également étonnant qu’il n’y ait pas de rapports complets sur le nombre de morts ou de blessés, comme on peut s’y attendre dans un tel processus médical au profit du public participant à l’expérience.

e) Un cinquième principe stipule que l’expérience ne doit pas être menée lorsqu’il y a des raisons de supposer que la mort ou des blessures réelles se produiront. Concernant la violation de ce principe, voir ci-dessus. Comme indiqué, concernant les données sur les cas de décès, nous les citoyens n’entendons que de bouche à oreille sur les réseaux sociaux (par des amis, des voisins ou des proches) et non sur les médias centraux.

f) Un principe supplémentaire est que le facteur responsable de l’expérience sera prêt à l’arrêter à n’importe quel stade s’il existe une raison raisonnable de supposer que cela causera des blessures, une invalidité ou la mort du participant à l’expérience. Il a déjà été prouvé que beaucoup de gens sont morts du traitement, ont été blessés, sont devenus invalides et paralysés; cependant, le gouvernement israélien continue d’imposer cette dangereuse expérience aux citoyens israéliens.

g) Voici des publications récentes, qui démontrent les violations flagrantes et criminelles du Code de Nuremberg au nom du gouvernement, des ministres et des membres de la Knesset, des chefs de villes et des hauts fonctionnaires, ainsi que des employeurs :

Vous trouverez ci-dessous quelques exemples (parmi tant d’autres) de violations du Code de Nuremberg (qui seront jointes à l’annexe 2 de ma lettre).

Exercez une pression économique :

  1. L’Association des fabricants, appuyée par un avis juridique, menace d’envoyer en congé sans solde tout salarié qui ne sera pas vacciné.
  2. Le ministre de la Santé, Yuli Edelstein, souhaite promulguer une loi qui empêchera l’arrivée des non-vaccinés sur un lieu de travail.
  3. Ne pas refuser les frais de chômage.

L’exercice de la pression sociale :

  1. 1. Une menace pour empêcher l’accès aux divertissements, aux loisirs et à la réception de services de la communauté.
  2. Les artistes, les leaders d’opinion et les représentants du public, qui dans tous les coins choisissent de faire de la propagande, et de manière agressive et insultante, proposent même des punitions et des sanctions. (Membre de la Knesset Ayelet Shaked, membre de la Knesset Smotrich, le ministre de la Santé Edelstein, membre de la Knesset Benet, animateur de l’émission matinale Avri Gilad, le chanteur Yoram Gaon, Judy Nir Moses et autres)
  3. Des véhicules avec des systèmes de sonorisation errant dans les rues exhortant les gens à arriver pour les vaccinations, des conversations et des avis agressifs des compagnies d’assurance maladie, et même en fixant des rendez-vous pour les vaccinations sans le souhait des assureurs, et plus encore.

Incitations interdites pour les vaccinés :

  1. Recevoir une nuit gratuite dans un hôtel, des jours de vacances, etc., offerts par les propriétaires de diverses entreprises à leurs employés.
  2. Réductions dans divers établissements commerciaux, privés et publics, ainsi qu’une carte d’avantages promue par le gouvernement.

Le Premier ministre israélien a déclaré à plusieurs reprises que les citoyens israéliens participent à cette expérience médicale innovante au profit de tous les citoyens du monde, qui, pour une raison quelconque, ne se précipitent pas pour obtenir le traitement médical susmentionné, et ils attendent avec impatience de voir les expérimentateurs israéliens. Il en est de même de l’accord signé par le gouvernement avec la société Pfizer, occulté en de nombreux endroits, soulevant des questions sur les accords conclus par le gouvernement avec la société Pfizer.

Il est souligné par la présente que les moyens actuellement activés contre les citoyens, y compris la proposition de législation contre quiconque n’a pas été vacciné, contredisent non seulement le Code de Nuremberg et l’autonomie de l’individu sur son corps, mais également la législation en vigueur en Israël, y compris la loi fondamentale sur la dignité et la liberté des personnes, la loi sur la liberté d’occupation, la loi sur les droits des patients, la loi sur l’égalité des chances au travail, l’interdiction de la discrimination dans les produits, services et la loi sur l’accès aux divertissements et aux lieux publics, et d’autres lois.

Par conséquent, et compte tenu de ce qui précède, nous adressons à votre honneur deux demandes principales :

  1. Interrompre immédiatement l’expérience médicale et l’administration de vaccins au public des citoyens israéliens.
  2. Donner instruction au Gouvernement d’entamer toutes les procédures législatives qui enfreignent le principe du consentement éclairé d’une personne pour recevoir le traitement médical décrit ci-dessus, et qui nie le statut juridique en Israël et dans la démocratie israélienne, y compris le fait d’éviter de légiférer sur le Passeport vert, remise des noms de ceux qui ne sont pas vaccinés aux autorités locales ou à toute autre législature nuisible.
  3. Agir avec la sévérité la plus requise contre toute entité publique / commerciale / professionnelle, qui viole les lois de l’État sur les sujets de l’emploi ou les autres sujets nécessaires pour empêcher la contrainte, la coercition ou la sollicitation de vacciner, ainsi que l’objet de discrimination, contre ceux qui ont fait le choix de ne pas recevoir le traitement médical innovant susmentionné.
  4. Nous vous demandons de porter à votre attention qu’une copie de ce document sera également transmise aux canaux médiatiques du monde entier car la violation du Code de Nuremberg est pertinente dans tous les pays du monde libre.
  5. Enfin, il est précisé que ce n’est que récemment qu’une décision a été prise au Parlement européen le “27/1/21”, enjoignant toutes les autorités de ne pas exercer de pression ou de sollicitation sur les personnes pour qu’elles prennent le vaccin Corona de quelque manière que ce soit. Par conséquent, tout ce qui est bon pour les États européens avancés l’est certainement aussi pour Israël — et l’équilibre est évident.

Représentation légale et élection de domicile
Les candidats seront représentés aux fins de cette procédure par

Avec respect

Cour pénale internationale (signatures)

Par conséquent, toute correspondance ultérieure ne doit être envoyée qu’aux adresses postales et / ou électroniques indiquées ci-dessus. Toute notification au sens du Statut de la Cour adressée de cette manière sera considérée comme valable.
UNE FOIS DÉPOSÉ ET TRAITÉ



banniereFABIENeBay001




Le Chef de Corps des pompiers des Bouches-du-Rhône suspend toute vaccination avec AstraZeneca après de nombreux effets secondaires parmi les pompiers

[Source : medias-presse.info]

Par Pierre-Alain Depauw

Medias Presse Info vient de recevoir copie d’un document interne au corps des sapeurs pompiers. En date de ce dimanche 14 mars 2021, le Colonel Grégory Allione, Chef de corps des sapeurs pompiers des Bouches-du-Rhône, écrit :

Sur proposition du médecin chef, suite à la déclaration d’effets indésirables sérieux 48 heures après une injection du vaccin AstraZeneca chez l’un de nos collègues, je décide de suspendre jusqu’à nouvel ordre toute injection avec ce type de vaccin auprès des personnels du SDIS 13 (ndlr : Service d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône).

L’ensemble de nos autorités de gouvernance (Préfet et Président) et l’agence régionale de santé (DG ARS) sont informées. Le médecin chef est en contact avec le centre de pharmacovigilance. Les autorités de santé sont auprès de notre collègue pour étudier l’ensemble des éléments médicaux et scientifiques relatifs à nos suspicions actuelles.

Merci à vous de prévenir celles et ceux qui avaient RDV dès demain.

Nous allons rechercher des solutions pour être approvisionnés avec d’autres vaccins pour poursuivre la campagne de vaccination de nos agents.

Cette décision fait suite à des informations reçues hier, samedi, au sujet de pompiers qui, après vaccination, présentent des effets secondaires générant un profond mal être, au point pour certains de se trouver en position d’arrêts maladies.

Vendredi 12 mars 2021, un agent de la garde des sapeurs pompiers d’Arles a fait un malaise et a eu des pertes de connaissance répétées. Ces pertes de connaissance sont liées à des micro-arrêts cardiaques. Ce pompier a été réanimé par des compressions thoraciques au Centre Hospitalier d’Arles et est actuellement aux soins intensifs. Le pompier en question avait reçu une injection du vaccin AstraZeneca 48h auparavant.

Cette décision du Colonel Grégory Allione est d’autant plus important que celui-ci est aussi Président de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France (285.000 sapeurs-pompiers).

Qu’en pense le ministre Véran, toujours défenseur du vaccin AstraZeneca alors que dix pays de l’Union Européenne ont déjà suspendu l’utilisation de ce vaccin ?




Dr Mark Trozzi, le seul médecin honnête et courageux en Ontario qui respecte le serment d’Hippocrate : « Nous sommes manipulés ! »

[Source : Guy Boulianne]

Je m’appelle Mark Trozzi. Je suis médecin. J’ai obtenu mon diplôme en 1990 de l’Université de Western Ontario. Je pratique la médecine d’urgence depuis vingt-cinq ans et j’ai été de garde dans plusieurs unités d’urgence depuis le début de la soi-disant « pandémie », y compris une salle d’urgence spécialement désignée pour le COVID-19. Je suis professeur avancé de traumatologie de la vie au College of Surgeons of America, et j’occupe des postes d’enseignant à Sunnybrook Health Sciences dans le Advanced Life Support Department, ainsi qu’à l’Université Queen’s et à l’Université d’Ottawa.

Ce qui suit sont mes observations et opinions. Je suis tenu par mes convictions personnelles et religieuses de parler ouvertement et honnêtement. Je n’ai pas le pouvoir de vous dire « la vérité », mais je partagerai mes expériences honnêtes, mes perceptions et mes résumés de centaines d’heures de recherche sur le sujet du covid-19.

Au début de cette « pandémie », j’étais prudent et donc méticuleux avec l’utilisation du masque N95, le lavage des mains, l’isolement social et la distanciation, etc. J’ai étudié la science des coronavirus et j’ai été profondément impliqué dans de nombreux exercices des urgences pour modifier notre pratique de manière profonde pour faire face au « virus tueur » qui nous a été annoncé. Cependant, diverses choses m’ont vite fait considérer que nous étions trompés et manipulés. Voici quelques-unes :

La première vague

La « première vague » de la « pandémie » a été absolument la période la plus calme de ma carrière. J’ai travaillé très dur et été très occupé au cours des vingt-cinq dernières années aux urgences. Cependant, tant dans mon service d’urgence régulier que dans mon service d’urgence « désigné COVID-19 », il n’y avait presque pas de patients et presque pas de travail. J’ai eu plusieurs longs quarts de travail à l’urgence sans un seul patient. Pendant ce temps, quand j’allais à l’épicerie locale, le public de propagande, que Dieu les bénisse, me conduisait à l’avant de la ligne de distance antisociale, me remerciant pour tout ce que je traversais en tant que médecin d’urgence de première ligne. Ils croyaient que les urgences et les hôpitaux étaient pleins de patients mourant de covid, et que je devais être épuisé et risquer de mourir moi-même à cause de l’exposition. J’ai commencé à contacter des médecins et des amis partout au Canada et aux États-Unis, et j’ai trouvé le même schéma : des hôpitaux vides,

Enquête précoce

Au début de mes études, j’ai étudié le zinc et l’hydroxychloroquine, qui, sur la base d’une bonne physiologie, peuvent véritablement aider les rares personnes très atteintes de ce virus du rhume. J’ai été surpris que ce traitement ait été simplement écarté et rejeté par la plupart de la communauté médicale.

Préoccupations précoces

Dr. Mark Trozzi

En recherchant l’Organisation mondiale de la santé, de l’ONU, j’ai appris que la dictature chinoise (RPC) avait soutenu un ******* communiste « Dr » Tedros, à la tête de l’OMS, et j’ai appris comment la RPC avait été impliquée dans la libération du virus, la couverture pendant des semaines, la disparition et la suppression des médecins et scientifiques chinois honnêtes, la propagation du virus dans le monde (épargnant Pékin où vit l’élite de la RPC), et les abus dramatiques du peuple chinois dans son verrouillage au bon moment, qui a été filmé et transmis au monde pour créer la panique qui nous a tous poussés à abandonner nos économies et nos droits civils.

Les renards gardent le poulailler

J’ai appris comment l’administrateur en chef de la santé publique du Canada, le Dr Tam, siège au comité de surveillance de l’OMS avec le Dr Tedros, ce qui en fait essentiellement un agent ******; et je l’écoutais souvent – ******* dissertations aux Canadiens concernant le covid-19.

Ma perception de la situation

Je perçois qu’à tous les niveaux, l’administration hospitalière n’a apparemment eu d’autre choix que de se soumettre au déploiement descendant sans fin de la part des gouvernements, de nouvelles règles, protocoles et procédures discutables. Mes conversations honnêtes avec mes collègues au sujet de mes recherches et observations sont devenues un problème. Pris dans ce dilemme, un administrateur important que je respecte énormément, m’a dit que « mes pensées mettaient les autres mal à l’aise et rendaient difficile de garder tout le monde motivé et conforme » à tous les nouveaux protocoles et restrictions. Sympathique à la triste situation, j’ai maintenu ma position clinique en promettant de « me mordre la langue chaque fois que je pensais que j’allais parler du COVID-19 » à l’hôpital. C’était finalement impossible pour moi d’un point de vue éthique, et je me suis récemment retiré des urgences pour éviter les conflits.

Ai-je déjà vu un patient Covid-19 ?

Je n’ai jamais vu un patient atteint du COVID-19. J’ai vu des tests PCR positifs chez des personnes asymptomatiques, et j’ai vu des gens être emprisonnés chez eux et isolés de leur famille et de leurs amis. Mes recherches sur le test PCR m’ont convaincu personnellement qu’il est trompeur, manipulable et utilisé pour drainer l’argent et la dette future des contribuables sans fin, afin d’enrichir considérablement les criminels mêmes qui dirigent ce scandale. Ma province à elle seule a effectué environ 50 000 tests PCR par jour. Pendant ce temps, notre gouvernement fédéral apporte des centaines de milliers de doses d’injections expérimentales potentiellement dangereuses de matériel génétique viral modifié, les qualifiant de « vaccins » et les faisant gérer par l’armée. Est-ce raisonnable pour une maladie virale principalement bénigne et non mortelle ?

La suppression de l’information ?

J’ai observé la suppression des médecins et des scientifiques qui ont effectué des études sur les anticorps sériques, dont les résultats ont montré que le virus était beaucoup plus répandu, mais généralement non mortel, et asymptomatique ou très léger dans la plupart des cas, et que dans de nombreuses régions, nous avions probablement déjà atteint l’immunité naturelle du troupeau d’ici l’été 2020.

Regardez cette étude réalisée à Wuhan même, qui montre que le virus y a été fait avant le 1er juin 2020, deux mois seulement après la fin de leur bref verrouillage, et que personne ne le propageait, pas même les très rares personnes avec un test PCR « positif. » (Et ils n’étaient pas malades).

La Chine

J’ai remarqué qu’après le verrouillage théâtral de la Chine, ils sont rapidement retournés aux affaires comme d’habitude, alors que toutes nos économies étaient gelées, ils ont acquis un contrôle énorme sur le marché mondial. Cela semble une stratégie formidable mais maléfique !

Manipulation politique des travailleurs de la santé

J’ai l’impression que beaucoup de choses que nous avons apprises à la faculté de médecine sur les maladies infectieuses ont été écartées et remplacées par des listes en constante expansion de mandats souvent ******* par des responsables de la santé publique. Les médecins, les infirmières et les enseignants sont particulièrement importants pour le succès de cette tromperie COVID-19, car nous sommes des leaders dans la société et les gens font confiance à nos conseils. Il n’est donc pas surprenant que je trouve que la liberté d’expression et de pensée a été très supprimée dans nos rangs. Plutôt que d’endurer les punitions de la dissidence, nous pouvons choisir de faire l’expérience des avantages à courte vue comme des jours extrêmement calmes aux urgences, en remplaçant notre travail pratique traditionnel par des sessions Zoom à domicile, et accéder à une variété de nouveaux codes COVID-19 *******. À un moment donné, il existait une option pour gagner plus d’argent que ce que je gagne normalement en travaillant dans une salle d’urgence occupée,

De nombreux facteurs de motivation positifs et négatifs sont utilisés pour manipuler les médecins, les infirmières et les enseignants canadiens, afin de participer par inadvertance à cette grande tromperie covid, mais cela détruit notre société. Pour reprendre une métaphore du Titanic : « même les suites de luxe du Titanic se retrouvent au fond de l’océan quand il coule ». En outre, une grande partie de ce qui est fait, y compris les injections génétiques virales expérimentales, semble violer le code de Nuremberg concernant l’expérimentation médicale avec le plein consentement éclairé des participants. Les médecins et les infirmières doivent prendre des décisions difficiles. Ma carrière d’urgentologue m’a toujours donné l’occasion de pratiquer mes convictions religieuses et éthiques d’honnêteté et de gentillesse, tout en gagnant bien ma vie. Maintenant, maintenir la carrière que j’aime exigerait de participer à la tromperie,

Je sympathise avec tous mes collègues médecins et infirmières. Nous sommes tous victimes de l’abus de covid.

Enquête plus approfondie

J’ai recherché et perçu comment les oligarques corrompus semblent avoir planifié ce crime contre l’humanité. Cette planification comprenait l’événement 201 qui était une simulation d’une pandémie corona menée par la Fondation Bill & Melinda Gates, le Forum économique mondial et l’Université Johns Hopkins en octobre 2019, et la planification de simulation d’épidémie virale 2010 de la Fondation Rockefeller appelée « Opération Lockstep ». Ces deux projets décrivaient comment une épidémie virale serait utilisée pour instaurer un système autoritaire avec la perte de nos droits de l’homme et de nos libertés. J’ai également observé comment leurs cohortes dans les grandes technologies comme Google, Facebook, Twitter et YouTube ont travaillé pour nous censurer et nous tromper tous; c’est une véritable propagande.

Concernant l’utilisation des masques faciaux :

Le port forcé de masques par la plupart de la population mondiale n’est pas unanimement soutenu par la vraie science. Ces masques nuisent considérablement à notre santé psychologique, sociale, dermatologique, dentaire et oto-rhino-laryngotique. Bien que je sois généralement en bonne santé, les masques m’ont donné des éruptions cutanées et des symptômes nasaux chaque fois que je devais les porter pendant des périodes prolongées, qui disparaissent chaque fois que je ne les porte pas pendant quelques jours. Ce que je trouve le plus dérangeant, c’est l’élimination des expressions faciales, et donc une interaction sociale visuelle normale.

Concernant les vaccinations Covid-19 :

L’histoire des tentatives passées de vaccins contre les coronavirus, a révélé des effets secondaires très dangereux sur des modèles animaux, et les efforts ont été abandonnés. Pourquoi prendrions-nous un vaccin dangereux pour une maladie généralement bénigne, contre laquelle nous développons de toute façon une immunité collective ? Le déploiement actuel de « vaccins » expérimentaux coûteux et accélérés enterre les contribuables dans une dette sans fin envers les riches et puissants méchants de cette histoire. Pourtant, nous, les gens qui ont été emprisonnés et maltraités dans ce scandale, sommes manipulés pour prendre de nouvelles injections étranges, dans l’espoir de retrouver une partie de notre liberté. De plus, les soi-disant « vaccins » ne sont pas des vaccins (sauf si nous changeons la définition des vaccins). Ce sont plutôt des injections de gènes du virus Corona. Voir la section « Ce n’est pas un vaccin ».

Décisions difficiles

Récemment, j’ai pris des décisions personnelles difficiles : abandonner un revenu et une sécurité personnelle, pour choisir une voie éthique et honnête, qui peut contribuer à un résultat vrai et juste, et au retour de notre société libre et des libertés civiles. Je crois que nous en sommes presque tous victimes, peu importe où nous en sommes sur la voie de la récupération de la vérité.https://archive.org/embed/experimental-m-rna-gene-therapy-covid-19


Thérapie génique expérimentale d’ARNm Covid-19

Voici la définition de : « vaccin ».

« Une préparation d’un agent pathogène affaibli ou tué, tel qu’une bactérie ou un virus, ou d’une partie de la structure de l’agent pathogène qui, lors de son administration à un individu, stimule la production d’anticorps ou l’immunité cellulaire contre l’agent pathogène mais est incapable de provoquer une infection grave. » — Le dictionnaire American Heritage® de la langue anglaise, 5e édition

Pour plus de définitions du « vaccin », visitez : medical-dictionary.thefreedictionary.com/vaccine.

Vaccin-ARN

Ainsi, un vaccin signifie une injection ou une dose avalée d’une bactérie, d’un virus ou d’un autre organisme infectieux affaibli, mort ou fragmenté, contre laquelle vous essayez de vous immuniser. Bien que l’injection soit morte ou trop faible pour provoquer une maladie grave, elle présente au système immunitaire certaines des marques de surface du parasite, également appelées « antigènes ». Cela permet à votre corps de préparer des anticorps et des défenses cellulaires contre le parasite, donc si à l’avenir, vous le rencontrez, votre système immunitaire le tuera rapidement sans que vous ne tombiez malade. C’est une grande science vieille de 150 ans attribuée à son fondateur Louis Pasteur.

Maintenant : veuillez vous référer à la page 11 sur l’un ou l’autre des briefings EAU « vaccin » covid (Moderna ; Pfizer) pour trouver dans la section 4.1 Composition du vaccin : « Le vaccin contient un ARN messager nucléosidique modifié (modRNA) codant pour la glycoprotéine de pointe virale (S ) du SRAS-CoV-2. » ou « Le vaccin contient un acide ribonucléique messager synthétique (ARNm) codant pour la glycoprotéine de pointe stabilisée avant fusion (S) du virus SARS-CoV-2. »

Par conséquent, ces nouvelles injections sont du matériel génétique covid-19. Ils sont une partie modifiée du code génétique du virus covid-19, annoncé pour entrer dans vos cellules, interagir avec et utiliser vos ribosomes qui ne produisent normalement que les parties complexes ou « protéines » de votre propre cellule en fonction de votre code génétique et de votre ARN messager. Naturellement, à l’intérieur de vos cellules, vos ARN messagers amènent vos nombreuses conceptions de protéines naturelles à partir de leur copie papier dans votre ADN, aux ribosomes de vos cellules en dehors du noyau. Par conséquent, votre ARN messager transporte normalement des éléments de votre code génétique de votre ADN qui se trouve dans les noyaux de vos cellules, à vos ribosomes, qui lisent les codes et produisent votre machinerie cellulaire appelée « protéines ».

Cependant, lorsque les ribosomes sont engagés par l’injection d’ARN messager viral, vos cellules commencent à produire une partie du virus : la « glycoprotéine de pointe du SRAS-CoV-2 ». C’est donc là qu’elle commence à avoir une relation avec les vaccins, mais c’est très différent. Ici, vos propres cellules contiennent des gènes viraux, qui les dirigent pour dépenser des nutriments et de l’énergie pour produire et pomper des copies d’une partie du virus covid-19 dans votre circulation. L’argument de vente optimiste ici est que vous vous retrouvez avec certaines parties du virus covid-19 flottant dans votre corps pour, espérons-le, stimuler une réponse immunitaire saine.

D’autre part, cette injection de gène viral hautement expérimentale comporte des risques inconnus et de graves préoccupations, y compris celles expliquées ici par le Professeur Dolores Cahill.




L’obligation vaccinale pour les soignants est-elle justifiée ?

Par Dr Gérard Delépine

Depuis maintenant près de 3 semaines, le gouvernement et les médias s’agitent pour promouvoir une obligation vaccinale chez les soignants alors qu’il n’existe aucune preuve que le vaccin est capable d’empêcher les transmissions de la maladie, ni que les médecins contaminent leurs malades, ni que les vaccins sont sans risque et enfin que l’obligation d’un traitement expérimental est contraire à la déclaration d’Helsinki.

Il montre ainsi une fois de plus son autoritarisme et l’absence de logique médicale de sa stratégie basée sur la peur.

Mais reportons-nous aux faits démontrés, et en particulier les données publiées par l’OMS.

Les vaccins paraissent incapables d’éviter les transmissions

Les maigres données fournies par les laboratoires sur les résultats phase 3 ne démontrent pas que les vaccins soient capables de diminuer les contagions. Et leurs résultats finaux ne seront pas connus au plus tôt, avant 2023.

L’évolution de l’épidémie dans les 3 pays champions de la vaccination constitue donc les seules données objectives actuellement disponibles pour l’analyse. Pour l’instant, elles montrent que les vaccins n’empêchent pas la contagion et même peut-être les augmentent transitoirement.

Les Émirats Arabes Unis représentent le champion arabe de la vaccination commencée le 23 décembre 2020 avec plus de 40 % de sa population vaccinée depuis cette date. D’après les courbes OMS du 11 mars 2021, a été suivie d’une augmentation considérable (+200 %) des contaminations journalières, leur nombre passant de 1226 cas le 23/12 à 6688 le 18/2 avant de se stabiliser au double d’avant la vaccination.

Après neuf mois d’épidémie, les EAU comptaient 1955

Israël représente actuellement le champion de la vaccination Pfizer en nombre de citoyens vaccinés. La vaccination a été suivie d’une augmentation considérable des contaminations journalières, leur nombre dépassant les pics de la vague précédente malgré un confinement strict.

L’augmentation des contaminations n’a été amoindrie que depuis le reflux global de l’épidémie dans tous les pays, vaccinés ou pas, confinés ou pas. Et dans l’immédiat de mars, l’incertitude plane en Israël(([1] i24NEWS 28 février 2021,)) : « le coefficient de reproduction en hausse, l’épidémie en passe de se propager ». De plus le vaccin ne paraît pas non plus protéger les vaccinés longtemps des contaminations puisque B. Netanyahou a déclaré le 1/3(([2] I 24)) : « Il est important de dire que le vaccin est efficace pendant une période limitée. Nous nous préparons au scénario pessimiste, selon lequel il faudra renouveler les vaccins tous les six mois ».

La Grande-Bretagne est le second champion de la vaccination. Au 1er mars 2021, un total de 21 322 717 doses de vaccin avait été administré. Commencée le 4 décembre, la vaccination a été suivie pendant 6 semaines d’une augmentation considérable (+300 %) des contaminations journalières, leur nombre dépassant les pics de la vague précédente malgré un confinement strict.

Avant la vaccination et après neuf mois d’épidémie, le Royaume-Uni comptait 1 674 138 contaminations. 3 mois après le démarrage de la campagne de vaccination, le 11 mars 2021, ce chiffre est passé à 4 229 002 cas confirmés (+165 %).(([3] https://www.has-sante.fr/jcms/p_3235868/fr/strategie-de-vaccination-contre-la-covid-19-place-du-covid-19-vaccine-astrazeneca))

Ce n’est qu’après le déclin mondial de l’épidémie que le nombre quotidien des contaminations a baissé en Grande-Bretagne.

Cette évolution immédiatement défavorable du nombre des contaminations après vaccination dans les 3 pays champions de la vaccination suggère que le vaccin est incapable de prévenir la transmission de la maladie.

D’ailleurs cette incertitude sur la capacité de prévenir la transmission par le vaccin Astra Zeneca est reconnue par la haute autorité de santé. « Au vu des données limitées à ce jour sur l’impact de la vaccination avec le vaccin d’Astra Zeneca sur le risque de transmission du SARS-CoV-2, la HAS insiste sur la nécessité de maintenir l’ensemble des gestes barrières et des mesures de distanciation sociale ».

Alors, pourquoi vouloir imposer ce vaccin, soi-disant pour protéger les autres ?

Les médecins et les infirmières ne contaminent pas les malades

La recherche sur PubMed des articles répondant aux mots clefs « Nosocomial Covid » le 12/3/2021 permet de lister 613 publications.

Si elles insistent sur le risque de contamination que courent les soignants et les patients hospitalisés au contact des malades du Covid19, aucun article ne rapporte la contamination d’un patient par un médecin ou une infirmière en France. Il faut certainement y voir là l’effet de la conscience professionnelle de ces soignants qui arrêtent de travailler au moindre soupçon de Covid débutant. Il faut aussi souligner l’importance des garanties de maintien de salaire des personnels au contact des personnes fragiles en cas d’arrêt maladie.

Dans les Ehpad suédois, le personnel souvent peu qualifié et mal payé ne l’était plus s’il arrêtait de travailler. Pour cette raison, beaucoup de ces personnes peu qualifiées préféraient travailler même quand elles se savaient malades, entraînant des foyers mortifères de contamination. La sécurité a un coût ; ne pas maintenir le salaire complet de ces personnels en cas de maladie peut aboutir à des catastrophes sanitaires.

La retenue de salaire du jour de carence aux soignants malades après la vaccination dans certains hôpitaux et la perte de la prime d’assiduité participent peut-être aussi à la réticence des soignants français à se faire vacciner.

Le personnel soignant français n’est pas un facteur d’infection nosocomiale, mais la surcharge et la promiscuité dans certains hôpitaux pourrait l’être. Rouvrir des lits où ils manquent cruellement chaque hiver constitue une nécessité sanitaire malheureusement ignorée par nos dirigeants. Et parlons de l’ensemble des lits de médecine interne, d’infectiologie, etc. et sortons de la polémique sur les lits de réanimation qui n’auraient pas diminué !

Néanmoins cent mille lits au moins ont disparu en vingt ans et le service de réanimation ne travaille pas sur une île déserte, les patients ne trouvant pas de lits en médecine atterrissent parfois en réa pour bénéficier d’un personnel soignant suffisant et la sortie de réa nécessite aussi des lits de médecine interne pour récupérer les patients améliorés, mais pas encore sortants.

Les discussions sur les TV des lits de réa qui n’ont pas diminué sont hors sol de la réalité quotidienne de l’hôpital et de son fonctionnement. Le personnel soignant a diminué drastiquement au bénéfice des administratifs (oui le budget est stable relativement au PIB, mais l’important est de savoir à quoi on attribue l’argent). Les lits permettant l’accueil précoce et à proximité des malades et les hôpitaux locaux ont disparu, fermés au bénéfice des grandes machines bureaucratiques à essais que sont les centres hospitaliers universitaires concentrés dans les grandes villes.

Oui le nombre de lits de réa est stable en chiffre absolu (si on compte tous ses versants : unité de soins continue, de soins intensifs et enfin de réanimation qui permet de jouer sur les tarifications à l’activité afin que les lits lucratifs soient à peu près toujours pleins (donc « saturés »)… mais a diminué de plus de 10 % si on le ramène à la population ce qui explique que les réa soient constamment saturées chaque hiver depuis 10 ans. La manipulation quotidienne utilisant ce nombre de lits de « réa » est une imposture. Le mal hospitalier est réel, plus profond et plus complexe que ces explications quotidiennes de médecins loin du malade et pire d’éditorialistes loin de la réalité.

Les vaccins actuels sont expérimentaux

Un traitement est expérimental tant que les essais phase trois n’ont pas été terminés, analysés, publiés et validés par les agences sanitaires. Et que des médecins indépendants des firmes pharmaceutiques aient pu vérifier la pertinence et la cohérence des données fournies. Actuellement aucun des vaccins anticovid19 mis sur le marché ne satisfait à ces exigences de sécurité. Ils sont donc tous expérimentaux.

Le plus avancé, celui de Pfizer, aura son essai phase 3(([4] Les candidats vaccins qui semblent suffisamment efficaces après les essais animaliers et les essais humains phase1 et2 poursuivent leur développement en phase III. A ce stade, le nouveau vaccin est comparé à l’absence de vaccin. Les personnes reçoivent, de façon aléatoire, soit un placebo supposé inerte, soit le vaccin en cours d’évaluation afin de mesurer son efficacité et sa toxicité.)) terminé dans deux ans, en 2023, d’après le site gouvernemental américain qui enregistre tous les essais sur l’homme (clinical trials.gov à https://clinicaltrials.gov/ct2/home).

Ces vaccins expérimentaux ont d’ailleurs été mis sur le marché avec une autorisation temporaire dite conditionnelle qui ne deviendra définitive qu’après l’examen par les agences des résultats définitifs des résultats des essais phase 3.

Il faut espérer que d’ici là les vaccinations par ces médicaments expérimentaux n’auront pas causé trop de victimes.

Les vaccins actuels ne sont pas sans risques

Les vaccins trop rapidement mis sur le marché ont été suivis de complications dont certaines non décrites dans les rapports préliminaires remis aux agences telles que des syndromes grippaux sévères (obligeant 25 % à 40 % des soignants vaccinés à s’arrêter de travailler), des désordres hématologiques et aussi des morts par accidents cardiaques, thromboses, accidents vasculaires… Comme d’habitude les promoteurs des vaccins nient tout lien de causalité. Il est vrai que démontrer un lien de causalité n’est jamais facile et que dans une affaire récente(([5] En juin 2017, la justice européenne a estimé que la responsabilité d’un vaccin dans le développement d’un effet secondaire grave pourrait être reconnue même en l’absence de certitude scientifique.)) la Cour européenne de justice a pour cette raison jugé qu’un faisceau d’indices graves et concordants suffit à déterminer la responsabilité du vaccin.

Le vaccin Astra Zeneca que l’on veut imposer aux soignants a été refusé par la Suisse et vient d’être suspendu par les agences sanitaires de 9 pays européens et l’Afrique du Sud montrant bien que son efficacité et son innocuité sont douteuses.

L’utilisation d’un médicament expérimental constitue une expérience médicale, même si elle est autorisée par les agences du médicament

La différence avec les essais officiels c’est que la vaccination à grande échelle qui se déroule actuellement n’offre pas les précautions normalement prises en cas d’essai validé par les comités de protection des personnes. Les vaccinés ne sont pas enregistrés comme faisant partie d’un essai et ne bénéficient pas d’une surveillance médicale renforcée comme cela est obligatoire dans les essais cliniques déclarés. Leurs complications ne sont donc pas recensées de manière systématique et les résultats de cette vaccination ne sont pas évalués ni publiés contrairement aux essais traditionnels.

Il est certes admis par la convention d’Helsinki(([6] L’Association Médicale Mondiale (AMM) a élaboré la Déclaration d’Helsinki comme un énoncé de principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains, y compris la recherche sur du matériel biologique humain et sur des données identifiables. La Déclaration est conçue comme un tout indissociable. Chaque paragraphe doit être appliqué en tenant compte de tous les autres paragraphes pertinents. Conformément au mandat de l’AMM, cette Déclaration s’adresse en priorité aux médecins.)) (([7] https://www.espace-ethique.org/ressources/charte-declaration-position/declaration-dhelsinki)) que, faute d’interventions avérées, le médecin puisse recourir à une intervention non avérée si, selon son appréciation professionnelle, elle offre une chance de sauver la vie, ou préserver la santé du patient. Mais dans tous les cas, le consentement éclairé du patient est indispensable et les nouvelles informations doivent être enregistrées et, le cas échéant, rendues publiques.

Or ce n’est pas le cas, car les informations concernant les vaccins sont sévèrement censurées dans de nombreux pays dont la France(([8] Il y a 3 jours une de mes vidéos a été supprimée de YouTube alors qu’elle ne faisait état que d’informations vérifiées et accessibles ; et mon épouse fait l’objet d’une plainte par le conseil de l’ordre parce qu’elle ne répétait pas la propagande de l’état.)) (([9] France soir a vu son compte Twitter supprimé et une ministre demander de l’exclure des organes de presse)), empêchant tout débat démocratique. Leurs complications ne sont découvertes que si les médias indépendants les révèlent. C’est uniquement par les journaux que l’on a appris la mort, après vaccination de nombreux pensionnaires d’Ehpad en France et à l’étranger et l’hospitalisation du Premier ministre australien Greg Hunt, admis à l’hôpital seulement un jour après avoir reçu une dose du vaccin Oxford/Astra Zeneca Covid(([10] selon plusieurs sources dont le New Daily et le Daily Expose deux sites en ligne. Et la censure quotidienne des médias par YouTube, Facebook ou Twitter devient le jeu à la mode. Mettre rapidement les vidéos susceptibles d’être censurées sur odyssee.com ou planete360 pour pouvoir les retrouver quand les puissants du jour les supprimeront. Puissants du jour, morts demain, ils signent leur faire-part de disparition dont seule la date nous est inconnue. Twitter qui permet la suppression de comptes informatifs se voit supplanté par Telegramm et FB par Signal et bien d’autres. La vérité a toujours raison même si elle prend l’escalier au lieu de l’ascenseur. Le totalitarisme perd toujours, le problème est le nombre de victimes évitables.

Obliger sans consentement libre à être traité par un vaccin expérimental reprend l’attitude de certains médecins nazis

Xavier Bioy, professeur d’université à Toulouse-1 s’insurge à l’AFP de cette comparaison. « C’est très fort : on compare des scientifiques avec des médecins nazis qui mettaient de l’acide dans les plaies des pauvres détenus qui se faisaient torturer dans les camps ».

Il a manifestement oublié que les médecins nazis ont pratiqué de très nombreux essais de vaccins sur les déportés : vaccination contre le paludisme (février 1942 à avril 1945 à Dachau : 1100 cobayes humains et nombre inconnu de victimes). Vaccination contre le typhus par Eugen Haagen au Camp de Natzwiller. Vaccinations contre le typhus exanthématique, le paludisme, la fièvre jaune (485 cobayes humains), la gangrène gazeuse (15 victimes), la dysenterie, l’hépatite, la tuberculose, menées par Erwin Ding-Schuler et Waldemar Hoven au camp de Buchenwald. Comment un universitaire spécialiste de l’éthique peut-il avoir oublié ces faits historiques qui ont précisément conduit à l’élaboration du code de Nuremberg ?

En 1947, les médecins nazis plaidaient pour leur défense « dans un État totalitaire en temps de guerre, il n’y a pas de responsabilité personnelle ; c’est la nécessité d’État qui se substitue à la volonté individuelle, et il n’y a pas de consentement qui vaille : ni des médecins expérimentateurs ni des sujets ; dans ces circonstances, l’intérêt de la science au service de la défense de la Nation prime sur celui de l’individu. » Mais L’absence de consentement éclairé des vaccinés a valu à ces scientifiques nazis la condamnation à mort.

Depuis mars 2020 nous sommes paraît-il, en état de guerre, dans un état de plus en plus totalitaire et cette défense de médecin injectant un vaccin expérimental sans consentement éclairé n’est pas plus recevable aujourd’hui qu’hier.

Comment peut-on envisager de rendre obligatoire un vaccin expérimental, inutile pour le vacciné, dont on n’a pas démontré qu’il pouvait protéger les autres alors qu’il entraîne des complications qui ont justifié son retrait dans 9 pays européens et dans de nombreux pays lointains ?

Vacciner les volontaires après une information loyale, oui. Obliger les autres quels qu’ils soient est criminel !

Enfin, il convient de signaler la position claire du conseil de l’Europe

TOUTE OBLIGATION DE VACCINATION anticovid EST DÉSORMAIS ILLÉGALE *

PAR DÉFAUT LE CONSEIL DE L’EUROPE (à ne pas confondre avec l’UE) auquel appartiennent TOUS les États européens, à l’exception du Belarus, du Kosovo et du Vatican qui est le parrain de la Cour européenne des DROITS DE L’HOMME a décidé́ le 27.01.2021 dans sa résolution 2361/2021, entre autres, que personne ne peut être vacciné contre sa volonté́, sous la pression.

Les 47 États membres sont invités à̀ signaler avant la vaccination que la vaccination n’est pas obligatoire et que les personnes non vaccinées ne doivent pas subir de discrimination.

La discrimination est également expressément interdite en cas de risques sanitaires existants ou si une personne ne souhaite pas être vaccinée.

Les fabricants de vaccins sont tenus de publier toutes les informations sur la sécurité́ des vaccins. Avec cette résolution, la plus importante organisation de défense des droits de l’homme en Europe a désormais établi des normes et des obligations, ainsi que créé des lignes directrices en vertu du droit international, qui doivent être appliquées par les 47 États membres, y compris l’UE en tant qu’organisation.

Les discriminations, par exemple sur le lieu de travail ou les interdictions de voyager pour les personnes non vaccinées, sont donc légalement exclues.

Dans toute procédure judiciaire, contre toute autorité́, tout employeur, tout fournisseur de voyages, tout responsable de maison, etc.


*Perma | pace.coe.int [Cependant, cette résolution n’est pas contraignante]




Qu’est-ce que « l’islamo-gauchisme » ?

[Source : voltairenet.org]

[NdNM : la présentation par Thierry Meyssan de faits historiques relatifs à l’islamo-gauchisme représente une bonne illustration de la manière dont divers groupes ou peuples peuvent se faire manipuler par le biais de l’idéologie, que celle-ci soit de source religieuse, politique, économique ou autre.]

par Thierry Meyssan

La France, et dans une moindre mesure plusieurs autres pays européens, est traversée par un débat sur « l’islamo-gauchisme » ; des personnalités de gauche qui soutiennent l’islam politique malgré l’exemple de Daesh. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas là d’une tactique électorale momentanée, mais d’une conséquence d’une stratégie de la guerre froide, ravivée par l’administration Biden.

La ministre française chargée des universités, Frédérique Vidal, vient de commander un rapport sur la sociologie de l’islamo-gauchisme dans les universités.

Au XVIe et XVIIe siècle, les Européens distinguaient la « sphère publique » visible de tous, de la « sphère privée » plus intime. Cependant, au XVIIIe siècle, la Révolution française donna une définition différente de ces deux expressions : la « sphère privée » devint le domaine du travail, de la famille et de la religion, tandis que la « sphère publique » [devint] celui de la politique et de la nation. Dès lors, si des militants politiques trouvent dans des religions la force de leur engagement, il paraît incongru qu’ils soutiennent des religions particulières.

Or, cette manière de voir est désormais battue en brèche par le soutien apporté par quelques personnalités et groupes politiques à des mouvements « islamistes ». Par islamisme, je ne désigne rien ayant un rapport avec la religion musulmane, mais une idéologie politique qui instrumente cette religion. Mahomet ayant été à la fois un prophète, un leader politique et un chef militaire, son héritage est facile à détourner.

Rouhollah Khomeiny rencontra Hassan el-Banna en 1938 au Caire. Les deux hommes conclurent un pacte de non-agression mutuelle et se partagèrent le Moyen-Orient.

L’islam politique

Dans la pratique, l’islam politique consiste à mobiliser les foules en invoquant la religion musulmane. Cela peut-être avec des moyens très différents et des objectifs opposés, selon la conception que l’on a de cette religion. Le fait de recourir à des arguments religieux pour faire de la politique permet d’obtenir un sens du sacrifice sans limites qui peut vite tourner au fanatisme. La langue arabe contemporaine, qui accorde plus de valeur aux émotions qu’aux raisonnements, rend probablement les Arabes beaucoup plus réceptifs que d’autres à ce type d’engagement.

Au XXe siècle, les Britanniques ont demandé au mufti d’Al-Azhar de déterminer une version unique du Coran pour contrer la secte du Mahdi au Soudan. Il y en avait jusque là une quarantaine de différentes. Ils ont également demandé à Hassan al-Banna de créer une société secrète, la Confrérie des Frères musulmans, sur le modèle de la Grande Loge Unie d’Angleterre pour disposer d’un moyen de pression sur le pouvoir égyptien. Durant la Guerre froide, la CIA a placé deux de ses agents, Sayyed Qtob et Saïd Ramadan, dans cette société secrète sunnite pour y théoriser le jihad.

D’autres écoles d’islam politique contemporaines se sont développées d’abord au sein du soufisme contre les empires russe et chinois, puis avec Rouhollah Khomeiny au sein du chiisme contre l’Empire britannique. Si l’école soufie a fait alliance avec la Confrérie des Frères musulmans autour du président Recep Tayyip Erdoğan, l’école chiite a au contraire passé un accord de non-ingérence réciproque avec elles. Cependant, tous se sont battus ensemble contre les Russes et sous les ordres de l’OTAN durant la guerre de Bosnie-Herzégovine. À l’époque, ils croyaient partager la même idéologie, mais aujourd’hui ils considèrent tous que ce n’était et n’est toujours pas le cas.

Les Français font remonter le soutien de penseurs de gauche à l’islamisme à l’exil de l’ayatollah Khomeiny en région parisienne (1978-9). À l’époque, Jean-Paul Sartre et Michel Foucault l’avaient rencontré et lui avaient apporté leur soutien. Ils avaient parfaitement compris son combat contre l’impérialisme occidental, tandis que Zbigniew Brzeziński (le conseiller de Sécurité nationale du président Jimmy Carter) le considérait, à tort, comme superficiel.

Mais ce dont on parle aujourd’hui est d’une tout autre nature : des penseurs de gauche attribuent aux musulmans dans leur ensemble la même fonction d’avant-garde populaire qu’au prolétariat du XIXe siècle. C’est une stupidité. En effet :
 les musulmans appartiennent à toutes les classes sociales ;
 l’islam est absolument compatible avec le capitalisme le plus débridé.

En réalité, ils appréhendent différemment les musulmans selon qu’ils sont sunnites ou chiites. Les premiers seraient progressistes, tandis que les seconds seraient réactionnaires. Ils ont soutenu le pro-US Frère musulman Mohamed Morsi en Égypte, mais dénoncent le nationaliste Mahmoud Ahmadinejad en Iran. Or le président Morsi n’a jamais cherché à améliorer les conditions de vie des plus pauvres, tandis que le président Ahmadinejad l’a fait avec succès jusqu’à la fin de ses mandats. Identiquement, Mohamed Morsi n’est devenu président qu’en menaçant de mort les magistrats du conseil électoral et leurs familles(([1] « La Commission électorale présidentielle égyptienne cède au chantage des Frères musulmans », Réseau Voltaire, 20 juin 2012.)), tandis que Mahmoud Ahmadinejad a été élu démocratiquement. Force est de constater que les islamo-gauchistes ne se déterminent pas par rapport à l’action intérieure des personnes qu’ils soutiennent, mais à leur politique étrangère. Ils approuvent l’islam politique pro-US et dénoncent l’islam politique anti-impérialiste.

L’islamo-gauchisme n’existe que dans les pays occidentaux, à l’exception de la Tunisie. L’opposant en exil Moncef Marzouki apporte son soutien à la Confrérie des Frères musulmans et devient de premier président de la République du Printemps arabe. Il servira de paravent aux Frères d’Ennahdha et est écarté du pouvoir aux élections présidentielles de 2014.

Le révolutionnaire bolchevik Léon Trotski (1879-1940) servit les intérêts britanniques contre la Russie. Il entra en conflit avec Staline qui l’expulsa d’URSS et le fit assassiner à Mexico. Certains de ses partisans n’ont pas hésité à poursuivre son œuvre en se mettant au service des États-Unis

La stratégie de la NED :
alliance de certains trotskistes avec certains islamistes

Le soutien de personnalités de gauche à la Confrérie des Frères musulmans et à l’Ordre des Naqshbandi a été organisé par la National Endowment for Démocracy (NED) dans le cadre de la Guerre froide, dès 1983. Le président Ronald Reagan venait de rallier à lui un groupe de trotskistes juifs et new-yorkais pour lutter contre l’URSS. En vertu du conflit qui opposa le pro-Britannique Trotski(([2] Il n’a jamais été démontré que Trotski ait été un agent de la Couronne, mais que sa secrétaire était, elle, une agente britannique. Cependant Léon Trotsky décapita la Marine russe dont il fit assassiner presque tous les officiers pour la plus grande joie du Royaume-Uni.)) et Staline, ces disciples rejoignirent les services secrets des « Cinq Yeux » (Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni). Ils fondèrent notamment la NED. Dans le contexte des scandales entourant la CIA, ils imaginèrent de réaliser certaines parties de ses opérations par la voie légale. Ils recrutèrent des personnalités trotskistes de par le monde pour se joindre à leur combat, particulièrement dans les deux théâtres d’opérations de l’époque : l’Afghanistan et le Liban.

Pour son combat antisoviétique en Afghanistan, la NED recrute le « french doctor » (médecin français) Bernard Kouchner. C’est un ancien de l’Union des étudiants communistes qui a quitté cette organisation lors de la purge contre les trotskistes. Le jeune homme soignera au Pakistan les anticommunistes afghans et les moudjahidines arabes d’Oussama ben Laden. À l’époque ces derniers sont applaudis en Occident comme des « combattants de la Liberté ».

Au même moment, durant la guerre civile libanaise, la NED peine à recruter. Finalement elle choisit les scissionnistes du Parti communiste syrien, Riyad Al-Turk, Georges Sabra et Michel Kilo. Les trois hommes signent un manifeste qui assimile les Frères musulmans à un nouveau prolétariat et appelle de ses vœux une intervention militaire états-unienne au Moyen-Orient. Pour la Syrie, c’est un soutien clair au putsch des Frères musulmans à Hama. Le président Hafez el-Assad les fait donc arrêter et emprisonner jusqu’à ce qu’ils abjurent ce texte.

La guerre de Bosnie-Herzégovine est l’occasion pour la NED de recruter l’essayiste Bernard-Henri Lévy. Celui-ci deviendra le conseiller médiatique du président Alija Izetbegović. Au même moment, celui-ci prend pour conseiller politique le néoconservateur Richard Perle et pour conseiller militaire Oussama ben Laden.

Dans le contexte de la guerre froide, toutes les personnalités citées ci-dessus ont probablement sincèrement cru agir pour le mieux. Mais une fois l’URSS dissoute, certaines d’entre elles ont poursuivi leur parcours dans cette voie nauséabonde.

Ainsi Riyad Al-Turk, Georges Sabra et Michel Kilo sont devenus des porte-parole du Pentagone lors des événements en Syrie. Au nom de leur passé communiste, ils ont convaincu la gauche européenne qu’il s’agissait d’une guerre civile et non pas d’une attaque par des jihadistes internationaux. Ils ont même réussi à leur faire croire que le Front al-Nosra (branche d’Al-Qaïda en Syrie) était une organisation révolutionnaire syrienne.

Ou encore Bernard-Henri Lévy, après avoir fait l’apologie de Guantánamo, est devenu le porte-parole des jihadistes libyens. Il a présenté la Jamahiriya arabe libyenne — un régime inspiré des socialistes utopistes français du XIXe siècle — comme une dictature. Il a soutenu le bombardement de Tripoli par l’OTAN et la nomination d’un des chefs historiques d’Al-Qaïda, Abdelhakim Belhaj, comme gouverneur militaire de Tripoli. Pour finir, il a même aidé à la réception officielle de celui-ci au ministère français des Affaires étrangères à Paris.

Le Collectif contre l’islamophobie en France, association proche de la Confrérie des Frères musulmans, a été dissoute en 2020 juste avant que le gouvernement français ne l’interdise. Des leaders de gauche de premier plan ont participé à ses manifestations.

La théorisation de l’islamo-gauchisme

Si l’islamo-gauchisme est d’abord une pratique des services secrets occidentaux, il est devenu une théorie politique en 1994 autour de Chris Harman. Ce penseur trotskiste britannique est un militant du Socialist Workers Party (Parti socialiste des travailleurs). Il publia en 1994, dans Socialism International, un article intitulé « The prophet and the proletariat » (Le prophète et le prolétariat). Il tente d’y démontrer que les musulmans ne sont ni des fascistes ni des progressistes, mais qu’ils forment le nouveau prolétariat.

Les trotskistes de Reagan comme Claude Harman ont tous adhéré à la théorie d’Ygael Gluckstein (dit « Tony Cliff ») de la « révolution permanente déviée » selon laquelle tous les États dits « communistes » (Chine, Corée du Nord, Cuba) sont en réalité staliniens. Cette manière de voir leur permet à la fois de militer pour la révolution mondiale et de condamner les adversaires des États-Unis. Ils ont été exclus de la Quatrième internationale. Il ne s’agit donc pas d’assimiler tous les trotskistes à leur dérive.

Au vu de ces éléments, l’islamo-gauchisme ne s’explique pas tant par une course aux voix des musulmans immigrés en Europe que par l’inversion des valeurs depuis la dissolution de l’Union soviétique. La disparition des partis communistes a laissé le champ libre à une gauche atlantiste. Celle-ci a spontanément choisi la direction idéologique de ses alliés US. Elle l’a épousée au point de participer à ses coups tordus, notamment à son instrumentation de l’islam politique sunnite.

Désormais la logique des services secrets comme celle des idéologies sont subverties par le réveil (woke) du puritanisme états-unien. Ces derniers trouvent chez les Frères musulmans la même quête de pureté qui les anime. Plusieurs membres de l’administration Biden participaient, le 13 juin 2013, à la réunion du Conseil de sécurité nationale à laquelle un délégué officiel de la Confrérie, cheik Abdallah Bin Bayyah, était invité. Il existe donc un réel danger de voir maintenant s’inscrire dans la durée l’islamo-gauchisme dans les partis politiques, d’autant que les Occidentaux n’ont toujours pas assimilé que tous les chefs d’Al-Qaïda et de Daesh sont ou ont été membres de la Confrérie des Frères musulmans.

Thierry Meyssan




Appel à la résistance civile et au réveil des consciences

[Source : Réseau International]

Préambule

L’Assemblée nationale et le Sénat ont rendu leur rapport d’enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 en France et ils sont évidemment sévères. Ils mettent en lumière l’impréparation et la gestion chaotique de l’État, avec de multiples retards et des incohérences sans fin, et la mise sur la touche des médecins généralistes, privés du droit de soigner !

Des mois et des mois plus tard, le gouvernement persiste dans les mêmes erreurs, multipliant les mesures hasardeuses et arbitraires, avec la même attitude infantilisante, abusive, et souvent même méprisante envers la population. Et quelle maltraitance que de masquer les enfants !

Il porte atteinte au passage, de plus gravement, aux droits constitutionnels et fondamentaux ainsi qu’aux libertés privées et publiques, conduisant le pays à la ruine en détruisant le gagne-pain de millions de citoyennes et de citoyens.

En tolérant des conflits d’intérêts majeurs, en confiant même des responsabilités publiques à des serviteurs de l’industrie pharmaco-vaccinale, il trahit les intérêts et la confiance du peuple français.

On nous présente maintenant un « vaccin » qui n’en est pas un, mais constitue une véritable « thérapie » génique expérimentale, mis précipitamment sur le marché alors qu’il présente des risques potentiellement majeurs pour la santé de la population. Tandis que les autres vaccins annoncés affichent des effets indésirables conséquents pour une infection respiratoire équivalente à la grippe.

Ce projet est tellement contraire au droit, à l’éthique ainsi qu’aux bonnes pratiques médicales que nous devons nous opposer corps et âme à ce que l’État joue ainsi à la roulette russe avec la santé des Français, en dilapidant l’argent public.

Le désastre en cours est symptomatique d’une société à bout de souffle, qui a perdu ses repères, prise dans une bouffée délirante collective malheureusement entretenue au fil des mois par nos gouvernants.

Il est temps de reprendre nos esprits et de revenir sereinement dans la réalité : la létalité réelle du Covid-19 est celle d’une grippe moyenne, avec un âge médian des décès supérieur à l’espérance de vie. Nous disposons en outre de traitements efficaces.

En Suède la vie est normale, sans masques, sans tests, sans confinement, sans mesures humiliantes de contrôle… et sans plus de victimes.

Nous pouvons vivre sans avoir à nous terrer ou à nous déshumaniser. Et nous devons tous retrouver ensemble le chemin de la sérénité et de la raison, en mettant un coup d’arrêt à la fuite en avant de nos gouvernants.

Chacun d’entre nous comme chaque corps constitué a sa part d’action à faire et son rôle à jouer dans ce processus urgent de restauration de la raison et des libertés.

C’est le sens de l’Appel que nous lançons aujourd’hui pour la résistance civile et le réveil des consciences, afin de préserver la lumière de l’avenir.

Dr Fouché : « Le système va s’effondrer tout seul »



APPEL A LA RESISTANCE CIVILE ET AU REVEIL DES CONSCIENCES

Nous invitons Emmanuel Macron

à tirer les conclusions de la longue suite d’errances et de défaillances de sa politique sanitaire, à tirer les conclusions de l’état d’affolement, de confusion et de sidération dans lequel il a plongé le peuple français, et bien d’autres peuples, avec des données fausses et anxiogènes, et enfin à tirer les conclusions de son instrumentalisation de la peur à des fins de neutralisation de la contestation, ainsi qu’à des fins idéologiques de démantèlement de l’économie et des intérêts nationaux au profit des grands groupes mondiaux.

Nous l’appelons

à œuvrer pour la santé réelle des Français, et non pour le profit de l’industrie pharmaceutique, à dissoudre immédiatement le Conseil Scientifique et à le remplacer par un collège des meilleurs experts libres de tous conflits d’intérêt, à cesser de convoquer le Conseil de défense : on ne fait pas la guerre à un virus, à RÉTABLIR LES LIBERTÉS FONDAMENTALES : la liberté d’expression et d’opinion, la liberté de vivre, d’être en liens, et de respirer, à supprimer l’usage des tests inutiles en population générale, et à les rétablir comme outil diagnostic dans la main des seuls médecins, à décréter un moratoire sur toute thérapie génique, appelée à tort vaccinale, autrement dit : à faire abroger la loi d’état d’urgence sanitaire, en particulier son intolérable article 4ter alinéa 3 (*).

Nous appelons les parlementaires français

à rester fidèles à la démocratie et à la Constitution, à rester fidèles à leur mandat de représentation du peuple et à refuser avec courage tous les textes de loi et dispositions portant atteinte aux intérêts, à la dignité et à l’intégrité (physique, psychique, économique, culturelle, politique et sociale) du peuple.

Nous appelons les constitutionnalistes et les professeurs de droit

à dénoncer haut et fort les innombrables mesures anticonstitutionnelles qui nous sont imposées et les lois d’exception totalitaires.

Nous appelons les avocats et les juristes

à multiplier les actions en justice, ainsi qu’à offrir leurs services en pro bono ou avec l’aide juridictionnelle à des particuliers ou des collectifs ayant intérêt à agir pour intenter de telles actions.

Nous appelons le Conseil national de l’Ordre des Médecins

à ne pas sombrer dans l’indignité en condamnant des médecins faisant honneur à leur profession, à protéger sans concession la liberté de prescription, et les médecins lanceurs d’alerte

Nous appelons les forces de l’ordre

à servir non pas un gouvernement autoritaire, mais le peuple, et à renoncer à faire usage de toute violence à l’encontre des protestations légitimes de la population.

Nous appelons les fonctionnaires

à refuser d’appliquer les mesures liberticides.

Nous appelons les chercheurs et les scientifiques

à dénoncer les ravages de la corruption systémique produite singulièrement par l’industrie pharmaceutique, et à participer à mettre en échec l’instrumentalisation frauduleuse de la recherche au profit d’intérêts privés.

Nous appelons les soignants de psychiatrie, les psychosociologues et les sociologues

à neutraliser par leur éclairage la bouffée délirante collective dans laquelle est plongée une grande partie de la population mondiale de manière très inquiétante depuis un an.

Nous appelons les médecins

à rejeter les diktats contraires au serment d’Hippocrate en s’engageant à user de leur liberté de prescription, et à traiter les malades de la meilleure façon, en particulier dans la phase précoce de la Covid-19.

Nous appelons les experts de santé publique

à exiger qu’une balance bénéfices/risques rigoureuse soit faite au sujet de toutes les mesures non strictement médicales potentiellement destructrices pour les personnes et la société.

Nous appelons les pharmaciens

à lever tout obstacle dans la remise de prescriptions hors-AMM.

Nous appelons les responsables de résidences pour personnes âgées

à tenir impérativement compte de la volonté de leurs pensionnaires dans un processus décisionnel impliquant leur consentement éclairé ou celui de personnes de confiance concernées, à toutes mesures les impliquant.

Nous appelons tous les professionnels de la naissance, tous les professionnels de la petite enfance

à veiller au respect de la dignité et des intérêts des tout-petits et de leurs parents.

Nous appelons les enseignants et l’Éducation nationale

à protéger les enfants et les adolescents en refusant le port du masque, à leur donner des informations sur les conséquences, graves, de la bouffée délirante collective, ainsi que leur enseigner les bases de ce qui génère et protège réellement la santé.

Nous appelons les milieux économiques

à s’opposer de toutes leurs forces et de toute leur influence à des décisions absurdes et inutiles qui précipitent vers la faillite et la ruine les forces vives de notre économie réelle au profit des multinationales et des grands groupes mondiaux.

Nous appelons les journalistes

à se désaliéner de leur tutelle économique, à rejeter la politique du buzz, à respecter la Charte des journalistes aujourd’hui bafouée et à remplir pleinement leur rôle et leur mission envers la population en tant que quatrième pouvoir essentiel à la démocratie, en délivrant une information honnête, et en enquêtant sur les dérives en cours.

Nous appelons les artistes

à véhiculer et populariser sous toutes les formes que ce soit l’esprit de résistance civile et le réveil des consciences qui animent cet appel.

Nous appelons les citoyennes et les citoyens

à exercer notre droit et notre devoir, sans supporter aucun chantage à l’exclusion sociale, de refuser une vaccination inutile, risquée servant plus les profits de l’industrie pharmaceutique que la santé, en obtenant au besoin la tenue d’un référendum (d’initiative partagée en France) sur l’intégration au bloc constitutionnel de l’article 35 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793, lequel énonce : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs », car si un gouvernement persiste dans une dérive autoritaire, irresponsable et mortifère, quelle autre alternative laisse-t-il à ses concitoyens sinon celle de résister en masse, et si possible pacifiquement, jusqu’à ce que les gouvernants reprennent raison ou leur remettent leur pouvoir ?


(*) NB : L’article 4 ter alinéa 3 du projet de loi n°494, cité dans la vidéo, est devenu l’article 12 alinéa 3 dans le texte définitif de la loi n°2020-1379 du 14 novembre 2020 autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire. Cet article 12 alinéa 3 dispose que :

« (…) Les personnes condamnées et les personnes mises en examen, prévenues et accusées placées en détention provisoire peuvent, sans l’accord ou l’avis préalable des autorités judiciaires compétentes, être incarcérées ou transférées dans un établissement pénitentiaire à des fins de lutte contre l’épidémie de covid-19. Il en est rendu compte immédiatement aux autorités judiciaires compétentes qui peuvent modifier les transferts décidés ou y mettre fin. Ces dispositions sont applicables jusqu’au 31 août 2021 ».

Pour information :

📌COLLECTIFS NATIONAUX DE RESISTANCE

Reinfocovid – reinfocovid.fr
Parents 2021 France – p21france.wixsite.com/collectif
Enfance et libertés – enfance-libertes.fr
Parents 2021 Belgique – parents2021.com/index
Me de Araujo-Recchia – legavox.fr/blog/maitre-de-araujo-recchia/rapport-dictature-2020-terrorisme-etat
Réaction19 – reaction19.fr
Covid-19 Laissons les médecins prescrire – stopcovid19.today
Association BonSens – bonsens.info

📰MEDIAS D’INFORMATIONS LIBRES

Profession Gendarme – profession-gendarme.com
Anthropo-logiques – jdmichel.blog.tdg.ch
Mondialisation – mondialisation.ca
Agoravox – agoravox.fr
FranceSoir – francesoir.fr/rubrique/opinions
Nexus – nexus.fr
Covidinfos.net – covidinfos.net
Baslesmasques – baslesmasques.com
Le Saker Francophone – lesakerfrancophone.fr
Initiative citoyenne – initiativecitoyenne.be
Sud Radio – sudradio.fr
Sébastien Recchia – youtube.com
Franjo – youtube.com
Ingrid Courrèges – youtube.com
agoravox.fr/auteur/tristan
agoravox.fr/auteur/alexandre-gerbi
agoravox.fr/auteur/pierre-chazal
agoravox.fr/auteur/thierry-gourvenec

source : https://rumble.com/




Contre cette tyrannie sanitaire, faut-il une insurrection ?

[source : Manu LRDM]

“Contre cette tyrannie sanitaire, il faut une insurrection !”

Alain Escada

https://youtu.be/knOTTlXkIrc

[NdNM : Les convictions religieuses et politiques d’Alain Escada que ne partagent pas forcément les rédacteurs de ce blogue ne l’empêchent pas d’avoir un point de vue frappé au coin du bon sens sur la dictature sanitaire.]




Vaccin COVID : Le programme de vaccination israélien «Passeport vert» a créé un «apartheid médical», disent des citoyens désemparés

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Si certaines personnes n’ont toujours pas compris les tenants et les aboutissants réels de ce que l’on nomme habituellement la « crise COVID-19 », c’est qu’elles n’ont pas lu l’ensemble des mes articles, au moins depuis le 1er janvier 2020. La crise humanitaire actuelle a été préparée de très longue date par les élites babyloniennes (que l’on nomme aujourd’hui «globalistes»). C’est ce que j’ai tenté d’expliquer dans mon dernier livre «La Société fabienne: les maîtres de la subversion démasqués». Cette « crise » dépasse amplement les gouvernements et les tribunaux locaux. Cette « crise » a été concoctée depuis très longtemps dans les repaires de voleurs tels que le groupe Bilderberg, la Commission Trilatérale, le Council on Foreign Relations et le Forum économique mondial.

Du 30 mai au 2 juin 2019, c’est-à-dire six mois avant le déclenchement de l’opération Covid-19, eut lieu la rencontre de Bilderberg au Palace de Montreux en Suisse, durant laquelle 128 personnalités étaient présentes. Sur la liste, on relevait le secrétaire général de l’OTAN, la directrice générale de l’UNESCO, le président du Council on Foreign Relations, la directrice de la London School of Economics (Société fabienne), le PDG de Microsoft, et l’ancien président de la Commission européenne. Sans oublier Jared Kushner, ancien conseiller personnel et gendre de Donald Trump, ainsi que Willem-Alexander, roi des Pays-Bas et petit-fils du prince nazi Bernhard de Lippe-Biesterfeld, fondateur du groupe Bilderberg.

Parmi les participants se trouvaient aussi les membres de la plus haute hiérarchie militaire de Trump, ainsi que l’ancien PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Michael Sabia, et la juriste québécoise Louise Arbour, aujourd’hui représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour les migrations. Le groupe Bilderberg a également reçu une visite « surprise » puisque Mike Pompeo, ancien secrétaire d’Etat américain de Trump, s’est lui aussi rendu en Suisse le 1er juin, comme le rapporte le quotidien belge L’Echo (il n’était pas inscrit sur la liste présentée sur le site du club Bilderberg).

Il est donc évident que cette rencontre du groupe Bildergerg n’avait rien à voir avec un club social. Que complotaient donc ces individus pour l’avenir de l’humanité ? Nous savons que les enjeux principaux — entre autres sujets — étaient l’avenir de l’Europe, les changements climatiques et durabilité, la Chine, l’avenir du capitalisme, la militarisation des médias sociaux, l’importance de l’espace, les cybermenaces et l’éthique de l’intelligence artificielle. Notons que Michael Sabia était aussi présent à la réunion du groupe Bilderberg en 2018 à Turin avec la députée libérale provinciale Dominique Anglade. À ce moment, les participants ont discuté du monde « post-vérité », de l’avenir du travail, de l’informatique quantique et, encore une fois, de l’intelligence artificielle (incluant le développement du réseau 5G).

Le 9 mars dernier, j’ai énuméré la stratégie de mise en esclavage de l’humanité de la façon suivante :

« J’espère que le lecteur aura compris que le coup d’état mondial perpétré par les élites mondialistes et leurs larbins, c’est-à-dire les politiciens fantoches, a été réglé comme une horloge et qu’il est exécuté avec la précision d’un orfèvre. La stratégie consiste en quelques étapes : déclencher une guerre bactériologique sans fin; restreindre les allées et venues de la population; retirer l’identité et faire taire chaque individu; provoquer la fermeture et la faillite des petites et moyennes entreprises; ruiner les gens et les soumettre à quémander leur pain; éliminer une partie de la population par le biais d’une opération eugénique; inoculer dans chaque individu des particules nano-technologiques par le biais de la vaccination obligatoire; déployer les technologies de la 5G, de la robotique, de la surveillance électronique et de l’intelligence artificielle; imposer un carnet de vaccination sans lequel nul ne pourra acheter, ni vendre, ni se déplacer; emprisonner les dissidents et les récalcitrants dans des camps conçus à cet effet; offrir un revenu de base universel aux citoyens dociles selon un schéma “méritocratique”.

« L’une des dernières étapes consistera à instaurer le système de « crédit social » tel qu’il existe déjà en Chine et qui enfermera les individus dans une matrice numérique dont ils ne pourront pas s’échapper, ce qui conduira infailliblement l’humanité toute entière à son asservissement total. »

Au mois de mai 2020, le Premier ministre Benjamin Netanyahu disait explicitement :

« Nous nous préparons à la possibilité qu’avant la découverte du vaccin, nous recevrons une deuxième vague d’épidémie. Cela signifie des technologies que nous n’avons pas utilisées jusqu’à aujourd’hui. Des technologies permises par la loi, que nous utiliserons. Par exemple, des puces sous-cutanées, qu’il y aura sur chacun, sur chaque enfant. Je veux qu’elles soient tout d’abord sur les enfants, qu’il y ait une sorte de capteur qui avertit, comme dans les voitures. Comme une voiture, si tu t’approches trop, ça sonne ! Et non moins important, nous voulons TUER [lapsus?!] nous voulons AIDER, sans avoir recours à une bureaucratie. »

La traduction nous a été donnée par Amnon Itshak, un rabbin Israélien juif d’origine Yémenite (c’est-à-dire un véritable sémite, contrairement aux Khazars comme Benjamin Netanyahu qui se disent juifs, mais ne le sont pas). En 1986, il fonde en Israël “Shofar”, une organisation à but non lucratif qui vise à promouvoir le retour des juifs aux fondements du judaïsme.

Le projet transhumaniste et de domination de la population mondiale a été gravé sur la médaille commémorative de « l’Accord d’Abraham », frappée en Israël par l’organisation qui veut reconstruire le Troisième Temple de Jérusalem. La pièce de monnaie a été émise par Temple Coins pour souligner la signature de « l’Accord d’Abraham », un traité de paix révolutionnaire au Moyen-Orient normalisant les relations entre Israël et les Émirats arabes unis. Pour en savoir plus à ce sujet, je vous convie à lire mon article intitulé « La “grande conjonction” entre les planètes Jupiter et Saturne annonce-t-elle le début de la Grande Réinitialisation pour les occultistes ? ».

Je partage ci-dessous un article de Celeste McGovern intitulé, « Le programme de vaccination israélien “Passeport vert” a créé un “apartheid médical”, disent des citoyens désemparés », qui fut publié le 9 mars dernier sur le site internet de LifeSiteNews.


Le programme de vaccination israélien « Passeport vert »

[Celeste McGovern, 9 mars 2021]  Israël s’est rapidement transformé en pays de ségrégation qui discrimine à l’égard des personnes qui n’ont pas reçu la vaccination expérimentale COVID-19, selon des citoyens israéliens qui appellent à l’aide sur les plateformes médiatiques.

Bracelet électronique Coronavirus

« C’est très fort, ce qui se passe ici en Israël. Je ne sais pas à quel point vous le percevez », a déclaré Ilana Rachel Daniel dans une vidéo publiée le 3 mars sur Bitchute.

« C’est affreux. C’est une situation très, très, très effrayante. Ils sont en train de faire ce passeport vert par lequel la moitié de la population ne pourra pas entrer dans les théâtres, les centres commerciaux ou toutes sortes de choses, à moins d’avoir été vacciné. Ils créent un apartheid médical », dit-elle.

Dans le cadre d’un programme appelé « Operation Back to Life » (Opération retour à la vie), le système du « Passeport vert » limite l’entrée aux gymnases, théâtres, hôtels, restaurants, universités et écoles secondaires enregistrés aux seuls détenteurs d’un passeport de vaccination scannable. « C’est le premier pas vers un retour à une vie presque normale », a déclaré le ministre israélien de la santé, Yuli Edelstein, lors d’une réunion d’information sur le programme qui a commencé à être mis en place la semaine dernière.

Le gouvernement israélien a annoncé une série de nouvelles règles le 6 mars dans une déclaration publiée conjointement par le cabinet du premier ministre, le ministère de la santé et le ministère des transports. Ce document gouvernemental sera en vigueur jusqu’au prochain bilan gouvernemental, le 20 mars. Les élèves du secondaire devaient ainsi être autorisés à retourner en classe cette semaine dans les territoires où 70 % de la population de plus de 50 ans avait été vaccinée.

Les universités et autres établissements d’enseignement devaient ouvrir des cours en personne à partir du dimanche aux détenteurs d’un laissez-passer vert uniquement. Ceux qui n’ont pas été vaccinés seront autorisés à assister aux cours en ligne uniquement. Les restaurants doivent permettre aux détenteurs de Passeports verts, vaccinés, de manger à l’intérieur, tandis que les personnes non vaccinées seront autorisées à se restaurer uniquement à l’extérieur.

Les personnes qui enfreignent l’ordonnance gouvernementale sont menacés d’une amende de 5.000 nouveaux shekels israéliens (NIS), soit environ 1.900 dollars canadiens.

Les étudiants israéliens ont été obligés de se faire injecter le vaccin COVID pour pouvoir passer leurs examens de fin d’études secondaires, selon un rapport de la BBC en janvier. Les résultats des examens de fin d’études peuvent avoir une incidence sur leur inscription à l’université et leur placement dans le service militaire obligatoire.

Le passeport est délivré par un site Internet géré par le gouvernement qui délivre un certificat vert comportant un code QR de haute sécurité pouvant être scanné par texto, courriel ou courrier, selon un rapport du Jerusalem Post. Les Israéliens doivent présenter leur passeport vert pour la numérisation avec une pièce d’identité avant d’entrer dans les entreprises enregistrées.

Le communiqué du gouvernement publié samedi a déclaré que l’interdiction d’entrée des Israéliens par voie aérienne dans le pays est annulée (les passages terrestres restent en place), permettant aux citoyens israéliens et aux résidents permanents d’entrer en Israël. « Ceux qui détiennent des certificats de vaccination ou de récupération pourront quitter Israël librement », ajoute cependant le communiqué.

Plus tôt dans le mois, Edelstein a déclaré au public que « les vaccins ne seront pas obligatoires, mais quiconque falsifie un certificat de vaccin ira en prison ». Le ministre israélien de la Santé a également déclaré que bientôt les employeurs seront tenus de faire vacciner leur personnel ou de subir des tests de coronavirus toutes les 48 heures.

La campagne de vaccination contre le COVID-19 en Israël a été la plus rapide au monde où 10% de la population a reçu des vaccins expérimentaux entre le 19 décembre et la fin de 2020, et 50% des neuf millions d’habitants du pays avaient reçu au moins un vaccin contre le COVID en date du 26 février, selon une déclaration du ministre de la Santé Edelstein. « J’ai convenu avec mon ami, le président-directeur général de Pfizer, Albert Bourla, que nous apporterions expédition après expédition et terminerions la vaccination de la population des plus de 16 ans en Israël en mars »a tweeté le 10 janvier le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu . Bourla de Pfizer a annulé un voyage prévu en Israël parce qu’il n’a pas reçu sa deuxième dose de vaccin COVID-19 de Pfizer, a rapporté le Jerusalem Post. Le PDG a déclaré qu’il ne voulait pas « couper la ligne » pour l’injection de son entreprise et a retardé sa visite dans le pays où il envisage d’établir un site de fabrication.

Le 24 février, le parlement israélien a adopté une loi permettant au gouvernement de partager les noms, adresses et numéros de téléphone des personnes qui n’avaient pas reçu un vaccin Covid avec d’autres autorités dans les ministères de l’éducation et le bien-être. « Ils obligent les gens à porter un bracelet à la cheville, un bracelet de sécurité lorsqu’ils reviennent de voyage », a déclaré Daniel, affilié au parti Rapeh. « C’est absolument insensé. »

Bracelet électronique Coronavirus en Israêl

Les gens se voient offrir des bracelets de cheville de sécurité électroniques, similaires à ceux portés par les prisonniers, pour surveiller où ils se trouvent après avoir voyagé en dehors d’Israël au lieu d’être forcés de loger dans des installations de quarantainea rapporté le Jerusalem Post le 25 février. « Nous appelons cela un “bracelet de liberté” parce que nous n’emprisonnons personne, mais que nous leur donnons plutôt l’opportunité de rentrer chez eux », a déclaré Ordan Trabelsi, président et chef de la direction de SuperCom, la société derrière le système de surveillance.

« Ils nous censurent et nous attaquent et ils n’autoriseront aucun média. Rien. Ils ont enlevé le chef de la licence médicale du parti », a déclaré Ilana Rachel Daniel, affiliée au parti politique israélien Rapeh, qui signifie « guérir » en anglais. Le Parti Rapeh a été fondé par un médecin Aryeh Avni dont la licence médicale a été révoqué par le ministère de la Santé d’Israël le 24 février, lorsqu’un juge a statué qu’il était « une pierre d’achoppement », dont le comportement pose un réel danger pour la sécurité publique et de la santé.

« Ils ont supprimé nos plates-formes de Facebook et maintenant ils ne laissent même pas les médias écrire sur nous. Nous voulons donc demander à tout le monde [inaudible] — partout où nous pouvons aller — de faire connaître ce que nous disons. « Si je m’arrête pour y penser, je pleurerai, tu sais », dit Ilana Rachel, qui peut être entendue fondre en larmes. « Nous continuons de nous battre, vous savez, de nous battre autant que nous le pouvons. »

« Nous avons besoin de l’aide de tout le monde car tout ce qui se passe ici se produira partout », a-t-elle déclaré. « Donc, nous nous battons pour nous-mêmes et nous nous battons pour le monde entier. Nous devons aider… chaque main sur le pont. » Daniel a depuis enregistré une interview d’une heure avec le journaliste britannique James Delingpole.

Dans une autre vidéo, publiée sur la page Facebook Radiant Israel le 18 février, l’Israélien Gilad Rosinger a décrit le système de passeport vert comme un “agenda pré-holocauste”. « Si vous ne vous soumettez pas à cet agenda diabolique, démoniaque et tyrannique, si vous choisissez de dire “vous savez quoi, je ne suis pas prêt à participer à ce programme expérimental”, alors vous êtes maintenant considéré comme un citoyen de seconde zone en Israël. », a déclaré Rosinger. « Mon grand-père était le seul survivant de toute sa famille de l’Holocauste et c’est exactement ainsi que cela a commencé. Avec la discrimination, avec des entreprises essentielles et non essentielles, avec des gens qui disent que les Juifs sont des citoyens de seconde zone », a-t-il dit.

« Eh bien, maintenant, il ne s’agit pas de juifs, ni d’arabes, ni de cela. Non, il s’agit de savoir qui se fera vacciner », a déclaré Rosinger. « Si vous ne le faites pas, vous êtes méchant, vous êtes méchant, vous êtes un citoyen de seconde zone. » Les hauts responsables du gouvernement israélien parlent d’envoyer des policiers au domicile de personnes non vaccinées et d’exiger que leurs noms soient rendus publics, a déclaré Rosinger.

Malgré sa campagne de vaccination agressive, Israël a imposé un troisième verrouillage national strict le 7 janvier 2021 à la suite d’une flambée de nouveaux cas de COVID. Les médias israéliens ont rapporté que 4500 personnes avaient reçu un diagnostic de COVID après avoir reçu un premier vaccin contre le coronavirus, et que parmi elles 375 personnes avaient été hospitalisées.

Appelant la nouvelle société israélienne une « zone crépusculaire » qui est « encouragée » par les médias grand public, il a ajouté que de nombreuses personnes ont peur de s’exprimer. « Nous devons tirer la sonnette d’alarme », a déclaré Rosinger. 

« Où sont les tribunaux internationaux des droits de l’homme à ce sujet ? Où sont les poursuites ? Où est l’indignation ? Vous n’avez même pas besoin de croire en Dieu pour savoir que c’est faux. »

« Israël, malheureusement, a été utilisé comme prototype pour les nations parce que s’il réussit ici, il arrive dans une ville près de chez vous, il arrive dans un pays près de chez vous. Il arrive dans votre ville », a déclaré Rosinger. « C’est pourquoi vous devez vous en soucier. »


« Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent »

Apocalypse 3:9




banniereFABIENeBay001




Plandémie – Le gouvernement belge prévoit d’imposer à ses citoyens le port d’un bracelet électronique permettant de surveiller en temps réel leurs déplacements

[Source : medias-presse.info]

[Photo : Klaus Schwab, dirigeant du Forum économique mondial et promoteur du Great Reset, entouré du Roi et de la Reine des Belges, de l’ancienne Premier ministre intérimaire Sophie Wilmès et de l’actuel Premier ministre belge Alexander De Croo]

Un gouvernement se prépare à entériner un projet de loi qui l’autoriserait à imposer à ses citoyens le port d’un bracelet électronique permettant de surveiller en temps réel leurs déplacements. Ce n’est pas une fake news. Cela ne se passe pas en Chine, en Corée du Nord ou en Russie.

Ce pays qui envisage de traiter ses honnêtes citoyens comme des criminels se situe dans l’Union européenne. Et non, il ne s’agit pas de la Hongrie de Viktor Orban.

Ce pays qui très tranquillement pourrait basculer dans le totalitarisme le plut complet, c’est… la Belgique, épicentre des institutions européennes, de l’OTAN et de bien d’autres organismes internationaux.

L’avant-projet de loi en question se présente comme une “loi pandémie” et pourrait fixer dans le marbre des dispositions qu’aucun état dit “démocratique” n’avait osé jusqu’ici inscrire dans son arsenal législatif.

L’idée même d’une “loi pandémie” veut faire penser que notre futur sera rythmé par des successions de “pandémies” qui deviendront notre lot habituel.

L’avant-projet de loi est porté par la ministre belge de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V, parti flamand classé démocrate-chrétien) au sein d’un gouvernement fédéral de coalition qui rassemble les écologistes, les socialistes et les libéraux francophones et néerlandophones ainsi que les démocrates-chrétiens néerlandophones. Leur objectif est d’entériner la loi pandémie entre fin mars et début avril.

L’Autorité de protection des données (APD) a remis un avis extrêmement négatif concernant cet avant-projet de loi, estimant qu’il “donne lieu à une violation des principes de légalité et de prévisibilité.

L’Autorité de protection des données met en garde :

«À titre d’exemples, l’avant-projet de loi pourrait ainsi permettre d’imposer aux citoyens belges le port d’un bracelet électronique permettant de surveiller en temps réel leurs déplacements ou de mettre en place des technologies de reconnaissance faciale afin d’identifier les promeneurs dans les parcs et de vérifier qu’ils ne font pas l’objet d’un ordre de quarantaine».

Cet avant-projet de loi pandémie mène en effet directement, sous prétexte sanitaire, à un impressionnant totalitarisme facilité par les outils numériques.

Les points les plus inquiétants de cet avant-projet de loi sont

  • D’imposer aux citoyens belges le port d’un bracelet électronique relié à une banque de données permettant de surveiller en temps réel leurs déplacements et le respect d’une interdiction de déplacement (ou de déplacement après une certaine heure) ;
  • De photographier les plaques d’immatriculation des véhicules quittant ou rentrant sur le territoire belge, de les relier avec la banque de données existante de la Division de l’Immatriculation des Véhicules (DIV) et d’en appréhender les propriétaires ;
  • De mettre en place des technologies de reconnaissance faciale afin d’identifier les promeneurs dans les parcs et se vérifier qu’ils ne font pas l’objet d’un ordre de quarantaine ;
  • De contrôler les déplacements des citoyens au moyen de la géolocalisation de leur téléphone mobile éventuel ;
  • De recourir à l’identification obligatoire au moyen d’un QR code sur téléphone mobile ou d’une vérification via l’empreinte digitale apposée dans la puce de l’e-ID pour contrôler le droit d’accéder à certains lieux ou transports ou pour contrôler le statut du citoyen (vacciné ou non par exemple).

Voir un tel avant-projet de loi surgir en Belgique, cœur des institutions européennes, c’est à n’en pas douter le signe que des  mesures similaires se préparent dans les autres pays de l’UE. Il faut d’ailles noter que Charles Michel, précédent Premier ministre de Belgique, est devenu le président du Conseil européen depuis 2019.

Rencontre entre Bill Gates, Charles Michel et Alexander De Croo avant que le second ne devienne président du Conseil européen et que le troisième ne devienne le nouveau Premier ministre de Belgique

Cela signifie que nous entrons bel et bien dans un nouveau monde, avec un changement complet des paradigmes politiques et sociaux au profit d’un Nouvel Ordre Mondial totalitaire qui fera la synthèse des romans d’anticipation 1984 et Le Meilleur des Mondes.

Au motif de préserver notre santé, les autorités ont choisi de définitivement nous priver de nos libertés les plus élémentaires.

Il nous reste peu de temps pour bloquer cette transformation de notre société.

Article du journal économique belge L’écho au sujet de la loi pandémie



Dissidence dans les forces de l’Ordre

[Source : Kairos (kairospresse.be)]

https://youtu.be/73h-NX7Somo

Pour certains, les forces de l’ordre constituent encore un bloc homogène, constitués d’agents zélés en accord avec les mesures sanitaires, les ordres qu’ils reçoivent et, plus largement, le monde dans lequel ils vivent.

Et si tout cela n’était que spectacle ?

Il faut penser à l’avenir de notre société, à ce qu’on a envie pour notre avenir et peut-être à se rendre compte qu’on n’est pas immortel“ ; “comment se fait-il qu’en période de crise tant de personnes sont en train de chercher comment ils vont survivre alors que d’autres ont doublé leur fortune ?“ ; “Il est juste grand temps que le peuple soit solidaire, il est plus que temps d’être solidaire”, “quand les gens auront vraiment faim, là ils iront dans les rues mais voilà on est peut-être encore dans une période trop confortable“…

Sont-ils les seules à penser cela…




Dr Fouché: « Le système va s’effondrer tout seul ! Le déferlement totalitaire n’a qu’un temps, et il est justement là quand le système s’effondre !! »

[Source : businessbourse.com]

https://twitter.com/Infirmier00/status/1361823319088062468?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1361823319088062468%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fnouveau-monde.ca%2Ffr%2Fdr-louis-fouche-la-plupart-des-gens-esperent-quils-reviendront-a-la-vie-normale-mais-non-cette-crise-est-la-pour-que-ca-seffondre%2F