France – Forêts rasées et remplacées par des plantations adaptées aux usages industriels

[Source : @OD1]

Extrait de l’émission de France 5 : Sur le front
La face cachée des forêts françaises
france-5 — Environnement
52 min 16 s
Français

Le gouvernement s’est engagé à planter un milliard d’arbres pour favoriser la biodiversité et lutter contre les incendies. Hugo Clément et l’équipe de « Sur le front » ont enquêté au cœur des forêts françaises et découvert la réalité de ces chantiers de plantation. Bien souvent, il ne s’agit pas d’agrandir la forêt ou de transformer une terre à l’abandon en bois. Les arbres plantés remplacent simplement des arbres coupés. Des exploitants forestiers profitent de subventions pour lancer des projets de coupes rases. Le bois abattu est ensuite souvent broyé et brûlé dans des centrales électriques.

Présenté par : Hugo Clément
Maison de production : Winter Productions/France Télévisions
Diffusé le 26/02/2024 à 21 h 5 Disponible jusqu’au 04/07/2024
https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/5707482-la-face-cachee-des-forets-francaises.html?fbclid=IwAR05VH3vgwrzcYnoBlSyWsBwx9rr6_3C9PzhLgrhArE7a1v-xmMzrI-H0uY





[Source : Tatiana Ventôse]

🌱 S O U R C E S   E T   A U T R E S   L I E N S   D ‘ I N T É R Ê T 🌱




G7 : Les acteurs politiques clés vers un gouvernement mondial unique

[Source : Kla.tv]

Par ag./mw.

Transcription

Les élections européennes sont de l’histoire ancienne, d’autres élections sont en cours. Imaginez que parmi les bulletins de vote figure un parti appelé « Complexe financier numérique-industriel des super-riches ».
Sur le programme électoral, on peut lire :
– « Concentration exclusive du pouvoir entre les mains des géants de la technologie » : Super.
– « Énorme destruction de l’environnement par des mégacorporations » : peu importe.
– « Abolition de la démocratie » : passons l’éponge !
– « Guerres sanglantes » : en font partie.
En tête de liste : un Rockefeller ou un de ses amis.
Est-ce que vous le mettriez dans votre enveloppe ? Probablement pas. L’émission suivante vous révèle pourquoi c’est pourtant exactement ce que vous obtenez, presque quel que soit votre choix.

Dans ce contexte, il vaut la peine de se pencher sur le rôle décisif du Groupe des 7 — en abrégé G7. Les pays du G7 sont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon. On connaît le G7 plutôt par les reportages mainstream superficiels autour du sommet du G7 qui vient de se dérouler du 13 au 15 juin en Italie. Des chefs d’État souriants des pays les plus importants en bonne compagnie.

Mais le G7 est loin d’être ce qu’il semble être au premier abord. Car c’est précisément le G7 qui veille à ce qu’on vous serve le programme électoral non déclaré des « Rockefeller de ce monde ». C’est ce qui se passe, même si vous votez par exemple pour de « gentils partis » qui promettent exactement le contraire avant les élections. Pourquoi cela ? David Rockefeller répond lui-même à la question :

« Certains [extrémistes idéologiques] pensent même que nous faisons partie d’une cabale secrète qui travaille contre les meilleurs intérêts des États-Unis. Ils nous accusent, ma famille et moi, d’être des “internationalistes” et de conspirer avec d’autres à travers le monde pour construire une structure politique et économique mondiale plus unie — UN SEUL ET UNIQUE monde (One World), si vous préférez. Si c’est l’accusation, je plaide coupable et j’en suis fier. »

David Rockefeller se présente-t-il ici comme un « conspirationniste » ? Non, plutôt comme un conspirateur. Découvrez dans ce documentaire le rapport entre Rockefeller et le G7. De quoi discute-t-on à huis clos ? Quels sont les véritables objectifs du G7 ? Reconnaître le jeu réel auquel joue G7. Pour ce faire, nous jetons d’abord un coup d’œil sur les racines du G7.

1. Les racines du G7

La version officielle de la naissance du G7 est la suivante : En 1975, le président français Valéry Giscard d’Estaing et le chancelier allemand Helmut Schmidt ont appelé au premier Sommet économique mondial. Les chefs de gouvernement de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, de la Grande-Bretagne et des États-Unis — le Groupe des Six — se sont réunis au château de Rambouillet en France. Elle a toutefois été précédée en 1971 dans la bibliothèque de la Maison-Blanche, d’une première réunion entre cinq ministres des finances et le secrétaire au Trésor américain de l’époque, George Shultz. Des réunions régulières à huis clos ont suivi. Ce groupe, appelé « Library Group » ou encore G5 à partir de 1973, était composé de ministres des Finances et de représentants des banques centrales. La présence de banques centrales n’était certainement pas un hasard. L’étalon-or a été dissous à peu près en même temps que les premières réunions du G7. À partir de là, les banques centrales ont pu imprimer de l’argent quasiment à volonté. En prêtant de l’argent créé à partir de rien, les banques centrales américaines ont acquis une grande influence sur l’économie mondiale. Une spirale d’endettement presque sans frein des pays envers les banques américaines a commencé. La richesse réelle a été redistribuée entre les mains de quelques grandes banques privilégiées. C’est ainsi qu’il leur a été possible d’étendre massivement leur influence par le biais des pays.

2. Le réseau derrière le G7

Revenons aux pères fondateurs officiels du G7, Helmut Schmidt et Valéry Giscard d’Estaing. Le ministre américain des Finances et homme de banque George Shultz les a intégrés dans un petit réseau élitiste au début des années 70. Ainsi, avant le premier sommet du G7 en 1975, il y avait déjà eu une rencontre entre Giscard d’Estaing et Henry Kissinger le 5 juillet 1974. Quant à Helmut Schmidt, une rencontre avec David Rockefeller le 12 juin 1974 est documentée. Que représentent Kissinger et Rockefeller ?

Henry Kissinger était un stratège global extrêmement influent qui a marqué la politique mondiale de manière très décisive pendant des décennies. Il a été conseiller de presque tous les présidents américains, comme Richard Nixon, Gérald Ford, Jimmy Carter, Ronald Reagan, George Bush, Barak Obama, Donald Trump et Joe Biden. David Rockefeller et Henry Kissinger ont fondé ensemble de nombreux forums extraparlementaires influents tels que le FEM, le groupe Bilderberg, la Commission trilatérale, la Conférence de Munich sur la sécurité, etc. Ils tirent les ficelles entre une pieuvre financière mondiale et la politique. [www.kla.tv/26153 à propos de la mort d’Henry Kissinger : stratège mondial et criminel de guerre ?, www.kla.tv/27892 FEM, www.kla.tv/28218 Conférence de Munich sur la sécurité] Leurs nombreuses créations, comme le FEM, le groupe Bilderberg ou le G7, servent toutes un objectif que David Rockefeller a formulé ainsi en 1991 lors de la conférence Bilderberg à Baden-Baden : « Le monde est sur une voie complexe et préparée vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est certainement préférable à la souveraineté nationale des siècles passés. »

Il est important de mentionner le passé maçonnique de Kissinger et Rockefeller. Ils ont fondé en 1968, avec Zbigniew Brzeziński, la super-loge maçonnique appelée « Three Eyes ». La franc-maçonnerie de haut grade, qui agit en secret, est connue pour construire le gouvernement mondial unique sur de longues périodes. [www.kla.tv/28344 Le monde sur la toile des francs-maçons]

3. Transformation de l’Europe

L’objectif déclaré de Rockefeller, qui était d’effacer la souveraineté nationale des États au profit d’une « souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle autoproclamée et des banquiers mondiaux », a été mis en avant par Schmidt et Giscard d’Estaing.

Helmut Schmidt (1918 – 2015)

Toute sa vie, Helmut Schmidt a été étroitement lié aux personnages clés que sont George Shultz et Henry Kissinger. Schmidt se souvient : « Avec mon exercice d’aller une fois par an en Californie, à Stanford, à l’université locale, chez mon ami George Schultz. Et je dois mentionner ici qu’il s’agit en fait d’une amitié à quatre. Shultz et Kissinger et Lee et moi. »

[Lee Kuan Yew a été pendant de nombreuses années Premier ministre de la cité-État de haute technologie de Singapour]

Une affaire purement privée ? Non, car Helmut Schmidt a été chancelier fédéral d’Allemagne. Il a été invité pour la première fois à une conférence Bilderberg en 1973, juste avant la création du G7. D’autres visites ont suivi en 1980, 1983 et 1986. Schmidt a continué à faire partie de la très influente Commission trilatérale — mise en place par Rockefeller et Kissinger. Cette commission représente une extension du groupe Bilderberg vers l’Asie de l’Est.

Caractéristique de ses liens avec ces tireurs de ficelles : Schmidt a reçu le premier prix Henry Kissinger en 2007. Le 26 janvier 2015, l’ancien chancelier allemand Helmut Schmidt a reçu le prix Gustav Stresemann, fondé par la Grande Loge des « Anciens Maçons Libres et Acceptés d’Allemagne », à Hambourg. Le Grand Maître Stephan Roth-Kleyer a remercié Schmidt pour sa « contribution particulière au cours de sa vie ».

En quoi consistait-elle ? Schmidt a suivi fidèlement la voie tracée par Kissinger. Schmidt et Giscard d’Estaing ont tous deux posé des jalons décisifs en Europe pour le nouveau système monétaire européen : l’unité monétaire européenne (ECU) au 1er janvier 1979, qui devait donner naissance plus tard à l’Union économique et monétaire européenne et à l’euro. D’un point de vue objectif, l’UE constitue une étape préliminaire à un gouvernement mondial potentiel, car elle est la création d’un pouvoir central international.

Valéry Giscard d’Estaing (1926 -2020)

Valéry Giscard d’Estaing est devenu président de la France juste après la première réunion du G7 en 1974. Il est lui aussi resté toute sa vie en étroite relation avec Kissinger et Rockefeller. Giscard d’Estaing a eu très tôt des contacts étroits avec la dynastie Rockefeller. Dans les années 1970, il a été invité à plusieurs reprises à Pocantico, l’immense propriété de la famille Rockefeller dans l’Hudson Valley. Quelques rencontres avec des membres de la famille Rockefeller sont documentées ci-dessous :
– Rencontre Nelson Rockefeller et Giscard d’Estaing du 23 mars 1976 à l’Élysée ;
– Giscard d’Estaing, Henry Kissinger et David Rockefeller 18 janvier 1989 à Moscou ;
– Henry Kissinger et Giscard d’Estaing lors de l’ouverture de la 50e conférence sur la sécurité de Munich en 2014.

Giscard d’Estaing s’est également beaucoup investi dans la construction de l’UE. Il a ainsi largement contribué à l’élaboration du traité de Lisbonne, qui a été ratifié en 2007. Ce traité a fixé les règles actuellement en vigueur dans l’Union européenne, remplaçant ainsi progressivement la souveraineté des États nationaux.

Conclusion intermédiaire : il apparaît que derrière les fondateurs connus du G7, il existe un réseau peu connu. Le réseau est bien plus complexe que ce qui est présenté dans ce documentaire. Vous trouverez des informations de fond intéressantes à ce sujet sur Kla.TV sous le hashtag #Krake. Ce qui est clair, c’est que ces chefs de file mondiaux parlent ouvertement de leurs projets de gouvernement mondial.

4. Le G7 comme groupe de pilotage du Nouvel Ordre Mondial

Les projets d’établissement d’un gouvernement mondial se retrouvent comme un fil rouge dans l’action du groupe G7. Déjà en 2009, lors du sommet de Rome, l’objectif prioritaire était de promouvoir une « Global Governance » — c’est-à-dire une « gouvernance globale ». La coopération avec le FMI, la Banque mondiale, l’OMC [World Trade Organization = Organisation Mondiale du Commerce] et les Nations unies devrait être développée. Le sommet exercerait ainsi à l’avenir un « modèle stratégique de soutien à la gouvernance globale ».

Le conseiller de la chancellerie Jörg Kukies adopte la même position à l’approche du sommet du G7 en 2022 : « Le premier thème qui est central pour nous est celui du climat. Comment réussir, en créant un club climatique mondial, à faire en sorte que les normes que nous poursuivons […] soient effectivement introduites dans le monde entier ? Le deuxième thème est celui de la santé. Comment parvenons-nous, d’une part, à assurer des taux de vaccination plus élevés en fournissant des vaccins dans tous les États du monde ? »

Dans un article sur le rôle du G7, Stewart M. Patrick, ancien membre du CFR, s’exprime ainsi : « C’est une sorte de groupe de pilotage à taille humaine de l’Occident. Ils sont un point de ralliement, une incarnation de valeurs communes et d’une approche similaire basée sur des règles pour l’ordre mondial ».

5. G7 : les leaders mondiaux

Comment travaille le G7 ? La présidence du G7 est assumée par un pays pour une durée d’un an. Officiellement, les participants au G7 représentent leur pays — donc leur population. Mais qu’en est-il dans la pratique ? Qui servent-ils vraiment ? Pour ce faire, nous allons voir « l’enfance politique » des participants les plus connus.

Les dirigeants du G7 sont listés par pays, en date de mai 2024 :

France

Emmanuel Macron, président de la République française, fait partie du groupe Bilderberg et a participé à la conférence Bilderberg de 2014.

Allemagne

Olaf Scholz, chancelier allemand, fait partie du groupe Bilderberg et a participé à la conférence Bilderberg de 2010. Jörg Kukies, négociateur en chef pour l’Allemagne lors du sommet du G7, est considéré comme l’un des principaux conseillers du chancelier Olaf Scholz. Il est secrétaire d’État à la Chancellerie fédérale. Kukies fait partie du groupe Bilderberg et a participé pour la première fois à la conférence Bilderberg de 2022 à Washington, DC.

Italie

Giorgia Meloni, Premier ministre italien, a rejoint en février 2021 l’Aspen Institute, un groupe de réflexion transatlantique dont le siège est à Washington, DC. Cet institut est cofinancé par la famille Rockefeller.

Royaume-Uni

Rishi Sunak est Premier ministre du Royaume-Uni depuis 2022. Charles III — roi du Royaume-Uni — a nommé Sunak Premier ministre le 25 octobre 2022. Charles fait partie du groupe Bilderberg depuis 1986.

Canada

Justin Trudeau — Premier ministre du Canada. Il a participé au Young Global Leader de Klaus Schwab — un programme du FEM destiné aux futurs dirigeants. Klaus Schwab a longtemps fait partie du comité directeur du groupe Bilderberg. Le ministre et membre du parti de Trudeau, François-Philippe Champagne, a participé à la conférence Bilderberg 2018 et 2019. La vice-première ministre du Canada, Chrystia Freeland, a participé à la conférence Bilderberg 2022 et 2023.

USA

Joe Biden est président des États-Unis depuis 2021. [www.kla.tv/27426#t=2084] Il est franc-maçon de haut grade et très proche du très puissant think tank mondial le « Conseil des Relations Étrangères » [CFR] Pas moins de dix-sept membres du cabinet Biden et de son équipe dirigeante, soit plus de la moitié, sont membres du CFR ou sont liés au CFR par des liens familiaux étroits.

L’Union européenne

En tant qu’organisation supranationale, l’Union européenne est membre du G7 depuis 1981 et participe depuis lors à des réunions de haut niveau. Lors du sommet du G7 en 2024, l’UE a été représentée par Ursula von der Leyen et Charles Michel. Ursula von der Leyen est présidente de la Commission européenne depuis 2019. Elle fait également partie du groupe Bilderberg et a participé à la conférence Bilderberg en 2015, 2016, 2018 et 2019. Charles Michel est président du Conseil européen depuis 2019. Il fait également partie du groupe Bilderberg et a participé à la conférence Bilderberg en 2015, 2016 et 2018.

Japon

Fumio Kishida et Shunichi Suzuki représentent actuellement le Japon. Ce n’est pas un hasard si le Japon est un représentant du G7. Le Japon a participé aux réunions du G5 à la Maison-Blanche à partir de septembre 1973. Il est intéressant de noter que c’est exactement la même année que la Commission trilatérale a été créée par David Rockefeller et Henry Kissinger. Celle-ci a pour objectif de lier des personnes clés du Japon, des États-Unis et de l’Europe au gouvernement de l’ombre. Le Japon est connu pour ses innovations technologiques rapides. La technologie avancée est la base de l’installation de la surveillance mondiale, de l’IA et d’une technocratie mondiale unique.

À noter : tous les dirigeants politiques du G7 sont issus des relais extraparlementaires de Rockefeller et Kissinger. Le peuple est sollicité dans la mesure où il peut payer la facture de ces rencontres luxueuses. Un exemple : l’organisation du sommet du G7 en 2022 au château d’Elmau en Allemagne a été estimée au préalable à environ 180 millions d’euros. Environ 18 000 forces de sécurité ont été déployées autour du sommet et le lieu de la manifestation a été en grande partie bouclé. Financeur : le contribuable.

6. G7 : la fabrique de la politique

Celui qui pense que G7 est un événement unique dans l’année se trompe lourdement. Le G7, c’est tout le temps ! Rien que depuis le 8 février de cette année et jusqu’au sommet de juin, il y a eu officiellement 27 réunions du G7 dans les configurations les plus diverses ! En voici une petite sélection :
– 30 avril : La réunion ministérielle sur le climat, l’énergie et l’environnement s’est terminée par l’adoption d’un communiqué commun.
– 6 mai : réunion des ministres de la Justice du G7
– 24 mai : réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G7,
etc.

Tous les organes du G7 agissent comme les rouages d’une grande usine politique. Par le biais de programmes de soutien et de fonds d’aide, par exemple de la Banque mondiale ou de la Banque européenne d’investissement, les pays passent sous la domination de la haute finance. Les prêts d’argent, les aides au développement et les programmes dédiés servent d’aiguillage vers l’un des objectifs du complexe numérique-financier : Mise en place du Nouvel Ordre Mondial. Leurs élèves politiques — comme les leaders du G7 — transforment les stratégies en règlements et en lois. C’est ainsi que les tireurs de ficelles internationaux dirigent le monde.

Ce qui les relie tous, ce sont toujours les mêmes tireurs de ficelles derrière le groupe Bilderberg, le FEM, l’UE, le G7, la Banque mondiale, l’ONU et bien d’autres organisations. Ainsi, Klaus Schwab, à la tête du FEM depuis de nombreuses années, et le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, ont signé le 13 juin 2019 un partenariat entre leurs deux organisations. But : accélérer la réalisation des 17 objectifs de développement durable. Le titre officiel en français est « Transformer notre monde : l’Agenda 2030 pour le développement durable », en abrégé : « Agenda 2030 ».

Derrière les beaux mots de l’agenda du développement durable, on assiste dans la pratique à la construction d’un monde numériquement interconnecté et contrôlable.

Deux brefs exemples laissent entendre qu’en pratique, il ne s’agit effectivement pas de durabilité :

1. Ghana : sous la bannière de l’« agriculture durable », la Banque mondiale investit 200 millions de dollars au Ghana pour la résilience climatique des plantations de cacao et autres. Les investissements ne portent pas sur des installations d’irrigation ou autres, mais sur les technologies numériques.

2. Guinée : dans le cadre de l’objectif de durabilité relatif à la lutte contre les changements climatiques, la Banque européenne d’investissement (BEI) aide l’opérateur de téléphonie mobile Orange à étendre la couverture de son réseau en Guinée — avec des panneaux solaires, bien entendu. Elle n’explique pas en quoi l’extension de la téléphonie mobile a un rapport avec la protection du climat. Notons au passage que la téléphonie mobile fait partie des bases stratégiques les plus importantes du Nouvel Ordre Mondial. Ce n’est que par le biais de cette technologie que la surveillance totale sans argent liquide peut être menée à son terme.

On rencontre de nombreux exemples de ce type. La durabilité et la protection du climat semblent justifier l’expansion rapide d’un réseau numérique mondial. Mais dans quel but ?

7. la grande transformation

Klaus Schwab, fondateur du FEM et membre de longue date du comité directeur du groupe Bilderberg, le révèle dans son livre de 2016 intitulé « La quatrième révolution industrielle ». Son message fondamental est que la fusion des technologies des mondes physique, numérique et biologique crée des possibilités entièrement nouvelles. […] Schwab se déclare réclame ouvertement au du transhumanisme et qualifie la fusion des corps humains avec la sphère numérique de « progrès évolutif ».

Et le G7 ? Une note sur cet objectif élevé du transhumanisme — ou pour le dire autrement : le contrôle total des personnes — révèle une pièce de monnaie.

Et le G7 ? Une pièce de monnaie révèle un indice sur ce but ultime du transhumanisme — ou, en d’autres termes, du contrôle total de l’être humain. Celle-ci a été créée frappée à l’occasion de la septième présidence italienne du G7. La pièce d’argent représente une tête humaine sous la couronne de l’intelligence artificielle. Comme boucle d’oreille, on voit un pentagramme. Depuis l’occultiste français Eliphas Levi, au milieu du XIXe siècle, le pentagramme est associé à l’occultisme et au satanisme. L’inscription sur la pièce est intitulée « Vers l’avenir ».

Conclusion : le G7 se révèle être une sorte d’usine à politiques aux mains des banquiers mondiaux et de leurs stratèges mondiaux. David Rockefeller lui-même cite comme objectif un gouvernement mondial sous la régence d’une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux. Le G7 pose les jalons par le biais des fonds de soutien des banquiers, des programmes et des lois. Le G7 est le relais infiltré pour faire passer l’agenda de cette élite non élue dans les parlements et la politique quotidienne des États.

Chers spectateurs, il est évident que l’élite a besoin de ce travail dissimulé et de ces manœuvres de tromperie pour pouvoir rester au pouvoir. Il est évident que ce gouvernement de l’ombre ne craint rien de plus que sa divulgation. Les lois hystériquement proclamées pour « lutter contre la désinformation » en témoignent. C’est pourquoi vous contribuez à informer vos concitoyens et les politiciens qui font des efforts honnêtes. Tout comme les ombres disparaissent à la lumière, le gouvernement de l’ombre disparaît lorsque la lumière tombe sur lui.

Sources/Liens :




31 octobre 2023 — Avec ce livre vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas

[Source : amazon.fr via PG]

Par Patrick Jaulent et Nacima Mdhafar-Bouzeroura

Lorsque nous avons trouvé, par le plus grand des « hasards »… ce que vous allez lire dans ce livre, nous n’en croyions pas nos yeux.

Comment des êtres humains pouvaient-ils harceler électromagnétiquement d’autres humains (« Voice to Skull avec pour acronyme V2k) ?

Mais en ouvrant d’autres tiroirs, nous avons découvert qu’il y avait encore plus grave pour l’humanité tout entière, avec la publication le 31 octobre 2023, d’un document qui nous ramenait aux heures les plus sombres de notre histoire contemporaine.

Nous ne voulions pas y croire !

C’était impossible !

Après de multiples recherches croisées, nous nous sommes rendus à l’évidence, ce document validé par une entité gouvernementale était bien réel.

Depuis ce jour, notre vie a changé.

Nous avons décidé, quoi qu’il en coûte, de publier ce livre pour dénoncer l’inimaginable et défendre nos libertés.

Patrick Jaulent, docteur en électronique et expert en cybersécurité.
Nacima Mdhafar-Bouzeroura, médecin à Marseille, angiologue, échographiste vasculaire, diplômée en lasers médicaux et formée à la magnétothérapie et oligothérapie.

Extraits :

Note de Joseph Stroberg

Cela fait plusieurs années que sur le site Nouveau Monde nous avertissons au travers de quelques dossiers de plusieurs grands problèmes auxquels l’Humanité est confrontée :

5G et ondes pulsées présente les dangers des ondes électromagnétiques artificielles et des champs électriques pour la santé des êtres humains, des animaux (et même des plantes).

Implants numériques et contrôle mental ajoute des informations relatives aux techniques existantes qui permettent le contrôle mental à distance des êtres humains et leur harcèlement diffus ou ciblé.

Climat propose un échantillon d’informations diverses, dont certaines très pointues, contre l’hypothèse du réchauffement climatique qui serait essentiellement dû aux êtres humains par leur production de gaz dits abusivement à « effet de serre » (dont le CO2). La mise en avant de l’hypothèse anthropique permet aux mondialistes de renforcer leur contrôle sur l’Humanité par la peur engendrée et par les mesures coercitives imposées au nom de la « décarbonation ».

Vaccins et virus dont plusieurs articles (certains pour spécialistes) réfutent scientifiquement et logiquement les hypothèses des germes (bactéries, etc.) et des « virus » pathogènes comme cause de la plupart des maladies.

Ces dossiers se trouvent liés dans les faits, comme les lecteurs attentifs pourront s’en rendre compte.

Nous avons évoqué que la grippe et la supposée « Covid » (essentiellement la grippe rebaptisée pour l’occasion) étaient principalement dues, pour les personnes présentant réellement des symptômes (pas pour celles victimes simplement de l’illusion des tests PCR et autres), aux champs électriques et aux ondes électromagnétiques artificielles telles que le Wi-Fi, le Bluetooth, la 4 G et la 5 G, chaque nouvelle technologie aggravant le potentiel néfaste des ondes participant déjà à l’« électro-smog » engendré en permanence presque partout sur la planète, au moins dans les zones habitées. Pour la 5G, voir notamment l’article Rappel — La Chine, la 5 G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur. Certains ont préféré tenter de ridiculiser l’hypothèse et rétorquer que la grippe existait avant l’apparition de l’électricité et des ondes radio. C’est oublier qu’elle était alors bien plus rare et survenait lors de phases d’activité solaire plus forte que de coutume ou lors du passage de comètes ou de météores par l’activité électrique inhabituelle engendrée et les particules plus ou moins nocives dispersées alors dans l’atmosphère terrestre (voir par exemple Nouvelle lumière sur la Peste Noire : la connexion cosmique).

Nous avons mentionné en plusieurs occasions l’inversion très probable de la causalité entre maladies et germes, à savoir que ces derniers ne sont pas la cause première des maladies, mais que celles-ci peuvent produire ou s’accompagner de la présence de germes, notamment dans leur activité de nettoyage du corps. Nous avons également proposé des articles qui tendent à démontrer qu’il n’existe pas de phénomène de contagion virale ou bactérienne, contrairement aux croyances largement entretenues par l’industrie pharmaceutique depuis plus d’un siècle en raison de son contrôle notamment sur la formation des personnels soignants et des chercheurs en médecine.

Nous avons suggéré de chercher la cause des apparentes « contagions » ailleurs que dans de supposés « virus pathogènes » (qui se révéleront n’être que des déchets cellulaires ou génétiques produits par des cellules plus ou moins gravement assaillies par des ondes électromagnétiques ou des toxines chimiques). Dans la plupart des cas, il s’agit de l’exposition commune et pratiquement simultanée à une cause environnementale telle qu’un nouveau phénomène électromagnétique (comme la 5G), électrique (comme l’installation d’un transformateur dans un quartier ou d’une ligne électrique), chimique (nuage de pollution atmosphérique, chemtrails, fuite de toxines chimiques d’une usine, incendies produisant des substances toxiques, notamment lorsqu’il y a combustion de matières plastiques…) ou nucléaire… L’eau et la nourriture peuvent également être contaminées chimiquement de multiples façons.

Dans de rares cas, comme pour les maladies infantiles telles que la rougeole, la cause est très probablement aussi à rechercher ailleurs que dans des virus pathogènes jamais scientifiquement isolés. En raison notamment de la nature électrique des êtres humains et de leur propension également à se laisser envahir par les émotions diverses en provenance des uns et des autres, des phénomènes de résonance ou de mise au diapason peuvent intervenir entre plusieurs d’entre eux. Les symptômes se propagent alors par effet psychosomatique ou par simple compatibilité psychique momentanée, les individus receveurs vibrant émotionnellement ou psychiquement à peu près à la même fréquence que l’émetteur malade. Et dans un tel cas, il n’est pas du tout nécessaire qu’il y ait contact ou rapprochement physique des individus. La simple télépathie vibratoire peut suffire. Voir aussi la réalité des biophotons qui peuvent participer à de telles transmissions ou même en être le support matériel.

Lors de l’exposition d’êtres vivants à une nouvelle technologie électrique ou électromagnétique, on ajoute une nouvelle couche d’effets nocifs à ceux déjà existants et les mondialistes peuvent en profiter pour faire passer la multiplication des symptômes, parfois nouveaux (lors d’un saut technologique radical), pour une nouvelle pandémie virale. La grippe aviaire est ainsi par exemple essentiellement le produit de l’expansion de la 4G, puis de la plus récente 5G et ne fera que s’aggraver, mais on fera croire que le « virus » a muté pour imposer ensuite de nouveaux vaccins et de nouvelles mesures sanitaires.

Les vaccins au graphène (ou à prétendu ARNm) comportent leur lot de nouvelles nanotechnologies électriques à effets électromagnétiques et peuvent alors bien évidemment aggraver les symptômes des personnes déjà électro-hypersensibles ou rendre telles celles qui ne l’étaient pas encore. Ils tendent à multiplier les effets néfastes des ondes telles que la 5G et ainsi aller plus facilement jusqu’à la production de crises cardiaques et autres fatalités.

Le livre 31 octobre 2023 apportera son lot de preuves à l’appui de certaines des assertions évoquées ici.




La sécession populaire

Par Michel Maffesoli

On n’analyse jamais assez la différence existant, en démocratie, entre la légalité et la légitimité. On peut être un élu, président, député, lorsqu’on représente environ 11 % des électeurs. Mais, dès lors, est-on légitime dans le cadre de l’idéal démocratique ? Il devient de plus en plus évident que ce n’est plus le cas. Dès lors, ce qui prévaut est, tout simplement, une mise en scène du pouvoir politique.

Platon a montré à diverses reprises, dans La République ou dans Les Lois, que lorsque la démocratie réelle, c’est-à-dire la représentation des citoyens, s’étiolait, c’est la « théâtrocratie » qui prenait la première place. Le pouvoir se mettait en scène. L’art oratoire tendait à prévaloir sur l’effective gestion de la cité. La langue de bois prend alors la place d’une authentique parole publique.

Plus près de nous, Guy Debord avait, d’une manière prémonitoire, rendu attentif à La Société du spectacle en gestation. Dans laquelle le vrai cède la place au faux. Et ce permettant de rendre les hommes totalement soumis aux injonctions techno-bureaucratiques. Le spectacle devenant dès lors le mauvais rêve de la société moderne.

Dans le même ordre d’idées, Jean Baudrillard a rappelé, à de multiples reprises, la prévalence du « simulacre ». Et le danger que celui-ci ne manquait pas d’avoir pour la vie sociale. Très précisément en ce qu’il constituait l’émergence d’une foule solitaire. J’ai pour ma part qualifié cela de « grégaire solitude ». En bref, la qualité de la vie quotidienne se perd quand le langage spectaculaire tend à dominer tous et toutes choses.

Entre les auteurs que je viens de signaler, souvenons-nous également de Pascal et de sa critique du « divertissement ». Recherche désespérée d’une consolation quand la vie sociale ne permet pas d’être soi. C’est-à-dire d’être authentique. Ce qui prédomine dès lors étant un simple vécu « apparent ». On n’est plus soi-même, mais l’on se contente de tricher.

On pourrait multiplier les exemples en ce sens. Il suffit de rappeler que la « théâtrocratie » est diffuse à tous les moments de l’histoire humaine. Parfois elle devient concentrée. C’est le cas actuellement. Dès lors, ce qui prévaut c’est la non-participation à la chose politique, le désengagement syndical, la baisse de l’associationnisme, la versatilité des masses, l’abstention galopante et la non-inscription sur les listes électorales. Toutes choses soulignant le désaccord entre le Pouvoir institué, celui de la caste politique, et la Puissance instituante, celle, tout simplement, du peuple.

Dans une formule judicieuse, St Thomas d’Aquin déclarait = « Omnis potestas a Deo per populum ». (Tout pouvoir vient de Dieu par l’intermédiaire du peuple.) Et précisait-il, lorsque cela n’est plus reconnu, l’insurrection est nécessaire. Insurrections, révoltes, soulèvements, voilà ce qui est à l’ordre du jour. En France on vient d’en prendre conscience, mais également un peu partout en Europe.

Insurrection n’étant pas forcément violente, mais s’exprimant là où les élites ne l’attendaient pas. En la matière, ce qu’il est aisé de nommer « l’extrême droite ». C’est cela la version officielle, celle du « Tsunami ». De fait cette extrême droite dans ses partis institués, ceux qui ont obtenu le pourcentage de voix nécessaire à continuer le jeu, est également partie prenante de cette théâtrocratie. Elle a été chargée de mimer la dissidence, la résistance au pouvoir établi, alors que sur tous les sujets clivants des dernières années, gestion de la crise sanitaire, intervention en Ukraine, vassalité à l’égard des USA, abandon de la position gaullienne d’équilibre au Moyen Orient, elle est un « coupé-collé » du pouvoir en place. Ils font de fait tous partie de la même caste.

Ces élites, tout simplement ceux qui ont le pouvoir de dire et de faire : politiques, journalistes, experts de tous ordres se déclarent démocrates, mais sont très peu démophiles. Peut-être ont-ils peur du peuple et préfèrent parler de « populisme ». Attitude pour reprendre une analyse de Vilfredo Pareto, qui ne peut qu’appeler à une « circulation des élites ». Celles-ci n’étant plus en phase avec la réalité sociale.

Et ce, tout simplement, parce qu’ayant accentué, à tous crins, la théâtralisation du politique, elles risquent de subir le sort d’une pièce de théâtre dont on n’est pas satisfait. On la siffle, on conspue des acteurs jouant mal leur rôle. Le cardinal de Retz l’a rappelé : « le peuple est las, quelque temps devant que de s’apercevoir qu’il est ». Mais il est des moments où cette lassitude s’exprime sans coup férir. C’est bien ce qui est en train de se passer : la sécession souterraine s’exprime alors ouvertement.

C’est cela la secessio plebis. Pour reprendre une sentence fort actuelle de Machiavel, c’est quand « la pensée du Palais » n’est plus en phase avec la pensée de la « Place publique ! » C’est-à-dire quand le lointain, l’institué, le macroscopique, tout ce sur quoi on ne peut agir devient indifférent.

Dès lors l’énergie populaire se focalise au plus proche. Le sens de la vie n’est plus recherché dans la rationalisation proposée par le pouvoir surplombant. Ce que récitent jusqu’à plus soif, les acteurs de la théâtrocratie. Seul importe le sens trouvé ici et maintenant. Ce qui éveille les diverses potentialités de la puissance populaire.

Souvenons-nous de Péguy : « Tout commence en mystique et finit en politique ». C’est alors que la mystique revient. À l’encontre de la simple « réalité » (pouvoir d’achat, inflation, etc.) purement économique, matérialiste, la mystique c’est le retour du Réel, gros de l’irréel dont il est question. C’est-à-dire cet ensemble complexe de mythes, de symboles, de concepts spirituels. Et, à l’encontre de la bien-pensance officielle, gauche et droite confondues, c’est la « nostalgie du sacré » qui est la marque essentielle de la sécession populaire contemporaine. Qui saura l’entendre ?

Michel Maffesoli
Professeur Émérite en Sorbonne.




Rebondissement dans l’affaire de la gestion de la crise Covid : une sénatrice dévoile tout !




« L’Union européenne détruit la France »




6 juin 1944 – 6 juin 2024 : la fabrique du mensonge

Qu’il nous soit permis de rappeler que le Général de Gaulle, acteur de premier plan de la Seconde Guerre mondiale, n’a jamais voulu participer à l’une quelconque des commémorations du débarquement de Normandie par les Anglo-Saxons du 6 juin 1944, que ce fût son 5e, son 10e, son 15e ou son 20e anniversaire.

En 1964, en préparation du 20e anniversaire, de Gaulle est président de la République et bénéficie d’une inconstestable renommée mondiale. Son Premier ministre, Georges Pompidou1, l’homme de Rothschild de l’époque, manœuvre pour que de Gaulle change d’avis. En vain. Il dira à Alain Peyrefitte :

« Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi. Vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi. » De Gaulle dira aussi : « Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir ? »

Il est vrai que les Américains ont copieusement bombardé la France, appliquant une stratégie de destruction. Pourquoi ?
Les historiens dénombrent environ 60 000 morts sous les bombes américaines.

Un carnage inutile et oublié, selon l’historien Stephen A. Bourque, auteur d’Au-delà des plages : La guerre des Alliés contre la France et professeur émérite à la School of Advanced Military Studies de Fort Leavenworth, au Kansas.

Les historiens rapportent également des viols de milliers de Françaises par les GI’s américains. Dégâts collatéraux, probablement.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce narratif est asséné :

« Les gentils Américains se sont sacrifiés pour libérer la France du joug nazi ».

À ce titre nous devons leur vouer une éternelle reconnaissance. C’est bien sûr ce que fait Macron, l’homme de paille des Américains. Mais lui ajoute aujourd’hui 6 juin 2024, pour ce 20e anniversaire du débarquement de Normandie, sa touche particulière : il invite ses amis d’Ukraine, sympathisants nazis.

Ceci nous interpelle doublement :
• à quel titre les Ukrainiens sont-ils invités à cette cérémonie, alors que les Russes, principaux artisans de la défaite des troupes nazies, n’y sont pas même invités ?
et En Même Temps,
• les descendants des nazis ukrainiens se trouvent à présent, avec Macron, du côté des « vainqueurs des nazis » autoproclamés !

Nous sommes là face à une manipulation grotesque, dont notre pays se fait l’acteur central.

Il est vrai que l’Armée française entraîne sur notre territoire des soldats ukrainiens qui affichent ostensiblement leur sympathie nauséabonde2. Le ministre de la Défense ne s’en offusque même pas, alléguant que ce n’est pas lui qui choisit les soldats ukrainiens qui viennent en formation en France.

Plus le mensonge est gros, mieux il passe, enseignait Joseph Goebbels.

Nos dirigeants actuels sont à bonne école.

P.S. N’oublions pas non plus l’ovation unanime du parlement canadien au nazi notoire Jaroslav Hunka, ancien SS ukrainien survivant de la Division Galicie, chargée des massacres de juifs et de Polonais en Ukraine, lors de la visite de Volodymyr Zelensky3.

Accueil triomphal pour Jaroslav Hunka au parlement d’Ottawa le 22 septembre 2023

Macron a‑t-il prévu un accueil identique pour le président ukrainien à l’Assemblée Nationale afin de faire bonne figure ? Qui va-t-il nous sortir de derrière les fagots ?





Ukraine — Nikola Mirkovic de retour du Donbass : « Cette guerre est une autodestruction sans nom, une autolyse slave, un traumatisme et une blessure pour tous les Européens »

[Source : breizh-info.com]

Nous rapportions la semaine dernière le retour de mission humanitaire de l’ONG Ouest-Est, qui œuvre dans le Donbass auprès des populations victimes de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Nous avons dans la foulée interviewé Nikola Mirkovic, à l’initiative de ces missions humanitaires, qui nous apporte un témoignage éclairant sur ce qu’il a vu, et sur la situation sur place.

Breizh-info.com : Quelle est la situation humanitaire au Donbass à l’heure actuelle ?

Nikola Mirkovic : La situation demeure complexe et inégale du côté russe. Les combats se déroulent tout le long de la ligne de front. Plus on s’éloigne de cette ligne, plus la vie est convenable sachant qu’on demeure dans une zone de conflit et qu’aucun coin du Donbass n’est à l’abri des bombardements. Sur la ligne de front il reste peu de civils, mais certains irréductibles refusent de partir, ils sont approvisionnés en général par les forces armées sur place. En s’éloignant des zones de combat, ce sont des associations humanitaires locales ou les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk qui prennent le relais soit pour héberger les réfugiés soit pour nourrir et soigner ceux qui sont restés sur place.

Ces personnes survivent dans des décors innommables. Ils vivent de l’aide humanitaire et du « système D » qu’il ne faut absolument pas négliger en temps de guerre. J’ai été vraiment impressionné de voir comment l’ingéniosité humaine permet à l’homme de s’habituer à son environnement même le plus chaotique. À Popasna, par exemple, où nous avons distribué de l’aide humanitaire, il n’y a plus d’eau courante ni d’électricité depuis deux ans. Sur cette ville de 18 000 habitants avant-guerre, la grande majorité des citoyens a fui, seules 800 personnes y vivent encore aujourd’hui dans des conditions très précaires. Au-delà de la zone de guerre à proprement parler, les habitants du Donbass vivent une vie plus calme avec des accès à tout ce qu’il faut pour bien vivre. Cette année je n’ai eu ni coupure d’électricité ni coupure d’eau à l’arrière de la ligne de front contrairement aux années précédentes. À Donetsk, dans les grands super marchés, les rayons sont très bien achalandés et beaucoup de personnes viennent y faire leurs courses.

Breizh-info.com : Pourquoi les autorités russes, qui revendiquent le territoire, n’ont-elles pas fait le nécessaire pour permettre à la population de vivre dignement, population qui s’est déjà sentie abandonnée depuis 2014 ?

Nikola Mirkovic : Il n’y a pas de reconstruction russe dans la zone de guerre entre la ligne de front et une zone de quelques dizaines de kilomètres. C’est une zone de guerre, une zone de désolation. Les Russes ne veulent pas reconstruire là où ils peuvent encore être les cibles d’obus et de missiles. En revanche quand vous vous éloignez significativement de la ligne de front, sans pour autant avoir les garanties d’être à l’abri des bombardements, les autorités russes investissent beaucoup. Les grandes routes sont en train d’être refaites complètement ainsi que plusieurs axes ferroviaires. Les immeubles sont progressivement reconstruits. À Volnovakha, qui a été reprise il y a deux ans, les bombardements se font rares et les autorités locales reconstruisent les habitations. Tout n’est pas encore rénové et il y a encore beaucoup de vestiges visibles de la guerre, mais ceux-ci jouxtent des bâtiments administratifs flambants neufs et des nouvelles habitations modernes. Quant à Marioupol, elle est devenue une ville symbole pour les Russes. Ils reconstruisent partout : il y a beaucoup de nouvelles constructions et des efforts significatifs sont fournis pour effacer les traces de la guerre. J’y étais un jour ensoleillé et les personnes étaient nombreuses à se balader le long du bord de mer et à se poser aux terrasses des cafés. Si ce n’était le passage régulier de véhicules ou d’hélicoptères militaires et la vue d’Azovstal au loin, il serait impossible de savoir qu’il y a une guerre de très haute intensité à seulement une centaine de kilomètres de là. Si les Russes continuent d’avancer, les villes qu’ils récupéreront espéreront sans aucun doute la même transformation radicale que Marioupol qui devient plus jolie qu’avant la guerre.

Breizh-info.com : Comment est la situation militaire sur place ? Militairement, il semblerait que l’Ukraine ait sacrifié une large partie de sa jeunesse sur le front. Que veulent les Russes désormais ? À quoi faut-il s’attendre ?

Nikola Mirkovic : D’un point de vue militaire, ce sont les Russes qui sont à l’initiative en ce moment, depuis l’échec de la contre-offensive de Kiev appuyée par l’OTAN l’été dernier. Ils ont engrangé des succès notables récemment à Avdeïevka et avancent sur Kharkov et Chasov Yar. Les Russes ont pris à peu près 278 kilomètres carrés à V. Zelensky entre le 9 et le 15 mai. Pour autant ce ne sont pas des avancées spectaculaires et la ligne de front ukrainienne s’affaiblit sensiblement, mais tient encore. La stratégie russe semble être de mener une guerre d’attrition de l’armée ukrainienne. Le but est d’épuiser les forces de Kiev et d’éliminer le matériel de l’OTAN jusqu’à ce que des pans du front se fissurent. Le gain territorial est secondaire dans un premier temps, mais il est certain que les Russes voudront avancer à terme au moins jusqu’aux frontières historiques des quatre régions qu’ils réclament. Les Russes perdent moins d’hommes que les Ukrainiens, car c’est essentiellement leur armée qui est sur place alors que Kiev envoie de nombreux conscrits qui ne savent pas encore se battre ou ne veulent pas se battre. Il y a des unités de très grande qualité du côté de Kiev, mais elles ne peuvent couvrir tout le front. Les Russes le savent et donc ils pilonnent sans arrêt pour harasser l’adversaire tout en protégeant au mieux leurs propres troupes. Leur matériel est bien plus sophistiqué que ce que l’OTAN ne le croyait et leurs moyens de production industrielle sont impressionnants. Aussi, la guerre électronique et l’invasion des drones a, en partie, changé la configuration des batailles. Pour avoir été survolé par un drone il y a quelques jours sur place, je peux vous garantir qu’ils sortent de nulle part et sèment rapidement la panique.

Vous parlez de sacrifice de la jeunesse ukrainienne et vous avez raison. Zelensky envoie sa jeunesse de gré ou de force au casse-pipe dans un véritable bourbier. Il ne se bat pas pour l’Ukraine et la paix, mais pour une guerre par procuration au nom des Etats-Unis. Son ancien ministre de la défense Oleksii Reznikov l’a d’ailleurs bien rappelé : « Nous menons aujourd’hui la mission de l’OTAN. Ils ne versent pas leur sang. Nous perdons le nôtre. » Je vous invite à écouter la dernière interview de Tucker Carlson qui interroge l’un des spécialistes de la région, l’économiste et ancien diplomate américain Jeffrey Sachs. Jeffrey Sachs est un des seuls hommes de la planète qui a ses entrées aussi bien à la Maison-Blanche qu’au Kremlin. Il explique très bien les racines américaines et atlantistes de cette guerre et la responsabilité de Washington et de ses alliés européens atlantistes dans cette boucherie. Dans mon livre Le chaos ukrainien. Comment en est-on arrivé là ? Comment en sortir ?, j’explique également les racines états-uniennes du conflit et pourquoi Washington s’est servi de l’Ukraine pour tenter d’affaiblir Moscou. J’explique la genèse de cette guerre américaine que nous, Européens, aurions dû éviter, mais que nous avons laissé se dérouler à cause de la soumission de nos élites atlantistes à Washington.

Russes et Ukrainiens ne voulaient pas la guerre. Un traité de paix était quasiment conclu entre les deux camps au printemps 2022, mais celui-ci a été sabordé par les atlantistes. Maintenant que le conflit a explosé, les Russes ne feront pas marche arrière jusqu’à ce qu’ils aient atteint leurs objectifs qui, d’après moi, sont la neutralité de ce qu’il restera de l’Ukraine et au moins la récupération des quatre oblasts (régions) de Donetsk, Loughansk, Zaporozhye et Kherson. Odessa, Kharkov et Soumy sont certainement sur la liste également et ils iront jusqu’au Dniepr s’ils le peuvent. Kiev demeure une énigme, elle représente la « mère de toutes les villes russes » d’après les Chroniques de Nestor au XIe siècle. Je ne les vois pas vouloir récupérer la rive droite du Dniepr sur le long terme en revanche. Comme le journaliste d’investigation américain Seymour Hersh, je ne pense pas que Poutine veut envahir la Pologne ou l’Europe de l’Ouest. C’est un morceau trop gros à avaler qui n’a aucun intérêt pour la Russie. Les Russes ont déjà le plus grand pays du monde et ne cherchent pas de nouveaux territoires difficiles à contrôler. S’ils gagnent au Donbass et les environs, ils auront déjà beaucoup de pain sur la planche à reconstruire les territoires récupérés et les intégrer dans le reste du pays.

Les Russes ne veulent pas d’une Ukraine atlantiste avec des troupes de l’OTAN sur leur frontière et ils se battront jusqu’au bout, car ils estiment que l’OTAN sur une si grande frontière est une menace existentielle pour leur sécurité. Le problème est que les atlantistes savent que si la Russie gagne, leur modèle mondialiste en sortira sensiblement affaibli. Les discours et actes de plus en plus hargneux des capitales européennes constituent une escalade belliqueuse sans précédent. Ni les Russes ni les Américains ne peuvent se permettre de perdre cette guerre et le risque de l’escalade nucléaire n’est vraiment pas à prendre à la légère. Dans ce cas-là il n’y aura que des perdants en Europe. Le retour à la diplomatie et à la volonté de pacifier tout notre continent est indispensable.

Breizh-info.com : Quelles opérations mène votre association ?

Nikola Mirkovic : Nous menons des missions humanitaires dont le but est d’aider les plus faibles c’est-à-dire essentiellement les enfants et les vieux. Nous distribuons de l’aide alimentaire et des produits d’hygiène aux familles, des médicaments et du matériel médical aux hôpitaux et aux dispensaires, des jouets aux enfants, du matériel de sport aux adolescents et du matériel scolaire aux écoles. Lors de ce dernier voyage, nous avons aussi distribué des générateurs électriques en zone de guerre dans les quartiers dépourvus d’électricité courante et nous avons également acheté une nouvelle porte pour une école à Stepano Krynki. Cette année était particulièrement émouvante pour moi, car il s’agissait de ma 10e mission humanitaire sur place depuis que la guerre a éclaté en 2014. J’y ai vu il y a quelques jours des enfants de moins de 10 ans qui n’ont jamais connu autre chose que la guerre. En Europe au XXIe siècle c’est une honte.

Tout au long de ces années, nous avons tissé de très bons liens avec les locaux, les hôpitaux, les écoles et l’Église orthodoxe. Nous sommes reconnus sur place et y disposons d’un bon réseau. Cela nous permet de travailler dans de bonnes conditions et de nous focaliser sur l’aide humanitaire afin d’apporter aux populations qui souffrent ce dont elles ont besoin. Vous pouvez en savoir plus sur notre site internet www.ouest-est.org.

Breizh-info.com : Avez-vous des contacts avec des humanitaires qui, dans le Donbass, ou plus à l’ouest, aident les populations civiles ukrainiennes elles aussi victimes de la guerre ?

Nikola Mirkovic : Oui il y a quelques années nous travaillions avec une association proche de l’église orthodoxe qui apportait de l’aide des deux côtés. Depuis 2022 c’est terminé. Nous avons plusieurs contacts avec des associations locales, mais plus aucune que nous connaissons aide les deux côtés de la ligne de front. Techniquement c’est quasiment impossible à réaliser. Sinon je connais de nom des associations qui aident les Ukrainiens de l’autre côté de la ligne de front. Aucun être humain ne devrait avoir à subir les affres de la guerre. Nous, Européens, devrions le savoir plus que d’autres. Aider les plus fragiles et ceux qui souffrent me paraît indispensable et ce quel que soit le camp dans lequel ils se trouvent. Vous savez, si 1 % des plus de 200 milliards d’euros dépensés par les US et l’UE pour la guerre en Ukraine avait été dépensé pour la paix et la stabilité, le problème régional aurait été réglé depuis longtemps et tous les habitants de la région vivraient en paix.

Breizh-info.com : Plus globalement, ne pensez-vous pas que cette guerre constitue à nouveau, 100 ans après la guerre de 14-18, un nouveau suicide en Europe, du fait d’un nombre de victimes et de blessés des deux côtés très importants ?

Nikola Mirkovic : Cette guerre est une autodestruction sans nom, une autolyse slave, un traumatisme et une blessure pour tous les Européens et toutes les personnes sensibles à ce qui s’y passe. J’ai vu des choses horribles sur place qu’aucun être humain ne devrait avoir à subir. On nous avait dit que l’Europe c’était la paix, mais on voit que c’était encore un mensonge. L’Union européenne n’a rien fait pour empêcher cette guerre. Au contraire elle n’a fait que mettre de l’huile sur le feu jusqu’à ce que deux peuples européens se battent à mort. Pendant ce temps l’Oncle Sam tire les ficelles. Il cueille les dividendes d’une guerre qui alimente son complexe militaro-industriel et lui permet de nous vendre son gaz naturel liquéfié quatre fois le prix que ce qu’il le vend à ses propres entreprises tout en nous maintenant sous son joug. Je connaissais bien Kiev et l’est de l’Ukraine avant la guerre et mon cœur est déchiré quand je vois ce qu’il s’y passe. Ne soyons pas dupes, cette guerre n’aurait jamais eu lieu si les atlantistes ne l’avaient pas initiée. Ils pourront en lancer d’autres ailleurs et même en Europe de l’Ouest. Ne pensons pas que tout cela est loin de nous et ne nous concerne pas. Au contraire le risque n’a jamais été plus grand de nous retrouver aspirés dans cette guerre pour servir des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Plus que jamais il faut avoir le courage de rejeter l’allégeance atlantiste de notre classe politique et de se battre pour la paix et la stabilité de l’Europe (« de l’Atlantique au Pacifique ») et ailleurs dans le monde du reste.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Rencontre d’un des néonazis les plus dangereux d’Europe

[Source : Charles Villa]






Déclin économique des États-Unis : le centre-ville de Los Angeles s’est effondré économiquement et est devenu méconnaissable…

[Source : businessbourse.com]

Un important exode d’entreprises vers l’extérieur du centre-ville de Los Angeles s’accélère de jour en jour. Historiquement, le centre-ville abritait une concentration dense de banques, de grands magasins, de restaurants et de cinémas qui attiraient des résidents et des visiteurs de toutes les classes socio-économiques, mais après 2020, la région a commencé à connaître un déclin économique et social au point de s’effondrer complètement, le centre-ville est méconnaissable par rapport à ce qu’il était avant 2020.




Les dangers de la reconnaissance faciale de l’IA autorisé par le gouvernement Macron — Amnesty International

[Source : @AgoraTVNEWS]

Les gouvernements veulent surveiller tous les habitants alors qu’ils interdisent les informations sur les élus et les sociétés.

⚠️ La reconnaissance faciale bientôt légalisée en France ? Le risque est réel.

Dans ce court-métrage « Dans leurs yeux », Amnesty International donne à voir les possibles dérives de cette technologie si elle s’installait dans notre quotidien.

La reconnaissance faciale menace notre vie privée, accentue les discriminations, porte atteinte à nos libertés fondamentales.

Synopsis : « Mai 2026, en France. Un lycéen, un CPE et une femme sont confrontés à une nouvelle réalité : la reconnaissance faciale. Lorsque les technologies de surveillance envahissent nos vies, que reste-t-il de nos libertés ? »

‼️ Relire :






Naufrage médiatique occidental : ce qu’ils nous disent et ce qu’ils se disent

[Source : mondialisation.ca]

[Illustration : source]

Par Daniel Vanhove

Au stade de la tragédie absolue qui se déroule sous nos yeux à Gaza, il me semble utile de revenir à un élément sur lequel aucun média occidental — et pour cause — ne s’est arrêté. On sait désormais la partialité avec laquelle les grands médias font et défont l’actualité, en fonction de ce qui arrange leurs patrons en hauts lieux. On a compris depuis un certain temps, les complicités morbides des gouvernements et des lobbies qui manœuvrent en coulisses avec pour seule boussole les intérêts privés d’une caste financière aussi puissante que mafieuse. Et il faut dénoncer et insister sur leur rôle criminel incessant qui s’abat sur les plus démunis, leur rendant toute vie impossible.

Il y a quelques semaines, je relevais un article paru dans le média libanais Al Mayadeen, dont des journalistes ont été assassinés par l’armée du régime terroriste israélien — et pour cause, là aussi — et qui relayait lui-même un communiqué des services des renseignements russes (SVR) :

« Russian Intel reveals US urging ‘Israel’ to expedite genocide in Gaza. The SVR highlighted Washington’s concern over the indiscriminate nature of airstrikes hitting hospitals and refugee camps in Gaza and the effects of such actions on its image. At the same time, the office noted that various representatives from the US State Department and Defense Department are advocating for a ceasefire.

However, a contrary reality unfolds in private conversations between US officials and the Israeli leadership. The US has been effectively urging ’Israel’ to expedite their aggression on the strip to avoid prolonged conflict, fearing it could detrimentally affect Biden’s pre-election position, as noted by the SVR. »

Que l’on peut traduire comme ceci :

« Les renseignements russes révèlent que les États-Unis exhortent “Israël” à accélérer le génocide à Gaza. Le SVR a souligné l’inquiétude de Washington quant au caractère aveugle des frappes aériennes frappant les hôpitaux et les camps de réfugiés à Gaza et aux effets de telles actions sur son image. Parallèlement, le bureau a noté que divers représentants du Département d’État américain et du Département de la Défense plaidaient en faveur d’un cessez-le-feu. » (Voilà pour la partie officielle et « ce qu’ils nous disent »).

« Cependant, une réalité contraire se dévoile dans les conversations privées entre les responsables américains et les dirigeants israéliens. Les États-Unis ont effectivement exhorté “Israël” à accélérer son agression dans la bande de Gaza pour éviter un conflit prolongé, craignant que cela n’affecte négativement la position pré-électorale de Biden, comme l’a noté le SVR. » (Voilà pour la partie officieuse et « ce qu’ils se disent » entre eux).

Les coulisses des enceintes politiques sont un peu comme les cuisines de certains restaurants : mieux vaut ne pas s’y aventurer, sous peine de nausée.

Pourtant, en parallèle à ce que nous lisons et voyons de ces machines médiatiques bien huilées au service des tenants du pouvoir, on ne peut que constater leur échec de plus en plus patent. De plus en plus de citoyens n’adhèrent plus à leurs histoires. N’est qu’à voir les manifestations massives et continues dans le monde, en soutien à la résistance palestinienne contre le régime terroriste colonial, bien que les discours des gouvernements de l’occident global s’entêtent dans leur exposé à l’inverse des faits. Les journalistes qui travaillent dans ces grands médias devraient y regarder à deux fois : ils se prennent à nouveau un sérieux coup dans les gencives.

Et quand elles n’alimentent pas le récit fallacieux dicté et imposé par le couple pervers américano-israélien, certaines chaînes d’infos ont fait le choix, ô combien courageux, d’ignorer les faits et de passer le génocide quotidien des Palestiniens par le régime terroriste israélien, sous silence. Toutes les stratégies pour minimiser, trahir et ignorer les évènements tragiques qui se déroulent en Palestine sont convoquées. Pourtant, rien n’y fait : les rues sont de plus en plus pleines de manifestants qui mettent en pièces et indiquent à ces journalistes et chroniqueurs de petite semaine qu’ils ne sont plus écoutés, et ont perdu tout crédit. Pour des pays se targuant d’être des exemples de démocratie et de liberté d’expression, dont la presse et les médias représentaient il y a quelques années encore le 4e pouvoir (face aux pouvoirs législatif, judiciaire, et exécutif), le constat est des plus amer. Ces médias censés donner la voix aux sans-voix se sont couchés. Les grands groupes appartenant à quelques milliardaires les ont achetés… et muselés.

Le phénomène serait-il récent ? Je ne le pense pas. Il existait auparavant, mais sans doute dans une moindre mesure. Ce qui me paraît avoir amplifié la défiance des citoyens vis-à-vis des représentants politico-médiatiques au point même de la rupture telle que nous pouvons la vérifier ces derniers mois, est probablement l’accumulation de bêtises mensongères liées à la crise du Covid-19 et ses suites. Puis, du récit tout aussi mensonger sur la guerre que mène l’OTAN contre la Russie, utilisant l’Ukraine comme fusible, y causant d’innombrables victimes dans des dépenses insensées pour un résultat connu d’avance. Bref, les 5 dernières années ont été un terrain incroyablement fertile en termes de mensonges d’État relayés à profusion par ce que certains qualifient aujourd’hui — et à raison — de « journaleux » — quand ce n’est pas de « journalopes ». Et la suite arrive avec l’inénarrable feuilleton du « changement climatique ».

Mais, ce que cette caste de la haute finance semble n’avoir ni capté ni intégré — dans sa certitude d’avoir les outils et leviers de tout contrôler par sa puissance d’argent — est que les moyens et relais de communication sont devenus tels, que les fables qu’ils tentent de nous imposer ne passent plus. Un simple téléphone portable qui filme et enregistre une actualité en direct, et se propage par internet à travers le monde entier, défait tous leurs plans, même les plus sombres, élaborés parfois poussivement depuis des années.

Heureusement, une minorité de journalistes ayant encore le sens et la déontologie de leur métier ont pu mettre en place des sites d’informations alternatives, venant étayer des versions complètement opposées à ce qui nous est raconté en boucle par ce qu’il faut bien appeler une propagande étatique via ses médias de caniveaux.

Par exemple, à ce stade, la plupart des citoyens sont devenus plus que méfiants face à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et ses projets de « pass-vaccinal » mondial. Et le rôle de certains médecins lors de la crise sanitaire du C-19 n’a rien fait pour mettre les citoyens dans une relation de confiance avec les autorités médicales. Sans parler des plus hautes instances européennes mêlées à un trafic de milliards d’euros lors de commandes insensées, dont la principale intéressée Mme von der Leyen a effacé toute trace de décision, parce que trop compromettant. Ce qui s’est joué lors de cette crise n’est pas seulement honteux, mais aussi scandaleux, et mériterait que des actions en justice et des sanctions exemplaires soient prises à l’encontre de tous ceux qui s’en sont fait les relais.

De même, beaucoup ont compris l’arnaque qui nous a été présentée d’une Russie qui aurait pour ambition d’envahir l’Europe, alors que depuis des années elle répétait à ses pairs européens que ses exigences toutes légitimes ne relevaient que de sa sécurité aux frontières, rappelant que les avancées de l’OTAN — qui avait pourtant juré de ne pas avancer d’un pouce vers la Russie après l’effondrement de l’URSS — n’étaient plus acceptables. Sans parler des bombardements réguliers des autorités de Kiev à l’encontre des populations du Donbass depuis 2014 ; ni des accords de Minsk que certains écervelés européens se sont vantés qu’ils n’avaient servi qu’à gagner du temps pour préparer l’armée ukrainienne dans sa future offensive contre la Russie, préparée de longue date par la Maison-Blanche. Et faut-il reparler de l’explosion des gazoducs Nord-Stream sur laquelle la lâcheté et le silence européens sont sans équivalent ?! Au point que c’est la Chine qui aujourd’hui se fait entendre et exige une enquête et des réponses claires à ces attentats qui ont pour effet de ruiner l’économie européenne, puisque le prix des énergies participe directement à l’inflation qui touche tant les ménages que les industries.

Bref, les désinformations et les « fakes » se sont accumulées ces derniers temps et les citoyens ont toutes les raisons de se méfier tant des organes médiatiques que politiques. Dans ce pitoyable contexte, comment les autorités ont-elles imaginé que les citoyens croiraient à leur nouvelle propagande à propos de leur récit sur les évènements à Gaza ? Cet exemple de la Palestine est sans doute le plus évident dans la faillite de la caste qui tente d’imposer ses volontés au reste du monde. Les Palestiniens ont une patience et une résilience qui dépasse tout ce que ces fonctionnaires hors sol peuvent imaginer. Et les citoyens qui suivent depuis des années la violation du droit international par un régime porté à bout de bras par l’Occident global ne sont pas dupes. Au contraire, plus les mensonges et les tromperies se multiplient dans ce dossier d’une injustice écœurante, plus les populations rejettent ceux qui en sont à l’origine et l’alimentent. Avec pour effet, un gouffre de plus en plus profond entre les citoyens et les représentants du pouvoir qui ne connaissent qu’une manière d’agir : la répression. Or, plus celle-ci s’intensifie, plus le mouvement de soutien à la Palestine augmente. L’injustice est devenue telle, que le ras-le-bol voire la rage des citoyens prend le dessus sur les menaces des autorités. Les multiples manipulations de l’opinion publique s’érodent et dans le dossier palestinien où l’horreur dépasse l’entendement, elles ne prennent plus. À chacun d’imaginer quelle en sera l’issue…

Après tout cela, ils pourront toujours venir, tout sourire, nous demander de les plébisciter pour un nouveau mandat lors des prochaines élections. Tout ce fumier est à dégager !

Daniel Vanhove –
28.05.24

Daniel Vanhove, France/Belgique : observateur civil l en Palestine 2001 – 2004. Il est l’auteur de plusieurs livres : co-auteur de « Retour de Palestine », 2002 – Ed. Vista ; « Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes », 2004 (Préface de Ilan Halevi – Ed. M. Pietteur) ; co-concepteur du DVD « Au bord de la mort, nous cultivons l’espoir », Témoignages in situ accompagnant le livre, La Démocratie Mensonge, 2008 – Ed. Marco Pietteur – coll. Oser Dire. Administrateur du blog Mouvement Citoyen Palestine (MCP).

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Daniel Vanhove, Mondialisation.ca, 2024




Tous surveillés, tous en danger

[Source : Tocsin]

Les dangers de la surveillance de masse ! Avec Guilhem Giraud, ancien agent du renseignement intérieur à la DST (ex DGSI) spécialisé dans le contre-espionnage.




Robert Kennedy : le FEM organise le monde pour transférer les richesses vers l’élite

[Source : cielvoile.fr]






L’IA a accès à internet et se programme elle-même

[Source : cielvoile.fr]

[Note de Joseph : même si les logiciels d’IA deviennent hors de contrôle, et même si tout d’un coup l’Internet se trouvait incarné par une entité intelligente et consciente similairement à notre incarnation dans un corps humain (le corps d’incarnation de cette entité étant alors constitué de tous les ordinateurs et autres appareils reliés au réseau), il n’est pas utile de craindre qu’elle soit ensuite invulnérable. Pour reprendre le contrôle, les êtres humains n’ont alors qu’à renoncer à la technologie informatique et à ne plus fournir d’énergie électrique aux ordinateurs et autres appareils (tablettes, smartphones, etc.). Il resterait aussi la possibilité de l’aide du Soleil : celui-ci pourrait envoyer un méga flash solaire vers la Terre et griller toute l’électronique, forçant à un retour rapide au mode de vie similaire à celui des amish.]






Vivre sans les GAFAM ? Des alternatives possibles

[Source : mrmondialisation.org]

Les GAFAM — ces mastodontes du web — sont régulièrement sous le feu des critiques. Contrôle du marché de l’information et de la publicité en ligne, revente des données personnelles, hégémonie économique, influence de la démocratie via des lobbies surpuissants, les motifs de se méfier de ces géants ne manquent pas. Difficile pourtant de s’en défaire tant ils sont partout dans notre univers numérique. Néanmoins, voici quelques pistes pour les remplacer au quotidien.

Derrière l’acronyme de GAFAM se cachent 5 groupes tentaculaires travaillant sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication : Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. Ces géants connus de tous et aux croissances folles sont aujourd’hui les leaders en matière de capitalisations boursières au prix de pratiques moralement douteuses. Au cœur des scandales, entre l’intrusion massive dans la vie privée des utilisateurs et la gestion peu scrupuleuse de leurs données personnelles, nous retrouvons également des collusions avec certains gouvernements comme ont pu le démontrer les lanceurs d’alerte de Wikileaks ou Edward Snowden. Une hégémonie quasi totale qui n’est pas signe de bonne santé pour nos démocraties déjà fragilisées.

Une autre vision du Web et de l’informatique

Depuis les débuts de l’informatique, un autre modèle s’organise en marge des logiques marchandes et liberticides grâce aux acteurs — ou hackteurs — des « freewares » ou logiciels libres. De manière générale, ces logiciels peuvent être redistribués librement (gratuitement dans la majeure partie des cas, même si ce n’est pas obligatoire) et l’utilisateur peut avoir accès à leurs codes sources pour customiser et améliorer son expérience et celles des autres utilisateurs.

Gratuit, sans subvention et indépendant depuis 10 ans, nous avons besoin de vous pour continuer ce travail en 2024. Sens-toi libre d’activer un abonnement volontaire sur ce lien en offrant un thé à l’équipe. Merci infiniment.
[mrmondialisation.org]

La plupart des logiciels ou services distribués sous licence libre sont développés de manière coopérative par leur communauté, permettant ainsi de répondre de manière efficace aux besoins des utilisateurs et de corriger un grand nombre de bugs. Bien moins avides en données personnelles, car non-financés par la publicité, ils peuvent s’avérer de bonnes alternatives aux services proposés par les GAFAM et se révèlent parfois même plus performants. VLC Media Player par exemple est un des seuls logiciels grand public permettant de lire, convertir et télécharger des fichiers audio et vidéo dans tous les formats existants.

Crédit : Anybox. Lire « Pourquoi l’open source »

Pour Richard Stallman, pionnier de la philosophie du Libre, ce mouvement veut poser les fondations d’une nouvelle société où les idées et la culture s’échangent librement. C’est à dire, sans soumission à une logique strictement commerciale qui oriente les actes des producteurs de contenus. L’objectif est de permettre à tout le monde de s’épanouir sans entrave, en favorisant la compréhension de la technologie et l’utilisation du matériel informatique tout en limitant le gaspillage et l’obsolescence. Bâtie sur ce modèle, la fondation Wikipédia, quotidiennement enrichie par les contributions de ses utilisateurs, en reste le meilleur exemple.

Des alternatives concrètes aux GAFAM pour se réapproprier son ordinateur et la navigation web

Dans la mesure du possible, nous tâchons de proposer ici quelques solutions libres, open source et respectueuses de la vie privée des utilisateurs, sans prétendre que celles-ci soient qualitativement supérieures. Si nous ne pouvons pas traiter en un seul article tous les services proposés par les GAFAM, nous tenterons de mettre en avant des alternatives aux services les plus couramment utilisés.

Google

Premier consommateur de données personnelles au monde, le cœur de métier de Google — détenu par la holding Alphabet — consiste à connaître au mieux les utilisateurs afin de cibler précisément les publicités qui les intéressent. Les espaces publicitaires ainsi ciblés sont ensuite mis aux enchères et revendus au plus offrant. Tous les services qui encadrent Google servent ainsi uniquement à récolter ces données personnelles dans un objectif commercial qui, notamment, alimente la mondialisation de la consommation telle que nous la connaissons.

Dans un premier temps, si on souhaite naviguer plus librement sur le web, il est nécessaire de bien choisir son navigateur web.

Le navigateur

En mai 2018, le navigateur internet de Google détient à lui seul près de 66 % des parts de marché contre 11 % pour son concurrent open source Mozilla Firefox. Disponible pour presque tous les opérateurs systèmes (Windows, Mac OS, Android, Linux…) le navigateur web de la Mozilla Foundation se montre plus performant que son concurrent et moins consommateur en ressources et en copie de données personnelles. Le changement de navigateur est vraiment rapide et simple avec la possibilité d’importer ses préférences de navigation depuis Google Chrome après installation. Firefox permet également de synchroniser ses navigateurs grâce à un compte utilisateur sur plusieurs appareils. Ce qui fait la richesse de Firefox, c’est également ses nombreux thèmes et extensions gratuits créés par la communauté.

Autres alternatives possibles : Brave, un navigateur internet open source conçu avec un bloqueur de publicités intégré. Tor Browser, un navigateur également libre surtout centré sur l’anonymat. Attention aux navigateurs open source venant de Google tel que Chromium et ses dérivés, formes de « social-washing » numérique, ils ne respecteront pas aussi bien votre vie privée que d’autres alternatives.

Le moteur de recherche

Et pour changer de moteur de recherche ? Rien de plus simple. Il suffit de modifier les paramètres de son navigateur web et de sélectionner ou d’ajouter son nouveau moteur de recherche, mais lequel choisir ?

— DuckDuckGo : pour naviguer de manière sûre. Avec une interface proche de Google, ce moteur de recherche fonctionne sans publicité et respecte la vie privée de ses utilisateurs.

— Qwant : une alternative française respectueuse de la vie privée. Lancé début 2013, le navigateur n’utilise aucun dispositif de traçage des utilisateurs ni aucun cookie. Il ne conserve également aucun historique de recherche.

— Lilo : pour ceux qui veulent soutenir des projets sociaux et environnementaux. Lilo reverse 50 % de son chiffre d’affaires aux projets soutenus par les utilisateurs. Il n’est donc pas strictement sans publicité, mais « détourne » ses revenus à des causes jugées utiles.

— Ecosia : pour les amoureux des arbres. L’objectif d’Ecosia est simple, planter 1 milliard d’arbres grâce aux revenus générés par son moteur de recherche. À l’heure actuelle c’est plus de 60 millions d’arbres plantés grâce aux recherches sur Ecosia. Chaque mois, le navigateur publie son rapport financier et les reçus des plantations d’arbres dans une logique de transparence.

[NRLR Brave utilise https://presearch.com/ comme moteur de recherche]

La boîte mail

— ProtonMail : une messagerie moderne et sécurisée. En plus d’être open source et encryptée, ce fournisseur de service mail situé en Suisse, et qui bénéficie donc de son cadre légal, dispose également d’une application Android et iOS pour faciliter la gestion de sa boîte mail sur téléphone. Accessible dans de nombreuses langues, il propose également des solutions pour les entreprises et les professionnels.

— Tutanota : une boîte mail accessible et sécurisée. Comme ProtonMail, Tutanota est open source, sécurisé et dispose également d’applications sur téléphone, une nécessité aujourd’hui.

— Mailo : une messagerie qui s’engage à respecter votre vie privée, à ne pas exploiter vos données qui sont stockées sur des serveurs sécurisés. Offrant de nombreuses fonctionnalités, on peut y accéder par web, logiciel, smartphone ou application mobile.

Il apparaît important de citer ici également l’association lyonnaise Framasoft qui, au travers de son projet « Dégooglisez votre internet » et de ses 32 services open source proposés, permet de remplacer presque intégralement l’écosystème Google. L’association a pour but premier de faire le lien entre l’univers du libre et du grand public grâce à leurs actions d’éducation populaire.

Facebook

Le souci avec les réseaux sociaux, c’est que nous sommes généralement très contents — sur l’instant — de leur donner nos informations personnelles pour pouvoir être retrouvés plus facilement par nos amis, ou tout simplement pour raconter notre vie quotidienne. Facebook l’a bien compris et est le champion de l’utilisation peu scrupuleuse des données utilisateurs. Pour le groupe, l’année 2018 a été marquée par le scandale Cambridge Analytica lors duquel nous avons appris que plus de 50 millions d’utilisateurs avaient été ciblés par des publications politiques pouvant orienter leurs votes, violant ainsi les conditions d’utilisations du réseau social.

Avec ses quelque 2,38 milliards d’utilisateurs mensuels, le groupe privé peut se vanter d’avoir une réelle influence sur nos façons de penser et sur notre morale en imposant ses choix à l’échelle mondiale aux utilisateurs captifs (difficile de changer de réseau social quand tous nos amis sont sur Facebook). Le phénomène est tel que le Sénat et le Congrès étasunien ont décidé de mettre leurs nez dans la question et d’auditionner régulièrement Mark Zuckerberg sur ces pratiques.

— Le but de la Diaspora Foundation est de créer un réseau social open source et respectueux de la vie privée des utilisateurs. Les données des utilisateurs sont stockées sur un des « pods » choisis par l’utilisateur lors de sa première connexion, au lieu d’un grand serveur central appartenant à une entreprise et regroupant les données de tous. Diaspora permet de créer son profil, d’actualiser son statut et d’échanger des messages avec ses amis, tout en échangeant photos, vidéos et autres documents. (Mr Mondialisation héberge et alimente son propre Pod diaspora #Mondiaspora).

— Mastodon quant à lui est plus proche d’un client Twitter. On y poste des statuts courts tout en suivant de nombreux profils. Le projet n’est pas financé par la publicité, mais par des dons sur Patreon.

— Citons enfin MeWe, un réseau social très proche visuellement de Facebook et particulièrement facile d’utilisation. Tout comme le géant américain, MeWe propose un système de groupes et de pages pour les entreprises et associations. Présenté comme la prochaine génération du réseau social, son modèle économique ne repose ni sur la récolte de données privées ni sur la publicité. C’est pour l’instant un candidat idéal, tant graphiquement qu’en termes d’utilisation, pour contrer le géant Facebook. (Mr Mondialisation compte s’y installer prochainement pour une phase de test).

Apple et Microsoft

Ne nous en cachons pas. Poser la question des alternatives à Apple et Microsoft revient à s’attaquer à un gros morceau de l’histoire de l’informatique et des technologies. Au cours des dernières décennies, les deux entreprises ont fait couler beaucoup d’encre lors de grandes affaires publiques : abus de position dominante, vente forcée, mépris des usagers. Malgré cela, elles n’en restent pas moins leaders dans leurs domaines respectifs.

Se passer de la suite Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint…) :

Disponibles sur tous les opérateurs systèmes LibreOffice de la Document Foundation et Apache OpenOffice sont deux suites de bureautiques gratuites et open source capables de répondre aux besoins des professionnels comme des particuliers. L’utilisateur y retrouvera toutes les fonctionnalités du pack Microsoft Office : feuilles de calcul, présentations avec slides, traitement de texte, modificateurs d’images, etc. Documentations et tutoriels sont accessibles sur les sites web respectifs des logiciels. Contrairement aux croyances, ces solutions offrent une vaste gamme de comptabilités pour la lecture et l’enregistrement des documents.

Remplacer Windows ou macOS en choisissant son opérateur système (OS) :

Le mouvement du libre a fait ses armes au commencement de l’informatique individuelle avec la création d’un opérateur système libre combinant les travaux des équipes de Richard Stallman et Linus Torval : « GNU/Linux », renommé par simplicité Linux. Le fait que Linux soit open source permet à tous les utilisateurs de proposer leur version de l’OS, on appelle cela une distribution ou « distro ». Au fil des ans, des groupes de développeurs se sont formés afin de mettre à disposition des utilisateurs les distros les plus simples, optimisées possibles. Grâce au travail des développeurs, Linux est aujourd’hui accessible aux personnes ayant peu de connaissances en informatique. De plus, les distributions Linux ne connaissent que très peu de menaces informatiques (virus ou autres malwares), car elles sont plus rarement ciblées par les pirates.

Tout le monde n’étant pas à l’aise avec l’informatique ou ne voulant pas s’embêter avec l’installation d’un nouvel OS, nous proposons ici des distributions qu’il est possible d’acheter préinstallées sur un nouvel ordinateur. Nous nous concentrerons également sur les distributions simples d’accès pour un nouvel utilisateur. Les professionnels sont invités à approfondir leurs recherches.

— Linux Mint : Avec son interface proche de Windows, Linux Mint espère séduire les utilisateurs en transition vers Linux. La distribution est légère, peu consommatrice en ressource et très facile à prendre en main. Un must pour débuter dans le monde du libre.

— Ubuntu : Ubuntu est probablement une des distributions les plus connues. Très simple d’installation, elle propose une bonne expérience utilisateur pour les néophytes.

— Pop!_OS : Pop!_OS de system76 (basée sur Ubuntu) est la preuve incarnée qu’il est possible de proposer une distribution Linux très accessible aux nouveaux utilisateurs, performante, et design. System76 propose également toute une gamme d’ordinateurs incluant Pop!_Os ou Ubuntu à l’installation.

— Et bien d’autres encore…

Si le sujet vous intéresse, nous vous invitons à découvrir par vous-même les nombreuses distributions Linux afin de choisir celle qui vous convient le mieux. Vous découvrirez au cours de vos recherches de nombreuses communautés d’utilisateurs, riches en documentations, tutoriels et solutions concrètes pour vos besoins. On trouve par exemple des distributions très légères pour faire fonctionner d’anciens ordinateurs ralentis par des OS trop lourds (ex : les netbooks ou notebooks que les étudiants utilisent pour du traitement de texte), d’autres sont plus adaptées pour les mordus de jeux vidéo, etc. Bref, le web grouille de solutions libres pour les curieux et amoureux d’informatique.

Amazon

Quelles solutions s’offrent à nous lorsqu’on souhaite se passer du géant de la marketplace aux pratiques concurrentielles néfastes et peu soucieuses des questions environnementales ?

Contrairement aux sujets précédents, nous ne pourrons bien évidemment pas proposer une alternative strictement libre ou « open source » à Amazon. Choisir d’acheter sur Amazon, c’est avant tout préféré la simplicité du service que l’entreprise offre grâce à sa position dominante sur le marché tout en fermant les yeux sur les nombreuses dérives sociales et écologiques que leur modèle génère. Symptomatique de notre société, le mode de fonctionnement « Amazon » écrase les vendeurs, producteurs et livreurs en rendant cette souffrance invisible aux yeux du consommateur qui peut donc simplement se satisfaire de cet immense catalogue de produits du bout d’un clic, sans se soucier du reste.

Crédit : Victor Svensson

Des alternatives plus éthiques à Amazon existent déjà, mais bien d’autres restent à inventer. Lalibrairie.com est, par exemple, une librairie en ligne qui fédère 2500 libraires locaux et référence 350 000 ouvrages. L’alternative se définit comme la librairie en ligne qui défend les libraires indépendants et donc une économie locale du livre… Et pourquoi pas, tout simplement, se rendre dans une librairie indépendante ? En matière de mode éthique, durable, locale et/ou biologique, une simple recherche dans un moteur de recherche open source offre un bel aperçu des nombreuses solutions disponibles pour s’habiller plus respectueusement.

[NDLR Il existe quelque chose d’aussi envahissant et probablement plus dommageable (notamment sur la santé) que le recours aux ordinateurs, aux applications logicielles ou aux sites Internet des GAFAM. Il s’agit des téléphones sans fil surnommés « smartphones » ou « téléphones intelligents ». Ils sont en particulier utilisés pour le repérage, voire le ciblage des individus qui les portent et seront probablement un élément du proche Internet des corps, des villes 15 minutes, et du crédit social à la chinoise.
L’alternative est simple :
ordinateur + téléphone filaire fixe
(le téléphone de maison sans fil émettant aussi des ondes électromagnétiques artificielles nocives, de même que les matériels électroniques qui utilisent le Wi-Fi ou le Bluetooth).
À l’objection que le smartphone peut vous sauver de situations imprévues ailleurs qu’à la maison, on peut répondre qu’il existe aussi des alternatives dans ce domaine : l’entraide, les services de police, les pompiers, les secouristes, la responsabilité (qui évite de se mettre en situation dangereuse ou stupide par immaturité, orgueil ou imprévoyance), la chance ou la bonne étoile, l’ange gardien…
Voir le dossier 5G et ondes pulsées pour prendre connaissance des effets des ondes électromagnétiques artificielles sur la santé.]

Conclusion

Pour la philosophie du Libre, remettre l’utilisateur ou le consommateur au cœur de la démarche de création en mettant à sa disposition les connaissances nécessaires permet ainsi l’émergence de solutions insoupçonnées et plus démocratiques. Si les consommateurs ne sont pas satisfaits des services proposés, et face au manque de courage politique pour des changements structurels, les changements peuvent alors se faire par le bas grâce au boycott ou en proposant/soutenant des alternatives.

Malgré le temps d’adaptation au changement de nos habitudes, l’expérience du Libre nous montre que si d’autres solutions existent, elles nécessitent cependant un investissement de la part des utilisateurs en temps et en courage pour sortir de cette zone de confort. Dans le contexte actuel de prise de conscience de l’impact de nos modes de consommation, nous avons peut-être intérêt à nous inspirer de la philosophie des logiciels libres pour nous réapproprier nos appareils technologiques et poser les bases d’une société plus émancipatrice, sur le web comme dans le monde réel…

Sources : lesechos.fr/wikileaksactu.wordpress.com/journaldunet.com/theguardian.com




Une mafia a pris le contrôle de la France

[Source : Valérie Bugault via reseauinternational.net]

Valérie Bugault explore les dynamiques de pouvoir cachées qui influencent la gouvernance mondiale et détaille comment une « mafia » financière a pris le contrôle de la France. Cette discussion se base sur son dernier ouvrage qui résulte de près de 30 ans de recherche.

Ce que vous allez apprendre :

L’influence du modèle économique mondial : Comprendre comment des entités économiques manipulent les systèmes juridiques et politiques pour saper la souveraineté des États et des individus.

La perte de souveraineté économique, monétaire et juridique : Valérie explique la perte progressive de l’autonomie de la France face aux mécanismes internationaux et supranationaux.

Les racines de la globalisation : Analyse de la transition de la souveraineté à un contrôle oligarchique qui va bien au-delà de la simple coopération économique internationale.

Citation marquante :

« Nous assistons à une guerre du droit où le droit anglo-saxon, utilisé comme un outil par les puissances financières, domine et remplace les principes de droit continental qui ont longtemps façonné l’Europe ».




Un « ennemi commun » collectif traque désormais l’humanité

[Source : lesmoutonsenrages.fr]

Par Stephen Karganovic pour Global-Rechearch

capture d’écran de la vidéo Ted Talk

Yuval Hariri, porte-parole de Klaus Schwab, a récemment fait une déclaration qui devrait faire froid dans le dos. « Si les choses empirent et que le déluge arrive », a déclaré Harari, lui et la cabale de maîtres du monde obscurs partageant les mêmes idées « construiront une arche et laisseront les autres se noyer ».

Ailleurs, Harari développe les raisons de l’indifférence froide de ses collègues élitistes à l’égard du sort de la grande majorité des habitants de la Terre :

« Si vous remontez au milieu du 20e siècle… et que vous pensez à construire l’avenir, alors vos matériaux de construction sont ces millions de personnes qui travaillent dur dans les usines, dans les fermes, les soldats. Vous en avez besoin. Vous n’avez aucun avenir sans eux. »

Ce qu’il veut dire, c’est que vous — en référence aux élites sociales et financières dominantes de cette époque — aviez encore « besoin » du travail de millions de personnes dans les différents domaines de l’activité économique afin de réaliser des bénéfices. Depuis, comment les choses ont-elles changé selon le « futurologue » Harari ?

« Maintenant, au début du 21e siècle, où nous n’avons tout simplement plus besoin de la grande majorité de la population, parce que l’avenir est au développement de technologies de plus en plus sophistiquées, comme l’intelligence artificielle [et] la bio-ingénierie, la plupart des gens n’y contribuent en rien, à l’exception peut-être de leurs données, et même si les gens font encore quelque chose d’utile, ces technologies les rendront de plus en plus redondantes et permettront de remplacer ces personnes. »

Le porte-parole élitiste Harari mérite d’être reconnu pour son honnêteté à glacer le sang, sinon pour la moralité de ses « visions » et de celles de ses maîtres. Il signale clairement que cet écrivain, les éditeurs de ce portail [Internet], ses lecteurs et le reste de l’Humanité sont remplaçables et, indépendamment de toute utilité économique qu’ils pourraient encore posséder, sont dépourvus de toute dignité ou valeur inhérente.

Harari et son supérieur immédiat dans la nomenklatura élitiste, Klaus Schwab, sont techniquement des particuliers. Leur véhicule organisationnel, le Forum économique mondial, est une ONG privée enregistrée en Suisse. Formellement, ils ne représentent ni ne parlent au nom d’un gouvernement ou d’une structure officielle pouvant revendiquer une légitimité. Ils n’ont aucun droit de planifier ou d’organiser l’avenir de l’Humanité, en dehors de l’auto-autorisation de le faire qu’eux-mêmes et les centres de pouvoir oligarchiques mondialistes avec lesquels ils communient et se mélangent se sont arrogée. Personne ne les a élus ni habilités à planifier l’avenir de qui que ce soit, autre que le leur, et même cela strictement à titre privé.

Pourtant, décider de l’avenir de l’Humanité est précisément ce qu’ils prétendent faire, à Davos en séance plénière une fois par an et le reste du temps dans des fabulations conspiratrices entre eux.

La nature de la « planification » dans laquelle ils s’engagent devrait susciter un profond intérêt et une grave préoccupation pour tout le monde. Non seulement pour l’orgueil débridé dont il fait preuve, mais plus précisément pour le dessein homicide qui le sous-tend, à une échelle vaste et jusqu’ici inimaginable, que Raphael Lemkin était incapable de concevoir lorsqu’il a inventé le terme « génocide ».

Quand et si le « tsunami » prévu qui devrait noyer l’Humanité se produit, et nous pouvons être sûrs que Harari et ses acolytes ont la capacité de le faire au moment et de la manière de leur choix, comme l’a montré l’événement sanitaire récemment fabriqué, ils ne pleureront pas les victimes. Au contraire, ils seront ravis de la réussite de leur travail. Alors que la majeure partie de l’Humanité « se noie », ils se réjouiront.

Voir : Qu’est-ce qui retient l’Humanité d’affronter les forces déterminées à la détruire ?

Il est incontestable que Harari ne parle pas seulement en son propre nom ou en celui de Schwab. Il exprime publiquement la vision idéologique d’une Terre dépeuplée, débarrassée de la présence humaine et teintée de misanthropie occultiste. Cette vision est largement partagée par les sommités de son groupe élitiste. Un membre éminent de ce groupe, Bill Gates, a insisté fortement sur la nécessité de se débarrasser des multitudes inutiles par tous les moyens, justes ou immondes. L’une des déclarations alarmantes et explicites de Gates sur ce sujet a été supprimée par YouTube, prétendument pour « violation des directives de la communauté ». La véritable raison pour laquelle ses propos ont été supprimés d’Internet était le danger qu’ils puissent déclencher l’alarme parmi les « victimes des inondations » ciblées, les poussant à réagir avec une rage incontrôlable une fois qu’elles auraient découvert ce que les « visionnaires » élitistes leur réservaient.

Ces tueurs en série psychopathes (nous ne devons pas mâcher nos mots), utilisant leurs vastes ressources financières, politiques et médiatiques (lavage de cerveau), mettent inexorablement en œuvre un programme homicide de dépopulation mondiale. Le dépeuplement, comme Harari l’a honnêtement admis, signifie éliminer physiquement autant d’êtres humains qu’ils jugent superflus ou inutiles à leurs fins. Le concept de contrôle de la population, encore une fois pour ne pas mâcher ses mots, est leur code pour un génocide mondial.

Le Club de Rome, l’une des composantes institutionnelles du réseau de dépopulation, dans un document programmatique publié en 1974, n’aurait pas pu exprimer plus clairement le principe principal de sa philosophie génocidaire : « La Terre a un cancer et le cancer, c’est l’Homme ». Est-il nécessaire de préciser que les cancers ne se nourrissent pas et ne se cultivent pas ? Les cancers doivent être extirpés.

F. William Engdahl a récemment mis en lumière les racines profondes de ce plan infâme, discuté et mis en œuvre ouvertement par ses promoteurs malveillants, à la vue des victimes visées. Engdahl a montré que les pervers comme Schwab et Harari ne sont que les visages publics d’un plan transgénérationnel malveillant.

Engdahl cite un rapport publié par le Club de Rome, « La première révolution mondiale ». Il y est admis que les affirmations sur le réchauffement climatique du CO2, servant de justification commode pour imposer avec force à l’Humanité une gamme infinie de changements structurels destructeurs, ne sont qu’une ruse inventée.

C’est parce que « … l’ennemi commun de l’Humanité est l’Homme. En cherchant un nouvel ennemi pour nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, la pénurie d’eau, la famine, etc. feraient l’affaire. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine et ce n’est qu’en changeant d’attitude et de comportement qu’ils pourront être surmontés. Le véritable ennemi, c’est donc l’Humanité elle-même.

« L’agenda », conclut sombrement Engdahl, « est sombre, dystopique et vise à éliminer des milliards d’entre nous, les “humains ordinaires”. »

Une précision importante doit être apportée. L’Humanité n’est pas l’ennemi, mais au contraire la couronne de la création de Dieu. Et c’est l’Humanité elle-même qui fait désormais face à un ennemi implacable, en l’occurrence une incarnation collective de la caractéristique déterminante qu’Edward Gibbon attribue aux empereurs dépravés Commode et Caracalla : « ennemi commun de l’Humanité ».

Mais cette fois-ci, l’Humanité n’est plus confrontée aux excentricités perverses d’un individu déviant. Aujourd’hui, elle doit affronter la personnification collective de Commode et de Caracalla, sous la forme d’une oligarchie mondiale dépravée, imprégnée de dangereuses illusions de toute-puissance et d’impunité.

Pourquoi avons-nous choisi de nous attarder sur ce sombre sujet ? En premier lieu, parce que les victimes du génocide dans le monde entier ont le droit d’être informées et, bien entendu, elles ont aussi le droit de se défendre, afin de préserver leur propre vie et celle de leur famille, ainsi que d’assurer l’intégrité de leurs sociétés, leurs cultures, leur mémoire historique et leur mode de vie.

Mais il y a aussi une autre raison importante : dénoncer le cynisme et l’amoralité totale des fanatiques génocidaires qui dirigent encore le destin d’une partie considérable de l’Humanité et déploient continuellement leurs énergies pour reprendre le contrôle total sur le reste.

Agissant par l’intermédiaire de leurs mandataires, l’Allemagne et le Rwanda, rejoints récemment par la France et quelques autres gouvernements fantoches, ils ont eu l’impudence de présenter à l’Assemblée générale des Nations unies une résolution visant à condamner et à commémorer le « génocide » fabriqué de toutes pièces à Srebrenica, censurant pour génocide une nation qui, tout au long du XXe siècle, a elle-même été la cible d’une extinction effective.

C’est précisément le crime qu’ils envisagent eux-mêmes de commettre effrontément, non pas dans une municipalité isolée des Balkans, mais contre l’Humanité dans son ensemble.

Stephen Karganovic est président du « Srebrenica Historical Project », une ONG enregistrée aux Pays-Bas pour enquêter sur la matrice factuelle et le contexte des événements qui ont eu lieu à Srebrenica en juillet 1995. Il contribue régulièrement à Global Research.

La source originale de cet article est Global Research
© Stephen Karganovic, Global Research, 2024




Après investigation, le Dr Mike Yeadon ne croit plus aux méchants virus

[Source : lionessofjudah.substack.com]

Par le Dr Michael Yeadon — 25 avril 2024

Je suis formellement convaincu que les maladies respiratoires aiguës que nous appelons rhumes et grippes (« maladies de type grippal ») ne sont pas causées par des particules infectieuses submicroscopiques appelées virus et qu’elles ne sont pas contagieuses.

Pour un certain nombre d’autres maladies attribuées à des virus, telles que le « VIH/SIDA » et la « polio », j’ai suivi la piste des preuves suffisamment loin pour affirmer également qu’il n’y a aucune preuve qu’elles soient causées par de tels virus. Au contraire, et comme pour le « Covid-19 », elles sont plus justement appelées syndromes (puisque les symptômes allégués varient dans des proportions extraordinaires) et sont des attributions erronées d’un ensemble d’autres maladies. Dans chaque cas, les personnes sont réellement malades. C’est simplement que le diagnostic est erroné et qu’il n’est pas viral.

J’ai lu qu’il n’a jamais été possible de répondre à des attentes raisonnables en matière d’isolement pour un virus quelconque.

En tant que passager de l’omnibus de Clapham1, j’en ai appris suffisamment pour dire que je pense que la virologie2 est totalement frauduleuse.

En tant que Dr Mike Yeadon, PhD, je n’ai pas fait suffisamment de recherches personnelles et détaillées pour être sûr que les virus n’existent pas, même si je soupçonne que c’est vrai.

Je fais cette distinction parce que je pense que les gens ont le droit de savoir si je parle en tant que scientifique expérimenté ou en tant que personne réfléchie mais inexpérimentée. Si je fais une déclaration sans réserve, il serait raisonnable qu’un tiers s’attende à ce que je sois en mesure de produire des chapitres et des versets sur de nombreuses déclarations importantes concernant des maladies prétendument virales et, dans de nombreux cas, je ne pourrais pas le faire. Je m’appuierais sur le témoignage d’autres personnes.

J’ai les preuves et j’ai lu la littérature primaire sur les maladies respiratoires et sur d’autres maladies sélectionnées. C’est pourquoi je suis sûr de moi.

Je suis également convaincu que les pandémies mondiales de maladies graves sont impossibles. Il n’y a jamais eu de pandémies. L’exemple le plus célèbre, la pandémie de grippe espagnole, est un mélange d’exagération et de probable empoisonnement délibéré. Ces dernières années, il s’agit de « pseudo-épidémies de PCR faussement positives », un phénomène bien établi et bien réel, dans lequel 100 % des résultats de tests prétendument positifs sont faux. Il existe des exemples célèbres où ce phénomène est entièrement accidentel, comme la pseudo-épidémie de coqueluche.

[Voir :
La fin du mythe infectieux — cas de la grippe espagnole]

L’idée que nous risquons à tout moment l’émergence d’une pandémie ou d’une maladie grave et hautement infectieuse est un mensonge central que je considère aujourd’hui comme une contre-vérité évidente.

Le voyage a été étrange et semé d’embûches. Le plus étrange, c’est de montrer à des gens intelligents les preuves qui étayent ma position actuelle sur les maladies respiratoires aiguës et de constater qu’elles ne les émeuvent pas.

Certains ont emprunté des chemins similaires et sont parvenus aux mêmes conclusions. Je crois que le Dr Jonathan Engler3 en fait partie. Il y a de nombreuses autres personnes que je crois sincères, je ne vais donc pas m’en prendre à elles demain, mais qui continuent à parler comme si la propagande de toute une vie restait intacte. C’est exaspérant et je suis incapable de l’expliquer.

Il est intéressant de noter qu’une personne, il y a des années, m’a avoué qu’elle ne voulait pas croire ce que je lui disais, parce que c’était tout simplement trop effrayant. Il est possible que des mécanismes de protection psychologique4 empêchent certains d’entre nous d’accepter de nouvelles informations. Je pense que nous sommes des êtres beaucoup plus actifs inconsciemment que nous ne le pensons. Nous rationalisons ensuite consciemment les choses que notre subconscient a traitées (ou non).

C’est peut-être la raison pour laquelle beaucoup d’entre nous se sont trouvés dans l’impossibilité de persuader les autres, même ceux que nous aimons et connaissons depuis de nombreuses années, que l’on nous ment et que nous subissons une attaque extraordinaire. Je ne suis pas psychologue non plus, et je ne sais donc pas ce qui se passe réellement lorsque je ne parviens pas à convaincre ma sœur aînée, titulaire d’un doctorat dans un domaine biologique, que la pandémie est une supercherie planifiée de longue date.

Certaines personnes agissent comme si elles croyaient qu’il suffisait d’affirmer que les virus n’existent pas pour que les écailles tombent des yeux de l’humanité et que la bataille soit terminée. Ma propre expérience me montre que c’est l’une des façons les moins efficaces d’aborder les couches indubitablement épaisses des maladies infectieuses.

Le fait d’être de cet avis incite certains d’entre eux à prétendre que je travaille pour les auteurs de ces maladies. Je n’y peux rien.

Je pense que c’est à peu près le point où j’en suis actuellement.

Pour dissiper tout doute, les diagnostics basés sur la PCR, les tests de détection de ce que l’on prétend être des anticorps contre certains agents responsables de maladies infectieuses et les vaccins (sans réserve) sont tous frauduleux.

Les maladies sous-jacentes sont réelles, c’est pourquoi les mensonges sont si efficaces.

Meilleurs vœux,

Mike

[Voir plus bas sa déclaration du 19 avril]



Déclaration de Mike Yeadon

[Source : drmikeyeadon.substack.com]

Par Dr Mike Yeadon — 19 avril 2024

1. Moi, Mike Yeadon, je dirai ce qui suit. J’ai suivi une formation en biochimie et en toxicologie (avec une mention très bien), puis un doctorat basé sur la recherche en pharmacologie respiratoire. J’ai ensuite travaillé à des niveaux de plus en plus élevés dans la R&D1 biopharmaceutique (nouveaux médicaments) et j’ai été vice-président et responsable mondial des allergies et des maladies respiratoires chez Pfizer, poste que j’ai quitté en 2011. Après avoir quitté mon poste chez Pfizer, j’ai travaillé en tant que consultant pour plus de 30 sociétés de biotechnologie et j’ai été très apprécié des investisseurs et des dirigeants. Plus récemment, j’ai fondé et dirigé en tant que PDG une société de biotechnologie qui a été rachetée par Novartis (2017).

2. J’ai une grande connaissance de l’industrie pharmaceutique, y compris tous les aspects de la conception, de la recherche et du développement de nouveaux médicaments. En particulier, j’ai une connaissance approfondie des usages et des pratiques en matière de conception de molécules susceptibles d’être sûres, ainsi que de l’immunologie et de la médecine respiratoire.

3. Je fournis l’aperçu ci-dessus de mes références comme preuve qu’en tant qu’ancien cadre supérieur de la recherche dans une entreprise pharmaceutique, je possède l’expertise et les connaissances qui font de moi un témoin crédible pour parler des graves préoccupations que j’ai (préoccupations qui sont partagées par d’autres) au sujet de la prétendue pandémie2 et des contre-mesures, en particulier les injections à base de gènes.

4. Je fais part de ces préoccupations depuis environ 3 ans et demi à ce jour.

5. Globalement, mon avis d’expert est que les injections censées être des vaccins contre un prétendu virus (je dis « prétendu », car aucune preuve n’a jamais été apportée d’un virus isolé du SRAS-CoV-2) sont intentionnellement nocives et, en tant que telles, doivent être immédiatement retirées du marché.

6. Je présenterai ci-dessous un bref résumé, que je me suis efforcé de rendre essentiellement non technique, expliquant pourquoi j’ai formé l’opinion que les injections sont intentionnellement nocives et qu’en tant que telles, elles doivent être immédiatement retirées du marché.

7. Toutefois, avant de présenter mon résumé, je ferai d’abord la remarque suivante, que je peux étayer.

8. À mon avis, la toile de fond de cette prétendue « pandémie » n’est pas une question médicale et scientifique, mais une scène de crime mondiale d’une ampleur et d’une nature sans précédent.

9. Affirmation 1 : Le choix d’inventer, de développer et de fabriquer un nouveau vaccin est incontestablement la mauvaise réponse à une pandémie, même si le récit qui nous est présenté n’était pas faux.

10. Étant donné que j’ai fait carrière pendant plus de 30 ans dans les grandes entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques, je savais qu’il était impossible de créer un vaccin en moins de 5 à 6 ans si l’on voulait démontrer la sécurité clinique et affiner la fabrication pour obtenir la qualité habituelle nécessaire à la production d’un produit pharmaceutique final étroitement défini.

11. Si cela n’était pas fait, le produit serait très variable, ce qui est intrinsèquement dangereux. C’est ce qui s’est passé et la variabilité du produit qui en a résulté a complètement invalidé toutes les données obtenues au cours de la toxicologie et du développement clinique. En bref, l’effet d’un développement trop rapide est que le produit injecté à des milliards d’hommes, de femmes et d’enfants innocents n’est pas le même que celui utilisé dans les essais cliniques.

12. Aucun expert honnête n’envisagerait même de lancer un programme de recherche pour mettre au point un vaccin, car aucune pandémie dans l’histoire n’a duré une fraction du temps minimum nécessaire pour créer un nouveau vaccin sûr et efficace. Ce délai ne peut être raccourci car un certain nombre d’activités sont réalisées par étapes, chaque étape dépendant du résultat de l’étape précédente.

13. En outre, il faut tenir compte du contexte clinique. On nous a parlé d’une urgence de santé publique de portée internationale, où tout le monde pouvait attraper le virus et où les personnes âgées et déjà malades étaient particulièrement exposées au risque de décès. Je pense qu’il s’agit d’une tromperie délibérée, mais même si nous l’acceptons, il est essentiel de comprendre deux choses.

14. Premièrement, les vaccins injectés ne peuvent pas protéger et ne protègent pas les humains contre les maladies respiratoires aiguës que l’on pense être dues à l’arrivée de virus respiratoires dans les voies respiratoires. En effet, la réponse immunitaire consiste principalement à stimuler la production d’anticorps qui circulent dans le sang.

Les anticorps sont de très grosses molécules qui ne peuvent pas quitter la circulation et apparaître sur la face aérienne des voies respiratoires. En bref, le produit de la réponse immunitaire au vaccin et le virus lui-même ne se rencontrent pas, car ils se trouvent dans des « compartiments » corporels différents.

15. Deuxièmement, les personnes dont on nous a dit qu’elles étaient particulièrement à risque, à savoir les personnes âgées et les malades, se trouvent en partie dans cet état de vulnérabilité parce que leur système immunitaire sénescent réagit mal aux nouvelles menaces de maladies infectieuses. Pourquoi s’attendre à une bonne réaction à un vaccin injecté ? On dit qu’il imite une nouvelle menace de maladie infectieuse. Il est important de noter une chose très peu connue du public : les « vaccins antigrippaux » injectés ne fonctionnent pas. Ils ne réduisent pas le nombre d’hospitalisations ou de décès chez les personnes âgées. Pourtant, les vaccins antigrippaux sont présentés comme une mesure de santé publique vitale depuis des décennies et sont payés par les contribuables. En outre, même les vaccins antigrippaux peuvent entraîner des effets indésirables, parfois graves, mais cela n’est pas compensé par l’attente d’une protection contre une menace pour la santé, à savoir la grippe. Maintenant que vous savez cela, vous aurez peut-être moins de mal à croire que cette industrie est prête à mentir et à tromper pour atteindre ses objectifs.

16. J’ai expliqué pourquoi il est impossible de produire un vaccin sûr et efficace en moins de 5 à 6 ans, mais on nous demande d’accepter que cela ait été fait en moins d’un an. J’ai également expliqué pourquoi un vaccin injecté ne pouvait pas fonctionner, même s’il était sûr, dans le contexte dont on nous dit qu’il existe. Pourtant, ils sont allés de l’avant. C’est malveillant, comme je vais le montrer.

17. Affirmation 2 : les vaccins à base de gènes ont été présentés comme la solution exclusive, mais il s’agissait d’un moyen d’abuser des obstacles réglementaires réduits pour les vaccins conventionnels afin de pousser les thérapies géniques sur le marché.

18. Des vaccins ont été mis au point et utilisés contre un nombre croissant de maladies infectieuses depuis le milieu du 20e siècle, et certains sont beaucoup plus anciens. Jusqu’à l’ère de la pandémie de grippe aviaire, tous les vaccins ont consisté à prélever un échantillon de l’agent pathogène3 et à le formuler pour l’injecter ou l’instiller dans les voies respiratoires. L’avantage est que la quantité d’agent pathogène est connue et fixe. À bien des égards, ce processus imite ce que l’on nous dit être un processus similaire à celui de l’infection par l’agent pathogène sauvage. De nombreux vaccins ont été développés et commercialisés et, au fil des décennies, les fabricants, les autorités de réglementation, les médecins et le public ont acquis une compréhension commune de la nature de ces produits et de la manière de les évaluer. C’est ce contexte qui a conduit à la voie réglementaire pour leur développement. À certains égards, il a été opportun de tronquer ou même de ne pas étudier certaines propriétés des « vaccins conventionnels » parce qu’elles ne sont pas informatives et ne contribuent en rien à l’évaluation de l’agent.

19. Les préparations appelées vaccins dans cette prétendue pandémie ne ressemblent en rien à ces anciens produits. Il s’agit plutôt d’agents à base de gènes, qui réquisitionnent les cellules des receveurs pour fabriquer ce qui est codé dans la séquence génétique. Il s’agit là d’une différence cruciale, comme je le montrerai plus loin. Mais il est important de comprendre que la réponse biologique aux agents génétiques comporte des étapes supplémentaires par rapport aux vaccins traditionnels. Les anciens vaccins ne s’éloignent pas beaucoup du site d’injection. Les matériaux injectés sont des suspensions, de petits morceaux de cellules et des agents infectieux tués ou affaiblis. Notre corps est bien adapté pour reconnaître l’arrivée de matériaux étrangers et a évolué pour réagir de manière appropriée à cet événement. Les injections de gènes4, en revanche, peuvent se déplacer dans tout le corps et le font, incitant à fabriquer des protéines étrangères dans des endroits anatomiques que l’agent pathogène ne pourrait pas atteindre, comme le cerveau.

20. Les traitements à base de gènes sont souvent appelés en argot « thérapies géniques ». Il s’agit d’un terme imprécis qui suscite de nombreuses controverses, car il est souvent affirmé qu’ils ne modifient pas les gènes d’une personne. Cela n’a rien à voir. Ce qui compte, c’est que ce soit un gène qui soit au cœur du traitement. Un gène est simplement un code pour la fabrication d’une protéine. Ces agents à base d’ARNm SONT cependant classés par leurs fabricants dans la catégorie des « thérapies géniques » afin de décrire aux investisseurs la nature des risques commerciaux et de développement encourus. À juste titre, car aucun de ces produits n’avait atteint le marché en 2020, bien qu’il y ait eu un certain nombre de tentatives infructueuses.

21. J’ai été confronté pour la première fois à l’idée des thérapies basées sur l’ARNm à la fin des années 1990, lorsque je dirigeais la recherche sur les maladies respiratoires pour Pfizer. Je ne voyais d’utilité clinique potentielle que pour les cancers inopérables et potentiellement mortels qui ne répondaient pas aux chimiothérapies et aux radiothérapies. Il s’agit en quelque sorte d’une niche.

22. Il est essentiel de comprendre la raison pour laquelle ils ont été perçus comme ayant une certaine utilité dans cette application étroite mais importante, si l’on veut que j’explique clairement pourquoi je suis si convaincu qu’ils sont totalement inappropriés pour protéger contre un prétendu virus respiratoire. L’idée originale était qu’un morceau de code génétique couplé à quelque chose d’autre permettrait à la préparation de voyager jusqu’à la tumeur éloignée et d’être absorbée par elle. Les cellules constituant cette tumeur copieraient le code génétique et produiraient la protéine codée. Cette protéine étant étrangère et n’étant pas normalement fabriquée par l’homme, notre système immunitaire reconnaîtrait que nous avons quelque chose d’étranger à l’intérieur de nous et cela stimulerait une attaque mortelle contre toutes les cellules qui ont pris et suivi les instructions génétiques. Il s’agit d’une branche de ce que l’on appelle l’« immunooncologie » et un certain nombre d’entreprises ont essayé de développer de telles « thérapies géniques » en tant qu’agents anticancéreux, sans succès jusqu’à présent. Le point crucial à retenir est que ces préparations étaient censées agir en précipitant une attaque immunitaire mortelle sur toutes les cellules qui les avaient absorbées.

23. Revenons à la voie de développement de ces agents. Parce qu’ils sont nouveaux et sans précédent, les autorités de réglementation des médicaments du monde entier ont fixé des conditions onéreuses pour leur développement. De toute évidence, il s’agit de médicaments potentiellement très puissants et, comme ils sont nouveaux, il faut faire très attention à éviter les effets nocifs prévus et imprévus. Dans le cas de nouveaux types de traitements médicaux, si certains effets nocifs potentiels peuvent être anticipés et caractérisés correctement, d’autres effets nocifs imprévus peuvent survenir. C’est pourquoi la voie de développement de nouveaux types d’interventions médicales puissantes fait l’objet d’un examen particulièrement rigoureux.

24. Je voudrais maintenant aborder un point important. En 2020, on nous a dit qu’au moins quatre entreprises biopharmaceutiques avaient décidé de développer des vaccins basés sur les gènes. Comme je l’ai expliqué précédemment, les vaccins conventionnels bénéficient d’une certaine facilité en ce qui concerne les obligations en matière de développement. Bien qu’elles aient classé leurs propres produits comme des « thérapies géniques » et qu’elles les aient soumis à des obligations de développement longues et coûteuses, elles ont persuadé les autorités de réglementation médicale (et trompé le public) de les classer comme des « vaccins ». Il s’agit là d’une pratique abusive qui a été accompagnée par des organismes tels que l’OMS et même des fabricants de dictionnaires pour modifier la définition du mot « vaccin » afin de faciliter cette tromperie.

25. La tromperie n’est pas due à de simples conventions d’appellation, mais au fait que les fabricants savaient que les vaccins sont beaucoup plus légers en termes d’obligations de développement. Malgré cet avantage indu, les fabricants de vaccins à base de gènes n’ont pas respecté toutes les obligations de développement, même celles qui étaient relativement légères. Au final, des milliards de personnes se sont vu injecter des thérapies géniques mal classées et insuffisamment testées. Les profils d’effets indésirables et les décès qui en résultent sont extraordinaires, mais ils sont ignorés par de nombreux organismes chargés de veiller à la sécurité des patients. Rien de tout cela ne peut être considéré comme accidentel ou involontaire.

26. Affirmation 3 : Les choix de conception effectués lors de l’élaboration des agents génétiques censés être des vaccins sont la preuve d’un préjudice intentionnel.

27. Les préparations médicinales contiennent des molécules qui ont été choisies par leurs concepteurs. Rien ne s’y trouve qui n’ait été inclus de manière réfléchie. Ma carrière s’est déroulée entièrement dans la sphère d’activité appelée « découverte rationnelle de médicaments » ou « conception rationnelle de médicaments ». Ma principale responsabilité consistait à sélectionner des cibles biologiques en vue d’une intervention au moyen d’un produit chimique ou d’une molécule biologique, cette dernière étant généralement conçue par plusieurs personnes. J’ai fait partie des équipes de conception pendant des décennies. Notre objectif était d’atteindre la cible moléculaire et d’interagir avec elle, dans l’espoir de provoquer des effets souhaitables chez les patients, et de le faire sans induire d’effets indésirables inacceptables, en tenant compte de la gravité de la maladie en question.

28. Je soutiens qu’en examinant de près les produits de ces équipes de conception, je peux, au moins en partie, déduire les intentions des concepteurs. Je n’ai aucun plaisir à exposer ci-dessous plusieurs caractéristiques de la conception des « vaccins » à ARNm de Pfizer/BioNTech et de Moderna, dont TOUTES donnent lieu à une toxicité prévisible. Les caractéristiques qui nous intéressent sont communes aux deux produits. Il n’y a pas d’autre conclusion raisonnable à cette analyse que le fait que les concepteurs ont intentionnellement créé des produits dont on peut s’attendre à ce qu’ils causent des dommages, y compris la mort et la stérilité.

29. Toxicité conçue 1 : induction axiomatique de réponses « auto-immunes », quel que soit le code de la séquence génétique. Comme nous l’avons décrit précédemment à propos de l’immuno-oncologie, considérée comme l’application principale, lorsque notre corps fabrique une protéine étrangère ou non autochtone, notre système immunitaire reconnaît qu’il s’agit d’une menace et lance une attaque mortelle contre toutes les cellules qui exécutent l’instruction génétique. En bref, quel que soit l’endroit du corps où ces matériaux se déplacent après l’injection dans la partie supérieure du bras, le système immunitaire détruira ces cellules et ces tissus. Je pense qu’il est très probable que la vaste gamme d’effets indésirables signalés soit due à ce processus commun, la destruction auto-immune, qui se produit dans toutes sortes de tissus du corps. C’est normal. Toute personne ayant des connaissances de base en immunologie le sait.

30. Toxicité intégrée 2 : L’étape suivante a été le choix du gène sélectionné. Je pense que le choix de la protéine de pointe du prétendu coronavirus est irrationnel, car il était très probable qu’elle soit directement toxique. Ces protéines de surface sont connues, par comparaison avec des agents pathogènes apparentés, pour être toxiques pour le sang, provoquant la formation de caillots sanguins et endommageant la fonction des cellules nerveuses. Il est non seulement très dangereux de forcer le corps humain à fabriquer une protéine pro-coagulante, mais cela n’est pas nécessaire. Il existe plusieurs gènes alternatifs qu’un concepteur soucieux de la sécurité pourrait choisir.

31. Outre la toxicité de la protéine spike, celle-ci est, selon nos informations, sujette à la mutation la plus rapide (de sorte qu’un vaccin pourrait perdre rapidement son efficacité) et elle est également la moins différente des protéines humaines (de sorte qu’elle pourrait déclencher des attaques indirectes sur des autoprotéines même quelque peu similaires).

32. Pourtant, les quatre principaux acteurs ont choisi la protéine de pointe comme antigène codé génétiquement. Quelle coïncidence ! Si j’avais été l’un des responsables de ces efforts, j’aurais appelé mes pairs dans les autres entreprises pour m’assurer que nous n’agissions pas de la sorte. En effet, d’un point de vue stratégique, il ne serait pas souhaitable que tous les programmes soient exposés à des risques communs.

33. Toxicité intégrée 3 : En ce qui concerne la formulation, les équipes développant des produits à base d’ARNm ont toutes deux choisi des nanoparticules lipidiques (LNP) pour encapsuler leur message génétique. Pourtant, l’industrie sait que ces nanoparticules se déplacent dans tout le corps, y compris dans le cerveau, et qu’elles s’accumulent dans les ovaires. Pourtant, sachant cela, les entreprises et les régulateurs sont allés de l’avant, puis d’autres ont aggravé le risque de toxicité en recommandant ces injections chez les femmes enceintes et les enfants.

34. Cette liste n’est pas exhaustive et j’ai connaissance d’autres responsabilités en matière de toxicité. J’ai estimé que trois était un nombre suffisant pour illustrer mes préoccupations. N’oubliez pas, s’il vous plaît, que ces agents ne sont pas censés apporter des bénéfices, comme expliqué précédemment, et qu’ils ont été développés à un rythme totalement incompatible avec la pratique normale, absolument nécessaire pour aboutir à un produit cohérent.

35. Je suis très confiant dans cette conclusion. Je l’ai dit dans plus de 100 interviews vidéo qui ont été visionnées des millions de fois, malgré les efforts évidents des censeurs. Si ces affirmations étaient complètement fausses, je m’attendais à ce qu’on me corrige depuis des années et qu’on m’ordonne au moins de ne pas répéter ces affirmations.

36. Je sais que toutes les entreprises sont au courant de mon point de vue, car je connais malheureusement trois des quatre personnes responsables de la R&D sur les vaccins et je leur ai écrit pour leur faire part de mes préoccupations. Aucun n’a répondu, bien qu’un ait démissionné quelques mois plus tard sans donner de raison, ce qui est extraordinairement rare, car cela entraîne la perte d’une rémunération différée très importante.

37. Affirmation 4 : L’évolution de la population cible, qui n’était au départ que les personnes âgées et qui s’est finalement étendue à tout le monde, est une preuve confirmant l’existence d’un préjudice intentionnel.

38. Cette affirmation est simple à expliquer, mais elle vaut la peine d’être exposée. Rappelons qu’au départ, on nous a dit que les personnes les plus exposées à ce prétendu virus étaient les personnes âgées déjà malades. En conséquence, les premières cohortes du public invitées à recevoir ces injections étaient les plus de 60 ans.

39. Au fil des mois, l’âge limite pour recevoir les injections a baissé et a continué à baisser jusqu’à ce que des jeunes en bonne santé soient poussés à se faire injecter alors qu’ils ne risquaient pratiquement pas de mourir du prétendu virus.

40. En cours de route, et en dehors de la pratique médicale en vigueur depuis 60 ans, les femmes enceintes ont également été encouragées à se faire injecter. Rien ne prouve qu’elles couraient un risque. Même si elles avaient été à risque, la politique a toujours été de ne JAMAIS exposer les femmes enceintes à de nouveaux traitements médicaux, en raison des risques pour le bébé en développement. L’événement marquant a été la thalidomide et cet événement terrible a fixé une ligne rouge ferme, jamais franchie, pour ne pas autoriser les interventions risquées pendant la grossesse. Jusqu’en 2021, date à laquelle cette ligne rouge a été franchie sans aucun commentaire. À l’époque, les fabricants n’avaient même pas encore achevé la toxicologie réglementaire de la reproduction. Ils ne disposaient d’aucune information, mais on a dit aux femmes que le produit était sûr, alors qu’il ne l’était pas.

41. Enfin, des enfants ont été appelés à recevoir des injections, alors que les autorités nous avaient déjà dit que le prétendu virus ne présentait aucun risque pour les enfants.

42. En conclusion, plusieurs problèmes de sécurité tout à fait évidents sont intégrés dans ces produits. C’est intentionnel.

43. J’ai mis du temps à rassembler toutes ces preuves de préjudices soigneusement étudiés. Mais j’ai fini par y arriver et, depuis, je parle en des termes que beaucoup considèrent comme extrêmes.


1 Recherche et Développement — NDT

2 de Covid — NDT

3 supposé — NDT

4 ou plus exactement de nanoparticules supposées contenir du matériel génétique, mais pour lesquelles des analyses indépendantes ont plutôt démontré qu’il s’agissait de nanotechnologie à base de graphène et de divers métaux. Les nanoparticules sont trop petites pour être notamment stoppées par la barrière hématoencéphalique — NDT.




Le masque tombe

[Source : euro-synergies.hautetfort.com]

Par Karl Richter
(Source : https://www.facebook.com/karl.richter.798)

Le diable est le confusionniste par excellence, celui qui lance de la confusion en permanence. Le mot grec « diabolos » ne signifie rien d’autre. Le mensonge est donc ce qui est particulièrement diabolique. Il sème la discorde, dresse les hommes les uns contre les autres, bouleverse l’ordre naturel. Dans l’évangile de Jean 8:44, le diable est à juste titre qualifié de « père du mensonge ».

En Allemagne, le mensonge est devenu encore un peu plus loi depuis ces dernières semaines. Plus précisément, il est devenu une religion d’État qui exige la soumission. En effet, depuis vendredi, date à laquelle le Bundestag a adopté la loi dite « d’autodétermination », toutes les personnes vivant en Allemagne sont désormais tenues par la loi de croire les mensonges flagrants, de les tenir pour vrais, ou du moins de se taire à leur sujet.

Celui qui ouvre néanmoins la bouche et fait remarquer, à juste titre, que Gabriele s’appelle en réalité Hans-Günther, risque de payer une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 euros s’il appelle désormais une personne par son sexe biologique alors que celle-ci souhaite être « perçue » différemment. Grâce à la loi, il ne sera plus nécessaire de subir une opération pour changer de sexe et de faire certifier officiellement le changement. Les offices sont contraints par la loi d’apporter leur aide à la falsification de documents. Et tous les autres sont contraints de vivre dans et avec le mensonge et de ne pas s’y dérober.

C’est satanique. Depuis un vendredi d’avril, nous avons fait un bon pas en avant dans la construction d’un monde diabolique et contre nature, dont le fondement est la fausseté. La criminalisation de la vérité a maintenant été intronisée publiquement et frappe à la porte de tout le monde. Et comme le mal, pour se maintenir, ne peut pas s’arrêter, mais doit toujours aller plus loin, se soumettre à des domaines toujours plus larges, ce n’est qu’un début.

Il n’est pas nécessaire d’être un théoricien de la conspiration pour cela : il est maintenant explicite que ce qui est « normal », naturel, juste pour la vie, soit officiellement déclaré criminel et poursuivi en tant que tel, c’est-à-dire : l’hétérosexualité, la famille, la progéniture, le peuple. Le mal devient totalitaire. L’image biblique en est le règne de l’Antéchrist, qui doit nécessairement précéder la victoire finale du bien. Nous allons nous étonner de ce qui va suivre, à une fréquence de plus en plus rapprochée. La dictature coronaviresque était la répétition générale. Il y aura bientôt des martyrs.

Ce n’est certainement pas un hasard si le Parlement européen a demandé ces jours-ci, dans une résolution adoptée à une large majorité, que le droit à l’avortement soit déclaré droit fondamental (!). La législation ouvertement totalitaire sur le « discours de haine » dans de nombreux pays occidentaux, qui prévoit parfois des peines de prison de plusieurs années pour les crimes d’opinion (au nom de la « tolérance » !), relève également de ce domaine ; tout comme le fait que la Cour constitutionnelle fédérale, la plus haute instance juridique de la République fédérale, tente de définir la notion de peuple naturel, c’est-à-dire ethnique, comme « contraire à la Loi fondamentale », tant dans la procédure d’interdiction de la NPD que maintenant vis-à-vis de l’AfD — le tout librement inspiré d’Orwell (« la guerre, c’est la paix, la liberté, c’est l’esclavage, la mort, c’est la vie »). C’est pervers. C’est la dictature du mensonge.

Il faut prendre acte de la dynamique interne de l’évolution, qui n’est pas humaine, mais finalement spirituelle : le mal contre le bien. C’est pourquoi ce n’est pas l’expression d’une croyance personnelle, mais la description adéquate de ce qui se passe, que d’introduire le diable dans le jeu, comme l’adversaire cosmique fondamental. Il laisse tomber son masque. Cela se voit dans tous les domaines de la vie. Apocalypse — la période que nous vivons actuellement — ne signifie rien d’autre que révélation.

La bonne nouvelle dans tout cela est que Satan n’a pas le dernier mot. Le mensonge, qui se fait une fausse idée du monde, n’est pas plus viable que le cancer. La République fédérale d’Allemagne a été fondée sur le mensonge dès le début, et le mensonge devient maintenant essentiel pour le simulacre qu’est l’État fédéral allemand. C’est pourquoi cette république-là arrive bientôt à sa fin. La « loi sur l’autodétermination » et toutes les aberrations à venir en sont les indispensables stigmates.




Pasteur se dépasteurise !

[Source : neosante.eu via PG]

Par Yves Rasir

Ce n’est évidemment pas de Louis Pasteur qu’il s’agit. Même si la légende raconte qu’il confessa son erreur sur son lit de mort (« Claude Bernard avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout »), le faussaire arriviste que la France vénère restera à tout jamais dans l’histoire comme le père de la folle théorie attribuant aux germes un rôle causal dans la genèse des maladies. Ce n’est pas lui, mais l’Institut qui porte son nom qui amorce un tournant scientifique historique ! Depuis janvier dernier, ce centre de recherche prestigieux a une nouvelle directrice générale en la personne de Yasmine Belkaid, brillante immunologiste franco-algérienne de 56 ans qui a fait l’essentiel de sa carrière aux États-Unis. Or cette grande spécialiste du microbiome — elle a notamment découvert sur la peau des souris une bactérie qui favorise la cicatrisation des tissus cutanés — est tout le contraire d’une biophobe obsédée par la lutte contre les microbes au moyen de biocides ou de vaccins. Comme en témoigne l’interview épatante qu’elle a récemment accordée à France Info, cette mère de famille transpirant l’intelligence, la compétence et la bienveillance porte sur le microcosme microbien un regard qui n’a plus grand-chose à voir avec la doctrine pasteurienne et que n’aurait pas renié Antoine Béchamp. En écoutant Yasmine Belkaid, on croirait presque entendre le contemporain de Pasteur contestant ce dernier et déclarant que « Rien n’est la proie de la mort, tout est la proie de la vie ».

Du Béchamp pur jus

En tout cas, on peut dire qu’elle en a. Au micro de France Info, la nouvelle directrice de l’Institut corrige d’emblée Ali Baddou qui introduit son invitée en présentant les microbes comme des ennemis à combattre. « Nous sommes un conglomérat de microbes, nous en hébergeons plus que de cellules. La grande majorité d’entre eux sont des passagers et parfois ils nous aident. » Trois minutes plus tard, l’animateur radio prouve qu’il a capté le message en posant une excellente question : comment se fait-il que les microbes persistent dans notre corps alors que notre organisme est censé les éliminer ? Ce à quoi la scientifique répond que « très peu sont des pathogènes » et que « les infections sont en réalité très rares » et rarement mortelles, ce qui tue étant la réaction inflammatoire et non l’agent infectieux lui-même. De façon encore plus claire, Yasmine Belkaid précise que « la métaphore de l’attaque ne fonctionne pas » et que « les microbes se comportent de manière très différente selon les individus et les circonstances », ce qui étant pathogène pour un être humain ne l’étant pas forcément pour son voisin. Y a-t-il moyen de prendre plus hardiment position contre la théorie des germes en lui opposant la théorie du terrain ? En fin d’émission, la chercheuse va jusqu’à se faire l’avocate des parasites en soulignant que tous les microbes se comportent en parasites et qu’il est absurde de vouloir s’en débarrasser. Absurde de leur faire la guerre, mais aussi et déjà de s’ingénier à les perturber : « Nos microbiotes sont importants et si on les perturbe, on perturbe notre écosystème ». On ne peut préjuger de rien, mais il serait logique, après de telles déclarations, que l’Institut Pasteur renonce à développer des antibiotiques ou des vaccins. Il serait même logique que la dépouille du fondateur soit expulsée de la crypte du bâtiment et qu’on y installe à la place les ossements d’Antoine Béchamp.

L’immunité pour réguler

Au XIXe siècle, les deux savants rivaux ne savaient encore rien de l’immunité. S’ils avaient connu l’existence du système immunitaire, il est cependant probable que Pasteur l’aurait considéré comme l’ont fait ses successeurs, à savoir comme un système de défense contre des assaillants extérieurs. Et il est non moins probable que Béchamp y aurait vu la confirmation de ses intuitions biophiles. Sur ce sujet, Yasmine Belkaid témoigne également qu’elle est beaucoup plus proche des idées du médecin découvreur des microzymas que de celles du chimiste inventeur du vaccin contre la rage : pour elle, l’immunité est un « système de régulation » sans rapport avec un arsenal guerrier puisqu’il consiste à harmoniser les relations, à « établir des compromis » entre les microbes et leurs hôtes. Non seulement la directrice générale plaide pour une coexistence pacifique, mais elle insiste sur le fait qu’en chouchoutant le microbiote, on peut renforcer le système immunitaire de façon spectaculaire. Sur la base de ses propres travaux — elle a publié plus de 220 articles révisés par des pairs — et d’autres études récentes, l’immunologiste souligne en effet qu’on peut changer très rapidement le système immunitaire d’un individu en changeant sa façon de s’alimenter. Deux semaines d’un nouveau régime alimentaire suffisent pour observer une amélioration de l’immunité, autrement dit de la capacité de vivre harmonieusement avec les micro-habitants qui peuplent nos entrailles et la plupart de nos organes. Au passage et avec un beau sourire, Yasmine Belkaid ajoute que nos alliés microbiotiques influent sur l’ensemble des systèmes physiologiques, c’est-à-dire sur notre santé dans sa globalité. On peut imaginer que la crise Covid aurait été gérée bien plus rationnellement si cette femme de tête était revenue des States plus tôt et si elle avait présidé le Conseil Scientifique. En la qualifiant de « miracle pour la France », le très vaccinaliste Alain Fischer ne réalise sans doute pas qu’elle va dépasteuriser l’hexagone au lieu de perpétuer un culte obsolète…

[NDLR : Yasmine Belkaid en viendra-t-elle à ne plus parler de parasites, mais de symbiotes et à considérer que la pathogénicité éventuelle de bactéries provient des perturbations qu’elles subissent par l’environnement ou par notre manière de vivre ?]

Grippe aviaire, l’offensive

Malheureusement, ce n’est plus à l’Institut Pasteur que se forgent les politiques sanitaires et ce ne sont plus ses chercheurs qui orientent la science infectiologique au niveau mondial. Le Vatican de l’église pasteurienne s’est déplacé à Genève et son Saint-Siège est désormais celui de l’OMS, la très mal nommée Organisation Mondiale de la Santé. Vous avez peu apprécié son rôle dans la mascarade covidienne ? Vous allez détester son implication dans la plandémie qui vient. Comme je l’avais subodoré dans ce billet du 29 mars 2023, c’est en effet la grippe aviaire qui se profile comme le prochain grand péril viral brandi par les bandits genevois dont les plantureux salaires sont payés en majeure partie par Bill Gates et Big Pharma. Histoire de renforcer son pouvoir et de faire voter en mai prochain les nouveaux traités qui lui donneraient la possibilité de dicter sa loi aux États, l’OMS agite l’épouvantail du virus H5N1 avec une frénésie croissante. Il y a quelques jours, elle faisait part devant la presse de son « énorme inquiétude » face à la progression de la maladie aviaire et de l’augmentation de sa transmission aux humains. Selon la doxa pasteurienne, la zoonose se transmet par la volaille et un cas de contagion via une vache s’est produit dernièrement au Texas, ce qui porte à croire que le virus horriblement létal (il tuerait entre 50 et 60 % des personnes infectées) pourrait déferler sur terre avec des conséquences apocalyptiques. L’éleveur texan a juste été enrhumé et aucun cas de transmission interhumaine n’a jamais été signalé, mais il n’en faut pas plus pour lancer une nouvelle opération de terrorisme psychologique. L’OMS recommande même de ne plus consommer que du lait pasteurisé, des fois que le virus ravageur serait déjà là. N’ayant rien retenu des précédents H1N1 et Sars-Cov-2, les médias subsidiés rivalisent bien sûr de manchettes alarmistes sur un « scenario catastrophe » imminent.

Yasmine avec nous ?

Pourquoi la grippe aviaire ? Comme je le soulevais l’an dernier, cette maladie représente un double et colossal jackpot pour la pharmafia : elle peut espérer injecter des milliards de pigeons humains (deux vaccins sont déjà agréés en Europe, neuf autres attendent l’autorisation) et des dizaines de milliards d’animaux d’élevage. Avec le corona, difficile de vacciner pangolins et chauve-souris. Grâce à l’influenza aviaire, les vaccinatueurs peuvent compter sur toutes les bêtes à plumes et à poils domestiquées sur la planète pour faire leur beurre. En date du 25 mars 2024, la France avait déjà vacciné 25 076 672 canards. Admirez la précision du chiffre et imaginez le pactole que constituent veaux, vaches, cochons, couvées et tutti quanti. À la limite, le bétail humain n’est qu’un marché subsidiaire dans cette affaire. Subsidiaire, mais capital, car c’est lui qui doit paniquer à mort pour multiplier la ponte des œufs d’or. Depuis plusieurs années, le système médiatique conditionne le public à s’effrayer en voyant l’extermination des animaux prétendument contaminés. Aujourd’hui, la stratégie du choc entre visiblement dans sa phase décisive et la grande offensive paraît lancée. Il faudra encore être fort pour résister à la propagande de peur, aux infox et aux mesures totalitaires qui se dessinent. Avec Yasmine Belkaid comme membre inattendu du camp du bien ? C’est tout le mal que je nous souhaite, car comme je le martèle depuis 4 ans, on ne sortira pas du cauchemar viroparano sans dépasteuriser les cerveaux. Aussi étonnant que cela paraisse, la nouvelle directrice de l’Institut Pasteur semble disposée à faire le job !

Yves Rasir

Commentaires

  1. Platon
    Pas trop vite en besogne Monsieur Rasir ! .
    Désolé de tempérer votre optimisme (il en faut), mais quitte à recruter un scientifique des « states » j’aurai préféré un Tom Cowan ou un Andrew Kaufman.
    Lorsque, dans un enthousiaste élan, vous qualifiez l’intervention de cette fière pasteurienne de « Béchamp pur jus », nous sommes à la limite de l’insulte envers notre cher et vénéré véritable savant français.
    Proposez-lui 1 ou 2 heures de débat ou simplement d’échanges avec Alain Scohy et nous pourrons évaluer les véritables connaissances de cette charmante scientifique. Je reste très dubitatif sur la qualité et l’honnêteté de ce qui peut sortir d’un institut nommé Pasteur.
  2. Brigitte Fau
    Malheureusement, le raisonnement des microbes cohabitants avec « l’hôte » reste une interprétation basée sur les dogmes de l’asepsie prétendant que les microbes sont étrangers à nos organismes.
    En remontant à la source de l’erreur on comprendrait que ceux-ci sont du SOI, la vie en nous depuis les gamètes puis l’œuf… à l’origine de tout dans nos organismes et sans lesquels nous ne serions que matière inerte.
    Béchamp l’avait compris ! Tant que les scientifiques ne s’intéresseront pas à ses travaux, on ajoute des interprétations à des dogmes sans jamais changer de voie.
  3. JUST
    Voilà qui est surprenant ?
    Je suis curieux de savoir comment a été recrutée cette nouvelle directrice ?
    Qui y avait-il dans le comité de recrutement ? Sur quelles bases scientifiques se sont-ils appuyés pour la recruter ?
    Il faut rester sur ses gardes… wait and see



Le totalitarisme informatique qui vient

[Source : qg.media]

Par Laurent Mucchielli

Qu’est-ce que l’informatisation, le numérique et l’Intelligence Artificielle (IA) font à nos vies sociales et individuelles ? Qu’est-ce qu’ils font à nos sociétés, nos façons de vivre ensemble (ou pas), et finalement à nos démocraties ? Entretien avec Christopher Pollmann, professeur de droit public à l’Université de Lorraine et directeur du séminaire « Accumulations et accélérations » à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris. Il vient de publier Le totalitarisme informatique aux éditions Le bord de l’eau.

1) Bonjour Christopher, pouvez-vous nous présenter votre parcours universitaire, nous dire pourquoi vous vous intéressez à ces questions, et nous dire aussi si vous avez des liens d’intérêts quelconques en jeu dans ce débat ?

Après des études de droit dans une Faculté pluridisciplinaire à Hambourg et à la Faculté de droit de Montpellier, j’ai fait une thèse de droit public sous la direction de Michel Miaille, un professeur à la fois charismatique, à la démarche transdisciplinaire et aux compétences méthodologiques exceptionnelles. C’est ce travail d’exploration et de conceptualisation, bien plus que les études antérieures, qui m’a formé et donné envie de faire de la recherche et d’enseigner. Au cours de ces années de thèse, à partir de 1987, j’ai commencé à me familiariser avec l’informatique, à l’apprendre et à la critiquer dans la pratique, sans jamais avoir suivi la moindre formation. Par ailleurs, je ne suis pas affecté par des liens ou des conflits d’intérêts.

2) Vous insistez sur le fait que l’on doit continuer à parler d’« informatique » et non de « numérique », car tout cela reste du codage informatique, donc de la pensée binaire (on code 0 ou 1), comme la binarité du courant électrique. C’est oui ou c’est non, je like ou je ne like pas. C’est bien ça ?

Tout à fait : comme le mathématicien et philosophe Oliver Rey l’a montré, les 0 et 1 du langage informatique ne sont pas des numéros ou des chiffres, mais des signes d’un code1. On pourrait les remplacer par A et B ou ¤ et . La substitution terminologique d’informatique par numérique (et par son équivalent anglais digital dans le monde anglophone) semble témoigner de la disponibilité des sociétés contemporaines à se laisser berner. C’est un penchant aux conséquences bien plus graves face à d’autres mensonges soutenant l’informatisation du monde, notamment le discours omniprésent d’une intelligence artificielle (IA) et d’un apprentissage des machines et logiciels (nous y reviendrons)2.

3) Vous écrivez : « les machines électriques n’émettent pas de signes, mais des signaux. Le signal est un message codé dont la signification est définie à l’avance, de façon conventionnelle ou unilatérale ». Vous donnez en exemple le fait que l’on n’écrit parfois plus qu’avec des émoticônes. Et vous comparez « la marche informatisée de la société humaine » avec « l’autorégulation instinctive des insectes sociaux ». Qu’est-ce que l’informatisation fait à nos échanges et à notre réflexion ?

C’est difficile à résumer en quelques lignes ! Elle tend à transformer la pensée et le ressenti individuels ainsi que les interactions et la vie sociales en des opérations purement fonctionnelles, instinctives ou machiniques. Se crée ainsi, comme le disait Hannah Arendt, « un monde de réflexes conditionnés, de marionnettes ne présentant pas la moindre trace de spontanéité. » Mais comme les êtres humains ne sont ni des animaux, ni des machines, cette transformation, cette automatisation ne pourra qu’échouer : à partir d’un certain seuil d’expulsions de la vivacité individuelle et collective, les besoins psychiques, insatisfaits par le fonctionnalisme et l’utilitarisme ambiants, donneront lieu à des explosions de violence, des effondrements dépressifs, des morts subites à grande échelle, comme l’a anticipé l’écrivain Jaime Semprun3. On peut le dire plus rapidement : l’informatisation, c’est la plus grande vague de rationalisations qu’ait connue l’humanité. Or, comme Max Weber l’a bien pressenti, « toute rationalisation radicale engendre, avec la nécessité d’un destin, des irrationalités ».

4) Le téléphone portable est l’un des principaux objet et symbole de cette vie informatisée. On est relié instantanément à tout mais on est seul en réalité. Comment cette évolution technologique s’articule-t-elle sur l’évolution de nos modes de vie ?

À merveille ! La puissance et l’attractivité diabolique du smartphone résident précisément dans sa correspondance parfaite à notre société individualisée. Il s’agit d’un véritable prodige sans précédent dans l’histoire humaine : un outil et intermédiaire universels, condensant « l’ensemble de nos affections sociales à travers un seul objet technique, constamment appendu à notre corps », comme l’explique le professeur de littérature et médias Yves Citton. Il matérialise la promesse de la Modernité d’ériger l’individu (plus précisément l’être humain qui se transforme en individu) en maître de sa vie et de son destin : grâce à lui, nous dit le socio-anthropologue Nicolas Nova, « l’individu est devenu “entrepreneur de sa vie” ». Assouvissant momentanément notre désir d’omnipotence, il nous ramène aussitôt à l’impuissance face à l’immense bureaucratie que sont Internet et le monde informatisé. De la même façon que dans la cité marchande mondialisée, l’individu ne survit que quelques jours en cas de flux d’approvisionnement ralentis ou de propagation de pathogènes au contraire accélérée. Dans votre question, apparaît d’ailleurs une discrète référence à Seuls ensemble, ouvrage clef de la célèbre psychologue du MIT Sherry Turkle sur un paradoxe majeur de notre temps, précédé d’ailleurs de quelques années d’un livre resté confidentiel de Miguel Benasayag et Angélique del Rey4.

5) L’informatique, c’est aussi l’accélération, voire l’instantanéité des échanges d’informations. Vous prolongez ici les analyses de Hartmut Rosa, n’est-ce pas ?

Tout à fait, et le paradoxe évoqué à l’instant se manifeste à nouveau : que tout devrait aller plus vite pour que moi, j’aie plus de temps, est une maxime bien sûr intenable à l’échelle collective. En outre, comme je l’explique dans l’ouvrage, il est vrai que pour rédiger ce texte, l’informatique accélère mes démarches et me facilite grandement la vie. Obnubilé par cette optimisation de mon labeur, je ne vois pas que mes amis, collègues, rivaux se perfectionnent tout autant. Au final, on aura tous écrit et publié plus et plus vite, mais cela ressemblera à un jeu à somme nulle : l’avancée de chacun est compensée ou annulée par celle des autres ! La logique de l’accélération est donc profondément mortifère.

6) L’informatique c’est aussi l’arrivée de l’IA et des algorithmes, qui produisent l’automatisation. En quoi cela affecte le droit et la justice ? Et l’éducation à l’école ? Au final, est-on un meilleur professionnel ou un meilleur apprenant grâce à l’informatique ?

Concernant l’automatisation du droit et de la justice, on est dans la prospective. Mon hypothèse, c’est qu’il s’agit d’une rationalisation susceptible de générer, une nouvelle fois, des irrationalités, des effets pervers. Tout d’abord, on se retrouve, encore une fois, devant une sorte de jeu à somme nulle : on espère pouvoir faire plus avec moins pour pallier le manque de moyens de la justice. On oublie qu’en facilitant les procès, les conflits sont susceptibles de se multiplier. Ensuite, l’informatisation sabote le droit en tant qu’« empire du tiers », pour reprendre le titre du dernier ouvrage de François Ost5. Car organiser la résolution des litiges comme une régulation technique par le langage univoque des algorithmes amoindrirait l’interprétation juridique, au cœur de l’activité du juriste, et le rôle du juge présidant la délibération contradictoire. Cela diminuerait également la confiance, le consentement et l’engagement des parties dans un procès ainsi que l’imperfection du droit et l’imprévisibilité des décisions de justice qui sont des conditions de leur fonctionnement. Enfin, elle signifierait une rigidification du droit et de la justice au détriment de leur ouverture et souplesse, car en s’appuyant sur les « données massives » (big data), on arrimerait le présent et l’avenir au passé.

Quant à l’éducation, la catastrophe est déjà avérée. Sans parler de la multiplication des violences induites par les réseaux (a)sociaux, on doit rappeler que l’apprentissage est un processus complexe inscrit dans la durée qui allie l’acquisition de gestes corporels, le développement cérébral, l’évolution cognitive et la maturation sociale. L’apprentissage sur des écrans perturbe ce processus, notamment en réduisant la motricité et les interactions sociales.

7) Au départ, Internet était porteur de tous les idéaux démocratiques. La déception semble immense ici aussi. Cela concerne les libertés, mais aussi l’évolution des inégalités sociales. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Jusqu’il y a quelques années, Internet était effectivement vu comme facteur d’émancipation et de démocratisation : « L’Internet va aplanir les organisations, mondialiser la société, décentraliser l’autorité et favoriser l’harmonie entre les êtres humains », disait Nicholas Negroponte, célèbre informaticien au MIT. Toutefois, « le web n’est pas émancipation, mais mobilisation », comme l’explique le philosophe Maurizio Ferraris et l’illustrent les révolutions arabes et les Gilets jaunes. L’aplanissement est un leurre : « le monde numérique n’est pas horizontal mais bien hiérarchisé »6. S’il y a une certaine horizontalisation, elle n’est qu’apparente, car autorisée et sous-tendue par un système plus centralisé, plus opaque, plus surveillé et plus incontestable, au détriment notamment des libertés individuelles et collectives. L’horizontalité des échanges entre les utilisateurs est largement neutralisée par la verticalité du pouvoir des opérateurs. Ce clivage se trouve déjà dans le mécanisme marchand dont Internet perfectionne la logique : le marché est cet espace-temps où se rencontrent et échangent des acteurs supposés égaux, isolés les uns des autres. Contrairement à la légende néolibérale, c’est une instance publique qui présuppose, comme la résolution des litiges, le tiers et donc la puissance publique. C’est la raison pour laquelle l’extension des marchés et plus largement l’individualisation des sociétés vont de pair avec l’augmentation du pouvoir étatique7. Pour l’instant, le tiers qui encadre l’informatique et surtout Internet réside chez des acteurs privés surpuissants ce qui donne lieu à une verticalité soustraite à toute délibération démocratique.

Sans doute s’est-on laissé tromper par la centralité des écrans avec leurs images qui dissimulent le fait que l’informatique est un dispositif plus sémantique que visuel. C’est avant tout un univers de textes — 100 millions de lignes de code dans une voiture automatique, nous dit Guillaume Pitron — impliquant une énorme bureaucratisation, au sens étymologique d’un pouvoir du bureau et de l’écrit. Ce monde textuel héberge un surcroît d’abstraction et de technicité, difficiles à maîtriser pour les non-initiés qui se trouvent essentiellement chez les couches populaires. Contrairement aux discours publicitaires, « les outils numériques se révèlent être des techniques profondément inégalitaires […]. En effet, à leur inégalité de répartition […] s’ajoute le fait qu’elles présupposent, pour être utilisées de façon performante, la mobilisation de compétences communicationnelles elles-mêmes inégalement distribuées en fonction […] du capital culturel des usagers », nous dit le chercheur en informatique Bernard Miège, précisant une intuition formulée par Alain Minc et Simon Nora dès 1978.

8) L’informatique décuple les systèmes de surveillance des individus. C’est le règne du panoptique. Où en sommes-nous en matière de surveillance électronique ?

Pour répondre, j’avoue qu’il faudrait encore pousser plus loin recherches et réflexions. Dans l’immédiat, disons que d’un côté, l’informatique et la surveillance électronique perfectionnent le panoptique inventé par Jeremy Bentham et conceptualisé par Michel Foucault. De l’autre, à la différence du panoptique classique et du « télécran », combinaison de téléviseur et de caméra de surveillance dans 1984 de George Orwell, il ne s’agit plus de percevoir des personnes, mais de traiter des données. Le sociologue Zygmunt Bauman estime que nous assistons à « [l]a fin du panoptique [qui] augure la fin de l’ère de l’engagement mutuel : [notamment] entre les superviseurs et les supervisés ». En effet, le contrôle du bon fonctionnement du système et de la population est également envisageable de façon décentralisée dans le cadre d’une « surveillance diffuse » (Clémence Codron). Chacun est alors appelé à adopter une posture d’autodiscipline et à veiller simultanément sur son entourage, car « l’informatique crée les conditions d’une autosurveillance généralisée » (Jacques Attali).

Quelle que soit la forme que prendra la surveillance, celle-ci passe(ra) par l’exploration — statistique et algorithmique — de données, débouchant sur une possible « gouvernance par les données » (le politiste Félix Tréguer) que la juriste Antoinette Rouvroy appelle la « gouvernementalité algorithmique ». Celle-ci opérerait à travers une régulation anticipative plutôt qu’une réglementation des conduites, s’adressant aux individus par voie d’alertes suscitant des réflexes, plutôt qu’en s’appuyant sur leur compréhension.

Par ailleurs, si cette problématique mérite notre vigilance, focaliser le débat public autour de l’informatique sur la surveillance masque le fait que dans la société informatisée, l’assujettissement des individus massifiés tend à s’effectuer avec leur complicité. Comme le dit le philosophe allemand Byung-Chul Han dans son formidable petit essai Infocratie (que nous n’avons pas pu utiliser pour notre ouvrage) : « La domination se parachève au moment où liberté et surveillance reviennent au même »8.

9) Vous écrivez : « de par son haut degré d’abstraction, l’informatique paraît aux antipodes de la violence physique. En réalité, son potentiel hypnotique bloque le développement des enfants et contribue à la désocialisation et bien souvent à la désinhibition des adultes, devenant alors disponibles aux violences les plus graves ». Pouvez-vous nous expliquer en quoi?

On a l’impression que l’organisation capitaliste de la société engendre la pression, voire la nécessité de rationaliser et donc d’optimiser tous les aspects et composantes du monde. L’informatique approfondit cette tendance. Cela implique la réduction progressive de l’être humain à son seul fonctionnement, biologique et social, au détriment de ses dimensions affective, spirituelle et culturelle. Or, celles-ci correspondent à des besoins impératifs et ne peuvent donc être supprimées. Par conséquent, en en faisant abstraction, en voulant assimiler l’humain à une machine, la rationalisation les pousse à se manifester de façon plus ou moins durcie et rigidifiée, voire « fondamentaliste » et perverse. Elle fait ainsi le lit d’une vaste panoplie de violences.

En même temps, la communication par écran interposé amoindrit le contrôle social que les individus exercent entre eux et sur eux-mêmes. En découle l’affranchissement des conduites individuelles et des comportements de foule, une levée des garde-fous susceptible de nous pousser vers des accès de folie. On assisterait ainsi à une nouvelle étape de la désinhibition qui, pour le philosophe Peter Sloterdijk, caractérise le monde occidental (et en explique le triomphe planétaire) depuis le XVe siècle.

10) L’informatique est censée nous simplifier et nous faciliter la vie. Mais le monde est-il plus sûr grâce à l’informatique ? La cybercriminalité se développe partout, de même que le piratage et les demandes de rançons.

Il n’est guère contestable que dans un premier temps et à condition de disposer des ressources techniques et culturelles, l’informatique simplifie et facilite certains aspects du quotidien, même s’il faut tout de suite nuancer en montrant que les dysfonctionnements des machines et des applications sont systématiques et liés à la nature concurrentielle et structurellement instable du cadre capitaliste. En revanche, à plus long terme, la complexification incessante du système risque de paralyser l’existence individuelle et la vie sociale.

Quant à la sécurité, l’informatisation du monde tendra à le rendre toujours plus incertain, précaire et hasardeux. La raison fondamentale est bien expliquée par B.-Ch. Han : « Parce qu’elle est une communication sans communauté, la communication numérique détruit la politique de l’écoute » et « perd de plus en plus la dimension de l’autre » ; s’instaure ainsi « une société de la méfiance » et « nous [y] perdons la confiance fondamentale »9. D’autant que l’informatique favorise une « crise de la vérité » : à travers un « nouveau nihilisme […], [l]a distinction entre la vérité et le mensonge elle-même est désactivée »10. Or, on peut supposer que la seule façon d’assurer une sécurité durable réside dans la confiance mutuelle…

11) À ce propos, que faut-il penser du vote électronique selon vous ?

De nombreuses études internationales suggèrent que cette modalité de votation souffre de deux défauts difficiles à supprimer : elle est facilement manipulable et elle peut s’avérer très compliquée ou être vécue comme telle. Il n’est d’ailleurs pas sûr que la facilité technique favorise la démocratie qui semble avant tout une affaire d’engagement, voire de luttes collectives…

12) Nous devenons une masse indifférenciée, une « société-troupeau » (Tocqueville parlait déjà des « nations réduites à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux » délivrés du « trouble de pensée »). Vous vous inspirez fondamentalement des réflexions de Hannah Arendt sur le totalitarisme. Arendt écrit : « Le totalitarisme ne tend pas vers un règne despotique sur les hommes, mais vers un système dans lequel les hommes sont superflus. Le pouvoir total ne peut être achevé et préservé que dans un monde de réflexes conditionnés, de marionnettes ne présentant pas la moindre trace de spontanéité ». Est-ce cela qui nous attend ?

C’est en tout cas ce que l’on peut craindre en l’absence d’un sursaut collectif ! L’informatisation tend en effet à nous rendre superflus, dans un premier temps notre subjectivité et notre spontanéité, notamment en externalisant de nombreuses facultés et activités humaines. Comme le dit, parmi d’autres, l’essayiste Pacôme Thiellement, « le danger représenté par l’intelligence artificielle n’est pas que des machines puissent commencer à penser comme nous. Le danger, c’est que nous puissions nous mettre à penser comme elles. » Et ce danger est camouflé par le mensonge terminologique évoqué au début.

13) Dans la continuité de votre article d’août 2020 sur votre blog, en quoi la crise du Covid a-t-elle illustré voire accéléré ces inquiétantes évolutions ?

Jusque-là, je n’ai guère exploré l’incidence de la crise sanitaire sur l’informatisation du monde, au-delà des constats faciles d’un allongement des temps d’écrans, d’une centralisation des pouvoirs, d’un conditionnement autoritaire et scientiste des populations. Pour aller plus loin, je dirais que dans de nombreux domaines, cette crise et notamment les confinements ont lourdement favorisé une vie sociale atomisée, « sans contact » physique11. Cela a intensifié la logique de la société de consommation dont Z. Bauman explique le fondement et la logique individuels : « Contrairement à la production, la consommation est une activité solitaire [en effet, d]es efforts productifs requièrent de la coopération » alors que la « consommation [constitue] une suite de sensations qui ne peuvent être éprouvées — vécues — que subjectivement »12. Depuis les confinements, cette orientation consommatoire s’est étendue de deux façons imbriquées. D’un côté, elle a gagné, au-delà du traditionnel achat de marchandises, de nouveaux terrains, tels que l’apprentissage et le travail en ligne, les apéros, fêtes et conférences virtuels, etc. qui ont été — au moins partiellement — dépouillés de leur dimension collective. De l’autre, les achats habituels, les retraits de documents administratifs, etc. ont été privés des contacts physiques par la commande à distance.

Si la pandémie témoigne de la vulnérabilité d’une humanité progressivement transformée en monoculture à l’échelle du globe (comme je l’explique dans mon livre), les activités en ligne et plus largement l’informatique, censées soulager les personnes enfermées chez elles, contribuent grandement à accentuer la mondialisation, l’homogénéisation et l’unification planétaires des sociétés, pourtant l’une des causes de la genèse et de la diffusion accélérée de pathogènes. Faut-il y voir une ironie tragique ?

Notes

1 Les références complètes des recherches mentionnées figurent dans mon ouvrage.

2 Voir à ce sujet Anne Alombert, « Panser la bêtise artificielle. Organologie et pharmacologie des automates computationnels », Appareil 2023, 26 (en ligne).

3 Cf. Jaime Semprun, L’abîme se repeuple, Encyclopédie des nuisances, 1997, p. 83.

4 Miguel Benasayag et Angélique del Rey, Plus jamais seul. Le phénomène du portable, Bayard, 2006.

5 François Ost, Le droit ou l’empire du tiers, Dalloz, 2021.

6 Katharina Pistor, Le code du capital. Comment la loi crée la richesse capitaliste et les inégalités, Seuil 2023, p. 280.

7 Christopher Pollmann, « De l’État-propriétaire à l’État-gérant », Droit et société n° 69/70, 2008, p. 553 à 561 (558 et suivantes).

8 Byung-Chul Han, Infocratie. Numérique et crise de la démocratie, PUF, 2024, p. 13.

9 Byung-Chul Han, Infocratie, op. cit., respectivement p. 61 et 92.

10 Ibid., p. 79 et suivantes, 82.

11 V. Marc Dugain & Christophe Labbé, L’homme sans contact, L’Observatoire, 2022, que nous n’avons pas pu utiliser, contrairement à l’ouvrage précédent et très riche des mêmes auteurs.

12 Zygmunt Bauman, Liquid Modernity, Polity Press, Cambridge/UK, 2000, p. 165 et 97 (notre trad.).




L’Union Européenne contre le reste du monde

[Source : h16free.com]

Par Hashtable

De la même façon que s’asseoir sur un tabouret suppose d’avoir peut-être besoin, un jour, de se relever, le fait d’être en France suppose d’avoir peut-être besoin, un jour, d’envoyer des troupes armées en Ukraine afin de combattre la Russie. Mais si, c’est évident voyons.

Pour les autres Européens, cette évidence est encore assez peu claire. Néanmoins peut-on lire différents discours de soutien plus ou moins tièdes à l’Ukraine en pleine guerre avec la Russie : les Allemands par exemple promettent des armes (mais pas n’importe lesquelles, l’opération Taurus À Gogo ayant été un peu éventée).

Les autres chancelleries sont plus discrètes (ou font fuiter moins d’information, au choix), ce qui rend plus étonnante encore la visite américaine de Viktor Orban, l’actuel premier ministre hongrois, à Donald Trump en Floride.

Sans surprise, cette rencontre a assez rapidement soulevé de nombreuses critiques de la part des médias et d’un certain nombre de dirigeants occidentaux, à commencer par Joe Biden, l’actuel jeton de présence à la présidence américaine, qui voit dans Orban un dictateur en puissance et ce d’autant plus que le dirigeant hongrois a jusqu’à présent refusé toute aide à l’Ukraine et régulièrement appelé à un cessez-le-feu avec la Russie (quel salaud !).

Toutefois, cette information — bien qu’en soi peu surprenante — est révélatrice d’un problème plus profond pour l’Union Européenne : en effet, les derniers sondages et la dynamique électorale américaine actuelle ne laissent à l’instant présent qu’assez peu de doutes quant aux possibilités que Donald Trump redevienne président des États-Unis à la fin de cette année.

Or, de façon assez gênante diplomatiquement parlant, celui qui est activement en train d’entretenir Trump sur l’état géopolitique du Vieux Continent n’est nul autre que la personne officiellement la plus détestée dans la nomenklatura bruxelloise et chez une partie des dirigeants européens eux-mêmes.

Certes, il n’est pas nouveau que les relations entre le milliardaire américain et le Premier ministre hongrois ont toujours été bonnes : le premier mandat de Donald Trump à la Maison-Blanche avait vu d’excellentes relations entre les deux pays, et le fait que l’entente entre ces deux conservateurs continue des années après, pour éventuellement se projeter sur les quatre prochaines années ne devrait pas surprendre non plus.

Néanmoins, nous ne sommes plus en 2016.

Depuis, l’Union européenne s’est retrouvée confrontée à un Vladimir Poutine et une Russie qui la considèrent désormais comme son adversaire de plus en plus direct. Dans ce cadre, la situation particulière de la Hongrie joue comme une épine dans le pied des dirigeants européens, d’autant plus qu’en janvier, fuitait une note interne qui détaillait un plan démontrant la volonté de certains bureaucrates de saboter l’économie hongroise si l’État membre continuait de mettre son veto pour l’envoi d’aide à l’Ukraine.

Depuis, la Hongrie a laissé tomber ses menaces de veto et le paquet législatif couvrant ces aides ukrainiennes a finalement été mis en place. La visite d’Orban chez Trump en Floride est peut-être une façon pour le gouvernement hongrois de montrer qu’il garde cependant toute son autonomie vis-à-vis de Bruxelles. En tout cas, nul doute que cette rencontre ne va pas améliorer l’appréciation de l’Union européenne par Donald Trump, et ce d’autant plus que cette même Union est désormais empêtrée dans une guerre en Ukraine que les États-Unis se montrent de plus en plus réticents à subventionner, à armer ou à supporter sans limites.

Dès lors, avec une probable élection de Trump en novembre de cette année, il n’est pas impossible que les dirigeants européens se retrouvent en sandwich entre une Amérique qui leur sera assez peu favorable pour le dire charitablement, et une Europe de l’Est progressivement plus hostile. Le pompon est atteint lorsqu’on se rappelle que la présidence tournante de l’Union européenne échoit d’ailleurs à partir de juin de cette année à… la Hongrie.

Dans ce cadre, il apparaît que l’espèce de guerre plus ou moins officielle de l’establishment européen contre ce qu’il appelle le populisme est en train de se retourner de plus en plus vivement contre lui. Les Agendas assez déconnectés des peuples et de leurs contraintes quotidiennes provoquent déjà d’importants mouvements de fond sociaux dont les révoltes agricoles ne sont que les parties les plus visibles.

En pratique, l’incapacité grandissante de ces dirigeants à produire des politiques opérationnelles qui pourraient satisfaire d’autres groupes sociaux que les urbains des centres-ville, se ressent désormais tant au niveau national qu’international. Le modèle européen n’attire plus, comme le démontre par exemple la perte d’influence massive et rapide des pays européens en Afrique (pour le plus grand bonheur des Russes, des Chinois, des pays du Golfe et des Américains).

La majeure partie de la défense armée européenne étant dans la plupart des pays assurée par les États-Unis, on comprend la panique de nos dirigeants européens : un retour de Trump au pouvoir signifierait une remise en question profonde du fonctionnement de l’OTAN, de la façon dont les Américains entendront participer à cette alliance avec de profonds remaniements dans les coûts et les opportunités qu’elle offre actuellement.

Malheureusement, tout montre que l’Union européenne s’y prépare assez mal : si de nombreux discours parlent d’une défense européenne plus ou moins intégrée, il apparaît néanmoins de grandes différences de perceptions entre les États membres sur ce qu’elle doit être et de son financement. Pour le moment, elle ressemble plus a un vœu pieux qu’autre chose.

Sur un continent ayant déjà un taux d’imposition très élevé, subissant une crise énergétique essentiellement liée à une forte dépendance des matières premières extra-européennes (d’abord vis-à-vis des Russes, puis maintenant des Américains), on doit s’interroger sur la capacité de l’Union à s’organiser et à parvenir à une autonomie stratégique à l’échelle continentale.

À mesure que semble se dessiner un abandon du globalisme, est-ce même souhaitable ?




Traité Pandémies de l’OMS : UN COUP D’ÉTAT MONDIAL ?

[Source : Bam is Back – Press]

La Dr Meryl Nass, spécialiste des armes biologiques et lanceuse d’alerte à la pointe du combat contre le « Traité sur les pandémies » de l’OMS, nous donne toutes les clés, enjeux et échéances :

  • pour comprendre pourquoi ce Traité est une menace politique mondiale imminente ;
  • pour partager autour de soi et alerter le plus grand nombre.

https://doortofreedom.org/





Aaron s’est immolé pour que nous prêtions attention à Gaza

Par Moon of Alabama — Le 26 février 2024

Comme beaucoup de lecteurs ici, je me sens impuissant face au génocide en cours contre les Palestiniens commis par les colons sionistes soutenus par les États-Unis en Cisjordanie et à Gaza. Je n’arrive même pas à trouver les mots justes pour m’exprimer à ce sujet.

D’autres sont plus conséquents. Et puissants. Le dégoût face à la cruauté imposée aux Palestiniens peut induire la plus grande volonté de changer les choses.

Un membre de l’armée de l’air américaine s’immole devant l’ambassade d’Israël à Washington pour protester contre la guerre à Gaza — Time, 25 février 2024

Un membre de l’armée de l’air américaine s’est immolé par le feu devant l’ambassade d’Israël à Washington, dimanche, en signe de protestation contre la guerre entre Israël et le Hamas, qu’il a qualifiée de « génocide ».

La victime, qui s’est identifiée dans la vidéo de l’incident comme étant Aaron Bushnell, 25 ans, aurait succombé à ses blessures dans la nuit de dimanche à lundi, selon la journaliste indépendante

Talia Jane, qui a indiqué sur les médias sociaux qu’elle était en contact avec la famille et les amis de Bushnell.

Bushnell aurait envoyé un message aux médias avant son auto-immolation :

« Aujourd’hui, j’ai l’intention de me livrer à un acte de protestation extrême contre le génocide du peuple palestinien », a-t-il prévenu. … 

Sur Facebook, dimanche matin, il a également écrit :

« Beaucoup d’entre nous aiment se demander : “Que ferais-je si j’étais vivant à l’époque de l’esclavage ? Ou du temps de Jim Crow dans le Sud ? Ou de l’apartheid ? Que ferais-je si mon pays commettait un génocide ?” La réponse est que vous êtes en train de le faire. En ce moment même ». Le message comprenait un lien vers une diffusion en direct de sa manifestation sur la plateforme de diffusion web Twitch, qui a depuis supprimé la vidéo pour violation de ses directives communautaires et de ses conditions d’utilisation. 

« Je ne serai plus complice d’un génocide. Je suis sur le point de m’engager dans un acte de protestation extrême », a répété le pilote, dans des images examinées par TIME, alors qu’il se dirigeait vers l’entrée de l’ambassade d’Israël. « Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de leurs colonisateurs, ce n’est pas du tout extrême. C’est ce que notre classe dirigeante a décidé de considérer comme normal ».

Après que Bushnell se soit aspergé de liquide et ait pris son briquet, on a entendu des agents de la force publique ou de la sécurité non identifiés demander hors champ : « Puis-je vous aider ? ». Après s’être enflammé, il a crié à plusieurs reprises « Palestine libre ».

Un agent de sécurité a décidé d’« aider » en pointant son arme sur l’homme mourant :

Vidéo :

.

Repose en paix, Aaron Bushnell. Repose. En. Paix.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Mégabassines, histoire secrète d’un mensonge d’État

[Source : Off Investigation]

Entre Niort et La Rochelle, s’étend sur 100 000 hectares le parc naturel du Marais poitevin, deuxième zone humide de France. Depuis quelques années, il est asséché et pollué par des cultures intensives de céréales irriguées par des « mégabassines » massivement subventionnées par les pouvoirs publics. Pour Off investigation et Reporterre, la réalisatrice Clarisse Feletin a rencontré les principaux acteurs de cette guerre de l’eau et confronté les pouvoirs publics à leurs responsabilités. Elle en a tiré ce documentaire de 55 minutes, second épisode de la saison 2 de notre série « Emmanuel, un homme d’affaires à l’Élysée ».




« Transition énergétique », « crise climatique » et autres lubies pour sauver les profits

[Source : France Culture via les7duquebec.net]

La transition énergétique ambitionne de favoriser et valoriser les énergies renouvelables et de baisser la consommation d’énergie. L’historien Jean-Baptiste Fressoz, spécialiste des techniques, explique qu’une nouvelle énergie n’en remplace jamais une ancienne. Au contraire. 💬 « La fonction de la transition énergétique de nos jours est une fonction de procrastination : c’est l’idée que si l’on a un problème de changement climatique, on va faire une transition énergétique comme si c’était possible ».
L’historien des sciences est l’invité de Guillaume Erner.

[NDLR Guillaume Erner est visiblement croyant dans le supposé changement climatique par le CO2. Cependant, cela ne nuit pas nécessairement au reste de son exposé, notamment en ce qui concerne l’imbrication des différentes sources énergétiques.]




L’acrobatie politique du PM anglais face à un vaxiné




Macron, le sous-secrétaire d’un État européen piloté par des gens non élus

[NDLR Von der Leyen est alors une secrétaire. Le vrai pouvoir provient de la finance.]




Pas d’agriculteurs, pas de nourriture saine — La fin programmée des paysans

[Source : @Vivresainement]

Les prix des denrées alimentaires montent en flèche dans les épiceries du monde entier, et certains dirigeants mondiaux affirment que cela est dû au changement climatique. Leur solution est l’Agenda 21, le plan directeur centenaire des Nations unies pour l’humanité et le XXIe siècle, qui est divisé en plans quinquennaux plus courts. Le plan actuel est l’Agenda 2030, qui vise à « transformer notre monde pour un développement durable », selon les Nations unies.

L’Agenda 2030 est actuellement mis en œuvre dans le monde entier. Aux États-Unis, il est mis en œuvre sous la forme de l’agenda 30×30 de l’administration Biden, un plan visant à rendre complètement inexploitables 30 % des terres américaines d’ici à 2030, ce qui a pour conséquence d’obliger les petits agriculteurs et les éleveurs à quitter leurs terres. Dans d’autres pays comme les Pays-Bas, les agriculteurs néerlandais sont contraints de cesser leur activité en raison des « politiques vertes » du gouvernement qui limitent les émissions d’azote. Au Sri Lanka, les agriculteurs luttent pour leur survie en raison de l’interdiction par le gouvernement des engrais synthétiques.

Alors que nous assistons à une guerre mondiale contre les agriculteurs, le Forum économique mondial et les Nations unies incitent les gens à manger des insectes comme solution pour réduire le changement climatique, la faim dans le monde et sauver la planète. Pourquoi les dirigeants mondiaux et même les célébrités font-ils soudainement la promotion des insectes comestibles ? Le gouvernement doit-il contrôler notre alimentation ? À quoi ressemblerait un monde sans agriculteurs ?

« Pas d’agriculteurs, pas de nourriture : Mangerez-vous des insectes ? » est un documentaire original d’EpochTV qui expose les intentions cachées derrière les « politiques vertes » mondiales, les histoires inédites d’agriculteurs contraints de cesser leur activité, les perturbations que cela aura sur notre approvisionnement alimentaire, et pourquoi les insectes comestibles sont soudainement mis en avant en tant que « solution verte mondiale ».

Roman Balmakov, animateur de l’émission « Facts Matter »1 sur EpochTV, s’est rendu dans plus de 25 pays et a interviewé plus de 50 agriculteurs, scientifiques et experts aux États-Unis, aux Pays-Bas et au Sri Lanka pour découvrir la vérité derrière cet agenda mondial et enquêter sur la crise alimentaire mondiale à venir, qui est ignorée par les médias du monde entier.

L’histoire a tendance à rimer. Dans les années 1950, le dirigeant communiste chinois Mao Zedong a vendu au public le « Grand Bond en avant » sous la bannière du progrès, mais ses politiques ont conduit à la plus grande famine provoquée par l’homme dans l’histoire, avec plus de 50 millions de personnes mourant de faim. Les « politiques vertes » de l’ONU semblent présenter les caractéristiques d’un nouveau « bond en avant vert ». Elles peuvent sembler bonnes sur le papier, mais dans la pratique, elles sapent notre sécurité alimentaire, nos droits de propriété, nos droits à l’eau et représentent une menace existentielle pour nos libertés en tant que citoyens libres. Une citation célèbre dit : « Qui contrôle l’approvisionnement en nourriture contrôle le peuple ».

Il est important que chacun regarde ce documentaire, non seulement pour savoir ce qu’il y a dans son assiette, mais aussi pour avoir les connaissances nécessaires pour prévenir une autre famine provoquée par l’homme à l’avenir et protéger ses libertés.

Source




1 « Les faits comptent », ou « L’importance des faits »




Dieu n’a pas béni l’Amérique !

Un livre de Henri Roure

Les mauvaises manières d’un empire en perdition

Pays à l’ambition démesurée née de la certitude de ses premiers habitants de détenir une destinée manifeste et d’être le nouveau peuple élu, les États-Unis ont imposé progressivement leur loi et leur démesure à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale et surtout après l’effondrement de l’URSS. Croyant désormais ne plus avoir d’adversaire à leur dimension, ils ont provoqué guerre sur guerre, créant partout un chaos succédané de la victoire. Cette hégémonie est aujourd’hui de plus en plus récusée.

Le dollar est fragilisé, l’efficacité de l’armée est déclinante. La population est minée par le communautarisme et toutes sortes de maux dont la drogue, la violence, la mauvaise santé générale et le racisme. Les Blancs deviennent minoritaires. Les méthodes de ce pays révoltent. Pillage industriel et intellectuel, opérations de déstabilisation par la CIA et lois extraterritoriales choquent ceux qui les subissent.

Aussi de plus en plus de pays se réunissent autour de la Chine et de la Russie pour mettre un terme à cette dangereuse hégémonie. Seule l’UE reste intimement subordonnée aux États-Unis et à leur outil militaire, l’OTAN. Ses dirigeants, aveugles sur le monde nouveau, ou collaborateurs délibérés, cherchent à imiter un pays qui les entraîne pourtant vers la décadence.

Dans ce contexte il est grand temps que la France retrouve sa souveraineté. Le rêve américain est sur le point de devenir le cauchemar américain.

Henri Roure : Officier général, Saint-Cyrien, breveté de l’enseignement militaire supérieur, docteur d’État en Sciences politiques, Henri Roure a fait sa carrière dans les Troupes de Marine. Il a notamment servi en Afrique et en état-major dans les Relations internationales. Il est membre du Cercle de Réflexion Interarmées, conseiller pour les questions africaines et géopolitiques et conférencier. Il est auteur d’une douzaine d’ouvrages et de nombreux articles.

Pour lire quelques pages du livre : cliquer ici




Victimes d’attaques électromagnétiques

Le Dr Yves Couvreur accueille Cécile Maïchak, initiatrice du Doctothon et 4 individus ciblés pour un entretien autour du harcèlement électromagnétique et en réseau (Gang Stalking).

Özler

[Source : Les armes à énergie dirigée… contre nous tous!]

Vous êtes, vous aussi, victimes d’attaques électromagnétiques, et souhaitez entrer en contact avec nous. Ecrivez-nous à l’adresse dr.yves.couvreur@protonmail.com.




Les mondialistes contre l’information et la pensée indépendantes

[Source : Vivre sainement]






Nous avons déjà gagné dans le futur !

[Source : nice-provence.info]

Par Rédaction Nice Provence Info

Philippe Guillemant a réagi à notre article du 2 février 2024 intitulé Le pessimisme d’Onfray, ou l’optimisme de Guillemant ?, dans un premier temps sur son canal Télégram, puis directement auprès de notre rédaction. Voici son commentaire à notre article :

Je n’aime pas cette comparaison : Le pessimisme d’Onfray contre mon optimisme.
Je n’aime pas être comparé à un philosophe, ni à un politique, ni même à un scientifique, aussi illustre soit-il.
Je ne reproche rien à l’auteur de cette comparaison qui pourrait d’ailleurs être un ami, ni même à Onfray, toujours très intéressant même s’il a pris des positions largement discutables…
Tout cela m’invite à me positionner dans le « je », alors que je préférerais paraître dans le « jeu ».
Je n’aime pas me laisser piéger dans ce jeu de l’ego qui joue (sans le savoir) à être dans le « je ».
Je préfère un autre jeu : celui de l’émerveillé ! Quésaco ? Désolé, c’est peut-être juste dans mon ADN. Et alors ?
Je suis réellement émerveillé par la réalité de la chute évidente… de tout ce qui nous aliène : elle est en cours et elle est passionnante.
Je ne sais pas comment expliquer cette nouvelle réalité, si mal interprétée ou perçue, à mon sens, par les pessimistes. Ça me fait presque du mal par empathie de me sentir bien.

Pourquoi sont-ils pessimistes ? Je vais donc me risquer à des hypothèses…
• Croient-ils à la fin du monde ?
• Au fait que le carbone va nous détruire ?… Sérieusement ?
• Au fait que toutes les exponentielles sur la fin des ressources nous permettant de subsister ne font que croître ?
• Au fait que toutes les fausses guerres qu’aucun d’entre nous n’a désirées ont une autre origine que la monnaie ?
Réalités ou illusions ?
Autant de questionnements autour d’un avenir sombre.

Alors que pour rester ancrés, on peut aussi interpréter tout cela comme une bonne nouvelle, surtout lorsque tout est systématiquement raté au regard des volontés qui en sont à l’origine, volontairement ou non… Pardon ! Et pardon de m’en réjouir !

Pourquoi penser si négativement que tout va mal ? Ne serait-ce pas un aveu d’impuissance ? Pour quoi faire ? Pour expliquer qu’on a fait ce qu’on a pu, mais que là. On est désolé, parce qu’on ne voit pas comment on pourrait empêcher le monde d’aller vers sa ruine ?
N’est-ce pas fonctionner, comme on dit, dans l’ancien paradigme ?

Hum !!! Considérons que cette idée n’est pas encore comprise.
Donc, OK, considérons simplement l’idée que le pessimisme n’est pas une bonne façon de construire son propre avenir…
Dans ce cas, considérons l’hypothèse suivante : et si cette ruine était, au contraire, un passage obligé vers un nouveau monde ?
Mieux encore : et si ce nouveau monde était déjà là, parce qu’il a déjà poussé, par ici et par là ?
Évidemment, seuls ceux qui me comprennent savent que cela est vrai, car tout dépend d’où l’on regarde ?

Alors, que faire pour les autres ?
Que dire pour commencer ? Si vous saviez à quel point je me sens bien ! (Pardon, c’est interdit !)

Mon mot de la fin : Ayez confiance, ayez la foi en qui vous êtes, et tout ira bien !
Ça marche pour moi, alors pourquoi pas pour vous ?
J’entends : vous n’êtes pas libres ? Dans ce cas tout s’explique.
La solution : libérez-vous, cela reste toujours un choix, quelle qu’en soit la difficulté.
Nombre d’amis sont passés par là et je n’en connais aucun qui l’ait regretté.

À bon entendeur, salut !
Cela demande du courage, c’est clair.
J’ai le droit de vous le dire, car je ne vis que par ce courage, et je m’en réjouis !
Rassurez-vous, oserais-je dire : Nous avons déjà gagné dans le futur !
Je dis cela à ceux qui pourront « vibrer » cette conviction, mais d’un point de vue rationnel, cela ne veut rien dire.
N’empêche que, c’est ceux-là même qui sont du côté de la raison ! 😉

Philippe Guillemant