Facebook la nouvelle tour de Babel

[NdNM : extrait, légèrement remanié, de Crochet gauche une claque hebdomadaire à l’oligarchie avec Dean Henderson traduction et compilation R71 version PDF JBL1960
Dean Henderson est ou sera probablement qualifié de complotiste et conspirationniste]

Facebook
la nouvelle tour de Babel

Auteur : Dean Henderson-23 août 2018

URL de l’article original : https://hendersonlefthook.wordpress.com/2018/08/22/facebook-the-new-tower-of-babel/

J’ai effacé mon compte Facebook la semaine dernière. Jill (NdT : l’épouse de Dean) a suivi hier. Les dégâts faits à la société par cette opération psychologique du Mossad qu’est Zuckerberg/Facebook ne peuvent même pas être mesurés. Ce qui se fait passer pour des « médias », « réseaux sociaux » est en fait une méthodologie développée par l’oligarchie des banksters pour déchirer les structures sociales existant de longue date.

Au travers de l’internet et de ces médias dits sociaux, notre confidentialité a été annihilée, nos véritables amitiés compromises et notre authenticité sacrifiée à l’autel de la mentalité cybernétique de ruche. Deux camps d’imbéciles ont été créés par des rabatteurs lucifériens. Il y a ceux qui pensent que Trump est notre sauveur, que Q-Anon est vrai et que nous allons être bientôt émancipés de notre servitude à la classe des milliardaires. Le pire est le camp des libéraux, gardiens du dogme, des haineux politiquement corrects totalement intolérants, qui pètent les plombs à l’infini dès que le mot « Trump » apparaît sur leurs écrans de TV ou d’ordinateur.

Ceux
qui n’ont pas accepté de manière enthousiaste cet emprisonnement
mental et émotionnel dualiste et abrutissant sont bien peu nombreux
et trop dispersés.

Une
corporation appelée Crown Castle continue d’ériger dans le plus
grand silence des tours/antennes 5G afin de renforcer et d’étendre
la portée débilitante des drones, maintenant les sbires des
contrôleurs banquiers babyloniens dans leur quête d’établir leur
« ministère de la vérité » construit sur rien d’autre que
des mensonges. Une autre entreprise GE (General Electric) continue
d’installer des « compteurs intelligents » dans nos maisons,
tandis qu’elle remplace aussi les bonnes vieilles ampoules
incandescentes avec les nouvelles ampoules fluo blanches remplies de
mercure, tout ça sous couvert de « sauver l’environnement ».

Ces deux entreprises sont des agents de la couronne (City de Londres), travaillant officiellement pour la corporation de la City de Londres, construction de la vieille noblesse noire, qui fut lancée par l’accord de la Magna Carta dans l’Angleterre du XIe siècle.

The City of London

L’assaut
final sur l’humanité a commencé.

Pour
faciliter leur victoire démoniaque, les familles de sang utilisent
les médias « sociaux » et l’internet de manière générale,
comme une force de division qui crée le chaos, la désunion, la
zizanie, les attitudes réactionnaires, la dépression nerveuse,
l’isolation, le manque de confiance en soi, le manque de
discernement, la violence et le mal pour le mal.

Ils
sont littéralement en train de construire une nouvelle tour de
Babel. Ils se dépêchent, usurpant et déformant, détournant notre
langue. Avec cela vient la destruction de la force de caractère et
de la véritable intelligence.

Leurs
« chemtrails » (épandages chimiques dans le ciel), leurs
compteurs intelligents, la bouffe OGM (transgénique) et l’eau
fluorée rendent simplement la construction de la tour bien plus
facile. Lorsque les gens sont affaiblis physiquement et mentalement,
ils prennent de mauvaises décisions. (NdT: comme de continuer de
voter pensant que ça va changer quoi que ce soit ou de s’abrutir
avec les gadgets disponibles…)

Il
est grand temps pour tous les gens conscients de se lever contre la
construction de cette nouvelle tour de Babel. Sortez de Facebook et
de tous ces médias, réseaux sociaux, de ces « plateformes »
(quel qu’en soit le sens). Il n’y en a pas une pour racheter
l’autre, simplement parce que le modèle lui-même est fondé sur
le mal. Coupez de manière significative votre présence sur
internet. Appelez et rendez visite à vos amis (les vrais), à vos
familles. Établissez une relation bien plus profonde avec le monde
réel, pas le virtuel. Passez du temps dehors, dans la nature. Prenez
le soleil pour contrer les effets néfastes de la lumière blanche
artificielle. Vous avez besoin de vitamine K pour penser comme il
faut.

Nous
devons abattre cette nouvelle tour de Babel avant que tout le monde
ne devienne complètement taré. Il est temps de monter la lutte à
un niveau supérieur.

Lectures
complémentaires :




La nouvelle Grande stratégie des États-Unis

[Source : Réseau Voltaire]

La nouvelle Grande stratégie des États-Unis

par
Thierry Meyssan

Beaucoup pensent que les États-Unis sont très actifs, mais ne réussissent pas grand-chose. Par exemple que leurs guerres au Moyen-Orient élargi sont une succession d’échecs. Mais pour Thierry Meyssan, ils ont une stratégie militaire, commerciale et diplomatique cohérente. Selon leurs propres objectifs, elle avance patiemment et est couronnée de succès.

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Les penseurs de la Grande stratégie US : le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et son conseiller l’amiral Arthur Cebrowski ; le président Donald Trump et son conseiller commercial Peter Navarro ; et enfin le secrétaire d’État Mike Pompeo et son conseiller Francis Fannon.

Il est d’usage aux États-Unis de croire que le pays n’a plus de Grande stratégie depuis la fin de la Guerre froide.

Une Grande stratégie, c’est une vision du monde que l’on tente d’imposer et que toutes les administrations doivent respecter. Ainsi, si l’on perd sur un théâtre d’opération particulier, il se poursuit sur d’autres et finit par triompher. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Washington choisit de suivre les directives fixées par l’ambassadeur George Keenan dans son célèbre télégramme diplomatique. Il s’agissait de décrire un prétendu expansionnisme soviétique pour justifier d’un endiguement de l’URSS (containment). Effectivement, bien qu’ils aient perdu les guerres de Corée et du Vietnam, les États-Unis finirent par triompher.

Il est très rare de parvenir à penser une Grande stratégie, même s’il
y en a eu d’autres dans la période, notamment avec Charles De Gaulle en
France.

Au cours des dix-huit dernières années, Washington est
progressivement parvenu à se fixer de nouveaux objectifs et de nouvelles
tactiques pour les atteindre.

1991-2001 : une période d’incertitude

Lors de la disparition de l’Union soviétique, le 25 décembre 1991,
les États-Unis de Bush père ont considéré qu’ils n’avaient plus de
rival. Le président victorieux par défaut a démobilisé 1 million de
soldats et a imaginé un monde de paix et de prospérité. Il a libéralisé
les transferts de capitaux pour que les capitalistes puissent s’enrichir
et, croyait-il, ainsi enrichir ses concitoyens.

Cependant le capitalisme n’est pas un projet politique, mais un moyen
de gagner de l’argent. Les grandes entreprises US —pas l’État fédéral—
se sont alors alliées au Parti communiste chinois (d’où le fameux
« voyage vers le Sud » de Deng Xiaoping). Elles ont délocalisé leurs
entreprises à faible valeur ajoutée d’Occident vers la Chine où les
travailleurs n’étaient pas éduqués, mais où les salaires étaient en
moyenne 20 fois moindre. Le long processus de désindustrialisation de
l’Occident commençait.

Pour gérer ses affaires transnationales, le Grand capital a déplacé
ses avoirs dans des pays à fiscalité réduite où il a découvert qu’il
pouvait échapper à ses responsabilités sociales. Ces pays, dont la
fiscalité dérogatoire et la discrétion sont indispensables au commerce
international, se trouvèrent soudain embarqués dans une gigantesque
optimisation fiscale, voire dans une fraude massive, dont ils
bénéficièrent en silence. Le règne de la Finance sur l’Économie
débutait.

Stratégie militaire

En 2001, le secrétaire à la Défense et membre permanent du « gouvernement de continuité » [1], Donald Rumsfeld, créa un Bureau de transformation de la force (Office of Force Transformation) qu’il confia à l’amiral Arthur Cebrowski. L’homme, qui avait déjà informatisé les armées, modifia alors leur mission.

Le monde sans l’Union soviétique était devenu unipolaire, c’est-à-dire gouverné non plus par le Conseil de sécurité, mais par les seuls États-Unis. Pour maintenir leur position dominante, ils devaient « faire la part du feu », c’est-à-dire diviser l’humanité en deux. D’un côté, des États stables (les membres du G8 —Russie incluse— et leurs alliés), de l’autre le reste du monde considéré comme un simple réservoir de ressources naturelles. Washington ne considérait plus l’accès à ces ressources comme vital pour lui, mais entendait qu’elles ne soient accessibles aux États stables qu’en passant par lui. Dès lors, il convenait de détruire préventivement toutes les structures étatiques dans ce réservoir de ressources, de sorte que personne ne puisse un jour ni s’opposer à la volonté de la première puissance mondiale, ni se passer d’elle [2].

Cette stratégie a été mise en œuvre depuis sans discontinuer. Elle a
débuté au Moyen-Orient élargi (Afghanistan, Irak, Liban, Libye, Syrie,
Yémen). Toutefois, contrairement à ce qui avait été annoncé par la
secrétaire d’État Hillary Clinton (Pivot to Asia), elle ne s’est
pas prolongée en Extrême-Orient du fait du développement militaire
chinois, mais dans le Bassin des Caraïbes (Venezuela, Nicaragua).

Stratégie diplomatique

En 2012, le président Barack Obama reprit le leitmotiv du Parti républicain et fit de l’exploitation du pétrole et du gaz de schiste par fracturation hydraulique une priorité nationale. En quelques années, les États-Unis multiplièrent leurs investissements et devinrent le premier producteur mondial d’hydrocarbures, renversant les paradigmes des relations internationales. En 2018, l’ancien directeur de l’équipementier pétrolier Sentry international, Mike Pompeo, devint directeur de la CIA puis secrétaire d’État. Il créa un Bureau des ressources énergétiques (Bureau of Energy Resources) qu’il confia à Francis Fannon. C’était le pendant de ce qu’avait été le Bureau de transformation de la force au Pentagone. Il mit en place une politique entièrement tournée vers la prise de contrôle du marché mondial des hydrocarbures [3]. Pour cela il imagina un nouveau type d’alliances comme celle de la région Indo-Pacifique libre et ouverte (Free and Open Indo-Pacific). Il ne s’agit plus de créer des blocs militaires, comme les Quads, mais d’organiser ces alliances autour d’objectifs de croissance économique fondés sur un accès garanti à des sources d’énergie.

Ce concept s’intègre à la stratégie Rumsfeld/Cebrowski : il ne s’agit
pas de s’approprier les hydrocarbures du reste du monde (Washington
n’en a plus du tout besoin), mais de déterminer qui pourra en avoir pour
se développer et qui en sera privé. C’est une rupture complète avec la
doctrine de la raréfaction du pétrole promue par les Rockfeller et le
Club de Rome depuis les années 1960, puis par le Groupe de développement
de la politique énergétique nationale (National Energy Policy Development Group)
du vice-président Dick Cheney. Désormais, les États-Unis estiment que
non seulement le pétrole n’a pas disparu, mais malgré l’augmentation
drastique de la demande, l’humanité en dispose pour un siècle au moins.

Sous des prétextes divers et variés, Pompeo vient de bloquer l’accès de l’Iran au marché mondial, puis du Venezuela, et enfin de maintenir des troupes à l’Est de la Syrie pour empêcher que l’on y exploite les champs que l’on y a découverts [4]. Simultanément, il exerce des pressions sur l’Union européenne pour qu’elle renonce au gazoduc russe Nord Steam 2 et sur la Turquie pour qu’elle renonce à Turkish Stream.

Stratégie commerciale

En 2017, le président Donald Trump tente de rapatrier une partie des emplois délocalisés des États-Unis en Asie et dans l’Union européenne. S’appuyant sur les conseils de l’économiste de gauche Peter Navarro [5], il mit fin au Partenariat trans-pacifique et renégocia l’Accord de libre-échange nord-américain. Simultanément, il instaura des droits de douane prohibitifs sur les voitures allemandes et la plupart des produits chinois. Il compléta le tout avec une réforme fiscale encourageant le rapatriement des capitaux. Cette politique a déjà permis d’améliorer la balance commerciale et de relancer l’emploi.

Le dispositif est désormais complet au plan militaire, économique et
diplomatique. Chaque volet est articulé l’un à l’autre. Chacun sait ce
qu’il doit faire.

La force principale de cette nouvelle Grande stratégie est qu’elle n’a pas été comprise par les élites du reste du monde. Washington dispose donc de l’effet de surprise, renforcé par la communication délibérément chaotique de Donald Trump. Si l’on observe les faits, et pas les tweets présidentiels, on constate l’avancée des États-Unis après la période d’incertitude des présidents Clinton et Obama.

Thierry Meyssan




Le reset de l’économie globale commence par un crash organisé

[Source : Le Saker Francophone]

Le reset de l’économie globale commence par un crash organisé


Par Brandon Smith – Le 13 mars 2019 – Source Alt-Market.com

Depuis quelques années, depuis au moins 2014, l’expression « reset économique global »
circule dans le monde financier. Cette expression est principalement
utilisée par des institutions globalistes comme le Fonds monétaire
international (FMI) pour décrire un événement dans lequel le système
actuel, tel que nous le connaissons, s’éteindra ou évoluera vers un
nouveau système où le « multilatéralisme » deviendra
la norme. La réinitialisation est souvent décrite de manière ambiguë.
Les élites bancaires du FMI mentionnent généralement les résultats
finaux du changement, mais elles en disent peu sur le processus pour y
parvenir.

Ce que nous savons, c’est que l’intention des globalistes est d’utiliser cette réinitialisation pour créer un système monétaire plus centralisé et une économie globale micro-gérée. Au cœur de cette nouvelle structure se trouverait le FMI ainsi que peut-être la BRI et la Banque Mondiale. C’est un plan qui a été ouvertement soutenu par les gouvernements occidentaux et orientaux, y compris la Russie et la Chine.

Comme nous l’avons vu, les détails sont rares et difficiles à relier
entre-eux, mais le FMI décrit l’utilisation de frontières ouvertes et de
migrations humaines pendant la réinitialisation comme un moyen de
transférer des capitaux de diverses parties du monde. C’est une façon
inédite, sinon totalement insensée, de transférer des richesses qui n’a
de sens que si l’on comprend que l’objectif globaliste est de conjurer
délibérément une catastrophe géopolitique.

Le FMI affirme également que la technologie de la blockchain rendra le transfert de capitaux plus facile et plus efficace dans cet environnement futur, ce qui explique le soutien globaliste enthousiaste au développement de cette  technologie et des crypto-monnaies, malgré l’idée répandue dans ces cercles que la blockchain pourrait rendre les banquiers « obsolètes ».

Le FMI reconnaît également qu’entre-temps un ralentissement des flux
de capitaux s’est produit, et que ce ralentissement se poursuit depuis
le crash de 2008. Ce qu’ils n’admettent pas explicitement, c’est que le
crash de 2008 n’a jamais pris fin et que le déclin auquel nous assistons
aujourd’hui n’est qu’un prolongement de la récession/dépression qui a
commencé il y a dix ans.

Certains faits sont devenus évidents pour toute personne sensée au cours de la dernière année. Premièrement, lorsque la Réserve fédérale a commencé à resserrer ses politiques de relance en relevant les taux d’intérêt et en réduisant les actifs de son bilan, l’économie globale a recommencé à enregistrer de fortes baisses, à un niveau sans précédent depuis la crise du crédit. J’ai prédit ce résultat dans mon article « Banque centrale prête à faire éclater la Bulle de Tout », publié en janvier 2018. Le plongeon a commencé dans presque tous les secteurs de l’économie, du logement au marché automobile, en passant par les marchés du crédit et la vente au détail. Aujourd’hui, même au niveau de l’emploi, dont les chiffres sont fortement manipulés à la hausse, la situation commence à vaciller.

Les médias grand public affirment que cette récession est nouvelle.
Ce n’est pas le cas. Ce qui a commencé en 2008 était une implosion
épique de plusieurs économies nationales, et ce que nous voyons en 2019
est l’aboutissement final de ce processus, la fin du jeu.

Ce n’est pas une coïncidence si le ralentissement a commencé juste
après que la Fed a commencé à resserrer les mesures de relance en 2017.
Avec une légère hausse des taux d’intérêt et des baisses modérées de son
bilan, toutes les conditions qui avaient affaiblies l’économie en 2008
reviennent soudainement. Ce que cela nous indique, c’est que l’économie
américaine et certaines parties de l’économie globale ne peuvent
survivre sans une stimulation constante et toujours croissante de la
banque centrale. Dès que le stimulus disparaît, les problèmes
reviennent.

Cela signifie-t-il que les banques centrales tenteront de maintenir l’assouplissement quantitatif pour toujours ? Non, ce n’est pas le cas. Jusqu’à présent, la Fed n’a pas du tout capitulé sur la voie du resserrement. En fait, la Fed a presque doublé ses resserrements de bilan habituels entre le 30 janvier et la fin février, vendant plus de 65 milliards de dollars sur une période de 30 jours. La Fed n’a pas non plus modifié ses projections pour deux autres hausses de taux d’intérêt cette année. Cela signifie que tous les discours des deux derniers mois sur le fait que la Fed est devenue « dovish » n’avaient aucun sens. Mettant de côté leur rhétorique et regardant leurs actions, la Fed a toujours été aussi « hawkish » que d’habitude.

Les seules personnes qui pourraient trouver que ce sont des
informations sont la plupart des négociants en bourse, qui ignorent tous
les autres indicateurs défaillants et semblent se contenter de baser
leurs projections économiques sur les seules actions. Mettons de côté le
fait que les actions ont plongé en décembre dans un territoire de
marché presque baissier. Le rebond de janvier et février les a convaincu
que la Fed intervient et ne laissera pas l’économie s’effondrer. Mais
l’équipe de protection est sur le point d’arracher le tapis sous leurs
pieds après les avoir dressés comme des chiens de Pavlov salivant au son
du mot « accommodant ».

Leur état d’esprit est fondé sur une foule d’hypothèses erronées.

Pour être clair, alors que la Fed s’est montrée favorable à l’accommodement dans ses déclarations publiques, ce n’est pas la banque centrale américaine qui est intervenue sur le plan monétaire pour bloquer la chute des actions. Il s’est agi en fait de la banque centrale chinoise, qui a injecté des milliards de dollars dans les marchés globaux au moment opportun.

Les mesures de relance prises par la Chine, conjuguées à l’achat de fonds de pension au début de l’année, ont permis d’éviter des pertes supérieures à 20 %, mais les marchés se sont heurtés à des résistances à la hausse. En l’absence de nouvelles mesures de relance de la part de la Fed, les actions ont atteint des sommets à plusieurs reprises mais refusent de se rapprocher de leurs précédents sommets. Cela donne à penser que ce rebond de deux mois est terminé et que les marchés actions redescendront maintenant à leur plus bas niveau de décembre et au-delà. Si les projections que j’ai faites en janvier sont correctes, le Dow Jones se situera entre 17 000 et 18 000 points entre la fin mars et avril.

La façade est en train de fondre lentement mais sûrement, non seulement dans le domaine économique, mais aussi partout ailleurs. J’avais prédit à la fois le succès du vote du Brexit et la victoire de Trump en 2016 sur la base de la théorie selon laquelle les globalistes permettraient ou même aideraient les populistes à prendre pied sur la scène politique, pour ensuite leur écraser le système économique sur la tête et les rendre responsables de cette catastrophe. Jusqu’à présent, ma théorie s’avère exacte.

La guerre commerciale de Trump se poursuit sans relâche, malgré les
affirmations de plusieurs selon lesquelles elle se terminerait
rapidement. Actuellement, il n’y a pas de plan pour un sommet en mars
entre Trump et Xi, et la possibilité d’un sommet à court terme a été
remise en question lorsque les négociations de Trump avec la Corée du
Nord sont tombées à l’eau le mois dernier. Les négociations sont une
farce et ne sont pas destinées à réussir. Je continue de maintenir ma
position que la guerre commerciale est une distraction planifiée et que
Trump joue un rôle dans la pièce dramatique globaliste.

La façade Donald Trump en tant que « candidat populiste »
se dégrade rapidement. Son gouvernement est rempli de goules venant des
think-tanks et d’élites bancaires, ce qui n’est donc pas une surprise.
Mais il y a encore des analystes qui croient naïvement que Trump joue
aux « échecs 4D » et qu’il n’est pas le joueur de
flûte qu’il semble être maintenant. Ce que je vois, c’est un président
qui a prétendu pendant sa campagne électorale qu’il « drainerait le marais »
des élites, puis qui a empilé dans son cabinet certaines des pires
élites de Washington D.C. Ce que je vois, c’est un président qui s’est
opposé aux mesures de relance de la Fed et à la fausse bonne santé
boursière pendant sa campagne électorale, et qui est maintenant si
complètement attaché au marché boursier que tout crash lui sera
désormais imputé peu importe les faits. Ce que je vois, c’est un bouc
émissaire volontaire, un président qui va volontairement échouer.

En ce qui concerne le Brexit, je continue de prédire qu’il n’y aura
pas d’accord et que c’est à dessein. L’accord sur le Brexit avec l’UE
devrait être conclu dans les prochaines semaines. Un résultat « sans accord »
serait une excuse parfaite pour une crise financière majeure en Europe,
et c’est pourquoi je pense que cela va se produire. Tandis que les
mouvements souverainistes américains seront tenus responsables du crash à
travers Trump, les mouvements souverainistes britanniques seront
responsables d’un crash en Europe à travers le Brexit.

Il est important de rappeler au public que ce récit est totalement
faux. L’économie est dans un état de mort clinique depuis 2008. Les
mesures de relance de la banque centrale ont agi comme une sorte de
formaldéhyde budgétaire, empêchant les signes visibles du crash de se
manifester pendant 10 ans, mais créant également une bulle encore plus
grande et plus destructrice que celle qui l’avait précédée. La « Bulle de Tout » est maintenant prête à exploser avec un maximum de dégâts espérés.

La Fed a entamé le processus de resserrement pour une raison ; l’establishment est prêt à amorcer le « reset économique global »,
et elle a ses boucs émissaires populistes en place. L’effondrement des
fondamentaux est revenu à la mi-2018, et je crois que cet effondrement
sera finalement reconnu publiquement par les médias à la mi-2019.

Tout cela est décrit dans les entretiens et les documents du FMI
auxquels j’ai fait référence ci-dessus, la centralisation totale du
cadre économique global, géré par le FMI. Ils décrivent cela comme un « multilatéralisme » ou un « ordre global multipolaire » ; cela a pour but de nous faire croire qu’il s’agit d’une « décentralisation ».
Ce n’est pas le cas. Ils ont l’intention de passer d’une structure
économique unipolaire à une autre structure économique unipolaire encore
plus centralisée. C’est tout.

Le crash lui-même n’est qu’un moyen d’arriver à une fin. Il s’agit
d’un outil permettant d’exercer un effet de levier financier et
psychologique sur le public. La bulle de tout a été créée pour une
raison. La Fed a mené une politique de resserrement à un moment de
faiblesse économique au cours de la dernière année pour une raison. Le
timing de la guerre commerciale de Trump et de l’échec des sommets est
arrivé pour une raison. Le timing du chaos du Brexit arrive maintenant
pour une raison. Aujourd’hui, les globalistes débranchent le système de
survie économique ; le crash est le fruit d’un travail et les mouvements
souverainistes sont censés en supporter le blâme.

La meilleure solution à l’heure actuelle est de forcer
continuellement les banques centrales à reconnaître leur culpabilité.
Les militants de la liberté doivent se concentrer sur elles et sur leur
participation criminelle au sabotage économique, et nous ne pouvons pas
présumer qu’un quelconque gouvernement ou dirigeant politique sera
favorable à notre cause. Les globalistes sont à l’origine de la crise,
et nous devrons la traverser en veillant à ce qu’ils soient tenus de
rendre des comptes.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Horizon 2025 : disparition de l’argent liquide…

[Source : Le Saker Francophone]

Horizon 2025 : disparition de l’argent liquide…


… Le directeur général de la
Banque des règlements internationaux [BRI ] expose sa vision des
monnaies numériques des banques centrales


Par Steven Guinness – Le 4 avril 2019 – Source stevenguinness

Steven Guinness

Le
comportement des banquiers centraux ne fait rarement –  sinon jamais –
l’objet d’une couverture soutenue dans la presse nationale. En dehors
des principaux circuits économiques, on remarque rarement les
développements au sein d’institutions telles que le Fonds monétaire
international [FMI] et la Banque des règlements internationaux [BRI]. Au
lieu de cela, l’attention se limite au dernier cycle de théâtre
politique qui sert à dissimuler les actions et les intentions des
planificateurs mondialistes.

Alors que la colère du Brexit gagnait en intensité le mois dernier, le directeur général de la BRI, Agustin Carstens, a prononcé un discours lors de la conférence Whitaker de la Central Bank of Ireland 2019. Sous la rubrique « L’avenir de l’argent et des paiements », Carstens a exposé la vision de longue date des mondialistes, à savoir acquérir le contrôle total du système financier international en supprimant progressivement ce que le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney a appelé les « actifs corporels », c’est-à-dire l’argent physique.

Le récit sur l’avenir de l’argent est promu activement
par la BRI et le FMI depuis l’avènement du Brexit et la présidence de
Donald Trump. Voici quelques liens vers des discours prononcés à la fois
par Christine Lagarde et Agustin Carstens :

L’intention de réformer le système de paiements nationaux est au cœur de la vision d’une économie mondiale entièrement numérisée. Le Royaume-Uni utilise Real-time gross settlement (RTGS), qui facilite la majorité des paiements en Grande-Bretagne. Victoria Cleland, de la Banque d’Angleterre, a souligné à de nombreuses reprises que le « renouvellement fondamental » du système se faisait par choix plutôt que par nécessité. Cela indiquerait que RTGS fonctionne bien dans son contexte actuel, mais la BOE – ainsi que la Banque centrale européenne – a été chargée de mieux contrôler ses systèmes de paiement respectifs.

Comme Cleland l’a confirmé dans plusieurs discours, des tests sur un RTGS amélioré ont démontré que la technologie de grand livre distribué (DLT) pouvait se connecter à l’avenir. Blockchain est une forme de DLT et, par extension, il fonctionne conjointement avec des devises telles que le Bitcoin. En février 2019, Cleland a laissé entendre que son intention de finaliser la réforme du RTGS d’ici 2020 avait été repoussée à 2025 :

Nous prévoyons l'achèvement en 2025, avec un certain nombre d'états de transition pour y parvenir. Ce que nous voulons réaliser est plus ambitieux maintenant, et nous effectuons un travail passionnant en matière d’innovation et de recherche de moyens pour faire venir des participants.

L’année 2025 est potentiellement importante, comme nous le verrons plus tard.

Revenant au discours de Carstens à la Banque centrale d’Irlande, il a
expliqué à quel point les réformes du système de paiement avaient été « peu fréquentes » au fil des décennies, les modifications globales sur la nature de la monnaie étant « encore plus rares ».

Mais à présent, les tentatives pour créer de nouvelles formes
d’argent ou pour concevoir de nouvelles méthodes de paiement
apparaissent presque chaque semaine.

Les nouvelles méthodes de paiement font en partie référence à des services tels que TransferWise, qui ont été les pionniers de l’introduction de comptes sans frontières qui permettent aux personnes de conserver jusqu’à quarante devises à la fois, avec la possibilité de les convertir à tout moment. De nouveaux modes de paiement tels que celui-ci, nés de la crise financière de 2008, contournent complètement l’usage des billets de banque et des pièces de monnaie. L’argent ne peut être envoyé, reçu ou converti que par voie électronique, contrairement aux banques et aux agences de voyages qui offrent toujours de l’argent physique. TransferWise met en valeur son service avec le slogan « la sécurité de la banque, sans la banque ».

Pour ce qui est des « nouvelles formes de monnaie »,
M. Carstens explique que le système actuel de banques centrales
émettrices de billets et de banques commerciales fournissant de la
monnaie électronique doit être réformé – sous la forme de monnaies
numériques des banques centrales Central Bank Digital Currencies (CBDC).

CBDC autoriserait les particuliers et les entreprises à effectuer leurs paiements par voie électronique en utilisant de l’argent émis par la banque centrale. Ils pourraient aussi déposer de l’argent directement à la banque centrale et utiliser des cartes de débit émises par la banque centrale elle-même.

Il apparaît que deux phases de la réforme – celle des systèmes de
paiement et celle de la façon d’utiliser la monnaie – sont en cours de
réalisation simultanée.

Dans des articles précédents, j’ai expliqué comment les mondialistes utilisent invariablement la méthode des petits pas pour mettre en œuvre des changements au sein du système financier. La BRI a elle-même soulevé la question dans son dernier rapport trimestriel de 2017. Lorsqu’elles cherchent à centraliser davantage le pouvoir, les banques centrales travaillent avec discrétion. Cela peut prendre plusieurs années, voire des décennies, pour qu’un plan devienne réalité.

En ce qui concerne les CBDC, il n’est pas surprenant de voir M. Carstens parler de « banques qui choisissent de pénétrer prudemment dans un nouveau territoire » :

Le système monétaire est la colonne vertébrale du système financier. Avant d'ouvrir le patient pour une opération chirurgicale majeure nous devons comprendre toutes les conséquences de ce que nous faisons.

Oubliant les métaphores éculées, ce n’est un secret pour personne que
la seule chose qui préserve le système actuel des monnaies fiduciaires
est le niveau de confiance que vous et moi leur accordons. Mais la
confiance n’est pas une construction physique, mais plutôt une croyance.
Comme le mentionne Carstens, sur le plan économique, la confiance peut
être compromise par « des dévaluations monétaires, une
hyperinflation, des perturbations du système de paiement à grande
échelle ou des défaillances bancaires »
.

Le constat général commence à se dégager lorsque Carstens déclare que
le débat autour des CBDC n’a pas trait à la technologie utilisée, mais « en partie à la baisse potentielle de l’utilisation des espèces ». C’est un exercice de gestion de la perception [enfumage en novlangue, NdT].
Il souhaite que l’accent soit mis sur la disparition des actifs
physiques [pièces et billets] plutôt que sur la transformation du
fonctionnement de l’argent numérique. L’idée est que la disparition du cash soit perçue comme une conséquence organique plutôt que préméditée.

Deux variantes de CBDC sont citées. La première est une variante de
gros qui serait utilisée principalement pour les paiements
interbancaires. La seconde est une CBDC de détail qui serait accessible
au public :

Cela pourrait être basé sur des jetons numériques ou sur des comptes. Cela signifierait que vous et moi pourrions ouvrir des comptes bancaires directement auprès de la banque centrale.

Comme c’est souvent le cas lorsque de puissants chefs d’institutions
parlent, l’agenda sous-jacent se fraye un chemin à la vaseline :

Comme les espèces, un CBDC pourrait être et serait disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an. À première vue, peu de choses changent pour les gens, disons, s'arrêter au supermarché au retour du travail [sans passer par le distributeur]. Lui ou elle n’aurait plus l’option de payer en espèces. TOUS LES ACHATS SERONT ÉLECTRONIQUES.

C’est la confirmation que si les CBDC sont mises en place dans le
futur, cela entraînerait l’abolition de la monnaie physique. Chaque
centime que vous possédez serait stocké dans le système financier.

Cela ne s’arrête pas là :

À partir de là, des différences commencent à émerger. Un CBDC n'est pas nécessairement anonyme, comme l'argent. Et contrairement aux espèces, il pourrait payer ou recevoir des intérêts.

Parlons de chacun d’eux à tour de rôle. Pour que les mondialistes
acquièrent le plein contrôle du système financier, il faut mettre fin à
la capacité des citoyens de conserver leur argent anonymement. Les
arguments de l’épouvantail en faveur de cet événement ont déjà
été plébiscités par les médias – du financement illicite du terrorisme
au blanchiment d’argent. Des efforts concertés sont déployés pour
encourager les gens à regarder avec suspicion ceux qui préfèrent traiter
avec de l’argent liquide. En y regardant de plus près, l’objectif est
de pouvoir suivre chaque paiement, ce qui n’est actuellement pas
possible si vous choisissez de payer en espèces. Par conséquent, il est
essentiel d’éliminer la possibilité d’utiliser des billets de banque et
des pièces de monnaie.

L’utilisation des taux d’intérêt dans un système de CBDC est
également préoccupant. À l’heure actuelle, si vous détenez de l’argent
physique, il n’est pas vulnérable à une fluctuation des taux ce n’est
pas le cas de l’argent détenu sur un compte bancaire. Même dans ce cas,
il peut facilement être transféré vers un système offrant un meilleur
taux, ou peut finalement être totalement retiré en faveur
d’argent liquide entre vos mains. Avec les CBDC, vous seriez bloqué. Des
taux positifs continueraient de vous payer des intérêts. Mais qu’en
est-il si les taux deviennent négatifs dans tout le système bancaire ?
Dans ce scénario, vous devrez payer pour pouvoir conserver votre
argent dans la banque, sans aucun moyen de contrecarrer de telles
mesures.

En bref, la perte de l’anonymat et l’exposition à des taux négatifs
signifieraient une servitude envers le système bancaire. À défaut de
transférer des avoirs en métaux précieux, les citoyens n’auraient aucun
moyen d’y échapper.

Carstens poursuit en suggérant que les banques centrales pourraient
un jour offrir des comptes de dépôt, en contournant les banques
commerciales traditionnelle :

Si les dépôts bancaires sont transférés à la banque centrale, les prêts devront également être transférés. La banque centrale se chargerait des prêts.

En utilisant le scénario selon lequel les clients choisissent de
placer de l’argent dans la devise numérique d’une banque centrale ou
directement sur un compte de dépôt, M. Carstens a déclaré :

Il n’est pas exagéré d’imaginer l’émergence d’une prime, par laquelle un euro de dépôts à la banque commerciale achète moins d’un euro en monnaie numérique de la banque centrale.

Pour évaluer le discours dans son ensemble, ces éventualités
dépendent du succès de la mise en œuvre des CBDC. Pour que cela se
produise, l’argent physique doit être progressivement supprimé. Alors
que les banques centrales travaillent sur des concepts pour les CBDC,
elles ne semblent pas encore en mesure de les mettre en œuvre. Selon
Carstens, « très peu de banques centrales pensent qu’il est probable qu’elles créeront un CBDC à court et à moyen terme. » Une des raisons est que « la demande de numéraire n’a pas encore baissé de manière sensible et généralisée. »

Comme je l’ai documenté ailleurs, l’utilisation des espèces diminue
d’année en année mais reste une forme de paiement populaire. Le temps
avant d’atteindre un point d’inflexion est inconnu. Ce que nous savons,
c’est que la BRI mesure les projets à court terme des banques centrales
sur un à trois ans, le moyen terme entre un et six ans.

Six ans à partir de maintenant nous amène à 2025 – l’année que la Banque d’Angleterre vise pour mener à bien la réforme du système de paiement RTGS. En ce qui concerne la BRI, dans un discours prononcé le mois dernier par Carstens intitulé « Le nouveau rôle des banques centrales », l’institution s’attache à une nouvelle stratégie à moyen terme BRI intitulée « Innovation BRI 2025 ».

L’un des éléments de ce plan concerne la création d’un « pôle
d’innovation multidisciplinaire au sein de la BRI afin de favoriser la
collaboration dans les travaux liés à l’innovation, ainsi qu’une
nouvelle unité chargée d’analyser les politiques et d’effectuer des
recherches sur la façon dont les innovations clés et la disponibilité
accrue des données devraient impacter les politiques et façonner les
réponses des banques centrales. »

De toute évidence, ils se préparent à d’importants changements dans le système financier. La présente Initiative BRI 2025 a pour objectif de traiter toutes les « implications pertinentes de l’innovation technologique »,
telles que la technologie de grand livre distribué [Blockchain]. Les
CBDC seraient inévitablement parties prenantes de cette innovation.

Les signaux d’alarme sont là pour ce que planifient les mondialistes.
Carstens a expliqué ce qu’il souhaitait voir évoluer dans le système
financier au cours de la prochaine décennie. Mais alors que le climat
géopolitique devient de plus en plus difficile, combien d’entre nous
écoutons ?

Steven Guinness

Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone




Premières réflexions sur la publication du rapport Mueller

[Source : Le Saker Francophone]

Premières réflexions sur la publication du rapport Mueller


2015-05-21_11h17_05

Par Moon of Alabama – Le 18 avril 2019

Le rapport (pdf) du conseiller juridique spécial Robert Mueller est sorti. Les «Russiagaters» vont maintenant essayer de dégoter n’importe quelle phrase qu’ils pourraient utiliser pour contredire la conclusion du rapport. J’ai l’intention de lire le rapport en entier et d’écrire un article à son sujet, mais cela prendra plus de temps.

Pour l’instant, nous nous contenterons desremarques du procureur général William P. Barr au sujet de la publication du rapport :

Comme vous le savez, l'un des principaux objectifs de l'enquête du Conseiller spécial était de déterminer si des membres de la campagne présidentielle de Donald J. Trump, ou toute personne associée à cette campagne, avaient conspiré ou s’était mis d’accord avec le gouvernement russe pour s'ingérer dans l'élection de 2016. Comme vous le verrez, le rapport du Conseiller spécial indique que "son enquête n'a pas pu établir que des membres de la Campagne Trump aient conspiré ou se soit mis d’accord avec le gouvernement russe pour s’ingérer dans les élections."

Barr dit que le rapport Mueller insiste sur le fait que la Russie a tenté de s’ingérer dans les élections américaines :

Premièrement, le rapport décrit les efforts déployés par l'Internet Research Agency (IRA), une société russe étroitement liée au gouvernement russe, pour semer la discorde sociale parmi les électeurs américains par la désinformation et les médias sociaux.

Comment a-t-il été précisément établi que l’IRA avait l’intention de « semer la discorde sociale ».
Y a-t-il un témoin de l’IRA qui l’ait dit ? Des documents ? Non. C’est
un raisonnement qui ne tient pas. Les activités de l’IRA étaient
motivées par des intérêts commerciaux. Pour obtenir autant de pages vues
que possible, le personnel de l’IRA a posté des mèmes qui s’adressaient
aux deux côtés de l’échiquier politique simplement parce que c’est là
que se trouve l’audience. Il suffit de demander à Foxnews ou à CNN. Il
n’y avait aucune intention politique dans l’activité de l’IRA. Prétendre
qu’elle avait l’intention de « semer la discorde sociale » est une absurdité sans fondement.

Les affirmations des réseaux sociaux selon lesquelles ce sont les « russes » qui ont fait ceci ou cela sont douteuses. Twitter, par exemple, a récemment remis en question son histoire de « trolls russes » :

Le 8 février, Twitter a supprimé 228 comptes soit disant associés à l'IRA russe parce que la société de médias sociaux pense maintenant que ces comptes étaient en réalité exploités par un autre réseau de trolls, situé au Venezuela. "Nous avons d'abord identifié à tort 228 comptes comme étant liés à la Russie", a écrit Yoel Roth, responsable de l'intégrité du site sur Twitter, dans un message en ligne. "Au fur et à mesure que nos enquêtes sur leurs activités se sont poursuivies, nous avons découvert d'autres informations nous permettant de les associer avec plus de confiance au Venezuela." ...
Les changements apportés par Twitter à ses données contredisent toutes les analyses concernant l'activité pour l’année 2017 de ce groupe de trolls, selon les chercheurs de Clemson. Il n'y a pas eu de recrudescence de l'activité de l'IRA sur Twitter dans le courant de l'année 2017, et selon les données actualisées, les comptes à volume élevé qui ont généré des liens vers ReportSecret étaient en fait gérés par un groupe différent et inconnu opérant à partir du Venezuela.

Twitter ne tient pas à discuter de la façon dont il connecte les comptes aux réseaux de trolls.

Twitter « ne tient pas à en discuter » parce que l’entreprise n’a tout simplement aucun moyen de définir si un compte géré par une personne réelle est un « troll ». C’est un jugement tout à fait subjectif.

Barr continue ainsi :

Deuxièmement, le rapport décrit en détail les efforts déployés par les responsables militaires russes associés au GRU pour pirater des ordinateurs et voler des documents et des courriels de personnes affiliées au Parti Démocrate et à la campagne présidentielle d'Hillary Rodham Clinton, tout cela dans le but de rendre ces courriels publics.

L’ancien ambassadeur britannique Craig Murray ainsi que Julian
Assange de Wikileaks ont été impliqués dans le transfert et la
publication des emails du DNC. Ils ont tous les deux publiquement
insisté sur le fait que la Russie n’était pas impliquée dans leur
récupération et leur transfert. Aucun d’eux n’a été interrogé par
l’enquête Mueller.

Les courriels de Podesta, le directeur de campagne d’Hillary Clinton,
ont été obtenus par la découverte du mot de passe. Les services de
renseignements russes y sont peut-être pour quelque chose, tout comme
d’autres services de renseignements pourraient l’être. Aucune preuve n’a
encore été présentée pour étayer ce point de vue. Mais il est possible
que le rapport Mueller en fournisse.

Quant au fait que Wikileaks ou Assange soient coupables d’avoir publié ces courriels, Barr remarque :

En vertu de la loi applicable, la publication de ces types de documents n’est pas un crime, à moins que l'éditeur n'ait également participé à leur piratage.

Barr résume la conclusion de Mueller sur cette « collusion » :

Après près de deux ans d'enquête, des milliers d'assignations à comparaître et des centaines de mandats d’arrêt et d'entretiens avec des témoins, le Conseiller spécial a confirmé que le gouvernement russe avait parrainé des efforts visant à s'ingérer illégalement dans les élections présidentielles de 2016, mais qu'il n'avait pas constaté que la campagne Trump ni d’autres Américains étaient associés à ces manœuvres.

Barr parle ensuite des trouvailles de Mueller au sujet d’une obstruction :

Le rapport relate dix épisodes impliquant le président et discute d’éventuelles théories juridiques pour relier ces actions à une tentative d'obstruction.

Après avoir examiné attentivement les faits et les théories juridiques exposés dans le rapport, et en consultation avec le Bureau du conseiller juridique et d'autres avocats du Ministère, le sous-procureur général et moi-même avons conclu que les éléments de preuve produits par le conseiller spécial ne suffisaient pas à établir que le président ait commis l’infraction d'entrave à la justice.

Trump a dit beaucoup de choses sur Twitter, et ailleurs, qui ont mené
les gens à croire qu’il faisait obstruction à l’enquête Mueller. Mais
comme toujours avec Trump (et d’autres politiciens), il faut faire la
différence entre ce qu’il dit et ce qu’il fait. Réfléchir publiquement
au licenciement de Mueller ou de qui que ce soit d’autre et le faire en
réalité sont deux choses différentes. La première est de la liberté
d’expression, la seconde peut-être de l’obstruction.

Comme le souligne Barr :

Comme le reconnaît le rapport du Conseiller spécial, il existe des éléments de preuve substantiels montrant que le Président était frustré et en colère parce qu'il croyait sincèrement que l'enquête minait sa présidence, qu'elle était motivée par ses opposants politiques et alimentée par des fuites illégales. Néanmoins, la Maison-Blanche a pleinement coopéré à l'enquête du Conseiller spécial, en donnant libre accès aux documents de la campagne et de la Maison-Blanche, en ordonnant aux principaux adjoints de témoigner librement et en ne revendiquant aucun privilège. Dans le même temps, le Président n'a tenté aucun acte qui aurait dans les faits privé le Conseiller spécial de documents et de témoins nécessaires à l'achèvement de son enquête. Outre la question de savoir si les actes étaient de nature obstructionniste, ces éléments de conduite non corrompus pèsent lourd contre toute allégation selon laquelle le Président aurait eu l'intention d'entraver l'enquête.

L’affaire est close. Il n’y a eu ni « collusion » du bureau de campagne de Trump avec la Russie ni obstruction de la part de l’administration Trump.

Malheureusement, les «Russiagaters» n’abandonneront pas de sitôt leurs théories du complot.

Ils devraient pourtant. Les politiques de Trump sont mauvaises. Il
est grand temps de revenir à de la vraie politique et de le combattre là
où cela vaut la peine de le faire.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone




Les assassins de la mémoire

[Source : Union Juive Française pour la Paix]

[Image d’en-tête :
Colonie à Har Homa, près de Jérusalem.
© YUVAL NADEL/AFP/Getty Images]

Par Pierre Stambul

Pierre Vidal-Naquet a utilisé cette expression contre les faussaires
et les négationnistes qui niaient ou minimisaient l’ampleur et la
préméditation de l’extermination perpétrée par les Nazis contre les
Juifs, les Roms, les communistes, les homosexuels …

Je l’utilise contre ceux qui se sont approprié l’histoire, la mémoire
et les identités juives pour bâtir, au nom des Juifs, un État
d’apartheid qui rappelle sur bien des plans, selon l’historien Zeev
Sternhell, l’Allemagne des années 1930.

Israël, une société à la dérive.

Le résultat des élections israéliennes de 2019 donne une photographie
plus qu’inquiétante de cette société. 100 députés élus (sur 120) sont
ouvertement pour l’apartheid. La « loi sur Israël État-Nation du peuple
juif » fait largement consensus. Elle rappelle par beaucoup d’aspects
l’arsenal juridique que l’apartheid sud-africain avait fabriqué. Des
propos qui devraient normalement conduire leurs auteurs devant un
tribunal servent d’argument électoral.

Citons-en quelques-uns : Lieberman proposant de décapiter ses
opposants à la hache après avoir proposé autrefois de bombarder le canal
de Suez. Bennet expliquant qu’il a « tué beaucoup d’Arabes et ne voit
pas où est le problème ». Shaked proposant d’exterminer les mères
palestiniennes puisqu’elles « mettent au monde des terroristes ».
Yitzhak Yossef, grand rabbin, qualifiant les Afro-Américains de singes.

Pardon pour tous ceux que cette énumération oublie.

L’élection israélienne d’avril 2019 a opposé deux criminels de guerre.

Nétanyahou s’est allié aux « Kahanistes » (mouvement raciste fondé en
1971 par Meir Kahane longtemps interdit pour ses appels au meurtre) et,
tout en promettant l’annexion de la Cisjordanie, il a martelé qu’Israël
était un État seulement pour les Juifs. Son adversaire, Benny Ganz,
était à la tête de l’armée pendant le massacre de « Bordure
Protectrice » (2014) et il s’était vanté de faire revenir Gaza à l’âge
de pierre.

Les barrières morales se sont écroulées. Pendant les marches du
retour, on a pu voir des vidéos où des soldats poussent des cris de joie
quand ils tuent ou estropient, comme à la fête foraine, un journaliste,
une infirmière ou un simple jeune gazaoui. L’ambiance ressemble à celle
du sud des États-Unis à l’époque où les lynchages étaient un spectacle
public de divertissement.

L’école, l’armée et la propagande officielle abrutissent et formatent
toute une société à l’image de ce qu’il se passe dans diverses sociétés
totalitaires.

Cet État qui était censé donner un refuge aux Juifs persécutés a des
valeurs qui le rapprochent infiniment plus de ceux qui ont commis le
génocide nazi que de ceux qui l’ont subi.

En Israël, ne pas adhérer à ce déchaînement de violence, de haine ou de stigmatisation de l’autre, fait de vous un.e traître.

Les Palestiniens d’Israël (20 % de la population, ils descendent de
ceux qui ont miraculeusement échappé au nettoyage ethnique prémédité de
1948) sont devenus des étrangers dans leur propre pays. La moitié
d’entre eux se sont abstenus, ils refusent de cautionner leur propre
ségrégation.

Certains ne voulaient pas cela.

Une partie de la société israélienne voudrait vivre dans un pays
normal, sans le pseudo messianisme meurtrier, sans l’intégrisme colonial
et sans la guerre éternelle comme unique perspective. Elle a la
nostalgie des kibboutz ou de la déclaration d’indépendance.

Singulière amnésie : Israël s’est construit sur la base d’un
nettoyage ethnique programmé. L’historien sioniste Benny Morris a
reconnu les nombreux crimes de la guerre de 1948 en expliquant qu’ils
étaient indispensables pour construire un État juif.

Les fondateurs de cet État ont pensé dès le départ le suprématisme et
une stricte séparation. Les Palestiniens qui ont échappé à l’expulsion
de 1948 ont toujours été des sous-citoyens soumis aux lois militaires et
au couvre-feu jusqu’en 1966. Israël n’a jamais été l’État de tous ses
citoyens.

La conquête de 1967 et la colonisation ne sont pas des accidents de l’Histoire.

Elles ont été préméditées et réalisées par les fondateurs d’Israël.
L’apartheid, le racisme, les propos fascisants et le militarisme sont la
suite logique de cette histoire. Ceux qui regrettent que le sionisme
ait engendré un monstre ou qui trouvent qu’Israël est à l’antithèse de
leur judaïsme, doivent s’interroger.

Comme le dit l’écrivaine Ofra Yeshua-Lyth, la création d’un État juif
n’était pas une bonne idée. Comme le dit l’ambassadeur palestinien
Élias Sanbar, à l’origine de cette guerre, il y a eu un « grand
remplacement » qu’il faut réparer.
Imaginer un Israël humaniste, paisible et démocratique, sans revenir sur le crime fondateur de 1948, est illusoire.

Dominants/dominés, comment le colonisateur a pris goût à la colonisation et à l’apartheid.

Les Juifs ont été les parias de l’Europe. Le sionisme a fait des
Juifs israéliens des colons européens en Asie. Les lois qui ont suivi la
guerre de 1948 (notamment la loi sur les « présents/absents » qui a
permis de s’emparer des terres des Palestiniens expulsés) leur ont donné
la propriété quasiment exclusive de la terre. Les nouveaux parias, les
Palestiniens, sont devenus un peuple de réfugiés, rejetés et discriminés
partout. La « loi du retour » a organisé, pour les nouveaux immigrants
juifs, le vol des terres, des maisons et des biens palestiniens. Après
1967, le vol s’est amplifié dans les territoires nouvellement occupés.
Ce qui diffère, c’est que les occupants légitimes de la terre sont
toujours là, confrontés quotidiennement à la violence des colons et de
l’armée.

On a dit aux rescapés du génocide et aux immigrants arrachés de leur
terre d’origine qu’ils avaient un pays bien à eux et que c’était « une
terre sans peuple pour un peuple sans terre ». On a offert à des
Polonais, des Soviétiques, des Marocains, un pays et ses richesses qui
ne leur appartenaient pas. Pour les Juifs orientaux, il y avait une
condition, qu’ils se débarrassent de leur « arabité ».

On a inventé un roman national pour justifier le grand remplacement
et le vol : « nous avons été en exil et nous rentrons chez nous ».
« Dieu a donné cette terre au peuple juif ». Ce discours continue de
fonctionner pour justifier la conquête coloniale.

Tous les Premiers ministres israéliens depuis 50 ans ont amplifié la
colonisation. Tous ont multiplié les lois suprématistes. Tous ont
accompagné le glissement régulier vers l’apartheid décomplexé.

On n’a jamais vu un privilégié accepter volontairement de renoncer à
ses privilèges. L’occupation offre des avantages sans limites pour
Israël : des terres, de l’eau, des richesses, le fait de ne pas avoir à
payer quoi que ce soit pour l’occupé et la possibilité d’expérimenter
les armes et les technologies les plus sophistiquées sur les
Palestiniens pour mieux les vendre …

Comme pays colonisateur, Israël s’est brièvement posé la
question : « va-t-on chercher un compromis comme l’ont fait les Blancs
sud-africains ou écraser jusqu’au bout le peuple autochtone comme l’OAS a
tenté de le faire en Algérie ? »
Cette dernière stratégie ne fait plus de doute pour personne.
Continuer à propager le mythe des « deux États vivant côte à côte »,
tolérer qu’on associe Israël à la mémoire du génocide nazi, accepter les
mensonges propagandistes du style « Israël a le droit de se défendre »,
c’est être complice.

Israël, poisson-pilote du fascisme qui vient.

Ce qu’il se passe aujourd’hui aurait été impossible il y a quelques
années. Un fasciste assumé, Bolsonaro, va au mémorial Yad Vashem au bras
de son ami Nétanyahou. Il explique que les Nazis étaient de gauche et
qu’il faut pardonner l’holocauste.

Nétanyahou lui-même explique qu’Hitler ne voulait pas tuer les Juifs,
et que c’est le grand mufti de Jérusalem qui est à l’origine de cette
idée. En visite en Hongrie chez son ami Victor Orban, il apporte son
appui à la campagne antisémite menée par Orban contre Georges Soros.
Orban réhabilite le régime nazi de l’Amiral Horthy qui a participé à
l’extermination des Juifs hongrois et Nétanyahou se contente de dire que
Soros est un ennemi d’Israël.

Le basculement vers le fascisme de ceux qui parlent au nom des Juifs a
lieu aussi en France où le président du CRIF est un ancien du Bétar,
cette milice violente, régulièrement alliée à l’extrême droite.

Cette présence d’une idéologie fascisante chez certains dirigeants
sionistes n’est pas vraiment nouvelle, mais autrefois ça se faisait
discrètement. Aujourd’hui il n’y a plus aucune retenue.

Rappelons qu’il y a un siècle, le courant « révisionniste » du
sionisme fondé par Jabotinsky (eux-mêmes avaient choisi cet intitulé)
était très proche du fascisme italien. Ce courant a vite versé dans le
terrorisme aveugle contre les Palestiniens puis contre les Britanniques.
Une des branches de ce courant (le groupe Stern dirigé par le futur
Premier ministre Yitzhak Shamir) a collaboré avec les Nazis en
assassinant des soldats et des dignitaires anglais en pleine guerre
mondiale.

On a fait semblant de croire que ces pratiques avaient disparu avec la création de l’État d’Israël.

C’est totalement faux. Les dirigeants israéliens ont utilisé dès le
début des méthodes expéditives : refus d’appliquer la résolution 194 sur
le retour des réfugiés palestiniens en 1948, destruction systématique
des villages palestiniens, effacement des traces de la Palestine. Ils
ont montré avec application qu’ils se moquaient totalement du droit
international et ne croyaient qu’en le fait accompli. L’attaque de 1967,
le refus d’évacuer les territoires nouvellement occupés et le lancement
de la colonisation des nouvelles terres conquises sont des actes
cyniques de gangstérisme.

Le père de Nétanyahou a été le secrétaire de Jabotinsky. Sa façon
d’agir puise dans une longue tradition. Avec Trump, avec la complicité
de dirigeants arabes (MBS en Arabie Saoudite, Sissi en Égypte …), avec
Orban, Bolsonaro ou les Chrétiens évangéliques, Nétanyahou pense être
dans une situation hégémonique où tout est permis.

Quand ce membre de la nouvelle internationale fascisante aux méthodes
expéditives se réclame de la mémoire de l’antisémitisme et des victimes
du génocide nazi, il se comporte aussi en assassin de la mémoire.

Complicité et impunité, la responsabilité colossale de la communauté internationale.

En mai 2017, Richard Falk et Virginia Tilley établissent pour le
compte de la CESAO (Commission Économique pour l’Asie Occidentale) un
rapport prouvant avec un nombre considérable d’éléments qu’Israël est
coupable du crime d’apartheid, tel qu’il a été internationalement défini
et unanimement reconnu.

Aussitôt, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres interdit
la publication du rapport. Sans autre prétexte qu’une évidence : ce
rapport déplait aux dirigeants états-uniens et israéliens.

Cette pantalonnade n’est que la suite d’une série ininterrompue d’actes de lâcheté et de complicité.

En 1948, l’envoyé de l’ONU le Comte Bernadotte, est assassiné avec le
Colonel Sérot. Les assassins, membres du groupe Stern, sont connus.
L’ONU n’exige pas leur arrestation. Ils se retrouvent peu après dans le
premier gouvernement d’Union Nationale de Ben Gourion. Quelques mois
plus tard, Israël est admis à l’ONU avec un texte précisant que ce pays
accepte et respecte le droit international : or il vient de fouler au
pied la résolution 194 sur le retour des réfugiés et est en train de
raser les villages palestiniens. Depuis plus de 70 ans, les provocations
israéliennes n’ont jamais cessé. En 1967, en réponse à la résolution
242 exigeant le retrait des territoires occupés, Israël lance le rouleau
compresseur colonial qui, depuis, s’est sans cesse amplifié. Quand en
2010, Obama et Biden demandent un « gel » de la colonisation, le
gouvernement israélien annonce aussitôt de nouvelles constructions.
Quand l’aviation et les tanks israéliens rasent Gaza en 2014,
l’ambassade de France à Tel-Aviv organise un bal de solidarité … avec
Israël.

Pourquoi cette complicité qui dépasse l’indécence ? Les dirigeants
occidentaux sont aussi des assassins de la mémoire. Ils se prétendent
les défenseurs des Juifs victimes du suprématisme nazi en soutenant
inconditionnellement des suprématistes juifs qui s’acharnent à singer
les bourreaux d’hier. Ils se débarrassent de leur culpabilité certaine
en ce qui concerne l’antisémitisme et le génocide nazi sur le dos des
Palestiniens qui n’ont rien à voir avec cette barbarie européenne. En
voulant réhabiliter le Maréchal Pétain pour son rôle dans la boucherie
de Verdun et en invitant Nétanyahou pour l’anniversaire de la Rafle du
Vel d’Hiv (un crime bien français, qu’est-ce qu’Israël a à voir avec
cela ?), Macron est aussi un assassin de la mémoire : il brouille toute
compréhension.

Permettre aux dirigeants sionistes de se réclamer de la mémoire des
Juifs persécutés, c’est leur rendre un service fantastique, ils n’ont
aucun droit à se réclamer de ce passé qu’ils piétinent.

Le crime se poursuit contre les Palestiniens parce qu’Israël est
devenu le bras avancé de l’Occident : ses dirigeants donnent l’exemple
d’une reconquête coloniale aboutie, d’une économie fondée sur les
technologies de pointe et les armes les plus efficaces, des méthodes les
plus abouties pour commettre des meurtres impunis. Ils sont les maîtres
en ce qui concerne la surveillance et l’enfermement des populations
supposées dangereuses. Ils montrent que le racisme le plus décomplexé,
le militarisme et la corruption sont ce qu’il y a de plus efficace pour
gouverner.

Cette complicité obscène, il est plus qu’urgent de la briser.

Les Juifs israéliens sur la trace des Pieds Noirs d’Algérie ?

En Algérie aussi, des Européens, français pour la plupart,
appartenant souvent aux couches les plus défavorisés, sont devenus des
colonisateurs.

On ne leur avait pas dit que l’Algérie était « une terre sans peuple
pour un peuple sans terre », mais juste que, les autochtones étant tous
des « arriérés », il était licite de prendre leurs terres, de les priver
de tout droit civique et de les utiliser comme main d’œuvre exploitable
et corvéable à merci.

Et quand les Algériens se sont révoltés, il est devenu « légitime »
de brûler leurs villages, de violer les femmes, de torturer, de faire
disparaître les corps, de multiplier les « corvées de bois ». Au bout du
compte, la grande majorité des Pieds Noirs (même ceux qui étaient là
depuis plusieurs générations) et des Juifs algériens (qui étaient des
autochtones, ils ont été assimilés au colonisateur par le décret
Crémieux) a dû partir. Sans doute, s’il avait existé un courant
politique conséquent, chez les Pieds Noirs, pour négocier leur maintien
dans une Algérie indépendante, ce maintien aurait été possible. Mais
c’est un mouvement fasciste, l’OAS, qui s’est exprimé en leur nom.

L’équivalent de l’OAS est au pouvoir en Israël, sans réelle
alternative. Comme les Pieds Noirs, les Israéliens sont sûrs d’avoir la
force avec eux. Ils sont sûrs que les pertes énormes infligées à
l’adversaire, les humiliations, les enfants arrêtés, les tortures … leur
assureront une domination éternelle. Cette domination est une évidence
renforcée par la vague populiste fascisante dans de nombreux pays.
Beaucoup d’Israéliens pensent que ce rapport de force sera éternel.
Aucun rapport de force n’est éternel.

Les Juifs israéliens, à la différence des Pieds Noirs, n’ont pas de
métropole. En ce sens la politique de type OAS menée actuellement n’est
pas seulement criminelle contre les Palestiniens. Elle est suicidaire
pour les Juifs israéliens et menace aussi les Juifs du monde entier. On
ne réparera pas le nettoyage ethnique de 1948 par un autre nettoyage
ethnique. Cela impose d’en finir avec le rouleau compresseur colonial.

Notre mémoire : le vivre ensemble, l’égalité, la solidarité.

Pendant des décennies, la majorité des Juifs ont considéré que leur
émancipation, comme population discriminée, passait par l’émancipation
de l’humanité. On peut discuter à l’infini pour savoir si l’engagement
massif des Juifs/ves dans des combats pour la démocratie, pour la
révolution, contre le fascisme et le colonialisme, étaient ou non une
« transposition laïque » du messianisme.

Révolutionnaires, scientifiques, écrivain-e-s, cinéastes,
militant-e-s ouvriers, ces Juifs/ves, même quand ils/elles ne
revendiquaient pas cette identité, ont été à l’antithèse des fascistes
au pouvoir en Israël. Les valeurs de ces hommes et femmes étaient
l’égalité, la solidarité, l’esprit critique, l’universalisme,
l’engagement. La figure du Juif, ça a longtemps été Hannah Arendt ou
Abraham Serfaty. Aujourd’hui, ce sont les soudards Lieberman ou
Nétanyahou
Après le génocide nazi, le cri des rescapés a été : « que cela n’arrive plus jamais » !

Les sionistes disent : « que cela ne NOUS arrive plus jamais » ! Et
cela veut dire exactement l’inverse. Ils ont repris à leur compte toutes
les « valeurs » des bourreaux d’hier : racisme décomplexé, négation des
droits et de la dignité de l’autre, destruction systématique de la
société de l’autre, meurtres gratuits, suprématisme. Ils imitent ce que
les États-Uniens ont fait contre les Amérindiens avec la même bonne
conscience. Ils pensent qu’ils ont tous les droits.

Ils ne sont pas seulement des assassins du peuple palestinien. Ils
assassinent aussi la mémoire du judaïsme, qu’il soit laïque ou
religieux.

Pierre Stambul




Les risques de la 5G en valent-ils la chandelle ?

[Source : La maison du 21e siècle]

Antenne 5G installée devant une maison.
© https://scientists4wiredtech.com

Par Iishana Artra, EMF Safety for Vermont et The Together Project

Au cours des derniers mois, on a beaucoup parlé de la 5G – la prochaine génération de technologie sans fil. La 5G est considérée comme une étape nécessaire vers «l’Internet des objets» – un monde dans lequel nos réfrigérateurs nous alertent lorsque nous manquons de lait, les couches de bébé nous indiquent quand elles doivent être changées, et Netflix est disponible partout, tout le temps. Mais ce que nous n’entendons pas, c’est que des études factuelles dans le monde entier ont clairement démontré les effets néfastes de l’exposition humaine au rayonnement de radiofréquences (RF) pulsées émis par les tours de cellulaires, les téléphones portables et d’autres appareils sans fil – et que la 5G aggraverait considérablement le problème.

La plupart des gens pensent que la Federal Communications Commission (FCC – tout comme Santé Canada) évalue attentivement les risques pour la santé de ces technologies avant de les approuver. Mais dans une confirmation écrite obtenue par le sénateur Blumenthal du Connecticut, la FCC a admis qu’elle n’avait mené aucune étude établissant que la 5G ne pose aucun risque pour la santé humaine.

Les lobbyistes des télécommunications nous assurent que les lignes directrices déjà en place sont suffisantes pour protéger le public. Ces directives de sécurité reposent toutefois sur une étude réalisée en 1996 sur la capacité d’un téléphone portable de l’époque à chauffer la tête d’un mannequin en plastique de la taille d’un adulte. C’est problématique, pour au moins trois raisons :

  • Les organismes vivants sont constitués de cellules et de tissus hautement complexes et interdépendants, et non de plastique.
  • Les fœtus, les enfants, les plantes et les animaux sauvages, et pas seulement les hommes adultes, font partie des êtres vivants exposés au rayonnement RF.
  • La puissance des fréquences utilisées dans l’étude sur le mannequin étaient nettement inférieures aux niveaux d’exposition associéà la 5G.

Le rayonnement RF de la 5G utilise un «cocktail» de trois types de rayonnement, allant des ondes radio de relativement basse énergie, au rayonnement hyperfréquence avec beaucoup plus d’énergie et aux ondes millimétriques avec encore beaucoup plus d’énergie (voir le tableau ci-dessous). Le plus grand danger réside dans les fréquences extrêmement élevées de la 5G. Alors que les fréquences de la 4G atteignent 6 GHz, la 5G expose toute forme de vie à des signaux pulsés se situant entre 30 et 100 GHz. Le grand public n’a jamais été exposé à de telles fréquences pendant de longues périodes.

Ceci est une préoccupation majeure. Il se trouve que nos yeux et nos canaux sudoripares agissent comme des antennes pour l’absorption des ondes 5G de haute fréquence. [1] Et comme les distances que ces ondes à haute énergie peuvent parcourir sont relativement courtes, les émetteurs seront plus proches des maisons et des écoles que ceux des technologies sans fil antérieures : leur déploiement ajoutera l’équivalent d’une tour de téléphonie cellulaire toutes les 2 à 10 maisons.

Mais l’ancien président de la FCC, Tom Wheeler, a clairement indiqué que la FCC, dominée par les télécoms [tout comme l’est Santé Canada], ne mettait pas la santé au premier plan : «N’essayez pas d’empêcher le développement technologique», a-t-il déclaré. «Contrairement à certains pays, nous ne pensons pas que nous devrions passer les deux prochaines années à mener des études… Il est de loin préférable de laisser les innovateurs agir à leur guise que de laisser des comités et des régulateurs définir l’avenir. Nous n’attendrons pas que de nouvelles normes soit adoptées. » Répondant à des questions relatives à la santé, M. Wheeler a déclaré: « Parlez au personnel médical » [2].

Bonne idée.

Le «personnel médical» a mené plus de 2 000 études internationales fondées sur des preuves qui établissent un lien entre les effets sur la santé et le rayonnement pulsé émis par les tours de cellulaires, les routeurs Wi-Fi, les téléphones portables, les tablettes et autres appareils sans fil. Ces études nous disent que le rayonnement RF est nocif même avec des expositions de faible puissance et de courte durée, et qu’il affecte les enfants et les fœtus plus rapidement que les adultes. Parmi les résultats, citons le fait que le rayonnement RF est cancérogène, endommage l’ADN, affecte la fertilité et le système endocrinien et a des effets neurologiques. Il a également été démontré que les fréquences électromagnétiques pulsées étaient à l’origine de symptômes neurologiques tels dépression, anxiété, maux de tête, douleurs musculaires, déficit d’attention, insomnie, vertiges, acouphènes, picotements de la peau, perte d’appétit et nausées. [3]

Le gouvernement américain est au courant de ces risques depuis au moins 1971, date à laquelle le Commandement de la recherche et du développement médical dans la marine a publié une bibliographie de 3 700 références faisant état de 100 effets biologiques et cliniques attribués aux rayonnements hyperfréquences et radiofréquences.

Des découvertes récentes, telles que l’étude du programme national de toxicologie (NTP) aux États-Unis, réalisée au coût de 30 millions de dollars en 2018, ont corroboré les conclusions de toutes les études bien conçues sur le cœur et le cancer du cerveau de personnes exposées depuis au moins 10 ans au rayonnement cellulaire émis par des tours de téléphonie cellulaire. Elles arrivent toutes à la même conclusion : le rayonnement RF cause le cancer. [4]

Quelle a été la réaction face à ces conclusions ?

Les scientifiques demandent instamment à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de mettre à jour sa classification des RF pour la faire passer de la catégorie «Peut-être cancérogène pour l’homme» du Groupe 2B à «Agent cancérogène avéré» du Groupe 1, ce qui mettrait les radiofréquences dans la même catégorie que l’arsenic et l’amiante. Annie Sasco, ancienne chef de l’Unité de recherche épidémiologique pour la prévention du cancer de l’OMS, a déclaré : « Assez, c’est assez, combien de morts devra-t-il encore y avoir avant que des mesures sérieuses soient prises ? Les preuves continuent de s’accumuler. » 

Ronald Melnick, le concepteur de l’étude NTP, déclare que l’étude « montre clairement un lien de causalité entre le cancer et l’exposition aux signaux des téléphones mobiles sans fil ». Il ajoute qu’« une leçon importante à tirer des études de la NTP est que nous ne pouvons plus présumer que les technologies sans fil actuelles ou futures, y compris la 5G, sont sans danger sans qu’elles n’aient été d’abord adéquatement testées. » [5] Entre-temps, 231 scientifiques de 42 pays ont signé l’Appel sur la 5G, qui réclame de toute urgence un moratoire sur le déploiement de cette technologie. Des mesures sont prises pour ralentir le déploiement de la 5G en Italie, en Belgique, en Israël, en Suisse et aux Pays-Bas, ainsi que dans les États de Californie, du New Hampshire, du Massachusetts et de l’Oregon.

Mais jusqu’à présent, pas assez de dirigeants politiques ont été disposés à tenir compte des avertissements émis. Ou peut-être qu’ils s’en remettent au président Trump qui a déclaré que les antennes 5G « doivent couvrir toutes les communautés et qu’elles doivent être déployées dès que possible… Peu importe où vous vous trouvez, vous aurez la 5G et la vie sera différente. Je ne sais pas si ça sera mieux ainsi… mais je peux dire que sur le plan technologique, ce ne sera même pas proche. »[6]

La technologie sans fil est devenue tellement omniprésente que la plupart d’entre nous ont été amenés à croire qu’elle était sans danger. Maintenant, les risques sont sur le point de s’accroître de façon spectaculaire. Davantage de citoyens et de législateurs doivent rejoindre ceux qui s’opposent activement à la campagne téméraire en faveur de la 5G.

– Iishana Artra, Ph.D. est une spécialiste de la santé publique, de la sécurité et de l’étude des champs électromagnétiques à Brattleboro, dans le Vermont.

– Tiré de Is 5G Worth the Risks? https://www.counterpunch.org/2019/05/03/is-5g-worth-the-risks/

Traduction : Jean Hudon

NOTES:

1] « The Human Skin as a Sub-THz Receiver – Does 5G Pose a Danger to It or Not? »https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29459303 , and « The Modeling of the Absorbance of Sub-THz Radiation by Human Skin » (Betzalel 2017, Betzalel 2018) http://ieeexplore.ieee.org/stamp/stamp.jsp?tp=&arnumber=8016593&isnumber=5741778 –https://principia-scientific.org/study-human-sweat-ducts-act-as-antennas-for-5g-radiation/

[2] « 5G network being pushed on the public with zero concern for safety », Nexus https://nexusnewsfeed.com/article/human-rights/5g-network-being-pushed-on-the-public-with-zero-concern-for-safety

[3] « Electromagnetic and Radiofrequency Fields Effect on Human Health », American Academy of Environmental Medicine.https://www.aaemonline.org/emf_rf_position.php

[4] These peer-reviewed published papers are compiled in the BioInitiative Report, which you can view at BioInitiative.org.

[5] Melnick, Ronald, « There’s a clear cell phone-cancer link, but FDA is downplaying it », The Hill, Nov 13, 2018.https://thehill.com/opinion/healthcare/416515-theres-a-clear-cell-phone-cancer-link-but-fda-is-downplaying-it

[6] « Remarks: Donald Trump discusses deployment of 5G wireless networks », Factbase, April 12, 2019.https://factba.se/transcript/donald-trump-remarks-wireless-5g-network-april-12-2019

5Geffetsmoratoireondes millimétriquesrisques

AU SUJET DE L’AUTEUR

Docteure en psychologie transpersonnelle, Iishana est membre fondatrice de EMF Safety for Vermont et cofondatrice/codirectrice du projet Together. Cet organisme à but non lucratif rassemble les gens pour créer des liens significatifs visant à améliorer la santé et le bien-être, telles celes qui sont isolées pour des raisons telles que l’électrosensibilité, la fracture numérique, la dépendance numérique, la récupération de la consommation de substances, le deuil ou la vieillesse. Les expertises électromagnétiques et de cohérence cardiaque (HeartMath) sont devenues ses passions dans le cadre de sa propre guérison de la sensibilité aux CEM et du stress post-traumatique. « Il est profondément gratifiant lorsque mes clients me font part de l’amélioration de leur vie. J’espère pouvoir continuer ce travail pendant de nombreuses années », dit-elle.




CO2, géo-ingénierie et couche d’ozone

[Source : Ciel Voilé]

CO2, géo-ingénierie et couche d'ozone
Le professeur Claudia von Werlhof a écrit à Greta Thunberg. Dans cette lettre, Claudia von Werlhof explique que la perturbation du climat mondial n’est pas due au CO2.

Silvia Terribili, a sollicité une interview de Claudia von Werlhof. Elle a eu lieu le 9 avril 2019 lors de l’émission de radio Onda Italiana à Salto.nl.

Traduction française :
Ciel voilé

CvW : La question est de savoir comment nous définissons le changement climatique et sa prétendue cause qui serait le CO2. Le changement climatique, au moins dans le discours officiel, est considéré comme un « réchauffement planétaire » or ce réchauffement planétaire n’existe pas. Les données de la NASA, l’Agence Spatiale nord-américaine, montrent que ces 18 dernières années, il n’y a pas eu de réchauffement planétaire. Ce qui existe effectivement — parce que nous ne nions pas le problème —, ce sont des changements dans différentes dimensions du temps, du climat et plus encore de l’atmosphère, etc. Nous allons expliquer cela davantage dans cette interview. La seconde question est celle du CO2 qui est maintenant très importante puisque tous ces jeunes à présent dans la rue croient en cette histoire et en ce dogme du CO2. Et cela est très étrange, car beaucoup de scientifiques, de vrais scientifiques, nient que le CO2 soit la cause du changement climatique ou qu’il ait la moindre influence sur lui. Par exemple, aux États-Unis, environ 30 000 scientifiques déclarent que le CO2 ne pose aucun problème. Au contraire, le CO2 est un gaz qui provient de matière organique en décomposition dont les plantes ont besoin pour la transformer en oxygène. Ils disent que le CO2 n’est pas du tout préjudiciable au climat et que c’est même quelque chose que nous devons accueillir, dont nous avons besoin pour nos arbres et nos plantes et qui a un effet positif. Donc, ce qui est risible, c’est que le CO2 est souvent présenté comme une saleté, comme s’il s’agissait d’une saleté dans l’air. Ensuite, vous regardez les usines qui sont présentées à cette occasion, vous voyez la fumée qui en sort, etc. Ce n’est pas du CO2 ! Le CO2 est un gaz invisible et ne dégage aucune odeur. Vous ne le voyez donc pas. En général, la quantité de CO2 dans l’atmosphère est d’environ 0,038 % seulement. Ce qui sort des usines est essentiellement de la vapeur, de la vapeur d’eau, à 80 ou 70 % environ. Ainsi, cette infime quantité de CO2 ne peut rien changer d’énorme, tel le climat de la planète. C’est impossible. Donc, tous ces scientifiques qui sont des scientifiques sérieux nient une influence négative du CO2 sur le climat. Il y a même des lauréats du prix Nobel, comme Ivar Giaever, qui l’explique, ou des gens du MIT, du Massachusetts Institute of Technology, comme Richard Lindzen et d’autres. Le GIEC, le Groupement International d’Experts du Climat, fondé à la fin des années 80 du siècle dernier, n’est cependant pas tant une organisation scientifique que politique, et diffuse et vend le mythe du CO2 au public. C’est donc une question politique et du point de vue d’un vrai scientifique, le CO2 n’est vraiment pas nuisible et ne change pas le climat. Il est trop infime pour le faire.

Si vous regardez les origines de ce débat à la fin des années 80, vous voyez qu’avant, tout le monde parlait d’une possible période glaciaire, d’une nouvelle période glaciaire. Lowell Ponte, f. i., a écrit un livre sur « The Cooling ». C’était en 1976. Ils ont parlé d’un refroidissement et d’une nouvelle ère glaciaire contrastant avec le discours sur le réchauffement climatique d’aujourd’hui. Il n’y a plus de débat historique sur l’origine de ce mythe du CO2. Le GIEC a été fondé par des groupes de réflexion, tels que le Club de Rome, le World Watch Institute, les Rockefeller, etc., des personnes qui ont un intérêt différent sur le sujet. Et ils ont trouvé, je crois que c’était une analyse de William Engdahl, qui a dit qu’ils ont trouvé et inventé le mythe du CO2 pour définir un ennemi commun, à savoir l’humanité elle-même. L’humanité est coupable de produire autant de CO2 par l’industrie civile et par la consommation. Cette idéologie peut être utilisée pour une autre, une nouvelle politique. C’est donc là, l’origine du mythe du CO2 et leur propagande dans le monde entier. Puis vint Al Gore et tout le monde l’a cru. Pourtant le contraste entre le changement climatique réel et ce qu’il raconte est saisissant. Cette histoire n’est généralement pas connue. Et les gens ne savent vraiment rien de la nature et de la planète. L’ignorance est générale et le public croit tout simplement en tout.

Il y a beaucoup de changements dans le monde, dans le climat, à bien des égards, comme ceux découverts par Rosalie Bertell (nous en parlerons plus tard) qui a déclaré que nous détruisions notre planète. Mais comment ? Ce n’est pas par le réchauffement climatique, mais par quelque chose de totalement différent. Ceux qui parlent du changement climatique ne la mentionnent même pas. Ils ne voient pas qu’il y a des changements, pourtant il y en a des différents, d’origines très différentes.

ST : Oui, il semble également que les modèles informatiques prédisant un réchauffement climatique catastrophique dans les années à venir soient « paramétrés » et qu’il existe un risque quant à la diffusion des résultats de ces méthodes et modèles. Pouvez-vous dire quelque chose de ces modèles ?

CvW : Ces modèles utilisés par le GIEC sont des modèles informatiques. Leurs résultats ne sont que le résultat de la simulation informatique. Cela n’a rien à voir avec la réalité et ce qu’ils mesurent est ce qu’ils veulent mesurer. Ils mesurent simplement quelque chose comme une production accrue de CO2, mais ils ne tiennent pas compte de la complexité du climat sur cette planète. Ils n’ont aucun paramètre à ce sujet et ils essaient donc vraiment de nous tromper avec ce qu’ils disent à propos d’un changement climatique et d’un réchauffement climatique si énormes. Cela ne se produit pas et cela ne se produira pas à cause du CO2. Donc, ce sont des méthodes étranges, non scientifiques. Il faut dire que ce sont des méthodes politiques qui veulent prouver quelque chose qui n’existe pas. Il n’y a donc aucune raison pour que le réchauffement de la planète dépasse 4 degrés, ce qui est impossible. Du moins, c’est impossible simplement en ajoutant du CO2, en si infime quantité, dans l’air. Vous n’obtiendrez jamais aucun effet et c’est très comique que tout le monde croie ce non-sens. C’est une théorie qui n’a rien à voir avec la réalité et nous devrions rechercher pourquoi cette théorie existe. Donc, c’est la question la plus importante.

ST : Il y a quelque 30 ans, nous étions déjà prévenus que la couche d’ozone protectrice avait diminué. De nos jours, nous ne semblons plus nous préoccuper de l’affaiblissement de la couche d’ozone dans la stratosphère. Comment expliquer cela, car nous devrions nous inquiéter de cet affaiblissement et de ce qui le provoque ?

CVW :
La question de l’ozone, oui. C’est encore une chose très comique
et ce n’est pas drôle du tout en fin de compte, car nous avons
vraiment besoin de la couche d’ozone. Sans la couche d’ozone, il
n’y aurait pas de vie sur terre, car elle nous protège des rayons
cosmiques du soleil, en particulier des rayons UV B et C, très
toxiques. Et il a été découvert que ces radiations descendent
aujourd’hui sur terre, ce que la couche d’ozone empêche
normalement. Mais maintenant, ces rayons passent et c’est une
longue histoire, car il y avait le protocole de Montréal dans les
années 80 qui interdisait l’utilisation de CFC, de tous ces
produits chimiques que vous avez dans les réfrigérateurs, etc.,
parce qu’ils pensaient qu’ils étaient la cause du trou dans la
couche d’ozone. Mais c’était déjà faux à l’époque, car
nous savons que ce qui nuit vraiment à l’ozone, c’est surtout la
radioactivité. Il y a beaucoup de radioactivité dans l’air
puisque l’armée a mené des expérimentations en faisant exploser
des bombes nucléaires depuis les années 40 et 50 jusqu’à la
fin des années 90. Nous avons eu environ 2 200 explosions
nucléaires sur terre et dans l’atmosphère et elles ont produit
beaucoup de rayonnements radioactifs qui détruisent la couche
d’ozone. C’est la principale raison de l’affaiblissement de
cette couche, car la radioactivité détruit l’ozone et l’étouffe,
car l’ozone est une sorte d’oxygène atmosphérique et la
radioactivité détruit cet oxygène. Le problème est de l’ordre
de la suffocation et un effet toxique du rayonnement qui descend sur
Terre lorsque cette couche est détruite ou inhibée. L’année
dernière, les personnes qui mesuraient la couche d’ozone ont
constaté que celle-ci était plus faible que jamais et qu’elle ne
s’était pas rétablie comme l’avait proposé le Protocole de
Montréal. Et ils ont découvert qu’au contraire, il n’existait
pas seulement les trous recouvrant l’Antarctique et l’Arctique —
ce dernier n’existant que depuis Fukushima, puisqu’il n’y a
jamais eu de trou au-dessus de l’Arctique. Et donc
l’affaiblissement de la couche d’ozone existe même dans
l’Arctique, même dans toute la partie nord de la Terre. Ainsi, le
rayonnement toxique ne se produit pas seulement aux pôles, mais
partout, il diminue et détruit de nombreuses plantes et réduit la
vie animale, comme les insectes. Avec la disparition des insectes,
les oiseaux et l’ensemble de la chaîne alimentaire sont affectés
par l’affaiblissement de la couche d’ozone. Dans les océans, le
plancton meurt, ainsi que le krill que mangent les gros poissons.
Maintenant, beaucoup de poissons meurent de faim et les récifs
coralliens sont en train de mourir, comme, par exemple, la Grande
Barrière de corail à l’est de la Nouvelle-Zélande, la plus
grande du monde, qui meurt actuellement, et elle ne se reproduit
presque plus. Les gens disent que c’est parce que les océans se
réchauffent, mais ce n’est pas la vraie raison. Le principal
problème est que les rayonnements toxiques du soleil tombent
également dans l’eau et causent la mort de la vie dans les océans.
Et puis vous avez toute cette radioactivité de Fukushima qui a été
conduite dans le Pacifique pour que la vie dans le Pacifique
s’éteigne et que bientôt vous n’ayez plus aucun poisson. C’est
en quelque sorte très tragique, car Rosalie Bertell avait déjà
écrit son livre « La Terre, la dernière arme de guerre » en
2000. Elle a étudié tous ces problèmes et leur origine, et elle a
toujours mis en garde contre la couche d’ozone, car elle avait déjà
réduit de 10 % à la fin des années 90 et maintenant,
elle continue à diminuer. Et Rosalie Bertell a prédit qu’avec une
réduction de 20 % de la couche d’ozone, il n’y aurait plus
d’agriculture, car les plantes seraient détruites par la toxicité
des rayons UV. Vous pouvez le voir même sur votre balcon lorsque
vous y installez vos plantes. Les feuilles brunissent déjà et vos
plantes ne poussent pas beaucoup au soleil. C’est donc peut-être
le plus gros problème auquel nous soyons confrontés et le résultat
de très nombreux effets qui détruisent la couche d’ozone non
seulement par la radioactivité, mais également par d’autres
instruments et technologies pires que le CO2 ou le réchauffement de
la planète.

ST : Que pouvons-nous dire de la géo-ingénierie et en particulier de l’injection d’aérosols dans la stratosphère qui est l’une des technologies qu’évoque le GIEC comme solution possible au réchauffement de la planète. Qu’en pensez-vous ?

CvW : En raison de cette théorie mondiale du réchauffement de la planète et du CO2, des géo-ingénieurs civils sont maintenant apparus, ce qui n’existait pas auparavant. Maintenant, ils ont leurs instituts de recherche partout et prévoient une solution à ce problème qui est supposé être une « gestion du rayonnement solaire » des SRM ou des SIC qu’ils envisagent d’injecter par aérosols dans l’air afin d’empêcher le soleil de briller et de chauffer la terre. Ainsi, au lieu de supprimer le CO2, parce que cela semble impossible politiquement, ils préconisent cette autre solution pour lutter contre les effets du soi-disant réchauffement planétaire, ce qui empêcherait le soleil de briller trop sur la planète. Le projet consiste donc à injecter des aérosols dans l’atmosphère et, en particulier, David Keith de l’Université de Harvard a mis au point un projet appelé SCOPEX pour ce processus. Dans le cadre de ce projet, il souhaite même injecter dans l’atmosphère de l’acide sulfurique ressemblant à une éruption volcanique et l’appelle effet Pinatubo parce que le Pinatubo est un volcan qui a explosé en 1991 et que les cendres et ce qui est sorti ont eu pour effet d’abaisser les températures. Et maintenant, ils essaient d’imiter cet effet en ajoutant de l’acide sulfurique dans l’air. Récemment, David Keith, ce professeur de l’Université de Harvard, a même déclaré que des dizaines de milliers de personnes en mourraient, au moins parce que cela signifierait que des acides retomberaient sur terre en y détruisant toute vie. J’estime que ce sont des expériences folles qu’ils préparent, et cela vaut pour les géo-ingénieurs civils et le plus drôle avec ce mouvement de géo-ingénieurs civils est qu’ils ne parlent pas du contexte militaire de toutes ces technologies qu’ils propagent maintenant. Et tous ces mouvements sur le changement climatique, etc. ne le savent pas non plus. On nie simplement que ce sont des expériences militaires que nous connaissons déjà, car depuis 30 ans, il y a des pulvérisations régulières d’aérosols dans l’atmosphère, donc tout cela se produit déjà. Je veux dire que la gestion du rayonnement solaire SRM n’est pas nouvelle. Nous l’avons déjà sous forme de pulvérisations de baryum, d’aluminium et d’autres substances très nocives pour la vie et l’agriculture. Monsanto, par exemple, a inventé une graine résistante à l’aluminium, imaginez. Ainsi, de telles choses se produisent et les gens s’y opposent, mais ils ne voient pas que ces expériences sont déjà une réalité, car elles font partie de la géo-ingénierie, de la géo-ingénierie militaire, qui existe depuis environ 70 ans. Il s’agit d’un projet de la Seconde Guerre mondiale dans lequel les militaires ont inventé le nucléaire en tant qu’arme de guerre et, après le nucléaire, d’autres armes comme celle du contrôle des conditions météorologiques. Comme Rosalie Bertell l’a dit, ils ont inventé les guerres climatiques, la géo-ingénierie et les armes à plasma, des armes électromagnétiques utilisées et émises par des chauffages ionosphériques. Il s’agit d’une technologie très spéciale presque inconnue, basée sur les inventions de Nicola Tesla, inventeur et ingénieur aux XIXe et XXe siècles. Il s’agit donc d’une technologie spéciale peu connue, comme HAARP en Alaska, qui est l’un de ces chauffages ionosphériques fonctionnant avec des ondes électromagnétiques. Ces ondes sont produites artificiellement et atteignent environ un milliard de watts. Elles sont projetées très haut dans l’ionosphère pour produire certains effets qui les renvoient vers la Terre. C’est une technologie très très dangereuse qui peut également être utilisée pour produire toutes sortes de catastrophes naturelles telles que, par exemple, des tsunamis ou des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou le changement de temps dans des régions entières, ou des ouragans, des sécheresses, les incendies et les inondations, et même changer les courants océaniques. Ce sont des technologies qui ne sont pas discutées en public, mais qui existent déjà depuis la guerre du Vietnam. Elles ont été inventées à cette époque et la Convention des Nations Unies sur les modifications de l’environnement, la fameuse convention ENMOD de 1977, explique ces armes, les effets qu’elles peuvent avoir lorsqu’elles sont utilisées. Donc, ce n’est même pas un secret et cela fait des décennies qu’elles ont été inventées et sont en cours d’expérimentation, et c’est comme une guerre menée contre la Terre et la planète telle un être cosmique immense dont nous dépendons. C’est très très dangereux et c’est exactement Rosalie Bertell qui nous a expliqué le fonctionnement de ces technologies, notamment en tant qu’armes de destruction massive électromagnétiques post-nucléaires. Ces chauffages ionosphériques se trouvent maintenant partout.

ST : Qu’est-ce qu’un chauffage ionosphérique ? Pourquoi l’utilisent-ils ? Quel est son but ? Nous ne comprenons pas puisque selon eux il y aurait un réchauffement climatique, ils ont dit qu’il y avait un réchauffement climatique. Donc, ils chauffent quand même l’ionosphère, mais c’est fou !

CvW : Ils chauffent l’ionosphère, la partie de l’atmosphère qui s’étend entre 80 et 800 km. C’est une partie de l’atmosphère électrifiée et quand ils y envoient les ondes électromagnétiques, ils la chauffent parce qu’ils chauffent l’ionosphère, cette partie de l’atmosphère, ils peuvent manipuler ces rayons électromagnétiques pour qu’ils redescendent sur Terre, en faisant une courbe. Ils peuvent travailler avec un angle et, comme l’a dit Rosalie, c’est comme un canon dirigé depuis l’ionosphère contre la Terre et quand ce rayon redescend sur Terre, il est terriblement destructeur. Ces rayons peuvent même traverser le noyau de la Terre.

ST : Mais cela chauffe aussi, alors c’est complètement fou puisqu’on a trop de réchauffement et qu’on en envoie…

CVW : Parce que le réchauffement est là-haut. Ce n’est pas ici. S’il y a un réchauffement, c’est là-haut. La NASA n’a pas constaté de véritable réchauffement de la terre en général, mais vous avez différentes régions du monde qui se réchauffent ou se sont réchauffées, comme les pôles, les régions polaires et les montagnes où se trouvent les glaciers qui fondent. Cela n’a rien à voir avec un réchauffement global dû au CO2. Certains d’entre eux sont certainement des effets de l’utilisation militaire des chauffages ionosphériques. Par exemple, en 1974, un traité a été signé entre les États-Unis et l’Union soviétique, l’accord secret de Vladivostok, aux termes duquel ils prévoyaient de réchauffer l’Arctique parce qu’ils voulaient que la glace disparaisse pour atteindre le pétrole sous l’océan au Nord, et ils ne pouvaient pas y arriver à cause de la glace. Aujourd’hui, la moitié de la glace arctique a déjà fondu, parce qu’ils ont utilisé des ondes électromagnétiques. Les ondes ELF, qui sont des ondes d’extrêmement basses fréquences, ont décongelé l’Arctique de cette manière. Cela n’a rien à voir avec le réchauffement climatique, mais avec cette technologie militaire.

ST : Pour en revenir à la géo-ingénierie, à la gestion du rayonnement solaire, avons-nous des preuves du programme ? Je veux dire, nous voyons tous ces types de traînées dans le ciel et le ciel est complètement recouvert parfois par ces traînées. Elles persistent, restant tout le temps. Que pensez-vous de ce phénomène ?

CVW : Il s’agit d’une technologie militaire plus ancienne qui a récemment été mise en œuvre il y a environ 30 ans. Cela a commencé dans les années 90 et, par exemple, vous avez des effets dans des régions comme Shasta en Californie. Ils ont été fortement pulvérisés par des aérosols. C’est comme l’agent Orange qui a été pulvérisé sur le Vietnam, un produit toxique de Monsanto, c’est pareil. C’est toxique et, par exemple, dans cette communauté de Shasta, dans le nord de la Californie, la terre ne produit plus, tout le monde est malade et les animaux et les plantes meurent. Ils ont reçu une telle quantité de produits toxiques, d’aérosols qui tombaient du ciel, et après les avoir analysés, ils ont organisé un grand événement, il y a quelques années pour protester publiquement contre les pulvérisations. Néanmoins, les mouvements alternatifs et sociaux n’acceptent pas — même le groupe ETC, ce qui est très important à cet égard — que cela soit déjà en cours, ce qui est pourtant une réalité pour les personnes touchées. Ils nient que les SRM soient déjà utilisés et ne discutent que des mauvais effets que cette méthode aurait sur nous. Ils sont donc contre, mais ils nient que ces méthodes soient déjà utilisées partout. Bien sûr, c’est ce que vous voyez dans le ciel, et j’ai fait quelques recherches pour savoir pourquoi ils le font, car les militaires ne s’intéressent pas au mythe du réchauffement climatique. Ils nient même le réchauffement climatique parce qu’ils sont davantage au courant.

ST :
Alors, ils le font ?

CVW : Oui, ils le font, ils sont plus informés, comme Trump qui l’a appris des militaires. Mais j’ai découvert qu’ils n’étaient pas intéressés par la question du réchauffement climatique. Ils le font en raison de l’appauvrissement de la couche d’ozone, S’il y a un trou dans la couche d’ozone ou une faiblesse, ils ne peuvent pas transmettre leurs ondes électromagnétiques. Ils ont besoin de ce que j’appelle une atmosphère de remplacement. Ils ont besoin de pulvériser des aérosols en tant que conducteur, ils ont besoin d’une atmosphère conductrice et les trous ne le sont pas. C’est la raison pour laquelle ils utilisent autant de métaux lors de la pulvérisation, des métaux lourds comme le baryum et le strontium et l’aluminium, qui n’est pas un métal lourd, mais ils sont tous conducteurs pour les ondes électromagnétiques. Récemment, j’ai découvert une femme qui s’appelle Schmitt et qui vit au Vénézuéla. Elle a analysé ces pulvérisations comme étant protectrices contre le cosmos, une sorte de cage de Faraday, produisant une sorte de grille autour de la terre pour la protéger des radiations, ce qui a également à voir avec l’appauvrissement de la couche d’ozone. La couche d’ozone est vraiment la question centrale qui doit nous alarmer, car c’est le moment de vérité. Si nous ne pouvons pas empêcher que de telles choses se produisent, cette destruction se produise, nous mourrons dans 20 ou 30 ans.

ST – Mais dans la version officielle, personne ne parle de l’appauvrissement de la couche d’ozone.

CVW :
Non. Il y a eu une alarme l’année dernière, un collègue aux
États-Unis, Marvin Herndon, qui effectuait des recherches sur cette
question avec ses collègues, et qui les a publiées. Il a prouvé
que l’appauvrissement de la couche d’ozone entraînait l’arrivée
de radiations toxiques sur la Terre. Et il a découvert que la NASA,
l’Agence spatiale nord-américaine, avait déjà obtenu le même
résultat en 2007. Et ils n’ont rien fait. Ils le savaient déjà à
ce moment-là, mais ils n’ont rien fait, car les militaires
estiment pouvoir faire tout ce qu’ils veulent. S’ils en avaient
besoin, ils inventeraient une nouvelle couche d’ozone. C’est ce
qu’ils pensent. Ils pensent qu’ils ont…

ST : Une solution technique

CVW : Oui, et ils pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent et empêcher que des choses ne se produisent. Mais après toutes ces explosions nucléaires dans l’atmosphère et dans l’ionosphère et dans les ceintures de Van Allen qui ont détruit des parties du champ magnétique de la terre, elles ne pourraient jamais remplacer ou guérir le champ magnétique ni l’atmosphère. Ils ne pouvaient rien faire à ce sujet. Ils l’ont détruit et il est détruit. C’est l’une des raisons des changements météorologiques. Donc, il y a beaucoup de raisons très complexes pour lesquelles les choses se passent. Par exemple, vous pouvez même utiliser les ondes électromagnétiques émises par les chauffages ionosphériques pour déplacer le Jet qui consiste en des vents rapides entourant la Terre, créant ainsi une frontière entre le chaud et le froid. Donc, si vous les déplacez vers le nord, vous avez la chaleur du sud au nord et lorsque vous les déplacez vers le sud, vous avez le froid de l’Arctique au milieu de l’Europe…

ST : Ils influencent fortement le climat et la météo

CVW : Avec ces technologies, vous pouvez presque tout faire et modifier les flux de vapeur qui constituent les flux humides de la Terre. Vous pouvez transporter l’humidité en Arabie par exemple. C’est l’une des plus grandes entreprises d’aujourd’hui, car ses habitants ont besoin d’eau et vous pouvez simplement transporter l’eau d’ici là. Ainsi, même la neige tombe dans le désert du sud de l’Arabie. Ce sont toutes des manipulations, des manipulations météorologiques, des manipulations climatiques. Personne n’en parle, mais cela se produit constamment. Et un autre effet de l’atmosphère pleine de métal est son assèchement, de sorte que nous avons beaucoup moins de pluie en Europe, par exemple, ce qui n’a rien à voir avec un réchauffement ou du CO2.

ST : En Italie, il y a la sécheresse.

CVW : L’Italie est en train de sécher. Vous avez ensuite des incendies qui sont également provoqués, non seulement à cause du temps sec, mais également des armes à énergie directe et des armes à laser. Vous pouvez donc produire ces incendies comme ce qui se passait au Portugal, en Australie et en Californie. Ils n’ont rien à voir avec les incendies de forêt et ils ne détruisent pas les plantes, ils détruisent les bâtiments. C’est comme si une guerre était passée là. Toutes ces choses sont discutées comme étant le résultat du réchauffement climatique et du CO2. Cela n’a rien à voir avec ça. Toute cette question du CO2 et du réchauffement de la planète est utilisée pour distraire les gens de ce qui se passe réellement, afin qu’ils ne voient pas ce qui a été commis contre la planète, l’atmosphère, la météo, etc., afin qu’ils ne regardent pas parce qu’ils pensent que tout cela est du réchauffement climatique.

ST : Malheureusement, nous devons presque arrêter l’émission, mais j’aimerais vous poser une nouvelle question. Du 23 au 26 mai, nous aurons des élections européennes à venir. Que pouvons-nous faire en tant qu’Européens soucieux d’inscrire l’ingénierie climatique et tous les risques connexes dans l’agenda électoral, car nous attendons des institutions européennes qu’elles protègent les 300 millions de citoyens des risques liés à ces technologies extrêmement dangereuses. Que pouvons-nous faire ?

CVW : Ce que nous avons fait, informez les gens. Nous venons de publier un livre. Cela s’appelle « Global Warning! » — ne pas réchauffer, mais avertir. Cela va paraître bientôt. Dix femmes expliquent leurs recherches sur ce dont nous parlons maintenant et cela sera publié par Talma Studio International à Dublin. Donc, je peux le recommander. Le problème est que les gens ne savent rien de ce qui se passe autour d’eux et ne sont pas informés même si cela est possible. Le livre de Rosalie Bertell existe dans la 4e édition en allemand, il existe en italien, français et espagnol. Tout le monde peut le lire et beaucoup de gens ont commandé la 4e édition maintenant, elle a été imprimée 15 000 fois. Quelqu’un aurait dû le lire, mais les gens n’en parlent pas. Les partis qui se présentent aux élections n’ont rien à voir avec tout cela. Les Verts devraient être les plus intéressés par cette question, mais ils ne le sont pas. Nous devons regarder derrière le programme de lutte contre le changement climatique. Il doit y avoir quelqu’un qui veut que les gens soient distraits, organisés autour d’autres problèmes. Vous avez tout le mouvement Smart City et 5G, la « technification » [fait de rendre technologique] de la société, et une sorte de politique de réduction contrôlée de la production et de la consommation. C’est comme l’agenda de dépopulation de certaines personnes qui semble être lié à cela. Je pense qu’il y a d’autres projets politiques, le Nouvel Ordre Mondial et les intérêts qui le sous-tendent. Le CO2 n’est que le bouc émissaire pour empêcher les gens de les regarder. Les Verts, par exemple, sont totalement impliqués dans ces projets d’économie dite « verte », mais elle ne l’est pas. Ce n’est pas une économie verte. C’est une économie fondée sur les armes que nous voyons approcher. Je ne vois pas la gauche, elle n’a aucun intérêt pour l’ensemble de la question, car elle se préoccupe du progrès et du développement, disons-le ainsi. Nous avons besoin d’une critique de ces technologies. Je l’appelle alchimie militaire ce que nous avons maintenant. Mais la gauche n’est pas intéressée par cela, et les autres partis, en tout cas, pas du tout non plus. Donc, je ne sais pas qui va être intéressé du point de vue des parties. Les gens ne sont pas informés, ils ne s’informent pas et les gens qui en parlent sont traités des théoriciens du complot, etc. Comment s’y prendre pour changer, pour ne plus croire en ces idéologies d’en haut afin de voir ce qui se passe réellement ? Comment des personnes comme Greta peuvent-elles s’informer sur la réalité ? Elles devraient savoir ce qui se passe réellement et non ce qui est supposé se passer. C’est le problème. C’est pourquoi j’ai écrit la lettre à Greta Thunberg pour l’informer et, comme je sais, elle a même finalement reconnu qu’il existait un problème militaire, mais pas celui dont nous discutons, celui de la géo-ingénierie militaire.

ST : Est-ce qu’elle vous a répondu ?

CVW :
Non, bien sûr que non. Comme il y a un grand mouvement derrière
elle, le mouvement du CO2 est derrière elle, bien sûr. Il y a eu
des projets : il y a 7 ans, nous avons déjà discuté de la
manière de mobiliser les jeunes. Ce n’est pas simplement une
entreprise du peuple, mais une campagne organisée de l’autre côté.

ST : Claudia, nous devons nous arrêter malheureusement, mais nous présenterons votre livre au moment de sa parution et peut-être que nous pourrons présenter le livre de Rosalie Bertell une fois de plus, car notre tâche est d’informer les gens. Nous faisons ce que nous pouvons pour informer les gens.

CVW : Peut-être pouvez-vous le traduire pour l’Italie et les Pays-Bas.

ST : Oui, malheureusement, je dois m’arrêter, mais je vous remercie beaucoup d’être avec nous ce soir et j’espère pouvoir vous parler à nouveau.

CVW : Merci beaucoup. Bye Bye.

Transcription de Linda Leblanc, avec corrections formelles de l’entrevue du 9 avril 2019

Biblio-note :

  • Rosalie Bertell : Kriegswaffe Planet Erde, 4e éd., Gelnhausen 2019, J.K. Fischer
  • Rosalie Bertell : Pianeta Terra. L’ultima arma di Guerra, Trieste 2018, Astérios
  • Rosalie Bertell : Planeta tierrra, La nouvelle guerre, Guadalajara 2018, La maison du mag
  • Rosalie Bertell : La Planète Terre, ultime arme de guerre, Tome 1, Paris 2018, Talma Studios

Michel Chossudovsky : https://www.globalresearch.ca/does-the-us-military-own-the-weather-weaponizing-the-weather-as-an-instrument-of-modern-warfare/5608728

Claudia von Werlhof (Ed.) : Avertissement mondial! La géoingénierie détruit notre planète, Dublin 2019, Talma Studios International (à paraître)

NOTE de Claudia von Werlhof : Je dois remercier Linda Leblanc qui a transcrit et fait don de son travail au Mouvement planétaire pour la Terre nourricière !!!




NEOM

[Source : Le Monde]

NEOM : la mégalopole du futur dont rêve l’Arabie saoudite

Par Clemence Duneau

De la taille de la Bretagne, cette ville à la pointe de la technologie doit être construite de toutes pièces sur les rives de la mer Rouge. Mais pour quoi faire ?



D’immenses espaces verts, des voitures autonomes et de l’énergie propre : c’est la promesse de NEOM, une mégalopole futuriste de la taille de la Bretagne, érigée sur les bords de la mer Rouge. Un projet pharaonique piloté par Mohammed Ben Salmane, le prince héritier d’Arabie Saoudite. Dans cette cité, estimée à 425 milliards d’euros, l’administration de la ville se ferait virtuellement, le wifi serait considéré comme de l’air numérique et les femmes pourraient vivre et travailler non voilées. Un projet futuriste qui tranche nettement avec la réalité du pays.


[Source : Challenges]

NEOM: où en est le projet fou à 500 milliards de dollars du prince héritier d’Arabie saoudite?

Par Antoine Izambard

Annoncée en octobre
par l’homme fort du royaume, cette gigantesque zone de développement
économique sur les rives de la mer Rouge estimée à plus de 500 milliards
de dollars, se précise. Et les entreprises françaises comme
AccorHotels, Vinci, Engie ou Airbus, se positionnent.

Arabie saoudite
[Dubaï]

NEOM vise à construire à partir de rien un espace économique ultra-connecté d’une superficie de 26.500 km2.
NEOM

Cela avait été l’un des moments forts du « Davos du désert », grand forum économique organisé du 24 au 26 octobre 2017 à Riyad. Entre ses propos appelant au retour d’un « islam modéré » et l’attribution de la nationalité saoudienne à un robot, Mohammed ben Salmane avait également annoncé tout sourire un projet démesuré, conforme à l’initiative Vision 2030 censée sortir le royaume de sa dépendance au pétrole. Son nom tient en quatre lettres : NEOM. Ce projet fou vise à construire à partir de rien un espace économique ultra-connecté d’une superficie de 26.500 km2, grand comme trois fois l’île de Chypre, dans le nord-ouest du pays. Transport sans chauffeur, drones avec passagers, biotechnologies, éoliennes de nouvelle génération… cette immense ville nouvelle qui rassemblera tous les ingrédients de la modernité devrait coûter au minimum 500 milliards de dollars. Elle sera également frontalière avec la Jordanie et l’Egypte et comprendra un pont enjambant la mer Rouge et reliant cette nouvelle ville à l’Egypte. 

« Nous avons besoin de la technologie de demain, de drones, de parkings, d’infrastructures. Notre pays veut des ‘dreamers’ plutôt que des choses conventionnelles », s’était à l’époque enthousiasmé l’homme fort du royaume wahhabite, sortant de sa poche deux téléphones portables, un ancien mobile et un smartphone pour illustrer le changement qu’il souhaite imposer à son pays. Celui qui cumule les postes de vice-Premier ministre, ministre de la Défense, président du Conseil des affaires économiques et du développement et conseiller du roi, s’était même laissé aller à dire que NEOM accueillera bientôt « plus de robots que d’habitants ». Plus de cinq mois après, où en est ce projet pharaonique alors que Mohammed ben Salmane a entamé dimanche une visite de trois jours en France?

Airbus, Vinci, Engie et Suez sollicités

Depuis le mois d’octobre, le projet NEOM est dirigé par l’allemand
Klaus Kleinfeld. Cet ancien PDG de Siemens et d’Arconic (fabricant de
composants en matériaux légers pour l’aéronautique, l’automobile ou la
défense) est chargé de mettre le projet sur les rails. Il s’est pour
cela adjoint les services de plusieurs cabinets de conseil comme
l’américain Oliver Wyman ou le britannique Buro Happold, qui sera chargé
de la gestion de NEOM. Pour l’heure, ces différents acteurs n’ont pas
encore engagé les grandes manoeuvres. « Ils sont en train de recenser
leurs besoins et de définir de façon plus précise le projet », indique un
homme d’affaires qui suit de près l’évolution de NEOM.

Selon nos informations, plusieurs entreprises françaises ont aussi été sollicitées comme Airbus, dont le drone taxi Vahana intéresse fortement les Saoudiens. Concernant les smart building, Vinci a également été approché, de même que Engie s’agissant de l’immense parc solaire que doit comporter NEOM. Suez, bien implanté dans le royaume où il produit de l’eau potable en dessalant l’eau de mer, a également été sondé à propos du traitement des eaux de cette ville qui se veut 100% écologique. 

AccorHotels face à Richard Branson

Parmi les entreprises tricolores qui pourraient également tirer profit de NEOM, il convient de citer AccorHotels. Premier opérateur hôtelier du royaume, le groupe français lorgne notamment un grand projet touristique intégré à NEOM consistant à transformer une cinquantaine d’îles de la mer Rouge en stations balnéaires de luxe. En octobre dernier, lors du « Davos du désert », le PDG du groupe Sébastien Bazin et Nicolas Sarkozy, membre du conseil d’administration, avaient d’ailleurs profité de leur audience commune avec le roi Salmane pour évoquer le sujet. Il en sera de nouveau question dans quinze jours, puisque une réunion de travail se tiendra à Riyad à propos de NEOM entre AccorHotels et les équipes du Public Investment Fund, le fonds souverain saoudien. Un marché hôtelier que le groupe français pourrait aussi partager avec la chaîne de Richard Branson, Virgin Hotels, bien placée sur ce dossier. Hormis NEOM, AccorHotels travaille également depuis plusieurs mois avec le gouvernement saoudien sur un autre projet XXL : « Entertainment City ». Estimé à 100 milliards de dollars, cet Euro Disney géant, situé à 30 minutes de Riyad, sera inauguré en 2020.

Au-delà des entreprises françaises, plusieurs sociétés étrangères comme l’entreprise américaine Boston Dynamics (robotique) ou Softbank group, qui a lancé en mai avec Riyad le plus gros fonds tech de la planète (93 milliards de dollars levés), ont mis un pied dans ce projet. Lors de sa tournée de trois semaines aux États-Unis en mars, Mohammed ben Salmane a par exemple officialisé un protocole d’accord avec SoftBank, pour développer dans le royaume un projet d’énergie solaire de 200 milliards de dollars. Le géant japonais pourrait aussi, selon certains médias américains, investir 15 milliards de dollars dans la construction de NEOM. A noter également, la mise en place d’un fonds de plus de 10 milliards de dollars entre l’Égypte et l’Arabie saoudite pour financer ce qui ressemble au projet du siècle.


[Source : À la lumière du nouveau monde]

PROJET NEOM la Pièce maitresse du Nouvel Ordre Mondial

NEOM.
Cité futuriste, hyper connectée. Pilotée par l’Intelligence Artificielle et les ordinateurs quantiques. Projet pharaonique, financé intégralement par les Saoud, sous pilotage d’alliés. 500 milliards de dollars d’investissement. Ouverture prévue en 2030.

NEOM. Sur la Terre des Prophètes des trois grandes religions monothéistes. La surface de la région de la Bretagne. Cité immense. Résurrection du Veau d’Or de l’Ancien Testament. Une ville de débauches.

NEOM. Eschatologie. Fin des Temps. Avant le reboot spirituel. Le grand nettoyage. Trois temps et un temps. Trois ans et demi.
Que cache le projet NEOM ?

NEOM sera t’elle une citée du NOM ? la capitale de l’Antéchrist ? Une chimère qui ne verra jamais le jour ?  Quoi qu’il en soit, à l’aube de la grande catastrophe, les mondialistes font avancer leurs projets comme si de rien n’était…

Neom, piece maitresse du Nouvel Ordre Mondial

Projet Neom : 5G, notre mort programmée

Projet Neom : Pourquoi le mont Sinaï ?




La prochaine étape du reset préfabriqué de l’économie globale est arrivée

[Source : Le Saker Francophone]

Par Brandon Smith − Le 6 juin 2019 − Source Alt-Market.com

Lorsque l’on discute du fait que les globalistes organisent
souvent délibérément des événements de crise économique, certaines
questions se posent inévitablement. La première question étant « Pourquoi les élites ruineraient-elles un système qui fonctionne déjà en leur faveur ? ».
La réponse est d’une certaine manière compliquée parce qu’il y a de
multiples facteurs qui motivent les globalistes à faire ce qu’ils font.
Cependant, avant d’entrer dans les explications, nous devons comprendre
que ce genre de question est enraciné dans de fausses hypothèses, et non
dans la logique.

La première hypothèse que les gens font est que le système
actuel est le système globaliste idéal. Ce n’est pas le cas et de loin.

En étudiant la littérature globaliste et leurs livres blancs, de Brave New World d’Aldous Huxley à The New World Order de H.G. Wells et son film peu connu « Things To Come », la collection d’écrits de Manly P. Hall intitulée The All Seeing Eye, le livre Tragedy And Hope de Carol Quigley, les documents du Club de Rome, du livre Between Two Ages de Zbigniew Brzezinski aux documents « Good Morning World » de Robert Muller, de l’Assemblée du New World Order de Henry Kissinger à l’Agenda 2030 du FMI et des Nations Unies, ainsi que presque chaque document publié par le Council on Foreign Relations, cela nous montre la description d’un objectif final plutôt éloquent. Pour résumer : Depuis au moins le siècle dernier, les globalistes poursuivent un but, la création d’un véritable système global unique. Cet objectif n’est pas caché, il est à peine dissimulé. Ils veulent que le public accepte consciemment un système économique global complètement centralisé, une monnaie globale unique, un gouvernement global unique et une religion globale unique (bien que cette question particulière nécessite un article entièrement distinct).

Pour atteindre un objectif aussi élevé et finalement destructeur, ils devraient créer des cycles continus de fausse prospérité suivis de catastrophes. Autrement dit, les grandes guerres et l’effondrement économique planifié sont leurs principaux outils pour conditionner les masses à abandonner leurs inclinations sociales et biologiques naturelles à l’individualisme et au tribalisme et à embrasser la philosophie collectiviste. Ils ont créé le système actuel comme moyen d’arriver à une fin. En l’état, ce n’est pas leur idéal utopique ; en fait, le système actuel a été conçu pour échouer. Et, face à cet échec, c’est l’« ordre »  globaliste voulu qui doit être introduit. La dialectique hégélienne décrit cette stratégie comme problème, réaction, solution.

C’est la réalité que beaucoup de gens ne semblent pas comprendre.
Même s’ils sont éduqués sur l’existence de l’agenda globaliste, ils
pensent que les globalistes essaient de protéger le système qui existe,
ou de protéger ce qu’on appelle « l’État profond ».
Mais c’est un mème de propagande qui ne décrit pas la situation dans son
ensemble. Le tableau d’ensemble est à la fois bien pire mais aussi
source d’espoir.

La vérité est que le vieil ordre mondial du siècle dernier est un
objet sacrificiel, comme l’étage d’accélération d’une fusée spatiale qui
tombe et brûle dans l’atmosphère une fois qu’il a brulé son carburant.
Si vous n’acceptez pas la réalité que les globalistes détruisent pour
créer des opportunités de gain, alors vous ne pourrez jamais comprendre
pourquoi les événements actuels prennent la forme qu’ils ont.

Bien sûr, dans le discours public, les élites ont appris à modérer
leur langage et à décrire leur programme. Les connaissances du public,
ou du moins la prise de conscience générale du « nouvel ordre mondial »,
ne cesse de croître et ils sont donc contraints d’introduire l’idée
d’un vaste changement sociétal et économique d’une manière qui semble
moins néfaste et qui est relativement vendable. Ils ont également
tendance à faire allusion à des événements ou à mettre en garde contre
des catastrophes qui sont sur le point de se produire, des catastrophes
qu’ils sont sur le point de provoquer. Peut-être s’agit-il simplement
d’une façon d’échapper au blâme une fois que les souffrances commencent.

Il y a quelques années, le Fonds monétaire international a commencé à
diffuser un mème pour décrire un crash économique global sans pour
autant prononcer le mot « crash ». La directrice générale Christine Lagarde et d’autres ont commencé à utiliser l’expression « reset ou réinitialisation de l’économie globale » en
référence à une plus grande centralisation de la gestion économique et
monétaire, le tout à la suite d’une sorte de crise dont les contours ont
été laissés le plus souvent ambigus. Ce qu’elle décrivait n’était qu’un
autre nom pour le nouvel ordre mondial, mais c’était l’une des
premières fois qu’un fonctionnaire globaliste laissait entendre que le
changement ou la « réinitialisation » se ferait sur les cendres de l’ancien système mondial, plutôt que simplement comme un prolongement de celui-ci.

Le message de Lagarde était essentiellement le suivant : La coopération « collective » ne sera pas seulement encouragée dans le nouvel ordre, elle sera nécessaire, c’est-à-dire la coopération collective de toutes les nations dans un même cadre géopolitique et économique. Si cela n’est pas fait, une grande douleur financière se fera sentir et il en résultera des « retombées ». Traduction : En raison de l’interdépendance forcée du globalisme, la crise dans un pays peut provoquer un effet domino de crises dans d’autres pays ; par conséquent, tous les pays et leur comportement économique doivent être gérés par une autorité centrale pour éviter que des gouvernements ou des « banques centrales malhonnêtes » ne perturbent l’équilibre.

Le FMI et le CFR appellent également cela le « nouveau multilatéralisme », ou « ordre mondial multipolaire ».

Je crois que la prochaine étape du reset économique a commencé en 2018 et 2019. Dans cette phase de création théâtrale globaliste, nous voyons le monde déchiré par la « non-coopération »
contre laquelle Lagarde et le CFR nous avaient mis en garde en 2015. La
guerre commerciale est en train de devenir rapidement une guerre
économique globale, attirant de multiples nations de part et d’autre. Ce
scénario ne profite qu’aux globalistes, car il offre une couverture
parfaite alors qu’ils vont déclencher un crash de la « Bulle de Tout » qu’ils ont passé ces dix dernières années à gonfler juste pour ce moment là.

Comme je l’avais prédit dans mon article « La troisième guerre mondiale sera une guerre économique », publié en avril 2018, le conflit des barrières douanières entre les États-Unis et la Chine est devenu un excellent catalyseur pour la réinitialisation globale. Dans mon article intitulé « America Loses When The Trade War Becomes A Currency War », publié en juin 2018, j’ai déclaré :

Une question qu’il faut se poser est de savoir combien de temps
durera la guerre commerciale actuelle ? Certains prétendent que les
hostilités économiques seront de courte durée, que les partenaires
commerciaux étrangers capituleront rapidement devant les exigences de
l’administration Trump et que toute mesure de rétorsion contre les
barrières douanières seront maigres et sans conséquences. Si c’est le
cas et que la guerre commerciale se déroule rapidement, je suis d’accord
: très peu de dommages seront causés à l’économie américaine au-delà de
ce qui a déjà été fait par la Réserve fédérale.

Cependant, que se passe-t-il si cela ne se termine pas rapidement ?
Et si la guerre commerciale traîne pour le reste du premier mandat de
Trump ? Et si elle se transforme en un second mandat ou en un nouveau
régime présidentiel en 2020 ? C’est exactement ce à quoi je m’attends et
la raison pour laquelle je prévois que ce sera le cas repose sur les
possibilités qu’une guerre commerciale aussi longue offrira aux
globalistes.

Le monde économique a une très courte durée d’attention, mais il y a
un an, dans les médias alternatifs, la guerre commerciale était traitée
par les pom-poms girls de Trump en particulier comme une nouveauté – un
problème facile qui serait résolu en quelques mois avec la victoire de
Trump. Aujourd’hui, ces mêmes gens sont devenus des fans de guerre
commerciale, agitant leurs pompons et criant pour en avoir plus alors
qu’ils avalent complètement cette farce. Mentionner le fait que la
guerre commerciale ne sert qu’à nous distraire pour que les globalistes
puissent achever leur programme de réinitialisation économique ne semble
pas les atteindre.

Ils font généralement valoir l’un ou l’autre des deux arguments
suivants : Trump est un anti-globaliste qui démolit le système dit « État profond » et la guerre commerciale fait partie de son « jeu d’échec diabolique ». Ou bien, les globalistes n’ont pas assez de contrôle sur le système actuel pour réaliser le genre de « conspiration » que je décris ici.

Tout d’abord, si l’on se fie à ses seules associations, il est clair que Donald Trump est une opposition contrôlée jouant le rôle d’un « anti-globaliste » tout en empilant dans son cabinet ces mêmes élites contre lesquelles il est censé être en guerre. Comme je l’ai souligné dans de nombreux articles, Trump a été acheté dans les années 1990 lorsqu’il a été sauvé d’une faillite possible par Wilber Ross, agent bancaire Rothschild. Dès son entrée à la Maison-Blanche, M. Trump a fait de M. Ross son secrétaire d’État au Commerce, et il est l’une des figures clés de la guerre commerciale en cours.

À ce stade, je dois dire que quiconque prétend que Trump « joue aux échecs comme un dieu »
avec les élites bancaires alors qu’il est entouré d’elles au quotidien
doit être cliniquement fou. Toutes les politiques économiques et
commerciales que Trump a lancées au cours des deux dernières années ont
servi d’écran de fumée pour la démolition contrôlée de l’économie par
les globalistes. Alors que la réinitialisation se poursuit au beau
milieu de la guerre commerciale, c’est Trump et, par extension, tous les
conservateurs qui en porteront le blâme. Trump est un joueur de flûte
pour les mouvements conservateurs, c’est pourquoi j’ai toujours dit que
toute tentative de destitution de Trump (avant que le crash ne soit
terminé) échouera. Les globalistes l’aiment exactement où il est.

Deuxièmement, il y a une banque centrale sous contrôle globaliste
dans presque tous les pays du monde, y compris dans les pays
prétendument anti-globalistes de l’Est comme la Russie et la Chine.
Toutes ces banques centrales sont coordonnées par la Banque des
règlements internationaux à Bâle, en Suisse. Les globalistes dictent
secrètement la politique économique de la quasi-totalité de la planète.
Ils peuvent facilement créer un effondrement économique quand ils le
souhaitent. C’est un fait.

Cependant, ce qu’ils ne contrôlent pas, c’est la façon dont certains
éléments du public réagiront à leur programme de réinitialisation. Et
c’est ici que nous trouvons l’espoir. Ils n’ont pas encore leur « nouvel ordre mondial »,
c’est pourquoi ils doivent recourir à des opérations théâtrales et
psychologiques élaborées. Ils savent qu’un segment éveillé et conscient
de la population pourrait les anéantir demain avec la bonne motivation,
et ainsi, ils continuent à nous distraire avec une foule d’autres
préoccupations et de calamités.

Le but est de convaincre les masses de se concentrer sur toutes
sortes de mauvais ennemis tout en ignorant les élites organisées et les
psychopathes comme la racine de la menace pour l’humanité. Nous sommes
censés haïr les Russes, ou haïr les Chinois, ou haïr les gens de la
gauche, ou haïr les gens de la droite, et ainsi de suite. Mais ces
conflits ne sont que les symptômes d’une maladie plus profonde. Le grand
danger, c’est que l’accent mis sur les globalistes, détectés comme le
virus, faiblira dans la conscience publique et dans les cercles
conservateurs en particulier lorsque la guerre commerciale deviendra une
guerre globale et que l’effondrement économique entraînera des
difficultés financières.

La remise à zéro est imminente. Le récit de l’effondrement est écrit
sous nos yeux. Mais le jeu final ne repose pas sur les globalistes, mais
sur les partisans de la liberté et de la souveraineté. Soit nous
gardons le cap sur le véritable ennemi, soit nous sommes aspirés dans le
maelström et oublions qui nous sommes et pourquoi nous sommes ici. Dans
ce dernier cas, la réinitialisation globaliste sera assurée.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




La crise États-Unis/Iran à la lumière du Soleil Levant

[Source : Le blog de Moïra Forest]

Auteur : Gearóid Ó Colmáin

Nous
l’avons prédit depuis longtemps : les États-Unis allaient
finalement fabriquer de toute pièce une crise massive internationale
pour provoquer une guerre contre l’Iran. La série entière de
guerres qui ont découlé du 11 septembre et les révolutions
factices pendant les deux dernières décennies sont de simples
préludes à la destruction à venir de l’Iran.

Désormais,
le Japon se retrouve au centre d’une crise internationale qui
s’amplifie après que les Américains ont accusé l’Iran de l’attaque
de deux pétroliers dans le Golfe d’Oman, l’un étant propriété de
la Norvège et l’autre du Japon.

La Norvège a été un médiateur important dans les négociations entre l’Iran et l’Occident et Oslo, bien qu’étant membre de l’OTAN, poursuit souvent  des politiques étrangères indépendantes. Mais dans cet article, je veux me focaliser sur l’engagement du Japon dans cette crise. Quel rôle peut jouer le Japon dans la guerre des États-Unis contre l’Iran ?

Mike
Pompeo :  » nous avons menti – nous avons triché – nous avons
volé  » 

Le
secrétaire américain Mike Pompeo a dit à CBS News hier que les
États-Unis sont certains que l’Iran est derrière les attaques.
C’est le même homme qui a récemment admis qu’en tant que directeur
de la CIA, il a menti de façon répétée. N’importe qui avec un
minimum de connaissance dans les relations internationales sait que
la CIA est une machine à fabriquer des mensonges, qu’elle a vendu
des guerres d’agression sur une base mensongère et que son but tout
entier est de contrôler la perception des masses pour protéger son
élite de bailleurs de fonds. La CIA a toujours haï les citoyens
américains autant que leurs faux ennemis étrangers.

Mais
alors, qu’est-ce que les États-Unis sont en train de planifier
maintenant ? En premier, considérons le nouvel échiquier
géopolitique et ses « impératifs stratégiques » pour
emprunter une expression de feu Zbigniew Brzezinski. Les États-Unis
ne contrôlent plus le Moyen-Orient, ils ne contrôlent plus
l’Amérique latine. Les États-Unis ont perdu le contrôle de sa
propre économie et essayent désespérément sous la présidence
Trump de reprendre contrôle sur sa propre industrie alors que la
Chine continue d’étendre son influence à travers le monde. Le
gouvernement américain sous la présidence de Trump ne contrôle
même pas l’Amérique.

L’Iran,
fauteur de trouble dans le monde entier ?

Donc,
revenons à Pompeo. Que dit-il maintenant ? Il dit que les États-Unis
« savent » que l’Iran est derrière les attaques dans le
Golfe Persique et que les États-Unis n’ont pas besoin d’autorisation
pour utiliser la force. C’est ce qu’il a dit dans son interview avec
CBS : les États-Unis peuvent bombarder et détruire n’importe quel
pays dans le monde si ses intérêts sont menacés ; ses intérêts
étant les intérêts de la cabale financière qui contrôle son
gouvernement et dirige sa politique. On appelle cela la cabale
d’Israël. Ce que dit Pompeo c’est que les États-Unis et Israël
sont au-dessus de la loi. Israël est sa propre loi et attaquera
n’importe qui, n’importe où, n’importe quand à n’importe quel coût.
Nous devons au moins être reconnaissants à Pompeo de rendre les
choses officielles.

Pompeo
a dit aussi : « c’est un régime qui cause beaucoup d’ennui dans
le monde entier ». Considérons maintenant cette affirmation
pendant un moment.

Est-ce
que l’Iran a attaqué les Américains le 11 septembre 2001 ? Est-ce
que l’Iran a envahi et occupé l’Afghanistan ? Est-ce que l’Iran a
envahi et occupé l’Irak ? Est-ce que l’Iran a déclenché la guerre
en Libye ? Est-ce que l’Iran a déclenché la guerre en Syrie ?
Est-ce que l’Iran a déclenché la guerre factice contre le
terrorisme ? Est-ce que l’Iran a envahi et bombardé plus de 50 pays
depuis la Deuxième Guerre Mondiale, dont la majorité étaient des
démocraties, en les remplaçant par des régimes dictatoriaux ? Non.
Alors, à quoi se réfère Pompeo ? Il se réfère aux États-Unis
d’Amérique !

Les
Japs sont de retour !

Nous
avons tous vu des films sur la Seconde Guerre Mondiale qui décrivent
les Japonais comme étant cruels, des tyrans sans coeur qui
réduisaient en esclavage les peuples d’Asie. Bien que réelle sous
bien des aspects, c’est néanmoins une vision partiale et basée sur
des préjugés au sujet des objectifs géopolitiques complexes du
Japon pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Depuis
leur défaite militaire, les Japonais ont été assujettis à la
puissance américaine. Ils n’ont que rarement sinon jamais été en
désaccord avec la politique américaine en Asie, mais ces dernières
années, la troisième puissance économique mondiale tend ses
muscles. Le Japon se remilitarise et révise son histoire, en
particulier, son rôle pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le Japon
se voit comme un libérateur de l’Asie de l’influence pernicieuse du
colonialisme britannique. Selon la vision japonaise, l’Asie a été
largement colonisée par la Grande-Bretagne et la France à cause de
la faiblesse des nations asiatiques. Le Japon se présentait comme un
défenseur de la race mongoloïde contre la dominance des Caucasiens.
Je ne cherche pas à défendre l’impérialisme japonais, mais il est
important de comprendre que tous les pays qui ont participé dans les
deux guerres mondiales ont ce qu’on peut considérer être des
raisons légitimes pour leurs actions et les nations vaincues ne
peuvent jamais écrire leur propre histoire.

Ce
nouveau rôle affirmé du Japon dans la région cause des problèmes
multiples avec la Chine.

Tant
que le Japon en reste au révisionnisme historique pour menacer la
Chine, les États-Unis ne sont pas concernés, mais permettre au
Japon de s’armer de nouveau et ne pas sanctionner la résurgence de
son nationalisme signifie qu’il y a toujours un risque que le Japon
échappe aux griffes des États-Unis.

Dans
de récents conflits, la diplomatie japonaise, de plus en plus
indépendante, est revenue au premier plan.

Pendant
la déstabilisation du Myanmar en 2017, lorsque des groupes
islamistes aidés par les oligarques de l’Arabie Saoudite et de
l’Occident, on lancé une campagne de terreur dans le nord de l’état
de Rakhine – des attaques dont les médias internationaux ont fait
porter la responsabilité aux victimes – les Japonais ont refusé de
condamner et isoler Naypyidaw. Au contraire, ils ont discrètement
rejoint la Russie et la Chine en soutenant le gouvernement birman
dans sa tentative d’éteindre la crise.

Pendant
la Seconde Guerre Mondiale, la Birmanie a été une cible stratégique
clé des tentatives de l’Empire du Japon d’expulser les Britanniques
d’Asie. Les relations du Japon avec les Birmans sont restées
cordiales, en dépit de l’hostilité américaine et européenne.

Ces
dernières années, le Japon a organisé des conférences avec des
nations africaines et n’a pas caché son ambition de rivaliser avec
les investissements chinois sur le continent.

La
visite récente de Shinzo Abe à Téhéran a été une tentative de
la part de Tokyo de faire la médiation dans le conflit entre l’Iran
et les États-Unis. Depuis la direction du Premier ministre Yukio
Hatoyama (2009 – 2010), le Japon cherche à focaliser à nouveau sa
politique loin du centrisme américain et vers de plus en plus de
liens avec les nations asiatiques. Le gouvernement de Hatoyama a fait
des gestes importants dans le but d’avoir de meilleures relations
avec la Chine. Bien que le nationalisme renaissant de Shinzo Abe a
sans aucun doute aggravé les relations avec la Chine, cela pose
aussi des problèmes pour les États-Unis parce que cela ne cible pas
seulement la Chine. 

La contradiction dans la politique étrangère japonaise a été mise en relief il y a quelques années par l’ancien ministre des Finances Shoici Nakagawa, qui était un proche de Abe. Il était profondément suspicieux envers la Chine et radicalement pro-Taïwan, mais il était autant suspicieux envers les États-Unis. Il a aussi suggéré que le Japon devait acquérir des armes nucléaires. Nakagawa était l’un des quelques officiels Japonais importants à avoir publiquement condamné les bombardements atomiques sur Nagasaki et Hiroshima par les États-Unis à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Les
États-Unis sont le seul pays à avoir utilisé des armes nucléaires
pour assassiner une population. Le lancement de bombes atomiques au
Japon a été justifié sur la base que c’était le seul moyen
d’arrêter la guerre, mais les Japonais tentaient de négocier la
paix avec les États-Unis depuis 1943 sans succès. Les États-Unis
étaient déterminés à utiliser les bombes atomiques pour montrer
aux Soviétiques qui étaient vraiment les nouveaux maîtres du
monde.

La
délocalisation de l’industrie américaine en Asie a signifié que le
Japon, bien qu’en déclin, a néanmoins gagné en stature. Avec une
base industrielle forte et une population largement homogène, le
Japon a encore le potentiel pour jouer un rôle dominant dans
l’intégration asiatique à condition qu’il maintienne de bonnes
relations avec les nations exportatrices de pétrole et de gaz.

Le
12 mars 2017, le roi saoudien Salman Ben Abdoulaziz Al Saoud a visité
Tokyo, la première visite d’un chef d’état saoudien depuis 5
décennies. Les deux pays ont signé plusieurs accords de haut niveau
qui ont ouvert l’économie saoudienne à l’investissement high-tech
japonais en échange d’accords d’exportations lucratifs vers le
Japon.

En
2017, le roi Salman d’Arabie Saoudite a visité Tokyo où le Joint
Vision 2030 a été inauguré. Alors que l’Arabie Saoudite soutient
un vaste programme de privatisation, le Japon est gagnant en devenant
un partenaire majeur dans la diversification de l’économie
saoudienne.

Bien que les Saoudiens ont été accusés d’être de possibles suspects dans l’attaque du Golfe d’Oman, les responsables sont bien plus sûrement les États-Unis et Israël. L’éminent clerc chiite irakien Moqtada Ben Sadr a visité Jeddah en Arabie Saoudite en avril 2017 où il a rencontré le prince Mohammed Ben Salman avec un projet pour améliorer les relations saoudiennes avec l’Irak et l’Iran chiites. Cela suggère que les Saoudiens cherchent probablement à apaiser les tensions avec l’Iran.

Depuis
le désastre de Fukushima en 2011, le Japon est devenu de plus en
plus précaire en matière de sécurité énergétique. Le désastre
de Fukushima a accentué la dépendance du Japon au pétrole
moyen-oriental, les forçant ainsi à plus se conformer avec les
politiques américaines envers les pays de cette région.

George
Friedman, le directeur de Stratfor, un think tank américain proche
de la CIA, croit que le Japon va finalement s’échapper du contrôle
américain et pourrait même devenir un ennemi des États-Unis. En
tant que puissance maritime majeure, le Japon est central pour le
contrôle américain sur la région du Pacifique. La nécessité du
Japon d’accroître les investissements dans les économies en
développement rentre en conflit avec l’économie de guerre
permanente des États-Unis et d’Israël. Le Japon ne veut clairement
pas d’une autre guerre majeure au Moyen-Orient, car elle pourrait
avoir un impact dévastateur sur le coût énergétique et la
sécurité.

La
culture de paix et de résistance de l’Iran

Lorsque
je filmais mon documentaire « The Culture of Resistance »
pour Press TV en 2017, j’ai visité le Musée de la Paix à Téhéran
où j’ai interviewé une femme japonaise qui s’est installée à
Téhéran après avoir expérimenté les horreurs des bombes
nucléaires américaines dans son pays. Elle s’est mariée à un
Iranien et est restée en Iran toute sa vie. Le Japon a une petite
idée de ce que sont les bombes nucléaires, les gens qui les
fabriquent, et pourquoi elles sont utilisées. Le Musée de la Paix
de Téhéran est dédié aux victimes des guerres soutenues par les
États-Unis contre l’Iran où des armes chimiques ont été
utilisées, fournies par l’Allemagne et la France avec le soutien
total des États-Unis. Les États-Unis n’hésiteraient pas à larguer
encore des bombes.

L’ancien
conseiller en sécurité nationale américaine Zbigniew Brzezinski a
dit au Comité des affaires étrangères du Sénat des États-Unis en
2007 qu’une guerre pourrait être déclenchée, « par des
provocations en Irak ou un acte terroriste attribué à l’Iran qui
plonge une Amérique isolée dans un bourbier s’étendant et
s’accentuant et finalement parcourant l’Irak, l’Afghanistan et le
Pakistan. »

Patrick Clawson a dit au Washington Institute en septembre 2012 que si l’Iran refusait de céder à la pression américaine, une opération sous faux drapeau pourrait être envisagée pour déclencher une guerre.

Personne
ne croit les mensonges de Mike Pompeo sur les attaques contre les
pétroliers, mais ce que la guerre en Irak a prouvé, c’est que les
néocons ne se préoccupent plus si le public les croit ou non. Ils
ont seulement besoin d’un article en couverture. Le gouvernement
japonais a dit ne pas être convaincu que l’Iran est derrière les
attaques contre les pétroliers. Les provocations américaines
pourraient provoquer un embrasement si la Chine et le Japon
resserrent les liens avec l’Iran. S’il y a une chose sur laquelle la
Chine, le Japon et l’Iran s’accordent, c’est que les États-Unis
n’ont pas le droit de bombarder n’importe quel pays quand cela leur
chante. Le Président Trump adore les frontières. L’armée
américaine devrait se concentrer sur la protection de ses propres
frontières et laisser le reste du monde tranquille. 

Article original :  http://www.gearoidocolmain.org/the-usiran-crisis-in-the-light-of-the-rising-sun/

Rétroliens : https://reseauinternational.net/la-crise-etats-unis-iran-a-la-lumiere-du-soleil-levant/




Aimez vos ennemis ! Réflexions sur le massacre de Pittsburgh

[Source : Le blog de Moïra Forest]

Auteur : Gearóid Ó Colmáin

L'article d'origine a été publié en octobre 2018 à la suite de l'attentat de la synagogue de Pittsburgh du 27 octobre 2018. Il n'avait pas fait l'objet d'une traduction à l'époque. Il est selon moi toujours d'actualité quant à ses réflexions sur le comportement que les chrétiens devraient avoir vis à vis de la communauté juive qui, au contraire de la haine qui a poussé au massacre de Pittsburgh, devrait se fonder sur l'amour mais aussi l'esprit critique. 
Les passages tirés de Nouveau Testament sont du chanoine Crampon (éditions Kontre Kulture) 
( Moïra Forest )
Source : Mintpress News

Le
récent meurtre de masse de Juifs dans la synagogue de Pittsburgh a
choqué et horrifié le monde. Les attaques ont mis en lumière
encore une fois, la pandémie psychotique américaine et une
prolifération du mal et de la haine que rien ne semble arrêter dans
une société sans dieu.

Le président Trump a fortement condamné les attaques, mais
cependant, la Ligue Anti-diffamation (Anti-Defamation League—ADL)
a fait porter la faute à Trump pour la montée de ce qu’elle
appelle le « nationalisme blanc ». Mais quasiment aucune
mention n’est faite sur le lien étroit de Trump avec Israël, le
soi-disant « État juif ». Steve Bannon, l’ancien chef en
stratégie de Trump, était le rédacteur en chef de Breitbart News
qui a été crée en Israël. Les nationalistes sont divisés entre
les sionistes et les antisionistes, mais aucun des deux camps ne fait
l’apologie de la violence anti-juive.

Pourquoi est-ce la faute à Trump ?

Trump a été comparé à Cyrus le Grand en Israël à cause de sa
politique de reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël.
En dépit de cela cependant, une partie des intellectuels juifs de
renommée mondiale et des personnalités des médias, incluant le
club de l’élite politique connue sous le nom de néocons (où les
juifs prédominent), s’opposent à lui. Leur argument est que le
nationalisme de Trump est contraire aux intérêts juifs.

Les Juifs ont joué un rôle dominant dans l’effort qui a été
fait pour virer Trump de la Maison Blanche et c’est certainement
vrai que la majorité des Juifs américains s’orientent vers le
très globaliste Parti Démocrate. Cependant, il y a une minorité de
Juifs qui soutiennent Trump parce qu’ils craignent que les immigrés
du Tiers Monde n’aient pas vu les films de Spielberg sur leur
histoire et que par conséquent, ils pourraient manquer de conseils
dans leurs recherches sur les Juifs — avec des résultats
imprévisibles.

Il semblerait cependant que c’est la peur qui motive bien des
soutiens juifs de Trump. J’ai déjà expliqué que la politique
pro-israélienne de Trump pourrait tuer la colonie avec gentillesse.
La raison en est simple : les élites juives n’ont jamais
voulu un État-nation qu’ils pourraient revendiquer comme le leur.
Une fois qu’ils ont obtenu le contrôle de la finance et des médias
globaux, leurs aspirations sont devenues internationales. La
domination globale juive est la base toute entière de leur religion
et un Juif sécularisé ou athée n’existe tout simplement pas. Si
on s’identifie en tant que Juif, on est un membre du culte.

Pour les élites juives, Israël est simplement un tremplin pour
la domination mondiale. Benjamin Netanyahou a dit qu’Israël doit
devenir un « pouvoir mondial ». Il n y a pas de vrai indice
montrant que les élites juives veulent une installation durable en
Palestine. Le sioniste français Jacques Attali a dit vouloir que
Jérusalem devienne la capitale du gouvernement mondial. Donald Trump
proclame son opposition à ce gouvernement mondial ; c’était
très clair dans son récent discours aux Nations Unies.
Les
crimes haineux de Pittsburgh n’auraient pu arriver à pire moment
pour Trump. Les groupes d’intérêts juifs les plus puissants font
porter la faute au nationalisme de Trump pour ce massacre. Il
semblerait que l’amour de Trump pour les Juifs ne soit pas
réciproque.

Ceux qui sont ignorants de l’histoire juive, autrement dit bon
nombre de gens, pointent désormais du doigt les auteurs critiques du
judaïsme politique. Ils vont dire : « regardez à quoi vous
avez contribué ! », mais j’ai
déjà expliqué que 2000 ans de civilisation occidentale basée
sur la doctrine catholique a explicitement et de façon catégorique
défini l’attitude que l’on doit adopter envers les Juifs. En
tant que Juifs, ils sont les ennemis de l’humanité qui portent le
lourd fardeau du déicide. Par conséquent, nous devons prier pour
leur conversion au christianisme pour que leurs âmes puissent être
sauvées. Nous ne devons EN AUCUNE CIRCONSTANCE faire l’apologie de
la violence et de la haine envers eux. Dans Matthieu 5.44, il
est dit : « Aimez vos ennemis ; faites du bien à ceux qui
vous haïssent, et priez pour ceux qui vous persécutent et vous
maltraitent. » 

Le christianisme interdit le meurtre et les chrétiens savent que
ceux qui commettent des actes aussi mauvais souffriront du feu de
l’enfer. Nous critiquons le judaïsme politique parce que c’est a
philosophie des pharisiens. Dans Jean 8.44, le christ dit :
« Vous êtes les enfants du démon, et vous voulez accomplir les
désirs de votre père. Il était homicide dès le commencement, et
n’est point demeuré dans la vérité, parce que la vérité n’est
point en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il dit ce qu’il trouve
en lui-même ; car il est menteur et le père du mensonge. » Le
christ s’adressait aux leaders hébraïques de son temps, qui, des
siècles après sa mort, ont codifié leur doctrine anti-chrétienne
sous la rubrique de « judaïsme ».

Qu’est-ce que l’antisémitisme ?

Le mot sémitisme est dérivé de l’hébreu « shem » qui
signifie « nom ». Le terme « antisémitisme » ne se
réfère pas à quelqu’un qui n’aime pas les Arabes et les Juifs
— sa signification culturelle et linguistique originelle. Dans le
jeu langagier du discours politiquement correct, l’antisémitisme
se réfère à quelqu’un qui nomme ceux qui sont au pouvoir,
lorsqu’il se trouve que ce sont des Juifs.

Étant donné qu’ils mentionnent leur propre nom et nous qui
lisons leur littérature, savons qu’ils se réfèrent à eux-mêmes
en tant que Juifs. Par conséquent, un antisémite est quelqu’un
qui s’oppose au judaïsme politique et son idéologie de violence
et de haine. Dans son usage courant, un antisémite est simplement un
catholique traditionnel, quelqu’un qui croit à la doctrine papale
du XIIe siècle émise par le Pape Callixte II, « Sicut
Judeis Non », une doctrine formulée pour protéger les Juifs de
la violence des gentils, qui était souvent le résultat des crimes
juifs contre les gentils.
Dans Thessaloniens 1.II. 14,
Paul dit aux Juifs : « Deo non placunt, et omnibus homonibus
adversantur » — qui ne plaisent point à Dieu et qui sont
ennemis du genre humain. » Un antisémite est simplement un
catholique fidèle et instruit. Par conséquent, un antisémite
n’agresse pas physiquement ou verbalement les Juifs. En fait, les
antisémites aiment les Juifs !

L’antisémitisme est l’opposition au sémitisme, compris comme
une opposition au système politique où une oligarchie
ethnoreligieuse proclame le droit de mettre les masses en esclavage
et remplacer la doctrine sociale chrétienne d’amour par la
doctrine antisociale satanique de haine.

Les théories conspirationnistes
antisémites

En 2011, un fou nommé Anders Breivik a ouvert le feu en Norvège
tuant 77 activistes de gauche et a blessé 319 personnes. Le
professeur Ola Tunander, un universitaire suédois de premier plan
sur les études en sécurité, a publié un article dans Nytt Nordsk
Tidskift, une grande revue spécialisée, qui affirme que les
attaques étaient le travail des services de renseignements
israéliens, le Mossad. Sans surprise, Tunander a été dénoncé
comme étant antisémite dans la presse israélienne et l’affaire
n’a été que rarement rapportée dans les médias internationaux
propriétés de Juifs. https://www.thelocal.se/20111214/37926

Il n’y avait cependant aucune indication qu’il s’agissait d’une attaque sous faux drapeau, et nous ne devons pas tomber dans le piège qui est celui de considérer chaque attentat comme étant un « false flag » [faux drapeau]. Ce n’est pas parce que les terroristes juifs étaient derrière le 11 septembre et bien d’autres opérations terroristes globales majeures que cela signifie que les terroristes juifs sont derrière toutes les attaques. Cette attaque semble être l’œuvre d’un terroriste « nationaliste blanc » d’extrême droite et il ne manque pas de cinglés dans le milieu du nationalisme blanc.

Nous avons le droit de parler du terrorisme djihadiste et du
terrorisme « nationaliste blanc », mais nous n’avons pas le
droit de mentionner le fait que des pays soutenant ouvertement le
terrorisme comme l’Arabie Saoudite et les régimes sionistes
collaborent étroitement avec Israël ni que ces terroristes
nationalistes blancs peuvent parfois travailler volontairement ou non
pour des intérêts juifs organisés. 

Nous devons prier pour les Juifs

Les chrétiens devraient prier pour les victimes innocentes du
terrorisme de Pittsburgh, mais ils devraient aussi prier pour la
libération des Juifs du judaïsme et leur conversion au
catholicisme. Ne pas le faire constitue de la haine envers les Juifs.
Lorsque le marais de pervers et de criminels qui occupent
actuellement le Vatican aura été drainé, les catholiques du monde
entier ne prieront pas — comme ils ont été encouragés à le
faire — pour le bien-être des juifs criminels et sionistes, mais
pour leur conversion à la seule vraie foi.

Le président Trump a proposé de déployer des gardes armés dans
chaque synagogue américaine. C’est une excellente proposition. En
fait, c’est toute la population américaine qui devrait être
armée. La tyrannie ne peut jamais être imposée sur une population
armée !

Plus d’actions doivent être faites pour protéger les Juifs
d’une alarmante progression d’événements violents contre eux et
les élites juives ont des préoccupations légitimes concernant des
gens qui commettent des crimes similaires contre eux. Ils ont très
justement peur que le dévoilement de leurs activités criminelles
mène à des pogroms, mais ils n’ont rien à craindre de la
critique chrétienne du judaïsme politique puisque les vrais
chrétiens ne prônent jamais la violence ou la haine envers eux.

Les meurtriers de Pittsburgh devraient être exécutés [Note de NM : est-ce cohérent avec le fait que « Le christianisme interdit le meurtre » ?] et les crimes violents contre les Juifs devraient être combattus avec la pleine rigueur de la loi. Cependant, autant nous désirons voir les Juifs guéris du malaise spirituel qui les afflige depuis le tout début de l’entrée du judaïsme dans les affaires humaines, autant nous nous réservons le droit de les critiquer et s’opposer à leurs activités qui « déplaisent à Dieu et sont hostiles à tous les hommes ». Les catholiques aiment et prient pour leurs ennemis, est-ce que les Juifs vont aimer et prier aussi pour leurs ennemis ?

Article original :
http://www.gearoidocolmain.org/love-your-enemyreflexions-on-the-pittsburgh-massacre/




Alerte RV / Intelligence: « Premier » – 1er juillet 2019

[Source : Intérêt pour tous]

Operation Disclosure ALERTE RV / INTELLIGENCE – 1er juillet 2019

(Avertissement: Ce qui suit est un aperçu de la situation actuelle du monde à partir de renseignements reçus de différentes sources qui peuvent être ou non exacts ou véridiques.)

L’ histoire a été passée hier, lorsque le président Trump est devenu le premier président américain à entrer en Corée du Nord. https://www.youtube.com/watch?v=j9oPaL4EsOg

En outre, le roi saoudien s’est rendu en Corée du Sud pour la première fois en 21 ans. Ces événements sont symboliques pour GESARA. Pendant ce temps, la ruse de représailles de Trump contre l’Iran montre à quel point la Deep State Cabal est déjouée et exposée par l’Alliance Terre. Des hommes en noir ont également été aperçus en Allemagne, arrêtant des individus. Des sources affirment que ces hommes en noir sont des opérateurs de la Earth Alliance. Aucune autre information disponible sur ce sujet pour le moment. Des sources affirment également que le 4 juillet a été défini comme date du mur du fond pour le camping-car. La paix mondiale est atteinte conformément aux exigences de la conformité

GESARA.




Les États-Unis – S’ils ne peuvent être aimés, ils violeront !

[Source : Réseau International]

par Andre Vltchek

Personne n’en parle ouvertement, mais,
soyons francs : les avions fabriqués aux États-Unis s’écrasent ; les
performances des téléphones et des ordinateurs Apple sont loin derrière
celles des téléphones et des ordinateurs fabriqués par Huawei et
d’autres entreprises chinoises. Lenovo a racheté IBM et se porte très
bien. La NASA est absolument incapable de construire des fusées décentes
qui seraient capables de transporter des personnes ou même des
satellites dans l’espace, à peu de frais et en toute sécurité.

Dans le domaine de l’automobile
électrique, la Chine est très, très en avance. En fait, tous ceux qui
visitent une grande ville chinoise ou une ville chinoise secondaire
seraient choqués de voir que la mise en place de véhicules « zéro
émission » n’est pas à l’état de projet, qu’elle est depuis plusieurs
années un rêve devenu réalité : des dizaines de villes chinoises ont
déjà un excellent réseau de métro, de bus électriques écologiques et
d’énormes trottoirs publics qui encouragent les gens à se déplacer et
rester sains. Même les voitures de police en Chine sont électriques.

La Russie se porte extrêmement bien,
dans plusieurs domaines. En fait, elle est à l’avant-garde dans des
domaines comme la science et la culture. L’époque de « l’humiliation »
de l’époque de Gorbatchev et d’Eltsine est révolue, quand Moscou croyait
naïvement aux Thatcheries et aux Reaganeries ! La Russie se porte bien :
elle produit et exporte maintenant d’excellents aliments, souvent des
produits biologiques. Ses brise-glace ouvrent de nouvelles voies pour
les personnes et les marchandises. Les fusées spatiales russes sont sans
égal, et ses avions de passagers sont de retour dans le ciel. Les
centrales nucléaires et autres contribuent à fournir de l’énergie à de
nombreux pays, partout dans le monde.

La Chine et la Russie la produisent, la
développent, aident à la créer ! Les deux pays coopèrent, sur le plan
scientifique, pour le bien des gens, et pas seulement des entreprises.

Les citoyens des deux pays sont
enthousiastes, optimistes, pleins d’espoir. Leur vie s’améliore, et il y
a tant de choses à accomplir ! Ils bâtissent leurs nations et aident le
monde à survivre et à aller de l’avant. On peut l’appeler communisme ou
socialisme avec des caractéristiques chinoises. Ou bien on peut
l’appeler rien de particulier en Russie (d’après les sondages, la
plupart des citoyens veulent que l’Union Soviétique et le communisme
reviennent, et le gouvernement est à l’écoute, dirigeant le pays dans la
bonne direction). Bientôt, la définition sera peut-être « socialisme à
la russe », sans affiches géantes, mais avec beaucoup de choses à
montrer et à célébrer.

Mais peu importe ce que c’est vraiment,
ça marche ; ça marche très bien. Le niveau de vie augmente. La santé
s’améliore. L’environnement s’améliore. La culture est partout. Les gens
sont en extase.


Et l’Occident ? Les États-Unis d’Amérique ?

Non, vraiment ! Honnêtement. Récemment,
j’ai donné des conférences dans plusieurs universités au Canada et en
Europe ; j’ai travaillé sur deux livres en Californie. Quelle expérience
déprimante !

Tout le monde râle à propos de tout ;
pas d’optimisme, et pas d’esprit de construction de la patrie ou
d’amélioration du monde. Cynisme, nihilisme, mauvaise humeur à chaque
coin de rue. Rien n’est « sacré ».

Les gens sont enchaînés par les dettes et les prêts, effrayés d’abandonner leur folle fuite en avant.

Aux États-Unis, il y a une peur
effroyable de tomber malade et de finir dans la rue. Et ces prêts
étudiants bizarres et vraiment répugnants : le régime vous oblige à
étudier pour subir un lavage de cerveau, à devenir un laquais fiable,
puis vous accable de dizaines de milliers de dollars de dettes
insoutenables. Et où cela mène-t-il ? À des percées scientifiques
formidables ? À des œuvres d’art révolutionnaires ? À repousser les
limites avec de nouvelles et magnifiques œuvres de philosophie ?
Certainement pas ! Cela ne mène qu’à l’impression de nouveaux diplômes,
de certificats de doctorat, chacun coûtant des dizaines, des centaines
de milliers de dollars. Et ces laboratoires de recherche désespérés aux
États-Unis (pour la plupart privés) importent des scientifiques de
l’Inde et de la Chine, essayant de drainer les cerveaux des pays qui
éduquent leur population gratuitement ou à peu de frais. Alors que les
salles de concert de New York et de Londres supplient les pianistes
chinois, coréens, argentins, russes et japonais de venir jouer, même la
musique classique occidentale.

Qu’y a-t-il, Président Trump ? « Redonner sa grandeur à l’Amérique » ne fonctionne pas, n’est-ce pas ?

Votre pays a essayé de ruiner le
communisme soviétique et chinois pendant des décennies, en disant aux
Européens de l’Est, par le biais des médias de propagande, à quel point
le système de marché occidental était grand, glorieux et combien
l’économie planifiée et l’internationalisme étaient pitoyables.

Regardez-les maintenant – ceux qui ont
mangé vos mensonges : en Bulgarie et en Roumanie, deux pays de l’UE, les
gens vivent dans la misère, l’industrie est ruinée ou dévorée par les
multinationales allemandes et françaises. Regardez l’Ukraine : un pays
dont le niveau de vie se rapproche de celui des pays les plus pauvres de
l’Asie du Sud-Est. Même dans la riche Tchéquie, j’ai vu récemment des
gens manger dans des poubelles, alors qu’autrefois de puissantes usines
comme Skoda ont été totalement cannibalisées par des entreprises
d’Europe occidentale. C’est ce que vous leur disiez – aux Européens de
l’Est : « Revenez en Europe. Rejoignez l’Occident ! » C’est ce qu’ils
ont fait. Parlez-leur maintenant : personne ne semble heureux.

Le nihilisme occidental a mangé tous les
instincts humains basiques et sains. Regardez les citoyens d’Europe de
l’Ouest. La plupart d’entre eux crient sur leur téléviseur depuis leurs
tabourets de bar ou leurs canapés ; il n’y a plus de principes
internationalistes. Des êtres humains réduits à ne désirer que plus
d’argent, plus de nourriture, plus d’alcool, plus de privilèges – des
« avantages ». Aux dépens des autres. Une « culture » finie. Rien de
grand n’est produit – littérature, films, musique. Un effondrement total
des valeurs fondamentales. Mettre en prison des personnes qui tentent
d’aider des réfugiés en haute mer ; des réfugiés qui fuient des pays
ruinés et déstabilisés par la terreur, l’agression et la cupidité
occidentales. Écœurant. « Nouvelle Europe ».

Au moins, l’Europe produit encore
quelques montres, chaussures, voitures et parfums décents. Rien qui
puisse justifier le niveau de vie scandaleusement élevé de ses citoyens.
Pas grand-chose, en réalité ; aucune percée majeure dont l’humanité
pourrait bénéficier.


Mais qu’est-ce qui pourrait « Rendre l’Amérique « Grande à Nouveau » aux États-Unis d’Amérique ?

Si ce n’est pas le pillage et
l’impérialisme pur, qu’est-ce qui rend le pays si riche ? Et riche, il
l’est. Pas nécessairement son peuple, mais le pays, sans aucun doute.

Encore une fois, d’autres produisent de
meilleurs avions, de meilleures voitures, de meilleurs ordinateurs,
systèmes de communication, téléphones, appareils audios. D’autres
construisent de meilleures villes avec une qualité de vie beaucoup plus
élevée. D’autres ont créé des réseaux ferroviaires à grande vitesse
incomparablement plus importants, des transports publics et de meilleurs
établissements de recherche pharmaceutique. D’autres font des films
bien meilleurs (pas ces horreurs et ces conneries violentes
d’Hollywood), écrivent de bien meilleurs livres, pensent et rêvent de
sociétés bien meilleures.

Alors, qu’est-ce que l’Amérique,
Président Trump, (appelons-la plutôt États-Unis, car votre pays ne
possède pas l’Amérique, qui, malgré son nom idiot dérivé de cet avide
« découvreur » Amerigo Vespucci, s’étend jusqu’à la Terre de Feu et
était « la plus grande » avant d’être envahie et pillée par cette
saloperie d’impérialiste occidentale) pourrait encore offrir à cette
planète marquée mais toujours plus alerte ?

Devrions-nous célébrer l’assujettissement ? Devrions-nous nous extasier après avoir été contraints à l’esclavage ?

Vos armes, qui tuent des millions de
personnes chaque année aux quatre coins du monde ? Vos armes qui sont
produites à partir d’un budget militaire débridé, que même votre propre
gouvernement ne peut calculer correctement, doivent-elles rendre
l’Amérique à nouveau grande ?

Parce que si ce ne sont vos armes, alors quoi d’autre ?

Votre nourriture, votre nourriture
produite en masse, pleine de produits chimiques cancérigènes ? Votre
malbouffe ? Même pas ! Votre musique, qui n’a jamais évolué et est
toujours restée dans la répétition de « Je t’aime, ne me quitte pas » ?
Ou vos films idiots dans lesquels des insectes géants mangent des villes
entières ; des fantasmes complètement bizarres, infantiles et sadiques
de cerveaux cramés par la cocaïne dans les villas pseudo-romaines du sud
de la Californie ; des films idiots qui propagent le nihilisme, la
médiocrité et la dégénérescence intellectuelle dans le monde ?

Ou cette obsession du « moi-moi-moi »,
cet égoïsme épouvantable, cette lutte constante pour les « droits
sexuels » (de toutes les confessions imaginables et inimaginables), qui
vole le vrai récit politique et éloigne les gens des problèmes réels et
des horreurs qui se produisent dans votre pays et à l’étranger, où vos
armées meurtrières et propagandistes ont déjà détruit tout espoir et
même l’avenir.


Vous savez, Trump, un moyen sûr de
rendre « l’Amérique grande à nouveau », c’est de faire en sorte que ton
peuple « réfléchisse à nouveau ». Pour les désintoxiquer des pathologies
que votre régime a créées, des horribles névroses qui les ont réduites à
ce qu’elles sont maintenant.

Débarrassez-vous du cauchemar turbo-capitaliste, méga-consumériste. Virez la plupart du personnel des universités et engagez ceux qui peuvent enseigner aux étudiants comment penser et rêver, au lieu de les forcer à servir le monde des entreprises. Envoyez vos esclaves des médias que vous appelez « journalistes » dans des fermes de pommes de terre, pour qu’ils prennent l’air, et qu’ils arrêtent de polluer les ondes et les pages des journaux, avec des mensonges et des fabrications inimaginables (vous les détestez de toute façon, alors ça devrait être assez facile).

Apprenez-leur – à vos propres citoyens –
le vrai patriotisme : travail acharné, réflexion approfondie,
altruisme.  Apprenez-leur à bâtir une société aimable et compatissante,
avec une grande qualité de vie, un environnement sain et une grande
culture.

Et virez ces dégénérés tueurs en série, tels les Bolton et Pompeo.

Vous ne le ferez pas, n’est-ce pas ? 
Vous ne pouvez pas vraiment diriger, ni même comprendre l’horreur dans
laquelle votre nation est plongée !

Et vos citoyens continueront de voter pour vous, ou d’autres comme vous, pour vous faire accéder au pouvoir.

Donc, la seule façon pour vous de
continuer à gouverner le monde, c’est par la force en espérant que les
autres ne se défendront pas, par peur.

C’est précisément ce que vous faites !  C’est tout ce que vous savez faire !


Nous avons déterminé que les États-Unis
d’Amérique n’excellent dans presque plus rien.  On pourrait dire la même
chose de tout l’Occident.

Résumons encore une fois : Washington
n’excelle que dans la production de ses armes mortelles et en
terrorisant les autres nations. Elle est également très performante en
matière de propagande, dont « l’éducation » et les « médias » sont des
éléments indispensables.

Ce n’est évidemment pas suffisant. Ce
n’est pas ce que les gens de tous les continents veulent : être
contrôlés ainsi, et pour toujours.

Trump le sait, d’une façon ou d’une
autre, intuitivement. Pas intellectuellement, mais inconsciemment. Tout
comme ses lieutenants, notamment Bolton et Pompeo.

Mais ils ne sont pas prêts à abandonner
et à laisser les autres, ceux qui sont plus talentueux et plus gentils,
diriger la planète. Parce que le contrôle du monde est le vieux dogme,
non prononcé mais « compris », sur lequel l’Europe et les États-Unis se
sont construits. Un dogme religieux et fondamentaliste.

Un pays construit sur la cupidité, le
pillage et l’égoïsme, n’a soudain plus rien de tangible ou d’optimiste à
offrir au monde. Par conséquent, il intimidera, voire tuera, mais ne
lâchera jamais prise. Il ne sait pas comment perdre. Il ne sait pas
faire de compromis. Il ne sait que contrôler. Perdre n’est pas dans son
vocabulaire. Si les États-Unis ne peuvent pas être aimés, ils violeront !




La guerre de l’huile

[Source : IVERIS via Réseau International]

Auteur : Leslie Varenne

Cette étude,
réalisée seulement avec des sources ouvertes, est née après avoir lu un
post sur les réseaux sociaux. Une internaute, dont le pseudonyme
Célestine anticolonialiste parle de lui-même, pestait contre la
diabolisation de l’huile de palme « les industriels impérialistes aiment trop mentir. Moi, je la mange et en plus j’ai une belle peau ! ». Et son ami, Bakary, de lui répondre « Depuis quand l’huile de palme est mauvaise ? Pour que nous achetions leur huile d’olive ? Je ne le ferai pas. »
N’ont-ils pas raison ?  Pourquoi tant de haine versée sur l’huile de
palme et rien ou presque sur les autres oléagineux ? L’IVERIS a fait des
recherches, a tiré le fil du mensonge et tout est venu… (1)

Pour résumer les attaques d’à peu près toutes les ONG occidentales ayant pignon sur la planète, Greenpeace en tête, la culture de palmiers à huile serait responsable de la déforestation, de l’appauvrissement des sols et de la disparition des espèces telle que l’Orang-Outan (2); par conséquent, elle serait également responsable des gaz à effets de serre et donc du réchauffement climatique ; et comme si cela ne suffisait pas, elle serait aussi néfaste pour la santé (3). Chaque ONG œuvrant dans son domaine de compétence et toutes ayant à cœur de participer à la curée, Amnesty International et Oxfam ont apporté leur contribution en dénonçant le non-respect des droits humains et les conditions de travail dans les plantations de palmiers à huile (4-5).

Bien entendu, il ne s’agit pas ici de
défendre les conditions de travail imposées par les multinationales aux
travailleurs des plantations d’huile de palme. Néanmoins, elles ne sont
ni pires ni meilleures que celles en cours dans tous les autres secteurs
des pays du sud, bois, coton, café, cacao, hévéa, soja au Brésil etc.

Il est difficile de dater précisément le
début de ces attaques, elles sont montées en puissance au fur et à
mesure que l’huile de palme a commencé à supplanter le soja, le colza et
le tournesol. En vingt ans, la consommation mondiale est passée de 14.6
millions de tonnes en 1995 à 62.6 millions de tonnes en 2015, cela
donne une idée de la place prise par cette culture sur le marché des
huiles (6). 

Au cours des dix dernières années, la
campagne d’ostracisation menée par les ONG a atteint des sommets. A tel
point que leurs arguments répétés à satiété ont fini par entrer dans les
cerveaux des consommateurs qui se détournent de ce produit. Certaines
marques, clouées au pilori, se blanchissent désormais de toute satanée
trace d’huile de palme dans leur produit en mentionnant « palme free » sur leurs emballages.

La guerre de l’huile bat son plein…

La guerre des données

Sur ce sujet, il existe une importante littérature, de nombreux chercheurs ayant écrit des articles sérieux. Signalons également le site GAPKI, une association indonésienne qui fait un énorme travail de réinformation (7). – L’Indonésie est le plus important exportateur d’huile de palme, avec la Malaisie, ils produisent 90% de la consommation mondiale. – Mais, les ONG, les médias, et même le Parlement européen se contentent de raisonnements parfois justes mais partiaux, juxtaposés à des chiffres qui ne sont étayés par aucune étude scientifique, au mieux relèvent-ils de données partielles ou orientées.

L’article le plus édifiant, concernant l’utilisation peu orthodoxe des chiffres, est celui paru en 2017 dans The Conversation signé par trois scientifiques (8). Dans cette recherche, intitulée « Non, l’huile de palme n’est pas responsable de 40% de la déforestation mondiale », les auteurs ont essayé de comprendre comment le Monde, du 3 avril 2017, avait pu écrire cette révélation choc : « La conversion des terres en plantations de palmiers à huile est à elle seule à l’origine de 40 % des pertes de couvert forestier naturel autour de la planète » (9). Quelles étaient donc les sources du « journal de référence » pour arriver à un pourcentage aussi impressionnant ? En réalité, le Monde se réfère à un rapport du Parlement européen, qui lui-même s’appuie sur de nombreuses sources : une expertise commandée à trois cabinets privés, dont le citoyen ne sait rien ; la FAO ; un think tank américain, WRI, proche des démocrates (10) ; Forest trends, une ONG basée à Washington DC, dont le fondateur a travaillé pour l’USAID et est un ancien des Peace Corps au Nicaragua, etc (11). De fil en aiguille, de sources compulsées ici et là, de données de la FAO exactes, mais anciennes et mal interprétées, les 40% sortent comme un lapin du chapeau.

Selon le calcul précis et détaillé de
ces trois scientifiques, la culture du palmier à huile ne serait donc
pas responsable de 40% de la déforestation dans le monde, mais de 2,3% !
Néanmoins, ce chiffre de 40% est resté dans les esprits et a été repris
par certains médias.

En dehors du sujet traité ici, cet
article est exemplaire. Il démontre comment il est possible d’arriver à
des aberrations à partir d’une donnée exacte (12). 

Par ailleurs, pour rester sur le
chapitre déforestation, il va s’en dire que toute activité humaine, dont
l’agriculture, a un impact sur l’écosystème. Cependant le palmier à
huile ayant le plus grand rendement à l’hectare et ce, dans des
proportions importantes, 3,8 tonnes à l’hectare, contre 0,5 pour le
soja, sa culture est infiniment moins destructrice.

Concernant tous les autres points décriés, santé, environnement, pesticides, l’huile de palme n’est pas mieux traitée. Dès 2012 pourtant, deux chercheurs canadiens ont publié une étude intitulée « Huile de palme : avantages sanitaires, environnementaux et économiques » (13). Leur conclusion est sans appel : « La plupart de ceux qui militent actuellement contre l’huile de palme, en faisant pression sur les fabricants et les distributeurs, agissent au nom de la protection de l’environnement. Pourtant, ces activistes sont frappés de myopie. Leurs actions échoueront à atteindre les grands objectifs qu’ils affichent : réhabilitation de l’environnement et amélioration des conditions de vie de populations pauvres. En effet, dans la pratique, aucune autre source d’huile végétale ne saurait préserver davantage de terres et mettre à disposition autant de calories accessibles, abondantes et abordables, pour les populations du monde entier. »

Huile de palme VS Soja…

C’est pourtant en se basant sur les informations de ces activistes myopes que la Commission européenne a publié, en mars 2019, un texte réglementaire qui limite la part de l’huile de palme dans les bio-carburants et l’interdit totalement d’ici 2030 (14). A juste titre, ce texte a déclenché l’ire de l’Indonésie et de la Malaisie. Par cette action, la Commission européenne n’a pas cherché à préserver les intérêts des cultivateurs européens d’huile de colza et de tournesol, elle a avant tout protégé le soja de son allié américain.

Car, et c’est tout à fait remarquable, le texte de la Commission européenne, aboutit à condamner l’huile de palme et à blanchir le soja ! Pour arriver à ce résultat, il a fallu que la Commission joue les contorsionnistes en classant l’huile de palme à un risque très élevé (risque CASI), l’huile de soja, passant, elle, miraculeusement juste sous le seuil fatidique ! (15) Cette décision est d’autant plus scandaleuse que selon Gapki, les chercheurs canadiens et beaucoup d’autres, le soja est beaucoup plus toxique pour la planète : « le palmier à huile nécessite également beaucoup moins d’engrais, de pesticides ou de carburant par unité produite que le colza et le soja. » Au passage, pour toutes ces raisons, un boycott de l’huile de palme serait particulièrement délétère (16-17).

Mais la Commission européenne ne s’est
pas embarrassée de ces considérations scientifiques et factuelles. Par
aveuglement de certains de ses clercs et par la trahison de certains
autres, elle s’est immiscée dans la guerre commerciale sans pitié menée
par les Etats-Unis pour protéger le soja, dont ils sont les premiers
producteurs mondiaux et un acteur clé de la filière ; la part de l’huile
de palme dans le marché mondial grignotant, année après année, celle du
soja américain.

Le soja a été aussi au centre de la guerre commerciale sino-américaine commencée en janvier 2018. Pour rééquilibrer sa balance commerciale avec Pékin, Washington a imposé, en 2018, des tarifs douaniers sur 34 milliards de dollars d’importations chinoises. La Chine a répliqué en taxant à 25% certains produits américains, dont le soja (18). Comme souvent dans ce genre de conflit, soit les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous, soit ils sont contreproductifs. Ce qui devait arriver, arriva, la Chine a revu sa copie, en diversifiant ses sources protéiques et en s’approvisionnant désormais au Brésil, au grand dam des producteurs de soja américain qui, ce n’est pas inutile de le rappeler, ont largement voté pour Donald Trump aux dernières présidentielles (19-20-21). Mais grâce à Jean-claude Junker, les agriculteurs américains, et la cote de Donald Trump, ont été momentanément sauvés. En effet, après une rencontre en juillet 2018, à la Maison Blanche, entre le président de la Commission européenne et le président américain, il a été convenu que l’Union européenne s’engageait à acheter plus de gaz et de soja aux Etats-Unis. En contrepartie, ces derniers s’abstenaient de mettre en œuvre leur menace de relever les droits de douane de 25% sur les exportations d’automobiles européennes, tant redoutées par l’Allemagne.

Résultat, les exportations de soja US vers le vieux continent ont bondi de 121% entre juillet 2018 et la mi-avril 2019, garantissant ainsi le cours du soja, qui a faiblit mais n’a pas cédé (22). (Le cours du soja a été dopé ces derniers jours en raison du mauvais temps aux Etats-Unis en période de semis (23).

A deux reprises donc, par le deal passé
entre Juncker et Trump, puis par le texte réglementaire de mars 2019,
les Européens n’ont pas hésité d’une part à « sacrifier »  leurs propres producteurs de colza et de tournesol pour soutenir « l’ami américain », et, d’autre part à prendre le risque de se fâcher avec l’Indonésie et la Malaisie.

Les pays africains producteurs d’huile de palme, notamment les deux plus importants, le Nigéria et la Côte d’Ivoire, n’ont, eux, pas réagi. Les raisons sont de deux ordres : certes, le Nigéria, est un important producteur mais il est aussi un gros consommateur donc il n’exporte pas son huile, mais au contraire en importe (24); la Côte d’Ivoire, elle, exporte mais en Afrique de l’Ouest seulement. Par ailleurs, ces Etats reçoivent des aides de l’UE et n’ont, par conséquent, guère de marge de manœuvre pour s’opposer.

Les bienfaiteurs de l’humanité et le royaume des ténèbres   

Au final, dans cette campagne contre l’huile de palme qu’ont obtenu les ONG ? En cinq ans, le cours de l’huile de palme a chuté de 45,92%, tandis que le soja a perdu 29,1%, (les prix de l’huile sont corrélés à la hausse ou à la baisse) (25-26). La chute des cours a poussé les petits paysans à détruire leurs plantations d’huile de palme et à se tourner vers d’autres cultures (qui ne sont pas plus COP21 compatibles), tandis que les producteurs de soja américain sont largement soutenus lors des périodes difficiles par leur gouvernement. Résultat : qui paye les pots cassés ? Les petits planteurs africains qui sont les plus touchés par cette guerre économique. 

Ce sont donc une nouvelle fois les
Africains qui trinquent et parmi eux, les plus fragiles, les petits pays
et les petits producteurs, belle réalisation pour ces ONG, ces
défenseurs de la planète et de l’humanité. Au passage, elles font coup
double, puisqu’elles sont les premières à bénéficier des fonds
distribués par l’UE pour endiguer l’immigration et essayer de
relocaliser les petits paysans qu’elles ont contribué à ruiner !

Mais que dire puisque ces ONG, comme
leurs bailleurs de fonds, elles reçoivent toutes des subsides des
mécènes américains, au premier rang desquels se trouve, Georges Soros,
bénéficient d’une sorte d’exceptionnalisme.  Elles sont LE bien et
guident les pas de l’humanité vers la lumière…

Mais il ne faut pas s’y tromper dans
cette affaire d’huile de palme, toutes ne sont pas des activistes
myopes, certaines sont bel et bien parties au conflit d’une guerre
économique (27).

Au final, l’huile de palme est moins
nocive pour la planète, pour l’économie des pays pauvres, et pour la
santé des hommes que ces ONG qui en dénoncent à tout bout de champ, le
caractère dommageable.

En conclusion : suivez les conseils de
Célestine anticolonialiste, mangez l’huile de palme, c’est bon pour la
peau, grâce à sa teneur élevée en antioxydants, en vitamines A et E…

Leslie Varenne

[Références]

(1) En référence au dernier livre de Philippe de Villiers sur l’Europe « J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu »
(2) https://www.greenpeace.fr/greenpeace-huile-de-palme/
(3) http://nopalm.org/article-21-les-dangers-de-lhuile-de-palme-sur-la-santA
(4) https://www.amnesty.fr/responsabilite-des-entreprises/actualites/huile-de-palme-travail-des-enfants-et-travail-force
(5) https://www.oxfamfrance.org/?s=Huile+de+palme
(6) https://www.palmoilandfood.eu/fr/la-production-d%E2%80%99huile-de-palme
(7) https://gapki.id/
(8)https://theconversation.com/non-lhuile-de-palme-nest-pas-responsable-de-40-de-la-deforestation-76955
(9)https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/04/03/les-ravages-de-la-culture-d-huile-de-palme-passes-au-crible-du-parlement-europeen_5104827_3244.html?xtmc=huile_de_palme&xtcr=4
(10) http://www.europarl.europa.eu/doceo/document/A-8-2017-0066_FR.html?redirect
(11) https://www.forest-trends.org/team/
(12) Dans cet article « Un Président ne devrait pas dire ça » Loïk Le Floch-Prigent revient sur le chiffre totalement absurde des 48 000 morts dus au diesel : http://loikleflochprigent.com/?p=825 
(13) https://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/note0912_fr.pdf
(14) https://www.capital.fr/economie-politique/bras-de-fer-sur-lhuile-de-palme-entre-lue-et-lasie-du-sud-est-1333470
(15) https://www.euractiv.fr/section/energie/news/biofuels-commission-blacklists-palm-oil-throws-soybeans-lifeline/
(16) En 2011, la Malaisie et l’Indonésie ont produit à elles deux 36,3 % de l’offre mondiale totale d’huiles comestibles en utilisant seulement 5,5 % des surfaces plantées d’oléagineux. Ce résultat remarquable s’explique intégralement par la productivité élevée de la culture de l’huile de palme. En d’autres termes, le palmier à huile produit près de dix fois plus de matière grasse par hectare que le soja, et plus de cinq fois plus que le colza.
(17) http://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/note0912_fr.pdf et http://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/note0912_fr.pdf
(18)https://www.lepoint.fr/monde/guerre-commerciale-les-cultivateurs-americains-de-soja-entre-deux-feux-08-07-2018-2234232_24.php
(19) https://www.paysan-breton.fr/2019/06/la-chine-revoit-sa-copie-en-soja/
(20) https://www.thestreet.com/markets/commodities/why-soybeans-are-a-proxy-for-the-trade-war-14726719
(21) http://www.rfi.fr/emission/20190204-le-bresil-veut-profiter-long-terme-malheurs-soja-americain-chine
(22)http://www.lafranceagricole.fr/actualites/cultures/union-europeenne-les-importations-de-soja-americain-senvolent-1,7,618929371.html
(23)http://www.lafranceagricole.fr/actualites/bourse-de-chicago-le-soja-dope-par-la-crainte-de-recoltes-decevantes-1,7,4152698605.html
(24)https://afrique.latribune.fr/afrique-de-l-ouest/nigeria/2019-03-20/huile-de-palme-gros-consommateur-le-nigeria-cherche-a-reduire-sa-facture-d-importation-811254.html
(25) https://investir.lesechos.fr/cours/matiere-premiere-huile-de-palme-kuala-lumpur-futures,wmpcb,kpo,kpo,opid.html
(26) https://investir.lesechos.fr/cours/matiere-premiere-huile-de-soja-chicago-futures,wmpcb,bo,bo,opid.html
(27) Quelques jours avant la publication de cette note, Greenpeace a bloqué un bateau chargé de soja pour protester contre l’inaction du gouvernement en matière climatique et contre la déforestation. Cependant, ce bateau arrivait en provenance du Brésil qui concurrence dorénavant le soja américain. 
https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/sete-greenpeace-bloque-l-arrivee-d-un-bateau-charge-de-soja-pour-denoncer-l-inaction-du-gouvernement-en-matiere-climatique_3512663.html




Un système corrompu ne se contrôlera jamais lui-même

[Source : Le Saker Francophone]


Par Brandon Smith − Le 11 juillet 2019 − Source Alt-Market.com

Les faux espoirs engendrent une apathie paralysante – C’est ce à quoi je dois penser quand je vois la ferveur des médias pour la deuxième arrestation du (prétendu) milliardaire Jefferey Epstein, ou d’événements similaires qui, dans la plupart des cas, finissent par s’effacer dans l’oubli. La distraction préférée du public a toujours été de voir des gens d’en haut expulsés de leurs châteaux dans les nuages, mais je voudrais souligner que même lorsque les globalistes sacrifient l’un des leurs aux yeux du public, c’est généralement pour satisfaire les masses et leur soif de justice pendant une très courte période. Le système n’est pas conçu pour éradiquer le mal ; il est conçu pour obscurcir et perpétuer le mal.

Epstein en est un parfait exemple. Il avait déjà été poursuivi pour pédophilie il y a plus de 12 ans et avait obtenu un plaidoyer de culpabilité qui lui a permis de purger une peine de 13 mois seulement. Combien de violeurs d’enfants reçoivent ce genre de traitement dans notre système judiciaire ? Et qu’en est-il du grand nombre de personnes (y compris les dirigeants politiques) qui étaient des amis proches et des associés d’Epstein pendant les jours du « Lolita Express«  ? Faut-il vraiment croire qu’ils ne savaient rien de ce qui se passait ? Qu’ils ont visité son île et n’ont jamais vu d’actes répréhensibles ?

Pourquoi ne se sont-ils pas manifestés immédiatement ? Pourquoi
ont-ils attendu qu’Epstein soit déjà poursuivi avant de le réprimander
publiquement ? Est-ce parce qu’ils étaient impliqués dans les mêmes
activités ? Et si oui, pourquoi n’ont-ils pas été poursuivis également ?

Ce que je veux dire, c’est que les gens devraient moins s’attendre à ce que la justice soit rendue ou que les « dominos tombent »
dans l’affaire Epstein. De plus, n’oubliez pas que la fille de James
Comey, Maureen Comey, fera partie de l’équipe de l’accusation dans cette
affaire, ET que le ministre du Travail de Donald Trump, Alexander
Acosta, est le même homme qui a négocié l’immunité d’Epstein. Comme les
brins d’un cancer pernicieux, ces personnes s’enroulent autour de toutes
les facettes du gouvernement.

Mais il ne s’agit pas seulement d’Epstein, et même si j’aimerais voir
ce type pendu pour ses crimes, je dois admettre que ce dernier
événement n’est probablement rien de plus qu’une autre pièce de théâtre
destinée à donner au public le faux espoir que le système change et que
les criminels élitistes seront traités comme n’importe quel autre
criminel. Combien de fois cela arrive-t-il ?

Et le scandale Bernie Madoff ? Madoff dirige un stratagème de Ponzi
qui a dévoré 65 milliards de dollars de fonds de clients et il est
condamné à 150 ans de prison, mais JP Morgan, la banque qui a aidé
Madoff à déplacer son argent volé, n’a reçu rien de plus qu’une amende.

Dans le sillage de la crise du crédit de 2008 et de l’exposition du
marché des produits dérivés frauduleux, beaucoup de gens pensaient que
les têtes des banquiers allaient rouler, mais aux États-Unis, un seul
banquier, un cadre peu connu du Crédit Suisse nommé Kareem Sarageldin, a
purgé une peine de prison. Après avoir admis avoir commis des fraudes
et gonflé les prix des obligations liées aux titres adossés à des
créances hypothécaires, Sarageldin a été condamné à 30 mois
d’emprisonnement.

Le Financial Times a ensuite publié un article en 2018 sur ce sujet, affirmant que cela « allait dissiper le mythe selon lequel personne n’a été tenu responsable de l’effondrement des produits dérivés ». Ils ont dressé une liste de 47 noms. L’article admet ensuite que la grande majorité des banquiers arrêtés se trouvaient en Islande (où les prisons ressemblent à des country clubs). Le reste provenait principalement de banques de bas niveau ou d’employés de niveau intermédiaire. Le nombre de PDG sur la liste est nettement réduit et des banques comme JP Morgan et Goldman Sachs, les plus grands auteurs de fraudes sur les produits dérivés, sont nettement absentes.

L’argument de base pour ce type d’articles est en soi une sorte de
fraude. Je ne pense pas que la plupart des gens supposent que « personne »
n’a été poursuivi pour la fraude qui a contribué à créer le krach de
2008, un krach dont l’économie souffre encore. Je pense que la plupart
des gens supposent qu’aucune des élites au sommet de la pyramide n’a été
poursuivie, et peut-être qu’à l’exception de l’ancien directeur général
du FMI Rodrigo Rato en Espagne qui n’a été accusé que de fraude par
carte de crédit, cette hypothèse est correcte.

Les criminels les plus inouïs sont rarement touchés par les scandales
ou les peines d’emprisonnement parce qu’ils occupent des postes clés au
sein de notre système. Vous ne verrez jamais les banquiers centraux de
la Réserve fédérale être punis pour avoir constamment et délibérément
alimenté des bulles économiques par des taux d’intérêt artificiellement
bas et des mesures de relance. Vous ne les verrez jamais poursuivis pour
avoir délibérément fait imploser ces bulles avec un resserrement des
liquidités au moment opportun et des hausses de taux d’intérêt qui
entraînent une faiblesse économique.

En fait, cette semaine même, le président de la Fed, Jérôme Powell, a déclaré au Comité des services financiers que si Trump essayait de le virer, il l’ignorerait tout simplement et resterait à son poste pour tout son mandat. Il est plutôt étrange pour moi que presque personne dans les médias alternatifs n’ait couvert sa déclaration, peut-être parce que cela va à l’encontre du dernier récit que Powell a « peur de Trump » et que Trump a maintenant le contrôle de la Fed. C’est n’importe quoi. Même le chef d’état-major par intérim de Trump a fait remarquer que Trump « sait qu’il n’a pas l’autorité de congédier Powell ».

Les gens qui pensent que le président choisit le président de la Fed ne comprennent pas comment le système fonctionne réellement. Selon Bill English, ancien secrétaire du FOMC et conseiller du conseil d’administration, le conseil d’administration de la Fed contrôle qui est le président du conseil d’administration et peut simplement voter pour mettre qui il veut à ce poste, quoi que fasse le président. Cela signifie que le « choix » de Trump comme président de la Fed n’est qu’un simple cérémonial. Trump n’a aucun pouvoir sur la banque centrale.

Alors pourquoi cette illusion persiste-t-elle ? Encore une fois,
parce que les gens deviennent dépendants des faux espoirs. Les élites
bancaires ne seront jamais punies par le système qu’elles contrôlent.
Elles devront être punis par d’autres moyens.

Vous ne verrez jamais les dirigeants du FMI punis pour avoir prêté des prêts usuraires à des pays les plongeant dans l’oubli. La Banque des Règlements Internationaux a blanchi de l’argent pour les nazis et pourtant ils n’ont jamais été punis et elle existe encore aujourd’hui ! Le président de la BRI de l’époque, Thomas McKittrick, n’a jamais fait l’objet de poursuites après la guerre, a travaillé pour la Chase Manhattan Bank et a reçu un éloge funèbre du New York Times après sa mort en 1970, même si le New York Times a également fait état des aveux de la BRI selon lesquels il avait aidé les Nazis.

Certains pourraient soutenir que cette tendance d’une loi pour le peuple et de pas de loi pour l’élite financière devrait changer finalement sous la présidence de Donald Trump, mais je trouve que ce sentiment est très naïf. D’abord et avant tout, Trump est beaucoup trop proche de l’élite financière pour les punir, même s’il le voulait. Ses liens étroits avec Wilber Ross, agent bancaire de Rothschild, l’homme qui a sauvé Trump de ses dettes considérables dans son projet de casino d’Atlantic City dans les années 1990 et qui est maintenant secrétaire au Commerce au cabinet de Trump, donnent le ton à la présidence de Trump qui n’est ni anti-bancaire ni anti-globaliste.

Il devrait être clair pour la plupart des gens maintenant qu’il n’y aura pas de « drainage du marais », pas même de la Maison Blanche. Les promesses de Trump de poursuivre les Clinton pour leurs activités criminelles, qui comprennent la mauvaise manipulation de données classifiées, des fraudes et une foule d’autres comportements répugnants, sont restées lettre morte. La position de campagne de Trump pour tenir la Réserve fédérale responsable de la bulle historique qu’elle a gonflée sur les marchés boursiers par le biais de faibles taux d’intérêt et les mesures de relance a disparu. Maintenant, Trump s’attribue le mérite de la bulle comme si c’était une bonne chose, et exige encore plus de stimulation de la part de la Fed.

Et pourtant, il y a encore des gens qui s’imaginent que tout cela
fait partie d’une ruse élaborée de la part de Trump ; qu’il joue une
partie subtile aux échecs avec les globalistes. Je crois que cette folle
illusion découle d’un dysfonctionnement psychologique singulier dont
souffrent de nombreuses personnes – l’idée que le système, aussi
corrompu soit-il, peut être réparé de l’intérieur.

Les gauchistes le croient. Beaucoup de conservateurs le croient.
Malgré toutes les preuves du contraire, les gens VEULENT imaginer un
monde dans lequel le mal peut être vaincu si seulement les bonnes
personnes sont mises en place dans le système. S’ils votent dans le bon
sens, s’ils soutiennent le bon parti, s’ils se rallient à la bonne
enquête, s’ils protestent pacifiquement sur les marches du Congrès ou à
Wall Street, alors le système sera forcé d’expulser le mal et de servir à
nouveau la population.

J’assimile habituellement notre cadre gouvernemental actuel au mythe de l’« Anneau »
du Seigneur des Anneaux, et je pense toujours qu’il n’y a pas de
meilleure analogie. Le problème central est que le système n’est pas
seulement géré par des personnes corrompues, il a aussi été construit
par elles. Le système actuel est une machine de corruption qui fabrique
le mal. Ajouter de bonnes personnes à une machine maléfique ne va pas
l’arrêter. Et, comme avec l’Anneau Unique, les gens qui pensent
pouvoir utiliser une machine maléfique à des fins honnêtes finissent
souvent par se corrompre eux-mêmes. Vous ne pouvez pas le changer, vous
ne pouvez pas l’exploiter pour faire le bien, vous ne pouvez que le
détruire.

En d’autres termes, les conservateurs du mouvement pour la liberté en
particulier doivent se défaire de leurs illusions que les globalistes
seront vaincus en utilisant les systèmes mêmes que les globalistes ont
créés pour servir leurs intérêts. Et si vous ne pouvez pas changer un
système corrompu de l’intérieur, alors il doit être démonté de
l’extérieur et reconstruit de zéro. Un cadre constitutionnel et la
Déclaration des droits peuvent contribuer à cet effort, mais ce sont des
lois sur papier qui ne peuvent se défendre. Sans une vigilance farouche
de la part des citoyens, les lois et les droits peuvent être effacés.

Vous n’entendrez pas les médias grand public ni même une grande
partie des médias alternatifs parler des vraies solutions face à la
criminalité élitiste ou à la corruption gouvernementale. Vous
n’entendrez pas parler de ces solutions parce qu’elles sont difficiles ;
elles exigent lutte et sacrifice. Le vote est facile, c’est pourquoi
cela ne fonctionne pas. Créer des législations est facile, c’est
pourquoi cela ne fonctionne pas. De plus, il est facile de manifester
avec des pancartes au coin d’une rue, et cela peut faire passer de
l’information sur une question, mais en fin de compte, cela ne
fonctionne pas. La corruption demeure.

Il reste deux options : tout d’abord, quittez paisiblement le système
et construisez-en un qui fonctionne par vous-même ou avec d’autres
personnes du même avis. Si vous réussissez, attendez-vous à ce que le
système corrompu et les élites qui le soutiennent essaient de vous
arrêter. Deuxièmement, lorsque cela se produit, la seule option qui
reste est de riposter et d’éliminer la menace. C’est vers là où nous
allons inévitablement, non pas parce que nous le voulons, mais parce
qu’ils vont nous y forcer.

Nous ne pouvons plus nous leurrer avec l’idée d’absorber Washington
D.C. ou Wall Street et de les faire fonctionner pour nous. L’espoir que
cela soit possible est un poison, et les élites utilisent ce poison pour
affaiblir la détermination publique. Pendant que nous attendons que le
système s’auto-discipline, la Terre tourne et ils deviennent plus
puissants. Sans un changement radical de notre propre stratégie, sans
une action directe de notre part au lieu d’agir par le biais
d’intermédiaires politiques, je prévois que notre situation ne fera
qu’empirer.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Que faudrait-il pour bâtir un monde sans mondialistes ?

[Source : Nouvel Ordre Mondial]

[Auteur : Brandon Smith]

Vous pouvez parier que chaque fois que vous trouvez des gens
qui analysent la racine d’un problème, vous trouverez aussi d’autres
personnes qui essaient de faire dérailler ces efforts avec des arguments
malhonnêtes. Pour des raisons que nous pouvons deviner, mais que nous
sommes rarement en mesure de confirmer, il y a des gens qui s’agitent
lors de discussions constructives entre humains. L’une des tactiques les
plus courantes pour détourner la discussion d’un problème est de
suggérer que c’est « inutile » à moins que ces mêmes personnes puissent
offrir une grande solution au problème. C’est une perturbation de type
Alinsky 101.

En réalité, la plupart des problèmes ne peuvent être résolus que
lorsqu’au moins une partie du public en est informée. L’action ne peut
avoir lieu qu’APRÈS la compréhension, sinon nous nous retrouvons à nous
déchaîner violemment sur des ombres.

Cela dit, beaucoup de membres du mouvement pour la liberté ont offert de nombreuses solutions à la menace des mondialistes.
Le problème, c’est que les solutions les plus pratiques sont les plus
difficiles. C’est pourquoi tant d’activistes sont embourbés dans des
fausses solutions et des fraudes ; ils veulent désespérément entendre
qu’il y a un raccourci vers la victoire. Ils veulent désespérément
entendre qu’il existe un moyen de se débarrasser des mondialistes sans
sacrifice ou sans qu’ils aient à se défendre directement. Ils veulent
entendre que quelqu’un va mener cette guerre pour eux, ou que les
vampires mondialistes peuvent tout simplement être désamorcés par une
merveille technologique intangible. Ils recherchent un génie dans une
lampe, un remède miraculeux. Ce ne sera pas si facile.

Ainsi, les véritables solutions sont enterrées par les tendances et les hypes :

Nous sommes censés mettre tous nos espoirs dans un président qui a eu sa fortune et son image préservées par les élites bancaires qu’il prétend combattre.

Nous sommes censés croire qu’il va les rassembler au
même endroit et les arrêter (du jour au lendemain) dans une fantastique
manœuvre à la Game of Thrones ? Malgré le fait que ce serait plutôt
difficile quand la moitié de son cabinet est truffé de ces mêmes goules
bancaires.

Ou, nous sommes censés parier notre avenir sur le monde virtuel avec
des systèmes de cryptomonnaies ; certains d’entre eux sont construits
sur un hash créé par la NSA et correspondent parfaitement à un livre
blanc de la NSA écrit en 1996 sur les devises numériques.

Nous sommes censés croire que la cabale bancaire est en fait menacée
par ces produits basés sur les blockchain, malgré le fait que leur
valeur dérive uniquement de la marque et non des qualités qui les
rendent particulièrement uniques les unes des autres, ainsi que du
capital que cette même cabale bancaire est prête à investir en elles et
l’infrastructure qui les perpétue ?
Nous sommes censés croire que ces monnaies sont anonymes, même s’il est constamment prouvé qu’elles ne le sont pas.
Nous sommes censés croire qu’il s’agit d’une force décentralisatrice
même s’ils dépendent entièrement d’un Internet centralisé et dominé.

Nous sommes censés croire qu’ils rendront le système des
banques centrales obsolète, même si les mondialistes font la promotion
avide de cryptomonnaies et de la technologie des blockchain comme
prochaine étape de la mondialisation.

Il est intéressant de constater que les solutions au
mondialisme les plus largement promues finissent par être très
bénéfiques pour l’agenda mondialiste.

Non, ce ne sont pas des solutions. Ce sont des distractions
conçues pour garder les gens occupés comme s’ils accomplissaient
quelque chose alors qu’ils n’accomplissent rien. Les gens qui diffusent
des informations concrètes sur les dangers de la mondialisation font
beaucoup plus que ceux qui achètent des Bitcoin ou qui font circuler des
bêtises sectaires.

Quelles sont donc les vraies solutions ? Réalisez
d’abord qu’il n’y a pas de solution qui va satisfaire tout le monde.
Pour chaque solution proposée ici, il y aura une centaine d’excuses
données par des gens qui prétendent que ça ne marchera pas, ou que ça ne
vaut pas la peine d’essayer. Mais au moins chaque idée exprimée ici
n’est pas soutenue financièrement par les globalistes, contrairement aux
« solutions » mentionnées ci-dessus. Alors, pour répondre à
ceux qui prétendent que le mouvement pour la liberté n’a pas de remède
contre la menace de la mondialisation, examinons-en quelques-uns….

Une véritable décentralisation

J’en parle depuis que j’ai commencé à écrire pour le mouvement en
2006, à l’époque de Neithercorp, et c’est probablement la réponse la
plus valable (et inconfortable) au problème mondialiste. La
décentralisation exige que l’on s’appuie de moins en moins sur le
système existant et que l’on s’en remette davantage à soi et à sa
communauté locale. Cela signifie que les gens doivent devenir
producteurs de leurs propres nécessités et qu’ils doivent construire de
nouvelles économies à partir de producteurs et de commerçants LOCAUX.
Cela pourrait même aller jusqu’à la décentralisation monétaire vers des
monnaies communautaires adossées à des produits de base ou au troc.

Les gens devraient commencer à cultiver leur propre nourriture et à
fournir un service utile qui leur permettrait de faire du commerce pour
les choses dont ils ont besoin. En outre, une monnaie adossée à des
produits de base au niveau d’un État ou d’un pays pourrait fournir le
mécanisme « d’échange universel » nécessaire pour permettre un commerce plus large des marchandises.

Est-ce un pas en arrière vers les temps tribaux ? Oui, et ce n’est
pas nécessairement une mauvaise chose. Je ne parle pas d’abandonner la
technologie et le progrès, je parle d’abandonner les systèmes de
centralisation qui sont clairement destructeurs et qui nous réduisent en
esclavage. Voyez les choses de cette façon – Si chaque individu est un
producteur, il est plus difficile de lui retirer son gagne-pain. Si
chaque communauté a ses propres réseaux commerciaux en dehors des
chaînes d’entreprises, ils ne seront pas affectés lorsque ces chaînes
d’entreprises feront faillite ou disparaîtront. Si chaque communauté
dispose de mécanismes commerciaux au-delà du dollar qu’elle peut détenir
ENTRE LEURS MAINS, ils ne seront pas touchés si le dollar s’effondre.
En construisant des économies locales avec des licenciements en place,
ils deviennent à l’abri des catastrophes économiques nationales ou
mondiales.

Ce genre de stratégie exige du temps et des efforts, et franchement,
j’ai appris que très peu de gens vont tenter ce genre de stratégie
jusqu’à ce qu’ils soient de toute façon confrontés à une catastrophe.
Cependant, c’est la première et la plus importante étape pour vaincre
les mondialistes.

Le tirage au sort du gouvernement

Bien que je sois un partisan de la décentralisation, je reconnais que
les êtres humains sont des créatures sociales et que la communauté et
le droit feront probablement toujours partie de notre existence. Les
lois les meilleures et les plus significatives sont celles qui sont
universelles et intrinsèquement comprises. Ce qui veut dire qu’ils sont
archétypaux et inné. La majorité des gens comprennent que voler,
tricher, tuer, etc. sont répréhensibles et, s’ils ont la chance de
commettre de tels crimes, ils refuseront. Si ce n’était pas vrai,
l’humanité se serait annihilée il y a des siècles. Nous endurons
seulement parce que nous avons une boussole morale, qui nous a peut-être
été donnée par une force naturelle supérieure.

Le problème, c’est que tous les gens n’ont pas cette boussole morale.
Environ 1 à 5% des êtres humains naissent avec une sociopathie
narcissique latente ou à part entière, également connue sous le nom de
narcopathie. Ils n’ont pas les composantes psychologiques vitales de
l’empathie nécessaires pour prévenir les abus extrêmes de leur prochain.
Il s’agit d’une espèce différente ; un sous-ensemble prédateur, un
élément parasite caché qui se nourrit des humains normaux et les
détruit. Les mondialistes sont un parfait exemple de la réalité de cette
menace.

Il a été démontré que ce groupe génère artificiellement et
délibérément des crises économiques, des conflits géopolitiques, des
guerres, de la pauvreté et des génocides. Ils se sont servis de ces
horreurs pour s’enrichir en siphonnant la richesse et les biens
matériels de la population en période de peur et de panique. Ils ont
aussi été exposés à l’occasion comme déviants sexuels et pédophiles avec
un secret occulte entourant ces activités. Ils ont révélé qu’ils ne se
soucient absolument pas des dégâts qu’ils causent et qu’ils s’en
délectent même comme s’ils jouaient à un jeu. Ce sont des enfants
psychopathes qui voient le monde comme leur jouet. En plus de cela, ils
sont très organisés.

Les lois et la gouvernance de ces lois sont nécessaires pour traiter
avec les personnes qui ne peuvent pas respecter le principe de
non-agression et qui cherchent à exploiter et à détruire les autres.
Bien sûr, dès qu’on met en place des systèmes de gouvernance pour gérer
la loi, la classe prédatrice les envahit afin de les exploiter et de les
détruire plus efficacement. Les domaines de carrière qui garantissent
l’autorité et la protection contre tout contrôle vont automatiquement
attirer les pires éléments de l’humanité.

Le concept d’élections et de gouvernement par le peuple n’est pas
tout à fait inadéquat, mais il n’est évidemment pas suffisant pour
empêcher les méchants d’accéder au pouvoir et à l’influence. Au-delà de
cela, le gouvernement tend à rechercher une croissance infinie, et la
recherche d’un tel pouvoir ouvre la porte à la corruption d’âmes par
ailleurs bien intentionnées.

La seule solution que je peux trouver est une solution simple : le
tirage au sort. Le gouvernement devrait fonctionner comme une structure
générée au hasard dans laquelle les personnes impliquées ne sont pas des
célébrités mais des serviteurs de la loi, et la loi ne doit exister que
pour protéger les droits et libertés des habitants de cette société.
C’est essentiellement ainsi que fonctionne la sélection des jurés, alors
pourquoi ne pas procéder de la même manière avec le gouvernement ?

Et si nous avions la limite d’un mandat de deux ans pour chaque poste
gouvernemental ? Que se passerait-il si ces personnes étaient choisies
au hasard tous les deux ans dans le cadre d’un tirage au sort
démocratiquement ouvert ? Plus de politiciens de carrière, plus de
lobbyistes, plus de cabales élitistes qui contrôlent les décisions
politiques parce qu’il serait impossible d’acheter les gens à l’avance.
Les chances qu’une personne soit choisie pour accomplir le même travail
encore et encore seraient minces. Les risques qu’ils abusent de leur
pouvoir seraient réduits parce qu’ils n’auraient pas le temps.

Aussi, considérez les implications pour la société dans son ensemble ;
cette loterie n’encouragerait-elle pas les gens à devenir PLUS
conscients et plus instruits sur les conditions politiques, l’économie,
la loi, etc ? Qui voudrait être choisi pour un poste de gouvernance et
se retrouver sans instruction et bredouillant ?

Cela dit, ce type de système fait l’objet de deux critiques :
premièrement, il n’est pas volontaire. Et deux, et si on remplissait le
gouvernement au hasard de gens incompétents et qu’on causait un désastre
?

Pour répondre à cette question, premièrement, le devoir du jury n’est
pas nécessairement volontaire non plus, mais il existe des
circonstances atténuantes pour ne pas participer. Les gens devraient-ils
pouvoir se retirer du tirage au sort ? Oui, mais ils devraient tous en
avoir l’occasion. De plus, des incitatifs (comme un salaire équitable)
pourraient être offerts pour encourager les gens à participer.

Deuxièmement, honnêtement, je prendrais un gouvernement de personnes
en rotation constante, dont certaines pourraient être incompétentes,
plutôt qu’une oligarchie de psychopathes bien établis de longue date,
n’importe quand.

Éliminer les influences du mal par la force

La grande faiblesse du monde moderne est que les gens d’aujourd’hui
ont été conditionnés à croire que le bien et le mal sont des concepts
relatifs. Ils pensent que le mal est une question de « perception » et
que les choses qu’une personne considère comme mauvaises peuvent être
considérées comme positives par quelqu’un d’autre, donc les jugements
moraux deviennent inutiles. Cette culture du relativisme moral n’est pas
un hasard. Elle a été encouragée dans les médias populaires et dans la
philosophie du nouvel âge au cours des dernières décennies afin de
séparer les gens de l’idée de conscience inhérente.

Si vous voulez comprendre ce qu’est le mal, vous devez d’abord avoir
une conscience de la loi naturelle et la voix de la conscience. Les
religions ont leurs propres lignes directrices sur ce qui constitue le
mal, et certaines d’entre elles sont précieuses, mais à mesure que les
religions deviennent centralisées et bureaucratiques, elles peuvent être
tordues pour servir de mauvaises fins. En fin de compte, les sages
savent reconnaître le mal quand ils le voient parce qu’ils écoutent
leurs voix intérieures.

Le mal cherche à violer tous les principes de la loi naturelle. Il
cherche à tourner en dérision toutes les fonctions de la stabilité
humaine. Il cherche à miner l’amour, l’espoir, la famille, la sécurité
et surtout la liberté. Le mal cherche à corrompre ou à détruire tout sur
son passage. Il cherche à gagner non pas par l’industrie et
l’invention, mais par le vol. Il cherche à prendre ce qu’il ne devrait
pas avoir ; non seulement cela, mais il faut une certaine joie
détestable à soumettre ou torturer des innocents.

Pour expliquer le mal, et plus spécifiquement le mal des mondialistes
et de l’élitisme, en termes les plus simples mais significatifs
possibles, voici mon clip préféré du film Les Aventures de Mark Twain,
intitulé « Le mystérieux étranger » (The Mysterious Stranger, ndlr) :

Pour ce qui est d’une méthode scientifique permettant d’extirper le
mal, les traits de caractère des narcopathes peuvent être identifiés par
des tests et des observations, mais il n’existe aucune norme éprouvée
et vraie pour trouver un narcopathe au début de sa vie. Ceux de la
communauté psychiatrique qui prétendent pouvoir être identifiés par des
scanners d’activité cérébrale sont pour la plupart des charlatans avec
leurs propres agendas. Certains gouvernements aimeraient aussi vous
faire croire que la neuroimagerie leur permettra un jour d’identifier
les futurs criminels et « personnes dangereuses ». C’est de la prévention de la criminalité tirée de la science-fiction, et c’est dangereux.

Le fait est que la psychopathie et la narcopathie sont difficiles à
déceler chez une personne sans un interrogatoire approfondi, une
vérification des antécédents ou jusqu’à ce qu’elle ait réellement commis
des actes terribles. L’une des normes fondamentales de toute société
devrait être de veiller à ce que ces personnes n’accèdent jamais à des
postes de pouvoir et d’influence. Et s’ils y parviennent, ils doivent
être retirés, par la force si nécessaire.

Un argument courant avancé par les gens qui essaient de
démystifier la lutte contre les mondialistes est que nous pouvons
renverser ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui, mais que demain, ils
seront simplement remplacés par un autre groupe de personnes
malfaisantes.
C’est un point de vue plutôt nihiliste, mais il a
un certain mérite. Il est vrai que si l’humanité ne prend pas des
mesures pour identifier les sources du mal et décentraliser les systèmes
dans lesquels les gens du mal se cachent, alors oui, ils reviendront
plus forts que jamais, quoi que nous fassions. Mais, si nous acceptons
que le mal est une réalité, qu’il est psychologiquement quantifiable et
perceptible par l’observation de certains traits de caractère, et si
nous supprimons la centralisation dont le mal bénéficie, alors personne
ne peut affirmer que le monde ne se portera pas mieux.

D’abord, cependant, il faut s’attaquer au mal organisé actuel. Les mondialistes doivent être éliminés.
Et au-delà des tactiques plus passives pour faire face aux catastrophes
qu’elles créent, il faudra probablement des conflits. Cela exigera la
guerre, et ne vous y trompez pas, une guerre est en cours, que nous le
voulions ou non. Nous avons deux choix : riposter ou devenir des
esclaves. Toutes les autres « solutions » représentent un intervalle de
freinage, ou pire, un placebo.

Sources: Alt Market & Zero Hedge, le 16 août 2019Traduction par Nouvelordremondial.cc




Allocution du Colonel français (CR) Alain Corvez au Forum Syndical International de Damas.


[Source : Le Saker Francophone]


Par Alain Corvez − Le 8 Septembre

Les
observateurs objectifs des événements tragiques de Syrie savent tous
qu’il ne s’agit pas d’une crise sociale interne à cette vieille nation
du monde arabe, connue pour sa tradition ancienne de cohabitation
harmonieuse entre ses multiples communautés, juives, musulmanes et
chrétiennes, mais du déploiement de l’impérialisme occidental, dirigé
par l’alliance américano-sioniste, à laquelle s’agrègent ses vassaux
européens et arabes, pour renverser un gouvernement qui n’a pas accepté
de se soumettre à ses exigences.

Cet impérialisme du mal dissimule plus ou moins ses visées derrière
de sempiternelles fausses allégations de protection des populations ou
de lutte contre un terrorisme barbare qu’il a lui-même créé et,
s’affranchissant des règles internationales, justifie ses interventions
militaires, directes ou par des factions complices, sous de faux
prétextes, utilisant une presse complice pour faire accepter ses
exactions.

Depuis l’effondrement de l’Union Soviétique, les États-Unis sont atteints d’un « hubris », d’une démesure, qui les persuade, du moins leurs dirigeants, qu’ils sont la « nation indispensable, la nouvelle Jérusalem », qui doit guider le monde vers le destin unique du « mode de vie américain.»

Il me semble que Donald Trump a compris l’erreur d’une telle
conception opposée à la réalité d’un monde multipolaire qui se met en
place inéluctablement: ses discours de campagne de 2016 le prouvent.
Mais s’il s’efforce de se libérer des forces qui l’empêchent d’appliquer
son programme et qui le menacent quotidiennement depuis son élection.
Il doit en permanence donner des gages d’obéissance à ces évangélistes
et sionistes pour ne pas être menacé de destitution ou subir d’autres
avanies plus radicales, ces derniers le rappelant constamment à leur
conception de la suprématie de l’Amérique et du dollar. D’où ses
déclarations et décisions contradictoires, parfois à quelques heures
d’intervalle seulement.

Les drames de notre époque proviennent en grande partie de ce fait : la
première puissance mondiale n’est pas dirigée par son gouvernement mais
par des groupes de pression plus ou moins officiels, notamment celui
des sionistes associés aux évangélistes, et propage ses désordres
internes à l’ensemble du monde
.

Son deuxième mandat devrait être différent car certaines déclarations de dirigeants, comme certains votes des assemblées, semblent indiquer que la majorité de l’importante diaspora juive américaine , convaincue depuis longtemps que le puissant mais minoritaire AIPAC influence le gouvernement et le Congrès et décide de la politique étrangère, estime que ce soutien indéfectible à la politique israélienne extrémiste dessert la politique américaine, et même celle d’Israël, et entendrait maintenant ne plus laisser ces fanatiques, puissants mais minoritaires, imposer leurs vues contraires aux intérêts des États-Unis.

On sait que l’intervention militaire de la Russie en Syrie, a été
initiée en septembre  2015 à la demande du gouvernement syrien en
difficulté, au moment où les augures occidentaux ne donnaient plus au
Président Bachar el Assad que quelques jours ou quelques semaines avant
d’être renversé par les islamistes. Elle a rapidement rétabli la
situation et, sans les manœuvres dilatoires occidentales, aurait déjà
permis d’en finir avec les hordes sauvages qui terrorisent encore les
populations civiles dans la région d’Idlib et sur les rives Est de
l’Euphrate, hordes protégées par les forces occidentales qui n’ont pas
encore reconnu leur défaite.

On sait que le Hezbollah est intervenu dès le début des événements,
jugeant que le Liban était directement menacé par les actions
islamistes, à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières.

On sait aussi que l’Iran dont l’action déterminante a été d’un grand
secours à l’Armée syrienne, est intervenu parce qu’il se savait la cible
suivante d’une «coalition occidentale» agissant au profit d’Israël.

L’entente entre l’Iran, le Liban, la Russie et la Syrie se fonde sur
des intérêts stratégiques communs qui dépassent les personnalités au
pouvoir à Téhéran, Beyrouth, Moscou ou Damas et nécessite une
coordination de leurs géopolitiques qui n’a rien à voir avec les humeurs
que certains journalistes croient déceler chez les uns ou les autres.

Les Occidentaux et leurs alliés arabes saoudiens, émiratis  et
qataris, associés aux Turcs ont, dès le début, alimenté les terroristes
de diverses obédiences en argent, matériel et armement, ajoutant des
sanctions économiques qui pénalisent d’abord le peuple syrien et
contreviennent totalement aux droits de l’homme qu’ils prétendent
défendre. Ils espéraient une révolte contre le gouvernement qui, non
seulement ne s’est pas produite,  mais a soudé les Syriens derrière
leurs dirigeants car ils avaient bien compris quelle était la source de
leurs malheurs.

Il faut dire et répéter que ces terroristes, s’inspirant de
dévoiements divers de l’islam, commettent des crimes odieux,
insoutenables, même pas bestiaux car les animaux ne se comportent pas
ainsi, dont ils diffusent des images de propagande de grande qualité
grâce à des moyens sophistiqués de communication que des firmes
occidentales leurs fournissent. Leurs commanditaires sont multiples et
l’on assiste parfois à des combats entre bandes rivales pour des raisons
conjoncturelles, mais prônant toujours l’installation d’un régime de
terreur islamique à Damas.

Grâce à la diplomatie russe, seule capable de parler à tous les
protagonistes de la crise, Moscou est parvenu à constituer une entente
fragile mais positive entre elle, l’Iran et la Turquie dont les intérêts
ne sont pourtant pas tous identiques, mais qui a permis des avancées
substantielles au cours de rencontres à Sotchi et Astana, amenant Ankara
à limiter son soutien à certaines factions terroristes.
Moscou joue une partition délicate, cherchant à donner des garanties de
sécurité à Israël, pays où environ un million de ses ressortissants se
sont installés, c’est tout dire, et poursuivant des échanges difficiles
avec les responsables américains, bien qu’il sache parfaitement que
ceux-ci font tout pour empêcher la réussite de la solution russe.

Mais les Américains sont en perte d’influence localement. Leurs
trahisons successives des Kurdes, comme leurs bombardements désastreux
des rives Est de l’Euphrate les rendent maintenant indésirables même de
la part de leurs anciens alliés. La Turquie dont la question kurde est
une obsession existentielle, malgré ses positions souvent ambiguës a
intérêt à conserver l’appui russe que Moscou lui propose et ne fait
aucune confiance aux États-Unis. Elle cherche, par différentes
manœuvres, à diviser les kurdes dans les trois autres pays qui en
abritent une communauté importante mais ne peut que constater que
celles-ci préfèrent majoritairement rester fidèles aux gouvernements
centraux de Damas, Bagdad et Téhéran.

Je veux dire ici aux Syriens qui m’écoutent que de nombreux Français
éduqués sont hostiles à la politique d’ingérence et d’alignement sur les
objectifs odieux des États-Unis. Ni le peuple français, ni les  peuples
européens n’ont été consultés sur cette politique.  Quand on voit les
dommages  humains considérables de cette politique états-unienne contre
l’Iran, avec des sanctions portant sur des produits de première
nécessité comme les médicaments; les dégâts économiques pour les
entreprises françaises et européennes, il serait temps que la France et
l’Europe réalisent enfin que les États-Unis ne sont plus un modèle ou un
allié fiable, mais un rival brutal qu’aucun principe éthique n’arrête,
pas même les règles internationales entérinées par l’ONU.

L’opinion publique française me semble de plus en plus se réveiller
et dénoncer les excès dramatiques d’un atlantisme devenu fou. Il lui
reste à convaincre ses dirigeants, empêtrés dans des crises internes et
au sein de l’Union Européenne, objets de pressions voire de chantages,
que leur propre intérêt est de sortir de cette idéologie, car elle est
néfaste et pernicieuse.

Les sanctions contre la Syrie doivent être supprimées au plus vite,
d’abord pour alléger les souffrances du peuple, ensuite pour préparer le
retour inéluctable de cet important pays arabe dans le concert des
nations où son rôle est attendu et se précise de plus en plus. Sous la
conduite de ses dirigeants auréolés de la victoire contre le terrorisme,
le peuple syrien pourra alors reconstruire son pays détruit par le
complot occidental, avec toutes les qualités qu’on lui connaît de
courage et d’ingéniosité, aidé par les alliés puissants qui ne l’ont
jamais abandonné comme la Russie, la Chine, l’Iran et bien d’autres.

Alain Corvez

Né le 24 juillet 1941
Marié  – 4 enfants

Officier supérieur (ER)
Conseiller en stratégie internationale

Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr

  • Conseiller en Relations Internationales au Ministère de l’Intérieur (1989-1994)
  • Conseiller du Général commandant la Force des Nations Unies au Sud Liban (FINUL) (1988-1989)
  • Commandant en second du 94éme Régiment d’infanterie motorisée (1986-1988)
  • Au Ministère de la Défense Suivi de la concurrence mondiale économique, scientifique et technique (1983-1986)
  • A l’Ambassade de France en Zambie (missions en Afrique australe (1980-1983)
  • Spécialisation en relations internationales Carrière d’officier d’infanterie (1976-1978)
  • Membre du Cercle d’Etudes et de Recherches du Général Pierre Marie Gallois (+)
  • Membre du Forum pour le France présidé par l’ambassadeur Pierre Maillard
  • Vice-président du Cercle ARAMIS
  • Ancien Secrétaire général de la Convention de la Fondation Charles de Gaulle
  • Secrétaire Général de la Fondation de la France Libre
Distinctions
  • Chevalier de la Légion d’Honneur
  • Officier de l’Ordre National du Mérite
  • Croix de la Valeur Militaire

Écrit sur :




Les raisons cachées du désordre mondial

[Source : Le Saker Francophone]

Valérie Bugault : Conférence Newhorizon au Liban


Présentation du livre « les raisons cachées du désordre mondial »


Par Valérie Bugault − 20 au 28 septembre 2019

Chers organisateurs, chers auditeurs, Mesdames et Messieurs,

valerie_bugault

Je suis très honorée d’être invitée à présenter mon livre « Les raisons cachées du désordre mondial »
devant vous, qui cherchez des solutions politiques pour sortir de la
nasse économico-monétaire dans laquelle la finance anglo-saxonne
projette l’avenir politique planétaire.

Le mouvement de globalisation, tant et souvent décrié, est, à mon sens, mal compris, pour ne pas dire « très mal compris ».
Or, pour combattre utilement, il est nécessaire d’identifier clairement
non seulement l’ennemi qui est en face mais encore et surtout les armes
et les méthodes qu’il utilise. Or si les techniques financières de la
globalisation à la mode anglo-saxonne sont parfaitement identifiables,
et de plus en plus souvent identifiées, les méthodes utilisées par
l’ennemi sont trop peu souvent, pour ne pas dire jamais, évoquées ;
elles sont pourtant intéressantes à plus d’un titre.

Parmi les méthodes utilisées pour développer la globalisation économique
et financière, se trouve un point de référence qui, à lui seul,
explique l’extrême efficacité des processus mis en œuvre. Les partisans
de la globalisation planétaire ont réussi le tour de force de dissocier
le pouvoir politique de la responsabilité qui, dans un ordre politique
naturel, accompagne immanquablement le pouvoir. Alors que le terme de « politique »
suppose un pouvoir identifié qui va, en conséquence, de pair avec une
responsabilité identifiée, les financiers à la manœuvre dans le
processus de globalisation mondiale ont instauré, par le double
mécanisme :

  • du parlementarisme anglais dominé par des « partis politiques » et
  • des « banques centrales indépendantes »,

un système permettant, au sein de chaque État, l’irresponsabilité
politique totale des véritables donneurs d’ordre, qui sont les « tenanciers du système économique ». Dans cet « ordre politique » nouveau, issu des Révolutions occidentales du XVIIIème siècle – les premières Révolutions colorées de l’histoire –, les « hommes politiques »
ne sont que des hommes de paille, des courroies de transmission des
véritables donneurs d’ordre anonymes qui sont les principaux détenteurs
de capitaux.

Après avoir organisé, par l’instauration de réformes politiques ad
hoc, leur irresponsabilité politique, les principaux propriétaires de
capitaux ont pu organiser les règles du jeu économiques et monétaires
dans un sens qui leur soit totalement et irrémédiablement favorable.
Dans ce contexte, le capitalisme, loin d’être l’idéologie dont on le
pare volontiers, est en réalité une arme de guerre permettant de générer
encore plus d’anonymat au profit de ceux qui en contrôlent, et
édictent, les règles du jeu. Cet anonymat permettant, en retour,
l’organisation « spontanée » c’est-à-dire mécanique, de la plus
vaste concentration des richesses qui ait jamais eu lieu sur cette
terre ; concentration des richesses qui se fait en toute impunité sans
aucun compte à rendre à personne.

Le régime parlementaire de type anglais est une organisation sociale perverse

La perversité de ces mécanismes a pour principale raison d’être de
supprimer la possibilité de l’existence de contrepouvoir. Plus
précisément, les contrepouvoirs apparents, hautement claironnées comme
étant la quintessence de la démocratie, sont en réalité tout à fait, et
structurellement, inefficaces.

En particulier, le principe de « séparation des pouvoirs »
théorisé par Montesquieu est, en régime parlementaire de type anglais,
inopérant, neutralisé par le fait que les partis politiques qui gagnent
les élections occupent en réalité toutes les places au sein des pouvoirs
législatif et exécutif.

Quant au pouvoir judiciaire – troisième pouvoir identifié par
Montesquieu – il n’existe tout simplement pas pour la simple raison que
les instances juridictionnelles sont techniquement chargées de la mise
en œuvre du pouvoir législatif, qui leur échappe, et que la force
nécessaire pour faire appliquer une décision de justice appartient au
pouvoir exécutif, qui leur échappe tout autant. Le prétendu « pouvoir judiciaire »
est en réalité étroitement dépendant des pouvoirs législatif et
exécutif. Il ne peut, d’ailleurs, pas en être autrement tant il est vrai
que le concept de « justice » est au cœur de l’émergence du « pouvoir politique ». Autrement dit : le pouvoir politique, qui consiste à organiser la vie de la Cité, est, par essence, doté de la capacité de « rendre justice ».

Par ailleurs, si le pouvoir politique nécessite évidemment, pour ne
pas être tyrannique, des contrepouvoirs, dissocier de façon autoritaire
les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire tout en ignorant le
pouvoir monétaire revient à faire disparaître la réalité du pouvoir
politique. Ou plutôt, la nature ayant horreur du vide, cela revient à
transformer le pouvoir politique en un théâtre d’ombres occupé par des
pantins avec, derrière la scène les véritables acteurs qui œuvrent en
secret – c’est-à-dire de façon anonyme. Ces acteurs politiques réels
sont représentés par la caste des « banquiers commerçants » dont les intérêts, de nature privé, sont uniformes.

Or, d’un point de vue méthodologique, « les intérêts privés » s’opposent de façon mécanique aux « intérêts publics » qui sont justement à l’origine du pouvoir politique. Car il faut revenir à la substance des choses et des idées. Le « pouvoir politique » correspond à la nécessité d’organiser la vie de la « Cité » ; ce qui suppose la prise en compte institutionnelle des différents intérêts qui traversent ladite « Cité ».
Organiser la vie de la Cité consiste à faire de choix, à opérer des
arbitrages entre les différents intérêts qui existent dans la Société ;
or, en régime parlementaire de type anglais, ces intérêts ne sont tout
simplement pas politiquement représentés. Par ailleurs, les arbitrages
politiques n’ont, à terme, de réelles efficacités, de capacités propres,
que s’ils sont perçus par l’ensemble des membres de la collectivité
comme relevant d’un sacrifice nécessaire de certains intérêts privés
catégoriels au profit de l’intérêt général, collectif, du groupe. Encore
faut-il que le sacrifice consenti soit identifié, ce qui n’est pas le
cas lorsque les intérêts privés qui dirigent restent dans l’ombre.

Les problèmes substantiels générés par l’organisation politique de
l’État autour du parlementarisme représentatif d’origine anglais sont
nombreux, variés, et essentiellement tus. Par exemple, le fait de
disjoindre les pouvoirs législatif et exécutif et d’instituer un
organisme, le « parlement », dont la seule fonction est de « faire des lois »
est en contradiction directe et irrémédiable avec l’objectif de
stabilité législative nécessaire à la sécurité juridique des
justiciables. L’existence constitutionnelle d’un parlement en tant
qu’organe législatif est la garantie, à terme, d’une profusion de lois
néfaste aux ressortissants de l’État. Or, la notion d’État politique
n’existe que pour assurer la sécurité et la sauvegarde du groupe
d’individus qu’il représente.

En outre, le pouvoir politique suppose, par essence, une capacité
d’action sur la longue durée. Or, voilà précisément (c’est-à-dire le « temps long »)
ce qui est dénié aux partis politiques sous le régime du
parlementarisme anglais. Les partis politiques sont conçus comme devant
régulièrement, à échéance variable entre trois et dix ans, se
concurrencer les uns les autres en participant à des « élections ».

L’organisation politique imposée par le modèle parlementaire anglais
est structurellement inapte à répondre aux exigences d’un État au sens
politique du terme ; une telle organisation ne peut, par nature, pas
remplir le rôle d’un État. Tous les axes sur lesquels reposent les
régimes parlementaires fondés sur la séparation des pouvoirs sont des
artefacts chargés d’anéantir le pouvoir politique réel. Il s’agit, dans
l’ombre, de transférer le pouvoir à des décisionnaires occultes tout en
mettant en scène une comédie institutionnelle chargée de faire croire à
une réalité différente, parée de contrepouvoirs, d’équilibre des
pouvoirs, de démocratie, de droits de l’homme et de bons sentiments
humanistes.

Nous en arrivons ainsi à comprendre que le principe dit de « séparation des pouvoirs »
tel qu’interprété par les régimes politiques parlementaires – sur le
modèle anglais – de la démocratie représentative est une escroquerie
politique universelle. Ce prétendu modèle démocratique est fondé sur une
imposture institutionnelle dont l’objectif est d’éclater le pouvoir
politique de façon à le transférer, en coulisse, à des entités non
clairement identifiées par les institutions.

Ce système, fondamentalement vicieux, génère inévitablement, par un
effet secondaire mécanique, de graves troubles sociaux liés à l’absence
de sécurité juridique ainsi qu’à l’absence de représentation politique
des différents courants et intérêts qui traversent la Société. Parmi ces
troubles sociaux, il en est un particulièrement dangereux pour la paix
sociale et qui n’est jamais abordé en tant que tel : la génération
spontanée, dans les populations concernées, de troubles de nature
psychique. L’apparence institutionnelle entrant en contradiction
flagrante avec la réalité sous-jacente, se créée, dans le public, une
incapacité à saisir à la fois la véritable nature politique des
institutions et l’identité réelle des décideurs. Il en résulte une
incapacité systématique – systémique – des individus à rendre les
décideurs réels responsables de leurs actes dans le même temps que les
apparences proclament l’existence de contrepouvoirs et de démocratie. Le
développement et la généralisation, chez les ressortissants desdits
États, d’un phénomène de dissonance cognitive est l’un des effets
secondaires de cette dichotomie flagrante entre apparence et réalité du
pouvoir. C’est ainsi que les « États démocratiques » occidentaux fondés sur la séparation des pouvoirs telle qu’interprétée par les « régimes parlementaires représentatifs »
entraînent inévitablement, à terme, des pathologies psychiques plus ou
moins graves parmi leurs populations. Car les humains sont des individus
qui interagissent avec leur environnement et avec leurs semblables ; la
perversité institutionnelle du parlementarisme anglais a donc,
naturellement, pour effet direct structurel, de générer des pathologies
sociales de nature psychiques parmi les populations qui y sont soumises.

Pour conclure brièvement : l’organisation politique autour du
parlementarisme représentatif – d’origine anglaise – peu à peu imposée à
la majeure partie des pays du monde, est structurellement une
organisation sociale et politique perverse, inapte à instaurer la paix
sociale et en contradiction directe avec les fonctions d’un État réel.
Elle a, historiquement, été imposée à des fins de prise de pouvoir
politique par la caste des banquiers commerçants.

La caste des banquiers commerçants contrôle les monnaies

Les banquiers commerçants, partis, au XVIIIème siècle, à l’assaut du
pouvoir politique, n’ont pas entrepris la conquête du pouvoir sans
armes. Parmi celles-ci, se trouve la création de banques centrales qui
ont permis à cette caste de centraliser l’émission et la gestion des
monnaies. Cette institution nouvelle de « banque centrale » a eu pour objectif et pour effet de faire échapper la gestion monétaire à tout contrôle de type politique.

Les États politiques d’Europe, et d’ailleurs, ont vécu des milliers d’années sans « banque centrale »,
ce concept aujourd’hui frauduleusement présenté comme intimement lié à
l’histoire des nations est une réalité politique relativement récente
née, sans surprise, en Angleterre à la fin du XVIIème siècle. Le 27
juillet 1694 naissait la première banque centrale du monde, sous le nom
de « banque d’Angleterre ». Cette banque était l’héritière
naturelle de la très puissante Banque d’Amsterdam créée en 1609 sous
l’impulsion des banquiers dominants ; ses récépissés circulaient dans le
commerce comme une sorte de monnaie fictive. La Banque d’Amsterdam a
réellement inauguré le concept de monnaie de banque comme instrument de
paiement ; elle avait l’entier contrôle de la circulation monétaire sous
forme de monnaie papier-fiduciaire, ce qui préfigure le rôle actuel des
banques centrales. Ce nouveau concept de « monnaie de banque » était promis à un bel avenir, puisqu’il a, au fil du temps, remplacé l’or dans son rôle de vecteur monétaire.

Ainsi le contrôle que les banquiers changeurs du Moyen-Âge détenaient
sur l’or s’est peu à peu transmuté au cours des XVIIIème, XIXème et
XXème siècles en un contrôle des mêmes banquiers sur la monnaie papier,
plus aisée à faire circuler que des lingots d’or. Ajoutons, par une
anticipation parfaitement prévisible et à laquelle les banquiers
préparent le monde, que la monnaie ainsi comprise – comme une
marchandise qu’il convient de contrôler et d’accaparer – circulera à
l’avenir de façon entièrement dématérialisée, ce qui raffermira encore
davantage le contrôle politique exercé par les banques sur les
individus.

Relatons, à cet égard, la récente déclaration de Mark Carney (août
2019), gouverneur de la Banque centrale d’Angleterre, qui évoque une nouvelle monnaie mondiale,
hégémonique, synthétique. Le hiatus sera dès lors complet entre la
conception de la monnaie en tant que marchandise et sa circulation qui
sera entièrement dématérialisée : le concept de « monnaie marchandise », qui ne représentera plus rien de la réalité monétaire, aura servi aux banquiers commerçants à accaparer le contrôle monétaire.

Une fois de plus, il convient de revenir à l’essence des choses et
des institutions. La monnaie, instrument au service d’intérêts privés
est complètement hors de sa raison d’être, qui était « politique », entendu au sens premier de ce terme. Accaparée par des intérêts privés, la monnaie devient une « arme par destination »
destinée à asservir le collectif au profit du particulier. Si les rois,
empereurs, tsars et autres chefs d’État ne maîtrisaient pas la totalité
de l’or qui circulait sur leurs territoires, les faux chefs d’État
actuels contrôlent encore moins les masses monétaires en circulation
dans le monde. Ces masses monétaires échappent désormais totalement à
l’emprise du pouvoir compris dans son sens politique initial pour échoir
de façon définitive aux banquiers qui contrôlent le monde.

Le retour apparent, à grand fracas, du phénomène politique sur la
gestion monétaire à laquelle on veut nous faire croire via les menées de
Donald Trump sur la Fed ne sont que poudre aux yeux. En effet, les
actuels dirigeants de tous les pays occidentaux sont sous le strict
contrôle des financiers qui sont à l’origine de leurs élections.
N’oublions pas que l’élection du président Trump a été permise par les
menées de Cambridge Analytica, organisme rattaché, par ses sources de
financement (Robert Mercer), à la City of London
; Steve Bannon, qui a commencé sa carrière dans le renseignement de la
Marine américaine (la Navy) – spécialisé dans les opérations
psychologiques – dirigeait alors les manipulations ayant abouti à
l’élection de Donald Trump. A titre incident, il n’est pas inutile de
préciser que Steve Bannon est passé directement du renseignement de la
Navy à des fonctions chez Goldman Sachs, banquier globaliste par
excellence, avant de s’occuper de politique et d’élections.

Notons que c’est ce même organisme, Cambridge Analytica, qui a été
accusé par le lanceur d’alerte Christopher Wylie d’avoir joué un rôle crucial dans le vote en faveur du Brexit. Le très médiatique Nigel Farage, qui a pris la tête de la croisade politique ayant mené au Brexit, est en effet très lié à la famille de Robert Mercer.

Il est impératif de comprendre que le Brexit, est une manœuvre des banquiers-financiers de la City of London
pour reprendre en main et piloter le changement de la monnaie mondiale,
c’est-à-dire le passage de l’utilisation du dollar américain aux DTS (SDR), panier de monnaies sur le modèle du Bancor
de Keynes – qui n’avait pas pu être imposé par les banquiers en 1944,
au moment des négociations ayant mené aux accords de Bretton Woods.

Donald Trump, Dominique Strauss-Kahn, Nigel Farage, Christine
Lagarde, le FMI, les différentes banques centrales – dont les dirigeants
de la Fed -, la Banque des Règlements Internationaux, la Banque
mondiale et beaucoup d’autres se rattachent au clan des partisans du Nouvel Ordre Mondial dont le Quartier Général se situe à la City of London.
Ces activistes de la globalisation monétaire et politique, dont les
donneurs d’ordre sont mus par un messianisme de plus en plus apparent,
œuvrent à faire advenir un gouvernement mondial qui sera dirigé, sans
contrepouvoir, par les banquiers commerçants. Le premier pas vers ce
gouvernement mondial est l’avènement des Droits de Tirage Spéciaux
(DTS / SDR Special Drawing Rights), panier de monnaies, en tant que
monnaie mondiale ; cet avènement suppose – ou plutôt nécessite –
l’abaissement économique, monétaire et militaire de l’empire américain.

Concernant cette évolution monétaire, les dirigeants officiels de la
Fed américaine sont actuellement pris entre les deux feux du dollar
monnaie locale et monnaie mondiale. Ils ne peuvent pas ouvertement
abandonner brutalement le rôle du dollar monnaie mondiale dans le même
temps qu’ils savent que cette fonction du dollar est, à la fois
techniquement obsolète et politiquement abandonnée par leurs donneurs
d’ordre rattachés à la City. Dans ce contexte, le président Trump joue
le rôle qui lui a été assigné par ses donneurs d’ordre globalistes en
aidant la Fed à transformer le dollar en une simple monnaie locale. A
terme, la Fed pilotera l’économie américaine, via la politique monétaire
du dollar américain, dans le seul intérêt bien compris à la fois de
l’économie américaine et des financiers de la City. En d’autres termes,
la Fed va progressivement réinvestir son seul rôle de gestionnaire de
monnaie locale. Le rôle de gestionnaire de la monnaie mondiale –
actuellement représentée par les DTS (Droits de Tirages Spéciaux / SDR
Special Drawing Rights) – sera, par un commun accord des banquiers
centraux, rempli par la Banque des Règlements Internationaux (BRI / BIS)
d’une part et par le FMI (Fonds Monétaire International) d’autre part.

Dans ce contexte, le seul défi américain consiste à ce que le dollar
monnaie locale ne perde pas trop de pouvoir dans la détermination de la
nouvelle monnaie mondiale, c’est-à-dire qu’il conserve un pourcentage
utile dans le panier de monnaies que constitue les DTS (Droits de Tirage
Spéciaux). D’où les menées américaines, militaires au Venezuela, et,
plus récemment, commerciales au Groenland (dont le sous-sol regorge de
richesses minières : terres rares, uranium, fer, cuivre, or…), afin de
récupérer le contrôle de matières premières telles que l’or et le
pétrole. Il ne faut absolument pas s’étonner que la Grande Bretagne
s’associe aux États-Unis pour mener à bien l’acquisition du Groenland,
après que la City of London ait court-circuité l’empire
américain : en effet, il s’agit pour les banquiers globalistes de
maintenir un équilibre entre les différentes puissances qui participent
au panier de monnaies que sont les DTS. En d’autres termes, les
banquiers de la City, qui ne sont pas sûrs de leur mainmise effective et
définitive sur la Chine et le yuan, préfèrent, à leur habitude, jouer
la carte du « tous contre tous ».

Les banquiers misent sur la concurrence entre leurs « choses »
que sont les États afin que ces derniers s’affaiblissent mutuellement,
de façon à sortir seuls vainqueurs de la lutte. Cette méthode, très
efficace, a été historiquement souvent employée, il n’est qu’à rappeler
le financement de la guerre russo-japonaise (du 8 février 1804 au 5
septembre 1905) qui a finalement abouti à la révolution bolchevik,
elle-même dûment soutenue financièrement par les mêmes banquiers.
Toutefois l’histoire apporte également des messages d’espérance car
cette Révolution a elle-même échappée à ses initiateurs : elle fut
politiquement « récupérée » par un homme « indépendant »
(Staline), qui s’est efficacement, dans une très large mesure, opposé
aux plans de globalisation prévus, dès cette époque, par les banquiers.

Pour en revenir à la prochaine monnaie mondiale que sont les Droits de Tirage Spéciaux, il faut préciser que le concept même de « monnaie mondiale » n’a été artificiellement rendu indispensable que par :

  • Le développement mondial préalable, telle une excroissance juridique monstrueuse, du principe dit du « libre échange » et
  • Le développement mondial du droit anglais comme principe normatif absolu.

Le « libre-échange » n’a de libre que le nom, car ce
principe est tout au contraire la validation juridique de la loi des
multinationales sur les autres formes d’entreprises. On reconnaît ici la
méthode de prestidigitation anglo-saxonne consistant à laisser croire, à
faire apparaître publiquement, l’exact contraire de la réalité mise en
œuvre concrètement et officieusement. Rappelons que c’est précisément
cette asymétrie entre l’être et le paraître qui instaure
l’irresponsabilité politique des décideurs réels.

Le « libre-échange » est en réalité la promesse de
disparition de toutes les petites et moyennes entreprises, c’est-à-dire,
la promesse de concentration des entreprises et des capitaux, ce qui
est, du point de vue économique, l’exact contraire de la liberté. Il
faut, par ailleurs, garder à l’esprit que les multinationales se sont
historiquement développées par la grâce des grands banquiers
fournisseurs de crédit, sous le regard bienveillant, ou sous les menées
actives selon les cas et les époques, des banquiers centraux. Je ne
reviendrai pas ici sur l’historique des banques centrales, et en
particulier sur celle de la Banque des Règlements Internationaux (la Banque Centrale des Banques Centrale), qui est largement explicitée dans mon livre « les raisons cachées du désordre mondial ».
A terme, le libre-échange est également la promesse de disparition des
États, l’OMC, par le biais des multinationales, faisant perdre aux États
leur légitimité en tant qu’organe chargé d’imposer des normes.

Quant au droit anglais, il est, par essence, la négation exacte du « droit » au sens de justice, d’équité, d’équilibre et surtout de recherche de vérité que ce concept revêt. Alors que le concept de « droit » était représenté par le droit continental européen traditionnel, le prétendu « droit anglais »
est une simple subversion du principe juridique : il est un pur outil
dans les mains des puissances financières dominantes pour imposer leur
loi au reste de l’humanité. En d’autres termes, le « droit anglais »
n’a pas pour raison d’être la pacification des relations humaines –
laquelle passe par la recherche de la vérité -, il est, tout au
contraire, le moyen, pour les puissances financières, d’imposer au monde
entier des normes commerciales qui leurs sont exclusivement favorables.
Le droit anglais a pour autre finalité de niveler les usages et
cultures locales dans le monde afin, à terme, d’imposer un gouvernement
mondial dirigé de façon exclusive et absolue par les
banquiers-commerçants monopolistes. D’une façon synthétique, disons que
le droit anglais sert :

  • à accélérer la concentration des capitaux dans les mains des banquiers,
  • à homogénéiser et uniformiser les habitudes internationales autour des concepts maîtrisés par les seuls banquiers globalistes.

Ces deux finalités de l’invasion internationale du droit anglais ont
pour objectif ultime l’élaboration d’un gouvernement mondial dans les
mains des puissances financières.

Les solutions globales à la domination totale

Pour éviter le sombre avenir organisé par quelques dominants qui
mettra, à la mode anglaise, la plus grande majorité de l’humanité en
esclavage, les solutions existent. Ce renouveau politique comporte des
conditions, sine qua non, qui concernent simultanément les questions institutionnelles, juridiques et monétaires.

La première condition consiste à mettre un terme à l’organisation
politique des États autour de l’idée de parlement représentatif et de
partis politiques. Je détaille certaines propositions institutionnelles
alternatives dans mon livre « les raisons cachées du désordre mondial ».
Néanmoins, chaque région du monde peut et doit être capable de trouver
des solutions institutionnelles alternatives en fonction de sa propre
culture, de ses croyances, de son niveau de développement et de
l’adhésion de sa population.

La deuxième condition, sine qua non, consiste, pour ces
États politiques renouvelés, à reprendre le contrôle de la monnaie qui
circule sur leurs territoires. La mise en œuvre de cette condition
suppose une réhabilitation de la monnaie dans son sens initial de
concept, lequel s’oppose à son actuelle qualification de « marchandise », c’est-à-dire de « réserve de valeur ». Le principe monétaire est, en réalité, une institution juridique qui s’apparente à une « unité de mesure de la valeur des biens et des services »,
sur le modèle du mètre ou du litre. La monnaie n’est fondamentalement
pas un bien, elle n’aurait jamais dû être confondue avec son vecteur. En
d’autres termes, la monnaie n’est pas un bien matériel pourvue d’une
valeur économique, elle n’est pas une « réserve de valeur ». Juridiquement parlant, la monnaie est, fondamentalement, un concept politique matérialisé par une « institution juridique »
dont la seule valeur est de nature sociale. Confondre le principe
monétaire avec son vecteur matériel revient à identifier la monnaie avec
un bien dans le commerce. Cette identification autorise, à son tour,
une captation et un accaparement de ce bien par des entités plus ou
moins opaques.

La confusion intellectuelle entre le principe monétaire et le vecteur
matériel utilisé pour la circulation de la monnaie est la source
première de la puissance actuelle des banquiers commerçants. Cette
confusion a pour conséquence mécanique que la monnaie ne peut plus
remplir le rôle de facilitation des échanges pour lequel elle a
précisément été créée. Dans sa version subvertie, la monnaie devient une
arme permettant de remplir le seul intérêt de ses propriétaires, qui
est un intérêt catégoriel et de quête du pouvoir, l’exact opposé de
l’intérêt collectif consistant à faciliter les échanges pour tous. Car
les « propriétaires » de la monnaie déterminent l’affectation
des ressources. Alors que les banquiers accapareurs ont historiquement
opté pour le développement d’énormes conglomérats financiers qu’ils
contrôlent, l’intérêt commun serait, tout au contraire, de permettre à
chaque individu et entreprise, quelle que soit sa taille, de disposer de
la monnaie afin de faciliter ses échanges et de lui permettre des
initiatives, notamment créatrices, propres. Le rétablissement du concept
monétaire dans sa véritable nature politique aura pour conséquence
naturelle la disparition des « banques centrales ». Le service d’État appelé « ministère des finances »,
dont le rôle est, précisément, de répondre aux besoins économiques et
sociaux des ressortissants de l’État, suffit amplement à la tâche de la
gestion monétaire et financière. Il faut bien comprendre que l’existence
d’une « banque centrale » rend fondamentalement inutile l’institution politique du « ministère des finances ».

La troisième condition sine qua non, est de mettre un terme
définitif au principe général de l’anonymat, lequel anonymat passe par
l’organisation capitalistique mais également par le contrôle des
allégeances des membres composant les gouvernements à des instances
secrètes ou occultes. L’anonymat passe enfin, de façon évidente, par la
reprise en main politique des paradis fiscaux, officiellement
territoires indépendants mais réellement territoires entièrement dominés
par les principaux détenteurs de capitaux qui sévissent depuis leur
Quartier Général de la City of London.

La quatrième condition sine qua non du retour à une gestion
naturelle de la politique est de mettre un terme définitif à la
suprématie du droit anglais dans les relations internes aux États autant
que dans les relations internationales. A cet égard, la « soft law » étant un apanage du droit anglais, les relations internationales ne doivent être régies par aucune « guide line », par aucun « modèle de Traité internationaux » proposé par l’OCDE ou par l’OMC.
La cinquième et dernière condition sine qua non du retour à une juste appréciation du concept « politique » est que la « justice » retrouve ses lettres de noblesse. Cette condition suppose la disparition du concept nouveau de « justice privée » car la « justice »,
chargée de pacifier les relations sociales, ne saurait être que
collective. Il convient donc de mettre un terme à la justice privée,
concept dérivé du droit anglais, laquelle est principalement véhiculée
par l’arbitrage internationale et par les « clauses de règlement des différends » inclus dans les traités internationaux. Le retour du concept de « justice » passe également par la disparition de la prétendue justice « internationale » qui est la matérialisation juridique de la loi du plus fort, c’est-à-dire l’exact contraire du concept de « justice ». Rappelons que la « justice »
a pour raison d’être ultime la pacification des relations entre
individus, entre entités économiques ou non économiques, étant précisé
que les États, entités politiques, appartiennent à cette dernière
catégorie. La justice ne saurait être conçue comme un moyen technique
pour imposer un rapport de force, celui des multinationales sur les
individus et les États.

Ajoutons que le concept de « justice », en tant que
recherche de la vérité dans les rapports individuels et collectif
dépend, pour sa mise en œuvre, des valeurs propres à chaque type de
Société, lesquelles sont véhiculées par sa culture et ses expériences
historiques.

Nous assistons actuellement, bien malheureusement, en matière de
justice – comme en matière de monnaie, d’entreprise et d’État – à une
subversion internationale des mots et des concepts. Cette subversion
généralisée n’aboutira qu’à un seul et unique effet : la mise en
esclavage, juridiquement validée, du plus grand nombre par les
banquiers-commerçants aussi anonymes qu’ils sont accapareurs. Cet
esclavagisme généralisé passe de façon évidente par la disparition du
concept d’État politique au profit de la création d’entités
supranationales sous le contrôle strict des banquiers-commerçants.

Je vous remercie de votre attention.

Valérie Bugault


En complément, alternative possible au Nouvel Ordre Mondial : Manifeste pour un nouveau monde




Pas d’enfantement, pas de peuple

[Source : Réseau International]

Il est paradoxal
qu’avec d’autres mouvements idéologiques, le féminisme ait détruit la
nature des femmes et fait d’elles des objets sexuels. La jeune fille de
19 ans qui pense se faire ligaturer les trompes, devient une pure bête
de sexe. Après des décennies de propagande féministe réduisant le lien
amoureux entre homme et femme, à la « possession du corps de la femme
par l’homme », il est paradoxal que des femmes se transforment en
poupées sexuelles. Les féministes ont maintenant accompli ce qu’elles
discréditaient.

Le féminisme n’a pas libéré les femmes, il les a émancipées de leur
rôle. Les liens durables et engagés que connaissaient naguère les hommes
et les femmes, sont rares aujourd’hui, sauf chez les générations plus
anciennes.

Comme l’a récemment écrit The Saker, nous vivons dans une
civilisation qui perd peu à peu l’entièreté de sa raison d’être, qui a
été vidée de sa tradition, de son objectif fondamental, de son
intégrité, de sa spiritualité et de sa conscience morale. Après des
décennies de propagande contre les hommes, il est douteux que les
relations entre hommes et femmes puissent être restaurées. Par
conséquent, la famille est en péril. Les ethnies blanches disparaissent
de la Terre, leur taux de natalité étant inférieur au taux de mortalité,
et les femmes de 19 ans ont les trompes ligaturées.

La civilisation occidentale a commis beaucoup de mauvaises actions,
le plus souvent du fait de gouvernements qui dissimulaient leurs
desseins au peuple. Mais des actes pervers peuvent être trouvés dans
toutes les races et ethnies. Il est difficile d’imaginer pire mal que ce
que font les Israéliens aux Palestiniens ou le génocide au Rwanda,
quand les Hutu massacrèrent un million de Tutsi. Mais la seule
perversion mise sous le feu des projecteurs, c’est celle des Blancs.

Nous entendons sans cesse que l’histoire des États-Unis est l’asservissement des Noirs par les Blancs. L’histoire a été fabriquée dans un but caché de désunion. L’esclavage noir est né lors des guerres esclavagistes du roi noir du Dahomey.

Quand le Dahomey avait accumulé un surplus d’esclaves, il les vendait
aux Arabes et plus tard aux colons européens du Nouveau Monde. Au lieu
d’apprendre les faits historiques, les élèves sont manipulés par de la
propagande, de manière à ce qu’ils perdent confiance envers les Blancs
et pour que les Noirs haïssent les Blancs.

La civilisation occidentale a été détruite par une minuscule poignée de gens. En Suède, le ministère de l’Éducation nationale a l’intention de supprimer entièrement l’histoire occidentale jusqu’aux environs de 1700, afin de faire de la place à l’enseignement du rôle des sexes et de l’immigration, et pour chasser de la mémoire toute connaissance de l’histoire du peuple suédois. Comme George Orwell l’a justement exprimé : « Le moyen le plus efficace pour détruire les gens est de nier et d’effacer leur propre compréhension de leur histoire. »

Une poignée de féministes fanatiques ont réussi, malgré l’opposition des femmes qu’elles prétendaient défendre, à les éloigner des activités qu’elles aiment et des tâches pour lesquelles elles sont considérées. Il y a d’innombrables exemples. Ainsi, les danseuses primées d’Alba, le club de basket-ball allemand, ont été révoquées ce mois-ci, parce qu’elles « ne convenaient plus à notre époque ».

De lâches allemands ont cédé à une poignée de féministes fanatiques
qui prétendaient que les danseuses mettaient en avant de mauvaises
valeurs féminines, et que le club de basket-ball devrait plutôt motiver
les femmes à devenir des basketteuses. L’Australie a interdit le catch
de filles sur le ring, pour les remplacer par des hommes, parce que les
féministes s’opposaient à ce que les filles soient « traitées comme des
objets. » Les filles interdites de ring veulent savoir qui a donné aux
féministes le droit ridicule de leur refuser « leur droit fondamental au
travail. » Malgré leurs objections, les femmes ont été écartées des
courses de F1, parce que les féministes fanatiques prétendent que c’est
« sexiste et dégradant. » L’opinion contraire n’a pas été prise en
compte.

Pom-pom girls, danseuses de discothèque, tout vêtement féminin
décolleté, tout est censé « faire des femmes des objets. » Les
féministes ne seront satisfaites que quand toute femme occidentale
portera le tchador. Les femmes elles-mêmes n’ont pas voix au chapitre.
La position féministe est que toutes les femmes qui s’opposent à leur
ordre du jour, ont été conditionnées par un lavage de cerveau, afin de
servir d’objets sexuels aux hommes.

Tout ce qui reliait la civilisation occidentale ayant coupé, elle est
en train de s’effondrer. Le gouvernement des États-Unis et la police
locale appliquent le principe « la force prime le droit. » La majorité
des jeunes générations ne peuvent faire la part des choses entre fait et
opinion. L’intégrité est comprise comme une gêne à la réussite. La
réussite se mesure à la quantité d’argent. On ne peut avoir confiance en
rien. La démocratie est neutralisée, parce que tout ce qui nous est
raconté obéit à quelque dessein caché. La liberté d’expression, garantie
par la Constitution du pays, étant offensante, elle est entrain de
disparaître. Les seules bourses et recherches que les universités
autorisent et que les institutions financent, sont celles qui appuient
les racontars officiels et les intentions cachées des hautes sphères.
Comme le prouvent le RussiaGate et la dernière accusation
contre Trump, les preuves comptent pour du beurre. Même dans les
affaires criminelles, la condamnation s’appuie uniquement sur des
allégations dans 97% des cas.

Tout au long de ma vie, j’ai observé la destruction en cours des
États-Unis. Ceux qui sont nés dans un pays détruit ne savent pas qu’il a
été brisé. Comme la destruction progresse, chaque nouvelle génération
pense simplement que ce qu’elle voit est naturel. Plus la génération est
jeune, moins elle peut savoir que son pays a été détruit. Comme les
jeunes sont éduqués de manière comprendre que leur histoire a été
édifiée sur l’esclavage, ils pensent que tout ce qui a été perdu est
l’esclavage. Face à l’inculture des jeunes, comment pourrait-on recoller
les morceaux de ce qui a été brisé ?

Paul Craig Roberts

Original : www.paulcraigroberts.org/2019/09/28/no-motherhood-no-people/

Traduction Petrus Lombard




Mme Tulsi Gabbard déballe du lourd à la télévision états-unienne

[Source : Réseau International]

par Finian Cunningham

© Photo: Flickr / Marc Nozell

On ne s’étonnera pas que les boss du Parti démocrate et la presse
système cherchent à enterrer Mme Tulsi Gabbard, la candidate à la
présidentielle. C’est le seul candidat, peut-être la seule personnalité
politique des États-Unis, à dire au public ce qu’il doit précisément
savoir sur ce que trafiquent en réalité  son gouvernement et ses forces
armées : Guerres illégales de changement de régime, et par-dessus le
marché, parrainage de terroristes.

Rien n’a été plus clair ni plus explicite que le moment où Mme
Gabbard a lancé le débat des démocrates à la télévision cette semaine.
Présenté comme le plus grand débat présidentiel télévisé jamais organisé
à heure de grande écoute, la députée d’Hawaï a exposé certaines vérités
nationales :

« Donald Trump a du sang kurde sur les mains, mais c’est aussi le cas de beaucoup des politiciens de notre pays des deux partis qui, pour changer le régime, ont soutenu la guerre en Syrie qui a débuté en 2011… avec beaucoup de ceux de la grande presse qui ont défendu et encouragé cette guerre de changement de régime. »

Cette ancienne militaire de 38 ans a ensuite dénoncé la manière dont,
pour renverser le gouvernement de Damas, les États-Unis ont sponsorisé
les terroristes d’Al-Qaïda.

Son jugement de la politique étasunienne en Syrie et ailleurs au
Moyen-Orient, a été remarquablement accablant. Et ce n’était certes pas
la première fois qu’elle s’adressait à la population au sujet de la
barbarie et de la criminalité des fameuses ‘interventions’ de
Washington.

Les onze autres candidats démocrates présents sur la scène de ce
débat télévisé, ont paru ébranlés par l’exposé dévastateur et calme de
Mme Gabbard. Tous les autres ont raconté la baliverne de la présence des
forces étasuniennes en Syrie pour « lutter contre le terrorisme. » Ils
déplorent l’annonce faite par Trump la semaine dernière, à propos du
retrait des troupes du nord-est de la Syrie. Ils estiment que ça va
saper la lutte contre l’État islamique et les autres groupes affiliés à
Al-Qaïda. Ils condamnent aussi la « trahison envers les alliés kurdes »
de Trump, avec son retrait partiel des troupes.

Le président Donald Trump parle de « mettre fin aux guerres sans
fin » et de « ramener les troupes au pays. » Mais il soutient toujours
son point de vue crédule, selon lequel, sous son autorité, les
États-Unis « ont défait ISIS à 100%. » En ce sens, il partage pour
l’essentiel le même point de vue à l’eau de rose que les démocrates et
la presse système, à savoir que les États-Unis sont une force
bienfaisante : « de bons gars en chapeau blanc qui chevauchent au soleil
couchant. »

Par contre, Mme Gabbard est la seule à dire franchement au peuple
étasunien l’horrible vérité. La politique des États-Unis est le problème
fondamental. Mettre fin aux guerres de changement de régime en Syrie et
ailleurs, et mettre fin à la collusion diabolique avec les groupes
terroristes, est le moyen de rétablir la paix au Moyen-Orient et de
préserver les citoyens du désastre économique de la montée en flèche des
dettes de guerre. Les citoyens ordinaires doivent savoir la vérité, non
seulement sur les horreurs infligées par leur gouvernement, leurs
forces militaires, leur presse système et leurs politiciens, aux pays du
Moyen-Orient, mais aussi sur les terribles conséquences de cette
politique criminelle qui se retourne contre la vie et le gagne-pain des
simples quidams, et des millions d’anciens combattants détruits par les
blessures, les traumatismes, les suicides et la toxicomanie.

Après le débat télévisé de cette semaine, il semble que Mme Gabbard a remporté le vote populaire grâce à son exposé de la vérité. Un important sondage en ligne, réalisé par Drudge Report, a révélé qu’elle avait pris la tête de tous les candidats, avec un taux d’approbation des électeurs de près de 40%. Les meilleurs autres candidats, Elizabeth Warren, Bernie Sanders et Joe Biden, étaient à la traîne avec 7% ou moins.

Grâce à son honnête description des guerres étasuniennes, Mme Gabbard a manifestement touché une corde sensible du public.

Après le débat télévisé, en dépit de son exposé fracassant et du fait que le public l’a apprécié, la majorité de la presse a fait son possible pour l’enterrer. Les organes de presse comme Vox et CNN ont raconté que Mme Warren avait gagné le débat, dont les points de discussion portaient surtout sur des questions de politique intérieure. À la manière des autres candidats, Mme Warren agite la propagande de la « lutte contre le terrorisme. » Vox a même prétendu que Mme Gabbard était l’un des ‘perdants’ du débat et raconté qu’elle avait fait un exposé ‘manifestement faux’ sur le rôle des États-Unis en Syrie.

D’autres organes de presse système ont choisi d’ignorer la démolition de la propagande officielle sur les guerres, de Mme Gabbard. Plus tôt cette semaine, CNN et le New York Times l’ont diffamée. Ils l’ont accusée d’être un ‘agent russe’ et une ‘apologiste d’Assad’. Ils faisaient référence à ses entretiens avec le président Assad, lors de sa visite en Syrie, en 2017.

Le Comité national démocrate prétend que les sondages n’accordent pas assez de soutien à Mme Gabbard, pour qu’il la juge digne de participer au prochain débat télévisé de novembre.

Les événements internationaux donnent pourtant raison à la députée d’Hawaï. Les troupes étasuniennes, comme les autres forces de l’OTAN, occupent illégalement le territoire syrien, sans mandat du Conseil de sécurité des Nations Unies. Le retrait des troupes ordonné par Trump a créé un vide dans le nord-est de la Syrie. L’armée arabe syrienne s’est rapidement mobilisée pour reprendre le territoire que les combattants kurdes soutenus par les États-Unis avaient de facto annexé au cours des cinq dernières années. Plusieurs rapports montrent que les populations locales accueillent avec joie l’arrivée de l’armée syrienne. Les scènes évoquent le moment où les forces syriennes et russes ont libéré Alep et les autres villes assiégées par les groupes terroristes.

Pour rétablir la paix dans ce pays déchiré, la machine de guerre
étasunienne doit quitter la Syrie. Pas parce qu’« ils ont vaincu ISIS à
100%, » comme le prétend Trump, ni parce que « nous trahissons les
Kurdes dans la lutte contre le terrorisme, » comme le prétendent
absurdement la majorité des démocrates et la presse système.

La paix reviendra en Syrie et au Moyen-Orient quand Washington mettra
enfin fin à ses guerres de changement de régime et à son soutien à ses
chargés de mission terroristes. On dirait que Mme Tulsi Gabbard soit la
seule personnalité politique ayant l’intelligence et l’intégrité de dire
la vérité à la population des États-Unis.

Strategic Culture Foundation, Finian Cunningham

Original : www.strategic-culture.org/news/2019/10/18/tulsi-nails-national-tv-us-regime-change-wars/

Traduction Petrus Lombard




Qasem Soleimani n’était pas un terroriste, c’était un patriote

[Source : medias-presse.info]

[Auteur : Francesca de Villasmundo]

Coller
l’étiquette de terroriste à tout ennemi du Nouvel Ordre Mondial
américano-sioniste en devenir au Moyen-orient est devenu l’arme de
destruction massive de la bien-pensance mondialiste, bagatelle
linguistique pour se dédouaner de bien des massacres véridiques et
museler critiques et opposants.

Le général d’armée iranien Qasem Soleimani, assassiné sur ordre des Etats-Unis le 3 janvier dernier, était le Chef de la Force Qods des Gardiens de la révolution, chargée des opérations extérieures de la République islamique, et un personnage charismatique qui a notamment exercé une influence majeure dans les tractations politiques depuis 2018 en vue de former un gouvernement en Irak. Il a joué pareillement un rôle important dans le combat contre les forces djihadistes, et a renforcé le poids diplomatique de Téhéran, notamment en Irak et en Syrie, deux pays où les États-Unis sont engagés militairement. 

Général
puissant, patriote en son pays, en quelques heures il est devenu un
terroriste : c’est la légende noire véhiculée par la doxa américaine et
israélienne, en nos temps post-moderne où la patrie est devenue un mot
vide de sens pour nombre de contemporains, et pour quelques puissants
une entité à abattre afin de laisser place à un vague et flou idéal de
fraternité humaine dans une planète sans frontières.

Le quotidien italien Il Secolo d’Italia rappelle quelques vérités sur ce vaillant chef d’armée, car quelque soit les ennemis d’hier ou les amis de demain, un général courageux, mort pour sa patrie, a droit au respect. Mais ce respect aussi envers les soldats vaincus, notre monde d’invertis, depuis un certain jugement d’un certain tribunal de vainqueurs, ne peut plus le comprendre :

« Non. Le général Qasem Soleimani n’était pas un terroriste. Tout comme aucun haut gradé militaire d’aucune nation dans le monde ne l’est. Ce que les Américains appellent un terroriste, imprudemment imité par quelques Pierino italiens, celui qui a été assassiné à Bagdad avec le chef des chiites irakiens n’était pas seulement un brave militaire, un stratège, mais même un véritable héros pour la grande majorité des Iraniens. Ce n’était pas un criminel qui se cachait et frappait des Soleimani sans défense, mais un commandant militaire au service de sa nation.

Un homme préparé et déterminé à vaincre ces sanglants bandits de l’Etat islamique nés avec les dollars américains de la psychotique Hillary Clinton et du prix Nobel de la paix Barak Obama. Celui qui a libéré et restitué au monde entier, avec un contingent de volontaires russes, le magnifique site de Palmyre que ces bêtes immondes voulaient détruire. Celui qui, musulman chiite, a rendu au culte de milliers de catholiques irakiens et syriens les églises que les égorgeurs d’al Bagdadi avaient fermées et dévastées. Vraiment, quel étrange exemple de “terroriste”, ce Qasem Soleimani.

Comme tous les Iraniens. Qui sont des indo-européens, non des arabes. Nos frères à tous égards. Par les racines millénaires. Respectueux du christianisme et de notre identité. Mais depuis un certain temps, considérés comme des ennemis par pur calcul politique et à cause de certains intérêts économiques. Comme sonne étrange cette accusation de terrorisme envers le général iranien quand parallèlement on rend hommage et on trafique avec l’hideux grassouillet saoudien nommé Bin Salman qui, après avoir littéralement fait en morceaux le journaliste Khashoggi à l’ambassade d’Istanbul, s’achète une impunité et le silence du monde avec les pétrodollars d’Aramco. Tôt ou tard, partout, même à Washington, ils devront se rendre à la vérité.

Tôt ou tard, Donald Trump ou quiconque qui lui succédera devra bien l’admettre cette vérité élémentaire. S’ils ne le font pas, l’histoire les y forcera.
Ils devront admettre que ce n’était pas l’Iran, la Perse berceau de la civilisation, le problème. Que ce ne sont pas les Indo-Européens de Téhéran qui veulent le mal du monde et attaquent cet Occident aussi arrogant que lâche. Pas un seul Perse n’a jamais été impliqué, ni ne le sera jamais, dans des attentats contre des populations non armées. Ce sont tous des Arabes et tous des Sunnites qui ont frappé et vont frapper. Depuis les tours jumelles. Arabes incités, éduqués et nourris par les Saoudiens et les émirats. Qasem Soleimani n’était pas un terroriste. Il aimait et servait sa patrie. Comme tous les patriotes du monde.”

Francesca de Villasmundo




Les cochons de guerre se dévoilent enfin – et ce n’est que le début…

[Source : Le Saker Francophone]

Par Brandon Smith − Le 8 janvier 2020 − Source Alt-Market.com

En 2016, pendant la campagne électorale de Donald Trump, l’un
des principaux facteurs de sa popularité auprès des conservateurs a été
qu’il a été l’un des premiers candidats depuis Ron Paul à plaider pour
le retour des troupes américaines à la maison et la fin de l’implication
américaine dans les diverses guerres élitistes fabriquées au
Moyen-Orient. De l’Irak à l’Afghanistan, en passant par la Syrie et le
Yémen et au-delà, les néo-conservateurs et les néo-libéraux, à la
demande de leurs maîtres globalistes, ont mené des guerres sans relâche
pendant plus de 15 ans. Le temps était venu de changer et les gens
étaient convaincus que si Hillary Clinton entrait à la Maison Blanche,
une autre guerre de 4 à 8 ans était garantie.

Il n’y avait rien à gagner de ces
guerres. Elles ne faisaient qu’entraîner les États-Unis vers le bas
socialement et économiquement, et même l’idée d’« obtenir le pétrole »
s’était transformée en farce puisque la majorité du pétrole irakien
allait en Chine, et non aux États-Unis. Les estimations générales sur
les coûts des guerres s’élèvent à 5 000 milliards de dollars US de taxes
et plus de 4 500 morts américains ainsi qu’environ 40 000 blessés. Les
seules personnes qui profitent de la situation sont les globalistes et
les élites bancaires, qui réclament à cor et à cri la déstabilisation du
Moyen-Orient depuis le jour où ils ont lancé leur « Projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC). En vérité, toutes les guerres sont des guerres de banquiers.

Les tentatives de l’administration Obama pour attirer les Américains à
soutenir une guerre ouverte avec le régime d’Assad en Syrie ont échoué.
Les tentatives constantes de George W. Bush et d’Obama pour accroître
les tensions avec l’Iran ont échoué. Les Américains montraient des
signes de fatigue, ils en ont eu FINALEMENT marre des mensonges
construits pour les amener à être complices des guerres de banquiers.
Trump était une bouffée d’air frais… mais bien sûr, comme toutes les
autres marionnettes des globalistes, ses promesses étaient vides.

Dans mon article « Clinton contre Trump et la co-option du Mouvement de la Liberté« , publié avant les élections de 2016, j’ai averti que la rhétorique de Trump pourrait être un grand spectacle, et qu’elle pourrait être scénarisée par l’establishment pour ramener les conservateurs dans le giron républicain/néo-con. A l’époque, le média de gauche Bloomberg a ouvertement révélé l’idée que Trump pourrait absorber et détruire le « Tea Party » et le Mouvement de Liberté et les transformer en quelque chose de bien plus gérable. La question était de savoir si le Mouvement de la Liberté allait ou non adhérer complètement aux idées de Trump, ou rester sceptique.

Au départ, je ne pense pas que le mouvement ait conservé son
objectivité. Beaucoup trop de gens ont acheté Trump aveuglément et
immédiatement sur la base d’espoirs erronés et d’un désir de « gagner » contre les gauchistes. Le culte fou de la gauche politique n’a pas beaucoup aidé non plus.

Quand Trump a commencé à saturer son cabinet avec les élites bancaires et les globalistes du CFR dès son entrée en fonction, je savais sans aucun doute qu’il était un imposteur. Les associations étroites avec les créatures des marais de l’establishment étaient une chose pour laquelle il avait constamment critiqué Clinton et d’autres politiciens pendant la campagne, mais Trump n’était ni meilleur ni différent de Clinton ; il n’était qu’un coursier pour les élites. La différence singulière était que sa rhétorique était conçue pour plaire directement aux conservateurs épris de liberté.

Cela signifie que ce n’était qu’une question de temps avant que Trump
ne rompe la plupart de ses promesses de campagne, y compris ses
affirmations qu’il ramènerait les troupes américaines au pays.
Finalement, le masque devait tomber si Trump voulait continuer à mettre
en œuvre le programme de ses maîtres.

Aujourd’hui, le masque est effectivement tombé. Au cours des trois
dernières années, Trump a annoncé un retrait imminent des troupes au
Moyen-Orient, y compris la récente affirmation que les troupes
quitteraient la Syrie. Toutes ces annonces ont été suivies d’une
augmentation de la présence des troupes américaines dans la région. Des
tentatives constantes ont été faites pour fomenter de nouveaux conflits
avec l’Iran. L’intensification de la guerre a été évidente, mais
certaines personnes montées dans le train Trump n’ont toujours pas
compris.

L’argument le plus courant que j’ai entendu en soulignant toutes les
incohérences dans les affirmations de Trump ainsi que ses liens directs
avec les globalistes était que « Il n’avait pas déclenché de guerre, alors comment pouvait-il être une marionnette globaliste… » Ma réponse a toujours été : « Donnez-lui un peu de temps, et il le fera. »

Un de mes lecteurs a récemment noté que le « Syndrome de Dérèglement Trump »
(SDT) va en fait dans les deux sens. Les gauchistes doublent leur haine
contre Trump à chaque occasion, mais ses adeptes  doublent leur
soutien, peu importe le nombre de promesses qu’il ne tient pas. Cela a
toujours été ma plus grande préoccupation – que les conservateurs du
Mouvement de la Liberté finissent par abandonner leurs principes de
gouvernement limité, la fin des élites bancaires à la Maison Blanche et
la fin des guerres illégales parce qu’ils se sont investis si
complètement dans la farce Trump qu’ils seraient trop gênés pour
admettre qu’ils ont été dupés.

Une autre préoccupation est que le Mouvement pour la Liberté serait infecté par un afflux de personnes qui sont des néo-conservateurs au fond d’eux. Ces gens prétendent être des conservateurs épris de liberté, mais quand le voile est levé, ils montrent leur vraie nature de Cochons de Guerre. Il faut faire une distinction entre les monstres du contrôle néoconservateur de l’ère Bush et les conservateurs constitutionnels ; il y a peu ou pas de similitudes entre les deux groupes, mais l’establishment espère que les premiers dévoreront les seconds.

J’ai remarqué que les Cochons de Guerre sont sortis en force la semaine dernière, se frappant la poitrine et réclamant plus de sang. Le gouvernement américain a assassiné le commandant militaire iranien Qasem Soleimani, les représailles contre les cibles américaines ont commencé, et maintenant le gouvernement irakien a exigé que les troupes américaines soient retirées de la région, ce à quoi Trump a répondu « non » et a exigé un paiement à la place. Une nouvelle augmentation des troupes a été initiée et cela se terminera par une guerre totale. Le combat vient de commencer.

Comment les adeptes de Trump réagissent-ils ? « Tuez ces terroristes ! »

Oui, bon nombre des mêmes personnes qui ont applaudi la prétendue
opposition de Trump aux guerres il y a trois ans applaudissent
maintenant avec fanatisme le début de la guerre peut-être la plus
destructrice de toutes. Les justifications pour cela abondent. Soleimani
planifiait des attaques sur des cibles américaines en Irak, disent-ils.
Et c’est peut-être vrai, bien qu’aucune preuve solide n’ait encore été
présentée.

Cela me rappelle les prétentions de l’ère Bush sur les « armes de destruction massive »
irakiennes, des armes qui n’ont jamais été trouvées et dont on n’a pas
trouvé la preuve qu’elles aient jamais existé. Les seules armes dont
disposait l’Irak étaient celles que les États-Unis lui avaient vendues
des décennies auparavant. Tout gouvernement peut fabriquer une excuse
pour un assassinat ou une guerre pour la consommation publique ;
l’administration Trump n’est pas différente.

Cela dit, je pense que le facteur le plus important dans ce débat est tombé à l’eau. En fin de compte, les troupes américaines et les bases américaines ne devraient PAS être en Irak. Trump lui-même l’a déclaré à maintes reprises. Même si Soleimani était derrière les attaques et les émeutes en Irak, les actifs américains ne peuvent pas être attaqués dans la région s’ils sont retirés de la région comme Trump a dit qu’il le ferait.

Il n’y a qu’une seule raison de maintenir des actifs américains en
Irak, en Afghanistan ou en Syrie en ce moment, et c’est de créer des
tensions continues dans la région qui peuvent être utilisées par l’establishment pour déclencher une nouvelle guerre, spécifiquement avec l’Iran.

Les Cochons de Guerre ont toujours des raisons et des justifications,
cependant. Ils disent que le monde musulman est une menace pour notre
mode de vie, et je suis d’accord pour dire que leur idéologie est
totalement incompatible avec les valeurs occidentales. Cela dit, la
solution n’est pas d’envoyer de jeunes Américains mourir à l’étranger
dans des guerres fondées sur le mensonge. Encore une fois, ces guerres
ne profitent qu’aux banquiers et aux globalistes ; elles ne nous rendent
pas plus sûrs en tant que peuple. La seule solution morale est de
s’assurer que les éléments fascistes de l’extrémisme musulman ne sont
pas importés sur nos côtes.

Les Cochons de Guerre disent que nous méritons d’être payés pour nos « services rendus »
dans la région avant notre départ, faisant ainsi écho aux sentiments de
Donald Trump. Je demande : quels services ? Un paiement pour quoi ?
L’invasion dont les Irakiens ne voulaient pas, sur la base d’erreurs qui
ont été publiquement exposées ? Les bases américaines qui ne devraient
pas être là ? Les centaines de milliers de morts d’une guerre qui
n’avait d’autre but que de déstabiliser délibérément la région ?

Nous n’obtiendrons jamais de « paiement » des Irakiens en
compensation de ces folles entreprises, et les Cochons de Guerre le
savent. Ils veulent la guerre. Ils veulent qu’elle se poursuive
indéfiniment. Ils veulent attacher leur ego à l’événement. Ils veulent
revendiquer la gloire pour eux-mêmes par procuration lorsque nous
gagnons, et ils veulent revendiquer le statut de victime pour eux-mêmes
par procuration lorsque nos soldats ou nos citoyens sont tués. Ce sont
des perdants qui ne peuvent être des gagnants que grâce aux sacrifices
des autres.

Les Cochons de Guerre défendent l’idée que le président devrait être
autorisé à faire la guerre unilatéralement sans l’appui du Congrès. Ils
disent que ce type d’action est légal et, techniquement, ils ont raison.
Il est « légal » parce que les freins et contrepoids de la
guerre ont été supprimés sous les administrations Bush et Obama.
L’adoption de l’AUMF (Authorization For Use Of Military Force)
en 2001 a donné au pouvoir exécutif des pouvoirs dictatoriaux pour
déclencher une guerre sur un coup de tête sans surveillance. Ce n’est
pas parce que c’est « légal » que cela signifie que c’est constitutionnel, ou juste.

En fin de compte, le train Trump est destiné à accomplir beaucoup de choses pour les globalistes ; le but principal est cependant qu’il est là pour changer les conservateurs du Mouvement de la liberté en étatistes enragés. Il est conçu pour faire de militants pro-constitution anti-guerre des faiseurs de guerre et des partisans du grand gouvernement, tant que ce dernier est sous « notre contrôle ». Mais il n’est pas sous notre contrôle. Trump n’est PAS notre homme. Il est un agent de l’establishment et l’a toujours été.

Pour l’instant, le cliquetis du sabre est agressif mais les actions
ont été limitées. Ce ne sera pas le cas pour longtemps. Certains peuvent
se demander pourquoi l’establishment n’a pas simplement lancé
toute la guerre maintenant ? Pourquoi commencer petit ? D’abord, il faut
que des conservateurs s’investissent psychologiquement dans l’idée.
Cela peut nécessiter un événement sous faux drapeau ou une attaque
contre des civils américains. Deuxièmement, ils ont besoin de mettre en
place une importante augmentation des troupes, ce qui pourrait prendre
quelques mois. Les déclarations d’un « besoin de paix » sont toujours utilisées pour gagner du temps pendant que les élites se positionnent pour la guerre.

La guerre avec l’Iran est inutile, et franchement, impossible à
gagner, et les élites le savent. Ce n’est pas seulement une guerre avec
l’Iran, c’est une guerre avec l’Iran, ses alliés et tous les autres pays
qui réagissent négativement à nos actions. Et, ces nations n’ont pas à
réagir militairement, elles peuvent réagir économiquement en se
débarrassant des bons du trésor américain et du dollar comme monnaie de
réserve mondiale.

L’establishment veut que les États-Unis s’embarquent en
Afghanistan, en Irak, en Iran, etc… jusqu’à ce que nous soyons tellement
vidés de nos forces que nous nous effondrions.

Ils ont également besoin d’une distraction considérable pour cacher leur responsabilité dans l’implosion de la bulle de tout et la douleur économique qui l’accompagnera. Le jeu final pour l’establishment est que l’Amérique s’autodétruise, afin de pouvoir être reconstruite en quelque chose d’inconnaissable et d’éternellement monstrueux. Ils veulent que tout vestige de nos principes originaux soit effacé et pour ce faire, ils ont besoin que nous soyons complices de notre propre destruction. Ils ont besoin que nous participions. Ne participez pas, et refusez de soutenir de nouvelles guerres de banquiers. Ne soyez pas un Cochon de Guerre.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone




Le rêve des uns et le cauchemar des autres

[Source : Afrique-Asie]

Publié par : Michel Raimbaud

Il est dans l’air du temps de considérer les épisodes
troubles que nous vivons aujourd’hui comme une réplique à ce que furent
hier les « années folles » de l’entre-deux guerres. Ce n’est pas une
perspective encourageante, car cet entracte convulsif de vingt ans tout
juste (1919/1939), loin d’être seulement une explosion des libertés, un
foisonnement des innovations, une envolée du progrès, allait déboucher
sur le festival de boucherie et d’horreur que nous savons, suite logique
de son échec. Peut-on recréer un ordre universel, alors que la moitié
de la planète reste sous le joug colonial ? Rétablir la stabilité alors
que quatre empires viennent de disparaître, deux d’entre eux, Russie et
Allemagne, ne se voyant nullement comme des vaincus, et que le statut
des deux « superpuissances » coloniales est ébranlé par l’ascension de
l’Amérique ? Quand cette dernière refuse d’adhérer à la Société des
Nations qu’elle a patronnée, comment donc garantir la paix ?

La démocratie américaine à l’œuvre

Folles ou non, les présentes années sont écervelées, ou décervelées.
Mais en 2020, l’heure n’est plus à renifler un séisme attendu, car
celui-ci gronde déjà de toutes parts. Pourtant, si le monde revisité est
bien devenu universel, l’Occident préfère s’identifier à une «
communauté internationale » qui ne l’est pas. Le refus de prendre en
compte cette « fracture » est à l’origine de la rage et/ou de la démence
de ses élites pensantes, dirigeantes et rugissantes.

Pour ne parler que de nos bons maîtres, nous dispensant ainsi de
parler de ses vassaux, aimeriez-vous rencontrer au fond d’une ruelle
John Bolton, le schtroumpf grognon, partir en croisière avec Pompeo, le
père fouettard de la diplomatie étatsunienne, discuter des droits de
l’homme avec Nikkie Halley, la harpie du Conseil de Sécurité ? Que
feriez-vous si Trump vous proposait de parler dans un coin tranquille de
la gestion de votre plan d’épargne ? Ou d’écrire l’histoire du
Moyen-Orient avec Wolfowitz ? Auriez-vous envie d’évoquer l’Irak avec
Mme Albright ou Dick Cheney, ou la Palestine avec Jared Kushner ?

De l’Irak à la Syrie, de Bush à Trump, la mission achevée de l’Amérique

Pour comprendre comment on en est arrivé à cette folie, il est
essentiel de répondre, quitte à enfoncer les portes ouvertes, à
l’interrogation historique du génie qui savait poser les bonnes
questions, ce George W. Bush, qui allait imprimer sa marque indélébile à
la Maison-Blanche, de 2001 à 2009.

Tandis que Bill, son frivole prédécesseur, avait fait du bureau ovale
un jardin secret, et que Barack allait en faire une chaire d’où il
prêcherait la paix des Nobel tout en faisant la guerre – par derrière –
mieux que quiconque, notre Debeliou (c’est le nom de scène de Bush fils)
transformera les lieux en oratoire où l’on marmonne entre bigots de
pieuses oraisons avant de prendre les décisions mettant à sac la
planète. Bien qu’il n’ait ni découvert l’Amérique ni inventé la poudre,
il endossera la géostratégie néoconservatrice du début de millénaire, et
le rôle de chef de file des « grandes démocraties ».

Rattrapé sur ses vieux jours par Alzheimer, Ronald Reagan, premier à
déclarer « la guerre contre la terreur », ne se souvenait plus avoir été
Président. Retiré dans son ranch, Debeliou, lui, consacre ses loisirs à
peindre de blancs moutons. C’est un sain divertissement, dont le choix
témoigne d’une heureuse nature. Ce « good guy » a manifestement la
conscience tranquille : n’a-t-il pas accompli la mission qui lui avait
été confiée par le Ciel de guider l’Axe du Bien au milieu de la cohorte
des « parias » ? Dans son cocon paisible, comment aurait-il pris la
mesure des crimes qu’il a ordonnés et couverts, à l’abri de toute
poursuite de la Cour Pénale Internationale ou de ses avatars, le « monde
civilisé » et ses succursales n’étant pas de leur compétence. ? Il
n’aura jamais soupçonné, même en cauchemar, la haine dont son Amérique
est l’objet, de l’arrière-cour latino-américaine à l’Asie éternelle, en
passant par la complaisante Europe et ce Grand-Moyen-Orient qui s’étend
désormais de la Mauritanie au Pacifique et du sud de la Moscovie à
l’équateur africain ? Il mourra sans savoir que l’Amérique est devenue
sous son règne l’Etat-voyou par excellence avant de sombrer dans le
banditisme « from behind » d’Obama, puis carrément dans le gangstérisme
international de l’oncle Donald.

USA Über Alles

Notre propos d’aujourd’hui n’est pas de faire, comme le veut la mode,
une lettre ouverte qu’ils ne liront pas à G. W. Bush et ses
ex-acolytes, ses prédécesseurs ou ses successeurs. Il n’est même pas de
passer en revue les fioretti du pape de l’Axe du Bien et les florilèges
de ses conseillers neocons, dont le cynisme et l’arrogance dépassent
l’entendement. Laissant Debeliou à ses petits moutons, on essaiera de
répondre in absentia à l’angoisse métaphysique qui le tenaille en 2001
alors qu’il s’apprête à venger les attentats du 11 septembre en semant
mort, destruction et chaos dans les sept pays programmés : l’Irak ; la
Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, l’Afghanistan, le Soudan.

C’est durant cette phase particulièrement fébrile de sa vie
intellectuelle, le 20 septembre 2001, que Debeliou, s’adressant au
Congrès sérieux comme un Pape, lance à la ville et au monde la question «
des Américains » : « Pourquoi des gens peuvent-ils nous haïr, alors que
nous sommes si bons ? ». Il fallait y penser et aussi l’oser, mais l’on
sait depuis Audiard que c’est à cela que l’on reconnaît les gens que
rien n’arrête. Puisqu’aux Etats-Unis on est démocrate même quand on est
républicain, car c’est à peu près la même chose, notre tribun répond,
sûr de son fait : « Ils haïssent ce qu’ils voient dans cette salle : un
gouvernement élu démocratiquement. Leurs chefs sont auto-désignés. Ils
haïssent nos libertés, de religion, d’expression, notre droit de voter,
de nous rassembler et d’exprimer nos désaccords ».

Sans queue ni tête, cet amalgame entre les « terroristes » du 11
septembre (saoudiens pour la plupart) et les sept pays précédemment
mentionnés, est évidemment arbitraire, visant à justifier la « pensée
stratégique » qui va inspirer Debeliou dans sa « guerre contre la
terreur ». On peut toutefois se demander si, visant les « Etats
préoccupants », il n’est pas en train de dénoncer ses propres impostures
: « Nous ne sommes pas dupes de leur feinte piété (…). Ce sont les
héritiers de toutes les idéologies sanglantes du XXème siècle. (…) Ils
marchent dans la foulée du fascisme, du nazisme et du totalitarisme. Ils
suivront ce chemin jusqu’à sa fin, dans la tombe anonyme des mensonges
répudiés de l’Histoire ». Ne dirait-on pas une condamnation des menées
néoconservatrices, dont la ceinture verte arabo-musulmane est le théâtre
privilégié depuis un quart de siècle ? Signe des temps et du ciel, des
Israéliens se poseront la même question, comme Rishon Lezion dans le
Yediot Aharonot du 26 juillet 2006 : Pourquoi nous haïssent-ils tant ?

On ne peut s’empêcher de rappeler l’anecdote rapportée en 2007 à la
revue Democracy Now par le Général Wesley Clark, ex-commandant en chef
des troupes de l’Otan en 1999 en Yougoslavie, lors de la dislocation de
celle-ci par les Occidentaux. Quelques jours après le 11 septembre, ce
haut responsable se rend au Pentagone, où sévissent alors Donald
Rumsfeld et Paul Wolfowitz. Il rapporte un intéressant et surprenant
dialogue :
– Nous avons décidé de partir en guerre contre l’Irak, lui dit-on.
– En guerre contre l’Irak, mais pourquoi ? demande W. Clark
– Je ne sais pas. Je pense qu’ils ne savent pas quoi faire d’autre.
– A-t-on trouvé un lien entre Saddam et Al Qaeda ?
– Non…Rien de neuf…Ils ont juste pris la décision de faire la guerre
contre l’Irak. Sans doute parce qu’on ne sait pas quoi faire des
terroristes. Mais nous avons de bons militaires et nous pouvons
renverser des gouvernements…

Trois semaines après, on bombarde l’Afghanistan, et le dialogue
reprend : Toujours une guerre en Irak ? Réplique : C’est bien pire que
ça. Voici un papier expliquant comment nous allons nous emparer de sept
pays en cinq ans, l’Irak d’abord, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la
Somalie, le Soudan et, pour finir, l’Iran. C’est ce programme qui est
suivi depuis vingt ans.

Paul Craig Roberts, journaliste, ancien Secrétaire-adjoint au Trésor
de Ronald Reagan, économiste inventeur de la Reaganomics, l’affirme en
janvier 2016 : « Le gouvernement des Etats-Unis est l’organisation
criminelle la plus achevée de l’histoire humaine ». Robert Mac Namara
parlera d’un « Etat voyou »…Par leur présence militaire (de 750 à 1200
bases dans tous les recoins du monde), leurs implications officielles
passées (en Corée, au Vietnam, en Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak)
ou présentes (Irak, Afghanistan, Pakistan, Somalie, Yémen, Syrie), par
leurs ingérences et leurs intimidations secrètes ou avouées (au
Moyen-Orient, en Amérique Latine, en Europe, en Asie), ils constituent
la plus grande menace contre la paix et la sécurité. Sous la présidence
de G. W. Bush, les forces d’opérations spéciales sévissaient dans 66
pays. En 2010, ce nombre était passé à 75 selon le Washington Post, et à
120 en 2011, selon le Commandement de ces forces. En 2013, on en
comptait 134, hormis les guerres

Hiroshima, « chef d’œuvre » de la puissance américaine

conventionnelles et les opérations par drones (de plus en plus
fréquentes), le pacifique Obama ayant à son actif une progression de
123%. En 2019/2020, les dépenses militaires US devraient friser les 750
milliards de dollars, soit environ 37 % du total mondial : énorme mais,
comme dirait Picsou, « des cacahuètes » pour un pays qui imprime
lui-même ses billets !

Les opérations ne sont pas forcément défensives (face à des menaces
contre la présence et les intérêts de l’Amérique), ou ponctuellement
offensives (pour le contrôle du pouvoir et l’accès gratuit ou bon marché
aux ressources, pétrole en premier). Il s’agit de plus en plus souvent,
au Grand Moyen-Orient notamment, de plans d’action préventive, mis en
œuvre avec la couverture de médias aux ordres qui se chargent de
justifier des crimes de guerre dûment programmés en servant des
narratives ad hoc et des infos truquées. Ajoutons à ce bilan les «
sanctions » qui arrosent tous les « régimes » qui déplaisent à
Washington, soit environ 120 pays de la « communauté internationale ».
C’est beaucoup pour un axe du Bien.

Des millions de victimes, de blessés, de réfugiés et déplacés, des
trillions de dollars dépensés pour tuer ou détruire, le résultat est
accablant, mais il permet de répondre à la question surréaliste de
Debeliou. Voilà pourquoi ils vous haïssent tant, Mr Bush and Co.

L’invention de l’Amérique

C’est par hasard que Christophe Colomb débarque le 12 octobre 1492
sur une plage des Caraïbes (dans les actuelles Bahamas, paradis fiscal
et centre de blanchiments divers). Il pense être aux Indes, mais on dira
après coup qu’il a découvert l’Amérique. Or, c’est déjà fait, des
Vikings ayant abordé et exploré ses marges nordiques sept ou huit
siècles plus tôt. Et ce « nouveau monde » est loin d’avoir une
population clairsemée ou d’implantation récente. Les Amérindiens ont
pour ancêtres des vagues de migrants venus d’Asie… quelques dizaines de
millénaires plus tôt. Il faudra attendre le 20ème siècle pour que l’on
admette qu’à la fin du 15ème les Amériques comptent entre 45 et 80
millions d’habitants, autant que l’Europe (environ 15% du total
mondial). Les autochtones seront moins de cinq millions un siècle plus
tard, rhume de cerveau et varicelle ayant le dos très large. Qu’est-ce
donc si ce n’est pas un génocide, le plus grand de l’histoire ? Centre
et sud confondus, c’est mal parti pour les Amérindiens. Avant de n’y
voir qu’une lointaine réminiscence, il faudrait interroger les
descendants des survivants, là où ils sont encore en nombres
conséquents, demander par exemple à Evo Morales ce qu’il en pense…

L’Ambassadeur Michel Raimbaud

On dira « oui mais le Nord, ce n’est pas pareil ». En fait un bon
siècle plus tard, ce sera le même scénario. Lorsque le « Mayflower » et
120 colons guidés par les « Pères pèlerins » venus d’Europe y touchent
terre en novembre 1620, le territoire est habité. Si la prise de contact
est pacifique, la prise de possession ressemblera assez vite à un
western grandeur nature, où le tir à l’indien sera le sport favori des «
gardiens de vaches », pour la distraction des générations futures. Qui
d’entre nous, tapi dans l’anonymat des salles obscures, n’a pas applaudi
frénétiquement les courageux cow-boys quand ils abattaient à la chaîne
des Indiens emplumés tournicotant autour de leurs chariots ?

Indomptables ou denrée rare, les aborigènes seront bientôt remplacés
par des esclaves venus d’Afrique. Pour ces derniers, les décennies de
supplice seront oubliées sinon absoutes, grâce à la case de l’Oncle Tom
et au rêve de Martin Luther King. La ségrégation est-elle pourtant si
ancienne qu’il faille l’oublier ?

Bref, le « rêve américain » des immigrants européens se traduira par
un cauchemar pour les Amérindiens comme pour les Africains asservis.

L’Amérique n’existerait pas sans ce double cauchemar.

Le rêve américain et le mythe de l’Amérique si bonne

Intervenue dans le cadre du rezzou de l’Occident sur la planète,
l’ascension irrésistible de l’Amérique, dont le nom usuel illustre
l’annexion intellectuelle de deux continents, a fait oublier qu’elle
devait son existence au génocide et à la spoliation des Amérindiens, sa
prospérité en partie à l’esclavage, puis au pillage des ressources
d’autrui. Qu’ils remontent à quatre siècles ou à quarante ans, ces «
souvenirs » ne sont plus guère rappelés. Classés parmi les faits
accomplis selon la volonté divine ou les miracles de la civilisation
européenne, il ne fait pas bon les mentionner, sous peine d’être tenu
pour un redoutable pisse-vinaigre.

La diffusion invasive du « rêve américain », génération après
génération, est l’un des résultats de l’accession de cette fille de
l’Europe au rang de puissance dès la grande guerre. Dans la mythologie,
sinon dans la réalité, et à en croire certains historiens,
l’intervention de l’Amérique aurait été décisive dans la victoire de
1918, puis dans l’organisation de la paix, avec la création en 1920 de
la Société des Nations, ancêtre de l’ONU, grâce au Président Woodrow
Wilson.

Mais c’est surtout à la faveur du second conflit mondial que les
Etats-Unis sont promus au rang de superpuissance, libératrice, amicale,
ouverte et généreuse. Ce cliché aura la vie dure, jusqu’à aujourd’hui,
bien qu’il soit battu en brèche. Il fera oublier ce qui doit l’être :
-L’Amérique bonne et pacifique reste le seul pays à avoir trucidé à
l’arme atomique trois centaines de milliers de civils, japonais en
l’occurrence.
-Elle a une tendance fâcheuse à bombarder avant de libérer ou
vice-versa, qu’il s’agisse de l’Allemagne nazie ou des pays amis comme
la France.
-Elle est impitoyable pour les vaincus ou ceux tenus comme tels, voués à
devenir des AMGOT (Territoires Occupés par le Gouvernement Américain).
Notre pays devra au Général De Gaulle d’avoir échappé à ce statut peu
flatteur.
-Elle est volontiers hégémonique : après l’Amérique (de l’Alaska à la
Terre de Feu) aux Américains de Monroe, ce sera bientôt le Plan Marshall
de l’après-guerre, qui impose la suzeraineté de Washington sur l’Europe
occidentale. Au prétexte d’aider à la reconstruction, des armées de
fonctionnaires US établiront une tutelle de facto sur l’ensemble des
administrations du vieux continent. L’euphorie de l’époque et la crainte
du communisme feront gober cette sujétion à notre Quatrième République…

Bien qu’elle se soit présentée comme vertueuse et protectrice face à
l’URSS et au bloc communiste, l’Amérique de la guerre froide avait
pourtant dévoilé certains faux-semblants, une démocratie en trompe-l’œil
malgré les alternances, blanc bonnet et bonnet blanc, autoritaire,
oppressive et répressive, n’ayant pas d’amis mais des intérêts, pas de
partenaires mais des vassaux, une Amérique qui considère le monde comme
son arrière-cour. Mais elle préservait l’essentiel de son aura, ses
défaillances restant des tabous.

L’accession à l’hyper-puissance en 1991, à la fin de la guerre
froide, allait tétaniser la planète, contraignant peuples et Etats à un «
choix » lapidaire entre la soumission ou la destruction, la prétention à
l’hégémonie globale débouchant sur un cauchemar pour ceux qui
refuseraient l’ordre imposé par Washington et ses alliés…Voici donc le «
moment unipolaire américain » qui durant vingt ans repoussera les
limites de l’arrogance et du cynisme.

Les guerres de Syrie, de Michel Raimbaud

Dès la chute de l’URSS, on ne peut que noter ce mépris croissant des
institutions internationales, du multilatéralisme, des compromis, et
cette tendance à peine voilée à faire prévaloir la constitution et les
lois étatsuniennes sur la légalité onusienne, des comportements tels
qu’on les dénonce sur les rives du Potomac. Le vocabulaire travestissant
les mots et les concepts, les narratives contrefaisant systématiquement
faits et réalités achèveront de rendre tout dialogue insensé et toute
diplomatie illusoire. Simple exemple parmi d’autres, la notion de Rogue
State qui, selon Avraham Shlaim, l’un des « nouveaux historiens »
israéliens, professeur à l’Université d’Oxford, se définit par les trois
critères suivants : (1) Violer régulièrement la légalité
internationale, (2) Détenir des armes de destruction massive, (3)
Utiliser le terrorisme pour terroriser les populations civiles. Destiné à
cibler Moscou ou Téhéran ou Damas, ce logiciel dévoyé ne conduirait-il
pas à Washington, à Tel-Aviv, ou à telle capitale « civilisée » ?

Dès la seconde guerre d’Irak, les « grandes démocraties » entameront
leur longue dérive vers une diplomatie du mensonge de plus en plus
insolente, prenant des libertés avec règles et principes, en osmose avec
leur idole américaine et son cœur battant israélien. Merci pour ce
moment, dirait un auteur contemporain.

Pourtant, à ce stade, la pétulance de Bill, la pieuse candeur de
Debeliou, l’élégance nobélienne de Barack ont un effet anesthésiant sur
les partenaires occidentaux ou autres, réticents à voir de la vilénie
dans les postures de leur bon suzerain. L’Amérique, Etat mafieux,
comploteur, peu fiable ? Tout mais pas ça…On a pu se leurrer quant à
l’ADN du système américain, où se côtoient l’esprit pionnier, la culture
cow-boy, le messianisme militant, le culte de la réussite, les
néoconservateurs américano-israéliens étant les gâte-sauces de ce
cocktail détonnant, degré zéro de la politique et de la diplomatie.
L’arrivée de l’oncle Picsou aux affaires a eu le mérite de lever le
masque.

Pour l’Amérique first, tout se vend tout s’achète, rien n’est
gratuit. Plus de désinvolture, plus de discours bien balancés, plus
d’invocations célestes. Mais des décisions brutales, un mépris total de
ce qui est autre, une ignorance crasse des réalités du monde, une
approche éléphantesque, plus de circonlocutions diplomatiques, plus
d’engagements internationaux, plus de traités, mais des tweets
provocateurs, des pluies de menaces, des sanctions à tous vents, des
insultes à tout va.

Plus rien à attendre de bon de l’Amérique si bonne. Nixon doit se
retourner dans sa tombe : la théorie du fou est mise en pratique, non
plus comme un leurre, mais comme une politique en soi, imprévisible,
insensée, violente, brutale. Ce n’est plus un simple Etat sans-gêne,
avec des manières de mauvais garçons, mais un Etat gangster, d’autant
plus brutal et menaçant qu’il n’a plus la maitrise des situations.
Chahuté et contesté, le maître du monde ne sait plus où donner de la
tête, de la Syrie à l’Irak et l’Iran et à la Russie, à la Chine, du
Venezuela à la Corée du Nord, de la Turquie à l’Arabie et au Yémen.

Sommes-nous tous des Américains ?

Raison de plus pour apostropher les innombrables propagandistes du «
rêve américain », pour interpeller les multiples adeptes et apôtres de
cette « dame bêtise », Mère des gens sans inquiétude, Mère de ceux que
l’on dit forts, Mère des saintes habitudes, Princesse des gens sans
remords, que stigmatise Jacques Brel : Salut à toi Dame bêtise, toi dont
le règne est méconnu, Mais dis-le moi, comment fais-tu, Pour avoir tant
d’amants, et tant de fiancés, Tant de représentants et tant de
prisonniers, Pour tisser de tes mains tant de malentendus, et faire
croire aux crétins que nous sommes vaincus.

On n’arrête pas ce qui est en marche, qu’il s’agisse de la république
ou de la civilisation. Cinq siècles et des poussières après la
découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, un certain Colombani
allait découvrir que « nous sommes tous des Américains », assertion
relevant de la méthode Coué, aurait-on dit jadis. Il n’en est rien.
Malgré les efforts ardents des beautiful people qui gouvernent notre
vieux pays, c’est toujours du wishful thinking…

D’ailleurs, serait-il vraiment sage pour un pays aussi cartésien que
la France de faire comme si nous étions tous des compatriotes de
Debeliou, de Donald Trump, John Bolton, Rumsfeld, Pence ou Pompeo ? Si
tel n’est pas le cas, quoi qu’en pensent nos élites vol-au-vent, de quel
droit un gouvernement s’engage-t-il au nom du peuple français, mais
sans son accord, dans des aventures dangereuses. Pourquoi s’enferre-t-il
sur des positions injustes et illégales, au mépris du droit
international, des principes de la charte onusienne, violant les
principes dont notre pays, membre permanent du Conseil de Sécurité, est
censé être le gardien ?

Est-il nécessaire de manifester une solidarité sans faille aux pays
agresseurs, l’Amérique et ses complices orientaux, adeptes des « frappes
punitives », des crimes de guerre, des occupations illégales de
territoires (syriens, irakiens ou autres), des sanctions inhumaines ?
Est-il compréhensible que, dans l’affrontement actuel entre Washington
et Téhéran, l’on choisisse d’appeler à la retenue et au retour à la
négociation la partie, déjà sous blocus et sous sanctions, dont un
officiel vient d’être assassiné ? Est-il honorable que l’on marque sa
solidarité avec un Etat qui viole systématiquement lois internationales
et souverainetés, vole ouvertement le pétrole syrien et pratique
l’assassinat ciblé au nom d’une « doctrine Bethlehem d’autodéfense
préventive » ?

Non, décidément, face aux évènements dramatiques qui menacent à tout
instant de faire exploser la poudrière du Moyen-Orient, mettant en péril
une paix mondiale plus fragile que jamais, la France n’a rien à gagner à
s’aligner systématiquement sur des gouvernements sans foi ni loi ni
vergogne. Vingt ans après la question idiote de Debeliou, dans nos pays
où l’on s’arroge « le droit de dire le droit », tout se passe comme si
penseurs et décideurs n’avaient pas encore saisi « pourquoi ils nous
haïssent tant ». A l’heure de tous les dangers, ne serait-il pas urgent
d’accélérer la réflexion et surtout d’en tirer les leçons ?

Michel Raimbaud, le 20 janvier 2020


Michel Raimbaud est ancien ambassadeur de France, professeur au Centre d’études diplomatiques et stratégiques, officier de l’ordre national du Mérite, chevalier de la Légion d’honneur.

Derniers livres parus :

  • Tempête sur le Grand Moyen-Orient, aux éditions Ellipse.
  • Les guerres de Syrie, aux éditions Glyphe.



Comment la crise pandémique va probablement évoluer au cours de l’année prochaine

[Source : Le Saker Francophone]


Par Brandon Smith − Le 4 mars 2020 − Source Alt-Market.com

Depuis un certain temps, j’entends dire que les Américains sont « en panique » face à l’épidémie de coronavirus aux États-Unis et que les grands médias « alimentent la peur ». C’est une conclusion étrange à laquelle il faut arriver et qui mérite d’être notée, car la vérité est plutôt le contraire. Depuis quelques mois, l’OMS, le CDC et même Donald Trump ont considéré que le Covid 19 n’était pas une source d’inquiétude. En fait, l’OMS refuse toujours de l’appeler une pandémie même si le virus répond à tous ses propres critères.

Jusqu’à récemment, les grands médias ont également publié de nombreux articles expliquant pourquoi le Covid 19 n’est « pas plus dangereux que la grippe ». Avec un taux de mortalité officiel de 2,3 à 3 % (qui change chaque semaine) [des gens infectés, NdT],
le virus a déjà un taux de mortalité plus élevé que la grippe moyenne.
Si l’on tient compte du fait que de nombreux professionnels de la santé
en Chine ont révélé (malgré les menaces de punition) que le gouvernement
chinois cache les véritables statistiques (bien plus élevées) sur les
décès et les infections, alors les données officielles disparaissent.
Nous ne pouvons même pas nous fier aux chiffres d’infection diffusés par
le CDC aux États-Unis, car ils refusent de tester la plupart des gens à
moins qu’ils n’aient récemment voyagé en Chine.

En raison des mensonges du gouvernement, nous devons supposer que la
crise est plus répandue que nous ne le pensons. Et jusqu’à présent,
l’Américain moyen n’en a pas conscience.

Bien que nous voyions quelques vidéos de foules stockant des
fournitures chez Costco ou Walmart, le phénomène n’est tout simplement
pas assez généralisé. Franchement, je préférerais voir une ruée
nationale sur les produits de première nécessité ; au moins, nous
saurions alors qu’un grand nombre de personnes ne mourront pas de faim
immédiatement après une rupture de la chaîne d’approvisionnement. Plus
il y aura de gens qui auront des provisions, moins il y aura de
désespoir et de criminalité potentielle.

Ce n’est que la semaine dernière que les médias et certains représentants du gouvernement ont soudainement décidé de prendre la question de la pandémie au sérieux. Pourquoi attendre qu’il y ait de grandes communautés touchées en Corée du Sud, en Iran et en Italie avant de mettre en place des directives pour les voyageurs ? Pourquoi les vols à destination des États-Unis continuent-ils à faire l’aller-retour avec ces pays ? Pourquoi le conseiller économique de Trump, Larry Kudlow, dit-il au pays que la pandémie est « contenue » et qu’il n’y a pas de menace pour l’économie ? Pourquoi le ministre de la santé des États-Unis dit-il aux gens de « cesser d’acheter des masques N95 » parce qu’ils ne seront pas efficaces pour vous ; ils ne marchent que pour les professionnels de la santé et du CDC ? C’est une logique floue et tordue, et c’est bizarre.

Je crois que ce comportement est tout à fait délibéré et que depuis
deux mois, il y a une conspiration pour minimiser le danger et maintenir
le plus grand nombre possible de personnes passives et non préparées.
Les gouvernements et les médias ont changé de ton la semaine dernière
parce que la menace ne peut plus être cachée. L’épidémie est là, comme
nous l’avons vu dans l’État de Washington où neuf personnes sont déjà
mortes.

Maintenant qu’il n’est plus exclu que les États-Unis connaissent des
conditions d’épidémie, nous devons nous demander comment cela se passera
dans les mois à venir, car cela déterminera la façon dont nous nous
préparerons et les problèmes auxquels nous serons confrontés. C’est
ainsi que je vois l’escalade de la pandémie en 2020…

Multiples flambées communautaires aux États-Unis

Préparez-vous à ce que l’État de Washington devienne un grand
événement d’infection communautaire impliquant des milliers de
personnes. La période d’incubation du virus, qui peut aller jusqu’à 24
jours alors qu’une personne est encore contagieuse. cela rend
l’isolement et la quarantaine impossibles. Ce qui se passe dans l’État
de Washington se produira dans d’autres États.

Vote 2016
Pandémie. Tiré du blog La Chute

Si l’on en juge par la rapidité de propagation de l’épidémie en
Italie et en Corée du Sud, il est probable que dans deux semaines, le
public américain se rendra enfin compte de la gravité de la situation.  À
ce stade, le gouvernement exigera une « quarantaine volontaire »
des individus qui pensent être porteurs du virus. Le nombre de tests va
finalement augmenter, bien que les hôpitaux devront tester chaque
personne 2 à 3 fois pour obtenir des résultats précis. Il faut
s’attendre à un grand nombre de faux négatifs qui finiront par être
positifs pour l’infection.

Le gouvernement, tout en admettant que le virus se propage,
continuera à minimiser la menace pour maintenir les gens aussi
apathiques que possible. Les autorités clameront que cela a été fait « pour le plus grand bien » afin d’éviter une panique générale, mais elles ne se soucient pas de prévenir la « panique »,
elles se soucient du contrôle. Plus les gens sont désespérés au
lendemain d’une crise, plus ils sont susceptibles d’échanger leurs
libertés contre un semblant de sécurité.

Arrêt des voyages

Dans les deux prochains mois, nous verrons probablement au moins une
poignée de quarantaines imposées par le gouvernement. Surveillez la
montée des contrôles sur les routes principales et les autoroutes pour
vérifier la présence de fièvre et de symptômes. Si vous vivez dans une
zone à forte densité de population, il est peut-être temps de partir. La
plus grande menace n’est peut-être pas le virus, mais le crash
économique qui s’ensuivra lorsque les lignes d’approvisionnement seront
coupées. Je trouve que la plupart des gens sont plus guidés par leur
conscience que ce que l’on voit souvent dans les films et les émissions
de télévision, mais sans organisation et sans une volonté de devenir
autonomes, certaines personnes se tourneront inévitablement vers la
violence pour obtenir ce dont elles ont besoin.

En l’espace de trois mois peut-être, la majorité des vols aériens au
départ des États-Unis cesseront. Tous les voyages inter-états seront
limités. Si vous avez besoin d’aller ailleurs que là où vous vivez
actuellement, c’est maintenant que vous avez l’occasion de le faire.

Promesses de vaccins

Des centaines d’annonces seront faites par des représentants du gouvernement et les médias, laissant entendre qu’un vaccin est « au coin de la rue ». Il ne faut pas y croire. En moyenne, il faut au moins un an pour mettre au point un vaccin. C’est le délai le plus court qu’il soit possible d’atteindre et ce, dans les meilleures circonstances possibles. Gardez également à l’esprit que le Covid-19 présente de nombreuses similitudes avec le SRAS, et que la dernière fois qu’ils ont essayé de développer un vaccin contre le SRAS, il a provoqué une « réaction immunopathologique pulmonaire » chez les animaux de laboratoire c’est-à-dire une réaction négative pouvant entraîner la mort. Ils ont également découvert que le vaccin provoquait des lésions hépatiques. Je ne ferais confiance à aucun vaccin ou cocktail de médicaments provenant du CDC et de la FEMA, surtout s’ils sont mis au point rapidement.

Le seul but de l’injection constante de promesses de vaccins dans la
conscience du public serait de donner de faux espoirs aux gens et de les
rendre dociles alors qu’ils restent inactifs en attendant que les
autorités sauvent la situation ; ainsi que d’empêcher les marchés
boursiers de plonger trop rapidement. En fin de compte, la production
d’un vaccin peut prendre jusqu’à dix ans, un an en cas d’effort massif
et de montagnes d’argent investis. Il n’y aura pas de vaccin légitime en
2020.

Perturbation des élections

Le comportement de Donald Trump à l’occasion de cet événement peut
paraître étrange à beaucoup de gens, car il continue à écarter les
inquiétudes concernant le virus, s’intéresse davantage à la bourse qu’à
la crise sanitaire et parle d’un vaccin qui ne viendra pas de sitôt.

Comme je l’ai noté dans de nombreux articles, Trump est une marionnette des globalistes, et ce depuis des décennies. Sa relation avec la famille de banquiers Rothschild remonte aux années 1990, lorsqu’il a été renfloué de ses dettes dans de nombreuses propriétés d’Atlantic City. Le banquier Rothschild Wilber Ross a arrangé l’affaire et aujourd’hui, Ross est le secrétaire au commerce de Trump. Le nombre de membres et d’élites du CFR au sein du cabinet de Trump indique qu’il est pour le moins un participant réticent, voire complètement complice de leur agenda.

Le comportement de Trump est logique si l’on tient compte de ce fait.
Le rôle de Trump est de devenir un joueur de flûte pour les
conservateurs, et alors qu’il mène les États-Unis au désastre, son
travail consiste à agir comme un méchant maladroit. Au fur et à mesure
que l’image de Trump se dégrade, il est censé entraîner avec lui dans la
tombe tous les conservateurs et les principes conservateurs de
souveraineté et de gouvernement limité.

Dans le cadre de ce récit, je vois une chance que Trump annonce des « retards »
sur l’élection de 2020 en novembre. Ne soyez pas surpris si l’élection
est entièrement annulée. Cela enragerait les gauchistes et des
accusations de dictature seraient portées contre Trump. La question est
de savoir si un grand nombre de conservateurs vont soutenir cette
action. N’oubliez pas que les élections ne sont pas pertinentes ; les
deux camps sont contrôlés, mais pourquoi ne pas les utiliser pour
déclencher une guerre civile aux États-Unis en plus de la crise
pandémique ?

Fermeture des médias alternatifs

Les sites web défendant la liberté comme le mien et bien d’autres
seront éventuellement fermés ou bloqués à la vue du public par le
gouvernement. Ils prétendront que nous « semons la panique » ou que nous diffusons de « fausses nouvelles » et que nous « mettons le public en danger ».
C’est ce qui se passe en Chine et cela pourrait tout aussi bien se
produire ici. Ils affirmeront que la SEULE autorité sur la pandémie est
le gouvernement, et que l’on ne peut pas permettre l’existence de
sources alternatives. Toute personne qui remettra en question l’argument
selon lequel la centralisation est la solution sera visée.

Je m’attends à ce genre de verrouillage du web à l’approche de la
saison électorale et de la fin de l’année si la tendance actuelle du
virus se poursuit. Les médias traditionnels et les sites web de contrôle
des médias resteront intacts. Leur travail consistera à inonder le
public de fausses nouvelles et à maintenir la domination du gouvernement
sur le récit.

À ce stade, le seul moyen de faire parvenir des informations
légitimes au citoyen moyen serait les réseaux de radioamateurs, que la
FCC tentera également d’interférer (bien que cela soit très difficile).

L’extension de la crise

Un crash économique est intégré à cet événement. Il n’y a pas d’autre
solution, et je ne parle pas seulement des marchés boursiers, qui sont
un indicateur insignifiant à la traîne. En cas de perturbations de la
chaîne d’approvisionnement et du travail, les banques centrales ne
peuvent rien faire pour intervenir, et les mesures de relance seraient
inutiles si ce n’est comme un placebo pour les masses. Mais à quel point
la situation va-t-elle s’aggraver ?

Je doute d’un effondrement total du gouvernement, à moins qu’il n’y
ait une rébellion à plus grande échelle contre les mesures de loi
martiale. Le système restera quelque peu fonctionnel, mais constamment
insuffisant pour aider le public. Le seul but du système sera de
maintenir les gens inactifs et de les contrôler à mesure que leurs
perspectives d’avenir se détérioreront. Des agences comme la FEMA et le
CDC tenteront de rassembler le public dans des « centres de traitement » et des camps dans les zones les plus touchées. La confiscation des armes à feu pour des raisons d’« urgence nationale »
sera éventuellement suggérée, car certaines personnes résisteront. Si
vous et votre communauté avez réussi à vous mettre en auto quarantaine,
ne vous attendez pas à être laissés seuls. En fait, attendez-vous à des
interférences qui vous mettront en danger, vous et votre communauté.

Enfin, une « solution » sera présentée au monde par des institutions mondiales telles que l’OMS et le FMI. Comme l’ont suggéré les globalistes dans leur exercice de pandémie « Event 201«  qui simulait une épidémie de coronavirus ayant fait 65 millions de victimes et qui a été mis en scène DEUX MOIS avant le début de la véritable pandémie, la grande solution sera de former une autorité financière mondiale pour gérer la réponse. Et c’est ainsi que nous voyons le début d’une gouvernance mondiale…

La solution au problème n’est pas plus de centralisation, plus de
globalisation et plus de pouvoir gouvernemental ; la solution est la
décentralisation et la réponse localisée. La solution est que les gens
soient moins dépendants du système et plus autosuffisants. Et la
solution est l’auto quarantaine organisée autour d’un modèle local, et
non son application par le gouvernement fédéral. Si ces mesures ne sont
pas prises rapidement par des individus prévoyants, les élites au sein
de l’establishment feront de cette crise particulière un enfer sur terre
pour tout le monde.

Brandon Smith

Traduit par Hervé, relu par Kira pour le Saker Francophone




Stratégie pour ne pas être affecté(e) par le coronavirus (COVID-19)

[Source : www.bickel.fr]

par rené bickel

Hystérie collective

Les médias nous bombardent
d’informations sur les risques de contamination. Ils créent une
véritable panique au sein de la population. Au moindre symptôme, on
court à l’hôpital.

Le coronavirus n’a pas provoqué d’amplification significative de la mortalité générale en France.

Le plus souvent, les malades ne meurent pas de la grippe, mais de faiblesses induites
par une ou plusieurs déficiences et autres maladies chroniques. La
plupart sont des personnes âgées en mauvaise santé et surmédicalisées.

Arrêtons d’avoir peur car on nous ment

La peur de la contagion déprime le système immunitaire et aggrave le risque de développer les symptômes.

La grippe saisonnière tue plus que le coronavirus

Chaque année, en France,
entre 2 et 8 millions de personnes sont atteintes de la grippe et
environ 10 000 personnes en meurent. Les décès liés à la grippe sont le
plus souvent dus à des traitements médicaux inadaptés sur des personnes déjà déficientes. L’acharnement médical visant à supprimer les symptômes est meurtrier.

A côté de cela, la mortalité par le coronavirus semble dérisoire.

Microbes et virus ne sont rien, le terrain est tout.

Les maladies, dites infectieuses évoluent naturellement vers la guérison

Faire baisser la fièvre est
un non-sens meurtrier. Cela fait 50 ans que le Prix Nobel de Médecine
français André Lwoff l’a démontré. De grands spécialistes des virus au
monde ont confirmé que la fièvre est une réaction de défense salutaire. Voir l’article :

La fièvre, un processus vital

Se précipiter sur des
anti-inflammatoires est parfois un facteur d’aggravation de l’infection.
Ces produits sont immunodépresseurs, jusqu’à être mortels.

Des autorités politiques criminelles

Après avoir obtenu de très
bons résultats, le gouvernement de Shanghaï recommande officiellement la
vitamine C pour soigner le COVID-19.

Cela fait des dizaines
d’années que les spécialistes de la médecine orthomoléculaire obtiennent
des résultats inespérés avec de fortes doses de vitamines C, même dans
les pathologies lourdes.

En France, une campagne médiatique de dénigrement de la vitamine C s’est considérablement accentuée ces dernier temps.

Expert mondial en matière de maladies infectieuses, le professeur Didier Raoult a annoncé dès le 25 février 2020 que la chloroquine est le traitement le moins cher et le plus simple. Il propose une dose de 500 mg / jour, avec une guérison en 3 à 5 jours.

Le traitement sera démenti par le ministère de la santé français.

On vient de découvrir que, en date du 15 janvier 2020, le gouvernement a pris un arrêté stipulant que :

“Est classée sur la liste II des substances vénéneuses l’hydroxychloroquine sous toutes ses formes.”

Voici le texte de l’arrêté en date du 15 janvier 2020.

A l’inverse, le Président Trump a immédiatement réagi pour faire le maximum, afin de mettre ce produit à disposition de toute la population, aux USA.

Au lieu d’appliquer ce qui a été fait en Chine et ailleurs, de
prendre en considération les recommandations du professeur Raoult, le
traître, qui joue le rôle de Président de la République, met en place la
suspension des libertés fondamentales par le confinement de la
population !!!!

D’ailleurs, ce n’est pas le
virus qui est dangereux mais tout ce qui se trame derrière. Avec ce
félon de Macron au service des banques, de Big Pharma et autres
prédateurs, nous sommes bien servis.

Dictature

Des moyens efficaces pour arrêter cette pseudo pandémie existent et font leur preuve. Contrairement à ce que l’on nous martèle,
ce confinement est inutile. Nos autorités préfèrent la répression et
des lois liberticides, au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes.

Gravement menacées, la République de Taiwan et la Corée du sud, par exemple, ont pris des mesures intelligentes, pour rapidement juguler la propagation de l’épidémie sans confinement.

Jamais de conseils efficaces pour renforcer le système immunitaire !

Nous assistons à un
effondrement du système immunitaire chez l’homme d‘aujourd’hui. Beaucoup
n’ont plus de système de défense efficace. Une personne en bonne santé,
ayant un système immunitaire qui fonctionne normalement, ne peut pas
être affectée par des microbes et virus, même réputés dangereux.

Tout le monde peut renforcer son niveau d’énergie. Mais dans un système où une puissante industrie a besoin de malades pour prospérer, cela n’est pas enseigné.

En appliquant les méthodes
naturelles de santé, nous pouvons rapidement remonter notre immunité.
Ceux qui ont fait l’expérience d’une nourriture vivante, peuvent en
témoigner.

En résumé, ce qu’il faudrait faire :

Réduire ou supprimer la consommation de céréales (et surtout des pâtes) et des glucides (sucres) en général.

Supprimer les produits laitiers et réduire la consommation de viande (surtout viande rouge).

Les fruits et légumes crus biologiques devraient être la base de notre alimentation.

Avec ce type d’alimentation, nous avons un bon microbiote. Environ 70% de notre immunité est en lien direct avec l’intestin.

Éviter l’exposition aux rayonnements électromagnétiques pathogènes (difficile de nos jours).

Soleil. Exercice physique et repos suffisants. Bains glacés (avec précaution) ou chauds selon le cas. Voir l’article :

Bains chauds ou bains glacés ?

D’autre
part, veiller à un bon équilibre émotionnel. Ne pas se laisser emporter
par le négatif. En élevant notre niveau de conscience, nous élevons
notre niveau vibratoire et renforçons notre système immunitaire.

René BICKEL – mars 2020


Si cet article vous a plu, merci de le partager autour de vous. Voici le lien à transmettre en le “copiant-collant” :
https://www.bickel.fr/2020/03/strategie-pour-ne-pas-etre-affectee-par-le-coronavirus-covid-19/

Un grand merci à Elisabeth OLORY, auteur du blog Histoires de guérisons, dont l’aide très précieuse en matière d’informatique (mise en page de ces articles et envoi des messages) est inestimable.




Géopolitique du coronavirus – entretien avec Valérie Bugault

[Source : Strategika via Réseau International]

Au cœur d’une crise mondiale inédite par son ampleur, Strategika vous propose l’éclairage d’analystes et de penseurs reconnus dans leur domaine d’expertise. Nous avons posé à chacun une série de questions qui portent sur différents aspects de cette véritable crise de civilisation et sur ses répercussions politiques, géopolitiques et sociales.

La première à nous répondre est Valérie Bugault.

Valérie Bugault est docteur en droit privé de l’université Panthéon-Sorbonne et avocate. Depuis 2009, elle a cessé ses activités d’avocate pour se consacrer à la diffusion auprès du public du résultat de ses nombreux travaux de recherches. Elle est aujourd’hui analyste de géopolitique (économique, juridique et monétaire) et conférencière. Ses sujets de recherche sont les institutions – nationales et internationales – la monnaie, l’entreprise, le droit et le fonctionnement de l’économie globale.
Elle est auteur de quatre livres, récemment publiésauxéditions Sigest :
« Du nouvel esprit des lois et de la monnaie », co-écrit avec feu Jean Rémy, publié en juin 2017
« La nouvelle entreprise », publié en juillet 2018
– « Les raisons cachées du désordre mondial », recueil d’articles, publié le 30 mars 2019
« Demain dès l’aube… le renouveau », publié en septembre 2019

Strategika – On lit beaucoup d’éléments contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?

VB : Comme le dit très bien notre ami Lucien Cerise, il faut distinguer entre la réalité sensible dans le monde réel et la narration des faits qui est diffusée.

Voici, textuellement, ce qu’il dit :

« En France, et plus largement en Occident, la crise sanitaire du coronavirus présente un cas pratique d’ingénierie sociale et de gouvernance par le chaos. Nous retrouvons la même structure qu’avec la « menace terroriste » : un mélange de réel et de fiction, combiné à deux stratagèmes bien connus qui sont 1) le pompier pyromane et 2) le triangle de Karpman. Sur le mélange réel/fiction, souligné dans son dernier livre par le professeur Raoult – qui se fait le disciple occasionnel de Jean Baudrillard : les partisans du « tout réel » ont tort, les partisans du « tout fiction » ont tort. Exemple : ce n’est pas parce que la « version officielle » de la crise coronavirus est fausse qu’il n’y a pas d’épidémie ; de même, ce n’est pas parce que la « version officielle » des attentats terroristes est fausse que les attentats n’ont pas lieu. Des événements ont lieu, et c’est la narration explicative qui est fausse, pas les événements en eux-mêmes. L’analyse de la crise actuelle révèle aussi l’application des techniques du pompier pyromane et du triangle de Karpman, c’est-à-dire le jeu de rôles bourreau/victime/sauveur. Le pouvoir laisse la situation de crise s’installer, voire l’aide à s’installer, volontairement ou involontairement. Dans le réel, le pouvoir occupe donc la place du pyromane, donc du bourreau. Puis, une fois que la crise est installée et en cours, le pouvoir se présente comme le sauveur, qui va donc nous sauver de la crise qu’il a lui-même installée furtivement, tel un pompier qui éteindrait l’incendie après l’avoir lui-même allumé discrètement. »

Nous sommes face à une sorte de dissonance cognitive globale parce que les phénomènes auxquels nous sommes confrontés reçoivent une ou plusieurs explications officielles partielles (dans le meilleur des cas), contradictoires et/ou erronées qui ne permettent pas un accès intellectuel à l’ensemble du phénomène. En réalité, la méthodologie suivie dans la couverture de cette crise du coronavirus est similaire à celle qui nous est imposée d’une façon générale pour orienter les processus intellectuels : un séquençage (puisque le mot est désormais à la mode) ou un émiettement des connaissances, une sorte de fordisme appliqué à toute l’échelle des connaissances. A cela s’ajoute un autre phénomène d’émiettement et d’isolement des populations : les milieux médicaux fréquentent peu ou pas d’autres milieux, chacun restant dans son pré carré par l’organisation même de la société. Ainsi, les constats et la vie que mènent les uns sont quasi hermétiques aux constats et à la vie que mènent les autres, leurs seuls points de contact étant leur façon (directe ou indirecte) de consommer.

Ainsi, nous recevons des retours en provenance du corps médical, d’autres en provenance d’organisations internationales, d’autres en provenance des différents pays du monde. D’autres sources d’informations sont inhérentes à la structuration de notre propre gouvernement (décret, lois…), d’autres sources d’informations encore proviennent de médias dits indépendants qui contredisent partiellement ou totalement les sources précédentes…

Finalement, pour y voir clair, il faut et il suffit de remettre de l’ordre, c’est-à-dire qu’il faut hiérarchiser et contextualiser les phénomènes ; encore faut-il que cette hiérarchisation soit pertinente.

Dans l’ordre nous avons : l’apparition peu préparée d’un virus en Chine, pays qui connaît historiquement cette typologie de virus. Ensuite, une série de nouvelles alarmistes en forme d’hécatombe. Ensuite, bien sûr, le virus se répand sur la surface du globe pendant que l’on apprend que la Banque mondiale (que je ne présente plus) avait prévu, dès 2017, des « bonds spécifiques aux pandémies ». Ensuite une litanie de pays touchés et d’innombrables populations confinées pour, prétendument, lutter contre la propagation dudit virus. Pendant que les « morts » se multiplient et que les services hospitaliers étouffent littéralement sous cette affluence de gens à détecter ou à traiter.

Le tout se produisant dans un contexte géopolitique très particulier où la puissance économique chinoise, aujourd’hui arrivée à maturité, s’est alliée à la puissance militaire russe pour contrer l’hégémonie américaine et Cie.

Ce qui n’est pas dit dans ce tableau est pourtant l’essentiel : les USA et ses alliés ne sont plus depuis le début du XXème siècle (au bas mot) gouvernés par ce que j’appelle un phénomène politique, qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont leur quartier général, depuis Oliver Cromwell, à la City of London. En réalité, les Etats occidentaux n’existent plus car ils ont été privatisés lorsque le contrôle de leurs monnaies est tombé dans les mains des banquiers privés, ce qui explique, en Europe, l’apparition des institutions européennes, qui ne sont que la formalisation politique de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés.

Si l’on veut bien prendre en compte l’ensemble de ces éléments, un tableau assez clair se dessine.

Dans ce tableau, d’un côté apparaît un virus très contagieux et qui devient dangereux lorsqu’il se fixe dans les poumons et les voies respiratoires. Les patients, à ce stade, n’ont quasi plus de virus dans le corps et il devient inutile de leur appliquer le traitement préconisé par le Professeur Didier Raoult, comme ce dernier l’indique très clairement lui-même. Hormis ces cas de complications qui, apparemment ne sont pas si rares que ça, ledit virus est relativement anodin, il procure des symptômes plus ou moins gênants mais ne met pas en jeu de prognostique vital des patients infectés. Didier Raoult, professeur français spécialiste mondialement réputé en virologie et infectiologie, a émis des hypothèses de travail qui ont été confirmées par des spécialistes chinois ayant eu à traiter le virus et par un professeur Sénégalais (Pr. Seydi) qui a eu à affronter le virus Ebola et qui est, à ce titre, reconnu comme une sommité dans son domaine. Le traitement préconisé ne coûte pas cher (car les brevets très anciens sont tombés dans le domaine public) ; il n’est pas efficace à 100 % en fonction, notamment, du moment tardif ou non où il a été administré. Voilà, pour l’essentiel, ce qu’il importe de retenir.

De l’autre côté du tableau, on a des médecins stipendiés (la plus en vogue actuellement est la sulfureuse Karine Lacombe qui sévit sur les grandes ondes et est multi stipendiée des lobbies pharmaceutiques) ainsi que tout l’appareil d’Etat et les corps constitués (Inserm…), tous reliés, de près ou de loin, aux lobbies pharmaceutiques qui sont montés aux créneaux pour disqualifier les travaux des éminents spécialistes décrits ci-dessus. Sans oublier le fait que la campagne présidentielle de Macron a été partiellement financée par Big Pharma.

En outre, je ne fais qu’effleurer rapidement, car l’énumération en serait vraiment trop longue, toutes les décisions politiques actuelles prises en opposition ouverte à l’objectif officiel d’enrayement de l’épidémie, qui passent par la classification début 2020 d’un médicament en vente libre depuis des décennies en substance vénéneuse, par le refus d’octroyer des autorisations administratives à des chercheurs proposant des tests pour détecter l’infection au coronavirus, par le refus de l’aide proposée par des industriels pour la fabrication de respirateurs… Ajoutons à cela, pour compléter le tableau, la déconstruction méthodique du service de santé publique, allant de la liquidation des stocks de matériels aux restrictions de lits et de personnels hospitaliers, aggravée depuis la présidence Sarkozy.

Cette crise sanitaire laisse ainsi apparaître les véritables acteurs politiques cachés derrière les oripeaux étatiques ! On perçoit, aujourd’hui mieux qu’hier, que l’Etat est tenu par des intérêts privés qui préconisent des remèdes très coûteux, voire peu efficients, en attendant le futur vaccin obligatoire. Sur la ligne d’arrivée pour gagner le cocotier des contrats publics et privés de commandes massives de vaccins : Johnson & Johnson qui annonce ce 31 mars qu’il sera prêt à tester son premier vaccin dès septembre 2020 ! D’autres laboratoires restent bien évidemment en lice pour la cagnotte du futur vaccin…

Il faut toutefois savoir deux choses. Premièrement, tous les vaccins rapidement fabriqués se sont historiquement révélés peu efficaces et même dangereux pour la santé humaine. Deuxièmement, un vaccin contre un virus par hypothèse mutant, comme l’est le coronavirus, a très peu de chance d’être efficace. Ce problème est aggravé par le fait que la maladie Covid-19 met en cause plusieurs souches différentes, dont l’une d’elle se subdivise encore en plusieurs variantes.

En conclusion, si les pouvoirs publics voulaient effectivement enrayer l’épidémie, ils décideraient de traiter, à moindre coût qui plus est, un maximum de gens en amont, comme le préconise le Dr. Raoult et d’autres grands spécialistes du monde entier. Cette aune du traitement médical préventif massif est la mesure exacte de l’honnêteté du gouvernement français.

En d’autres termes, si le gouvernement était honnête, il ne prendrait pas l’option dilatoire actuelle consistant à mettre tous les obstacles en place pour que les gens ne soient pas massivement traités selon les préconisations du Pr. Raoult ; pendant que les mesures de confinement ciblées sur les populations locales les plus normées deviennent de plus en plus rigoureuses alors même que ces mesures excluent les populations rebelles situées dans les zones de non droit, et les camps de migrants.

Par ailleurs, notons que le gouvernement français, qui a également récemment, sur préconisation de l’ONU, vidé massivement et prématurément les prisons de prisonniers de droit commun (ce qui a fait l’objet d’un communiqué officiel de professionnels de la magistrature), punira d’emprisonnement les contrevenants multirécidivistes qui auront dépassé leur heure de promenade quotidienne autorisée, qui auront dépassé leur périmètre de promenade autorisée, ou qui auront oublié leur laisser-circuler…

On se rend bien compte ici de deux choses :

  • Que la volonté affichée de protéger les populations cache une volonté sournoise de les mettre en état de choc et de les surveiller massivement ;
  • Que l’anarchie sociale en cours de développement, est consciencieusement organisée par les pouvoirs publics eux-mêmes, sous le faux prétexte d’enrayer une épidémie.

Strategika – Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?

Plus de 3 milliards de personnes sont appelées à se confiner dans le monde. Pour la première fois de son histoire, l’humanité semble réussir à se coordonner de manière unitaire face à un ennemi global commun. Que vous inspire cette situation ?

Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial comme le préconisait Jacques Attali lors de la pandémie de grippe A en 2009 ?  En 2009 toujours, Jacques Attali expliquait que « l’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur ». Que vous inspire cette idée ?     

VB : Effectivement, de multiples informations montrent que l’existence d’une pandémie était prévue, pour ne pas dire attendue, par un certain nombre d’institutions et de personnages, au premier rang desquels on peut citer, pèle mêle, la fondation Bill et Melinda Gates, le centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, le Forum économique mondial, l’OMS, la Banque mondiale, Jacques Attali, le magazine « The Economist » (année 2019 et 2020) … Avec le britannique Gordon Brown qui appelle ouvertement à la constitution d’un gouvernement mondial pour faire face à cette pandémie de coronavirus.

Nous faisons donc globalement, ou mondialement, si vous préférez, face à une situation inédite dans l’histoire, dans laquelle un petit groupe de gens, cachés derrière l’anonymat des capitaux et des institutions internationales et menés par quelques banquiers privés, organisent des chocs ou tirent parti de chocs afin de faire avancer leur agenda global de prise de contrôle politique du monde en instituant un « gouvernement mondial ».

Pour réaliser ce gouvernement mondial, il faut avoir préalablement développé, chez les individus en général et chez les dirigeants politiques en particulier, le sentiment de la nécessité d’une régulation des évènements à l’échelle globale. Une pandémie est en effet le phénomène qui répond le mieux à ce type de besoin. Dès le départ, on peut et on doit suspecter une manipulation.

Par ailleurs, il devient en effet de plus en plus évident que ce coronavirus résulte de la combinaison, aidée, de deux virus naturels, combinaison qui aurait malencontreusement fuité d’un ou de plusieurs laboratoires. Nous ne saurons probablement jamais le véritable déroulement des évènements ayant abouti à la dissémination de ce type de virus.

Ensuite, et en raison de l’homogénéisation de la réponse politique apportée à cette crise sanitaire par différents pays, il est tout à fait nécessaire que les citoyens victimes aiguisent leur vigilance et se tiennent sur leur garde car la manipulation devient évidente dans le contexte de privatisation généralisée des Etats.

Toutefois, on ne saurait trop insister sur l’impérieuse nécessité de discriminer les informations reçues. Ainsi, à titre personnel, je ne pense pas qu’il faille mettre sur un même plan la réponse politique chinoise et la réponse politique des pays européens.

D’une part, il ne faut pas oublier que la Chine, actuel opposant victorieux à l’hégémonie économique du bloc de l’ouest sous l’égide de l’OTAN, a été le premier pays attaqué par ce virus.

D’autre part, les dirigeants chinois ont publiquement incriminé les GI’s américains dans la propagation du virus sur leur territoire.

Enfin, il faut se souvenir qu’aux USA, se sont produits, courant 2019, deux évènements extrêmement importants qui peuvent aisément être corrélés :

  • Une sorte d’épidémie pulmonaire grave avait été mise sur le dos des fabriquants de cigarettes électroniques et
  • Un laboratoire (Fort Detrick) a dû être fermé (Trump vient d’ailleurs récemment d’ordonner sa réouverture pour lutter contre le coronavirus !), durant l’été 2019, pour cause de fuites.

Il devient assez loisible d’imaginer que les conséquences de cette fuite de matériel bactériologique, volontaire ou non (nous ne le saurons jamais), a été artificiellement endossée par le puissant lobby du tabac – ce qui lui a permis d’éliminer un concurrent inoffensif naissant mais menaçant (l’industrie de la cigarette électronique) – avec la bénédiction des instances gouvernementales qui ont ainsi évité d’avoir à rendre des comptes publics.

Par ailleurs, il faut absolument toujours conserver à l’esprit que les gouvernements officiels sont privatisés mais que même dans ce cas de figure, il y a quantité de gens qui œuvrent quotidiennement dans ces structures et qui ne sont pas eux-mêmes corrompus. Ainsi, même en cas de fuite bactériologique issue d’un laboratoire secret on ne peut pas être sûr que cette fuite soit volontaire ; des individus infiltrés et aux ordres directs des puissances financières peuvent très bien avoir organisé ces fuites à l’insu de leurs collègues.

Par ailleurs, je voudrais revenir sur l’existence des laboratoires secrets de recherche bactériologiques. Il faut comprendre que le problème se pose dans les mêmes termes qu’il s’est déjà posé en matière d’armes nucléaires : beaucoup de pays disposent légitimement de ce type de laboratoires sans qu’il soit question de les utiliser à des fins offensives. De la même façon, beaucoup de pays disposaient et disposent de l’arme nucléaire, tandis que très peu les ont utilisées à des fins offensives. Nous connaissons par ailleurs depuis longtemps la propension des puissances anglo-saxonnes et de leurs affiliés à cibler les populations civiles, qui n’ont, à vrai dire, à leurs yeux, aucune espèce d’importance et seraient plutôt considérées comme étant surnuméraires (voir les Georgia Guidestones, les travaux du « Club de Rome », et ceux de tous leurs descendants).

A ma connaissance, la puissance chinoise n’a jamais utilisé de façon offensive ni la bombe nucléaire, ni toute autre arme de destruction massive. En revanche, les USA, et leurs affiliés, n’ont plus de preuves à apporter quant à leur capacité à utiliser ce type d’armes pour viser, en particulier (c’est devenu une sorte de spécialité) les populations civiles.

Une fois ces préalables explicités et le contexte rétabli, il devient possible de répondre à votre première question.

En effet, la mise en confinement des gens bien-portants porte un coup d’arrêt brutal à l’économie des pays. En fonction de la durée du confinement, ces pays, surtout lorsqu’ils sont endettés, ne pourront que très difficilement s’en remettre. Cette remise sur pied devra, à l’évidence, s’accompagner d’une remise en cause de leur fonctionnement interne. Par ailleurs, les bienfaits abondamment claironnés de la globalisation économique, qui a rendu chaque pays dépendant des autres, reçoivent, eux aussi, un énorme démenti par cette crise sanitaire qui rend visible l’extrême dénuement industriel des pays dits développés, lesquels ne sont plus autosuffisants en quoi que ce soit. On peut en effet en déduire, sans risque d’erreur, qu’il y aura un « avant la crise du coronavirus » et un « après la crise du coronavirus ».

Nous sommes collectivement sur une ligne de crête et les choses peuvent basculer, en fonction de la capacité de réaction des citoyens, soit dans le sens du globalisme intégral avec gouvernement mondial, soit dans celui d’une reprise en main politique des pays par leurs ressortissants.

Strategika – Comment voyez-vous l’évolution de la pandémie et ses conséquences politiques et sociales dans les semaines et les mois à venir ?

VB : Soit les citoyens cèderont à la peur, soit ils réfléchiront et comprendront que la peur est elle-même entretenue de façon contrôlée par leurs dirigeants qui prennent toutes les décisions permettant au coronavirus de se propager en toute tranquillité, ou plutôt, en toute facilité. C’est ainsi, qu’ils refusent à leur population l’accès aux soins et médicaments utiles à l’endiguement du processus de contamination pendant qu’ils mettent les gens en confinement suffisamment longtemps pour pouvoir leur imposer – il s’agit ici de la mise en œuvre de la « servitude volontaire » – un futur vaccin miracle. Ce vaccin, outre son prix financier, sera sans doute agrémenté de sels d’aluminium (qui est devenu l’adjuvant obligatoire), d’arn messagers (qui permettront de faire, in vivo et à grande échelle, des expériences génétiques sur le génome humain), et surtout de puce RFID, qui permettront à tout un et chacun de recevoir ses rémunérations et d’avoir accès à son compte en banque.

Cette étape de la vaccination obligatoire sera tout à fait décisive pour assurer aux globalistes (banquiers, big pharma et consorts) le contrôle direct sur les populations. Chaque personne devra ainsi obéir sous peine de se voir retirer l’accès à tous ses moyens de subsistances. Etant ici précisé qu’en raison de l’effondrement économique, il est fortement à craindre que les moyens de subsistances ne soient in fine aucunement reliés à un travail individuel productif mais plutôt à un subside universel reçu de l’Etat fantoche entièrement aux ordres des puissances financières.

Strategika – Existe-t-il une issue politique à la situation que vous venez de décrire et quelle forme pourrait-elle prendre selon vous ?

VB : Il faut partir du principe naturel que chaque problème a une solution à la condition exclusive d’être bien posé. Dans le cas présent, bien sûr qu’il existe des issues politiques à ce problème, je dirai même que les seules issues favorables sont de nature politique au sens propre du terme. Autrement dit, seule une reprise en main politique de l’organisation des Etats par leurs ressortissants pourra aboutir à une issue favorable aux populations. Sinon, nous assisterons au basculement général souhaité par l’oligarchie supranationale vers un gouvernement mondial aux mains des puissances financières, les populations étant vouées à être fortement réduites puis mises en esclavage, pour la partie qui aura survécu.

J’ai, dans mes travaux, expliqué comment la Société pourrait être réorganisée pour devenir réellement politique, c’est-à-dire pour que les ressortissants des Etats puissent devenir acteurs à part entière des choix politiques de leur pays. Il suffit de consulter la partie « Le renouveau institutionnel » situé page 278 et suivantes de mon ouvrage « Les raisons cachées du désordre mondial », publié en mars 2019 aux éditions Sigest. Je ne reviendrai pas ici sur ce sujet qui requiert des développements trop long. Ces développements seront peut-être l’occasion d’un nouvel entretien pour Strategika ?

Strategika – Comment liez-vous la crise actuelle à votre domaine d’expertise et à votre champ de recherche ?

VB : En vérité, cette crise est liée à mes travaux à plusieurs égards. J’ai mentionné, ci-dessus, la question institutionnelle d’organisation des Etats. Mais ce n’est en effet pas le seul lien. L’autre lien très important est relatif aux évolutions en cours de la monnaie mondiale.

J’ai déjà expliqué à maintes et maintes reprises que le Brexit, dont on peut se féliciter en apparence, avait été initié par les banquiers de la City afin d’avoir toute liberté d’action, en étant libérés des lourdeurs institutionnelles de l’UE, pour piloter le changement de monnaie mondiale.

Comme prévu par Keynes au siècle dernier, le dollar, sous la double casquette de monnaie nationale et de monnaie mondiale, n’était, dès le départ, économiquement pas viable. Ainsi, sa fin prévisible pouvait être programmée. Elle a eu pour première étape sa décorrélation du standard or tandis que la seconde étape, à laquelle nous assistons en direct, est sa décorrélation du standard pétrole qui avait succédé au standard or.

Actuellement, la plupart des pays du monde sont convaincus de l’inanité de conserver le dollar comme monnaie de réserve internationale. Trump lui-même passe à l’action puisqu’il vient de prendre des mesures pour fusionner la Fed et le département du Trésor dans l’objectif de créer, sur le modèle du Yuan et du Renmibi, deux types de dollar : un dollar interne et un dollar devise qui circulera sur les marchés internationaux. Le reset monétaire approche donc à grands pas. Ainsi, une monnaie mondiale viable, contrôlée par les banquiers il va sans dire, pourra bientôt voir le jour, sous forme de panier de devises, qui circulera de façon entièrement dématérialisée.

Je ne détaillerai pas ici – car les développements y seraient trop longs – l’escroquerie bancaire originelle ayant consisté à identifier la monnaie avec un bien matériel (au départ un métal précieux) dans le commerce. Toute une histoire, que je raconte dans mon livre, co-écrit avec le banquier Jean Rémy, intitulé « Du nouvel esprit des lois et de la monnaie », publié en juin 2017 aux éditions Sigest.

J’ajoute que la fin du dollar en tant que monnaie internationale est la condition sine qua non pour qu’advienne une monnaie mondiale viable, du moins selon les critères de fonctionnement économiques et monétaires imposés par les banquiers internationaux. Or, la fin du dollar monnaie mondiale suppose la fin de l’hégémonie de l’empire américain. Dès lors, il devient facile de comprendre que certains membres décisionnaires de cet empire se sont violemment opposés, et s’opposent encore violemment, à ce projet qui aboutira à une disparition de leurs situation dominante. Cette partie des dirigeants américains qui se rebellent peut être qualifiée de patriote, il s’agit des gens qui étaient ouvertement impliqués dans la domination du monde par les américains eux-mêmes. A l’opposé, ces derniers ont pour pires ennemis internes les globalistes apatrides, dont la tête se situe à la City of London, et qui œuvrent en sous-mains pour l’avènement d’un gouvernement mondial, lequel suppose la disparition de l’empire US.

Cette distinction, essentielle à la bonne compréhension des choses, entre dirigeants patriotes et dirigeants apatrides existe également en Chine et en Russie où, par exemple, le gouvernement civil semble dirigé par les partisans des globalistes apatrides tandis que l’armée semble aux mains des dirigeants patriotes, Putin faisant la jonction entre les deux factions opposées. Concernant la Chine, il faut garder à l’esprit le considérable nettoyage ayant eu lieu depuis des années, y compris dans les plus hautes instances dirigeantes, pour purger l’appareil d’Etat des élites compradores, lesquelles peuvent être reliées aux dirigeants apatrides siégeant à la City of London. Cette opposition entre dirigeants patriotes et dirigeants compradores existe également dans des pays comme l’Iran.

Ainsi, dans cette lutte de nature géopolitique, structurée autour des questions juridiques d’organisation du circuit de commandement, rien ne me semble encore acquis ni pour un camp, ni pour l’autre. Il est néanmoins possible de faire la prévision selon laquelle la victoire serait écrasante pour les patriotes, à la condition que ces derniers s’allient avec leur population et ne cherchent pas à la dominer, comme cela leur a été inculqué par leurs anciens alliés compradores.

Rien ne résisterait à l’alliance entre dirigeants patriotes et populations locales. C’est précisément cette alliance que redoutent les puissances globalistes. Notons à cet égard que les mesures restrictives de liberté ordonnées par les différents gouvernements pour lutter contre la propagation du coronavirus vont à l’encontre de cette alliance naturelle qui permettrait le succès des patriotes sur les globalistes. Vous voyez que les choses ne sont pas simples… et que, décidemment, cette « pandémie de coronavirus » arrive à point nommé pour soutenir la stratégie des globalistes alors que ces derniers étaient en situation de faiblesse…

D’un autre côté, cette pandémie permet des ouvertures inespérées dans la remise en cause générale de la stratégie globaliste. Encore faut-il avoir le courage de saisir cette occasion. Je terminerai mon exposé en disant que les cartes sont actuellement dans les mains des populations civiles : ces dernières ont enfin, phénomène unique dans l’histoire, la possibilité de reprendre leur destin en main ; ce qui signifie, très précisément, qu’elles ont la possibilité de réinstaurer des gouvernements politiques en lieu et place des ersatz actuels entièrement aux mains des puissances financières. Les peuples auront ce qu’ils méritent : ils recevront, s’ils acceptent de se prendre en charge – en contrepartie d’un peu de courage – des fruits extrêmement bénéfiques… mais l’accepteront-ils ? Là est la question… Je profite de ce texte pour rendre hommage au travail de structuration politique fait, en France, par les Gilets Jaunes constituants, qui ont pleinement compris et anticipé cette problématique de fond.

Finalement, les lois naturelles, tellement honnies des globalistes, reprennent le dessus et les choses vont entrer dans l’ordre : soit on lutte collectivement pour survivre collectivement, soit on ne lutte pas collectivement et ce sera la fin de la civilisation et de la liberté, y compris celle de vivre et de mourir.


[Voir aussi :




Que se passe-t-il à la suite du confinement de la COVID-19? Destruction économique, pauvreté mondiale, faillites, chômage de masse. Le néolibéralisme à la rescousse.

[Source : Mondialisation.ca via Les moutons enragés]

Par Prof Michel Chossudovsky Mondialisation.ca, 29 mars 2020

Dans le sillage du verrouillage : Les faillites et le chômage de masse, la déstabilisation économique de pays entiers. 

Des millions de personnes ont perdu leur emploi et leurs économies de toute une vie. Ils sont incapables de payer leur hypothèque.

Dans les pays en développement, la pauvreté et le désespoir règnent.

Les implications politiques sont considérables. Le verrouillage nuit à la démocratie réelle.

Il serait naïf de croire que la crise financière est uniquement le résultat des forces spontanées du marché. Elle a été soigneusement conçue.

Le coronavirus continue de fournir un camouflage. La peur et la panique (générées à profusion par les médias corporatifs) créent des « conditions favorables » pour les « spéculateurs institutionnels », dont beaucoup avaient une connaissance préalable détaillée de la décision de l’OMS de lancer une urgence mondiale de santé publique le 30 janvier, à un moment où il n’y avait que 150 « cas confirmés » en dehors de la Chine.

L’effondrement des marchés boursiers a entraîné l’un des plus importants transferts de richesse monétaire de l’histoire moderne, qui n’est pas encore fermement établi.

Le Coronavirus n’est pas la cause de l’effondrement financier. Ce qui prévaut, c’est une atmosphère de peur et d’incertitude qui permet à de puissants intérêts financiers de manipuler le marché boursier et de consolider leur position financière.  Il est prouvé que « des initiés* au sein des compagnies (Corporate Insiders) ont vendu pour des milliards de dollars d’actions de leur propre entreprise juste avant l’implosion de la bourse ».

Cette crise a conduit à une concentration sans précédent de la richesse monétaire.

Au début du mois de février, environ 6 000 milliards de dollars ont été effacés de la valeur des marchés boursiers du monde entier. Des pertes massives d’épargne personnelle (par exemple des Étasuniens de la classe moyenne) sont en cours, sans parler des faillites et des faillites d’entreprises.

Chaque fois que M. Trump ouvre la bouche, ou qu’il accuse les Chinois sur Twitter, les marchés boursiers réagissent. Ceux qui disposent d’informations privilégiées ou de connaissances préalables sur les décisions politiques étasuniennes se font un paquet d’argent.

Derrière l’urgence de santé publique mondiale, il y a de puissants intérêts économiques : Wall Street, Big Pharma, le Consensus de Washington, les organisations caritatives et les fondations, le FMI, la Banque mondiale, etc. Ils se sont réunis en marge du Forum économique mondial (FEM) du 21 au 24 janvier, une semaine avant le lancement de l’urgence de santé publique mondiale de l’OMS.

La « communauté internationale » appelle à la reprise économique. Comment sera-t-elle instrumentalisée ? On envisage des « sauvetages d’entreprises », c’est-à-dire des « aides » aux banques, aux grandes entreprises, y compris les compagnies aériennes.

Un trillion de dollars promis par la Réserve fédérale américaine, un autre trillion par la Banque centrale européenne (BCE) désormais dirigée par Christine Lagarde. « Nous avons la responsabilité de mieux nous remettre » qu’après la crise financière de 2008, a déclaré le secrétaire général des Nations unies, António Guterres :

 « Nous avons un cadre d’action – l’Agenda 2030 pour le développement durable et l’Accord de Paris sur le changement climatique. Nous devons tenir nos promesses pour les populations et la planète ».

Cette soi-disant « promesse » vise à promouvoir les « Green Bonds » (obligations vertes), un projet d’investissement de plusieurs milliards de dollars parrainé par les Rockefeller entre autres, dont l’objectif est de « réorienter les plans de pension et les fonds communs de placement vers des projets verts ».

Pour les grands argentiers d’Amérique et d’Europe occidentale, c’est une « aumône ». Pour les grandes entreprises pharmaceutiques, le programme de vaccination mondial de plusieurs milliards de dollars sera financé par la dette.

« Les pays en développement »

Et qu’advient-il des pays dits « en développement », dont la plupart sont endettés jusqu’au cou.

Le processus d’appauvrissement en Amérique latine et en Afrique subsaharienne est indescriptible. Dans les grandes villes, les travailleurs du secteur urbain informel sont des travailleurs indépendants, payés à la journée, d’autres sont payés à la semaine. Cela signifie que pour de larges secteurs de la population urbaine, les revenus des ménages ont littéralement été anéantis.

En Inde, le Premier ministre Narendra Modi a ordonné un embargo de 21 jours, ce qui a entraîné une spirale immédiate de chômage, associée à la famine, au désespoir et à la maladie :

« La seule façon de nous sauver du coronavirus est de ne pas quitter nos maisons, quoi qu’il arrive, nous restons à la maison… » a déclaré Modi.

Cette déclaration s’accompagnait de menaces catégoriques : « Si nous ne sommes pas capables de gérer les 21 prochains jours, alors de nombreuses familles seront détruites à jamais. » Déclaration diabolique d’un chef de gouvernement « démocratiquement élu ».

Au moment de l’annonce de Modi (20 mars), l’Inde comptait 482 cas de coronavirus et 10 décès (population totale de l’Inde : 1,37 milliard). Oubliez la COVID-19 ? En Inde, on estime à 37 500 le nombre d’enfants de moins de cinq ans qui meurent chaque jour. Et ce chiffre va grimper en raison de la quarantaine de 21 jours (estimation de 2015, The Lancet)

Mon message au Premier ministre Modi : « Vous tuez les enfants de l’Inde ».

Le surendettement du tiers monde 

Le surendettement des pays en développement se mesure en billions.

Il s’agit d’un programme axé sur la dette et visant les pays en développement qui sont déjà lourdement endettés : de nouveaux prêts pour rembourser les « mauvaises dettes ». C’est un « filet de sécurité » pour les créanciers occidentaux et les grandes entreprises pharmaceutiques impliquées dans le projet mondial de vaccination de plusieurs milliards.

Une réelle abolition de la dette n’est pas envisagée.

Un plan de sauvetage pour les pays en développement très endettés a été annoncé. Début mars, le directeur général du FMI et le président du groupe de la Banque mondiale ont tenu une conférence de presse commune. Beaucoup de rhétorique humanitaire.

Le chiffre magique : « Nous comptons sur une capacité de prêt globale de 1 000 milliards de dollars« . (FMI M-D Georgieva)

À première vue, cela semble « généreux », beaucoup d’argent. Elle encourage la corruption aux plus hauts rangs du gouvernement. Mais en fin de compte, c’est ce qu’on pourrait appeler de l’ « argent fictif », ce qui veut dire

« Nous vous prêterons l’argent et avec l’argent que nous vous prêterons, vous nous rembourserez » (paraphrase).

C’est équivalent à une usure.

La vérité tacite est que ce trillion de dollars++ est destiné à augmenter la dette extérieure. Et ensuite, les créanciers occidentaux imposeront des réformes économiques massives, notamment la privatisation de la santé et de l’éducation, le gel des salaires, etc. C’est la solution néolibérale appliquée au niveau mondial : pas de véritable reprise économique, plus de pauvreté et de chômage dans le monde.

Le FMI est explicite. Dans l’un de ses guichets de prêt, le Catastrophe Containment and Relief Trust, qui s’applique aux pandémies, accorde généreusement « des subventions pour l’allégement de la dette de nos membres les plus pauvres et les plus vulnérables ». Déclaration absurde, il est là pour renflouer les caisses des créanciers, l’argent est affecté au service de la dette.

« Pour les pays à faible revenu et pour les pays émergents à revenu intermédiaire, nous avons … jusqu’à 50 milliards de dollars qui ne nécessitent pas un programme complet du FMI. »

Aucune condition sur la façon dont vous dépensez l’argent. Mais cet argent augmente l’encours de la dette et doit être remboursé. Les pays sont déjà dans une camisole de force. Plus vous prêtez, plus vous contraignez les pays en développement à se conformer aux règles politiques. Et c’est finalement l’objectif de l’empire américain en faillite.

« Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque mondiale a annoncé un programme de 12 milliards de dollars pour apporter une réponse rapide et souple afin de réduire la transmission des agents pathogènes. (fournitures, équipements, médicaments, etc. vaccination ?) »

Le financement du programme de vaccination n’est pas explicitement mentionné. Il est fort probable que les prêts destinés au programme de vaccination seront annoncés ultérieurement.

En savoir plus: L’économie mondiale est au bord d’une récession qui va transformer la géopolitique (en anglais)

Les « pays développés » économiquement avancés

Pour les pays membres de l’UE, un redressement des économies nationales en faillite, fondé sur la dette, est en cours.

Sans un allégement ou une annulation significatifs de la dette, à quoi pouvons-nous nous attendre au lendemain du blocage ?

Un processus de « tiers-mondisation » pure et simple des pays européens « avancés » ?

Si ce programme est accepté par les États membres de l’UE : Les salaires réels vont s’effondrer, l’État providence qui s’est développé dans l’après-guerre sera mis au rebut. Les services sociaux seront privatisés. Les actifs seront vendus pour rembourser la dette.

Des millions de petites et moyennes entreprises, y compris les exploitations agricoles familiales et les services urbains, le tourisme, etc. sont touchés. Le « modèle grec » de restructuration brutale de la dette en 2015 (ou pire) pourrait être appliqué à l’Italie et à l’Espagne…

Nous avons fourni un bref résumé d’un processus complexe. Les négociations avec les créanciers sont en cours pendant le lock-down.

Bien que la panique et la peur règnent à l’égard de COVID-19, ce sont les impacts potentiels de ce que nous pourrions qualifier de « la médecine économique sale » (Dirty Economic Medicine).

Les gens de tous les pays, au niveau national et international, doivent, par solidarité, comprendre ce qui se passe.

Au lendemain du confinement: quelles sont les conséquences économiques et sociales de cette crise?

Il est crucial que cette « solution néo-libérale » à la crise qui consiste à accumuler des dettes soit fortement rejetée.

Michel Chossudovsky

Article original en anglais :

What Happens In the Wake of the COVID-19 Lockdown?

Traduction par Maya pour Mondialisation.ca
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2020




Tour de Contrôle à Planète en Confinement : Ce n’est qu’un test

[Source : Réseau International]

par Pepe Escobar.

Autant le Covid-19 est un disjoncteur, une bombe à retardement et une véritable arme de destruction massive (ADM), un débat acharné fait rage dans le monde entier sur le bien-fondé d’une quarantaine de masse appliquée à des villes, des États et des nations entières.

Ceux qui s’y opposent affirment que le confinement de la planète non seulement n’arrête pas la propagation du Covid-19, mais qu’il a également fait basculer l’économie mondiale dans un état de cryogénie – avec des conséquences imprévues et désastreuses. Ainsi, la quarantaine devrait s’appliquer essentiellement à la population présentant le plus grand risque de décès : les personnes âgées.

Avec le confinement de la planète stupéfiée par les rapports déchirants de la ligne de front du Covid-19, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une affirmation incendiaire.

En parallèle, une prise de contrôle totale des médias corporatifs insinue que si les chiffres ne diminuent pas substantiellement, le Confinement de la Planète – un euphémisme pour dire « assignation à résidence » – sera maintenu, indéfiniment.

Michael Levitt, Prix Nobel de Chimie 2013 et Biophysicien de Stanford, était dans le vrai lorsqu’il a calculé que la Chine allait passer le pire du Covid-19 bien avant que des foules d’experts de la santé ne le pensaient, et que « ce dont nous avons besoin, c’est de contrôler la panique ».

Passons en revue les faits et les opinions dissidentes, afin de favoriser un débat éclairé.

Le rapport « Covid-19 – Navigating the Uncharted » a été co-écrit par le Dr Anthony Fauci – le visage de la lutte de la Maison Blanche -, H. Clifford Lane, et le Directeur du CDC Robert R. Redfield. Il vient donc du cœur de l’establishment américain de la santé.

Le rapport indique explicitement que « les conséquences cliniques globales du Covid-19 pourraient finalement s’apparenter davantage à celles d’une grippe saisonnière grave (qui a un taux de létalité d’environ 0,1%) ou d’une grippe pandémique (semblable à celles de 1957 et 1968) plutôt qu’à une maladie semblable au SRAS ou au MERS, qui ont eu des taux de létalité de 9 à 10% et 36%, respectivement ».

Le 19 mars, quatre jours avant que Downing Street n’ordonne le confinement britannique, le Covid-19 a été déclassé du statut de « Maladie Infectieuse à Hautes Conséquences ».

John Lee, Professeur de Pathologie récemment retraité et ancien Pathologiste consultant du NHS, a récemment déclaré : « les 18 944 décès par coronavirus dans le monde représentent 0,14% du total. Ces chiffres pourraient augmenter, mais ils sont, à l’heure actuelle, inférieurs à ceux d’autres maladies infectieuses avec lesquelles nous vivons (comme la grippe) ».

Il recommande « de maintenir un certain degré de distanciation sociale pendant un certain temps, en particulier pour les personnes âgées et les personnes immunodéprimées. Mais lorsque des mesures drastiques sont introduites, elles doivent être basées sur des preuves claires. Dans le cas de Covid-19, les preuves ne sont pas claires ».

C’est essentiellement le même point développé par un analyste des renseignements militaires russes.

Pas moins de 22 scientifiques – voir ici et ici – ont développé leurs doutes sur la stratégie occidentale.

Le Dr Sucharit Bhakdi, Professeur émérite de Microbiologie Médicale à l’Université Johannes Gutenberg de Mayence, a provoqué une immense controverse avec sa lettre ouverte à la Chancelière Merkel, soulignant les « conséquences complètement imprévisibles des mesures de confinement drastiques qui sont actuellement appliquées dans de grandes parties de l’Europe ».

Même le Gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a reconnu officiellement l’erreur de mettre en quarantaine les personnes âgées malades aux côtés de la population jeune en bonne santé.

La question absolument essentielle est de savoir comment l’Occident a été pris au dépourvu dans la propagation du Covid-19 – même après avoir bénéficié d’une avance de deux mois grâce à la Chine, et avoir eu le temps d’étudier différentes stratégies efficaces appliquées à travers l’Asie.

Le succès du modèle sud-coréen n’a de secret pour personne.

La Corée du Sud produisait déjà des kits de test début janvier et, en mars, elle testait 100 000 personnes par jour, après avoir établi un contrôle strict de toute la population – sous les cris occidentaux de « pas de protection de la vie privée ». C’était avant que l’Occident ne se lance dans le mode « Planète en Confinement ».

En Corée du Sud, il s’agissait de procéder à des tests précoces, fréquents et sûrs – en parallèle avec une recherche rapide et approfondie des contacts, l’isolement et la surveillance.

Les porteurs du Covid-19 sont surveillés à l’aide de caméras de vidéosurveillance, des achats par carte de crédit, des enregistrements de smartphones. Ajoutez à cela des SMS envoyés à tout le monde lorsqu’un nouveau cas est détecté près de chez eux ou de leur lieu de travail. Les personnes en auto-isolement ont besoin d’une application pour être constamment surveillées ; le non-respect de cette règle entraîne une amende équivalant à 2 800 $.

Démolition contrôlée en vigueur

Début mars, le Chinese Journal of Infectious Diseases, hébergé par l’Association Médicale de Shanghai, a pré-publié un Consensus d’Expert sur le Traitement du Coronavirus à Shanghai. Les recommandations de traitement comprenaient « fortes doses de vitamine C… injectées par voie intraveineuse à une dose de 100 à 200 mg/kg par jour. L’utilisation continue doit permettre d’améliorer significativement l’indice d’oxygénation ».

C’est la raison pour laquelle 50 tonnes de vitamine C ont été expédiées dans la province de Hubei au début du mois de février. C’est un exemple frappant de solution simple « d’atténuation » capable de minimiser la catastrophe économique.

En revanche, c’est comme si le contrecoup de la « guerre du peuple » chinoise brutalement rapide contre le Covid-19 avait pris Washington totalement au dépourvu. Les rumeurs persistantes sur le réseau chinois indiquent que Pékin a déjà étudié toutes les pistes plausibles concernant l’origine du virus Sars-Cov-2 – une information vitale qui sera certainement utilisée comme arme, à la Sun Tzu, au bon moment.

En l’état actuel des choses, la durabilité du projet complexe d’intégration eurasiatique n’a pas été substantiellement compromise. Alors que l’UE a fourni à l’ensemble de la planète une preuve flagrante de son impuissance et de son ignorance, le partenariat stratégique entre la Russie et la Chine se renforce de jour en jour, misant de plus en plus sur le « soft power » et faisant progresser le dialogue pan-euroasiatique qui inclut, de manière cruciale, l’aide médicale.

Face à ce processus, le plus haut diplomate de l’UE, Joseph Borrell, semble en effet si impuissant : « Il y a une bataille mondiale de récits dans laquelle le timing est un facteur crucial. […] La Chine a ramené le nombre de nouvelles infections locales à un seul chiffre – et elle envoie maintenant du matériel et des médecins en Europe, comme d’autres le font également. La Chine s’efforce de faire passer le message que, contrairement aux États-Unis, elle est un partenaire responsable et fiable. Dans la bataille des récits, nous avons également vu des tentatives pour discréditer l’UE (…) Nous devons être conscients qu’il y a une composante géopolitique comprenant une lutte d’influence par le biais de la filature et de la « politique de générosité ». Armés de faits, nous devons défendre l’Europe contre ses détracteurs ».

Cela nous entraîne sur un territoire véritablement explosif. Une critique de la stratégie Planète en Confinement soulève inévitablement de sérieuses questions qui pointent vers une démolition contrôlée de l’économie mondiale. Ce qui est déjà en vigueur, ce sont les myriades de déclinaisons de la loi martiale, le contrôle sévère des médias sociaux en mode « Ministère de la Vérité » et le retour de contrôles stricts aux frontières.

Ce sont là les marques sans équivoque d’un projet massif de restructuration sociale, avec une surveillance complète, un contrôle de la population et une distanciation sociale promue comme la nouvelle norme.

Cela reviendrait à pousser à l’extrême la déclaration du Secrétaire d’État Mike « nous mentons, nous trichons, nous volons » Pompeo, selon laquelle le Covid-19 est un exercice militaire en temps réel : « Cette affaire va de l’avant – nous sommes dans un exercice en temps réel ici pour faire les choses bien ».

Tous saluent BlackRock

Alors que nous sommes confrontés à une Nouvelle Grande Dépression, des étapes menant à un Nouveau Monde Meilleur sont déjà perceptibles. Cela va bien au-delà d’un simple Bretton Woods 2.0, de la manière dont Pam et Russ Martens ont superbement déconstruit le récent plan de relance de l’économie américaine de 2 000 milliards de dollars approuvé par Capitol Hill.

Essentiellement, la Fed va « transformer la caisse noire de fonds de sauvetage de 454 millions de dollars du projet de loi en 4,5 billions de dollars ». Et aucune question n’est autorisée sur l’identité de la personne qui recevra l’argent, car le projet de loi annule simplement la Loi sur la Liberté de l’Information pour la Fed.

L’entrepreneur privé privilégié de la caisse noire n’est autre que BlackRock. Voici la version extrêmement courte de l’ensemble du projet, étonnant, magistralement détaillé ici.

Wall Street a transformé la Fed en un fonds spéculatif. La Fed va détenir au moins deux tiers de tous les bons du Trésor américain qui se retrouvent sur le marché avant la fin de l’année.

Le Trésor américain achètera tous les titres et prêts en vue, tandis que la Fed sera le banquier – finançant l’ensemble du projet.

Il s’agit donc essentiellement d’une fusion entre la Fed et le Trésor. Un mastodonte qui distribue des tonnes d’argent hélicoptère – avec BlackRock comme vainqueur incontestable.

BlackRock est largement connu comme le plus grand gestionnaire d’argent de la planète. Leurs tentacules sont partout. Ils détiennent 5% d’Apple, 5% d’Exxon Mobil, 6% de Google, deuxième actionnaire d’AT&T (Turner, HBO, CNN, Warner Brothers) – ce ne sont là que quelques exemples.

Ils achèteront tous ces titres et géreront ces Fonds Commun de Créances (FCC) douteux pour le compte du Trésor.

BlackRock n’est pas seulement le principal investisseur de Goldman Sachs. Mieux encore, il est plus important que Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank réunis. BlackRock est un important donateur de Trump. Maintenant, à toutes fins pratiques, ce sera le système d’exploitation – le Chrome, Firefox, Safari – de la Fed/Trésor.

Cela représente la Wall Streetisation définitive de la Fed – sans aucune preuve que cela conduira à une amélioration de la vie de l’Américain moyen.

Les médias corporatifs occidentaux, en masse, ont pratiquement ignoré la myriade de conséquences économiques dévastatrices du confinement de la planète. Les reportages mentionnent à peine l’étonnant gâchis économique humain déjà en cours – surtout pour les masses qui survivent à peine, jusqu’à présent, dans l’économie informelle.

À toutes fins utiles, la Guerre Mondiale contre le Terrorisme a été remplacée par la Guerre Mondiale contre les Virus. Mais ce qui n’est pas sérieusement analysé, c’est la Tempête Toxique Parfaite : une économie totalement brisée ; la Mère de Tous les Crashs Financiers – à peine masquée par les billions d’argent hélicoptère de la Fed et de la BCE ; les dizaines de millions de chômeurs engendrés par la Nouvelle Grande Dépression ; les millions de petites entreprises qui vont tout simplement disparaître ; une crise de santé mentale généralisée et mondiale. Sans parler des masses de personnes âgées, en particulier aux États-Unis, qui recevront un avis de décès tacite.

Au-delà de toute rhétorique sur le « découplage », l’économie mondiale est déjà, de facto, divisée en deux. D’un côté, nous avons l’Eurasie, l’Afrique et des pans entiers de l’Amérique Latine – que la Chine s’efforcera de relier et de reconnecter par les Nouvelles Routes de la Soie. De l’autre côté, nous avons l’Amérique du Nord et certains vassaux occidentaux. Au milieu se trouve une Europe perplexe.

Une économie mondiale induite cryogéniquement facilite certainement un redémarrage. Le Trumpisme est le Nouvel Exceptionnalisme – cela signifie donc un MAGA isolationniste sous stéroïdes. En revanche, la Chine va laborieusement relancer sa base de marché le long des Nouvelles Routes de la Soie – Afrique et Amérique Latine comprises – pour remplacer les 20 % de commerce/exportations qui seront perdus avec les États-Unis.

Les maigres 1 200 dollars de chèques promis aux Américains sont un précurseur de facto du Revenu Universel de Base (RUB) tellement vanté. Ils pourraient devenir permanents, car des dizaines de millions de personnes seront au chômage de façon permanente. Cela facilitera la transition vers une économie totalement automatisée, gérée 24/7 par l’IA – d’où l’importance de la 5G.

Et c’est là qu’intervient l’ID2020.

L’IA et l’ID2020

La Commission Européenne est impliquée dans un projet crucial mais pratiquement inconnu, CREMA (Cloud Based Rapid Elastic Manufacturing) qui vise à faciliter la mise en œuvre la plus large possible de l’IA en conjonction avec l’avènement d’un système One-World sans argent liquide.

La fin de l’argent liquide implique nécessairement un gouvernement « One-World » capable de distribuer – et de contrôler – le RUB ; un accomplissement total de facto des études de Foucault sur la biopolitique. Toute personne est susceptible d’être effacée du système si un algorithme assimile cet individu à un dissident.

C’est encore plus sexy lorsque le contrôle social absolu est promu comme un vaccin innocent.

L’ID2020 se décrit elle-même comme une alliance bénigne de « partenaires public-privé ». Il s’agit essentiellement d’une plateforme d’identification électronique basée sur la vaccination généralisée. Et cela commence dès la naissance ; les nouveau-nés recevront une « identité numérique portable et persistante liée à la biométrie ».

GAVI, l’Alliance Globale pour les Vaccins et l’Immunisation, s’engage à « protéger la santé des personnes » et à fournir une « immunisation pour tous ». Les principaux partenaires et sponsors, outre l’OMS, comprennent, comme on pouvait s’y attendre, les grandes entreprises pharmaceutiques.

Lors du sommet de l’Alliance ID2020 en septembre dernier à New York, il a été décidé que le programme « Rising to the Good ID Challenge » serait lancé en 2020. Cela a été confirmé par le Forum Économique Mondial (WEF) en janvier dernier à Davos. L’identité numérique sera testée avec le gouvernement du Bangladesh.

Cela pose une question sérieuse : l’ID2020 a-t-elle été programmée pour coïncider avec ce qu’un sponsor crucial, l’OMS, a qualifié de pandémie ? Ou une pandémie était-elle absolument cruciale pour justifier le lancement de l’ID2020 ?

Alors que des simulations de changement total de la donne continuent, rien ne bat bien sûr l’Événement 201, qui a eu lieu moins d’un mois après l’ID2020.

Le Johns Hopkins Center for Health Security, en partenariat avec, une fois de plus, le Forum Économique Mondial, ainsi que la Fondation Bill et Melinda Gates, a décrit l’Événement 201 comme « un exercice de pandémie de haut niveau ». L’exercice « a illustré les domaines dans lesquels des partenariats public/privé seront nécessaires lors de la réponse à une pandémie grave afin de diminuer les conséquences économiques et sociétales à grande échelle ».

Avec le Covid-19 en vigueur comme pandémie, l’école de santé publique Johns Hopkins Bloomberg a été obligée de publier une déclaration disant essentiellement qu’ils ont juste « modélisé une pandémie fictive de coronavirus, mais nous avons explicitement déclaré que ce n’était pas une prédiction ».

Il ne fait aucun doute qu’une « grave pandémie, qui deviendrait « l’Événement 201 », nécessiterait une coopération fiable entre plusieurs industries, gouvernements nationaux et institutions internationales clés », comme l’affirment les sponsors. Le Covid-19 suscite exactement ce type de « coopération ». La question de savoir si elle est « fiable » est sujette à un débat sans fin.

Le fait est que, partout sur la Planète en Confinement, une vague de fond de l’opinion publique tend à définir l’état actuel des choses comme une opération psychologique mondiale : un effondrement mondial délibéré – la Nouvelle Grande Dépression – imposé à des citoyens peu méfiants à dessein.

Les pouvoirs en place, s’inspirant des méthodes éprouvées de la CIA depuis des décennies, appellent bien sûr cela une « théorie de la conspiration ». Pourtant, ce que de vastes pans de l’opinion publique mondiale constatent, c’est qu’un virus – dangereux – est utilisé comme prétexte pour justifier l’avènement d’un nouveau système financier numérique, avec un vaccin forcé et une nanopuce créant une identité numérique complète et individuelle.

Le scénario le plus plausible pour notre avenir immédiat se lit comme des regroupements de villes intelligentes reliées par IA, avec des personnes contrôlées en permanence et dûment micro-pucées faisant ce dont elles ont besoin avec une monnaie numérique unifiée, dans une atmosphère de Panopticum de Bentham et Foucault en surrégime.

Donc, si c’est vraiment notre avenir, le système mondial existant doit disparaître. C’est un test, ce n’est qu’un test.

Pepe Escobar

source : Ground Control to Planet Lockdown: This Is Only a Test

traduit par Réseau International


[Voir aussi :




Après le confinement: Un programme mondial de vaccination contre le coronavirus…

[Source : mondialisation.ca]

Par Prof Michel Chossudovsky

La tendance est à un verrouillage mondial mené par la peur et la désinformation des médias. Actuellement, des centaines de millions de personnes dans le monde entier sont en état de confinement. 

Quelle est la prochaine étape dans l’évolution de la crise de la COVID-19 ?  

Un programme de vaccination contre le coronavirus a été annoncé à Davos lors du Forum économique mondial (21-24 janvier), à peine deux semaines après que le coronavirus ait été identifié par les autorités chinoises le 7 janvier.  

L’entité responsable de l’initiative pour un nouveau vaccin contre le coronavirus est la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), une organisation parrainée et financée par le Forum économique mondial (WEF) et la Fondation Bill et Melinda Gates. 

Notez la chronologie : Le développement du vaccin nCoV 2019 a été annoncé au Forum économique mondial de Davos (WEF) une semaine avant le lancement officiel par l’OMS d’une urgence de santé publique mondiale (30 janvier), alors que le nombre de « cas confirmés » dans le monde (hors Chine) était de 150 (dont 6 aux États-Unis). 

La CEPI cherche à obtenir un rôle de « monopole » dans le domaine de la vaccination, dont l’objectif est un « projet mondial de vaccins », en partenariat avec un grand nombre de « candidats ». Il a annoncé le financement de son partenariat existant avec Inovio et l’Université du Queensland (Australie). En outre, le CEPI a confirmé (le 23 janvier) son contrat avec Moderna, Inc. et l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) dirigé par le Dr Anthony Fauci, qui a joué un rôle déterminant dans la campagne de peur et de panique menée dans toute l’Amérique : « Dix fois pire que la grippe saisonnière ».

Ronald bailey: Coronavirus COVID-19 Le taux de mortalité est « dix fois pire » que celui de la grippe saisonnière, selon le Dr Anthony Fauci

Les espoirs initiaux de voir les conséquences du nouveau coronavirus sur la santé publique s’estompent.

C’est un mensonge en gras, selon l’OMS : 

Selon l’Organisation mondiale de la santé, les personnes infectées souffrent généralement d’une maladie bénigne et se rétablissent en deux semaines environ.

Le rôle central de la CEPI

Le CEPI traite simultanément avec plusieurs entreprises pharmaceutiques. Selon toute vraisemblance, le NIAID Moderna devrait mettre en œuvre le vaccin COVID-19 aux États-Unis.

Le 31 janvier, le jour suivant le lancement officiel de la pandémie par l’OMS et la décision de Trump de réduire les voyages aériens avec la Chine, la CEPI a annoncé son partenariat avec CureVac AG, une société biopharmaceutique basée en Allemagne. Quelques jours plus tard, début février, la CEPI « a annoncé que le grand fabricant de vaccins GSK autoriserait l’utilisation de ses adjuvants brevetés – des composés qui renforcent l’efficacité des vaccins – dans le cadre de la riposte ».

De nombreux « vaccins potentiels sont en cours d’élaboration », avec « des dizaines de groupes de recherche dans le monde entier qui s’affrontent pour créer un vaccin contre la COVID-19 ».

De leur côté, l’UE et les États-Unis sont actuellement en concurrence pour les marchés des vaccins au nom de puissants conglomérats pharmaceutiques, la Commission européenne « offrant jusqu’à 80 millions d’euros de soutien financier à CureVac AG » après qu’il ait été signalé que Trump « tentait d’obtenir l’accès exclusif à un vaccin COVID-19 qu’elle développe », sous les auspices du NIAID dirigé par le Dr Anthony Fauci.

L’exercice de simulation de l’événement Coronavirus 201 d’octobre 2019

Le coronavirus a été initialement nommé 2019-nCoV par la CEPI et l’OMS : exactement le même nom que celui adopté lors de l’événement 201 du WEF-Gates-John Hopkins concernant un exercice de simulation de coronavirus qui s’est tenu à Baltimore à la mi-octobre 2019.

La simulation John Hopkins Event 201 trace un portait sur le développement d’un vaccin efficace en réponse à des millions de cas (dans la simulation d’octobre 2019) de nCoV 2019. La simulation a annoncé un scénario dans lequel toute la population de la planète serait touchée.

« Au cours des premiers mois de la pandémie, le nombre cumulé de cas [dans la simulation] augmente de manière exponentielle, doublant chaque semaine. Et à mesure que les cas et les décès s’accumulent, les conséquences économiques et sociétales deviennent de plus en plus graves ».

Le scénario se termine au bout de 18 mois, avec 65 millions de décès. La pandémie commence à ralentir en raison de la diminution du nombre de personnes sensibles. La pandémie se poursuivra à un certain rythme jusqu’à ce qu’un vaccin efficace soit disponible ou que 80 à 90 % de la population mondiale ait été exposée. À partir de ce moment, il est probable qu’il s’agisse d’une maladie infantile endémique.

Le programme mondial de vaccination COV-19 

La CEPI (au nom de Gates-WEF, qui a financé l’exercice de simulation) joue actuellement un rôle clé dans un programme de vaccination à grande échelle (mondiale ?) en partenariat avec des entreprises de biotechnologie, des Big Pharma, des agences gouvernementales ainsi que des laboratoires universitaires.

Tweet CEPI: Nous avons annoncé aujourd’hui le financement de trois programmes visant à développer des vaccins contre le nouveau #coronavirus, nCoV-2019
Nous soutiendrons les technologies pionnières destinées à accélérer le développement de vaccins contre les menaces émergentes #OutsmartEpidemics bit.ly/2GjEmSS

« Compte tenu de la propagation rapide du nouveau coronavirus, le monde doit agir rapidement et de manière unie pour lutter contre cette maladie. Nous espérons que ces travaux pourront constituer une avancée significative et importante dans la mise au point d’un vaccin ».

« Nous avons des conversations avec un large éventail de partenaires potentiels. Et il est essentiel que ces conversations aient lieu : Quel est le plan pour fabriquer de très grandes quantités de vaccins dans un délai potentiellement pertinent pour ce dont les gens semblent de plus en plus certains qu’il s’agira d’une pandémie, si ce n’est déjà fait ? …

[Richard Hatchett, PDG de la CEPI, dans un entretien avec stat.news.com].  …

L’objectif sous-jacent est de développer un vaccin à l’échelle mondiale.

Pour ce faire, nous avons notamment mené une enquête à l’échelle mondiale sur la capacité de production afin de réfléchir à l’endroit où nous voulons implanter la fabrication de tous les produits que nous avons pu mettre au point avec succès.

Fait important, Hackett a confirmé que le projet de développement d’un vaccin avait débuté avant la découverte et l’identification du coronavirus au début du mois de janvier 2020 :

« Nous l’avons fait au cours de l’année dernière environ. … Nous utilisons les informations que nous avons recueillies et cette équipe réfléchit maintenant aux possibilités de mettre à l’échelle des vaccins de différents types. C’est un travail en cours. Pour certaines des technologies, le transfert de technologie [vers un fabricant] peut être quelque chose qui peut être fait, potentiellement, dans un délai qui est pertinent pour l’épidémie.

    Je pense qu’il sera très important d’impliquer les personnes qui ont accès à une capacité de production vraiment importante. Et il serait très, très important d’avoir les grands producteurs à la table – en raison de leur profondeur, de leur expérience, de leurs ressources internes.

Les vaccins candidats seront très, très rapides. Le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAID [qui a semé la panique sur les chaînes de télévision], a déclaré publiquement qu’il pensait que l’essai clinique du vaccin Moderna pourrait commencer dès le printemps.
(c’est nous qui soulignons)

Ce qui se passe dans la vie réelle est, à certains égards, similaire à l’exercice de simulation d’octobre 2019 chez John Hopkins. Le scénario est de savoir comment produire des millions de vaccins en supposant que la pandémie se propage.

Les conglomérats de vaccins parrainés par la CEPI avaient déjà planifié leurs investissements bien avant l’urgence sanitaire mondiale.

Je [Hackett] pense qu’une partie de la stratégie générale consiste à avoir un grand nombre de candidats. [et] vous voulez avoir suffisamment de candidats pour qu’au moins certains d’entre eux avancent rapidement dans le processus.

Et puis, pour chaque candidat, vous devez vous poser la question : Comment produire cela ? … [Et] comment allez-vous arriver à ce point avec une production à une échelle significative dans le contexte d’une maladie qui va infecter l’ensemble de la société?

(Interview réalisée par Helen Branswell, statsnews, 3 février 2020)

Moderna Inc 

Moderna Inc, basée à Seattle, est l’un des nombreux candidats impliqués et soutenus par le CEPI.

Moderna a annoncé le 24 février le développement d’un « vaccin expérimental COVID-19 à ARNm, connu sous le nom dARNm-1273″. « Le lot initial du vaccin a déjà été expédié aux chercheurs du gouvernement étasunien par l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) » dirigé par le Dr Antony Fauci.

Alors que Moderna Inc avait initialement déclaré que les premiers essais cliniques commenceraient fin avril, les tests impliquant des volontaires humains ont commencé à la mi-mars à Seattle :

Researchers in Seattle gave the first shot to the first person in a test of an experimental coronavirus vaccine Monday — leading off a worldwide hunt for protection even as the pandemic surges.  …
Some of the study’s carefully chosen healthy volunteers, ages 18 to 55, will get higher dosages than others to test how strong the inoculations should be. Scientists will check for any side effects and draw blood samples to test if the vaccine is revving up the immune system, looking for encouraging clues like the NIH earlier found in vaccinated mice.
“We don’t know whether this vaccine will induce an immune response, or whether it will be safe. That’s why we’re doing a trial,” Jackson stressed. “It’s not at the stage where it would be possible or prudent to give it to the general population.”
(FOX news local)

Le test du vaccin contre le coronavirus s’ouvre alors que les volontaires de Seattle reçoivent leur première injection
posté à 10h14, le 16 mars 2020, par Associated Press, mis à jour à 10h24, le 16 mars 2020
Des chercheurs de Seattle ont donné la première injection à la première personne lors d’un test d’un vaccin expérimental contre le coronavirus lundi – ce qui a déclenché une course à l’échelle mondiale pour la protection [des personnes] alors même que la pandémie s’intensifie.  …
Certains des volontaires en santé soigneusement choisis pour l’étude, âgés de 18 à 55 ans, recevront des doses plus élevées que d’autres pour tester la puissance des inoculations. Les scientifiques vérifieront l’absence d’effets secondaires et prélèveront des échantillons de sang pour vérifier si le vaccin renforce le système immunitaire, à la recherche d’indices encourageants comme ceux que le NIH (l’Institut national de la santé) a trouvés précédemment chez les souris vaccinées.
« Nous ne savons pas si ce vaccin provoquera une réaction immunitaire, ou s’il sera sans danger. C’est pourquoi nous faisons un essai », a souligné M. Jackson. « Il n’est pas au stade où il serait possible ou prudent de le donner à la population générale ».
(FOX news local)

Le vaccin nCoV-2019 de la CEPI et la plateforme d’identité numérique ID2020

Alors que la CEPI a annoncé le lancement d’une vaccination mondiale au Forum économique mondial de Davos, une autre entreprise importante et connexe était en cours. Il s’agit de l’Agenda ID2020qui, selon Peter Koenig, constitue « un programme d’identification électronique qui utilise la vaccination généralisée comme plate-forme pour l’identité numérique« .

« Le programme exploite les opérations existantes d’enregistrement des naissances et de vaccination pour fournir aux nouveaux-nés une identité numérique portable et persistante liée à la biométrie ».

(Peter Koenig, mars 2020)

Les partenaires fondateurs d’ID2020 sont, entre autres, Microsoft, la Fondation Rockefeller et l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI).

Il convient de noter le calendrier : L’Alliance ID2020 a tenu son sommet à New York, intitulé « Rising to the Good ID Challenge », le 19 septembre 2020, exactement un mois avant l’exercice de simulation nCov-2019 intitulé « Event 201 » chez John Hopkins à Baltimore.

Est-ce une coïncidence si ID2020 est lancé au début de ce que l’OMS appelle une pandémie ? – Ou une pandémie est-elle nécessaire pour « déployer » les multiples programmes dévastateurs d’ID2020 ?

(Peter Koenig, mars 2020)

ID2020 fait partie d’un projet de « gouvernance mondiale » qui, s’il est appliqué, permettrait de déployer les contours de ce que certains analystes ont décrit comme un État policier mondial englobant par la vaccination les données personnelles de plusieurs milliards de personnes dans le monde.

Au lendemain de la fermeture

La campagne de peur se poursuivra dans le sillage du verrouillage. Les difficultés de la crise économique et sociale inciteront-elles les gens à se faire vacciner ?

Pour mettre en œuvre le vaccin à l’échelle mondiale, la campagne de propagande doit se poursuivre. La Vérité doit être supprimée. Ce sont leurs « lignes directrices », qui doivent être confrontées et remises en question.

Les principaux acteurs, dont la CEPI, devront obtenir l’aval ferme de l’OMS (qu’ils contrôlent), le feu vert de la communauté scientifique ainsi que des déclarations audacieuses de la part de politiciens corrompus.

En outre, ils devront supprimer les informations et les analyses sur les caractéristiques du virus, sur la manière dont il peut être soigné (sans vaccin), ce qui fait actuellement l’objet de débats par les virologistes et les médecins dans plusieurs pays, dont les États-Unis.

Souvenez-vous de la pandémie de grippe porcine H1N1 de 2009, lorsque le Conseil des conseillers pour la science et la technologie d’Obama a comparé la pandémie de H1N1 à la pandémie de grippe espagnole de 1918 tout en rassurant le public sur le fait que cette dernière était plus meurtrière. (CBC : Préparez le vaccin contre la grippe porcine : les conseillers américains)

Sur la base de données incomplètes et peu nombreuses, le directeur général de l’OMS a prédit avec autorité que « pas moins de 2 milliards de personnes pourraient être infectées au cours des deux prochaines années, soit près d’un tiers de la population mondiale« . (Organisation mondiale de la santé, tel que rapporté par les médias occidentaux, juillet 2009).

Ce fut une véritable aubaine pour les grandes entreprises pharmaceutiques, soutenues par la directrice générale de l’OMS, Margaret Chan. 

Dans une déclaration ultérieure, elle a confirmé cela :

« Les fabricants de vaccins pourraient produire 4,9 milliards de vaccins contre la grippe pandémique par an dans le meilleur des cas »,

Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), citée par Reuters, le 21 juillet 2009).

« La grippe porcine pourrait frapper jusqu’à 40 % des Étasuniens au cours des deux prochaines années et plusieurs centaines de milliers de personnes pourraient en mourir si une campagne de vaccination et d’autres mesures n’aboutissent pas ».

(Déclaration officielle de l’administration Obama, Associated Press, 24 juillet 2009).

Il n’y a pas eu de pandémie affectant deux milliards de personnes… Des millions de doses de vaccin contre la grippe porcine ont été commandées par les gouvernements nationaux à Big Pharma. Des millions de doses de vaccin ont été détruites par la suite : une aubaine financière pour les Big Pharma, une crise des dépenses pour les gouvernements nationaux.

Aucune enquête n’a été menée pour déterminer qui était derrière cette fraude de plusieurs milliards. Plusieurs critiques ont affirmé que la pandémie de H1N1 était « fausse ».

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), un organisme de surveillance des droits de l’homme, enquête publiquement sur les motifs de l’OMS pour déclarer une pandémie. En effet, le président de son influent comité de santé, l’épidémiologiste Wolfgang Wodarg, a déclaré que la « fausse pandémie » est « l’un des plus grands scandales médicaux du siècle ». (Forbes, 10 février 2010)

L’APCE va préparer un rapport sur la gestion de la pandémie de grippe porcine
26/01/2010 11:02:52 Affaires sociales, santé et développement durable
« Les décisions relatives aux pandémies sont-elles prises uniquement sur la base des meilleures preuves scientifiques ? a été la question posée lors d’une audition publique de la commission des questions sociales, de la santé et de la famille de l’APCE en janvier dernier, qui s’est penchée sur la gestion de la pandémie de H1N1. Le responsable de la grippe de l’Organisation mondiale de la santé a défendu son organisation, affirmant que ses conseils n’avaient pas été influencés de manière inappropriée par l’industrie pharmaceutique.
La commission a maintenant l’intention d’organiser une deuxième audition publique à Paris, avec la participation de responsables gouvernementaux qui ont traité de la pandémie. Le rapporteur Paul Flynn (Royaume-Uni, SOC) doit également se rendre au siège de l’OMS à Genève. Son rapport devrait être disponible fin avril, pour un éventuel débat en plénière en juin. 

Nous sommes actuellement dans une situation de confinement, nous avons le temps de réfléchir. Il y a d’importantes leçons à tirer de la pandémie de grippe H1N1 de 2009

La pandémie COVID-19 est bien plus grave et diabolique que la grippe H1N1 de 2009. La pandémie COVID-19 a fourni un prétexte et une justification pour déstabiliser entièrement les économies de pays, appauvrissant ainsi de larges secteurs de la population mondiale. C’est un phénomène sans précédent dans l’histoire moderne.

Et il est important que nous agissions de manière cohérente et solidaire avec les victimes de cette crise. La vie des gens est détruite ainsi que leur pouvoir d’achat.  Quel genre de structure sociale tordue nous attend dans le sillage de ce confinement ?

Pouvons-nous faire confiance à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et aux puissants groupes d’intérêts économiques qui la soutiennent ?

Pouvons-nous faire confiance aux principaux acteurs derrière le projet mondial de vaccination de plusieurs milliards de dollars ?

Pouvons-nous faire confiance aux médias occidentaux qui ont mené la campagne de la peur ? La désinformation alimente les mensonges et les fabrications. Pouvons-nous faire confiance à nos gouvernements « corrompus » ? Notre économie nationale a été dévastée.

Il s’agit d’un acte de « guerre économique » contre l’humanité.

Michel Chossudovsky

Article original en anglais :

After the Lockdown: A Global Coronavirus Vaccination Program…

Publié en anglais le 24 mars 2020

Traduit par Maya pour Mondialisation.ca




La covid-19 suit un schéma fixe

[Source de l’image :] AP Photo/Mary Altaffer


Un professeur israëlien montre que le virus suit un schéma fixe

[Source: Townhall]

Marina Medvin

[Author:] Marina Medvin

Le professeur Yitzhak Ben Israel de l’Université de Tel Aviv, qui siège également au conseil consultatif de recherche et développement de Teva Pharmaceutical Industries, a tracé les taux de nouvelles infections à coronavirus aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suède, en Italie, en Israël, en Suisse, en France, en Allemagne et en Espagne. Les chiffres racontent une histoire choquante : indépendamment du fait que le pays soit mis en quarantaine comme Israël, ou qu’il laisse les gens travailler normalement comme la Suède, le coronavirus a atteint son apogée et a diminué de la même manière. De la même manière ! Ses graphiques montrent que tous les pays ont connu des schémas d’infection à coronavirus apparemment identiques, le nombre de personnes infectées atteignant un pic au cours de la sixième semaine et diminuant rapidement à la huitième semaine.

Le virus de Wuhan suit son propre modèle, a-t-il déclaré à Mako, une agence de presse israélienne. Il s’agit d’un modèle fixe qui ne dépend pas de la liberté ou de la quarantaine. « Il y a une baisse du nombre d’infections même [dans les pays] sans confinement, et c’est similaire aux pays [qui ont adopté des mesures] de confinement », écrit-il dans son article.

« L’expansion du coronavirus est-elle exponentielle ? La réponse en chiffres est simple : non. L’expansion commence de façon exponentielle, mais s’estompe rapidement après environ huit semaines », a conclu le professeur Yitzhak Ben Israel. La raison pour laquelle le coronavirus suit un schéma fixe est encore inconnue. « Je n’ai aucune explication», a-t-il dit à Mako, « Il y a des sortes de spéculations : peut-être que c’est lié au climat, peut-être que le virus a son propre cycle de vie. »

Mais qu’en est-il de l’Italie
et de son taux de mortalité stupéfiant de 12 % ?
« Le système de santé en Italie a ses propres problèmes. Cela n’a rien à voir avec le coronavirus. En 2017, il s’est également effondré à cause de la grippe », a déclaré le professeur Yitzhak Ben Israel à l’agence de presse. En effet, le taux de mortalité exceptionnellement élevé des coronavirus en Italie rappelle étrangement leurs taux de mortalité grippale inhabituellement élevés. À l’appui de cette théorie, l’Allemagne a de faibles taux d’infection et de mortalité grippales et des taux de coronavirus également faibles.

Le professeur Yitzhak Ben Israel conclut dans son résumé analytique que les données des 50 derniers jours indiquent que les politiques de confinement des pays de quarantaine peuvent être remplacées par des politiques de distanciation sociale plus modérées. Les chiffres n’appuient tout simplement pas la mise en quarantaine ou la fermeture économique.

Sur le caractère raisonnable de la mise en quarantaine et de la fermeture sans précédent d’Israël, il a déclaré à l’agence de presse: « Je pense que c’est une hystérie de masse. Je n’ai pas d’autre façon de le décrire. 4 500 personnes meurent chaque année de la grippe en Israël à cause de complications, alors fermer le pays à cause de cela ? Non ! Je ne vois aucune raison de le faire en raison d’une épidémie à moindre risque. »

Bien que les politiques américaines restent moins restrictives que celles d’Israël, il est important de comprendre les origines de notre propre réponse « d’hystérie de masse ». Le président Trump a appelé à une forte réponse contre les coronavirus après avoir consulté le Dr Fauci et son équipe, qui se sont appuyés sur un modèle britannique prédisant 2,2 millions de décès aux États-Unis et 500 000 décès au Royaume-Uni. Mais ce modèle a été développé par le professeur Neil Ferguson, qui avait une tendance à surestimer de façon extravagante les taux de mortalité dans ses modèles prédictifs. Le professeur Ferguson n’était pas connu pour sa fiabilité, et son modèle de la maladie de 2001 a été critiqué comme étant « impropre à l’usage » après avoir prédit que jusqu’à 150 000 personnes pourraient mourir au Royaume-Uni de la maladie de la vache folle (177 décès à ce jour). La prévision de décès par coronavirus au Royaume-Uni par Ferguson est désormais de 20 000 personnes, soit 4% de la prévision initiale.

Le professeur Yitzhak Ben Israel nous a montré mathématiquement que le confinement contre le coronavirus était une erreur. C’est une dure réalité. Les Américains ont perdu leur emploi et les entreprises ont fait faillite parce que les États-Unis, avec la plupart des premières nations du monde, ont agi en fonction des prévisions effrayantes d’un modèle gravement défectueux : une lecture des cartes de tarot du professeur Ferguson. La remise en question est totale, nous devons donc être réalistes avec nos critiques. Le président Trump ne voulait pas que 2,2 millions d’Américains meurent et a fait ce qu’il pensait nécessaire pour sauver nos vies, en s’appuyant sur un modèle que ses conseillers lui avaient dit être digne de confiance. C’est fait. C’est arrivé. Mais cela ne signifie pas qu’il devrait continuer dans cette voie.

Cela fait un mois que notre pays a déclaré une urgence nationale à cause du coronavirus, et la vie que nous connaissions a cessé. Les Américains sont devenus agités, ne voulant pas continuer de cette façon, sachant que quelque chose ne va pas. Trump a senti que sa base électorale était mécontente de la prise de pouvoir autoritaire par nos gouverneurs et a déclaré à plusieurs reprises qu’il souhaitait rouvrir le pays, mais qu’il avait besoin de plus d’informations pour prendre la bonne décision. L’analyse des données du professeur Yitzhak Ben Israel donne à Trump l’assurance qu’il a besoin de rouvrir l’Amérique.

Monsieur le Président, veuillez examiner les recherches du professeur Yitzhak Ben Israel et prendre des mesures audacieuses pour atténuer les dommages faits à notre économie. Maintenant que nous voyons les données réelles, continuer le confinement est une plus grande erreur, une erreur connue, qui ne peut plus être justifiée par de bonnes intentions.


Un professeur israélien réfute les affirmations du gouvernement selon lesquelles le confinement ralentit l’épidémie, et prouve le déclin mondial de la propagation

[Source : Townhall]

Marina Medvin

[Author:] Marina Medvin

Le professeur Isaac Ben-Israel (également connu sous le nom de Yitzhak Ben Israel) a publié une traduction en anglais de son analyse sur le déclin mondial des infections à coronavirus, The End of Exponential Growth: The Decline in the Spread of Coronavirus.

Comme je l’ai écrit la semaine dernière, le professeur Ben-Israel a publié un article en hébreu comparant les taux d’infections à coronavirus aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suède, en Italie, en Israël, en Suisse, en France, en Allemagne et en Espagne sur une période de huit semaines. Les graphiques de son équipe montraient une contradiction avec ce que les Américains se seraient attendus à voir après avoir écouté les ordonnances de confinement de nos gouverneurs : indépendamment du fait qu’un pays soit mis en quarantaine comme Israël, ou qu’il maintienne l’activité comme la Suède, le coronavirus a culminé et s’est calmé de la même manière. De la même manière ! Les graphiques de Ben-Israël montrent que tous les pays ont connu des schémas d’infection à coronavirus apparemment identiques, le nombre d’infection atteignant un pic au cours de la sixième semaine et diminuant rapidement à la huitième semaine.

Le professeur Isaac Ben-Israel a fourni à Townhall une copie de la version anglaise de son étude.

« Notre analyse montre qu’il s’agit d’un schéma constant d’un pays à l’autre. Étonnamment, ce schéma est commun aux pays qui ont subi un blocage sévère, y compris une paralysie de l’économie, ainsi qu’aux pays qui ont mis en œuvre une politique beaucoup plus clémente et qui ont continué de fonctionner de manière normale « , écrit le professeur Isaac Ben-Israel dans l’introduction de l’étude traduite. Sa conclusion est simple : le coronavirus « décline même sans verrouillage complet ».

Le professeur Ben-Israel a commencé l’analyse pour découvrir si le taux de croissance exponentiel hypothétique du coronavirus est exact. Ses recherches ont prouvé que la réponse est « non ». Mais en plus de prouver que le taux d’infection n’était pas exponentiel en Israël ou ailleurs dans le monde, son enquête a montré « un phénomène mondial » de baisse du taux d’infection par opposition à une croissance exponentielle [continue]. « La propagation du virus commence à un rythme exponentiel, cependant, il tend à se modérer, puis s’estompe finalement après environ 8 semaines », explique le professeur Ben-Israel.

« Il est intéressant de noter », écrit-il, « que ce schéma, principalement la croissance rapide et la baisse du nombre de nouveaux patients par jour, est toujours partagé entre les pays qui ont répondu de manière sensiblement différente. » Il démontre ce point en comparant les taux d’infection en Italie, un pays qui a imposé un verrouillage complet, avec la Suède, qui ne l’a pas fait.

Plus important encore, le professeur Ben-Israel réfute l’idée fausse des confinements ou des contrôles gouvernementaux en tant que principale cause de réduction du taux d’infection par les coronavirus. « Certains pourraient prétendre que la diminution du nombre de patients supplémentaires chaque jour est le résultat du verrouillage strict imposé par le gouvernement et les autorités sanitaires. L’examen des données de différents pays à travers le monde jette un lourd doute sur la déclaration ci-dessus. Il se révèle qu’un schéma similaire – une augmentation rapide des infections qui atteint un pic au cours de la sixième semaine et diminue à partir de la huitième semaine – est commun à tous les pays dans lesquels la maladie a été découverte, quelles que soient leurs politiques de réponse : certains ont imposé un sévère et immédiat verrouillage qui comprenait non seulement la « distanciation sociale » et l’interdiction des regroupements, mais aussi un arrêt économique (comme Israël); certains « ont [NdNM: relativement] ignoré » l’infection et ont poursuivi une vie presque normale (comme Taïwan, la Corée ou la Suède), et certains ont initialement adopté une politique indulgente, mais rapidement inversée pour un verrouillage complet (comme l’Italie ou l’État de New York). Néanmoins, les données montrent des constantes de temps similaires dans tous ces pays en ce qui concerne le croissance rapide puis le déclin de la maladie. « 

Le professeur Ben-Israel conclut la même chose que nous avons entendue de certains experts conservateurs, comme Jesse Kelly. « Le verrouillage sévère a des implications négatives. Son résultat immédiat est une augmentation du niveau de chômage et une baisse du PIB… Cela conduira finalement à une augmentation de la pauvreté, ainsi qu’à une augmentation des pertes en vies humaines dues à d’autres maladies. »

Néanmoins, Ben-Israël reconnaît le risque de la maladie et note qu' »il est conseillé de continuer avec des mesures à faible coût, telles que le port de masques, l’extension des tests pour des populations définies et l’interdiction des rassemblements de masse ».

Les lignes directrices du président Trump pour ouvrir à nouveau l’Amérique incluent ces mesures de prévention des infections à faible coût telles que la distanciation sociale et les masques. Pourtant, les gouverneurs libéraux, comme Ralph Northam, de Virginie, ne sont pas enclins à renoncer à leur contrôle autoritaire sur les gens et les entreprises. Entre-temps, 78% des employés des restaurants de Virginie ont perdu leur emploi depuis que Northam a mis en place ses fermetures en mars. Northam a informé il y a juste un jour qu’il ne bougeait pas et a doublé cette politique de fermeture obligatoire, affirmant que sa politique sauve des vies. Le bien-être économique, bien qu’il soit une exigence légale pour l’exercice du pouvoir d’un gouverneur de Virginie, ne semble pas préoccuper Northam.

Tous les dirigeants américains doivent revoir l’analyse du professeur Isaac Ben-Israel. Nous devons cesser de nous fier au Dr Fauci et compagnie, qui ont démontré à maintes reprises que la réalité et l’économie ne jouent aucun rôle dans leur prise de décision. Fauci ne comprend pas les limites des pouvoirs gouvernementaux aux États-Unis, ni l’esprit du peuple américain. Le professeur Ben-Israel nous a montré que les fermetures ne réduisent pas la propagation du coronavirus. Nous devons accepter cette réalité, nous devons admettre que nous avons réagi de manière excessive et que les confinements contre le coronavirus étaient une erreur, et nous devons retourner au travail. Maintenant !




L’escroquerie du confinement enfin révélée par les modèles mathématiques bidons du Prof Ferguson

[Source : jovanovic.com]

[Auteur : Pierre Jovanovic]

Vous ne le saviez pas, mais la décision des gouvernements français, anglais, italien, espagnol, américain, etc., reposait sur le modèle mathématique de dispersion du virus dans la population d’un professeur anglais, Neil Ferguson, de l’Imperial College de Londres.

À coups de vidéoconférences classées top secret, il leur a expliqué qu’ils devaient nous mettre sous cloche, littéralement en prison à domicile, pour stopper la propagation, AVEC INTERDICTION DE SE DÉPLACER, sous peine d’avoir 2 millions de morts. Les Anglais l’ont même surnommé « Professor Lockdown » [« Professeur Confinement »].

Mais ce professeur, en revanche, n’a pas hésité à quitter son domicile pour traverser tout Londres afin de retrouver la femme d’un autre professeur.
Et l’affaire s’est retrouvée à la une de la presse anglo-saxonne qui, folle de rage, a sorti les lance-missiles.

Précisément, c’est là que ça devient le plus intéressant, car on a appris que Ferguson a placé sa femme comme salariée dans une organisation appartenant à George Soros !!!

Ah oui, on commence à voir un fil là… Et même deux:

@JordanSchachtel écrit :

« Professor Doomsday’s married « partner » works for a notorious Soros-funded organization known for its anti-Semitism, hard-left politics, climate change fanaticism, and campaigns to unseat President Trump. Consider me shocked« 

[Traduction : Le "partenaire" marié du professeur Doomsday ("Doomsday" = "Le jour du Jugement dernier") travaille pour une organisation notoire financée par Soros connue pour son antisémitisme, sa politique de gauche, son fanatisme du changement climatique et ses campagnes pour renverser le président Trump. Considérez-moi choqué]

Sa femme est chez Soros, et lui, devinez par qui il est sponsorisé ??? Bill Gates bien sûr !

Dans mes articles précédents vous avez vu à quel point je pressentais ce confinement comme une arnaque, mais là on tient, non plus une piste, mais carrément l’avenue des Champs Élysées. Regardez :

Tout montre que le gouvernement français à œuvré pour que le VIRUS fasse le maximum de victimes : pas de fermetures des frontières, pas d’examens dans les aéroports des voyageurs, pas de masques, dire à la population qu’un masque ne sert à rien, DESTRUCTION des stocks de masques dont la moitié était valide, et surtout, surtout, enfermer les gens chez eux dans des appartements sans lumière, ce qui les prive de vitamine D, donc qui les rend encore meilleurs réceptacles au Covid19. Un médecin avait expliqué que « le confinement est criminel, car il prive les gens de vitamine D ».

Notez que Ferguson, payé par Bill Gates, a imposé le confinement à toute l’Angleterre sauf à lui-même, estimant qu’il ne risquait rien.

Du coup, tous les mathématiciens se sont précipités pour vérifier son modèle « mathématique ».

Surpriiiise !

Exclusif : le scientifique du Gouvernement, Neil Ferguson, a démissionné après avoir enfreint les règles de confinement pour rencontrer son amante mariée
Le professeur Ferguson a permis à la femme de lui rendre visite durant le confinement, alors qu’il sermonne le public sur la nécessité d’une stricte distanciation sociale

« Neil Ferguson’s model is based on a shit code software that doesn’t work at all ! We are lock down because of this massive fraud !« 

@NicolasNominoe

[Traduction : Le modèle de Neil Ferguson est basé sur un logiciel à code merdique qui ne fonctionne pas du tout ! Nous sommes bloqués à cause de cette fraude massive !]

Même le savant fou américain Elon Musk s’est mis en colère:

« Musk leads US anger at ‘hypocritical’ British ‘Professor Lockdown’ Neil Ferguson’ over his rule-breaking trysts after issuing report that predicted 2 millions deaths in America Prof Neil Ferguson forecast grim coronavirus death tolls in the UK and US. His apocalyptic worst-case scenarios spooked governments into lockdown. Musk, a fierce critic of the lockdown, branded the scientist a ‘tool’ and a ‘moron’« .

[Traduction : Musk dirige la colère des États-Unis contre l’hypocrite professeur britannique "Confinement", Neil Ferguson, à propos de ses rendez-vous violateurs après avoir publié un rapport qui prédit 2 millions de décès en Amérique. Le professeur Neil Ferguson prévoit de sinistres décès parmi les gens affectés par le coronavirus au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ses pires scénarios apocalyptiques ont effrayé les gouvernements et les a conduit au verrouillage. Musk, féroce critique du verrouillage, a qualifié le scientifique d '«outil» et de «crétin».]

« The billionaire SpaceX and Tesla tycoon is among many Americans who oppose strict social distancing measures and are voicing their anger at Professor Neil Ferguson for his hypocrisy. Musk also rubbished Prof Ferguson’s ‘fake science’ which forecast apocalyptic death tolls in the UK and US if both governments did not enforce social distancing.

The Imperial College London scientist’s worst-case scenarios of 2.2million victims in the US is credited with spurring President Trump and the White House into action on on March 17 – the CDC issued social distancing guidelines days after Ferguson’s report reached American experts.

But the 51-year-old last night quit Britain’s top scientific body after it was revealed his left-leaning lover Antonia Staats, 38, left her $2.5million home and traveled across London to spend the night with him. Ms Staats has an open marriage with her husband« 

Via le DailyMail:

Lire ici le DailyMail et ici le Telegraph de Londres qui a révélé l’escroquerie.

[Traduction : Le magnat milliardaire de SpaceX et Tesla fait partie des nombreux Américains qui s'opposent aux mesures strictes de distanciation sociale et expriment leur colère contre le professeur Neil Ferguson pour son hypocrisie. Musk a également critiqué la "fausse science" du professeur Ferguson, qui prévoit des morts apocalyptiques au Royaume-Uni et aux États-Unis si les deux gouvernements n'imposent pas de distanciation sociale.
Le pire des scénarios du scientifique de l'Imperial College de Londres, avec 2,2 millions de victimes aux États-Unis, a incité le président Trump et la Maison Blanche à agir le 17 mars - le CDC a publié des lignes directrices sur la distanciation sociale quelques jours après que le rapport de Ferguson a été transmis aux experts américains.
Mais la nuit dernière, l'homme de 51 ans a quitté le principal organisme scientifique britannique après qu'il a été révélé que son amante de gauche, Antonia Staats, 38 ans, avait quitté sa maison de 2,5 millions de dollars et parcouru Londres pour passer la nuit avec lui. Mme Staats a un mariage ouvert avec son mari.]

Ferguson a aussitôt donné sa démission à Boris Johnson. Ce qui n’a pas arrêté les attaques virulentes (c’est le cas de le dire). Le journaliste de FoxNews Tucker Carlson l’a traité de sale hypocrite, et d’autres, comme @AlexBerenson ont écrit la pensée de tous les Anglais sur Twitter :

« Hey @neil_ferguson : Fuck you. You shut down the world but ignored the lockdown to fuck a married woman? How’s that for tone? « .

[Traduction : "Hé @neil_ferguson : Va te faire foutre ! Tu as fermé le monde mais ignoré le verrouillage pour baiser une femme mariée ? Comment cela sonne-t-il ?"]

Mais ce que révèle cette affaire est surtout la présence en arrière-plan de Bill Gates. D’ailleurs on le retrouve souvent en compagnie de deux médecins de la Fondation Gates lors d’un congrès de spécialistes. Un petit exemple ici avec l’ISIRV.

Et devinez qui l’a aidé à établir son modèle mathématique conduisant au confinement global ???? Bill Gates bien sûr !!!

Quelle immense escroquerie mondialisée !

« The day after release of the Imperial College report, the New York Times wrote, « With ties to the World Health Organization and a team of 50 scientists led by a prominent epidemiologist, Neil Ferguson, Imperial is treated as a sort of gold standard, its mathematical models feeding directly into government policies. » Ferguson’s department is staffed with 200 researchers, but it turned out that his COVID-19 predictions relied on an old model he first created to plot the spread of an influenza outbreak in Thailand back in 2005.

Within a week of his report’s release, questions were being asked about Ferguson’s methodology. His response only rang more alarm bells: “I wrote the code (thousands of lines of undocumented C) 13+ years ago to model flu pandemics.« 

[Traduction : Le lendemain de la publication du rapport de l’Imperial College, le New York Times écrivait: « Avec des liens avec l’Organisation mondiale de la santé et une équipe de 50 scientifiques dirigée par un épidémiologiste de renom, Neil Ferguson, l’Impérial est traité comme une sorte d’étalon. Or, ses modèles mathématiques alimentent directement les politiques gouvernementales. » Le département de Ferguson compte 200 chercheurs, mais il s’est avéré que ses prévisions COVID-19 s’appuyaient sur un ancien modèle qu’il avait créé pour tracer la propagation d’une épidémie de grippe en Thaïlande en 2005.

Dans la semaine qui a suivi la publication de son rapport, des questions ont été posées sur la méthodologie de Ferguson. Sa réponse n’a tiré que plus de sonnettes d’alarme : « J’ai écrit le code (des milliers de lignes de C non documenté) il y a 13 ans ou plus pour modéliser les pandémies de grippe.]

Je suis conscient que de nombreuses personnes voudraient voir tourner le code de simulation pandémique que nous utilisons pour modéliser les mesures contre la covid-19. Pour expliquer l’arrière-plan, j’ai écrit le code (des milliers de ligne en C non documentées) il y a 13 ans ou plus pour modéliser les épidémies de grippe.

Ferguson a ensuite déclaré qu’il était incapable de publier son modèle jusqu’à ce que Microsoft ne commence à l’aider à faire le ménage dans son code, dans les derniers jours avant que Bill Gates se retire du conseil d’administration du géant [la multinationale Microsoft]

Ferguson : « Je suis content de dire que @Microsoft et @Github travaillent avec @Imperial_JIDEA et @MRC_Outbreak pour documenter, reprendre et étendre le code, afin de permettre à d’autres de l’utiliser sans les nombreux jours de formation que cela nécessiterait autrement (et que nous n’avons pas le temps de donner) »

Son modèle date de 2005, basé sur une grippe virale en Thaïlande !!!

Chers lectrices et lecteurs, sachez que nous avons enduré ces 2 mois de prison à domicile et que 400.000 commerces et PME français iront au tapis à cause de cette petite ordure financée par Bill Gates et Microsoft. C’est clair, ce ne sont pas des informations que vous verrez chez BFM-WC ou dans le Figaro. Bien trop gênant (et de plus, Microsoft est un gros annonceur publicitaire).

Tout a été très bien organisé de main de maître, sauf qu’ils ont oublié le « facteur humain » de Graham Greene.

P.S. : De notre lecteur Mr Cazalis: « La Bill and Melinda Gates Foundation a versé en 2019 » des millions de dollars aux journaux de gauche pour supporter l’idée du vaccin et du confinement :
– Der Spiegel : 2 537 294 $
– Die Zeit : 297 124 $
– Le Monde : 2 126 790 $
– The Atlantic : 500 222 $
– The Bureau of Investigative Journalism : 1 068 169 $
– The Guardian : 175 000 $
– The Project Syndicate (tribunes libres) : 1 619 861 $ « 

S’il fallait des preuves supplémentaires…




Valérie Bugault : Interview avec Jeanne Baron pour BFM

[Source : Le Saker Francophone]


Par Valérie Bugault – Le 6 mai 2020

Jeanne Baron
Jeanne Baron

Questions de Jeanne Baron (JB), réponses de Valérie Bugault (VB)

Présentation JB : Valérie Bugault, bonjour, vous êtes docteur en droit de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Après une brillante carrière d’avocate, vous décidez de cesser votre activité pour vous consacrer à l’analyse des problématiques de géopolitique économique.

En 2016, vous publiez sur le site du Saker francophone une série
d’études intitulée « Décryptage du système économique global », où
vous racontez les paradis fiscaux et le système monétaire international. Vous pensez qu’il est capital de mettre en place un assainissement financier et économique de la planète en croyant qu’il est grand temps de sortir de l’état actuel des choses qui favorise les paradis fiscaux.

Avec vous aujourd’hui, nous allons tenter de décrypter cette grave
crise sanitaire, sociétale et économique.

JB : Que pensez-vous de la gestion de la crise nationale par notre gouvernement ? On entend beaucoup de choses contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?

VB : Nous avons, depuis le début de cette « crise », une dialectique qui s’est installée dans les allées du pouvoir consistant à mobiliser les citoyens afin de leur faire accepter un maximum de contraintes individuelles et collectives dans le même temps que le gouvernement et les instances publiques, parapubliques ou simplement en lien avec le pouvoir central font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher les français d’accéder aux protections et soins élémentaires 1. Le Conseil d’État lui-même a longtemps résisté aux demandes du public, notamment en matière de distribution de masques ou de libéralisation de la prescription de chloroquine et d’hydroxychloroquine 2.
Cela va de la disparition des stocks de masques, de chloroquine, à la qualification intempestive de ce médicament, en libre disposition depuis plus de trente ans, comme substance vénéneuse.

En passant par un harcèlement institutionnel et médiatique, sans précédent, contre le protocole médical préconisé en France par les équipes du Professeur Didier Raoult, protocole appliqué et confirmé notamment par des médecins chinois, qui a par ailleurs eu des résultats très satisfaisants à tel point que des pays comme le Sénégal et plus récemment le Cameroun le pratiquent d’une façon générale ou l’ont recommandé en tant que protocole d’État. Des pays comme l’Italie ont, très tôt, fait distribuer gratuitement les deux médicaments du protocole Raoult dans toutes les pharmacies alors que le président Trump lui-même se prononçait en faveur de la chloroquine.

Ajoutons, pour compléter le tableau, le harcèlement affligeant de l’Ordre des médecins contre ses membres ayant l’audace de soigner les gens et/ou de faire savoir au public qu’ils avaient guéri des patients atteints de covid-19 par une association d’antibiotiques anciens et très connus 3.

Il faut d’ailleurs remarquer que le harcèlement des médecins et personnels de santé qui trouvent des remèdes médicaux peu onéreux à cette maladie du Covid-19 n’est pas propre à la France. Ce phénomène de dénigrement est, semble-t-il, généralisé à l’ensemble du monde ; nous en avons récemment eu l’illustration avec la menace, par l’OMS, d’un médecin congolais qui revendique un remède issu de médecine naturelle, l’artemisia.

Nous avons, en conclusion, un tableau qui se dessine de la façon suivante : un réel refus d’accès aux soins utilisé par les pouvoirs publics pour justifier un recul radical de la liberté de circulation au moyen d’un confinement général de la population pour une durée indéfinie 4, dont l’efficacité est contestable et à ce titre contestée 5.

Alors par ailleurs que les zones sensibles – réparties sur tout le territoire – que constituent les banlieues ne sont de facto pas confinées par manque de contrôle, en conséquence de quoi la Covid-19 a toute liberté de continuer de se répandre sur le territoire à partir de ces zones.

En outre, alors que le gouvernement a affirmé avec force et conviction la mise en quarantaine des personnes arrivant aux frontières 6, dès le lendemain circulait le démenti selon lequel le confinement contraint ne concernait pas les individus de l’espace Schengen. Ce qui me donne l’occasion de rappeler que la France est l’un des rares, pour ne pas dire seuls, pays au monde, y compris les pays de l’UE, à n’avoir pas fermé et contrôlé ses frontières lors de la déclaration d’urgence sanitaire.

La lutte effective contre la circulation du virus se présente finalement comme une farce politique de grande envergure alors que la réalité quotidienne de la majorité des français est une interdiction de circuler librement sur le territoire, sanctionnée par des amendes, voire de la prison en cas de récidive. Dans le même temps que lesdites prisons ont été allégées, vidées, d’une partie des prisonniers de droit commun afin de lutter contre la circulation et la prorogation du coronavirus !

Enfin, n’oublions pas que, dans le contexte de la restriction du travail, une future pénurie alimentaire est possible – pour ne pas dire probable – elle a d’ailleurs d’ores et déjà été anticipée par des agents du marché. Face à ce risque de « disette » ou de « pénurie alimentaire » qui agirait comme un facteur aggravant du risque sanitaire, le gouvernement ne trouve rien de mieux à faire que de brader ses stocks de blé. Ce qui n’est pas sans nous rappeler, sous le gouvernement Sarkozy, la braderie par la banque de France d’une partie de ses stocks d’or en pleine crise financière et monétaire.

Pour conclure, il faut comprendre que tout est politiquement fait pour que le virus circule le plus librement possible tandis que les Français sont empêchés de se soigner. Cette situation particulière est exploitée par le pouvoir et les médias de façon à justifier la pérennité d’un confinement en alternance, total ou partiel, pour une très longue durée. Ce confinement, justifié par des motifs préalablement consciencieusement organisés par le pouvoir, devrait durer jusqu’à l’arrivée d’un vaccin, utilisant ou non des méthodes génétiques révolutionnaires tels que les ARN messagers ; vaccin appelé de leurs vœux par les laboratoires pharmaceutiques, dûment relayés, par la fondation Bill et Melinda Gates mais aussi par leur organisation internationale qu’est l’OMS.

JB : L’OMS est de plus en plus pointée du doigt, on lui reproche
notamment ses financements privés par des personnalités ou des
grands groupes. Peut-on remettre en cause sa neutralité, son intégrité et les recommandations faîtes aux différents gouvernements dans le monde ?

VB : Comme je l’ai déjà dit et écrit, s’agissant de l’OMS, toutes les informations convergent vers une parodie d’organisation internationale en réalité aux mains d’entités et d’intérêts strictement privés et non public comme la forme de cette organisation internationale le laisse croire.

De l’aveu même de l’OMS : ces dernières années, plus du trois-quart des contributions viennent de partenaires volontaires : « Le budget de l’OMS est financé au moyen d’une combinaison de contributions fixées et de contributions volontaires. Les contributions volontaires proviennent des États Membres (en supplément de leur contribution fixée) ou de divers partenaires. Ces dernières années, les contributions volontaires ont représenté plus des trois quarts du financement de l’Organisation. ».

Un reportage d’ARTE de 2017 nous apprend que l’OMS est financée à 79% par des fonds américains et par les lobbies pharmaceutiques… 7.

Depuis que le président Trump a décidé, fort justement, de suspendre le financement de l’OMS, cet organisme est donc officiellement devenu une entité qualifiée de publique mais qui est au seul service des intérêts privés qui la finance, la fondation Bill Gates et le conglomérat des grands laboratoires pharmaceutiques : « L’enquête d’Arte en 2017 interrogeait : comment est-il possible pour l’OMS de prendre une décision transparente et autonome quand un groupe pharmaceutique lui aurait donné pour 30 milliards de dollars de médicaments ?  Arte signalait également que la fondation Bill et Melinda Gates a versé plus de 2 milliards de dollars à l’OMS depuis la fin des années 90. Or, l’un des principaux objectifs de la Fondation Gates était, à l’époque, de fournir le plus de vaccins possibles à travers le monde. En 1999, Bill Gates a versé 750 millions de dollars pour initier GAVI, une alliance entre le public et le privé (afin de vacciner les enfants des pays en développement) à laquelle participent l’OMS, UNICEF, la Fondation Gates, et l’industrie pharmaceutique.

GAVI comme l’OMS prétendent bien entendu être des structures transparentes opérant sans directive des industriels. Cependant, l’enquête d’Arte démontrait que des employés (dont un haut dirigeant) de l’OMS figurent sur la liste de la fondation Gates. Et cela malgré les déclarations de conflits d’intérêts que doivent remplir les employés de l’organisation à un certain niveau hiérarchique. Selon l’enquête d’Arte datant de 2017, la Fondation Gates serait en réalité directement impliquée dans la prise de décision de l’OMS. Comment en serait-il autrement aujourd’hui ? »

Écoutons enfin William Enghdal sur la fondation Gates 8 : « la Fondation Gates et les entités connexes telles que la CEPI constituent les plus grands bailleurs de fonds de l’entité public-privé connue sous le nom d’OMS, et que son directeur actuel, Tedros Adhanom, le premier Directeur de l’OMS de l’histoire à ne pas être médecin, a travaillé pendant des années sur le VIH avec la Fondation Gates lorsque Tedros était Ministre du gouvernement en Éthiopie, et nous voyons qu’il n’y a pratiquement aucune région où sévit la pandémie actuelle de coronavirus qui ne porte pas les empreintes de l’omniprésent Gates… »

Ajoutons qu’une journaliste du Washington Times suspecte l’OMS d’avoir décrété la pandémie de Covid-19 après réception d’un don substantiel de la fondation Bill et Melinda Gates.

Il faut encore mentionner que les agissements de la fondation Gates sont de plus en plus publiquement, et devant les juridictions, mis en cause par des personnalités américaines de tout premier plan, en particulier par l’avocat Robert Kennedy junior, mais aussi par le journaliste Roger Stone et la femme politique Candace Owen 9.

JB : Le Président Trump qui a coupé toutes les subventions américaines à l’Organisation Mondiale de la Santé, lui reproche d’avoir caché la vérité sur ce qui se passait en Chine. Vous en pensez quoi ?

VB : Je n’ai pas personnellement suivi de très près ce que Trump a dit et surtout ce qu’il a eu comme information en provenance de l’OMS. Il est possible que, la Chine ayant transmis les informations concernant le séquençage du virus, l’OMS ait tardé à diffuser cette information à tous les pays. Mais je ne peux pas être sûre que les choses se soient passées ainsi.

Quoiqu’il en soit, Trump n’a pas retiré le financement américain officiel de l’OMS sans de bonnes raisons. L’une de ces raisons est la guerre impitoyable qui sévit sur le territoire américain entre patriotes et globalistes. Il faut se rappeler que l’OMS est de longue date influencée par des décideurs qui sont des entités privées. Dans ce contexte – et contrairement à ce que j’avais cru dans un premier temps – en manifestant aussi clairement le désaccord de l’État américain à participer et à suivre l’OMS qui, de facto, émanent d’intérêts strictement privés le président Trump, se place – peut-être temporairement ? – dans le camp patriotique.

A ma connaissance, la Chine a identifié, c’est-à-dire séquencé, le virus qui causait ces maladies pulmonaires atypiques, apparues fin novembre, dès le 8 janvier 2020. Dès l’identification dudit virus, le SARS-Cov-2 , qui provoque la maladie dite Covid-19, la Chine a immédiatement communiqué tous ses résultats à l’OMS et pris d’énergiques mesures de confinement de sa population géographiquement la plus exposée. En conséquence, je vois mal ce qui peut être reproché à la Chine en matière de capacité technique de réaction et de transmission mondiale des informations.

En revanche, en raison d’un faisceau concordant d’indices, je me pose de plus en plus de questions sur l’administration de la province du Hubei, dans laquelle se situe Wuhan, que je suspecte d’être sous administration globaliste – c’est-à-dire de n’être pas sous le réel contrôle du gouvernement chinois central. En effet, beaucoup d’entités globalistes ont leur siège à Wuhan qui est aussi à la pointe de toutes les nouvelles technologies de l’information (5G) impliquées dans la diminution de l’immunité naturelle et donc, par voie de conséquence, dans l’augmentation artificielle de la propagation des maladies virales. Par ailleurs, le laboratoire controversé P4 de Wuhan, qui a été incriminé, à tort ou à raison, dans la fuite du virus se trouve être, pour sa partie française, sous le contrôle de personnalités acquises à la cause globaliste, telles qu’Yves Levy ancien directeur de l’INSERM et mari d’Agnès Buzyn. D’après certaines sources, il semble également que le laboratoire Mérieux, impliqué dans les développements de ce laboratoire P4, a subi un changement d’orientation dans le sens «financiarisation» et « globalisation» après que Charles Mérieux en eût cédé la direction à son fils Alain ; nous en sommes aujourd’hui à la troisième génération des Mérieux, à Alexandre, fils d’Alain…

JB : Pourriez-vous nous éclairer sur cette simulation de l’OMS, l’Event 201 ?

VB : A l’automne 2019 s’est tenue une simulation (appelée Event 201) sous l’égide du Centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, du Forum économique mondial et de la fondation Bill et Melinda Gates 10.

Sachant que la fondation Bill et Melinda Gates, promotrice de la vaccination obligatoire tout azimut, est l’un des principaux généreux donateur de l’OMS. Nous pouvons déduire que Bill Gates se cache, à peine, derrière toutes les organisations qui s’intéressent de près aux pandémies et aux virus. C’est ce phénomène précis qui mérite d’être pris en compte, plus que le phénomène Event 201 considéré de façon isolée.

Event 201 ne prend une dimension inquiétante que parce qu’il est inclus dans ce contexte où une fondation ultra-riche à vocation mondiale et dotée d’outils juridiques internationaux tel que l’OMS, intervient directement ou indirectement dans tous les pays et soutient par ses financements un calendrier sanitaire répondant aux intérêts particuliers de ses propriétaires, visibles et cachés.

Il faut en effet insister sur les énormes moyens financiers de la fondation Gates. «Regina Rabinovich gère un portefeuille supérieur à 1 milliard de dollars de subventions liées aux travaux sur les maladies infectieuses à la Fondation Bill & Melinda Gates.». On découvre également, en y regardant d’un peu plus près, que cette fondation Bill et Melinda Gates a aussi financé en 2019, de façon substantielle, entre autres choses, le journal Le Monde.

N’oublions pas de rappeler que Bill Gates était un proche d’Epstein. A ce titre, Gates est, par hypothèse, nécessairement impliqué dans les réseaux globalistes mafieux 11.

JB : Retard à l’allumage, morts minimisés, doutes sur le laboratoire P4 de Wuhan et sur l’émergence de ce virus, est-ce que la Chine a une responsabilité incontestable par rapport à cette pandémie ?

VB : Rappelons quelques faits chronologiques. Premièrement, ce virus, responsable du Covid-19, était un phénomène nouveau et la Chine, première victime désignée, a évidemment été surprise par cette nouvelle maladie, dont elle ignorait tout et en particulier la potentielle gravité. Dans ce contexte d’ignorance, aucun gouvernement censé au monde n’aurait été crier au loup et affoler toute sa population en pariant sur un épisode de peste noire, que de facto ce virus n’est d’ailleurs pas.

Le gouvernement chinois a, tout au contraire, rapidement pris des mesures techniques pour tenter de déchiffrer le génome de ce nouveau virus, qu’il a immédiatement rendu public.

Ensuite, il a pris des mesures politiques extrêmement énergiques – peut-être trop (?) – en confinant l’intégralité de la population du Wuhan puis d’ailleurs, avec les énormes risques psycho-sociaux que cette mesure impliquait ! En faisant cela, le gouvernement chinois a peut-être eu davantage à cœur la protection des autres pays, en évitant ainsi la propagation du virus, que le confort de sa propre population locale. Il est un peu fort, de la part des gouvernements occidentaux, d’aller le leur reprocher !

Il faut ajouter que le gouvernement chinois a, depuis lors et à plusieurs reprises, expliqué que le virus ne venait pas de Chine et a impliqué une fuite des laboratoires américains dans sa libération ainsi que des GI’s américains dans sa propagation. Aux dernières nouvelles, l’ambassadeur de Chine en Russie a expliqué que le séquençage du virus montre de façon indiscutable que sa paternité ne se situe pas en Chine mais aux USA et que c’est précisément la fuite de ce virus qui avait justifié la fermeture, par le gouvernement américain, du laboratoire de Fort Detrick à l’été 2019. De fait, plusieurs cas de grippes atypiques ont été décelés aux USA avant d’apparaître sur le territoire de Wuhan. Certains de ces cas avaient été mis sur le mauvais compte de l’industrie du vapotage par le puissant lobby du tabac. De plus, d’après plusieurs études concernant l’épidémie, le territoire américain est le seul à connaître toutes les formes du virus en question, ce qui, de facto, le désigne comme étant la source du virus incriminé 12.
Le gouvernement chinois a également dénoncé le rôle des GI’s dans la propagation du virus à l’occasion des jeux mondiaux militaires qui ont eu lieu au Wuhan à la fin du mois d’octobre 2019.

Tout récemment, les chinois viennent d’expliquer que le séquençage du virus en question ne laisse aucun doute sur le fait que ce dernier ne provient pas de Chine.

Une fois que l’on a mentionné cela, on ne sait pas pour autant si le président Trump était ou non effectivement informé de ce qui se passait réellement sur le territoire américain et plus précisément du caractère volontaire ou fortuit des fuites en provenance des laboratoires bactériologiques américains prétendument sécurisés. Comme je l’ai déjà expliqué, cette fuite peut avoir été organisée par certains membres du laboratoire tandis que la plupart de leurs confrères ignoraient tout. Les choses ne sont pas simples…

Aussi, il est possible de considérer qu’en impliquant la responsabilité du gouvernement chinois, Trump a – très maladroitement – cherché à leur transmettre le message selon lequel il n’était pas personnellement impliqué dans ces malversations et que le gouvernement chinois devait peut-être, lui aussi, investiguer sur la présence d’éventuels traîtres en son sein.

Ce n’est qu’une hypothèse, mais celle-ci me semble devoir être considérée. Car il faut toujours conserver à l’esprit que tous les gouvernements et toutes les institutions du monde comportent une composante patriote et une composante au service du globalisme. La distinction entre globalistes et patriotes, relativement aisée à voir en Russie, existe également aux USA, en Iran, et dans tous les pays du monde, même dans les pays européens vassaux, à l’exception sans doute de l’actuelle Syrie dont la guerre a de facto purgé le gouvernement de sa composante compradore.

JB : Un conflit Chine-USA est-il possible dans les mois à venir ?

VB : Le conflit a commencé depuis déjà un bon moment. Toutefois, si ce conflit existe bel et bien, la présentation qui en est faite est fallacieuse et propre à induire en erreur sur ses protagonistes réels.

J’ai déjà expliqué que les États, comme les organisations nationales et internationales, sont essentiellement en guerre contre eux-mêmes : plus précisément, leurs deux composantes globalistes et patriotiques se font la guerre. Les globalistes de tous les pays sont fédérés pour faire la guerre aux forces patriotiques, non fédérées, de tous les pays, ce qui génère une asymétrie entre les deux camps adverses dans les moyens de lutte. Cette guerre, qui existe et qui est féroce, n’est pas géolocalisée, elle ne consiste pas à ce qu’une entité politique géographique, comme les USA, fasse la guerre à une autre entité géographique, comme la Chine. Je répète que cette guerre consiste, pour les partisans des globalistes à faire la guerre aux patriotes.

Ainsi, si l’on veut bien considérer la guerre sous cet angle, on constate que les forces économiques qui œuvrent à instituer un gouvernement mondial sont derrières toutes les manœuvres qui ont consisté dans un premier temps à développer économiquement la Chine pour, dans un second temps, utiliser ce développement à leurs propres fins. L’objectif des globalistes n’a cependant strictement rien à voir avec le bien-être des chinois, il consiste à instituer une monnaie mondiale, ce qui nécessite la chute du dollar en tant que devise principale des échanges mondiaux. Pour cela, les globalistes s’appuient, temporairement, sur le renouveau économique chinois.

Il faut comprendre que, d’un point de vue stratégique, l’édification d’une monnaie mondiale et d’un gouvernement mondial supposent la disparition de tous les empires qui ont été précédemment financés et créés par les globalistes eux-mêmes dans une optique tactique de bon déroulement de leur plan. Il est très important de comprendre que les deux composantes, globaliste et patriotique sont présentes aussi bien en Amérique, qu’en Chine et qu’en Europe…

D’une façon un peu cynique, on peut constater que ce nouveau virus engendrant la maladie dite Covid-19, entre parfaitement dans le plan consistant à passer à l’étape monétaire suivante. En effet, la déclaration pandémique et les confinements économiques de la plupart des pays vont avoir pour conséquence une remise à plat de leurs économies, qui facilitera l’évolution des structures monétaires et étatiques vers la réalisation du projet globaliste.

Si l’on veut bien considérer le Covid comme une composante de cette guerre que les globalistes fédérés mènent aux patriotes éparpillés et non fédérés – ce qui réalise une guerre asymétrique par l’inégalité structurelle des forces -, on remarque que la ville de Wuhan, et plus largement la province de Hubei, semblent principalement investies et administrées par des forces globalistes, lesquelles s’opposent aux forces patriotiques du gouvernement chinois mais aussi du gouvernement américain.

JB : Revenons à l’Europe. Pourra-t-elle restée unie malgré les graves défaillances que cette crise révèle ?

VB : Vous savez sans doute, car c’est aujourd’hui parfaitement documenté, que l’Europe institutionnelle que nous connaissons a été artificiellement unifiée par les USA, puissance financière dominante depuis la seconde Guerre mondiale. Cette unification artificielle a connu un coup d’accélérateur à partir du traité de Maastricht, qui est né à la suite de la disparition du bloc soviétique – encore plus ou moins dominé par les forces patriotiques issues de la période Stalinienne – lequel opérait, à l’échelle mondiale comme un contre-pouvoir aux puissances financières de l’Ouest.

Au sein du gouvernement américain – contrairement à ce qui se passait en Union Soviétique – les factions globalistes et patriotiques n’étaient pas clairement identifiées au cours du XXème siècle. Pour dire les choses autrement, s’agissant de l’Union Européenne, ces deux factions étaient d’accord entre elles pour asservir les anciens empires européens.

Or, maintenant que l’empire américain lui-même se voit condamné, la dissociation de ses forces intérieures entre globalistes et patriotes est devenue un fait accompli. La construction européenne artificielle, fruit d’un attelage qui se dissocie, va immanquablement subir des tiraillements destructeurs entre les forces globalistes et patriotes.

En particulier, je vois mal comment la faction patriote des dirigeants allemands pourra accepter, en vertu de son histoire propre, de financer les énormes déficits qui seront générés dans tous les pays européens par les longues périodes de confinement, c’est-à-dire d’arrêt d’une grande partie des échanges économiques. Non seulement l’Allemagne est, et sera, durement touchée par ces périodes d’inactivité forcée mais les pays européens du sud, déjà extrêmement endettés, verront leurs propres niveaux d’endettement atteindre des sommets inégalés et vertigineux. Dans ces conditions, il est effectivement loisible de penser que l’euro ne survivra pas au Covid-19. La chute de la monnaie artificielle pourrait, à sa suite, emporter la chute de la construction politique artificielle. Toutefois, n’oublions pas qu’à l’opposé, il existe de très puissantes forces globalistes, dont le gouvernement français est le parfait représentant, qui feront tout pour pérenniser et consolider la construction européenne, monnaie et institutions comprises. Ces forces obscures disposent de la force publique – en particulier de la police – des mercenaires à vocation terroriste financés par des entités privées, d’immenses richesses matérielles et immatérielles, ainsi que d’énormes concentrations de données dématérialisées qu’elles utiliseront pour maintenir et consolider leur pouvoir, c’est-à-dire pour renforcer la cohésion des institutions européennes.

JB : Notre système politique français et la Vème République sont-ils
devenus obsolètes ?

VB : Cette crise sanitaire laisse apparaître en réalité une véritable crise de légitimité politique et de caducité de nos institutions dans la mesure où l’État de droit n’existe de facto plus. D’une part, cet état d’urgence sanitaire, véritable OVNI juridique, ne respecte pas le cadre constitutionnel de l’État d’urgence décrit à l’article 16 de la Constitution. D’autre part, le Parlement n’est lui-même pas en mesure de travailler dans des conditions normales. Enfin et pour finir, le gouvernement utilise cet état d’urgence pour s’autoriser, à ratifier des traités internationaux au mépris de la hiérarchie des normes et en outrepassant ouvertement les prescriptions de l’article 53 de la Constitution.

Ainsi, pour ce gouvernement, il est devenu évident que la Constitution est considérée comme une ressource juridique optionnelle. Nous nous trouvons donc collectivement plongés dans un État de non droit, les français étant dès lors dépourvus de toute garantie de sécurité individuelle et collective.

Récemment, le projet de loi du gouvernement prorogeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet, alors que le 24 juillet avait été annoncé dans la presse, et complétant ses dispositions est tellement attentatoire aux libertés que, devant les plaintes pénales d’ores et déjà annoncées, le Sénat a pris peur et s’est permis, par réflexe corporatiste, d’édicter un amendement exonérant de responsabilité pénale les décideurs qui exposeraient autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, sauf à démontrer l’intention de l’auteur, son imprudence ou sa négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative, ou encore la violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application de cet état d’urgence sanitaire 13. L’avocat Régis de Castelnau a parfaitement décrypté et démonté cet amendement : inutile par rapport à l’état de la législation intérieure, illégal au regard des principes généraux du droit, mais pourvu d’une nuisance consistant à rendre subrepticement rétroactive l’amnistie pénale en question.

Cette mesure prise par les sénateurs, contre l’avis du gouvernement notons-le, qui s’apparente à une amnistie préalable, est une illustration symptomatique de l’état de non droit dans lequel le gouvernement a plongé la France. Ainsi, l’amendement des sénateurs s’analyse en un réflexe corporatiste des élus qui, contrairement aux membres du gouvernement, protégés par la Cour de Justice de la République, se retrouveront de facto en position de devoir faire face, seuls, aux conséquences juridictionnelles de la dictature sanitaire qui se met en place et surtout au fait que cette dictature s’avérera inefficace à résoudre le problème sanitaire que les mesures étatiques font par ailleurs tout pour empirer, comme nous l’avons vu plus haut.

Dans ces conditions, le gouvernement n’a sans doute pas prévu l’effet boomerang consistant, pour les parlementaires, à se désolidariser des membres du gouvernement, c’est-à-dire à ne pas filtrer et jouer d’effets dilatoires sur le filtrage des dépôts de plaintes qui auront lieu devant la Cour de Justice de la République.

A ce tableau de rupture définitive de l’ordre juridique interne, il faut ajouter la soumission totale du gouvernement français aux instances internationales et mondialistes. A titre d’illustration, mentionnons que le président de la République a refusé de s’allier à une plainte dont l’objectif aurait été une enquête sur l’OMS. Cette demande, initiée par le premier ministre australien Scott Morrisson, a été adressée aux présidents français, américain ainsi qu’à la Chancelière allemande 14. Nous ignorons, à ce jour, les retours des dirigeants américain et allemand à cette demande…

Un pas plus loin, Macron, Merkel et la présidente de la Commission européenne lancent une collecte mondiale de fonds, pour lutter contre la pandémie de Covid-19, la fondation Bill et Melinda Gates jouant un rôle important dans cette levée de fonds. Il s’agit ni plus ni moins que de « jeter les bases d’une véritable alliance internationale pour lutter contre le Covid-19 ».

Pour mettre en œuvre cette alliance d’intérêts réunis autour de la fondation Gates, les Macron ont entrepris de vendre le patrimoine mobilier de l’État français au bénéfice d’une association privée, la fondation des hôpitaux de France, fondée par Bernadette Chirac et actuellement présidée par Brigitte Macron. Le tout dans un mépris aussi parfait que complet, par le couple Macron, de la distinction entre biens publics et biens privés …

Mais nous avons un cas encore plus emblématique de la soumission totale du gouvernement français aux instances globalistes. Il s’agit de la récente décision du ministère de la santé de confier la stratégie de dépistage de la France à l’antenne « française » du cabinet américain Bain & Co.

Si l’on ajoute le fait que les différentes options de stratégies de déconfinement ont été développées – au niveau mondial et en France – notamment par le Cabinet, à vocation globaliste, BCG qui cite des sources issues de Johns Hopkins, centre lui-même très liés aux intérêts Gates, il s’agit du même cabinet qui a embauché Pierre De Villiers après que ce dernier ait quitté, en 2017, ses fonctions de Chef d’Etat major des Armées 15, on obtient une vision assez claire des forces globalistes à la manœuvre derrière le « gouvernement » français.

Enfin, rappelons que ce tableau français, politiquement très sombre, se situe dans un contexte institutionnel problématique que j’ai déjà souvent évoqué : le système politique fondé sur le parlementarisme représentatif n’est structurellement pas en mesure de mettre en œuvre un système démocratique ! Ce parlementarisme à la mode britannique, qui s’est répandu un peu partout sur la planète, est un système structurellement fondé sur les partis politiques et sur la corruption. Je renvoie les auditeurs intéressés à en savoir plus à mes articles et conférence traitant de ce sujet.

JB : Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?

VB : La réponse est oui, étant donné que le virus continue de circuler et qu’il y aura d’autres virus aux prochains automnes et hivers : soit des mutations de l’actuel coronavirus, soit des nouveaux virus respiratoires, essentiellement différents mais tout aussi dangereux.

Dans le contexte d’hystérisation et de pénurie sanitaire actuel, s’il demeure une incertitude sur la forme future des virus qui circuleront, il n’y en a malheureusement aucune, sur la pérennité de l’enfermement collectif 16. Il est clair que le déconfinement réel et sans condition ne verra pas le jour avant de nombreuses semaines pour ne pas dire de nombreux mois ou de nombreuses années.

Ce confinement forcé, partiel ou total selon les périodes, aura de façon spontanée et imparable, des retentissements énormes sur les économies des différents pays du monde et, en particulier, sur les plus endettés d’entre eux, dont la France fait évidemment partie.

Des économies locales à l’arrêt pour une période indéterminée auront mécaniquement les effets suivants :

  • une augmentation de l’endettement des États afin de continuer à assurer le minimum de dépenses collectives, ce qui entraînera ;
  • une augmentation des impôts dans le même temps que les anciens services publics deviendront payants ;
  • une concentration radicale des richesses en forme d’accaparement : les survivants économiques s’empareront pour une bouchée de pain des actifs et des activités des entrepreneurs liquidés ; phénomène qui aura notamment – mais pas seulement – lieu au niveau bancaire 17.

Dans ces conditions, la spoliation du peuple, par tout moyen économique, juridique, financier, fiscal, monétaire, est une absolue certitude.

Ces phénomènes engendreront inévitablement de très graves troubles sociaux puisque la grande majorité des gens sera plongée dans un véritable état d’insécurité, tant au niveau social, économique, juridique que sanitaire.

Afin de contrer ce risque, les États et les organisations bancaires supérieures développent avec de plus en plus d’insistance la notion de revenu universel. Mais attention, ce revenu universel ne sera, pour tout ou partie, pas inconditionnel, ce qui permettra de rendre leurs bénéficiaires plus dociles. Ainsi, nous trouvons chez Microsoft une idée de génie consistant à associer la détention de parts d’une cryptomonnaie avec une activité corporelle déterminée 18. Ce brevet, déposé le 20 juin 2019 par Microsoft, a pour objet d’utiliser l’activité du corps humain dans un processus de « minage » d’un système de cryptomonnaie ! Il s’agit, dans ce système de cryptomonnaie couplée avec le dispositif de l’utilisateur, de vérifier si les données d’activité corporelle satisfont une ou plusieurs conditions définies par le système de cryptomonnaie, afin de n’attribuer une cryptomonnaie qu’à l’utilisateur dont les données d’activité corporelle sont vérifiées ! ON NE PEUT EXPRIMER PLUS CLAIREMENT LA DÉFINITION MÊME DE L’ESCLAVAGISME NOUVELLE NORME !

JB : Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial ?

VB : Les conséquences de cette pandémie sont relativement imprévisibles. Il est difficile de dire avec précision quand et dans quelle mesure de violences les soulèvements populaires se produiront ; mais leur survenue est à peu près certaine dans un contexte de crise économique et politique majeure. Le basculement des pays soit dans le gouvernement mondial, soit dans le rétablissement de leur propre intégrité politique dépendra du degré de préparation et d’auto-organisation de leur population face au chaos social et politique.

Si les populations ont la capacité d’imposer un nouveau mode d’organisation, qui soit vraiment politique et au service de l’intérêt commun, le basculement se fera dans le sens du rétablissement de l’intégrité politique des États.

A contrario, si le chaos social dégénère en guerre civile sans aucun projet d’organisation politique à la clef, la situation basculera dans le sens des puissances globalistes, c’est-à-dire dans le sens de l’avènement du gouvernement mondial, dont les structures sont déjà parfaitement prévues et partiellement en place. Une telle évolution signifiera une mise en esclavage définitive des peuples au profit des oligarques globalistes.

Note de l'auteure

L'émission a été enregistrée en live sur Instagram mais elle n'a pas pu être enregistrée et rediffusée sur un autre support car Instagram l'a supprimée immédiatement après la diffusion.



Notes

  1. A tel point qu’un collectif d’avocats œuvre à mener une action collective revendiquant le « droit de soigner »
  2. En matière de masque :
    cf. https://www.vududroit.com/2020/04/covid19-quand-le-conseil-detat-se-fait-lavocat-de-lincurie ;
    pour un revirement récent, voir : https://www.alta-frequenza.corsica/actu/les_medecins_de_ville_peuvent_prescrire_de_l_hydroxychloroquine_selon_maitre_krikorian_qui_explique_une_decision_du_conseil_d_etat_103810
  3. Cf. https://youtu.be/Xcjiek4ChD8 ;
    https://youtu.be/ipT5UjXaXLE ;
    https://youtu.be/rgamPDmKDoc ;
    https://www.youtube.com/watch?v=UtgYuPYLoVU ;
    https://youtu.be/giyZvits7DU
  4. Voir :
    https://www.lefigaro.fr/international/bill-gates-nous-n-allons-pas-revenir-a-la-normale-avant-un-a-deux-ans-20200427 ;
    voir aussi :
    http://www.leparisien.fr/politique/olivier-veran-la-date-de-lever-du-confinement-pourrait-etre-remise-en-question-02-05-2020-8309694.php ;
    et encore : https://www-europe1-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.europe1.fr/sante/ce-qui-va-changer-avec-la-prolongation-de-letat-durgence-sanitaire-jusquau-24-juillet-3965881.amp
  5. Voir par exemple les travaux du suisse Jean-Dominique Michel :
    https://m.youtube.com/watch?v=afbeFoi679I
  6. Cf. article 2 du projet de loi de prorogation de l’état d’urgence :
    https://www.senat.fr/leg/pjl19-414.html
  7. Voir :
    https://www.arte.tv/fr/videos/061650-000-A/l-oms-dans-les-griffes-des-lobbyistes ;
    https://www.medias-presse.info/coronavirus-bill-gates-intrigue-contre-lhydroxychloroquine/119667
  8. Voir :
    https://www.dedefensa.org/article/bill-gates-et-covid-19 ; https://www.mondialisation.ca/le-coronavirus-et-la-fondation-gates/5643088
  9. Voir :
    https://www-irishcentral-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.irishcentral.com/news/robert-f-kennedy-jr-dr-fauci-covid19-vaccine.amp ;
    https://www.operanewsapp.com/ci/fr/share/detail?news_id=bfe3c7ecfce95941f198398f914395cf&news_entry_id=s1a75396200427fr_ci&open_type=transcoded&request_id=HOME_PAGE_c1b82e8c-2f40-4bc4-a542-4ed7367f57ba&from=news ;
    https://www-fort–russ-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.fort-russ.com/amp/2020/04/breaking-kennedy-exposes-dr-faucis-role-in-creating-highly-infectious-mutant-strain-of-coronavirus ;
    https://www.washingtonexaminer.com/news/roger-stone-accuses-bill-gates-of-using-pandemic-to-push-mandatory-vaccinations-and-microchipping-people ;
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/candace-owens-la-star-conservatrice-qui-accuse-bill-gates-d-empoisonner-des-enfants_2124134.html
  10. Voir :
    http://www.centerforhealthsecurity.org/event201 ;
    https://trustmyscience.com/pandemie-fictive-coronavirus-simulee-octobre-2019-a-tue-65-millions-personnes
  11. Lire notamment :
    https://profidecatholica.com/2020/04/17/bill-gates-refuse-de-dire-pourquoi-il-est-parti-en-avion-avec-jeffrey-epstein-apres-la-prison ;
    http://www.geopolintel.fr/article2230.html
  12. Voir :
    http://www.leparisien.fr/international/coronavirus-la-chine-accuse-les-etats-unis-d-etre-a-l-origine-de-la-pandemie-24-03-2020-8286891.php ;
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/pourquoi-la-chine-accuse-t-elle-les-etats-unis-davoir-importé-le-virus/ar-BB11xL8M
  13. Voir l’article II (nouveau) du projet de loi, ainsi rédigé :
    «  – Nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée du fait d’avoir, pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire déclaré à l’article 4 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, soit exposé autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, soit causé ou contribué à causer une telle contamination, à moins que les faits n’aient été commis :
    1° Intentionnellement ;
    2° Par imprudence ou négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative prévus au chapitre Ier bis du titre III du livre Ier de la troisième partie du code de la santé publique ;
    3° Ou en violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application du même chapitre ou d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement. »
  14. Voir :
    https://fr.sputniknews.com/international/202004221043626121-la-france-va-t-elle-se-joindre-a-lenquete-internationale-contre-loms-la-reponse-de-macron ;
    https://www.lefigaro.fr/pour-emmanuel-macron-le-moment-n-est-pas-venu-d-enqueter-sur-l-oms-20200422
  15. Voir : les hypothèses de durée de confinement allant de 6 à 18 mois, faites le 2 avril et diffusées auprès des anciens salariés du monde entier mentionnées en page 7 du support ; je me réfère également à ce qui a été diffusé le 6 avril en audio pour les alumnis français. En gros, le BCG ne voit qu’une seule réelle issue au confinement : l’arrivée d’un vaccin ! Ces précisions nous ont été rapportées par plusieurs alumnis du BCG, lesquels bénéficient des exposés explicatifs précis diffusés par groupe
  16. Voir à cet égard la mise en garde de Bill Gates qui « redoute » un futur attentat bactériologique :
    https://www.ouest-france.fr/sante/bill-gates-redoute-une-pandemie-mondiale-4812704
  17. A cet égard, 25% des clients du cabinet BCG prévoyaient déjà en début d’année de réaliser dès l’été 2020 des opérations de fusions acquisitions
  18. Voir :
    https://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=WO2020060606&tab=PCTBIBLI ;
    pour son explication publique, voir le document d’Alex Simon, vice-président du programme management de la division Identité concernant l’identité numérique future : https://www.microsoft.com/en-us/microsoft-365/blog/2018/02/12/decentralized-digital-identities-and-blockchain-the-future-as-we-see-it



Remous dans l’affaire EPSTEIN

[Source : Pierre Jovanovic]

Le dossier Epstein commence à livrer ses secrets un par un. Le dernier en date est celui d’un policier de Floride, Mark Dougan, qui avait réalisé une descente dans la villa Epstein, et avait saisi pour le compte de la police une partie de ce qui s’y trouvait. Dégoûté par ce qu’il avait trouvé, il a gardé des disques durs et, vu le danger, s’est exfiltré en… Russie. Il a donné à Politicalite.com une capture écran (floutée pour préserver le visage de l’adolescente) où l’une des victimes d’Epstein déclare qu’il s’agit du PDG d’un des grands conglomérats médiatiques américains… (j’ai vu la photo et franchement, c’est bien la même personne, mais bon, dans le doute, on suit le mouvement). Le site a retiré la photo et a publié des excuses :

« Politicalite has been unable to verify Mr Dougan’s claims on the matter, and discrepencies still exist. Measures have been implemented to ensure that a situation such as this does not occur again in the future. Editor in Chief Jordan James said: « Politicalite did not report this story with malicious intent; I believed the leak to be credible. I believed John Mark Dougan and a survivor of sexual abuse who now claims to represent the victims of Jeffrey Epstein. » « I have let our readers down and most importantly I have let the real victims of sexual abuse down. I deeply apologise for the mistakes and take full responsibility.« . La page de Dougan est ici).

[Traduction : Le politicien n’a pas été en mesure de vérifier les affirmations de M. Dougan sur la question et des divergences existent toujours. Des mesures ont été mises en œuvre pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise à l'avenir. Le rédacteur en chef Jordan James a déclaré : "Politicalite n'a pas rapporté cette histoire avec une intention malveillante; je pensais que la fuite était crédible. Je croyais John Mark Dougan et un survivant d'abus sexuels qui prétend maintenant représenter les victimes de Jeffrey Epstein. J'ai laissé tomber nos lecteurs et, surtout, j'ai laissé tomber les vraies victimes d'abus sexuels. Je m'excuse profondément pour les erreurs et j'en assume l'entière responsabilité".]

Cela ne change rien au dossier Epstein, puisqu’on sait que tous les villas, appartements et demeures d’Esptein partout dans le monde étaient sonorisés et vidéo équipée afin de filmer les ébats de tous ses « clients » pour le compte du Mossad israélien. Rappelons que cette enquête en Floride l’avait conduit en prison « light », ce qui avait terni sa réputation, mais n’avait pas empêché, par la suite, Bill Gates de remonter dans l’avion Epstein, et cela bien après sa sortie de prison.

Il va de soi que l’avion était également « sonorisé » ou plutôt « vidéo équipé ». Si un site a publié la photo du soi-disant patron de NBC Universal, l’association des victimes d’Epstein en a remis une couche le 14 mai 2020, contre la très riche Eileen Guggenheim qui aidait, elle aussi, Epstein :

« It appears to us that you too, have attempted to distort the truth and keep the media at bay. However, the truth does seep out. We ask you again to abide by the requests made in our Petition (now shy of 7,000 signatures), and shared throughout the world. Please step forward, apologize to Maria Farmer (and her family), and remove Eileen Guggenheim from the Board. Yours truly, The Supporters of the Children, Now Adults, who Survived Jeffrey Epstein & Ghislaine Maxwell. Supporters include: Kirby Sommers, Stuart Pivar, Virginia Giuffre, Shawn Attwood. »

Lire ici.

[Traduction : Il nous semble que vous aussi, vous avez tenté de déformer la vérité et de tenir les médias à distance. Cependant, la vérité s'infiltre. Nous vous demandons à nouveau de vous conformer aux demandes formulées dans notre pétition (qui compte désormais 7 000 signatures) et partagées dans le monde entier. Veuillez vous avancer, présenter des excuses à Maria Farmer (et à sa famille) et retirer Eileen Guggenheim du conseil d'administration. Cordialement, Les partisans des enfants, maintenant adultes, qui ont survécu à Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell. Les partisans comprennent: Kirby Sommers, Stuart Pivar, Virginia Giuffre, Shawn Attwood.]

Notons Miss Giuffre est celle qui a été affectée au prince Andrew de la couronne anglaise.

Et maintenant, cher lecteur, on va raccrocher des wagons ensemble, les uns après les autres, vous montrant précisément que ce qui relie Bill Gates — Jeffrey Epstein — le Mossad — Netanyahou — le Pr Ferguson — Bain & Company — Facebook — OMS — CIA —Attali — Rockfeller Fondation et l’UE n’est qu’une seule entité : le vaccin, ou plutôt, la volonté de contrôler la population mondiale via un vaccin qui cache un système d’identification bancaire et santé.

  • Zero Hedge a révélé vendredi cette BD commandée en 2012 par Bruxelles qui raconte qu’à la suite d’une pandémie qui décime l’Europe, seuls les fonctionnaires de Bruxelles ont été capables de sauver l’humanité en se mettant d’accord sur un gouvernement global : « Bizarre EU-Funded Comic Book Predicted Pandemic, With Globalists As Saviours« , lire ici pour le croire.
  • Le Jerusalem Post du 8 mai 2020 nous apprend que le No 1 israelien Benjamain Netanyahu veut greffer des micro-puces sur les enfants !!
  • Le Tanzania Perspective rapporte que l’OMS a proposé un pot de vin de 20 millions de dollars pour un vaccin…
  • Le DailyPost du Niger a expliqué que Bill Gates a tenté de corrompre le gouvernement nigérian avec 10 millions de dollars pour passer une loi exigeant des vaccinations sans le circuit parlementaire habituel. Les Nigérians l’ont rejeté et l’ont rendu public, « Bill Gates offered House of Reps $10m bribe for speedy passage of compulsory vaccine bill. »
  • Bill Gates annonçait une pandémie dans le Ouest-France (voir plus bas) du 20 fev 2017.
  • Le fait que le professeur Ferguson (voir plus bas) qui avait promis 5 millions de morts en France, et aussi en Angleterre, (ce qui a justifié le confinement) avec des calculs mathématiques bidons, a été aidé et financé directement par Bill Gates et Microsoft et que ses prévisions son archi fausses. À la place des 5 millions de morts en France, on n’en compte « que » 27.000 sachant que 44% des cas sont des personnes assez âgées… (les stats ont été gonflées).
  • Le fait que la fondation Rockfeller ait parlé d’une pandémie et du blocage des populations dès 2014 [NdNM : en fait, dès 2010 ; voir La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?] pour mettre en place le « nouvel ordre mondial », regardez cette vidéo de Harry Vox (2014) ici à partir de 7 minutes.
  • Le fait que Bill Gates ait été en contact avec l’Elysée durant le confinement : « The meeting was designed to show that wealthy countries would not keep research results from poor, developing nations: 20 world leaders and global health figures were on the call. Bill Gates was there. As was German chancellor Angela Merkel and French president Emmanuel Macron. », lire ici Masslive. [Traduction : « La réunion visait à montrer que les pays riches ne garderaient pas les résultats de la recherche des pays pauvres et en développement : 20 dirigeants mondiaux et personnalités mondiales de la santé étaient sur l’appel. Bill Gates était là. Tout comme la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron. »]
  • Une député italienne Sara Cuniel a demandé à ce que Bill Gates soit immédiatement arrêté pour les 500.000 handicapés dus à son vaccin en Inde (ici la video de son discours au parlement de Rome).
  • Le fait que Macron ait donné le contrôle du déconfinement des Français à une filiale du Mossad (voir plus bas) Bain & Company.
  • Le fait que Bill Gates ait fait un chèque de plus de 2 millions d’euros au (entre autres) journal Le Monde pour parler de son vaccin.
  • Le fait que Bill Gates soit devenu le principal bailleur financier de l’OMS !!!! Il a rajouté 150 millions de dollars en avril 2020, lire ici Reuters. Rien que ça !
  • Le fait que le laboratoire de Wuhan ait été financé aussi bien par les Américains que les Chinois et les Français, et qu’en son sein se trouvait une virologue salariée également de Facebook, en charge des « fake news » médicales.

Lecteurs sous Apple IOS, le lien video que vous ne voyez pas est ici.


Regardez bien cet organigramme, il vous montre les liens directs. La mise en place de cet Ordre Mondial dont nous parlait Nicolas Sarkozy (« personne, je dis bien personne, ne pourra nous empêcher de mettre en place le nouvel ordre mondial« ) se déroule sous vos yeux.

Le but ultime : votre carte de crédit et carte d’identité / passport et tous les vaccins sur une petite puce, directement sous la peau pour un contrôle informatisé de la population. Le logiciel de contrôle global est déjà là depuis des années, il s’appelle Visa ou mastercard, et la puce, vous l’avez déjà sur vous dans votre poche. Il suffit de la déplacer : et là vous avez le brevet Microsoft 60606 qui touche une puce auto-alimentée par l’énergie de votre corps.

Bienvenue dans le livre 777 et l’Apocalypse de Saint Jean : – )

PS : le gouvernement suédois, lui, a refusé le confinement, a sauvé son économie et ses travailleurs, et a eu moins de morts par million d’habitants que toute l’Europe. Cela vous montre à quel point ce confinement a été une arnaque.

PS2 : je commence à croire que la suppression des 150.000 lits d’hôpitaux par Sarkozy – Hollande – Macron était le PLAN DE DEPART pour créer l’hystérie du danger, par… manque de lits.

PS3 : n’oubliez pas : Agnès Buzyn a placé la chloroquine en substance vénéneuse en décembre 2019, avec apparition dans les textes en janvier 2020. Superbe timing pour empêcher la chloroquine d’agir pour quelques centimes par patient.