Les commentaires de poutine sur le satanisme et la pédophilie des politiques se confirment

[Source : Chercheurs de Vérités]

Vladimir Poutine

Les commentaires de poutine sur le satanisme et la pédophilie des politiques se confirment

Auteur : Arjun Walia

Qu’est-ce que la politique ? C’est un monde où l’humanité donne son pouvoir à d’autres qui prétendent prendre les décisions qui conviennent le mieux à leur pays et à l’humanité dans son ensemble. Du moins, c’est ce que ça devrait être. Le monde de la politique devrait être rempli de gens qui sont au service des autres, mais malheureusement, il est devenu évident qu’il est rempli de gens qui servent simplement leurs maîtres, tout en remplissant leurs propres poches.

Aux plus hauts niveaux de gouvernement, en particulier en Occident, la volonté des peuples et le bien-être de notre planète sont peu ou pas pris en compte, on nous donne plutôt une version illusoire. Certes, les grandes figures politiques se réunissent tous les ans pour discuter de sujets tels que le réchauffement climatique, par exemple, mais y a-t-il quelque chose qui se passe ? Il semble que nous nous en remettons à eux, au lieu de nous regarder nous-mêmes à l’intérieur.

Ces gens se réunissent à des sommets depuis des décennies, et ce que cela réussit à faire, c’est nous enlever le pouvoir de nos propres mains. Nous ne comprenons pas que c’est NOUS qui sommes les moyens et les outils du changement, pas ceux que nous nommons pour s’occuper de cela pour nous. La politique est devenue si corrompue qu’elle est truffée d’intérêts commerciaux et financiers, qui dominent complètement la politique gouvernementale.

La Montée en puissance de l’Etat Profond

« L’acquisition d’une influence injustifiée » que recherchait le complexe militaro-industriel selon les avertissements d’Eisenhower, est maintenant réelle, et elle s’est transformée en ce que nous appelons aujourd’hui l’État profond, ou le gouvernement de l’ombre. Ce sont des termes qui ont été utilisés par de nombreux présidents et politiciens qui ont essayé d’éclairer le public sur ce qui se passe dans les coulisses. Aujourd’hui, notre occasion de le constater est plus claire que jamais, car sa domination est devenue évidente.

Il est question de meurtriers de masse, qui attaquent et bombardent leurs propres citoyens (11 septembre) pour justifier l’infiltration et la prise de contrôle d’autres pays pour des motifs cachés. Pendant ce temps, ils massacrent des innocents, comme les millions de personnes qui sont mortes en Irak, par exemple, et celles qui continuent de souffrir en Syrie et dans d’autres régions du Moyen-Orient.

Vladimir Poutine a affirmé que ce pouvoir a recours à “des menaces imaginaires et mythiques” pour imposer sa volonté aux autres. Ce n’est pas de la propagande russe, c’est une stratégie qui existe depuis le début de la politique. Il s’agit d’un comportement psychopathe, mais il est masqué par des quantités massives de propagande et de lavage de cerveau, à tel point que des personnes au bon cœur y participent parce qu’elles croient se consacrer à une bonne cause.

Nous devrions réfléchir sérieusement à la réalité de la guerre. La plupart d’entre nous ont été conditionnés à voir la guerre comme passionnante et glamour – une occasion pour les hommes de prouver leur habileté et leur courage. Puisque les armées sont légales, nous estimons que la guerre est acceptable ; en général, personne ne pense que la guerre est criminelle, ou qu’il faut accepter son attitude criminelle. En fait, on nous a lavé le cerveau. La guerre n’est ni glamour ni attirante. Elle est monstrueuse. C’est la nature même de la tragédie et de la souffrance.

Le Dalaï Lama

Non seulement, beaucoup de ces gens sont des marionnettes de l’État Profond, et des esclaves de leur volonté, comme les Clinton par exemple, mais ils sont activement impliqués dans des crimes contre l’humanité.

Poutine & la Russie

Ces dernières années ont vraiment fait la lumière sur ce qui se passe depuis des décennies, les “puissances en place” ont en quelque sorte mis la Russie en cause pour de nombreuses accusations, comme vous le savez sûrement. J’ai écrit un certain nombre d’articles qui ont été qualifiés de propagande russe, par exemple des articles sur les attaques sous faux drapeau en Syrie. Beaucoup de gens mal informés sont prompts à qualifier quelque chose de propagande russe, simplement sur la base des informations qu’ils reçoivent des médias grand public. Ils ne sont pas conscients que le terrorisme sous faux drapeau, y compris l’infiltration de la Syrie, n’est pas simplement une revendication russe, c’est une revendication qui remonte à des décennies ! Cela ne vient pas de Russie, et c’est quelque chose dont beaucoup de gens en Amérique du Nord sont en train de prendre conscience.

Le fait que Poutine ait volontairement et ouvertement qualifié ces événements d’attaques sous faux drapeau, et d’attaques complètement fabriquées, a simplement attiré l’attention de ceux qui étaient déjà au courant de cette information avant les aveux de Poutine. Nous savions déjà que presque tous les politiciens de haut rang dans le monde le savent, et nous comptons sur ceux qui sont prêts à se faire entendre.

C’est exactement la raison pour laquelle, lorsque Poutine a évoqué le satanisme et la pédophilie, il y a quelques années, cela a attiré mon attention. Après avoir étudié le sujet pendant un certain nombre d’années, il est tout à fait clair que ceux qui sont au sommet de cette pyramide, et qui dominent la politique occidentale, sont peut-être encore plus impliqués dans des tendances psychopathes. Oui, nous devons être conscients de leur éducation et de leurs caractéristiques, la plupart de ceux qui maltraitent les autres de cette manière ont subi la même chose, et le cycle se répète donc.

Poutine a déclaré :

Les excès du politiquement correct ont atteint un point où l’on parle sérieusement d’enregistrer des partis politiques dont le but est de promouvoir la pédophilie. Dans de nombreux pays européens, les gens sont gênés ou ont peur de parler de leur appartenance religieuse. les jours fériés sont abolis ou même appelés autrement ; leur essence est cachée, tout comme leur fondement moral. Et les gens essaient agressivement d’exporter ce modèle dans le monde entier. Je suis convaincu que cela ouvre la voie directe à la dégradation et au primitivisme, entraînant une profonde crise démographique et morale.

(Source)(Source)

Des extraits de ses déclarations sont également disponibles sur YouTube.

Ces informations se retrouvent plus que jamais auparavant dans les actualités, comme par exemple le reportage de NBC qui a impliqué Hillary Clinton dans la dissimulation d’un réseau pédophile massif au sein du département d’État, ou de multiples anciens hauts responsables politiques affirmant que les deux Clinton ont des relations sexuelles avec des mineurs, indiquant leur étroite collaboration avec Jeffrey Epstein (qui a également des relations avec la Famille Royale). Epstein est maintenant un délinquant sexuel reconnu. En ce qui concerne le Vatican, ce n’est pas un secret qu’il s’y est toujours produit des choses dérangeantes. À l’heure actuelle, le bras droit du pape, George Pell, est en cours de jugement pour agression sexuelle, et un réseau massif de pédophiles a été exposé pour avoir torturé et abusé sexuellement des centaines de garçons. Le frère du pape Benoît XVI était à l’avant-garde de cette controverse. Pour en savoir plus à ce sujet, cliquez ici.

En ce qui concerne le complexe militaro-industriel, la députée Cynthia McKinney a interrogé Donald Rumsfeld sur DynCorp, au sujet d’un entrepreneur militaire privé ayant des liens avec la traite des femmes et des enfants. Des années plus tard, un général américain de haut rang, qui assurait la liaison entre DynCorp et l’armée américaine, a été impliqué dans des agressions sexuelles d’adolescentes. N’oublions pas PizzaGate… Cette liste est longue, et le trafic des femmes et des enfants est quelque chose que l’administration Trump a annoncé qu’elle travaillerait à révéler au public.

En ce qui concerne le satanisme au sein de la politique, ainsi qu’au Vatican, il semble être tout aussi documenté, sinon plus.

Hugo Chavez a également fait allusion au satanisme au sein de la politique occidentale aux Nations Unies, ce clip s’est retrouvé partout sur YouTube lorsqu’il a fait la remarque que le podium sentait le soufre après que George Bush y ait fait un discours.

La normalisation de la pédophilie

Vous pouvez penser que ce genre de chose était normal et d’accepté dans la Grèce antique, mais tout le monde n’était pas d’accord avec cela, et beaucoup de gens se sont levés contre. Cela dit, ce n’est pas comme si ces enfants étaient soumis à la torture, au meurtre et à une vie pleine de circonstances horribles. Nous devons comprendre que la pédophilie dans le domaine de la politique va bien au-delà de cela, qu’elle s’accompagne d’abus rituels et de satanisme. C’est juste les politiques, et Hollywood aussi. Vous pouvez la retrouver dans beaucoup d’endroits où se réunissent les gens qui ont accumulé énormément de pouvoir.

Des liens étranges ont toujours été observés au sein de l’administration Obama (un exemple parmi tant d’autres). Comme lorsqu’il a nommé Kevin Jennings au poste de sous-secrétaire adjoint du Bureau des Ecoles Sûres et Sans Drogues du ministère américain de l’Éducation. Il est partisan de la NAMBLA (North American Man/Boy Love Association) sous la forme de soutien à Harry Hay, qui, à son tour, soutient également la NAMBLA. C’était il y a plus d’une décennie, mais ces liens étranges existent partout dans la sphère politique.

Un autre signe de la normalisation de la pédophilie sont des événements étranges comme le fait que le gouvernement britannique et l’Église catholique, par exemple, ont fait l’objet d’un examen public pour avoir affirmé que les victimes d’abus pédosexuels peuvent “consentir” à leur viol. Ils l’ont fait pour éviter d’indemniser les victimes. L’Office d’indemnisation des victimes d’actes criminels (ICCA) détermine quelles victimes sont indemnisées, et ce, en déterminant si la victime a donné son consentement ou non, même si cette victime est un enfant… Vous pouvez en lire plus à ce sujet ici.

Ensuite, il y a le monde d’Hollywood, une industrie qui semble être en tête de peloton. Elle fait constamment porter aux jeunes filles des vêtements sexuels inappropriés, et plus encore. Ces initiatives sont introduites lentement, subtilement, mais il y a beaucoup d’exemples, dont celui de Millie Bobby Brown, qui est devenue célèbre pour son rôle dans Stranger Things, et selon une histoire de W Magazine, cette jeune fille de 13 ans est une des “preuves que la télévision n’a jamais été aussi excitante” et “aussi sexy”.

Ces idées prennent une telle importance dans le courant dominant qu’elles sont qualifiées de “théorie du complot” ou de “fausses nouvelles” lorsque quelqu’un attire l’attention sur elles et, ce faisant, ne tient aucun compte de toutes les preuves qui en sont faites.

Richard Enos, mon collègue de Collective Evolution, en a parlé plus en détail. Voici un extrait d’un de ses articles à ce sujet :

« Même l’observateur occasionnel remarquera qu’il y a eu une explosion soudaine d’informations et de complexité dans notre société autour de l’identité sexuelle et de l’expression sexuelle. Bien qu’il y ait une certaine valeur évidente dans l’acceptation croissante de différentes formes d’expression de soi chez les individus, il semble que ces mouvements de conscience particuliers aient été détournés et utilisés pour promouvoir un environnement de confusion, non seulement autour du genre, mais plus spécifiquement autour de la préférence sexuelle et du désir sexuel. Et cette confusion semble viser directement nos enfants. »

Richard Enos

Donc, c’est pour cela que, quand Poutine a dit ce qu’il a dit, certains d’entre nous, dans la communauté des médias alternatifs, y avons prêté attention. Il est rare qu’un politicien parle de telles choses sans disparaître peu après. Cela me rappelle Hugo Chavez, qui accusait les États-Unis d’avoir utilisé la géo-ingénierie pour créer le tremblement de terre d’Haïti à leurs propres fins. Poutine a non seulement évoqué le sujet abordé dans cet article, mais aussi celui de l’État profond et des hommes en “costumes noirs” qui rencontrent le président et leur disent qui est leur patron, le terrorisme sous faux drapeau, et plus encore. Cela ne veut pas dire qu’il est “innocent”, mais il est intéressant pour les médias alternatifs, car nous savons qu’il ne s’agit clairement pas de “propagande russe” ou simplement de “théories du complot”, la discussion à ce sujet a commencé bien avant que Poutine n’ait décidé de s’y mettre…

Ce qu’il faut retenir

Il s’agit ici de comprendre ce que le courant dominant appelle de la “propagande russe” et que, lorsqu’une chose est qualifiée de “propagande russe”, il s’agit en fait d’une méthode de propagande occidentale. Il peut être difficile de n’avoir aucun doute, mais quand en ce qui concerne ces sujets, au lieu d’avoir une réaction instinctive d’incrédulité, gardez peut-être un esprit ouvert tant que vous n’avez pas fait un nombre important de recherches et d’enquêtes vous-même.

« Le problème des fausses nouvelles ne se résout pas en espérant un arbitre, mais plutôt parce que nous, citoyens, en tant qu’usagers de ces services, nous nous entraidons. nous parlons, nous partageons et nous signalons ce qui est faux. Nous soulignons ce qui est vrai. La réponse à un mauvais discours n’est pas la censure, la réponse à un mauvais discours est davantage de discours. Nous devons exercer et répandre l’idée que la pensée critique est plus importante que jamais, étant donné que les mensonges semblent de plus en plus populaires. »

Edward Snowden (Source)

Est-ce que ce sont ces gens que nous voulons continuer à élire ? La politique et la mainmise des entreprises qu’ont les institutions financières dessus sont-elles quelque chose que nous voulons continuer à soutenir en votant tous les cinq ans ?

Par Arjun WaliaCollective-Evolution

Traduit par Valentin MelchisédechChercheurs de Vérités




Vladimir Poutine attaque l’accueil des migrants : « Où sont les intérêts de la population autochtone ? »

[Source : Polemia via Médias-Presse.Info]

Vladimir Poutine, président de la Russie, accordait récemment au Financial Times un entretien très commenté dans lequel il attaquait frontalement le libéralisme menant à l’accueil des migrants par de nombreux pays européens. Voici la traduction d’extraits de cet entretien par les soins de Polémia.


Financial Times :Une question
générale maintenant. J’ai parlé au début de notre entretien d’une
fragmentation. Un autre phénomène aujourd’hui est la vive réaction
populaire contre les élites et l’establishment et vous avec vu cela avec
le Brexit. Peut-être parlerez-vous de l’Amérique de Trump. Vous avez vu
cela avec l’AFD en Allemagne, en Turquie et dans le monde arabe.
Combien de temps pensez-vous que la Russie pourra rester immunisée
contre ce mouvement global de réaction contre l’establishment ?

Vladimir Poutine : Vous devez examiner les réalités
dans chaque cas particulier. Bien sûr il y a des tendances, mais elles
sont seulement générales. Dans chaque cas particulier, lorsque l’on
regarde la situation, et la manière dont elle se déroule, vous devez
prendre en compte l’histoire du pays donné, sa tradition et ses
réalités. Combien de temps la Russie restera-t-elle stable ? Le plus
longtemps sera le mieux. Parce que de nombreuses choses, et sa position
dans le monde, dépendent de sa stabilité, de sa stabilité intérieure.

Ultimement, le bien-être du peuple dépend tout d’abord de sa
stabilité. Une des raisons, la raison interne, pour laquelle pour
laquelle l’URSS s’est effondrée, est que la vie quotidienne était
difficile pour le peuple, dont les salaires nets étaient très bas. Les
magasins étaient vides et le peuple perdait le désir intrinsèque de
préserver l’Etat. Les gens pensaient que les choses ne pouvaient pas
empirer, quoi qu’il arrive. Or il advint que la vie devint pire pour de
nombreuses personnes, spécialement au début des année 1990, lorsque la
protection sociale et le système de santé s’effondrèrent et que le
système industriel s’émiettait. Le régime soviétique était probablement
inefficace mais au moins les gens avaient un travail. Après
l’effondrement ils l’ont perdu. Donc vous devez étudier chaque cas
particulier de manière séparée.

Que se passe-t-il en occident ? Quelle est la raison du « phénomène
Trump », comme vous l’avez dit, aux Etats-Unis ? Que se passe-t-il aussi
en Europe ? Les élites au pouvoir se sont détachées du peuple. Le
problème évident est le fossé entre les intérêts des élites et ceux de
l’écrasante majorité du peuple. Nous ne devons pas négliger cette
possibilité. Une des choses que nous devons faire en Russie est de ne
jamais oublier que le but de l’exercice et de l’existence de tout
gouvernement est de créer une vie stable, normale et sûre pour le
peuple, et d’œuvrer pour un avenir meilleur.

Il y a aussi la prétendue idéologie libérale qui a survécu à son
objectif initial. Nos partenaires occidentaux ont admis que de nombreux
éléments de l’idéologie libérale, comme le multiculturalisme, ne sont
plus tenables. Quand le problème des migrations est devenu une
préoccupation majeure, de nombreuses personnes ont admis que la
politique multiculturaliste n’était pas efficace, et que les intérêts de
la population nationale devaient être placés en premier. Il est vrai
que ceux qui font face à des difficultés dans leur propre pays, pour des
motifs politiques, ont aussi besoin de notre aide. C’est un bel idéal,
mais où sont les intérêts de la population autochtone quand le nombre de
migrants se dirigeant vers l’Europe de l’ouest n’est pas une simple
poignée, mais des milliers ou des centaines de milliers de personnes ?

Financial Times : Angela Merkel a-t-elle commis une faute ?

Vladimir Poutine : Une faute cardinale. On peut
critiquer Trump pour son intention de construire un mur entre le Mexique
et les Etats-Unis. Peut-être cela va-t-il trop loin. Je ne veux pas
discuter cela. Mais il devait faire quelque chose contre l’énorme flux
entrant de migrants et de narcotiques. Personne ne fait rien. On dit à
l’envi que ce n’est pas bien. Mais qu’est-ce qui n’est pas bien ? Que
faut-il faire ? Personne n’a rien proposé. Je ne dis pas qu’un mur doit
être construit, ou les droits de douane relevés de 5 % par an avec le
Mexique. Ce n’est pas ce que je dis, cependant quelque chose doit être
fait. Trump cherche au moins une solution.

A quoi je veux en venir ? Ceux qui sont concernés à propos de cela,
les Américains ordinaires, regardent cela et disent : « C’est bien, au
moins il fait quelque chose, en proposant des idées et en cherchant une
solution ». Les tenants de l’idéologie libérale ne font rien. Ils disent
que tout va bien et que tout est comme cela devrait être. Ils sont
installés dans leurs bureaux confortables tandis que ceux qui sont
confrontés aux problèmes chaque jour, au Texas ou en Floride, ne sont
pas heureux, et ils devront bientôt gérer leurs problèmes eux-mêmes. La
même chose est en train de se passer en Europe. J’ai discuté de ce
problème avec mes collègues mais personne n’a la réponse. Ils disent
qu’ils ne peuvent pas mener une politique dure contre l’immigration pour
de multiples raisons. Pourquoi exactement ? Juste parce que. « Nous
avons des lois » disent-ils. Et bien alors, changez les lois ! Nous
aussi avons des problèmes dans notre propre sphère. Nous avons ouvert
les frontières avec les anciennes républiques soviétiques, mais au moins
ces gens là parlent russe. Vous voyez ce que je veux dire ? Et en outre
nous avons pris des mesures pour rationaliser les choses dans ce
domaine. Nous travaillons avec les pays d’origine de ces migrants, on
leur apprend le russe à l’école, et nous travaillons aussi avec eux ici.
Nous avons durci la législation afin de montrer que ces migrants
doivent respecter les lois, les coutumes et la culture de notre pays.

En d’autres mots, la situation n’est pas si simple en Russie non
plus, mais nous avons commencé à travailler à l’améliorer. Alors que
l’idéologie libérale présuppose que rien n’a besoin d’être fait. Les
migrants peuvent tuer, piller et violer avec impunité car leurs droits
en tant que migrants doivent être protégés. De quels droits s’agit-il ?
Chaque crime doit être assorti d’une peine. Donc l’idéologie libérale
est devenue obsolète. Elle est venue en conflit avec les intérêts de
l’écrasante majorité de la population.

Entretien accordé par Vladimir Poutine au Financial Times
17/07/2019

Source : Traduction Polémia

Crédit photo : Vladimir Poutine lors de son discours fédéral du 1er mars 2018 – Site officiel du Kremlin, Creative Commons Attribution 4.0 International




Russie : « Personne ne sait à quoi est dû » le changement climatique, estime Vladimir Poutine

[Source : 20 minutes]

CLIMAT
Ce n’est pas la première fois que le président russe remet en question la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique

Manon Aublanc

Pas sûr que Greta Thunberg apprécie. Le président russe, Vladimir Poutine, a remis en cause, ce jeudi, le quasi-consensus scientifique sur la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique.

« Personne ne connaît les causes du changement du climat mondial. Nous savons que notre Terre a connu des périodes de réchauffement et de refroidissement et cela peut dépendre de processus dans l’univers. Un petit changement d’angle de rotation de la Terre autour du Soleil peut conduire la planète à des changements sérieux de climat », a-t-il dit lors de sa conférence de presse annuelle.

La Russie respectera l’accord de Paris

Vladimir Poutine a jugé qu’« évaluer l’influence que peut avoir l’humanité contemporaine » sur le climat est « très difficile, voire même pas possible ». Il a cependant réaffirmé l’engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre de son pays et le respect de l’accord de Paris sur le climat.

« Ne rien faire n’est pas non plus une solution, et sur ce point je suis d’accord avec mes collègues (chefs d’Etat). Nous devons faire le maximum d’efforts pour que le climat ne change pas de manière dramatique », a-t-il dit. Il a néanmoins relevé que la Russie était particulièrement exposée à un réchauffement. « C’est un processus très sérieux pour nous (…) Des villes entières sont bâties sur le permafrost​, imaginez les conséquences » en cas de fonte massive, a-t-il souligné.

« Le réchauffement, il a commencé dans les années 1930 »

Ce n’est pas la première fois que le président russe tient de tels propos. En mars 2017, à l’occasion du Forum sur l’Arctique à Arkhanguelsk, dans le Grand Nord russe, Vladimir Poutine avait affirmé que le réchauffement global n’était pas provoqué par les émissions de gaz à effet de serre.

« Le réchauffement, il a commencé dans les années 1930 », alors qu’« il n’y avait pas encore de tels facteurs anthropologiques comme les émissions », avait-il déclaré.




Le Monde qui nous attend

[Source de l’article traduit : Les Crises]

[Note de NM : La vision de Chris Hedges peut sembler très pessimiste, mais de nombreux éléments sont déjà présents et d’autres proches de se manifester. Cependant, rien dans la matière ne semble éternel, pas même un tel monde totalitaire. L’accouchement d’un Nouveau Monde souhaitable pour l’Humanité se fera-t-il sans douleur ?]

Le Monde qui nous attend. Par Chris Hedges

Auteur : Chris Hedges

Source : Truthdig, Chris Hedges, 28-01-2019

Mr Fish / Truthdig

Par Chris Hedges

28 janvier 2019

Les élites dirigeantes ne sont que trop conscientes du fait que les piliers du pouvoir américain sont en voie de pourrissement. Ils savent que la délocalisation de l’industrie des États-Unis et la paupérisation de plus de la moitié de la population sont irréversibles. Le « shutdown » [arrêt des activités gouvernementales] autodestructeur du gouvernement n’a été qu’une des nombreuses menaces contre l’efficacité de l’administration de l’État. La dégradation des routes, des ponts et du transport public compliquent le commerce et les communications. Grâce aux réductions massives de l’impôt sur les sociétés consenties par l’administration Trump, le déficit de l’État explose, atteignant maintenant près d’un milliard de dollars et ne pourra pas être résorbé. La captation du système financier par les spéculateurs mondiaux entraîne, tôt ou tard, un nouvel effondrement financier. Le dysfonctionnement des institutions démocratiques, qui vomissent des escrocs comme Donald Trump et considèrent comme solutions de rechange des politiciens ineptes inféodés à des multinationales comme Joe Biden et Nancy Pelosi, scelle dans la pierre une nouvelle forme d’autoritarisme. L’érosion des piliers de l’État, y compris du corps diplomatique et des agences de régulation, fait de la force armée brutale la seule réponse aux conflits extérieurs et attise des guerres interminables et stériles.

La décadence interne est tout aussi inquiétante que le pourrissement
visible. Il y a au sein de toutes les classes sociales une perte de
confiance dans le gouvernement, une frustration généralisée, un
sentiment de marasme et de traquenard, une certaine amertume face aux
promesses non tenues et aux espoirs déçus, et une telle fusion entre
réalité et fiction que les discours tant publics que politiques ne sont
plus ancrés dans la réalité. La mystique indispensable au pouvoir a été
pulvérisée d’une part par l’isolement de la nation par ses alliés
traditionnels et d’autre part par son incapacité à formuler des
politiques rationnelles et à long terme, en particulier face à la
catastrophe environnementale. « Une société devient totalitaire lorsque
sa structure devient manifestement artificielle », a écrit George
Orwell. « Ce qui veut dire quand sa classe dirigeante ne tient plus son
rôle, mais ne réussit à s’accrocher au pouvoir que par la force ou la
fraude ». Nos élites ont épuisé la fraude. Il ne leur reste que la
force.

Les États-Unis sont comme un animal blessé qui rugit et se débat dans son agonie. La bête peut encore causer de terribles dommages, mais elle ne guérira pas. Ce sont les derniers jours d’agonie de l’Empire Américain. Le coup fatal sera porté quand le dollar ne sera plus la monnaie de réserve mondiale, processus déjà en cours. Le dollar va dégringoler, déclenchant une dépression sévère et conduisant à une exigence de retrait immédiat des forces armées à l’étranger.

Seth A. Klarman, qui dirige les fonds spéculatifs du Groupe Baupost, lequel gère environ 27 milliards de dollars, vient d’adresser à ses investisseurs une lettre de 22 pages qui donne à réfléchir. Il y fait remarquer que le ratio dette nationale/production intérieure brute de 2008 à 2017 a dépassé les 100 % et se rapproche de celui de la France, du Canada, de la Grande-Bretagne et de l’Espagne. Cette crise de la dette pourrait bien faire « germer » la prochaine crise financière, tel est son avertissement. Il dénonce la détérioration de la « cohésion sociale » dans le monde entier, et ajoute : « on ne peut pas continuer comme si de rien n’était au milieu de manifestations constantes, d’émeutes, de fermetures d’entreprises et de tensions sociales croissantes ».

« Il n’y a pas moyen de savoir quel est le seuil de la dette à ne pas
franchir, mais l’Amérique atteindra inévitablement un point d’inflexion
au-delà duquel le marché de la dette, devenu soudain sceptique,
refusera de continuer de prêter à des taux supportables », écrit-il. «
Quand une telle crise frappera, il sera probablement trop tard pour
remettre de l’ordre dans la maison ».

Les élites dirigeantes, inquiètes de l’effondrement financier
imminent, se bousculent pour renforcer des formes de contrôle juridiques
et économiques afin de contrecarrer ce qu’elles redoutent, c’est à dire
la généralisation de l’agitation sociale dont on peut voir les formes
naissantes dans les grèves des enseignants américains et dans les
manifestations des « gilets jaunes » en France.

Les élites au pouvoir reconnaissent que l’idéologie en vigueur du néolibéralisme a perdu de son crédit auprès de la sphère politique. Voilà qui oblige les élites à des alliances peu recommandables avec les néofascistes, qui aux États-Unis sont représentés par la droite Chrétienne. Ce fascisme christianisé comble rapidement le vide idéologique de Trump. Il est incarné par des personnalités telles que Mike Pence, Mike Pompeo, Brett Kavanaugh et Betsy DeVoss.

Dans sa forme la plus virulente, celle qui s’exprimera à partir du
moment où la crise économique sera déclarée, le fascisme Chrétien va
chercher à purger la société de celles et ceux qui sont qualifié.es de
déviants sociaux, notamment les immigrants, les musulmans, les artistes
et les intellectuels « humanistes laïques », les féministes, les
homosexuels, les amérindiens et les criminels – en grande partie pauvres
et de couleur – sur la foi d’une interprétation pervertie et hérétique
de la Bible. L’avortement sera illégal. La peine de mort sera requise
pour un large éventail de crimes. L’éducation sera dominée par une
vision suprémaciste blanche de l’histoire, l’endoctrinement,
l’enseignement du créationnisme ou « dessein divin ». Robert E. Lee,
Joseph McCarthy et Richard Nixon feront partie du panthéon des nouveaux
héros américains. L’État présentera la majorité blanche comme étant la
victime.

Comme toute forme de totalitarisme, ce fascisme chrétien se pare
d’une sorte de piété hypocrite, et promet un renouveau tant moral que
physique. La dégradation de la culture de masse, celle qui célèbre le
sadisme sexuel, la violence brutale et le dysfonctionnement individuel,
ses fléaux de dépendance aux opiacés, de suicide, de jeu et
d’alcoolisme, ainsi que le chaos social et le dysfonctionnement du
pouvoir, donneront de la crédibilité à la promesse des fascistes
chrétiens d’un retour à une pureté « chrétienne » .Toutes les libertés
civiles seront étouffées par le manteau de cette piété.

Inhérente à toute idéologie totalitaire se trouve une inquisition
permanente contre des groupes qui seraient clandestins et sinistres, et
qui sont tenus pour responsables du déclin du pays. Les théories du
complot, qui caractérisent déjà la vision du monde selon Trump, vont
proliférer. La rhétorique du pouvoir en place va ébranler la population,
passant de la défense de l’individualisme et des libertés personnelles à
l’appel à une soumission abjecte auprès de ceux qui se réclament de la
parole de la nation et de Dieu, du caractère sacré de la vie à la
défense de la peine de mort, de la violence policière et militaire sans
frein, de l’amour et la compassion à la peur de passer pour hérétique ou
traître. On glorifiera une hyper-masculinité grotesque. La violence
sera reconnue comme le mécanisme pour purifier du mal la société et le
Mal. On niera ou on déformera les faits. Les mensonges deviendront des
vérités. Le langage politique relèvera de la dissonance cognitive. Plus
le pays déclinera, plus la paranoïa et la folie collective se
répandront. Tous ces éléments sont déjà présents, sous diverses formes,
au sein de notre culture et de notre démocratie défaillante. Ils vont
s’affirmer à mesure que le pays périclite et que la peste totalitaire se
répand.

Comme dans tous les États en déliquescence, les oligarques en place
se retrancheront dans des enceintes fortifiées, dont un grand nombre est
déjà en préparation, où ils auront accès à des services de base, tels
que soins, éducation, eau, électricité, sécurité, services auxquels le
reste de la population n’aura pas accès. Le gouvernement central sera
réduit à sa plus simple expression – à savoir sécurité intérieure et
extérieure, et recouvrement des impôts. La vie de la plupart des
citoyens sera paralysée par une extrême pauvreté. Tous les services
essentiels autrefois assurés par l’État, qu’il s’agisse des services
publics ou des services de base de la police seront privatisés, et
auront un coût inaccessible aux personnes sans moyens. Les ordures
s’empileront dans les rues. La criminalité explosera. Le réseau
électrique et les systèmes d’alimentation en eau – décrépits, mal
entretenus et gérés par des entreprises – connaîtront de nombreux
épisodes de coupure.

Les media deviendront franchement orwelliens, débattant à l’infini
d’un avenir radieux et faisant comme si l’Amérique restait une
superpuissance. Aux vraies informations se substitueront des commérages
politiques – une déformation déjà bien avancée – tout en insistant sur
le fait que le pays est en phase de reprise économique ou sur le point
d’y entrer. Ils refuseront de s’attaquer à l’aggravation toujours
croissante des inégalités sociales, de la détérioration du milieu
politique et de l’environnement, et des débâcles militaires. Ils auront
pour rôle premier de maintenir l’illusion auprès d’un public atomisé,
rivé sur ses écrans, dont l’attention sera détournée de la déroute en
cours et ne verra dans la détresse générale qu’un malheur personnel. La
dissidence aura d’autant plus de mal à se faire entendre que les
critiques sont censurés et désignés comme responsable du déclin. Il y
aura une prolifération de groupes et de crimes haineux tacitement
autorisés et cautionnés par l’État. Les fusillades collectives seront
monnaie courante. Les plus faibles – particulièrement les enfants, les
femmes, les handicapés, les malades et les personnes âgées – seront
exploités, abandonnés ou maltraités. Les forts auront tous les pouvoirs.

Il y aura toujours moyen de se faire de l’argent. Les entreprises
vendront tout et n’importe quoi du moment qu’il y a profit – sécurité,
stocks alimentaires rares, combustibles fossiles, eau, électricité,
éducation, soins médicaux, transports – forçant les citoyens à
s’endetter de plus en plus jusqu’à ce que leurs maigres biens soient
saisis quand ils ne pourront pas rembourser. La population carcérale,
déjà la plus importante au monde, va encore augmenter, tout comme un
nombre croissant de citoyens devra porter un bracelet électronique 24
heures sur 24. Les grandes entreprises ne paieront pas d’impôt sur le
revenu, ou au mieux une taxe symbolique. Elles seront au-dessus des
lois, et pourront maltraiter et sous-payer les travailleurs tout comme
elles pourront polluer l’environnement sans contrôle ni contrainte.

A mesure que l’inégalité des revenus se creusera, les géants
financiers comme Jeff Bezos, qui pèse 140 milliards de dollars,
deviendront de de plus en plus des esclavagistes modernes. Ils
présideront des empires financiers, dont les employés appauvris vivront
dans des camping-cars et des caravanes délabrés tout en trimant 12
heures par jour dans de vastes entrepôts mal ventilés. Ces employés, qui
ne percevront que des gages de subsistance, seront constamment
enregistrés, surveillés et contrôlés par des appareils numériques. Ils
seront virés quand les conditions de travail pénalisantes auront affecté
leur santé. Pour de nombreux employés d’Amazon, le futur, c’est
maintenant.

Le travail sera une forme de servage pour tous excepté pour les
élites supérieures et les dirigeants. Jeffrey Pfeffer, dans son livre «
Dying for a Paycheck : How Modern Management Harms Employee Health and
Company Performance – and What We Can Do About It » (Mourir pour une
fiche de paie : comment la gouvernance actuelle altère la santé des
employés et les résultats de l’entreprise – et ce qu’on peut y faire),
cite un sondage dans lequel 61 % des employés déclarent que le stress au
travail les a rendus malades, et 7 % ont déclaré avoir dû être
hospitalisés en conséquence. Le stress du surmenage au travail,
écrit-il, peut causer 120 000 morts chaque année aux États-Unis. En
Chine, on estime qu’un million de personnes meurent chaque année de
surmenage.

Voilà le monde que nous préparent les élites : il s’agit de nous
dépouiller de nos libertés par la mise en place de mécanismes juridiques
et de forces de sécurité intérieure.

Nous aussi, nous devons commencer à nous préparer à cette dystopie
[Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire
organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le
bonheur. Une dystopie peut également être considérée, entre autres,
comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une
contre-utopie], non seulement pour assurer notre survie, mais aussi pour
construire des mécanismes qui permettront de l’atténuer et essayer de
renverser le pouvoir totalitaire que nos élites espèrent exercer.
Alexander Hertzen, qui, il y a un siècle, expliquait à un groupe
anarchiste comment renverser le Tsar de Russie, et leur rappelait qu’il
était de leur devoir de ne pas sauver un système à l’agonie, mais de le
remplacer : « Nous pensons être les médecins, alors que nous sommes la
maladie ». Tout effort pour réformer le système américain est en fait
une capitulation. Aucun progressiste du Parti Démocrate ne va se lever,
prendre le contrôle du Parti et nous sauver. Il n’y a qu’un seul parti
au pouvoir, le parti des grandes entreprises. Il est possible qu’il
s’engage dans des guéguerres intestines et fratricides, comme il l’a
fait lors du récent shutdown du gouvernement. Il peut se chamailler
autour du pouvoir et des rapines qui l’accompagnent. Il peut s’habiller
d’un emballage de tolérance au sujet des femmes, des droits des LGBT et
de la dignité des personnes de couleur, mais il n’y a aucune divergence
sur les fondamentaux : la guerre, la sécurité intérieure, et la
domination des grandes entreprises.

Il nous faut entrer dans la désobéissance civile organisée et nous
engager dans des formes de non-coopération afin d’affaiblir le pouvoir
de ces grandes entreprises. Nous devons avoir recours, comme en France, à
une instabilité sociale généralisée et dans la durée pour contrer le
dessein de nos grands patrons. Nous devons nous libérer de notre
dépendance aux grandes entreprises afin de bâtir des communautés
solidaires indépendantes et des formes de pouvoir alternatives. Nous
serons d’autant plus libres que notre besoin des grandes entreprises
diminue. Cela sera vrai dans tous les aspects de notre vie, y compris la
production alimentaire, l’éducation, le journalisme, l’expression
artistique et le travail. La vie devra être communautaire, car personne,
à moins de faire partie de l’élite au pouvoir, n’aura les ressources
nécessaires pour survivre seul.

Plus longtemps nous prétendrons que ce monde dystopique n’est pas
près d’arriver, plus nous serons pris au dépourvu et désemparés quand il
sera là. L’objectif de l’élite au pouvoir est de divertir, de nous
effrayer et de nous rendre passifs pendant qu’ils construisent leurs
structures draconiennes d’oppression ancrées dans cette sombre réalité.
C’est à nous qu’il revient de mesurer nos pouvoirs. Le nôtre, contre le
leur. Et même si nous ne pouvons pas changer le fond des choses, nous
pouvons au moins créer des enclaves autonomes dans lesquelles nous
pourrons approcher la liberté. C’est à nous d’entretenir les braises
ardentes d’un monde basé sur l’entraide, plutôt que sur l’exploitation
réciproque. Et étant donné ce qui nous attend, c’est cela qui sera une
victoire.

Source : Truthdig, Chris Hedges, 28-01-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.




La nouvelle Grande stratégie des États-Unis

[Source : Réseau Voltaire]

La nouvelle Grande stratégie des États-Unis

par
Thierry Meyssan

Beaucoup pensent que les États-Unis sont très actifs, mais ne réussissent pas grand-chose. Par exemple que leurs guerres au Moyen-Orient élargi sont une succession d’échecs. Mais pour Thierry Meyssan, ils ont une stratégie militaire, commerciale et diplomatique cohérente. Selon leurs propres objectifs, elle avance patiemment et est couronnée de succès.

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Les penseurs de la Grande stratégie US : le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et son conseiller l’amiral Arthur Cebrowski ; le président Donald Trump et son conseiller commercial Peter Navarro ; et enfin le secrétaire d’État Mike Pompeo et son conseiller Francis Fannon.

Il est d’usage aux États-Unis de croire que le pays n’a plus de Grande stratégie depuis la fin de la Guerre froide.

Une Grande stratégie, c’est une vision du monde que l’on tente d’imposer et que toutes les administrations doivent respecter. Ainsi, si l’on perd sur un théâtre d’opération particulier, il se poursuit sur d’autres et finit par triompher. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Washington choisit de suivre les directives fixées par l’ambassadeur George Keenan dans son célèbre télégramme diplomatique. Il s’agissait de décrire un prétendu expansionnisme soviétique pour justifier d’un endiguement de l’URSS (containment). Effectivement, bien qu’ils aient perdu les guerres de Corée et du Vietnam, les États-Unis finirent par triompher.

Il est très rare de parvenir à penser une Grande stratégie, même s’il
y en a eu d’autres dans la période, notamment avec Charles De Gaulle en
France.

Au cours des dix-huit dernières années, Washington est
progressivement parvenu à se fixer de nouveaux objectifs et de nouvelles
tactiques pour les atteindre.

1991-2001 : une période d’incertitude

Lors de la disparition de l’Union soviétique, le 25 décembre 1991,
les États-Unis de Bush père ont considéré qu’ils n’avaient plus de
rival. Le président victorieux par défaut a démobilisé 1 million de
soldats et a imaginé un monde de paix et de prospérité. Il a libéralisé
les transferts de capitaux pour que les capitalistes puissent s’enrichir
et, croyait-il, ainsi enrichir ses concitoyens.

Cependant le capitalisme n’est pas un projet politique, mais un moyen
de gagner de l’argent. Les grandes entreprises US —pas l’État fédéral—
se sont alors alliées au Parti communiste chinois (d’où le fameux
« voyage vers le Sud » de Deng Xiaoping). Elles ont délocalisé leurs
entreprises à faible valeur ajoutée d’Occident vers la Chine où les
travailleurs n’étaient pas éduqués, mais où les salaires étaient en
moyenne 20 fois moindre. Le long processus de désindustrialisation de
l’Occident commençait.

Pour gérer ses affaires transnationales, le Grand capital a déplacé
ses avoirs dans des pays à fiscalité réduite où il a découvert qu’il
pouvait échapper à ses responsabilités sociales. Ces pays, dont la
fiscalité dérogatoire et la discrétion sont indispensables au commerce
international, se trouvèrent soudain embarqués dans une gigantesque
optimisation fiscale, voire dans une fraude massive, dont ils
bénéficièrent en silence. Le règne de la Finance sur l’Économie
débutait.

Stratégie militaire

En 2001, le secrétaire à la Défense et membre permanent du « gouvernement de continuité » [1], Donald Rumsfeld, créa un Bureau de transformation de la force (Office of Force Transformation) qu’il confia à l’amiral Arthur Cebrowski. L’homme, qui avait déjà informatisé les armées, modifia alors leur mission.

Le monde sans l’Union soviétique était devenu unipolaire, c’est-à-dire gouverné non plus par le Conseil de sécurité, mais par les seuls États-Unis. Pour maintenir leur position dominante, ils devaient « faire la part du feu », c’est-à-dire diviser l’humanité en deux. D’un côté, des États stables (les membres du G8 —Russie incluse— et leurs alliés), de l’autre le reste du monde considéré comme un simple réservoir de ressources naturelles. Washington ne considérait plus l’accès à ces ressources comme vital pour lui, mais entendait qu’elles ne soient accessibles aux États stables qu’en passant par lui. Dès lors, il convenait de détruire préventivement toutes les structures étatiques dans ce réservoir de ressources, de sorte que personne ne puisse un jour ni s’opposer à la volonté de la première puissance mondiale, ni se passer d’elle [2].

Cette stratégie a été mise en œuvre depuis sans discontinuer. Elle a
débuté au Moyen-Orient élargi (Afghanistan, Irak, Liban, Libye, Syrie,
Yémen). Toutefois, contrairement à ce qui avait été annoncé par la
secrétaire d’État Hillary Clinton (Pivot to Asia), elle ne s’est
pas prolongée en Extrême-Orient du fait du développement militaire
chinois, mais dans le Bassin des Caraïbes (Venezuela, Nicaragua).

Stratégie diplomatique

En 2012, le président Barack Obama reprit le leitmotiv du Parti républicain et fit de l’exploitation du pétrole et du gaz de schiste par fracturation hydraulique une priorité nationale. En quelques années, les États-Unis multiplièrent leurs investissements et devinrent le premier producteur mondial d’hydrocarbures, renversant les paradigmes des relations internationales. En 2018, l’ancien directeur de l’équipementier pétrolier Sentry international, Mike Pompeo, devint directeur de la CIA puis secrétaire d’État. Il créa un Bureau des ressources énergétiques (Bureau of Energy Resources) qu’il confia à Francis Fannon. C’était le pendant de ce qu’avait été le Bureau de transformation de la force au Pentagone. Il mit en place une politique entièrement tournée vers la prise de contrôle du marché mondial des hydrocarbures [3]. Pour cela il imagina un nouveau type d’alliances comme celle de la région Indo-Pacifique libre et ouverte (Free and Open Indo-Pacific). Il ne s’agit plus de créer des blocs militaires, comme les Quads, mais d’organiser ces alliances autour d’objectifs de croissance économique fondés sur un accès garanti à des sources d’énergie.

Ce concept s’intègre à la stratégie Rumsfeld/Cebrowski : il ne s’agit
pas de s’approprier les hydrocarbures du reste du monde (Washington
n’en a plus du tout besoin), mais de déterminer qui pourra en avoir pour
se développer et qui en sera privé. C’est une rupture complète avec la
doctrine de la raréfaction du pétrole promue par les Rockfeller et le
Club de Rome depuis les années 1960, puis par le Groupe de développement
de la politique énergétique nationale (National Energy Policy Development Group)
du vice-président Dick Cheney. Désormais, les États-Unis estiment que
non seulement le pétrole n’a pas disparu, mais malgré l’augmentation
drastique de la demande, l’humanité en dispose pour un siècle au moins.

Sous des prétextes divers et variés, Pompeo vient de bloquer l’accès de l’Iran au marché mondial, puis du Venezuela, et enfin de maintenir des troupes à l’Est de la Syrie pour empêcher que l’on y exploite les champs que l’on y a découverts [4]. Simultanément, il exerce des pressions sur l’Union européenne pour qu’elle renonce au gazoduc russe Nord Steam 2 et sur la Turquie pour qu’elle renonce à Turkish Stream.

Stratégie commerciale

En 2017, le président Donald Trump tente de rapatrier une partie des emplois délocalisés des États-Unis en Asie et dans l’Union européenne. S’appuyant sur les conseils de l’économiste de gauche Peter Navarro [5], il mit fin au Partenariat trans-pacifique et renégocia l’Accord de libre-échange nord-américain. Simultanément, il instaura des droits de douane prohibitifs sur les voitures allemandes et la plupart des produits chinois. Il compléta le tout avec une réforme fiscale encourageant le rapatriement des capitaux. Cette politique a déjà permis d’améliorer la balance commerciale et de relancer l’emploi.

Le dispositif est désormais complet au plan militaire, économique et
diplomatique. Chaque volet est articulé l’un à l’autre. Chacun sait ce
qu’il doit faire.

La force principale de cette nouvelle Grande stratégie est qu’elle n’a pas été comprise par les élites du reste du monde. Washington dispose donc de l’effet de surprise, renforcé par la communication délibérément chaotique de Donald Trump. Si l’on observe les faits, et pas les tweets présidentiels, on constate l’avancée des États-Unis après la période d’incertitude des présidents Clinton et Obama.

Thierry Meyssan




Le reset de l’économie globale commence par un crash organisé

[Source : Le Saker Francophone]

Le reset de l’économie globale commence par un crash organisé


Par Brandon Smith – Le 13 mars 2019 – Source Alt-Market.com

Depuis quelques années, depuis au moins 2014, l’expression « reset économique global »
circule dans le monde financier. Cette expression est principalement
utilisée par des institutions globalistes comme le Fonds monétaire
international (FMI) pour décrire un événement dans lequel le système
actuel, tel que nous le connaissons, s’éteindra ou évoluera vers un
nouveau système où le « multilatéralisme » deviendra
la norme. La réinitialisation est souvent décrite de manière ambiguë.
Les élites bancaires du FMI mentionnent généralement les résultats
finaux du changement, mais elles en disent peu sur le processus pour y
parvenir.

Ce que nous savons, c’est que l’intention des globalistes est d’utiliser cette réinitialisation pour créer un système monétaire plus centralisé et une économie globale micro-gérée. Au cœur de cette nouvelle structure se trouverait le FMI ainsi que peut-être la BRI et la Banque Mondiale. C’est un plan qui a été ouvertement soutenu par les gouvernements occidentaux et orientaux, y compris la Russie et la Chine.

Comme nous l’avons vu, les détails sont rares et difficiles à relier
entre-eux, mais le FMI décrit l’utilisation de frontières ouvertes et de
migrations humaines pendant la réinitialisation comme un moyen de
transférer des capitaux de diverses parties du monde. C’est une façon
inédite, sinon totalement insensée, de transférer des richesses qui n’a
de sens que si l’on comprend que l’objectif globaliste est de conjurer
délibérément une catastrophe géopolitique.

Le FMI affirme également que la technologie de la blockchain rendra le transfert de capitaux plus facile et plus efficace dans cet environnement futur, ce qui explique le soutien globaliste enthousiaste au développement de cette  technologie et des crypto-monnaies, malgré l’idée répandue dans ces cercles que la blockchain pourrait rendre les banquiers « obsolètes ».

Le FMI reconnaît également qu’entre-temps un ralentissement des flux
de capitaux s’est produit, et que ce ralentissement se poursuit depuis
le crash de 2008. Ce qu’ils n’admettent pas explicitement, c’est que le
crash de 2008 n’a jamais pris fin et que le déclin auquel nous assistons
aujourd’hui n’est qu’un prolongement de la récession/dépression qui a
commencé il y a dix ans.

Certains faits sont devenus évidents pour toute personne sensée au cours de la dernière année. Premièrement, lorsque la Réserve fédérale a commencé à resserrer ses politiques de relance en relevant les taux d’intérêt et en réduisant les actifs de son bilan, l’économie globale a recommencé à enregistrer de fortes baisses, à un niveau sans précédent depuis la crise du crédit. J’ai prédit ce résultat dans mon article « Banque centrale prête à faire éclater la Bulle de Tout », publié en janvier 2018. Le plongeon a commencé dans presque tous les secteurs de l’économie, du logement au marché automobile, en passant par les marchés du crédit et la vente au détail. Aujourd’hui, même au niveau de l’emploi, dont les chiffres sont fortement manipulés à la hausse, la situation commence à vaciller.

Les médias grand public affirment que cette récession est nouvelle.
Ce n’est pas le cas. Ce qui a commencé en 2008 était une implosion
épique de plusieurs économies nationales, et ce que nous voyons en 2019
est l’aboutissement final de ce processus, la fin du jeu.

Ce n’est pas une coïncidence si le ralentissement a commencé juste
après que la Fed a commencé à resserrer les mesures de relance en 2017.
Avec une légère hausse des taux d’intérêt et des baisses modérées de son
bilan, toutes les conditions qui avaient affaiblies l’économie en 2008
reviennent soudainement. Ce que cela nous indique, c’est que l’économie
américaine et certaines parties de l’économie globale ne peuvent
survivre sans une stimulation constante et toujours croissante de la
banque centrale. Dès que le stimulus disparaît, les problèmes
reviennent.

Cela signifie-t-il que les banques centrales tenteront de maintenir l’assouplissement quantitatif pour toujours ? Non, ce n’est pas le cas. Jusqu’à présent, la Fed n’a pas du tout capitulé sur la voie du resserrement. En fait, la Fed a presque doublé ses resserrements de bilan habituels entre le 30 janvier et la fin février, vendant plus de 65 milliards de dollars sur une période de 30 jours. La Fed n’a pas non plus modifié ses projections pour deux autres hausses de taux d’intérêt cette année. Cela signifie que tous les discours des deux derniers mois sur le fait que la Fed est devenue « dovish » n’avaient aucun sens. Mettant de côté leur rhétorique et regardant leurs actions, la Fed a toujours été aussi « hawkish » que d’habitude.

Les seules personnes qui pourraient trouver que ce sont des
informations sont la plupart des négociants en bourse, qui ignorent tous
les autres indicateurs défaillants et semblent se contenter de baser
leurs projections économiques sur les seules actions. Mettons de côté le
fait que les actions ont plongé en décembre dans un territoire de
marché presque baissier. Le rebond de janvier et février les a convaincu
que la Fed intervient et ne laissera pas l’économie s’effondrer. Mais
l’équipe de protection est sur le point d’arracher le tapis sous leurs
pieds après les avoir dressés comme des chiens de Pavlov salivant au son
du mot « accommodant ».

Leur état d’esprit est fondé sur une foule d’hypothèses erronées.

Pour être clair, alors que la Fed s’est montrée favorable à l’accommodement dans ses déclarations publiques, ce n’est pas la banque centrale américaine qui est intervenue sur le plan monétaire pour bloquer la chute des actions. Il s’est agi en fait de la banque centrale chinoise, qui a injecté des milliards de dollars dans les marchés globaux au moment opportun.

Les mesures de relance prises par la Chine, conjuguées à l’achat de fonds de pension au début de l’année, ont permis d’éviter des pertes supérieures à 20 %, mais les marchés se sont heurtés à des résistances à la hausse. En l’absence de nouvelles mesures de relance de la part de la Fed, les actions ont atteint des sommets à plusieurs reprises mais refusent de se rapprocher de leurs précédents sommets. Cela donne à penser que ce rebond de deux mois est terminé et que les marchés actions redescendront maintenant à leur plus bas niveau de décembre et au-delà. Si les projections que j’ai faites en janvier sont correctes, le Dow Jones se situera entre 17 000 et 18 000 points entre la fin mars et avril.

La façade est en train de fondre lentement mais sûrement, non seulement dans le domaine économique, mais aussi partout ailleurs. J’avais prédit à la fois le succès du vote du Brexit et la victoire de Trump en 2016 sur la base de la théorie selon laquelle les globalistes permettraient ou même aideraient les populistes à prendre pied sur la scène politique, pour ensuite leur écraser le système économique sur la tête et les rendre responsables de cette catastrophe. Jusqu’à présent, ma théorie s’avère exacte.

La guerre commerciale de Trump se poursuit sans relâche, malgré les
affirmations de plusieurs selon lesquelles elle se terminerait
rapidement. Actuellement, il n’y a pas de plan pour un sommet en mars
entre Trump et Xi, et la possibilité d’un sommet à court terme a été
remise en question lorsque les négociations de Trump avec la Corée du
Nord sont tombées à l’eau le mois dernier. Les négociations sont une
farce et ne sont pas destinées à réussir. Je continue de maintenir ma
position que la guerre commerciale est une distraction planifiée et que
Trump joue un rôle dans la pièce dramatique globaliste.

La façade Donald Trump en tant que « candidat populiste »
se dégrade rapidement. Son gouvernement est rempli de goules venant des
think-tanks et d’élites bancaires, ce qui n’est donc pas une surprise.
Mais il y a encore des analystes qui croient naïvement que Trump joue
aux « échecs 4D » et qu’il n’est pas le joueur de
flûte qu’il semble être maintenant. Ce que je vois, c’est un président
qui a prétendu pendant sa campagne électorale qu’il « drainerait le marais »
des élites, puis qui a empilé dans son cabinet certaines des pires
élites de Washington D.C. Ce que je vois, c’est un président qui s’est
opposé aux mesures de relance de la Fed et à la fausse bonne santé
boursière pendant sa campagne électorale, et qui est maintenant si
complètement attaché au marché boursier que tout crash lui sera
désormais imputé peu importe les faits. Ce que je vois, c’est un bouc
émissaire volontaire, un président qui va volontairement échouer.

En ce qui concerne le Brexit, je continue de prédire qu’il n’y aura
pas d’accord et que c’est à dessein. L’accord sur le Brexit avec l’UE
devrait être conclu dans les prochaines semaines. Un résultat « sans accord »
serait une excuse parfaite pour une crise financière majeure en Europe,
et c’est pourquoi je pense que cela va se produire. Tandis que les
mouvements souverainistes américains seront tenus responsables du crash à
travers Trump, les mouvements souverainistes britanniques seront
responsables d’un crash en Europe à travers le Brexit.

Il est important de rappeler au public que ce récit est totalement
faux. L’économie est dans un état de mort clinique depuis 2008. Les
mesures de relance de la banque centrale ont agi comme une sorte de
formaldéhyde budgétaire, empêchant les signes visibles du crash de se
manifester pendant 10 ans, mais créant également une bulle encore plus
grande et plus destructrice que celle qui l’avait précédée. La « Bulle de Tout » est maintenant prête à exploser avec un maximum de dégâts espérés.

La Fed a entamé le processus de resserrement pour une raison ; l’establishment est prêt à amorcer le « reset économique global »,
et elle a ses boucs émissaires populistes en place. L’effondrement des
fondamentaux est revenu à la mi-2018, et je crois que cet effondrement
sera finalement reconnu publiquement par les médias à la mi-2019.

Tout cela est décrit dans les entretiens et les documents du FMI
auxquels j’ai fait référence ci-dessus, la centralisation totale du
cadre économique global, géré par le FMI. Ils décrivent cela comme un « multilatéralisme » ou un « ordre global multipolaire » ; cela a pour but de nous faire croire qu’il s’agit d’une « décentralisation ».
Ce n’est pas le cas. Ils ont l’intention de passer d’une structure
économique unipolaire à une autre structure économique unipolaire encore
plus centralisée. C’est tout.

Le crash lui-même n’est qu’un moyen d’arriver à une fin. Il s’agit
d’un outil permettant d’exercer un effet de levier financier et
psychologique sur le public. La bulle de tout a été créée pour une
raison. La Fed a mené une politique de resserrement à un moment de
faiblesse économique au cours de la dernière année pour une raison. Le
timing de la guerre commerciale de Trump et de l’échec des sommets est
arrivé pour une raison. Le timing du chaos du Brexit arrive maintenant
pour une raison. Aujourd’hui, les globalistes débranchent le système de
survie économique ; le crash est le fruit d’un travail et les mouvements
souverainistes sont censés en supporter le blâme.

La meilleure solution à l’heure actuelle est de forcer
continuellement les banques centrales à reconnaître leur culpabilité.
Les militants de la liberté doivent se concentrer sur elles et sur leur
participation criminelle au sabotage économique, et nous ne pouvons pas
présumer qu’un quelconque gouvernement ou dirigeant politique sera
favorable à notre cause. Les globalistes sont à l’origine de la crise,
et nous devrons la traverser en veillant à ce qu’ils soient tenus de
rendre des comptes.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Premières réflexions sur la publication du rapport Mueller

[Source : Le Saker Francophone]

Premières réflexions sur la publication du rapport Mueller


2015-05-21_11h17_05

Par Moon of Alabama – Le 18 avril 2019

Le rapport (pdf) du conseiller juridique spécial Robert Mueller est sorti. Les «Russiagaters» vont maintenant essayer de dégoter n’importe quelle phrase qu’ils pourraient utiliser pour contredire la conclusion du rapport. J’ai l’intention de lire le rapport en entier et d’écrire un article à son sujet, mais cela prendra plus de temps.

Pour l’instant, nous nous contenterons desremarques du procureur général William P. Barr au sujet de la publication du rapport :

Comme vous le savez, l'un des principaux objectifs de l'enquête du Conseiller spécial était de déterminer si des membres de la campagne présidentielle de Donald J. Trump, ou toute personne associée à cette campagne, avaient conspiré ou s’était mis d’accord avec le gouvernement russe pour s'ingérer dans l'élection de 2016. Comme vous le verrez, le rapport du Conseiller spécial indique que "son enquête n'a pas pu établir que des membres de la Campagne Trump aient conspiré ou se soit mis d’accord avec le gouvernement russe pour s’ingérer dans les élections."

Barr dit que le rapport Mueller insiste sur le fait que la Russie a tenté de s’ingérer dans les élections américaines :

Premièrement, le rapport décrit les efforts déployés par l'Internet Research Agency (IRA), une société russe étroitement liée au gouvernement russe, pour semer la discorde sociale parmi les électeurs américains par la désinformation et les médias sociaux.

Comment a-t-il été précisément établi que l’IRA avait l’intention de « semer la discorde sociale ».
Y a-t-il un témoin de l’IRA qui l’ait dit ? Des documents ? Non. C’est
un raisonnement qui ne tient pas. Les activités de l’IRA étaient
motivées par des intérêts commerciaux. Pour obtenir autant de pages vues
que possible, le personnel de l’IRA a posté des mèmes qui s’adressaient
aux deux côtés de l’échiquier politique simplement parce que c’est là
que se trouve l’audience. Il suffit de demander à Foxnews ou à CNN. Il
n’y avait aucune intention politique dans l’activité de l’IRA. Prétendre
qu’elle avait l’intention de « semer la discorde sociale » est une absurdité sans fondement.

Les affirmations des réseaux sociaux selon lesquelles ce sont les « russes » qui ont fait ceci ou cela sont douteuses. Twitter, par exemple, a récemment remis en question son histoire de « trolls russes » :

Le 8 février, Twitter a supprimé 228 comptes soit disant associés à l'IRA russe parce que la société de médias sociaux pense maintenant que ces comptes étaient en réalité exploités par un autre réseau de trolls, situé au Venezuela. "Nous avons d'abord identifié à tort 228 comptes comme étant liés à la Russie", a écrit Yoel Roth, responsable de l'intégrité du site sur Twitter, dans un message en ligne. "Au fur et à mesure que nos enquêtes sur leurs activités se sont poursuivies, nous avons découvert d'autres informations nous permettant de les associer avec plus de confiance au Venezuela." ...
Les changements apportés par Twitter à ses données contredisent toutes les analyses concernant l'activité pour l’année 2017 de ce groupe de trolls, selon les chercheurs de Clemson. Il n'y a pas eu de recrudescence de l'activité de l'IRA sur Twitter dans le courant de l'année 2017, et selon les données actualisées, les comptes à volume élevé qui ont généré des liens vers ReportSecret étaient en fait gérés par un groupe différent et inconnu opérant à partir du Venezuela.

Twitter ne tient pas à discuter de la façon dont il connecte les comptes aux réseaux de trolls.

Twitter « ne tient pas à en discuter » parce que l’entreprise n’a tout simplement aucun moyen de définir si un compte géré par une personne réelle est un « troll ». C’est un jugement tout à fait subjectif.

Barr continue ainsi :

Deuxièmement, le rapport décrit en détail les efforts déployés par les responsables militaires russes associés au GRU pour pirater des ordinateurs et voler des documents et des courriels de personnes affiliées au Parti Démocrate et à la campagne présidentielle d'Hillary Rodham Clinton, tout cela dans le but de rendre ces courriels publics.

L’ancien ambassadeur britannique Craig Murray ainsi que Julian
Assange de Wikileaks ont été impliqués dans le transfert et la
publication des emails du DNC. Ils ont tous les deux publiquement
insisté sur le fait que la Russie n’était pas impliquée dans leur
récupération et leur transfert. Aucun d’eux n’a été interrogé par
l’enquête Mueller.

Les courriels de Podesta, le directeur de campagne d’Hillary Clinton,
ont été obtenus par la découverte du mot de passe. Les services de
renseignements russes y sont peut-être pour quelque chose, tout comme
d’autres services de renseignements pourraient l’être. Aucune preuve n’a
encore été présentée pour étayer ce point de vue. Mais il est possible
que le rapport Mueller en fournisse.

Quant au fait que Wikileaks ou Assange soient coupables d’avoir publié ces courriels, Barr remarque :

En vertu de la loi applicable, la publication de ces types de documents n’est pas un crime, à moins que l'éditeur n'ait également participé à leur piratage.

Barr résume la conclusion de Mueller sur cette « collusion » :

Après près de deux ans d'enquête, des milliers d'assignations à comparaître et des centaines de mandats d’arrêt et d'entretiens avec des témoins, le Conseiller spécial a confirmé que le gouvernement russe avait parrainé des efforts visant à s'ingérer illégalement dans les élections présidentielles de 2016, mais qu'il n'avait pas constaté que la campagne Trump ni d’autres Américains étaient associés à ces manœuvres.

Barr parle ensuite des trouvailles de Mueller au sujet d’une obstruction :

Le rapport relate dix épisodes impliquant le président et discute d’éventuelles théories juridiques pour relier ces actions à une tentative d'obstruction.

Après avoir examiné attentivement les faits et les théories juridiques exposés dans le rapport, et en consultation avec le Bureau du conseiller juridique et d'autres avocats du Ministère, le sous-procureur général et moi-même avons conclu que les éléments de preuve produits par le conseiller spécial ne suffisaient pas à établir que le président ait commis l’infraction d'entrave à la justice.

Trump a dit beaucoup de choses sur Twitter, et ailleurs, qui ont mené
les gens à croire qu’il faisait obstruction à l’enquête Mueller. Mais
comme toujours avec Trump (et d’autres politiciens), il faut faire la
différence entre ce qu’il dit et ce qu’il fait. Réfléchir publiquement
au licenciement de Mueller ou de qui que ce soit d’autre et le faire en
réalité sont deux choses différentes. La première est de la liberté
d’expression, la seconde peut-être de l’obstruction.

Comme le souligne Barr :

Comme le reconnaît le rapport du Conseiller spécial, il existe des éléments de preuve substantiels montrant que le Président était frustré et en colère parce qu'il croyait sincèrement que l'enquête minait sa présidence, qu'elle était motivée par ses opposants politiques et alimentée par des fuites illégales. Néanmoins, la Maison-Blanche a pleinement coopéré à l'enquête du Conseiller spécial, en donnant libre accès aux documents de la campagne et de la Maison-Blanche, en ordonnant aux principaux adjoints de témoigner librement et en ne revendiquant aucun privilège. Dans le même temps, le Président n'a tenté aucun acte qui aurait dans les faits privé le Conseiller spécial de documents et de témoins nécessaires à l'achèvement de son enquête. Outre la question de savoir si les actes étaient de nature obstructionniste, ces éléments de conduite non corrompus pèsent lourd contre toute allégation selon laquelle le Président aurait eu l'intention d'entraver l'enquête.

L’affaire est close. Il n’y a eu ni « collusion » du bureau de campagne de Trump avec la Russie ni obstruction de la part de l’administration Trump.

Malheureusement, les «Russiagaters» n’abandonneront pas de sitôt leurs théories du complot.

Ils devraient pourtant. Les politiques de Trump sont mauvaises. Il
est grand temps de revenir à de la vraie politique et de le combattre là
où cela vaut la peine de le faire.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone




La prochaine étape du reset préfabriqué de l’économie globale est arrivée

[Source : Le Saker Francophone]

Par Brandon Smith − Le 6 juin 2019 − Source Alt-Market.com

Lorsque l’on discute du fait que les globalistes organisent
souvent délibérément des événements de crise économique, certaines
questions se posent inévitablement. La première question étant « Pourquoi les élites ruineraient-elles un système qui fonctionne déjà en leur faveur ? ».
La réponse est d’une certaine manière compliquée parce qu’il y a de
multiples facteurs qui motivent les globalistes à faire ce qu’ils font.
Cependant, avant d’entrer dans les explications, nous devons comprendre
que ce genre de question est enraciné dans de fausses hypothèses, et non
dans la logique.

La première hypothèse que les gens font est que le système
actuel est le système globaliste idéal. Ce n’est pas le cas et de loin.

En étudiant la littérature globaliste et leurs livres blancs, de Brave New World d’Aldous Huxley à The New World Order de H.G. Wells et son film peu connu « Things To Come », la collection d’écrits de Manly P. Hall intitulée The All Seeing Eye, le livre Tragedy And Hope de Carol Quigley, les documents du Club de Rome, du livre Between Two Ages de Zbigniew Brzezinski aux documents « Good Morning World » de Robert Muller, de l’Assemblée du New World Order de Henry Kissinger à l’Agenda 2030 du FMI et des Nations Unies, ainsi que presque chaque document publié par le Council on Foreign Relations, cela nous montre la description d’un objectif final plutôt éloquent. Pour résumer : Depuis au moins le siècle dernier, les globalistes poursuivent un but, la création d’un véritable système global unique. Cet objectif n’est pas caché, il est à peine dissimulé. Ils veulent que le public accepte consciemment un système économique global complètement centralisé, une monnaie globale unique, un gouvernement global unique et une religion globale unique (bien que cette question particulière nécessite un article entièrement distinct).

Pour atteindre un objectif aussi élevé et finalement destructeur, ils devraient créer des cycles continus de fausse prospérité suivis de catastrophes. Autrement dit, les grandes guerres et l’effondrement économique planifié sont leurs principaux outils pour conditionner les masses à abandonner leurs inclinations sociales et biologiques naturelles à l’individualisme et au tribalisme et à embrasser la philosophie collectiviste. Ils ont créé le système actuel comme moyen d’arriver à une fin. En l’état, ce n’est pas leur idéal utopique ; en fait, le système actuel a été conçu pour échouer. Et, face à cet échec, c’est l’« ordre »  globaliste voulu qui doit être introduit. La dialectique hégélienne décrit cette stratégie comme problème, réaction, solution.

C’est la réalité que beaucoup de gens ne semblent pas comprendre.
Même s’ils sont éduqués sur l’existence de l’agenda globaliste, ils
pensent que les globalistes essaient de protéger le système qui existe,
ou de protéger ce qu’on appelle « l’État profond ».
Mais c’est un mème de propagande qui ne décrit pas la situation dans son
ensemble. Le tableau d’ensemble est à la fois bien pire mais aussi
source d’espoir.

La vérité est que le vieil ordre mondial du siècle dernier est un
objet sacrificiel, comme l’étage d’accélération d’une fusée spatiale qui
tombe et brûle dans l’atmosphère une fois qu’il a brulé son carburant.
Si vous n’acceptez pas la réalité que les globalistes détruisent pour
créer des opportunités de gain, alors vous ne pourrez jamais comprendre
pourquoi les événements actuels prennent la forme qu’ils ont.

Bien sûr, dans le discours public, les élites ont appris à modérer
leur langage et à décrire leur programme. Les connaissances du public,
ou du moins la prise de conscience générale du « nouvel ordre mondial »,
ne cesse de croître et ils sont donc contraints d’introduire l’idée
d’un vaste changement sociétal et économique d’une manière qui semble
moins néfaste et qui est relativement vendable. Ils ont également
tendance à faire allusion à des événements ou à mettre en garde contre
des catastrophes qui sont sur le point de se produire, des catastrophes
qu’ils sont sur le point de provoquer. Peut-être s’agit-il simplement
d’une façon d’échapper au blâme une fois que les souffrances commencent.

Il y a quelques années, le Fonds monétaire international a commencé à
diffuser un mème pour décrire un crash économique global sans pour
autant prononcer le mot « crash ». La directrice générale Christine Lagarde et d’autres ont commencé à utiliser l’expression « reset ou réinitialisation de l’économie globale » en
référence à une plus grande centralisation de la gestion économique et
monétaire, le tout à la suite d’une sorte de crise dont les contours ont
été laissés le plus souvent ambigus. Ce qu’elle décrivait n’était qu’un
autre nom pour le nouvel ordre mondial, mais c’était l’une des
premières fois qu’un fonctionnaire globaliste laissait entendre que le
changement ou la « réinitialisation » se ferait sur les cendres de l’ancien système mondial, plutôt que simplement comme un prolongement de celui-ci.

Le message de Lagarde était essentiellement le suivant : La coopération « collective » ne sera pas seulement encouragée dans le nouvel ordre, elle sera nécessaire, c’est-à-dire la coopération collective de toutes les nations dans un même cadre géopolitique et économique. Si cela n’est pas fait, une grande douleur financière se fera sentir et il en résultera des « retombées ». Traduction : En raison de l’interdépendance forcée du globalisme, la crise dans un pays peut provoquer un effet domino de crises dans d’autres pays ; par conséquent, tous les pays et leur comportement économique doivent être gérés par une autorité centrale pour éviter que des gouvernements ou des « banques centrales malhonnêtes » ne perturbent l’équilibre.

Le FMI et le CFR appellent également cela le « nouveau multilatéralisme », ou « ordre mondial multipolaire ».

Je crois que la prochaine étape du reset économique a commencé en 2018 et 2019. Dans cette phase de création théâtrale globaliste, nous voyons le monde déchiré par la « non-coopération »
contre laquelle Lagarde et le CFR nous avaient mis en garde en 2015. La
guerre commerciale est en train de devenir rapidement une guerre
économique globale, attirant de multiples nations de part et d’autre. Ce
scénario ne profite qu’aux globalistes, car il offre une couverture
parfaite alors qu’ils vont déclencher un crash de la « Bulle de Tout » qu’ils ont passé ces dix dernières années à gonfler juste pour ce moment là.

Comme je l’avais prédit dans mon article « La troisième guerre mondiale sera une guerre économique », publié en avril 2018, le conflit des barrières douanières entre les États-Unis et la Chine est devenu un excellent catalyseur pour la réinitialisation globale. Dans mon article intitulé « America Loses When The Trade War Becomes A Currency War », publié en juin 2018, j’ai déclaré :

Une question qu’il faut se poser est de savoir combien de temps
durera la guerre commerciale actuelle ? Certains prétendent que les
hostilités économiques seront de courte durée, que les partenaires
commerciaux étrangers capituleront rapidement devant les exigences de
l’administration Trump et que toute mesure de rétorsion contre les
barrières douanières seront maigres et sans conséquences. Si c’est le
cas et que la guerre commerciale se déroule rapidement, je suis d’accord
: très peu de dommages seront causés à l’économie américaine au-delà de
ce qui a déjà été fait par la Réserve fédérale.

Cependant, que se passe-t-il si cela ne se termine pas rapidement ?
Et si la guerre commerciale traîne pour le reste du premier mandat de
Trump ? Et si elle se transforme en un second mandat ou en un nouveau
régime présidentiel en 2020 ? C’est exactement ce à quoi je m’attends et
la raison pour laquelle je prévois que ce sera le cas repose sur les
possibilités qu’une guerre commerciale aussi longue offrira aux
globalistes.

Le monde économique a une très courte durée d’attention, mais il y a
un an, dans les médias alternatifs, la guerre commerciale était traitée
par les pom-poms girls de Trump en particulier comme une nouveauté – un
problème facile qui serait résolu en quelques mois avec la victoire de
Trump. Aujourd’hui, ces mêmes gens sont devenus des fans de guerre
commerciale, agitant leurs pompons et criant pour en avoir plus alors
qu’ils avalent complètement cette farce. Mentionner le fait que la
guerre commerciale ne sert qu’à nous distraire pour que les globalistes
puissent achever leur programme de réinitialisation économique ne semble
pas les atteindre.

Ils font généralement valoir l’un ou l’autre des deux arguments
suivants : Trump est un anti-globaliste qui démolit le système dit « État profond » et la guerre commerciale fait partie de son « jeu d’échec diabolique ». Ou bien, les globalistes n’ont pas assez de contrôle sur le système actuel pour réaliser le genre de « conspiration » que je décris ici.

Tout d’abord, si l’on se fie à ses seules associations, il est clair que Donald Trump est une opposition contrôlée jouant le rôle d’un « anti-globaliste » tout en empilant dans son cabinet ces mêmes élites contre lesquelles il est censé être en guerre. Comme je l’ai souligné dans de nombreux articles, Trump a été acheté dans les années 1990 lorsqu’il a été sauvé d’une faillite possible par Wilber Ross, agent bancaire Rothschild. Dès son entrée à la Maison-Blanche, M. Trump a fait de M. Ross son secrétaire d’État au Commerce, et il est l’une des figures clés de la guerre commerciale en cours.

À ce stade, je dois dire que quiconque prétend que Trump « joue aux échecs comme un dieu »
avec les élites bancaires alors qu’il est entouré d’elles au quotidien
doit être cliniquement fou. Toutes les politiques économiques et
commerciales que Trump a lancées au cours des deux dernières années ont
servi d’écran de fumée pour la démolition contrôlée de l’économie par
les globalistes. Alors que la réinitialisation se poursuit au beau
milieu de la guerre commerciale, c’est Trump et, par extension, tous les
conservateurs qui en porteront le blâme. Trump est un joueur de flûte
pour les mouvements conservateurs, c’est pourquoi j’ai toujours dit que
toute tentative de destitution de Trump (avant que le crash ne soit
terminé) échouera. Les globalistes l’aiment exactement où il est.

Deuxièmement, il y a une banque centrale sous contrôle globaliste
dans presque tous les pays du monde, y compris dans les pays
prétendument anti-globalistes de l’Est comme la Russie et la Chine.
Toutes ces banques centrales sont coordonnées par la Banque des
règlements internationaux à Bâle, en Suisse. Les globalistes dictent
secrètement la politique économique de la quasi-totalité de la planète.
Ils peuvent facilement créer un effondrement économique quand ils le
souhaitent. C’est un fait.

Cependant, ce qu’ils ne contrôlent pas, c’est la façon dont certains
éléments du public réagiront à leur programme de réinitialisation. Et
c’est ici que nous trouvons l’espoir. Ils n’ont pas encore leur « nouvel ordre mondial »,
c’est pourquoi ils doivent recourir à des opérations théâtrales et
psychologiques élaborées. Ils savent qu’un segment éveillé et conscient
de la population pourrait les anéantir demain avec la bonne motivation,
et ainsi, ils continuent à nous distraire avec une foule d’autres
préoccupations et de calamités.

Le but est de convaincre les masses de se concentrer sur toutes
sortes de mauvais ennemis tout en ignorant les élites organisées et les
psychopathes comme la racine de la menace pour l’humanité. Nous sommes
censés haïr les Russes, ou haïr les Chinois, ou haïr les gens de la
gauche, ou haïr les gens de la droite, et ainsi de suite. Mais ces
conflits ne sont que les symptômes d’une maladie plus profonde. Le grand
danger, c’est que l’accent mis sur les globalistes, détectés comme le
virus, faiblira dans la conscience publique et dans les cercles
conservateurs en particulier lorsque la guerre commerciale deviendra une
guerre globale et que l’effondrement économique entraînera des
difficultés financières.

La remise à zéro est imminente. Le récit de l’effondrement est écrit
sous nos yeux. Mais le jeu final ne repose pas sur les globalistes, mais
sur les partisans de la liberté et de la souveraineté. Soit nous
gardons le cap sur le véritable ennemi, soit nous sommes aspirés dans le
maelström et oublions qui nous sommes et pourquoi nous sommes ici. Dans
ce dernier cas, la réinitialisation globaliste sera assurée.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




La crise États-Unis/Iran à la lumière du Soleil Levant

[Source : Le blog de Moïra Forest]

Auteur : Gearóid Ó Colmáin

Nous
l’avons prédit depuis longtemps : les États-Unis allaient
finalement fabriquer de toute pièce une crise massive internationale
pour provoquer une guerre contre l’Iran. La série entière de
guerres qui ont découlé du 11 septembre et les révolutions
factices pendant les deux dernières décennies sont de simples
préludes à la destruction à venir de l’Iran.

Désormais,
le Japon se retrouve au centre d’une crise internationale qui
s’amplifie après que les Américains ont accusé l’Iran de l’attaque
de deux pétroliers dans le Golfe d’Oman, l’un étant propriété de
la Norvège et l’autre du Japon.

La Norvège a été un médiateur important dans les négociations entre l’Iran et l’Occident et Oslo, bien qu’étant membre de l’OTAN, poursuit souvent  des politiques étrangères indépendantes. Mais dans cet article, je veux me focaliser sur l’engagement du Japon dans cette crise. Quel rôle peut jouer le Japon dans la guerre des États-Unis contre l’Iran ?

Mike
Pompeo :  » nous avons menti – nous avons triché – nous avons
volé  » 

Le
secrétaire américain Mike Pompeo a dit à CBS News hier que les
États-Unis sont certains que l’Iran est derrière les attaques.
C’est le même homme qui a récemment admis qu’en tant que directeur
de la CIA, il a menti de façon répétée. N’importe qui avec un
minimum de connaissance dans les relations internationales sait que
la CIA est une machine à fabriquer des mensonges, qu’elle a vendu
des guerres d’agression sur une base mensongère et que son but tout
entier est de contrôler la perception des masses pour protéger son
élite de bailleurs de fonds. La CIA a toujours haï les citoyens
américains autant que leurs faux ennemis étrangers.

Mais
alors, qu’est-ce que les États-Unis sont en train de planifier
maintenant ? En premier, considérons le nouvel échiquier
géopolitique et ses « impératifs stratégiques » pour
emprunter une expression de feu Zbigniew Brzezinski. Les États-Unis
ne contrôlent plus le Moyen-Orient, ils ne contrôlent plus
l’Amérique latine. Les États-Unis ont perdu le contrôle de sa
propre économie et essayent désespérément sous la présidence
Trump de reprendre contrôle sur sa propre industrie alors que la
Chine continue d’étendre son influence à travers le monde. Le
gouvernement américain sous la présidence de Trump ne contrôle
même pas l’Amérique.

L’Iran,
fauteur de trouble dans le monde entier ?

Donc,
revenons à Pompeo. Que dit-il maintenant ? Il dit que les États-Unis
« savent » que l’Iran est derrière les attaques dans le
Golfe Persique et que les États-Unis n’ont pas besoin d’autorisation
pour utiliser la force. C’est ce qu’il a dit dans son interview avec
CBS : les États-Unis peuvent bombarder et détruire n’importe quel
pays dans le monde si ses intérêts sont menacés ; ses intérêts
étant les intérêts de la cabale financière qui contrôle son
gouvernement et dirige sa politique. On appelle cela la cabale
d’Israël. Ce que dit Pompeo c’est que les États-Unis et Israël
sont au-dessus de la loi. Israël est sa propre loi et attaquera
n’importe qui, n’importe où, n’importe quand à n’importe quel coût.
Nous devons au moins être reconnaissants à Pompeo de rendre les
choses officielles.

Pompeo
a dit aussi : « c’est un régime qui cause beaucoup d’ennui dans
le monde entier ». Considérons maintenant cette affirmation
pendant un moment.

Est-ce
que l’Iran a attaqué les Américains le 11 septembre 2001 ? Est-ce
que l’Iran a envahi et occupé l’Afghanistan ? Est-ce que l’Iran a
envahi et occupé l’Irak ? Est-ce que l’Iran a déclenché la guerre
en Libye ? Est-ce que l’Iran a déclenché la guerre en Syrie ?
Est-ce que l’Iran a déclenché la guerre factice contre le
terrorisme ? Est-ce que l’Iran a envahi et bombardé plus de 50 pays
depuis la Deuxième Guerre Mondiale, dont la majorité étaient des
démocraties, en les remplaçant par des régimes dictatoriaux ? Non.
Alors, à quoi se réfère Pompeo ? Il se réfère aux États-Unis
d’Amérique !

Les
Japs sont de retour !

Nous
avons tous vu des films sur la Seconde Guerre Mondiale qui décrivent
les Japonais comme étant cruels, des tyrans sans coeur qui
réduisaient en esclavage les peuples d’Asie. Bien que réelle sous
bien des aspects, c’est néanmoins une vision partiale et basée sur
des préjugés au sujet des objectifs géopolitiques complexes du
Japon pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Depuis
leur défaite militaire, les Japonais ont été assujettis à la
puissance américaine. Ils n’ont que rarement sinon jamais été en
désaccord avec la politique américaine en Asie, mais ces dernières
années, la troisième puissance économique mondiale tend ses
muscles. Le Japon se remilitarise et révise son histoire, en
particulier, son rôle pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le Japon
se voit comme un libérateur de l’Asie de l’influence pernicieuse du
colonialisme britannique. Selon la vision japonaise, l’Asie a été
largement colonisée par la Grande-Bretagne et la France à cause de
la faiblesse des nations asiatiques. Le Japon se présentait comme un
défenseur de la race mongoloïde contre la dominance des Caucasiens.
Je ne cherche pas à défendre l’impérialisme japonais, mais il est
important de comprendre que tous les pays qui ont participé dans les
deux guerres mondiales ont ce qu’on peut considérer être des
raisons légitimes pour leurs actions et les nations vaincues ne
peuvent jamais écrire leur propre histoire.

Ce
nouveau rôle affirmé du Japon dans la région cause des problèmes
multiples avec la Chine.

Tant
que le Japon en reste au révisionnisme historique pour menacer la
Chine, les États-Unis ne sont pas concernés, mais permettre au
Japon de s’armer de nouveau et ne pas sanctionner la résurgence de
son nationalisme signifie qu’il y a toujours un risque que le Japon
échappe aux griffes des États-Unis.

Dans
de récents conflits, la diplomatie japonaise, de plus en plus
indépendante, est revenue au premier plan.

Pendant
la déstabilisation du Myanmar en 2017, lorsque des groupes
islamistes aidés par les oligarques de l’Arabie Saoudite et de
l’Occident, on lancé une campagne de terreur dans le nord de l’état
de Rakhine – des attaques dont les médias internationaux ont fait
porter la responsabilité aux victimes – les Japonais ont refusé de
condamner et isoler Naypyidaw. Au contraire, ils ont discrètement
rejoint la Russie et la Chine en soutenant le gouvernement birman
dans sa tentative d’éteindre la crise.

Pendant
la Seconde Guerre Mondiale, la Birmanie a été une cible stratégique
clé des tentatives de l’Empire du Japon d’expulser les Britanniques
d’Asie. Les relations du Japon avec les Birmans sont restées
cordiales, en dépit de l’hostilité américaine et européenne.

Ces
dernières années, le Japon a organisé des conférences avec des
nations africaines et n’a pas caché son ambition de rivaliser avec
les investissements chinois sur le continent.

La
visite récente de Shinzo Abe à Téhéran a été une tentative de
la part de Tokyo de faire la médiation dans le conflit entre l’Iran
et les États-Unis. Depuis la direction du Premier ministre Yukio
Hatoyama (2009 – 2010), le Japon cherche à focaliser à nouveau sa
politique loin du centrisme américain et vers de plus en plus de
liens avec les nations asiatiques. Le gouvernement de Hatoyama a fait
des gestes importants dans le but d’avoir de meilleures relations
avec la Chine. Bien que le nationalisme renaissant de Shinzo Abe a
sans aucun doute aggravé les relations avec la Chine, cela pose
aussi des problèmes pour les États-Unis parce que cela ne cible pas
seulement la Chine. 

La contradiction dans la politique étrangère japonaise a été mise en relief il y a quelques années par l’ancien ministre des Finances Shoici Nakagawa, qui était un proche de Abe. Il était profondément suspicieux envers la Chine et radicalement pro-Taïwan, mais il était autant suspicieux envers les États-Unis. Il a aussi suggéré que le Japon devait acquérir des armes nucléaires. Nakagawa était l’un des quelques officiels Japonais importants à avoir publiquement condamné les bombardements atomiques sur Nagasaki et Hiroshima par les États-Unis à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Les
États-Unis sont le seul pays à avoir utilisé des armes nucléaires
pour assassiner une population. Le lancement de bombes atomiques au
Japon a été justifié sur la base que c’était le seul moyen
d’arrêter la guerre, mais les Japonais tentaient de négocier la
paix avec les États-Unis depuis 1943 sans succès. Les États-Unis
étaient déterminés à utiliser les bombes atomiques pour montrer
aux Soviétiques qui étaient vraiment les nouveaux maîtres du
monde.

La
délocalisation de l’industrie américaine en Asie a signifié que le
Japon, bien qu’en déclin, a néanmoins gagné en stature. Avec une
base industrielle forte et une population largement homogène, le
Japon a encore le potentiel pour jouer un rôle dominant dans
l’intégration asiatique à condition qu’il maintienne de bonnes
relations avec les nations exportatrices de pétrole et de gaz.

Le
12 mars 2017, le roi saoudien Salman Ben Abdoulaziz Al Saoud a visité
Tokyo, la première visite d’un chef d’état saoudien depuis 5
décennies. Les deux pays ont signé plusieurs accords de haut niveau
qui ont ouvert l’économie saoudienne à l’investissement high-tech
japonais en échange d’accords d’exportations lucratifs vers le
Japon.

En
2017, le roi Salman d’Arabie Saoudite a visité Tokyo où le Joint
Vision 2030 a été inauguré. Alors que l’Arabie Saoudite soutient
un vaste programme de privatisation, le Japon est gagnant en devenant
un partenaire majeur dans la diversification de l’économie
saoudienne.

Bien que les Saoudiens ont été accusés d’être de possibles suspects dans l’attaque du Golfe d’Oman, les responsables sont bien plus sûrement les États-Unis et Israël. L’éminent clerc chiite irakien Moqtada Ben Sadr a visité Jeddah en Arabie Saoudite en avril 2017 où il a rencontré le prince Mohammed Ben Salman avec un projet pour améliorer les relations saoudiennes avec l’Irak et l’Iran chiites. Cela suggère que les Saoudiens cherchent probablement à apaiser les tensions avec l’Iran.

Depuis
le désastre de Fukushima en 2011, le Japon est devenu de plus en
plus précaire en matière de sécurité énergétique. Le désastre
de Fukushima a accentué la dépendance du Japon au pétrole
moyen-oriental, les forçant ainsi à plus se conformer avec les
politiques américaines envers les pays de cette région.

George
Friedman, le directeur de Stratfor, un think tank américain proche
de la CIA, croit que le Japon va finalement s’échapper du contrôle
américain et pourrait même devenir un ennemi des États-Unis. En
tant que puissance maritime majeure, le Japon est central pour le
contrôle américain sur la région du Pacifique. La nécessité du
Japon d’accroître les investissements dans les économies en
développement rentre en conflit avec l’économie de guerre
permanente des États-Unis et d’Israël. Le Japon ne veut clairement
pas d’une autre guerre majeure au Moyen-Orient, car elle pourrait
avoir un impact dévastateur sur le coût énergétique et la
sécurité.

La
culture de paix et de résistance de l’Iran

Lorsque
je filmais mon documentaire « The Culture of Resistance »
pour Press TV en 2017, j’ai visité le Musée de la Paix à Téhéran
où j’ai interviewé une femme japonaise qui s’est installée à
Téhéran après avoir expérimenté les horreurs des bombes
nucléaires américaines dans son pays. Elle s’est mariée à un
Iranien et est restée en Iran toute sa vie. Le Japon a une petite
idée de ce que sont les bombes nucléaires, les gens qui les
fabriquent, et pourquoi elles sont utilisées. Le Musée de la Paix
de Téhéran est dédié aux victimes des guerres soutenues par les
États-Unis contre l’Iran où des armes chimiques ont été
utilisées, fournies par l’Allemagne et la France avec le soutien
total des États-Unis. Les États-Unis n’hésiteraient pas à larguer
encore des bombes.

L’ancien
conseiller en sécurité nationale américaine Zbigniew Brzezinski a
dit au Comité des affaires étrangères du Sénat des États-Unis en
2007 qu’une guerre pourrait être déclenchée, « par des
provocations en Irak ou un acte terroriste attribué à l’Iran qui
plonge une Amérique isolée dans un bourbier s’étendant et
s’accentuant et finalement parcourant l’Irak, l’Afghanistan et le
Pakistan. »

Patrick Clawson a dit au Washington Institute en septembre 2012 que si l’Iran refusait de céder à la pression américaine, une opération sous faux drapeau pourrait être envisagée pour déclencher une guerre.

Personne
ne croit les mensonges de Mike Pompeo sur les attaques contre les
pétroliers, mais ce que la guerre en Irak a prouvé, c’est que les
néocons ne se préoccupent plus si le public les croit ou non. Ils
ont seulement besoin d’un article en couverture. Le gouvernement
japonais a dit ne pas être convaincu que l’Iran est derrière les
attaques contre les pétroliers. Les provocations américaines
pourraient provoquer un embrasement si la Chine et le Japon
resserrent les liens avec l’Iran. S’il y a une chose sur laquelle la
Chine, le Japon et l’Iran s’accordent, c’est que les États-Unis
n’ont pas le droit de bombarder n’importe quel pays quand cela leur
chante. Le Président Trump adore les frontières. L’armée
américaine devrait se concentrer sur la protection de ses propres
frontières et laisser le reste du monde tranquille. 

Article original :  http://www.gearoidocolmain.org/the-usiran-crisis-in-the-light-of-the-rising-sun/

Rétroliens : https://reseauinternational.net/la-crise-etats-unis-iran-a-la-lumiere-du-soleil-levant/




Les États-Unis – S’ils ne peuvent être aimés, ils violeront !

[Source : Réseau International]

par Andre Vltchek

Personne n’en parle ouvertement, mais,
soyons francs : les avions fabriqués aux États-Unis s’écrasent ; les
performances des téléphones et des ordinateurs Apple sont loin derrière
celles des téléphones et des ordinateurs fabriqués par Huawei et
d’autres entreprises chinoises. Lenovo a racheté IBM et se porte très
bien. La NASA est absolument incapable de construire des fusées décentes
qui seraient capables de transporter des personnes ou même des
satellites dans l’espace, à peu de frais et en toute sécurité.

Dans le domaine de l’automobile
électrique, la Chine est très, très en avance. En fait, tous ceux qui
visitent une grande ville chinoise ou une ville chinoise secondaire
seraient choqués de voir que la mise en place de véhicules « zéro
émission » n’est pas à l’état de projet, qu’elle est depuis plusieurs
années un rêve devenu réalité : des dizaines de villes chinoises ont
déjà un excellent réseau de métro, de bus électriques écologiques et
d’énormes trottoirs publics qui encouragent les gens à se déplacer et
rester sains. Même les voitures de police en Chine sont électriques.

La Russie se porte extrêmement bien,
dans plusieurs domaines. En fait, elle est à l’avant-garde dans des
domaines comme la science et la culture. L’époque de « l’humiliation »
de l’époque de Gorbatchev et d’Eltsine est révolue, quand Moscou croyait
naïvement aux Thatcheries et aux Reaganeries ! La Russie se porte bien :
elle produit et exporte maintenant d’excellents aliments, souvent des
produits biologiques. Ses brise-glace ouvrent de nouvelles voies pour
les personnes et les marchandises. Les fusées spatiales russes sont sans
égal, et ses avions de passagers sont de retour dans le ciel. Les
centrales nucléaires et autres contribuent à fournir de l’énergie à de
nombreux pays, partout dans le monde.

La Chine et la Russie la produisent, la
développent, aident à la créer ! Les deux pays coopèrent, sur le plan
scientifique, pour le bien des gens, et pas seulement des entreprises.

Les citoyens des deux pays sont
enthousiastes, optimistes, pleins d’espoir. Leur vie s’améliore, et il y
a tant de choses à accomplir ! Ils bâtissent leurs nations et aident le
monde à survivre et à aller de l’avant. On peut l’appeler communisme ou
socialisme avec des caractéristiques chinoises. Ou bien on peut
l’appeler rien de particulier en Russie (d’après les sondages, la
plupart des citoyens veulent que l’Union Soviétique et le communisme
reviennent, et le gouvernement est à l’écoute, dirigeant le pays dans la
bonne direction). Bientôt, la définition sera peut-être « socialisme à
la russe », sans affiches géantes, mais avec beaucoup de choses à
montrer et à célébrer.

Mais peu importe ce que c’est vraiment,
ça marche ; ça marche très bien. Le niveau de vie augmente. La santé
s’améliore. L’environnement s’améliore. La culture est partout. Les gens
sont en extase.


Et l’Occident ? Les États-Unis d’Amérique ?

Non, vraiment ! Honnêtement. Récemment,
j’ai donné des conférences dans plusieurs universités au Canada et en
Europe ; j’ai travaillé sur deux livres en Californie. Quelle expérience
déprimante !

Tout le monde râle à propos de tout ;
pas d’optimisme, et pas d’esprit de construction de la patrie ou
d’amélioration du monde. Cynisme, nihilisme, mauvaise humeur à chaque
coin de rue. Rien n’est « sacré ».

Les gens sont enchaînés par les dettes et les prêts, effrayés d’abandonner leur folle fuite en avant.

Aux États-Unis, il y a une peur
effroyable de tomber malade et de finir dans la rue. Et ces prêts
étudiants bizarres et vraiment répugnants : le régime vous oblige à
étudier pour subir un lavage de cerveau, à devenir un laquais fiable,
puis vous accable de dizaines de milliers de dollars de dettes
insoutenables. Et où cela mène-t-il ? À des percées scientifiques
formidables ? À des œuvres d’art révolutionnaires ? À repousser les
limites avec de nouvelles et magnifiques œuvres de philosophie ?
Certainement pas ! Cela ne mène qu’à l’impression de nouveaux diplômes,
de certificats de doctorat, chacun coûtant des dizaines, des centaines
de milliers de dollars. Et ces laboratoires de recherche désespérés aux
États-Unis (pour la plupart privés) importent des scientifiques de
l’Inde et de la Chine, essayant de drainer les cerveaux des pays qui
éduquent leur population gratuitement ou à peu de frais. Alors que les
salles de concert de New York et de Londres supplient les pianistes
chinois, coréens, argentins, russes et japonais de venir jouer, même la
musique classique occidentale.

Qu’y a-t-il, Président Trump ? « Redonner sa grandeur à l’Amérique » ne fonctionne pas, n’est-ce pas ?

Votre pays a essayé de ruiner le
communisme soviétique et chinois pendant des décennies, en disant aux
Européens de l’Est, par le biais des médias de propagande, à quel point
le système de marché occidental était grand, glorieux et combien
l’économie planifiée et l’internationalisme étaient pitoyables.

Regardez-les maintenant – ceux qui ont
mangé vos mensonges : en Bulgarie et en Roumanie, deux pays de l’UE, les
gens vivent dans la misère, l’industrie est ruinée ou dévorée par les
multinationales allemandes et françaises. Regardez l’Ukraine : un pays
dont le niveau de vie se rapproche de celui des pays les plus pauvres de
l’Asie du Sud-Est. Même dans la riche Tchéquie, j’ai vu récemment des
gens manger dans des poubelles, alors qu’autrefois de puissantes usines
comme Skoda ont été totalement cannibalisées par des entreprises
d’Europe occidentale. C’est ce que vous leur disiez – aux Européens de
l’Est : « Revenez en Europe. Rejoignez l’Occident ! » C’est ce qu’ils
ont fait. Parlez-leur maintenant : personne ne semble heureux.

Le nihilisme occidental a mangé tous les
instincts humains basiques et sains. Regardez les citoyens d’Europe de
l’Ouest. La plupart d’entre eux crient sur leur téléviseur depuis leurs
tabourets de bar ou leurs canapés ; il n’y a plus de principes
internationalistes. Des êtres humains réduits à ne désirer que plus
d’argent, plus de nourriture, plus d’alcool, plus de privilèges – des
« avantages ». Aux dépens des autres. Une « culture » finie. Rien de
grand n’est produit – littérature, films, musique. Un effondrement total
des valeurs fondamentales. Mettre en prison des personnes qui tentent
d’aider des réfugiés en haute mer ; des réfugiés qui fuient des pays
ruinés et déstabilisés par la terreur, l’agression et la cupidité
occidentales. Écœurant. « Nouvelle Europe ».

Au moins, l’Europe produit encore
quelques montres, chaussures, voitures et parfums décents. Rien qui
puisse justifier le niveau de vie scandaleusement élevé de ses citoyens.
Pas grand-chose, en réalité ; aucune percée majeure dont l’humanité
pourrait bénéficier.


Mais qu’est-ce qui pourrait « Rendre l’Amérique « Grande à Nouveau » aux États-Unis d’Amérique ?

Si ce n’est pas le pillage et
l’impérialisme pur, qu’est-ce qui rend le pays si riche ? Et riche, il
l’est. Pas nécessairement son peuple, mais le pays, sans aucun doute.

Encore une fois, d’autres produisent de
meilleurs avions, de meilleures voitures, de meilleurs ordinateurs,
systèmes de communication, téléphones, appareils audios. D’autres
construisent de meilleures villes avec une qualité de vie beaucoup plus
élevée. D’autres ont créé des réseaux ferroviaires à grande vitesse
incomparablement plus importants, des transports publics et de meilleurs
établissements de recherche pharmaceutique. D’autres font des films
bien meilleurs (pas ces horreurs et ces conneries violentes
d’Hollywood), écrivent de bien meilleurs livres, pensent et rêvent de
sociétés bien meilleures.

Alors, qu’est-ce que l’Amérique,
Président Trump, (appelons-la plutôt États-Unis, car votre pays ne
possède pas l’Amérique, qui, malgré son nom idiot dérivé de cet avide
« découvreur » Amerigo Vespucci, s’étend jusqu’à la Terre de Feu et
était « la plus grande » avant d’être envahie et pillée par cette
saloperie d’impérialiste occidentale) pourrait encore offrir à cette
planète marquée mais toujours plus alerte ?

Devrions-nous célébrer l’assujettissement ? Devrions-nous nous extasier après avoir été contraints à l’esclavage ?

Vos armes, qui tuent des millions de
personnes chaque année aux quatre coins du monde ? Vos armes qui sont
produites à partir d’un budget militaire débridé, que même votre propre
gouvernement ne peut calculer correctement, doivent-elles rendre
l’Amérique à nouveau grande ?

Parce que si ce ne sont vos armes, alors quoi d’autre ?

Votre nourriture, votre nourriture
produite en masse, pleine de produits chimiques cancérigènes ? Votre
malbouffe ? Même pas ! Votre musique, qui n’a jamais évolué et est
toujours restée dans la répétition de « Je t’aime, ne me quitte pas » ?
Ou vos films idiots dans lesquels des insectes géants mangent des villes
entières ; des fantasmes complètement bizarres, infantiles et sadiques
de cerveaux cramés par la cocaïne dans les villas pseudo-romaines du sud
de la Californie ; des films idiots qui propagent le nihilisme, la
médiocrité et la dégénérescence intellectuelle dans le monde ?

Ou cette obsession du « moi-moi-moi »,
cet égoïsme épouvantable, cette lutte constante pour les « droits
sexuels » (de toutes les confessions imaginables et inimaginables), qui
vole le vrai récit politique et éloigne les gens des problèmes réels et
des horreurs qui se produisent dans votre pays et à l’étranger, où vos
armées meurtrières et propagandistes ont déjà détruit tout espoir et
même l’avenir.


Vous savez, Trump, un moyen sûr de
rendre « l’Amérique grande à nouveau », c’est de faire en sorte que ton
peuple « réfléchisse à nouveau ». Pour les désintoxiquer des pathologies
que votre régime a créées, des horribles névroses qui les ont réduites à
ce qu’elles sont maintenant.

Débarrassez-vous du cauchemar turbo-capitaliste, méga-consumériste. Virez la plupart du personnel des universités et engagez ceux qui peuvent enseigner aux étudiants comment penser et rêver, au lieu de les forcer à servir le monde des entreprises. Envoyez vos esclaves des médias que vous appelez « journalistes » dans des fermes de pommes de terre, pour qu’ils prennent l’air, et qu’ils arrêtent de polluer les ondes et les pages des journaux, avec des mensonges et des fabrications inimaginables (vous les détestez de toute façon, alors ça devrait être assez facile).

Apprenez-leur – à vos propres citoyens –
le vrai patriotisme : travail acharné, réflexion approfondie,
altruisme.  Apprenez-leur à bâtir une société aimable et compatissante,
avec une grande qualité de vie, un environnement sain et une grande
culture.

Et virez ces dégénérés tueurs en série, tels les Bolton et Pompeo.

Vous ne le ferez pas, n’est-ce pas ? 
Vous ne pouvez pas vraiment diriger, ni même comprendre l’horreur dans
laquelle votre nation est plongée !

Et vos citoyens continueront de voter pour vous, ou d’autres comme vous, pour vous faire accéder au pouvoir.

Donc, la seule façon pour vous de
continuer à gouverner le monde, c’est par la force en espérant que les
autres ne se défendront pas, par peur.

C’est précisément ce que vous faites !  C’est tout ce que vous savez faire !


Nous avons déterminé que les États-Unis
d’Amérique n’excellent dans presque plus rien.  On pourrait dire la même
chose de tout l’Occident.

Résumons encore une fois : Washington
n’excelle que dans la production de ses armes mortelles et en
terrorisant les autres nations. Elle est également très performante en
matière de propagande, dont « l’éducation » et les « médias » sont des
éléments indispensables.

Ce n’est évidemment pas suffisant. Ce
n’est pas ce que les gens de tous les continents veulent : être
contrôlés ainsi, et pour toujours.

Trump le sait, d’une façon ou d’une
autre, intuitivement. Pas intellectuellement, mais inconsciemment. Tout
comme ses lieutenants, notamment Bolton et Pompeo.

Mais ils ne sont pas prêts à abandonner
et à laisser les autres, ceux qui sont plus talentueux et plus gentils,
diriger la planète. Parce que le contrôle du monde est le vieux dogme,
non prononcé mais « compris », sur lequel l’Europe et les États-Unis se
sont construits. Un dogme religieux et fondamentaliste.

Un pays construit sur la cupidité, le
pillage et l’égoïsme, n’a soudain plus rien de tangible ou d’optimiste à
offrir au monde. Par conséquent, il intimidera, voire tuera, mais ne
lâchera jamais prise. Il ne sait pas comment perdre. Il ne sait pas
faire de compromis. Il ne sait que contrôler. Perdre n’est pas dans son
vocabulaire. Si les États-Unis ne peuvent pas être aimés, ils violeront !




Allocution du Colonel français (CR) Alain Corvez au Forum Syndical International de Damas.


[Source : Le Saker Francophone]


Par Alain Corvez − Le 8 Septembre

Les
observateurs objectifs des événements tragiques de Syrie savent tous
qu’il ne s’agit pas d’une crise sociale interne à cette vieille nation
du monde arabe, connue pour sa tradition ancienne de cohabitation
harmonieuse entre ses multiples communautés, juives, musulmanes et
chrétiennes, mais du déploiement de l’impérialisme occidental, dirigé
par l’alliance américano-sioniste, à laquelle s’agrègent ses vassaux
européens et arabes, pour renverser un gouvernement qui n’a pas accepté
de se soumettre à ses exigences.

Cet impérialisme du mal dissimule plus ou moins ses visées derrière
de sempiternelles fausses allégations de protection des populations ou
de lutte contre un terrorisme barbare qu’il a lui-même créé et,
s’affranchissant des règles internationales, justifie ses interventions
militaires, directes ou par des factions complices, sous de faux
prétextes, utilisant une presse complice pour faire accepter ses
exactions.

Depuis l’effondrement de l’Union Soviétique, les États-Unis sont atteints d’un « hubris », d’une démesure, qui les persuade, du moins leurs dirigeants, qu’ils sont la « nation indispensable, la nouvelle Jérusalem », qui doit guider le monde vers le destin unique du « mode de vie américain.»

Il me semble que Donald Trump a compris l’erreur d’une telle
conception opposée à la réalité d’un monde multipolaire qui se met en
place inéluctablement: ses discours de campagne de 2016 le prouvent.
Mais s’il s’efforce de se libérer des forces qui l’empêchent d’appliquer
son programme et qui le menacent quotidiennement depuis son élection.
Il doit en permanence donner des gages d’obéissance à ces évangélistes
et sionistes pour ne pas être menacé de destitution ou subir d’autres
avanies plus radicales, ces derniers le rappelant constamment à leur
conception de la suprématie de l’Amérique et du dollar. D’où ses
déclarations et décisions contradictoires, parfois à quelques heures
d’intervalle seulement.

Les drames de notre époque proviennent en grande partie de ce fait : la
première puissance mondiale n’est pas dirigée par son gouvernement mais
par des groupes de pression plus ou moins officiels, notamment celui
des sionistes associés aux évangélistes, et propage ses désordres
internes à l’ensemble du monde
.

Son deuxième mandat devrait être différent car certaines déclarations de dirigeants, comme certains votes des assemblées, semblent indiquer que la majorité de l’importante diaspora juive américaine , convaincue depuis longtemps que le puissant mais minoritaire AIPAC influence le gouvernement et le Congrès et décide de la politique étrangère, estime que ce soutien indéfectible à la politique israélienne extrémiste dessert la politique américaine, et même celle d’Israël, et entendrait maintenant ne plus laisser ces fanatiques, puissants mais minoritaires, imposer leurs vues contraires aux intérêts des États-Unis.

On sait que l’intervention militaire de la Russie en Syrie, a été
initiée en septembre  2015 à la demande du gouvernement syrien en
difficulté, au moment où les augures occidentaux ne donnaient plus au
Président Bachar el Assad que quelques jours ou quelques semaines avant
d’être renversé par les islamistes. Elle a rapidement rétabli la
situation et, sans les manœuvres dilatoires occidentales, aurait déjà
permis d’en finir avec les hordes sauvages qui terrorisent encore les
populations civiles dans la région d’Idlib et sur les rives Est de
l’Euphrate, hordes protégées par les forces occidentales qui n’ont pas
encore reconnu leur défaite.

On sait que le Hezbollah est intervenu dès le début des événements,
jugeant que le Liban était directement menacé par les actions
islamistes, à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières.

On sait aussi que l’Iran dont l’action déterminante a été d’un grand
secours à l’Armée syrienne, est intervenu parce qu’il se savait la cible
suivante d’une «coalition occidentale» agissant au profit d’Israël.

L’entente entre l’Iran, le Liban, la Russie et la Syrie se fonde sur
des intérêts stratégiques communs qui dépassent les personnalités au
pouvoir à Téhéran, Beyrouth, Moscou ou Damas et nécessite une
coordination de leurs géopolitiques qui n’a rien à voir avec les humeurs
que certains journalistes croient déceler chez les uns ou les autres.

Les Occidentaux et leurs alliés arabes saoudiens, émiratis  et
qataris, associés aux Turcs ont, dès le début, alimenté les terroristes
de diverses obédiences en argent, matériel et armement, ajoutant des
sanctions économiques qui pénalisent d’abord le peuple syrien et
contreviennent totalement aux droits de l’homme qu’ils prétendent
défendre. Ils espéraient une révolte contre le gouvernement qui, non
seulement ne s’est pas produite,  mais a soudé les Syriens derrière
leurs dirigeants car ils avaient bien compris quelle était la source de
leurs malheurs.

Il faut dire et répéter que ces terroristes, s’inspirant de
dévoiements divers de l’islam, commettent des crimes odieux,
insoutenables, même pas bestiaux car les animaux ne se comportent pas
ainsi, dont ils diffusent des images de propagande de grande qualité
grâce à des moyens sophistiqués de communication que des firmes
occidentales leurs fournissent. Leurs commanditaires sont multiples et
l’on assiste parfois à des combats entre bandes rivales pour des raisons
conjoncturelles, mais prônant toujours l’installation d’un régime de
terreur islamique à Damas.

Grâce à la diplomatie russe, seule capable de parler à tous les
protagonistes de la crise, Moscou est parvenu à constituer une entente
fragile mais positive entre elle, l’Iran et la Turquie dont les intérêts
ne sont pourtant pas tous identiques, mais qui a permis des avancées
substantielles au cours de rencontres à Sotchi et Astana, amenant Ankara
à limiter son soutien à certaines factions terroristes.
Moscou joue une partition délicate, cherchant à donner des garanties de
sécurité à Israël, pays où environ un million de ses ressortissants se
sont installés, c’est tout dire, et poursuivant des échanges difficiles
avec les responsables américains, bien qu’il sache parfaitement que
ceux-ci font tout pour empêcher la réussite de la solution russe.

Mais les Américains sont en perte d’influence localement. Leurs
trahisons successives des Kurdes, comme leurs bombardements désastreux
des rives Est de l’Euphrate les rendent maintenant indésirables même de
la part de leurs anciens alliés. La Turquie dont la question kurde est
une obsession existentielle, malgré ses positions souvent ambiguës a
intérêt à conserver l’appui russe que Moscou lui propose et ne fait
aucune confiance aux États-Unis. Elle cherche, par différentes
manœuvres, à diviser les kurdes dans les trois autres pays qui en
abritent une communauté importante mais ne peut que constater que
celles-ci préfèrent majoritairement rester fidèles aux gouvernements
centraux de Damas, Bagdad et Téhéran.

Je veux dire ici aux Syriens qui m’écoutent que de nombreux Français
éduqués sont hostiles à la politique d’ingérence et d’alignement sur les
objectifs odieux des États-Unis. Ni le peuple français, ni les  peuples
européens n’ont été consultés sur cette politique.  Quand on voit les
dommages  humains considérables de cette politique états-unienne contre
l’Iran, avec des sanctions portant sur des produits de première
nécessité comme les médicaments; les dégâts économiques pour les
entreprises françaises et européennes, il serait temps que la France et
l’Europe réalisent enfin que les États-Unis ne sont plus un modèle ou un
allié fiable, mais un rival brutal qu’aucun principe éthique n’arrête,
pas même les règles internationales entérinées par l’ONU.

L’opinion publique française me semble de plus en plus se réveiller
et dénoncer les excès dramatiques d’un atlantisme devenu fou. Il lui
reste à convaincre ses dirigeants, empêtrés dans des crises internes et
au sein de l’Union Européenne, objets de pressions voire de chantages,
que leur propre intérêt est de sortir de cette idéologie, car elle est
néfaste et pernicieuse.

Les sanctions contre la Syrie doivent être supprimées au plus vite,
d’abord pour alléger les souffrances du peuple, ensuite pour préparer le
retour inéluctable de cet important pays arabe dans le concert des
nations où son rôle est attendu et se précise de plus en plus. Sous la
conduite de ses dirigeants auréolés de la victoire contre le terrorisme,
le peuple syrien pourra alors reconstruire son pays détruit par le
complot occidental, avec toutes les qualités qu’on lui connaît de
courage et d’ingéniosité, aidé par les alliés puissants qui ne l’ont
jamais abandonné comme la Russie, la Chine, l’Iran et bien d’autres.

Alain Corvez

Né le 24 juillet 1941
Marié  – 4 enfants

Officier supérieur (ER)
Conseiller en stratégie internationale

Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr

  • Conseiller en Relations Internationales au Ministère de l’Intérieur (1989-1994)
  • Conseiller du Général commandant la Force des Nations Unies au Sud Liban (FINUL) (1988-1989)
  • Commandant en second du 94éme Régiment d’infanterie motorisée (1986-1988)
  • Au Ministère de la Défense Suivi de la concurrence mondiale économique, scientifique et technique (1983-1986)
  • A l’Ambassade de France en Zambie (missions en Afrique australe (1980-1983)
  • Spécialisation en relations internationales Carrière d’officier d’infanterie (1976-1978)
  • Membre du Cercle d’Etudes et de Recherches du Général Pierre Marie Gallois (+)
  • Membre du Forum pour le France présidé par l’ambassadeur Pierre Maillard
  • Vice-président du Cercle ARAMIS
  • Ancien Secrétaire général de la Convention de la Fondation Charles de Gaulle
  • Secrétaire Général de la Fondation de la France Libre
Distinctions
  • Chevalier de la Légion d’Honneur
  • Officier de l’Ordre National du Mérite
  • Croix de la Valeur Militaire

Écrit sur :




Le rêve des uns et le cauchemar des autres

[Source : Afrique-Asie]

Publié par : Michel Raimbaud

Il est dans l’air du temps de considérer les épisodes
troubles que nous vivons aujourd’hui comme une réplique à ce que furent
hier les « années folles » de l’entre-deux guerres. Ce n’est pas une
perspective encourageante, car cet entracte convulsif de vingt ans tout
juste (1919/1939), loin d’être seulement une explosion des libertés, un
foisonnement des innovations, une envolée du progrès, allait déboucher
sur le festival de boucherie et d’horreur que nous savons, suite logique
de son échec. Peut-on recréer un ordre universel, alors que la moitié
de la planète reste sous le joug colonial ? Rétablir la stabilité alors
que quatre empires viennent de disparaître, deux d’entre eux, Russie et
Allemagne, ne se voyant nullement comme des vaincus, et que le statut
des deux « superpuissances » coloniales est ébranlé par l’ascension de
l’Amérique ? Quand cette dernière refuse d’adhérer à la Société des
Nations qu’elle a patronnée, comment donc garantir la paix ?

La démocratie américaine à l’œuvre

Folles ou non, les présentes années sont écervelées, ou décervelées.
Mais en 2020, l’heure n’est plus à renifler un séisme attendu, car
celui-ci gronde déjà de toutes parts. Pourtant, si le monde revisité est
bien devenu universel, l’Occident préfère s’identifier à une «
communauté internationale » qui ne l’est pas. Le refus de prendre en
compte cette « fracture » est à l’origine de la rage et/ou de la démence
de ses élites pensantes, dirigeantes et rugissantes.

Pour ne parler que de nos bons maîtres, nous dispensant ainsi de
parler de ses vassaux, aimeriez-vous rencontrer au fond d’une ruelle
John Bolton, le schtroumpf grognon, partir en croisière avec Pompeo, le
père fouettard de la diplomatie étatsunienne, discuter des droits de
l’homme avec Nikkie Halley, la harpie du Conseil de Sécurité ? Que
feriez-vous si Trump vous proposait de parler dans un coin tranquille de
la gestion de votre plan d’épargne ? Ou d’écrire l’histoire du
Moyen-Orient avec Wolfowitz ? Auriez-vous envie d’évoquer l’Irak avec
Mme Albright ou Dick Cheney, ou la Palestine avec Jared Kushner ?

De l’Irak à la Syrie, de Bush à Trump, la mission achevée de l’Amérique

Pour comprendre comment on en est arrivé à cette folie, il est
essentiel de répondre, quitte à enfoncer les portes ouvertes, à
l’interrogation historique du génie qui savait poser les bonnes
questions, ce George W. Bush, qui allait imprimer sa marque indélébile à
la Maison-Blanche, de 2001 à 2009.

Tandis que Bill, son frivole prédécesseur, avait fait du bureau ovale
un jardin secret, et que Barack allait en faire une chaire d’où il
prêcherait la paix des Nobel tout en faisant la guerre – par derrière –
mieux que quiconque, notre Debeliou (c’est le nom de scène de Bush fils)
transformera les lieux en oratoire où l’on marmonne entre bigots de
pieuses oraisons avant de prendre les décisions mettant à sac la
planète. Bien qu’il n’ait ni découvert l’Amérique ni inventé la poudre,
il endossera la géostratégie néoconservatrice du début de millénaire, et
le rôle de chef de file des « grandes démocraties ».

Rattrapé sur ses vieux jours par Alzheimer, Ronald Reagan, premier à
déclarer « la guerre contre la terreur », ne se souvenait plus avoir été
Président. Retiré dans son ranch, Debeliou, lui, consacre ses loisirs à
peindre de blancs moutons. C’est un sain divertissement, dont le choix
témoigne d’une heureuse nature. Ce « good guy » a manifestement la
conscience tranquille : n’a-t-il pas accompli la mission qui lui avait
été confiée par le Ciel de guider l’Axe du Bien au milieu de la cohorte
des « parias » ? Dans son cocon paisible, comment aurait-il pris la
mesure des crimes qu’il a ordonnés et couverts, à l’abri de toute
poursuite de la Cour Pénale Internationale ou de ses avatars, le « monde
civilisé » et ses succursales n’étant pas de leur compétence. ? Il
n’aura jamais soupçonné, même en cauchemar, la haine dont son Amérique
est l’objet, de l’arrière-cour latino-américaine à l’Asie éternelle, en
passant par la complaisante Europe et ce Grand-Moyen-Orient qui s’étend
désormais de la Mauritanie au Pacifique et du sud de la Moscovie à
l’équateur africain ? Il mourra sans savoir que l’Amérique est devenue
sous son règne l’Etat-voyou par excellence avant de sombrer dans le
banditisme « from behind » d’Obama, puis carrément dans le gangstérisme
international de l’oncle Donald.

USA Über Alles

Notre propos d’aujourd’hui n’est pas de faire, comme le veut la mode,
une lettre ouverte qu’ils ne liront pas à G. W. Bush et ses
ex-acolytes, ses prédécesseurs ou ses successeurs. Il n’est même pas de
passer en revue les fioretti du pape de l’Axe du Bien et les florilèges
de ses conseillers neocons, dont le cynisme et l’arrogance dépassent
l’entendement. Laissant Debeliou à ses petits moutons, on essaiera de
répondre in absentia à l’angoisse métaphysique qui le tenaille en 2001
alors qu’il s’apprête à venger les attentats du 11 septembre en semant
mort, destruction et chaos dans les sept pays programmés : l’Irak ; la
Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, l’Afghanistan, le Soudan.

C’est durant cette phase particulièrement fébrile de sa vie
intellectuelle, le 20 septembre 2001, que Debeliou, s’adressant au
Congrès sérieux comme un Pape, lance à la ville et au monde la question «
des Américains » : « Pourquoi des gens peuvent-ils nous haïr, alors que
nous sommes si bons ? ». Il fallait y penser et aussi l’oser, mais l’on
sait depuis Audiard que c’est à cela que l’on reconnaît les gens que
rien n’arrête. Puisqu’aux Etats-Unis on est démocrate même quand on est
républicain, car c’est à peu près la même chose, notre tribun répond,
sûr de son fait : « Ils haïssent ce qu’ils voient dans cette salle : un
gouvernement élu démocratiquement. Leurs chefs sont auto-désignés. Ils
haïssent nos libertés, de religion, d’expression, notre droit de voter,
de nous rassembler et d’exprimer nos désaccords ».

Sans queue ni tête, cet amalgame entre les « terroristes » du 11
septembre (saoudiens pour la plupart) et les sept pays précédemment
mentionnés, est évidemment arbitraire, visant à justifier la « pensée
stratégique » qui va inspirer Debeliou dans sa « guerre contre la
terreur ». On peut toutefois se demander si, visant les « Etats
préoccupants », il n’est pas en train de dénoncer ses propres impostures
: « Nous ne sommes pas dupes de leur feinte piété (…). Ce sont les
héritiers de toutes les idéologies sanglantes du XXème siècle. (…) Ils
marchent dans la foulée du fascisme, du nazisme et du totalitarisme. Ils
suivront ce chemin jusqu’à sa fin, dans la tombe anonyme des mensonges
répudiés de l’Histoire ». Ne dirait-on pas une condamnation des menées
néoconservatrices, dont la ceinture verte arabo-musulmane est le théâtre
privilégié depuis un quart de siècle ? Signe des temps et du ciel, des
Israéliens se poseront la même question, comme Rishon Lezion dans le
Yediot Aharonot du 26 juillet 2006 : Pourquoi nous haïssent-ils tant ?

On ne peut s’empêcher de rappeler l’anecdote rapportée en 2007 à la
revue Democracy Now par le Général Wesley Clark, ex-commandant en chef
des troupes de l’Otan en 1999 en Yougoslavie, lors de la dislocation de
celle-ci par les Occidentaux. Quelques jours après le 11 septembre, ce
haut responsable se rend au Pentagone, où sévissent alors Donald
Rumsfeld et Paul Wolfowitz. Il rapporte un intéressant et surprenant
dialogue :
– Nous avons décidé de partir en guerre contre l’Irak, lui dit-on.
– En guerre contre l’Irak, mais pourquoi ? demande W. Clark
– Je ne sais pas. Je pense qu’ils ne savent pas quoi faire d’autre.
– A-t-on trouvé un lien entre Saddam et Al Qaeda ?
– Non…Rien de neuf…Ils ont juste pris la décision de faire la guerre
contre l’Irak. Sans doute parce qu’on ne sait pas quoi faire des
terroristes. Mais nous avons de bons militaires et nous pouvons
renverser des gouvernements…

Trois semaines après, on bombarde l’Afghanistan, et le dialogue
reprend : Toujours une guerre en Irak ? Réplique : C’est bien pire que
ça. Voici un papier expliquant comment nous allons nous emparer de sept
pays en cinq ans, l’Irak d’abord, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la
Somalie, le Soudan et, pour finir, l’Iran. C’est ce programme qui est
suivi depuis vingt ans.

Paul Craig Roberts, journaliste, ancien Secrétaire-adjoint au Trésor
de Ronald Reagan, économiste inventeur de la Reaganomics, l’affirme en
janvier 2016 : « Le gouvernement des Etats-Unis est l’organisation
criminelle la plus achevée de l’histoire humaine ». Robert Mac Namara
parlera d’un « Etat voyou »…Par leur présence militaire (de 750 à 1200
bases dans tous les recoins du monde), leurs implications officielles
passées (en Corée, au Vietnam, en Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak)
ou présentes (Irak, Afghanistan, Pakistan, Somalie, Yémen, Syrie), par
leurs ingérences et leurs intimidations secrètes ou avouées (au
Moyen-Orient, en Amérique Latine, en Europe, en Asie), ils constituent
la plus grande menace contre la paix et la sécurité. Sous la présidence
de G. W. Bush, les forces d’opérations spéciales sévissaient dans 66
pays. En 2010, ce nombre était passé à 75 selon le Washington Post, et à
120 en 2011, selon le Commandement de ces forces. En 2013, on en
comptait 134, hormis les guerres

Hiroshima, « chef d’œuvre » de la puissance américaine

conventionnelles et les opérations par drones (de plus en plus
fréquentes), le pacifique Obama ayant à son actif une progression de
123%. En 2019/2020, les dépenses militaires US devraient friser les 750
milliards de dollars, soit environ 37 % du total mondial : énorme mais,
comme dirait Picsou, « des cacahuètes » pour un pays qui imprime
lui-même ses billets !

Les opérations ne sont pas forcément défensives (face à des menaces
contre la présence et les intérêts de l’Amérique), ou ponctuellement
offensives (pour le contrôle du pouvoir et l’accès gratuit ou bon marché
aux ressources, pétrole en premier). Il s’agit de plus en plus souvent,
au Grand Moyen-Orient notamment, de plans d’action préventive, mis en
œuvre avec la couverture de médias aux ordres qui se chargent de
justifier des crimes de guerre dûment programmés en servant des
narratives ad hoc et des infos truquées. Ajoutons à ce bilan les «
sanctions » qui arrosent tous les « régimes » qui déplaisent à
Washington, soit environ 120 pays de la « communauté internationale ».
C’est beaucoup pour un axe du Bien.

Des millions de victimes, de blessés, de réfugiés et déplacés, des
trillions de dollars dépensés pour tuer ou détruire, le résultat est
accablant, mais il permet de répondre à la question surréaliste de
Debeliou. Voilà pourquoi ils vous haïssent tant, Mr Bush and Co.

L’invention de l’Amérique

C’est par hasard que Christophe Colomb débarque le 12 octobre 1492
sur une plage des Caraïbes (dans les actuelles Bahamas, paradis fiscal
et centre de blanchiments divers). Il pense être aux Indes, mais on dira
après coup qu’il a découvert l’Amérique. Or, c’est déjà fait, des
Vikings ayant abordé et exploré ses marges nordiques sept ou huit
siècles plus tôt. Et ce « nouveau monde » est loin d’avoir une
population clairsemée ou d’implantation récente. Les Amérindiens ont
pour ancêtres des vagues de migrants venus d’Asie… quelques dizaines de
millénaires plus tôt. Il faudra attendre le 20ème siècle pour que l’on
admette qu’à la fin du 15ème les Amériques comptent entre 45 et 80
millions d’habitants, autant que l’Europe (environ 15% du total
mondial). Les autochtones seront moins de cinq millions un siècle plus
tard, rhume de cerveau et varicelle ayant le dos très large. Qu’est-ce
donc si ce n’est pas un génocide, le plus grand de l’histoire ? Centre
et sud confondus, c’est mal parti pour les Amérindiens. Avant de n’y
voir qu’une lointaine réminiscence, il faudrait interroger les
descendants des survivants, là où ils sont encore en nombres
conséquents, demander par exemple à Evo Morales ce qu’il en pense…

L’Ambassadeur Michel Raimbaud

On dira « oui mais le Nord, ce n’est pas pareil ». En fait un bon
siècle plus tard, ce sera le même scénario. Lorsque le « Mayflower » et
120 colons guidés par les « Pères pèlerins » venus d’Europe y touchent
terre en novembre 1620, le territoire est habité. Si la prise de contact
est pacifique, la prise de possession ressemblera assez vite à un
western grandeur nature, où le tir à l’indien sera le sport favori des «
gardiens de vaches », pour la distraction des générations futures. Qui
d’entre nous, tapi dans l’anonymat des salles obscures, n’a pas applaudi
frénétiquement les courageux cow-boys quand ils abattaient à la chaîne
des Indiens emplumés tournicotant autour de leurs chariots ?

Indomptables ou denrée rare, les aborigènes seront bientôt remplacés
par des esclaves venus d’Afrique. Pour ces derniers, les décennies de
supplice seront oubliées sinon absoutes, grâce à la case de l’Oncle Tom
et au rêve de Martin Luther King. La ségrégation est-elle pourtant si
ancienne qu’il faille l’oublier ?

Bref, le « rêve américain » des immigrants européens se traduira par
un cauchemar pour les Amérindiens comme pour les Africains asservis.

L’Amérique n’existerait pas sans ce double cauchemar.

Le rêve américain et le mythe de l’Amérique si bonne

Intervenue dans le cadre du rezzou de l’Occident sur la planète,
l’ascension irrésistible de l’Amérique, dont le nom usuel illustre
l’annexion intellectuelle de deux continents, a fait oublier qu’elle
devait son existence au génocide et à la spoliation des Amérindiens, sa
prospérité en partie à l’esclavage, puis au pillage des ressources
d’autrui. Qu’ils remontent à quatre siècles ou à quarante ans, ces «
souvenirs » ne sont plus guère rappelés. Classés parmi les faits
accomplis selon la volonté divine ou les miracles de la civilisation
européenne, il ne fait pas bon les mentionner, sous peine d’être tenu
pour un redoutable pisse-vinaigre.

La diffusion invasive du « rêve américain », génération après
génération, est l’un des résultats de l’accession de cette fille de
l’Europe au rang de puissance dès la grande guerre. Dans la mythologie,
sinon dans la réalité, et à en croire certains historiens,
l’intervention de l’Amérique aurait été décisive dans la victoire de
1918, puis dans l’organisation de la paix, avec la création en 1920 de
la Société des Nations, ancêtre de l’ONU, grâce au Président Woodrow
Wilson.

Mais c’est surtout à la faveur du second conflit mondial que les
Etats-Unis sont promus au rang de superpuissance, libératrice, amicale,
ouverte et généreuse. Ce cliché aura la vie dure, jusqu’à aujourd’hui,
bien qu’il soit battu en brèche. Il fera oublier ce qui doit l’être :
-L’Amérique bonne et pacifique reste le seul pays à avoir trucidé à
l’arme atomique trois centaines de milliers de civils, japonais en
l’occurrence.
-Elle a une tendance fâcheuse à bombarder avant de libérer ou
vice-versa, qu’il s’agisse de l’Allemagne nazie ou des pays amis comme
la France.
-Elle est impitoyable pour les vaincus ou ceux tenus comme tels, voués à
devenir des AMGOT (Territoires Occupés par le Gouvernement Américain).
Notre pays devra au Général De Gaulle d’avoir échappé à ce statut peu
flatteur.
-Elle est volontiers hégémonique : après l’Amérique (de l’Alaska à la
Terre de Feu) aux Américains de Monroe, ce sera bientôt le Plan Marshall
de l’après-guerre, qui impose la suzeraineté de Washington sur l’Europe
occidentale. Au prétexte d’aider à la reconstruction, des armées de
fonctionnaires US établiront une tutelle de facto sur l’ensemble des
administrations du vieux continent. L’euphorie de l’époque et la crainte
du communisme feront gober cette sujétion à notre Quatrième République…

Bien qu’elle se soit présentée comme vertueuse et protectrice face à
l’URSS et au bloc communiste, l’Amérique de la guerre froide avait
pourtant dévoilé certains faux-semblants, une démocratie en trompe-l’œil
malgré les alternances, blanc bonnet et bonnet blanc, autoritaire,
oppressive et répressive, n’ayant pas d’amis mais des intérêts, pas de
partenaires mais des vassaux, une Amérique qui considère le monde comme
son arrière-cour. Mais elle préservait l’essentiel de son aura, ses
défaillances restant des tabous.

L’accession à l’hyper-puissance en 1991, à la fin de la guerre
froide, allait tétaniser la planète, contraignant peuples et Etats à un «
choix » lapidaire entre la soumission ou la destruction, la prétention à
l’hégémonie globale débouchant sur un cauchemar pour ceux qui
refuseraient l’ordre imposé par Washington et ses alliés…Voici donc le «
moment unipolaire américain » qui durant vingt ans repoussera les
limites de l’arrogance et du cynisme.

Les guerres de Syrie, de Michel Raimbaud

Dès la chute de l’URSS, on ne peut que noter ce mépris croissant des
institutions internationales, du multilatéralisme, des compromis, et
cette tendance à peine voilée à faire prévaloir la constitution et les
lois étatsuniennes sur la légalité onusienne, des comportements tels
qu’on les dénonce sur les rives du Potomac. Le vocabulaire travestissant
les mots et les concepts, les narratives contrefaisant systématiquement
faits et réalités achèveront de rendre tout dialogue insensé et toute
diplomatie illusoire. Simple exemple parmi d’autres, la notion de Rogue
State qui, selon Avraham Shlaim, l’un des « nouveaux historiens »
israéliens, professeur à l’Université d’Oxford, se définit par les trois
critères suivants : (1) Violer régulièrement la légalité
internationale, (2) Détenir des armes de destruction massive, (3)
Utiliser le terrorisme pour terroriser les populations civiles. Destiné à
cibler Moscou ou Téhéran ou Damas, ce logiciel dévoyé ne conduirait-il
pas à Washington, à Tel-Aviv, ou à telle capitale « civilisée » ?

Dès la seconde guerre d’Irak, les « grandes démocraties » entameront
leur longue dérive vers une diplomatie du mensonge de plus en plus
insolente, prenant des libertés avec règles et principes, en osmose avec
leur idole américaine et son cœur battant israélien. Merci pour ce
moment, dirait un auteur contemporain.

Pourtant, à ce stade, la pétulance de Bill, la pieuse candeur de
Debeliou, l’élégance nobélienne de Barack ont un effet anesthésiant sur
les partenaires occidentaux ou autres, réticents à voir de la vilénie
dans les postures de leur bon suzerain. L’Amérique, Etat mafieux,
comploteur, peu fiable ? Tout mais pas ça…On a pu se leurrer quant à
l’ADN du système américain, où se côtoient l’esprit pionnier, la culture
cow-boy, le messianisme militant, le culte de la réussite, les
néoconservateurs américano-israéliens étant les gâte-sauces de ce
cocktail détonnant, degré zéro de la politique et de la diplomatie.
L’arrivée de l’oncle Picsou aux affaires a eu le mérite de lever le
masque.

Pour l’Amérique first, tout se vend tout s’achète, rien n’est
gratuit. Plus de désinvolture, plus de discours bien balancés, plus
d’invocations célestes. Mais des décisions brutales, un mépris total de
ce qui est autre, une ignorance crasse des réalités du monde, une
approche éléphantesque, plus de circonlocutions diplomatiques, plus
d’engagements internationaux, plus de traités, mais des tweets
provocateurs, des pluies de menaces, des sanctions à tous vents, des
insultes à tout va.

Plus rien à attendre de bon de l’Amérique si bonne. Nixon doit se
retourner dans sa tombe : la théorie du fou est mise en pratique, non
plus comme un leurre, mais comme une politique en soi, imprévisible,
insensée, violente, brutale. Ce n’est plus un simple Etat sans-gêne,
avec des manières de mauvais garçons, mais un Etat gangster, d’autant
plus brutal et menaçant qu’il n’a plus la maitrise des situations.
Chahuté et contesté, le maître du monde ne sait plus où donner de la
tête, de la Syrie à l’Irak et l’Iran et à la Russie, à la Chine, du
Venezuela à la Corée du Nord, de la Turquie à l’Arabie et au Yémen.

Sommes-nous tous des Américains ?

Raison de plus pour apostropher les innombrables propagandistes du «
rêve américain », pour interpeller les multiples adeptes et apôtres de
cette « dame bêtise », Mère des gens sans inquiétude, Mère de ceux que
l’on dit forts, Mère des saintes habitudes, Princesse des gens sans
remords, que stigmatise Jacques Brel : Salut à toi Dame bêtise, toi dont
le règne est méconnu, Mais dis-le moi, comment fais-tu, Pour avoir tant
d’amants, et tant de fiancés, Tant de représentants et tant de
prisonniers, Pour tisser de tes mains tant de malentendus, et faire
croire aux crétins que nous sommes vaincus.

On n’arrête pas ce qui est en marche, qu’il s’agisse de la république
ou de la civilisation. Cinq siècles et des poussières après la
découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, un certain Colombani
allait découvrir que « nous sommes tous des Américains », assertion
relevant de la méthode Coué, aurait-on dit jadis. Il n’en est rien.
Malgré les efforts ardents des beautiful people qui gouvernent notre
vieux pays, c’est toujours du wishful thinking…

D’ailleurs, serait-il vraiment sage pour un pays aussi cartésien que
la France de faire comme si nous étions tous des compatriotes de
Debeliou, de Donald Trump, John Bolton, Rumsfeld, Pence ou Pompeo ? Si
tel n’est pas le cas, quoi qu’en pensent nos élites vol-au-vent, de quel
droit un gouvernement s’engage-t-il au nom du peuple français, mais
sans son accord, dans des aventures dangereuses. Pourquoi s’enferre-t-il
sur des positions injustes et illégales, au mépris du droit
international, des principes de la charte onusienne, violant les
principes dont notre pays, membre permanent du Conseil de Sécurité, est
censé être le gardien ?

Est-il nécessaire de manifester une solidarité sans faille aux pays
agresseurs, l’Amérique et ses complices orientaux, adeptes des « frappes
punitives », des crimes de guerre, des occupations illégales de
territoires (syriens, irakiens ou autres), des sanctions inhumaines ?
Est-il compréhensible que, dans l’affrontement actuel entre Washington
et Téhéran, l’on choisisse d’appeler à la retenue et au retour à la
négociation la partie, déjà sous blocus et sous sanctions, dont un
officiel vient d’être assassiné ? Est-il honorable que l’on marque sa
solidarité avec un Etat qui viole systématiquement lois internationales
et souverainetés, vole ouvertement le pétrole syrien et pratique
l’assassinat ciblé au nom d’une « doctrine Bethlehem d’autodéfense
préventive » ?

Non, décidément, face aux évènements dramatiques qui menacent à tout
instant de faire exploser la poudrière du Moyen-Orient, mettant en péril
une paix mondiale plus fragile que jamais, la France n’a rien à gagner à
s’aligner systématiquement sur des gouvernements sans foi ni loi ni
vergogne. Vingt ans après la question idiote de Debeliou, dans nos pays
où l’on s’arroge « le droit de dire le droit », tout se passe comme si
penseurs et décideurs n’avaient pas encore saisi « pourquoi ils nous
haïssent tant ». A l’heure de tous les dangers, ne serait-il pas urgent
d’accélérer la réflexion et surtout d’en tirer les leçons ?

Michel Raimbaud, le 20 janvier 2020


Michel Raimbaud est ancien ambassadeur de France, professeur au Centre d’études diplomatiques et stratégiques, officier de l’ordre national du Mérite, chevalier de la Légion d’honneur.

Derniers livres parus :

  • Tempête sur le Grand Moyen-Orient, aux éditions Ellipse.
  • Les guerres de Syrie, aux éditions Glyphe.



Géopolitique du coronavirus – entretien avec Valérie Bugault

[Source : Strategika via Réseau International]

Au cœur d’une crise mondiale inédite par son ampleur, Strategika vous propose l’éclairage d’analystes et de penseurs reconnus dans leur domaine d’expertise. Nous avons posé à chacun une série de questions qui portent sur différents aspects de cette véritable crise de civilisation et sur ses répercussions politiques, géopolitiques et sociales.

La première à nous répondre est Valérie Bugault.

Valérie Bugault est docteur en droit privé de l’université Panthéon-Sorbonne et avocate. Depuis 2009, elle a cessé ses activités d’avocate pour se consacrer à la diffusion auprès du public du résultat de ses nombreux travaux de recherches. Elle est aujourd’hui analyste de géopolitique (économique, juridique et monétaire) et conférencière. Ses sujets de recherche sont les institutions – nationales et internationales – la monnaie, l’entreprise, le droit et le fonctionnement de l’économie globale.
Elle est auteur de quatre livres, récemment publiésauxéditions Sigest :
« Du nouvel esprit des lois et de la monnaie », co-écrit avec feu Jean Rémy, publié en juin 2017
« La nouvelle entreprise », publié en juillet 2018
– « Les raisons cachées du désordre mondial », recueil d’articles, publié le 30 mars 2019
« Demain dès l’aube… le renouveau », publié en septembre 2019

Strategika – On lit beaucoup d’éléments contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?

VB : Comme le dit très bien notre ami Lucien Cerise, il faut distinguer entre la réalité sensible dans le monde réel et la narration des faits qui est diffusée.

Voici, textuellement, ce qu’il dit :

« En France, et plus largement en Occident, la crise sanitaire du coronavirus présente un cas pratique d’ingénierie sociale et de gouvernance par le chaos. Nous retrouvons la même structure qu’avec la « menace terroriste » : un mélange de réel et de fiction, combiné à deux stratagèmes bien connus qui sont 1) le pompier pyromane et 2) le triangle de Karpman. Sur le mélange réel/fiction, souligné dans son dernier livre par le professeur Raoult – qui se fait le disciple occasionnel de Jean Baudrillard : les partisans du « tout réel » ont tort, les partisans du « tout fiction » ont tort. Exemple : ce n’est pas parce que la « version officielle » de la crise coronavirus est fausse qu’il n’y a pas d’épidémie ; de même, ce n’est pas parce que la « version officielle » des attentats terroristes est fausse que les attentats n’ont pas lieu. Des événements ont lieu, et c’est la narration explicative qui est fausse, pas les événements en eux-mêmes. L’analyse de la crise actuelle révèle aussi l’application des techniques du pompier pyromane et du triangle de Karpman, c’est-à-dire le jeu de rôles bourreau/victime/sauveur. Le pouvoir laisse la situation de crise s’installer, voire l’aide à s’installer, volontairement ou involontairement. Dans le réel, le pouvoir occupe donc la place du pyromane, donc du bourreau. Puis, une fois que la crise est installée et en cours, le pouvoir se présente comme le sauveur, qui va donc nous sauver de la crise qu’il a lui-même installée furtivement, tel un pompier qui éteindrait l’incendie après l’avoir lui-même allumé discrètement. »

Nous sommes face à une sorte de dissonance cognitive globale parce que les phénomènes auxquels nous sommes confrontés reçoivent une ou plusieurs explications officielles partielles (dans le meilleur des cas), contradictoires et/ou erronées qui ne permettent pas un accès intellectuel à l’ensemble du phénomène. En réalité, la méthodologie suivie dans la couverture de cette crise du coronavirus est similaire à celle qui nous est imposée d’une façon générale pour orienter les processus intellectuels : un séquençage (puisque le mot est désormais à la mode) ou un émiettement des connaissances, une sorte de fordisme appliqué à toute l’échelle des connaissances. A cela s’ajoute un autre phénomène d’émiettement et d’isolement des populations : les milieux médicaux fréquentent peu ou pas d’autres milieux, chacun restant dans son pré carré par l’organisation même de la société. Ainsi, les constats et la vie que mènent les uns sont quasi hermétiques aux constats et à la vie que mènent les autres, leurs seuls points de contact étant leur façon (directe ou indirecte) de consommer.

Ainsi, nous recevons des retours en provenance du corps médical, d’autres en provenance d’organisations internationales, d’autres en provenance des différents pays du monde. D’autres sources d’informations sont inhérentes à la structuration de notre propre gouvernement (décret, lois…), d’autres sources d’informations encore proviennent de médias dits indépendants qui contredisent partiellement ou totalement les sources précédentes…

Finalement, pour y voir clair, il faut et il suffit de remettre de l’ordre, c’est-à-dire qu’il faut hiérarchiser et contextualiser les phénomènes ; encore faut-il que cette hiérarchisation soit pertinente.

Dans l’ordre nous avons : l’apparition peu préparée d’un virus en Chine, pays qui connaît historiquement cette typologie de virus. Ensuite, une série de nouvelles alarmistes en forme d’hécatombe. Ensuite, bien sûr, le virus se répand sur la surface du globe pendant que l’on apprend que la Banque mondiale (que je ne présente plus) avait prévu, dès 2017, des « bonds spécifiques aux pandémies ». Ensuite une litanie de pays touchés et d’innombrables populations confinées pour, prétendument, lutter contre la propagation dudit virus. Pendant que les « morts » se multiplient et que les services hospitaliers étouffent littéralement sous cette affluence de gens à détecter ou à traiter.

Le tout se produisant dans un contexte géopolitique très particulier où la puissance économique chinoise, aujourd’hui arrivée à maturité, s’est alliée à la puissance militaire russe pour contrer l’hégémonie américaine et Cie.

Ce qui n’est pas dit dans ce tableau est pourtant l’essentiel : les USA et ses alliés ne sont plus depuis le début du XXème siècle (au bas mot) gouvernés par ce que j’appelle un phénomène politique, qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont leur quartier général, depuis Oliver Cromwell, à la City of London. En réalité, les Etats occidentaux n’existent plus car ils ont été privatisés lorsque le contrôle de leurs monnaies est tombé dans les mains des banquiers privés, ce qui explique, en Europe, l’apparition des institutions européennes, qui ne sont que la formalisation politique de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés.

Si l’on veut bien prendre en compte l’ensemble de ces éléments, un tableau assez clair se dessine.

Dans ce tableau, d’un côté apparaît un virus très contagieux et qui devient dangereux lorsqu’il se fixe dans les poumons et les voies respiratoires. Les patients, à ce stade, n’ont quasi plus de virus dans le corps et il devient inutile de leur appliquer le traitement préconisé par le Professeur Didier Raoult, comme ce dernier l’indique très clairement lui-même. Hormis ces cas de complications qui, apparemment ne sont pas si rares que ça, ledit virus est relativement anodin, il procure des symptômes plus ou moins gênants mais ne met pas en jeu de prognostique vital des patients infectés. Didier Raoult, professeur français spécialiste mondialement réputé en virologie et infectiologie, a émis des hypothèses de travail qui ont été confirmées par des spécialistes chinois ayant eu à traiter le virus et par un professeur Sénégalais (Pr. Seydi) qui a eu à affronter le virus Ebola et qui est, à ce titre, reconnu comme une sommité dans son domaine. Le traitement préconisé ne coûte pas cher (car les brevets très anciens sont tombés dans le domaine public) ; il n’est pas efficace à 100 % en fonction, notamment, du moment tardif ou non où il a été administré. Voilà, pour l’essentiel, ce qu’il importe de retenir.

De l’autre côté du tableau, on a des médecins stipendiés (la plus en vogue actuellement est la sulfureuse Karine Lacombe qui sévit sur les grandes ondes et est multi stipendiée des lobbies pharmaceutiques) ainsi que tout l’appareil d’Etat et les corps constitués (Inserm…), tous reliés, de près ou de loin, aux lobbies pharmaceutiques qui sont montés aux créneaux pour disqualifier les travaux des éminents spécialistes décrits ci-dessus. Sans oublier le fait que la campagne présidentielle de Macron a été partiellement financée par Big Pharma.

En outre, je ne fais qu’effleurer rapidement, car l’énumération en serait vraiment trop longue, toutes les décisions politiques actuelles prises en opposition ouverte à l’objectif officiel d’enrayement de l’épidémie, qui passent par la classification début 2020 d’un médicament en vente libre depuis des décennies en substance vénéneuse, par le refus d’octroyer des autorisations administratives à des chercheurs proposant des tests pour détecter l’infection au coronavirus, par le refus de l’aide proposée par des industriels pour la fabrication de respirateurs… Ajoutons à cela, pour compléter le tableau, la déconstruction méthodique du service de santé publique, allant de la liquidation des stocks de matériels aux restrictions de lits et de personnels hospitaliers, aggravée depuis la présidence Sarkozy.

Cette crise sanitaire laisse ainsi apparaître les véritables acteurs politiques cachés derrière les oripeaux étatiques ! On perçoit, aujourd’hui mieux qu’hier, que l’Etat est tenu par des intérêts privés qui préconisent des remèdes très coûteux, voire peu efficients, en attendant le futur vaccin obligatoire. Sur la ligne d’arrivée pour gagner le cocotier des contrats publics et privés de commandes massives de vaccins : Johnson & Johnson qui annonce ce 31 mars qu’il sera prêt à tester son premier vaccin dès septembre 2020 ! D’autres laboratoires restent bien évidemment en lice pour la cagnotte du futur vaccin…

Il faut toutefois savoir deux choses. Premièrement, tous les vaccins rapidement fabriqués se sont historiquement révélés peu efficaces et même dangereux pour la santé humaine. Deuxièmement, un vaccin contre un virus par hypothèse mutant, comme l’est le coronavirus, a très peu de chance d’être efficace. Ce problème est aggravé par le fait que la maladie Covid-19 met en cause plusieurs souches différentes, dont l’une d’elle se subdivise encore en plusieurs variantes.

En conclusion, si les pouvoirs publics voulaient effectivement enrayer l’épidémie, ils décideraient de traiter, à moindre coût qui plus est, un maximum de gens en amont, comme le préconise le Dr. Raoult et d’autres grands spécialistes du monde entier. Cette aune du traitement médical préventif massif est la mesure exacte de l’honnêteté du gouvernement français.

En d’autres termes, si le gouvernement était honnête, il ne prendrait pas l’option dilatoire actuelle consistant à mettre tous les obstacles en place pour que les gens ne soient pas massivement traités selon les préconisations du Pr. Raoult ; pendant que les mesures de confinement ciblées sur les populations locales les plus normées deviennent de plus en plus rigoureuses alors même que ces mesures excluent les populations rebelles situées dans les zones de non droit, et les camps de migrants.

Par ailleurs, notons que le gouvernement français, qui a également récemment, sur préconisation de l’ONU, vidé massivement et prématurément les prisons de prisonniers de droit commun (ce qui a fait l’objet d’un communiqué officiel de professionnels de la magistrature), punira d’emprisonnement les contrevenants multirécidivistes qui auront dépassé leur heure de promenade quotidienne autorisée, qui auront dépassé leur périmètre de promenade autorisée, ou qui auront oublié leur laisser-circuler…

On se rend bien compte ici de deux choses :

  • Que la volonté affichée de protéger les populations cache une volonté sournoise de les mettre en état de choc et de les surveiller massivement ;
  • Que l’anarchie sociale en cours de développement, est consciencieusement organisée par les pouvoirs publics eux-mêmes, sous le faux prétexte d’enrayer une épidémie.

Strategika – Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?

Plus de 3 milliards de personnes sont appelées à se confiner dans le monde. Pour la première fois de son histoire, l’humanité semble réussir à se coordonner de manière unitaire face à un ennemi global commun. Que vous inspire cette situation ?

Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial comme le préconisait Jacques Attali lors de la pandémie de grippe A en 2009 ?  En 2009 toujours, Jacques Attali expliquait que « l’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur ». Que vous inspire cette idée ?     

VB : Effectivement, de multiples informations montrent que l’existence d’une pandémie était prévue, pour ne pas dire attendue, par un certain nombre d’institutions et de personnages, au premier rang desquels on peut citer, pèle mêle, la fondation Bill et Melinda Gates, le centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, le Forum économique mondial, l’OMS, la Banque mondiale, Jacques Attali, le magazine « The Economist » (année 2019 et 2020) … Avec le britannique Gordon Brown qui appelle ouvertement à la constitution d’un gouvernement mondial pour faire face à cette pandémie de coronavirus.

Nous faisons donc globalement, ou mondialement, si vous préférez, face à une situation inédite dans l’histoire, dans laquelle un petit groupe de gens, cachés derrière l’anonymat des capitaux et des institutions internationales et menés par quelques banquiers privés, organisent des chocs ou tirent parti de chocs afin de faire avancer leur agenda global de prise de contrôle politique du monde en instituant un « gouvernement mondial ».

Pour réaliser ce gouvernement mondial, il faut avoir préalablement développé, chez les individus en général et chez les dirigeants politiques en particulier, le sentiment de la nécessité d’une régulation des évènements à l’échelle globale. Une pandémie est en effet le phénomène qui répond le mieux à ce type de besoin. Dès le départ, on peut et on doit suspecter une manipulation.

Par ailleurs, il devient en effet de plus en plus évident que ce coronavirus résulte de la combinaison, aidée, de deux virus naturels, combinaison qui aurait malencontreusement fuité d’un ou de plusieurs laboratoires. Nous ne saurons probablement jamais le véritable déroulement des évènements ayant abouti à la dissémination de ce type de virus.

Ensuite, et en raison de l’homogénéisation de la réponse politique apportée à cette crise sanitaire par différents pays, il est tout à fait nécessaire que les citoyens victimes aiguisent leur vigilance et se tiennent sur leur garde car la manipulation devient évidente dans le contexte de privatisation généralisée des Etats.

Toutefois, on ne saurait trop insister sur l’impérieuse nécessité de discriminer les informations reçues. Ainsi, à titre personnel, je ne pense pas qu’il faille mettre sur un même plan la réponse politique chinoise et la réponse politique des pays européens.

D’une part, il ne faut pas oublier que la Chine, actuel opposant victorieux à l’hégémonie économique du bloc de l’ouest sous l’égide de l’OTAN, a été le premier pays attaqué par ce virus.

D’autre part, les dirigeants chinois ont publiquement incriminé les GI’s américains dans la propagation du virus sur leur territoire.

Enfin, il faut se souvenir qu’aux USA, se sont produits, courant 2019, deux évènements extrêmement importants qui peuvent aisément être corrélés :

  • Une sorte d’épidémie pulmonaire grave avait été mise sur le dos des fabriquants de cigarettes électroniques et
  • Un laboratoire (Fort Detrick) a dû être fermé (Trump vient d’ailleurs récemment d’ordonner sa réouverture pour lutter contre le coronavirus !), durant l’été 2019, pour cause de fuites.

Il devient assez loisible d’imaginer que les conséquences de cette fuite de matériel bactériologique, volontaire ou non (nous ne le saurons jamais), a été artificiellement endossée par le puissant lobby du tabac – ce qui lui a permis d’éliminer un concurrent inoffensif naissant mais menaçant (l’industrie de la cigarette électronique) – avec la bénédiction des instances gouvernementales qui ont ainsi évité d’avoir à rendre des comptes publics.

Par ailleurs, il faut absolument toujours conserver à l’esprit que les gouvernements officiels sont privatisés mais que même dans ce cas de figure, il y a quantité de gens qui œuvrent quotidiennement dans ces structures et qui ne sont pas eux-mêmes corrompus. Ainsi, même en cas de fuite bactériologique issue d’un laboratoire secret on ne peut pas être sûr que cette fuite soit volontaire ; des individus infiltrés et aux ordres directs des puissances financières peuvent très bien avoir organisé ces fuites à l’insu de leurs collègues.

Par ailleurs, je voudrais revenir sur l’existence des laboratoires secrets de recherche bactériologiques. Il faut comprendre que le problème se pose dans les mêmes termes qu’il s’est déjà posé en matière d’armes nucléaires : beaucoup de pays disposent légitimement de ce type de laboratoires sans qu’il soit question de les utiliser à des fins offensives. De la même façon, beaucoup de pays disposaient et disposent de l’arme nucléaire, tandis que très peu les ont utilisées à des fins offensives. Nous connaissons par ailleurs depuis longtemps la propension des puissances anglo-saxonnes et de leurs affiliés à cibler les populations civiles, qui n’ont, à vrai dire, à leurs yeux, aucune espèce d’importance et seraient plutôt considérées comme étant surnuméraires (voir les Georgia Guidestones, les travaux du « Club de Rome », et ceux de tous leurs descendants).

A ma connaissance, la puissance chinoise n’a jamais utilisé de façon offensive ni la bombe nucléaire, ni toute autre arme de destruction massive. En revanche, les USA, et leurs affiliés, n’ont plus de preuves à apporter quant à leur capacité à utiliser ce type d’armes pour viser, en particulier (c’est devenu une sorte de spécialité) les populations civiles.

Une fois ces préalables explicités et le contexte rétabli, il devient possible de répondre à votre première question.

En effet, la mise en confinement des gens bien-portants porte un coup d’arrêt brutal à l’économie des pays. En fonction de la durée du confinement, ces pays, surtout lorsqu’ils sont endettés, ne pourront que très difficilement s’en remettre. Cette remise sur pied devra, à l’évidence, s’accompagner d’une remise en cause de leur fonctionnement interne. Par ailleurs, les bienfaits abondamment claironnés de la globalisation économique, qui a rendu chaque pays dépendant des autres, reçoivent, eux aussi, un énorme démenti par cette crise sanitaire qui rend visible l’extrême dénuement industriel des pays dits développés, lesquels ne sont plus autosuffisants en quoi que ce soit. On peut en effet en déduire, sans risque d’erreur, qu’il y aura un « avant la crise du coronavirus » et un « après la crise du coronavirus ».

Nous sommes collectivement sur une ligne de crête et les choses peuvent basculer, en fonction de la capacité de réaction des citoyens, soit dans le sens du globalisme intégral avec gouvernement mondial, soit dans celui d’une reprise en main politique des pays par leurs ressortissants.

Strategika – Comment voyez-vous l’évolution de la pandémie et ses conséquences politiques et sociales dans les semaines et les mois à venir ?

VB : Soit les citoyens cèderont à la peur, soit ils réfléchiront et comprendront que la peur est elle-même entretenue de façon contrôlée par leurs dirigeants qui prennent toutes les décisions permettant au coronavirus de se propager en toute tranquillité, ou plutôt, en toute facilité. C’est ainsi, qu’ils refusent à leur population l’accès aux soins et médicaments utiles à l’endiguement du processus de contamination pendant qu’ils mettent les gens en confinement suffisamment longtemps pour pouvoir leur imposer – il s’agit ici de la mise en œuvre de la « servitude volontaire » – un futur vaccin miracle. Ce vaccin, outre son prix financier, sera sans doute agrémenté de sels d’aluminium (qui est devenu l’adjuvant obligatoire), d’arn messagers (qui permettront de faire, in vivo et à grande échelle, des expériences génétiques sur le génome humain), et surtout de puce RFID, qui permettront à tout un et chacun de recevoir ses rémunérations et d’avoir accès à son compte en banque.

Cette étape de la vaccination obligatoire sera tout à fait décisive pour assurer aux globalistes (banquiers, big pharma et consorts) le contrôle direct sur les populations. Chaque personne devra ainsi obéir sous peine de se voir retirer l’accès à tous ses moyens de subsistances. Etant ici précisé qu’en raison de l’effondrement économique, il est fortement à craindre que les moyens de subsistances ne soient in fine aucunement reliés à un travail individuel productif mais plutôt à un subside universel reçu de l’Etat fantoche entièrement aux ordres des puissances financières.

Strategika – Existe-t-il une issue politique à la situation que vous venez de décrire et quelle forme pourrait-elle prendre selon vous ?

VB : Il faut partir du principe naturel que chaque problème a une solution à la condition exclusive d’être bien posé. Dans le cas présent, bien sûr qu’il existe des issues politiques à ce problème, je dirai même que les seules issues favorables sont de nature politique au sens propre du terme. Autrement dit, seule une reprise en main politique de l’organisation des Etats par leurs ressortissants pourra aboutir à une issue favorable aux populations. Sinon, nous assisterons au basculement général souhaité par l’oligarchie supranationale vers un gouvernement mondial aux mains des puissances financières, les populations étant vouées à être fortement réduites puis mises en esclavage, pour la partie qui aura survécu.

J’ai, dans mes travaux, expliqué comment la Société pourrait être réorganisée pour devenir réellement politique, c’est-à-dire pour que les ressortissants des Etats puissent devenir acteurs à part entière des choix politiques de leur pays. Il suffit de consulter la partie « Le renouveau institutionnel » situé page 278 et suivantes de mon ouvrage « Les raisons cachées du désordre mondial », publié en mars 2019 aux éditions Sigest. Je ne reviendrai pas ici sur ce sujet qui requiert des développements trop long. Ces développements seront peut-être l’occasion d’un nouvel entretien pour Strategika ?

Strategika – Comment liez-vous la crise actuelle à votre domaine d’expertise et à votre champ de recherche ?

VB : En vérité, cette crise est liée à mes travaux à plusieurs égards. J’ai mentionné, ci-dessus, la question institutionnelle d’organisation des Etats. Mais ce n’est en effet pas le seul lien. L’autre lien très important est relatif aux évolutions en cours de la monnaie mondiale.

J’ai déjà expliqué à maintes et maintes reprises que le Brexit, dont on peut se féliciter en apparence, avait été initié par les banquiers de la City afin d’avoir toute liberté d’action, en étant libérés des lourdeurs institutionnelles de l’UE, pour piloter le changement de monnaie mondiale.

Comme prévu par Keynes au siècle dernier, le dollar, sous la double casquette de monnaie nationale et de monnaie mondiale, n’était, dès le départ, économiquement pas viable. Ainsi, sa fin prévisible pouvait être programmée. Elle a eu pour première étape sa décorrélation du standard or tandis que la seconde étape, à laquelle nous assistons en direct, est sa décorrélation du standard pétrole qui avait succédé au standard or.

Actuellement, la plupart des pays du monde sont convaincus de l’inanité de conserver le dollar comme monnaie de réserve internationale. Trump lui-même passe à l’action puisqu’il vient de prendre des mesures pour fusionner la Fed et le département du Trésor dans l’objectif de créer, sur le modèle du Yuan et du Renmibi, deux types de dollar : un dollar interne et un dollar devise qui circulera sur les marchés internationaux. Le reset monétaire approche donc à grands pas. Ainsi, une monnaie mondiale viable, contrôlée par les banquiers il va sans dire, pourra bientôt voir le jour, sous forme de panier de devises, qui circulera de façon entièrement dématérialisée.

Je ne détaillerai pas ici – car les développements y seraient trop longs – l’escroquerie bancaire originelle ayant consisté à identifier la monnaie avec un bien matériel (au départ un métal précieux) dans le commerce. Toute une histoire, que je raconte dans mon livre, co-écrit avec le banquier Jean Rémy, intitulé « Du nouvel esprit des lois et de la monnaie », publié en juin 2017 aux éditions Sigest.

J’ajoute que la fin du dollar en tant que monnaie internationale est la condition sine qua non pour qu’advienne une monnaie mondiale viable, du moins selon les critères de fonctionnement économiques et monétaires imposés par les banquiers internationaux. Or, la fin du dollar monnaie mondiale suppose la fin de l’hégémonie de l’empire américain. Dès lors, il devient facile de comprendre que certains membres décisionnaires de cet empire se sont violemment opposés, et s’opposent encore violemment, à ce projet qui aboutira à une disparition de leurs situation dominante. Cette partie des dirigeants américains qui se rebellent peut être qualifiée de patriote, il s’agit des gens qui étaient ouvertement impliqués dans la domination du monde par les américains eux-mêmes. A l’opposé, ces derniers ont pour pires ennemis internes les globalistes apatrides, dont la tête se situe à la City of London, et qui œuvrent en sous-mains pour l’avènement d’un gouvernement mondial, lequel suppose la disparition de l’empire US.

Cette distinction, essentielle à la bonne compréhension des choses, entre dirigeants patriotes et dirigeants apatrides existe également en Chine et en Russie où, par exemple, le gouvernement civil semble dirigé par les partisans des globalistes apatrides tandis que l’armée semble aux mains des dirigeants patriotes, Putin faisant la jonction entre les deux factions opposées. Concernant la Chine, il faut garder à l’esprit le considérable nettoyage ayant eu lieu depuis des années, y compris dans les plus hautes instances dirigeantes, pour purger l’appareil d’Etat des élites compradores, lesquelles peuvent être reliées aux dirigeants apatrides siégeant à la City of London. Cette opposition entre dirigeants patriotes et dirigeants compradores existe également dans des pays comme l’Iran.

Ainsi, dans cette lutte de nature géopolitique, structurée autour des questions juridiques d’organisation du circuit de commandement, rien ne me semble encore acquis ni pour un camp, ni pour l’autre. Il est néanmoins possible de faire la prévision selon laquelle la victoire serait écrasante pour les patriotes, à la condition que ces derniers s’allient avec leur population et ne cherchent pas à la dominer, comme cela leur a été inculqué par leurs anciens alliés compradores.

Rien ne résisterait à l’alliance entre dirigeants patriotes et populations locales. C’est précisément cette alliance que redoutent les puissances globalistes. Notons à cet égard que les mesures restrictives de liberté ordonnées par les différents gouvernements pour lutter contre la propagation du coronavirus vont à l’encontre de cette alliance naturelle qui permettrait le succès des patriotes sur les globalistes. Vous voyez que les choses ne sont pas simples… et que, décidemment, cette « pandémie de coronavirus » arrive à point nommé pour soutenir la stratégie des globalistes alors que ces derniers étaient en situation de faiblesse…

D’un autre côté, cette pandémie permet des ouvertures inespérées dans la remise en cause générale de la stratégie globaliste. Encore faut-il avoir le courage de saisir cette occasion. Je terminerai mon exposé en disant que les cartes sont actuellement dans les mains des populations civiles : ces dernières ont enfin, phénomène unique dans l’histoire, la possibilité de reprendre leur destin en main ; ce qui signifie, très précisément, qu’elles ont la possibilité de réinstaurer des gouvernements politiques en lieu et place des ersatz actuels entièrement aux mains des puissances financières. Les peuples auront ce qu’ils méritent : ils recevront, s’ils acceptent de se prendre en charge – en contrepartie d’un peu de courage – des fruits extrêmement bénéfiques… mais l’accepteront-ils ? Là est la question… Je profite de ce texte pour rendre hommage au travail de structuration politique fait, en France, par les Gilets Jaunes constituants, qui ont pleinement compris et anticipé cette problématique de fond.

Finalement, les lois naturelles, tellement honnies des globalistes, reprennent le dessus et les choses vont entrer dans l’ordre : soit on lutte collectivement pour survivre collectivement, soit on ne lutte pas collectivement et ce sera la fin de la civilisation et de la liberté, y compris celle de vivre et de mourir.


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Tour de Contrôle à Planète en Confinement : Ce n’est qu’un test

[Source : Réseau International]

par Pepe Escobar.

Autant le Covid-19 est un disjoncteur, une bombe à retardement et une véritable arme de destruction massive (ADM), un débat acharné fait rage dans le monde entier sur le bien-fondé d’une quarantaine de masse appliquée à des villes, des États et des nations entières.

Ceux qui s’y opposent affirment que le confinement de la planète non seulement n’arrête pas la propagation du Covid-19, mais qu’il a également fait basculer l’économie mondiale dans un état de cryogénie – avec des conséquences imprévues et désastreuses. Ainsi, la quarantaine devrait s’appliquer essentiellement à la population présentant le plus grand risque de décès : les personnes âgées.

Avec le confinement de la planète stupéfiée par les rapports déchirants de la ligne de front du Covid-19, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une affirmation incendiaire.

En parallèle, une prise de contrôle totale des médias corporatifs insinue que si les chiffres ne diminuent pas substantiellement, le Confinement de la Planète – un euphémisme pour dire « assignation à résidence » – sera maintenu, indéfiniment.

Michael Levitt, Prix Nobel de Chimie 2013 et Biophysicien de Stanford, était dans le vrai lorsqu’il a calculé que la Chine allait passer le pire du Covid-19 bien avant que des foules d’experts de la santé ne le pensaient, et que « ce dont nous avons besoin, c’est de contrôler la panique ».

Passons en revue les faits et les opinions dissidentes, afin de favoriser un débat éclairé.

Le rapport « Covid-19 – Navigating the Uncharted » a été co-écrit par le Dr Anthony Fauci – le visage de la lutte de la Maison Blanche -, H. Clifford Lane, et le Directeur du CDC Robert R. Redfield. Il vient donc du cœur de l’establishment américain de la santé.

Le rapport indique explicitement que « les conséquences cliniques globales du Covid-19 pourraient finalement s’apparenter davantage à celles d’une grippe saisonnière grave (qui a un taux de létalité d’environ 0,1%) ou d’une grippe pandémique (semblable à celles de 1957 et 1968) plutôt qu’à une maladie semblable au SRAS ou au MERS, qui ont eu des taux de létalité de 9 à 10% et 36%, respectivement ».

Le 19 mars, quatre jours avant que Downing Street n’ordonne le confinement britannique, le Covid-19 a été déclassé du statut de « Maladie Infectieuse à Hautes Conséquences ».

John Lee, Professeur de Pathologie récemment retraité et ancien Pathologiste consultant du NHS, a récemment déclaré : « les 18 944 décès par coronavirus dans le monde représentent 0,14% du total. Ces chiffres pourraient augmenter, mais ils sont, à l’heure actuelle, inférieurs à ceux d’autres maladies infectieuses avec lesquelles nous vivons (comme la grippe) ».

Il recommande « de maintenir un certain degré de distanciation sociale pendant un certain temps, en particulier pour les personnes âgées et les personnes immunodéprimées. Mais lorsque des mesures drastiques sont introduites, elles doivent être basées sur des preuves claires. Dans le cas de Covid-19, les preuves ne sont pas claires ».

C’est essentiellement le même point développé par un analyste des renseignements militaires russes.

Pas moins de 22 scientifiques – voir ici et ici – ont développé leurs doutes sur la stratégie occidentale.

Le Dr Sucharit Bhakdi, Professeur émérite de Microbiologie Médicale à l’Université Johannes Gutenberg de Mayence, a provoqué une immense controverse avec sa lettre ouverte à la Chancelière Merkel, soulignant les « conséquences complètement imprévisibles des mesures de confinement drastiques qui sont actuellement appliquées dans de grandes parties de l’Europe ».

Même le Gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a reconnu officiellement l’erreur de mettre en quarantaine les personnes âgées malades aux côtés de la population jeune en bonne santé.

La question absolument essentielle est de savoir comment l’Occident a été pris au dépourvu dans la propagation du Covid-19 – même après avoir bénéficié d’une avance de deux mois grâce à la Chine, et avoir eu le temps d’étudier différentes stratégies efficaces appliquées à travers l’Asie.

Le succès du modèle sud-coréen n’a de secret pour personne.

La Corée du Sud produisait déjà des kits de test début janvier et, en mars, elle testait 100 000 personnes par jour, après avoir établi un contrôle strict de toute la population – sous les cris occidentaux de « pas de protection de la vie privée ». C’était avant que l’Occident ne se lance dans le mode « Planète en Confinement ».

En Corée du Sud, il s’agissait de procéder à des tests précoces, fréquents et sûrs – en parallèle avec une recherche rapide et approfondie des contacts, l’isolement et la surveillance.

Les porteurs du Covid-19 sont surveillés à l’aide de caméras de vidéosurveillance, des achats par carte de crédit, des enregistrements de smartphones. Ajoutez à cela des SMS envoyés à tout le monde lorsqu’un nouveau cas est détecté près de chez eux ou de leur lieu de travail. Les personnes en auto-isolement ont besoin d’une application pour être constamment surveillées ; le non-respect de cette règle entraîne une amende équivalant à 2 800 $.

Démolition contrôlée en vigueur

Début mars, le Chinese Journal of Infectious Diseases, hébergé par l’Association Médicale de Shanghai, a pré-publié un Consensus d’Expert sur le Traitement du Coronavirus à Shanghai. Les recommandations de traitement comprenaient « fortes doses de vitamine C… injectées par voie intraveineuse à une dose de 100 à 200 mg/kg par jour. L’utilisation continue doit permettre d’améliorer significativement l’indice d’oxygénation ».

C’est la raison pour laquelle 50 tonnes de vitamine C ont été expédiées dans la province de Hubei au début du mois de février. C’est un exemple frappant de solution simple « d’atténuation » capable de minimiser la catastrophe économique.

En revanche, c’est comme si le contrecoup de la « guerre du peuple » chinoise brutalement rapide contre le Covid-19 avait pris Washington totalement au dépourvu. Les rumeurs persistantes sur le réseau chinois indiquent que Pékin a déjà étudié toutes les pistes plausibles concernant l’origine du virus Sars-Cov-2 – une information vitale qui sera certainement utilisée comme arme, à la Sun Tzu, au bon moment.

En l’état actuel des choses, la durabilité du projet complexe d’intégration eurasiatique n’a pas été substantiellement compromise. Alors que l’UE a fourni à l’ensemble de la planète une preuve flagrante de son impuissance et de son ignorance, le partenariat stratégique entre la Russie et la Chine se renforce de jour en jour, misant de plus en plus sur le « soft power » et faisant progresser le dialogue pan-euroasiatique qui inclut, de manière cruciale, l’aide médicale.

Face à ce processus, le plus haut diplomate de l’UE, Joseph Borrell, semble en effet si impuissant : « Il y a une bataille mondiale de récits dans laquelle le timing est un facteur crucial. […] La Chine a ramené le nombre de nouvelles infections locales à un seul chiffre – et elle envoie maintenant du matériel et des médecins en Europe, comme d’autres le font également. La Chine s’efforce de faire passer le message que, contrairement aux États-Unis, elle est un partenaire responsable et fiable. Dans la bataille des récits, nous avons également vu des tentatives pour discréditer l’UE (…) Nous devons être conscients qu’il y a une composante géopolitique comprenant une lutte d’influence par le biais de la filature et de la « politique de générosité ». Armés de faits, nous devons défendre l’Europe contre ses détracteurs ».

Cela nous entraîne sur un territoire véritablement explosif. Une critique de la stratégie Planète en Confinement soulève inévitablement de sérieuses questions qui pointent vers une démolition contrôlée de l’économie mondiale. Ce qui est déjà en vigueur, ce sont les myriades de déclinaisons de la loi martiale, le contrôle sévère des médias sociaux en mode « Ministère de la Vérité » et le retour de contrôles stricts aux frontières.

Ce sont là les marques sans équivoque d’un projet massif de restructuration sociale, avec une surveillance complète, un contrôle de la population et une distanciation sociale promue comme la nouvelle norme.

Cela reviendrait à pousser à l’extrême la déclaration du Secrétaire d’État Mike « nous mentons, nous trichons, nous volons » Pompeo, selon laquelle le Covid-19 est un exercice militaire en temps réel : « Cette affaire va de l’avant – nous sommes dans un exercice en temps réel ici pour faire les choses bien ».

Tous saluent BlackRock

Alors que nous sommes confrontés à une Nouvelle Grande Dépression, des étapes menant à un Nouveau Monde Meilleur sont déjà perceptibles. Cela va bien au-delà d’un simple Bretton Woods 2.0, de la manière dont Pam et Russ Martens ont superbement déconstruit le récent plan de relance de l’économie américaine de 2 000 milliards de dollars approuvé par Capitol Hill.

Essentiellement, la Fed va « transformer la caisse noire de fonds de sauvetage de 454 millions de dollars du projet de loi en 4,5 billions de dollars ». Et aucune question n’est autorisée sur l’identité de la personne qui recevra l’argent, car le projet de loi annule simplement la Loi sur la Liberté de l’Information pour la Fed.

L’entrepreneur privé privilégié de la caisse noire n’est autre que BlackRock. Voici la version extrêmement courte de l’ensemble du projet, étonnant, magistralement détaillé ici.

Wall Street a transformé la Fed en un fonds spéculatif. La Fed va détenir au moins deux tiers de tous les bons du Trésor américain qui se retrouvent sur le marché avant la fin de l’année.

Le Trésor américain achètera tous les titres et prêts en vue, tandis que la Fed sera le banquier – finançant l’ensemble du projet.

Il s’agit donc essentiellement d’une fusion entre la Fed et le Trésor. Un mastodonte qui distribue des tonnes d’argent hélicoptère – avec BlackRock comme vainqueur incontestable.

BlackRock est largement connu comme le plus grand gestionnaire d’argent de la planète. Leurs tentacules sont partout. Ils détiennent 5% d’Apple, 5% d’Exxon Mobil, 6% de Google, deuxième actionnaire d’AT&T (Turner, HBO, CNN, Warner Brothers) – ce ne sont là que quelques exemples.

Ils achèteront tous ces titres et géreront ces Fonds Commun de Créances (FCC) douteux pour le compte du Trésor.

BlackRock n’est pas seulement le principal investisseur de Goldman Sachs. Mieux encore, il est plus important que Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank réunis. BlackRock est un important donateur de Trump. Maintenant, à toutes fins pratiques, ce sera le système d’exploitation – le Chrome, Firefox, Safari – de la Fed/Trésor.

Cela représente la Wall Streetisation définitive de la Fed – sans aucune preuve que cela conduira à une amélioration de la vie de l’Américain moyen.

Les médias corporatifs occidentaux, en masse, ont pratiquement ignoré la myriade de conséquences économiques dévastatrices du confinement de la planète. Les reportages mentionnent à peine l’étonnant gâchis économique humain déjà en cours – surtout pour les masses qui survivent à peine, jusqu’à présent, dans l’économie informelle.

À toutes fins utiles, la Guerre Mondiale contre le Terrorisme a été remplacée par la Guerre Mondiale contre les Virus. Mais ce qui n’est pas sérieusement analysé, c’est la Tempête Toxique Parfaite : une économie totalement brisée ; la Mère de Tous les Crashs Financiers – à peine masquée par les billions d’argent hélicoptère de la Fed et de la BCE ; les dizaines de millions de chômeurs engendrés par la Nouvelle Grande Dépression ; les millions de petites entreprises qui vont tout simplement disparaître ; une crise de santé mentale généralisée et mondiale. Sans parler des masses de personnes âgées, en particulier aux États-Unis, qui recevront un avis de décès tacite.

Au-delà de toute rhétorique sur le « découplage », l’économie mondiale est déjà, de facto, divisée en deux. D’un côté, nous avons l’Eurasie, l’Afrique et des pans entiers de l’Amérique Latine – que la Chine s’efforcera de relier et de reconnecter par les Nouvelles Routes de la Soie. De l’autre côté, nous avons l’Amérique du Nord et certains vassaux occidentaux. Au milieu se trouve une Europe perplexe.

Une économie mondiale induite cryogéniquement facilite certainement un redémarrage. Le Trumpisme est le Nouvel Exceptionnalisme – cela signifie donc un MAGA isolationniste sous stéroïdes. En revanche, la Chine va laborieusement relancer sa base de marché le long des Nouvelles Routes de la Soie – Afrique et Amérique Latine comprises – pour remplacer les 20 % de commerce/exportations qui seront perdus avec les États-Unis.

Les maigres 1 200 dollars de chèques promis aux Américains sont un précurseur de facto du Revenu Universel de Base (RUB) tellement vanté. Ils pourraient devenir permanents, car des dizaines de millions de personnes seront au chômage de façon permanente. Cela facilitera la transition vers une économie totalement automatisée, gérée 24/7 par l’IA – d’où l’importance de la 5G.

Et c’est là qu’intervient l’ID2020.

L’IA et l’ID2020

La Commission Européenne est impliquée dans un projet crucial mais pratiquement inconnu, CREMA (Cloud Based Rapid Elastic Manufacturing) qui vise à faciliter la mise en œuvre la plus large possible de l’IA en conjonction avec l’avènement d’un système One-World sans argent liquide.

La fin de l’argent liquide implique nécessairement un gouvernement « One-World » capable de distribuer – et de contrôler – le RUB ; un accomplissement total de facto des études de Foucault sur la biopolitique. Toute personne est susceptible d’être effacée du système si un algorithme assimile cet individu à un dissident.

C’est encore plus sexy lorsque le contrôle social absolu est promu comme un vaccin innocent.

L’ID2020 se décrit elle-même comme une alliance bénigne de « partenaires public-privé ». Il s’agit essentiellement d’une plateforme d’identification électronique basée sur la vaccination généralisée. Et cela commence dès la naissance ; les nouveau-nés recevront une « identité numérique portable et persistante liée à la biométrie ».

GAVI, l’Alliance Globale pour les Vaccins et l’Immunisation, s’engage à « protéger la santé des personnes » et à fournir une « immunisation pour tous ». Les principaux partenaires et sponsors, outre l’OMS, comprennent, comme on pouvait s’y attendre, les grandes entreprises pharmaceutiques.

Lors du sommet de l’Alliance ID2020 en septembre dernier à New York, il a été décidé que le programme « Rising to the Good ID Challenge » serait lancé en 2020. Cela a été confirmé par le Forum Économique Mondial (WEF) en janvier dernier à Davos. L’identité numérique sera testée avec le gouvernement du Bangladesh.

Cela pose une question sérieuse : l’ID2020 a-t-elle été programmée pour coïncider avec ce qu’un sponsor crucial, l’OMS, a qualifié de pandémie ? Ou une pandémie était-elle absolument cruciale pour justifier le lancement de l’ID2020 ?

Alors que des simulations de changement total de la donne continuent, rien ne bat bien sûr l’Événement 201, qui a eu lieu moins d’un mois après l’ID2020.

Le Johns Hopkins Center for Health Security, en partenariat avec, une fois de plus, le Forum Économique Mondial, ainsi que la Fondation Bill et Melinda Gates, a décrit l’Événement 201 comme « un exercice de pandémie de haut niveau ». L’exercice « a illustré les domaines dans lesquels des partenariats public/privé seront nécessaires lors de la réponse à une pandémie grave afin de diminuer les conséquences économiques et sociétales à grande échelle ».

Avec le Covid-19 en vigueur comme pandémie, l’école de santé publique Johns Hopkins Bloomberg a été obligée de publier une déclaration disant essentiellement qu’ils ont juste « modélisé une pandémie fictive de coronavirus, mais nous avons explicitement déclaré que ce n’était pas une prédiction ».

Il ne fait aucun doute qu’une « grave pandémie, qui deviendrait « l’Événement 201 », nécessiterait une coopération fiable entre plusieurs industries, gouvernements nationaux et institutions internationales clés », comme l’affirment les sponsors. Le Covid-19 suscite exactement ce type de « coopération ». La question de savoir si elle est « fiable » est sujette à un débat sans fin.

Le fait est que, partout sur la Planète en Confinement, une vague de fond de l’opinion publique tend à définir l’état actuel des choses comme une opération psychologique mondiale : un effondrement mondial délibéré – la Nouvelle Grande Dépression – imposé à des citoyens peu méfiants à dessein.

Les pouvoirs en place, s’inspirant des méthodes éprouvées de la CIA depuis des décennies, appellent bien sûr cela une « théorie de la conspiration ». Pourtant, ce que de vastes pans de l’opinion publique mondiale constatent, c’est qu’un virus – dangereux – est utilisé comme prétexte pour justifier l’avènement d’un nouveau système financier numérique, avec un vaccin forcé et une nanopuce créant une identité numérique complète et individuelle.

Le scénario le plus plausible pour notre avenir immédiat se lit comme des regroupements de villes intelligentes reliées par IA, avec des personnes contrôlées en permanence et dûment micro-pucées faisant ce dont elles ont besoin avec une monnaie numérique unifiée, dans une atmosphère de Panopticum de Bentham et Foucault en surrégime.

Donc, si c’est vraiment notre avenir, le système mondial existant doit disparaître. C’est un test, ce n’est qu’un test.

Pepe Escobar

source : Ground Control to Planet Lockdown: This Is Only a Test

traduit par Réseau International


[Voir aussi :




Valérie Bugault : Interview avec Jeanne Baron pour BFM

[Source : Le Saker Francophone]


Par Valérie Bugault – Le 6 mai 2020

Jeanne Baron
Jeanne Baron

Questions de Jeanne Baron (JB), réponses de Valérie Bugault (VB)

Présentation JB : Valérie Bugault, bonjour, vous êtes docteur en droit de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Après une brillante carrière d’avocate, vous décidez de cesser votre activité pour vous consacrer à l’analyse des problématiques de géopolitique économique.

En 2016, vous publiez sur le site du Saker francophone une série
d’études intitulée « Décryptage du système économique global », où
vous racontez les paradis fiscaux et le système monétaire international. Vous pensez qu’il est capital de mettre en place un assainissement financier et économique de la planète en croyant qu’il est grand temps de sortir de l’état actuel des choses qui favorise les paradis fiscaux.

Avec vous aujourd’hui, nous allons tenter de décrypter cette grave
crise sanitaire, sociétale et économique.

JB : Que pensez-vous de la gestion de la crise nationale par notre gouvernement ? On entend beaucoup de choses contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?

VB : Nous avons, depuis le début de cette « crise », une dialectique qui s’est installée dans les allées du pouvoir consistant à mobiliser les citoyens afin de leur faire accepter un maximum de contraintes individuelles et collectives dans le même temps que le gouvernement et les instances publiques, parapubliques ou simplement en lien avec le pouvoir central font tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher les français d’accéder aux protections et soins élémentaires 1. Le Conseil d’État lui-même a longtemps résisté aux demandes du public, notamment en matière de distribution de masques ou de libéralisation de la prescription de chloroquine et d’hydroxychloroquine 2.
Cela va de la disparition des stocks de masques, de chloroquine, à la qualification intempestive de ce médicament, en libre disposition depuis plus de trente ans, comme substance vénéneuse.

En passant par un harcèlement institutionnel et médiatique, sans précédent, contre le protocole médical préconisé en France par les équipes du Professeur Didier Raoult, protocole appliqué et confirmé notamment par des médecins chinois, qui a par ailleurs eu des résultats très satisfaisants à tel point que des pays comme le Sénégal et plus récemment le Cameroun le pratiquent d’une façon générale ou l’ont recommandé en tant que protocole d’État. Des pays comme l’Italie ont, très tôt, fait distribuer gratuitement les deux médicaments du protocole Raoult dans toutes les pharmacies alors que le président Trump lui-même se prononçait en faveur de la chloroquine.

Ajoutons, pour compléter le tableau, le harcèlement affligeant de l’Ordre des médecins contre ses membres ayant l’audace de soigner les gens et/ou de faire savoir au public qu’ils avaient guéri des patients atteints de covid-19 par une association d’antibiotiques anciens et très connus 3.

Il faut d’ailleurs remarquer que le harcèlement des médecins et personnels de santé qui trouvent des remèdes médicaux peu onéreux à cette maladie du Covid-19 n’est pas propre à la France. Ce phénomène de dénigrement est, semble-t-il, généralisé à l’ensemble du monde ; nous en avons récemment eu l’illustration avec la menace, par l’OMS, d’un médecin congolais qui revendique un remède issu de médecine naturelle, l’artemisia.

Nous avons, en conclusion, un tableau qui se dessine de la façon suivante : un réel refus d’accès aux soins utilisé par les pouvoirs publics pour justifier un recul radical de la liberté de circulation au moyen d’un confinement général de la population pour une durée indéfinie 4, dont l’efficacité est contestable et à ce titre contestée 5.

Alors par ailleurs que les zones sensibles – réparties sur tout le territoire – que constituent les banlieues ne sont de facto pas confinées par manque de contrôle, en conséquence de quoi la Covid-19 a toute liberté de continuer de se répandre sur le territoire à partir de ces zones.

En outre, alors que le gouvernement a affirmé avec force et conviction la mise en quarantaine des personnes arrivant aux frontières 6, dès le lendemain circulait le démenti selon lequel le confinement contraint ne concernait pas les individus de l’espace Schengen. Ce qui me donne l’occasion de rappeler que la France est l’un des rares, pour ne pas dire seuls, pays au monde, y compris les pays de l’UE, à n’avoir pas fermé et contrôlé ses frontières lors de la déclaration d’urgence sanitaire.

La lutte effective contre la circulation du virus se présente finalement comme une farce politique de grande envergure alors que la réalité quotidienne de la majorité des français est une interdiction de circuler librement sur le territoire, sanctionnée par des amendes, voire de la prison en cas de récidive. Dans le même temps que lesdites prisons ont été allégées, vidées, d’une partie des prisonniers de droit commun afin de lutter contre la circulation et la prorogation du coronavirus !

Enfin, n’oublions pas que, dans le contexte de la restriction du travail, une future pénurie alimentaire est possible – pour ne pas dire probable – elle a d’ailleurs d’ores et déjà été anticipée par des agents du marché. Face à ce risque de « disette » ou de « pénurie alimentaire » qui agirait comme un facteur aggravant du risque sanitaire, le gouvernement ne trouve rien de mieux à faire que de brader ses stocks de blé. Ce qui n’est pas sans nous rappeler, sous le gouvernement Sarkozy, la braderie par la banque de France d’une partie de ses stocks d’or en pleine crise financière et monétaire.

Pour conclure, il faut comprendre que tout est politiquement fait pour que le virus circule le plus librement possible tandis que les Français sont empêchés de se soigner. Cette situation particulière est exploitée par le pouvoir et les médias de façon à justifier la pérennité d’un confinement en alternance, total ou partiel, pour une très longue durée. Ce confinement, justifié par des motifs préalablement consciencieusement organisés par le pouvoir, devrait durer jusqu’à l’arrivée d’un vaccin, utilisant ou non des méthodes génétiques révolutionnaires tels que les ARN messagers ; vaccin appelé de leurs vœux par les laboratoires pharmaceutiques, dûment relayés, par la fondation Bill et Melinda Gates mais aussi par leur organisation internationale qu’est l’OMS.

JB : L’OMS est de plus en plus pointée du doigt, on lui reproche
notamment ses financements privés par des personnalités ou des
grands groupes. Peut-on remettre en cause sa neutralité, son intégrité et les recommandations faîtes aux différents gouvernements dans le monde ?

VB : Comme je l’ai déjà dit et écrit, s’agissant de l’OMS, toutes les informations convergent vers une parodie d’organisation internationale en réalité aux mains d’entités et d’intérêts strictement privés et non public comme la forme de cette organisation internationale le laisse croire.

De l’aveu même de l’OMS : ces dernières années, plus du trois-quart des contributions viennent de partenaires volontaires : « Le budget de l’OMS est financé au moyen d’une combinaison de contributions fixées et de contributions volontaires. Les contributions volontaires proviennent des États Membres (en supplément de leur contribution fixée) ou de divers partenaires. Ces dernières années, les contributions volontaires ont représenté plus des trois quarts du financement de l’Organisation. ».

Un reportage d’ARTE de 2017 nous apprend que l’OMS est financée à 79% par des fonds américains et par les lobbies pharmaceutiques… 7.

Depuis que le président Trump a décidé, fort justement, de suspendre le financement de l’OMS, cet organisme est donc officiellement devenu une entité qualifiée de publique mais qui est au seul service des intérêts privés qui la finance, la fondation Bill Gates et le conglomérat des grands laboratoires pharmaceutiques : « L’enquête d’Arte en 2017 interrogeait : comment est-il possible pour l’OMS de prendre une décision transparente et autonome quand un groupe pharmaceutique lui aurait donné pour 30 milliards de dollars de médicaments ?  Arte signalait également que la fondation Bill et Melinda Gates a versé plus de 2 milliards de dollars à l’OMS depuis la fin des années 90. Or, l’un des principaux objectifs de la Fondation Gates était, à l’époque, de fournir le plus de vaccins possibles à travers le monde. En 1999, Bill Gates a versé 750 millions de dollars pour initier GAVI, une alliance entre le public et le privé (afin de vacciner les enfants des pays en développement) à laquelle participent l’OMS, UNICEF, la Fondation Gates, et l’industrie pharmaceutique.

GAVI comme l’OMS prétendent bien entendu être des structures transparentes opérant sans directive des industriels. Cependant, l’enquête d’Arte démontrait que des employés (dont un haut dirigeant) de l’OMS figurent sur la liste de la fondation Gates. Et cela malgré les déclarations de conflits d’intérêts que doivent remplir les employés de l’organisation à un certain niveau hiérarchique. Selon l’enquête d’Arte datant de 2017, la Fondation Gates serait en réalité directement impliquée dans la prise de décision de l’OMS. Comment en serait-il autrement aujourd’hui ? »

Écoutons enfin William Enghdal sur la fondation Gates 8 : « la Fondation Gates et les entités connexes telles que la CEPI constituent les plus grands bailleurs de fonds de l’entité public-privé connue sous le nom d’OMS, et que son directeur actuel, Tedros Adhanom, le premier Directeur de l’OMS de l’histoire à ne pas être médecin, a travaillé pendant des années sur le VIH avec la Fondation Gates lorsque Tedros était Ministre du gouvernement en Éthiopie, et nous voyons qu’il n’y a pratiquement aucune région où sévit la pandémie actuelle de coronavirus qui ne porte pas les empreintes de l’omniprésent Gates… »

Ajoutons qu’une journaliste du Washington Times suspecte l’OMS d’avoir décrété la pandémie de Covid-19 après réception d’un don substantiel de la fondation Bill et Melinda Gates.

Il faut encore mentionner que les agissements de la fondation Gates sont de plus en plus publiquement, et devant les juridictions, mis en cause par des personnalités américaines de tout premier plan, en particulier par l’avocat Robert Kennedy junior, mais aussi par le journaliste Roger Stone et la femme politique Candace Owen 9.

JB : Le Président Trump qui a coupé toutes les subventions américaines à l’Organisation Mondiale de la Santé, lui reproche d’avoir caché la vérité sur ce qui se passait en Chine. Vous en pensez quoi ?

VB : Je n’ai pas personnellement suivi de très près ce que Trump a dit et surtout ce qu’il a eu comme information en provenance de l’OMS. Il est possible que, la Chine ayant transmis les informations concernant le séquençage du virus, l’OMS ait tardé à diffuser cette information à tous les pays. Mais je ne peux pas être sûre que les choses se soient passées ainsi.

Quoiqu’il en soit, Trump n’a pas retiré le financement américain officiel de l’OMS sans de bonnes raisons. L’une de ces raisons est la guerre impitoyable qui sévit sur le territoire américain entre patriotes et globalistes. Il faut se rappeler que l’OMS est de longue date influencée par des décideurs qui sont des entités privées. Dans ce contexte – et contrairement à ce que j’avais cru dans un premier temps – en manifestant aussi clairement le désaccord de l’État américain à participer et à suivre l’OMS qui, de facto, émanent d’intérêts strictement privés le président Trump, se place – peut-être temporairement ? – dans le camp patriotique.

A ma connaissance, la Chine a identifié, c’est-à-dire séquencé, le virus qui causait ces maladies pulmonaires atypiques, apparues fin novembre, dès le 8 janvier 2020. Dès l’identification dudit virus, le SARS-Cov-2 , qui provoque la maladie dite Covid-19, la Chine a immédiatement communiqué tous ses résultats à l’OMS et pris d’énergiques mesures de confinement de sa population géographiquement la plus exposée. En conséquence, je vois mal ce qui peut être reproché à la Chine en matière de capacité technique de réaction et de transmission mondiale des informations.

En revanche, en raison d’un faisceau concordant d’indices, je me pose de plus en plus de questions sur l’administration de la province du Hubei, dans laquelle se situe Wuhan, que je suspecte d’être sous administration globaliste – c’est-à-dire de n’être pas sous le réel contrôle du gouvernement chinois central. En effet, beaucoup d’entités globalistes ont leur siège à Wuhan qui est aussi à la pointe de toutes les nouvelles technologies de l’information (5G) impliquées dans la diminution de l’immunité naturelle et donc, par voie de conséquence, dans l’augmentation artificielle de la propagation des maladies virales. Par ailleurs, le laboratoire controversé P4 de Wuhan, qui a été incriminé, à tort ou à raison, dans la fuite du virus se trouve être, pour sa partie française, sous le contrôle de personnalités acquises à la cause globaliste, telles qu’Yves Levy ancien directeur de l’INSERM et mari d’Agnès Buzyn. D’après certaines sources, il semble également que le laboratoire Mérieux, impliqué dans les développements de ce laboratoire P4, a subi un changement d’orientation dans le sens «financiarisation» et « globalisation» après que Charles Mérieux en eût cédé la direction à son fils Alain ; nous en sommes aujourd’hui à la troisième génération des Mérieux, à Alexandre, fils d’Alain…

JB : Pourriez-vous nous éclairer sur cette simulation de l’OMS, l’Event 201 ?

VB : A l’automne 2019 s’est tenue une simulation (appelée Event 201) sous l’égide du Centre John Hopkins pour la sécurité sanitaire, du Forum économique mondial et de la fondation Bill et Melinda Gates 10.

Sachant que la fondation Bill et Melinda Gates, promotrice de la vaccination obligatoire tout azimut, est l’un des principaux généreux donateur de l’OMS. Nous pouvons déduire que Bill Gates se cache, à peine, derrière toutes les organisations qui s’intéressent de près aux pandémies et aux virus. C’est ce phénomène précis qui mérite d’être pris en compte, plus que le phénomène Event 201 considéré de façon isolée.

Event 201 ne prend une dimension inquiétante que parce qu’il est inclus dans ce contexte où une fondation ultra-riche à vocation mondiale et dotée d’outils juridiques internationaux tel que l’OMS, intervient directement ou indirectement dans tous les pays et soutient par ses financements un calendrier sanitaire répondant aux intérêts particuliers de ses propriétaires, visibles et cachés.

Il faut en effet insister sur les énormes moyens financiers de la fondation Gates. «Regina Rabinovich gère un portefeuille supérieur à 1 milliard de dollars de subventions liées aux travaux sur les maladies infectieuses à la Fondation Bill & Melinda Gates.». On découvre également, en y regardant d’un peu plus près, que cette fondation Bill et Melinda Gates a aussi financé en 2019, de façon substantielle, entre autres choses, le journal Le Monde.

N’oublions pas de rappeler que Bill Gates était un proche d’Epstein. A ce titre, Gates est, par hypothèse, nécessairement impliqué dans les réseaux globalistes mafieux 11.

JB : Retard à l’allumage, morts minimisés, doutes sur le laboratoire P4 de Wuhan et sur l’émergence de ce virus, est-ce que la Chine a une responsabilité incontestable par rapport à cette pandémie ?

VB : Rappelons quelques faits chronologiques. Premièrement, ce virus, responsable du Covid-19, était un phénomène nouveau et la Chine, première victime désignée, a évidemment été surprise par cette nouvelle maladie, dont elle ignorait tout et en particulier la potentielle gravité. Dans ce contexte d’ignorance, aucun gouvernement censé au monde n’aurait été crier au loup et affoler toute sa population en pariant sur un épisode de peste noire, que de facto ce virus n’est d’ailleurs pas.

Le gouvernement chinois a, tout au contraire, rapidement pris des mesures techniques pour tenter de déchiffrer le génome de ce nouveau virus, qu’il a immédiatement rendu public.

Ensuite, il a pris des mesures politiques extrêmement énergiques – peut-être trop (?) – en confinant l’intégralité de la population du Wuhan puis d’ailleurs, avec les énormes risques psycho-sociaux que cette mesure impliquait ! En faisant cela, le gouvernement chinois a peut-être eu davantage à cœur la protection des autres pays, en évitant ainsi la propagation du virus, que le confort de sa propre population locale. Il est un peu fort, de la part des gouvernements occidentaux, d’aller le leur reprocher !

Il faut ajouter que le gouvernement chinois a, depuis lors et à plusieurs reprises, expliqué que le virus ne venait pas de Chine et a impliqué une fuite des laboratoires américains dans sa libération ainsi que des GI’s américains dans sa propagation. Aux dernières nouvelles, l’ambassadeur de Chine en Russie a expliqué que le séquençage du virus montre de façon indiscutable que sa paternité ne se situe pas en Chine mais aux USA et que c’est précisément la fuite de ce virus qui avait justifié la fermeture, par le gouvernement américain, du laboratoire de Fort Detrick à l’été 2019. De fait, plusieurs cas de grippes atypiques ont été décelés aux USA avant d’apparaître sur le territoire de Wuhan. Certains de ces cas avaient été mis sur le mauvais compte de l’industrie du vapotage par le puissant lobby du tabac. De plus, d’après plusieurs études concernant l’épidémie, le territoire américain est le seul à connaître toutes les formes du virus en question, ce qui, de facto, le désigne comme étant la source du virus incriminé 12.
Le gouvernement chinois a également dénoncé le rôle des GI’s dans la propagation du virus à l’occasion des jeux mondiaux militaires qui ont eu lieu au Wuhan à la fin du mois d’octobre 2019.

Tout récemment, les chinois viennent d’expliquer que le séquençage du virus en question ne laisse aucun doute sur le fait que ce dernier ne provient pas de Chine.

Une fois que l’on a mentionné cela, on ne sait pas pour autant si le président Trump était ou non effectivement informé de ce qui se passait réellement sur le territoire américain et plus précisément du caractère volontaire ou fortuit des fuites en provenance des laboratoires bactériologiques américains prétendument sécurisés. Comme je l’ai déjà expliqué, cette fuite peut avoir été organisée par certains membres du laboratoire tandis que la plupart de leurs confrères ignoraient tout. Les choses ne sont pas simples…

Aussi, il est possible de considérer qu’en impliquant la responsabilité du gouvernement chinois, Trump a – très maladroitement – cherché à leur transmettre le message selon lequel il n’était pas personnellement impliqué dans ces malversations et que le gouvernement chinois devait peut-être, lui aussi, investiguer sur la présence d’éventuels traîtres en son sein.

Ce n’est qu’une hypothèse, mais celle-ci me semble devoir être considérée. Car il faut toujours conserver à l’esprit que tous les gouvernements et toutes les institutions du monde comportent une composante patriote et une composante au service du globalisme. La distinction entre globalistes et patriotes, relativement aisée à voir en Russie, existe également aux USA, en Iran, et dans tous les pays du monde, même dans les pays européens vassaux, à l’exception sans doute de l’actuelle Syrie dont la guerre a de facto purgé le gouvernement de sa composante compradore.

JB : Un conflit Chine-USA est-il possible dans les mois à venir ?

VB : Le conflit a commencé depuis déjà un bon moment. Toutefois, si ce conflit existe bel et bien, la présentation qui en est faite est fallacieuse et propre à induire en erreur sur ses protagonistes réels.

J’ai déjà expliqué que les États, comme les organisations nationales et internationales, sont essentiellement en guerre contre eux-mêmes : plus précisément, leurs deux composantes globalistes et patriotiques se font la guerre. Les globalistes de tous les pays sont fédérés pour faire la guerre aux forces patriotiques, non fédérées, de tous les pays, ce qui génère une asymétrie entre les deux camps adverses dans les moyens de lutte. Cette guerre, qui existe et qui est féroce, n’est pas géolocalisée, elle ne consiste pas à ce qu’une entité politique géographique, comme les USA, fasse la guerre à une autre entité géographique, comme la Chine. Je répète que cette guerre consiste, pour les partisans des globalistes à faire la guerre aux patriotes.

Ainsi, si l’on veut bien considérer la guerre sous cet angle, on constate que les forces économiques qui œuvrent à instituer un gouvernement mondial sont derrières toutes les manœuvres qui ont consisté dans un premier temps à développer économiquement la Chine pour, dans un second temps, utiliser ce développement à leurs propres fins. L’objectif des globalistes n’a cependant strictement rien à voir avec le bien-être des chinois, il consiste à instituer une monnaie mondiale, ce qui nécessite la chute du dollar en tant que devise principale des échanges mondiaux. Pour cela, les globalistes s’appuient, temporairement, sur le renouveau économique chinois.

Il faut comprendre que, d’un point de vue stratégique, l’édification d’une monnaie mondiale et d’un gouvernement mondial supposent la disparition de tous les empires qui ont été précédemment financés et créés par les globalistes eux-mêmes dans une optique tactique de bon déroulement de leur plan. Il est très important de comprendre que les deux composantes, globaliste et patriotique sont présentes aussi bien en Amérique, qu’en Chine et qu’en Europe…

D’une façon un peu cynique, on peut constater que ce nouveau virus engendrant la maladie dite Covid-19, entre parfaitement dans le plan consistant à passer à l’étape monétaire suivante. En effet, la déclaration pandémique et les confinements économiques de la plupart des pays vont avoir pour conséquence une remise à plat de leurs économies, qui facilitera l’évolution des structures monétaires et étatiques vers la réalisation du projet globaliste.

Si l’on veut bien considérer le Covid comme une composante de cette guerre que les globalistes fédérés mènent aux patriotes éparpillés et non fédérés – ce qui réalise une guerre asymétrique par l’inégalité structurelle des forces -, on remarque que la ville de Wuhan, et plus largement la province de Hubei, semblent principalement investies et administrées par des forces globalistes, lesquelles s’opposent aux forces patriotiques du gouvernement chinois mais aussi du gouvernement américain.

JB : Revenons à l’Europe. Pourra-t-elle restée unie malgré les graves défaillances que cette crise révèle ?

VB : Vous savez sans doute, car c’est aujourd’hui parfaitement documenté, que l’Europe institutionnelle que nous connaissons a été artificiellement unifiée par les USA, puissance financière dominante depuis la seconde Guerre mondiale. Cette unification artificielle a connu un coup d’accélérateur à partir du traité de Maastricht, qui est né à la suite de la disparition du bloc soviétique – encore plus ou moins dominé par les forces patriotiques issues de la période Stalinienne – lequel opérait, à l’échelle mondiale comme un contre-pouvoir aux puissances financières de l’Ouest.

Au sein du gouvernement américain – contrairement à ce qui se passait en Union Soviétique – les factions globalistes et patriotiques n’étaient pas clairement identifiées au cours du XXème siècle. Pour dire les choses autrement, s’agissant de l’Union Européenne, ces deux factions étaient d’accord entre elles pour asservir les anciens empires européens.

Or, maintenant que l’empire américain lui-même se voit condamné, la dissociation de ses forces intérieures entre globalistes et patriotes est devenue un fait accompli. La construction européenne artificielle, fruit d’un attelage qui se dissocie, va immanquablement subir des tiraillements destructeurs entre les forces globalistes et patriotes.

En particulier, je vois mal comment la faction patriote des dirigeants allemands pourra accepter, en vertu de son histoire propre, de financer les énormes déficits qui seront générés dans tous les pays européens par les longues périodes de confinement, c’est-à-dire d’arrêt d’une grande partie des échanges économiques. Non seulement l’Allemagne est, et sera, durement touchée par ces périodes d’inactivité forcée mais les pays européens du sud, déjà extrêmement endettés, verront leurs propres niveaux d’endettement atteindre des sommets inégalés et vertigineux. Dans ces conditions, il est effectivement loisible de penser que l’euro ne survivra pas au Covid-19. La chute de la monnaie artificielle pourrait, à sa suite, emporter la chute de la construction politique artificielle. Toutefois, n’oublions pas qu’à l’opposé, il existe de très puissantes forces globalistes, dont le gouvernement français est le parfait représentant, qui feront tout pour pérenniser et consolider la construction européenne, monnaie et institutions comprises. Ces forces obscures disposent de la force publique – en particulier de la police – des mercenaires à vocation terroriste financés par des entités privées, d’immenses richesses matérielles et immatérielles, ainsi que d’énormes concentrations de données dématérialisées qu’elles utiliseront pour maintenir et consolider leur pouvoir, c’est-à-dire pour renforcer la cohésion des institutions européennes.

JB : Notre système politique français et la Vème République sont-ils
devenus obsolètes ?

VB : Cette crise sanitaire laisse apparaître en réalité une véritable crise de légitimité politique et de caducité de nos institutions dans la mesure où l’État de droit n’existe de facto plus. D’une part, cet état d’urgence sanitaire, véritable OVNI juridique, ne respecte pas le cadre constitutionnel de l’État d’urgence décrit à l’article 16 de la Constitution. D’autre part, le Parlement n’est lui-même pas en mesure de travailler dans des conditions normales. Enfin et pour finir, le gouvernement utilise cet état d’urgence pour s’autoriser, à ratifier des traités internationaux au mépris de la hiérarchie des normes et en outrepassant ouvertement les prescriptions de l’article 53 de la Constitution.

Ainsi, pour ce gouvernement, il est devenu évident que la Constitution est considérée comme une ressource juridique optionnelle. Nous nous trouvons donc collectivement plongés dans un État de non droit, les français étant dès lors dépourvus de toute garantie de sécurité individuelle et collective.

Récemment, le projet de loi du gouvernement prorogeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet, alors que le 24 juillet avait été annoncé dans la presse, et complétant ses dispositions est tellement attentatoire aux libertés que, devant les plaintes pénales d’ores et déjà annoncées, le Sénat a pris peur et s’est permis, par réflexe corporatiste, d’édicter un amendement exonérant de responsabilité pénale les décideurs qui exposeraient autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, sauf à démontrer l’intention de l’auteur, son imprudence ou sa négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative, ou encore la violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application de cet état d’urgence sanitaire 13. L’avocat Régis de Castelnau a parfaitement décrypté et démonté cet amendement : inutile par rapport à l’état de la législation intérieure, illégal au regard des principes généraux du droit, mais pourvu d’une nuisance consistant à rendre subrepticement rétroactive l’amnistie pénale en question.

Cette mesure prise par les sénateurs, contre l’avis du gouvernement notons-le, qui s’apparente à une amnistie préalable, est une illustration symptomatique de l’état de non droit dans lequel le gouvernement a plongé la France. Ainsi, l’amendement des sénateurs s’analyse en un réflexe corporatiste des élus qui, contrairement aux membres du gouvernement, protégés par la Cour de Justice de la République, se retrouveront de facto en position de devoir faire face, seuls, aux conséquences juridictionnelles de la dictature sanitaire qui se met en place et surtout au fait que cette dictature s’avérera inefficace à résoudre le problème sanitaire que les mesures étatiques font par ailleurs tout pour empirer, comme nous l’avons vu plus haut.

Dans ces conditions, le gouvernement n’a sans doute pas prévu l’effet boomerang consistant, pour les parlementaires, à se désolidariser des membres du gouvernement, c’est-à-dire à ne pas filtrer et jouer d’effets dilatoires sur le filtrage des dépôts de plaintes qui auront lieu devant la Cour de Justice de la République.

A ce tableau de rupture définitive de l’ordre juridique interne, il faut ajouter la soumission totale du gouvernement français aux instances internationales et mondialistes. A titre d’illustration, mentionnons que le président de la République a refusé de s’allier à une plainte dont l’objectif aurait été une enquête sur l’OMS. Cette demande, initiée par le premier ministre australien Scott Morrisson, a été adressée aux présidents français, américain ainsi qu’à la Chancelière allemande 14. Nous ignorons, à ce jour, les retours des dirigeants américain et allemand à cette demande…

Un pas plus loin, Macron, Merkel et la présidente de la Commission européenne lancent une collecte mondiale de fonds, pour lutter contre la pandémie de Covid-19, la fondation Bill et Melinda Gates jouant un rôle important dans cette levée de fonds. Il s’agit ni plus ni moins que de « jeter les bases d’une véritable alliance internationale pour lutter contre le Covid-19 ».

Pour mettre en œuvre cette alliance d’intérêts réunis autour de la fondation Gates, les Macron ont entrepris de vendre le patrimoine mobilier de l’État français au bénéfice d’une association privée, la fondation des hôpitaux de France, fondée par Bernadette Chirac et actuellement présidée par Brigitte Macron. Le tout dans un mépris aussi parfait que complet, par le couple Macron, de la distinction entre biens publics et biens privés …

Mais nous avons un cas encore plus emblématique de la soumission totale du gouvernement français aux instances globalistes. Il s’agit de la récente décision du ministère de la santé de confier la stratégie de dépistage de la France à l’antenne « française » du cabinet américain Bain & Co.

Si l’on ajoute le fait que les différentes options de stratégies de déconfinement ont été développées – au niveau mondial et en France – notamment par le Cabinet, à vocation globaliste, BCG qui cite des sources issues de Johns Hopkins, centre lui-même très liés aux intérêts Gates, il s’agit du même cabinet qui a embauché Pierre De Villiers après que ce dernier ait quitté, en 2017, ses fonctions de Chef d’Etat major des Armées 15, on obtient une vision assez claire des forces globalistes à la manœuvre derrière le « gouvernement » français.

Enfin, rappelons que ce tableau français, politiquement très sombre, se situe dans un contexte institutionnel problématique que j’ai déjà souvent évoqué : le système politique fondé sur le parlementarisme représentatif n’est structurellement pas en mesure de mettre en œuvre un système démocratique ! Ce parlementarisme à la mode britannique, qui s’est répandu un peu partout sur la planète, est un système structurellement fondé sur les partis politiques et sur la corruption. Je renvoie les auditeurs intéressés à en savoir plus à mes articles et conférence traitant de ce sujet.

JB : Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?

VB : La réponse est oui, étant donné que le virus continue de circuler et qu’il y aura d’autres virus aux prochains automnes et hivers : soit des mutations de l’actuel coronavirus, soit des nouveaux virus respiratoires, essentiellement différents mais tout aussi dangereux.

Dans le contexte d’hystérisation et de pénurie sanitaire actuel, s’il demeure une incertitude sur la forme future des virus qui circuleront, il n’y en a malheureusement aucune, sur la pérennité de l’enfermement collectif 16. Il est clair que le déconfinement réel et sans condition ne verra pas le jour avant de nombreuses semaines pour ne pas dire de nombreux mois ou de nombreuses années.

Ce confinement forcé, partiel ou total selon les périodes, aura de façon spontanée et imparable, des retentissements énormes sur les économies des différents pays du monde et, en particulier, sur les plus endettés d’entre eux, dont la France fait évidemment partie.

Des économies locales à l’arrêt pour une période indéterminée auront mécaniquement les effets suivants :

  • une augmentation de l’endettement des États afin de continuer à assurer le minimum de dépenses collectives, ce qui entraînera ;
  • une augmentation des impôts dans le même temps que les anciens services publics deviendront payants ;
  • une concentration radicale des richesses en forme d’accaparement : les survivants économiques s’empareront pour une bouchée de pain des actifs et des activités des entrepreneurs liquidés ; phénomène qui aura notamment – mais pas seulement – lieu au niveau bancaire 17.

Dans ces conditions, la spoliation du peuple, par tout moyen économique, juridique, financier, fiscal, monétaire, est une absolue certitude.

Ces phénomènes engendreront inévitablement de très graves troubles sociaux puisque la grande majorité des gens sera plongée dans un véritable état d’insécurité, tant au niveau social, économique, juridique que sanitaire.

Afin de contrer ce risque, les États et les organisations bancaires supérieures développent avec de plus en plus d’insistance la notion de revenu universel. Mais attention, ce revenu universel ne sera, pour tout ou partie, pas inconditionnel, ce qui permettra de rendre leurs bénéficiaires plus dociles. Ainsi, nous trouvons chez Microsoft une idée de génie consistant à associer la détention de parts d’une cryptomonnaie avec une activité corporelle déterminée 18. Ce brevet, déposé le 20 juin 2019 par Microsoft, a pour objet d’utiliser l’activité du corps humain dans un processus de « minage » d’un système de cryptomonnaie ! Il s’agit, dans ce système de cryptomonnaie couplée avec le dispositif de l’utilisateur, de vérifier si les données d’activité corporelle satisfont une ou plusieurs conditions définies par le système de cryptomonnaie, afin de n’attribuer une cryptomonnaie qu’à l’utilisateur dont les données d’activité corporelle sont vérifiées ! ON NE PEUT EXPRIMER PLUS CLAIREMENT LA DÉFINITION MÊME DE L’ESCLAVAGISME NOUVELLE NORME !

JB : Cette pandémie va-t-elle forcer l’humanité à se doter d’un gouvernement mondial ?

VB : Les conséquences de cette pandémie sont relativement imprévisibles. Il est difficile de dire avec précision quand et dans quelle mesure de violences les soulèvements populaires se produiront ; mais leur survenue est à peu près certaine dans un contexte de crise économique et politique majeure. Le basculement des pays soit dans le gouvernement mondial, soit dans le rétablissement de leur propre intégrité politique dépendra du degré de préparation et d’auto-organisation de leur population face au chaos social et politique.

Si les populations ont la capacité d’imposer un nouveau mode d’organisation, qui soit vraiment politique et au service de l’intérêt commun, le basculement se fera dans le sens du rétablissement de l’intégrité politique des États.

A contrario, si le chaos social dégénère en guerre civile sans aucun projet d’organisation politique à la clef, la situation basculera dans le sens des puissances globalistes, c’est-à-dire dans le sens de l’avènement du gouvernement mondial, dont les structures sont déjà parfaitement prévues et partiellement en place. Une telle évolution signifiera une mise en esclavage définitive des peuples au profit des oligarques globalistes.

Note de l'auteure

L'émission a été enregistrée en live sur Instagram mais elle n'a pas pu être enregistrée et rediffusée sur un autre support car Instagram l'a supprimée immédiatement après la diffusion.



Notes

  1. A tel point qu’un collectif d’avocats œuvre à mener une action collective revendiquant le « droit de soigner »
  2. En matière de masque :
    cf. https://www.vududroit.com/2020/04/covid19-quand-le-conseil-detat-se-fait-lavocat-de-lincurie ;
    pour un revirement récent, voir : https://www.alta-frequenza.corsica/actu/les_medecins_de_ville_peuvent_prescrire_de_l_hydroxychloroquine_selon_maitre_krikorian_qui_explique_une_decision_du_conseil_d_etat_103810
  3. Cf. https://youtu.be/Xcjiek4ChD8 ;
    https://youtu.be/ipT5UjXaXLE ;
    https://youtu.be/rgamPDmKDoc ;
    https://www.youtube.com/watch?v=UtgYuPYLoVU ;
    https://youtu.be/giyZvits7DU
  4. Voir :
    https://www.lefigaro.fr/international/bill-gates-nous-n-allons-pas-revenir-a-la-normale-avant-un-a-deux-ans-20200427 ;
    voir aussi :
    http://www.leparisien.fr/politique/olivier-veran-la-date-de-lever-du-confinement-pourrait-etre-remise-en-question-02-05-2020-8309694.php ;
    et encore : https://www-europe1-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.europe1.fr/sante/ce-qui-va-changer-avec-la-prolongation-de-letat-durgence-sanitaire-jusquau-24-juillet-3965881.amp
  5. Voir par exemple les travaux du suisse Jean-Dominique Michel :
    https://m.youtube.com/watch?v=afbeFoi679I
  6. Cf. article 2 du projet de loi de prorogation de l’état d’urgence :
    https://www.senat.fr/leg/pjl19-414.html
  7. Voir :
    https://www.arte.tv/fr/videos/061650-000-A/l-oms-dans-les-griffes-des-lobbyistes ;
    https://www.medias-presse.info/coronavirus-bill-gates-intrigue-contre-lhydroxychloroquine/119667
  8. Voir :
    https://www.dedefensa.org/article/bill-gates-et-covid-19 ; https://www.mondialisation.ca/le-coronavirus-et-la-fondation-gates/5643088
  9. Voir :
    https://www-irishcentral-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.irishcentral.com/news/robert-f-kennedy-jr-dr-fauci-covid19-vaccine.amp ;
    https://www.operanewsapp.com/ci/fr/share/detail?news_id=bfe3c7ecfce95941f198398f914395cf&news_entry_id=s1a75396200427fr_ci&open_type=transcoded&request_id=HOME_PAGE_c1b82e8c-2f40-4bc4-a542-4ed7367f57ba&from=news ;
    https://www-fort–russ-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.fort-russ.com/amp/2020/04/breaking-kennedy-exposes-dr-faucis-role-in-creating-highly-infectious-mutant-strain-of-coronavirus ;
    https://www.washingtonexaminer.com/news/roger-stone-accuses-bill-gates-of-using-pandemic-to-push-mandatory-vaccinations-and-microchipping-people ;
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/candace-owens-la-star-conservatrice-qui-accuse-bill-gates-d-empoisonner-des-enfants_2124134.html
  10. Voir :
    http://www.centerforhealthsecurity.org/event201 ;
    https://trustmyscience.com/pandemie-fictive-coronavirus-simulee-octobre-2019-a-tue-65-millions-personnes
  11. Lire notamment :
    https://profidecatholica.com/2020/04/17/bill-gates-refuse-de-dire-pourquoi-il-est-parti-en-avion-avec-jeffrey-epstein-apres-la-prison ;
    http://www.geopolintel.fr/article2230.html
  12. Voir :
    http://www.leparisien.fr/international/coronavirus-la-chine-accuse-les-etats-unis-d-etre-a-l-origine-de-la-pandemie-24-03-2020-8286891.php ;
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/pourquoi-la-chine-accuse-t-elle-les-etats-unis-davoir-importé-le-virus/ar-BB11xL8M
  13. Voir l’article II (nouveau) du projet de loi, ainsi rédigé :
    «  – Nul ne peut voir sa responsabilité pénale engagée du fait d’avoir, pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire déclaré à l’article 4 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, soit exposé autrui à un risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2, soit causé ou contribué à causer une telle contamination, à moins que les faits n’aient été commis :
    1° Intentionnellement ;
    2° Par imprudence ou négligence dans l’exercice des pouvoirs de police administrative prévus au chapitre Ier bis du titre III du livre Ier de la troisième partie du code de la santé publique ;
    3° Ou en violation manifestement délibérée d’une mesure de police administrative prise en application du même chapitre ou d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement. »
  14. Voir :
    https://fr.sputniknews.com/international/202004221043626121-la-france-va-t-elle-se-joindre-a-lenquete-internationale-contre-loms-la-reponse-de-macron ;
    https://www.lefigaro.fr/pour-emmanuel-macron-le-moment-n-est-pas-venu-d-enqueter-sur-l-oms-20200422
  15. Voir : les hypothèses de durée de confinement allant de 6 à 18 mois, faites le 2 avril et diffusées auprès des anciens salariés du monde entier mentionnées en page 7 du support ; je me réfère également à ce qui a été diffusé le 6 avril en audio pour les alumnis français. En gros, le BCG ne voit qu’une seule réelle issue au confinement : l’arrivée d’un vaccin ! Ces précisions nous ont été rapportées par plusieurs alumnis du BCG, lesquels bénéficient des exposés explicatifs précis diffusés par groupe
  16. Voir à cet égard la mise en garde de Bill Gates qui « redoute » un futur attentat bactériologique :
    https://www.ouest-france.fr/sante/bill-gates-redoute-une-pandemie-mondiale-4812704
  17. A cet égard, 25% des clients du cabinet BCG prévoyaient déjà en début d’année de réaliser dès l’été 2020 des opérations de fusions acquisitions
  18. Voir :
    https://patentscope.wipo.int/search/en/detail.jsf?docId=WO2020060606&tab=PCTBIBLI ;
    pour son explication publique, voir le document d’Alex Simon, vice-président du programme management de la division Identité concernant l’identité numérique future : https://www.microsoft.com/en-us/microsoft-365/blog/2018/02/12/decentralized-digital-identities-and-blockchain-the-future-as-we-see-it



Remous dans l’affaire EPSTEIN

[Source : Pierre Jovanovic]

Le dossier Epstein commence à livrer ses secrets un par un. Le dernier en date est celui d’un policier de Floride, Mark Dougan, qui avait réalisé une descente dans la villa Epstein, et avait saisi pour le compte de la police une partie de ce qui s’y trouvait. Dégoûté par ce qu’il avait trouvé, il a gardé des disques durs et, vu le danger, s’est exfiltré en… Russie. Il a donné à Politicalite.com une capture écran (floutée pour préserver le visage de l’adolescente) où l’une des victimes d’Epstein déclare qu’il s’agit du PDG d’un des grands conglomérats médiatiques américains… (j’ai vu la photo et franchement, c’est bien la même personne, mais bon, dans le doute, on suit le mouvement). Le site a retiré la photo et a publié des excuses :

« Politicalite has been unable to verify Mr Dougan’s claims on the matter, and discrepencies still exist. Measures have been implemented to ensure that a situation such as this does not occur again in the future. Editor in Chief Jordan James said: « Politicalite did not report this story with malicious intent; I believed the leak to be credible. I believed John Mark Dougan and a survivor of sexual abuse who now claims to represent the victims of Jeffrey Epstein. » « I have let our readers down and most importantly I have let the real victims of sexual abuse down. I deeply apologise for the mistakes and take full responsibility.« . La page de Dougan est ici).

[Traduction : Le politicien n’a pas été en mesure de vérifier les affirmations de M. Dougan sur la question et des divergences existent toujours. Des mesures ont été mises en œuvre pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise à l'avenir. Le rédacteur en chef Jordan James a déclaré : "Politicalite n'a pas rapporté cette histoire avec une intention malveillante; je pensais que la fuite était crédible. Je croyais John Mark Dougan et un survivant d'abus sexuels qui prétend maintenant représenter les victimes de Jeffrey Epstein. J'ai laissé tomber nos lecteurs et, surtout, j'ai laissé tomber les vraies victimes d'abus sexuels. Je m'excuse profondément pour les erreurs et j'en assume l'entière responsabilité".]

Cela ne change rien au dossier Epstein, puisqu’on sait que tous les villas, appartements et demeures d’Esptein partout dans le monde étaient sonorisés et vidéo équipée afin de filmer les ébats de tous ses « clients » pour le compte du Mossad israélien. Rappelons que cette enquête en Floride l’avait conduit en prison « light », ce qui avait terni sa réputation, mais n’avait pas empêché, par la suite, Bill Gates de remonter dans l’avion Epstein, et cela bien après sa sortie de prison.

Il va de soi que l’avion était également « sonorisé » ou plutôt « vidéo équipé ». Si un site a publié la photo du soi-disant patron de NBC Universal, l’association des victimes d’Epstein en a remis une couche le 14 mai 2020, contre la très riche Eileen Guggenheim qui aidait, elle aussi, Epstein :

« It appears to us that you too, have attempted to distort the truth and keep the media at bay. However, the truth does seep out. We ask you again to abide by the requests made in our Petition (now shy of 7,000 signatures), and shared throughout the world. Please step forward, apologize to Maria Farmer (and her family), and remove Eileen Guggenheim from the Board. Yours truly, The Supporters of the Children, Now Adults, who Survived Jeffrey Epstein & Ghislaine Maxwell. Supporters include: Kirby Sommers, Stuart Pivar, Virginia Giuffre, Shawn Attwood. »

Lire ici.

[Traduction : Il nous semble que vous aussi, vous avez tenté de déformer la vérité et de tenir les médias à distance. Cependant, la vérité s'infiltre. Nous vous demandons à nouveau de vous conformer aux demandes formulées dans notre pétition (qui compte désormais 7 000 signatures) et partagées dans le monde entier. Veuillez vous avancer, présenter des excuses à Maria Farmer (et à sa famille) et retirer Eileen Guggenheim du conseil d'administration. Cordialement, Les partisans des enfants, maintenant adultes, qui ont survécu à Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell. Les partisans comprennent: Kirby Sommers, Stuart Pivar, Virginia Giuffre, Shawn Attwood.]

Notons Miss Giuffre est celle qui a été affectée au prince Andrew de la couronne anglaise.

Et maintenant, cher lecteur, on va raccrocher des wagons ensemble, les uns après les autres, vous montrant précisément que ce qui relie Bill Gates — Jeffrey Epstein — le Mossad — Netanyahou — le Pr Ferguson — Bain & Company — Facebook — OMS — CIA —Attali — Rockfeller Fondation et l’UE n’est qu’une seule entité : le vaccin, ou plutôt, la volonté de contrôler la population mondiale via un vaccin qui cache un système d’identification bancaire et santé.

  • Zero Hedge a révélé vendredi cette BD commandée en 2012 par Bruxelles qui raconte qu’à la suite d’une pandémie qui décime l’Europe, seuls les fonctionnaires de Bruxelles ont été capables de sauver l’humanité en se mettant d’accord sur un gouvernement global : « Bizarre EU-Funded Comic Book Predicted Pandemic, With Globalists As Saviours« , lire ici pour le croire.
  • Le Jerusalem Post du 8 mai 2020 nous apprend que le No 1 israelien Benjamain Netanyahu veut greffer des micro-puces sur les enfants !!
  • Le Tanzania Perspective rapporte que l’OMS a proposé un pot de vin de 20 millions de dollars pour un vaccin…
  • Le DailyPost du Niger a expliqué que Bill Gates a tenté de corrompre le gouvernement nigérian avec 10 millions de dollars pour passer une loi exigeant des vaccinations sans le circuit parlementaire habituel. Les Nigérians l’ont rejeté et l’ont rendu public, « Bill Gates offered House of Reps $10m bribe for speedy passage of compulsory vaccine bill. »
  • Bill Gates annonçait une pandémie dans le Ouest-France (voir plus bas) du 20 fev 2017.
  • Le fait que le professeur Ferguson (voir plus bas) qui avait promis 5 millions de morts en France, et aussi en Angleterre, (ce qui a justifié le confinement) avec des calculs mathématiques bidons, a été aidé et financé directement par Bill Gates et Microsoft et que ses prévisions son archi fausses. À la place des 5 millions de morts en France, on n’en compte « que » 27.000 sachant que 44% des cas sont des personnes assez âgées… (les stats ont été gonflées).
  • Le fait que la fondation Rockfeller ait parlé d’une pandémie et du blocage des populations dès 2014 [NdNM : en fait, dès 2010 ; voir La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?] pour mettre en place le « nouvel ordre mondial », regardez cette vidéo de Harry Vox (2014) ici à partir de 7 minutes.
  • Le fait que Bill Gates ait été en contact avec l’Elysée durant le confinement : « The meeting was designed to show that wealthy countries would not keep research results from poor, developing nations: 20 world leaders and global health figures were on the call. Bill Gates was there. As was German chancellor Angela Merkel and French president Emmanuel Macron. », lire ici Masslive. [Traduction : « La réunion visait à montrer que les pays riches ne garderaient pas les résultats de la recherche des pays pauvres et en développement : 20 dirigeants mondiaux et personnalités mondiales de la santé étaient sur l’appel. Bill Gates était là. Tout comme la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron. »]
  • Une député italienne Sara Cuniel a demandé à ce que Bill Gates soit immédiatement arrêté pour les 500.000 handicapés dus à son vaccin en Inde (ici la video de son discours au parlement de Rome).
  • Le fait que Macron ait donné le contrôle du déconfinement des Français à une filiale du Mossad (voir plus bas) Bain & Company.
  • Le fait que Bill Gates ait fait un chèque de plus de 2 millions d’euros au (entre autres) journal Le Monde pour parler de son vaccin.
  • Le fait que Bill Gates soit devenu le principal bailleur financier de l’OMS !!!! Il a rajouté 150 millions de dollars en avril 2020, lire ici Reuters. Rien que ça !
  • Le fait que le laboratoire de Wuhan ait été financé aussi bien par les Américains que les Chinois et les Français, et qu’en son sein se trouvait une virologue salariée également de Facebook, en charge des « fake news » médicales.

Lecteurs sous Apple IOS, le lien video que vous ne voyez pas est ici.


Regardez bien cet organigramme, il vous montre les liens directs. La mise en place de cet Ordre Mondial dont nous parlait Nicolas Sarkozy (« personne, je dis bien personne, ne pourra nous empêcher de mettre en place le nouvel ordre mondial« ) se déroule sous vos yeux.

Le but ultime : votre carte de crédit et carte d’identité / passport et tous les vaccins sur une petite puce, directement sous la peau pour un contrôle informatisé de la population. Le logiciel de contrôle global est déjà là depuis des années, il s’appelle Visa ou mastercard, et la puce, vous l’avez déjà sur vous dans votre poche. Il suffit de la déplacer : et là vous avez le brevet Microsoft 60606 qui touche une puce auto-alimentée par l’énergie de votre corps.

Bienvenue dans le livre 777 et l’Apocalypse de Saint Jean : – )

PS : le gouvernement suédois, lui, a refusé le confinement, a sauvé son économie et ses travailleurs, et a eu moins de morts par million d’habitants que toute l’Europe. Cela vous montre à quel point ce confinement a été une arnaque.

PS2 : je commence à croire que la suppression des 150.000 lits d’hôpitaux par Sarkozy – Hollande – Macron était le PLAN DE DEPART pour créer l’hystérie du danger, par… manque de lits.

PS3 : n’oubliez pas : Agnès Buzyn a placé la chloroquine en substance vénéneuse en décembre 2019, avec apparition dans les textes en janvier 2020. Superbe timing pour empêcher la chloroquine d’agir pour quelques centimes par patient.




COVID-19 : qui est complotiste?

[Source : Mondialisation.ca]

Par Dr Pascal Sacré

Afin de nous trouver sur la même longueur d’ondes, il me faut définir ce mot.

Complotiste : défenseur d’une théorie du complot

C’est comme de dire, raciste : défenseur d’une théorie du racisme.

Nous n’allons pas loin, avec ça.

Un synonyme est conspirationniste.

Qu’est-ce qu’une théorie du complot ou de la conspiration ?

Ce qui est sûr, c’est que ces mots sont péjoratifs, mauvais. 

Personne n’aime cette étiquette : « complotiste », « théoricien de la conspiration ».

Depuis le 11 septembre 2001, ce mot déjà ancien [1] est utilisé pour disqualifier toute personne qui tient des propos contraires aux versions officielles

Analysons cette phrase car chaque mot est important.

Par officielles, beaucoup veulent dire : gouvernementales

Ce n’est pas tout à fait ça.

Si vous dites que Donald Trump, pourtant président officiel et chef élu du gouvernement des USA, raconte des conneries, a utilisé les Russes pour être élu [2] ou veut annuler les prochaines élections américaines [3], toutes théories du complot contre lui, contre Trump, tous les journalistes occidentaux vous applaudiront. Ils ne vous traiteront pas de conspirationniste même si, selon la définition, c’est ce que vous êtes en diffamant ainsi.

Dans le cas du COVID-19 de 2020, si vous dites que tous les docteurs (et il n’y en a pas deux, dix ou cent, mais des milliers à travers le monde) qui disent que l’hydroxychloroquine soigne le COVID-19 sont des fous échappés d’un asile d’aliénés [4], une fois encore, les journalistes vous féliciteront. En tout cas, même sans preuve de ce que vous avancez, personne ne vous traitera de théoricien du complot.

Pourtant, c’est une théorie et c’est dirigé contre des docteurs diplômés, officiels. 

En faisant cela, vous accusez des médecins [5] dont certains travaillent à l’Université ou dans des
hôpitaux reconnus, depuis des dizaines d’années, tels que le professeur d’épidémiologie Harvey Risch [6] de la Yale School of Public Health, le professeur Didier Raoult,  directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée infection à Marseille, le docteur Christian Perronne [7], professeur des universités-praticien hospitalier français, spécialisé dans le domaine des pathologies tropicales et des maladies infectieuses émergentes et ancien président de la commission spécialisée « Maladies transmissibles » du Haut Conseil de la santé publique, en plus de nombreux médecins moins connus mais tout aussi fiables et sérieux, médecins de famille, de terrain, généralistes ou spécialistes [8 à 13].

Vous êtes un fameux « théoricien conspirationniste » si vous pensez que tous ces docteurs diplômés mentent ou veulent vous manipuler, Dieu saurait pourquoi.

Pourtant, personne ne vous traitera de ça.

La vérité, c’est que vous serez étiqueté « complotiste » si et seulement si vous tenez des propos contraires aux versions officielles des personnes, institutions, gouvernements adoubés, reconnus.

Adoubés, reconnus par qui ?

  1. Par les institutions internationales (Organisation Mondiale du Commerce, Organisation Mondiale de la Santé, Fond Monétaire International, Forum économique mondial, Organisation des Nations-Unies, Commission Européenne, Agence européenne du Médicament…). 
  2. Par des relais nationaux qui rendent compte à ces institutions internationales et ce, dans tous les domaines importants, sanitaires, médicaux, éducatifs, médiatiques, économiques… [14]

Tout cela forme un système cohérent, transnational, supranational, animé de buts communs et utilisant un langage précis et étudié.

Il faut bien saisir que ce système est indépendant des hommes politiques et survit aux changements électoraux. Il se perpétue, quoi qu’il arrive, non pas au travers d’un président, d’une personne en particulier, mais au travers de ces institutions qui traversent tous les scandales [15 à 18] et toutes les attaques sans prendre une égratignure.

Qui dirige ce système ? 

Je ne vous répondrai pas ici d’abord parce que c’est un autre travail qui mériterait un article à part entière et ensuite, parce que de nombreux chercheurs ont déjà brillamment cerné ce sujet [19 à 22].

Donc, être président, chef de gouvernement, médecin diplômé et représenter une autorité valable et sérieuse ne suffisent pas pour vous protéger de toute contestation en arguant que le contestataire serait un complotiste.

Non.

Pour cela, pour bénéficier de cette protection, il faut appartenir à ce système, parler son langage et poursuive ses buts.

Ainsi, Anthony Fauci aux propos pourtant critiquables et contradictoires [23] ne sera jamais traité de complotiste. 

Le professeur Harvey Risch, oui.

Ainsi, les journaux qui affirment que le Remdesivir est efficace dans le COVID-19, contrairement à l’hydroxychloroquine, ne seront jamais qualifiés de complotistes.

Ceux qui disent le contraire, études et médecins à l’appui, oui. 

Le problème, c’est que Trump a dit qu’il était pour l’hydroxychloroquine aussi, et cela, c’est le discrédit à tous les coups.

On dit que le Remdesivir a prouvé son efficacité face au Covid-19, dans un journal belge du 11 août 2020 [24]. 

Les mots sont importants. 

Le mot « prouvé », en l’occurrence, est faux. 

Mais qui s’en apercevra, si vous n’êtes ni docteur, ni au fait des études en question ?

En attendant, un mensonge passe comme une évidence, une vérité.

Un seul traitement par le Remdesivir rapportera 2500 $ par patient à la firme Gilead [25].

L’hydroxychloroquine, rien ou quasi.

Les termes « complotisme » ou « théorie de la conspiration » n’ont rien à voir avec la vérité ou avec la crédibilité, cela a à voir avec le conformisme aux idées dominantes, dictées par le système qui poursuit implacablement ses buts.

Un autre mot important est le mot « théorie ». Théories de la conspiration

Cela sous-entend des divagations sans fondements, sans preuves.

Pourtant, de nombreuses affirmations étiquetées « théories de la conspiration » n’ont rien de théorique.

Il est rare d’avoir une preuve formelle au moment de son affirmation. Celle-ci peut découler de recherches, de réflexions, de présomptions.

En médecine légale ou en sciences criminelles, vous n’aurez pas toujours de preuves irréfutables mais un faisceau de présomptions solides (mobile, faits indirects et cohérents) qui suffit à condamner un accusé, selon la loi.

Prenons la « théorie conspirationniste » selon laquelle l’industrie pharmaceutique ferait pression pour discréditer l’hydroxychloroquine et privilégier ses produits coûteux, les antiviraux comme le Remdesivir ou les vaccins.

Ce serait bien d’avoir une preuve irréfutable de cela mais je vois mal un dirigeant de cette industrie écrire un tel aveu puis le laisser traîner afin qu’il tombe entre les mains d’un journaliste honnête. Ce serait vraiment suicidaire, vous ne trouvez pas ? Et de toute façon, on discréditerait ce dirigeant, ou ce journaliste, jusqu’à ce que leur parole soit sans valeur.

Par contre, comme on le ferait dans n’importe quelle enquête policière, y a-t-il un faisceau de présomptions solides ?

1) Cette industrie a-t-elle un mobile ?

Oui.

Cette industrie a un fameux mobile pour faire cela : l’argent.

Il ne s’agit pas de milliers ou de centaines de milliers d’euros qui pousseraient pas mal de gens à commettre des meurtres, mais de milliards d’euros [26-27].

2) Cette industrie a-t-elle les moyens de faire cela ?

Oui.

On le sait grâce au témoignage de personnes de l’intérieur, comme John Virapen ex-PDG d’Eli Lilly & Company en Suède [28], ou d’anciens rédacteurs en chef de grandes revues médicales comme Marcia Angell [29] (New England Journal of Medicine) ou Richard Horton [30] (Lancet).

3) Celle industrie l’a-t-elle déjà fait ?

Oui.

Il y a des cas avérés, prouvés qui illustrent la corruption de médecins par l’industrie pharmaceutique, comme celui de l’anesthésiste Scott Reuben ayant falsifié des données concernant l’efficacité de l’antidépresseur Effexor (venlafaxine), produit par la firme Wyeth (fusionnée avec Pfizer) dans les douleurs neuropathiques et postopératoires [31].

Et ce n’est qu’un exemple [32]. Plus récemment, vous avez le Lancet-Gate: « Mensonges scientifiques sur le coronavirus » et corruption des grandes sociétés pharmaceutiques.

Même lorsque les preuves sont là, avez-vous déjà vu un journaliste qui avait accusé quelqu’un de « théoricien du complot » faire son mea culpa, s’excuser de sa méprise et rétablir la réputation du « théoricien » en question ? Et surtout, rétablir la vérité ?

Pour seul exemple, je vais prendre l’histoire des bébés koweïtis arrachés à leur couveuse et jetés à terre par les soldats irakiens pour justifier l’intervention américaine en Irak en 1990. Le président Georges Bush senior s’en est servi à plusieurs reprises, dans plusieurs discours enflammés. 

C’était un mensonge [33]. 

Nous le savons. 

Pourtant, quiconque qui l’aurait su ou compris, et l’aurait dit à ce moment aurait été traité de « théoricien du complot » de connivence avec Saddam Hussein.

Pour la petite histoire et vous démontrer que ces techniques n’ont pas cessé en 1991 ou après la preuve de ce mensonge, la firme malhonnête derrière ce mythe est la même firme qui a aidé en 2020 l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à faire croire à la pandémie COVID-19 et à faire respecter ses diktats : la firme Hill & Knowlton [34].

Alors, qu’est-ce que ça veut dire, complotiste, et qui l’est vraiment ?

On le voit, ça ne veut rien dire.

C’est une étiquette péjorative, mauvaise, qui ne vous sera pas donnée si vous mentez, ou si vous critiquez une personne ou un gouvernement qui justement dérange le système.

Elle vous sera donnée si ce que vous dites, même si c’est vrai, plausible, prouvé, va à l’encontre du discours autorisé du système.

Vérifiez par vous-même.

Critiquez les docteurs qui défendent l’usage de l’hydroxychloroquine dans le COVID-19, et vous ne serez pas accusés de complotisme. 

Vous serez écoutés, approuvés.

Critiquez Anthony Fauci ou les conseils de sécurité nationaux contre le COVID-19, alors oui, vous serez accusés de complotisme, et même de tous les maux.

Très souvent, cela n’a rien à voir avec des théories.

Les faits avancés sont parfois prouvés, très souvent étayés de nombreux arguments solides et plausibles.

Les mots sont très importants. Ne sous-estimez pas leur importance. Ce sont eux qui dirigent nos pensées.

Je le sais en tant que docteur, mais également en tant que passionné de communication à visée thérapeutique.

Comme les tous premiers médecins de l’Antiquité, je sais que les mots peuvent guérir.

Ils peuvent aussi rendre dociles ou malades.

« Complotiste », « conspirationniste », « théoricien du complot » ne servent qu’à couper court à tout débat.

Qu’à faire rejeter la personne que le système dominant veut discréditer, pour que cette personne ne soit plus écoutée.

C’est cela qui est dangereux ; pas les « théories du complot ».

Ce qui est vraiment dangereux est de ne même pas vouloir débattre et d’exclure des idées, des personnes et des opinions sous prétexte qu’elles dérangent.

C’est cela qui sème les graines d’une société totalitaire ; pas les théories du complot.

C’est en refusant tout débat, toute discussion et en brandissant ce genre d’expression disqualifiante, que le pire vient.

Dr Pascal Sacré


Image en vedette : pixabay.com

Notes :

[1] Théorie du complot, Wikipédia

[2] Ingérence : comment la Russie a biaisé la campagne de 2016 au profit de Trump

[3] Comment Trump pourrait saboter l’élection pour la remporter

[4] Hydroxychloroquine: Goliath contre David, acte I : les détracteurs

[5] Covid-19 – Hydroxychloroquine, David contre Goliath, acte II : les supporteurs

[6] L’hydroxychloroquine agit chez les patients à haut risque, et dire le contraire est dangereux, Harvey Risch M.D., Ph.D., professeur d’épidémiologie à la Yale School of Public Health.

[7] Christian Perronne : “À Garches, nous avons de bons résultats avec l’hydroxychloroquine”, 15 avril 2020, Fervent défenseur du traitement à l’hydroxychloroquine et à l’azithromycine, pour le Pr Christian Perronne la question de son efficacité ne se pose plus. Chef du service infectiologie de l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches, il le constate tous les jours depuis le début de l’épidémie : le traitement du Pr Raoult soigne et réduit considérablement les passages en réanimation.

[8] Riposte à la covid-19 : la saine colère du Dr BELLATON, Source : page Facebook de Silviane Le Menn, 20 avril 2020.

[9] Coronavirus : le bilan très positif d’un praticien lorrain qui prescrit l’hydroxychloroquine, le Républicain Lorrain, Philippe Marque, 6 avril 2020. Le bilan est plus que positif : « J’ai utilisé ce protocole sur une dizaine de patients hospitalisés, qui ont donc un Covid-19 déjà relativement inquiétant, et je n’ai eu ni décès ni aucune évolution vers un stade grave nécessitant une réanimation. »

[10] Un médecin mosellan constate l’efficacité d’un protocole à base d’azithromycine, le Républicain Lorrain, Thierry Fedrigo, 11 avril 2020. Deux médecins mosellans et l’une de leurs consœurs belges semblent avoir mis au point une combinaison médicamenteuse efficace contre le coronavirus. Tablant sur l’azithromycine sans recourir à l’hydroxychloroquine prônée par l’infectiologue Didier Raoult, ils ont constaté une chute nette des hospitalisations de leurs patients traités.

[11] Un médecin néerlandais soigne les patients atteints de coronavirus, mais le gouvernement néerlandais n’est pas content, Amari Roos, 10 avril 2020

[12] Des médecins algériens attestent de l’«efficacité quasi totale» de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, 27 avril 2020. Les chefs de services de maladies infectieuses d’un hôpital à Blida et d’un autre à Alger affirment que le protocole à base d’hydroxychloroquine, suivi dans le traitement des patients atteints du coronavirus, donne un résultat positif « quasi-total »

[13] Après l’Algérie, le Maroc encense l’efficacité de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, 1 mai 2020. Le protocole thérapeutique à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine utilisé contre le Covid-19 « a donné des résultats positifs » au Maroc, a déclaré le ministre de la Santé, précisant que les « effets secondaires sont minimes ».

[14] Ordres nationaux tels que l’Ordre des Médecins, l’Ordre des Pharmaciens, Hautes Autorités de Santé, Sciensano en Belgique…

[15] Agence européenne du médicament : des experts sous influence ?, 12 décembre 2017.

[16] Covid-19: les conseillers du pouvoir face aux conflits d’intérêts, paru le 31mars 2020, écrit par Rozenn Le Saint et Annton Rouget.

[17] Coronavirus : des liens troubles entre labos et conseils scientifiques, Valeurs actuelles, 3 avril 2020.

[18] L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe va enquêter sur l’OMS et le scandale « pandémique », Mondialisation.ca,  F. William Engdahl, 6 janvier 2010

[19] Anthony C Sutton : économiste, historien et écrivain britannique. Sutton fut chercheur à Stanford au sein de la fondation Hoover de 1968 à 1973. Il enseigna l’économie à l’UCLA. Il étudia à Londres, Göttingen et UCLA et fut titulaire d’un doctorat en sciences de l’Université de Southampton, en Angleterre. En 1972, au sein de la Hoover Institution à Stanford : Wall Street et l’ascension de Hitler , Wall Street et la révolution bolchévique

[20] Carroll Quigley : historien américain et professeur d’histoire à l’Université de Georgetown de 1941 à 1976. Quigley est né à Boston où il étudie par la suite et où il décroche deux diplômes et un doctorat d’histoire de la proche et très réputée université Harvard. À l’Université de Georgetown  : Tragedy and Hope: A History of the World in Our Time

[21] Pierre Hillard :  essayiste français, docteur en science politique : La marche irrésistible du nouvel ordre mondial , Chroniques du mondialisme

[22] Michael Parenti, historien, politologue et critique culturel américain. Il a enseigné dans des universités américaines et étrangères. À lire absolument : L’Horreur impériale

[23] Lancet-Gate: « Mensonges scientifiques sur le coronavirus » et corruption des grandes sociétés pharmaceutiques., Mondialisation.ca, Prof Michel Chossudovsky, 15 juillet 2020. Le Dr Anthony Fauci, conseiller de Donald Trump, présenté comme « le meilleur expert américain en maladies infectieuses », a joué un rôle clé dans le salissage du remède HCQ qui avait été approuvé des années plus tôt par le CDC, ainsi que dans la légitimation du Remdesivir de Gilead.

[24] Le remdesivir, médicament qui a prouvé son efficacité face au Covid-19, 11 août 2020.

[25] Le traitement au remdesivir coûtera 2.340 dollars, selon Gilead, 29 juin 2020

[26] COVID-19 : au plus près de la vérité. Vaccins., Mondialisation.ca, Dr Pascal Sacré, 2 août 2020

[27] COVID-19: au plus près de la vérité – Hydroxychloroquine (HCQ), Mondialisation.ca, Dr Pascal Sacré, 29 juillet 2020

[28] Médicaments effets secondaires : la mort, les laboratoires nous trompent. John Virapen, le cherche midi éditions, 2014

[29] La vérité sur les compagnies pharmaceutiques, comment elles nous trompent, comment les contrecarrer, Marcia Angell, MD, ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine, traduction en français, les éditions le mieux-être, 2005.

[30] COVID-19 : le côté obscur de la science révélé, Mondialisation.ca, Dr Pascal Sacré, 26 mai 2020

[31] Top Pain Scientist Fabricated Data in Studies, Hospital Says, 11 Mars 2009

[32] Du Nujol au Tamiflu : la guerre menée par l’industrie pharmaceutique contre nos santés, Mondialisation.ca, Dr Pascal Sacré, 16 juin 2010

[33] l’affaire des Couveuses de la Mort et le début de la Guerre du Golfe

[34] COVID 19 – Contrat de l’OMS avec la société de relations publiques Hill & Knowlton


La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Dr Pascal Sacré, Mondialisation.ca, 2020




Trump et le Congrès présentent des informations sur les observations d’OVNIS par des pilotes de la Marine Américaine – Le lien avec la Force Spatiale et la divulgation d’informations

[Source : Stop Mensonges]

Par DR MICHAEL SALLA le 22 JUIN 2019

Le président Trump et des membres du
Congrès Américain ont récemment pris connaissance de séances
d’informations sur les observations d’OVNIS par des pilotes de la Marine
Américaine. Combinés au Pentagone, reconnaissant qu’il avait créé un
programme classifié d’étude des OVNIS de 2007 à 2012 avec un financement
du Congrès, les séances d’informations suscitent de plus en plus de
spéculations sur la question de savoir si nous sommes sur le point de
faire officiellement des divulgations sur les ovnis et leur véritable
origine.

En outre, les séances d’information ont
lieu simultanément avec la législation visant à créer une force spatiale
progressant régulièrement au Congrès. Cela soulève la question
intrigante de savoir si Trump et les membres du Congrès sont au courant
que la Force Spatiale est nécessaire pour traiter le sujet des OVNIS vus
par les pilotes de la Marine, considérés par le Pentagone comme une
menace potentielle.

Dans une interview accordée à l’animateur de la chaîne ABC, George Stephanopoulos, le Président Donald Trump a admis qu’il avait reçu l’information sur les observations d’OVNI par des pilotes de la Marine Américaine survenues en 2004 et 2015. Dans un article du 15 juin intitulé “Trump informé sur les observations d’OVNI dans la Marine”. Matthew Choi de Politico a écrit sur ce que Trump a dit à Stephanopoulos :

“Je veux les laisser penser ce qu’ils
pensent”, a déclaré Trump à propos des pilotes de la marine. «J’ai eu
une très brève réunion à ce sujet. Mais les gens disent qu’ils voient
des OVNIS. Est-ce que je le crois? Pas particulièrement.»

Trump était ici en train de reconnaître
qu’il ne croyait pas aux OVNIS, qui ont la connotation d’être un
vaisseau spatial piloté par des extraterrestres. En lisant entre les
lignes ici, Trump laisse entendre que ce que les pilotes de la Navy ont
vu n’étaient pas des OVNIS, mais quelque chose d’autre dont lui et le
Pentagone savent ce que c’est.

Lorsqu’on lui a demandé s’il connaissait s’il existait un lien extraterrestre avec ces observations, il a répondu à Stephanopoulos :

«Je pense que nos grands pilotes le
sauraient. Et certains d’entre eux voient des choses un peu différentes
qu’avant. … Nous regardons cela, et vous serez le premier à savoir.»

Trump semblait détourner l’attention de
ce qu’il savait vraiment sur le lien avec les extraterrestres, mais il a
notamment insisté sur le fait que son administration était attentive à
ce que les pilotes de la Navy avaient rapporté. Encore une fois, lisant
entre les lignes, Trump dit que son administration cherche activement
des réponses au phénomène OVNI, et qu’il le découvrira, il le
transmettra à Stephanopoulos et au grand public.

Quelques jours plus tard, le 19 juin, Politico a publié un article relatant trois sénateurs américains qui avaient également reçu des informations classifiées sur les observations d’OVNI par des pilotes de la marine. Bryan Bender a écrit dans «Les Sénateurs ont été informés des observations d’OVNIS par la Marine» :

Selon des responsables du Congrès et de
l’armée, trois autres sénateurs américains ont reçu mercredi une réunion
classifiée du Pentagone au sujet d’une série de rencontres de la Marine
avec des avions non identifiés.

L’un d’entre eux était le sénateur Mark
Warner (D-Va.), Vice-président du Comité du Renseignement du Sénat, dont
le bureau a confirmé la réunion d’information à POLITICO.

 «Si les pilotes de la marine se
heurtent à des interférences inexpliquées dans les airs, le sénateur
Warner pense que nous devons aller au fond des choses», a déclaré sa
porte-parole, Rachel Cohen, dans un communiqué.

Justifier leur intérêt pour les observations de pilotes de la Marine en tant que «problème de sécurité» constitue un moyen pratique pour les membres du Congrès de s’intéresser activement aux rapports OVNIS, qui ont été officiellement rejetés et ridiculisés pendant des décennies. Cette politique officielle remonte à 1953 quand un groupe de scientifiques parrainé par la CIA a présenté un rapport accablant sur les observations d’OVNI qui recommandait un programme d’éducation du public pour rejeter et ridiculiser toutes observations d’OVNIS (ou soucoupe volante) pour des raisons de sécurité nationale.

Depuis lors, la presse grand public a
rapporté des observations d’OVNIS de manière à systématiquement se
moquer et ridiculiser le sujet. Ce qui est très inhabituel aujourd’hui,
c’est que les pilotes de la marine en service obtiennent maintenant la
permission de parler de leurs observations et que la presse accorde une
grande attention à leurs comptes rendus dans des articles sans
aucunement les tourner en ridicule.

Cela est amplement démontré dans les nombreux reportages grand public parus après que le New York Times et Politico ont publié des articles simultanés sur les observations d’OVNI de pilotes de la Marine le 16 décembre 2017. Les deux journaux ont discuté des observations d’OVNI des pilotes, ainsi que des fuite de vidéos enregistrés d’OVNIS par leurs instruments, et le lien entre les observations et l’établissement du programme avancé d’identification de la menace aérospatiale (AATIP) en 2007, avec un financement de 22 millions de dollars du Congrès.

Tout cela coïncide avec la formation de la Space Force en tant que sixième branche de l’armée américaine, qui est actuellement débattue par les deux chambres du Congrès. Au cours des dernières semaines, deux comités de la défense du Congrès ont approuvé l’adoption de projets de loi autorisant la création d’une Space Force. Il faudra encore un mois ou deux à la Chambre des représentants et au Sénat pour adopter leurs projets de loi respectifs, puis résoudre les différences de langage et de priorités entre les deux versions afin de les inclure dans la Loi sur les autorisations de défense nationale pour 2020.

Une chose devient de plus en plus
claire: la Force Spatiale bénéficie d’un véritable soutien bipartite au
Congrès, ce qui semble être le résultat de l’intérêt actuel des médias
et du Congrès pour les OVNIS généré par les rapports de pilotes de la
Marine et les révélations du Pentagone concernant son programme
AATIP. Le sénateur Warner, un démocrate, a-t-il été informé, par ses
informateurs du Pentagone, que les OVNIS vus par les pilotes
constituaient une menace inconnue, et que c’est pourquoi la Force
Spatiale est nécessaire?

Quelques semaines plus tôt, le sénateur Ted Cruz avait déclaré que la Space Force était nécessaire pour lutter contre les pirates de l’espace. Il ne parlait pas de visiteurs extraterrestres, mais plutôt d’éléments voyous de différents pays ou d’entreprises susceptibles de contester la suprématie américaine dans l’espace.

Ce n’est pas une coïncidence si les
membres du Congrès sont informés des rapports des pilotes de la Navy sur
des ovnis qui ont amené le Pentagone à installer son programme AATIP en
2007. On leur dit que les ovnis étaient une menace inconnue, en même
temps où l’administration Trump et Le Pentagone font pression pour la
mise en place de la Space Force.

On s’attend généralement à ce que la Space Force soit officiellement créée et mise en place sous le Département de la Force Aérienne en 2020, à l’instar des relations entre le Département de la Marine et la US Marine Corps. Après son lancement officiel, la Force Aérienne sera prête à dévoiler les technologies spatiales classifiées qu’elle a secrètement développées depuis des décennies dans un Programme Spatial Secret, décrit en détail dans mon livre paru récemment, US Air Force Secret Space Program : Alliances extraterrestres et force spatiale .

La divulgation officielle est susceptible de se dérouler en différentes étapes. La première sera que beaucoup d’observations d’OVNIS impliquent des technologies classifiées développées par l’USAF, ainsi que des technologies aérospatiales similaires développées par la Russie et la Chine. La divulgation d’un Programme Spatial Secret de la Force aérienne sera un moyen optimal de surprendre le public américain par des informations sur les véhicules anti-gravité d’apparences et de formes différentes mis en place depuis plusieurs décennies.

La deuxième étape de la divulgation implique probablement des annonces futures concernant la capture et la rétro ingénierie de technologies non terrestres remontant aux années 1940, décrites dans le Programme Spatial Secret De la US Air Force .

Un document qui révèle une fuite sur le vice-amiral Tom Wilson, ancien directeur de la Defense Intelligence Agency, s’est vu refuser l’accès, en 1997, à un programme d’entreprise classifié impliquant la rétro-ingénierie de technologies avancées non conçues par l’homme.

Le document divulgué identifie plusieurs
scientifiques et anciens responsables militaires qui pourraient être
convoqués devant le Congrès pour témoigner de leur connaissance d’un tel
programme de rétro-ingénierie. En effet, le responsable du programme
AATIP du Pentagone de 2007 à 2017, Luis Elizondo, a donné une interview à
Tucker Carlson le 31 mai, avouant que certaines technologies OVNI
avaient été récupérées et étaient à l’étude par le gouvernement
américain.

Carlson: Pensez-vous que, sur la base de
votre décennie de service au gouvernement américain sur cette question,
le gouvernement américain détient en sa possession des éléments d’un de
ces avions?

Elizondo: Je le pense. Oui.

Carlson: Pensez-vous que le gouvernement américain a actuellement des débris d’OVNI en sa possession?

Elizondo: Malheureusement, Tucker, je
dois vraiment faire attention à mon [accord de non-divulgation], je ne
peux vraiment pas entrer dans beaucoup plus de détails que cela…

Carlson: d’accord.

Elizondo: Mais, ah, tout simplement, oui.

Cela mettrait en place un moyen par
lequel le Pentagone et l’Administration Trump pourraient révéler comment
les technologies extra-terrestres récupérées étaient utilisées par
l’USAF pour la recherche et le développement de technologies
aérospatiales avancées utilisant l’antigravité, le champ de torsion et
d’autres systèmes de propulsion exotiques.

Enfin, après la création de Space Force
et la révélation publique de son arsenal de vaisseaux anti-gravité
hérités de l’USAF, la vérité sur certains des extraterrestres en visite
dans notre monde peut être annoncée. La divulgation extraterrestre peut
être effectuée de manière à ne pas saper la confiance du public dans le
fait que les États-Unis et les autres gouvernements nationaux sont en
mesure de défendre leurs populations contre toute action extraterrestre
hostile.

L’attention médiatique généralisée
accordée aux rapports de pilotes de la US Navy, l’association des OVNIS
avec le programme AATIP et l’adoption par le Congrès de la législation
établissant la Force Spatiale sont tous des signes évidents de
révélations majeures qui s’en viennent.

© Michael E. Salla, Ph.D.

Source : https://www.exopolitics.org/trump-congress-briefed-on-us-navy-pilot-ufo-sightings-the-connection-to-space-force-disclosure/




Le coronavirus de la bonté

[Source : Le Saker Francophone]


Par Dmitry Orlov – Source Club Orlov

Que va-t-il se passer avec le terrible-si-horrible mais pas si nouveau coronavirus de l’enfer ? Je pense que le SARS-Cov-2 (son nom officiel) va suivre le chemin du SARS-Cov-1, et je ne peux reprocher à quiconque de ne pas s’en souvenir. Ces deux virus sont identiques à 80% et on pense qu’ils proviennent tous deux de chauves-souris. Mais ils se comportent différemment. Le virus n°1 provoque l’apparition de symptômes peu après l’infection et, bien qu’il ne se propage pas aussi férocement que le n°2, il tue beaucoup plus les personnes qu’il infecte. Le deuxième est si contagieux qu’à ce stade, le contenir semble une perspective peu probable dans le monde entier, et même les efforts acharnés pour ralentir sa propagation n’ont pas fait une grande différence.

Mais le numéro 2 a ses bons côtés : il tue un pourcentage infime des personnes qu’il infecte et sa létalité est similaire à celle d’autres virus de la grippe bien connus. En fait, maintenant que la pandémie de coronavirus a atteint un plateau ou est en déclin dans une grande partie du monde, il semble que le numéro 2 n’affectera pas de manière significative les statistiques sur la mortalité, sauf peut-être en Belgique, à Saint-Marin et en Andorre. Après ajustement pour tenir compte de la croissance démographique et du vieillissement de la population dans de nombreux pays, la mortalité est actuellement inférieure à ce qu’elle était pendant la majeure partie de ces dernières années. En dépit de ces différences, les numéros 1 et 2 présentent deux grandes similitudes : premièrement, ils ont tous deux fait l’objet d’une campagne de publicité incessante ; et deuxièmement, je pense qu’un proche avenir nous le montrera, ils auront tous deux disparu sans laisser de traces.

Mais il y a une différence majeure entre les numéros 1 et 2. Alors que le n° 1 n’était qu’un virus de bad boy – une nuisance mineure qui n’a causé que 700 morts (un peu moins de 0,000001% de l’humanité) – on peut affirmer sans risque de se tromper que le n° 2, bien qu’il ait déjà tué 0,003% de l’humanité et qu’il soit en voie d’en tuer 0,001% de plus, est un bon virus – si bon que je suis tenté de l’appeler le don de Dieu à l’humanité. Pour citer le Faust de Goethe, le n°2 pourrait dire, pour sa propre défense : « Je fais partie de cette puissance qui veut éternellement le mal et qui fait éternellement le bien ». Comme cela peut paraître choquant, laissez-moi vous expliquer exactement ce que j’entends par là.

Tout d’abord, permettez-moi de planter le décor – très brièvement, puisque j’ai déjà exploré ce territoire en détail auparavant. La pandémie de coronavirus, en tant que réponse irrationnelle et hystérique à un virus grippal relativement bénin, n’a pas entraîné l’effondrement économique ; elle ne l’a même pas déclenché. Ce qu’elle a fait, c’est le masquer. Le phénomène qui a provoqué l’effondrement est appelé « pic pétrolier ».

Le pic pétrolier s’est produit en 2005, après quoi la production de pétrole conventionnel a atteint un « plateau ondulant » (charmante tournure de phrase de Daniel Yergin). Comme les économies du monde entier ont continué à croître, et comme la croissance économique de toute économie industrielle ou en voie d’industrialisation dépend directement de l’augmentation de la consommation de pétrole, les prix du pétrole ont atteint un sommet historique de 147,27 dollars le baril le 11 juillet 2008. Cet événement a déclenché le premier effondrement financier du XXIe siècle, qui a été couvert par des emprunts incessants des gouvernements du monde entier et par la création de monnaie par les banques centrales.

Une reprise temporaire et partielle a été rendue possible par l’arrivée sur la scène du pétrole de schiste aux États-Unis, ce qui a permis à ce pays de redevenir pendant un bref instant le plus grand producteur de pétrole au monde. Mais le pétrole de schiste est une ressource qui s’épuise rapidement et ce bref moment de gloire, pendant lequel des personnes stupides ont inventé le terme « Saudi America », est maintenant terminé. Les implications de cette évolution se sont faites sentir en août 2019, lorsqu’il s’est avéré que les bons du Trésor américain, qui étaient censés être à la base du marché financier le plus sûr et le plus liquide du monde, ne pouvaient plus être utilisés comme garantie, même pour des prêts au jour le jour, sans payer un taux d’intérêt exorbitant.

En janvier 2020, après un délai de six mois, l’économie mondiale était prête à s’effondrer. Cet événement aurait eu des conséquences politiques dévastatrices s’il n’y avait pas eu un événement fortuit qui a permis aux gouvernements du monde entier de crier « Regardez, un écureuil ! », faisant dire à tout le monde « Quel écureuil ? » tout en regardant autour de soi dans la confusion. Au lieu d’être contraints d’accepter la responsabilité d’un effondrement économique sur lequel ils n’avaient aucun contrôle, ils ont choisi de fermer les transports aériens, de fermer les frontières nationales, d’imposer des fermetures, des confinements et des couvre-feux, et de prendre d’autres mesures économiquement destructrices,  devançant en actes le rouleau compresseur de l’effondrement économique au lieu de le laisser simplement passer sur eux.

Le coronavirus mérite une standing ovation et d’être salué pour ce travail bien fait. Au lieu de l’enchevêtrement apparemment inévitable de l’effondrement financier, commercial et politique, il a permis aux gouvernements du monde entier de mettre en place un arrêt contrôlé d’une grande partie de l’économie et d’empêcher le château de cartes financier de s’écrouler d’un seul coup tout en maintenant un minimum de contrôle, ou du moins l’apparence de contrôle. Mais ce faisant, ils ont fait un marché faustien : les politiciens permettent à la bête sauvage qu’est le coronavirus, dirigée par ses intrépides épidémiologistes, de les traîner dans un jardin au bout duquel se trouve quelque chose qu’ils ne peuvent pas encore voir, mais pour certains d’entre eux, cela pourrait bien être la guillotine.

Ils prétendent nous sauver de quelque chose qui pourrait tuer jusqu’à 0,005 % d’entre nous dans un contexte où le taux de mortalité est de 0,95 %. Autrement dit, pour chaque 190 d’entre nous qui mourront cette année, un mourra du coronavirus et les autres d’autres causes. Mais cela surestime le risque, puisque même cette personne serait bientôt morte d’autre chose, car le coronavirus ne tue pas des personnes par ailleurs en bonne santé. Les politiciens peuvent essayer de faire croire que chaque vie est précieuse et que la sauver justifie un sacrifice quelconque, mais beaucoup de décès dus à d’autres causes sont bien plus courants et bien plus faciles à prévenir, et pourtant ils ne sont pas considérés comme nécessitant des actions précipitées et économiquement destructrices.

Les politiciens, et les épidémiologistes qui leur chuchotent à l’oreille, sont maintenant engagés dans une tentative désespérée de sauver la face, continuant à prétendre que les restrictions qu’ils ont imposées ont contenu la pandémie de coronavirus, ou du moins l’ont ralentie, et leur ont ainsi permis de gagner du temps pour se préparer à la combattre bec et ongles. Mais chaque jour qui passe, il devient de plus en plus évident que les dommages causés à la société par les conséquences involontaires des mesures de lutte contre le coronavirus, telles que l’accès aux soins médicaux, les difficultés dues au chômage et bien d’autres, entraînent des pertes de vies humaines plus importantes que celles dues au coronavirus lui-même. Nous pouvons plaindre les pauvres politiciens qui ont eu recours à la ruse du coronavirus pour éviter d’assumer la responsabilité de l’effondrement en cours, ou nous pouvons remercier le coronavirus d’avoir fourni l’écran de fumée nécessaire pour éviter, ou du moins pour différer, l’effondrement politique.

Certains politiciens pourraient utiliser la ruse du coronavirus à leur avantage en choisissant un moment stratégique – lorsque la pandémie est en grande partie terminée – pour mettre le holà aux amateurs de coronavirus, en commençant par l’Organisation mondiale de la santé et en poursuivant aussi tous les épidémiologistes locaux de haut rang qui ont suivi ses conseils. L’OMS est pour l’instant une cible facile, car ils se sont constamment trompés en terme de prévisions et de prescriptions. Ses politiques ont été une parodie, et il devrait être facile pour les démagogues de prétendre qu’elle a été criminellement négligente, puisque, comme on pourrait le supposer de manière mensongère, les mesures qu’elle a dictées ont provoqué l’effondrement de l’économie.

De telles manœuvres politiques ne sont pas sans précédent. Joseph Staline, par exemple, a conclu ses purges mondialement connues par une purge complète des commissaires qui les ont menées. On a dit qu’ils avaient outrepassé leur autorité, et Staline a donc signé leurs arrêts de mort et les a tous fait fusiller. Malgré toute sa puissance, Staline n’aurait probablement pas pu survivre s’il avait essayé de se débarrasser directement d’eux. Vous trouverez peut-être ces manœuvres machiavéliques un peu dures, mais nous parlons alors d’un leader dont le nom de guerre, Staline, signifie « homme d’acier » (son vrai nom de famille était Dzhugashvili).

Il se pourrait donc très bien que certains des dirigeants politiques les plus avisés saisissent cette occasion, surfent sur la crête de la colère populaire une fois que la pandémie sera largement passée et que la dévastation économique deviendra évidente, et déclarent l’OMS, ainsi que tous ceux qui naviguent dans son sillage, comme organisation terroriste. L’OMS est un consortium d’intérêts financiers qui contrôle les grandes entreprises pharmaceutiques et qui est soutenu dans une large mesure par un oligarque particulièrement odieux – Bill Gates de Microsoft. Pour moi, Gates est la preuve vivante qu’un idiot peut être diabolique.

Il a gagné sa fortune grâce à un plan de corruption par lequel sa société a obtenu le monopole sur les systèmes d’exploitation des ordinateurs personnels IBM, ce qui lui a permis de prélever une « taxe Microsoft ». Ses incursions ultérieures dans l’éducation semblent avoir été destinées à rendre le monde sûr pour Microsoft en conditionnant des générations de jeunes à supporter les produits de Microsoft, implacablement défectueux et généralement inférieurs. (J’ai boycotté Microsoft pendant les 20 dernières années avec d’excellents résultats).

Aujourd’hui, Gates semble être le fer de lance d’un mouvement visant à immuniser tout le monde contre tout et n’importe quoi, jusqu’aux virus qui provoquent le rhume (qui se trouvent être des inoculants parfaitement efficaces et librement disponibles contre eux-mêmes). J’espère que les dirigeants nationaux du monde entier s’uniront pour interdire l’OMS, auquel cas nous devrons remercier le SRAS-CoV-2 d’avoir contribué à ce que cela se produise.

Mais il y a bien d’autres choses dont nous devons être reconnaissants. Tout d’abord, malgré toute la mauvaise publicité dont il a fait l’objet, le SRAS-CoV-2 (n°2 en abrégé) est gentil et bien élevé. Il apporte un rapide coup de grâce aux personnes âgées et aux malades – tous ceux qui s’attendraient à une existence particulièrement désagréable après un effondrement économique. On ne peut pas faire grand-chose pour ceux qu’il décide de tuer. En les branchant à des appareils de ventilation pulmonaire artificielle, on prolonge leur agonie, mais 9 sur 10 d’entre eux meurent de toute façon. Certains pourraient dire que n° 2 a été envoyé sur Terre par un Dieu compatissant qui aime l’humanité et s’efforce de nous rendre plus jeunes et en meilleure santé alors que nous nous préparons à des temps difficiles, mais l’OMS s’est alors impliquée et a fait échouer le brillant plan de Dieu en convainquant les gouvernements de tout fermer et d’enfermer tout le monde.

Mais ensuite, d’autres pourraient dire que tout fermer et enfermer tout le monde fait partie du brillant plan de Dieu. Comme je l’ai expliqué plus haut, l’effondrement financier et économique devait se produire indépendamment de l’arrivée de n° 2 sur la scène, et la meilleure réponse à l’effondrement économique est de fermer toutes les activités non essentielles, comme le tourisme, la publicité, les spectacles, le shopping de luxe, le toilettage des chiens, les massages érotiques, etc. Une autre réponse parfaitement légitime à l’effondrement économique consiste à rapatrier des personnes, puis à fermer les frontières nationales, afin de bloquer le flux de migrants économiques en provenance de pays condamnés vers des pays qui ne le sont peut-être pas – du moins pas encore.

Vu sous cet angle, le n° 2 a été des plus utiles pour fournir la couverture politique nécessaire et générer un climat de peur suffisant, permettant d’imposer un niveau d’austérité qui n’aurait pas été toléré autrement et qui aurait conduit à des émeutes et des révolutions dans de nombreux endroits, par opposition aux émeutes dans certains endroits seulement, comme Lansing, dans le Michigan. Un autre effet du n° 2 a été de mettre à l’épreuve différents pays, sociétés et cultures politiques, afin de voir lesquels resteront des concurrents dans un monde post-coronavirus et lesquels doivent commencer à chercher un endroit confortable où se blottir à la lisière de l’histoire. La réaction au n° 2 aux USA (ou plutôt à l’effondrement que le n° 2 a servi à masquer) a produit un taux de chômage d’environ 25 % (et cela s’ajoute à un taux de sous-emploi – les travailleurs dits « découragés » – de 25 % supplémentaires) et des taux de mortalité très élevés dû à n° 2, car son ridicule système de services médicaux à but lucratif s’est effondré. Des résultats tout aussi épouvantables ont été obtenus dans d’autres pays occidentaux qui, jusqu’à présent, ont été vantés comme disposant de merveilleux systèmes médicaux.

Comparez cela à la Russie prétendument arriérée, qui vient de sortir de six semaines d’auto-isolement qui, pour la plupart des gens, se résumait à des vacances payées sans loyer, avec une exonération d’impôts et de dettes et une généreuse allocation pour la garde d’enfants versée par un fonds de stabilisation national. Là-bas, des tests à grande échelle ont révélé un grand nombre de cas n° 2, mais la Russie a cependant un taux de mortalité n° 2 si bas que son système médical fait maintenant l’envie du monde entier. À la réouverture de la frontière, la Russie est elle aussi confrontée à une tâche redoutable, car elle ne peut plus demander au reste du monde de payer des taxes au nom de ses citoyens en taxant ses exportations d’hydrocarbures, du moins à court terme, en raison d’une surabondance temporaire. À plus long terme, elle pourrait se heurter à un problème similaire en raison du manque de partenaires commerciaux solvables. Elle sera plutôt contrainte de se tourner vers le développement interne, le remplacement des exportations et une autarcie limitée. Si elle y parvient, elle devra remercier le n° 2 de lui avoir accordé une période de relative normalité qui lui a permis de se mobiliser et de planifier. Elle devra également remercier le n° 2 d’avoir détruit l’un de ses principaux concurrents, la zone de schiste aux États-Unis.

Cette période de relative normalité entre l’arrivée mystérieuse du n° 2 et son départ tout aussi mystérieux sera très probablement relatée avec un sentiment de nostalgie – un calme avant la tempête, pendant lequel les gens ont pu rester à la maison et jouer avec leurs enfants. C’est un moment de réflexion : des masses de plancton de bureau ont eu l’occasion de revenir sur leur vie d’avant la tempête, sur leur existence de quasi-drone pousseurs-de-boutons ponctuée de séances de shopping compulsifs pour des choses dont ils n’avaient pas besoin, de séjours de deux semaines sous les tropiques et de temps libre rempli d’« infotainement » vaporeux, et de réaliser qu’ils ne sont plus nécessaires et que leur séjour dans l’enfer de la consommation est désormais terminé.

Outre les planctons des bureaux, toute l’industrie du tourisme [y compris les avionneurs, NdT], qui s’est employée à transformer le plus grand nombre possible de destinations en destinations touristiques, toutes identiques (c’est-à-dire touristiques), n’est plus vraiment nécessaire non plus si tout le monde doit maintenant faire des économies en restant chez soi. Il en va de même pour les restaurateurs, qui en sont réduits à offrir des services de livraison de nourriture, qui ne sont plus vraiment nécessaires alors que les gens réapprennent à cuisiner à partir de zéro – une compétence très utile dans un monde où les gens ont plus de temps que d’argent. De même avec les enseignants et les instructeurs de tous types, maintenant que les parents se rendent compte que l’enseignement à distance ne fonctionne pas vraiment (et, pour aller plus loin, que l’éducation en général ne fonctionne pas non plus vraiment) et que l’enseignement à domicile peut fonctionner beaucoup mieux.

Au-delà de la simple pression sur le bouton « supprimer » d’un grand nombre de fonctions non essentielles (ou, pour parler franchement, inutiles et contre-productives), le n° 2 a donné aux gens une chance de se réhumaniser. Les gens sont des animaux sociaux et il est essentiel que les adultes puissent se frotter à d’autres humains dans un bar et que les enfants puissent jouer ensemble sur un terrain de jeu. Il y a eu une mode passagère de personnes assises ensemble mais s’ignorant en regardant leur smartphone, mais une autre bonne et longue période à être assis seul dans une pièce en regardant un smartphone est généralement suffisante pour que la plupart des gens aspirent à de véritables contacts humains. Cette demande refoulée d’une véritable interaction humaine est utile pour faire comprendre ce que sont réellement les communautés numériques et les réseaux sociaux : une fausse sociabilité.

Auparavant, les gens affluaient dans les villes, pour voir et être vus, et étaient prêts à payer des loyers exorbitants pour vivre dans de minuscules placards, mais qu’y a-t-il à voir maintenant que les rues des villes sont pour la plupart vides, que la plupart des lieux sont fermés, et que les quelques personnes que vous pourriez voir lorsque vous vous aventurez dehors sont muselées par des masques faciaux, se tiennent à deux mètres les unes des autres et sont obligées de suivre des règles strictes sur le moment et l’endroit où elles peuvent ou ne peuvent pas être et sur ce qu’elles peuvent ou ne peuvent pas faire ? C’est ainsi que les nombreux charmes de la campagne commencent à attirer les gens loin des villes. En fait, partout où de nombreuses personnes possèdent un logement à la campagne, il y a eu un exode vers la campagne. De même, dans les pays disposant d’une infrastructure numérique développée, de débits de données à des prix raisonnables et d’un accès 3G ou meilleur partout, il s’est avéré que la plupart des citadins peuvent être tout aussi productifs à la campagne qu’en ville, mais à un coût bien moindre pour eux-mêmes et pour l’environnement.

Même si ce n’est pas le cas aujourd’hui, je prédis que dans quelques mois, nous nous souviendrons avec nostalgie de ce moment particulier où les gouvernements du monde entier ont inexplicablement fermé leurs frontières et leurs économies pour sauver leurs populations d’un virus pas particulièrement mortel. Mais ça ne sera possible que si les gens ont le luxe de prendre le temps de regarder en arrière, car beaucoup de choses vont se passer rapidement alors que la planète se reconfigure rapidement. Vous souvenez-vous des problèmes urgents auxquels nous étions confrontés le 1er janvier 2020 ? Ce qui semblait important à l’époque l’est-il toujours ? Aussi étrange que cela puisse paraître, cette période, où rien ne s’est encore vraiment passé, est à votre portée. C’est une pause qui rafraîchit. N’oubliez pas de remercier le n° 2 de vous avoir donné une si merveilleuse excuse pour éviter la réalité de l’effondrement pendant encore un petit moment.

Dmitry Orlov




C’en est assez du consensus !

[Source : Réseau Voltaire]

par Thierry Meyssan

En théorie, les politiques et les médecins qui ont suivi de longues études sont des scientifiques. Mais en pratique, rares sont ceux qui ont une démarche scientifique. Personne aujourd’hui ne souhaite endosser la responsabilité des mesures prétendument sanitaires qui ont été prises (confinement, distanciations sociales, port de masques et de gants). Tous se réfugient derrière des décisions collégiales, l’invocation de la Science et le consensus.

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De gauche à droite : le ministre de l’Intérieur, le Premier ministre et le ministre de la Santé annoncent des mesures anticonstitutionnelles. Ils cèdent la parole au président du Comité scientifique Covid-19 et du Comité consultatif national d’éthique pour recevoir sa bénédiction « scientifique ».

Collégialité de façade

L’épidémie de Covid-19 a pris de surprise les responsables politiques qui avaient perdu de vue leur fonction première : protéger leurs concitoyens.

Paniqués, ils s’en sont remis à quelques gourous. En l’occurrence au mathématicien Neil Ferguson de l’Imperial College [1] et au médecin Richard Hatchett de la CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations), ancien collaborateur du secrétaire US à la Défense Donald Rumsfeld [2]. Pour communiquer les décisions qu’ils avaient prises, ils ont fait appel à la fois à des scientifiques pour les justifier et à des personnalités morales pour les cautionner.

Ainsi, dans la France laïque, le président Emmanuel Macron s’est-t-il doté d’un Comité scientifique Covid-19, principalement composé de mathématiciens et de médecins, sous l’autorité du président du Comité consultatif national d’éthique.

Chacun a pu constater que, face à l’épidémie, les scientifiques en général n’étaient pas du tout d’accord entre eux. Par conséquent le choix des membres de ce Conseil permettait d’écarter à l’avance ceux que l’on ne voulait pas entendre et de ne donner la parole qu’à ceux que l’on voulait entendre. En outre, la nomination d’une personnalité morale pour chapeauter ce dispositif était conçue pour justifier des décisions privatives de liberté que l’on prétendait nécessaires, mais que l’on savait contraires à la Constitution.

En d’autres termes, ce Comité n’était qu’un paravent pour faire oublier la responsabilité du président de la République et de son gouvernement. D’ailleurs, il existe déjà une administration de Santé publique et un Haut-Conseil de Santé publique, tandis que ce nouveau Comité n’a aucune base légale.

Rapidement les débats sur les moyens de prévenir l’épidémie et les traitements à mettre en œuvre ont tourné au pugilat. Le président Macron a alors désigné une seconde instance, le Comité analyse recherche et expertise, pour y mettre bon ordre. Loin d’être un forum scientifique, il a défendu les positions de la CEPI contre l’expérience des médecins cliniciens.

Le rôle des responsables politiques est de servir leurs concitoyens, pas de jouir de voitures officielles puis d’appeler au secours lorsqu’ils ont peur. Celui des médecins est de soigner leurs patients, pas d’aller participer à des séminaires au bord des plages des Seychelles.

Le cas des mathématiciens est différent. Leur rôle est de quantifier des observations. Certains d’entre eux ont provoqué la panique pour s’emparer d’une partie du Pouvoir.

La politique et la médecine comme sciences

N’en déplaise aux politiques et aux médecins, la politique et la médecine sont deux Sciences. Cependant, au cours des dernières décennies, ces deux formes d’expertise ont succombé à l’attrait du gain et sont devenues les professions les plus corrompues en Occident —suivies de près par celle des journalistes—. Rares sont ceux qui remettent leurs certitudes en cause, pourtant la qualité de base des scientifiques. Désormais, ils font carrière.

Nous nous défendons très mal face à cette dégradation de nos sociétés. En premier lieu, nous nous donnons le droit de critiquer les responsables politiques, mais étrangement pas les médecins. Deuxièmement, nous poursuivons en Justice des médecins lorsqu’un de leurs patients meurt au lieu de les féliciter lorsqu’ils parviennent à le sauver, mais nous fermons les yeux sur leur corruption par l’industrie pharmaceutique. Ce n’est pourtant pas un secret, cette industrie a le plus gros budget de lobbying qui soit et dispose même d’un gigantesque réseau de lobbyistes jusqu’auprès de chaque médecin dans les pays développés, les « visiteurs médicaux ». Au bout de décennies de ce manège, les professions médicales ont perdu le sens de leur métier.

Certains hommes politiques protègent leur pays. D’autres pas.
Certains médecins soignent leurs patients. D’autres pas.

Les patients suspectés d’être atteints du Covid-19 et transférés à l’hôpital avaient 5 fois plus de risques de mourir s’ils étaient admis dans certains hôpitaux plutôt que dans d’autres. Pourtant les médecins qui les prenaient en charge avaient tous suivi les mêmes études et disposaient des mêmes matériels.

Nous devons exiger de connaître les résultats de chaque service hospitalier.

Le professeur Didier Raoult soigne avec succès des malades infectieux ce qui lui a valu de pouvoir construire son institut de pointe à Marseille. Le professeur Karine Lacombe travaille pour l’industriel Gilead Science ce qui lui a permis d’être nommée cheffe du service des maladies infectieuses de l’Hôpital Saint-Antoine à Paris. Gilead Science, c’est l’entreprise anciennement dirigée par Donald Rumsfeld —tenez, encore lui—, qui produit les médicaments les plus chers et souvent les moins efficaces au monde.

Comprenez bien, je ne dis pas que les soignants sont corrompus, mais qu’ils sont dirigés par des « mandarins » et une administration qui le sont largement. C’est tout le problème des hôpitaux français qui disposent d’un budget bien supérieur à celui de la plupart des autres pays développés, mais n’ont que des résultats médiocres. Ce n’est pas une question d’argent, mais de déterminer où il va.

La presse médicale n’est plus scientifique

La presse médicale n’est plus scientifique du tout. Je ne parle pas des biais idéologiques foireux dénoncés en 1996 par le physicien Alan Sokal [3], mais du fait que les trois quarts des articles aujourd’hui publiés ne sont pas vérifiables.

Presque unanimement, les grands médias ont participé à une campagne d’intoxication en faveur d’une étude parue dans le Lancet condamnant le protocole Raoult et ouvrant la voie au médicament de Gilead Science, le Remdesivir [4]. Peu importe qu’elle ne soit pas randomisée, qu’elle ne soit pas vérifiable, et que son principal auteur, le docteur Mandeep Mehra travaille à hôpital Brigham de Boston pour promouvoir le Remdesivir, bref qu’il s’agisse d’un travail indigne. Seule fausse note, The Guardian a creusé un peu et relevé que les données de bases de cette étude ont été manifestement falsifiées [5].

Lisez cette « étude », vous n’en croirez pas vos yeux : comment une telle supercherie a-t-elle pu être publiée par une « prestigieuse revue scientifique » (sic) comme The Lancet ? Mais n’avez-vous pas constaté des supercheries identiques dans les médias politiques « de référence » (sic) comme Le New York Times ou Le Monde ? The Lancet est publié par le plus grand éditeur médical au monde, le groupe Elsevier, qui fait du profit à la fois en vendant hors de prix des articles à l’unité et en créant de faux journaux scientifiques entièrement rédigés par l’industrie pharmaceutique pour vendre ses produits [6].

Récemment, je vous alertais sur l’opération de l’Otan visant à promouvoir avec les moteurs de recherche certaines sources d’information « fiables » (sic) au détriment des autres [7]. Or, en aucun cas, le nom d’un éditeur ou d’un média n’est un gage définitif de compétence et de sincérité. Chaque livre, chaque article, doit être jugé pour lui-même et par vous-mêmes au seul regard de votre esprit critique.

Le « consensus scientifique » contre la Science

Depuis plusieurs années, les scientifiques diplômés ne s’intéressent plus à la Science, mais au consensus de leur profession. C’était déjà le cas au XVIIème siécle, lorsque les astronomes de l’époque se liguèrent contre Galilée. Comme ils n’avaient pas de moyen de le faire taire, ils se tournèrent vers l’Église qui le condamna à la réclusion à perpétuité. Mais ce faisant, Rome ne faisait que s’aligner sur le « consensus scientifique ».

De la même manière, il y a seize ans, la Cour d’appel de Paris a rejeté en cascade mes plaintes contre de grands journaux qui m’avaient diffamé au seul motif que ce que j’écrivais ne pouvait être que faux, vu le « consensus journalistique » contre moi. Peu importaient les preuves que je produisais.

Ou encore, c’est au nom du « consensus scientifique » que nous croyons dur comme fer au « réchauffement climatique » promu par l’ancienne Première ministre britannique Margaret Thatcher [8]. Peu importent les nombreux débats scientifiques.

Or, la vérité n’est pas une opinion, mais un processus. Elle ne peut être mise aux voix, mais doit toujours être questionnée.

Thierry Meyssan


[1] « Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 avril 2020.

[2] « Le Covid-19 et l’Aube rouge », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 avril 2020.

[3] Impostures intellectuelles, Alan Sokal et Jean Bricmont, Odile Jacob éd. (1997).

[4] “Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of COVID-19 : a multinational registry analysis”, Mandeep R. Mehra, Sapan S. Desai, Frank Ruschitzka, Amit N. Patel, The Lancet Online, May 22, 2020.

[5] “Questions raised over hydroxychloroquine study which caused WHO to halt trials for Covid-19”, Melissa Davey, The Guardian, May 28, 2020.

[6] “Elsevier published 6 fake journals”, Bob Grant, The Scientist, May 7, 2009.

[7] « L’UE, l’Otan, NewsGuard et le Réseau Voltaire », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 mai 2020.

[8] « 1997-2010 : L’écologie financière », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 26 avril 2010.




Catastrophes naturelles et pollution mentale

[Source : www.spirit-science.fr (merci à l’auteur)]

[Voir aussi : Terre vivante ?]


La Terre se délivre des énergies mentales de lutte, division, concurrence et pouvoir

[Auteur :] Alain Boudet
Dr en Sciences Physiques

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Résumé: Inondations, ouragans, tremblements de terre, éruptions volcaniques, la Terre subit de terribles catastrophes. Sont-elles vraiment des accidents qui surviennent au hasard? Cette hypothèse ne fait que créer ou renforcer la peur en suggérant qu'aucune protection n'est efficace, aucun salut n'est possible. L'hypothèse alternative est que les bouleversements terrestres sont la conséquence logique de causes profondes qui ont été annoncées et explicitées depuis fort longtemps par les peuples de la terre tels que les amérindiens. La cause la plus importante est notre façon de penser en termes d'opposition, concurrence, lutte, conquête et divisions. Dans ce cas, nous pouvons atténuer ou supprimer les phénomènes terrestres et les souffrances humaines consécutives. Il suffit d'adopter un comportement de bienveillance et de compréhension vis-à-vis de la nature et des autres humains en prenant conscience que nous sommes unis. Chacun doit se dégager de ses propres comportements égoïstes, souvent issus de blessures d'enfance, en entreprenant une observation honnête de soi-même.

Contenu de l’article:


La Terre est secouée de violents cataclysmes

Les catastrophes naturelles surviennent de plus en plus fréquemment et sont de plus en plus destructrices. Nous avons été bouleversés par les images terribles que nous ont présentées les chaines de télévision et les journaux, dévoilant les nombreuses victimes et les dégâts matériels considérables: tsunami dans l’océan pacifique (26 décembre 2004), inondations à La Nouvelle Orléans (ouragan Katrina, aout 2005), tremblements de terre au Pakistan (8 octobre 2005) ou à l’Île de Java (2006), tempête en France du 26 décembre 1999, glissements de terrain aux Philippines (17 février 2006), au Mexique, au Vénézuela, etc…

En plus de ces cataclysmes violents qui font la une des journaux, il en est d’autres qui passent inaperçus dans le grand public parce qu’ils sont situés hors des zones d’habitation dense et font beaucoup moins de dégâts: tremblements de terre, inondations, tornades, éruptions volcaniques, etc. Chaque jour, la terre est parcourue de séismes petits ou gros, et balayée par les orages et les vents. Il suffit pour s’en rendre compte de consulter les organismes spécialisés, tels que les Instituts de surveillance ou de recherche (par exemple, pour les séismes, le service universitaire Incorporated Research Institutions for Seismology aux États-Unis ou le Centre Sismologique Euro-Méditerranéen- EMSC). On y constate que de gros séismes (magnitude > 6) se produisent plusieurs fois par semaine!  L’équilibre géologique et climatique de la Terre est fortement malmené.

Le climat se modifie, et il est reconnu que les saisons ne présentent plus leurs caractéristiques habituelles. On assiste à des records climatiques, trop chaud ou trop froid, abondance de pluie ou sécheresse, violence des vents et présence de tornades là où elles n’existaient pas.

Le nombre d’événements catastrophiques est en augmentation constante

Augmentation du nombre de catastrophes naturelles
Statistiques de la Compagnie Suisse d’assurances Swiss Re (Revue Sigma)

Certains prétendent que cette augmentation n’est qu’illusion, effet de l’information rapide et abondante que nous recevons à notre époque de communication technologique. C’est éviter de regarder en face les données accumulées par les études multiples accomplies par des instituts scientifiques et différents organismes.

Certains d’entre eux ont rassemblé une documentation minutieuse. Ainsi, des compagnies d’assurance qui en subissent les conséquences financières directes; des cabinets d’expertises d’évaluation de risques; des services universitaires et des institutions officielles; des mouvements d’aide aux victimes.

En voici quelques-uns, débusqués sur Internet:
Notre planète info
, où l’on peut aussi bien avoir des explications pédagogiques sur les risques naturels que des données statistiques.
CatNat
, un cabinet d’expertise, affiche l’actualité de ces catastrophes naturelles.

Contraindre la Nature, se résigner, ou l’écouter?

L’homme pensait être capable d’imposer sa volonté et ses désirs à la nature. Par sa technologie, il a crû qu’il pouvait considérer la nature comme un réservoir inerte de matières premières, implanter ses constructions et creuser ses mines selon ses caprices. Il ne s’est pas soucié des conséquences de ses choix sur la nature et l’humanité.

L’homme s’est conduit comme un mari violent qui impose à sa femme tous ses désirs, sans tenir compte qu’elle est un être sensible, qu’elle a besoin d’être écoutée et respectée. Et voici que sa femme, la Nature, lui renvoie sa sensibilité, ses lois, sa force.

Que nous éprouvions de la tristesse devant le spectacle de tant de souffrances, de l’insécurité en nous demandant ce que nous réserve l’avenir, ou indifférence, terreur, inquiétude, ces phénomènes soulèvent un questionnement incontournable: quelle est notre place dans la Nature?

Devant ces forces naturelles gigantesques qui nous dépassent, nous nous sentons petits et faibles. Notre destin est-il d’être perdus tels des fétus de paille dans la tempête, ou ballottés comme des bouchons dans l’océan déchainé? N’avons-nous pas d’autre solution que d’assister passivement à ces destructions? Et de nous résigner aux déconvenues et aux malheurs en croyant que nous n’y pouvons rien?Au-delà de la peur et de la résignation, y a-t-il une autre attitude possible?
OUI ! Mais pour l’envisager, il faut comprendre que les catastrophes n’arrivent pas comme une fatalité implacable. Elles sont liées à la façon dont nous envisageons notre rapport avec la Nature.
Cela nous donne la possibilité d’agir pour construire un monde de paix et d’harmonie avec la Nature. C’est ce que je vais montrer.

Le réchauffement global

Parallèlement à ces excès climatiques, on constate une fonte ultrarapide des calottes glaciaires, et un recul des glaciers. Cela entraine une élévation du niveau de la mer qui risque de submerger des côtes très peuplées dans différents pays.

Tempête en France, 26 décembre 1999, Auvergne
Merci à Michel Vérollet

Cela indique que la Terre subit un réchauffement global, entrainant des modifications dans les cycles écologiques des plantes et des animaux. Cela perturbe la circulation des grands courants marins comme le gulf stream. Or le gulf stream régule les températures des continents, réchauffant la côte européenne. Aussi, un scénario calculé par les scientifiques prévoit que les perturbations des courants dues au réchauffement global entraineront un refroidissement du continent européen.

Le réchauffement global est fréquemment mis sur le compte de l’augmentation de la teneur de l’atmosphère en gaz carbonique (CO2) et autres gaz à effet de serre, à cause des technologies humaines et du choix de sources d’énergie polluantes. Mais cette hypothèse est très controversée.

En effet, d’autres scientifiques ont montré qu’on assiste au même phénomène de réchauffement dans d’autres planètes du système solaire. Sur la planète Mars, le satellite Odyssey a révélé que la glace se retirait. Le Dr. William Feldman du Laboratoire national de Los Alamos (USA) dit qu’une explication possible est que Mars est en train de sortir d’une période glaciaire. Plusieurs rapports indiquent que le climat du système solaire entier évolue, probablement sous l’influence du soleil et aussi de rayonnements galactiques.

Voir entre autres:
le rapport de l’ONU Report shows UN admitting solar activity may play significant role in global warming;
Sun Blamed for Warming of Earth and Other Worlds;
The Solar System Climate Is Changing, Not Just Earth;
Interplanetary “Day After Tomorrow?”

Si cette hypothèse est vraie, la montée de la teneur en CO2 serait la conséquence du réchauffement, non sa cause. Cela ne signifie pas que nous pouvons rejeter n’importe quoi dans notre atmosphère. Il reste important que nous nous soucions des sources polluantes dues aux activités industrielles humaines et que nous révisions notre mode de vie irrespectueux de la nature. Car, faire du CO2 la seule cause de bouleversements climatiques, c’est détourner l’attention de toutes les pollutions chimiques déversées à doses horrifiantes dans l’atmosphère, dans les rivières, la mer, dans la Terre. C’est ignorer la déforestation massive, qui ignore, voire méprise, les conséquences sur l’humanité.

Or tous ces paramètres ont une influence sur l’équilibre écologique, climatique et électromagnétique de la Terre. Certains analystes soupçonnent que la théorie du réchauffement global arrange surtout ceux qui profitent de la taxe carbone. La taxe carbone n’arrête pas la pollution globale de la planète.

Les manipulations technologiques du climat

Parallèlement aux discours politiques et aux grands rassemblements sur l’urgence de réduire la production de gaz carbonique, le réchauffement global devient le prétexte pour recourir à un autre type de pollution introduit sous la forme de la géo-ingénierie, autrement dit la technologie qui permet de manipuler le climat et le fonctionnement de la Terre.

L’expérimentation et la recherche dans ce domaine ne sont pas nouvelles. Des études déjà anciennes ont été menées par l’agence américaine responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère (NOOA). Comme il se doit, les institutions militaires y ont trouvé un intérêt considérable, comme pour ce qui est de toute technique qui permet d’avoir un pouvoir sur l’ennemi, et les études se sont rapidement développées aux États-Unis comme en Union soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elles ont été utilisées par les États-Unis dans la guerre du Vietnam dans des tentatives d’ensemencement des nuages de façon à provoquer des intempéries au-dessus de la piste Ho Chi Minh, afin de rendre impraticables les voies de communication nord-vietnamiennes.

Alors que les gouvernements restent muets sur le sujet de l’utilisation de produits chimiques dans l’atmosphère, des rapports publics (par exemple une étude de l’Institut Carnegie) montrent qu’actuellement, il existe un programme consistant à voiler les rayons du soleil. Le procédé consiste à épandre des trainées nuageuses (appelées chemtrails en anglais) contenant des particules réfléchissantes d’aluminium et de baryum. Pour justifier ce procédé employé sans l’accord des populations, sans même les informer, les autorités scientifiques prennent pour prétexte qu’on n’a plus d’autre choix, au nom du sauvetage de la planète, du moins selon leur façon de considérer ce qu’est un sauvetage. Les experts du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat) affirment que nous sommes impuissants à enrayer le réchauffement climatique, même si nous changeons notre mode de vie. Aussi, selon eux, il est nécessaire d’employer une géo-ingénierie massive de la chimie de l’atmosphère. Tout ceci est conduit de façon très discrète, sans souci de l’impact que de tels produits chimiques peuvent avoir sur la santé des populations, des plantes et des animaux, et sur les équilibres écologiques.

En septembre 2014, Jacques Daidié est parti à la rencontre, en Italie, de Rosario Marciano, militant connu contre la géo-ingénierie et de sa famille. Le présent travail est né de cette rencontre. L’association Ciel voilé remercie Rosario Marciano pour son autorisation de sous-titrage du documentaire italien dont il est le producteur : »Chemtrails : la guerre secrète ». Nous remercions aussi chaleureusement tous ceux qui ont contribué à la traduction : Jacques, Dominique d’Avignon, Marie de Monteux, Sébastien de St Firmin en Valgaudemard et Danielle de Gap.
Documentaire de www.tankerenemy.com
Sous-titré en français par l’association : www.cielvoile.fr

Voir UN: ‘The World Won’t Cool Without Chemtrails’ (No Matter What) par Melissa Melton, 26-09-2013, traduction française geopolintel; Les chemtrails qu’est-ce que c’est?; Épandage de produits chimiques dans l’atmosphère: on vous trompe, on vous ment; Le projet de la CIA pour contrôler le climat, Le nouvel Observateur, 18-07-2013; Geoengineering Climate: Technical Evaluation and Discussion of Impacts)

ciel empli de chemtrails Le réseau d'antennes HAARP en Alaska Fonctionnement de HAARP
Ciel empli de trainées chimiques
Merci à Chemtrail France
Le réseau d’antennes HAARP en Alaska
Merci à Justin Ames, The Velvet Rocket
© 2007 Thomson Higher Education
Merci à Maxime Pour,  Études géostratégiques

Il est un autre procédé de la géo-ingénierie encore plus puissant et d’un niveau technique plus avancé que l’épandage de substances chimiques, c’est l’utilisation d’ondes électromagnétiques. Le programme HAARP, conduit par l’armée de l’air et de la marine des États-Unis et par l’Institut de géophysique de l’université d’Alaska, est l’un des éléments les plus ambitieux de cette quête de contrôle.

Comme l’indique le nom HAARP (High Frequency Active Auroral Research Project), il utilise des rayonnements de haute fréquence. Ceux-ci sont envoyés dans l’ionosphère par un champ d’antennes installées à Gakona en Alaska. Il existe d’autres ensembles d’antennes plus petits installés à Arecibo dans l’ile de Porto Rico, à Fairbanks en Alaska, à Tromso en Norvège, à Moscou, Nizhny Novgorod et Apatity en Russie, à Kharkov en Ukraine et à Dushanbe en Tadjikistan et probablement ailleurs, y compris sur l’Antarctique.

Les rayonnements émis modifient les conditions électriques de l’ionosphère sur une zone localisée qui devient un miroir ou une lentille sur laquelle d’autres ondes de télécommunication sont envoyées et rebondissent vers une cible choisie située pratiquement n’importe où sur la planète.

Cette technologie est présentée comme permettant d’améliorer la communication avec les sous-marins. Mais elle peut aussi être utilisée pour des applications militaires et comme arme. Elle a la capacité d’un radar de pénétration de sol à longue portée pour découvrir des installations souterraines. Elle peut à volonté perturber ou bloquer les communications électroniques d’un pays. Enfin, elle permet de manipuler le climat à un endroit choisi et de désorganiser les équilibres écologiques et les systèmes agricoles. C’est donc un système puissant et invisible.

En modifiant les conditions électriques de la haute atmosphère, les ingénieurs jouent aux apprentis sorciers car ils ne se soucient absolument pas des conséquences graves que cela peut avoir sur le climat mondial et sur l’écosystème. C’est pourquoi la Commission européenne des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense s’en est inquiétée (rapport A4-0005/99 en date du 14 janvier 1999). Mais sans doute a-t-elle eu affaire à des intérêts puissants?

Sources:
HAARP – Un système d’armement modifiant le climat, Maldoror, Agoravox, 28-01-2010;
HAARP, un programme américain de guerre climatique?, Maxime Pour, Études Géostratégiques, 04-01-2013;
Our climate, Dead or alive, R.A. Miller et I. Miller, 2003;
The Ultimate Weapon of Mass Destruction: “Owning the Weather” for Military Use, Prof Michel Chossudovsky;
HAARP Project, portail d’articles en anglais et en espagnol

I-TELE, 02-10-2008: HAARP, Arme Climatique

Les bouleversements terrestres ont un sens

Les bouleversements terrestres ont été annoncés depuis fort longtemps dans les traditions des peuples indigènes. Par d’anciennes prophéties transmises de génération en génération, les amérindiens avaient été prévenus de leur propre extermination par les hommes blancs et des troubles terrestres qui s’ensuivraient (voir articles sur les prophéties des Hopis et les prophéties ojibwés des 7 feux). Ces prophéties sont réaffirmées et renouvelées par des sages et visionnaires contemporains qui lancent des appels et des avertissements (voir l’appel d’Arvol Looking Horse dans ce site).

Dans son ouvrage L’envol du Phényx (1985), Mary Summer Rain raconte l’enseignement que lui a transmis une vieille guérisseuse amérindienne Chippewa aveugle nommée Sans-Yeux (No-Eyes), dans le Colorado (USA), dans les années 70-80. Elle expose ses visions de la planète dans le futur. « Mère-Terre souffrir beaucoup »:

  • Cataclysmes écologiques: Tremblements de Terre, éruptions volcaniques, réveil de volcans éteints. Inondations. Accroissement des dégâts dus aux ouragans, orages d’été avec grêle et éclairs violents, brusques coups de vent.
  • Catastrophes dues aux activités humaines: Accidents d’avions. Déraillements de trains. Apparition d’épidémies. Explosions catastrophiques de gaz. Accidents nucléaires.
  • Événements sociaux: Effondrement économique, agitation sociale, faillites, grèves, relocalisations, accroissement du chômage, fiscalité trop lourde, augmentation de la criminalité financière. Augmentation du terrorisme.
  • Phénomènes surnaturels: Accroissement du nombre d’observations d’OVNI.

Il est important de noter que les visions de No-Eyes ne sont pas limitées aux changements climatiques. Les éruptions volcaniques et les tremblements de terre y figurent en bonne place, ainsi que des troubles sociaux et techniques. On reste ébahi par la justesse de ces prévisions qui ont reçu et reçoivent actuellement une confirmation par les faits.

Que ces événements puissent avoir été « pré-vus » ou « pré-dits », voilà qui porte à réfléchir. Dans ce cas, on ne peut plus parler de leur caractère aléatoire. Selon les messages des peuples de la Terre, les bouleversements ne surviennent pas par accident, dont les humains en seraient de pauvres victimes. Ils ont un sens qui met en cause la responsabilité de l’homme.

D’où les interrogations auxquelles je vais tenter d’apporter des éléments de réponse:

  • Quelles sont les véritables causes des bouleversements terrestres?
  • Quelle est notre part de responsabilité?
  • Quelle attitude avoir pour influer sur ces événements dans un sens favorable?

Les catastrophes naturelles, un processus d’élimination des pollutions

L’essentiel des messages de No-Eyes, des Hopis ou des Ojibwés n’est pas de prédire un futur, il est d’avertir et de mettre en garde. Les messages veulent nous faire comprendre que ces manifestations terrestres constituent des signes émis par la Terre c’est-à-dire, comme l’indique l’étymologie du terme, qu’elles portent une signification. C’est un langage. No-Eyes nous invite à l’écouter, à en comprendre le sens et à suivre ses indications en changeant nos comportements.

Le mari est invité à écouter sa femme et à s’occuper de son bien-être. Nous sommes invités à faire de même avec la Nature.

Par ses bouleversements climatiques et géophysiques, la Terre nous signifie qu’elle ne peut plus endurer de telles souffrances et qu’elle a entamé un processus de purification. La Terre se délivre de ses pollutions.

La femme bafouée veut retrouver sa dignité et sa grandeur.

On peut comparer ce processus à celui de la maladie d’une personne humaine. La maladie n’est pas due à l’attaque aléatoire d’un virus. Un tel concept ne fait que nous considérer comme les pauvres victimes d’une nature cruelle qui frappe aveuglément, tout comme les catastrophes naturelles. En réalité, la maladie s’installe sur un terrain affaibli par des toxines et un mode de vie erroné (alimentation, rythme de vie, façon de penser et d’envisager sa place dans la société). La fièvre d’une personne, par exemple, a pour fonction d’éliminer ses toxines, de restructurer certains tissus et de rétablir l’intégrité corporelle (voir l’article Santé naturelle). De la même façon, la Terre fait sa fièvre pour éliminer ce qui l’empêche d’être pleinement saine. Elle s’ébroue pour se débarrasser des corps étrangers qui ont été enfoncés en elle comme des poignards, ou inoculés comme des poisons, sans aucun égard pour elle. Elle veut retrouver son intégrité. Bien entendu la Terre n’agit pas à la façon d’une volonté humaine, mais selon une loi organique et cosmique.

Pour No-Eyes et les sages des peuples indigènes, la Terre n’en peut plus de subir des violences (viols) et des profanations. Elle est saignée avec mépris afin d’extraire à outrance pétrole, minéraux, substances radioactives, et autres matières pour le profit de quelques grandes compagnies. Des toxines dangereuses sont déversées en permanence dans l’environnement, dans l’atmosphère, l’eau et le sol. Ces exactions s’accompagnent de maltraitance vis-à-vis des plantes, des animaux, et aussi des humains, y compris les ouvriers des usines polluantes et les populations locales.

Les réactions de la nature se produisent régulièrement, mais elles ont pris une intensité particulière à notre époque, parce que nous sommes allés aussi loin qu’il était possible dans notre pouvoir de destruction. Aller encore plus loin serait anéantir toute vie sur terre.

Est-il encore temps de réorienter notre destin? Oui, nous pouvons agir et influer sur lui, comme je le développe plus bas.

Mais pour les organismes des États qui refusent d’envisager un dialogue profond et respectueux avec la Terre, l’éventualité qu’il est trop tard pour sauver la Terre est sérieusement envisagée. Aussi, dans leurs programmes spatiaux, ils étudient des possibilités d’évacuation d’une partie de l’humanité (sélectionnée par eux!) sur la planète Mars. Comme celle-ci est actuellement impropre à la vie, des scientifiques sont engagés pour étudier comment la transformer pour créer des conditions identiques à la vie sur terre (ce qu’ils appellent la terraformation). Bien entendu, cela nécessitera des interventions gigantesques, tels que faire fondre les calottes glaciaires polaires (par des explosions nucléaires!!)pour créer une atmosphère. Quelle absurdité et quelle folie!!! Nous pouvons nous interroger sur la personnalité profonde de ceux qui mènent le monde.

Les changements rapides du magnétisme terrestre

Parmi les signes géologiques de changement, les scientifiques ont constaté que le magnétisme terrestre était en train de chuter. Les valeurs de ce champ ont été collectées par plusieurs satellites dès la fin des années 1960 (par exemple POGO), mais surtout après 1980 (par exemple Magsat, Oersted). Auparavant, il y a eu des relevés maritimes et des mesures d’observatoires sur terre à partir de 1835.

Si le taux actuel de décroissance persistait, les scientifiques disent le champ serait nul dans 2000 ans environ, mais d’autres disent 200 ans. En fait il est difficile de prévoir si cette tendance va continuer ou s’inverser. Mais comme elle peut aussi bien s’accentuer, cela suscite des interrogations profondes sur ses conséquences, surtout si on place ce phénomène dans le contexte des autres signes de changement, liés à des changements importants de conscience.

De plus d’autres données provenant de sources archéologiques montrent qu’on peut faire remonter la décroissance du champ magnétique à des temps plus anciens. C’est ce que nous révèlent les argiles utilisées dans les poteries. Elles contiennent des minéraux magnétiques sensibles au champ. Lors de leur refroidissement à la sortie du four, ces argiles conservent l’empreinte du champ et cette empreinte peut être mesurée (une science appelée archéomagnétisme). Les résultats montrent que le champ magnétique terrestre a décliné de 50% environ depuis 4000 ans.

décroissance du champ magnétique
Décroissance du champ magnétique terrestre
Source: Commission géologique du Canada
carte du magnétisme terrestre

Répartition de l’intensité et des directions
du champ magnétique terrestre en l’an 2000
selon G. Glatzmaier et P. Olson
© Extrait de Scientific American 2005

Les mesures satellitaires fournissent également la répartition cartographique des valeurs et de la direction du champ. Globalement, le champ est polarisé, c’est-à-dire qu’il pointe vers l’intérieur de la Terre au pôle nord et vers l’extérieur au pôle sud. Mais ce n’est là qu’une vision très simplifiée.

En effet, si on représente sur une carte les zones de champ de direction intérieure (nord) par une couleur (bleue), et par une autre (rouge) les champs de direction extérieure (sud), on s’aperçoit que des zones de polarisation nord sont incluses dans les zones de polarisation sud; mais encore, qu il y a eu une évolution très nette de ces inclusions entre 1980 et 2000. Les taches nord sont de plus en plus larges dans la zone sud. Cela donne l’impression que le pôle sud tend à devenir un pôle nord. De même le pôle nord a tendance à devenir un pôle sud; autrement dit il semble se produire une inversion des pôles.

Cette interprétation est renforcée par le fait que des inversions de pôles magnétiques se sont produites plusieurs fois par le passé. Il est possible de lire l’histoire du champ magnétique car elle est enregistrée dans les laves. Les laves contiennent du basalte qui est une roche faiblement magnétique. Elle sort liquide du volcan. Au moment du refroidissement, en-dessous d’une certaine température, les particules magnétiques s’orientent dans le sens du champ magnétique existant localement à ce moment. En se solidifiant, la lave garde la trace de l’orientation du champ. Le résultat des mesures sur des millions d’années est que le champ s’est inversé souvent, sans régularité visible, avec une moyenne d’environ 250’000 ans. La dernière inversion a eu lieu il y a 780’000 ans.

Certains pensent que ces changements rapides du magnétisme terrestre font partie des manifestations qui accompagnent la transition vers un monde débarrassé de ses pollutions. Cette transition est en marche et les signes annoncés par No-Eyes sont bien présents.

Sources: Probing the geodynamo, G. Glatzmaier et P. Olson, Scientific American, 2005, 50; Des recherches complémentaires ont été conduites par Gauthier Hulot et l’équipe de géomagnétisme de l’Institut de Physique du Globe de Paris

La purification précède l’arrivée d’un monde de PAIX

La Terre est en transition, oui, mais vers quoi? Puisque les bouleversements terrestres sont destinés à évacuer les pollutions, nous allons vers un monde débarrassé de TOUTES les pollutions. La Terre progresse dans cette direction, indépendamment de l’action et de l’attitude des humains, que ce soit avec eux ou malgré eux. La transition se fera avec ou sans l’humanité, ou avec une partie seulement, en fonction des choix de vie et de pensée de chacun.

No-Eyes dit que ce monde sera l’Âge de la Paix et il verra la renaissance de l’Arbre Sacré dans la grand cercle des Nations. Elle dit que cela s’accompagnera d’innovations dans les types de constructions, dans l’usage d’énergies non polluantes. Que ce sera un monde où toutes les formes de vie seront respectées, où régneront l’égalité sociale et l’harmonie avec la nature. L’humanité profitera des nouvelles conditions terrestres pour bâtir sa vie sur de nouvelles bases.

Beaucoup déjà inventent de nouvelles formes d’interactions, de solidarité, d’habitat, de soins de santé, d’économie, de pratiques alimentaires ou énergétiques, même sans avoir connaissance de ces prophéties, ou sans y accorder d’attention particulière (voir parmi bien d’autres les réseaux français et internationaux suivants: Terre et Humanisme, banque NEF, Finances solidaires, Villes en transition, Monnaies locales, Économie solidaire, Agriculture paysanne, Jardins partagés, etc.). Le monde solidaire est déjà dans l’air du temps. Quant au monde de paix, il est en germe, mais il demande un plongeon plus important dans le tréfonds de nos âmes.

La transition vers un monde de paix, annoncée par les amérindiens, est évoquée dans de nombreuses autres traditions sur la planète. L’islam est lui-aussi dépositaire de prophéties (Voir le livre de Jean Ezechiel, Les prophéties de l’Islam). La philosophie védique parle de différentes périodes par lesquelles est passée la Terre, et nous sommes à la fin de l’ère du Kali-Yuga, une ère plutôt sombre à laquelle succédera une ère de lumière.

L’avènement d’un monde de lumière est annoncé dans la Bible lorsqu’elle parle de l’Apocalypse. Ce mot Apocalypse a aujourd’hui  pris le sens de cataclysmes, survenant comme une punition et provoquant la fin du monde. Mais c’est déformer vers un sentiment peur le beau message original de ces révélations, qui nous parle en réalité de la fin d’un monde, le monde corrompu et violent qui est le nôtre. Le sens exact d’Apocalypse est Révélation. Ce qui est révélé est la réalité profonde et multidimensionnelle de qui nous sommes, de ce qu’est l’univers, comment nous sommes reliés à lui. Des éléments de réponse sont exposés dans d’autres articles de ce site:
Les corps subtils et les chakras;
Des diagrammes dans les champs;
Spiritualité et développement personnel;
Le sens de la vie;
L’origine de la Vie;
etc.

Sommes-nous le fleuron de l’évolution?

Le monde de paix ne pourra s’établir que si les actes de destruction et d’agression de l’Homme envers la Terre cessent. Or ces actes sont la manifestation extériorisée de notre façon de penser. Les faire cesser implique que nous devons changer notre conscience et notre rapport à la Terre. Actuellement, nous nous comportons globalement comme si la Terre ne mérite pas d’être prise en considération. Nous n’envisageons pas d’avoir un dialogue avec elle et d’établir une synergie. Nous pensons que nous pouvons agir pour notre intérêt personnel sans se soucier d’elle. 

Cette façon d’être s’infiltre de façon courante et anodine dans tous les supports de notre culture, les médias, l’enseignement que l’on délivre aux enfants. Voici à titre d’illustration ce qu’on relève dans un livre sur la danse (1986): « L’homme a adoré la nature tant qu’il s’est senti écrasé par sa puissance, et a cessé de le faire quand sa technologie s’est montrée capable de la dominer. Pour influencer l’univers, l’homme a d’abord dû en prendre possession. »

Les archéologues, ethnologues et historiens appuient cette vision en la justifiant par la théorie de l’évolution. Dans leurs écrits et productions médiatiques, ils sous-entendent systématiquement que nous en sommes le produit le plus élaboré, le résultat d’une progression qui a débuté à l’âge de pierre. Selon la théorie de la sélection darwinienne, ce sont les plus malins qui ont réussi à survivre et à se développer, grâce à leurs savoir-faire et à leurs inventions techniques. Nous sommes donc ceux qui ont la connaissance scientifique et la technologie les plus évoluées. Nous sommes ceux qui savent!

Selon cette conviction, les anciens qui vivaient à l’âge de pierre étaient des êtres rustres et ignorants qui avaient peur de la nature. De celle-ci, ils avaient une représentation imaginaire, magique et illusoire car ils n’en comprenaient pas la réalité scientifique. À l’opposé, nous, grâce à notre connaissance de la matière, des atomes, des cellules, de la génétique, nous savons ce qu’est cette réalité. Nous avons compris que la peur de la nature était sans fondement, puisqu’il n’y a pas de magie. Nous? Tout au moins nos scientifiques, à qui nous pouvons nous en remettre pour ce qui concerne la compréhension de l’univers et de l’homme et pour faire les choix de société qui en découlent.

Bâtiments écroulés à Muzaffarabad, capitale du Pakistan,
à la suite du séisme du 8/10/2005
Source: Earth Quake in Pakistan

Tout naturellement, les journalistes et cinéastes relayent ces idées conventionnelles et stéréotypées, parce qu’ils en sont imprégnés. La façon dont tous les membres d’une communauté (scientifique, religieuse, médiatique) adoptent la même façon de penser est ahurissante; ils suivent les mêmes paradigmes, sans les expliciter, même si ces paradigmes recèlent des contradictions internes importantes, parce que pour eux tout cela va de soi.

La conformation des esprits est un obstacle important pour envisager un monde de paix. La paix ne peut être établie que sur la base de l’écoute approfondie des autres sans jugement préalable, donc sans idée préconçue.

Se considérer comme le fleuron de la création est le contraire de l’écoute. Cela a conduit à imposer nos conceptions et notre mode de vie aux peuples indigènes qu’on a appelés peuples primitifs sans nous soucier de ce qu’ils pensaient et ressentaient. Les missionnaires avaient pour but de leur inculquer la « vraie » connaissance, avec notre morale, notre conception du bien et du mal. Dans l’ouvrage La leçon indienne, les secrets d’un homme médecine, l’amérindien Wallace Black Elk interviewé par Paco Rabanne, raconte comment les amérindiens ont été forcés d’abandonner leur culture, leurs rites, leurs connaissances jusqu’à en avoir honte, ou être emprisonnés s’ils les pratiquaient, alors qu’en réalité ils avaient une connaissance plus profonde et plus vaste de l’éducation, du développement personnel et de la santé.

D’ailleurs, les connaissances occidentales plus récentes sur le développement humain et la psychologie rejoignent ces sagesses anciennes. Certes, notre attitude envers les peuples dits primitifs a évolué et nous les considérons comme des personnes à part entière aussi intelligentes et talentueuses que les autres. Il n’en reste pas moins que sous couvert de programme d’aide humanitaire et avec les intentions les plus généreuses, on cherche souvent encore à leur transmettre tous les « bénéfices » de NOS conceptions.

À cause de notre esprit prétentieux et arrogant, nous sommes incapables d’imaginer que des êtres aient pu être plus intelligents que nous et disposer d’une technologie que nous ne connaissons pas encore. Si des énigmes se posent, telles que la construction et la fonction des Pyramides d’Égypte, les monuments mégalithiques de Stonehenge, ou la découverte du Disque de Nébra, alors les solutions sont envisagées seulement dans le cadre strict de la pensée du « nous sommes les plus évolués », en attribuant aux habitants les outils et les connaissances qu’on suppose être de l’âge de pierre. Heureusement, de plus en plus d’archéologues en viennent à des conclusions qui montrent que ces hommes d’autrefois étaient bien plus évolués qu’on ne le supposait. Les trouvailles d’objets archéologiques, la construction des sites sacrés et leur implantation en réseau organisé supposent qu’ils détenaient des connaissances cosmologiques, mathématiques et techniques poussées (voir Alignements de sites sacrés).

Il est remarquable que ce sont les peuples qui ont été appelés primitifs qui nous ré-apprennent à dialoguer avec la Nature et la Terre, et peu à peu dévoilent leurs savoirs subtils.

La plus grande pollution est l’agressivité entre les hommes

Lorsque les amérindiens disent que la Terre se délivre des pollutions accumulées, ils précisent que les pollutions chimiques sont un fléau majeur, mais qu’il en est un plus grand encore. C’est la pollution mentale: notre esprit de division, nos pensées conformistes et arrogantes, nos émotions négatives. Les émotions négatives apparaissent dans la façon agressive dont nous nous comportons les uns vis-à-vis des autres, avec conflits, luttes, ressentiments, agressions et vengeance.

Dans tous les domaines, à tous les niveaux, cet esprit agressif se manifeste, des luttes entre nations aux conflits familiaux. Il n’y a qu’une différence de degré entre les guerres des peuples et des ethnies, les conflits nationaux ou locaux pour posséder un territoire ou la gloire, les jalousies et ressentiments au sein d’une famille ou avec les collègues, et le désir impérieux d’anéantir les concurrents économiques, ou le parti politique adverse. Dans tous les cas, le ressort est le même.

Le moteur de ce comportement agressif est de déposséder l’autre pour posséder soi-même. La vie sociale contemporaine est fondée sur ce postulat: si l’autre gagne, moi je perds. Si je perds, je ne peux pas vivre. La seule façon de vivre (de survivre) est de mener en permanence une lutte fratricide. Si l’autre perd, je gagne. Pourquoi notre apprentissage n’est-il pas orienté sur la mise en commun de nos richesses, nos idées, notre créativité? Pourquoi faut-il que deux candidats à la fonction de maire, talentueux et complémentaires, emploient-ils leur temps, leur énergie et leur argent (celui de leurs supporteurs!) à se battre farouchement et médiatiquement l’un contre l’autre au lieu de s’associer, tout cela uniquement parce qu’ils sont inscrits dans un parti différent? Je trouve cette situation très symbolique de la folie des hommes.

L’anxiété fondamentale de perdre est dévastatrice. Elle repose sur la croyance sans fondement que nous sommes séparés les uns des autres, séparés de la nature. Nous croyons que détruire l’autre n’aura pas de conséquence négative pour soi. L’enseignement scolaire français contribue à implanter cette croyance, car il met en avant l’apprentissage de la compétition et de la lutte, la valorisation des meilleurs (voir dans ce site le dossier Éducation).

Or il existe un lien direct entre notre façon de penser et l’équilibre énergétique et la santé de la terre. Notre pensée agit comme une énergie électrique qui est accumulée dans des sortes de réservoirs. Ces réservoirs de charges énergétiques (égrégores) influencent l’état de la terre (voir en annexe 3 une hypothèse scientifique d’explication). A titre d’exemple, il a été démontré que des pensées/émotions cumulées de toute une communauté sont très puissantes et sont capables d’influencer les calculs d’ordinateurs dédiés à cette détection (voir le programme de conscience globale dans Ma vie, miroir de mes pensées). Aussi, si nos pensées dominantes sont constituées de sentiments négatifs et d’idées de guerre, et que ces énergies négatives se sont accumulées pendant des générations, ces égrégores sont devenus de véritables poisons, poisons pour l’humanité, poisons pour la terre.

Si nous comprenons ce lien, la parade est évidente: changer notre façon de penser et de vivre. Prendre conscience que nous sommes tous reliés et unis, tous les êtres humains, les autres êtres vivants et la terre. C’est ce que savent et affirment depuis toujours les traditions des peuples de la terre. Ils se sont toujours sentis en union avec la nature, ils savent l’écouter, la respecter, la comprendre.

En définitive et sans que nous le choisissions consciemment, les catastrophes nous obligent à adopter cette attitude de solidarité. De merveilleux élans de générosité sont nés spontanément du plus profond de nous pour venir en aide aux victimes. A ce moment-là, beaucoup ont oublié leurs intérêts particuliers, et sont passés au-delà des différences de culture, de races et de conventions. Nous nous sommes rendus compte que nous sommes l’équipage communautaire d’un même bateau, que notre destin est lié. Peut-être vaudrait-il mieux évoluer en pleine conscience, par un choix de vie, au lieu d’y être acculés par des destructions et des souffrances!

Le mari violent s’est d’abord prostré un moment en se rendant compte de son impuissance. Puis le couple a réalisé que leurs sorts étaient liés. Dorénavant, ils s’écoutent mutuellement et se respectent. Ils entament ensemble la danse de la vie.

Amener la paix dans la nature et l’humanité

Quelle attitude sage pouvons-nous adopter face aux cataclysmes et aux changements planétaires?

Si l’hypothèse du lien entre nos pensées et les cataclysmes est vraie, alors nous détenons la responsabilité de notre destin (voir un développement de cette idée en annexe 2). Si nous avons compris que les manifestations planétaires sont liées à notre façon d’être, alors, nous avons la solution pour éviter les catastrophes: penser et être autrement. L’ère de paix annoncée par les sages amérindiens se définit par le fait que les humains auront cessé de se quereller et de s’agresser.

La technologie respectueuse du vivant

Beaucoup de trouvailles ont été faites pour produire de l’énergie, pour nourrir l’humanité, en respectant la Terre et en favorisant le vivant. Malheureusement, la plupart sont restées secrètes ou ont été enterrées par des achats de brevets et des clauses de confidentialité.

Par exemple, les sources alternatives d’énergies propres qui nous sont présentées concernent les énergies solaires ou éoliennes. Il est rare que soit mentionnée l’énergie « libre », c’est-à-dire puisée dans l’environnement sans besoin de se brancher à un réseau national. Or depuis les découvertes de Tesla au début du 20e siècle, on connait l’existence et on sait exploiter des sources d’énergie et des moteurs basés sur le magnétisme et l’électricité terrestres (pour détails voir le site Quanthomme). Pourquoi de telles solutions bienfaisantes sont-elles détournées, confisquées? Pourquoi ne met-on pas à disposition de l’humanité ce qui est vital pour elle? Il est temps de diffuser ces vérités.

Solidarité et respect pour la vie et pour les autres

Changer sa conscience, c’est d’abord apprendre à écouter. D’abord écouter la nature.

Ressentons comment elle souffre, et inversement comment elle répond à notre bienveillance. Respectons le sol, l’eau, l’atmosphère, les animaux et les plantes. Communiquons avec la nature comme avec une amie. Elle est comme une mère et aussi comme un enfant qui a besoin de soins. Traditionnellement, les amérindiens et autres peuples de la Terre qui ont besoin de couper un arbre lui demandent la permission. S’ils veulent construire un bâtiment, ils demandent à la terre où ils peuvent le faire sans dommage pour elle et pour le plus grand bien de tous. Si elle ne veut pas, ils ne le construisent pas.

Les blancs se gaussent et jugent cela naïf. Ils s’imaginent qu’ils en savent plus par leur science. C’est seulement là leur croyance mue par leur orgueil et leur malaise. Leur science est coupée du cœur, coupée des forces de la nature. Leur orgueil n’est en fait que la manifestation de leur incompréhension. C’est ce type de pensée qui introduit des divisions entre humains. Si inversement nous faisons preuve d’humilité et que nous interrogeons les amérindiens ou d’autres gardiens de la Terre, ils nous apprennent à porter attention aux multiples signes par lesquels répond la Terre, par exemple des signes physiques dans la nature, dans notre corps, ou dans nos rêves. L’expérience leur a montré que si on ignore ces signes, la terre réagit.

Cultivons des pensées d’humilité et de respect. Agir avec des pensées de compréhension et de bienveillance dans notre quotidien, c’est contribuer au nettoyage de la terre et de la conscience collective de l’humanité.

Écoutons et respectons également les autres humains. Prenons conscience que nous sommes tous et toutes les cellules d’un même corps. Nous avons trop tendance à nous critiquer et à nous juger. Aidons à construire un monde sans guerre, sans lutte territoriale ou économique. Mettons en place la coopération, le partage, la générosité.

L’école de l’écoute de soi

Être dans la générosité, l’humilité et l’harmonie, il est facile de le concevoir et d’en faire des discours éloquents, mais souvent difficile à mettre en pratique. Cela semble seulement possible avec les gens que nous apprécions et qui partagent nos idées, mais beaucoup plus difficile avec ceux qui nous nuisent. Comment pouvons-nous nous détacher de nos comportements de critique, de nos idées de lutte pour la vie? Ce genre de croyance est profondément ancré en nous, et il n’est pas facile d’élargir notre vision. Notre comportement extérieur correspond à notre état intérieur. Le non-respect de la Terre et des autres correspond au non-respect de soi-même.

Le moyen d’élever notre conscience est de réfléchir aux causes profondes personnelles de notre comportement égoïste et agressif et d’examiner quels en sont les déclencheurs. On va mettre au jour des appréhensions et des craintes: peur de ne pas être considéré, d’être laissé pour compte, d’être indigne, de ne pas obtenir de reconnaissance, de manquer d’attention, de ne plus compter pour quelqu’un. Peur de manquer d’argent, d’espace. Donc peur de manquer, sous des formes diverses. Il y a aussi la peur d’être détruit, manipulé, violenté ou violé. Dans les conflits et les guerres, que ce soit entre nations ou entre personnes proches, l’agresseur cherche à conquérir ou soumettre l’autre par crainte que ses besoins profonds ne soient pas satisfaits. Les peurs et les luttes sont fondamentalement issues de la notion erronées de séparation et d’isolement.

Les peurs sont fondées sur des incompréhensions et des croyances qui ont été élaborées au cours de la vie, essentiellement dans l’enfance. Il est donc essentiel de d’en libérer. Est-ce possible? Oui, en premier lieu par une prise de conscience, autrement dit par l’observation de soi-même, au cours de laquelle on constate que ces peurs sont à l’œuvre. Cette observation sera honnête et sans concession, mais bienveillante. (voir L’enfant intérieur et le langage des émotions)

C’est un vrai travail sur soi qui peut se faire seul ou accompagné: faire connaissance avec soi, avec ses ressorts psychologiques profonds, son enfant intérieur; guérir ses blessures, reconnaitre sa propre valeur et sa richesse intérieure.

Nous découvrons que le monde que nous vivons au quotidien est le reflet de ce que nous sommes (voir Ma vie, miroir de mes pensées et émotions). Les autres personnes reflètent des parties de nous-mêmes. Être coupé de la nature, de l’abondance, de la beauté, de la sagesse, de l’amour, vient d’une coupure en soi et avec soi. Il est certaines parties de nous que nous rejetons et ne voulons pas voir. Il est bénéfique de prendre conscience de nos conflits intérieurs, de notre cloisonnement intérieur et faire la paix à l’intérieur de soi.

Faire la paix dans le monde, faire la paix avec la nature, c’est d’abord faire la paix en soi. S’unifier aux autres et à la terre, c’est d’abord s’unifier à soi-même.

Ne cédez pas à la peur, restez centrés

Le spectacle des cataclysmes peut soulever en nous la peur d’en être victimes et un sentiment d’injustice et de révolte contre tant de souffrances et de détresse. Il est conseillé de ne pas se laisser emporter par ces émotions, de les observer et de rester centré. On peut agir pour les victimes avec sérénité et bienveillance.

C’est apprendre à être dans ce qu’on appelle le détachement ou le lâcher-prise. Être détaché, ce n’est pas être indifférent ou insensible. Ce n’est pas non plus se débarrasser de ses biens et de ce qui fait la douceur de notre vie. C’est seulement accepter que la vie ne se déroule pas selon notre volonté et qu’elle a sa logique propre. Dans son développement ultime, le lâcher-prise, c’est accepter de se séparer de ce qui fait notre confort, notre identité et notre sécurité (biens, parents, pays, etc), si la situation l’exige. Cela revient à agir pleinement dans le moment présent, certes avec des intentions et des envies pour le futur, mais en étant prêt à les abandonner au besoin. J’agis dans la justesse pour aujourd’hui. Je vis dans le moment présent en faisant ma part de ce jour.

Il s’ensuit que je ne considère pas les prophéties comme une vérité absolue, mais seulement comme un moyen de réflexion et de mise en garde. Elles représentent une idée du futur, mais l’essentiel est ma propre perception du présent (voir ci-dessous, annexe 1). Que savons-nous du futur? Même les prophéties ne peuvent pas le préciser, car nous sommes les artisans de notre futur. Nous l’inventons et nous l’écrivons de jour en jour.

Sommes-nous prêts à transformer nos propres sentiments de manque, de dépendance et nos ressentiments? Sommes-nous prêts à inventer notre monde le plus merveilleux possible, fait de beauté, d’harmonie, de solidarité, d’abondance, de compréhension, de grandeur, de créativité, d’humilité? Sommes-nous prêts à lâcher prise et à recueillir le bien-être et la joie?

La femme qui se sent aimée et respectée s’abandonne et s’ouvre totalement à son compagnon. Du plus profond d’elle-même, elle laisse exhaler des parfums insoupçonnés. Que nous offrira la Terre quand nous saurons l’aimer?


Une preuve irréfutable du réchauffement climatique
Merci à Histoire du costume




ANNEXE 1: Quelle confiance accorder aux prophéties?

Il est de bon ton de rigoler des prophéties. Ce ne serait que superstitions issues de cerveaux primitifs qui ont besoin de se rassurer en s’inventant des histoires. Et de citer le nombre de fois où des événements annoncés par des prophéties n’ont pas été réalisés. N’est-ce pas juger un peu vite? À propos, quelle est la pensée qui se trouve derrière ce jugement? À nouveau l’idée de supériorité et de division entre personnes. Mais également une certaine représentation tout à fait erronée de ce que serait une prophétie: un programme solidement établi et immuable qui se déroulerait de façon précise. Autrement dit on juge ceux qui prophétisent en leur attribuant nos propres modèles de pensée. C’est éviter de les interroger pour examiner comment ça fonctionne et les comprendre. Je vous invite à le faire. Alors vous découvrirez peut-être ceci:

Un médium reçoit des informations sous des formes très variées (images, sons, idées, sensations physiques, etc.), données qui sont liées au moment où il les perçoit. Ce sont des informations du présent. Le futur en est le déploiement si rien ne change dans le comportement et dans la façon d’être des personnes. Car il est sans cesse répété ceci: vous avez le libre arbitre, vous avez le choix de ce que vous êtes, vous êtes libres, vous êtes maitres de votre destin.

La description des événements du futur est comparable à la description du projet de construction d’un architecte. Il a un plan de réalisation, il sait ce qu’il veut construire. Il a imaginé un calendrier d’après les données qu’il détient (nombre d’ouvriers, machines employées, etc.). Or le calendrier, comme le projet lui-même, vont peut-être subir des modifications. Si les ouvriers font grève, s’ils travaillent plus vite que prévu, si de nouveaux renforts se présentent, si le terrain révèle des difficultés inattendues. Mais aussi, si la réalisation de la construction fait naitre des idées encore plus formidables. On avait prévu telle pièce, or sur le terrain, il se révèle qu’avec la lumière et l’espace, il serait mieux d’en ajouter une autre, etc. Il se peut que des solutions nouvelles émergent, donnant une vision renouvelée du projet pour le rendre encore plus magnifique, avec des buts qui n’étaient pas envisagés au départ. Voilà pourquoi les visions prophétiques peuvent changer.

Toutefois, certains rendez-vous sont prévus et incontournables. Il est nécessaire qu’ils aient lieu pour faire le point, à la manière des réunions de chantier. Encore y a-t-il toujours une possibilité de modifier la date. Ainsi, le calendrier Maya laisse supposer que l’essentiel des purifications ont eu lieu avant 2013. Il semble que c’est de leur enclenchement qui a eu lieu dans cette période, et qu’elles se poursuivent rapidement, afin de laisser place à une nouvelle ère où tout sera à construire.

ANNEXE 2: Choisir entre destruction planétaire ou éveil spirituel

Nous avons le choix: rester dans la violence et la prostration ou être dans l’écoute de soi et des autres. C’est ce que disait l’instructeur de M.L. Young dans les entretiens qu’elle rapporte dans son livre A journey to the stars.

Le monde en tant que communauté peut demeurer un corps peu intégré et non viable ou il peut devenir une communauté unifiée et promise au succès. La communauté mondiale a le choix. Elle a le pouvoir de manifester une dévastation planétaire gigantesque, détruisant la plus grande partie de la vie terrestre dans la foulée. La communauté mondiale détient également le pouvoir de manifester une réalité différente de façon créative, une réalité d’éveil spirituel, chacun selon sa vision propre. Donc, lequel choisira-t-elle?

[…] Tandis que les semences du nouvel éveil ou mutation de conscience éclosent et commencent à pousser partout dans le monde, la soif prédominante de l’homme est néanmoins toujours orientée vers une conduite guerrière agressive. Cette prédisposition vers l’agressivité épuise et détériore le corps de la Terre aussi sûrement que si des sangsues suçaient son sang. La planète, sur les plans physique et éthérique, ne peut pas supporter cette saignée constante sans décliner dans une dépression de plus en plus profonde.

La réaction pour surmonter cette dépression et se débarrasser de cette douleur terrible, peut provoquer des changements physiques gigantesques impliquant tous les aspects de la Terre physique. […] C’est à la Terre de choisir. L’avènement d’un monde spirituellement accordé peut se produire avec ou sans ces changements physiques qui se forment en réponse à l’indifférence et la négativité humaines.

Si l’homme veut bien renverser la vapeur et s’éloigner de la destruction physique de la planète, alors la communauté mondiale dont je parle aura de lourdes responsabilités. Elle doit comprendre son pouvoir en tant que groupe. Elle doit apprendre à être un corps qui gouverne de façon avisée. Elle doit apprendre à diriger l’orchestre de façon égale pour le bénéfice de tous. Elle doit apprendre en fait à utiliser sa puissance personnelle à sa façon. Elle doit trouver et utiliser sa puissance de groupe et sa connexion de groupe à l’univers. […] Tous les systèmes de puissance communautaire se fondront en un corps fonctionnel et opérationnel d’énergie totale. Plus tôt l’individu deviendra conscient de sa responsabilité envers lui-même et envers la communauté, plus tôt les guerres et les pensées agressives vont cesser.

A journey to the stars
Meredith Lady Young

ANNEXE 3: L’ionosphère, lien entre nos pensées et les bouleversements terrestres. Une tentative d’explication scientifique

Concevoir un lien entre nos pensées et les mouvements de la nature est plutôt révolutionnaire. Pourtant, un mécanisme physique assez simple a été proposé pour l’expliquer. Si nous nous rappelons qu’à notre échelle, la matière se manifeste par ses forces électriques (forces chimiques, forces de frottement, forces de contact, etc. sont des expressions des forces électriques), on peut facilement concevoir que les communications entre les différentes formes de la matière transitent par l’électricité. Nos cellules sont de petits oscillateurs électriques qui émettent des ondes électromagnétiques. Ceci est particulièrement important dans le cas des cellules du cerveau. Les ondes cérébrales sont bien connues et à l’origine du développement des examens par électroencéphalogramme (EEG), mot qui signifie: tracé (-gramme) de l’onde électrique (électro-) du cerveau (encéphalo-) (voir aussi l’article sur l’ADN électrique).

L’instructeur de M.L. Young explique comment les ondes agissent sur l’ionosphère:

La négativité, sous la forme des schémas de pensée individuelle amplifiés des milliards de fois, est capable de créer un déséquilibre physique dans la structure moléculaire de l’ionosphère, causant un abaissement de sa densité de masse. Une ionosphère affaiblie permet à une pression de l’espace extérieur de s’exercer plus fortement sur la surface de la Terre, augmentant considérablement les tiraillements gravitationnels déjà éprouvés par la Terre. Cet ajout de tension par l’atmosphère peut créer une pression de plus en plus forte vers le centre de la Terre. En définitive, cette pression vers le cœur de la Terre devient suffisamment forte pour déformer la croûte extérieure de la planète, provoquant un effondrement vers l’intérieur.

Si l’on accepte le fait que les schémas de pensée sont la base réelle de la communication et que les pensées ont la même puissance que les mots, alors c’est ce qui est projeté sous forme d’onde de pensée aussi bien que de mots, dans les esprits et les cœurs de la population mondiale, qui est le facteur déterminant de la croissance ou de la décroissance de la densité de l’ionosphère. Ceci se produit parce que les ondes de pensée colorent leur contrepartie moléculaire dans l’ionosphère par un transfert d’énergie. Ces transferts énergétiques chargent l’ionosphère positivement ou négativement. Parce que cette couche de l’atmosphère terrestre est tellement sensible au renvoi énergétique de la planète, elle est un indicateur très précis de la prédisposition submergeante du mental sur la Terre. L’ionosphère existe en tant qu’aura de la Terre…

L’ionosphère est la couche de l’atmosphère qui existe au-dessus de la stratosphère, commençant environ à 100 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre et s’étendant sur plusieurs centaines de kilomètres dans l’espace. Elle forme une barrière protectrice autour de la Terre, préservant l’équilibre et l’intensité avec laquelle la matière est attirée vers la surface terrestre, et protégeant la Terre en filtrant les excès de chaleur, les radiations et les nombreuses toxines. La Terre fonctionne tranquillement aussi longtemps que prévalent ces conditions atmosphériques nourrissantes. La destruction de ce bouclier protecteur par les explosions nucléaires ou autres moyens mécaniques semblables, ou par la négativité qui s’accumule de façon implacable et accablante, peut provoquer la fin de l’ionosphère et ainsi de la Planète Terre sous la forme que connaissez.

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Meredith Lady Young


En savoir plus

Articles dans ce site [www.spirit-science.fr]

  • La nouvelle grille cristalline et l’évolution des consciences. Sur tous les continents, la Terre porte des édifices sacrés qui sont disposés sur les mailles d’une vaste grille de flux énergétiques. Sur certains édifices, on a relevé des indices qui indiquent qu’ils ont été bâtis par une civilisation techniquement et spirituellement très avancée. Les sites sacrés avaient des fonctions de régulation énergétique des flux et d’élévation de la conscience. Après un long sommeil, la grille est actuellement réactivée progressivement jusqu’à sa pleine puissance en 2012. Ce processus entraine des bouleversements terrestres et des modifications dans nos consciences. Nos corps sont progressivement reconnectés à la grille et sont également touchés. Tout cela a un sens précis: nous sommes invités à devenir pleinement responsables de notre vie et à créer un nouveau monde en harmonie avec la Terre.
  • Les  codes géométriques et sonores de l’Être humain. Une vision nouvelle de l’évolution. Les corps énergétiques de l’être humain sont régis par des champs d’information qui englobent l’organisme. Ces champs transmettent des schémas directeurs inscrits dans des plans supérieurs de réalité, qui se manifestent sous forme géométrique ou sonore. Mais ceux-ci ont été faussés par le passé. L’humanité est dans le processus délicat où elle retrouve ses codes d’origine. Cela ne va pas sans heurts et sans épreuves, qui sont autant d’incitations à retrouver de nouvelles formes de responsabilité et de sagesse.
  • Les résonances de Schumann, des ondes électromagnétiques qui circulent autour de la Terre et influencent notre santé. L’atmosphère terrestre est animée par des ondes électromagnétiques de très basses fréquences, dont certaines sont amplifiées par résonance (résonances de Schumann, environ 8, 14, 20, 26, 33, 39 et 45 Hz).
    La puissance des résonances de Schumann épouse les variations de la production d’éclairs et de l’activité solaire. Leur fréquence fluctue très légèrement autour d’une valeur moyenne constante.
    Les résonances de Schumann s’insèrent dans le même domaine de fréquences que les ondes cérébrales. Aussi toute variation notoire de leurs caractéristiques, due soit à des phénomènes naturels soit à des technologies humaines comme le système HAARP, a une incidence sur le cerveau et sur la santé humaine.
  • La Terre, planète en perdition – réveiller les consciences, Pierre Rabhi. La planète et l’humanité sont dans un état dramatique. Dans quelques années, il sera trop tard pour les sauver si nous ne changeons pas nos consciences dès aujourd’hui. Rien n’est fait pour redresser la barre malgré les nombreux avertissements qui ont été lancés et les multiples alertes. Heureusement les « graines de possibles » se multiplient.
  • La prophétie des sept feux. Un message de paix et d’unité selon la tradition des amérindiens algonquins et ojibwés. La prophétie algonquine des sept feux décrit l’évolution de l’humanité depuis des siècles jusqu’à nos jours. Nous sommes dans la période du septième feu, une période cruciale de choix de vie. La prophétie incite à choisir un monde de paix et d’union entre les races et les peuples. Ce message est délivré activement par plusieurs Grands Chefs Algonquins, dont le Grand-Père William Commanda et Dominique Rankin. Il est en accord avec une autre prophétie des Lakotas, celle de la femme Bison Blanc. 
  • Prophéties Hopi: Créons un monde nouveau. L’appel au changement de vie par les chefs spirituels Hopi Dan Katchongva et Dan Evehema
  • Prophétie Lakota: La légende de la femme Bison Blanc. L’annonce de temps nouveaux. Un récit d’Archie Lame Deer
  • Sauvetage de la planète: l’appel d’un chef amérindien, Arvol Looking Horse. Les Anciennes Prophéties amérindiennes annoncent que les destructions de notre Mère la Terre causeront un désastre mondial. Nous en sommes arrivés au point de l’extrême urgence. Nous restons libres de choisir l’une des deux voies qui se présentent devant nous: la voie spirituelle ou la voie matérialiste. Arvol Looking Horse appelle les peuples de tous les continents à se réunir et prier et chacun d’entre nous à vivre en respectant et honorant la terre.
  • Ma vie est le miroir de mes pensées et de mes sentiments. Le pouvoir de l’intention consciente et des pensées inconscientes. Les circonstances de notre vie ne se produisent pas par hasard. Elles sont la projection manifestée de nos pensées, le plus souvent à notre insu. Des observations scientifiques multiples confirment l’influence de la pensée sur la matière au niveau atomique. Toutefois, la manifestation de nos pensées dans la matière est commandée par l’impact émotionnel que ces pensées exercent sur nous. Les émotions agissent comme de puissants aimants. En étudiant attentivement et en comprenant ce processus, nous pouvons examiner nos conditions de vie douloureuses pour mettre à jour les pensées et les sentiments négatifs inconscients qui les sous-tendent. Nous pouvons alors les transformer et créer une vie qui soit à l’image de nos aspirations les plus élevées. Enfin, munis de cet outil de transformation, élargissant notre vision, nous pouvons participer à l’établissement de la paix et de l’harmonie sur la Terre. Il est urgent de le faire.
  • Agriculture biologique; interview de Paul Pascotto, Ingénieur Agricole, auteur des ouvrages « Cours de jardinage biologique » et « Production biologique du fruit ». Qu’est-ce que l’agriculture biologique, quels sont ses buts et ses méthodes, en quoi diffère-t-elle de l’agriculture chimique. Des réponses synthétiques.
  • Recommandations à l’humanité, Omnec Onnec. Nous sommes une âme, issue de la Source d’Energie, qui est venue faire l’expérience de la densité terrienne. Les expériences que nous vivons dans de multiples vies ont pour but de nous conduire à la plénitude de l’âme. Toutefois, l’âme est dotée du libre arbitre. Il est urgent que chacun choisisse la voie positive de l’énergie d’amour afin d’enrayer les luttes, conflits, violences et destructions.

Articles sur internet

  • Réseau Hopi Network
  • Prophéties des Sioux (Lakotas – Nakotas – Dakotas): la naissance d’un bison blanc annonce les changements
  • Notre-planete.info a été lancé en octobre 2001 du constat qu’il n’existait pas véritablement de sites généralistes sur les grandes problématiques environnementales et leurs conséquences. Et parce que l’Homme est l’enfant insolent de la Nature et qu’il faut sans cesse rappeler à l’ordre! A ce titre, notre-planete.info se définit comme un portail d’informations et de communication qui fournit au grand public des notions vulgarisées et actualisées en environnement et géographie.
  • Charte Internationale Espace et catastrophes majeures. La Charte internationale vise à offrir un système unifié d’acquisition et de livraison des données satellites dans les cas de catastrophes d’origine naturelle ou humaine par l’entremise d’utilisateurs autorisés.
  • L’état de la planète. Le point sur l’état de la planète, avec l’inventaire des dégâts causés par l’homme à l’environnement.
  • Magnétisme terrestre: Archéomagnétisme; Inversion du champ magnétique terrestre sur Wikipedia; L’inversion du champ géomagnétique, dans le site Luxorion,  Fatal attraction: Earth’s magnetic field is showing strong signs that the poles are due to switch over. It could be the end of the world as we know it, Paul Simons, The Guardian, 4 juillet 2002; Reversals: Magnetic Flip, British geological survey
  • Les Évolutions de la Terre et les Déluges
  • Cosmic Changes, Mind-boggling Phenomena rapporté par des chercheurs russes. Drunvalo. Revue Spirit of Ma’at, Vol.2 Mars 2002, Free Energy & Alternative Energy, Part II
  • Terre et Humanisme. Quelle planète laisserons-nous à nos enfants? Quels enfants laisserons-nous à la planète? Réunissant, entre autres, les différentes structures déjà existantes autour de Pierre Rabhi, Terre et Humanisme tend à devenir une plate-forme d’échanges et d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à un nouveau projet de société replaçant l’humain et la nature au centre de nos préoccupations.
    Association Terre et Humanisme
    Mas de Beaulieu, BP 19 – 07230 Lablachère, tél. 04.75.36.64.01
  • Conseil international des treize grands-mères indigènes
    13 grands-mères
    Nous, le conseil international des treize grands-mères indigènes, nous représentons une alliance globale de prière, d’éducation et de guérison pour notre Terre Mère, tous ses habitants, tous ses enfants, pour les 7 générations à venir. Nous sommes profondément concernées par la destruction sans précédent de notre Terre Mère, et par la destruction des modes de vie indigènes. Nous sommes persuadées que les enseignements de nos ancêtres éclaireront notre chemin à travers le futur incertain. Nous avons comme objectif de prolonger notre vision par la réalisation de projets de protection de nos diverses cultures: terres, médecines, langages et cérémonies de prière, et par des projets d’éducation et de nourrissement de nos enfants. Voir les sites:
    The international council of thirteen indigenous grandmothers
    For the next 7 generations, the grandmothers speak

Ouvrages sur papier

  • Après nous le déluge? Jean-Marie Pelt et Gilles-Éric Séralini, Ed. Flammarion/Fayard, 2006. « L’urgence nous dicte aujourd’hui de vous livrer notre expérience de biologistes pour que vous puissiez juger de la situation: votre situation d’êtres humains bientôt incapables de léguer à leur descendance une planète en bonne santé. Peut-être même incapables de léguer la vie telle que nous la connaissons. »
  • Mal de Terre, Hubert Reeves, Ed. Seuil, 2005. « Notre planète va mal: réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, pollutions des sols et de l’eau provoquées par les industries civiles et guerrières, disparité des richesses, malnutrition des hommes, taux d’extinction effarant des espèces vivantes, etc. La situation est-elle vraiment dramatique? Que penser des thèses qui contestent ce pessimisme? A partir des données scientifiques les plus crédibles -et de leurs incertitudes, Hubert Reeves dresse un bilan précis des menaces qui pèsent sur la planète. Son diagnostic est alarmant: si la vie sur Terre est robuste, c’est l’avenir de l’espèce humaine qui est en cause. Le sort de l’aventure humaine, entamée il y a des millions d’années, va-t-il se jouer en l’espace de quelques décennies? Notre avenir est entre nos mains. Il faut réagir, et vite, avant qu’il ne soit trop tard. »
  • Le chant de l’Esprit, la sagesse visionnaire de No-Eyes. Mary Summer Rain, Editions SUM
  • L’envol du Phénix, No-Eyes parle des changements à venir. Mary Summer Rain, Editions SUM, 1994
  • A journey to the stars. Meredith Lady Young, Stillpoint publishing, 1984
  • Sun Bear: The path of power. Sun Bear, Wabun et Barry Weinstock, Bear Tribe Publishing, USA, 1983
  • La leçon indienne, les secrets d’un homme médecine. Entretiens avec Wallace Black Elk. Paco Rabanne, Ed. Michel Lafon, 1996. « Wallace Black Elk nous réapprend les vrais chemins du bien-être, physique et moral… Laissez-vous porter par la proximité de la nature, l’humble conscience de l’univers, le respect obligé de l’Autre et l’écoute des Esprits, à moins que ce ne soit vous-même ».

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Cet article est l’aboutissement d’études, d’investigations, de compréhensions, de synthèse, de réflexions, de clarifications et de reformulation en langage simple, qui ont demandé une somme importante de travail.
Si vous deviez en tirer parti devant un public de lecteurs ou de spectateurs ou pour quoi que ce soit, merci de le citer.




Les nouvelles révélations du Pentagone sur les OVNIs : 75 ans d’opérations psychologiques de type MK Ultra

[Source : Astro Univers]

[Auteur : Matthew Ehret]

Dans mes derniers articles, je me suis retrouvé à écrire sur le thème du nouveau système émergent et de la bataille entre deux paradigmes (multipolaire vs unipolaire).

Dans le cadre de ce thème, l’importante question des opérations psychologiques, des fausses solutions et de la guerre épistémologique qui fait partie de la vie quotidienne de chacun (qu’il le sache ou non) s’est également posée. Les événements et annonces récents m’ont amené à aborder un autre aspect de la guerre psychologique à l’ère moderne.


Les OVNIs et vous

Que feriez-vous si les gouvernements américain et britannique révélaient tous deux que leurs programmes secrets sur les OVNIs déclassifieraient les documents provenant des archives nationales respectives de chaque pays ?

Et si vous découvriez que des politiciens de premier plan, comme l’ancien président de la majorité à la Chambre des représentants Harry Reid, ont alloué 22 millions de dollars des contribuables à la recherche sur les OVNIs et que l’ancien conseiller en chef d’Obama (et pédophile endémique) John Podesta a ouvertement demandé la divulgation des OVNIs à plusieurs reprises depuis 2002 ou qu’Hillary Clinton elle-même a demandé la divulgation des OVNIs lors de sa campagne présidentielle de 2015 ?

Croiriez-vous ces affirmations ou resteriez-vous sceptique ? Comment décideriez-vous quoi faire ?

Avec la déclaration publique du Pentagone du 23 juillet, selon laquelle les « véhicules qui ne sont pas de ce monde et qui n’ont pas été fabriqués sur cette Terre » ont été tenus secrets pendant des décennies, cette question est devenue extrêmement importante.

De grands leaders d’opinion comme Joe Rogan, Tucker Carlson, et même Russia Today ont promu la cause de la divulgation des extraterrestres ces dernières années et avec la dernière annonce du Pentagone, la fascination pour les petits hommes verts s’est répandue comme une traînée de poudre.

Qui joue à ce jeu ?

Au cours des dernières décennies, la recherche sur les OVNIs financée par le gouvernement a été en grande partie menée par des sous-traitants privés comme Bigelow Aerospace, fondé par le spéculateur immobilier milliardaire Robert Bigelow, qui a consacré une grande partie de sa fortune à la création d’organisations comme le National Institute for Discovery Science, qui ont toujours travaillé à titre privé avec les gouvernements et les universités. L’un des outils les plus importants de Bigelow a été le sénateur Harry Reid qui a non seulement reçu de généreux fonds de campagne du milliardaire entre 1998 et 2009, mais a également alloué des dizaines de millions de dollars de fonds de défense nationale à sa société à partir de 2007.

En 2014, la force créative qui a mené la « cause de la divulgationdes OVNIs » a pris la forme d’une étrange organisation appelée To the Stars Academy of Arts and Science, dirigée par des agents de renseignement de haut niveau et utilisant un bout de carton découpé Tom Delonge (ancien chanteur du groupe punk Blink 182). To the Stars a versé des millions de dollars dans des projets culturels/éducatifs et de lobbying menés par des livres, des films et des documentaires pour « élever la conscience mondiale » en vue d’une nouvelle ère de divulgation des OVNIs.

Comme le dit Delonge dans sa vidéo publicitaire :

« Grâce à une série de réunions, j’ai rapidement été mis en contact avec un grand groupe de responsables du gouvernement américain. De la CIA, au Département de la Défense, à Lockheed Martin Skunkworks. C’étaient les gars impliqués dans les programmes gouvernementaux secrets qui traitaient de ces sujets ».

Parmi les personnalités de l’ombre affiliées à To the Stars, on trouve un ancien directeur des opérations de la CIA, un ancien sous-secrétaire adjoint aux renseignements de la défense, un ancien directeur de l’information pour la technologie de la Maison Blanche, et un ancien chef du programme d’armes contre-biologiques de la CIA. Podesta et Bigelow’s Aerospace ont également travaillé en étroite collaboration avec l’étrange groupe de Delonge au cours des six dernières années.

Bigelow n’est pas le seul milliardaire qui a alloué ses vastes fortunes à la cause de la « vérité sur les OVNIs ».

Le projet de Rockefeller

En 1993, le Projet de Divulgation (Disclosure Project) a été créé par nul autre que le financier Laurence Rockefeller (4ème fils du fondateur de Standard Oil, John D. Rockefeller) qui avait un double objectif :

  1. Réunir toutes les plus grandes organisations de recherche sur les OVNIs en Amérique sous une seule organisation faîtière, ce qui a été rapidement accompli en un an et,
  2. Faire massivement pression sur l’administration Clinton pour qu’elle déclassifie des millions de documents, ce qui a été fait en 1994, ne révélant guère plus que des montagnes de témoignages et de correspondances anecdotiques.

Pendant l’apogée de l’Initiative de la Divulgation des OVNIs par Rockefeller, les Clinton sont restés au ranch de Laurence Rockefeller dans le Wyoming, et l’une des premières recrues de la « mission de divulgation » a été le chef de cabinet de Clinton, John Podesta. John Podesta a commencé à lancer des appels à la divulgation des OVNIs en 2002 et a continué à travailler avec des personnalités comme Bigelow et To the Stars Academy au cours des 18 années suivantes.

Un aperçu plus complet des « autres » programmes de changement de civilisation de Laurence Rockefeller dans les années 1950-1990 peut être consulté ici.

Pendant les années de la Maison Blanche, Laurence Rockefeller a recruté un biologiste spécialiste du culturisme, Stephen Greer, pour devenir le contrôleur du Projet de Divulgation, qui lui a fourni son ticket repas jusqu’à aujourd’hui. Greer a donné des milliers d’interviews pour promouvoir le récit selon lequel les projets lunaires Apollo de la NASA ont été arrêtés en 1972 simplement parce que les extraterrestres qui ont été stationnés sur la Lune pendant des éons ne voulaient pas que la vérité éclate (mais ont au moins eu la gentillesse de laisser les États-Unis conserver la technologie qu’ils avaient donnée plus tôt à Roswell dans les années 1950). Si vous croyez au récit de Greer (qui devient beaucoup plus fou, je vous le promets), alors la pensée créative humaine n’est en fait pas aussi spéciale que « les forces de l’ombre qui contrôlent le gouvernement » voulaient vous le faire croire, puisque la technologie spatiale n’existait que parce que nous volions des trucs aux Extraterrestres. Presque tous ceux qui ont été inspirés par la création universelle et le pouvoir de l’esprit humain de découvrir cette création qui a pour effet d’améliorer la vie grâce au progrès scientifique et technologique seraient facilement éliminés de cette perspective.

Les questions qu’une personne intelligente devrait maintenant se poser sont les suivantes :

  • Pourquoi une figure de proue de la dynastie des Rockefeller consacrerait-elle les dernières décennies de sa vie à la cause de la « vérité sur les OVNIs » ?
  • Laurence Rockefeller, ses employés ou ceux de la CIA se sont-ils réellement souciés du droit des gens à connaître les vérités cachées, ou le plan est-il simplement conçu pour détourner les esprits de citoyens crédules et blasés dans une cage invisible ?
  • Une telle mauvaise orientation pourrait-elle empêcher les gens de s’occuper des questions de la conversion de l’Amérique au nazisme et de l’accélération de la désintégration ?
  • Est-il possible que ces pédophiles, ces mondialistes et ces milliardaires malthusiens se soucient moins de la vérité et plus d’inciter les Américains à faire une fixation sur les extraterrestres alors que la république est détruite par l’effondrement économique et la guerre ?

La quadrature des crop circles

Une grande partie du travail du Disclosure Project a été consacrée à l’étude des agroglyphes qui ont été enregistrés pour la première fois au début des années 1970 en Grande-Bretagne, et qui ont la particularité de devenir de plus en plus bien exécutés et complexes au cours de cinq décennies. Live Science a rapporté que « les premiers véritables agroglyphes (crop circles) ne sont apparus que dans les années 1970, lorsque de simples cercles ont commencé à apparaître dans la campagne anglaise. Le nombre et la complexité des cercles ont augmenté de façon spectaculaire, atteignant un pic dans les années 1980 et 1990, lorsque des cercles de plus en plus élaborés ont été produits ».

Ma question est la suivante : si des races extraterrestres transcendantes voyageant à une vitesse supérieure à celle de la lumière ont laissé des messages codés aux États-Unis, alors pourquoi leurs compétences artistiques se seraient-elles améliorées de façon aussi spectaculaire en quelques années ? C’est juste une question.

MK Ultra et OVNIs

La plupart des gens connaissent l’opération de lavage de cerveau de masse financée par la CIA/MI6, connue sous le nom de MK Ultra, qui a été lancée en 1953Très peu de gens ont reconnu le lien entre MK Ultra et la montée du mouvement des OVNIs qui s’est développé à une vitesse fulgurante tout au long de la guerre froide.

Si les enquêtes des gouvernements américain et britannique sur les OVNIs ont commencé en 1947, dans le cadre des projets Sign (1947) et Grudge (1949), ce n’est qu’en 1950 que des services officiels financés par les contribuables ont été créés dans les deux pays pour poursuivre la « recherche sur les OVNIs ». Ces départements ont pris la forme du « Project Blue Book » américain (1952), lui-même inspiré des travaux menés par le « Flying Saucer Working Party » britannique de 1950, dirigé par Sir Henry Tizard (conseiller scientifique en chef au ministère de la défense et président du comité de politique de recherche de la défense britannique).

La journaliste Naomi Klein a déclaré dans son livre « The Shock Doctrine » que Tizard a joué un rôle de premier plan dans la création et le financement de MK Ultra lors d’une réunion de haut niveau à Montréal et un commentaire concernant Tizard dans Wikipedia le note :

« L’une des réunions les plus controversées auxquelles il a dû assister en sa qualité de président de la Commission nationale de la recherche n’est apparue que bien des années plus tard avec la déclassification des documents de la CIA, à savoir une réunion le 1er juin 1951 à l’hôtel Ritz-Carlton de Montréal au Canada, entre Tizard, Omond Solandt (président de Defence Research and Development Canada) et des représentants de la CIA pour discuter du « lavage de cerveau ».

Cette réunion du Ritz-Carleton allait jeter les bases de MK Ultra qui n’était pas seulement conçu pour traiter du lavage de cerveau, mais qui a créé le LSD, et a exploré la question de la décomposition d’un esprit humain en une ardoise vierge avec l’intention explicite de reconstruire les esprits à partir de zéro. Comme le montre éloquemment le livre de Klein, l’intention était d’utiliser ces découvertes à l’échelle nationale afin de mener une « thérapie de choc » sur les nations afin de briser les cultures et les nations de leurs mémoires et traditions historiques dans le but de les reconstruire dans le cadre d’un ordre mondial néo-libéral post-étatique (et post-vérité). Bien que MK Ultra ait été financée par les Américains, l’encadrement de cette opération a toujours été assuré par la Tavistock Clinic de Londres. Une exposition glaçante de cette clinique a été produite par Jeffrey Steinberg de l’EIR en 1993, ce qui peut vous empêcher de dormir la nuit.

Comme on peut l’imaginer, le simple fait de fournir des fonds gouvernementaux pour enquêter sur les soucoupes volantes a suffi à légitimer l’existence d’extraterrestres dans l’esprit de millions d’Européens et d’Américains pendant les années de la guerre froide. Pendant ces années sombres, la foi dans un gouvernement honnête s’est effondrée sous les guerres impériales de Corée et du Vietnam à l’étranger et la croissance du complexe militaro-industriel et du maccarthysme chez nous. Le monde des brevets secrets, des armes secrètes, de la recherche et du développement secrets qui s’est développé pendant cette période dans des installations comme la zone 51 a fait de l’observation fréquente par des civils et même des pilotes militaires non contrôlés de « vaisseaux volants non identifiés » un événement attendu.

Soucoupes volantes et zone 51

Dans son livre Area 51 Uncensored, publié en 2012, la journaliste Annie Jacobson a fourni de longs détails sur les expériences de la guerre froide, la technologie aérospatiale et les essais de bombes nucléaires qui ont eu lieu à Area 51 pendant cette période et qui se sont largement inspirés de l’expérience d’ingénierie sociale de l’émission d’urgence de H.G. Wells sur la guerre des mondes lue à haute voix en 1938La panique de masse qui a suivi la diffusion a permis de comprendre les leviers de la psychologie de masse que certains ingénieurs sociaux ont fait chavirer.

Comment expliquer les phénomènes OVNIs observés ?

Dans une interview à la radio NPR, Jacobson a déclaré,

« L’engouement pour les OVNIs a commencé à l’été 1947. Plusieurs mois plus tard, les services de renseignement du G2, qui était le corps de renseignement de l’armée à l’époque, ont passé énormément de temps et de ressources à rechercher deux anciens concepteurs aérospatiaux du Troisième Reich, Walter et Reimar Horten, qui auraient créé une soucoupe volante. »

« …des agents des services de renseignements américains se sont déployés dans toute l’Europe à la recherche des frères Horton pour savoir si, en fait, ils avaient fabriqué cette soucoupe volante ».

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les frères Horten étaient associés au scientifique autrichien Viktor Shauberger, dont les conceptions novatrices de la technologie de vol par implosion (par opposition à l’explosion) utilisaient les courants d’eau et l’électromagnétisme pour générer des machines volantes qui, selon tous les témoignages survivants, volaient plus vite que la vitesse du son. Alors qu’une grande partie de ses recherches ont été confisquées et classées par les nations victorieuses après la Seconde Guerre mondiale, Schauberger s’est vu promettre le parrainage du gouvernement américain, ce qui a incité l’inventeur à traverser l’océan où le programme Avro Arrow du Canada a recherché ses conceptions d’avions de lancement de missiles nucléaires supersoniques. Lorsqu’il a découvert que son travail ne serait utilisé qu’à des fins militaires, Schauberger a repoussé et pendant plusieurs mois, ses brevets ont été essentiellement volés, et il est retourné en Autriche pour mourir fauché et déprimé en 1958.

L’importance stratégique de l’espace

Il n’a jamais été un secret que l’ordre mondial globalisé d’après 1971, défendu par des personnalités comme Sir Henry Kissinger, David et Laurence Rockefeller et d’autres malthusiens tout au long du XXe siècle, a toujours été conçu pour s’effondrer. Avec la thérapie de choc de masse qu’un tel effondrement imposerait au monde, on croyait qu’une déconstruction des traditions abrahamiques qui ont gouverné la société occidentale pendant 2000 ans pourrait être accomplie et qu’une nouvelle société pourrait être socialement conçue à l’image du meilleur des mondes (dépeuplés) qui vivrait comme des moutons heureux pour toujours sous l’emprise d’une classe alpha héréditaire et de ses gestionnaires technocratiques.

Le seul problème que ces ingénieurs sociaux ont rencontré ces dernières années est la réémergence de véritables hommes d’État qui ne sont pas prêts à sacrifier leur peuple et leurs traditions sur l’autel d’un nouveau culte de Gaïa mondial. Ces défenseurs des meilleures traditions de l’humanité ont lancé l’alliance multipolaire et ont mené une politique de croissance à long terme et de progrès scientifique et technologique qui est brillamment incarnée par la nouvelle route de la soie et ses extensions à l’Arctique. L’aspect le plus passionnant de cette nouvelle route de la soie/Paradigme multipolaire est le saut dans l’exploration spatiale comme nouvelle frontière de l’auto-développement humain, qui n’avait pas été vue depuis l’époque du président Kennedy.

La Chine et la Russie ayant signé un pacte pour le développement conjoint de bases lunaires et les accords Artemis de la NASA appelant à une coopération internationale sur le développement et l’industrialisation des ressources lunaires et martiennes, l’ère de croissance illimitée qui a été perdue avec la psychose de masse provoquée par le LSD du changement de paradigme « vivre dans l’instant présent » de 1968 pourrait enfin être récupérée. Des programmes conçus pour mettre l’accent sur les menaces objectives réelles telles que les collisions d’astéroïdes et les nouvelles périodes glaciaires induites par le soleil sont sérieusement discutés par les dirigeants de la Russie, de la Chine et des États-Unis.

Il y a des milliards de soleils et potentiellement des milliards de galaxies, et il y a de fortes chances que de la vie existe effectivement sur de nombreuses planètes en orbite autour de certaines étoiles de notre univers créatif et en pleine croissance… et il y a aussi de fortes chances que la vie cognitive ait également émergé sur certaines de ces planètes. La meilleure façon de le savoir n’est cependant pas de rester assis chez soi pendant que le système économique mondial s’effondre sous l’effet d’une désintégration contrôlée en pensant aux théories du complot financées par Rockefeller, mais plutôt de se battre pour faire revivre le destin du système ouvert de l’humanité en commençant par un programme spatial coopératif visant à étendre la culture et l’économie humaines à la Lune et à Mars, puis à d’autres corps planétaires, suivi de missions dans l’espace lointain.

Si d’autres civilisations existent, il est peut-être de notre devoir de reprendre le flambeau laissé aux États-Unis par JFK et d’aller les retrouver.

Traduction de The Strategic Culture Foundation par Astro Univers




Le futurisme illusoire des universitaires de l’ordre global libéral

[Source : Le Saker Francophone]

Le futurisme illusoire des universitaires de l’ordre global libéral


Par Brandon Smith − Le 3 avril 2019 − Source Alt-Market.com

Il s’agit peut-être d’une généralisation trop large, mais j’ai l’impression que le public a presque le sentiment qu’il y a quelque chose d’intrinsèquement gênant dans le milieu universitaire. La source de ce mécontentement fait l’objet d’un débat, mais je crois qu’il découle de l’image du projet des universitaires par rapport à la réalité de leur caractère personnel et de leurs intentions.

L’universitaire moyen qui a obtenu un diplôme universitaire
dira que certaines personnes ne le trouvent désagréable que parce qu’il
est « si intelligent », ce qui en rend d’autres
envieux. Je dirais que c’est le contraire – l’universitaire moyen est en
fait assez ignorant, mais brandit une fausse image de génie. C’est
pourquoi je les qualifie souvent d’« imbéciles académiques ».

La fausse intelligence et la fausse sagesse sont comme du papier de verre pour les nerfs des gens exposés, et la personne moyenne n’est pas aussi stupide que les universitaires le pensent.

Au sommet du mât totémique académique frauduleux se trouvent ce que j’appellerais les « philosophes académiques »,
les gardiens, les gens qui pontifient régulièrement sur le sens de la
vie et de la société tout en vivant la vie la plus charmante qu’on
puisse imaginer. Ce sont des gens qui, dans la plupart des cas, sont
issus de la classe supérieure. Ils ont été cajolés à chaque instant
éveillé de leur existence. Ils ont eu toutes les portes ouvertes pour
eux par quelqu’un d’autre sur le chemin du succès, et ont connu peu ou
pas de lutte ou de souffrance pendant tout le temps qu’ils ont passé sur
cette Terre. Et pourtant, ils s’estiment en quelque sorte qualifiés
pour commenter la condition humaine.

Il n’est pas surprenant que les idées développées par ces
universitaires tendent à nier la réalité concrète. Ils cherchent à
poursuivre des programmes qui sont au mieux fantaisistes et qui, en fin
de compte, seraient destructeurs s’ils étaient appliqués dans le monde
réel.

Je trouve cela commun à de nombreux philosophes, non seulement aujourd’hui, mais tout au long de l’histoire. Le vénéré Platon était une telle personne, le plus jeune fils de riches parents aristocratiques qui n’avait pas grand-chose à faire dans sa jeunesse, mais qui réfléchissait. Les épreuves entourant son ami Socrate mis à part, Platon n’a jamais abandonné la notion de domination élitiste sur la société. La République de Platon est un sanctuaire du modèle élitiste, imaginant un monde gouverné essentiellement par des universitaires – des gens nés avec des capacités intellectuelles supérieures et qui étaient destinés à dominer le reste d’entre nous comme des demi-dieux bienveillants.

C’est une drôle de coïncidence que des universitaires soi-disant
élitistes objectifs arrivent toujours à la conclusion qu’ILS sont les
personnes les mieux à même pour gérer la société.

La cabale académique n’est cependant pas entièrement naïve. Ils se
sont rendu compte au fil du temps que leur argumentaire de vente d’une
classe de prêtres intellectuels et de schémas pyramidaux utopiques n’est
pas très efficace, et ils ont choisi de changer de récit. Le nouveau
récit est celui de l’inévitabilité ; l’inévitabilité du socialisme,
l’inévitabilité du globalisme et l’inévitabilité de l’automatisation
algorithmique.

En d’autres termes, le globalisme sera la structure sociale optimale et l’intelligence artificielle gouvernera les opérations quotidiennes de cette structure, peu importe ce que le public veut. Les élites ne gouverneront pas le monde directement, mais leurs semblables créeront les algorithmes et ces politiques gouverneront le monde en vertu de l’évolution sociale et technologique.  Tout comme le film français de Jean-Luc Godard, Alphaville, l’idée est que les élites peuvent simplement se reposer et laisser la sombre « logique » de la gouvernance algorithmique faire le sale boulot. Car, après tout, comment peut-on discuter avec un ordinateur ?

L’un des élitistes universitaires dont je parle est Yuval Noah Harari. Ses éditoriaux ont beaucoup fait parler d’eux dans les médias grand public ces derniers temps et ils mettent l’accent sur la nécessité de la globalisation ainsi que sur la nécessité pour les humains de s’adapter rapidement à la technocratie, de peur qu’ils ne se retrouvent obsolètes. Harari est un philosophe académique prototypique, régurgitant de vieux concepts d’aristocratie et de féodalisme à peine voilés par l’imagerie futuriste. Ses arguments sont du type de ceux que d’autres universitaires de moindre importance absorbent et perroquetent sans cesse comme s’ils étaient profonds.

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec les idées derrière le futurisme, je suggère de lire mon article « La signification du bien et du mal en des temps périlleux ». En résumé, les futurologues sont toujours d’accord avec l’idée que les anciennes méthodologies doivent être effacées pour faire place à de nouvelles méthodologies. Les traditions et les idéaux du passé sont considérés comme une prison qui empêche l’humanité de progresser et d’avoir un avenir meilleur. Ils croient que la solution aux déséquilibres et aux tragédies d’aujourd’hui consiste à démanteler énergiquement le système actuel et à le reconstruire d’une manière nouvelle et originale. Cela inclut la morale et les principes directeurs, qu’ils considèrent comme étouffants et relatifs.

Le futurisme a été fondé au début du 20ème siècle en Europe avec des
groupes frères en Russie et est considéré comme un précurseur des
premiers mouvements socialistes, dont le fascisme et le communisme. Pour
clarifier, il n’y a pas de nouvelles idées sous le soleil, seulement de
vieilles idées avec une tournure légèrement différente. Le socialisme
précède le globalisme, qui est l’une des idées les plus anciennes ;
l’idée d’empire total.

Comme la plupart des philosophes universitaires modernes, Yuval Harari fait la promotion du futurisme et du globalisme. Il est associé au Carnegie Council For Ethics In International Affairs, un organisme globaliste. Autrefois connu sous le nom de Church Peace Union, le groupe a contribué à pousser Woodrow Wilson à impliquer les États-Unis dans la Première guerre globale et à promouvoir la création de l’ONU.

Il est un modèle adéquat pour démystifier ce que ces gens appellent souvent « l’ordre global libéral », qui n’est qu’une autre forme de futurisme. Comme point de référence, j’utilise deux articles de Harari, l’un publié pour le Guardian sur l’avenir de l’automatisation et des robots qui déclassent l’humanité, et l’autre publié pour le magazine The Economist propriété de la  Rothschild sur la nécessité de la globalisation et de la fin du nationalisme. Je vais résumer ses arguments et ses points de vue, mais j’invite les lecteurs à examiner ses articles liés ci-dessus.

Allons droit au but….

L’IA remplacera la plupart des humains… et c’est une bonne chose.

C’est en train de devenir l’un des piliers du discours de
l’establishment globaliste et de son milieu universitaire pour un
certain nombre de raisons. L’argument selon lequel la domination de
l’intelligence artificielle est inévitable ressemble beaucoup à
l’argument selon lequel la globalisation est inévitable ; les deux sont
fondés sur une prophétie auto-réalisatrice.

Harari imagine ce qu’il appelle un « monde sans travail »,
un développement à venir d’ici seulement 20 à 30 ans où les machines
algorithmiques remplaceront les êtres humains comme source principale de
travail. Cette propagande a deux facettes : premièrement, elle vise à
effrayer le public et à l’amener à exiger la centralisation et la
gouvernance globale. Harari affirme que sans une gouvernance globale et
un « revenu de base universel », l’IA fera de la plupart des gens qui n’ont pas de connaissances technologiques des pauvres instantanément, ce qu’il appelle « la classe inutile ». Et ici, nous voyons le tour de passe-passe.

Comme je l’ai souligné dans mon article intitulé « La vraie raison pour laquelle les globalistes sont si obsédés par l’intelligence artificielle », des entités globalistes comme la DARPA, l’ONU et le Forum économique global ont été très agressives en poussant l’intelligence artificielle à l’avant-scène et ont entrepris des campagnes de promotion pour contrer la méfiance du public envers cette technologie. Dans le même temps, ces organisations globalistes ont fait valoir que, sans leur surveillance accrue, l’IA pourrait faire l’objet d’abus de la part des États nations ou détruire des économies entières.

Ainsi, les globalistes vous disent que la domination de l’IA est une
conséquence inévitable du progrès alors qu’ils dépensent d’énormes
quantité de capital et d’heures de travail pour faire de leur prédiction
une réalité. Ils vous disent alors que l’IA sera une menace pour votre
gagne-pain et celui de vos enfants. Ensuite, ils vous disent que la
seule réponse est de leur donner plus de pouvoir pour régler le problème
qu’ils ont créé.

La deuxième partie de cette propagande est l’affirmation selon laquelle les dangers de l’IA pourraient être transformés en avantages utopiques. Si le « monde sans travail » est le bâton, alors le revenu de base universel est la carotte. La promesse fantastique des futuristes remonte aux premiers jours du communisme, et inclut toujours une terre pour demain où tous les gens vivront une existence paisible ; une société où tous les besoins sont satisfaits sans travail. Habituellement, les voitures volantes et les villes flottantes sont offertes là-dedans quelque part …

Harrari insinue dans son article pour The Guardian que la
paresse est un état naturel pour la plupart de l’humanité, et que la
majorité des gens resteraient mentalement à l’aise de ne pas avoir de
but dans la vie tant qu’on leur donnerait une existence virtuelle comme
un moyen de distraction. Il cite l’exemple d’enfants adultes qui
vivraient dans un sous-sol s’ils y étaient autorisés et qui y
subsisteraient grâce à la générosité de leurs parents avec une vie
dédiée aux jeux vidéo. Mais plutôt que de souligner qu’il est
destructeur d’encourager un tel comportement, Hariri suggère que cela
devrait être un pilier de notre société.

Ce que Hariri ignore est une question clé du pourquoi beaucoup de
gens se contentent d’une telle vie. Ce n’est pas nécessairement parce
qu’ils aiment faire partie de la « classe inutile » ;
beaucoup d’entre eux veulent désespérément trouver un but et un
accomplissement car ce désir est ancré dans la psyché de la plupart des
gens à la naissance. C’est juste qu’ils n’ont aucune idée du comment, et
ont vécu dans un environnement qui semble de plus en plus conçu pour
nuire à leur indépendance.

Je note que les élites de l’aristocratie ont exploité pendant des
siècles la béquille du revenu de base universel comme un moyen de
contrôler le comportement de leurs enfants. La progéniture des élites
était souvent traitée comme une propriété et maintenue dans la ligne
grâce à l’infantilisation et à la dépendance à l’égard du revenu. Pour
ces enfants, il était presque impensable de poursuivre un rêve personnel
ou de se lancer seul, car ils ont été isolés de tout ensemble de
compétences pratiques. Quitter le système, c’est s’exposer à la pauvreté
et à la mort potentielle.

Le plan est donc le suivant : Empêchez les gens de devenir autonomes,
assurez-vous d’être leur seule source de revenu, puis donnez-leur le
pouvoir d’utiliser ce revenu comme s’ils vous devaient quelque chose
comme un enfant se doit à un parent. Hariri réclame ce genre de mesure
de contrôle pour le monde entier.

L’expérience humaine est dans nos têtes et ne signifie rien

Tout comme le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, le « monde sans travail »
de Hariri repose sur les opiacés, mais dans ce cas, les opiacés
technologiques de la réalité virtuelle. Il affirme qu’il n’y a rien de
nouveau et que les humains participent depuis longtemps à des jeux de
réalité virtuelle par leur participation à la religion ainsi que par
l’acquisition de la propriété. Je ne vois pas la logique dans sa
comparaison, et il semble qu’il utilise cette tangente étrange
simplement comme une occasion de se perdre dans une rhétorique athée et
socialiste sans originalité.

Cependant, cette diatribe nous donne une meilleure idée d’un autre
mème de propagande globaliste, à savoir que toute expérience est une
question de perception et que toutes les conclusions sont relatives, y
compris les conclusions morales. J’ai écrit des douzaines d’articles sur
la question du globalisme et du relativisme moral et sur les raisons
pour lesquelles il est fondé sur le mensonge et la désinformation. Je
pense que c’est l’un des débats les plus importants de notre époque ou
de toute autre époque, car il détermine la survie de notre humanité.

Pour quelqu’un qui considère toute expérience comme un jeu inutile que les gens inventent pour se divertir jusqu’à leur mort, Hariri semble trop préoccupé par la façon dont nous sommes tous gouvernés alors que nous « jouons » tous notre chemin durant notre existence. S’il n’y a pas de sens et qu’il n’y a pas de conception de l’univers ou de l’humanité, alors pourquoi chercher à centraliser le contrôle du jeu ?

Bien sûr, c’est un non-sens élitiste, et je ne suis même pas sûr
qu’ils croient les ordures qu’ils vendent. Comme je l’ai noté dans des
articles précédents, de nombreux chercheurs ont présenté des preuves
considérables de qualités psychologiques humaines inhérentes, y compris
la conscience innée et la boussole morale, ainsi que des dualités
archétypiques qui nous donnent le don inhérent du choix. De Carl Jung à
Joseph Campbell en passant par Steven Pinker, etc., les scientifiques et
chercheurs réels ont entrepris des décennies d’expérimentation, de
collecte de données et d’observation pour appuyer leurs conclusions.
C’est quelque chose dont des philosophes académiques comme Hariri ne
tiennent pas compte. Ils pensent que s’ils énoncent un point de vue avec
suffisamment de bravade arrogante, c’est tout ce dont ils ont besoin
pour le consolider en tant que fait.

La raison pour laquelle les globalistes en particulier sont si
friands de la narration relativiste est parce qu’elle justifie leur
comportement dans la poursuite de leurs objectifs de centralisation. Ce
comportement est généralement basé sur une approche où « la fin justifie les moyens »,
et est contraire à notre voix inhérente d’empathie et de conscience. Si
les expériences humaines sont toutes une question de perception et
d’illusion, alors la façon dont les élites abusent ou subjuguent les
autres humains pour subventionner leur propre réalité virtuelle ne
compte plus.

Le globalisme est bon, le nationalisme est mauvais

La centralisation globale est appelée par différents noms par les
universitaires élitistes : Le nouvel ordre mondial, l’ordre global
multipolaire, le reset global, les biens communs globaux, l’ordre global
libéral, etc. Les globalistes passent la majeure partie de leur temps à
essayer de reconditionner le marketing derrière le globalisme pour le
rendre plus acceptable aux yeux des masses. Il s’agit généralement d’un
processus malhonnête parce qu’il exige d’eux qu’ils attribuent
faussement les échecs du globalisme au libre marché et au nationalisme.

Hariri tient à proclamer que l’« ordre global libéral »
a réussi à améliorer la planète sur plusieurs générations sur les plans
économique et géopolitique, mais il affirme ensuite que les
États-nations commencent à « saper » cette stabilité. Nous entendons aussi constamment les globalistes dire que le « capitalisme »
est la cause de la plupart des maux du monde, mais la vérité est que
l’ingérence de style socialiste a créé le corporatisme et l’oppression
par les marchés libres au cours du siècle dernier.

Ainsi, le globalisme nous a sauvés du capitalisme de marché, mais le
capitalisme détruit tout ? Comment ces deux choses peuvent-elles être
vraies ?

C’est le scénario dominant des globalistes d’aujourd’hui – la
globalisation fonctionne, le nationalisme et les économies indépendantes
ne fonctionnent pas, et faire un pas en arrière, c’est du suicide.
C’est-à-dire qu’ils considèrent les mouvements « populistes » d’aujourd’hui comme un recul suicidaire.

Ce que les élites académiques comme Hariri ignorent, ce sont les
nombreux problèmes que notre monde connaît aujourd’hui en raison de
l’interdépendance et de la centralisation. Il observe avec fierté que
toute nation qui tenterait de fonctionner en dehors du système
globaliste tomberait dans le désarroi économique, mais ne reconnaît pas
qu’en 2008, le monde est tombé dans le désarroi exactement parce que les
nations étaient beaucoup trop interdépendantes, avec un mécanisme
commercial tellement intriqué que l’effondrement d’une grande économie a
entraîné la suivante qui a fait tomber la suivante. C’était une
faiblesse cancéreuse déclenchée par le globalisme, et non par
l’isolationnisme ou le nationalisme. Et c’est une faiblesse qui persiste
en 2019.

Pourtant, la solution est toujours la même : plus de globalisme. Le
manque d’autosuffisance et de redondance des économies nationales n’est
pas quelque chose qu’il faut célébrer, mais qu’il faut corriger. Il
n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi ; ce sont les globalistes qui
l’ont fait.

Duper les masses dans l’amour de la globalisation

Comme le note Harari dans son article pour The Economist, la création d’une « identité globale »
dans laquelle les masses remplacent la loyauté envers une nation ou une
tribu par la loyauté envers leur espèce et envers la Terre ne doit pas
être difficile. Tout ce qu’il faut, c’est un ennemi commun, et quel
meilleur ennemi que la menace d’une guerre nucléaire, la menace des
changements climatiques et la menace de l’intelligence artificielle ?

Le recours à des menaces externes (dont certaines ont été fabriquées
de toutes pièces) pour amener le public à adopter un état d’esprit voulu
est le pain et le beurre des élites. Les changements climatiques causés
par l’homme constituent une menace fabriquée de toutes pièces,
constamment démystifiée et les données exposées comme truquées pour
présenter des résultats prédéterminés. La grippe aviaire est une menace
que les globalistes ont activement conçue (la DARPA en est la source
première). La menace d’une guerre nucléaire existe depuis des décennies
et je ne m’attends guère à ce que les élites globales démantèlent de
telles armes une fois qu’elles auront pris le pouvoir sur un
gouvernement global.

Et nous découvrons ici le sophisme sous-jacent du débat de Hariri et
la position globaliste en général. Les élites évoquent des visions
terribles de ce qui se passera si les États-nations et le tribalisme
sont autorisés à perdurer, mais les catastrophes qu’elles prédisent, y
compris la guerre ; la manipulation génétique ;  la militarisation de
l’IA ; les crises de migration massive ; l’effondrement économique –
toutes ces choses sont déjà causées par les élites. Et rien ne les
empêcherait de continuer à causer de tels problèmes à l’avenir si elles
obtiennent ce qu’elles veulent, à savoir une gouvernance globale totale.

Je ne vois pas pourquoi les institutions globalistes devraient être
considérées comme plus dignes de confiance que les gouvernements
nationaux, sans parler des tribus locales. Hariri est un professeur
israélien qui a manifestement bénéficié du tribalisme de cette culture
tout en la dénonçant. Les globalistes agissent comme s’ils étaient
loyaux envers l’humanité, mais ils ne sont en réalité loyaux qu’envers
leur propre idéologie parasitaire et leur propre tribu – la tribu
globaliste.

Pour élever le globalisme vers quelque chose de plus proche d’une religion qu’une simple philosophie politique, Hariri tire de son sac de tours une dernière apparition utopique classique, la promesse de la divinité. Cette idée occupe une place plus importante dans ses livres que dans ses articles, mais elle réaffirme les soupçons dont j’ai parlé dans mon article « Luciferisme : un regard laïc sur un système de croyance globaliste destructeur ». À savoir, que le globalisme repose sur un fondement très similaire à l’idéologie luciférienne, et que la technocratie globaliste est motivée par l’obsession des sociopathes narcissiques à devenir des quasi-dieux.

Ils vendent cet avenir au public comme un leurre, mais je suppose que l’ordre global libéral ne donnera pas à la « classe inutile »
le statut de divinité. Comme dans toute vision élitiste, seules les
élites deviennent souveraines et sont déifiées. Le reste d’entre nous
devient des rouages de la machine, si nous avons de la chance, et sont
considérés comme sacrifiables si nous sommes malchanceux.

Brandon Smith




Sur la signification occulte du terme COVID

[Source : Le Saker Francophone]


Une incursion succincte dans la reconnaissance de formes.


Par Bogdan Herzog − Mai 2020

Le terme COVID est-il censé être lu en hébreu ? Est-ce que cela signifie être possédé par un esprit maléfique ?

Solve et coagula

Les auteurs américains Michael Hoffman et son mentor James Shelby Downard ont été les premiers à parler du « traitement alchimique de l’humanité par le psychodrame public ». Selon les deux chercheurs de l’occulte, l’objectif premier des alchimistes médiévaux et des initiés des sociétés secrètes qui continuent dans leur tradition n’était pas la transmutation du métal, mais la transformation de l’humanité. La recherche de l’or n’était qu’une couverture pour un vaste programme social qui comprenait l’abolition de la monarchie, l’anéantissement de l’église et la reconstruction du monde selon non pas la loi naturelle mais la volonté de l’homme.

L’exactitude d’une telle interprétation est soutenue par Manly P. Hall, franc-maçon et occultiste extraordinaire, qui dans son livre « Les adeptes de la tradition ésotérique occidentale » a écrit ce qui suit :

La tradition alchimique contient tous les éléments d’un programme mondial d’illumination et de réforme. Il suffit d’une connaissance superficielle de la philosophie et de la littérature de l’alchimie pour se rendre compte de l’ampleur de ce projet caché. S’il s’était agi d’une simple science de la transformation des métaux, les maîtres de cet art n’auraient pas eu besoin de s’écarter de la chrétienté et de se réfugier dans l’Islam[1 Hall, M.P. Les adeptes de la tradition ésotérique occidentale, p 18].

Le laboratoire d’alchimie devint le sanctuaire des sciences spirituelles, prenant la place des sanctuaires en ruines des anciens Mystères » 1

Comment l’homme et l’humanité étaient-ils censés être changés ? Les étapes du processus alchimique sont toujours les mêmes : identifier un agent dissolvant qui pourrait briser l’ordre naturel des choses, dissoudre (solve) la matière existante en matière primordiale (prima materia) et une fois ce point atteint, réformer ou réorganiser (coagula) dans un nouveau type d’ordre comme souhaité par l’alchimiste. Le rôle joué par le mercure dans la transmutation des métaux a été repris par les symboles et les emblèmes dans la transformation de l’humanité. Selon Hoffman, les symboles s’adressent à l’inconscient par l’utilisation de ce qu’il appelle le langage crépusculaire défini comme « un système de communication subliminal autrefois universel utilisé en Égypte, à Babylone, dans le sous-continent indien et chez les Aztèques, composé de nombres, de mots archétypes et des symboles qui, à notre époque, sont parfois intégrés dans la publicité moderne et dans certains films et musiques »2.

Là encore, les affirmations sont soutenues par les initiés eux-mêmes : « Le but réel des orfèvres a été révélé progressivement et prudemment, même si une certaine discrétion était encore nécessaire. Le mysticisme de l’alchimie – ses associations cabalistiques, son implication dans l’astrologie ésotérique, et sa dette envers l’apprentissage des peuples anciens et des pays lointains – a pu devenir évident. La tradition secrète de l’alchimie, avec sa science divine de la régénération et de la rédemption de l’homme, était indiquée par l’utilisation élargie et étendue de symboles et d’emblèmes »3.

Une fois que nous comprenons que le but final des sociétés secrètes et de leurs initiés est de remplacer Dieu et que la méthode employée pour atteindre ce but est le solve et coagula alchimique – la décomposition du monde créé par Dieu et sa reconstruction selon la volonté de l’homme – une série de tendances actuelles et d’événements historiques commencent à prendre une toute nouvelle signification. Manly Palmer Hall a ouvertement déclaré que le travail des alchimistes avait pour cible principale le niveau social. Pourquoi ? Parce que, selon la Genèse 1:26, l’humanité est la couronne de la création, étant faite à l’image de Dieu. Des symboles, qui sont censés s’adresser directement à notre subconscient, sont utilisés afin de traiter nos esprits, sans même que nous en ayons conscience. C’est pourquoi Hoffman déclare explicitement :

Le traitement alchimique des humains est effectué avec les accessoires du temps et de l’espace : ce qui se passe rituellement dans une série de lieux significatifs peut « tordre » la réalité (…) Comment la réalité est-elle tordue ? En plaçant des accessoires rituels dans des lieux de cérémonie. Ces lieux existent à la fois dans l’esprit et dans l’espace physique 4.

Ce besoin de placer certains symboles dans le temps et l’espace crée une opportunité d’identifier certains modèles dans le travail rituel : « Si nous observons un travail rituel, nous devrions rechercher des synchronicités pertinentes (des coïncidences qui ont un sens) » 5.

L’explosion atomique Trinity et le rituel de « l’assassinat du roi »

Bien que Hoffman le caractérise comme « marchant sur le fil du rasoir entre le génie et l’excentricité » 6, Downard avait la rare capacité de détecter précisément cette utilisation de symboles et d’emblèmes dans des événements historiques d’une énorme importance pour l’humanité. Ensemble, ils ont réussi à identifier des modèles tels que l’utilisation de la toponymie et de la géographie mystiques, du symbolisme alchimique et de la synchronicité dans des événements aussi importants que la première explosion atomique ou l’assassinat du président Kennedy.

Sur le plan physique, la création et la destruction de prima materia ont été réalisées pour la première fois en juillet 1945, avec la première explosion de bombe atomique sur le site Trinity, au 33e degré de latitude nord parallèle, au Nouveau-Mexique. Le choix du nom Trinity pour une explosion nucléaire d’importance alchimique, son emplacement au Nouveau-Mexique (The Land of Enchantment) à la fin de la Jornada del Muerto (Le voyage du mort) et le symbolisme de la latitude de 33 degrés ont intrigué Downard et Hoffman qui ont identifié les mêmes schémas inhabituels dans l’assassinat de JFK.

Les synchronicités associées à l’assassinat du président Kennedy à Dallas ont déterminé Downard et Hoffman à co-écrire un essai intitulé « King Kill 33 » qui, entre-temps, est entré dans la culture populaire par la voie improbable de Marylin Manson, une soi-disant sataniste. Cet essai inhabituel identifie des coïncidences telles que : le lieu – toujours sur le 33ème parallèle, la date – 22 novembre, 22+11=33, l’histoire maçonnique de la Daley Plaza et la composition de la Commission Warren qui a enquêté sur les événements, la signification inhabituelle des noms Kennedy, Jack Ruby etc. Pourquoi l’assassinat du président serait-il important en termes alchimiques ? Parce que, selon Hoffman, « l’assassinat du roi » est un ancien rituel utilisé pour le renouveau, pour le « verdissement de la Terre ». Aussi extraordinaire que cette affirmation puisse paraître au lecteur non initié, le « rituel de l’assassinat du roi » et son utilisation dans les sociétés anciennes a été étudié par des scientifiques à la réputation irréprochable tels que Sir James Frasier, le plus grand anthropologue britannique du XIXe siècle et René Girard, professeur distingué à John Hopkins et Stanford et membre immortel de l’Académie française. En effet, Girard reprochait à Frasier de limiter le champ de ses recherches aux cultures primitives et d’exclure les sociétés « modernes et civilisées » comme l’Angleterre victorienne 7.

D’autres synchronicités liées à Trinity et à « l’assassinat d’un Roi » à l’Est

Bien qu’exceptionnelles à bien des égards, les connaissances de Downard et Hoffman en matière de reconnaissance de formes sur la sémiotique de la première explosion atomique ne racontent qu’une partie de l’histoire. La date choisie pour l’expérience a également joué un rôle majeur. La première explosion atomique a été programmée pour coïncider avec Tisha B’Av, la fête juive commémorant la destruction du temple de Salomon ainsi que celle du deuxième temple juif détruit par les Romains en 70 après J.-C.

D’abord programmée entre le 18 et le 21 juillet (en 1945, Tisha B’Av est tombée le 19 juillet)8, l’explosion s’est finalement produite le 16 juillet à la demande expresse du président Truman afin de coïncider avec le début de la conférence de Potsdam où le président américain espérait impressionner Staline par la puissance des nouvelles armes américaines9.

On ne peut s’empêcher de penser qu’il y a quelque chose de bien plus sinistre en jeu qu’une simple coïncidence dans la programmation de l’essai « Trinity » qui sera atomisé le jour commémorant la destruction du premier et du second temple. Selon J. Robert Oppenheimer lui-même, « le père de la bombe atomique » et parrain du site Trinity, il s’est inspiré du Saint Sonnet de John Donne : Battez mon cœur, Dieu à trois personnes :

Battez mon cœur, Dieu à trois personnes
Battez mon cœur, Dieu à trois personnes, pour vous
Pour l’instant, il ne fait que frapper, respirer, briller et chercher à réparer ;
Pour que je puisse me lever et me tenir debout, me jeter et me courber
Votre force de casser, de souffler, de brûler, et de me rendre nouveau.
Moi, comme une ville usurpée à une autre due,
Travailler pour vous admettre, mais oh, sans fin ;
Raison, votre vice-roi en moi, je devrais défendre,
Mais il est captivé, et s’avère faible ou faux.
Pourtant, je t’aime tendrement et je serais aimé,
Mais je suis fiancé à ton ennemi ;
Divorcez-moi, déliez ou refaites ce nœud,
Emmenez-moi à vous, emprisonnez-moi, pour moi,
Sauf si vous me captivez, jamais ne sera libre,
Ni jamais chaste, sauf que vous me ravissez.

Ajoutez au poème les faits incroyables mais précis qu’Oppenheimer était un descendant direct du rabbin Judah Loew de Prague 10, le créateur du Golem, et que John Donne était un poète avec une « connaissance complète de la théorie alchimique générale » dont « les figures se réfèrent aux doctrines philosophiques, occultes et mystiques associées aux pratiques et théories alchimiques »11 et vous commencerez à avoir une meilleure image des forces à l’œuvre et de la sémiotique de l’explosion nucléaire de 1945.

En ce qui concerne le deuxième ingrédient de la transformation alchimique de l’humanité, tel qu’identifié par Downard et Hoffman, le « rituel du meurtre du roi », nous attirerons l’attention du lecteur sur les événements qui ont précédé l’assassinat du président Kennedy. Plusieurs décennies auparavant, le tsar Nicolas II, le dernier empereur romain selon la tradition orthodoxe russe, avait été assassiné avec toute sa famille dans la maison Ipatiev d’Ekaterinbourg, un lieu portant curieusement le même nom que le monastère Ipatiev où la dynastie Romanov a été choisie pour la première fois pour gouverner la Russie en 1613. Les détails macabres de l’assassinat, tels que les mystérieuses inscriptions sur les murs de la chambre où la famille a été assassinée, documentés à l’époque par le journaliste britannique et correspondant du London Times, Robert Wilton, dans son livre « The Last Days of the Romanovs », ont conduit les enquêteurs russes à « prévoir d’entreprendre une analyse psychologique et historique pour établir si le meurtre de la famille royale russe n’était pas rituel ».

La tristement célèbre inscription de Belsatzar à la maison Ipatiev

Comme dans le cas de Trinity, je voudrais apporter ma propre contribution à l’enquête en observant que le meurtre a eu lieu … la veille de Tisha B’Av 1918 12 Encore un cas où le NOM, la DATE et le LIEU montrent tous des « coïncidences qui ont un sens ».

« Dolly » la brebis et « COVID » la maladie

Mais peut-être que ces étranges synchronicités appartiennent au passé …

Dans mon propre livre « Synchronicité et Symbolisme »13 j’ai essayé d’identifier plusieurs modèles de synchronisme similaires à ceux décrits par Downard et Hoffman. L’un des plus intéressants est l’histoire du premier animal cloné, la brebis Dolly.

Mon attention a d’abord été attirée sur l’histoire de Dolly parce que le premier clonage d’un animal a été effectué dans le petit village écossais de Rosslyn, célèbre bien sûr pour la chapelle de Rosslyn. Je ne pouvais pas accepter comme une simple coïncidence le fait que le premier clonage n’ait pas eu lieu dans les laboratoires de haute technologie d’Amérique du Nord, d’Allemagne, de Suisse ou du Japon, mais dans un minuscule village important uniquement pour son symbolisme cryptique. Non seulement cela, mais l’Institut Roslin, où le clonage a été effectué, a été créé précisément dans ce but.

Pourquoi le premier clonage animal est-il important ? Parce que, pour la première fois, l’homme pouvait prétendre qu’il avait « créé » un animal par lui-même, égalant ainsi l’œuvre de Dieu, un événement d’une importance énorme dans le processus alchimique.

Le choix du site de Rosslyn ne pouvait pas être la seule synchronicité associée à un événement aussi important que la création du premier animal par l’homme. En suivant les conseils d’Hoffman pour identifier les mécanismes rituels, j’ai commencé à rechercher d’autres coïncidences qui ont un sens. Il s’est avéré que dans le cas de « Dolly », le nom avait également une signification cachée. Selon la version officielle publiée par l’Institut Roslin, le nom a été choisi « parce que l’ADN de Dolly provient d’une cellule de la glande mammaire, elle a été nommée d’après la chanteuse de country Dolly Parton » 14.

Cependant, transcrit en hébreu et lu en conséquence de droite à gauche, Dolly devient Ylod ou ילוד. Cela ne devrait rien signifier, n’est-ce pas ? Sauf que ילוד a un sens très approprié, il signifie nouveau-né ou nourrisson 15 !!! (La prononciation hébraïque de ילוד est Ylud, o et u étant représentés par la même lettre hébraïque). Je n’ai pas connaissance que quelqu’un ait déjà mentionné cette version. La version officielle de Dolly Parton n’est rien d’autre qu’une moquerie de l’ignorance du public, la ruse et la moquerie étant le nec-plus-ultra des sociétés secrètes. Bien sûr, la sélection d’un mouton comme premier animal à cloner n’a pas non plus été accidentelle. Il convient également de mentionner la date choisie pour la première annonce publique du clonage – le 22 février (222) 1997.

Pourquoi un nom hébreu pour le mouton ? Parce que l’hébreu est la langue de la Kabbale et que, selon Albert Pike, le philosophe prééminent de la franc-maçonnerie, la Kabbale est au centre du symbolisme de toutes les sociétés secrètes :

Toutes les religions vraiment dogmatiques sont issues de la Kabbale et y retournent ; tout ce qui est scientifique et grandiose dans les rêves religieux des Illuminati, de Jacob Boehme, de Swedenborg, de Saint Martin et d’autres est emprunté à la Kabbale ; toutes les associations maçonniques lui doivent leurs secrets et leurs symboles »16.

Pour revenir à l’actualité : le 11/02/2020, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a annoncé que la nouvelle maladie causée par le coronavirus et précédemment appelée par différents noms comme SRAS-2 ou pandémie de coronavirus sera appelée COVID-19 :

Passons maintenant aux coronavirus. Tout d’abord, nous avons un nom pour la maladie : COVID-19. Je vais l’épeler : C-O-V-I-D trait d’union un neuf – COVID-19.

Selon les directives convenues entre l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé animale et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, nous devions trouver un nom qui ne fasse pas référence à un lieu géographique, un animal, un individu ou un groupe de personnes, et qui soit également prononçable et lié à la maladie.

Avoir un nom est important pour éviter l’utilisation d’autres noms qui peuvent être inexacts ou stigmatisant. Cela nous donne également un format standard à utiliser pour toute future épidémie de coronavirus 17.

Depuis lors, tous les médias, partout dans le monde, ne cessent de répéter le terme, dans une sorte d’invocation rituelle : COVID, COVID, COVID…

COVID -19 est censé être un acronyme provenant de Corona Virus Disease et de l’année où il a été enregistré pour la première fois, 2019. Cependant, que se passe-t-il si nous étudions COVID selon l’algorithme Dolly/ Ylod/ילוד mentionné ci-dessus ? Il y a de fortes chances que les lettres hébraïques inversées ne renvoient rien de significatif, n’est-ce pas ? Après tout, Dolly n’était peut-être qu’une étrange coïncidence. Eh bien, coïncidence ou non, selon la même règle, COVID devient DIVOC transcrit comme דיבו en hébreu 18 et cela signifie en fait quelque chose – cela signifie la possession par un esprit maléfique. (Le mot est transcrit en anglais comme dybbouk, b et v étant représentés par le même caractère hébreu, Bet-ב). Pour mieux comprendre ce qu’est un dybbouk, nous allons nous soumettre à une autorité non moins importante que le professeur Yoram Bilu, professeur de sociologie et d’anthropologie à l’Université hébraïque de Jérusalem et lauréat du prestigieux prix Israël en 2013. Selon Bilu :

Le terme dybbouk (dibbuq) était utilisé dans les cercles mystiques juifs pour désigner l’esprit d’une personne morte, un pécheur notoire de son vivant, qui prenait possession temporairement d’un être humain (…) être possédé par un dybbouk a toujours été conçue comme une affliction ou une maladie et l’agent possédé un intrus étranger et dangereux qui doit être expulsé. (…) L’exorciste était toujours un rabbin vénéré qui confrontait l’esprit à diverses mesures de nature religieuse utilisées dans un ordre fixe et graduel 19.

Citant les travaux du célèbre kabbaliste Gershom Sholem, Bilu souligne que « les dibbouks, les démons ou les âmes maléfiques possédaient quelque créature malheureuse ou mentalement malade ». Les dibbouks semblent viser surtout les femmes et les enfants et « l’intensification émotionnelle ou l’éveil » sont des conditions préalables à une telle possession démoniaque. conclut Bilu :

Être possédé par un dibbuk laisse la victime comme un objet passif, temporairement dépourvu de conscience de soi et sans contrôle de soi vis-à-vis de deux autorités extérieures : l’esprit possesseur qui a privé le possédé de son identité individuelle et le rabbin-exorciste qui a contraint l’esprit à partir 20.

Les dibbuks sont des motifs récurrents dans le folklore juif ainsi que dans l’art, les films et les pièces de théâtre.

Dibbouk — Wikipédia
« Le Dybbouk » par l’illustrateur d’art nouveau Ephraim Mosh Lilien

Les synchronicités entre un dybbouk et le virus produisant le COVID ne se limitent pas à un simple nom. Dybbouk vient du verbe hébreu dāḇaq qui se traduit par « adhérer » ou « s’accrocher ». De la même manière qu’un dybbouk s’empare du corps de sa victime, le coronavirus s’accroche à une cellule hôte et en prend le contrôle. Selon la revue technologique du MIT :

Les pics protéiques du virus s’attachent à une protéine à la surface des cellules, appelée ACE2. Normalement, l’ACE2 joue un rôle dans la régulation de la pression sanguine. Mais lorsque le coronavirus s’y attache, il déclenche des modifications chimiques qui fusionnent efficacement les membranes entourant la cellule et le virus, permettant à l’ARN du virus de pénétrer dans la cellule.

Le virus détourne alors la machinerie de fabrication de protéines de la cellule hôte pour traduire son ARN en nouvelles copies du virus21.

Peut-être que les analogies de nom et d’action entre le COVID et le dybbouk ne sont que des coïncidences ou un jeu de mots bénin. Peut-être. Mais peut-être sont-elles une indication que la maladie est une étape majeure dans le « processus alchimique de l’humanité », un événement de première importance, tout comme « Trinity » et « Dolly ».

Mais pourquoi ne pas donner tout le crédit aux formidables fabricants de marques de l’OMS ? Peut-être que l’analogie avec la possession démoniaque n’est pas superficielle mais profonde. Et si COVID était plus un problème psychologique qu’une maladie virale ? Cela impliquerait-il que, par le biais de l’induction de la peur, les gens ont été induits dans un état de transe qui leur a fait perdre le contrôle de soi vis-à-vis des autorités éternelles et accepter des limitations sans précédent de la liberté individuelle ? L’induction de la peur extrême est-elle qualifiée d’« intensification émotionnelle », condition préalable à la possession par un dybbouk ?

Devrions-nous oser aller plus loin encore ? Le problème auquel nous sommes confrontés n’est-il même pas psychologique mais de nature spirituelle ? Après tout, la tradition médiévale juive est très droite sur le fait que le dybbouk est un problème spirituel et non psychologique. Ce ne sont que la sophistication et le scepticisme de l’académie moderne dans tous les domaines spirituels qui ont artificiellement traduit la condition en langue acceptable. Si oui, une sorte d’exorcisme est-il le seul remède possible ? Est-ce la raison même pour laquelle les églises sont devenues des cibles privilégiées pendant le confinement ?

René Girard affirme explicitement que le désir mimétique conduit intrinsèquement au conflit et que la société humaine ne peut survivre que par le mécanisme du bouc émissaire. Selon Girard et selon toute la tradition orthodoxe, le sacrifice divin continu de l’Eucharistie est l’élément katéhonique qui soutient l’existence même de la société. Est-ce la véritable raison pour laquelle l’Eucharistie a été interdite pendant le confinement ? Les mêmes forces qui ont planifié la destruction des prima materia sur le site de Trinity au moment de Tisha B’Av en 1945 sont-elles encore en jeu ?

Puisque la reconnaissance des formes requiert un état d’esprit alerte, la véritable raison pour laquelle le 19 a été ajouté à COVID est délibérément laissée de côté pour être découverte par le lecteur.

Bogdan Herzog depuis Timișoara

Lien

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Notes
  1. Hall, M.P. Les adeptes de la tradition ésotérique occidentale, p 19 
  2. Hoffman, M. Sociétés secrètes et guerre psychologique, p. 207 
  3. Hall, M.P. Les adeptes de la tradition ésotérique occidentale, p 24 
  4. Hoffman, M. Sociétés secrètes et guerre psychologique, p. 176 
  5. Hoffman, M. Sociétés secrètes et guerre psychologique, p. 172 
  6. Faulkner B, Hoffman M, The Alchemical Processing of Humanity through Public Psychodrama, podcast, transcription disponible sur gunsandbutter.org
  7. Une interview de René Girard sur l’exclusion par Frazier de l’Angleterre victorienne du mécanisme de bouc émissaire réalisé par la CBC et toujours disponible
  8. Le calendrier juif pour 1945, y compris Tisha B’Av, est disponible sur hebcal.com
  9. Le calendrier initial de l’essai nucléaire de Trinity et la motivation de Truman pour le modifier
  10. Rhodes, R. Dark Sun : La fabrication de la bombe à hydrogène p. 471
  11. Mazzeo J. Notes on John Donnes’s Alchemical Imagery – Isis – A Journal of The History of Science, University of Chicago, Vol48, No.2, 1957, p. 103-123
  12. Le calendrier juif pour 1918, y compris Tisha B’Av, est disponible sur le site hebal.com
  13. Herzog, B. Sincronicitate și Simbol în executarea lui Nicolae și a Elenei Ceaușescu, Frontiera (2019)
  14. Site officiel de l’Institut Rosslin
  15. Une traduction en ligne est disponible à l’adresse suivante : https://he.wiktionary.org/wiki/ילוד
  16. Pike, A. Morals and Dogma, p. 744
  17. Remarques du directeur général de l’OMS lors du point de presse sur 2019nCOV le 11 février 2020
  18. La version hébraïque de Wikipedia concernant דיבוק https://he.wikipedia.org/wiki/דיבוק
  19. Bilu, Y. Dybbouk et Maggid : Two Cultural Patterns of Altered Consciousness in Judaism, in AJS Review, Vol 21 No. 2 (1996) Cambridge University Press, p.348
  20. Bilu, Y. Dybbouk et Maggid : Two Cultural Patterns of Altered Consciousness in Judaism, in AJS Review, Vol 21 No. 2 (1996) Cambridge University Press, p.365
  21. Pattel, N. How does the Coronavirus work, MIT Technology Review, 15 avril 2020

[Voir aussi : L’Effet Jupiter et la purification de l’Humanité]




Vaccination : une vidéo de Robert F. Kennedy…

[Source : Le Saker Francophone]


Par Robert F. Kennedy Jr – le 14 mai 2019

Discours au New York Rally and Lobbying day for Vaccine injury and Vaccine rights le 14 mai 2019 à Albany New York

Vidéo en anglais traduction ci-dessous.



Del Bigtree producteur du film « Vaxxed, de la dissimulation à la catastrophe » introduit Robert Kennedy Jr qui interpelle le public comme suit :

Merci d’être venus par ce temps si pluvieux.

Un pharmacien [fabricant de vaccins] est passé et je ne le blâme pas
pour sa colère, car ceci [cette initiative, cet événement] est la plus
grande menace pour leur business. Lorsque j’étais enfant, l’industrie
des vaccins pesait 270 millions de dollars. J’ai reçu trois vaccins et
j’étais totalement d’accord. Aujourd’hui, il s’agit d’une industrie de
50 milliards de dollars, soit 20% des revenus pharmaceutiques.

Mais ça, c’est le point de départ.

En aval, considérons toutes les maladies chroniques qui, selon la
FDA, sont associées aux vaccins. Cent cinquante maladies figurent
maintenant sur les notices des vaccins. La raison pour laquelle elles
figurent sur les notices des produits, c’est que la FDA a déterminé que
ces lésions étaient vraisemblablement causées par des vaccins.

Il s’agit d’une épidémie de maladie chronique.

J’ai six enfants. J’ai eu onze frères et sœurs. J’ai plus de
cinquante cousins. Je ne connaissais pas une seule personne allergique
aux arachides. Pourquoi tous mes enfants ont-ils des allergies
alimentaires ? Parce qu’ils sont nés après 1989.

Si vous êtes né avant 1989, vos chances de contracter une maladie
chronique, selon HHS (Santé et services sociaux), est de 12,8%. Si vous
êtes né après 1989, vos chances d’avoir une maladie chronique sont de
54%. Et la FDA a dit aux fabricants de vaccins : « vous deviez examiner ces maladies ».

Et quelles sont ces maladies ?

Ce sont les maladies neuro-développementales, le TDA, le TDAH,
[Trouble de Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité ] les
retards de langage, les retards de parole, les tics, le syndrome de
Tourette, les TSA [Troubles du Spectre de l’Autisme] et l’autisme. Les
troubles auto-immuns, Guillan-Barré, la sclérose en plaques, le diabète
juvénile et la polyarthrite rhumatoïde. Les maladies anaphylactiques,
les allergies alimentaires, la rhinite, l’asthme et l’eczéma. Tous ces
troubles ont explosé dès 1989.

Le Congrès a ordonné à l’EPA (Agence de protection de
l’environnement) de déterminer quelle année cette épidémie avait
commencé. Et l’EPA a fait cette étude. Ils ont dit que cela avait
commencé en 1989. Il y a beaucoup de coupables. Beaucoup choses
nouvelles sont apparues. Nous avons des téléphones portables. Nous avons
PFOA (acide perfluorooctanique). Nous avons des ultra-sons. Nous avons
du glyphosate. Nous avons beaucoup d’autres choses. Nos enfants nagent
dans une soupe toxique.

Nous ne disons pas que toutes ces maladies sont d’origine vaccinale.
Mais il n’y a pas d’événement aussi précisément corrélé que ce qui s’est
passé lorsqu’en 1989 le calendrier de vaccination a été modifié
augmentant les niveaux d’aluminium et de mercure d’un facteur 3 à 5.
Nous sommes passés des 3 vaccins que j’ai reçus aux 72 que mes enfants
ont reçus et aux 75 que les enfants vont recevoir l’année prochaine. Et
il y a 273 nouveaux vaccins en préparation.

J’y suis allé et j’ai rencontré Adam Schiff. J’ai été démocrate toute
ma vie. Ce qu’il se passe dans le parti démocrate me dérange beaucoup.
Mais j’étais étonné quand un des démocrates les plus en vue de notre
pays, Adam Schiff, s’est adressé aux géants d’Internet, à Facebook et à Google, qui entretient un partenariat de 668 millions de dollars avec GlaxoSmithKline,
le plus grand fabricant de vaccins au monde. Ils fabriquent des
médicaments et exploitent vos données personnelles pour pouvoir vous
vendre plus de médicaments. Schiff s’est rendu chez Pinterest, Facebook, Instagram, Amazon,
toute la série, et leur a dit qu’ils devaient commencer à censurer les
informations et les plaintes concernant les produits pharmaceutiques.

J’ai dit à Adam Schiff : «Vous savez que ce sont des entreprises avides. Vous savez qu’ils pratiquent des homicides ».
Tout démocrate vous le dira. Les quatre sociétés qui produisent les 72
vaccins prescrits aux enfants américains, ont toutes été condamnées.
Depuis 2009, ces quatre sociétés ont collectivement payé 35 milliards de
dollars en sanctions pénales et dommages et amendes pour avoir fraudé
les autorités réglementaires, falsifié la science, corrompu des
médecins, menti à la population et tué de nombreuses personnes.

Le Vioxx est un médicament fabriqué par Merck, dont ils
savaient qu’il provoquerait des crises cardiaques. Ils l’ont vendu comme
une pilule contre le mal de tête. Ils n’ont pas dit aux gens : « vous n’aurez plus mal de tête, mais vous pourriez avoir une crise cardiaque. » Bien sûr, s’ils l’avaient fait, peu de gens l’auraient acheté.

Alors, ils ont décidé de garder le secret. Ils ont tué cent vingt
mille personnes minimum, probablement cinq cent mille personnes. Alors
j’ai dit à Adam Schiff : « Quel genre de dissonance cognitive
faut-il, pour croire que cette entreprise qui ment, triche et tue avec
tous les autres produits pharmaceutiques qu’elle fabrique, cette même
société a rencontré Jésus quand il s’agit de vaccins ? »

Tout le monde sait que l’on ne peut pas poursuivre un fabricant de
vaccins. C’est la raison pour laquelle la ruée vers l’or a débuté en
1989 dans une explosion de vaccins.

Ils n’ont pas d’incitations à fabriquer des produits sans danger pour
le patient, sauf leurs éventuels scrupules moraux, dont nous savons
qu’ils n’en ont pas.

Ce que la plupart des gens ne savent pas, c’est que les fabricants de
vaccins bénéficient d’une exemption encore plus importante.

Ils sont dispensés de tester la sécurité de leurs produits. C’est le seul produit médical qui est concerné.

La raison en est qu’il s’agit d’un artefact de l’héritage du CDC
(Centre de Contrôle des Maladies) d’un service de santé publique qui
était une agence quasi militaire.
La CDC a repris cette activité à la fin des années 1970. C’est pourquoi
les membres du CDC ont souvent un rang militaire, comme le chirurgien
général. Le programme des vaccins a été lancé comme un moyen de défense
de sécurité nationale contre une attaque biologique.

Pour cette raison, ils voulaient être sûrs que nous puissions
distribuer très rapidement les vaccins au public si la Russie provoquait
une attaque biologique d’anthrax ici. Ils voulaient supprimer tous les
obstacles réglementaires qui empêcheraient le déploiement rapide de ce
produit.

Alors ont-ils dit, si nous classons le vaccin comme un médicament,
alors que tous les médicaments doivent être soumis à un test de sécurité
en vertu de la loi, un placebo en double aveugle avec un suivi de cinq
années. Ils se sont dit, nous ne pouvons pas faire ça. Nous allons les
appeler autrement. Nous allons les appeler «substances biologiques» et nous ferons en sorte qu’ils n’aient pas à être testés.

Et lorsque l’industrie a explosé en 1989, ils ont profité de cette
échappatoire pour commercialiser tous ces nouveaux produits. Aucun des
72 vaccins du calendrier prescrit pour nos enfants n’a été testé avec un
placebo.

Cela signifie que personne ne peut scientifiquement vous dire quel
est le profil de risque de ce produit. Personne ne peut vous dire que ce
produit sauvera plus de vies qu’il ne tuera de patients. Il n’y
absolument aucune base scientifique. Comment pouvons-nous, en tant que
société, gouvernement, parti démocrate, rendre des produits obligatoires
pour nos enfants alors que nous ne pouvons pas dire quel risque
comporte leur usage.

Désormais, tous les vaccins figurant dans le calendrier et tous les
produits médicaux doivent répertorier les tests de sécurité qu’ils
réalisent. Aucun test placebo n’a été réalisé. Mais certains font quand
même des tests d’innocuité, comme le vaccin antipoliomyélitique, pendant
peut-être 48 heures.

Pour le vaccin contre l’hépatite B qui est administré à chaque enfant
de ce pays le jour de sa naissance, il y a une observation pendant 5
jours. Cela signifie que si un enfant meurt le sixième jour, ce n’est
pas pris en compte, comme si cela ne s’était pas produit.

Si le bébé a des allergies alimentaires et qu’il est diagnostiqué
trois ans plus tard, ou s’il est atteint d’autisme ou d’une maladie
auto-immune, cela n’est pas considéré.

C’est ainsi qu’ils peuvent affirmer qu’il n’y a pas de danger.

Ce qui est étrange, c’est qu’il existe un seul vaccin, le vaccin ROR,
pour lequel tout ce raffut a lieu, c’est le seul vaccin pour lequel
aucun test de sécurité ne figure sur la notice. Et pendant de nombreuses
années, Del [Bigtree] et moi-même avons dit «c’est bizarre». Est-ce qu’il en existe ? Qu’est-il arrivé ? Nous avons donc poursuivi HHS. Nous avons demandé : « Où est-ce test ? »

Il y a trois semaines, ils nous ont soumis leurs tests de sécurité.
Il y avait 800 enfants. Normalement, un test comporte 20 000 enfants ou
sujets. Il y avait 800 enfants dans 8 catégories différentes. Pour un
médicament qu’ils vont administrer à des milliards de personnes. Les
tests n’ont duré que 42 jours.

Pourtant 50% des enfants participant à cette étude avaient un
affection gastro-intestinale grave, dont certains pendant les 42 jours
du test. 50% ont eu des maladies respiratoires, certains aussi pendant
les 42 jours. C’est un produit dont les conséquences sont pires, selon
leurs propres données, que la maladie qu’il est supposé prévenir.

Peut-être y a-t-il des gens ici qui sont anti-vaxx. Je ne suis pas
anti-vaxx. Je veux seulement des vaccins sûrs avec des données
scientifiques incontestables et je veux de la transparence au
gouvernement et je veux des régulateurs indépendants qui n’appartiennent
pas à l’industrie pharmaceutique.

La FDA, qui est censée nous protéger contre ces produits, reçoit 75%
de son budget de l’industrie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS)
reçoit 50% de son budget de l’industrie pharmaceutique. Le CDC est une
entreprise pharmaceutique. Elle achète et vend des vaccins pour environ 5
milliards de dollars par an. Et les membres de HHS qui ont travaillé
sur ces vaccins aux frais des contribuables, ces gens sont autorisés à
percevoir des redevances.

Pour chaque flacon de Gardasil vendu, il y a des membres du HHS, des
personnalités de haut niveau, qui perçoivent 150 000 dollars par an en
redevances. Et HHS et les NIH possèdent une partie de ce brevet et
touchent de l’argent chaque année. Ce ne sont pas des agences de
régulation. Ce sont des appendices de l’industrie.

Ils ne veulent pas le savoir. La raison pour laquelle ils nous
appellent anti-vaxx, c’est que c’est une façon de nous faire taire. De
cette manière, ils n’ont pas à débattre de ces questions très sérieuses
concernant la sécurité des vaccins, ils n’ont pas à débattre des fait
scientifiques.

Et ils ont acheté la presse. Ils consacrent 25 milliards de dollars
par an à la publicité. Nous sommes le seul pays au monde, hormis la
Nouvelle-Zélande, à autoriser la publicité pharmaceutique à la
télévision. Et ils ont pu acheter la presse dans ce pays. Ils vendent
non seulement des publicités pour leurs médicaments, mais dictent
également le contenu de l’information.

Maintenant, ils nous disent qu’ils vont censurer Facebook
parce qu’ils veulent se débarrasser de la désinformation sur les
vaccins. Nous ne parlons que de science. Nous leur donnons une
évaluation par des pairs. Vous n’entendrez jamais un examen par des
pairs de la part d’un promoteur de vaccins. Ce que vous entendrez, ce
sont des appels à l’autorité. Qu’est-ce que ça veut dire ? Cela signifie
que les vaccins sont sans danger parce que le CDC ou l’OMS déclarent
qu’ils sont sans danger.

Mais savez-vous qui est l’autorité ultime ? C’est l’Institut de
Médecine. C’est la raison pour laquelle le Congrès a désigné l’Institut
de Médecine comme l’instance suprême en matière de sécurité des vaccins.
Et savez-vous ce l’on dit à l’Institut de Médecine ? Ils disent qu’il y
a 150 maladies qui, selon eux, sont causées par des vaccins, et le CDC a
été chargé d’étudier ces maladies. L’Institut de Médecine l’a demandé
en 1994, le CDC a refusé. Il l’a demandé à nouveau en 1998, le CDC a
refusé. Ils l’ont encore répété en 2011, ils le demandent chaque année.

L’Institut de Médecine dit que nous n’avons aucune idée du fait que
ces vaccins soient à l’origine de cette énorme épidémie de maladie
chronique. C’est l’autorité ultime, pas l’OMS, pas le CDC. Et la seule
façon pour eux de traiter ces arguments est de nous faire taire.

Nous ne sommes pas à l’origine de la désinformation, le CDC
désinforme. Combien d’entre vous ont entendu les réseaux rapporter que
80 000 personnes sont mortes de la grippe l’année dernière ? Le CDC a
diffusé ce chiffre. Vous savez ce que disent les données du CDC ?

Je n’en veux pas à la presse mais elle est censée vérifier. Mon père
m’a dit, les gens au pouvoir mentent et tu es censé vérifier. Vous savez
ce que disent les propres données du CDC ? Que 2 300 personnes sont
mortes de la grippe, pas 80 000.

Combien d’entre vous ont entendu dire que le taux de mortalité par la
rougeole est de 1 sur 1000 ? Le CDC dit cela. Les propres données du
CDC indiquent qu’il s’agit d’une personne sur 10 000 et d’un Américain
sur 500 000. C’est ce que disent les données de CDC. Mais ce n’est pas
ce que vous entendrez des réseaux.

Ceux d’entre vous qui ont regardé NBC hier soir ont vu
Lester Holt. Tous les journaux télévisés sont devenus de la pub et ils
participent tous à cette frénésie orchestrée pour nous faire peur avec
la rougeole. Et nous sommes obligés de recevoir ce vaccin. Lester Holt
est sponsorisé par Merck qui fabrique le vaccin. Lors de son
émission, Lester Holt a montré une image effrayante d’un bébé rempli de
boutons de rougeole. Il s’avère que c’était faux. Il était obligé de
mentir. Il ne s’est jamais excusé. NBC ne s’est jamais excusé. C’est de la désinformation.

Et Lester Holt est là répétant que nous devons arrêter cette
désinformation sur les vaccins alors qu’il est le principal promoteur de
la désinformation.

Cette industrie a été en mesure de neutraliser toutes les
institutions de notre démocratie entre une entreprise avide [de
bénéfices sonnants] et un enfant vulnérable. Comme Del l’a souligné, ce
sont les plus grands lobbyistes de Capitol Hill. Il y a plus de
lobbyistes que de membres du Congrès et de sénateurs réunis. Ils
dépensent le double des lobbies du pétrole et du gaz, quatre fois ce que
la défense et l’aérospatiale dépensent.

Ils dominent le Congrès. C’est la raison pour laquelle celui-ci
n’imposera aucune citation à comparaître au scientifique en chef du CDC,
Bill Thompson, qui affirme nous avoir menti pendant toutes ces années.
Ils ont détruit des données et ils ne l’appelleront pas et ne
l’interrogeront pas.

Ils sont arrivés à désactiver les agences responsables de la
réglementation. Ces agences sont maintenant au service des industries
qu’elles sont censées réglementer. Ils ont réussi à neutraliser les
avocats en rendant illégal le droit de poursuivre une entreprise de
vaccins. Les avocats et les tribunaux ont disparu.

Ils ont été capables de neutraliser la presse et sa capacité
d’enquêter. Maintenant, ils neutralisent Internet. Ils ferment nos sites
pour que nous ne puissions pas parler et que personne n’entende la
vérité. Ainsi, personne ne lit plus la littérature scientifique évaluée
par les pairs. Donc, plus personne n’est confronté à la moindre
question.

Le dernier rempart entre le fabricant de vaccins et le bébé, ce sont
les parents. Et cette industrie avide ne supporte pas cette mère qui va
empêcher son bébé d’être vacciné. Cette mère qui va protéger son enfant
de ces produits qui risquent de rendre le bébé qui grandit dépendant
toute sa vie à l’Adderal [amphétamines], à Epi-Pens [auto-injecteur
d’adrenaline en cas de choc anaphylactique], à la Rilatine, aux
anti-épileptiques et au Prozac, s’ils subissent les conséquences de
cette industrie folle.

Et que disent les démocrates ? Eh bien, il n’existe pas de dommages
causés par le vaccin. C’est une illusion et ces femmes sont hystériques
et elles sont si facilement induites en erreur. Pourtant ces femmes
savent ce qui est arrivé à leur enfant.

Je pense qu’il est grand temps pour le parti démocrate de commencer à
écouter les femmes. Et qu’est-il arrivé au leitmotiv fondamental du
parti démocrate ? Mon corps, mon choix !

Et pourquoi notre parti préconise-t-il la censure ?

Et pourquoi notre parti est-il aux côtés d’une des industries les pires de l’histoire de l’humanité ?

Nous devons récupérer nos enfants. Nous devons récupérer notre pays. Nous devons récupérer notre démocratie. Je vous remercie.

Traduction Evanis

Note du Saker Francophone 

Nous avons  particulièrement apprécié la verve de Kennedy à propos de la folie actuelle autour de la vaccination. Il dénonce des faits et il n'a pas peur car il base son message sur une réalité prouvée scientifiquement et il est entouré de juristes compétents. Il risque pourtant sa vie.



Coronavirus, virus de la soumission

[Source : Russie Politics via Réseau International]

[Auteur : Karine Bechet-Golovko]

New York, octobre 2019, jeu de rôle sur le coronavirus

Un étrange virus semble s’emparer du monde. En comparant avec les dégâts causés par la simple grippe ou la pneumonie (non virale), ce virus corona (coronavirus ou pneumonie virale) venu de Chine, très modeste, provoque une vague politico-médiatique globale totalement disproportionnée. Ses effets économiques et politiques sont effectivement largement au-delà de l’aspect sanitaire. Alors que l’on nous parle d’épidémie mondiale, chaque apparition d’un cas isolé dans les pays euorpéens (et pas dans tous) ou outre-atlantique, provoque une vague médiatique digne de la peste noire. Le discours est à ce point caricatural, que l’on se croirait plongé dans une nouvelle production hollywoodienne, à laquelle se sont pliés la plupart des pays, notamment ceux revendiquant une certaine souveraineté, comme la Russie.

Depuis peu, les médias se sont focalisés sur le nouveau virus chinois, virus corona, forme de pneumonie virale. Dans le monde, environ 20 000 personnes sont touchées et, au 4 février 2020,  l’on déplore 427 morts. La France vient de détecter son dixième cas, bénin. La Belgique a hérité, enfin, de son premier cas, lors du rapatriement de ses ressortissants vivant en Chine. A New-York, 3 patients hospitalisés soupçonnés d’avoir ce virus, mais il faut encore préciser le diagnostic. La Russie a deux Chinois si faiblement infectés, qu’il est impossible de déterminer les marqueurs du virus, que la Chine n’a par ailleurs toujours pas transmis. En février, pour la première fois hors des frontières de la Chine continentale, une personne est morte à Hong Kong et une autre aux Philippines. Nous sommes assez loin de la pandémie …

Qu’il y ait des cas d’infection, cela est incontestable. C’est l’ampleur médiatique donnée à ce virus, qui laisse pantois. Comparons avec ce qui est comparable, à savoir la pneumonie non virale et la grippe.

En 2015, dans le monde 920 000 enfants de moins de 5 ans sont morts de la pneumonie. 920 000. Et si la communauté internationale se décide à ouvrir les yeux et à aider les pays, il suffirait de donner accès à des vaccins qui existent, ce qui est parfaitement réaliste, l’on pourrait baisser la mortalité de cette maladie. Au rythme où l’on avance, les chercheurs estiment à 800 000 le nombre d’enfants de moins de 5 ans morts de pneumonie en 2030. Mais il est vrai que cela ne touche pas l’Europe ou l’Amérique du Nord … Donc, pour la pneumonie, je répète, plus de 900 000 enfants morts par an.

En ce qui concerne la grippe, prenons le cas de la France. Dans l’hiver 2017/2018 par exemple, 13 000 personnes sont mortes de la grippe, dont 93% de personnes de plus de 65 ans. Cette année, depuis novembre, l’on compte déjà 22 morts. Selon les données fournies par l’Agence nationale de santé publique française, dans la semaine du 29 janvier, plus de 5 500 personnes se sont adressées aux urgences pour des problèmes de santé liés à la grippe et 460 ont été hospitalisées. Et 10 cas sans que le diagnostic vital ne soit engagé pour le coronavirus.

Sans qu’il soit nécessaire d’aller plus dans le détail, il est évident que le risque sanitaire découlant du virus corona comparé aux dégâts causés par la pneumonie ou la grippe est absolument minime. Pour autant, la Russie met en place en état-major de lutte contre le virus corona, rien moins de ça, commandé par Golikova, la vice-Premier ministre en charge de la santé; de nombreuses écoles sont fermées à Moscou, malgré le démenti publié dans la presse d’une injonction adoptée en ce sens (je le confirme personnellement); nous avons droit tous les jours au bulletin d’alerte mondial, de plus en plus difficile à remplir, car il ne se passe rien en Russie de notable sauf la prise de mesures dignes d’une guerre bactériologique. Si, une première victime directe est à noter: le Forum économique Sotchi n’aura pas lieu comme prévu, car il y a des étrangers et ces étrangers viennent de pays où il y a quelques cas de virus corona, donc évitons la pandémie. C’est une victime collatérale difficile à déplorer, la démultiplication des messes glonalistes la fera passer inaperçue. La plupart des pays d’Europe et d’Amérique du Nord prennent des mesures draconiennes, des fonds incroyables sont dirigés pour lutter contre ce virus, que l’OMS a déclaré comme danger pour l’humanité. Des images incroyables de l’aéroport de Pékin, vide.

L’économie globalisée est directement touchée, par un virus qui fait moins de victimes que la grippe. Et les ressources étatiques sont mobilisées pour lutter contre cet étrange virus, qui semble surtout permettre de faire le tri dans les pays, de voir dans les faits ce qu’il en est de la souveraineté réelle prétendue et jusqu’où ces pays sont prêts à aller. Pour l’instant, ils semblent prêts à aller très loin. En ce sens, le virus corona ressemble beaucoup au virus de la soumission, ou d’allégeance.

Puisqu’il est impossible aujourd’hui de remettre en cause les dogmes sans être accusé de conspirologie, et que le virus corona est décrété comme rien moins qu’un danger pour l’humanité, mais qu’il devient difficile de prendre au sérieux ce qui ressemble de plus en plus à une hystérie globale, des voix dubitatives commencent à s’élever, certaines allant même immédiatement se couvrir sous le voile (devenu protecteur) de la conspirologie. En effet, alors que la Russie s’est lancée corps et âme dans la machine globaliste de la superproduction hollywoodienne de lutte contre le coronavirus,  la première chaîne fédérale Pervy Kanal, aux infos du soir, a décidé de lancer une série de reportage sremettant en cause la religion proférée à ce sujet (par ailleurs très respectueusement dans le reste du journal), l’indiquant elle-même comme « conspirologique ». Pour les russophones, voir ici (à partir de 22.45) :



Et en effet, des choses surprenantes sont dites. Dans les réseaux
sociaux, l’on a déjà entendu parler de ces laboratoires qui ont
enregistré le virus corona ou des financements de Bill Gates dans
l’industrie pharmaceutique. Immédiatement, la presse s’est lancée dans
une opération de défense du dogme coronarien estampillant ces dissidents sous le sceau de l’infamie, celui de la conspirologie. L’on apprend ainsi
que le virus a bien été utilisé, mais non créé, par les laboratoires
incriminés, notamment dans l’émission en Russie, en revanche la défense
est assez surprenante, elle ressemble surtout à un aveu.

Ainsi, ce brevet et les autres disponibles sur le net existent bien. Les
laboratoires canadiens et autres ont bien des souches de coronavirus
(ou virus corona) qui viennent des anciennes vagues virales, ils
travaillent bien avec ces souches. Mais, ils n’ont pas volontairement
(ou involontairement) contribué à sa propagation. Ca, en effet, ce n’est
pas prouvé.

En revanche, l’émission russe donne une information qui surprend. Un jeu
de rôles. Mais pas un simple jeu de rôles. Un jeu de rôles avec des
représentants de l’establishment global sur le thème de la lutte contre
une épidémie mondiale du virus corona a été organisé en octobre 2019 à
New York, deux mois avant le véritable départ du coronavirus. Parmi les
participants, l’on compte des représentants de l’ONU, des
transnationales, de l’industrie pharmaceutique, de la Banque mondiale,
de l’Administration américaine et d’autres personnalités importantes du
monde global.

Dans tous les cas, les effets de ce virus corona sont très intéressants.
Les frontières se ferment sur commande, indépendamment des guerres ou
des épidémies réelles; sur commande, les ressources étatiques sont
réorientées pour combattre un mal moins dangereux que les maladies
existantes, dans le monde réel; toutes les ressources médiatiques sont
dirigées dans le même sens, quel que soit le pays; des régions de pays
se trouvent coupées (en Chine, mais aussi la Russie pense isoler une
région). Et les Etats se plient, obéissent, jouent le jeu, s’alignent.
Ils ont fait allégeance à un commandement global, diffus et quasiment
impossible à géographiquement localiser. Ils furent contaminés par le
virus. C’est effectivement une pandémie géopolitique. 




Où en est la propagande de guerre de l’OTAN ?

[NdNM : L’article suivant, de Thierry Meyssan peut nous en donner une idée.]

[Source : Réseau Voltaire]

Non plus « conspirationistes », mais « traîtres »

L’UE, l’Otan, NewsGuard et le Réseau Voltaire

par Thierry Meyssan

Le dispositif de propagande visant à étouffer toute voix dissidente a franchi un pas. Il ne s’agit plus simplement de les accuser de commettre des erreurs factuelles ou de mentir délibérément, mais de les présenter comme des traîtres à la solde d’une puissance étrangère.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie)


Selon ce site officiel de l’Union européenne, le Réseau Voltaire serait une bande de traîtres à la solde de la Russie chargée de diffamer l’armée des États-Unis.

Le Service européen pour l’action extérieure (European External Action Service) a créé en 2015 l’East StratCom Task Force, une unité chargée de lutter contre la désinformation des services secrets russes. Celle-ci édite un site internet, EUvsDisinfo.eu, et expédie chaque semaine des e-mails aux journalistes de l’Union afin qu’ils répercutent sa bonne parole. Nous avons déjà relaté que cette unité est reliée au Centre de communication de l’Otan à Riga [1].

Cette unité vient de mettre en garde les journalistes de l’Union et accessoirement tous ceux qui se sont abonnés à sa lettre d’information [2] que notre article du 31 mars, « Des putschistes à l’ombre du coronavirus » [3], est une désinformation russe [4].

Premièrement, nous sommes outrés de figurer sur un site officiel de l’Union chargé de recenser la désinformation russe —et ce n’est pas la première fois—. Nous n’avons aucun lien, ni avec les autorités russes, ni avec celles de quelque autre pays que ce soit. Ceci est de la pure diffamation.

Deuxièmement, la réfutation de l’UE se borne à indiquer que notre travail serait : « Une interprétation exagérée d’un article de Newsweek de la mi-mars. Newsweek décrit le rôle de l’armée américaine en cas d’incapacité des dirigeants politiques » (An exaggerated interpretation of a Newsweek article article from Mid-March. Newsweek describes the role of the US military, should the political leadership be incapacitated). Or, nous avons cité une partie de l’article de William Arkin sans le déformer et en analysant ses informations au regard d’autres qui ne sont pas plus contestées. C’est la mise en perspective de l’ensemble de ces données qui gêne l’UE.

Jusqu’à présent, les pouvoirs publics avaient financé des initiatives privées pour décrédébiliser les sources dissidentes. C’est par exemple la fonction du Decodex du Monde [5]. Il s’agit maintenant d’aller plus loin et de les accuser de trahison.

Pour distinguer, le vrai du faux, exercez votre esprit critique !

NewsGuard, une société new-yorkaise créée pour évaluer la fiabilité des sites internet et faire apparaître une note sur les moteurs de recherche, nous a contactés nous demandant d’abord quelles sont nos relations avec l’État syrien, puis ce que nous « pensons de cette critique ».

NewsGuard est on ne peut plus neutre. Son Conseil d’administration est secret, mais son Conseil consultatif comprend aussi bien l’un des cofondateurs de Wikipedia (Jimmy Wales) que l’ancien directeur de la CIA et de la NSA (le général Michael Hayden), l’ancien secrétaire général de l’Otan (Anders Fogh Rasmussen), l’ancien secrétaire à la Sécurité de la Patrie (Tom Ridge) ou encore l’ancien sous-secrétaire d’État à la diplomatie publique —c’est-à-dire à la Propagande— (Richard Stengel) [6].

Sur son site français, NewsGuard se garde bien de donner les noms des membres de son Conseil consultatif, sauf un, Anders Fogh Rasmussen. N’hésitant pas à mentir, il présente l’ancien-secrétaire général de l’Otan non pas comme haut fonctionnaire de l’Alliance atlantique, mais des Nations Unies.

[NdNM : il semble que l’extrait présenté ci-dessus ait disparu du site NewsGuard]

De par les Traités européens, l’Otan protège l’UE. C’est-à-dire que l’Union européenne n’est que le volet civil d’un ensemble dont l’Otan est le volet militaire.

Après plusieurs tentatives d’enlèvement ou d’assassinat contre un de mes collaborateurs et contre moi dans quatre pays différents, nous avons toutes les raisons de penser que c’est l’Alliance atlantique qui, de nombreuses fois, a saturé, voire hacké, notre site internet. Nos adversaires semblent revenir à des moyens non-létaux : le mensonge et la diffamation.

La Propagande de guerre est un processus en trois phases visant à engager le public dans des causes que normalement il réprouverait :
- La première consiste à mêler le faux au vrai tout en accusant ceux qui disent la vérité d’être dans l’erreur ou dans le mensonge (fake news).
- La seconde à écarter tous les discours dissidents et à créer ainsi une apparence d’unanimité autour de la vérité trafiquée. À ce moment, les dissidents ne sont plus des hurluberlus affabulateurs, mais deviennent des traîtres.
- La troisième à pousser les cibles à pratiquer des actes symboliques d’acquiescement de la nouvelle idéologie.

Un pas vient d’être franchi.

Thierry Meyssan


[1] « La campagne de l’Otan contre la liberté d’expression », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 décembre 2016.

[2] “Subscribe

[3] « Des putschistes à l’ombre du coronavirus », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 31 mars 2020.

[4] “Disinfo : The bankers and the military prepare a takeover in the US”, EUvsDisinfo.eu, April 30, 2020.

[5] « L’Otan et l’Union européenne derrière le Décodex », Réseau Voltaire, 16 février 2017. « La vérité sur les « fake news » », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 janvier 2018.

[6] “Our Advisory Board”, NewsGuard, consulted May 3, 2020.




Le projet politique global imposé à l’occasion du Covid-19

[Source : Réseau Voltaire]

par Thierry Meyssan

Les réactions ineptes de gouvernements européens au Covid-19 ont été dictées par d’anciens conseillers de Donald Rumsfeld et de George W. Bush. Contrairement à la rhétorique publique, elles n’ont aucune prétention médicale. Loin de répondre à la réalité de l’épidémie, elles visent à transformer les sociétés européennes afin de les intégrer à leur projet politico-financier.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie)


Indépendamment de savoir si l’épidémie de Covid-19 est naturelle ou a été provoquée, elle offre l’occasion à un groupe transnational d’imposer soudainement son projet politique sans qu’il soit discuté, ni même exposé.

En quelques semaines, nous avons vu des États prétendument démocratiques suspendre les libertés fondamentales : interdire sous peine d’amende ou de prison de sortir de chez soi, de participer à des meetings et de manifester. L’école obligatoire pour les moins de 16 ans a été provisoirement abolie. Des millions de travailleurs ont été privés d’emploi et placés d’office au chômage. Des centaines de milliers d’entreprises ont été autoritairement contraintes de fermer et ne pourront plus rouvrir.

Sans préparation, les gouvernements ont encouragé les entreprises au télétravail. Toutes les communications via internet ont immédiatement été enregistrées par le système Echelon. Ce qui signifie que les « Cinq Yeux » (Australie/Canada/Nouvelle-Zélande/Royaume-Uni/USA) disposent en archive des moyens de percer les secrets de presque tous les industriels européens. Pour cela, c’est déjà trop tard.

Aucune des transformations des sociétés n’a de justification médicale. Aucun ouvrage d’épidémiologie au monde n’a discuté et encore moins préconisé de « confinement généralisé obligatoire » pour lutter contre une épidémie.

Les dirigeants politiques des États membres de l’Union européenne ont été tétanisés par des projections mathématiques délirantes leur annonçant une hécatombe chez eux [1]. Puis, ils ont été réconfortés par les solutions toutes faites d’un puissant groupe de pression dont ils avaient rencontré les membres au Forum économique de Davos et aux Conférences sur la Sécurité de Munich [2].

Le « confinement généralisé obligatoire » a été conçu quinze ans plus tôt, au sein de l’administration Bush, non pas comme outil de santé publique, mais pour militariser la société états-unienne à l’occasion d’une attaque bioterroriste. Et c’est bien ce projet qu’il applique aujourd’hui en Europe.

Le plan initial, conçu il y a plus de vingt ans autour du patron du laboratoire pharmaceutique Gilead Science, Donald Rumsfeld, prévoyait d’adapter les États-Unis à la financiarisation globale de l’économie. Il s’agissait de réorganiser la planète en divisant géographiquement les tâches de chacun. Les zones non-encore intégrées à l’économie globale devraient être privées d’État et devenir de simples réservoirs de matières premières ; les zones développées (dont l’Union européenne, la Russie et la Chine) seraient responsables de la production ; et les États-Unis seuls assureraient l’industrie d’armement et de la police du monde.

Pour ce faire, un groupe fut créé au sein d’un think-tank, l’American Enterprise Institute, le « Projet pour un nouveau siècle américain ». Celui-ci annonça assez crûment une partie de son programme, mais une partie seulement ; celle destinée à convaincre de grands donateurs de soutenir la campagne électorale de Gorge W. Bush. Le 11-Septembre à 10 heures du matin, deux avions de ligne ayant percuté le World Trade Center à New York, le programme de « continuité du gouvernement » (CoG) fut déclaré bien que la situation ne soit pas du tout celle prévue par les textes. Le président Bush fut conduit dans une base militaire. Les membres du Congrès et leurs équipes furent emmenés dans un immense bunker à 40 kilomètres de Washington. Et le très secret Gouvernement de continuité, dont Rumsfeld faisait partie, assuma le Pouvoir jusqu’en fin de journée.

Profitant du choc émotionnel de cette journée, ce groupe fit adopter un volumineux Code antiterroriste rédigé longtemps à l’avance, l’USA Patriot Act ; créa un vaste système de surveillance intérieure, le département de la Sécurité de la Patrie (Homeland Security) ; réorienta la mission des forces armées en fonction de la division globale du travail (Doctrine Cebrowski) ; et commença la « Guerre sans fin ». C’est dans le monde qu’ils ont façonné que nous évoluons depuis deux décennies comme dans un cauchemar.

Si nous n’y prenons pas garde, le groupe actuel, dont le docteur Richard Hatchett est l’élément visible, transposera ce programme des États-Unis vers l’Union européenne. Il imposera dans la durée une application téléphonique mobile de tracking afin de surveiller nos contacts ; ruinera certaines économies pour en transférer la force de production vers des industries d’armement ; et enfin nous convaincra que la Chine est responsable de l’épidémie et doit être endiguée (Containment).

Si nous n’y prenons pas garde, l’Otan que nous avons crue en état de mort cérébrale se réorganisera. Elle s’étendra dans le Pacifique avec, pour commencer, l’adhésion de l’Australie [3].

Si nous n’y prenons pas garde, l’école sera remplacée par un enseignement de savoirs à domicile. Nos enfants deviendront des perroquets dénués d’esprit critique, sachant tout, mais ne connaissant rien.

Dans le monde nouveau que l’on prépare aux Européens de l’UE, les grands médias ne seront plus financés par l’industrie pétrolière, mais par Big Pharma. Ils nous convaincront que toutes les mesures prises ont été les bonnes. Les moteurs de recherche noteront la crédibilité des médias non-conformes au regard des titres des signataires de leurs articles et non pas de la qualité de leurs raisonnements.

Il est encore temps de réagir.

Thierry Meyssan


[1] « Covid-19 : Neil Ferguson, le Lyssenko libéral », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 avril 2020.

[2] « Le Covid-19 et l’Aube rouge », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 avril 2020.

[3] « L’Otan souhaite devenir l’Alliance atlantico-pacifique », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 10 décembre 2019.




L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie

[Image tirée de : http://www.astronoo.com/fr/articles/spectre-electromagnetique.html]

[Source de l’article : La Maison du 21e siècle]

Voici
une lecture pour les récalcitrants qui croient encore que seuls les
effets thermiques des ondes peuvent nuire à la santé. Il s’agit d’un
livre écrit par Arthur Firstenberg qui nous plonge dans l’histoire de
l’électricité et de la Vie depuis le 18ème siècle. Ce livre
nous dévoile que les scientifiques connaissent les effets biologiques
depuis plus de deux siècles! L’ingénieur en mécanique (spécialisé en
aéronautique) Sosthène Berger a réalisé un résumé fort utile de ce livre de 508 pages dont une bibliographie de 134 pages.

L’arc-en-ciel invisible – Une histoire de l’électricité et de la Vie par Arthur Firstenberg

(Titre d’origine en anglais:  The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life)


L’arc-en-ciel invisible – Résumé informatif

Introduction

Concernant l’auteur

Arthur Firstenberg
est un scientifique et journaliste à l’avant-garde de la démolition du
tabou concernant l’innocuité des champs électromagnétique sur le Vivant.
Il est diplômé en mathématique de l’Université de Cornell et a
fréquenté l’Université de Californie, Irvine School of Medicine, de 1978
à 1982, études qu’il a dû interrompre à cause de séquelles subséquentes
à une dose excessive de rayons-X. Depuis, il s’est consacré à la
recherche, à la consultation, comme auteur et comme orateur dans le
domaine des effets environnementaux des radiations électromagnétiques.

Concernant l’ouvrage

Ce
livre remarquablement documenté et bien référencé est une pierre
angulaire dans le sens qu’il retrace le déploiement de
l’électricité dans notre civilisation, sous le jour de son interaction
avec le matériel Vivant, depuis les tout débuts de sa découverte dans
les années 1750, jusqu’à nos jours comprenant même des projections dans
le futur. À noter que le titre se réfère à l’ensemble du spectre
électromagnétique comprenant les couleurs de l’arc-en-ciel, mais
également toutes les fréquences invisibles, comme le sont
les radiofréquence ou les champs générés autour des fils conducteurs.

1ère partie : l’électricité capturée dans une bouteille

En
1746, les premières découvertes liées à l’électricité virent le jour en
Europe. L’expérience de Leyde consistait à mettre en évidence le fluide
électrique grâce au frottement de la main sur un globe de verre mis en
rotation rapide. L’électricité statique produite faisait grande
impression dans les écoles, les foires et chez les privés qui
avaient les moyens financiers d’acquérir ce dispositif, en produisant
qui des arcs électriques, qui des électrocutions passagères. Le
phénomène de mode était tel qu’il était mal vu de penser que cette
électricité pouvait être dangereuse, même que les
électrocutions produisait céphalées, saignements de nez, fatigues chez
certains expérimentateurs ainsi que chez les animaux utilisés dans les
tests. La société était prise d’électromanie et les plus fervents à se
faire électrocuter en bonne compagnie, entre deux coupes de champagne
commencèrent à percevoir des symptômes néfastes. Malgré tout,
les établissements médicaux s’équipèrent de la fiole de Leyde (ancêtre
du condensateur) à des fins d’expérimentations médicales pour les
avortements ou d’autres applications. Ainsi naquit un tout nouveau
domaine de connaissances concernant les effets biologiques de
l’électricité sur les gens, les plantes, les animaux, connaissances qui
étaient alors bien plus vastes que celles de nos médecins contemporains
qui voient au quotidien des patients atteints des effets de
l’électricité sans même les reconnaître et qui pour la plupart ignorent
jusqu’à l’existence de ces connaissances.

Le sourd entend et le boiteux marche

Notant
les effets – rarement positifs – plus souvent négatifs de l’application
de tensions électriques aux organismes vivants, les chercheurs et
médecins en ont conclu que les organismes vivants fonctionnent en
conjonction avec l’électricité. Certaines guérisons ont été obtenues en
utilisant l’électricité, comme par exemple en 1851, le
neurologiste Duchenne qui traita la surdité de quelques dizaines de
patients au moyen d’impulsions électriques appliquées localement.
D’autres mises en évidence de la stimulation des systèmes nerveux,
cardiaque, cardiovasculaire, gustatif, sudatoire et autres,
par l’électricité produite dans des couples galvaniques furent
expérimentées, notamment par Volta en Italie, parmi d’autres chercheurs
en occident. Il fut constaté que le nombre des effets curatifs était
nettement moindre que les effets délétères dont on peut lire la liste
et qui comprennent les symptômes de l’électro-sensibilité (ES ) connus
aujourd’hui, comme céphalées, vertiges, nausées, confusion mentale,
fatigue, dépression, insomnie, etc.

Sensibilité électrique

Le
botaniste français Thomas-François Dalibard – qui a mené des
expériences électriques sur le Vivant – confie à Benjamin Franklin dans
une lettre datée de 1762 qu’il ne peut plus aller de l’avant pour cause
d’intolérance électrique de son organisme. C’est un des premiers
électro-hypersensibles (EHS) déclaré formellement. A en lire le
contenu, ce botaniste devait être fortement affecté. D’autres
professeurs et chercheurs font la même et triste expérience et doivent
cesser leurs travaux. Même le si renommé Benjamin Franklin fut atteint
d’une maladie neurologique chronique durant ses recherches sur
l’électricité, dès 1753, et les symptômes font largement penser à
de l’électro-hypersensibilité. Tant et si bien qu’à la fin du 18 ème
siècle, il fut de renommée populaire que l’électricité pouvait rendre
malade, selon le sexe, la morphologie et la condition physique des
individus. De même, on avait observé que certains individus réagissaient
fortement aux changements de météo, souvent corrélés à des
modifications électriques de l’atmosphère. Certains de ces sujets sont
connus jusqu’à nos jours, comme Christophe Colomb, Dante, Charles
Darwin, Benjamin Franklin, Goethe, Victor Hugo, Leonardo DaVinci, Martin
Luther, Michel-Ange, Mozart, Napoléon, Rousseau, et Voltaire.

La route délaissée

Durant
les années 1790, la science se trouva face à une crise d’identité quant
à l’interprétation et l’unification des quatre différents fluides que
sont l’électricité, la lumière, le magnétisme et la chaleur. Pour ce qui
est de l’électricité, on avait d’un côté la perception selon Luigi
Galvani qui considérait que l’électricité faisait partie intégrante
du Vivant et de l’autre Volta qui pensait que l’électricité n’était
qu’un effet « secondaire » des réactions chimiques internes au vivant.
Volta, inventeur de la pile électrique fort utile et pouvant
potentiellement être la source de retombées pécuniaires, eut gain de
cause contre la vision plus globale de l’interaction entre électricité
et vivant.

Maladie électrique chronique

Dès
la fin du 19 ème siècle, le paysage des villes fut métamorphosé par
l’installation de lignes de télégraphe partout dans les pays
industrialisés. Cette technologie utilisait des tensions de l’ordre de
80 volts sur un seul conducteur, le retour du signal se faisant par
la Terre. Alors naissent les premiers courants vagabonds auxquels le
Vivant fut exposé. On vit alors apparaître des maladies de civilisation
telle que la neurasthénie dont furent affectés Frank Lloyd Wright et
Theodore Roosevelt parmi d’autre personnalités. Notons au passage que la
neurasthénie s’apparente de très près à l’électro-hypersensibilité,
terme plus moderne pour désigner la même sensibilité à l’électricité.
Les télégraphistes employés à manipuler le courant électrique envoyé
dans les lignes, donc exposés à des champs électromagnétiques importants
furent frappés du mal télégraphique pour la moitié d’entre-eux environ.
Encore une fois, les symptômes étaient les mêmes que ceux de l’EHS.
Plus tard, vers 1915, ce furent les téléphonistes qui seront confrontés
aux même symptômes, car exposés durant de longues heures aux
champs électromagnétiques des communications, devant leur pupitre. En
1989, il fut noté qu’a Winnipeg, 47 % des opérateurs téléphoniques
étaient atteints des mêmes symptômes. 

Toutefois, en 1894, un
célèbre psychiatre viennois écrivit un article dont l’influence
fut grandement néfaste à tous les malheureux qui souffraient du mal
télégraphique, de neurasthénie, du syndrome des micro-ondes ou d’EHS. Au
lieu de voir la cause extérieure de la pollution électromagnétique, il
attribue ces symptômes à des pensées désordonnées ou à des émotions mal
contrôlées. Ainsi, on médicalise des millions de citoyens affectés par
le smog électronique au lieu de réduire leur exposition à ce polluant.
Sigmund Freud renomma la neurasthénie – dont on connaissait bien
l’origine électrique – en névrose d’angoisse ou attaque d’anxiété ou
encore attaque de panique. Ainsi, le déploiement sans précaution de
l’électrification put continuer sans entrave. A noter qu’en Russie, la
neurasthénie est listée comme maladie environnementale car la
redéfinition abusive de Freud fut refusée.

Le comportement des plantes

Sir
Jagadis Chunder Bose ainsi que d’autres chercheurs menèrent de
nombreuses expérimentations électriques sur les plantes et d’autres
organismes vivants, avec des résultat démontrant de nets effets. Il
découvrit que les nerfs végétaux ou animaux ont des comportements
variables et que la résistivité de ceux-ci peut fortement varier
en fonction du courant appliqué et de sa polarité. Aussi, il nota que
l’intensité de courant nécessaire à modifier la conductivité des nerfs,
respectivement la tension appliquées est infinitésimale, de l’ordre de
0,3 microampères (0,3*10-6 ). Il se trouve que ce courant
est nettement inférieur au courant induit par une conversation
téléphonique au moyen d’un cellulaire. Bose découvrit également que le
seuil de bio-activité d’un courant est de un femtoampère (1*10-15 )
! Comme ce chercheur étaient également versé dans les transmissions par
radiofréquences, il essaya de soumettre une plante à un signal radio
de 30 MHz à 200 mètres de distance et constata que la plante retarda sa
croissance durant le temps de l’émission. De même il démontra que la
circulation de la sève dans la plante était ralentie lorsque celle-ci
était irradiée par le même signal radio.

Maladie électrique aiguë

Dans
les années 1880, Londres fut alimentée en courant continu, mais
certains physiciens avaient découvert que la distribution du courant
alternatif générait moins de pertes ohmiques dans les fils. Il s’en
suivit une bataille des courants malgré que de nombreux scientifiques
dénonçaient les effets plus dangereux du courant alternatif,
dont Edison. D’ailleurs, ironiquement, c’est bel et bien du courant
alternatif qui est utilisé dans la chaise électrique, justement parce
qu’il est plus nocif. Tout le monde sait que le courant électrique de
secteur est… alternatif ! 

En 1889, l’électrification à grand
échelle débuta aux États-Unis et peu après en Europe. Cette même année,
comme par hasard, les médecins furent pris d’assaut par des malades de
la grippe qui jusque là n’apparaissait que rarement. Les symptômes
des victimes étaient bien plus neurologiques, du style neurasthénie, à
l’exclusion de troubles respiratoires. Cette pandémie dura quatre ans et
fit au moins un million de morts. 

En 2001, l’astronome canadien
Ken Tapping démontra que les trois derniers siècles de pandémies
grippales étaient corrélés à des pics d’activité solaire magnétique, sur
un cycle de onze ans. Il a également été constaté que certaines
épidémies de grippe se répandent sur des contrées énormes en juste
quelques jours, fait difficilement explicables par la contagion de
proche en proche. De même, de nombreuses expériences liées à
la contagion de proche en proche par contact, par projections de mucus
ou autres procédés se révélèrent infructueuses. 

Depuis 1933 à nos
jours, les virologues ne peuvent présenter aucune étude expérimentale
démontrant que la grippe se propage par contact normal entre
personnes. Toutes les tentatives ont échoué.

Le mystère de l’île de Wight

En
1904, les abeilles commencèrent à mourir sur l’île de Wight, suite à
l’installation d’émetteurs d’ondes radio par Marconi. Ces émetteurs
travaillent sur des fréquences proches du mégahertz. 

De l’autre
côté de la Manche, Jacques-Arsène d’Arsonval démontra que les
signaux électromagnétiques « pointus et crochus » sont beaucoup plus
toxiques que les signaux sinusoïdaux. 

En fait, Marconi, après un
an et demi d’expérimentation avec des émetteurs radio, en pleine santé à
22 ans, a commencé à développer des fièvres. Ces accès ne
disparurent pas jusqu’à la fin de sa vie. En 1904, alors qu’il était
occupé à réaliser un émetteur puissant pour des communications
transatlantiques, ces fièvres étaient si intenses qu’on a pensé à la
malaria. En 1905, il se maria à Beatrice O’Brien et après leur lune de
miel, ils s’installèrent sur l’île, à proximité d’un émetteur. Aussitôt
que Béatrice fut installée, elle nota des acouphènes. Après trois mois,
elle tomba malade d’une mauvaise jaunisse. Elle dut rentrer à Londres
pour donner naissance à un bébé qui ne vécut que quelques semaines et
mourut de « causes inconnues ». Dans le même laps de temps,
Marconi passa plusieurs mois dans la fièvre et le délire. Entre 1918 et
1921, il souffrit de dépression suicidaire, alors qu’il travaillait sur
un émetteur à ondes courtes. En 1927, alors qu’il était en voyage de
noce de son deuxième mariage, il s’effondra de douleurs thoraciques et
fut diagnostiqué de graves troubles cardiaques. Entre 1934 et 1937
alors qu’il développait la technologie micro-ondes, il subit neuf crises
cardiaques, la dernière le tua à l’age de 63 ans. 

Sur la même
île, à Osborn House, la reine Victoria fut atteinte
d’hémorragies cérébrales et mourut le soir du 22 janvier 1901, juste au
moment ou Marconi mit en marche un nouvel émetteur à moins de vingt
kilomètres de là. 

En 1901 il n’y avait « que » deux émetteurs
alors qu’en 1904, il y en avait quatre, faisant de ce cette île
l’endroit le plus irradié de la planète, ne laissant plus aucune
place aux abeilles pour survivre. En 1906, une enquête fut menée pour
constater que 90 % des abeilles avaient bel et bien disparu sans raison
apparente… De nouvelles colonies furent apportés sur l’île mais celle-ci
succombèrent également en une semaine. 

Cette épidémie se
propagea à travers l’Angleterre puis à travers le monde occidental pour
se stabiliser peu à peu, jusqu’à ce que les armées s’équipent de divers
émetteurs radio de haute puissance, vers la fin du premier conflit
mondial, en 1918, provoquant comme on l’a vu ci-dessus, la pandémie de
grippe espagnole qui en réalité débuta aux États-Unis, dans la Naval
Radio School de Cambridge, Massachusetts avec 400 cas. Cette épidémie se
propagea rapidement à 1 127 militaires au Camp Funston (Kansas), où
on avait introduit les connexions sans fil. Ce qui intrigua les médecins
fut que 15 % de la population civile était affectée de saignements de
nez alors que 40 % des marins de la US Navy en souffraient. D’autres
saignements apparurent également et un tiers des morts l’étaient par
hémorragie interne des poumons ou du cerveau. En fait, c’est la
composition du sang qui était modifiée, mesurée par le temps de
coagulation plus que doublé. Ces indications jurent avec les effets des
virus respiratoires de la grippe, mais sont totalement cohérents avec
les effets néfastes de l’électricité. Une autre incohérence était que
les victimes étaient pour deux tiers des jeunes en bonne santé. Encore
un symptôme atypique de la grippe, le pouls descendait à des valeurs de
36 à 48, alors que ce genre de situation sont courantes lorsqu’on est
exposés aux champs électromagnétiques. Aussi, certains purent être
soignés par des administrations massives de calcium. 

Le Dr.
Militaire George A. Soper, témoigna que le virus se propageait plus vite
que la vitesse de déplacement des personnes. Différentes expériences
furent menées pour contaminer des sujets de proche en proche, par
contact direct, ou inoculation de mucus ou de sang, sans pouvoir
démontrer la contamination. 

On observe que chaque nouvelle
pandémie de grippe correspond à une nouvelle avancée technologie
électrique, comme la grippe asiatique de 1957-58 subséquente
à l’installation d’un puissant système de surveillance par radars, la
grippe de Hong-Kong dès juillet 1968, subséquente à la mise en service
de 28 satellites militaires de surveillance spatiale à la hauteur des
ceintures de Van Allen nous protégeant des rayonnements cosmique.

L’enveloppe électrique de la Terre

La
Terre en rotation avec son centre constitué en majorité de fer,
protégée par, en premier lieu la ionosphère, puis la plasma-sphère –
délimitée par les ceintures de radiation de Van Allen entre 1 000 et 55
000 km d’altitude –, et sa traîne qu’est la magnétosphère, exposée aux
vents solaires en provenance de notre astre du jour, constitue une sorte
de dynamo, un système électrique complexe. Les échanges électriques
entre la croûte terrestre et l’atmosphère, voire la ionosphère sont
permanents et constants. Ils sont en équilibre précaire et une sorte de «
respiration » électrique, de tout le système a permis à la vie de se
développer sur notre planète chargée de ions négatif, par opposition à
la ionosphère chargée positivement. On note un champ électrique vertical
moyen de l’ordre de 130 volts par mètres, avec des valeurs
pouvant s’élever à 4 000 volts par mètre dans les orages par exemple. En
1953, on a aussi découvert un des paramètres primordiaux de cette
oscillation électrique de notre environnement, avec les fréquences de
Schumann (Winfried) respirant à 7,83 hertz, avec des harmoniques à 14,
20, 26, 32 Hz, appelées Très Basses Fréquences (TBF) ou Very Low
Frequencies (VLF).

Pas étonnant que les organismes vivant dans cet
environnement se soient imprégnés de ces valeurs physiques et que par
exemple nos rythmes cérébraux se situent dans ces plages de fréquences,
comme le rythme alpha entre 8 et 13 Hz. Si nous percevons les fréquences
visible – du bleu au rouge –, du spectre électromagnétique, certains
animaux sont en mesure de voir d’autres fréquences électromagnétiques,
comme les abeilles qui voient les ultra-violets ou ces salamandres ou
poissons-chat qui peuvent voir les basses fréquences électriques, alors
que les serpents voient les infra-rouges. 

Des expériences en
laboratoire sur les hamsters, par exemple, démontrèrent que la réduction
de la température et de la durée du jour ne suffisait pas à les mettre
en hibernation. De même, des hamsters élevés en cage de Faraday
refusaient d’hiberner même que les paramètres de lumière et de
température étaient hivernaux, jusqu’au moment où la protection de
Faraday fut supprimée. D’autres expériences furent menées, par exemple
en 1967, à l’institut Max Plank, par le physiologiste Rütger Wever,
en utilisant deux chambres enterrées, sans fenêtre ni contact extérieur,
l’une blindée électromagnétiquement, l’autre non. Il fut démontré que
dans la chambre blindée, les rythmes circadiens des sujets volontaires
se désynchronisaient et pouvaient varier entre 12 et 65 heures, avec des
troubles métabolique, alors que les sujets de la chambre immergée dans
les champs terrestres gardaient un rythme cohérent proche de 24
heures et que leur métabolisme continuait de fonctionner plus
normalement. On a démontré scientifiquement que le Vivant a besoin
d’être baigné dans le système électromagnétique de notre environnement
naturel pour bien fonctionner. 

D’ailleurs, l’acupuncture,
médecine traditionnelle millénaire chinoise utilise nos propriétés
électriques en modifiant les connexions des méridiens. Il fut
démontré récemment, dès les années 1950, que ces méridiens correspondent
bel et bien à des circuits électriques et que le Qi chinois correspond à
la notion d’électricité. Ces méridiens ont double fonctions, d’une part
ils transportent les informations et l’énergie interne à l’organisme
d’un organe à l’autre, mais encore, ils servent d’antennes pour capter
les flux électromagnétiques environnementaux. 

Au début des années
1970, les physiciens atmosphériques découvrirent que le
champ magnétique terrestre était passablement dérangé par l’activité
électrique humaine. En effet, en injectant un signal dans l’espace et en
captant son écho, on s’aperçut que le signal initial avait été modifié
par des multiples des 60 Hz du réseau électrique utilisé en Amérique du
Nord. 

Ceci n’empêcha pas de lancer le projet HAARP pour délibérément modifier les propriétés électromagnétiques de notre planète. 

De
même, les ceinture de Van Allen nous protégeant des rayons cosmiques,
ont été déjà altérées par notre activité électrique et il se pourrait
qu’initialement, ces ceintures double n’aient été qu’une ceinture simple
qui, face à l’émission de charges électriques humaines dans l’espace se
soient détériorées en son milieu. 

Des observations satellites
montrent que les rayonnements produits par les lignes de haute tensions
occultent souvent les rayonnements naturels des éclairs. 

Dans ce
contexte, il est logique de penser que les pandémies de grippes connues
ces dernière décennies soient liées à l’activité électrique humaine.

Porphyrines et la base de la Vie

Dans
toute transformation d’énergie dans le domaine biologique, les
porphyrines [pigments formés de quatre molécules de pyrrole] sont
impliquées. Si nos nerfs peuvent fournir leur office, c’est grâce entre
autre aux porphyrines qui sont impliquées dans le fonctionnement de nos
cellules. Ce sont des molécules spéciales qui sont l’interface
entre l’oxygène et la vie. Ces molécules sont hautement réactives et
elles interagissent avec les métaux toxiques ou les éléments
synthétiques issus du pétrole, les champs électromagnétiques, qui s’ils
sont en excès provoquent la porphyra, plus une
sensibilité environnementale qu’une maladie. 

Les recherches du Dr
William E. Morton démontrèrent que les personnes atteintes
de sensibilité chimique multiples (MCS) sont également à 90% déficientes
en l’une ou l’autre formes d’enzymes porphyriques, de même que pour les
personnes électro-hypersensible, ce qui signifie que les deux formes de
sensibilités ne sont que des manifestations différentes d’une même
cause. La porphyrie découverte en 1891 affecte environ 10% de la
population moderne et son apparition est concomitante avec
l’électrification générale de l’Occident dès 1889. 

Les
porphyrines sont centrales dans le smog électronique non pas seulement à
cause de l’EHS, la MCS ou la porphyrie, mais également en ce qui
concerne les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète, du fait
qu’elles sont impliquées dans une multitude de processus énergétiques
biologiques. 

Le biologiste Allan Frey ainsi que Wlodzimierz
Sedlak démontrèrent dans les années 1960 que nos organismes ont bien une
composante bio-électronique et que certaines de nos cellules se
comportent tantôt comme des conducteurs, ou des capacitances, ou
des semi-conducteurs (transistors) comme les composant que nous trouvons
dans nos appareillages électroniques. Ainsi, il en va de la myéline
–gaine de nos nerfs–, qui contient de la porphyrine intriquée avec du
zinc. Si des poisons environnementaux comme les produits chimiques ou
métaux toxiques affectent cet équilibre, la gaine est altérée, ce qui
change l’excitabilité des nerfs qu’elle entoure. Le système nerveux
entier devient alors hyper-réactif au stimulus de toutes natures, comme
les champs électromagnétiques. Le système entre dans un état
d’instabilité divergente, l’effet devenant la cause. 

Contrairement
à la conception que les mitochondries sont les éléments de nos
cellules produisant l’énergie, l’idée que la gaine de myéline est une
mitochondrie géante voit le jour. 

La connexion entre porphyrie et
zinc a été découverte dans les années 1950 par Henry Peters à la
Medical Schoold du Wisconsin. Les patients souffrant de porphyrie et
de symptômes neurologiques excrétaient beaucoup de zinc dans les urine,
ainsi il lui vint à l’idée qu’une chélation du zinc pourrait améliorer
leur état. Il constata une amélioration, malgré l’idée répandue qu’une
carence en zinc est liée aux troubles cités. De même, certaines
expériences montrent que la chélation du zinc améliore la condition
d’Alzheimer. Une équipe médicale australienne démontra par autopsie que
les cerveaux de sujets atteints d’Alzheimer contenaient deux fois plus
de zinc que ceux de patient sains.

2e partie : au présent

Cœur irritable

En
1980, les arrêts cardiaques chez les jeunes athlètes étaient rares,
seulement neuf cas sur l’année. Á partir de cette date, les cas
augmentèrent constamment de 10% par année jusqu’en 1996 ou soudainement
ce taux doubla pour atteindre 64 cas puis, 66 l’année suivante et 76 la
dernière année de l’étude. La communauté médicale américaine n’avait pas
d’explication, tandis qu’en Europe, en 2002, un appel des
médecins environnementaux allemands demandait un moratoire sur les
antennes-relais car leurs ondes provoquaient des troubles
cardiovasculaires. C’était l’Appel de Fribourg

Le Dr Samuel Milham,
épidémiologiste du département de la santé américain, démontra dans ses
travaux que les maladies cardiovasculaires, le diabète et le
cancer sont largement, si pas entièrement provoqués par l’électricité. 

Paradoxalement,
les études sur le cholestérol datant du début du vingtième siècle
ne démontraient pas un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires
corrélées au taux de cholestérol, contrairement à ce qui est communément
admis de nos jours. Une étude sur les animaux du zoo de Philadelphie
montre que de 1916 à 1964, le taux de cholestérol chez les mammifères et
les oiseaux augmenta d’un facteur 10 à 20, alors que leur régime
alimentaire était resté strictement le même ! Le paramètre qui
avait drastiquement changé était bien l’augmentation des
radiofréquences. 

Durant la seconde guerre mondiale, un certain
nombre de soldats se plaignit de symptômes similaires à la neurasthénie.
D’abord, on pensa selon la doctrine de Freud, qu’ils étaient affectés
de trouble anxieux, puis, une étude sur 144 cas fut menée par le Dr
Mandel Cohen. Cette étude révéla qu’effectivement, ces soldats
étaient physiologiquement moins résistants, avec un cœur irritable. Ils
souffraient d’une difficulté d’assimilation de l’oxygène et devaient
respirer deux fois plus que leurs collègues en meilleure santé pour
capter suffisamment d’oxygène. Il s’avéra que leurs
mitochondries étaient inefficientes. Au bout du compte, il fut démontré
que ces soldats étaient hypersensibles au sens général, mais en
particulier à l’électricité. 

En Union Soviétique, dès les années
1950, il fut aussi observé que les radiofréquences modifiaient les
électrocardiogrammes des personnes exposées, par la modification de
l’efficacité des mitochondries. (Lire l’article de Firstenberg sur l’histoire de l’électrohypersensibilité.)

Les diagrammes de Milham des statistiques
du nombre de morts par maladies cardiaques en fonction du degré
d’électrification des états américains en 1931 et 1940 sont en
outre également très explicites, ne laissant aucun doute quant à la
toxicité des champs électromagnétiques sur la cœur, innocentant le
cholestérol et l’alimentation jugée trop riche en graisses.

La transformation du diabète

Thomas
Edison, impliqué dans les découvertes liées à la technologie électrique
et donc baignait dans les champs électromagnétiques plus que le reste
de ses concitoyens de l’époque fut diagnostiqué d’une maladie fort rare
en 1882, le diabète. Un autre chercheur, Alexander Graham Bell, actif
dans le domaine de la télégraphie et inventeur du téléphone, était connu
pour ses plaintes incessantes concernant ses symptômes de
neurasthénie, appelés aujourd’hui EHS. En 1915, il fut diagnostiqué de
diabète également. 

En 1876, l’ouvrage Diseases of Modern Life
par Ward Richardson décrit le diabète comme une maladie moderne rare,
causée par l’épuisement aux travaux mentaux ou par choc du système
nerveux. 

Naturellement, l’apport excessif en sucre toxique et
addictif dans notre alimentation moderne a la part belle pour expliquer
qu’aujourd’hui, le diabète, incluant le pré-diabète, touche plus de la
moitié des américains. Mais l’explication est simpliste. 

Elliot Joslin
a montré qu’entre 1900 et 1917, l’apport en sucre avait augmenté de 17%
alors que la mortalité par diabète avait doublé. Plus tard, en 1987,
une étude sur les Amérindiens fut menée, démontrant des proportions
radicalement différentes de mort par diabète selon les territoires,
variant de 7 pour mille dans le nord-ouest à 380 pour mille en Arizona !
Durant ces années, ni le mode de vie ni le régime alimentaire
ne pouvaient justifier un pareil écart. Par contre un facteur
environnemental peut expliquer une telle différence. En effet,
l’électrification des réserves d’indiens fut inégalement menée et celles
du nord-ouest n’ont été électrifiées que bien plus tardivement.
Par contre, la réserve de l’Arizona est située aux abords immédiat de
Phoenix. Par ailleurs cette communauté indienne avait sa propre
installation électrique et son entreprise de télécommunication. 

Un
autre exemple étant la population brésilienne, gros producteur de sucre
depuis des siècles qui ne connaissait pas le diabète en 1870 alors
qu’il apparaissait déjà comme maladie de civilisation en Amérique du
Nord. Aujourd’hui encore, les Brésiliens consomment 70 kg de sucre
raffiné par an et par personnes, plus que les Nord-Américains, et malgré
cela, ils ont passé deux fois et demi moins de cas de diabète qu’aux
USA. 

Au Bhoutan, le diabète était pratiquement inexistant
jusqu’en 2002, après que l’électrification du pays ait commencé. En
2004, 634 nouveaux cas de diabète furent annoncés, en 2005 944, en 2006
1 470, en 2007 2 540 avec 15 morts. En 2012, on dénombra 91 morts et le
diabète était la huitième cause de mortalité dans le pays, malgré que le
régime alimentaire n’avait pas changé ! 

Le smog électronique
agissant sur les mitochondries, comme nous l’avons vu au chapitre
précédent, empêche une bonne utilisation du sucre absorbé, à savoir
la combustion du sucre. Celui-ci, ne pouvant pas être converti en
énergie mécanique est stocké sous forme de graisse par l’organisme. 

Les diagrammes des statistiques du nombre de morts par diabète
en fonction du degré d’électrification des états américains en 1931 et
1940 sont en outre également très explicites, ne laissant aucun doute
quant à l’implication des champs électromagnétiques sur l’apparition du
diabète à grande échelle, innocentant la consommation de sucre, dans une
certaine mesure. 

En 1997, on note aux USA, une augmentation des
cas de diabète de 31 %, sur une année. Elle correspond exactement à
l’introduction massive des téléphones cellulaires dans ce pays. 

Cancer et le déficit de Vie

En 2005, la Cour suprême d’Italie condamna le Cardinal Roberto Tucci,
président sortant de Radio Vatican d’avoir créé par négligence, une
nuisance publique en polluant l’environnement de radiofréquences. En
effet, dans la période de 1997 à 2003, les enfants demeurant dans un
rayon de 12 kilomètres des antennes eurent des taux de leucémie,
lymphomes ou myélomes huit fois supérieurs à ceux qui résidaient à une
plus grande distance. Il en alla de même pour les adultes, avec un taux
sept fois supérieur. 

Otto Heinrich Warburg docteur et professeur
allemand, prix Nobel de médecine en 1931, démontra que le cancer est une
régression des cellules privées d’oxygène, les poussant à se multiplier
anarchiquement comme dans un monde primitif où l’oxygène n’était pas
présent tel qu’il l’est aujourd’hui. La privation d’oxygène initiale est
elle due à un dysfonctionnement des mitochondries, dont on a vu
ci-dessus qu’il peut être provoqué par les champs électromagnétiques ou
d’autres polluants comme la fumée, les pesticides, les additifs
alimentaires et la pollution de l’air. Le même principe de déficit
d’oxygène aux cellules est valable pour le diabète et c’est pourquoi, on
trouve un taux plus élevé de cancers chez les diabétiques que dans le
reste de la population. 

Au zoo de Philadelphie, dans la période
de 1901 à 1955, on nota une élévation du taux de tumeurs malignes chez
les mammifères variant entre 2 fois plus et 22 fois plus entre les deux
dates. 

Des statistiques de morts par cancer montrent une bonne
corrélation entre l’électrification des pays et le taux de cancers. Par
exemple aux USA, sur le période de 1841 à 1850, le taux était de 6,6
pour mille. Il fit plus que doubler pour la prochaine période de 1851 à
1860, avec un taux de 14 pour mille. L’explication est fournie par
le déploiement massif du télégraphe en 1854. 

En 1914, parmi les
63 000 Amérindiens vivant dans des réserves sans électrification, on
dénombra deux morts par cancer, alors que dans le reste du pays le taux
de mortalité par cancer était 25 fois plus élevé. 

Entre 1920 et
1921, la mortalité par cancer augmenta entre 3 et 10 % dans les
pays occidentaux, suite à l’introduction des premières stations
d’émission radio AM. 

Les chercheurs suédois Olle Johansson et Orjan Hallberg
démontrèrent une nette corrélation entre les taux de cancer du sein, de
la prostate et des poumons, avec l’exposition de la population aux
radiofréquences. Ils ont consigné une augmentation significative de ces
taux en 1920, 1955, 1969 et une diminution (!) en 1978, ce
qui correspond à l’évolution du smog provoqué par les radiofréquence,
respectivement l’introduction de la radio AM, celle de la radio FM et la
TV1, arrivée de la TV2 en couleur, puis cessation des émission en radio
AM. Ces même chercheurs ont également découvert une excellente
corrélation linéaire entre le nombre d’émetteurs radio FM par unité
de surface et l’incidence des mélanomes, les endroit exposés ayant 11
fois plus de mélanomes que les zone blanches. De plus, ils ont mis en
évidence que les mélanomes n’apparaissent que rarement sur les zones du
corps les plus exposées au soleil, comme le front, le nez, les épaules
et les pieds, mais plutôt aux endroits du corps habituellement protégés
du soleil. Qui plus est, la prolifération des cancers de la peau arriva
avant la mode des vacances balnéaires ou l’exposition solaire est
intense. La démonstration est faite que les mélanomes ne sont pas
l’objet principal du soleil, mais celui des radiofréquences. 

Les diagrammes des statistiques de la mortalité par cancer
en fonction du degré d’électrification des états américains en 1931 et
1940 sont en outre également très explicites, tels qu’ils le sont pour
le diabète et les maladies cardiovasculaires, ne laissant aucun doute
quant à l’implication des champs électromagnétiques sur la prolifération
des cancers. 

Les données honnêtes concernant les tumeurs du
cerveau sont rares car le lobby de la téléphonie mobile s’est infiltré
depuis des décennies dans ce milieu pour mandater des études biaisée.
L’une d’elle montrant même une diminution de l’incidence de
tumeurs corrélée à l’usage intensif du téléphone cellulaire! Toutefois,
un chercheur de l’Université de Calgary mit en évidence une augmentation de 30 % d’incidence de tumeur malignes du cerveau sur la période de 2012 à 2013 et Dr Lennart Hardell,
professeur d’oncologie à l’hôpital universitaire d’Orebro en Suède,
démontra que 2 000 heures d’usage d’un cellulaire augmente le risque de
tumeur d’un facteur compris entre trois et huit, dépendant de l’âge du
sujet et de ses habitudes téléphoniques. 

En 2000, Neil Cherry analysa les taux de cancer des enfants de San Francisco
en fonction de la distance entre leur résidence et l’émetteur
télévision et radio FM Sutro Tower. Les enfants vivant sur des collines
ou sur des crêtes furent plus touchés. Ceux qui vivaient à moins de un
kilomètre de l’antenne eurent des occurrences 9 fois supérieures de
leucémies, 15 fois plus pour le lymphome, 31 fois pour le cancer du
cerveau. Dans l’ensemble, un taux 18 fois supérieur à ceux qui vivaient
en dehors de ce rayon de un kilomètre.

Vie ralentie

Dans
le Traité pratique de l’épuisement nerveux de George Miller Beard,
électrothérapeute et ami de Thomas Edison, publié en 1880, on peut lire
une observation intrigante : Même si ces difficultés ne sont pas
directement fatales, qu’elles n’apparaissent pas directement dans les
tables de mortalité, au contraire, elles pourraient tendre à prolonger
la vie et à protéger l’organisme des maladies inflammatoires, il n’en
demeure pas moins que la souffrance est énorme. Ceux qui souffraient le
plus semblaient plutôt jeunes pour leur âge. Plus loin, Beard note
qu’une rare maladie semble plus volontiers habiter les sujets
neurasthéniques que le reste de la population, il s’agit du
diabète. Beard, avait déjà observé que l’extension de l’espérance de vie
n’allait pas de paire avec la qualité de celle-ci. La mystérieuse
corrélation entre les souffrances des neurasthéniques – dont les
symptômes sont les même que ceux des personnes électrohypersensibles
contemporaines –, et l’extension de leur vie montrait du doigt
un dysfonctionnement majeur. 

En outre, de longue date il a été
observé qu’un mode de vie ascétique, doté d’une alimentation pauvre en
calorie avait pour faculté de prolonger l’espérance de vie et la santé.
C’est par exemple le cas de la population d’Okinawa dont le nombre de
centenaires est quarante fois supérieur à la population des préfectures
plus riches, situées plus au nord. 

Des chercheurs dans le domaine
du vieillissement ont souligné que le moteur de notre vie est le
système de transport des électrons dans les mitochondries de
nos cellules. C’est là que se combinent l’air que nous respirons et ce
que nous mangeons, à une cadence qui détermine notre taux de
vieillissement, d’où notre espérance de vie. Si un ralentissement de la
combustion réalisé au sein de nos cellules en modérant la quantité
d’énergie acheminée peut être bénéfique, un autre mode de
ralentissement peut par contre lui être néfaste. C’est l’empoisonnement
de la chaîne de transport des électrons. Une des possibilités
d’empoisonnement est l’exposition chronique aux
champs électromagnétiques artificiels. Cette pollution qui ne cesse de
croître exerce des forces extérieures sur les électrons de nos
mitochondries, les ralentissant, privant nos cellules d’oxygène et
provoquant les symptômes de l’EHS.

Vous dites que vous pouvez entendre l’électricité ?

En
1962, une femme contacta l’université de Santa Barbara (CA, USA) pour
qu’on l’aide à trouver la source du son mystérieux qu’elle entendait
partout chez elle, dans un quartier pourtant calme. Cela l’empêchait de
dormir et nuisait à sa santé. Des mesures montrèrent effectivement des
champs électromagnétiques particulièrement forts émanent de tous les
conducteurs électriques, aussi bien du réseau que des radiateurs
ou autres éléments métalliques, mais le stéthoscope restait quant à lui,
silencieux. L’ingénieur se livra à une expérience, enregistrant sur
bande les champs mesurés et les diffusa à la femme affectée par ces
bruits. Elle confirma que c’est bien ce qu’elle entendait. Ainsi, cette
femme entendait les champs électromagnétiques de son environnement. Des
installations de mise à la terre et des filtres électroniques
furent installées afin de réduire les perturbations à un niveau
acceptable. 

Mais auparavant, entre autres chercheurs, Volta avait
déjà expérimenté la production de sons variés en appliquant une tension
au niveau des oreilles avec succès. Bien plus tard, dans les années
1960 également, le biologiste Allan Frey publia des articles sur la capacité de certains sujets à entendre les émissions d’une installation de radar. 

Le
modèle mécanique de fonctionnement de l’oreille tel qu’il est enseigné
dans les écoles ne permet pas d’expliquer ces phénomènes observés.
Constatant cela, le biochimiste Lionel Naftalin développa un nouveau
modèle de fonctionnement de l’oreille humaine, prenant en compte le
phénomène de piézo-électricité, bien connu et utilisé par les
électroniciens, qu’il découvrit dans le gel recouvrant les cils de
l’oreille interne. Dans ce gel trouvé nul part ailleurs dans le corps
humain et ayant des propriétés électriques très particulières, une
tension de 100 à 120 millivolts était présente, ce qui est beaucoup dans
le domaine de la bio-électronique. Ce gel piézo-électrique transforme
les ondes sonores en un signal électrique communiqué aux cils de
l’oreille interne. Ce nouveau modèle révisé du fonctionnement de
l’oreille humaine permet alors d’expliquer que, non seulement certains
sujets dans certaines conditions arrivent à entendre un
signal électromagnétique, mais également que tant de citoyens
contemporains souffrent d’acouphènes, ou encore que certains groupes de
citoyens entendent le bourdonnement (hum), un peu partout autour de la planète à raison de 2 à 11% de la population. 

Aujourd’hui,
environ 44 % des adultes américains ont des acouphènes à divers niveaux
d’intensité, alors qu’en Suède, le nombre de jeunes affectés était de
12 % en 1997 et de 42 % en 2006 ! Ces bruits parasites sont en grande
partie le résultat d’un environnement fortement pollué en champs
électromagnétiques artificiels de toutes natures.

Abeilles, oiseaux, arbres et humains

Alfonso
Balmori Marinez, biologiste espagnol, a corrélé la densité de
population de moineaux aux valeurs d’irradiations en radiofréquences de
leurs endroits de vie. Dans les lieux le plus irradiés, au-dessus de 3
V/m, les moineaux ne peuvent plus vivre, alors qu’ils sont encore 42
sujets par hectare si le niveau est de 0.1 V/m. Il a également observé
une nette modification du comportement des cigognes qui se battent au
sein du couple plutôt que de construire le nid ou couver les œufs, si
elle sont à proximité (200 m) d’une antenne-relais. 

Le
Royaume-Uni a classifié le moineau domestique comme espèce en voie
de disparition après que sa population ait décliné de 75 % entre 1994 et
2002, période qui coïncidence avec le déploiement de la téléphonie
mobile. 

Les éleveurs de pigeons voyageurs de plusieurs continent
constatent que jusqu’à 90 % des volatiles lâchés ne retrouvent pas le
chemin de retour au pigeonnier, alors que traditionnellement, cette
proportion était négligeable. En 2000, les éleveurs anglais tentèrent de
modifier le trajet de la course afin d’éviter les antenne-relais pour
laisser une meilleure chance aux pigeons. En 2004, ces mêmes éleveurs
mandatèrent de plus amples études sur l’impact des micro-ondes sur les
pigeons. 

En 2002, le US National Park Service diffusa une note
aux biologistes étudiant le comportement des animaux sauvages expliquant
que les puces RFID de localisation par radiofréquences attachées à ces
animaux peuvent radicalement modifier leur comportement du fait des
radiofréquences générées. 

Dans des milieux pollués par les champs
électromagnétiques, les pinsons n’arrivent pas à s’orienter pour la
migration, alors que s’ils sont dans une cage de Faraday, ils
y parviennent. 

Une expérience sur les têtards de crapaud élevés
dans deux bassins distincts, à 140 mètres d’une antenne-relais, l’un
sans blindage électromagnétique et l’autre avec, montra un taux de
mortalité de respectivement 90 % et 4 % ! 

On trouve le même genre
d’effets délétères chez les insectes, lorsqu’ils sont soumis au smog
électronique que nous rencontrons au quotidien, et le Dr Panagopoulous
ayant expérimenté sur les drosophiles, nous informe que les expositions
aux micro-ondes à des niveaux communs, ne serait-ce que quelques minutes
par jour durant quelques jours, sont le pire agent stressant dont nous
ayons connaissance dans nos vies courantes. Pire que les produits
chimiques ou les champs électromagnétiques basse fréquences. 

Les
abeilles sont également impactées comme nous l’avons vu au début de ce
résumé traitant de l’île de Wight. Le Dr Daniel Favre (Suisse) a
démontré qu’en présence de micro-ondes, les abeilles émettent le son
typique entendu lors de l’essaimage, ce qui porte à croire que les
insectes veulent fuir la source d’émission. Communément, on incrimine le
varroa dans le syndrome d’effondrement des colonies, mais on oublie
que cette mite a cohabité durant longtemps avec les abeilles. De plus,
on observe que même une colonie morte n’est aujourd’hui pas prise
d’assaut par les parasite, alors que c’était le cas « avant ». On
incrimine également les pesticides, mais comme on l’a vu plus haut, les
abeilles de l’île de Wight avaient bien disparu à 90 % sans que
l’endroit n’ait été traité aux pesticides. La véritable cause de
l’effondrement des colonies, ces sont les champs électromagnétiques
humains, spécialement la téléphonie mobile. 

Dans les années 1980,
un nouveau sujet d’actualité vit le jour : la mort des forêts. Le blâme
fut jeté sur les pluies acides, mais les régions les plus reculées,
baignées que dans de l’air pur furent touchées également. Des recherches
en Allemagne et en Suisse furent entreprises. Effectivement, le sol des
forêts touchées était acide, mais on détermina par observation et par
expérimentation que cette acidité peut également provenir
d’une électrolyse lente du sol via les arbres exposés à des ondes radar,
par exemple. D’ailleurs, les arbres des crêtes étaient plus touchés car
plus exposés par les nouveaux radars installés dans les années 1970. 

Une
autre observation fut faite lors de la chute du mur de Berlin. Les
gigantesques radars russes à Skruda qui irradiaient fortement toute la
région dans leur tâche de surveillance de l’ouest, avaient provoqué des
dégâts non seulement à la forêt, mais aux animaux et aux hommes
également. Après de multiples études, on trouva notamment que les
cercles de croissance des arbres durant les années de fonctionnement des
radars étaient nettement moins large qu’avant ou après celles-ci. 

A
Schwarzenbourg, en Suisse, une antenne de radio à ondes courtes fut
installée en 1939, puis la puissance d’émission fut augmentée à 450 kW
en 1954. S’en suivit une dégradation de la santé des habitants qui se
plaignaient des symptômes propres à l’EHS. Les enfants de ce village
avaient des difficultés à l’école et semblaient ne pas pouvoir accéder à
une formation supérieure contrairement aux enfants des villages voisins
moins exposés. Enfin, en 1992 une étude fut menée, confirmant que les
paramètres des analyses physiologiques des Hommes et des animaux du lieu
étaient anormales, ceci dans un rayon de 900 mètres autour de
l’antenne. Il fut également constaté que les anneaux de croissance des
arbres étaient compressés, mais seulement du côté d’où venaient les
radiations. Le 28 mars 1998, l’émetteur fut arrêté et une étude «
avant-après » fut réalisée, démontrant que le taux de mélatonine des 58
sujets testés remonta. Un villageois de 50 ans put enfin dormir une nuit
complète sans interruption, pour la première fois de sa vie. Le 29 mai
1996, Philippe Roch, directeur de l’Office de l’environnement déclara «
qu’une corrélation entre les troubles du sommeil et les opérations de
transmissions était prouvée ».

Au pays des aveugles

Combien
faudra-t-il encore attendre avant de pouvoir dire « ton cellulaire me
tue ! » plutôt que « Je suis électrohypersensible ». Et pourtant le
nombre de gens souffrant de céphalées à cause de l’usage de leurs
cellulaires est énorme. En 2010, deux tiers des étudiants à l’université
ukrainienne interrogés admirent le fait. La question étant qu’il n’est
pas socialement acceptable de l’admettre ouvertement. Madame Gro Harlem Brundtland
était EHS, alors qu’elle dirigeait l’Organisation mondiale de la
santé. Elle ne s’en cachait pas, mais un an plus tard, elle a dû laisser
sa place. Les autres personnages publiques de haut rang ne seront pas
aussi loquaces. 

Seule une minorité des personnes souffrant de la
pollution électromagnétique savent de quoi elles souffrent, alors qu’une
large majorité l’ignore. La population entière est électrocutée à
distance et l’on doit presque s’excuser d’être électrosensible ou
plus exactement électrohypersensible, comme si on devait s’excuser
d’être « cyanurehypersensible », car la vérité est que l’électricité
telle qu’utilisée actuellement est toxique. D’ailleurs, les graphes
statistiques montrent clairement une augmentation de la mortalité des
citoyens de neuf villes américaines, peu après la mise en service
des premières antenne-relais. Cette surmortalité va de 25 à plus 80 %. 

Une
enquête demandant aux New-Yorkais de s’annoncer si un certain nombre
de symptômes relatifs à l’EHS étaient apparus chez eux à partir du 15
novembre 1996, par le biais d’un journal quotidien, récolta des
centaines de témoignages, toutes classes raciales ou sociales
confondues. La date en question était celle de la mise en service
du premier réseau de téléphonie mobile cellulaire. 

L’organisation Cellular Phone Task Force
qu’Arthur Firstenberg a démarrée en 1996, croule sous les demandes
d’aides de personnes blessées par les radiofréquence micro-ondes. Il
semble qu’il n’y ait bientôt plus nulle part où aller tant les émetteurs
de toutes natures ont proliféré, tant WiFi, que WiMAX, stations radar
ou encore les irradiations venant du ciel, comme les satellites de
télécommunication. 

Pr Olle Johansson,
du célèbre institut Karolinska décernant les prix Nobel de médecine,
s’occupa dès 1977 de démontrer les effets du smog électronique sur le
Vivant. Le succès de ses études le marginalisa dans son institut, les
budgets pour ses recherches disparurent, il reçut des menaces de mort et
à une occasion, il échappa de peu à une tentative de meurtre par
sabotage de sa moto. Malgré tout, il continue d’informer le monde sur la
vérité pour défendre, entre autre, les EHS dont la vie est un enfer
sur Terre. Il est dégoûté de la façon dont les autorités de pays
soit-disant « démocratiques » laissent tomber les victimes des
radiofréquences. 

Dr Erica Mallery-Blythe
a la double nationalité anglaise et américaine, termina ses études en
1998. En 2007, suivant son mari pilote de F-16 aux USA, elle
devint sévèrement atteinte par l’EHS, à son insu. Ses recherches sur
internet lui permirent enfin de comprendre ce qui lui arrivait. Elle se
demanda en tant que médecin, comment une atteinte aussi profonde et
invalidante pouvait exister sans qu’elle n’en ait jamais entendu parler
dans sa profession. Par acquit de conscience, elle décida de se
soumettre à un IRM, afin d’éliminer tous risques de cancer du cerveau.
Elle crut que sa fin était imminente alors que les pulsations hautes
fréquence furent enclenchées. Elle retrouva toute sa santé et sa
vitalité à la Death Valley épargnée des radiofréquence. Désormais, elle
se consacre à informer et aider les au moins 5 % de personnes EHS,
totalement laissées pour compte par les autorités. 

Yury Grigoriev,
considéré comme le grand-père de la recherche sur le CEM en Russie, est
très inquiet pour les jeunes en particulier, tout en mentionnant que
c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que l’on expose
ouvertement son cerveau aux micro-ondes, ce qui est grave aux yeux d’un
radiobiologiste. Il cite notamment une étude coréenne démontrant que le
trouble du déficit de l’attention (ADHD) chez les enfants va de pair
avec l’usage du cellulaire connecté. 

Leif Salford,
un neurochirurgien suédois, et son équipe, prouva dans la fin des
années 1990 que le cellulaire rend perméable la barrière
hémato-encéphalique, provoquant la maladie d’Alzheimer. En 2003 ils
démontrèrent qu’une exposition unique de seulement deux heures laisse
des dommages permanents au cerveau. 

En 2015, des scientifiques
turcs irradièrent des rats, une heure par jour pendant un mois, au moyen
d’ondes typiques de téléphone cellulaire. Les rats irradiés avaient 10
% de moins de cellules cérébrales que ceux qui avaient été épargnés. La
même équipe expérimenta sur des rattes portantes, pendant 9 jours au
même taux de radiations. Leur descendance montrait des dégénérescences
de leur cerveau, moelle épinière, cœur, reins, foie, rate, thymus et
testicules. La même expérience répétée sur des jeunes rats provoqua une
atrophie de la moelle épinière avec diminution de la myéline, similaire à
ce que l’on observe dans la sclérose en plaque. 

En septembre
1998, les 66 premiers satellites de la téléphonie spatiale furent mis
en service, causant un accroissement de la mortalité nationale
américaine de près de 5 %, durant les deux semaines suivantes. Durant la
même période, on observa que les oiseaux ne volaient plus et les
personnes EHS étaient spécialement malades. Aujourd’hui, nous sommes
survolés par environ 1’100 satellites artificiels, mais plusieurs
entreprises projettent de lancer jusqu’à 4 600 nouveaux satellites de
communication chacune d’ici 2020, pour couvrir toute la planète en accès
internet rapide. Il s’agit de Google, Facebook, SpaceX, OneWeb et
Samsung. En 1968, même la première flottille de 28 satellites militaires
provoqua une pandémie de grippe mondiale. Contrairement
aux antenne-relais dont les radiations sont très atténuées en arrivant
dans la magnétosphère, les satellites agissent directement sur celle-ci,
selon des mécanismes encore mal compris, compromettant la Vie sur
Terre. Nous oublions les avertissements de Ross Adey, le grand-père de
la bio-électromagnétique et du physicien atmosphérique Neil Cherry
que nous sommes électriquement réglés pour le monde nous entourant et
que le niveau d’exposition en radiofréquences sûr est zéro. Le besoin
urgent d’agir contre cette initiative potentiellement catastrophique
peut être réalisé en s’approchant de l’association Global Union Against Radiation Deployment from Space (GUARDS)

En
2014, le médecin Tesuharu Shinjyo publia une étude « avant-après ». Il
évalua la santé de 122 habitants d’un immeuble sur lequel étaient
installées des antenne-relais. 21 souffraient de fatigue chronique, 14
de vertiges ou maladie de Ménière, 14 de céphalées, 17 de douleurs ou
infections oculaires, 14 d’insomnies, 10 de saignements de
nez chroniques. Cinq mois après que les antennes aient été éliminés, il
ne subsista que 2 cas d’insomnies, 1 cas de vertiges, 1 cas de céphalées

L’urgence en matière de droits humains qui touche des
centaines de millions de citoyens à l’échelle planétaire et l’urgence
environnementale menaçant d’extinction de si nombreuses espèces
végétales et animales doit être affrontée avec clairvoyance.


Pour sensibiliser les étudiants et les scientifiques, l’association ARA a fait don du livre “The Invisible Rainbow – A History of Electricity and Life” d’Arthur Firstenberg aux bibliothèques universitaires de Genève, Fribourg, Lausanne, Zürich, Berne et Bâle.
Le livre (ISBN 978-0-692-68301-9) est disponible en prêt via https://www.swissbib.ch




La tyrannie de la peur permanente : vous avez aimé le coronavirus, vous allez adorer l’hantavirus

[Source : Russie Politics via Réseau International]

[Auteure : Karine Bechet-Golovko]

Le problème du coronavirus est qu’il n’est pas particulièrement résistant, l’été arrive et selon les virologues son intensité va chuter, avec ou sans vaccin. Une si belle mécanique de transformation totalitaire de la société est en route, les populations sont à point, elles demandent elles-mêmes à sacrifier leur liberté, l’homme à genoux ose à peine lever les yeux vers le soleil, l’on ne va pas s’arrêter en si bon chemin pour une question de calendrier. Il nous faut un risque estival, afin de faire le lien en attendant l’automne et la prochaine saison naturelle des virus. Pour les populations prennent leurs habitudes carcérales. Et que l’on puisse les y aider. Pour leur bien. Puisque l’on n’envisage aucunement la restauration des services publics, notamment hospitalier. La Chine est décidément notre planche de salue : un homme est mort du hantavirus. Ca tombe bien, celui-ci est surtout efficace en été … Comme écrivait La Boétie, « Les tyrans ne sont grands, que parce que nous sommes à genoux« . 

Lorsqu’une mécanique hystérique se met à ce point en route, elle ne peut pas s’arrêter parce que sa raison première d’être, en tout cas celle officiellement annoncée, se trouve dépassée. Or, les virologues annoncent la chute de l’impact du coronavirus pour l’été, de manière naturelle. Il suffit de voir comment la pression, la terreur s’insinue dans les populations. Il suffit de voir comment les pouvoirs occidentaux ne mettent en place aucun plan de sauvetage des services publics, notamment du service de santé. Il suffit de voir comment, en revanche, les gens sont stigmatisés : si le virus se propage, c’est leur faute, c’est leur très grande faute, c’est parce qu’ils ne sont pas totalement terrés, enfermés, c’est parce qu’ils existent finalement. Ce n’est pas parce que le service public hospitalier est en lambeau, ce n’est pas parce que les Etats ne peuvent plus protéger leurs frontières, ce n’est pas parce que les pouvoirs ont décidé de faire une croix sur leur souveraineté médicale au profit des multinationles. Bref, ils sont responsables de leur malheur, qu’ils subissent, se taisent et remercient encore qu’il existe des dirigeants pour s’occuper d’eux.

Quand le fanatisme est en marche, ce qui est le cas, il ne s’arrête pas. On doit l’arrêter. Donc l’homme est un danger – contre le fanatisme lorsqu’il garde sa liberté d’esprit, contre lui-même lorsqu’il se laisse diriger par ses peurs ancestrales.

Le coronavirus n’étant pas éternel, une suite commence à faire son apparition, le hantavirus. Lui aussi vient de Chine, où un homme est mort dans un bus, cette fois-ci dans la province du Yunnan. 

«Le
#Hantavirus est apparu pour la première fois dans les années 1950 lors
de la guerre américano-coréenne en Corée (fleuve Hantan). Il se propage
par les rats ou souris si les humains ingèrent leurs fluides corporels.
La transmission interhumaine est rare»
, a tweeté la scientifique suédoise, le Dr. Sumaiya Shaikh.

Rare. Le coronavirus qui existe depuis les années 30 (lui aussi au départ détecté sur les animaux) n’avait pas non plus retenu particulièrement notre attention jusqu’à peu. Que le moment soit venu. Et l’hantavirus sévit déjà :

Les symptômes peuvent survenir jusqu’à huit semaines «après une  exposition à de l’urine fraîche, des excréments ou de la salive de  rongeurs infectés», a précisé le centre, notant qu’il peut parfois aussi  provenir de piqûres de rats ou de souris infectés. 
Les hantavirus aux Amériques sont appelés hantavirus du « Nouveau Monde » et peuvent provoquer le syndrome pulmonaire des hantavirus (HPS). D’autres hantavirus, appelés hantavirus « de l’ancien monde« , se trouvent principalement en Europe et en Asie et peuvent provoquer une fièvre hémorragique avec syndrome rénal ( HFRS). Il peut provoquer un syndrome pulmonaire à hantavirus (HPS) et une  fièvre hémorragique avec syndrome rénal (HFRS). 
Globalement, les  symptômes reflètent ceux signalés par le nouveau coronavirus. Les  personnes atteintes signalent de la fièvre, des maux de tête, de la toux  et un essoufflement. 
« Il n’y a pas de traitement, de guérison ou de vaccin spécifique pour l’infection à hantavirus »,  a averti le centre américain, affirmant que les patients ont souvent  besoin de soins intensifs pour « les aider à traverser la période de  détresse respiratoire sévère ». 

L’hantavirus présente en plus le grand intérêt … de se développer dans les climats chauds. Donc, sa période faste, c’est l’été. La tyrannie de la peur est à ce point devenue une norme, « post-démocratique » (pour ne pas dire anti-démocratique) que la réalisation du risque (en l’occurrence sanitaire) ne sera bientôt plus nécessaire, l’existence de la possibilité, l’existence d’un risque potentiel, va bientôt permettre de légitimer l’adoption de mesures liberticides, des mesures de privation de liberté, afin d’éviter la réalisation de ce risque. Afin de vivre longtemps … enfermé. Afin de ne plus être malade … en public. Une vie de souris de laboratoire en cage.  

Puisqu’aucun programme de sauvetage de l’Etat n’est prévu, qu’un service public, hospitalier, ne peut être réanimé quand le corps de l’Etat est mis volontairement à l’agonie, préparons-nous à de longues périodes d’isolement. C’est le traitement qui nous est réservé. Puisque nous l’avons accepté, presque exigé.

C’est le traitement dont nous bénéficierons, si nous abandonnons notre liberté au nom d’une prison d’éternité. Car chaque année, et maintenant chaque saison, a ses virus. Il y aura toujours une raison pour enfermer le peuple. En attendant qu’une nouvelle société fantasmée émerge de ce chaos, émerge de ces esprits malades et fanatiques.

Si nous les laissons faire. En politique comme en ménage, chacun occupe l’espace que l’autre lui laisse occuper. Si nous n’exigeons pas de l’Etat qu’il remplisse ses fonctions, nous acceptons que le pouvoir se comporte comme un geôlier.

PS: Puisque le temps nous en est donné, c’est le moment idéal pour lire à nouveau le Discours de la servitude volontaire de La Boétie.

« Il y a en l’homme une préférence pour la servitude volontaire, pace
que la servitude est confortable et qu’elle rend irresponsable
« 

Soyez responsables !




La confrontation sociale se durcit en France

[Source : Réseau Voltaire]

La confrontation sociale se durcit en France

par
Thierry Meyssan

Pour Thierry Meyssan, le Grand débat national est parvenu à distraire les Français de la question de la désindustrialisation posée par les Gilets jaunes. Aussi intéressantes quelles soient, les problématiques abordées par ces bavardages sont absolument secondaires au vu du prodigieux dépassement économique de l’Union européenne par l’Organisation de coopération de Shanghai.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 23 mars 2019

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Les Gilets jaunes et la réponse d’Emmanuel Macron

Pour répondre au mouvement des Gilets jaunes, le
président français Emmanuel Macron avait annoncé des mesures sociales et
organisé un débat national de trois mois.

À l’issue de celui-ci, il apparaît que non seulement les positions n’ont pas changé, mais se sont durcies.

Les mesures sociales effectivement mises en œuvre ont consisté à
augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs les moins bien payés via
la revalorisation d’allocations et non pas par la juste rémunération de
leur travail.

Le Grand débat a permis à deux millions de Français de s’exprimer, mais a été largement ignoré par les Gilets jaunes. De très nombreux sujets y ont été abordés (baisse du pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes ; inefficacité de l’État en province, politique énergétique), mais absolument jamais la cause de la crise. Rappelons que celle-ci, loin d’être uniquement française, concerne tous les pays occidentaux depuis la disparition de l’Union soviétique et a été singulièrement aggravée par l’effondrement financier de 2008 [1].

Les Français ont notamment pris conscience du déclassement de la
moyenne bourgeoisie, contrainte à quitter les villes et reléguée en
« périphérie urbaine ». Ils n’ont toujours pas assimilé la rapide
disparition des classes moyennes en Occident et leur soudaine apparition
en Asie. Par conséquent, ils n’ont pas encore compris que les maux qui
les atteignent sont la conséquence du succès des acteurs capitalistes
débarrassés des règles politiques. Ils persistent à tenir les
super-riches pour responsables et non pas les leaders politiques qui ont
aboli leurs contraintes.

Les délocalisations des entreprises occidentales recourant à un
savoir-faire basique sont profitables à tous dans la mesure où de
nouvelles entreprises sont créées utilisant un savoir-faire plus
élaboré. L’Asie n’a donc pas volé la richesse de l’Occident, mais a
bénéficié des investissements occidentaux. L’anomalie, c’est que les
responsables politiques occidentaux ont renoncé à réguler ce processus
depuis la fin de l’URSS, autorisant non seulement les transferts de
technologie en raison des différences de niveau de vie entre pays, mais
aussi pour échapper aux responsabilités sociales.

Les Gilets jaunes ont soigneusement évité de se choisir des leaders, laissant la classe dirigeante sans interlocuteur.

Celle-ci, qui au départ était conciliante avec les protestataires,
s’est brusquement durcie lorsqu’elle a compris qu’il ne serait pas
possible de résoudre la crise sans atteindre directement son propre mode
de vie. Elle a alors pris le parti de l’oligarchie contre le peuple, et
lancé une répression policière causant de nombreux blessés et
invalides. Puis, elle a laissé le champ libre aux anarchistes pour
qu’ils troublent l’ordre public durant les manifestations et
discréditent ainsi la contestation.

La société française se trouve, à l’issue de ces trois mois, plus
consciente du problème et plus profondément fracturée. Deux lectures de
la période sont possibles :

 Soit
on considère que les événements actuels (augmentation des inégalités,
affaiblissement des institutions nationales et passage à un État
répressif, concurrence pour représenter le peuple uni) ressemblent à
ceux qui conduisirent à la Seconde Guerre mondiale.

 Soit
on considère que ces mêmes événements ressemblent à ceux qui
suscitèrent le mouvement des Communes libres (dont la plus célèbre est
la Commune de Paris).

Ces deux interprétations ne sont pas contradictoires dans la mesure
où la Seconde Guerre mondiale fut aussi une manière de répondre à la
crise financière de 1929 sans avoir à en tirer les conséquences
économiques et sociales.

Un sondage Ifop-Atlantico du 20 mars 2019 montre que si 50 % des
Français attendent des réformes, 39 % jugent une révolution nécessaire ;
un chiffre deux fois plus important que dans les autres pays
occidentaux sondés. Cette appétence révolutionnaire s’explique à la fois
par la tradition historique française et par le blocage très
particulier des institutions rendant impossible toute solution
réformiste (les réformes actuelles sont toujours au service de ceux qui
contrôlent les institutions et non de l’Intérêt général).

La situation de la France dans le monde

Considérant que la classe dirigeante française est plus préoccupée de
préserver son mode de vie que de résoudre la crise, et que la cause de
cette crise est transnationale, nous pouvons anticiper que son évolution
dépendra principalement des facteurs extérieurs.

Depuis plusieurs années, un débat agite la classe dirigeante sur un
éventuel déclin français. Il n’est pas possible de le trancher puisque
la notion de déclin renvoie à des valeurs relatives. Cependant ce qui
est certain, c’est que l’Occident en général et la France en particulier
ont été largement dépassés par d’autres acteurs.

Depuis 2009 (c’est-à-dire postérieurement à l’effondrement financier
de 2008) les États-Unis ont réalisé une croissance de +34%, l’Inde de
+96%, la Chine de +139%, tandis que l’Union européenne a décru de -2%.

Durant la même période, les États-Unis, qui ont gouverné le monde
unilatéralement après la disparition de l’Union soviétique, ont conservé
leur déploiement militaire à l’étranger et leur capacité de production
d’armement, mais ont perdu leur supériorité technologique militaire. Ils
se sont donc spécialisés dans la guerre asymétrique, c’est-à-dire dans
l’encadrement de groupes armés non-étatiques qu’ils arment et financent.
Dans la même période, la Russie, dont l’armée post-soviétique était en
loques, a été réorganisée et est devenue grâce à sa recherche
scientifique la première puissance à la fois en termes de guerre
conventionnelle et de guerre nucléaire.

Au plan des Droits de l’homme et du citoyen, les États-Unis sont le
seul pays à pratiquer à grande échelle l’assassinat sans jugement,
tandis que les pays membres de l’Union européenne (y compris le
Royaume-Uni sur le départ) sont les seuls États à convoquer des
référendums et à ne pas tenir compte de l’avis exprimé par leurs
citoyens. Le taux d’incarcération, qui est de 385 prisonniers pour
100 000 habitants en Russie, est de 655 aux États-Unis, soit 70 % de
plus.

Le monde d’aujourd’hui n’a donc plus aucun rapport avec celui d’il y a
dix ans. Les États-Unis sont toujours à l’avant-garde de l’Occident,
mais celui-ci n’est plus à l’avant-garde du reste du monde. Il est
dépassé par la Russie et la Chine aussi bien en termes économiques, que
militaires et politiques. Nous continuons pourtant à regarder des
blockbusters hollywoodiens, à apprendre l’anglais et à souhaiter passer
nos vacances à New York comme si rien n’avait changé.

De ce point de vue, il est illusoire de croire qu’une meilleure
répartition des richesses en Occident résoudra le problème comme ce fut
le cas au cours des cinq cent dernières années. Il existe bien sûr un
conflit de classe qui doit être réglé, mais celui-ci est très secondaire
par rapport aux changements internationaux. Toutes les luttes sociales
classiques seront insuffisantes parce que l’Occident a perdu sa
prééminence.

Comment débloquer la situation ?

Le dépassement de l’Occident par la Russie et la Chine n’est pas une
fatalité. Il ne s’agit pas ici de défendre la stratégie énoncée par Paul
Wolfowitz à la chute de l’Union soviétique visant à empêcher les
concurrents des États-Unis de se développer plus vite qu’eux, mais
d’affirmer que le monde serait meilleur si tous pouvaient se développer
librement. Il ne s’agit pas non plus de prétendre que tout développement
doit se conformer à l’American Way of Life car les ressources de
la planète ne le permettent pas, mais d’encourager chaque civilisation à
suivre sa voie en respectant son propre environnement.

Tout changement structurel ne peut être ordonné que par un Pouvoir
souverain. La seule échelle de gouvernement qui permette de promouvoir
l’Intérêt général est la Nation. Il convient donc prioritairement de
rétablir la souveraineté nationale. Simultanément, la démocratie doit
être instituée dans le cadre national, mais cette question reste
secondaire par rapport à celle du service de l’Intérêt général.

Pour la France, cela signifie à la fois l’affranchissement d’un
pouvoir politique supranational et d’un commandement militaire étranger,
c’est-à-dire la sortie non pas nécessairement de l’Union européenne
mais des principes du Traité de Maastricht et non pas de l’Alliance
atlantique mais du commandement intégré de l’Otan.

Ce n’est qu’en redevant souveraine que la France pourra jouer un rôle
dans le concert des nations. Pour le moment, elle prétend défendre le
multilatéralisme là où en réalité, elle pratique une politique de bloc,
s’alignant systématiquement sur les positions allemandes.

La première décision à prendre devrait être de mettre fin à la
libre-circulation des capitaux. Il ne s’agit pas du tout d’interdire les
mouvements d’argent, de remettre en cause le commerce international et
de se diriger vers l’autarcie, mais de reprendre le contrôle des
richesses nationales qui doivent rester dans le pays qui les a
produites.

La seconde décision devrait être de réduire le champ et la durée de
la propriété intellectuelle, brevets et droits d’auteur. Les
découvertes, les inventions, les créations, les idées en général ne
ressortissent pas du droit de propriété individuelle, mais appartiennent
à tous. Les exclusivités et les royalties sont des mesures provisoires
qui doivent être réglementées au regard du seul Intérêt général.

La troisième décision sera de revoir un à un les accords commerciaux
internationaux. Il ne s’agira pas d’instaurer des règles protectionniste
au risque d’interrompre le perfectionnement de la production de biens
et de services, mais de veiller à l’équilibre des échanges. Ce sont deux
objectifs complétement différents.

Les États-Unis eux-mêmes reconquièrent leur souveraineté en renonçant
partiellement à leur suprématie impériale et en retournant à une
position hégémonique. Identiquement, ils rééquilibrent leur balance
commerciale. Par contre, ils maintiennent les abus de propriété
intellectuelle qui leur assurent de confortables rentes.

Conclusion

Les réformes sont toujours moins douloureuses que les révolutions. Quoi qu’il en soit, ces changements de longue haleine devront être opérés d’une manière ou d’une autre. Le refus actuel de la classe dirigeante française ne parviendra pas à les empêcher et ne peut qu’espérer faire durer son confort au mépris de la souffrance des autres. Il cessera au plus tard lorsque le Système, dont elle profite pour le moment, commencera à broyer aussi leur mode de vie.

Thierry Meyssan




La Bombe Atomique n’existe pas!

Note d’Alliance : Plutôt surprenant et saisissant. Après avoir lu cet article, une chose reste certaine, un doute aussi puissant qu’une bombe vous submerge. Bonne réflexion.

[Note de Joseph : il faudrait avoir le temps de vérifier point par point, sachant qu’il y a une chance assez forte en définitive que l’on doive ranger cette hypothèse dans la filière numéro 13, au même titre que la théorie de la Terre plate]

[Source : Jean-Pierre Poulin]


La Bombe Atomique n’existe pas

1945 : mensonges des U.S.A. pour effrayer le reste du monde

Le canular atomique remis en questions

Pourquoi les bâtiments officiels en béton n’ont-ils pas été rasés comme les maisons d’habitations traditionnelles en bois?

Pourquoi ces bâtiments encore debouts sont-ils, contre toute logique, disséminés aussi bien en périphérie qu’au centre?

Pourquoi les ponts en acier n’ont-ils pas eux aussi été rasés comme les maisons d’habitations traditionnelles en bois?

Pourquoi les voies de chemins de fer et de tramways échappèrent-elles presque complètement à la destruction?

Pourquoi l’acier n’a-t-il pas fondu avec 4000 à 6000 degrés au sol?

Pourquoi les tramways 651 et 652 on-t-ils pu recirculer trois jours après l’explosion?

Pourquoi la Banque du Japon, à 380 mètres de l’hypocentre, a-t-elle pu refonctionner deux jours après l’explosion?

Pourquoi n’y a-t-il pas un centre visible d’explosion, un cratère où toute matière serait vitrifiée?

Pourquoi des quartiers entiers de Nagasaki sont-ils restés intacts?

Pourquoi les bombes H, pourtant réputées plusieurs milliers de fois
(excusez du peu !) plus puissantes que les bombes A de 1945,
peuvent-elles exploser dans l’Océan Pacifique sans produire aucun
tsunami?

Et surtout pourquoi, si les U.S.A. avaient vraiment été les seuls
jusqu’en 1949 à détenir une arme absolue, n’en auraient-ils pas profité
pour raser Moscou et toutes les grandes villes soviétiques?

Hiroshima tout près du point zéro…

Hiroshima
Hiroshima
Hiroshima

Le truc : 1 seule bombe au napalm + arrosage avec lances à napalm

Napalm + additif radioactif

Les villes en bois d’Hiroshima et Nagasaki ont été dévastées par un ouragan de feu (un phénomène météorologique encore très peu connu où des vents de 800 degrés soufflent à 240 km/h) causé par:

— les plus ÉNORMES bombes jamais construites, au napalm (nouveau en 1945);

— aspersion de napalm (+ uranium 235 ou plutonium 239 pour la mystification) par des LANCES montées sur les deux autres avions: The Great Artiste, et Necessary Evil (ou Big Stink arrivé en retard à Nagasaki).

Pas besoin de « fission de l’atome » pour ce stratagème, qui n’aurait pas fonctionné sur des villes en béton.

Par la suite les vidéos des prétendus essais nucléaires ont toutes été truquées

À propos du retard de la « Grosse Puanteur » à Nagasaki

Officiellement ça serait parce qu’un scientifique n’aurait pas eu son parachute 🙂

En réalité la cause ne pouvait être qu’une panne au niveau de la
lance à napalm: ce qui explique aussi pourquoi la ville de Nagasaki n’a
pas été incendiée à cent pour cent…

Mais vous avez bien sûr le droit de croire à la version officielle qui indique que des quartiers entiers de Nagasaki sont restés intacts à cause du relief!

La vidéo qui prouve que la bombe atomique n’est qu’un mythe

Dans ce film de propagande fait par le « War Department » on peut voir (à 1:06) le POINT ZÉRO avec des bâtiments et des TRONCS D’ARBRES ENCORE DEBOUTS juste à côté alors que le catéchisme atomique est catégorique: à ce niveau absolument TOUT ne peut être que dés-in-té-gré…

Les ponts sont « amazingly » intacts… car ils n’étaient pas en bois mais en acier ou en béton!

À la fin du film les images de Nagasaki ont été remplacées par celles
de Tokyo (ville officiellement bombardée au napalm), pour bien montrer
la similitude des dégats avec Hiroshima (ville soit-disant « atomisée »).

Le napalm inventé par l’américain Louis Frederick Fieser en 1942

Pour les bombes incendiaires ET LES LANCE-FLAMMES

« Sa texture de gel colle à la peau et brûle les
tissus jusqu’à l’os sans qu’il soit possible de stopper sa combustion.
Il est illusoire de vouloir refroidir les plaies avec de l’eau. »

« Lorsqu’une bombe au napalm explose au sol, le
phosphore s’enflamme en premier à haute température, en laissant une
traînée blanche caractéristique, puis le napalm s’enflamme. Il en
résulte une grande boule de feu qui progresse rapidement et qui atteint
la taille d’un immeuble de plusieurs étages pour les plus grosses
munitions incendiaires. »

photo prise après le bombardement de Tokyo

(C’était deux extraits de l’article de Wikipedia sur le napalm).

Utilisé la première fois le 26 juillet 1944

Contre les japonais à Tinian (Îles Mariannes) juste avant l’invasion de l’île par les américains.

Utilisé ensuite en 1945

À Kobe contre les japonais le 3 février.

À Dresde contre les allemands du 13 au 15 février (avec environ 50%
de bombes explosives classiques à cause des maisons en béton).

À Tokyo la nuit du 9 au 10 mars (100% de bombes au napalm car les maisons japonaises sont en bois: plus de 100 000 morts dans la tempête de feu).

Sur la photo ci-contre de Tokyo prise après le bombardement au napalm, les rares édifices que l’on voit encore ont résisté parce qu’ils étaient en béton et non en bois.

On a exactement le même genre de photos avec Hiroshima et Nagasaki
car ces deux villes ont elles aussi été bombardées (mais surtout
ARROSÉES) au napalm avec toutefois de l’uranium ou du plutonium en
additif pour qu’il y ait des radiations et ainsi faire croire à un
nouveau type d’arme
.

Ça a continué à partir de 1951

Utilisation par les français en Indochine (et ensuite en Algérie) et par les Américains en Corée (et ensuite au Vietnam).

Avant le napalm

Essence, phosphore blanc et thermite pendant la Première Guerre Mondiale

Les Zeppelins et les bombes Goldschmidt des allemands.

Le phosphore en 1943

Opération Gomorrhe: 2 714 avions anglais et américains et 8 650 tonnes de bombes larguées du 25 juillet au 3 août sur la ville allemande d’Hambourg ont créé un ouragan de feu soufflant jusqu’à 240 km/h.

Hiroshima et Nagasaki

Les champignons dits « atomiques »

Ces champignons existent aussi avec les bombes conventionnelles,
c’est un phénomène normal pour toute explosion au sol d’une certaine
puissance. On en voit plein sur YouTube.

lance à napalm montée sur un bateau, peut se monter aussi sur un avion

Les bombes dites « atomiques » sont censées avoir explosé en altitude
mais ça c’est la légende, car qui dit champignon dit explosion au sol.

Et puis, même en admettant qu’il puisse tout de même se produire un
champignon car l’explosion aurait été relativement proche du sol, il
aurait dû de toutes façons y avoir un cratère, justement parce que l’explosion aurait été relativement proche du sol.

La ruse

Pour impressionner le reste du monde mais surtout Staline, les américains ont construit les deux plus énormes bombes incendiaires conventionnelles (napalm et phosphore blanc) qui puissent exister, avec ajout de matières radioactives pour accréditer le mythe de la nouvelle arme.

Ensuite, pour déclencher la tempête de feu, les deux autres
avions ont fait pleuvoir le feu du ciel avec des LANCES À NAPALM: on ne
va quand même pas croire qu’ils n’ont fait QUE prendre des photos et
« recueillir des données scientifiques »!

La lance à napalm était le pinceau de feu de The Great Artiste, et pour Necessary Evil et Big Stink c’est pas la peine de vous faire un dessin…

photo prise après le bombardement d'Hiroshima

Les photos qui mettent la puce à l’oreille

Sur les photos on pourrait s’attendre à voir au centre de l’explosion un gros cratère vitrifié
et tout autour des débris qui rayonneraient dans toutes les directions,
et aussi à voir à l’intérieur d’un certain périmètre tous les bâtiments
rasés sans aucune exception.

Au lieu de ça on a des clichés exactement semblables à ceux de Tokyo,
Osaka, Yokohama et toutes les autres villes japonaises, avec aucun centre d’explosion visible, et les bâtiments en béton armé toujours debouts, comme le Dôme de Genbaku, la gare, et la banque (qui a même recommencé à fonctionner deux jours seulement après le bombardement!).

Vous remarquerez aussi que les ponts sont intacts…

Les bâtiments toujours debouts ne sont même pas à la périphérie comme le voudrait la logique: ils sont disséminés partout, y compris au centre.

Pourquoi certains bâtiments ont-ils résisté?

C’est parce que les bâtiments officiels étaient en BÉTON, contrairement aux maisons d’habitation qui étaient en BOIS.

Qu’est-ce que c’est donc que cette bombe atomique — enfin soi-disant atomique — qui n’est même pas capable de détruire les constructions en béton?

Est-ce que vous vous rendez compte? Ça veut dire que si on lâchait la
bombe d’Hiroshima sur votre ville et bien TOUS LES BÂTIMENTS
RESTERAIENT DEBOUT!

Photos (partie I, partie II et partie III) pour comparer entre les bombardements incendiaires et les bombardements prétendument atomiques, et enfin comprendre qu’Hiroshima n’est pas une ville plus « martyre » que la soixantaine d’autres villes japonaises qui ont ELLES AUSSI été rasées en 1945.

Le scepticisme d’un inspecteur s’étant rendu sur place

Le Major Alexander Prokofieff de Seversky a déclaré que les effets
des deux premières bombes atomiques ont été largement exagérés, et que
si elles avaient été larguées sur New York ou Chicago, l’une de ces
bombes n’aurait pas causé plus de dommages qu’un blockbuster de dix
tonnes!

« J’avais entendu parler d’immeubles instantanément
consumés par une chaleur sans précédent. Pourtant ici je voyais ces
buildings structurellement intacts, et, qui plus est, à leur sommet se
trouvaient des mâts de drapeaux intègres, des paratonnerres, des
balustrades peintes, des panneaux de signalisation en cas de raids
aériens et autres objets comparativement fragiles. »

Son article complet dans le Reader’s Digest (février 1946, pages 121 à 126): partie I et partie II.

Les japonais pas impressionnés

Le 13 août 1945, le général Anami Korechika, le ministre japonais de
la Guerre, a déclaré que les bombes atomiques n’étaient pas pires que
les bombes incendiaires qui ravageaient le pays depuis des semaines.

Yoshio Nishina de l’institut RIKEN avait commencé les recherches sur
la bombe atomique dès 1940… il y avait un réacteur nucléaire à Hŭngam
en Corée du Nord et les japonais savaient donc forcément que l’uranium
n’est pas un explosif 😉

Et oui, la fission produit un flash bleu, de la chaleur et de la radioactivité mais aucune augmentation de volume!

Les allemands avaient lancé l’Uranprojekt (Projet Uranium) en 1939
après que Otto Hahn et Fritz Strassman eurent réalisé la première
fission nucléaire en 1938: ils avaient eux aussi compris que les
recherches ne pouvaient déboucher tout au plus que sur une bombe
radiologique, certes très polluante mais bien incapable de raser une
ville…

John Hersey témoigne malgré lui des lances à napalm

« Et des gouttes d’eau de la taille d’une bille
commencèrent à pleuvoir. C’étaient des gouttes d’humidité condensée qui
tombaient du gigantesque champignon de fumée, de poussière et de
fragments de fission qui s’élevait déjà plusieurs kilomètres au-dessus
de Hiroshima. Les gouttes étaient trop grosses pour être normales.
Quelqu’un se mit à crier: «Les Américains nous bombardent d’essence. Ils veulent nous brûler!»
Mais c’étaient des gouttes d’eau évidemment, et pendant qu’elles
tombaient le vent se mit à souffler de plus en plus fort, peut-être en
raison du formidable appel d’air provoqué par la ville embrasée. »

Commentaire personnel: pour que quelqu’un se mette à crier qu’on
veut le brûler, ça devait quand même « évidemment » être plus des gouttes
d’essence que des gouttes d’eau…

L’article complet sur L’ESPRIT RÉPUBLICAIN.

Différence entre napalm et bombe dite « atomique »

Le résultat n’est-il pas le même?

Pour pouvoir comparer il faudrait déjà que la bombe atomique existe réellement.

On ne peut faire croire à la bombe atomique qu’en arrosant au napalm
des villes dont les maisons sont en bois, MAIS SI LES MAISONS SONT EN
PIERRE OU EN BÉTON ÇA NE MARCHE PAS.

Il est même possible d’affirmer que la bombe au napalm est encore pire
que la supposée bombe à l’uranium 235 ou au plutonium, dans le sens où
malheureusement personne n’a avec le napalm la « chance » de pouvoir être
désintégré sur le coup et donc de ne pas avoir à mourir dans des
souffrances atroces…

Prendre du recul et relativiser

Avec la théorie de la bombe atomique on peut par exemple avoir peur
qu’un pays comme la France soit rayé de la carte par une seule grosse
bombe H, par contre avec le napalm ceci est IMPOSSIBLE.

C’est ça la bonne nouvelle…

L’ouragan de feu est un phénomène certes dévastateur (surtout sur des maisons japonaises en bois) mais aussi très localisé: ON NE PEUT PAS FAIRE « SAUTER LA PLANÈTE » AVEC DU NAPALM!

Heureuses conséquences

Ni gouvernement mondial ni fin du monde

Que les Citoyens du Monde — intelligents inutiles du Nouvel Ordre
Mondial — cessent donc de nous casser les pieds avec leur gouvernement
mondial démocratique (l’intention est certes belle, mais où pourrait
aller se réfugier quelqu’un comme Edward Snowden dans un tel pays
mondial « démocratique »?), seule solution à leurs yeux pour empêcher une
troisième guerre mondiale qui, atomique — et gna-gna-gna — signifierait la fin de l’humanité…

la bombe atomique n'existe pas

Il n’existe tout simplement pas de boutons sur lesquels appuyer pour « suicider » la planète!

Prenez de la distance et libérez-vous de l’hypnose collective

Le poison pollue votre conscience d’une façon très sournoise.

Croire aux bombes atomiques revient à inconsciemment s’habituer à
l’idée pernicieuse qu’en cas de guerre il serait normal, logique,
efficace, moderne quoi, d’exterminer au maximum les populations civiles.

Or cette idée est tout simplement MONSTRUEUSE.

Et j’espère bien que vous ne croyez pas qu’il est UTILE d’exterminer les CIVILS de New York, Los Angeles, etc…

Ça serait non seulement sadique et maléfique, mais aussi complètement DÉBILE car militairement improductif!

Puissiez-vous vous délivrer de l’angoisse thermonucléaire!

N’ayons plus peur de la troisième guerre mondiale

Le plus intelligent — par exemple pour la Russie qui voudrait se
défendre d’une attaque de l’OTAN — n’est évidemment pas de raser New
York, Londres, Paris, Berlin et quantité d’autres villes.

Il y a bien plus radical, bien plus économique et bien plus moral
pour mettre l’OTAN KO : couler les porte-avions, aveugler les satellites
et détruire les bases militaires.

C’est tout, et en plus c’est parfaitement possible.

Allez, on va rajouter « éliminer la station HAARP » pour se faire plaisir 🙂

Les missiles S-400 sont plus efficaces et dissuasifs qu’une bombe prétendument atomique avec disquette 8 pouces.

Les missiles Kalibr aussi.

Les centrales nucléaires

Ce sont des centrales à vapeur

La différence entre une centrale à charbon et une centrale nucléaire
est que dans un cas on fait bouillir l’eau avec du charbon, et dans
l’autre avec de l’uranium.

On peut bien évidemment se demander si la solution de l’uranium est
la plus économique, la plus simple et la plus sûre (d’autant plus qu’il y
a d’autres alternatives que le charbon pour faire bouillir de l’eau)
mais ça c’est une autre histoire…

Électricité d’origine nucléaire

Quand j’étais petit je me suis fait induire en erreur par
l’expression trompeuse « électricité d’origine nucléaire »: je pensais en
toute logique que les neutrons des noyaux se disloquaient pour donner un
proton et un électron, et qu’on arrivait à obtenir l’électricité en
récupérant les électrons… pardonnez moi, j’étais jeune et un peu naïf à
l’époque 🙂

Le danger en cas d’accident

Il provient des fuites radioactives, extrêmement nocives, qui se
répandent dans l’environement suite à un « emballement » où la chaleur
devenue trop importante fait se briser les enceintes de confinement.

Il ne provient évidemment pas d’un « souffle dévastateur ».

Je ne suis pas spécialiste mais je constate comme tout le monde que
les accidents de centrales nucléaires ressemblent plus à un éclatement
de cocotte minute qu’à l’idée qu’on peut se faire d’une explosion
atomique où tout serait complètement RASÉ dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres…

Même quand on perd le contrôle et que le réacteur s’emballe et
explose, on n’a pas une déflagration « nucléaire » qui désintègre la
centrale!

Science

Le coin pour les grosses têtes

Théorie et RÉALITÉ

Pour vous forger une opinion sur cette affaire il vous faudra vous baser sur des faits concrets à la manière d’un enquêteur, et non sur des théories scientifiques à la manière d’un spécialiste…

Einstein en train de copier une formule

Un exemple parmi d’autres: le fait qu’il n’y a pas de centre visible de l’explosion aura plus d’importance que toutes les théories
— même si c’est très intimidant une THÉORIE assénée par un spécialiste
qui par dessus le marché vous suggère que vous êtes un abruti — sur l’atome.

Einstein

Mais il n’est pas interdit de se renseigner sur la science.

En cherchant un peu vous allez découvrir que le « petit génie » est comme par hasard très controversé car il a plagié les travaux de, entre autres, Jules Henri Poincaré.

Einstein n’est pas l’auteur de l’équation E = mc2.

Max Born a déclaré à propos du travail d’Einstein: « Le point qui choque est qu’il ne contient pas la moindre référence à la littérature antérieure. »

Les médias ainsi que d’autres scientifiques étaient évidemment
complices, probablement à cause de — dans le contexte de l’Allemagne
nazie — l’honorable raison de promouvoir la cause d’un juif.

On veut bien être indulgents mais il ne faut malgré tout pas trop exagérer!

Relativisons la relativité

Et si la théorie de la relativité n’était pas si géniale que ça, et
s’il n’y avait pas de vitesse limite, et si le temps n’avait aucune
réalité concrète mais n’était seulement qu’un concept pour mesurer le
mouvement?

Et si le hasard et la liberté avaient aussi leur place à côté de la loi de cause à effet, les causes et les effets s’enchaînant mécaniquement, mais de nouvelles causes pouvant à chaque instant être librement crées (et ensuite bien sûr assumées)?

Et si Dieu jouait à cache-cache avec le hasard, qui par définition est inconnaissable?

La désinformation sur les particules élémentaires

On nous assure que l’atome peut se décomposer, entre autres, en
électrons négatifs et en protons positifs: ce qui serait aussi étrange
que de pouvoir — en cassant un aimant en deux — obtenir un aimant
exclusivement négatif et un autre aimant exclusivement positif.

En réalité on peut fractionner un aimant autant de fois qu’on peut,
on obtiendra des aimants de plus en plus petits mais toujours bipolaires.

Quelle étrange idée que de penser que dans l’univers des particules
puissent être exclusivement yin et d’autres exclusivement yang…

Pour en savoir plus sur cette conception peu encore connue de l’atome: Qu’est-ce vraiment qu’une particule atomique?

Au lieu de rigoler

Relevez donc le défi si vous en êtes capables

L’ingénieur suédois Anders Björkman explique pourquoi — scientifiquement — une bombe atomique ne pourra jamais exploser.

Et il offre UN MILLION D’EURO (1 000 000 €) à la première personne qui réussira à lui prouver le contraire!

Voici le lien: The Anders Björkman Challenge 4 (c’est dans la « langue de Mickey » mais vous pouvez contacter l’auteur en français car celui-ci vit dans les Alpes-Maritimes, et s’il y a des contestations juridiques le tribunal sera en France).

Histoire

Le contexte de l’époque

L’Église Orthodoxe

Il y a peut-être dans le christianisme orthodoxe quelque chose qui
irrite ceux qui fantasment sur un empire mondial. Voici par exemple un
extrait de Wikipedia qui explique pourquoi l’Église Orthodoxe n’ajoute
pas au credo le mot « filioque »: « 3. cet ajout implique que Dieu ne
peut sauver que des âmes chrétiennes, ce qui risque de légitimer des
dérives telles que les conversions forcées ou l’Inquisition. »

En tout cas « on » a financé et collé au russes le bolchevisme, faisant
ainsi d’une pierre deux coups: étouffer l’église tout en salissant à
tout jamais le communisme qui est pourtant un idéal, à l’origine,
chrétien… pas mal l’astuce!

Staline et Mao

Il y a eu un grain de sable avec Staline, qui s’échappa du plan tracé
pour lui en refusant la « Nouvelle Économie Politique », et qui a même
été pendant la « Grande Guerre Patriotique » jusqu’à normaliser les
relations avec l’Église Orthodoxe (qui a ensuite été de nouveau
interdite sous Khrouchtchev… au fait c’est qui le véritable tyran?).

En Chine Mao et sa Longue Marche n’étaient probablement pas prévus non plus…

Les faux culs déclarent la guerre

Les U.S.A. déclarèrent donc la guerre à l’U.R.S.S. et à la Chine par
Allemagne et Japon interposés, mais en étant officiellement contre leurs
véritables alliés. Comme ça s’est mal passé ils ont pu ainsi attaquer
leurs propres alliés pour sauver les meubles.

Capitulation du Japon

Le Japon n’a pas capitulé à cause de la fumisterie atomique mais parce que le rouleau compresseur soviétique avait commencé à les laminer en Mandchourie et dans l’île de Sakhaline (pour en savoir plus: Ce n’est pas la bombe atomique qui a poussé le Japon à capituler).

Du point de vue japonais la supercherie leur permettait de sauver la
face, du point de vue américain ce bluff leur permettait de devenir LA
superpuissance mondiale.

Quatre ans sans équilibre de la terreur

Remarquez que jusqu’en 1949 on ne pouvait pas encore parler
d' »équilibre de la terreur ». Soyez donc sûrs que si la bombe atomique
avait réellement existé les américains l’auraient utilisé plus que 2
fois car ils auraient eu 4 ans pour détruire Staline, ce qui après tout était le but initial de la deuxième guerre mondiale!

Et maintenant

Bluff de dissuasion massive: trop fort!

Il existe un petit pays qui — sans bidonner un seul essai ni une
seule vidéo — a tout de même réussi à se forger la réputation de
posséder « vous savez quoi »…

C’est le nec le plus ultra en matière de bluff.

Et en plus ça marche.

Les chefs d’États sont-ils au courant?

Rien n’est moins sûr!

D’ailleurs, quand le petit pays a voulu rayer Damas de la carte, il a dû être désagréablement surpris 😉

Par contre les services secrets savent forcément, mais à très haut niveau seulement.

La géopolitique est décidément fascinante!

Spiritualité

La démystification peut aller très loin…

Quand les gourous sont démasqués

Quand un spécialiste de la géostratégie nous raconte qu’en cas de
guerre atomique il n’y aurait pas de gagnant car le monde entier serait
« vitrifié », là on peut faire preuve d’indulgence et penser qu’après tout
l’erreur est humaine.

Mais quand certains individus osant se présenter comme détenant un
savoir d’origine surhumaine (soit parce qu’ils seraient contactés par
une civilisation extraterrestre extrêmement supérieure aux nôtres, soit
parce qu’ils seraient extralucides et auraient ainsi la capacité de lire
dans les archives akashiques, soit pour n’importe quelles autres
raisons) nous ressortent malgré tout les mêmes balivernes nucléaires,
alors là… ÇA NE FAIT PAS TRÈS SÉRIEUX!

Liens vers d’autres sites

Pour approfondir le sujet

En français

Les bombes atomiques n’existent pas.

Partie 1: les essais nucléaires.

Les bombes atomiques n’existent pas.

Partie 2: Hiroshima et Nagasaki.

L’arnaque nucléaire

Les gouvernements mentent, les bombes nucléaires n’ont jamais fonctionné!

La bombe atomique n’existe pas!

L’uranium n’est pas un explosif : la réaction de fission produit un flash bleu, de la chaleur et de la radioactivité mais aucune augmentation de volume, donc ni explosion ni onde de choc…

En anglais

NUKE LIES

Home of the nuke myth dissident community.

Mon avis sur ces liens

Pages plus détaillées que la mienne

— Vous pouvez les consulter pour avoir plus de détails : vidéos truquées des essais nucléaires, photos, physique…

photo d'une tornade de feu au Brésil

Spécificité de ma page

Quelques lances à napalm au lieu de centaines de bombardiers et d’un tapis de bombes incendiaires.

— La plupart des sites en lien présentent les choses comme si vous connaissiez parfaitement le napalm, or je pense que ce n’est pas si évident que ça: c’est pour cela qu’ici l’accent est mis sur le napalm dont les horreurs (par exemple des victimes qui courent avec des lambeaux de peau qui se détachent) ressemblent étrangement aux effets attribués à la bombe A, et que l’accent est aussi mis sur la tempête de feu (le lien va vers le typhon de feu de 800 degrés qui souffla à 250km/h sur la ville d’Hambourg en 1943).

Celui qui ne connait pas le phénomène météorologique tout à fait NATUREL (mais pouvant être recréé artificiellement) de la tempête de feu peu très facilement gober les « hoax » d’Hiroshima et de Nagasaki.

Il faut savoir qu’un OURAGAN DE FEU peut se révéler aussi dévastateur qu’un prétendu « souffle de la bombe ».

Surtout — il n’est pas inutile de le rappeler — sur des maisons traditionnelles japonaises en BOIS.

Si à Hiroshima des tramways on pu être projetés de plusieurs mètres
hors de leur rails ce n’était donc pas à cause d’un présumé « souffle de
la bombe » mais bien à cause d’un phénomène météorologique naturel tout à
fait normal lors de grands incendies comme par exemple les feux de
brousse.

Sauf qu’à Hiroshima la fournaise n’était pas d’origine naturelle mais CRIMINELLE.

Et le bombardement au napalm de Tokyo la nuit du 9 au 10 mars 1945
n’a absolument rien à envier, du point de vue de l’horreur, à la
destruction (elle aussi au napalm) d’Hiroshima et de Nagasaki.




Champs électromagnétiques : douze façons de se protéger

[Source : La maison du 21e siècle]

Le 12 décembre dernier, l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) a
fait l’histoire. Cet organisme à but non lucratif, qui représente plus
de 60 000 médecins, a donné son appui au projet de loi HA6358, The Cell Phone Right To Know Act
(Loi sur le droit à l’information au sujet du téléphone cellulaire)
déposé par le congressiste démocrate Dennis Kucinich. L’AAP est ainsi
devenue le premier corps médical américain d’importance à affirmer : «
Il est essentiel que toutes les nouvelles normes pour les téléphones
cellulaires et les autres appareils sans fil soient basés sur la
protection des populations les plus jeunes et les plus vulnérables afin
de s’assurer de leur sécurité tout au long de leur vie. »

Bien que
le Congrès à dominance républicaine ait laissé ce projet de loi mourir
au feuilleton, l’appui de l’AAP reflète néanmoins l’opinion médicale
grandissante à l’effet que les normes d’exposition pour les champs
électromagnétiques (CEM) de radiofréquences (RF)
émis par les appareils sans fil devraient être réexaminés pour tenir
compte de leurs effets non thermiques, comme le cancer. Selon l’AAP, les
élus américains devraient également imposer l’application d’étiquettes
d’avertissement sur les téléphones cellulaires afin d’indiquer la
quantité de radiation qu’ils émettent, en plus de financer un programme
national de recherche sur leurs conséquences pour la santé,
particulièrement chez les enfants et les femmes enceintes. « Les
nouveaux standards, écrivait le président le l’AAP Dr Thomas K. McInerny
au représentant Kucinich, vont permettre aux parents de mieux
comprendre les dangers potentiels de l’exposition à l’énergie des
radiofréquences et ainsi de protéger leurs enfants ».

La lettre de McInerny
ajoute de la crédibilité au nombre croissant d’études qui indiquent que
notre exposition croissante aux RF est un problème de santé publique
majeur. Elle constitue un contrepoids puissant aux attaques de l’industrie envers
la crédibilité de ces études et de leurs auteurs. Jusqu’à tout
récemment, les gouvernements ne tendaient pas à pécher par excès de
prudence en la matière. Pour leur part, la vaste majorité des médecins
se tiennent encore à l’écart du dossier des CEM, qu’ils connaissent peu,
se bornant à dire que les résultats des études sont contradictoires et
non concluants. Ce qu’ils ignorent, c’est que 70 % des études
scientifiques indépendantes ont démontré que l’exposition à de faibles
doses de RF peut effectivement présenter des risques à long ou moyen
terme pour la santé, notamment les cancers cérébraux, alors. C’est ce
qu’a découvert Henry Lai, professeur de bioingénierie à l’Université de Washington.
Le plus intéressant, c’est qu’il a remarqué que les deux-tiers des
études financées par l’industrie ont conclu que les RF étaient sans
danger ou même qu’elles auraient un effet protecteur!

Santé Canada minimise les risques
Les consommateurs sont souvent confondus par l’information
contradictoire qui circule au sujet de l’innocuité ou des risques des
CEM générés par différentes sources : les champs électriques (CE) et
magnétiques (CM) de fréquence extrêmement basse (60 Hz)
en provenance des lignes électriques ainsi que du filage et des
appareils domestiques; et le rayonnement de radiofréquences/micro-ondes
telles que les fréquences extrêmement élevées (300 megahertz à 3
gigahertz) utilisées par les satellites, les antennes de télévision, de
radio et de cellulaire, les téléphones sans-fil et cellulaires, les
émetteurs-récepteurs portatifs (walkie-talkies), les moniteurs pour bébé, les connexions internet sans fil (Wi-Fi) et autres technologies sans-fil.

Pour Santé Canada,
« il n’est pas nécessaire de chercher à vous protéger de l’exposition
quotidienne aux champs électriques et magnétiques de fréquence
extrêmement basse. Il n’y a aucune preuve concluante montrant que
l’exposition aux niveaux trouvés dans les maisons et les écoles du
Canada, y compris en bordure des corridors des lignes électriques, a un
effet nocif. »

Pourtant, en 2007, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirmait que « l’usage d’approches de précaution est justifié »
en matière de CEM de 60 Hz. C’est qu’en 2001, le Centre international
de recherche sur le cancer (CIRC) avait classé ce type de champs
magnétiques comme « peut-être cancérogènes » (groupe 2B) en raison du risque accru de leucémie chez les enfants surexposés. « Cette classification, affirme l’OMS
auquel le CIRC est rattaché, était basée sur des analyses groupées
d’études épidémiologiques démontrant un phénomène régulier de
multiplication par deux du nombre de leucémies infantiles associées à
une exposition moyenne à un champ magnétique du réseau dans les
habitations supérieur à 0,3-0,4 µT » (microteslas, équivalent à 3-4
milligauss).

Plus prudent face aux radiofréquences
Par
contre, en matière de micro-ondes et autres radiofréquences, Santé
Canada est plus proactif. C’est qu’en mai 2011, ce fut au tour de ces hautes fréquences d’être classées « peut-être cancérogènes » par le CIRC. Ceci
« sur la base d’un risque accru de gliome, un type de cancer malin du
cerveau, associé à l’utilisation du téléphone sans fil… Cette
possibilité a des implications potentielles dans le domaine de la santé
publique, notamment pour les utilisateurs de téléphones portables, leur
nombre étant en constante augmentation, surtout parmi les jeunes adultes
et les enfants. » C’est ce risque potentiel important qui a incité
Santé Canada à rappeler « aux usagers du cellulaire qu’ils peuvent
prendre des mesures pratiques pour réduire leur exposition aux RF, des
façons suivantes :

De plus en plus de jeunes sont opérés pour une tumeur au cerveau. Photo : next-up.org
  • en limitant la durée des appels sur le cellulaire;
  • en optant pour un appareil « mains libres »;
  • en remplaçant les appels sur le cellulaire par des textos.

Santé
Canada encourage les parents de prendre ces mesures afin de réduire
l’exposition de leurs enfants aux RF émises par les cellulaires, puisque
les enfants sont généralement plus sensibles à divers agents
environnementaux. »

Par ailleurs, le Ministère ajoute que « les
précautions prises pour limiter l’exposition à l’énergie RF émise par
les stations de base sont inutiles, car les niveaux d’exposition sont
normalement bien inférieurs à ceux précisés dans des normes d’exposition
axées sur la santé. » De même, en matière de Wi-Fi, Santé Canada
affirme « qu’aucune mesure de précaution n’est nécessaire, car les
niveaux d’exposition à l’énergie RF provenant de la technologie Wi-Fi
sont généralement bien inférieurs aux limites de sécurité canadiennes et
internationales ».

Or ces mêmes limites de sécurité sont désuètes
et mettent la santé publique en danger, selon des milliers de médecins
et autres scientifiques dont le Dr David O. Carpenter, professeur de
santé publique à l’Université d’Albany (New York). Il fait ainsi écho à
l’appel de l’Académie américaine de pédiatrie en faveur de l’adoption de
limites d’exposition plus sévères. « Il y a maintenant beaucoup plus de
preuves de risques à la santé pour des milliards de personnes à travers
le monde, affirme le Dr Carpenter, co-éditeur du fameux rapport BioInitiative de 2007 et de sa récente mise à jour en 2012. Le statu quo n’est pas acceptable à la lumière de l’évidence du préjudice. »

Le
risque à la santé dépend de la dose reçue, explique Santé Canada : «
Contrairement au téléphone cellulaire où l’émetteur se trouve à
proximité de la tête, de sorte qu’une grande partie de l’énergie RF
absorbée se dépose dans une région très localisée, l’énergie RF des
appareils Wi-Fi est habituellement transmise à une distance beaucoup
plus grande du corps. Cela entraîne des niveaux moyens d’absorption
d’énergie RF très faibles dans toutes les parties du corps, tout comme
l’exposition aux signaux de radiodiffusion AM/FM. »

Affirmation trompeuse, commente Katharina Gustavs, une consultante en biologie du bâtiment établie en Colombie-Brittanique : « Un coup d’œil rapide au Guide d’informations importantes du produit iPad WiFi + 3G
d’Apple révèle que son débit d’absorption spécifique maximal (DAS dans
le crâne) est de 1,19 watts par kilo pour la fréquence 2,4 gigahertz et
de 1,18 W/kg pour le réseau 1800/1900 mégahertz, ce qui est typique des
valeurs de DAS des téléphones portables. » Et dans une classe d’école,
les émissions des routeurs Wi-Fi sont des centaines de fois plus élevées
que celles des routeurs domestiques, fait remarquer l’Académie américaine de médecine environnementale.

Beaucoup d’électrosensibles doivent porter des vêtements qui les blindent contre les radiofréquences et certains déménagent même dans des cavernes.

L’électrosensibilité
Le groupe de travail BioInitiative est composé de 29 experts indépendants
qui ont passé en revue 1 800 études publiées depuis 2007 sur le rapport
entre les CEM et la santé. Ils affirment que la prépondérance de la
preuve indique que les expositions très en deçà des standards de
sécurité publique peuvent augmenter le risque de nombreuses maladies et
conditions, du cancer du cerveau et de la leucémie aux maladies cardiaques et neurologiques, en passant par l’infertilité, l’autisme et l’électrosensibilité,
en particulier chez les utilisateurs fréquents d’appareils sans-fil.
Par exemple, les standards sont de 1000 à 10 000 fois plus élevés que
les niveaux maintenant communément rapportés comme déclencheurs d’effets
biologiques, d’après le groupe BioInitiative dont fait partie
l’ingénieur électrique Yury Grigoriev, président du Comité national russe sur la protection des radiations non ionisantes.

La
médecine moderne est encore à débattre des origines des symptômes
d’électrosensibilité tels que les maux de tête, l’insomnie, les troubles
cutanés et les acouphènes (bourdonnements d’oreilles). L’Organisation
mondiale de la santé croit qu’il n’est pas prouvé que ces symptômes sont causés par l’exposition aux champs électromagnétiques
et n’exclut pas la possibilité qu’ils soient d’origine psychosomatique.
Quelques études, la plupart financées par l’industrie, en sont venues à
cette conclusion.

Mais d’autres études, par exemple celles du chirurgien cardiaque Dr William J. Rea, du Texas, de l’écotoxicologue Magda Havas Ph.D., professeure agrégée à l’université de Trent en Ontario, et du biophysicien Andrew Marino Ph.D.,
professeur de neurologie, de chirurgie orthopédique ainsi que de
biologie cellulaire et d’anatomie à l’Université de Louisiane, ont
conclu que les champs électromagnétiques sont effectivement des
déclencheurs de symptômes d’électrosensibilité.

Dr Roy Fox

« L’électrosensibilité n’est pas une phobie », nous a affirmé en entrevue le gastroentérologue Roy Fox,
professeur de gériatrie et expert en médecine environnementale à
l’Université de Dalhousie à Halifax, Nouvelle-Écosse. « Quand le système
nerveux est dans un état d’excitation élevée, en réaction à
l’environnement, on interprète cela comme de l’anxiété, relate le Dr
Fox, qui est directeur médical du Service de soins intégrés des maladies chroniques,
un centre financé par des fonds publics qui se spécialise dans le
traitement des patients souffrant des conditions chroniques complexes
telles que le syndrome de fatigue chronique et les sensibilités
environnementales. Mais lorsque vous tombez malades et que tout ce à
quoi vous êtes exposés aggrave votre condition, vous devez réduire vos
expositions environnementales de façon à ce que le corps puisse
récupérer. Nous enseignons à nos patients comment réduire les
expositions chimiques et électromagnétiques et alors leur état de santé
s’améliore. »

Certains médecins québécois sont conscients des
effets biologiques des CEM. « L’une de mes patientes souffrait de
rosacée sévère, la peau de son visage brûlait et pelait sans aucune
amélioration avec les médicaments ou les crèmes que je prescrivais,
raconte la dermatologue montréalaise June Irwin, qui pratique à
Pointe-Claire. Finalement, elle a découvert que c’est parce qu’elle
lisait beaucoup de livres sur une tablette iPad en ligne via le Wi-Fi,
et à cause de la crème à base de cortisone qu’elle utilisait.
Finalement, cinq ou six jours après avoir cessé d’utiliser le iPad, sa
condition cutanée s’est améliorée de 90 %. »

Le rapport BioInitiative conclut sans équivoque : « Un usage vigoureux du principe de précaution
et des avertissements clairs de santé publique sont nécessaires dans
l’immédiat pour prévenir une épidémie mondiale de tumeurs du cerveau due
à l’usage des appareils sans-fil. » En fait, l’épidémie a peut-être
déjà commencé, selon le London Daily Mail
du 24 avril 2012 : le taux des tumeurs du lobe temporal et frontal a
grimpé de 50 % (de 2 à 3 personnes par 100 000) entre 1999 et 2009,
selon l’Office britannique des statistiques nationales. De plus, « les
données de l’Université Segalen de Bordeaux démontrent une augmentation
annuelle de 1 à 2 % du cancer du cerveau chez les enfants ».

Des niveaux plus sûrs
C’est pourquoi le groupe de travail BioInitiative recommande
de limiter à 1 milligauss (mG) – ou 0,1 microtesla sur l’échelle
métrique – l’exposition moyenne sur 24 heures aux champs magnétiques de
60 Hz afin de protéger les enfants et les femmes enceintes. Santé Canada
adhère à la limite internationale de 1 000 mG qui ne considère que les
effets aigus et non les effets à long terme comme le cancer. En plus de
la leucémie, ces champs magnétiques sont aussi soupçonnés de causer des
maladies neurologiques ainsi que les cancers du cerveau et du sein. Ceci
notamment en stoppant la production par la glande pinéale de l’hormone
du sommeil, la mélatonine, un antioxydant très puissant qui freine la
croissance des tumeurs.

Aucune limite d’exposition internationale
n’a été établie pour les champs électriques (CÉ) de très basses
fréquences, car on les a peu étudiés. mais la surexposition a aussi été
reliée à des effets sur la santé, comme un risque accru de leucémie chez les enfants et les travailleurs de l’électricité, d’infections (aussi causées par l’électricité statique), les mutations, etc. Pour sa part, l’Institut de bau-biologie et d’écologie recommande de limiter à 1 volt par mètre l’exposition chronique aux Cé de 60 Hz.

Pour
le sans-fil, le groupe BioInitiative recommande une limite de 0,1
microwatt par centimètre carré ou 0,614 volt par mètre pour l’exposition
cumulative sur 24 heures aux radiofréquences pulsées à l’extérieur, ce
qui équivaut à une exposition à l’intérieur aussi basse que 0,01
microwatt par centimètre carré. Pour obtenir ce niveau d’exposition
cumulative, il faut éviter les équipements sans-fil autant que possible,
surtout la nuit quand le corps a besoin de reposer et de se régénérer.
Ainsi, le parlement européen recommande de réduire l’exposition aux CEM à des niveaux aussi bas qu’il est raisonnablement possible d’atteindre par des mesures simples et abordables, comme l’ont recommandé plusieurs pays. Par exemple, la Grande-Bretagne, l’Autriche et l’Allemagne
ont recommandé d’utiliser les connexions internet filaires au lieu du
Wi-Fi, de limiter aux urgences seulement l’usage du téléphone cellulaire
par les adolescents et d’interdire son usage aux enfants.

Magda Havas et le Dr Roy Fox seront conférenciers lors de la foire Projet ÉCOSPHÈRE Montréal, le 25 mai 2013 sur l’esplanade du Parc olympique. Peterborough.

Nous avons donc demandé à l’experte canadienne Magda Havas de nous décrire les mesures pratiques de protection à mettre en priorité. Cette professeure agrégée d’études environnementales enseigne et effectue des recherches sur les effets biologiques des contaminants environnementaux depuis plus de vingt ans à l’Université Trent, à

1. Mesurez
Commencez par mesurer les CEM d’extrêmement basse fréquence (60 Hz).
Les champs magnétiques sont créés par le courant durant la consommation.
Puisque leur niveau varie selon la quantité de courant électrique –
exprimé en ampères – qui circule dans les appareils, plus vous
économisez l’énergie, moins vous êtes exposés. Pour mesurer les pointes
d’émission de ces champs, mettez le chauffage électrique et les
principaux appareils en marche. Quant aux champs électriques, leur
intensité dépend de la tension, exprimée en voltage.

« D’abord,
dit Magda Havas, vous devez identifier à quoi vous êtes exposés à la
maison, particulièrement dans la chambre à coucher et les pièces où vous
passez le plus de temps, ainsi qu’au travail et à l’école. Pour ce
faire, vous devez soit engager un spécialiste en investigation des CEM
ou acheter un appareil pour mesurer les CEM. »

Le professeur Havas mentionne, par exemple, le populaire lecteur Tri-Field disponible
sur internet pour environ 200 $. « C’est un bon outil et je n’irais pas
beaucoup plus bas que ce montant. Par contre, il est modérément
efficace pour les champs magnétiques de très basse fréquence et pas
assez sensible pour la plupart des champs électriques de très basse
fréquence ni les radiofréquences auxquels vous serez exposés. » Pour des
appareils plus précis, il faudra visiter les sites des spécialistes
comme 3E, Essentia et Safe Living Technologies.

En
particulier, il faudra dépister les quatre sources de champs
magnétiques de 60 Hz très fortement soupçonnés de pouvoir causer la
leucémie infantile : les lignes à haute tension qui transportent le
courant produit dans les centrales, les lignes de distribution aérienne
et souterraine dans votre quartier et les transformateurs qui réduisent
sa tension. « Avec ces champs, dit Magda Havas, il n’y a pas grand chose
d’autre à faire que de déménager votre chambre à coucher le plus loin
possible. » Les lignes de transmission ou de distribution situées entre 7,6 et 15 mètres (25-50 pi) des
maisons émettent les champs les plus puissants. Par contre, l’incidence
de leucémie augmente jusqu’à 300 mètres des lignes de transmission les
plus puissantes (735 kilovolts), possiblement parce qu’elles attirent
les polluants atmosphériques en ionisant l’air Et n’oubliez pas de
mesurer les champs magnétiques sur le siège où vous installez votre
bébé. Certaines voitures (qu’elle soient à essence, hybrides ou électriques) affichent des niveaux très élevés.

2. Corrigez les erreurs de câblage
À moins que des lignes électriques soient très proches de votre maison,
les sources de champs magnétiques résidentiels les plus élevés sont
typiquement l’entrée électrique (dont il faut typiquement s’éloigner à
au moins 2 ou 3 m), les erreurs de câblage (non respect du Code de
l’électricité) ainsi que la mise à la terre de la boîte électrique sur
les tuyaux de plomberie en métal, conducteurs de ces champs. « Tout
électricien peut détecter et corriger les erreurs de câblage », dit le
Dr Havas. Si la mise à la terre est le problème, elle peut être
transférée à des tiges de métal enfouies dans le sol. Une section de la
plomberie en métal doit ensuite être remplacée par un tuyau de plastique
pour empêcher les champs magnétiques provenant de l’aqueduc de pénétrer
dans la maison par l’entrée d’eau.

mumetal.com

3. Tenez-vous à l’écart
Les champs magnétiques pénètrent la plupart des matériaux et les blinder coûte très cher. Le Metal est
un alliage utilisé comme blindage par diverses industries. Il est utile
pour des petites surfaces comme sous un siège de motocyclette, dont
l’exposition prolongée aux champs magnétiques émis par sa batterie est
soupçonnée de contribuer au cancer de la prostate.
Le fabricant MuShield Company, du New Hampshire, n’a pas voulu nous
citer de prix au téléphone car le produit est fabriqué sur mesure. Le
matériel comme tel est cinq fois plus dispendieux que l’acier.

Comme
le blindage des CM est coûteux, la meilleure solution pour réduire
votre exposition est d’éviter de passer beaucoup de temps près des
sources. La puissance des CM diminue en proportion inverse au carré de
la distance. Elle tombe généralement à zéro à une distance de quelque cm
à 2 m (6 pi) des sources intérieures majeures, comme l’entrée
électrique, et à 1 m (3 pi) des petits appareils (sur une table de nuit,
par exemple, vaut mieux utiliser un réveil-matin à pile que branché
dans le mur).

« Si les champs magnétiques sont élevés au milieu
d’une pièce, vous avez peut-être des erreurs de câblage », dit Magda
Havas. Cela peut par exemple être dû à du vieux câblage électrique sur
boutons et tubes, installé dans les bâtiments jusque dans les années
1930. Ils génèrent des champs élevés tout comme la plomberie de métal
car les deux sont des conducteurs simples : à l’inverse, quand le
courant circule dans des directions opposées dans des conducteurs en
paires parallèles ou en torsades, les deux champs qu’ils émettent
s’annulent mutuellement.

Rappelons que les champs magnétiques
traversent les matériaux de construction. Il faut donc éviter de placer
votre lit ou poste de travail près des sources majeures, comme le
câblage de 240 volts du système de chauffage, le panneau électrique
principal ou des fluorescents installés dans les murs, plafonds ou
planchers. Il est généralement suffisant de s’écarter de 2  m de ces
sources. « Le panneau électrique devrait être situé sur le mur opposé au
lit, explique Magda Havas. Dans certains cas, une distance de 3 ou 4
pieds [1 à 1,3 m] peut faire une grande différence. »

Certains
appareils électriques émettent des CM plus élevés que d’autres, tels les
cuisinières, fours à micro-ondes, aspirateurs, anciens écrans
cathodiques d’ordinateur et de télévision, séchoirs à cheveux et rasoirs
électriques. « Le temps consacré au rasage est assez limité et le corps
n’est pas exposé en totalité, dit-elle. Mais si vous réagissez déjà aux
CM, vous éviterez de préférence le rasoir électrique. »

4. Vérifier les courants telluriques
Les champs extérieurs peuvent entrer chez vous d’une autre manière
insoupçonnée : par des courants souterrains. C’est que les compagnies
d’électricité utilisent le sol pour renvoyer une bonne partie du courant
aux postes de transformation. « Peu d’experts savent comment mesurer
ces courants, dit Magda Havas. Cela nécessite de l’équipement
sophistiqué, comme un oscilloscope qui mesure les hautes fréquences
entre deux tiges de métal. Une autre méthode est la mesure sur la
plomberie en métal, qui est souvent reliée à la mise à la terre, ou sur
un évier de métal. » Pour en savoir davantage, consulter em3e.com et ecoledelaterre.

Câble armé de type BX.
bx-seatekco.com

5. Blindez-vous des champs électriques
Puis qu’ils sont créés par la tension qui est toujours aux alentours de
110 à 120 volts ou de 220 ou 240 volts, les champs électriques (CÉ)
résidentiels sont d’intensité stable qui chute radicalement à un ou deux
mètres des appareils et fils domestiques. Alors qu’ils sont plus élevés
en Europe où l’on utilise toujours la tension de 220/240 volts, les CÉ
peuvent aussi causer des ennuis en Amérique du Nord, affirme Dr Havas.
« À moins que vous n’ayez un problème de câblage, les niveaux devraient
être bas au milieu de la pièce. »

On élimine les CÉ émis par les
appareils et fils domestiques en les débranchant. Pour les câbles
circulant dans les murs, plafonds et planchers, c’est plus compliqué. On
peut mettre le circuit hors tension au panneau électrique, mais ce
n’est pas très pratique. Heureusement, ces champs peuvent être
facilement blindés par du métal. On peut par exemple les capturer et les
éliminer à l’aide d’une moustiquaire métallique mise à la terre. Les
câbles commerciaux (de type BX) sont dits armés car ils sont enrobés de
métal bloqueur de champs électriques. Ils constituent la meilleure
solution pour les personnes électrosensibles, comme les enfants. Si vous
rénovez, vous pourriez envisager de remplacer les vieux câbles non
blindés par du câble armé là où vous passez le plus de temps, soit
autour de votre lit et de votre poste de travail.

Commutateur de demande automatique.
Photo : slt.co

6. Installez un commutateur de demande automatique Une autre façon d’éliminer les champs électriques est d’installer un commutateur de demande automatique.
 Celui-ci met le câblage d’un circuit hors tension quand le dernier
appareil branché dans ce circuit est éteint. Il permet par exemple de
dormir dans un environnement exempt de CEM de 60 Hz par exemple en
éteignant la dernière lampe dans une chambre (à condition de ne pas
avoir de radio-réveil ou autre appareil en fonction). Le corps pourra
ainsi récupérer en maximisant sa production de mélatonine,
puissante hormone anti-cancer dont la sécrétion nocturne par la glande
pinéale est réduite ou carrément stoppée par l’exposition aux CEM et à
la lumière. Le commutateur de demande est d’autant plus utile que
la plupart des lampes n’ont pas de mise à la terre, ce qui explique
pourquoi elles génèrent beaucoup de CÉ, explique Magda Havas.

Un
commutateur de demande coûte 270$ et est installé par un électricien
dans le panneau électrique principal. Si les pièces à l’étage en-dessous
ou adjacentes à votre lit se trouvent sur des circuits différents, vous
devrez en installer un pour ces zones également.

Magda Havas
ajoute qu’on devrait éviter autant que possible d’avoir du métal dans et
autour du lit. « C’est très important car les ressorts et lits de métal
agissent comme des antenne qui captent et irradient les hautes
fréquences. » Le lit idéal est fait d’un cadre de bois supportant un matelas de latex naturel.

Elle
conseille aussi de vérifier que la tête de votre lit ne se trouve pas
contre un mur qui abrite du câblage électrique, surtout celui de 240
volts pour le chauffage. Assurez-vous que vous ne positionnez pas votre
lit au-dessus d’un luminaire sur le plafond en-dessous, qu’il n’y a pas
d’horloge électrique à moins de deux mètres et ne dormez pas sur un lit
d’eau (il contient un élément chauffant) ou avec une couverture
électrique. À tout le moins, il est primordial de les débrancher une
fois que le lit est chaud pour éliminer les CEM, mais il subsiste le
problème du métal qui capte et irradie les RF.

7. Mettez votre corps et vos appareils à la terre 
La mise à la terre est essentielle pour éliminer les CÉ et
l’accumulation de charges d’électricité statique. L’architecte et
scientifique de l’environnement britannique Isaac Jamieson
explique : « Les courants électriques de 50/60 Hz peuvent augmenter la
concentration locale de contaminants aériens (incluant les pathogènes)
et leur dépôt sur les surfaces avoisinantes et dans les poumons. » Selon
ce chercheur, les infections sont plus fréquentes dans les hôpitaux et
autres édifices où trois conditions sont réunies : en présence
d’appareils émettant des CÉ, quand l’humidité relative de l’air chute
sous 30 % et en présence de métaux et de matériaux synthétiques
accumulant les charges électriques.

Dans son article Building health : the need for electromagnetic hygiene, il recommande également l’usage de générateurs d’ions bipolaires (positifs et négatifs de petit diamètre) satisfaisant aux  exigences sanitaires et épidémiologiques russes SanPin,
de matériaux naturels (les édifices de béton et de métal bloquent les
‘’régimes électriques verticaux naturels’’ bénéfiques au système
immunitaire) ainsi que la mise à la terre des humains et des objets
conducteurs pour aider à neutraliser la charge excessive et les dépôts
de contaminants.

Tapis de mise à la terre vendu par earthing.com

Les scientifiques du Earthing Institute, basé en Californie, ont produit une douzaine d’articles publiés dans des revues scientifiques
et qui indiquent que la mise à la terre des personnes peut réduire
l’inflammation chronique qui conduit à de nombreux malaises et maladies.
« Il est très important d’effectuer une mise à la terre de votre corps,
estime Magda Havas. Une des raisons pour lesquelles les gens
développent une électrosensibilité est que le corps exposé à
l’électricité accumule une charge, par exemple au contact du clavier
d’ordinateur. Dans l’industrie, on recommande aux travailleurs de se
tenir, à la maison, pieds nus sur une feuille de métal pendant environ 2
à 5 minutes dans le but de drainer cet excès d’électrons. »

Encore
plus efficace, selon les recherches du Earthing Institute, serait de
travailler avec vos pieds sur un tapis de mise à la terre ou de dormir
dans les draps de coton à fin maillage d’argent, tous deux reliés à la
terre par le filage approprié. En plus de drainer les charges
électriques excessives, la mise à la terre du corps lui permet de
recevoir du sol les électrons libres anti-inflammatoires. La méthode
idéale et naturelle de se mettre à la terre est de marcher nu-pieds dans
la rosée du matin ou dans la mer, puisque le sel et les autres minéraux
combinés à l’humidité aident à acheminer ces électrons libres par la
plante de vos pieds. « Le sel d’Epsom rend l’eau du bain plus
conductrice et aide aussi à décharger les électrons en excès », explique
Mme Havas.

Jusqu’à quel point les tapis de mise à la terre
sont-ils bénéfiques pour la santé humaine? « Certaines personnes ont vu
une amélioration très importante de leur santé et d’autres sont devenues
plus malades. Cela dépend où il est branché », relate le professeur
Havas. En effet, les équipements (vendus par exemple par earthing.com)
sont reliés à la terre soit en étant branchés dans la mise à la terre
d’une prise électrique murale ou directement à l’extérieur dans le sol.

Avant
de ce faire, il faut s’assurer qu’aucun courant ne circule dans la
prise de terre murale ou le sol extérieur, pour éviter tout risque
d’électrocution ou de contact avec des micro-courants
subtils mais fortement soupçonnés d’être cancérogènes, notamment par
les chercheurs en électricité de l’Electric Power Research Institute.
 «
Votre prise de terre peut conduire du courant si le fil n’a pas été
installé correctement ou si vous vivez près d’un poste électrique ou
d’une usine utilisant le sol pour renvoyer les courants dans le réseau
électrique, explique Magda Havas. Je recommande habituellement de les
brancher à l’extérieur mais vous devez d’abord vous assurer que vous
n’avez pas de problèmes de courants souterrains. Vous devez quasiment
tester le sol au hasard, durant le jour ou la nuit. Utilisez un
multimètre pour vous assurer que le sol est sécuritaire. Le multimètre
devrait afficher zéro ou pas davantage que 0,1 volt. »

Par contre, l’épidémiologiste américain Sam Milham,
un pionnier des effets sur la santé des CEM, émet une sérieuse mise en
garde. « La majeure partie de l’électricité distribuée en Amérique du
Nord est maintenant renvoyée aux postes électriques par le sol.
Quiconque utilise un tapis de mise à la terre (MALT) risque de se
retrouver connecté au courant neutre principal – de retour de courant –
d’une centrale. Avec une MALT propre sur le plan électrique, je serais
heureux d’utiliser ces tapis, mais je suis très réticent à relier mon
corps au courant neutre de retour d’une centrale. »

Tapis ADR vendu par essentia.ca

Une autre option plus sécuritaire est le tapis ADR
(Advanced Dielectric Radiation Trap), qui a remporté neuf prix
internationaux d’invention. Ce tapis non métallique ne requiert pas de
mise à la terre et protège des champs électriques, statiques et de basse
fréquence (principalement 1 Hz à 100 kHz). Il les capture dans de l’eau
encapsulée dans une matrice de polymère. On peut le placer sur un siège
ou sous un matelas. Il est particulièrement bénéfique la nuit quand le
corps effectue la majorité de ses réparations génétiques. De différentes
grandeurs, il coûte de 32 $ à 224 $ et est vendu notamment par le
fournisseur Essentia, d’Ottawa.

Pour
vous protéger ainsi que vos appareils de la foudre, vous devriez aussi
faire vérifier votre système électrique pour vous assurer que la
résistance de sa MALT principale est sous les 500 ohms et idéalement
inférieure à 100 ohms. Mais pour neutraliser les champs électriques et
les courants souterrains, sa résistance ne devrait pas être de plus de
50 ohms, recommande l’électricien et expert des CEM français Claude Bossard dans son livre Guide de l’électricité biocompatible, publié aux Éditions Des Dessins et des Mots.

8. Réduisez l’interférence
Outre les CEM de 60 Hz, Magda Havas insiste sur la réduction des
micro-ondes et autres radiofréquences (RF) utilisées pour les
équipements sans-fil et les antennes. « Je pense que les hautes
fréquences sont potentiellement beaucoup plus dommageables » que celles
de 60 Hz, dit-elle.

Les hautes fréquences transitoires (HFT),
forme d’interférence électrique de RF communément appelée électricité
sale, tuerait bien des gens et des animaux, selon le médecin Sam Milham
qui les qualifient de « cancérogènes universels ». C’est qu’il les a
reliés à des incidences très élevées de différents cancers
(peau, utérus et thyroïde) chez des enseignants californiens fortement
exposés à ces HFT. Pour sa part, Magda Havas a aussi découvert que les
HFT affectent les taux de sucre de
façon significative ainsi que la qualité de vie des personnes aux
prises avec des désordres neurologiques comme la sclérose en plaque.

L’électricité
« sale » circule dans le sol à l’extérieur ainsi que dans le câblage
résidentiel. Ces hautes fréquences transitoires sont principalement
mesurées en kilohertz et parasitent le courant porteur de 60 Hz. Ces
décharges de hautes fréquences pulsées sont créées par la consommation
de courant non linéaire des équipements électroniques dotés d’une
alimentation électrique à découpage d’impulsions (switch-mode power supply), ainsi que par des branches d’arbres qui touchent aux lignes électriques.

L’éclairage fluorescent ainsi que les rhéostats des moteurs électroniques et les gradateurs de lumière (dimmers)
sont des sources typiques de HFT. « Certaines ampoules DEL [diodes
électroluminescentes] sont terribles et génèrent de très hauts niveaux
d’électricité sale, cela dépend de leur mode de fabrication. Même chose
avec les halogènes », dit Havas.

9. Filtrez l’électricité « sale »
Il
est impossible d’éliminer complètement les sources d’électricité sale
car le câblage domestique transporte les HFT générées par les commerces
et les usines avoisinants et distribuée à travers le réseau électrique.
Il est donc souhaitable de la filtrer, à l’instar des manufacturiers qui
éliminent l’interférence dans les télévisions et autres équipements
électroniques.

Le filtre Stetzer réduit les hautes fréquences transitoires, mesurées ici par un GS Microsurge meter.

«
Nous recommandons que les gouvernements appliquent des règlements sur
les interférences, mais jusqu’à ce que cela soit fait, il existe des
filtres que vous pouvez installer dans votre maison, dit Magda Havas.
Les seuls que j’ai testés sont les filtres Graham-Stetzer. Je m’attendais à ce qu’ils n’aient aucun effet. Or j’ai été très étonnée de constater qu’ils améliorent la santé des enseignants et le comportement des étudiantsdans
une étude que j’ai effectuée. J’étais convaincue qu’il y avait erreur!
Je ne pouvais croire que le simple fait de les brancher dans les prises
murales puisse être d’une aide quelconque, mais j’ai découvert qu’ils
réduisaient les spasmes chez environ le tiers des 30 patients affectés
de sclérose en plaque que j’ai étudiés. Ils ont même réduit les
symptômes de l’électrosensibilité.

Rayonance magnétique prise avant et après l’usage prolongé de filtres Graham-Stetzer par une personne atteinte de sclérose en plaques.

« Je suis maintenant totalement convaincue que l’électricité sale est
nuisible, ajoute professeur Havas. Des scanographies par imagerie de
résonance magnétique ont démontré que les personnes atteintes de
sclérose en plaque vivant dans des maisons où les CEM et spécialement
l’électricité sale ont été réduits ont obtenu une diminution majeure de
leurs symptômes sur une période de 7 ans. Malheureusement, ce ne sont
pas toutes les victimes de sclérose en plaque qui ont été aidées par la
filtration de l’électricité sale. »

Les filtres Graham-Stetzer
sont en fait des condensateurs qui éliminent les fréquences situées
entre 4 et 100 kHz. Magda Havas explique : « La recherche effectuée en
Russie ainsi que par le Dr Milham et moi-même sur des fermes a démontré
que lorsque l’on filtre les fréquences de 10 kHz, les vaches produisent
davantage de lait dans les 24 heures. »

Ces filtres coûtent 40$
chacun et une résidence peut en nécessiter jusqu’à une douzaine. Ils
sont vendus au Canada notamment par Pure Power Solutions, avec le GS Microsurge Meter
requis pour mesurer les niveaux de HFT. Même si elle fait une grande
promotion de ces produits, Dr Havas se défend d’être en conflit
d’intérêts avec leur manufacturier Dave Stetzer de la compagnie Stetzer Electric
basée au Wisconsin. « Stetzer ne m’a jamais fait de faveurs et n’a
jamais supporté ma recherche; et je ne vends pas de ses produits. »

Havas
ajoute que si vous réglez vos problèmes de câblage, vous abaisserez les
champs magnétiques de très basse fréquence mais nous ne vous pourrez
pas éliminer l’électricité sale générée par les appareils électroniques.
« Mais vous devez absolument corriger les erreurs de câblage d’abord
car si vous branchez un filtre dans un circuit défectueux, il peut
générer des champs magnétiques élevés à travers ce circuit qui distribue
l’électricité dans une ou plusieurs pièces. Notez également que si vous
installez un commutateur de demande automatique sur un circuit, vous
n’avez pas besoin d’y installer un filtre Graham-Stetzer puisque le
commutateur va éliminer l’électricité sale en coupant le courant lorsque
tous les appareils sont fermés. De plus le commutateur de demande ne
fonctionnerait avec un filtre Graham-Stetzer car celui-ci ne peut être
désactivé sans être débranché. »

Les onduleurs, qui convertissent
en courant alternatif (AC) le courant continu (CC ou DC en anglais pour
Direct Current) produit par les panneaux solaires et les éoliennes, sont
une autre source de HFT qui devrait être filtrée selon le professeur
Havas. Si possible, utiliser des équipements de 12 volts et des lumières
et éclairages qui peuvent fonctionner avec le CC, lequel produit peu
d’électrosmog.

Mise en garde importante : l’usage inapproprié des
filtres condensateurs risque de causer des incendies dus à la résonance
harmonique, écrit le biologiste du bâtiment Sal La Duca du New Jersey
sur son site EMF Relief
: « En règle générale l’installation d’un filtre condensateur n’est PAS
recommandée sans une évaluation approfondie du système électrique afin
d’identifier et éliminer toute erreur de câblage; elle n’est pas
recommandée si le courant du neutre emprunte des voies divergentes comme
dans une maison où l’approvisionnement électrique est à une extrémité
et où l’entrée d’eau est à l’autre extrémité; et elle n’est pas
recommandée s’il existe d’autres options pouvant éliminer le problème
(par exemple enlever les rhéostats, remplacer les fluorescents compacts
ou autres avec des ampoules incandescentes, réduire la quantité
d’appareils électroniques, etc.). »

Magda Havas commente : « Les
filtres Stetzer peuvent souvent être évités si vous corrigez les erreurs
de câblage et n’utilisez pas d’équipements électroniques dotés
d’alimentation à découpage qui génèrent de l’électricité sale [ce qui
est rare dans nos maisons modernes]. Les filtres génèrent également un
champ magnétique mais seulement à une distance de 2 pieds » (60 cm).

10. Évitez ou modérez votre usage d’appareils sans-fil
La meilleure chose à faire pour réduire votre exposition aux
radiofréquences, selon Magda Havas, est de remplacer vos équipements
sans-fil par la technologie filaire. Les sources de RF sont innombrables
: antennes de cellulaires et de rediffusion, dont celles situées sur
les toits d’édifices, les téléphones sans-fil et cellulaires, le Wi-Fi,
les moniteurs pour bébé, les jeux sans-fil, les imprimantes, etc. « Le
gouvernement est ridiculement permissif», déplore Magda Havas.

Après un récent témoignage dans un procès tenu à Montréal, celle-ci a rapporté que Santé Canada a admis
que la ligne directrice de son Code de sécurité 6 pour l’exposition aux
RF ne tient compte que des effets aigus résultant de l’échauffement des
tissus humains. Les impacts à long terme tels que le cancer du cerveau,
les problèmes de fertilité ou les maladies neurologiques et cardiaques
ne sont pas pris en considération. Les tests effectués pour établir le
Débit d’absorption spécifique (DAS) des RF en provenance des téléphones
cellulaires sont réalisés avec une tête en plexiglas, en simulant un
homme de 91 kilos (200 lbs), d’une taille de 1 m 80 (6 pi), pour 6
minutes d’utilisation.

Par ailleurs, notez que la plupart mais pas
tous les contrôles à distance de téléviseurs émettent des ondes
infrarouges plutôt que des RF. « Ils dégagent de la chaleur durant une
fraction de seconde, ce n’est pas un gros problème », explique Havas.

airtube_3e
Les écouteurs Air Tube transportent le son dans l’air comme un stéthoscope.

11. Minimisez et blindez les RF
À
défaut d’utiliser un téléphone filé, Magda Havas fait les
recommandations suivantes pour réduire votre exposition au rayonnement
d’un cellulaire : « La meilleure chose à faire est d’utiliser le mode
haut-parleur et de ne pas tenir l’appareil dans votre main. Je ne
recommande pas les écouteurs à fil car ils agissent comme des antennes
et irradient tout le long de votre corps. De plus, ils sont de mauvaise
qualité et brisent facilement. Le deuxième choix est l’écouteur Airtube
qui transmet le son dans l’air à travers un tube de caoutchouc. Quand
votre téléphone n’est pas en usage, le mode avion l’éteint et réduit les
émissions de RF au plus bas niveau accessible sans enlever la batterie
(chose souvent impossible). Autrement, un téléphone cellulaire
communique constamment avec les antennes environnantes. Ne le mettez
jamais dans votre poche, dans votre ceinture ou votre soutien-gorge. On
aurait trouvé davantage de tumeurs du sein chez les femmes qui le
rangent à cet endroit. »

La compagnie Less EMF vend divers appareils et matériaux similaires pour réduire son exposition, dont le film SKIN-BLOK pour les cellulaires.
Plusieurs autres matériaux bloquent efficacement les RF émises par vos
voisins et les antennes locales. Magda Havas fait aussi affaire avec le
fournisseur Safe Living Technologies, de Guelph en Ontario, et qui collabore avec la firme québécoise 3E.
Sa peinture Yshield, qui doit être mise à la terre, capte et élimine
bien les RF. On recommande d’appliquer trois couches pour une protection
efficace si vous êtes entouré de beaucoup de radiations. Vous choisirez
peut-être de l’utiliser seulement dans votre chambre à coucher car elle
est dispendieuse : 79 $ le litre ou 340 $ pour 5 litres. « Comme il
faut laisser les ondes s’échapper, vous ne devez pas peinturer tous les
murs, plafonds et planchers, explique Magda Havas. Par exemple, vous
pourriez peindre deux murs latéraux si vos voisins utilisateurs de Wi-Fi
sont situés à gauche et à droite de votre logement. »

Plusieurs personnes électrosensibles utilisent une solution simple pour se protéger durant la nuit : un voile de lit baldaquin
fabriqué à la main avec un tissu à maillage d’argent. Il coûte entre
972 $ et 1 775 $ selon les caractéristiques de blindage des RF. Ajoutez
152 $ à 218 $ pour un tapis de lit baldaquin. « Dans ce cas-ci, vous
devez couvrir le dessus, le dessous et tous les côtés du lit, précise
Magda Havas. Certains ne jurent que par ce produit et d’autres ne
peuvent le supporter, souvent en raison d’une mauvaise installation. »

Elle
ajoute que certains pare-vapeur d’aluminium réfléchissent efficacement
les sources extérieures de RF telles que les compteurs intelligents : «
Il faut les mettre à la terre. Mais ce n’est pas très recommandable car
si vous déménagez et que le prochain résidant utilise beaucoup
d’appareils sans-fil, il cuira littéralement chez lui car les matériaux
vont réfléchir les ondes qui rebondiront partout. Le papier mural en
aluminium peut avoir le même effet [tout comme la peinture] mais au
moins on peut l’enlever. Le vitrage de fenêtre à basse émissivité [Low-E
en anglais], qui réfléchit la chaleur radiante, constitue également un
bouclier efficace contre les radiofréquences. Si vous construisez ou
rénovez, je recommande le triple vitrage avec une ou deux couches Low-E.
La pellicule plastique à faible émissivité fabriquée par 3M et autres
manufacturiers, qui est transparente et ressemble au cellophane, peut
également être appliquée aux vitrages existants pour bloquer les RF. »

Plusieurs
personnes ont vu leurs symptômes d’électrosensibilité diminuer après
avoir recouvert leur compteur à radiofréquences d’environ 4 couches de
papier d’aluminium. Mais le biologiste du bâtiment Sal La Duca, qui est
un ancien opérateur de centrale nucléaire, croit que cette solution est
risquée : « L’aluminium est très conducteur. Si on le place à
l’intérieur d’un champ de courant alternatif [de 60 Hz ou de
radiofréquence], il développera ses propres voltages de courant et agira
comme une antenne secondaire. » De plus, il dit que sa mise à la terre
est impossible à réaliser car elle devrait être le quart de la longueur
d’onde de la fréquence que vous souhaitez bloquer.

La Duca
recommande donc d’utiliser un panneau de ciment ou du béton : « Enlevez
temporairement le compteur et son boîtier, installez une planche de
ciment – comme celles utilisées comme support pour les tuiles de bain –
sur l’attache du boîtier, et remettez en place le boîtier et le
compteur. Le ciment et le béton sont partiellement conducteurs et n’ont
pas besoin de mise à la terre; ils réduiront considérablement le signal
de radiofréquence. Si ni le compteur ni le boîtier ne peuvent être
enlevés, le panneau de ciment peut être installé de l’autre côté du mur,
mais la distance additionnelle entre le panneau et le compteur
rétrécira la zone de moindre intensité. Les solutions simples sont
largement inefficaces pour diverses raisons. »

Autre problème avec
les compteurs intelligents : ils génèrent des HFT parfois très
nuisibles, ce qui nous ramène à la question de la filtration déjà
mentionnée. C’est la raison pour laquelle plusieurs choisissent l’option
de retrait offerte par Hydro-Québec : un compteur non-émetteur
radiofréquence, à condition de payer 17$ par mois à vie, pour couvrir
les coûts de lecture humaine du compteur.

Qu’en est-il des puces
censées protéger leurs utilisateurs en harmonisant les ondes? « Je ne
les ai pas testées et elles ne changent rien au rayonnement. Cependant,
je connais des médecins qui les ont testées et cela ferait une
différence pour certaines personnes. » La naturopathe Claire Gagnon de Distribution Bioénergie, qui vend la plaquette de neutralisation Geobiotel,
précise que ce genre de produit ne bloque pas les ondes mais les rend
biocompatibles avec le corps. Il existe également des produits de
blindage utiles pour bloquer les ondes, tel le Lifewave qu’on colle à l’arrière d’un cellulaire.
« Le défaut de sa qualité, explique Mme Gagnon, c’est qu’il réduit la
qualité de la réception. Toutefois, il laisse passer une partie des
ondes car sinon vous ne pourriez pas recevoir d’appels. »

Par
ailleurs, depuis le début des années 1990, de nombreuses personnes dans
le monde ont bénéficié de la protection des dispositifs de protection
suisses EMF Bioshield inventés par l’ingénieur Jacques Surbeck. Lire à
ce sujet notre dossier Une bulle protectrice pour les électrohypersensibles.
Il en est de même pour les formes harmonisantes conçues par
l’architecte égyptien Ibrahim Karim, inventeur de la biogéométrie. Lire
notre dossier La biogéométrie, science des formes harmonisantes. Enfin, pour découvrir le Bio Harmoniseur Nanos inventé par l’infirmière américaine Rhoda Alale qui a également aidé beaucoup de gens, lire notre dossier  Comment se protéger des compteurs intelligents (réservé pour nos abonnés).

12. Désintoxiquez-vous
Finalement, un nombre croissant d’experts en CEM affirment que
l’électrosensibilité peut être déclenchée par les implants de métal et
l’empoisonnement aux métaux lourds. Le mercure dentaire peut même être libéré par les ondes émises par les cellulaires et les rayonances magnétiques, selon une étude iranienne publiée en 2008. « Le syndrome des amalgames dentaires est une cause majeure d’électrosensibilité, selon l’Australien Don Maisch Ph.D..
On a émis l’hypothèse que les amalgames de mercure agiraient comme des
micro-antennes ; quand l’utilisateur est assis devant un écran
cathodique, il se produit des altérations de courant électrique dans la
bouche (électrogalvanisme) qui peuvent nuire à la santé. On a démontré
que l’électrogalvanisme accélère la libération du mercure des amalgames.
»

Le mercure est non seulement émis par les cheminées industrielles mais aussi par les amalgames dentaires.

«
Les amalgames dentaires à base de mercure [à 50%] peuvent créer des
courants électrolytiques entre les obturations contenant différentes
mixtures de métaux ou entre les obturations et les tissus environnants,
explique le physicien britannique Cyril W. Smith, ex-conférencier sénior
à l’Université de Salford. On a vu des patients avec des taches noires
sur le palais causées par la migration du mercure. Les contacts
d’amalgame à tissus pourraient détecter des fréquences environnementales
telles que des transmissions radio, tout comme les postes à galène
(poste à cristal). On a même signalé le cas d’un dentiste qui a entendu
de la musique dans la bouche d’un patient! Les fréquences dues à la
toxicité du mercure et celles d’un téléphone mobile causent
malheureusement un stress à la branche parasympathique du système
nerveux autonome. »

C’est pourquoi Magda Havas dit qu’il est
prioritaire de simultanément réduire votre exposition aux CEM tout en
améliorant votre résistance corporelle. « Vous devez renforcer votre
système immunitaire en comblant vos besoins spécifiques. La
détoxification est également essentielle; il faut se débarrasser des
amalgames dentaires, de la nourriture toxique et des expositions au
travail. Tout comme les pesticides, les radiofréquences sont
neurotoxiques. »

Un mot de prudence : pour éviter d’être exposé
aux dangereuses vapeurs de mercure durant l’enlèvement des amalgames,
choisissez un dentiste ‘’biologique’’ formé et certifié par l’Académie internationale de médecine et toxicologie dentaire (IAOMT), recommande le médecin américain Joseph Mercola qui a subi de graves dommages rénaux aux mains d’un dentiste conventionnel.

L’IAOMT, qui fut présidée par le dentiste québécois Pierre Larose
en 2007-2008, explique sur son site web : « Les vapeurs de mercure se
dégagent continuellement des amalgames dentaires et s’accumulent dans le
corps avec le temps. Plusieurs études ont démontré que le mercure est
l’élément non-radioactif le plus toxique sur terre et qu’il peut causer
des effets physiques mesurables tels que les troubles d’apprentissage.
Les dentistes ne doivent enlever les amalgames dentaires qu’avec un
système de succion efficace, pour capturer les particules d’amalgames et
les vapeurs de mercure, tout en fournissant au patient et au personnel
une source d’air libre de mercure. »

« Les agents de chélation, le
sauna et les lavements du côlon sont efficaces pour la détoxification,
mais il faut aller en douceur, avec l’aide d’un professionnel de la
santé, pour minimiser les risques », insiste Magda Havas. Sur son site emfacts.com,
Don Maisch cite la psychiatre suédoise Ulrika Åberg : « Durant ma
pratique avec les patients sensibles à l’amalgame et électrosensibles,
j’ai rencontré environ 1200 patients et l’électrosensibilité était la
plainte principale de 300 à 400 d’entre eux. Environ 50 % de mes
patients se sentent mieux et plus résistants avec des injections de
vitamine B12 – le mercure perturbe le transport de la vitamine B12 du
sang vers le liquide céphalo-rachidien. Les patients électrosensibles
qui sont aussi sensibles à la lumière ou l’ont déjà été, peuvent faire
bon usage de PABA, acide para-aminobenzoïque. Durant la dernière année,
j’ai compris l’importance des infections cachées et des métaux
dissimulés dans les dents et les mâchoires pour la santé générale des
patients de cette catégorie. Traiter ces infections et enlever ces
métaux serait nécessaire à la guérison de ces personnes. »

Pour sa
part, la dentiste suédoise Karin Öckert a découvert que parmi 42
patients électrosensibles qui avaient fait enlever leurs amalgames, «
40% ont complètement récupéré, 24 % se sont améliorés, 26 % n’ont vu
aucun changement et 10 % sont pires qu’avant ». D’où l’importance de
faire affaire avec un dentiste « biologique » expérimenté.

Pour en savoir davantage
http://www.magdahavas.com/
http://www.earthinginstitute.net/
http://www.emfacts.com/

http://www.em3e.com
http://www.emfrelief.com/
http://www.essentia.ca/
http://www.getpurepower.ca/
http://iaomt.org http://sammilham.com/
http://slt.co/
http://stetzerelectric.com/

Les cellulaires qui émettent le moins de micro-ondes

Protocole révisé de détoxification de l’exposition au mercure

Électricité sale : Électrification et maladies de civilisation




Le brasier de la haine

[NdNM : Israel Shamir est un Juif converti au catholicisme.

De nombreux Juifs s’opposent aux actions de certaines de leurs élites ou de certains coreligionnaires influencés par le Talmud plutôt que par la Torah.

Le Talmud n’est qu’un ensemble de commentaires de la Torah.

Voir aussi : Le rabbin Gabriel Hagaï : « Notre Torah est basée sur la justice, l’amour, l’humilité, l’inclusion. Tout le contraire des « valeurs » du sionisme construites sur l’orgueil, l’oppression, la haine et l’exclusion. »]

[Source : Entre la Plume et l’Enclume]

Le brasier de la haine

Publié le 21/04/2019

par Israël Shamir

L’Eglise en proie aux flammes

Les rabbins ne regrettent nullement le désastre parisien. « C’est le châtiment divin pour avoir brûlé le Talmud », vaticine un rabbin très en vue, celui de Bethel, Shlomo Aviner, au sujet de Notre-Dame en feu. En 1242, les Français avaient fait des recherches dans le Talmud, établi que le codex contient des volumes entiers d’appels à la haine, et ils ont fini par envoyer au bûcher 1200 échantillons du codex dans le square de la cathédrale Notre-Dame fraîchement édifiée. « Le temps du châtiment est venu », entonne dramatiquement ce rabbin. Pas si vite, rabbin! Si nous devons mettre en relation les deux évènements – l’incinération du Talmud et la récente destruction de l’église – ce qui est en cause, dans l’histoire, c’est que jadis la France avait un système immunitaire solide et viril. La destruction médiévale de ce livre funeste fortifia une salutaire immunité collective face aux légalismes talmudiques, et cela permit à la cathédrale de survivre aux guerres et aux révolutions pendant le nombre magique de 777 années. Mais rien ne dure éternellement, hélas, et la résistance du peuple de France s’est épuisée.

Peut-être est-ce le moment de lui ré-inoculer un vaccin contre les schémas talmudiques. Peut-être que le malfaisant esprit de l’intolérance talmudique et de la suprématie judaïque devait se voir exorcisé une fois de plus, chassé du cœur de la France pour encore 777 ans. Espérons que l’édification de la cathédrale de remplacement inspirera un nouvel esprit de fidélité envers Notre Dame. Mais on n’en prend pas le chemin. Certes, dans le climat actuel, les autorités françaises ont plutôt envie de profiter du naufrage de Notre-Dame pour en faire le prochain Musée de la tolérance.

Il y a 777 ans, un juif qui reniait le Talmud avait coupé les ponts avec la Juiverie, accueillait le Christ et entrait dans l’Eglise: Nicholas Danin exposa publiquement le tintamarre talmudique; cela fit l’objet d’un débat, et l’assemblée, choquée et amèrement offensée, décida de rassembler les exemplaires existants et de les brûler en place publique. Dans la France de Macron, Nicholas Danin serait traîné en justice par la LICRA, et condamné à la prison, voire brûlé vif. C’est Danin, et non le Talmud, qui serait déclaré coupable du propos haineux si ses juges étaient préalablement bien formés, comme nous le sommes, dans le philosémitisme. Y a-t-il la moindre raison de rendre les ruines de Notre-Dame à l’Eglise catholique? Pourquoi ne pas la refiler directement au CRIF?

Dans le même article, le rabbin Shlomo Aviner, Français
de naissance, rappelle à ses disciples que toutes les églises
chrétiennes peuvent se voir démolies prochainement (au moins en Israël),
mais que les temps ne sont pas encore mûrs.

Pour ce qui est de la cathédrale française, « nous ne sommes pas obligés de la détruire », même si « le christianisme est le plus grand ennemi des juifs ». Un juif est censé se réjouir à la vue d’une église carbonisée, et doit réciter une bénédiction spéciale du dieu de la vengeance qui renverse la maison des orgueilleux. Le pouvoir juif en France ne cesse de monter tandis que l’Eglise voit sa signification s’amenuiser; la vieille cathédrale avait peu de chances de survivre à un tel retournement du destin. Elle sera reconstruite mais avec une autre identité: quelque chose qui ne sera pas catholique, quelque chose qui ne sera plus une église. Elle sera conçue pour attirer les touristes; nul besoin de consulter les autochtones. On a déjà tout décidé  à la place des Français.

La destruction de la cathédrale était dans les tuyaux depuis longtemps. Quand les sorcières dénudées des Femen y ont célébré leur messe noire, ont trompé les prêtres et fouetté les vénérables cloches dans les tours de Notre-Dame, un tribunal français les a aussitôt acquittées et a infligé des sanctions aux gardiens qui avaient tenté d’arrêter le sacrilège. Et ce n’était pas encore suffisant pour les ennemis de l’Eglise: pour leur pur blasphème, les Femen ont été présentées au concours de l’ International Secularism Award 2017, et leur cheffe a vu sa tête honorée sur un timbre postal; elle a en outre servi de modèle pour une nouvelle Marianne. Dominique Venner, écrivain et historien catholique français, s’est suicidé dans la cathédrale en 2013 pour alerter ses concitoyens sur les nuages menaçant sa chère France, mais en vain.

En France, le combat sans relâche contre l’Eglise, conduit par les juifs et leurs alliés, continue à porter des fruits. En 2013, le gouvernement de Hollande a forcé les citoyens à accepter le mariage gay malgré les manifestations sans égal des catholiques français. L’influence de la LICRA en France dépasse même celle de l’ADL en Amérique. Les catholiques comme Soral et Dieudonné sont désormais envoyés en prison parce qu’ils heurtent la sensibilité juive (et comme vous le savez, les juifs sont des gens très sensibles). Ils poursuivent les Gilets jaunes tout comme ils persécutent l’Eglise et pour la même raison: il s’agit de provinciaux têtus qui veulent écouter les leçons du temps de la France chrétienne.

Le
terrible brasier de Paris devrait être un présage et un avertissement
pour les Français: retrouvez le lien avec votre Eglise! Sauvez-la et
chérissez-la, car elle ne sera pas toujours à vos côtés. Et qui vous
sauvera une fois qu’elle vous aura quittés? L’Eglise de France devrait
tendre la main au peuple en soutenant les Gilets jaunes contre le
gouvernement anti-chrétien de Macron. Son gouvernement n’a rien fait
pour défendre l’Eglise, et cet incendie n’est pas sorti de nulle part.
Macron est absolument coupable, si ce n’est par action, par sa
négligence criminelle. C’est trop facile de l’imaginer trinquant avec
une coupe de champagne en recevant la nouvelle. Nous devrions nous
méfier des gens de pouvoir qui sont susceptibles de se réjouir de la
destruction de nos églises.

Les meneurs du combat contre l’Eglise
de France livrent bataille en France comme ils l’ont fait aux US, sous
l’étendard des « prêtres pédophiles ». Ces accusations ad hominem (ces
ragots, ou ces tropismes, devrions-nous dire?) visent directement le
cœur  de l’Eglise. Personne ne pipe mot sur la malhonnêteté du coup
fourré, tout le monde est trop occupé à battre sa coulpe. Certes si vous
faites une allusion aux « escrocs juifs », vous allez avoir la LICRA sur
le dos, ou ses pieux agents viendront frapper à votre porte pour vous
expliquer qu’il « peut y avoir des escrocs qui soient juifs, mais cela ne
fait pas d’eux des escrocs juifs ». Et si vous vous avisez de parler
d' »escrocs juifs », vous êtes coupables d’antisémitisme. L’histoire des
« prêtres pédophiles » est un truc génial: l’Eglise se retrouve forcée de
faire des purges en son sein, d’elle-même, et les juifs se retrouvent
débarrassés d’elle, libres de poursuivre leur route vers un dénouement
auto-destructeur.

 Les juifs se décrivent eux-mêmes comme « une
nation de prêtres », les prêtres de l’obédience la plus antichrétienne au
monde. A mesure que l’influence de l’église juive resplendit, la
fermeté de l’église chrétienne s’évanouit. C’est un jeu à somme nulle.

Même ceux qui ne s’intéressent pas aux choses de l’esprit peuvent constater que l’histoire menace de se répéter. Chaque fois que les forces de l’ombre préparent une nouvelle attaque contre l’humanité, ils se servent de leur redoutable artillerie pour mettre à bas toute éventuelle résistance, en commençant toujours par viser leur ennemi honni, l’Eglise.  Le Troisième Reich l’avait fait: avant d’entrer en guerre, ils avaient commencé une  campagne sur  les prêtres « amis du sexe », pour forcer l’Eglise au silence. Maintenant c’est au tour du Quatrième Reich: l’Eglise était contre la guerre en Irak; l’Eglise est prompte à défendre la Palestine; l’Eglise est contre une attaque menaçant l’Iran; l’Eglise s’oppose,  implacable, à une guerre contre la Russie. Il faut la mettre à genoux, cela saute aux yeux.

Mais l’Eglise ne peut pas être salie par les errements
commis par ses serviteurs. Si un prêtre abuse d’un garçonnet, c’est son
crime, et non pas celui de l’Eglise. De même, si un soldat abuse d’un
jeune homme, ce n’est pas la faute de l’armée, et si un homme politique
abuse d’un enfant, ce n’est pas la nation qui est à blâmer. Dans la
mesure où nous voyons maintenant l’Eglise catholique traînée en justice
pour des délits commis par des prêtres, ne devrions-nous pas être
capables de traduire en justice ses concurrents traditionnels, les
juifs, pour chaque crime commis par un juif? Si l’Eglise porte la
responsabilité pour « les abus de prêtres », peut-être serait-il temps de
poursuivre la communauté juive organisée à l’échelle internationale pour
« escroqueries envers les juifs? » Ou pour les entraîner dans une guerre
mondiale? Ou pour les massacres de non-juifs en Palestine?

Mon
petit doigt me dit que les juifs modernes n’accepteraient jamais une
responsabilité collective. Ils regrettent le temps de leur hubris, quand
ils avaient tenu tête à Ponce Pilate. Les juifs d’aujourd’hui sont
prêts à agir en tant que corps constitué pour récolter des offrandes,
mais pas pour payer. L’actuelle génération de gentilles colombes
ecclésiastiques devrait apprendre quelques leçons pragmatiques de ces
vieux serpents avisés, pour trouver le moyen de survivre dans ce monde
juif.

 Un petit conseil: oubliez les supposées victimes d’abus
cléricaux au siècle dernier. Je n’éprouve aucune pitié pour ces
plaignants tardifs. Pourquoi ont-ils attendu vingt ans ou plus pour
porter plainte? Les enfants qu’on agresse se mettent à hurler et courent
chez eux demander la protection de leurs parents et de la police. S’ils
n’ont pas pris leurs jambes à leur cou en hurlant, c’est qu’il ne
s’agissait pas d’une agression.

Mettez cela sur le compte d’un
geste maladroit de la part d’un amateur pathétique; c’est une expérience
désagréable et honteuse, certes, mais peu susceptible de se reproduire
après un blâme énergique.

Ne vous en prenez qu’à vous si vous
envoyez des signaux ambigus, et reprenez votre chemin. Rejoignez
l’humanité: chacun d’entre nous, même vos père et mère, ont eu à subir
des baisers non souhaités ou des étreintes qui les dégoûtaient. Les lois
devraient être raisonnables. Recevoir des plaintes au bout de vingt ans
pour des transgressions non signalées à l’époque, ce n’est pas
raisonnable. Seule une accusation immédiate devrait être reconnue comme
valable, et 24 heures, c’est plus que suffisant dans la plupart des cas
pour déposer plainte dans les formes.

Si un viol a été perpétré,
bien sûr que le coupable devrait être puni. Mais ne laissez pas le
délateur tirer profit de son rapport. C’est la règle indispensable pour
que justice se fasse. Il y a eu une époque où un délateur pouvait
réclamer un tiers des biens de celui qu’il dénonçait. Et souvent nous
allons au-delà, dans notre environnement porté aux litiges. L’angle
« pédo » nous égare. Un « enfant », c’est quoi? Etes-vous révoltés par Roméo
et Juliette? En tant que bons citoyens américains, vous devriez l’être;
Juliette avait 14 ans, et donc Romeo de nos jours devrait être jugé et
enfermé en tant que pédophile, ainsi que son complice le bon Frère
Laurence. Et celui-ci serait certainement considéré comme un prêtre
coupable, et un Dershowitz quelconque raflerait un million de ducats,
prélevé sur le diocèse de Vérone pour le péché d’avoir prêté son
concours aux rendez-vous galants des amoureux. Edgar Allan Poe avait
épousé une jeune fille de 14 ans, et sous les lois actuelles, le poète
américain aurait estampé à son Corbeau son « nevermore » entre quatre
murs. Le prophète Mohammed avait épousé Aicha à neuf ans, mais Jacob, le
patriarche biblique, avait fait mieux encore, en épousant Rachel qui
n’avait que sept ans. Dans notre monde moderne, Jacob et Mohammed
seraient pris en chasse, extradés et mis sous les verrous. Et les
Personnes encore plus haut placées ne s’en tireraient pas avec notre
justice « éclairée »: la Mère de notre Sauveur avait à peine 14 ans lors
de l’Annonciation.

La tradition grecque approuve les femmes mûres qui veulent bien partager leur expérience avec des garçons en plein bourgeonnement. Dans le classique grec Daphnis et Chloé, une dame mûre du nom de Lycaenium enseigne au jeune Daphnis comment donner du plaisir à sa petite amie pour leur mutuelle satisfaction. La BBC rapporte le cas d’une maîtresse d’école de 26 ans qui a été arrêtée pour des relations sexuelles avec un élève de 15 ans. Même le procureur a admis que c’est le « fantasme de tout écolier de recevoir ce genre d’attention de la part d’une éducatrice jeune et attirante », ce qui ne l’a pas empêché de sévir. Aux US, Pamela Rogers a été envoyée en prison pour avoir eu une relation avec un garçon aussi grand que vous et moi; il n’avait que 13 ans à l’époque, mais c’est exactement l’âge où s’était marié mon grand-père. Si Mrs Rogers s’était plutôt concentrée sur le moyen de torturer émotionnellement et d’humilier le garçon, elle aurait certainement mené une belle carrière dans l’éducation publique. Qui sait, elle serait peut-être devenue secrétaire d’Etat.

Les Américains et les Britanniques ont inventé
le concept absurde de « détournement de mineur » [en anglais: viol
statutaire]; comme si un procureur savait mieux que les garçons et les
filles ce qu’ils veulent. Les grands penseurs français Sartre et
Derrida, Foucault et Simone de Beauvoir, avaient appelé en 1977 à
déchirer ce piège de papier, cet outil pour des poursuites sélectives.
Les sages Espagnols ont établi l’âge du consentement à 13 ans, tandis
que les musulmans encore plus sages ne fixent pas d’âge minimum pour le
mariage du tout, parce qu’ils réprouvent plus que tous les rapports en
dehors du mariage. Les juifs se guidaient par le Talmud, qui stipule que
l’âge permis aux filles pour le mariage est de trois ans et un jour
(mais on conseille plutôt d’attendre ses neuf ans), et il interdit
sagement la sodomie.

De fait, presque tous les cas allégués en matière d’abus sexuel dans le clergé sont le fait d’homosexuels; les victimes éventuelles devraient plutôt incriminer les organisations pour les droits des gays qui ont infesté l’Eglise, plutôt que de harceler l’Eglise quand elle n’est pas parvenue à les en protéger. Mais les dirigeants de l’Eglise ne sont même pas autorisés à envisager une telle suggestion. Ils ne peuvent pas dire « pédérastie », ils doivent prétendre que c’est de la « pédophilie ». Il leur est interdit de défroquer un prêtre homosexuel , sans quoi il seront accusés d’homophobie.

La violence sexuelle envers un garçon ou une petite
fille de la part d’un adulte est répugnante et criminelle, mais ces
accusations sont extrêmement rares dans l’histoire des abus dans le
clergé.

Nous ne devons pas rester indifférents aux tribulations de
l’Eglise, parce qu’elle seule a le potentiel pour remplacer l’état de
choses prédateur néo-judaïque par un cadre chrétien et aimant la paix.
L’Eglise affirme la primauté de l’esprit, et de nos capacités d’origine
divine pour la pensée et la reproduction; de telles opinions chargées
d’espérance sont anathèmes aux yeux de nos maîtres du monde. Au niveau
le plus profond l’Eglise est le principal adversaire du mal dans  notre
monde. Les despotes ont constitué une sorte d’église concurrente,
l’église des ténèbres, et ils ne souffriront pas de compétitrice. Mais
tout dominants qu’ils sont, ils ne sont pas tout-puissants. Il n’y a pas
de force magique dans leurs incantations. Ils n’ont pas de pouvoirs
divins pour les protéger. Ce sont des imposteurs. Ils exploitent les
vieux mythes de l’humanité, en oubliant que rien ne marche sans Dieu. En
tant que rebelles contre Dieu, ils seront vaincus. En tant que
charlatans, ils seront désossés. Leur chute est imminente. Nous devrions
les rejeter complètement, aussi complètement que nous sommes appelés à
le faire lorsque nous confessons notre foi.

L’Eglise catholique
est l’un des plus grands champions de la Palestine. Elle a un patriarche
palestinien, son clergé fait de son mieux pour défendre le peuple
palestinien. Toutes les églises instituées soutiennent la Palestine;
avec les églises apostoliques prenant le premier rôle, et les
catholiques étant souvent en tête.

Lors du siège de Bethléem par les juifs en 2002, c’est l’Eglise catholique qui a dirigé la résistance. Je le sais parce que j’y étais résistant aussi. Jadis, l’Eglise avait lancé la croisade pour libérer la Terre sainte. Avec un esprit courageux et généreux, elle pourrait se mettre à la tête d’une croisade pour la Paix, et libérer à nouveau la Terre sainte. La France a autrefois atteint des sommets de justice économique, de sophistication sociale et d’intégrité morale, en union avec l’Eglise. Le terrible avertissement du brasier de Notre-Dame devrait provoquer un choc chez les Français, les faire basculer dans le giron de l’Eglise, tout comme devrait susciter un réveil de l’Eglise la vision des « fumées de Satan » imprégnant ses murailles.

Ecrit en collaboration avec Paul Bennet

Voir aussi le texte écrit par Israël Shamir en 2007: http://www.unz.com/ishamir/darkness-from-the-west

Pour joindre Israel Shamir: adam@israelshamir.net

Traduction: Maria Poumier

Source: The Unz Review.