Quand le Parlement Européen devient une tribune pour le terrorisme international

[Source : Algerie54]

Le parlement européen, par le biais de la présidente de la Sous-commission des droits de l’homme, Marie Arena a accordé récemment la parole à Rachid Mesli, un des fers de lance de l’organisation qatarie Al Karama, dont le président Al Nuaimi, est inscrit dans la liste des personnes soutenant le terrorisme international par le département américain.

Mesli plaidait la cause des droits de l’homme en Arabie saoudite, et oublie le Qatar

En prenant la parole, devant les députés européens, le défenseur des droits de l’homme des commanditaires des assassinats d’intellectuels en Algérie, défendait la cause des droits de l’homme en Arabie saoudite, l’incarcération arbitraire et la torture des opposants aux tenants du pouvoir à Ryad, et l’ignoble assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
Se versant largement dans le sélectif, lorsqu’il s’agit de la défense des droits de l’homme, Rachid Mesli, ; excellant le mensonge par omission, n’a aucun moment durant ces dernières années, défendu le poète qatari Mohammed al-Ajami, alias Ibn al-Dhib, condamné par un tribunal qatari , à la prison à perpétuité pour avoir rédigé un poème qualifié d’hostile à l’actuel Emir du Qatar Tamim Bin Hamad Al Thani , ou défendu les conditions du travail inhumaines des étrangers en charge de la réalisation d’infrastructures qui accueilleront la coupe du monde 2022 au Qatar

Mesli et Dhina, compagnons du combat terroriste

Il n’est un secret pour personne, que la doctrine du combat pour l’instauration d’un régime théocratique et anti-démocratique, lie Rachid Mesli, Mourad Dhina et autres Zitout, depuis des décennies, à commencer par la décennie noire en Algérie avec les fetwas d’élimination de journalistes, intellectuels , artistes et chercheurs. Des liens renforcés au sein de la nébuleuse de Rachad et Al Karama dirigée par Al Nuaim, les dons et la générosité financière des commanditaires du terrorisme international, aidant

Rachad et Al Karama, même objectif

Le mouvement intégriste Rachad, composé essentiellement par les anciens du FIS dissous, à l’instar de Larbi Zitout ,  Mourad Dhina, et autres Abbes Aroua et Rachid Mesli, avait rejoint l’organisation qatarie Al Qarama, créée en 2004, en terre helvétique, est considérée comme le bailleur de fonds du terrorisme international, et principal soutien des groupes terroristes en Syrie, Irak et Libye, sachant que son fondateur Abderrahmane Al Nuaimi, est inscrit sur la liste des personnes soutenant le terrorisme international par le département d’Etat américain.

Comme à son habitude le youtubeur algérien Rafaa n’a pas tardé à réagir à la plaidoirie accordée, à Rachid Mesli, en interpellant, Marie Arena, présidente de la Sous-commission des droits de l’homme au Parlement Européen, et a diffusé une vidéo pleine d’informations et de documents compromettants les Mesli, Dhina, Zitout, et leurs mentors financiers et idéologiques à savoir, les Abderrahmane Al Nuaimi, Al Matiri et Mossab al Souri(syrien).

Lien https://www.facebook.com/838965286151328/videos/3850505248369603






Quelles stratégies de défense face à la dictature ?

Par Alain Tortosa,

Notre rapport à la dictature, à la révolte et à la soumission.

Adhésion, compromis, auto-trahison, intransigeance, renoncement… ?

Quelles stratégies de défense face à la dictature ?

Prenons par exemple l’obligation du port du masque…

Nous pouvons :

–Adhérer à la menace du virus mortel

Dans ce cas de figure le port du masque sera non seulement une contrainte acceptable, mais de plus sera en accord avec nos valeurs et, qui plus est, valorisé par la dictature, mais aussi auto-valorisé.

« Qu’est-ce que je suis une personne bien quand même ! Je protège les autres ! » Précisons que 2020 a été l’année de la solidarité, fini l’égoïsme… (ne rions pas).

–Le compromis

À la différence de « l’adhésion plénière », nous allons renoncer à une partie de nos désirs, mais sans renier nos valeurs.
Le profil sera celui d’une personne modérée dans ses croyances, considérant que le port du masque « ce n’est pas génial », mais pour autant « pas si grave ».
Pour lui, il ne menace pas outre mesure la santé de son porteur… et plus encore, « il sauve des vies ».
Ce renoncement n’en est pasun, car il est « choisi » (sur des données mensongères. Nous sommes dans la manipulation et dans l’extorsion du consentement) et aussi bien « diplomatique » qu’« intelligent », car ce « choix » demeure totalement compatible avec nos croyances.
Ici encore je pourrai m’auto-valoriser en constatant ma « sagesse » et mon « sacrifice » au service de la collectivité !
Ce sera quand même beaucoup plus flamboyant de s’en convaincre que d’adhérer par lâcheté et par confort comme le fait une grande partie de la population.

–L’auto-trahison sous couvert de compromis

Ah, il fait mal celui-ci!
À la différence du compromis, nous allons aussi renoncer à une partie de nos désirs, mais en essayant de nous auto-convaincre que cela relève d’un « choix » stratégique, de la diplomatie ou de l’intelligence.
Alors même que nous trahissons plus ou moins, consciemment ou pas, nos valeurs !
Le profil sera celui d’une personne qui considère que le masque relève de la muselière, de la maltraitance, et qu’il est totalement inefficace pour lutter contre cette « épidémie ».

Un exemple éclairant est celui du port du masque pour nos enfants.
Nous allons accepter qu’ils le portent (le plus mal possible) en cherchant à nous convaincre que ce n’est pas si grave pour eux aussi bien pour leur état de santé physique que psychique. Nous allons aussi nous réfugier derrière nos impossibilités diverses (et réelles) de retirer nos enfants de l’école ou de nous opposer de pied ferme…
Nous allons ainsi faire notre possible pour nous « acheter une conscience » quand bien même nous nous mentirions à nous-même et nous trahirions nos valeurs.
Ceci est d’autant plus dévastateur pour notre moi qu’il nous renvoie à la notion de limite.
« Où est ma limite ? Vais-je accepter qu’ils soient vaccinés, qu’ils aient un passeport sanitaire, une puce RFID ? »

Un autre exemple, moins douloureux, est de décider de porter le masque sous le nez.
De cette façon, je peux respirer, j’échappe à la contravention (sauf exception) et je peux me convaincre que je suis dans une forme de résistance face à l’oppresseur en regardant tous les « moutons masqués jusqu’aux oreilles ».
Néanmoins, je suis aussi conscient d’obéir en partie à un arbitraire auquel je n’adhère absolument pas et que cette obéissance que je peux penser « intelligente » et
« pragmatique » relève aussi de ma lâcheté.

–Les intransigeances

L’intransigeant se divise en 2 groupes, l’intransigeant héroïque et l’intransigeant fuyant.

  • L’intransigeant héroïque

Il ne transige pas avec ses valeurs et ne met pas de masque, jamais !
Il fréquente les lieux publics, les transports, les magasins tel un super héros.
Son attitude de confiance totale ou guerrière peut lui permettre d’échapper à la police politique, mais c’est quand même très très risqué…

  • L’intransigeant fuyant

Lui non plus ne transige pas avec ses valeurs, mais à la différence de l’intransigeant héroïque, celui-ci abandonne le terrain à l’ennemi.
Je vous avoue humblement que je rentre dans cette catégorie.
Il ne fréquentera que des lieux dans lesquels le risque est limité afin de ne pas s’opposer directement à la police de Vichy.
De fait, il aura une forte tendance à l’auto-confinement.
Si ses valeurs « anti-masque » sont totalement préservées par son attitude, en revanche il pourra vivre l’abandon de terrain aux ennemis comme une forme de trahison de ses valeurs. Il aura tendance à ne pas se trouver extrêmement courageux de ne pas monter au front et d’attendre qu’autrui le fasse pour lui.
En ce sens, il n’est pas seul au club. Nous sommes des millions à être opposés à la dictature et il n’y a pas grand monde dans la rue alors même que les réseaux sociaux ne nous permettront jamais d’en sortir.

–Le renoncement à la lutte

C’est celui qui fait le plus mal à son estime de soi.
Le renoncement à la lutte, « je pense que le masque est inefficace et maltraitant » et pourtant j’obéis, je le mets parfois ou tout le temps…
Imaginez l’état de délabrement de notre conscient ou de notre inconscient.
Bien entendu, nous essaierons de nous rassurer en pensant qu’il n’y a rien à faire, que la guerre est perdue d’avance…
Nous passerons notre cerveau en mode survie, mais à quel prix !

Efficacité de chaque mode de « défense », de fonctionnement, face à la dictature

Je ne reviendrai pas sur l’adhésion ou sur le renoncement ni même sur le compromis consenti qui ne
participent pas à la lutte contre la dictature…

Restent les autres options :

–L’auto-trahison

Dans ce mode de lutte, la dictature n’est pas, ou peu, au fait que je n’adhère pas à ses lois iniques.
Soit elle l’ignorera totalement pendant que mes enfants portent le masque, soit elle verra des petits signes comme un masque sous le nez.
La plupart des spectateurs endormis par la propagande verront en nous, probablement, une personne irresponsable et sans le moindre respect pour les autres, plutôt qu’une forme de résistance.

Je rappelle pour celles et ceux qui l’ignoreraient encore que le port du masque n’a strictement aucune visée sanitaire, mais celle de rendre visible une épidémie dont nous ignorerions totalement l’existence sans les médias et le masque obligatoire.
De fait, le porter sous le nez, voir même sur le cou, rend quand même la menace fantôme visible et c’est l’essentiel.
S’il y avait un virus mortel et que le masque présentait la moindre efficacité, toute personne qui le porterait mal, fumerait, mangerait, etc. serait immédiatement verbalisée et condamnée pour mise en danger de la vie d’autrui.
Ceci confirme qu’il n’est qu’un objet de notre soumission.

Pour rendre la mesure de résistance face à l’oppresseur efficace, il faudrait qu’une écrasante majorité le porte mal pour y voir un symbole de résistance.
Je pourrais dire qu’il en est de même de retirer ses enfants de l’école.
Si le geste est isolé, cela arrange plutôt Vichy qui se débarrasse d’un problème devenu invisible. En revanche, si 10% des élèves sont retirés, le pouvoir rigolera beaucoup moins.

–L’intransigeant héroïque

Il a le mérite d’être totalement en accord avec ses valeurs, mais pour autant son action héroïque peut s’apparenter parfois plus à de la connerie… la frontière entre le débile et le héros est souvent bien mince.
Bref d’un point de vue de lutte contre la dictature, ici encore, seul le nombre rendra le message efficace.

–L’intransigeant qui se réfugie dans ses quartiers

Il est évident que son action ne dérange pas le moins du monde la dictature, ici encore, tant qu’elle reste isolée.
En revanche si des centaines de milliers de personnes limitaient au maximum leur consommation, abandonnaient le terrain de la consommation, ce vide et cette perte de PIB ne sauraient demeurer inaperçus et seraient de nature à vraiment mettre des bâtons dans les roues à la dictature

Nous voyons donc ici que notre façon d’appréhender la dictature n’a que peu d’effet pour lui faire obstacle et que finalement la méthode employée importe relativement peu.
Ici encore, seul le nombre sera de nature à lui causer souci…

On se focalisera donc sur la méthode qui est le plus en accord avec nos valeurs afin de pouvoir continuer à nous regarder dans un miroir dans quelques années lorsque nos enfants et nous-mêmes serons devenus des zombis au service d’une dictature.
Je vous rappelle que les personnes qui n’auront connu que la dictature et qui auront été formatées dès le plus jeune âge comme les enfants, penseront naturellement que tout ceci est « normal ».

Vous êtes-vous posé la question de votre appartenance à une des catégories citées et de sa compatibilité avec vos valeurs ?

L’indispensable compromis ?

Il est d’usage de dire qu’une guerre (avec des militaires) se termine toujours autour d’une table de négociation et donc avec des compromis… et que l’on aurait pu éviter la phase barbarie.
Que nenni !…
L’objectif même du conflit armé est de supprimer autant que faire se peut la négociation.

Le vainqueur décide et le vaincu cède…

C’est ainsi que les conditions de la reddition en 1918 étaient tellement inacceptables pour les Allemands qu’elles ont largement participé à la montée du nazisme et de la Seconde Guerre mondiale.

De l’intérêt donc de la guerre et de l’épreuve de force pour éviter le compromis.

Plus nous serons visibles sur le théâtre des opérations, soit par la chaise vide (retirés du monde capitaliste), soit sur le terrain par la désobéissance civile, et plus nous serons en mesure de faire céder la dictature et retrouver des libertés.

Il va s’en dire que tant que nous continuerons notre petite guerre uniquement sur des réseaux sociaux en jouant au jeu du chat et de la souris de la censure…
Tant que nous nous focaliserons sur ce qui nous sépare et non ce qui nous rassemble, plus la dictature demeurera tranquille pour les prochains mois et prochaines années.

Le dos rond et autres compromissions

Nous avons vu que dans le cadre du port du masque au quotidien, la désobéissance unitaire n’était pas de nature à perturber la dictature. S’opposer pour s’opposer ne présente pas, ou peu, d’efficacité, dès lors que l’on ne conceptualise pas parfaitement l’objectif. Je le dis encore, l’héroïsme face à un ak47 relèverait plus de la connerie que de la bravoure. Pour autant, la réflexion me semble indispensable et je vais pour cela évoquer le problème des manifestations.

Attitude face à la dictature et manifestations (regroupements)

Nous sommes passés d’un régime déclaratif « je vous annonce que… » à un régime d’autorisation
«voulez-vous bien que »… preuve en est, pour ceux qui l’ignoreraient encore, que la France est bien une dictature.

Aujourd’hui, pour être autorisé à manifester, vous devez, à minima, vous engager à respecter ce contre quoi vous vous battez. En clair, vous devez porter un masque, respecter la distanciation et utiliser du gel. Une manif légale contre le système ne saurait se différencier de passants dans la rue…

C’est un peu comme si vous vous engagiez à obliger tous les manifestants d’un mouvement pour la promotion du véganisme à manger un hot-dog au début du rassemblement ! Obliger le port du masque dans un mouvement qui dénonce le port du masque est tout aussi délirant…

Dans la vie, nous avons parfois le choix entre le calcul, la politique et l’intransigeance… Les données sont pourtant limpides… si vous refusez de cocher que vous ferez appliquer la dictature, alors votre manifestation sera interdite — fin de l’épisode.

Si vous déclarez faire respecter les lois de Vichy, mais que vous ne mettez pas en œuvre les moyens permettant de faire respecter cesdites lois, alors l’État fasciste aura toute liberté de vous poursuivre et de vous faire condamner au prétexte que VOS manifestants n’ont pas respecté les règles.

Celles et ceux qui veulent manifester deviennent de fait dans l’obligation de renier certaines de leurs valeurs afin de pouvoir accéder à un espace où la lutte est possible. Imaginez une manifestation pro végane avec des manifestants tenant un hot-dog dans la main. Ce n’est pas plus ridicule que des manifestants anti-masque avec des masques !

Je vous rappelle que je pense que la lutte passe par la rue et la sortie des réseaux sociaux.

Afin de ne pas prendre parti, je vais faire une pirouette et me projeter dans le futur.

Dès lors que la contestation commencera à vraiment inquiéter Vichy, celle-ci sera obligée de restreindre encore plus les conditions de manifestation.

Un moyen le plus simple dans un premier temps sera d’obliger un test PCR négatif pour tous les manifestants et dans un deuxième temps une vaccination obligatoire.

Vous pourriez en rire ou penser que je suis dans la démesure, mais j’imagine que vous serez nombreux à penser que ce sera la réalité dans quelques semaines ou quelques mois. S’il y a un peu plus d’un an nous vous avions décrit notre présent, personne ne l’aurait cru.

Au même titre que pour le hot-dog, allons-nous nous faire vacciner pour manifester contre la vaccination ?

Vous voyez bien qu’il y a une limite et qu’il est donc légitime de se poser la question quant au franchissement de la ligne jaune de nos valeurs dès aujourd’hui… Cette ligne jaune est-elle franchie dès lors que l’on accepte de se plier à l’obligation du port du masque et des gestes barrières dans une manifestation ?

Tout en étant bien conscient que le « fou » qui ose déclarer une manif (fou au sens héroïque) devra bien se protéger et donc demander aux manifestants de respecter l’irrespectable. Je vous avoue bien humblement ne pas avoir le courage de ce « fou » et encore une fois je comprends évidemment que le déclarant est dans l’obligation de « composer avec la dictature » pour ne pas être piétiné par l’arbitraire.

Alors existe-t-il une alternative ? Est-il raisonnable d’anticiper l’inéluctable ?

La solution serait-elle de se passer de permission pour nous réunir ?

Sommes-nous aujourd’hui plus protégés, plus à l’abri de la violence d’État, en nous réunissant dans la rue avec un Ausweis d’autorisation de manifestation (tout en sachant pertinemment que nous ne respecterons pas à la lettre nos engagements écrits) ?

Je ne suis ni juriste ni obergruppenführer, de fait ma réponse sera purement théorique. Si le risque de se réunir par milliers dans la rue sans autorisation nous exposait principalement au dispersement par les forces du mal, cela ne serait pas forcément contre-productif pour réveiller les Français…

Même le fait d’avoir un refus de manifestation pour n’avoir pas coché que l’on obligerait le port du masque pourrait aussi être un outil de lutte contre la dictature. Ce refus pourrait être brandi tel un étendard :

« La police de Vichy interdit une manifestation anti-masque pour non-respect du masque ! »

Bref, je n’ai pas de réponses (définitives), mais je ne suis pas certain que le mode déclaratif soit le plus efficace ni le plus protecteur. Il l’est peut-être encore un peu aujourd’hui, mais si demain un test PCR négatif devient obligatoire alors le débat ne sera plus de mise.

Le carnaval non déclaré de Marseille du 21 mars, réunissant plusieurs milliers de participants, n’est— il pas une preuve que c’est à nous de reprendre nos droits et notre liberté et qu’il est illusoire de demander à la dictature de nous l’accorder via des autorisations qui n’en sont pas ?

Petit bémol, comme à l’accoutumée la réaction politique, médicale et des journalistes a été hystérique pour nous laisser croire que cette fête allait être source de clusters… le mensonge se perpétue.

Merci

Alain Tortosa. 21 mars 2021

Auteur de l’ouvrage « 7 milliards d’esclaves et demain ? »

https://7milliards.fr/tortosa20210321-rapport-a-la-dictature.pdf

Autres textes sur https://7milliards.fr




La bataille judiciaire bat son plein : référé contre les confinements et couvre-feux

Par Nicole Delépine

De multiples plaintes et procédures émanent de différents cabinets d’avocats, contre les masques, les contraventions abusives, les vaccins thérapies géniques, etc..(([1] En vert les quelques commentaires du rapporteur du texte pour les citoyens.))

Nous vous présentons aujourd’hui le très fouillé document de Maître Araujo fourni à la justice. Nous la remercions de ce lourd travail.


ASSIGNATION EN RÉFÉRÉ DEVANT LE PRÉSIDENT DU TRIBUNAL JUDICIAIRE DE PARIS

Le 8 mars 2021 présentée par Maître De Araujo, avocat au barreau de Paris

à la demande de l’association Action 21 France, l’association Wikijustice Julian Assange, la ligue nationale pour la liberté des vaccinations et 1360 demandeurs personnes physiques – anonymat – assignation à laquelle nous nous sommes joints.(([2] l’association Action 21 France pour objet la défense de la liberté individuelle l’association wikijustice Julian Assange, pour objet la défense des droits de l’homme, la ligue nationale pour la liberté des vaccinations pour objet le libre choix pour le médecin d’appliquer les méthodes préventives et curatives qu’il entend adopter et, avec l’accord du patient, le droit de les appliquer dans l’exercice de sa profession.))

J’AI, huissier soussigné, DONNÉ ASSIGNATION À : Ministère des Solidarités et de la Santé, représenté par le ministre, le Cabinet du Premier ministre, représenté par le Premier ministre, l’Agent judiciaire de l’État, domicilié au Ministère de l’Économie et des Finances.

À COMPARAÎTRE LE : … Devant le président du tribunal judiciaire de PARIS, tenant l’audience des référés, au palais de justice de PARIS

OBJET DE LA DEMANDE : RAPPEL DES FAITS ET DE LA PROCÉDURE : quelques extraits libres en tant que plaignante, ci- dessous la totalité de la procédure, références et annexes dans le document intégral :

https://drive.google.com/drive/folders/1Rit6Wh6GYBUHtLPvuGg0F5JSv3bqJwAQ?usp=sharing

extraits libres :

« Malgré toute l’énergie déployée afin de mener à bien leurs projets personnels et professionnels, les demandeurs ont vu leur vie basculer radicalement à la suite des mesures dites de « confinement » et de « couvre-feu », prises au niveau national.

La liberté individuelle de chacun d’eux s’est vue entravée de manière drastique, ce qui a engendré de graves conséquences, tant au niveau de leurs liens sociaux, familiaux et professionnels qu’au niveau de leur santé psychologique et morale. »

Le 16 mars 2020, à la suite d’une coordination européenne le 17 mars 2020, le Premier ministre a présenté au Conseil d’État un projet de loi organique d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19.

 La loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence a  été adoptée dans le cadre d’une procédure accélérée.

En l’espace de quatre jours, les citoyens ont vu leurs libertés réduites à néant du fait l’adoption de deux nouveaux articles.

« Ce ne sont certainement pas les conditions dans lesquelles nous légiférons aujourd’hui, sur le fondement d’un texte connu seulement dans la soirée d’hier, qui permettront d’élaborer un dispositif d’exception pérenne et proportionné. » (([3] relève M. Alain Milon, président de la commission des affaires sociales, rapporteur, au Sénat, en séance du 19 mars 2020 ))

Aux termes du nouvel article L. 3131-12 du code de la santé publique (CSP) : « l’état d’urgence sanitaire peut être déclaré sur tout ou partie du territoire métropolitain ainsi que du territoire des collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution et de la Nouvelle-Calédonie en cas de catastrophe sanitaire mettant en péril, par sa nature et sa gravité, la santé de la population« .

Note de ND : ces mesures ont été particulièrement étonnantes sans rapport avec la réalité de l’épidémie, car le nombre de malades de ce début mars n’était guère supérieur aux épidémies de grippe habituelles, saturant l’hôpital public éventuellement comme chaque année depuis dix ans et les fermetures de lits accumulées. Les soignants manifestaient quelques semaines plutôt pour dénoncer leurs difficultés de travail et s’étaient d’ailleurs fait largement tabasser.

« Les mesures prescrites en application du présent article sont strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu. Il y est mis fin sans délai lorsqu’elles ne sont plus nécessaires. ».

On verra dans les semaines et mois suivants la supercherie de ces affirmations.
La répression s’annonce forte (([4] Aux termes de l’article L3136-1 du Code de santé publique (modifié par Décret n°2021-172 du 17 février 2021 – art. 1) )) :

Le fait de ne pas respecter les réquisitions prévues est puni de six mois d’emprisonnement et de 10 000 € d’amende. La violation des autres interdictions ou obligations est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.

Si les violations prévues sont verbalisées à plus de trois reprises dans un délai de trente jours, les faits sont punis de six mois d’emprisonnement et de 3 750 € d’amende ainsi que de la peine complémentaire de travail d’intérêt général, et de la peine complémentaire de suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire lorsque l’infraction a été commise à l’aide d’un véhicule. (…).

Par dérogation aux dispositions de l’article L. 3131-13 du CSP, l’état d’urgence sanitaire a donc été déclaré pour une durée de deux mois à compter de l’entrée en vigueur de la loi du 23 mars 2020. À aucun moment les parlementaires n’ont été mis à même d’évaluer l’utilité, la proportionnalité et le caractère approprié des mesures d’interdiction de sortie du domicile.

MESURES D’INTERDICTION DE SORTIE DE DOMICILE DITES DE « CONFINEMENT » ET DE COUVRE-FEU

Le « confinement national » est une mesure d’interdiction de sortie du domicile concernant l’ensemble de la population.

Le Premier ministre le reconnaît devant le Sénat le 19 mars 2020 :

« Ces mesures sont massives, draconiennes ; jamais notre pays n’avait connu des mesures de restriction aussi générales et rigoureusessur l’ensemble de son territoire. » 

Au moment de la mise en place du premier « confinement », la loi ne prévoyait pas la possibilité de mettre en place une telle mesure d’interdiction de sortie des citoyens et cela n’avait d’ailleurs jamais existé de toute notre histoire.

[sauf lors de l’occupation par les nazis].

En effet, l’article L3131-1 du CSP alors en vigueur disposait que :

« En cas de menace sanitaire grave appelant des mesures d’urgence, notamment en cas de menace d’épidémie, le ministre chargé de la santé peut, par arrêté motivé, prescrire dans l’intérêt de la santé publique toute mesure proportionnée aux risques courus et appropriée aux circonstances de temps et de lieu afin de prévenir et de limiter les conséquences des menaces possibles sur la santé de la population. »

Or, par un décret n°2020-260 du 16 mars 2020, le Premier ministre décrète:

« Afin de prévenir la propagation du virus covid-19, est interdit jusqu’au 31 mars 2020 le déplacement de toute personne hors de son domicile à l’exception des déplacements pour les motifs suivants, dans le respect des mesures générales de prévention de la propagation du virus et en évitant tout regroupement de personnes »

Et vous avez tous connu la suite du second confinement!

Par un décret (([5] n° 2020-1310)) du 29 octobre 2020il a de nouveau été décidé que : (([6] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042475143)) Tout déplacement de personne hors de son lieu de résidence est interdit à l’exception des déplacements pour les motifs suivants, en évitant tout regroupement de personnes

La seconde période de confinement a été étendue jusqu’au 14 décembre 2020

Note ND : Et le 17 mars 2021, le gouvernement a à nouveau reconduit des mesures de confinement se rajoutant au couvre-feu imposé depuis décembre 2021 conformément aux injonctions sous forme de prévisions de Ferguson conseiller modalisateur de l’OMS et de la Grande- Bretagne.

Néanmoins ce nouveau confinement est hybride devant la colère des peuples montante partout dans le monde.

Par temps de paix, les demandeurs ont donc subi des mesures de confinement attentatoires à leur liberté individuelle :

du 17 mars 2020 au 11 mai 2020 (soit 1mois et 25jours), et

du 30 octobre 2020 au 14 décembre 2020 (soit 1mois et 17jours).

(note ND et Une troisième fois depuis cette date, couvre-feu puis confinement).

Par temps de paix, des mesures dites de « couvre-feu » ont été mises en place.
Le total cumulé des périodes confinement/couvre-feu correspond : période de plus de six mois étalés depuis le début de la crise.

Tout citoyen contrevenant à l’une des mesures dites « de confinement » ou de « couvre-feu » est passible d’une amende d’un montant de 135 euros en cas d’infraction, d’une amende de 1 500 euros en cas de récidive puis d’une peine d’emprisonnement, cette fois en milieu carcéral.

JUSTIFICATIONS INVOQUÉES À CES PRIVATIONS DE LIBERTÉ

Ces décrets seraient justifiés par les résultats des campagnes massives de dépistage du virus grâce à l’utilisation de tests RT-PCR non fiables, pourtant validés par des arrêtés signés par le ministre de la Santé (Annexe 1).

Ces mesures d’une extrême gravité et manifestement illégales, ont porté atteinte, et continuent de porter atteinte à la liberté individuelle des demandeurs, lesquels n’ont pourtant jamais représenté de danger (même sanitaire) pour la sécurité ou l’ordre public, ni menacé de commettre une infraction prévue par le Code pénal.

C’est pourquoi, dans cette situation d’extrême urgence, les demandeurs ont assigné les défendeurs en référé, aux fins de voir cesser la violation de leur liberté individuelle et aux fins de voir réparer leur préjudice moral découlant de cette violation.

EXPOSÉ DES MOYENS EN FAIT ET EN DROIT sur les demandes en référé

Les justifications citées par l’avocate reposent sur

la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen conquise en 1789 :
les actes du pouvoir exécutif ne peuvent être respectés par le peuple que si ces actes respectent eux-mêmes les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme.(([7] « Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. »))

Sur l’obligation de sagesse, de justice et de raison des lois :

« Les lois ne sont pas de purs actes de puissance ; ce sont des actes de sagesse, de justice et de raison. Le législateur exerce moins une autorité qu’un sacerdoce.
Il ne doit point perdre de vue que les lois sont faites pour les hommes, et non les hommes pour les lois ».(([8] Extrait du discours préliminaire sur le projet de Code civil de Jean-Etienne-Marie PORTALIS, présenté le 1er pluviôse an IX).))

Sur lobligation dune justice indépendante afin datteindre ou de conserver le statut d’« État de Droit »

« Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution »
Lorsque les droits de l’Homme sont bafoués, seule une justice indépendante fait alors office de rempart.

Depuis l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2001, de la loi du 30 juin 2000, la justice administrative s’est progressivement arrogé le pouvoir de juger de l’ensemble des atteintes aux droits fondamentaux.

Or, dans le cadre de la crise de Covid-19, constitue -t-elle véritablement une justice indépendante ?

Notre réponse à cette question sera la même que celle formulée par Anselme BATBIE

« Nous ne considérons pas comme une garantie vaine celle qui résulte de l’examen par le Conseil d’État. Mais il est difficile d’admettre que chez nous, après tout ce qui a été dit pour demander que nul ne soit distrait de ses juges naturels, nous en soyons arrivés à placer les droits les plus essentiels sous la protection d’un corps semi-politique et composé de membres révocables, qu’après avoir tant de fois entendu demander que le contentieux administratif fût restreint ou même supprimé, on mette sous la protection de cette justice tant attaquée autrefois les droits essentiels de l’homme vivant en société ».(([9] A. BATBIE, Traité théorique et pratique de droit public et administratif, 2e éd., 1885-1886, t. VII, p. 409 et s., cité par E. DESGRANGES, préc., p. 154, sénateur et auditeur au Conseil d’État en 1847))

Aujourd’hui en France, l’autorité judiciaire indépendante est la seule Gardienne Naturelle de nos Libertés et Droits fondamentaux. 

Les évènements récents exigent plus que jamais l’intervention du Juge Judiciaire indépendant afin que les atteintes aux libertés et le mépris des Droits de l’Homme dont fait preuve le pouvoir exécutif cessent immédiatement et soient sanctionnés.

L’existence d’une voie de fait emporte immédiatement compétence du juge judiciaire.(([10] (T. confl., 30 octobre 1947 : Rec. CE, p.511; JCP G 1947, II, 3966, note Fréjaville ; RD publ. 1948, p.86, note Waline; D. 1947, p.476, note P.L.J.).))

La seule constatation d’une voie de fait ouvre droit à réparation soit contre l’Administration soit contre le bénéficiaire de la voie de fait.

Depuis l’arrêt du Tribunal des conflits en date du 17 juin, il y a voie de fait de la part de l’administration dans la mesure où l’administration :

  • soit a procédé à l’exécution forcée, dans des conditions irrégulières, d’une décision, même régulière, portant atteinte à la liberté individuelle
  • soit a pris une décision qui a les mêmes effets d’atteinte à la liberté individuelle ou d’extinction d’un droit de propriété et qui est manifestement insusceptible d’être rattachée à un pouvoir appartenant à l’autorité administrative.

Le Conseil Constitutionnel a eu maintes fois l’occasion de le rappeler, toute mesure de procédure de nature à porter atteinte à la liberté individuelle doit être placée sous le contrôle de l’autorité judiciaire.

En cas de voie de fait, le juge judiciaire peut non seulement constater l’atteinte à la liberté individuelle commise par l’administration et en réparer les conséquences dommageables, mais aussi la faire cesser.

En l’espèce, le Premier ministre et le ministre de la Santé ont commis plusieurs voies de fait en prenant des actes manifestement insusceptibles de se rattacher à un pouvoir leur appartenant, portant ainsi atteinte à la liberté individuelle des demandeurs.

Il y a VOIE DE FAIT LORSQUE DES DÉCISIONS SONT MANIFESTEMENT INSUSCEPTIBLES D’ÊTRE RATTACHÉES À UN POUVOIR APPARTENANT À L’AUTORITÉ ADMINISTRATIVE

Par principe seule l’autorité judiciaire peut prendre des mesures limitatives ou privatives de liberté. L’Habeas Corpus à la française figure à l’article 66 de la Constitution du 4 octobre 1958.

L’Habeas corpusénonce la liberté fondamentale, selon laquelle personne ne peut être emprisonné sans jugement, contraire de l’arbitraire qui permet d’arrêter n’importe qui sans raison valable. Ildispose que :

« Nul ne peut être arbitrairement détenu. L’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi. »

FONDEMENTS JURIDIQUES

L’article 7 contient la formule suivante :

« Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ».

-L’article 9 :

« Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi ».  

La Déclaration (([12] du 10 décembre 1948)) pose les principes :

« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. »

« Toute personne a droit à la liberté et à la sûreté. Nul ne peut être privé de sa liberté, sauf dans les cas suivants et selon les voies légales (cf texte in extenso joint)

Toute personne victime d’une arrestation ou d’une détention dans des conditions contraires aux dispositions de cet article a droit à réparation. »

L’article 9 :

« Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu, ni exilé. »

  • le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ONU, 16 décembre 1966) dispose :Tout individu victime d’arrestation ou de détention illégale a droit à réparation. »

BLOC CONSTITUTIONNEL NORME SUPRÊME ET HIÉRARCHIE DES NORMES

La hiérarchie des normes applicable en France place le bloc constitutionnel et le bloc conventionnel au-dessus du bloc législatif et du bloc réglementaire, le bloc constitutionnel étant la norme suprême.

Par conséquent, les normes rappelées ci-dessus sont de valeur supérieure à la loi récente n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence et aux articles L. 3131-12 et L. 3131-15 du CSP issus de cette loi et aux suivantes.

La loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 (([13] https://www.senat.fr/seances/s202003/s20200319/s20200319_mono.html#Niv1_SOM6)) prétendait s’inspirer de la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence, elle s’en écarte largement. Ainsi le Parlement se voit empêché d’exercer un quelconque contrôle sur cette action, au mépris de l’article 24 de la Constitution du 4 octobre 1958 et le juge judiciaire est écarté en violation de l’article 66 de la Constitution.

En ce sens, la loi du 3 avril 1955 est beaucoup plus protectrice des droits des personnes.

Ce contrôle n’est pas prévu par la loi d’état d’urgence sanitaire.

Nous affirmons que le traitement des citoyens sous le régime de l’état d’urgence sanitaire est contraire à l’Habeas Corpus et aucun argument ne pourra venir contredire cette vérité.

En conclusion : Jusqu’à présent les régimes dérogatoires, limitatifs ou privatifs de la liberté individuelle, ont toujours prévu l’intervention du juge judiciaire, que ce soit dans le but de lutter contre le terrorisme ou que ce soit dans le domaine de la santé, conformément à notre État de Droit.

Ceci contrairement à l’article L3131-15 du CSP qui permettrait au Premier ministre et au ministre de la Santé d’interdire aux citoyens de sortir de leur domicile (il s’agit bien d’une mesure limitative ou privative de liberté), sans que cet article ne prévoie un contrôle, même a posteriori, de cette mesure par le juge judiciaire.

De même l’article L3136-1 du CSP nouvellement rédigé, prévoie des peines d’amende et d’emprisonnement conséquentes et de fait incontestables devant le juge judiciaire et apporte la précision suivante :

« L’application de sanctions pénales ne fait pas obstacle à l’exécution d’office, par l’autorité administrative, des mesures prescrites en application des articles L. 3131-1 et L. 3131-15 à L. 3131-17 du présent code. »

En effet, en dehors de la procédure d’urgence en référé-liberté et le recours pour excès de pouvoir devant le juge administratif, aucune voie de droit devant le juge judiciaire n’est prévue par ce dispositif aux fins de contestation des mesures d’interdiction de sortie de domicile.

CARACTÈRE INCONSTITUTIONNEL DE CES PRIVATIONS DE LIBERTÉ

Le Premier ministre et le ministre de la Santé ne pouvaient disposer d’un tel pouvoir d’interdiction de sortie du domicile à l’encontre des citoyens, sans qu’aucun contrôle du juge judiciaire ne soit prévu par l’article L. 3131-15 du code de la santé publique, lequel revêt de ce seul fait un caractère inconstitutionnel et entre en contradiction avec les conventions signées par la France.

Les décisions de confinement et de couvre-feu sont manifestement insusceptibles de se rattacher à un pouvoir de l’administration.

« Un tel dispositif devrait être supprimé purement et simplement du code de santé publique, car il entre en contradiction avec toutes les règles et les valeurs les plus fondamentales de notre démocratie. » Ce dispositif est une voie de fait en lui-même, oserais-je, dire un coup d’État à lui seul. 

Heureusement le bloc constitutionnel et les conventions signées par la France sont là pour rappeler qu’un tel dispositif ne saurait exister et perdurer en France, pays des droits de l’homme.

Si par extraordinaire, vous jugiez néanmoins que l’administration avait le pouvoir de prendre de telles décisions, manifestement et gravement attentatoires à la liberté individuelle des citoyens, nous démontrerons par ailleurs que l’administration a procédé à l’exécution forcée de ces décisions dans des conditions irrégulières.

VOIE DE FAIT LORSQUE L’ADMINISTRATION A PROCÉDÉ À L’EXÉCUTION FORCÉE, DANS DES CONDITIONS IRRÉGULIÈRES, D’UNE DÉCISION ADMINISTRATIVE MÊME RÉGULIÈRE

Les événements dans lesquels l’état d’urgence est justifié doivent non seulement être graves, mais aussi imprévisibles et intempestifs.

Or, on ne peut plus considérer aujourd’hui que l’épidémie de Covid-19 est un événement imprévisible et intempestif un an après le début de ladite épidémie. La Cour constitutionnelle de l’Équateur a annulé l’état d’urgence déclaré par le président de ce pays le 10 décembre 2020 en relevant justement que l’épidémie de Covid-19 n’était plus un événement imprévisible et intempestif.(([14] réunie en session plénière, dans une décision n°1217 en date du 27 décembre 2020, ►http://esacc.corteconstitucional.gob.ec/storage/api/v1/10_DWL_FL/e2NhcnBldGE6J3RyYW1pdGUnLCB1dWlkOicyYzM2ZDg1NC1iZDFjLTRkMWQtYjBkZS0xZGJjYWNmYjc3ZTcucGRmJ30=
https://q4kspolmx3an7phvn4omlnkwau–www-elcomercio-com.translate.goog/actualidad/corte-constitucional-decreto-excepcion.html))

La situation « gravissime » utilisée par le pouvoir depuis un an est une mascarade (ND)

En France, les mesures de confinement et de couvre-feu ont été prises afin de juguler le risque sanitaire, dit d’une particulière gravité par le gouvernement engendré par l’épidémie de Covid-19.

Or on évalue le degré de gravité d’une épidémie par le taux de mortalité, en ce qui concerne le Covid-19 très faible: 0,03 à 0,05%.Le taux de létalité est de 0,12 à 0,14% sans soins avec 2,6 comorbidités en moyenne et un âge médian de 83 ans.

« La COVID-19 a un taux de létalité réel similaire à celui de la grippe saisonnière » Pr John Ioannidis, 17 avril 2020).

Il n’y a donc aucune justification concernant ces mesures non seulement disproportionnées, mais aussi non scientifiques.Ces mesures attentatoires à la liberté individuelle ont été exécutées de manière forcée dans des conditions irrégulières.

LA MESURE D’INTERDICTION AUX PERSONNES DE SORTIR DE LEUR DOMICILE AURAIT DÛ ÊTRE JUSTIFIÉE :

Absence de publication du rapport du ministre et prise en compte aveugle des données OMS

Le ministre n’a pas su prendre en compte les observations rendues publiques à la suite de la « pandémie » H1N1 de 2009 ni s’interroger quant à la réalité de l’urgence sanitaire et sur le recul qu’il est nécessaire d’observer face aux recommandations de l’OMS.

Pourtant, des experts indépendants (sans lien d’intérêt avec les laboratoires pharmaceutiques) ont contesté à de nombreuses reprises les communications alarmantes de l’OMS. Des protocoles particuliers, dont le plan national de prévention et de lutte contre les pandémies, existent en France depuis 2004.(([15] Le rapport n°12283 intitulé « La gestion de la pandémie H1N1 : nécessité de plus de transparence » de M. Paul FLYNN en date du 7 juin 2010))

Il ressort clairement de ce rapport qu’aucun État membre à ce jour ne peut se fonder uniquement sur les recommandations de l’OMS pour déclarer l’État d’urgence sanitaire au niveau national, car la gouvernance de l’OMS ne présente à ce jour aucune assurance quant à ses réels objectifs, organisme majoritairement financé par des fonds privés provenant de sociétés ou fondations détenant des laboratoires pharmaceutiques. Information désormais de notoriété publique.

Le rapport de la Cour des comptes septembre 2010, intitulé « l’utilisation des fonds mobilisés pour la lutte contre la pandémie grippale A(H1N1)(([16] https://www.senat.fr/rap/r10-270/r10-270-annexe.pdf)) rappelle :

« Le plan national de prévention et de lutte contre la pandémie grippale est le document stratégique réunissant sous une forme synthétique le fruit opérationnel des réflexions menées de façon interministérielle depuis 2004 et la première alerte pandémique mondiale. Il a pour vocation dorganiser la réponse des autorités en cas de pandémie grippale.

le plan « pandémie grippale » de l’OMS et le ministère de la Santé disposent par ailleurs de très nombreux conseils, comités et commissions quil peut consulter et saisir dans le cadre de leurs compétences.Or, durant la crise du Covid-19, ces experts et Comités n’ont pas été consultés à titre principal, un nouveau Conseil scientifique a été mis en place et le plan national de prévention et de lutte contre la pandémie semble avoir été écarté.

Le ministère sait donc pertinemment qu’une immunité croisée peut réduire le taux de létalité d’un virus, que le système hospitalier doit être en capacité d’offrir des soins de qualité, et que les traitements précoces ont un impact décisif.

Dans ce rapport, il n’est absolument pas question de mesure d’interdiction de sortie du domicile. Cette mesure n’est d’ailleurs jamais mentionnée et les plans d’urgence n’ont jamais prévu de telles mesures liberticides aux fins d’enrayer une épidémie.

  • Les citoyens n’ont pas accès à la documentation du Conseil scientifique

Par un avis n°20204259 du 10 décembre 2020, la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) reconnaît qu’il n’existe aucun enregistrement ou compte rendu des séances du Comité scientifique Covid-19 qui propose au gouvernement les mesures liées à la crise sanitaire. De même, aucune liste des experts sollicités n’est accessible, contrairement à ce que prévoient la loi et le règlement.

Les députés ont également demandé ces éléments puisqu’ils n’y ont pas accès en empêchant par là même le contrôle du Gouvernement.(([17] https://www.agnesthill.fr/2021/01/question-ecrite-n-35725-comptes-rendus-du-conseil-scientifique-covid-19/
Ainsi, une question écrite de Madame Agnès THILL, députée de l’Oise a été déposée le 26 janvier 2021 afin de réclamer les documents, qui ont fait l’objet de l’avis précité de la CADA))

Note ND :
TOUT EST OPAQUE ET LE GOUVERNEMENT N’A PAS SUIVI LES RECOMMANDATIONS INTERNATIONALES ET NATIONALES PAR CE QUE SA FEUILLE DE ROUTE EST AILLEURS ET SUIT RIGOUREUSEMENT COMME LA PLUPART DES PAYS OCCIDENTAUX LES DIRECTIVES DE L’OMS ET DU PLAN DAVOS
(([18] www.francesoir.fr/le-conseil-mondial-de-loms-dicte-tres-officiellement-la-conduite-sanitaire-des-pays-signataires-dont))

Dans la partie suivante, l’avocate explique que l’ensemble des mesures repose non pas sur une épidémie de malades, mais sur une épidémie de tests. Elle rejoint par-là les procédures internationales en cours, initiées par l’avocat allemand Reiner Fuellmich par un comité international dit corona créée en juillet 2020 à Berlin.

PANDÉMIE DE « TESTS POSITIFS »

D’après les arrêtés de validation pris par le ministre (Annexe 1), le test virologique PCR permettrait de savoir, au moment où on le réalise, si une personne est infectée par le coronavirus. CECI EST UNE SUPERCHERIE INTERNATIONALE.

De ce fait, nous assistons depuis plusieurs mois à des campagnes de dépistage par utilisation de PCR produisant une quantité importante de faux positifs (faux infectés/faux malades), de laquelle découle des mesures liberticides et mortifères, notamment les mesures de confinement et de couvre-feu, port du masque obligatoire, quarantaine, codes couleurs, interdiction de voyager, traçage, distanciation sociale (et maintenant, campagne matraquage pour la vaccination portant le rêve de passeport sanitaire et donc de coercition sans justification du peuple)

(Annexe 1).

« Un test PCR positif ne peut pas vous dire que vous êtes malade, car avec ce test, vous pouvez trouver presque n’importe quoi chez n’importe qui». (([19] Pourtant, l’inventeur du test PCR (créé en 1983), le Docteur Kary Mullis, lauréat du prix Nobel de chimie en 1993, a déclaré dans une interview))

Le drame est venu de la supercherie organisée par le conseiller de Me Merkel, C. Drosten qui a publié en urgence en janvier 2020 un papier sur le test PCR et en 48 h l’OMS a déclaré ce test valide et imposé dans le monde entier. La tromperie est largement démontrée depuis le printemps 2020, mais le pouvoir de l’OMS et affidés plus celui des médias appartenant aux milliardaires continue à l’imposer sous toutes ses formes jusque maintenant, alimentant la peur et la croyance au virus.

-Pourtant, l’étude scientifique du 27 septembre 2020 de 22 chercheurs démontre que ces travaux présentent dix erreurs majeures qui rendent les tests invalides pour le diagnostic d’infection par Sars-CoV-2.(([20] Review Report by an International Consortium of Scientists in Life Sciences (ICSLS) – Corman-Drosten et al., Eurosurveillance 2020: analyse indépendante « par les pairs » de l’article original de Drosten et Corman ,
https://cormandrostenreview.com/report/))

« L‘utilisation des tests PCR en tant que méthode de mesure des infections, n’est pas seulement un non-sens scientifique, mais a apparemment été délibérément conçue pour créer autant de faux positifs que possible (et paniquer ainsi le monde). »

Cette trop grande sensibilité du test RT-PCR est délétère et nous induit en erreur !

Les paramètres d’interprétation ont finalement été rappelés par l’OMS le 13 janvier 2021 mis à jour le 20 jan 2021 concernant les tests PCR : l’OMS reconnaît l’existence d’un grand nombre de faux résultats positifs liés notamment au seuil de cycle et par là même la non-fiabilité des tests RT-PCR. Elle reconnaît qu’il s’agit d’une aide au diagnostic, pas d’un diagnostic en tant que tel.

Manifestement, le gouvernement français actuel n’en tient AUCUN COMPTE

En conclusion, concernant l’épidémie de tests : nous réclamons l’arrêt de l’utilisation du nombre de cas « positifs » par tests PCR additionné au nombre de cas « positifs » par test antigénique issus de Contact Covid, afin d’alimenter la peur au sein de la population et tenter de justifier l’ensemble des mesures liberticides et notamment l’interdiction de sortie des citoyens de leur domicile.

Pour mémoire, d’après l’article 432-5 du Code pénal :

Le fait, par une personne visée à l’alinéa précédent ayant eu connaissance, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’une privation de liberté dont l’illégalité est alléguée, de s’abstenir volontairement soit de procéder aux vérifications nécessaires si elle en a le pouvoir, soit, dans le cas contraire, de transmettre la réclamation à une autorité compétente, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende lorsque la privation de liberté, reconnue illégale, s’est poursuivie. »

CHANGEMENT DU TAUX D’INCIDENCE OU DE PRESSION ÉPIDÉMIQUE AFIN DE LÉGITIMER L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE :

le taux d’incidence ou de pression épidémique (nombre de personnes infectées sur 100 000 habitants, sur une période de sept jours) : le seuil épidémique pour chaque épidémie à virus respiratoire (syndromes grippaux) depuis 1985 et jusqu’à 2018 (dernière année pour laquelle le réseau Sentinelles a publié un bilan annuel(([21] https://www.sentiweb.fr/document/4633)) a constamment été fixé entre 150 et 200 cas pour 100.000 habitants.

Jamais un seuil épidémique n’a été fixé à 50 cas pour 100 000 habitants, comme c’est le cas depuis mai 2020.Ce changement de seuil permet de manipuler l’opinion publique.

NOMBRE ARTIFICIEL DE DÉCÈS CAUSÉS PAR LE COVID-19 :

De nombreux témoignages (de médecins notamment remettent en cause les formulaires de déclaration de décès) : un grand nombre de personnes décédées d’accident ou d’autres maladies a été porté à tort au nombre des décédés de la maladie Covid-19.

Les tensions hospitalières et traitements sont récurrents depuis des années et ne justifient en rien le coronacircus actuel. Depuis décembre 2020, les « Réas » incluent Réas, Soins Intensifs & Unités de Surveillance Continue((22] https://dashboard.covid19.data.gouv.fr/vue-d-ensemble?location=FRA)) soit une capacité totale de près de 20.000 lits et non de 5.000 lits, comme l’indique le gouvernement relayé par les médias.

Les traitements disponibles et efficaces n’ont pas été conseillés pour soigner la maladie de Covid-19 (voire interdits) alors que bon nombre d’entre eux sont utilisés à travers le monde : hydroxychloroquine, azithromycine, ivermectine, Artemisia, vitamine D, zinc O2, aspirine… (plus de 300 études et plus de 3500 scientifiques font part de ces traitements et de leurs résultats)(([23] ​HCQ études scientifiques et résultats : https://hcqmeta.co
Ivermectine études scientifiques et résultats : https://c19ivermectin.com/)). Des antibiotiques à spectre large couplés à des corticoïdes sont également utilisés pour soigner, mais rien ne peut être dit publiquement (sous peine de sanctions par l’ordre des médecins).

La mesure d’interdiction aux personnes de sortir de leur domicile doit être proportionnée aux risques sanitaires encourus

MÊME LE CONSEIL SCIENTIFIQUE SE DÉDIT, MAIS NE PEUT PUBLIER QU’À L’ÉTRANGER. CURIEUX ?

Par une lettre publiée par The Lancet le 18 février 2021, certains membres du Conseil scientifique (Annexe 5) proclament : « La lutte contre l’évasion immunitaire nécessitera une réévaluation des stratégies de santé publique et la création d’un nouveau contrat social fondé sur des preuves.

Il est donc temps d’abandonner les approches fondées sur la peur, basées sur un confinement généralisé, en apparence aléatoire, comme principale réponse à la pandémie. (…)

L’impact de l’enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, et le pire est à venir en ce qui concerne les niveaux de chômage et de dette nationale. Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations, bien qu’elles soient peu menacées en termes de morbidité et de mortalité par l’infection par le SRAS-CoV-2. (…)

Bien qu’il soit attrayant pour de nombreux scientifiques et qu’il constitue une mesure par défaut pour les dirigeants politiques qui craignent d’être tenus pour légalement responsables de la lenteur ou de l’indécision des réponses nationales, son utilisation doit être revue, mais seulement en dernier recours. »

Constat accablant, les membres du Conseil scientifique reconnaissent que les mesures d’interdiction de sortie du domicile ne sont pas fondées, ont des conséquences dévastatrices et qu’elles n’ont été prises que pour couvrir les risques de mise en cause de la responsabilité juridique de nos dirigeants.

Constat confirmé par une étude de l’Université de Stanford en date du 12 janvier 2021(([24] Constat confirmé par une étude de l’Université de Stanford en date du 12 janvier 2021, en comparant les courbes épidémiques de huit pays ayant adopté des mesures autoritaires (fermeture d’entreprises, couvre-feu, confinement) avec celles de deux pays s’étant contentés de conseils à la population, il s’avère qu’il n’y a pas de résultats significativement différents dans les deux groupes)) « les décrets de confinement obligatoire à domicile et de fermeture d’entreprise ne semblent pas avoir eu d’avantages substantiels sur la croissance des cas dans les huit pays aux premiers stades de la pandémie. Des réductions similaires de la croissance des cas peuvent être réalisables avec des changements de comportement résultant d’interventions moins restrictives.

Près de 35 000 scientifiques et de praticiens de médecine ou de santé publique ont signé le 4 octobre 2020 la Déclaration de Great Barrington (États-Unis)(([25] https://gbdeclaration.org/la-declaration-de-great-barrington/ rédigée par trois chercheurs des universités Stanford, Oxford et Harvard)) qui affirme que:

« Les politiques actuelles de confinement et couvre-feu produisent des effets dévastateurs sur la santé publique à court et à long terme ». Parmi les conséquences, on peut citer, entre autres, une baisse des taux de vaccination chez les enfants, une aggravation des cas de maladies cardio-vasculaires, une baisse des examens pour de possibles cancers ou encore une détérioration de la santé mentale en général. Cela va engendrer de grands excès de mortalité dans les années à venir, notamment dans la classe ouvrière et parmi les plus jeunes. Maintenir les écoliers en dehors de l’école est une grande injustice. 

Conserver ces mesures en attendant quun vaccin soit disponible causera des dégâts irréparables. Les couches sociales les moins favorisées seront les plus touchées. 

« Nous sommes de simples médecins, mais dès le 21 mars 2020 nous dénoncions dans une tribune le caractère non scientifique, médicalement stupide, socialement et économiquement désastreux dune telle mesure. Le 27 mars, nous récidivions espérant ainsi réveiller les réflexions dune population tétanisée par la peur créée par une propagande dune intensité jusque-là inégalée en France. En vain.

L’expérience marseillaise de l’an 1720:

Nous rappelions que le confinement aveugle (ne séparant pas les malades des biens portants) navait jamais fait la preuve de son efficacité dans le monde réel et quenfermer ensemble malades et bien portants avait un grand risque daccélérer les contagions.

Cela avait été démontré lors de la grande peste de Marseille de 1720 où le confinement militaire strict avait abouti à la mort de la moitié de la population de la cité, sans empêcher la propagation de l’épidémie à la Provence et à l’Italie. La comparaison, d’après les chiffres de lOMS, des évolutions de l’épidémie en Belgique confinée et aux Pays-Bas non confinés a malheureusement confirmé nos craintes. »

Nous relevons effectivement que le confinement participe à l’augmentation inquiétante des suicides et des maladies mentales. En effet, des médecins psychiatres constatent que les mesures de confinement sont nocives pour la population et que ces mesures privatives de liberté causent de réelles atteintes à la dignité et à l’intégrité physique, psychique et morale de chaque citoyen, d’autant plus si les interventions médiatiques des autorités administratives contribuent à engendrer un climat de peur et de terreur.

Des études scientifiques vont également dans le sens d’une corrélation entre les mesures de confinement et l’apparition de maladies mentales, notamment chez les jeunes individus (prévalence de la dépression et de l’anxiété).(([28] Association of Home Quarantine and Mental Health Among Teenagers in Wuhan, China, During the COVID-19 Pandemic
https://jamanetwork.com/journals/jamapediatrics/fullarticle/2775249?guestAccessKey=04af0d22-d94d-435d-8c8e-afb5ad0de5a7&utm_source=silverchair&utm_medium=email&utm_campaign=article_alert-jamapediatrics&utm_content=olf&utm_term=011921))

« Nos gouvernants et nos parlementaires, du fait de leur pouvoir et leur influence, vont inciter toute une population à faire un geste dont l’intérêt n’est pas démontré et dont les conséquences ne sont pas mesurées, et se présenter ainsi en sauveurs.

Cela évoque les techniques sectaires et les suicides collectifs. Pour échapper à la fin du monde ou aux extra-terrestres -ici au virus mortel-, le sacrifice est présenté comme salvateur. La réalité ensevelie sous les messages quotidiens discordants, culpabilisants, a laissé la place au délire dans lequel les liens logiques se dissolvent.

Les sectes se servent de ces moyens : isoler les individus en les coupant de leurs liens sociaux et familiaux, rendre les gens dépendants en les privant de leurs moyens de subsistance, propager un discours univoque martelé dans des grand-messes permanentes, évincer toute pensée divergente, présenter les opposants comme des nuisibles qui ne comprennent ni leur propre intérêt ni l’intérêt commun supérieur. « Nous contre les autres » est généralement la doctrine simple compréhensible par chacun, car simpliste, et hélas adoptée.

Le cap est franchi. (…) Maintenant que les lignes de partage qui clivent la population se précisent, ce gouvernement na plus la possibilité de revenir à des positions plus raisonnables et proportionnées.

Les mesures de distanciation resteront la règle. Signe supplémentaire de la supercherie, les hommes qui murmurent à l’oreille des virus prédisent déjà les vagues à venir et leurs dates dapparition. Toute science a vraiment déserté nos sociétés. Les réseaux sociaux, « complotistes », ont donné des dates de confinement bien avant leur annonce officielle, montrant ainsi que toute préoccupation sanitaire était absente des décisions officielles.

Les conséquences humaines sont terribles. Tout lieu de convivialité a disparu, les gens sont plus isolés que jamais, ils souffrent de mesures iniques imposées par une poignée de dirigeants, sans aucune concertation, sous couvert dassurer leur salut. Ce qui fait lhumain, sa capacité à tisser des liens, son besoin dentrer en contact avec lautre est menacé. Le tissu social sest dissout dans les mesures imposées par un régime devenu fou, hors de contrôle, déroulant une feuille de route établie de longue date en dépit de toute considération du réel. »

Une étude chinoise publiée le 20 novembre 2020, faite à Wuhan sur la base de 10 millions de personnes (représentant 94,1% de la population de Wuhan – méta-analyse), a démontré que les personnes asymptomatiques ne sont pas contaminantes: la pratique généralisée des tests PCR au sein d’une population est donc parfaitement inutile.(([29] Shiyi Cao, Yong Gan, Chao Wang, Max Bachmann, Shanbo Wei, Jie Gong, Yuchai Huang, Tiantian Wang, Liqing Li, Kai Lu, Heng Jiang, Yanhong Gong, Hongbin Xu, Xin Shen, Qingfeng Tian, Chuanzhu Lv, Chanson de Fujian, Xiaoxv Yin & Zuxun Lu Post-lockdown SARS-CoV-2 nucleic acid screening in nearly ten million residents of Wuhan, China Nature Communications volume 11, Article number: 5917 (2020):
https://www.nature.com/articles/s41467-020-19802-w))

Dans la mesure où seuls les malades symptomatiques sont contagieux, comme le prouve cette très large étude portant sur 10 millions de Chinois,il n’existeAUCUNE RAISON de confiner la population saine. Il suffit d’isoler les personnes véritablement malades.

LA JURISPRUDENCE INTERNATIONALE

La Cour constitutionnelle de Bosnie-Herzégovine (([30] https://reseauinternational.net/cour-constitutionnelle-de-bosnie-herzegovine-la-mesure-de-restriction-de-mouvement-et-de-port-de-masques-est-une-violation-des-droits-humains-fondamentaux-affaire-ap-3683-20/ Par une décision du 22 décembre 2020, la 120e session ordinaire du Grand Conseil (Affaire AP-3683/20)
http://www.ustavnisud.ba/dokumenti/_bs/AP-3683-20-1262390.pdf)) a déclaré que les décisions de la cellule de crise sur l’interdiction de circuler et le port obligatoire de masques de protection sont « une ingérence dans les libertés et droits fondamentaux de l’homme garantis par la Constitution de la Bosnie-Herzégovine et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme».

La Cour de Rome (Italie) (([31] https://cv19.fr/2020/12/26/italie-la-cour-de-rome-declare-que-les-decrets-ministeriels-anti-coronavirus-sont-illegitimes-les-libertes-et-les-droits-constitutionnels-violes/ section civile 6, dans l’ordonnance n. 45986/2020 R.G. du 16 décembre 2020
https://ia801802.us.archive.org/7/items/ordonnance-45986-2020-du-tribunal-de-rome/Ordonnance%2045986-2020%20du%20tribunal%20de%20Rome.pdf)) déclare que les décrets ministériels anti-coronavirus sont illégitimes et les droits constitutionnels violés.

Une décision du Tribunal de Weimar (Allemagne)(([32] https://openjur.de/u/2316798.html en date du 11 janvier 2021, n° 6 OWi – 523 Js 202518/20)),selon laquelle en imposant une mesure de confinement strict, le gouvernement régional a violé la dignité humaine garantie comme étant un droit fondamental inviolable par la loi allemande, que de ce fait cette mesure est inconstitutionnelle.

Ledit Tribunal a observé que le confinement était « une décision politique catastrophique et erronée, avec des conséquences dramatiques dans tous les domaines de la vie des citoyens » les qualifiant par là même d’attaque disproportionnée contre les fondements de la société.

Le Tribunal de Mannheim (Allemagne)(([33] https://www.badische-zeitung.de/suedwest-1/gericht-kippt-naechtliche-ausgangssperre-in-baden-wuerttemberg)) a jugé le couvre-feu illégal(([34] https://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.urteil-zu-corona-massnahme-gericht-hebt-naechtliche-ausgangssperre-in-baden-wuerttemberg-auf.c11554f0-3671-43b0-89d9-d4422f5ef84b.html décision sans appel en date du 8 février 2021.)).

La Cour de La Haye (Pays-Bas)(([35] https://uitspraken.rechtspraak.nl/inziendocument?id=ECLI:NL:RBDHA’2021’1100 décision en date du 16 février 2021 (C/09/607056 / KG ZA 21-118).)) a jugé le couvre-feu illégal et observé qu’avant d’introduire une restriction de grande envergure telle qu’un couvre-feu, il doit être clair qu’il n’existe pas d’autres mesures de moindre envergure et que l’introduction du couvre-feu aura effectivement un effet substantiel.

Ces décisions émanant de différents pays d’Europe démontrent que les magistrats en charge de ces affaires font le même constat concernant l’inutilité des mesures de confinement et de couvre-feu et de leur nocivité.

CONCLUSION DE L’ASSIGNATION EN RÉFÉRÉ DU MINISTRE DE LA SANTÉ ET DU PREMIER MINISTRE

Le confinement et le couvre-feu n’entraînent ni réduction des taux de transmission de la maladie Covid-19, ni réduction du nombre des décès.

Seuls les individus présentant les symptômes (donc « malades ») doivent être soignés avec l’un des traitements disponibles et éventuellement isolés à la suite du diagnostic d’un médecin, seule habilité à prendre des décisions d’ordre médical pour chacun des patients visés.

Le confinement et le couvre-feu sont des mesures politiques disproportionnées et dramatiques, qui n’ont pas fait l’objet d’une évaluation empirique préalable de la part du pouvoir exécutif et qui ne sont pas recommandées lorsque d’autres solutions sont disponibles suivant une majorité d’études scientifiques.

En revanche, il est démontré que ces mesures portent une atteinte grave à la liberté individuelle des citoyens, à la dignité humaine et plus généralement aux intérêts fondamentaux de la Nation.

Des professionnels de santé du collectif international United Health Professionals(([36] Plus de 1,500 membres (y compris des professeurs de médecine, d’anesthésistes-réanimateurs et des infectiologues) de différents pays d’Europe, d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Océanie ont adressé un courrier le 12 février 2021 au président de la France, au Premier ministre et au ministre de la Santé dont voici un extrait (Annexe 7) et adressé à des chefs d’État des cinq continents.)) ont interpellé les chefs d’État du monde entier.

« Levez toutes les restrictions.Ces mesures tyranniques violent la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Convention Internationale des Droits de l’Enfant de l’UNICEF.

« Lorsque l’État sait le mieux et viole les droits de l’homme, nous sommes sur une voie dangereuse. La pandémie a conduit à la violation des droits fondamentaux de l’homme…Il n’y a pas eu la moindre analyse éthique pour savoir si c’était justifié. Ça ne l’est pas » (Pr Peter Gøtzsche, 4 décembre 2020). (…) »

Pour l’ensemble des raisons exposées ci-dessus, nous affirmons que le Premier ministre et le ministre chargé de la santé ont donc bel et bien de manière évidente procédé à l’exécution forcée de décisions administratives dans des conditions irrégulières, portant ainsi manifestement atteinte à la liberté individuelle des demandeurs.

En outre, étant donné que la qualification de catastrophe sanitaire n’est absolument pas démontrée ni justifiée par le pouvoir exécutif, le droit commun s’applique.

Ces mesures d’interdiction de sortie du domicile sans justification sanitaire sont qualifiables en réalité de mesures d’assignation à résidence, pour reprendre les termes communément applicables en droit pénal, car il ne s’agit pas d’autre chose.

Ces mesures d’interdiction de sortie du domicile/d’assignation à résidence ont été prises à l’encontre de l’ensemble de la population, de manière générale, arbitraire et sans discernement, alors que la Constitution et les traités internationaux requièrent la prise en considération des agissements des individus et le recours au juge judiciaire.

En effet, aucune autorité administrative ne peut décider de priver de liberté individuelle l’ensemble de la population sur la seule basede données informatisées, correspondant à un certain nombre de tests RT-PCR positifs non fiables, lesquels ne permettent pas de diagnostiquer une infection ou une maladie, d’un nombre de décès douteux et imprécis, puisqu’il est impossible aujourd’hui de connaître le nombre exact de personnes décédées de la maladie Covid-19 et non pas « avec le Covid-19 »

Le bloc constitutionnel et le bloc conventionnel n’ont jamais donné un tel pouvoir aux autorités administratives. Ces voies de fait ont manifestement porté atteinte à la liberté individuelle des demandeurs et par là même à leur dignité et à l’intégrité physique, psychique et morale de chacun.

Nous demandons donc la cessation immédiate de ces mesures attentatoires à la liberté individuelle et nous demandons réparation(([37] Pour mémoire, d’après l’article 432-4 du Code pénal :
« Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’ordonner ou d’accomplir arbitrairement un acte attentatoire à la liberté individuelle est puni de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende.
Lorsque l’acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d’une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450000 euros d’amende. »)).

Sur les dommages-intérêts provisionnels

Il y a urgence à faire cesser et à réparer le trouble particulièrement grave que génère ces voies de fait, lesquelsont porté atteinte et continueront de porter atteinte àla liberté individuelle des demandeurs.Le principe de ce préjudice étant acquis, chacun des demandeurs est bien fondé à solliciter à ce titre la somme de 25 000 euros à titre de provision sur dommages-intérêts.

Le préjudice lié aux voies de fait sera réparé par la condamnation du ministère de la Santé et de l’État. À titre subsidiaire, et vu l’urgence, s’il était jugé que l’une de ces demandes dépassait les pouvoirs du juge des référés, il sera demandé de faire application de l’article 837 du code de procédure civile et de renvoyer à une audience au fond, à bref délai.

PAR CES MOTIFS (([38] Vu l’article 66 de la Constitution, le Préambule et les articles 3, 5 et 9 de la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, l’article 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l’O.N.U. du 16 décembre 1966, les articles 834, 835, 836, 837 du Code de procédure civile, les moyens qui précèdent et les pièces versées aux débats.))

Il est demandé à Monsieur le Président du Tribunal judiciaire de PARIS statuant en référé, pour les causes et raisons sus-énoncées, de :

  1. RECEVOIR l’intégralité des moyens et prétentions des demandeurs en constatant l’existence de voies de fait commises par le Premier ministre et le ministre de la Santé.
  2. ORDONNERla cessation de toute mesure d’interdiction de sortie du domicile dites « de confinement » ou de « couvre-feu ».
  3. ORDONNER la cessation de l’utilisation du nombre de cas « positifs » aux tests RT-PCR ou antigéniques à des fins de justification de mesures liberticides.
  4. CONDAMNER le Ministère de la Santé, le Cabinet du Premier ministre et l’Agent judiciaire de l’État à payer à chacun des demandeurs la somme de 25 000 euros à titre de dommages-intérêts provisionnels.
  5. CONDAMNER le Ministère de la Santé,le Cabinet du Premier ministre et l’Agent judiciaire de l’État à payer aux demandeurs la somme de 2 000 euros au titre des frais irrépétibles par application des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile.
  6. SUBSIDIAIREMENT et vu l’urgence, faire application de l’article 837 du code de procédure civile et renvoyer le cas échéant à une audience au fond, à bref délai.
  7. CONDAMNER le Ministère de la Santé,le Cabinet du Premier ministre et l’Agent judiciaire de l’État aux dépens par application des dispositions de l’article 695 du code de procédure civile.

Me Virginie DE ARAUJO-RECCHIA , Avocat à la Cour





De la psychologie des adeptes du déni de conspiration

[Source : Sott.net]

Par Tim Foyle — Reporting For Beauty

Comment se fait-il que des personnes par ailleurs parfaitement intelligentes, réfléchies et rationnelles reculent devant l’idée que les psychopathes conspirent pour les manipuler et les tromper ? Et pourquoi défendent-ils avec autant de véhémence cette position sans fondement ?

L’histoire elle-même regorge de machinations commises par des menteurs, des voleurs, des tyrans et des narcissiques et décrit leurs effets dévastateurs. Les preuves de corruption et d’inouïes fourberies abondent également à l’époque moderne.

Nous savons, sans la moindre équivoque, que les hommes politiques mentent et occultent les relations qu’ils ont entre eux et que les entreprises témoignent couramment d’un mépris total pour les normes morales — en bref, nous baignons dans la corruption.

Nous savons que le jeu des chaises musicales entre les entreprises et les sphères politiques, le système de lobbying, les régulateurs corrompus, les médias et le système judiciaire signifie que les actes répréhensibles ne sont pratiquement jamais soumis à un semblant de véritable justice.

Nous savons que la presse évoque bruyamment ces questions de temps à autre, mais sans jamais les examiner avec une véritable vigueur.

Nous savons que les actes répréhensibles commis par les services de renseignement et les forces de police sont, dans des proportions stupéfiantes, monnaie courante et que, là encore, la justice n’est jamais rendue.

Nous savons que les gouvernements ne cessent d’ignorer ou de piétiner les droits des citoyens, et qu’ils abusent et maltraitent les populations de manière répétée. Rien de tout cela ne porte à controverse.

Alors, que refusent exactement les adeptes du déni de conspiration avec la ferveur, la droiture et la condescendance qui sont les leurs ? Pourquoi, contre toute évidence, en viennent-ils à défendre d’un ton narquois et méprisant le mythe en décrépitude selon lequel « les puissants » sont quelque part un peu comme nous, qu’ils ont la situation bien en main, n’ont que notre intérêt à cœur et sont scrupuleux, sages et sincères ? Que la presse est au service du peuple et de la vérité plutôt qu’à celui des escrocs ? Que les injustices successives résultent d’erreurs et d’oublis, et qu’elles ne peuvent jamais procéder de ce concept redoutable : la conspiration ?

Quelle personne raisonnable continuerait à croire à un monde à ce point illusoire ?

Le point de désaccord ici porte uniquement sur la question de la proportion. Une personne véritablement curieuse des desseins élaborés par de puissants psychopathes élargira le périmètre de ses recherches au-delà d’une entreprise ou d’une nation. Pourquoi ne le ferait-elle pas ? Une telle personne part du principe que les mécanismes observés à une petite échelle sont susceptibles d’être les mêmes à tous les niveaux du pouvoir. Mais les adeptes du déni de conspiration insistent sur le fait que c’est absurde.

Pourquoi ?

Le fait que les structures sociétales et juridiques pyramidales que l’humanité a laissé se développer sont précisément le type de hiérarchies de dominance qui avantagent indubitablement le psychopathe est cruellement évident. Un être humain doté d’un esprit de coopération normal et sain s’avère peu enclin à se lancer dans les combats nécessaires à une ascension sociale ou politique.

Alors, que s’imaginent les individus qui réfutent l’existence des conspirations ? Selon eux, que font chaque jour les 70 millions ou plus de psychopathes dans le monde, tous nés dans un « jeu » où la richesse et le pouvoir se concentrent au sommet de la pyramide, et dans lequel les attributs les plus efficaces pour atteindre la « victoire » sont la cruauté et l’amoralité ? N’ont-ils jamais joué au Monopoly ?

Les psychopathes ne choisissent pas leur conception du monde grâce à leur conscience, et sont tout simplement incapables de comprendre pourquoi les gens normaux se mettraient dans une situation aussi désavantageuse en se limitant à la conscience et à l’empathie, vertus dont l’existence échappe à la compréhension du psychopathe et qui est à la mesure de ce que serait pour l’être humain un monde qui en serait dénué.

Le psychopathe n’a besoin que d’une seule chose pour gagner : mentir publiquement tout en conspirant en privé. Quoi de plus simple ? En 2021, continuer à imaginer que le monde dans lequel nous vivons n’est pas largement déterminé par cette dynamique relève d’une naïveté téméraire qui confine à la folie. Quelle est la source d’une pulsion à ce point malencontreusement destructrice ?

L’enfant en bas âge accorde une confiance innée aux personnes qui l’entourent — une confiance qui, le plus souvent, s’avère par nature justifiée. Si ce n’était pas le cas, l’enfant ne pourrait pas survivre.

Au sein d’une société saine et équilibrée, cet instinct profond évolue au rythme du développement de la psyché. Au fur et à mesure de l’évolution chez un individu de la conscience de soi, des facultés cognitives et logiques et du scepticisme, cette instinct de confiance innée continuerait à être compris comme un besoin central de la psyché. L’évolution et le développement conscients de cette tendance enfantine serait favorisées par l’existence de systèmes de croyances partagées qui placeraient consciemment cette foi dans des valeurs et des croyances porteuse d’une signification et d’une valeur durables pour la société, l’individu ou, idéalement, les deux.

La déférence et le respect de la tradition, des forces naturelles, des ancêtres, de la raison, de la vérité, de la beauté, de la liberté, de la valeur innée de la vie, ou de l’esprit initiateur de toutes choses, peuvent tous être considérés comme des qualités indispensables au sein desquelles nous pouvons en toute conscience placer notre confiance et notre foi — tout comme celles qui découlent de systèmes de croyance plus formalisés.
Indépendamment du chemin emprunté pour évoluer et développer une foi personnelle, l’apport de sa propre conscience et de sa propre connaissance à cette élan naturel en constitue le point clé. Je pense que développer et cultiver une foi mature représente une responsabilité fondamentale dont beaucoup — ce qui est compréhensible — ne sont pas conscients.

Que se passe-t-il lorsque subsiste en nous un besoin enfantin qui n’a jamais évolué au-delà de sa fonction originelle de survie et qui consiste à faire confiance à ceux qui, dans notre environnement, sont simplement les plus puissants, les plus présents et les plus actifs ? Lorsque nous n’avons jamais vraiment exploré notre propre psyché, et n’avons jamais profondément questionné ce en quoi nous croyons vraiment et pourquoi ? Lorsque la raison pour laquelle nous accordons notre confiance à quelque chose ou à quelqu’un n’est pas remise en question ? Quand la philosophie est laissée aux philosophes ?

Je pense que la réponse est simple, et que les preuves de ce phénomène et des ravages qu’il provoque sont visibles partout autour de nous : le besoin inné de faire confiance à la mère n’évolue jamais, ne rencontre ni n’entre jamais en contact avec sa contrepartie, la raison (ou la foi mature), et reste en permanence sur son réglage infantile « par défaut ».

Alors que cette psyché immature ne dépend plus des parents pour son bien-être, la puissance motivationnelle du principe fondamental que je viens de décrire reste intact : incontesté, négligé et non développé. Et, dans un monde où la stabilité et la sécurité sont de lointains souvenirs, ces instincts de survie, plutôt que d’être bien affûtés, réfléchis, pertinents, discernés et actualisés, restent, littéralement, ceux d’un bébé. Parce que l’instinct décrète que la survie en dépend, la confiance est dès lors accordée à l’influence la plus importante, la plus bruyante, la plus présente et la plus indéniable.

Et, dans cette grande « pépinière mondiale », la force la plus omniprésente est celle des institutions interconnectées qui projettent en permanence une image de pouvoir, de calme, d’expertise, d’intérêt et de stabilité.

À mon avis, c’est ce qui permet aux adeptes du déni de conspiration de s’agripper au, et de défendre d’une manière agressive le fantasme totalement illogique selon lequel — au-delà d’un certain niveau indéfini de la hiérarchie sociétale — la corruption, la tromperie, la malveillance et le narcissisme s’évaporent mystérieusement, d’une manière ou d’une autre. Que, contrairement à la maxime, plus une personne a de pouvoir, plus elle fera inévitablement preuve d’intégrité. Ces âmes fragiles et bercées d’illusions sont intimement persuadées que, là où l’expérience personnelle et les connaissances préalables ne sauraient combler les lacunes de leur vision du monde — en d’autres termes, tous les endroits dont l’accès est interdit — papa et maman seront toujours là pour veiller à ce que leur petit trésor soit à l’aise, heureux et en sécurité pour toujours.

Il s’agit là de l’illusion fondamentale et réconfortante qui sous-tend l’état d’esprit des adeptes du déni de conspiration, le socle délabré sur lequel ils érigent un monumental édifice de justifications et à partir duquel ils peuvent de manière pompeuse ridiculiser et railler toutes les personnes dont la vision est différente.

On comprend dès lors pourquoi ces adeptes du déni de conspiration combattent la moindre suggestion selon laquelle l’archétype du soignant n’existe plus — que des psychopathes se trouvent derrière chaque accès interdit, et qu’ils nous traitent avec le plus grand mépris voire nous ignorent complètement. Ces adeptes du déni de conspiration s’en prendront à toute suggestion similaire aussi violemment que si leur survie en dépendait — ce qui, dans la composition de leur psyché inconsciente et précaire, est, d’une certaine manière, le cas.

Leur sentiment de bien-être, de sécurité, de confort, voire même d’avenir, est complètement — et de manière totalement inconsciente — investi dans ce fantasme. L’enfant en eux n’a jamais mûri et, parce qu’ils n’en sont pas conscients, si ce n’est sous la forme d’un attachement profond à leur sécurité personnelle, ils attaqueront férocement toute menace envers cet aspect inconscient et central de leur vision du monde.

Leur refrain épuisant de banalité est le suivant : « une conspiration d’une telle ampleur ne peut exister ».

La réponse simple à un tel expert autoproclamé des conspirations est évidente : quelle ampleur ?

Les plus grandes entreprises « médicales » du monde peuvent, depuis des décennies, considérer comme de simples dépenses commerciales les amendes considérables dont elles écopent pour des crimes qui vont de la dissimulation d’effets indésirables liés à aux tests de leurs produits à des meurtres multiples provoqués par des expérimentations non déclarées, en passant par des crimes environnementaux colossaux.

Sans être le moins du monde inquiétés, les gouvernements mènent sur leurs propres populations les « expériences » — les crimes — les plus viles et les plus impensables.

Les politiciens ont coutume de nous mentir ouvertement, sans conséquence.

Et ainsi de suite. À quel moment, exactement, une conspiration devient-elle à ce point considérable qu’elle constitue pour « eux » une limite, et pourquoi ? Je pense que le point de rupture se produit lorsque leur capacité cognitive faiblit et que leur instinct de survie inconscient se déclenche. Le moment même où l’intellect est submergé par l’ampleur des événements et où l’instinct se replie sur la foi familière et réconfortante qu’ils connaissent et ont cultivé depuis leur toute première tétée. La foi selon laquelle quelqu’un d’autre s’en occupe — qu’au moment où le monde devient inconnu, il suffit de placer une foi absolue dans l’existence d’une autorité humaine puissante et bienveillante pour être assuré d’une sécurité émotionnelle éternelle.

Cette dangereuse illusion pourrait bien être le facteur clé qui remet entre les mains des psychopathes la sécurité physique et l’avenir de l’humanité.

À tous ceux qui ont l’habitude de rejeter les personnes qui posent des questions, enquêtent et sont sceptiques — comme peuvent l’être les partisans de Trump, qui nient la science, sont paranoïaques et portent un chapeau en aluminium — je pose la question suivante : en quoi croyez-vous ? Où avez-vous placé votre foi et pourquoi ? Comment pouvez-vous, alors que personne ne fait confiance aux autorités, vous fier de manière absolue aux organisations degouvernance mondialenaissantes ? En quoi est-ce rationnel ?

Si vous accordez votre confiance en de telles organisations, considérez qu’à l’ère de la mondialisation, ces organisations — aussi extraordinaires puissent-elles paraître — ne sont que des émanations plus ambitieuses des versions locales auxquelles noussavonsne pas pouvoir nous fier. Elles ne sont pas nos parents et ne font preuve d’aucune loyauté envers les valeurs humaines. Il n’existeaucuneraison d’accorder une quelconque confiance à ne serait-ce qu’une seule d’entre elles.

Si vous n’avez pas développé consciemment une foi ou si vous ne vous êtes pas, dans une certaine mesure, interrogé sur les raisons pour lesquelles vos croyances sont animées d’une telle ferveur, une telle position peut sembler misanthropique, mais en vérité, c’est le contraire. L’argent des relations publiques et les mensonges mielleux sont les deux seules formules qui ont permis à ces organisations de gagner votre confiance. Le véritable pouvoir reste, comme toujours, entre les mains du peuple.

Ce n’est pas pour rien si les bouddhistes recommandent vivement de placer sa foi dans le Dharma, ou loi naturelle de la vie, plutôt que dans les personnes, et que des préceptes similaires sont courants au sein d’autres systèmes de croyance.

Le pouvoir corrompt. Et, dans le monde d’aujourd’hui, la confiance mal placée et non fondée pourrait bien être l’une des plus grandes sources de pouvoir qui soit.

Les conspirations criminelles monumentales existent. Les preuves sont accablantes. L’ampleur de celles en cours actuellement est inconnue, mais rien, dans la nouvelle ère mondiale, ne permet d’imaginer une diminution de la quête psychopathique du pouvoir ou la possession des ressources nécessaires pour y parvenir. En tout cas, pas tant que la dissidence est tournée en dérision et réduite au silence par les gardiens, les « idiots utiles » et les adeptes du déni de conspiration, lesquels, par leurs attaques incessantes contre ceux qui voudraient faire la lumière sur les malversations, sont en fait les complices directs du programme des psychopathes.

Il est de la responsabilité urgente de chaque être humain d’exposer les agendas psychopathiques peu importe où ils se manifestent — et de ne jamais attaquer ceux qui cherchent à le faire.

Plus que jamais, il est temps aujourd’hui de mettre de côté les futilités et les pulsions enfantines, et de réagir en adultes afin de protéger l’avenir des enfants qui n’ont d’autre choix que de nous confier leur vie.

Cet essai s’est concentré sur ce que je considère comme le moteur psychologique le plus profond du déni de conspiration.

Il en existe certainement d’autres, comme le désir d’être accepté ; fuir la connaissance et le combat des zones d’ombre intérieure et extérieure ; préserver une image positive et juste de soi qui constitue une version généralisée du phénomène d’« abus par procuration », dans lequel une classe sociale intéressée et vicieuse se protège en se regroupant autour du tyran ; adopter de manière subtile et inconsciente la vision psychopathique du monde (par exemple, « l’humanité est un virus pour la planète ») ; développer une addiction à l’indignation, au complexe de supériorité et aux jeux de prestige ; entretenir un intellect rabougri ou sans ambition qui octroie au maintien du statu quo sa raison d’être ; adopter un mécanisme de protection dissociatif en imaginant que les crimes et les horreurs commis à plusieurs reprises au cours de notre vie ne se produisent pas maintenant, pas « ici », et enfin la bonne vieille paresse et la lâcheté.

Je pense que, dans une certaine mesure, tous ces mécanismes reposent sur les fondements de la cause principale que j’ai décrite ici.

Source de l’article initialement publié en anglais le 6 mars 2021 : Reporting For Beauty
Traduction : Sott.net




État actuel de la procédure judiciaire menée par le Dr Fuellmich

Par Jean-Michel Grau

Le Dr Reiner Fuellmich résume l’état actuel de la procédure judiciaire contre la dictature sanitaire mondialiste au 20 mars 2021, dont voici l’adaptation résumée de la traduction. (([1] fuellmich.com/news/mandanten-information-nr-06-www-corona-schadensersatzklage-de/))

« Comme on a déjà pu le constater sur nos chaînes (([2] corona-ausschuss.de/ (chaîne en allemand avec quelques traductions en anglais) )), de nouveaux développements sont intervenus au Canada et aux États-Unis, mais aussi en Europe et notamment en Allemagne, qui montrent qu’il s’agit d’une bataille très difficile qui va bien au-delà du domaine purement juridique.

I.

Il est particulièrement important pour nous de souligner une fois de plus, que seule la coopération internationale très bien coordonnée des professions juridiques, en particulier des professions juridiques allemandes, autrichiennes, françaises et italiennes avec les professions juridiques anglo-américaines qui seules disposent du puissant outil de la « class action » et d’un véritable droit de la preuve, permettra d’atteindre notre but.

Car ce que nous voyons ici dans le monde entier, encore laborieusement déguisé en « pandémie », mais néanmoins de plus en plus clairement visible, est en vérité la plus grande attaque contre la démocratie qu’il n’y ait jamais eu, menée par des élites politiques et économiques transnationales. Le but de cette attaque est de spolier la richesse de la classe moyenne et des contribuables par ces soi-disant « élites » autoproclamées et, à l’aide du passeport numérique de vaccination, d’obtenir un contrôle permanent sur chaque citoyen, en particulier, sur ceux qui se laissent « vacciner ».

Car les profiteurs de la panique de masse la plus répandue comme jamais dans le monde sont les industries pharmaceutiques et technologiques, dont les « vaccins », les tests et les masques sont payés par les centaines de milliards de dollars de l’argent des contribuables.

Ils veulent utiliser nos données génétiques stockées dans nos cartes de vaccination pour prendre le contrôle, en particulier de ceux qui sont « vaccinés », parce que personne ne les informe qu’en violation massive du code de Nuremberg et des accords d’Helsinki ainsi que du principe de « consentement éclairé », une expérience médicale est testée sur eux. En effet, il n’existe pas d’études scientifiques du type de celles qui sont habituellement menées, sur l’efficacité et la sécurité d’un nouveau médicament avant sa mise sur le marché.

II.

Dans le contexte de ces faits, il est alors compréhensible que les « élites » susmentionnées aient veillé à ce que les postes de pouvoir décisifs soient occupés par des personnes qui mettent en œuvre ces objectifs pour elles, telles des marionnettes. Nous le voyons en Allemagne à la tête du gouvernement fédéral et surtout du gouvernement de l’État de Bavière, mais aussi à la tête de la Cour constitutionnelle fédérale, et nous le voyons en Europe surtout à la tête de la Commission européenne.

III.

1.

La première action collective en dommages et intérêts au Canada a été rejetée par le tribunal de première instance. Mais ce procès se poursuit maintenant devant la plus haute juridiction canadienne. Et toujours au Canada, une autre action collective internationale est en cours de finalisation, cette fois pour les enfants, c’est-à-dire les enfants du monde entier, victimes des mesures Drosten. Ainsi, tous les enfants devraient pouvoir faire valoir leurs droits à des dommages et intérêts pour préjudice moral et corporel. Une fois encore, les deux fausses affirmations factuelles centrales de M. Drosten, qui ont ensuite été diffusées dans le monde entier par l’OMS, sont au cœur du problème, à savoir les questions :

– « Existe-t-il des  » infections asymptomatiques  » ? »

Bien sûr que non, car une personne qui ne présente aucun symptôme est en bonne santé et ne peut donc donner aucune réponse à un médecin lorsqu’on lui demande quels sont ses symptômes ;

– « Un test PCR peut-il détecter une infection ? »

Bien sûr que non, même l’OMS a dû l’admettre entre-temps. C’est pourquoi les tests PCR ne sont pas approuvés à des fins de diagnostic. Sans l’affirmation selon laquelle il existe des infections asymptomatiques, personne n’aurait pensé que des personnes en bonne santé et ne présentant aucun symptôme pouvaient être malades, et certainement personne n’aurait pensé à tester des personnes en bonne santé et ne présentant aucun symptôme.

2.

Le procès en cours à New York par nos collègues de Childrens Health Defense (([3] childrenshealthdefense.eu/)) n’a jamais été un recours collectif. Il s’agit d’un procès qui conteste l’exigence du test PCR pour les enfants qui veulent aller à l’école. C’est ainsi que nous resserrons dans le monde l’étau autour de M. Drosten et de ses affirmations. Pour l’instant, seule la motion d’urgence a été rejetée, manifestement motivée par des raisons politiques, mais le procès se poursuit.

Cependant, nous avons maintenant l’intention de déposer une véritable action collective aux États-Unis, ainsi qu’en Australie. Nous sommes en contact étroit avec nos collègues de ces deux pays.

IV.

Entre-temps, deux collègues israéliens (([4] francesoir.fr/videos-les-debriefings/ruth-makhacholovsky-et-aryeh-suchowolski-la-plainte-la-cour-penale?utm_source=NL)) avec lesquels nous sommes en échange ont engagé une procédure pénale auprès de la Cour Pénale Internationale en raison des expériences humaines en cours, étonnamment aussi en Israël. On peut trouver le lien ici :
fr.rt.com/international/114629-israeli-vaccine-critics-file-lawsuit-at-international-criminal-court/.
[Note : le lien n’est plus fonctionnel]

Par ailleurs, un juge du tribunal de première instance de Ludwigsburg a rendu une autre très bonne décision, et surtout très bien motivée, selon laquelle, comme l’a déjà déclaré le tribunal de première instance de Weimar, les mesures anti-Covid sont anticonstitutionnelles et nulles.

On peut trouver le lien ici :
www.lkz.de/lokales/stadt-ludwigsburg_artikel,-richterin-am-amtsgericht-ludwigsburg-zerpflueckt-corona-verordnung-_arid,628632.html

Pour conclure : une victoire juridique n’est possible que dans le cadre d’une coopération internationale d’avocats éclairés, notamment sur les problèmes du test PCR et des infections asymptomatiques, et surtout dans le cadre d’une coopération avec des collègues anglo-américains. Cela passe avant tout par les scientifiques en tant qu’experts et témoins experts que nous avons entendus au sein du Comité Covid.

Deux procédures particulièrement importantes ont été mises en place qui mèneront à la victoire, mais nous ne pouvons pas encore en parler pour ne pas compromettre leur succès.

Nous avons également l’intention d’organiser une visioconférence zoom en direct avec nos collègues canadiens la semaine prochaine. Nous annoncerons les dates exactes ultérieurement.

Nous profitons de cette occasion pour remercier toutes celles et ceux qui nous soutiennent au quotidien par leurs mots gentils et motivants.

Nous vaincrons le régime criminel qui tente de s’établir.»

Dr. Reiner Fuellmich





“Brûlez vos masques !” Des manifestations massives contre le confinement font rage dans le monde entier

[Source : Aube Digitale]

PAR JADE

Des milliers, voire des dizaines de milliers de manifestants à travers l’Europe ont défilé samedi contre la poursuite des mesures de confinement gouvernementales et autres restrictions en cas de pandémie fondées sur des données scientifiques douteuses, qui ont entraîné un chômage de masse, détruit des petites entreprises, alimenté une dépression et une maladie mentale généralisées et coûté aux contribuables des milliards de dollars pour empêcher le navire de sombrer.

Des manifestants de Londres, d’Allemagne, de France, de Suède, des Pays-Bas, d’Australie, de Belgique, du Japon, de Vienne et d’ailleurs ont participé au Rassemblement mondial pour la liberté.

Dans le centre de Londres, des milliers de militants anti-confinement ont déambulé dans Hyde Park en scandant “Debout, reprenons notre liberté !”

En Allemagne, la police a utilisé du gaz lacrymogène sur les manifestants dans la ville de Kassel, où 15 000 à 20 000 manifestants étaient présentes, selon le Daily Mail. Quelque 1 800 agents ont été placés en état d’alerte à Berlin.

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées sur le principal site de protestation sur une place du centre-ville de Kessel, serrées les unes contre les autres sans porter de masques,

a constaté un journaliste de l’AFP.

Des échauffourées ont éclaté lorsqu’un groupe de manifestants a tenté de franchir un cordon de police pour rejoindre d’autres manifestants, provoquant des bousculades et incitant les agents à utiliser du gaz lacrymogène.

Daily Mail

En photo : Des manifestants participent à une marche pour demander le respect des droits fondamentaux et la fin des mesures restrictives liées au coronavirus à Kassel, dans le centre de l’Allemagne, le 20 mars.

Des manifestants ont affronté la police en Allemagne et en Croatie samedi, tandis que de nouvelles mesures de confinement ont été introduites en France, en Pologne et en Ukraine pour lutter contre une troisième vague de coronavirus.
En photo : Des manifestants affrontent la police à Kassel, dans le centre de l’Allemagne (via le Daily Mail).

À Melbourne, en Australie, des manifestants ont scandé “Libre de parler. Libre de respirer” sont sortis par milliers.

https://twitter.com/freddie1999/status/1373272180063145986?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1373272180063145986%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.aubedigitale.com%2Fbrulez-vos-masques-des-manifestations-massives-contre-le-confinement-font-rage-dans-le-monde-entier%2F

Plus :

Aux Pays-Bas :

Au Japon :

En Autriche :

En Belgique :

C’est ce qui arrive quand on détruit des économies basées sur une science douteuse.




De qui dépend ma santé ?

[Source : Le blog de Bien-être-soi (tdg.ch)]

Par Marie-France de Meuron.

En fait, qui est le souverain de ma santé ? Qui la construit instant après instant ? Qui choisit ma nourriture, mes activités motrices, mon sommeil, mes situations affectives, sociales, professionnelles ? Nous sommes l’unique habitant de notre corps. Évidemment, nous sommes en interrelation constante avec moult facteurs extérieurs à nous. La question est : qui va nous forger ? Nos pulsions de vie, nos forces innées, nos goûts, nos aspirations, nos intuitions, nos qualités, nos missions de vie ? Le cadre extérieur va-t-il nous permettre de nous révéler à nous-mêmes, de développer nos potentiels et nos qualités ou va-t-il faire de nous des animaux dans un zoo, allant jusqu’à être rassemblés dans des lieux prédéterminés, ou animés par les pulsions imposées par divers dirigeants ? Sommes-nous destinés à vivre dans des cadres limités, réduisant nos capacités humaines, allant jusqu’à n’être plus que des zombies ou des robots obéissants aux commandes à distance ?

Après un an où les gouvernements ont décidé des mesures sanitaires globales, dépendantes de mesures de laboratoire ou de chiffres permettant des modélisations, n’est-il pas temps de revivre les poumons déployés au printemps qui s’annonce, de nous épanouir comme les primevères à la lumière, nous activant en tous lieux qui correspondent à nos dynamiques vitales ?

Ce qui m’anime aujourd’hui, c’est mon empathie pour les restaurateurs qui aspirent à revivre leurs désirs d’animer un espace de vie où il vaut la peine de se poser et de découvrir des saveurs nouvelles, dans un lieu offrant un cadre hors de nos habitudes.

Les dirigeants politiques sont partagés entre la pression du peuple – une population impatiente soutient le Conseil fédéral – et la prudence inspirée par les chiffres statistiques relayant les résultats de tests sujets à caution. Le même écartèlement se manifeste entre les médecins conformes aux dogmes scientifiques et ceux qui prennent en compte les paramètres les plus larges possibles. De ce fait, deux voies sont possibles, chacune apportant quelques nuances qui ne changent rien au fond.

N’est-il pas temps d’ouvrir une troisième voie ? Ce qu’ont fait beaucoup de professionnels indépendants, enrichis de leurs expériences médicales et de leurs consciences des êtres humains dans leurs globalités en relation avec de multiples facteurs de santé. Ces praticiens aident les individus à réveiller le médecin qui sommeille en eux et les accompagnent sur le chemin pour y parvenir du fait des multiples moyens offerts par leurs connaissances profondes de l’être humain, de diverses thérapies et des produits de la nature, cette nature qui offre bien des ressources pour se maintenir en bonne santé ou se soigner au stade précoce des maladies plutôt que d’être confinés aux mesures sanitaires qui amoindrissent notre énergie vitale sur différents plans !

Cela fait un an que notre santé est tenue en laisse par des lois, des calculs de modélisateurs, des études scientifiques dépendantes des investissements alloués. N’est-il pas temps de vivre une réelle mutation ? Nous sommes en temps de carême ; or cette période dure 40 jours alors que nos restrictions de vie dure depuis un an. À quelle résurgence est-il judicieux de nous préparer ? Vers où tourner notre attention afin de considérer l’être humain dans toute son amplitude et trouver un réel mode de vie sanitaire plutôt que de focaliser – et de contraindre la population à en faire de même – sur un microorganisme avec l’illusion de pouvoir l’éradiquer à force de tests, de masques et de vaccins ? Cela ne fait qu’affaiblir l’énergie vitale et n’apporte pas de réelles solutions puisque les virus suivent les impulsions de la vie en créant des mutants qui nous précéderont toujours. De plus, brandir l’espoir d’une solution avec un produit vaccinal est un leurre qui ne fait qu’aggraver la situation dans plusieurs dimensions.

Comme l’USAM le déclare : « La stratégie du Conseil fédéral manque d’un objectif clair, à savoir la normalisation de la vie sociale, et ne présente aucune perspective pour l’économie et la société »… Un compromis n’est pas une solution : « quelle décision prendre demain ? Poursuivre sur une ligne sanitaire stricte ou lâcher du lest ? La réponse est sans doute dans un compromis, qui manifestement ne pourra pas satisfaire les partisans d’un retour à la normale ».

Et pourtant, le verdict est tombé : Face à la dégradation de la situation épidémiologique, le Conseil fédéral n’a finalement pas adopté les mesures envisagées. Une seule carotte octroyée : Un seul assouplissement sera effectif dès lundi : les réunions privées à domicile passeront de 5 à 10 personnes maximum, enfants compris. La justification présentée montre à quel point un seul facteur compte pour la gestion globale de la santé de la population : Cet allégement a été décidé en prévision de Pâques, explique le gouvernement dans un communiqué. Mais aucune mesure transmise à la population pour renforcer son système immunitaire ! En revanche, il se dédouane avec une recommandation passe-partout : Il recommande toutefois de limiter le nombre de ménages présents et de se faire tester avant de retrouver famille et amis.

En réalité, un compromis ne peut mener qu’à une impasse comme nous la percevons maintenant. Par conséquent, il nous reste donc à réaliser une grande réinitialisation de la médecine, avec la reprise de l’enseignement – déjà à partir des facultés de médecine – de l’être humain dans sa globalité et dans toutes les interrelations entre ses différentes dimensions. Ainsi, le corps médical sera beaucoup moins fracturé et pourra se dresser face aux pouvoirs dirigeants et non se soumettre pareillement à la technoscience ou aux modélisations qui se coupent de la substance vivante et complexe qui constitue les êtres humains.


[Voir aussi :




Il est temps de se souvenir de qui nous sommes

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): Frédéric Vidal, pour FranceSoir

Le clivage qui s’installe dans la société française depuis un an n’est pas qu’une question de politique et de vision de l’avenir, mais révèle deux conceptions de la vie de l’homme, dont la divergence impose désormais un choix.

Liberté, Égalité, Fraternité ?

N’y a-t-il plus d’intelligence dans ce pays, n’y a-t-il plus de bon sens ? L’épuisement spirituel de la population et le matérialisme forcené inculqué depuis l’après-guerre ont-ils conduit la population française à son point de non retour… ou son point de rupture ? Y a-t-il encore la place pour un sursaut salvateur ou bien la peur et la servilité l’ont-elles emporté ?

L’état d’esprit des Français laisse apparaître que désormais plusieurs réalités se côtoient dans notre pays, selon le niveau d’information et la conscience de chacun, divisant et brouillant la société, les familles, les amis…

Entre ceux qui ont plus ou moins calqué leur opinion sur le narratif uniforme matraqué  par les radios et les télévisions et ceux qui ne leur accordent plus la moindre confiance et ont cherché la vérité ailleurs, la société française, jusqu’au cœur des familles, parfois des couples, s’est divisée à l’ombre d’un minuscule virus.

Un clivage qui semble s’étendre chaque jour un peu plus, dressant les uns contre les autres et profitant à ceux qui concentrent toujours plus de pouvoir et d’argent, comme le montrent l’inexistence politique du Parlement, les salaires croissants des élus et les comptes en banques des GAFA et de Big Pharma durant cette année de misère grandissante du peuple, particulièrement des jeunes et des étudiants condamnés à la soupe populaire.

La détresse de la jeunesse est très préoccupante. Jusqu’à quand des parents vont-ils continuer à envoyer leurs enfants dans des écoles démentes où trois jetons leur sont donnés par des fonctionnaires zélés pour choisir entre respirer ou pisser ? D’où les enfants bâillonnés sortent parfois avec des saturations en oxygène autour de 83 %, soit un état d’hypoxie sévère, là où l’on doit s’inquiéter des conséquences sous les 95 % ?

Les artisans, les entrepreneurs vont-ils continuer à se laisser mourir parce que ce sont les ordres ? La peur du gendarme et de l’amende a-t-elle plus de force que l’instinct de survie pour eux et leurs familles ?  Est-ce que quelqu’un a encore un peu de lucidité et de courage dans ce pays ?

Tout le monde va-t-il continuer à croire qu’il y a une pandémie qui justifie cette folie, alors que les chiffres de l’INSEE démontrent qu’il n’y a pas plus de morts en France en 2020 que les années précédentes ? Et comme l’a précisé depuis le Pr Raoult, qu’il y en a moins en 2020 chez les moins de 65 ans qu’en 2019 ?

Le taux de mortalité du COVID tous âges confondus est de 0,05 % environ, c’est un fait. Alors s’il n’y a pas de vraie raison sanitaire à la dictature qui s’installe, n’est-il pas temps de s’interroger sur les véritables motivations d’une telle opération et sur les objectifs réels du contrôle et de l’asservissement des populations ?

C’est perdre son temps et rajouter à la confusion que de tenter de chercher des explications logiques à une politique volontairement incohérente. Il est tout aussi inutile de se perdre en conjectures sur l’incompétence des uns et les revirements des autres. Tout ceci est inspiré des techniques de manipulation mentale bien connues (voir le manuel Kubark déclassifié par la CIA). 

Alors combien de temps encore soumis et insoumis vont-ils se focaliser sur les ombres de la caverne de Platon ?

Toutes ces mesures à l’encontre de la vie ont raturé une France faite de défaillances d’entreprises et par effet domino de leurs sous-traitants, de files de jeunes sans espoir d’avenir devant l’aide alimentaire, de taux de suicides alarmants, d’une séparation physique des gens jusque dans les familles, de couvre-feux absurdes ne reposant sur aucun argument censé, de masques dangereux pour la santé, comme vient encore de le démontrer un rapport allemand sur la santé des enfants, ainsi que de confinements à répétition dont on sait a minima désormais l’inefficacité sanitaire.

Les Français trop crédules vont-ils chercher plus d’ivresse encore à boire les mensonges éhontés d’une presse collaborant à des intérêts partisans qu’ils dissimulent ? Les démonstrations ne manquent pourtant pas de l’arrogance et du mépris des castes influentes vis à vis du bas-peuple, des sans-dents, des gilets jaunes. Cette question de la croyance en la bienveillance ou la malveillance au pouvoir est cruciale. Elle est l’une des clés du sursaut possible en chacun, le coup d’arrêt fatal à la naïveté.

Il est convenu désormais que lorsqu’on évoque les coulisses de ces forces qui ont pris pouvoir sur la vie de chacun, on soit alors immédiatement traité de complotiste délirant, voire dangereux. Sans doute les présidents Eisenhower et Kennedy étaient-ils aussi des complotistes délirants. Car qui connaît le discours d’Eisenhower du 17 janvier 1961 lorsqu’il a quitté le pouvoir ? En voici un extrait particulièrement d’actualité :

« Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu’elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant. Seule une communauté de citoyens prompts à la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement de l’énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté puissent prospérer ensemble. »

Car qui connaît le discours de J.F. Kennedy à New York le 27 avril 1961, qui demandait en vain son aide à la presse et dont voici un extrait :

« […] Car nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections et l’intimidation au lieu du libre arbitre. C’est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machine étroitement soudée et d’une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements, économiques, scientifiques et politiques. Leurs ramifications sont occultées et non publiées. Ses erreurs sont enterrées et ne font pas les gros titres, on fait taire ses dissidents, on ne les glorifie pas; aucune dépense n’est mise en question, aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret n’est révélé. Elle conduit la guerre froide, en bref, avec une discipline de guerre qu’aucune démocratie n’espérerait jamais vouloir égaler… C’est pourquoi le législateur athénien décréta comme criminel tout citoyen se désintéressant du débat… Je sollicite votre aide dans l’immense tâche qui est d’informer et d’alerter le peuple américain avec la certitude qu’avec votre aide l’homme deviendra ce pour quoi il est né libre et indépendant.  »

Je ne sais pour ma part quel dysfonctionnement peut expliquer qu’il y a tant de gens éduqués, pour croire ce qu’on leur dit sans rien remettre en question. Sans doute faut-il y deviner les barrières d’une programmation de souche auxquelles se greffent le carcan de leur éducation et parfois leur simple intérêt cupide. Il se confirme que l’essentiel du bon sens et de la réaction à ce qui se joue vient des couches sociales les moins éduquées, les moins formatées peut-être, alors que le modèle de la dystopie hante nombre des plus diplômés. De quoi se faire traiter de populiste en plus de complotiste.

Car est jusque-là populiste celui qui aime le peuple, lui reconnaît sa légitimité et son bon sens culturel, issu d’une longue histoire de celles qui forge et nourrit l’esprit d’une nation. Car est désormais complotiste ou conspirationniste celui qui se pose des questions et cherche la vérité au lieu d’accepter la ligne officielle qui révèle les apprentis dictateurs.

Les seuls vrais conspirateurs sont ceux qui conspirent contre les peuples. Et ils accusent ceux qui les dévoilent d’être ce qu’ils sont eux-mêmes, c’est une technique aussi vieille que l’homme.

La responsabilité de la presse aujourd’hui dans ce mécanisme de manipulation des masses est majeure. Elle est impardonnable et lorsque cette folie sera brutalement interrompue, car je crois qu’elle le sera, la presse telle qu’on l’a connue ne s’en relèvera pas. Elle disparaîtra au profit d’une presse plus citoyenne et seront confrontés à leurs responsabilités ceux qui ont fait ce qu’elle est devenue.

Certains ont fait le pari de se ranger du côté des puissants pour assurer leur intérêt personnel mais n’ont pas compris l’éphémérité du pouvoir, ni ne saisissent l’impermanence des cycles de l’histoire. Ils n’ont pas mieux perçu l’aspect eschatologique de ce que vit la planète en ce moment, ils n’ont pas la vision globale de ce qui se joue parce qu’ils sont ignorants de l’aspect spirituel de cette guerre déclarée à l’humanité. Ils n’en mesurent pas les finalités profondes et s’arrêtent à la seule perception de leur logique et de leur expérience matérialiste. Ils demeurent insensibles aux aspects plus élevés auxquels les appelle plus que jamais leur condition humaine.

Ils ont vécu dans un monde qu’ils croient inusable dans son fonctionnement, n’ayant croyance que de ce qu’ils ont appris d’un passé si bref et d’une éducation biaisée. Leur conscience se limite pour le moment à ce contexte et ils n’entendent pas encore son appel à l’ouverture et à l’expansion.

Dans ce monde d’imposture où sont adulés et portés au pinacle les indignes et où sont diffamés et persécutés les justes, toutes les valeurs sont inversées. On peut raisonnablement voir le combat planétaire actuel comme une formidable opportunité d’étendre sa conscience et reprendre individuellement et collectivement sa souveraineté en tant qu’être vivant, égal à tout être vivant, et non assujetti par force ou par délégation à des pouvoirs iniques et profondément corrompus.

Le nouveau clivage ne se résume pas seulement à mon sens au mondialisme contre le souverainisme, mais avant tout au matérialisme contre le spiritualisme, ce qui, je le précise, ne signifie pas le religieux, mais la reconnaissance pour ce qu’elle est de la dimension spirituelle de l’être, qui est un sentiment partagé par une majorité d’hommes peuplant ce monde.

Comme le disait le philosophe théologien Pierre Theillard de Chardin : « Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine ». C’est je crois cette dimension de l’homme qui est appelée à s’éveiller comme jamais en ces jours, qui pourraient aussi devenir les plus sombres si cette lumière ne jaillit pas en chacun.

Je suis de ceux qui mesurent la vraie richesse de l’humanité à la reconnaissance et au partage généreux et bienveillant de ses différences, certainement pas à leur castration dans une soupe mondialiste uniforme et insipide. Je crois en une humanité extraordinairement diverse et créative et pour autant unie dans un schéma plus grand que la somme de ses parties. C’est ce qu’il lui appartient désormais de cultiver sous tous ses climats et toutes ses particularités culturelles et ethniques, dans le respect et la conscience au sens large du Vivant.

Cela pointe la polarité opposée au monde ultra-matérialiste promu par les transhumanistes rêvant de fondre la machine et l’homme dans une vision démente de sa transcendance. Le danger n’a jamais été aussi grand de voir s’accomplir cette folie par la dictature mondiale qui se répand depuis un an dans le déni de trop de gens encore. Et c’est pourquoi dans cette phase la polarisation ne fait que croître.

Je suis intimement convaincu que c’est là le véritable enjeu de tout ce qui se joue en ce moment. Que cette crise sans précédent dans notre histoire est l’opportunité unique et brève de décider le monde que nous choisissons désormais, pas celui que nous subissons par peur, résignation ou sentiment d’impuissance depuis trop longtemps. Nous sommes les puissants, tous ensemble.

C’est cette conscience de la force d’un peuple uni dans sa quête de liberté, d’égalité et de fraternité qui effraie les injustes. C’est ce qu’ils s’acharnent à étouffer dans la confusion, la censure et la répression.

Que ce prétexte du COVID ne serve pas que le camp des censeurs ultra-matérialistes, mais qu’il serve avant tout celui de ceux qui souhaitent la conscience avant la science.

Sans doute est-il enfin temps de se souvenir de qui nous sommes. Et de reprendre les rênes de nos destinées et de notre condition au sein du creuset alchimique de nos vies, à la lumière d’une dimension de nous-mêmes plus vaste que ce qui nous a jusque-là limités.

Le jeu planétaire aujourd’hui peut se voir comme le temps de la moisson de nos expériences. Et il n’est pas trop tard pour en décider la richesse. Même sur le tard, toute conscience qui s’éveille et se tourne vers sa souveraineté est un diamant dans l’escarcelle de l’humanité.

Nous et nos enfants serons riches ou pauvres demain de ce que nous avons décidé aujourd’hui. C’est notre choix.

Auteur(s): Frédéric Vidal, pour FranceSoir


[Voir aussi :




3e confinement : une arme de destruction massive pour la présidentielle

Par Jean-Michel Grau

En ce samedi 20 mars, premier jour de printemps, notre chef d’État a décidé de fêter l’évènement à sa manière : en reconfinant pour la troisième fois.

Mais pas n’importe où : les régions Île-de-France, Hauts de France, et les départements des Alpes maritimes, de la Seine maritime et de l’Eure.

Sacré virus ! Non seulement, il est capable de se démultiplier en vagues à répétition et autres variants, justifiant autant de mesures liberticides à l’infini, mais en plus, il ne s’attaque maintenant qu’à des zones géographiques bien précises, à savoir uniquement les régions et les départements des candidats potentiels ou déclarés pour la prochaine présidentielle !

Quel merveilleux hasard ! Il est décidément très fort, ce virus !

Reprenons toutes les régions et départements confinés :

  • L’Île-de-France :
    • candidats déclarés : Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
    • Candidate potentielle : Valérie Pécresse.
    • Candidate très potentielle : Anne Hidalgo.
  • Les Hauts de France : candidat déclaré : Xavier Bertrand.
  • Les Alpes maritimes : candidat potentiel : Christian Estrosi.
  • La Seine maritime : candidat potentiel : Edouard Philippe.
  • L’Eure : candidat potentiel : Bruno Le Maire.

Tous ces élus des régions et départements précités sont donc des candidats potentiels ou déclarés à la prochaine présidentielle et autant de candidats susceptibles de faire de l’ombre à notre apprenti dictateur, candidat, comme chacun sait, à sa propre succession.

Le virus covid 19, en plus d’être un virus biologique, s’avère donc maintenant être un redoutable virus politique ! Il faut croire que Macron tient les Français en si peu d’estime pour s’imaginer qu’ils ne verront que du feu dans ce pitoyable stratagème, n’importe quelle personne dotée d’un cerveau en état de marche étant capable de démasquer cette énième supercherie de bas étage.

Si le théâtre, tout comme le cinéma d’ailleurs, est connu pour être l’art du mensonge, Macron est un bien piètre acteur, et Brigitte Trogneux, une bien mauvaise professeur de théâtre.

Avec ce troisième confinement à géométrie présidentielle, il nous refait le coup des vaccins, à savoir un chantage gros comme le grand Reset de Klaus Schwab (1), autrement dit :

Les confinements à répétition et la ruine de leurs administrés, voilà ce qui attend jusqu’en avril 2022, les candidats à la présidentielle, s’ils n’abandonnent pas toute velléité de se présenter.

Ou comment punir par la même occasion tous celles et ceux qui auraient l’outrecuidance de voter pour un concurrent de notre Jupiter de salle de bains qui continue du fond de sa baignoire, de découper haché menu, ce qui reste de nos libertés.

En agissant ainsi avec ce 3e confinement, Macron nous rejoue le scénario du chantage écrit pour les réfractaires aux vaccins qui ne pourront jamais plus aller au restaurant, à l’hôtel, ni dans les musées et les concerts ou encore se déplacer en train ou en avion s’ils ne se font pas vacciner.

Mais ce n’est pas tout : le 3e confinement est le scénario idéal pour renvoyer les élections régionales et départementales aux calendes grecques, la décision finale du maintien de ces élections au mois de juin devant se prendre avant le 1er avril, soit en plein confinement. Sacré virus !

Il serait plus que temps de comprendre que tous ces chantages odieux ont assez duré, sachant que les restaurants indépendants ne rouvriront jamais, les théâtres, les cinémas et autres salles de spectacle, non plus, que l’on soit vacciné ou non.

Encore une fois, tout est écrit dans le programme de Klaus Schwab pour spolier tous les biens et les richesses de la classe moyenne par la haute finance et les entreprises transnationales. (([1] Klaus Schwab, Covid-19 : la grande réinitialisation, forum publishing))

Les gens du spectacle qui occupent les théâtres peuvent toujours attendre longtemps : à moins de quitter les théâtres pour monter des barricades dans la rue, ils n’obtiendront jamais rien.

Même chose pour les restaurateurs, dont les subventions qui vont s’arrêter le 30 juin prochain ne leur permettront pas d’échapper à la faillite qui les attend, si ce n’est déjà fait.

La liberté ne s’achète pas : ni avec des vaccins, ni avec des carottes, ni avec des menaces.

On n’a pas à payer pour être libres.

L’inscription « Liberté, Égalité, Fraternité » gravée sur tous les frontons des mairies n’est pas un slogan publicitaire. Sinon, autant la remplacer par « Le pouvoir de dire oui », plus dans l’air du temps… Elle est le témoin d’un combat gagné de haute lutte, de révolution en révolution pour vivre en citoyens libres et égaux en droits, comme inscrit dans la constitution. Mais il est clair que de compromission en compromission, de renoncement en renoncement, de lâcheté en lâcheté de la part de tous les politiques qui se sont succédés dans ce pays depuis des décennies, force est de reconnaître qu’aujourd’hui, la liberté, l’égalité et la fraternité se sont évanouies.

Tout est à reconstruire dès maintenant, si l’on ne veut pas voir la démocratie disparaître à jamais dans une tyrannie mondialiste dont nous serons tous devenus les esclaves consentants.

Désormais, le retour aux libertés ne passera que par l’insurrection.





MONTREZ-NOUS DES IMAGES !

Par Alain Tortosa

Sauf preuves explicites et documentées qui me seraient fournies…
J’affirme qu’il n’y a AUCUNE saturation des services de réanimation en France…
(Le « aucune » est un effet de style, il y a probablement quelques services dont la saturation a été sciemment organisée.)

Préambule :

Je vous rappelle que :

  • Le taux d’incidence est un FAUX, car il comptabilise des personnes officiellement positives et non des malades et de plus qu’il est directement influencé par le nombre de tests pratiqués.
  • Le nombre de personnes hospitalisées est un FAUX comme cela est reconnu dans les documents officiels du gouvernement qui comptabilise une personne asymptomatique positive au Sars-Cov2 et donc ne souffrant pas de Covid, et hospitalisée pour une appendicite dans la liste des personnes hospitalisées.
  • Le nombre de personnes en réanimation n’est pas connu.
    Seul le nombre de personnes en soin critique (réanimation + soin intensif + unité de surveillance) est fourni et nous ne savons pas si la pathologie qui les a menés en réanimation est le Covid ou pas.
  • Le taux de réanimation indiqué par l’État est un FAUX.
    Au 20 mars 2021, le gouvernement affiche qu’il y a 4246 personnes en réanimation en France, ce qui est FAUX.
    Il y aurait en fait 4246 personnes en soin critique.
    Le gouvernement ose écrire que le taux d’occupation des lits de réanimation est de 83,9 % alors même que le taux d’occupation des lits de soin critique n’est que de 22 %.
  • Le nombre de décès dus a u Covid est un FAUX.
    Les instructions écrites de l’OMS sont de comptabiliser comme décès du Covid des personnes en phase terminale de cancer avec soupçon de Covid.

La guerre de l’image

Guerre du Vietnam et guerre du golf.

  • Guerre du Vietnam : 60 000 soldats américains décédés versus environ 1,5 million de Vietnamiens.
  • Guerre en Irak (la première) : 400 soldats environ vs environ 200 000 Irakiens.

Qu’est-ce qui différencie ces 2 guerres ?

Vous pourriez me répondre que les Américains ont perdu la première, mais gagné la 2e…

À cela, je vous rétorquerais que d’un point de vue militaire, les USA n’ont pas perdu la guerre du Vietnam…
Et même s’il y a d’autres facteurs, celle-ci a été principalement perdue, selon moi, d’un point de vue médiatique
La presse était présente pour couvrir totalement et librement, le conflit.
Au point que l’opinion américaine a été totalement choquée de voir la réalité de la guerre, la barbarie qu’elle représente, fait à mon avis unique dans l’histoire des conflits armés.

Les Américains ont à ce p oint intégré le problème que nous n’avons pas vu d’images durant la guerre du golf.
Les seules images que nous fournissait l’armée américaine étaient des images de « jeux vidéo » dans lesquels nous voyions un missile faire exploser un bâtiment.
Pas la moindre image au sol !

C’est dire la différence d’impact psychologique entre les morts visibles, les enfants déchiquetés et les morts théoriques qui ne sont qu’une succession de chiffres…
Il suffit ainsi de basculer d’un modèle à l’autre pour manipuler l’opinion publique.

Les épidémies de grippe

Chaque année nous avons droit sur les médias nationaux à nos petits reportages sur les services d’urgence saturés par l’épidémie de grippe.
Nous avons alors la « chance » de voir un couloir d’hôpital avec un ou deux patients sur des brancards et un personnel médical ou un chef de service nous expliquant qu’il manque de lits et de moyens à cause de la « pourriture d’État » qui ne fait que fermer des lits…
… et ce, alors même que les dépenses de santé ne font qu’exploser.

Cela nous permet, lorsque nous sommes accoudés au comptoir en buvant notre café, de dire à quel point le gouvernement est nul.
Mais, soyons honnêtes, dans les faits, vous et moi n’en avons strictement rien à foutre…

« L’épidémie » de Covid

« Nous sommes en guerre », a déclaré à maintes reprises le chef de l’État.

Je suis obligé de mettre des guillemets au mot « épidémie », car, au même titre que la guerre du golf, je n’ai presque pas vu d’images de la « guerre du Covid » qui m’a été racontée, mais pas montrée.

Pendant la vraie épidémie, en mars, de la grippe 19, j’ai pu assister à la conférence de presse de l’état-major des armées sanitaires qui nous faisait le rapport quotidien des pertes de la journée, mais très peu d’images.
Nous avons bien vu par-ci par-là une image d’une personne âgée ou obèse intubée.
Il y a bien eu également quelques tentatives de manipulation en nous montrant des camions frigorifiques censés déborder de cadavres.
Mais dans les faits, pas grand-chose…
Et ne croyez pas que je ne regarde pas les BFM et autres France info depuis le mois de mars, ce qui devrait me valoir une médaille, vous en conviendrez.

Pourquoi une telle absence d’images ?

Quand on connaît le poids des images…
Quand on sait qu’elles participent activement à la victoire ou à la défaite d’une guerre, imaginez…
Ajoutons le fait que les journalistes sont totalement dénués de conscience.
Ils sont prêts à vous faire des gros plans sur le cadavre de Diana.

N’oubliez pas que les médias TV sont des médias d’images et qu’ils ne vivent que de l’image.

L’image est tellement essentielle qu’ils envoient un journaliste devant le palais de l’Élysée uniquement pour nous dire qu’il ne sait strictement rien alors même qu’il aurait très bien pu faire sa déclaration d’ignorance en studio…
L’image est vitale pour eux et pourtant la crise du Covid est principalement racontée par les médias audiovisuels par des images en studio ou dans des bureaux via webcam… étrange non ?

Le récit gouvernemental et médiatique

Selon nos élites et leurs esclaves…

  • Une pandémie « biblique » s’est abattue sur la planète, au point d’être contraints d’arrêter quoi ? Non seulement les libertés, mais aussi la vie !
  • Il existe une partie de la population à ce point « débile et dégénérée » qu’elle n’y croit pas…
  • L’adhésion à toutes les mesures dictatoriales est « vitale » pour s’en sortir.
    Je vous rappelle que selon le discours officiel, chaque remontée de l’épidémie a été causée par « l’irresponsabilité » de certains, un « irrespect » du port du masque et des gestes barrière.
    «L’éminent spécialiste » Martin Blachier, « exempt de conflits d’intérêts », avait même déclaré que si tous les Français respectaient les consignes nous pourrions nous débarrasser définitivement du fléau e n 15 jours (sic). C’est dire…
  • Le vaccin est « l’unique voie » pour en sortir et le succès de la campagne de vaccination dépend totalement de l’adhésion…
  • Des médecins et des chefs de service « au-delà de tout soupçon » nous expliquent tous les jours que « les variants touchent un public de plus en plus jeune, qui plus est sans comorbidité », c’est dire si la menace ne fait que croître !

Et pas d’images ? On se moque de qui ?

Cela me fait penser à celles et ceux qui pensent que personne n’est jamais allé sur la lune.
Dans ma grande naïveté, je pense qu’il suffirait de montrer des films en live du LEM et des 180 tonnes d’objets laissés officiellement par la NASA lors des différentes missions lunaires pour mettre fin à la polémique…
Au contraire, une loi a été votée aux USA afin de protéger les sites et interdire toute interaction !

Dans le même esprit, il me semble plus facile de filmer des services de réanimation que d’envoyer une nouvelle mission sur la Lune…

  • Pourquoi ne voyons-nous pas toute la journée des reportages dans des réanimations surchargées ?
  • Pourquoi ne voyons-nous pas des personnels hospitaliers ou des infirmiers « épuisés » interrogés dans ces services ?
  • Pourquoi les chefs de service ne profitent-ils pas de la crise pour nous montrer le tiers-monde à l’hôpital ?
  • Pourquoi ne voyons-nous pas des journalistes filmant dans tous les services des hôpitaux afin de clouer le bec aux impies et nous montrer la saturation des services ?
  • Pourquoi ne voyons-nous pas les personnels médicaux sans emploi, du fait de la fermeture de certains services, soulager l’hôpital dans les services Covid qui devraient avoir trop de personnels ?
  • Pourquoi ne voyons-nous pas tous les jours des images de personnes jeunes, en bonne santé (comme ils le disent), sans comorbidités apparentes, sous oxygène ou sous respirateur ?
  • Pourquoi voyons-nous toute la journée des journalistes et des invités blablater sur les plateaux, mais pas d’images ?

Pourquoi ne pas nous montrer ces images dans tous les hôpitaux de la région parisienne qui sont officiellement « au bord du gouffre » ?

Vous avez des hypothèses ?

  • Pour respecter la vie privée des personnes filmées ? Il suffit de les flouter.
  • Pour ne pas faire dans le sensationnalisme ? Je pourrais en rire…
  • Parce que ces charognes de journalistes n’y penseraient pas et qu’ils préféreraient filmer un chef de service devant sa webcam ? Vous aurez du mal à me convaincre…

Il n’y aurait QUE des avantages à nous prouver que la situation est grave ou même catastrophique pour nous inciter à nous injecter leurs poisons.

  • Que les services d’urgence sont saturés dans les zones à « fort taux d’incidence » par des patients Covid ou autres…
  • Qu’il n’y a presque plus de places dans les lits de réanimation de ces régions.
  • Qu’il n’y a pas de services totalement désertés dans un hôpital alors que le service Covid de ce même hôpital serait saturé et que les autres hôpitaux publics ou privés de la ville subissent la même saturation,
  • Et de plus nous montrer la liste des patients en nous indiquant leur âge et leurs comorbidités.

Si vous — les responsables qui nous mentent depuis des mois sur les chiffres (preuves à l’appui) — me montriez ce que je demande, alors je pourrais commencer à vous croire…

L’absence d’images qui ne pourraient que convaincre les Français est une preuve indiscutable et irréfutable que vous nous mentez sur la saturation supposée des services de réanimation.

En ne fournissant pas ces données légitimes, VOUS reconnaissez implicitement votre mensonge et la manipulation de tous les Français…

Merci.

Alain Tortosa. 20 mars 2021.

Auteur de « 7 milliards d’esclaves et demain ? »
https://7milliards.fr/tortosa20210320-fausse-epidemie.pdf




Ce n’est pas de vaccin dont les étudiants ont besoin, mais d’enseignement et de liberté

Par Dr G et N Delépine

« Ne nous jouons pas de mots. Cette campagne vaccinale relève d’une expérimentation inédite et planétaire qui impacte nos sociétés. L’un de ses risques serait de ne pas anticiper les conséquences humaines et politiques d’une impatience ou de négligences qu’aucun principe supérieur ne saurait justifier. » (([1] Décembre 2020 Quelles règles éthiques pour organiser la vaccination contre le SARS-CoV-2 en Ehpad ? (theconversation.com) ))

Pr Emmanuel Hirsch
Professeur d’éthique médicale, Université Paris-Saclay

Dans un article récent France Soir informe que « la Conférence des présidents d’université (CPU) demande au gouvernement une vaccination massive des étudiants pour envisager une rentrée 2021 en présentiel. », demande également appuyée Virginie Dupont, vice-présidente de la CPU, et par l’Avuf (Association des villes universitaires) présidée par Catherine Vautrin.

Mais pourquoi ne demandent-ils pas plutôt la reprise immédiate des cours en présentiel ?

RISQUE QUASIMENT ZÉRO POUR LES ÉTUDIANTS

Les étudiants n’ont aucun bénéfice individuel à espérer de la vaccination puisqu’ils ne risquent pratiquement rien du covid19. De même, la motivation altruiste n’a aucun intérêt dans cette maladie, puisque la vaccination semble incapable d’interrompre la transmission de la maladie.

Si les présidents des universités veulent mettre fin aux graves souffrances des étudiants et des enseignants, c’est la suppression immédiate des mesures liberticides inutilement imposées dans leurs établissements qu’ils doivent réclamer !

Les mesures tyranniques prises à l’encontre des étudiants et le chantage « présentiel seulement si vacciné » n’ont en effet aucune justification médicale, car les étudiants ne risquent pratiquement rien du covid19 et leur contamination naturelle constituerait un bien meilleur rempart contre le covid19 des populations à risque que les vaccinations actuelles.

Les étudiants ne risquent pratiquement rien du Covid-19

Une enquête récente de l’Ined([2] https://dc-covid.site.ined.fr/fr/presentation/q7/)) portant sur la France, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne montre que les moins de 50 ans ne participent que pour 1 à 2% des morts attribuées au Covid-19. En France, les adultes de moins de 30 ans ne regroupent que moins de 5% des malades de Covid-19 en réanimation et beaucoup environ 0,1% des décès.

Il n’y a donc aucun espoir de bénéfice individuel à espérer pour eux, alors que les complications des vaccins expérimentaux commencent à faire la une des médias. La Haute Autorité de Santé vient d’émettre le 19 mars un avis défavorable à l’utilisation du vaccin Astra Zeneca chez eux (et pour tous les moins de 55 ans)(([3] https://www.has-sante.fr/jcms/p_3244283/fr/avis-n-2021-0018/ac/seesp-du-19-mars-2021-du-college-de-la-haute-autorite-de-sante-sur-la-place-du-vaccin-astrazeneca-dans-la-strategie-vaccinale-suite-a-l-avis-de-l-agence-europeenne-des-medicaments-concernant-des-evenements-indesirables-survenus-dans-plusieurs-pays-europeens-chez-des-personnes-vaccinees)).

Les vaccins actuels ne protègent pas de la transmission

Aucun essai phase 3 d’aucun vaccin n’est terminé ni analysé, ni publié :
tous les vaccins anti covid19 actuellement commercialisés sont donc expérimentaux.

Les données communiquées montrent qu’il est douteux qu’ils soient susceptibles d’empêcher la transmission de la maladie. Être vacciné ne protège pas les proches !

L’évolution de l’épidémie dans les pays récemment largement vaccinés laisse même craindre que la vaccination augmente la diffusion de la maladie au moins durant les premières semaines qui suivent le début des campagnes de vaccination, partout marquées par une augmentation considérable des nombres de contaminés selon les données de l’OMS.

Qu’il s’agisse d’Israël où trois mois après le début de la vaccination (20/12) le taux hebdomadaire de contaminations, après avoir culminé à 58299 en janvier 2021, reste encore supérieur (18916) à la moyenne observée durant les 4 semaines d’avant vaccination (10000). Après dix mois d’épidémie, le pays comptait 373275 cas ; trois mois après la vaccination, ce chiffre a plus que doublé atteignant 823899 cas. La mortalité a suivi une évolution similaire avec un total de 3089 le 19 décembre passé à 6064 le 18 mars 2021.

L’amélioration constatée depuis quelques semaines dans ce pays s’observe également au niveau mondial avec une baisse de près de 60% depuis janvier 2021.

Les Émirats Arabes Unis

Les Émirats Arabes Unis représentent le champion arabe de la vaccination avec plus de 45% de sa population vaccinée depuis le 23 décembre 2020.

À cette date, près dix mois d’épidémie le pays comptait 195878 cas ; trois mois après la vaccination, ce chiffre atteint 436825 (+123%). La mortalité a suivi un accroissement similaire avec un total de 642 le 23 décembre passé à 1428 (+122%) le 18 mars 2021.

Au Bahreïn

Après dix mois d’épidémie, le pays comptait 87929 cas ; trois mois après la vaccination, ce chiffre atteint 134510 (+53%). La mortalité a suivi une évolution similaire avec un total de 343 le 7 décembre passé à 493 (+43%) le 18 mars 2021.

Il ne peut donc pas y avoir de motivation altruiste à se faire vacciner pour l’instant.

L’immunité naturelle de la majorité des étudiants protégerait la nation

Les jeunes qui ont été contaminés par le covid19 guérissent en acquérant une immunité solide qui les protégera la vie durant comme cela est le cas habituel pour les maladies virales (([4] Cette protection n’existe que pour la souche virale initiale et n’empêche pas un nouveau virus de nuire)). Si suffisamment d’étudiants se contaminent, cette immunité acquise sans risque constituerait une protection pour les plus âgés. Il n’y a donc pas de logique sanitaire à tenter de limiter les contaminations dans ce groupe d’âge. Il suffit de leur recommander de ne pas rendre visite à leurs aînés lorsqu’ils se sentent malades(([5] En effet la contamination par les asymptomatiques, si elle est possible ne joue qu’un rôle infime dans la transmission)).

Alors pourquoi détruit-on l’enseignement universitaire et pousse-t-on les étudiants au suicide ?

L’arrêt des activités universitaires normales et les autres contraintes sanitaires, qui n’ont pas fait la preuve scientifique de leur efficacité (masque, confinement) sont directement responsables de la perte d’un an d’enseignement, de l’accroissement extrême de la misère étudiante, de la perte de vocations et de graves troubles psychiques qui ont déjà poussé de nombreux étudiants au suicide.

Il est très curieux que dès avril 2020 des doyens aient réclamé la fermeture des universités au moins jusqu’en janvier 2021 sans connaissance de l’évolution de l’épidémie qui commençait en France.

Tout se passe comme s’ils étaient les porte-voix des décideurs de l’OMS et gouvernements affidés, suivant les prédictions délirantes(([6] Dans le rapport 9 de Ferguson le risque réel du covid19 et surestimé par 10 !)) – décisions pour le futur, de Ferguson et de ses confinements successifs.

L’intérêt sanitaire, déjà suspect, pour les étudiants l’est encore plus devant cette demande honteuse de prise de risque via des médicaments expérimentaux d’une classe d’âge qui en retour n’a à attendre aucun bénéfice puisque quasiment pas touché par le covid.

L’alliance des doyens, en lien étroit avec les présidents d’université de médecine, est pour le moins suspecte et à interroger. Serait-il indécent de se demander si les partenariats public-privé sur lesquels reposent maintenant les financements des universités ne seraient pas en cause dans ces liens peut-être incestueux avec l’industrie pharmaceutique ?

Sinon, quelles sont les compétences des doyens pour trancher une question aussi lourde de conséquences ?

De quel droit suprême interviennent-ils dans un domaine qui aurait dû rester de la compétence médicale et de fait verse complètement dans le politique, comme leur position le démontre encore.

Les vaccins sont encore expérimentaux : les imposer est contraire à l’éthique et au code de Nuremberg et à la convention d’Oviedo signée par la France.

Comme nous l’avons prouvé lors d’une tribune(([7] Dr Gérard Delépine OUI, les vaccins sont expérimentaux contrairement à ce que l’AFP et J. Mansour affirment dans leur fast check ” Réseau international 19/3/2021 ou directement ici)) démentant des affirmations erronées de l’AFP, les vaccins anticovid19 actuellement commercialisés sont tous expérimentaux, puisqu’aucun de leurs essais de phase 3 ne sera terminé avant janvier 2023. Tapez clinicaltrials.gov et retrouvez les détails des essais en cours dont sont extraites ces images.

Leur utilisation chez des volontaires informés de manière loyale comme le prince héritier de Bahreïn, Salman ben Hamad est respectable(([8] Le prince héritier de Bahreïn participe aux essais du vaccin contre la Covid-19 https://arab.news/wthwc)).

Mais mentir en faisant une propagande mensongère pour les vaccins, prôner une obligation ou discriminer ceux qui ne veulent pas être vaccinés est contraire à l’éthique médicale et aux valeurs des pays démocratiques ainsi que l’a rappelé l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe(([9] L’Assemblée regroupe les parlementaires [députés, sénateurs] des 47 États membres du Conseil de l’Europe – dont les pays de l’Union européenne, mais aussi la Turquie, la Russie et les pays du Caucase. Ses résolutions ne sont pas juridiquement contraignantes. L’assemblée représente la « conscience démocratique » de l’Europe « et ses positions portent une valeur morale sur le plan international » : « Elles ont une influence indirecte sur la législation nationale puisque les mêmes parlementaires regroupés au sein de l’Assemblée votent — dans leurs parlements — les lois nationales. »)) le 27/1/2021 par la résolution 2361.

La demande des présidents d’université au gouvernement pour une vaccination massive des étudiants n’est ni éthique ni médicalement justifiée en l’état actuel de la science, et questionne largement sur leurs motivations. Il eût été intéressant qu’ils tiennent compte de l’avis d’un professeur d’éthique médicale, le Pr Emmanuel Hirsch (Université Paris-Saclay) qui mettait en garde en décembre 2020 sur les risques éthiques de la vaccination rapide et quasi forcée dans les Ehpad.(([10] Quelles règles éthiques pour organiser la vaccination contre le SARS-CoV-2 en Ehpad Les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS), sollicitée par les instances gouvernementales pour édicter les bonnes pratiques, en concertation avec notamment le conseil d’orientation de la stratégie vaccinale française, évoquent, une fois rappelées l’exigence de sécurité, la transparence dans l’information, les priorités dans les phases de diffusion du vaccin, la liberté de décider pour soi d’être vacciné ou non. Qu’en sera-t-il en Ehpad, espaces particuliers où culminent les vulnérabilités, que l’on a choisis pour lancer la phase 1 de la vaccination ? ? (theconversation.com)))

Rappelons ses dires en décembre 2020 :

« Serait-il acceptable qu’ils situent au rang des critères d’arbitrage, et donc de leurs responsabilités, le principe selon lequel les premiers mois d’implémentation du vaccin constitueraient une phase transitoire, une quatrième phase en quelque sorte d’expérimentation populationnelle du vaccin ?

Si tel était le cas, cette situation sans précédent imposerait des lignes de conduite spécifiques en termes de concertation avec notre représentation nationale, d’information publique, d’inclusion, d’accompagnement du protocole de vaccination et plus encore de pharmacovigilance. Une telle option engagerait à justifier une position inédite, dans un contexte de crise sanitaire majeure aux textes éthiques s’appliquant à la recherche biomédicale. Car ceux-ci visent à ce que « la recherche ne présente pour la personne concernée qu’un risque minimal et une contrainte minimale ; aucune considération quant à l’importance des bénéfices potentiels de la recherche ne peut être utilisée pour justifier un niveau accru du risque ou de la contrainte ». Et encore, il s’agissait de la population la plus à risque. Comment ignorer les règles éthiques concernant une population à risque quasi nul pour satisfaire les relations des doyens avec le pouvoir ? Impensable.

Ce n’est pas de vaccin dont les étudiants ont besoin, mais de conditions d’études normales, et de vie libre tant dans leurs activités de loisir que sportives, culturelles, etc.

Sans délai ni condition non médicalement justifiée et à risques encore non correctement évalués.





Les décisions gouvernementales n’ont d’ubuesque que l’apparence

Par Nicole Delépine

[Voir aussi sur Riposte Laïque (ripostelaique.com)]

Le théâtre du jeudi soir (de notre temps, c’était du samedi soir…)

Étonnée que les Français soient encore surpris des annonces en yoyo et manifestement délirantes, si on les regarde avec un œil sanitaire.

Mais pas d’étonnement pour tous ceux qui ont quitté la secte covid et ont ouvert les yeux après une sidération plus ou moins longue et la dissonance cognitive associée par les mesures volontairement contradictoires et inutiles, du masque sur la plage ou seul en forêt aux campagnes de tests PCR démontrés non fiables depuis de longs mois et multipliés dans les écoles.

Pourtant, on sait depuis près d’une année aussi que les enfants ne sont ni en danger, ni contaminants.

Alors que penser du scénario du jeudi, comme on regarde un feuilleton aux rebondissements multiples depuis des semaines. Mais le scénario est mauvais, les artistes amateurs et les conséquences tragiques. Ceux qui, curieusement, l’analysent sur le plan sanitaire ne peuvent que constater les incohérences et terminent leur discours par un sempiternel « je ne comprends pas ».

Et même si nos gouvernants ratent quelque peu la mise en scène, force est de reconnaître qu’ils suivent scrupuleusement le rapport 9 de Ferguson et les confinements successifs prévus. Pas de seconde vague en novembre, peu importe : on change la spécificité des tests (plus de CT de cycles d’amplification et donc plus de positifs) et des cas, mais Véran ne parle jamais plus que de malades même quand il ne s’agit que de cas, donc des bien-portants. Et puis, on multipliera les tests plusieurs fois par semaine chez les hospitalisés jusqu’à obtenir un positif, isoler le malade venu pour un cancer ou une infection abdominale. Privé de famille, de compréhension, de soins adéquats puisque transféré en unité covid, beaucoup mourront isolés, mal traités à tous les sens du terme et codés covid, évidemment, donc sans accompagnement ni avant ni après la mort…(([1] https://www.20min.ch/fr/story/coronavirus-ces-deces-qui-sement-le-doute-879843877850?utm_medium= et aussi les témoignages de Stéphanie bataille sur sud radio chez Bercoff))

De nombreux témoignages se multiplient atteignant même les chaînes télé, car la sidération se tassant, les familles réalisent, culpabilisent et parlent. Bref, la pseudo-seconde vague fut alimentée par toutes sortes de voies, telles les septicémies bactériennes ou à champignons provoquées par le port prolongé du masque, dont il est tabou de dire du mal, nouveau totem du pouvoir sanitaire.

La troisième vague prévue pour le confinement programmé en mars tardait à arriver, donc les tests antigéniques (encore moins fiables que les tests PCR habituels), ont été multipliés largement par notre Véran national qui a pu chaque jour depuis quelques semaines afficher des chiffres en hausse, discordant toutefois avec la courbe plate des décès. Mais qu’importe si – même des Blachier – questionnent sur les ondes officielles.  Enfin, lui et d’autres expliquent clairement aussi que si les lits de réanimation se sont remplis, c’est automatique si on en libère par exemple en supprimant les autres activités, on adapte les entrées pour remplir au moins à 90 %, ce qui est impératif pour garder son budget et son personnel.

« Il n’y a PAS de 3e vague !
Depuis le début de l’année seulement 96 morts/jour de plus que en 2019 année sans épidémie sur 2 065 morts/j en moyenne soit augmentation/2019 de + 4,6 % pondéré pour vieillissement population = + 3 % /2019
Vérifier ici : 
https://insee.fr/fr/statistiques/4923977?sommaire=4487854#figure1_radio2…Dr »

Peter Elbaz sur tweeter ce 19 mars.

Et cette réflexion de bon sens de dragonduclos :

« Nous sommes dans une situation inédite dans l’histoire médicale selon laquelle une “épidémie mortelle” n’est pas caractérisée par l’augmentation de la mortalité… »

L’application du projet OMS Davos se poursuit tant que les hommes se soumettront…

Que penser donc des mesures de confinement, dites de freinage ? Évidemment, elles ont deux portées majeures, continuer le conditionnement de la population à obéir, mais sans en faire trop car, évidemment, le Président craint à juste titre une explosion. Alors leur rendre une heure le soir, ce qui soulage effectivement, et voilà nos Français contents qui oublient tout le reste et… partent en province. Ils ont bien raison…

La deuxième conséquence majeure est la fermeture des PETITS commerces qui aboutira à la faillite de nombreux d’entre eux avec quelques suicides au passage, et réalisera ainsi l’objectif avoué, écrit dans le livre de Klaus Schwab LA DISPARITION DES TROIS QUARTS DES RESTAURANTS, BARS, ETC. AVANT JUIN 2021. Qu’on ne me parle pas de complot, les participants au forum de Davos ont parlé depuis des décennies de leur plan machiavélique fondé sur la numérisation à outrance et l’obéissance des peuples via les nouvelles technologies, leur nouveau Dieu.

Pour les plus crédules et/ou curieux, lisez le dernier livre paru en juillet 2020 et disponible gratuitement sur le web :
« Covid-19 : LA GRANDE RÉINITIALISATION ».

Vous y trouverez la disparition de la monnaie liquide et, à travers cette mesure, la perte totale de notre indépendance vis-à-vis des banques. Le passeport sanitaire en fera partie.

Ils n’ont pas encore gagné

Mais ils n’ont pas gagné encore, tous les totalitarismes s’écroulent et celui-là disparaîtra probablement avant d’être complètement développé ; il y a toujours des grains de sable qui s’accumulent progressivement pour devenir plage, voire montagne. La seule inconnue est le temps de son renversement et des victimes directes et collatérales induites par leur tentative de coup d’État mondial et sa durée.

Alors, cette épidémie de grippe comme une autre avec son lot de décès inférieur à d’autres grandes pandémies leur a donné l’occasion, provoquée ou non, de tenter d’appliquer leur projet funeste, révisé dans l’Event 2019 en novembre en utilisant leurs armes politiques via l’utilisation de mesures sanitaires que les bons peuples allaient gober, et que le FMI allait aider en donnant des subventions aux pays qui accepteraient les confinements (avouées par certains pays, probables dans les autres).

Ces confinements, couvre-feux et toutes mesures liberticides ruinant l’économie contribueraient donc à la disparition attendue des classes moyennes, transformant les individus de ces classes en esclaves modernes touchant le revenu universel (de l’ordre de 1 000 euros mensuels), ne possédant plus rien et louant appartement, machine à laver etc. avec, comme distractions, des émissions type téléréalité, etc. Certains trouvent d’ailleurs ces hypothèses alléchantes. Mais la sécurité et police à la chinoise qui l’accompagnent (car surveillent si on mérite bien ces avantages) ne nous enthousiasment guère. D’où beaucoup de grains de sable résistants.

Et le vaccin ?

Le Premier ministre a évidemment ressassé son obsession du vaccin, et innocenté l’AstraZeneca de tout péché, dont il savait que la commission de l’agence du médicament l’absoudrait… au moins un certain temps, celui d’augmenter largement les ventes. Notons que le 19 mars la HAS a précisé qu’il ne fallait pas utiliser ce vaccin chez les moins de 55 ans.

La présidente de l’EMA ne risquait pas beaucoup a priori de contrarier les labos dont elle est issue.

« Avant d’être directrice générale de l’Agence européenne des médicaments (EMA) qui vient de donner le feu vert à Astra Zeneca. Emer Cooke a travaillé à l’association européenne des groupes pharmaceutiques à Bruxelles, principal lobby de l’industrie pharmaceutique auprès de l’UE ».

(([2] @rifain_nouvelle sur Twitter (tu commences à comprendre, dit-il ?) ))

Alors, évidemment, en 48 heures (comment analyser des milliers de signalements en si peu de temps, l’EMA a tranché : “circulez il n’y a rien à voir”. Les médias devenus rapidement spécialistes de l’embolie pulmonaire nous l’ont bien expliqué. Il y en a autant chaque jour chez les citoyens normaux et les vaccinés : alors pourquoi chercher la petite bête.

« Le comité est parvenu à une conclusion scientifique claire : il s’agit d’un vaccin sûr et efficace », a déclaré la directrice exécutive de l’EMA, Emer Cooke, lors d’une visioconférence.

« Le régulateur européen, basé à Amsterdam, “a également conclu que le vaccin n’était pas associé à une augmentation du risque global d’événements thromboemboliques ou de caillots sanguins », a précisé Mme Cooke. « Ses avantages dans la protection des personnes contre le Covid-19, avec les risques associés de décès et d’hospitalisation, l’emportent sur les risques possibles ».

Curieux, déjà, ce commentaire qui devrait alerter les naïfs volontaires :

« les risques associés de décès et d’hospitalisation l’emportent sur les risques possibles ».

Sont-ils conscients, nos candidats  que même, à moins de 55 ans, on peut mourir d’un vaccin alors que la maladie  ne tue que les personnes âgées de 84 ans en moyenne et moins de 0,05 % de la population au total ?

Le problème est qu’il existe toujours des gens pour empêcher la terre de tourner en rond. Et, hop, un caillou de plus dans la chaussure de l’EMA :

Le responsable de l’enquête norvégienne confirme que le vaccin d’Astra Zeneca a provoqué des caillots sanguins rares dus à une réaction immunitaire inattendue – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

Le chef de l’enquête norvégienne et médecin Pal Andre Holme, qui a examiné les trois professionnels de santé hospitalisés, a confirmé que c’est bien le vaccin Covid-19 d’AstraZeneca qui a provoqué les caillots sanguins rares dus à une réaction immunitaire inattendue.

Auparavant, l’un des trois agents de santé admis au Rikshospitalet de Norvège est décédé. Ils ont tous été traités pour une maladie très rare. Ils sont arrivés avec une douleur aiguë ; ils avaient des caillots sanguins dans des endroits inhabituels, comme l’estomac et le cerveau.

« De plus, ils avaient des saignements et un faible nombre de plaquettes. En collaboration avec le département d’immunologie avancée des plaquettes de l’UNN, nous avons maintenant détecté des anticorps spécifiques contre les plaquettes qui peuvent provoquer une telle réaction, dont nous avons déterminé la cause », explique le chercheur.

« Nous avons la raison. Et il n’y a rien d’autre que le vaccin qui puisse expliquer la réponse immunitaire que nous avons observée. »

Holme insiste sur le fait que ce ne sont pas les anticorps présents dans le sang en général qui posent un problème. « Nous parlons d’anticorps très spécifiques ».

« On prend le vaccin pour obtenir une réponse immunitaire à ce contre quoi on doit être protégé. On obtient alors, entre autres, le développement d’anticorps. Certains anticorps peuvent alors réagir de manière à activer les plaquettes, comme dans ces cas-là, et provoquer un caillot de sang. Et comme ces anticorps sont à la surface, ils sont éliminés de la circulation, d’où un taux de plaquettes trop faible. »

Bref, en nous gardant bien de conclure dans une affaire aussi complexe de spécialistes, il est clair que le vaccin AstraZeneca n’est pas un bonbon sans risque et qu’il serait bien qu’on prenne le temps d’attendre. Mais la Bourse est pressée.

Bien d’autres sont inquiets sur l’avenir des vaccinés, au-delà des effets immédiats.

Et des twittos s’alarment : 

« Pourquoi les #média ne parlent-ils pas des décès dû aux #vaccin après #vaccination du #Pfizer #AstraZeneca #Moderna
À ce jour nous en sommes à 3 964 décès “officiels” soit + 16,95 % 
N’oubliez pas le facteur mensonge de la part des autorités
#StopCouvreFeu #StopConfinement » 

@AileaStick

et allez vérifier sur la base de données de l’EMA des effets indésirables même si c’est un peu ardu…

En tous cas, si vous aimez les vôtres, dites-leur qu’il est urgent d’attendre…  pour les quatre vaccins actuellement injectés en France… Qui vivra verra…

Nicole Delépine





Poutine un « tueur » ? Réponse du Président russe à Biden

[Source : Le Cri des Peuples]

[…] Polina Bolbochan, Coordinatrice des bénévoles du Festival international de musique et représentante de l’Université fédérale de Crimée : Monsieur le Président, j’ai une question un peu personnelle pour vous. Hier, le Président Biden a été assez dur dans son entretien, y compris à votre égard. Que lui diriez-vous ?

Vladimir Poutine :

En ce qui concerne la remarque de mon homologue américain [qui a qualifié Poutine de « tueur » à qui il ferait « payer cher ses actions »], nous nous sommes effectivement, comme il l’a dit, rencontrés en personne. Que lui répondrais-je ? Je dirais « Restez en bonne santé ! ». Je lui souhaite une bonne santé. Je dis cela sans ironie ni arrière-pensées. C’est mon premier point.

Deuxièmement, en adoptant une approche plus large de cette question, je voudrais dire que les événements difficiles, dramatiques et sanglants abondent dans l’histoire de chaque nation et de chaque État. Mais lorsque nous évaluons d’autres personnes, ou même d’autres États et nations, nous semblons toujours être face à un miroir, nous nous voyons toujours dans le reflet, car nous projetons notre for intérieur sur l’autre personne.

Vous savez, je me souviens que quand nous étions enfants et que nous jouions dans la cour de récréation, nous avions des disputes de temps en temps et nous disions [en réponse à une insulte] : « C’est celui qui le dit qui l’est ». Ce n’est pas une coïncidence ou juste une blague d’enfants. Ce propos exprime une vérité psychologique très profonde. Nous nous voyons toujours dans une autre personne et pensons qu’elle est comme nous, et évaluons les actions de l’autre en fonction de notre propre vision de la vie.

[Voir : L’utilité des miroirs et de l’observateur]

En ce qui concerne le gouvernement américain, la classe dirigeante — je ne parle pas du peuple américain, qui est majoritairement composé de gens honnêtes, dignes et sincères qui veulent vivre en paix et en amitié avec nous, une chose dont nous avons conscience et que nous apprécions, et nous comptons sur lui pour l’avenir —, mais pour ce qui est de la classe dirigeante américaine, son état d’esprit s’est formé dans des circonstances plutôt difficiles dont nous sommes tous conscients. Après tout, la colonisation du continent américain par les Européens est allée de pair avec l’extermination des populations locales, le génocide, comme on dit aujourd’hui, le génocide pur et simple des tribus indiennes suivi d’une période très dure, longue et difficile de l’esclavage, une période très cruelle. Tout cela a fait partie de la vie en Amérique tout au long de l’histoire des États-Unis et jusqu’à ce jour. Sinon, d’où viendrait le mouvement Black Lives Matter ? Jusqu’à ce jour, les Afro-Américains sont confrontés à l’injustice et même à l’extermination.

La classe dirigeante des États-Unis a tendance à aborder les questions de politique intérieure et étrangère en se basant sur de telles considérations [racistes et criminelles]. Après tout, les États-Unis sont le seul pays à avoir utilisé des armes nucléaires, qui plus est contre un État non nucléaire, le Japon, à Hiroshima et à Nagasaki à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il n’y avait absolument aucun besoin militaire justifiant ce bombardement. Ce n’était rien d’autre que l’extermination de civils. J’en parle, car je sais que les États-Unis et leurs dirigeants sont déterminés à maintenir certaines relations avec nous, mais sur des sujets qui intéressent les États-Unis et selon leurs propres termes. Même s’ils croient que nous sommes comme eux, nous sommes différents ! Nous avons un code génétique, culturel et moral différent. Mais nous savons comment défendre nos intérêts. Nous travaillerons avec les États-Unis, mais dans les domaines qui nous intéressent et à des conditions qui nous semblent bénéfiques pour nous. Ils devront en tenir compte malgré leurs tentatives visant à arrêter notre développement, malgré les sanctions et les insultes. Ils devront en tenir compte et reconnaître [qu’ils doivent traiter avec nous sur un pied d’égalité et non depuis une position de domination, de pression et de coercition].

En gardant à l’esprit nos intérêts nationaux, nous développerons nos relations avec tous les pays, y compris les États-Unis. C’est en gros tout ce que je veux dire à ce sujet. […]




De Médiator à AstraZeneca: Mensonges et corruptions au sein de la gouvernance française et européenne

[Source : Les 7 du quebec]

Par Dominique Delawarde.

Contexte historique, affaire Médiator

Le 29 mars prochain, l’un des plus grands scandales sanitaires ayant directement concerné notre pays va trouver son épilogue. C’est celui du Médiator.

Près de 5 000 victimes, 376 avocats,  25 prévenus révèlent l’ampleur de ce  scandale dans lequel sont impliqués le laboratoire pharmaceutique Servier (le corrupteur), mais surtout les présumés corrompus, de l’appareil exécutif, politique ou sanitaire de notre pays, poursuivis par la justice (source pour la liste nominative ci dessous: Wikipedia)

Marie Thèrèse Hermange, ancienne sénatrice, rapporteur du rapport sénatorial sur le Médiator de 2011, mise en examen pour trafic d’influence ou complicité de trafic d’influence (selon les sources). Claude Griscelli, Professeur de médecine, soupçonné d’avoir fait modifier le rapport sénatorial sur le Médiator de 2011 par Marie Thèrèse Hermange, consultant médical au laboratoire Servier pour 90000 euros/an. Mis en examen pour trafic d’influence. Jean-Michel Alexandre, président de la commission d’autorisation de mise sur le marché (AMM) au ministère de la Santé de 1985 à 1993, puis directeur de l’évaluation du médicament de l’Agence du médicament de 1993 à 2000. À sa retraite, il devient consultant pour Servier via une société écran, rémunéré plus de 1,1 million d’euros pour la période 2001-2009. Il est soupçonné d’avoir été mis sous influence financière par Servier lorsqu’il était fonctionnaire. Éric Abadie (décédé), directeur de l’évaluation à l’Afssaps à partir de 2007, chargé de la pharmacovigilance, mis en cause pour avoir caché que son épouse était l’avocate des laboratoires Servier. Dominique Maraninchi mis en examen pour homicides et blessures involontaires comme représentant légal de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament). Michel Detilleux, Jean-Roger Claude et Bernard Rouveix: experts rémunérés par Servier qui siégeaient simultanément à des commissions des autorités de santé statuant notamment sur des produits du groupe pharmaceutique, ils sont mis en examen pour «prise illégale d’intérêts». Jacques Massol, ancien membre de la Haute Autorité de santé et de la Direction générale de la santé, et François Lhoste, ancien chargé de mission au ministère de la Santé, sont mis en examen pour «prise illégale d’intérêts».

Outre les chefs d’inculpation retenus contre les personnes physiques, ceux retenus contre les personnes morales  (laboratoire Servier, ses filiales et l’ANSM sont, eux aussi édifiants: «tromperie aggravée», «homicides et blessures involontaires», et «escroquerie» au préjudice de la sécurité sociale et des mutuelles.

Rappelons que les effets nocifs du Médiator  étaient dénoncés dès 1997 dans «la revue Prescrire», que ce médicament avait été retiré du marché en Italie (2003) et en Espagne (2004) pour ses effets nocifs, mais qu’il a pu se maintenir en France jusqu’en Novembre 2009 grâce à la corruption par «Big Pharma» qui gangrène les institutions politiques et sanitaires de la France. Il est surprenant et choquant pour les honnêtes gens et pour les victimes, qu’il ait fallu 11 ans pour que justice soit rendue dans cette affaire alors que plusieurs prévenus et de nombreux plaignants sont déjà décédés.

Il ne serait pas surprenant, en revanche, que l’ampleur et l’étendue de la corruption étant ce qu’elles sont devenues, aujourd’hui, dans notre pays, le verdict du 29 mars dans le procès du «Médiator» soit plus clément qu’attendu pour les corrupteurs et les corrompus …«Selon que vous serez puissant ou misérable les jugements de cour vous rendront blanc ou noir …..».

C’est dans ce contexte judiciaire que survient la pandémie de la Covid-19. Il nous faut bien constater, hélas, ce qui apparaît de plus en plus clairement dans la gestion calamiteuse de cette épidémie en France, que rien n’a véritablement changé pour ce qui est de la corruption  encore trop importante d’une partie de notre personnel politique et de nos institutions sanitaires.

Ce n’est pas sans raisons que Transparency International a déjà dénoncé cette corruption par l’industrie pharmaceutique, 
https://www.lesechos.fr/2016/06/transparency-international-denonce-la-corruption-dans-lindustrie-pharmaceutique-207127  et  que celle-ci a été, dans le passé, régulièrement pointée du doigt, arguments à l’appui, par certains médias.   
https://www.monde-diplomatique.fr/2003/10/RIVIERE/10610

Ce qui pose problème aujourd’hui, c’est que les médias mainstream français ne dénoncent plus ce genre de «détails». Ils font cause commune avec les laboratoires pour une raison très simple. Une poignée de milliardaires ont pris le contrôle de 90% des médias en France. La connivence et la collusion entre eux et les politiques au pouvoir qui accordent les subventions sont d’un intérêt mutuel bien compris. Leur connivence et leur collusion avec les milliardaires qui contrôlent Big Pharmales GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), les banques et la spéculation boursière, sont également d’un intérêt mutuel bien compris. Les requins ne se dévorent pas entre eux, surtout lorsqu’ils appartiennent au petit monde qui contrôle la finance et l’économie mondiale et qu’ils appartiennent, le plus souvent, à la même communauté.

Corrupteurs et corruptibles 

Mais pour qu’il y ait des corrupteurs, encore faut-il qu’il y ait des responsables politiques et sanitaires prêts à se laisser corrompre. C’est, hélas, trop souvent le cas au sein de la commission européenne et du parlement européen mais aussi au sein des exécutifs de tous les états de l’UE, et, pour ce qui nous concerne, au sein de l’exécutif français et de ses instances sanitaires.

En janvier 2020, 11 882 lobbies étaient inscrits au registre européen dit «de transparence»:   
https://www.touteleurope.eu/actualite/fact-checking-bruxelles-strasbourg-nids-de-lobbyistes.html Selon les sources, de 25 000 à 30 000 lobbyistes exerceraient leur influence à Bruxelles dont 7 526 accrédités auprès d’un parlement qui ne compte pourtant que 751 membres …..

L’affaire du Remdesivir

Analyser les sagas concernant l’achat massif par l’Europe et la promotion surprenante d’un médicament notoirement nocif (Remdesivir) qui rappelle fâcheusement le précédent du Médiator.  Analyser le choix d’un cabinet de conseil sur la stratégie vaccinale d’une campagne de vaccination française chaotique et désorganisée, avec des vaccins encore «expérimentaux» et donc non «aboutis», tout cela est édifiant pour qui accepte de se livrer à cet exercice.

Il ne fait plus aucun doute aujourd’hui que le bras de fer mené par les suppôts corrompus de Big Pharma et leurs relais complices des médias mainstream contre la chloroquine et l’azytromicine recommandées par le professeur Raoult n’avait qu’un seul but: promouvoir le Remdesivir et le vaccin, au plus grand profit de Big Pharma …. La pitoyable étude du Lancet, rétractée pour fraude avérée, mais prétexte, en France, à l’interdiction faite aux médecins de ville de prescrire, a montré de triste manière jusqu’où les corrupteurs de Big Pharma pouvaient aller et à quel point ils pouvaient réussir leur manœuvre  auprès d’un appareil exécutif peut être plus corrompu qu’ailleurs.

La technique utilisée dans cette «guerre de l’information» était bien connue et a été parfaitement décrite par Anne Morelli.  Le 3ème principe élémentaire de cette propagande de guerre contre la chloroquine a été utilisé: il consistait à répéter un mantra (ce que BFMTV et France Intox savent faire et font à longueur de journée): «le chef du camp adverse (Raoult) a le visage du diable (ou «du charlatan de service»).

Faire douter l’opinion, salir, décrédibiliser, détruire le chef du camp adverse, c’est remporter la partie. Manque de chance pour les corrompus, Raoult est un «géant» et il n’était pas seul. Il avait à ses côtés son équipe de professeurs d’élite de l’IHU de Marseille, tous plus titrés les uns que les autres, dont aucun n’a fait défaut ou n’a trahi ses convictions malgré les sollicitations dont ils ont du faire l’objet. Il avait derrière lui des dizaines de milliers de médecins français, des centaines de milliers de médecins dans le monde entier qui soutenaient et appliquaient son protocole.  Une étude anglosaxonne a d’ailleurs montré que les deux médicaments les plus prescrits contre la Covid dans le monde, par les médecins de terrain, ont été   1 – l’Azytromycine 54% et 2 – la chloroquine 49% avec des résultats «observés» bien meilleurs que dans tous les pays qui ont fait l’impasse sur ces traitements efficaces et peu onéreux. https://www.maltraites-ledoc.com/

S’agissant de la stratégie vaccinale en France, les plus hauts niveaux de l’État français ont fait appel à un cabinet US (Mc Kinsey) pour la diriger. Ceci doit inciter le citoyen français à se poser quelques séries de questions:

1 – N’existe-t-il pas, en France, suffisamment de structures compétentes pour remplir ce genre de mission ? Pourquoi faire appel et sous traiter à un cabinet de conseil US une mission qui concerne directement les intérêts et la santé des français ? La gestion US de la crise sanitaire, la plus mauvaise au monde si l’on s’en tient aux résultats, doit-elle être considérée comme un modèle à suivre par nos dirigeants ?

2 – Pourquoi choisir le «sulfureux» cabinet conseil Mc Kinsey dont l’histoire récente a été marquée par des scandales à répétition ? Ce cabinet vient tout juste de verser 573 millions de dollars pour clore les procédures engagées contre lui par 49 États US, après la mort de 500 000 Américains suite à un usage abusif d’opioïdes (conseillés par McKinsey). Ce cabinet est  également  à la  base du  plus gros scandale financier de l’Histoire: ENRON !   voir le paragraphe scandales et controverses sur l’article de Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/McKinsey_%26_Company

3 – N’y aurait-il pas encore derrière le choix d’un cabinet mafieux, US de surcroît, une nouvelle saga de corruption dont l’appareil d’État français semble aujourd’hui avoir le secret?

S’agissant des attitudes contrastées de l’exécutif sur l’administration du vaccin AstraZeneca à la population, on note celle de Mr Véran s’accrochant,  comme ses prédécesseurs  l’avaient fait en soutien du Médiator, à l’innocuité  du produit, s’opposant aux décisions prises dans 7 pays européens et en Afrique du Sud.  On note avec amusement teinté de scepticisme et de mépris pour  l’intéressé, que le vaccin est, pour lui, inoffensif donc recommandé malgré quelques «rares??» effets secondaires. https://www.francesoir.fr/societe-sante/deces-post-vaccination-le-droit-de-savoir  mais qu’en revanche, la chloroquine qui, administrée aux bonnes doses en début de maladie, est efficace et sans aucun effet secondaire sur des millions de patients, reste interdite de prescription en France (?????)

S’agissant du Président, qui gère beaucoup mieux que son ministre son risque pénal en se défaussant sur la décision de l’Agence Européenne du médicament, il n’ignore pas, évidemment, que cette agence européenne est aujourd’hui la plus corrompue de toute, ce que l’on peut comprendre lorsque des dizaines de milliards de profit sont en jeu pour Big Pharma… On connaît d’avance la préconisation qui sera faite et qui ne tiendra, évidemment, aucun compte de l’intérêt et de la santé des populations européennes.

Lorsqu’on prend conscience du marigot putride de corruption dans lequel baignent nos institutions européennes et nationales, on ne s’étonne plus qu’un sondage récent révèle qu’Emmanuel Macron inspire principalement de la “colère” (28%), du “dégoût” et  du “désespoir”  (21%), de la honte (18%) aux Français 
https://www.tvlibertes.com/actus/un-sondage-revele-quemmanuel-macron-inspire-principalement-de-la-colere-du-degout-et-du-desespoir-aux-francais

Rien d’étonnant non plus que des appels argumentés à la résistance civile se multiplient sur la toile: 
https://videos.files.wordpress.com/kAglcnp3/appel-a-la-resistance-civile-et-au-reveil-des-consciences_mp4_dvd.mp4

Rien ne vaut, pour conclure, un peu d’humour lié à la situation que nous connaissons:

Moins drôle :  La crise sanitaire a coûté plus de 160 milliards d’euros à l’État en 2020 (lefigaro.fr)




3e Guerre US contre l’Europe

[Source : Pars Today]

La Seconde Guerre mondiale, les USA l’ont fait sur le dos de l’Europe. La Guerre froide, ils l’ont mené contre les intérêts de l’Europe et leur guerre nucléaire qu’ils disent vouloir conduire à l’aide des bombes tactiques nucléaires et pour laquelle ils ont même fait des essais à Ramstein en Allemagne, essais secrets bien sûr ils iront le commencer sur le territoire de « SmallBrother » ?…

Probable vu la concentration de bombes nucléaires tactiques à travers tout le vieux continent et ces divers prétextes qu’ils trouvent pour faire remonter l’Europe orientale contre la Russie tout comme l’Europe Nord. Le ministère russe de la Défense confirme qu’il est prêt à agir avec fermeté en cas de déploiement du MRBM en Europe.

Le ministre de la Défense de la Fédération de Russie, Sergueï Choigou, a déclaré que la partie russe était prête à agir avec fermeté au cas où l’armée américaine déploierait des missiles balistiques à moyenne portée et d’autres armes de missiles en Europe. La déclaration est intervenue sur fond d’informations diffusées par Washington sur ses intentions de commencer à déployer ses missiles balistiques à moyenne portée en Europe.

« Nous nous sommes engagés à ne pas déployer de telles armes si elles ne sont pas déployées en Europe. Autrement dit, nous ne le ferons pas non plus. Mais s’il est affiché, nous y répondrons naturellement de manière appropriée. Ainsi que dans l’est de notre pays, bien sûr, je veux dire le déploiement possible sur le territoire du Japon et de la Corée du Sud » – a déclaré le ministre russe.

Les experts n’excluent pas que la partie russe soit prête à mettre en service les derniers systèmes de missiles balistiques, ainsi que les systèmes de missiles « Calibre » et « Dagger », ce qui procure beaucoup de mécontentement chez les Américains, puisque ces derniers ont une portée qui atteint presque n’importe quel point sur les territoires de l’Europe.

Puis, on a appris la rupture de tous les contacts existants entre la Russie et l’OTAN. Le ministère des Affaires étrangères de Russie a indiqué que la Russie a complètement rompu tous les contacts avec l’OTAN. « Après les accusations européennes, la tenue des rencontres n’a plus de sens. L’OTAN a abandonné toutes les structures préparatoires, c’est-à-dire : un groupe de travail, un comité préparatoire et le conseil lui-même au niveau des ambassadeurs. Tous les éléments, à l’exception de la réunion des ambassadeurs, ont été détruits, ils ne fonctionnent plus. », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Alexander Grushko.

Une guerre avec la Russie n’est pas un expédient aisé, loin s’en faut, c’est même une voie suicidaire. Mais les USA n’ont plus d’options alternatives. Leur narrative ne suscite plus l’adhésion, comme le démontre l’échec de l’ingénierie sociale en Syrie ou encore au Myanmar en dépit d’efforts colossaux. Le cycle entamé laisse entrevoir le pire pour l’Europe qui risque de devenir un terrain de jeu US par la faute des Américains. Et dire que la Chine pourrait s’y rallier. La Chine, longtemps adepte du profil bas et effacé, d’une politique étrangère basée sur le développement économique, est maintenant persuadée de l’inéluctabilité de cette éventualité du clash. Et cette évaluation n’est pas en relation avec le statut de Taïwan ou les îlots de la mer de Chine méridionale, mais avec une perception assez lucide des intentions réelles de ses adversaires.




Le monde peut-il encore éviter une guerre entre les États-Unis et la Russie?

[Source : Strategika 51]

Loin des diversions médiatiques ou les futilités absolues des réseaux sociaux, la montée en puissance des capacités d’une frappe fulgurante contre la Russie en Europe orientale continue à une cadence soutenue.

La crise économique et financière mondiale, l’effondrement total de la propagande occidentale et la faillite du système politique US ne laissent à l’État profond qu’une option. La pire de toutes: une escalade de la politique hostile contre la Russie, laquelle ne peut aboutir qu’à un affrontement. D’abord par proxy. Puis direct. Avec des conséquences fort désastreuses pour l’ensemble des protagonistes et des retombées catastrophiques pour le système de sécurité collectif.

En réalité, le leadership russe, tout comme son homologue US, est préparé à cette ultime éventualité. La seule variante est de savoir qui le premier va perdre son sang-froid et la maîtrise du jeu de dupes pour dévoiler son intention finale. Tous les éléments laissent entendre que c’est l’actuelle équipe à la Maison Blanche qui va déclencher les hostilités et mener ouvertement une campagne hostile d’une ampleur inédite contre Moscou. Peu importe le prétexte avancé, que ce soit la reprise d’éléments de guerre psychologique basés essentiellement sur l’accusation d’une ingenrence russe dans les élections présidentielles US et par voie de conséquence une ingérence russe visant le sabotage de la démocratie parfaite et exceptionnelle (l’image ne tient pas mais la symbolique est un élément à charge) ou encore le blocage de la guerre en Syrie, la paralysie de l’Ukraine, l’accès de la marine de guerre en Méditerranée, la guerre des vaccins et les pertes occasionnées aux Big Pharma par une soi-disant contre-propagande russe visant à décrédibiliser les vaccins occidentaux, l’alliance avec la Chine, la percée russe en Afrique australe et occidentale, etc. Le prétexte de l’ingérence russe dans des présidentielles US chaotiques et dignes d’une république bananière (le terme a été lancé par l’ex-président George Bush Junior) de quatrième ordre sera probablement utilisé par l’État profond qui a désigné Joe Biden pour relancer un conflit “dur” avec la Russie. Cela permettra de camoufler la faillite du système politique US, totalement obsolète et corrompu sous les bruits de bottes et le tonnerre d’une guerre symétrique d’envergure mondiale.

Une guerre avec la Russie n’est pas un expédient aisé, loin s’en faut, c’est même une voie suicidaire. Mais l’Empire n’a plus d’options alternatives. Sa narration ne suscite plus d’adhésion comme le démontre l’échec de l’ingénierie sociale en Syrie ou encore au Myanmar en dépit d’efforts colossaux. La manipulation autour du nouveau coronavirus a achevé le peu de crédibilité qu’avait son appareil médiatique auprès de ses propres populations. L’épisode du Capitole n’est pas clos. A force de vouloir supprimer la symbolique de cet incident inhérent au déclin des nations, ce ne seront pas des manifestants dans une ambiance bon enfant qui vont menacer le siège du pouvoir législatif américain mais des missiles hypersoniques à têtes nucléaires tactiques multiples et indépendantes. Le scénario de l’horloge sonnant minuit n’a jamais été aussi proche du réel.

Le monde pourra t-il éviter une guerre entre les États-Unis et la Russie avant qu’il ne soit trop tard?

Le cycle entamé laisse entrevoir des épisodes pires que celux des années précédentes. La plupart des pays se préparent à la guerre. La Chine, longtemps adepte du profil bas et effacé, d’une politique étrangère sort basée sur le développement économique, est maintement persuadée de l’inéluctabilité de cette éventualité. Et cette évaluation n’est pas en relation avec le statut de Taïwan ou les îlots de la mer de Chine méridionale mais avec une perception assez lucide des intentions réelles de ses adversaires.

L’Etat profond à court de moyens, veut venger ses revers en diabolisant Vladimir Poutine comme il l’a fait avec tout chef d’État dont la posture est jugée non-conforme et hostile aux intérêts de l’Empire. C’est un schéma usé et dangereux. Le retour des bellicistes à Washington fut marqué par une manœuvre très mal habile visant à supprimer toute référence au passé d’une caste vivant essentiellement de la guerre. Prétendre la naïveté est un moyen de diversion et dé-concentration.

La paix mondiale n’existe plus. Le cycle d’airain vient tout juste de commencer.




De l’État profond au gouvernement mondial

[Source : Site officiel de Valérie Bugault (valeriebugault.fr) via reseauinternational.net]

par Valérie Bugault et Pierre Bergerault – TVL

Valérie Bugault, docteur en droit, ancien avocat fiscaliste, reconvertie dans la géopolitique juridique et économique.

Vous êtes l’auteur de plusieurs ouvrages « Du nouvel esprit des lois et de la monnaie » co-écrit avec Jean Rémy, « La nouvelle entreprise », « Les raisons cachées du désordre mondial » et « Demain dès l’aube… le renouveau » tous édités chez Sigest.

1) « La géopolitique est conçue comme l’étude des stratégies d’approche, d’attaque et de défense militaire d’un État vis-à-vis d’un ou de plusieurs autres ». Cette définition est-elle toujours de mise ?

Cette notion, la « géopolitque », a évolué deux fois au cours des dernières décennies sans d’ailleurs que les analystes en soient toujours clairement conscients :

  • À partir de la seconde GM et en particulier à partir de la signature des accords de Bretton Woods, le terrain de la « géopolitique » s’est déplacé du champ de bataille militaire vers le champ de bataille économique et monétaire et
  • Depuis quelques mois, nous assistons à une seconde évolution de la « géopolitique ». Le terrain économique et financier est en effet en cours de déplacement vers le terrain juridique. Le « droit » existait auparavant mais il n’était pas perçu comme enjeu majeur. Il était perçu comme un simple moyen d’action car les finalités du droit n’étaient plus discutées depuis trop longtemps. On arrive aujourd’hui à un moment particulier de l’Histoire où le droit va devenir, il faudrait dire « redevenir », le véritable champ de bataille, supplantant le domaine monétaire et économique, pour devenir le véritable enjeu de la géopolitique moderne.

En effet, outre sa fonction d’être un moyen d’action politique, le « Droit » en tant que « système » véhicule une culture, une conception du monde et de la vie en commun. Les décennies qui viennent verront la confrontation des systèmes de droit en raison du nécessaire renouveau politique.

Le « droit anglo-saxon » et le « droit continental » véhiculent une conception antagoniste de la vie en Société. Le droit britannique est, depuis le XVIe siècle, conçu comme une arme règlementaire au profit des puissants tandis que le droit continental traditionnel s’est développé, jusqu’à l’avènement du Code civil de 1804, comme un art politique : l’art d’améliorer la vie du groupe (c’est-à-dire de la Société), le moyen de pacifier les relations interpersonnelles en imposant aux « hommes de l’art » la recherche de justice.

Alors que le droit civil est le seul « Droit » à véhiculer le concept de justice, de vie en commun et in fine de civilisation, ce dernier est, malheureusement, en voie de fusion-absorption par le système britannique commercialiste.

Pour la France, et par extension pour le monde, l’enjeu majeur des prochaines décennies sera de réinitialiser notre droit civil en tant que « droit commun », lui-même développé autour du droit naturel.

2) « De façon subreptice et sournoise depuis le XVIIIe siècle, nous sommes collectivement entrés dans une ère qui interdit le libre arbitre humain au profit exclusif des puissances financières qui se sont emparées réellement et anonymement du pouvoir ». Comment ce changement de paradigme s’est-il opéré ? 

Ce changement de paradigme s’est opéré par la double prise de contrôle monétaire et politique par les puissances d’argent.

La prise de contrôle monétaire s’est faite de façon directe par la centralisation de la gestion monétaire dans les mains des banquiers au moyen de la création de « banques centrales ».

La prise de contrôle politique fut plus sournoise ; elle s’est réalisée par l’avènement et la généralisation d’un système politique axé autour du parlementarisme représentatif et d’une pseudo séparation des pouvoirs (qui est en réalité une disparition du pouvoir politique), dans lequel la vie politique a été captée par les « partis politiques ». Or, les partis obéissent à ceux qui les financent, ce qui a permis d’établir :

  • L’omnipotence hégémonique et anonyme des puissances financières et
  • La disparition des contrepouvoirs internes, qui devraient normalement structurer la vie politique.

3) Le contrôle de l’or opéré par les banquiers changeurs du Moyen-âge se terminera, dites-vous par un gouvernement mondial dictatorial de nature technocratique entièrement dirigé par les puissances financières dominantes. Que répondre à ceux qui voient là une vision simpliste, affirmant que toutes les nations n’ont pas intérêt à se fondre dans une structure mondiale ? 

Aucun peuple, aucune Nation, n’a « intérêt » à se fondre dans une structure globale dominée par les financiers. La volonté populaire n’entre pas en ligne de compte car tout est organisé de façon opaque, par le biais du mensonge, on fait passer des choses en prétendant qu’elles sont l’inverse… Ce pouvoir hégémonique s’est toujours imposé sans demander l’avis des peuples, par la corruption, l’illusionnisme et le mensonge !

À partir du moment où la vie politique est captée par les puissances financières – ce qui est vrai de la très grande majorité des pays du monde – l’intérêt commun des dirigeants à se fondre dans une structure mondiale dominée par les financiers est de facto, par principe, établi. Seuls des incidents mineurs lié à l’existence d’intérêt personnel des uns ou des autres doivent être contournés par les globalistes afin d’établir leur projet de gouvernement mondial totalitaire.

4) Au-delà d’imposer leur empire politico-financier, vous affirmez que les tenants d’un Nouvel Ordre Mondial souhaitent édicter une religion mondiale. Quels en seraient les dogmes ?

Je ne suis pas spécialiste des religions mais il me semble que cette religion existe déjà en filigrane : culte de l’argent, concurrence de tous contre tous, métissage de tous les monothéismes en un seul magma synthétique (sur le modèle des produits financiers).

La laïcité aura été un moyen de détruire le pouvoir spirituel en Europe et non, comme on pourrait le croire, un moyen de neutralité bienveillant. Or, faire disparaître le pouvoir spirituel a eu en réalité à la fois pour cause et pour conséquence de faire disparaître tout contrepouvoir politique à la toute-puissance des financiers.

Un autre moyen de destruction du pouvoir spirituel aura été l’exacerbation des antagonismes entre les trois monothéismes. La « religion mondiale » aura été imposée par la manipulation à l’extrême des anciens monothéismes en montant les uns contre les autres. Les dominants financiers ont utilisé, une fois de plus (on ne change pas une méthode qui marche), le principe de bonne politique consistant à « diviser pour mieux régner ».

En montant les religions les unes contre les autres, ils réussissent à créer un vide spirituel dans lequel ils vont engouffrer leurs propres croyances, qu’à vrai dire je ne suis pas sûre qu’il faille appeler « religion ». En effet, lesdites croyances ressemblent plus à la domination du mal absolu qu’à une quelconque spiritualité véhiculant des principes de « vie en commun » que les religions traditionnelles portent en elles. Peut-on appeler « religion » une croyance de quelques hommes qui consiste à :

  • Estimer que la population mondiale ne doit pas dépasser 500 millions d’âmes (Georgia Guidestones) ;
  • Pirater le fonctionnement intime (génétique) du vivant (Trans humanisme) pour permettre la vie éternelle à ceux qui resteront sur cette terre ?

Alors même que toutes les religions ont, jusqu’à ce jour, respecté le droit naturel supérieur, une croyance en la toute-puissance de l’homme, censé devenir éternel, ne me semble, après réflexion, pas devoir être désigné du terme de « religion ». Cela ressemble davantage à une secte sataniste qu’à une religion stricto sensu.

5) Pourquoi voyez-vous dans le droit anglo-saxon et la City de Londres l’alpha et l’oméga de cette volonté mondialiste ?

L’émancipation en 1531 de la papauté par le roi Henri VIII d’Angleterre au moyen de la création de l’église réformé (à mi-chemin entre protestantisme et catholicisme) sous la houlette de l’archevêque de Cantorbéry, nommé par le Roi, a modifié fondamentalement la façon de concevoir le droit en Angleterre. Le droit anglais est devenu l’apanage du seul pouvoir temporel (cf. pour le catholicisme l’équivalent de 1531 est 1929 et les Accords du Latran), autrement dit, un simple instrument de puissance dans les mains du détenteur du pouvoir temporel, d’abord identifié par le Roi puis par les puissances financières.

Le développement des visées impériales britanniques, cristallisées sous Cromwell (1599-1658) par l’établissement d’un « Commonwealth républicain » [Cf. wikipedia.org/wiki/Oliver_Cromwell], a acté la suprématie du pouvoir économique et monétaire sur le pouvoir politique.

La puissance financière est à l’origine du développement de l’empire britannique et le droit fut son arme de domination. C’est précisément cette conception, très affairiste et utilitariste, du « droit » qui s’est imposée sur la scène internationale tout au long des XIXe et surtout XXe siècles. Nous sommes ici dans un contresens par rapport à ce que signifie traditionnellement la notion de « Droit », ce type de normes est un « droit » qui n’est ni « droit » ni du « Droit ».

6) Vous dites que le droit anglo-saxon aurait pris le pas sur notre droit continental mais en quoi ce droit continental est-il différent du droit anglo-saxon ?

Tous les développements juridiques sur la personne, les rapports de l’individu au groupe, à la puissance et à l’autorité ont été formalisés, conceptualisés par les grands légistes de droit canon (penseurs catholiques) tout au long du Moyen-âge et en particulier au haut Moyen-Âge avec Saint-Augustin, puis, à partir du XIe siècle avec l’évêque Fulbert (1006 – 1028), le Décret de Gratien 1140, Saint Thomas d’Aquin (1225 – 1274) au XIIIe siècle… [Cf. cairn.info/la-formation-de-la-pensee-juridique-moderne ; cours.unjf.fr/repository/coursefilearea ; books.openedition.orgjstor.org/stable]. Le droit canon ou, plus précisément, son métissage avec les apports structurels du droit romain, est à l’origine du développement de « la civilisation européenne ».

Or, le droit britannique s’est, à partir de 1531, émancipé des apports du droit développé sur le modèle ci-dessus décrit pour se fonder sur la suprématie maritime et commerciale propre à servir le développement impérial et les intérêts financiers dominants qui le supportait.

À la même époque, le droit continental est, tout au contraire, resté fondé sur un droit commun de nature civile issu de l’équilibre des forces entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel. Les choses ont commencé à changer sur le continent européen à partir de la Révolution française – qui a beaucoup affaibli l’Église catholique – jusqu’à 1929, date des accords du Latran, qui correspond, en Europe et pour le monde catholique, à ce que fut l’année 1531 pour l’Angleterre : la soumission définitive et radicale du pouvoir spirituel, via Mussolini, au pouvoir financier mené par la City.

Tout au long des XIXe et XXe siècles, la puissance de l’empire britannique n’a fait que croître pour finalement se transférer dans l’empire américain, lequel a utilisé les mêmes armes monétaire, économique et juridique en les déployant partout dans le monde grâce à sa puissance de frappe militaire et financière.

C’est la raison pour laquelle toutes les institutions internationales ou supranationales nées au cours du siècle passé – parées pour la façade et très hypocritement de vertus humanistes ou d’une prétendue pacification du monde – n’auront finalement été que des appendices, des projections mondiales, de la puissance financière des banquiers globalistes apatrides (BRI, FMI, banque mondiale, OCDE, ONU, Union européenne, OMC, OMS…).

7) Comment se traduit concrètement cette soumission du droit continental au droit anglo-saxon ?

Cette soumission s’est réalisée, au fur et à mesure du temps, en quatre grandes étapes, qui furent des attaques en règles contre le Droit continental traditionnel :

  • La première attaque est d’ordre institutionnel, elle concerne la méthodologie du droit avec l’instauration d’un parlement dont la seule mission est de « créer » du droit, ce qui va à l’encontre de la mission traditionnelle du droit continental, qui comportait des règles simples et peu nombreuses.
  • La 2ème attaque est d’ordre conceptuel : avènement de la théorie pure du droit d’Hans Kelsen (1881 – 1973) qui impose un droit positif émancipé des principes du droit naturel [Cf. wikipedia.org/wiki/Hans_Kelsen].
  • La 3ème attaque est à nouveau d’ordre institutionnel : avènement des institutions européennes, dominées par le « principe réglementaire » issu des multinationales et véhiculé (ne l’oublions pas !) par les pouvoirs exécutifs des principales puissances économiques de l’Union. Ce système aggrave considérablement et à dessein la confusion des genres entre « règlementation professionnelle » et « Droit ».
  • La 4ème et dernière attaque est à nouveau d’ordre conceptuel : il s’agit de « moderniser le droit français », c’est-à-dire qu’il s’agit de transformer le droit civil en droit commercial (sur le modèle du droit de propriété économique) de façon à le rendre compatible avec le droit anglo-saxon, d’essence commercialiste. Il s’agit aussi de financiariser et opacifier ce nouveau « droit commun commercial ». Ce qui se traduit en termes de droit positif par toujours plus :
    • d’anonymat capitalistique et contractuel,
    • d’irresponsabilité juridique des dirigeants et décideurs réels,
    • de disparition de la corrélation entre responsabilité et pouvoir,
    • d’accaparement,

La disparition « de fait » (de facto) des libertés, inhérente à la domination économique, deviendra, par un glissement appelé (par les partisans du globalisme) « réalisme juridique », une disparition « de droit » (de jure). C’est ainsi que l’hégémonie financière se traduira fatalement, tôt ou tard, en droit positif par la suppression :

  • de la liberté d’expression,
  • de la propriété privée.

8) Vous évoquez l’intrusion de la fiducie en droit français à la fin des années 2000 grâce à une pression sur les élus de la République… En quoi consiste l’opération de la fiducie ?

Il s’est agi de permettre sur le territoire français des opérations patrimoniales faisant intervenir trois personnes différentes : le constituant, le fiduciaire et le bénéficiaire.

Techniquement, l’intervention d’une tierce personne gestionnaire, appelée trustee ou fiduciaire, permet de rendre discrètement anonyme le nom du bénéficiaire réel des opérations réalisées sous fiducie. La fiducie introduit une dose supplémentaire de confusion dans la responsabilité juridique qui incombe aux décideurs économiques. Le droit français était beaucoup plus clair sur les responsabilités lorsque les parties à un contrat d’organisation patrimoniale étaient identifiées clairement comme cédant et cessionnaire d’un bien ou d’un droit, ou comme bénéficiaire et débiteur d’une sûreté. La fiducie introduit un degré d’opacité dans la responsabilité juridique en matière de gestion patrimoniale. Ce n’est pas un hasard si les dominants financiers ont utilisé le trust et non le droit civil français pour organiser le contrôle et la circulation des capitaux dans le monde entier.

Politiquement cette intrusion répondait aux besoins de la liberté de circulation des capitaux imposée par l’ordre économique mondial, c’est-à-dire par les tenanciers des paradis fiscaux anglo-saxons. L’opération s’inscrivant, rappelons-le, dans le contexte de la disparition des paradis fiscaux à comptes numérotés, qui étaient des « corsaires juridiques » sous contrôle de certains États, au profit des paradis terrestres hébergeant des trusts anonymes. Pour être tout à fait claire, on identifie ici un plan organisé et prémédité, que l’on pourrait appeler « complot », puisque l’intervention de la fiducie, en France en 2007, a précédé les grandes manœuvres géopolitiques lancées par l’OCDE en 2009, avec Nicolas Sarkozy en tête de pont, tendant à liquider les paradis fiscaux fondés sur les comptes numérotés. « L’a-France » est, très souvent, dans le wagon de tête des félonies politico-juridiques ; mais elle n’est pas la locomotive de ces manœuvres.

L’intervention de la fiducie par la loi Marini du 19 février 2007, qui est une modification législative majeure, s’inscrit dans le contexte de la vague scélérate de « modernisation du droit français » consistant à rendre le droit civil compatible avec le droit anglo-saxon d’essence commercialiste.

Enfin, il faut remarquer la concomitance historique entre la trahison juridique que fut l’introduction, le 19 février 2007, de la « fiducie » en droit français et la trahison politique que fut la signature, le 13 décembre de la même année, du Traité de Lisbonne par les chefs d’État ou de gouvernement des 27 États membres de l’Union européenne. Rappelons que cette Trahison politique fut actée par les parlementaires français en 2009, lesquels ont ratifié ce traité signé en 2007 alors même que le peuple français avait rejeté, en mai 2005, la Constitution européenne, version initiale quasi identique dudit Traité. Nous avons ici, soit dit en passant, une magnifique application – un cas d’école – du fait que le principe du parlement dit représentatif existe à la seule fin de domestiquer la volonté populaire (ce que dénonçait déjà en son temps Jean-Jacques Rousseau !).

La trahison juridique n’est jamais très éloignée de la trahison politique ; ces deux « félonies » fonctionnent en osmose.

9) Drôle de découverte : La République française est, selon « société.com », site web d’informations légales sur les entreprises françaises, enregistrée à l’INSEE d’une façon similaire à une entreprise commerciale. Qu’est-ce que cela signifie ? (un numéro SIREN (100000017), numéro SIRET, réservé aux entreprises (10000001700010), un numéro de TVA intracommunautaire (FR15100000017))

Cela signifie que nous sommes anglo-saxonnisés !

Cela signifie que nos institutions civiles et politiques ont vocation à devenir, sur le modèle britannique, des institutions commerciales, ce qu’elles n’ont historiquement, politiquement et philosophiquement JAMAIS été ni dans notre pays, ni sur le continent européen, ni dans tous les pays ayant adopté notre système de droit continental.

À cet égard, je voudrais rappeler que la dénonciation, à grands cris, par le milieu des affaires, de « l’extraterritorialité du droit américain » qui veut mettre la main sur les multinationales dites françaises et le mutisme intégral de ce même milieu face à la colonisation forcée de notre droit par le droit anglo-saxon a quelque chose de grotesque qui s’apparente aux « Précieuses ridicules » de Molières.

Ce deux poids deux mesures des milieux des affaires, qui poussent des cris d’orfraie et appellent dans un cas au « patriotisme économique » alors que, dans l’autre cas, ils s’écrasent littéralement pour ne pas dire qu’ils rampent en pratiquant même la surenchère des mesures, est finalement assez comique à observer ! Les acteurs économiques, qui ont eux-mêmes trahi et vendu leur « système de droit », appellent ce dernier à la rescousse dès qu’ils sentent, sur eux-mêmes, les premiers effets de leur trahison ! Rappelons que « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».

L’hypocrisie endémique, liée à l’esprit de collaboration, traditionnellement très prisée des « dirigeants français », a définitivement condamné les milieux juridiques français à finir, sauf improbable sursaut, dans les poubelles de l’histoire…

10) « Les puissances financières anonymes ont juridiquement développé un système économique mondial de type monopolistique qui leur permet de capter et contrôler toutes les technologies ; technologies qui deviennent, dans leurs mains, des armes employées contre les peuples ». Au-delà de la censure qu’utilisent les GAFAM, jusqu’où ces armes peuvent être utilisées ?

Levons une ambiguïté : ce système est couramment appelé, à tort, capitaliste. À tort car il ne s’agit pas, et ne s’est jamais agi, d’une idéologie mais d’une volonté d’hégémonie politique des banquiers, ce qui est très différent.

Le terme « capitalisme » organise une confusion volontaire en parant une volonté bancaire hégémonique d’oripeaux intellectuels qui a permis de justifier :

  • le développement de l’anonymisation des décideurs ;
  • le développement subséquent de la déresponsabilisation juridique des décideurs ;
  • le développement de la dérégulation, c’est-à-dire de la disparition du « droit » remplacé par de la simple « règlementation » adossée à l’idéologie de la « liberté du Commerce ». Une fois encore la liberté du commerce ne signifie qu’une seule chose : la mise en esclavage des petites entités économiques par les grosses ;
  • la création d’énormes conglomérats économiques appuyés sur les banques et dont la seule vocation est l’accaparement des richesses ;

Le terme même de « capitalisme » est une escroquerie destinée à justifier intellectuellement, c’est-à-dire à cacher aux yeux de tous par de savantes constructions fondées sur des postulats erronés ou biaisés, l’accaparement opéré par les puissances financières. OR, l’accaparement est incompatible avec la civilisation. Toutes les civilisations de l’Histoire humaine ont lutté contre l’accaparement. Et justement, le « capitalisme » a rendu l’accaparement légal et légitime !!!

On se situe avec le prétendu « capitalisme » qualifié de « liberté » dans le même rapport d’illusionnisme et de domination qu’avec le « parlementarisme représentatif » qualifié de « démocratie » : une imposture pure et simple !

11) Les dominants financiers, dites-vous, n’ont jamais caché leur volonté et motivation génocidaires. Volonté que vous désignez sous l’appellation de « dette de sang ». Expliquez-nous ?

Plus exactement, j’ai dit que, depuis l’avènement du Club de Rome, les dominants financiers ne cachent plus leur volonté génocidaire.

Par ailleurs, il faut se souvenir qu’au-delà du génocide, il est surtout question du lien indéfectible entre développement des puissances financières et esclavagisme des masses. À titre d’exemple : l’État du Delaware aux États-Unis n’a accepté (et il fut le dernier État à le faire) de renoncer à l’esclavage que pour devenir un « paradis fiscal ». La dette est un puissant moyen de domination car, comme l’a si bien dit Napoléon : « La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit ».

Une fois que vous êtes englués dans les liens de la dette, vous ne pouvez plus rien refuser à votre/vos créancier(s), surtout si ce dernier s’est arrangé pour contrôler le pouvoir législatif de façon à organiser son anonymat !

Tout cela n’a pu se produire que parce que le concept de « personne morale » (sic), organisée sur le modèle capitaliste Britannico-hollandais (en opposition au modèle de la participation ou de la cogestion), est intervenu pour cacher le nom véritable des quelques personnes physiques qui contrôlaient in fine ce système organisé par le « droit » dans un ballet très structuré de clair/obscur.

12) Pourquoi dites-vous qu’il est inutile de dénoncer un gouvernement des juges »? (sous la dépendance du pouvoir en place, en l’occurrence le pouvoir financier)

Car c’est en réalité l’intégralité de l’appareil d’État qui est au service, via le partis politiques, du pouvoir financier ! Le prétendu pouvoir des juges fait partie intégrante du pouvoir exécutif et donc de l’appareil d’État. Parler de « gouvernement des juges » c’est vraiment l’arbre qui cache la forêt ! L’imposture politique élevée au niveau de « grand art », du pur illusionnisme !

13) Pour vous, la contestation de l’actuel pouvoir français, illégitime, dictatorial et outrancier, est nécessaire et même indispensable. Que pensez-vous de la gestion gouvernementale du covid ?

Plus précisément, je dis que l’intégralité de l’appareil d’État est aux mains des puissances financières. Nos institutions politique ont organisé consciencieusement, bien que discrètement, la disparition de tout contrepouvoir interne.

L’absence de contrepouvoir interne, initiale et consubstantielle à nos institutions, a été mise en évidence par la disparition du contrepouvoir politique externe que constituait l’existence d’un « bloc de l’Est ». IL FAUT maintenant LE CONSTATER.

Or, une organisation politique sans contrepouvoir est antinomique non seulement avec une quelconque démocratie, avec la liberté individuelle et collective mais aussi et surtout avec le concept même de CIVILISATION.

Les mesures législatives et règlementaires prises, à l’occasion de la crise covidique, par les « autorités chargées de la gestion du territoire français » (il ne s’agit pas à proprement parler de personnel politique puisque les « gouvernements » ne sont plus des « entités politiques ») s’inscrivent évidemment dans cette tendance lourde de la toute puissance financière.

14) Vous jugez la contestation du pouvoir nécessaire pour ne pas nous voir imposer le fameux Great Reset ? Quelle définition donnez-vous à ce projet d’agenda proposé par le président du Forum économique mondial, Klaus Schwab ? (projet monétaro-politique) ; Pour faire face à cette Grande Réinitialisation, à ce gouvernement mondial, vous proposez de remettre les institutions politiques et étatiques au service de la population, vaste programme. Mais avant cela, comment amener cette population à prendre conscience de sa servitude ? (Modèle financiariste contre modèle politique)

Le forum de Davos via son directeur Klaus Schwab, lequel s’est récemment fait l’écho officiel (à grand renfort médiatique) du « Great Reset », est le dernier avatar de la prise de pouvoir mondiale par les puissances financières globalistes. Cette prise de pouvoir, qui s’inscrit dans une dimension historique pluri-centenaire, arrive aujourd’hui à maturité.

Dans ce contexte, le seul moyen pour les peuples, de s’opposer à l’inéluctabilité de leur mise en esclavage, est de reprendre le contrôle de leurs institutions, lesquelles sont aujourd’hui fondées sur l’imposture politique. Retrouver des institutions politiques signifie mettre fin à l’hégémonie mondiale des puissances financières. C’est aussi simple que cela. Mais pour y arriver, il faut avoir une vision claire des forces en présences et des enjeux civilisationnels qui en découlent.

Les gens doivent prendre l’habitude de raisonner par eux-mêmes, de confronter leurs intérêts et ne plus se laisser manipuler par l’avalanche de « mots » dépourvus de sens que les dominants financiers leur imposent, générant volontairement une variété infinie de « maux » politiques et sociaux. Lorsque les politiques, médias ou « sachants » universitaires et autres experts de plateaux parlent de « liberté », il faut aujourd’hui comprendre « servitude ». La liberté, lorsqu’elle existe, n’a pas besoin d’être mentionnée à tout bout de champ. On ne parle des choses que lorsqu’elles ont disparu !

Il est temps d’instaurer une organisation sociétale dans laquelle tous les intérêts catégoriels traversant la Société seront politiquement représentés. Ce qui signifie qu’il est temps de se séparer de nos systèmes politiques actuels, pures impostures politiques, dans lesquels les seuls intérêts politiquement représentés sont, via les partis politiques, les intérêts financiers supérieurs. Je renvoie les auditeurs intéressés à mes travaux sur la rénovation institutionnelle (voir mon site internet et mes différents ouvrages), c’est-à-dire à ma proposition de réinitialisation de l’État telle qu’elle figure sur mon site et telle qu’elle est décrite dans mes différents articles.

15 et 16) Vous avez récemment lancé sur votre blog un cercle de réflexion que vous avez appelé « Révoludroit » pour « un droit au service des humains ». Qu’est-ce que c’est ? Vous dites qu’il faut réactualiser les fondamentaux du Droit, avec une réforme du droit civil (contrat, responsabilité, famille, respect du vivant), économique (droit de l’entreprise à nouveau compris comme une institution et réhabilitation de la monnaie) et pénal. Quelle forme devra prendre cette réforme ?

L’ambition à terme est de faire de RévoluDroit une école de droit alternative. Cette initiative a également pour vocation de préparer l’avenir institutionnel et juridique.

RévoluDroit s’adresse principalement aux juristes afin de rétablir un système de droit digne de ce nom, fondé sur un droit commun (le droit commun est civil ou n’est pas !) adossé au droit naturel, lequel doit être réévalué à l’aune de nos connaissances, scientifiques et humaines, actuelles.

Mais RévoluDroit s’adresse également à toute personne qui pourrait organiser des débats, physiques ou dématérialisés, afin de diffuser dans le public la réforme des institutions et de l’entreprise que j’ai élaborées et que je préconise hautement de mettre en œuvre. L’enjeu de cette mise en œuvre est, n’ayons pas peur de le dire, la survie de l’humanité.

Les auditeurs pourront trouver sur mon site internet, en première page, le schéma de la nécessaire réforme institutionnelle.

Quant à la, non moins nécessaire, réforme de l’entreprise, elle correspond à mon travail de thèse, vulgarisé dans mon livre « La nouvelle entreprise ». Il s’agit, in fine, de mettre en musique juridique le concept de « participation » qui, rappelons-le, trouve sa première manifestation dans la doctrine sociale de l’Église élaborée au XIXe siècle. Cette réforme est tout à fait fondamentale car elle seule permettra de rétablir l’équilibre entre les rapports de force, équilibre que l’imposture du « capitalisme » a volontairement rompu à la seule fin – et les français doivent enfin le comprendre – d’hégémonie politique des puissances financières.

Il n’y a que des perdants à ce jeu de dupe que les puissances financières dominantes appellent fallacieusement « capitalisme » et qui ne sert qu’à monter une partie de la population (ceux qui détiennent un peu d’argent) contre l’autre (ceux qui ne détiennent que leur force de travail). Finalement tout le monde appartient forcément, à un moment ou à un autre, à la catégorie des perdants du « capitalisme », y compris, et peut-être en premier lieu, les grands capitaines d’industrie qui se sont tous plus ou moins fait vampiriser par le jeu de la haute finance prédatrice.

Ce jeu, appelé « capitalisme » est un jeu de dupe pour plusieurs raisons :

  1. Il habille d’honorabilité des pratiques de pures prédations non seulement économiques mais aussi et surtout humaines avec le brevetage et la commercialisation du vivant ;
  2. Il fait passer pour « la liberté », ce qui n’est que la « liberté du commerce », qui se traduit par la simple loi du plus fort dans la savane capitalistique et financière ;
  3. Il est instable par nature: les règles du jeu sont toujours susceptibles de changer brutalement en fonction du seul intérêt, bien compris, des seules puissances financières dominantes. Les partisans des petites crypto-monnaies privées risquent, bientôt, de le découvrir à leur dépens. Car lorsque les dominants financiers décideront de mettre fin à ce qu’il faut considérer comme une expérimentation grandeur nature, toute l’armada juridique de répression de l’émission de fausse monnaie est prête à être mis en œuvre. A minima, ces cryptomonnaies ne pourront plus être converties en monnaies légales. Ce qui, d’ailleurs, peut s’avérer être à double tranchant pour le pouvoir actuel. Néanmoins, le pouvoir en place aura, fatalement, le dernier mot car il contrôle, politiquement et militairement, l’émission énergétique nécessaire au concept de cryptomonnaie.

En conclusion, j’insiste lourdement sur le fait que toutes les catégories – y compris les chefs d’entreprises (petites et moyennes) et les gens ayant fait des « économies » (plans d’épargnes, assurances-vie…) – ayant cru bénéficier de ce jeu fallacieusement appelé « capitalisme » se retrouveront immanquablement flouées à un moment où à un autre. Il est temps de le comprendre !

Il est surtout temps de changer de paradigme socio-politique, de passer de l’imposture à la réalité, de passer de la domination à la protection du vivant, de passer de l’excès de division à la réinitialisation de la vie en commun, c’est-à-dire de « retrouver le chemin de la civilisation ». Rejoignez RévoluDroit pour préparer la suite…




Le responsable de l’enquête norvégienne confirme que le vaccin d’AstraZeneca a provoqué des caillots sanguins rares dus à une réaction immunitaire inattendue

[Source : Recherches Covid-19 (cv19.fr)]

Le chef de l’enquête norvégienne et médecin Pal Andre Holme, qui a examiné les trois professionnels de santé hospitalisés, a confirmé que c’est bien le vaccin Covid-19 d’AstraZeneca qui a provoqué les caillots sanguins rares dus à une réaction immunitaire inattendue.

Auparavant, l’un des trois agents de santé admis au Rikshospitalet de Norvège est décédé. Ils ont tous été traités pour une maladie très rare :

  • Ils sont arrivés avec une douleur aiguë;
  • Ils avaient des caillots sanguins dans des endroits inhabituels, comme l’estomac et le cerveau;
  • De plus, ils avaient des saignements et un faible nombre de plaquettes.

Plus tard, l’Union européenne a convoqué un sommet d’urgence sur les vaccins après que plus d’une douzaine de pays européens ont décidé de ne plus utiliser le vaccin Covid-19 d’AstraZeneca en raison de graves incidents de caillots sanguins signalés dans de nombreux pays.

Un groupe du Rikshospitalet, dirigé par le responsable de l’enquête norvégienne et médecin Pal Andre Holme, s’est efforcé de découvrir pourquoi trois agents de santé de moins de 50 ans ont été admis pour de graves caillots sanguins après avoir pris le vaccin d’AstraZeneca.

Les experts ont travaillé sur la base d’une hypothèse selon laquelle les vaccins ont déclenché une réaction immunitaire inattendue chez les agents de santé malades, ce qui a provoqué une combinaison de caillots sanguins et une diminution des plaquettes.

Alors que nous attendons la décision de l’Agence européenne des médicaments, le principal investigateur et médecin norvégien a confirmé de manière sensationnelle que le vaccin Covid-19 d’AstraZeneca a déclenché une réaction immunitaire inattendue à l’origine des rares caillots sanguins.

“En collaboration avec le département d’immunologie avancée des plaquettes de l’UNN, nous avons maintenant détecté des anticorps spécifiques contre les plaquettes qui peuvent provoquer une telle réaction, dont nous avons déterminé la cause”, explique le chercheur.

Nous avons la raison. Et il n’y a rien d’autre que le vaccin qui puisse expliquer la réponse immunitaire que nous avons observée.

Parce que nous n’avons pas d’autres antécédents chez ces patients qui peuvent donner une réponse immunitaire aussi forte. Je suis pratiquement sûr que ce sont ces anticorps qui en sont la cause, et je ne vois pas d’autre raison que celle-là – c’est le vaccin qui la déclenche.

M. Holme insiste sur le fait que ce ne sont pas les anticorps présents dans le sang en général qui posent problème. “Nous parlons d’anticorps très spécifiques”.

On prend le vaccin pour obtenir une réponse immunitaire à ce contre quoi on doit être protégé. On obtient alors, entre autres, le développement d’anticorps. Certains anticorps peuvent alors réagir de manière à activer les plaquettes, comme dans ces cas-là, et provoquer un caillot de sang. Et comme ces anticorps sont à la surface, ils sont éliminés de la circulation, d’où un taux de plaquettes trop faible.

Le comité des effets secondaires de l’Agence européenne des médicaments (EMA), où siège également la Norvège, se réunit jeudi au sujet de cette affaire et devrait faire une déclaration.

Une fois que l’EMA aura publié une déclaration, il appartiendra aux autorités nationales de décider de la marche à suivre pour leurs pays respectifs.


Sources : 
https://greatgameindia.com/astrazeneca-immune-response-blood-clots/
https://www.vg.no/nyheter/innenriks/i/QmwR1V/professor-om-mistenkte-vaksinebivirkninger-aarsaken-er-funnet
Traduction par https://cv19.fr




Poutine met son homologue américain Biden au défi d’un débat urgent en direct

[Source anglaise : RT]

Par Jonny Tickle

Le président russe Vladimir Poutine a défié son homologue américain, Joe Biden, [l’invitant] à une discussion en ligne en direct, sans délai, et a suggéré qu’ils débattent des relations bilatérales et des questions importantes pour le monde en général.
Le président a nommé la lutte contre la pandémie, la résolution des conflits régionaux et les questions de stabilité stratégique comme sujets possibles, notant qu’il serait prêt à parler à Biden vendredi ou lundi dans une discussion «ouverte».

«Je voudrais suggérer au président Biden de poursuivre notre discussion, mais à condition que nous le fassions réellement en direct, sans aucun retard, directement dans une discussion ouverte et en direct», a déclaré Poutine jeudi à la chaîne de télévision Russia 24. «Je pense que ce serait intéressant pour le peuple russe et le peuple des États-Unis et de nombreux autres pays», a-t-il ajouté.

[Ndlr: Poutine semble au courant que quelque chose de (très ?) louche a lieu aux États-Unis en ce qui concerne la présidence de Biden et qu’il pourrait y avoir des éléments faux ou simulés dans cette affaire. Si tel est le cas, les services secrets russes sont certainement capables de l’en informer.]

«Je ne pourrais repousser cela trop longtemps. Je veux aller dans la taïga [forêt] le week-end pour me reposer, mais nous pourrions le faire demain, ou disons lundi», a-t-il suggéré.

Le défi de Poutine survient un jour après que Biden ait convenu avec le présentateur d’ABC News George Stephanopoulos que le dirigeant russe était «un tueur». Le président américain a également noté qu’il avait averti le dirigeant russe que Washington réagirait fortement s’il découvrait des preuves d’ingérence dans l’élection présidentielle de 2020.

Peu de temps après la diffusion de l’interview d’ABC, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait qualifié la déclaration de Biden de «très mauvaise» et avait accusé la Maison Blanche de ne pas prendre au sérieux «l’établissement de relations» avec Moscou.

L’ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov, a été rappelé à Moscou pour des consultations sur l’avenir des relations avec Washington.




Oui, les vaccins sont expérimentaux contrairement à ce que l’AFP et J. Mansour affirment dans leur « fast check »

Par Dr Gérard Delépine

Dans une « fast check » [Note : non pas « fact check » qui signifierait « vérification de faits », mais « fast check » pour « vérification rapide » ou hâtive.] du 11 mars 2021, Juliette Mansour et l’AFP nous accusent de diffuser de fausses informations. Cet article trompeur se contente d’affirmer les croyances de la pensée unique du politiquement correct, sans rapporter les faits établis, car ils confirmeraient nos dires. Nous fournissons ici les preuves de leurs erreurs.

Non, les essais phase trois des vaccins ne sont pas terminés ! Il suffit de consulter le site « clinical trials.gov » pour le vérifier

Juliette Mansour et l’AFP prétendent que « cette dernière phase [phase 3] avant la mise sur le marché, qui se déroule sur des milliers de volontaires, est bien terminée pour les quatre vaccins homologués. » Cette affirmation est totalement fausse !

Pour connaître l’état d’avancement d’un essai, il suffit de se référer au site américain officiel « clinical trials.gov(([1] La base de données sur les résultats du ClinicalTrials.gov a été créée en septembre 2008 pour mettre en œuvre l’article 801 de la Food and Drug Administration Amendments Act of 2007 (FDAAA) (PDF), qui exige la présentation de « résultats de base » pour certains essais cliniques, généralement au plus tard un an après leur date d’achèvement (voir date d’achèvement primaire le ClinicalTrials.gov).)) » chargé de les lister. En l’interrogeant par Internet (vous pouvez le faire en français) vous obtiendrez les mentions : aucune étude phase 3 terminée.

En poursuivant la lecture de ce site, vous pourrez lire que la phase 3 du vaccin Pfizer, essai plus avancé que ceux de ses concurrents, se poursuit selon le schéma prévu avec une première analyse provisoire prévue en août 2021, et la fin de l’essai espérée en janvier 2023, soit dans à peu près deux ans.

L’essai phase 3 de Pfizer est donc loin d’être terminé ! Et il en est de même avec tous autres vaccins covid actuels.

Pour le vaccin Astra Zeneca, second dans l’avancement des essais phase 3, la fin de l’essai phase 3 est prévue en février 2023 :

Pour le Janssen, l’essai ne se terminera pas avant 2024 :

Malheureusement la journaliste de l’Agence France presse n’a pas pris le temps de vérifier ces faits indiscutables, avant de prétendre que les essais phase 3 étaient terminés ! Les écoles actuelles de journalistes ne leur apprendraient-elles plus à enquêter ?

Les publications des résultats cliniques définitifs des phase 3 n’existent pas

Juliette Mansour aurait pu aussi s’étonner de l’absence de publications détaillant les résultats cliniques définitifs des essais phase 3 chez l‘homme en les recherchant dans cette même base bibliographique « clinical trials.gov » dans chaque essai, ou dans « PubMed »(([2] Principal moteur de recherche de données bibliographiques de la biologie et de la médecine. PubMed est gratuit et donne accès à la base de données bibliographique MEDLINE.)) qui recensent les articles médicaux publiés dans la littérature internationale.

Interrogée le 14/3/2021 avec les mots clefs « Covid vaccine trials Results ». PubMed listait 26 articles dont aucun ne rapporte de résultats définitifs d’un quelconque essai phase 3 de vaccin Covid. La vérification est facile pour tous, l’accès PubMed étant libre et possible en français. Alors pourquoi Juliette Mansour n’en a pas pris le temps ?

Avant de publier sa tribune mensongère, nocive pour les citoyens crédules, elle aurait aussi pu nous interroger sur nos sources et nous demander ces preuves que nous lui aurions volontiers fournies. Mais au lieu de confronter les opinions dans un débat contradictoire honnête, elle a choisi le camp des corona terroristes trahissant ainsi l’éthique des journalistes qui doivent se comporter en observateurs impartiaux.

Mais où sont passés les journalismes d’investigation d’antan ?

Nous réaffirmons que les essais n’ont pas été conduits correctement et surtout ne sont pas terminés

Jusqu’à la crise COVID-19, un essai vaccinal suivait un parcours long nécessitant de nombreuses années, avant d’arriver à la commercialisation. Il comprenait de multiples phases aux objectifs précis avant de passer à la suivante, chaque étape apportant des informations nécessaires à la conception de la suivante.

Beaucoup de candidats-vaccins étaient abandonnés (comme pour le Sida où deux candidats ont été éliminés, car ils augmentaient paradoxalement le risque d’attraper la maladie). Rappelons-en schématiquement le parcours habituel qui nécessitait de 9 à 12 ans (en moyenne 10) cette lenteur étant indispensable à la sécurité.

Essais précliniques

Depuis le code de Nuremberg (1947), les essais sur l’homme doivent être précédés d’expériences sur les animaux. Cette étape indispensable ne préjuge pas des résultats chez l’homme, mais permet d’éliminer des médicaments très toxiques et de préciser les organes susceptibles d’en souffrir. Prétextant l’urgence de la crise actuelle ou le manque d’animaux adéquats(([3] « Nous ne trouvons plus de macaques rhésus. Ils ont complètement disparu », témoigne ainsi Mark Lewis, PDG de Bioqual, sur le site américain the Atlantic.)), le développement très rapide de plusieurs vaccins anticovid n’a été possible que parce que de nombreuses expériences animales ont été ignorées.

La presse anglo-saxonne l’a souvent dénoncé en titrant que les protocoles de certains essais “sautaient” cette phase, sans que l’AFP ni les médias hexagonaux les relaient. D’autres tests animaliers ont été abrégés ou effectués simultanément, voire après les essais sur l’humain. Ainsi les vaccins de la société pharmaceutique allemande BioNTech et de la société américaine Moderna ont été testés sur des singes seulement après avoir été injectés à des sujets humains.

Cette étape préclinique animalière est pourtant importante pour la sécurité : ce sont les essais sur des animaux qui ont mis en évidence le risque d’anticorps facilitants des candidats vaccins contre les précédents coronavirus SARS et MERS.

 Chez le chat, le vaccin contre le coronavirus responsable de la péritonite virale féline a été abandonné à cause de cette complication. Chez les macaques vaccinés contre le SARS-COV spike protéine, les infections post vaccinales ont été marquées par l’aggravation de la pathologie pulmonaire. Lors d’essais de vaccins contre le coronavirus du Mers, les lapins développent des anticorps, mais leur pathologie pulmonaire est aggravée. Ces complications inattendues ont conduit au rejet des candidats vaccins contre les précédents coronavirus et sont peut-être aussi responsables de l’accroissement de mortalité constatée juste après le début des campagnes de vaccination dans les pays qui se sont érigés en champions de celle-ci.

Les essais cliniques humains bien faits sont indispensables à la sécurité

Les essais thérapeutiques nécessaires à l’obtention de l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) chez l’homme comprennent schématiquement trois phases successives, les conclusions de chaque phase permettant d’optimiser la suivante.

La phase I porte sur quelques dizaines de volontaires a pour objectif de déterminer la toxicité du candidat-vaccin chez l’homme à court terme et la réponse immunitaire en mesurant les anticorps générés par le vaccin. 

La phase II nécessite quelques centaines de malades et dure en moyenne un à quatre ans. Elle doit confirmer les résultats précédents (tolérance et innocuité du candidat-vaccin, réponse immunitaire), mais son but principal est de déterminer la dose optimale et le schéma d’administration le plus efficace, de vérifier si le vaccin procure bien une protection durable contre l’infection et s’il empêche la transmission du virus.

La phase III visant à préciser l’efficacité et les risques sur un groupe représentatif de la population cible dure de trois à cinq ans. Les essais portent sur des milliers, de personnes pour évaluer le rapport bénéfices/risques du vaccin à court et moyen terme. Ces études permettent de préciser les conditions et les précautions d’emploi du vaccin et constituent le document (sous le terme d’étude pivot) le plus attendu du dossier de la demande d’Autorisation de Mise sur le Marché soumis à l’agence du médicament.

La phase IV appelée aussi pharmacovigilance commence avec la commercialisation du vaccin ou du médicament (ici avancée). 

Laboratoires fabricants, patients et médecins sont invités à déclarer à l’ANSM, agence française du médicament, des effets secondaires non signalés. Mais l’expérience des scandales sanitaires récents montre que la pharmacovigilance française est tout à fait insuffisante et les sous-déclarations considérables.

Les insuffisances majeures des essais des vaccins anticovid menacent la sécurité sanitaire

Absence ou diminution considérable des essais sur les animaux

Regroupement des phases, I et II ou II et III, ne permettant pas d’utiliser les résultats de la phase précédente pour concevoir convenablement la phase suivante.

Durée de suivi des sujets des essais totalement insuffisante (en moyenne 2-3 mois lors des évaluations intermédiaires présentées aux agences), ne permettant d’avoir aucune estimation sérieuse, ni sur la durée de l’immunité éventuelle, ni sur les éventuelles complications (les narcolepsies causées par les vaccins antigrippe H1N1 ne sont apparues qu’après plusieurs mois).

Autorisation de mise sur le marché transitoire « conditionnelle accordée alors que les résultats définitifs des essais phase III ne sont ni obtenus, ni publiés, et que la durée insuffisante de leur suivi ne permet pas d’estimer leurs complications à moyen terme.

Personnes âgées à forte comorbidité trop peu représentées dans les essais alors qu’elles constitueraient l’indication préférentielle d’un vaccin qui serait efficace et sûr.

Critères de jugement non pertinents

 Le but d’un vaccin est de diminuer la mortalité et de supprimer la transmission de la maladie dans la population. Or le critère de mortalité a été négligé par les firmes et le critère de contamination souvent réduit à la positivité de tests PCR seuls dont la non-fiabilité est maintenant reconnue unanimement (être positif au test PCR ne signifie pas être porteur du virus entier, ni malade, ni contagieux)

Aussi, lorsque l’Agence nationale du médicament prétend que : « l’AMM conditionnelle rassemble tous les verrous de contrôles d’une autorisation de mise sur le marché standard pour garantir un niveau élevé de sécurité pour les patients« , elle nous rappelle tristement les affirmations de l’agence de sécurité nucléaire sur le nuage de Tchernobyl ou ses dénégations répétées dans l’affaire du médiator (entre autres …).

Présentation biaisée des résultats provisoires

Un avis du BMJ(([4] Ronald B. Brown Biais de déclaration des résultats dans les essais cliniques sur le vaccin à ARNm COVID-19 – Medicina 2021, 57 (3), 199 ;
https://doi.org/10.3390/medicina57030199)) souligne que Pfizer / BioNTech et Moderna ont signalé la réduction du risque relatif de leurs vaccins en donnant des chiffres supérieurs à 90%, mais les fabricants n’ont pas signalé de réduction du risque absolu correspondante, qui « semble être inférieure à 1% ».

L’insuffisance des essais est d’autant plus critiquable que certains vaccins utilisent des techniques totalement nouvelles

Les vaccins conçus par Pasteur injectent des antigènes spécifiques de la maladie pour susciter la création d’anticorps neutralisants spécifiques qui protègent de l’affection. Pour abaisser les coûts de production en diminuant les quantités d’antigènes spécifiques, les firmes ont rajouté des adjuvants (tels que l’aluminium) stimulant la réponse immunitaire non spécifique dont le rôle dans l’augmentation des maladies allergiques et auto-immunes est fortement suspecté, mais ils restent des vaccins au sens pasteurien.

Les produits Pfizer, Moderna et Astra Zeneca et Janssen qui sont des médicaments nouveaux, ne contiennent pas d’antigènes, mais des produits génétiques (ARN messager, virus vecteurs pour Astra Zeneca) destinés à en faire fabriquer par notre propre corps en donnant des ordres à nos cellules.

OUI, les vaccins ARN messagers exposent au risque de modifier notre ADN

On sait depuis une cinquantaine d’années, que jusqu’à 10% de notre patrimoine génétique est d’origine virale.  Une partie de ces 10% provient de rétrovirus, mais pas la totalité évoquant la possibilité d’une inclusion dans l’ADN de mécanismes différents pour l’instant inconnus.

Introduire un ARNm ou un virus dans nos cellules, comme dans les autres thérapies géniques expose donc à un risque potentiel de modifier à terme notre ADN et constitue une technique dont la sécurité génétique n’a pas été évaluée, car plusieurs décennies seraient nécessaires pour en avoir le cœur net. Ces pseudo vaccins-thérapies géniques, dont la technique n’a jamais été utilisée auparavant pour un vaccin exposent donc à des risques non maîtrisés, en opposition totale avec le principe de précaution.

Nos contradicteurscités par l’AFP ont oublié de citer leurs liens d’intérêts avec les firmes vaccinales. Certaines de leurs affirmations telles que « le vaccin à ARN reste localement, il ne va pas se promener partout dans vos testicules, qui sont un sanctuaire immunologique et on n’a jamais vacciné quelqu’un dans les testicules » frisent le ridicule, car personne ne peut un instant croire qu’un médicament à ARN injecté dans l’organisme ne va pas circuler dans l’ensemble du corps qu’il est censé protéger. Par la circulation sanguine, il se répand partout comme les antibiotiques, les hormones, l’oxygène, le glucose…et ce médicament ne serait pas véhiculé par le sang jusqu’aux testicules ?

Oui : les vaccins mis actuellement sur le marché sont expérimentaux

Tant que les résultats définitifs et complets des essais phase III n’ont pas été analysés et publiés, l’utilisation d’un vaccin ou d’un médicament est expérimentale.

Les campagnes de vaccination en cours dans le monde constituent des essais phase III, simultanés de la phase IV qui a été instaurée par l’attribution d’AMM conditionnelle, en totale contradiction avec le schéma traditionnel des essais qui doivent respecter la hiérarchie des phases.

Le caractère expérimental de la vaccination actuelle se reflète d’ailleurs dans la fréquence très inhabituelle des complications observées après vaccination entraînant des alertes des agences sanitaires et la suspension de la vaccination dans de très nombreux pays.

Alerte de l’agence norvégienne après 28 morts post vaccinales chez des vieillards, abandon du vaccin Astra Zeneca par l’Afrique du Sud pour inefficacité, arrêt de l’utilisation de ce même vaccin par l’Autriche, abandon de ce même vaccin pour les plus de 65 ans en France et en Allemagne, puis suspension de l’utilisation de ce même vaccin dans la majorité pays européens après plusieurs décès post vaccinaux par phlébites et embolie.

Même chez les jeunes adultes qui ne risquent guère du Covid19, les vaccins sont suivis de complications comme le confirme l’alerte de l’agence française du médicament demandant ne pas vacciner en même temps les soignants d’une même équipe hospitalière pour éviter que de trop nombreux arrêts de travail empêchent la poursuite des activités(([5] France Info Vaccins Astra Zeneca : 149 soignants vaccinés ont présenté des « syndromes grippaux de forte intensité » après leur injection d’après l’ANSM 5/2/2021
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/vaccins-astrazeneca-149-soignants-vaccines-ont-presente-des-syndromes-grippaux-de-forte-intensite-apres-leur-injection-ansm_4293231.html)) (([6] FR3 Normandie Pourquoi l’hôpital de Saint-Lô a-t-il suspendu la vaccination des soignants par le vaccin Astra Zeneca ? 12/2/2021)) (([7] FR3 Normandie Vaccin Astra Zeneca : près de Rouen, des soignants inquiets après leur première injection Sur les 20 soignants de l’établissement hospitalier vaccinés durant la semaine, sept ont présenté d’importants effets secondaires qui ont mené à des arrêts maladie. Cela représente 30% du nombre de personnes ayant reçu une dose du sérum Astra Zeneca.)), la suspension de la vaccination des pompiers dans les bouches du Rhône(([8] par le Colonel Grégory Allione, Président de la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France)) après un arrêt cardiaque survenu 48 heures après vaccination…

OUI la vaccination est suivie de nombreux morts et incidents majeurs

Ne pouvant pas contester les chiffres d’Eudravigilance de 2500 morts survenues après vaccination, l’AFP avance l’absence de preuve de liens de causalité.

Pourtant lorsqu’une personne entre à l’hôpital pour une maladie cardiaque ou un cancer en phase critique et qu’elle meurt après un test PCR de dépistage positif, la cause de la mort est systématiquement étiquetée Cocid19 même si aucun signe clinque ou autopsique ne le suggère. Présomption de culpabilité en cas de test Covid19 positif.

Mais si un décès succède à une vaccination, il est systématiquement attribué à autre chose par les Agences. Présomption d’innocence en cas de vaccination anti covid.

Dans un jugement du 26 juin 2017, le tribunal européen de Luxembourg(([9] https://www.village-justice.com/articles/cjue-tranche-question-admission-preuve-par-presomption-defaut-vaccin-son-lien,26650.html)) a statué :

en cas de complication post vaccinale grave

« même en l’absence de consensus scientifique, les juges nationaux peuvent s’appuyer sur certains éléments de fait invoqués par le demandeur »

et ces éléments, s’ils constituent des « indices graves, précis et concordants » peuvent permettre « de conclure à l’existence d’un défaut du vaccin et à celle d’un lien de causalité entre ce défaut et ladite maladie ».

Les attendus de ce jugement paraissent ignorer des membres des agences. Ce refus systématique de la responsabilité de la vaccination représente un frein considérable à l’analyse objective des liens éventuels de causalité et à la recherche de cofacteurs qui pourraient éventuellement constituer des contre-indications et constitue la cause principale de la perte de confiance envers la parole publique et de la méfiance croissante envers les vaccinations.

Si les essais avaient été convenablement conçus en incluant un grand nombre de personnes âgées à forte comorbidité et si les témoins avaient reçu de vrais placebos totalement inactifs, les complications des vaccins auraient pu être reconnues et le lien de causalité analysé.

Mais les agences ont accepté des essais biaisés et bâclés, et autorisé l’injection de vaccin à des groupes de personnes pour lesquelles elles ne disposent d’aucune donnée de tolérance. Nous en payons actuellement le prix.

OUI la vaccination a partout été suivie d’une augmentation de la mortalité

Qu’il s’agisse des Émirats Arabes Unis :

D’Israël :

Ou en Grande-Bretagne :

La vaccination, comme tout traitement actif expose à des complications. Celles -ci sont d’autant plus graves qu’elles des touchent des personnes saines et non pas des malades et que pour elle le bénéfice éventuel n’est qu’incertain.

Seule une totale transparence peut rétablir la confiance. Les mensonges et les volte-face répétés du gouvernement et des médias, les mesures inutiles et parfois ridicules, voire grotesques, qu’on nous impose et la censure des opposants ne font qu’aggraver la méfiance.

Si on veut rassembler le pays, il faut changer de politique et arrêter de mentir et cesser la propagande mensongère qu’illustre la tribune de Juliette Mansour et de l’AFP.

Le ministre des Affaires étrangères de Taiwan, Wu avait proclamé fin février(([10] Victor (Lin) Pu L’épidémie de coronavirus : comment Taiwan démocratique a surpassé la Chine autoritaire
le Diplomat 27 février 2020)) :

« la véracité totale des informations sur la maladie et la transparence des motivations des décisions sanitaires sont les meilleures armes dans la lutte contre le Covid19 ».

Pourquoi nos gouvernants et nos médias ne l’ont-ils pas écouté au lieu de suivre l’exemple totalitaire chinois ?





Confinement : le retour de l’absurdistan en pleine forme

[Source : Le courrier des stratèges (lecourrierdesstrateges.fr)]

Par Éric Verhaeghe

Le confinement est de retour, nous l’avions annoncé il y a dix jours. Mais il charrie avec lui les mêmes absurdités que l’an dernier. Décidément, l’absurdistan se porte bien, malgré les attaques virales, et il nous promet de superbes bêtises. Nous en avons reçu un premier échantillon ce soir.

Le confinement est de retour, comme nos lecteurs s’y attendaient depuis 10 jours. Mais il pointe le nez avec de superbes absurdités, qui valent de façon méritée et non contestée le titre d’Absurdistan à la France. En voici trois beaux exemples. 

Confinement avec des sorties sans limites…

On découvre donc que la moitié nord de la France est confinée pour 4 semaines… mais avec des autorisations de sortie jusqu’à 19 heures, dans un périmètre de dix kilomètres autour de son domicile. On aura le droit de sortir pour prendre l’air autant qu’on veut, mais… avec une attestation ! 

On apprécie par avance l’attestation de sortie pour prendre l’air toute la journée. Absurde !

Sport sans limite pour les « jeunes »

Autre mesure annoncée : les écoles restent ouvertes, les collèges et les lycées aussi. Et, pour couronner le tout, les règles encadrant les pratiques sportives seront assouplies pour faciliter l’activité de cette jeunesse turbulente. Mieux vaut les avoir dans des stades que dans les rues…

Allez comprendre. On confine, mais on pourra faire plus de sport en plein air…

Une journée au travail par semaine

Enfin, autre révélation : les règles en matière de travail ne changent pas. On pourra aller travailler comme avant, avec un objectif d’un jour par semaine seulement sur le lieu de travail. Sur ce point, le Premier Ministre a stigmatisé les entreprises, mais n’a pas dit un mot des administrations qui continuent à pratiquer le travail au bureau à tour de bras. 

Bref, le confinement, ça change quoi ?




Vaccins et traitements : les masques tombent et vont tomber

[Source : Le quotidien du médecin]

Par Gérard Maudrux

Le vaccin Astra Zeneca bat de l’aile. Est-ce la petite goutte d’eau qui va faire déborder le vase ? C’en est une, il va y en avoir d’autres, dans les semaines et les mois à venir, et encore dans quelques années on découvrira des secrets bien gardés.

On a mis des années pour admettre que le nuage de Tchernobyl ne s’était pas arrêté à la frontière, et que le discours rassurant des autorités de l’époque était mensonger, et de plus dangereux car a empêché de prendre les précautions qu’il fallait.

L’histoire se répète car rien n’a changé dans notre pays. Cette fois, c’est la gestion, et surtout le traitement de l’épidémie de Covid-19 qui va exploser en montrant ses dessous. Christian Perronne écrivait il y a 9 mois Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?. Oui, et il pourrait en écrire un second car il y en a eu d’autres, notamment la gestion des traitements, de la recherche à la validation.

Le vaccin Astra Zeneca n’est que la partie émergée de l’iceberg des traitements. Vous l’avez lu partout : de plus en plus d’accidents avoués, de plus en plus d’accidents cachés, mais encore hier, nos gouvernants, nos scientifiques, la presse, nous expliquaient qu’il ne fallait pas céder au complotisme. Il a fallu que le reste du monde bouge, car sans eux, nous aurions toujours le même discours, les mêmes mensonges. On tente encore de nous rassurer, l’OMS, l’Europe vont nous rassurer et dire que nous avions raison. Ce discours montre que nos autorités sont incapables de voir ce qui se passe sur le terrain, d’en tirer des conclusions, et d’agir. Ils s’en remettent aux autres pour observer, pour décider. Que va-t-il sortir de ces décisions Européennes ? Un discours rassurant, mais croyez-vous que les pays qui ont décidé d’arrêter, en leur âme et conscience, sans attendre les autres, vont se déjuger ? Face à cette situation, même si on redonne l’autorisation, croyez-vous que les gens vont accepter de l’Astra ?

Le problème Astra révèle nombre de problèmes, et vous verrez que cela va suivre avec les autres traitements qui ont été bloqués systématiquement. Pour l’Ivermectine, vous apprendrez bientôt bien pire. Nous allons apprendre aussi que les antibiotiques, ça marche, et vous saurez un jour pourquoi et qui a bloqué tout cela depuis le début. D’autres masques vont tomber progressivement. La vérité finit toujours par sortir un jour.

Astra, après le Remdesivir, le Bambalaba, le refus de certaines RTU, c’est la faillite de nos autorités sanitaires. Chargées de vérifier, de certifier, elles ont montré qu’elles en étaient incapables. Le Boeing 737 Max est un autre exemple de ces « certifications ». Le dossier, la certification ont été faits par Boeing, les autorités « compétentes » n’ont fait que valider. Il a fallu des morts pour voir comment cela se passait en réalité. Cela se passe exactement de la même manière avec les médicaments. Le labo fait le dossier, ceux qui sont chargés de vérifier ne vérifient pas (d’ailleurs on a vu que maintenant on commandait avant de savoir si cela allait être certifié). Pourquoi les effets secondaires actuels, ne sont pas apparus dans les études ayant servi à la certification ? Tout est là. On n’est même pas sûrs de l’immunité, de sa durée, mais on valide quand même, sans précautions. Et quand il n’y a pas de labo pour monter leur propre dossier de validation, comme pour l’Ivermectine, les autorités ont des problèmes, on dirait qu’elles ne savent pas faire.

Nos autorités, pour traiter le Covid ne font rien, elles s’en remettent à l’industrie pharmaceutique. « Des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Des chercheurs qui trouvent, on en cherche », disait le Général De Gaulle. 50 ans après, on cherche toujours.

Pour revenir à l’Ivermectine, et à d’autres traitements qui pourraient rendre service, tombés dans le domaine public, avez-vous remarqué d’où viennent les études ? Inde, Bangladesh, Iran, Irak, Colombie, Pérou, république Dominicaine, Argentine, etc. Rien, strictement rien chez nous. On n’a plus de chercheurs ? Regardez pour les vaccins, 200 dans le monde, combien au pays de Pasteur ? Nous sommes tombés très très bas. Non seulement nous sommes très bas, mais nous refusons de voir ce qui se passe dans ces pays qui ne méritent pas notre attention. Ce sont des « petits », nous nous somme un grand pays, qui a marqué le monde avec sa médecine, nous n’avons de leçons à recevoir de personne.

Pourtant il y a des médecins qui cherchent à traiter, qui demandent à tester ici et là, mais on leur refuse, c’est pour cela que nous ne publions rien. Et quand il y en a un qui passe outre, qui a les moyens de le faire, tout le monde lui tombe dessus et le traite de charlatan. Alors où est-ce que cela s’arrête ? Connaissez-vous l’Inserm ? Le comité REACTing ? C’est là que passent une bonne partie des bonnes volontés qui se font casser.

C’est là qu’est passé un de nos confrères qui après avoir constaté les bienfaits d’une cure d’Ivermectine en Ehpad (avant la même histoire en Seine et Marne), a voulu reproduire la chose dans d’autres Ehpads pour vérifier, prouver. Il avait les fonds, un groupe prêt à suivre, réponse : non, on ne vérifie pas, on ne cherche pas de traitement. Pire ces gens ne savaient pas ce qui se passait dans les Ehpads, ne voulaient pas le croire, ne connaissaient pas l’Ivermectine, l’Onchocercose. Tout ce qu’ils ont sorti comme excuse, c’est l’étude frauduleuse de 1997 (patients badigeonnés avec 2 insecticides mortels en sus de Ivermectine). « Vous allez tuer les patients », avec un médicament qu’ils ne savaient pas avoir le meilleur rapport bénéfice/risque au monde. Ils ont refusé de regarder.

Franz-Olivier-Giesbert dans Le Point du 11 mars, racontait que du temps des communistes, il racontait à un cadre du PC avoir vu des prostituées en bas de son hôtel. « C’est impossible, lui a-t-on répondu, il n’y a pas de prostituées en Union Soviétique ». « Si, si, j’ai bien vu, venez vérifier avec moi ». « C’est inutile, le communisme a mis fin à la prostitution ». Pas besoin d’aller voir, c’est comme ça. Eh bien il en est de même avec l’Ivermectine. Allez voir Mme Castigliola de l’Inserm, membre du comité REACTing, que l’on voit partout, qui écrit partout contre l’Ivermectine. Pas la peine de faire des essais pour savoir si cela marche, parce que cela ne marche pas, point. Voilà pourquoi on n’essaie pas de trouver un traitement pour le Covid.

Et ces gens-là, pendant qu’on rame sur le terrain avec les patients, s’auto-congratulent, se distribuent des médailles, comme pour les 7 d’or. Les Grands prix de l’Inserm 2020 ont récompensé ceux qui ont œuvré pour le traitement de l’épidémie du Covid. De Gaulle aurait bien aimé savoir ce qu’ils ont trouvé pour justifier ces prix.

Voici les lauréats des prix 2020 décernés en décembre :

Grand Prix, Dominique Costagliola, qui « a mis son expertise de la recherche anti-VIH au service de la lutte anti-Covid dans le cadre de REACTing ».

Prix recherche, Florence Ader, « qui a piloté Discovery » (avec succès, on attend toujours le résultat). « Si à ce jour, les premiers traitements proposés n’ont pas fait preuve d’efficacité, le formidable réseau de recherche clinique créé à cette occasion est opérationnel pour permettre d’essayer de nouveaux traitements candidats contre la covid-19. » (Sic)

France Mentré, « responsable méthodologie de Discovery ». Méthode, on l’a vu, efficace.

Prix OPECST-INSERM, Yazdan Yazdanpanah. Tête pensante de REACTting avec La Castafiore.

Prix innovation, Frédérique Lesaulnier. Déléguée à la protection des données.

Hélène Espérou. Chargée des projets de recherches cliniques.

Jean Christophe Hébert, montages juridiques des projets de recherche.

Voilà pour la brochette de chercheurs récompensés pour leur « excellence scientifique au service de la lutte contre la pandémie de Covid-19 », ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’Inserm, c’est le titre du communiqué. Moi en matière d’excellence, je n’ai pas vu de traitement sortir, et n’ai vu que des blocages et des échecs. J’ai dû rater quelque chose.

Il fut un temps où l’on récompensait la réussite et les résultats, maintenant on récompense ceux qui bloquent, cachent et échouent.

Pourquoi ont-ils échoué ? Tout comme les soviets niaient les prostituées en refusant de regarder dans la rue, nos « excellents scientifiques » nient l’existence de traitements car ils refusent de regarder. Les pays étrangers refusent Astra après avoir vu ce qui se passait sur le terrain, nous avons continué à le saluer parce que notre « élite » refuse de regarder ce qui se passe sur le terrain. Et si leurs décisions ne sont guidées que par ce qui se passe chez nos voisins, à l’OMS ou à l’Agence Européenne du médicament, à quoi servent toutes nos agences, comités et fonctionnaires ?

Avec un Président qui depuis 2 mois ne peut plus voir ces « conseils scientifiques » (j’en ai 2 preuves matérielles), ne supporte plus son ministre de la Santé, a dû prendre la main sur Astra ; avec un Ministère qui asphyxié par le nombre de (hauts) fonctionnaires énarques est obligé d’avoir recours systématiquement à des agences étrangères pour des expertises (on paye des gens pour faire le boulot, et on le fait faire à d’autres, cf les 28 études commandées) ; avec des agences qui ne savent que suivre les avis des agences étrangères et des gros labos ; avec nos nombreuses institutions de chercheurs qui ne cherchent pas et refusent que d’autres cherchent, chez nous, on n’a pas de prostituées (des labos), mais le bordel. Maintenant, vous me direz que ce n’est pas vrai, il n’y a plus de bordel depuis la Loi Marthe Richard du 13 avril 1946, je vous répondrais si, si, regardez par la fenêtre et vous verrez, encore faut-il que vous regardiez.




Le passeport sanitaire est-il un prélude à l’apartheid ?

Par Alain Tortosa

Celui-ci s’inscrit totalement dans l’optique de séparation des peuples et de la création de castes.

La quête de la sécurité, objet de notre asservissement

Depuis des dizaines d’années, la dictature nous est vendue au nom de la fameuse « sécurité ».

Dans les années 1970, il était possible de fumer dans des avions, dans des trains, dans des restaurants.

Le casque n’était pas obligatoire en moto ni même les ceintures de sécurité dans les autos. Il n’y avait pas de radars sur les routes… Il était possible de se baigner à ses risques et périls avec un drapeau rouge et la mer démontée… Et qui aurait eu l’idée de mettre un casque pour faire du ski ?

Toutes ces libertés, que vous avez le droit de considérer aujourd’hui comme « irresponsables » sont grignotées d’années en années pour notre « bien » et notre « sécurité ».

Rendez-vous compte qu’il y a sur la planète plus de caméras de surveillances que d’humains tout ça pour notre « sécurité » et demain ce sera la « 5G » !

Il n’existe plus d’imprévus, plus de hasards, plus de catastrophes ou de morts naturelles…

Dans cette société folle où l’accident a disparu, il n’y a plus que des « responsables ».

Ce monde est à ce point fou et délirant, qu’un ouragan dévastateur n’est plus une catastrophe naturelle, mais directement induite par l’activité humaine et le fameux réchauffement climatique, outil merveilleux au service de la dictature !

C’est donc au nom de cette « sécurité » que les hommes demandent de plus en plus leur asservissement.

Et nous arrive un virus conduisant à la généralisation de la paranoïa

Chance, opportunité ou travail en laboratoire, voici qu’un gentil virus nous est arrivé en 2020. Rendez-vous compte qu’il avait d’odieux, de tuer des humains, alors même que la mort naturelle est devenue quasi interdite dans nos sociétés modernes où tout événement doit être maîtrisé.

Alors, erreur de fabrication ou pas, ce gentil virus ne tuait quasi personne et, de plus, sa nature darwinienne, faisait qu’il agissait par sélection naturelle, faisant perdre quelques semaines ou quelques mois d’espérance de vie à des personnes proches du décès, aux défenses immunitaires défaillantes.

Qu’à cela ne tienne, les autorités de « santé », notre « ami » Bill, l’OMS, les politiques et les « gentils » médecins corrompus nous ont bien sûr lavé le cerveau tous les jours depuis un an, nous mentant et nous expliquant que le « fléau » n’épargnait personne, pas même les enfants !

Nous voyons sur nos écrans quasi tous les jours des chefs de service sans la moindre conscience oser nous dire qu’ils placent en réanimation des personnes jeunes et en bonne santé alors que ce n’est que pur mensonge statistique. Et pourquoi ? Pour avoir plus de budget ? Obtenir de nouveaux lits de réanimation, une promotion ?

Vaste question…

Ce virus n’était pas, de fait, suffisamment mortel et surtout trop sélectif pour faire paniquer la population mondiale.

Pour faire de nous des esclaves terrorisés, décérébrés et obéissants, il était vital de faire de tout humain un psychopathe qui s’ignore et une menace pour tous les autres.

Les autorités, dans leur plus grande ignominie, n’ont donc pas hésité à mettre en scène des petits-enfants responsables de la mort de leurs grands-parents.

Vous, moi, mon voisin et même des nouveau-nés sommes devenus des porteurs asymptomatiques qui s’ignorent, pouvant propager la mort. Le délit de bonne santé était généralisé !

Comment accepter une telle « incertitude », un tel « risque » pour nos vies dans un monde aseptisé où tout doit être sous contrôle et sécurisé ?

Pas au 21e siècle !

C’est ainsi que le port du masque a été imposé pour rendre réelle et visible une épidémie dont vous et moi ignorerions encore l’existence sans cette manipulation mondiale.

En 2019 l’évocation d’un port du masque obligatoire, en tout lieu et en toute circonstance pour la population générale, vous aurait fait sourire et vous vous seriez moqué de l’auteur d’une telle « blague ».

Aujourd’hui, vous voyez des jeunes de 15 ans qui le portent partout et tout le temps, qui ne cherchent même pas à tricher et qui trouvent « normal » le fait de porter cette muselière qui relève de la patte de lapin d’un point de vue épidémiologique.

La paranoïa a donc été installée …

Associée à l’escroquerie du « vaccin »

Et oui, quoi de plus approprié qu’un vaccin mondial pour sauver la planète !

Le génie du marketing et de la manipulation est tel que nous avons fait de ces substances expérimentales, non testées comme il se doit… Substances qui, de plus, pourraient favoriser les variants et des formes plus graves de maladie grâce aux anticorps facilitant ET, cerise sur le gâteau, qui n’empêche pas la contagion.. Et pourtant l’injection du produit a été transformée par la propagande en « un geste solidaire » !

Alors même que le risque de mourir de ce virus est statistiquement nul pour une personne en bonne santé (même âgée) et ceci d’autant plus qu’elle reçoit un traitement…
…Les autorités et les médecins corrompus n’hésitent pas à parler d’un rapport bénéfice vs risque favorable pour ces médicaments expérimentaux et une population non concernée par la maladie !

Et comme nous sommes dans une « démocratie qui respecte les droits de l’homme », si si, ne riez pas, la vaccination n’est pas « obligatoire » en France.

Elle n’est pas « obligatoire », mais en revanche le chantage au vaccin est devenu non seulement nécessaire, mais « moral » !

Nous avons d’un côté le « bon » français, celui qui se vaccine « pour les autres », même si le vaccin ne protège pas, ce qui est officiel, et d’un autre côté, le « mauvais français », « l’égoïste », le « jaune » qui ne pense qu’à lui et qui va encombrer les réanimations qui débordent déjà.

Rendez-vous compte que par son « irresponsabilité », ce fumier de « jaune » va prendre la place d’un « bon » français qui sera privé d’un lit de réanimation « mérité » comme il se doit… Certains « idéalistes » nostalgiques du régime de Vichy regretteront que nous ne puissions pas laisser les « jaunes » crever sur le bord du trottoir, et ce « pour l’exemple ».

J’en profite au passage pour vous rappeler l’escroquerie de la notion de « vaccin solidaire ».
En quoi le « bon » français vacciné risquerait de partir en réanimation et en quoi il pourrait être mis en danger par un non-vacciné, à moins d’avouer que son « vaccin » est inefficace et donc une vaste escroquerie ?!

Alors, ce fameux passeport vaccinal est-il un outil de justice ?

Nous sommes devenus comme les conducteurs d’une voiture avec son bonus / malus. Il devient de fait « normal » de « protéger » et récompenser le « bon » français en l’autorisant par exemple à aller au restaurant avec son gel, sa distanciation et son masque, ce que certains appellent « retrouver ses libertés », tandis que le « jaune », le « mauvais » français devrait être assigné à résidence ad vitam æternam pour ne pas exposer les « bons »…

Pour nous endormir, on nous parle désormais de « Passeport sanitaire », mais plus de « passeport vaccinal » ! À cela je répondrais simplement par « Mon cul ! »

D’aucuns se moquent de nous en nous laissant croire que ce sera un passeport sanitaire et non pas un passeport vaccinal comme l’a confirmé ces jours-ci le commissaire européen Thierry Breton en indiquant qu’il y aurait les vaccinés, les guéris et les PCR négatifs…

Un test PCR négatif de moins de trois jours, qui finira tôt ou tard par devenir un test PCR négatif de moins de 10 minutes, permettrait d’aller au resto.

Pour illustrer mon propos, je me permets un bref retour en arrière… Chaque fois qu’il y a un de ces fameux « clusters de positifs », on vous explique qu’il est le fruit de l’irrespect des mesures sanitaires, pour la simple raison qu’une fausse science ne peut pas se tromper.
« Le masque est efficace », on vous l’a assez dit, non ?
Donc s’il y a des clusters c’est qu’il est « mal utilisé »… ben voyons…

Donc demain, par axiome, il aura été décidé que :

« le vacciné protège la population » et ne peut PAS, de fait, être un vecteur de propagation.
Donc si d’aventure dans un lieu dans lequel sont présents vaccinés et non vaccinés, il y a un cluster celui-ci ne pourra QUE être causé par les non-vaccinés. CQFD.

Les reportages de « bons » Français vaccinés ou de « Von Barbier » ne manqueront pas de nous rappeler que « c’est à cause des « jaunes » qu’il y a eu un cluster », ou « à quoi bon se vacciner si c’est pour être mis en danger et contaminés par des « jaunes » !».

Donc à très court terme, après la mise en œuvre du passeport, les non-vaccinés ne seront plus admis dans des lieux recevant du public !

Il est impossible que la masse des vaccinées, avec l’aide de la propagande, accepte d’être en

présence et menacée par des non-vaccinés…

Quelques mois devraient donc se passer entre la dictature « douce » et la dictature « dure »

Le discours officiel finira par être :

« Je serais protégé dans un restaurant, mais alors… »
« Pourquoi accepter d’être mis en danger dans un bus ? »
« Pourquoi accepter d’être mis en danger au supermarché ? »
« Pourquoi accepter d’être mis en danger à l’école ? »
« Pourquoi accepter d’être mis en danger à son travail ? »
« Pourquoi accepter d’être mis en danger n’importe où ? »

Donc au nom de quelle logique le passeport vaccinal ne serait-il pas obligatoire PARTOUT ?

Si le passeport vaccinal est moral et acceptable au restaurant, il en sera de même partout !

De fait, quasi tout le monde acceptera de se faire vacciner pour pouvoir échapper à l’assignation à résidence et continuer à vivre !

Et je ne parle pas uniquement des moutons terrorisés, mais aussi d’une majorité de résistants…

Qui a protégé ses enfants du masque et les a retirés de l’école ? 0,2%, 0,5% de la population ?

Alors, ne pas prendre l’avion si on n’est pas vacciné, on s’en fout…
À la rigueur, le train ou le bus, on peut accepter et prendre la voiture.
Le supermarché interdit aux non-vaccinés est encore acceptable grâce aux drives…

Mais quand on va vous dire que vos enfants ne pourront plus aller à l’école s’ils ne sont pas vaccinés contre le Covid, vous direz quoi ?
Combien de parents ont refusé les 11 vaccins obligatoires en France ?

Et vous, allez-vous alors vacciner vos enfants et ne pas vous vacciner ?
Combien d’entre vous qui avez un crédit, qui avez besoin de nourrir vos enfants, allez avoir le courage ou la possibilité de vous faire licencier pour sauver la démocratie, votre santé ou celle de vos enfants ?

C’est facile d’être un héros sur papier, mais un peu moins avec un pistolet sur la tempe !

Aujourd’hui, des soignants se font vacciner à la pelle en France par peur du licenciement ou d’être mis dans un placard même si le vaccin n’est pas encore obligatoire, alors imaginez s’il l’était !

Fiction ? Délire complotiste ? Il n’y a qu’à voir ce qu’il se passe dans la « démocratie israélienne » ou un employeur pourrait licencier un employé non vacciné !

Bref si le passeport vaccinal est mis en œuvre pour les restaurants il le sera tôt ou tard pour TOUTES les activités humaines…

Et au même titre que nous trouvons totalement logique et évident de mettre une ceinture de sécurité au volant, nous trouverons totalement logique et évident de disposer d’un passeport sanitaire pour tout déplacement toujours au nom de la fameuse « sécurité ». Et il en sera de même lorsqu’une puce RFID ou un dispositif similaire nous sera implanté dans le bras afin de connaître tous nos déplacements…

C’est quoi la suite ? Assignation à résidence, camps d’internement ou apartheid ?

C’est le nombre qui décidera… si le nombre de personnes non vaccinées est relativement faible alors l’État pourra se contenter d’assigner à résidence les « jaunes » que nous serons.

En revanche, si nous sommes nombreux, et si, hélas, nous n’avons pas réussi à déjouer l es plans immondes de l’Ausweis sanitaire, alors l’État n’aura pas de choix de créer l’apartheid.

Sans compter que l’apartheid peut être une merveilleuse opportunité de croissance et de nouveaux marchés pour le libéralisme.

Pour le coup, aussi bien les « bons » Français qui ne voudront pas fréquenter les « jaunes », que nous, les « jaunes » qui voudront pouvoir vivre « librement », serions satisfaits..

Avez-vous envie de fréquenter des restaurants avec passeport vaccinal, masque et gel à volonté ? Pas moi.

Si nous avions droit à nos restaurants libres, nos cinémas libres, nos écoles libres, nos bus libres, nos supermarchés libres, nos centres de soin libres, moi je signe immédiatement… dès lors que la dictature sanitaire sera encore présente.

merci.

Alain Tortosa.

16 mars 2021.

Auteur de « 7 milliards d’esclaves et demain ? »

https://7milliards.fr/tortosa20210316-passeport-vaccinal.pdf




La contagion : quelques éléments de réponse, a contrario de la funeste doxa actuelle

[Source : reseauinternational.net]

Par Edy Fernandez

La contagion, problème très actuel, et question que beaucoup se posent, n’est pas le fait de germes censés être pathogènes qui viendraient nous agresser de l’extérieur, mais se produit essentiellement par transmission d’informations et entrée en résonance avec ladite information.

Dans l’univers, tout est vibratoire. Ces vibrations, ces fréquences, ces ondes sont porteuses d’informations. Nous y sommes perpétuellement soumis, traversés, impactés à notre insu. Or les facteurs de stress dans l’environnement, sources de nos maladies, sont multiples, quotidiens. Ils représentent une information, négative, de basse vibration, qui nous impacte plus ou moins selon notre état mental et physique.

Ces facteurs peuvent être aussi bien le froid et la grisaille que l’effet des ondes ou une engueulade avec notre moitié. Ou la peur, ou la guerre. Ils sont légion.

Lorsqu’une population est soumise aux mêmes facteurs de stress, aux mêmes conditions environnementales, un certain nombre de personnes vont développer des symptômes plus ou moins similaires en fonction de leur terrain individuel, de leur état de santé et de leur état psychologique. On va alors extrapoler sur une contagion de personne à personne, ce qui est (presque) totalement erroné, la contagion de personne à personne n’étant pas due à de vilaines bébêtes, mais à la transmission d’une information morbide par l’intrication quantique de l’eau et/ou l’électromagnétisme. On peut parler d’effet de mimétisme.

Les facteurs de stress dans l’environnement sont des vibrations basses. Si nous vibrons à la même hauteur que ces facteurs de stress, qui peuvent aussi être le fait des personnes que nous côtoyons, nous entrons en résonance et sommes impactés par ces informations au pouvoir plus ou moins délétère. C’est une porte ouverte. Nous sommes alors susceptibles de « tomber » malades, car le stress se transmet, de la même façon que le rire et la joie. La peur en est un exemple flagrant. On parle alors d’effet nocebo, l’inverse de l’effet placebo. La suggestibilité et la croyance à la base de ces effets sont des facteurs hautement sous-estimés, notamment par les sciences matérialistes, ils sont pourtant au cœur du problème actuel.

L’effet nocebo, un élément crucial pour comprendre les phénomènes qui nous impactent négativement, est trop largement mésestimé. Il est pourtant le fait de notre inconscient, de notre subconscient et de l’inconscient collectif, qui sous-tendent tous nos comportements. On pourrait aisément dire qu’il s’apparente à la sorcellerie. Par exemple, les informations anxiogènes quotidiennes véhiculées par médias et médecins suffisent à entrer en résonance avec ces basses vibrations qui nous rendent malades et peuvent même nous tuer, par le pouvoir de la croyance et de la suggestibilité. Il suffit de baisser en énergie et en cohérence et d’être dans l’état de réceptivité adéquat pour entrer en résonance avec ces vibrations morbides et en devenir victimes. Peur, colère, angoisse, tristesse nous mettent en état de fragilité extrême.

C’est pourquoi il est essentiel de chercher à vibrer le plus haut possible, par l’amour, la joie, la gratitude, afin d’échapper aux basses vibrations de l’environnement qui nous entraînent quasi inévitablement vers le stress et la maladie. La maladie étant toujours porteuse de messages dans l’optique d’une guérison réelle, qui n’est pas celle de l’illusion transitoire apportée par les médicaments et la chimie, car il est surtout question de prise de conscience, de changement et de cohérence de vie.

À ce sujet, il y a un excellent livre de Joe Dispenza, spécialiste reconnu de l’épigénétique, qui traite intelligemment de ces éléments mal connus et controversés. Il s’intitule : « Le placebo, c’est vous ».

N’ayant pas la prétention de détenir la vérité, qui est assurément complexe, ceci correspond juste à ce que je pense et ressens actuellement. Je m’inspire également des réflexions des Drs Alain Scohy et Tal Schaller, ainsi que d’autres. À vous de voir si tout cela vous parle.


[Voir aussi :
Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies
La théorie des germes : Une erreur fatale]




Covid et saturation des hôpitaux : les plans de restructurations de l’hôpital public sur le banc des accusés

[Source : medias-presse.info]

Par Francesca de Villasmundo

Les politiciens technocrates aux manettes depuis des décennies, les Macron, Veran, Castex and Co et leurs prédécesseurs, ont beau accuser la « pandémie de covid » d’être la cause unique des restrictions inouïes de nos libertés fondamentales, ils ont beau faire de la com’ avec des images de malades transférés dans d’autres hôpitaux pour cacher leur impréparation et leur incurie, c’est bien la casse de l’hôpital public à laquelle ils ont travaillé afin de se plier aux plans d’austérité prônés par la sacro-sainte Union Européenne et impliquant une restructuration des hôpitaux, qui est à la source des maux covidiens actuels.

La bombe à retardement qu’est la fermeture depuis des années et des années de milliers de lits hospitaliers et la coupe réglée dans les budgets des hôpitaux au nom de l’équilibre budgétaire et de la dette leur explose aujourd’hui à la face.

Quelques rappels en chiffre sur cette saturation dont les hommes du gouvernement, épaulés par les médias mainstream et les médecins de plateaux, nous rebattent les oreilles pour obtenir un nouveau confinement au nom de la lutte contre le méchant covid,… et faire oublier ainsi leur effrayante responsabilité politique. Si les hôpitaux sont saturés, c’est à cause du manque de lits et de moyens. Pour preuve, chaque année le même phénomène se répète.

Francesca de Villasmundo




Le Docteur Laurent Alexandre, une des stars de la crise sanitaire, attendu par le Tribunal Républicain. MàJ3

Par Les Gilets Jaunes de la Victoire*

Courte vidéo (3 mn 16) Extrait d’une conférence du Docteur Laurent Alexandre, énarque, créateur de Doctissimo:

Extraits d’une intervention hallucinante faite par le Dr Laurent Alexandre le 12 février 2019 devant un parterre d’étudiants des grandes écoles, Polytechnique et CentraleSupelec. 

Âmes sensibles s’abstenir, car cela décoiffe…

Les propos :

  • Les dieux, vous : 33 s.
  • Vous maîtriserez la technologie transhumaniste et les inutiles : 41 s.
  • Les gilets jaunes, la manifestation d’un gap [Ndlr: un fossé] insupportable… : 54 s.
  • … entre les winners et les loosers : 59 s.
  • Les gilets jaunes sont là pour 100 ans [donc il faut les empêcher de contrarier nos plans rapidement] : 1 mn 13.
  • … [cette crise] c’est vous qui la « résolverez » [sic] : 1 mn 16.
  • Si vous décidez d’être transhumanistes… c’est-à-dire des dieux : 1 mn 42.
  • Je suis un horrible élitiste : 1 mn 55.
  • Je ne pense pas que le monde de demain sera simple et puisse être géré par des groupes populistes qui se réunissent sur Twitter : 2 mn 19.
  • La plupart des hommes politiques sont des « burnes » en science : 2 mn 49.
  • ce sont des « burnes » en techno : 2 mn 52.
  • ce sont des handicapés du « mulot » : 2 mn 54.

La vidéo :

https://youtu.be/nTloUhYcdcc [Vidéo censurée. Voir une autre plus bas.]

Suite à cette vidéo (et donc à la connaissance de cette conférence du 12 février 2019 faite devant des étudiants de Polytechnique et de CentraleSupelec), les Gilets Jaunes, forcement, se disent qu’il est impossible que le gouvernement français ne soit pas au courant de la tenue d’une telle conférence.

Comme les propos de cette boursouflure sont particulièrement choquants, les Gilets Jaunes s’étonnent qu’aucune mesure n’ait été prise à l’encontre de cet individu.

Les Gilets Jaunes ayant vu pendant toute la crise sanitaire ce personnage exhibé sur tous les plateaux TV, ils se demandent alors si toutes les interventions du Docteur Laurent Alexandre dans les médias mainstream lors de la crise sanitaire n’avaient pas pour but de l’amplifier pour créer de la sorte une terreur justifiant les mesures coercitives prises par le gouvernement.

Les Gilets Jaunes rappellent donc à cet illuminé (entre autres) que nous vivons en république et non pas au Far West.

Les Gilets Jaunes rappellent que par ses propos lors de la conférence du 12 février 2019 le Docteur Laurent Alexandre s’oppose complètement aux principes de la République française et qu’il tombe donc automatiquement sous le coup de la loi.


Rappel des 5 premiers articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.

Article 1er

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

Article 2

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.

Article 3

Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.

Article 4

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5

La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Les Gilets Jaunes de la Victoire


P.S.
À votre avis, le mouvement des Gilets Jaunes est-il le fruit du hasard ou fait-il parti d’un plan préconçu ? A votre avis que représentent certains de ces Gilets Jaunes ? Avez-vous compris que certains de ces gilets jaunes sont le résultat du Grand Œuvre, d’une mutation Alchimique ? Oui, ces gilets jaunes ont compris (plus ou moins consciemment) notre nature et ils ont fait (plus ou moins consciemment) leur rédemption. Ces gilets jaunes ont le cœur pur. Ils sont pacifiques. Ils détestent la violence. Vous les avez bien vu quand ils défendaient sous l’Arc de Triomphe la tombe du Soldat inconnu ! Vous comprenez ?  Ils veulent simplement vivre dans une société plus équitable, plus libre, plus juste. Ces Gilets Jaunes vous invitent à les suivre…, et à entamer, vous aussi, votre propre mutation, pour permettre, enfin, l’éclosion d’une authentique société fraternelle ? Vous comprenez ? Cependant le peuple est une masse hétérogène, et, quand il n’est pas éclairé, ce qui est le cas actuellement, une fraction de ce peuple peut être capable de toutes les violences. Alors ne risquez pas l’anarchie. Vous comprenez ? Quant à nous, nous misons sur l’Éducation de tous et sur le bon sensNous misons sur une Éducation véritablement Républicaine. Vous comprenez ?

[*: Article transmis par Jean]

[Version plus longue d’extraits de la conférence :]


Mise à Jour :

Ça va pas la tête !: Cerveau, immortalité et intelligence artificielle, l'imposture du transhumanisme par [Danièle Tritsch, Jean Mariani, Oriane Dioux]

L’imposture du transhumanisme :



Jean Mariani et Danièle Tritsch Neuroscientifiques

Médecin et scientifique, Jean Mariani est professeur émérite à Sorbonne Université où il a codirigé un grand laboratoire de neurosciences et où il dirige actuellement l’Institut de la Longévité. Il a exercé de nombreuses responsabilités dans la politique de recherche française en neurosciences et biologie du vieillissement et jouit d’une grande réputation internationale dans ces domaines. 

Ancienne professeure de l’université Pierre-et-Marie-Curie, Danièle Tritsch y a codirigé un grand laboratoire de neurosciences. Elle a assuré de nombreuses fonctions administratives liées à la recherche et écrit plusieurs ouvrages de vulgarisation à destination des étudiants.




Le pape estime que les choses ne seront plus jamais les mêmes dans un monde post-pandémique et a, une nouvelle fois, appelé à l’établissement d’un « Nouvel Ordre Mondial ».

[Source : anguillesousroche.com]

[Note : si le Nouvel Ordre Mondial correspond au règne de la triple Bête de l’Apocalypse, alors le pape montre ainsi pour qui il travaille en réalité.]

Dans un nouveau livre intitulé God and the World to Come (Dieu et le monde à venir), le pape François réitère ses arguments en faveur d’un Grand Reset.

L’interview d’un livre avec le journaliste Domenico Agasso devrait sortir mardi en italien.

Breitbart rapporte : Après la pandémie de coronavirus, « personne aujourd’hui ne peut se permettre de rester tranquille », déclare le pape dans un long extrait du livre publié par Vatican News« Le monde ne sera plus jamais le même. Mais c’est précisément au sein de cette calamité que nous devons saisir les signes qui peuvent s’avérer être les pierres angulaires de la reconstruction. »

« Gardons tous à l’esprit qu’il y a quelque chose de pire que cette crise : le drame de la gâcher », affirme-t-il. « Nous ne pouvons pas sortir d’une crise comme avant : soit nous en sortons meilleurs, soit nous en sortons pires. »

Nous pouvons guérir l’injustice « en construisant un nouvel ordre mondial fondé sur la solidarité, en étudiant des méthodes innovantes pour éradiquer les brimades, la pauvreté et la corruption », ajoute-t-il, « en travaillant tous ensemble, chacun pour sa part, sans déléguer ni se renvoyer la balle ».

Ce nouvel ordre mondial sera fondé sur l’éradication des inégalités et la prise en charge de l’environnement, affirme le pape.

« Nous ne pouvons plus accepter allègrement les inégalités et les perturbations de l’environnement », déclare-t-il. « La voie du salut de l’humanité passe par la création d’un nouveau modèle de développement, qui se concentre incontestablement sur la coexistence entre les peuples en harmonie avec la Création. »

Comme chemin vers une solution, François pointe vers les jeunes impliqués dans les « mouvements écologiques ».

« Si nous ne retroussons pas nos manches et ne prenons pas immédiatement soin de la Terre, avec des choix personnels et politiques radicaux, avec un virage économique “vert” en orientant les développements technologiques dans cette direction, tôt ou tard notre maison commune nous jettera par la fenêtre », insiste-t-il.

Le pape affirme également sa conviction que le monde a besoin d’être guéri de « la mentalité spéculative dominante » pour être rétabli « avec une “âme” » afin de réduire le fossé entre ceux qui ont accès au crédit et ceux qui n’y ont pas accès.

Les chrétiens et les personnes de bonne volonté devraient choisir les entreprises à soutenir sur la base de quatre critères, propose François, à savoir : « l’inclusion des exclus, la promotion des plus petits, le bien commun et le soin de la Création. »

À l’heure actuelle, il s’agit de reconstruire à partir des décombres, suggère le pape, une tâche qui implique ceux qui sont au gouvernement ainsi que le reste de la population.

« Il est temps d’éliminer l’injustice sociale et la marginalisation », affirme-t-il. « Si nous saisissons l’épreuve actuelle comme une opportunité, nous pourrons préparer demain sous la bannière de la fraternité humaine, à laquelle il n’y a pas d’alternative, car sans vision globale, il n’y aura d’avenir pour personne. »

Une partie du Grand Reset implique également la fin de la course aux armements, ajoute-t-il.

« Il n’est plus tolérable de continuer à fabriquer et à trafiquer des armes, en dépensant d’énormes quantités de capitaux qui devraient être utilisés pour soigner les gens et sauver des vies. »

« Contre cette discorde planétaire qui tue dans l’œuf l’avenir de l’humanité, nous avons besoin d’une action politique qui soit le fruit de l’harmonie internationale, déclare-t-il, appelant à mettre fin au « nationalisme à courte vue » et aux autres formes d’« égoïsme politique au profit de solutions multilatérales.




Pétition : NON au passeport vaccinal

[Source : leslignesbougent.org]

Par Rodolphe Bacquet

Vos libertés sont en jeu !

Adressé à : M. Olivier Véran, Ministre de la Santé et des Solidarités

Alors que les campagnes de vaccination battent leur plein en France et partout en Europe, de plus en plus de pays envisagent l’instauration d’un passeport vaccinal.

ATTENTION : le gouvernement, jouant sur les mots, parle désormais de “passeport sanitaire”.

C’est strictement la même chose.

Un tel “passeport” restreindrait :

  • Votre liberté de vous déplacer.
  • Votre droit de fréquenter certains lieux.
  • Votre droit d’accéder à certains services.

C’est de la vaccination obligatoire déguisée. Et c’est du fichage.

POUR NOUS, LE PASSEPORT VACCINAL C’EST NON !

La Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé qu’un projet de législation sur un tel passeport serait présenté le 17 mars 2021, ce qui permettrait un “retour gradué” à la libre circulation. (1)

Nous devons réagir D’URGENCE, avant que ce projet aboutisse.

Mettre en place un passeport vaccinal n’a AUCUN SENS :

1. Ce n’est pas parce que vous êtes vacciné que vous n’êtes pas contagieux, et même Pfizer et Moderna l’ont reconnu ! Leurs vaccins portent sur la diminution des symptômes du Covid-19… pas sur l’absence de contagiosité de la personne vaccinée. (2)

2. Que le vaccin soit fiable ou non, le bienfait attendu d’un passeport vaccinal est limité et ne justifie absolument pas de nous priver de notre liberté de choix :

  • si le vaccin protège efficacement, ceux qui l’ont reçu ne devront pas craindre de se retrouver près de personnes non vaccinées.
  • si le vaccin ne protège que partiellement, un passeport vaccinal engendrerait un faux sentiment de sécurité. (3)

3. Refuser de se faire vacciner est un droit. Début mars, seuls 59% de nos concitoyens se disent prêts à subir une vaccination Covid. (4) Cette méfiance est d’autant plus compréhensible que nous avons encore très peu de recul sur l’innocuité et l’efficacité des vaccins sur le long terme.

4. Il est beaucoup trop tôt pour ce genre de mesures. La France accuse un retard important en termes de vaccination. Avec seulement 0,10% de sa population qui a reçu les 2 doses du vaccin, notre pays est le “mauvais élève de l’Union Européenne”. (5) Comment pourrait-on imposer un passeport vaccinal alors que la plupart de la population n’a pas encore accès au vaccin ?

Disons “non”, maintenant à un tel projet !

Si, vous aussi, vous refusez qu’un passeport vaccinal devienne un laisser-passer pour certains (les citoyens vaccinés) et une restriction de libertés pour les autres (les non-vaccinés)…

…alors signez cette pétition !

Je signe la pétition contre le passeport vaccinal

Demain, une ségrégation par le vaccin ?

Pour encourager le passeport vaccinal, l’argument du “retour à la normale” est employé.

Le gouvernement et les médias font croire qu’un passeport vaccinal vous permettra de voyager plus librement, de revoir vos proches fréquemment. Ce serait donc “pour votre bien”.

C’est le contraire qui se produira.

Ce passeport accroîtra les restrictions et portera une grave atteinte à nos libertés individuelles.

Ce ne sont pas seulement les restrictions d’accès à un pays, un restaurant, un cinéma, un musée, qui sont en cause.

C’est le jour où un petit-fils sera exclu de l’école car il ne sera pas vacciné.

C’est le jour où un frère perdra son emploi car son passeport vaccinal ne portera pas la case “Covid”.

Malheureusement, cette ségrégation est déjà dans les têtes de tous !

Au Vatican, les opposants aux vaccins Covid sont qualifiés de “négationnistes suicidaires” par le Pape François et les employés qui refusent l’injection sont menacés de licenciement. (6)

En Suisse, l’Union patronale suisse (UPS) a estimé que : “Dans le secteur privé, il doit être possible pour les employeurs de faire la différence entre les salariés vaccinés et non vaccinés” (7)

Tout cela est inacceptable.

Nous n’accepterons pas cette manière détournée d’imposer le vaccin à toute la population. (8)

Un tel passeport irait à l’encontre de la résolution 2361/2021 prise par le Conseil de l’Europe le 27 janvier dernier.

Cette résolution stipule que toute obligation de vaccination est désormais illégale par défaut : personne ne peut être vacciné contre sa volonté, sous la pression. (9)

Que dit cette résolution ?

  • Que les 47 États membres sont obligés de signaler avant toute injection que la vaccination n’est PAS obligatoire (7.3.1) ;
  • Que les personnes non vaccinées ne doivent pas subir de discrimination (7.3.2) ;
  • Que la discrimination est également expressément interdite en cas de risques sanitaires existants ou si une personne ne souhaite pas être vaccinée (7.3.2)
  • Que les fabricants de vaccins sont tenus de publier toutes les informations sur la sécurité des vaccins (7.3.4).

L’obligation d’un tel vaccin serait une atteinte aux droits de l’Homme, ni plus ni moins.

Je signe la pétition contre le passeport vaccinal

Renoncer aux vaccins Covid, c’est un droit

Nous ne portons aucun jugement sur ceux qui ont choisi de se faire vacciner.

Qu’on ne porte pas de jugement sur ceux qui choisissent d’y renoncer !

Certains ont peur des dangers pour leur santé, manquent de confiance en l’efficacité ou la fiabilité des vaccins Covid, ont besoin de plus de recul, etc…

Ils en ont le droit !

Chaque individu est libre de l’usage qu’il fait de son corps, conformément à ses choix. (10) Le droit de disposer de son corps a été reconnu par la Cour Européenne des Droits de l’Homme en 2002 ! (11)

Le passeport vaccinal nous privera de cette liberté de décider de notre santé.

Le passeport vaccinal menacera la protection de nos données personnelles.

Après les confinements, l’enfermement de nos aînés dans les Ehpads, le port du masque obligatoire, l’application TousAntiCovid et le traçage numérique, le passeport vaccinal sera le coup de grâce à nos libertés individuelles.

Ne nous laissons pas faire !

Je signe la pétition contre le passeport vaccinal

Mettre en place un passeport vaccinal serait enfin un véritable catalyseur d’inégalités : les vaccinés du Covid auront des droits que les autres n’auront pas.

Nous devons refuser qu’un fossé se creuse entre personnes vaccinées et non-vaccinées, qu’ils soient riches ou pauvres, en bonne santé ou malades.

C’est pourquoi nous exigeons du gouvernement :

  • Qu’à la réunion du 17 mars de la Commission européenne, jour de présentation du projet de passeport vaccinal, il déclare renoncer officiellement et définitivement à la mise en place de tout passeport vaccinal, certificat de vaccination ou passeport sanitaire
  • Qu’il reconnaisse la liberté de choix de chacun face à la vaccination contre le Covid-19
  • Qu’il définisse un cadre strict pour empêcher le secteur privé d’imposer des obligations vaccinales à ses salariés
  • Qu’il poursuive les recherches sur les vaccins en s’assurant que la sécurité de tous est garantie.

Signez et partagez cette pétition pour faire valoir votre liberté !

Plus nous serons nombreux, moins le passeport vaccinal aura de chances de s’imposer !

Je signe la pétition contre le passeport vaccinal

À l’attention de M. Olivier Véran, Ministre de la Santé et des Solidarités

Monsieur le Ministre de la Santé,

Votre devoir est de protéger la santé des Français.

Jusqu’à présent, votre stratégie se concentre sur la vaccination généralisée de la population, et nous espérons que cela portera ces fruits.

Certains Français refusent de se faire vacciner. C’est aussi de votre devoir que de respecter leur liberté et de les protéger.

Ayant eu vent du projet imminent de passeport vaccinal de la Commission européenne, nous vous demandons solennellement :

  • De signifier à la Commission européenne votre rejet officiel et définitif de la mise en place du passeport vaccinal, certificat de vaccination, passeport sanitaire ou toutes les formes qu’il pourrait prendre,
  • De reconnaître la liberté de choix de chacun face à la vaccination contre le Covid-19,
  • De définir un cadre strict pour empêcher le secteur privé d’imposer des obligations vaccinales à ses salariés,
  • De poursuivre les recherches sur les vaccins en vous assurant que la sécurité de tous est garantie.

Nous comptons, Monsieur le Ministre, sur votre compréhension des enjeux derrière cette pétition et vous prions de croire en l’expression de notre haute considération.

Je signe la pétition contre le passeport vaccinal

Auteur : Rodolphe Bacquet, Rédacteur en chef d’Alternatif Bien-Être


Sources

  1. https://www.france24.com/fr/europe/20210301-union-europ%C3%A9enne-un-projet-de-l%C3%A9gislation-sur-un-passeport-vaccinal-propos%C3%A9-en-mars 
  2. Kern, J. (2021). Covid-19 : la vaccination signifie-t-elle l’arrêt du port du masque ? Futura-sciences, Santé.https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-covid-19-vaccination-signifie-t-elle-arret-port-masque-84711/
  3. https://www.tdg.ch/le-passeport-vaccinal-non-merci-909596024175
  4. https://www.lejdd.fr/Societe/sondage-covid-19-la-campagne-francaise-de-vaccination-durement-jugee-en-france-et-a-letranger-4028281
  5. https://www.capital.fr/economie-politique/deuxieme-dose-du-vaccin-la-france-est-encore-en-retard-par-rapport-a-ses-voisins-europeens-1392790
  6. https://www.europe1.fr/international/covid-19-au-vatican-ceux-qui-refusent-le-vaccin-risquent-le-licenciement-4026269
  7. https://www.lepoint.fr/monde/suisse-licencier-les-employes-qui-refusent-la-vaccination-25-02-2021-2415500_24.php
  8. https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/les-non-dits-du-passeport-vaccinal-1290601 
  9. Assemblée parlementaire. (2021). Résolution 2361 : Vaccins contre la covid-19 : considérations éthiques, juridiques et pratiques. https://pace.coe.int/fr/files/29004/html
  10. https://cours-de-droit.net/le-droit-de-disposer-de-son-corps-et-le-droit-a-l-integrite-physique-a121609240/#:~:text=L’Expression%20contest%C3%A9e%20%C2%AB%20libre%20disposition,capacit%C3%A9%20et%20de%20sa%20personne
  11. Cour eur. D.H., arrêt Pretty c. Royaume-Uni du 29 avril 2002, §§ 61-62 et 66, http://echr.coe.int (7 mai 2014)



Hiraks, Gilets Jaunes : répressions, partis-pris médiatiques

Par Yazid Ben Hounet*

En octobre 2016, apparaissait le hirak du Rif (Maroc). J’étais alors en poste au Centre Jacques Berque, à Rabat. En 2018, quelques semaines après mon retour en France, le mouvement des gilets jaunes naissait (novembre). Trois mois plus tard (février 2019), le hirak algérien commençait. Je me suis intéressé à ces mobilisations populaires, et en particulier aux deux dernières. J’ai été attentif aux formes de répression auxquelles elles ont été confrontées, mais aussi à leurs débouchées politiques. J’ai vu aussi comment, du moins en France, certains épisodes de ces événements ont été montrés, éludés ou passés sous silence. Voici ici quelques éléments de mise en contexte et de réflexion.  

Scène de la répression des Gilets Jaunes au pays de la Déclaration des droits de l’Homme. Bilan : sur 10 mois de mouvement des gilets jaunes (novembre 2018-septembre 2019), on dénombre plus de 3000 condamnations, dont plus de 1000 à de la prison ferme, et au moins 440 avec mandats de dépôt. Il y a eu un mort directement du fait de la répression : Zineb Redouane (2 décembre 2018) ; et dix personnes décédées dans des accidents de la route liées aux manifestations. À cela s’ajoutent les 25 personnes éborgnées, les 5 mains arrachées et des centaines de blessés (plus de 2500 selon le Mur Jaune).

La mort du poissonnier, Mouhcine Fikri, le 28 octobre 2016, à Al Hoceima, a été le point de départ du hirak du Rif. Il avait été happé par une benne à ordures, alors qu’il souhaitait y récupérer sa marchandise saisie par la police. Cette mort atroce, filmée et relayée dans les médias sociaux, avait été l’élément déclencheur de la mobilisation populaire. L’historien Maâti Monjib (L’Humanité, 3 juillet 2017), resitue les causes initiales du soulèvement :

« L’une des raisons de la révolte rifaine, c’est l’injustice que représente la mort du jeune poissonnier Mouhcine Fikri dans des conditions abjectes. Une grande partie de son corps a été broyée par un camion poubelle. La population demandait tout d’abord une véritable enquête pour clarifier les causes directes et profondes de sa mort. Les manifestants ont montré du doigt dès le début du mouvement la corruption qui règne dans le secteur de la pêche et qui fut l’une des raisons indirectes de ce crime indicible. Ils ont donc demandé la tête d’Aziz Akhannouch, le ministre de tutelle et proche ami du roi Mohammed VI. Le régime a refusé ces revendications somme toute raisonnables et faciles à réaliser » (1).

C’était la première fois que le terme arabe hirak (mouvement) et l’expression hirak shaabi (mouvement populaire) étaient amplement utilisés au Maghreb. Ils étaient employés, auparavant, au Proche-Orient (Jordanie et Yémen). Bien que m’informant sur ces mobilisations, je n’ai pas senti la nécessité d’écrire sur le sujet. Je considérais le hirak du Rif comme une affaire maroco-marocaine. Par ailleurs, ma situation de chercheur affecté au Maroc, de surcroît de nationalités algérienne et française, me plaçait dans une position délicate (2). Mais surtout les chercheurs, journalistes et plus largement intellectuels marocains, à l’instar de l’historien Maâti Monjib ou du journaliste Omar Radi, étaient les mieux placés pour rendre compte de ce qui se passait au Maroc (3).

J’ai, par contre, ressenti le besoin de rédiger, dès janvier 2019, un texte sur le mouvement des gilets jaunes. Il figure sur ma page Academia depuis (4) (et a été publié plus tard en Algérie). J’avais été effaré par l’ampleur des violences en France et, en tant que chercheur et fonctionnaire, je voulais signifier, par ce texte, ma profonde condamnation de la répression étatique. J’étais aussi indigné par les procédés médiatiques de disqualification de ce mouvement, et le long silence initial sur les violences policières. Il a fallu, en effet, attendre plus de deux mois, dans la semaine du 14 janvier 2019, pour que soit mentionné sur des médias importants, mais sans le dire vraiment, ce qui a bien constitué le caractère inédit et barbare de la réponse étatique : une répression policière et judiciaire inouïe et sans précédent, sous la VèmeRépublique, d’un mouvement social (5) ! Dans les comptes Twitter de l’Observatoire des Violences Policières et du journaliste David Dufresne se succédaient en effet, à un rythme effréné, depuis la mi-novembre 2018 des témoignages accablants de ces violences (6).

J’ai également publié, en mars 2019, quelques analyses sur le hirak algérien, enthousiasmé par ce que je considérais (et considère toujours) être la deuxième révolution algérienne (7).

Près de deux ans après le début du hirak en Algérie, un premier petit bilan comparé (Maroc, France, Algérie) s’impose. Qu’en est-il des répressions et des avancées politiques ?

Bilan des répressions

Maroc — sur 10 mois du hirak (entre octobre 2016 et août 2017), plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées (chiffre précis inconnu) — près de 300 selon le journaliste Omar Radi (entretien du 12 août 2017, note de bas de l’article). On peut estimer les détenus à, au moins, 320 (plus de 500 selon le CADTM) (8), si on compte les 188 graciés en août 2018, les 107 en 2019 (juin), les 20 graciés en juillet 2020. À cela s’ajoutent les personnes encore incarcérées, dont Nasser Zefzafi (l’un des leaders de la mobilisation), condamné à 20 ans de prison (9) ;

Il faut aussi mentionner les répressions subséquentes au hirak, dont l’emprisonnement des journalistes Omar Radi (en décembre 2019, puis depuis juillet 2020), Souleimane Raissouni (depuis mai 2020) et celui de l’historien Maâti Monjib (depuis le 29 décembre 2020).

On dénombre enfin 3 morts liés à ce mouvement, du fait de la répression : Mouhcine Fikri (28 octobre 2016), Imad Al Attabi (8 août 2017) (10) et celle controversée (asthme et inhalation de gaz lacrymogène) d’AbdelHafid El Haddad (18 août 2017) (11).

Dessin d’Osama Hajjaj représentant la mort du poissonnier, Mouhcine Fikri, le 28 octobre 2016, à Al Hoceima, qui a été le point de départ du hirak du Rif, comme ce fut le cas en Tunisie, en décembre 2010 avec la mort atroce du marchand ambulant Bouazizi qui avait l’étincelle qui a emporté le régime de Ben Ali. Fikri avait été happé par une benne à ordures, alors qu’il souhaitait y récupérer sa marchandise saisie par la police. Cette mort atroce, filmée et relayée dans les médias sociaux, avait été l’élément déclencheur de la mobilisation populaire. Sur 10 mois du hirak (entre octobre 2016 et août 2017), plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées (chiffre précis inconnu) — près de 300 selon le journaliste Omar Radi. On peut estimer les détenus à, au moins, 320 (plus de 500 selon le CADTM) (8), si on compte les 188 graciés en août 2018, les 107 en 2019 (juin), les 20 graciés en juillet 2020. À cela s’ajoutent les personnes encore incarcérées, dont Nasser Zefzafi (l’un des leaders de la mobilisation), condamné à 20 ans de prison (9).

France — sur 10 mois de mouvement des gilets jaunes (novembre 2018-septembre 2019) : on dénombre plus de 3000 condamnations, dont plus de 1000 à de la prison ferme, et au moins 440 avec mandats de dépôt (12). Il y a eu un mort directement du fait de la répression : Zineb Redouane (2 décembre 2018) ; et dix personnes décédées dans des accidents de la route liées aux manifestations. À cela s’ajoutent les 25 personnes éborgnées, les 5 mains arrachées et des centaines de blessés (plus de 2500 selon le Mur Jaune) (13).

J’ai signé, il y a plus de deux ans, une pétition pour une amnistie des gilets jaunes (https://amnistiegj.fr/). Mais il ne me semble pas qu’Emmanuel Macron ait accordé la moindre grâce à leur égard.

Algérie — sur 2 ans de hirak (de février 2019 à mars 2021, dont pause pandémie) : on dénombre près de 150 détenus, selon le décompte du Comité National pour la Libération des Détenus – CNLD (14). Au 10 mars 2021, le nombre de personnes (toujours en prison) était de 32. La plupart avaient soit purgé leur peine, soit été relaxés, soit graciés. Abdelmadjid Tebboune a usé de la grâce présidentielle quelques jours après sa prise de fonction (le 6 février 2020), à l’occasion de la fête de l’indépendance (5 juillet 2020) et tout récemment, le 19 février 2021, à l’occasion de l’anniversaire du hirak (événement constitutionnalisé). Une personne est morte du fait de la répression policière : Ramzi Yettou (19 avril 2019) (15); 3 autres personnes, dont le fils de l’ancien président du gouvernement provisoire, Benyoucef Benkhedda, sont décédées en raison de crises cardiaques durant les marches et manifestations (en mars, mai et juillet 2019). Enfin, au moment de l’élection présidentielle, le 11 et 12 décembre 2019, 4 jeunes Algériens au moins ont été blessés à l’œil par des balles en caoutchouc (16).

Au final, si nous comparons ces trois mouvements, la répression (en chiffres absolus de détenus, morts et blessés graves) a été moindre en Algérie. Elle a été encore bien moins importante rapportée à l’ampleur du hirak algérien (des centaines de milliers, voire des millions de manifestants lors des premières semaines) et à sa durée. Paradoxalement, c’est la répression en Algérie qui a été davantage pointée du doigt par certaines institutions internationales (ONU, Parlement européen) et grands médias en France. J’y reviendrai par la suite.

Quant au bilan politique, force est de constater que les choses ont davantage évolué en Algérie.

Bilan politique

Au Maroc, aucun changement notable : le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch (cité plus haut par Maâti Monjib,) est resté depuis en poste et a même vu son portefeuille ministériel s’agrandir. Quelques remaniements ministériels ont été opérés en avril 2017 (changement du Premier ministre), puis en octobre 2017, pour des raisons de politiques internes et non seulement à cause du mouvement social du Rif.

En France, la prime de fin d’année (2018) attribuée de manière aléatoire et au bon vouloir des entreprises, a été le seul petit cadeau offert aux gilets jaunes. Le grand débat, davantage dispendieux que grand, n’a débouché sur aucune avancée concrète. Exit le RIC, la hausse des minimas sociaux, la réintroduction de l’ISF, le retour aux urnes ; au profit de la répression policière et judiciaire, et de lois liberticides (loi anticasseurs, loi de sécurité globale). Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, est longtemps resté à son poste, avant de retourner tranquillement au parlement, en tant que président du groupe de la majorité présidentielle. Quant au préfet de Paris… il campe toujours à la même place.

En Algérie, la tentative de 5e mandat de la zawyia Bouteflika (17) a avorté. Les trois B (Belaiz – président du Conseil constitutionnel ; Bensalah — président du sénat ; Bedoui — Premier ministre) sont partis. Une élection présidentielle s’est tenue en décembre 2019. Un nouveau président a été élu et un nouveau gouvernement formé. L’ancien ministre de l’Intérieur — Salah-Eddine Dahmoune — a été remercié par le nouveau président Abdelmadjid Tebboune (le 19 décembre 2019), en raison notamment des répressions des 11 et 12 décembre (cf. plus haut). Plus de vingt hauts responsables de l’ère précédente, dont Ouyahia et Sellal (anciens premiers ministres), ont été jugés et condamnés depuis, ou font l’objet de mandats d’arrêt internationaux (Chakib Khelil et Abdeslam Bouchouareb notamment). Une nouvelle constitution a été élaborée et adoptée par referendum. Des élections législatives anticipées auront lieu en juin 2021. En somme, outre les nombreux jugements pour corruption, une transition constitutionnelle, marquée par des mécanismes de type démocratiques (18), a été mise en place (plutôt que l’aventure hasardeuse de la constituante) : retour aux urnes, ouverture à de nouveaux partis, mécanismes de contrôle des élections via l’ANIE, l’Autorité nationale indépendante des élections, présidée par Mohamed Chorfi. Cette structure a été créée en septembre 2019, à la suite du travail effectué par l’instance de dialogue et de médiation (dirigée par Karim Younes). Elle semble plutôt bien fonctionner puisqu’elle a permis de mieux encadrer la participation électorale et elle a publiquement affiché des taux de participation crédibles aux élections qui ont eu lieu depuis (présidentielle de décembre 2019 ; referendum de novembre 2020). Les taux affichés sont, par ailleurs, réalistes au point que les oppositions qui s’offusquaient auparavant des taux exagérés de participation (notamment pour les délégitimer) … en sont venues à se plaindre de la faible participation des électeurs, en s’appuyant sur les données de l’ANIE, pour mieux critiquer la légitimité du nouveau président et celle de la nouvelle constitution.

En articulant le bilan des répressions au bilan politique, il ressort aussi que la responsabilité politique est moins engagée s’agissant des autorités algériennes actuelles. Le président algérien et le gouvernement actuel (instauré au début de l’année 2020), ne peuvent en effet être tenus responsables des événements de l’année 2019. Seuls les ministres des Affaires étrangères et de la Justice (Sabri Boukadoum, en poste depuis le 2 avril 2019 ; Belkacem Zeghmati, en poste depuis le 1er août 2019) ont intégré le gouvernement Djerad, formé en janvier 2020.

Parti-pris des instances internationales : ONU, Parlement Européen

 S’agissant du Maroc : les instances officielles en charge des droits de l’homme, au niveau de l’ONU et du Parlement Européen, n’ont pas pris de position ou de résolution à l’égard du mouvement du Rif et de sa répression. Les autorités marocaines n’ont pas été pointées du doigt. De surcroît, ni Nasser Zefzafi, ni les journalistes comme Omar Radi, n’ont été officiellement soutenus, en dépit de la mobilisation d’ONGs et de parlementaires, et de rapports d’experts en droits de l’homme.

S’agissant de la France : le 14 février 2019, le Parlement Européen a voté une résolution sur le droit à manifester pacifiquement et l’usage proportionné de la force — et ce sans citer un État membre en particulier (19). La condamnation de l’usage des lanceurs de balles de défense ayant été refusé par la majorité. Le 6 mars 2019, Michelle Bachelet, cheffe des droits de l’homme à l’ONU, a courtoisement demandé une enquête sur les « Gilets jaunes » en France (20).

S’agissant de l’Algérie : le 16 septembre 2020, des experts des droits de l’homme de l’ONU ont condamné la peine de prison prononcée en appel à l’encontre du journaliste algérien, Khaled Drareni, et demandé sa libération (21). Le 25 novembre 2020, le Parlement européen a voté une résolution sur la détérioration de la situation des droits de l’homme en Algérie, en particulier le cas du journaliste Khaled Drareni (22), dans laquelle il « condamne fermement l’escalade des arrestations et détentions illégales et arbitraires et du harcèlement juridique dont sont victimes les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme, les syndicalistes, les avocats, les membres de la société civile et les militants pacifiques en Algérie ». Le 5 mars 2021, l’ONU a réclamé une enquête et la fin des détentions arbitraires. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a également demandé, aux autorités algériennes de mettre immédiatement fin aux violences contre des manifestants pacifiques et aux arrestations arbitraires (23).

On est un peu interloqué par les exigences de l’ONU et du Parlement Européen, à l’égard des autorités algériennes, au regard de leur silence s’agissant du Maroc, de leur bienveillance envers la France, et des réalités des répressions qui ont eu lieu dans ces trois pays (cf. les bilans plus haut). On s’interroge, en outre, sur les raisons pour lesquelles, dans sa déclaration du 5 mars 2021, « le Bureau des droits de l’homme de l’ONU réclame des enquêtes “rapides, impartiales et rigoureuses” sur les allégations de torture et de mauvais traitements en détention », alors même que le parquet général d’Algérie s’est saisi de cette question dès le 7 février 2021. Cette dernière décision faisant suite à l’affaire Walid Nekkiche, relayée par la presse algérienne, concernant des allégations de torture datant de décembre 2019, au moment de son témoignage à l’occasion de son procès au début du mois de février 2021 (24). La résolution du Parlement Européen datant du 25 novembre 2020 fait également mention de ces allégations (note de bas de page 22, article D).

Il est normal que l’ONU et le Parlement Européen se saisissent des cas potentiels ou avérés de torture. Mais pourquoi ne l’ont-ils pas fait, et en particulier le Parlement Européen, s’agissant de Nasser Zefzati (Maroc) — alors même que cette institution était destinataire d’une lettre, lue publiquement par son père, au parlement européen même, à l’occasion du prix Sakharov, et dans laquelle Nasser Zefzafi témoignait des tortures subies (25)? En dépit des nombreuses allégations de torture, ni l’ONU, ni le parlement européen n’ont exigé des enquêtes « rapides, impartiales et rigoureuses » aux autorités marocaines ; rien n’a été demandé officiellement ; aucune enquête n’a été réclamée à la France s’agissant des nombreux cas d’éborgnement, de mains arrachées, qui ne sont ni plus ni moins que des actes de torture. Rappelons que la simple condamnation de l’usage des lanceurs de balles de défense avait été refusée par la majorité du Parlement Européen, le 14 février 2019.

Cette partialité des instances officielles internationales révèle et s’explique par deux phénomènes conjoints : le traitement médiatique en Europe, et plus particulièrement en France, de ces événements (hiraks et mouvement des gilets jaunes) ; les intérêts économiques et politiques.

Traitement médiatique : which side are you on (Loach, 1984)?

[Ndlr: « which side are you on » = De quel côté êtes-vous ?]

« If you’re not careful, the newspapers will have you hating the people who are being oppressed, and loving the people who are doing the oppressing » [« Si vous ne faites pas attention, les journaux vous feront haïr les gens qui sont opprimés et aimer ceux qui font l’oppression »]

 Malcolm X

Le pacifisme du hirak en Algérie, mis en avant dans les grands médias français, a aussi pour corollaire un maintien de l’ordre « relativement » correct (à l’exception des répressions à l’approche de l’élection de décembre 2019). Doit-on le rappeler ? La responsabilité du maintien de l’ordre, et avant tout de l’intégrité physique des citoyennes et citoyens, incombe, en premier lieu, à la force publique (police, gendarmerie). Le pacifisme, comme la violence, n’est pas un état naturel, mais résulte de dynamiques entre différents acteurs. Pour le dire autrement, et pour rappeler une évidence rendue étrangement opaque par certains filtres médiatiques : les Algériens ne sont ni plus ni moins pacifistes que les Français (Gilets Jaunes) ou les Marocains (hirak du Rif). Les dynamiques de répression (encadrement, « nassage » et organisation du désordre) ne sont pas les mêmes et les focales médiatiques différentes (embellissement des manifestations d’un côté ; criminalisation, disqualification ou opacité de l’autre). Le hirak en Algérie n’a pas été exempt de certains actes de vandalisme et de violence (26), des femmes revendiquant un changement vers l’égalité ont aussi été agressées par des hommes (27). Si je mentionne ces quelques éléments, ce n’est pas pour dévaloriser le hirak, mais pour signaler le hiatus que j’ai ressenti s’agissant du traitement médiatique de ces mobilisations : l’étrange embellissement du hirak algérien par les mêmes médias qui disqualifiaient, avilissaient, au même moment, le mouvement des gilets jaunes, et antérieurement, faisaient silence sur le hirak du Rif.

La méfiance vis-à-vis des grands médias français (essentiellement détenus, rappelons-le, par quelques milliardaires) (28), exacerbée par le traitement médiatique des gilets jaunes (29), doit nous amener à être attentif à la question du parti-pris — ce qui est montré, caché, embelli, avili, et dans quels intérêts. Dans son film Which side are you on? (1984), Ken Loach traitait déjà de ces questions s’agissant des mineurs grévistes du nord de l’Angleterre.

Par exemple, les mobilisations médiatiques de « l’establishment journalistique » en France, de Laurent Delahousse, Anne-Claire Coudray, Bernard de la Villardière, etc. devant l’ambassade d’Algérie (7 septembre 2020) (30), les nombreuses émissions sur Europe 1, France inter (sans parler de France 24 et TV5 monde), RSF et les grandes campagnes d’affichage en soutien au journaliste Khaled Drareni, tout cela m’a laissé assez perplexe en comparaison de ce qui a été fait, par ces mêmes personnes et structures, pour les gilets jaunes ou encore pour le journaliste Omar Radi (31). Qu’on me permette au moins de penser que la « danse du ventre » de Bernard de la Villardière devant l’ambassade d’Algérie avait davantage pour objet d’exprimer son mépris de l’Algérie et de ses autorités, qu’un sincère soutien à la liberté et à la pluralité de la presse (32).

« Djeïch, chaâb, khawa khawa » (armée, peuple : tous frères) : le slogan porté par les manifestants algériens. Sur 2 ans de hirak (de février 2019 à mars 2021, dont pause pandémie) : on dénombre près de 150 détenus, selon le décompte du Comité National pour la Libération des Détenus — CNLD. Au 10 mars 2021, le nombre de personnes (toujours en prison) était de 32. La plupart avaient soit purgé leur peine, soit été relaxés, soit graciés. Abdelmadjid Tebboune a usé de la grâce présidentielle quelques jours après sa prise de fonction (le 6 février 2020), à l’occasion de la fête de l’indépendance (5 juillet 2020) et tout récemment, le 19 février 2021, à l’occasion de l’anniversaire du hirak (événement constitutionnalisé). Une personne est morte du fait de la répression policière : Ramzi Yettou (19 avril 2019) (15); 3 autres personnes, dont le fils de l’ancien président du gouvernement provisoire, Benyoucef Benkhedda, sont décédées en raison de crises cardiaques durant les marches et manifestations (en mars, mai et juillet 2019). Enfin, au moment de l’élection présidentielle, le 11 et 12 décembre 2019, 4 jeunes Algériens au moins ont été blessés à l’œil par des balles en caoutchouc.

Frantz Fanon écrivait dans Les damnés de la terre : « Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ». Je ne m’étais pas rendu compte, lorsque j’avais lu son livre, de l’importance des mots suivants : « dans une relative opacité ». La comparaison de ces trois mobilisations (Rif, gilets jaunes, Algérie) et de leur traitement médiatique m’a rendu davantage sensible à cette question. Il n’est pas sûr d’ailleurs qu’elle soit intentionnelle de la part des journalistes et responsables médiatiques. Elle révèle néanmoins de jugements de valeur intriqués dans des faisceaux d’intérêts économiques, politiques et sociaux. La bienveillance à l’égard des autorités marocaines, y compris s’agissant de la question du Sahara Occidental, est à resituer à l’aune de ces derniers. Par exemple, le réseau des établissements scolaires d’enseignement français y est l’un des plus denses au monde. L’électricité et l’eau sont gérées dans la métropole de Rabat par une filiale de Véolia ; une autre filiale de Véolia gère les villes de Tétouan et Tanger; à Casablanca, c’est une filiale du groupe Suez ; une bonne part des riads touristiques de Marrakech, de Fès et d’Essaouira (et d’autres villes) sont détenus par des Français ou Européens ; plusieurs grandes entreprises françaises et européennes y sont installées, à des conditions favorables (dont plusieurs appartiennent en tout ou en partie aux milliardaires qui détiennent l’essentiel des médias en France — comme Drahi, Bolloré, Bouygues, Lagardère, etc.). Le Maroc est aussi un bon client des ONGs de développement et coopère doctement aux politiques européennes de gestion des migrations africaines. On saura donc bien lui passer ses écarts (fussent-il bien grands) en matière des droits de l’homme dans son territoire et dans ceux occupés du Sahara occidental… ou du moins lui trouver des circonstances atténuantes.

À moins que ce soit le fait que tous ces éléments (faisceaux d’intérêts économiques et politiques) ne s’appliquent pas à l’Algérie, qui explique l’attitude sévère de grands médias français, du Parlement Européen et de l’ONU à l’égard des autorités algériennes ?

Un dernier point de mise en contexte sur les détenus d’opinion en Algérie : c’est à partir de septembre 2019, suite à la décision d’aller vers des élections présidentielles en décembre, que des groupes (guidés par quels enjeux ?) se sont mis à diffuser des annonces pour manifester les samedis (en plus du vendredi) et qu’il y a eu des postures de radicalisation. Les interpellations se sont accélérées à cette période et les détentions également (personnes jugées notamment en vertu des articles 97 et suivants du Code pénal — attroupement non armé pouvant troubler l’ordre public). Il n’y a pas eu, à cette occasion, de loi de circonstance, comme la loi anticasseur (France), ni de procédé judiciaire inique : comme les accusations de viol pour Omar Radi (Maroc) ou la tentative d’accusation de viol pour Julian Assange (Suède). C’est, précisons-le, lors d’une manifestation ayant lieu un samedi (7 mars 2020), que le journaliste Khaled Drareni a été interpellé. La dépêche de l’AFP (08/03/2020 – 18:15:46) en faisait mention, mais cette précision a systématiquement été oblitérée dans les articles qui ont été publiés par la suite (à l’exception d’un article du Monde datant du 9 mars 2020) (33).

La peur d’une ingérence étrangère et/ou d’un scénario « printemps arabe » se transformant en « hiver macabre » ou en « printemps du désert », a pu également braquer d’autres Algériens, y compris des procureurs et des juges… On ne saurait écarter cette hypothèse quand on connaît l’histoire politique récente et moins récente. Il suffit d’évoquer les printemps arabes ou l’histoire de la Françafrique — que le grand public a pu découvrir avec le documentaire Décolonisation : du sang et des larmes (34). Il paraît même qu’un intellectuel a théorisé la mise à profit de troubles politiques internes pour déstabiliser un pays ou un État, ou pour y favoriser un régime plutôt qu’un autre. Il s’appelle Sun Tzu et son ouvrage s’appelle L’art de la guerre. Il aurait été rédigé au Vème siècle avant J.-C. et serait encore enseigné dans de nombreuses académies militaires, de relations internationales et de sciences politiques.

*Yazid Ben Hounet

Chargé de recherche au CNRS

Laboratoire d’Anthropologie Sociale

  • Ce texte n’a pas été écrit par un défenseur du « régime » algérien — processus de disqualification habituel dès lors qu’on ne crie pas avec les loups — mais par un chercheur critique, qui cite ses sources. C’est le texte d’un fils d’ouvrier algérien, venu travailler en France au début des années 70, appartenant à une famille d’ouvriers agricoles et n’ayant pas eu la chance d’aller à l’école, comme la majorité des Algériens durant la période coloniale (les bienfaits de la colonisation ?). De mon père, j’ai néanmoins reçu quelques principes fondamentaux : le profond respect de la dignité humaine, l’évitement des postures hypocrites et le sens de l’indépendance (particulièrement exacerbé, il est vrai, chez les Algériens comme lui).

« Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir… »

(Frantz Fanon)


Notes et références

  1. https://www.humanite.fr/maati-monjib-le-hirak-un-mouvement-populaire-autonome-non-separatiste-et-prodemocratique-638309
  2. Pour ne pas m’autocensurer, j’ai signé en avril 2018, avec une centaine d’autres chercheurs, une lettre ouverte sur la responsabilité française dans la non-décolonisation du Sahara Occidental (https://www.humanite.fr/la-france-une-lourde-responsabilite-dans-la-non-decolonisation-du-sahara-occidental-654034). J’avais pris soin de la signer en mentionnant seulement mon rattachement au Laboratoire d’Anthropologie Sociale, à Paris. Cela me valut tout de même une campagne de diffamation publique au Maroc.
  3. On pourra se référer entre autres au film produit par ATTAC Maroc au printemps 2017, aux analyses de Maati Monjib (juin 2017), aux informations transmises par le journaliste Omar Radi (août 2017). https://www.cadtm.org/Film-ATTAC-Maroc-Death-Over-Humiliation-Mourir-pour-ne-pas-accepter-l ; https://www.middleeasteye.net/fr/entretiens/interview-maati-monjib-le-regime-marocain-sest-specialise-dans-laffaiblissement-des ; https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/al-hoceima-apres-les-funerailles-dimad-ettabi-le-hirak-appelle-de-nouvelles
  4.  https://www.academia.edu/38172908/Les_gilets_jaunes_et_lEtat_de_Barbarie_docx
  5. On n’intègre pas ici les massacres du 19 octobre 1961 et de la station du métro de Charonne (8 février 1962), qui ont lieu durant la guerre d’Algérie et dont les actions réprimées ne relèvent pas à proprement parler du mouvement social, mais du mouvement de libération national.
  6. https://twitter.com/obs_violences?lang=frhttps://twitter.com/davduf
  7. https://aoc.media/auteur/yazid-ben-hounet/
  8. https://www.cadtm.org/spip.php?page=imprimer&id_article=16377
  9. Nasser Zefzafi a été l’un des trois finalistes du prix Sakharov (Parlement européen) pour la liberté de pensée 2018 : https://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/eu-affairs/20181005STO15106/prix-sakharov-2018-les-trois-finalistes-annonces
  10. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/08/08/maroc-un-manifestant-blesse-a-al-hoceima-meurt-apres-trois-semaines-dans-le-coma_5170115_3212.html ; https://www.humanite.fr/maroc-imad-al-attabi-succombe-ses-blessures-640286
  11. https://www.h24info.ma/maroc/al-hoceima-deces-manifestant-abdelhafid-el-haddad/
  12. Information datée de septembre et novembre 2019 : https://www.bastamag.net/gilets-jaunes-champs-elysees-justice-repression-condamnations-violences-police-loi-anti-casseurs-prison ; https://www.liberation.fr/checknews/2019/11/08/un-millier-de-gilets-jaunes-condamnes-a-de-la-prison-ferme-depuis-le-debut-du-mouvement_1762173/
  13. http://lemurjaune.fr/
  14. https://www.facebook.com/comitenationalpourlaliberationdesdetenusCNLD/
  15. https://www.elwatan.com/edition/actualite/le-jeune-manifestant-est-decede-le-19-avril-dernier-amnesty-international-reclame-une-enquete-approfondie-sur-la-mort-de-ramzi-yettou-29-05-2019
  16. https://www.elwatan.com/edition/actualite/tous-solidaires-avec-les-eborgnes-de-la-revolution-19-12-2019
  17. mon texte  : https://aoc.media/opinion/2019/03/13/algerie-breve-sociologie-dune-deuxieme-revolution/https://www.academia.edu/38520068/Algerie_br%C3%A8ve_sociologie_dune_deuxieme_revolution
  18. J’avais rédigé un article en mars 2019 évoquant ce scénario de sortie de crise et de transition démocratique : https://www.lesoirdalgerie.com/contribution/ou-pourquoi-lalgerie-nest-ni-la-syrie-ni-legypte-21196.
  19. https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/14/le-parlement-europeen-condamne-l-usage-des-lanceurs-de-balles-de-defense-par-les-forces-de-l-ordre_5423513_3224.html
  20. https://news.un.org/fr/story/2019/03/1037951
  21. https://news.un.org/fr/story/2020/09/1077362
  22. https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/RC-9-2020-0375_FR.html
  23. https://news.un.org/fr/story/2021/03/1090972
  24. https://www.radioalgerie.dz/news/fr/article/20210207/206812.html ; https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/02/08/en-algerie-le-parquet-ouvre-une-enquete-apres-des-accusations-de-torture-d-un-etudiant_6069204_3212.html
  25. https://amazighinformatiecentrum.medium.com/lettre-de-nasser-zefzafi-parlement-europ%C3%A9en-2016-37f1fa140638
  26. https://www.tsa-algerie.com/marches-contre-le-5e-mandat-en-algerie-183-blesses-et-un-mort/
  27. https://www.elwatan.com/edition/contributions/reappropriation-de-la-revolution-algerienne-et-ou-de-lindependance-26-05-2019
  28. https://www.acrimed.org/Medias-francais-qui-possede-quoi ; https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA
  29. Ce qui explique le déploiement et l’intérêt croissant pour des médias indépendants tels que Bastamag, Streetpress, Le Media, Quartier Général et plus récemment Blast.
  30. https://information.tv5monde.com/video/khaled-drareni-laurent-delahousse-anne-claire-coudray-les-grandes-figures-de-la-television
  31. Pour ce dernier, heureusement qu’il y a eu le travail de Rosa Moussaoui (L’Humanité) et Rachia el Azzouzi (Mediapart). Mais elles n’ont que peu de visibilité en comparaison.
  32. https://www.liberation.fr/medias/2009/12/04/bernard-de-la-villardiere-en-quete-d-exclusivite_597283/
  33. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/09/en-algerie-garde-a-vue-prolongee-pour-deux-figures-du-hirak_6032344_3212.html
  34. https://www.france.tv/france-2/decolonisations-du-sang-et-des-larmes/



Le passeport vert a-t-il encore un avenir ?

Par Jean-Michel Grau

Après la déconfiture du vaccin d’Astra-Zeneca, suspendu successivement par l’Autriche, l’Italie, l’Irlande, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, le Luxembourg, le Danemark, la Norvège, l’Islande, la Bulgarie, les Pays-Bas, l’Allemagne et la France, le passeport vert a-t-il encore un avenir ?

On peut raisonnablement se poser la question à l’heure où la décision de continuer à vacciner avec ce vaccin mortifère est suspendue à l’avis de l’Agence européenne du médicament (EMA).

En effet, les effets secondaires se sont multipliés ces dernières semaines sur les personnes vaccinées dans les pays européens par Astra-Zeneca, avec les nombreux cas de formation de caillots sanguins observés, depuis le décès d’une femme de 49 ans en Autriche pour cause de mauvaise coagulation sanguine suite à l’injection de ce vaccin.

Il a, entre autres, été constaté des troubles de la coagulation intravasculaire avec parfois des embolies pulmonaires. Selon un biochimiste interrogé, « il n’est pas impossible que les composantes de ce vaccin entraînent des jambes lourdes se transformant en thromboses. » Enfin, certains parlent de « micro-arrêts cardiaques », tel ce chef de corps des sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône ayant décidé de suspendre l’injection du vaccin d’Astra-Zeneca auprès de son personnel, suite aux pertes de connaissance répétées d’un agent des sapeurs-pompiers d’Arles, 48 heures après l’injection du vaccin. (([1] medias-presse.info/le-chef-de-corps-des-pompiers-des-bouches-du-rhone-suspend-toute-vaccination-avec-astrazeneca-apres-de-nombreux-effets-secondaires-parmi-les-pompiers/140870/))

Tous ces effets secondaires inquiétants entraînant la rétractation en cascade d’un nombre croissant de pays européens de la vaccination par Astra-Zeneca n’ont pas empêché jusqu’à aujourd’hui le Premier ministre ainsi que le ministre de la santé français de clamer haut et fort qu’il fallait « avoir confiance en ce vaccin et se faire vacciner. » Sauf que, dès qu’on a su que l’Allemagne suspendait, elle aussi, le vaccin d’Astra-Zeneca « à titre préventif » après le signalement d’effets indésirables, la France qui ne peut rien décider sans l’Allemagne, lui a immédiatement emboîté le pas.

On attend maintenant la décision de l’EMA qui doit décider « si et comment les nouvelles connaissances sur ces effets indésirables se répercutent sur l’autorisation du vaccin. » Malgré les suspensions d’une quinzaine de pays d’Europe du vaccin d’Astra-Zeneca pour de graves effets secondaires tels des thromboses, l’EMA reste « fermement convaincue que les bénéfices l’emportent sur les risques » et reporte sa décision finale au 18 mars.

Cette nouvelle déconvenue pour Astra-Zeneca vient s’ajouter aux problèmes de production et de livraison que rencontrent aussi ses concurrents occidentaux Pfizer-BioNTech et Moderna. Ainsi, le laboratoire anglo-suédois a annoncé dernièrement une nouvelle baisse des livraisons dans l’UE, invoquant « des restrictions d’exportation » pour les vaccins fabriqués hors UE.

Rappelons que « le vaccin Astra-Zeneca se compose d’un virus de singe (un adénovirus), modifié génétiquement pour y intégrer une petite partie du virus contre lequel on souhaite développer une immunité » explique le Dr Steve Pascolo, immunologiste à l’Université de Zurich. (([2] topsante.com/medecine/maladies-infectieuses/zoonoses/vaccin-covid-astra-zeneka-efficacite-securite-641593))

Il faut bien savoir qu’aucun des vaccins disponibles en Europe à ce jour n’a reçu d’autorisation définitive de mise sur le marché de l’EMA, mais seulement une autorisation provisoire, que ce soit le vaccin Astra-Zeneca, le vaccin Pfizer-BioNTech ou encore le vaccin Moderna, tous encore en phase 3 d’expérimentation. Et l’on peut comprendre pourquoi !

Comme le dit la généticienne Alexandra Henrion-Claude à propos des vaccins Pfizer et Moderna :

« Je travaille depuis 12 ans sur l’ARN… Je suis très malheureuse de ce qui se passe… Administrer de l’ARN à des individus sains me paraît de l’ordre de la folie… C’est inconcevable, compte tenu de la versatilité de cette molécule, sa capacité à interagir avec une multitude de molécules… L’essai de Pfizer se terminera en 2022. D’ici là, toute personne qui se fera vacciner sera un sujet de protocole biomédical, c’est-à-dire un cobaye. » (([3] reseauinternational.net/des-dizaines-de-milliers-deffets-secondaires-plus-de-4-000-morts-en-europe/))

Un collectif de médecins du monde entier a ainsi adressé une lettre ouverte à Emer Cooke, directeur de l’Agence européenne du médicament (EMA) à Amsterdam, lui enjoignant de retirer l’approbation de l’utilisation des vaccins à base génétique jusqu’à ce qu’ils aient terminé leur phase d’expérimentation. Dans le cas contraire, l’administration des vaccins constituera une expérimentation humaine, qui entre en violation du Code de Nuremberg. (([4] nouveau-monde.ca/fr/lettre-ouverte-de-medecins-et-de-scientifiques-a-lagence-europeenne-du-medicament-sur-la-securite-des-vaccins-covid-19/))
(Passible de « Crime contre l’humanité. » Ndlr)

Pour bien comprendre ce qui se joue aujourd’hui avec le marché juteux des vaccins, il convient de savoir que l’autorisation de mise sur le marché des vaccins est conditionnée à l’absence de traitement.

On comprend mieux pourquoi les laboratoires s’évertuent à financer des études dont l’objectif est de court-circuiter tout traitement disponible et très peu onéreux comme l’hydroxychloroquine, perçu par l’industrie pharmaceutique comme une menace juridico-financière. En témoigne l’attaque démentielle dont l’hydroxychloroquine est l’objet ainsi que son promoteur le professeur Raoult qui rappelle fort à propos que cette molécule utilisée depuis 70 ans dans le monde entier a soigné des milliards de malades, dont 14000 rien qu’à Marseille.

Il faut croire que la puissance financière des labos pharmaceutiques était suffisamment forte pour financer une étude démontrant l’inefficacité de l’hydroxychloroquine et publiée illico presto dans la prestigieuse revue du Lancet qui s’est ridiculisée au passage, l’étude en question ayant été démasquée quelques jours après comme étant totalement bidon. Trop tard : notre ministre de la santé s’était déjà engouffré dans la brèche pour interdire la molécule maudite. Le mal était fait. C’est une attaque en règle dont fait l’objet l’hydroxychloroquine sur tous les plateaux télé H24 où les médecins de service collectionnent les conflits d’intérêts avec les labos. L’azithromicine, l’ivermectine et la colchicine, autres molécules à la fois efficaces et bon marché, ont ainsi eu le droit au même sort médiatico-politique. Fermez le ban. Adieu traitements, bonjour les vaccins !

Aujourd’hui, le nombre de décès officiels post vaccination recensés par l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) se monte à 251 morts en France. (([5] francesoir.fr/societe-sante/deces-post-vaccination-le-droit-de-savoir)) C’est un chiffre dont personne ne veut parler, et pour cause ! Dans ce recensement, on est frappé d’apprendre que les effets indésirables des vaccins Covid, catégorie à laquelle appartiennent les décès, concernent 23% de la tranche d’âge 16-49 ans et 45% des 50-64 ans !

Dans ces conditions, peut-on encore raisonnablement parler de « passeport vert »?

Rappelons brièvement ce qu’est le passeport vert : le « passeport vert », anciennement « passeport vaccinal », puis « passeport sanitaire » est un passeport conditionnant le droit d’entrée à certains lieux (restaurants, cinémas, théâtres, musées…), à certains transports (avion, train…) à l’injection préalable d’un vaccin contre le Covid19. En d’autres termes, la promesse de devenir un citoyen de seconde zone en cas de refus de se faire piquer… Ce passeport est d’autant plus absurde qu’il risque fort d’être renouvelé chaque année vu le haut degré d’inefficacité des vaccins sur tous les variants et en revanche l’incertitude concernant leur réelle efficacité sur la transmission du virus…

Ce passeport vert, voulu par l’Europe bleue aux étoiles jaunes, s’avère ni plus, ni moins qu’un passeport discriminatoire pour créer des alpha plus et des bêta moins, version 2.0 du roman dystopique d’Aldous Huxley.

Voilà le Meilleur des Mondes que nous promet l’Union européenne si ce passeport vert voit le jour.

Un monde qui nous fait revenir 800 ans en arrière, au temps des lépreux et des pestiférés.

« Le combat contre ce passeport n’est donc pas seulement un combat pour la liberté. Il est aussi un combat pour l’égalité et pour la fraternité. » (([6] Florian Philippot, Covid-19 la grande bascule, 2021))

Pourtant, le passeport vert est bien inscrit à l’agenda européen.

C’est ce qu’a affirmé très officiellement la Commission européenne le 15 janvier 2021 par la voix de sa présidente qui explique que « ce passeport doit être mis en place avant juin pour préserver la saison touristique… » (sic) (([7] lejdd.fr/Societe/covid-19-a-quoi-va-ressembler-le-passeport-vert-que-lue-veut-mettre-en-place-des-juin-4031373))

On se demande bien comment, alors que l’écrasante majorité des infrastructures touristiques (hôtels, restaurants, bars…) sont actuellement encore fermées et que beaucoup sont déjà en quasi-faillite…

À l’heure où la stratégie des vaccins s’avère déjà être un monumental échec, comme le montre la déconfiture d’Astra-Zeneca et probablement bientôt celles de Pfizer-BioNTech et de Moderna, concernant à la fois les effets secondaires importants, la morbidité, mais aussi la production et la distribution, les concepteurs européens du passeport vert essayent encore de se raccrocher à ce qu’ils peuvent, à savoir le résultat d’un test négatif.

Mais quels tests ? Ceux de Drosten, le conseiller de Merkel dont on sait aujourd’hui qu’ils sont bidon, car faussant le protocole des tests PCR en préconisant des valeurs de réglage CT jusqu’à 45, provoquant des résultats positifs dans l’écrasante majorité des cas avec des traces infimes de virus, ou bien les tests du Professeur Raoult, honni par tout l’establishment pharmaco-financier pour son franc-parler et son professionnalisme ?

Sans compter que ces passeports peuvent générer des inégalités entre les États membres en fonction de l’avancée des campagnes vaccinales, mais aussi des problèmes de confidentialité des données, de préservation du secret médical, de cybersécurité. Enfin, ces passeports seront perçus comme un chantage d’imposer la vaccination que ne manquera pas de faire remarquer l’armée d’avocats qui planche déjà sur la question.

Au-delà des ratés des vaccins, le passeport vert est-il légal ?

Voici en résumé ce que Xavier Bioy, professeur de droit public, Nicolas Hervieu, juriste en droit public, et Serge Slama, professeur de droit public ont répondu à la question de France Info. (([8] francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-le-passeport-vaccinal-serait-il-legal_4238285.html))

La création d’un « passeport vert » se heurte à un premier obstacle de taille, relève Xavier Bioy.

« Interdire l’accès à une longue liste de lieux ou de services publics ou privés à toute personne non vaccinée, cela revient à créer une obligation vaccinale. Problème : le vaccin contre le Covid 19 n’est pas obligatoire. »

Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public, y voit lui aussi, une incohérence juridique de taille : « Les actes quotidiens de la vie vont devoir requérir le vaccin, si bien que, en réalité, il sera obligatoire sans le dire. C’est cette incohérence, ou le caractère excessif des restrictions de la liberté d’aller et venir et de la liberté individuelle qui pose problème dans cet article du projet de loi.»

Autre écueil : le passeport vert ne peut être instauré tant qu’il existe une inégalité des citoyens face au vaccin. (Or les difficultés de production, de logistique et d’approvisionnement rencontrées par les fabricants et les producteurs de vaccins sont telles que l’on ne peut raisonnablement imaginer vacciner toute la population volontaire avant fin 2022… Ndlr)

« Il faudrait que le vaccin soit réellement accessible à tous » fait observer Serge Slama. « Tant que ce n’est pas le cas, les pouvoirs publics ne peuvent décider de permettre le retour à la vie normale à ceux qui sont vaccinés, alors que les autres seraient privés d’activités collectives, sous couvre-feu ou confinés. » « Ce serait trop discriminatoire. » appuie Nicolas Hervieu.

Autre chausse-trappe : le champ d’application. Il ne suffit pas qu’une loi dise qu’on peut exiger d’un usager ou d’un client qu’il présente la preuve de sa vaccination, encore faut-il qu’un décret détermine la liste précise des lieux et services autorisés à le faire. S’agirait-il des lieux culturels, des administrations, des transports, de tous les commerces « essentiels » comme « non essentiels » ? Dans ce dernier cas, « ce serait impossible », tranche Nicolas Hervieu.

« Vous empêchez des gens de subvenir à des besoins fondamentaux parce qu’ils ne sont pas vaccinés, donc vous les contraignez à se faire vacciner. »

Or, une fois de plus, ce vaccin n’est pas obligatoire.

Autre limite : les modalités de contrôle. « Comment prouve-t-on qu’on est vacciné, et qui peut le contrôler ? Cela touche à des données personnelles de santé qui sont particulièrement protégées. Cela pose la question de savoir si le moindre commerçant peut s’ingérer dans votre vie personnelle pour déterminer si vous êtes vacciné ou non, et si vous ne l’êtes pas, pour quelle raison. »

Le juriste met en garde contre le caractère « très intrusif » d’une telle mesure et contre « les grands risques de discriminations fondées sur la situation de santé » auxquels on expose les Français.

« Si vous n’êtes pas vacciné, vous pourriez être contraint d’indiquer au commerçant que vous avez une contre-indication, ce qui peut révéler un état de santé défaillant qui peut conduire le commerçant à adopter un certain comportement. »

« Sur ce point, c’est la justice administrative qui serait saisie par des personnes s’estimant discriminées », précise Xavier Bioy.

De son côté, Nicolas Hervieu avertit le législateur :

« C’est un terrain miné juridiquement. C’est très dangereux. »

Sans même parler du risque politique d’une mesure si décriée, conclut France Info.

Après la déconfiture prévisible des vaccins, on peut en conclure que le passeport vert qui ne repose que sur eux voit son avenir sérieusement compromis. Le Grand Reset eugéniste de Klaus Schwab et Bill Gates qui ne tient que par la vaccination généralisée afin de supprimer toute liberté pour mettre en œuvre la spoliation programmée des classes moyennes, ne tient plus qu’à un fil. Ciseaux, vite !





Lucien Cerise — Apartheid sanitaire et stratégie du langage pour manipuler la population

[Source : France Liberté via Les 7 du quebec]

Au Canada comme en France, aux États-Unis et en Europe on constate une recrudescence des maladies mentales parmi la population tétanisée, causée par les mesures de répression sociale : confinement, isolement, couvre-feu, apartheid sanitaire,  terrorisme pandémique et propagande alarmiste des gouvernements désemparés. Lucien Cerise explique le lien de causalité entre cette  propagande gouvernementale alarmiste et la recrudescence des pathologies mentales. (Robert Bibeau)

https://youtu.be/-gYfbzZ9Jgo

Lucien Cerise a une formation en sciences humaines et sociales, avec une spécialisation dans le langage et l’épistémologie. Il est aussi spécialiste des sciences comportementales et de l’ingénierie sociale. Il a écrit plusieurs ouvrages dont:
« Gouverner par le chaos », Max Milo
« Neuro-pirates » Kontre Kulture

  1. L’Apartheid sanitaire
    Quelles sont aujourd’hui les principales menaces sur l’intégrité humaine (au niveau physique, mental et psychique) et particulièrement dans le contexte du terrorisme viral?
  2. La linguistique et sémantique du pouvoir gouvernemental et présidentiel pour manipuler et hypnotiser l’opinion
    Dans l’histoire de la philosophie, remontant à la Grêce antique, il y a une guerre silencieuse mais mortelle entre Réalistes et Nominalistes vous pouvez nous expliquer de quoi il s’agit?



Les mesures prises contre la propagation de l’épidémie ont-elles vraiment sauvé des vies ?

[Source : AgoraVox le média citoyen]

par Décoder l’éco

Nous sommes en 2021 et des mesures de restrictions continuent d’être appliquées dans une grande partie des pays occidentaux. Pour les gouvernements, il s’agit de la bonne façon de protéger les gens de l’épidémie. Dans les vidéos précédentes, nous avons vu de plein de manières différentes que la mortalité sur l’année 2020 n’est finalement pas impressionnante. On a vu que le nombre de décès en France en 2020 s’explique d’abord par le vieillissement des français.


Le nombre de décès en France augmente tous les ans depuis 2010 du fait du vieillissement de la génération des baby-boomers.

De plus, il n’y a pas eu d’épidémie sérieuse en 2019 et donc c’est une année avec très peu de décès.

C’est un peu pareil pour 2018 en atténué. L’année 2020 est donc ce que l’on appelle une année moisson pendant laquelle nous avons eu beaucoup de décès de personnes qui d’habitude seraient décédées un an ou deux ans plus tôt. Il s’agit donc d’un phénomène de rattrapage des années 2018 et 2019. Les années moissons ont lieu tous les 2 à 3 ans. Ce phénomène est détaillé dans cette vidéo.

C’est notamment pour cette raison que l’âge des personnes décédées de la Covid est très élevé.

Enfin, jusqu’ici la forte mortalité des années moissons était en partie compensée par une baisse régulière de la mortalité ce que l’on résume en disant que l’espérance de vie augmente. Depuis quelques années l’espérance de vie a commencé à stagner, comme si nous étions arrivés à une sorte de palier. Ce palier est peut-être naturel ou est peut-être le signe que la politique de santé reposant sur la rentabilité financière n’est pas la bonne. On détaille aussi ce phénomène dans cette vidéo.

Tous ces éléments sur la mortalité 2020 pour la France sont détaillés dans une dizaine de vidéos de ma chaîne. Le même type d’analyse commence à arriver dans des papiers scientifiques français ou d’autres pays comme la Belgique ou la Suisse par exemple. Puisque le phénomène des baby-boomers, la faible mortalité de l’année 2019 et la stagnation de l’espérance de vie ont touché quasiment tout le monde occidental, ces analyses vont se démultiplier avec l’arrivée des chiffres définitifs et complets pour l’année 2020.

Si vous lisez ou regardez les médias, vous avez pu voir les discours des politiques et des journalistes changer. Au fur et à mesure que tombent toutes les analyses de la mortalité dans les pays occidentaux, tout le monde se rend compte aujourd’hui que la catastrophe annoncée n’est finalement pas arrivée du tout. Pour mémoire, la catastrophe a été annoncé par des illuminés comme Neil Ferguson qui annonce la fin du monde à chaque grippe un peu sérieuse. En France, 400 000 morts de la Covid étaient annoncées sur l’année quelles que soient les mesures. Ajoutées aux 600 000 décès habituels, cela aurait dû faire 1 million de morts en France en 2020. On en a finalement eu 660 000. Pour le plaisir des yeux, on peut aussi se remémorer la prédiction du personnage à la levée du confinement.

A la fin de chaque confinement, il prévoit une reprise de l’épidémie qui entraîne un nouveau confinement. Pour lui, cette maladie est éternelle et ne respecte pas les codes des autres épidémies, elle continue donc l’été.

La réalité a été bien évidemment complètement différente. Voici les décès quotidiens qui ont finalement été enregistrés en France en 2020. On voit bien l’épidémie de printemps et l’épidémie de novembre.

On peut voir en rouge les périodes de confinement qui montrent que l’effet rebond n’a absolument pas eu lieu. On a eu en 2020 deux périodes épidémiques complètement distinctes. On verra en détail ce qu’on peut déduire de l’impact des mesures.

La plupart des politiques et journalistes ont arrêté de prétendre que 2020 a été une hécatombe, mais affirment maintenant que si le monde s’en est aussi bien sorti, c’est grâce à l’efficacité de leurs mesures. Ils se servent donc de ce raisonnement pour continuer à maintenir les restrictions en tout genre. Plutôt que de devoir prouver que les restrictions servent à quelque chose, ils les appliquent et annoncent la fin du monde si jamais on les enlève. Il faut bien se rendre compte de la stupidité et de la dangerosité de ce raisonnement. Si des gens coulent du nez et qu’un charlatan leur donne de la mort au rat en guise de médicament, vous aurez la moitié des gens qui vont mourir et le charlatan va en déduire : « ouf, heureusement que je leur ai donné mon médicament, vous avez vu comme ce virus était dangereux ! ». 

C’est ce type de raisonnement qui a justifié les saignées pendant des siècles. Heureusement depuis, on est passé à autre chose. Avec ce type de raisonnement, on peut aussi faire un sacrifice tous les jours pour que le soleil continue à se lever.

Il suffit de promettre la catastrophe si on arrête. Ce principe de faire peur, c’est la base du charlatanisme. Juste si on réfléchit 2 minutes. Lorsque l’on a une épidémie, que l’on prend des mesures et qu’au final on a plus de décès que d’habitude sur une courte période, on n’en déduit pas que les mesures sont bonnes et que le virus est dangereux. A minima, on en déduit que la combinaison virus-mesure n’est pas bonne du tout. Donc il serait peut-être temps de remettre en question les mesures prises.

Les défenseurs de ces mesures s’appuient toutefois sur des études scientifiques pour annoncer le nombre de vies sauvées grâce à leurs décisions. Dans cette vidéo, on va commencer par montrer que les études défendant les mesures et quantifiant les vies sauvées sont basées sur une arnaque intellectuelle. Les chiffres et modèles mathématiques ne sont pas utilisés pour comprendre un phénomène, mais ils sont dévoyés pour faire la promotion des mesures. On verra en détail l’arnaque dans un article publié dans la revue NATURE considérée comme l’une des plus grandes revues scientifiques de notre époque.

Dans la deuxième partie , on va regarder, ce qu’il se passe en France pendant les périodes épidémiques et ce que l’on peut déduire des mesures prises en 2020.

  1. Casser la propagande des mauvaises études « scientifiques »

Aujourd’hui, l’idée que les mesures ont forcément un impact positif est durement ancrée dans tous les esprits. A la fois, le côté intuitif de se dire que si on empêche les humains de se voir, ils vont moins se contaminer influence notre jugement objectif, mais, bien plus grave, un certain nombre d’articles parus dans de grands journaux scientifiques défendent cette thèse. Tous les articles que j’ai pu lire sur le sujet ont la même structure et les mêmes erreurs de raisonnement. Il me paraît assez étonnant de constater que soit, personne ne comprend rien à ce qu’est une modélisation, soit tout le monde ferme les yeux et fait semblant de ne pas voir que tout le raisonnement est pris à l’envers.

Pour vous le montrer, je vais partir d’un exemple qu’une personne m’a envoyé en commentaire d’une de mes vidéos.

 Je vous invite à lire cette étude qui respecte parfaitement les codes des articles scientifiques et qui a été diffusé par le très grand journal Nature. Cette étude fait le constat que les mesures appliquées depuis un an maintenant par une grande partie des pays du monde, en tout cas, ceux qui vivent au rythme de la télé, ont eu des coûts économiques et sociaux énormes. Cette étude prétend donc faire un exercice pour évaluer le nombre de vies sauvées par les mesures prises et ainsi démontrer l’intérêt des gestes barrières ou du confinement.

Les chercheurs utilisent pour cela une méthode qui estime le nombre de personnes qui n’ont pas été contaminées grâce à la mise en place des mesures.

Il faut saluer la volonté de recherche, parce que c’est une vraie question. En revanche, on va voir que la méthode utilisée met des paillettes plein les yeux, mais que c’est une arnaque intellectuelle.

Premier problème : l’utilisation de données de mauvaise qualité

Si vous suivez mes vidéos, vous savez que je n’utilise qu’un seul type de données : les décès remontés à l’état civil français. Pour cela j’ai 2 sources. Le site de l’Insee propose les statistiques des décès quotidiens, avec plein de croisements possibles. Sur data.gouv.fr, on peut récupérer directement les fichiers sources, à savoir les enregistrements des décès à l’état civil depuis 1970.

Avec ces sources, j’ai tous les décès, tout français qui décède est compté. C’est donc la même méthode qui s’applique depuis 1 demi-siècle pour tous les français. Sur ces décès, depuis 50 ans, on voit des pics qui correspondent aux épidémies ou aux canicules. A chaque fois j’ai l’âge des gens et l’endroit où ils sont morts. Cette méthode permet de faire de la statistique sérieuse sur long terme. En plus, avec les données du recensement de la population, on sait aussi de manière très précise le nombre de personnes vivantes en France depuis 50 ans. Pareil, pour faire des comparaisons ou des modèles, on est très solides.

Dans l’article de NATURE, les données utilisées ne sont absolument pas solides et ne peuvent être comparées à rien de connu. Il s’agit du nombre de personnes considérées comme infectées par la Sars-Cov2 remontés par les différents pays.

Pour savoir qui est infecté par ce virus, il n’y a pas d’autre solutions que de se fier aux résultats des tests remontés par les différents pays.

Dans la vidéo précédente, j’ai expliqué dans le détail pourquoi les résultats des tests ne permettent pas de connaître le nombre de personnes infectées dans un pays. C’est un très mauvais indicateur qui rend d’emblée fausse l’analyse.

Pour mémoire on ne peut pas du tout additionner les résultats de tests sur un même pays ni faire des comparaisons dans le temps avec ces données et encore moins comparer ce qu’il se passe d’un pays à l’autre :

  1. Les tests ne sont pas du tout réalisés tous les jours sur toute la population. A partir du moment où on commence à trouver des personnes positives, on en a fait un peu plus tous les jours. Fatalement plus on fait de test, plus on trouve de cas positifs et de faux positifs.
  2. En plus du nombre, la stratégie des tests a aussi évolué. Au début, en mars-avril on ne testait que les personnes pour qui on avait des soupçons. Donc on trouvait un taux de positivité bien plus élevé que la réalité dans la population, puisqu’on ne testait que ceux dont on pensait déjà qu’ils étaient positifs. Ensuite l’été en choisissant de tester tout le monde après l’épidémie, on a trouvé beaucoup de négatifs et les positifs étaient certainement pour beaucoup de faux positifs. En septembre, nous avons eu une pénurie de tests et la stratégie est redevenue ciblée donc ne reflétant pas la population totale. Cet hiver tout le monde a pu se faire tester, donnant l’impression d’une chute du taux de positivité, alors qu’il s’agissait juste d’un changement de stratégie.
  3. La technologie de test n’est pas non plus la même partout. Le type de test utiliser, et même dans le cas des RT-PCR, les choix d’amorces faits par les labos vont nécessairement donner des résultats différents. Ainsi, sommer les résultats de tests différents qui ont des résultats différents ça n’a pas de sens. Il ne s’agit pas des mêmes tests.
  4. En plus de la technologie, les méthodes d’interprétation des tests ne sont pas les mêmes partout et ont pu changer au cours du temps, notamment avec des préconisations du nombre de cycles. Non seulement on ne peut rien additionner proprement, mais on ne peut même pas comparer les nouveaux résultats aux anciens.
  5. Même au sein du même pays, tous ces paramètres sont différents selon les régions, avec les ARS qui interviennent et les labos de manière plus ou moins marqué selon les choix personnels de chefs et la pression politique.

Il faut insister sur ce point, les résultats de tests ne sont pas un bon indicateur statistique. Ils n‘ont juste pas été conçu pour ça. Les tests sont un élément de diagnostic individuel. Santé publique France les publie uniquement pour donner une idée des grandes tendances, pas pour quantifier les malades. 

On sait donc déjà que les données sont mauvaises, mais ça n’empêche pas de travailler, j’ai déjà vu pire, surtout dans les articles médicaux. Savoir qu’on a des données pourries, mais qui ne sont pas inventées de toutes pièces, c’est déjà pas mal. Petit clin d’œil au Lancet et sa super étude à charge contre l’hydroxychloroquine.

Maintenant on passe au vrai problème : l’arnaque du modèle.

Deuxième problème : l’utilisation dévoyée du modèle mathématique

Le bon cheminement lorsque l’on fait des statistiques un peu poussées pour étudier un phénomène, c’est d’analyser les données que l’on a pour en déduire un modèle. Dans le cas précis de l’épidémie, le cheminement logique serait de regarder nos données et de comprendre la courbe de propagation. On analyse ce que l’on voit dans chaque pays pour estimer d’abord la manière dont se propage l’épidémie, puis les différents facteurs qui peuvent avoir un lien avec la propagation. C’est compliqué parce que beaucoup de facteurs jouent et qu’on a vu que la qualité des données est très mauvaise, mais c’est une démarche de connaissance. Pour ce faire, il faudrait notamment prendre des pays qui confinent et des pays qui ne confinent pas, comme la Suède.

Ici les auteurs font exactement l’inverse. Ils supposent déjà connaître le modèle de propagation de la maladie et ensuite ils disent que si la propagation que l’on constate ne correspond pas au modèle, c’est grâce aux mesures qui sont prises. Evidemment, ils ne prennent dans leur analyse que des pays qui ont confiné.

Dans le détail, il y a carrément 2 arnaques dans le raisonnement du papier, une dans chaque partie.

Première arnaque : présupposer le modèle de propagation

Pour obtenir leur modèle, les auteurs disent savoir à l’avance le type de courbe que suit la propagation épidémique. C’est ce que l’on appelle faire de la statistique paramétrique. On connaît déjà la fonction et on cherche juste ses paramètres. C’est une technique utilisée en économie comme c’est d’ailleurs précisé dans cet article. En économie, on a en effet beaucoup de recul et de données pour avoir bien bossé des modèles. Pourtant ils ne marchent pas de façon géniale, sinon le métier de trader n’existerait plus et on n’aurait plus de crise financière. Lorsque l’on fait des statistiques médicales, on n’est pas vraiment sensé faire de la statistique paramétrique. On doit plutôt faire des statistiques non-paramétriques, c’est-à-dire ne pas supposer déjà savoir comment ça se passe. Rien qu’ici les auteurs dévoient déjà le principe de modélisation.

Ils font donc de la statistique paramétrique en affirmant qu’une épidémie suit toujours une loi exponentielle. Une exponentielle, c’est ce qui arrive si l’on considère que chaque personne va en contaminer d’autres régulièrement.

Par exemple, si chaque contaminé contamine une personne chaque jour. Le premier jour, on a 1 contaminé. 2 le deuxième jour, 4 le 3e jour, puis 8, 16, 32, 64 etc…

On voit des exponentielles lorsque l’on fait des expériences en laboratoire. Dans la nature, c’est plus rare. Dans la vidéo précédente, je vous ai montré que pour faire le test RT-PCR, on déclenche une réaction exponentielle. Pour réussir, on met plein de produit réactif dans un tube à essai, on chauffe et on mélange très fort. C’est la seule manière d’avoir une exponentielle en début de réaction, il faut beaucoup de produits au même endroit en mélangeant fort pour qu’ils réagissent entre eux.

Pour les virus, c’est pareil. Si vous voulez avoir une réaction exponentielle à l’échelle d’un pays, il va vous falloir tous les jours récupérer vos malades et les balancer par hélicoptère au milieu de gens qui n’ont jamais attrapé la maladie, qui y sont sensibles et forcer tout ce petit monde à se faire des plein de bisous. Si vous n’apportez pas tous les jours des gens sains à proximité des malades, de plus en plus vite, vous n’aurez pas d’exponentielle.

Imaginons un virus qui se propage de façon exponentielle parmi des humains qui vivent à proximité les uns des autres. On va faire une exponentielle à base 2. C’est-à-dire que notre nombre d’infectés va doubler tous les jours. C’est ce qui se passe si chaque malade infecte une personne saine chaque jour.

On a notre 1er infecté le premier jour, il va en contaminer 1 autre. On a donc 2 malades au 2e jour. Chacun en contamine un nouveau. On en aura 4 au 3e jour. Puis 8, puis 16, puis 32, puis 64. Arrivé à 128, on se rend compte d’un problème. Pour réussir à faire 128, il faut réussir à contaminer des humains qui sont plus loin. Il faut donc imaginer des déplacements des contaminés vers l’extérieur pour améliorer la cadence. Pour faire 256, c’est pire. Il faut réussir à contaminer d’un coup 3 couches supplémentaires d’humains sains.

Plus ça va pire c’est. Pour faire 512, il faudrait contaminer 3 couches d’un coup. Il faudrait carrément que nos malades fassent des sprints toute la journée pour trouver des nouvelles personnes à contaminer Pour aller à 1024, ce serait 5 couches, là il faudrait des vélos, pour aller à 2048, 7 couches, il faudrait faire la contamination en voiture. Plus on avance et pire c’est. Pour suivre l’exponentielle 15 jours, il faudrait mettre en place une sacrée logistique pour être sûr de mélanger tout le monde.

La propagation exponentielle, autant ça peut exister en laboratoire, autant dans la vraie vie c’est assez peu crédible. Dans un pays comme la France par exemple qui est au bout du bout du continent, le plus souvent les maladies arrivent par l’est ou par le sud.

La progression de l’épidémie a donc peu de chance de ressembler à une exponentielle. On va plutôt voir une vague qui avance sur le territoire et qui ne touche d’ailleurs jamais le territoire en entier de façon uniforme.

Ça dépend de la météo, de la période de l’année et d’un tas de facteurs qu’on ne maîtrise absolument pas. Quand l’épidémie arrive dans un endroit très peuplé comme l’Île-de-France, les contaminations s’accélèrent puisqu’il y a plus monde au même endroit, et quand elle traverse la campagne, cela ralentit.

Si on reprend notre exemple, une propagation par vague, cela se passe comme si le virus se déplaçait sur le territoire, non pas en accélérant, mais plutôt à une vitesse constante.

On peut avoir une propagation de type linéaire. C’est-à-dire que l’on imagine l’épidémie arriver comme une vague et se propager en ligne.

Dans l’exemple, elle arriverait de l’Est et avancerait vers l’Ouest. On aurait ainsi chaque jour à peu près le même nombre de contaminés.

 Un peu plus quand la vague arrive en ville et un peu moins en campagne.

On peut aussi avoir une propagation de type carrée. Ici on imagine que le premier va contaminer la couche autour de lui.

Le 2e jour, on a donc 9 contaminés. On peut voir que ce type propagation démarre plus fort que l’exponentielle, mais elle va croître beaucoup moins vite. Le 3e jour on aura 25 contaminés. Puis 49, 81, 121 etc. Cette propagation ne suppose pas que les gens ont besoin d’être déplacés de plus en plus vite pour en contaminer de nouveaux.

La propagation linéaire arriverait par exemple si l’épidémie arrive en ligne d’un pays voisin, alors que la propagation au carré arriverait si des contaminations avaient lieu de façon parachutée sur le territoire, par exemple avec des passagers d’avions.

On a donc 3 propositions de modèle, l’exponentielle, la loi linéaire ou la loi carrée. Pour savoir quel modèle à la plus de chance de ressembler à la réalité, on peut regarder ce qu’il s’est passé depuis 50 ans en France du point de vue de la mortalité pendant les épidémies. Observe-t-on plutôt des exponentielles, des loi linéaires ou des lois carrées ? La différence entre les 3 est énorme. Voici un graphique avec ce que donne une propagation exponentielle, une propagation au carré et une propagation linéaire. Tous les raisonnements qui défendent les mesures prises sont basés sur la propagation exponentielle. Si c’est faux, tous les modèles s’effondrent.

Si on trace la courbe des décès pour chaque cas, exponentiel, carré ou linéaire, voici ce que cela donne.

L’exponentielle est en bleue, elle démarre doucement puis fini par s’envoler. La carrée est en gris. Elle démarre plus rapidement que l’exponentielle, mais finit par se faire rattraper et dépasser. La plus rapide au début en orange est la courbe linéaire. Elle peut démarrer fort, mais se fait toujours dépasser par les 2 autres.

Voici les décès enregistrés en France depuis 50 ans. Je vous ai mis en rouge l’année 2020. La courbe orange derrière c’est l’année 1969 et sa célèbre grippe de Hong-Kong pendant laquelle on n’a pas vécu la psychose de cette année, alors qu’elle a fait bien plus de décès en proportion.

Je vous rappelle qu’en 1969, il n’y avait que 50 millions de français contre 65 millions en 2020 aujourd’hui. Mais encore pire, en 1969, il n’avait que 6,8 millions de plus de 65 ans contre 12,7 millions en 2020. Le pic en vert, c’est la canicule de 2003. C’est le record absolu du nombre décès sur une seule journée en France.

Enfin, attention de ne pas se faire avoir avec le graphique. Il donne l’impression que les français ne meurent que pendant les périodes épidémiques. Il a donc l’air impressionnant. Il ne faut pas oublier que depuis 50 ans, il y a en fait 1500 personnes qui décèdent en France tous les jours. Pendant les épidémies, on ne passe pas de 0 à 2500, mais de 1500 à 2500.

On peut d’ailleurs noter que depuis 1968, le nombre de personnes qui décèdent en période calme est très stable, autour de 1500. Ce qui a évolué c’est que plus on a de personnes âgées, et plus on voit les bosses en période épidémique. Conclusion, plus on a de personnes âgées et fragiles, plus on verra de décès concentrés en période épidémique, rien de plus normal.

On va essayer de trouver si on voit des exponentielles dans ce graphique. La méthode pour identifier une exponentielle est assez simple, il suffit de calculer l’augmentation des décès d’un jour à l’autre. On fait donc juste une soustraction entre le nombre de mort de chaque jour, avec le nombre de de morts de la veille.

Sur notre exemple, on peut voir que si les décès suivent une exponentielle, alors en faisant la différence par rapport à la veille, on va retrouver une exponentielle. Si vous avez fait des maths, ce qu’on est en train de faire, c’est ce qu’on appelle la dérivée. La dérivée d’une exponentielle, c’est une exponentielle. Si les décès suivent une loi carrée, alors en faisant la différence on tombe sur une courbe linéaire, soit une droite oblique. Si les décès suivent une loi linéaire, alors on verra quelque chose de plat.

Vu la complexité des modèles mathématiques proposés dans l’article de Nature, je pense que ces scientifiques maitrisent la soustraction pour vérifier, a minima, qu’ils ne racontent pas des bêtises.

Voilà ce que ça donne sur les décès depuis 50 ans en faisant la soustraction du nombre de décès chaque jour avec la veille.

Globalement, on ne voit pas grand-chose. Les grands évènements qui font vraiment beaucoup de morts, sont les canicules l’été, comme celle de 2003 ou des crashs d’avions.

On constate surtout que le nombre de décès en France peut augmenter ou diminuer de 200 d’un jour à l’autre sans que l’on puisse constater que ça soit anormal. Aussi, tous les épisodes de mortalité épidémiques ont l’air d’avoir une progression entre 0 et 200 de plus par jour, ce qui est finalement du même ordre que les variations habituelles. Cela suggérerait pour l’instant, non pas une exponentielle, ni même en loi carrée, mais carrément une progression linéaire de la maladie comprise entre 0 et 200.

Pour y voir un peu plus clair et chercher plus finement une exponentielle, on va faire 2 choses. On va faire un lissage, c’est-à-dire qu’on va faire une moyenne du nombre de décès de chaque jour avec le jour précédent et le jour d’après. Cela va permettre de diminuer les variations naturelles d’un jour sur l’autre dû au hasard. On va aussi zoomer en ne gardant que des années où l’on sait qu’on a eu de fortes épidémies, pour essayer d’y voir quelque chose. Je garde donc 1969, 2012, 2015, 2017 et 2020.

On voit un peu mieux, ici on sait juste que d’un jour sur l’autre le nombre de décès lissé varie de plus ou moins 50 et que c’est normal. Donc pour identifier une période épidémique, il faut que l’on ait une augmentation sur plusieurs jours d’affilée. Pour regarder cela, on va toujours regarder la différence, mais on va faire la moyenne sur 4 jours. De cette façon, si on a une alternance de + 50 et -50, on trouvera 0. Si on a plusieurs jours d’affilée d’augmentation, on le verra mieux.

Voilà le graphique total, sur lequel on observe toujours que les augmentations n’ont pas l’air de suivre des lois exponentielles. Du côté des épidémies hivernales, il n’y a qu’au moment de la grippe de Hong-Kong et l’épidémie de Covid de printemps où on peut voir une progression qui sort un peu du lot. Si on la regarde en détail, on voit une belle ligne droite qui suggère une loi carrée.

Pour la grippe de Hong-Kong cela correspond à ce que certaines analyses ont faites de l’épidémie, à savoir qu’elle s’était répandue plus vite grâce aux transports par avions qui se démocratisaient.

Les creux que l’on voit sont en partie à cause des différences entre le week-end et le lundi. Pendant la Covid, la majorité de la surmortalité est venue de décès à domicile. On a donc beaucoup de remontées de décès lorsque les médecins constatent les décès les lundis et beaucoup moins le week-end. Même en faisant le lissage, la différence est tellement forte que l’on ne s’en débarrasse pas totalement.

On reviendra quand même en détail sur les hausses de mortalité pendant cette période dans la deuxième partie de la vidéo. On verra qu’elles ont lieu à des dates étonnamment bien connues.

Si je vous mets le graphique total France métropolitaine depuis 50 ans, vous pouvez voir qu’on n’a jamais vu de maladie que se propageait de manière exponentielle.

Quasiment tout ce qu’on peut observer relève plutôt d’une propagation linéaire. Les courbes sont en effet très plates et seule la grippe de Hong-Kong de 1969 et la Covid de printemps ont pu suivre une propagation au carré. La Covid de la Toussaint respecte très bien le principe de loi linéaire.

Donc supposer un modèle exponentiel, et dire que ce modèle est valable jusqu’à ce que presque toute la population soit infectée, cela n’a pas le moindre rapport avec la réalité de ce que l’on observe pour les autres maladies depuis 50 ans. Il paraît donc tout à fait normal que la Covid-19 respecte ce schéma, sans avoir à imaginer que les mesures ont un quelconque rapport avec ça.

Donc soit les auteurs sont complotistes et suggèrent en fait que c’est un virus d’un genre nouveau créé dans un laboratoire ultramoderne et qui réussit à se déplacer à une vitesse supersonique, soit ils se sont complètement plantés de modèle. Peut-être qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils sont en train de faire, ou peut-être qu’ils ont écrit ce papier uniquement pour défendre les mesures actuelles.

La première arnaque de ce papier c’est donc de dire que la propagation du virus est exponentielle, sans le prouver et sans préciser que c’est contraire à ce qu’on sait des propagations épidémiques.

Un fois que nos auteurs ont affirmé que le virus va se propager de manière exponentielle, ils doivent calculer les paramètres de leur exponentielle.

Pour ce faire, ils n’utilisent que les toutes premières données d’infections, celles qui ont lieu entre le moment où on démarre les tests et le confinement. En effet, puisqu’ils veulent montrer que le confinement casse l’exponentielle, ils ne peuvent utiliser que les résultats de tests qui ont lieu avant. Ils corrigent quand même ces données en prenant en compte les gestes barrières et la distanciation. Pour les auteurs, la propagation serait nécessairement plus haute sans ces mesures, leur modèle en rouge est donc supérieur à la réalité. Pour résumer, les auteurs calent un modèle hyper structurant sur uniquement quelques jours, avec des données que tout le monde sait médiocres. D’ailleurs ils précisent que ça ne marche pas génial et que quand les données étaient vraiment trop loin de leur supposé modèle, ils ont considéré que c’est parce qu’elles étaient mauvaises et les ont enlevées.

Ils remarquent aussi que d’un pays à l’autre les soi-disant exponentielles sont très différentes. Ils en déduisent que c’est dû aux spécificités des habitants et pas du tout à la qualité des statistiques, ni de leur modèle. C’est bien pratique.

On a donc une exponentielle qu’ils calent sur le début. Si on reprend notre exemple, une exponentielle c’est assez plat au début, donc c’est difficile de distinguer les paramètres là-dessus. On peut aussi facilement la confondre avec une loi carrée si les données sont médiocres comme ici.

Si on demande à la machine de caler une exponentielle sur les 20 premiers jours, elle trouvera les paramètres qui collent le mieux. Si on demande à la machine de caler une loi linéaire ou carrée sur ces mêmes jours avec les mêmes données, elle donnera également les meilleurs paramètres. On peut avoir dans les 3 cas une très bonne précision avec les mêmes données. La moindre des choses c’est d’essayer plusieurs solutions et de prouver que l’on a choisi la meilleure.

A ce stade, l’article a supposé une loi exponentielle qui n’existe jamais et a calé son modèle sur un tout petit nombre de données que l’on sait mauvaises et qui ne sont pas cohérentes entre elles. Mais ce n’est pas encore le pire.

Deuxième arnaque : attribuer les différences aux mesures de confinement

Enfin arrive la plus grosse arnaque du modèle, celle qui consiste à dire que si la courbe réelle des personnes infectées est différente de la courbe du modèle, c’est parce que les mesures fonctionnent. C’est ce qu’il y a dans la deuxième partie du papier avec les graphiques bleus et rouges. La partie rouge, c’est la poursuite de l’exponentielle que les auteurs ont calculée. Le trait noir c’est ce qui s’est passé et le trait bleu c’est le modèle des auteurs en prenant en compte les présupposés bénéfices du confinement.

Comme on l’a vu dans l’exemple les lois exponentielles et carré peuvent être confondues au début. Il est assez facile de construire une loi carrée qui est exactement pareille que la loi exponentielle pendant une vingtaine de jour et qu’ensuite elles se séparent. C’est exactement ce que font les auteurs.

Quand ensuite ils constatent que la courbe rouge se sépare de la courbe noire, cela ne prouve absolument pas les effets des confinements, mais juste que le modèle exponentiel ne colle pas.

Cette démarche des auteurs est d’une malhonnêteté intellectuelle très grave. La base de la statistique c’est que les faits n’expliquent pas les causes. Lorsque vous mesurez quelque chose, vous ne pouvez pas savoir d’emblée d’où vient ce résultat. Coller un modèle exponentiel pour ensuite dire qu’il ne correspond pas à la réalité et conclure qu’on a sauvé des vies c’est honteux.

La supposition hyper forte que fait l’article caché derrière son modèle, c’est que le confinement déclenche la fin de la propagation exponentielle sans apporter aucune preuve que l’exponentielle existe, ni que les mesures ont un impact.

Derrière, toutes les soi-disant vies sauvées prouvées par l’article, ne sont que le résultat des données pourries et des suppositions prises pour faire le modèle : propagation exponentielle de la maladie jusqu’à ce que presque toute la population soit infectée et efficacité des mesures sans jamais le prouver.

La plupart des articles avec un modèle mettent en place la même arnaque. J’en ai lu un certain nombre sur des sujets médicaux. Ils proposent un modèle sorti du chapeau, ils mettent les résultats que l’on observe en face et ils déduisent l’efficacité de leur produit miracle.

D’ailleurs tous les pays de l’étude ont mis en place un confinement, cela permet aux auteurs de ne pas se confronter à des pays comme la Suède, qui ont le même type de courbe sans jamais avoir confiné.

Pour conclure sur cette première partie, il n’existe pas d’analyse avec des données solides qui aujourd’hui montre l’efficacité des mesures.

Un modèle mathématique, ça n’est ni bien, ni mal, c’est juste le résultat de ce que l’on met dedans. On doit s’en servir pour essayer de comprendre la réalité, pas s’en servir pour cacher un raisonnement fallacieux.

Passons maintenant à la deuxième partie, j’espère avoir été clair sur le fait qu’aucune étude avec modèle ne montre quoi que ce soit sur l’intérêt du confinement. On va regarder ce qu’il s’est passé en détail en France pendant des périodes épidémiques, du point de vue de la mortalité, pour essayer de déduire ce que l’on peut sur les mesures.

  1. Que voit-on en France sur la propagation des virus et que peut-on en déduire sur les mesures ?

Aujourd’hui, l’idée que les mesures ont forcément un impact positif est durement ancrée dans tous les esprits. Dans la première partie, on a montré que les études essayant de le prouver utilisent des données pourries et un raisonnement fallacieux.

Ici on va regarder ce qu’on peut dire des épidémies en France, sans préjuger savoir comment une épidémie se propage, et en utilisant la statistique beaucoup plus fiable de la totalité des décès sur le territoire de France métropolitaine.

Pour ça on va regarder ce qu’il s’est passé en France pendant 4 périodes de mortalité dues à des épidémies. On va regarder la grippe de 2015, la grippe de 2017, La covid de printemps 2020 et la Covid de Toussaint 2020. On va se focaliser sur les plus de 65 ans, car ce sont les seuls âges pour lesquels on a observé une surmortalité pendant la Covid.

Plus précisément, on va regarder la surmortalité, c’est-à-dire les décès en plus que ceux que l’on a d’habitude. Pour référence à chaque fois, j’ai pris le mois de juin. C’est un mois toujours très bas, car il n’y jamais d’épidémies, ni de canicules qui augmentent la mortalité en juin.

On observe déjà que dans les 4 cas, la période pendant laquelle le nombre de décès augmente dure environ un mois. De manière très simple avec ce constat, on ne voit pas du tout d’effet de mesure qui ralentirait la progression épidémique. On a une montée qui dure un mois et ensuite, le nombre de décès descend. Si on est au printemps, le nombre de décès descend jusqu’à son niveau de printemps puis d’été. Si on est au début de l’hiver, le nombre de décès descend un peu, mais reste plus élevé qu’en été avec toutes les maladies hivernales qui traînent.

Voyons un peu dans le détail comment se propagent les épidémies en France à un niveau plus fin. Avec les fichiers de décès on a la commune de décès des français. On peut donc faire les regroupements que l’on veut. Le niveau département est un peu petit, c’est un peu pénible d’étudier 100 territoires à la fois. Le niveau région est un peu gros, j’ai pris un intermédiaire en choisissant les anciennes régions, avec un petit raffinement pour l’Île-De-France en la séparant en 3 zones : Paris, IDF Est et IDF Ouest.

Voici ce que cela donne pour la grippe de 2015. On observe ici la surmortalité en France entre janvier et mars 2015.

On voit que les régions ne sont pas touchées avec la même intensité, mais surtout qu’elles ne sont pas touchées en même temps. Les régions du Sud ont été les premières touchées. Voici donc la chronologie de la propagation.

Le 20 janvier, on constate une augmentation de la mortalité dans les 5 régions du Sud. Sur ces territoires, il faut entre 5 et 15 jours pour arriver au maximum de la mortalité. Cela dépend du temps que la propagation met à atteindre les territoires les plus peuplés de chaque région.

La région PACA qui est la première touchée est celle qui connaîtra la plus forte hausse de mortalité.

Il faut aussi avoir en tête que les décès sont probablement décalés de 15 jours à 3 semaines par rapport aux contaminations.

Autour du 25 janvier, on voit la mortalité augmenter aussi dans 3 régions un peu plus au nord. C’est le signe d’un probable décalage de l’épidémie et donc d’une remontée. Pendant ce temps, le nombre de décès continue à augmenter dans les premiers territoires touchés.

Autour du 27 janvier, on voit l’épidémie atteindre l’Ile-de-France. Aussi bien Paris que les départements limitrophes. Ainsi, La propagation semble faire un saut, ce qui pourrait correspondre à des contaminations dues aux nombreux échanges parisiens avec le reste de la France et du monde.

Fin janvier, la surmortalité commence à être visible dans les parties Nord et Est de la France.

Début février, la surmortalité remonte au Nord et avance vers l’Ouest, ces territoires seront finalement assez peu touchés.

Les dernières régions connaissent une hausse de la mortalité à partir de la mi-février.

En conclusion, on a donc vu que l’épidémie de grippe 2015 semble être arrivée par le Sud, qu’elle met une grosse quinzaine de jour à se propager partout au sein d’une région, et qu’elle met également une grosse quinzaine de jour à se propager sur toute la France. Finalement, la propagation totale met donc un mois. Les premières régions touchées sont celles qui ont la plus forte mortalité.

Pour l’épidémie de grippe 2017, on va raconter presque la même histoire.

La première différence avec 2015 est que l’origine de l’épidémie est plutôt à chercher à l’Est. La région Rhône-Alpes est la première à connaître une surmortalité. Comme pour ce que l’on a vu en 2015, c’est la première région touchée qui connais la plus forte mortalité.

La mortalité va ensuite augmenter progressivement vers le Sud et le Nord, puis l’Ouest. Les derniers territoires touchés sont la Bretagne et les Pays de la Loire, et cette fois-ci la Corse.

On voit que le pic met aussi environ 15 jours à être atteint dans une région à partir du moment où cela commence à augmenter. Enfin, mis à part la Corse, toutes les régions concernées par l’épidémie sont touchées en 15 jours également.

La principale différence avec l’épidémie de 2015 vient du fait que beaucoup de régions ne seront pratiquement pas touchées par l’épidémie. En particulier, plus l’épidémie arrive tard et moins l’intensité est importante, les derniers territoires touchés ont ainsi peu de décès. Ainsi tout se passe comme si les conditions n’étaient plus réunies pour que la maladie fasse beaucoup de décès. Cela peut venir de la météo, du comportement des gens, des congés ou d’autre chose. On apprend surtout qu’une épidémie ne se comporte pas de façon uniforme sur le territoire.

Passons maintenant à l’épidémie de Covid de la Toussaint 2020.

On se retrouve dans la même configuration que l’épidémie de grippe 2017. Elle démarre en Rhône-Alpes et se déplace ensuite dans toutes les directions et en particulier vers le Sud. On observe une vitesse de propagation à l’intérieur des régions pour atteindre le pic similaire à d’habitude et des passages d’une région à l’autre qui se font tranquillement. Donc, toutes les mesures barrières, les masques, la distanciation, le couvre-feu, font que la propagation a exactement la même forme que d’habitude.

On observe aussi, que comme l’épidémie de 2017, toutes les régions ne sont pas touchées. Il est utile de rappeler à ce moment que puisque l’on ne meurt qu’une seule fois, les régions qui ont eu une forte surmortalité au printemps, notamment l’Île-de-France et l’Alsace-Lorraine, n’en ont pas à la Toussaint. Cela donne une idée de l’espérance de vie des personnes décédées de cette maladie au printemps.

Pour finir d’enfoncer le clou, mettons les dates de confinement pendant cette période.

Sachant qu’il faut compter entre 15 jours et 3 semaines entre la contamination et le décès, on peut décaler de 15 jours nos courbes par rapport au confinement pour avoir une idée des contaminations.

Il est donc clairement visible que ce confinement a eu lieu complètement après la bataille. Tous ceux qui vont perdre leur entreprise, ou ont perdu un proche isolé à la suite de cette décision doivent rigoler un bon coup en voyant cette courbe.

Finissons par l’épidémie de mars-avril, qui rappelons-le est la seule pour laquelle on soupçonne une vitesse de propagation supérieure à d’habitude : une loi carrée plutôt qu’une loi linéaire.

On voit nettement dans cette propagation que l’épidémie est arrivée de l’Est. En Alsace puis en Lorraine avec quelques jours de décalage, l’épidémie suit son cours normal, avec une augmentation classique du nombre de décès. Les régions d’Île-de-France, et de Rhône-Alpes sont atteintes en même temps que la Lorraine. Rhône-Alpes voit une augmentation classique de son nombre de décès. En revanche les territoires parisiens sont anormalement hauts. Le nombre de décès augmente bien plus vite que d’habitude sur ces territoires.

Pour mémoire, je remets les dates de confinement du mois de mars.

Encore une fois, puisqu’il y a environ 15 jours entre le moment de la contamination et le décès, voilà ce que ça donne si on décale les courbes.

Donc au moment où le confinement est décidé, la propagation épidémique a déjà eu lieu sur tous les territoires concernés et commençait à ralentir. On est plus de 15 jours après le début de l’épidémie. On peut donc supposer comme pour tous les autres cas qu’elle a voyagé en France et au sein des territoires déjà touchés. Pour le dire clairement, c’est bien trop tard pour espérer sauver quelqu’un. Toutes les courbes des territoires touchées suivent le même type de cloche que d’habitude.

Concernant la fin de mortalité de l’épidémie, je constate que depuis 50 on a vu qu’une seule fois de la surmortalité pendant le mois de mai, en 1979. Il faut rappeler que cette année-là, il a neigé début mai. La météo était donc exceptionnelle et a pu favoriser le maintien de la mortalité hivernale jusque tard dans l’année.

Je vous rappelle qu’à partir du mois d’avril 2020 et pendant tout le confinement, les enfants ont pu aller jouer dehors. Le redoux signant habituellement la fin de la surmortalité hivernale, la fin de l’épidémie est on ne peut plus classique.

A ce stade, je ne vois pas comment on pourrait conclure d’un lien entre une baisse de la propagation ou la fin de la propagation et les mesures. En revanche ce n’est pas la même chose pour la mortalité. Reprenons le graphique avec les dates de confinement réalisés et en ne gardant que les territoires les plus touchés.

Est-ce qu’il n’existerait pas un lien entre les mesures prises et une mortalité plus élevée que d’habitude ? On remarque assez fortement que la période entre 17 mars et le 23 mars correspondant à la mise en application des plus fortes mesures prises est parfaitement synchronisée avec l’augmentation des décès.

Donc plutôt que d’affirmer que les mesures sont bénéfiques et que si on ne le met pas, il va y avoir une hécatombe, il faudrait plutôt le prouver.

Rappelons ici les mesures structurantes qui ont été prises :

  1. Le confinement, c’est-à-dire une limitation extrême des mouvements et l’ordre à tous les français de rester chez eux.
  2. L’interdiction aux médecins de ville d’appliquer leur art, autrement-dit de proposer des traitements pour limiter le risque de complication. Le débat s’est focalisé sur l’hydorxychloroquine, mais l’interdiction ne se limite pas à cette molécule, mais à toute substance en dehors du doliprane.

L’impact du confinement

On a vu un peu avant que les différentes périodes de confinement arrivent en décalage avec l’épidémie. C’est normal puisque le confinement total arrive à partir du moment où on commence à avoir des décès dans la population. Seulement à partir du moment où on note des décès, c’est que le virus circule déjà depuis au plus de 3 semaines. Il a donc eu tout le temps de se propager sur le territoire français. Encore une fois, on ne voit aucun signe d’une vitesse de propagation de cette épidémie qui serait différente d’avant. Rappelons à ce stade qu’il n’y avait en mars-avril, ni masques, ni gel hydroalcoolique et la mode des gestes barrières n’avait pas percé non plus. Tous les travailleurs s’en souviennent je pense.

Cherchons donc quels liens on peut trouver entre le confinement strict et la mortalité.

Beaucoup d’internaute m’ont dit que le confinement strict avait permis de sauver de nombreuses vies par l’absence des accidents de voiture. C’est un argument intéressant qui mériterait un courrier à la sécurité routière. Finalement la méthode est simple pour diminuer la mortalité sur les routes, pourquoi n’y a-t-on pas pensé avant ? Plus sérieusement, il y a environ 3 600 décès sur la route par an en France, cela fait 300 par mois, cela fait environ 600 décès sur la période de confinement. Les ¾ de ces décès concernent des moins de 65 ans.

C’est normal, car ce sont plutôt les moins de 65 ans qui prennent leur voiture tous les jours pour aller au travail. La Covid au contraire touche les plus de 65 ans. On a donc sauvé une partir des 600 décès possibles, mais en écrasante majorité des jeunes, alors qu’ils ne risquent rien avec la Covid.

Maintenant, comparons avec d’autres effets de cette politique du rester chez soi. Le 7 mai 2020, dans son bulletin épidémiologique, Santé publique France tire la sonnette d’alarme sur le renoncement au soin.

Devons-nous être surpris de constater que lorsque l’on fait peur aux gens en leur ordonnant de rester chez eux, ils obéissent ? Ils obéissent tellement bien qu’ils ne vont pas à l’hôpital lorsqu’arrivent les signes d’un AVC ou d’un infarctus. En France, on dénombre environ 120 000 infarctus par an, cela fait 20 000 pendant la période de confinement.

Du côté des AVC, 150 000 sont comptabilisés chaque année, soit 25 000 en 2 mois.

Contrairement aux accidents de la route, les AVC et les infarctus touchent majoritairement le même public que les victimes de la Covid.

Pour bien se rendre compte des échelles de comparaison entre ces 3 risques, voici le graphique correspondant :

Sachant que Santé publique France nous révèle que pendant la dernière semaine de confinement, les hôpitaux ont relevé 300 personnes de moins aux urgences AVC et 300 personnes de moins aux urgences cardiaques qu’à la même époque en 2019. Doit-on en déduire qu’en 2020, les français ont eu le bon goût de ne pas faire d’AVC et de crises cardiaques pour laisser toute la place aux malades de la Covid, ou plutôt qu’ils n’ont pas été pris en charge à cause du confinement. Ce ratio étalé sur 8 semaines représente pas loin de 5 000 personnes non soignées. Sachant que la surmortalité de la période de mars-avril est d’environ 30 000, ce n’est pas négligeable.

Ajoutons en plus que pendant 2 mois, la quasi-totalité des examens de dépistages, de cancers, mais par seulement a été annulée ou reportée.

Sachant qu’en France, il y a d’habitude 200 000 dépistages du cancer du sein tous les mois, on peut donc avoir raté jusqu’à 400 000 dépistages pendant ce confinement.

Pour le cancer colorectal, c’est exactement la même chose, jusqu’à 400 000 dépistages ratés sur une période de 2 mois.

Cela signifie que le système de santé, avec une annulation totale, pourrait avoir accumulé près de 800 000 dépistages de retard rien que sur ces deux pathologies. La somme de toutes les pathologies non dépistées pendant ces 2 mois peut donc être bien plus élevée.

Ce constat est confirmé dans un article du figaro précisant qu’en 5 mois le nombre de dépistage a chuté de 23 % en 2020, alors que du fait du vieillissement de la population, il ne cesse d’augmenter.

Il est difficile d’évaluer combien de personnes décéderont de ne pas avoir été dépistées à temps. L’article du figaro avance le chiffre de 1000 à 6000 personnes. Si on considère qu’il s’agit d’un journal qui a soutenu la thèse d’un virus extrêmement mortel, et donc la nécessité de mesures fortes, on imagine sans peine qu’a minima, ils n’ont pas pris les chiffres mettant le plus à mal leur ligne.

On peut également ajouter à ce non-dépistage, les opérations reportées qui étaient destinées à retirer des tumeurs. Il y en a u plus de 30 000 sur la période. Ces reports sont autant de pertes de chances pour ceux qui les ont subies.

Si on résume, lorsque l’on regarde uniquement les effets collatéraux des mesures, à savoir la non-prise en charge des patients du fait de l’ordre de rester chez soi, les reports d’opérations et le non-dépistage, on a plusieurs milliers, voire une dizaine de milliers de personnes qui sont décédées ou décéderont de ces décisions prises pour cette période de 2 mois. Ce chiffre est à mettre en face de la surmortalité de l’année 2020.

L’impact de l’interdiction de soin par les médecins de ville

Peut-être est-il important de commencer par rappeler à nos chers décideurs et journalistes la politique de soin menée en France depuis plus de 30 ans.

Sur le site de l’Insee et de la DREES on peut suivre les différents effectifs des établissements de santé depuis 20 ans.

On apprend notamment que depuis 20 ans le nombre de lits d’hôpitaux a baissé de 100 000. Ainsi, en 1998, il y avait 8 lits d’hôpitaux pour 1000 habitants et il n’en reste plus que 6 en 2018.

Tout cela pendant que la population française passait de 58 millions à 65 millions et plus précisément les plus de 65 ans passait de 9 millions à 13 millions.

Pendant que le nombre de lits baissait drastiquement, le nombre de médecins augmentait très légèrement, passait de 3,3 pour 1000 habitants en 1998 à 3,4 pour 1000 habitants en 2018.

C’est une politique assumée de limiter le recours à l’hôpital pour reporter le soin vers les médecins de ville. La gauche, comme la droite ont lancé de nombreuses réformes dans ce sens. Citons par exemple la tarification à l’acte, mise en place par un certain Jean Castex.

Ou encore la mise en place des 35h à l’hôpital, mais sans rajouter de personnel soignant. Au bilan, on a juste eu moins d’heures de soignants, donc moins de soins. Derrière cette avancée pour les travailleurs de l’hôpital se cache une désorganisation du parcours de santé pour entraîner un renoncement.

Cette idée de faire renoncer aux français l’accès à l’hôpital et surtout aux urgences était au cœur de la réforme de santé du candidat Fillon pour les élections de 2017.

Son programme était de supprimer la bobologie de l’hôpital. Pour lui, comme pour les précédents, la saturation chronique de l’hôpital due au vieillissement et au manque de place est une bonne chose, car on doit payer moins cher. Il faut donc empêcher les français d’aller à l’hôpital pour soigner des maladies ou blessures jugées pas assez importante. En résumé, l’hôpital est l’endroit où l’on soigne les maladies grave et les cancers, pour le reste, il faut payer. Cette politique est juste le prolongement de ce qui est réalisé par la gauche ou la droite depuis 30 ans. Son erreur a été de l’afficher clairement. C’est finalement le candidat Macron qui a gagné sans afficher son programme et qui a pu continuer tranquillement cette politique.

La raison affichée de cette stratégie est évidemment qu’il faut que la santé coûte moins chère au français, soit plus efficace et moderne. Dans les faits, les coûts des soins médicaux français n’ont jamais été aussi élevés, ils sont passés de 154 milliards d’euros en 2006 à 204 milliards d’euros en 2018. Une augmentation de 30% du budget consacré pour une saturation toujours plus forte. Ce sont 50 milliards d’euros qui vont dans les bonnes poches pour soigner uniquement les bonnes personnes.

Donc en résumé, la politique menée depuis 30 ans, c’est de supprimer au maximum les places à l’hôpital et donc le recours à l’hôpital et en particulier aux urgences. Le rôle est donné aux médecins de villes et à leurs prescriptions pour limiter l’arrivée des français à l’hôpital. Cette politique est connue et affichée depuis 30 ans. Les technocrates et politiques au pouvoir le savent très bien.

A partir du moment où l’on sait cela, à votre avis, que se passe-t-il si tout d’un coup pendant une période épidémique, on interdit aux médecins de villes de prescrire et on ordonne aux français de ne se rendre qu’à l’hôpital et uniquement lorsque leurs symptômes se sont aggravés ?

La réponse est simple, puisque les médecins de ville n’ont pas pu assurer leur rôle de premier soin pour empêcher un certain nombre d’aggravation, l’hôpital se retrouve saturé parce qu’il n’est pas du tout prévu pour ça. La saturation hospitalière des mois de mars-avril n’est pas du fait du seul virus, mais vient directement de la stratégie choisie. Tout s’est passé comme-ci le gouvernent français au mois de mars avait complètement oublié la politique mise en place depuis 30 ans et ce qu’elle implique. La raison la plus probable de ce choix stupide, vient du fait qu’ils n’avaient absolument rien compris à leur propre politique. C’est ce qui arrive lorsque l’on suit bêtement une idéologie.

Ce choix de ne pas laisser les médecins de ville proposer des traitements a aussi entraîné une dégradation plus rapide de la santé des patients. De plus certains patients auraient pu ne pas rentrer dans un état grave s’ils avaient pu bénéficier de premiers soins de la part d’un médecin à la suite d’un diagnostic. Tout cela a aussi renforcé la saturation hospitalière.

Tout cela a été quantifié par les défenseurs du confinement eux-mêmes. Arnaud Fontanet et Simon Cauchemez ont publié un article dans Science, au sein duquel ils utilisent les données hospitalières françaises et notamment le temps de passage et réanimation et de décès depuis la prise en charge du patient. Les courbes les plus intéressantes ont été supprimés depuis par les auteurs, mais le site de l’Institut Pasteur permet toujours de consulter la version préprint, c’est-à-dire déposée, mais pas encore publiée. Au pages 31 et 33, on peut consulter le nombre de jours que mettent les patients arrivant à l’hôpital avant d’aller en réanimation (graphique de gauche) et le nombre de jours qu’ils mettent avant de décéder (graphique de droite).

On apprend grâce à eux que 50% des patients arrivant à l’hôpital sont placés en ranimation dès de le premier jour et que 17% des patients décèdent dès le premier jour. Ces ratios énormes sont juste la preuve apportée par les auteurs que les gens arrivent trop tard à l’hôpital. On voit d’ailleurs que la différence entre le nombre de décès au jour 1 et le nombre de décès au jour 2 est énorme. Cela montre qu’une grosse partie des arrivées n’est juste pas sauvable. Les auteurs en déduisent d’ailleurs qu’il y a 2 courbes séparés entre ceux arrivant trop tard et les autres. Si on fait preuve de juste un peu d’honnêteté, on déduit de cet énorme ratio de décès au premier jour que les soins sont trop tardifs. Il est donc très probable que les décédés des jours suivants soient également pour beaucoup du fait de personnes dont l’état a eu le temps de s’aggraver et dont certain auraient pu en réchapper si les soins avaient été précoces. En voyant ces courbes, je n’arrive juste pas à imaginer ce qui a pu es passer dans la tête des auteurs. Comment ont-ils ou avoir l’idée de publier ces courbes ? Les ont-ils seulement regardées 2 secondes avant d’appliquer mécaniquement un modèle dessus ? Comment peut-on voir ces courbes et se dire qu’on a fait du bon boulot et qu’on va le diffuser mondialement ? Ces gens sont sur une autre planète.

Enfin, grâce à eux, j’ai pu montrer un article faisandé dans Nature, dans the Lancet et dans Science, comme ça il n’y a pas de jaloux.

Cette épidémie a laissé un marqueur de dangerosité fort dans l’esprit des soignants de l’hôpital, notamment parce qu’ils n’ont pas l’habitude de recevoir autant de monde si mal en point en même temps. Il faut dire qu’en effet, d’habitude les médecins de ville soignent une bonne partie des malades. D’habitude on ne laisse pas la situation empirer jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

Cet abandon de soin en France a été analysé et quantifié dans un article très fourni.

Ce graphique est réalisé avec les données de décès de l’Insee, anonymisées avec l’information du lieu de décès. La courbe bleue représente les décès à l’hôpital et la courbe rouge les décès en dehors de l’hôpital. On peut suivre ici les décès mois par mois. Les échelles sont très légèrement différentes. On constate que le nombre de décès à l’hôpital comme en dehors suit les mêmes pics et les mêmes creux. On constate surtout que jusqu’en 2010 les courbes se suivent assez bien. En revanche, depuis 2010 le nombre de décès en dehors de l’hôpital augmente tandis que le nombre de décès à l’hôpital reste stable. Ce graphique révèle que le système de soin ne s’est pas adapté au besoin des gens en termes de santé. Depuis 10 ans, la population âgée augmente du fait du vieillissement des baby-boomers. Depuis 10 ans, l’abandon de soin est donc manifeste. On s’étonne de voir l’espérance de vie stagner en France, finalement c’est peut-être juste dû à la politique de soin et au manque de place pour soigner nos vieux de plus en plus nombreux.

Toujours avec ces mêmes données, j’ai regardé ce qu’il se passe quotidiennement depuis 2018. Les échelles sont cette fois-ci les mêmes entre les 2 courbes.

Avant 2020, la courbe rouge est toujours sous la courbe bleue. Depuis 2020 c’est l’inverse. On constate que l’abandon de soin ne se limite pas à la période épidémique, mais persiste même en période calme, en particulier en mai et tout l’été 2020. L’abandon de soin n’est pas un problème de saturation de l’hôpital en période épidémique, mais un problème permanent. Ne devrait-on pas en déduire que lorsque l’on ne soigne pas les gens, ils meurent plus ?

En conclusion, dans cette vidéo, on a d’abord vu l’arnaque intellectuelle qui se cache derrière les études scientifiques pro-confinement, même celles publiées pourtant par des grands journaux. On a vu qu’elles ne prouvaient rien du tout et dévoyaient les statistiques et la modélisation mathématique pour promouvoir un discours politique.

Dans la deuxième partie on a vu qu’en France, on ne voit pas d’effets bénéfiques des différentes mesures sur la propagation de l’épidémie aussi bien au printemps 2020 qu’à la Toussaint. Pour la Toussaint, on voit clairement que le confinement est arrivé après la bataille. Pour le printemps, on a vu que le confinement et l’interdiction de soin pour les médecins de ville arrive exactement au moment où le nombre de décès augmente. On a ensuite vu en détail tous les indices qui montrent que les choix pris au printemps ont beaucoup plus de raison d’avoir augmenté les décès que de les avoir diminués.

Maintenant que l’on a vu tout ça, est-ce qu’il n’est pas grand temps d’arrêter de promouvoir bêtement les décisions qui ont été prises et de continuer la même politique de santé depuis 30 ans ? N’est-il pas grand temps de se réveiller et de repenser le système dans le bon sens ? Si on pouvait tirer le bilan de toutes les bêtises accumulées depuis plus d’un an, on pourrait au moins se dire que ça aura servi à nous faire progresser. Mais à quel prix ?




Deep State et Deep Church: le programme commun

[Source : Benoit et Moi (benoit-et-moi.fr)]

Mgr Vigano a accordé une longue interview à Deutsche wirtschafts nachrichten (« Actualités économiques allemandes »), un site consacré, comme son nom l’indique, aux nouvelles économiques. Il y expose (comme l’annonce le « chapeau » de l’article), « sa vision des développements politiques et sociaux actuels », autour du covid et du fameux Great Reset. Une grande partie est plus ou moins constituée de redites par rapport à de précédentes interventions du prélat, mais ici dans le contexte inédit d’un journal non religieux. Inutile de crier au complotisme, les arguments de l’archevêque (dont il faut saluer le courage, il en faut pour ramer ainsi publiquement à contre courant) sont évidemment à lire avant tout à la lumière de la foi, et les rejeter en le faisant passer pour un illuminé n’est tout simplement pas une réponse.

Un monde dans lequel l’État profond devait prévaloir réaliserait les pires scénarios décrits par l’Apocalypse, les Pères de l’Église et les mystiques.

Un royaume infernal dans lequel tout ce qui rappelle, même de loin, la société chrétienne – de la religion aux lois, de la famille à l’école, de la santé au travail – doit être banni et renversé, perverti

Archevêque Carlo Maria Viganò: L’État profond et l’Église profonde ont le même programme 

(Duc in Altum, 7 mars 2021, ma traduction)

Deutsche wirtschafts nachrichten – Votre Excellence, comment vivez-vous personnellement la crise du coronavirus ?

Carlo Maria Viganò – Mon âge, mon statut d’archevêque et mon habitude d’une vie retirée ne sont peut-être pas représentatifs de ce que la majorité des gens doivent endurer; néanmoins, je me suis moi-même trouvé depuis un an dans l’impossibilité de voyager pour rendre visite à des personnes qui ont besoin d’un mot de réconfort. S’il y avait eu une véritable pandémie, je n’aurais eu aucun problème à accepter de bon gré les décisions des autorités civiles et ecclésiastiques, car j’aurais reconnu en elles la volonté de protéger les personnes contre l’infection. Mais pour qu’il y ait pandémie, il faut d’abord que le virus soit isolé, qu’il soit grave et qu’il ne puisse pas être traité à temps, et que les victimes du virus représentent une grande partie de la population. Nous savons cependant que le Sars-CoV-2 n’a jamais été isolé, mais seulement séquencé; qu’il aurait pu être traité à temps, en utilisant les thérapies disponibles, mais qu’au contraire l’OMS et les autorités sanitaires locales ont boycottées, imposant des protocoles absurdes et des vaccins expérimentaux; que le nombre de décès en 2020 est absolument conforme à la moyenne des années précédentes. Ce sont des faits qui sont maintenant acceptés par la communauté scientifique, dans le silence d’omertà des médias.

Nous avons été témoins d’un plan qui n’a rien de scientifique et qui devrait susciter l’indignation universelle. Nous savons, de l’aveu même des personnes concernées, que cette pseudo-pandémie a été planifiée depuis des années, d’abord en sapant les systèmes de santé nationaux et en limitant les plans de lutte contre la pandémie. Nous savons qu’un scénario très précis a été suivi, conçu pour donner une réponse unique dans tous les États membres et pour standardiser le diagnostic, l’hospitalisation, le traitement et, surtout, les mesures de confinement et l’information des citoyens au niveau mondial. Un metteur en scène continue de gérer le Covid-19 dans le seul but d’imposer par la force des restrictions aux libertés naturelles, aux droits constitutionnels, à la libre entreprise et au travail.

Le problème n’est pas le Covid lui-même, mais l’utilisation qui en a été faite pour réaliser le Great Reset que le Forum économique mondial avait annoncé il y a quelque temps et qui est maintenant mis en œuvre point par point, avec l’intention de rendre inévitables ces changements sociaux qui autrement auraient été rejetés et condamnés par la majorité de la population. Comme la démocratie, tellement vantée tant qu’elle pouvait être pilotée grâce à l’influence des médias, n’aurait pas permis de mener à bien ce projet d’ingénierie sociale voulu par l’élite mondialiste, il fallait la menace d’une pandémie – présentée comme dévastatrice par le mainstream – pour convaincre la population mondiale de subir des confinements, des lockdowns, c’est-à-dire de véritables assignations à résidence, l’arrêt des activités, la suspension des cours et même l’interdiction de pratiquer un culte; et tout cela a été réalisé avec la complicité de toutes les parties concernées, en particulier les dirigeants, les responsables de la santé et la hiérarchie de l’Église elle-même.

Les dommages qui en ont résulté et qui continuent à en résulter sont énormes et, à bien des égards, irréparables. Je ressens une douleur indescriptible en pensant aux conséquences dévastatrices de la gestion de cette pandémie: des familles détruites, des enfants et des jeunes dont l’équilibre psychophysique a été affecté et qui ont été privés du droit aux relations sociales, des personnes âgées qu’on a laissé mourir seules dans les maisons de retraite, des cancéreux et des personnes souffrant de maladies graves complètement négligées, des entrepreneurs acculés à la faillite, des fidèles privés des sacrements et de l’assistance à la messe… Mais ce sont les effets d’une guerre, et non d’un syndrome de grippe saisonnière qui, s’il est traité à temps, donne un taux de survie de 99,7% chez des sujets non touchés par des maladies antérieures. Et il est significatif que dans cette course folle vers l’abîme, même les principes de base d’une vie saine soient ignorés, juste pour affaiblir notre système immunitaire: nous sommes confinés chez nous, tenus à l’écart de la lumière du soleil et de l’air frais, pour subir passivement le terrorisme médiatique de la télévision.

Avec quelle sévérité seront-ils jugés, ceux qui ont sciemment interdit des traitements et prescrit des protocoles de traitement manifestement erronés afin d’obtenir un nombre de décès qui légitiment l’alarme sociale et des mesures d’endiguement absurdes? Ceux qui ont délibérément créé les conditions d’une crise économique et sociale mondiale, pour détruire les petites et moyennes entreprises et faire croître les multinationales; ceux qui ont boycotté ou interdit les traitements disponibles au profit des entreprises pharmaceutiques; ceux qui ont présenté des sérums génétiques comme des vaccins, soumettant la population à une expérience dont les résultats sont encore inconnus et dont les effets secondaires sont certainement plus graves que les symptômes mêmes du Covid; ceux qui soutiennent le récit apocalyptique dans les sièges des parlements et dans les rédactions des médias, à quelle punition seront-ils soumis? Et comment les sommets de la hiérarchie catholique, qui se sont rendus complices de cette grotesque farce, se justifieront-ils devant Dieu, lorsqu’ils se présenteront devant Lui pour être jugés ?

D. W. – Dans une lettre que vous avez envoyée au président des États-Unis d’alors, Donald Trump, vous faites allusion non seulement à un « État profond » [/Deep State] – terme qui est devenu très courant – mais aussi à une « Église profonde » [/Deep Church]. Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par là?

C. M. V. – L’expression « État profond » rend très bien l’idée d’un pouvoir parallèle, dépourvu de légitimité mais opérant néanmoins dans les affaires publiques pour la poursuite d’intérêts particuliers. Au bien commun que l’État a le devoir de promouvoir, l’État profond oppose le profit de l’élite. De façon analogue, nous ne pouvons pas ne pas reconnaître qu’au cours des dernières décennies, un pouvoir similaire a été consolidé dans la sphère ecclésiale, que j’ai appelée l’Église profonde, et qui fait passer la poursuite de ses propres intérêts avant les fins propres à l’Église du Christ, en premier lieu le salus animarum.
Ainsi, tout comme dans les affaires publiques il existe des pouvoirs occultes qui guident les choix des gouvernements et suivent l’agenda mondialiste, dans l’Église catholique il y a un lobby très puissant qui usurpe l’autorité de la Hiérarchie avec les mêmes objectifs. En substance, l’État et l’Église sont occupés par un pouvoir illégitime qui a pour but ultime leur destruction et l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Et il ne s’agit pas de théories de conspiration ou de politique-fiction: ce qui se passe sous nos yeux le prouve au-delà de tout doute raisonnable, au point que le Secrétaire général des Nations unies a récemment déclaré que le virus a été utilisé pour réprimer la dissidence.

D. W. – Dans quelle mesure Deep State et Deep Church se recoupent-ils, au moins dans le monde occidental?

C. M. V. – Le recoupement entre Deep State et Deep Church s’articule sur plusieurs fronts. Le premier est sans aucun doute d’ordre idéologique: la matrice révolutionnaire, anticatholique et fondamentalement maçonnique de la pensée mondialiste est la même, et ne date pas de 2013. Pour être honnête, il suffirait de considérer la concomitance temporelle significative entre la célébration du Concile œcuménique Vatican II et la naissance du mouvement dit étudiant: l’aggiornamento doctrinal et liturgique a représenté pour les nouvelles générations une poussée propulsive qui a eu des répercussions immédiates dans les sphères sociales et politiques.
Le second front réside dans la dynamique interne du Deep State et de la Deep Church: tous deux comptent parmi leurs membres des personnages déviants non seulement intellectuellement et spirituellement, mais aussi moralement. Les scandales sexuels et financiers qui ont impliqué de très hauts représentants à la fois de la politique, des institutions et de la hiérarchie catholique montrent que la corruption et le vice sont d’une part un élément qui les unit, et d’autre part un moyen de dissuasion efficace en raison du chantage commun auquel ils sont tous soumis. Les perversions de politiciens et de prélats connus les obligent à obéir à l’agenda mondialiste même lorsque leur coopération semble déraisonnable, inconsidérée ou contraire aux intérêts des citoyens et des fidèles. C’est pourquoi il y a des dirigeants à la botte de l’élite qui détruisent l’économie et le tissu social de leur pays; c’est pourquoi, symétriquement, il y a des cardinaux et des évêques qui propagent la théorie du gender et un faux œcuménisme au scandale des catholiques: tous deux servent les intérêts de leur maître, trahissant leur mission au service de la nation ou de l’Église.
D’autre part, le projet d’établissement du Nouvel Ordre Mondial ne peut pas ne pas se donner une religion universelle d’inspiration maçonnique, à la tête de laquelle doit se trouver un leader religieux œcuménique, paupériste, écologiste et progressiste. Qui mieux que Bergoglio pour ce rôle, sous les applaudissements de l’élite et l’enthousiasme insensé des masses endoctrinées dans le culte idolâtre de la pachamama ?

D. W. – Quelles sont les preuves ou les indices ?

C. M. V. – Je pense que la manifestation la plus évidente s’est produite en même temps que la pandémie. L’alignement du sommet de la Hiérarchie sur la gestion insensée de l’urgence Covid – une urgence provoquée à dessein et amplifiée servilement par les médias du monde entier – a été jusqu’à interdire les célébrations liturgiques avant même que l’autorité civile ne le demande; interdire l’administration des Sacrements même aux mourants; de ratifier avec des cérémonies surréalistes la narration mainstream, en répétant ad nauseam tout le lexique du néo-langage: résilience, inclusion, rien ne sera plus jamais pareil, nouvelle Renaissance, build back better, etc.; parrainer comme un « devoir moral » un sérum produit avec du matériel fœtal provenant d’avortements, qui est encore en cours d’essai et dont les effets secondaires à long terme sont inconnus. Et ce n’est pas tout: le Conseil pour un capitalisme inclusif promu par les leaders mondialistes avec la participation du Vatican, donne la ratification officielle au Great Reset du Forum économique mondial, incluant le revenu universel et la transition écologique. À Santa Marta, ils ont même commencé à parler de transhumanisme, ignorant obstinément le caractère anti-chrétien de cette idéologie afin de montrer leur obéissance à la dictature de la pensée unique. Tout cela est horrifiant et on se demande combien de temps encore le Seigneur tolérera un tel affront de la part de ses ministres.

D’autre part, l’insistance obsessionnelle sur l’écologisme malthusien a conduit à la nomination de personnalités notoirement anti-catholiques à l’Académie pontificale pour la vie, partisanes du déclin démographique par la stérilisation, l’avortement et l’euthanasie. Tous, sous la direction d’un prélat à la loyauté bergoglienne avérée, ont complètement déformé les objectifs de l’Académie fondée par Jean-Paul II, en fournissant à l’idéologie dominante un soutien autorisé et prestigieux comme celui de l’homme qui, même s’il l’usurpe, détient toujours l’autorité dans l’Église catholique. Il n’est pas surprenant que la liste des universitaires ait récemment inclus le professeur Walter Ricciardi, un des soi-disant « experts » qui, en Italie, a préconisé jusqu’au bout le lockdown et l’utilisation de masques, en l’absence de toute preuve scientifique de leur efficacité et contre les recommandations mêmes de l’OMS. Hier, il a été rapporté que le médiateur des contrats d’approvisionnement chinois pour l’urgence Covid en Italie, Mario Benotti, a été recommandé par le cardinal Pietro Parolin (…)

Tout cela révèle la connivence de l’État profond et de l’Église profonde, dans une combinaison vile destinée à détruire la souveraineté nationale d’une part et la mission divine de l’Église d’autre part. Des liens inquiétants apparaissent avec la fraude électorale américaine, avec le virus créé dans le laboratoire de Wuhan, et enfin avec les relations commerciales avec la dictature chinoise, principal fournisseur de masques (non conformes aux normes communautaires) à l’Italie et à de nombreux autres pays. Il me semble que nous sommes bien au-delà des simples indices.

D. W. – Une objection de ceux qui rejettent une telle chose comme théorie du complot serait la suivante: comment est-il possible que dans pratiquement tous les pays du monde, presque tous les hommes politiques participent à ce jeu? Qui pourrait avoir tant de pouvoir et d’influence qu’il pourrait mettre la moitié du monde à l’isolement?

C. M. V. – Je vais répondre par un exemple. L’Église est une institution supranationale, présente dans le monde entier avec des diocèses, des paroisses, des communautés, des couvents, des universités, des écoles, des hôpitaux. Tous ces organismes reçoivent leurs ordres du Saint-Siège, et lorsque le Pape ordonne une prière ou un jeûne, tous les catholiques du monde obéissent [il vaudrait mieux dire « doivent obéir », ndt]; si un dicastère de la Curie romaine donne des directives, tous les catholiques du monde les suivent [idem]. Le contrôle est capillaire et immédiat, grâce à une structure hiérarchique efficace. La même chose se produit, limitée aux frontières nationales, également dans les États: lorsque le législateur légifère, les organes responsables exécutent.
De la même façon, l’État profond et l’Église profonde fonctionnent ainsi: tous deux se servent d’une structure fortement hiérarchisée, dans laquelle la composante « démocratique » est pratiquement absente. Les ordres sont donnés d’en haut et celui qui les reçoit les exécute immédiatement, conscient que sa propre désobéissance peut déterminer l’échec professionnel, la condamnation sociale et, dans certains cas, même la mort physique. Cette obéissance découle du chantage: je te promeus, je te donne du pouvoir, je te rends riche et célèbre, mais en échange tu fais ce que je te dis. Si tu obéis et fais preuve de loyauté, ton pouvoir et ta richesse augmentent; si tu désobéis, tu es fini. J’imagine que pour les lecteurs allemands, la référence au Faust de Goethe est spontanée.

Les hommes politiques qui dirigent les nations aujourd’hui font tous, à de rares exceptions près, partie de l’État profond. Si ce n’était pas le cas, ils ne seraient pas là où ils sont. Pensons au cas des élections présidentielles américaines du 3 novembre dernier: le président Trump n’étant pas considéré comme aligné sur la pensée unique, il a été décidé de l’évincer par une fraude électorale d’une ampleur sans précédent, et contre la volonté même du peuple. Les procès en cours aux États-Unis confirment la fraude et les irrégularités, et dans les mois à venir, je pense que de nouvelles preuves de cette fraude apparaîtront, qui se trouve avoir amené à la Maison Blanche un démocrate, un catholique progressiste, parfaitement en phase avec le programme du Great Reset. A y regarder de plus près, la démission de Benoît XVI et l’élection de Jorge Mario Bergoglio semblent répondre à la même dynamique et obéir au même lobby de pouvoir.

En Allemagne aussi des rapports sont apparus qui montrent que des données ont été falsifiées dans la gestion de la pandémie afin de légitimer la violation des droits des citoyens. Et malgré le nombre alarmant de personnes qui ont souffert d’effets secondaires ou sont décédées à la suite du soi-disant vaccin, le martèlement constant sur la vaccination obligatoire continue, alors qu’il est maintenant clair qu’elle ne garantit pas l’immunité et n’évitera ni la distanciation sociale ni les masques obligatoires.

Il y a des raisons de croire que la gestion de Covid a été organisée sous une seule « régie » et avec un seul scénario. Il y a quelques jours à peine, le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo, a admis qu’il avait reçu de l’Imperial College de Londres, financé par la Fondation Bill & Melinda Gates l’instruction d’admettre des personnes âgées dans les RSA [Résidence sanitaire assistancielle (en italien Residenza sanitaria assistenziale) ; sortes d’EPHAD]- des personnes âgées qui sont mortes à la suite de protocoles de traitement erronés, intubées et sous assistance respiratoire -. Et comme par hasard, les parrainages du « philanthrope » américain concernent de nombreuses instances nationales – même gouvernementales – qui dépendent financièrement d’un particulier qui théorise le dépeuplement de la planète par une pandémie.

Vous me demanderez: qui pourrait avoir autant de pouvoir et d’influence pour pouvoir envoyer la moitié du monde dans l’isolement? Ceux qui disposent d’énormes ressources, comme certaines personnalités connues, parmi lesquelles Bill Gates et George Soros, se distinguent; ceux qui sont capables de financer l’OMS elle-même, en dirigeant ses décisions et en réalisant de très gros bénéfices, étant également actionnaires de sociétés pharmaceutiques.

D. W. – Dans votre lettre au président d’alors, Donald Trump, vous parlez d’un affrontement entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. Si vous regardez maintenant l’année 2020, comment cette confrontation a-t-elle évolué jusqu’à présent ?

C. M. V. – Comme toujours dans les événements terrestres, la guerre entre le bien et le mal, entre les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres, semble toujours pencher en faveur de ces derniers. Satan, qui est princeps hujus mundi, a de nombreux adeptes très organisés et une infinité de serviteurs. A l’inverse, les bons semblent numériquement inférieurs et mal organisés, souvent anonymes et presque toujours dépourvus de tout pouvoir ou de moyens économiques qui leur permettraient d’agir avec la même efficacité que leurs ennemis. Mais il en a toujours été ainsi, car la victoire n’appartient pas au bien, mais au Christ. Ego vici mundum: c’est moi qui ai vaincu le monde, nous avertit Notre Seigneur. Nous donnons notre pauvre contribution, parfois même héroïque, mais sans la grâce de Dieu nous ne pouvons rien: sine me nihil potestis facere.

L’année 2020 nous a obligé à regarder dans les yeux la Méduse mondialiste, nous montrant à quel point il est facile pour l’État profond d’imposer une tyrannie sanitaire à des milliards de personnes. Un virus non isolé, avec un taux de survie très élevé, a été accepté comme instrumentum regni, avec la complicité des dirigeants, des médias, de la hiérarchie ecclésiastique elle-même. La crise économique déclenchée par les lockdowns doit rendre inévitable l’annulation de la dette et l’établissement d’un revenu universel, en échange de la renonciation à la propriété privée et de l’acceptation du suivi par le passeport santé. Ceux qui refusent le vaccin peuvent être internés dans des camps de détention qui sont déjà prêts dans de nombreux États, dont l’Allemagne. Les violations des droits constitutionnels et religieux seront tolérées par les tribunaux, au nom d’une urgence éternelle qui prépare les masses à la dictature. C’est ce qui nous attend, selon les aveux des auteurs du Great Reset eux-mêmes.

Mais cette succession d’exacerbations, motivées par des raisons désormais risibles et démenties par l’évidence, est en train de fissurer de nombreuses certitudes, auxquelles les masses ont jusqu’à présent donné un assentiment fidéiste souvent proche de la superstition. Les premières accusations de « négationnisme » à l’encontre de ceux qui contestent les absurdités des soi-disant « experts » ont fait comprendre à beaucoup de gens que le Covid se voit présenter les connotations d’une religion précisément pour ne pas être remis en question, car d’un point de vue scientifique il devrait être considéré comme tous les autres coronavirus des années passées. Ces contradictions ouvrent les yeux de nombreuses personnes, même face à la complaisance servile éhontée des médias et à la multiplication de la censure des dissidents sur les réseaux sociaux.

D. W. – Que serait le monde si les forces que vous appelez des ténèbres devaient l’emporter?

C. M. V. – Un monde dans lequel l’État profond devait prévaloir réaliserait les pires scénarios décrits par l’Apocalypse, les Pères de l’Église et les mystiques. Un royaume infernal dans lequel tout ce qui rappelle, même de loin, la société chrétienne – de la religion aux lois, de la famille à l’école, de la santé au travail – doit être banni et renversé, perverti. Hétérosexuels persécutés, familles hommes-femmes interdites, enfants nés par mères porteuses, histoire censurée, religion discréditée, honnêteté et discipline bafouées, honneur pointé du doigt comme un concept fasciste, virilité condamnée comme « toxique », maternité déplorée comme « non durable », vieillesse forcée à l’euthanasie, maladie considérée uniquement comme une opportunité de profit, santé considérée avec suspicion. Et il nous faudra aussi voir répudier, après deux siècles d’endoctrinement, la fameuse démocratie au nom de laquelle ceux qui nous gouverneront le feront sans élections, au nom de la santé publique.
Ce n’est que dans le royaume du Christ qu’il peut y avoir la paix et la vraie concorde; dans la tyrannie de Satan, il y a la terreur, la répression, la guerre contre le bien et la licence des vices les plus infâmes.

D. W. – Selon vous, que peut-on faire pour éviter une telle évolution ?

C. M. V. – Nous devons veiller à ce que ce qui s’est passé jusqu’à présent ne puisse pas atteindre son but final. Nous pouvons et devons dénoncer les tromperies et les mensonges dont nous sommes nourris chaque jour par ceux qui nous considèrent comme des serviteurs stupides et pensent qu’ils peuvent nous soumettre sans aucune réaction de notre part. S’il existe des lois qui protègent les droits naturels des citoyens, nous devons tous élever la voix et protester avec courage, en exigeant du pouvoir judiciaire que les responsables de ce coup d’État mondial soient jugés et condamnés.
Nous ne pouvons pas permettre, sous la menace d’une pandémie fabriquée, que les nations soient prostrées par une crise économique et sociale induite, ni que les peuples soient soumis à des restrictions de leurs libertés en violation de la loi et du bon sens lui-même. Si nous pouvons rester fermes et ne pas reculer face à ces répétitions générales de la dictature, l’État profond se retirera et attendra des temps plus propices, et nous aurons le temps d’éviter l’instauration de la tyrannie. Si nous le laissons faire, nous rendrons ce plan infernal irréversible.
N’oublions pas, en tant que catholiques, que nous avons une très grande responsabilité, tant envers nos pasteurs qu’envers nos dirigeants. Notre obéissance peut et doit échouer lorsqu’on nous demande d’obéir à des lois injustes ou contraires au Magistère immuable de l’Église. Si notre opposition est aussi ferme et courageuse qu’au temps des Martyrs, nous aurons fait notre part pour obtenir du Ciel ces grâces qui peuvent changer la destinée de l’humanité et retarder la persécution des derniers temps.

C’est pourquoi nous prions avec confiance la Sainte Vierge, Reine des victoires et Secours des chrétiens, afin qu’elle soit notre chef de file dans cette bataille historique. Que le glorieux Archange Michel soit à ses côtés, chassant Satan et les autres mauvais esprits en enfer, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo.


[Voir aussi :
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres]




Crise sanitaire : « toutes nos libertés sont anéanties au nom d’un droit à la vie devenu tyrannique »

[Source : Imper’média (impermedia.com)]

Le jeune avocat Thibault Mercier* dénonce une gestion de la crise sanitaire extrêmement anxiogène. En focalisant leur communication sur la létalité du virus, les pouvoirs publics gouvernent par la peur, empêchant nos concitoyens d’exercer leur libre arbitre. Entretien.

L’imper.- Quelles sont les libertés qui sont mises à mal, depuis bientôt un an, par les restrictions sanitaires liées à l’épidémie de covid-19 ? 

C’est malheureusement une liste à la Prévert qu’il s’agit d’établir : liberté d’aller et venir, de culte, du commerce et de l’industrie, d’information, d’expression, etc. Pour autant ces libertés ne sont pas intouchables et certaines sont parfois, sinon contradictoires, au moins divergentes. C’est d’ailleurs le travail du juriste de pouvoir les mettre en balance et de faire en sorte que les atteintes qui leur sont portées soient proportionnées à la nécessité et au but recherché. Le souci dans cette crise est que toutes nos libertés, certaines arrachées durement au long de notre histoire ont été quasiment anéanties sous couvert de principe de précaution et d’un droit à la vie dévoyé et devenu quasiment tyrannique. Rappelons tout de même que l’immense majorité des personnes touchées par la Covid-19 guérissent.

Thibault Mercier

La semaine passée, Emmanuel Macron évoquait un possible assouplissement des mesures sanitaires, voire une sortie du couvre-feu. Pourtant Olivier Véran affirmait en conférence de presse que l’heure n’était pas au relâchement. Que pensez-vous de la communication vacillante du gouvernement ? 

Beaucoup a déjà été dit sur le fiasco de la communication gouvernementale ces derniers mois notamment sur les annonces contradictoires relatives à l’utilité des masques ou encore à la dangerosité du virus en février 2020. Doit-on y voir de l’amateurisme ou du cynisme ? Peut-être un peu des deux. Je déplore en tout cas le fait que l’exécutif utilise la communication pour tester l’opinion. Je pense notamment aux nombreuses « fuites » dans la presse quelques jours avant que soient prises de nouvelles restrictions. En fonction des retours, nous avons vu que le gouvernement avait su, parfois utilement, modérer la dureté des mesures initialement envisagées et endosser le beau rôle. Il en ressort une perte de confiance voire une défiance des citoyens envers le politique et la presse.

Les circonstances sont toujours exceptionnelles pour ceux qui n’aiment pas la liberté.

L’association que vous présidez a déposé en octobre dernier, un référé liberté qui conteste la légalité du couvre-feu. En quoi cette mesure est-elle illégale? 

Il nous semblait sidérant que l’État se permette de parquer sa population comme du bétail 12h par jour sans aucune possibilité de sortir de chez soi, ne serait-ce que pour prendre l’air. Qui pourrait honnêtement penser que se balader seul en extérieur après 18 ou 20h permettrait la propagation du virus ? Nous avons donc soutenu devant le Conseil d’État que l’atteinte portée à nos libertés par ce couvre-feu était totalement disproportionnée par rapport au but recherché (la lutte contre la propagation du virus et protection de la vie). D’une, il n’y avait alors aucun vrai consensus scientifique sur l’efficacité du couvre-feu (ou du confinement – les dernières études commencent même à prouver que la balance bénéfice risque pencherait en défaveur de ces mesures) et de deux, le droit à la vie et à la santé invoqué pour justifier ces mesures est totalement réducteur : les couvre-feu et autres confinements relèvent d’une approche réduite à la seule biologie de la vie qui oublie que la santé est également, selon la définition de l’OMS, « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Protéger la vie implique donc de prendre en compte l’ensemble de ses aspects qui sont tout aussi sociaux, culturels, spirituels, politiques et économiques que sanitaires.
Le juge du Conseil d’État a malheureusement balayé notre recours d’un revers de manche sans
même prendre la peine de motiver pleinement sa décision puisque selon lui « la situation sanitaire actuelle » suffisait à justifier cette mesure.

Vous me direz que les circonstances sont exceptionnelles et justifient ces mesures ? mais peu importe : les circonstances sont toujours exceptionnelles pour ceux qui n’aiment pas la liberté. Et d’ailleurs nous voyons que nous ne sommes plus du tout dans une période exceptionnelle. La lutte contre le virus est devenue une politique publique classique. Quoi qu’il en soit, d’autres solutions existent et auraient permis des atteintes plus proportionnées à nos libertés publiques (jauges, distanciations sociales, etc). Il nous semble enfin qu’il est nécessaire d’apprendre à vivre avec le virus, et plus généralement avec la mort, plutôt qu’à rêver de son impossible disparition. Le gouvernement, obsédé par le risque zéro, a préféré les méthodes les plus radicales. Nos libertés ne sont plus que des concessions que l’État nous accorde. Ce dernier nous considère incapable de les exercer de manière responsable et préfère donc nous punir de manière préventive.

C’est encore une fois le règne des experts qui prévaut dans notre société française moderne qui ne croit plus en rien sauf en la science et la raison.

La France a été qualifiée de « démocratie défaillante » ; par l’hebdomadaire britannique The Economist. La démocratie française peut-elle reprendre du poil de la bête selon vous ? 

Après 2 ans d’état d’urgence durant lesquels l’exécutif aura eu les coudées franches pour gouverner par ordonnances et décrets (donc en créant du droit à la place du Parlement), il n’est pas certain que la démocratie française en ressorte indemne. Dans cette crise on a d’ailleurs souvent eu l’impression que le Parlement avait été remplacé par les conférences de presse d’Oliver Véran et de Jean Castex, elles-mêmes dictées par un conseil scientifique non élu et sans aucune légitime démocratique. Nos gouvernants auraient ainsi pris des mesures murmurées par des technocrates coupés du réel qui savaient mieux que quiconque ce qui était bon pour nous. Qui par exemple avait décidé du seuil de 5000 cas par jour pour déconfiner ? Y a-t-il eu un débat démocratique sur cette question à laquelle l’ensemble de nos libertés étaient (et son encore) conditionnées ?

Que penser également de l’annonce de créer un comité de 35 citoyens tirés au sort pour se prononcer sur la vaccination ? N’est-ce pas le rôle de nos députés et sénateurs que de contrôler le travail de l’exécutif et de produire la loi ? C’est encore une fois le règne des experts qui prévaut dans notre société française moderne qui ne croit plus en rien sauf en la science et la raison et qui est prête à abdiquer sa liberté pour la remettre à des sachants non élus et parfois déconnectés des réalités de terrain. De nombreux élus locaux avaient d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme pour réclamer plus de subsidiarité dans la gestion de la crise.

Est-ce que nos dirigeants sont allés trop loin par rapport aux résultats sanitaires escomptés ? 

Quand on se compare avec d’autres pays ayant pris des mesures moins fortes, on se rend compte que les mesures de restrictions n’ont pas servi à grand-chose dans la lutte contre l’épidémie et ont eu et auront des conséquences à moyen et long termes qui seront désastreuses sur notre économie, nos modes de vie, notre culture, notre morale, voire notre civilisation. Je ne donne pas cher de nos sociétés modernes dans le futur si nous ne sommes plus capables de prendre le risque raisonnable de vivre tellement la peur de la mort, le principe de précaution poussé à l’extrême et l’individualisme des baby-boomers nous paralysent dans nos actions. Tout ce foin pour un virus à la létalité si peu élevé ? Que fera-t on si un variant d’Ebola se répand sur la surface du globe …? Par ailleurs, on ne peut qu’être inquiet quant aux coups de boutoirs portés par le gouvernement à notre culture et à notre art de vivre tant les mesures prises viennent détruire tout ce qui fait notre art de vivre et nos spécificités en tant que peuple et culture : le Ricard entre amis au bistro en jouant à la belotte, les soirées théâtre avant une bonne bouffe à la brasserie du coin font partie de notre identité ! Quel avenir pour la Nation française quand tous ses citoyens se nourriront de fast food livrée par un chauffeur Uber Eat en regardant Netflix ?

La liberté, même au prix de la douleur ou du désordre social, sera toujours préférable à la compromission et à la soumission.

Il semble toutefois y avoir une grande acceptabilité de ces mesures par la population…

Au vu de la communication anxiogène, culpabilisante et infantilisante utilisée par le gouvernement et relayée sans filtres par les médias depuis un an dans cette crise, il n’est pas étonnant que les citoyens français aient été placés dans un état de sidération les empêchant d’exercer leur libre arbitre. La peur de la mort les paralyse et il semble que certains préfèrent «mourir guéri » plutôt que de réagir face aux mesures du gouvernement qui vient les enserrer dans une sorte d’étau liberticide.
Il y a donc aussi une certaine demande de mesures strictes de la part d’une partie de la population qui, couplée au fait que nos libertés sont désormais vues comme des concessions que l’État nous accorde, entraînent une sorte de furie réglementaire. D’ailleurs nous voyons chaque jour un peu plus que notre époque abhorre la liberté : elle n’a quasiment plus qu’un besoin désormais : la SÉCURITÉ ! Sécurité qu’il revient à l’État de garantir à tout prix. Cette recherche de sécurité, d’un confort plan-plan, ce dégout du risque nous fait abdiquer notre liberté et notre libre-arbitre pour les remettre docilement à l’État ou au juge, qui se chargera de les exercer à notre place. Pourtant, la liberté, même au prix de la douleur ou du désordre social, sera toujours préférable à la compromission et à la soumission. Et les inconvénients de cette liberté, même chers payés, seront toujours inférieurs à ses avantages. Des initiatives de résistance fleurissent néanmoins çà et là et c’est le signe heureux que l’apathie n’a pas encore touché l’ensemble de notre population.

Est-ce « complotiste » de craindre une dérive de l’état d’urgence ? 

L’État d’urgence en lui-même ne doit pas être vu comme une hérésie juridique, c’est au contraire un outil normal dont dispose l’ensemble des systèmes juridiques sophistiqués depuis la Rome antique. Il est normal que l’exécutif puisse décider de cet état d’exception pour permettre à la Nation de faire face à des circonstances exceptionnelles. Je note néanmoins que tout état d’exception entraîne un risque d’abus et qu’il est donc nécessaire de l’encadrer de manière précise : il ne doit être possible qu’en cas de circonstances mettant en péril sa survie, limité dans le temps et des garde-fous doivent être prévus (un contrôle du Parlement et la possibilité de faire des recours contre les décisions de l’exécutif). Mais depuis un an on voit bien que ces conditions ne sont pas remplies. L’État d’urgence sanitaire aura été en place quasiment deux ans (puisque la loi de transition sera en place jusqu’au 31 décembre 2021). Deux ans durant lesquels l’exécutif aura quasiment les pleins pouvoirs sachant que le Parlement est quasiment devenu une chambre d’enregistrement du Gouvernement et que les juges administratifs valident trop docilement l’ensemble des mesures liberticides prises depuis mars 2020. Cet état d’urgence sanitaire laissera sans aucun doute des traces indélébiles sur nos libertés : le contrôle social mis en place permettra désormais de recourir au couvre-feu ou au confinement sans que le peuple ne dise mot. Si l’état d’urgence pris sous couvert de lutte contre le terrorisme avait fait de chaque citoyen un terroriste potentiel, cet état d’urgence sanitaire fait de chaque citoyen un malade potentiel. Je vous laisse imaginer les conséquences dramatiques pour le « vivre ensemble » si cher à nos gouvernements.

  • Thibault Mercier est avocat au barreau de Paris et président du cercle « Droit et Liberté ».