Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (II)

[Source : reseauinternational.net]

Par Bertrand Hédouin.

2ème épisode

Petite histoire des Reich
Ah ! Que d’émotion en repensant à tous ces Reich !

Selon le dictionnaire Larousse, Reich est un mot allemand qui désigne l’Empire et les formes impériales de la nation allemande.

Ci-après, nous allons insister sur le Ier Reich qui est, toujours à ce jour, la clef de voûte de l’actuelle Union européenne.

Il n’y a pas encore longtemps, nous pouvions dénombrer communément trois Reich tout au long de l’histoire. En 2022, nous observons l’officialisation du IVème Reich. Cela ne peut être crié sur tous les toits. Ce IVème Reich est encore fragile, il est à peine sorti du ventre de sa maman. Les populations des pays européens ne doivent pas être effrayées par ce IVème Reich. Elles doivent avoir peur de la Covid, de la Russie, de la pénurie de moutarde, de la sécheresse, des canicules, du manque d’essence extrêmement chère, des fourmis, et caetera…

Nous nous permettons ici de nous écarter quelque peu de notre fil pour indiquer que nous avons devant nous l’ordinateur qui est ouvert à la page de recherche Google sur laquelle nous avons tapé « reich def ». La première page nous lance des lignes à propos des Ier et IIème Reich. Rien sur le IIIème, le nazi. Nous sommes en plein dans la logique de l’oubli de l’histoire. Quand est-ce que Google pourra nous diriger vers des informations concernant le IVème Reich, celui qui prend corps aujourd’hui ?

Charly dans toute sa splendeur.

Maintenant, de la pénurie de moutarde nous passons allégrement au Ier Reich ou au Saint-Empire romain germanique qui est à la fois ensemble géographique (l’Empire carolingien) et plate-forme d’expansion du catholicisme, puis, également, du protestantisme à partir du XVIe siècle, et de la civilisation européenne, qui sera bientôt la civilisation euro-américaine, qui va s’étendre à partir de l’Europe pour enfin tenter de dominer le monde. On date généralement sa formation à l’an 800. Il va exister jusqu’au 6 août 1806 et l’abdication de François Ier d’Autriche, empereur germanique qui est poussé par Napoléon Bonaparte à dissoudre l’Empire.

Ce long moment de l’histoire de l’Occident est extrêmement important pour bien comprendre l’évolution de notre civilisation, la civilisation euro-américaine.

En remarque, nous devons noter que les racines de la civilisation euro-américaine remontent à la période antique gréco-romaine païenne à partir de laquelle se développe le « suprématisme anthropologique occidental » (besoin irréfléchi d’être « puissant » contre l’Autre pour pouvoir pleinement exister, imposer sa pensée à l’Autre plutôt que de s’enrichir par l’échange avec la pensée de l’Autre), au moins depuis le XIXème siècle et l’apogée des empires coloniaux français et britanniques. Ci-après, nous reprenons très succinctement les différentes étapes importantes de cette histoire.

Tu vas voir…

Depuis les III et IVème siècles de notre ère, l’Empire romain est attaqué par des hordes barbares, principalement les Germains et les Huns. En 330, l’empereur romain Constantin Ier décide de créer un centre alternatif de l’empire devant le danger pour Rome de disparaître à terme. Ce centre va finalement succéder à Rome en tant que centre de la vie chrétienne en 395.

La chute de l’Empire romain survient en 476 après la déposition du dernier empereur de Rome Romulus Augustus qui aura régné de 461 à 476. L’Empire byzantin (Constantinople, l’actuelle Istanbul turque) succède à l’Empire romain en tant que centre du christianisme à ce moment de l’histoire. Constantinople-Byzance devient la « deuxième Rome », ce que les Francs et autres Germains ne pourront admettre. L’Empire romain est pris dans sa totalité par les Germains en 774 après la victoire de ces derniers sur les Lombards.

En 800, le roi des Francs Charles Ier, dit Charlemagne, se fait couronner Imperator Romanorum par le pape Léon III. L’Empire carolingien devient l’Empire d’Occident. Charlemagne se lie à Rome pour reprendre en main le destin de l’Empire romain germanisé en parallèle de « l’Empire romain oriental » existant qui siège alors à Constantinople.

Il peut ainsi s’accaparer le droit d’être le « continuateur de l’Empire romain occidental ». En 962, sur cette lancée, Otton Ier reprend officiellement le titre d’Empereur et fonde alors le Saint-Empire romain. Le « Sacrum Imperium » romain germanique naît sous Frédéric Ier de Hohenstaufen (Frédéric Barberousse, 1122-1190) et de nombreux historiens datent la réelle sacralisation de l’Empire européen au XIIe siècle – le Sacrum Romanorum Imperium est attesté en 1180. On parle alors de Renovatio imperii. L’Empire romain doit être rétabli sous la férule des Germains et des Francs. La religion chrétienne occidentale, dite catholique depuis le schisme de 1054 (catholicité veut dire universalité) est dorénavant bien armée pour s’étendre à tout le continent européen.

Au XIe siècle, l’idée d’universalité du christianisme occidental, donc de la catholicité, conquiert de plus en plus les esprits en Europe occidentale. Nous pouvons faire remonter l’origine de cette idée à Saint-Augustin d’Hippone (354-430). Elle devient le moteur existentiel d’un christianisme qui s’allie à la force (cette fois germanique) pour s’épandre.

Saint-Augustin : « Yes, mon fils, tu vas voir, la catholicité, c’est le top ! »

Le Ier Reich, de 962 à 1806, est suivi du IIème Reich, l’Empire allemand, de 1871 à 1918, puis du IIIème Reich, l’Empire allemand nazi, de 1933 à 1945. Depuis la chute de l’URSS en décembre 1991 semble se construire sans attendre le IVème Reich, le Saint-Empire germano-atlantiste qui prend la forme de l’Union européenne avec pour direction la Commission européenne gouvernée par l’Allemagne qui reste elle-même toujours manipulée par Washington dans l’intérêt exclusif des États-Unis.

Cette Union européenne est le projet-pilote devant mener à l’officialisation du gouvernement mondial prévue pour 2030. Les événements en Ukraine depuis février 2022 qui font suite à la guerre très rapide de la Russie en Géorgie en 2008 marqueraient le début officiel des croisades de ce dernier Reich. La France de Macron (tout comme la France de Sarkozy et de François Hollande à des degrés divers) est parfaitement alignée sur ces perceptions du monde et obéit aux ordres, par exemple, de la FED américaine. La France de Macron participe avec passion à la dernière croisade.

Lors de notre prochain épisode, nous nous attarderons un peu sur ce « discret » IVème Reich déjà en place.

• 1ère partie : Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (I)

Bertrand Hédouin, responsable du projet Acte Eurasia




Rien ne va plus entre Starlink et l’Ukraine

[Source : voltairenet.org]

Le commandant en chef de l’armée ukrainienne, le général « nationaliste intégral » Valeri Zaloujny, a écrit il y a un mois à SpaceX pour lui demander 8 000 terminaux supplémentaires. Son armée en a préalablement reçu 20 000 — les terminaux valent entre 1 500 et 2 500 dollars selon le modèle —, largement payés par la Pologne, les États-Unis et le Royaume-Uni.

Selon le général Zaloujny, environ 500 terminaux sont détruits sur le champ de bataille chaque mois. Sans ces terminaux, l’armée et les autorités civiles n’ont plus la possibilité de communiquer. Une panne a déjà eu lieu qui se serait traduite par une catastrophe dont les détails sont classés Secret-Défense.

Le prix des terminaux et de leurs communications restant à la charge de SpaceX s’élève à ce jour à 80 millions de dollars. Il devrait atteindre les 100 millions en fin d’année 2022 et les 400 millions fin 2023.

SpaceX, qui a communiqué au début de la guerre sur son engagement aux côtés de l’Ukraine, a écrit au Pentagone, révèle CNN, pour l’informer qu’il ne peut plus assurer seul ce coût.

Elon Musk, le patron de Starlink, vient d’échanger des tweets acerbes avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le milliardaire, qui connaît beaucoup de choses que nous ignorons, car il a accès à tous les messages des autorités ukrainiennes échangés sur Starlink, a pris position pour la reconnaissance de la Crimée et du Donbass comme provinces russes.

La somme demandée par SpaceX n’est que quantité négligeable par rapport à la valeur de cette société (127 milliards de dollars). Elon Musk, qui a vécu en Afrique du Sud jusqu’à l’âge de 17 ans, sait ce que signifie une idéologie suprémaciste comme celle des « nationalistes intégraux ». S’il coupe l’accès à Starlink, l’armée ukrainienne s’effondrera en quelques jours.




Les révélations chocs de Pfizer au parlement européen rendent le passe sanitaire une vraie supercherie

[Source : medias-presse.info]

Par Francesca de Villasmundo

Albert Bourla va peut-être bien regretter de ne pas être venu en personne témoigner devant la Commission Covid-19 du Parlement Européen au vu de ce qui pourrait être, pour Pfizer, une véritable bourde de Janine Small, présidente des marchés de développement international de Pfizer.

Janine Small, au nom du directeur général de Pfizer, le Dr Albert Bourla, a témoigné lundi devant cette commission qui avait convoqué en premier son patron qui a préféré ne pas se présenter.

Au cours du débat avec les députés, le Néerlandais Rob Roos, conservateur et farouche opposant aux passeports européens Covid-19, a demandé à madame Small si Pfizer était en mesure de fournir aux législateurs les preuves réunies (avant de le mettre sur le marché) que le vaccin aurait empêché la transmission du coronavirus.

« Le vaccin Pfizer Covid a-t-il été testé pour arrêter la transmission du virus avant son entrée sur le marché ? Si ce n’est pas le cas, dites-le clairement. Si oui, êtes-vous prêt à partager les données avec ce comité ? Et je veux une réponse franche, oui ou non, et j’ai hâte d’y être. »

[Voir aussi :
Effets de l’audition Covid au parlement européen]

Désarçonnée par cette question précise et claire, la présidente des marchés de développement international de Pfizer a déclaré que Pfizer ne savait pas si le vaccin empêcherait la transmission du virus avant de le mettre sur le marché : « En ce qui concerne la question autour de, euh, savions-nous qu’il fallait arrêter la vaccination avant qu’elle n’entre sur le marché ? Non », a-t-elle admis.

Elle a en outre révélé que ce choix de mettre le vaccin sur le marché avant la fin de ces tests au sujet de la transmission a été dicté par… la loi du marché : « Ces, hum, vous savez, nous devions vraiment avancer à la vitesse de la science pour vraiment comprendre ce qui se passe sur le marché. Et de ce point de vue, nous avons dû prendre beaucoup de risque », a déclaré Mme Small, mais les risques ce sont les vaccinés qui les ont subis puisqu’ils ont été traités comme des cobayes.

Cette révélation, que l’on peut qualifier d’extraordinaire, élimine toute la base juridique du passeport sanitaire imposé dans de nombreux pays. En effet, avant que le vaccin ne soit approuvé aux États-Unis et en Europe, Pfizer déclarait — mais en réalité mentait — que des études montraient que son vaccin était efficace jusqu’à 91,3 % contre le Covid-19 et à 100 % pour prévenir les infections dans au moins une étude (avril 2021).

Les « passeports Covid » ont été délivrés sur la base de ce mensonge, diffusé par la bouche des fabricants de vaccins et de leur relais médiatiques et médecins complaisants de plateaux télé, qui affirmait que les vaccinés étaient protégés de la maladie et pouvaient être en contact avec d’autres personnes sans risquer de propager la maladie.

Ce mensonge, fondé sur les intérêts injustes du profit, a discriminé des millions de personnes, trompé des centaines de millions d’autres, et est à la base de la suspension sans salaire, ni aides, ni possibilité de démissionner d’un grand nombre de personnel soignant non-vacciné.

Au cours de ces auditions devant la commission covid, Pfizer a également été mis sous pression pour le scandale, toujours obscurci par la Commission européenne, des échanges de communications et d’accords contractuels, par le biais de messages, entre la présidente von der Leyen et le PDG du géant pharmaceutique mondial, durement critiqué par la médiatrice européenne Emily O’ Reilly en juillet dernier.

Les eurodéputés de tous les groupes politiques se sont plaints du choix coupable d’Albert Bourla de ne pas être présent, chacun s’est indigné de l’absence de réponses de Janine Small aussi sur l’opacité des contrats d’achat de vaccins COVID-19 : pas de réponse sur les prix convenus, les contrats restent secrets pour des parties importantes des textes, rien sur les éventuels effets indésirables du vaccin ARNm de Pfizer. Tous les parlementaires, à commencer par Virginie Joron qui se bat courageusement pour obtenir des réponses claires à toutes les questions de la Commission et pour la réintégration des soignants, ont demandé une nouvelle audition à Bourla, alors que la colère contre les abus de pouvoir injustifiés commis par l’UE et de nombreux États-nations grandit.

Entre-temps, la théorie « je me vaccine pour protéger les autres » vient de s’effondrer au parlement européen.




Du Saint-Empire romain germanique au Saint-Empire germano-atlantiste ou le IVème Reich (I)

[Source : Réseau International]

Par Bertrand Hédouin

Nous vous proposons une série de quatre articles ou épisodes sur ce thème absolument essentiel pour mieux comprendre ce que nous, les Euro-Américains, nous vivons aujourd’hui et savoir comment se protéger le mieux possible du poison qu’inoculent en permanence à l’humanité, dorénavant de manière très intense et à très grande échelle, certains individus et organisations caractérisés par une maladie psychiatrique dangereuse : le suprématisme anthropologique lui-même entretenu par le mythe de l’élection divine.

Les premiers épisodes sont indiqués ci-après. D’autres articles suivront encore portant sur ce thème relativement large.

  1. La narrative de Frau Ursula von der Leyen et le IVe Reich
  2. Petite histoire des Reich
  3. Comme le Beaujolais nouveau, le IVe Reich est arrivé !
  4. En Ukraine se construit le IVe Reich[1]

Oui, cela peut faire un peu mal de devoir des fois se regarder réellement dans la glace, mais ce n’est que comme cela que l’on pourra peut-être trouver des issues à certaines situations aujourd’hui très inconfortables, voire très dangereuses, pour nous et pour le monde plus généralement (en admettant que nous en ayons encore le temps).

« Ursula, par pitié, tais-toi ! … » (image © Boulevard Voltaire)

1er épisode

La narrative de Frau Ursula von der Leyen et le IVème Reich

Sur Telegram, compte de Sergueï Lavrov (en russe)[2], je trouve en ce 14 septembre ce petit mot intéressant :

« Ouverture de la session du Parlement européen : discours officiel d’Ursula von der Leyen ».[3]

« La Russie n’a pas seulement déclenché une guerre contre l’Ukraine. Il s’agit, de plus, d’une guerre contre notre énergie, d’une guerre contre notre économiecontre nos valeurs, une guerre à l’encontre de notre avenir. Il s’agit d’une guerre de l’autocratie contre la démocratie. Aujourd’hui, ici même, je suis certaine que grâce à notre courage et à la solidarité que nous devons montrer, Poutine va essuyer un échec et l’Ukraine et l’Europe vont remporter la victoire ».

Chacun de ses propos est ici intéressant, notamment sa phrase lorsqu’elle parle de la guerre contre NOTRE Énergie.

Elle en a simplement trop dit, la petite dame. L’Ukraine et l’Europe mènent une guerre pour NOS ressources énergétiques. Ensuite, que nous menions une guerre contre leurs valeurs et contre la démocratie, je n’ai rien à redire là-dessus, la bêtise est stupéfiante.

Ainsi, lors d’un événement officiel, une personnalité officielle a ouvertement déclaré qu’elle menait une guerre contre la Russie.

Cette personne est néanmoins restée très discrète quant à l’initiateur du conflit.

Bon, nous conclurons de son discours que l’Union européenne, les États-Unis et l’OTAN nous font la guerre et que nous menons une opération spéciale en Ukraine. » Sergueïl Lavrov. 14/09/2022. 19 h 32

Sergueï n’en peut plus, comprenez-le !

Le discours de von der Leyen repris par Lavrov entérine tout simplement l’existence du IVe Reich, le Saint-Empire germano-atlantiste qu’avait officiellement déjà annoncé devant le Bundestag Olaf Scholz lors de son investiture en tant que Chancelier allemand le 27 février 2022.

Nous assistons au copié-collé de la Seconde Guerre mondiale avec d’autres techniques et technologies pour la mener, mais le mégaprojet qui dirige ces guerres reste le même : création du gouvernement mondial par quelques clans de barbares qui veulent gérer le monde et qui agissent à travers des pouvoirs fascistes qu’ils aident à mettre en place. La rengaine, en somme.

Le petit plus dans ce discours est bien de faire comprendre que l’Allemagne et l’Union européenne représentent ce IVe Reich (sauf peut-être actuellement la Hongrie). L’Allemagne dirige l’Union européenne qui est elle-même supervisée par les États-Unis qui maîtrisent l’Allemagne.

Tout a été pour cela organisé à l’avance. Il suffit de constater qu’aux plus hauts postes de pouvoir dans les pays européens se trouvent des hommes et des femmes issus non pas du milieu politique mais du milieu financier. Le sens donné à la vie en Euro-Amérique est aujourd’hui parfaitement restreint à la richesse financière et matérielle qui ne se retrouvera que dans les poches de certains. La jeunesse d’ailleurs le dit : « Nous ne voyons absolument rien dans l’avenir ».

Nous rappellerons ici que l’Union européenne a été pour beaucoup l’œuvre d’anciens nazis allemands recrutés par les services de la CIA américaine après la Seconde Guerre mondiale. La Commission européenne, née le 16 janvier 1958, a eu pour premier président un ancien haut responsable nazi, Walter Hallstein.

Bravo Walter, félicitations pour le poste, bien joué !

Nous remarquons à ce propos que cette caractéristique somme toute importante n’est absolument pas rappelée, ni révélée dans les documents officiels occidentaux, saut très rarement sur des sites d’information pas totalement formatés et sclérosés ou sur des sites dits de réinformation.[4]

Dans le même terrier, nous rencontrons également, par exemple, le premier secrétaire du Club Bilderberg depuis 1954, le prince Bernhard des Pays-Bas (Bernhard de Lippe-Biesterfeld) qui avait débuté sa carrière au service des SS nazis. Comme ça, pour occuper son temps.

Surtout ne pas se regarder dans la glace, car le funeste mégaprojet euro-américain se poursuit ! Certains nous forcent à l’oubli de l’histoire par sa réécriture, activité essentielle pour « lobotowoker » les populations et continuer le mégaprojet de mainmise et d’esclavagisme de la planète au profit de quelques bandes inhumaines, au premier rang desquelles nous retrouvons la plupart de nos chers néo-libéraux, nos fascistes ainsi que nos élus kabbalistes notamment talmudiques et calvinistes. Voilà pour le poisson tout frais sur l’étalage.

Ah ben ça alors ! Frau von der Leyen est la femme d’un businessman allemand de la Big Pharma qui produit aux États-Unis pour le compte de Pfizer des substances géniques pour injection expérimentale à ARN messager vendues sous l’appellation de vaccins. Ursula se plaît à embrasser le PDG de Pfizer, le médecin vétérinaire Alfred Bourla, et à lui acheter des millions de doses de ces substances qu’elle veut faire injecter à des millions d’Européens.

Dans la perception qu’a Bourla du monde, tout cela paraît certainement cohérent. Des millions de petits chiots, par magie, se font piquer à plusieurs reprises en masse, et même avec entrain !. Il faut savoir que l’Union européenne n’a aucun droit d’imposer ces injections expérimentales aux nations composant l’Union européenne, sauf si la nation se soumet aux fourberies de la Frau.

Le dernier discours d’Ursula a choqué certaines personnes de l’Assemblée parlementaire de l’Union européenne, mais apparemment pas pour les mêmes raisons. Le fascisme est consubstantiel à l’Euro-Amérique. Encore une fois, cette maladie est proprement euro-américaine.[5]

Les similitudes de la Commission européenne sous la présidence d’Ursula von der Leyen avec la Commission européenne sous la présidence de Walter Hallstein sautent aux yeux. En remarque, il suffit d’oser regarder la page Wikipédia en français portant sur Ursula von der Leyen pour s’assurer des qualités du personnage.

Notre splendide vierte (quatrième) Reich, bastion de la démocratie ! ?
(En 2022, les couleurs ont changé. Dorénavant le drapeau est bleu et jaune. C’est beaucoup plus printanier.)

En 2022, la boucle semble être totalement bouclée. Le IVe Reich est censé laisser ensuite place au gouvernement mondial qui sera tenu par nos quelques malades dont nous venons de parler. Ce gouvernement est apparemment attendu et prévu pour 2030, vous savez, à l’occasion du nouvel Agenda pour l’humanité, après que Bergoglio le pape ait imposé au monde une éducation type.[6]

Cela dit, les Russes ne démordent pas de rester souverains et ont également eu le temps de s’habituer au caractère entropique et meurtrier de la civilisation euro-américaine depuis au moins un siècle et demi et pourraient de nouveau être amenés à sauver le monde. En tous les cas, ils y sont décidés et il va être extrêmement difficile de les arrêter.

Pour finir, en France, et plus encore en Euro-Amérique, nous devons enfin réellement nous regarder dans une glace, en particulier pour prendre conscience de ce que nous faisons au niveau international, au niveau de la planète. Je peux également m’adresser ici aux personnes les plus gentilles, les plus sages, les plus cordiales, les plus instruites, les plus amicales, les plus heureuses de notre civilisation, sachant que le travail de fond opéré sur nos consciences depuis au moins un siècle et demi, notamment à partir des médias, nous a fortement imprégnés. Nous n’en sommes pas toujours très conscients. Il nous suffira de regarder nos médias « de grands chemins » (pour reprendre l’expression pensée par Slobodan Despot) et à écouter les conversations autour de soi.

En vérité, nous agissons en complète contradiction avec les grands rêves hystériques que l’on aura inoculés chez nos chers « lobotowokés » (urgence climatique, CO2, autocratie contre démocratie, etc.). Comme si le fait de, ne serait-ce que, prononcer ces mots nous libérait la conscience et nous déresponsabilisait de ce que nous tramons à l’échelle de la planète depuis les XV-XVIe siècles. Combattons contre le réchauffement climatique ! Cela peut donner un sens à la vie à une société totalement rivée sur le genre imaginaire des êtres et le smartphone.

Ces « rêves » nous éloignent de la réalité. Notre société s’enfonce dans la schizophrénie la plus complète. Cela avait déjà été le cas dans le cadre des deux premières guerres mondiales. Puis cela a été remis sur la scène lors du premier choc des consciences imposé en Occident avec les crises toutes préparées des années 1970, mais le public n’avait pas à ce moment les moyens de pouvoir analyser la situation jusque dans les coulisses.

Tout est monté, tout est calculé par certains monstres. Il semble qu’en 2022, choisir de tenter de prendre conscience de ce que nous, les Euro-Américains, nous sommes et faisons réellement sur la planète est dorénavant vital, physiquement comme spirituellement.

Je finirai ce premier épisode de notre série en citant Tzvetan Todorov (1935-2017), fameux critique littéraire, sémiologue, historien des idées et essayiste français d’origine bulgare. Ces propos sont repris de La Peur des barbares.[7]

« Une autre manière d’avancer de la barbarie vers la civilisation consiste à se détacher de soi pour devenir capable de se voir comme du dehors, comme à travers les yeux d’un autre, donc d’exercer un jugement critique non seulement à l’égard des autres mais aussi de soi-même. Dans les échanges sociaux, en renonçant à toujours privilégier son point de vue, on se rapproche des autres. Là non plus, il ne s’agit pas de préférer le dénigrement de soi à la fierté d’être ce qu’on est : ce serait oublier que ni barbarie ni civilisation ne qualifient durablement les êtres, mais seulement leurs états et leurs actions, dont certains sont source d’orgueil, d’autres de remords. On gagne en revanche à être capable, quand c’est nécessaire, de tourner un regard scrutateur sur soi, sur sa communauté, sur le peuple dont on fait partie, afin d’être prêt à découvrir que ʺnousʺ sommes capables d’actes de barbarie. »

Oui, mais je n’y suis pour rien, moi ! C’est le RÉ-GLE-MENT !

Reprenons-nous, ensemble !

Ne tardons plus !

Au prochain épisode.

Bertrand Hédouin – Responsable du projet Acte Eurasia





Macron prépare la guerre totale contre la Russie… et personne ne bronche !

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

Lundi, Emmanuel Macron a affirmé à la presse que nous serions entrés dans une économie de guerre, imposant des mesures d’exception, notamment de réquisition militaire. Cette annonce, qui prépare très clairement une guerre avec la Russie, ne semble avoir ni surpris ni choqué personne. Sommes-nous à ce point hypnotisés que même le pire et le plus absurde ne nous réveille plus ? Et pourtant, faire la guerre à la Russie est bien aux antipodes des intérêts du pays !

Donc Emmanuel Macron a choisi un micro-trottoir au salon de l’armement de Satory, lundi dernier, pour expliquer que nous étions entrés dans une économie de guerre. Dans la foulée, il demande une réévaluation de la loi de programmation militaire, et l’adoption de dispositions qui permettraient des réquisitions de guerre. 

Habilement, cette attaque contre le droit de propriété n’a pas été citée par l’AFP, sans doute soucieuse de maintenir les Français dans leur apathie ordinaire. Il faut aller fouiner dans les titres de Bernard Arnault pour en lire mention… Voilà qui, en soi, est déjà un indice sur le fait que la presse subventionnée ne se sent guère obligée de tout dire, de tout dévoiler, ni de tout réfléchir sur la stratégie présidentielle qui commence et devrait occuper les mois à venir. 

La guerre ? l’adolescent sociopathe qui occupe l’Elysée n’a que ce mot à la bouche

Durant ses présidences, Macron aura donc pris un plaisir manifeste à jouer au héros troyen. 

Sous le quinquennat précédent, il nous avait déjà annoncé être en guerre contre un virus. On a compris rapidement à quoi servait cette invocation grotesque : ses décisions autoritaires étaient finalement prises sans compte-rendu, sans débat démocratique, dans un “conseil de défense sanitaire” dont les délibérations sont désormais classées secrètes. 

Au cas où on y découvrirait que Pfizer a su faire des propositions auxquelles il n’est pas possible de dire non, le problème est ainsi réglé pour un bon bout de temps. 

Cette fois, il ne s’agit plus de guerre contre un virus, mais de guerre avec de vraies armes, de vrais soldats, et de vrais ennemis. C’est beaucoup plus tragique. 

Mais contre qui sommes-nous en guerre ?

Sur l’ennemi que nous nous apprêtons à combattre, Macron n’a guère été loquace. Mais il suffit de lire ses propos pour comprendre qui il vise :

Et, pour qui douterait de l’urgence de ces efforts, il suffit de regarder une fois encore vers l’Ukraine, dont les soldats réclament un armement de qualité et qui sont en droit d’avoir une réponse là aussi de notre part.

Ah voilà ! nous préparons la guerre contre le grand méchant Poutine, face à qui il faut opposer “un armement de qualité”. Donc, sans le dire clairement, nous sommes en train de glisser, par solidarité avec cette fripouille de Zelensky et ses bataillons nazis, vers la confrontation directe avec les Russes. 

On aurait pu imaginer un débat démocratique sur le sujet, d’autant plus démocratique que Poutine dispose d’armes hypersoniques qui peuvent renvoyer la France au Moyen-Âge en quelques heures, et même en quelques minutes.

Mais de ce débat démocratique, dont on sait qu’il s’agit d’un gros mot dans l’esprit de Macron, le Président ne veut évidemment pas, parce qu’il sait qu’aucun Français n’est prêt à mourir pour Kiev. Des bourgeois de l’arrière endoctrinés qui appellent à la guerre, ça se trouve, des bourgeois endoctrinés qui sont prêts à la faire eux-mêmes, ça se cherche. 

Comme en 14. Sauf que, cette fois, les destructions seront bien plus massives, et les bourgeois endoctrinés n’ont pas encore compris qu’il n’y aura, dans la confrontation hypersonique qui se prépare, plus d’arrière ni d’avant. Lorsque Poutine appuiera sur le bouton pour les enquiller, ils n’auront même pas le temps de sauter dans leur SUV à propulsion hybride pour aller à la campagne : ils seront rayés de la carte bien avant d’avoir ouvert leur portière. 

Une guerre pour les Américains, pas pour la France

Je sais qu’une intense propagande déployée sans vergogne par le cartel de la presse subventionnée a transformé la légitime défense russe contre la menace nucléaire américaine en Ukraine en une agression qualifiée de façon très révélatrice de crime contre l’Histoire. Il n’en reste pas moins que les démêlés entre la Russie et l’Ukraine, qui s’expliquent essentiellement par l’ingérence toxique de l’OTAN et du Deep State américain dans cette partie du monde, ne concernent en rien les intérêts français.

Depuis plusieurs siècles, la Russie est notre alliée, et ses relations avec l’Ukraine font partie de son pré carré. Historiquement, nous pratiquons une alliance de contournement avec l’empire russe pour contrer l’hégémonie britannique et prussienne. 

En dehors d’une infiltration de notre diplomatie par de zélés atlantistes, rien ne justifie l’abandon de cette doctrine historique. 

Il faudra sans doute longtemps pour que le bourgeois ordinaire gorgé d’une haine anti-Poutine attisée par une presse débilitante et aux ordres comprenne qu’il est le dindon d’une farce qui ne profite qu’à Washington. Il n’en reste pas moins que Macron, sans débat, nous emmène dans une aventure suicidaire qui finira son oeuvre d’implosion de la France et de service obséquieux aux USA. 

Préparez-vous au pire !

Si vous vous souvenez des propos du Président en janvier 2022, qui affirmait avoir envie d’emmerder les non-vaccinés, vous avez compris toute la folie qui occupe l’Élysée, et tout l’endoctrinement fascisé dont ses ouailles sont les victimes. Cette hystérie fascisante est prête à passer de la prétendue guerre contre un virus, à la guerre contre un prétendu ennemi bien plus puissant que nous. 

Il n’est pas sûr que Macron soit encore capable de mesurer la responsabilité tragique qu’il prend en se rangeant aveuglément aux côtés des États-Unis pour porter la guerre sur le sol européen. Face à cet aveuglement, attendez-vous au pire, et particulièrement à des destructions massives et une période particulièrement éprouvante dont nous ne réchapperons pas tous. 

Dans les prochaines semaines, l’implosion économique de l’Occident devrait être forte, je vous en parle régulièrement depuis plus d’un an.

Mais il va désormais falloir redoubler d’agilité. 

Ceux qui peuvent partir loin ont intérêt à le faire. Nous vous donnons depuis plusieurs semaines des conseils d’expatriation. Ceux qui vont rester en France ont intérêt à adapter leur stratégie patrimoniale pour sauver ce qui pourra encore l’être. 

Je vous signale, dès ce vendredi, la parution des premiers conseils de Florent Machabert en matière d’épargne pour vous adapter le plus vite possible aux drames qui s’accumulent : hyperinflation, déroute boursière, crise monétaire orchestrée et “économie de guerre”, dans toute son horreur. 

Je vous le redis : le Deep State américain a décidé, en 2019, de brusquer le cours de l’histoire, et vous serez les premiers à souffrir de cette folie. 




L’émergence du néofascisme en santé publique

[Source : anthropo-logiques.org]

Par Jean-Dominique Michel

Je republie ici un texte paru sur le site du Brownstone Institute, une des sources où paraissent des contenus pertinents et non assujettis à la propagande crapuleuse qui a colonisé l’entier des médias « mainstream ».

Ceux-ci sont parvenus, avec une idéologie et des moyens totalitaires faits de désinformation, de calomnie et de harcèlement (comme nous l’avons développé précédemment), à imposer une pensée unique fallacieuse et criminelle. Ils ont intoxiqué les populations avec un narratif soigneusement ciselé mais qui est une insulte à la réalité et à l’intelligence.

Alors que les meilleurs experts au monde (par milliers) n’ont cessé de dénoncer les décisions destructrices et absurdes qui ont été prises, quand en avons-nous lu quoi que ce soit dans ces médias ?

Martin Kulldorf, épidémiologiste et professeur émérite de santé publique de l’Université de Harvard, a bien résumé la situation aux États-Unis, la même chose devant être dite ici :

Après avoir supervisé le pire fiasco de l’histoire en matière de santé publique, poussé à la fermeture des écoles, ignoré les dommages collatéraux et l’immunité naturelle, mal protégé les personnes âgées, etc., il est troublant que  Fauci soit toujours à la tête du NIAID (organisme responsable de la gestion des épidémies, NdT).

Quand avez-vous lu dans les colonnes de Heidi News du Temps, de Libé ou du Monde, ou entendu sur les plateaux de la RTS, de BFM ou de la RTBF que la plupart des meilleurs spécialistes en santé publique s’opposaient avec fermeté aux mesures débiles qui nous été imposées comme les confinements, le port du masque ou l’imposition d’injections géniques hasardeuses et expérimentales à la population tout entière ?!

Nulle part et jamais, tant ces organes de « presse » ne sont plus que des propagandistes sans scrupules d’un agenda fasciste et qui n’a accessoirement jamais rien eu à voir avec la santé publique. Voici par exemple ce que rappelle le Dr Gemma Aherane maintenant qu’aux États-Unis, un début de reconnaissance commence à se manifester quant à la nocivité des confinements :

Maintenant que les médias mainstream commencent à reconnaître les dommages complexes produits par les confinements, pouvons-nous s’il vous plaît nous souvenir que les experts qui ont été exprimé des réticences ont été harcelés et ont vu leurs conditions d’existence menacées. Ils ont été ostracisés, salis et ridiculisés. Ne l’oublions pas.

N’oublions en effet pas qu’ici, ce sont des gens comme Bertrand Kiefer, Serge Michel, Stéphane Benoît Godet, Claude Ansermoz, Alexis Favre et bien d’autres ainsi que des émissions comme Mise au Point et Temps Présent qui se sont chargés de manière zélée de cette sale besogne, en collusion avec les « experts » véreux de nos hôpitaux universitaires.

C’est donc avec conviction que je publie ici cette tribune du Dr David Bell, médecin en santé publique ayant travaillé pour l’OMS, portant sur l’abjection littéralement fasciste qui s’est emparée des politiques de santé publique sous l’action conjuguée des politiciens, des autorités médicales, des fonctionnaires (comme les lamentables « médecins cantonaux ») et des médias.

À bon entendeur…


L’émergence du néofascisme dans la santé publique

Par David Bell

Le fascisme est l’art de cacher la vérité derrière une façade de vertu saine. Il est, vraisemblablement, aussi vieux que l’humanité. Mussolini lui a simplement donné un nom – en cachant ses idées autoritaires derrière l’assèchement des marécages, la rénovation des villages, les enfants à l’école et les trains à l’heure. L’image du nazisme dans les années 1930 n’était pas celle de vitres brisées et de vieillards battus dans la rue, mais celle de jeunes souriants et heureux travaillant ensemble en plein air pour reconstruire le pays.

[Ndlr : le fascisme repose techniquement sur une alliance de l’État et des corporations privées, comme ce que l’on voit de plus en plus de nos jours avec le « PPP » ou « partenariat public-privé ».]

Il est dangereux de coller de telles étiquettes à l’époque actuelle, car elles sont porteuses d’un lourd bagage, mais cela permet aussi de déterminer si le bagage actuel que nous avions cru progressiste est en réalité régressif. Ces jeunes gens souriants et heureux des années 1930 étaient en fait formés aux arts de l’autosatisfaction, du dénigrement des idées fausses et de l’obéissance collective. Ils savaient qu’ils avaient raison et que le problème venait de l’autre camp. Cela vous est-il familier ?

Les changements sociétaux de ces deux dernières années ont été définis et dirigés par la « santé publique ». Il est donc juste de chercher des analogies avec la santé publique dans le passé pour aider à comprendre ce qui se passe, quels en sont les moteurs et où ils pourraient mener. Nous avons vu nos professions de santé publique et les associations qui les représentent appeler à la discrimination active et à la coercition sur le choix médical. Ils ont plaidé en faveur de politiques qui appauvrissent les autres, tout en maintenant leurs propres salaires, en contrôlant la vie familiale normale et même en dictant la façon dont ls gens peuvent faire le deuil de leurs morts.

Des hôpitaux ont refusé des transplantations à des personnes qui avaient fait des choix médicaux sans rapport avec l’hôpital et que celui-ci n’appréciait pas. Je les ai vus refuser à une famille l’accès à un proche mourant jusqu’à ce qu’il accepte des injections qu’il ne voulait pas, puis autoriser un accès immédiat, confirmant ainsi que ce n’était pas l’immunité, mais la conformité, qui était recherchée.

Nous avons tous vu d’éminents professionnels de la santé vilipender et dénigrer publiquement des collègues qui cherchaient à réaffirmer des principes sur lesquels nous avons tous été formés : absence de coercition, consentement éclairé et non-discrimination. Plutôt que de faire passer les gens en premier, un collègue professionnel m’a informé, lors d’une discussion sur les preuves et l’éthique, que le rôle des médecins de santé publique était d’appliquer les instructions du gouvernement. Obéissance collective.

Ces mesures ont été justifiées par le « plus grand bien » – un terme indéfini car aucun gouvernement défendant ce discours n’a, en deux ans, publié de données claires sur les coûts et les avantages démontrant que le « bien » est plus grand que le mal. Cependant, le décompte réel, bien qu’important, n’est pas la question. Le « plus grand bien » est devenu une raison pour les professions de santé publique d’annuler le concept de la primauté des droits individuels.

Ils ont décidé que la discrimination, la stigmatisation et la suppression des minorités étaient acceptables pour « protéger » une majorité. C’est ce qu’était, et est toujours, le fascisme. Et ceux qui ont promu des slogans tels que « la pandémie des non-vaccinés » ou « personne n’est en sécurité tant que tous ne le sont pas » connaissent l’intention et les résultats potentiels de la désignation de boucs émissaires pour les minorités.

Ils savent aussi, grâce à l’histoire, que la nature fallacieuse de ces déclarations n’empêche pas leur impact. Le fascisme est l’ennemi de la vérité, et jamais son serviteur.

Le but de cet article est de suggérer que nous appelions un chat un chat. Que nous disions les choses telles qu’elles sont, que nous disions la vérité. Les vaccins sont des produits pharmaceutiques dont les avantages et les risques varient, tout comme les arbres sont des objets en bois avec des feuilles. Ce sont les personnes qui ont des droits sur leur propre corps, et non les médecins ou les gouvernements, dans toute société qui considère que toutes les personnes ont une valeur égale et intrinsèque.

La stigmatisation, la discrimination et l’exclusion sur la base de choix de soins de santé, que ce soit pour le VIH, le cancer ou le COVID-19, est une erreur. Exclure et vilipender des collègues pour des opinions divergentes sur l’utilisation de médicaments sûrs est arrogant. Dénoncer ceux qui refusent de suivre des ordres contraires à l’éthique et à la morale est dangereux.

Suivre aveuglément les diktats des gouvernements et des entreprises simplement pour se conformer au « groupe » n’a rien à voir avec la santé publique éthique. Tout cela a plus en commun avec les idéologies fascistes du siècle dernier qu’avec ce qui était enseigné dans les cours de santé publique que j’ai suivis. Si c’est la société que nous souhaitons développer aujourd’hui, nous devons le dire ouvertement et ne pas nous cacher derrière des façades de fausse vertu comme « l’équité vaccinale » ou « tous dans le même bateau ».

Ne nous laissons pas enfermer dans les subtilités politiques de la « gauche » et de la « droite ». Les dirigeants des deux principaux régimes fascistes d’Europe des années 30 étaient issus de la « gauche ». Ils s’appuyaient fortement sur les concepts de santé publique du « plus grand bien » pour éliminer les penseurs inférieurs et les non-conformistes.

Notre situation actuelle appelle à l’introspection, pas à la partisanerie. En tant que profession, nous nous sommes conformés aux directives visant à discriminer, stigmatiser et exclure, tout en brouillant les exigences en matière de consentement éclairé. Nous avons contribué à supprimer les droits humains fondamentaux – à l’autonomie corporelle, à l’éducation, au travail, à la vie familiale, à la circulation et aux déplacements. Nous avons suivi les autoritaires des entreprises, en ignorant leurs conflits d’intérêts et en les enrichissant alors que notre public s’appauvrissait. La santé publique n’a pas réussi à mettre les gens aux commandes et est devenue le porte-parole d’une petite minorité riche et puissante.

Nous pouvons continuer sur cette voie, et cela finira probablement comme la dernière fois, sauf peut-être sans les armées des autres pour renverser la monstruosité que nous avons soutenue.

Ou nous pouvons trouver l’humilité, nous rappeler que la santé publique doit être au service du peuple et non l’instrument de ceux qui cherchent à le contrôler, et éliminer le monstre de notre milieu. Si nous ne soutenons pas le fascisme, nous pouvons cesser d’être son instrument. Nous pourrions y parvenir simplement en suivant l’éthique et les principes fondamentaux sur lesquels reposent nos professions.

David Bell, chercheur senior du Brownstone Institute, est un médecin de santé publique basé aux États-Unis. Après avoir travaillé en médecine interne et en santé publique en Australie et au Royaume-Uni, il a travaillé à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en tant que chef de programme pour le paludisme et les maladies fébriles à la Foundation for Innovative New Diagnostics (FIND) à Genève, et en tant que directeur des technologies de santé mondiale à Intellectual Ventures Global Good Fund à Bellevue, aux États-Unis. Il est consultant en biotechnologie et en santé mondiale. MBBS, MTH, PhD, FAFPHM, FRCP

  • Pour lire l’article original en anglais : cliquer ici.



Requiem pour l’Europe

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Edouard Husson

L’Europe est morte. Et l’on ne peut même pas ajouter « Vive l’Europe ! » car elle ne renaîtra pas de sitôt. En fait, l’Europe a existé entre les traités de Westphalie et la fin du XXe siècle. Et la Russie a été un élément majeur de sa construction. Car l’Europe n’était pas une construction naturelle : elle est née de la volonté des peuples européens de construire une façon de coexister, de créer, de produire, de rêver à un monde meilleur, après que les guerres de religion avaient fait éclater la Chrétienté médiévale. L’Europe est née avec les traités de Westphalie, elle avait été engloutie apparemment par les deux guerres mondiales, mais elle semblait renaître de ses cendres en 1990. Elle s’est finalement brisée sur quatre écueils : sa soumission au modèle américain, le dogmatisme de l’Union Européenne, les guerres de Yougoslavie et, pour finir, le rejet de la Russie. Requiem.

Il n’y a pas d’Europe sans la Russie

L’Europe est morte. Car il n’y a pas d’Europe sans la Russie. C’est ce que le vieux Henry Kissinger a voulu dire, entre autres choses, quand il a demandé, à Davos, que la diplomatie reprenne ses droits dans la guerre d’Ukraine. 

Kissinger a créé avec Nixon la puissance américaine des cinquante dernières années, mais il n’oublie pas ce qu’il doit à l’Europe et à son équilibre des puissances. 

La Russie n’était pas signataire des traités (Münster, Osnabrück) qui ont mis fin à la guerre de Trente Ans ainsi qu’à l’affrontement franco-espagnol (Paix des Pyrénées en 1660) et qui fondent une Europe des États. Mais elle rejoint le système au début du XVIIIe siècle. Et elle en est une pièce maîtresse, aussi bien pour mettre fin à la démesure napoléonienne que pour abattre la plus terrible menace que l’Europe ait suscitée en son sein : l’Allemagne national-socialiste. 

À tel point que, lorsque la Russie est absente, comme entre 1917 et 1922, entre la révolution de février et le traité de Rapallo, l’Europe se défait. 

L’Europe, cette réalité née au XVIIe siècle

Entendons-nous, d’abord, sur ce qu’on appelle « Europe ». Ce n’est pas d’abord une entité géographique. Si de Gaulle la place entre l’Atlantique et l’Oural, c’est d’abord parce qu’elle est une réalité historique et politique. 

Au commencement, il y eut l’Empire romain d’Occident et celui d’Orient. Puis il y eut la Chrétienté et Byzance. Quelques décennies après la chute de Byzance, l’unité de l’Europe catholique se brise. Après un siècle et demi ou presque de guerres de religions (1517-1648), l’Europe naît de la volonté de séparer les querelles religieuses et les querelles politiques, d’appuyer l’appartenance collective des individus sur la souveraineté des États. 

C’est le modèle d’organisation de la « post-chrétienté », sorti du cerveau génial du Cardinal de Richelieu et mis en œuvre par le cardinal Mazarin dans les traités de Münster, d’Osnabrück (1648) puis des Pyrénées (1660). À partir du milieu du XVIIe siècle, l’Europe, ce sont : 

  • des congrès de paix, qui sont capables de mettre fin aux conflits : Nimègue (1679), Ryswick (1697), Utrecht (1713) sous Louis XIV ; Aix-La-Chapelle (1748) et Paris (1763) sous Louis XV ; le second traité de Paris par lequel Louis XVI met fin à la Guerre d’Amérique (1783) ; le congrès de Vienne qui met fin aux guerres napoléoniennes, etc.
  • l’Europe c’est aussi une culture avec la prolifération des cours royales et des villes qui cherchent à attirer les talents ; c’est un prodigieux développement scientifique, un véritable feu d’artifice qui dure au moins jusqu’en 1914 ; ce sont les deux premières révolutions industrielles (1770 et 1870). 
  • L’Europe, c’est le triomphe de la laïcité, fille de l’Évangile ; c’est la liberté de l’esprit, la tolérance, l’invention de la liberté politique moderne, le parlementarisme. 
  • L’Europe c’est bien entendu aussi l’État moderne, avec sa rationalité exacerbée, c’est la modernisation constante de l’art de la guerre, au point de déboucher sur les deux guerres mondiales. 

À toute cette aventure, la Russie a participé, par la volonté modernisatrice de la dynastie des Romanov. De la tournée en Europe occidentale de Pierre le Grand en 1717 à la révolution russe de 1917 ; la Russie a été un facteur de l’équilibre des puissances ; elle a participé à nombre de guerres ; elle a apporté sa contribution au débat d’idées, au développement des arts. Elle est devenue une puissance industrielle. 

Même après la révolution bolchevique, la Russie devenue soviétique n’a eu de cesse de rentrer dans le dialogue européen. D’abord parce que le marxisme était sorti du cerveau (fumeux) d’un philosophe allemand ; mais surtout parce qu’elle voulait participer à l’aventure européenne. On notera que c’est la Russie de Staline et les peuples de l’Union Soviétique avec elle qui écrasent cette négation absolue de l’esprit européen qu’était le nazisme (avec son rejet de l’héritage judéo-chrétien et de l’humanisme et sa fascination à la fois pour une ère précivilisationnelle et pour le gigantisme américain moderne). 

Cette éphémère renaissance de l’esprit européen qui a mis fin à la Guerre froide

Après 1945, ce sont des forces européennes qui ont mis fin à la Guerre froide. Face aux États-Unis pour qui les frontières des autres doivent s’abolir pour faire place à leurs idées et leurs marchandises, Charles de Gaulle, Willy Brandt, Margaret Thatcher, Jean-Paul II, Mikhaïl Gorbatchev ont réinventé l’Europe. Ils ont trouvé les moyens de mettre fin à la Guerre froide. 

Ils ont réappris à distinguer entre les querelles idéologiques et les intérêts politiques ; ils se sont souvenus que, si l’Europe rejetait toute théocratie, elle faisait toute sa place au christianisme ; ils ont réappris la culture de la négociation diplomatique qui avait fait le concert des nations. 

Il semblait, en 1990, que malgré les deux guerres mondiales, l’Europe renaissait. L’Europe avait su faire passer la politique avant l’idéologie ; elle avait retrouvé le sens de la paix, elle avait reconstruit son économie, le sens du tragique d’un Soljenitsyne ou des écrivains d’Europe centrale pouvait la ramener à l’inspiration littéraire et artistique. Mais l’illusion d’une renaissance européenne s’est très vite dissipée. Il est apparu que la fin de la Guerre froide avait été le chant du cygne d’une civilisation qui avait duré un peu moins de quatre siècles. 

Le naufrage définitif de l’Europe

  1. Nos milieux dirigeants se sont prosternés devant le modèle américain. Or, par leur messianisme politique, par leur manque de profondeur historique, par leur absence de sens du compromis, les États-Unis sont étrangers à l’Europe. Michel Albert l’avait montré dans un livre célèbre (Capitalisme contre capitalisme, 1991), le capitalisme européen contrariait son génie en se financiarisant à l’américaine. Surtout, l’Amérique nous a entraînés dans des guerres sans fin, en particulier au Proche-Orient, et nous a exposés à leur effet en boomerang, à commencer par les vagues migratoires. 
  2. Comme si un dogmatisme ne suffisait pas, les Européens en ont ajouté un second, celui du fédéralisme européen. L’esprit de réconciliation des années 1950 avait créé des institutions pour la coopération. Ce qui se passe à partir de 1990, c’est cependant une profonde idéologisation du projet : depuis 30 ans, l’Union Européenne se construit comme une immense machine bureaucratique, pour qui la production de normes devient une fin en soi. L’économie européenne est bien moins performante que ce qu’elle pourrait être ; elle a raté le tournant de la troisième révolution industrielle (même si Klaus Schwab beugle qu’il en est lui à la « quatrième »). Et, surtout, l’UE est impuissante à imposer les intérêts de ses membres dans les relations internationales. 
  3. Dès le début des années 1990, les guerres de Yougoslavie ont montré la disparition de la volonté européenne. S’il y avait eu une véritable renaissance de l’esprit européen, ces petits conflits étaient faciles à empêcher avec une force d’interposition et une conférence diplomatique. Mais nos intellectuels, nos médias et, finalement, nos politiques sont si américanisés qu’ils ont transformé l’éclatement de la Yougoslavie en un affrontement entre les méchants Serbes et les gentils autres. Aucune notion, dans les chancelleries des années 1990, de ce que l’Europe est ce lieu capable de surmonter les différends entre catholiques et orthodoxes hérités de la vieille chrétienté ; aucune reconnaissance envers la Serbie, ce grain de sable dans la machinerie guerrière hitlérienne au printemps 1941. Non, rien que la n-ième pitrerie du cancre Cohn-Bendit déclarant que la guerre du Kosovo était la « guerre d’unification de l’Europe ». Alors qu’elle était le signe que son agonie avait commencé. 
  4. Au moment où se déroulaient les guerres de Yougoslavie, la Russie sortait trop affaiblie du communisme pour pouvoir participer à un règlement du conflit. À partir de l’arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir, la Russie a refait ses forces. Toute l’Europe aurait dû s’en réjouir. En particulier parce qu’un nouveau rayonnement russe permettait de contrebalancer l’influence américaine. Mais ce qui l’a emporté, c’est une russophobie de plus en plus affirmée, qui culmine avec l’attitude de nos pays dans la guerre d’Ukraine. Rien ne montre de façon plus terrible la mort de l’esprit européen. 

Cette visite de réconciliation qu’Helmut Kohl n’a pas faite à Saint-Pétersbourg pour honorer les victimes du siège de Leningrad

L’Allemagne avait marqué, par la visite d’Adenauer à Reims, sa volonté de retrouver une vision « carolingienne » — composante indéniable de l’identité européenne. Lorsque Willy Brandt s’est agenouillé au ghetto de Varsovie, il a approfondi la réconciliation de l’Allemagne avec son héritage européen : les Juifs n’ont-ils pas joué un rôle essentiel dans l’essor de l’Europe à partir du XVIIIe siècle. Et, plus profondément, notre civilisation européenne n’est-elle pas la recherche permanente d’un point d’équilibre entre les héritages de Jérusalem, d’Athènes et de Rome ? Quelques années avant Brandt, les évêques catholiques allemands avaient demandé pardon à leurs frères polonais pour les crimes allemands en Pologne. 

Après ces gestes magnifiques, il en restait un à accomplir. Il n’est jamais venu.

Imaginez ce qu’aurait signifié une visite commune d’Helmut Kohl et Mikhaïl Gorbatchev à Saint-Pétersbourg, pour honorer la mémoire des victimes soviétiques du siège de Leningrad — l’un des épisodes les plus atroces de la guerre d’extermination déclenchée par l’Allemagne nazie contre la Russie et les autres peuples d’URSS. Après un tel geste, « la Maison Commune européenne » aurait été définitivement refondée.

Au récit simpliste d’une victoire américaine dans la Guerre froide se serait substitué celui d’une renaissance de l’Europe. 

Helmut Kohl n’avait pas assez d’imagination pour un tel geste. Et sa société ne l’y a pas poussé. Et pourtant tout aurait dû y pousser les Allemands, de l’admiration réciproque des deux cultures l’une pour l’autre à la vieille sagesse diplomatique de Bismarck, Stresemann et Brandt, qui savaient que tant que l’Allemagne et la Russie s’entendent, échangent leurs ingénieurs, coopèrent dans la vie de l’esprit, l’Europe est en paix. 

Requiem pour l’Europe

Il n’y a pas d’Europe sans la Russie. Or l’Union Européenne actuelle s’évertue à couper tous les liens avec la Russie. Nos médias, nos dirigeants se lancent dans des rondes puériles et endiablées en hurlant des slogans russophobes tandis que nos industriels déplorent la destruction consécutive de notre prospérité, mais sans avoir le courage de s’y opposer. Le comble du grotesque est atteint quand on met une étiquette « ukrainien » sur un concert de Tchaïkovski ou quand on veut débaptiser un lycée Soljenitsyne. 

La Russie se tourne de plus en plus vers l’Asie et l’Afrique. Voulons-nous la sanctionner encore et encore ? Elle ira jusqu’au bout, mettra fin à ce qui la reliait encore à nous en termes de dépendance technologique, d’échanges académiques, de liens culturels. Et notre Europe-croupion, qui ne sera bientôt plus qu’un beau musée, régulièrement tagué par des hordes de racailles, notre Europe sans influence sur le présent et l’avenir du monde, vivra comme un zombie, sans savoir ce qu’elle a perdu. 

L’Europe est morte. On ne peut que la pleurer en évoquant tant de grandeurs et d’obstacles surmontés. Requiem pour une civilisation défunte. 




Guerre en Ukraine : pour le Salut du peuple Russe (et de la France)

[Source : agoravox.fr via RI]

Un énorme merci pour ce texte brillant, absolument remarquable en tout point. Oui, les russes et les français sont des grands peuples qui ont tout pour s’entendre : une histoire millénaire et une culture humaniste, toute à l’opposé des anglo-saxons, mercantiles et destructeurs. À nous maintenant de nous libérer de leur esclavage mondialiste et covidiste avant d’être réduits par Bill Gates à la planète des singes.

Jean-Michel


Par Nicopol

Ah, Vladimir Poutine et ses rêves de « Grande Russie », son projet de reconstituer l’URSS, ses plans d’invasion de l’Ukraine, de la Finlande, de la Pologne, des Pays Baltes ; mais Poutine vaincu par l’héroïque résistance ukrainienne, Poutine humilié, Poutine effondré par la défaite cuisante de son armée, les images de soldats russes en pleurs, les Sukhoi tombant comme des mouches, les chars abandonnés sur le champ de bataille, son navire-amiral coulé… La Russie détruite par les sanctions, à genoux économiquement, le rouble effondré, la population sur le point de renverser son « dictateur », avide de démocratie et de McDonalds… « Poutine le boucher », les atrocités commise par l’Armée russe, la torture, les massacres et les viols de civils, les « crimes contre l’humanité », la condamnation unanime de la « Communauté internationale » ; Poutine isolé sur la « scène internationale », ostracisé, abandonné par ses derniers soutiens, coupé du monde, terré comme une bête dans un bunker du Kremlin ; Poutine malade, agonisant d’un cancer, d’une leucémie, de Parkinson, quitté par sa femme, se baignant dans du sang de cerf ; Poutine acculé, au pied du mur, prêt à tout, y compris l’holocauste nucléaire, si on ne l’assassine pas dans les plus brefs délais…

Voilà, pour résumer, la vision de la guerre en Ukraine qu’aurait légitimement l’« Occidental moyen » informé par la presse mainstream, les chaîne d’info en continu et les communiqués officiels des chancelleries. Une vision univoque, sans nuance ni concession, à la hauteur de la « menace existentielle » que Vladimir Poutine et ses hordes slaves feraient peser sur nos belles démocraties libérales… Le petit souci étant que tout ce qui précède est bien entendu complètement faux (à l’exception, qui sait, du sang de cerf)… Peut-on avoir une autre vision, alors, de ce qui se passe là-bas, à la frontière de l’Occident et du Monde slave ? Une vision russe, peut-être aussi un peu française ?

Des Esclaves antiques aux Untermenschen du IIIe Reich…

Une autre vision qui, pour bien s’en imprégner, nécessite de remonter dans le temps, il y a près de 3000 ans, à l’aube de la civilisation européenne. Car c’est bien depuis l’Antiquité que le malheureux peuple Slave fait l’objet d’une détestation, d’un mépris et, il faut bien le dire, d’un racisme farouche de la part des autres peuples indo-européens. C’était déjà le cas à l’époque des Grecs et des Romains, qui les plaçaient au dernier niveau de la barbarie, et même en-deçà, dans une espèce de sous-humanité plus proche de l’animalité. On retrouve pareille xénophobie chez les peuples scandinaves, germaniques et, par extension, anglo-saxons. Cela s’est traduit tout au long de l’histoire par des razzias, massacres et déportations en esclavage organisés par les Grecs, les Vikings et plus généralement l’ensemble de la chrétienté médiévale (rappelons que le mot « Slave » a donné en langues latines et anglo-saxonnes sclavus et slave, « esclave »), et même du monde musulman.

À l’époque moderne, cette tradition de haine raciale se retrouve dans la politique nazie d’« épuration ethnique » de l’Europe de l’Est, slave ou assimilée (Polonais, Ukrainiens, Serbes…), et bien sûr aussi, fantasmaient-ils, de la Russie elle-même, condition requise pour tailler un « espace vital » suffisant à la race supérieure aryenne. Le génocide des Slaves, rabaissés au rang d’Untermenschen, constitue en fait le cœur de l’utopie raciste-suprémaciste du IIIe Reich, comme c’est parfaitement expliqué dans Mein Kampf et confirmé par la politique d’extermination systématique des Slaves en Pologne et en Ukraine – mais aussi par la suicidaire opération Barbarossa de 1941, au cours de laquelle les troupes SS firent preuve d’un acharnement proprement inhumain contre les populations civiles et les prisonniers de guerre soviétiques. Ce n’est qu’après la défaite de Stalingrad que le régime nazi a concentré sa fureur meurtrière, en quelque sorte par dépit et frustration, sur les infortunés juifs, dont il était plutôt question jusqu’alors de les déplacer à Madagascar.

Ce projet monstrueux des nazis a quand même couté 30 millions de morts au peuple russe, qui a dû lutter purement et simplement pour sa survie. Les Russes, encore aujourd’hui, ont une perception aigüe de l’immense sacrifice que leurs parents et grands-parents ont offert pour sauver leur peuple et leur identité. Chaque Russe a d’innombrables morts dans sa propre famille, comme a pu en avoir chaque Français après la guerre de 14-18. C’est d’ailleurs le cas de Vladimir Poutine lui-même, et celui-ci, dans chacun de ses discours, ne manque pas de rappeler cette dimension héroïque et sacrificielle des Russes pendant la Seconde Guerre mondiale : pour eux, « lutter contre le nazisme » ne s’est pas limité à une résistance plus ou moins de la dernière heure (comme les Communistes français), mais une lutte proprement « existentielle » contre une puissance implacable qui avait juré sa destruction absolue…

Mais il serait faux de croire que les Nazis germaniques étaient seuls sur le coup : avant le déclenchement de la guerre, les grandes puissances anglo-saxonnes (Angleterre et États-Unis en première ligne) étaient en fait clairement des soutiens du pouvoir allemand dans sa « lutte contre le bolchévisme », et les appuyaient financièrement et même militairement. Et une fois le tournant de Stalingrad et la défaite allemande inéluctable, l’obsession des Américains, et probablement la véritable raison de leur débarquement en Normandie (alors que sur le plan militaire tout était déjà joué), ne fut pas du tout de « sauver l’Europe de la barbarie nazie », mais de contenir la poussée de l’Armée rouge en Europe centrale… Par ailleurs, pendant la guerre, les Allemands ont pu compter sur le soutien assidu d’une partie des populations d’Europe centrale et de l’Est pour organiser leur campagne d’épuration des Slaves, que ce soient les Croates oustachis (que l’on retrouvera 50 ans plus tard à l’œuvre contre les Serbes d’ex-Yougoslavie), une partie des Polonais mais aussi des Ukrainiens (le fameux mouvement nationaliste des « bandéristes », antisémite mais surtout antirusse, et qui collabora avec enthousiasme aux côtés de l’occupant nazi).

De l’impérialisme anglo-saxon à l’« exceptionnalisme » américain

Pour bien comprendre la situation actuelle, il faut également prendre en compte la mentalité profondément manichéenne et suprémaciste des Anglo-saxons, et en particulier des États-Unis. Descendant des Puritains anglais, l’élite américaine, marquée par l’idéologie de sa « Destinée manifeste », se considère littéralement comme le « nouveau Peuple élu », investi par le Dieu de l’Ancien Testament d’un droit absolu sur les autres peuples (à commencer par les malheureux Amérindiens, exterminés sans ménagement sur le même modèle que les occupants de Canaan au retour des juifs d’Égypte). De là cet insupportable « deux poids deux mesures », déjà présent dans le Pentateuque, qui revient à dire : « nous avons le droit divin de faire de vous ce que nous voulons, mais vous avez l’interdiction absolue de porter la main sur nous, et même de nous contredire, et même de résister ».

À l’époque moderne, ce suprémacisme religieux profondément totalitaire, et le « double standard » révoltant qui l’accompagne, s’incarnent dans la doctrine de l’« Exceptionnalisme américain », au nom de laquelle les USA réclament unilatéralement le droit de jouer les « gendarmes du monde » et de commander à la « communauté internationale », tout en s’exonérant sans aucune vergogne des règles qu’ils imposent aux autres par leur domination monétaire (le pétrodollar) et militaire (celle-ci étant permise par celle-là). Un « exceptionnalisme » bien commode lorsqu’il s’agit pour les politiciens américains de justifier, et même d’être fiers, d’avoir rasé des villes entières à coup de bombes thermiques (Dresde) ou atomiques (Hiroshima, Nagasaki), grillé des femmes et des enfants vietnamiens au napalm, et même, comme la sympathique Madeleine Albright, provoqué la mort de plus de 500 000 enfants innocents au Proche et Moyen-Orient (Irak, Afghanistan, Syrie…). Tout en mentant effrontément eux-mêmes, dans la plus parfaite inversion accusatoire, à propos de prétendus charniers serbes, massacres de bébés dans des couveuses koweitiennes, attaques à l’arme chimique syrienne et autres manipulations barbouzesques orchestrées avec le soutien des médias corporate. Sans oublier de s’autodécerner, avec le plus parfait cynisme, un « Prix Nobel de la Paix » au goût de sang (combien de familles innocentes réduites en charpie par les drones téléguidées de Obama ?).

Inévitablement, la prétention à la domination totale des États-Unis et de leurs dominions anglo-saxons et germaniques (mais hélas aussi, depuis Sarkozy, notre pauvre vieille France…) devait clacher avec un certain nombre d’autres peuples qui, de plus en plus nombreux, allaient vouloir s’opposer à cette prétention hégémonique et défendre ou restaurer leur indépendance. Dans un premier temps, ces peuples indociles purent être mâtés à coup de juntes paramilitaires d’extrême-droite (Amérique Latine), de « révolutions colorées » (type Shah d’Iran ou Boris Eltsine…), voire, lorsqu’on voulait être sympa avec ses amis du complexe militaro-industriel, de quelques tapis de bombes ou de missiles (Serbes de Yougoslavie, Irakiens, Libyens). Certes, il y a eu quelques petits loupés (le Cuba de Castro, le Vietnam, la Révolution islamiste en Iran, plus récemment l’Afghanistan), mais enfin, quand même, tout était sous contrôle, il y avait clairement d’un côté le « Camp du Bien » dirigé par les Yankees, fixant les règles du jeu international, et de l’autre le « Camp du Mal » avec quelques « états-voyous » isolés type Venezuela, Iran, Corée du Nord et cie. Et depuis la Chute du Mur de Berlin, l’effondrement de l’Union soviétique et la conversion de la Russie au capitalisme sauvage, les Américains pouvaient enfin triompher : c’était la « Fin de l’Histoire », le « Nouvel ordre mondial » unipolaire, l’Empire américain étendu à la planète entière, la domination sans partage des néo-conservateurs, de Wall Street et d’Hollywood – une hégémonie globale comme l’humanité n’en avait jamais connue jusqu’alors, économique et industrielle, financière, monétaire, militaire, politique, culturelle et même sportive…

Le réveil du Peuple russe

Mais voilà, « divine surprise », comme aurait dit Maurras : Poutine est arrivé. Le peuple russe s’est redressé, il a remis au pas ses capitalistes oligarques, il s’est réarmé militairement, économiquement et surtout moralement. Il a retrouvé foi dans son destin, la fierté de sa culture et de ses mœurs, le sentiment aigu de son particularisme identitaire et spirituel, frontalement opposée au matérialisme consumériste de l’Occident. Avec la ferme intention de redevenir une grande puissance régionale et de retrouver son autonomie au sein d’un monde multipolaire dans lequel aucun peuple ne peut plus se prétendre au-dessus des autres. Autant de prétentions insupportables aux yeux des impérialistes anglo-saxons, qui ne supportent pas qu’un peuple inférieur réduit en esclavage se rebelle et veuille s’émanciper…

Oh, certes, au début, on ne l’a pas trop pris au sérieux, ce petit agent du KGB sans grand charisme ; mais tout à coup, au moment de la Guerre en Syrie, on a réalisé qu’il était beaucoup, beaucoup plus fort qu’imaginé, et qu’il avait vraiment refait de la Russie une puissance de haut niveau, qu’il serait bien difficile, et même impossible, de remettre au pas. Pire, depuis cette renaissance de la Russie, les USA et leurs alliés connaissent revers sur revers à chaque fois qu’ils essayent de s’imposer par la force et l’intimidation, comme au bon vieux temps de Reagan et du clan Bush : incapacité à renverser Bachar El Assad, Hugo Chavez et même son pâle successeur Maduro ; fronde des pays latino-américains, menée par le Mexique et le Brésil ; indocilité et même désormais franche hostilité des pays pétroliers arabes, jusqu’à récemment alliés inconditionnels ; prise de distance de l’Inde, opposition frontale de la Turquie, émancipation progressive des pays africains…

En fait, ce n’est pas Poutine mais les USA et leurs valets qui sont de plus en plus isolés : dégoutés par leur arrogance, leur brutalité, leurs mensonges et double-jeu permanent, leur absence totale de morale et d’humanité envers les autres, les peuples du monde entier se détournent peu à peu des Occidentaux et construisent un autre monde sans eux, avec leur système bancaire et monétaire déconnecté du dollar, leurs industries de pointe, leurs accords commerciaux et de défense, leur internet, leurs propres compétitions sportives et musicales… Et comme c’est en fait l’Occident qui a besoin du reste du monde, et pas l’inverse (pour le pétrole, pour le blé, pour les terres et les métaux rares…), ça se traduit par la crise économique catastrophique que nous vivons actuellement et qui s’accélère avec les sanctions suicidaires prises contre la Russie…

Et l’Ukraine dans tout cela…

C’est dans ce contexte, donc, de déclin inéluctable de l’Occident, de crise financière en révoltes populaires, qu’il faut comprendre le conflit actuel en Ukraine. Cela fait maintenant près de dix ans que les Américains, ayant réalisé sur le tard que Poutine ne plaisantait pas et remettait vraiment en question leur suprématie eschatologique, sont prêts à tout pour supprimer Poutine et mater ce peuple russe indocile – et par « tout », il faut bien entendre « vraiment tout », comme le démontre le refus farouche des néoconservateurs, des démocrates et des leaders de l’OTAN d’adopter une doctrine de NFU (« No First Use ») nucléaire. Malheureusement pour eux – et heureusement pour les Russes – les États-Unis sont à tel point gangrenés par la corruption, le clientélisme, l’obésité, la violence raciale et désormais l’idéologie « woke », qu’ils n’ont plus les moyens de leurs ambitions ; et ça les rend très, très furieux et très, très méchants – un peu, en fait, comme les dirigeants du IIIe Reich après avoir compris que Stalingrad marquait la fin de leurs rêves millénaristes…

L’ultime tentative, après l’échec de l’option « barbus islamistes » (Al Qaeda, Tchéchènes, Daech…), c’est de lancer contre la Russie ces peuples européens qui partagent leur haine raciale du Slave. D’où le coup d’État de 2014 en Ukraine, orchestré par l’Ambassade des États-Unis, et qui a conduit à remplacer un président pro-russe légitime, Ianoukovytch, par un fantoche pro-occidental soutenu par des partis d’extrême-droite voire ouvertement néo-nazis (Svoboda, Pravyï sektor) ; mais aussi le « coup d’État soft » des milices bandéristes qui ont repris en main l’actuel président Zelensky, pourtant élu sur un programme de réconciliation avec la Russie, et l’ont obligé à torpiller les Accords de Minsk (qui prévoyaient l’autonomie des Républiques autoproclamées du Donbass) et à se lancer dans cette politique meurtrière d’oppression et de bombardement permanent des minorités russes (dans le silence le plus total des médias occidentaux, cela va de soi). Les mondialistes pro-américains jouent ici leur dernière carte, celle de la division tragique de l’Ukraine entre un Ouest qui s’identifie plutôt à l’ancienne Europe germanique et austro-hongroise, aspirant à rejoindre l’OTAN et l’Union européenne – un Ouest désormais dirigé de fait par une minorité d’extrémistes se revendiquant fièrement de la collaboration pronazie et appelant ouvertement à l’épuration culturelle, si ce n’est ethnique, des populations russophones ; et à l’Est des populations ethniquement russes en Crimée et dans le Donbass, qui ont commencé à s’inquiéter légitimement en 2014 lorsqu’ils ont vu arriver ces héritiers du IIIe Reich au pouvoir, et ont immédiatement demandé la protection de la Russie (voire, pour les Criméens, leur rattachement pur et simple à la « Mère Patrie »)…

Et nous en arrivons aux toutes dernières années, depuis l’élection de Joe Biden, avec une accélération du soutien de l‘OTAN à l’armée ukrainienne, son armement, sa formation, et l’encadrement direct des bataillons paramilitaires de fanatiques nazis, dits « bataillons Azov ». Fin 2021, tout était en place pour une opération massive contre le Donbass, avec comme projet global d’instrumentaliser le racisme anti-slave des Ukrainiens néo-nazis pour attaquer les populations russophones et provoquer une réaction de la Russie – qu’il serait alors facile de désigner comme l’« agresseur », permettant de dresser la « communauté internationale » contre eux, s’il le fallait en médiatisant quelques « atrocités » bien télégéniques des « bouchers russes » ; de pousser l’Allemagne à annuler le projet Northstream 2, et plus généralement l’Europe à arrêter de se fournir en énergie peu chère auprès de la Russie pour acheter du gaz de schiste américain, beaucoup plus coûteux et polluant ; de justifier des sanctions destinées à « mettre à genoux » l’économie russe, détruire le rouble, ruiner les oligarques proches du pouvoir, provoquer des troubles socio-politiques et finalement, dans les rêves les plus mouillés des milieux néocons et démocrates, attiser les braises d’une nouvelle « révolution de couleur », et pourquoi pas d’un coup d’État, pour (re)mettre au pouvoir à Moscou une marionnette pro-occidentale type Eltsine/Kasparov/Navalny…

Tout cela ressemble à un gigantesque complot, et le dénoncer sonne donc très « conspirationniste » – sauf que voilà, tout ce plan machiavélique a été préparé à l’avance par différent think-tanks proches du Pentagone, type RAND Corporation, dont les rapports tout ce qu’il y a de plus officiels recommandent ouvertement de provoquer, d’agresser et d’affaiblir économiquement et militairement la Russie par proxy ukrainien interposé (« nous résisterons jusqu’au dernier soldat ukrainien », pour reprendre la bonne blague qui circule dans les cercles de l’OTAN). Un véritable script cinématographique comme les Américains en ont le secret, et qui prévoit au passage, faisant d’une pierre deux coups, de « neutraliser » et vassaliser une bonne fois pour toute l’Union européenne…

La « lutte existentielle » du Peuple russe

Poutine, bien entendu, savait tout cela, et s’était préparé au scénario du pire avancé de plus en plus frontalement par les Occidentaux. Il avait pourtant joué carte sur table depuis le début, tracé sa « ligne rouge » – l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. Car si l’Ukraine tombait dans le camp occidental, c’est la Russie elle-même qui serait acculée sur ses frontières, menacée dans son existence même : « Où pourrions-nous encore reculer ? », se demandait dramatiquement le président russe dans une de ses interventions télévisées, parlant au nom de son peuple… Oui, depuis le début, les Russes le proclament : pour eux, l’Ukraine, ce n’est pas une simple question de « territoire » ou d’« aire d’influence » : comme en 1941 lorsque les troupes nazies sont entrées sur leur territoire, c’est, littéralement, une question de vie ou de mort… Et les Occidentaux le savaient pertinemment, et c’est précisément pour cela qu’ils ont continué d’avancer méthodiquement, pas à pas, par cette tactique oppressante de l’« effet-cliquet » chère aux fondateurs de l’Union européenne, avec la certitude que l’Ours russe, tôt ou tard, sortirait de sa tanière et tomberait dans leur piège mortel…

Il faut donc bien comprendre que lorsque Poutine parle de « dénazifier » l’Ukraine, de « menace existentielle » contre la Russie, de « légitime défense », il parle très sérieusement, et ce qu’il dit est vrai. Ce sont bien les Américains et leurs alliés qui provoquent et agressent la Russie depuis 30 ans, en étendant l’OTAN vers l’est en violation totale de leurs promesses solennelles ; Il y a bien un mouvement néonazi, et même nazi tout court, qui a persisté en Europe centrale et de l’est, avec la bénédiction des Anglo-saxons ; il y a bien une volonté millénaire des Occidentaux de domestiquer, et même pour certains d’exterminer, le peuple slave de Russie ; la Russie est le Mal absolu, l’Ennemi à abattre, le dernier obstacle dans la quête de domination millénariste des USA ; pour la détruire, tout est donc autorisé, comme tout était autorisé au Peuple élu à son retour d’Égypte ; il n’y aura aucune limite à la propagande, au mensonge, à la manipulation. Car on ne se limite pas à vaincre un ennemi sur le champ de bataille, on ne signe pas de cessez-le-feu avec lui, on ne négocie pas : on cherche à l’humilier, à le soumettre, à le détruire s’il le faut…

Alors, lorsqu’en février 2022 Kiev a annoncé vouloir installer des missiles nucléaires sur son territoire, et commencé à engager d’importants mouvements de troupes sur la frontière du Donbass, Poutine a su que l’heure était venue, que l’attaque était imminente, que le combat à mort allait commencer. Mais il avait murement muri sa réaction. Après s’être assuré du soutien de la Chine, il a pris les devants et, conformément au précepte militaire selon lequel « l’attaque est la meilleure défense », il a attaqué préemptivement l’Ukraine via une procédure parfaitement préparée : reconnaissance officielle de l’indépendance du Donbass, réponse fraternelle à la demande d’accord de protection des nouvelles Républiques russophones, intervention parfaitement légale et légitime, dans le cadre desdits accords, pour interposer ses troupes entre l’armée ukrainienne et les populations du Donbass. Avec parallèlement l’ouverture d’un front au Nord vers Kiev pour détourner l’attention et empêcher les renforts d’arriver vers l’Est (Poutine n’a donc jamais eu l’intention d’envahir la totalité de l’Ukraine pour reconstituer l’URSS ou une fantasmatique « Grande Russie » : tout cela n’est qu’invention des médias occidentaux pour faire passer pour une « défaite humiliante » ce qui n’est qu’un plan de bataille rondement exécuté).

Aujourd’hui le Donbass est en grande partie libéré, la Russie reconstruit les services de base (électricité, eau potable, Internet, banques avec distributeurs de roubles…) ; les populations revivent enfin, pour la première fois depuis presque une décennie, sans la hantise d’un mortier ukrainien. Une dernière bataille est engagée avec ce qu’il reste de l’armée régulière ukrainienne et de néonazis fanatisés, avec la formation de plusieurs « chaudrons » autour de Kharkov, Kramatorsk et Sievierodinestsk. Sur le plan des sanctions, après une première réaction de panique, le rouble s’est stabilisé et se situe même aujourd’hui à un niveau plus élevé par rapport à l’Euro qu’avant le déclenchement de la guerre ; les pays européens, piteusement, viennent d’accepter les conditions de Poutine pour payer leur gaz en roubles ; la hausse des cours du pétrole s’est traduit par d’importantes rentrées de cash pour la Russie, qui a plus que compensé le manque-à-gagner de la guerre par le renforcement de ses relations avec la Chine, l’Inde et les autres pays d’Asie, et plus globalement le parrainage d’un nouveau front anti-occidental dans le monde. L’Europe est au bord de la crise énergétique et alimentaire pendant que la Russie n’a jamais été aussi solide, car indépendante, sur le plan économique. Loin de renverser Poutine, la population russe a fait front derrière lui et sa côte de popularité est remontée en flèche pour atteindre des niveaux qu’il n’avait pas connu depuis longtemps. Les Européens commencent à peine à comprendre qu’ils sont en train de se suicider pour le seul profit de quelques actionnaires américains. Poutine, de son côté, à définitivement renoncé à avoir un dialogue raisonnable et équilibré avec ces pays occidentaux qui mentent en permanence (« l’Empire du mensonge », ainsi les appelle-t-il dans ses discours, et comment ne pas lui donner raison ?) ; dans cette perspective, la prestation grotesque et minable de Macron a sans doute fortement contribué à lui ôter ses dernières illusions sur le sérieux et la bonne foi des « démocraties » européennes…

On peut le dire maintenant, le plan américain a échoué ; la Russie a résisté, et ressort plus forte de l’épreuve. L’hallucinante rhétorique antirusse de l’Occident, résumée en introduction, ce registre insane de la « soumission », de l’« humiliation », de la « destruction totale », loin de refléter la réalité du terrain, n’est autre que le révélateur des fantasmes de toute-puissance sadique du camp occidental, de sa psychologie manichéenne et millénariste, de son déni de la réalité. Cette propagande haineuse n’a rien à voir avec le monde tel qu’il est, mais seulement tel que notre hubris névrosé voudrait qu’il soit – et tel qu’il ne sera jamais désormais, pour le plus grand soulagement de l’humanité. Il reste juste à espérer que les Américains et leurs complices de l’OTAN, se rendant compte de leur échec, ne sombreront pas dans la folie et la frustration, et n’en viendront pas à des actions désespérées et apocalyptiques, semblables à celle des nazis avec les juifs (« puisque nous n’avons pas gagné, vous périrez avec nous » : voilà ce que fut, au bout du bout, la « solution finale »)…

Conclusion : pour le Salut de la France et de la Russie…

Ce texte a été écrit trop vite, avec trop de passion, de subjectivité parfois. Il comporte certainement des raccourcis, des approximations, peut-être quelques erreurs… Mais l’essentiel y est, et l’essentiel, c’est qu’il ne faut pas se laisser influencer, intimider et même terroriser par l’écrasante machine de propagande occidentale, les chaînes d’info en continu, les artistes bien-pensants et toute la clique du « Camp du Bien » ; ne pas baisser les yeux et s’écraser devant toutes ces relations professionnelles, sociales ou familiales qui s’indignent de votre « soutien au génocide ukrainien », comme ils s’indignaient hier de votre opposition au passe sanitaire et au « vaccin » anti-covid (« Mais vous allez tuer nos grands-parents ! »). Poutine, et tout le peuple Russe avec lui, est dans son bon droit. La justice, la morale et la vérité sont de leur côté – de « notre » côté, oserai-je dire, puisque dans ces moments-là je m’identifie totalement, avec un immense bonheur, à ce peuple magnifique, fier et indomptable, celui de Dostoïevski, de Rachmaninov et de Soljenitsyne, dont je m’honore d’avoir un peu du sang dans le mien.

Une certaine fierté, aussi, d’être Français, le seul peuple occidental à avoir toujours manifesté une admiration et une sincère amitié pour les Russes, depuis l’époque de Voltaire et de Catherine II, des Russes blancs de la Côte d’Azur et du Général de Gaulle, de Hélène Carrère d’Encausse et de Romain Gary. Je suis intimement persuadé que notre Salut commun est dans la régénération du « couple franco-russe », ces deux vieilles puissances terriennes et paysannes dont le destin commun est de faire front au mercantilisme anglo-saxon – et c’est un privilège pour moi de me sentir déjà l’enfant d’une telle famille… 




Ursula von der Leyen : symbole de la ruine de la classe dominante occidentale

[Source : algeriepatriotique.com]

Par Mohsen Abdelmoumen

L’hystérie des dirigeants européens et de la presse occidentale aux ordres ne connaît pas de limites depuis le 24 février dernier, date à laquelle la Fédération de Russie a entamé son opération spéciale en Ukraine. Chaque jour apporte son lot de déclarations à l’emporte-pièce des responsables occidentaux qui laissent à penser qu’ils ont perdu toute lucidité et discernement. La cheffe de file de cette meute enragée n’est autre que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, parachutée par Angela Merkel à la tête de la Commission pour échapper aux problèmes qui n’auraient pas manqué de survenir suite aux nombreux conflits d’intérêts et aux tripotages qui entachent son séjour au ministère de la Défense allemande.

En effet, Ursula von der Leyen a tendance à mêler sa famille à sa carrière politique et à impliquer ses proches dans la réalisation de contrats aux bénéfices plantureux, tels que des contrats passés par le ministère de la Défense lorsqu’elle y était ministre, pour un montant de plusieurs millions d’euros et sur lesquels la commission d’enquête du Bundestag devait se pencher. Mais, pas de chance, les SMS et l’historique des conversations de von der Leyen qui auraient pu servir de preuve ont disparu de son téléphone. D’une incompétence crasse, cette grande bourgeoise teutonne n’en est pas moins roublarde puisqu’elle efface toutes les preuves de ses «indélicatesses».

Non seulement Ursula von der Leyen est incompétente, mais, en plus, elle est embourbée dans une multitude de malversations. Celles-ci ont commencé lors de ses études à l’université de Hanovre en Allemagne où elle étudiait la médecine et où son époux enseignait. En 2015, le site internet anti-plagiat VroniPlag Wiki a découvert que 43,5% de sa thèse de doctorat était copiée. Plusieurs universitaires allemands notables l’ont accusée de plagiat intentionnel, mais à la suite d’une enquête universitaire ouverte en 2016, il a été décidé de ne pas lui retirer son titre de docteur sous prétexte qu’aucune intention de tromper ne pouvait être prouvée. Ursula von der Leyen aurait donc volé le travail de quelqu’un d’autre sans s’en apercevoir ? Serait-elle sujette à des crises de somnambulisme au cours desquelles elle fait des copiés-collés ?

Autre supercherie : son curriculum vitae indiquait qu’elle avait fréquenté l’université Stanford en tant qu’«auditrice invitée», alors que ce poste n’existe pas. Ce n’est qu’un détail mais qui révèle la personnalité de celle qui règne actuellement sur l’Europe comme un nouveau Führer et qui impose ses diktats à des millions de personnes sans jamais avoir été élue. Elle vient d’ailleurs de déclarer que le vote à l’unanimité n’avait plus de sens dans les domaines clés de la politique de l’Union européenne si celle-ci veut agir plus rapidement. Von der Leyen ne cache plus ses intentions de gouverner comme un véritable dictateur. Sachant cela, l’Union européenne va-t-elle encore continuer à vanter ses «valeurs» démocratiques ?

Revenons un peu en arrière. Ursula von der Leyen a pris ses fonctions au ministère de la Défense allemande en décembre 2013 et les dépenses faramineuses de la ministre ont mis la puce à l’oreille du président de la Cour des comptes qui estimait que le ministère de la Défense sous Ursula von der Leyen dépensait beaucoup d’argent pour des prestations de conseil. Ainsi, d’après la Cour des comptes, le ministère de von der Leyen avait dépensé 100 millions d’euros en 2015, puis 150 millions d’euros en 2016 en frais de contrats de conseil, alors que des sommes bien inférieures avaient été publiquement déclarées. Il apparaît que c’était le cabinet de conseil McKinsey qui était chargé de conseiller la ministre von der Leyen, laquelle avait fait appel à son «expertise» sans passer par un appel d’offre. On comprendra aisément pourquoi quand on saura que l’un des collaborateurs de McKinsey était le propre fils de von der Leyen, David, et qu’il participait aux bénéfices de l’entreprise. Dans la foulée, von der Leyen a aussi nommé Katrin Suder, la directrice du bureau berlinois de McKinsey, au poste de secrétaire d’Etat à l’armement, qui est par la suite devenue la cheffe du Conseil du numérique, chargée de conseiller le gouvernement fédéral sur la numérisation de l’Allemagne et qui, au cours de ses quatre années à ces fonctions, a augmenté significativement le nombre de contrats attribués à des consultants externes, notamment à Accenture et McKinsey.

[Voir aussi :
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D’après la presse allemande, von der Leyen dépensait allègrement l’argent public en contrats avec des conseillers externes qui entraient et sortaient du ministère en empochant des tarifs journaliers énormes et, en outre, avaient accès à des documents confidentiels et disposaient également d’adresses électroniques ministérielles. Devant les dizaines de millions d’euros dépensés par le ministère de la Défense pour des contrats attribués à ces cabinets de conseil externes, une commission d’enquête organisée par l’Office fédéral des finances allemand a été chargée en 2018 d’examiner d’un peu plus près la gestion désastreuse de von der Leyen. Le bureau de vérification a constaté plusieurs irrégularités dans la façon dont les contrats avaient été attribués et pour les besoins de l’enquête, deux des téléphones de von der Leyen ont été confisqués, mais les données des deux appareils avaient été supprimées. En décembre 2019, Tobias Lindner, député Alliance 90/Les Verts, a déposé une plainte pénale pour l’effacement des données des téléphones portables d’Ursula von der Leyen, invoquant une destruction délibérée de preuves.

En plus d’être une récidiviste en matière de corruption et de conflits d’intérêts, Von der Leyen a la manie de faire le grand nettoyage de ses téléphones. Ainsi, depuis qu’elle est à la Commission européenne, son copinage avec Albert Bourla, le patron de Pfizer, défraie la chronique. En effet, elle a échangé avec lui des SMS qu’elle ne veut pas révéler malgré la demande expresse de la médiatrice européenne, Emily O’Reilly, qui trouve que cette Ursula est décidément une vilaine cachottière, tellement cachottière qu’elle a à nouveau effacé tous ses SMS et l’historique de ses conversations. Et ce n’est pas par hasard, comme nous allons le découvrir. Il s’avère que le mari de la nouvelle impératrice européenne, le Dr Heiko von der Leyen, a été catapulté directeur médical de la société pharmaceutique américaine Orgenesis, spécialisée dans la recherche sur l’ARN messager et proche de la société Pfizer.

De chef de clinique à Hanovre, il est parti aux Etats-Unis sans crier gare pour rejoindre le conseil d’administration d’Orgenesis en décembre 2020, soit au tout début de ce qui allait devenir la pandémie de Covid. Salaire : 1 million de dollars par an pour quelqu’un qui n’était pas vraiment qualifié pour ce poste. Mais il semble que ce soit une tradition familiale chez les von der Leyen de se faufiler dans des emplois lucratifs. Dès lors, des tractations entre Ursula von der Leyen, son mari et le patron de Pfizer ont eu lieu via des échanges de SMS. Et, le 8 mai 2021, un contrat d’achat de 1.8 milliard de doses de vaccin est signé par Ursula von der Leyen au nom de la Commission européenne. Le prix de la transaction n’a pas été révélé, mais on l’estime à 36 milliards de dollars, payés par les contribuables européens bien sûr. Qui dit négociation de contrat, dit commission et, donc, le Dr Heiko Von der Leyen a reçu une «prime de performance» s’élevant à plusieurs millions de dollars. Les députés européens qui cherchent à faire la lumière sur les tractations obscures entre la Commission et Pfizer ont reçu – dans un laps de temps limité pour l’étudier et avec interdiction de prendre des notes – copie du contrat, mais la moitié des 90 pages dudit contrat étaient grisées et les passages inaccessibles concernaient les éléments les plus importants, comme les prix et les clauses de responsabilité au sujet des effets secondaires.

Son accession à la présidence de la Commission européenne lui monte à la tête, car Ursula von der Leyen a réalisé un véritable coup d’Etat au sein des institutions européennes en prenant des décisions qui n’incombent pas à son poste comme, entre autres, celle d’interdire des organes de presse russes tels que Russia Today et Sputnik, et envoyer des armes en Ukraine, ce dernier fait constituant à lui seul une véritable déclaration de guerre à la Russie qui n’entre pas dans le cadre des attributions de la Commission et qui est totalement anticonstitutionnel. Mais von der Leyen n’en a cure et elle continue à saccager les institutions européennes avec une ardeur frénétique. Comme elle dévaste également l’économie européenne en imposant des sanctions ubuesques à la Russie, dont l’effet boomerang ne va pas manquer de se répercuter sur les populations des pays européens. Elle a envoyé 4 milliards d’euros en Ukraine depuis le début de l’opération spéciale de la Russie pendant que les Européens voient grimper le prix des énergies et des carburants et se demandent comment ils vont pouvoir payer leurs factures de chauffage et faire le plein de leur véhicule pour aller travailler.

Aujourd’hui, Ursula von der Leyen est en guerre contre la Russie et, il faut bien le dire, contre les peuples d’Europe qu’elle précipite dans la ruine et la récession. Elle est très amie avec le clown Zelensky auquel elle envoie l’argent des contribuables européens et de l’armement et auquel elle a promis l’entrée de l’Ukraine dans la communauté européenne. Sachant que l’Ukraine va cesser d’exister en tant qu’Etat en étant coupée en deux, l’ouest revenant à la Pologne et l’est retournant dans le giron de la Fédération de Russie, on se demande quel territoire ukrainien va adhérer à l’Europe. Mais Ursula von der Leyen reste convaincue qu’elle gagnera sa guerre contre la Russie, au risque d’entraîner toute l’Europe dans une crise sans précédent.

Jusqu’ici, elle a réussi à se faufiler entre les enquêtes et à échapper à la justice. Il est grand temps que les peuples européens se réveillent de l’état d’hébétude dans lequel le régime fasciste des «élites» européennes les a plongés, car ce qui s’annonce à l’horizon pourrait bien être la fin de l’Europe et le début du chaos.




13 pays de l’UE publient un texte contre Macron et sa proposition de suppression totale du droit de véto des États

[Source : RI]

13 pays de l’UE publient un texte contre Macron et sa proposition de suppression totale du droit de véto des États !

Bulgarie, Croatie, Danemark, Estonie, Finlande, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, Rép. tchèque, Roumanie, Slovénie, Suède.

Énorme humiliation pour Macron !

source : Planètes 360




Ukraine : montée aux extrêmes ?

[Source : regischamagne.fr]

[Illustration : Carl von Clauzewitz]

Certains commentateurs craignent de plus en plus ouvertement que cette guerre ne dégénère vers une confrontation nucléaire entre les deux blocs. En effet, la tournure que prennent les événements en Ukraine nous fait penser à une possible montée aux extrêmes de la violence, selon la formulation de Carl von Clauzewitz. D’un côté les États-Unis et les pays de l’UE envoient massivement des armements en Ukraine, d’un autre les Russes réduisent considérablement leurs exportations vers l’UE. Revenons donc aux sources et d’abord au concept.

La montée aux extrêmes, un concept théorique

Dans son célèbre ouvrage « De la guerre », Carl von Clauzewitz développe le concept de montée aux extrêmes. Il s’agit en fait d’une abstraction qui n’existe qu’à l’état de théorie et qui découle d’un exercice de pensée logique partant de la nature de la guerre, ou en tous cas de la définition qu’en donne Clauzewitz : « un acte de la force par lequel nous cherchons à contraindre l’adversaire à se soumettre à notre volonté. » Ainsi, chaque camp va logiquement chercher à surpasser son adversaire en engageant plus d’efforts que lui, ce qui conduira à l’emploi illimité de la force et à une montée aux extrêmes de la violence.

Mais, précise Clauzewitz, dans la vraie vie, la guerre est limitée par toutes sortes de phénomènes : le brouillard de la guerre, les erreurs d’évaluation de la volonté de l’ennemi, les frictions internes dues aux fonctionnements des rouages étatiques et des armées elles-mêmes… Mais surtout, les limites à la montée aux extrêmes sont fixées par les buts politiques de la guerre qui, chez l’un et l’autre des belligérants, exigera des moyens à consentir et influera sur la motivation à combattre. Du reste, souvent la montée aux extrêmes est limitée par l’épuisement d’un des camps, voire des deux.

Quels sont les buts de guerre ?

La guerre d’Ukraine a commencé en 2014 par le coup d’État de Maïdan organisé par les États-Unis. L’objectif des Anglo-Américains était de prendre le contrôle de l’Ukraine, pays considéré comme stratégique. En effet, dans son livre « Le grand échiquier », livre qui a beaucoup influencé la pensée stratégique américaine depuis le milieu de la décennie 1990, Zbigniew Brzezinski classe l’Ukraine dans la catégorie des pivots géopolitiques. Il convient de préciser que Z.B. s’appuie sur la théorie géopolitique de Halford John Mackinder selon laquelle il faut tenir le « Heartland », principalement la plaine s’étendant de l’Europe centrale à la Sibérie occidentale, comme l’évoque sa célèbre devise :

« Qui gouverne l’Europe orientale domine le Heartland, qui gouverne le Heartland domine l’île-monde, qui gouverne l’île-monde domine le monde. »

La plaine ukrainienne représentait alors, selon Mackinder, l’espace de mobilité par excellence permettant des invasions rapides au moyen de la cavalerie. Logiquement, Z.B. classe l’Ukraine dans la catégorie des pivots géopolitiques :

« La notion de pivots géopolitiques désigne les États dont l’importance tient moins à leur puissance réelle et à leur motivation qu’à leur situation géographique sensible et à leur vulnérabilité potentielle, laquelle influe sur le comportement des acteurs géostratégiques. »

Les acteurs géostratégiques étant « les États dotés d’une capacité et d’une volonté nationale suffisantes pour exercer leur puissance et leur influence au-delà de leurs frontières. » On comprend bien le lien qui adosse un pivot géopolitique à un acteur géostratégique. Z.B. cite les pivots géopolitiques les plus importants : l’Ukraine, l’Azerbaïdjan, la Corée, la Turquie et l’Iran (en respectant l’ordre de son livre).

Le but de guerre des classes dirigeantes anglo-américaines est donc probablement de s’appuyer sur l’Ukraine pour neutraliser la Russie, de façon à rayer la Russie de la liste des acteurs géostratégiques. Mais les idiots qui dirigent les États occidentaux et l’UE appliquent les recettes de cuisine de Z.B. sans en avoir compris l’esprit, tout à leur illusion de suprémacisme et de destin manifeste. On peut même imaginer qu’ils nourrissent un fantasme de grand remplacement ; après tout, ils en ont déjà fait l’expérience réussie avec le génocide des indiens d’Amérique du nord.

En résumé, il s’agit donc profondément d’une question existentielle pour la Russie. Du reste, c’est bien comme cela que Vladimir Poutine l’a compris. Après avoir tenté en vain de faire appliquer les accords de Minsk II pendant sept ans, alors que les Américains armaient et prenaient le contrôle des moyens militaires ukrainiens (rattachement des centres d’opérations ukrainiens à la chaîne de commandement de l’OTAN, formation et commandement des unités sur le terrain…) et se préparaient à mener une offensive meurtrière dans le Donbass vers la mi-mars, il a fini par déclencher les hostilités lui-même, selon son principe : « Quand le combat est inévitable, il faut attaquer en premier. » Mais pour quels buts de guerre ?

Depuis de nombreuses années, je développe le thème du changement de paradigme géopolitique en cours, ou transition de phase pour reprendre le modèle mathématique de Stuart Kauffman. Mes derniers articles en témoignent. Eh bien cette fois-ci, c’est dit de manière très claire par Vladimir Poutine, par Sergueï Lavrov et par Dmitri Medvedev : le vrai but de cette opération militaire n’est pas seulement de démilitariser et de dénazifier l’Ukraine, il est de mettre en œuvre un nouvel ordre mondial fondé sur l’égalité entre les nations et des règles de sécurité qui conviennent à chacune d’elles. Bref, il s’agit de mettre fin à l’hégémonie anglo-américaine. Cette hégémonie reposant sur la primauté du dollar (monnaie de singe, car non adossée à une quelconque richesse réelle) dans les échanges internationaux maintenue de force (chantage ou violence déclarée) par la puissance militaire américaine. Le but de guerre stratégique de la Russie, et derrière elle de tous les États non-alignés, est donc d’essence monétaire et économique, car le centre de gravité du système occidental est d’essence monétaire et économique. Nous avons affaire, là aussi, à une question existentielle pour l’Occident. Les fantasmes sur une possible guerre nucléaire, si elle relève de l’angoisse devant la tournure que prennent les relations entre la Russie et les pays occidentaux, ne se situe pas au bon endroit ; la vraie guerre est économique.

Cette guerre met donc en jeu une menace existentielle pour la Russie contre une menace existentielle pour l’Occident, sauf que… il est presque certain que les idiotes et les idiots qui dirigent l’Occident ne l’ont pas compris, tant ils n’ont même pas le niveau intellectuel pour analyser correctement une situation tactique.

Bêtes à bouffer du foin !

Dans toutes les méthodes de planification opérationnelle, il y a une phase qui consiste à faire l’analyse la plus objective possible de la balance entre les forces et faiblesses de l’adversaire et nos propres forces et faiblesses. Sun Zi aborde cette question dans « L’art de la guerre » à l’article VI intitulé « Du plein et du vide ». Et les gouvernants occidentaux déclarent une guerre économiques à la Russie. La Russie, un pays autonome sur le plan énergétique et exportateur, autonome sur le plan alimentaire et exportateur en produits sans OGM (Vladimir Poutine a interdit l’emploi des OGM en Russie depuis plusieurs années), sur la voie de l’autonomie pour les produits manufacturés. Les pays occidentaux, en particuliers les pays européens dépendent de l’énergie russe et des produits alimentaires russes, à des degrés divers.

L’action occidentale face à la Russie peut donc se résumer ainsi : attaquer l’adversaire de front, bille en tête, sur ses points forts qui sont également nos propres points faibles. Sans vouloir être excessif, je dirais qu’il faut avoir un QI ne dépassant pas celui d’une poule, et encore ce n’est pas très sympa pour les poules, pour imaginer un tel plan. La montée aux extrêmes a donc commencé dans le domaine de l’économie, et de la finance qui va avec. Elle s’achèvera par l’épuisement du camp occidental. Car pour Vladimir Poutine, c’est la montée aux extrêmes de la résignation face à tant de bêtise et de l’indifférence qui s’en suit.

La suite ?

Du côté du monde nouveau le développement des échanges entre les États non occidentaux dans les monnaies de chaque pays va s’intensifier jusqu’à ce que la Russie puisse se passer des exportations qu’elle réservait aux pays occidentaux. Des infrastructures sont nécessaires (gazoducs, voies ferrées, autoroutes…) mais d’ici deux à trois ans elles seront construites.

Du côté occidental, nous allons assister à une dégradation très rapide des niveaux de vie des populations, différentes par leurs natures et par leurs brutalités en fonction des pays. Cela pourrait provoquer des révolutions, sous une forme ou sous une autre, dans certains pays particulièrement fragiles… jusqu’à ce que nous nous soyons débarrassés de ces imbéciles qui nous gouvernent et que nous entrions pleinement dans le XXIe siècle et rejoignions le monde nouveau.




Un navire de guerre américain a tenté de violer la frontière russe en mer du Japon, selon Moscou

[Source : RT en français]

Un destroyer américain a tenté ce 15 octobre de pénétrer sans autorisation dans les eaux territoriales russes près de Vladivostok, d’après le ministère russe de la Défense. Cette tentative aurait été avortée par un navire militaire russe.

Un navire militaire russe de la flotte du Pacifique aurait déjoué, ce 15 octobre, une tentative du destroyer USS Chafee de violer les eaux territoriales de Russie dans la mer du Japon.

Selon le ministère russe de la Défense, le navire de lutte anti-sous-marin Amiral Tribouts a mis en garde le vaisseau américain, qui s’approchait de la frontière russe, par le biais d’un canal de communication international. Le ministère russe poursuit dans un communiqué : «Après l’avertissement, le destroyer Chafee, au lieu de changer de cap pour quitter la zone, a hissé les drapeaux indiquant la préparation au décollage d’un hélicoptère depuis son bord, signifiant ainsi qu’il ne pouvait changer de cap ou de vitesse, et a essayé de violer les frontières de l’Etat de la Fédération de Russie dans le golfe de Pierre le Grand. Agissant dans le cadre des règles internationales de navigation, l’Amiral Tribouts a mis le cap sur l’intrus pour le chasser des eaux territoriales russes.»

D’après la même source, le vaisseau américain, «comprenant la détermination de l’équipage du navire russe à ne pas permettre la violation des frontières de l’Etat», a fini par changer de direction, alors que l’Amiral Tribouts se trouvait à moins de 60 mètres de lui.

Plus tard dans la journée, le ministère russe de la Défense a annoncé dans un communiqué avoir convoqué l’attaché militaire des Etats-Unis. «Le représentant des forces armées américaines a été informé de la position de l’armée russe dans le cadre d’une tentative du destroyer de la marine américaine Chafee de violer les frontières de l’Etat de la Fédération de Russie dans le golfe de Pierre le Grand le 15 octobre», précise le texte.

Selon l’agence Reuters, les Etats-Unis n’ont pas commenté l’événement à ce stade.




En attendant la crise financière internationale de 2022…

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): Nathalie Souvorov-Robert, pour FranceSoir

Naissance et propagation, la chute d’un système financier né à la fin des accords de Bretton Woods

50 ans après la fin officieuse des accords Bretton Woods avec la suspension de la convertibilité du dollar US en or, le système financier international apparaît menacé suite aux diverses crises traversées en ce début de XXIème siècle et à la pensée économique unique qui semble se propager au sein de l’élite occidentale. 

I – La crise financière de 2008, les racines de la crise à venir

Les causes de la crise financière internationale de 2008 ont largement été masquées à la population. Derrière la faillite de Lehman Brothers et la crise des subprimes des intérêts bien moins avouables semblent avoir été dissimulés, intérêts qui ont pu en toute impunité continuer leurs activités nocives, mais ont fait également des adeptes, ce qui constitue un risque systémique majeur pour le système financier mondial quatorze ans plus tard.

II – « Quantitative easing » et gestion de la crise du Covid-19 : les remèdes pires que le mal

Les politiques monétaires et budgétaires menées ces dernières années en Occident pour faire face aux crises de ce début du XXIème siècle ont engendré d’énormes bulles spéculatives (immobilier et bourse notamment) et un endettement abyssal aussi bien privé que public.
Ces gigantesques déséquilibres ne pourront être corrigés que par une crise financière brutale sans précédent à l’échelle mondiale.

1. Les bulles spéculatives et faiblesse de la productivité

En injectant des milliards d’euros / dollars US de liquidités dans le système financier mondial sans création de valeur en face, les banquiers centraux occidentaux ont créé des bulles financières à travers le monde. Les valeurs actuelles de nombreux actifs sont ainsi déconnectées de la réalité.
De plus, si les acteurs du marché peuvent investir à coût quasi-nul aussi bien en actifs financiers qu’en actifs physiques, ils courent le risque d’acquérir des actifs qui ne rapportent rien. On a alors des équilibres non optimaux tels qu’ils ont été décrits par la théorie des jeux, où les parties ne choisissent pas les options qui sont les meilleures pour l’ensemble. D’après certains courants de pensée, cette politique de non-discrimination par les prix serait même à l’origine de la faiblesse de la productivité.

2. L’endettement privé

L’encours de dette des sociétés non financières a bondi laissant craindre un surendettement des entreprises, hausse en grande partie imputable aux Prêts Garantis par l’État en France.
Le remboursement des prêts garantis par l’État (PGE) pourrait être problématique pour nombre d’entreprises. En août 2021, 15% à 25% des entreprises ayant souscrit un PGE seraient dans l’incapacité de rembourser une annuité correspondant à 20% du montant de ce prêt. Un remboursement de la première annuité n’est toutefois pas prévu avant le printemps 2022. A fin juillet 2021, on notait déjà plus de 20 milliards de dettes restructurés depuis le début de la crise sanitaire en France (Vallourec, AccorInvest,…) sur un total de 118 milliards d’euros pour toute l’Europe et de 503 milliards d’euros dans le monde.

Un rebond des défaillances d’entreprise par effet de rattrapage est également inévitable compte tenu que les aides d’état ont permis de « maintenir à flot » des entreprises non viables. Les aides gouvernementales auraient dû se concentrer sur les entreprises prometteuses afin de traverser la crise du Covid-19 sereinement.

Aux États-Unis, selon Janet Yellen, le gonflement de la dette des entreprises les expose à un risque de « banqueroute » en cas de fort ralentissement économique.

On note également que les émissions d’obligations adossées à des prêts hypothécaires réalisées aux USA par des banques et des acteurs immobiliers ont explosé au deuxième trimestre 2021 atteignant 42 milliards de dollars, l’un des montants les plus élevés depuis la crise des subprimes.

À cet endettement des entreprises s’ajoute notamment, aux États-Unis, l’endettement des ménages et des étudiants.

3. L’endettement public

La pandémie a coûté, sur 2020 et 2021, en tout entre 170 et 200 milliards à l’État français entre les dépenses exceptionnelles et les pertes de recettes. En 2021, pour la deuxième année consécutive, le déficit de la France dépassera les 9 % du PIB, déficit qui finance malheureusement, comme dans bien des pays occidentaux, des dépenses courantes.
Les taux d’endettement public des pays de l’OCDE sont extrêmement élevés en 2021 : 117 % en France, 141 % aux États-Unis, 157 % en Italie, 245 % au Japon, 72 % en Allemagne.
Les États-Unis font face à un plafond de la dette atteint et qui a été relevé in extrémis repoussant de quelques mois la crise financière historique qui pourrait résulter d’un défaut de paiement US (flambée des taux d’intérêt, chute brutale du cours des actions et autres troubles financiers à attendre).
 

III – Développement de la culture de la pensée unique occidentale

Du fait de l’interaction des marchés boursiers internationaux, les politiques de la Réserve Fédérale des États-Unis (FED) et de la Banque Centrale Européenne (BCE) s’alignent l’une sur l’autre répétant chacune les erreurs de l’autre. Leur indépendance et les objectifs qui leur sont fixés ne répondent pas à l’optimisation du « bien-être » des populations concernées à long terme. Les courants libéraux déstabilisés par l’épidémie du Covid-19 semblent s’être noyés dans un océan de dettes et des politiques du « quoi qu’il en coûte » à l’opposé de leur doctrine, appliquant ainsi des schémas qu’ils ne maîtrisent pas. 

Conclusion

Bien que la crise financière mondiale à venir soit prévisible d’un point de vue strictement économique et financier, les banques centrales et gouvernements occidentaux refusent de voir l’évidence et préfèrent la méthode « Coué », ou pire se rêvent en « Candide » de Voltaire. Les seules issues aux jours troubles qui se préparent semblent être de bonnes connaissances des rouages macro et microéconomiques, une refonte du système financier actuel, le sang-froid, l’empathie et le courage.

Sources : Les Echos (Karl Eychenne, Nathalie Silbert, Guillaume Benoit, Anne Drif, Patrick Artus)

Auteur(s): Nathalie Souvorov-Robert, pour FranceSoir




Florian Philippot : « Covid — fin de partie pour cette MAFIA internationale ! »

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]




Passe sanitaire : pourquoi la bourgeoisie managériale trahit si facilement la démocratie libérale

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

Le passe sanitaire, initialement présenté comme extrêmement limité dans son usage, franchit un nouveau cap aujourd’hui : le gouvernement propose son maintien jusqu’à l’été prochain… Nos lecteurs n’en sont pas surpris, puisque nous annonçons son installation permanente depuis cet été. Mais la question qui se pose est de savoir pourquoi la caste mondialisée ne rencontre aucune opposition dans les couches supérieures de la société face à ce reniement caractérisé de la démocratie libérale. De notre point de vue, l’ère macronienne correspond (mais c’est une tendance mondiale) à l’émergence d’une bourgeoisie managériale formatée pour obéir et structurellement favorable à un système d’apartheid social.

Sur les raisons pour lesquelles le passe “sanitaire” est maintenu jusqu’à l’été 2022, nous nous sommes déjà largement exprimés. Le projet n’a rien de sanitaire, il s’intègre simplement au projet d’identité numérique déployé par la Commission Européenne (le fameux “wallet”). Il s’agit d’organiser un système d’identification et de contact tracking sur un modèle chinois, tel que le Great Reset de Klaus Schwab l’a proposé. 

Tout ceci s’appuie sur des investissements industriels, portés notamment par Thalès, qui cherchent aujourd’hui leur rentabilité sur le marché mondial de l’identité numérique. Donc, face à cette collusion d’intérêts industriels, nous savons que le passe sanitaire n’est pas prêt de disparaître. 

Passe sanitaire et crédit social à la chinoise

Pour le reste, le principe du passe sanitaire correspond à une tendance longue du capitalisme de connivence, fondé sur les relations incestueuses entre la bureaucratie et le management des grandes entreprises transnationales. Face aux menaces létales que le rejet du multilatéralisme (incarné par le Brexit) et du libre-échange (incarné par Trump) représente, ce capitalisme de connivence est bien décidé à utiliser toutes les possibilités technologiques nouvelles pour asseoir sa domination. 

Pour ce faire, il est prêt à se transformer en un capitalisme de surveillance où son pouvoir se fondera sur le crédit social à la chinoise. Les bons citoyens auront des droits que les mauvais citoyens perdront. Nous recommandons ici la lecture du rapport du Sénat, au printemps, sur le sujet, pour comprendre et mesurer l’influence du modèle chinois sur la caste au pouvoir en France. 

L’écrasante culpabilité de la bourgeoisie managériale dans cette rupture

On le comprend peu à peu, nous sommes en train de changer d’ère, de civilisation, mais aussi de régime et de gouvernance. Progressivement, la démocratie libérale cède la place à un système autoritaire que nous avons appelé le régional socialisme dans notre livre sur le Great Reset. 

Ce régional socialisme s’appuie sur deux piliers. Il est régional au sens des régions continentales, avec son obsession de bâtir des ensembles multilatéraux comme l’Union Européenne. Il est socialiste au sens où il subsume le droit individuel sous une couche de “protection collective” : risquez donc votre vie en vous vaccinant pour le bien du groupe ! Et il professe le “big government”, à rebours de la tendance insufflée en son temps par Ronald Reagan. 

Cette nouvelle vision du monde, en rupture avec la démocratie libérale, est essentiellement le fait de ceux qui ont inventé la théorie de la “Start Up Nation”. Ils se rassemblent dans ce que nous pourrions appeler la bourgeoisie managériale, représentante française de la caste mondialisée. Ces gens-là sont des cadres plus ou moins supérieurs, des dirigeants d’entreprise qu’ils n’ont pas créées ou d’administration, parfois des enseignants, qui ont un patrimoine moyen et une aversion générale au risque. 

La bourgeoisie managériale porte toutes les croyances insufflées par “l’altruisme efficace” aux Etats-Unis : culture de l’excuse, culpabilité de l’homme blanc, remplacement du christianisme par la religion de la nature, effacement de l’humanisme au profit du transhumanisme. Au salut de l’âme, elle préfère le sauvetage de la planète, à la béatitude, elle préfère le bien-être. 

Bourgeoisie managériale et manie du contrôle

L’une des caractéristiques de cette caste qui déteste le risque et l’incertitude, c’est l’obsession du contrôle, rebaptisé “protection”. Il faut se protéger de tout : du virus, de la maladie, de la mort, de l’agression, de l’agressivité, de toute forme de menace. On écoutera ici avec attention Sandrine Rousseau, l’égérie d’EELV, pour dévoiler les points saillants de cette caste, qui hait profondément l’ordre spontané des sociétés (parce que masculines, machistes, brutales, injustes, etc.) et souhaite la rebâtir en contrôlant tous ses étages. 

Cette caste-là, qui a pris le pouvoir au fil des années qui nous séparent de Mai 68, mais qui doit beaucoup aux années Mitterrand pour son élaboration intellectuelle, est le réceptacle naturel du capitalisme de surveillance. Comment fait-on pour se protéger, en effet ? Eh bien, on contrôle. Tout : les risques, les menaces, les vies privées, les maladies, et même les eaux calmes car il faut toujours se méfier de l’eau qui dort. 

Dans cette propension au contrôle, on trouvera l’explication majeure de la facilité avec laquelle la bourgeoisie macronienne plaide pour un pass sanitaire qui discrimine. Ces gens-là sont rassurés, se sentent protégés, lorsqu’ils présentent leur identité vaccinale à l’entrée d’un bar ou d’un restaurant : ils ont besoin d’une vie contrôlée, d’une société sous contrôle. 

Bourgeoisie managériale et apartheid

On nous objectera que l’expression “bourgeoisie managériale” est bien floue. Elle pourrait même être fourre-tout. Et nous partageons assez ce constat : il faudrait être plus précis. 

C’est la caractéristique d’une caste : on y appartient pour des raisons “floues”, ce qui diffère beaucoup d’une classe sociale qui se définit objectivement. Pour forger une caste, il faut passer du temps à dire qui en fait partie, qui n’en fait pas partie. D’où cette obsession propre à la bourgeoisie managériale de s’individualiser par des signes, et d’exclure, de cliver pour bien marquer des frontières dans un paysage incertain. Le passe sanitaire en fait partie : il y a ceux qui l’ont, et qui vont au restaurant, ou à la bibliothèque, et ceux qui ne l’ont pas, qui n’ont plus accès aux mêmes lieux que les “élus”. 

Parce qu’au fond la bourgeoisie managériale ne sait pas trop qui elle est, elle se forge une identité par des exclusions, des “je suis qui je suis en désignant qui je ne suis pas” (on se souvient de la phrase de Griveaux sur la France qui fume des clopes et roule en diesel) et elle exige de tous les postulants le respect de rites initiatiques qu’elle a choisis. Il ne faut pas être baptisé pour en faire partie (le baptême étant universel), il faut être vacciné. 

Bref, c’est une France à deux vitesses dont la bourgeoisie managériale a besoin. 

France de la certitude et France du doute

Au fond, la bourgeoisie managériale veut une France pleine de certitudes confortables. Il faudrait que l’on soit sûr de plein de choses : de notre prospérité, même relative, même décroissante, il ne faut pas qu’elle soit incertaine. Il faut qu’on soit sûr que les maladies n’arriveront plus, que l’on ne croisera pas de gens malades, que l’on n’attrapera pas de cancer en buvant trop, en mangeant trop de viande, trop de saucisson, trop de matière grasse, en fumant, en ne faisant pas assez de sport. Il faut que les experts nous disent quoi faire et comment vivre pour que tout se passe bien. 

C’est le triomphe du conformisme, de la bonne conscience, et du bien-être. 

Face à cette France de la certitude, prend forme peu à peu, la France du doute. Elle a derrière elle le privilège de l’âge, puisqu’elle fut cimentée par ce vieux Descartes qui faisait tabula rasa. Cette France-là aime son risque. Elle ne sait pas ce qui va lui arriver, mais ça lui va bien. Le risque qu’elle ne veut pas courir, c’est que l’Etat la tienne par la paletot en sachant tout d’elle. Elle ne veut pas non plus prendre le risque de recevoir un vaccin sans savoir au juste ce qu’il contient. 

Deux salles, deux ambiances au fond. 

Choisissez la vôtre. 




Cette révolte des peuples contre la tyrannie sanitaire dont les médias subventionnés ne parlent pas

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Edouard Husson

Les oppositions à la dictature sanitaire, qui a désormais pris la forme de la vaccination forcée, sont désormais nombreuses et répondues dans tous les pays. Il est important d’en prendre conscience car les médias subventionnés garderont le silence à leur propos tant qu’elles pourront. Peut-être l’Italie va-t-elle représenter un point de basculement, si le pays entre dans une vraie grève générale. Mais il est important de comprendre qu’aucun de ces combats n’est inutile. Ceux-ci font douter la caste au pouvoir. Ils retardent d’autant la possibilité d’imposer une vaccination universelle. Ils laissent à tous ceux qui enquêtent sur le caractère bâclé des vaccins proposés, le temps d’étayer leurs études. Nous devons être optimistes. À la fin les peuples reprendront le contrôle.

Il est 16h22 ce mardi 12 octobre 2022. Avez-vous participé, dans notre fuseau horaire, au Black Out mondial, entre 16h et 16h21, qui voulait que nous cessions de nous servir de nos appareils électriques et électroniques? Vous n’étiez pas au courant? Mais quelles sont vos sources d’information?  Vous n’en aviez pas entendu parler sur BFM TV ni dans le Monde? C’est normal. Vous devriez diversifier vos sources d’information et vous abonner à quelques canaux télégrammes où vous saurez ce qui se passe actuellement dans le monde. Car on assiste à une révolte mondiale des peuples de plus en plus marquée. Il arrivera certainement un moment où cela ne sera plus possible pour les médias subventionnés de dissimuler ce qui se passe. En attendant, proposons un tour du monde. 

La caste est inquiète : elle crie au complot

Les complotistes, dans notre monde, sont d’abord les tenants du système. Lisez bien le tweet publié hier par Madame Haim, correspondante à Washington pour divers médias subventionnés français, se sent obligés de parler de la grève, par refus de la vaccination obligatoire, qui a obligé la compagnie Southwest, la fin de semaine dernière, à annuler 2000 vols. Une grève qui continuait lundi. Il suffit de se documenter en anglais sur internet pour comprendre la gravité de la situation. Au public français, Madame Haim préfère servir sa mauvaise soupe conspirationniste: un peu de trumpisme, un peu de Qanon, et hop, voilà le spectre de l’extrême droite qui débarque. De même, franceinfotv s’est fait l’écho de la la très importante manifestation de Rome, samedi dernier uniquement sous l’angle de “l’ultradroite” et des incidents de fin de manifestation. 

En réalité, si Madame Haim faisait son travail sur ce qui se passe aux Etats-Unis, elle devrait parler de la division croissante entre Républicains et Démocrates sur le sujet de la politique sanitaire.  le gouverneur du Texas a interdit la vaccination obligatoire, y compris chez les employeurs du secteur privé. Quant à l’Italie, on peut se demander dans quelle mesure elle pourrait somber dans le chaos dans les prochains jours. 

L’Italie est-elle proche de la grève générale?

Le compte twitter @AnonymeCitoyen fait un énorme travail d’information de même que de nombreux canaux Telegram. Son animateur juge anormal que les médias subventionnés ne rapportent pas les faits. Mais il s’agit d’un fait bien établi: sinon, ils n’auraient pas besoin de subvention pour survivre, puisqu’ils draineraient assez de lecteurs ou d’auditeurs. Alors, oui, il vaut mieux s’informer aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Et constater que la presse étrangère est souvent moins verrouillée que les médias français établis. La presse italienne, en tout cas, commence à devoir parler de la situation très instable dans le pays. 

Pour la seule journée d’hier, Alitalia a été obligée d’annuler 127 vols. Les lignes du métro de Rome ont été profondément perturbées. Des manifestations fournies ont eu lieu  dans une quarantaine de villes qui ont rassemblé 100 000 personnes dans toute l’Italie. De façon significative, les manifestations s’emparent aussi du sujet des augmentations du prix de l’énergie. Et à Piacenza, un entrepôt d’Amazon a été bloqué. Un million de personnes se sont mises en grèves. 

Ce matin 12 octobre, le port de Gênes était bloqué par les dockers et les routiers. Le port de Trieste était menacé du même sort. Et le bilan social de la journée devrait être équivalent à celui d’hier. 

On est à J-3 du pass sanitaire obligatoire dans toutes les entreprises du pays. Or il y a encore des milliers de policiers non vaccinés et qui ne pourront pas prendre part au maintien de l’ordre puisqu’il refuse de se faire vacciner. Un syndicat de police a voulu rencontrer la ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese. Mais elle n’a pas daigné même envoyer un message.  le pays risque-t-il de sombrer dans le chaos vendredi? 

Résistances à travers le monde : pourquoi elles sont utiles

Quand on prend l’habitude se s’informer hors des médias subventionnés, en particulier français, on prend conscience de la multiplication des points de résistance dans la monde. 

Depuis deux semaines, on a recensé des manifestations contre le pass sanitaire ou la vaccination obligatoire, en Belgique, aux Pays-Bas, en Slovénie, en Israël, en Suisse, en France. Dans notre pays, non seulement les manifestations du samedi continuent mais l’outre-mer est largement mobilisé : AntillesGuyane, Polynésie, Nouvelle Calédonie. 

Un point particulier de fixation a été, ces dernières semaines, l’Australie, celui des pays occidentaux où, sans doute, les attaques du gouvernement contre les Principes du Droit (rule of law) ont été les plus fortes, avec des gouvernements d’Etats poursuivant brutalement un objectif de “Zero Covid” et testant des systèmes de quarantaine surveillée. Des manifestations ont eu lieu qui ont été l’occasion d’une répression policière contestée (en particulier à Melbourne) mais aussi le refus d’une partie de la police d’appliquer les mesures gouvernementales de répression mais aussi la vaccination obligatoire

Bien entendu, les pessimistes souligneront les effets de la coercition – l’acceptation de la vaccination par une majorité de la population. Mais c’est oublier que ce qui se joue n’est pas seulement la vaccination 2021, c’est le risque d’être enfermé dans un système de vaccination récurrente. C’est la généralisation de la vaccination obligatoire. Au moment où je finis cet article, une foule de quelques centaines de personnes s’est rassemblée devant le Sénat, à Paris, pour rappeler aux sénateurs qu’il ne s’agit pas de faire rentrer par la fenêtre le rejet de l’obligation vaccinale qui a eu lieu en Commission le 6 octobre 2021. 

Et puis rappelons-nous qu’un grand nombre de pays, à commencer par l’Inde et des pays africains, sont en train d’apporter la preuve qu’il est possible de vaincre l’épidémie de Covid sans vaccins – par exemple avec l’Ivermectine. Or l’industrie pharmaceutique souhaiterait y imposer des politiques de vaccination généralisée. Résister dans nos pays – en particulier contre les poussées vers la vaccination des enfants – est essentiel pour faire gagner du temps et permettre aux personnes qui font ressortir les effets secondaires graves de vaccins bâclés de gagner en audience. 




Project Veritas 5 : Pfizer a dissimulé aux chrétiens américains l’utilisation de cellules de fœtus dans la fabrication du vaccin anti-Covid

Par Edouard Husson

Cinquième vidéo de Project Veritas sur les vaccins. Une lanceuse d’alerte employée par Pfizer a divulgué une chaîne de courriels envoyés par des cadres de l’entreprise pour discuter de la meilleure façon de cacher au public des informations sur l’utilisation de lignées de cellules fœtales provenant de cellules de fœtus (avortés) dans le développement du vaccin contre le COVID. Ce problème peut sembler lointain aux Européens mais aux Etats-Unis la querelle de l’avortement est centrale. Et Pfizer a menti aux Américains sur ce point comme sur d’autres.

Dans la cinquième vidéo sur les vaccins publiée par Project Veritas, la lanceuse d’alerte Melissa Strickler, employée chez Pfizer, a porté à la connaissance du public une série de courriels entre des cadres supérieurs de Pfizer, dont le vice-président et directeur de la gstion des risques Philip Dormitzer et la directrice de la recherche au plan mondial Vanessa Gelman. Ils  discutent du scénario approprié et de la “réponse approuvée” à utiliser pour éviter de divulguer au public des informations sur l’utilisation de lignées de cellules fœtales dans la création du vaccin.

Une culture du mensonge selon la lanceuse d’alerte

Melissa Strickler travaille chez Pfizer depuis une dizaine d’années et fait partie du service qualité de l’une des plus grandes usines de l’entreprise. Elle a accidentellement découvert cette série de courriels.

“Ce qui m’a troublée, c’est qu’ils voulaient garder le secret”, a déclaré Mme Strickler au fondateur de Project Veritas, James O’Keefe. “Ils ne voulaient pas vraiment que l’on sache qu’ils utilisaient les cellules de reins d’embryons humains pour réaliser l’étude. Ils sont tellement trompeurs dans leurs courriels… ils sont vraiment trompeurs et font attention à leurs mots, et cela m’a empêché de les croire.” Pourtant, entre eux, les dirigeants de Pfizer sont explicites : “Une ou plusieurs lignées cellulaires dont l’origine peut être retracée jusqu’au tissu fœtal humain ont été utilisées dans des tests de laboratoire associés au programme de vaccination.”

Pfizer voulait absolument éviter une polémique lancée par les « pro-vie » aux Etats-Unis

Pourquoi se préoccuper de ce sujet ? Le Saint-Siège semble avoir donné en décembre 2020 une interprétation très large des enjeux de la vaccination en précisant que le caractère de nécessité absolue de la vaccination pouvait, éventuellement, l’emporter sur le caractère répréhensible du recours à des cellules prélevées sur des fœtus avortés. Cependant le Saint-Siège n’a pas aboli l’idée qu’il s’agissait d’une exception liée à un caractère d’urgence. Et une partie des catholiques américains ne partageant pas l’idée que le vaccin soit la seule parade au COVID 19, l’entreprise basée aux Etats-Unis ne voulait en aucun cas que se déclenche un débat aux Etats-Unis qui aurait pu ébranler la position très « provaxx » du Pape François. Et ceci d’autant plus que les protestants américains auraient eu une convergence de vue avec les catholiques. 




La HAS exprime ses craintes sur le vaccin et son impact sur les défenses immunitaires

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

Plus personne désormais ne remet en cause la très faible efficacité du vaccin (et deux études scientifiques que nous citons ici, publiées dans le prestigieux New England Journal Of Medicine, le démontrent). Malgré l’évidence répétée que la vaccination n’empêchera pas de nouvelles vagues de contaminations, et malgré une reconnaissance par l’EMA de nouveaux effets secondaires du vaccin Pfizer, la Haute Autorité de Santé française préconise désormais une 3è dose de vaccin. En reconnaissant parfaitement que, pour les jeunes générations, le bénéfice-risque est discutable. La logique des sacrifices humains s’affiche au grand jour.

Si la caste mondialisée qui nous dirige était capable d’un minimum de raison et de souplesse face à ses certitudes religieuses, elle examinerait posément ce que signifie aujourd’hui l’analyse bénéfice-risque du vaccin Pfizer, sans y mettre d’orgueil idéologique ni de considération dogmatique sur l’utilité de la vaccination en général. Car, redisons-le, le vaccin à ARN Messager que nous sommes contraints de subir (on suivra ici avec attention la décision du Conseil d’Etat en référé sur l’obligation vaccinale en Polynésie) n’est pas un vaccin comme les autres. C’est un jeune vaccin qui soulève, de l’aveu même de nos autorités scientifiques, de sérieux problèmes de santé et d’efficacité.  

Mais, sans prendre la moindre précaution, nos autorités maintiennent contre toute rationalité une logique de sacrifice qui soulève de graves questions éthiques. 

L’agence européenne élargit la liste des effets secondaires graves

La presse subventionnée ne l’a évidemment pas relevé, mais l’Agence Européenne du Médicament (EMA) vient d’élargir la liste des effets secondaires du vaccin Pfizer. Elle reconnaît désormais comme nouveaux effets secondaires les érythèmes multiples et la perte du toucher. 

Ceux qui méconnaîtraient la liste des effets secondaires reconnus de ce vaccin, nous la rappelons ici :

Comme on le voit, on y trouve aussi l’asthénie, la léthargie, la perte d’appétit, des sueurs nocturnes, des désordres menstruels et des inflammations des reins. Nous le répétons, il y a tout lieu de penser que cette énumération est extrêmement limitative par rapport à la réalité. Mais elle prouve que les autorités sanitaires ne peuvent pas faire comme si elles ne savaient que le vaccin Pfizer posait des problèmes de santé. 

Des études soulignent l’inefficacité du vaccin

Dans le même temps, la prestigieuse revue scientifique New England Journal of Medicine vient de publier deux études qui démontrent l’inefficacité forte des vaccins dans la lutte contre l’épidémie. 

Une étude israélienne conclut ceci :

Six months after receipt of the second dose of the BNT162b2 vaccine, humoral response was substantially decreased, especially among men, among persons 65 years of age or older, and among persons with immunosuppression.

Autrement dit, la réponse immunitaire au virus permise par le vaccin ne dure pas six mois, ce qui pose un vrai problème quant à l’efficacité dudit vaccin. 

Une étude qatarie confirme ces résultats :

BNT162b2-induced protection against SARS-COV-2 infection appeared to wane rapidly following its peak after the second dose, but protection against hospitalization and death persisted at a robust level for 6 months after the second dose. (Funded by Weill Cornell Medicine–Qatar and others.)

Traduction : la protection apportée par le vaccin diminue rapidement, même si (c’est la version officielle) la protection contre les formes graves ou mortelles se maintient à un niveau robuste pendant six mois après la seconde dose. 

Conclusion : le vaccin ne fonctionne que très peu de temps après la deuxième dose pour empêcher la circulation active du virus (être contaminé et contaminer les autres), et il n’empêche les cas graves que pendant six mois. Ces constats ne proviennent pas de quelconques sites complotistes, mais de sources parfaitement autorisées et non contestées par les grands défenseurs du vaccin. 

La Haute Autorité de Santé dresse des constats pires

C’est à la lumière de ces études qu’il faut lire les deux derniers avis rendus hier par la Haute Autorité de Santé sur la troisième dose de vaccin. Un premier avis élargit le périmètre de la dose de rappel aux personnels soignants. Un second texte donne une recommandation au gouvernement sur la dose de rappel de Pfizer, à distinguer de la troisième dose. 

Chacun de ces avis mérite d’être lu, car ils révèlent tous deux des considérations qui constitueront un jour des imprudences bien plus graves que l’affaire du sang contaminé. 

Le premier avis, qui préconise une dose de rappel pour les soignants, explique sans ambiguïté que l’efficacité du vaccin baisse rapidement, et qu’il n’empêche pas la circulation de la maladie. Il justifie la dose de rappel (soit six mois après la deuxième dose, et non quelques semaines après celle-ci comme pour la “troisième” dose, il faut suivre ces distinctions jésuitiques) par la nécessité de diminuer les contaminations des “plus fragiles” mais certainement pas de les empêcher…

Mais la conclusion de l’avis est particulièrement assassine au regard du risque que la Haute Autorité de Santé fait prendre à la population :

La HAS considère que l’amélioration de la situation sanitaire et les données encore limitées sur les conséquences d’un déclin de l’efficacité vaccinale au cours du temps chez le jeune adulte sans comorbidité ne justifient pas à ce stade de recommander l’administration d’une dose supplémentaire en population générale. 

Donc, il est clairement établi que les données sur le bénéfice-risque de la vaccination pour les jeunes adultes est loin d’être clair ! Malgré ce manque de connaissance, la Haute Autorité exige, pour “protéger” les autres, que ces jeunes adultes se vaccinent s’ils sont soignants. 

Quelle façon tordue de reconnaître que la vaccination est potentiellement plus dangereuses que la non-vaccination chez les adultes sans comorbidité ! Quel scandale sanitaire que de reconnaître sans l’assumer les sacrifices humaines auxquels on promet ces jeunes adultes, pour mieux protéger nos petits vieux…

La Haute Autorité de Santé reconnaît qu’elle ne sait pas si une 3è dose sert à quelque chose

Mais c’est surtout le second avis, baptisé “recommandation”, qui mérite son pesant de cacahuètes. Dans un premier temps, il donne des chiffres officiels sur le taux d’échec du vaccin, bien plus élevé que les données affichées par l’Agence Européenne du Médicament lors de l’attribution de l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle. 

Nous laissons ici le lecteur se forger sa propre opinion :

Mais de cet avis, nous retiendrons des phrases explicites qui montrent que le principe de précaution est ici totalement balayé au nom d’une doctrine fondée sur l’acceptation consciente de sacrifices individuels au nom du bien du “groupe” (réduit en l’espèce à quelques membres apeurés). 

Ainsi, on retrouve cette phrase :

  • Les données limitées d’une étude rétrospective israélienne (avec seulement 245 infections survenues chez des personnes ayant reçu une dose de rappel en Israël), montrent que l’administration d’une dose de rappel est associée à une diminution statistiquement significative de la charge virale en comparaison à celle des personnes primovaccinées qui n’avaient pas reçu leur dose de rappel, suggérant ainsi que l’administration d’un rappel diminuerait la charge virale et de fait, probablement la contagiosité des personnes développant une infection par le SARS-CoV-2 (variant Delta).

De façon totalement ahurissante, la Haute Autorité de Santé reconnaît qu’elle fonde sa recommandation sur des “données limitées”… “suggérant”… “que l’administration d’un rappel diminuerait la charge virale et de fait, probablement la contagiosité”. On se pince pour vérifier que l’on ne rêve pas. 

Ainsi, la décision d’obliger les soignants à recevoir une troisième dose se fonde sur une étude aux “données limitées” qui suggère l’efficacité du procédé, et “probablement” la baisse de la contagiosité. Nous sommes ici non plus dans le domaine de la science, mais de la spéculation. 

Souvenons-nous des arguments opposés à l’hydroxychloroquine ou à l’ivermectine : malgré des études positives, les autorités sanitaires en demandaient toujours plus, pour, au final, interdire ces traitements. En revanche, la pauvreté des données sur le vaccin Pfizer ne semble pas être un obstacle à la reconduction de son utilisation. 

Deux poids deux mesures ! Mais une certitude est acquise : dès qu’il s’agit de vaccin, la suggestion, la vraisemblance, le conditionnel, l’indigence des données suffisent largement pour établir des preuves scientifiques. 

La HAS ne dit pas tout sur ses inquiétudes profondes

Nous laissons chaque lecteur lire la recommandation de la Haute Autorité de Santé au prisme des doutes qu’elle laisse transparaître sans oser les écrire clairement. Mais on sent partout, dans cet avis, la gêne de ceux qui sont pris de doutes mais qui, dans le climat ambiant de détestation et de bannissement, n’osent guère prendre la parole pour dénoncer l’imposture. 

Nous retiendrons seulement les dernières phrases qui en disent long sur les craintes de ses membres :

Par ailleurs, la HAS insiste sur le fait que l’essai de phase 3 devra être poursuivi afin de pouvoir disposer de données d’immunogénicité, d’efficacité et de tolérance à plus long terme et souhaite être informée des résultats des analyses en sous-groupes dans cet essai, ainsi que des études mises en place dans le cadre du Plan de Gestion des Risques (PGR). La HAS souhaiterait également disposer d’informations complémentaires sur l’acceptabilité de la vaccination, en particulier sur les motifs des refus de vaccination chez les professionnels du secteur de la santé et du médico-social.

Cet avis sera revu en fonction de l’évolution des connaissances, notamment au regard des données d’efficacité et de sécurité en conditions réelles d’utilisation sur un plus long terme (données israéliennes notamment), des résultats complets des essais de phase 3 chez l’adulte, ainsi que des données épidémiologiques et de pharmacovigilance.

Autrement dit, la HAS ne cache pas son inquiétude sur la tolérance à long terme vis-à-vis du vaccin, et sur les conséquences en matière “d’immunogénicité”. Ce terme savant recouvre la probable baisse durable de défenses immunitaires chez les personnes vaccinées. Tiens ! tiens !

En outre, elle commence à se poser des questions sur le refus du vaccin chez les médecins et les soignants… Elle indique clairement que la mise sur le marché doit rester conditionnelle tant que des données à plus long terme ne sont pas mises à jour. 

Toutes ces précautions devraient naturellement conduire à suspendre la vaccination en attendant d’y voir plus clair. C’est la rationalité même qui l’exige. Mais les talibans au pouvoir ne sont plus, depuis longtemps, dans le domaine de la raison. 




Des médecins allemands établissent un lien de causalité élevé entre vaccins anti-covid et décès de patients

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Lalaina Andriamparany

Outre les effets secondaires parfois graves, des cas de décès ont été répertoriés après une vaccination. Et, en Allemagne, il est possible de passer de la constatation de corrélations à l’établissement d’une causalité. La conférence de presse qui s’est tenue le 20 septembre 2021 avec le professeur Dr. Arne Burkhardt et le Professeur Dr. Walter Lang à Reutlingen fait grand bruit outre-Rhin. Lors de cette séance, ces deux scientifiques ont validé le rapport se focalisant sur les liens entre les décès et la vaccination anti-covid, appuyé par des autopsies et établi par l’un des médecins allemands les plus respectés, le Professeur Peter Schirmacher.

Décès en lien avec les injections selon les autopsies

À Heidelberg, le Prof. Dr. Peter Schirmacher a récemment mis en exergue une corrélation entre les vaccins contre le Covid-19 et 40 % des décès qui sont apparus dans les 14 jours suivant la vaccination.  

Lors des autopsies, les scientifiques ont pris l’option de mobiliser des matériels à la pointe de la nouvelle technologie pour arriver à établir un lien entre la vaccination et les décès de plusieurs vaccinés. Les résultats ont ainsi révélé que les injections engendrent une « crise de folie des lymphocytes (Lymphozyten-Amok)». Pour se mettre dans le contexte, on rappellera que les lymphocytes forment une sous-catégorie de globules blancs qui sont responsables des réactions immunitaires.

Cette crise est essentiellement due à : une surproduction de lymphocytes ou hyperplasie, un déstockage des organes lymphatiques qui contribue à la réduction des facultés immunitaires externes, un réflexe immunitaire abusif capable d’engendrer des maladies auto-immunes et l’apparition inattendue de ganglions lymphatiques au niveau de quelques organes à l’instar des poumons, de l’utérus, des glandes salivaires …

Face à ces effets secondaires, force est de constater que cette conférence de presse a eu l’effet d’une bombe à retardement.

Des phénomènes jusqu’alors inconnus

Les autopsies ont également fait sortir les deux médecins légistes de leur zone de confort, surpris de découvrir pour la première fois de leur carrière de nouveaux profils de maladie.

Le Prof. Dr. Burkhard n’a pas manqué de déclarer que  « Parmi ce que je vous montre, il y a beaucoup de choses que j’ai vues pour la première fois. Je ne peux pas encore vous nommer certaines choses, car je cherche toujours des noms pour les désigner» et dans la même foulée, il ajoute “Des effets graves sont probablement diagnostiqués à tort comme des crises cardiaques par de nombreux pathologistes. On trouve des accumulations de lymphocytes partout”.

Dans le Courrier des Stratèges, nous avons déjà évoqué le fait que l’Agence Européenne du Médicament (EMA) a élargi la liste des effets secondaires des vaccins anti-covidLa HAS exprime même ses craintes sur le vaccin et son impact sur les défenses immunitaires.

Des maladies auto-immunes d’une grande rareté

Des autopsies découlent trois différentes maladies rares qui relèvent toutes du domaine de l’auto-immunité : la vasculite leucoclasmique de la peau, le syndrome de Sjögren ainsi que la maladie de Hashimoto.

En Allemagne, seuls 20 décès ont été reconnus comme étant provoqués par la vaccination. Toutefois, de janvier à juillet 2021, période correspondant au lancement de la campagne de vaccination, on compte  1 230 décès post-vaccinaux déclarés. Selon certains spécialistes, seuls 10% de ces cas sont déclarés. Et si seulement 40% des décès post-vaccinaux, déclarés et non-déclarés, étaient réellement dûs aux vaccins anti-Covid, il faudrait constater plusieurs milliers de décès directement causés par le vaccin.  




Le chef de l’OTAN souhaite «éviter le déclenchement d’une nouvelle guerre froide» avec la Russie

[Source : RT en français]

[Photo : © Kenzo Tribouillard Source: Reuters]

[NDLR : Stoltenberg craindrait-il en réalité une nouvelle « guerre chaude » ? Entre un patron sénile et un ennemi menaçant, en fait l’OTAN ne sait plus à quel saint se vouer. Mais le plus intéressant ici, c’est ce qui apparaît en filigrane dans cet article : la crainte d’une dissolution de l’OTAN dans une armée européenne au cas où les choses tourneraient au vinaigre pour les US dans un conflit armé avec les Russes et les Chinois. D’où le rappel que 80 % des dépenses de l’OTAN sont assurées par des pays non membres de l’UE et que toute tentative de créer une structure alternative affaiblirait l’OTAN. Aujourd’hui, il existe quatre corps de défense principale multinationaux dans la région Centre de l’OTAN : un corps germano-danois, un corps germano-néerlandais et deux corps germano-américains. La seule chose que Stoltenberg a donc à proposer aujourd’hui aux 27 est de rester unis. En fait, on voit bien à qui il s’adresse d’abord, au moment où les Allemands sont en train de former un nouveau gouvernement… L’OTAN s’accroche donc désespérément au Titanic américain malgré le risque d’être emporté avec lui dans son naufrage. Au train où vont les choses, tout cela peut-il déboucher sur autre chose que sur le chaos ?]

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré souhaiter que l’alliance transatlantique «maintienne le contact» avec la Russie. Dans le même temps, il s’est montré critique des pays désireux de renforcer la défense européenne.

Selon l’agence de presse russe RIA Novosti, le secrétaire général de l’alliance transatlantique, a déclaré lors d’une session de questions-réponses organisée le 5 octobre par l’Université de Georgetown à Washington que «les pays de l’OTAN doivent maintenir le contact avec la Russie pour éviter le déclenchement d’une nouvelle guerre froide ou d’une course aux armements».

Il a également affirmé que les relations entre l’OTAN et la Russie sont aujourd’hui «à leur plus bas niveau depuis la guerre froide». Pour Jens Stoltenberg, la politique russe de l’alliance transatlantique consistera à l’avenir en une combinaison de «dissuasion et de dialogue».

Jens Stoltenberg ne croit pas à l’idée d’une armée européenne

Durant la même rencontre, le secrétaire général de l’OTAN s’est montré critique vis-à-vis des pays désireux de renforcer la défense européenne, soulignant que créer des structures «concurrentes» de l’OTAN risquait d’affaiblir et de diviser l’alliance transatlantique. Selon l’AFP, Jens Stoltenberg a déclaré qu’il ne croyait pas «aux efforts pour créer quelque chose en dehors du cadre de l’OTAN, ou pour concurrencer ou dupliquer l’OTAN».

Alors que les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se réunissaient le 5 octobre à Ljubljana en Slovénie, Jens Stoltenberg a souhaité souligner que 80% des dépenses de défense de l’OTAN étaient assurées par des pays non membres de l’UE. «C’est bien sûr les Etats-Unis, mais c’est aussi d’autres alliés», a-t-il noté.

Pour le secrétaire général de l’OTAN, «toute tentative d’affaiblir le lien transatlantique en créant des structures alternatives […] va non seulement affaiblir l’OTAN, mais va aussi diviser l’Europe».

Concernant les conséquences de l’accord AUKUS entre les Etats-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni, Jens Stoltenberg a déclaré «comprendre que la France soit déçue» par la rupture par Canberra d’un mégacontrat d’achat de sous-marins français. Il a cependant souhaité que «les alliés de l’OTAN s’accordent sur notre objectif global qui est que nous devons rester unis».

Jens Stoltenberg termine une visite de deux jours à Washington. Il s’est entretenu le 4 octobre avec le président Joe Biden à la Maison-Blanche. La conversation portait sur les mesures visant à «renforcer» l’alliance transatlantique ainsi que la préparation du prochain sommet de l’OTAN qui se tiendra à Madrid l’année prochaine.




Project Veritas : des scientifiques de Pfizer piégés en caméra cachée sur la vaccination ?

[Source : RT en français]

Trois hommes interrogés à leur insu par le média conservateur Project Veritas, présentés comme des scientifiques travaillant pour l’entreprise pharmaceutique américaine Pfizer, se sont exprimés sans filtre sur la vaccination contre le Covid-19.

Le média conservateur américain Project Veritas – connu pour diffuser des enregistrements en caméras cachées – a mis en ligne le 5 octobre une vidéo d’une dizaine de minutes dans laquelle apparaissent à tour de rôle des protagonistes présentés comme des scientifiques du laboratoire Pfizer, filmés à leur insu lors de conversations informelles sur la vaccination contre le Covid-19. A l’heure où nous écrivons ces lignes, la vidéo en question a déjà cumulé plusieurs millions de vues, toutes plateformes confondues.

Les différents profils qui apparaissent à l’écran émettent en premier lieu de sérieuses réserves concernant la pertinence de la stratégie vaccinale en vigueur aux Etats-Unis. «Il s’agit juste de rendre la vie impossible à tous les non-vaccinés», jusqu’à les faire céder, «Si vous empêchez les non-vaccinés de faire quoi que ce soit, en permettant aux vaccinés de faire ce qu’ils veulent, les gens finissent par se dire : « Putain, laissez-moi juste me faire vacciner »», résume par exemple l’un des protagonistes.

«Tout se résume au profit», dénonce un protagoniste

Ils pointent en outre une recherche excessive de profit dans le secteur pharmaceutique qui, selon certains interlocuteurs de Project Veritas, aurait joué un rôle significatif pour écarter des traitements contre le coronavirus. «Vous avez des entreprises qui ont reçu énormément d’argent pour produire des vaccins et [les traitements par anticorps monoclonaux] sont mis de côté juste pour l’argent, c’est dégoûtant», déplore ainsi un des hommes interrogés à son insu, faisant ici référence à des anticorps fabriqués spécifiquement pour traiter une maladie, dont l’arrivée en France avait d’ailleurs été annoncée par le gouvernement en février 2021.

«J’ai vraiment l’impression de travailler pour une entreprise diabolique, tout se résume au profit alors que mon rôle est d’aider les gens, pas de faire des millions de dollars, ça pose un dilemme d’ordre moral […]. En ce moment, notre entreprise est dirigée par l’argent du Covid», surenchérit le même personnage à d’autres moments de la vidéo.

Vous ne parlez pas de choses qui pourraient vous causer du tort à vous, ou à Big pharma

Enfin, les interlocuteurs de Project Veritas décrivent le climat de censure auquel ils seraient confrontés, évoquant notamment une surveillance accrue sur leur lieu de travail. «On nous répète que « le vaccin est plus sûr que le Covid ». Genre, franchement, on a du faire tellement de séminaires là-dessus, tu n’as pas idée. Genre, on doit s’assoir pendant des heures et des heures en mode « Vous ne pouvez pas parler de cela… ce n’est pas public »», affirme l’un d’entre eux. «Il y a des yeux et des oreilles partout […] à Pfizer, dans les locaux. Donc vous ne parlez pas de choses qui pourraient vous causer du tort à vous, ou à Big pharma», abonde encore en ce sens un autre. 

Project Veritas, qui n’a pas précisé comment avait été obtenus ces propos ni dans quel contexte, a fait le choix de révéler l’identité de ses interlocuteurs, tous présentés comme scientifiques travaillant pour le laboratoire américain : Chris Croce, Rahul Khandke ou encore Nicholas Karl. Pour ce dernier, le média américain a d’ailleurs publié une autre vidéo dans laquelle le protagoniste semble réaliser qu’il a été filmé sans le savoir.

Nicholas Karl aurait depuis supprimé son compte sur Linkedin selon Eric Spracklen de Project Veritas. 

Fondée par James O’Keefe, cette organisation militante conservatrice publie régulièrement du contenu multimédia obtenu dans le cadre de caméras cachées ou encore d’enregistrements téléphoniques, parfois sujets à controverse.

De l’autre côté de l’Atlantique, l’Agence européenne des médicaments (EMA) vient de donner, le 4 octobre, son accord pour envisager l’administration d’une troisième dose du vaccin Pfizer-BioNtech pour les plus de 18 ans, «au moins six mois après la deuxième dose». Selon elle, ce rappel renforce la protection face au Covid-19.




Dette : Joe Biden ne peut garantir que les États-Unis ne feront pas défaut

[Source : RT en français]

[Photo : © CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images Source: AFP]

Le président américain Joe Biden a estimé ce 4 octobre qu’il ne pouvait «pas garantir» que les Etats-Unis ne seraient pas en défaut de paiement le 18 octobre, date butoir pour que le Congrès augmente la capacité d’endettement du pays.

La date limite du 18 octobre approche. Celle au-delà laquelle les Etats-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement si le plafond de la dette n’est pas relevé. L’occasion pour le président américain Joe Biden de fustiger l’opposition républicaine, l’accusant de jouer un jeu «dangereux» au Congrès.

«Ne vous mettez pas en travers du chemin», a-t-il déclaré ce 4 octobre dans un discours à la Maison Blanche, en dénonçant l’«irresponsabilité» des républicains au moment où les démocrates s’emploient à voter un texte augmentant la capacité d’endettement du pays. Le Parti démocrate dispose d’une majorité trop mince pour pouvoir, avec ses seules voix, «relever le plafond de la dette», une manœuvre législative que les parlementaires républicains peuvent empêcher.

«Je ne peux pas croire [qu’un tel scénario se produise]», a lancé le président américain à propos d’un défaut de paiement, qui ne s’est jamais produit dans l’histoire des Etats-Unis. «Est-ce que je peux le garantir ? Je ne peux pas le garantir», a-t-il toutefois ajouté.

Les législateurs ont déjà relevé ou suspendu 78 fois ce «plafond de la dette» depuis 1960. Il s’agit du seuil maximum légal accordé par le Congrès en matière d’emprunt. Actuellement fixé un peu au-dessus de 28 000 milliards de dollars, le Trésor estime qu’il sera atteint le 18 octobre.

Le gouvernement américain devrait alors, du jour au lendemain, cesser de vivre à crédit et sabrer dans ses dépenses. Un défaut de paiement des Etats-Unis aurait aussi des conséquences imprévisibles sur la finance et l’économie internationales, dominées par le dollar et irriguées par les bons du Trésor américain.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/economie/91336-dette-joe-biden-ne-peut-garantir-etats-unis-pas-defaut




Le HMS Queen Elizabeth a rejoint deux porte-avions américains près de Taïwan, où la Chine accentue sa pression militaire

[Source : opex360.com]

PAR LAURENT LAGNEAU

En 2020, Taïwan fit état de 380 incursions de la composante aérienne de l’Armée populaire de libération [APL] dans sa zone d’identification de défense aérienne [ADIZ], ce qui constituait un record depuis la troisième crise du détroit de Formose, en 1995-96. Cette année, plus de 500 incursions aériennes chinoises ont d’ores et déjà été constatées par Taipei… Ce qui met ses forces aériennes à rude épreuve.

Depuis quelques moins, il n’est plus question pour l’APL d’envoyer une patrouille de seulement quelques appareils dans l’ADIZ de Taïwan. Les formations qu’elle y envoient sont toujours plus imposantes et virent à la démonstration de force. Le but? Tester la défense taïwanaise, user son potentiel et faire passer le message que Taipei ne pourra pas s’opposer à la puissance chinoise, même en multipliant les achats d’équipements militaires, principalement [voire exclusivement] auprès des États-Unis.

En janvier, la plus importante formation chinoise repérée dans les environs de Taïwan en une seule journée comptait une quinzaine d’appareils. Puis une vingtaine en mars et près d’une trentaine en juin. Le 1er octobre, jour anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, ce sont pas moins de 38 appareils, en deux vagues, qui ont été envoyés dans l’ADIZ taïwanaise. Un record. Mais on en était qu’au début…

Le lendemain, en deux fois, 39 avions de l’APL ont patrouillé dans l’ADIZ de Taïwan, plus précisément dans une zone située dans le sud-ouest de l’île considérée comme « rebelle » par Pékin. À la différence de la veille, aucun bombardier stratégique H-6, à capacité nucléaire, n’a été répéré. Même chose durant la journée du 3 octobre, où « seulement » 16 avions chinois ont une nouvelle fois été envoyés en mission dans les environs de taïwan.

Ce jour-là, les États-Unis ont fini par réagir à cette intense activité de l’APL, en se disant « très inquiets ». Et le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price, a dénoncé des « provocations militaires » considérées comme « déstabilisatrices » pour la « paix et la stabilité régionales ».

« Nous exhortons Pékin à cesser ses pressions militaires, diplomatique et économique, et sa coercition contre Taïwan », a déclaré M. Price, avant de réaffirmer « l’engagement indéfectible » des États-Unis auprès de Taïwan.

Mais cette déclaration n’a eu aucun effet… puisque, ce 4 octobre, l’APL a envoyé pas moins de 52 avions dans l’ADIZ taïwanaise en une seule vague, dont 36 chasseurs [34 J-16 et 2 Su-30], 2 appareils de patrouille maritime Y-8 ASW, 2 KJ-500 pour le guet aérien et, surtout 12 bombardiers stratégiques H6. Ce qui, sauf erreur, n’avait jamais été vu jusqu’à présent.

Dérivé du Tupolev Tu-16 soviétique, le H-6 a constamment été modernisé par l’APL. S’il a une capacité nucléaire, ce bombardier peut emporter jusqu’à 9’000 kg de bombes et/ou de missiles air-mer et air-sol. Certains modèles ont été modifiés pour tirer des armes hypersoniques.

Durant ces quatre derniers jours, les appareils de l’APL – 145 au total – ne se sont aventurés qu’une seule fois vers la partie orientale de Taïwan, là où sont situées deux bases stratégiques pour la défense de l’île.

Toutes les autres incursions ont concerné les îles Pratas qui, placées sous la juridiction de Taipei, ne manquent pas d’intérêt pour la Chine dans la mesure où leur contrôle lui permettrait de surveiller les mouvements des navires et des avions – américains – se dirigeant vers la mer de Chine méridionale depuis l’océan Pacifique, tout en tenant à l’oeil le canal de Bashi qui, en plus d’être un passage important pour les opérations militaires, est primortal pour les réseaux de communications au regard du nombre de câbles sous-marins qui y ont été installés, au point d’en faire l’un des principaux point de défaillance potentiel d’Internet.

D’ailleurs, non loin de là, trois groupes aéronavals – deux américains et un britannique – constitués autour des porte-avions USS Ronald Reagan, USS Carl Vinson et HMS Queen Elizabeth, ainsi que plusieurs navires venus du Japon, du Canada et de Nouvelle Zélande, ont effectué un exercice conjoint au cours de ces derniers jours.

Pour rappel, le HMS Queen Elizabeth compte 18 avions F-35B à son bord [dont dix de l’US Marine Corps] tandis que le groupe aérien embarqué de l’USS Carl Vinson est le premier à compter des F-35C parmi ses aéronefs. D’ailleurs, celui-ci a des capacités qui sortent de l’ordinaire dans la mesure où l’accent a été mis sur la guerre électronique, avec sept avions de guerre électronique E/A-18 Growler [au lieu de cinq habituellement] et cinq appareils de guet aérien E-2D Hawkeye [contre quatre].

Photos : Ministère japonais de la Défense




Comment la pénurie d’électricité en Chine menace le monde

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

La Chine traverse une véritable pénurie d’électricité, en partie due à un rationnement décidé par le gouvernement chinois lui-même, qui met aujourd’hui en danger l’équilibre économique mondial. Largement imputable à la raréfaction du charbon, encore beaucoup utilisé en Chine, cette crise cause déjà de nombreuses pénuries de bien de consommation, qui se répercute sur l’ensemble des pays du monde. Le danger, encore imperceptible, pourrait causer un grand krach économique et une hyper-inflation dans les mois à venir.

La pénurie d’électricité, due à une pénurie de charbon en Chine paraît, aux Européens ordinaires, complètement surannée et improbable. Et pourtant, elle pourrait avoir des répercussions économiques considérables, et mettre l’économie mondiale au bord d’un collapse colossal. 

Une pénurie d’électricité en partie organisée

On oublie trop souvent que la Chine est encore très dépendante du charbon pour fabriquer son énergie, et tout particulièrement son électricité. Dès le mois de décembre 2020, la Chine décidait de rationner son électricité faute de charbon suffisant à consommer. 

En réalité, cette pénurie est organisée. Selon le consensus des analystes, la Chine dispose en effet encore de plusieurs décennies de réserves prouvées de charbon. Simplement, l’objectif écologique de neutralité carbone oblige les autorités du pays à jongler entre les réserves prouvées et le niveau de pollution dégagé par le charbon. 

Pour répondre à ces objectifs environnementaux, les autorités chinoises promettent depuis plusieurs années de mettre en place des mécanismes de limitation de la production de carbone. Ce fameux marché du carbone est finalement entré en vigueur cette année, avec 4 ans de retard. 

Pour mémoire, la Chine produit près du tiers des émissions de CO2 dans le monde. 

On le voit, le rationnement électrique résulte directement de l’application à la Chine des normes environnementales mondiales.

Une vraie tension industrielle

Dans ce contexte très particulier, la Chine a rapidement vu les difficultés survenir, ce qui constitue une vraie prise de risque pour le régime chinois lui-même. En effet, depuis plusieurs semaines, 17 régions représentant 66% du PIB chinois ont imposé des restrictions à la production d’électricité, tout particulièrement dans le domaine industriel. Mais l’ampleur de la consommation mondiale, largement poussée par le plan Biden et son helicopter money, oblige les usines à augmenter leur production et à puiser dans les réserves. 

Face à cette surchauffe, le gouvernement doit ordonner des coupures d’électricité tous azimuts. Ainsi, le taïwanais Unimicron Technology, fournisseur d’Apple, a révélé que ses sites dans deux régions de Chine continentale devaient stopper leur production de dimanche jusqu’à jeudi. Un sous-traitant du fabricant américain de voitures électriques Tesla a reçu un ordre similaire, selon un communiqué boursier.

Pourtant, le gouvernement chinois a tout fait pour éviter d’en arriver là, ordonnant notamment, en contradiction avec les engagements environnementaux du pays, la réouverture de 53 mines au cours de l’été

Malgré ses tentatives d’échapper au pire, la situation paraît désormais bloquée, et l’ensemble de la planète condamné aux pénuries. 

Les risques d’hyper-inflation toujours plus grands

Jamais le monde contemporain n’aura connu une telle réunion de facteurs susceptibles de relancer l’hyper-inflation. L’industrie chinoise fortement perturbée par les pénuries d’électricité devrait en effet raréfier des biens très recherchés comme les téléphones portables ou les ordinateurs

Dans le même temps, la consommation, notamment aux Etats-Unis, continue son expansion. Selon Reuters, les dépenses de consommation ont augmenté de 0,8% au mois d’août outre-Atlantique. Le taux d’épargne y est tombé à moins de 10%. 

Les éléments d’une grave surchauffe sont là, et devraient se traduire par une forte augmentation des prix. On pourrait même pousser jusqu’à affirmer que l’économie mondiale se prépare à une nouvelle “stagflation”, puisque les normes environnementales chères aux écologistes et à Greta Thunberg empêchent toute croissance. 

En l’état, l’inflation américaine atteint les 3,6% annuels. 

Une situation compliquée pour le gouvernement chinois

Mais la principale difficulté, et le principal risque de collapse mondial tient à la situation intérieure en Chine. Les analystes estiment en effet que la croissance de l’économie chinoise devrait désormais se heurter à de sérieux obstacles du fait de l’application des normes environnementales. L’américaine Goldman Sachs dit tabler désormais sur 7,8% contre 8,2% auparavant, du fait des « importantes pressions » sur les industries lourdes. La prospérité de l’une des sociétés les plus étatisées et les plus surveillées au monde est donc en jeu. 

Cette crainte probable du gouvernement chinois de devoir face à une déception des Chinois vis-à-vis de la politique économique peut expliquer le regain de tension impérialiste dans le pays. Depuis quelques semaines, l’aviation chinoise multiplie en effet les incursions dans l’espace aérien taïwanais et envoie les signaux d’une stratégie agressive. 

La guerre pour détourner l’attention des problématiques intérieures ? Voilà une stratégie bien connue, qui doit vous pousser à réfléchir sur votre propre stratégie de résistance à un collapse mondial. Nous avons déjà évoqué ce sujet à plusieurs reprises. Nous en ferons un thème de prédilection désormais. 

Au passage, on peut se demander comment ce premier exemple marquant de passage à la décroissance du fait de l’application de la neutralité carbone n’illustre pas les risques de conflit mondial liés aux changements environnementaux. 


[Source : lefigaro.fr]

Taïwan : incursion record de 39 avions militaires chinois

Par Le Figaro avec AFPPublié le 02/10/2021 à 05:56, mis à jour le 02/10/2021 à 19:44

La présence d’avions de chasse chinois dans sa zone d’identification de défense aérienne («Adiz», selon son acronyme en anglais), a conduit Taïwan à faire décoller des aéronefs. Mandy Cheng / AFP

Les incursions de l’aviation chinoise dans la zone aérienne de défense de l’État insulaire sont de plus en plus fréquentes. Taïwan accuse Pékin de faire monter la pression et de vouloir nuire à la paix dans la région.

Un nombre record d’avions militaires chinois, 39 au total, ont pénétré dans la zone d’identification de défense aérienne de Taïwan samedi 2 octobre battant le record de 38 incursions de la veille, 1er octobre et jour anniversaire de la Chine communiste. Cette démonstration de force intervient quelques jours après que Pékin a accusé la Grande-Bretagne d’avoir envoyé un navire de guerre dans le détroit de Taïwan avec de «sinistres desseins». Taïwan a accusé Pékin, ce samedi, de faire monter la pression et de vouloir nuire à la paix dans la région.

La présence dans sa zone d’identification de défense aérienne («Adiz», selon son acronyme en anglais) de 22 avions de chasse, deux bombardiers et un avion de lutte anti-sous-marine a conduit les forces militaires taïwanaises à faire décoller leurs propres aéronefs pour leur intimer l’ordre de partir, a indiqué le ministère de la Défense.

Plus de 500 incursions cette année contre 380 la précédente

Une zone d’identification de défense aérienne est un espace aérien dans lequel un État souhaite identifier et localiser les aéronefs pour des raisons de sécurité nationale. Les incursions de l’aviation chinoise dans cette zone sont fréquentes, Pékin entendant effectuer ainsi des démonstrations de force. Plus de 500 ont déjà été détectées cette année contre 380 l’an dernier, ce qui constituait déjà un record. Le précédent record quotidien avant ces deux journées de vendredi et samedi remonte au 15 juin, lorsque 28 appareils avaient franchi la zone de défense aérienne de Taïwan.

La Chine communiste considère l’île, dirigée aujourd’hui par un régime démocratique, comme une province rebelle appelée à rentrer dans son giron, si nécessaire par la force. La Chine n’a pas cessé d’intensifier les pressions sur Taïwan depuis l’élection en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, qui rejette la vision de Pékin selon laquelle l’île fait partie d’une «seule Chine».

La semaine dernière, Pékin a envoyé 24 appareils dans cette zone après que Taïwan a demandé à adhérer à un important accord commercial transpacifique. Les incursions de vendredi interviennent après que la Grande-Bretagne a envoyé, le 27 septembre et pour la première fois depuis 2008, un navire de guerre dans le détroit de Taïwan.Le commandement de l’Armée populaire de libération a condamné cet acte, accusant la Grande-Bretagne de nourrir de «mauvaises intentions visant à saboter la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan».




Le coup d’État trop pressé du système financier numérique

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Ceci est la suite et fin de la conférence donnée dans le cadre des auditions de l’avocat Reiner Fuellmich en vue du procès des responsables de la crise covidienne. Cette publication est une exclusivité Antipresse/Le Courrier des Stratèges. Nous remercions François Stecher pour son remarquable effort.

[NDLR Pour voir la première partie avec la vidéo complète sous-titrée en Français :
Une Conférence d’Ernst Wolff – La logique destructrice qui se cache derrière le “Great Reset]

Vers la monnaie programmable

Et à quoi ce système doit-il ressembler, nous le savons déjà. Il s’agit de la disparition complète de l’argent liquide, des banques dans leur forme actuelle, et de l’introduction de monnaie numérique de banque centrale. L’objectif final prévoit que chacun d’entre nous ne détienne plus qu’un unique compte en banque, par lequel s’effectueront toutes les transactions. Ce compte ne sera plus tenu par une banque commerciale, mais par la banque centrale. La raison profonde de ce plan est la suivante: la monnaie numérique de banque centrale est programmable (18:44). Comme une banque centrale peut créer de la monnaie sans limites, on peut ainsi, par le fait, introduire des taux négatifs sans détruire le système. Mais cela n’est pas, loin s’en faut, la seule propriété que possède la monnaie numérique de banque centrale. Elle permettrait à l’État de surveiller toutes les transactions (19:12), de nous appliquer des taux d’imposition différenciés, et de nous infliger individuellement des sanctions pécuniaires. L’État pourrait lier certaines sommes à une date de péremption, nous contraindre à dépenser certaines sommes dans une période déterminée (19:33). Il pourrait également donner cet argent pour un but fixé, et nous imposer d’utiliser certains montants uniquement pour l’achat de certains biens, ou de dépenser seulement dans certaines régions. Mais avant tout, il lui serait possible, d’un simple clic, de nous couper de tous les flux de transactions, et ainsi de nous débrancher financièrement (20:04). La monnaie numérique de banque centrale serait le mécanisme de contrôle social le plus efficace qu’on ait jamais eu dans l’histoire de l’humanité, et par là, ni plus ni moins que l’achèvement d’une dictature universelle obtenue par le moyen de l’argent (20:25).

La tactique du renversement

Tout cela est cependant soumis à une énorme hypothèque: la résistance à laquelle il faut s’attendre de la part de la population. Il faut très sûrement compter avec le fait qu’une grande partie des gens n’accepterait pas cette forme de paiement, et que l’introduction de la monnaie numérique de banque centrale provoquerait de graves troubles sociaux. Et c’est précisément cette difficulté qui a très clairement conduit le complexe financier digital à imaginer de renverser la problématique de l’introduction de cette monnaie (21:07). Plutôt que d’introduire cette monnaie numérique de banque centrale progressivement, et risquer ainsi de provoquer une grosse résistance, procéder à l’inverse, c’est-à-dire faire sombrer la société dans le chaos, afin de faire apparaître la monnaie numérique de banque centrale comme la solution pour régler tous les problèmes, à savoir sous la forme du revenu universel de base (21:35).

Celui qui pense maintenant qu’il s’agit encore d’une théorie du complot tombée de nulle part, je lui recommande de se remémorer très précisément tout ce que nous avons vécu au cours des dix-huit derniers mois. Sous le prétexte de combattre une maladie, on a provoqué des dommages dévastateurs et irréversibles, qu’ils soient sanitaires, économiques ou financiers, dont nous n’avons encore perçu les effets qu’à la marge (22:09). En même temps, on travaille chaque jour à aggraver ces dommages. En parallèle, on s’emploie à creuser de manière systématique les divisions au sein de la société, en enfonçant toujours plus de division entre les gens. Tout cela nous conduit, conformément au but, dans une seule direction: celle des troubles sociaux, jusqu’à la guerre civile, dans le monde entier. Et tout cela, c’est exactement ce qui est voulu, selon toutes les informations dont je dispose (22:46).

Ce que nous vivons actuellement, c’est que l’on essaye, par la mise en œuvre de tous les moyens imaginables, de provoquer le chaos social le plus énorme, d’attendre que le chaos ait atteint son intensité maximale, et, alors à l’aide d’une panacée nommée «revenu universel de base», de passer d’une situation de chaos maximal à celle d’un contrôle total (23:12). Il y a du reste encore une deuxième raison pour laquelle le revenu universel, du point de vue des puissants, doit arriver. Nous sommes en plein dans la quatrième révolution universelle, et nous allons vivre, dans la période qui s’étend devant nous, la perte de millions et de millions d’emplois, par le recours à l’intelligence artificielle. En d’autres termes, des millions de consommateurs vont faire défaut, la demande de biens de consommation va se réduire de plus en plus fortement. Comme le modèle économique actuel repose sur la consommation, il faut, pour le maintenir en vie, bloquer la descente sur cette pente fatale. Et cela ne peut fonctionner que si l’on distribue de l’argent aux chômeurs-consommateurs même s’ils sont sans emploi (24:09).

Une apocalypse préparée et agendée

Nous voyons donc que ce que nous avons vécu ces dix-huit derniers mois, et ce que nous vivons actuellement, suit manifestement un plan; et ce plan peut s’énoncer ainsi: démontage du système actuel au bénéfice de l’élite, instigation d’un chaos économique et social maximal, et établissement d’un nouveau système au bénéfice de l’élite, sous le prétexte de vouloir apporter une assistance humanitaire (24:42). Ce plan, on peut d’ailleurs le trouver dans les deux ouvrages, La Quatrième révolution industrielle et Le Grand Reset de Klaus Schwab, dont le World Economic Forum joue un rôle clef dans l’élaboration et la mise en œuvre de cet agenda. Le WEF a réussi à devenir au cours des 50 dernières années l’une des plus importantes plateformes du complexe financier digital, en mettant en relation, d’abord des dirigeants d’entreprises, ensuite des politiciens, puis des représentants des médias, plus tard encore de la haute aristocratie et du monde du spectacle, et en les soumettant en outre à partir des années 90 à une formation dédiée (25:33).

Nous savons aujourd’hui qu’à partir de 1992 les «Global Leaders of Tomorrow», et depuis 2005 les «Young Global Leaders» ont été soumis à une formation systématique et toujours plus approfondie, et que ce sont précisément ces personnes-là qui se trouvent placées aujourd’hui aux leviers de commande du pouvoir. Qu’il s’agisse de Bill Gates, Jeff Bezos ou Jack Ma, du secteur du numérique, qu’il s’agisse du patron de BlackRock Larry Fink, de la patronne du FMI Kristalina Georgiewa, ou de l’ex-directeur de la Bank of England Mark Carney, pour la finance, ou encore d’Emmanuel Macron, de Sebastian Kurz ou bien d’Angela Merkel pour la politique: tous, ils ont été formés par le WEF ou bien siègent dans ses instances dirigeantes (26:38).

Et ce ne sont pas seulement les 1.300 membres de cette petite élite dirigeante étroitement connectée qui tirent les ficelles à travers le monde. Depuis 1992, ce sont encore 10’000 «Global Shapers» de moins de 30 ans qui ont également été réunis et mis en relation par le WEF, et s’emploient désormais à influer sur la marche du monde dans le sens qui lui convient (27:08). À qui veut savoir à quoi cette marche du monde devrait ressembler, il faut recommander la lecture des œuvres du fondateur du WEF, Klaus Schwab. Et celui qui, parvenu à ce point, ne serait toujours pas convaincu que ce que nous avons vécu et vivons encore suit un plan devrait jeter un œil à la date de publication du «Great Reset» de Schwab: le livre est paru le 9 juillet 2020, soit à peine quatre mois après le confinement mondial, et donne déjà les instructions précises expliquant comment utiliser le COVID-19 afin de, selon les propres mots de Schwab, «détruire le monde de manière créative et construire un nouveau monde», où il laisse transparaître une vision de l’homme qui renvoie aux temps les plus sombres du national-socialisme (28:02).

Je sais, tout cela est terrifiant, comme une apocalypse préparée de manière minutieuse. Et de fait l’agenda qui est poursuivi ici n’est pas seulement planifié, visiblement, mais c’est à peine s’il peut, de surcroît, être dépassé en malignité et en sournoiserie. Qui aurait jamais imaginé que l’on fasse s’effondrer l’économie mondiale sous le prétexte de protéger les gens des effets d’une maladie, que l’on retire aux gens la liberté de voyager, de se rassembler, de parler et d’exprimer librement leurs opinions, et que l’on condamne encore plus de 100 millions d’entre eux à la famine, tout cela soi-disant pour la protection de leur propre santé. Et qui aurait pensé qu’un eugéniste déclaré du nom de Klaus Schwab pourrait se retrouver en situation, non seulement de répandre à travers le monde son infernale vision de la fusion entre l’homme et l’intelligence artificielle, mais encore de trouver 10’000 aides pour la faire avancer (29:18). Tout cela, ce sont des événements bouleversants au plus haut point, avec lesquels nous devons vivre actuellement, dont nous devons souffrir, et dont les détails devraient glacer le sang de tout être humain pensant et sentant normalement.

La déraison conduit à l’échec

Mais – et j’en viens maintenant au message le plus important que je veux délivrer ce soir – tout cela a un autre aspect, un tout autre aspect, un aspect qui doit nous donner une énorme impulsion et des forces à profusion pour les tâches qui nous attendent. Les plans de l’élite, et la vision de Klaus Schwab, sont en effet voués à l’échec, et cela pour plusieurs raisons (30:11). La raison principale réside dans le fait que le narratif d’un virus mortel, qui menacerait l’humanité dans son existence même, ne pourra pas tenir dans la durée. Nous voyons déjà comment l’échafaudage de mensonges s’effondre sous nos yeux, et comment, pour le justifier, on a recours à des argumentations toujours plus absurdes et à des diffamations toujours plus furieuses (30:39).

Arrivée à ce point, il est important de comprendre que la véhémence que les médias mettent en branle n’est pas un signe de force mais bien de faiblesse. Celui qui, avec une insistance toujours plus forte, répand des mensonges toujours plus grotesques tel que celui de «la pandémie des non-vaccinés», celui qui déclare que les personnes en bonne santé représentent le facteur de risque numéro 1 au sein de la société, celui qui à cause d’une poignée de malades ou de testés positifs met un pays tout entier à l’arrêt, celui-là n’agit ainsi que parce qu’il est à bout d’arguments et que, dans son désespoir, il frappe à l’aveugle autour de lui (31:21).

Abraham Lincoln a déclaré: «on peut mentir tout le temps à une partie des gens; on peut mentir à tout le monde une partie du temps; mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde». C’est exactement cela qui se vérifie en notre temps. Et cela a pour nous, naturellement, une immense signification. Car cela ouvre, de manière ironique, ce que Klaus Schwab appelle «a window of opportunity», une fenêtre d’opportunité – à ceci près qu’elle s’ouvre avec une dynamique exactement inverse (32:07). En effet, grâce à la désintégration du narratif, la crédibilité de ceux qui nous ont amenés à cette situation est chaque jour plus profondément sapée, nous ouvrant à tous une fenêtre temporelle pour une campagne d’éclaircissements puissante et de grande envergure. Les conditions objectives pour éclairer les gens sur les véritables faits derrière la soi-disant pandémie, sur les relations de pouvoir réelles dans le monde et sur les vraies menaces auxquelles nous sommes confrontés n’ont jamais été meilleures qu’aujourd’hui (32:51). Et elles s’améliorent de jour en jour, parce que le camp d’en face doit s’empêtrer chaque jour davantage dans des mensonges toujours moins crédibles.

Et même si le complexe financier digital devait parvenir à introduire la nouvelle monnaie, cela ne serait pas encore la fin du monde. En effet, la monnaie numérique de banque centrale ne peut fonctionner qu’adossée à un système de contraintes complet. Il faudra introduire sans cesse de nouveaux contrôles des prix, augmenter constamment le revenu universel de base, et générer avec vigueur une inflation permanente, ce qui conduira en retour à un appauvrissement continu de la population et à un conflit permanent avec l’État et les autorités (33:49).

Ce que nous devons savoir est la chose suivante: nous nous trouvons en toute certitude au seuil d’une période de turbulences et de dangers. Mais nous avons en main un atout historique : il tient au fait que ceux d’en face n’agissent pas conformément aux lois de la raison, mais poussés par des mobiles comme la cupidité et la soif de pouvoir, et ne peuvent, pour cette raison, rien faire d’autre que de se mettre toujours plus inextricablement en difficulté (34:21). De cela, précisément, nous devons profiter, et garder ceci présent à l’esprit : le camp d’en face peut bien disposer de plus d’argent, de plus de biens, et en plus de toutes les armes du monde; son pouvoir ne réside ni dans son argent, ni dans ses biens, ni même dans ses armes, mais repose sur un seul et unique facteur: l’ignorance de la majorité des gens, ou pour le dire autrement, le fait que la majorité ne voit pas clair dans le jeu que la minorité joue avec elle (35:01).

Quelle que soit l’atrocité de ce que le complexe financier digital a commis au cours des dix-huit derniers mois et continue à commettre avec ses suppôts, il s’est enfermé dans une situation dont il ne pourra pas s’extirper, et dans laquelle il doit, dans son désespoir, franchir de plus en plus de lignes rouges (35:25). Pour nous tous, cela signifie que nous devrions dans cette situation exceptionnelle, tout simplement: conserver notre calme, démasquer résolument les mensonges, et montrer ainsi aux gens, pièce par pièce, pourquoi et par qui ils se font berner. Si nous faisons cela, et qu’en le faisant nous nous souvenons de la force de nos arguments, alors nous pourrons, non seulement résoudre les problèmes actuels, mais peut-être réussir quelque chose de beaucoup plus grand, à savoir : utiliser l’une des crises les plus profondes qu’ait affrontées l’humanité pour redresser la barre de l’histoire du monde, et ouvrir ainsi d’un coup la porte sur une ère nouvelle. Je vous remercie.





5758 lits d’hôpital supprimés en 2020 : ce SCANDALE en cache un autre !

[Source : FLORIAN PHILIPPOT]




Passe sanitaire : le recours devant la CEDH est possible

[Source : francesoir.fr]

[Illustration : CEDH Pixabay / FS]

Auteur(s): FranceSoir

Face à la loi qui a instauré le passe sanitaire, Guillaume Zambrano, maître de conférences en droit privé à l’université de Nîmes, a lancé une requête collective auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. Opposé au passe sanitaire – mais pas à la vaccination, il nous explique dans une vidéo et un document qui se présente sous forme de questions-réponses, comment chaque personne peut déposer une requête auprès de la CEDH, une démarche dont il s’est expliqué dans un entretien donné au journal Reporterre.

Explication de cette requête

La Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) condamne toutes les violations aux droits fondamentaux commises par les États européens. Ainsi, dans le cadre du passe sanitaire, chaque particulier qui estime avoir subi un préjudice par l’instauration de cette loi, peut la saisir et attaquer le gouvernement français en envoyant une requête par la poste. C’est ensuite au gouvernement français de prouver que la personne ne possède pas la qualité de victime.

Si, en règle générale, il faut avoir épuisé toutes les voies de recours internes, le passe sanitaire constitue une exception qui permet de passer outre lorsque la violation résulte de l’existence de la loi elle-même et que le Conseil constitutionnel a déclaré cette loi conforme. Guillaume Zambrano rappelle également que le Conseil constitutionnel ne peut être saisi qu’en soulevant une question prioritaire de constitutionalité (QPC), ce qui ne peut pas être entrepris par un simple particulier.

Le passe sanitaire : une sanction pénale sans jugement

Pour le juriste, ce passe porte atteinte aux droits fondamentaux, puisque son instauration constitue une véritable exclusion de la vie sociale. Sa mise en place constitue une « sanction extrajudiciaire » puisqu’il échappe à notre tradition juridique, fondée sur le principe de l’habeas corpus qui permet à toute personne privée de liberté de passer devant un juge.

À titre d’exemple, il cite le cas des personnes assignées à résidence ou condamnées à porter un bracelet électronique et rappelle que ce genre de mesures ne peuvent être appliquées que dans le cadre d’un procès, et avec l’approbation d’un juge au préalable.

Le droit peut-il condamner par omission ?

En règle générale, le droit dit qu’une personne est condamnée « pour avoir fait quelque chose, et non pour ne pas avoir fait quelque chose ». Or, le fait de ne pouvoir présenter un QR code à l’entrée des lieux publics ne peut constituer une infraction puisque le droit ne peut condamner pour omission. Par ailleurs, s’il existe le délit de non-assistance à personne en danger, son application est très restrictive.

Afin de montrer à quel point le passe sanitaire ne peut entrer dans ce cadre d’exception, il prend comme exemple le cas de personnes qui ont été condamnées pour avoir transmis le Sida, le juge ayant retenu le caractère intentionnel de ces personnes qui se savaient malades et qui ont reconnu avoir voulu contaminer d’autres personnes.

L’atteinte aux libertés fondamentales

La liberté, premier principe de la devise républicaine est un droit fondamental, inaliénable et naturel qui ne peut faire l’objet de restrictions que dans des cas particuliers et des circonstances exceptionnelles.

Pour être mises en place, ces mesures doivent répondre à trois conditions :

Le test « d’aptitude », c’est-à-dire la possibilité « d’atteindre l’objectif fixé ». Dans le cadre de l’épidémie, il s’agit de démontrer que ces mesures permettent de lutter contre la propagation du virus. La question se pose surtout depuis que l’on sait que les double-vaccinés peuvent contracter le virus et que le vaccin n’empêche pas la contagion.

Le test de « nécessité », soit la possibilité « d’un grand nombre de morts » si les mesures de restrictions n’étaient pas mises en place. À cela, le juriste répond par la négative, citant des pays comme l’Angleterre ou encore la Suède qui n’ont pas eu recours à ce passe.

Le test de « substitution » étudie la possibilité de mettre en place « des mesures alternatives moins restrictives qui permettraient de lutter contre les effets de l’épidémie ». Sur ce dernier point, Guillaume Zambrano donne une série de dispositions que le gouvernement aurait pu prendre. Parmi elles, l’ouverture de lits de réanimation, la création d’hôpitaux de campagne ou encore la possibilité aux soignants de se tester régulièrement, ce qui aurait été plus efficace que la mise en place de l’obligation vaccinale.

L’obligation vaccinale est-elle contraire au droit ?

Très encadrées par le législateur, les obligations à des actes médicaux doivent êtres effectuées dans le cadre d’un consentement libre et éclairé et répondre aux besoins d’intérêt général. Dans le cas contraire, elles peuvent être considérées comme préjudiciables à l’intégrité du corps humain.

Ce principe posé, il s’agit de se demander si la vaccination contre le SARS-CoV-2 doit être rendue obligatoire et pour quel public. Pour les enfants et les adolescents, ceux-ci ne souffrant presque jamais d’une forme grave, l’intérêt médical n’est pas prouvé. Par ailleurs, le fait que la technologie soit nouvelle et que les risques à long terme ne soient pas connus ne penche pas en faveur de l’obligation.

Chaque citoyen peut devenir juge

En principe, la loi interdit que l’on fasse justice soi-même, et le seul détenteur est le pouvoir judiciaire. Ce principe protège à la fois l’individu, l’ordre juridique et la fonction judiciaire.

Dans une logique de « répression massive », le gouvernement permet aujourd’hui « des sanctions extrajudiciaires » et confie à la population toute entière la possibilité de jouer au juge en appliquant des sanctions. Désormais, ceux qui feront office de juge seront à l’entrée des hôpitaux, des bibliothèques, des cinémas, des musées ou des centres commerciaux. Pour le juriste, le seul point de comparaison est le crédit social en Chine, qui a institué bien avant l’épidémie de coronavirus des mesures de ce type extrêmement liberticides.

Les droits de l’homme au-dessus des lois nationales

Institués afin d’éviter que des gouvernements ne sortent de l’État de droit et « ne fassent basculer un pays dans la dictature », les droits de l’homme sont les libertés fondamentales qui ont un caractère essentiel pour l’individu. S’ils sont en principe garantis par un État de droit et une démocratie, ils ont reçu une consécration normative en étant inscrits dans les juridictions internationales comme la Cour européenne des droits de l’homme et les Constitutions, ce qui les place au plus haut dans la hiérarchie des normes et par conséquent au-dessus des lois nationales.

Cette requête collective portée devant la CEDH, Guillaume Zambrano l’espère la plus large possible. Offerte aux personnes de plus de 12 ans, une saisie par des milliers de personnes obligerait la Cour à écouter les arguments de ceux qui ont fait cette démarche et qui vise à éviter que le passe sanitaire soit prolongé au-delà du 15 novembre 2021 par l’adoption d’une nouvelle loi.

Auteur(s): FranceSoir




Plus de 5000 médecins et scientifiques accusent les gouvernements d’incompétence criminelle contre le COVID-19

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Edouard Husson

[Photo : Robert Malone]

Ils sont déjà plus de 5000. Ils ont constitué une « Alliance Internationale des médecins et des chercheurs en médecine. Et ils ont signé l’appel de Rome, lancé à l’occasion d’un Global Covid Summit qui s’est tenu du 12 au 14 septembre à Rome. Parmi les premiers signataires, on compte Robert Malone, l’un des inventeurs du vaccin à ARN messager, Peter McCullough , cardiologue américain qui est intervenu précocement pour prévenir des dangers de vaccins encore insuffisamment testés, Geert Vanden Bossche, spécialiste mondialement reconnu de la recherche sur les vaccins. Ils rappellent ce qu’implique le serment d’Hippocrate, avertissent les gouvernements sur les dangers qu’ils courent à ne pas laisser les médecins prescrire et expérimenter librement des traitements. Et ils demandent que l’on « restaure confiance, intégrité et professionnalisme dans l’exercice de la médecine ». Le Courrier des Stratèges vous propose la traduction française de ce texte, qui rappelle l’appel de Great Barrington lancé en 2020 et que vous pourrez aussi consulter dans la version anglaise :

DÉCLARATION DES MÉDECINS
SOMMET MONDIAL DU COVID – ROME, ITALIE

Alliance Internationale des Médecins et des Scientifiques Médicaux

Septembre 2021

Nous, médecins du monde, unis et fidèles au serment d’Hippocrate, reconnaissant que la profession de médecin telle que nous la connaissons est à la croisée des chemins, sommes contraints de déclarer ce qui suit :

  • ATTENDU QU’il est de notre plus grande responsabilité et de notre plus grand devoir de maintenir et de restaurer la dignité, l’intégrité, l’art et la science de la médecine ;
  • ATTENDU QUE notre capacité à prendre soin de nos patients fait l’objet d’une attaque sans précédent ;
  • ATTENDU QUE les décideurs publics ont choisi d’imposer une stratégie de traitement “taille unique”, entraînant des maladies et des décès inutiles, plutôt que de défendre les concepts fondamentaux de l’approche individualisée et personnalisée des soins aux patients, qui s’est avérée sûre et plus efficace ;
  • ATTENDU QUE les médecins et les autres fournisseurs de soins de santé qui travaillent en première ligne, en utilisant leurs connaissances en épidémiologie, en pathophysiologie et en pharmacologie, sont souvent les premiers à identifier de nouveaux traitements susceptibles de sauver des vies ;
  • CONSIDÉRANT que les médecins sont de plus en plus découragés de s’engager dans un discours professionnel ouvert et d’échanger des idées sur les maladies nouvelles et émergentes, ce qui met en danger non seulement l’essence de la profession médicale, mais surtout, plus tragiquement, la vie de nos patients ;
  • CONSIDÉRANT que des milliers de médecins sont empêchés de fournir un traitement à leurs patients, en raison des barrières érigées par les pharmacies, les hôpitaux et les agences de santé publique, ce qui rend la grande majorité des prestataires de soins de santé impuissants à protéger leurs patients face à la maladie. Les médecins conseillent maintenant à leurs patients de simplement rentrer chez eux (permettant ainsi au virus de se répliquer) et de revenir lorsque leur maladie s’aggrave, ce qui entraîne des centaines de milliers de décès inutiles de patients, en raison de l’absence de traitement ;
  • CONSIDÉRANT que ceci n’est pas de la médecine. Ce ne sont pas des soins. Ces politiques peuvent en fait constituer des crimes contre l’humanité.

PAR CONSÉQUENT, IL EST

  • RÉSOLU que la relation médecin-patient doit être restaurée. Le cœur même de la médecine est cette relation, qui permet aux médecins de mieux comprendre leurs patients et leurs maladies, de formuler des traitements qui donnent les meilleures chances de succès, tandis que le patient est un participant actif à ses soins.
  • RÉSOLU que l’intrusion politique dans la pratique de la médecine et la relation médecin/patient doit cesser. Les médecins, et tous les prestataires de soins de santé, doivent être libres de pratiquer l’art et la science de la médecine sans crainte de représailles, de censure, de calomnie ou de mesures disciplinaires, y compris la perte éventuelle de l’autorisation d’exercer et des privilèges hospitaliers, la perte des contrats d’assurance et l’ingérence des entités et organisations gouvernementales – qui nous empêchent encore davantage de soigner les patients dans le besoin. Plus que jamais, le droit et la capacité d’échanger des résultats scientifiques objectifs, qui font progresser notre compréhension des maladies, doivent être protégés.
  • RÉSOLU que les médecins doivent défendre leur droit de prescrire des traitements, en respectant le principe “D’ABORD, NE PAS NUIRE”. Les médecins ne doivent pas être empêchés de prescrire des traitements sûrs et efficaces. Ces restrictions continuent de provoquer des maladies et des décès inutiles. Les droits des patients, après avoir été pleinement informés des risques et des avantages de chaque option, doivent être rétablis pour recevoir ces traitements.
  • RÉSOLU que nous invitons les médecins du monde entier et tous les prestataires de soins de santé à nous rejoindre dans cette noble cause, alors que nous nous efforçons de restaurer la confiance, l’intégrité et le professionnalisme dans la pratique de la médecine.
  • RÉSOLU que nous invitons les scientifiques du monde entier, qui sont compétents en matière de recherche biomédicale et qui respectent les normes éthiques et morales les plus élevées, à insister sur leur capacité à mener et à publier des recherches objectives et empiriques sans craindre de représailles sur leur carrière, leur réputation et leurs moyens de subsistance.
  • RÉSOLU que nous invitons les patients, qui croient en l’importance de la relation médecin-patient et en la possibilité de participer activement à leurs soins, à exiger l’accès à des soins médicaux fondés sur la science.

EN FOI DE QUOI, le soussigné a signé la présente déclaration à la date indiquée en premier lieu.

Signer la déclaration




Pourquoi les élites accélèrent-elles leur agenda ?

[Source : TVL]

Trahison des institutions : la mort de l’État ?

« Les institutions françaises n’existent plus… l’État est mort ! »

Valérie Bugault

L’invitée de « Politique & Eco », Valérie Bugault, explique pourquoi l’État français a disparu avec la première loi d’urgence sanitaire du 23 mars 2020 et en quoi elle viole la Constitution de la Vème République. Dès cette date, l’exécutif s’est affranchi des règles institutionnelles françaises au profit d’entreprises mondialisées, en témoigne la réception par Emmanuel Macron du club du Dolder (Big Pharma), en août dernier, présidé par le PDG de Pfizer, Albert Bourla. Dans cet état de vide juridique, nous sommes désormais entrés dans une période de transition. Période débouchant le 1er janvier 2022 sur la présidence française de l’UE qui, selon Valérie Bugault, actera une liquidation de l’État français au profit d’une intégration de l’Europe fédérale, antichambre d’un gouvernement mondial. En attendant, Valérie Bugault appelle les Français à prendre conscience de la scission entre l’exécutif et les institutions dans le but d’imposer un projet alternatif.




Une Conférence d’Ernst Wolff – La logique destructrice qui se cache derrière le “Great Reset”. Mise à jour

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

[Mise à jour : vidéo complète sous-titrée en français]



EXCLU L’ANTIPRESSE/LE COURRIER DES STRATÈGES

Notre correspondant en Allemagne, François Stecher, nous a signalé cette conférence du journaliste-enquêteur ERNST WOLFF (né en 1950 et spécialisé dans l’analyse des crises financières) donnée dans le cadre des auditions de l’avocat Reiner Fuellmich en vue du procès des responsables de la crise covidienne. Cet exposé nous a frappé par sa cohérence, sa mesure et sa limpidité. Il propose, loin de tout «complotisme», une «contre-narration» de la crise en cours. Elle corrobore la thèse proposée dès avril-mai 2020 dans L’Antipresse: celle du coup d’État technologique et l’analyse du Great Reset proposée par Eric Verhaeghe dans son ouvrage « Great reset: mythes et réalités » (éditions Culture et racines, 2021) ou celle du « fascisme gris » proposée par Edouard Husson dans ces colonnes. Le schéma proposé par Wolff complète également de manière frappante la stratégie de l’hyper-normalisation exposée dans le documentaire capital d’Adam Curtis produit en 2016 par la BBC. Le nihilisme robotique du projet illustre enfin la thèse du grand sociologue américain Theodore Roszak sur la Secte informatique résumée et commentée dans l’Antipresse durant l’été 2020. Les enquêtes et intuitions de Wolff s’inscrivent ainsi dans un faisceau de tendances et d’indices plus que convaincant, d’autant plus qu’il est assumé et alimenté par les protagonistes eux-mêmes de ce grand renversement, notamment au travers de la mise à jour permanente doctrines resettistes et transhumanistes de Davos. François Stecher a bien voulu traduire la conférence en français et nous la publions en deux parties. Le lecteur pourra se reporter à la vidéo en allemand ainsi qu’à la version sous-titrée en anglais dont nous donnons les liens ci-dessous. À toutes fins utiles, des repères de minutage sont insérés dans le texte. Nous remercions François Stecher pour son remarquable effort.

L’effondrement a-t-il été planifié?

Le président américain Franklin Delano Roosevelt a dit une fois: «rien en politique ne se produit par hasard. Si quelque chose arrive, vous pouvez parier que c’était exactement planifié ainsi». Si l’on regarde tout ce qui s’est passé au cours de l’année et demie qui vient de s’écouler, cette phrase est particulièrement terrifiante. Est-il seulement possible que tout ce que nous avons vécu ait été planifié?

Je voudrais en préambule clarifier un point: je ne peux apporter aucune preuve de l’existence d’un tel plan, par exemple sous la forme de documents authentifiés. Mais après m’être intéressé, depuis dix-huit mois, à ce sujet de manière approfondie, je dois dire qu’il y a un nombre impressionnant de signes et d’indices qui vont dans cette direction. De ceux-ci et de leurs conséquences, je voudrais parler aujourd’hui(1:09). 

D’absurdité en absurdité

La situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui est unique dans l’histoire de l’humanité. Jamais encore le monde entier n’a été soumis à un régime de contraintes comme celui qui règne aujourd’hui. Et jamais encore n’ont été prises autant de mesures qui paraissent à première vue si incompréhensibles, parfois si absurdes et à de nombreux égards si contradictoires (1:42).

Officiellement, nous avons, de mémoire d’homme, affaire à la plus grave crise sanitaire de l’histoire de l’humanité. Pourtant, les mesures qui ont été prises pour y faire face n’ont pas amélioré la situation, mais l’ont au contraire continûment dégradée (1:58). Tout médecin peut aujourd’hui confirmer que l’état de santé des gens, de la majorité des gens est aujourd’hui moins bon [pire] qu’il n’était avant la crise. Et même du point de vue de ceux qui ont ordonné ces mesures, la situation est catastrophique. La quatrième vague qui prétendument nous menace, comme l’annonce de la nécessité des troisième puis quatrième puis cinquième injections, montrent bien que toutes les décisions prises jusqu’ici ont échoué à atteindre leur but, celui de contenir la maladie (2:35).

[1]

Mais ce n’est pas tout, loin s’en faut. Nous avons affaire désormais, dans la foulée des confinements, à une crise économique globale. Dans les moindres coins et recoins du monde, la production est comme suspendue, la logistique est à terre, les chaînes d’approvisionnement sont brisées, nous faisons face à de mauvaises récoltes, des pénuries alimentaires, et de surcroît, à un manque cruel de semi-conducteurs, si essentiels à des pans entiers de l’économie (3:12). Mais dans ce domaine également, ce que nous voyons, c’est que l’on ne s’attaque pas aux problèmes pour les résoudre, mais qu’au contraire, par la prise de nouvelles mesures et la menace permanente de nouvelles restrictions, on les multiplie et les amplifie (3:31).

Dernier exemple en date: en Chine, un terminal du troisième plus grand port de fret du monde a été fermé à cause d’un unique cas positif parmi les employés du port (3:47). Ou bien encore la Nouvelle-Zélande: en Nouvelle-Zélande, la semaine dernière, on a confiné le plus sérieusement du monde 5 millions de gens parce qu’une seule personne de 58 ans a eu un résultat de test positif.

Une autre crise concerne les classes moyennes (Mittelstand), qui sont de loin les premiers employeurs à la surface du globe, et supportent en outre le gros de la pression fiscale (4:17). Par une insécurité sans cesse attisée et de nouvelles réglementations qui surgissent en permanence, les classes moyennes se retrouvent acculées, plus fortement de semaine en semaine, et n’ont encore jamais été confrontées à une telle crise.

Mais même cela, ce n’est pas tout. Nous vivons actuellement une violente hausse de l’inflation pour le monde entier, en particulier pour ce qui concerne les matières premières, les prix à la production et les aliments (4:49). Et là encore, bizarrement, on ne fait rien pour contrecarrer cela, bien au contraire. On maintient la surabondance d’argent, et même on la renforce. Les États et les banques centrales ont injecté 20 billions de dollars dans les circuits financiers mondiaux depuis le début la crise, sans qu’on puisse voir la fin de ces agissements. Et le Fonds monétaire international, la plus puissante organisation financière au monde, libérera lundi prochain, pour 650 milliards, la plus grosse somme jamais sortie de sa propre monnaie, des droits de tirage spéciaux (DTS) (5:32).

Et la situation sociale n’est pas meilleure. Un seul exemple: aux États-Unis, la première puissance économique mondiale, près de 4 millions de personnes sont menacées d’expulsion parce qu’elles sont incapables de payer leurs loyers ou de payer les traites de leurs emprunts. Aux États-Unis encore, plus de dix fois autant de personnes – j’insiste, il s’agit du pays le plus riche du monde – ne sont pas en mesure de se nourrir avec leur seul revenu (6:06). Et ce que la destruction délibérée de l’économie et l’aggravation de l’inflation n’ont pas réussi à provoquer, les politiciens y sont parvenus: quel que soit le pays, une division au sein des populations comme nous n’en avons jamais connue.

Il faut encore y ajouter désormais, dans une certaine mesure comme un couronnement de tout cela, le changement de pouvoir, prémédité, provoqué par les États-Unis en Afghanistan. Là-bas, on a abandonné délibérément, pour 20 milliards de dollars US de matériel militaire, une armée de l’air complète et onze bases aériennes, ce qui va déclencher de manière absolument certaine la prochaine vague géante de réfugiés (7:04).

Pourquoi?, se demande-t-on. Pourquoi, à travers le monde entier de telles mesures sont prises, qui provoquent un désastre après l’autre, et poussent vers l’abîme la majorité des gens, au lieu de les tirer de leur misère? Pour répondre à cette question, il convient d’en poser deux autres: qui a un intérêt à cet agenda global, et qui en tire profit (7:38)?

Le complexe financier-numérique

La réponse à ces deux questions est indiscutable: le plus grand profiteur de la crise actuelle et le plus important des instigateurs dans la coulisse est le «complexe financier numérique», c’est-à-dire une sorte de communauté d’intérêts à la pointe de laquelle on trouve les plus grosses entreprises informatiques et les plus gros gestionnaires de fortune de notre temps. Sont comptées au nombre des plus grosses entreprises du numérique Apple, Alphabet, la société mère de Google, Amazon, Microsoft et Facebook. La valeur boursière de ces seules cinq compagnies représente la somme hallucinante de 9,1 milliers de milliards de dollars US. À titre de comparaison, le produit intérieur brut de l’Allemagne, de la France et de l’Italie réunies pèse 8,6 milliers de milliards de dollars US (8:39)!

À ces entreprises du numérique, il faut ajouter les grands gestionnaires de fonds: BlackRock, Vanguard, Statestreet et Fidelity. Tous, ils ont des participations massives dans chacune des entreprises du numérique. Mais ce n’est pas tout: à eux seuls, ces quatre-là gèrent actuellement un portefeuille d’un montant de 22,6 milliers de milliards de dollars US. À titre de comparaison, une fois encore: le produit intérieur brut des 28 pays de l’Union Européenne représentait l’année dernière une valeur de 15,7 milliers de milliards de dollars US.

Mais ce n’est pas seulement la monstrueuse puissance financière de ces entreprises qui rend le complexe financier numérique si puissant (9:29). Commençons d’abord par les entreprises du numérique: elles n’ont pas seulement par elles-mêmes une écrasante force sur le marché, elles contrôlent également des centaines de milliers d’autres entreprises, parce qu’elles organisent leur numérisation et jouissent ainsi d’une surveillance permanente de leurs flux de données. L’industrie du numérique n’est rien d’autre qu’une tumeur qui, au cours des années, a répandu ses métastases dans toutes les branches de l’économie, les a placées dans sa dépendance, et désormais les domine complètement (10:09).

Il n’en va pas différemment des gestionnaires de fonds. Ils ont des participations dans toutes les grandes entreprises du monde, et sont en situation de pouvoir pousser n’importe quel marché de leur choix dans n’importe quelle direction. Le plus grand d’entre eux, BlackRock, dispose avec un système d’analyse de données sur plus de 40 ans, du plus gros fonds d’informations financières que le monde ait jamais vu. Et BlackRock, sur la base de ce fonds, conseille les plus grandes banques centrales du monde, c’est-à-dire la Réserve fédérale et la Banque centrale européenne (10:48). Compte tenu de l’avantage considérable dont jouit BlackRock avec ses fonds, il devrait être facile de voir qui, ici, dépend de qui.

Nous avons donc affaire à l’association, unique dans l’histoire, d’une puissance financière écrasante et de la jouissance d’une base d’informations géante aux dimensions inimaginables. Depuis le début de la crise, cette combinaison a donné à ces entreprises un essor comme elles n’en avaient jamais connu auparavant. Et ce n’est pas tout: cet essor s’accélère sans cesse (11:29). Pour le seul dernier trimestre, c’est-à-dire aux mois d’avril, de mai et de juin, elles ont enregistré les plus gros gains de leur histoire.

Un immense geste de désespoir

Si l’on considère ces faits, on n’a pas besoin d’une imagination débordante pour arriver à la conclusion que l’on a affaire, avec le complexe financier numérique, au centre global de pouvoir, autour duquel tout gravite (11:57). Le complexe financier numérique se tient largement au-dessus de tous les gouvernements de la planète, il est en situation, à tout instant, de les mettre à genoux et de les soumettre à sa volonté. On s’étonnera d’autant plus des méthodes avec lesquelles le complexe œuvre depuis le début de la crise actuelle: il semblerait presque qu’il sape justement le système dont il profite lui-même (12:28). Quelques exemples de cela: si le complexe financier numérique détruit les classes moyennes, il détruit, de fait, les fondements mêmes de son existence, puisque comme nous l’avons dit, ce sont les classes moyennes qui paient le plus d’impôts et qui créent le plus d’emplois; et s’il attise l’inflation, c’est bien à lui-même qu’il inflige des dommages; et s’il détruit la paix sociale en faisant exploser les déséquilibres sociaux, cela détruit aussi le terrain sur lequel il fait ses affaires (13:02).

Tout cela, ce sont des objections justifiées – mais elles font fi de la réalité. Et voici ce qu’elle est : le complexe financier numérique n’a pas d’autre choix que celui de faire précisément ce qu’il est en train de faire. Ce que nous vivons actuellement, ce n’est pas, par exemple, la mise en œuvre d’un quelconque agenda conçu à une table de travail, par lequel il voudrait s’approprier encore plus d’argent et encore plus de pouvoir, afin de jouir ensuite en paix du fruit de ses efforts (13:42). Ce que nous vivons actuellement, c’est un gigantesque geste de désespoir, sans doute le plus grand qu’il ait jamais été donné de vivre dans l’histoire de l’humanité.

[2]

Cet acte désespéré trouve son origine dans le fait que le système auquel le complexe financier numérique doit son existence ne peut plus être maintenu en vie avec les moyens employés jusqu’ici (14:09). Il a déjà frôlé la fin lors de la crise financière mondiale de 2007–2008. Si les gouvernements, alors, n’avaient pas mobilisé en masse l’argent des impôts, et donné aux banques centrales l’instruction de tirer du néant des quantités faramineuses de monnaie, le système se serait alors déjà effondré. De fait, le sauvetage n’était que provisoire. Au cours de ces plus de douze années, il a fallu continuellement accroître la masse monétaire, tandis que les taux d’intérêt étaient réduits pas à pas – rendant ainsi le système toujours plus instable. Cela ne pouvait pas bien se terminer. L’année dernière, on y était: en mars 2020, un nouvel effondrement menaçait déjà. Et cet effondrement a été repoussé une toute dernière fois, par un dernier tour de force, en amenant les taux à zéro et en injectant de la monnaie par milliers de milliards, non plus par milliards (15:22).

La solution du dernier recours

Cela a fait émerger, qualitativement, une nouvelle situation. Différer l’issue finale nécessiterait désormais de pousser les taux dans le domaine négatif, détruisant ainsi les fondements du système bancaire actuel. Les banques ne peuvent pas durablement vivre avec des taux négatifs. En d’autres termes, il n’y aura pas de nouvelle tentative pour repousser cette issue avec les moyens jusqu’ici utilisés (15:56). On peut tout au plus, dans la situation actuelle, injecter une toute dernière fois des milliers de milliards et des milliers de milliards, avec pour conséquence, cependant, que l’on attisera une inflation déjà galopante et qu’on la fera basculer dans le domaine de l’hyperinflation. La situation dans laquelle se trouve donc le complexe financier numérique est celle d’une alternative entre, d’un côté, l’effondrement numérique du système, et de l’autre l’hyperinflation, c’est-à-dire la dévalorisation totale de la monnaie (16:36). Ainsi, historiquement, nous sommes arrivés à un point où le complexe financier numérique n’a plus que le choix entre deux modes d’effondrement.

Que doit-il donc faire? De toute évidence, dans cette situation, on s’est décidé, pour un nouveau système et en vue de son installation, à mettre en œuvre une double stratégie (17:08). D’un côté, on prépare en arrière-plan, à l’abri des regards du public, un nouveau système. De l’autre côté, on exploite en parallèle la phase terminale de l’ancien système désormais voué à la mort pour le piller, selon les meilleures règles de l’art. C’est exactement ce que nous vivons depuis mars de l’année dernière (17:35) : la destruction délibérée et consciente de l’économie mondiale par le complexe financier numérique dans l’unique but de s’enrichir, avec en parallèle la préparation d’un nouveau système par les banques centrales en coopération avec les groupes informatiques. 

2e partie


[1] NDLR : les données factuelles démontrent assez largement que les prétendues troisièmes et quatrièmes vagues sont essentiellement des vagues de résultats positifs à un test PCR, sauf dans les pays qui ont massivement vacciné leur population et qui voient une nouvelle explosion des malades effectifs. Le test PCR ne devrait nullement servir d’outil de diagnostic et donne un nombre d’autant plus important de faux positifs que le nombre de cycles d’amplification utilisé est grand. Il n’y a plus de pandémie (naturelle ou bien produite initialement par un virus fabriqué en laboratoire, selon des deux hypothèses principales) que dans l’imagination de ceux qui subissent encore l’effet de la psychose de masse créée par le biais des médias dominants.

[2] Note de Joseph : un autre point de vue, probablement plus « complotiste » est que cette action n’est nullement un geste de désespoir, mais s’inscrit dans la logique de l’ordo ab chao (l’ordre à partir du chaos ou de la destruction). Pour achever la création du Nouvel Ordre Mondial, cette élite pense nécessaire et indispensable de détruire l’ordre ancien de A à Z, de faire table rase du passé, et même d’effacer ce dernier des livres d’Histoire. Au bout du processus, après le Great Reset (ou Grande Réinitialisation), se trouve un « Meilleur des Mondes » orwellien où les survivants de la purge seront asservis aux machines ou devenus eux-mêmes des cyborgs, mi-hommes mi-machines, et contrôlés par Intelligence Artificielle, entassés dans des villes ou des mégapoles surpeuplées, laissant le reste de la planète aux élites. Voir notamment Le « Great Reset » n’est pas du complotisme. Pour réussir, cependant, la destruction ne doit pas être trop rapide, mais contrôlée, afin qu’il subsiste malgré tout pour cette élite des matériaux intacts pour une reconstruction adéquate.




La mauvaise manière faite à Didier Raoult est un point bas pour l’université française

[Source : Le Courrier des Stratèges (lecourrierdesstrateges.fr)]

Par Edouard Husson

Le processus de la succession du Professeur Raoult a été lancé. Certains parlent d’une semi-victoire pour le grand chercheur, puisqu’il ne sera remplacé qu’à l’été 2022. En fait, sous la pression politique, les stakeholders de l’IHU mettent à peine les formes. Au-delà des mauvaises manières infligées à l’un des très grands chercheurs français, on se souviendra du quinquennat d’Emmanuel Macron comme d’une période très sombre, où le pouvoir, de mèche avec des intérêts économiques, aura tenté de mettre fin à l’indépendance de la recherche scientifique.

Cet article est dédié à la mémoire de mon père, Jean-Marc Husson (1938-2011), praticien hospitalier, chercheur, industriel, qui toute sa carrière est resté, d’abord, un médecin.

Le vendredi 17 septembre dernier, un communiqué officiel a annoncé l’enclenchement d’une procédure de recrutement du successeur de Didier Raoult à la tête de l’IHU qu’il a fondé. Les six membres fondateurs de l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection de Marseille (Aix-Marseille Université (AMU), les Hôpitaux universitaires de Marseille (AP-HM), l’Institut Mérieux, le service de santé des armées, l’Etablissement français du sang et l’Institut de recherche pour le développement) ont ainsi validé un appel d’offres qui indique que le nouveau directeur de l’Institut  aura été recruté le 30 juin 2022. A priori, le successeur devra prendre les rênes à compter du 30 septembre 2022.  Ce qui laisse encore une années à Didier Raoult. Le communiqué sorti précise ainsi qu’ “une commission de recrutement sera créée à cet effet et un appel d’offres international sera lancé ». Quand on voit les médias français s’extasier devant cette annonce, cela prouve tout simplement qu’ils ne connaissent pas les procédures de recrutement standard dans le monde scientifique.  

Faut-il rappeler que l’IHU du Professeur Raoult a été créé en 2011 suite à une procédure internationale de sélection dans le cadre du Programme Investissement d’Avenirs lancé par le gouvernement Sarkozy – en même temps que cinq autres IHU? 

Faut-il rappeler, aussi que le Professeur Yves Lévy, lorsqu’il était président de l’INSERM, en 2017, avait fait un tel lobbying, alors qu’Agnès Buzyn, son épouse, était ministre de la Santé, pour mettre fin à l’indépendance des IHU et les refaire passer sous la coupe des organismes de recherche que le président du jury international, le Professeur Richard Fracowiak, chargé d’évaluer le travail effectué par les IHU depuis 2011, avait démissionné?  Devant le risque de perte de réputation internationale pour la science française et internationale, Emmanuel Macron, destinataire d’une lettre  de Richard Fracowiak, avait reculé et donné tort à Yves Lévy. En particulier, l’INSERM n’avait pas obtenu gain de cause sur la réduction de 200 millions du budget des six IHU. 

Mais il faut connaître cette histoire pour comprendre ce qui se passe depuis dix-huit mois à Marseille. A l’époque du hold-up manqué de l’INSERM, en effet, Didier Raoult avait été le plus courageux et s’était battu en première ligne pour préserver l’intégrité des IHU, leur indépendance. Cette dernière est en effet vitale, en face d’organismes de recherche qui sont devenus des mastodontes bureaucratiques dont la prétention à avoir une stratégie est relativisée par le fait que l’essentiel de leur budget est de la masse salariale. Les IHU, ce sont en quelque sorte des ETI de la science, suffisamment gros pour pouvoir mener une recherche d’envergure, mais à taille suffisamment maîtrisable pour ne pas se bureaucratiser. Les IHU rendent la recherche française compétitive internationalement parlant. 

C’est ce qui explique que le Professeur Raoult ait été l’un des premiers en France, lors du déclenchement de l’épidémie de COVID, à proposer un traitement précoce (hydroxychloroquine et azithromycine): il avait réagi très vite aux rapports de ses collègues chinois; et son traitement a vite obtenu une notoriété mondiale. La carte que nous reproduisons ci-dessous montre une utilisation massive de ce traitement sur la plus grande partie de la planète à la date de février 2021.  Là encore, les médias français subventionnés qui vivent en vase clos ne savent pas ce qui se passe dans le reste du monde. Les limitations du traitement précoce du COVID à l’hydroxychloroquine sont le fait, par exemple, des Etats-Unis, où les Démocrates en ont fait une arme de campagne contre Donald Trump ou…la France, où les apparatchiks du Ministère de la Santé et des organismes de recherche ont voulu prendre leur revanche contre un très grand chercheur français qui ne respecte aucun des codes compassés d’un petit milieu “parisien” où l’on fait tout sauf de la science.  

La cabale des lyssenkistes

Didier Raoult n’est pas seulement un très grand chercheur. C’est aussi un médecin comme l’école française en a produit pendant des générations.  En période d’épidémie, il a pris les moyens de soigner les gens rapidement et efficacement. Il a eu recours aux vidéos et aux interviews pour faire connaître  sa méthode. Comme un vrai médecin, Raoult ne peut pas passer une journée sans voir des patients. Et il aime les personnes qu’il soigne. Il faut être une journaliste très parisienne, comme Ariane Chemin, pour parler à son propos de “populisme médical”.  A vrai dire une telle formule en dit long sur l’état d’esprit de la caste qui croit nous gouverner et organise un système d’encensement mutuel en vase clos. Soigner, c’est être populiste ! Rien ne dit mieux finalement que la priorité de notre gouvernement, des médias subventionnés, d’une partie de la technocratie sanitaire, depuis le début de la crise, n’a pas été de soigner. Soigner, c’est populiste. Surtout, cela aurait voulu dire renoncer rapidement à cette pandémie qui est si pratique pour verrouiller des positions de pouvoir, confisquer les libertés individuelles, mettre en place un système d’économie administrée, garantir la rente perçue des grands laboratoires pharmaceutiques.  

Emmanuel Macron a bien senti à un moment que le Professeur Raoult avait gagné le coeur des gens et il s’est rendu à Marseille pour le voir. Mais le Président de la République, à peine rentré à Paris, n’a pas résisté à l’essoreuse des nouveaux médecins de Molière qui fréquentent le Ministère de la Santé ou les plateaux de télévision. Que reproche-t-on à Didier Raoult? Mais tout ! 

  • Il est un des chercheurs les plus cités au monde dans son domaine. 
  • Il écrit de bons livres de vulgarisation scientifique. 
  • Il est un médecin qui aime ses patients. 
  • Il a dénoncé l’absurdité d’un système de recherche qui engloutit des milliards d’argent public et privé pour inventer péniblement de nouvelles molécules alors que la réutilisation des molécules existantes et le marché des médicaments génériques sont le seul avenir rationnel pour le système de santé. 

En écrivant ces lignes, je pense à la cabale d’un nouveau lyssenkisme – pour faire allusion à Lyssenko, chercheur soviétique dont les théories non étayées furent soutenues par Staline et Khrouchtchev. Mais dans la France de 2021, Lyssenko est devenu vénal. Il préfère le fascisme gris de la corruption par l’industrie pharmaceutique au néo-maoïsme d’un Xi Jingping. 

Il ne faut donc pas se raconter d’histoires. La manière dont le conseil d’administration de l’IHU, APHM et François Crémieux en tête, prend le prétexte de la retraite de Raoult en tant que PUPH (Professeur des Universités- Praticiens Hospitaliers) pour le faire partir  de la direction de l’IHU est non seulement une très mauvaise manière. Mais c’est totalement stupide si l’on pense à la réputation scientifique du pays et à ses intérêts. Et de ce point de vue, peu importe que Raoult parte dans un mois ou dans un an, le mal est fait ! 

Nous vivons dans un pays où le budget de l’université n’a pas cessé de chuter depuis 2012; où notre gouvernement est incapable de garantir un contrat industriel international à une grande entreprise de la défense, où on ne sait pas sortir un vaccin contre le COVID au même rythme que les grandes nations scientifiques; et où l’on pense pouvoir se passer du talent scientifique et médical de Didier Raoult. 

Le quinquennat d’Emmanuel Macron représente vraiment un point bas.  Mais on aura oublié depuis longtemps le Président de la République quand on se souviendra encore de Didier Raoult.  




Castex : du Pass sanitaire au Pass social

[Source : Russie politics]

Par Karine Bechet-Golovko

Sans aucune surprise, alors que la situation sanitaire ne présente aucune crise particulière, vue la saison, Castex nous annonce la loi de pérennisation du Pass sanitaire. L’enjeu n’étant dès le départ non pas sanitaire, mais de contrôle social, il n’y a rien de surprenant dans cette annonce de l’établissement de ce qui est en fait un Pass social. Les Français sont prévenus, rien ne leur sera épargné.

Voici la courbe d’évolution du Covid officiel en France ce mois-ci :

Et la courbe d’évolution des décès officiellement attribués au Covid en France :

Finalement, le Pass dit sanitaire a été mis en place quand la crise sanitaire était terminée – en ce qui concerne le problème de surcharge des hôpitaux, il existe depuis que les politiques néolibérales de destruction de l’hôpital public (et des services publics en général) sont mises en oeuvre, ce qui est bien antérieur à ce pauvre virus.
Et comme le discours officiel est celui de l’acceptation du Pass sanitaire :

Et que la négation dans le discours public du mouvement de rejet doit conforter ceux qui suivent, sans conviction ni rébellion, le sens du vent :

Il n’y a rien d’étonnant à ce que nos dirigeants veulent inscrire dans le temps un instrument qui n’a jamais été conçu comme temporaire. Dans ce contexte, l’annonce faite par Castex de la préparation d’un projet de loi permettant de faire durer le Pass sanitaire au-delà de la date prévue du 15 novembre n’est pas une surprise, c’est même totalement logique. N’ayons aucun doute sur l’alignement du Parlement, autant que du Conseil constitutionnel. Ces instances ne peuvent être dans la contestation idéologique du régime qui se met en place, sinon cela s’appelle une révolution et ce ne sont jamais les organes de l’État qui la font.

Il serait en revanche utile de modifier, dans ce nouveau projet de loi, l’appellation de ce Pass : de sanitaire, il devient officiellement social. Et en ce sens, la démarche s’inscrit parfaitement dans la logique du rapport d’information du 3 juin 2021 du Sénat intitulé « Crises sanitaires et outils numériques : répondre avec efficacité pour retrouver nos libertés« , que je vous laisse lire ici. Or, comme nous le voyons bien, non seulement l’outil numérique ne permet en rien de retrouver les libertés, mais il est même devenu notre propre instrument liberticide, chacun se promenant avec sa prison numérique dans les mains, son smartphone.

Après tout, ce n’est qu’un QR Code…




Des survivants de l’Holocauste se lèvent pour défendre le Pr Sucharit Bhakdi

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): Moufid Azmaïesh, pour FranceSoir

TRIBUNE – Le professeur Sucharit Bhakdi, proche de l’avocat Reiner Fuellmich, fait actuellement l’objet d’une campagne de diffamation publique le taxant – que c’est original – “d’antisémite” : une accusation montée de toute pièce.

D’origine thaï, il réside en Allemagne depuis 1970 où il est devenu le microbiologiste le plus réputé de son pays d’adoption. Auteur de plus de 300 articles dans le domaine de l’immunologie, parasitologie, bactériologie et virologie, entre 1990 et 2012, il a dirigé le département de microbiologie de l’Université de Mayence ainsi que la revue Medical Microbiology and Immunology.

Ses deux livres sur la pandémie, en tête de gondole des meilleures ventes de non-fiction et publiés en 2020 et 2021, viennent d’être retirés de la vente par Goldegg-Verlag, invoquant « l’antisémitisme” du professeur. Entretemps, les comptes bancaires de l’Association Mediziner und Wissenschaftler für Gesundheit, Freiheit und Demokratie,  sorte d’équivalent de Réinfo-Covid) que dirige Bhakdi aux côtés du professeur de finances publiques Stefan Homburg de Leibniz Universität Hannover, ont été fermés par les autorités. Au côté d’intellectuels dissidents tel le spécialiste financier renommé Ernst Wolff (« The Wolff of Wall Street »), le professeur Bhakdi est désormais candidat pour le nouveau parti DieBasis.

Même sa page Wikipédia le décrit désormais comme “connu depuis sa retraite en tant que conspirationniste et polémiste antisémite” (sic).

Voici les observations de survivants de l’Holocauste, qui se rangent derrière le Professeur Bhakdi :

« Dès que nous avons entendu des accusations d’antisémitisme lancées dans les mass-média financés par l’Etat contre le Prof Sucharit Bhakdi nous avons décidé d’écrire cette lettre. Nous nous rangeons aux côtés du professeur Bhakdi car il dit la vérité. »

« Vous, les média, vous avez menti au peuple pendant des années dans la mesure où vous leur avez prêché les fausses leçons à tirer de l’Holocauste. La leçon à tirer de l’Holocauste n’est pas qu’il ne faille pas tuer ou aller contre les Juifs. Aucun être humain ne doit être tué. »

« La leçon à tirer de l’Holocauste et que l’on ne doit ni rester passif, ni participer à la persécution d’une minorité. Vous avez instrumentalisé l’Holocauste pour tout le contraire : afin de quitter aux peuples la volonté de se lever contre l’injustice. De cette façon impie vous avez préparé un nouvel Holocauste et êtes en train de le mettre en œuvre. »

« Nous vous avertissons formellement qu’un nouvel Holocauste se déroule devant nos yeux, plus sophistiqué peut-être mais à une plus vaste échelle. La brutalité avec laquelle vous combattez verbalement et physiquement l’opposition, avec laquelle vous la diffamez, causez des torts et humiliez, vous sert à cacher la vérité. Existences détruites, perquisitions domiciliaires, interdiction d’exercer, internement forcé en psychiatrie et pire encore – cela pourrait être l’histoire passée de notre vie, mais c’est désormais la réalité que nous observons en Allemagne. »

Personne ne nous fera taire : Yoel Abraham, Freida Weber, Samuel Abraham, N. Rubin, Chana Poper, Yocheved Werzberger, Miriam Weiss, Yoel Gereidi, Z. Fogel, A. E. Friedrich, Y. Friedrich, Hershel Indig, Yisocher Dov Rumpler, Yakov Cohen, Joel Sabel, Chaim Vigder, Shaindy Vigder, M. Wagschal, Eliazer Werzberger, A. Freilich, Yidel Lichter, Hillel Handler,Mascha Orel, Leah Lichter, Solomon Diamand, Chaim A. Weiss, Sarah Weiss, Cheskel Hocheiser, Genendel Kernkarut, Elye Glick, Faiga Glick, Joel Bernbaum, Andrea Drescher…

Si je suis vivant, c’est que ma grand-mère a désobéi à l’ordre d’aller se rassembler avec tous les autres Juifs. De même, les gens sont aujourd’hui poussés vers les vaccinodromes en maniant les pressions et la peur. Je suis vivant car des gens de bien ont désobéi alors qu’il leur était interdit de cacher des Juifs. Ainsi qu’aujourd’hui Sucharit Bhakdi et d’autres gens de bien désobéissent afin de sauver des vies. Les affubler du terme « antisémite » comme sanction, est une monstrueuse hypocrisie.

Mascha Orel

Après avoir eu vent des dires de Wulf Rohwedder (ARD) où il taxait d’anti-sémite le Prof Bhakdi, nous avons écrit à plusieurs chaînes audio-visuelles. Nous avons précisé que l’utilisation abusive et incessante du terme « anti-sémite » ne sert aucunement la sécurité des Juifs. Au contraire. Aucun de ces responsables n’a souhaité nous répondre ; aucune excuse publique n’a été formulée. Désormais ceux qui savent véritablement ce que c’est d’être d’être stigmatisé et persécuté ont décidé de parler.

Ruth Machnes und Arie Suchovolsky, juristes, Tel-Aviv, Israel, +972 03-5663222, as@suchovolsky.co.il.


Sources : 

Mediziner und Wissenschaftler für Gesundheit, Freiheit und Demokratie, e.V. ( (MWGFD) : médecins et scientifiques pour la santé, la liberté et la démocratie)
« L’Initiative (MWGFD) est une Association qui rassemble des individus et scientifiques qui travaillent dans le domaine médical, et font de la recherche et de l’enseignement au sujet des thèmes de la santé, la liberté et la démocratie. Nous nous sommes rencontrés pendant la crise Covid alors que nous exprimions tous une critique des restrictions démesurées. » :https://www.mwgfd.de/offener-brief-holocaustueberlebender-und-nachfahren-an-die-medien/

Pour se faire une idée des attaques contre le Professeur Bhakdi, citons :
https://www.tagesspiegel.de/themen/reportage/wie-viel-querdenken-steckt-…
https://www.volksverpetzer.de/bericht/bhakdi-verlag-ende/
Sucharit Bhakdi – Wikipedia
https://www.tagesschau.de/investigativ/bhakdi-antisemitismus-101.html

Voir aussi le site du nouveau parti politique : https://diebasis-partei.de/

Auteur(s): Moufid Azmaïesh, pour FranceSoir




Guide pratique pour éviter la suspension sans salaire

[Source : Le Courrier des Stratèges (lecourrierdesstrateges.fr)]

Par Éric Verhaeghe

Est-il possible d’éviter la suspension de salaire à partir de demain pour les salariés et les fonctionnaires soumis à l’obligation d’un passe sanitaire, à partir du 15 septembre pour les salariés et les fonctionnaires soumis à l’obligation vaccinale ? La réponse est oui. Nous avons synthétisé ici les grands points à connaître (avant d’approfondir ou de prendre un avocat) pour sauver la mise au milieu de la tempête.

Oui, il est possible d’éviter la suspension de salaire à partir de demain pour tous les salariés et fonctionnaires qui doivent en principe présenter un passe sanitaire et qui n’en disposent pas, ou à partir du 15 septembre pour ceux qui sont soumis à l’obligation vaccinale. Nous vous rappelons ici comment faire, tout en soulignant que le mieux, pour vous, est d’être accompagné d’un avocat spécialisé en droit du travail (la facturation moyenne d’un avocat se situe entre 1.500 et 2.000€). 

Dans quelle catégorie êtes-vous ?

Pour bien vous repérer, il faut que vous sachiez à laquelle de ces 4 catégories vous appartenez :

  • salarié du secteur privé soumis à l’obligation d’avoir un passe sanitaire
  • fonctionnaire soumis à l’obligation d’avoir un passe sanitaire
  • salarié du secteur privé soumis à l’obligation de se vacciner
  • fonctionnaire soumis à l’obligation de se vacciner

Ces distinctions sont importantes, car il ne faut jamais oublier que les salariés du secteur privé ont un contrat qui relève du code du travail, alors que les fonctionnaires sont soumis au statut de la fonction publique. Ces deux “ordres” fonctionnent de façon relevant différente. Les salariés peuvent par exemple faire un recours devant les prudhommes, alors que les fonctionnaires doivent saisir le tribunal administratif compétent pour leur domicile. 

Dans les “fonctionnaires”, nous regroupons ici tous les agents publics, c’est-à-dire ceux qui sont titulaires d’un emploi permanent et ceux qui ont signé un contrat relevant du décret sur les contractuels de la fonction publique. 

La suspension en droit public et en droit privé

Vous êtes désormais exposé au risque d’une suspension avec interruption de salaire. Il faut bien comprendre, pour déterminer votre stratégie, ce qu’est une suspension selon votre statut public ou privé. 

Une suspension, sur le fond, n’est pas une rupture définitive de contrat ou de nomination comme fonctionnaire, mais une interruption temporaire de ses effets. Il s’agit donc d’une position bâtarde, que la loi du 5 août 2021 n’a pas pris soin “d’encadrer”. Ce flou ouvre la voie à de nombreuses innovations jurisprudentielles qui devraient profiter aux salariés, beaucoup plus qu’aux employeurs. 

Dans le secteur privé, il n’y aucune ambiguïté : la suspension est une sanction disciplinaire. Elle ne peut donc intervenir que dans le respect des “garanties disciplinaires” habituelles (entretien préalable, etc.)

Dans le secteur public, la suspension n’est pas une sanction, mais l’article 30 de la loi du 13 juillet 1983 prévoit qu’elle n’entraîne pas l’interruption du traitement. En imposant le contraire sans aucune explication, la loi du 5 août 2021 a pris beaucoup de risques, notamment celui de faire basculer la suspension du fonctionnaire dans le champ de la sanction disciplinaire, comme dans le Code du Travail. 

La suspension du fonctionnaire : une chance !

S’agissant de la suspension dans la fonction publique, nous restons sur notre avis et nos conseils déjà publiés, la jurisprudence devrait être favorable aux fonctionnaires qui demanderont leur maintien de salaire à l’occasion d’un référé devant le juge administratif. La loi du 5 août 2021 prévoit en effet la pire des sanctions disciplinaires (l’interruption immédiate sans indemnité du salaire) en soutenant qu’il ne s’agit pas d’une sanction, donc qu’elle est décidée unilatéralement sans que le fonctionnaire ne puisse exposer ses arguments. 

C’est une invention baroque qui n’a pas de sens. Elle ouvre la voie à des décisions d’application massive du droit ordinaire :
la suspension avec maintien du traitement. Nous avons publié des recours-types pour l’obtenir

Les risques pour l’employeur

Globalement, et avant d’examiner les situations au cas par cas, un point important doit être rappelé, martelé et au besoin écrit à votre employeur. La loi n’a pas prévu de sanction pour en employeur qui ne vérifie pas le passe sanitaire de ses salariés, et elle a prévu des sanctions modestes pour l’employeur qui ne vérifie pas le respect de l’obligation vaccinale. Elle a en revanche prévu des sanctions lourdes en cas de demande abusive d’un employeur à ses salariés (un an de prison et 45.000€ d’amende). 

Mathématiquement, un employeur a donc tout intérêt à ne pas jouer les auxiliaires du gouvernement en faisant respecter une loi dont il ne tirera aucun profit, et qui risque de lui coûter très cher s’il se trompe… ce qui sera très souvent le cas. 

Le cas des salariés soumis à l’obligation du passe sanitaire

Si vous êtes salarié du secteur privé non soumis à l’obligation vaccinale, mais en apparence soumis au passe sanitaire, nous vous conseillons de collectionner les demandes écrites de votre employeur, et d’attendre sagement votre suspension pour l’attaquer devant les prudhommes. Comme nous l’avons indiqué, il faut invoquer la discrimination en raison de votre état de sante et la violation du secret médical.
Il faut par ailleurs vérifier que votre activité est effectivement soumise à l’obligation du passe sanitaire

Surtout, n’oubliez pas la différence entre le passe sanitaire et la vaccination obligatoire. Vous pouvez obtenir un passe sanitaire sans vaccin…

Le cas des fonctionnaires soumis à l’obligation du passe sanitaire

Si vous êtes fonctionnaire et que votre employeur vous demande de présenter un passe sanitaire, commencez par vérifier que vous êtes réellement concerné par cette obligation.
Nous avons par exemple cité le cas d’un adjoint technique de ménage qui n’est pas concerné par le sujet, mais à qui le maire demande un passe sanitaire

Si vous ne pouvez échapper à ce passe sanitaire, attendez la notification de votre suspension sans traitement
pour demander, en référé, le rétablissement de votre traitement au juge administratif

Le cas des salariés soumis à l’obligation vaccinale

Si vous appartenez aux catégories socio-professionnelles concernées par l’obligation vaccinale (essentiellement les soignants de l’hospitalisation privée et les para-médicaux), n’oubliez pas que la suspension est une sanction disciplinaire. Il vous faut agir comme pour les salariés soumis au passe sanitaire, en invoquant la discrimination en raison de votre état de santé et la violation du secret médical.
N’oubliez pas que l’employeur doit vous proposer un entretien pour évoquer votre reclassement

Le cas des fonctionnaires soumis à l’obligation vaccinale

Pour ces cas où la pression est forte, nous le savons, il faut là aussi saisir le juge administratif en référé pour demander le maintien du salaire pendant la période de suspension. 

Écrivez-nous vos difficultés

Nous recevons déjà énormément de courrier, qui nous instruit sur la réalité des pratiques dans les entreprises. Continuez à nous écrire sur les difficultés pratiques et les comportements de vos employeurs. Ces informations sont indispensables pour ne pas donner de conseil déconnecté du réel.

Notre adresse est : lecourrierdesstrateges@gmail.com

Merci à tous. 


GRATUIT : le référé-type des fonctionnaires contre la suspension imposée par l’employeur

Par Éric Verhaeghe

Il y a quelques jours, je vous ai exposé ma conviction selon laquelle la suspension du fonctionnaire sans traitement et sans garanties disciplinaires n’était ni constitutionnelle ni « conventionnelle ». Autrement dit, suspendre un fonctionnaire et son traitement sans l’avis d’une commission de discipline viole à la fois la Constitution et la Convention Européenne des Droits de l’Homme (et son droit au procès équitable prévu par l’article 6). Je vous avais promis un modèle de référé à introduire. Le voici ! Mais surtout lisez bien les conseils qui le précèdent…

Le référé que vous introduisez obéit à une mécanique simple que vous devez bien comprendre. Il ne concerne que les fonctionnaires exposés à la suspension sans traitement, et pas les salariés de droit privé. 

Rappelons qu’on entend par “fonctionnaire” tous les agents de droit public, qu’ils soient titulaires d’un concours de la fonction publique ou bénéficiaire d’un contrat avec une collectivité publique. Mais ce dispositif ne concerne pas les salariés de droit privé. 

Dans la pratique, le raisonnement est simple :

  1. en droit français, toute sanction disciplinaire infligée à un fonctionnaire suppose un passage devant un conseil de discipline (ce qu’on appelle les “garanties disciplinaires”)
  2. suspendre un fonctionnaire n’est pas une sanction lorsque la suspension se fait avec maintien du traitement
  3. la suspension devient une sanction lorsqu’elle s’accompagne d’un arrêt du traitement (c’est-à-dire de la paie)
  4. suspendre un fonctionnaire et son traitement sans garanties disciplinaires est donc inconstitutionnel (et contraire à la Convention Européenne des Droits de l’Homme). 

Comme la suspension du traitement est une mesure d’urgence, elle vous ouvre droit à un référé devant le tribunal administratif compétent pour votre lieu de travail. Dans ce référé, vous demandez le rétablissement de votre traitement pendant votre suspension. 

Bien comprendre la procédure administrative

Pour bien comprendre les opérations, il faut avoir en tête que l’intervention d’un avocat n’est pas obligatoire devant le tribunal administratif de première instance. Je vous recommande toutefois d’en choisir un qui connaisse un peu le droit administratif. 

En outre, le droit administratif n’est pas plaidé, mais écrit, ce qui signifie qu’il se passe essentiellement sur dossier. 

Pour que votre dossier soit complètement carré, il faut qu’il soit précédé :

  • d’un recours dit “hiérarchique” contre la décision prise,
  • d’un recours ordinaire devant le tribunal administratif

Ces documents doivent être cités dans votre référé.

ASTUCE : multipliez les écrits. Souvent, les gestionnaires de personnel dans le service public sont des burnes finies qui ne connaissent pas les textes. Faites-les écrire le plus possible, ils commettront rapidement des fautes qui vous serviront (je vous en donnerai quelques exemples au fil de l’eau).

Commençons par le recours hiérarchique

Cette étape consiste à écrire à celui qui a un pouvoir de nomination sur vous. Dans la plupart des cas, il s’agit du président du conseil d’administration de l’hôpital où vous travaillez (on part de ce cas-type, hein). 

Une fois que votre suspension vous est notifiée, vous lui écrivez ceci :

XXX, le 15 septembre 2021

Albert Dupond, Infirmier à l’hôpital XXXX

à

M. le Directeur de l’Hôpital de…

OBJET : recours hiérarchique contre ma suspension sans traitement

M. le Directeur, par arrêté en date du XXX, vous avez procédé à ma suspension sans traitement, en application de l’article 14 de la loi du 5 août 2021. J’ai l’honneur de solliciter de votre haute bienveillance le retrait grâcieux de cette mesure que je considère comme contraire à la Constitution et aux traités dont la France est signataire. 

S’il entre en effet dans vos prérogatives de procéder à ma suspension, l’interruption de mon traitement est une sanction disciplinaire qui ne peut être prise sans le respect des garanties disciplinaires prévues par la Constitution, telles que le Conseil Constitutionnel les a rappelées dans sa décision du 10 mai 2019. 

En outre, ce procédé viole le droit à un procès équitable prévu par l’article 6 (§1) de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme. 

Par conséquent, je vous serais par avance reconnaissant de bien vouloir respecter les règles de l’Etat de droit et, par conséquent, de rétablir mon traitement sans délai. 

Pour votre information, je saisis ce jour-même le tribunal administratif d’un référé en ce sens. 

FORMULE DE POLITESSE

Un grand rappel : surtout on ne polémique pas dans ce genre de courrier, et on s’en tient aux faits. 

Ce courrier doit être envoyé en recommandé avec accusé de réception. 

Continuons par le recours au principal

Ce qu’on appelle le recours au principal est le dossier de fond que vous montez contre l’employeur qui vous a suspendu. Il est obligatoire de déposer un premier recours sur le fond pour ouvrir droit à un référé, qui est une procédure d’urgence, mais provisoire. 

Le recours au principal est gratuit et ne suppose pas forcément l’intervention d’un avocat, même si (j’insiste) mieux vaut en avoir un qui ne soit pas une bille complète en droit administratif. Dans la pratique, le tribunal administratif ne prendra aucune décision sur le fond avant plusieurs mois. Vous aurez tout le temps d’améliorer votre dossier, qui ne dira pas grand chose d’autre que votre référé. 

Voici comment vous pouvez le libeller :

XXX, le 15 septembre 2021,

M. le Président du Tribunal Administratif de…

OBJET : recours pour excès de pouvoir contre une suspension d’un fonctionnaire avec interruption de traitement

POUR : M. Albert Dupont, infirmier hors classe à l’hôpital de…

Ici, vous présentez rapidement votre situation administrative, votre adresse personnelle, etc.

CONTRE : l’arrêté de suspension sans traitement en date du 15 septembre 2021 pris par M. le directeur de l’hôpital de… en application de l’article 14 de la loi du 5 août 2021 créant une obligation vaccinale pour certaines catégories de personnel. 

FAITS : le 15 septembre 2021, le directeur de l’hôpital de XXX a suspendu sans traitement Albert Dupont, infirmier, pour défaut de présentation d’un schéma vaccinal complet, en application des articles 12 et 14 de la loi du 5 août 2021 sur le passe sanitaire. 

M. Dupont a été recruté le 5 septembre 1986 et bénéficie d’un excellent dossier administratif. Sa manière de servir a toujours été exemplaire. Il est employé dans le service de réanimation de l’hôpital depuis le… Il a toujours manifesté son grand attachement au service public. Il est père de trois enfants, etc.

(sur tous ces points, mentionner le maximum d’annexes qui taillent un portrait flatteur de vous). 

DISCUSSION :

  • sur la légalité externe de la décision attaquée :

La décision de suspension sans traitement est prise en application de la loi du 5 août 2021. Dans la mesure où elle crée le grief d’une interruption de traitement, elle constitue indéniablement une sanction disciplinaire grave et lourde. 

Pour mémoire, l’article 30 de la loi du 13 juillet 1983 rappelle que, durant la suspension : “Le fonctionnaire suspendu conserve son traitement, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les prestations familiales obligatoires. Sa situation doit être définitivement réglée dans le délai de quatre mois.” La loi de 1983 a entendu exclure la suspension du champ de la santion disciplinaire dans la mesure où elle s’accompagne d’un maintien du salaire. 

Dès lors que la suspension entraîne une interruption du traitement, elle constitue donc forcément un grief entraînant un dommage financier évident pour le fonctionnaire suspendu. Ce dommage est caractéristique d’une sanction disciplinaire. 

Or, il est de jurisprudence constitutionnelle et conventionnelle constante qu’une sanction disciplinaire ne peut être prise sans le respect des garanties disciplinaires d’usage : communication du dossier, respect du principe du contradictoire, convocation d’un conseil de discipline en bonne et due forme. 

  • rappel du principe constitutionnel des garanties disciplinaires

L’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen stipule que : “Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.” Il est de jurisprudence constante du Conseil Constitutionnel d’interpréter cette disposition comme une cause de nullité sans qu’il soit besoin d’examiner d’autres motifs pour toute sanction disciplinaire qui serait prise sans le respect des garanties disciplinaires.

Ce principe général du droit a été rappelé dans la décision 2019-781 QPC : “En application de l’article 3 de l’ordonnance du 6 août 1958, peut être sanctionné disciplinairement l’agent des services déconcentrés de l’administration pénitentiaire qui prend part à une cessation concertée du service ou à tout acte collectif d’indiscipline caractérisée, lorsque ces faits sont susceptibles de porter atteinte à l’ordre public. Toutefois, en prévoyant que cette sanction peut être prononcée « en dehors des garanties disciplinaires », le législateur a méconnu le principe du contradictoire.” 

Il est donc constant que le Conseil Constitutionnel annule toute disposition prévoyant une sanction disciplinaire sans respect du principe du contradictoire. 

  • sur les effets de sa décision du 5 août 2021 

Dans sa décision sur la loi de gestion de la crise sanitaire, le Conseil Constitutionnel a pris soin de préciser (considérant 125) : “Le Conseil constitutionnel n’a soulevé d’office aucune question de conformité à la Constitution et ne s’est donc pas prononcé sur la constitutionnalité des autres dispositions que celles examinées dans la présente décision.” Autrement dit, n’ayant pas été saisi sur la légalité de la suspension sans garantie disciplinaire, le Conseil Constitutionnel a laissé libre le champ jurisprudentiel sur cette question. 

Selon sa jurisprudence classique, il ne peut en aucun cas valider une différence de traitement entre le droit privé où la suspension du contrat de travail avec interruption de traitement est sans ambiguïté considérée comme une sanction disciplinaire, et le droit public où l’analyse inverse serait faite. 

  •  sur le respect de la Convention Européenne des Droits de l’Homme

L’article 6 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme prévoit le droit à un procès équitable. Il est de jurisprudence constante que ce droit est entendu, s’agissant des fonctionnaires, comme incluant les conflits professionnels. Dans son arrêt Vilho Eskelinen et autres c. Finlande [GC], 2007, §§ 50-62, la Cour a conclu qu’il y a présomption
que l’article 6 trouve à s’appliquer, et il appartiendra à l’État défendeur de démontrer,
premièrement, que d’après le droit interne un requérant fonctionnaire n’a pas le droit d’accéder à
un tribunal, et, deuxièmement, que l’exclusion des droits garantis à l’article 6 est fondée s’agissant
de ce fonctionnaire.

Au titre de cet arrêt, il est donc manifeste qu’un conflit du travail, dans le cadre de la fonction publique, conduisant à suspendre unilatéralement un traitement, ne peut être mené sans respect du contradictoire. 

  • sur le rétablissement du salaire

Compte tenu de l’inconstitutionnalité et de l’inconventionnalité d’une suspension sans traitement décidée sans respect du principe du contradictoire, il est évident que la mesure de suspension ne peut intervenir qu’en application de l’article 30 de la loi du 13 juillet 1983, c’est-à-dire avec maintien de salaire. Sans qu’il soit besoin d’examiner d’autre motif, il vous est donc demandé de procéder à cette mesure sans délai. 

PAR CES MOTIFS et tous autres à produire, déduire ou suppléer, au besoin d’office,
l’exposant conclue qu’il plaise à Monsieur le Président du Tribunal administratif de XXXX

– Ordonner la suspension de la décision attaquée;

– Rétablir le versement du traitement de M. Albert Dupont

– Condamner le directeur de l’hôpital de… à verser à l’exposant la somme de 5.000 euros en
application de l’article L.761-1 du code de justice administrative;
le tout sous astreinte de 100 euros par jour de retard
dans un délai de 8 jours  à compter de la notification de l’ordonnance à intervenir.

SOUS RESERVE DE TOUS AUTRES ELEMENTS DE DROIT OU DE FAIT A PRODUIRE ULTERIEUREMENT PAR MEMOIRES COMPLEMENTAIRES, ET SOUS RESERVE DE TOUS AUTRES RECOURS

Vous devez déposer ce recours par lettre recommandée au tribunal administratif. Vous pouvez l’envoyer le même jour que votre référé, dont voici le texte. 

Venons-en au référé que vous envoyez

Dans ce référé, qui est une procédure urgente et provisoire, qui vous permet d’obtenir une décision rapide du tribunal administratif, vous devez mettre en copie et en annexe :

– l’arrêté de suspension dont vous faites l’objet

– votre recours hiérarchique

– votre recours au principal

– tout autre document que vous jugez utile (bien numéroter ces pièces à la fin de votre recours)

Voici comment vous devez libeller votre référé :

XXX, le 15 septembre 2021,

M. le Président du Tribunal Administratif de…

OBJET : référé contre une suspension d’un fonctionnaire avec interruption de traitement

POUR : M. Albert Dupont, infirmier hors classe à l’hôpital de…

Ici, vous présentez rapidement votre situation administrative, votre adresse personnelle, etc.

CONTRE : l’arrêté de suspension sans traitement en date du 15 septembre 2021 pris par M. le directeur de l’hôpital de… en application de l’article 14 de la loi du 5 août 2021 créant une obligation vaccinale pour certaines catégories de personnel. 

FAITS : le 15 septembre 2021, le directeur de l’hôpital de XXX a suspendu sans traitement Albert Dupont, infirmier, pour défaut de présentation d’un schéma vaccinal complet, en application des articles 12 et 14 de la loi du 5 août 2021 sur le passe sanitaire. 

M. Dupont a été recruté le 5 septembre 1986 et bénéficie d’un excellent dossier administratif. Sa manière de servir a toujours été exemplaire. Il est employé dans le service de réanimation de l’hôpital depuis le… Il a toujours manifesté son grand attachement au service public. Il est père de trois enfants, etc.

(sur tous ces points, mentionner le maximum d’annexes qui taillent un portrait flatteur de vous). 

DISCUSSION :

– sur le bien-fondé du référé :

L’alinéa ler de l’article L.521.1 du code de justice administrative prévoit que « quand une décision administrative, même de rejet, fait l’objet d’une requête en annulation ou en réformation, le juge des référés, saisi d’une demande en ce sens, peut ordonner la suspension de l’exécution de cette décision, ou de certains de ses effets, lorsque l’urgence le justifie et qu’il est fait état d’un moyen propre à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à la légalité de la décision ».
Il ressort de ces dispositions procédurales législatives que le prononcé du référé est subordonné à la réunion de deux conditions :
– d’une part, une condition d’urgence;
– d’autre part une condition tenant à l’existence d’un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée.

En l’espèce, ces deux conditions sont à l’évidence réunies.

Concernant l’urgence, l’arrêté du directeur de l’hôpital de… prive M. Albert Dupont de son traitement. Conformément à l’Ordonnance du juge des référés (Mme Aubin), du 22 juin 2001, 234434, mentionné aux tables du recueil Lebon, le Conseil d’Etat reconnaît qu’il s’agit d’une situation d’urgence. 

S’agissant du doute sérieux concernant la légalité de la décision attaquée, cette condition est satisfaite pour les raisons suivantes. 

La décision de suspension sans traitement est prise en application de la loi du 5 août 2021. Dans la mesure où elle crée le grief d’une interruption de traitement, elle constitue indéniablement une sanction disciplinaire grave et lourde. 

Pour mémoire, l’article 30 de la loi du 13 juillet 1983 rappelle que, durant la suspension : “Le fonctionnaire suspendu conserve son traitement, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les prestations familiales obligatoires. Sa situation doit être définitivement réglée dans le délai de quatre mois.” La loi de 1983 a entendu exclure la suspension du champ de la santion disciplinaire dans la mesure où elle s’accompagne d’un maintien du salaire. 

Dès lors que la suspension entraîne une interruption du traitement, elle constitue donc forcément un grief entraînant un dommage financier évident pour le fonctionnaire suspendu. Ce dommage est caractéristique d’une sanction disciplinaire. 

Or, il est de jurisprudence constitutionnelle et conventionnelle constante qu’une sanction disciplinaire ne peut être prise sans le respect des garanties disciplinaires d’usage : communication du dossier, respect du principe du contradictoire, convocation d’un conseil de discipline en bonne et due forme. 

  • rappel du principe constitutionnel des garanties disciplinaires

L’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen stipule que : “Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.” Il est de jurisprudence constante du Conseil Constitutionnel d’interpréter cette disposition comme une cause de nullité sans qu’il soit besoin d’examiner d’autres motifs pour toute sanction disciplinaire qui serait prise sans le respect des garanties disciplinaires.

Ce principe général du droit a été rappelé dans la décision 2019-781 QPC : “En application de l’article 3 de l’ordonnance du 6 août 1958, peut être sanctionné disciplinairement l’agent des services déconcentrés de l’administration pénitentiaire qui prend part à une cessation concertée du service ou à tout acte collectif d’indiscipline caractérisée, lorsque ces faits sont susceptibles de porter atteinte à l’ordre public. Toutefois, en prévoyant que cette sanction peut être prononcée « en dehors des garanties disciplinaires », le législateur a méconnu le principe du contradictoire.” 

Il est donc constant que le Conseil Constitutionnel annule toute disposition prévoyant une sanction disciplinaire sans respect du principe du contradictoire. 

  • sur les effets de sa décision du 5 août 2021 

Dans sa décision sur la loi de gestion de la crise sanitaire, le Conseil Constitutionnel a pris soin de préciser (considérant 125) : “Le Conseil constitutionnel n’a soulevé d’office aucune question de conformité à la Constitution et ne s’est donc pas prononcé sur la constitutionnalité des autres dispositions que celles examinées dans la présente décision.” Autrement dit, n’ayant pas été saisi sur la légalité de la suspension sans garantie disciplinaire, le Conseil Constitutionnel a laissé libre le champ jurisprudentiel sur cette question. 

Selon sa jurisprudence classique, il ne peut en aucun cas valider une différence de traitement entre le droit privé où la suspension du contrat de travail avec interruption de traitement est sans ambiguïté considérée comme une sanction disciplinaire, et le droit public où l’analyse inverse serait faite. 

  •  sur le respect de la Convention Européenne des Droits de l’Homme

L’article 6 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme prévoit le droit à un procès équitable. Il est de jurisprudence constante que ce droit est entendu, s’agissant des fonctionnaires, comme incluant les conflits professionnels. Dans son arrêt Vilho Eskelinen et autres c. Finlande [GC], 2007, §§ 50-62, la Cour a conclu qu’il y a présomption
que l’article 6 trouve à s’appliquer, et il appartiendra à l’État défendeur de démontrer,
premièrement, que d’après le droit interne un requérant fonctionnaire n’a pas le droit d’accéder à
un tribunal, et, deuxièmement, que l’exclusion des droits garantis à l’article 6 est fondée s’agissant
de ce fonctionnaire.

Au titre de cet arrêt, il est donc manifeste qu’un conflit du travail, dans le cadre de la fonction publique, conduisant à suspendre unilatéralement un traitement, ne peut être mené sans respect du contradictoire. 

  • sur le rétablissement du salaire

Compte tenu de l’inconstitutionnalité et de l’inconventionnalité d’une suspension sans traitement décidée sans respect du principe du contradictoire, il est évident que la mesure de suspension ne peut intervenir qu’en application de l’article 30 de la loi du 13 juillet 1983, c’est-à-dire avec maintien de salaire. Sans qu’il soit besoin d’examiner d’autre motif, il vous est donc demandé de procéder à cette mesure sans délai. 

PAR CES MOTIFS et tous autres à produire, déduire ou suppléer, au besoin d’office,
l’exposant conclue qu’il plaise à Monsieur le Président du Tribunal administratif de XXXX

Vu l’article L.521.1 du code de justice administrative :

– Ordonner la suspension de la décision attaquée;

– Rétablir le versement du traitement de M. Albert Dupont

– Condamner le directeur de l’hôpital de… à verser à l’exposant la somme de 5.000 euros en
application de l’article L.761-1 du code de justice administrative;
le tout sous astreinte de 100 euros par jour de retard
dans un délai de 8 jours  à compter de la notification de l’ordonnance à intervenir.

SOUS RESERVE DE TOUS AUTRES ELEMENTS DE DROIT OU DE FAIT A PRODUIRE ULTERIEUREMENT PAR MEMOIRES COMPLEMENTAIRES, ET SOUS RESERVE DE TOUS AUTRES RECOURS

Bien entendu, il s’agit ici d’une trame “développée” mais que vous pouvez enrichir (ou martyriser, ma contribution est gratuite, solidaire, et sans amour-propre… faites-en juste profiter les autres), de préférence avec un bon avocat si vous en connaissez. 

Tenez-moi au courant !

Dans tous les cas, souvenez-vous qu’un acte administratif ne peut faire l’objet d’un recours que dans les deux mois suivant son édiction. Ne traînez surtout pas !


Première victoire des anti-passe sanitaire au tribunal administratif contre un maire abusif

Par Éric Verhaeghe

Depuis plusieurs semaines, nous vous incitons à introduire des référés devant le tribunal administratif de votre domicile pour faire annuler soit certaines dispositions de la loi du 5 août 2021, soit des applications abusives qui en sont faites notamment par certains employeurs. La décision que nous publions ci-dessous, obtenue par la CGT des fonctionnaires territoriaux du Gard, illustre le bien-fondé de cette démarche. Le juge de Nîmes vient en effet d’annuler le passe sanitaire dans les services municipaux de Saint-Laurent-d’Aigouze, demandé illégalement par le maire.

Le tribunal administratif peut parfois réserver de très belles surprises. La preuve en est fournie par cette ordonnance en référé rendue par le tribunal administratif de Nîmes annulant l’obligation du passe sanitaire imposée par circulaire à tous les fonctionnaires municipaux de Saint-Laurent-Aigouze, dans le Gard. Le juge du référé n’a pas hésité à suspendre cette demande abusive d’un maire (parmi tant d’autres, nous avons reçu de nombreux témoignages à ce sujet) de voir tout le monde présenter un passe sanitaire alors même que la loi ne le prévoit pas. 

Les arguments du tribunal administratif

Pour suspendre le passe sanitaire dans les services municipaux de cette ville, le juge administratif a considéré, de façon très prévisible, qu’un maire n’était pas habilité à ajouter des critères restrictifs à la loi. L’extension du passe sanitaire décidée par le maire constitue donc une “atteinte grave et manifestement illégale au droit des intéressés, au respect de leur vie privée et à leur droit au travail”. 

Ces motivations sont importantes, car elles pourront être retenues dans d’autres jurisprudences. Nous rappelons ici que le tribunal administratif est compétent pour annuler des décisions administratives (des circulaires, mais aussi des arrêtés de suspension…) qui ne seraient pas conformes à la loi ou à la constitution (ou aux traités). 

Une campagne de référés contre la suspension

Nous avons beaucoup souligné, au mois d’août, l’importance de saisir les tribunaux de première instance (tribunal administratif, prudhommes, notamment) contre les applications abusives du passe sanitaire. Nous avons aussi proposé un guide complet de référé administratif contre la suspension dans le cadre de l’obligation vaccinale

Démonstration est désormais faite de l’utilité de ces propositions… N’hésitez pas à vous en emparer.