Le test de résilience au covidisme d’État

[Source : (plumenclume.org]

Par Sébastien Renault

L’avantage des dictateurs, c’est qu’ils incitent à une mise à jour régulière de la santé mentale des peuples qu’ils victimisent, contribuant par-là, malgré eux, à la réviviscence de la conscience de leurs victimes et à la réappropriation des principes moraux qui président toujours à la construction individuelle et sociale d’êtres rationnels et libres. Macron et consorts ne font pas exception, il faut les en remercier.

La société dans laquelle nous vivons depuis des décennies était mûre pour une prise de contrôle dictatoriale des esprits bien avant l’émergence de la grande supercherie covidique d’État. La lucidité et l’honnêteté intellectuelle nous forcent à le reconnaître.  

Les malfaiteurs en chef, nouveaux dictateurs patentés à la solde de l’idéologie mondialiste et auxquels nous avons nous-mêmes donné le pouvoir, sont devenus de plus en plus puissants, sans rencontrer la moindre opposition notable, en raison de notre propre lâcheté et complicité consommatrices vis-à-vis d’un système pourtant frauduleux et pourri jusqu’à la moelle. Le problème de fond ne découle donc pas seulement des criminels qui sont derrière la « Grande Réinitialisation », mais bien de notre propre concours, jusqu’à une date récente au moins.

Dans un premier temps, l’esprit sainement septique, face aux escrocs politico-médiatiques en charge du discours officiel dogmatique, s’est développé sur le terrain délétère et contagieux de la peur, et nous avons vu la tromperie reprendre de plus belle.

D’où la pertinence de l’analogie du terrain et du virus, qui s’appuie sur la différence de paradigmes fondamentaux pour l’étude des maladies infectieuses, paradigme de l’origine interne de la maladie d’un côté ; paradigme canonique de son origine extrinsèque par l’intermédiaire de micro-organismes de l’autre. À la vue de ce qui se passe depuis maintenant un an et demi, on peut faire valoir que si les populations, analogues du terrain, n’étaient pas des proies aussi faciles, alors les élites et l’empire GAFAM, analogues du virus, ne pourraient pas si aisément les infecter.

Le déphasage fondamental entre la perception et la réalité de ce qu’on appelle, depuis début 2020, la « pandémie Covid-19 », continue de rendre possible ce phénomène psychoculturel que nous avons baptisé, dès les premiers mois de focalisation sanitaire monomaniaque et de sécuritarisme auto-aliénateur, le COVID-isme.

Le covidisme rime avec travestissement éhonté de la science. Il rime également avec hygiénisme scientiste – qui n’est évidemment pas la science (la science n’étant pas fanatique, comme le sont au contraire l’hygiénisme et le scientisme). Il rime encore avec lâcheté collaboratrice, qui sait toujours se présenter sous des airs de supériorité vertueuse et éclairée. Il rime, de surcroît, avec redéfinition de la santé par l’absence fantasmagorique d’influence virale (par-dessus tout du coronavirus), culpabilisation des innocents, interventionnisme étatique, obligation vaccinale, effémination de la société, nouvel obscurantisme, éclipse de la raison, dogmatisation de l’absurde sanitaire, …

[Note de Joseph :
Là société est-elle vraiment rendue « efféminée » (comme le pensent notamment ceux qui l’ont comparée à une jeune fille) ou plutôt infantilisée ?
Pour déterminer laquelle des analogies est la plus fidèle à la réalité observée, il est nécessaire de rappeler au moins brièvement les caractéristiques masculine, féminine et de l’enfant, adolescent y compris.
Le comportement et le tempérament de l’être humain découlent en grande partie de la biologie et des traditions ancestrales depuis notamment les sociétés primitives de chasseurs-cueilleurs.
Le masculin se caractérise ainsi plutôt par l’usage de la force physique, la tendance à l’action impulsive (par réflexe plutôt que sous l’effet d’une longue réflexion), l’exploration du monde, le goût pour la lutte et la compétition, l’esprit de conquête ou de domination, l’agressivité, la brutalité, le courage physique, la détermination, la prédation, la bestialité, le goût pour le bricolage, l’agitation, etc.
Le féminin se caractérise plutôt par la douceur, la tendresse, la réceptivité, la sensibilité, l’attention, les aptitudes éducatives, la fragilité, la tendance à protéger, le goût pour la décoration, la possessivité, la patience, le dévouement, la frivolité, la coquetterie, le courage moral, etc.
Si, dans la ligne ou la logique de l’inversion des valeurs et des choses, les femmes, sous l’impulsion du féminisme, ont tendance à développer des caractéristiques masculines, et, par réaction, les hommes ont tendance à développer des caractéristiques féminines, les deux polarités ont globalement tendance à trouver un certain équilibre, même si celui-ci reste instable et peut être dans certains pays plus marqué vers le féminin.
L’enfant lui est plutôt caractérisé par l’insouciance, le goût pour les jeux, le besoin d’être rassuré, le besoin d’attention, l’irrationalité, la curiosité, l’égocentrisme, le développement émotionnel, l’immaturité, la recherche des limites, les caprices, le manque ou la recherche de confiance en soi, etc.
L’adolescent y ajoute la rébellion, l’affirmation de soi, la recherche d’émancipation, l’angoisse existentielle, les changements rapides d’humeur, le développement mental et du raisonnement, etc.
Maintenant, quelles sont les caractéristiques de nos sociétés, au moins dans le monde occidental ?
Elles sont plutôt caractérisées de nos jours par l’irresponsabilité, l’égoïsme, le matérialisme, la recherche d’émotions fortes, la tendance aux loisirs, le goût pour la facilité, l’absence d’efforts, l’individualisme tout en recherchant le contact des foules ou des autres par instinct grégaire, la tendance à s’en remettre aux gouvernements et aux pouvoirs locaux, le manque de volonté, l’alignement sur la pensée unique ou commune, l’absence de questionnements, la faiblesse morale, la légèreté, la superficialité, l’absence de profondeur, le conformisme, etc.
De telles caractéristiques se rapprochent davantage de celles que l’on trouve chez l’enfant ou éventuellement l’adolescent et ne sont pas vraiment liées aux différenciations entre le masculin et le féminin ou au contraire peuvent parfois puiser dans les deux polarités, plutôt d’ailleurs par le manque que par la présence des caractères. Ainsi en est-il notamment de l’absence de courage. La masse des individus, et donc la société en général, tend à manquer à la fois de courage physique (caractère plutôt masculin) et de courage moral (caractère plutôt féminin). Par ailleurs, entre les tendances infantiles et celles de l’adolescence, le grand conformisme civilisationnel et la tendance à suivre les consensus et la pensée unique sont plutôt à l’opposé des tendances rebelles d’un adolescent et auraient bien plus à voir avec l’enfance. La forte et croissante tendance ludique et frivole se trouve elle autant chez le jeune enfant que chez l’ado.]

Ces derniers mois, tous ceux qui se sont courageusement évertués à mettre en garde les populations à la fois contre les dangers d’injections en phase expérimentale (alors qu’il existe déjà, comme nous le savons tous, des médicaments efficaces pour traiter les patients atteints du SARS-CoV-2) et contre la duperie de leur efficacité à triompher du virus, ont été censurés et ridiculisés comme des complotistes et des propagateurs de désinformation.

Après la proscription de traitements comme l’hydroxychloroquine [1] et l’ivermectine [2] (qui auraient pu sauver des centaines de milliers de vies), l’abolition pratique du serment d’Hippocrate et celle du consentement éclairé, voici donc venue la canonisation du « vaccin » mondialiste sous autorisation conditionnelle de mise sur le marché… Autant de faits vastement documentés et criants de scandale qui serviront, en son temps, au jugement de l’histoire.      

En attendant, que nous disent les faits du phénomène Covid politico-sanitaire à l’heure d’aujourd’hui ? En cette fin d’été 2021, la contagiosité grandissante des personnes complètement « vaccinées » parle d’elle-même. Après les flots d’aboiements accusatoires par les divers porte-drapeaux de l’autoritarisme sanitaire inflexible à l’encontre des pestiférés non-vaccinés, retour à la réalité parfaitement prévisible : le phénomène de transmissibilité aggravée du virus, en ces dernières semaines d’été, est principalement vectorisé par les vaccinés contaminés.

En appliquant à cette situation factuelle une manière toute covidique de raisonner, il faudra donc dire que ce sont ces nouveaux vecteurs vaccinés qui représentent aujourd’hui la principale menace pour la santé publique. Ce que confirment par ailleurs les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), qui les ont récemment identifiés comme des « super-diffuseurs » de nouveaux « variants » du SARS-CoV-2 [3].

Le 30 juillet dernier, les CDC ont publié un rapport d’enquête faisant état des nouvelles émergences d’infection vraisemblablement conditionnées dans le cadre d’importants rassemblements publics (où l’on suppose que le phénomène dit de « super-diffusion » se produit. Le document commence par admettre ce qui suit [4] :

« […] Environ trois quarts (346 ; 74 %) des cas sont survenus chez des personnes entièrement vaccinées (celles qui avaient complété un traitement de 2 doses de vaccin ARN messager [Pfizer-BioNTech ou Moderna] ou bien n’avaient reçu qu’une seule dose du vaccin Janssen [Johnson & Johnson] ≥14 jours avant l’exposition). […] Dans l’ensemble, 274 (79 %) patients vaccinés présentant une infection émergente étaient symptomatiques. Parmi les cinq patients atteints de la maladie COVID-19 qui ont dû être hospitalisés, quatre étaient complètement vaccinés… »

Les efforts déployés par le lobbying vaccinal absolutiste en vue d’inoculer le plus grand nombre de personnes possibles lors d’une pandémie à peine définissable comme telle (à la lumière de l’estimation du taux d’incidence des cas de SARS-CoV-2 en France à l’heure d’aujourd’hui [5] et de la spécification française du seuil épidémique des syndromes grippaux [6]), finissent toujours par déboucher sur des mutations virales qu’aucun vaccin, pas même au sens propre du terme, ne peut efficacement juguler. Encore moins des « vaccins » dont l’efficacité et la sécurité à long terme n’ont pas encore été testées (puisqu’il faut des années de recul pour parvenir à des conclusions probantes), sinon sur les populations elles-mêmes…

La mise en échec par les faits de la religion covidico-vaccinale absolue

En jouant comme toujours sur la peur et les sentiments, le gouvernement et ses relayeurs médiatiques habituels ont continué à pousser coûte que coûte la stratégie du radicalisme vaccinal comme solution consacrée, dans leur narrativité mystificatrice, par son « efficacité ». Les incompétents au pouvoir, dans leur folie covidique avancée, ont ainsi persévéré dans l’incompétence et l’arrogance qui les caractérisent depuis le début de la crise, oubliant que l’OMS elle-même a souligné à plusieurs reprises que la « vaccination » ne supprime pas le virus. 

Les médias se sont gargarisés tout l’été du slogan flagellateur de « pandémie des personnes non-vaccinées ». Sous-entendu, dans leur narrativité mystificatrice et détractrice : les personnes qui n’ont pas reçu l’injection expérimentale mondialiste constituent la majorité des personnes hospitalisées et des décès dus à la propagation du « variant delta ». Un mensonge éhonté !

Il s’agit toujours des mêmes procédés d’intimidation par les détenteurs de la bonne conscience extrémiste scientiste et humanitaire. Pour eux, toutes les contrevérités se justifient, puisque l’intégrisme de leur proposition, « hors du vaccin, pas de salut », ne saurait souffrir le doute des gens suffisamment éclairés. Tous les moyens sont donc légitimes, y compris l’atteinte aux libertés fondamentales, la diffusion de fausses nouvelles et la promotion discriminatoire, même s’ils plaident par ailleurs en faveur de tout ce qui est « antidiscriminatoire » – bienséance politicienne oblige (ne relevez pas ici la contradiction, même si elle est évidente, car elle est, elle aussi, « justifiée »).

En réalité, le nombre de cas positifs chez les personnes ayant reçu une ou plusieurs doses de l’injection expérimentale augmente régulièrement depuis la mi-juillet, comme l’attestent notamment les données de santé publique d’outre-Manche, d’Israël et d’Islande.

Au 21 août dernier, 62 % des patients britanniques hospitalisés et âgés de plus de 50 ans avaient reçu deux doses de l’injection expérimentale AstraZeneca-Oxford, contre 13 % n’en ayant reçu qu’une seule. Au total, les personnes « partiellement » ou « complètement » inoculées représentaient donc 75 % des nouvelles hospitalisations outre-Manche.

Il en va de même pour les personnes malheureusement décédées. Dans le groupe des plus de 50 ans, la nette majorité des patients (70 %) avaient reçu soit une ou deux doses du composé à vecteur adénovirus d’AstraZeneca-Oxford.

On ne sait pas si les hôpitaux britanniques désignent encore comme « patient Covid » toute personne ayant été admise et dont le test PCR est déclaré « positif ». Si tel était encore le cas (comme ça l’est, notamment dans de nombreux établissements aux États-Unis), les personnes souffrant de pathologies ne présentant aucun symptôme du SARS-CoV-2 pourraient être indûment comptées dans la catégorie des « patients non vaccinés » (histoire de maintenir aussi longtemps que possible le statu quo narratif).

En Israël, où l’adoption de l’injection expérimentale a été très élevée en raison des restrictions draconiennes de liberté imposées aux personnes qui ne s’y soumettraient pas, les données montrent que les personnes ayant reçu au moins deux doses du cocktail mondialiste sont 6 à 7 fois plus susceptibles d’être infectées que les personnes bénéficiant d’une immunité naturelle [7].

Le fameux laboratoire israélien grandeur nature n’entend d’ailleurs pas en rester là, puisque plus d’un million de ses citoyens âgés de 50 ans et plus ont déjà reçu un troisième rappel de l’injection à ARN messager concoctée par Pfizer-BioNtech. Les nouveaux cas de contamination ne s’en multiplient pas moins à l’heure actuelle à une vitesse croissante.

Selon Uri Shalit, bio-informaticien au Technion (l’Institut israélien de technologie) :

« Il y a tellement d’infections émergentes qu’elles s’avèrent prédominantes, et la plupart des patients hospitalisés sont en fait vaccinés. » [8]

Dvir Aran, expert en données biomédicales également au Technion, avertit les autres nations tentées de s’inspirer du modèle israélien pourtant catastrophique :

« Ne pensez pas que les rappels soient la solution. »

Dans leur étude mise en ligne le 25 août 2021 [9], Sivan Gazit et coauteurs montrent, comme nous l’avons pointé plus haut, que la protection naturellement conférée par une infection antérieure est largement supérieure à ce que peut conférer l’injection de Pfizer-BioNTech.

Ces chercheurs ont également suivi de près l’évolution récente des infections dites « émergentes », et leurs études indiquent que les personnes « vaccinées » sont jusqu’à 13 fois plus susceptibles de contracter le variant covidien « delta » que les personnes « non-vaccinées » et déjà rétablies d’une infection par le SARS-CoV-2.

L’étude indique également que les personnes « vaccinées » présentent toujours un risque plus élevé d’hospitalisations liées au SARS-CoV-2 par rapport aux personnes « non-vaccinées » ayant déjà été contaminées par le virus. Plus précisément, les personnes « vaccinées » qui n’ont pas été infectées auparavant par le SARS-CoV-2 présentent désormais un risque près de 6 fois plus élevé de vectoriser l’infection dans sa nouvelle forme dite « delta » …

D’après ces données, il semble assez clair que les différentes injections « miracles » des grands cartels pharmaceutiques à la tête de la « guerre » génique expérimentale anti-Covid ne protègent pas les personnes de plus de 50 ans (sans entrer ici dans les détails des effets indésirables graves et non graves par tranches d’âge [10] potentiellement liés aux produits dits « vaccinaux » anti-Covid). De sorte que le déploiement des injections de rappel dans ces pays (pour une quatrième, puis une cinquième, puis une sixième dose, etc.) ne fait pas l’ombre d’un doute (car l’évidence de l’échec ici n’entrave nullement la détermination covidique officielle vis-à-vis de l’efficacité des « vaccins », porteurs contemporains du salut). Et il y a tout lieu de penser que les mêmes tendances apparaîtront prochainement dans d’autres pays, à commencer par la France (chose déjà en vigueur pour ce qui est de la troisième dose [11]).

Comme toujours depuis que le monde entier est en proie à un projet d’essai « vaccinal » unidimensionnel sous prétexte dela propagation du SARS-CoV-2, il est de mise de rappeler qu’un vaccin, au sens propre du terme, doit non seulement stimuler une réponse immunitaire chez le patient qui le reçoit, mais encore perturber la transmission de tel ou tel pathogène x ou y.

Ce n’est pas ce que fait l’ARN messager des injections dites « anti-Covid », dont l’information entre directement dans les cellules des personnes aujourd’hui inoculées en masse. Ce produit est un traitement synthétique (au sens où il consiste fondamentalement en la synthétisation de nanoparticules toxiques, appelées protéines de pointe), qui n’est pas conçu pour faire obstacle à la transmission du virus. Outre le mécanisme spécifique de l’ARN messager dans la production de protéines de pointe conformes au principe actif du SARS-CoV-2, la présence attestée d’oxyde de graphène, sur laquelle nous allons succinctement revenir ci-dessous, est fortement susceptible d’expliquer la montée actuelle de multiplication des nouveaux cas d’infection comprenant un grand nombre de personnes déjà plusieurs fois inoculées.  

À noter enfin qu’en Italie, l’extrémisme vaccinal n’est pas non plus en reste, avec la récente menace émise par l’ancien président de la Banque centrale européenne, l’actuel Premier ministre Mario Draghi, de rendre l’inoculation anti-Covid obligatoire pour tous [12]. Draghi attend de l’Agence européenne des médicaments (AEM) le feu vert de leur accord complet pour faire sauter la liberté au nom du covidisme qu’il professe. Le gouvernement italien, comme en France, a déjà rendu obligatoire la « vaccination » des travailleurs médicaux s’ils veulent être rémunérés.

Divergence de base virale : « en guerre » contre « quoi » ?  

Dans leur bienveillance affectée, les pouvoirs publics accordent aujourd’hui au peuple une liberté conditionnelle, qui n’est donc plus un droit naturel (au sens de droit fondamental et inaliénable), mais plutôt un privilège qui s’octroie ou non – cela dépend de la volonté des citoyens de se conformer à ce qui a été décidé pour eux par le « Conseil de défense et de sécurité nationale » (puisque nous serions « en guerre »), pour leur « plus grand bien » (c’est évident, il faudrait être tombé dans le piège du complotisme pour penser le contraire).

En guerre, mais contre qui exactement ? Ou plutôt, contre quoi ? Contre la liberté certes, cela est désormais explicitement entériné par les mesures en place, notamment un apartheid sanitaire. Mais en « guerre » déclarée, en premier lieu, sous prétexte de la mener à l’encontre d’un certain virus (chose en soi des plus absurdes), dont l’identité aurait néanmoins peut-être échappé aux va-t-en-guerre patentés de la nouvelle sanitocratie universelle.

Que voulons-nous dire ? Que Fauci et ses acolytes des CDC et de l’Institut Pasteur sont soupçonnés, non sans raison, de ne pas avoir disposé de la base virale entièrement développée du SARS-CoV-2 ; base à partir de laquelle il serait possible de calibrer un test de dépistage standard propre à la détection de ce virus particulier.

Un document [13] mis en ligne le 21 juillet dernier par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (la FDA) semble en effet indiquer que les CDC et la FDA, faute d’échantillons physiques du SARS-CoV-2, ont échafaudé un protocole de test destiné à la détection massive du « coronavirus » sur la base de cellules humaines immunitaires et épithéliales combinées à des fragments de rhinovirus (d’où procèdent les formes annuelles de la rhinopharyngite).

Or, sans matériel génétique de référence pour calibrer et confirmer le PCR, le test n’a aucune base scientifique dans le domaine de la réalité physique proprement dite. Par conséquent, si la chose était corroborée, la crédibilité matricielle de l’analyse PCR basée sur ledit protocole serait des plus douteuses (avant même de parler des amplifications de cycles qui ont eu cours sans vergogne dans le monde entier depuis plus d’un an). Car nous aurions alors affaire à une méthode falsifiée à la racine même de ce qui est devenu le test standard de dépistage PCR.

L’avantage de cette falsification est bien sûr facile à comprendre, si l’objectif était de répertorier le plus grand nombre de personnes possibles comme patients ayant été testés « positifs », donc infectés par le SARS-CoV-2, quand bien même elles ne présenteraient rien d’autre que d’infimes quantités de fragments d’ARN issues d’autres souches des Coronaviridae – d’infections virales révolues des mois auparavant, mais encore détectables au sein de l’appareil respiratoire des patients testés tous azimuts depuis le début de la crise sanitaire Covid-19.

Si, comme le document semble l’indiquer, les chercheurs travaillant au sein de l’orbite « faucien » ne purent fournir « d’isolats quantifiés du 2019-nCoV à l’usage des CDC » lors de la mise au point de ce qui allait devenir le test standard universel de dépistage PCR (à noter que la défectuosité du protocole du test PCR est désormais admise par les CDC, qui l’interdiront en conséquence d’ici la fin de l’année, affaire à suivre), c’est qu’en lieu et place de tels échantillons de référence proprement isolés, le profil de base de la maladie virale « faucienne » ne présente rien d’autre qu’un composé multicellulaire de souches de virus grippaux et de rhumes banals.

Dans la logique interne de cette histoire somme toute curieuse, les tests de dépistage PCR ont donc été configurés de manière à détecter chez les patients testés les séquences génétiques obtenues initialement à partir de banques de données numériques artificielles (donc plus ou moins forgées à partir de cellules épithéliales alvéolaires et de fragments d’ARN inventoriés de quelques picornaviridés et autres virus grippaux saisonniers communs).

Aucun médecin ou chercheur n’ayant isolé le SARS-CoV-2 à partir d’un patient infecté et symptomatique, aucun instrument de laboratoire ne peut être proprement calibré contre les caractéristiques dictées par son statut référentiel physique. En conséquence, les tests s’appuient simplement sur les propriétés des bases de données diffusées par les CDC et l’OMS, en utilisant le terme « Covid » comme étiquette numérique de référence ubiquitaire.

Cela expliquerait par ailleurs pourquoi la grippe saisonnière a quasiment disparu en 2020… Tous ceux ou presque qui en sont réellement tombés malades se sont vus attribuer, par défaut, le diagnostic « Covid » …

Il est vain de faire la guerre à un virus, puisqu’un virus ne fait qu’exécuter un programme naturel de perpétuation de lui-même, sans intelligence réflexive libre ni la moindre volonté de détruire qui que ce soit. Oui, le virus de Fauci et consorts est bien là, fabrication mondialiste au service d’un plus grand projet mondialiste. Son identité réelle (variée et variante) demeure néanmoins évasive, quoiqu’inscrite, d’abord, dans un profil de bases virales connues. Tout semble avoir été pensé pour protéger les différents coupables à court et à long terme, et finalement les exonérer (comme on le fait déjà aujourd’hui en accordant l’immunité aux consortiums pharmaceutiques), alors qu’on pénalise collectivement les victimes de cette grande expérimentation covidique mortifère.

Oxyde de graphène : confirmation (dans le silence médiatique)

À la fin du mois d’août, les résultats d’un chercheur américain, le docteur Robert O. Young, ont été rendus publics sous la forme d’un article approfondi intitulé Scanning & Transmission Electron Microscopy Reveals Graphene Oxide in CoV-19 Vaccines (une traduction en a été relayée ici sur ce site).

Nous conseillons fortement la lecture de cet article, ainsi que l’examen attentif des diverses images provenant de la microscopie électronique en transmission, des tableaux, des schémas et des graphiques particulièrement intelligibles que fournit l’auteur.

Il ne s’agit nullement de « complotisme », mais bien de science et de recherche protocolaire détaillée, faisant certes dissensus par rapport au discours public ambiant (lequel se fait l’écho du chantage gouvernemental à la liberté pour engendrer un alignement anti-libéral collectif).

Ce n’est pas notre propos de récapituler ici le contenu de cet article. Mais nous en prenons acte pour mettre en exergue les résultats remarquables de cette enquête scientifique (contre l’omission prévisible de la part des médias globaux) et ajouter quelques réflexions complémentaires. Le principal résultat que confirme cette étude, et qu’il convient de souligner en premier lieu, est le suivant : le signal d’absorption des faisceaux nanoparticulaires identifiés dans les flacons d’injections « vaccinales » (de Pfizer, de Moderna, d’AstraZeneca et de Janssen), lorsqu’on l’analyse au moyen de la microscopie électronique en transmission, indique que ces produits contiennent des quantités importantes d’oxyde de graphène, un composé carbonique caractérisé par sa très haute conductivité électrique. Chose qui avait déjà été esquissée et observée il y a plusieurs semaines par des chercheurs espagnols, mais qui nécessitait un protocole et des outils technologiques particuliers pour être corroborée par différents chercheurs dans différentes régions du monde. C’est désormais le cas. On notera au demeurant que le problème, en tant que tel, de la toxicité des nanoparticules d’oxyde de graphène, a été traité auparavant et diffusé dans le domaine public à travers diverses publications scientifiques [14].

Autre élément notoire, le fait que l’oxyde de graphène tient lieu d’ingrédient « masqué » dans les produits géniques expérimentaux présentés au public comme « vaccins » (les brevets ne le divulguent pas, contrairement à tous les autres ingrédients). Pourquoi une telle dissimulation ?

Or, on constate que les troubles de coagulation (sous forme de micro-caillotages tout-à-fait symptomatiques), plus encore que les myocardites, les maladies à prions, les divers problèmes de reproduction et autres complications à foison, sont non seulement les plus fréquents, mais également les plus directement mis en corrélation avec les propriétés thrombogènes de l’oxyde de graphène. Il y aurait donc matière à vigilance ici, si du moins la déraison covidique ne s’était pas implantée si profondément au sein de nos sociétés décadentes et subjuguées par la peur.

Il est également indiqué ici de souligner que les électro-fréquences et les phénomènes magnéto-biologiques particuliers induits par l’intermédiaire de l’oxyde de graphène dans les injections anti-Covid ont de fortes chances de modifier de manière significative les propriétés conductrices des fluides et des tissus corporels (nous ne prétendons pas avoir observé et mesuré un tel phénomène, mais soumettons simplement ici nos réflexions, à titre d’hypothèse). Le contenu ionique intracellulaire et extracellulaire d’un système biologique détermine en premier lieu les propriétés conductrices de ses organes et fluides constitutifs. Ce qui a été observé, à l’intérieur comme à l’extérieur de structures bio-corporelles animales, c’est que la résistance diminue progressivement à mesure que la fréquence augmente. Bien sûr, si l’on considère le profil conducteur interne d’un système biologique donné, la résistivité va varier d’un organe à l’autre. La question est donc de déterminer dans quelle mesure la résistance et la capacitance de structures corporelles internes sont sujettes aux fluctuations des fréquences d’éléments complexes absorbés (tels que l’oxyde de graphène) et des radiations environnementales.

Une chose semble certaine, c’est qu’après inoculation, l’oxyde de graphène ainsi biologisé acquiert une excitation électronique et une résonance magnétique qui s’alignement précisément sur la troisième bande de fréquence du rayonnement des technologies 5G.

Rappelons par ailleurs que les cellules du corps humain sont spécifiquement conçues pour conduire des courants électriques. Le flux intra-somatique d’électricité est indispensable au système nerveux pour assurer l’émission de signaux à travers tout le corps, crucialement vers le cœur et le cerveau. La membrane cellulaire elle-même fonctionne comme un dispositif de séparation ionique permettant à la cellule de générer des courants électriques. La stimulation d’une cellule permet notamment aux charges positives d’en pénétrer la structure par le biais de ce qu’on appelle des canaux ioniques. Lorsque la cellule se charge positivement, elle génère d’autres courants électriques qui vont à leur tour produire des impulsions électriques, influx neveux indispensables à la mise en action de nos mouvements et gestes moteurs quotidiens, de nos pensées et autres comportements coutumiers au jour le jour.

En outre, les réactions d’oxydoréduction revêtent une grande importance au sein des systèmes électro-biologiques, tels que le corps humain. Le processus d’oxydation biologique repose fondamentalement sur le transfert (libération et capture) de protons et d’électrons d’une molécule (dite « oxydée », par perte d’électrons) à une autre (dite « réduite », par gain d’électrons). Les processus biologiques d’oxydoréduction présentent un certain nombre de caractéristiques bien définies. Ils font partie intégrante de la préservation du bon fonctionnement et de la santé d’un organisme. Nous n’y reviendrons pas ici, mais voulons simplement rappeler que l’altération de ces processus (telles que la respiration tissulaire, la phosphorylation oxydative, les réactions constituant le cycle de Krebs, etc.) est à l’origine de perturbations métaboliques et de maladies très graves pouvant entraîner la mort (les symptômes de maladies graves associées à l’altération des processus d’oxydoréduction peuvent inclure faiblesse musculaire, tremblements incontrôlés, manque de coordination, accidents vasculaires cérébraux, diverses paralysies, …).

De ces réflexions de base, retenons et appliquons les deux principaux objets d’analyse que nous avons ici brièvement abordés: 1) l ’incidence de la fonction de fréquence par rapport à la résistivité organique, et 2) l’induction d’un déséquilibre du mécanisme de transfert des électrons inhérent aux réactions d’oxydation et de réduction dans l’organisme; appliquons-les donc à la présence électriquement active d’oxyde de graphène chez les milliards de patients aujourd’hui inoculés à travers le monde « contre » le SARS-CoV-2. 1) Lorsqu’il est excité par truchements électromagnétiques ambiants, l’oxyde de graphène multiplie en conséquence ses propres fréquences. 2) En fonction de l’intensité du signal incident, il s’oxyde beaucoup plus vite et finit notamment par rompre l’équilibre entre les niveaux (naturellement bénéfiques) de glutathion et la toxicité dont il est lui-même l’élément déclencheur une fois intégré à l’organisme au moyen d’une des quatre injections mondialistes. C’est en cela qu’il peut entraîner toute une panoplie d’altérations métaboliques redoutables et de modifications très sérieuses du comportement du système immunitaire.   

Objectif perpétuation pathogénique indéfinie, régulation démographique, et neuromodulation des peuples… On peut certainement le craindre, en prenant acte de ces découvertes, quand bien même (et surtout !) puisqu’elles ne seront pas ébruitées par les maîtres du discours.

Récapitulation : comprendre le covidisme en fonction du tout globaliste

Nous vivons une époque sans précédent de mensonges, de négation de la vérité, de propagande et de violence systémique sans précédent. Cela est d’autant plus attesté et pernicieux que cette même époque aime par-dessus tout se parer des apparences de l’illumination intellectuelle, du progrès, de la compassion inclusive à toute épreuve (sauf quand il s’agit des brebis galeuses non-vaccinées), de la philanthropie (du moins, lorsqu’elle est rentable), de l’œcuménisme non dogmatique (dont le seul dogme n’est autre que l’absence de dogme, opinionisme oblige), de la liberté de choisir (par exemple d’en terminer avec une grossesse encombrante, mais certainement pas de mettre en doute et de rejeter les nouveaux « vaccins » mondialistes), etc.

L’hypocrisie est pour le moins flagrante, d’où la violence fondamentale, à la fois intériorisée et de plus en plus extériorisée, qui caractérise notre situation historique et culturelle en ce premier quart du XXIe siècle.

Mais il fallait, semble-t-il, redonner une épaisseur nouvelle à l’hypnose collective bêtifiante. Car les récents « travers » populistes (principalement le Brexit et l’élection de Trump en 2016) indiquaient qu’une prise de conscience des peuples allait dans le sens d’un mouvement de réluctance opiniâtre capable d’interférer avec les principes et les tactiques politiques des forces organisées du mondialisme.  

Entrent en scène la peur (outil de choix des despotes), la panique mimétique, la surenchère de dépistage et de chiffres falsifiés (fraude des tests PCR, statistiques de décès des plus douteuses), l’effondrement économique, les élections américaines piratées et dérobées au profit de Biden, l’isolement forcé des peuples limitant l’accès à l’air frais et à la lumière du soleil… Entrent donc dans notre champ visuel les conditions d’existence du monde covidique façonné en 2020.

La censure technocratique, la lutte contre le changement climatique (objectif « Pacte vert mondial », au nom de la « santé publique »), la numérisation de l’éducation et de l’interaction sociale, le « vaccin » universel (comprenant, dans sa confection, des produits génétiques dérivés de lignées cellulaires d’enfants avortés), la mise en place d’une monnaie numérique mondiale, comptent parmi les principaux piliers impérieux de la refonte escomptée par les partenaires mondiaux du Forum de Davos. Les retournements orwelliens de définition et autres détournements linguistiques (« neutralité climatique », « pandémie », « seuls ensemble », « nouvelle normalité », « le pass = liberté », « vaccins », « nouveaux variants ») sont aussi au programme de la fraude épistémique généralisée – au service du dressage et de la conquête des esprits – et de la grande reconfiguration du monde, selon le projet pan-numérique de la caste technocratique.

D’où l’énumération non exhaustive suivante du programme de « Grande Réinitialisation », plus violemment que jamais à l’ordre du jour, que nous proposons ici pour mieux situer le phénomène du covidisme d’État dans son rapport au grand Léviathan du tout globaliste (le lecteur sera libre de peaufiner et de compléter la liste) :

  • un gouvernement mondial ;
  • une monnaie numérique mondiale ;
  • une banque centrale mondiale ;
  • une armée mondiale ;
  • la fin de la souveraineté nationale ;
  • la fin des races (selon la logique interne du racisme suprême de l’antiracisme institutionnalisé) ;
  • la fin de toute propriété privée (maisons, voitures, petits commerces…) ;
  • la fin de la cellule familiale traditionnelle ;
  • la fin de la conjugalité et de la fécondité naturelles ;
  • la prise en charge éducationnelle des enfants par le gouvernement ;
  • ’éradication « compassionnelle » des personnes âgées (euthanasie universelle) ;
  • la dépopulation eugénique au profit du culte néopaïen de la planète (rappelons, par contraste, ce que disait un saint Jean de la Croix, qui scandaliserait les nouveaux fondamentalistes de la révérence écologique absolue : « Une seule pensée de l’homme vaut mieux que tout l’Univers, et Dieu seul en est digne ») ;
  • la mise en place d’une sanitocratie universelle ;
  • les vaccins obligatoires partout (canonisation universelle des principes de l’Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation, en anglais GAVI) ;
  • l’interdiction de la naturopathie et des médecines naturelles alternatives ;
  • perpétuation indéfinie des masques faciaux (suppression des visages) ;
  • l’allocation universelle ou revenu de base (l’austérité généralisée) ;
  • le sécuritarisme omniprésent ;
  • la surveillance de masse : basée sur la pan-connexion 5G (un réseau d’ondes millimétriques universalisé), les QR codes, et les micropuces ;
  • le système de crédit social (à la chinoise) ;
  • la fin des entreprises indépendantes ;
  • la fin des combustibles fossiles ;   
  • la restriction des voyages aériens non essentiels ;
  • la fin de l’irrigation, des fermes et des pâturages privées ;  
  • la concentration de la population dans les zones de peuplement ;
  • l’utilisation restreinte des terres ;

Réflexions conclusives

En 2021, la vertu maîtresse est de garantir la santé publique et le « bien-être » des peuples sous tutelle étatique, quand bien même les moyens d’y parvenir seraient irrationnels et liberticides.

Dans le prolongement de l’effémination de la société et de l’élévation désormais obligatoire de la figure homosexuelle bienpensante en Occident, la castration de l’homme covidique contemporain, par la peur et l’infantilisation, fait le jeu d’un remodelage complètement contre nature de l’humanité et des valeurs qui sous-tendent toujours l’édification et le développement de toute authentique civilisation. Aujourd’hui sous régime de liberté surveillée, l’homme covidique contemporain s’accommode très bien des prémisses émasculateurs de l’État-providence et de la destruction des valeurs, en premier lieu des valeurs masculines de courage, de résilience, de persévérance dans l’adversité, y compris face à la mort, inéluctable pour tous ici-bas.

Les mesures sanitaires prises par les autorités françaises n’ont eu aucune incidence jugulatrice sur l’épidémie, tout le monde le sait très bien (même ceux qui font semblant de ne pas le savoir). Plutôt que d’en prendre acte, ces mêmes autorités ont diffusé sans vergogne l’idée que la responsabilité de nouveaux développements et cas d’infection devait être imputée aux comportements déviationnistes des Français, particulièrement des « anti-vax complotistes » …

L’utilisation de la force et de la culpabilisation contre les citoyens pour se dédouaner de ses responsabilités colossales dans la gestion désastreuse de la crise sanitaire est une stratégie que le gouvernement français a systématiquement adoptée depuis un an et demi. Par son comportement répressif, accusateur et bien souvent bricoleur, il a fait le lit d’un vaste sinistre aussi bien économique que sanitaire et social. La dogmatisation de l’absurde sanitaire qu’il continue de professer et d’imposer au peuple est un scandale sans précédent.

La débâcle gestionnaire que nous avons vue à l’œuvre et malheureusement subie relève à la fois de ce scandale et de ce qui caractérise le plus distinctement cette ère hystérique du covidisme d’État : l’abdication de la rationalité.

Le type de rationalité qui perdure, par nécessité, nonobstant l’élaboration de politiques sécuritaires irrationnelles par nos instances étatiques entièrement soumises au covidisme, est celui qui soutient le projet aujourd’hui presque entièrement actualisé d’une hégémonie technocratique (vaccinale et numérique). Sans rationalité découlant d’abord de la technè, impossible de concevoir et de finalement mettre en œuvre le Nouvel Ordre civilisationnel de l’inoculation génique et de la surveillance universelle qui s’impose aujourd’hui.

C’est contre ce dévoiement totalitaire que continue de se lever aujourd’hui la France courageuse, la France qui fait aujourd’hui des émules dans le monde entier.  

Les représentants du pouvoir, de leur côté, restent enfermés dans leur déni péremptoire et autoritaire, coutumiers indécrottables de tactiques violant toute éthique médicale digne de ce nom. Ils se sont fourvoyés depuis le début, et l’entêtement persiste, comme si de rien n’était.

L’inversion accusatoire qui consiste à faire porter le fardeau de l’immoralité sur le dos des défenseurs des libertés fondamentales est la marque immanquable de cet orwellisme pharisaïque des détenteurs contemporains du pouvoir politico-médiatique. Dans leur suffisance « anti-complotiste » et donneuse de leçons de morale sanitaire, les accusateurs covidistes vont aujourd’hui jusqu’à faire passer les conditions d’existence en société pour un crime contre celle-ci. À commencer par le simple fait d’interagir avec autrui (sans faire de concession à l’irrationalité covidique de la peur d’autrui), parce que cela pourrait impliquer la possibilité de transmettre le virus à d’autres personnes… La logique de l’inversion morale, derrière cette manière démentielle de raisonner, pose pour prémisse que la transmission du virus, en soi, constitue un crime sans équivoque. Les restrictions en place sont dès lors moralement justifiables et justifiées. On trouve la même forme de raisonnement vicié depuis un an et demi au fondement des stratégies de contrainte préventive, d’infantilisation des peuples et d’utilisation de la force constitutionnelle et exécutive pour asseoir un monopole sanitaire illégitime.

Lorsque les exceptions qu’un État impose par rapport aux libertés et aux droits fondamentaux de ses citoyens peuvent être mises en avant et promulguées sans honte comme « libératrices », il est clair que l’inversion morale est allée beaucoup, beaucoup trop loin.

Dans ces conditions, se défendre du sécuritarisme tyrannique d’État, du covidisme hystérique et délateur, et des intimidations coercitives « légales » du pouvoir face à une menace aussi peu meurtrière que celle du coronavirus devient un devoir incontournable, une obligation morale interne surgissant de la conscience de tout homme encore rationnel et libre.

Pénaliser par « précaution », voilà une démarche qui ne pouvait tenir (on l’a vu dès l’an dernier). Le chantage à la liberté, intrinsèquement contradictoire, ne peut non plus tenir. Nous sommes une majorité à abominer la surveillance universelle, dont le « pass sanitaire » est le marchepied. Le glissement totalitaire est désormais consommé. Mais il s’agit d’un échec gouvernemental en tous points, et le grondement légitime des peuples se fait entendre des quatre points cardinaux.

Gardons espoir que la rentrée et les semaines à venir vont fournir la poussée supplémentaire à la levée de boucliers de tous les amis de la civilisation et de la loi naturelle.

Notes

[1] Et le procès condamnateur particulièrement avilissant à l’endroit du professeur Didier Raoult.

[2] Qui, entre autres effets bénéfiques, renforce de manière prouvée l’activité cellulaire antivirale naturelle en augmentant la production naturelle d’interféron. En d’autres termes, il ne s’agit pas seulement d’un médicament antiparasitaire à l’usage des vétérinaires (comme d’aucuns propagandistes du pouvoir l’ont répété à l’envi), mais bien d’un inhibiteur avéré (et sans effets secondaires) de l’activité du SARS-CoV-2.

[3] https://www.businessinsider.com/cdc-fully-vaccinated-people-can-spread-delta-variant-2021-7.

[4] Outbreak of SARS-CoV-2 Infections, Including COVID-19 Vaccine Breakthrough Infections, Associated with Large Public Gatherings — Barnstable County, Massachusetts, July 2021 | MMWR (cdc.gov).

Il convient de signaler ici un article de recherche de 2015 qui examine si les vaccins pourraient en fait favoriser l’évolution d’agents pathogènes plus virulents que le virus de base : 
Imperfect Vaccination Can Enhance the Transmission of Highly Virulent Pathogens (plos.org).  

[5] https://www.sentiweb.fr/document/5398 (« Situation observée pour la semaine 35 de l’année 2021, du 30/08 au 05/09/21 », voir p. 2/3).

[6] De 173 cas pour 100 000 habitants (ratio du seuil épidémique établi en 2016).

[7] Voir l’étude intitulée 
Comparing SARS-Cov-2 natural immunity to vaccine-induced immunity: reinfections versus breakthrough infections, par les docteurs Sivan Gazit et son équipe de recherche au 
Maccabi Research and Innovation Center (nous allons y revenir quelque peu ci-dessous). 

[8] https://www.science.org/news/2021/08/grim-warning-israel-vaccination-blunts-does-not-defeat-delta

[9] Voir en note [7].

[10] Thromboses (artérielles, veineuses, cérébrales), ischémies, myocardites, péricardites, cas d’hyperperméabilité capillaire, pneumopathies, fausses-couches spontanées, cas de syndrome de Guillain-Barré, …

Voir, par exemple en France, d’après les données répertoriées par l’ansm (et, plus spécifiquement, 
https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-suivi-hebdomadaire-des-cas-deffets-indesirables-des-vaccins), les enquêtes de pharmacovigilance pour l’injection de Pfizer-BioNTech
(le rapport nº 17 : période du 28 mai 2021 au 1er juillet 2021, ce qui date déjà quelque peu), notamment les pages 8 et 9, ainsi que les tableaux récapitulatifs des cas non graves et graves en pages 43 à 51 ; et pour l’injection Vaxzevria/AstraZeneca
(le rapport nº 14 : période du 04 juin au 08 juillet 2021).

[11] https://www.vie-publique.fr/en-bref/280887-covid-19-la-has-rend-son-avis-sur-une-3e-dose-de-vaccin

[12] https://francais.rt.com/international/90331-covid-19-mario-draghi-pret-imposer-vaccination-obligatoire-italie

[13] https://www.fda.gov/media/134922/download

[14] Voir le bulletin d’alerte du 21 juillet 2021 : 
https://www.cdc.gov/csels/dls/locs/2021/07-21-2021-lab-alert-Changes_CDC_RT-PCR_SARS-CoV-2_Testing_1.html   

Une étude de 2016 sur les nanomatériaux dérivés du graphène et sur leur toxicité in vivo et in intro : 
Toxicity of graphene-family nanoparticles: a general review of the origins and mechanisms | Particle and Fibre Toxicology (biomedcentral.com).

Une autre étude, datant de 2014, sur les nanoparticules magnétiques (à l’œuvre dans les thérapies géniques) : Superparamagnetic nanoparticle delivery of DNA vaccine – PubMed (nih.gov).

Également cette étude de 2010 portant spécifiquement sur la toxicité provoquée par les nanoparticules lipidiques chargées positivement : The systemic toxicity of positively charged lipid nanoparticles and the role of Toll-like receptor 4 in immune activation – ScienceDirect.




Le meurtre en temps réel de la démocratie

Par Lucien-Samir Oulahbib

Les élites globalistes affairistes formant la Secte Scientiste-hygiéniste assassinent sous nos yeux (guère étonnés) l’approche universelle dite « progressiste » (mélioratif) au profit des monstruosités écologistes léninistes et islamiques.

Ainsi, au lieu de considérer que les droits humains — comme la liberté de penser et d’entreprendre, l’égalité hommes/femmes, la fraternité de tous contre toutes les formes d’injustice — sont des acquis qui améliorent la condition humaine et deviennent donc les pierres angulaires (des rhombes) de la civilisation humaniste dont la Hollande, la France la Grande-Bretagne les États-Unis ont été (et sont encore) les fleurons (bien plus que l’Allemagne et la Russie, du moins sur ce point précis), les monstres fabriqués par cette Secte de zombies aux yeux froids (sans âme) ont abandonné tout lien spirituel à l’islam et tout lien écologique aux néo-léninistes (à l’instar d’Heidegger, Sartre, Lefebvre, Lévy-Strauss, Althusser qui abandonnent l’analyse sociale historique du phénomène humain au marxisme-léninisme).

Ce ne sont pas des considérations hors sol.

Lorsque par exemple aujourd’hui une experte en relations internationales spécialisée sur l’Asie du Sud-Est (en l’occurrence l’analyse de l’ingérence du Pakistan en Afghanistan, Christine Fair) est censurée par la BBC parce qu’elle souligne comment les Talibans ont été et sont encore soutenus par la fraction de la Secte régissant le Pakistan, cela démontre seulement le poids grandissant de cette dernière dans tous les domaines, que l’on peut alors énumérer comme suit (il faudra bien sûr établir aussi un « profil » propre à chaque monstre comme indiqué précédemment) :

  • Ce n’est pas un hasard que Biden ait, bien plus à la suite d’Obama que de Trump, abandonné l’Afghanistan, toutes affaires cessantes, car pour lui et la Secte qui s’en sert de prothèse politique, les Talibans — en tant que secte clanique autoproclamée — leur ressemblent à tout point de vue, au-delà des apparences divergentes, tant le désir d’absolutisme frénétique (et jouissif) de domination brutale des plus forts sur les plus faibles prévaut, mais voilé, caché, masqué par toute une apparence ouatée, toute une moquette symbolique feutrée où l’on tue avec le sourire et un petit mot d’excuse professionnelle : « rien de personnel ». L’apparente volonté de détruire l’égalité hommes/femmes en la noyant dans la fusion des « genres », la lutte pour accroître le droit à l’avortement à neuf mois pour effacer les apports au niveau psychique de la différence père/mère (ladite méthode Ropa), toutes ces dérives barbares (au sens de sortir de l’idée même de civilisation) masquent en réalité le désir absolu de promouvoir peu à peu et en toute transparence ce qui en creux structure par exemple désormais la sexualité des élites qu’elles cherchent de plus en plus à déployer partout, à savoir le sadomasochisme, l’onanisme/voyeurisme, l’orgie généralisée (La familia grande) avec en point d’orgue la pédocriminalité. Aussi, la volonté opiniâtre actuelle de masquer littéralement les populations et de les purifier par l’onction d’injection dite « vaccinale » (qui rime avec « vaginale ») dévoile ce sadomasochisme bien plus matriarcal que patriarcal pensé désormais à voix haute et élargi au domaine politique comme l’espéraient les Foucault (apologie de Sade) et Deleuze (apologie de Masoch) malgré les réticences d’un Habermas et de quelques élèves d’Aron (atones).
  •  Le fait par exemple que tous les grands médias mondiaux fassent l’apologie d’un islam considéré comme ontologiquement supérieur à tout ce que les civilisations gréco-judéo-chrétiennes, mais aussi bouddhistes et taoïstes ont créé comme armature symbolique puissante expriment bien qu’en creux soit fanatiquement désiré le Retour intégral de l’inégalité fondamentale entre initiés et non-initiés qui structure également la société islamique depuis le début, le tout teinté d’orientalisme sensualiste et de ses « mille et une nuits » (alors que la plupart d’entre elles font partie de la Perse préislamique victorieuse des Assyriens, des Égyptiens et des Grecs).
  • Même Zemmour admet en creux cettedite supériorité civilisationnelle en avouant sa peur d’une « République islamique » installée en France, alors que cette appréhension reste infondée tant la « quantité ne fait pas la qualité » (erreur de lecture de Hegel faite par Engels et que reprend Zemmour) puisqu’il ne suffit pas d’agiter des ingrédients chimiques dans une fiole pour fabriquer une cellule vivante, alors que la civilisation issue de la pensée grecque et judéo-chrétienne vivifiée par le droit romain et l’esprit scientifique issue de la Renaissance, le tout nourri enrichi par la découverte (conflictuelle) avec d’autres civilisations, permet aujourd’hui, et a contrario, que tous les humains — y compris ceux encore sous influence islamique — s’aperçoivent de plus en plus de sa supériorité objective.
  • En effet, cette civilisation multiforme améliorant le lien interactif entre humanité et citoyenneté singulière s’avère bien plus nécessaire pour leur morphologie personnelle que la civilisation islamique qui perdure uniquement encore parce que d’une part le pétrole reste un élément essentiel de la production chimique et énergétique industrielle et parce que d’autre part les élites affairistes globalistes corrompues en ont besoin pour maintenir sous le joug tyrannique des populations entières (qui cependant tentent de fuir cette destruction de fait de tout espoir mélioratif).
  • La construction de mosquées en Europe par exemple en est l’un des indices majeurs en vue de maintenir, de geler, de cristalliser en une même forme transmissible ce sadomasochisme politique qui fait tant fantasmer des élites en fin de course et qui fabriquent désormais leur population en portions de viandes pornos que l’on injecte comme on le fait pour la viande animale avant abattoir.
  • La prolifération des mensonges en matière écologique en devient le pompon et la suite programmée de la syndémie actuelle tant la diabolisation du CO2 (essentiel pour les plantes et donc la reforestation) est devenue le symptôme d’une confusion totale entre la nécessité de lutter contre le gaspillage, la démesure des mégalopoles, la globalisation forcenée, la médicalisation quantitative de la santé et ce désir-là, aussi absolutiste, d’empêcher les humains de choisir leur moyen de locomotion et de santé.
  • Le scientisme généralisé que les faux écologistes soutiennent (ne parlons pas des néo-léninistes et des islamiques bien sûr) est lui aussi le syndrome d’un mal encore plus profond : celui du refus de concevoir que l’esprit scientifique n’est pas l’opposé du sens commun, mais ce qui lui permet de s’améliorer.

Mais ces assassins sont aussi des collectionneurs : ils adorent insérer dans d’énormes bocaux les civilisations qu’ils embaument sous formol, ou alors les maintenir sous serre(s), les cultiver, ainsi telles des variétés plastiques, de maintenir sous respirateur artificiel des formes spirituelles et politiques pétrifiées, autant de nouvelles cités Pompéi.




DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò. MàJ

[Source : medias-presse.info]

Traduction de ©Francesca de Villasmundo pour MPI

Source : Mgr Viganò pour MPI – Traduction – de l’original italien – autorisée et vérifiée par l’auteur


Depuis plus d’un an et demi, nous assistons impuissants à la succession d’événements incongrus auxquels la plupart d’entre nous n’est pas en mesure de donner une justification plausible. L’urgence pandémique a mis en évidence les contradictions et l’illogisme des mesures visant nominalement à limiter les contagions –confinement, couvre-feu, fermetures d’activités commerciales, limitations des services publics et des cours, suspension des droits des citoyens– mais qui sont quotidiennement désavouées par des rumeurs discordantes, des preuves évidentes d’inefficacité, des contradictions de la part des autorités sanitaires elles-mêmes. Inutile d’énumérer les mesures que presque tous les gouvernements du monde ont prises sans obtenir les résultats promis. Si nous nous limitons aux avantages supposés que le sérum génétique expérimental aurait dû apporter à la communauté – en premier lieu l’immunité contre le virus et la liberté de mouvement retrouvée – nous constatons qu’une étude de l’Université d’Oxford publiée dans  The  Lancet  (ici) a déclaré que la charge virale des vaccinés à double dose est 251 fois supérieure aux premières souches du virus (ici), en dépit des proclamations des dirigeants mondiaux, à commencer par le Premier ministre italien Mario Draghi, selon lequel « ceux qui se font vacciner vivent, ceux qui ne se font pas vacciner meurent ». Les effets secondaires du sérum génétique, habilement dissimulés ou délibérément non enregistrés par les autorités sanitaires nationales, semblent confirmer le danger de son administration et les inconnues inquiétantes pour la santé des citoyens auxquelles nous devrons bientôt faire face.

De la science au scientisme

L’art médical – qui n’est pas de la science, mais l’application de principes scientifiques à des cas différents, sur une base expérientielle et expérimentale – semble avoir renoncé à sa prudence, au nom d’une urgence qui l’a mise au rang de sacerdoce d’une religion – la science, précisément – qui, pour être telle s’est voilée d’un dogmatisme à la limite de la superstition. Les ministres de ce culte se sont constitués en une caste d’intouchables, exempts de toute critique, même lorsque leurs affirmations sont réfutées par l’évidence des faits. Les principes de la médecine, jugés universellement valables jusqu’en février 2020, ont succombé à l’improvisation, au point de nous entendre recommander la vaccination en pleine pandémie, l’obligation de masques déclarés inutiles, le recours à des distanciations alambiquées, l’interdiction de traitements médicamenteux efficaces et l’imposition de thérapies géniques expérimentales qui dérogent aux protocoles de sécurité normaux. Et comme il y a de nouveaux prêtres du Covid, il y a aussi de nouveaux hérétiques, c’est-à-dire ceux qui rejettent la nouvelle religionpandémique et veulent rester fidèles au serment d’Hippocrate. Il n’est pas rare que l’aura d’infaillibilité entourant les virologues et autres scientifiques plus ou moins titrés ne soit pas remise en cause par leurs conflits d’intérêts ni par les prébendes considérables des sociétés pharmaceutiques, ce qui, dans des conditions normales, seraitscandaleuse et criminelle.

Ce que beaucoup ne comprennent pas, c’est l’incongruité entre les objectifs déclarés et les moyens qui sont adoptés à l’occasion pour les obtenir. Si, en Suède, l’absence de confinement et de masques n’a pas entraîné de contagion supérieure à celle des pays où les gens se sont confinés chez eux ou là où les masques ont également été obligatoires dans les écoles primaires, cet élément n’est pas considéré comme la preuve de l’inefficacité des mesures. Si, en Israël ou en Grande-Bretagne, la vaccination de masse a accru les infections et les a rendues plus virulentes, leur exemple n’amène pas les dirigeants d’autres pays à faire preuve de prudence dans la campagne de vaccination, mais les incite à évaluer l’obligation l’administrer. Si l’ivermectine ou le plasma hyperimunne s’avèrent des traitements valables, cela ne suffit pas à les autoriser et encore moins à les recommander. Et quiconque se demande la raison de cette irrationalité déconcertante finit par suspendre le jugement, acceptant avec une sorte d’adhésion fidéiste les déclarations des prêtres du Covid, ou vice versa en considérant les médecins comme des sorciers peu fiables.

Un seul scénario sous une seule direction

Comme je l’ai déjà dit, nous sommes confrontés à une tromperie colossale, fondée sur le mensonge et la fraude. Cette tromperie part du principe que les justifications invoquées par l’autorité à l’appui de son action à notre égard sont sincères. Plus simplement, l’erreur consiste à considérer les dirigeants comme honnêtes et à supposer qu’ils ne nous mentent pas. Nous nous obstinons donc à trouver des justifications plus ou moins plausibles, dans le seul but de ne pas reconnaître que nous faisons l’objet d’une conjoncture planifiée dans les moindres détails. Et tandis que nous essayons d’expliquer rationnellement des comportements irrationnels ; alors que nous attribuons une logique à l’action illogique de ceux qui nous gouvernent, la dissonance cognitive nous amène à fermer les yeux sur la réalité et à croire aux mensonges les plus éhontés.

Nous aurions dû comprendre – je l’écrivais dans le passé – que le plan du Great Reset [de la Grande Réinitialisation] n’était pas le fruit des divagations de quelques  « complotistes », mais la preuve brute d’un dessein criminel, conçu depuis des décennies et visant à l’instauration d’une dictature universelle dans laquelle une minorité de personnes incommensurablement riches et puissantes entend asservir et soumettre toute l’humanité à l’idéologie mondialiste. Parce que l’accusation de « conspirationnisme » pouvait peut-être avoir un sens alors que la conspiration n’était pas encore évidente, alors qu’aujourd’hui nier ce que l’élite a conçu depuis les années cinquante est injustifiable. Ce que Kalergi, les Rothschild, les Rockefeller, Klaus Schwab, Jacques Attali et Bill Gates ont dit après la guerre a été publié dans des livres et des journaux, commenté et repris par des organismes et fondations internationaux, réalisé précisément par des partis et des majorités gouvernementales. Les États-Unis d’Europe, l’immigration incontrôlée, la réduction des salaires, l’annulation des garanties syndicales, la renonciation à la souveraineté nationale, la monnaie unique, le contrôle des citoyens sous prétexte d’une pandémie, la réduction de la population par l’utilisation de vaccins avec de nouvelles technologies ne sont pas des inventions récentes, mais le fruit d’une action planifiée, organisée, coordonnée. Une action qui de toute évidence colle parfaitement à un seul scénario sous une seule direction.

La mentalité criminelle

Une fois qu’il a été compris que les événements présents ont été voulus pour obtenir certains résultats – et donc pour poursuivre certains intérêts d’une partie minoritaire de l’humanité, avec un préjudice incalculable pour la majorité – nous devons également avoir l’honnêteté de reconnaître la mentalité criminelle des auteurs de ce plan. Ce dessein criminel nous fait aussi comprendre la malveillance de l’autorité en présentant certaines mesures comme une réponse inéluctable à des événements imprévisibles, lorsque les événements ont été habilement créés  et grossis dans le seul but de légitimer une révolution  –  que Schwab identifie comme une quatrième révolution industrielle – voulue par l’élite au détriment de toute l’humanité. L’asservissement de l’autorité est d’ailleurs le résultat d’un processus entamé encore plus tôt, avec la Révolution française, et qui a rendu la classe politique servante non pas de Dieu (dont elle méprise dédaigneusement la Seigneurie) ni du peuple souverain (qu’elle méprise et utilise uniquement pour se légitimer), mais des potentats économiques et financiers, de l’oligarchie internationale des banquiers et des usuriers, des multinationales et des sociétés pharmaceutiques. En réalité, à y regarder de plus près, tous ces sujets relèvent d’un petit nombre de familles très riches bien connues.

Un même asservissement est également évident dans l’information : les journalistes ont accepté – sans aucun scrupule de conscience – de se prostituer au puissant, allant même jusqu’à censurer la vérité et à diffuser des mensonges éhontés sans même essayer de leur donner un semblant de crédibilité. Si, jusqu’à l’année dernière, les journalistes comptaient le nombre de « victimes » du Covid en présentant les positifs comme des malades en phase terminale, aujourd’hui, ceux qui meurent après le vaccin ne sont que saisis d’un « malaise » et, avant même les examens post mortem, ils décident d’office qu’il n’y a aucune corrélation avec l’administration du sérum génétique. Ils subvertissent la vérité en toute impunité, quand celle-ci ne confirme pas le récit,  la pliant à leurs fins.

Ce qui se passe depuis un an et demi avait été largement annoncé, dans les moindres détails, par les artisans du Great Reset eux-mêmes ; tout comme on nous avait annoncé les mesures qui auraient dû être prises. Le 17 février 1950, devant le Sénat des États-Unis, le célèbre banquier James Warburg a déclaré : « Nous aurons un gouvernement mondial, que cela vous plaise ou non. La seule question qui se pose est de savoir si ce gouvernement mondial sera établi par consensus ou par la force. » Quatre ans plus tard, le groupe Bilderberg est né, qui compte parmi ses membres des personnalités telles que Gianni Agnelli, Henry Kissinger, Mario Monti et Mario Draghi, l’actuel Premier ministre italien. En 1991, David Rockefeller écrivait : « Le monde est prêt pour parvenir à un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. » Il a ajouté : « Nous sommes au bord d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de la « juste » crise mondiale et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial. » Nous pouvons affirmer, aujourd’hui, que cette « bonne » crise  coïncide avec l’urgence pandémique et avec le Lock step décrit depuis 2010 par le document de la Fondation Rockefeller, Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international, qui prévoyait tous les événements auxquels nous assistons  (ici).

En bref, ils ont créé un faux problème pour pouvoir imposer comme solution apparente les mesures de contrôle de la population, supprimer avec les confinements et le green pass la petite et moyenne entreprise au profit de quelques groupes internationaux, supprimer l’enseignement par l’enseignement à distance, réduire le coût de la main d’œuvre et du travail salarié grâce au smart working [travail intelligent]privatiser la santé publique au profit de Big Pharma, permettre aux gouvernements d’utiliser l’état d’urgence pour légiférer par dérogation au droit et imposer des vaccins à l’ensemble de la population, en rendant les citoyens  traçables dans tous leurs mouvements, malades chroniques ou stériles.

Tout ce que l’élite voulait faire, elle l’a fait. Et ce qui est incompréhensible, c’est que face à la preuve de la préméditation de ce grand crime contre l’humanité, qui voit les dirigeants de presque le monde entier complices et traîtres, il n’y a pas un seul magistrat qui ouvre un dossier contre eux pour découvrir la vérité et condamner les coupables et les complices. Le dissident n’est pas seulement censuré, mais désigné comme un ennemi public, comme un propagateur, comme une non-personne à qui aucun droit ne doit être reconnu.

Deep state [État profond] et deep church [église profonde]

Maintenant, face à un plan criminel, il serait au moins logique de le dénoncer et de le faire connaître, pour pouvoir ensuite l’éviter et juger les coupables. La liste des traîtres devrait commencer par les chefs de gouvernement, les  ministres et les députés, puis se poursuivre avec les virologues et les médecins corrompus, avec les fonctionnaires complices, avec les hauts gradés des forces armées  incapables de s’opposer à la violation de la Constitution, avec les journalistes vendus, avec les magistrats lâches et avec les syndicats courtisans. Dans cette longue liste qui sera peut-être un jour dressée, il faudrait également énumérer les hauts dirigeants de l’Église catholique, à commencer par Bergoglio, et de nombreux évêques, zélés exécuteurs de la volonté du prince contre le mandat reçu par le Christ. Certes, dans cette liste, on aurait connaissance de l’extension du complot et du nombre des comploteurs, confirmant la crise de l’autorité et la perversion du pouvoir civil et religieux. Bref, on comprendrait que la partie corrompue de l’autorité civile – l’État profond – et de l’autorité ecclésiastique – l’église profonde – sont les deux faces d’une même médaille, toutes les deux instruments de l’instauration du Nouvel Ordre Mondial.

Mais pour comprendre cette alliance entre le pouvoir civil et le pouvoir religieux, il faut reconnaître la dimension spirituelle et eschatologique du conflit présent, en l’encadrant dans la guerre que Lucifer, depuis sa chute, a déclenchée contre Dieu. Cette guerre, dont les conséquences sont décidées ab aeterno avec la défaite inexorable de Satan et de l’Antéchrist et la victoire écrasante de la Femme entourée d’étoiles, s’approche désormais de l’épilogue : c’est pourquoi les forces des ténèbres sont si déchainées, si impatientes d’effacer le nom de Notre Seigneur de la terre, de détruire non seulement la présence tangible dans nos villes en démolissant les églises, en abattant les croix, en supprimant les fêtes chrétiennes ; mais aussi en en supprimant le souvenir, en effaçant la civilisation chrétienne, en en falsifiant l’enseignement, en dégradant son culte. Et pour ce faire, la présence d’une hiérarchie fidèle et courageuse, disposée au martyre pour défendre la foi et la morale chrétienne, est certainement une entrave. C’est pourquoi, dès le début du plan mondialiste, il était indispensable de corrompre la hiérarchie dans la morale et la doctrine, de l’infiltrer avec des cinquièmes colonnes et des cellules dormantes, de la priver de tout désir surnaturel, de la rendre vulnérable au chantage par des scandales financiers et sexuels ; en vue de l’exclure et de l’éliminer une fois son but atteint, selon la pratique en cours.

La fin des années cinquante, lorsque le projet du Nouvel Ordre prenait forme, signa cette opération d’infiltration qui a commencé la propre œuvre de subversion quelques années plus tard, avec le Concile œcuménique Vatican II, par rapport à laquelle l’élection de Roncalli et l’éviction du papable Siri, « dauphin » de Pacelli, ont représenté une raison d’enthousiasme tant pour la composante progressiste et moderniste interne à l’Église que pour la composante communiste, libérale et maçonnique du monde civil. Vatican II représentait au sein du corps ecclésiastique ce que le serment du Jeu de Paume était pour la société civile : le début de la Révolution. Et si j’ai voulu à plusieurs reprises souligner le caractère subversif du Concile, je crois qu’aujourd’hui une analyse historique se rend nécessaire, grâce à laquelle des faits apparemment déconnectés acquièrent une signification inquiétante et expliquent beaucoup de choses.

Liaisons dangereuses

Comme Michael J. Matt l’a rapporté dans une vidéo récente sur The Remnant (ici), aujourd’hui nous commençons à assembler tous les carreaux de la mosaïque et à découvrir – de l’aveu même de l’un des protagonistes – que Mgr Hélder Câmara, archevêque d’Olinda et Recife au Brésil, a rencontré le jeune Klaus Schwab, fondateur du  Forum économique mondial et théoricien de la Grande Réinitialisation. Schwab, ayant connu le Prélat pour son opposition à l’Église traditionnelle et ses thèses révolutionnaires et paupéristes, l’a invité au Forum de Davos, considérant sa participation à cet événement comme extrêmement importante en vue du projet du Nouvel Ordre. Nous savons qu’Hélder Câmara faisait partie des organisateurs du Pacte des Catacombes qui, quelques jours avant la clôture du Concile, le 16 novembre 1965, fut signé par une quarantaine d’évêques ultraprogressistes. Parmi les thèses hérétiques de ce document, il y a aussi la collaboration à l’instauration d’un « autre ordre social, nouveau » (ici, n°9) fondé sur la justice et l’égalité. Et nous ne sommes pas surpris d’apprendre que, parmi les signataires, il y avait aussi Mgr Enrique Angelelli, auxiliaire de Cordoue en Argentine, « point de référence pour celui qui était à l’époque, Jorge Mario Bergoglio » (ici).  Bergoglio lui-même a déclaré, dès le début du Pontificat, qu’il partageait les instances du Pacte des Catacombes. Le 20 octobre 2019, à l’occasion du Synode pour l’Amazonie, a été reproduite la célébration du pacte parmi les conjurés aux catacombes de Santa Domitilla, confirmant que le plan lancé au Concile avait trouvé son accomplissement précisément dans Jorge Mario Bergoglio. Loin de prendre ses distances avec les ultra-progressistes qui le soutiennent et qui ont décidé de son élection au dernier Conclave, il ne manque pas de donner la preuve d’une parfaite cohérence avec le plan du Nouvel Ordre Mondial, à commencer par la collaboration d’organismes et de dicastères du Vatican avec l’environnementalisme de matrice malthusienne et par la participation au Council For Inclusive Capitalism, une alliance globale avec Rothschild, la Fondation Rockefeller et les grandes banques.  Ainsi, d’une part, David Rockefeller avec la Commission trilatérale et, d’autre part, Klaus Schwab, lié aux Rothschild (ici), au Forum économique mondial, se retrouvent bras dessus bras dessous avec le chef de l’Église catholique pour établir le Nouvel Ordre par le biais de la Grande Réinitialisation, comme prévu depuis les années 50.

Le plan mondial de dépopulation

Dans ce pactum sceleris,  il faut également compter quelques représentants de l’Académie Pontificale pour la Vie, récemment bouleversée dans son organigramme précisément par Bergoglio, qui en a éloigné les membres les plus fidèles au Magistère en les remplaçant par des théoriciens de la dépopulation, de la contraception et de l’avortement. Rien d’étonnant donc au soutien du Saint-Siège aux vaccins : le Sovereign Independent de juin 2011 reportait en Une : « Dépopulation par vaccination forcée : la solution du zéro dioxyde de carbone » (ici). A côté du titre, une photo de Bill Gates était accompagnée de ce commentaire : « Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards de personnes. Cela portera à 9 milliards. Si nous faisons un travail vraiment bien fait avec les nouveaux vaccins, les soins de santé, les services de santé reproductrice [c’est-à-dire l’avortement et la contraception], nous pouvons réduire la population de 10 ou 15 %. » Il y a onze ans, Bill Gates, qui fait aujourd’hui partie des actionnaires du groupe Black Rock qui finance les sociétés pharmaceutiques qui fabriquent les vaccins, faisait partie des principaux commanditaires de l’OMS et d’une myriade d’organismes publics et privés liés à la santé. À ses côtés, curieusement, nous trouvons George Soros, le « philanthrope » de l’Open Society qui, avec la Fondation Bill et Melinda Gates, a récemment investi dans une société britannique qui fabrique des tampons pour révéler le Covid (ici). Et comme nous parlons de questions économiques, je voudrais rappeler que le Saint-Siège a détenu des actions d’une valeur d’environ 20 millions d’euros dans deux industries pharmaceutiques qui fabriquaient un médicament contraceptif (ici) et, plus récemment, a investi dans un fonds qui garantissait des bénéfices très élevés en cas de crise géopolitique ou pandémique grâce à la spéculation sur les monnaies internationales, le Geo-Risk géré par la banque d’affaires Merril Lynch, qui après les premiers mois de pandémie avec des rendements qui sont montés en flèche, a dû le fermer (ici). D’autres capitaux, provenant de l’Obole de Saint Pierre, avaient servi à financer diverses initiatives, y compris en collaboration avec Lapo Elkann, dont le film autobiographique Rocketman d’Elton John. Sans évoquer la spéculation immobilière et l’achat du manoir de Londres, au numéro 60 Sloane Avenue, dont la chronique nous a largement informés, qui, d’une source sûre, je sais a été décidé par Bergoglio lui-même. Encore : toujours au nom de la cohérence et de l’ « Église pauvre pour les pauvres » si chère à Bergoglio, il y a ceux qui pensent que l’accord avec la Chine préparé par les jésuites et l’ex-cardinal McCarrick a rapporté un financement important du régime communiste de Pékin, en échange du silence du Vatican sur la persécution des catholiques et la violation des droits de l’homme (ici).

Ce n’est pas bien différent pour le racket de l’immigration : parmi ceux qui profitent de l’accueil, il y a, outre les coopératives de gauche, les organismes du Vatican et les Conférences épiscopales, auxquels les États donnent des financements importants pour l’accueil des clandestins. L’horrible monument avec le bateau en bronze érigé par Bergoglio sur la Place Saint Pierre est la représentation plastique d’une hypocrisie qui est la  marque de ce pontificat. Lors d’une récente audience du mercredi, nous avons pu entendre ces mots : « L’hypocrite est une personne qui simule, flatte et trompe parce qu’elle vit avec un masque sur le visage, et n’a pas le courage de faire face à la vérité.  […] L’hypocrisie dans l’Église est particulièrement détestable. Malheureusement, l’hypocrisie existe dans l’Église : il y a tant de chrétiens et de ministres hypocrites » (ici). Il me semble qu’il n’y a pas lieu de commenter.

Interférences de l’État profond

Les interférences de l’État profond sur la vie de l’Église catholique ont été multiples. Nous ne pouvons pas oublier les mails de John Podesta à Hillary Clinton, qui montrent son intention d’évincer Benoît XVI de la papauté et de commencer ainsi un nouveau « printemps de l’Église », progressiste et mondialiste, puis réalisé avec la démission de Benoît XVI et l’élection de l’Argentin. Nous ne pouvons pas non plus laisser de côté les ingérences d’organismes et d’institutions loin d’être proches de la religion, comme par exemple le B’nai B’rith, dictant la ligne du « renouvellement » de l’Eglise après Vatican II et massivement sous ce pontificat. Enfin, il convient de rappeler, d’une part, les refus dédaigneux d’audience à des personnalités politiques et institutionnelles d’orientation conservatrice et, d’autre part, les rencontres passionnées souriantes avec des représentants de la gauche et du progressisme, ainsi que les expressions de satisfaction enthousiaste lors de leur élection. Beaucoup d’entre eux doivent leur succès à avoir fréquenté des universités dirigées par la Compagnie de Jésus ou des milieux du catholicisme que l’on pourrait qualifier en Italie de « dossettiens » [1], où le réseau de relations sociales et politiques constitue une sorte de franc-maçonnerie progressiste et assure des carrières fulgurantes aux soi-disant « catholiques adultes », c’est-à-dire à ceux  qui se vantent du nom chrétien sans se comporter au service de la chose publique conformément à la foi et à la morale : Joe Biden et Nanci Pelosi ; Romano Prodi, Mario Monti, Giuseppe Conte et Mario Draghi pour ne citer qu’eux. Comme on le voit, la coopération entre l’État profond  et  l’église profonde est de longue date et a donné les résultats souhaités par ses partisans, au détriment très grave de l’État et de la Religion.

La fermeture des églises au début de 2020, avant même que les autorités civiles n’imposent des confinements ; l’interdiction de la célébration des messes et de l’administration des sacrements pendant l’urgence pandémique ; la performance grotesque du 27 mars sur la place Saint-Pierre (ici) ; l’insistance sur les vaccins et leur promotion comme moralement licites bien qu’ils soient produits avec des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés ; les déclarations de Bergoglio selon lesquelles le sérum génétique représenterait un « devoir moral» pour tout chrétien ; l’introduction du passeport sanitaire au Vatican et plus récemment dans les écoles catholiques et dans certains séminaires ; l’interdiction faite par le Saint-Siège aux évêques de se prononcer contre l’obligation de vaccination, rapidement exécutée par certaines Conférences épiscopales, sont autant d’éléments qui démontrent la subordination de l’église profonde  aux ordres de l’État profond et l’organicité de l’Église bergoglienne au plan mondialiste. Si l’on y associe le culte idolâtre de la  pachamama  sous les voûtes de saint Pierre ; l’insistance sur l’œcuménisme irénique, le pacifisme, le paupérisme ; la morale de la situation et la légitimité substantielle de l’adultère et du concubinage  d’Amoris lætitia ; la déclaration d’illégalité de la peine de mort ; l’appui  aux hommes politiques de gauche, aux dirigeants révolutionnaires, aux avorteurs convaincus ; les mots de compréhension pour les instances LGBT, les homosexuels et les transsexuels ; les silences sur la légitimité des unions homosexuelles et ceux encore plus déconcertants sur la bénédiction des couples sodomites par les évêques et prêtres allemands ; l’interdiction de la messe tridentine avec l’abolition du Motu Proprio  Summorum Pontificum de Benoît XVI, nous nous rendons compte que Jorge Mario Bergoglio est en train de mener la mission qui lui est confiée par l’élite mondialiste, qui le voit en liquidateur de l’Église catholique et en fondateur d’une secte philanthropique et œcuménique d’inspiration maçonnique qui devrait constituer la Religion universelle à l’appui du Nouvel Ordre. Que cette action soit menée avec pleine conscience, par peur ou sous chantage, n’enlève rien à la gravité de ce qui se passe, ni à la responsabilité morale de ceux qui en sont les promoteurs.

La matrice luciférienne du Nouvel Ordre Mondial

À ce stade, il faut préciser ce que l’on entend par Nouvel Ordre Mondial, ou plutôt ce que ses artisans entendent, indépendamment de ce qu’ils affirment publiquement. Comme il est vrai, d’une part, qu’il y a un projet, celui qui l’a conçu et celui qui est chargé de l’exécuter, d’autre part, il est vrai que les principes inspirants de ce projet ne sont pas toujours avouables, ou du moins qu’en étroite relation avec ce qui se passe aujourd’hui ils ne peuvent être énoncés ouvertement, puisque cet aveu susciterait une opposition même chez les plus pacifiques et modérés. C’est en effet une chose d’imposer le green pass sous prétexte de pandémie ; une autre de reconnaître que le but du passeport sanitaire est de s’habituer à être tracés ; une autre de dire que ce contrôle total est la « marque de la Bête » dont parle l’Apocalypse (Ap 13, 16-18). Le lecteur me pardonnera si, pour argumenter mes affirmations, je devrais recourir à des citations d’une telle gravité et d’une telle méchanceté, au point de susciter la perplexité et l’horreur : il est nécessaire de comprendre quelles sont les intentions des artisans de ce complot, et quelle est la bataille historique qu’ils lancent contre le Christ et son Église.

Pour comprendre les racines ésotériques de la pensée qui sous-tend les Nations Unies déjà évoquées par Giuseppe Mazzini, nous devons prendre en considération des personnages comme Albert Pike, Eliphas Levi, Helena Blavatsky, Alice Ann Bailey ou d’autres adeptes des sectes lucifériennes. Leurs écrits, publiés depuis la fin du XIXe siècle, sont largement révélateurs.

Albert Pike, ami de Mazzini et comme lui franc-maçon, dans un discours prononcé en France en 1889 aux plus hauts degrés de la franc-maçonnerie, puis repris le 19 janvier 1935 par le magazine anglais The Freemason, affirma :

« Ce que nous devons dire aux foules, c’est que nous adorons un dieu, mais c’est le dieu qui s’adore sans superstition […]. La Religion maçonnique doit être maintenue, par nous tous initiés de haut degrés, dans la pureté de la doctrine luciférienne. Si Lucifer n’était pas Dieu, Adonaï [le Dieu des chrétiens] dont les actions prouvent sa cruauté, sa perfidie, sa haine de l’homme, sa barbarie et sa révulsion pour la science, l’aurait-il calomnié avec ses prêtres ? Oui, Lucifer est dieu et malheureusement Adonaï est Dieu aussi. Pour la loi éternelle, de sorte qu’il n’y a pas de lumière sans ombre, de beauté sans laideur, de blanc sans noir, l’absolu ne peut exister que comme deux divinités : l’obscurité étant nécessaire à la lumière pour lui servir de contraste, comme le piédestal est nécessaire à la statue et le frein à la locomotive… la doctrine du Satanisme est une hérésie ; et la vraie et pure religion philosophique est la foi en Lucifer, l’égal d’Adonaï ; mais Lucifer, dieu de lumière et dieu du bien, lutte pour l’humanité contre Adonaï, le  Dieu des ténèbres et du démon. »

Cette profession de foi en la divinité de Satan n’est pas seulement un aveu de qui est le vrai Grand Architecte qu’adore la franc-maçonnerie, mais un projet politique blasphématoire qui passe par l’œcuménisme conciliaire, dont la franc-maçonnerie est le premier théoricien : « Le Chrétien, le Juif, le Musulman, le Bouddhiste, le disciple de Confucius et de Zoroastre peuvent s’unir en tant que frères et s’unir dans la prière au seul  dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux » (cf.  Albert Pike, Morals and Dogma, ed. Bastogi, Foggia 1984, vol. VI, p. 153). Et qui est le « seul dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux » nous a été bien expliqué dans la citation précédente.

Et encore :

« Nous déclencherons les nihilistes et les athées et provoquerons un formidable cataclysme social qui montrera clairement, dans toute son horreur, aux nations, l’effet de l’athéisme absolu, origine de la barbarie et de la subversion sanguinaire. Alors, partout, les citoyens, obligés de se défendre contre une minorité mondiale de révolutionnaires, […] recevront la vraie lumière par la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer, enfin révélée à la vue du public ; manifestation à laquelle suivra la destruction du christianisme et de l’athéisme conquis et écrasés en même temps ! » (cf. Lettre du 15 août 1871 à Giuseppe Mazzini, Bibliothèque du British Museum de Londres).

Il n’échappera pas que la « grande hérésie de la séparation » sonne curieusement en résonance avec l’œcuménisme condamné par Pie XI dans l’Encyclique  Mortalium animos, réalisée précisément par la déclaration conciliaire  Dignitatis humanæ  et récemment intégrée dans la doctrine de l’ « inclusivité » formulée par ceux qui ont permis qu’il soit rendu un culte idolâtre à la pachamama dans Saint-Pierre. Et il est clair qu’avec séparation on veut désigner avec une clé d’interprétation négative la consciencieuse séparation du bien du mal, du vrai du faux, du juste de l’injuste, qui constitue le critère de jugement moral du comportement humain. Elle s’oppose à l’inclusivité, c’est-à-dire à se laisser délibérément contaminer par le mal pour adultérer le bien, à assimiler le vrai et le faux pour corrompre le premier et donner une légitimité au second.

Les racines idéologiques communes de l’œcuménisme

Si l’on ne comprend pas que les racines idéologiques de l’œcuménisme sont intrinsèquement liées à l’ésotérisme luciférien maçonnique, on ne peut pas saisir le lien qui lie les déviations doctrinales de Vatican II au plan du Nouvel Ordre Mondial. La révolution de Soixante-huit fut le triste exemple de ces velléités pacifistes et œcuménistes, dans lequel l’ère du Verseau fut célébrée en musique par les Hair in Aquarius (1969) puis par John Lennon avec Imagine  (1971).

« Imaginez qu’il n’y ait pas de paradis. Si vous essayez, c’est facile. Pas d’enfer en dessous de nous. Au-dessus de nous, seul le ciel, imaginez tous les gens qui ne vivent que pour aujourd’hui. Imaginez qu’il n’y ait pas de patries. Ce n’est pas difficile. Rien pour quoi tuer ou mourir et même pas de religion. Imaginez tous les gens qui vivent en paix. On pourrait dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul. J’espère qu’un jour vous vous joindrez à nous et que le monde sera une seule entité. Imaginez qu’il n’y ait pas de propriété. Je me demande si vous pouvez : pas besoin de cupidité ou de convoitise, une fraternité d’hommes. Imaginez que tous les gens partagent le monde entier. » 

Ce manifeste du nihilisme maçonnique peut être considéré comme l’hymne du mondialisme et de la nouvelle religion universelle. Une âme non égarée ne peut que ressentir de l’horreur face à ces paroles blasphématoires. Ainsi que pour celles non moins blasphématoires de God (1970) :  « Dieu est un concept avec lequel nous mesurons notre douleur. […] Je ne crois qu’en moi. »

Je comprends qu’il soit affligeant pour beaucoup d’accepter que la hiérarchie catholique se soit laissée tromper par ses ennemis, faisant siennes leurs revendications sur des questions touchant l’âme même de l’Église. Certes, il y avait des prélats maçons qui ont réussi à introduire leurs idées au Concile en les dissimulant, mais en sachant qu’elles conduiraient inexorablement à la réalisation de cette démolition de la Religion qui est la prémisse de l’instauration de la Nouvelle Ère – l’Age du Verseau – dans laquelle Notre Seigneur est banni de la société pour y accueillir l’Antéchrist. On comprend alors cette indulgence bienveillante de tant de personnalités ecclésiastiques – je pense aux cardinaux Martini et Ravasi, parmi tant d’autres – à l’égard de la franc-maçonnerie, et leur opposition aux excommunications que les papes ont renouvelées contre la secte. On comprend aussi la raison de l’enthousiasme des Loges à l’élection de Bergoglio, et vice versa leur haine mal dissimulée à l’égard de Benoît XVI, considéré comme le kathèkon à éliminer.

Il faut cependant rappeler, avec un certain embarras, que certaines affirmations de Ratzinger font penser à une tentative de « christianiser » le projet mondialiste, sans le condamner comme anti-christique et anti-chrétien :  « Laisse-toi prendre par la main de l’Enfant de Bethléem, ne crains pas, fais-lui  confiance, la force vivifiante de Sa lumière t’encourage à t’engager dans l’édification d’un Nouvel Ordre Mondial » (ici). Ces mots confirment malheureusement l’erreur de la pensée hégélienne, qui a influencé le professeur de Tübingen jusqu’au Seuil. Certes, cette non-prise de position du Pontife a permis de le considérer d’une manière ou d’une autre comme un allié du plan mondialiste, si le président de la République italienne Giorgio Napolitano a pu affirmer, dans son discours de fin d’année 2006  aux Italiens : « Il  y a une harmonie entre moi et le pape Benoît XVI dans le soutien au Nouvel Ordre Mondial » (31 décembre 2006). D’autre part, le processus hégélien de la thèse-antithèse-synthèse fait écho à la devise Solve et coagula de l’alchimie, adoptée par la franc-maçonnerie et l’ésotérisme luciférien. Devise apparaissant sur les bras de Baphomet, idole infernale adorée par les hauts dirigeants de la secte de l’aveu même de ses membres les plus autorisés. Philip Jones, dans son essai Lucifer rising, précisa que la dialectique hégélienne « combine une forme de christianisme comme thèse avec un spiritualisme païen comme antithèse, avec le résultat d’une synthèse très similaire aux religions à mystères babyloniennes ». 

Le panthéisme mondialiste de Teilhard de Chardin

L’œcuménisme est l’un des thèmes clés de la pensée mondialiste. C’est ce que confirme Robert Muller, qui fut assistant du secrétaire des Nations Unies : « Nous devons aller le plus vite possible vers un gouvernement mondial unique, une religion mondiale unique et un leader mondial unique. » Avant lui, l’un des promoteurs de la Société des Nations, Arthur Balfour, a créé la Syntethic Society, qui avait pour but de créer la « religion unique mondiale ».  Pierre Teilhard de Chardin s.j. lui-même, jésuite hérétique, condamné par le Saint Office et aujourd’hui célèbre théologien du progressisme, considérait les Nations Unies comme  « l’incarnation institutionnelle progressiste de sa philosophie », souhaitant « une convergence générale des religions sur un Christ universel qui les satisfasse toutes… Il me semble que c’est la seule conversion possible du monde, et la seule forme sous laquelle une religion de l’avenir peut être conçue» pour « réduire le fossé entre le panthéisme et le christianisme en faisant ressortir ce que l’on pourrait appeler l’âme chrétienne du panthéisme ou l’aspect panthéiste du christianisme ». Il n’échappera pas que la pachamama et l’attribution de connotations mariales à la Terre-Mère concrétisent de façon inquiétante ces concepts de Teilhard de Chardin. Mais cela ne suffit pas : Robert Muller, théoricien du gouvernement mondial et adepte de la théosophe Alice A. Bailey, déclara : « Teilhard de Chardin a influencé son compagnon [le jésuite Emmanuel Saguez de Breuvery, qui a occupé d’importantes fonctions à l’ONU], lequel inspira ses collègues, qui ont commencé un riche processus de pensée globale et à long terme au sein des Nations Unies, qui a concerné de nombreuses nations et personnes à travers le monde. J’ai été profondément influencé par Teilhard. » Dans The future man, Teilhard écrit : « Même si sa forme n’est pas encore visible, demain l’humanité se réveillera dans un monde pan-organisé. » Muller a été fondateur du World Core Curriculum, qui visait à « orienter nos enfants vers la citoyenneté mondiale, les croyances centrées sur la terre, les valeurs socialistes et la mentalité collective, qui deviennent une condition préalable à la main d’œuvre du XXIe siècle. » (New Man Magazine). Et s’il revendique fièrement parmi ses propres inspirations Alice A. Bailey, nous découvrons que la théosophe était une disciple du Mouvement théosophique fondé par Helena Blavatsky, ouvertement luciférienne. Juste pour encadrer le personnage, voici quelques citations de Blavatsky : « Lucifer représente la Vie, la Pensée, le Progrès, la Civilisation, la Liberté, l’Indépendance… Lucifer est le Logos, le Serpent, le Sauveur. » Et, anticipant presque la pachamama : « La Vierge céleste  devient ainsi, en même temps, la Mère des Dieux et des Démons, car elle est la Divinité bénéfique toujours aimante… mais dans l’antiquité et dans la réalité Lucifer est le nom. Lucifer est Lumière divine et terrestre, l’Esprit Saint et Satan en même temps. » Pour finir par : « C’est Satan qui est le dieu de notre planète et l’unique dieu. » Bailey fonda la Lucifer publishing company, maintenant connue sous le nom de Lucis publishing company, étroitement liée au Lucis Trust, anciennement Lucifer Trust, reconnu comme ONG par les Nations Unies. Si l’on ajoute à cet ensemble de divagations infernales les paroles de David Spangler, directeur du projet Planetary Initiative des Nations Unies, nous nous rendons compte à quel point la menace qui pèse sur nous tous est terrible : « Personne ne fera partie du Nouvel Ordre Mondial tant qu’il n’aura pas accompli un acte de culte à Lucifer. Personne n’entrera dans la Nouvelle Ère tant qu’il n’aura pas reçu l’initiation luciférienne. » (Reflections on the Christ, Findhorn, 1978).

Alice A. Bailey écrit à propos du New Age : « Les acquis de la science, les conquêtes des nations et les conquêtes du territoire sont tous révélateurs de la méthode de l’ère des poissons [l’ère du Christ], avec son idéalisme, son militantisme et sa séparation dans tous les domaines – religieux, politiques et économiques. Mais l’âge de la synthèse, de l’inclusivité et de la compréhension est au-dessus de nous, et la nouvelle éducation de l’ère du Verseau [l’ère de l’Antéchrist] doit commencer très doucement à pénétrer dans l’aura humaine. » Aujourd’hui, nous voyons comment les méthodes d’enseignement théorisées par Muller dans le programme d’études de base sont adoptées par presque tous les États, avec l’idéologie LGBT, la théorie du genre et toutes les autres formes d’endoctrinement. L’ancien directeur de l’OMS, le Docteur Brook Chisolm, nous le confirme en expliquant ce que la politique éducative des Nations Unies voudrait réaliser : « Pour parvenir à un gouvernement mondial, il faut retirer de l’esprit des hommes leur individualisme, leur fidélité aux traditions familiales, leur patriotisme national et leurs dogmes religieux. » (cf. Christian World Report, Mars 1991, Vol. 3).

Voici encore le fil rouge qui lie non seulement Klaus Schwab à Hélder Câmara, mais aussi Robert Muller et Alice A. Bailey à Pierre Teilhard de Chardin et Emmanuel Saguez de Breuvery, toujours dans une ligne mondialiste et sous l’inspiration perverse de la pensée luciférienne. Une analyse approfondie de ces aspects troublants permettra de faire la lumière sur la vérité et de révéler les complicités et les trahisons de nombreux hommes d’Église asservis à l’ennemi.

Notre réponse face à la crise de l’autorité

La corruption de l’autorité est telle qu’il est très difficile, du moins en termes humains, d’imaginer une issue pacifique. Au cours de l’histoire, les régimes totalitaires ont été abattus de force. Il est difficile de penser que la dictature sanitaire qui s’installe ces derniers mois peut être combattue différemment, puisque tous les pouvoirs de l’État, tous les médias, toutes les institutions internationales publiques et privées, tous les potentats économiques et financiers sont complices de ce crime.

Face à ce sombre scénario de corruption et de conflit d’intérêts, il est indispensable que tous ceux qui ne sont pas asservis au plan mondialiste s’unissent dans un front compact et cohésif, pour défendre les droits naturels et religieux, leur santé et celle de leurs proches, leur liberté, leurs biens. Lorsque l’autorité manque à ses devoirs, et trahit au contraire le but pour lequel elle est constituée, la désobéissance n’est pas seulement légale, mais aussi un devoir. Désobéissance non violente, du moins pour l’instant, mais déterminée et courageuse. Désobéissance aux diktats illégitimes et tyranniques de l’autorité civile, et opposition farouche aux diktats de l’autorité ecclésiastique, là elle se montre complice du plan infernal du Nouvel Ordre Mondial.

Conclusion

Permettez-moi de conclure cette réflexion par une brève pensée spirituelle. Tout ce que nous savons, que nous découvrons et que nous comprenons du complot global en cours nous montre une réalité énorme mais à la fois nette et claire : il y a deux camps, celui de Dieu et celui de Satan, celui des enfants de la Lumière et celui des enfants des ténèbres. Il n’est pas possible de se réconcilier avec l’Ennemi, et on ne peut pas servir deux maîtres (Mt 6, 24). Les paroles de Notre Seigneur doivent être gravées dans notre esprit : « Celui qui n’est pas avec Moi est contre Moi ; et ceux qui ne ramassent pas avec moi dispersent. » (Mt 12, 30). Espérer construire un gouvernement mondial dans lequel la royauté divine de Jésus-Christ est interdite est fou et blasphématoire, et personne qui a un tel projet ne réussira jamais. Là où règne le Christ, règne la paix, la concorde, la justice ; où le Christ ne règne pas, Satan est tyran. Réfléchissons bien, quand au nom d’une coexistence pacifique, nous devons choisir de nous réconcilier avec l’adversaire ! Et qu’ils y pensent aussi ces prélats et ces dirigeants qui pensent que leur complicité ne touche qu’aux questions économiques ou de santé, prétendant ne pas savoir ce qu’il y a derrière tout cela.

Revenons au Christ, au Christ Roi des cœurs, des familles, des sociétés et des nations. Proclamons-Le notre Roi, et Marie très Sainte notre Reine. Ce n’est qu’ainsi que ce projet infâme du Nouvel Ordre Mondial pourra être vaincu. Ce n’est qu’ainsi que la Sainte Église pourra se purifier des traîtres et des renégats. Et que Dieu écoute notre prière.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

28 août 2021 – S. Augustini Episcopi et Confessoris et Ecclesiae Doctoris 

Note de bas de page :

[1] Le père Giuseppe Dossetti (1913-1996) est considéré comme le fondateur de « l’école de Bologne » et le père du « catholicisme progressiste ». Il a servi de peritus à Vatican II au cardinal Giacomo Lercaro, archevêque de Bologne, et a été très influent dans le contrôle des procédures du Concile]


[Voir aussi :
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun
Qui est l’Antéchrist ?
La religion de l’Antéchrist]




Big Pharma échec et mat ?

[Source : Profession Gendarme (profession-gendarme.com)]

Profession Gendarme :

« A priori, Trump est plus malin que nos gouvernements et que l’UE qui ont laissé les labos exciper du secret industriel pour ne pas donner la composition des “toxines” et au surplus refusent la responsabilité des conséquences. »

Voir aussi :
La microscopie électronique à balayage et à transmission révèle
la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins contre le CoV-19




La débâcle de l’Afghanistan, Zalmay Khalilzad et la Grande Réinitialisation

[Source : reseauinternational.net]

Par F. William Engdahl.

Une grande partie du monde est choquée par l’apparente incompétence de l’administration Biden dans la catastrophe humaine et géopolitique qui se déroule en Afghanistan. Alors que Biden dit une chose et son contraire, déclarant que tout le monde est à blâmer pour ses décisions, puis déclarant « la responsabilité s’arrête ici », cela ne fait qu’ajouter à l’impression que l’unique superpuissance est en phase terminale d’effondrement.

Se pourrait-il que tout cela fasse partie d’une stratégie à long terme visant à mettre fin à l’État-nation en préparation du modèle totalitaire mondial que la cabale de Davos appelle parfois la Grande Réinitialisation ? L’histoire de 40 ans de la guerre américaine en Afghanistan et des Pachtounes afghans qui ont façonné la politique jusqu’à aujourd’hui est révélatrice.

Les ondes des grands médias du monde entier sont remplies de questions sur l’incompétence militaire, l’échec des services de renseignement ou les deux. Il est intéressant d’examiner le rôle du représentant spécial de Biden pour la Réconciliation en Afghanistan au Département d’État, Zalmay Khalilzad, d’origine afghane. Pour une personnalité qui a façonné la politique étrangère stratégique des États-Unis depuis 1984 au sein de l’administration de Bush père, qui a été ambassadeur des États-Unis en Afghanistan et en Irak à des moments clés des guerres américaines dans ces pays et qui est le personnage clé de la débâcle actuelle, il est étonnant que les médias n’aient accordé que peu d’attention à cet agent de 70 ans né en Afghanistan.

L’ombre de Khalilzad

Khalilzad, un Pachtoune de souche qui est né et a grandi en Afghanistan jusqu’au lycée, est sans doute l’acteur clé du drame afghan, à commencer par l’époque où il était l’architecte de la transformation radicale, sous Bush Jr, de la doctrine stratégique américaine en « guerres préventives ». Il a été impliqué dans chaque étape de la politique américaine en Afghanistan, de la formation par la CIA des islamistes taliban moudjahidin dans les années 1980 à l’invasion américaine de l’Afghanistan en 2001, en passant par l’accord de Doha avec les Taliban et l’effondrement désastreux actuel.

Le New York Times du 8 mai 1992 a fait état d’une fuite d’un projet du Pentagone, appelé plus tard « doctrine Wolfowitz », du nom du responsable du Pentagone sous la direction du secrétaire à la Défense de l’époque, Dick Cheney. Paul Wolfowitz avait été chargé par Cheney de rédiger une nouvelle posture militaire mondiale des États-Unis après l’effondrement de l’Union soviétique.

Selon la fuite du Times, le document affirmait que « les États-Unis doivent devenir la seule superpuissance mondiale et doivent prendre des mesures agressives pour empêcher les nations concurrentes – même les alliés comme l’Allemagne et le Japon – de contester la suprématie économique et militaire des États-Unis ». Il est également précisé que « nous devons maintenir le mécanisme permettant de dissuader les concurrents potentiels d’aspirer à un rôle régional ou mondial plus important ». Il s’agissait de facto d’une déclaration d’impérialisme unilatéral.

À l’époque, Zalmay Khalilzad travaillait sous les ordres de Wolfowitz en tant que sous-secrétaire adjoint à la défense pour la planification de la politique, où il était chargé de rédiger la nouvelle doctrine, en collaboration avec Wolfowitz et des consultants extérieurs, dont le professeur de Khalilzad, titulaire d’un doctorat à l’Université de Chicago, le « parrain » néoconservateur de RAND, Alfred Wohlstetter. Wolfowitz avait également étudié à Chicago sous la direction de Wohlstetter. Ce groupe est devenu le noyau des soi-disant faucons de guerre néo-conservateurs.

Khalilzad a déclaré un jour que Cheney avait personnellement crédité le jeune Afghan pour le document de stratégie, en disant prétendument à Khalilzad : « Vous avez découvert une nouvelle justification de notre rôle dans le monde ». Cette « découverte » allait transformer le rôle de l’Amérique dans le monde de manière désastreuse.

La proposition politique très controversée de Khalilzad, bien qu’elle ait été supprimée par la suite du document publié par la Maison Blanche de Bush, est réapparue une décennie plus tard sous le nom de Doctrine Bush sous Bush Jr, également connue sous le nom de « guerres préventives » et a été utilisée pour justifier les invasions américaines de l’Afghanistan et plus tard de l’Irak.

Bush Jr, dont le vice-président était Dick Cheney, a lancé l’invasion de l’Afghanistan en octobre 2001, poussé par son conseiller afghan, Zalmay Khalilzad, sous prétexte qu’Oussama Ben Laden, l’architecte présumé des attentats du 11 septembre, se cachait sous la protection du régime des Taliban en Afghanistan, et que les Taliban devaient donc être punis.

En mai 2001, quelque quatre mois avant le 11 septembre, Condoleezza Rice, conseillère à la Sécurité nationale de Bush, avait nommé Khalilzad « assistant spécial du président et directeur principal pour le Golfe, l’Asie du Sud-Ouest et les autres questions régionales ». Les « autres questions régionales » allaient devenir énormes.

Khalilzad avait dirigé l’équipe de transition Bush-Cheney pour le Département de la Défense. Son influence, il y a vingt ans, était énorme et largement cachée au public. L’ancien patron de Khalilzad, Wolfowitz, était le numéro deux du Pentagone de Bush Jr. et Don Rumsfeld, était secrétaire à la Défense.

Bush a déclaré la guerre au régime des Taliban pour avoir refusé d’extrader le djihadiste saoudien Ben Laden. Il n’y a eu aucun rôle de l’ONU, aucun débat au Congrès. C’était la nouvelle doctrine américaine de Khalilzad, Wolfowitz et leur cabale néo-con, selon laquelle la force fait le droit. C’est ainsi qu’a commencé la débâcle américaine en Afghanistan, qui dure depuis 20 ans et qui n’aurait jamais dû commencer dans un monde sain et respectueux de la loi.

Les origines des Taliban

Les origines des Taliban remontent au projet de la CIA, initié par le conseiller à la Sécurité de Carter, Zbigniew Brzezinski, en 1979, de recruter et d’armer des islamistes radicaux du Pakistan, d’Afghanistan et même d’Arabie Saoudite, afin de mener une guerre irrégulière contre l’Armée rouge soviétique alors présente en Afghanistan. La CIA lui a donné le nom de code d’Opération Cyclone, qui a duré dix ans jusqu’au retrait de l’Armée rouge en 1989.

Un agent de la CIA saoudienne, Oussama ben Laden, a été amené au Pakistan pour travailler avec les services de renseignement pakistanais de l’ISI afin d’attirer de l’argent et des djihadistes des États arabes dans cette guerre. Un nombre important d’étudiants pachtounes afghans radicalisés, appelés Taliban ou « chercheurs », ont été recrutés dans des madrases radicales, dont certaines au Pakistan où l’ISI les protégeait.

Cette guerre de la CIA est devenue l’opération la plus longue et la plus coûteuse de son histoire. En 1984, Khalilzad était au milieu de tout cela, en tant que spécialiste de l’Afghanistan du Département d’État américain.

Au cours de la dernière partie de la guerre de la CIA en Afghanistan dans les années 1980, Khalilzad, qui travaillait avec des moudjahidines islamistes radicaux et des mercenaires taliban, est devenu la personnalité la plus influente de la politique américaine en Afghanistan.

En 1988, Khalilzad est devenu le « conseiller spécial » du Département d’État pour l’Afghanistan sous la direction de l’ancien chef de la CIA, George Bush père. À ce poste, il est celui qui traite directement avec les moudjahidin, incluant les Taliban.

Il était alors devenu proche du stratège de Jimmy Carter pour la guerre en Afghanistan, Zbigniew Brzezinski. Entré au Département d’État américain en 1984 après avoir enseigné à l’Université Columbia de Brzezinski, Khalilzad est devenu directeur exécutif de l’influent lobby des Amis de l’Afghanistan, dont Brzezinski et Lawrence Eagleburger, associé de Kissinger, étaient membres.

Les Amis de l’Afghanistan, avec l’argent de l’USAID, ont fait pression sur le Congrès pour que les États-Unis apportent un soutien majeur aux moudjahidin. Khalilzad a également réussi à faire pression pour donner des missiles Stinger américains avancés aux moudjahidin. Au cours de cette période, Khalilzad a traité avec les moudjahidin, les Taliban, Oussama Ben Laden et ce qui est devenu Al-Qaïda.

Au sein de l’administration George W. Bush, Khalilzad a été nommé envoyé présidentiel spécial en Afghanistan au début de l’année 2002, et a été directement responsable de l’installation d’un agent de la CIA, Hamid Karzai, comme président afghan en 2002. Le frère de Hamid, chef de guerre de la plus grande province d’opium du pays, Kandahar, était payé par la CIA au moins depuis 2001. Khalilzad était clairement au courant.

Khalilzad lui-même aurait été « sélectionné » par le recruteur de la CIA, Thomas E. Gouttierre, lorsque Zalmay était un étudiant de l’école secondaire d’échange AFS à Ceres, en Californie, dans les années 1960. Goutttierre dirigeait le Centre d’Études afghanes financé par la CIA à l’Université du Nebraska à Omaha. C’est ce qui explique que, plus tard dans sa carrière, il ait acquis une influence extraordinaire sur la politique afghane des États-Unis et au-delà.

Il est à noter que l’actuel « président en fuite » afghan, Ashraf Ghani Ahmadzai, nommé par les Américains « coprésident » de l’Afghanistan, était un camarade de classe de Khalilzad au début des années 1970, alors qu’il était étudiant à l’Université américaine de Beyrouth, tout comme leurs futures épouses. Le monde est petit.

En 1996, après plusieurs années de guerre civile entre les factions rivales des moudjahidin soutenus par la CIA, les Taliban, soutenus par l’ISI du Pakistan, ont pris le contrôle de Kaboul. La prise de contrôle de l’Afghanistan par les Taliban en 1996 était une conséquence directe de l’armement et du soutien apportés par Khalilzad aux moudjahidin dans les années 1980, notamment à Oussama ben Laden.

Ce n’était pas un accident ou une erreur de calcul. La CIA avait pour objectif d’armer l’Islam politique et Khalilzad était et reste un acteur clé de ce projet. Khalilzad a été membre du conseil d’administration de la Fondation pour l’Afghanistan pendant les années Clinton, qui préconisait que les Taliban s’allient aux groupes de résistance moudjahidin anti-taliban.

À la fin de la présidence Clinton, Khalilzad a joué un rôle clé dans l’élaboration de l’agenda militaire du président suivant en participant au Projet pour un nouveau Siècle américain (PNAC), aux côtés de Cheney, Wolfowitz, Don Rumsfeld, Jeb Bush et d’autres qui ont joué des rôles politiques clés dans la présidence de George W. Bush.

Après les attentats du 11 septembre 2001, Khalilzad a orchestré la guerre de Bush contre les Taliban en Afghanistan et est devenu l’envoyé de Bush en Afghanistan. En novembre 2003, Khalilzad était ambassadeur des États-Unis en Afghanistan où le président Karzai, choisi par Bush, a été installé. En février 2004, l’ambassadeur Khalilzad accueille à Kaboul le secrétaire américain à la Défense, Rumsfeld, et un général de brigade, Lloyd Austin. Austin connaît Khalilzad.

En décembre 2002, Bush avait nommé Khalilzad ambassadeur itinérant pour les Irakiens libres afin de coordonner « les préparatifs d’un Irak post-Saddam Hussein ». Khalilzad et ses copains néoconservateurs du PNAC préconisaient une guerre pour renverser Saddam Hussein depuis la fin des années 1990, bien avant le 11 septembre. Deux ans plus tard, après le début de la guerre américaine contre l’Irak, Khalilzad a été nommé ambassadeur en Irak.

Personne n’a été plus responsable de la montée en puissance des groupes terroristes de l’Islam radical, des Taliban à Al-Qaïda, dans ces deux pays que Zalmay Khalilzad.

Pas de « défaillance du renseignement »

En 2018, Khalilzad a été recommandé par le secrétaire d’État américain et ancien chef de la CIA, Mike Pompeo, pour être le « représentant spécial pour la Réconciliation en Afghanistan » de l’administration Trump. Il n’y avait aucune allusion à la réconciliation de la part de Khalilzad ou des Taliban.

C’est là que le rusé Khalilzad a entamé des pourparlers exclusifs entre les États-Unis et les Taliban avec leurs envoyés en exil à Doha, au Qatar, l’État du Golfe pro-Taliban qui abrite des figures de proue des Frères musulmans ainsi que des Taliban. Le Qatar serait une source d’argent importante pour les Taliban.

Khalilzad a réussi à faire pression sur le Pakistan pour qu’il libère le cofondateur des Taliban, le mollah Abdul Ghani Baradar, le principal stratège de la victoire des Taliban en 1996, afin que Baradar puisse mener les discussions avec Khalilzad à Doha. Le président Trump de l’époque aurait approuvé que Khalilzad négocie à Doha uniquement avec les Taliban, sans la présence du régime de Kaboul.

Baradar a signé « l’accord » de février 2020 négocié par Khalilzad et les Taliban, dit accord de Doha, dans lequel les États-Unis et l’OTAN ont accepté un retrait total, mais sans aucun accord de partage du pouvoir entre les Taliban et le gouvernement Ghani de Kaboul, les Taliban refusant de le reconnaître.

Khalilzad a déclaré au New York Times que les Taliban s’étaient engagés à « faire le nécessaire pour que l’Afghanistan ne devienne jamais une plateforme pour des groupes ou des individus terroristes internationaux ».

C’était très douteux et Khalilzad le savait, car les Taliban et Al-Qaïda sont intimement liés depuis l’arrivée d’Oussama ben Laden en Afghanistan dans les années 1980. L’actuel chef d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, serait en vie et se trouverait dans un refuge des Taliban en Afghanistan.

En bref, il s’agit de « l’accord » que Khalilzad a conclu avec les Taliban pour le président Trump à l’époque, un accord qui a été accepté par l’administration Biden avec seulement un changement mineur stipulant initialement que le 11 septembre 2021 serait la date du retrait final des États-Unis. Vous parlez de symbolisme.

La chute de l’Afghanistan n’est pas le résultat d’un « échec du renseignement » de la CIA ou d’une erreur de calcul militaire du secrétaire Austin et du Pentagone. Tous deux savaient, tout comme Khalilzad, ce qu’ils faisaient.

Lorsqu’Austin a approuvé, le 4 juillet, l’abandon secret, à la tombée de la nuit, de la base aérienne stratégique de Bagram, la plus grande base militaire américaine en Afghanistan, sans en avertir le gouvernement de Kaboul, il a fait comprendre à l’armée afghane formée par les États-Unis que ces derniers ne lui accorderaient plus de couverture aérienne.

Les États-Unis ont même cessé de les payer depuis des mois, ce qui a encore sapé leur moral. Ce n’était pas un accident. C’était délibéré et Zalmay Khalilzad était au cœur de tout cela. Dans les années 1980, son rôle a contribué à la prise de contrôle des Taliban en 1996, à la destruction des Taliban en 2001 et à la restauration des Taliban en 2021.

Le véritable gagnant de cette folie est le programme mondialiste de la cabale de Davos dite de la « Grande Réinitialisation », qui l’utilise pour détruire l’influence mondiale des États-Unis, alors que Biden détruit l’économie de l’intérieur.

Aucune nation, ni Taïwan, ni le Japon, ni les Philippines, ni l’Inde, ni même l’Australie, ni aucune autre nation espérant la protection des États-Unis à l’avenir ne pourra faire confiance à Washington pour tenir ses promesses.

La chute de Kaboul marque la fin du siècle américain. Il n’est pas étonnant que les médias chinois soient remplis de Schadenfreude et de jubilation alors qu’ils discutent de la Route de la Soie avec les Taliban.

source : https://journal-neo.org

traduit par Réseau International




Joe Biden : destitution, démission ? Le dilemme impossible des démocrates

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): Anthony Lacoudre, pour FranceSoir

CHRONIQUE – Depuis le désastre de la gestion par Joe Biden du départ des troupes américaines d’Afghanistan, les discussions à Washington DC vont bon train, à droite comme à gauche, concernant la nécessité de mettre un terme aux fonctions du président au plus vite.

État d’incapacité mentale

Ce qui était déjà évident pour le public informé pendant la campagne électorale en 2020 est devenu impossible à camoufler par les grands médias : Joe Biden n’est pas seulement incompétent, il est frappé d’incapacité mentale, ce qui est très différent.

Les innombrables montages vidéo montrant Joe Biden incapable de formuler une phrase compréhensible font fureur sur les médias sociaux depuis son élection. Pour prendre un exemple récent, à la question « quand les enfants de moins de douze ans pourront-ils se faire vacciner ? », Joe Biden a répondu de la façon suivante, devant les yeux éberlués du journaliste : « Et la question est de savoir si oui ou non nous serons en position où vous, euh… hum… êtes, pourquoi les… les… les experts ne sont, ne peuvent dire nous savons que ce virus est en fait un… hum… euh… Va être, ou excusez-moi, quand nous saurons pourquoi tous les médicaments approuvés ne sont pas approuvés temporairement mais sont approuvés de façon permanente. Et c’est en route aussi… ». (CNN Town Hall du 21 juillet 2021). Puis il s’est mis à parler de l’homme qui a marché sur la Lune et des extraterrestres ! (sic)

Quand il prononce des phrases compréhensibles (en lisant sur un téléprompteur), le résultat est tout autant inquiétant. Lors d’une conférence de presse organisée le 7 juillet dernier, il déclarait : « La prise de l’Afghanistan par les talibans n’est pas inévitable parce que vous avez 300 000 troupes afghanes, bien équipées, aussi bien que ne l’est n’importe quelle armée dans le monde, avec une force aérienne, contre environ 75 000 talibans. Ce n’est pas joué. La probabilité que les talibans contrôlent tout et détiennent le pays en entier est très faible ».

Autrement dit, Joe Biden n’est plus connecté au monde réel, il n’est plus maître de ses moyens intellectuels. Il n’arrive pas à évaluer les différentes options et à assimiler l’avis de ses conseillers, il ne comprend pas les conséquences de ses actions (ou de son inaction), ce qui fait courir un grand danger au pays, qu’il s’agisse des affaires intérieures (crise migratoire, inflation, dette publique, criminalité, etc…) ou des affaires étrangères, sujet sur lequel le président agit seul en tant que Commander in Chief.

La question n’est donc pas tant de savoir s’il va être destitué mais plutôt par qui. En effet, deux options sont envisageables à ce stade.

Vers un impeachment en 2023 ?

Il ne fait désormais plus aucun doute que si les républicains recouvrent la majorité dans les deux chambres du Congrès à la suite des élections du mois de novembre 2022, un procès en destitution (impeachment) sera immédiatement tenu contre Joe Biden. La procédure est constituée de deux étapes. Une mise en accusation conduite par la Chambre des représentants (à la majorité simple) suivie d’une condamnation ou d’un acquittement par le Sénat (à la majorité renforcée).

Les sujets de condamnation ne manquent pas. Les soupçons de trafic d’influence orchestré de concert avec son frère et son fils, alors que Joe Biden était le vice-président de Barack Obama, pourraient refaire surface.

Il est toutefois probable que le chef d’inculpation relèvera plus de la haute trahison. L’abandon volontaire du contrôle de la frontière avec le Mexique associé à la déroute du départ des troupes américaines d’Afghanistan constituent un cocktail explosif. Réussir à provoquer deux crises humanitaires en l’espace de quelques mois est inédit, de la part d’un président dont le slogan électoral était « America is back » (l’Amérique est de retour).

Concernant l’Afghanistan, Joe Biden aura donc été incapable d’anticiper les conséquences de sa politique. Il a fait partir l’intégralité des troupes – en fermant l’aéroport militaire de Bagram – avant d’organiser l’évacuation des diplomates, des citoyens américains et des alliés (étrangers ou afghans) ainsi que le rapatriement des prisonniers de guerre (immédiatement libérés par les talibans) et des armes, munitions et équipements militaires parmi les plus sophistiqués du monde (y compris hélicoptères Apaches de dernière génération, des drones, etc…). Une erreur de jugement dramatique mettant directement en cause la sécurité nationale des États-Unis.

À ce jour, une douzaine de milliers d’Américains sont tenus en otage par les talibans. Le général (en retraite) Don Bolduc précise sur Fox News (22 août) : « Il est évident qu’il s’agit d’un désastre absolu aux conséquences géopolitiques inconcevables. Il n’y a aucun doute que nous avons d’ores et déjà une situation d’otages. J’ai opéré à Kaboul chaque année (ndlr: pendant dix ans), je connais la situation intimement. Il ne sera pas possible de rejoindre l’aéroport de Kaboul sain et sauf dans les conditions qui ont été établies par la stratégie de ce retrait. C’est insensé ».

« Joe Biden a supervisé une politique étrangère qui a généré la plus grande humiliation de l’histoire des États-Unis. Les nations du monde, amies et ennemies, nous observent et se disent « que s’est-il donc passé en Amérique en si peu de temps ? » Ils n’en reviennent pas. Ils ne respectent plus les États-Unis et son président »

(Donald Trump, discours du 21 août en Alabama).

La culpabilité du président sera incontournable notamment si les membres de la Chambre des représentants parviennent, dans le cadre de leur enquête, à prouver que Joe Biden a dirigé les opérations en Afghanistan en faisant fi des avis et conseils de son entourage (renseignement, État-major, ministre de la Défense).

Le sénateur républicain Lindsey Graham annonce la couleur :

« Si Joe Biden ne rapatrie pas l’intégralité des citoyens américains, s’il ne rapatrie pas ceux qui ont combattu à nos côtés, ils vont être massacrés et Joe Biden aura commis un crime grave (ndlr un « high crime » justifiant un impeachment comme le prévoit la Constitution). S’il fait ça, il doit partir. N’importe quel officier militaire passerait en cour martiale pour cela ».

Voir aussi : Joe Biden : une gestion « covid » calamiteuse

Destitution par Kamala Harris

La seconde option consisterait pour la vice-présidente Kamala Harris à anticiper l’impeachment et à recourir – de façon préventive avant les élections de mi-mandat – à la procédure de destitution prévue par le 25ème amendement constitutionnel.

D’après cet amendement, lorsqu’un président en fonction n’est plus en capacité d’agir (physiquement ou mentalement), le vice-président peut formellement constater ladite incapacité (sénilité, démence).

Puis, si une majorité des membres du gouvernement se rangent derrière l’avis du vice-président, ce dernier remplace automatiquement le président dans ses fonctions.

Si le président s’oppose à sa propre destitution, le Congrès est alors saisi pour un vote à la majorité des deux tiers en faveur ou contre la destitution. Le vice-président remplace alors le président destitué, ce qui, en l’occurrence, porterait au pouvoir Kamala Harris.

Cette même Kamala Harris, en qui 55 % des Américains voient une personne qui n’est pas qualifiée pour exercer les fonctions de président (sondage Rasmussen Research d’août 2021). Cette même Kamala Harris qui s’est vantée devant les caméras de CNN au mois d’avril dernier d’avoir été fortement impliquée dans les discussions du retrait des troupes d’Afghanistan, opération qu’elle approuvait dans ses moindres détails, précisant toutefois malicieusement que « la décision finale appartient à Joe Biden ».

Claudia Tenney, membre républicain de la Chambre des représentants (élue de New York) résume bien la situation (interview du 20 août) : « Avec la vice-présidente Harris, je sais que nous n’avons pas un problème de déclin cognitif. Elle n’est peut-être pas compétente pour être présidente, mais au moins elle sera capable de tenir compte de l’avis de ses conseillers et elle comprendra la réalité de la situation sur le terrain ».

Le scénario de la démission

Pour éviter l’humiliation de l’une ou de l’autre de ces deux hypothèses (impeachment ou destitution), il est également envisageable que l’entourage de Joe Biden réussisse à le convaincre de démissionner, notamment si le président continue de plonger dans les sondages d’opinion.

Depuis quelques semaines en effet – avant même que n’intervienne la débâcle de Kaboul ! – Joe Biden est « sous l’eau » (under water) : les Américains qui désapprouvent sa politique étant désormais plus nombreux que ceux qui l’approuvent. Par ailleurs, d’après un sondage récent (Rasmussen Research), si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, Donald Trump l’emporterait avec 6 % d’avance sur Joe Biden. Les prochains sondages d’opinion post épisode Afghan risquent d’être fracassants.

La démission de Joe Biden avant les élections de mi-mandat viserait ainsi à éviter que le président entraîne l’ensemble des élus du parti démocrate dans sa chute.

La problématique du Sénat

En cas de destitution ou de démission de Joe Biden intervenant avant les élections de mi-mandat, se posera alors la problématique du contrôle du Sénat.

On rappellera que le Sénat est actuellement composé de 50 sénateurs démocrates et de 50 sénateurs républicains. En cas de blocage, Kamala Harris, en sa qualité de vice-présidente, vient apporter la 101ème voix. Les démocrates sont donc actuellement majoritaires au Sénat.

Mais si Kamala Harris devient calife à la place du calife, les démocrates perdent la majorité au Sénat. Il reviendra en effet aux 100 sénateurs de désigner le nouveau vice-président successeur de Kamala Harris (sans que celle-ci ne puisse participer au vote), ce qui forcera les deux partis à se mettre d’accord sur un candidat « neutre » que les démocrates ne contrôleront pas.

Les démocrates ont donc le choix entre conserver Joe Biden à la présidence quel que soit son état de santé jusqu’aux élections de mi-mandat, quitte à faire sombrer le navire entier, ou remplacer Joe Biden par Kamala Harris lorsque la situation ne sera plus tenable, perdant au passage la majorité au Sénat.

Auteur(s): Anthony Lacoudre, pour FranceSoir




États-Unis : quand les fraudes sont désormais des faits…

[Source : francesoir.fr]

Auteur(s): Elisabeth Dancet, journaliste pour FranceSoir

CHRONIQUE – Le cyber-symposium organisé par l’entrepreneur Mike Lindell à Sioux Falls dans le Dakota du Sud a réuni les chercheurs pour récapituler les faits avérés sur ce qui s’est véritablement passé le 3 novembre 2020 lors des élections présidentielles. Du 10 au 12 août, législateurs et représentants élus des 50 États, procureurs et avocats, geeks, représentants de la presse, citoyens et patriotes ont découvert comment les votes ont été manipulés par des algorithmes exécutés via les machines de votes dans tous les États, et constaté par eux-mêmes la montagne d’évidences rassemblées par les différents groupes de citoyens indépendants experts, ingénieurs, statisticiens attestant du plus vaste cyber-crime jamais perpétré dans le monde occidental. Rappelons que ces groupes sont non partisans, et beaucoup de ces chercheurs n’ont pas voté pour Donald Trump. Ces volontaires physiciens, mathématiciens, hackers et spécialistes de cyber sécurité ont mis leurs compétences au service du recouvrement de l’intégrité du système électoral. Ils croient en leur République et en la Constitution et ont refusé d’adhérer aux mensonges martelés par les médias, constatant dès la nuit de l’élection – et pour les spécialistes du renseignement, plusieurs semaines avant la date – que « quelque chose clochait vraiment avec les résultats ».

Les algorithmes identifiés et révélés au public

Durant la soirée de dépouillement des élections le 3 novembre, la mathématicienne Draza Smith observe ces mouvements singuliers dans la progression des votes, y compris des votes soustraits au président Trump ou des fractions de votes attribués aux candidats, tout cela en temps réel. Grâce à ces mouvements, elle repère le fonctionnement de systèmes de perturbation connus en mathématiques des cyber experts, et mis en œuvre pour aboutir à un résultat prédit à l’avance, à partir d’un historique de données, en l’occurrence l’historique des votes d’un État donné. Ces systèmes s’appellent des régulateurs PID, ces algorithmes rectifient au fur à mesure les données reçues, en effectuant des actions correctives proportionnelles, intégrales et dérivées pour aboutir aux résultats recherchés. Mais le fait que de trop nombreux citoyens se soient déplacés pour voter pour Trump a saturé ces régulateurs. Ceci explique pourquoi les États clés ont arrêté de compter sous divers prétextes fallacieux durant la nuit du 3 au 4 novembre 2020 : les régulateurs n’avaient plus assez de votes en réserve pour effectuer les mouvements d’oscillation prévus en direction de la victoire de Biden.

Ces observations viennent compléter la découverte par le physicien Douglas Frank d’un autre algorithme installé pour faire aller l’élection dans le sens voulu par l’État profond. Ce système applique des clés de modification des votes par tranche d’âge pour changer les votes au fur et à mesure du processus de l’élection, sur la base du recensement de 2010. La stratégie a été établie par État, puis déclinée par comté en utilisant des algorithmes polynomiaux du sixième ordre. Le recensement de 2010 est un choix astucieux des cyber criminels, car il donne au système une ligne de crédit, autrement dit des réserves de voix d’électeurs fantômes par tranche d’âge, tout en respectant la courbe du recensement : les citoyens qui ne votent pas, les électeurs décédés et ceux qui ont quitté l’État et auraient dû être retirés des listes électorales. Pour faire tourner les algorithmes, il faut voter avec des machines, que celles-ci soient programmées et connectées à Internet. Le professeur Frank a appliqué ce même algorithme et a ainsi pu prédire les résultats de tous les comtés de l’Ohio. En ajustant les clés, il a réitéré le calcul et a retrouvé les résultats de 13 autres États : une clé par État, selon la courbe de sa population. Rien de naturel dans ces résultats donc, mais l’application dudit algorithme. Comme l’a affirmé le professeur Frank durant le séminaire : « Nous possédons les preuves mathématiques des fraudes électorales massives intervenues dans tous les comtés des États-Unis ; il s’agit maintenant de faire passer le message au grand public, en expliquant ces manœuvres techniques sophistiquées de la manière la plus compréhensible possible. »

Les fraudes constatées par comté

De son côté, le capitaine Seth Keshel, vétéran du renseignement militaire et spécialiste de l’analyse des probabilités, a présenté un travail statistique remarquable accompli sur l’ensemble des 3242 comtés des 50 États. Croisant pour chaque État l’historique des résultats des élections précédentes en remontant parfois jusqu’à 1948, les mouvements de population et l’évolution du nombre d’inscrits aux différents partis sur les listes électorales, pour établir les résultats prévisionnels dans chaque circonscription, il a déterminé les comtés où la fraude est plus que probable (cf. la carte ci-dessous). Selon les États, les fraudes ont été perpétrées via les bulletins de vote par correspondance ou grâce aux algorithmes, ou en combinant les deux procédés. Suite à ses calculs, S. Keshel incite les élus et les citoyens à exiger un audit judiciaire complet des élections dans ces comtés. Ses projections statistiques conduisent aux mêmes résultats que les autres chercheurs indépendants. Donald Trump a gagné tous les États clés : l’Arizona, la Géorgie, le Michigan, la Pennsylvanie, le Nevada, le Minnesota, le Wisconsin. D’après Keshel, ce système frauduleux a aussi servi à voler leur siège à cinq sénateurs républicains lors des dernières élections. Il encourage les États où Trump a gagné, comme le Texas, à conduire des audits dans certains comtés où des fraudes ont également été commises. Dans ces circonscriptions, Trump a bénéficié d’une part importante du vote hispanique et a gagné beaucoup plus largement que les résultats officiels. Il appelle à l’action les législateurs des États concernés pour soutenir et conduire les audits judiciaires nécessaires, aller au bout du processus et rétablir la vérité sur les élections générales.

La détermination des patriotes renforcée par ce symposium

Rassembler en un même lieu à la fois un panel d’experts non partisans, parvenus aux mêmes conclusions de manière indépendante, diffuser en temps réel les présentations des analyses et des preuves devant un parterre où les 50 États sont représentés, a porté un sacré coup à « l’État profond ». Pendant le symposium, les attaques se sont multipliées, en interne et à l’extérieur, l’équipe de Mike Lindell a été infiltrée, les serveurs utilisés pour la retransmission du séminaire ont crashé, ces intimidations ont touché aussi les personnes : Mike Lindell a été menacé dans le hall de son hôtel. Tina Peters, une des rares employées électorales du comté de Mesa dans le Colorado, ayant osé témoigner durant le séminaire, a confirmé que les machines de vote Dominion sont connectées à Internet, et que les mots de passe sont aux mains uniquement du secrétaire d’État et des employés de Dominion. Pendant son absence, les machines de vote, routeurs et équipements électroniques ont été saisis dans son bureau. Le colonel Phil Waldron, impliqué depuis le début dans l’identification des fraudes, a rejoint l’équipe d’experts rassemblée par Lindell. Cet expert en cyber attaques a identifié ces perturbateurs dont le rôle est de discréditer les législateurs venus participer au symposium : activité connue des services de renseignement et destinée à diviser le peuple, que ce soit par les préférences politiques, la couleur de peau ou la religion.

Comme l’a expliqué le professeur de droit David Clements, organiser une telle fraude à l’échelle nationale est l’œuvre d’un véritable cartel criminel, avec ses commanditaires, organisateurs, spécialistes, complices et hommes de main. Avant d’enseigner, D. Clements a acquis une longue expérience de procureur et instruit plus de 120 affaires devant différents jurys, il a enquêté, poursuivi et mis sous les verrous les membres de cartels de la drogue. Il s’agit maintenant de découvrir les commanditaires, acteurs et complices du cartel qui a organisé le vol électoral dans tout le pays. Il avertit publiquement les complices, qu’ils soient parmi les fonctionnaires électoraux, les employés des fabricants de machines de votes Dominion, IMS ou Smartmatic, et politiciens de tous bord des différents États, qu’il est temps de venir témoigner afin d’alléger leur peine.

Grâce à ce symposium, et malgré les opérations menées pour déstabiliser et décrédibiliser Mike Lindell et ses équipes, la synergie créée entre les participants constitue le ferment d’actions citoyennes dont l’envergure s’accroît. Les législateurs, représentants du congrès et sénateurs des États repartent avec un plan d’action, ils ressortent soudés et déterminés à mener les audits judiciaires pour faire la lumière sur les élections, et se sentent soutenus et renforcés dans leur responsabilité constitutionnelle et leur serment de servir leur peuple. Trop d’Américains sont maintenant déterminés à connaître la vérité sur ces élections. Le rapport complet sur l’audit judicaire du comté de Maricopa en Arizona devrait être rendu public dans la deuxième semaine de septembre. D’autres audits sont engagés – tout en faisant face à de nombreux obstacles -, en Pennsylvanie et en Géorgie.

Durant la campagne, Joe Biden a commis un lapsus qui ne faisait certainement pas partie du script qu’on lui avait préparé, déclarant publiquement : « Nous avons mis au point le système de fraude électorale le plus étendu et le plus inclusif dans l’histoire de la politique américaine. »

Celui-ci est en train d’être démantelé et révélé au public.

Auteur(s): Elisabeth Dancet, journaliste pour FranceSoir




Le rapport de Graphika : soft power et guerre de 4e génération contre l’Algérie

[Source : ahmedbensaada.com]

Par Ahmed Bensaada

Contrairement au hard power qui est basé sur la force coercitive classique, le soft power utilise l’attraction positive et la persuasion pour atteindre des objectifs de politique étrangère. Il s’agit donc d’une capacité d’influence susceptible d’imposer, en douceur, un comportement ou une façon de penser identiques ou similaires à celles de celui qui utilise cette technique. Son succès repose donc sur l’impression de ne pas y avoir pas été contraint. Ainsi, le soft power n’atteint ses objectifs que s’il n’est pas perçu comme de la manipulation ou de la propagande.

Selon son concepteur, le très influent Joseph Nye, le soft power est soutenu par trois piliers : les valeurs politiques, la culture et la politique étrangère. Commentant cette théorie, le professeur G. John Ikenberry donne les précisions suivantes dans la célèbre revue Foreign Affairs:

« Les États-Unis peuvent dominer les autres, mais ils ont également excellé dans la projection du soft power, avec l’aide de leurs entreprises, fondations, universités, églises et autres institutions de la société civile; la culture, les idéaux et les valeurs des États-Unis ont été extrêmement importants pour aider Washington à attirer des partenaires et des partisans ».

L’exportation de la démocratie, qui est un champ établi et prépondérant de la politique étrangère américaine, utilise évidemment le soft power. Dans son article traitant du soft power américain dans les révolutions colorées, l’anthropologue Boris Pétric mentionne que des « ONG américaines sont les principaux acteurs de cette promotion de la démocratie, des droits de l’homme et de la liberté […] ».

Cette relation entre les ONG et le soft power est très bien explicitée par Susan Liautaud dans son article « Soft Power of NGOs: Hard Responsibility, Hard Strategy, and Hard Accountability » dans lequel elle note que « les ONG et les autres acteurs du secteur à but non lucratif sont tenus d’utiliser le soft power de façon responsable et de rendre compte des conséquences induites par cette utilisation »

Il a été aussi montré que ces mêmes ONG américaines, étatiques ou non, ont joué le même rôle dans ce qui est abusivement appelé le « printemps » arabe. La printanisation de certains pays arabes ciblés à l’aide du soft power américain a été réalisé par l’intermédiaire de la formation et du réseautage de cyberactivistes « autochtones », c’est-à-dire provenant des pays visés. Ces révoltes qui ont été présentées et vendues comme une « belle saison » se sont avérées n’être que des « regime change » accompagnés de chaos, de destruction et de désolation.

Une décennie plus tard, ces ONG sont encore actives, tout particulièrement dans le Hirak algérien.

Tel que noté par Albert A. Nofi, le soft power est une des ressources sur lesquelles s’appuient la guerre de 4e génération (G4G), cette guerre moderne qui, d’après François-Bernard Huyghe, « correspondrait à la révolution de l’information » tout en précisant qu’elle « mobiliserait des populations entières en un antagonisme gagnant tous les domaines politique, économique, social, culturel ».

En ce qui concerne l’utilisation militaire de l’information, Christina M. Knopf et Eric J. Ziegelmayer nous expliquent que :

« l’information est un produit qui se prête à l’arsenalisation et l’environnement informationnel est devenu vital pour le succès des opérations militaires. Le domaine de l’information, l’Internet en particulier, est aujourd’hui un terrain crucial à saisir pour exercer une influence économique et diplomatique dominante.  C’est la raison pour laquelle les États-Unis ont officiellement incorporé à leur doctrine […] la « guerre des communications » ».

Cette « arsenalisation » de l’information a été rendue efficace grâce à l’essor fulgurant de l’Internet et des médias sociaux. À ce sujet, Waseem Ahmad Qureshi donne quelques précisions :

« Les progrès technologiques actuels (accès plus facile aux blogs médiatiques et à Internet) rendent la propagande et la manipulation des faits plus facilement accessibles tout en élargissant les conséquences des opérations de guerre de l’information en provoquant des effets dommageables massifs »

La recherche qui sera exposée dans cet article montre de manière explicite que l’Algérie fait actuellement l’objet d’une G4G qui a profité des remous du Hirak pour se déployer insidieusement.

Hirak, soft power et guerre de 4e génération

Un livre et de très nombreux articles ont été consacrés au rôle des organismes américains d’exportation de la démocratie et leurs relations avec le Hirak et ses « ténors ». Cet aspect du soft power ne sera pas traité dans ce travail, mais les lecteurs intéressés sont invités à consulter les liens suggérés.

Il faut cependant préciser que le soft power utilisé dans les G4G possède d’autres techniques aussi efficaces les unes que les autres.

Il a été fait mention d’une de ces techniques dans un de mes articles datant de décembre 2019. Il s’agit de mandater un universitaire crédible pour écrire, dans une revue crédible, un texte complétement fallacieux afin de suggérer un comportement donné et le présenter comme étant juste et approprié alors que, dans la réalité, il est complétement déraisonnable. Un exemple typique est celui du professeur Robert Zaretsky, professeur d’histoire de France à l’université de Houston qui s’est fait remarquer par un texte abracadabrantesque dans Foreign Affairs. En effet, le 26 novembre 2019, c’est-à-dire à peine deux semaines avant l’élection présidentielle algérienne, le professeur écrivait: « An Election’s Failure Will Be a Democratic Success » (L’échec de l’élection sera un succès démocratique).

Hallucinant! D’après ce professeur vivant dans un pays supposé être démocratique « ne pas voter est un acte démocratique »! Mais quel genre de démocratie désire exporter ce professeur loufoque?

L’histoire retiendra néanmoins l’odieuse campagne d’intimidation des électeurs lors de ce scrutin, ignominie qui a dû tellement faire plaisir à M. Zaretsky, certainement commandité pour nuire à l’Algérie.

Plus récemment, c’est dans un petit encadré publié par le journal français Le Figaro en date du 31 juillet 2021 qu’apparut une nouvelle technique encore plus insidieuse que celle de notre professeur de Houston. Celle-ci est destinée à persuader le public que l’État algérien utilise des cybermanipulations malhonnêtes « pour défendre les intérêts du président algérien », tout en parrainant des « campagnes de harcèlement » contre des opposants politiques.

Le Figaro précise que ces informations proviennent d’un rapport élaboré par une société américaine nommée Graphika, « spécialisée dans les nouvelles technologies et l’analyse des réseaux sociaux ». Personne n’est dupe. Cette mention cherche évidemment à donner de la crédibilité à cette compagnie et, par conséquent, conférer de la véracité à son rapport.

Encore un organisme américain qui s’attaque à l’État algérien en général et aux institutions présidentielle et militaire en particulier! Décidément, ils ne lâcheront jamais ces Américains!

Mais qui est donc Graphika? Qui est derrière ce joli nom, quels sont ses champs d’intérêts et qui la finance?

Contrairement à Émilien Hertement, le journaliste du Figaro qui a bêtement rapporté la nouvelle, nous allons nous intéresser, dans un premier temps, à cette société pour comprendre ses motivations et nous enquérir de son sérieux. Ensuite, nous étudierons en détail son rapport cité par Le Figaro.

Graphika et ses connexions sulfureuses

D’après les informations figurant sur son site officiel, Graphika est

« une société d’analyse de réseau, fondée en 2013 par le Dr. John Kelly qui a étudié, dans sa thèse, l’essor fulgurant des conversations sur Internet en utilisant l’analyse de réseau des relations entre les auteurs en ligne, et pas seulement le contenu de leurs messages ».

Toujours selon son site, Graphika est financé par la DARPA, la « Minerva Initiative », l’« US Senate Select Committee on Intelligence » et la « Knight Foundation ».

DARPA est l’acronyme de la « Defense Advanced Research Projects Agency » (Agence pour les projets de recherche avancée de défense) qui est une agence du ministère de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et du développement des nouvelles technologies destinées à l’usage militaire.

La « Minerva Initiative » est une initiative de recherche universitaire en sciences sociales parrainée par le ministère de la Défense des États-Unis axée sur des domaines d’importance stratégique pour la politique de sécurité nationale des États-Unis. Lancée en 2008 par Robert Gates, le secrétaire à la Défense de l’époque, elle a pour objectif d’améliorer la compréhension de base du ministère de la Défense en ce qui concerne les forces sociales, culturelles, comportementales et politiques qui façonnent les régions du monde d’importance stratégique pour les États-Unis. Dès le début, le programme s’est focalisé , entre autres, sur les recherches universitaires traitant de la Chine, de l’Irak, du terrorisme et de l’islam radical. À son lancement, le projet a reçu 50 millions de dollars du ministère de la Défense des États-Unis pour financer ces recherches.

Les subventions de recherche sont supervisées par des gestionnaires de programme affiliés à deux organisations militaires de recherche fondamentale : le Bureau de la recherche scientifique de l’Armée de l’air (AFOSR) et le Bureau de la recherche navale (ONR).

L’«US Senate Select Committee on Intelligence » (SSCI) est un comité créé par le Sénat américain en 1976 pour superviser et faire des études continues sur les activités et programmes de renseignement du gouvernement des États-Unis.

La « Knight Foundation » se présente comme une fondation nationale américaine qui investit dans le journalisme et les arts et dont l’objectif est de favoriser des communautés informées et engagées qu’elle croit essentielles à une démocratie saine. Cette fondation collabore cependant activement avec l’Open Society de George Soros, la National Endowment for DemocracyFreedom House et l’USAID.

Ces quatre organisations forment la colonne vertébrale du dispositif américain pour l’exportation de la démocratie dont il a été question précédemment.

Et ce n’est pas tout. Graphika déclare être associé avec des groupes de défense des Droits de l’homme du monde entier « pour surveiller les menaces numériques ciblant les utilisateurs vulnérables ».

En fait, il s’agit de Human Rights Watch (HRW), Amnesty International (AI) et « The Syria Campaign ». Il est de notoriété publique que les deux premières organisations (HRW et AI) sont largement financées par l’Open Society.  Et il ne faut surtout pas oublier qu’elles ont été toutes deux (avec d’autres entités droitdelhommistes) derrière la résolution du Parlement européen contre l’Algérie, juste quelques jours après le référendum sur la nouvelle Constitution algérienne. Drôle de coïncidence, n’est-ce pas? Comme la coïncidence de l’article de notre pitoyable professeur Zaretsky, un an plus tôt.

L’association de Graphika avec « The Syria campaign » est très révélatrice du rôle de désinformation, de propagande et d’étroite collaboration de cette société avec les gouvernements américains et britanniques.

« The Syria campaign » qui se dit « organisation à but non lucratif enregistrée au Royaume-Uni » est étroitement lié aux « White Helmets » (casques blancs), organisme de protection civile syrien qui a défrayé la chronique en 2016 (lire mon article sur ce sujet, rédigé à l’époque).

En fait, ces « secouristes » présentés comme des héros en occident, sont financés par l’USAID (United States Agency for International Development), le plus important des organismes américains d’« exportation » de la démocratie. Un document de l’USAID datant de 2018 précise qu’une subvention de 6,25 millions de dollars a été octroyée aux « White Helmets », en plus des 33 millions de dollars qui leur ont été versés depuis 2013. Ces « casques blancs » ont aussi été très largement financés par la Grande-Bretagne via le « Foreign and Commonwealth Office ». En date du 31 mars 2018, le montant total du financement que le gouvernement britannique leur a fourni s’élevait à 38 425 591,23 £. Ce qui fit dire à Julie Hyland, journaliste et militante britannique :

« Financés par le « Conflict, Stability and Security Fund » du gouvernement britannique et le programme USAID du gouvernement américain, ils [les « White Helmets »] font partie d’un réseau de forces djihadistes soutenues par l’Occident pour organiser un changement de régime ».

The White Helmets: The greatest scandal to hit Syria

Selon Vanessa Beeley, journaliste indépendante qui a beaucoup travaillé sur le terrain en Syrie et dans de nombreux autres pays de la région, les « White Helmets » « étaient liés financièrement à Londres et à Washington (entre autres), principaux belligérants occidentaux sans mandat en Syrie […] et que des membres des Casques blancs entretenaient des liens avec des groupes djihadistes rebelles, tels que Fatah Al-Cham, résultat de la fusion d’Al-Nosra et de Ahrar Al-Cham ».

Le mythe des « casques blancs » a été démoli par un grand nombre de journalistes et chercheurs de renom dont Eva BartlettJohn PilgerGareth Porter,Phillip GiraldiCraig Murrayet l’ancien inspecteur des armements de l’ONU Scott Ritter.

Graphika et ses figures publiques

Parmi les figures publiques de Graphika, on retrouve les noms de l’anglais Ben Nimmo (directeur des recherches) et de la française Camille François (directrice de l’innovation).

Ben Nimmo a rejoint Graphika en 2019, pourtant, rien ne le prédestinait à ce poste. Son parcours singulier a été décrit dans un article détaillé du New York Times (NYT).

En effet, il a étudié la littérature à l’Université de Cambridge, a travaillé comme instructeur de plongée sous-marine en Égypte, ainsi qu’écrivain et journaliste de voyage en Europe. En 2011, il a été recruté par l’OTAN comme attaché de presse principal sur la Russie et l’Ukraine jusqu’en 2014. Ensuite, il est devenu chercheur indépendant et a commencé à travailler sur la Russie sous contrat pour des think tanks pro-démocratie comme l’« Institute for Statecraft » qui pilote un projet  financé par le « Foreign and Commonwealth Office » nommé « The integrity initiative ». Créé en 2015, ce programme avait pour objectifs de contrer et sensibiliser à la désinformation provenant de pays comme la Russie et la Chine ainsi que de groupes extrémistes comme Daech. Comme par hasard, il s’agit de pays et ou organismes ciblés aussi par la « Minerva Initiative ».

Au cours de la campagne électorale américaine de 2016, M. Nimmo a collaboré avec l’Atlantic Council, le think tank non officiel de l’OTAN.

Pour se faire une idée de l’importance de ce « groupe de réflexion », il n’y a qu’à consulter l’impressionnante liste des membres de son Conseil d’administration. On y trouve, entre autres, Henry Kissinger, Joseph Nye (le concepteur du soft power), le général David H. Petraeus (commandant de la coalition militaire sous Bush fils et chef des troupes de l’OTAN ainsi que Directeur de la CIA sous Obama), Stephen Hadley (conseiller à la sécurité nationale de Bush fils), Robert Gates (cité précédemment – Directeur de la CIA sous Bush père et Secrétaire à la défense sous Bush fils et Obama). On y trouve aussi James Baker, Léon Panetta, Colin Powell, James Woosley, Peter Ackerman et j’en passe car la liste donne le tournis (le lecteur est invité à consulter ces pages pour plus de détails: lien 1 et lien 2). Pour la petite histoire, James Woosley a été directeur de la CIA sous Bill Clinton et a dirigé Freedom House . De son côté, Peter Ackerman a aidé à la création de l’Albert Einstein Institution dirigé par son professeur, l’illustre Gene Sharp, le théoricien de la « lutte non-violente » qui a été utilisée dans les révolutions colorées et le « printemps » arabe. Sa théorie a été développée dans de nombreux livres et tout particulièrement dans « De la dictature à la démocratie », ouvrage qui est devenu le livre de chevet de tous les révolutionnaires en herbe à travers le monde.

Revenons maintenant à Ben Nimmo. Il a aidé à fonder le Digital Forensic Research Lab (DFRLab) de l’Atlantic Council, un groupe basé à Washington qui étudie la désinformation en ligne.

En 2018, Facebook a annoncé un partenariat avec DFRLab pour « identifier, exposer et expliquer la désinformation lors des élections dans le monde », accordant à l’Atlantic Council et à Nimmo l’accès aux données privées de milliards d’utilisateurs de Facebook.

Facebook a fait de lui et du laboratoire les premiers étrangers autorisés à étudier les réseaux de désinformation sur son site avant que l’entreprise ne ferme les réseaux.

À la fin de son article, le NYT précise que Graphika et DFRLab ont tous deux reçu un financement de Facebook.

Le 5 février dernier, Ben Nimmo annonçait son départ de Graphika pour rejoindre Facebook où il aiderait « à diriger la stratégie mondiale de renseignement sur les menaces contre les opérations d’influence ». Sans oublier, bien sûr, de faire « coucou » à sa collègue et collaboratrice, Camille François.

Cette nouvelle n’est pas passée inaperçue, bien au contraire. Sur The Grayzone, par exemple, on pouvait lire un article intitulé « Facebook hires ex-NATO press officer and social media censor Ben Nimmo as intel strategist » (Facebook embauche Ben Nimmo, ancien attaché de presse de l’OTAN et censeur des médias sociaux, en tant que stratège du renseignement), alors que Mint Press News titrait « Facebook partners with Hawkish Atlantic Council, a NATO lobby group, to “protect democracy” » (Facebook s’associe au belliciste Atlantic Council, un groupe de pression de l’OTAN, pour « protéger la démocratie »).

Passons maintenant à la seconde figure publique de Graphika qui se nomme Camille François. Diplômée de Sciences-Po et boursière Fulbright, elle a été membre de la « New America’s Cybersecurity Initiative » (NACI), chercheure principale chez Jigsaw, a dirigé des projets de recherche sur la cybersécurité et les droits de l’homme pour la « Defence Advanced Research Projects Agency », et a travaillé pour l’équipe « Market Insights » de Google (consulter ce lien).

La « New America’s Cybersecurity Initiative » est un organisme financé (entre autres) par le Département d’état américain, la Knight Foundation, Open Society, Google, Microsoft, Apple et Facebook.

Jigsaw (anciennement Google Ideas) est un groupe de réflexion et un incubateur technologique au sein de Google/Alphabet dirigé par Jared Cohen. Ce dernier a travaillé au Département d’État américain comme membre du comité de planification des politiques du département d’État américain, puis a été très proche conseiller des secrétaires d’État Condoleezza Rice et Hillary Clinton. C’est, par exemple, lui qui avait personnellement contacté le cofondateur et président de Twitter, Jack Dorsey, pour lui demander de reporter les travaux de maintenance des serveurs de Twitter afin de ne pas perturber les activités des cyberactivistes iraniens lors de leurs manifestations antigouvernementales en 2009.

Mais ce qui attire le plus l’attention, c’est son rôle dans la formation des cyberactivistes arabes en préparation du « printemps » arabe. En effet, Jared Cohen fut un des fondateurs de AYM « Alliance of Youth Movements » (rebaptisée Movements.org) qui se définit comme une organisation américaine à but non lucratif (d’après leur site) qui affiche clairement sa mission : i) identifier des cyberactivistes dans des régions d’intérêt ; ii) les mettre en contact entre eux, avec des experts et des membres de la société civile ; et iii) les soutenir en les formant, en les conseillant et en leur procurant une plateforme pour initier les contacts et les développer dans le temps (pour plus de détails, consulter mon article sur le sujet).

Comme expliqué précédemment, la « Defence Advanced Research Projects Agency » (DARPA) est l’agence du ministère de la Défense des États-Unis qui finance Graphika. Comme le monde est petit!

D’après ce qui est mentionné sur son CV, Camille François a été aussi recrutée par Google, dans l’équipe de « Market Insights ». Directrice de recherche associée, elle s’est spécialisée dans la recherche en ligne sur les PME françaises et a géré les trackers de marque et de confidentialité de Google pour la perception parmi le public et les faiseurs d’opinion clés.

Pour boucler la boucle, Mme François s’est formée, en 2014, à l’École de l’OTAN d’Oberammergau (Allemagne) sur les « cyber-opérations » tel que précisé également sur son CV.

Graphika, la main dans le sac

La société Graphika a été impliquée dans de nombreuses controverses en relation avec i) le « repérage » d’un type particulier et ciblé de désinformation sur les médias sociaux et ii) son rôle de « chien truffier » dressé pour servir des commanditaires militaristes, atlantistes et occidentalistes.

Pour clarifier ce point, nous allons citer deux exemples pédagogiques.

1- L’affaire Jeremy Corbyn

La très large élection de Jeremy Corbyn à la tête du parti travailliste britannique avec près de 60% des voix en 2015 a été suivie par une campagne médiatique « mainstream » ayant pour but de diaboliser sa personne et de lui ôter toute légitimité politique de premier plan.

Tout d’abord, ses positions pro-palestiniennes lui ont valu des attaques du lobby sioniste pour des allégations d’antisémitisme après son succès électoral. Quelques années plus tard, à l’approche des élections législatives de 2019, les accusations sont montées d’un cran, devenant plus incisives. Il n’était pas question qu’un socialiste « antisémite » soit logé au 10, Downing Street.

En plus de ces accusations fallacieuses, une autre affaire a été planifiée pour porter le coup de grâce à la possibilité que Corbyn puisse, un jour, occuper le fauteuil de Premier ministre britannique : sa « collusion » avec la Russie. Cette accusation, mêlée avec ce « sport » occidental communément appelé « Russia Bashing », allaient être, ni plus ni moins, un coup de grâce à ce projet.

À ce sujet, les journalistes d’investigation Ben Norton et Max Blumenthal écrivaient le 8 décembre 2019:

« À quelques jours des élections nationales britanniques du 12 décembre, les agences de renseignement britanniques et les organisations soutenues par le gouvernement américain ont intensifié leurs attaques contre Corbyn, empruntant des tactiques à l’hystérie américaine du Russiagate et faisant de grands efforts pour le présenter – sans aucune preuve substantielle – comme une supposée marionnette de l’ignoble Kremlin ».

Le journaliste Matt Kennard a, quant à lui, publié une enquête détaillée au titre très explicite : « Comment l’establishment militaire et du renseignement britannique s’efforce d’empêcher Jeremy Corbyn de devenir Premier ministre ».

Il y mentionna que des responsables de l’armée et du renseignement britanniques ont été à l’origine d’au moins 34 reportages majeurs publiés dans les médias nationaux présentant Jeremy Corbyn comme un danger pour la sécurité britannique.

Le 27 novembre 2019, en pleine campagne électorale, l’équipe de Jeremy Corbyn présenta un imposant dossier traitant de négociations secrètes entre le gouvernement conservateur de Boris Johnson et l’administration américaine dans le but de privatiser le National Health Service (NHS) britannique, démentant ainsi les promesses de son rival conservateur.

Moins d’une semaine plus tard, l’artillerie lourde fut sortie pour faire face à l’accusation.

Ben Wallace, le Secrétaire d’État à la Défense britannique, déclara que 

« Jeremy Corbyn a joué le rôle d' »idiot utile » pour le Kremlin en minant l’OTAN pendant des décennies et cela le rend inapte à être Premier ministre ».

Comme pour confirmer ses dires, le journal pro-conservateur The Daily Telegraph titrait à la Une « Le dossier de Corbyn pointe du doigt les Russes ».

The Guardian emboîta le pas en précisant que les documents de Corbyn ont été « mis en ligne par des affiches utilisant des méthodes russes ». D’autres médias comme The Daily Beast, la BBC ou le Washington Post reprirent également la nouvelle.

Ce n’est pas le « clonage » de cette information qui attire l’attention mais le fait que tous les médias se sont basés sur une et une seule source : Graphika et son directeur des recherches, Ben Nimmo. Tiens donc!

Extrait de l’article du Guardian :

« Ben Nimmo, le chef des enquêtes chez Graphika, a déclaré : « Ce que nous disons, c’est que les efforts initiaux pour amplifier la fuite du NHS ressemblent beaucoup aux techniques utilisées par Secondary Infektion dans le passé, une opération russe connue. Mais nous n’avons pas toutes les données qui nous permettent de prendre une décision finale dans cette affaire » ».

Une accusation aussi grave, reprise par des médias lourds et influents, basée sur une seule source et…du vent.

Ce qui fit dire à Norton et Blumenthal :

« Pas un seul article couvrant l’histoire n’a pris la peine d’informer les lecteurs qui était Nimmo, ni n’a offert de détails sur les puissantes forces étatiques derrière Graphika ».

Et d’ajouter :

« En fait, Nimmo n’est pas un expert en données ou un journaliste, mais un ancien attaché de presse de l’OTAN qui a précédemment travaillé pour l’usine de propagande secrète « Integrity Initiative », qui était financée par le ministère britannique des Affaires étrangères et dédiée à engendrer des conflits avec la Russie ».

La suite de l’histoire vous la devinez certainement : Jeremy Corbyn a évidemment perdu les élections du 12 décembre 2019.

2- Le Russiagate

Le Russiagate est l’affaire politico-judiciaire qui a été invoquée pour qualifier les allégations d’ingérence de la Russie dans les élections présidentielles américaines de 2016. Un branle-bas de combat médiatique a été orchestré afin de démontrer que la défaite de Hillary Clinton n’était due qu’à une collusion entre l’équipe de Donald Trump et le Kremlin via une armée de trolls russes écumant les médias sociaux, en particulier Facebook et Twitter.

Comme on peut s’y attendre, la démonstration a été confiée à une équipe de l’Université d’Oxford et …la société Graphika. Cette dernière était représentée par son fondateur, John Kelly, et Camille François.

Le rapport, commandité en 2018 par l’«US Senate Select Committee on Intelligence » (SSCI) dont il a été question auparavant, confirme évidemment les allégations. On peut y lire :

« L’Agence russe de recherche Internet (IRA) a lancé une attaque prolongée contre les États-Unis en utilisant une propagande informatique pour désinformer et polariser les électeurs américains ».

« Les données sur l’IRA fournies au SSCI par les plateformes américaines de médias sociaux et Internet démontrent un effort soutenu pour manipuler le public américain et saper la démocratie. Avec des années d’expérience dans la manipulation de l’opinion publique en Russie, l’IRA a utilisé les principales plateformes de médias sociaux, notamment Facebook, Instagram et Twitter, pour cibler les électeurs américains et polariser les utilisateurs des médias sociaux américains ».

Une année plus tard, le rapport du procureur Robert Mueller, procureur spécial chargé d’enquêter sur les ingérences russes dans les élections présidentielles de 2016, était publié. La principale conclusion stipulait qu’il n’y a pas eu d’entente entre les membres de l’équipe de Trump et la Russie.

Le Monde diplomatique qualifia le Russiagate de « débâcle » et commenta le rapport ainsi :

« Les premiers éléments connus du Rapport Mueller représentent une défaite pour la fraction la plus modérée du parti démocrate, pour le parti de la guerre à la Russie, pour les médias. […] Enfin, ce rapport constitue une gifle spectaculaire pour la quasi-totalité des grands médias américains qui, depuis deux ans, avaient fait du « Russiagate » leur commerce à plein temps ».

Une gifle aussi à Graphika et ses « experts ».

La chasse aux sorcières s’est poursuivie jusqu’aux élections présidentielles américaines de 2020. Graphika produisit un autre rapport en septembre 2020 signé par, entre autres, Ben Nimmo et Camille François ciblant un site nommé PeaceData supposément financé par l’Agence russe de recherche Internet (IRA).

À ce sujet, le New York Times écrivit :

« Le groupe russe qui s’est immiscé dans l’élection présidentielle de 2016 est de retour, utilisant un réseau de faux comptes et un site Web conçu pour ressembler à un site d’information de gauche, ont déclaré mardi Facebook et Twitter. La campagne de désinformation menée par le groupe soutenu par le Kremlin, connu sous le nom d’Internet Research Agency, est la première preuve publique que l’agence essaie de répéter ses efforts d’il y a quatre ans et d’éloigner les électeurs du candidat démocrate à la présidentielle, Joseph R. Biden Jr., pour aider le président Trump ».

PeaceData a vivement réagi à ces accusations les qualifiant de calomnies et de mensonges.

En effet, certains observateurs perspicaces notèrent que, contrairement à ce qui était dit par Graphika et NYT, le site web PeaceData avait publié plusieurs articles critiquant durement Trump, dont un qui l’a qualifié de « instable et déséquilibré ». D’autre part, Graphika ne donna aucune preuve du financement du site par l’IRA dans son rapport.

Les comptes Facebook et Twitter de PeaceData ont évidemment été fermés sur la base du rapport de Graphika et de ses « experts », Ben Nimmo et Camille François.

Graphika et l’Algérie

Après avoir passé en revue l’imposant réseau de connexions politico-militaires dont dispose Graphika et ses « experts » ainsi que les « missions » de haut niveau dont ils ont été chargés, plusieurs questions viennent à l’esprit : Pourquoi l’Algérie? Pourquoi maintenant? Quel est le but recherché? Qui a commandé l’étude? Qui l’a financée? Et qui a collaboré avec eux pour leur fournir les détails nécessaires?

Tout d’abord, il faut reconnaître que si Graphika s’est intéressée à l’Algérie, c’est que ce pays représente un enjeu géostratégique important pour les États-Unis. Cela confirme ce qui a été avancé dans mes nombreux articles et mes récents livres sur le sujet.

Le timing est lui aussi important. En effet, comme le Hirak « frelaté » bat de l’aile, cette évidente ingérence dans la politique intérieure de l’Algérie cherche à créer une nouvelle agitation malsaine dans la vie politique du pays.  En plus, il est quand même étrange que sa publication intervienne juste après le scandale Pegasus qui a ciblé l’Algérie. De victime, l’Algérie est présentée comme coupable par Graphika.

Pour tenter de répondre plus amplement aux questions, revenons au rapport de Graphika sur l’Algérie.

Le résumé du rapport donne le ton :

« Facebook a partagé un ensemble de comptes, de pages et de groupes avec Graphika pour une analyse plus approfondie avant de les supprimer de ses plateformes. Notre enquête a révélé un effort multiplateforme sur plusieurs années pour faire avancer les intérêts du président algérien Abdelmadjid Tebboune, depuis sa candidature à la présidentielle de 2019, jusqu’à un référendum constitutionnel l’année dernière et des élections législatives largement boycottées en juin. Cette activité s’est entrelacée avec une campagne soutenue de harcèlement et d’intimidation visant le mouvement de protestation du Hirak en Algérie, qui, au cours des deux dernières années, a rassemblé des milliers de personnes dans les rues du pays pour demander que l’élite dirigeante soit chassée et la fin de la corruption. Ces tentatives combinées pour manipuler, déformer et polariser la conversation politique en ligne en Algérie doivent être considérées dans le contexte de la répression signalée par le gouvernement contre les voix de l’opposition et de l’impact de la pandémie de Covid-19 qui a contraint de nombreux Algériens à déplacer leurs manifestations en ligne ».

On en tire les conclusions suivantes :

  • Comme expliqué précédemment, Facebook travaille avec Graphika;
  • Les sites jugés « indésirables » sont supprimés sur recommandation de Graphika;
  • Graphika fait de la politique et non de l’analyse de réseaux;
  • La démarche constitutionnelle adoptée par l’État algérien pour sortir de l’impasse ne plait pas à Graphika;
  • Graphika supporte la politique du « Yetnahaw Gaa » prônée en particulier par les ongistes (formés et financés par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie), les islamawistes « offshore » et les makistes séparatistes;
  • Graphika se positionne contre les institutions de l’État algérien et soutient les groupes cités précédemment, dont deux sont considérés comme des organisations terroristes;
  • L’État algérien manipule l’information, mais aucun mot sur l’incommensurable manipulation des trois groupes cités;
  • Facebook (et les autres médias sociaux) autorise (encourage?) les manifestations en ligne pour ceux qui militent pour la phase de transition, mais ferme les comptes de ceux qui soutiennent la démarche constitutionnelle.

Passons maintenant à ce que Graphika appelle des preuves à ses allégations. Le rapport commence avec un article concernant Noureddine Boukrouh qui est commenté comme suit :

« Dans l’ensemble, les comptes et les pages identifiés par Facebook ont montré des signes clairs de coordination, ainsi que l’utilisation de fausses identités et d’autres pratiques trompeuses pour induire les utilisateurs en erreur. Dans une illustration particulièrement frappante en juin de cette année, 42 des pages identifiées ont publié la même photo avec des légendes identiques attaquant des opposants au gouvernement algérien. Beaucoup de ces pages se sont présentées comme des groupes pro-démocratie ou des médias indépendants »

Quel niveau d’analyse! Hercule Poirot en aurait perdu sa moustache!

Mensonge et inversion des rôles:

1- Graphika prétend que Noureddine Boukrouh a été qualifié de « fou » alors que c’est lui qui a traité le Président de la république algérienne de la sorte.

2- En plus, Graphika affirme qu’il s’agit d’une « attaque coordonnée contre un opposant » alors qu’il s’agit d’un de mes articles, publié sur mon site, en réponse au sien.

Il s’avère qu’il s’agit de MON article intitulé « Un goujat nommé Boukrouh » qui a été publié sur mon site avec la même photo, mais qui a aussi été repris par d’autres sites (site 1site 2site 3, etc.). Il est donc normal que des pages Facebook le reprennent comme c’est le cas de tous mes articles. Mon récent poème en hommage à Djamel Bensmaïl, par exemple, a été repris intégralement par des dizaines de pages. Où est le problème? Les réseaux sociaux ne servent-ils pas à cela? Ou alors c’est halal pour certains et haram pour d’autres?

Au-delà de cet aspect, ce qui attire l’attention, c’est la légende :

« Captures d’écran montrant la publication coordonnée d’une attaque décrivant la figure de l’opposition Noureddine Boukrouh comme « folle » peu de temps après avoir critiqué Tebboune ».

Il s’agit d’un pur mensonge! C’est M. Boukrouh qui a traité le président Abdelmadjid Tebboune de fou dans un post sur Facebook! En toute lettre dans le titre!

Question pour Graphika et Facebook : accuser fallacieusement un président en exercice de folie ne mérite pas la fermeture du compte de M. le « sain d’esprit »?

En plus de l’institution présidentielle, c’est l’institution militaire algérienne qui a été dénigrée, comme si ces mêmes institutions, aux États-Unis ou en Occident n’avaient pas le droit de s’exprimer sur l’état de la Nation. Comme tous les pays du monde, l’Algérie a ses institutions étatiques et s’exprime dans les médias qu’elles jugent adéquat à son message.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, le rapport de Graphika critique le droit à l’institution militaire de faire des reportages sur les « fake news » et de dénoncer les agissements de certains groupes qui menacent la sécurité et la souveraineté de l’Algérie.

Le rapport cite nommément « Karim Tabbou » (cité 3 fois), « Amir DZ » (cité 4 fois), « Rachad » (cité 4 fois), « Mohamed Larbi Zitout » (cité 5 fois) et Mourad Dhina.

« Les cibles clés depuis 2019 comprenaient : Karim Tabou – une figure de l’opposition qui a été arrêtée par la police algérienne en 2020 et 2021 ; Amir Boukhors (« Amir DZ »), un dissident anti-régime en France ; et deux co-fondateurs du groupe politique « Rachad » – Mohamed Larbi Zitout, qui vit en exil à Londres, et Mourad Dhina, qui vit en Suisse. En mars 2021, un tribunal algérien aurait émis des mandats d’arrêt contre Boukhors et Zitout pour « terrorisme » ».

Les « ténors autoproclamés du Hirak », en l’occurrence Mostefa Bouchachi, Zoubida Assoul et Karim Tabbou, sont aussi présentés comme des « critiques du régime algérien ».

Comme par hasard, toutes les personnes citées, sans aucune exception, collaborent ensemble tel qu’expliqué dans mon livre sur le Hirak et sont, bien évidemment, toutes pour la phase de transition.

Décidément, la vision de Graphika (et de ses commanditaires) est dichotomique :  il y a des bons et des mauvais. Les bons sont ceux qu’elle nomme « les figures de l’opposition » et les mauvais sont les institutions étatiques, présidentielle et militaire.

Par contre, aucun mot n’est prononcé sur le nombre incalculable de comptes Facebook qui sont, directement ou indirectement, liés à ces « figures » et qui, nuit et jour, dénigrent ces mêmes institutions.

Pour plus de détails et pour comprendre le rôle de ces groupes qui ont surfé sur le Hirak algérien, le lecteur est invité à consulter mon interview sur le sujet.

Il faut dire que certains passages du rapport Graphika frôlent la dérision. Jugez-en.

« Les pages et les comptes du réseau ont constamment fait l’éloge de l’Armée nationale populaire algérienne (الجيش الوطني الشعبي الجزائري). Le réseau a amplifié des images d’exercices d’entraînement et d’autres événements, ainsi que des mèmes et des dessins animés pro-militaires, présentant tous l’armée algérienne comme des protecteurs forts et bien équipés du peuple algérien ».

Est-il donc interdit de faire l’éloge de l’armée de son pays? N’en déplaise à Graphika, l’institution militaire protège non seulement le peuple algérien, mais aussi l’intégrité et la souveraineté de son pays.

Encore une ineptie racontée dans le rapport : Graphika reproche à certaines pages d’avoir fait la promotion des élections législatives du 12 juin 2021.  Mais qu’y a-t-il de mal à vouloir encourager les citoyens à accomplir leur devoir électoral? Pourquoi alors n’avoir rien dit sur ces « grands démocrates », vulgaires factotums de ces « figures de l’opposition » qui, à l’étranger, empêchaient violemment les personnes de voter? Il est clair que les informateurs « autochtones » ne leur ont pas raconté toute l’histoire aux « experts » de Graphika. Ou alors est-ce cette dernière qui a filtré les informations pour diaboliser les institutions étatiques algériennes et sanctifier cette « opposition » qui travaille à la destruction du pays avec la bénédiction de l’Oncle Sam et de l’OTAN?

Il faut le dire clairement : un travail scientifique crédible doit nécessairement analyser les activités des deux protagonistes et non faire preuve de cécité sélective en faveur de celui qu’on veut soutenir. Le rapport de Graphika montre une faiblesse méthodologique si flagrante que son soi-disant travail « scientifique » n’est en réalité que de la propagande pour un camp choisi, le même qui a été sélectionné par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie dans le but de réaliser un « regime change » en Algérie par le biais du soft power.

Graphika ne s’arrête pas là. Elle va jusqu’à consacrer une section sur le Maroc et la France intitulée « Maroc malveillant, France traîtresse ».

Elle y prétend que les médias de ces deux pays sont des bisounours et que l’Algérie les calomnie. Alors qu’elle attaque les chaines de télévision étatiques algériennes, Graphika présente France 24 comme une chaine inoffensive, ne précisant pas qu’il s’agit d’une des chaines étatiques françaises qui travaille directement avec le Quai d’Orsay  et dont le rôle dans le Hirak a été très partial (pour ne pas dire hostile à l’Algérie) comme expliqué dans un de mes articles publié en 2019. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que son accréditation en Algérie lui a été retirée en juin 2021.

Quant au Maroc, son action belliqueuse et agressive sur les réseaux sociaux contre l’Algérie est passée, elle aussi, sous silence. Il faudrait peut-être rappeler à Graphika l’affaire Pegasus dont elle n’a, bien sûr, pas soufflé mot. Le Maroc n’a-t-il pas espionné 6000 personnes en Algérie, ou est-ce encore une « fake News » des institutions présidentielle ou militaire?

Il fallait s’y attendre. Mohamed Larbi Zitout, un des membres du mouvent Rachad cité dans le rapport Graphika, en a fait ses choux gras dans une de ses interminables logorrhées cyberspatiales.

Ce qui répond tout naturellement à l’importante question : Cui Bono?

Conclusion

Cette étude nous permet de tirer les conclusions suivantes :

  • La société Graphika est financée par des entités directement ou indirectement reliées à l’administration américaine, à l’administration britannique, à l’OTAN et à des organismes américains d’« exportation » de la démocratie;
  • La société Graphika ne fait pas d’études pour informer les citoyens. Elle ne s’intéresse qu’aux médias sociaux de pays ciblés par les États-Unis ou par certains pays membres de l’OTAN comme la Grande-Bretagne;
  • Ces dernières années, les principaux pays ciblés par les études de la société Graphika sont la Russie, la Chine et l’Iran.
  • Les études sur la Russie sont très nombreuses et très agressives, ce qui confirme l’influence de l’Atlantic Council, le think tank non officiel de l’OTAN;
  • La société Graphika possède des relations avec certains géants du Web, soit directement, soit à travers ses « experts »;
  • La société Graphika collabore directement avec Facebook et lui fournit la liste des pages à supprimer;
  • Ce faisant, Facebook n’est pas indépendante, mais se comporte comme une entreprise impliquée dans la mise en œuvre de la politique étrangère étasunienne et de l’OTAN (Ceci n’est pas nouveau : la collusion entre certains géants du Web et l’administration américaine a été longuement discutée dans mon livre « Arabesque$ » et certains de mes articles);
  • La société Graphika n’a pas étudié les médias sociaux algériens fortuitement. Le timing, le parti pris et les attaques frontales contre les institutions fondamentales de l’État algérien indiquent que cette étude a été commanditée par des groupes ou des états qui favorisent un « regime change » en Algérie et qui y travaillent;
  • Ce dernier point est évident à la lecture du rapport qui présente négativement les institutions étatiques algériennes et positivement ce qu’il appelle « les figures de l’opposition »;
  • Aucune étude n’a par contre été réalisée sur l’utilisation des médias sociaux par « les figures de l’opposition », ce qui enlève toute scientificité au rapport et en fait, par voie de conséquence, un pur outil de propagande contre l’Algérie;
  • Les relations entre certaines « figures de l’opposition » et l’administration américaine (explicitées dans mon livre sur la question) ayant été complètement occultées dans le rapport, on en déduit que Graphika joue un rôle analogue et complémentaire aux organismes américains d’« exportation » de la démocratie;
  • Ces trois derniers points indiquent que Graphika, ainsi que les diverses institutions (étatiques ou non) avec lesquelles elle collabore, supportent et soutiennent activement « les figures de l’opposition » contre l’État algérien;
  • Tout cela nous amène à conclure que Graphika est un outil de plus dans l’arsenal du soft power américain, spécialisé dans un nouveau « champ de bataille » qui n’est autre que le monde virtuel des médias sociaux.
  • Les actions menées de manière agressive par les organismes américains d’« exportation » de la démocratie, combinées à celles des ONG droitdelhommistes ainsi que les attaques de la société Graphika montrent, de manière non équivoque, que l’Algérie est actuellement sous le feu nourri d’une guerre de quatrième génération.



Quand le Dr Tess Lawrie en appelle au sursaut de tous les médecins du monde

[Source : AIMSIB]

par Nicolas Moreux

Son message résonne comme celui d’une résistante qui a décidé le 25 avril 2021 que la tyrannie galopante, imposée par l’industrie pharmaceutique et soutenue par tout un système, a assez duré.  Que d’émotion, de colère, de tristesse mais aussi d’espoir, en voici la traduction française. L’AIMSIB accueille officiellement Nicolas Moreux, passionné par l’éthique et curieux de ce qui se fait dans le monde y compris chez l’Oncle Sam, au sein de ses rédacteurs. Médecins de tous les pays, chercheurs, journalistes généralistes ou spécialisés, politiciens, membres d’organisations de santé locales et internationales, salariés de l’industrie pharmaceutique et des réseaux sociaux, avocats et juristes, citoyens : le moment d’agir arrive. Cet article arrive pile à l’heure pour réjouir le Dr Antony Fauci puisque l’ivermectine répond parfaitement au cahier des charges qu’il détaillait le 5 août… Bonne lecture.

L’appel de Tess Lawrie

Quelques réflexions sur l’Evidence Based Medicine – EBM

Traduit de l’anglais par NM

« Avant que nous ne terminions cette journée, je souhaitais partager avec vous quelques réflexions sur l’Ivermectine et l’état de la situation concernant l’Evidence Based Medicine.
En tant que scientifique dont la mission était de fournir les preuves basées sur les principes de l’Evidence Based Medicine, j’ai constaté que l’approche hiérarchique, avec les revues systématiques et les méta-analyses positionnées au sommet de la pyramide et les opinions d’experts et de scientifiques tout en bas n’est plus appropriée. Cela est dû en partie au fait que l’intégrité des revues systématiques et des méta-analyses ont été dégradées petit à petit par les exigences associées aux essais randomisés considérés comme l’étalon or [les présumés « Gold-Standard » qui seraient les seuls valides] des études cliniques.

Ces fameux Grands Essais Cliniques Randomisés en Double Aveugle favorisent l’industrie pharmaceutique. Ils sont devenus si consommateurs en ressources que la production d’un dossier de 70 pages intégrant protocole et synthèse de la recherche requiert des mois de travail d’experts capables de passer toutes les subtilités indispensables en termes de processus et de d’habilitations. Sans compter que chaque essai coûte plusieurs millions de dollars ([souvent plus de 20 millions de dollars]). Toutes ces subtilités dans les éléments attendus jouent le jeu de l’industrie pharmaceutique qui est la seule qui peut financer de telles études.

Les Grands Essais Cliniques pour les médicaments génériques et les traitements non pharmaceutiques qui mériteraient d’être évalués pour un grand nombre de conditions virales et de traitements contre certains cancers sont très rares. En effet, pour être transparent, il n’y a pas d’argent à gagner sur ces derniers et il n’y a pas de financement disponible.

Dans mon expérience de chercheuse sur les nouveaux traitements contre le cancer, il est très fréquent que les découvertes réalisées dans les premières études montrant des bénéfices et ayant conduit à l’Approbation de Mise sur le Marché (AMM) soient contredits par des études complémentaires montrant qu’il n’y a en fait aucun bénéfice.

Cependant, à ce moment-là le médicament dispose déjà de son AMM et la société pharmaceutique a déjà engrangé des milliards.

Pour cette raison, je mets en garde contre le fait de prendre pour argent comptant sans remise en question les données fournies par les sociétés proposant ces nouveaux traitements. Et je suggère très fortement qu’il y ait une évaluation indépendante de ces données.

Cette évaluation ne doit pas être faite par des chercheurs financés avec des moyens quasi-illimités – financements et bourses – de l’industrie pharmaceutique et leurs acolytes parmi les associations financées par des philanthropes ou d’autres formes d’organisations caritatives. Les chercheurs en charge de ces évaluations doivent être indépendants et sans conflits d’intérêts.

Il est temps que nous reconnaissions et questionnions le rôle de l’industrie pharmaceutique et des institutions qui étaient par le passé reconnues pour leur intégrité scientifique, tout comme le rôle des soit-disant Partenariats Public Privé avec ces organisations.

Ils ont facilité la corruption de la science et de notre profession. Ceux qui définissent les protocoles des essais et contrôlent les données contrôlent aussi les résultats. Ainsi, ce système et le rôle de l’industrie – les essais cliniques conduits par l’industrie – doit prendre fin.

Les données des études en cours et futures concernant les traitements du COVID doivent être traitées et analysées de manière indépendante. On ne peut se fier à aucun résultat qui ne serait pas complètement transparent.

Pour ce qui concerne la pyramide de l’Evidence Based Medicine, il est nécessaire de mettre en place une nouvelle approche, une approche intégrée qui remplacera l’approche actuelle hiérarchique.

La pyramide doit, à mon avis, être remplacée par une figure plus appropriée : le cercle. Au centre l’intégralité des données disponibles issues de différentes sources : méta-analyse et analyse systématique des études randomisées représenteraient certaines des sources tout comme les études observationnelles, les données pragmatiques recueillies sur le terrain, les données qualitatives relatant les points de vue et expériences tout comme les opinions des docteurs experts. Ainsi, les décisions cliniques pourraient être prises sur une base bien plus holistique.

Toutes ces données différentes sont critiques pour obtenir une vue d’ensemble et leur intégration a été complètement oubliée dans l’évaluation de toutes les interventions proposées au public au cours de l’année passée. Au lieu de cela, les autorités ont pris ça et là dans la science et identifié des scientifiques pour appuyer leurs processus de décisions. »

Tess Lawrie continue, dans la foulée, sur l’exemple de l’ivermectine

« L’histoire de l’ivermectine a mis en évidence le fait que nous sommes à un point de bascule de l’histoire médicale où la preuve scientifique rigoureuse, notre formation et notre expérience, les outils que nous utilisons pour soigner et nos connexions avec nos patients sont systématiquement discrédités par une désinformation constante et sans pitié alimentée par la cupidité de certaines sociétés.

L’histoire de l’ivermectine montre que nous, le peuple, nous avons eu tort d’avoir une confiance aveugle dans nos institutions et avons sous-estimé le niveau de corruption imposé par l’argent et le pouvoir.

Il semblerait que si nous avions utilisé l’ivermectine en 2020, quand nos collègues médecins à travers le monde ont d’abord alerté les autorités de son efficacité, des millions de vies auraient potentiellement pu être épargnées et cette pandémie avec toutes ses souffrances et dégâts collatéraux aurait été freinée plus rapidement.

Depuis, des centaines de millions de personnes ont été impliquées dans la plus grande expérience médicale jamais réalisée par l’industrie : vaccination de masse avec une thérapie nouvelle et non éprouvée. Des centaines de milliards seront empochés par l’industrie pharmaceutique payés par nous le peuple.

Avec les politiciens et les autres non-médecins qui nous dictent quoi prescrire aux malades, nous, médecins, avons été mis dans une situation telle que notre capacité à respecter notre serment d’Hippocrate est assiégée. A ce point de bascule, nous devons donc choisir si nous devons rester les otages d’organisations corrompues, d’autorités de santé, de l’industrie pharmaceutique tout comme de ces milliardaires sociopathes. Ou bien réussirons nous à tenir notre engagement moral de commencer par ne pas nuire en faisant toujours le mieux pour ceux qui nous confient leur santé.

Cette deuxième option nécessite que nous contactions de manière absolument urgente tous nos collègues à travers le monde pour décider quels sont les médicaments éprouvés et sûrs de la pharmacopée qui peuvent être utilisés contre le COVID en tenant des forums comme celui-ci, libre de tout conflit d’intérêt, et en nous organisant tous ensemble pour résister à la tyrannie médicale qui nous a été imposée tout comme au public depuis un an.

Pour cela, je suggère que nous formions une nouvelle Organisation Mondiale de la Santé, une Organisation de Santé qui représente l’intérêt et la santé du peuple non ceux des entreprises et des milliardaires. Une organisation centrée sur l’optimisation de la santé des humains et de leur potentiel et non sur la contraception et le contrôle de la population. Une organisation centrée sur l’humain.

Et notre rôle de médecin n’a jamais été aussi important parce que jamais par le passé nous n’avons été complices d’engendrer autant de souffrances. J’appelle tous les médecins ici, à regarder leur cœur et à se rappeler leur serment pour que nous puissions avancer unis et avec le plus grand courage pour protéger ceux que nous soignons.

– Merci »

(1 – document en anglais traduit ci-dessus in extenso par NM)

« Qui est Tess Lawrie ? » me direz-vous…

Si ce message se passe de commentaires, vous retrouverez ci-dessous quelques éléments précisant qui est Tess Lawrie et qui vous permettront de mieux comprendre sa démarche, de suivre ses conférences et interventions. Mais Tess Lawrie n’est pas seule. Elle est désormais très investie dans BIRD (British Ivermectin Recommandation Deployment) (2) et est une intervenante régulière des réunions du FLCCC (Front Line Covid19 Critical Care) (3) dont vous trouverez les activités ci-dessous. Vous trouverez aussi des liens additionnels, des références pour aller plus loin sur les problématiques de la corruption systémique.

Et bien, le mieux est de jeter un œil à son parcours, ses interviews récentes et ses publications :

Titulaire d’un doctorat en médecine, Tess Lawrie a grandi, étudié la médecine et a obtenu son doctorat en Afrique du Sud, où elle a pratiqué la médecine clinique et la chirurgie. Elle est fondatrice et directrice de la société Evidence Based Medical Consultancy (E-Bmc) à Bath, au Royaume-Uni (4). Cette société indépendante travaille au niveau mondial (OMS) et national (NHS au Royaume Uni) pour les assister dans les différentes tâches associées aux études cliniques.

Vous découvrirez particulièrement ses positions et publications via :

  • Son message vidéo accompagnant la lettre ouverte au Premier Ministre du Royaume Uni, Boris Johnson dans lequel elle demande que l’ivermectine puisse être utilisée. (5 – document en anglais, non traduit)
  • Les interviews réalisées récemment pour
    • Réinfo-Covid (6) cette référence semble censurée,
    • France Soir (7 – interview traduite en français),
  • Bret Weinstein dans Dark Horse Podcast dans laquelle elle détaille la méta-analyse qui vient d’être publiée sur l’ivermectine en prophylaxie et en traitement. Elle s’y indigne aussi de la différence de traitement scientifique, médiatique et politique entre les vaccins contre le COVID et l’ivermectine. Vous retrouverez en particulier (min 18 de l’interview) le moment où elle reprend en direct la méta-analyse est fait la simulation d’exclure l’étude égyptienne controversée… et montre que même en excluant cette étude les résultats de la méta-analyse restent très robustes en faveur de l’utilisation de l’ivermectine (8 – interview en anglais)
  • et ses apparitions régulières dans les réunions hebdomadaires du FLCCC (Front Line Covid19 Critical Care) (9 – conférences en anglais, non traduites).
  • Sa lettre ouverte à la présidente du Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency, dans laquelle elle demande l’arrêt de la vaccination au Royaume Uni et la mise en place de mesures sanitaires pour soutenir les personnes vaccinées présentant des Effets Indésirables Graves (10 – lettre en anglais).
  • Et bien entendu, sa contribution majeure à la méta-analyse sur l’ivermectine publiée très récemment (11 – traduite en français)
  • Vous pouvez bien sûr suivre l’actualité de la communauté de BIRD (British Ivermectin Recommandation Deployment) (2) et tout particulièrement l’intégralité des vidéos des séminaires en accès gratuit (12 – conférences en anglais). La diversité des intervenants (médecins cliniciens, chercheurs, analystes de données) donne un éclairage sur chaque aspect de la science qui est passé sous silence par la majeure partie des autres médias et de la communauté scientifique.

Pour rappel ou précision pour les plus informés, le samedi 24 juillet était la journée de l’ivermecine. En avez-vous entendu parler ?

« Scoop : Olivier Véran pense que l’ivermectine peut avoir un effet »

Gérard Maudrux, dans son post du 23 juillet 2021, nous fait une synthèse des derniers rebondissements concernant l’ivermectine en France (13).

« Olivier Véran pense que l’ivermectine a une présomption d’efficacité, mais il ne peut le dire. En tous cas, il refuse de dire le contraire.

En mai 2021, 1500 médecins ont fait un recours gracieux auprès du ministre de la Santé, conformément à l’article L.5322-2 du Code de la Santé Publique, pour faire réétudier la décision de l’ANSM, concernant le refus d’une RTU pour l’ivermectine.

Dans ce recours, une question simple et directe était posée au ministre, mais aussi au médecin, interpellé par ses confrères :

« En votre âme et conscience, pensez-vous honnêtement et sincèrement qu’il n’y a aucune présomption d’efficacité comme le prétend l’ANSM ?  Nous souhaitons une réponse claire à cette question. »

Le Ministre a « botté en touche », ce qui est clairement un aveu : il a refusé d’écrire au-dessus de sa signature qu’il n’y avait pas de présomption d’efficacité de l’ivermectine. S’il le pensait, il lui aurait été très facile de nous envoyer promener, s’appuyant sur les conclusions de ses services, ce qu’il n’a pas fait. Face à l’évidence des faits, il ne pouvait le faire. En ne reprenant pas à son compte ce refus, ses motifs, c’est aussi quelque part clairement un désaveu de la position de l’ANSM, que nous critiquons et qu’il n’a pas repris. »

Pour rappel, le « recours gracieux » vaut, à lui seul, une lecture détaillée des références utilisées par l’ANSM au regard des études disponibles. (14)

Mais, y-a-t-il des exemples de manque de transparence en lien avec l’ivermectine ?

Vous avez découvert le FLCCC (Front Line Covid19 Critical Care) (3). Parmi les docteurs les plus impliqués dans cette organisation, notons particulièrement les docteurs Paul Marick (le chercheur que l’on voit peu) (15), Pierre Kory (le « diplomate », comme on dirait chez Reinfo-Covid, et qui est venu soutenir la cause de l’ivermectine au Sénat Américain) (16) et Joseph Varon (le « Chasseur de Covid » – « Covid Hunter ») (17).

Le rôle des médias mainstream

Le cas de Joseph Varon est passionnant, il a été interviewé par toutes les chaines américaines locales et nationales de tous les bords politiques (CNN, MSSBC, Fox News,…) mais aussi mondiales : l’avantage avec ce médecin est qu’il parle 9 langues. Il tient son surnom de « Chasseur de Covid » du fait qu’il a travaillé sans relâche 407 jours consécutifs dans son hôpital United Memorial Medical Center de Houston Texas donnant à la date de l’interview qu’il donne ici à Ivory Hecker (18 – en anglais) 1 640 interviews à travers le monde, ayant traité 1 293 patients hospitalisés dont seulement 86 sont décédés soit une mortalité de 6,7%. A chaque interview, il a pu détailler les protocoles pour les patients hospitalisés – MATH+ (19) et en traitement préventif (prophylaxie) – I-MASK (20) (intégrant entre autres l’Ivermectine) développés au sein du groupe du FLCCC qu’il a implémentés et contribué à faire évoluer au fur et à mesure de l’évolution de ses connaissances liées au COVID.

Et pourtant, jamais aucune référence n’a été faite au sujet de ces protocoles dans les 1 640 reportages à l’issue du montage et des coupures éditoriales. Etonnant donc d’encenser un médecin, de le présenter comme un héros sans jamais oser donner la recette de ses résultats : son implication sans relâche bien sûr mais aussi les protocoles de traitement et de prévention.

Ivory Hecker, journaliste de Fox News, a quitté ses fonctions après avoir expliqué comment elle a été « interdite de parole » sur le sujet de l’ivermectine en particulier dans cette courte vidéo (18 – en anglais). La qualité du son est parfois dégradée mais l’interview et les vidéos complémentaires d’Ivory Hecker sont nécessaires car elle fait partie des rares journalistes qui ont osé s’insurger contre l’omerta imposée par les rédactions mondiales. Elle a osé privilégier l’information des citoyens quitte à abandonner le salaire et la situation qui étaient les siens au sein de sa rédaction.

Et en France, quels sont les journaux Mainstream qui sortent de la doxa dont parle Laurent Muchielli (21 – en français) pour donner un éclairage différent ? Combien de « Fact checkers » nous ont ouvert les yeux sur l’origine du Covid avant que Brice Perrier dans son livre « Aux origines du mal » (22) n’apporte des éléments tangibles montrant que le virus se serait peut-être échappé d’un laboratoire ?

Et bien ce sont les mêmes qui, inlassablement, vont apporter les preuves que l’ivermectine n’est pas le remède que l’on veut croire. Une simple revue de presse de la situation en Inde, de son évolution et de la situation actuelle, comparée à l’analyse des données faite par Juan Chamier (23 – en anglais) dans son article de TrialSite News (24 – traduite en français) nous éclaire sur le biais de conformité de la majeure partie des médias.

Pour ce qui est de la France, il est intéressant de voir que les journaux réputés d’opposition, ceux qui sont restés vent debout quand il s’agissait de religion, de terrorisme, ces mêmes journaux sont cruellement absents aujourd’hui. Heureusement quelques aiguillons tentent de réveiller les journalistes par trop apathiques. C’est dur d’être vacciné par des cons… (25) En référence à la Une de Charlie Hebdo du 28 juillet 2021 titrant « Hitler débordé par les antivax » et figurant Hitler à la plage dans une bouée licorne et disant « C’est dur d’être cité par des cons ! ». Lettre à Charlie à propos de sa fascination vaccinale et de ses positions réductionnistes vis à vis des opposants au sésame sanitaire par Jean-Paul Bourdineaud • 29 juillet 2021

Notons, pour la France toujours, que le Club de Mediapart s’est illustré il y a deux semaines en décidant de supprimer le dernier billet de blog de Laurent Muchielli publié au sujet de la pharmaco-vigilance des vaccins COVID et dans lequel l’auteur s’appuyait exclusivement sur les données officielles de pharmaco-vigilance européenne. Le CNRS, au sein duquel travaille le sociologue, a lui aussi pris ses distances avec Laurent Mucchielli à la suite de la publication de ce billet polémique précisant que l’auteur s’exprimait à titre personnel et non en sa qualité de chercheur au CNRS. Cette histoire fait d’ailleurs échos à ce qui est arrivé à notre ami Amine Umlil (fondateur et CTIAP au sein de l’hôpital de Cholet où il est le responsable de la pharmaco-vigilance (26) avec le directeur de l’hôpital de Cholet.

La censure rencontrée dans les médias mainstream se propage ainsi même sur des médias qui permettaient jusqu’à récemment de proposer des points de vue divergents de la pensée monolithique.

Vous retrouverez ici la synthèse de cet article diffusé lors du Conseil Scientifique Indépendant (27), les raisons officielles proposées par la direction de Médiapart (28) ainsi que la réponse de Laurent Muchielli et l’article de Laurent Muchielli republié sur France Soir (29).

Saluons, en tout cas, ceux qui ouvrent la voie et jouent leur rôle d’informer les citoyens.

Le rôle des politiques

Pierre Kory est intervenu devant le Sénat américain le 8 décembre 2020 (30 – interview en anglais) pour faire état des connaissances et pratiques en matière de repositionnement de médicaments et en particulier de l’ivermectine en prévention et en traitement. Après son intervention, et depuis 9 mois désormais, peu de politiciens des Etats Unis ou d’Europe de l’ouest ont soutenu sa démarche. Peu ont contribué à faire connaître et appliquer les traitements précoces et la prévention recommandée.

Il faut aller chercher les hommes et femmes politiques courageux et résolument engagés dans d’autres régions du monde.

Dans de nombreux cas, il aura suffit qu’une figure de proue s’empare du sujet, fasse un discours intégrant l’ivermectine pour que les réactions en chaine se produisent, que les recherches en ligne sur l’ivermectine augmentent, que les ventes d’ivermectine augmentent et que les résultats se fassent sentir dans la chute des nombres de cas, des hospitalisations puis de la baisse de la mortalité.

  • Jorge Ivan Ospina, le maire de Cali en Colombie : son annonce de début juillet 2020 a vu l’opposition du ministre de la santé, de l’organisme de santé Colombien et même du président du pays et bien entendu de l’OMS. Mais ses apparitions répétées dans les médias ont déclenché un pic des ventes d’ivermectine dans de nombreux états du pays, les cas ont atteint un plateau puis ont décliné. L’étude de Juan Chamie sur le sujet montre que la baisse de la mortalité liée au COVID est très significativement corrélée à l’utilisation de l’ivermectine (p-values très proches de 0). (23 – en anglais)
  • Olivia Lopez, la Secrétaire à la Santé pour la ville de Mexico annonce que la ville de Mexico a utilisé l’ivermectine depuis décembre 2020. Le même scénario qu’en Colombie se reproduit à l’identique (23 – en anglais).
  • Gérard Maudrux, dans son billet de blog dur 28 mai 2021 nous décrivait comment les politiciens des Etats indiens de l’Uttar Pradesh, de Uttarakhand et de Dehli ont contribué à faire reculer le Covid par leur volonté politique et malgré l’opposition de l’OMS (31 –  en français). Il est nécessaire de prendre le recul pour mieux comprendre la complexité de la situation, les différences entre Etats, les pressions des organisations de santé nationales et internationales pour aborder le sujet de l’Inde :  c’est ce qui est fait dans cet article de TrialSite News (24 – traduit en français).
  • Au Bangladesh, chercheurs, médecins et politiques, manquant de moyens ont eux aussi opté pour l’ivermectine.
  • En Europe, il faut aller chercher la Slovaquie et la République Tchèque pour trouver des politiques engagés allant à contre-courant de la seule solution vaccinale (23 – en anglais).

Le rôle des médecins

Bien entendu, chaque médecin, chacun d’entre nous a un rôle à jouer dans cette crise. Il ne faut pas attendre la venue d’un messie et de ses apôtres qui, à eux seuls apporteraient la solution. Chaque médecin, qu’il soit membre de l’AIMSIB, du Conseil Scientifique Indépendant, de Réinfocovid, du CTIAP ou de toute autre organisation, ou bien qu’il soit totalement indépendant,… chaque médecin a un rôle à jouer. Il n’est pas trop tard, chers et chères confrères soignants. Manifestez votre engagement, comme ce médecin généraliste qui prend la parole ouvertement en préambule de la manifestation de samedi 14 août 2021 à La Rochelle (32) ou comme d’autres médecins, infirmières et soignants qui, soutenus par la population et les politiques locaux, osent défier les contraintes et parler publiquement.

Médecins, ne laissons pas nos 10 confrères menacés par l’Ordre National des Médecins sans rien faire. Médecins, ne laissons pas nos patients sans traitement. Médecins, ne laissons pas quelque autorité que ce soit nous dicter ce que nous devons prescrire ou non. Soyons les gouttes d’eau qui feront déborder ce vase bien trop plein, Manifestons-nous, élevons la voix, montrons, nous-aussi, la voie à ceux qui préfèrent, pour l’instant encore, rester dans l’anonymat. Publions nos témoignages sur les réseaux sociaux, contactons les médias locaux et nationaux, mobilisons nos confrères.

Les thèmes qui auraient aussi mérité d’être détaillés ici…

Il faudrait aussi ici se poser les questions sur les rôles des scientifiques, des organisations de santé nationales et internationales et tout particulièrement du rôle central de l’Organisation Mondiale de la Santé et des revues scientifiques ce qui fera l’objet d’études complémentaires.

Docteur Fauci, une bonne nouvelle pour vous

Le Docteur Fauci (33) est, depuis 1984, directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID), un centre de recherche du département américain de la Santé et surtout nommé à la Cellule de Crise de l’administration Trump (et prolongé dans ses fonctions sous l’administration Biden) sur le coronavirus (White House Coronavirus Task Force), jouant un rôle de premier plan tant en termes de communication sur le virus qu’en termes de stratégie et de conseil pour le combattre. Il passait un appel sous forme de cahier des charges synthétique pour une molécule permettant la prévention et le traitement précoce du Covid.

L’équipe du FLCCC s’est directement emparée du sujet répondant mot à mot à cet appel montrant point à point que l’Ivermectine est la réponse aux demandes du Docteur Fauci. La vidéo humoristique mérite de faire le tour du monde même pour les non-anglophones. (34 – vidéo en anglais)

Corruption Systémique

Vous trouverez, pour poursuivre la réflexion, trois références sur les problématiques de la corruption systémique dans le domaine de la médecine.

Peter Goetzsche « Remèdes mortels et crime organisé : Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé »

Peter Goetzsche faisait un état des lieux dans son livre « Remèdes mortels et crime organisé : Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé » de 2013.

Il y aborde, entre autres, les chapitres suivants pour ce qui concerne la corruption et convoque des experts pour mettre en lumière chacun des points :

  • Le crime organisé, modèle d’affaires des grosses compagnies pharmaceutiques
  • 4 Très peu de patients tirent avantages des médicaments qu’ils consomment
  • Les essais cliniques, la rupture du contrat social avec les patients
  • 6 Les conflits d’intérêts dans les périodiques médicaux
  • 7 L’influence corruptrice de l’argent facile
  • 8 A quoi donc s’affairent les milliers de médecins à la solde de l’industrie ?
  • 9 Vendre sous pression
  • 10 L’impuissance de la régulation des médicaments
  • 11 L’accès public aux données des agences du médicament
  • 19 Intimidation, menaces et violences pour protéger les ventes
  • 20 Démolir les mythes de l’industrie
  • 21 La faillite générale du système commande : une révolution

Jean-Dominique Michel

Jean-Dominique Michel et en particulier son intervention du 21 mai 2021 au sein de l’IHU Méditerranée Infection (35 – en français).

Jean-Dominique Michel est aussi un intervenant régulier du Conseil Scientifique indépendant où il aborde fréquement les problèmes d’étique et de corruption systémique.

Les conflits d’intérêts en médecine : le programme de l’IHU

et abordé récemment encore lors des jeudis de l’IHU (36 – en français)

Merci à tous ceux qui seront arrivés jusque là. Rappelez-vous que désormais, c’est vous qui avez un devoir moral. Celui de vous engager concrètement ici et maintenant, celui d’agir, celui de témoigner, celui d’être un membre actif de la société civile, celui de soigner vos patients.

Notes et sources :

(1 – vidéo en anglais) L’appel de Tess Lawrie ; Conclusion du 25 avril 2021 – Deuxième jour de la Première Conférence Internationale de l’ivermectine contre le COVIDhttps://www.palmerfoundation.com.au/dr-tess-lawries-powerful-closing-address-at-the-international-ivermectin-for-covid-conference%E2%80%8B/(2) Actualité de la communauté de BIRD (British Ivermectin Recommandation Deployment)https://bird-group.org/(3) Site du FLCCC (Front Line Covid19 Critical Care)https://covid19criticalcare.com(4) E-mbc : le site de la société créée et dirigée par Tess Lawriehttps://ebmcsquared.org/(5 – en anglais) Sa demande de commencer à sauver des vies avec l’ivermectine au Premier Ministre du Royaume Uni Boris Johnsonhttps://www.healthrising.org/forums/threads/a-letter-to-mr-boris-johnson-from-uk-scientist-dr-tess-lawrie-calling-on-him-to-start-saving-lives-with-ivermectin.6481/(6) Son interview par Jennifer Hibberd pour RéinfoCovidhttps://reinfocovid.fr/base_documentaire/interview-de-la-dr-tess-lawrie-par-la-dr-jennifer-hibberd-sur-livermectine/(7 – en français) France Soir

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-scandale-de-livermectine-tess-lawrie-le-retour
(8 – vidéo en anglais) Bret Weinstein dans Dark Horse Podcast
https://odysee.com/@BretWeinstein:f/TessLawrie:0
(9 – vidéo en anglais) Tess Lawrie lors de l’une de ses interventions pour le FLCCC
https://covid19criticalcare.com/videos-and-press/
(10) Royaume Uni du 9 juin : lettre à la présidente du Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency
https://b3d2650e-e929-4448-a527-4eeb59304c7f.filesusr.com/ugd/593c4f_b2acdef3774b4e9ca06e9fae526fd5cd.pdf
(11) Méta-analyse Ivermectine
https://journals.lww.com/americantherapeutics/abstract/9000/ivermectin_for_prevention_and_treatment_of.98040.aspx
(12 – vidéo en anglais) Les vidéos du premier séminaire mondial sur l’ivermectine
https://bird-group.org/conference-post-event/
(13) Blog de Gérard Maudrux du 23 juillet 2021
https://blog-gerard.maudrux.fr/2021/07/23/scoop-olivier-veran-pense-que-livermectine-peut-avoir-un-effet/
(14) Blog de Gérard Maudrux du 12 mai 2021 : recours gracieux auprès du ministre
https://blog-gerard.maudrux.fr/2021/05/12/ivermectine-recours-gracieux-aupres-du-ministre/
(15) Paul Marik
https://covid19criticalcare.com/?s=marik
(16) Pierre Kory
https://covid19criticalcare.com/?s=Pierre+Kory
(17) Joseph Varon
https://covid19criticalcare.com/?s=varon+joseph
(18 – vidéo en anglais) Ivory Hecker, ancienne journaliste de Fox News, interviewe le « Chasseur de Covid » Joseph Varon
https://www.youtube.com/watch?v=frwkkeH6mwM
(19) MATH+ protocole développé au sein du groupe du FLCCC
https://covid19criticalcare.com/covid-19-protocols/math-plus-protocol/
(20) I-MASK protocole développé au sein du groupe du FLCCC
https://covid19criticalcare.com/covid-19-protocols/i-mask-plus-protocol/
(21) Blog de Laurent Muchielli
https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog
(22) Brice Perrier interviewé sur Thinker View
https://www.youtube.com/watch?v=1wul4z8pmzU
(23 – vidéo en anglais) Juan Chamie – Analyste de données pour BIRD
https://www.youtube.com/watch?v=jBjULEZWl6c&t=677s
(24) Etat des lieux sur la situation en Inde par Trial Site News
https://trialsitenews.com/the-outbreak-in-india-initial-review-of-the-data/
(25) C’est dur d’être vacciné par des cons

https://criigen.org/lettre-a-charlie-cest-dur-detre-vaccine-par-des-cons/

(26) Lettre ouverte de Amine Umlil CTIAP
http://ctiapchcholet.blogspot.com/2021/08/lettre-ouverte-au-cng-information.html
(27) Laurent Muchielli sur la Pharmaco-vigilance des vaccins COVID lors du CSI de 29 juillet – à partir de la minute 6
https://odysee.com/@ludovicgarcia7500:c/CSI-16-R%C3%A9union-publique-du-Conseil-scientifique-ind%C3%A9pendant:2?
(28) La justification de la Rédaction de Médiapart sur la suppression du billet de blog de Laurent Muchielli
https://blogs.mediapart.fr/la-redaction-de-mediapart/blog/040821/notre-sante-face-au-covid-vrais-debats-et-fausses-sciences
(29) Le droit de réponse de Laurent Muchielli et l’article supprimé
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vaccination-covid-lepreuve-des-faits-2eme-partie-une-mortalite-inedite
(30 – vidéo en anglais) Pierre Kory intervient au sénat américain le 8 décembre 2020 (vidéo à partir de 28 minutes)
https://www.youtube.com/watch?v=k8RyV3VEDKI
(31) Gérard Maudrux dans son blog du 28 mai 2021 fait un état des lieux des 3 principaux états Indiens où l’ivermectine a été utilisée
https://blog-gerard.maudrux.fr/2021/05/28/inde-covid-et-ivermectine-suite/
(32) Intervention publique de ce médecin de La Rochelle

(33) Que dit wikipédia du Docteur Fauci ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Fauci
(34 – vidéo en anglais) Paul Marick et Pierre Kory ont de quoi rendre le Docteur Fauci heureux : l’ivermectine répond à toutes ses demandes  https://bird-group.org/making-dr-fauci-happy/
(35) Jean-Dominique Michel : La médecine et la santé publique à l’épreuve du Covid
https://www.youtube.com/watch?v=WUkcsSnVzl0&t=1773s
(36) Les Jeudis de l’IHU – Conflits d’intérêts
https://www.youtube.com/watch?v=ZeSHT87hzC4




Une journée qui marque la mort de la justice britannique

[Source : zonefr.com]

Par John Pilger

La réputation de la justice britannique repose désormais sur les épaules de la Haute Cour dans l’affaire de vie ou de mort de Julian Assange.

Mercredi, j’étais assis dans la cour 4 de la Royal Courts of Justice de Londres avec Stella Moris , la compagne de Julian Assange. Je connais Stella depuis aussi longtemps que je connais Julian. Elle aussi est une voix de la liberté, issue d’une famille qui a combattu le fascisme de l’apartheid. Aujourd’hui, son nom a été prononcé au tribunal par un avocat et un juge, des personnes oubliables si ce n’était de la puissance de leur privilège.

L’avocate, Clair Dobbin, est à la solde du régime de Washington, d’abord celui de Trump puis celui de Biden. Elle est la mercenaire de l’Amérique, ou la « baronne« , comme elle préfère. Sa cible est Julian Assange, qui n’a commis aucun crime et a rendu un service public historique en exposant les actions criminelles et les secrets sur lesquels les gouvernements, surtout ceux qui se prétendent démocratiques, fondent leur autorité.

Pour ceux qui l’auraient oublié, WikiLeaks, dont Assange est le fondateur et l’éditeur, a révélé les secrets et les mensonges qui ont conduit à l’invasion de l’Irak, de la Syrie et du Yémen, le rôle meurtrier du Pentagone dans des dizaines de pays, le plan de la catastrophe de 20 ans en Afghanistan, les tentatives de Washington de renverser des gouvernements élus, comme celui du Venezuela, la collusion entre des adversaires politiques nominaux (Bush et Obama) pour étouffer une enquête sur la torture et la campagne Vault 7 de la CIA qui a transformé votre téléphone portable, voire votre téléviseur, en un espion parmi vous.

WikiLeaks a publié près d’un million de documents en provenance de Russie, ce qui a permis aux citoyens russes de défendre leurs droits. Elle a révélé que le gouvernement australien avait collaboré avec les États-Unis contre son propre citoyen, Assange. Il a nommé les politiciens australiens qui ont « informé » les États-Unis. Il a fait le lien entre la Fondation Clinton et la montée du djihadisme dans les États du Golfe armés par les Américains.

À propos de ceux qui nous emmènent à la guerre.

Il y a plus : WikiLeaks a révélé la campagne américaine visant à supprimer les salaires dans les pays où l’on pratique l’atelier clandestin, comme Haïti, la campagne de torture menée par l’Inde au Cachemire, l’accord secret conclu par le gouvernement britannique pour protéger les « intérêts américains » dans le cadre de son enquête officielle sur l’Irak et le projet du ministère britannique des Affaires étrangères de créer une fausse « zone de protection marine » dans l’océan Indien pour priver les habitants de l’île de Chagos de leur droit de retour.

En d’autres termes, WikiLeaks nous a donné de vraies informations sur ceux qui nous gouvernent et nous emmènent à la guerre, et non les informations préétablies et répétitives qui remplissent les journaux et les écrans de télévision. C’est du vrai journalisme ; et pour le crime de vrai journalisme, Assange a passé la majeure partie de la dernière décennie dans une forme d’incarcération ou une autre, y compris la prison de Belmarsh, un endroit horrible.

Atteint du syndrome d’Asperger, il est un visionnaire doux et intellectuel, animé par sa conviction qu’une démocratie n’est pas une démocratie si elle n’est pas transparente et responsable.

Mercredi, les États-Unis ont demandé à la Haute Cour britannique d’approuver la prolongation de leur appel contre la décision prise en janvier par une juge de district, Vanessa Baraitser, d’interdire l’extradition d’Assange. Mme Baraitser a accepté les preuves profondément troublantes de plusieurs experts selon lesquelles Assange courrait un grand risque s’il était incarcéré dans le tristement célèbre système carcéral des États-Unis.

Le professeur Michael Kopelman, une autorité mondiale en matière de neuropsychiatrie, avait déclaré qu’Assange trouverait le moyen de s’ôter la vie – le résultat direct de ce que le professeur Nils Melzer, rapporteur des Nations Unies sur la torture, a décrit comme le harcèlement moral crapuleux d’Assange par les gouvernements – et leurs échos médiatiques.

Ceux d’entre nous qui étaient présents à l’Old Bailey en septembre dernier pour entendre le témoignage de Kopelman ont été choqués et émus. J’étais assis à côté du père de Julian, John Shipton , qui se tenait la tête entre les mains. On a également raconté à la cour la découverte d’une lame de rasoir dans la cellule de Julian à Belmarsh, les appels désespérés qu’il avait passés aux Samaritains, les notes qu’il avait écrites et bien d’autres choses encore qui nous ont remplis de plus de tristesse.

En regardant l’avocat principal de Washington, James Lewis – un homme issu du milieu militaire qui déploie une formule théâtrale et croustillante de « aha ! » avec les témoins de la défense – réduire ces faits à de la « simulation » et à la diffamation des témoins, en particulier de Kopelman, nous avons été encouragés par la réponse révélatrice de Kopelman, qui a déclaré que l’abus de Lewis était « un peu fort« , car Lewis lui-même avait cherché à engager l’expertise de Kopelman dans une autre affaire.

Pas de contradiction.

L’acolyte de Lewis est Clair Dobbin, et mercredi était son jour. C’est à elle que revenait la tâche d’achever de salir le professeur Kopelman. Un Américain ayant une certaine autorité était assis derrière elle au tribunal.

Mme Dobbin a déclaré que Kopelman avait « induit en erreur » la juge Baraister en septembre, car il n’avait pas révélé que Julian Assange et Stella Moris étaient partenaires, et que leurs deux jeunes enfants, Gabriel et Max, avaient été conçus pendant la période où Assange s’était réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres.

Cela impliquait que cela atténuait d’une certaine manière le diagnostic médical de Kopelman disant : Julian, enfermé à l’isolement dans la prison de Belmarsh et menacé d’extradition vers les États-Unis pour de fausses accusations « d’espionnage », souffrait d’une grave dépression psychotique et avait prévu, s’il ne l’avait pas déjà fait, de mettre fin à ses jours.

Pour sa part, la juge Baraitser ne voit aucune contradiction. La nature complète de la relation entre Stella et Julian lui avait été expliquée en mars 2020, et le professeur Kopelman y avait fait pleinement référence dans son rapport en août 2020. La juge et le tribunal étaient donc au courant de tout avant l’audience principale d’extradition de septembre dernier.

Dans son jugement en janvier, Baraitser a dit ceci :

« [Le professeur Kopelman] a évalué M. Assange pendant la période de mai à décembre 2019 et était le mieux placé pour considérer de première main ses symptômes. Il a pris grand soin de fournir un compte rendu informé des antécédents et de l’histoire psychiatrique de M. Assange. Il a accordé une attention particulière aux notes médicales de la prison et a fourni un résumé détaillé annexé à son rapport de décembre. C’est un clinicien expérimenté et il était bien conscient de la possibilité d’exagération et de simulation. Je n’avais aucune raison de douter de son avis clinique ».

Elle a ajouté qu’elle n’avait « pas été trompée » par l’exclusion dans le premier rapport de Kopelman de la relation Stella-Julian et qu’elle comprenait que Kopelman protégeait la vie privée de Stella et de ses deux jeunes enfants.

En fait, comme je le sais bien, la sécurité de la famille était constamment menacée, au point qu’un agent de sécurité de l’ambassade a avoué qu’on lui avait demandé de voler l’une des couches du bébé pour qu’une société sous contrat avec la CIA puisse analyser son ADN. Stella et ses enfants ont fait l’objet d’un flot de menaces non divulguées.

Une affaire basée sur un fraudeur.

Pour les États-Unis et leurs auxiliaires juridiques de Londres, porter atteinte à la crédibilité d’un expert renommé en suggérant qu’il a dissimulé ces informations était un moyen, pensaient-ils sans doute, de sauver leur dossier en miettes contre Assange. En juin, le journal islandais Stundin a rapporté qu’un témoin clé de l’accusation contre Assange avait admis avoir fabriqué son témoignage. La seule accusation de « piratage » que les Américains espéraient porter contre Assange s’ils parvenaient à mettre la main sur lui dépendait de cette source et de ce témoin, Sigurdur Thordarson, un informateur du FBI.

Thordarson avait travaillé comme bénévole pour WikiLeaks en Islande entre 2010 et 2011. En 2011, alors que plusieurs accusations criminelles étaient portées contre lui, il a contacté le FBI et proposé de devenir un informateur en échange de l’immunité de toute poursuite. Il est apparu qu’il était un fraudeur reconnu coupable d’avoir détourné 55 000 dollars de WikiLeaks, et a purgé deux ans de prison. En 2015, il a été condamné à trois ans de prison pour des délits sexuels sur des adolescents. Le Washington Post a décrit la crédibilité de Thordarson comme le « cœur«  de l’affaire contre Assange.

Mercredi, le Lord Chief Justice Holroyde n’a fait aucune mention de ce témoin. Il s’est dit préoccupé par le fait qu’il était « défendable » que la juge Baraitser ait accordé trop de poids au témoignage du professeur Kopelman, un homme vénéré dans son domaine. Il a déclaré qu’il était « très inhabituel » qu’une cour d’appel doive reconsidérer le témoignage d’un expert accepté par une juridiction inférieure, mais il a convenu avec Mme Dobbin qu’il était « trompeur », même s’il a accepté la « réaction humaine compréhensible » de Kopelman pour protéger la vie privée de Stella et des enfants.

Si vous pouvez démêler la logique obscure de ceci, vous avez une meilleure compréhension que moi qui ai suivi cette affaire depuis le début.

Il est clair que Kopelman n’a trompé personne. La juge Baraitser – dont l’hostilité envers Assange était présente dans son tribunal – a dit qu’elle n’avait pas été induite en erreur, que ce n’était pas un problème et que cela n’avait pas d’importance. Alors pourquoi le juge en chef Holroyde avait-il déformé la terminologie avec sa légalisation sournoise et renvoyé Julian dans sa cellule et ses cauchemars ? Il y attend maintenant la décision finale de la Haute Cour en octobre – pour Julian Assange, une décision de vie ou de mort.

Au pays de la Grande Charte.

Et pourquoi Holroyde a-t-il envoyé Stella du tribunal en tremblant d’angoisse ? Pourquoi ce cas est-il « inhabituel » ? Pourquoi a-t-il lancé un radeau de sauvetage à la bande de procureurs voyous du ministère de la Justice à Washington – qui ont eu leur grande chance sous Trump, après avoir été rejetés par Obama – alors que leur affaire pourrie et corrompue contre un journaliste de principe sombrait aussi sûrement que le Titanic ?

Cela ne signifie pas nécessairement qu’en octobre, l’ensemble des juges de la Haute Cour ordonnera l’extradition de Julian. Dans les hautes sphères de la maçonnerie qu’est le système judiciaire britannique, il y a encore, si j’ai bien compris, ceux qui croient au vrai droit et à la vraie justice, dont l’expression « justice britannique » tire sa réputation sanctifiée au pays de la Magna CartaC’est sur leurs épaules éreintées que repose désormais la survie ou la disparition de cette histoire.

Je me suis assis avec Stella dans la tribune du tribunal pendant qu’elle rédigeait les mots qu’elle allait dire à la foule des médias et des sympathisants, dehors, sous le soleil. Clair Dobbin est arrivée en trombe, la queue de cheval en l’air, portant son carton de dossiers : le regard sur de lui, elle qui a dit que Julian Assange n’était pas « si malade » qu’il envisagerait le suicide. Comment le sait-elle ?

Mme Dobbin s’est-elle frayé un chemin dans le labyrinthe médiéval de Belmarsh pour s’asseoir avec Julian dans son accoutrement jaune, comme l’ont fait les professeurs Koppelman et Melzer, et Stella, et moi ? Peu importe. Les Américains ont maintenant « promis » de ne pas le mettre dans un enfer, tout comme ils ont « promis » de ne pas torturer Chelsea Manning, tout comme ils ont promis à …….

Et a-t-elle lu la fuite de WikiLeaks d’un document du Pentagone daté du 15 mars 2009 ? Ce document annonçait la guerre actuelle contre le journalisme. Selon ce document, les services de renseignements américains avaient l’intention de détruire le « centre de gravité » de WikiLeaks et de Julian Assange par des menaces et des « poursuites pénales ». Lisez les 32 pages et vous n’aurez aucun doute sur le fait que l’objectif était de réduire au silence et de criminaliser le journalisme indépendant, la méthode étant le dénigrement.

J’ai essayé de capter le regard de Mme Dobbin, mais elle était en route : travail terminé.

Dehors, Stella s’efforçait de contenir son émotion. C’est une femme courageuse, et son homme est un exemple de courage. « Ce qui n’a pas été discuté aujourd’hui, dit Stella :

« c’est la raison pour laquelle j’ai craint pour ma sécurité et celle de nos enfants, ainsi que pour la vie de Julian. Les menaces et intimidations constantes que nous avons endurées pendant des années, qui nous ont terrorisés et qui ont terrorisé Julian pendant 10 ans. Nous avons le droit de vivre, nous avons le droit d’exister et nous avons le droit que ce cauchemar prenne fin une fois pour toutes.« 

*John Pilger est un journaliste et cinéaste australo-britannique basé à Londres. Le site Web de Pilger est : www.johnpilger.com. En 2017, la British Library a annoncé la création d’une archive John Pilger regroupant toutes ses œuvres écrites et filmées. Le British Film Institute a classé son film de 1979, « Year Zero : the Silent Death of Cambodia », parmi les 10 documentaires les plus importants du 20ème siècle. Certaines de ses précédentes contributions à Consortium News peuvent être consultées ici :




Afghanistan : la cécité occidentale

Par Lucien Samir Oulahbib

L’islam n’a rien à faire lui non plus en Afghanistan dans ce cas, à ceux qui relativisent (et le retour des Talibans ne résoudra rien, permettant seulement à l’État islamique financé par les wahhabites de diverses obédiences — Pakistan compris — de supplanter « La Base » tout en tuant le plus de chiites possible). N’est-il pas un cruel conquérant colonisateur (voir également son action effroyable en Inde), alors que cette terre ne lui appartient pas, comme le montrent bien ces images des années 70 qui signifient moins une « domination occidentale » que l’évolution d’échanges civilisationnels (immémoriaux) qui font que les humains adoptent des coutumes autres lorsqu’elles semblent s’insérer au mieux à des désirs d’épanouissement morphologique (au même titre que l’enfouissement des égouts, l’électricité, l’eau courante, la mécanisation des tâches pénibles) ?

Il en est de même pour l’idée de « nation » qui s’avère s’être perfectionnée au fil du temps, comme l’indique Liah Greenfeld au sens où le citoyen n’est plus seulement membre d’une Cité comme en Grèce antique (n’oublions pas que Sparte avait fait financer sa flotte par la Perse contre Athènes lors de la guerre du Péloponnèse), mais aussi d’une entité politique avec des frontières civilisationnelles et physiques (le Limès romain exprime bien l’intrication de ces deux notions) censée mieux développer les aspirations du « citoyen » à ne plus être dépendant de ses origines sociales stratifiées dans des « Ordres », mais pouvant progresser de façon « méritocratique ». Tel est (toujours) l’acquis morphologique fondamental très récent (quelques siècles) dilapidé aujourd’hui par les actuels réductionnistes globalistes (affairistes hygiénistes, néo-eugénistes au fond) ne voyant plus en l’humain que son aspect animal (à modifier — modéliser — et marquer de plus en plus à la façon d’un bétail « javélisé »).

Il s’avère qu’en Afghanistan tout comme en Afrique (Égypte, Algérie par exemple) ce stade d’évolution progressive vers cette liberté d’ascension méritocratique qu’est la nation a été peu à peu tué dans l’œuf. Ce « printemps des peuples », disait-on en 1848, a été mal compris par Marx (puis Lénine) qui n’y voyaient que le conflit, éternel, entre « classes » (cf. Machiavel à ce sujet, dans Les Discours sur la seconde décade de Tite-Live), alors qu’il s’agit d’une lutte bien plus spirituelle entre imaginaires singuliers : un Français n’est pas un Anglais ni un Allemand ; un Hongrois ne veut plus être associé à un Autrichien, pas plus qu’un Serbe ; un Amazigh n’est pas un Arabe ; un Touareg n’est pas un « Malien » ; un Marseillais n’est certes pas un Parisien (on le voit bien aujourd’hui), mais c’est d’une autre nature (qu’il faudra cependant un jour analyser, en particulier le rôle — sous-estimé — de Marseille lors de la première phase du changement de Régime en 1789), car ils se sentent tous deux également « français » (à peaufiner en permanence cependant, comme on le voit visiblement aujourd’hui tant la recette pour y arriver peut se perdre…).

Cette avancée (en termes de Technè) vers la nation a été fragilisée dans les pays fraîchement élevés par l’idée « nationale », du fait d’une corruption accélérée au sein d’un désengagement hâtif des puissances dominantes ne prenant pas en compte toutes les forces en présence (comme en Algérie, au Vietnam…) avec par voie de conséquences le retour aux conflits intertribaux via des différents religieux : les tribus en tant que phénomène politique global (donc également spirituel) étant en effet toujours présentes, quoique en sourdine, au creux des liens familiaux et non pas le produit d’un « État failli » (comme le prétend un Bertrand Badie), puisque cet « État » au sens national (État-nation) n’a jamais été réellement construit dans sa profondeur morphologique (et non pas seulement juridique)…
Ce qui signifie (sommairement) que l’idée nationale transcende en effet la notion d’« État de droit » (sur ce point Zemmour a raison), en ce sens où il ne suffit pas de construire des institutions en soi, mais celles-là mêmes qui correspondent à l’état d’avancée donnée de la société civile (ainsi édifier en Afrique des « partis », ces nouveaux types de « tribus » travestissant les tribus canal historique fut une illusion). Par exemple, en Algérie il aurait mieux valu réunir toutes les forces en présence et leur imposer la constitution d’un compromis, ce qui implique aussi d’écraser les réticents : le FLN algérien était par exemple militairement et spirituellement vaincu en 1958 — voir le débat Soustelle/Aron sur ce point, ce que n’a pas compris de Gaulle qui pensait que les démocrates algériens francophones étaient de fait cristallisés pour toujours dans « l’essence » musulmane, ce qui était faux, même chez les arabophones (voir mon livre Le monde arabe existe-t-il ?), mais éliminer ce dernier en sautant sur Paris au lieu de seulement occuper Alger fut aussi une erreur fondamentale du « quarteron ».

De même, écraser les djihadistes comme l’a fait Petraeus en Irak et en Afghanistan avec son « Surge » (avant d’être évincé par Obama et les Républicains n’ayant jamais digéré un Reagan, ce Trump avant l’heure…) était essentiel pour asseoir le processus constitutif de l’idée nationale au sens indiqué ci-dessus de liberté en acte du processus méritocratique entouré des institutions du moment considéré (l’Irak n’existant pas en réalité, pas plus que l’Algérie), alors qu’un Saddam Hussein pas plus qu’un Nasser ou un Boumediene ne pouvaient l’incarner (ce que ne saisit pas Zemmour, ne parlons pas d’Onfray là aussi dans les choux à l’instar d’un Mélenchon également…) ; mais il aurait fallu poursuivre en lien avec les Kurdes du moins débarrassé de leur tutelle du PKK qui empêche leur réelle avancée en Turquie comme en Iran, ce que n’ont pas fait les Républicains tendance Cheney et Rumsfeld… Et donc soutenir durablement en Afghanistan toutes les forces réellement modernes (comme Abdullah Abdullah successeur de Massoud, mais affaibli par des élections truquées) au sens méritocratique et laïque (non pas athéisme, mais ouverture d’esprit) au lieu de chercher des compromis tordus avec les djihadistes de diverses obédiences qui n’auraient pas de poids réel (à la différence des chefs de tribus) s’ils n’avaient pas été soutenus par les wahhabites et les khomeynistes avec la complicité tacite des services secrets occidentaux jouant à ces Talleyrand/Chamberlain aux petits pieds que vilipendait tant Churchill, d’où la situation présente tout de même…

En tout cas, dire, « nous n’avons rien à faire là-bas » revient non seulement à revivre Saïgon et Evian, mais surtout à réitérer la position des Verts allemands avec leur « mieux vaut être rouge que mort » dans l’affaire des Pershing. Et puis dans cet état d’esprit jamais Reagan n’aurait entamé la Guerre des étoiles qui aura fait plier l’URSS… De même aujourd’hui soutenir Taïwan reste un casus belli (mais pour cela il faudrait renforcer nos forces armées, déjà en arrêtant le cirque corona actuel à la létalité égale à une grippe sévère qu’il faut certes soigner adéquatement avec des traitements précoces, mais sans sacrifier le pays)…

« Si tu veux la paix prépare la guerre » selon l’adage. Aussi si chute de Kaboul il y a, cela ne présagera rien de bon sinon renforcer les relativistes de tous bords (« c’est un pays musulman, que voulez-vous », ce qui est déjà faux) acceptant de fait des « londonistan » partout ou bases avancées qu’il n’est de plus en plus toujours pas possible d’admettre du point de vue non seulement géostratégique, mais civilisationnel au sens également morphologique du terme.




Le trans-numérique contre le pétrole

[Source : plumenclume.org]

Par ISRAEL ADAM SHAMIR

Commençons par une bonne nouvelle. Un mois d’août resplendissant, le dernier mois d’été, a béni le Nord ! Le soleil brille, les lacs sont encore assez chauds pour la baignade, les champignons sont prêts à être cueillis, les framboises sauvages sont pourpres et sucrées, les fauves rousseurs de Bambi gambadent dans la forêt qui s’étend jusqu’à notre maison d’été ; Dieu est dans son paradis – tout va pour le mieux ! À moins que….? Malgré les efforts incessants pour nous faire basculer dans la panique et le désespoir, on ne jette pas si facilement ce monde robuste dans la tourmente, et il y a même des signes d’amélioration (même si des nuages orageux planent toujours à l’horizon).

Les gens quittent les grandes villes pour s’installer dans des villes plus petites, inversant ainsi une longue tendance. Les capitales surpeuplées ont commencé à se débarrasser de leurs habitants excédentaires. Stockholm a commencé à libérer sa population ; Moscou fait de même. Les Russes innovateurs réfléchissent à des plans pour reconstruire leur capitale dans la lointaine Sibérie, laissant Moscou en plan. Les salaires des ouvriers agricoles et dans le bâtiment augmentent, car les travailleurs invités ne sont pas faciles à trouver. Alors que le flux de migrants et de réfugiés se tarit, oui, les salaires des travailleurs ont commencé à augmenter.

Les voyages internationaux sont devenus si compliqués que seuls les très riches ou les très obstinés s’aventurent encore à l’étranger, de sorte qu’il y a davantage de tourisme intérieur – une activité qui était presque éteinte. Pourquoi un Suédois, un Britannique ou un Russe sain d’esprit passerait-il des vacances dans son propre pays, alors qu’il est moins cher et plus exotique d’aller en Espagne, en Turquie ou en Grèce ? Maintenant, avec ces entraves sans fin, ils préfèrent dépenser leur temps et leur argent dans leur propre pays. Un Suédois découvrira les forêts de montagne de Bergslagen ou la ville médiévale de Gotland ; un Russe pourra visiter les monastères de Vologda, oubliés il y a des siècles dans la nature sauvage du Nord, ou parcourir les magnifiques montagnes de l’Altaï ; un Britannique, au lieu des îles Canaries, pourra désormais se rendre dans les rudes Cornouailles ou visiter la majestueuse cathédrale de Salisbury. Nous n’avions jamais été très sensibles à la mondialisation, et notre désir a été exaucé : la mondialisation, c’est fini. Il s’agit sans aucun doute d’un résultat positif d’une évolution très négative.

Cependant, le durcissement des régimes se poursuit partout dans le monde. Certaines libertés élémentaires dont personne ne doutait, si élémentaires que nous ne savions même pas qu’elles étaient des libertés, comme aller au bistrot, allumer une cigarette, conduire sur quelques kilomètres, discuter avec les copains, flirter avec les filles, dépenser son argent de poche, dire ce que l’on pense, tout cela a été balayé comme l’ivraie sur l’aire de battage. Le droit de se réunir, de manifester, de décider de son propre sort, et même le droit de disposer de son propre corps sont désormais considérés comme insalubres et crapuleux. Les autorités prétendent toujours le faire dans notre intérêt, parce qu’elles savent ce qui est le mieux pour nous.

Il y a quelques années, elles se sont attaquées aux fabricants de tabac ; les juges les ont déclarés coupables de chaque cas de cancer et leur ont imposé des milliards d’amendes. Les gens ont applaudi ; personne n’aime les grandes entreprises. Ce n’est que plus tard qu’elles ont commencé à rendre la vie impossible aux personnes qui avaient cette innocente habitude. Maintenant, ils s’en prennent aux compagnies pétrolières. Elles sont grandes et sales ; personne ne les aime. Mais très bientôt, nos factures de chauffage, nos frais de transport et de nourriture vont monter en flèche. Et nous découvrirons alors que se chauffer en hiver n’est pas un droit naturel, mais un grand luxe.

Aujourd’hui, le prix du pétrole a de nouveau baissé, poursuivant la tendance à la baisse. Pourtant, le prix à la pompe ne baisse jamais, et nous ne pouvons donc pas profiter de ce résultat de la guerre du pétrole. Mais quelqu’un en profite : les géants du numérique. Le pétrole mammouth a été vaincu dans le discours par des géants numériques élégants. Il y a vingt ans, lorsque les États-Unis se sont lancés dans les guerres du Moyen-Orient, il était de bon ton de qualifier chacune d’entre elles de « guerre du pétrole », à moins d’être prêt à faire face à une accusation d’antisémitisme (à Dieu ne plaise !). C’est en vain que nous faisions remarquer que Big Oil n’avait pas besoin du pétrole irakien et ne pouvait pas en tirer profit. Nous avons fait remarquer que l’Afghanistan n’avait pas de pétrole, mais l’invasion était toujours présentée comme une guerre pour le pétrole. Les compagnies pétrolières étaient impuissantes à contrer l’accusation sans pointer du doigt Israël, et elles n’ont pas bronché, elles ont gardé un silence de pierre.

Maintenant, nous avons une offensive sérieuse contre les compagnies pétrolières. Les démocrates ont rédigé un projet de loi visant à taxer Exxon, Chevron et une poignée d’autres grandes compagnies pétrolières et gazières, en affirmant que les plus grands pollueurs du climat devraient payer pour les inondations, les incendies de forêt et autres catastrophes que les scientifiques ont liées à l’usage de « combustibles fossiles ». La taxe devrait rapporter 500 milliards de dollars pour la prochaine décennie. Avant de vous réjouir de la chute des grands pétroliers bellicistes, n’oubliez pas qu’ils transféreront chaque centime de cette taxe sur vous, leurs clients. Et qui fait pression pour cette taxe ? Nos chers philanthropes, dit le New York Times :

« Ces compagnies pétrolières et leurs dirigeants sont de loin les parties les plus responsables de la crise climatique », a déclaré Lee Wasserman, directeur du Rockefeller Family Fund, un groupe philanthropique qui a contribué à l’élaboration de la législation proposée. Les compagnies pétrolières ont accusé le Rockefeller Family Fund de financer une conspiration climatique en finançant des recherches qui ont été utilisées dans des litiges contre l’industrie des combustibles fossiles. 

L’histoire remonte à 2016, lorsque la famille Rockefeller a été accusée d’encourager et de financer les enquêtes et les campagnes contre les compagnies pétrolières. Nous poursuivons dans la version non payante, et donc tout public: 

Les deux organisations journalistiques qui ont enquêté sur l’Exxon Mobil ont été financées par des philanthropies Rockefeller, bien que les organisations disent que leurs donateurs n’ont aucun regard sur ce qu’ils écrivent.

Elle est bien bonne, celle-là! Les donateurs seraient donc aussi susceptibles de soutenir The Unz Review que les publications qu’ils soutiennent effectivement, hum!

Les Rockefeller ont également soutenu des groupes comme Greenpeace et 350.org qui ont enquêté et critiqué l’entreprise. Une conférence sur le pétrole et le climat s’est tenue dans les bureaux partagés par deux fonds de la famille Rockefeller avec l’intention « d’établir dans l’esprit du public qu’Exxon est une institution corrompue qui a poussé l’humanité (et toute la création) vers le chaos climatique et de graves dommages ». Alan Jeffers, un porte-parole d’Exxon Mobil, a déclaré dans une interview : « À chaque fois que nous avons vu l’entreprise faire l’objet d’attaques, il y avait un lien de retour vers le Fonds des frères Rockefeller ou le Fonds de la famille Rockefeller. »

Pour nous, il est particulièrement pertinent que le plus ancien scénario connu de la pandémie de Covid et de la réponse privilégiée à celle-ci (Lockstep 2010 – et voici un « déboulonnage de cette accusation » plutôt ridicule) ait été créé par cette même famille Rockefeller, ce vieil ennemi de l’humanité. Leur emprise unique sur les États-Unis avait été ostensiblement brisée en 1911 par une décision de la Cour suprême, mais comme l’hydre mythique, elle s’est fait repousser de nouvelles têtes et elle est revenue à ses vieux jeux de contrôle. Le Covid et l’Agenda vert semblent être inséparables comme des frères siamois, tous deux nés et militarisés par la grâce de ces « philanthropes » internationaux.

Il n’y a pas si longtemps, ils nous exhortaient à nous débarrasser de nos fidèles réfrigérateurs parce qu’ils provoquaient des « trous dans la couche d’ozone » ! Personnellement, je m’en tape, du Green Deal et de son austérité obligatoire.

Sous la bataille bruyante contre les compagnies pétrolières, l’économie réelle est tranquillement étranglée par l’économie numérique. Vous pouvez choisir de regarder encore plus profondément dans le terrier du lapin d’Alice au pays des merveilles,  et d’entrevoir ce qui se cache en dessous. Vous y découvrirez le programme transhumaniste, une idée singulière qui consiste à créer des surhommes androïdes et à se débarrasser des humains ordinaires. La négation de Dieu est à la base de cette idée. Nietzsche l’a popularisée au début du XXe siècle, après avoir lancé sa célèbre boutade « Dieu est mort ». C’est Julian Huxley, le frère d’Aldous Huxley, qui lui a donné le nom de transhumanisme.

L’idée a connu un essor dans les périphéries de la pensée soviétique en raison de son environnement totalement impie. La version pop se trouve dans les livres de science-fiction écrits par les frères Strugatsky. Ils affirment que la transhumanité est la prochaine étape logique de l’évolution, aboutissant inévitablement à des créatures immortelles, connectées à des ordinateurs et incroyablement intelligentes. Les transhumains hériteront de la terre, tandis que les humains ordinaires pourront vivre leur vie naturelle avant de s’éteindre. C’est ici qu’intervient l’idée du revenu de base universel, version moderne du pain et du cirque romains – il s’agit de l’argent que fourniront  les transhumains supérieurs pour permettre aux humains ordinaires de poursuivre leur vie inutile jusqu’à leur disparition naturelle.

Cette étrange idée post-soviétique (ou plutôt anti-soviétique) a été importée dans la Silicon Valley par les informaticiens russo-juifs qui ont formé le noyau de Google. De là, elle s’est répandue parmi le personnel de la haute technologie jusqu’à attirer l’attention des super-riches, qui ont toujours voulu être spéciaux et pas seulement riches. Yuval Noah Harari, écrivain israélien à succès, est devenu l’un des prophètes du transhumanisme, niant l’existence même d’une âme humaine et du libre arbitre. [en anglais :]

Le transhumanisme est la base idéologique de la Wokerie (ou Wokisme ou Wokitude), une façon particulière de parler et de penser qui souligne le statut spécial et supérieur de chacun. Selon Scott Alexander, la wokitude est une religion à mystères inventée par des universitaires pour se sentir supérieurs à vous. Les gens ordinaires n’aiment pas ça, mais on leur fait comprendre que les wokes ont plus d’argent et de pouvoir, et que c’est une raison suffisante pour faire comme eux. C’est une foi, mais ce n’est pas une foi pour tout le monde comme l’était le christianisme. C’est une foi pour la classe dirigeante. La version arienne du christianisme constituait une foi semblable pour les dirigeants de l’Espagne wisigothique jusqu’à ce que les Maures viennent gâcher la fête. La foi judaïque est un autre exemple de religion pour l’élite, faisant de la vie des masses un véritable enfer. Vous ne pouvez pas comprendre les temps que nous traversons si vous n’êtes pas au courant de cette foi cachée de nos supérieurs.

Les transgenres sont exaltés et promus par les médias appartenant à l’élite pour préparer l’humanité à l’avènement du transhumain. Idem pour les vaccins covididiques qui sont promus et poussés avec une vigueur sans précédent. Cela n’est pas fait dans le but de tuer l’humanité, comme le soupçonnent les anti-vaxx, ni dans le but de nous sauver tous du redoutable covid, comme le croient les vaxxeurs. C’est un pas dans la direction de la transhumanité. L’économie numérique, le revenu de base universel, la transsexualité et les vaccins ARNm obligatoires constituent une stratégie d’évolution rapide dont les visionnaires d’aujourd’hui espèrent qu’elle préparera les masses à accepter une super-race transhumaine.

Mais ce sont des choses qui visent loin et profond. Il y a beaucoup d’escroqueries à réussir avant que leur rêve puisse se matérialiser. Revenons au niveau observable, à la lutte actuelle pour l’énergie. La pandémie de Covid a diminué la demande de pétrole en 2020 et 2021, ce qui a permis à l’agenda vert de se développer. Ce n’est pas suffisant ; l’avenir des Verts a besoin d’une autre attaque contre le pétrole, et le variant Delta de Covid fournira l’occasion. La chute actuelle des prix du pétrole a été interprétée comme l’anticipation de reconfinements imminents, tout d’abord en Israël, pays fortement vacciné. Aux États-Unis, malgré une forte vaccination urbaine, on compte 250 000 nouveaux cas par jour, et on entend des demandes stridentes de limitation de l’activité commerciale.

La Chine est un acteur puissant face à Big Oil ; elle dispose de peu de pétrole en propre ; elle est obligée de l’acheter à l’étranger et a donc tout intérêt à faire baisser les prix du pétrole. C’est pourquoi, bien que la Chine compte un nombre dérisoire de personnes souffrant de covidie (125 nouveaux cas ! mille fois moins qu’aux États-Unis), elle limite toujours fortement les voyages. La version chinoise de Google, Baidu, indique que le trafic à Pékin a baissé de 30 % par rapport à la semaine dernière. Bien sûr, nous pourrions expliquer ces mesures draconiennes en invoquant le respect de la Chine pour la vie humaine, mais leur participation à la guerre mondiale du pétrole l’explique peut-être mieux. Les Chinois continuent tranquillement à faire tourner leur économie au charbon, ce qui montre à quel point leurs partenaires verts dans la guerre du pétrole ne craignent pas le changement climatique. Idem pour les États-Unis : Un projet d’accord visant à mettre fin à l’exploitation du charbon n’a pas été repris dans le communiqué de la réunion du G7 de juin en Grande-Bretagne, apparemment parce que l’administration Biden craignait une réaction négative dans le pays.

De toute façon, le client, c’est-à-dire vous, finira par payer plus cher ; en tout cas, c’est l’idée. En Europe, les prix du gaz naturel ont grimpé de 1000 %, rapporte Bloomberg ; le gaz n’est plus bon marché, mais il reste nécessaire pour réchauffer les Européens au cours de l’hiver à venir. Voilà ce qui se passe: le prix est élevé parce que les bureaucrates de l’UE ont basé leurs calculs sur les prix au comptant, qui sont généralement moins chers que les prix des contrats à long terme, et qu’ils avaient prévu d’entuber les fournisseurs de gaz naturel russes, mais ces derniers jours, la tendance s’est inversée en raison du déficit de gaz et de l’augmentation de la demande.

Les Russes étaient censés être les premières victimes de l’agenda vert, du Covid et de la tarification du gaz naturel au comptant, mais apparemment, le grand judoka Poutine-san est une fois de plus sorti vainqueur. Le prix du gaz au comptant était censé appauvrir la Russie, mais il lui a apporté la richesse. L’attaque contre les compagnies pétrolières américaines et britanniques par les pourvoyeurs du Green Deal a, contre toute attente, fait le jeu des compagnies pétrolières russes. La Russie devra payer une taxe climatique, mais cette dépense sera répercutée sur leurs clients internationaux. Le Green Deal a déjà fait de la Russie le deuxième exportateur de pétrole vers les États-Unis, après le Canada.

Le gaz naturel russe arrivera très bientôt, peut-être avant la fin du mois d’août, en Allemagne par le North Stream II, le nouveau gazoduc achevé la semaine dernière. C’est exactement à temps pour contrer la hausse des prix, alors qu’un déficit gazier se fait sentir dans toute l’Europe. Le président Biden a accepté, dans un accord semi-secret avec la chancelière Merkel, de lever les objections américaines au gazoduc européen. L’une des raisons invoquées est une pénurie mondiale de gaz naturel, la Chine et l’Asie du Sud-Est en achetant de plus en plus. Cela aussi est lié au Green Deal, car ses concepteurs considèrent que le gaz naturel est le moins polluant et le moins dommageable des combustibles naturels.

Cette évolution a permis à Poutine de couper l’herbe sous le pied aux autorités ukrainiennes qui avaient tenté de jouer les premiers violons dans l’orchestre anti-russe. Jusqu’à présent, le gaz naturel russe était acheminé vers l’Europe par d’anciens gazoducs de construction soviétique traversant l’Ukraine et entraînant de lourdes taxes de transit au profit de Kiev. Désormais, avec l’achèvement de North Stream II, la majeure partie du gaz ira directement en Allemagne. Le gaz européen deviendra considérablement moins cher ; les Ukrainiens avaient l’habitude de voler une grande partie du gaz destiné à l’Europe occidentale, oscroquaient les deux parties pour les frais de transit. Cela signifie que l’Ukraine aura moins de bénéfices pour jouer ses petits jeux anti-russes. Il n’est pas impossible que le peuple ukrainien comprenne que son avenir réside dans l’amitié avec la Russie, car l’inimitié ne lui a rapporté aucun bénéfice. Selon un récent sondage, près de la moitié des Ukrainiens vivant à l’est et au sud de ce pays fragmenté ressentent une grande affinité avec les Russes et approuvent la vision de M. Poutine selon laquelle les Ukrainiens et les Russes ne forment qu’un seul peuple. Les prix du pétrole et les gazoducs font des merveilles dans l’esprit des gens !

Dans mon récent article, le professeur Roman Zubarev parle de ces changements en termes de « pic pétrolier », le concept d’un déclin inévitable des combustibles naturels extraits. Il y a une dizaine d’années, le pic pétrolier faisait fureur dans les médias, mais depuis, il n’est pratiquement plus mentionné. Cependant, une analyse récente de Fred Pierce, analyste de YaleEnvironment 360, arrive à la même conclusion et va même plus loin : Le pic pétrolier est déjà derrière nous. Apparemment, cela s’est produit en 2019. En mai dernier, des militants en colère contre les politiques climatiques d’ExxonMobil ont remporté trois sièges au sein de son conseil d’administration ; les actionnaires de Chevron ont voté pour obliger l’entreprise à commencer à réduire ses émissions ; et un juge néerlandais a décidé que Shell devait réduire ses émissions de 45 % d’ici 2030. Le pétrole est en voie de disparition, tout comme les voyages et les nombreux autres plaisirs que nous goûtions jadis. Seul l’avenir nous dira si le pétrole a disparu parce que nous n’en avons plus ou parce qu’il a été déclaré démodé, mais dans tous les cas, les élites inspirées par le numérique et le transhumanisme ont décidé de le mettre à la retraite.

Nous pensons que la principale victime de tout cela sera le consommateur américain. Le maladroit Donald Trump se souciait de ce grand pays et de ses habitants, mais n’a pas pu faire grand-chose ; les élites qui s’abreuvent maintenant aux sources du pouvoir ne pourraient pas se soucier moins des Américains ordinaires. Elles ont une vision plus élevée de la transformation de l’humanité et du remodelage de son cours. C’est vous qui paierez pour cela, que cela vous plaise ou non, mais ça, ils s’en moquent.

Les États-Unis de Biden ont moins d’appétit pour les aventures militaires ; l’idéologie du woke est fortement anti-testostérone. C’est une raison suffisante pour le retrait de l’Afghanistan et de l’Irak. On ne peut pas s’attendre à ce que les wokes veuillent aller se battre dans des pays du tiers-monde, loin des plaisirs urbains de New York et de la Californie. Et si leur idéologie élitiste, ou trans-foi, est abominable, mais les conséquences internationales pourraient être positives pour le monde.

En résumé

Nous vivons une lutte titanesque entre un futur numérique contre notre passé pétrolier. Cela explique une grande partie du drame covidique. Dans cette lutte, la Chine, sans pétrole, s’oppose à Big Oil, même au prix de lourdes restrictions et de blocages pour sa population. La Russie s’abstient de participer à l’attaque du « Green Deal » contre les producteurs de pétrole américains, tout en profitant de la hausse de la demande de gaz russe. La Russie dispose de son propre vaccin, elle est donc plutôt à l’abri des pressions orchestrées par les pandémies. L’Afghanistan et l’Irak ne sont plus d’actualité pour les élites de Biden ; elles ont des combats plus urgents à mener chez elles, avant tout contre les nationalistes américains. C’est pourquoi l’empire se retire. En fin de compte, les transhumanistes impies seront vaincus, comme l’ont été tous leurs prédécesseurs, à moins qu’ils n’atteignent d’abord leur « Singularité » (leur nom pour l’avènement de l’Antéchrist). Mais ne nous inquiétons pas trop de l’avenir, car il est dit (Mt, 6:34) : « ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine ».

https://www.unz.com/ishamir/trans-digital-vs-oil/

Écrit en collaboration avec Paul Bennett.

Joindre l’auteur: israelshamir@gmail.com

Traduction: MP.




Pourquoi les intellectuels de gauche ont-ils eux aussi viré hygiénistes totalitaires ?

Par Lucien Samir Oulahbib

La riposte de Jean-Paul Bourdineaud(([1] Professeur à l’Université de Bordeaux, où il enseigne la biochimie, la microbiologie et la toxicologie environnementale tout en étant chercheur dans ces divers domaines)) à l’attaque en dessous de la ceinture de Charlie Hebdo et de Libération qui ont franchi allègrement le point Godwin (« à droite d’Hitler » en gros) en présentant les contestataires de l’actuelle politique dite « sanitaire » comme étant(([2] selon ce qu’en rapporte Bourdinaud)) « une bande d’obscurantistes totalement déraisonnables, anti-scientifiques, voire sectateurs, et penchant vers l’extrême-droite (celle trumpienne, au minimum) » en dit long sur les prétentions (non étonnantes à vrai dire) de toute une frange de pseudo-intellectuels tels Enthoven, Naulleau, Onfray, BHL, Ferry (le journal Marianne et le site Mediapart ostracisant on l’a déjà dit ici Mucchielli) et cherchant obstinément à continuer de donner le La (malgré leurs échecs retentissants dans tous les domaines), comme ils l’ont toujours fait en réalité, y compris et surtout en matière de santé si l’on entend par là (suivant ici Descartes dans la 6° partie du Discours de la Méthode, 192-193*) une certaine manière de penser notre corps dans le monde.

Ils en sauraient plus, en soi, comme ça, et c’est dit, un point c’est tout, en tout cas bien plus, mais oui, que tout le monde, en particulier à « droite » (qui a trop confiance en la « nature », en son système immunitaire, car celui-ci semble être [pour ces intellectuels] une relique, un dernier terrain vague…). D’où cette prégnance présente d’histrions et d’écrivaillons qui bien qu’étant complètement incompétents en matière de santé (ne parlons pas d’économie, de politique étrangère, mais aussi de philosophie, de littérature, d’arts…) viendront railler un Raoult, un Perronne, une Henrion-Caude, parce que pour eux, mais oui, la messe est dite face à ce virus présenté façon nouveau conte de Grimm comme étant effroyablement monstrueux, pire que la peste, bien sûr ma bonne dame, qui ravage jusqu’aux jeunes (un ici et là), d’où la nécessité « vaccinale », solution unique au-dessus de tout (über alles), alors que pour les corona aux variants innombrables, même les vétérinaires ont abandonné, par exemple s’agissant des chats, tant l’hécatombe des effets secondaires s’avérait pire que le mal. Mais que nenni ! mon bon monsieur. Taïaut, taïaut, à cheval sur son baudet, Don Quichotte armé de sa seringue bionique vient ainsi épauler les nouveaux dragons déguisés en moulins à paroles. Peu importe si cela touche plutôt certaines catégories et les pays dits « développés » (l’hécatombe prévue en Afrique et en Asie ne vient pas. qu’à cela ne tienne, fourguons-leur le Remdesivir et les « vaccins » quitte à graisser la patte de dirigeants déjà corrompus) et en avant pour l’injection des… bambins (nouveaux babouins) !…

Cette génération « je sais tout », à force de réagir dans les émissions d’opinion sur n’importe quoi, s’est (dé)construit un ego si hypertrophié que toiser de haut un spécialiste critique s’avère être une billevesée, une chiquenaude, surtout lorsque l’on trône dans les Salons qui comptent sur des milliers de « followers » (ex-groupies). Et puis une piquouse de plus ou de moins, entre deux shoots de coke, d’amphé, d’opioïdes et quelques bidouillages « high tech », tous azimuts (insémination, blocage hormonal…), what a big deal my dear fellow… [« quelle grosse affaire mon cher ami !… »]

Si l’on creuse un peu maintenant, quoique toujours trop rapidement, vers quelques profondeurs analytiques, il s’avère que toutes ces prétentions en matière de santé sont la continuité quasi directe de toutes les vieilles railleries possibles et inimaginables sur lesdites bondieuseries « réactionnaires, obscurantistes » — aujourd’hui « complotistes » — (telles les méditations, recherches de sérénité via la sophrologie, l’homéopathie) et autres « remèdes de bonne femme » dans lesquels sont de plus en plus catalogués ces savoirs ancestraux (jusqu’à traquer la lavande désormais) qui soignaient bon an mal an les maux physiques et mentaux (au-delà des manques évidents en matière de conservation de la nourriture, de lutte contre les mauvaises moisissures, contaminations liées aux égouts à ciel ouvert). Tous ces remèdes ressurgissent aujourd’hui cependant depuis les années « new Age » par toute une naturopathie et autres « médecines douces », les ayant désormais triés avec le bon dosage. Or la pensée dite « logique » (puis « matérialiste ») et se prétendant issue des « Lumières » a toujours choisi les remèdes académiques normés (que raillèrent Molière et Romains…) et écarté les gêneurs (Pasteur [Ndlr : Pasteur semble pourtant, au contraire d’un Béchamp tombé dans l’oubli, être très encensé par le côté académique ou matérialiste.], Mendel, Einstein…) suivant ici les « scolastiques » (Galilée, Bruno…), hormis un très bref intermède de sympathie avec les mouvements « romantiques » à la suite de Rousseau et Goethe (alliant Poésie et Science) et autres « symbolistes (les Parnassiens), jusqu’aux « surréalistes », alors que la plupart de ces « éclairés » aura peu à peu arrimé son supposé « réalisme » (pétri de biais idéalistes) vers un naturalisme physicaliste qui circonscrit les phénomènes charnels, y compris « inconscients », a des « forces » forcément obscures qu’il s’agit de dompter, canaliser, éradiquer, aseptiser, telles ces eaux sauvages que les barrages savants des « castors » labellisés made in Science viennent domestiquer

Le tout en reproduisant tous les travers pourtant dénoncés par une innombrable littérature à propos de « l’absolutisme », de « l’ordre moral », de la « dictature bourgeoise » sur les cœurs, les corps et leurs esprits, déployant ainsi sous nos yeux toute une panoplie inquisitrice que l’on croyait révolue à l’heure du « relativisme post-moderne ». Aujourd’hui celui-ci s’avère encore pire que l’absolutisme d’antan (y compris au niveau « écologique », sommant certaines tribus africaines d’abandonner leurs coutumes afin de sauver des « espèces en danger » — ne parlons pas du climat ni des rapports politiques du GIEC, nouveaux contes de Grimm là aussi), ayant cependant, il est vrai, substitué la mort sociale à la mort physique, cette dernière étant cependant pourtant là, mais cela ne se voit pas, tant les corps réduits aux choix « multiplex » manifestent encore leur « esprit critique » par des variations insignifiantes au sein d’une culture de plus en plus réduite à l’état de ruines, mais illuminées (dernier « cri » de l’Aufklärung)…

Au fond, que serait une « riposte laïque » dans sa profondeur de champ sinon renouer avec cet esprit que la gauche comme la droite ont « détruit » ? Ou comment permettre à tout un chacun d’avoir l’audace de penser hors des tutelles thuriféraires ? Sapere aude ! disait le vieux Kant, ce « questionniste » complotiste avant l’heure, selon nos grands penseurs (de TPMP à l’Institut)…

Descartes, Discours de la Méthode, 192/193 :

« (…) sitôt que j’ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j’ai remarqué jusques où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s’est servi jusques à présent, j’ai cru que je ne pouvois les tenir cachées sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer autant qu’il est en nous le bien général de tous les hommes : car elles m’ont fait voir qu’il est possible de parvenir à des connoissances qui soient fort utiles à la vie ; et qu’au lieu de cette philosophie spéculative qu’on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connoissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux, et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connoissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. Ce qui n’est pas seulement à désirer pour l’invention d’une infinité d’artifices, qui feroient qu’on jouiroit sans aucune peine des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s’y trouvent, mais principalement aussi pour la conservation de la santé, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie ; car même l’esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps, que, s’il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu’ils n’ont été jusques ici, je crois que c’est dans la médecine qu’on doit le chercher. Il est vrai que celle qui est maintenant en usage contient peu de choses dont l’utilité soit si remarquable : mais, sans que j’aie aucun dessein de la mépriser, je m’assure qu’il n’y a personne, même de ceux qui en font profession, qui n’avoue que tout ce qu’on y sait n’est presque rien à comparaison de ce qui reste à y savoir ; et qu’on se pourroit exempter d’une infinité de maladies tant du corps que de l’esprit, et même aussi peut-être de l’affoiblissement de la vieillesse, si on avoit assez de connoissance de leurs causes et de tous les remèdes dont la nature nous a pourvus. (…) »




Covid : comment l’irrationalité s’est emparée de nos sociétés

[Source : Contrepoints]

[Illustration : Fakurian Design sur Unsplash — Fakurian Design]

Application des travaux de psychologie cognitive au cas de la gestion de l’épidémie de covid

Par Samuel Fitoussi.

Face au covid, il existe un dilemme fondamental entre liberté et santé, entre la sévérité des restrictions et le nombre de vies sauvées. Le rôle des pouvoirs publics est de trouver le bon compromis, à la faveur d’analyses coûts-bénéfices.

Or, depuis dix-huit mois, un certain nombre de biais et d’erreurs systématiques de raisonnement faussent la rationalité des décisions et favorisent la mise en place de restrictions excessives.

Le texte qui suit est une application des travaux de psychologie cognitive au cas de la gestion de l’épidémie.

LE BIAIS D’ANCRAGE

29 janvier 2020. Donald Trump annonce la suspension de tous les vols en provenance de la Chine. La décision est condamnée unanimement : on trouve choquant qu’un homme bafoue avec tant de légèreté la liberté de voyager de millions de personnes.

En juillet 2021, Joe Biden annonce que tout voyageur – même vacciné – provenant de Chine, du Royaume-Uni, d’Irlande, du Brésil, d’Afrique du Sud, d’Inde, d’Iran et de n’importe quel pays membre de l’Union européenne, se verra refuser l’entrée sur le sol américain. Aucune condamnation.

Que s’est-il passé entretemps ?

Dans un magasin, si le premier t-shirt que vous voyez coûte 9 euros, le second à 25 euros vous paraîtra cher. Si le premier t-shirt coûte 50 euros, le second à 25 euros vous paraîtra bon marché.

C’est le biais d’ancrage, mis en lumière pour la première fois en 1974 par Daniel Kahneman et Amos Tversky, psychologues israéliens. Une première information vous fournit un référentiel arbitraire en fonction duquel vous raisonnez ensuite.

Au printemps 2020, face à une situation d’urgence absolue – hôpitaux débordés, pénuries d’équipements et de tests, méconnaissance du virus – la plupart des pays occidentaux se tournent vers une solution de dernier recours : le confinement. Survenu très tôt dans la crise, le confinement crée ce référentiel, ce cadre cognitif par lequel nous évaluons depuis toutes les autres restrictions.

À l’annonce de chaque nouvelle mesure, nous nous souvenons que nous avons accepté pire et en concluons que la nouvelle mesure (restrictions de voyages, couvre-feux à 21 heures, à 20 heures, à 19 heures, à 18 heures, masque à l’extérieur, QR codes pour s’assoir en terrasse) est acceptable.

Et donc, pour en revenir aux États-Unis : en comparaison avec l’interdiction de dépasser les frontières de nos appartements, l’interdiction de franchir certaines frontières nationales nous paraît être un non-évènement.

[Ndlr : ici, il y a un autre facteur probablement aussi déterminant dans l’absence de réactions négatives face à l’annonce de Biden en comparaison du tollé contre celle de Trump, c’est la très forte disproportion de soutien médiatique entre les deux personnages. Trump avait 97 % des médias dominants contre lui, alors que Biden dispose d’un fort support.]

LE BIAIS D’ACTION

Évoqué pour la première fois par les économistes Richard Patt et Anthony Zeckhauser en 2000, le biais d’action désigne la croyance – plutôt logique en apparence – que face à un problème, il est toujours préférable d’agir que de ne pas agir. Le biais explique par exemple pourquoi l’homéopathie plait tant pour soigner des petits maux et pourquoi au football, les gardiens choisissent presque toujours, face à un penalty, de plonger plutôt que de rester au milieu, solution qui leur offrirait pourtant une meilleure chance d’arrêter le ballon.

En janvier 2021, lorsque le gouvernement décale le couvre-feu de 19 heures à 18 heures, l’impact sanitaire est probablement nul (voire négatif puisque l’on incite aux rassemblements intérieurs) mais au moins, on ne reste pas les bras croisés.

En juillet 2021, les maires ou préfets qui rétablissent l’obligation du port du masque en extérieur ne sauvent aucune vie, mais peuvent mieux se regarder dans la glace : ils agissent.

Dans les deux cas, la perte de bien-être pour les Français est en revanche bien réelle. On peut se demander combien de restrictions, depuis 18 mois, répondent uniquement au besoin instinctif de « faire quelque chose ».

Le biais d’action explique aussi pourquoi le principe de précaution est toujours évoqué de manière asymétrique. On entend que par précaution, il faut confiner 66 millions de personnes 6 semaines (agir), car on connait mal la maladie, [Ndlr : et peut-être pour signer une fois de plus le 666 ?] alors qu’on entend moins que par précaution il ne faut pas confiner 66 millions de personnes six semaines (ne pas agir) car on connait mal les effets du confinement.

LE BIAIS D’ILLUSION DE CONTRÔLE

Théorisé par Ellen Langer, psychologue américaine, ce biais désigne notre tendance à sous-estimer l’importance des facteurs externes et à surestimer l’importance des facteurs internes, à n’expliquer une situation donnée que par des causes sur lesquelles on possède un levier d’action.

Pendant les périodes de sécheresse, certaines tribus sacrifiaient des enfants pour apaiser les dieux. Si la sécheresse prenait fin, c’était grâce au sacrifice, sinon il fallait sacrifier d’autres enfants. Au bout d’un moment, la situation finissait toujours par s’améliorer, validant la stratégie des chefs de tribu.

En France depuis 18 mois, quand les courbes descendent c’est grâce aux restrictions, quand elles montent c’est parce qu’on n’a pas assez restreint.

C’est le biais d’action qui encourage la tribu à sacrifier des enfants, c’est le biais d’illusion de contrôle qui conduit à s’en féliciter. C’est le biais d’action qui nous encourage à fermer les remontées mécaniques, c’est le biais d’illusion de contrôle qui nous conduit à nous en féliciter.

LE BIAIS D’INSENSIBILITÉ AUX ORDRES DE GRANDEUR

En 1992, William Desvousges, économiste américain, demande à trois groupes de participants combien chacun serait prêt à payer pour sauver un certain nombre d’oiseaux de la noyade.

Résultat : les participants qui peuvent sauver 20 000 oiseaux souhaitent payer moins (78 dollars) que ceux qui peuvent en sauver 2000 (80 dollars), tandis que ceux qui peuvent en sauver 200 000 ne donnent que 88 dollars. Conclusion : l’importance que nous accordons à un problème n’est quasiment pas affectée par le nombre de personnes que le problème affecte.

Daniel Kahneman – lauréat du prix Nobel d’économie en 2002 pour ses travaux sur les biais cognitifs – donne l’explication suivante : puisqu’il est impossible de se représenter un très grand nombre d’éléments, nous réduisons le problème à une seule image mentale, un prototype. Pour évaluer la souffrance de 2000 ou de 200 000 oiseaux, les participants imaginent un oiseau se débattant dans l’eau – image indépendante du nombre d’oiseaux concernés.

Lorsque l’on cherche à estimer ce qui est plus grave entre, par exemple, 5000 morts supplémentaires du covid ou l’instauration du port du masque obligatoire dans les écoles, on imagine, d’un côté, une personne âgée en détresse respiratoire et de l’autre, un écolier masqué. La première image étant infiniment plus dramatique que la seconde, on en conclut que la seconde option est préférable à la première. Le fait qu’ils soient 5000 à être concernés par la première et 12,9 millions par la seconde n’entre pas en considération.

LE BIAIS D’INSENSIBILITÉ À LA DURÉE

En 1993, Kahneman diffuse à des sujets plusieurs vidéos désagréables, d’intensités et de longueurs variables. Il leur demande ensuite de classer les vidéos des plus déplaisantes aux plus plaisantes. L’unique facteur qui influence le classement : l’intensité des images. La longueur de la vidéo ne joue aucun rôle. C’est le biais d’insensibilité à la durée : nous jugeons la valeur d’une expérience en fonction du plaisir moyen qu’elle nous apporte sans égard pour le temps qu’elle dure et donc pour la somme de bien-être ou de mal-être qu’elle nous fournit.

En octobre 2020, lorsque le gouvernement choisit de mettre en place un couvre-feu, il est prévu qu’il durera six semaines. Au fil des mois, alors que le couvre-feu ne cesse d’être reconduit, presque tous ceux qui approuvaient sa mise en place le 17 octobre continuent d’approuver sa reconduction, comme si le prolongement de la mesure dans le temps n’exerçait aucune influence sur sa balance coût-bénéfice.

Nous succombons au biais d’insensibilité à la durée : nous jugeons « le couvre-feu », pas « un couvre-feu d’une durée de… ». Le processus mental à l’œuvre est semblable à celui du biais précédent : qu’il s’agisse d’un couvre-feu de six semaines ou de huit mois, l’image mentale que nous utilisons pour estimer son coût est la même : une soirée moyenne sous couvre-feu.

LE BIAIS DE VICTOIRE DES POSITIONS LES MOINS COÛTEUSES SOCIALEMENT

Il a imposé l’idée que la saturation des réanimations avait un coût infini.

En mars 2020, il est décidé que nous n’accepterons pas la saturation des réanimations et les désastres qu’elle impliquerait (décès, tri des patients, déprogrammations, soignants exténués, chaos…). Sauf qu’à ce stade, nous croyons que l’alternative à la saturation des réanimations est un confinement de un mois, pas trois confinements et 8 mois de couvre-feux. Peu importe, nous ne remettrons plus jamais en cause l’idée que la non-saturation des réanimations doit être la ligne rouge guidant les politiques publiques et acceptons donc l’hypothèse implicite suivante : la saturation des réanimations possède un coût infini.

Pourquoi cette hypothèse s’est-elle imposée comme une évidence ?

Octobre 2020. Arguez qu’il faut re-confiner le pays, on risque de vous rétorquer que vous ne savez pas mener d’analyse coût-bénéfice. Arguez qu’on peut accepter la saturation des réanimations, on risque de vous traiter d’égoïste sans âme.

Une des deux positions plus coûteuse socialement est donc moins exprimée. Puisque notre cerveau associe les idées beaucoup répétées avec ce qui est vrai (biais de vérité illusoire) la seconde position perd des adhérents, elle est repoussée à la marge du débat. Il devient donc de plus en plus coûteux de la tenir (puisqu’en plus d’être un égoïste vous devenez un extrémiste), elle est donc encore moins exprimée, perd d’autres adhérents, est repoussée davantage à la marge. Elle finit par disparaître complètement des cerveaux. Cercle vicieux, généralisable à un tas de sujets, qui montre que ce n’est pas uniquement la validité d’une position qui la rend dominante mais aussi (et parfois surtout) son acceptabilité sociale.

Notez que je n’écris pas qu’il fallait accepter la saturation des réanimations, simplement que le choix de ne pas l’accepter a été effectué pour les mauvaises raisons, puisqu’il qu’il a été admis arbitrairement qu’on n’optimiserait pas la balance santé (y compris réanimations) – liberté, mais la balance santé – liberté sous contrainte de non-saturation des réanimations. De façon toute aussi arbitraire, il aurait pu être décidé qu’on optimiserait la balance santé – liberté sous contrainte de ne pas imposer à 66 millions de Français 8 mois d’affilée sous couvre-feu et confinement. Ce qui aurait impliqué une ligne rouge et donc un élément au coût infini : irrationnel aussi.

LA CROYANCE SELON LAQUELLE ON NE PEUT PAS LAISSER DES GENS MOURIR

Nous faisons chaque année des choix de société qui impliquent que la vie humaine a un prix. Par exemple, les 10 000 à 15 000 morts annuels de la grippe sont évitables, mais on choisit de ne pas les éviter car on considère que le différentiel de liberté entre une situation avec des restrictions anti-grippe et une situation sans restrictions possède un coût social plus élevé que celui des décès.

Ainsi, il existe un nombre de décès X que l’on préfère à la suppression d’un degré de liberté Y, un ratio décès évités/bien-être supprimé X/Y en dessous duquel une restriction n’est plus acceptable.

C’est à la lumière de cette réalité qu’il faut évaluer le bien-fondé de chaque nouvelle restriction, plutôt qu’au nom de principes abstraits.

LA CROYANCE SELON LAQUELLE LA LIBERTÉ DES UNS S’ARRÊTE LÀ OÙ COMMENCE CELLE DES AUTRES

Depuis 18 mois, cette formule est brandie pour justifier toute nouvelle mesure. Elle est fausse, dangereuse, et porteuse de projets de sociétés totalitaires. Dans le cadre du covid, la liberté de faire x ou y s’arrêterait là où commencerait la liberté d’un autre de ne pas se faire contaminer.

D’abord, la formule est disqualifiée par le fait qu’on peut, en toute situation, la renverser :

La liberté de l’un de ne pas se faire contaminer s’arrête là où commence la liberté de l’autre de faire x ou y.

Ensuite, pour la grippe, on constate chaque année que la liberté des uns de prendre le métro sans masque (par exemple) ne s’arrête pas là où commence celle des autres de ne pas être contaminés. Il y a un donc un niveau de risque que l’on est en droit de faire courir aux autres. Le covid étant plus létal et contagieux que la grippe, il est possible que ce soit, dans la plupart des situations, la liberté des uns à ne pas être contaminés qui mérite de primer par rapport à celle des autres de vivre librement. Mais l’exemple montre que la formule n’est pas absolue et qu’il faut raisonner au cas par cas, en balance liberté supprimée pour l’un, liberté obtenue (santé) pour l’autre.

En outre, il faut noter que l’accessibilité d’un vaccin modifie complètement la balance car il atténue les bénéfices liés à la réduction de la probabilité de contamination (une contamination entraîne 90 % moins de formes graves aujourd’hui), alors qu’il ne change pas le coût des restrictions.

Toutes choses égales par ailleurs, une restriction justifiée par la balance liberté supprimé-liberté obtenue il y a 6 mois n’est donc plus forcément justifiée aujourd’hui.

LE BIAIS DES COÛTS IRRÉCUPÉRABLES

En 1973, les gouvernements français et britannique découvrent que Le Concorde, leur projet d’avion supersonique, ne pourra pas être rentable. Pour ne pas « perdre » les 300 millions d’euros déjà investis, ils décident de mener le projet à son terme. Bilan : 1,5 milliard d’euros dépensés pour un retentissant échec commercial. Influencés par une décision prise antérieurement, les gouvernements français et britannique ont succombé au biais des coûts irrécupérables.

Octobre 2020. Alors que le nombre de cas de covid explose, le gouvernement est confronté à un dilemme : confiner la France à nouveau ou accepter des milliers de décès supplémentaires ? Un élément complique l’analyse : choisir la deuxième option, ce serait rendre, a posteriori, le premier confinement vain, puisque la plupart des décès évités au printemps surviendraient à l’automne. C’est donc en partie la volonté irrationnelle de ne pas « avoir fait tous ces efforts pour rien » qui guide le choix de re-confiner, plutôt qu’une analyse mettant en balance les coûts et bénéfices futurs des différentes options.

Lors de guerres déclenchées par des rois trop orgueilleux, il fallait ne jamais capituler pour que les soldats ne soient pas morts en vain.

Aujourd’hui, il faut restreindre éternellement la liberté pour que les confinements n’aient pas été vains.

LE BIAIS DE PENSÉE DÉSIDÉRATIVE

Il s’agit du biais qui nous pousse à former nos croyances non pas en fonction de la réalité mais en fonction de ce qu’il est agréable d’imaginer.

Depuis 18 mois, beaucoup sont tombés sous l’emprise d’une pensée désidérative : nous n’avons à compromettre ni notre santé ni notre liberté puisque nous pouvons éradiquer le virus.

Prenant leurs désirs pour des réalités, ces commentateurs passent à côté du fait que la situation des pays zéro-covid n’est en rien comparable avec la situation française : ces pays ont agi tôt, n’ont pas six frontières terrestres, ne font pas partie d’une union politique de 447 millions d’habitants, et surtout, il n’est pas donné qu’ils s’en sortent mieux que la France sur la durée. Tant pis, cette pensée désidérative a beaucoup d’influence dans le débat public, puisqu’elle motive consciemment ou inconsciemment la position de beaucoup de partisans d’un durcissement des mesures : pourquoi laisser traîner le problème alors qu’il suffirait de taper un grand coup pour en finir ?

En 2011, Christopher Booker, écrivain britannique, décrit ce qu’il nomme le cycle du fantasme (les parenthèses sont les miennes) :

Lorsque nous nous lançons dans une ligne de conduite inconsciemment motivée par une pensée désidérative (nous pouvons vaincre le virus), tout peut sembler aller bien pendant un certain temps : c’est l’étape du rêve (le confinement). Mais ce faux-semblant ne peut jamais être réconcilié avec la réalité et cela conduit à une étape de frustration dès que les choses commencent à mal tourner (la remontée des courbes), ce qui incite à un effort plus déterminé pour maintenir le fantasme en vie (re-confinement).

Le biais de pensée désidérative nous pousse aussi à sous-estimer la durabilité de ce qui nous affecte négativement.

En mars 2020, nous sommes persuadés que le confinement n’est qu’une courte parenthèse et que la vie normale (le monde d’après, encore mieux que le monde d’avant) ne tardera pas à reprendre. Aujourd’hui, une des raisons du large soutien au passe sanitaire est la certitude qu’il disparaîtra dans quelques mois. Personne n’a envie de présenter pendant plusieurs années un QR code pour s’asseoir en terrasse et donc personne ne s’imagine qu’il faille pendant plusieurs années présenter un QR code pour s’asseoir en terrasse. Pourtant, les vaccins nécessiteront sûrement des rappels.

LE BIAIS DE CONFORMISME

En 1951, Salomon Asch, pionnier de la psychologie sociale, pose à plusieurs participants une question simple.

Certains répondent seuls : ils se trompent dans moins de 1 % des cas.

D’autres, soumis à la même question, observent d’abord six autres participants (des complices de l’expérimentateur), choisir, unanimes, une mauvaise réponse. Ceux-ci se conforment, dans 37 % des cas, au choix des six complices.

C’est l’illustration du biais de conformisme : nous avons tendance à adopter sans fondements rationnels les comportements de ceux qui nous entourent.

Plusieurs raisons l’expliquent.

Premièrement, nous considérons que si les autres modifient leur comportement, ils possèdent peut-être des informations que nous n’avons pas et/ou comprennent mieux la situation que nous. C’est ce que Salomon Asch nomme l’influence informationnelle.

En février, lorsque l’Italie est frappée par le virus, la seule région qui a connu une tension hospitalière comparable est la région de Wuhan. Incertaine de la voie à suivre, l’Italie se conforme donc à la méthode chinoise : le 9 mars, elle confine ses 60 millions d’habitants. Les dirigeants italiens auraient-ils même eu l’idée d’employer une telle méthode sans le précédent chinois ?

Deuxièmement, dès lors que face à un problème, certains agissent, la charge de justification est modifiée : ce n’est plus à ceux qui adoptent le comportement d’expliquer pourquoi ils agissent, mais à ceux qui n’agissent pas de justifier leur inaction. Il s’agit d’une forme de pression sociale. Dans les jours qui suivent la décision italienne, dans les pays touchés par la maladie il devient plus difficile de justifier de ne pas confiner que de justifier de confiner. Preuve de la modification de cette charge de justification : depuis 18 mois, c’est le choix suédois de ne pas confiner qui est scruté et interrogé.

Enfin, (surtout ?) il est toujours beaucoup moins coûteux de se tromper avec les autres (diffusion de la responsabilité) que seul (s’exposer, cible unique, aux critiques).

Ainsi, il sera souvent rationnel de préférer la quasi-certitude d’avoir tort avec la majorité au petit risque d’avoir tort seul (voire au risque d’avoir raison seul). C’est ce que Salomon Asch nomme l’influence normative.

En mars 2020, Boris Johnson attend sept jours avant de se conformer à la décision des autres grandes nations européennes (la France confine le 17, le Royaume-Uni le 24) : il subit encore, dans l’opinion publique, les répercussions de ce choix.

Phénomène de mimétisme qui soulève une question intéressante : que ce serait-il passé si le virus n’était pas né en Chine, dictature qui par essence accorde moins de poids à la liberté, mais dans une démocratie libérale ?

LE BIAIS D’INDUCTION

Le problème de l’induction désigne le fait d’utiliser le passé pour prédire le futur et donc de surestimer la probabilité que le futur ressemble au passé.

Une idée énoncée dès le XVIIIe siècle par le philosophe David Hume :

Ce n’est pas la raison mais l’habitude qui permet de supposer que le futur sera conforme au passé.

Et reprise de façon amusante par Bertrand Russell, qui ironise sur la mauvaise surprise qui attend le poulet raisonnant par induction :

L’homme qui l’a nourri tous les jours finit par lui tordre le cou.

Dans le cadre politique, le biais d’induction nous pousse à sous-estimer la probabilité de chamboulements majeurs dans les 10, 20 ou 50 prochaines années. Ainsi, lorsque nous évaluons les conséquences à long terme des restrictions, nous projetons ces conséquences dans une France semblable à celle d’aujourd’hui et accordons peu d’égard aux coûts liés à la constitution d’un précédent.

Par exemple, le fait que les confinements et les couvre-feux soient devenus des outils de politique publique conventionnels augmente la probabilité d’utilisation de ces outils dans le futur. Problème auquel nous accordons peu d’égard puisque le biais d’induction nous projette dans un monde où nous serons toujours d’accord (ou pas trop en désaccord) avec les justifications des confinements.

De même, si on n’est pas anti-vaccin, on aura tendance à sous-estimer la probabilité que l’on puisse un jour se retrouver dans la frange de la population qui refuse une pratique sociale ou médicale encouragée par le gouvernement.

Ainsi, lorsque l’on analysera les coûts du passe sanitaire, on accordera un poids insuffisant aux conséquences de la normalisation du procédé d’exclusion d’une partie de la population possédant certaines convictions (ici, convictions anti-vaccin).

LE BIAIS DE DICTATURE DES MINORITÉS INTRANSIGEANTES

Nassim Nicholas Taleb, qui a théorisé le processus, prend l’exemple d’un dîner où deux invités sur vingt sont des juifs pratiquants. Asymétrie fondamentale : les non-juifs peuvent manger de la nourriture casher alors que les juifs pratiquants ne peuvent pas ne pas manger casher. L’hôte préparera donc un dîner casher. La préférence d’une minorité est imposée à tous.

Dans le cadre du covid, il existe de nombreuses asymétries de ce type.

Par exemple : une personne ne craignant pas le virus accepte de porter un masque, alors qu’une personne craignant le covid refusera certaines interactions avec des interlocuteurs non-masqués. Imaginez qu’un vendeur préfère interagir sans masque mais ne connaisse pas les préférences du client qui entre dans sa boutique. Le client préfère lui aussi interagir sans masque mais ne connaît pas les préférences du vendeur.

Dans le doute, les deux garderont leur masque : le coût potentiel de ne pas le porter (l’autre peut refuser l’interaction ou formuler une remontrance) est supérieur au coût de le porter (buée dans les lunettes). La préférence d’une minorité intransigeante est imposée alors même qu’aucun membre de cette minorité n’est présent.

Limitée au phénomène ci-dessus, la dictature de la minorité est plutôt bénéfique, le covid étant une maladie contagieuse. Le problème, c’est qu’il s’agit d’un processus sans fin. Lorsque le port du masque devient la norme, une nouvelle minorité intransigeante naît, exigeant qu’on s’écarte de la situation en place pour aller vers une nouvelle norme permettant encore davantage de limitation des risques. Et de cette nouvelle norme naissent encore d’autres intransigeants…

L’important est donc de garder en tête que les codes de conduite en vigueur ne reflètent pas toujours les préférences de la majorité. La loi, puisqu’elle permet de renforcer ou d’affaiblir ces normes, doit tenir compte de ce biais.

LE BIAIS DE MÉCONNAISSANCE DE L’EFFET NOCEBO

Il conduit à une surestimation de l’ampleur du problème posé par le covid long.

Le 24 juin 2021, The Guardian publie un article abondamment repris affirmant que 37,7 % des malades du covid développent un covid long, c’est-à-dire des séquelles persistant plus de 12 semaines après leur rétablissement.

La méthodologie de l’étude : on présente à 508 707 anciens malades une liste de 29 symptômes (variant d’insuffisance respiratoire à simple fatigue) et on leur demande s’ils souffrent encore d’au moins l’un de ces symptômes. Il y a 37,7 % de réponses positives.

Le 31 décembre 2020, Pfizer publie les résultats d’efficacité de son vaccin. Chez les 2298 participants du groupe contrôle (ceux à qui on n’a rien injecté, mais qui ne le savent pas) 33,4 % déclarent ressentir, suite à l’injection, de la fatigue, 33,7 % des maux de tête, 11,7 % des coups de froid, et 10,8 % des douleurs musculaires. C’est l’effet nocebo : lorsque l’on s’attend à souffrir, le cerveau peut anticiper la douleur et déclencher par lui-même des symptômes psychologiques ou même réels. Dans l’estimation de l’ampleur du covid long, en plus de l’effet nocebo, s’ajoute un autre biais : la fausse attribution de maux réels (fatigue, dépression…) au fait d’avoir eu le covid.

Ainsi, il est évident que :

  1. La plupart des études qui visent à estimer la réalité du covid long, puisqu’elles ne comparent pas avec un groupe contrôle (idéalement, des patients qui croiraient avoir eu le covid mais ne l’auraient pas eu, ce qui est impossible à trouver en pratique), surestiment massivement l’ampleur du phénomène.
  2. Plus les médias reprendront ces études sans esprit critique en alarmant sur les prétendus dangers du covid long, plus les gens souffriront du covid long.

Ce biais peut sembler mineur mais il devient important de le pointer du doigt car à mesure que la couverture vaccinale progresse et que sont éliminées la plupart des formes graves de la maladie, le danger du covid long sera de plus en plus évoqué pour justifier la poursuite de certaines restrictions.

LE BIAIS DE CONFIRMATION

Le biais de confirmation est le fait de remarquer de manière disproportionnée ce qui permet de confirmer ses opinions pré-existantes.

Si, par exemple, l’auteur d’un texte sur les biais cognitifs pense que les restrictions sanitaires ont été excessives, il risque de s’intéresser uniquement aux biais ayant conduit à trop restreindre la liberté, oubliant que d’autres biais ont pu avoir l’effet inverse.




Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid

[Source : cv19.fr]

Karen Kingston, ancienne employée de Pfizer et actuellement analyste pour les industries pharmaceutiques et des dispositifs médicaux, présente une documentation factuelle sur la possible présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid, une substance toxique à l’origine du rappel massif de masques FFP2 en France.

Voir l’interview complète ici :



[Mise à jour 26/08/2021]

Transcription par Michel Dogna

Stew Peters (présentateur) : Nous avons eu de nombreuses  discussions polémiques avec les « pacts checker » et des chercheurs indépendants qui ont tenté de discréditer les conclusions de chercheurs espagnols, présentées dans le Stew Peter Show, par le Dr Jane RUBY. Cette vidéo révélait que l’oxyde de graphène, une substance toxique, un poison, a été trouvé en quantité dans le vaXX Pfizer… Ces chercheurs espagnols ont ensuite découvert qu’il en est de même pour les vaXXs Moderna et AstraZénéca.

USA Today, Lead Story, tous financés par la Cabale, étaient tous contre moi et le Dr Jane Ruby – ils nous traitent de menteurs pour avoir révélé cette découverte au monde, dans une vidéo maintenant vue, je pense 1 million de fois sur Rumble.

Nous avons depuis demandé l’avis de nombreux experts médicaux, de médecins de renommée mondiale comme Dr Jane Ruby, Dr Tenpenny, Dr Judy Micovitz, Dr David Martin ; ils ont tous confirmé ce rapport – mais malgré toutes ces confirmations, les attaques contre notre vérité continuent sur Tweeter. Nous voulons donc savoir de quoi il s’agit, si c’était planifié, qui est derrière tout cela.

Karen Kingston : (ancienne employée de Pfizer et actuellement analyste pour les industries pharmaceutiques et de matériels médicaux.)

« C’est extrêmement difficile de trouver les informations et de les relier entre elles, mais j’ai un éventail unique de compétences, c’est mon métier. Dans le secteur, j’analyse la propriété industrielle et le contexte juridique, tant pour les médecins, les pharmas que les consommateurs, et je suis également rédacteur scientifique. Donc, vous ne pouvez pas vous attendre à ce que tout le monde ait ces compétences pour trouver ces informations.

La réalité est que les médias grands publics nous mentent, et que les Big Tech et les médias sociaux bloquent la vérité. Cela viole le premier amendement de notre constitution (US). »

Question – Alors, dites-nous est-ce que l’oxyde de graphène est dans ces injections ?

Réponse – A 100% OUI ! Je vais vous le démontrer. Ce qu’il est vraiment important de savoir, c’est que tous les vaXXs ARNm contiennent ce que l’on appelle une nanoparticule de lipide Pegylée (PEG). C’est ce que nous allons expliquer. Si vous regardez le brevet de Moderna, il est écrit qu’il contient une composition de nanoparticules lipidiques, et au fur et à mesure que vous parcourez le document ça parle spécifiquement de divers ingrédients et formulations Pegylée qui ont des codes alpha numériques. Vous pouvez également les trouver dans le dossier de dépôt à la FDA, avec l’IND (Investigational New Drug) dans les essais de phase 3 de Pfizer et Moderna. Vous pouvez également les trouver à travers le formulaire de dépôt de l’EPA (Environnemental Protection Agency).

Alors voici la chose la plus importante avec le brevet que j’ai lu. Il y a 193 pages, plus les pièces jointes. J’ai lu le brevet pour trouver de l’oxyde de graphène. Il n’est pas listé dans le brevet, parce que c’est un secret commercial. Vous souvenez-vous de B. Gates qui disait qu’il y avait un secret commercial ? Les secrets commerciaux ne sont pas destinés à être divulgués au public. Ils ne peuvent donc pas être dans le dossier. Donc l’oxyde de graphène n’est pas dans le brevet. Tout est listé sauf ça, mais je vais vous montrer la preuve que ceci contient de l’oxyde de graphène dans le brevet déposé en Chine.

Q – Laissez-moi juste vous demander : Pourquoi auraient-ils mis tous les autres ingrédients dans le brevet à l’exception du graphène ?

R – Je dirais que la première raison est que c’est un poison pour les humains. L’autre raison est que c’est l’ingrédient principal de l’hydrogel, qui est le liquide. C’est le modèle IA (intelligence artificielle) qui est utilisé pour certaines recherches d’Elon Musc et B. Gates, en ce qui concerne une interface entre l’humain et l’Internet.

Q – Donc il existe une théorie légitime que ces injections sont en fait conçues pour créer une sorte de connectivité entre les humains, la 5G ou peu importe ce que c’est pour contrôler vos pensées et votre mémoire. Ce sont des possibilités réalistes et plausibles ?

R – Ce n’est pas possible au stade actuel. Ils se précipitent pour sortir ce truc, ils essaient de voir combien ils peuvent en injecter aux gens avant qu’ils ne meurent. Je pense honnêtement que c’est une recherche de dosage en direct. Ceux qui meurent ont : SEP, Guillain Barré, des tremblements, du magnétisme… rappelez-vous que nous sommes censés avoir des rappels tous les 6 mois, pour voir combien on peut en accumuler dans ce système. On va voir ça parce que quand vous voyez les nations qui sont injectées, nous (USA) sommes des cobayes de cette technologie, je pense qu’il y aura un deuxième plan.
Je ne suis pas vraiment à l’aise pour vous parler de ce genre de choses parce que je n’aime pas donner mon avis et faire des hypothèses ; je préfère en rester aux données. Donc si vous regardez les nouvelles sur l’ingénierie et la chimie, il y a des journaux d’articles de recherches non révisés par des Pairs que nous appelons RAAG (Ressource Available After Graduation) dans le secteur, toutes les industries en ont.
Ce sont en fait les gros bonnets de l’industrie, les acteurs principaux, et ils se vantent de ce qu’ils font. Or cet article parle des nanoparticules (ajout de PEG) qui sont dans les vaXX C19.
Il y a 4 lipides :
• Le premier est le cholestérol, c’est un élément moins crucial, ça le fait passer dans le sang.
• Ensuite il y a un phospholipide qui est là pour les membranes cellulaires, cela permet la perméabilité pour entrer dans les membranes cellulaires.
Il y a un lipide ionisable ce qui donne une charge ionique positive, pour faciliter la pénétration de l’ARNm dans la cellule.
• Enfin les lipides Pegylés. La raison pour laquelle ils ont créé ça est que l’ARNm est très instable qu’il soit synthétique ou zoonique, donc qui provient d’un animal ou d’un humain. C’est très instable.
Une température de 80°F (27°C) le détruit, la lumière du soleil le détruit, si vous respirez dessus il meurt, les chercheurs disent tout cela, il arrive rarement à franchir la zone isotherme d’un individu sain, votre salive le détruit, il ne peut pas survivre par lui-même.

Donc, il avait besoin de cette biosphère qu’ils ont créée. C’est pour cela que nous avons ces quatre lipides et ensuite ils ajoutent de l’oxyde de graphène. Alors, ce qui est intéressant avec l’oxyde de graphène, c’est qu’il est 4.000 fois plus résistant que le Titane et peut résister à une température de 17.000° F (7700°C).
Donc ils ont pris ce virus très instable et l’ont rendu indestructible.  Or le lipide Pegylé, si vous regardez « PEG » est fabriqué par une entreprise qui s’appelle SinoPeg, qui sont basés en Chine.

Maintenant, comment ai-je découvert ceci ? (accrochez-vous)

Eh bien si vous jetez un coup d’œil à l’EUA (Emergency News Autorisation) de Pfizer, ils citent les quatre lipides. Ils ont deux lipides, chacun d’entre eux contenant quatre lipides. Et il y a Moderna et Moderna les a appelés, ça s’appelle la fiche de données de sécurité MSDS. C’est ce qu’ils utilisent pour les produits industriels. Il y a un numéro CAS et il y a le SM-102 pour Moderna – et ensuite si vous allez au dossier de Pfizer au Royaume Uni, les numéros des deux lipides sont là : A LC 0315 et ALC 0159.

Donc, quand j’ai cherché sur Google : MSDS CAS, (ne me demandez pas comment je connais toutes ces informations), quand j’ai mis certains de ces numéros, j’ai trouvé SinoPeg. Or je n’ai pas trouvé SinoPeg en cherchant SinoPeg sur Google. Alors j’ai simplement mis le numéro MSDS. Et si vous allez sur le site internet, vous verrez des centaines de noms alphanumériques de ces liquides. Et vous verrez un onglet sur les excipients pour le vaXX Covid 19. Et l’on voit : polyéthylène glycol 2000. Ici, vous verrez, c’est ALC 0159 et cette entreprise est basée en Chine !

Et puis, si vous prenez le brevet Moderna, il y est répertorié tous les différents polyéthylènes : alcool 200PEG, PEG 2000 et vous les trouverez dans l’onglet : excipients pour le Covid 19 de SinoPeg. Donc, c’est juste là : c’est fabriqué en Chine.

Il y a d’autres vaxxs ARNm qui ne sont pas vendus au USA, vous pouvez trouver ces excipients ici aussi avec le numéro CAS que vous chercherez dans la fiche de données de sécurité MSDS.
Donc, si vous voulez savoir ce qu’est le graphène, ce qu’ils expliquent sur SinoPeg est qu’il s’agit d’une structure centrale, fonctionnalisée par du polyéthylène, pour le stockage d’énergie diélectrique polymère combinée avec des performances mécaniques et diélectriques.

Ce que cela veut dire, c’est que le graphène est un conducteur – il peut être un conducteur d’électricité. Si le graphène a une charge positive, cela annihile tout ce qui entre en contact avec lui (c’est dans toutes les études du NIH, Moderna, etc.). A cet instant, ils ne sont pas chargés, ils sont juste neutralisés.

Q – Comment une charge positive entre-t-elle dans vos cellules ?

R – C’est l’autre lipide – celui qui est ionisable – qui donne la charge positive pour la pénétration cellulaire, mais ce n’est pas le cas actuellement. Ils sont neutres. Mais s’il y a un champ électromagnétique qui active les charges positives, potentiellement, il y aura des dégâts et probablement des morts, selon où ces nanoparticules vont se retrouver dans le corps des gens et quelle quantité s’y trouvera. Il est évident pour moi qu’ils mentent au monde entier. Ils essaient de cacher cela, c’est l’ingrédient secret.

Q – LEAD Story, USA today, toutes ces publications qui fact-checkent ce programme, il me semble bien aussi qu’ils mentent. Nous verrons qui est impliqué dans tout ça, dans une minute, car je vais vous le demander, mais… pourquoi utilisent-ils cela ?

R – L’oxyde de graphène est une substance toxique, un poison. Pourquoi l’utilisent-ils ? Parce que c’est un formidable conducteur d’électricité ! Et il peut héberger un champ magnétique, il peut littéralement vous connecter à Internet.

Q – OK, je voulais juste m’assurer que c’était clair, parce que je sais que vous n’êtes pas à l’aise pour donner votre avis. Je voulais juste être sûr que c’est ce qu’il peut faire dans les faits.

Oui, je n’ai pas eu l’occasion, mais je pourrais probablement aller sur des publications techniques sur l’IA et trouver plus d’informations sur : comment l’oxyde de graphène est un problème. La conclusion est que c’est un poison ! Ça annihile tout ce qui entre en contact avec lui s’il a une charge positive. C’est toxique pour les humains, ça ne devrait pas être là-dedans et ça l’est !

Q – Qui est derrière ça ?

R – Une société qui s’appelle Shangai Nanotechnologies a déposé un brevet pour l’oxyde de graphène en vue de son utilisation dans les excipients du Covid 19. Et ils ont eu une réunion à leur siège social, et je crois qu’il y a Tal Zachs, le directeur technique de Moderna, et si vous allez sur le site de l’OMS, il y a une page où ils expliquent que le monde entier doit travailler ensemble sur ces vaXXs Covid 19. C’était l’an dernier !
On y trouve les suspects habituels, comme Peter Daszak, d’autres noms de Moderna et plusieurs acteurs du NIH et NIAID.

Q – Il existe donc un grand groupe de milliardaires et de millionnaires très coordonnés pour le développement et l’exécution de ces produits ? Donc comme vous parlez et confirmez cela, pourquoi quand il s’agit de donner votre opinion, dites-moi si vous ne vous sentez pas de le faire, si pour des gens comme le Président Trump, Ron de Santis, Sean Hamity, quel est leur intérêt là-dedans ? Comment ne peuvent-ils pas être au courant de cela ?

R – Non, impossible qu’ils puissent savoir ce genre de choses ! Désolée ! Quand j’ai découvert ces informations, je ne savais pas qu’une femme puisse pleurer autant que j’ai pleuré.

Donc, j’ai envoyé un mail le 26 mai à une trentaine de supports avec toutes infos résumant qu’il s’agissait d’armes biologiques, j’ai même parlé à America’s Frontline Doctors, et après leur avoir parlé, certains docteurs ont continué de dire que si vous avez moins de 30 ans, vous devriez vous faire vacciner. Je les ai appelés pour leur dire : « Mais que faites-vous ?… Ce sont des armes biologiques !!! On ne peut pas dire ça !!! »

La dissonance cognitive face à la perversion et au caractère diabolique de ces injections fait qu’il est très difficile pour les gens de comprendre, et il faut aussi réaliser que pendant ces 18 mois où ils ont été développés, quiconque disait : eh, ce virus n’est pas si grave ! se faisait moquer de lui, ridiculiser, marginaliser. Des médecins se sont vus menacés de se faire retirer leur licence, pour que la vérité ne puisse pas sortir. Quiconque s’interrogeait sur la rapidité de la mise sur le marché de ces vaXX, sur leur nécessité, même les documents de la FDA disent : « On ne pense pas que les moins de 18 ans devraient se faire injecter, nous sommes inquiets de la diffusion virale. »

Personne, en bonne conscience n’aurait dû approuver cela, mais le lavage de cerveau est ce que le contrôle des Big Tech voulait que nous sachions comme étant la vérité. En comparaison si votre conjoint vous trompe, vos amis peuvent vous dire qu’il vous trompe, qu’il y a des tonnes de preuves, vous n’y croyez pas ! Là, tous vos conseillers de confiance vous ont dit que ce truc était sûr. Tous les médias vous disent que c’est sûr, mais si quelqu’un arrive et vous  dit : « Non ! C’est mortel ! C’est un génocide planifié ! » C’est impossible d’y croire ! Vous comprenez ?

Q – Oui c’est difficile, essayer de déterminer ce qui est vrai de ce qui ne l’est pas, ce qu’il manque, déceler les informations venant de l’Etat Profond qui essaye par tous les moyens de nous embrouiller. J’essaie juste de digérer tout que vous dites. Je pense aux gens des médias, je pense aux gens qui ne réalisent pas qu’il y a des milliards de vies en jeu.
Ou peut-être que si, ce qui est encore pire, parce que ça fait d’eux des complices qui font perdurer la situation. Je pense à tous ceux à qui on va imposer ces injections.

[………………………………………………………………………………..]

R – Pour en finir, l’étiquetage des flacons est faux et trompeur parce que cette chose n’est pas un vaxxin. Il n’y a aucun bénéfice pour votre santé quand vous vous faites injecter. La seule chose que ça peut faire c’est empoisonner, blesser, tuer !

Nano-vaccin recombinant contre le coronavirus avec oxyde de graphène comme support
Google Patent [archive]

Page 10 : https://patentimages.storage.googleapis.com/ef/0c/d4/2ed14dae3576f1/CN112220919A.pdf

La présence d’oxyde de graphène ne serait pas mentionnée dans les brevets des vaccins Pfizer et Moderna en tant que secret industriel, ce qui reste possible légalement.

Également une étude sur le graphène pour les vaccins Covid : Graphene Oxide Nanosheets Interact and Interfere with SARS-CoV-2 Surface Proteins and Cell Receptors to Inhibit Infectivity

Le Dr Astrid Stuckelberger évoque aussi la présence de cette toxine dans une interview récente.

En attendant plus d’informations sur la composition complète de ces vaccins, Ricardo Delgado de La Quinta Columna propose une solution simple pour dégrader l’oxyde de graphène.


[Voir aussi :
L’oxyde de graphène présent dans tous les vaccins fait des vaccinés des bombes à retardement ambulantes
Dr Astrid Stuckelberger, le faux vaccin et l’oxyde de graphène
Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Graphène et 5G
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Combien de temps les vaccinés doivent-ils vivre ?
Que viennent faire les nanotechnologies dans les vaccins ?]




CHINE COMMUNISTE : VERS LA CHUTE FINALE ?

[Source : MINURNE-RÉSISTANCE]

[Photo : Le président chinois Xi Jinping. (Source : Asia Nikkei)]

Par L’Imprécateur

Des circonstances récentes et exceptionnelles m’ont permis d’avoir accès à des informations surprenantes sur la Chine.
En voici l’inventaire. Il donnera lieu plus tard, et en fonction des circonstances, à des articles plus détaillés.
Mais le scoop, c’est que l’accumulation des erreurs commises sous la responsabilité de 
Xi Jinping pourrait, probablement en 2022, entraîner un effondrement du régime communiste actuel.

L’Imprécateur

XI JINPING ACCUMULE LES ERREURS. Y SURVIVRA-T-IL ?

1 — La gestion brutale du conflit diplomatique et économique avec l’Australie

On se souvient que l’Australie avait entraîné en avril 2020 plusieurs pays à déposer une plainte à l’OMS accusant la Chine d’avoir été à l’origine de la pandémie Covid.

La Chine avait menacé ces pays, qui s’étaient ensuite, les uns après les autres, désolidarisés de la plainte.

Pour punir l’Australie, Xi Jinping avait annoncé que si l’Australie persistait dans ses mensonges, la Chine pourrait bombarder quelques-uns de ses ports !
Puis les importations de bœuf et de vins australiens avaient été interdites, puis surtaxées. Celles de céréales furent considérablement réduites ou, comme l’orge, surtaxées elles aussi.
La guerre continue aujourd’hui, mais avec l’OMC comme acteur principal.

Xi a mal apprécié le risque. Il croyait punir l’Australie, c’est la Chine qui pendant l’hiver 2020-21 souffrit le plus ! Il y eut même des débuts de famines dans certaines provinces rurales, les céréales importées étant en priorité données à Pékin, aux villes et aux provinces.

Des révoltes paysannes auraient eu lieu, comme celle de 2005 dans la province de Guandong. Mais la confirmation est difficile à obtenir, le PCC ayant menacé les agences de presse et les journalistes de représailles s’ils rapportaient ces révoltes.

Pourtant elles sont vraisemblables.

2 — Les jeunes et les ouvriers en colère contre les horaires de travail : le 9-9-6

Les paysans ne sont pas les seuls à être mécontents de la gestion du pays par Xi Jinping. Les jeunes travailleurs et les ouvriers du secteur industriel dit « tech » se révoltent, pour le moment calmement, contre le « 9-9-6 ».

Xi, pour réaliser son rêve fou de dominer avant 1949 le monde occidental par l’inoculation du « gène rouge », commet la même erreur que Mao Zedong avec le « grand bond en avant ». Il exige des travailleurs qu’ils travaillent plus fort, plus durement et plus longtemps.
Il leur impose le régime du 9-9-6, un régime sur lequel notre syndicat CGT qui rêve d’une France communiste devrait méditer :

72 heures par semaine (de 9 heures du matin à 9 heures du soir), 6 jours par semaine !

Leur révolte est encore pacifique et se manifeste en s’allongeant par terre en groupes dans les jardins publics et partout où ils le peuvent, c’est le tang ping (rester allongé) en expliquant aux passants qu’ils sont épuisés par le 9-9-6.

3 — Le patronat inquiet hostile à la suppression des participations étrangères

Les chefs d’entreprises optimistes croient que si Xi Jinping prenait la décision d’exproprier les porteurs de financements étrangers dans les entreprises chinoises, il déclencherait un processus bloquant l’entrée des entreprises chinoises sur les marchés boursiers étrangers.
Ils en concluent que cela ne peut pas arriver.

Les pessimistes savent que ce que dit Xi Jinping dit, Xi Jinping le fait !
Une preuve : l’annulation de dernière minute de l’introduction d’Ant Group([1] Ant group est une énorme entreprise financière qui appartenait à Ali Baba)) à la bourse à Hong-kong et Shanghai en novembre dernier a montré que Xi Jinping est prêt à tout pour suivre son plan de conquête mondiale en gardant par tous les moyens — y compris les plus immoraux — la main sur tout.

Beaucoup oublient que le communisme chinois est intrinsèquement hostile au secteur privé en général et aux étrangers en particulier.
La pseudo « ère des réformes » qui, à partir de 1978, a libéralisé et ouvert au monde l’économie et le système financier chinois, est désormais terminée.
Xi Jinping juge l’influence étrangère beaucoup trop importante au sein des entreprises chinoises et veut limiter autant que possible la part étrangère dans leur capital. Des mesures obligeant les investisseurs étrangers à quitter la Chine sont en préparation. Sont visés au premier chef les investisseurs étrangers dans les entreprises chinoises de haute technologie.

Business France et Business China, qui font une promotion délirante au VIE en Chine (Volontariat International pour Entreprendre), devraient creuser la question !

4 — La Chine n’est pas le « paradis free-covid » décrit par la presse mal informée

Depuis les premières annonces sur les premiers cas de Covid en décembre 2019, alors que ceux-ci étaient connus localement à Wuhan depuis la première semaine d’octobre, la communication officielle chinoise n’a jamais cessé de mentir.

Et la presse française, naïve ou mal informée, n’a jamais cessé de répéter les sornettes chinoises, comme le dernier mort de Covid en janvier 2021. En début d’année, deux provinces proches de Pékin, le Liaoning au Nord-est (frontière avec la Corée du Nord) et l’Anhui (à mi-distance entre Wuhan et Shanghai) étaient confinées, ainsi qu’une quarantaine de villes dans toute la Chine. Et Courrier International (Groupe Le Monde) le confirmait il y a quelques jours encore :

Confinement, rues vides, délation : en Chine l’histoire semble se répéter 

5 — Xi Jinping menace constamment des pays dans le monde

 En premier lieu, Taïwan.

Taïwan, île peuplée depuis trente mille ans de Negritos aborigènes et depuis six mille ans d’Austronésiens, ni japonais ni chinois, était portugaise depuis 1542 sous le nom de Ilha Formosa, « la plus belle île ». Colonisée à la manière de Macau ou de Goa en Inde : un fort et un port, quelques centaines de militaires et de fonctionnaires portugais et aucun conflit avec la population locale.
Puis passèrent des Espagnols et des Hollandais qui importèrent de la main-d’œuvre chinoise, les aborigènes locaux étant comme en Australie, ou comme les Canaques en Nouvelle-Calédonie, réfractaires au travail agricole.

Suivirent des empereurs chinois, les Ming, les Zheng, les Quing, ils venaient pour se servir de Taïwan comme base arrière de reconquête de la Chine continentale. Mais ils tenaient si peu à Taïwan que le premier gouverneur chinois n’y fut envoyé par l’empereur Quing qu’en 1885, avec de la troupe, pour faire croire aux Japonais que Taïwan appartenait à la Chine. Et pour la vendre ensuite au Japon, ce qui fut fait en 1895. Le Japon investit beaucoup pour développer l’île.

En 1945 les Américains chassèrent les Japonais et donnèrent Formose à Tchang Kaï-Chek. Il en fit en 1949 la République de Chine sous le nom de Taïwan. Taïwan n’a jamais appartenu à la Chine communiste comme le prétend Xi. Il veut la prendre pour arrêter la protection américaine sur Taïwan et confirmer son autorité sur la totalité des mers riveraines de la Chine, du Japon à Singapour.

Singapour contrôle le détroit de Malacca. Il donne accès à l’océan indien, donc Xi avance l’argument d’une population chinoise à Singapour, comme Hitler avait avancé l’argument d’une population germanophone en Autriche, et Xi dit qu’il serait donc normal qu’il s’approprie Singapour.

Mais pendant qu’il y est, il menace les riverains de la mer de Chine du Sud, Bahreïn, Philippines, Indonésie, Vietnam et Malaisie de représailles s’ils s’avisaient de contester son droit à s’attribuer leur zone maritime internationale et les îles, les atolls, et même les récifs submergés. Sur lesquels la Chine construit aussitôt des bases militaires à coups de milliers de tonnes de béton sous l’œil attendri des écolos qui n’ont émis aucune protestation pour dénoncer ce crime international contre l’environnement.

L’Afrique est en partie sous tutelle chinoise, la Chine menaçant de représailles financières le pays qui oublierait de voter pour elle à L’A.G. de l’ONU et aux Commissions qu’elle contrôle, OMS, OMC… Il s’agit surtout d’empêcher une sanction contre la Chine fraudeuse des lois internationales et des Droits de l’Homme.

En Europe, sa tactique est différente. Il y a les petits pays fragiles, comme le Monténégro, qu’elle terrorise, et ceux, plus malléables dont elle achète les élites gouvernementales et de la haute administration, via France-China Foundation et Business China qui ne comptent plus leurs « young leaders » membres ou ex-membres du gouvernement.

Xi Jinping est au milieu, uniforme gris. 100e anniversaire du PCC, 1er juillet 2021, Tien An Men

6 — La Chine est en permanence agressive

Que ce soit en mettant en avant ses missiles balistiques intercontinentaux à chaque défilé des troupes au pas de l’oie place Tien An Men ou dans les discours de son président à vie Xi Jinping, la Chine montre un visage belliqueux.

La presse française est toujours très discrète sur ce sujet tabou. Il faut consulter la presse dissidente des Chinois anticommunistes pour avoir des comptes rendus clairs et précis.
En voici un où Xi menace « d’écraser » Taïwan si elle essaie de préserver son indépendance, et de « fracasser la tête » des pays occidentaux qui s’opposeraient à la Chine. Sans commentaire.

https://fr.theepochtimes.com/a-loccasion-centenaire-pcc-xi-jinping-menace-loccident-taiwan-1783185.html

La Chine communiste considère le monde entier comme son ennemi, excepté peut-être la Corée du Nord, et le veut soit soumis (c’est le projet 2049), soit détruit.
Mais comme un monde détruit entraînerait sa propre disparition par les famines et les guerres civiles inter chinoises, elle espère obtenir la soumission totale dans moins de trente ans.

L’ÉLITE DU PCC EST CONSCIENTE DES ERREURS DE XI JINPING

Bien conscients que Xi Jinping commet trop d’erreurs qui coûteront finalement cher à la Chine, les vieux caciques du PCC et les plus intelligents des jeunes réfléchissent aux moyens de l’écarter du pouvoir. Ainsi que de nombreux membres de l’opposition.

Plusieurs moyens d’action sont possibles, en se servant des erreurs de Xi et en les amplifiant pour les retourner contre lui.

  • En signant une alliance miliaire avec l’Iran, Xi a pris le risque de se mettre à dos les nombreux pays musulmans sunnites hostiles à l’islam chiite, ainsi qu’Israël et les États-Unis. Surtout si l’Iran provoque une nouvelle guerre au Moyen-Orient que Donald Trump avait réussi à calmer avec ses Accords Salomon.
  • Un nouvel hiver froid avec de nouvelles famines, s’il pousse à bout la paysannerie chinoise alliée aux jeunes et aux ouvriers de la « tech », obligerait le PCC à choisir entre le dictateur à vie et le peuple.
  • Si le prochain Sommet Mondial sur les Droits de l’Homme, organisé en principe en septembre par la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, met la Chine en minorité, ce sera une défaite terrible pour Xi.
  • Même chose si la nouvelle vague Covid qui démarre actuellement n’est pas maitrisée, alors qu’avec ses mensonges la Chine a fait croire au monde entier qu’elle maîtrisait le virus.
  • Et d’autres, pour le moment moins évidents. Comme la rupture du barrage des trois gorges que craignent les spécialistes.

C’est pourquoi l’année 2022 pourrait voir un effondrement du PCC en Chine et la disparition de Xi Jinping.
Et pas seulement au figuré.

L’Imprécateur

7 août 2021




« Casdémie » Covid : le cartel bancaire est le moteur de l’agenda

[Source : numidia-liberum.blogspot.com]

[Source originale anglaise : The Naked Hedgie]

[Traduction du texte de l’illustration : « Le problème qui a traversé les siècles et qui devra être combattu tôt ou tard est celui du peuple contre les banques.« ]

Par Alex Krainer

Alex Krainer – @NakedHedgie est un ancien gestionnaire de fonds spéculatifs, créateur de I-System Trend Following et fondateur de Krainer Analytics. Il a écrit « Mastering Uncertainty in Commodities Trading » (Maîtriser l’incertitude dans le négoce des matières premières), classé premier livre sur la liste FinancialExpert.co.uk des « 5 meilleurs livres sur les matières premières pour les investisseurs et les traders ». Son livre « Grand Deception : The Browder Hoax » (Grande tromperie : le canular de Browder) a été interdit à deux reprises sur Amazon sur ordre des créatures des marais du Département d’État américain. Il écrit également sur ISystem-TF.com. Ses points de vue et ses opinions ne sont pas toujours destinés à la société polie, mais ils sont toujours exprimés dans une recherche sincère de la vraie connaissance et de la compréhension claire des idées qui comptent.

Depuis des semaines, les médias et les autorités « sanitaires » promeuvent sans relâche un récit effrayant sur la « pandémie » de Covid 19 comme si le décompte quotidien de nouveaux « cas » était une urgence de santé publique majeure, sensationnalisée par les médias près de 24h/ 24 et 7/7. Le récit officiel est fortement en contradiction avec les voix rassemblées de centaines de médecins, virologues et épidémiologistes.
il ne faut pas se laisser distraire par la muleta rouge du torero : les coupables ultimes, le super-prédateur sont les banquiers : une poignée de familles et d’individus qui contrôlent et gèrent le système monétaire actuel.

Supposons que la maladie existe. Toutes les variantes de tout virus présumé deviennent toujours moins virulentes. Mais, curieusement, pas celui-ci, selon des médecins nazillons. Tout ce qu’ils mentionnent, ce sont les cas, les cas, les cas ! À présent, la plupart des personnes « intelligentes et informées » comprennent que le test PCR ne peut pas déterminer l’infection. Voici ce que dit l’inventeur du PCR, Kary Mullis:  le PCR ne recherche aucun virus spécifique,  il recherche uniquement des séquences génétiques. Or, la séquence de covid originale et ses variantes ont été/sont fabriquées par ordinateur. Ce n’est pas une pandémie – c’est une ‘Casdémie’, où il y a beaucoup de soi-disant cas, mais pas beaucoup de maladies réelles. 

Incohérence du récit officiel

Si nous étions confrontés à la pandémie « du siècle », ce serait un grand défi pour l’humanité, forgé d’incertitude. On s’attendrait à rencontrer un débat animé, des discussions, beaucoup de doute et de controverses. Les journalistes devraient rechercher autant d’experts du domaine que possible afin que nous puissions comprendre le plus clairement possible le nouveau défi de la santé et comment y faire face. Des traitements efficaces devraient être promus, célébrés, criés sur les toits. Mais la réalité est très différente.

Les mesures de santé publique – pratiquement identiques dans la plupart des pays – sont transmises par l’Organisation Mondiale de la Santé à travers des hiérarchies bureaucratiques obscures qui revendiquent le monopole de la vérité. La discussion est découragée et des centaines d’experts sont agressivement réduits au silence. Plusieurs traitements efficaces ont été identifiés, mais l’administration est à la limite de l’hostilité à toute mention d’eux.

Dissimulation de traitements efficaces

Début mars 2020 déjà, le président Trump a commencé à mentionner l’hydroxychloroquine (HCQ) comme traitement des infections par le virus Corona. Les médias l’ont rapidement ridiculisé, l’accusant même de mettre des vies en danger. Cependant, il s’est avéré que l’HCQ réduisait la mortalité due à Covid 19 de plus de 50 % et, lorsqu’il est utilisé avec du zinc et des vitamines, jusqu’à 85 %.

Le Dr Stella Immanuel a affirmé qu’elle avait traité au HCQ plus de 300 patients atteints de covid, dont beaucoup étaient âgés et ayant une ou plusieurs comorbidités, et qu’elle n’avait eu aucun décès parmi ses patients. Aujourd’hui, la vidéo avec ses déclarations est difficile à trouver sur YouTube, mais vous trouverez facilement des dizaines de vidéos qui la ridiculisent et diffament son personnage. Beaucoup plus récemment, le Dr Brian Tyson a témoigné que sa clinique avait traité 1 700 patients positifs au Covid-19 – encore une fois avec zéro décès.

Quoi qu’il en soit, les médecins et les patients ont été fortement découragés d’utiliser l’hydroxychloroquine et dans certains pays, HCQ a été brusquement retiré du marché. En Australie, la prescription d’HCQ a même été érigée en infraction pénale. Pendant ce temps, les autorités semblent favoriser l’imposition de vaccins expérimentaux développés à la hâte, non testés, bien que la maladie elle-même ne se soit révélée mortelle que pour 0,004% de la population (même selon les statistiques surgonflées du CDC américain).

Retranchement déroutant de l’administration

L’incohérence totale des positions officielles est désormais devenue si évidente qu’elle a  depuis longtemps perdu toute crédibilité. Mais plutôt que de déclarer la victoire contre le virus et de célébrer le retour à la vie normale, les autorités sont devenues encore plus profondément ancrées dans leurs propres contradictions, devenant de plus en plus agressives avec des mesures de « santé publique » toujours plus restrictives. Pendant ce temps, les médias ont intensifié la propagande de « Projet Peur » à des proportions nauséabondes.(([1] Le terme projet Peur (en anglais, Project Fear) a été utilisé dans la politique anti-intellectuelle britannique, notamment avant, pendant et après le référendum de 2016 sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE par ceux qui battaient campagne pour la sortie de celle-ci.

Il met en avant le contenu alarmiste et pessimiste employé par les européistes (en faveur du maintien dans l’UE). Selon ceux qui utilisent le terme il fut en premier lieu soi-disant utilisé par le Parti national écossais (SNP) et les sympathisants à l’indépendance qui s’opposaient à la campagne « Meilleurs ensemble » (« Better Together ») qui a eu lieu en 2014 (le référendum sur l’indépendance de l’Écosse). ))

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Nous insistons : l’édifice est sain, n’en croyez pas vos yeux menteurs,
ne faites pas vos propres recherches !

La situation est devenue surréaliste : comment des personnes apparemment intelligentes et instruites peuvent-elles rester si obstinément attachées à un récit aussi manifestement fallacieux ? Pourquoi les médias incitent-ils sans relâche à la peur et à l’hystérie à propos d’un virus grippal bénin ? En plus des médias américains et britanniques, j’ai suivi les reportages médiatiques en Croatie, en Espagne, en France et en Italie – la même chose partout : c’est rien que Covid tout le temps, avec des alarmes incessantes et des appels au respect de mesures « de plus en plus stupides ». Par exemple, plus de quatre mois après le début de cette « pandémie », 71 pays ont émis des mandats étrangement similaires pour que les gens portent des masques dans les espaces publics, même s’il n’y a strictement aucune preuve scientifique que cela serve à quelque chose.

Est-ce que tout le monde sur cette planète Terre est devenu fou ? Si ce ne sont pas la science et la logique qui informent les mesures de santé publique, alors qu’est-ce que c’est que tout ce binz ? Et ensuite ce qui suit m’a frappé…

Le cas curieux des prêts du FMI pour la Biélorussie

En juin, j’ai noté que le président biélorusse Alexandre Loukachenko avait publiquement snobé une ligne de crédit de 940 millions de dollars du Fonds monétaire international. Il l’a rejeté parce que le FMI a conditionné le prêt à ce que la Biélorussie impose une politique stricte de verrouillage  Covid 19 et un couvre-feu. À l’époque, je pensais qu’il était très étrange que le FMI offre des prêts à un pays tout en fixant des conditions qui compromettent gravement la capacité de remboursement de ce pays.

Apparemment, un certain nombre d’autres pays ont reçu des offres similaires du FMI et/ou de la Banque mondiale. Nous ne connaissons la conditionnalité de Covid 19 que parce que le président de la Biélorussie l’a divulguée publiquement. Fait significatif, Loukachenko a mentionné à plusieurs reprises que les négociateurs du FMI voulaient que la Biélorussie fasse « comme en Italie ». D’autres nations et gouvernements qui ont accepté l’argent ont peut-être accepté discrètement la conditionnalité qu’ils n’ont jamais divulguée au reste d’entre nous.

En avril 2020, 85 pays avaient demandé une aide financière au FMI. Profondément endettés et avec des économies gravement endommagées, la plupart des gouvernements du monde entier avaient besoin de prêts, ce qui les rendait la proie des diktats du pouvoir monétaire. Pour obtenir les fonds nécessaires, ils ont accepté de fermer leurs économies, de restreindre la liberté de mouvement de leur population, de créer des structures de surveillance de type Stasi et de fermer les écoles.

Une autre preuve que l’ordre du jour est dirigé par les banquiers était le récent éditorial dans le New York Times par Neel Kashkari, le président de la Réserve fédérale de Minneapolis, appelant le gouvernement à émettre des ordonnances strictes d’abri sur place de 4 à 6 semaines, « pour tout le monde sauf les travailleurs vraiment essentiels. » Kashkari a préconisé que les verrouillages soient aussi complets et stricts que possible et effectués de manière agressive, en utilisant « la capacité de test et de traçage que nous avons construite… »

Les empreintes digitales du cartel bancaire peuvent également être trouvées dans le document « Scenarios for the Future of Technology and International Development » (Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international), publié par la Fondation Rockefeller en 2010. À la page 18, intitulée « Lock Step » (Étape de verrouillage), le document décrit avec prévoyance notre réalité actuelle comme « Un monde de contrôle gouvernemental de haut en bas et de leadership plus autoritaire, avec une innovation limitée et un refoulement croissant des citoyens. » Le scénario envisage une « pandémie que le monde avait anticipé depuis des années… » Et aujourd’hui, nous avons cette « pandémie », ainsi que le monde du contrôle gouvernemental de haut en bas et un leadership plus autoritaire.

Comme Napoléon Bonaparte ne l’a que trop bien compris, 

« Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. »

Dans chaque nation, nous semblons être contrés par une bureaucratie gouvernementale. Mais alors que ces bureaucraties et les fonctionnaires qui y travaillent deviennent la cible du ressentiment du public, il est essentiel que nous reconnaissions les marionnettistes derrière le programme qui se déroule.

Il ne fait aucun doute que l’ennemi est le cartel bancaire international dont le siège est à Londres et à Wall Street, ainsi que leurs agences comme la Banque des règlements internationaux, le FMI, la Banque mondiale, les banques et institutions d’importance systémique mondiale comme la Forum économique mondial, grandes sociétés pharmaceutiques, Organisation mondiale de la santé, Fondation Bill et Melinda Gates, GAVI et bien d’autres.

Comme Lord Acton l’a prévenu il y a plus d’un siècle, « Le problème qui a traversé les siècles et qui devra être combattu tôt ou tard est celui du peuple contre les banques ». Ce combat est maintenant à nos portes. Ce pourrait être la lutte ultime entre l’émancipation de l’humanité ou notre asservissement final. Pour l’emporter, nous devons comprendre nos vrais ennemis et les structures financières, économiques, politiques et sociales permettant leur agenda.

Comme le révèle le document de la Fondation Rockefeller, ils ont anticipé notre recul et ont sûrement prévu des diversions pour détourner nos griefs vers les outils visibles de leur régime autoritaire top-down [Le haut contrôle le bas]. L’un des plus grands moyens de diversion est la guerre. Nous devons donc nous garder de croire que nos ennemis sont les Russes, les Chinois ou quiconque contre qui la logique du diviser pour régner nous opposerait.

Lorsque nos gouvernements nous disent que nous faisons face à une grave menace venant d’une autre nation, envoient des troupes à ses frontières ou des navires de guerre près de ses côtes, nous devons exiger qu’ils se retirent. Nous devons également nous garder de diaboliser les autres nations et leurs dirigeants car elles conduisent fréquemment à une escalade militaire (pensez à Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi, Bachar al Assad…). Ron Paul nous a prévenus : 

« Ce n’est pas une coïncidence si le siècle de la guerre totale a coïncidé avec le siècle de la banque centrale. » 

J’ai expliqué les racines systémiques de la soif de guerre de l’Occident dans mon article : “Deflationary Gap and the West’s War Addiction.” « Gap déflationniste et dépendance à la guerre de l’Occident ».

Bref, il ne faut pas se laisser distraire par la muleta rouge du torero : les coupables ultimes, le super-prédateur sont les banquiers : une poignée de familles et d’individus qui contrôlent et gèrent le système monétaire actuel. Nous n’avons pas d’autre choix que de rejeter la peur et de les affronter. Aujourd’hui, nous sommes armés de vérités et d’informations dont les générations passées n’auraient pas pu rêver. Aujourd’hui, nous pouvons faire la différence et offrir à nos enfants et à nos petits enfants un monde de prospérité et de liberté au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer actuellement. Nous sommes vraiment ceux que nous attendions et nous devons saisir cette opportunité car cette lutte vaut tout.





L’escroquerie Covid s’effondre sur tous les fronts

[Source : jacqueshenry]

Par Paul Craig Roberts [avec commentaires de Jacques henry (en rouge)]

L’escroquerie Covid s’effondre sur tous les fronts un peu comme la Wehrmacht après Stalingrad. Le port de masques et les confinements sont de retour, car les autorités sanitaires admettent désormais que les vaccins Covid n’offrent pas de protection efficace, notamment contre ce qu’on appelle les « nouveaux variants ». À quoi sert un passeport Covid quand le vaccin ne protège pas et que les vaccinés doivent porter des masques ? La presse (presstitute dans le texte) aux États-Unis rapporte faussement que la « nouvelle épidémie » de Covid atteint surtout les jeunes non vaccinés, et la pression est donc exercée pour vacciner tous les jeunes. Mais les faits racontent une autre histoire. Au Royaume-Uni, par exemple, les nouveaux cas de Covid explosent parmi les personnes entièrement vaccinées, augmentant de 40% en une semaine tandis que les nouveaux cas de Covid parmi les non vaccinés diminuent de 22%. Israël est un autre exemple où la hausse des cas de Covid se fait parmi les vaccinés.

[Ndlr : dans le cas très hypothétique où les « vaccins » ne seraient que des placebos, si 99 % de la population était vaccinée, il faudrait s’attendre logiquement à ce que 99 % des cas de covid se retrouvent parmi ces vaccinés, et, inversement, à ce qu’il n’y ait que 1 % des cas de covid parmi les non-vaccinés. On ne doit donc pas comparer par rapport à la population globale, mais regarder le taux de malades parmi chacune des deux populations séparément : celle des vaccinés, d’une part, et celle des non-vaccinés d’autre part. Ainsi nous ne pourrions affirmer que le vaccin rend davantage malade que la covid elle-même uniquement si par exemple nous constations une moitié de malades de la Covid suite à la vaccination, par rapport à seulement un tiers ou un quart de malades chez les non-vaccinés.]

Il est hilarant de voir les défenseurs des vaccins soutenir que l’augmentation des nouveaux cas de Covid parmi les vaccinés est la preuve que les vaccins fonctionnent ! Non, je n’invente pas. Voici ce que déclare Katelyn Jetelina : « Plus une population est vaccinée, plus nous entendrons parler de vaccinés infectés ». Note, les inserts entre parenthèses et caractères italiques sont de mon fait et non de l’auteur de l’article.

Arieh Kovler explique : « Les pays à forte vaccination verront la plupart des personnes vaccinées tomber malades de Covid. » https://www.deseret.com/coronavirus/2021/7/20/22584134/whats-going-on-in-israels-outbreak-among-vaccinated-people . Ce qu’ils veulent dire, c’est qu’au fur et à mesure que les populations se font vacciner, il n’y a personne pour attraper le Covid, sauf les vaccinés. Malgré ces évidences, les propagandistes des vaccins revendiquent toujours une efficacité de 97,5% pour les vaccins. Il n’y a aucune preuve que ce soit pour cette affirmation fantaisiste. Seul un crétin ignorant ferait une affirmation aussi absurde.

Bien que les vaccins soient inutiles comme protection, leurs effets secondaires sont mortels. La base de données de l’Union européenne sur les déclarations de réactions médicamenteuses suspectées couvrant 27 pays européens, EudraVigilance, rapporte qu’au 17 juillet 2021, il y a eu en 2021 18 928 décès et 1 823 219 effets secondaires associés aux vaccins Covid : https://www.globalresearch.ca/18928-dead-1-8-million-injured-50-grave-reported-in-european-unions-database-of-adverse-drug-reactions-for-covid-19-shots/5750722

La base de données américaine, VAERS, rapporte qu’au 9 juillet 2021, il y avait 10 991 décès et 463 457 effets indésirables sur la santé associés aux vaccinations Covid. Un lanceur d’alerte du CDC ayant accès aux données du VAERS a révélé dans une déclaration sous serment sous peine de parjure que le nombre réel de décès dans la base de données est cinq fois plus élevé que le nombre publié https://www.paulcraigroberts.org/2021/07/26/how-the-covid-scam-is-perpetrated/ La base de données britannique des effets secondaires causés par les vaccins s’appelle le système Yellow Card. Au cours des quatre premiers mois de cette année, il y a eu 888 196 événements indésirables liés au vaccin et 1 253 décès.

Considérant que les systèmes de notification des effets indésirables des vaccins ne devraient pas couvrir plus de 10 % de ces effets adverses et des décès dus aux vaccins, pour les seuls États-Unis et le Royaume-Uni du début de l’année à la mi-juillet ces pays pourraient avoir subi 22 866 760 effets indésirables sur la santé et entre 299 190 et 639 280 décès dus aux vaccins contre le Covid (cette estimation me semble hasardeuse dans la mesure où le chiffre de 10 % n’est pas prouvé et probablement loin de la réalité). C’est un résultat pire que ce qui a été observé lors de l’épidémie de Covid. Les presstitués (expression de Paul Craig Roberts pour qualifier les journalistes), les bureaucrates de la santé publique et les politiciens stupides qui ont rampé sous les pressions multiples ne rapportent pas ces chiffres massifs. Leur excuse est que les systèmes de déclaration des effets indésirables des vaccins ne prétendent pas que ces événements indésirables sont causés par les vaccins, mais seulement qu’ils sont associés à la vaccination. Mais dans tous les cas précédents de vaccination (l’exemple emblématique fut l’essai en phase 3 de Sanofi aux Philippines pour un vaccin contre la dengue qui provoqua la mort de plus de 2000 enfants), un nombre beaucoup plus petit de décès associés a servi à retirer les vaccins de leur utilisation. Pourquoi pas cette fois ? De toute évidence, il existe des programmes en cours qui ont la priorité sur les règles normales et la santé publique – le profit, une augmentation du pouvoir du gouvernement sur des personnes autrefois libres, et peut-être des programmes plus sombres tels que la « grande réinitialisation » du WEF (World Economic Forum, alias Club de Davos) et le contrôle de la population. Ces possibilités sont-elles les croyances des « théoriciens du complot » ou sont-elles des conclusions logiques des contradictions évidentes du récit officiel du Covid ?

La pandémie est-elle réelle ?

L’Organisation mondiale de la santé et les Centers for Disease Control ont admis que la base même de la prétendue « pandémie de Covid » – le test PCR – n’est pas fiable et ne peut pas faire la différence entre grippe et Covid et entre infecté et non infecté. Le CDC a annoncé qu’il retirait sa demande d’autorisation d’utilisation d’urgence du test PCR à compter du 31 décembre 2021: https://www.cdc.gov/csels/dls/locs/2021/07-21-2021-lab-alert-Changes_CDC_RT-PCR_SARS-CoV-2_Testing_1.html .Pourquoi le CDC attend-il quatre mois pour cesser d’utiliser un test Covid qui exagère énormément le nombre de cas ? La réponse est-elle que, comme le test est exécuté à des cycles élevés qui produisent un taux de faux positifs de 97%, le CDC veut préserver la peur d’une infection massive jusqu’à ce que tous soient vaccinés ? Comme le CDC partage le butin de Big Pharma, tout comme le NIH, nos autorités de santé publique ont de graves conflits d’intérêts. Alors que nous vivons dans un monde où littéralement tout est corrompu par l’argent, pourquoi devrions-nous penser que la santé publique est une exception ?

Mathew Crawford a examiné le remaniement par le CDC de son système d’alerte qui est utilisé pour indiquer quand les événements indésirables associés aux vaccins atteignent un niveau d’alerte rouge. https://roundingtheearth.substack.com/p/defining-away-vaccine-safety-signals Il a constaté que l’effet de la révision était de brouiller la différence entre les vaccins sûrs et ceux qui sont dangereux. En d’autres termes, le signal d’avertissement a été désactivé. Était-ce le résultat d’une incompétence ou d’une intention? Ne vous attendez pas à ce qu’une enquête soit menée. L’ensemble du monde politique, médiatique et médical est lié à la pandémie orchestrée et à l’efficacité de vaccins mortels. Leur crédibilité est en jeu. Ils ne peuvent pas se permettre qu’une telle chose soit reconnue et encore moins étudiée.

Et maintenant, nous avons un autre développement honteux. Eli Lilly a développé un remède avec des anticorps pour Covid, et son déploiement est bloqué au motif qu’il ne guérit pas des variants, ce qui pourrait être plus présumé que réel. https://www.wsj.com/articles/eli-lilly-covid-19-antibody-drug-shipments-paused-over-variant-concerns-11624652980 . Comme l’establishment commence à l’admettre les vaccins ne protègent pas contre les nouveaux variant et il existe la totalité de la presse pour défendre et contraindre à la vaccination universelle avec ces vaccins dangereux. Si le même argument utilisé contre le traitement d’Eli Lilly est appliqué aux vaccins, l’utilisation des vaccins devrait être immédiatement bloquée, en particulier avec leur dossier d’effets secondaires dévastateurs. De plus, l’establishment médical n’a fourni aucune preuve que le remède d’Eli Lilly ne fonctionne pas avec les variantes. C’est pourtant sur une affirmation mensongère que les presstitués font du battage médiatique.

En effet, comme je ne cesse de le demander, comment savons-nous que ce que l’on appelle des variants ne sont pas des maladies induites par la vaccination ? Comment qualifient-t-ils ce grand nombre signalé de maladies induites par la vaccination parmi les personnes entièrement vaccinées ? Ils ne le font pas. Ils les cachent sous le tapis. Je soupçonne que la véritable raison du blocage du traitement d’Eli Lilly est que les fabricants de vaccins ont plus de poids et ne veulent pas de diminution de leur marché des vaccins tant qu’ils n’auront pas pleinement exploité financièrement parlant les craintes de Covid. De plus, je soupçonne que les autorités de santé publique qui ont enfreint la loi en autorisant l’utilisation d’urgence des vaccins non testés au motif qu’il n’y avait pas de remède alors qu’il y en avait deux – HCQ et Ivermectine – ne veulent pas d’un troisième remède dans le paysage.

Le bureaucrate médical, le Dr Tony Fauci, qui a qualifié le sénateur américain Rand Paul de menteur pour avoir souligné que les documents de subvention du NIH montrent que Fauci a financé des recherches au laboratoire de Wuhan en Chine soucieux de rendre le coronavirus plus infectieux, a maintenant admis à la télévision qu’il avait financé la recherche et il la défend sur des motifs totalement absurdes que son protecteur presstitué, Jake Tapper, a soigneusement négligé. 
https://nypost.com/2021/07/25/anthony-fauci-defends-us-funding-research-at-wuhan-lab/?utm_campaign=iphone_nyp&utm_source=mail_app. Ce crétin de CNN est d’accord avec Fauci, qui a fait un paquet d’argent avec ce virus et qu’il aurait été « négligent » s’il n’avait pas financé la création du SARS-CoV-2.

Nous avons donc « le principal expert américain en virus » (quelle blague !) créant un virus, puis en créant une pandémie autour de lui sur la base de l’utilisation d’urgence frauduleuse d’un test invalide, puis en soutenant des blocages insensés qui ont détruit les entreprises de la classe moyenne, puis en prenant en charge l’obligation de port de masque insensée. qui n’offrait aucune protection et causait de nombreuses maladies, rien de moins qu’un masque N95 n’offre aucune protection, puis a augmenté un grand pourcentage de la population mondiale avec une nouvelle technologie expérimentale appelée un vaccin qui est très dangereux, et demande maintenant la vaccination obligatoire des adolescents et des enfants qui ne sont pas menacés par le Covid-19. L’establishment médical complètement corrompu dit d’un côté vicieusement que les vaccins Covid ne protègent pas contre les variants, donc les vaccinés doivent à nouveau porter des masques, et de l’autre côté tout aussi vicieusement ils disent, en totale contradiction, que les jeunes doit être vaccinés avec ces vaccins pour être sûr.

Maintenant, soit nous avons une situation dans laquelle presque tout l’establishment médical est totalement incompétent et stupide au-delà de toute croyance, soit nous avons presque tout cet establishment médical impliqué dans une gigantesque escroquerie qui tue et blesse des centaines de milliers de personnes. Il n’y a pas d’autre explication.

Il en va de même pour les politiciens. L’un des plus odieux est le meurtrier de masse de New York, le gouverneur Andrew M. Cuomo, qui a envoyé des patients Covid dans des maisons de retraite où les personnes âgées infectées par les patients Covid importés sont décédées. Le démocrate Cuomo a obtenu un laissez-passer du département de la justice du démocrate Biden. Voilà pour la responsabilité et la justice. Si vous êtes démocrate, il n’y a pas de responsabilité. Qu’est-il advenu du rapport de John Durham sur le Russiagate ? De toute évidence, le rapport n’est qu’une autre victime de la non-responsabilité des démocrates.

Voici le meurtrier de masse Cuomo. Regardez son expression folle. Écoutez ce meurtrier de masse hystérique déclarer la guerre aux non vaccinés :

Les républicains, y compris ce rénégat de McConnell se sont joints aux démocrates pour encourager les vaccinations. Maintenant que l’on sait que les vaccins ne protègent pas mais tuent, des républicains idiots veulent que tout le monde soit vacciné. Comme beaucoup le disent depuis si longtemps, il n’y a pas de parti d’opposition. Les agences fédérales imposent désormais la vaccination de leurs effectifs : 
https://www.theepochtimes.com/mkt_breakingnews/first-federal-agency-to-mandate-covid-19-vaccine_3918989.html?utm_source=News&utm_medium=email&utm_campaign=breaking-2021-07-26-3&mktids=22baca7c76e659bf404b407ad98afb5e&est=9B%2FSynA47SoRBDrsWy%2B%2BJs4ZudZ3GuM5s8sCo0KQSwTIjxgRyM%2FjbA%3D%3D

Il en va de même pour les États bleus : 
https://www.lewrockwell.com/2021/07/tyler-durden/california-nyc-require-all-public-workers-to-get-vaccinated-or-submit-to-weekly-tests/

Le département de la « Justice » (sic) (DOJ) corrompu de Joe Biden a « déterminé que la loi fédérale n’interdit pas aux agences publiques et aux entreprises privées d’exiger des vaccins contre le Covid-19, même si les vaccins n’ont qu’une autorisation d’utilisation d’urgence », du moins c’est ce que dit le président de CNN : 
https://www.cnn.com/2021/07/26/politics/doj-covid-19-vaccine-requirements-olc-opinion/index.html

C’est un mensonge flagrant, tout comme le « Russiagate » et la procédure d’impeachment du DOJ à l’encontre de D. Trump. Les États-Unis ont un département « Justice » (sic) indifférent à la justice et incapable de dire la vérité, ou alors ils ont un département « Justice » (sic) dont l’incompétence est sans précédent. (Remarque : il en est exactement de même en France macronienne, pays où non seulement la magistrature mais également le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel ne remplissent plus leur rôle).

Voici les faits réels : « Les vaccins sont une intervention médicale. Toutes les interventions médicales exigent de par la loi qu’un consentement valide soit obtenu. Voir, par exemple, le site officiel du UK National Health Service – https://www.nhs.uk/conditions/consent-to-treatment/ – qui indique : « Le consentement au traitement signifie qu’une personne doit donner sa permission avant de recevoir tout type de traitement médical, de test ou d’examen.

« Cela doit être fait sur la base d’une explication par un clinicien.

Le consentement d’un patient est nécessaire quelle que soit la procédure, qu’il s’agisse d’un examen physique, d’un don d’organes ou autre.

Le principe du consentement est un élément important de l’éthique médicale et du droit international des droits de l’homme.

Pour que le consentement soit valide, il doit être volontaire et éclairé, et la personne consentante doit avoir la capacité de prendre la décision.

Le sens de ces termes est :
volontaire – la décision de consentir ou de ne pas consentir au traitement doit être prise par la personne et ne doit pas être influencée par la pression du personnel médical, des amis ou de la famille.
informée – la personne doit recevoir toutes les informations sur ce que le traitement implique, y compris les avantages et les risques, s’il existe des traitements alternatifs raisonnables et ce qui se passera si le traitement ne se poursuit pas.
capacité – la personne doit être capable de donner son consentement, ce qui signifie qu’elle comprend l’information qui lui est donnée et qu’elle peut l’utiliser pour prendre une décision éclairée

Si un adulte a la capacité de prendre une décision volontaire et éclairée de consentir ou de refuser un traitement particulier, sa décision doit être respectée.

C’est toujours le cas même si le refus de traitement entraînerait leur mort, ou la mort de leur enfant à naître ». (Ces règles fondamentales de l’éthique médicale sont également valables en France et inscrites dans la loi).

De toute évidence, la rétention d’informations sur les risques potentiellement graves et mortels des vaccinations et le fait d’obliger et de contraindre des personnes à subir des interventions médicales est non seulement immoral et contraire à l’éthique et sape la relation patient-médecin, mais viole également la loi et devrait conduire à des poursuites pénales. Mais ce ne sera pas le cas. Les démocrates protègent leurs criminels. Les démocrates réservent « leur justice » aux innocents qui protestaient pour défendre le président américain Trump.

Les États-Unis ont le même code d’éthique médicale. Le problème est que l’establishment médical américain ne suit pas son propre code. L’éthique médicale ne paie pas lorsque vous pouvez éviter la responsabilité. Si vous pouvez gagner de l’argent en injectant un vaccin contre la mort à des personnes non informées, faites-le. Les fabricants de vaccins ont utilisé des contributions de campagne politique pour acheter leur protection contre la responsabilité du Congrès corrompu des États-Unis. Ils peuvent assassiner toutes les personnes qu’ils veulent sans aucune responsabilité. Comme je l’ai souligné pendant des décennies, la population américaine est aussi crédule et confiante que les Amérindiens qui ont accepté des couvertures imprégnées de variole comme cadeaux de bonne volonté. Les Américains pensent qu’il est antipatriotique de se méfier du gouvernement. Comme ils pensent que ceux qui se méfient du gouvernement américain sont communistes et pire, il est facile pour l’establishment de contrôler leurs esprits.

Malgré l’échec des vaccins à protéger contre l’infection et malgré leurs effets indésirables massifs, le crétin du Bureau ovale se dit déterminé à forcer la FDA à approuver les vaccins non testés qui sont utilisés uniquement sur la base d’une « utilisation d’urgence » frauduleuse : 
https://www.globalresearch.ca/politics-science-biden-admin-signals-intent-force-fda-approval-covid-vaccines/5751215

La Maison Blanche souhaite que la condition « utilisation d’urgence uniquement » soit supprimée et que les vaccins non testés reçoivent une approbation officielle d’utilisation. L’idiot du bureau ovale le veut malgré les preuves accablantes que les vaccins ne protègent pas mais provoquent des effets indésirables graves sur la santé et des décès. Vous pouvez maintenant voir pourquoi l’establishment a volé une élection présidentielle pour mettre un idiot au pouvoir. Il gagne de l’argent pour eux et fait avancer leurs agendas secrets. Dites-moi, Biden est-il un homme qui représente le bien-être des Américains, ou est-ce un homme qui représente le bien-être et les profits de Big Pharma et des agendas cachés derrière la pandémie orchestrée ?


Article de Paul Craig Roberts paru sur son blog il y a quelques jours.

Cerise sur le gâteau pour ce qui concerne la France : 

https://www.youtube.com/watch?v=V_bnCyNSBas&t=179s



Les USA sont en train de devenir une URSS 2.0, selon une ancienne du renseignement américain

[Source : Sputnik France (sputniknews.com)]

[© Photo : Pixabay / TheDigitAlartist]

Rebecca Koffler, ancienne officier des services américains, a mis en garde contre une dérive «soviétique» des États-Unis, entre atteintes aux libertés et règne du politiquement correct.

[Ndlr : il en est de même dans la plupart des pays occidentaux, et spécialement dans l’Union Européenne et au Canada.]

Alors qu’en France des débats sémantiques font rage autour du terme «dictature» dans le sillage des restrictions sanitaires, aux États-Unis une ex-officier du renseignement militaire a mis les pieds dans le plat. Dans un article pour Fox News, Rebecca Koffler a ainsi mis en garde contre une dérive totalitaire de son pays, qui lui rappelle de plus l’Union soviétique d’où elle a émigré.

L’ex-agent a notamment fustigé les opérations de surveillance de l’Agence nationale de la sécurité (NSA) et du Bureau fédéral d’enquête (FBI) à l’encontre de certains politiques. Elle a cité en exemple le cas de Carter Page, conseiller de campagne de Donald Trump, dont la mise sur écoute a fait polémique.

«Étant née et ayant grandi dans un État totalitaire, je suis familière des gouvernements qui espionnent les citoyens ordinaires. Les récentes révélations sur la surveillance par la NSA m’ont ramenée il y a 30 ans dans un endroit qui n’existe plus, mon pays natal, l’Union des républiques socialistes soviétiques», écrit ainsi Rebecca Koffler pour Fox News.

L’ancienne gradée a rappelé que l’espionnage de simples citoyens est l’une «des caractéristiques du totalitarisme», ajoutant que la mésaventure de Carter Page en disait long sur le sentiment d’impunité des «apparatchiks gouvernementaux».

«Cancel culture»

Rebecca Koffler se dit également inquiète de la «cancel culture», qui déborde des campus américains pour imposer le politiquement correct dans toute la société. Un conformisme de rigueur, qui lui rappelle celui de la société soviétique.

«En Amérique, il existe désormais des opinions « correctes », celles de la classe dirigeante […] et ce qu’on appelle en russe des opinions « incorrectes » (nekorrektnoye). Les Américains ayant des opinions contredisant l’orthodoxie idéologique des progressistes sont licenciés, « annulés » par des militants, interdits de parler sur les campus universitaires», explique-t-elle ainsi dans son article.

Des logiques que l’ancienne officier voit également à l’œuvre sur les réseaux sociaux où les géants de la technologie, surnommés Big Tech, traquent les opinions divergentes. Une allusion aux politiques de modération de certains réseaux sociaux qui ne cessent en effet d’interroger. Début juillet, Donald Trump avait d’ailleurs engagé une plainte collective pour «censure illégale» contre plusieurs réseaux sociaux ayant suspendu ses comptes.

Société à deux vitesses

Rebecca Koffler met également en garde contre les promesses de gratuité qui se multiplient aux États-Unis. Fin avril, Joe Biden avait notamment annoncé débloquer des fonds pour faciliter les gardes d’enfants ou mettre en place une université communautaire gratuite. Des promesses qui rappellent à l’ex-agent les systèmes socialistes, où tout était censé être fourni gratuitement par le gouvernement.

En réalité, le modèle soviétique a souvent débouché sur une société à deux vitesses, où la nomenklatura avait droit à tout, quand le peuple était forcé de «faire la queue pendant des heures pour obtenir des produits de base». Une logique que Rebecca Koffler croit déjà avoir vue à l’œuvre durant la pandémie.

«Le double standard que les Américains ont connu pendant les confinements m’a rappelé l’URSS: les politiciens sont allés dans des restaurants chers, se sont fait couper les cheveux et ont voyagé luxueusement, tandis que le reste d’entre nous a souffert, laissant pousser ses cheveux et essayant de calmer les enfants, intenables durant les cours à distance», résume-t-elle ainsi.

En France, des polémiques sur ces doubles standards avaient aussi vu le jour, à propos notamment des dîners clandestins. Plusieurs personnalités politiques avaient alors été soupçonnées de se rendre dans des restaurants, au mépris des mesures de confinement.




Sociétés secrètes, État profond, lobbies, Covid-19

[Source : reseauinternational.net]

par Dominique Delawarde.

Aujourd’hui, partage d’informations sur un sujet qui me parait important et d’une actualité brûlante sur les sociétés secrètes et l’État profond aux USA, et ailleurs

La première vidéo proposée est un document d’archive de 5 minutes qui me paraît essentiel pour bien comprendre ce qui se passe aujourd’hui dans le monde. Il s’agit d’un discours (sous titré en français) du président Kennedy prononcé le 27 avril 1961, peu avant son assassinat. Ce président disposait, pour étayer son discours, d’énormes moyens pour savoir ce qui se passait vraiment dans les coulisses de son pays et dans celles du monde. S’il dénonçait avec autant de force l’influence maléfique de « sociétés secrètes », c’est qu’il savait de quoi il parlait.

Son propos n’est donc pas anodin. Il doit être pris au sérieux aujourd’hui comme hier, aujourd’hui peut être plus qu’hier.



Kennedy n’est pas le seul président US à avoir évoqué ces sociétés « secrètes », ces lobbies souvent transnationaux, qui influencent le cours des événements sur la planète.

Avant lui, le président Eisenhower avait mis en garde son pays, le 17 janvier 1961, contre l’influence potentiellement néfaste de ce qu’il appelait alors : « le complexe militaro-industriel ».



Après lui, le président Trump a, lui aussi combattu ce qu’il a appelé : « l’État profond », contre lequel il a mené une lutte sans merci, lutte qui n’est probablement pas terminée.

Pour les anglophones moins pressés, une émission télévisée d’enquête sur « l’État profond » ou « deep state » permet d’aller au fond des choses :

Bien sûr, on ne peut évoquer sereinement ces sujets sans être accusé de « complotisme » par la meute des médias mainstream occidentaux, devenue une auxiliaire fidèle et privilégiée de cet « État profond » qui en a pris progressivement le contrôle, et qui fait et défait aujourd’hui les présidents des grands pays occidentaux.

Ce sujet est d’une importance capitale et d’une actualité brûlante. Il doit constituer l’arrière plan de toute réflexion sur les grands événements qui concernent aujourd’hui la planète qu’ils relèvent de la géopolitique, de l’économie, de la crise sanitaire, de l’espionnage des grands dirigeants de ce monde.

Le pouvoir des lobbies transnationaux et mondialistes, renforcé par la technologie et la corruption des élites nationales promues et « tenues » par ces même lobbies, atteint aujourd’hui un niveau inégalé, à ce jour, dans l’histoire de l’humanité.

Aux USA, les évènements du 11 Septembre 2001 avaient permis à l’exécutif, surfant sur la peur entretenue par les médias, de mettre en place des mesures liberticides au prétexte d’une meilleure « Sécurité nationale » (Patriot Act). Prévues pour une durée initiale de 4 ans, nombre de ces mesures ont été prolongées et restent encore en vigueur aujourd’hui. …. vingt ans après.

En France, la « pandémie de la Covid-19 » constitue aujourd’hui, un prétexte pour un exécutif qui surfe également sur la peur entretenue par les médias, pour imposer, en force, des mesures toujours plus liberticides allant jusqu’à l’instauration d’un pass sanitaire permettant un meilleur contrôle d’une population réputée « indocile ». Nul ne connaît vraiment aujourd’hui la durée pour laquelle ce pass sera établi (En Israël, ce « green pass » a duré trois mois avant d’être abandonné …) ; Et jusqu’où iront les mesures privatives de liberté qui lui sont attachées…

Le lecteur notera que l’importance donnée à l’affaire de la Covid-19 n’est évidemment pas sans lien avec la corruption, les conflits d’intérêt et l’incompétence qui caractérisent l’élite autoproclamée qui gouvernent certains pays et certaines organisations internationales et les lobbies complices qui contrôlent la meute des médias mainstream dans ces mêmes pays.

La bonne nouvelle, c’est que certains pays savent encore raison garder (ou retrouver) en s’écartant résolument du mauvais exemple donné par la gouvernance française.

Israël l’a fait dès le 1er juin dernier : 
Israël: À Partir Du 1er Juin Toutes Les Restrictions Liées Au Coronavirus Seront Levées Et Le Passeport Vert Sera Annulé – I24news

Le Royaume Uni a suivi le 19 juillet : 
Covid-19 : le Royaume-Uni se prépare à lever les dernières restrictions (francetvinfo.fr)

Quant aux USA, la quasi totalité des 50 États de l’Union s’opposent à l’instauration d’un pass sanitaire : 
Vaccine passports: 50 states with bans, limitations & green lights (beckershospitalreview.com)

Seul l’État de New York a tenté l’expérience du pass sanitaire sur la base du volontariat. Notons que cet État s’est distingué par une gestion calamiteuse de l’épidémie, gestion qui le place sur la 2ème marche du podium US pour le taux de mortalité par million d’habitants…

S’agissant des grandes organisations internationales, l’OMS et le Conseil de l’Europe se sont prononcés clairement et fermement contre toutes les mesures de coercition visant à imposer la vaccination.

En France, de nombreux vaccinés « sous contraintes gouvernementales » se joignent aujourd’hui aux vaccino-sceptiques dans les manifestations contre le passeport vaccinal. Ils feront probablement payer électoralement ces mesures disproportionnées, à ceux qui aimeraient bien se présenter en « sauveur de la patrie », dans leur pari fou du pass sanitaire, comme ce fut le cas en Israël pour le malheureux Benyamin Netanyahou et son green pass, à la fin de mars dernier.

Wait and See.

Dominique Delawarde




La dictature Macron

[Sources : nicolasbonnal.com et reseauinternational.net]

[Sur l’illustration : « Aucune autre espèce sur la Terre ne s’alignerait volontairement pour sa propre exécution »]

Par Nicolas Bonnal

La dictature de Macron comme à la parade

Voici où nous en sommes : vaccination avant incarcération et extermination (mais avec assentiment populaire). Et cela gagnera toute l’Europe. Voyez la Grèce, l’Allemagne ou la Belgique…

Macron établit sa dictature avec l’assentiment de la ploutocratie totalitaire : voyez mon livre de 2017, quand j’ai évoqué la fin des libertés. J’annonçais aussi de nouvelles résistances, mais de ce côté, au pays de Louis XIV, de Napoléon, de Napoléon III, de la Vendée, des Massacres de septembre, des guerres mondiales et coloniales, des droits du citoyen et du politiquement correct remixé Mai 68, on a été moins entreprenant que prévu – à part la protestation pétrolière et vite calmée (et encadrée) des Gilets dits Jaunes.

Tout cela je l’avais exposé dans mon universitaire pamphlet intitulé le Coq hérétique : la France n’était pas la terre de la liberté. Point. Les plus grands écrivains du dix-neuvième siècle l’avaient dit, et ils avaient fini par inspirer le dernier grand esprit français François Furet (Penser la révolution française). Jouvenel dans son Du pouvoir eut le courage de mettre les pendules à l’heure après 1945 quand il inventa la fastueuse expression « démocratie totalitaire » depuis rebaptisée « société ouverte ».

De la même manière on assiste depuis quelques semaines à une disparition des antisystèmes ; le front se fracture et je l’avais dit aussi en me basant sur le film de Don Siegel L’invasion des profanateurs de sépulture. À la fin le héros (excellent Kevin McCarthy – sic) se retrouve seul face aux extraterrestres ou comme dirait Philippot aux rhinocéros. La fin-vaseline a été rajoutée sur ordre des studios, alors que Siegel (l’évadé d’Alcatraz…) voulait montrer une seule chose : nous devenions des légumes face à l’État et à la télé ; rappel, le héros résistant est médecin aussi, et c’est un beau clin d’œil. À la même époque on réalise aussi à Hollywood l’Homme qui rétrécit, qui rétrécit face à la science, face au médecin, face au chat, face à la femme libérée. Rien de neuf là aussi : lisez le livre VIII de Platon et le compte-rendu que j’en ai fait.

Les antisystèmes et les rebelles se volatilisent donc comme l’Église. Des gusses comme le Saker insultent, le vieux catho Castelnau ronchonne, Raoult rétropédale, le Tandonnet évoque une panique, les pépères comme Sannat résistent passivement, les Ménard et les Marianne veulent vacciner à tour de bras. En réalité ce n’est pas qu’il y avait fausse opposition ou opposition contrôlée, c’est qu’il n’y avait pas d’opposition du tout. Les types aboient, prennent leur coup de pied et partent la queue entre les pattes. C’est très bien expliqué dans Point Break.

Tandonnet, ex-conseiller de Sarkozy et biographe de Tardieu (il faut le faire), ose écrire que le pouvoir panique. C’est comme si on disait que Louis-Napoléon Bonaparte paniquait le 2 décembre 1851 ou que Hitler tremblait de peur avant l’incendie du Reichstag. Il devrait lire Jouvenel ou Tocqueville au lieu de les citer ; le pouvoir ne fait que se renforcer. Il le fait car il a affaire à un peuple de semi-esclaves qui a cru se libérer en 1789 ou en 1870. On en revient à l’hallucination collective dont j’ai parlé maintes fois et qui dure en occident depuis la Renaissance et la machine à imprimer (Gutenberg, Faust, la planche à billets…).

La liberté occidentale est un mythe absolu : les gouvernements occidentaux sont toujours enragés, bolchéviques, oligarchiques, fascistes, ce qu’on voudra. Le populo continuera de se coucher, comme le remarquaient en leur temps Céline, Drumont et Bernanos.

Les bourreaux volontaires vont charger, et le troupeau s’incliner.

On conseillera aux résistants de se faire une raison avec leurs paquets. Ce n’est pas la Résistance qui a libéré la France, contrairement à l’énième mythe reçu.


La dictature Macron entre bourreaux volontaires et moutons de Panurge

Macron joue sur du velours – avec un beau boulevard devant lui. Alors que les antisystèmes invoquent comme toujours la Résistance, le gaullisme, 89, les droits de l’homme, Dieu sait quoi encore, 1,3 million de Français se sont vaccinés après la sévère allocution du martial président. On a senti encore la puissance des médias, ces instruments d’hallucination collective. Et on a compris qu’internet n’aura servi à rien comme outil de développement intellectuel personnel. Je dirais même qu’on a reculé sur ce point depuis 2001. Il y a de moins en moins de justes – comme sous toute occupation qui dure.

On va citer Rabelais alors : « Soudain, je ne sais comment la chose arriva si vite, je n’eus le loisir de le considérer, Panurge, sans dire autre chose, jette en pleine mer son mouton criant et bêlant. Tous les autres moutons, criant et bêlant avec la même intonation, commencèrent à se jeter et sauter en mer à sa suite, à la file. C’était à qui sauterait le premier après leur compagnon. Il n’était pas possible de les en empêcher, comme vous connaissez le naturel du mouton, qui est de toujours suivre le premier, en quelque endroit qu’il aille. Aristote le dit aussi au livre 9 de « L’Histoire des animaux », c’est l’animal le plus sot et inepte du monde ».

Notre peuple d’imbéciles s’est tellement fait bourrer le mout à l’école avec des histoires de révolution, de droits de l’homme et de résistance qu’il accepte sans broncher la pire des tyrannies. Anesthésié par la technologie et le renforcement pervers de l’État-providence, le peuple est devenu depuis la disparition du parti communiste et du catholicisme un vrai ochlos au sens grec, une masse imbécile, soumise, adoratrice du fric et de la merde culturelle. Ochlocratie rime avec ploutocratie, et on a vu cette France arriver avec le mitterrandisme au cours des années 80, quand les « jumeaux du populisme » Le Pen et Tapie consacraient cette alliance non pas contre nature mais contre culture ; ce fut à cette époque que tout jeune je pus vivre l’effondrement de ce pays du point de vue de la civilisation. La marginalisation du peuple date de cette époque-là. Et il fut pris en charge par une américanisation culturelle proprement insensée. Plus récemment l’écrasement des benêts gilets jaunes a servi d’accélérateur à l’entropie politique de la nation. Je rappelle toujours l’interview de Stanley Payne sur les Espagnols : ils sont anesthésiés, crétinisés par la matrice, et ils demandent quelque chose, même si ce n’est pas beaucoup (« pide algo, no mucho »).

Il y a une petite minorité dont nous sommes, dont le nombre va diminuer (« l’homme qui rétrécit ») et qui va être persécutée et transformée en bouc émissaire : voyez mes textes sur Stefan Zweig et Bernanos. Désolés, mais nous allons passer de sales moments. La masse des bœufs ne se révoltera pas plus que contre Hitler, Pétain ou Franco. Elle fermera les yeux ou hurlera avec les loups.

Il faut voir maintenant le problème des bourreaux volontaires, flics, gendarmes, militaires (beaucoup de traitements très réévalués par le régime), médecins, fonctionnaires divers et avariés, enseignants, et bien sûr journalistes, sans compter les politiciens ; combien y en a-t-il et jusqu’où iront-ils ? Tout nous a montrés jusque-là que personne ne recule, et ce d’autant que la résistance n’oppose aucune résistance quantitative (je veux dire par là que nous n’attirons pas les masses). Je répète aussi qu’il faut un certain temps pour en former ; mais le virage traîtreux du chiraquisme au milieu des années 2000, renforcé par les démentielles présidences suivantes, a préparé selon moi une belle avant-garde de tortionnaires. Le reste est chez Stefan Zweig.





Kennedy s’en prend à Anthony Fauci, le tsar de la mafia médicale qui contrôle la réponse à la pandémie

[Source : childrenshealthdefense.eu]

Si Robert F. Kennedy, Jr. a décidé de consacrer un livre à Anthony Fauci, ‘expert Covid’ n°1 aux Etats-Unis, c’est parce que ce médecin est aujourd’hui l’homme plus influent sur des politiques de santé au service d’une prise de contrôle géopolitique de la planète. Directeur du NIAID l’institut de recherche sur les maladies infectieuses et membre conseil ou administrateur de nombreux autres instituts, Fauci a conseillé 6 présidents, gérant des budgets colossaux de plusieurs dizaines et même centaines de milliards de dollars. Partenaire de longue date de Bill Gates, le tsar de la mafia médicale est aujourd’hui accusé par le médecin et sénateur Rand Paul d’avoir soutenu et subventionné les recherches de ‘gain de fonction’ aux États-Unis, avant que celles-ci ne soient interdites. Son institut a pourtant continué à financer ces recherches à l’étranger, notamment sur les coronavirus au laboratoire de Wuhan – et ce jusqu’en avril 2020, via un organisme intermédiaire EcoHealth Alliance.

Depuis quelques semaines, suite à une demande officielle de mise à disposition publique de sa correspondance depuis le début de la pandémie,  certains échanges ont révélé l’obstination de Fauci à ignorer les pistes de traitements (l’hydroxychloroquine par exemple), à vanter les mérites du Remdesivir ou à ignorer les interpellations de scientifiques confirmant la piste d’un virus manipulé en laboratoire.

Kennedy explique dans cette interview comment Fauci a pris le contrôle de la santé publique aux Etats-Unis et ailleurs, en partant de sa tentative d’appropriation de la découverte du sida avec son comparse Robert Gallo, pour faire de la santé publique ‘une machine à fric’ au service de l’industrie du médicament. Pour Kennedy, Fauci est un criminel, responsable de la mort de milliers de personnes et sa place est derrière les barreaux.

Nous sommes aujourd’hui à un moment critique de notre histoire. Fauci et Gates ne sont pas les seuls acteurs à remettre en cause.  C’est tout un réseau d’influence qu’il faut aujourd’hui démanteler et juger, au sein des commissions nationales en Europe et ailleurs, et des agences de santé et organisations internationales dirigées par l’industrie et la finance.

Une interview à regarder, un livre à commander (en anglais pour l’instant) et surtout… un dossier à compléter et une affaire à suivre. Merci de partager!



Transcription :

Senta Depuydt : [00:00:00] Bonjour à tous, je suis Senta Depuydt et je représente Children’s Health Defense en Europe. Aujourd’hui, j’ai l’honneur et le privilège d’interviewer notre président, Robert F. Kennedy Jr. sur son nouveau livre, The Real Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma on the Global War on Democracy and Public Health. M. Kennedy, je regardais aujourd’hui votre livre sur Amazon, et je vois qu’il est parti pour être un best-seller. Alors qu’est-ce qui se passe ? Est-il déjà en rupture de stock ? Dites-nous.

Robert F. Kennedy, Jr. : [00:00:40] Eh bien, vous savez, j’ai commencé à écrire le livre au début de l’été dernier. Et j’essayais vraiment d’informer les Américains, parce que c’est très pénible pour moi. Tony Fauci est cette figure très polarisée. Il a été l’incarnation de la polarisation, le genre de tribalisme qui se passe aux États-Unis. Où tous les républicains ont… beaucoup d’entre eux se sont engagés dans le tribalisme en suivant le président Trump et les démocrates en suivant Anthony Fauci. Et ce qui est affligeant pour quelqu’un comme moi, c’est que le parti démocrate et le libéralisme dans lequel j’ai grandi… beaucoup de libéraux traditionnels ont abandonné leurs valeurs traditionnelles. Les valeurs avec lesquelles nous avons tous grandi, les valeurs libérales de la pensée critique, des droits constitutionnels, de la liberté d’expression, de l’application régulière de la loi par les procès avec jury, de la justice, de la tolérance, de la patience et de toutes ces choses, ainsi que de la curiosité intellectuelle et de l’intégrité intellectuelle. Toutes ces choses ont maintenant été abandonnées. Il n’y a plus de pensée critique. Nous sommes de nouveau immergés dans une sorte de tribalisme où si Tony Fauci dit quelque chose, cela doit être vrai. Si Donald Trump dit quelque chose, c’est forcément faux et vice versa. Et personne ne fait vraiment preuve d’esprit critique. Et aux États-Unis, vous savez, j’ai vu le parti libéral, qui a toujours été le champion des droits constitutionnels, s’éloigner de tous nos droits constitutionnels. Ils sont devenus les défenseurs de la censure. Et, vous savez, le premier amendement était sacré pour les libéraux et les démocrates. Quand j’ai grandi, nous nous sommes battus pour que les nazis qui défilaient à Skokie, dans l’Illinois, aient le droit de parler, même si c’était abominable, c’était répugnant, c’était repoussant. Mais tout le monde a le droit de s’exprimer et nous devons avoir confiance dans le processus d’échange d’idées et dans le fait que les politiques et les principes doivent s’épanouir au sein d’une culture du débat et sont les fruits de débats.

[00:03:30] Et ce qui se passe maintenant, c’est que cela devient une entreprise religieuse, et les gens qui soulèvent des questions sur l’orthodoxie sont des hérétiques. Ils doivent être détruits. Ils doivent être réduits au silence. Leurs paroles sont dangereuses. Et parce que nous nous sommes maintenant débarrassés du premier amendement, de la liberté d’expression aux États-Unis, où, vous savez, quiconque qui parle des mêmes choses que moi est censuré. Une fois que vous vous débarrassez de la liberté d’expression, tous les autres droits constitutionnels sont sur la sellette. Les libertés religieuses font partie de la déclaration des droits et des libertés; or nous avons reçu l’ordre du gouvernement de fermer les églises pendant un an, même si les magasins d’alcool étaient ouverts en tant qu’entreprises essentielles. Les magasins d’alcool ne sont pas cités dans la Constitution. En revanche, la liberté de religion est citée dans la Constitution, tout comme les exemptions religieuses et de vaccination qui ont été abolies. Le droit à un procès avec jury a disparu aux États-Unis. Toute entreprise qui peut dire qu’elle est engagée dans des contre-mesures, peu importe son imprudence, sa négligence, qu’elle crée un médicament, un vaccin, des masques ou peu importe la contre-mesure, vous ne pouvez pas la poursuivre, peu importe la gravité de votre blessure, peu importe la négligence de son comportement. Le droit à la propriété a été aboli. Vous savez, nous avons des fonctionnaires du gouvernement, des fonctionnaires médicaux. Et Bill Gates va fermer toutes les entreprises d’Amérique pendant un an, mettre 60 000 entreprises en faillite, dont 70 % d’entreprises appartenant à des Noirs qui ne rouvriront jamais.

SD : [00:05:28] Nous avons les mêmes catastrophes en Europe. Je suis désolée de vous interrompre. Beaucoup d’Européens ne savent pas qui est Anthony Fauci.

RFK, Jr. : [00:05:38] Anthony Fauci, c’est la personne la plus puissante en matière de santé publique dans le monde aujourd’hui. Et il a été à la tête de l’Institut national des maladies allergiques et infectieuses, que nous appelons NIAID, qui fait partie du NIH, qui est l’Institut national de la santé, qui fait partie du HHS, qui est le grand département de la santé, avec vingt-cinq agences de santé différentes sous un seul département fédéral. Et Anthony Fauci est là depuis 50 ans. Il est probablement celui qui a vécu le plus longtemps dans l’histoire de la santé publique; c’est un panjandrum et il est de loin le plus puissant. Son travail au sein de cette agence consiste à apprendre l’idéologie des maladies chroniques et des maladies infectieuses. En d’autres termes, il est chargé par le Congrès de répondre aux questions suivantes : pourquoi l’autisme est-il passé d’1 personne sur 10,000 à 1 garçon sur 22 aujourd’hui aux États-Unis ? Pourquoi l’allergie aux arachides est soudainement apparue en 1989 ? Les allergies alimentaires et l’eczéma. Pourquoi toutes ces maladies auto-immunes sont-elles soudainement devenues épidémiques ? La polyarthrite rhumatoïde, le diabète juvénile, le lupus, etc. Pourquoi avons-nous soudainement une épidémie d’obésité ? Son travail consiste à répondre à ces questions. Il doit nous parler des expositions environnementales. Nous savons que les gènes ne sont pas à l’origine des épidémies. Les gènes peuvent contribuer à des vulnérabilités. Il faut une toxine environnementale, et son travail consiste à déterminer quelle toxine environnementale est à l’origine de cette énorme épidémie. Quand il est arrivé en 1968, seulement 6 % des Américains avaient une maladie chronique. 54% aujourd’hui. Pourquoi cela se produit-il ? La même chose est vraie en Europe, pas de façon aussi grave qu’aux États-Unis, mais la même chose est vraie en Europe. Eh bien, aucun de nos responsables médicaux ne fait les études nécessaires pour trouver la réponse à ces questions.

RFK, Jr. : [00:07:58] Et bien sûr, la réponse à cela est que les produits chimiques qui causent ces blessures sont fabriqués par des entités très puissantes, par des compagnies pétrolières, des compagnies chimiques, par les grandes compagnies alimentaires, et surtout par les compagnies pharmaceutiques. Et les régulateurs ont été capturés par ces industries. Leur travail n’est pas de protéger la santé publique, mais de protéger l’industrie qu’ils sont censés réglementer. Tony Fauci a tenu 50 ans à ce poste parce qu’il a été un bon protecteur de l’industrie pharmaceutique et qu’il a pris l’agence de régulation, qui était la meilleure agence de régulation de santé au monde. Et il en a fait une filiale de l’industrie pharmaceutique. Et pour répondre à votre question, Tony Fauci a été nommé par deux présidents, Trump et Biden, pour diriger la réponse à cette pandémie de Coronavirus. Toutes les contre-mesures que nous avons eu aux États-Unis et qui se sont répandues dans le monde entier, elles proviennent toutes de Tony Fauci : le confinement, la distanciation sociale, les masques, la suppression des médicaments thérapeutiques, et des traitements précoces, de l’Ivermectine, de l’hydroxychloroquine, toute la promotion de médicaments thérapeutiques sans valeur comme le Remdesivir. Toutes ces choses viennent directement de Tony Fauci. Comment ? Quelle est la source de son pouvoir ? La voici. Tony Fauci a un budget de 6,1 milliards de dollars par an. En plus de cela, il reçoit 1,6 milliard de l’armée, car une grande partie de ses activités font appel à la technologie, en d’autres termes, il développe des armes biologiques. C’est ce qu’il faisait avec les études sur le gain de fonctions à Wuhan et dans beaucoup, beaucoup de laboratoires. Oui.

SD : [00:10:14] Pouvez-vous élaborer un peu plus sur ce sujet ? Parce que ce n’est pas vraiment une question que tout le monde veut savoir. Nous avons entendu dire qu’il y a des emails. Vous savez,

RFK, Jr. : [00:10:24] L’histoire est que les États-Unis ont commencé à développer des armes biologiques au début de 1943 pendant la Seconde Guerre mondiale et en 1969, nous avions développé des armes biologiques dans notre pays que le chef du programme d’armes biologiques, David France, qualifiait comme des équivalents nucléaires. En d’autres termes, nous avions des armes biologiques qui pouvaient avoir le même impact qu’une arme nucléaire, une bombe nucléaire. En 1969, Richard Nixon a fermé le programme. Il s’est rendu à Fort Detrick, qui est l’endroit où se trouve le principal centre de recherche sur les armes biologiques aux États-Unis. Il l’a fermé et nous avons signé en 1972 le traité sur les armes biologiques, qui était une extension du traité de Genève. Et nous avons accepté de ne pas stocker d’armes biologiques et de ne pas les développer. Les États-Unis ont donc fermé Fort Detrick. Nous avons fermé tous nos autres laboratoires d’armes biologiques cette année-là. Les militaires voulaient recommencer. Et la CIA, bien sûr, était très impliquée dans les armes biologiques et l’industrie pharmaceutique. Qui était à la tête du programme d’armement américain pendant la Seconde Guerre mondiale ? Et dans les années 50 ? C’était George W. Merck, qui était à l’époque également à la tête de Merck. Donc, l’industrie pharmaceutique était composée des mêmes entreprises qui développaient des armes biologiques. Et cela, bien sûr, est venu de la Seconde Guerre mondiale quand vous aviez les compagnies pharmaceutiques et l’Allemagne qui développaient des armes biologiques, […] développant les gaz qui étaient utilisés pour tuer les juifs à Auschwitz et autres camps de la mort. L’industrie pharmaceutique et l’armée et l’appareil de renseignement voulaient tous avoir une excuse pour relancer les armes biologiques. Et donc en 1988, le mur de Berlin tombe. On nous promet à tous : ok, maintenant nous allons avoir les dividendes de la paix. Nous allons prendre tout l’argent qui était destiné à l’armée et, à la place, nous allons le dépenser pour les écoles, les routes, les soins de santé et l’éducation. Et nous allons faire des États-Unis un endroit exemplaire et brillant avec des monuments d’albâtre, des gens éduqués, etc. Lorsque l’appareil militaire et de renseignement entendirent les mots dividendes de la paix, ils se sont dit que cet argent allait sortir de leurs poches. Ils se sont dit qu’ils devaient trouver un moyen de faire avancer les choses, de continuer à faire ce qu’ils faisaient. Quatre et demi ou cinq ans plus tard, nous avons eu la première attaque du World Trade Center, et c’était en 1993. Et tout l’argent qui était destiné à l’éducation et à l’usage civil a soudainement disparu. Et les intérêts acquis nous poussèrent à dépenser cet argent dans la lutte contre le terrorisme. En 2000, nous avons les attaques du 11 septembre. Et à ce moment-là, des milliards, des dizaines de milliards de dollars se sont déversés dans l’idée que nous devions combattre le terrorisme islamique.

[00:14:35] Les militaires à ce moment-là, ont compris que les terroristes islamiques étaient géniaux parce que c’est un ennemi beaucoup plus fiable que l’Union Soviétique. L’Union Soviétique a plié. Elle s’est retirée. Le terrorisme ne s’arrêtera jamais car ce n’est pas une nation. Ce n’est pas un peuple. C’est une tactique. Et il sera toujours là. C’est donc un ennemi parfait, un ennemi qui ne mourra jamais. Et Dick Cheney a promis une longue guerre qui durera des générations. Et ce serait dans 50 nations ou plus. Dans le même temps, de nombreux planificateurs du renseignement disaient que la sécurité biologique est en fait ce que nous devrions faire à cause du terrorisme. Le terrorisme islamique aux États-Unis tue moins de personnes que la foudre chaque année. Mais ce n’est pas un ennemi dont vous pouvez garder les gens terrifiés pendant longtemps. En revanche, le grand ennemi, ce sont les germes, parce que les germes peuvent entrer dans la maison de tout le monde et tuer votre famille. L’armée et les services de renseignements dont nous disposons, ont tous ces documents où ils parlent de ça de façon  bien plus fiables que moi. Et ils font des simulations et des jeux de guerre sur les pandémies et les attaques biologiques. Il y avait donc un ferment, un intérêt énorme. Et si vous vous souvenez, une semaine après le 11 septembre, très exactement le 4 octobre 2001, donc deux semaines et demie après le 11 septembre.

[00:16:06] Il y a eu une attaque à l’anthrax et l’anthrax a tué sept personnes. Il y avait 17 personnes, dont des sénateurs et des membres du Congrès des États-Unis. Et à ce moment-là, l’anthrax a été attribué à Saddam Hussein. Et c’est une des raisons qui a justifié l’invasion de l’Irak. Mais il s’est avéré, lorsque le FBI a commencé à enquêter, que l’empreinte digitale sur l’anthrax, cet anthrax particulier qui a été utilisé dans l’attaque, provenait de l’armée américaine. Il était donc clair que quelqu’un de l’armée américaine avait quelque chose à voir avec l’envoi de cet anthrax. Et que s’est-il passé ? Des milliards de dollars ont commencé à être dépensés pour la biosécurité. Et Tony Fauci… une partie de la biosécurité est utilisée pour développer les vaccins. Vous vous dites, « eh bien, nous faisons cela de manière défensive, nous développons juste la même technologie que vous utilisez pour développer des vaccins et qui peut être utilisée pour développer des armes biologiques », et cela s’appelle le Gain de Fonction. Et qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que vous envoyez des zoologistes dans le monde entier pour trouver des microbes, des microbes mortels et différents animaux. Et ces microbes ne peuvent pas sauter sur les êtres humains. Ils vont tuer des pangolins. Ils tueront des chauves-souris. Ils tueront des civettes. Ils tueront des chameaux. Mais ils ne tueront pas des êtres humains.

Vous pouvez prendre un microbe dans un laboratoire, et il y a deux façons différentes d’infecter des êtres humains. L’une est d’utiliser la technologie CRISPR. Vous pouvez insérer [00:18:02] de nouvelles parties dans ce microbe qui lui donneront la capacité d’attaquer un poumon humain. Ou alors, vous pouvez le cultiver des milliers de fois, vous le prenez d’une chauve-souris, vous le cultivez sur une culture de pangolin, puis vous les prenez et vous les cultivez sur des cultures de cockers et finalement vous les cultivez sur les poumons d’un fœtus humain. Et vous avez appris à ce microbe à passer de la chauve-souris à la personne. Et cela fait partie de la technologie qui, selon certains, est utile pour les vaccins, bien que cela n’ait jamais été démontré.

Nous savons que cette technologie est utilisée pour les armes biologiques. Quoi qu’il en soit, afin de capter une grande partie de cet argent qui a soudainement commencé à affluer vers les armes biologiques vers 2001-2002, Tony Fauci a commencé à faire ces études de gain de fonction. Il a financé un scientifique appelé Ralph S. Baric, à l’Université de Caroline du Nord. Il a commencé à construire des laboratoires de biosécurité, ce qu’ils appellent des laboratoires BSL, quatre laboratoires, au plus haut niveau de biosécurité. Il a réouvert le laboratoire de Fort Detrick et en a construit un nouveau là-bas. Il en a construit un à Galveston, au Texas, et je crois qu’il en a construit six en tout. La Chine a un de ces laboratoires. Nous en avons une dizaine aux États-Unis. Et Tony Fauci a commencé à financer le travail dans ces laboratoires. Eh bien, vers 2014, un tas d’accidents se sont produits dans ces laboratoires, des microbes se sont échappés. Et ainsi, trois cents scientifiques ont envoyé une pétition au président Obama le suppliant d’arrêter Tony Fauci et ses expériences avant que l’une de ses créatures ne s’échappe et cause une pandémie mondiale. Le président Obama a réagi et a ordonné à Tony Fauci et au NIH d’arrêter les études sur le gain de fonction. Tony Fauci a mis fin à environ vingt et une de ses études, mais il a continué à mener secrètement certaines des pires avec Ralph Baric, un scientifique fou de l’Université de Caroline du Nord. Puis il a pris la plus grande partie de l’argent destiné à la recherche sur les gains de fonctions, environ sept millions de dollars en tout, et il a commencé à financer le même type d’expériences très, très dangereuses dans le laboratoire de Wuhan, avec Zhengli Shi, une chercheuse connue sous le nom de « Bat Lady ». Elle avait participé aux recherches sur le SRAS en 2002, et était en fait une psychiatre. Mais elle aimait manipuler les animaux et avait le courage d’aller dans les grottes où vivent les chauves-souris, dans la province du Yunnan, dans des grottes connues sous le nom de grottes de Mojiang. Elle a commencé à collecter des chauves-souris là-bas et ils ont collecté des centaines et des centaines de chauves-souris et créé la plus grande collection de coronavirus au monde dans ce laboratoire à Wuhan.

Je sais que vous êtes belge, mais vous serez peut-être intéressée d’apprendre, et je pense que vous le savez, que le laboratoire de Wuhan a été construit par une société française appelée BioMérieux, dont le PDG s’appelle Stéphane Bancel. La société a été engagée pour construire un système de flux d’air négatif qui, à Wuhan, est une pièce essentielle de l’infrastructure pour assurer la sécurité, ce qui signifie que l’air ne sort pas. C’est l’un des éléments les plus critiques de l’infrastructure du laboratoire. Les Chinois avaient demandé à BioMérieux de le construire, mais ils ne l’ont jamais fait. Et Stéphane Bancell, qui était le PDG de cette société, est aujourd’hui le PDG de Moderna, la société qui, plus que toute autre, a profité de la pandémie, dont nous savons maintenant qu’elle provient presque certainement du laboratoire. Laissez-moi ajouter autre chose, car je sais que vous le sujet vous intéresse.

En 2000, Bill Gates a contacté Tony Fauci et lui a demandé de venir dans sa demeure à Seattle, dans l’État de Washington, une demeure de cent quarante-sept millions de dollars. Il a fait entrer Tony Fauci dans sa bibliothèque et tous deux se sont assis sur des fauteuils club avec un verre. Et Bill Gates lui a proposé un partenariat. Ce partenariat consisterait à collaborer tous les deux à une entreprise visant à vacciner le monde entier et à abolir toutes les maladies infectieuses grâce aux vaccins. Ce partenariat était très important pour Gates, car il essayait à l’époque de prendre le contrôle de la politique mondiale en matière de santé. Et pour ce faire, il avait besoin de l’aval d’un puissant responsable de la santé aux États-Unis qui pouvait lui donner de la crédibilité à l’étranger. Et Tony Fauci a fait deux choses. Premièrement, il a donné de la crédibilité à Gates et à son programme, deuxièmement, il a développé le vaccin dans son atelier du NIH. Et ensuite, Gates garantirait un marché pour ces vaccins à l’étranger. Et la troisième chose que Tony Fauci a fait… Il est très, très influent auprès du président des États-Unis. Il a donc obtenu du président Bush, le premier président Bush, qu’il engage 15 milliards de dollars pour l’Afrique.

[00:24:59] Il a donc pris toute l’aide étrangère des États-Unis. Et au lieu de la consacrer à la réduction de la pauvreté, il a dédié ces 15 milliards aux médicaments et vaccins contre le SIDA en Afrique. Cela crée une infrastructure dans tous les ministères de la santé en Afrique qui deviennent dépendants de ce flux venant des USA. Il a ensuite obtenu du président Clinton qu’il prenne le même engagement et qu’il aille voir ces présidents pour leur dire que le SIDA se développe en Afrique. Si nous ne le résolvons pas là-bas, il va se propager aux États-Unis et donc, nous devons le résoudre en Afrique. Mais en réalité, ce qu’il fait, c’est qu’il a des relations avec toutes ces entreprises pharmaceutiques qui, en fin de compte, reçoivent tout cet argent. Et parce qu’il fait la pluie et le beau temps, que c’est un courtier qui a le pouvoir de régir toute cette aide des États-Unis à l’Afrique, il jouit d’une énorme crédibilité dans toute l’Afrique auprès des ministères de la santé et lorsqu’il se rend là-bas avec Gates et dit, OK, voici mon nouveau gars, Gates avait automatiquement du cachet et de la crédibilité. Et c’est l’une des façons dont Gates a pris le relais.

SD : [00:26:20] Je peux vous arrêter 30 secondes ? Parce que je pense que j’ai quelques commentaires. En France… je pense qu’il serait vraiment intéressant de regarder l’implication plus étroite de la France dans le laboratoire de Wuhan. Je peux vous dire que le directeur de l’INSERM y est allé, officiellement avec Bancel à l’inauguration du bâtiment, le laboratoire et l’installation, et ils avaient un programme. Ils étaient donc là pour couper le ruban. L’INSERM est le plus grand institut de recherche de France en matière de santé. Et la femme de ce directeur de l’INSERM était ministre de la santé au début de la pandémie. Elle s’appelle Agnès Buzyn. Donc il y avait vraiment comme je pense que vous êtes assez impliqué. Elle a maintenant été accusée de mauvaise gestion, disons qu’elle est mise en examen pour ne pas avoir donné les bonnes informations, puis les mesures, etc. Donc elle a quitté son poste. Elle est maintenant promue à l’OMS, où elle assiste Tedros, où elle  bénéficie de l’immunité de responsabilité – vous ne pouvez pas les poursuivre en justice une fois qu’ils sont à l’OMS. En France, nous avons quelques scientifiques que vous connaissez peut-être, certains d’entre eux qui se sont vraiment penchés sur la question du virus.

[00:27:50] Et c’est aussi une de mes questions. Je sais que vous avez soutenu la vidéo  » Plandemic  » avec David Martin avec la recherche sur les brevets. (…) Nous avons ici quelques scientifiques, l’un d’entre eux s’appelle Jean-Bernard Fourtillan, qui essaient également d’examiner les brevets. Ils disent que l’Institut Pasteur a également des brevets sur les coronavirus et sur leur utilisation en tant qu’armes. On peut donc suivre plusieurs brevets d’une sorte de SARS-COV-1 à SARS-COV-2. Donc ce scientifique est apparu il y a 6 mois. Il est maintenant dans un institut psychiatrique. Il y a une grande censure et un grand silence et nous avons aussi, plus ou moins, exactement le même genre de mesures, l’hydroxychloroquine qui a été bloquée, et bien sûr, l’agenda des vaccins, etc. […] Avez-vous suivi également cette piste des brevets ? Est-ce qu’elle mène aussi à d’autres pays étrangers ? Parce que je crois vraiment que plusieurs pays ont participé, je dirais en Europe, certainement la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne.

RFK, Jr. : [00:29:13] Je sais, vous savez, les brevets sont un domaine intéressant et en ce moment, le NIH a un litige contre Moderna parce que Moderna a menti sur les brevets. Elle n’a pas divulgué quand elle a fait sa demande de brevet qu’elle avait reçu des fonds fédéraux et qu’à ce moment-là, Fauci avait investi 2,6 milliards de dollars de l’argent des contribuables dans les brevets et dans Moderna. Et Moderna n’a jamais révélé cela quand elle a déposé son brevet, ce qui est illégal aux États-Unis. Et il se peut que le contribuable américain soit en fait propriétaire des brevets. L’une des choses intéressantes à propos des brevets est que l’office des brevets a refusé à Moderna, à plusieurs reprises, un brevet, et lui a dit « Non, vous ne pouvez pas l’avoir ». Et puis Moderna est revenu à la charge le 29 mars 2019. Et a dit « il y a une urgence à ce que vous nous donniez immédiatement ce brevet ». C’est dans la demande de brevet, n’importe qui peut y accéder, et ça dit « vous devez nous donner le brevet en prévision d’une libération accidentelle ou délibérée d’un coronavirus amélioré ». Et quand est-ce que cela a eu lieu ? Quatre mois, cinq mois avant le coronavirus d’octobre. Le meilleur des meilleurs estime qu’il s’est échappé du laboratoire de Wuhan en octobre 2019.

[00:30:58] Donc… avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre… c’est sept mois avant l’apparition réelle du coronavirus. Ils connaissaient l’urgence, Ils ont insisté sur l’imminence d’un virus.

SD : [00:31:14] Donc merci. Vous êtes un peu en train de cartographier, vous venez de revenir sur le virus du VIH et tout le programme. Et quand je le regarde, il était très intéressant de voir que certains scientifiques au début, vous je suis sûr que vous savez, que ce scientifique appelé Jonathan Mann, qui était vraiment celui qui est sorti pour faire les appels pour le VIH et en faire une cause mondiale. Mais il l’a lié aux droits de l’homme. Mais si j’ai bien compris, à un moment donné, l’autre partie de l’OMS et d’autres personnes ont préféré avoir une approche différente de son approche des droits de l’homme. Il a donc été en quelque sorte écarté de la cause du sida. Et malheureusement, il est mort dans un accident d’avion. Un avion Swissair s’est écrasé, ce qui est vraiment rare, vous savez, pour un avion suisse de s’écraser. Et après cela, je crois savoir que Fauci et d’autres scientifiques, et je pense en particulier à un certain Peter Piot. Je ne sais pas si vous l’avez rencontré, c’est un Belge, mais c’est le numéro un, disons, en charge de la réponse à la pandémie au sein de la Commission européenne. [00:32:58] Il a donc été nommé et il dirige également l’Institut d’hygiène tropicale de Londres.

Tous ces scientifiques sont donc très impliqués ensemble depuis des décennies déjà sur le VIH. Et donc après ça, ils ont vraiment adopté une approche différente par rapport aux droits de l’homme et le tout s’est déplacé vers le programme des Nations Unies et le programme d’aide des États-Unis. Et je pense que c’est à ce moment-là que la banque est intervenue et que les épidémies sont devenues, d’une certaine manière un instrument géopolitique possible, et une tentative de gouvernance mondiale par le biais des politiques de santé, du contrôle des politiques de santé. Et je pense qu’ils ont commencé à avoir plus que seule la santé à l’esprit. Vous savez, c’est là que la Banque mondiale est intervenue, ainsi que le FMI, puis les entreprises pharmaceutiques. Mais je pense que c’est tout ce réseau de scientifiques spécialisés dans le VIH, ou pas seulement des scientifiques, disons des experts du monde entier, qui est maintenant aux commandes. Je dirais donc que ce sont tous les amis de Fauci.

RFK, Jr. : Fauci étant celui qui a popularisé le VIH. Luc Montagnier, qui a été le premier à isoler ou à associer le VIH, à identifier le VIH comme une cause potentielle du SIDA. Il a insisté sur le mot « potentiel ». Sa découverte a été volée par un scientifique américain qui était un ami de Fauci, Robert Gallo. Et Gallo a prétendu avoir fait la découverte, puis il y a eu une dispute et des procès qui ont duré de nombreuses années, et finalement Gallo a admis qu’il avait volé le virus à Luc Montagnier et qu’il avait trompé Luc Montagnier pour qu’il lui donne le virus. Tony Fauci, vous savez qu’avant cela, le VIH ou le SIDA était considéré comme un cancer. Il était associé au sarcome de Kaposi et la plupart des gens pensaient probablement que cela avait quelque chose à voir avec les drogues qui étaient prises, qui étaient associées au mode de vie gay, et en particulier les poppers, et à d’autres lésions environnementales. […] Tony Fauci n’avait aucune compétence sur ce type de maladie. L’Institut national du cancer était compétent en matière de cancers et, à l’origine, il s’agissait du VIH, mais lorsque Bob Gallo a dit « non, c’est un virus », Tony a répondu « d’accord, c’est un virus, donc nous l’avons, car nous sommes l’Institut national des maladies infectieuses ». Et c’est ainsi qu’il s’est emparé du VIH. Et puis le VIH a bénéficié de tous ces financements parce que l’activisme au sein de la communauté gay. Tony Fauci, tout d’un coup, est devenu un courtier de pouvoir. Il avait le plus gros budget fixé par le NIH. Et tout cet argent était à disposition.

[00:36:28] Et ainsi, Tony Fauci a pris le NIAID, son agence, qui est censé chercher l’origine de toutes ces maladies infectieuses, allergiques, auto-immunes et chroniques, au lieu de cela il l’a transformé en incubateur de produits pharmaceutiques. Le premier produit développé a été l’AZT, en collaboration avec GlaxoSmithKline, qui s’appelait à l’époque Wellcome Trust. Et ils l’ont développé et en ont fait le médicament le plus cher de l’histoire. C’était dix mille dollars par dose par an. […] La valeur des actionnaires de GlaxoSmithKline a augmenté de quelque chose comme 2,10 milliards de dollars dès qu’il a fait approuver ce médicament, qui est devenu un modèle pour ce qu’il a fait par la suite. Il a donc arrêté la recherche sur les maladies infectieuses et a commencé à développer des médicaments pour l’industrie pharmaceutique. Aux États-Unis, le laboratoire de Tony Fauci recherche des molécules efficaces contre différents virus, comme le coronavirus dans une boîte de Pétri, puis il dépose des gouttes de différentes molécules sur différents types de médicaments toxiques de chimiothérapie et d’autres médicaments existants, ou tout autre produit qui tue le coronavirus. Et s’ils trouvent quelque chose qui fonctionne, ils font des tests sur les animaux pour voir si ça tue les animaux et si ça tue le coronavirus mais pas les animaux, ils disent que c’est un médicament potentiel et ils font ça pour tout le monde, pas seulement pour le coronavirus, mais pour des centaines et des centaines de virus.

[00:38:24] Et ensuite ils l’envoient aux universités, à ce qu’ils appellent les PIs, qui sont appelés les investigateurs principaux dans les universités. Et c’est ce dont vous parlez, c’est ainsi qu’il contrôle tous les scientifiques du monde, parce qu’il y a dix mille PI et la plupart d’entre eux sont des scientifiques très importants qui sont les chefs de départements à Harvard, à Columbia, à Berkeley, à Oxford. Et ce sont des scientifiques très puissants. Pourquoi ? Car ce sont eux qui reçoivent l’argent. Tony Fauci leur donne d’énormes quantités d’argent. Il peut vous donner environ 200 ou 300 millions de dollars pour faire une étude dans l’année. C’est ainsi que cet argent finance un médicament. Les labs de Fauci s’assurent que la molécule ne tue pas l’animal mais tue le coronavirus. Ensuite, il le confie, disons, à Columbia. Le chef du département de Columbia conduit les essais cliniques (phase 1, phase 2, phase 3). Pour la phase 1, c’est un petit groupe de personnes, peut-être deux cents. Et chaque personne que le scientifique recrute pour l’étude, Tony Fauci, leur donnera 15 ou 20 000 dollars. La moitié de cet argent va à l’université.

[00:39:46] Donc maintenant l’université dépend de Tony Fauci. Donc l’université développe le médicament jusqu’à la phase 2, et si le médicament semble toujours fonctionner, ils le vendent à une société pharmaceutique comme Glaxo, Gilead, Johnson et Johnson, Merck, Pfizer. Et Tony Fauci garde sa part du brevet pour son agence, plus ses adjoints préférés qui obtiennent chacun des intérêts de brevet. Ces gars peuvent se faire 150 000 dollars par an avec chaque brevet qu’ils possèdent. C’est ainsi qu’il s’assure de la loyauté de tous au sein de son agence. Il peut donner à ces gars des brevets et ils font des tonnes d’argent ainsi et son agence peut garder la moitié des brevets comme ils l’ont fait avec le vaccin Moderna. Son agence possède la moitié des brevets. Ils gagnent ainsi des milliards et milliards de dollars. Il y a donc un conflit d’intérêt direct. Ensuite, l’université obtient une partie du brevet et le chercheur universitaire, le PI, obtient une partie des brevets, donc ils sont tous solidaires. Et il a 10.000 de ces gars-là dans le monde entier. Et qui sont ces gens ? Paul Offit, Peter Hotez, Arthur Caplan, tous ces scientifiques célèbres que vous voyez sur CNN et qui font la une des journaux, Andrew Pollard d’Oxford.

[00:41:29] Ces gens sont tous des PI de Tony Fauci. On les voit à la télé et ils ont l’air de gens très crédibles et responsables. Tony Fauci les possède dans le monde entier. Et que se passe-t-il s’il y a un scientifique universitaire dissident ? Disons qu’un jeune scientifique de l’université de Harvard, naïf, se dit : « vous savez quoi, je vais faire une expérience. Je vais faire une étude. Je vais prendre les dossiers sur la vaccination. Je vais regarder les dossiers médicaux des HMOs. Et je vais déterminer s’il y a un lien entre le diabète et le vaccin Hib, le vaccin contre l’hépatite B, l’autisme ou les allergies alimentaires. Je pense que ce sera une étude fondamentale ». Dès que Tony Fauci apprend l’existence d’une étude, un de ses larbins appelle le doyen de l’école de médecine de Harvard et lui dit : « si vous laissez ce type faire cette étude, nous allons mettre votre université en faillite. Nous allons vous faire fermer parce que nous ne permettons pas que cette étude soit réalisée ». C’est ainsi que Tony Fauci contrôle la science dans le monde entier. Son budget annuel est 13 fois supérieur au budget annuel de Bill Gates. Il est donc beaucoup plus puissant que Bill Gates donne quelques milliards par an. Tony Fauci donne 7,6 milliards par an.

[00:43:12] Tony Fauci se coordonne avec Gates et ils se coordonnent avec Wellcome Trust, qui est juste un énorme portefeuille d’actions pharmaceutiques qui est dirigé par Jeremy Farrar. Et tout ce qu’il fait est de servir les intérêts du paradigme pharmaceutique. Vous avez donc les plus grands bailleurs de fonds du monde qui fournissent probablement 90 % du financement aux entreprises pharmaceutiques et ils ne font pas de recherche sur l’origine des maladies. Ils font des recherches sur la façon dont nous développons les médicaments. Je vais vous dire une autre chose. Entre 2009 et 2016, plus de 200 médicaments ont été approuvés par la FDA dans notre pays et sont devenus des blockbusters nationaux et internationaux pour beaucoup d’entre eux, et 100 % de ces 200 médicaments sont issus de l’atelier de Tony Fauci. Il est donc le principal incubateur, de toute l’industrie pharmaceutique. C’est le type, vous savez, il n’est pas un régulateur. Il ne s’occupe pas de santé publique. C’est de la fiction polie pour dire que Tony Fauci s’occupe de santé publique ou Bill Gates s’occupe de la santé publique. Ils font la promotion des vaccins et des médicaments. C’est tout. Et ce sont ces types qui dirigent aujourd’hui les gouvernements de toute la planète. Et c’est effrayant pour nous car ils ne se soucient pas de la démocratie. Ils ne se soucient pas de la santé publique. Ils se soucient des profits, de l’industrie pharmaceutique et du contrôle de la population.

SD : [00:44:48] Ok, j’ai deux autres questions, donc je…

RFK, Jr : [00:44:51] J’ai seulement deux minutes de plus.

SD : [00:44:52] Ok, c’est injuste ! L’une d’entre elles est que vous savez, nous avons entendu qu’il y avait certains sénateurs, Rand Paul et d’autres sénateurs qui voulaient avoir une enquête sur Tony Fauci en rapport avec les fuites d’emails et le fait qu’il aurait parrainé…

RFK, Jr : [00:45:14] Le Président Biden, le 25 mai, a ordonné aux agences de renseignement de faire une enquête. Et cela va être très intéressant. C’est une enquête de 90 jours qui sortira le 25 août. Et nous espérons qu’elle sera publiée à peu près au même moment que mon livre.

J’aimerais demander à vos auditeurs qui veulent savoir comment ils peuvent aider notre mouvement : « achetez mon livre ». Et je tiens à dire que 100% des bénéfices de mon livre, qui s’appelle The Real Tony Fauci, pour lequel vous pouvez aller sur Amazon aujourd’hui et l’obtenir. 100% des bénéfices sont reversés à Children’s Health Defense, CHD, le fonds pour lequel je travaille, Senta travaille et tous les autres avocats qui travaillent pour nous dans le monde entier. Je pense que nous avons déjà pré-vendu environ 5000 livres. Si nous pouvons pré-vendre 10000 livres avant sa sortie, il devient automatiquement numéro un sur la liste d’Amazon, du New York Times et de toutes ces autres listes. Et ce qui se passe ensuite, c’est que les libraires le déplacent à l’avant du magasin. Il y a tout un tas d’effets en cascade. Plus les gens connaissent Tony Fauci et savent pourquoi il est arrivé là où il est, plus notre mouvement est fort. Si vous voulez aider ce mouvement, faites vos achats de Noël maintenant, allez sur Amazon aujourd’hui, achetez un tas d’exemplaires du livre pour vos amis, pour votre famille. Et comme je l’ai dit, tous les bénéfices vont à CHD, à 100%. Vous aidez aussi beaucoup le mouvement parce que le livre va se retrouver au top de la liste des best-sellers et les distributeurs sont alors obligés de l’y mettre. Ils le mettent dans toutes les librairies des aéroports et dans les librairies du monde entier. Et de plus en plus de gens pourront le voir. et cela donne de la crédibilité et du sérieux à notre mouvement.

SD : [00:47:25] Est-ce qu’il y aura des traductions, Bobbie ? Est-ce que le livre existera dans d’autres langues ?

RFK, Jr : [00:47:32] Oui, nous allons traduire. Il sera traduit.

SD : [00:47:35] Ok, c’est intéressant pour nous en Europe.

RFK, Jr : [00:47:39] Vous savez, que CHD et The Defender sont en cinq langues. Nous sommes un mouvement global; nous devons parler aux gens dans beaucoup, beaucoup de langues.

SD : [00:47:54] Je demande donc que la prochaine fois nous parlions de Bill Gates, car il y a beaucoup à dire là aussi.

RFK, Jr. : [00:48:02] La moitié du livre est sur Bill Gates, l’autre moitié sur Tony Fauci. Donc si vous voulez connaître la vérité sur Bill Gates, achetez le livre !

SD : [00:48:14] Oui. A propos de son lien avec Epstein (…) Je vais en parler très rapidement et ce sera une piste pour une autre interview. […] En 1987, Bill Gates était déjà avec Jeffrey Epstein au conseil d’administration de l’organisation caritative gérée par Apollo management, vous savez, en lien avec la CIA et le Mossad. Ce qui est intéressant pour nous, Européens, c’est qu’en 2013, je viens d’en entendre parler par un autre journaliste, en 2013, donc après qu’Epstein ait été condamné, etc. […] et que tout le monde savait qui il était, ils [Gates et Epstein] ont visité ensemble le Parlement européen à Strasbourg pour se renseigner sur les politiques de santé en Europe. Et puis, vous savez. Il faut se poser des questions, pourquoi Jeffrey Epstein voyage-t-il avec Bill Gates, qui à l’époque n’était pas impliqué dans l’OMS….

RFK, Jr : [00:49:15] Envoyez-moi les preuves de cela ?

SD : [00:49:19] Oui, bien sûr. C’est pour la prochaine interview alors.

RFK, Jr : [00:49:23] Merci Senta: Merci de m’avoir reçu. Et merci pour tout le travail, l’incroyable travail que vous faites. Rendez-vous sur les barricades.

SD : [00:49:36] Merci beaucoup. Et je suis très fière de faire partie du CHD, merci.

RFK, Jr : [00:49:42] Nous sommes fiers de toi Senta. Merci.




Jason Whitlock : Chère Amérique noire, on nous ment…

[Source : Aube Digitale]

[Photo : SolStock/Getty Images]

Par Jason Whitlock

Chers Noirs :

On nous ment et on nous tend un piège. Les médias grand public, les politiciens démocrates, les militants de la justice sociale et peut-être même le pasteur de votre église vous ont fait croire que l’Amérique est au milieu d’un conflit racial similaire à la guerre civile et au mouvement des droits civiques.

Ils nous ont opposés aux Proud Boys, au KKK, aux milices rurales et aux partisans de Trump dans une guerre raciale faite pour la télévision. Cinq ans seulement après que Barack Obama a achevé ses deux mandats de président des États-Unis, nous sommes censés croire que l’Amérique a été envahie par de violents suprémacistes blancs déterminés à rétablir la ségrégation, les lois Jim Crow et peut-être même l’esclavage.

Les preuves de cette vague massive de bigoterie digne des années 1920 se résument à trois choses :

1) Les républicains veulent que tous les électeurs présentent une carte d’identité émise par le gouvernement ;

2) Le 6 janvier, des partisans de Trump non armés ont envahi le Capitole et pris des photos dans le bureau de Nancy Pelosi ;

3) Dans tout le pays, la police tue en moyenne 250 hommes noirs et 450 hommes blancs par an.

Oh, j’allais oublier. Il y a une quatrième preuve. Colin Kaepernick n’a pas réussi à obtenir un poste de quarterback titulaire après avoir énervé une grande partie des fans de football en s’agenouillant pendant l’hymne national.

Ce sont là les principaux éléments qui prouvent que la suprématie blanche est la menace intérieure la plus dangereuse à laquelle l’Amérique est confrontée. George Floyd, criminel et toxicomane invétéré, est le Crispus Attucks de cette guerre raciale qui fait rage. Il est notre cri de ralliement et notre héros.

C’est un coup monté. Nous sommes utilisés comme des leurres et des distractions dans une guerre qui n’a rien à voir avec la race.

La vraie guerre concerne le pouvoir mondial et le futur du système de gouvernement de l’Amérique. L’élite, les citoyens du monde et les entreprises de ce pays préfèrent le communisme au capitalisme et à la démocratie. Ils préfèrent le système de la Chine à notre système.

L’Amérique a été le leader mondial du progrès racial et de l’équité. Les grands médias ne sont pas autorisés à vous expliquer cela. Les annonceurs, c’est-à-dire les grandes entreprises, ne soutiendront plus les médias qui soutiennent nos systèmes actuels de gouvernance démocratique et capitaliste.

Vous dites, et Fox News ? Allumez-la. C’est rempli d’un tas de publicités pour MyPillow et les soldats blessés. Les grandes entreprises mondiales américaines, celles qui cherchent à améliorer leur part de marché en Chine, ne soutiennent pas financièrement Fox News. Les voix les plus populaires de Fox News n’aiment pas la Chine.

La fausse guerre raciale que les grands médias ont promue est un outil utilisé pour vous convaincre, vous et les Américains non noirs, que notre système de gouvernement est un échec retentissant.

Ils veulent vous faire croire qu’une grande réinitialisation est nécessaire pour atteindre l’équité.

Cette remise à zéro, c’est le communisme, qui commence par la drogue d’initiation qu’est le socialisme et se termine par le marxisme à part entière. La Chine est dirigée par le parti communiste chinois. Le communisme n’a aucun respect pour la liberté individuelle ou la religion d’aucune sorte. Le communisme n’a aucune tolérance pour la dissidence politique.

Votre religion et votre liberté d’expression ne survivront pas à la réinitialisation. Le communisme est le meilleur ami de l’oppression raciale. Quand une nation est dépouillée de sa foi religieuse et de sa liberté d’expression, peu de gens ont le courage de défendre les droits des minorités. Les élites qui s’acoquinent avec la Chine ne se soucient pas de vous. Elles savent à quel point la Chine traite les Noirs de façon méprisable. Elles savent comment la Chine réprime la dissidence.

Faites vos propres recherches sur le communisme, ce qu’il éradique et comment il opprime. Ne me croyez pas sur parole.

Vous vous demandez peut-être pourquoi Oprah Winfrey, LeBron James ou une autre célébrité noire super populaire ne vous dit pas ce que je suis. Ce sont des élites mondiales. La réinitialisation ne leur fera pas de mal, ni à leurs proches. Le communisme favorise les élites riches bien plus que le capitalisme et la démocratie. Oprah, LeBron, et les autres jetons noirs hyper-riches prospéreront sous le socialisme et le communisme.

Pas vous. À moins que vous ne soyez une star du basket-ball de 1,80 m ou un autre artiste noir capable de divertir les gens au pouvoir. C’est un infime pourcentage de Noirs.

Pourquoi votre journaliste blanc préféré ne vous dit pas ce que je vous dis ? Rachel Maddow, Anderson Cooper, Chris Cuomo, Joe Scarborough, ne sont-ils pas nos alliés ? Non. Ils ne le sont pas. Ce sont des lobbyistes politiques travaillant pour le compte des entreprises et des politiciens qui poussent à la réinitialisation.

OK. Et moi, alors ? Vous pourriez penser que je suis un partisan politique travaillant pour le compte des républicains conservateurs. C’est en tout cas la manière dont j’ai été dépeint par les médias de gauche et les plateformes de médias sociaux. Et je suis maintenant associé à Blaze Media, une plateforme qui penche vers la droite.

Jugez de ma carrière. Je fais ce métier depuis plus de 30 ans. J’ai été autant méprisé par la gauche que par la droite. Je me suis publiquement disputé avec Bill O’Reilly et Keith Olbermann. J’ai été invité dans leurs anciennes émissions sur Fox News et MSNBC. J’ai travaillé et/ou écrit pour ESPN, Fox Sports, le Huffington Post, Playboy Magazine, le New York Times, le Wall Street Journal. J’ai passé des années à dénigrer Sarah Palin.

Je ne joue pour aucune équipe politique. Je n’ai jamais voté. Je vais partout où je crois pouvoir parler, suivre et écrire la vérité. La vérité à laquelle je crois le plus est que Jésus-Christ est notre Seigneur et notre Sauveur.

Je crois que Jésus est attaqué. C’est pourquoi je suis chez Blaze Media. Vous ne pouvez pas défendre Jésus dans les médias d’entreprise. Les annonceurs ne le permettent pas. On peut discuter de la religion du racisme tous les jours à ESPN, CNN, MSNBC, et même Fox Sports. Mais il est tabou de discuter du remède au racisme – Jésus – sur ces plateformes.

Je ne dis rien de tout cela parce que les hommes noirs qui épousent mon point de vue reçoivent un gros salaire. L’argent des diffuseurs et journalistes noirs est lié à la prédication de la religion raciste.

Laissez-moi être clair. Je ne suis pas fauché, loin de là. J’ai gagné et économisé une somme d’argent substantielle. Mais j’ai laissé passer bien plus d’argent que je n’en ai gagné grâce au choix que j’ai fait de suivre la vérité où qu’elle mène et à mon refus de soutenir la pensée de groupe raciale dictée par les élites mondiales.

Ma foi ne me permet pas d’adhérer à la folie, au racisme et au sacrilège de Black Lives Matter, un mouvement fondé par trois lesbiennes qui s’avouent marxistes de formation. BLM est un mouvement athée qui soutient les questions LGBTQ et la transformation de l’Amérique en un pays communiste. BLM fait partie de la tromperie.

Les noirs me disent tout le temps : « Je ne soutiens pas l’organisation BLM, mais je soutiens le slogan et le sentiment. »

Laissez-moi traduire ça. Vous méprisez l’arbre du diable mais vous aimez le fruit qu’il produit. C’est du niveau de l’hypocrisie de Don Lemon-Lori Lightfoot-Van Jones-Colin Kaepernick. Vous savez, tous les aspirants Malcolm X, les radicaux anti-blancs dans des relations avec des partenaires blancs. Ils détestent l’arbre blanc mais ne peuvent pas vivre sans le fruit blanc.

Nous devons arrêter de laisser tout le monde nous utiliser. On se fait avoir. On se fait tous avoir, les noirs et les blancs de la classe ouvrière. C’est un énorme coup monté. Regardez ce qu’ils ont fait aux supporters de Trump. Ils ont été manipulés pour prendre d’assaut le Capitole, puis les médias corporatifs l’ont dépeint comme un rassemblement sanglant et violent du KKK destiné à renverser la démocratie. La soi-disant « insurrection » est une excuse pour le gouvernement pour s’emparer de plus de pouvoir et écraser la dissidence.

Nous, les noirs, avons été convaincus que l’écrasement des blancs de la classe ouvrière est bon pour nous.

Ce n’est pas le cas. Les blancs de la classe ouvrière, les blancs chrétiens, sont nos vrais alliés, pas les élites. Nous ne pouvons pas le voir à cause de l’hyper-prod télévisuel sur le conflit racial.

Couper le financement et démoraliser la police sont des tactiques déployées pour accroître la violence dans les grandes villes. Les médias locaux se concentrent sur cette hausse de la criminalité, les médias nationaux leur emboîtent le pas et les plateformes de médias sociaux génèrent des vidéos virales exposant la vague de criminalité.

Devinez qui sont les stars de ce contenu. Les auteurs noirs.

C’est un énorme coup monté. L’agitation de l’animosité raciale entre les adorateurs d’Obama et les adorateurs de Trump est orchestrée par des élites milliardaires, exécutée par des marxistes entraînés, promue par des influenceurs millionnaires dans le monde des médias, du sport et du divertissement, et cosignée par des chefs religieux en quête de popularité.

Amérique noire, imprimez cette lettre et partagez-la avec votre famille, vos amis, vos collègues de travail et, surtout, votre pasteur.

Mes détracteurs vous diront : « Oh, Jason Whitlock est un vendu. Il déteste les Noirs. »

C’est risible. Cela fait partie de la tromperie. Je méprise les gens qui nous trompent, qui nous manipulent pour participer à un affrontement racial qui sera utilisé pour détruire les libertés religieuses et individuelles qui nous ont libérés.

Il y a une raison pour laquelle les noirs et les bruns du monde entier se battent pour entrer dans ce pays et excellent quand ils y arrivent. Ils aiment l’arbre américain et les fruits qu’il produit.

Traduction de The Blaze par Aube Digitale


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[Voir aussi : Comment s’unir]
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Comment les Britanniques ont vendu le mondialisme aux États-Unis

[Source : reseauinternational.net]

Par Richard Poe

Le 13 avril 1919, un détachement de cinquante soldats britanniques a ouvert le feu sur des manifestants à Amritsar, en Inde, tuant des centaines de personnes.

Les soldats étaient des Indiens, dans des uniformes britanniques.

Leur commandant était un Anglais.

Quand le colonel Reginald Dyer a donné l’ordre, cinquante Indiens ont tiré sur leurs propres compatriotes, sans hésitation, et ont continué à tirer pendant dix minutes.

C’est ce qu’on appelle le soft power.

L’Empire britannique s’est construit sur cette base.

Le soft power est la capacité de séduire et de coopter les autres pour qu’ils vous obéissent.

Certains l’appellent le contrôle de l’esprit.

Grâce à l’utilisation du soft power, un petit pays comme l’Angleterre peut dominer des pays plus grands et plus peuplés.

Même les puissants États-Unis cèdent encore à l’influence britannique d’une manière que la plupart des Américains ne comprennent pas.

Depuis plus de cent ans, les Américains sont poussés sans relâche sur la voie du mondialisme, à l’encontre de leurs propres intérêts et de leur penchant naturel.

La poussée vers le mondialisme provient principalement de groupes de pression britanniques qui se font passer pour des groupes de réflexion américains. Le plus important d’entre eux est le Council on Foreign Relations (CFR).

Origine du CFR

Le CFR est issu du Mouvement britannique de la Table ronde.

Dans mon dernier article, « Comment les Britanniques ont inventé le mondialisme », j’ai expliqué comment les dirigeants britanniques ont commencé à formuler des plans pour un gouvernement mondial au cours du XIXe siècle.

Avec le financement du Rhodes Trust, un groupe secret appelé la Table ronde a été formé en 1909. Il a implanté des agences dans les pays anglophones, notamment aux États-Unis, pour faire de la propagande en faveur d’une fédération mondiale de peuples anglophones unis dans un seul super-État.

L’objectif à long terme de la Table ronde – comme l’a clairement indiqué Cecil Rhodes dans son testament de 1877 – était de parvenir à la paix mondiale par l’hégémonie britannique.

Dans ce processus, Rhodes cherchait également (et je cite) le « rétablissement ultime des États-Unis d’Amérique en tant que partie intégrante de l’Empire britannique ».

Les Dominions

Il s’est avéré que les colonies anglophones de Grande-Bretagne ne voulaient pas faire partie de la fédération de Rhodes. Elles voulaient l’indépendance.

Les membres de la Table Ronde ont donc proposé un compromis. Ils ont offert le statut de « Dominion » ou une indépendance partielle à la place.

Le Canada devait servir de modèle. Il avait obtenu le statut de Dominion en 1867. Cela signifie que le Canada se gouvernait lui-même à l’intérieur, tandis que la Grande-Bretagne dirigeait sa politique étrangère. Les Canadiens restaient des sujets de la Couronne.

Les Britanniques proposent désormais le même accord aux autres colonies anglophones.

On s’attendait à une guerre avec l’Allemagne, aussi les membres de la Table ronde devaient-ils travailler rapidement.

La Grande-Bretagne devait amadouer les Dominions en leur offrant l’autonomie, afin qu’ils acceptent de fournir des troupes pour la guerre à venir.

L’Australie est devenue un Dominion en 1901, la Nouvelle-Zélande en 1907 et l’Afrique du Sud en 1910.

Courtiser les États-Unis

Les États-Unis représentaient un défi particulier. Ils avaient obtenu leur indépendance en 1776. De plus, ses relations avec la Grande-Bretagne étaient houleuses, marquées par une Révolution sanglante, la guerre de 1812, des conflits frontaliers avec le Canada et l’ingérence britannique dans la guerre de Sécession.

À partir des années 1890, les Britanniques ont mené un blitz de relations publiques appelé « le Grand Rapprochement », promouvant l’unité anglo-américaine.

Le magnat de l’acier d’origine écossaise Andrew Carnegie a appelé ouvertement à une « Union anglo-américaine » en 1893. Il prônait le retour des États-Unis dans l’Empire britannique.

Le journaliste britannique W.T. Stead a plaidé en 1901 pour des « États-Unis du monde anglophones ».

Une solution « canadienne » pour les États-Unis

Du point de vue britannique, le Grand Rapprochement était un échec.

Lorsque la Grande-Bretagne a déclaré la guerre à l’Allemagne en 1914, les troupes ont afflué de tous les coins de l’Empire. Mais pas des États-Unis. Les États-Unis n’ont envoyé des troupes qu’en avril 1917, après deux ans et demi d’intenses pressions de la part des Britanniques.

Pour les Britanniques, ce retard était intolérable. Il prouvait que l’on ne pouvait pas faire confiance aux Américains pour prendre des décisions importantes.

La Table ronde a cherché une solution « canadienne » : manipuler les États-Unis pour qu’ils deviennent un Dominion, la Grande-Bretagne contrôlant leur politique étrangère.

Cela devait se faire discrètement, par des voies détournées.

Pendant les pourparlers de paix de Paris en 1919, les agents de la Table ronde ont travaillé avec des anglophiles américains triés sur le volet (dont beaucoup étaient membres de la Table ronde), afin de concevoir des mécanismes formels pour coordonner la politique étrangère américaine et britannique.

Le mécanisme de contrôle

Le 30 mai 1919, l’Anglo-American Institute of International Affairs (AAIIA) a été créé, avec des branches à New York et à Londres.

Pour la première fois, une structure officielle avait été établie pour harmoniser la politique des États-Unis et du Royaume-Uni au plus haut niveau.

Cependant, le moment était mal choisi. Le sentiment anti-britannique montait aux États-Unis. Beaucoup reprochaient à l’Angleterre de les avoir entraînés dans la guerre. Au même moment, les mondialistes anglais dénonçaient les Américains comme des tire-au-flanc pour ne pas avoir soutenu la Société des Nations.

L’unité anglo-américaine étant temporairement discréditée, les membres de la Table ronde ont décidé de séparer les branches de New York et de Londres en 1920, pour sauver les apparences.

Lors de la séparation, la branche londonienne a été rebaptisée British Institute of International Affairs (BIIA). En 1926, le BIIA a reçu une charte royale, devenant le Royal Institute of International Affairs (RIIA), plus connu sous le nom de Chatham House.

Pendant ce temps, la branche new-yorkaise est devenue le Council on Foreign Relations en 1921.

Après s’être séparé de Chatham House, le CFR a continué à travailler en étroite collaboration avec son homologue britannique, dans le cadre d’un code de secret strict appelé « règles de Chatham House ».

L’agenda du CFR

Le CFR déclare sur son site Internet qu’il « ne prend aucune position institutionnelle sur les questions de politique ». Mais c’est faux.

« L’empreinte de l’internationalisme » est apparente dans toutes les publications du CFR, note le politologue britannique Inderjeet Parmar dans son ouvrage de 2004 intitulé « Les think tanks et le pouvoir en politique étrangère ». Les écrits du CFR témoignent également d’une hostilité marquée à l’égard de ce que le Conseil appelle « l’isolationnisme ».

Parmar conclut que le CFR poursuit deux objectifs :

  1. L’unité anglo-américaine
  2. Le mondialisme

Ce sont les mêmes objectifs que ceux énoncés dans le testament de Rhodes, qui appelait à une union globale anglo-américaine si puissante qu’elle « rendrait les guerres impossibles par la suite… »

« Le vaisseau mère »

Protégé par les « règles de Chatham House », le CFR a longtemps opéré dans l’ombre, son existence même étant inconnue de la plupart des Américains.

Néanmoins, des rumeurs sur son pouvoir ont filtré au fil des ans.

« Peu d’institutions importantes de la société américaine ont été aussi régulièrement mises au pilori que le Council on Foreign Relations », écrivait l’historien Robert J. McMahon en 1985. « Pour les théoriciens de la conspiration de droite comme pour les critiques radicaux de gauche, l’organisation basée à New York a souvent évoqué la crainte d’une minuscule élite tirant malencontreusement les ficelles de la politique étrangère américaine ».

En fait, le contrôle effectif du CFR sur la politique étrangère des États-Unis n’est pas une théorie du complot, mais plutôt un fait bien connu des initiés du Beltway, qui ont surnommé le CFR « le véritable Département d’État ».

En 2009, la secrétaire d’État Hillary Clinton a admis avoir reçu des instructions du CFR, qualifiant son siège new-yorkais de « vaisseau-mère ».

S’exprimant dans le bureau du Conseil nouvellement ouvert à Washington, Clinton a déclaré : « Je me suis souvent rendue, je suppose, au vaisseau-mère à New York, mais il est bon d’avoir un avant-poste du Conseil ici même, en bas de la rue du Département d’État. Nous recevons beaucoup de conseils du Conseil, donc cela signifie que je n’aurai pas à aller aussi loin pour me faire dire ce que nous devrions faire et comment nous devrions penser à l’avenir ».

Le CFR contre Trump

Le candidat Trump n’a pas partagé l’enthousiasme d’Hillary pour les « conseils » britanniques.

Au contraire, les politiques de Trump s’opposaient expressément aux positions britanniques sur le changement climatique, les frontières ouvertes, les accords commerciaux truqués et les guerres sans fin. La politique « America First » de Trump incarnait ce que le CFR appelle « l’isolationnisme ».

C’en était trop pour les Britanniques et leurs collaborateurs américains.

La « Résistance » anti-Trump était née.

Le 16 juin 2015, Trump a annoncé qu’il était candidat à la présidence.

Fin 2015, l’agence d’écoutes britannique GCHQ aurait découvert des « interactions » entre la campagne Trump et les services de renseignement russes.

Le GCHQ a transmis ce « matériel » à John Brennan, alors chef de la CIA, au cours de l’été 2016.

Un titre du 13 avril 2017 du journal britannique The Guardian annonçait fièrement : « Les espions britanniques ont été les premiers à repérer les liens de l’équipe Trump avec la Russie ».

L’article expliquait : « Des sources du renseignement américain et britannique reconnaissent que le GCHQ a joué un rôle précoce et prépondérant dans le coup d’envoi de l’enquête Trump-Russie du FBI… Une source a qualifié l’agence d’écoute britannique de ‘principal dénonciateur’ ».

Ainsi, les renseignements britanniques ont préparé le terrain pour l’enquête Mueller et la mise en accusation du « Russiagate » plus d’un an avant l’élection de Trump.

Appels à la mutinerie militaire

Dix jours seulement après l’entrée en fonction de Trump en 2017, le magazine Foreign Policy a appelé à un « coup d’État militaire » contre le nouveau président.

L’article du 20 janvier 2017 portait le titre « 3 façons de se débarrasser du président Trump avant 2020 ». Le professeur de droit Rosa Brooks y appelait à la mise en accusation de Trump ou à sa destitution en vertu du 25ème amendement.

En dernier recours, selon Brooks, on pourrait essayer une méthode « dont j’aurais dit jusqu’à récemment qu’elle était impensable aux États-Unis d’Amérique : un coup d’État militaire… »

Foreign Policy appartient à la famille Graham, dont la matriarche Katharine Graham a contribué à faire tomber Nixon lorsqu’elle était éditrice du Washington Post.

Les Graham sont des initiés consommés de Washington. Ils n’auraient pas appelé à un « coup d’État militaire » sans le feu vert du « vaisseau-mère ».

Déstabiliser les États-Unis

La preuve de la complicité du CFR est apparue en novembre 2017, lorsque le magazine Foreign Affairs s’est fait l’écho de Foreign Policy, en exhortant les « hauts responsables militaires » à « résister aux ordres » de Trump, et à envisager de le destituer en vertu du 25ème amendement.

Foreign Affairs est le journal officiel du Council on Foreign Relations.

Tout au long de la présidence de Trump, Foreign Affairs l’a accusé à plusieurs reprises d’instabilité mentale, exhortant les « chefs militaires » et les « officiers du cabinet » à se tenir prêts à l’évincer.

Venant du « vaisseau-mère », ces incitations avaient un poids d’autorité inhabituel. Elles ont attisé les flammes de la rhétorique de Washington, ébranlant la nation et faisant de l’insurrection et du coup d’État la « nouvelle normalité » de la politique américaine.

Étant donné l’indéniable pedigree britannique du CFR, la rhétorique surchauffée du magazine Foreign Affairs soulève des questions sur les motivations britanniques.

Il est clair que Whitehall a considéré Trump comme une menace existentielle. Mais pourquoi ? Pourquoi les quolibets de Trump sur la politique commerciale ont-ils été jugés si menaçants pour les intérêts britanniques qu’ils justifiaient une mutinerie militaire ?

Neutraliser la menace américaine

Je crois que la réponse peut être trouvée dans les écrits originaux du groupe Rhodes.

Dans son livre de 1901 intitulé « L’américanisation du monde », le journaliste britannique W.T. Stead – proche collaborateur de Rhodes – soutenait que l’Angleterre n’avait que deux choix. Elle doit fusionner avec les États-Unis ou être remplacée par eux.

Le choix était clair. Fusionner avec les États-Unis pourrait sauver la place de la Grande-Bretagne dans le monde. Mais toute tentative de rivaliser avec les États-Unis ne peut que se solder par une défaite.

Dans les années 1890, les dirigeants britanniques savent déjà que le maintien de l’ordre dans leur empire est devenu trop coûteux. L’octroi de l’autonomie aux Dominions permettait d’économiser un peu d’argent, en rendant les Dominions responsables de leur propre défense. Mais les dépenses militaires étaient encore trop élevées.

En 1906, le banquier britannique Lord Avebury s’est plaint que les États-Unis s’enrichissaient aux dépens de la Grande-Bretagne. Alors que les États-Unis profitaient de la Pax Britannica, la Grande-Bretagne dépensait 60% de plus que les États-Unis pour son armée, afin que le monde reste sûr pour les affaires.

Aujourd’hui – grâce au CFR – la situation est inversée en faveur de la Grande-Bretagne.

Maintenant, les États-Unis contrôlent le monde, tandis que les investisseurs britanniques s’enrichissent grâce à la Pax Americana. Les dépenses militaires britanniques ne représentent plus qu’une fraction des américaines.

Compte tenu de ces faits, il devient plus facile de comprendre pourquoi les Britanniques ne voulaient pas que Trump bouleverse le panier à salade.

Les nouveaux impérialistes

Les élites britanniques ne se contentaient pas de transférer le coût de l’empire aux États-Unis. Elles voulaient également garder le contrôle de la politique impériale, et ainsi avoir le beurre et l’argent du beurre. Avec l’aide du CFR, elles ont été très près d’atteindre cet objectif.

Le mouvement « New Imperialist » en Grande-Bretagne cherche à reconstruire l’influence mondiale du Royaume-Uni, sur le dos de l’armée américaine. L’historien britannique Andrew Roberts a annoncé ce nouveau mouvement dans un article paru le 8 janvier 2005 dans le Daily Mail.

Le titre résume bien leur philosophie : « Recoloniser l’Afrique ».

Soutenant que « l’Afrique n’a jamais connu de meilleurs moments que sous la domination britannique », Roberts appelle sans détour à la « recolonisation ». Il affirme que les principaux hommes d’État britanniques soutiennent « en privé » cette politique, mais « ne pourront jamais être vus comme l’approuvant publiquement… »

Roberts se vante que la plupart des dictatures africaines s’effondreraient à « la simple arrivée à l’horizon d’un porte-avions d’un pays anglophone… »

Il n’a pas précisé quel « pays anglophone » serait censé fournir des porte-avions pour de telles aventures, mais je vous donne trois chances de deviner.

La révolution inachevée des États-Unis

Plus de cent ans ont passé depuis que W.T. Stead a averti que la Grande-Bretagne devait fusionner avec les États-Unis ou être remplacée par elle. Peu de choses ont changé.

Les élites britanniques sont toujours confrontées au même choix. Elles ne peuvent pas accepter un monde dirigé par les Américains, elles doivent donc trouver des moyens de les contrôler.

Pour la part des Américains, ils ne doivent pas accepter leur contrôle.

Le défi de la génération américaine est de rompre le charme du soft power britannique.

Achever le travail de leur révolution inachevée.

Les Nouveaux Impérialistes Poussent CANZUK

Seize ans après l’annonce du « Nouvel Impérialisme », Andrew Roberts et ses collègues impérialistes continuent de faire pression pour réaliser le rêve de Cecil Rhodes d’une union anglophone.

Dans un éditorial du Wall Street Journal daté du 8 août 2020, Roberts fait la promotion du traité CANZUK, qui vise à unir le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Grande-Bretagne dans un super-État mondial, « capable de faire front avec les États-Unis » contre « une Chine de plus en plus revancharde ».

Comme toujours, Roberts fait des plans pour les États-Unis.

Comme d’habitude, ses plans impliquent de les faire entrer en guerre.

Les élites britanniques ne comprendront jamais les Américains

Dans son livre de 2006 intitulé « Histoire des peuples anglophones depuis 1900 », Roberts suggère avec désinvolture que l’Amérique serait mieux sous une monarchie.

Un gouvernement monarchique aurait épargné aux Américains le traumatisme du Watergate, affirme-t-il. Un monarque serait intervenu et aurait renvoyé Nixon, tout comme la reine Elizabeth II a renvoyé le premier ministre australien Gough Whitlam en 1975.

Pas besoin d’un quelconque processus démocratique.

Roberts ne se demande pas comment une telle intervention royale aurait été acceptée par la « majorité silencieuse » qui a voté pour Nixon et l’a soutenu.

MAGA contre MABA

En résumé, Trump cherchait à rendre l’Amérique grande à nouveau (MAGA) en restaurant son indépendance et son autosuffisance.

Le CFR cherche à rendre l’Amérique britannique à nouveau (MABA).

C’est aussi simple que cela.

Si les années Trump nous ont appris quelque chose, c’est que MAGA et MABA ne font pas bon ménage.

Dès l’instant où il y a un président qui défend la souveraineté américaine, les Britanniques deviennent fous, et poussent les États-Unis au bord de la guerre civile.

Il est clair que les États-Unis ne peuvent pas être « grands » et « britanniques » en même temps.

Ils doivent choisir l’un ou l’autre.


source : https://www.lewrockwell.com

traduit par Réseau International




Le complexe industriel des virus pandémiques est la plus grande menace mondiale

[Source anglophone : mercola.com]

[Illustration : image du jeu Big-Pharma]

Analyse du Dr Joseph Mercola

Résumé

►Le complexe industriel du virus pandémique — un terme inventé par Jonathan Latham, docteur en médecine — est un ensemble imbriqué de sociétés et d’autres institutions qui se nourrissent et se soutiennent mutuellement avec des biens et des services de manière auto-renforcée. Il s’agit d’une entreprise qui utilise l’argent public pour le profit privé.

►Il comprend des organisations philanthropiques qui agissent comme des tireurs de ficelles, des influenceurs et des centres de profit, le ministère de la Défense, qui est à la fois une vache à lait et un provocateur, les universitaires, qui assurent les relations publiques, et les organisations universitaires à but non lucratif qui agissent comme des blanchisseurs d’argent.

►Le complexe industriel du virus pandémique est censé être bénéfique et transparent. En tant que tel, il a une image de respectabilité qui doit être maintenue, c’est pourquoi les universitaires et les organisations philanthropiques et à but non lucratif jouent un rôle si important dans ce système. Ensemble, ils contribuent à masquer le véritable programme sous un vernis de respectabilité et de bien public.

►L’une des dernières tactiques de propagande utilisées pour façonner l’opinion publique et décourager la curiosité consiste à accuser toutes les demandes de renseignements d’être « anti-science ».

►Lorsqu’une science dangereuse a le potentiel d’anéantir l’humanité, il y a lieu de s’inquiéter pour les personnes réfléchies de tous bords politiques. Ce n’est pas de l’anti-science. C’est de l’anti-imprudence, et pour éviter une autre catastrophe, les responsables doivent être tenus de rendre compte de leurs actions.

Dans la conférence ci-dessus du 22 janvier 2021, Jonathan Latham, Ph.D., discute de ce qu’il a appelé le complexe industriel des virus pandémiques — ce qu’ils sont, comment ils fonctionnent et interagissent avec des éléments au sein des complexes académiques, militaires et commerciaux, et comment ils ont essayé d’obscurcir les faits qui indiquent que le SRAS-CoV-2 est un virus fabriqué par l’homme et provenant d’un laboratoire.

J’ai déjà interviewé Latham à plusieurs reprises. Il est l’éditeur d’Independent Science News, un site web qui fournit des commentaires critiques sur l’alimentation, l’agriculture et la biotechnologie. Ce site fait partie du Bioscience Resource Project, un groupe d’intérêt public éducatif à but non lucratif, cofondé par Latham et Allison Wilson, qui fournit des recherches et des analyses indépendantes sur le génie génétique et ses risques.

M. Latham souligne qu’il n’existe actuellement aucune donnée suggérant une origine zoonotique naturelle du SRAS-CoV-2. En revanche, de nombreuses preuves et données suggèrent que le virus a été manipulé génétiquement à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) en Chine. Une grande partie des recherches correspondantes ont été effectuées par un scientifique du nom de Shi Zheng-Li, docteur en médecine.

« Le complexe industriel des virus pandémiques est un ensemble imbriqué de sociétés et d’autres institutions qui se nourrissent et se soutiennent mutuellement en fournissant des biens et des services de manière auto-renforcée. »

Jonathan Latham, Ph.D.

Il poursuit en résumant la théorie du passage des mineurs de Mojiang. Cette théorie postule que le virus a évolué à l’intérieur des corps de six mineurs qui sont tombés malades avec une infection suspectée d’être un nouveau coronavirus en 2012. Certains des mineurs ont été malades pendant plusieurs semaines — un laps de temps suffisant pour que le virus mute, selon M. Latham.

Des échantillons viraux provenant des mineurs ont été envoyés au WIV. Latham et Wilson pensent que c’est la recherche sur ces échantillons qui a conduit à une libération accidentelle du virus fin 2019.

Le complexe industriel des virus pandémiques

Latham décrit le complexe industriel du virus pandémique comme « un ensemble imbriqué de sociétés et d’autres institutions qui se nourrissent et se soutiennent mutuellement en fournissant des biens et des services de manière auto-renforcée ». Il s’agit d’une entreprise qui utilise l’argent public pour des profits privés. Il note également que nombre de ces participants jouent des rôles inattendus. Par exemple :

Les organisations philanthropiques agissent comme des tireurs de ficelles, des influenceurs et des centres de profit le ministère de la Défense est à la fois une vache à lait et un provocateur

Les milieux universitaires assurent les relations publiques par le biais de médias traditionnels contrôlés par des organisations philanthropiques et l’industrie pharmaceutique.

Les organisations académiques à but non lucratif servent de blanchisseurs d’argent

« Ces rôles non traditionnels sont destinés à confondre et à camoufler les différentes parties mobiles de ce qui est une situation complexe », explique Latham, « protégeant ainsi l’ensemble de l’examen. » S’il existe de nombreuses similitudes entre le complexe militaro-industriel et le complexe industriel des virus pandémiques, il existe une différence importante entre les deux.

Le complexe industriel du virus pandémique est tourné vers le public, et on attend de lui qu’il soit bénéfique et transparent. En tant que tel, il a une image de respectabilité qui doit être maintenue, et c’est pourquoi les universitaires et les organisations philanthropiques et à but non lucratif jouent un rôle si important dans ce projet.

Ensemble, ils contribuent à masquer le véritable programme sous un vernis de respectabilité et de bien public. En fait, ils entretiennent l’illusion que tout ce qui se passe est destiné à l’amélioration de l’humanité, alors qu’il s’agit en réalité d’un projet lucratif.

Latham pense que le complexe industriel du virus de la pandémie a joué un rôle décisif dans l’effort visant à occulter l’origine probable de la pandémie. Il pense également que c’est le cadre manquant qui permet d’expliquer la politisation de la pandémie.

Tentatives d’obstruction précédentes des épidémies d’origine humaine

Dans sa conférence, Latham passe en revue une partie de l’histoire de ce complexe industriel de pandémie virale. En 2014, une épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a été imputée de manière décisive à un transfert zoonotique à partir de chauves-souris infectées. Selon un rapport publié dans EMBO Molecular Medicine,(([1]EMBO Molecular Medicine 2015 ; 7 :17-23(PDF) )) un garçon de 2 ans jouant avec des chauves-souris dans une souche d’arbre était le patient zéro.

Cependant, bien que le journal n’ait pas réussi à produire des preuves concluantes pour étayer sa conclusion, les médias occidentaux ont repris cette histoire. En Afrique de l’Ouest, cependant, la rumeur voulait que la véritable source de l’épidémie soit un hôpital de la Sierra Leone, qui abritait un laboratoire biologique où se déroulaient des recherches sur Ebola et les virus apparentés, comme celui de la fièvre de Lassa.

Cette recherche a été largement financée par le ministère de la Défense des États-Unis. Ce financement s’explique par le fait que les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont récemment classé le virus de la fièvre de Lassa parmi les substances infectieuses de catégorie A, c’est-à-dire parmi les agents pathogènes susceptibles d’être utilisés comme armes biologiques par des terroristes. Les recherches ont été menées sous les auspices du Consortium sur la fièvre hémorragique virale, dirigé par l’université de Harvard.

Le Consortium est également lié à d’autres institutions universitaires, dont l’université de Tulane, le Scripps Research Institute, l’université de Californie à San Diego, le Broad Institute de Boston et l’université du Texas, ainsi qu’à un certain nombre de sociétés pharmaceutiques privées.

Selon M. Latham, les déclarations faites par certaines des personnes impliquées dans la recherche suggèrent qu’elles profitaient des normes de biosécurité laxistes et inférieures de l’Afrique de l’Ouest.

Dans son livre intitulé « The Ebola Outbreak in West Africa : Corporate Gangsters, Multinationals & Rogue Politicians », Chernoh Bah fournit des preuves démontrant que l’histoire du Patient Zéro était une fraude. Le jeune garçon est mort à l’âge de 18 mois, bien trop jeune pour jouer avec des chauves-souris, et on ne lui a jamais diagnostiqué d’Ebola. Aucun membre de sa famille ne l’a été non plus. Le premier cas d’Ebola enregistré a en fait été découvert en Guinée, environ trois mois après la mort du petit garçon.

Bah a également découvert d’autres trous béants dans le récit. Par exemple, en dépit d’un échantillonnage à grande échelle, aucun virus Ebola n’a jamais été trouvé dans un animal, et aucune mortalité animale n’a eu lieu avant l’épidémie, ce qui est généralement le cas dans les cas de zoonoses naturelles.

Malgré les problèmes évidents que pose le récit officiel, aucune enquête formelle sur la théorie de la fuite du laboratoire n’a jamais été menée.

Suivez l’argent

Selon Latham, nous pouvons tirer un certain nombre d’enseignements de cette histoire. Tout d’abord, les évasions de laboratoires sont probablement plus fréquentes que nous ne le pensons, et des épidémies largement considérées comme zoonotiques peuvent ne pas être du tout d’origine zoonotique. Un autre exemple est l’épidémie de SIDA, que vous pouvez découvrir dans le livre « The River : Un voyage à la source du VIH et du sida ».

La deuxième chose que nous pouvons apprendre de l’histoire d’Ebola en Afrique de l’Ouest concerne la piste de l’argent. Le ministère américain de la Défense a financé les recherches menées par le Consortium sur la fièvre hémorragique virale. D’autres sources alternatives souvent utilisées sont le financement de la santé publique et l’aide internationale. Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse de biodéfense, de financement de la santé publique ou d’aide humanitaire, l’argent vient de We the People [= Nous le peuple].

Troisièmement, les entreprises membres du Consortium avaient un modèle commercial spécifique en tête, et il n’avait rien à voir avec la protection des Africains vulnérables contre lassa ou Ebola. L’objectif des entreprises pharmaceutiques est de vendre des vaccins, des médicaments et des outils de diagnostic, principalement aux armées américaines ou européennes.

Le fait que le récit de l’épidémie d’Ebola de 2014 n’ait pas été contesté témoigne d’un manque inquiétant de rigueur académique, et ce n’était certainement pas la première fois. Comme l’a noté Latham, les scientifiques ne remplissent pas leur rôle de recherche et de diffusion de la connaissance et de la compréhension.

« Au lieu de cela, de plus en plus souvent, le monde universitaire crée des fictions », dit-il. Ils créent des « récits commodes et intéressés ». Les médias traditionnels travaillent main dans la main avec ces universitaires, servant de porte-voix à leurs affirmations scientifiques douteuses.

La science utilisée à des fins de relations publiques

Un exemple de la façon dont les entreprises utilisent les universitaires pour façonner un récit et manipuler l’opinion publique a été lorsque, en mai 2020, 77 lauréats du prix Nobel ont signé une lettre publique exhortant le gouvernement américain à rétablir le financement d’EcoHealth Alliance, qui a sous-traité la recherche sur les gains de fonction sur les coronavirus au WIV. Plus tôt dans l’année, le président Trump avait ordonné aux National Institutes of Health d’annuler ce financement.

La lettre a été organisée par Sir Richard Roberts, biologiste moléculaire et lauréat du prix Nobel, qui se trouve également être un cadre supérieur de New England Biolabs, un fabricant d’équipements et de réactifs de laboratoire.

« Réduire les fonds pour la recherche sur les virus biotechnologiques menace leur activité principale », dit Latham. Alors, Roberts est-il vraiment une partie désintéressée ? Ou bien a-t-il un intérêt très vif à ce que la recherche sur les gains de fonction dangereux se poursuive, quels que soient les risques ?

En 2016, Roberts a organisé une campagne similaire, dans laquelle 107 lauréats du prix Nobel ont attaqué Greenpeace pour avoir soi-disant bloqué l’approbation du riz doré OGM.

Le National Press Club de Washington D.C. a attiré l’attention du pays sur cette lettre en organisant une conférence de presse officielle. L’un des organisateurs de cette conférence de presse était un ancien responsable des relations publiques de Monsanto, et le site web créé pour promouvoir la campagne a été retracé jusqu’à l’industrie biotechnologique.

« Le fait est que ces lettres n’ont rien de spontané », dit Latham. « Ce sont des manœuvres de relations publiques soigneusement chorégraphiées… Ce qui est réellement défendu, c’est le chevauchement des intérêts de sociétés comme New England Biolabs et Monsanto. Dans ce monde, la science et les scientifiques sont des pions utiles avec lesquels on peut façonner l’opinion publique. »

La propagande provient désormais des sources les plus improbables

L’une des dernières tactiques de propagande employées pour façonner l’opinion publique et décourager la curiosité consiste à dire que si vous vous préoccupez des fuites potentielles dans les laboratoires, vous êtes anti-science et un pro-Trumper raciste.

Si vous déposez des demandes de liberté d’information (FOIA) auprès de scientifiques, vous êtes anti-science. Si vous interrogez le Dr Anthony Fauci, vous êtes anti-science.(([2]New York Post 9 juin 2021))(([3] New York Post 21 juin 2021)) Si vous êtes contre les OGM, vous êtes anti-science. Si vous êtes contre la recherche sur le gain de fonction, vous êtes anti-science. Si vous êtes contre l’énergie nucléaire, vous êtes anti-science. C’est un stratagème et rien d’autre. Malheureusement, cette propagande est maintenant vomie par les sources les plus improbables, comme Mother Jones.

Le 14 juin 2021, Mother Jones a publié un article à charge sur le Center for Food Safety, rédigé par Kiera Butler.(([4] Mother Jones 14 juin 2021)) En mai 2021, le Center for Food Safety a intenté un procès au NIH dans le but de forcer l’agence à révéler son financement de la recherche sur les gains de fonction.

« Les virologues affirment que ce type de recherche est vital et a conduit à de nombreuses découvertes médicales importantes, notamment pendant la pandémie de COVID-19. Mais le Center for Food Safety soutient que la recherche sur le gain de fonction est trop dangereuse pour être poursuivie », écrit Butler.

« Pourquoi ce groupe de gauche, spécialisé dans l’alimentation et l’agriculture, s’oppose-t-il à la recherche virologique de haut niveau ? La clé de la réponse est liée à l’opposition de longue date du Center for Food Safety à la pratique du génie génétique. Lors d’un récent appel téléphonique, j’ai parlé à M. Kimbrell du CFS, qui m’a expliqué ce qu’il considère comme le lien.

« Vous manipulez génétiquement des bactéries et des plantes, puis des animaux, puis des embryons — tout cela s’est produit, avec quelques promesses, mais aussi beaucoup de dangers et de menaces », a-t-il déclaré.

« Les virus ne sont pas techniquement des organismes, mais ce sont des éléments biologiques vivants. Donc, ils s’intègrent parfaitement dans ce récit : Ce n’est pas parce que nous pouvons faire quelque chose que nous devons le faire.« 

M. Kimbrell a déclaré qu’il pensait “absolument” que la pandémie était le résultat d’une dissémination accidentelle en laboratoire. Selon lui, des scientifiques de l’Institut de virologie de Wuhan ont utilisé un gain de fonction pour améliorer un coronavirus. Le virus s’est ensuite échappé du laboratoire, s’est répandu de manière incontrôlée et a provoqué la pandémie de COVID-19. Donc, en fait, la recherche sur le gain de fonction a provoqué la pandémie. »

M. Butler évoque également l’Organic Consumers Association, l’U.S. Right to Know, l’International Center for Technology Assessment et la Children’s Health Defense, qui ont tous soulevé des questions et des inquiétudes au sujet de ce type de recherches dangereuses sur les agents pathogènes. Selon Butler, ils n’ont pas à remettre en question ce type de recherche, et leur implication pourrait nous mettre tous en danger.

« Avec des dizaines de milliers d’adeptes sur les médias sociaux, les groupes anti-OGM ont la possibilité de renverser le cours de l’opinion publique ; dans la balance se trouve une science qui pourrait potentiellement aider à prévenir la prochaine pandémie », écrit-elle.

Butler accusé de faute professionnelle journalistique

Fidèle à son habitude de propagandiste, Butler poursuit en réfutant les préoccupations relatives au gain de fonction par un commentaire du président de l’Alliance EcoHealth, Peter Daszak Ph.D., l’un des individus les plus conflictuels que l’on puisse trouver. En effet, ses conflits d’intérêts sont devenus si connus qu’il a récemment été écarté de la commission du Lancet chargée d’enquêter sur l’origine du COVID-19 pour cette raison.(([5] Newsbinding.com 21 juin 2021))(([6] Fox News 21 juin 2021))

Il cite le Dr Peter Hotez, un autre acteur hautement compromis financé par l’industrie qui a publiquement appelé à des attaques de cyber guerre contre les citoyens américains qui ne sont pas d’accord avec les récits officiels du COVID.

Dans une réfutation cinglante, Andrew Kimbrell, avocat fondateur du Center for Food Safety, accuse Butler de « faute professionnelle journalistique »,(([7] GMWatch 17 juin 2021)) et à juste titre, à mon avis. Elle tente clairement de semer la confusion dans l’esprit des lecteurs en soulignant que le terme ‘gain de fonction’ est une définition large et qu’une grande partie de la recherche sur le gain de fonction est à la fois inoffensive et précieuse.

Cependant, ce n’est pas le genre de recherche qui préoccupe le Center for Food Safety ou quiconque. L’action en justice du Center for Food Safety porte spécifiquement sur la manipulation d’agents pathogènes afin de les rendre plus virulents et dangereux pour l’homme, et elle n’a pas interrogé un seul scientifique conventionnel qui ait mis en garde contre les dangers associés à cette pratique, même s’il en existe des dizaines.

Dans l’ensemble, l’article de Butler ressemble à de la propagande classique, créée par ceux-là mêmes qui ont quelque chose à cacher. Comme l’a noté GM Watch :(([7] GMWatch 17 juin 2021))

« L’Alliance for Science, financée par Gates, a rapidement fait la promotion de l’article de Butler. Il s’agit d’une campagne de relations publiques basée à Cornell qui met en avant les points de vue de l’industrie agrochimique et tente de saper les critiques de l’industrie, en particulier ceux qui s’inquiètent des OGM.

Dans le cadre de cet effort, l’Alliance for Science s’est présentée comme un organisme expert en matière de mythes sur la pandémie, alors qu’elle n’a aucune compétence en la matière. L’un des premiers exemples est un article publié par Mark Lynas, son employé, qui a qualifié GMWatch, entre autres, de théoricien de la conspiration pour avoir affirmé que le virus avait pu fuir accidentellement d’un laboratoire.

Sur Twitter, Mary Mangan, qui siège au conseil consultatif de l’Alliance, a suivi de près et commenté les « groupes anti-OGM » qui ont demandé que l’hypothèse de la fuite du laboratoire soit prise au sérieux…

Il est intéressant de noter qu’une journaliste a déclaré au HuffPost, à propos d’une affaire judiciaire impliquant Monsanto, qu’elle pensait que Mangan avait essayé de la ‘jouer’ pour faire un coup bas à l’un des témoins experts critiquant l’herbicide Roundup de la société. Se pourrait-il que Mme Butler ne soit pas aussi résistante à l’idée d’être manipulée ? »

La recherche par gain de fonction constitue une menace très réelle

Un autre article de propagande clair a été publié par Hotez dans The Daily Beast, le 21 juin 2021.(([8] Daily Beast)) Ces dernières semaines, le rôle de Fauci dans la pandémie est devenu de plus en plus clair, et il est loin d’être flatteur. Il a financé des recherches dangereuses qui pourraient en fait avoir entraîné une épidémie mondiale. Aujourd’hui, il tente de détourner le blâme en disant que les attaques personnelles à son encontre ‘représentent un assaut contre la science américaine’, et Hotez fait tout ce qu’il peut pour renforcer cette notion ridicule.

Pour ce faire, Hotez va un peu plus loin, en liant les attaques contre Fauci à des attaques non seulement contre la science, mais aussi contre le fondement même de la démocratie. Selon Hotez, ‘la morale

Le courage et la défense des valeurs démocratiques exigent que le peuple américain apporte son soutien total aux scientifiques et aux institutions scientifiques. Agir autrement, c’est capituler devant les forces de l’insurrection(([8] Daily Beast))

Comme Butler, Hotez passe un temps fou à essayer de dépeindre les préoccupations concernant les recherches dangereuses sur des agents pathogènes qui ont le potentiel de nous tuer tous comme un problème d’extrême droite, raciste, anti-science, anti-démocratie, alors qu’il n’en est rien.

Lorsqu’une science dangereuse a le potentiel d’anéantir l’humanité, il y a lieu de s’inquiéter pour les personnes réfléchies de tous bords politiques. Ce n’est pas de l’anti-science. C’est de l’anti-imprudence, et pour éviter une autre catastrophe, les responsables doivent être tenus de rendre compte de leurs actes. Il est clair que toutes les sciences ne sont pas dangereuses. Être contre la science imprudemment dangereuse ne signifie pas que vous êtes contre toute la science ou la science en général.

Si nous voulons éviter qu’une autre pandémie de ce type ne se produise à l’avenir, nous devons d’abord déterminer l’origine du SRAS-CoV-2 et la manière dont il s’est retrouvé dans la population. S’il peut être prouvé qu’il provient d’un laboratoire, nous devons alors identifier les personnes responsables de sa création et de sa diffusion et les tenir pour responsables de leurs actions et/ou de leur négligence. Enfin, nous devons empêcher qu’une telle situation ne se reproduise en interdisant les recherches dans lesquelles les agents pathogènes sont manipulés à dessein pour les rendre plus dangereux.

Pour aller au fond des choses, nous devons examiner le complexe industriel des virus pandémiques. Nous devons disséquer son fonctionnement et la manière dont ses membres sont liés et travaillent ensemble pour masquer la vérité.

Sources et références




L’Apple Daily ou la quintessence du « China Bashing »

Par Ahmed Bensaada

Les médias mainstream s’égosillent à en perdre haleine, les titres des journaux se disputent des aphorismes fallacieux, les « spécialistes » inondent les plateaux de télés, des reportages sont diffusés sur la chose…

Bref, toute la meute médiatique occidentale hulule à l’unisson : le journal Hongkongais Apple Daily a été fermé par les « méchants » Chinois.

Joe Biden a dénoncé « un triste jour » pour la liberté de presse et le New York Times a titré : « « Fruit interdit »: Apple Daily, un journal pro-démocratie à Hongkong, est contraint de fermer ». De son côté, Le Monde signale: « À Hongkong, le quotidien pro-démocratie « Apple Daily » annonce sa disparition cette semaine »

Les expressions magiques étaient donc lancées : « liberté de presse » et, surtout, « journal pro-démocratie ». En effet, dans la conception occidentale et américaine en particulier, l’exportation de la démocratie vers les régions « barbares » nécessitent des journaux et des médias locaux pour promouvoir un agenda spécifique à la mission de « démocratisation ». On en sait quelque chose en Algérie (lire un de mes articles sur le sujet : ici ou ). Et cela, en plus de la formation de cyberdissidents « autochtones », de leur financement et de leur réseautage (lire un de mes articles sur le sujet).

Mais comme les médias mainstream sont des experts du mensonge par omission et de la circulation circulaire de l’information, leurs articles développent une vision dichotomique de la nouvelle. D’un côté, il y a les bons (les journalistes pro-démocratie, symboles de la liberté de presse) et de l’autre, il y a les mauvais (les autorités chinoises).

Mais, il s’agit de gratter juste un peu le vernis pour comprendre que cette présentation des faits est trompeuse.

L’Apple Daily appartient à Jimmy Lai (de son vrai nom Lai Chee-Ying), un homme d’affaire hongkongais, milliardaire et magnat de la presse. Il est propriétaire de journaux ouvertement pro-manifestants et opposés à la politique chinoise, ce qui lui vaut d’être souvent traité de « traitre sécessionniste », « à la solde de la CIA » ou de « financer les émeutes » par les médias gouvernementaux.

Jimmy Lai: milliardaire hongkongais et magnat de la presse

Jimmy Lai est aussi un fervent admirateur du Président Trump. Dans une entrevue accordée à CNN, il déclara :

« Monsieur le Président, vous êtes le seul à pouvoir nous sauver. […] Si vous nous sauvez et arrêtez les agressions de la Chine, vous sauvez également le monde. »

Il publia une lettre en première page du Apple Daily pour implorer le président américain de défendre Hongkong. La dernière phrase est : « Monsieur le Président, s’il vous plait, aidez-nous ».

Jimmy Lai a également déclaré à Bloomberg News qu’il pensait que Trump devrait commencer par des sanctions contre les responsables chinois :

« La sanction la plus efficace … est de geler le compte bancaire de l’argent corrompu des hauts fonctionnaires chinois aux États-Unis et dans le monde libre. Je pense que cela en effraiera beaucoup d’entre eux ».

De son côté, le Président Trump lui rendit la politesse en le qualifiant d’« homme courageux » tout en lui exprimant son soutien.

Les accointances entre les dissidents de Hongkong et les autorités américaines sont nombreuses et variées. Même si on ne tient compte que de celles qui ont été rapportées par les médias, leur nombre et leur niveau laissent perplexe tout observateur de la scène politique hongkongaise et ne laisse aucun doute sur l’ingérence des États-Unis dans ce dossier si sensible pour la Chine.

Regardons cela d’un peu plus près et prenons le cas de Jimmy Lai. Juste en 2019, il eut de multiples rencontres au plus haut niveau. Ainsi, début juillet 2019, il s’est réuni à Washington avec le Secrétaire d’État Mike Pompeo, le Vice-président Mike Pence et le Conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton.

Jimmy Lai rencontre le vice-président américain Mike Pence à la Maison Blanche, le 8 juillet 2019
John Bolton et Jimmy Lai (Washington, le 10 juillet 2019)
Commentaire du journaliste Nicholas Wadhams:
« Très inhabituel pour un visiteur non gouvernemental d’obtenir ce type d’accès« 

Le 3 août 2019, il a été aperçu avec Christian Whiton, un expert américain du « smart power ». Whiton a été conseiller principal dans les administrations Donald Trump et George W. Bush. Chercheur en stratégie et diplomatie publique, il est auteur du livre « Smart Power: Between Diplomacy and War ».

D’autre part, le 12 octobre 2019, Jimmy Lai, en compagnie de Anson Chan, rencontra le sénateur Ted Cruz à Hongkong.

Le 22 octobre 2019, Mme Nancy Pelosi, Présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, posta une photo sur Twitter, posant avec Jimmy Lai et d’autres dissidents hongkongais. Le texte qui l’accompagnait était dithyrambique :

« Je suis très heureuse d’accueillir Jimmy Lai, Martin Lee et Janet Pang au Capitole américain. Mon plein soutien et mon admiration vont à ceux qui sont descendus dans la rue semaine après semaine pour protester non violemment afin de lutter pour la démocratie et l’état de droit à Hongkong. »

Pour mettre fin aux différentes manifestations ouvertement soutenues par les États-Unis (lire mon article sur le sujet) qui ont régulièrement paralysé Hongkong, le gouvernement chinois a promulgué le 30 juin 2020 « la loi sur la sécurité nationale ».

Cette loi comprend six chapitres de 66 articles qui punissent quatre crimes: la sécession, la subversion, le terrorisme et lacollusionavecl’étranger. Ces crimes peuvent conduire à la prison à perpétuité (ou un minimum 10 ans). C’est en vertu de cette loi que Jimmy Lai a été condamné, le vendredi 16 avril 2021, à 14 mois de détention pour son rôle dans l’organisation, en 2019, de deux grandes manifestations à Hongkong.

L’implications de l’Apple Daily et de son propriétaire dans les manifestations hongkongaises contre l’administration centrale chinoise ainsi que les étroites relations de Jimmy Lai avec les politiciens américains de très haut rang montrent que la décision de fermeture du journal tombe automatiquement sous le coup de la loi protégeant l’intégrité et la souveraineté de la Chine.

Il faut comprendre que depuis des années Hongkong représente le Cheval de Troie à travers lequel les États-Unis cherchent à déstabiliser la Chine, pays qui gagne actuellement sur tous les terrains de la prospérité. C’est pour cette raison que Mike Pompeo a promis que « Les États-Unis ne resteront pas les bras croisés pendant que la Chine engloutit Hongkong dans sa gueule autoritaire ».

Cette histoire devrait évidemment être méditée par les autorités algériennes car, malgré certaines différences socioéconomiques et historiques, de nombreuses similitudes existent entre ce qui se passe à Hongkong et ce qui se déroule actuellement en Algérie.

Note : Cet article comporte des extraits de ma contribution à un livre collectif sur la Chine qui va bientôt paraître en France.




La comédie de la « théorie du complot »

[Source : Aube Digitale]

Le rapport de Biden sur la « Stratégie nationale de lutte contre le terrorisme intérieur », publié la semaine dernière, déclare que pour « renforcer la foi dans la démocratie américaine », il faut « trouver des moyens de contrer l’influence et l’impact des dangereuses théories du complot ». Au cours des dernières décennies, les théories du complot se sont multipliées presque aussi vite que les mensonges et les dissimulations des gouvernements. Bien que de nombreuses allégations soient ridiculement farfelues, l’establishment politique et les médias apposent systématiquement l’étiquette « théorie du complot » à toute remise en cause de leur domination.

Selon Cass Sunstein, professeur de droit à Harvard et tsar de la réglementation d’Obama, une théorie du complot est « un effort pour expliquer un événement ou une pratique en faisant référence aux machinations de personnes puissantes, qui ont également réussi à dissimuler leur rôle ». Les citoyens raisonnables sont censés présumer que le gouvernement crée des milliers de milliards de pages de nouveaux secrets chaque année pour leur propre bien, et non pour cacher quoi que ce soit au public.

Au début des années 1960, les théories du complot étaient pratiquement un non-sujet, car 75 % des Américains faisaient confiance au gouvernement fédéral. Une telle crédulité n’a pas survécu à l’assassinat de John F. Kennedy. Sept jours après que Kennedy a été abattu le 22 novembre 1963, le président Lyndon Johnson a créé une commission (connue plus tard sous le nom de Commission Warren) pour supprimer la controverse sur l’assassinat. Johnson et le chef du FBI, J. Edgar Hoover, ont intimidé les membres de la commission pour qu’ils publient rapidement un rapport approuvant la version de l’assassinat selon laquelle il s’agissait d’un tireur isolé et fou. Le leader de la minorité de la Chambre des représentants, Gerald Ford, membre de la commission, a révisé le rapport final du personnel pour modifier l’endroit où la balle a pénétré dans le corps de Kennedy, sauvant ainsi la théorie de la « balle magique » de Hoover. Après que les conclusions de la Commission Warren ont été ridiculisées comme étant un blanchiment, Johnson a ordonné au FBI de mettre sur écoute les critiques du rapport. Pour protéger l’histoire officielle, la commission a scellé les dossiers clés pendant 75 ans. La vérité n’éclaterait qu’une fois que toutes les personnes impliquées dans la dissimulation auraient obtenu leur pension et seraient mortes.

La controverse entourant la Commission Warren a incité la CIA à s’attaquer officiellement à la notion de théorie du complot. Dans une alerte adressée en 1967 à ses stations et bases à l’étranger, la CIA déclare que le fait que près de la moitié des Américains ne croient pas qu’Oswald a agi seul « est un sujet de préoccupation pour le gouvernement américain, y compris pour notre organisation » et met en danger « toute la réputation du gouvernement américain ». Le mémo demandait aux destinataires d’ « employer des moyens de propagande » et d’exploiter « les contacts amis de l’élite (en particulier les politiciens et les éditeurs), en soulignant… certaines parties du discours sur la conspiration semblent être délibérément générées par des propagandistes communistes. » La preuve ultime de l’innocence du gouvernement : « Une conspiration à l’échelle souvent suggérée serait impossible à dissimuler aux États-Unis. »

La CIA a toutefois dissimulé un large éventail d’assassinats et de coups d’État étrangers qu’elle a menés jusqu’à ce que des enquêtes du Congrès, au milieu des années 1970, ne lèvent le voile. Le New York Times, qui a révélé le mémo de la CIA en 1977, a noté que la CIA « a réuni sa machine de propagande pour soutenir une question qui préoccupe beaucoup plus les Américains, et la CIA elle-même, que les citoyens d’autres pays ». Selon l’historien Lance deHaven-Smith, auteur de Conspiracy Theory in America, « la campagne de la CIA visant à populariser le terme « théorie du complot » et à faire de la croyance au complot une cible de ridicule et d’hostilité doit être créditée… d’être l’une des initiatives de propagande les plus réussies de tous les temps. » (En 2014, la CIA a publié un rapport fortement expurgéadmettant qu’elle avait été « complice » d’une « dissimulation » de JFK en retenant des informations « incendiaires » à la Commission Warren).

L’administration Johnson a également cherché à dépeindre les critiques de sa politique de guerre au Vietnam comme des fous du complot, du moins quand elle ne les dépeignait pas comme des laquais communistes. Au cours des audiences du Sénat de 1968 sur l’incident du golfe du Tonkin, le secrétaire à la Défense Robert McNamara a dénoncé les « insinuations monstrueuses » selon lesquelles les États-Unis avaient cherché à provoquer une attaque nord-vietnamienne et a déclaré qu’il était « inconcevable que quiconque connaissant un tant soit peu notre société et notre système de gouvernement puisse soupçonner l’existence d’une conspiration » visant à conduire la nation à la guerre sous de faux prétextes. Trois ans plus tard, la divulgation des Pentagon Papers a démoli la crédibilité de McNamara et d’autres hauts fonctionnaires de l’administration Johnson qui avaient effectivement entraîné l’Amérique dans la guerre du Viêt Nam sous de faux prétextes.

Les condamnations des théories du complot sont devenues une marque de fabrique de l’administration Clinton. En 1995, le président Bill Clinton a affirmé que les personnes qui pensaient que le gouvernement menaçait leur droit constitutionnel étaient des ingrats dérangés : « Si vous dites que le gouvernement est en train de conspirer pour vous priver de votre liberté, vous vous trompez tout simplement….. Comment osez-vous vous prétendre patriotes et héros ! » La même année, la Maison Blanche a compilé un rapport enfiévré de 331 pages intitulé « Communication Stream of Conspiracy Commerce », attaquant les magazines, les groupes de réflexion et autres qui avaient critiqué le président Clinton. Dans les années qui ont suivi, de nombreuses organisations condamnées dans le rapport de la Maison Blanche ont été la cible d’audits de l’IRS, notamment la Heritage Foundation et le magazine American Spectator, ainsi que près d’une douzaine d’accusateurs individuels très médiatisés de Clinton, dont Paula Jones et Gennifer Flowers. Malgré les protestations de Clinton selon lesquelles il ne représentait aucune menace pour la liberté, même l’ACLU a admis en 1998 que l’administration Clinton s’était « engagée dans la surveillance subreptice, comme les écoutes téléphoniques, à une échelle bien plus grande que jamais auparavant… L’administration utilise des tactiques de peur pour acquérir de vastes nouveaux pouvoirs pour espionner tous les Américains. »

Certaines allégations relatives à la « théorie du complot » exposent de manière comique la naïveté des responsables officiels de la surveillance. En avril 2016, l’université Chapman a mené une enquête auprès des Américains et a annoncé que « la théorie du complot la plus répandue aux États-Unis est que le gouvernement dissimule des informations sur les attentats du 11 septembre, un peu plus de la moitié des Américains ayant cette conviction. » Ce sondage ne demandait pas si les gens croyaient que les World Trade Centers avaient été détruits par un travail de l’intérieur ou que le président George W. Bush avait secrètement organisé les attaques. Au lieu de cela, on a simplement demandé aux gens si « le gouvernement dissimule des informations » sur les attaques. Seul un idiot du village, un professeur d’université ou un éditorialiste pourrait supposer que le gouvernement a fait toute la lumière. Trois mois après la réalisation de l’enquête de l’université Chapman, l’administration Obama a finalement publié 28 pages d’un rapport du Congrès de 2003 qui révélait que des responsables du gouvernement saoudien avaient directement financé certains des pirates de l’air du 11 septembre en Amérique. Cette révélation a fait voler en éclats le scénario soigneusement construit par l’administration Bush, la Commission du 11 septembre et les légions de médias complices. (Les poursuites se poursuivent devant les tribunaux fédéraux pour obliger le gouvernement américain à divulguer davantage d’informations sur le rôle du gouvernement saoudien dans les attentats).

« La théorie du complot » est souvent un drapeau de complaisance pour les médias. En 2018, le New York Times a affirmé que l’utilisation par Trump de l’expression « Deep State » (Etat Profond, ndlr) et d’une rhétorique similaire « attisait les craintes qu’il érode la confiance du public dans les institutions, sapant l’idée de vérité objective et semant des soupçons généralisés sur le gouvernement et les médias d’information. » Cependant, après que les allégations de responsables gouvernementaux anonymes ont suscité la première destitution de Trump en 2019, le chroniqueur du New York Times James Stewart s’est réjoui : « Il y a un État profond, il y a une bureaucratie dans notre pays qui s’est engagée à respecter la Constitution, à respecter l’État de droit… Ils travaillent pour le peuple américain. » L’éditorialiste du New York Times Michelle Cottle a proclamé : « L’État profond est bien vivant » et l’a salué comme « une collection de fonctionnaires patriotes. » Presque immédiatement après que son existence n’a plus été niée, l’État profond est devenu l’incarnation de la vertu à Washington.

L’élite médiatique peut fabriquer des désignations de « théorie du complot » presque en un clin d’œil. Une semaine après le jour des élections de 2020, le New York Times a publié un gros titre en haut de la première page : « Les officiels des élections dans tout le pays n’ont trouvé aucune fraude. » Comment le Times l’a-t-il su ? Ses journalistes ont appelé chaque État et ont demandé : « Avez-vous constaté des fraudes ? ». Les fonctionnaires électoraux ont répondu « non », prouvant ainsi que quiconque remettait en question la victoire de Biden faisait la promotion d’une conspiration sans fondement. Alors que les principaux politiciens libéraux ont dénoncé les sociétés de vote électronique pour leur totale impunité et leur malhonnêteté en 2019, tous les doutes concernant ces sociétés sont devenus des « conspirations » après ce titre du Times. Le Times a contribué à stimuler une cacophonie médiatique noyant toute personne se plaignant de la récolte des bulletins de vote, de l’envoi massif illégal de bulletins de vote par correspondance ou des échecs généralisés de vérification de l’identification des électeurs.

En fait, les accusations de « théorie du complot » ont aidé Biden à remporter l’élection présidentielle de 2020. Comme l’a récemment fait remarquer le sénateur Lindsey Graham (R-SC), si les Américains croyaient que le virus COVID-19 avait été créé dans un laboratoire du gouvernement chinois, Trump aurait probablement remporté l’élection, car les électeurs auraient cherché un dirigeant capable de se montrer ferme envers la Chine. Mais l’explication de l’origine du laboratoire a rapidement été qualifiée d’hérésie pro-Trump. Le Washington Post a dénoncé le sénateur Tom Cotton (R-AR,) pour avoir suggéré que le virus provenait du laboratoire, ce qui était soi-disant une « théorie du complot déjà démystifiée. » Vingt-sept éminents scientifiques ont signé une lettre dans le Lancet : « Nous nous unissons pour condamner fermement les théories du complot suggérant que le COVID-19 n’a pas une origine naturelle… Les théories du complot ne font rien d’autre que de susciter la peur, les rumeurs et les préjugés qui mettent en péril notre collaboration mondiale dans la lutte contre ce virus. » The Lancet n’a révélé que la semaine dernière que l’un des signataires et la personne qui a organisé la campagne de signature de la lettredirigeaient une organisation qui recevait des subventions du gouvernement américain pour ses travaux au laboratoire de l’Institut de virologie de Wuhan. Le président Biden a ordonné aux agences de renseignement américaines de réexaminer la situation pour tenter de déterminer l’origine du COVID-19.

Les accusations de « théoriciens du complot » vont-elles permettre au FBI et à d’autres agences fédérales de s’en tirer à bon compte en ce qui concerne l’affrontement du 6 janvier au Capitole ? Après que Tucker Carlson, de Fox News, a présenté des allégations selon lesquelles des informateurs ou des agents du FBI auraient été à l’origine de l’émeute, le Washington Post a rapidement dénoncé sa « théorie sauvage et sans fondement », tandis que le Huffington Post a dénoncé sa « ridicule théorie du complot ». Peu importe combien de fois le FBI a été l’instigateur de complots terroristes ou de violences politiques au cours des 60 dernières années (y compris le complot visant à kidnapper la gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer, en novembre dernier). Au lieu de cela, les gens décents ne doivent rien faire qui serait susceptible de mettre en péril le récit officiel du 6 janvier présenté comme une horrible attaque terroriste intérieure du même niveau que la guerre de 1812, Pearl Harbor et les attentats du 11 septembre.

La « théorie du complot » est une phrase magique qui efface tous les abus fédéraux antérieurs. De nombreux libéraux qui invoquent cette phrase citent aussi rituellement un livre de 1965 de l’ancien communiste Richard Hofstadter, The Paranoid Style in American Politics. Hofstadter décrivait la méfiance à l’égard du gouvernement comme une maladie mentale par procuration, un paradigme qui accorde à la personnalité des critiques plus d’importance que la conduite des agences gouvernementales. Pour Hofstadter, c’était une vérité évidente que le gouvernement était digne de confiance parce que la politique américaine avait « une sorte de code professionnel… incarnant la sagesse pratique de générations de politiciens ».

Une grande partie de la rage de l’establishment contre les « théories du complot » a été motivée par la notion selon laquelle on doit aux dirigeants une obéissance intellectuelle passive. Le même état d’esprit de lèse-majesté a été largement adopté pour brouiller l’histoire américaine. Arthur Schlesinger Jr, l’historien de la cour du président John F. Kennedy et intellectuel libéral vénéré, a déclaré en 2004 dans un article de Playboy : « Les historiens d’aujourd’hui concluent que les colons ont été poussés à la révolte en 1776 en raison de la fausse conviction qu’ils étaient confrontés à une conspiration britannique visant à détruire leur liberté ». L’imposition par les Britanniques de la loi martiale, la confiscation des armes à feu, les blocus militaires, la suspension de l’habeas corpus et la censure étaient-ils simplement un fantasme dérangé de Thomas Jefferson ? L’idée que les Britanniques ne conspireraient jamais pour détruire la liberté n’est pas très populaire à Dublin. Pourquoi faire confiance à des universitaires autrefois aveugles aux menaces britanniques dans les années 1770 pour juger avec exactitude les périls qui menacent aujourd’hui la liberté ?

Comment l’administration Biden entend-elle lutter contre les « théories du complot » ? Le rapport Biden sur le terrorisme préconise de « renforcer la confiance dans le gouvernement » en « accélérant le travail pour faire face à un environnement d’information qui met au défi un discours démocratique sain ». L’équipe de Biden s’appuiera-t-elle sur la « solution » suggérée par Cass Sunstein : « l’infiltration cognitive des groupes extrémistes » par des agents et des informateurs du gouvernement pour les « miner » de l’intérieur ? Un rapport du Sénat de 1976 sur le programme COINTELPRO du FBI exigeait des garanties qu’une agence fédérale ne serait plus jamais « autorisée à mener une guerre secrète contre les citoyens qu’elle considère comme des menaces pour l’ordre établi ». En réalité, le FBI et d’autres agences ont continué à mener une guerre secrète contre les « menaces » et des légions d’informateurs sont probablement occupés à « infiltrer cognitivement » en ce moment même.

La « théorie du complot » restera un des sujets de moquerie favoris de l’élite politico-médiatique. Rien ne peut remplacer le fait que les Américains développent de meilleurs détecteurs de bobards pour les affirmations gouvernementales et les balivernes individuelles. En attendant, il y a toujours le remède qu’un article du Washington Post sur la santé a vanté à la fin de l’année dernière : « Essayez l’imagerie guidée. La visualisation de résultats positifs peut aider à maîtriser les émotions intenses qui pourraient vous rendre plus vulnérable aux théories du complot nuisibles. »

Traduction de Jim Bovard par Aube Digitale




Présidentielle américaine : la progression à marche lente de la vérité

[Source : francesoir.fr]

[Photo : Protestations des supporters de Donald Trump à Washington, le 14 novembre 2020
OLIVIER DOULIERY/AFP]

Auteur(s): Elisabeth Dancet, journaliste pour FranceSoir

Comme l’affirmait l’auteur du Meilleur des Mondes Aldous Huxley, « les faits ne cessent pas d’exister parce qu’on les ignore ». Dans son ouvrage prémonitoire, l’enseignement de l’histoire a disparu, jugée inutile tant le conditionnement des masses via les présélections, les traitements embryonnaires et les drogues est abouti. Nous n’en sommes pas encore là, même si les révélations actuelles attestent que le contrôle global est en route via cette politique mondiale de vaccination généralisée et la mise en place d’un pass sanitaire avec un QR code individuel.

Nouvelles du 6 janvier

Au beau milieu de cette crise sanitaire déclenchée par un virus modifié par gain de fonction échappé du laboratoire de Wuhan — les faits désormais établis grâce à la divulgation des mails du docteur Anthony Fauci début juin — la vérité se fait jour, en prenant les escaliers certes, mais elle progresse sur tous les fronts. Aux États-Unis, la dimension politique de cette crise se révèle six mois après les évènements du 6 janvier 2021, date à laquelle allait se jouer devant les chambres du Congrès la dernière étape du processus de validation des résultats de l’élection présidentielle. Le choix n’était pas aussi patent que le laissaient croire les représentants de l’État profond, élus démocrates et médias dominants en tête.

Nous l’avions évoqué sur France Soir : plusieurs États-clés avaient déposé des listes de choix alternatifs de leurs grands électeurs au vu des soupçons de fraudes rapportés via les témoignages publics organisés dans ces différents États dès la fin novembre, et une centaine de représentants du Congrès et de sénateurs avaient affirmé publiquement vouloir contester ces résultats. Le processus démocratique prévu par la Constitution américaine allait engendrer des débats houleux sous la direction du vice-président Mike Pence qui auraient pu s’étendre sur plusieurs jours et peser sur les résultats. Mais voilà : ce même jour, un assaut a bouleversé le calendrier, forçant l’évacuation des élus suite à l’envahissement du Capitole par des émeutiers. Tard dans la nuit, les résultats de l’élection ont été hâtivement entérinés sans qu’aucun débat n’ait lieu.

Grâce au travail remarquable du journaliste Darren Beattie, il semble de plus en plus avéré que le FBI ait largement contribué à organiser cet assaut opportun. Alors que la propagande médiatique poussait des cris d’orfraie face à cette intrusion immédiatement attribuée aux supporters de Donald Trump, la qualifiant d’assaut contre la démocratie, les soupçons étaient déjà patents d’une manifestation orchestrée pour garantir la mise sur le devant de la scène politique du duo Biden-Harris. Le 15 juin, Tucker Carlson, journaliste phare de Fox News, a été un des rares à interviewer D. Beattie à propos de son article expliquant l’infiltration par des agents du FBI des groupes extrémistes « antifa » et BLM (Black Lives Matter) ayant participé à l’effraction — et ce n’est pas la première fois —, des forces de l’ordre cagoulées incitant les manifestants à pénétrer dans le Capitole, corroborée par la non-divulgation de l’identité de ces agents. Christopher Wray, directeur du FBI, a esquivé la question lors de son audition au Sénat, alors que 14 000 heures d’enregistrement vidéo durant l’assaut sont en possession du FBI et n’ont pas été rendues publiques. Dans le langage du renseignement militaire, on qualifie cette tactique d’opération sous faux drapeau, menée en l’occurrence contre le choix électoral du peuple américain.

Avancée des audits

Le sondage du 23 juin effectué par Rasmussen, un des rares instituts indépendants, atteste que 55 % des Américains souhaitent des audits judiciaires complets pour vérifier la validité des résultats électoraux, tandis que 41 % pensent que Biden est un président illégitime.

Les coups bas du Deep State pour tenter par tous les moyens de faire cesser ces vérifications ne connaissent plus de limites. L’avocat Rudy Giuliani, figure publique américaine très appréciée, ancien procureur général associé et qui a gagné sa réputation d’incorruptible lorsqu’il était maire de New York, vient de voir sa licence suspendue par la cour, procédure normalement utilisée contre les avocats ayant négligé les affaires de leurs clients ou leur ayant extorqué des fonds. À nouveau les faits invoqués concernent les élections, la cour assurant que Rudy Giuliani aurait évoqué de faux témoignages dans sa mission de représentation du Président Trump pour démontrer les fraudes dans les États clés. Une procédure humiliante pour l’avocat, visiblement harcelé par une justice politisée qui utilise tous les moyens pour lui imposer le silence, et par ce biais attaquer Donald Trump. Le 28 avril dernier, des agents du FBI munis d’un mandat avaient déjà débarqué chez lui à 6 h du matin et saisi ses ordinateurs, smartphones et disques durs. Interviewé sur NewsMax, Rudy Giuliani a confirmé qu’il lui est en fait reproché d’avoir défendu son client Donald Trump. En près de 50 ans de carrière, il a ajouté n’avoir jamais connu un système judiciaire aussi biaisé et rappelé que les audits sont parfaitement légaux. Son avocat John Leventhal, ancien juge de la Cour suprême de New York, va faire appel.

L’audit en cours dans le comté de Maricopa représente de ce fait un enjeu majeur et là aussi les attaques pour empêcher son déroulement se sont multipliées : que ce soit de la part du shérif local ou de l’équipe des fonctionnaires en charge de l’organisation des élections. Les représentants de l’État de l’Arizona ont annoncé que l’audit devrait se terminer fin juin. Les auditeurs, conscients que leur travail doit être incontestable, prennent le temps nécessaire. Une fois le processus terminé, d’autres travaux concernant la vérification des machines de vote et des tabulateurs seront effectués en juillet et un rapport final publié courant août. D’après différentes sources, le nombre de bulletins frauduleux, invalides ou manquants est colossal. Une fois publié le rapport d’audit de l’Arizona dont plusieurs élus crédibles ont validé la qualité et la pertinence, il sera difficile de ne pas dé-certifier l’élection.

Michael McDonald, chef du parti républicain du Nevada, un autre État-clé, a rendu visite au site de l’audit à Phoenix le 8 juin et annoncé à la presse que son État devrait mener un audit similaire des résultats à Las Vegas, comté le plus peuplé, alors que Biden a remporté le Nevada avec une marge de 33 000 votes. La demande de McDonald a cependant peu de chances d’aboutir, le Sénat étant à majorité démocrate.

Simultanément dans l’État du Michigan, les patriotes réclament avec insistance un audit judiciaire complet, après celui conduit par l’avocat Matthew Deperno et son équipe dans le comté d’Antrim et qui a renversé les résultats. Un de leurs experts a examiné les machines de vote, leur software et les tabulateurs qui scannent les bulletins de vote. Il a montré devant les caméras d’OAN comment les votes sont intervertis de Trump à Biden par la machine.  Mais les représentants de l’État n’ont visiblement pas envie de répondre favorablement à la demande des citoyens. Les élus républicains ont produit un rapport affirmant qu’ils n’avaient pas trouvé de bulletins illégitimes, rapport bâclé qualifié de honteux par les commentateurs.

L’État de Géorgie est une fois de plus sur la sellette après la publication d’un nouveau rapport par Carter Jones, contractuel ayant observé les fonctionnaires du bureau électoral du comté de Fulton scannant les mêmes bulletins de vote deux à trois fois de suite. Ces manœuvres ont eu lieu après 22 heures, après avoir sommé les observateurs de quitter les lieux, prétendant suspendre la validation des bulletins jusqu’au lendemain matin. Ce rapport vient entériner les enregistrements vidéo en temps réel déjà présentés lors des auditions publiques du mois de décembre 2020. Il est incompréhensible que les autorités n’aient pas dé certifié les résultats avec de telles preuves. Dans cet État aussi, une campagne d’intimidation se déroule via les médias locaux. L’enjeu est d’autant plus important que l’élection présidentielle a été suivie d’une élection sénatoriale le 5 janvier qui a donné une courte victoire aux candidats démocrates, faisant perdre la majorité au Sénat aux républicains.

L’ancien commissaire de police de New York Bernie Kerik, spécialiste de la surveillance des casinos, a comparé l’excellence de l’audit mené en Arizona au degré d’expertise appliqué dans sa profession pour confondre les tricheurs. Il appelle à des audits judiciaires similaires en Géorgie et en Pennsylvanie où les fraudes ont été massives. Il a déclaré d’une part que le gouverneur Brian Kemp et Brad Raffensperger le secrétaire d’État ont certifié les élections en Géorgie alors qu’ils savaient fort bien que ces résultats étaient erronés, ce qui est criminel.  Quant à la Pennsylvanie, d’après ses informations, Trump a gagné de plus d’un million de voix. Et les évidences font le prouver.

Prochain événement organisé par Mike Lindell

A ce stade des enquêtes, il est possible d’affirmer que Trump a remporté largement les 5 États clés et aurait dû gagner l’élection présidentielle. Les faits ne vont pas disparaître parce que les médias les ignorent, les travestissent ou même les combattent. Les audits judiciaires prennent du temps, mais vont le prouver. Mike Lindell, l’entrepreneur moqué par la presse et ignoré des commentateurs de la vie politique, organise courant juillet une journée ouverte aux spécialistes, du moment qu’ils prouvent leur habilitation, pour leur exposer les analyses des cyberattaques et les résultats qu’il a présentés dans ses documentaires. Ces experts pourront examiner en direct les fameux pcaps ou packet captures retraçant dans le détail les attaques informatiques menées le 3 novembre et les deux jours suivants et qui ont converti les votes de Trump vers Biden. La conférence sera retransmise en vidéo.

Trump a affirmé à plusieurs reprises qu’il fallait « assécher le marais » : manifestement, les protagonistes résistent de toutes leurs forces. Ces vérités vont ébranler les fondements mêmes de la démocratie américaine. Alors, conséquences objectives de la véracité des faits ou contrôle accru des masses : l’avenir nous le dira.

Auteur(s): Elisabeth Dancet, journaliste pour FranceSoir




Cyber Polygon : Le prochain jeu de guerre globaliste conduira-t-il à une autre catastrophe bien commode ?

[Source : Cyber Polygon : Le prochain jeu de guerre globaliste conduira-t-il à une autre catastrophe bien commode ? – Le Saker Francophone]

Par Brandon Smith − Le 3 juin 2021 − Source Alt-Market

En avril dernier, j’ai publié un article intitulé « Les globalistes auront besoin d’une autre crise en Amérique alors que leur programme de Grand Reset échoue ». J’y notais une tendance étrange dont beaucoup d’entre nous, dans les médias libertariens, ont pris conscience au fil des ans – Presque toutes les catastrophes majeures causées par l’homme aux États-Unis et dans de nombreuses autres parties du monde au cours des deux dernières décennies ont été précédées d’un  « exercice »  gouvernemental ou globaliste. Ces exercices et jeux de guerre ont tendance à imiter la catastrophe exacte qui frappera finalement le public quelques jours ou semaines plus tard. Parfois, les exercices de simulation de catastrophe et les événements réels se produisent en même temps.

La pandémie de Covid-19 n’a pas fait exception. C’est assez miraculeux…

J’ai spécifiquement souligné la « coïncidence » bizarre de l’exercice Event 201 du Forum économique global, un jeu de guerre cofinancé par Bill Gates et l’Université Johns Hopkins et lancé en octobre 2019. Event 201 simulait une nouvelle pandémie globale de coronavirus zoonotique (censée se propager des chauves-souris à l’homme) qui « nécessitait » une réponse globale de confinement. Seulement deux mois plus tard, la vraie chose s’est réellement produite. Presque tous les aspects de l’événement Covid se sont déroulés exactement comme cela avait été prévu lors du jeu de guerre du Forum économique mondial.

Un élément très inquiétant de la réponse à la Covid-19 a été la campagne de suppression coordonnée par les plateformes Big Tech, de YouTube à Facebook et Twitter. Cette campagne a cherché à saper ou à détruire tous les faits, données et opinions qui vont à l’encontre du discours gouvernemental sur la Covid-19, même si le discours officiel sur la Covid-19 finit par être complètement faux. La stratégie a été décrite en détail lors de l’« Event 201 » et elle a été exécutée avec une extrême efficacité parmi des entreprises et des gouvernements supposés déconnectés dans le monde entier. C’est presque comme s’ils SAVAIENT qu’une pandémie de coronavirus était sur le point de se produire et qu’ils avaient déjà mis en place une stratégie pour contrôler la réaction du public bien à l’avance.

Et soyons clairs, car je ne veux pas paraître ambigu : le Forum économique mondial et ses partenaires globalistes ont été les premiers bénéficiaires de la pandémie. Comme le chef du FEM, Klaus Schwab, l’a fait remarquer avec enthousiasme à maintes reprises, la pandémie est une « occasion » parfaite pour les globalistes d’accélérer ce qu’ils appellent le programme du « Grand Reset »  – un plan visant à démanteler complètement le cadre politique et économique actuel du monde et à le reconstruire en une civilisation socialiste hautement centralisée dans laquelle ils ont un contrôle total et où la liberté individuelle n’est plus qu’un vague souvenir.

C’est pourquoi les récentes révélations sur les origines probables de la Covid d’un laboratoire ne sont pas du tout surprenantes. Le simple fait de mentionner cette idée il y a un an dans les médias sociaux suffisait à vous faire bannir. Et, si vous voulez savoir où trouver la vérité, regardez toujours en premier lieu les sujets dont vous n’êtes pas autorisé à discuter. Comme je l’ai déclaré dans mon article « Comment la pandémie virale profite à l’agenda globaliste », publié en janvier 2020 au tout début de l’épidémie :

J’ai du mal à ignorer l’étrange  « coïncidence » des laboratoires de haut niveau en matière de risques biologiques à Wuhan en faveur de l’idée que le virus a été lancé par hasard en raison des régimes alimentaires bizarres des Chinois du centre. Au vu des preuves, il semble que le coronavirus ait été mis en gestation dans un laboratoire, et non dans la soupe de chauve-souris et de serpent de quelqu’un. En 2017, des scientifiques extérieurs à la Chine ont averti que ces laboratoires n’étaient pas sécurisés et qu’un virus pouvait s’échapper de l’une des installations… J’utiliserais le terme « échapper » de manière vague, car il est possible que cet événement ait été créé intentionnellement…

Des élites comme le Dr Anthony Fauci (un proche associé de Bill Gates et Bill Gates SR.) ont directement financé des études au laboratoire de Wuhan par le biais du NIAID depuis 2015, et ont spécifiquement financé l’étude du transfert infectieux des coronavirus des chauves-souris vers d’autres mammifères, y compris les humains. Et oui, le NIAID était en fait impliqué dans des expériences de « gain de fonction » utilisant des variantes du SRAS et du coronavirus à cette époque, malgré les affirmations contraires d’Anthony Fauci. Le site Web de l’Institut national de la santé le confirme.

Tous ces faits étayent l’argument selon lequel la Covid-19 est une arme biologique créée en laboratoire et, selon moi, d’après les preuves recueillies jusqu’à présent, il a été diffusé délibérément en étroite collaboration avec le gouvernement chinois. Fauci a même en quelque sorte « prédit » en 2017 que Donald Trump serait confronté à une « épidémie surprise de maladie infectieuse » pendant sa présidence, déclarant que « Nous serons certainement surpris dans les prochaines années… »

Le stratagème a certainement fonctionné dans une certaine mesure. Dans une grande partie de l’Europe, de l’Asie et de l’Australie, le FEM obtient ce qu’il a toujours voulu.

Cela dit, certaines choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Par exemple, l’« Event 201 » prévoyait la mort de 65 millions de personnes au cours de la première année de la pandémie ; cela ne s’est pas produit, et ce n’est pas parce que les gouvernements ont sauvé des vies. En fait, les confinements et les restrictions gouvernementales n’ont rien fait pour empêcher la propagation de la Covid-19 et des études indépendantes ont prouvé que les mandats de masquage étaient totalement inefficaces pour arrêter le virus. Le nombre relativement faible de victimes s’explique par le fait que le taux de mortalité de la Covid-19 n’est que de 0,26 % chez les personnes en bonne santé. Le seul endroit où la Covid-19 représente une véritable menace est dans les maisons de retraite, chez les personnes âgées souffrant de maladies préexistantes.

En raison des erreurs de calcul des élites, le programme de Reset semble échouer dans certaines parties du monde. Aux États-Unis, la résistance aux mesures de confinement et aux vaccins expérimentaux s’est développée de manière exponentielle, au point que des dizaines d’États ont adopté des lois interdisant l’application des restrictions sur les malades de la Covid-19 et les « passeports médicaux ».

Les médias alternatifs ont également prouvé leur résistance à la censure et à la suppression de l’information, et il a été prouvé que nous avions raison à maintes reprises. Nous avons été les premiers à avertir que le taux de mortalité de la Covid-19 était exagéré (l’OMS et d’autres institutions de l’establishment avaient prédit un taux de mortalité d’au moins 3 %, bien au-dessus de la réalité). Nous avons été les premières personnes à avertir que les mesures de confinement et les règles relatives aux masques n’ont rien fait pour arrêter la propagation (les États qui ont supprimé les restrictions ont vu le nombre d’infections et de décès chuter). Nous avons été les premiers à signaler que le virus se comportait davantage comme une arme biologique et que son origine était plus vraisemblablement le laboratoire de niveau 4 de Wuhan, en Chine, situé juste à côté du marché aux animaux qui, selon le gouvernement chinois, était à l’origine de l’épidémie.

Nous avons également été les premiers à avertir que la pandémie serait utilisée pour justifier l’application des passeports vaccinaux, ce qui créerait une société à deux vitesses conçue pour forcer les personnes qui ne veulent pas prendre les vaccins à ARNm à se conformer. Nous avons eu raison une fois de plus puisque l’État de l’Oregon est devenu le premier aux États-Unis à exiger une preuve de vaccination (un passeport) avant que les résidents puissent entrer dans n’importe quel commerce ou établissement.

Tout au long de cet événement, nous avons été traités de « théoriciens de la conspiration » par les bureaucrates du gouvernement et les médias. Mais nous avions raison sur presque tout, et les grands médias ont eu tort sur presque tout. Soit cela, soit ils ont sciemment menti sur presque tout.

Il est important de comprendre cette dynamique car je pense que la situation est loin d’être terminée et que d’autres événements de crise sont sur le point de se produire (ou qu’ils se produiront comme par magie par coïncidence).

Ce qui me préoccupe le plus en ce moment, c’est le prochain exercice « Cyberpolygon » dirigé par le FEM en juillet. Ce jeu de guerre est censé « simuler » une cyberattaque contre des infrastructures vitales qui entraînerait l’arrêt de la chaîne d’approvisionnement globale, ou du moins des chaînes d’approvisionnement de certains pays. Comme je l’ai signalé en avril, le calendrier du Cyberpolygon est suspect. Comme le programme de confinement des malades de la Covid-19 est en train de s’effondrer aux États-Unis et que les passeports vaccinaux ne remportent pas la faveur d’un grand pourcentage d’Américains, les globalistes auront besoin d’une autre crise, s’ils espèrent atteindre leurs objectifs pour leur Grand Reset.

[Voir aussi : La quatrième phase de Schwab]

Quelques semaines seulement après que j’ai publié mes premières inquiétudes concernant le Cyberpolygon, une cyberattaque massive a été signalée, qui a frappé le Colonial Pipeline, long de 5 500 miles. Ce pipeline fournit de l’essence à la majeure partie de la côte est et, après une semaine de fermeture, de nombreux États ont signalé des pénuries d’essence. L’histoire s’est depuis tranquillement effacée des grands cycles d’information.

Ces derniers jours, une autre cyberattaque majeure a été signalée contre JBS, une entreprise de viande qui fournit environ 23 % de l’ensemble du bœuf et du porc américains. La production de JBS s’est arrêtée, et il y a maintenant une possibilité de pénurie de viande dans tout le pays si les problèmes ne sont pas résolus rapidement.

Encore une fois, est-ce une coïncidence que ces cyberattaques de grande envergure se produisent plus fréquemment à l’approche de la simulation Cyberpolygon du FEM ? Ou bien, Cyberpolygon est-il un autre Event 201 ? S’agit-il d’un test bêta pour une catastrophe prévue dans un avenir proche ? Le FEM compare ouvertement les futures cyberattaques à des épidémies de Covid-19, je suis donc enclin à soupçonner la seconde hypothèse :

La question de la chaîne d’approvisionnement est passée au premier plan dans le sillage de la pandémie, car les détaillants ont dû faire face à des pénuries intermittentes et les fabricants à un manque de composants. En outre, les problèmes d’inflation pèsent également sur les approvisionnements. Cela dit, une cyberattaque est une toute autre affaire ; que l’événement soit réel ou non, la chaîne d’approvisionnement est fragile en raison de l’interdépendance globale. Aux États-Unis, de nombreux produits de première nécessité dépendent de fabricants étrangers ou du système de fret « juste à temps ». La préparation et le stockage à long terme ne font pas partie du vocabulaire de l’entreprise américaine commune.

Je ne sais pas vraiment si la chaîne d’approvisionnement pourrait être complètement interrompue par une cyberattaque, mais en combinaison avec l’inflation et des restrictions draconiennes en cas de pandémie, il est possible de perturber le flux de marchandises pendant des semaines. Il est également impossible de prévoir combien de personnes sont préparées à une telle calamité. J’espère que plus de 30 % des Américains ont au moins commencé à se préparer, mais il ne fait aucun doute que la majorité du pays ne l’est pas. Il suffirait de quelques semaines de pénurie ou d’un scénario de panne de réseau pour que la plupart des gens soient confrontés à la famine, entre autres choses.

Si l’Event 201 est une indication, nous devons rester vigilants et surveiller attentivement une autre cyberattaque majeure affectant la chaîne d’approvisionnement dans les deux mois suivant l’exercice Cyberpolygon du FEM en juillet.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Le partisanisme politique déroule un tapis rouge à la propagande

[Source : entelekheia.fr]

Traduction et note d’introduction : Corinne Autey-Roussel

Aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, les forums internet, etc, on en vient souvent à croiser des gens dont les opinions semblent se confondre avec l’individualité elle-même. Ils sont ce qu’ils croient, et rien de plus. Tout argument, si raisonnable soit-il, contre une de leurs opinions est perçue conne une insulte personnelle. Cette perte d’identité propre, signalée par une identification totale de leur ego à des idées extérieures (« l’esprit de gramophone » d’Orwell) est dangereuse, car elle les soumet à toutes sortes de manipulations – politiques, médiatiques, professionnelles, etc. Or, nous ne nous résumons certainement pas à une compilation d’opinions ! Quand nous changeons d’avis parce que des éléments nouveaux nous ont fait avancer dans une réflexion, notre personnalité ne change pas d’un iota ; bien au contraire, elle se développe, mûrit et s’affirme. C’est une réalité de la construction de l’individualité que bon nombre d’entre nous devraient se réapproprier. En attendant…

Corinne Autey-Roussel


Par Caitlin Johnstone
Paru sur le site de l’auteur et Consortium News sous le titre Political Partisanship Is a Propaganda Lubricant

La création de grandes structures psychologiques identitaires facilite grandement le travail des propagandistes.

L‘étude du déroulement du nouveau récit des médias américains sur les ovnis a été très instructive, car elle met en lumière les dynamiques dont je parle souvent sous un jour nouveau qui les rend plus visibles. [Voir, en français, USA : Le Pentagone et les médias grand public voient des ovnis, NdT]

Un thème qui revient en ce moment est celui de gens qui s’étonnent de la discrétion de la réponse de l’opinion publique à toute cette affaire. On pourrait s’attendre à ce que la déclaration officielle du gouvernement américain selon laquelle l’armée a souvent rencontré d’étranges aéronefs inconnus dotés d’avancées technologiques impensables susciterait un peu plus d’intérêt de la part du public, mais jusqu’à présent, ce n’est pas le cas.

Un YouTuber a récemment résumé ce sentiment avec une diatribe de 13 minutes sur l’étrangeté du silence relatif des gens à ce sujet. J’ai vu de nombreuses autres tentatives d’explications de la réponse apathique à la présence d’ovnis dans les actualités. La plus courante est que les gens ont tellement de choses à faire, de nos jours, que la possibilité d’extraterrestres survolant des navires de la marine américaine ne fait pas partie de leurs priorités. D’autres suggèrent qu’il s’agit si évidemment d’une psy-op militaire que le public n’y prête pas attention.

Aucune de ces hypothèses n’est particulièrement convaincante. Nous voyons tous les jours des polémiques absurdes captiver le public, donc l’idée que les gens n’ont pas d’espace mental à dédier à cette histoire ne tient pas la route.

Bien que la conviction selon laquelle le récit des ovnis ressemble à une sorte de psy-op militaire soit largement acceptée par le type de personnes susceptibles de lire cet article (je le dis moi-même depuis un certain temps), le scepticisme à l’égard des affirmations suspectes du gouvernement n’est pas une attitude répandue dans le grand public.

Il me semble assez clair que la raison pour laquelle cette histoire ne suscite pas autant d’intérêt de la part du public que l’on pourrait attendre est qu’elle n’entre pas dans les petites cases où les gens ont été entraînés à classer les actus dans cette société. Il n’y a pas d’angle partisan dans cette histoire, elle ne fait donc appel à aucune des constructions de l’ego auxquelles le grand public a tendance à raccrocher les actus.

Dans notre société, la probabilité pour qu’une nouvelle devienne virale n’a pas grand-chose à voir avec sa valeur informative, son caractère inhabituel, ni même avec son exactitude factuelle. Le facteur le plus probable pour déterminer si une nouvelle aura ou non un attrait massif est qu’elle valide, ou non, la vision du monde de l’une des deux factions politiques dominantes.

Les médias grand public sèment la zizanie

C’est la raison pour laquelle les grands médias sèment délibérément la division et ciblent des chambres d’écho partisanes de plus en plus extrêmes, au lieu de se contenter de rapporter des informations ; ils ont une motivation de lucre évidente, car flatter l’ego des gens avec du « hate porn » et une validation illusoire de leurs idées est le meilleur moyen d’obtenir des clics et de générer des revenus publicitaires.

C’est pourquoi ceux qui ont soutenu la théorie selon laquelle Trump était un agent russe ont vu leur audience grimper en flèche pendant des années, avant d’être définitivement discrédités par l’avocat spécial [Robert Mueller, NdT] auquel ils avaient littéralement tressé des lauriers et à qui ils avaient même allumé des bougies votives. Il y a plus de preuves de présence d’aliens dans l’atmosphère terrestre que de preuves d’ingérence secrète de Vladimir Poutine aux plus hauts niveaux du gouvernement américain. Mais comme le Russiagate a enflammé les passions de la « gauche » libérale et lui a donné l’impression que sa vision partisane du monde était sur le point d’être corroborée par des faits indéniables, il s’est vendu comme du crack à des junkies.

Vous pouvez immédiatement dire si quelque chose va devenir viral par son degré d’appel à un des courants dominants. Un article sur la façon dont les écoles veulent rendre vos enfants transgenres. Un partisan noir de Trump affirmant que Trump n’est pas raciste. [En France, une énième polémique sur Zemmour, ou Alice Coffin, ou Assa Traore, etc, NdT]. Si vous vous éloignez trop des courants dominants, comme avec le gouvernement américain qui s’est fait prendre à trafiquer une enquête de l’OIAC en Syrie, par exemple, vous ne verrez pas de tonnes de clics, mais si le sujet plaît à des dizaines de millions de partisans de l’un des deux courants dominants, vous en verrez.

L’appel à l’ego

Dans une société asservie à la conscience égotiste comme la nôtre, les choses qui suscitent le plus d’intérêt de la part du public sont celles qui flattent ou exaspèrent les constructions de l’ego. Ce phénomène n’est pas propre à la politique ; les publicitaires ont amassé des fortunes en associant des produits à des virus mentaux culturels tels que des problèmes d’image corporelle ou de manque de confiance en soi, et des animateurs d’émissions télévisées ont compris il y a des décennies qu’il était possible d’attirer des audiences massives par la flatterie envers le public, en lui permettant de se sentir autosatisfait et supérieur par rapport à des personnes pauvres et sans éducation.

Pour que quelque chose devienne viral, il faut que cela fasse appel à l’ego. Les annonceurs l’ont compris. Les responsables des médias l’ont compris. Les propagandistes l’ont compris.

La création de grandes structures psychologiques identitaires facilite énormément le travail des propagandistes ; c’est comme un lubrifiant qui permet aux psy-ops de masse de s’insérer en douceur dans la conscience publique. À partir de là, il est très facile de pousser les gens à détester la Russie ou la Chine pour telle ou telle raison partisane, ou de faire croire que l’ancien président Donald Trump ou l’actuel président Joe Biden aident le peuple, alors qu’ils maintiennent et étendent tous deux le même statu quo meurtrier et oppressif que leurs prédécesseurs.

C’est pourquoi le clivage partisan actuel est plus passionné et conflictuel que jamais, alors que le comportement réel de chaque parti dominant, lorsqu’il est au pouvoir, n’apporte que les changements cosmétiques les plus superficiels.

Les oligarques qui possèdent la classe politique et médiatique désirent la perpétuation du statu quo sur lequel ils ont construit leur empire, mais ils veulent aussi garder le public aussi enfermé que possible dans des optiques partisanes – les marchepieds de la propagande qui emprisonne nos esprits.

La solution à ce problème, au niveau individuel, est de démanteler tout attachement égotiste que vous pourriez avoir pour l’une ou l’autre des factions politiques dominantes soumises au maintien du statu quo. Cela inclut tout attachement au populisme factice de la gauche libérale progressiste, et cela inclut tout attachement au populisme factice de la droite « dure » libérale. Ces factions insérées au sein des factions dominantes sont elles-mêmes des constructions de propagande. Elles ne seront jamais autorisées à promouvoir un programme qui ne serait pas souhaité par l’empire oligarchique ; elles servent uniquement à garder sous l’emprise de la politique dominante les gens qui seraient enclins à la rejeter.

Et bien sûr, la solution ultime à ce problème est que l’humanité prenne ses distances avec l’ego. Toute propagande s’appuie sur des ressorts égotistes de la conscience publique, donc si l’humanité commence à abandonner complètement son habitude de créer des structures d’identité psychologique (ce qui semble commencer à être le cas), nous deviendrons de plus en plus difficiles à manipuler par la propagande. Puisque les problèmes collectifs de l’humanité se résument finalement au fait que des sociopathes manipulent nos esprits à grande échelle, une transformation de ce type rendrait un nouveau monde plus sain non seulement possible, mais inévitable.




Comment les Britanniques ont inventé George Soros

[Source : reseauinternational.net]

Par Richard Poe

EN 1993, beaucoup en Europe se sont sentis trahis.

Certains se sont plaints d’un « complot anglo-saxon ».

La Grande-Bretagne avait rejeté l’union monétaire avec l’Europe, affirmant qu’elle s’en tiendrait à la livre sterling.

Les esprits se sont échauffés. Les langues se sont déliées. La rhétorique a commencé à devenir franchement raciste.

« Il y a une sorte de complot », a déclaré le ministre belge des Affaires étrangères, Willy Claes. « Dans le monde anglo-saxon, il existe des organisations et des personnalités qui préfèrent une Europe divisée ».

« Les institutions financières anglo-saxonnes » sapent les efforts de l’Europe pour unifier les monnaies, a accusé Raymond Barre, ancien premier ministre français.

S’exprimant devant le Parlement européen, Jacques Delors, président de la Commission européenne, s’est emporté contre « les Anglo-Saxons ».

Depuis que les cuirassiers de Napoléon ont chargé les lignes britanniques à Waterloo, le monde francophone n’avait pas explosé dans une telle fureur contre la perfide Albion. Les tensions se sont dangereusement intensifiées.

Pas d’inquiétude, cependant.

L’aide était en route.

Le coup d’éclat de Soros

Roger Cohen, né et élevé en Angleterre, éduqué à Oxford, mais qui écrit maintenant pour le New York Times, entre en scène.

Cohen a sournoisement réorienté le débat.

Il a appelé le bureau de Willy Claes et a demandé au porte-parole Ghislain D’Hoop d’de nommer les comploteurs « anglo-saxons ».

Il y en avait beaucoup, a répondu D’Hoop. Mais l’un d’entre eux était George Soros.

D’Hoop était tombé dans le piège.

Il avait donné à Cohen ce qu’il voulait.

Dans un article du New York Times du 23 septembre 1993, Cohen a noté avec ironie :

« Mais M. Soros ne correspond pas à la définition traditionnelle d’un anglo-saxon. C’est un juif d’origine hongroise qui parle avec un accent prononcé ».

Cohen avait habilement réorienté le débat.

Au lieu d’un « complot anglo-saxon », Cohen a présenté un complot de George Soros.

Dans un article de 900 mots qui prétendait discuter de la crise monétaire en Europe, Cohen a consacré un tiers de l’article à Soros, s’étalant longuement sur « l’opprobre » injuste que Soros avait subi pour avoir spéculé sur la livre sterling en 1992 et sur le franc français en 1993.

Alors que Cohen prétendait défendre Soros, son article a eu l’effet inverse.

Cohen a en fait attiré l’attention sur Soros, faisant de lui la pièce maîtresse d’une histoire qui ne concernait pas du tout Soros, ou du moins qui n’aurait pas dû.

Cohen a ainsi déployé l’une des armes les plus puissantes de l’arsenal de guerre psychologique britannique.

Je l’appelle la Psyop Soros.

Fournir une couverture

Dans mon article précédent, « Comment les Britanniques ont inventé les révolutions de couleur », j’ai expliqué comment les agents de la guerre psychologique britannique ont développé des coups d’État sans effusion de sang et d’autres technologies comportementales pour manipuler les gouvernements étrangers de manière discrète et silencieuse dans l’ère post-coloniale.

Depuis 1945, la stratégie de la Grande-Bretagne a consisté à faire le mort, à faire profil bas et à laisser les Américains faire le gros du travail de police dans le monde.

Cependant, discrètement, sous le radar, la Grande-Bretagne reste profondément impliquée dans les intrigues impériales.

L’une des façons dont la Grande-Bretagne dissimule ses opérations est d’utiliser George Soros et d’autres personnes comme lui comme couverture.

Le méchant désigné

Lorsque les agents britanniques s’engagent dans des interventions secrètes visant à déstabiliser des régimes ou à saper des monnaies, George Soros semble toujours surgir comme un diable d’une boîte, s’exhibant devant les caméras, faisant des déclarations provocantes et faisant généralement tout ce qu’il peut pour attirer l’attention sur lui.

Il est ce que les professionnels du renseignement appellent une opération « bruyante ».

Soros est le méchant désigné, le bouc émissaire.

Il prend délibérément la responsabilité des choses, même lorsqu’il n’est pas à blâmer.

C’est une façon étrange de gagner sa vie. Mais cela semble bien payer.

« L’homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre »

Jusqu’en 1992, la plupart des gens n’avaient jamais entendu parler de Soros.

Puis les médias britanniques l’ont nommé « L’homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre ». Soros est devenu une célébrité du jour au lendemain.

L’histoire raconte que Soros a spéculé sur la livre sterling, a forcé une dévaluation et est reparti avec un (ou peut-être deux) milliards de dollars de bénéfices.

En réalité, Soros n’était qu’un des nombreux spéculateurs qui ont parié contre la livre, forçant une dévaluation de 20% le « mercredi noir », le 16 septembre 1992.

Certaines des plus grandes banques du monde ont participé à l’attaque, ainsi que divers fonds spéculatifs et fonds de pension. Pourtant, les médias britanniques se sont concentrés presque exclusivement sur Soros, affirmant que ce dernier avait dirigé l’attaque et était censé en tirer le plus d’argent.

En fait, ces affirmations sont peu fondées, au-delà des fanfaronnades de Soros lui-même.

Soros devient une célébrité

Les cambistes mondiaux sont notoirement secrets, craignant l’indignation du public et la surveillance des gouvernements.

Près de six semaines après le mercredi noir, personne ne savait vraiment qui avait fait s’effondrer la livre sterling.

Puis quelque chose d’inattendu s’est produit.

Soros a avoué !

Le 24 octobre 1992, le Daily Mail britannique a publié en première page un article montrant un Soros souriant tenant un verre, avec le titre « J’ai gagné un milliard avec l’effondrement de la livre ».

Le Daily Mail avait réussi à mettre la main sur un rapport trimestriel du Quantum Fund de Soros.

Soros affirme avoir été surpris et alarmé par la fuite dans la presse. Mais il a eu une étrange façon de le montrer. Soros s’est adressé directement au Times de Londres et a confirmé l’histoire, se vantant que tout était vrai.

Il va même jusqu’à déclarer : « Nous [à Quantum] avons certainement été le facteur le plus important du marché… ».

Et c’est ainsi que le matin du 26 octobre 1992, un titre en première page du Times proclame que Soros est « L’homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre ».

Dans les mois qui suivent, le Times allait devenir le principal promoteur de la légende Soros.

Protecteurs cachés

Dans un article paru le 15 janvier 1995 dans le New Yorker, Connie Bruck se souvient de l’étonnement qui a envahi le monde financier à la suite de la confession publique de Soros. Elle écrit :

« Les collègues de Soros dans la communauté financière – notamment certains directeurs et actionnaires de Quantum – ont été stupéfaits par ses révélations publiques ; aujourd’hui encore, beaucoup se disent déconcertés par son action. Une personne de la communauté des fonds spéculatifs m’a dit : “Pourquoi faire la lumière sur ce sujet ? Pourquoi attirer l’attention sur vous ?” »

Ces financiers n’ont pas saisi la situation dans son ensemble. Ils n’ont pas compris que Soros jouait dans une autre catégorie, à un autre jeu.

Il n’était pas seulement un spéculateur.

C’était un opérateur de guerre psychologique.

L’homme qui a créé George Soros

L’homme principalement responsable de la promotion de Soros au cours de cette période est Lord William Rees-Mogg, un éminent journaliste et membre de la Chambre des Lords.

Le Financial Times l’a appelé « l’un des plus grands noms du journalisme britannique ».

Lord William est décédé en 2012.

Il a été rédacteur en chef du Times pendant 14 ans (1967-1981), puis vice-président de la BBC.

Il était un ami et un confident de la famille royale, un ami proche et un associé de Lord Jacob Rothschild, et le père du politicien britannique Jacob Rees-Mogg.

Plus que quiconque, c’est à Lord William que l’on doit la transformation de George Soros en une véritable arme.

Soros, sauveur de la Grande-Bretagne

Lorsque le Daily Mail a accusé Soros de faire s’effondrer la livre, le Times est intervenu pour expliquer que Soros était un héros, qui avait en fait sauvé la souveraineté britannique.

Dans un article publié en première page le 26 octobre 1992, le Times explique que Soros a peut-être sauvé le pays de l’effondrement économique et de l’asservissement à l’UE.

La dévaluation de la livre avait contraint la Grande-Bretagne à se retirer du Mécanisme de Change européen (MCE), mettant ainsi un terme aux projets britanniques d’adhésion à l’union monétaire européenne, explique le Times.

Lord William Rees-Mogg s’est montré particulièrement franc dans la défense de Soros.

« La Grande-Bretagne a eu la chance d’être contrainte de quitter le MCE », écrit Rees-Mogg dans sa chronique du 1er mars 1993 dans le Times. « La politique économique de George Soros, pour une somme modique, a corrigé celle du premier ministre John Major ».

Dans les colonnes suivantes, Rees-Mogg est devenu de plus en plus dithyrambique dans son éloge de Soros. Il a déclaré que Soros avait « sauvé » le Royaume-Uni, que Soros était un « bienfaiteur de la Grande-Bretagne » et qu’une statue de Soros devrait être « érigée sur la place du Parlement, en face du Trésor ».

L’agenda mondialiste

En fait, Rees-Mogg induisait ses lecteurs en erreur.

Il ne soutenait pas la souveraineté britannique. Rees-Mogg était un mondialiste, qui pensait que l’État-nation n’avait plus d’utilité.

Quelles que soient les raisons pour lesquelles il s’oppose à l’union monétaire avec l’Europe, le patriotisme britannique n’en fait pas partie.

Rees-Mogg a exposé ses convictions mondialistes dans une série de livres coécrits avec l’écrivain américain James Dale Davidson, spécialiste en investissements.

Dans « L’individu souverain » (1997), les auteurs ont prédit que les « nations occidentales » allaient bientôt « s’effondrer à la manière de l’ancienne Union soviétique », pour être remplacées par de minuscules juridictions « semblables à des cités-États » qui « émergeraient des décombres des nations ».

Les auteurs prédisent que « certaines de ces nouvelles entités, à l’instar des Templiers et d’autres ordres religieux et militaires du Moyen Âge, pourraient contrôler des richesses et une puissance militaire considérables sans contrôler aucun territoire fixe ».

Comme à l’époque du « féodalisme », ont écrit Rees-Mogg et Davidson, « les personnes à faible revenu des pays occidentaux » survivraient en s’attachant à des « ménages riches en tant que serviteurs ».

En d’autres termes, les classes inférieures retourneraient au servage.

Tout cela était pour le mieux, écrivent les auteurs, car cela permettait aux « personnes les plus compétentes » – c’est-à-dire les « cinq pour cent supérieurs » – de vivre où elles le souhaitent et de faire ce qu’elles veulent, sans loyauté ni obligation envers une nation ou un gouvernement particulier.

À mesure que l’ère de « l’individu souverain » prend forme, concluent les auteurs, « de nombreuses personnes parmi les plus douées cesseront de se considérer comme faisant partie d’une nation, comme étant « britanniques », « américaines » ou « canadiennes ». Une nouvelle compréhension « transnationale » ou « extranationale » du monde et une nouvelle façon d’identifier sa place dans ce monde attendent d’être découvertes au cours du nouveau millénaire ».

Ce ne sont pas les paroles d’un patriote.

Le nouveau féodalisme

En fait, il n’y avait rien de nouveau dans la « nouvelle voie » promise par Rees-Mogg dans son livre.

Descendant d’une ancienne famille de propriétaires terriens, Rees-Mogg sait que le mondialisme a toujours été le credo des classes titrées, dont la seule véritable loyauté va à leur famille.

La série Harry Potter constitue une métaphore pertinente du monde d’aujourd’hui, dans lequel les familles d’élite se déplacent de manière invisible parmi les « moldus » ou les roturiers, dirigeant discrètement les choses en coulisse, tout en se cachant au grand jour.

Dans les années 1990, les familles privilégiées comme celle de Rees-Mogg en ont eu assez de se cacher. Elles se languissaient du bon vieux temps, quand elles pouvaient vivre ouvertement dans leurs châteaux et commander leurs serfs.

Le politologue d’Oxford Hedley Bull s’est adressé à cette foule lorsqu’il a prédit, dans son livre de 1977 intitulé « La société anarchique », que « les États souverains pourraient disparaître et être remplacés non pas par un gouvernement mondial mais par un équivalent moderne et séculaire du… Moyen Âge ».

La prévision de Bull d’un nouveau médiévisme a trouvé un écho auprès des élites britanniques.

Avec l’effondrement de l’Union soviétique, Rees-Mogg et d’autres de sa classe ont commencé à célébrer ouvertement la fin de l’État-nation et la montée d’un nouveau féodalisme.

Le rétablissement de l’ordre féodal est, en fait, le but véritable et caché du mondialisme.

À propos de ce « complot anglo-saxon »…

L’éloge extravagant de George Soros par Rees-Mogg a éveillé les soupçons sur le continent d’un « complot anglo-saxon ».

D’autres soupçons ont surgi lorsque J.P. Morgan & Co. et sa filiale Morgan Stanley se sont avérées être complices de la dévaluation de la livre.

Bien que nominalement américaines, ces banques avaient des liens historiques forts avec la Grande-Bretagne.

L’activité principale de J.P. Morgan a toujours été de servir de façade aux investisseurs britanniques en Amérique. Les chemins de fer américains et d’autres industries ont été en grande partie construits grâce à des capitaux britanniques, dont une grande partie a été distribuée par les banques Morgan.

Junius S. Morgan, le père de J.P., a lancé l’entreprise familiale en 1854, en s’installant dans les bureaux londoniens de Peabody, Morgan & Co. et en restant en Angleterre pendant les 23 années suivantes.

Les liens de la famille Morgan avec la Grande-Bretagne sont profonds.

Dans la période précédant le mercredi noir, J.P. Morgan & Co. a spéculé agressivement sur la livre sterling. Parallèlement, sa banque sœur Morgan Stanley a accordé des prêts massifs à Soros, lui permettant de faire de même.

Les allégations d’un « complot anglo-saxon » ne semblent pas farfelues, au vu de ces faits.

Il semble probable que Soros et d’autres spéculateurs étrangers n’aient fait que couvrir ce qui était, en fait, une opération de guerre économique britannique contre sa propre banque centrale.

Comment les Britanniques ont recruté Soros

Comme l’a noté Roger Cohen dans le New York Times, George Soros n’est pas un « anglo-saxon ». Alors comment s’est-il retrouvé mêlé à ce complot anglo-saxon ?

Le jeune Soros a été recruté par la London School of Economics (LSE). Là, il a été façonné pour devenir une arme du « soft power » britannique.

Dans un article précédent intitulé « Comment les Britanniques ont vendu le mondialisme à l’Amérique », j’ai expliqué comment la Grande-Bretagne utilise le « soft power » (séduction et cooptation) pour construire des réseaux d’influence dans d’autres pays.

La Grande-Bretagne se considère comme « la première puissance douce du monde », selon la Strategic Defence and Security Review de 2015 du Royaume-Uni.

Les Britanniques doivent leur statut de numéro un, en grande partie, à leur recrutement agressif d’étudiants étrangers dans les universités britanniques, un effort qui est considéré comme une priorité de sécurité nationale, supervisé par le British Council, une branche du Foreign Office.

La Strategic Defence and Security Review de 2015 note que « 1,8 million d’étudiants étrangers reçoivent une éducation britannique chaque année » et que « plus d’un quart des dirigeants mondiaux actuels ont étudié au Royaume-Uni ».

Après l’obtention de leur diplôme, ces anciens élèves britanniques sont surveillés de près par le Ministère britannique des Affaires étrangères.

Selon un livre blanc publié en 2013 par le gouvernement britannique, les anciens élèves qui semblent se diriger vers de hautes sphères sont encouragés à chercher à « s’engager davantage » avec d’autres anciens élèves britanniques, dans le but de former « un réseau de personnes occupant des postes d’influence dans le monde et pouvant promouvoir les objectifs de la politique étrangère britannique… »

Recrue modèle

George Soros est un triomphe de la stratégie de soft-power de la Grande-Bretagne.

Non seulement il a accédé à une « position d’influence » après avoir obtenu son diplôme, mais il est resté proche de ses mentors britanniques et a promu leurs enseignements.

Soros a nommé son réseau de fondations Open Society en l’honneur de son professeur à la LSE, Karl Popper, dont la théorie de la « société ouverte » guide l’activisme de Soros jusqu’à ce jour.

L’œuvre maîtresse de Popper, « La Société ouverte et ses ennemis », publiée en 1949, est une défense philosophique de l’impérialisme, en particulier de l’impérialisme libéral britannique, tel qu’il a été adopté par les fondateurs de la LSE.

Les socialistes fabiens qui ont fondé la LSE pensaient que l’expansion britannique était la plus grande force civilisatrice dans un monde autrement barbare.

Dans son livre, Popper défendait expressément la conquête impériale comme une première étape dans l’élimination des identités tribales et nationales, pour ouvrir la voie à un « Empire universel de l’homme ».

« Les préjugés britanniques »

Soros est arrivé à Londres en 1947, réfugié de la Hongrie occupée par les Soviétiques.

Il a vécu en Angleterre pendant neuf ans, de 17 à 27 ans (d’août 1947 à septembre 1956).

Diplômé de la LSE en 1953, Soros obtient son premier emploi dans la finance chez Singer & Friedlander, une banque d’affaires londonienne.

Soros admet qu’il s’est installé aux États-Unis uniquement pour gagner de l’argent.

Il prévoit d’y rester cinq ans, puis de retourner en Angleterre.

« Je ne me souciais pas particulièrement des États-Unis », a-t-il déclaré à son biographe Michael Kaufman, dans « Soros : La vie et l’époque d’un milliardaire messianique ». « J’avais acquis certains préjugés britanniques de base ; vous savez, les États-Unis étaient, eh bien, commerciaux, grossiers, et ainsi de suite ».

Société ouverte contre société fermée

Le dédain pour les États-Unis n’est pas le seul « préjugé britannique » que Soros a acquis à la LSE. Il a également développé une forte aversion pour l’État-nation lui-même, suivant en cela l’exemple de Karl Popper.

Dans « La société ouverte et ses ennemis », Popper enseigne que la race humaine évolue d’une société « fermée » vers une société « ouverte ».

Le catalyseur de cette transformation est « l’impérialisme », explique-t-il.

Les sociétés fermées sont tribales et ne se préoccupent que de ce qui est le mieux pour la tribu, tandis qu’une société « ouverte » cherche ce qui est le mieux pour toute l’humanité.

Popper admet que les sociétés tribales semblent attrayantes à première vue. Les peuples tribaux sont étroitement liés par « la parenté, la vie commune, le partage d’efforts communs, de dangers communs, de joies communes et de détresse commune ».

Pourtant, les peuples tribaux ne sont jamais vraiment libres, selon Popper. Leur vie est régie par la « magie » et la « superstition », par les « lois », les « coutumes » et les « tabous » de leurs ancêtres.

Ils sont pris dans une routine à laquelle ils ne peuvent échapper.

En revanche, une société « ouverte » n’a ni tabous ni coutumes, ni tribus ni nations. Elle n’est composée que « d’individus », libres de faire ou de penser ce qu’ils veulent.

« L’empire universel de l’homme »

Selon Popper, toutes les sociétés commencent par être « fermées », mais deviennent ensuite « ouvertes » grâce à « l’impérialisme ».

Lorsqu’une tribu devient suffisamment forte pour conquérir d’autres tribus, les sociétés « fermées » sont obligées de « s’ouvrir » au conquérant, tandis que le conquérant « s’ouvre » également aux coutumes des conquis.

« Il est nécessaire, je crois, que l’exclusivité et l’autosuffisance tribalistes ne puissent être remplacées que par une certaine forme d’impérialisme », conclut Popper.

Les empires rendent les tribus et les nations obsolètes, dit Popper. Ils fournissent un gouvernement unique, avec un seul ensemble de règles pour tous.

Popper rêvait d’un « Empire universel de l’homme » qui répandrait la « société ouverte » aux quatre coins du monde.

Le fruit défendu

À bien des égards, l’Empire est plus « tolérant » que la tribu, affirme Popper. Les peuples détribalisés découvrent qu’ils sont libres de faire et de dire beaucoup de choses qu’ils considéraient auparavant comme « taboues ».

Mais il y a une chose que l’Empire ne peut tolérer : le tribalisme lui-même.

Popper a averti que l’humanité ne pouvait qu’avancer, et non reculer. Il a comparé la « société ouverte » au fait de manger le fruit de l’arbre de la connaissance. Une fois que vous avez goûté au fruit défendu, les portes du Paradis sont fermées.

Vous ne pourrez jamais retourner à la tribu. Ceux qui essaient deviendront des fascistes.

« Nous ne pourrons jamais revenir à l’… innocence et à la beauté de la société fermée… », prévient Popper. « Plus nous essayons… plus nous arrivons sûrement à… la police secrète, et… au gangstérisme romancé. … Il n’y a pas de retour à un état de nature harmonieux. Si nous faisons demi-tour, alors nous devons faire tout le chemin – nous devons retourner aux bêtes ».

L’empire socialiste

Les idées de Popper n’étaient pas originales. Il ne faisait qu’épouser la doctrine de l’impérialisme libéral à laquelle la London School of Economics était dédiée.

La LSE a été fondée en 1895 par quatre membres de la Fabian Society, dont Sidney et Beatrice Webb, George Bernard Shaw et Graham Wallas.

Tous étaient de fervents impérialistes, ainsi que des socialistes, ne voyant aucun conflit entre les deux. En effet, les Fabiens considéraient l’Empire britannique comme un excellent vecteur de diffusion de « l’internationalisme » socialiste.

Dans un tract de 1901 intitulé « La politique du vingtième siècle : Une politique d’efficacité nationale », Sidney Webb appelle à la fin des « droits abstraits basés sur les ‘nationalités’ ». Rejetant ce qu’il appelle la « fervente propagande de la ‘Home Rule’ irlandaise », Webb condamne tout mouvement qui prône « l’auto-gouvernement » fondé sur la « notion tribale obsolète » de « l’autonomie raciale ».

Au contraire, Webb soutenait que le monde devait être divisé en « unités administratives » basées uniquement sur la géographie, « quel que soit le mélange de races », comme l’illustre « ce grand commonwealth de peuples appelé l’Empire britannique » qui comprenait « des membres de toutes les races, de toutes les couleurs humaines, et de presque toutes les langues et religions ».

Ainsi, Webb a exposé l’essence de la « société ouverte » impériale près de 50 ans avant Popper.

Le socialisme invisible

George Orwell n’est pas connu pour avoir été un Fabien, mais il partageait le rêve fabien d’un Empire britannique socialiste.

Dans son livre de 1941 intitulé « Le Lion et la Licorne : Le socialisme et le génie anglais », Orwell prédit l’émergence d’un « mouvement socialiste spécifiquement anglais », qui conserverait de nombreux « anachronismes » du passé.

Ces « anachronismes » calmeraient et rassureraient l’âme anglaise, même si la société britannique était en train d’être bouleversée.

L’un de ces « anachronismes » serait la monarchie, qu’Orwell jugeait digne d’être préservée. Un autre était l’Empire, qui serait rebaptisé « une fédération d’États socialistes… »

Orwell prédit qu’un véritable socialisme anglais « ferait preuve d’un pouvoir d’assimilation du passé qui choquerait les observateurs étrangers et leur ferait parfois douter qu’une révolution ait eu lieu ».

Malgré les apparences, la Révolution serait réelle, dans tous les aspects « essentiels », promettait Orwell.

« Comme une momie non enterrée »

Dans un étrange écho d’Orwell, Lord William Rees-Mogg a également suggéré que son nouveau féodalisme conserverait beaucoup des apparences extérieures de la vie anglaise normale, même si la nation britannique s’effondrait aux entournures.

Dans leur livre « Du sang dans les rues » (1987), Rees-Mogg et Davidson prédisaient que, même après que les États-nations auraient perdu leur pouvoir, « les formes de l’État-nation subsisteraient, comme au Liban, comme d’ailleurs la forme de l’Empire romain a été préservée, comme une momie non enterrée, tout au long du Moyen Âge ».

Malgré sa vision lugubre de l’avenir de la Grande-Bretagne, Rees-Mogg a continué à se poser en patriote britannique jusqu’à la fin. Peut-être était-ce sa façon de sauver les apparences, de contribuer à préserver la « forme » de la Grande-Bretagne, « comme une momie non enterrée », afin de calmer et de rassurer l’âme anglaise.

Nous constatons ainsi que le socialisme « spécifiquement anglais » d’Orwell – dans lequel même la monarchie survivrait – semble présenter des similitudes étranges avec le nouveau féodalisme de Rees-Mogg.

On pourrait même se demander s’il s’agit d’une seule et même chose.

Le Soros impérial

En 1995, Soros a déclaré au New Yorker : « Je ne pense pas que vous puissiez jamais surmonter l’antisémitisme si vous vous comportez comme une tribu. … La seule façon de le surmonter est d’abandonner le caractère tribal ».

Ce n’était ni la première ni la dernière fois que Soros faisait sourciller en rejetant le tribalisme juif comme un défaut à corriger. Lorsque Soros a fait un commentaire similaire en 2003, il s’est fait gronder par Elan Steinberg du Congrès juif mondial, qui a rétorqué : « L’antisémitisme n’est pas causé par les juifs, il est causé par les antisémites ».

En toute honnêteté, Soros ne faisait que répéter ce qu’il avait appris à la London School of Economics.

Ses fondations Open Society sont expressément dédiées aux enseignements de Popper, et donc opposées à toute forme de tribalisme. En rejetant le tribalisme de son propre peuple juif, Soros n’a fait que faire preuve de cohérence intellectuelle.

À titre personnel, je peux difficilement condamner Soros pour sa critique du tribalisme juif, dans la mesure où mon propre père juif avait des vues similaires.

L’une des façons dont mon père a exprimé sa rébellion a été d’épouser ma mère, une beauté exotique, moitié mexicaine, moitié coréenne, et catholique de foi.

Je comprends parfaitement la relation difficile qu’entretient Soros avec son identité juive.

Néanmoins, j’entends dans les mots de Soros un écho troublant de l’idéologie impériale de Sidney Webb, une influence qui imprègne et définit le réseau Open Society de Soros à tous les niveaux.

L’effet joueur de flûte

Dans les mois qui ont suivi le mercredi noir, les médias britanniques ont promu Soros comme une star de cinéma, construisant sa légende comme le plus grand génie financier de l’époque.

Lord William Rees-Mogg a pris la tête du peloton.

Rees-Mogg et ses associés savaient que si l’on parvenait à convaincre suffisamment de petits investisseurs de croire à la légende de Soros, si l’on parvenait à les manipuler pour qu’ils imitent les mouvements de Soros, achetant et vendant selon ses conseils, alors Soros prendrait le contrôle de l’essaim.

Il pourrait faire ou défaire les marchés, simplement en parlant.

Dans sa chronique du Times du 26 avril 1993, Rees-Mogg a conféré une aura mystique à Soros, le décrivant comme un Nostradamus des temps modernes capable de voir à travers les « illusions du public » la « réalité » sous-jacente.

D’autres journalistes ont suivi le mouvement, répétant les points de discussion de Rees-Mogg comme des somnambules.

« Pourquoi sommes-nous si ensorcelés par ce Midas moderne ? » s’est interrogé le Daily Mail, sur le ton de la pâmoison d’un amant désespéré.

Tout le monde n’a pas cru au mythe Soros.

Leon Richardson, un chroniqueur financier australien, a accusé Rees-Mogg d’essayer de faire de Soros un joueur de flûte, afin d’égarer les investisseurs.

« Lord Rees-Mogg a fait l’éloge de Soros, le qualifiant d’investisseur le plus brillant du monde », a déclaré Richardson dans sa chronique du 9 mai 1993. « En conséquence, les gens ont commencé à observer Soros et ce qu’il fait pour gagner de l’argent ».

L’arnaque à l’or

Ceux qui observaient Soros après le mercredi noir n’ont pas eu besoin d’attendre longtemps pour son prochain conseil d’investissement.

« Soros a tourné son attention vers l’or », annonce Rees-Mogg le 26 avril 1993.

Newmont Mining était la plus grande société d’extraction d’or au monde. Soros venait d’acheter 10 millions d’actions à Sir James Goldsmith et Lord Jacob Rothschild.

Si Soros achetait de l’or, nous devrions peut-être en faire autant, a laissé entendre Rees-Mogg.

Tout le monde n’a pas suivi la suggestion de Rees-Mogg.

Certains commentateurs ont noté que, tandis que Soros achetait des actions de Newmont, Goldsmith et Rothschild s’en débarrassaient – ce qui n’est guère un signal d’achat clair.

« Normalement, lorsqu’un initié vend des actions de sa propre société, il essaie d’éviter que cela soit remarqué », a commenté Leon Richardson. « C’était un cas étrange où l’initié essayait d’obtenir une large couverture médiatique de sa vente ».

Néanmoins, l’effet joueur de flûte a fonctionné. Le 2 août, le prix de l’or était monté en flèche, passant de 340 à 406 dollars l’once, soit une augmentation de 19%.

« Une nouvelle façon de faire de l’argent »

De nombreux membres de la presse financière ont murmuré sur le degré inhabituel de collaboration entre le Times, Soros, Goldsmith et Rothschild.

« Soros est une énigme… » a déclaré le London Evening Standard. « Il n’a jamais parlé de l’or, mais il n’en avait pas besoin. La presse l’a fait pour lui, avec le cheerleader de Goldsmith, Lord Rees-Mogg, sonnant le clairon dans le Times ».

« On ne peut que s’émerveiller du timing et de l’aura scénique de Goldsmith/Soros dans leur spectacle pour l’or », commentait le magazine EuroBusiness en septembre 1993. « Ils disposaient également d’une impressionnante équipe de soutien : des médias qui ont joué comme un chœur grec sur la mélodie de l’or ».

David C. Roche, stratège londonien de Morgan Stanley, conclut : « C’est une nouvelle façon de faire de l’argent, une combinaison d’investissements judicieux au creux d’un marché et d’un coup de publicité ».

Un joueur d’équipe

Malgré tout le battage médiatique, la bulle aurifère a éclaté en septembre, faisant chuter les prix de l’or.

Beaucoup ont perdu leur chemise.

Mais Goldsmith et Rothschild ont fait un massacre, en vendant au sommet.

Certains ont soupçonné que le but de l’opération était peut-être d’aider Goldsmith et Rothschild à réaliser un bénéfice sur leurs participations dans Newmont, qui étaient jusque-là peu florissantes.

Soros, quant à lui, a pris une raclée. Certains rapports indiquent que Soros a vendu ses actions en août 1993, tandis que d’autres disent qu’il n’a pas commencé à vendre avant 1997. Quoi qu’il en soit, il semble que Soros ait vendu à bas prix.

Pourquoi cela ? Pourquoi Soros aurait-il été le fer de lance d’un plan de promotion de l’or qui ne lui a rapporté que peu ou pas de bénéfices ?

Certains soupçonnent Soros d’avoir payé pour l’équipe.

Peut-être n’était-il pas un franc-tireur après tout.

Peut-être que le joueur de flûte n’était qu’un type qui suivait les ordres.

Prophète ou pion ?

Au moins, le jeu de l’or a prouvé que Soros travaillait avec une équipe.

Son image de loup solitaire n’était qu’un mythe de plus.

Lorsque les projecteurs de la célébrité se sont braqués sur Soros pour la première fois, il a travaillé avec un cercle restreint d’investisseurs britanniques, parmi lesquels certains des noms les plus célèbres de la finance mondiale.

À ce niveau, les investisseurs ne « spéculent » pas tant sur les marchés qu’ils ne les contrôlent.

L’arnaque de l’or a révélé que Rees-Mogg, Soros, Goldsmith et Rothschild étaient liés par un réseau complexe de relations d’affaires.

Goldsmith, par exemple, était un directeur de la société St. James Place Capital de Rothschild. Un autre directeur de St. James Place, Nils Taube, était simultanément directeur du Quantum Fund de Soros.

Rees-Mogg lui-même était un ami proche de Lord Rothschild, ainsi qu’un membre du conseil d’administration de J. Rothschild Investment Management et un directeur de St. James Place Capital.

Pendant ce temps, le journaliste du Times Ivan Fallon – qui a contribué à la révélation de l’achat d’or par Soros dans le Sunday Times, en co-rédigeant le rapport original du 25 avril – se trouve être le biographe de Goldsmith, auteur de « Milliardaire : La vie et l’époque de Sir James Goldsmith ».

C’était particulièrement commode.

« Le gang des initiés »

« Ce genre de connexions, cette impression de gang d’initiés, c’est ce qui fait que les investisseurs plus classiques lèvent occasionnellement un sourcil quand Soros est concerné », ronchonnait The Observer avec désapprobation.

The Observer avait raison. Soros était un « initié » travaillant avec d’autres initiés. Et rien n’indique qu’il était sur le point de devenir un partenaire principal de ce groupe.

Soros était un serviteur, pas un prophète ; un suiveur, pas un leader.

C’est pourquoi Soros a crié au scandale lorsqu’il a été condamné pour délit d’initié en 2002, dans le cadre du scandale de la Société Générale en France.

« C’est bizarre que je sois le seul à être reconnu coupable alors que l’ensemble de l’establishment français était impliqué », s’est plaint Soros à CNN.

Soros a clairement estimé que les Français avaient enfreint les règles.

Selon Soros, lorsque « l’ensemble de l’establishment » d’un pays conspire pour truquer les marchés, il est injuste de ne poursuivre qu’un seul conspirateur.

Après tout, Soros a simplement fait ce que tout le monde faisait.

Les révolutions de couleur

En même temps que Rees-Mogg polissait l’image de Soros en tant que plus grand gourou de l’investissement au monde, il faisait également la promotion des activités politiques de Soros.

« J’admire la façon dont il a dépensé son argent », déclare Rees-Mogg dans sa chronique du Times du 26 avril 1993. « Rien n’est plus important que la survie économique des anciens pays communistes d’Europe de l’Est ».

Rees-Mogg faisait référence au travail des fondations de Soros dans les anciens États soviétiques, où Soros est rapidement devenu tristement célèbre en tant que financeur et organisateur de coups d’État sans effusion de sang, connus sous le nom de « révolutions de couleur ».

Comme pour ses opérations de change, Soros n’agissait pas seul lorsqu’il s’engageait dans des opérations de changement de régime. Il faisait partie d’une équipe.

Soros et les « atlantistes »

Dans une série d’articles parus dans Revolver News, Darren Beattie a exposé une cabale d’agents de la sécurité nationale américaine spécialisés dans le renversement de régimes par le biais de « révolutions de couleur ».

Ils opèrent par le biais d’un réseau d’ONG parrainées par le gouvernement, parmi lesquelles la National Endowment for Democracy (NED) et ses deux groupes affiliés, l’International Republican Institute (IRI) et le National Democratic Institute (NDI).

Beattie accuse ces groupes « pro-démocratie » de mettre en scène une mutinerie contre le président Trump.

Selon Beattie, ces agents « pro-démocratie » ont joué un rôle central dans la perturbation de notre élection de 2020, leurs stratagèmes ayant culminé dans la soi-disant « insurrection » du Capitole, que Revolver News a maintenant exposée comme un travail de l’intérieur orchestré par des provocateurs du FBI.

Beattie appelle les comploteurs « atlantistes », un euphémisme communément appliqué aux anglophiles du Département d’État qui font passer les intérêts britanniques avant les intérêts américains.

L’un de ces comploteurs « atlantistes » était George Soros, selon Beattie.

La bouche qui rugit

Normalement, lorsque Soros s’implique dans des opérations de changement de régime, il fait tout pour s’en attribuer le mérite, comme il l’a fait pour faire sauter la Banque d’Angleterre en 1992.

Par exemple, dans son livre de 2003 intitulé « La bulle de la suprématie américaine », Soros avoue librement : « Mes fondations ont contribué au changement de régime démocratique en Slovaquie en 1998, en Croatie en 1999 et en Yougoslavie en 2000, en mobilisant la société civile pour se débarrasser respectivement de Vladimir Meciar, Franjo Tudjman et Slobodan Milosevic ».

La même année, lors d’une conférence de presse à Moscou, Soros a publiquement menacé d’évincer le président géorgien Edouard Chevardnadze, déclarant : « C’est ce que nous avons fait en Slovaquie à l’époque de Meciar, en Croatie à l’époque de Tudjman et en Yougoslavie à l’époque de Milosevic ».

Lorsque Chevardnadze a ensuite été renversé lors d’un soulèvement en novembre 2003, Soros en a publiquement revendiqué le mérite.

« Je suis ravi de ce qui s’est passé en Géorgie, et je suis très fier d’y avoir contribué », s’est vanté Soros au Los Angeles Times le 5 juillet 2004.

Le réseau des anciens du Royaume-Uni

De manière assez inhabituelle, Soros ne s’est pas précipité pour revendiquer le mérite de la révolution orange de 2004 en Ukraine, mais l’un de ses collègues, Michael McFaul, l’a fait pour lui.

« Les Américains se sont-ils ingérés dans les affaires intérieures de l’Ukraine ? Oui », écrit McFaul dans le Washington Post du 21 décembre 2004.

McFaul – qui était alors professeur associé à Stanford, mais qui a ensuite occupé le poste d’ambassadeur en Russie sous Obama – a ensuite énuméré divers « agents d’influence américains » qui, selon lui, ont pris part à la révolution orange, notamment l’International Renaissance Foundation, que McFaul a tenu à décrire comme étant « financée par Soros ».

L’Ukraine est un pays dangereux et violent, où les agents étrangers connus courent certains risques. Il est difficile de comprendre pourquoi McFaul mettrait délibérément en danger Soros et toute une série d’agents américains en les accusant d’ingérence dans les élections, à moins qu’il ne cherche à détourner l’attention d’autres participants qui ne sont pas américains, comme la Westminster Foundation for Democracy, une ONG britannique financée par le Ministère britannique des Affaires étrangères, qui a joué un rôle essentiel dans la révolution orange.

En tant que boursier Rhodes et diplômé d’Oxford, McFaul est un ancien du Royaume-Uni qui a atteint une « position d’influence » – exactement le genre de personne à laquelle le Ministère britannique des Affaires étrangères fait régulièrement appel pour l’aider à promouvoir les « objectifs de la politique étrangère britannique ».

La main cachée de la Grande-Bretagne

L’un des prétendus « agents d’influence américains » que McFaul a accusés dans le Washington Post est Freedom House.

Comme je l’ai révélé dans mon article précédent, « Comment les Britanniques ont inventé les révolutions de couleur », Freedom House a été fondée en 1941 en tant que façade des services secrets britanniques, dont le but était de pousser à l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale et d’aider la Grande-Bretagne à mener des opérations secrètes contre les militants pacifistes américains.

Il n’y a aucune raison de croire que Freedom House a changé d’allégeance depuis lors.

Décrire Freedom House comme un « agent d’influence américain » met une certaine tension sur le mot « américain ».

Freedom House illustre parfaitement le type de front anglophile que Darren Beattie qualifie « d’atlantiste ».

Où est Soros ?

Je soupçonne que le véritable rôle de Soros parmi les agents de la « révolution de couleur » est similaire à son rôle dans le monde financier.

Il détourne l’attention des opérations britanniques en s’en attribuant bruyamment le mérite.

Alors, où est Soros maintenant ?

Pourquoi ne se réjouit-il pas de la chute du président Trump, comme il l’a fait pour Meciar, Tudjman, Milosevic, Shevardnadze et tant d’autres ?

Peut-être Soros a-t-il reçu un appel de Londres.

Peut-être que ses supérieurs l’ont prévenu que les choses devenaient un peu risquées avec ces exposés.

Peut-être ont-ils dit à Soros de se taire.


source : https://www.lewrockwell.com

traduit par Réseau International




Audit électoral aux États-Unis : dénouement en vue ?

[Source : francesoir.fr]

[Photo : Sidney Powell interviewée au rassemblement des patriotes à Dallas, Texas pour le Memorial Day WEGateway pundit]

Auteur(s) : Elisabeth Dancet, pour FranceSoir

Une majorité d’Américains commence à s’impatienter : si, comme un faisceau de preuves le démontre, Biden est un président qui n’a pas été élu par le peuple, il est donc illégitime et doit être destitué. La procédure est sans précédent, mais comme l’a affirmé publiquement l’avocate fédérale Sidney Powell au cours du rassemblement organisé fin mai par les patriotes à Dallas, Texas, « c’est la première fois qu’une fraude aussi abjecte a été perpétrée dans notre pays. Trump devrait simplement être réinstallé en fixant une nouvelle journée d’inauguration. » 

L’audit électoral du comté de Maricopa complété à 80%

Dans notre dernier article, nous avons montré le tableau récapitulatif des fraudes potentielles établi par l’ex-conseiller au commerce Peter Navarro pour les six États clés qui devrait consacrer la victoire de Trump dans chacun de ces États, du moment que des audits judiciaires complètes sont conduites. Trump a de fait été élu démocratiquement, avec une large majorité des grands électeurs, et pratiquement 80 millions d’électeurs. La vérité se rapproche, puisque les résultats de la première phase de l’audit en Arizona, à savoir la vérification et le recomptage des bulletins de vote du comté de Maricopa devraient être annoncés le 14 juin. L’acharnement médiatique et légale, doublé de menaces et tentatives de coercition de tous ordres n’ont pas réussi à faire stopper les actions en cours. Beaucoup de volontaires, habitants du comté, patriotes et citoyens – parmi eux des démocrates – contribuent à l’opération, aujourd’hui complétée à 80% : soit en venant physiquement à Phoenix – rappelons qu’il y a plus de deux millions de bulletins à contrôler – pour aider à scanner les bulletins de votes ou à titre de simples observateurs, soit en participant au financement de l’audit.  

La sécurité des élections en question

Aux États-Unis, les élections rythment la vie politique tous les deux ans, que ce soit pour élire les sénateurs, les représentants au Congrès, les gouverneurs des États et bien sûr le Président. Cet audit a le mérite de rappeler à des millions d’Américains qu’élus démocrates comme républicains ont alerté publiquement et à plusieurs reprises ces dernières années sur le manque de sécurité des machines de vote, les risques avérés de piratage localement et via Internet et l’impact sur les résultats. Ron Widen, sénateur démocrate de l’Oregon, a déclaré devant la commission du Sénat sur la sécurité des élections : « ces machines de vote ont des accès illicites permettant de les pirater facilement », Amy Klobuchar, sénatrice démocrate du Minnesota : « il n’y a que trois entreprises qui contrôlent ces machines, et elles sont faciles à pirater », la plus révélatrice étant l’intervention de Kamala Harris devant le Sénat le 12 juin 2018 alors qu’elle était sénatrice de Californie : « nous avons organisé une démonstration ici au Capitole pour nos collègues, avec des gens qui ont piraté devant nos yeux les machines de vote ». Certains élus ont aussi dénoncé les contrats non conformes passés par les États avec ces fabricants privés (Dominion, Smartmatic) qui interdisent aux fonctionnaires responsables de l’organisation des élections l’accès au code informatique et donc le contrôle factuel des résultats. En montrant aux citoyens que ces critiques répétées n’ont pas été adressées, les audits en cours et à venir poussent à une remise à plat complète du système électoral prenant en compte les risques associées à la cyber -écurité, et aboutiront peut-être au retour du bulletin papier et à la présentation d’une pièce d’identité pour restaurer la confiance. 

Les preuves absolues des cyber-attaques

Après les révélations exposées dans ses documentaires « Absolute Interference » et « Absolute Proof » visionnés à ce jour par plus de 150 millions de personnes dans le monde, Mike Lindell a fait réaliser une analyse systématique de 20 cyberattaques conduites dans cinq États-clés – sur un total de près de 3000 attaques commises durant l’élection. Cet entrepreneur passionné et son équipe d’avocats ont atteint un tel point de certitude quant aux preuves et évidences de ces cyber-attaques perpétrées par des hackers en provenance de Chine, qu’ils poursuivent Dominion et Smartmatic en justice pour un montant de plus de 2 milliards de dollards, pour conspiration contre lui, son entreprise et avoir rendu possible ces fraudes. Son dernier documentaire montre l’analyse détaillée des manipulations de données par des experts travaillant pour les agences de renseignement gouvernementales de ces 20 attaques en provenance de Chine et qui retournent les résultats dans cinq États clés au profit de Trump. Il a fait réaliser cette validation par une équipe de cyber-experts : ceux-ci ont analysé les pcaps ou packet capture ayant transité sur les réseaux informatiques le jour de l’élection et durant les deux jours qui ont suivi. Ces interfaces de programmation, inviolables et codées en dur au fur et à mesure des mouvements, enregistrées en temps réel, permettent de capturer les données brutes du trafic réseau. Ce qui fait dire à l’un des experts : « ces preuves sont irréfutables et au-delà de toute considération partisane, comparables à un enregistrement vidéo en temps réel de malfaiteurs en train de braquer une banque. » Curieusement, Mike Lindell qui pendant des semaines, a été moqué et attaqué avec violence par les médias mainstream, reçoit à nouveau des appels de journalistes de CNN et MSNBC : à temps pour pouvoir retourner leur veste le moment venu ? 

L’effet domino se poursuit

Seth Keshel, analyste du renseignement militaire, attend avec impatience les résultats de l’audit en Arizona. Pour effectuer ses calculs, cet expert examine l’historique des résultats des élections présidentielles en fonction de l’évolution du nombre d’électeurs des deux principaux partis dans les différents comtés. Le comté de Maricopa inclut pratiquement les deux tiers des votes de l’État, a toujours voté pour le candidat républicain, et ce depuis 1948. L’audit devrait expliquer d’où viennent ces voix attribuées à Joe Biden dans un des États les plus républicains du pays. Un audit qui, selon S. Keshel, devrait entrainer la dé-certification des votes de l’Arizona – un précédent, et booster les mêmes démarches dans ces États où les résultats sont inexplicables face aux tendances de l’électorat et aux courbes d’évolution statistiques, comme la Pennsylvanie, la Géorgie, le Michigan. Comme annoncé, l’audit en Arizona attire d’autres élus ou candidats d’États dans lesquels les élections sont remises en question depuis l’annonce des résultats début novembre. Une délégation de législateurs républicains de Pennsylvanie s’est rendue à Phoenix le 2 juin pour faire le tour du site de l’audit et ont été favorablement impressionnés par les actions menées sur place, notamment l’analyse des ruptures dans les chaines de contrôle durant les élections. Plusieurs d’entre eux, les sénateurs Cris Dush et Doug Mastriano, le membre du Congrès Rob Kauffman vont dans le sens des électeurs et se sont officiellement déclarés favorables à la conduite d’un audit similaire dans leur État.

 Vernon Jones, lors de l’annonce de sa candidature pour le poste de gouverneur de Géorgie, a demandé formellement un audit judiciaire des élections. Il vient de se rendre lui aussi en Arizona cette semaine : il déclare être inspiré par la transparence, la qualité de l’audit et des procédures et déclaré qu’il faut faire la même chose en Géorgie. L’ancien commissaire de police Bernie Kerik est formel : dans le comté de Fulton qui inclut la capitale Atlanta, les élections ont été volées, le secrétaire d’État Brad Raffensperger a annoncé la certification des votes alors qu’il manquait 17 400 bulletins. Des assignations à comparaître ont été délivrées par le juge et des dépositions de témoins sont en cours… la pression monte pour démarrer cet audit. L’avocate Sidney Powell ainsi qu’une poignée de patriotes ont décidé de poursuivre la vérité quoiqu’il en coute. Elle a compris dès le mois de novembre la faillite des institutions censées faire appliquer la loi. Constatant que ces fonctionnaires du FBI, du DHS, du DOJ supposés assurer la transparence des élections, responsables de l’État de droit et de protéger la Constitution américaine ont failli à leurs devoirs, elle confirme la montagne d’évidences qui prouvent le vol des élections. Il ne s’agit pas de Donald Trump, il s’agit de la République américaine et de restaurer son fonctionnement démocratique. Si comme les signes le montrent et malgré les obstacles, la vérité éclate enfin, l’Amérique et We The People auront donné une leçon de démocratie au reste du monde libre.

Auteur(s) : Elisabeth Dancet, pour FranceSoir




La réponse aux courriels de Fauci prouve que tout est faux, que la gestion des récits l’emporte sur la réalité, et que ceux qui sont au pouvoir le veulent ainsi

[Source : Aube Digitale]

En observant la couverture médiatique – ou l’absence de couverture – des courriels du Dr Anthony Fauci et de ce qu’ils signifient pour l’origine du coronavirus, on est frappé par le fait que tout est implacablement faux, des experts de la santé publique à la science.

Les courriels suggèrent notamment que Fauci s’est entendu avec Peter Daszak – chef de l’EcoHealth Alliance, qui a canalisé des fonds de recherche américains vers l’Institut de virologie de Wuhan – pour supprimer et écarter toute idée selon laquelle le virus responsable du Covid-19 pourrait ne pas avoir évolué naturellement.

En fait, M. Daszak a donné des interviews sur son travail en Chine tout au long de l’année dernière, et personne dans les médias n’a pensé à faire le lien. En d’autres termes, Donald Trump a dit que le virus venait de Chine et qu’il pouvait provenir d’un laboratoire, ce qui signifie qu’il était faux et raciste.

Ce n’est qu’un exemple, le plus récent et le plus aigu, de la victoire à tout prix de la narration sur la réalité. Des millions de morts, une destruction généralisée de l’économie, des changements tectoniques dans la société elle-même ? Petit prix à payer pour le “progrès” et assurer le “bon” résultat de l’élection de 2020, pourraient dire les fortifiants de Notre Démocratie, sans que personne ne sourcille. “Reconstruire en mieux !”, répète la presse à la place.

Trump en désaccord avec CNN est une menace mortelle pour la démocratie et la liberté d’expression, mais Biden disant à une journaliste qu’il préférerait l’écraser avec un camion électrique plutôt que de répondre à une question sur la guerre qui se déroule actuellement en Israël est une blague amusante, haha, comme c’est hilarant. Quel parfum de glace avez-vous commandé, monsieur ?

Cela peut sembler partisan à première vue, mais n’oublions pas qu’il s’agit des mêmes médias qui ont autrefois fièrement soutenu le récit des “ADM de Saddam” [Armes de Destruction Massive]. La vieille dichotomie entre démocrates et républicains ne fonctionne donc pas vraiment ici et, de plus, elle ne tient pas compte de la situation dans son ensemble.

Une société vraiment libre n’aurait pas de récits officielsa écrit la chroniqueuse australienne Caitlin Johnstone en début de semaine. Le fait est que les sociétés modernes ne sont pas libres, et que les récits officiels sont tout ce qu’elles ont. Où serait la légitimité de Joe Biden sans le récit de l’”insurrection” du 6 janvier au Capitole ?

Les fondateurs américains ont codifié le premier amendement parce qu’ils considéraient qu’une presse libre était nécessaire à une république libre. Pourtant, le complexe médiatique des entreprises et leurs homologues des Big Tech sont devenus les chiens de poche du pouvoir, et non ses chiens de garde. Même les agences, autrefois considérées comme neutres et objectives, sont dans le coup. AP a littéralement réécrit son manuel de style pour limiter l’utilisation du mot “émeute” l’été dernier. Reuters a “vérifié les faits” en déclarant que l’éloge funèbre de Robert Byrd par Biden était faux parce que le sénateur démocrate n’était pas un “grand sorcier” du KKK mais simplement un “cyclope exalté”.

Ce remplacement orwellien des faits par des récits conditionne le public à se faire l’écho de l’infâme défense d’Hillary Clinton à propos de Benghazi : “Quelle différence, à ce stade, cela fait-il ?”.

Les “faits” ne signifient rien pour cette foule. La “science” n’est pas [pour elle] un processus rigoureux de recherche de la vérité, mais un mot-totem invoqué pour conférer l’autorité et bannir la dissidence. La “vérité” est ce qu’ils déclarent être à ce moment-là, et lorsque cela ne leur convient plus, ils reviennent en arrière sans vergogne et réécrivent leurs propres mots, en prétendant depuis le début que c’est ce qu’ils ont toujours cru. Oui, c’est littéralement un comportement orwellien, mais ils ne semblent pas s’en soucier.

Après tout, qu’allez-vous faire, changer de chaîne ? En fait, c’est ce qui se passe. Mois après mois, les rapports d’audience montrent que CNN et MSNBC se font nettoyer par Fox News – et Tucker Carlson en particulier. La réponse est de tripler le nombre de sujets woke et de points de discussion démocrates, tout en menant un véritable jihad contre Fox pour “désinformation”.

Il est donc insensé de penser que les médias reviendront à la raison lorsque la réalité de l’audimat leur sautera aux yeux. Ils n’en ont tout simplement rien à faire. Se pourrait-il qu’ils ne se soucient pas tant de l’argent que du pouvoir ? Et pas seulement la proximité du pouvoir politique, mais le pouvoir de façonner et de contrôler la réalité elle-même, de refaire la société selon leurs idées utopiques. Même en supposant que ces idées soient bonnes – et c’est discutable dans le meilleur des cas – ce genre de pouvoir corrompt absolument, pour reprendre l’expression de Lord Acton.

Les médias sont censés être un moyen par lequel le public perçoit collectivement la réalité – et non les créateurs de la réalité elle-même ! Pourtant, ils agissent comme si cette dernière était vraie et voulue. C’est dangereux. Ils se croient maîtres de la réalité, au point qu’il est impossible de les raisonner. Confrontez-les à des faits réels, à des principes ou à des lois de la physique, et ils vous censurent – ou bien ils ricanent et continuent.

Le comportement de Biden commence à avoir du sens lorsque vous comprenez qu’il existe dans un monde imaginaire, entièrement imaginé par la presse et son équipe. Tout comme des milliers d’activistes, d’”ONG” et de consommateurs cultistes de subventions du gouvernement américain dans le monde entier. Comment atteindre ces personnes, qui ont intériorisé la “logique” de Qui/Qui ? C’est peut-être la question la plus importante à laquelle seront confrontés non seulement les États-Unis, mais le monde entier, très bientôt.

Traduction du Ron Paul Institute for Peace & Prosperity par Aube Digitale




Bobards Lives Matter, Golden Bobards et Bobid-19. Votez pour les Bobards d’or 2021 !

[Source : breizh-info.com]

La XIIe cérémonie des Bobards d’Or aura lieu lundi 14 juin à 19 heures au théâtre du Gymnase, 38, boulevard de Bonne-Nouvelle, 75010 Paris. Pour consulter les 15 Bobards présélectionnés : https://bobards-dor.fr/bobards-dor/bobards-dor-2021/

Pour sélectionner en ligne les 9 Bobards qui seront départagés par le public du Théâtre du Gymnase : https://polemia1.typeform.com/to/sqrofcyS

Pour s’inscrire à la cérémonie : https://www.weezevent.com/les-bobards-d-or-2021

Avec les catégories Bobards Lives Matter, Golden Bobards et Bobid-19, ce sera un peu la nuit américaine le lundi 14 juin au Théâtre du Gymnase !

Comme chaque année de grands noms sont en compétition.

L’usine à bobards, l’AFP – pour Agence France Presque ou Agence Française de Propagande -, qui « lave plus blanc que blanc » en dénonçant « un tireur blanc » comme auteur d’une tuerie aux États-Unis commise par un… musulman syrien !

France 2 et TF1 qui n’ont pas hésité à ouvrir leurs journaux télévisés par une étude totalement bidonnée sur l’ hydroxychloroquine. C’est le Bobard Lancet.

Quant au Monde, il tient la corde pour le Bobard de laboratoire pour avoir savamment expliqué que la thèse d’une sortie du coronavirus du laboratoire de Wuhan était « complotiste » : une thèse pourtant considérée aujourd’hui comme la plus probable par de très nombreux scientifiques.
Alors, un pangolin d’honneur pour le Monde ?

À moins que Michel Cymes ne rafle un prix bien mérité pour son Retournement de blouse blanche magistral ?

Pour le Bobard capital au Capitole, toute la presse est dans la course après avoir fortement dénoncé les cinq morts de « l’attaque meurtrière » ! En fait, aucun garde ou policier n’a trouvé la mort en rapport avec l’événement. La seule vraie et unique victime a été une manifestante abattue à bout portant par un garde !

Les différentes contraintes gouvernementales ne nous empêcheront pas de dénoncer ces journalistes qui mentent au nom du politiquement correct !

Rendez-vous lundi 14 juin, qui permettra de départager les meilleurs bobards sélectionnés par les internautes sur www.bobards-dor.fr

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021,
dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine


[Source : Les Bobards d’Or (bobards-dor.fr)]

BOBARDS LIVES MATTER

BOBARD PLUS BLANC QUE BLANC

Bobard plus blanc que blanc

Pour l’AFP, l’auteur d’une fusillade aux États-Unis était « un homme blanc ». En réalité, il s’agissait d’un migrant syrien musulman.

BOB’HARPON

Bob’Harpon

Pour le journal « L’Humanité », le terroriste Mickaël Harpon fait partie des… victimes des violences policières !

TOUT VA TRÈS BIEN, MADAME LA MARQUISE !

Tout va très bien, madame la marquise !

Les émeutes Black Live Matter ont été très violentes mais plusieurs journalistes américains ont tout fait pour minimiser ces violences.

BOB’ARMES À FEU

Bob’armes à feu

Lors d’une manifestation Black Lives Matter dans une ville du Missouri, des manifestants sont entrés illégalement sur une propriété privée.

BOBARD SYSTÉMIQUE

Bobard systémique

Après la mort de George Floyd, la quasi-totalité des médias français a dénoncé le racisme systémique de la police américaine.

GOLDEN BOBARDS

UNE INFORMATION QUI CLOCHE

Une information qui cloche

De nombreux médias américains avaient affirmé que la victoire de Joe Biden avait été saluée dans notre pays par… des volées de cloches !

BOBARD COMPLOT

Bobard Complot

Le magazine « Time » a dévoilé le plan de certaines élites contre Donald Trump. Une manipulation électorale massive et bien réelle.

MACHINE À BOBARDER

Machine à bobarder

Les accusations du clan Trump sur les machines à voter ont amené CNN à produire un « fact-checking »… qui a confirmé les accusations !

BOBARD CAPITAL AU CAPITOLE

Bobard capital au Capitole

Contrairement aux bobards médiatiques, il y a eu un seul décès lors de l’envahissement du Capitole, celui d’une manifestante pro-Trump.

BOBARD HUNTER BIDEN

Bobard Hunter Biden

Quand Trump attaquait le fils de Joe Biden, les médias français ironisaient. Hunter Biden est finalement mis en examen… après l’élection.

BOBID-19

BOBARD LANCET

Bobard Lancet

En 2020, une étude démontrant la dangerosité de la chloroquine était publiée dans « The Lancet ». Mais elle était totalement bidonnée !

RETOURNEMENT DE BLOUSE BLANCHE

Retournement de blouse blanche

Sur le Covid-19, Michel Cymes a procédé à de spectaculaires retournements de blouse blanche… toujours dans le sens du vent gouvernemental !

BOBARD MASQUÉ

Bobard masqué

Les journalistes ont assuré pendant longtemps que le port du masque était inutile et n’ont pas lésiné sur les moyens pour nous en convaincre.

BOBARD DE LABORATOIRE

Bobard de laboratoire

Pendant des semaines, les médias ont répété que l’hypothèse d’un virus sorti du laboratoire de Wuhan était « complotiste ». Et finalement…

BOBARD PASCAL

Bobard Pascal

Le 12 avril 2020, Le Point annonçait triomphalement une messe clandestine. Sauf que la messe était autorisée et que l’église était vide.