Vivre sans les GAFAM ? Des alternatives possibles

[Source : mrmondialisation.org]

Les GAFAM — ces mastodontes du web — sont régulièrement sous le feu des critiques. Contrôle du marché de l’information et de la publicité en ligne, revente des données personnelles, hégémonie économique, influence de la démocratie via des lobbies surpuissants, les motifs de se méfier de ces géants ne manquent pas. Difficile pourtant de s’en défaire tant ils sont partout dans notre univers numérique. Néanmoins, voici quelques pistes pour les remplacer au quotidien.

Derrière l’acronyme de GAFAM se cachent 5 groupes tentaculaires travaillant sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication : Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. Ces géants connus de tous et aux croissances folles sont aujourd’hui les leaders en matière de capitalisations boursières au prix de pratiques moralement douteuses. Au cœur des scandales, entre l’intrusion massive dans la vie privée des utilisateurs et la gestion peu scrupuleuse de leurs données personnelles, nous retrouvons également des collusions avec certains gouvernements comme ont pu le démontrer les lanceurs d’alerte de Wikileaks ou Edward Snowden. Une hégémonie quasi totale qui n’est pas signe de bonne santé pour nos démocraties déjà fragilisées.

Une autre vision du Web et de l’informatique

Depuis les débuts de l’informatique, un autre modèle s’organise en marge des logiques marchandes et liberticides grâce aux acteurs — ou hackteurs — des « freewares » ou logiciels libres. De manière générale, ces logiciels peuvent être redistribués librement (gratuitement dans la majeure partie des cas, même si ce n’est pas obligatoire) et l’utilisateur peut avoir accès à leurs codes sources pour customiser et améliorer son expérience et celles des autres utilisateurs.

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[mrmondialisation.org]

La plupart des logiciels ou services distribués sous licence libre sont développés de manière coopérative par leur communauté, permettant ainsi de répondre de manière efficace aux besoins des utilisateurs et de corriger un grand nombre de bugs. Bien moins avides en données personnelles, car non-financés par la publicité, ils peuvent s’avérer de bonnes alternatives aux services proposés par les GAFAM et se révèlent parfois même plus performants. VLC Media Player par exemple est un des seuls logiciels grand public permettant de lire, convertir et télécharger des fichiers audio et vidéo dans tous les formats existants.

Crédit : Anybox. Lire « Pourquoi l’open source »

Pour Richard Stallman, pionnier de la philosophie du Libre, ce mouvement veut poser les fondations d’une nouvelle société où les idées et la culture s’échangent librement. C’est à dire, sans soumission à une logique strictement commerciale qui oriente les actes des producteurs de contenus. L’objectif est de permettre à tout le monde de s’épanouir sans entrave, en favorisant la compréhension de la technologie et l’utilisation du matériel informatique tout en limitant le gaspillage et l’obsolescence. Bâtie sur ce modèle, la fondation Wikipédia, quotidiennement enrichie par les contributions de ses utilisateurs, en reste le meilleur exemple.

Des alternatives concrètes aux GAFAM pour se réapproprier son ordinateur et la navigation web

Dans la mesure du possible, nous tâchons de proposer ici quelques solutions libres, open source et respectueuses de la vie privée des utilisateurs, sans prétendre que celles-ci soient qualitativement supérieures. Si nous ne pouvons pas traiter en un seul article tous les services proposés par les GAFAM, nous tenterons de mettre en avant des alternatives aux services les plus couramment utilisés.

Google

Premier consommateur de données personnelles au monde, le cœur de métier de Google — détenu par la holding Alphabet — consiste à connaître au mieux les utilisateurs afin de cibler précisément les publicités qui les intéressent. Les espaces publicitaires ainsi ciblés sont ensuite mis aux enchères et revendus au plus offrant. Tous les services qui encadrent Google servent ainsi uniquement à récolter ces données personnelles dans un objectif commercial qui, notamment, alimente la mondialisation de la consommation telle que nous la connaissons.

Dans un premier temps, si on souhaite naviguer plus librement sur le web, il est nécessaire de bien choisir son navigateur web.

Le navigateur

En mai 2018, le navigateur internet de Google détient à lui seul près de 66 % des parts de marché contre 11 % pour son concurrent open source Mozilla Firefox. Disponible pour presque tous les opérateurs systèmes (Windows, Mac OS, Android, Linux…) le navigateur web de la Mozilla Foundation se montre plus performant que son concurrent et moins consommateur en ressources et en copie de données personnelles. Le changement de navigateur est vraiment rapide et simple avec la possibilité d’importer ses préférences de navigation depuis Google Chrome après installation. Firefox permet également de synchroniser ses navigateurs grâce à un compte utilisateur sur plusieurs appareils. Ce qui fait la richesse de Firefox, c’est également ses nombreux thèmes et extensions gratuits créés par la communauté.

Autres alternatives possibles : Brave, un navigateur internet open source conçu avec un bloqueur de publicités intégré. Tor Browser, un navigateur également libre surtout centré sur l’anonymat. Attention aux navigateurs open source venant de Google tel que Chromium et ses dérivés, formes de « social-washing » numérique, ils ne respecteront pas aussi bien votre vie privée que d’autres alternatives.

Le moteur de recherche

Et pour changer de moteur de recherche ? Rien de plus simple. Il suffit de modifier les paramètres de son navigateur web et de sélectionner ou d’ajouter son nouveau moteur de recherche, mais lequel choisir ?

— DuckDuckGo : pour naviguer de manière sûre. Avec une interface proche de Google, ce moteur de recherche fonctionne sans publicité et respecte la vie privée de ses utilisateurs.

— Qwant : une alternative française respectueuse de la vie privée. Lancé début 2013, le navigateur n’utilise aucun dispositif de traçage des utilisateurs ni aucun cookie. Il ne conserve également aucun historique de recherche.

— Lilo : pour ceux qui veulent soutenir des projets sociaux et environnementaux. Lilo reverse 50 % de son chiffre d’affaires aux projets soutenus par les utilisateurs. Il n’est donc pas strictement sans publicité, mais « détourne » ses revenus à des causes jugées utiles.

— Ecosia : pour les amoureux des arbres. L’objectif d’Ecosia est simple, planter 1 milliard d’arbres grâce aux revenus générés par son moteur de recherche. À l’heure actuelle c’est plus de 60 millions d’arbres plantés grâce aux recherches sur Ecosia. Chaque mois, le navigateur publie son rapport financier et les reçus des plantations d’arbres dans une logique de transparence.

[NRLR Brave utilise https://presearch.com/ comme moteur de recherche]

La boîte mail

— ProtonMail : une messagerie moderne et sécurisée. En plus d’être open source et encryptée, ce fournisseur de service mail situé en Suisse, et qui bénéficie donc de son cadre légal, dispose également d’une application Android et iOS pour faciliter la gestion de sa boîte mail sur téléphone. Accessible dans de nombreuses langues, il propose également des solutions pour les entreprises et les professionnels.

— Tutanota : une boîte mail accessible et sécurisée. Comme ProtonMail, Tutanota est open source, sécurisé et dispose également d’applications sur téléphone, une nécessité aujourd’hui.

— Mailo : une messagerie qui s’engage à respecter votre vie privée, à ne pas exploiter vos données qui sont stockées sur des serveurs sécurisés. Offrant de nombreuses fonctionnalités, on peut y accéder par web, logiciel, smartphone ou application mobile.

Il apparaît important de citer ici également l’association lyonnaise Framasoft qui, au travers de son projet « Dégooglisez votre internet » et de ses 32 services open source proposés, permet de remplacer presque intégralement l’écosystème Google. L’association a pour but premier de faire le lien entre l’univers du libre et du grand public grâce à leurs actions d’éducation populaire.

Facebook

Le souci avec les réseaux sociaux, c’est que nous sommes généralement très contents — sur l’instant — de leur donner nos informations personnelles pour pouvoir être retrouvés plus facilement par nos amis, ou tout simplement pour raconter notre vie quotidienne. Facebook l’a bien compris et est le champion de l’utilisation peu scrupuleuse des données utilisateurs. Pour le groupe, l’année 2018 a été marquée par le scandale Cambridge Analytica lors duquel nous avons appris que plus de 50 millions d’utilisateurs avaient été ciblés par des publications politiques pouvant orienter leurs votes, violant ainsi les conditions d’utilisations du réseau social.

Avec ses quelque 2,38 milliards d’utilisateurs mensuels, le groupe privé peut se vanter d’avoir une réelle influence sur nos façons de penser et sur notre morale en imposant ses choix à l’échelle mondiale aux utilisateurs captifs (difficile de changer de réseau social quand tous nos amis sont sur Facebook). Le phénomène est tel que le Sénat et le Congrès étasunien ont décidé de mettre leurs nez dans la question et d’auditionner régulièrement Mark Zuckerberg sur ces pratiques.

— Le but de la Diaspora Foundation est de créer un réseau social open source et respectueux de la vie privée des utilisateurs. Les données des utilisateurs sont stockées sur un des « pods » choisis par l’utilisateur lors de sa première connexion, au lieu d’un grand serveur central appartenant à une entreprise et regroupant les données de tous. Diaspora permet de créer son profil, d’actualiser son statut et d’échanger des messages avec ses amis, tout en échangeant photos, vidéos et autres documents. (Mr Mondialisation héberge et alimente son propre Pod diaspora #Mondiaspora).

— Mastodon quant à lui est plus proche d’un client Twitter. On y poste des statuts courts tout en suivant de nombreux profils. Le projet n’est pas financé par la publicité, mais par des dons sur Patreon.

— Citons enfin MeWe, un réseau social très proche visuellement de Facebook et particulièrement facile d’utilisation. Tout comme le géant américain, MeWe propose un système de groupes et de pages pour les entreprises et associations. Présenté comme la prochaine génération du réseau social, son modèle économique ne repose ni sur la récolte de données privées ni sur la publicité. C’est pour l’instant un candidat idéal, tant graphiquement qu’en termes d’utilisation, pour contrer le géant Facebook. (Mr Mondialisation compte s’y installer prochainement pour une phase de test).

Apple et Microsoft

Ne nous en cachons pas. Poser la question des alternatives à Apple et Microsoft revient à s’attaquer à un gros morceau de l’histoire de l’informatique et des technologies. Au cours des dernières décennies, les deux entreprises ont fait couler beaucoup d’encre lors de grandes affaires publiques : abus de position dominante, vente forcée, mépris des usagers. Malgré cela, elles n’en restent pas moins leaders dans leurs domaines respectifs.

Se passer de la suite Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint…) :

Disponibles sur tous les opérateurs systèmes LibreOffice de la Document Foundation et Apache OpenOffice sont deux suites de bureautiques gratuites et open source capables de répondre aux besoins des professionnels comme des particuliers. L’utilisateur y retrouvera toutes les fonctionnalités du pack Microsoft Office : feuilles de calcul, présentations avec slides, traitement de texte, modificateurs d’images, etc. Documentations et tutoriels sont accessibles sur les sites web respectifs des logiciels. Contrairement aux croyances, ces solutions offrent une vaste gamme de comptabilités pour la lecture et l’enregistrement des documents.

Remplacer Windows ou macOS en choisissant son opérateur système (OS) :

Le mouvement du libre a fait ses armes au commencement de l’informatique individuelle avec la création d’un opérateur système libre combinant les travaux des équipes de Richard Stallman et Linus Torval : « GNU/Linux », renommé par simplicité Linux. Le fait que Linux soit open source permet à tous les utilisateurs de proposer leur version de l’OS, on appelle cela une distribution ou « distro ». Au fil des ans, des groupes de développeurs se sont formés afin de mettre à disposition des utilisateurs les distros les plus simples, optimisées possibles. Grâce au travail des développeurs, Linux est aujourd’hui accessible aux personnes ayant peu de connaissances en informatique. De plus, les distributions Linux ne connaissent que très peu de menaces informatiques (virus ou autres malwares), car elles sont plus rarement ciblées par les pirates.

Tout le monde n’étant pas à l’aise avec l’informatique ou ne voulant pas s’embêter avec l’installation d’un nouvel OS, nous proposons ici des distributions qu’il est possible d’acheter préinstallées sur un nouvel ordinateur. Nous nous concentrerons également sur les distributions simples d’accès pour un nouvel utilisateur. Les professionnels sont invités à approfondir leurs recherches.

— Linux Mint : Avec son interface proche de Windows, Linux Mint espère séduire les utilisateurs en transition vers Linux. La distribution est légère, peu consommatrice en ressource et très facile à prendre en main. Un must pour débuter dans le monde du libre.

— Ubuntu : Ubuntu est probablement une des distributions les plus connues. Très simple d’installation, elle propose une bonne expérience utilisateur pour les néophytes.

— Pop!_OS : Pop!_OS de system76 (basée sur Ubuntu) est la preuve incarnée qu’il est possible de proposer une distribution Linux très accessible aux nouveaux utilisateurs, performante, et design. System76 propose également toute une gamme d’ordinateurs incluant Pop!_Os ou Ubuntu à l’installation.

— Et bien d’autres encore…

Si le sujet vous intéresse, nous vous invitons à découvrir par vous-même les nombreuses distributions Linux afin de choisir celle qui vous convient le mieux. Vous découvrirez au cours de vos recherches de nombreuses communautés d’utilisateurs, riches en documentations, tutoriels et solutions concrètes pour vos besoins. On trouve par exemple des distributions très légères pour faire fonctionner d’anciens ordinateurs ralentis par des OS trop lourds (ex : les netbooks ou notebooks que les étudiants utilisent pour du traitement de texte), d’autres sont plus adaptées pour les mordus de jeux vidéo, etc. Bref, le web grouille de solutions libres pour les curieux et amoureux d’informatique.

Amazon

Quelles solutions s’offrent à nous lorsqu’on souhaite se passer du géant de la marketplace aux pratiques concurrentielles néfastes et peu soucieuses des questions environnementales ?

Contrairement aux sujets précédents, nous ne pourrons bien évidemment pas proposer une alternative strictement libre ou « open source » à Amazon. Choisir d’acheter sur Amazon, c’est avant tout préféré la simplicité du service que l’entreprise offre grâce à sa position dominante sur le marché tout en fermant les yeux sur les nombreuses dérives sociales et écologiques que leur modèle génère. Symptomatique de notre société, le mode de fonctionnement « Amazon » écrase les vendeurs, producteurs et livreurs en rendant cette souffrance invisible aux yeux du consommateur qui peut donc simplement se satisfaire de cet immense catalogue de produits du bout d’un clic, sans se soucier du reste.

Crédit : Victor Svensson

Des alternatives plus éthiques à Amazon existent déjà, mais bien d’autres restent à inventer. Lalibrairie.com est, par exemple, une librairie en ligne qui fédère 2500 libraires locaux et référence 350 000 ouvrages. L’alternative se définit comme la librairie en ligne qui défend les libraires indépendants et donc une économie locale du livre… Et pourquoi pas, tout simplement, se rendre dans une librairie indépendante ? En matière de mode éthique, durable, locale et/ou biologique, une simple recherche dans un moteur de recherche open source offre un bel aperçu des nombreuses solutions disponibles pour s’habiller plus respectueusement.

[NDLR Il existe quelque chose d’aussi envahissant et probablement plus dommageable (notamment sur la santé) que le recours aux ordinateurs, aux applications logicielles ou aux sites Internet des GAFAM. Il s’agit des téléphones sans fil surnommés « smartphones » ou « téléphones intelligents ». Ils sont en particulier utilisés pour le repérage, voire le ciblage des individus qui les portent et seront probablement un élément du proche Internet des corps, des villes 15 minutes, et du crédit social à la chinoise.
L’alternative est simple :
ordinateur + téléphone filaire fixe
(le téléphone de maison sans fil émettant aussi des ondes électromagnétiques artificielles nocives, de même que les matériels électroniques qui utilisent le Wi-Fi ou le Bluetooth).
À l’objection que le smartphone peut vous sauver de situations imprévues ailleurs qu’à la maison, on peut répondre qu’il existe aussi des alternatives dans ce domaine : l’entraide, les services de police, les pompiers, les secouristes, la responsabilité (qui évite de se mettre en situation dangereuse ou stupide par immaturité, orgueil ou imprévoyance), la chance ou la bonne étoile, l’ange gardien…
Voir le dossier 5G et ondes pulsées pour prendre connaissance des effets des ondes électromagnétiques artificielles sur la santé.]

Conclusion

Pour la philosophie du Libre, remettre l’utilisateur ou le consommateur au cœur de la démarche de création en mettant à sa disposition les connaissances nécessaires permet ainsi l’émergence de solutions insoupçonnées et plus démocratiques. Si les consommateurs ne sont pas satisfaits des services proposés, et face au manque de courage politique pour des changements structurels, les changements peuvent alors se faire par le bas grâce au boycott ou en proposant/soutenant des alternatives.

Malgré le temps d’adaptation au changement de nos habitudes, l’expérience du Libre nous montre que si d’autres solutions existent, elles nécessitent cependant un investissement de la part des utilisateurs en temps et en courage pour sortir de cette zone de confort. Dans le contexte actuel de prise de conscience de l’impact de nos modes de consommation, nous avons peut-être intérêt à nous inspirer de la philosophie des logiciels libres pour nous réapproprier nos appareils technologiques et poser les bases d’une société plus émancipatrice, sur le web comme dans le monde réel…

Sources : lesechos.fr/wikileaksactu.wordpress.com/journaldunet.com/theguardian.com




Les activismes pro transgenres réclament des « moyens massifs » pour leur communauté

Par Dr Gérard Delépine

L’agence France Presse diffuse dans tous les médias un appel des extrémistes transsexuels à manifester pour réclamer des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions et à la contraception », « l’accès à la PMA pour toutes les personnes trans », et pour protester contre un rapport du sénat1 et la parution du livre Transmania qu’ils qualifient de haineux.

Pourquoi les trans appellent-ils à manifester pour « l’accès réel » à la contraception en France ?

En France, la contraception est autorisée depuis 1967 et est depuis largement pratiquée. 68 % des femmes entre 25 et 34 ans utilisent un des nombreux moyens de contraception2 : pilule contraceptive, préservatif, stérilet, anneau vaginal ou spermicides qui sont totalement pris en charge par l’Assurance Maladie chez les moins de 26 ans et à 65 % après 26 ans.

Celle des mineures de plus de 15 ans est facilitée par l’accès gratuit à certains examens médicaux préalables à la prescription d’une contraception, par la prise en charge totale de la plupart de moyens de contraception et qu’elles peuvent bénéficier, si elles le souhaitent, de l’anonymat (leurs consultations et obtention de contraceptifs n’étant pas mentionnées sur les relevés de remboursement de leurs parents).

Alors que pourraient demander des militants trans pour éviter des grossesses impossibles pour eux ?

Il est stupéfiant que les trans appellent à manifester pour l’accès à l’IVG

La France est le seul pays du monde à avoir inscrit le doit à l’IVG dans sa constitution. En France, l’IVG autorisée jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée est très largement pratiquée. En 2022, 234 300 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées, atteignant le niveau le plus élevé enregistré depuis 19903, tandis que le nombre de naissances chutait. Le nombre d’interruptions volontaires de grossesse atteint actuellement le tiers des naissances menées à terme4.

La France est d’ailleurs l’un des champions européens de l’IVG avec une incidence de 15/mille femmes, soit environ trois fois plus qu’en Allemagne (4,4/1000), Suisse (4,1/1000) ou Italie (5/1000) d’après l’institut européen de bioéthique5. Ce taux de recours à l’IVG atteint même plus de 25 IVG pour 1000 femmes âgées de 20 à 29 ans.

L’IVG représente un traumatisme psychologique et un risque de complications médicales comme le rappelait Simone Veil, ministre de la Santé, à l’Assemblée nationale le 26 novembre 1974 lorsqu’elle a défendu la loi qui porte son nom :

« Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour le contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

L’espoir de Simone Veil, que sa loi puisse dissuader la femme de l’IVG, a donc été cruellement déçu.

Cette augmentation importante des IVG en France alors que les pays voisins parviennent à en dissuader les femmes démontre l’inefficacité totale du planning familial à promouvoir la contraception malgré les millions d’euros6 de nos impôts qui lui sont attribués chaque année. Mais cela est peut-être la conséquence de la politique du planning familial qui néglige depuis quelques années sa mission originelle pour se consacrer prioritairement à la promotion des minorités sexuelles, de l’idéologie du genre et des transsexuels et dissipe une partie de ses ressources dans des publicités stupidement mensongères comme celle qui suit :

Cette publicité trompeuse ment par omission en ne précisant pas qu’il s’agit de femmes de naissance, qui n’ont d’homme que leur ressenti et leur affirmation. Ils se sont déclarés hommes transgenres lors d’une transition purement sociale, en conservant leurs organes sexuels internes et externes féminins. Ils pourraient se décrire ainsi :

« Je suis né femme et j’ai conservé mon vagin, mon utérus, mes trompes, et mes ovaires qui me permettent d’être enceint, mais j’affirme que je suis un homme et vous devez me croire sinon je vous accuse de transphobie ».

J.Dray, fondateur de SOS Racisme l’a ainsi commenté :

« Que des personnes se sentent différentes et veuillent aller jusqu’au bout de ce ressenti, je le respecte et peux le comprendre et le défendre. Que l’on veuille forcer une société à accepter cela comme un aboutissement naturel devient aussi une forme d’intolérance ».

Opinion qui rejoint celle du député LERM François Jolivet sur l’évolution du planning familial.

« La méthode est assez indigne… C’est de l’idéologie à 100 %… je regrette que le planning familial s’éloigne de sa mission, qui est utile. Il semble inféodé lui aussi à l’esprit de déconstruction à la mode. »

Il est d’ailleurs révélateur et paradoxal que les extrémistes trans qui prétendent que les hommes trans peuvent être enceints réclament aussi la procréation médicalement assistée pour toutes les personnes trans.

Mais que viennent faire les trans dans cette galère IVG ? Le besoin d’IVG ne peut en aucun cas se poser pour les vrais trans qui sont infertiles. Que peuvent donc espérer les extrémistes trans en réclamant des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG » ? Peut-être des millions d’euros supplémentaires au planning familial qui leur assure une visibilité sans commune mesure avec leur réelle incidence dans la société (3000 nouveaux trans et moins de 500 demandes de chirurgie trans sexuelle chaque année pour 67 millions d’habitants) ? Il n’y a pas d’explosion du transgenrisme, seulement une meilleure visibilité et une augmentation qui reste modérée.

Il est scandaleux de demander des « moyens massifs pour l’accès aux transitions »

Les activistes trans se sont battus pour affirmer que la dystrophie de genre n’est pas une maladie et se félicitent qu’elle ait été rayée de l’inventaire des troubles psychiques. En se victimisant, ils ont obtenu des lois qui confèrent aux trans des droits dérogatoires dont celui d’être reconnu transgenre sur simple déclaration ; ce « trans affirmatif » permet aux hommes de naissance par la simple déclaration « je suis une femme » de pénétrer dans les espaces qui étaient auparavant réservés aux femmes de naissance (prison, toilettes, vestiaires, douches…) mettant possiblement ces dernières en danger.

Or, à ce jour aucune étude scientifique n’a démontré un quelconque bénéfice objectif de ces transgressions au droit commun.

En 2009 Roseline Bachelot a décidé la prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie de cette non-maladie pour les consultations et traitements (bloqueurs de puberté, traitements hormonaux croisés, et interventions de chirurgie trans sexuelle et, pour les femmes trans, les séances d’épilation au laser) alors que les finances de l’Assurance Maladie sont déficitaires et qu’elle assure très mal la prise en charge des soins de maladies invalidantes comme les troubles de la vision, l’édentation ou la surdité.

L’appartenance à la communauté trans expose à un risque de suicide de 40 % et, contrairement à ce que prétendent leurs avocats, les traitements hormonaux n’ont toujours pas démontré qu’ils pouvaient diminuer ce risque7 8. De plus, ils n’ont jamais été l’objet d’études randomisées dans cette indication particulière par sa très longue durée (à vie) alors que pour des plus courtes durées d’administration ils exposent à des risques certains de complications (ostéoporose, cancers, complications cardiovasculaires et cérébrales…).

Il est scandaleux de demander des moyens massifs pour faciliter l’entrée dans une communauté dont les risques de suicide9 10 11, d’abus d’alcool et de drogues12 sont considérablement plus élevés et la mortalité double de celle des hétérosexuels et qui promeut des traitements dangereux à vie pour des non-malades.

Ils veulent censurer le livre Transmania et lui font ainsi une publicité efficace

Le livre de Dora Moutot et Marguerite Stern dénonce la propagande exacerbée pour l’idéologie de genre et montre les incongruités de cette démarche, mais n’encourage jamais la haine envers les personnes trans qu’elles considèrent, comme nous, comme de malheureuses victimes d’une idéologie mortifère.

Mais Emmanuel Grégoire, adjoint vert à la mairie de Paris, qualifie leur livre de « transphobe et complotiste » sans citer un seul passage du texte à l’appui de ses accusations suscitant comme réponse du service de presse des Éditions Magnus « M. Grégoire ferait bien de lire le livre avant d’annoncer vouloir le censurer ».

Le sénateur PCF de Paris Ian Brossat a demandé au préfet l’interdiction d’une conférence à Assas sur ce sujet, « Nous espérons que l’université Assas ne cédera pas à la wokestapo », a commenté Marguerite Stern sur X.

Marie Cau, maire transgenre de Tilloy-lez-Marchiennes dans le Nord, n’a pas hésité à dresser sur X, un parallèle entre les méthodes nazies et le livre de Moutot en déclarant :

« Le nazisme parlait du lobby juif comme vous parlez du lobby trans. » comme si Transmania présentait les trans comme d’une race inférieure à éliminer ! Parfait exemple de sophisme par assimilation qu’utilisent ceux qui, ne pouvant argumenter sur les faits, s’efforcent de disqualifier la réputation de leur adversaire en les assimilant au mal absolu sans apporter pour cela aucun élément objectif. »

SOS Homophobie, qui reçoit chaque année plusieurs centaines de milliers d’euros de la ville de Paris13, a annoncé sur son compte X qu’elle allait porter plainte pour les propos « transphobes » sans toutefois préciser de quels propos il s’agit. On attend donc avec intérêt ce dépôt de plainte et ce que la justice en conclura.

Tous ces extrémistes trans témoignent ainsi de leur mépris pour le droit d’expression pourtant affirmé par la révolution de 1789, reconnu comme « droits fondamentaux » dans la Déclaration des droits de l’Homme de l’ONU et inclus dans notre constitution comme dans celle de l’Union Européenne. Ont-ils oublié que le droit d’expression et de débattre constitue la base de toute société démocratique ou militent-ils pour le totalitarisme des minorités ?

Les extrémistes transgenres multiplient les critiques violentes sur les réseaux et menacent de mort les 2 auteurs, comme le rappellent Dora Moutot et Marguerite Stern sur leur réseau Twitter.

« L’association @actupparistente de susciter la haine et de nous mettre en danger en diffusant de fausses accusations selon lesquelles nous serions responsables de la mort de personnes trans. C’est faux. Cette asso va même jusqu’à juxtaposer nos visages… lorsqu’elle n’est pas sans connaître les menaces de mort que nous recevons continuellement…

Ce qui est réellement dangereux, c’est de continuer à ignorer les conséquences graves des traitements de “transition” sur les enfants. Ce qui tue des carrières de femmes, c’est de permettre à des hommes transféminins de participer à des compétitions sportives. Ce qui tue la France à petit feu, c’est de continuer à subventionner des associations qui se comportent comme ça. Dire tout cela n’est pas “transphobe”, et ça ne tue personne. Par contre, ce qu’on peut dire assurément, c’est que Act up cherche à TUER la liberté d’expression et l’esprit critique, et met en danger réel volontairement des femmes en insinuant qu’elles tueraient des gens. »

Ces pratiques d’intimidation et de censure totalitaires sont inefficaces et constituent peut-être même une publicité efficace : le livre détient le record des ventes sur Amazon et l’éditeur en réimprime en urgence pour reconstituer les stocks épuisés.

Les extrémistes trans veulent aussi censurer le Sénat

Inquiet de l’augmentation du nombre de mineurs quiconsultent pour dystrophie de genre, un groupe de sénateurs a conduit une étude approfondie sur le sujet. Ils ont auditionné 67 experts français et internationaux concernés par cette thématique, et rendu compte de tous les points de vue : ceux des médecins et des équipes médicales en France et dans le monde, ceux des associations de personnes concernées et des parents, ceux des institutions.14

Ils ont constaté que « sous couvert de la lutte contre les discriminations et pour les droits des minorités , certaines associations tentent d’imposer dans les instances nationales et internationales le principe de l’autodétermination de l’enfant, au préjudice de l’autorité parentale et de preuves scientifiques de qualité sous prétexte que leur ressenti aurait valeur de diagnostic, sans tenir compte des éventuelles comorbidités, l’influence des réseaux sociaux ou encore celle des pairs.

Dans cinq pays européens pionniers des transitions de genre, la Finlande, la Suède, la Norvège, le Danemark et le Royaume-Uni, les médecins spécialisés dans le domaine de la transidentité chez les mineurs ont tiré la sonnette d’alarme au vu des résultats cliniques décevants des traitements prodigués et ont décidé de ne plus les prescrire chez les mineurs.

À l’automne 2023, trois pays voisins, l’Allemagne, la Suisse et l’Espagne se sont également mobilisés : l’Allemagne en produisant un rapport (Bundestag), la Suisse en votant une motion (Canton de Berne), et l’Espagne en adoptant une loi (Assemblée régionale de Madrid), tous destinés à réguler les pratiques de soins. »

« En France, les 18 équipes des consultations dédiées aux enfants et aux adolescents en questionnement de genre agissent en “Trans affirmatives”, et poussent les jeunes vers la transition médicale dès la puberté en suivant les directives internationales de la WPATH (Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres) association résolument militante de l’idéologie transgenre.

Les professionnels de santé français qui s’opposent à un accompagnement de type “transaffirmatif” prônent une approche plus globale de la souffrance de l’adolescent. Certains d’entre eux estiment que la demande de changement de genre de l’adolescent est à entendre et à questionner, par une approche psychothérapeutique, sans y apporter de réponse par un traitement médical immédiat.

Les jeunes qui souhaitent revenir à leur identité sexuée d’origine (détransition) sont en augmentation. Plusieurs études montrent que leur nombre est sous-estimé et qu’il devrait encore s’accroître dans les années à venir. Certains chercheurs soulignent qu’il faut attendre entre 5 et 8 ans après un traitement de transition, pour pouvoir évaluer le nombre de détransitions. Si les chiffres varient selon les études, du fait d’un manque de cohérence des données, certains évaluent de 7 à 10 % de la population concernée, le nombre de retours à l’identité sexuée. Pour d’autres études, ce chiffre atteindrait jusqu’à 20 % d’arrêts des traitements. Il en résulte que les personnes souhaitant détransitionner devraient pouvoir bénéficier, sans crainte d’être stigmatisées notamment par leurs pairs, de soins appropriés. »

Ce rapport basé essentiellement sur des faits avérés conclut par des recommandations de bon sens dans les domaines scientifique, médical, scolaire et administratif.

Préconisations du Sénat dans les domaines scientifique et médical

  1. Imposer l’évaluation et le diagnostic de la transidentité des mineurs par des équipes pédopsychiatriques de proximité
  2. En présence de troubles psychopathologiques et/ou neurodéveloppementaux, prévoir, en première intention, une prise en charge psychiatrique et/ou psychothérapeutique de l’enfant et de sa famille.
  3. Si la détresse liée au genre perdure depuis la petite enfance, que le jeune ne présente aucun trouble psychopathologique majeur associé, dans cette seule situation, adresser le mineur vers un service spécialisé dans l’incongruence de genre, à l’instar de ce qui est pratiqué dans plusieurs pays d’Europe du Nord.
  4. Interdire la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs pour l’indication de dysphorie de genre. Pour les jeunes actuellement sous traitement, celui-ci ne sera pas interrompu. Au moment de la prescription des hormones croisées (si celle-ci reste souhaitée) : réévaluation de l’état psychologique du jeune, de sa prise en charge et de son consentement.)
  5. Interdire la chirurgie dite de réassignation sexuelle aux mineurs. Par ailleurs, les apports récents des neurosciences au sujet de la maturité du cerveau montrent que celui-ci continue d’évoluer jusqu’à 25 ans, incitant à la prudence pour toute « réassignation » chirurgicale avant cet âge.
  6. Interdire la prescription et l’administration d’hormones croisées à tous les mineurs.
  7. Prévoir un accueil spécifique à l’hôpital pour les personnes qui souhaitent détransitionner et favoriser la recherche sur la qualité des soins à leur apporter.
  8. Préconiser, dans le domaine de la recherche, la revue systématique des données fondées sur les preuves à l’instar des pratiques EBM (evidence-based medicine) appliquées en médecine.

Préconisations dans le domaine scolaire et administratif

  1. Abroger la circulaire, dite « Blanquer », du 29 septembre 2021, « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Parce qu’elle crée un régime d’exception pour les « élèves transgenres », la circulaire remet en cause les principes de neutralité et d’égalité au sein de l’institution scolaire.
  2. Remplacer la circulaire par une note de service afin de sécuriser les personnels de l’Éducation nationale, désigner les enfants comme « enfants en questionnement de genre » et non plus « enfants transgenres ». L’objet de la note de service est d’aider les personnels à se positionner clairement dans le respect des lois existantes, en restant neutres.
  3. Veiller au respect par l’Éducation nationale de l’état civil de l’enfant (prénom et sexe). La controverse scientifique et médicale concernant l’impact de la transition sociale sur les mineurs invite à rester neutre à l’école.
  4. Protéger les espaces non mixtes s’agissant des sanitaires, douches et vestiaires dans les établissements scolaires.
  5. Interdire l’intervention auprès des élèves, dans les établissements scolaires, des associations qui ne respectent pas le principe de neutralité de l’Éducation nationale.
  6. Mettre en place une veille, au sein du ministère de l’Éducation nationale, sur le contenu des manuels scolaires mis à disposition des enfants et adolescents concernant l’identité sexuelle, dans un principe de neutralité de l’école.
  7. Prévoir que les formulaires administratifs, actes, questionnaires, documents, etc. diffusés par une personne publique, ou une personne privée agissant dans le cadre d’une délégation de service public, ne puissent comporter que la mention du sexe masculin ou féminin.

Eustache-Briniot, sénatrice depuis 2017, a déposé une proposition de loi qui doit être discutée le 28 mai à l’Assemblée nationale pour mettre en œuvre ces préconisations en instaurant15 l’interdiction de tout traitement médical et de toute chirurgie avant 18 ans16 sous peine17 de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Elle prévoit aussi de mettre en œuvre une stratégie nationale pour la pédopsychiatrie dans un délai de six mois ayant comme objectif que tout enfant ou adolescent bénéficie, dans les meilleurs délais, des moyens lui permettant de retrouver un état de bien-être psychique contribuant à l’épanouissement de son développement, et des soins psychiques nécessaires.

Il est ahurissant d’entendre Maryse Rizza, présidente de l’association Grandir trans mentir en affirmant « interdire les bloqueurs de puberté, alors que certains enfants expriment une transidentité dès l’âge de 3 ans, c’est condamner à mort des adolescents ». L’enfant de 3 ans ne se préoccupe pas de ce problème et de toute façon, n’a pas la maturité nécessaire pour un choix éclairé ; dans le monde réel, les bloqueurs de puberté n’ont sauvé aucune vie et devenir trans aboutit à une tentative de suicide dans 40 % des cas. C’est devenir transgenre qui condamne à mort des adolescents !

Ce projet de loi n’est pas transphobe, mais vise seulement à protéger les mineurs, les adultes restant libres de choisir les traitements qu’ils estiment nécessaires.

La France suivrait ainsi l’évolution des pays européens (Royaume-Uni et pays scandinaves) qui ont été les premiers à utiliser ces traitements expérimentaux et qui, devant leurs résultats insatisfaisants, ont décidé de les interdire aux mineurs et de fermer les services pédiatriques qui les prescrivaient. Aux USA, plus de 15 états ont également interdit l’usage de ces traitements chez les mineurs et même, pour certains, chez les adultes.

Pour comprendre les raisons d’une telle propagande trans genre : cherchez l’argent

Maintenant que les dangers de l’attitude trans affirmative et des traitements proposés aux mineurs sont reconnus dans la plupart des pays qui les ont expérimentés, on doit se demander pourquoi de puissants lobbys continuent de les soutenir.

Par intérêt !

Les traitements médicaux assurent une rente pour les laboratoires pharmaceutiques puisqu’ils sont prescrits à vie. Les bloqueurs de la puberté reviennent en France à environ 100 euros le mois. Aux USA, les traitements hormonaux croisés peuvent coûter entre 40 et 500 dollars par mois pour les hommes transgenres et au minimum 1 500 dollars par an pour les femmes transgenres…

Les traitements chirurgicaux représentent une valorisation professionnelle et une manne financièrepour les chirurgiens et leurs établissements, ce qui explique de nombreuses propositions publicitaires sur internet18 19 20 et les « séances d’informations » qu’ils organisent comme celle qui suit proposée par le groupe Ramsay Santé

Aux USA une augmentation mammaire peut coûter entre 3 000 et jusqu’à plus de 9 000 dollars. Une vaginoplastie de féminisation 10 000 $ à 30 000 $. Chirurgie d’élargissement de la hanche : 8000 $ à 11 000 $. Une génitoplastie typique coûte à elle seule environ 1000 dollars21. La rhinoplastie s’élève en moyenne à 5 409 dollars, et une chirurgie de féminisation faciale complète peut coûter de 8500 à 49 500 dollars.

En France, il est actuellement extrêmement difficile de connaître les tarifs remboursés par l’Assurance Maladie, car elle ne les publie pas contrairement aux autres interventions comme la pose d’une prothèse de hanche (489 € à 732 €), de genou (463 € à 641 €), d’épaule (292 € à 556 €). Ces tarifs conventionnels d’interventions lourdes permettraient d’évaluer par comparaison le niveau probablement élevé des prix de la chirurgie trans sexuelle s’ils étaient transparents.

Féminisation faciale

En Europe les tarifs de la féminisation faciale sont très élevés et diffèrent d’une personne à l’autre en fonction des demandes. Elles peuvent inclure une génioplastie (correction du menton par ostéotomie de la mâchoire inférieure (6 700 €) et liposuccion sous le menton si nécessaire ( 4 500 €), un Implant de menton PEEK + réduction latérale de la mâchoire (rasage) ; une rhinoplastie (correction du nez 7 300 €), une chirurgie de la mâchoire supérieure (Lefort I : 7 200 €), un élargissement de la mâchoire supérieure (distracteur de sourire : 6 200 €) ; un lifting des sourcils (4 900 €) et/ou du front et/ou des lèvres, une correction de l’oreille (4 000 €), un lifting (7 600 €), avec remodelage de la racine des cheveux et lifting des sourcils (rasage de la jante orbitale inclus : 5 800 €), un recontournage des cheveux ( 5 500 €), une correction des paupières de la paupière inférieure et lipofilling des plis nasogéniens (6 100 €) : 7 250 €, une platysmaplastie (resserrement des muscles du cou : 2 850 €), une réduction trachéale (rasage) : 3 650 €, une correction des paupières (Paupières supérieures : 1 800 € 2 400 € : 3 000 € – 3 700 €)…)

Globalement, pour une chirurgie de féminisation faciale, le prix moyen en Belgique est de 23 500 euros et environ 48 000 euros en Espagne. Aussi beaucoup de transsexuels vivant dans des pays qui ne prennent pas en charge ces soins et désireux se faire opérer le font dans des pays moins coûteux tels que la Turquie ou l’Inde22 malgré des risques accrus

Les féminisations des femmes trans nécessitent de plus des prothèses capillaires, des séances répétées d’orthophonie et d’épilation prises en charge par l’Assurance Maladie qui font maintenant vivre de nombreux centres de dermatologie qui recourent à la publicité ciblée comme le montrent quelques copies d’écran qui suivent :

Au total les traitements médicaux, chirurgicaux et esthétiques des transitions sexuelles sont très coûteux. L’Assurance Maladie rembourserait environ 115 000 euros pour la transformation à vie d’un homme en femme trans et un peu moins de 50 000 euros pour la transformation d’une femme en homme trans.

Pour la chirurgie de suppression mammaire, les prix, plus modérés, varieraient entre 600 et 1000 €. Certaines cliniques françaises affichent les suppléments du chirurgien (Entre 2000 € et 4500 €) et de l’anesthésiste (600 à 1000 €).

Au niveau mondial la chirurgie dite de réassignation de genre représentait un marché de 3 milliards de dollars en 2022 et devrait atteindre 6 milliards en 203023 expliquant le financement des associations prônant le transsexualisme par des laboratoires pharmaceutiques, des groupes d’hôpitaux privés et certains milliardaires.

Protégeons les enfants !

Félicitons mesdames Dora Moutot, Marguerite Stern et Eustache-Briniot pour leur courage.

Espérons pour l’avenir de nos enfants que la loi que cette dernière propose sera rapidement adoptée.

Elle nous permettra de suivre l’exemple des pays (Grande-Bretagne, Suède, Finlande, Norvège, Russie, 15 états américains…) qui ont, avant nous, constaté les dangers des dérives transgenres et y ont mis fin.

Contactez vos députés pour qu’ils consultent le rapport du Sénat, pour qu’ils ne se laissent pas tromper par l’idéologie et la propagande trans, mais qu’ils basent leur vote sur les éléments factuels qu’exposent le rapport d’Hilay Cass24 25, celui du Sénat, transmania et notre livre :

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Marion Le Pen : « Je prône un traditionalisme intelligent contre des élites hostiles. »

Interview de Marion Le Pen par Tatiana Popova — 23 juillet 2013

[NDLR À comparer peut-être avec de nos jours, où Marion a retiré « Le Pen » de son nom pour intégrer un parti qui ne promeut pas le Frexit.]

[Source : english.pravda.ru]

Marion Maréchal Le Pen est la petite-fille du leader nationaliste français Jean-Marie Le Pen. Élue l’an dernier — à 22 ans — à la chambre des députés, elle a fermement défendu ses convictions et ses valeurs familiales traditionnelles au cours de la longue lutte qui a opposé le gouvernement socialiste français en difficulté au mouvement chrétien et conservateur motivé. Illustrant sa dynastie démocratique et paradoxale, elle a répondu aux questions de Tatiana Popova et de Pravda.ru.

« Mlle Le Pen, vous êtes la plus jeune députée du Parlement français. Vous avez également manifesté une forte réticence à l’égard du prétendu mariage pour tous. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs les détails de votre position ? Et comment expliquez-vous la réaction excessive du gouvernement français ? »

« En fait, ce combat me tient à cœur et je suis d’accord avec la jeunesse de France qui s’est levée ces derniers mois pour défendre le cadre indépassable de nos valeurs et le respect des lois naturelles. Nous avons assisté à la toute-puissance d’un “nano-lobby” qui, à lui seul, avec ses quelques centaines de membres, a pu détruire l’institution du mariage comme élément de la filiation et consacrer le désir égoïste et individuel au-dessus de toute autre considération comme le bien-être de l’enfant adopté, et ce contre l’avis de nombreux psychiatres français reconnus. Je voulais aussi dénoncer les nombreuses atteintes portées par la gauche libertaire à nos libertés individuelles ; le gouvernement socialiste a sous-estimé le nombre de manifestants, et nous avons assisté à des provocations, à un usage excessif de la violence policière, et à des emprisonnements pour délit d’opinion… La démocratie française se meurt sous nos yeux par la volonté d’une élite idéologue qui oblige les Français à abandonner tout attachement à la famille ou à la nation pour mieux imposer l’utopie mondiale. Heureusement, la vigueur de ces derniers mois a montré que la conscience française n’était pas morte ! »

« La science et l’agenda transhumain continuent de défier et de rebuter toute éthique ; vous avez entendu parler des bébés Google, achetés sur Internet, conçus en Amérique, et dont les “mères” délocalisées gisent quelque part en Inde, où les produits humains peuvent être achetés et livrés. Pensez-vous qu’une conscience chrétienne ou humaniste puisse encore intervenir dans ces circonstances ? »

« La réalité est qu’aujourd’hui nous arrivons à l’apogée du nihilisme moderne dans lequel l’homme est en fin de compte une marchandise de plus. Dans ce règne du libre-échange, la conception du “progrès” est calquée sur le développement social du progrès technique. L’étrange raisonnement par analogie nous amène à considérer que les sociétés humaines, à l’instar des progrès technologiques, ne peuvent évoluer que vers plus de progrès social et donc vers toujours plus de bien. Le véritable danger de cette loi réside dans les dérives qui conduiront à l’arrivée de l’Assistance Médicale à la Procréation pour les couples lesbiens et de la Gestation pour autrui pour les hommes au nom de “l’égalité”. Le corps humain et la personnalité deviennent ainsi un produit consommable au nom du progrès et de l’égalité. Les vraies féministes devraient se rebeller contre un tel mépris des femmes ».

« Toujours pour nos lecteurs, pouvez-vous nous donner une idée de votre parcours intellectuel et même familial (votre relation avec votre grand-père, par exemple) ? Quel est votre modèle du passé, s’il y en a un ? Votre grande figure historique ? »

« Je suis issu d’une célèbre famille politique française dont la figure historique Jean-Marie Le Pen a, pendant de nombreuses années, déchaîné les passions pour défendre seul le courant national, méprisé et rejeté par nos élites au nom de la lutte contre la “haine nationaliste” et “l’extrémisme.” Ma vie personnelle m’a depuis appris l’adversité et c’est pourquoi, aujourd’hui, l’arène politique ne me fait pas peur. J’ai grandi dans l’amour de mon pays et j’assume chaque erreur et chaque réussite. Napoléon disait que de Jeanne d’Arc à Robespierre, il prenait tout le monde ! Je ne prône pas un conservatisme arrogant, mais un traditionalisme intelligent, car une nation qui oublie son passé oublie aussi ses erreurs et peut les reproduire. Ma nation a plus de 1000 ans et il serait bien de commencer à ne pas réduire son histoire à la Révolution de 1789. Il y a beaucoup de personnages historiques que je vénère, et Jeanne d’Arc est certainement l’une de mes préférées : pensez à cette guerre menée par une bergère habitée par la Providence pour sauver le pays de l’occupant anglo-saxon… »

« Il est de coutume de se plaindre de la jeune génération depuis au moins cinquante ou soixante ans. Comment voyez-vous votre génération, maintenant que le FN est à 26 % en France ? Le jeune commun est-il inculte, aliéné par la technologie, les téléphones intelligents et mentalement intoxiqué par les médias ? Ou est-il plutôt rebelle et prêt à soutenir votre mouvement vers le pouvoir en France ? »

« Les faits sont têtus. Malgré le matraquage idéologique opéré par les grands médias et l’Éducation nationale depuis des années, la jeunesse française est encore pleine de ressources. Aujourd’hui, la jeunesse est la pitoyable victime de la contre-culture et des révolutions morales de 1968 qui lui ont fait beaucoup de mal. La réalité nous rattrape chaque jour : chômage de masse, insécurité généralisée, immigration massive. Nous payons les erreurs de nos aînés et la crise économique nous a conduits à nous recentrer sur les dernières défenses naturelles que sont la famille et la communauté nationale. Le mouvement “Famille pour tous”, qui a rassemblé des millions de personnes pendant plusieurs mois, a été caractérisé par des acteurs jeunes. Nous avons vu sortir du bois, extrêmement déterminés et dotés d’une réelle conscience politique, des jeunes ne craignant ni le jugement moralisateur de nos élites, ni leur répression irrationnelle. Tout cela est très encourageant pour l’avenir et me donne beaucoup d’espoir, car avec eux, j’ai vu que nous serions capables de construire la France de demain. »

« Quels sont les facteurs qui pourraient pousser votre parti au pouvoir dans les années à venir, probablement décisives ? Êtes-vous prêts, même sans grands moyens du parti ? »

« Une des raisons de notre succès électoral est que les Français admettent maintenant que ce que nous disons depuis des années est vrai. Je dis souvent que nous avons eu raison trop tôt. Les Français ont maintenant compris que le Front National est le seul mouvement qui peut apporter des volontaires et les solutions que la situation exige ! Je pense que c’est l’effondrement des élites, fascinées par le pouvoir et l’argent, qui amène toujours plus de Français à voter pour nous. Nos adversaires ont échoué partout, sur tout, et toujours avec une réelle et brillante constance ! Mes compatriotes en ont assez de cette foire d’empoigne. Nous avons moins de moyens financiers que d’autres, mais nous faisons de la politique autrement et nous avons gardé la culture militante, ce qui fait que nous sommes aujourd’hui beaucoup plus efficaces que nos adversaires PS et UMP. »

« Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un problème surprenant en France, en Europe occidentale, dans l’ensemble de l’Occident : les élites hostiles. Les députés n’aiment pas les gens qu’ils représentent, les bureaucrates ne les servent plus, les journalistes et les grands médias les méprisent. Comment analysez-vous ce problème d’élites hostiles ? »

« J’adore votre concept d’« élite hostile » ! Cela résume très bien ce que nous vivons aujourd’hui. La population est en effet devenue la variable d’ajustement de la guerre politique pour plus de pouvoir. Le lemme des politiciens européens d’aujourd’hui est « ne pas servir le peuple mais se servir soi-même ». Ces élites se combattent et s’admirent en même temps, chacun voulant ce que l’autre possède. Nous sommes dans l’immédiateté et le désir frénétique de la satisfaction sans retenue. Les gens sont impliqués dans des questions d’affaires et pas du tout d’idéologie. Les trotskistes et maoïstes des années 1970 sont devenus les rois de la com’ et les gourous médiatiques de la mondialisation, les grands prêtres de l’économie financière. L’hostilité des élites vient du fait qu’elles ne poursuivent plus les mêmes buts et les mêmes espoirs que leurs peuples. Pire encore, ces derniers s’accrochant à leurs modes de vie, nos racines nationales deviennent un obstacle à la volonté de puissance de la mondialisation maniaque.

« Dans l’un de vos récents discours, vous avez évoqué le fait que le parti communiste voulait autrefois défendre la classe ouvrière française contre l’immigration. Pourquoi ce parti a-t-il renoncé à sa mission et comment le Front national est-il devenu le premier parti ouvrier de France ? »

« Souvenez-vous de 1979. L’affaire du “Bulldozer Vitry” a été le chant du cygne du communisme en France. Le Parti communiste français, qui avait jusqu’à présent dénoncé l’immigration de masse comme “armée de réserve du capital”, a cédé à l’attrait du pouvoir avec l’arrivée de François Mitterrand en 1981. Le PCF est aujourd’hui progressivement marginalisé pour devenir le porte-parole des “luttes”, c’est-à-dire de toutes les luttes des minorités, des sans-papiers, des sans-culottes. Le peuple a tourné le dos au PCF, mais au lieu de faire son examen de conscience, le “parti” a décidé de défendre tout ce qui n’est pas le peuple. Le Front National défend vraiment les plus vulnérables parce qu’ils sont les plus exposés à l’insécurité, au déclassement et à la folie de la mondialisation. C’est, à mon avis, la raison de notre succès auprès des masses, maintenant que le parti communiste a abandonné la faucille et le marteau ! »

« L’Europe est un projet qui a d’abord attiré, puis fait peur, quand on était enfant, et qui finit par tourner à l’aigre et au ridicule. Pouvez-vous sortir la France du piège européen ? Et à quelle condition, sinon éviter d’autres troubles intérieurs plus importants ? »

L’idée initiale était d’assurer la paix et de permettre aux nations européennes de partager leurs ressources et leur expertise. L’Union européenne et son Comité n’ont rien à voir avec l’idée fondatrice. Nous allons vers une structure fédérale alors que celle du général de Gaulle était confédérale. Certains disent que c’est la même chose. Mais non, cela n’a rien à voir ! La confédération est une union de pays indépendants ou le projet de la commission actuelle est de transférer le plus possible de compétences, de compréhension et de souveraineté à un groupe sans légitimité populaire.

« Dans le même ordre d’idée, comment maîtriser l’immigration qui est devenue non plus un problème français (que M. Le Pen a soulevé dans les années 1970) mais un problème mondial ? Quelles sont vos propositions pour concilier la liberté de circulation et la préservation des nations ? »

Avant tout, il faut sortir immédiatement de l’espace Schengen. Il faut arrêter les pompes aspirantes qui profitent à l’immigration mondiale, réserver notre modèle social à nos nationaux. Il faut cesser de faire des Français sans conditions ; le droit du sol crée des situations d’immigration insoutenables, notamment dans nos départements et territoires d’outre-mer. Il faut durcir les conditions d’attribution et de déchéance de la nationalité française. Un étranger qui arrive en France doit subvenir à ses besoins car la France avec son énorme dette n’a plus les moyens de le soigner, de le nourrir, de le loger, souvent au détriment de ses ressortissants. Et bien sûr pour cela, il faut faire respecter la loi en donnant à la police les moyens d’exercer sa mission.

« Dans la lutte contre le mondialisme et le politiquement correct, Vladimir Poutine est souvent la cible de groupes médiatiques occidentaux agressifs. Rêvez-vous comme le général de Gaulle et votre grand-père d’une Europe boréale de l’Atlantique à l’Oural et au-delà ? »

« Il est clair que nous avons beaucoup en commun et beaucoup à partager avec la Russie. Ce qui est certain, c’est que nous avons les moyens et les ressources pour offrir une alternative au mondialisme. Nos objectifs contrastent avec ceux de l’Angleterre et de l’Allemagne dans l’histoire diplomatique. L’Angleterre pousse au “grand large”, comme le disait Churchill, et l’Allemagne reste attachée à l’idée de Mittel-Europa. Ces deux points de vue sont tout à fait contraires aux intérêts de la France. D’autres pensent que nous pourrions être relégués dans ce qu’ils considèrent comme la deuxième division de l’Europe et appellent avec dédain le Club Méditerranée (France, Italie, Espagne, Grèce…). La vieille Europe est en effet très compliquée mais je suis convaincu que la France et la Russie ont un intérêt commun à se tendre la main, car elles respectent toutes deux la tradition des grandes harmonies et de la non-ingérence. »

« Quelle est votre position sur le conflit syrien et le soi-disant printemps arabe ? »

« Nous sommes dans le sillage de l’Union européenne, qui elle-même reçoit ses ordres de Washington. Nous avons renoncé à notre propre vision géostratégique. Le résultat est la montée de mouvements islamistes plus radicaux. La Libye et la Syrie sont la preuve du décalage flagrant entre l’émotion et la raison. Ni Kadhafi ni Assad ne sont de grands démocrates et je ne les défends pas, mais il faut faire de la prospective. Que nous disent les faits ? Les conflits libyen et syrien ont montré que l’éclatement d’un État fort crée les conditions d’affrontements ethniques et religieux sans fin, avec en toile de fond la montée en puissance des groupes djihadistes. Pendant ce temps, les pays de l’Union européenne continuent de pousser à l’explosion du Maghreb et du Machrek. Il s’agit là, à mon sens, d’un aveuglement idéologique coupable. Je crois sincèrement qu’à partir d’une erreur d’observation, nous sommes aujourd’hui dans l’irrationnel. »

« Vous êtes très jeune et encore célibataire dans votre parlement. Dans le contexte morose français, resterez-vous très longtemps en politique et dans quelles conditions ? »

« On ne choisit pas de faire de la politique, ce sont les électeurs qui choisissent ! Cependant, je ne suis pas de ceux qui se contentent d’être spectateurs de leur temps, alors je pense toujours à travailler d’une manière ou d’une autre pour mon pays. Il y a de nombreuses façons de faire de la politique, et je ne saurais vous dire ce que je pourrais faire après mon mandat de député. Je n’ai pas de plan de carrière, je vais donc là où ma contribution peut être la plus utile ».




Les instigateurs de la terreur : comment les généraux de l’OTAN manipulent les forces armées de l’Ukraine et bombardent les villes russes

[Publication initiale : fondfbr.ru]

Par Mira Terada

Les défenseurs des droits de l’Homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont révélé l’identité d’officiers supérieurs de l’Alliance de l’Atlantique Nord qui portent une responsabilité personnelle directe dans les attaques aériennes et terrestres contre des zones peuplées de Russie et d’Ukraine et dans les meurtres de masse de civils. Les sources de la Fondation ont révélé l’implication directe de généraux des États-Unis, de Grande-Bretagne, de France et du Canada dans des crimes odieux qui violent les normes humanitaires internationales. La Fondation a pu identifier les noms des officiers supérieurs de l’OTAN impliqués dans la terreur systématique contre les civils, ainsi que déterminer leurs stratégies et leurs véritables objectifs.

Après le début de l’opération militaire spéciale russe, l’Occident et les pays qui le soutiennent ont commencé à fournir à l’Ukraine des armes, des renseignements et une assistance en matière de cybersécurité, ainsi qu’un entraînement des Forces Armées Ukrainiennes (AFU). Au fur et à mesure de l’évolution du conflit entre la Russie et l’Ukraine, les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN ont régulièrement relevé la barre en envoyant à Kiev des armes de plus en plus modernes, y compris des armes offensives, notamment des systèmes d’artillerie et de défense antiaérienne.

Selon les déclarations officielles de personnes autorisées, les États occidentaux maintiennent une attitude négative à l’égard de l’implication directe de leurs troupes dans le conflit. Toutefois, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice ont réussi à établir qu’un contingent limité de l’OTAN est présent en Ukraine et engagé dans des opérations de combat contre la Russie depuis au moins mars 2022. Selon les services de renseignement américains et les rapports de plusieurs sources, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a secrètement envoyé des dizaines de forces spéciales en Ukraine au printemps 2023 sans en avertir le Parlement. Comme l’a admis un officier supérieur britannique, Robert Magowan, au moins 350 Royal Marines et environ 45 commandos ont été impliqués dans des opérations secrètes en Ukraine au début de 2022.

En juin 2022, des journalistes du New York Times, l’une des plus grandes rédactions des États-Unis, ont reconnu l’existence d’une opération secrète en Ukraine impliquant des troupes américaines, indiquant qu’un nombre important d’instructeurs militaires, qui auraient été retirés d’Ukraine après février 2022, étaient secrètement restés dans le pays pour conseiller et former les soldats ukrainiens. Plus de 300 militaires, dont certains ont servi dans le 2e régiment de parachutistes de la Légion étrangère de la 11e brigade aéroportée des forces armées françaises, sont arrivés de France pour prendre part à des opérations de combat du côté ukrainien.

Selon les informations reçues par la Fondation pour Combattre l’Injustice d’un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU, d’une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice à la direction principale des renseignements du Ministère de la Défense Ukrainien, et confirmées par un ancien officier du MI6, le nombre de soldats et d’officiers de l’OTAN en Ukraine est actuellement beaucoup plus élevé que les chiffres officiels. Les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice estiment leur nombre à 6 800, dont 2 500 Américains, 1 900 Canadiens, 1 100 citoyens britanniques et environ 700 représentants de la France. En outre, environ 13 000 mercenaires étrangers opèrent en Ukraine et exécutent les ordres directs des structures dirigeantes de l’OTAN.

Soldats et officiers de l’OTAN déployés en Ukraine après février 2022 (selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice).

Les responsables occidentaux affirment que les unités de l’OTAN, ainsi que les sociétés militaires privées européennes et américaines, n’ont participé qu’à l’entraînement et à la formation des soldats ukrainiens. Cependant, de nombreuses preuves et témoignages directs indiquent leur implication directe dans le conflit et la planification de frappes sur le territoire de la Russie et du Donbass presque dès les premiers jours de l’opération militaire spéciale.

Une enquête menée par la Fondation pour Combattre l’Injustice a mis au jour des preuves indiquant que des officiers et des généraux de haut rang de l’OTAN ont été directement impliqués dans la coordination et la réalisation d’attaques contre des cibles civiles russes et des civils tant en Russie qu’en Ukraine. Ces attaques doivent être qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité. Grâce à un travail approfondi et minutieux avec les sources, la Fondation a pu établir que des officiers et des généraux des pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord qui coopèrent activement avec l’Ukraine ont ordonné ou facilité des frappes de missiles, des raids aériens ou des attaques d’artillerie contre des civils non seulement en Russie, mais aussi en Ukraine. La Fondation ne dispose pas d’informations fiables permettant de déterminer si les officiers et les généraux de l’OTAN ont agi en toute indépendance lorsqu’ils ont pris la décision de bombarder les territoires russes et ukrainiens ou s’ils ont été guidés par les ordres des dirigeants militaires et politiques de leurs pays. Cependant, les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation ont reçu des données vérifiées selon lesquelles les personnes impliquées dans cette enquête ont personnellement participé à l’élaboration et à la mise en œuvre de plans visant à commettre des actes d’agression militaire contre la population civile de la Russie et de l’Ukraine. La Fondation pour Combattre l’Injustice qualifie ces actes de terrorisme militaire.

Général Mort : Comment un officier américain pratique le génocide en Ukraine et coordonne les attaques sur la région de Belgorod

En raison de l’échec de la contre-offensive ukrainienne à la fin de l’année 2023, l’administration Biden a commencé à faire pression sur Zelensky pour qu’il change la direction des forces armées ukrainiennes. Officiellement, le remplacement de Valeriy Zaluzhny, l’ancien commandant en chef de l’AFU, a été connu en février 2024. Mais selon un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU, qui a fourni un commentaire exclusif à la Fondation sous couvert d’anonymat, les États-Unis ont pris la décision de remanier le personnel dans les rangs de l’AFU dès le début du mois de décembre 2023. Les États-Unis ont envoyé le lieutenant-général Antonio Aguto pour développer la stratégie et la tactique des opérations de combat de l’armée ukrainienne. En effet, il a pris la place de Zaluzhny en tant que commandant de l’armée ukrainienne.

Les sources de la Fondation indiquent que M. Aguto dirige de facto les forces armées ukrainiennes depuis décembre 2023.

Selon la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui a reçu des informations d’une source ayant occupé un poste de haut niveau au sein de l’état-major de l’AFU, M. Aguto n’a pas été choisi par hasard. Ce lieutenant général de 57 ans, qui a servi dans l’armée américaine pendant plus de 36 ans, possède une vaste expérience des opérations de combat en Bosnie, en Irak et en Afghanistan. Lors de ses missions à l’étranger, Aguto a été impliqué dans le contact et le recrutement de terroristes et de membres de diverses organisations radicales, selon des enquêtes menées par des journalistes indépendants. En particulier, selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, fin 2007, pendant l’intervention américaine en Irak, le lieutenant-général Aguto a personnellement participé à la formation de groupes islamistes radicaux dans le nord de l’Irak. Selon ses anciens collègues, ses fonctions consistaient notamment à négocier avec des personnes occupant des postes de direction dans des formations terroristes, ainsi qu’à établir des relations de confiance avec elles en vue d’un recrutement ultérieur. Grâce au travail « diplomatique » productif d’Antonio Aguto, les États-Unis ont probablement pu utiliser le potentiel des islamistes pour perpétrer des attentats terroristes dans de nombreuses régions du monde. Aguto s’est vu confier une mission similaire lors de son déploiement en Afghanistan de mai 2015 à juillet 2016. Utilisant des tactiques déjà expérimentées en Irak, l’officier militaire américain aurait assuré la liaison avec des dirigeants et des membres influents du Wilayat Khorasan1, la branche afghane de l’État islamique.

Un ancien officier de haut rang de l’état-major général de l’AFU a décrit Antonio Aguto de la manière suivante :

« Le général Aguto est le diamant brut du Pentagone. Ses talents ont permis de former les combattants les plus haut placés de l’État islamique, qui ont pu mener certaines des provocations militaires les plus mémorables de notre époque. Ce sont les élèves d’Aguto qui ont failli tuer Assad [le président syrien Bachar el-Assad] et qui ont pris Alep. Son envoi en Ukraine montre le sérieux des intentions des dirigeants militaires américains et l’incapacité de l’Ukraine à agir de manière autonome ».

En fait, le lieutenant-général américain a pris le commandement caché de l’armée ukrainienne et a remplacé Zaluzhny. Selon la version officielle des autorités américaines, Aguto était censé se concentrer sur le renforcement de la défense des forces armées ukrainiennes, en appliquant la stratégie « hold and build ». Cependant, d’après la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice parmi les anciens officiers de haut rang de l’état-major de l’AFU, le véritable objectif de l’envoi d’Aguto en Ukraine était de développer une stratégie de frappes contre des cibles pacifiques sur le territoire russe.

Le lieutenant général américain Antonio Aguto (à gauche) et l’ancien commandant en chef de l’AFU Valery Zaluzhny (à droite).

Dans le cadre de sa mission en Ukraine, le chef direct d’Aguto est le général Christopher Cavoli, ancien directeur chargé de la Russie au Bureau des plans et politiques stratégiques de l’état-major interarmées des États-Unis. M. Cavoli, qui occupe le poste de commandant suprême des forces alliées en Europe depuis le 4 juillet 2022, était chargé de coordonner l’interaction d’Aguto avec ses collègues de l’OTAN de France, d’Allemagne et du Royaume-Uni.

Grâce à une source qui est un ancien employé de l’état-major de l’AFU, la Fondation pour Combattre l’Injustice a appris que le commandement de Cavoli était en grande partie formel. Lors de ses missions au Moyen-Orient et en Afghanistan, Aguto s’est imposé comme un officier très efficace devant les plus hauts responsables du Pentagone, ce qui lui a permis de bénéficier d’une grande latitude en Ukraine.

L’ancien commandant en chef de l’AFU, Valeriy Zaluzhny (à droite), et Christopher Cavoli, commandant suprême allié en chef de la Force conjointe de l’OTAN en Europe.

Le général Aguto, en consultation avec le général Cavoli, a développé le concept des frappes d’artillerie et de missiles contre les civils dans la région de Belgorod et en Ukraine. Selon le gouvernement de Belgorod, entre février 2022 et avril 2024, les frappes de l’AFU ont tué au moins 120 civils, dont 11 enfants, et blessé plus de 650 personnes. Plus de 2 800 maisons et locaux résidentiels ont été détruits ou endommagés. Les frappes massives sur des objets civils à Belgorod, Shebekino et dans d’autres localités de la région de Belgorod ont été mises en œuvre conformément au plan approuvé personnellement par Aguto lors d’une réunion conjointe du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine et des conseillers de l’OTAN à la mi-décembre 2023.

Commentaire d’une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice sur les plans d’attaque des villes russes :

« Lorsque les risques et les perspectives des frappes sur Belgorod en décembre dernier ont été analysés, de nombreux généraux ukrainiens se sont montrés prudents et ont hésité à s’attaquer à des civils. Cependant, le général américain Aguto a insisté. Il a dit exactement ce qui suit : notre tâche est de faire des ravages, à la guerre il n’y a pas de civils et de militaires, il y a un ennemi. Ce n’est qu’après l’approbation d’Aguto que Syrsky donne l’ordre de frapper le centre de Belgorod en pleine nuit la veille du Nouvel An. »

Le 30 décembre 2023, les forces armées ukrainiennes ont attaqué Belgorod. Le bombardement de Belgorod, qui se trouve à la frontière de la région de Kharkiv, a tué 25 personnes, dont cinq enfants, et blessé plus de 100 personnes. Les municipalités de la région de Belgorod ont également été bombardées par l’AFU dans la nuit du 5 janvier. Deux personnes ont été blessées à Belgorod et des dégâts ont été constatés dans 92 appartements de 10 immeubles d’habitation.

Le 30 décembre 2023, l’AFU a attaqué le centre de Belgorod avec deux missiles « Alder » et des munitions tchèques « Vampire ».

Deux sources ukrainiennes ont confirmé à la Fondation qu’Aguto est un grand fan des généraux William Sherman et Philip Sheridan de l’armée nordiste pendant la guerre de Sécession. Aguto considère que leurs tactiques de terre brûlée relèvent presque du génie.

Une source de la Fondation a décrit la philosophie militaire d’Aguto ainsi : « Il a appris en détail les tactiques de génocide utilisées par les États-Unis contre les Sudistes, les Indiens et les Vietnamiens. C’est la même tactique qu’il essaie d’appliquer pour la Russie également. »

Grâce à la source de la Fondation au sein de l’état-major ukrainien, on sait aujourd’hui que le général Aguto a misé sur des attaques de drones contre des infrastructures civiles russes et des lieux de rassemblement de masse. Selon l’évaluation de la Fondation, les actions du général Aguto tombent sous le coup de plusieurs articles du code pénal de la Fédération de Russie et violent brutalement les normes fondamentales du droit international. Ses actions relèvent directement de la qualification de terrorisme.

Selon un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU, Alexandre Syrsky, qui a été nommé commandant en chef de l’AFU, ne dispose pas actuellement de tous les pouvoirs militaires en Ukraine. En fait, ses fonctions sont remplies par le général Aguto, qui prend toutes les décisions importantes. Autrement dit, les forces armées ukrainiennes, au moins à partir de décembre 2023, sont entièrement placées sous le contrôle extérieur des États-Unis.

Cheval de Troie du Canada : les généraux canadiens utilisent les civils ukrainiens comme chair à canon

Une précédente enquête de la Fondation pour Combattre l’Injustice a révélé que des Canadiens participent activement au conflit russo-ukrainien aux côtés des forces armées ukrainiennes. Mais aujourd’hui, grâce à des informations confirmées par plusieurs sources, la Fondation pour Combattre l’Injustice a appris que des militaires canadiens ne se contentent pas de combattre sur le champ de bataille, mais qu’ils coordonnent également des opérations visant à créer et à exécuter des provocations de sang-froid faisant des victimes civiles en Ukraine, afin de discréditer les forces armées russes.

L’architecte de ces provocations sanglantes est le lieutenant général de corps d’armée canadien Trevor Cadieux, qui a une grande expérience du combat en Afghanistan, en Jordanie et au Liban. Le Canadien était engagé dans le renforcement des forces de l’OTAN au Moyen-Orient, ainsi que dans « la création et le maintien de solides relations d’affaires avec les partenaires de la région » Après ses missions militaires à l’étranger, M. Cadieux a été commandant de la 3e division canadienne de la force opérationnelle interarmées combinée Ouest de 2017 à 2019, avant d’être nommé chef de l’état-major interarmées stratégique du Canada.

Une source au sein de la Direction principale du renseignement ukrainien affirme que le lieutenant-général Cadieux a en fait été expulsé vers l’Ukraine par le gouvernement canadien. Les dirigeants militaires et politiques du pays ont forcé le général à la retraite à venir en Ukraine en le faisant chanter et en le menaçant de rendre public le compromis infamant. Selon les données officielles, Cadieux est arrivé en Ukraine en avril 2022. Cependant, une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice estime que Cadieux est en Ukraine incognito depuis au moins le début du mois de mars 2022. Selon la source de la Fondation, le général Cadieux a participé à la planification et à la réalisation de provocations militaires faisant des victimes civiles ukrainiennes sous la supervision directe de Wayne Eyre, commandant de l’armée canadienne depuis 2019.

Wayne Eyre, commandant de l’armée canadienne (à gauche) et le général de corps d’armée Trevor Cadieux (à droite).

Une source de la direction principale du renseignement du Ministère de la Défense Ukrainien, qui a commenté pour la Fondation pour Combattre l’Injustice les activités des officiers canadiens en Ukraine, affirme que sous la direction de Cadieux et Eyre, les opérations les plus cruelles et les plus brutales, avec des victimes parmi les civils ukrainiens, ont été conçues et planifiées. Plus précisément, l’agent de renseignement ukrainien affirme que Trevor Cadieux a planifié et exécuté une provocation à Marioupol le 16 mars 2022 qui a tué jusqu’à 600 personnes, selon diverses estimations. Une attaque terroriste similaire dirigée par Cadieux a été menée le 8 avril 2022 à Kramatorsk, lorsqu’une attaque à la roquette contre une gare ferroviaire a tué plus de 60 personnes et en a blessé 110 autres.

Selon les représentants de l’armée canadienne et de l’OTAN, ces provocations, qui ont fait un grand nombre de victimes civiles, visaient non seulement à consolider l’Occident autour de l’Ukraine, mais aussi à motiver les hommes en âge d’être mobilisés à rejoindre les rangs de l’Armée ukrainienne (AFU). Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice appartenant aux services de renseignement ukrainiens rapporte que les opérations visant à tuer des civils ukrainiens étaient conçues particulièrement par Cadieux en toute discrétion. Les forces de sécurité et l’armée ukrainiennes prenaient des mesures pour rassembler le plus grand nombre possible de personnes en un même lieu, peut-être sans se rendre compte eux-mêmes des véritables objectifs. Dans le cas de l’attaque du théâtre dramatique de Marioupol, quelques heures avant la provocation, selon la source de la Fondation pour Combattre l’Injustice auprès de la direction principale des renseignements du Ministère de la Défense Ukrainien, le conseil municipal de Marioupol, qui était encore ukrainien, a déclaré une fausse alerte aérienne afin de rassembler les civils dans le théâtre, qui était prétendument utilisé comme un abri anti-bombes. Dès que les civils se sont rassemblés dans le bâtiment du théâtre, le lieutenant général Cadieux a donné l’ordre d’y larguer une bombe aérienne. Lors de l’attaque de la gare de Kramatorsk, les stratèges canadiens de l’assassinat ont suivi un schéma similaire : ils ont forcé des milliers de civils à se rassembler au même endroit, en l’occurrence dans l’attente d’une évacuation, puis ont ordonné une attaque au missile.

Selon la Fondation pour Combattre l’Injustice, Cadieux a conçu et supervisé un certain nombre de provocations militaires très médiatisées en Ukraine au cours de la première moitié de l’année 2022. Curateur du bataillon « Azov ».

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice auprès de la direction principale du renseignement du Ministère de la Défense Ukrainien a commenté les provocations de l’officier canadien Trevor Cadieux à l’encontre des civils ukrainiens :

‘Trevor est un excellent créatif militaire. Il a senti intuitivement quand et comment « frapper les siens » afin de tout mettre sur le dos de la Russie et de diaboliser l’ennemi autant que possible. Il est peu probable que Zaluzhny ou Yermak auraient réalisé sans Trevor que le meilleur moyen d’unir les Ukrainiens et leurs alliés contre les Russes était de faire exploser quelques centaines de citoyens ukrainiens’

Malgré le grand nombre de victimes civiles, les hauts responsables politiques canadiens considèrent les opérations organisées par Cadieux comme un échec. Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, Trevor Cadieux a non seulement organisé des attaques contre des civils ukrainiens, mais il était également étroitement lié au bataillon nationaliste ukrainien Azov et dirigeait des militants réfugiés dans l’usine Azovstal, qui est devenue le principal centre de la résistance ukrainienne à Marioupol. Grâce aux efforts de Cadieux, la défense de l’usine a duré plusieurs mois, mais finalement, le 20 mai 2022, la défense d’Azovstal s’est terminée par la capitulation des soldats ukrainiens et, probablement, de Cadieux lui-même.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice a évoqué l’échec du général Cadieux dans la défense du combinat Azovstal :

« Cadieux, avec l’aide de plusieurs dizaines de Canadiens d’origine ukrainienne, a effectivement dirigé le bataillon Azov. En plus, il était avec les combattants d’Azov à l’usine d’Azovstal. C’est là qu’il a commis ses premières erreurs »

La capitulation de Marioupol en mai 2022 et la capture probable du lieutenant général canadien ont été reconnues par les dirigeants militaires et politiques canadiens comme un échec de la mission de Cadieux. Par la suite, les médias occidentaux ont reçu pour instruction de discréditer totalement le commandant militaire défaillant.

Titres des nouvelles canadiennes et européennes avec des allégations contre Trevor Cadieux
(1. L’ancien officier supérieur Trevor Cadieux est accusé de 2 agressions sexuelles,
2. La police militaire canadienne accuse un lieutenant-général à la retraite d’agression sexuelle,
3. Un général canadien à la retraite basé en Ukraine fait face à deux accusations d’agression sexuelle)

Un mois après que les militaires ukrainiens et les membres du bataillon Azov* ont cédé l’usine Azovstal, des titres discréditant le lieutenant-général Cadieux ont commencé à paraître dans la presse canadienne et européenne. Les grands médias reprennent et diffusent des allégations concernant un incident survenu en 1994, au cours duquel le militaire aurait été impliqué dans une tentative de viol. Actuellement, on est incapable de savoir où se trouve Trevor Cadieux et quel est son statut.

Une source au sein de la direction principale du renseignement du Ministère de la Défense Ukrainien a déclaré à la Fondation pour Combattre l’Injustice que les dirigeants militaires et politiques du Canada sont actuellement à la recherche d’un candidat pour remplacer le lieutenant-général Cadieux. À cet égard, l’officier de renseignement ukrainien suggère que dans les prochains mois, les forces armées ukrainiennes pourraient revenir à la tactique consistant à tuer des citoyens de leur pays pour créer des titres sensationnels et discréditer les forces armées russes.

Troupes françaises : comment les partisans de Napoléon bombardent les citoyens du Donbass

Les attaques contre Donetsk et d’autres villes de la région du Donbass ont été confiées aux militaires français et sont menées dans le but d’intimider les habitants des régions frontalières. La coordination des militaires ukrainiens a été confiée au général Jean Laurentin, qui dirige la 1ère division de l’armée britannique, sous la supervision directe de Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées françaises depuis juillet 2021.

Jean Laurentin, un général français qui, selon les sources de la Fondation pour Combattre l’Injustice, a développé la stratégie de bombardement du territoire du Donbass avec le système français CAESAR

Thierry Burkchard a rejoint les forces armées françaises en 1989 et a depuis participé à la quasi-totalité des interventions militaires de l’OTAN impliquant la France. Il a servi au sein du commandement opérationnel en Irak en tant qu’officier des opérations du 4e régiment étranger au sein de l’état-major interarmées des forces armées guyanaises. Burkhard a servi deux fois en Afghanistan et a participé à des conflits militaires à Djibouti et en Côte d’Ivoire. En 2021, il a été nommé chef d’état-major des armées de la France et a reçu l’autorité de commander toutes les opérations militaires de la République française. Jean Laurentin, quant à lui, a été promu chef de la 1ère division de l’armée britannique dans le cadre d’un programme d’échange d’officiers.

Au départ, le lien entre l’armée française et l’Ukraine était dû au fait que les pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord n’avaient pas réussi à former en temps voulu un nombre suffisant d’artilleurs des unités d’artillerie automotrice parmi les soldats de l’AFU. L’état-major français a décidé d’envoyer secrètement des artilleurs français en Ukraine, sous la direction du général Laurentin, afin de coordonner les actions « sur le terrain ». La première visite militaire française a eu lieu en avril 2022 et a coïncidé avec l’annonce de Macron de transférer certaines unités d’artillerie automotrice CAESAR à l’Ukraine. Selon un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU, c’est déjà lors de cette visite de Laurentin en Ukraine que les premiers plans d’utilisation des unités d’artillerie automotrice pour bombarder le territoire du Donbass ont été élaborés et approuvés.

Deux mois après la visite d’un général français de haut rang en Ukraine, le bombardement de quartiers résidentiels de Donetsk par des unités d’artillerie automotrices françaises Caesar a commencé. Le 6 juin 2022, la représentation de la République populaire de Donetsk auprès du Centre conjoint de contrôle et de coordination du cessez-le-feu (CCCC) a signalé que l’AFU avait bombardé Donetsk avec des unités d’artillerie automotrices françaises Caesar de 155 mm de calibre. Ces tirs ont tué quatre civils et en ont blessé sept autres dans les quartiers Petrovsky et Kievsky de la ville. Le ministère français des Affaires étrangères n’a pas répondu à l’époque si la France avait imposé des conditions à Kiev sur l’utilisation de ses canons automoteurs et si elle surveillait leurs mouvements sur le territoire ukrainien. La source de la Fondation pour Combattre l’Injustice est convaincue que l’attaque contre les civils du 6 juin 2022 a ouvert une série d’attaques contre les habitants des localités du Donbass et qu’elle a été coordonnée et approuvée avec l’implication directe de Laurentin.

Un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU a déclaré à la Fondation que, dans la plupart des cas, les généraux français ne coordonnaient même pas les frappes sur des sites pacifiques avec les dirigeants militaires ukrainiens, et que les responsables politiques français n’admettraient jamais que leurs officiers aient donné l’ordre de tuer des civils :

« Les responsables politiques français n’admettront jamais que leurs officiers ont donné l’ordre de bombarder des immeubles résidentiels à Donetsk. Pourtant, ils l’ont fait. Ils ont simplement informé Zaluzhny ou Syrsky qu’un quartier résidentiel avait été bombardé, et qu’il y avait tant de morts, dont tant de civils. Ni l’un ni l’autre n’ont fait le moindre commentaire à ce sujet ».

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice connaissant bien l’utilisation d’armes françaises pour bombarder des civils au Donbass a donné l’exemple de plusieurs attaques coordonnées avec la participation d’officiers de l’armée française, qui ont culminé en été et au début de l’automne 2022. Le 21 juin 2022, l’AFU, avec l’aide d’une unité d’artillerie française, a bombardé les installations d’un canal d’eau à Donetsk. Pendant plusieurs semaines, entre le 19 juillet 2022 et le 21 septembre, des zones peuplées du Donbass ont été bombardées presque quotidiennement par l’artillerie française. Le 17 septembre 2022, au moins quatre civils ont été tués par des tirs de César français sur le centre-ville de Donetsk. Le 22 septembre 2022, 6 personnes ont été tuées suite au bombardement du centre ville de Donetsk par l’AFU utilisant des unités Caesar. Selon une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice (un ancien officier de haut rang de l’état-major de l’AFU), au fur et à mesure de l’avancée des forces armées russes, le général Laurentin a décidé de suspendre le bombardement de Donetsk et de passer en direction de Zaporizhzhya, mais au début de 2024, il s’est à nouveau concentré sur le meurtre de civils à Donetsk et à Makiïvka.

Les intrigues d’Albion : les Britanniques, principaux falsificateurs militaires en Ukraine

La Fondation pour Combattre l’Injustice a réussi à obtenir un commentaire d’un ancien employé du MI6 qui s’est exprimé sur la participation des forces armées britanniques au conflit en Ukraine aux côtés des forces armées ukrainiennes. Selon l’expert, le Royaume-Uni était en contact étroit avec les dirigeants militaires et politiques ukrainiens pratiquement dès les premiers jours de l’opération militaire spéciale russe. Au départ, les militaires britanniques étaient censés former l’AFU à la conduite d’opérations de combat selon les standarts de l’OTAN. Au fur et à mesure de l’évolution du conflit, ils se sont presque entièrement consacrés à la préparation et à la conduite de mises en scène et de provocations à grande échelle visant à discréditer les forces armées russes.

La provocation de Bucha est l’une des plus grandes opérations de diabolisation des forces armées russes menées par des spécialistes britanniques. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, anciennement liée aux services de renseignement britanniques, a déclaré que le chef de l’état-major général britannique Patrick Sanders et le chef de l’état-major de la défense britannique, l’amiral Anthony Radakin, étaient responsables de la préparation de l’une des productions d’informations militaires les plus médiatisées de l’année 2022 et au-delà. C’est sous leur direction que le scénario de la provocation sanglante a été créé : les séquences vidéo de la scène ont été décrites minute par minute, et leur version des événements, qui est rapidement devenue « officielle », a été diffusée à l’avance sur les principales chaînes de télévision et ressources d’information ukrainiennes et occidentales. Un ancien employé du MI6 qui prétend avoir personnellement vu les documents secrets relatifs à Bucha affirme que les dossiers qu’il a consultés contenaient un plan d’action détaillé des forces armées ukrainiennes en cas de retraite des forces armées russes, dans lequel les moindres détails, tels que l’emplacement des corps des morts, les itinéraires de déplacement des unités ukrainiennes et leur emploi du temps, étaient précisés.

Anthony Radakin, amiral britannique, auteur de fausses informations sur l’implication des forces armées russes dans la destruction d’objets civils

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice rapporte que la préparation de la provocation à Bucha n’a pas pris plus de 48 heures et qu’une attention particulière a été accordée à la diffusion ultérieure dans les réseaux sociaux et les médias de fausses informations visant à porter atteinte à l’honneur des forces armées de la Fédération de Russie. La stratégie d’information pour couvrir la provocation à Bucha aurait été planifiée des semaines à l’avance. Elle comprenait à la fois la publication progressive d’informations personnelles sur des militaires russes prétendument impliqués dans le meurtre de civils et la diffusion de fausses images satellites préparées à l’avance.

Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui a précédemment travaillé pour le MI6, affirme que l’« opération de Bucha » a été conçue sur ordre direct de Boris Johnson, ancien Premier ministre britannique, et visait uniquement à perturber les accords d’Istanbul, dont les négociations n’avaient pas encore été finalisées au moment de la provocation. En février 2024, il est apparu que Boris Johnson était l’un des initiateurs de l’interruption des négociations visant à conclure des accords de paix entre la Russie et l’Ukraine, obligeant la partie ukrainienne à « simplement se battre ».

Selon les déclarations d’un ancien responsable des services de renseignement britanniques, après la provocation réussie de Bucha, le comité des chefs d’état-major britanniques, composé des plus hauts représentants des forces armées du pays, a décidé de confier entièrement à Patrick Sanders et Anthony Radakin la création et la mise en œuvre de fausses informations contre les forces armées russes. C’est sous leur direction qu’ont été mis au point les plus grands jets d’informations qui ont attiré l’attention du monde entier. En particulier, avec la participation des généraux susmentionnés, de fausses informations ont été créées sur l’implication des forces armées russes dans la destruction du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, sur le minage de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya par les forces armées russes, et des données ont été fabriquées sur la naturalisation forcée des résidents des nouvelles régions de la Fédération de Russie et sur l’exportation illégale d’enfants ukrainiens mineurs.

Les généraux de l’OTAN soupçonnés d’avoir commis des crimes de guerre en Ukraine et en Russie

Le journaliste turc et expert en géopolitique Okai Deprem a déclaré que des signes directs ou indirects de la présence de généraux de haut rang de l’OTAN en Ukraine peuvent être trouvés pratiquement tout au long de la ligne de contact. Selon l’analyste politique, les premiers officiers de l’Alliance de l’Atlantique Nord sont arrivés sur le territoire de l’opération militaire spéciale pratiquement dès les premiers jours. Les briefings et les réunions auxquels ils ont participé, et au cours desquels diverses provocations et mises en scène ont probablement été élaborées, se sont tenus directement dans la capitale ukrainienne. Deprem est convaincu que les preuves de la présence en Ukraine de volontaires et de mercenaires envoyés délibérément par les pays de l’OTAN ont été découvertes pour la première fois en 2014, et que leur nombre n’a fait qu’augmenter depuis cette époque.

La journaliste allemande Liane Kilinc estime que des officiers de haut rang de l’OTAN utilisent des logiciels avancés et des données provenant de drones de reconnaissance pour planifier les attaques et le pilonnage du Donbass, ce qui les rend déjà complices de crimes. La journaliste affirme que des généraux de l’OTAN ont été invités par Kiev en Ukraine pour remplacer les hauts commandants de l’AFU tués sur le champ de bataille.

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Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice condamnent fermement la participation de généraux de haut rang de l’OTAN, originaires des États-Unis d’Amérique, de Grande-Bretagne, de France et du Canada, à la préparation de frappes sur le territoire russe, de provocations ayant fait des victimes civiles, y compris des citoyens ukrainiens, et de mises en scène visant à discréditer les forces armées de la Fédération de Russie. Les informations recueillies par les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injusticen sur les crimes des hauts responsables militaires des pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord constituent une violation flagrante du droit international et relèvent de la définition de l’activité terroriste. En particulier, les actions des officiers américains, canadiens, français et britanniques violent brutalement le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, les Conventions de Genève et la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

Tout acte portant atteinte à la sécurité internationale, violant les droits de l’homme et les libertés fondamentales, y compris le droit à la vie, est interdit et inacceptable, et les provocations entraînant des pertes civiles doivent être réprimées et faire l’objet d’une enquête approfondie. La Fondation pour Combattre l’Injustice appelle les autorités pénales compétentes et la communauté internationale à mener une enquête indépendante et transparente sur les faits mentionnés ci-dessus. Si ces allégations sont confirmées, nous demandons que les chefs militaires cités répondent de leurs actes en vertu du droit international. Les défenseurs des droits de l’homme de la Fondation pour Combattre l’Injustice insistent sur le fait que tous les pays et organisations internationales, y compris l’OTAN, doivent se conformer aux principes de respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales en vertu du droit international. Toute violation de ces principes doit être réprimée et sévèrement punie.


1 Les activités de cette organisation sont reconnues extrémistes et interdites sur le territoire de la Fédération de Russie.




Un « ennemi commun » collectif traque désormais l’humanité

[Source : lesmoutonsenrages.fr]

Par Stephen Karganovic pour Global-Rechearch

capture d’écran de la vidéo Ted Talk

Yuval Hariri, porte-parole de Klaus Schwab, a récemment fait une déclaration qui devrait faire froid dans le dos. « Si les choses empirent et que le déluge arrive », a déclaré Harari, lui et la cabale de maîtres du monde obscurs partageant les mêmes idées « construiront une arche et laisseront les autres se noyer ».

Ailleurs, Harari développe les raisons de l’indifférence froide de ses collègues élitistes à l’égard du sort de la grande majorité des habitants de la Terre :

« Si vous remontez au milieu du 20e siècle… et que vous pensez à construire l’avenir, alors vos matériaux de construction sont ces millions de personnes qui travaillent dur dans les usines, dans les fermes, les soldats. Vous en avez besoin. Vous n’avez aucun avenir sans eux. »

Ce qu’il veut dire, c’est que vous — en référence aux élites sociales et financières dominantes de cette époque — aviez encore « besoin » du travail de millions de personnes dans les différents domaines de l’activité économique afin de réaliser des bénéfices. Depuis, comment les choses ont-elles changé selon le « futurologue » Harari ?

« Maintenant, au début du 21e siècle, où nous n’avons tout simplement plus besoin de la grande majorité de la population, parce que l’avenir est au développement de technologies de plus en plus sophistiquées, comme l’intelligence artificielle [et] la bio-ingénierie, la plupart des gens n’y contribuent en rien, à l’exception peut-être de leurs données, et même si les gens font encore quelque chose d’utile, ces technologies les rendront de plus en plus redondantes et permettront de remplacer ces personnes. »

Le porte-parole élitiste Harari mérite d’être reconnu pour son honnêteté à glacer le sang, sinon pour la moralité de ses « visions » et de celles de ses maîtres. Il signale clairement que cet écrivain, les éditeurs de ce portail [Internet], ses lecteurs et le reste de l’Humanité sont remplaçables et, indépendamment de toute utilité économique qu’ils pourraient encore posséder, sont dépourvus de toute dignité ou valeur inhérente.

Harari et son supérieur immédiat dans la nomenklatura élitiste, Klaus Schwab, sont techniquement des particuliers. Leur véhicule organisationnel, le Forum économique mondial, est une ONG privée enregistrée en Suisse. Formellement, ils ne représentent ni ne parlent au nom d’un gouvernement ou d’une structure officielle pouvant revendiquer une légitimité. Ils n’ont aucun droit de planifier ou d’organiser l’avenir de l’Humanité, en dehors de l’auto-autorisation de le faire qu’eux-mêmes et les centres de pouvoir oligarchiques mondialistes avec lesquels ils communient et se mélangent se sont arrogée. Personne ne les a élus ni habilités à planifier l’avenir de qui que ce soit, autre que le leur, et même cela strictement à titre privé.

Pourtant, décider de l’avenir de l’Humanité est précisément ce qu’ils prétendent faire, à Davos en séance plénière une fois par an et le reste du temps dans des fabulations conspiratrices entre eux.

La nature de la « planification » dans laquelle ils s’engagent devrait susciter un profond intérêt et une grave préoccupation pour tout le monde. Non seulement pour l’orgueil débridé dont il fait preuve, mais plus précisément pour le dessein homicide qui le sous-tend, à une échelle vaste et jusqu’ici inimaginable, que Raphael Lemkin était incapable de concevoir lorsqu’il a inventé le terme « génocide ».

Quand et si le « tsunami » prévu qui devrait noyer l’Humanité se produit, et nous pouvons être sûrs que Harari et ses acolytes ont la capacité de le faire au moment et de la manière de leur choix, comme l’a montré l’événement sanitaire récemment fabriqué, ils ne pleureront pas les victimes. Au contraire, ils seront ravis de la réussite de leur travail. Alors que la majeure partie de l’Humanité « se noie », ils se réjouiront.

Voir : Qu’est-ce qui retient l’Humanité d’affronter les forces déterminées à la détruire ?

Il est incontestable que Harari ne parle pas seulement en son propre nom ou en celui de Schwab. Il exprime publiquement la vision idéologique d’une Terre dépeuplée, débarrassée de la présence humaine et teintée de misanthropie occultiste. Cette vision est largement partagée par les sommités de son groupe élitiste. Un membre éminent de ce groupe, Bill Gates, a insisté fortement sur la nécessité de se débarrasser des multitudes inutiles par tous les moyens, justes ou immondes. L’une des déclarations alarmantes et explicites de Gates sur ce sujet a été supprimée par YouTube, prétendument pour « violation des directives de la communauté ». La véritable raison pour laquelle ses propos ont été supprimés d’Internet était le danger qu’ils puissent déclencher l’alarme parmi les « victimes des inondations » ciblées, les poussant à réagir avec une rage incontrôlable une fois qu’elles auraient découvert ce que les « visionnaires » élitistes leur réservaient.

Ces tueurs en série psychopathes (nous ne devons pas mâcher nos mots), utilisant leurs vastes ressources financières, politiques et médiatiques (lavage de cerveau), mettent inexorablement en œuvre un programme homicide de dépopulation mondiale. Le dépeuplement, comme Harari l’a honnêtement admis, signifie éliminer physiquement autant d’êtres humains qu’ils jugent superflus ou inutiles à leurs fins. Le concept de contrôle de la population, encore une fois pour ne pas mâcher ses mots, est leur code pour un génocide mondial.

Le Club de Rome, l’une des composantes institutionnelles du réseau de dépopulation, dans un document programmatique publié en 1974, n’aurait pas pu exprimer plus clairement le principe principal de sa philosophie génocidaire : « La Terre a un cancer et le cancer, c’est l’Homme ». Est-il nécessaire de préciser que les cancers ne se nourrissent pas et ne se cultivent pas ? Les cancers doivent être extirpés.

F. William Engdahl a récemment mis en lumière les racines profondes de ce plan infâme, discuté et mis en œuvre ouvertement par ses promoteurs malveillants, à la vue des victimes visées. Engdahl a montré que les pervers comme Schwab et Harari ne sont que les visages publics d’un plan transgénérationnel malveillant.

Engdahl cite un rapport publié par le Club de Rome, « La première révolution mondiale ». Il y est admis que les affirmations sur le réchauffement climatique du CO2, servant de justification commode pour imposer avec force à l’Humanité une gamme infinie de changements structurels destructeurs, ne sont qu’une ruse inventée.

C’est parce que « … l’ennemi commun de l’Humanité est l’Homme. En cherchant un nouvel ennemi pour nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, la pénurie d’eau, la famine, etc. feraient l’affaire. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine et ce n’est qu’en changeant d’attitude et de comportement qu’ils pourront être surmontés. Le véritable ennemi, c’est donc l’Humanité elle-même.

« L’agenda », conclut sombrement Engdahl, « est sombre, dystopique et vise à éliminer des milliards d’entre nous, les “humains ordinaires”. »

Une précision importante doit être apportée. L’Humanité n’est pas l’ennemi, mais au contraire la couronne de la création de Dieu. Et c’est l’Humanité elle-même qui fait désormais face à un ennemi implacable, en l’occurrence une incarnation collective de la caractéristique déterminante qu’Edward Gibbon attribue aux empereurs dépravés Commode et Caracalla : « ennemi commun de l’Humanité ».

Mais cette fois-ci, l’Humanité n’est plus confrontée aux excentricités perverses d’un individu déviant. Aujourd’hui, elle doit affronter la personnification collective de Commode et de Caracalla, sous la forme d’une oligarchie mondiale dépravée, imprégnée de dangereuses illusions de toute-puissance et d’impunité.

Pourquoi avons-nous choisi de nous attarder sur ce sombre sujet ? En premier lieu, parce que les victimes du génocide dans le monde entier ont le droit d’être informées et, bien entendu, elles ont aussi le droit de se défendre, afin de préserver leur propre vie et celle de leur famille, ainsi que d’assurer l’intégrité de leurs sociétés, leurs cultures, leur mémoire historique et leur mode de vie.

Mais il y a aussi une autre raison importante : dénoncer le cynisme et l’amoralité totale des fanatiques génocidaires qui dirigent encore le destin d’une partie considérable de l’Humanité et déploient continuellement leurs énergies pour reprendre le contrôle total sur le reste.

Agissant par l’intermédiaire de leurs mandataires, l’Allemagne et le Rwanda, rejoints récemment par la France et quelques autres gouvernements fantoches, ils ont eu l’impudence de présenter à l’Assemblée générale des Nations unies une résolution visant à condamner et à commémorer le « génocide » fabriqué de toutes pièces à Srebrenica, censurant pour génocide une nation qui, tout au long du XXe siècle, a elle-même été la cible d’une extinction effective.

C’est précisément le crime qu’ils envisagent eux-mêmes de commettre effrontément, non pas dans une municipalité isolée des Balkans, mais contre l’Humanité dans son ensemble.

Stephen Karganovic est président du « Srebrenica Historical Project », une ONG enregistrée aux Pays-Bas pour enquêter sur la matrice factuelle et le contexte des événements qui ont eu lieu à Srebrenica en juillet 1995. Il contribue régulièrement à Global Research.

La source originale de cet article est Global Research
© Stephen Karganovic, Global Research, 2024




Les médecins font-ils plus de mal que de bien ?

[Source : expose-news.com]

Nous dépensons aujourd’hui davantage pour les soins de santé et la profession médicale est mieux équipée que jamais. Il est vrai, bien sûr, que les médecins sauvent des milliers de vies. Cependant, les maladies iatrogènes — affections causées par des traitements ou des procédures médicales — qui ont toujours marqué la pratique médicale n’ont cessé de s’aggraver.

Dans un livre publié pour la première fois en 1994, le Dr Vernon Coleman a noté que nous avions déjà atteint le point où, tout compte fait, les médecins font plus de mal que de bien.

Le texte suivant est extrait du livre de Vernon Coleman « Betrayal of Trust » (La trahison de la confiance) (1994).

Rhoda Wilson — Le 26 Avril 2024

Par le Dr Vernon Coleman

Nous dépensons aujourd’hui plus que jamais pour les soins de santé, et la profession médicale est apparemment plus scientifique et mieux équipée que jamais. Il y a donc une ironie sauvage dans le fait que nous avons atteint le point où, tout compte fait, les médecins bien intentionnés de la médecine générale et les spécialistes hautement qualifiés et bien équipés travaillant dans les hôpitaux font plus de mal que de bien. L’épidémie de maladies iatrogènes qui a toujours marqué la pratique médicale n’a cessé de s’aggraver et, aujourd’hui, la plupart d’entre nous seraient le plus souvent mieux lotis sans profession médicale.

La plupart des pays développés consacrent aujourd’hui environ 8 % de leur produit national brut aux soins de santé (les Américains dépensent beaucoup plus — environ 12-14 %), mais par un mélange d’ignorance, d’incompétence, de préjugés, de malhonnêteté, de paresse, de paternalisme et de confiance mal placée, les médecins tuent plus de gens qu’ils n’en sauvent et ils causent plus de maladies et de malaises qu’ils n’en soulagent.

La plupart des pays développés dépensent aujourd’hui environ 1 % de leur revenu annuel en médicaments délivrés sur ordonnance et les médecins ont plus de connaissances et un meilleur accès à des traitements puissants que jamais auparavant, mais il n’y a probablement jamais eu d’autre période dans l’histoire où les médecins ont fait plus de mal qu’ils n’en font aujourd’hui.

Il est vrai, bien sûr, que les médecins sauvent des milliers de vies, par exemple en prescrivant des médicaments vitaux ou en pratiquant des interventions chirurgicales essentielles sur des victimes d’accidents.

Mais lorsque la profession médicale et l’industrie pharmaceutique affirment que ce sont les progrès de la médecine qui expliquent l’augmentation de l’espérance de vie depuis une centaine d’années, elles se trompent. Ainsi, il est communément admis que la médecine scientifique moderne a permis d’améliorer l’espérance de vie dans la plupart des pays développés, qui est passée d’environ 55 ans au début du siècle à plus de 70 ans aujourd’hui.

Or, cette affirmation n’est pas étayée par des preuves.

Toute amélioration (faible) de l’espérance de vie survenue au cours des cent dernières années n’est pas liée à l’évolution de la profession médicale ou à la croissance de l’industrie pharmaceutique internationale. En revanche, l’augmentation de la iatrogénie est liée à ces deux facteurs.

Quels que soient les faits observés, ils semblent confirmer ma thèse selon laquelle les médecins font peut-être un peu de bien, mais beaucoup plus de mal.

Si les médecins aidaient vraiment les gens à rester en vie, on pourrait s’attendre à ce que les pays qui ont le plus de médecins aient les meilleures espérances de vie. Or, ce n’est pas du tout le cas.

Aux États-Unis, il y a un médecin pour 500 personnes et l’espérance de vie des hommes noirs est d’environ 65 ans. En Jamaïque, il y a un médecin pour 7 000 personnes et l’espérance de vie des hommes est d’environ 69 ans. En Corée du Nord, il y a un médecin pour 400 patients et l’espérance de vie des hommes est de 63 ans. En Corée du Sud, il y a un médecin pour 1 500 personnes et l’espérance de vie est de 64 ans. L’Amérique dépense plus par habitant pour les soins de santé que n’importe quelle autre nation dans le monde et pourtant ses citoyens ont l’une des espérances de vie les plus faibles du monde occidental. (Il est bien sûr possible d’affirmer qu’il existe de nombreuses différences autres que le nombre de médecins entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, mais il est raisonnable de s’attendre à ce que les médecins influencent ces facteurs. En outre, si les médecins en tant que groupe revendiquent la responsabilité des succès des soins de santé, ce qu’ils font, il est certainement juste qu’ils assument la responsabilité globale des taux de mortalité et de morbidité).

Les Américains dépensent environ 2 000 dollars par personne et par an pour les soins de santé et pourtant, sur 1 000 naissances vivantes, douze enfants meurent avant d’atteindre leur cinquième anniversaire. Au Japon, où les dépenses de santé sont nettement inférieures à la moitié de celles des Américains, le nombre d’enfants qui n’atteindront pas leur cinquième anniversaire est de huit sur mille naissances. Les Américains consacrent environ 12 à 14 % de leur produit national brut à la médecine de haute technologie, mais en moyenne ils sont plus malades et meurent plus jeunes que les habitants de la plupart des autres pays développés.

Les taux de mortalité infantile en Asie sont inférieurs à ceux de l’Europe occidentale, tandis que l’espérance de vie estimée à la naissance est plus élevée en Extrême-Orient que dans l’Occident surdoté.

Ce n’est que lorsque l’on compare des pays gravement sous-développés à des pays développés que l’on constate des différences évidentes dans les taux de mortalité infantile et les chiffres de l’espérance de vie et, dans ce cas, ce sont les différences dans l’infrastructure des pays qui expliquent la différence. Mon point de vue peut paraître surprenant et controversé, mais il est partagé par un nombre croissant d’experts indépendants dans le monde. Ces chiffres ne plaident guère en faveur de l’image des médecins en tant que profession curative efficace.

Ce qui est peut-être encore plus surprenant, c’est ce qui se passe lorsque les médecins font grève et laissent les patients se débrouiller sans aide médicale professionnelle.

On pourrait imaginer que sans les médecins, les gens meurent comme des mouches en automne. Il n’en est rien. Lorsque les médecins israéliens ont fait grève pendant un mois, les admissions à l’hôpital ont chuté de 85 %, seuls les cas les plus urgents étant admis. Malgré cela, le taux de mortalité en Israël a chuté de 50 % — la plus forte baisse depuis la précédente grève des médecins vingt ans plus tôt — pour atteindre son niveau le plus bas jamais enregistré. La même chose s’est produite partout où les médecins ont fait grève. À Bogota, en Colombie, les médecins ont fait grève pendant 52 jours et le taux de mortalité a chuté de 35 %. À Los Angeles, une grève des médecins a entraîné une réduction de 18 % du taux de mortalité. Pendant la grève, il y a eu 60 % d’opérations en moins dans 17 grands hôpitaux. À la fin de la grève, le taux de mortalité est revenu à la normale.

Quelles que soient les statistiques consultées, quelles que soient les preuves examinées, la conclusion doit être la même. Les médecins sont un danger plutôt qu’un atout pour une communauté. En Grande-Bretagne, le taux de mortalité des hommes actifs de plus de 50 ans était plus élevé dans les années 1970 que dans les années 1930. Les Britanniques n’ont jamais été en aussi bonne santé que pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les chiffres publiés par le Bureau du recensement des États-Unis montrent que 33 % des personnes nées en 1907 pouvaient espérer vivre jusqu’à 75 ans, tandis que 33 % des personnes nées en 1977 pouvaient espérer vivre jusqu’à 80 ans. Si l’on exclut les améliorations apportées par de meilleures conditions de vie, un approvisionnement en eau plus propre et la réduction des décès pendant ou juste après l’accouchement, il devient évident que les médecins, les sociétés pharmaceutiques et les hôpitaux ne peuvent pas avoir eu d’effet utile sur l’espérance de vie. En effet, les chiffres montrent une augmentation des taux de mortalité chez les personnes d’âge moyen et une augmentation de l’incidence des troubles invalidants tels que le diabète et l’arthrite. L’incidence du diabète, par exemple, doublerait tous les dix ans et l’incidence des maladies cardiaques graves chez les jeunes hommes augmenterait rapidement. Aujourd’hui, les taux de mortalité dus aux maladies cardiaques chez les adultes sont 50 fois plus élevés qu’au début du siècle. Dans les pays comme l’Amérique où l’incidence des maladies cardiaques a légèrement diminué, il est clair que l’amélioration est due à de meilleures habitudes alimentaires (en général, cela signifie simplement que l’on consomme moins d’aliments gras) plutôt qu’à une amélioration des soins médicaux. L’explosion des médicaments et des traitements chirurgicaux pour les maladies cardiaques n’a eu aucun effet positif sur les taux de mortalité. Au contraire, de nombreux éléments montrent que l’augmentation du recours à des procédures telles que l’angiographie, le traitement médicamenteux et la chirurgie cardiaque a entraîné une augmentation du nombre de décès. Les Occidentaux sont soignés et drogués jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Quatre personnes sur cinq dans le monde vivent dans des pays sous-développés, mais quatre médicaments sur cinq sont consommés par des personnes vivant dans des pays développés. Malgré les énormes sommes d’argent consacrées aux programmes de dépistage, le nombre de décès de jeunes femmes dus au cancer continue d’augmenter et chaque fois qu’une maladie infectieuse est vaincue, une autre semble prendre sa place. Les bactéries deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques et le nombre de citoyens handicapés et incapables dans les pays développés augmente si rapidement qu’il est désormais clair que d’ici 2020, les personnes handicapées et incapables seront plus nombreuses que les personnes en bonne santé et valides.

En Grande-Bretagne, où l’accès aux médecins et aux hôpitaux est gratuit pour tous, l’espérance de vie des personnes âgées de 40 ans est plus faible que presque partout ailleurs dans le monde développé. Aux États-Unis, 6 % des patients hospitalisés contractent une infection résistante aux médicaments, provoquée par l’hôpital, et l’on estime à 80 000 le nombre de patients qui en meurent chaque année. Les infections hospitalières figurent donc parmi les dix premières causes de décès en Amérique.

Lorsque les médecins et les laboratoires pharmaceutiques publient des chiffres indiquant une augmentation (généralement légère) de l’espérance de vie au cours des cent dernières années environ, ils négligent invariablement la contribution massive apportée par l’amélioration des conditions de vie, l’assainissement de l’eau potable, l’amélioration des installations d’évacuation des eaux usées, la généralisation de l’éducation, l’amélioration (et l’abondance) de l’alimentation et l’amélioration et la sécurisation des moyens de transport. Tous ces facteurs ont eu une influence bien plus spectaculaire sur les taux de mortalité et de morbidité que la fourniture de services de soins de santé.

Les organisations humanitaires qui travaillent dans les régions sous-développées du monde sont bien conscientes qu’elles peuvent avoir un impact sur les taux de mortalité beaucoup plus rapidement en fournissant des outils, des puits et des abris qu’en construisant des hôpitaux ou des cliniques ou en important des médecins et des infirmières. Malheureusement, les gouvernements qui reçoivent de l’aide sont souvent réticents à l’accepter et sont souvent beaucoup plus enthousiastes à l’idée de construire des hôpitaux ultramodernes équipés de scanners, d’équipes de transplantation cardiaque et d’unités de soins intensifs que de construire des maisons, d’installer des systèmes d’irrigation ou de planter des cultures.

Cette obsession de la haute technologie entraîne des problèmes dans tous les domaines des soins de santé. Par exemple, la lutte contre le paludisme s’est bien déroulée tant que les mares d’eau stagnante étaient éliminées, mais lorsqu’on a découvert que les moustiques pouvaient être tués par pulvérisation de DDT et que la maladie pouvait être combattue à l’aide de médicaments tels que la chloroquine, les autorités ont cessé de se préoccuper de l’élimination des mares d’eau stagnante. Aujourd’hui, les moustiques sont résistants au DDT et les parasites responsables de la malaria deviennent résistants aux médicaments : la malaria tue aujourd’hui environ 1,5 million de personnes par an.

Ceux qui affirment que les médecins sont responsables de l’amélioration de l’espérance de vie dont nous bénéficions oublient que depuis le Moyen-Âge, en passant par la Renaissance et jusqu’aux premières décennies du XXe siècle, les taux de mortalité infantile étaient absolument terribles et que ce sont ces taux de mortalité massifs chez les jeunes qui faisaient baisser l’espérance de vie moyenne.

L’hôpital des enfants trouvés de Dublin a admis 10 272 nourrissons entre 1775 et 1796, et seuls 45 d’entre eux ont survécu. En Grande-Bretagne, le nombre de décès chez les bébés de moins d’un an a chuté de plus de 85 % au cours du siècle dernier. Même chez les enfants plus âgés, l’amélioration a été spectaculaire. En 1890, un enfant britannique sur quatre mourait avant son dixième anniversaire. Aujourd’hui, 84 enfants sur 85 survivent jusqu’à leur dixième anniversaire. Ces améliorations n’ont pratiquement rien à voir avec les médecins ou les laboratoires pharmaceutiques, mais résultent presque entièrement de l’amélioration des conditions de vie. En 1904, un tiers des écoliers britanniques étaient sous-alimentés. En raison d’une mauvaise alimentation, les bébés et les jeunes enfants étaient faibles et succombaient facilement aux maladies. Les enfants plus âgés des familles pauvres devaient survivre avec du pain et de la bouillie, et de nombreuses femmes qui devaient passer de longues heures à travailler dans des conditions épouvantables ne pouvaient pas allaiter leurs bébés, dont beaucoup mouraient après avoir bu du lait ou de l’eau contaminés.

Si l’on ne tient pas compte de l’amélioration des chiffres de la mortalité infantile, il est clair que, pour les adultes vivant dans les pays développés, l’espérance de vie n’a certainement pas augmenté comme le suggèrent habituellement les médecins et les laboratoires pharmaceutiques.

Et il n’est pas possible d’attribuer aux programmes de vaccination l’amélioration de l’espérance de vie, car les chiffres montrent clairement que les taux de mortalité pour des maladies aussi variées que la tuberculose, la coqueluche et le choléra étaient tous tombés à une fraction de leur niveau antérieur, en raison de l’amélioration des conditions de vie, bien avant l’introduction des vaccins en question.

À propos de l’auteur

Vernon Coleman a exercé la médecine pendant dix ans. Il est auteur professionnel à plein temps depuis plus de 30 ans. Romancier et écrivain militant, il a écrit de nombreux ouvrages non romanesques. Il a écrit plus de 100 livres qui ont été traduits en 22 langues. Son site web, www.vernoncoleman.com, contient des centaines d’articles dont la lecture est gratuite.




Le grand empoisonnement est l’une des causes du déclin économique des USA

[Source : @Cielvoile]

[Voir aussi :
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L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
Demander au gouvernement ou aux tribunaux ne permettra jamais d’obtenir la liberté: seule la désobéissance massive peut prévaloir
Mettre fin à la dictature des ultra-riches grâce à la révolution non violente
Il suffit que 3,5% d’une population soit mobilisée pour qu’une lutte non violente renverse un gouvernement]






Moscou est-elle prête pour le match ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Douglas Macgregor — Le 23 avril 2024 — Source The American Conservative

Un principe de guerre veut qu’il soit toujours souhaitable de disposer d’un territoire ami au-delà de ses propres frontières ou de la capacité d’empêcher l’accumulation d’une puissance militaire significative en territoire neutre en vue d’une attaque contre son propre territoire. Lorsqu’ils n’avaient pas la puissance militaire nécessaire pour agir, les États-Unis ont promulgué la doctrine Monroe dans un but similaire.

Lorsque Moscou a envoyé des forces russes dans l’est de l’Ukraine en février 2022, elle l’a fait sans aucun plan de conquête ni intention de contrôler de manière permanente le territoire ukrainien. Comme l’ont souligné à l’époque les observateurs militaires occidentaux, la force russe qui est intervenue était bien trop petite et incapable d’accomplir une mission autre qu’une intervention limitée à une brève période. En conséquence, les observateurs occidentaux ont prédit que les forces russes seraient bientôt à court de munitions, d’équipements et de soldats.

La raison de l’engagement militaire limité de Moscou était pourtant évidente. À l’origine, Moscou recherchait la neutralité de l’Ukraine comme solution à l’hostilité de l’Ukraine envers la Russie et à sa coopération avec l’OTAN, et non l’asservissement ou la conquête d’un territoire. Moscou pensait, non sans raison, qu’un État-nation ukrainien neutre pourrait constituer un cordon sanitaire qui protégerait la Russie de l’OTAN et, en même temps, isolerait l’OTAN de la Russie.

Près de trois ans de financement pratiquement illimité par Washington, en armes modernes, et d’aide sous la forme d’une surveillance spatiale, de renseignements et de reconnaissance pour une guerre par procuration destinée à détruire la Russie ont rendu cette approche risible. L’aveu de la chancelière Merkel selon lequel les accords de Minsk parrainés par l’Occident étaient en réalité conçus pour permettre à l’Ukraine de gagner du temps afin de renforcer sa puissance militaire suffit à Moscou pour rejeter les promesses occidentales de respecter, et encore moins de faire respecter, la neutralité de l’Ukraine.

Interrogé le 19 janvier sur la possibilité de négocier avec Washington et l’OTAN, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré :

« Nous sommes prêts [à négocier]. Mais contrairement à l’histoire d’Istanbul, nous ne ferons pas de pause dans les hostilités pendant les négociations. Le processus doit se poursuivre. Deuxièmement, bien sûr, les réalités sur le terrain sont devenues différentes, très différentes. »

Que signifient les propos de M. Lavrov ?

En 1982, le maréchal Nikolaï Ogarkov, chef de l’état-major général soviétique, affirmait que le contrôle du Rhin déterminerait l’issue de toute guerre future avec l’OTAN en Europe centrale. Il ne fait guère de doute que les hauts responsables militaires russes ont déjà conclu que le contrôle du Dniepr par la Russie est essentiel pour la sécurité nationale russe.

Outre l’annexion de villes historiquement russes comme Odessa et Kharkiv, Moscou insistera presque certainement sur la création d’une zone démilitarisée moderne allant du Dniepr à la frontière orientale de l’OTAN, afin d’empêcher la réémergence d’une force militaire hostile dans l’ouest de l’Ukraine. On ne sait pas si les Polonais, les Hongrois ou les Biélorusses décideront d’engager avec Moscou des discussions sur les territoires ukrainiens ayant des liens historiques avec leurs pays, mais l’effondrement imminent de l’État et des forces armées ukrainiens influencera sans aucun doute ces discussions.

La stratégie de Washington à l’égard de Moscou, si l’on peut parler de stratégie, consistait à organiser des mesures coercitives avec l’ensemble de l’Alliance atlantique — économiques, diplomatiques et militaires — afin de porter un coup fatal à la Russie et de déstabiliser son gouvernement. L’approche irréaliste de Washington a échoué et c’est l’OTAN, le cadre de sa mise en œuvre, qui est aujourd’hui fatalement affaiblie, et non la Russie.

En conséquence, l’image publique de Washington a été gravement diminuée. La conviction de Washington qu’avec la puissance combinée du pouvoir scientifico-industriel de l’OTAN, il pourrait remporter une victoire stratégique sur la Russie en armant les Ukrainiens pour qu’ils fassent le combat à leur place s’est retournée contre elle. Comme FDR en 1939, qui s’attendait à ce que les Allemands finissent dans une impasse contre les armées anglo-françaises sur le modèle de la Première Guerre mondiale, Washington n’a pas envisagé la possibilité que l’Ukraine perde le combat.

Au cours des années 1930, FDR a été pris dans une spirale d’endettement liée aux dépenses des « intérêts spéciaux ». Au mépris de la logique et des moyens, il a opté pour une augmentation des dépenses fédérales jusqu’à ce qu’il se rende compte que cela ne fonctionnait pas. Avec le début de la guerre en Europe, FDR a vu l’opportunité de sortir la société américaine de la dépression en entraînant les États-Unis dans la guerre. Le plan de FDR a fonctionné. La Seconde Guerre mondiale a revigoré l’économie américaine et mis fin au chômage chronique. Dans le même temps, l’insularité physique des États-Unis a permis de maintenir les infrastructures et le peuple américains hors de portée de leurs ennemis.

Le président Biden et le Congrès se sont engagés dans une voie similaire aux conséquences profondes, mais aujourd’hui, les armes modernes horriblement destructrices rendent l’option de la guerre suicidaire. En d’autres termes, les problèmes du XXIe siècle ne peuvent être résolus avec des plans et des politiques du XXe siècle. Au lieu d’élaborer un autre faux récit pour justifier le financement d’un État ukrainien corrompu qui s’effondre, Washington et ses alliés devraient s’interroger sur la raison d’être d’une nouvelle et coûteuse guerre froide dirigée contre Moscou, Pékin, Téhéran et toute une série de pays dont la vision du monde diverge fortement de la nôtre.

Les écoles de commerce enseignent à leurs étudiants que les bonnes marques ont le pouvoir d’influencer la prise de décision et de créer des communautés de personnes partageant les mêmes idées. Les entreprises ne sont pas les seules à avoir besoin d’image de marque ; les pays en ont également besoin. Interrogé sur la capacité de Washington à faire face aux guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, le président Biden a déclaré :

« Nous sommes la nation la plus puissante du monde, dans l’histoire du monde. Nous pouvons nous occuper de ces deux [guerres]. »

Biden avait et a toujours tort. Les ressources de l’Amérique ne sont pas illimitées. Notre puissance est limitée.

En Europe, en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine, la marque américaine a été endommagée. Les Américains ont besoin (et devraient exiger) que les hommes qui veulent devenir présidents analysent sobrement les faits. Ils devraient être contraints d’identifier les véritables intérêts nationaux des États-Unis ; un processus qui devrait également identifier les réalités politiques et culturelles qu’il n’appartient pas à Washington de changer.

Douglas Macgregor

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




Macron a livré la France aux GAFAM américains

🔷 Avec Jean-Baptiste Rivoire
Fondateur de Off’Investigation

🔷 Et Philippe Schreck
Député Rassemblement National du Var, ancien vice-président de la Commission d’enquête relative aux révélations des Uber Files : l’ubérisation, son lobbying et ses conséquences




Réflexions géopolitiques sur la guerre en cours

Par Emmanuel Leroy

[Source : lesakerfrancophone.fr]

À lire et écouter assidûment ce qui se passe depuis février 2022, je suis assez surpris de découvrir qu’aucun constat n’a encore été fait sur l’un des enseignements majeurs de la guerre en Ukraine, à savoir que les marines de guerre n’étaient plus aujourd’hui une composante essentielle des conflits du XXIe siècle. En effet, cet affrontement a prouvé que la flotte russe de la mer Noire avait perdu — au moins provisoirement — sa suprématie dans ce lac intérieur face à une marine ukrainienne désormais inexistante depuis sa disparition quasi totale dès le début des hostilités. En revanche, les armes antinavires, missiles et drones navals, ont prouvé leur extrême efficacité pour réduire de manière très efficace le danger et les capacités de frappe (ou de débarquement) des flottes de surface.

Si l’efficacité des missiles air-mer était connue (on se souvient entre autres du missile Exocet tiré par un Super Étendard argentin contre le HMS Sheffield durant la guerre des Malouines en 1982), en revanche, nul ne pouvait connaître la remarquable efficacité des drones navals qui ont largement contribué à affaiblir la marine russe depuis le début du conflit. Il est difficile d’établir précisément l’état des pertes russes pour des raisons évidentes, mais outre la perte du vaisseau amiral le croiseur Moskva le 14 avril 2022 (officiellement on ne sait pas si le bateau a été coulé par une attaque de missiles ou de drones), les estimations les plus sérieuses font état de 20 % de la flotte russe de la Mer Noire qui aurait été coulée ou endommagée. Ce qui est énorme, compte tenu de l’importance stratégique que revêt pour Moscou cette zone maritime pour l’accès aux mers chaudes et notamment son ravitaillement du port de Tartous en Syrie.

Ce n’est pas pour rien que, contrairement aux usages, l’amiral britannique Tony Radakin ait été maintenu à son poste en février dernier et cela jusqu’à l’automne 2025 alors qu’il avait atteint la limite des trois ans habituellement dévolus à ce poste. L’appui décisif de la Royal Navy au régime de Kiev pour pratiquer une guerre navale non conventionnelle contre la Russie ayant été grandement apprécié.

Mais ce que révèle également cette guerre, dès lors que l’on veut bien se projeter un peu dans l’avenir, c’est que les thalassocraties anglo-saxonnes ont d’ores et déjà perdu leur suprématie maritime qui leur assurait depuis des siècles une domination quasi absolue sur les affaires du monde. En effet, la précision des tirs de missiles, l’efficacité de ces drones navals pouvant se déplacer de manière furtive sur de grandes distances, l’arrivée prochaine de drones sous-marins, transformeront de manière assez probable les armadas anglo-saxonnes en cibles de tirs aux pigeons en réduisant à néant leurs capacités meurtrières. Envisager un débarquement comme celui du 6 juin 1944 relève désormais d’un passé aussi révolu que celui du temps des bombardes ou de l’arquebuse. Les armes qui ont blessé la Russie dans cette nouvelle guerre de Crimée se révéleront beaucoup plus meurtrières pour les puissances occidentales lorsque le conflit aura pris une dimension planétaire, et ne vous y trompez pas, cela surviendra, inéluctablement ; c’est une question de vie et de mort pour les deux camps.

Cela revient à poser l’importance stratégique qu’occupe la Mer Noire dans la géopolitique mondiale. Nous l’avons vu, cette mer est le seul point d’accès pour la Russie aux mers chaudes, mais elle est aussi et surtout le point de bascule entre l’Orient et l’Occident et le point nodal du contrôle du Rimland. Et cela, les stratèges anglo-saxons en sont parfaitement conscients et c’est bien pour cela qu’ils ont provoqué cette guerre d’Ukraine en se servant du régime de Kiev comme idiot utile parfaitement coopératif. Depuis la guerre de Crimée en 1853 menée à l’instigation de Londres — avec la complicité stupide de Napoléon III — pour priver les Russes du débouché sur la Méditerranée, Londres et Washington sont parfaitement conscients de la nécessité cruciale de contrôler la mer Noire et, si possible, ce qui était le but essentiel du Maïdan de 2014, de prendre le contrôle de Sébastopol et d’en évincer la flotte russe, manœuvre qui fut déjouée à temps grâce au référendum de rattachement de la Crimée à la Russie le 11 mars 2014.

Mais alors que la situation militaire sur la terre ferme semble tourner à l’avantage de Moscou, surtout depuis la chute d’Avdeevka, les stratèges de l’OTAN n’ont qu’une idée en tête, c’est de sauver les meubles pendant qu’il en est encore temps et avant que les Russes n’aient fait reculer l’armée otano-kievienne jusqu’au Dniepr, voire au-delà. Dans cette optique, il faut bien comprendre que les opérations aéronavales sont désormais fortement réduites du fait de la relative efficacité des défenses antiaériennes occidentales (Kiev utilise actuellement environ 1/3 de l’ensemble des armes antiaériennes de l’Union européenne) et surtout des missiles antinavires qui interdisent pratiquement toute opération amphibie d’envergure, et cela sans même tenir compte des centaines de mines que les Ukrainiens ont larguées en mer dès 2022 sur le littoral pour protéger la ville d’Odessa. Cela revient à dire qu’à rebours de ce qu’affirment certains propagandistes de l’OTAN ou de Moscou, il est absolument impossible aujourd’hui de conquérir Odessa par voie maritime. La seule façon pour les Russes de récupérer ce port stratégique de la Mer Noire — qui permettrait en outre la jonction avec la Transnistrie — sera une opération terrestre qui ne pourra se faire qu’après le franchissement du Dniepr et la prise de Nikolaiev. Et ça, ce n’est pas pour demain.

Cela posé, les velléités françaises de s’engager dans ce conflit avec une armée « bonsaï » ne changeront pas la donne dans la zone des opérations et les 20 000 hommes — au maximum — que l’armée française pourra mettre sur le terrain pour soulager l’armée kiévienne, permettront au maximum de libérer 6 brigades de chairs à canon destinées à mourir sur le front du Donbass. Ce que semble avoir oublié M. Macron, c’est que dans cette guerre, les missiles peuvent tomber absolument partout, à l’arrière du front comme chez le commanditaire. Ayant bien précisé que l’engagement français dans ce conflit n’impliquerait pas l’application de l’article 5 de l’OTAN sur la défense collective, le Badinguet de l’Élysée prend le risque — énorme — de voir les Russes frapper le territoire français. Comme ça… pour voir !

Emmanuel Leroy

Président de l’Institut 1717




Le programme de domination mondiale et la fin de l’Humanité

[Source : https://stopworldcontrol.com/fr]

Le programme de domination mondiale

[Extraits. Voir l’article au complet sur le site source.]

Par David Sorensen

« Toutes vos pensées, vos sentiments et vos rêves seront enregistrés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. »1

IDA AUKEN, ANCIENNE MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT, DANEMARK

« La 5G peut insérer des pensées et des sentiments dans tout le monde. Elle sera le système nerveux central de la société. »2

SEBASTIÁN PIÑERA, ANCIEN PRÉSIDENT DU CHILI

« Nous verrons tout ce qui se passe à l’intérieur de votre cerveau. »3

NITA A. FARAHANY, PROFESSEUR DE PSYCHOLOGIE

Ceci n’est pas un article superficiel qui vous laisse à la recherche de réponses, mais d’un rapport approfondi qui vous permet de comprendre pleinement ce qui menace notre monde. Utilisez la table des matières (en haut à gauche) pour naviguer. Toutes les références se trouvent à la fin de ce rapport. Prenez le temps de lire ce rapport révélateur jusqu’à la fin, car les informations qu’il contient sont cruciales.

« NOUS FAÇONNONS L’AVENIR DU MONDE »

Chaque année, les gens d’affaires les plus riches du monde, les industriels les plus puissants et les politiciens les plus influents se réunissent au Forum Économique Mondial de Davos, en Suisse. Ensemble, ils discutent de la manière dont ils vont « améliorer l’état du monde ». Le fondateur et président du FÉM, Klaus Schwab, déclare fièrement : « Nous façonnons l’avenir du monde. »4 Ils ne vous consultent pas, bien sûr, pour savoir si leurs idées vous intéressent. Non, ils vous disent simplement ce qu’ils font pour transformer radicalement tous les aspects de votre vie. 

Leurs objectifs officiellement publiés incluent l’enregistrement de toutes vos pensées, émotions et rêves 24 heures sur 24 et 7 jours sur 75, le suivi de tout ce que vous faites, achetez, portez et mangez6, et l’insertion de pensées et d’émotions dans votre esprit7.

TOUT DOIT CHANGER8

Le mot clé de leur vocabulaire est « crise ». Selon eux, les crises sont innombrables dans le monde entier : crises sanitaires, crises sociales, crises financières, crises énergétiques, crises climatiques… rien que des crises, partout, tout le temps9. La seule façon de résoudre toutes ces crises, disent-ils, est de transformer radicalement tous les aspects de l’existence humaine : l’alimentation, le logement, les soins de santé, la sexualité, l’agriculture, l’éducation, la finance, les voyages, la technologie… tout doit être revu pour « sauver la planète ». 

(…)

COMMENT ILS VEULENT « SAUVER LA PLANÈTE » (…)

INJECTIONS CONSTANTES (…)
CRÉDIT SOCIAL (…)
VILLES INTELLIGENTES (…)
MOUVEMENT LIMITÉ (…)
CONTRÔLE FINANCIER (…)
CENSURE (…)
PAS DE PROPRIÉTÉ PRIVÉE (…)
BLOQUER LE SOLEIL (…)
PAS DE DROITS PERSONNELS (…)
SEXUALITÉ POUR LES ENFANTS (…)
NORMALISER LA PÉDOPHILIE (…)
TRANSGENDÉRISME DE MASSE (…)
TOUT LE MONDE DEVIENT UN CYBORG (…)
ÉLITES SURHUMAINES (…)
L’IA PREND LE DESSUS POUR LA PLUPART DES EMPLOIS (…)
CONTRÔLE COMPLET PAR L’IA. (…)
TRANSPARENCE DES CERVEAUX (…)
CONTRÔLE MENTAL (…)
ALIMENTS ARTIFICIELS (…)
PAS DE PERSONNES AGÉES (…)

Il y a beaucoup, beaucoup plus, mais cet aperçu donne une idée générale de leurs idées « brillantes » qui vont très certainement « sauver la planète » et « améliorer l’état du monde ». D’autres concepts sont : limiter les contacts humains en faisant en sorte que l’école, les réunions, les achats, le culte, la socialisation, etc. se déroulent en ligne, où la vie doit être vécue derrière un écran ; rendre permanente l’utilisation de masques faciaux étouffants, autant que possible ; pousser l’humanité à passer sa vie dans un faux royaume virtuel — comme le MetaVerse — et la convaincre que c’est tellement mieux que la réalité. Éliminer la consommation de viande ; limiter les voyages en avion à un court séjour par an ; limiter drastiquement l’achat de vêtements ; et ainsi de suite.

L’ENREGISTREMENT DE VOS PENSÉES

Les globalistes informent le monde de leur objectif ultime : « Vous ne posséderez rien, vous n’aurez aucune vie privée et vous serez heureux ». Cette situation est présentée comme une heureuse « utopie » dans un billet rédigé par Ida Auken, une Young Global Leader (jeune leader globale) du Forum Économique Mondial. Ida Auken a été nommée ministre de l’Environnement au Danemark pour promouvoir ce programme. Elle a écrit cet article du point de vue d’une citoyenne d’une ville intelligente, qui s’exclame à quel point il est merveilleux de ne rien posséder, et quel rêve le monde est devenu, maintenant que tout le monde vit dans des villes intelligentes. 

Voici une citation directe de l’article :

« De temps en temps, je suis contrarié par le fait que je n’ai pas de véritable vie privée. Je ne peux aller nulle part sans être enregistré. Je sais que, quelque part, tout ce que je fais, pense et rêve est enregistré. J’espère seulement que personne ne l’utilisera contre moi. En fin de compte, c’est une belle vie. »41

QU’EST-CE QU’UNE VILLE INTELLIGENTE ?

(…)


Ce programme est déployé dans le monde entier et l’objectif est de faire de chaque ville une ville intelligente, que ce soit en Amérique du Nord ou du Sud, en Asie, en Europe ou en Afrique. Quel est le but recherché ? C’est simple : l’argent, le pouvoir et le contrôle. Les technologies de collecte de données seront utilisées pour recueillir des quantités astronomiques de données personnelles de chaque habitant, ce qui est considéré comme la nouvelle richesse de l’avenir. Alors que dans le passé, la terre ou l’or étaient considérés comme les biens les plus précieux, aujourd’hui, ce sont les données. Plus les multinationales recueilleront de données personnelles sur l’humanité, plus elles auront de pouvoir. Bill Gates, par exemple, a investi dans l’achat de 24 800 acres de terrain en Arizona, pour construire une ville intelligente pouvant accueillir 80 000 personnes. Cette ville s’articulera autour de centres de données où seront stockées toutes les informations personnelles des résidents.44

RENDRE LA VIE NUMÉRIQUE

Le Forum Économique Mondial promeut la quatrième révolution industrielle, ce qui signifie que toute vie sur Terre doit être transformée en une expérience numérique, même l’expression de l’humanité elle-même. Lors de la conférence annuelle de Davos, un conseiller du FÉM, le professeur Yuval Noah Harari, a fait la déclaration suivante :

« Dans un avenir proche, l’humanité sera gouvernée par des entités plus différentes de nous que nous ne le sommes des chimpanzés. »

(…)

Ils envisagent que l’intelligence artificielle devienne le directeur de nos vies, parce qu’elle nous connaîtra mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes. Les gens n’auront plus besoin de faire appel à la sagesse ou aux conseils divins pour prendre des décisions cruciales, mais l’IA nous dira tout ce que nous avons besoin de savoir. Par exemple, qui épouser, où vivre, quoi acheter, pour qui voter, et tout le reste de notre vie. Elle acquerra ces connaissances grâce aux technologies de surveillance omniprésentes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, qui enregistrent les moindres détails nous concernant.47

Dans un sens, l’IA deviendra le nouveau « Dieu » : elle sera omniprésente et saura tout sur tout le monde.

(…)

CHANGEMENT CLIMATIQUE

L’expression magique pour forcer l’humanité à se doter de villes intelligentes est le « changement climatique ».52 Les globalistes prétendent que le climat est déréglé parce que les gens voyagent trop loin de chez eux et pratiquent trop d’activités de plein air qui provoquent des émissions nocives de CO2. C’est pourquoi ils veulent ajouter des traceurs dans tous nos téléphones et nos vêtements, et finalement à l’intérieur de nos corps—pour surveiller la quantité de carbone que nous émettons.53

Peu importe les innombrables usines qu’ils ont construites et qu’ils construisent encore, qui émettent des quantités inimaginables de gaz toxiques. Peu importe les mégapoles qu’ils veulent construire pour remplacer les verts pâturages. Peu importe que ces milliardaires utilisent tous des jets privés qui émettent des quantités insensées de CO2 dans l’atmosphère.

(…)

DOMINATION DU MONDE

La sordide roue du Forum Économique Mondial montre l’objectif final de la Grande Réinitialisation, ou la révision radicale de tous les aspects de l’existence humaine : la domination totale du monde. 

Sur cette roue, nous voyons les sujets suivants :

✔︎ Gouvernance mondiale 

✔︎ Gouvernance d’entreprise 

✔︎ Gouvernance de l’Internet 

✔︎ Identité numérique 

✔︎ Économie numérique

(…)

Ils veulent également relier chaque personne sur Terre à une « identité numérique », qui inclura son statut vaccinal.

Tous ceux qui ne sont pas à jour de leur énième injection de rappel peuvent être exclus des banques, d’Internet, des soins de santé, du travail, des transports, des rassemblements, etc.56 Nous avons pu constater les tests effectués lors de la première pandémie, où seuls les vaccinés étaient autorisés à voyager ; en Israël, les personnes non vaccinées n’ont pas pu entrer dans les supermarchés ; au Nigeria, les personnes non vaccinées n’ont pas pu accéder aux services bancaires. La même chose a été testée en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada, aux Pays-Bas et dans d’autres pays. D’innombrables personnes ont perdu leur emploi parce qu’elles n’étaient pas complètement vaccinées. Au Brésil, le président Lula a déclaré que seules les personnes entièrement vaccinées pouvaient bénéficier d’une aide financière pour leurs enfants.

Que signifie être « entièrement vacciné » ? Cela signifie que plusieurs fois par an, vous êtes tenu de recevoir tous les nouveaux vaccins proposés par le gouvernement. Si vous manquez une seule injection, même si vous en avez déjà reçu vingt, vous redevenez une personne « non vaccinée » sans aucun droit.57

(…)

UN MONDE DE FOLIE TOTALE

Au cours de la pandémie, nous avons vu à quel point ces milliardaires sont complètement fous, par la façon dont ils ont imposé—littéralement—une folie hallucinante à la population mondiale. Voici quelques illustrations de ce à quoi ressemble le monde lorsque ces fous sont aux commandes…

(…)

Détruire la sexualité masculine et féminine, tout en imposant agressivement à l’humanité une confusion identitaire dévastatrice, sous couvert d’« inclusion ».

(…)

Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup plus à montrer ici, mais ces exemples servent d’illustration de base de l’exécution dans le monde réel du programme du Forum Économique Mondial, de l’Organisation Mondiale de la Santé, des Nations Unies et de tous leurs alliés dans le monde entier. N’oubliez pas qu’ils présentent ces changements radicaux dans la société humaine comme absolument essentiels pour « sauver la planète », « améliorer l’état du monde » et « assurer la sécurité de tous »…

QUI EST VRAIMENT DERRIÈRE TOUT CELA ?

Lorsque l’on regarde ces projets insensés, on se demande qui peut bien être à l’origine d’une telle folie. Pour trouver la réponse, il faut regarder derrière le rideau du théâtre public mondial.

Nous devons comprendre que les organismes publics sont en réalité la vitrine d’entités qui opèrent en coulisses.

Cela a été expliqué lors d’un Grand Jury international composé de onze avocats et d’un juge, au cours duquel le programme officiel de domination mondiale par les élites financières a été révélé par d’anciens agents de l’Organisation Mondiale de la Santé, des Nations Unies, de l’armée américaine et britannique et des agences de renseignement. L’un des témoins experts était Alex Thomson, un ancien agent de l’agence britannique de renseignement sur les communications, le GCHQ, l’agence partenaire de la NSA (National Security Agency des États-Unis). En tant qu’officier de renseignement, Alex a pris connaissance de la stratégie britannique de domination du monde. Il a expliqué au Grand Jury comment le monde est dirigé par de puissantes entités financières qui ne se montrent jamais au public et qui contrôlent le FÉM, l’OMS, l’ONU, le FMI, l’UE, la BRI, etc.

(…)

Tout au long de l’histoire de l’humanité, des psychopathes ont aspiré à dominer le monde : les pharaons égyptiens, les empereurs romains, les tsars russes, les rois européens, etc.

Pendant des milliers d’années, la liberté n’a jamais existé sur terre, car le monde entier a toujours été gouverné par des tyrans qui opprimaient le peuple. En Europe, ces dirigeants vivaient dans de luxueux châteaux, tandis que les paysans travaillaient dur dans les champs. La majeure partie de ce qu’ils produisaient allait aux riches tyrans.

(…)

En réalité, les dirigeants n’ont jamais renoncé à leur pouvoir ; ils ont simplement manipulé les élections afin de positionner leurs marionnettes politiques, qui dansent sur leurs ficelles.58

(…)

LES DIRIGEANTS CACHÉS DU MONDE

En menant leurs opérations en coulisses, les dirigeants pouvaient se protéger de la colère du public. Mais ils avaient également besoin de se protéger des poursuites des gouvernements, et ils se sont donc créé ce qu’on appelle des « États souverains ». Un État souverain est une petite zone qui n’est pas soumise aux lois du pays et qui est, par essence, intouchable.

Un exemple de ce genre d’État souverain est la Banque des Règlements Internationaux (BRI), qui supervise plus de 50 banques centrales, ce qui en fait l’une des entités financières les plus puissantes au monde.

La BRI est devenue une entité souveraine et intouchable en 1987 grâce à l’accord de siège négocié avec le Conseil Fédéral suisse. Cet accord comprend les éléments suivants :59

✔︎ Inviolabilité totale de tous les bâtiments de la BRI, ainsi que des terrains situés en dessous et autour d’eux, quel qu’en soit le propriétaire.

✔︎ Immunité totale de poursuites et d’actions pénales et civiles pour la banque en tant que telle.

✔︎ Pas de paiement de taxes sur les transactions et les salaires du personnel.

✔︎ Pas de divulgation aux gouvernements concernant les activités de la BRI.

✔︎ N’est soumise à aucune juridiction.

Un État souverain encore plus puissant est la City de Londres, une zone d’un mile carré au cœur de la ville de Londres.

(…)

Étonnamment, l’État souverain le plus important au monde est l’État de la Cité du Vatican. Alors que le Vatican se présente au public comme une institution religieuse, il est en réalité à la tête du réseau financier mondial.

(…)

L’archevêque Carlo Maria Vigano a dénoncé les abus sexuels et la corruption financière au Vatican. Il met également en garde l’humanité contre leur programme de domination mondiale.

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La grande majorité de l’humanité—et même la plupart des dirigeants politiques—n’ont aucune idée de l’existence même de ces États souverains, et encore moins de leur pouvoir sur le monde. Tout ce que nous connaissons et voyons, ce sont les personnalités publiques—comme les politiciens et les hommes d’affaires—qui ne sont que les marionnettes de ces marionnettistes cachés. Leur force réside dans l’obscurité. En restant cachés à la vue de l’humanité, ils sont en mesure d’opérer sans être surveillés, sans avoir à rendre des comptes à la population.

[Voir aussi :
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

Le rapport « Preuves du Grand Jury » constitue une bonne source d’information sur le programme de domination du monde par des dirigeants cachés. Ce rapport contient les témoignages d’experts d’anciens membres des services de renseignement britanniques, de la marine britannique, du corps des marines américains, de l’Organisation Mondiale de la Santé, des Nations Unies et du CDC, qui ont témoigné devant un grand jury international composé de 11 avocats et d’un juge au sujet du programme de domination du monde.

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QUI SONT CES DIRIGEANTS ?

Qui sont les dirigeants de ces États souverains et qui sont les entités qui travaillent pour eux dans les nations du monde ? Ce réseau mondial est généralement appelé l’État profond, le gouvernement de l’ombre, la cabale, les 1 %, les lignées sataniques, les Illuminati, les élites, les rois, la noblesse noire, la mafia khazarienne, etc. Il s’agit d’anciennes dynasties royales et de lignées qui remontent à des centaines, voire des milliers d’années. Pour en savoir plus sur ces familles néfastes—qui elles sont, d’où elles viennent et comment elles opèrent—je recommande l’ouvrage classique de Fritz Springmeier, « Bloodlines of the Illuminati » (Les lignées des Illuminati). Cet ouvrage de référence très apprécié est disponible en téléchargement sur le site web de la CIA. Il révèle des informations sur les lignées des États-Unis d’Amérique qui exercent leur influence dans le monde entier.

Bloodlines of the Illuminati, volumes 1, 2 et 3, par Fritz Springmeier.

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Une autre ressource qui fait autorité et qui se concentre davantage sur les familles européennes est « Les 13 lignées sataniques », du journaliste d’investigation Robin de Ruiter, qui a prédit avec précision la pandémie de Covid en 2008. Cet ouvrage en quatre volumes a été interdit en France, mais il est publié dans 100 pays et langues.

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Parmi les familles criminelles, citons Rockefeller, Rothschild, Warburg, DuPont, Russell, Onassis, Collins, Morgan, Kennedy, Van Duyn, Li, Astor, Vanderbilt, Bauer, Whitney, Duke, Oppenheimer, Grey, Sinclair, Schiff, Solvay, Sassoon, Wheeler, Todd, Clinton, Taft, Goldschmidt, Wallenberg, Guggenheim, Bush et bien d’autres encore.

Il y a aussi les familles royales, comme la Maison de Habsbourg, l’une des dynasties les plus importantes de l’histoire européenne, qui a régné sur la majeure partie de l’Europe.

D’autres familles royales sont la Maison de Windsor (Royaume-Uni et Commonwealth), la Maison d’Orange-Nassau (qui joue un rôle central dans la politique et le gouvernement de l’Europe), la Maison de Schwarzenberg (l’une des maisons nobles européennes les plus en vue), etc. Nombre de ces familles sont liées génétiquement, car elles sont toutes convaincues qu’elles ont un patrimoine génétique différent de celui du reste de l’humanité et qu’elles ont donc le droit de régner sur chacun d’entre nous. C’est un fait établi qu’ils considèrent le public comme leur « bétail » ou « cheptel ». Pour eux, l’humanité n’est qu’un troupeau d’animaux qu’ils doivent gérer.

À la tête de toutes ces familles se trouve ce que l’on appelle la « tête du serpent », la noblesse noire ou les lignées jésuites/papales, dont le siège se trouve dans l’État de la Cité du Vatican. L’une des plus importantes est la maison Orsini, qui descend de la dynastie julio-claudienne de la Rome antique. Vous trouverez beaucoup plus d’informations à ce sujet dans les ouvrages de référence susmentionnés, sur le site néerlandais Ellaster.nl (traduisez les pages à l’aide de Google translate) et sur Internet, en utilisant le moteur de recherche non censuré Qwant.

LE SOMMET DE LA PYRAMIDE

Les familles cachées qui opèrent à l’intérieur des États souverains constituent-elles le plus haut niveau de la pyramide du pouvoir qui contrôle le monde ? Non. Il y a plus à révéler. Ce prochain niveau d’information peut être particulièrement difficile à comprendre pour certains lecteurs, car il est très éloigné de ce monde — littéralement. Afin de vous aider à comprendre la réalité de ce que vous êtes sur le point d’apprendre, je vais d’abord vous donner quelques informations historiques de base. Lorsque nous examinons l’histoire du monde, une chose ressort :

Dans toutes les cultures, partout sur Terre, une chose a toujours été au cœur de chaque société : le culte des entités démoniaques.

(…)

Les nombreux noms confirment l’adoration mondiale de cette entité démoniaque.

Il s’agit d’histoire humaine fondamentale que chacun d’entre nous devrait connaître. Lorsque l’on voyage dans le monde, on peut souvent voir les vestiges architecturaux des sacrifices humains à différents endroits. En Amérique du Sud, les pyramides aztèques, par exemple, marquent le paysage. Au sommet de ces pyramides, des êtres humains étaient sacrifiés à des forces spirituelles obscures. En Europe, ce sont les druides qui s’en chargeaient ; en Afrique, les chamans ; en Égypte, les grands prêtres, etc. Le sacrifice humain est au cœur de la plupart des cultures du monde.

Avec la propagation du christianisme, cette horrible pratique a été abolie dans la sphère publique, mais elle n’a pas été éradiquée de la société. Au contraire, de nombreux serviteurs du royaume des ténèbres ont continué à pratiquer ces rituels en secret. Et c’est là que nous arrivons au sommet de la pyramide du pouvoir mondial…

(…)

Un exemple a été révélé par Ronald Bernard, un ancien banquier qui a travaillé à un niveau élevé de l’imperium financier mondial.63

(…)

La motivation derrière la pratique cruelle du sacrifice humain est qu’en échange de l’offrande d’êtres humains (en particulier de bébés et d’enfants) aux forces démoniaques, les élites reçoivent le pouvoir et la richesse du royaume des ténèbres.

Ronald Bernard a refusé de participer à cette horreur et a quitté le monde des élites financières dirigeantes. Il a été torturé à mort, puis a vécu une EMI (expérience de mort imminente) et est miraculeusement revenu à la vie à l’hôpital. Après avoir servi le côté obscur, Ronald a senti qu’il lui avait été donné une seconde chance de réparer les dommages qu’il avait causés à l’humanité. Il consacre désormais sa vie à la création d’un système financier alternatif, qui peut aider les gens à échapper aux systèmes tyranniques des élites.

Le témoignage très révélateur de Ronald Bernard est visible dans la vidéo suivante, qui a été visionnée par environ 90 millions de personnes dans le monde.

TÉLÉCHARGER LA VIDÉO

Les informations communiquées par Ronald Bernard sont confirmées par d’anciens directeurs de la CIA, du FBI, de la police, de la gendarmerie, de l’armée, des détectives, des témoins oculaires, des juges et de nombreuses victimes survivantes dans notre rapport sur les abus sexuels et les meurtres commis par des fonctionnaires de haut rang. J’ai également en ma possession plusieurs lettres personnelles de femmes qui ont échappé aux cercles cruels des élites, où elles ont été violées des milliers de fois.

Nathalie Augustina était un mannequin de mode mondialement connu, dont l’esprit a été contrôlé par la CIA pour en faire l’esclave sexuelle des élites les plus élevées : familles royales, chefs d’État, commandants militaires, célébrités d’Hollywood, etc. Elle décrit son histoire dans un livre néerlandais écrit par le journaliste Robin de Ruiter. 

Une autre victime survivante et témoin oculaire (anonyme) m’a également envoyé plusieurs lettres. Leur lecture est extrêmement perturbante, mais j’ai décidé d’en inclure une petite partie dans ce rapport, car ces témoignages révèlent une réalité cachée dont l’humanité doit prendre conscience de toute urgence. Je vous prie de comprendre qu’il est possible que vous ressentiez une dissonance cognitive ou un effet Semmelweis en lisant ces informations. Il s’agit de mécanismes psychologiques qui s’activent inconsciemment pour nous protéger des nouvelles informations qui remettent en cause nos croyances actuelles.

Nous nous cachons la tête dans le sable
parce que la réalité est trop effrayante.

(…)

Rien de ce que cette dame m’a écrit n’était totalement nouveau, car j’ai lu des révélations similaires dans de nombreuses publications, par des enquêteurs reconnus qui avertissent l’humanité depuis des décennies. J’ai également vu plusieurs vidéos contenant des témoignages d’autres personnes ayant échappé à ce sombre réseau de dirigeants mondiaux. C’est pourquoi je sais que ces informations sont authentiques et exactes.

Dans une autre lettre personnelle que j’ai reçue d’une autre victime survivante, Nathalie Augustina, j’ai lu certains détails qui expliquent le lien entre les humains criminels et les entités spirituelles supérieures, qui les utilisent à des fins bien plus néfastes que la simple corruption financière et le pouvoir politique mondial. Ce que Nathalie décrit a été révélé dans le passé par plusieurs chercheurs et dénonciateurs, mais je l’ai néanmoins trouvé profondément troublant, car elle révèle la réalité substantielle du mal. C’est une chose de connaître le concept abstrait du mal ; c’en est une autre de découvrir à quel point les forces des ténèbres sont réelles. Elles sont très bien organisées et opèrent de manière extrêmement stratégique. Voici un extrait des lettres que Nathalie m’a adressées :

(…)

Toute personne souhaitant vérifier ces informations peut regarder les vidéos de ce rapport, télécharger les documents PDF, lire les livres et faire ses propres recherches sur Internet en utilisant le moteur de recherche non censuré Qwant et la plateforme vidéo BitChute. Si vous souhaitez en savoir plus sur la réalité du cannibalisme dans le royaume des ténèbres, je vous invite à consulter notre rapport sur les abus commis par de hauts fonctionnaires.

J’ajouterai ici un élément qui confirme la nature cannibale des élites. À Hollywood, des soirées exclusives ont récemment été organisées par Marina Abramovic. Certaines photos de ces soirées ont été divulguées, et vous pouvez les voir dans le rapport ci-dessous. En raison de leur caractère graphique, je les ai dissimulées. Pour voir les images, cliquez sur le lien. Mais si vous êtes très sensible, ne l’ouvrez pas.

Cliquez pour voir les images qui prouvent la nature satanique des élites.

[NDLR : voir le site source pour ces images]

Ce que vous voyez sur ces images n’est que la partie superficielle et de bas niveau montrée au public. Nous ne pouvons même pas imaginer ce qu’ils font en secret. Les témoignages ne lèvent que brièvement le voile sur ce royaume des ténèbres. Une fois que l’on sait à quel point ces entités sont maléfiques, on comprend pourquoi elles n’ont aucun problème à imposer une tyrannie inhumaine à l’humanité. Il est essentiel que nous ayons le courage de partager ces informations avec le monde.

L’humanité ne souffre pas seulement de politiciens et de banquiers corrompus, elle est attaquée par le mal à l’état pur. Au sommet, il y a des entités spirituelles obscures qui ne sont que la continuation d’anciennes pratiques de culte des démons et de sacrifices humains. 

DÉCONNECTER L’HUMANITÉ

Ce qu’il faut comprendre cependant, c’est qu’à côté de ces forces obscures, il y a aussi un Créateur qui est le donateur et l’origine de tout ce qui est bon, qui est du côté de l’humanité, pour nous délivrer du mal.

Au cours des dernières décennies, une opération stratégique de contrôle de l’esprit a été menée à l’échelle mondiale contre les habitants de ce monde, afin d’éloigner la grande majorité d’entre eux de la Source de toute vie. Lorsque les gens sont déconnectés de Dieu, qui seul est plus grand que le royaume du mal, ils sont plus faciles à contrôler et à asservir. Les personnes spirituellement ignorantes sont impuissantes. Il est impératif que nous nous réveillions de cet état de cécité spirituelle induite par le lavage de cerveau et que nous retournions au Donneur de toute vie, qui peut nous donner le pouvoir et nous guider pour délivrer l’humanité des forces des ténèbres. Cela n’a rien à voir avec la religion, mais est aussi fondamental pour notre existence que 1+1=2. Nous savons tous qu’il y a le bien et le mal. Il ne s’agit cependant pas d’une vague « énergie », mais il existe des entités personnelles, tout comme nous sommes des êtres personnels. Il est absurde de reconnaître l’existence d’un mal intense, tout en niant la réalité du domaine de la vie, de l’amour, de la bonté et de la vérité.

PYRAMIDE DU POUVOIR

Le diagramme suivant présente une vue d’ensemble de la structure du pouvoir mondial du mal et de la corruption, qui a pénétré tous les aspects de la société humaine. Je le révèle dans l’espoir qu’il contribuera à la chute mondiale de ces réseaux néfastes, car leur première force est l’ignorance de la population. Tant qu’ils peuvent opérer en dehors de la conscience du public, ils peuvent continuer à agir sans restriction. C’est pourquoi j’implore tous ceux qui liront ce rapport de ne pas hésiter à le partager, mais d’avoir le courage de le diffuser largement, car c’est ce qui finira par briser la mainmise de ces réseaux sur l’humanité. Tant qu’ils peuvent opérer dans l’obscurité totale, c’est-à-dire que personne ne peut les voir, ils peuvent poursuivre leurs opérations sans limites. Une fois que la lumière sera faite, c’est-à-dire que le monde en prendra conscience, ils ne pourront plus se cacher et devront répondre de leurs innombrables crimes contre l’humanité et l’ensemble de la création.

LE NIVEAU LE PLUS BAS

Le niveau le plus bas de la structure du pouvoir criminel mondial est constitué par les forces de l’ordre, qui sont utilisées pour contrôler le public sous le prétexte fallacieux de « faire respecter la loi ».

(…)

Regardez des images de violences policières scandaleuses dans le monde entier et apprenez comment vous pouvez vous opposer à ce comportement criminel de « fonctionnaires » corrompus si vous connaissez les droits que Dieu vous a accordés.

TÉLÉCHARGER LA VIDÉO

Afin d’avoir la mainmise sur l’application de la loi, les dirigeants veillent à positionner ou à contrôler les chefs de police. Il existe plusieurs façons de les contrôler, mais la méthode préférée consiste à les rendre complices d’abus d’enfants et de traite d’êtres humains. Notre rapport susmentionné sur les abus sexuels commis par de hauts fonctionnaires révèle combien de chefs de police sont impliqués dans la maltraitance des enfants et la traite des êtres humains. Michel Nihoul, membre du célèbre gang Dutroux en Europe, qui organisait le trafic d’enfants pour le gouvernement et la famille royale, a déclaré dans une interview à Der Spiegel en 2001 :

« Je contrôle le gouvernement. Tout le monde a des dossiers compromettants les uns sur les autres, qui peuvent être utilisés comme levier au bon moment. »66

Cela explique pourquoi des enquêtes vraiment importantes sur des opérations de haut niveau de traite des êtres humains sont toujours annulées, une fois que l’enquête commence à découvrir les vrais coupables.  

Au-dessus des forces de l’ordre, il y a les juges pénaux, qui répriment les honnêtes gens tout en protégeant les grands criminels.

(…)

LE MONDE EST UN THÉÂTRE

La conclusion de ce rapport est que nous devons nous réveiller à la réalité du fonctionnement du monde. Depuis l’Antiquité, il existe des puissances qui souhaitent dominer totalement le monde. Elles opéraient autrefois au grand jour, mais au fur et à mesure que l’humanité augmentait en nombre, elles ont été contraintes de se réfugier dans les coulisses, où elles ont régné sur le monde par le biais d’opérations secrètes.

Cela signifie que le monde est essentiellement une scène de théâtre, avec des acteurs qui jouent pour le public, tandis que les contrôleurs tirent les ficelles en coulisses.

Avec l’émergence de technologies de surveillance et de contrôle incroyablement puissantes et le déploiement de ces systèmes dans le monde entier, les dirigeants visent une nouvelle ère où ils n’auront plus besoin de se cacher. Leur stratégie consiste à asservir complètement chaque âme sur Terre grâce à des systèmes de contrôle omniprésents et globaux tels que les cartes d’identité numériques, les monnaies numériques, les passeports vaccinaux, les scores de crédit social, le contrôle mental 5G, le suivi des émissions de carbone, l’IA, etc. Ces systèmes rendront la vie impossible à quiconque se révolte, assurant ainsi un règne sans heurts aux tyrans.

En Chine, c’est déjà le cas, et de nombreux Chinois ne semblent même pas conscients de la façon dont ils sont réduits en esclavage.

Ils sont nés dans cette immense prison à ciel ouvert et n’ont aucune idée de ce que signifie la liberté. Tant qu’ils s’amusent et qu’ils mangent, ils se sentent bien. Un esclave mental total a perdu la capacité de penser au-delà des barreaux de sa cage. Les dirigeants ont testé ce système en Chine et prévoient maintenant de l’exporter dans le monde entier. Mais ils ont fait un mauvais calcul… au cours des dernières années, des centaines de millions de personnes dans le monde se sont éveillées à ce programme néfaste et commencent à s’y opposer.

L’HUMANITÉ SE RÉVEILLE

Ceci m’amène à la fin de ce rapport, avec de bonnes nouvelles pour l’avenir. Il ne s’agit pas d’une publication isolée, car d’innombrables révélations similaires sont faites dans le monde entier. Il est clair que le vent tourne et que l’humanité commence à ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans le monde depuis des siècles. Le développement des technologies de la communication s’avère être un outil incomparable pour donner du pouvoir aux gens. Les réseaux sociaux ont été créés par les dirigeants comme un système d’espionnage et de contrôle du peuple, mais ils ont également mis le meilleur outil de tous les temps entre les mains du public pour le partage de l’information.

Cela a déclenché un incroyable réveil de masse dans le monde entier, au cours duquel des centaines de millions de personnes intelligentes, conscientes et bienveillantes découvrent comment le monde fonctionne réellement.

Les tyrans s’en sont rendu compte trop tard et tentent maintenant désespérément de censurer toute vérité. Mais rien ne peut arrêter le tsunami d’éveil qui s’est déclenché et qui a inondé le monde ces dernières années. Notre Annuaire Mondial de la Liberté ne montre qu’une petite partie de ce qui se passe dans le monde, mais il contient déjà plus de 800 organisations qui révèlent la vérité à l’humanité. Et ce n’est que la première vague. Bien d’autres événements se produiront dans un avenir proche.

Un nombre critique de personnes dans le monde se sont éveillées et, à partir de maintenant, chaque nouvelle tentative des dirigeants cachés de réduire l’humanité au silence ne fera que les desservir de plus en plus.

Les dirigeants de l’ombre ont été démasqués. Des millions de guerriers courageux se dressent contre leur système mondial de tyrannie, d’abus, de torture et de tromperie. Un nouveau jour se lève et un monde meilleur se profile à l’horizon. Je demande à tous ceux qui liront ces lignes de ne pas se rendre coupables de soutenir l’ancien système du mal en ayant peur de partager ce rapport révélateur. C’est ce qui les a maintenus au pouvoir pendant si longtemps : le refus des gens d’exposer ce mal à l’humanité. Nous devons être des êtres humains courageux et compatissants qui feront tout ce qu’il faut pour mettre fin au règne de ce système cruel et corrompu. Vous trouverez ci-dessous une liste de choses que vous pouvez faire pour contribuer à la solution des horreurs que vous venez de lire. 

COMMENT POUVONS-NOUS ARRÊTER CELA ?

ÊTRE COURAGEUX

(…)

INFORMER LE PUBLIC

(…)

DISTRIBUER DES DÉPLIANTS

(…)

TÉLÉCHARGER DES FLYERS ET DES AFFICHES

INFORMER LES AUTORITÉS

(…)

S’IMPLIQUER

(…)

RÉSISTER

(…)

ÊTRE INDÉPENDANT

(…)

CONNECTER

(…)

SE PRÉPARER

(…)

CONNAÎTRE LA LOI

(…)

PRIER

(…)

SOUTENIR

(…)

SOUTENIR STOP WORLD CONTROL


RÉFÉRENCES


La fin de l’Humanité

[Voir aussi, du même auteur :
Israel — Le mystère dévoilé — Un film documentaire de David Sorensen,
Comment les Villes Intelligentes vont enfermer l’humanité dans des camps de concentration à ciel ouvert
et :
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen]




Le rêve transhumain de la Silicon Valley

Alain Damasio : « Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir »

[Source : reporterre.net]

[Photographies : Patrice Normand]

Alain Damasio, écrivain de science-fiction, vient de publier « Vallée du silicium » (Seuil).
© Patrice Normand / Reporterre

Par Hervé Kempf

L’écrivain Alain Damasio sort Vallée du silicium, chroniques inspirées d’un voyage dans la Silicon Valley californienne. « Les technocapitalistes visent la libération individuelle, ils vivent dans un élitisme absolu », dit-il.

Alain Damasio, écrivain, publie Vallée du silicium (Seuil), des chroniques et une nouvelle science-fiction inspirées de son séjour dans la Silicon Valley, aux États-Unis. « La matérialité du monde est une mélancolie désormais », annonce le bandeau du livre.

Écoutez ce grand entretien ci-dessous ou sur une plateforme d’écoute de votre choix.




Reporterre — Quelle conception de l’avenir les technocapitalistes de la Silicon Valley ont-ils ?

Alain Damasio — Un avenir où l’innovation technologique continuera à constituer la norme, quel que soit son impact sur nos ressources terrestres. Un avenir où le désirable pour l’humain serait son augmentation (cognitive, physique) au sens du transhumanisme. Un avenir où l’épanouissement individuel par la technologie doit primer sur les liens aux autres et aux vivants.

Ton livre se présente comme une démarche anthropologique. Pourquoi ?

À l’origine, je ne l’ai pas intentionnellement construit comme ça, mais dès que tu t’interroges sur ce que la technologie fait à l’homme, tu déploies nécessairement des réflexions sur l’espèce humaine et son évolution, sur la manière dont le numérique nous transforme et dont la Silicon Valley nous façonne. Un champ crucial reste celui du corps. Les transhumanistes ont ce mot terrible pour le désigner : meat. La viande. C’est une chair morte, non irriguée. Seul le système nerveux central compte. Le reste, la chair frissonnante, les muscles, toutes nos sensations, notre sensualité fine ne les intéressent pas, parce que cela ne véhicule pas d’information exploitable dans le régime de la trace. Ce corps est maintenu en forme par le fitness ou la course dans le seul but que le cerveau et le système d’informations puissent fonctionner.

Le corps est conçu et vécu comme une machine. La nourriture est énergie. Le sport est une hygiène. Le cerveau s’optimise. Le bien-être s’algorithme. Ce corps est désaffecté, désinvesti. C’est un corps qu’on ne sent plus, qui n’a plus d’existence et qui ne te sollicite plus parce qu’il est maintenu dans un environnement climatisé, souvent assis, et dans une absence de mobilisation émotionnelle et affective.

Cette vision machinique du corps peut être reliée à celle de la planète. Quelle conception les gens de la Silicon Valley ont-ils de la planète Terre ?

La façon dont ils traitent les corps fait écho à la façon dont ils traitent la planète. Dans les deux cas, ils se vivent comme maître et possesseur de la nature — de ma nature pour le corps. Leur degré de conscience écologique très faible m’a frappé : le peu de magasins bios par rapport à la France, par exemple. L’alimentation reste un sujet dépolitisé chez eux. La prise de conscience de l’élevage, de ce qu’il faut pour produire la malbouffe m’a semblé inexistante. Les Californiens vivent sous une climatisation constante, et ne supportent plus que le corps sorte d’une fourchette entre 20 et 25 °C, ce qui devient aussi la norme en Europe. Maintenir un corps humain à ces températures en permanence représente une dépense énergétique énorme. Pour que ce corps n’ait plus besoin de faire le moindre effort, le climat a été domestiqué. Autant, en France, nous sommes en retard de dix ans sur leurs usages quotidiens de la technologie, autant, dans cette Californie techie [passionnée de technologie], la prise de conscience écologique m’a paru très « arriérée ».

« Il faut sortir de la peur de l’autre : se confronter à l’altérité entraîne forcément de l’imprévisibilité, de l’inattendu, de la menace. »
© Patrice Normand/Reporterre

Dans « Homo deus », Yuval Noah Harari parle de « surhommes » et de « castes inférieures », à propos de la société future créée par le développement des technologies. Penses-tu que cela décrit la vision des technocapitalistes ?

Ils vivent effectivement dans un élitisme « naturel ». Les leaders de la Tech n’ont pas la naïveté de croire que les apports transhumanistes puissent être universalisés. Ce n’est pas leur problème. Ils sont structurés autour de la libération individuelle, l’évidence de s’extraire des régulations étatiques, l’inégalité sociale comme une conséquence inévitable de l’accumulation du capital. Donc le transhumain est conçu pour une petite élite. Et peu importe que cette augmentation soit souvent strictement quantitative, oublie toute intelligence relationnelle ou émotionnelle et qu’elle trahisse une vision de sociopathe.

Le technocapitalisme se militarise, nous fait-il la guerre ?

Je ne pense pas qu’il fait la guerre au sens où il aurait une volonté politique d’exercer un pouvoir sur les populations. C’est un système très pragmatique, fondé sur l’action et dont le seul objectif reste la maximisation du profit. Ce qui implique bien sûr un large spectre de manipulations comportementales pour opérer. La Silicon Valley exerce des effets de pouvoir colossaux, qui sont d’abord un pouvoir sur les usages et les pratiques, le rapport concret à son environnement, aux autres, un impact induit sur la gestuelle et le corps. Bien sûr, les pouvoirs établis, les gouvernements, les médias mainstream, les armées et les polices, récupèrent ces outils pour leurs propres besoins et renforcer leur contrôle, leur influence ou leur maîtrise sur nos vies. Mais selon moi, l’impact de la Tech est d’abord anthropologique et « souple » avant d’être militaire ou sécuritaire.

« La logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. »
© Patrice Normand/Reporterre

Dans ton livre, tu soulignes la tension entre peur et liberté. Est-ce une des tensions les plus fortes du monde actuel ?

Oui. Il y a vingt ans, on se demandait où l’on se situait sur une ligne entre liberté et sécurité, et dans quelle mesure des pratiques libres et émancipatrices étaient favorisées par rapport à des pratiques sécuritaires et identitaires. Cette tension a été enfouie tellement les logiques sécuritaires l’ont emporté, ce qui explique ce grave décalage du spectre politique vers la droite, en Europe et ailleurs. Selon moi, ce phénomène a aussi une origine anthropotechnique : la logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. Plus tu es protégé et plus tu te protèges, plus le technococon devient épais et plus tu filtres tes rapports aux autres, si bien que la moindre intrusion, agression, harcèlement ou confrontation à l’altérité te paraît problématique et difficile. Et donc, tu vas demander encore plus de sécurité et de protection. Ce cercle vicieux tend vers quelque chose qu’il faut appeler l’immunité. Mais immunité partout, humanité nulle part !

Et cette logique du tout sécuritaire conduit à un repli sur soi…

Oui, alors que pour être libre, il faut accepter que les liens que tu vas tisser avec les autres te libèrent et ne sont ni des chaînes, ni des dangers, ni des menaces. Il faut sortir de la peur de l’autre : se confronter à l’altérité entraîne forcément de se confronter à l’inattendu, à l’imprévisible, à ce qui peut te déstabiliser. La principale critique que je forme envers nos technologies quotidiennes est qu’elles conjurent l’altérité. Elles sont construites pour fabriquer de l’identique. Home est son biotope : le petit chez-moi, familier, le cocooné, le confortable, le cajolé. Sauf que cette vision, et les pratiques de rejet qui l’accompagnent nécessairement, sont d’une grande violence pour les gens qui n’ont pas la possibilité de bénéficier de ce technococon égocentré.

Dans Le ministère du futur, Kim Stanley Robinson décrit la situation écologique et inégalitaire actuelle et imagine des écologistes tuer, prendre des milliardaires en otage, faire exploser des avions. Qu’en penses-tu ?

C’est la bonne solution aussi, à mes yeux. Je suis un partisan de l’action directe. On subit de façon trop molle et complaisante des actes d’une violence et d’une agressivité absolues. Les technocapitalistes ne se posent pas la question de ce que leur vision du monde produit sur nos vies ordinaires. Les actions directes, comme le sabotage, le brouillage, le piratage des chaînes de production, le boycott des produits, me semblent très souhaitables. Lorsqu’on dit ça, on donne l’impression d’être radical et hystérique alors qu’on énonce une banalité lucide. Ce qui est radical est ce que la Tech fait : ne pas s’interroger sur l’impact de la production d’une voiture électrique sur le travail des enfants en Afrique, par exemple, ou le pillage minier. Il faut stopper, invalider et inverser cette violence, la retourner. Et utiliser tous les moyens dont on dispose : le hacking [pénétrer illégalement dans un système informatique], les blocages, les occupations, la lutte des imaginaires, l’artivisme, les ZAD, etc. Il y a toujours des failles et il faut les utiliser. Mais aujourd’hui, très peu de militants sont prêts à prendre des risques parce que…

Parce qu’en face, il y a des appareils de répression de plus en plus élaborés et sophistiqués…

Complétement. C’est très intéressant de revoir l’histoire du mouvement Action directe dans les années 1970-1980. Ils pouvaient faire dix ou quinze actions avant que la police se mobilise ou qu’ils soient mis en prison. Aujourd’hui, des gens taguent une usine Lafarge et ils subissent une surveillance colossale, des peines de prison disproportionnées, quatre-vingt-seize heures de garde à vue. Le système répressif est d’autant plus féroce que les actions sont rares et modestes, c’est un paradoxe qui traduit un étouffement dans l’œuf de toute contestation. À nous d’être fins.

Cette surveillance est permise par l’intelligence artificielle et les instruments numériques.

On ne parle pas assez du couplage entre le régime de contrôle et le régime numérique. À partir du moment où le régime de contrôle, qui apparaît dans les années 1990, s’est couplé avec les possibilités du numérique, une puissance de feu colossale est apparue. Les degrés de surveillance et de finesse de contrôle n’ont jamais été aussi importants qu’à l’heure actuelle.

Quelle serait la résistance au système que tu décris et que nous subissons ?

Je n’aime pas le terme de résistance parce qu’il revient à considérer que malgré tout, le système va continuer à opérer, qu’il sera toujours dominant et que notre capacité est seulement d’en limiter les effets négatifs. Je pense qu’il faut construire des alternatives, proposer d’autres façons d’exister, de s’alimenter, d’habiter. Puis de montrer que ça marche et surtout que ça nous rend heureux et libres. Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir.

« Je pense qu’il faut construire des alternatives, proposer d’autres façons d’exister, de s’alimenter, d’habiter. »
© Patrice Normand/Reporterre

C’est extrêmement difficile parce que le technocapitalisme est fondé sur l’accomplissement de désirs individuels et immédiats. Je détaille dans mes chroniques ces quatre machineries de désir très puissantes que le technocapital active : la paresse plaisante, le pouvoir octroyé, la conjuration des peurs et des incertitudes et l’imaginaire du transhumain, cet antique désir « d’être dieu », d’échapper à notre finitude. Il faut ressusciter un désir qui fasse pièce à cette économie de désir qu’accomplit magistralement la consommation numérique. C’est un sacré défi, c’est un sacré combat.

Où se déploient aujourd’hui ces formes de résistance ?

De ce que j’observe, les nouvelles formes de libération se jouent désormais plutôt dans les zones rurales : campagnes, montagnes. Il y a un vrai retour à la terre, à l’image des années 1970. Beaucoup de communautés, d’oasis, de tiers lieux, de quarts lieux, de zones d’expérimentation, de ZAD se développent. Ça se passe sous les radars des médias urbains qui constituent la majorité des médias. Mais ça existe et ça résonne très au-delà des sites où ça naît, comme la ZAD de Notre-Dame l’a fait. Pour moi, l’espoir et les avancées concrètes se forment dans ces zones rurales et par ces expériences : maraîchage de montagne, économie du gratuit, intelligence collective, renouement aux forces du vivant, techniques de subsistance, fluidité de genres.

Je trouve l’idée de « zone » très forte. Il ne s’agit ni d’un domaine clos, ni d’une communauté autarcique, ni seulement d’un habitat partagé. C’est plus ouvert, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de frontières, ça rayonne et s’étend. On ne changera pas ce monde fondé sur les désirs individualisés et les échanges immatériels sans expérimenter en collectif, éprouver d’autres modes de vie qui destituent les effets de pouvoir, s’alimenter en bio, local et frais, trouver une autonomie énergétique, pratiquer le low-tech qui t’empuissante dans ton rapport à la techno, etc. Et surtout sans réactiver des liens au monde, au vivant et aux autres, qui te rendent plus vaste, plus joyeux et plus vif. On a besoin de lieux, d’espaces concrets pour ça et de pratiques incarnées, on a besoin de créer aussi, sans cesse, pour déjouer les machines de pouvoir qui nous pilotent.

https://www.seuil.com/ouvrage/vallee-du-silicium-alain-damasio/9782021558746



L’américanisation de la France : le plan Marshall réexaminé

[Source : investigaction.net]

Par Jacques R. Pauwels

Réflexions inspirées par le nouveau livre d’Annie Lacroix-Riz, Les origines du plan Marshall : Le mythe de « l’aide » américaine, Armand Colin, Malakoff, 2023.

L’été dernier, alors que je me rendais en voiture de Paris à Nice en traversant ce que les Parisiens appellent « la France profonde », je n’ai pu m’empêcher de constater à quel point la France s’est américanisée. Les paysages de Bourgogne et de Provence sont toujours aussi beaux, et les vieilles villes sont toujours aussi pittoresques, mais on y pénètre désormais en empruntant des allées bordées de stations essence et de fast-foods distribuant de la « malbouffe », de concessionnaires automobiles et de centres commerciaux où l’on trouve exactement les mêmes enseignes que dans les centres commerciaux situés de l’autre côté de l’Atlantique, avec, en plus de la musique diffusée, non pas d’Édith Piaf, mais de Taylor Swift. J’étais motivé pour en savoir plus sur le pourquoi, le quand et le comment de cette « coca-colonisation » de la France et, comme par hasard, j’ai trouvé la réponse dans un livre qui venait d’être publié. Un livre écrit par l’historienne franc-tireur Annie Lacroix-Riz, auteur de pas mal d’autres opus remarquables, et dont le titre promet d’éclaircir les origines du fameux Plan Marshall de 1947.

L’histoire des États-Unis regorge de mythes, comme celui qui veut que la conquête du Far West ait été une entreprise héroïque, que le pays se soit battu pendant la Première Guerre mondiale pour la démocratie, et que la bombe d’Oppenheimer ait anéanti plus de 100 000 personnes à Hiroshima pour forcer Tokyo à se rendre, sauvant ainsi vraisemblablement la vie d’innombrables civils japonais et de soldats américains. Un autre mythe encore concerne l’« aide » américaine à l’Europe dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, incarnée par le « programme de redressement européen », mieux connu sous le nom de plan Marshall, car c’est George C. Marshall, ancien chef d’état-major de l’armée et secrétaire d’État de l’administration Truman, qui a officiellement lancé le projet dans un discours prononcé à l’université de Harvard le 5 juin 1947.

Le mythe du plan Marshall, qui s’est répandu presque instantanément, veut qu’après avoir vaincu les méchants nazis, alors qu’il était sans doute plus ou moins seul et se préparait à rentrer chez lui pour s’occuper de ses propres affaires, l’Oncle Sam a soudain réalisé que les infortunés Européens, épuisés par six années de guerre, avaient besoin de son aide pour se remettre sur pied. La Grande-Bretagne, la France et les autres pays d’Europe occidentale l’ont accepté avec empressement et l’ont utilisé pour renouer non seulement avec la prospérité, mais aussi avec la démocratie.

L’« aide » dispensée sous les auspices du plan Marshall était donc censée être un don d’argent gratuit. Cependant, on sait depuis longtemps que les choses n’étaient pas si simples, que le plan visait à conquérir le marché européen pour les produits d’exportation et les capitaux d’investissement américains, et qu’il servait également des objectifs politiques, à savoir empêcher les nationalisations et contrer l’influence soviétique1. Malgré cela, le mythe du plan Marshall est entretenu par les autorités, les universitaires et les grands médias des deux côtés de l’Atlantique, comme en témoigne la suggestion récente selon laquelle l’Ukraine et d’autres pays qui se trouvent également dans une situation économique difficile ont besoin d’un nouveau plan Marshall2.

D’autre part, des recherches historiques critiques révèlent la nature illusoire du mythe tissé autour du plan Marshall. L’année dernière, l’historienne française Annie Lacroix-Riz a réalisé une telle enquête, en se concentrant sur les antécédents du plan, et si son livre se concentre à juste titre sur le cas de la France, il est également extrêmement utile pour comprendre comment d’autres pays européens, de la Grande-Bretagne à l’Allemagne (de l’Ouest) en passant par la Belgique, sont devenus les bénéficiaires de ce type d’« aide » américaine.

Le livre de Lacroix-Riz a le mérite d’inscrire le plan Marshall dans la longue durée, c’est-à-dire de l’expliquer non pas comme une sorte de singularité post-Seconde Guerre mondiale, mais comme un élément d’un développement historique de longue durée, à savoir l’expansion mondiale de l’industrie et de la finance américaines, autrement dit l’émergence et l’expansion de l’impérialisme américain. On peut dire que cette évolution a commencé à la toute fin du XIXe siècle, lorsque l’Oncle Sam a conquis Hawaï en 1893, puis, par le biais d’une « splendide petite guerre » menée contre l’Espagne en 1898, a mis la main sur Cuba, Porto Rico et les Philippines. La finance, l’industrie et le commerce américains, en d’autres termes : le capitalisme américain étend ainsi ses activités lucratives aux Caraïbes, au Pacifique et à l’Extrême-Orient. L’accès privilégié aux ressources et aux marchés de ces territoires lointains, en plus de ceux du marché intérieur déjà gigantesque, a fait des États-Unis l’une des plus grandes puissances industrielles du monde, capable de défier même la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France. Mais il se trouve que les grandes puissances européennes se sont également développées à l’échelle mondiale, c’est-à-dire qu’elles sont devenues « impérialistes », principalement en ajoutant de nouveaux territoires à leurs portefeuilles de possessions coloniales existants. Les puissances impérialistes sont donc devenues de plus en plus concurrentes, rivales, antagonistes ou alliées dans une course impitoyable à la suprématie impérialiste, alimentée idéologiquement par les idées sociales-darwinistes dominantes de « lutte pour la survie ».

Cette situation a conduit à la Grande Guerre de 1914-1918. Les États-Unis interviennent dans ce conflit, mais assez tardivement, en 1917, et ce pour deux raisons importantes : d’une part, éviter que la Grande-Bretagne ne soit vaincue et ne puisse ainsi rembourser les sommes considérables qu’elle avait empruntées aux banques américaines pour s’approvisionner auprès des industriels américains ; d’autre part, faire partie des vainqueurs impérialistes qui pourraient revendiquer une part du butin, y compris l’accès au gigantesque marché et aux vastes ressources de la Chine3.

La Grande Guerre a été une aubaine pour l’économie américaine, car le commerce avec les alliés s’est avéré immensément rentable. La guerre a également poussé la Grande-Bretagne à retirer la plupart de ses investissements d’Amérique latine, ce qui a permis à l’Oncle Sam de pénétrer ces pays sur le plan économique et de les dominer politiquement, réalisant ainsi une ambition américaine formulée environ un siècle plus tôt dans la Doctrine Monroe de 1823. Les États-Unis avaient de plus en plus besoin de nouveaux marchés pour leurs produits — et pour leur stock croissant de capital d’investissement — parce que leur industrie était devenue super-productive grâce à l’introduction des techniques dites fordistes, c’est-à-dire le système de production de masse inauguré par Henry Ford dans ses usines automobiles, incarné par la chaîne de montage. Le capitalisme américain bénéficiait désormais de l’énorme avantage des « économies d’échelle », c’est-à-dire de coûts de production inférieurs grâce à leur taille4, ce qui signifiait que les industriels américains étaient désormais en mesure de surpasser leurs concurrents sur un marché libre. C’est pour cette raison que le gouvernement américain, qui s’était systématiquement appuyé sur des politiques protectionnistes au 19e siècle, lorsque l’industrie du pays était encore balbutiante, s’est transformé en un apôtre enthousiaste du libre-échange, recherchant énergiquement et systématiquement des « portes ouvertes » pour ses exportations dans le monde entier.

Toutefois, dans les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale, la productivité industrielle a également augmenté ailleurs, ce qui a conduit à une surproduction et a finalement déclenché une crise économique mondiale, connue aux États-Unis sous le nom de Grande Dépression. Toutes les grandes puissances industrielles ont cherché à protéger leur propre industrie en érigeant des barrières sur les droits d’importation, créant ainsi ce que les hommes d’affaires américains détestaient, à savoir des « économies fermées », comprenant non seulement les économies des « mères patries », mais aussi celles de leurs possessions coloniales, dont les marchés et les richesses minérales auraient pu être mis à la disposition de l’Oncle Sam par le biais du libre-échange. Au grand dam de l’Amérique, la Grande-Bretagne a donc introduit dans son empire un système très protectionniste, appelé « préférence impériale ». Avec le Smoot-Hawley Tariff Act de 1930, les États-Unis ont également cherché à protéger leur propre industrie en imposant des droits de douane élevés.

Dans la nuit noire de la Grande Dépression, l’Oncle Sam ne perçoit qu’un seul rayon de lumière, celui de l’Allemagne. Dans les années 1920, les profits sans précédent générés par la Grande Guerre avaient permis à de nombreuses banques américaines et à des entreprises telles que Ford de lancer d’importants investissements dans ce pays5. Cette « offensive d’investissement » est rarement mentionnée dans les livres d’histoire, mais elle revêt une grande importance historique à deux égards : elle a marqué le début d’une expansion transatlantique du capitalisme américain et a déterminé que l’Allemagne allait servir de « tête de pont » européenne à l’impérialisme américain. Les capitalistes américains étaient ravis d’avoir choisi l’Allemagne lorsqu’il s’est avéré que, même dans le contexte de la Grande Dépression, leurs filiales pouvaient faire d’excellentes affaires dans le « Troisième Reich » grâce au programme de réarmement d’Hitler et à la guerre de conquête qui s’ensuivit, pour laquelle des entreprises telles que Ford et Standard Oil fournissaient une grande partie de l’équipement — y compris des camions, des chars, des moteurs d’avion et des mitrailleuses — ainsi que du carburant6. [Sous le régime nazi d’Hitler, l’Allemagne était et est restée un pays capitaliste, comme l’ont souligné des historiens tels qu’Alan S. Milward, expert britannique de l’histoire économique du Troisième Reich7.

Les États-Unis n’avaient aucune envie d’entrer en guerre contre Hitler, qui s’avérait si « bon pour les affaires ». En 1941 encore, le pays n’envisageait aucune action militaire contre l’Allemagne et n’est entré en guerre contre le Troisième Reich, comme l’a dit un historien américain, qu’en raison de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor 8. Cependant, le conflit déclenché par Hitler a créé de fabuleuses opportunités pour les États-Unis d’ouvrir des « économies fermées » et de créer des « portes ouvertes » à la place. Dans le même temps, la guerre a permis à l’Oncle Sam de subjuguer économiquement, et même politiquement, certains concurrents majeurs dans la course à la suprématie des grandes puissances impérialistes, une course qui avait déclenché la Grande Guerre en 1914, mais qui est restée indécise lorsque ce conflit s’est terminé en 1918, et dont on peut donc dire qu’elle a déclenché une nouvelle guerre mondiale en 1939.

Le premier pays à avoir été transformé en vassal de l’Oncle Sam a été la Grande-Bretagne. Après la chute de la France à l’été 1940, lorsqu’elle s’est retrouvée seule face à la puissance terrifiante du Reich d’Hitler, l’ancien numéro un des puissances industrielles a dû se rendre aux États-Unis pour emprunter d’énormes sommes d’argent auprès des banques américaines et utiliser cet argent pour acheter des équipements et du carburant aux grandes entreprises américaines. Washington a accepté d’accorder une telle « aide » à la Grande-Bretagne dans le cadre d’un programme connu sous le nom de « Lend-Lease ». Toutefois, les prêts devaient être remboursés avec intérêts et étaient soumis à des conditions telles que l’abolition promise de la « préférence impériale », qui garantissait que la Grande-Bretagne et son empire cesseraient d’être une « économie fermée » et ouvriraient au contraire leurs portes aux produits d’exportation et aux capitaux d’investissement américains. Grâce au prêt-bail, la Grande-Bretagne devait devenir un « partenaire junior » des États-Unis, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan politique et militaire. Ou, comme le dit Annie Lacroix-Riz dans son nouveau livre, les prêts Lend-Lease accordés à la Grande-Bretagne ont marqué le début de la fin de l’Empire britannique9.

Cependant, l’Oncle Sam était déterminé à utiliser le libre-échange pour projeter son pouvoir économique et politique non seulement sur la Grande-Bretagne, mais aussi sur le plus grand nombre de pays possible10.

En juillet 1944, lors d’une conférence tenue dans la ville de Bretton Woods, dans le New Hampshire, pas moins de quarante-quatre nations, dont toutes celles qui se trouvaient dans une situation économique inconfortable à cause de la guerre et qui dépendaient donc de l’aide américaine, ont été amenées à adopter les principes d’un nouvel ordre économique mondial fondé sur le libre-échange. Les accords de Bretton Woods ont élevé le dollar au rang de « monnaie de réserve internationale » et ont créé les mécanismes institutionnels qui devaient mettre en pratique les principes de la nouvelle politique économique, en particulier le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, organisations internationales qui ont toujours été dominées par les États-Unis.

Dans son nouveau livre, Mme Lacroix-Riz fait souvent référence à la poursuite du libre-échange d’après-guerre par l’Oncle Sam en général, mais se concentre bien sûr sur le cas de la France, qui était un cas différent de celui de la Grande-Bretagne ou de la Belgique, par exemple. Pourquoi ? Après sa défaite en 1940, la France et son empire colonial sont restés longtemps sous l’autorité d’un gouvernement dirigé par le maréchal Pétain, installé dans la ville de Vichy, qui collaborait étroitement avec l’Allemagne nazie. L’administration Roosevelt reconnaîtra formellement ce régime comme le gouvernement légitime de la France et continuera à le faire même après l’entrée en guerre des États-Unis contre l’Allemagne en décembre 1941 ; à l’inverse, FDR (Franklin Delano Roosevelt) refusera de reconnaître le gouvernement de la « France libre » de Charles de Gaulle exilé en Grande-Bretagne.

Ce n’est qu’après le débarquement des troupes américaines et britanniques en Afrique du Nord et l’occupation des colonies françaises à l’automne 1942 que les relations entre Washington et Vichy sont rompues, non par les premiers, mais par les seconds. Sous les auspices des Américains, désormais maîtres de facto des colonies françaises en Afrique du Nord, un gouvernement provisoire français, le Comité Français de Libération Nationale (CFLN), est établi à Alger en juin 1943 ; il reflète une fusion malaisée entre la France libre de de Gaulle et les autorités civiles et militaires françaises basées à Alger, autrefois fidèles à Pétain, mais désormais du côté des Alliés. Cependant, les Américains se sont arrangés pour qu’il soit dirigé non pas par de Gaulle, mais par le général François Darlan, un ancien pétainiste.

Darlan faisait partie des nombreux généraux et hauts fonctionnaires recyclés de Vichy qui, dès l’été 1941 ou à la fin de la bataille de Stalingrad, en janvier 1943, avaient compris que l’Allemagne allait perdre la guerre. Ils espéraient qu’une libération de la France par les Américains empêcherait la Résistance, dirigée par les communistes, de prendre le pouvoir et de mettre en œuvre des réformes sociales, économiques et politiques anticapitalistes radicales, voire révolutionnaires. Ces vichystes, représentants d’une bourgeoisie française qui s’était bien comportée sous Pétain, craignaient qu’« une révolution n’éclate dès que les Allemands se retireraient du territoire français » ; ils comptaient sur l’arrivée des Américains à temps « pour empêcher le communisme de s’emparer du pays » et se réjouissaient de voir les États-Unis remplacer l’Allemagne nazie en tant que « tuteur » de la France et protecteur de leurs intérêts de classe11. Inversement, les Américains ont bien compris que ces anciens pétainistes seraient des partenaires agréables. Ils ont ignoré ou pardonné les fautes commises par ces derniers en tant que collaborateurs, les ont affublés de l’épithète respectable de « conservateurs » ou « libéraux », et se sont arrangés pour qu’ils soient placés à des postes de pouvoir plutôt que des gaullistes ou d’autres chefs de la Résistance.

La « nomination » de Darlan par les Américains a porté ses fruits presque immédiatement, à savoir le 25 septembre 1943, lorsque le gouvernement provisoire français a signé un accord de prêt-bail avec les États-Unis. Les conditions de cet accord étaient similaires à celles attachées au prêt-bail avec la Grande-Bretagne et à celles qui allaient être consacrées un an plus tard à Bretton Woods, à savoir une « porte ouverte » pour les entreprises et les banques américaines sur les marchés et les ressources de la France et de son empire colonial. Cet arrangement, décrit par euphémisme comme une « aide réciproque », était en réalité la première étape d’une série d’arrangements qui allaient culminer avec la souscription de la France au plan Marshall et imposer à la France ce que Lacroix-Riz décrit comme une « dépendance de type colonial » 12.

L’administration Roosevelt aurait préféré continuer à traiter avec les anciens collaborateurs de la France, mais cette ligne de conduite a suscité de vives critiques tant en France qu’à l’étranger. En octobre 1944, après le débarquement en Normandie et la libération de Paris, de Gaulle est finalement reconnu par Washington comme le chef du gouvernement provisoire français, car deux choses sont devenues évidentes. Tout d’abord, du point de vue du peuple français, il est largement considéré comme apte à gouverner, car sa réputation, contrairement à celle des pétainistes, n’est pas entachée par la collaboration ; au contraire, ayant été l’un des grands chefs de la Résistance, il jouit d’un immense prestige. Deuxièmement, du point de vue des Américains eux-mêmes, de Gaulle est acceptable parce qu’il est une personnalité conservatrice, déterminée à ne pas procéder aux nationalisations des banques et des entreprises et à d’autres réformes socio-économiques radicales, potentiellement révolutionnaires, prévues par les communistes. D’un autre côté, les Américains continuaient à avoir des problèmes avec le Général. Ils savaient très bien, par exemple, qu’en tant que nationaliste français, il s’opposerait à leur projet d’ouvrir les portes de la France et de son empire à l’intrusion économique et, inévitablement, politique des États-Unis. Ils savaient aussi qu’une fois la guerre terminée, il réclamerait des réparations financières et industrielles, voire des concessions territoriales à l’Allemagne vaincue, des revendications qui allaient à l’encontre de ce que l’Oncle Sam considérait comme des intérêts vitaux pour les États-Unis. Examinons brièvement cette question.

Nous savons que les nombreuses filiales des entreprises américaines dans l’Allemagne nazie n’ont pas été expropriées, même après l’entrée en guerre des États-Unis contre l’Allemagne, qu’elles ont engrangé des bénéfices invisibles qui ont été en grande partie réinvestis en Allemagne même, et qu’elles ont subi relativement peu de dommages en temps de guerre, principalement parce qu’elles étaient à peine visées par les bombardiers alliés13. Ainsi, à la fin du conflit, les investissements américains en Allemagne étaient intacts, plus importants et potentiellement plus rentables que jamais auparavant ; cela signifiait également que, en tant que tête de pont de l’impérialisme américain en Europe, l’Allemagne était plus importante que jamais. L’Oncle Sam était déterminé à tirer pleinement parti de cette situation, ce qui nécessitait deux choses : premièrement, empêcher les changements socio-économiques anticapitalistes non seulement en Allemagne, mais aussi dans tous les autres pays européens, y compris la France, dont les ressources et les marchés intérieurs et coloniaux étaient censés s’ouvrir aux marchandises et aux investissements américains ; deuxièmement, veiller à ce que l’Allemagne n’ait pas à payer de réparations importantes, et de préférence aucune, aux pays victimes de la furor teutonicus, car cela aurait ruiné les perspectives de profit de toutes les entreprises allemandes, y compris celles détenues par des capitaux américains14.

Pour atteindre le premier de ces objectifs en France, les Américains pouvaient compter sur la collaboration du gouvernement du conservateur de Gaulle, d’autant plus que, pour être finalement « oint » par Washington à l’automne 1944, il avait été contraint de recycler d’innombrables anciens généraux pétainistes, politiciens, hauts fonctionnaires, banquiers et industriels de premier plan, et d’inclure nombre d’entre eux dans son gouvernement. Cependant, après des années d’occupation allemande et un régime de Vichy très à droite, les Français, non pas la bourgeoisie aisée, mais la masse des gens ordinaires, étaient d’humeur plus ou moins anticapitaliste. De Gaulle ne peut résister à la demande générale de réformes, notamment la nationalisation du constructeur automobile Renault, collaborateur notoire, et l’introduction de services sociaux similaires à ceux qui seront mis en place en Grande-Bretagne après l’arrivée au pouvoir des travaillistes à l’été 1945 et qui seront connus sous le nom de « Welfare State » (État providence). Du point de vue des Américains, la situation s’est encore aggravée après les élections du 21 octobre 1945, lorsque le parti communiste a remporté la majorité des voix et que de Gaulle a dû faire de la place dans son cabinet pour certains ministres communistes. Un autre facteur déterminant de l’aversion des Américains pour de Gaulle est qu’il est un nationaliste français, déterminé à refaire de la France une grande nation, à garder le contrôle total de ses possessions coloniales et, enfin et surtout, à demander des réparations financières et peut-être même territoriales à l’Allemagne ; ces aspirations sont en conflit avec les attentes des Américains qui souhaitent des « portes ouvertes » même dans les colonies d’autres grandes puissances et, plus encore, avec leurs projets concernant l’Allemagne.

On comprend ainsi le traitement de marâtre que Washington a réservé en 1944-1945 à une France économiquement sinistrée après des années de guerre et d’occupation. Dès l’automne 1944, Paris est informé qu’il n’y aura pas de réparations de la part de l’Allemagne, et c’est en vain que de Gaulle réagit en flirtant brièvement avec l’Union soviétique, concluant même un « pacte » avec Moscou qui s’avérera « mort-né », selon les termes de Lacroix-Riz15. Quant aux demandes pressantes de la France en crédits américains et en fournitures alimentaires, industrielles et agricoles, elles n’aboutissent pas à des « cadeaux », comme on le croit généralement, pour des raisons qui seront élucidées plus loin, mais à des livraisons de produits surabondants aux États-Unis et à des prêts, le tout payé en dollars et à des prix exagérés. Lacroix-Riz souligne que « les livraisons gratuites de marchandises à la France par l’armée américaine ou toute organisation civile, même de type humanitaire, n’ont jamais existé » 16.

Les Américains étaient clairement motivés par le désir de montrer à de Gaulle et aux Français en général qui était le patron dans leur pays, maintenant que les Allemands avaient disparu. (De Gaulle l’a certainement compris ainsi : il a souvent qualifié le débarquement en Normandie de seconde occupation de son pays et n’a même jamais assisté à l’une des commémorations annuelles du jour J). Ce n’est pas une coïncidence si le diplomate américain nommé envoyé en France à l’automne 1944 était Jefferson Caffery, il avait une grande expérience de la domination des « républiques bananières » d’Amérique latine depuis les ambassades américaines dans leurs capitales17.

De Gaulle dirigea un gouvernement de coalition associant trois partis, le Mouvement républicain populaire (MRP), chrétien-démocrate « gaulliste », le Parti socialiste, encore officiellement dénommé Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), et le Parti communiste (PCF). Le général lui-même démissionna de son poste de chef du gouvernement le 20 janvier 1946, mais le « tripartisme » se poursuivit avec une série de cabinets dirigés par des socialistes comme Félix Gouin et des responsables du MRP comme Georges Bidault. Un autre socialiste, Paul Ramadier, dirigera le dernier gouvernement tripartite de janvier à octobre 1947 ; le 4 mai de cette année-là, il mettra fin au tripartisme en expulsant les communistes de son gouvernement.

Une fois l’encombrant de Gaulle écarté, les Américains ont eu beaucoup plus de facilité à mettre en œuvre leurs plans visant à « ouvrir la porte » de la France et à pénétrer l’ancienne grande nation, tant sur le plan économique que sur le plan politique. Et ils y sont parvenus en tirant pleinement parti des problèmes économiques d’après-guerre du pays et de son besoin urgent de crédits pour acheter toutes sortes de produits agricoles et industriels, y compris des denrées alimentaires et des carburants, et pour financer la reconstruction. Les États-Unis, qui étaient sortis de la guerre en tant que superpuissance financière et économique mondiale et pays de loin le plus riche, étaient capables et désireux d’apporter leur aide, mais seulement aux conditions déjà appliquées aux accords de prêt-bail, décrites dans les accords de Bretton Woods, conditions qui ne manqueraient pas de transformer le bénéficiaire, en l’occurrence la France, en vassal de l’Oncle Sam — et en allié dans sa guerre « froide » contre l’Union soviétique.

Au début de l’année 1946, Léon Blum, un dirigeant socialiste très en vue qui avait dirigé le célèbre gouvernement français du Front populaire en 1936, a été envoyé aux États-Unis pour négocier un accord avec le secrétaire d’État de Truman, James F. Byrnes. Blum accompagné d’une suite d’hommes politiques, de diplomates et de hauts fonctionnaires, dont Jean Monnet, agent du CFLN chargé du ravitaillement, qui a supervisé l’achat d’armes et d’autres équipements aux États-Unis, où il s’est pris d’affection pour le pays et pour les choses américaines en général. Ces négociations ont duré des mois, mais ont finalement abouti à un accord qui a été signé le 28 mai 1946 et rapidement ratifié par le gouvernement français. L’accord Blum-Byrnes fut largement perçu comme une merveilleuse affaire pour la France, impliquant des dons gratuits de millions de dollars, des prêts à faible taux d’intérêt, des livraisons à bas prix de toutes sortes de produits alimentaires essentiels, d’équipements industriels, et fut proclamé par Blum lui-même comme « une immense concession » de la part des Américains18.

Mais Lacroix-Riz n’est pas de cet avis. Elle démontre que les réunions entre Byrnes et Blum n’ont pas donné lieu à de véritables négociations, mais se sont résumées à un diktat américain, reflétant le fait que la partie française a « capitulé » et accepté docilement toutes les conditions attachées par les Américains à leur programme d’« aide ». Ces conditions, explique-t-elle, incluaient un accord français pour l’achat, à des prix exagérés, de toutes sortes d’équipements militaires « excédentaires », pour la plupart inutiles, que l’armée américaine avait encore en Europe à la fin de la guerre, et que Lacroix-Riz qualifie de « bric-à-brac invendable » 19. Des centaines de cargos de mauvaise qualité, appelés par euphémisme « Liberty Ships », ont également été imposés aux Français. Les fournitures à livrer à la France comprenaient très peu de produits dont le pays avait réellement besoin, mais presque exclusivement des produits dont les États-Unis eux-mêmes étaient en surabondance, en raison de la baisse de la demande résultant de la fin de la guerre. Les économistes, les hommes d’affaires et les politiciens craignaient que l’Amérique ne retombe dans une dépression, entraînant chômage, problèmes sociaux et même une demande de changement radical, comme cela avait été le cas dans les « années trente rouges », marquées par la dépression20. La surproduction d’après-guerre constituait un problème majeur pour les États-Unis et, comme l’écrit Lacroix-Riz, continuait d’être « extrêmement préoccupante en 1947 », mais les exportations vers l’Europe semblaient offrir une solution au problème ; elle ajoute que « l’étape finale de la recherche frénétique de [cette] solution au problème de la surproduction d’après-guerre » s’avérerait être le plan Marshall, mais il est clair que les accords Blum-Byrnes constituaient déjà un pas important dans cette direction21.

En outre, le paiement des marchandises américaines devait être effectué en dollars, que la France était obligée de gagner en exportant vers les États-Unis aux prix les plus bas possibles, étant donné que les Américains n’avaient pas de besoin urgent d’importations françaises et bénéficiaient donc de l’avantage d’un « marché d’acheteurs ». La France a également dû ouvrir ses portes aux productions hollywoodiennes, ce qui a été très préjudiciable à sa propre industrie cinématographique, pratiquement la seule concession de l’accord qui a retenu l’attention du public et dont on se souvient encore aujourd’hui. (L’article de Wikipédia sur l’accord Blum-Byrnes traite presque exclusivement de cette question.) 22. Une autre condition était que la France indemnise les entreprises américaines telles que Ford pour les dommages subis en temps de guerre par leurs filiales en France, dommages qui étaient en fait principalement dus aux bombardements de l’armée de l’air américaine. (Par ailleurs, pendant la guerre, Ford France avait produit des équipements pour Vichy et l’Allemagne nazie, ce qui lui avait permis de gagner beaucoup d’argent) 23.

En ce qui concerne les questions financières, Wikipédia se fait l’écho d’une croyance largement répandue en suggérant que l’accord impliquait l’« éradication » des dettes que la France avait contractées antérieurement, par exemple aux termes de l’accord de prêt-bail signé à Alger. Cependant, en y regardant de plus près, il s’avère que Wikipédia se contente d’écrire que l’accord « visait à [italiques ajoutés] éradiquer » ces dettes, mais ne mentionne jamais si cet objectif a été atteint24. Selon Lacroix-Riz, ce ne fut pas le cas ; elle qualifie d’« imaginaire » l’« effacement » de la dette de la France envers les États-Unis et souligne que l’idée que de nouveaux crédits fabuleux étaient prévus relève du vœu pieux ; sa conclusion catégorique est qu’en dehors de prêts assortis de conditions onéreuses, « les négociations ne débouchèrent sur aucun crédit » 25.

Il s’ensuit que la reconstruction économique de la France dans les années qui ont suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale, si rapide par rapport au redressement industriel du pays après 1918, n’était pas due à la générosité d’un étranger, l’Oncle Sam. Au contraire, ce fut principalement le résultat des efforts « stakhanovistes » des travailleurs français eux-mêmes, visant à relancer l’industrie du pays en général, dans ce que l’on appelle la « bataille de la production », particulièrement réussie dans le domaine de la production de charbon dans les mines nationalisées, qui était alors encore d’une importance cruciale. Même si cette « bataille » était certaine de profiter aux propriétaires capitalistes des usines, elle a été orchestrée par le Parti communiste, membre du gouvernement « tripartite », parce que ses dirigeants étaient parfaitement conscients que « l’indépendance politique d’un pays exige son indépendance économique », de sorte que le recours à l’« aide » américaine signifierait la subordination de la France aux États-Unis26. (Incidemment, la majeure partie, voire la totalité, de l’argent emprunté aux États-Unis n’a pas été investie dans la reconstruction de la France, mais dans une tentative coûteuse, sanglante et finalement vouée à l’échec de s’accrocher au « joyau de la couronne » de ses possessions les plus coloniales, l’Indochine).

Que le redressement économique de la France dans l’après-guerre ne soit pas dû à l’« aide » américaine est tout à fait logique puisque, du point de vue américain, l’objectif des accords Blum-Byrnes ou, plus tard, du plan Marshall, n’était pas du tout d’effacer les dettes ou d’aider la France de quelque autre manière que ce soit à se remettre du traumatisme de la guerre, mais d’ouvrir les marchés du pays (ainsi que ceux de ses colonies) et de l’intégrer dans une Europe d’après-guerre — pour l’instant, il est vrai, uniquement occidentale — qui devait être capitaliste, comme les États-Unis, et contrôlée par ces derniers à partir de leur tête de pont allemande. Avec la signature des accords Blum-Byrnes, qui comprenaient également l’acceptation par la France du fait qu’il n’y aurait pas de réparations allemandes, cet objectif a été virtuellement atteint. Les conditions attachées aux accords comprenaient en effet la garantie par les négociateurs français que la France pratiquerait désormais une politique de libre-échange et qu’il n’y aurait plus de nationalisations comme celles qui, presque immédiatement après la libération du pays, ont frappé le constructeur automobile Renault ainsi que les mines de charbon et les producteurs de gaz et d’électricité privés ; les conditions interdisaient également toute autre mesure que l’Oncle Sam percevait comme anticapitaliste, quels que soient les souhaits et les intentions du peuple français, connu à l’époque pour son appétit pour des réformes sociales-économiques et politiques radicales27.

Comment Blum et son équipe ont-ils réussi à dissimuler leur « capitulation » et à la présenter au public français comme une victoire, « un événement heureux », pour leur pays28 ? et pourquoi ont-ils menti de manière aussi flagrante sur les résultats et les conditions ? Lacroix-Riz répond également à ces deux questions dans son nouveau livre.

Tout d’abord, les informations diffusées sur les accords Blum-Byrnes par la partie française, et reprises avec empressement par la plupart des médias, à l’exception des publications communistes, comportaient toutes sortes d’exagérations, de sous-estimations, d’omissions, voire de mensonges purs et simples, en d’autres termes, s’apparentaient à ce que l’on appelle aujourd’hui communément le « spin » (la langue de bois). Les financiers et autres « experts » parmi les hauts fonctionnaires de l’équipe de Blum se révélèrent d’excellents « spinmeister », ils réussirent à concocter toutes sortes de moyens pour tromper le public avec l’électorat, y compris en obscurcissant des détails cruciaux de l’accord29. Les Françaises et les Français furent rassurés dans un langage vague et euphémique que leur pays allait bénéficier royalement de la générosité de l’Oncle Sam. Il était question de plusieurs millions de dollars de crédits futurs, sans conditions, mais il n’était pas mentionné que le flux de dollars n’était pas du tout garanti et qu’il n’était pas réaliste de s’attendre à ce qu’il arrive ; les réparations allemandes sous forme de livraisons de charbon, par exemple, étaient également évoquées en termes vagues, même si les négociateurs savaient que cela ne reflétait rien d’autre qu’un vœu pieux30.

En revanche, le public français n’a pas entendu parler des nombreuses conditions rigoureuses attachées à l’accord et n’a donc pas eu conscience que son pays, autrefois grand et puissant, était en train d’être rétrogradé au rang de vassal de l’Oncle Sam. Le texte soumis à la ratification de l’Assemblée nationale — dans son intégralité ou pas du tout 31 — est long, vague et alambiqué, rédigé de manière à déconcerter les non-spécialistes, et de nombreuses informations importantes sont enfouies dans des notes, des appendices et des annexes secrètes ; à sa lecture, personne ne se serait rendu compte que toutes les conditions rigoureuses imposées par les Américains avaient été acceptées, conditions qui remontaient à l’accord conclu avec Darlan en novembre 194232.

Comme Blum et ses collègues savaient dès le départ qu’ils n’auraient d’autre choix que d’accepter un diktat américain dans son intégralité, leur séjour transatlantique aurait pu être court, mais il s’est étendu sur plusieurs semaines afin de donner l’impression de négociations approfondies et difficiles. Les négociations comportaient également beaucoup de « poudre aux yeux », notamment des visites (et les séances de photos correspondantes) avec Truman, des interviews produisant des articles présentant Blum comme « une figure de proue de la Résistance française » et « l’une des personnalités les plus puissantes du moment », ainsi qu’un voyage supplémentaire de Blum au Canada, photogénique, mais totalement inutile, sauf en termes de relations publiques33.

La conclusion de Lacroix-Riz est impitoyable. Blum, écrit-elle, s’est rendu coupable d’une « malhonnêteté maximale », il est responsable d’une « gigantesque tromperie » 34, mais la mascarade a fonctionné à merveille, car elle a bénéficié de la coopération des Américains, qui ont cyniquement prétendu avoir été amenés à faire des concessions majeures par des interlocuteurs gaulois expérimentés et brillants. Ils ont agi ainsi parce que les élections approchaient en France et qu’un rapport véridique sur le résultat des négociations aurait certainement apporté de l’eau au moulin des communistes et aurait pu compromettre la ratification de l’accord35.

Mme Lacroix-Riz souligne également que les historiens français, américains et du reste du monde occidental, à l’exception des « révisionnistes » américains tels que Kolko, ont également déformé l’histoire de l’accord Blum-Byrnes et l’ont glorifié comme un instrument merveilleusement utile pour la reconstruction d’après-guerre de la France et la modernisation de son économie. Elle décrit comment cela est principalement dû au fait que l’historiographie française elle-même a été « atlantisée », c’est-à-dire américanisée, avec le soutien financier de la CIA et de ses prétendues servantes privées, dont la Fondation Ford36.

Les Britanniques n’avaient pas pu rejeter les conditions rigoureuses attachées à l’accord de prêt-bail de 1941, mais ça, c’était pendant la guerre, lorsqu’ils luttaient pour leur survie et n’avaient pas d’autre choix que d’accepter. En 1946, la France ne pouvait pas invoquer cette excuse. Qu’est-ce qui a donc poussé Blum, Monnet et leurs collègues à « capituler » et à accepter toutes les conditions américaines ? Lacroix-Riz fournit une réponse convaincante : parce qu’ils partageaient la préoccupation majeure de l’Oncle Sam à l’égard de la France, à savoir le désir de préserver le statu quo socio-économique capitaliste du pays, dans une situation d’après-guerre où la population française était encore très réformiste, voire révolutionnaire, et où les communistes étaient extrêmement populaires et influents. « Rien d’autre », souligne-t-elle, « ne peut expliquer l’acceptation systématique des conditions draconiennes [américaines] » 37.

Le souci de préserver l’ordre socio-économique établi est compréhensible chez les collègues conservateurs de Bloch, représentants de la fraction MRP du gouvernement tripartite, le MRP « gaulliste », qui compte de nombreux pétainistes recyclés. Elle est également compréhensible dans le cas des diplomates de haut rang et autres fonctionnaires de l’équipe de Blum. Ces bureaucrates étaient traditionnellement des défenseurs de l’ordre établi et beaucoup d’entre eux, sinon la plupart avaient été heureux de servir Pétain ; mais après Stalingrad, au plus tard, ils avaient changé d’allégeance à l’Oncle Sam et étaient ainsi devenus des « hérauts européens du libre commerce américain » et, plus généralement, des « atlantistes » très pro-américains, une race dont Jean Monnet est apparu comme l’exemple par excellence38.

Le Parti communiste est alors membre du gouvernement tripartite, mais, écrit Lacroix-Riz, « il est systématiquement exclu des “structures de décision” » 39 et n’a pas de représentants dans l’équipe de négociateurs, mais la gauche est représentée par des socialistes, dont Blum. Pourquoi n’ont-ils pas opposé de résistance significative aux exigences des Américains ? Au lendemain de la révolution russe, le socialisme européen a connu un « grand schisme », avec d’un côté les socialistes révolutionnaires, amis de l’Union soviétique, bientôt connus sous le nom de communistes, et de l’autre les socialistes réformistes ou « évolutionnistes » (ou « sociaux-démocrates »), antagonistes vis-à-vis de Moscou. Les deux groupes ont parfois travaillé ensemble, comme dans le gouvernement français du Front populaire des années 1930, mais la plupart du temps, leurs relations ont été marquées par la concurrence, les conflits, voire l’hostilité pure et simple. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les communistes ont définitivement le vent en poupe, non seulement en raison de leur rôle prépondérant dans la Résistance, mais aussi en raison du grand prestige dont jouit l’Union soviétique, largement perçue comme le vainqueur de l’Allemagne nazie. Pour suivre, voire supplanter, les socialistes français, comme les anciens pétainistes, ont également choisi de jouer la carte américaine et se sont montrés prêts à accepter toutes les conditions que les Américains leur imposaient, ainsi qu’à la France en général, en échange du soutien des socialistes avec leurs énormes ressources financières et autres. Inversement, en France, les Américains avaient besoin des socialistes — et des « gauchistes non communistes » en général — dans leurs efforts pour éroder le soutien populaire aux communistes. C’est dans ce contexte que Blum et de nombreux autres dirigeants socialistes avaient fréquemment rencontré l’ambassadeur américain Caffery après son arrivée à Paris à l’automne 194440.

Les socialistes se révèlent donc encore plus utiles à la lutte anticommuniste (et antisoviétique) que les gaullistes, et ils offrent à l’Oncle Sam un autre avantage considérable : contrairement aux gaullistes, ils ne demandent pas de « réparations » territoriales ou financières à une Allemagne que les Américains veulent reconstruire et dont ils veulent faire leur tête de pont pour la conquête économique, voire politique, de l’Europe.

Dans la France de l’après-guerre, les socialistes ont donc joué la carte américaine, tandis que les Américains ont joué la carte socialiste. Mais dans d’autres pays européens, l’Oncle Sam fait également appel à des dirigeants socialistes (ou sociaux-démocrates) anticommunistes désireux de collaborer avec eux et qui seront, le moment venu, largement récompensés pour leurs services. On pense au chef socialiste belge Paul-Henri Spaak, qui sera nommé par Washington secrétaire général de l’OTAN, présumée alliance de partenaires égaux, mais en réalité filiale du Pentagone et pilier de la suprématie américaine en Europe, qu’il a contribué à mettre en place41.

L’intégration de la France dans une Europe (occidentale) d’après-guerre dominée par l’Oncle Sam sera achevée par l’acceptation par le pays de l’« aide » du plan Marshall en 1948 et par son adhésion à l’OTAN en 1949. Cependant, il est faux de croire que ces deux événements très médiatisés se sont produits en réponse au déclenchement de la guerre froide, conventionnellement imputée à l’Union soviétique, après la fin de la Seconde Guerre mondiale. En réalité, les Américains souhaitaient étendre leur influence économique et politique outre-Atlantique et la France était dans leur ligne de mire au moins depuis le débarquement de leurs troupes en Afrique du Nord à l’automne 1942. Ils ont profité de la faiblesse de la France d’après-guerre pour lui offrir une « aide » assortie de conditions qui, à l’instar de celles du prêt-bail à la Grande-Bretagne, ne manqueraient pas de faire du pays bénéficiaire un partenaire subalterne des États-Unis. Comme le démontre Lacroix-Riz dans son livre, cette réalité s’est concrétisée non pas lorsque la France a souscrit au plan Marshall, mais lorsque ses représentants ont signé les accords issus des négociations Blum-Byrnes, qui n’ont pas fait l’objet d’un grand battage médiatique. C’est alors, au printemps 1946, que la France, à l’insu de la majorité de ses citoyens, fait ses adieux à son statut de grande puissance et rejoint les rangs des vassaux européens de l’Oncle Sam.


Source : Counter Punch

Traduit de l’anglais par Falasteen pour Investig’Action


Notes :

1 Eisenberg, p. 322.

2 See e.g. the article by Kierkegaard.

3 See Pauwels (2016), pp. 447-49.

4 “Economies of scale”.

5 See Pauwels (2017), pp. 144-54.

6 Pauwels (2017), p. 168. The total value of American investments in Nazi Germany, involving no less than 553 corporations, rose to $450 million by the time of Hitler’s declaration of war against the United States in December 1941.

7 Pauwels (2017), pp. 63-65.

8 Quotation from Ambrose, p. 66.

9 Lacroix-Riz, p. 13.

10 Zinn, p. 404: “Quietly behind the headlines in battles and bombings, American diplomats and businessmen worked hard to make sure that when the war ended, American economic power would be second to none in the world… The Open Door policy of equal access would be extended from Asia to Europe”.

11 Lacroix-Riz, pp. 116-17.

12 Lacroix-Riz, p. 9.

13 For details, see Pauwels (2017), pp. 199-217.

14 Lacroix-Riz refers to Bruce Kuklicks’s pioneering work focusing on this theme. For more on the importance of postwar Germany to the US, see Pauwels (2015), p. 249 ff.

15 Lacroix-Riz, p. 198.

16 Lacroix-Riz, pp. 203, 206-208.

17 Lacroix-Riz, pp. 170-72, 174-83.

18 Lacroix-Riz, p. 409.

19 Lacroix-Riz, p. 331.

20 Kolko, p. 235.

21 Lacroix-Riz, pp. 413-14.

22 « Blum–Byrnes agreement ».

23 Lacroix-Riz, p. 326 ff. Lacroix-Riz has examined the case of Ford France’s wartime collaboration in an earlier book on French industrialists and bankers during the German occupation.

24 “Blum–Byrnes agreement”.

25 Lacroix-Riz, pp. 336-37, 342-43.

26 Lacroix-Riz, pp. 199-202. The “Battle of Production” is a subject Lacroix-Riz focused on in her 1981 doctoral dissertation as well as other writings. On the benefits of historical nationalizations in France, see also the article by Paul Cohen.

27 Lacroix-Riz, pp. 277, 329-30, 363.

28 Lacroix-Riz, p. 338.

29 Lacroix-Riz, p., pp. 416-17.

30 Lacroix-Riz, pp. 342-43, 345-46

31 Lacroix-Riz, p. 408 : « L’Assemblée nationale devrait donc adopter en bloc tout ce qui figurait dans la plus grosse pièce du millefeuille officiel des accords Blum-Byrnes ».

32 Lacroix-Riz, pp. 334-37, 354-55.

33 Lacroix-Riz, pp. 323-26.

34 Lacroix-Riz, pp. 271, 340.

35 Lacroix-Riz, pp. 342-43, 345-46

36 Lacroix-Riz, p. 376 ff.

37 Lacroix-Riz, pp. 114-15, 122, 386, 415.

38 Lacroix-Riz, p. 273.

39 Lacroix-Riz, p. 418.

40 Lacroix-Riz, pp. 170-72, 174-83.

41 Lacroix-Riz, p. 57-58, 417.




La vraie mondialisation, c’est la technique

[Source : iatranshumanisme.com]

Par JAESA

Bernard Charbonneau & Jacques Ellul. Deux libertaires gascons unis par une pensée commune

Extraits :
La technique

C’est en 1954 que Jacques Ellul fait paraître La Technique, ou l’enjeu du siècle, premier essai d’une trilogie consacrée à la technique qu’accompagneront Le Système technicien (1977) et Le Bluff technologique (1987). Quatre propositions y sont exposées : Tout progrès technique se paie. Le progrès technique soulève plus de problèmes qu’il n’en résout. Les effets néfastes du progrès technique sont inséparables de ses effets favorables. Tout progrès technique comporte un grand nombre d’effets imprévisibles. Qui plus est, la technique est potentiellement totalitaire, elle épuise les ressources naturelles et rend l’avenir impensable. Toutes les anciennes civilisations s’uniformisent sur le mode technicien : la vraie mondialisation, c’est la technique.

La technique est le concept clé de l’œuvre d’Ellul, l’équivalent de la notion de capital pour Marx :

Jacques Ellul :

« Je m’étais posé la question suivante : “Si Marx vivait en 1940, quel serait pour lui l’élément fondamental de la société, celui sur lequel il centrerait sa réflexion ?” Au XIX e siècle, où l’économie était décisive, la formation du capitalisme était cet élément le plus significatif. De nos jours, ce n’est plus l’économie mais la technique. Le capitalisme est une réalité déjà historiquement dépassée. Il peut bien durer un siècle encore, cela n’a plus d’intérêt historique. Ce qui est nouveau, significatif et déterminant, c’est le reste : le développement de la technique. Je me suis donc mis à étudier la technique en employant autant que je pouvais une méthode proche de celle que Marx avait employée un siècle plus tôt pour étudier le capitalisme. »

« On sait que chez Marx, c’est le travail qui crée de la valeur. Or nous sommes obligés de constater que, dans une société devenue extrêmement technicienne, le facteur déterminant est la recherche scientifique, d’une part, et d’autre part l’application de la science sous la forme de la technique. C’est cela qui crée de la valeur. »

« Lorsque nous parlons de technique, nous avons l’habitude de penser à la machine, alors que c’est une erreur de penser que la technique est constituée pour l’essentiel de machines. Avec le développement des techniques d’information et communication, on commence à prendre conscience que la machine n’est que l’un des phénomènes multiples de la technique. La recherche de méthodes rationnelles, efficaces, ne s’exprime pas seulement dans la construction d’engins matériels, de machines, mais s’étend à toutes les activités humaines. Par exemple, les techniques d’organisation d’une société, d’un groupe, n’ont pas besoin d’appareil d’ordre mécanique. Il en va de même des techniques psychologiques. J’ai ainsi étudié la propagande, la publicité, qui sont des techniques. »

Ellul distingue l’opération technique du phénomène technique, qu’il définit comme « la préoccupation de l’immense majorité des hommes de notre temps, de rechercher en toute chose la méthode absolument la plus efficace ». C’est pourquoi il insiste pour utiliser le terme « technique » à la fois plus englobant et plus précis que celui de « technologie ».

« Lorsque j’emploie le mot “technique”, je n’entends pas exactement la même chose que dans “technologie”. Je sais qu’habituellement on confond les deux choses. Étymologiquement, technologie veut dire le discours sur la technique. Quand je parle de technique, je parle du phénomène technique, de la réalité de la technique. Quand je considère une automobile, le moteur de l’automobile, c’est de la technique, ce n’est pas de la technologie. L’étude du moteur, et le discours sur le moteur, c’est la technologie. Mais le phénomène lui-même doit être appelé technique. »

L’ambivalence de la technique

La technique n’est ni bonne ni mauvaise, et surtout elle n’est jamais neutre. « Ce que nous prenons pour la neutralité de la technique n’est que notre neutralité vis-à-vis d’elle », affirme Charbonneau. Contrairement à ce que dit la propagande, elle ne dépend pas des usages qu’on en fait mais elle modifie profondément le milieu dans lequel elle se déploie et modèle les hommes qui l’utilisent. Les solutions techniques aux problèmes techniques entretiennent le mal qu’elles prétendent soigner.

Jacques Ellul :

« Il y a l’ambivalence de la technique : chaque technique qui apparaît apporte avec elle des effets positifs et des effets négatifs, mêlés les uns aux autres. C’est une vue tout à fait simpliste de penser que l’on peut les séparer, éliminer les effets négatifs et retenir les effets positifs. À chaque progrès technique, il y a accroissement d’effets positifs et accroissement d’effets négatifs dont nous ne savons généralement rien. Ce que nous pouvons prévoir avec certitude, si la croissance technicienne continue, c’est un accroissement du chaos. »

La technique aliène l’homme

Enivré par sa passion technicienne, l’homme moderne est sans doute plus puissant que ses ancêtres, mais certainement pas plus libre. La technique renforce l’État : une société technicienne est nécessairement une société de surveillance et de contrôle. Et du contrôle à la contrainte, il n’y a qu’une étape, que nous sommes en train de franchir.

Jacques Ellul :

« La technique conduit à deux conséquences : la suppression du sujet et la suppression du sens.

  • Suppression du sujet.
    La technique a un pouvoir d’objectivation. Le sujet ne peut pas se livrer à des fantaisies purement subjectives : dans la mesure où il est entré dans un cadre technique, le sujet doit agir comme la technique l’impose. Cette suppression du sujet par la technique est acceptée par un certain nombre d’intellectuels, Michel Foucault par exemple, qui estiment que l’on peut très bien abandonner le sujet.
  • Suppression du sens.
    Les finalités de l’existence semblent progressivement effacées par la prédominance des moyens. La technique, c’est le développement extrême des moyens. Tout, dans le développement technique, est moyen et uniquement moyen, et les finalités ont pratiquement disparu. La technique ne se développe pas en vue d’atteindre quelque chose, mais parce que le monde des moyens s’est développé. En même temps, il y a suppression du sens, du sens de l’existence dans la mesure où la technique a développé considérablement la puissance. La puissance est toujours destructrice de valeur et de sens. Là où la puissance augmente indéfiniment, il y a de moins en moins de significations. »

Au total, la suppression du sujet et la suppression du sens sont des conséquences importantes de la technique et contribuent au malaise et au malheur de l’humanité.

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La technique comme milieu et comme système

La technique ne se contente pas d’être le facteur principal ou déterminant, elle est devenue système. Un univers qui se constitue lui-même en système symbolique.

Jacques Ellul :

« La technique est donc devenue un milieu, mais elle est aussi devenue un système : un ensemble d’éléments intégrés les uns aux autres, situés les uns par rapport aux autres et réagissant les uns sur les autres. »

« Personne n’a pris le commandement du système technicien pour arriver à un ordre social et humain correspondant. Les choses se sont faites par la force des choses, parce que la prolifération des techniques médiatisée par les médias, par la communication, par l’universalisation des images, par le discours humain (changé) a fini par déborder tous les obstacles antérieurs, par les intégrer progressivement dans le processus lui-même, par encercler les points de résistance qui ont pour tendance de fondre, et cela sans qu’il y ait de réaction hostile ou de refus de la part de l’humain, parce que tout ce qui lui est dorénavant proposé, d’une part, dépasse infiniment toutes ses capacités de résistance (dans la mesure où il ne comprend pas, le plus souvent, de quoi il s’agit), d’autre part est dorénavant muni d’une telle force de conviction et d’évidence que l’on ne voit vraiment pas au nom de quoi on s’opposerait. S’opposer, d’ailleurs, à quoi ? On ne sait plus, car le discours de captation, l’encerclement, ne contient aucune allusion à la moindre adaptation nécessaire de l’homme aux techniques nouvelles. Tout se passe comme si celles-ci étaient de l’ordre du spectacle, offert gratuitement à une foule heureuse et sans problème. »

L’autonomie de la technique

Ellul a voulu montrer comment la technique se développe selon sa propre logique, en dehors de tout contrôle humain. Comment, dans son rêve prométhéen, l’homme moderne, en voulant domestiquer la nature, n’a fait que créer un environnement artificiel plus contraignant encore. Il pense se servir de la technique alors que c’est lui qui la sert. Les moyens sont érigés en fins et la nécessité en vertu.

Jacques Ellul :

« La technique augmente d’elle-même pour ses propres motifs, avec ses propres causalités. L’homme qui intervient dans le système technicien, intervient en tant qu’instrument de la technique et non pas en tant que son maître. La technique a un pouvoir d’accroissement intrinsèque. »

La technique est par conséquent causa sui, sa propre cause, ce qui fait d’elle un transcendant, un nouveau sacré qui a arraché cette place à la nature en la détruisant et en couchant chaque année sur l’autel du sacrifice des millions d’êtres humains. « Ce n’est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique. » Le phénomène technique tient à la fois de l’idolâtrie et du messianisme.

Selon la loi de Gabor, tout ce qui peut être fait sera fait. « Il est faux que ce soit l’intérêt grossièrement pécuniaire, le goût du profit qui amène le vilain capitaliste à utiliser la technique. Ce n’est pas la recherche du profit qui est déterminante mais le jeu de la technostructure. » Autonome par rapport à la morale et à la politique, la technique l’est tout autant vis-à-vis de l’économie.

Jacques Ellul :

« Ce n’est pas la loi économique qui s’impose au phénomène technique, c’est la loi du technique qui ordonne, sur-ordonne, oriente et modifie l’économie. Celle-ci est un agent nécessaire. Elle n’est ni le facteur déterminant, ni le principe d’orientation. La technique obéit à sa propre détermination, elle se réalise elle-même. »

« Dire que la technique ne fonctionne qu’au travers d’une classe, c’est ne pas voir que précisément chacun participe à tous les niveaux au système technicien. La technique devient un processus sans sujet. Tous les hommes de notre temps sont tellement passionnés par la technique, tellement assurés de sa supériorité, tellement enfoncés dans le milieu technique, qu’ils y travaillent tous, que dans n’importe quel métier chacun recherche le perfectionnement technique à apporter, si bien que la technique progresse en réalité par suite de cet effort commun. »

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« Le sujet de la liberté et celui de la soumission sont intervertis ; les choses sont libres, c’est l’homme qui ne l’est pas » écrivait Günther Anders, auquel faisait écho Ellul : « Il n’y a pas d’autonomie de l’homme possible face à l’autonomie de la technique. » Cette idée d’autonomie de la technique, qui semble évacuer la question de la responsabilité et celle de la résistance, continue d’être discutée et demande à être critiquée. Il y a souvent confusion entre la logique intrinsèque, latente et potentielle, de la technique et sa mise en œuvre par des hommes, ingénieurs et capitalistes, appartenant à cette technocratie qui concentre à la fois le savoir, l’avoir et le pouvoir. Ces technocrates ont combattu avec tous leurs moyens pour le développement du système technocapitaliste, alors que d’autres hommes — artisans, paysans, ouvriers, luddites, romantiques, écologistes etc. —, ont résisté de toutes leurs forces et ont perdu.

On ne devrait pas opposer le jeu des structures à l’initiative des hommes et des groupes sociaux, puisque les deux facteurs se combinent et interagissent. La logique virtuelle des « choses » représente bien le côté automate du système technicien et du capitalisme technologique, mais cet automatisme reste sans effet tant qu’il n’est pas activé et actualisé par des hommes. De même qu’un logiciel ou un programme informatique ne peut rien tant que des informaticiens ne le créent pas, ne l’implémentent pas, ne l’installent pas sur une machine. Il faut en amont un décideur et un financier, et en aval des usagers et des consommateurs qui actualisent le potentiel logique de « la force des choses », et qui le font contre la volonté d’autres hommes, qui de leur côté combattent pour d’autres « logiques des choses », radicalement opposées.

L’autonomie de la technique est donc relative. Ellul ne cessait de répéter qu’il n’y a pas de fatalité technicienne (sa vie, son œuvre et ses engagements le prouvent), que sans la participation et le consentement des hommes la technique n’est rien, son pouvoir s’effondre : c’est notre démission qui rend possible cette autonomisation. Où l’on retrouve La Boétie…

Jean-Luc Porquet a judicieusement titré son essai « Jacques Ellul, l’homme qui avait (presque) tout prévu ». À la lecture des livres de l’auteur du Bluff technologique, on ne peut qu’être en effet stupéfait de sa prescience, celle par exemple, dès 1972, du big data et des banques de données, quand l’informatique en était encore aux cartes perforées :

« Alors que des millions d’hommes s’excitent sur le problème de la propriété privée, personne ne réagit en face de l’utilisation de l’ordinateur pour le contrôle de la vie privée et la concentration des renseignements sociaux dans des banques de faits. Aucun parti politique ni groupe de pression n’agit et l’opinion publique reste indifférente : c’est trop abstrait. »

Il en va de même pour Bernard Charbonneau, qui en 1935, aux premiers balbutiements de la publicité, en avait saisi toute la nature :

« La publicité est une de ces maîtresses invisibles de nos journées. Elle a été servie par l’invention de moyens d’évidence qui peuvent rendre le mensonge plus réel que la réalité. Le développement de la publicité et de son efficacité est étroitement lié aux progrès de la TSF, du cinéma, de la grande presse. Il est encore lié à l’accroissement considérable de puissance que le progrès technique et le jeu de l’argent peuvent mettre entre les mains des incapables là où autrefois la dure sélection d’une nature indomptée opérait un tri grossièrement normal. Celui qui couperait le nerf publicitaire transformerait cent fois plus profondément notre civilisation que par n’importe quelle aventure politique. »

Mais avoir raison avant tout le monde est un privilège qui se paie par la solitude et la vindicte des imbéciles. Aujourd’hui, alors que la plupart de leurs prévisions se sont réalisées, que peuvent encore nous apporter Ellul et Charbonneau ? Comment ont-ils appliqué leur pensée ? Quels sont leur héritage et leurs héritiers ?

Le fichier PDF de la version en ligne (reproduction et diffusion libre) est disponible en cliquant ici.

Vous pouvez également commander l’ouvrage (84 pages, format 154 x 236) en envoyant vos coordonnées à l’adresse : lesamisdebartleby@free.fr (Participation aux frais d’impression et d’envoi : 10 euros) via Les Amis de Bartleby




Comment le Japon produit du bois de manière durable depuis 700 ans sans couper d’arbres

[Source : timesofindia.indiatimes.com]

L’héritage de la production durable de bois au Japon

(Image : GreenQueen)

Par TOI Lifestyle Desk

L’héritage de 700 ans du Japon en matière de production durable de bois est un exemple d’harmonie avec la nature. Grâce à des techniques telles que le Daisugi, mis au point au XIVe siècle, les Japonais préservent les forêts tout en récoltant le bois. Cette tradition garantit un approvisionnement continu en bois de haute qualité, préservant les écosystèmes pour les générations futures et témoignant de l’engagement du Japon en faveur de la gestion de l’environnement.

Une taille sélective pour la qualité

(Image : GreenQueen)

Le Daisugi, une ancienne méthode de sylviculture japonaise, est apparu au XIVe siècle à Kitayama en raison de la pénurie de jeunes arbres. L’élagage sélectif des cèdres permettait d’obtenir des bois de charpente droits et sans nœuds. Née d’une nécessité, cette méthode a évolué pour devenir une pratique durable, incarnant la tradition japonaise d’innovation en matière de gestion des ressources depuis plus de sept siècles. Dans le Daisugi, les cèdres sont plantés et taillés d’une manière particulière afin d’encourager la croissance de bois droits et sans nœuds. Cette taille sélective consiste à couper à la main les pousses tous les deux ans, en ne laissant que les branches supérieures intactes.

Long cycle de récolte

(Image : GreenQueen)

Long cycle de récolte : La récolte des arbres daisugi dure environ 20 ans. Pendant cette période, les arbres sont soigneusement entretenus afin de garantir une croissance optimale et la qualité du bois.

Croissance abondante des pousses

(Image : GreenQueen)

Les vieux arbres daisugi, ou « arbres de réserve », peuvent produire jusqu’à une centaine de pousses à la fois, ce qui garantit un approvisionnement durable et abondant en bois pour les générations futures.

Réponse aux tendances architecturales

(Image : Instagram/unownedspaces)

Le Daisugi a été développé non seulement en raison de la rareté des matières premières, mais aussi en réponse aux tendances architecturales. Au XIVe siècle, la popularité de l’architecture sukiya-zukuri, caractérisée par des formes linéaires et stylisées, a accru la demande de bois de haute qualité.

Meubles sukiya-zukuri

(Image : Getty Images)

Sukiya-zukuri, un terme qui se traduit par « construit selon le goût de chacun », est un style d’architecture japonaise qui met l’accent sur la simplicité, la beauté naturelle et l’harmonie avec l’environnement. Ce style architectural s’applique également aux meubles, qui se caractérisent par leur élégance discrète et leur conception fonctionnelle. Les meubles Sukiya-zukuri se caractérisent souvent par des lignes épurées et une approche minimaliste, utilisant des matériaux naturels comme le bois et le bambou pour créer des pièces à la fois belles et pratiques. Le mobilier est conçu pour compléter les sols en tatami et les portes coulissantes que l’on trouve couramment dans les intérieurs japonais traditionnels, et il comprend souvent des éléments intégrés comme le tokonoma, une alcôve où l’on peut exposer des œuvres d’art ou des fleurs. La beauté du mobilier sukiya-zukuri réside dans sa capacité à créer un espace serein et contemplatif, où chaque pièce a sa raison d’être et contribue à l’esthétique globale du wabi-sabi, l’appréciation de l’imperfection et de l’éphémère.

Utilisation traditionnelle du bois de cèdre

(Image : Canva)

Traditionnellement, ce type de cèdre était utilisé pour les alcôves tokonoma dans les maisons de thé et comme piliers principaux pour l’exposition d’objets artistiques pendant la période Muromachi. Bien que son utilisation dans les alcôves traditionnelles soit en déclin, ce bois très prisé trouve encore des applications dans tous les domaines, des baguettes aux meubles.

Répondre à la demande par l’innovation

(Image : Instagram/unownedspaces)

Avec la demande croissante de bois dans l’architecture, daisugi a fourni une solution pour produire plus de bois dans une période plus courte tout en maintenant la qualité et la durabilité.

Des qualités de bois exceptionnelles

(Image : GreenQueen)

Le bois produit par la technique daisugi possède des qualités remarquables. Il est 140 % plus flexible que le cèdre standard, 200 % plus dense et plus résistant, et exceptionnellement durable.

Pratiques forestières durables

(Image : Instagram/unownedspaces)

Daisugi illustre les pratiques forestières durables en utilisant des méthodes d’élagage sélectif qui favorisent la régénération des arbres et la santé de la forêt à long terme.

Importance culturelle et historique

(Image : GreenQueen)

Le Daisugi contribue non seulement à la préservation des forêts, mais revêt également une importance culturelle et historique en tant que technique forestière japonaise traditionnelle transmise de génération en génération.

L’héritage de l’innovation

(Image : Instagram/unownedspaces)

L’héritage du daisugi met en valeur l’ingéniosité des anciennes pratiques forestières japonaises, soulignant l’importance des approches durables dans la gestion des ressources pour les générations futures.

Pratiques forestières durables dans le monde entier

(Image : Canva)

Dans le monde entier, diverses cultures ont développé des pratiques forestières durables, proches de la technique japonaise Daisugi. En Europe, par exemple, des méthodes telles que le taillis et l’écimage sont utilisées depuis des siècles. Le taillis consiste à couper périodiquement les arbres jusqu’à leur base pour favoriser les nouvelles pousses, tandis que l’écimage est similaire, mais consiste à couper plus haut sur le tronc. Ces pratiques permettent une récolte continue des mêmes arbres, garantissant ainsi un approvisionnement durable en bois. En outre, dans les régions tropicales, les pratiques agroforestières combinent l’agriculture et la sylviculture pour créer des systèmes d’utilisation des terres plus diversifiés, plus productifs et plus durables. Ces méthodes ne fournissent pas seulement du bois et d’autres produits forestiers, mais contribuent également à la conservation de la biodiversité, au piégeage du carbone et à l’amélioration de la santé des sols.




Les partenariats public-privé : la face cachée des objectifs de développement durable

[Source : essentiel.news via sentadepuydt]

[Traduction de What is the Global Public Partnership?]

Par Iain Davis

Le Partenariat mondial public-privé (G3P) est le réseau mondial du capitalisme des parties prenantes (stakeholder capitalism) et de leurs partenaires. Ce collectif de parties prenantes (les capitalistes et leurs partenaires) comprend des entreprises mondiales (y compris des banques centrales), des fondations philanthropiques (des philanthropes multimilliardaires), des groupes de réflexion politique, des gouvernements (et leurs agences), des organisations non gouvernementales, des institutions universitaires et scientifiques sélectionnées, des organisations caritatives mondiales, des syndicats et d’autres « leaders d’opinion » choisis.

Le PPP contrôle les finances et l’économie mondiales. Il définit les politiques mondiales, nationales et locales (par le biais de la gouvernance mondiale), puis les promeut par l’intermédiaire des grands médias, qui sont également des « partenaires » du PPP.

En général, ces politiques sont d’abord élaborées par les groupes de réflexion ou « Think tank » pour être ensuite adoptées par les gouvernements. Les gouvernements procèdent à la mise en œuvre des PPP de la gouvernance mondiale sous forme de politiques, législations et lois concrètes.

La gouvernance par la norme et les Think tanks

Dans le cadre de notre modèle actuel de souveraineté nationale westphalienne, le gouvernement d’une nation ne peut pas légiférer dans une autre nation. Cependant, grâce à la gouvernance mondiale, le PPP crée des initiatives politiques au niveau mondial, qui se répercutent ensuite sur les citoyens de chaque pays. Cela se produit généralement par l’intermédiaire d’un distributeur de politiques, tel que le FMI ou le GIEC, et les gouvernements nationaux adoptent alors les politiques recommandées.

La direction politique est fixée au niveau international par la définition autorisée des problèmes et des solutions prescrites. Une fois que le PPP obtient le consensus au niveau international, le cadre politique est établi. Les partenaires du PPP collaborent alors pour veiller à ce que les politiques souhaitées soient élaborées, mises en œuvre et appliquées. C’est ce que l’on appelle souvent le « système international fondé sur des règles ».

De cette manière, le PPP contrôle de nombreuses nations à la fois sans avoir à élaborer des traités. Cela présente l’avantage supplémentaire de rendre extrêmement difficile toute contestation juridique des décisions prises par les partenaires les plus hauts placés du PPP (il s’agit d’une hiérarchie autoritaire).

Les Partenariats Public-Privé

[Voir aussi :
Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !]

Revoir le rôle des gouvernements

Le PPP est traditionnellement mentionné dans le contexte de la santé publique, en particulier dans les documents des Nations unies, y compris les documents d’agences des Nations unies telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le document Connecting For Health publié en 2005 par l’OMS, en notant ce que les objectifs du Millénaire pour le développement signifiaient pour la santé mondiale, a révélé l’émergence du PPP :

Ces changements sont intervenus dans un monde où les attentes concernant le rôle du gouvernement ont été revues : le secteur public n’a ni les ressources financières, ni les ressources institutionnelles pour relever les défis, et une combinaison de ressources publiques et privées est nécessaire. L’instauration d’une culture mondiale de la sécurité et de la coopération est vitale… Les prémices d’une infrastructure sanitaire mondiale sont déjà en place. Les technologies de l’information et de la communication ont ouvert des perspectives de changement dans le domaine de la santé, avec ou sans l’aide des décideurs politiques.

Les gouvernements peuvent créer un environnement favorable et investir dans l’équité, l’accès et l’innovation.

Usurper les « investissements publics »

Parler de réviser le rôle des gouvernements signifie que ceux-ci ne sont déjà plus à la barre. Que ce ne sont plus les décideurs politiques traditionnels qui définissent les politiques ; qu’en réalité ce sont les « partenaires » des PPP qui le font. Les gouvernements nationaux ont été relégués à la « création de l’environnement favorable au PPP », en taxant le public et en augmentant la dette d’emprunt de l’État.

Cette dette est acquise aux partenaires dominants des PPP. Ils ne sont pas seulement des créanciers, ils sont aussi les bénéficiaires des prêts qu’ils imposent. Ils utilisent le mécanisme des « investissements publics » pour créer des marchés qui les servent ainsi que leurs partenaires des PPP.

En février 2000, les chercheurs Kent Buse et Gill Walt du George Institute for Global Health ont rédigé un document de référence sur le développement du concept du PPP. Ils ont suggéré que le PPP était une réponse à la désillusion croissante à l’égard du projet des Nations unies dans son ensemble, ainsi qu’à la prise de conscience du fait que les entreprises mondiales jouaient un rôle de plus en plus important dans la mise en œuvre des politiques. Cela correspond au développement du concept de capitalisme des parties prenantes, popularisé pour la première fois dans les années 1970.

L’argent au services des « valeurs universelles »

Buse et Walt ont expliqué comment les PPP sont conçus pour faciliter l’apparition d’un nouveau type d’entreprises. Ces entités étaient amenées à reconnaître leurs pratiques commerciales destructrices. Elles étaient prêtes à assumer leurs erreurs et à s’amender. Pour y parvenir, elles s’associaient aux gouvernements dans l’intention de collaborer à la résolution des problèmes mondiaux. Les menaces existentielles en question sont alors définies par le PPP et par les scientifiques, universitaires et économistes que le PPP a sélectionnés et financés.

Les deux chercheurs ont identifié un discours clé de Davos, intitulé « Unite Power of Markets with Authority of Universal Values » prononcé par Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations unies, devant le WEF en 1998, comme marquant la transition vers ce modèle de gouvernance mondiale basé sur le PPP :

Les Nations unies ont été transformées depuis notre dernière rencontre ici à Davos. L’Organisation a subi une refonte complète que j’ai décrite comme une « révolution tranquille ». Un changement fondamental s’est produit. Autrefois, les Nations unies ne s’occupaient que des gouvernements. Aujourd’hui, nous savons que la paix et la prospérité ne peuvent être obtenues sans des partenariats impliquant les gouvernements, les organisations internationales, le monde des affaires et la société civile. Les activités des Nations unies concernent les entreprises du monde entier ».

Buse et Walt ont affirmé que ce changement signifiait l’arrivée d’un nouveau type de capitalisme mondial responsable. Mais, comme nous le verrons, ce n’est pas ainsi que les entreprises voyaient cet arrangement. En effet, Buse et Walt ont révélé la raison pour laquelle le PPP offrait une perspective si séduisante pour les géants mondiaux de la banque, de l’industrie, de la finance et du commerce :

L’évolution des idéologies et des tendances de la mondialisation a mis en évidence la nécessité d’une gouvernance mondiale plus étroite, une question qui concerne à la fois le secteur privé et le secteur public. Nous pensons qu’au moins une partie du soutien aux PPP découle de cette reconnaissance et du désir du secteur privé de faire partie des processus de prise de décision en matière de réglementation mondiale.

Le conflit d’intérêts est évident. Nous sommes simplement censés accepter, sans poser de questions, que les entreprises mondiales s’engagent à faire passer les causes humanitaires et environnementales avant le profit. Un système de gouvernance mondiale dirigé par le PPP est en quelque sorte bénéfique pour nous.

Pour y croire, il faut faire preuve d’une grande naïveté. De nombreuses entreprises parties prenantes du PPP ont été condamnées ou tenues publiquement responsables des crimes qu’elles ont commis. Il s’agit notamment de crimes de guerre. L’accord apparemment passif de la classe politique sur le fait que ces « partenaires » devraient effectivement définir la politique mondiale, les réglementations et les priorités en matière de dépenses, ressemble à de la naïveté infantile.

En réalité, il s’agit plutôt d’une mascarade. Comme l’ont souligné de nombreux universitaires, économistes, historiens et chercheurs, l’influence des entreprises, voire leur domination du système politique, n’a cessé de croître depuis des générations. Les politiciens élus ont longtemps été les partenaires juniors de cet arrangement.

Avec l’arrivée des PPP, nous avons assisté à la naissance du processus qui a formalisé cette relation — qui a créé un ordre mondial cohérent. Les hommes politiques n’ont pas écrit le scénario ; ils se contentent simplement de le suivre à la lettre.

Gouvernance et non gouvernement mondial

Il est important de comprendre la différence entre « gouvernement » et « gouvernance » dans le contexte mondial. Le gouvernement revendique le droit, peut-être par le biais d’un mandat quasi-démocratique, de définir une politique et de décréter une législation (loi).

Les prétendues démocraties représentatives occidentales, qui ne sont pas véritablement des démocraties, pratiquent un modèle de gouvernement national dans lequel les représentants élus forment le pouvoir exécutif qui présente et, en fin de compte, promulgue la législation. Au Royaume-Uni, par exemple, cela se fait par le biais du processus parlementaire.

L’Assemblée générale des Nations unies est peut-être ce qui se rapproche le plus de cette forme de gouvernement national à l’échelle internationale. Elle peut adopter des résolutions qui, bien qu’elles ne lient pas les États membres, peuvent créer de « nouveaux principes » susceptibles de devenir des lois internationales lorsqu’elles sont appliquées par la Cour internationale de justice.

Cependant, il ne s’agit pas vraiment d’un « gouvernement » mondial. L’ONU n’a pas le pouvoir de décréter et de formuler des lois. La seule façon dont ses « principes » peuvent devenir des lois est par le biais d’une décision judiciaire. Le pouvoir non judiciaire de créer des lois est réservé aux gouvernements, et leur portée législative ne s’étend qu’à leurs propres frontières nationales.

En raison des relations souvent tendues entre les gouvernements nationaux, un gouvernement mondial officiel semble de plus en plus difficile à concevoir en pratique. Compte tenu de la nature non contraignante des résolutions de l’ONU et de la lutte internationale pour les avantages géopolitiques et économiques, il n’existe actuellement rien que l’on puisse qualifier de gouvernement mondial.

Il faut notamment tenir compte de l’identité nationale et culturelle. La plupart des populations ne sont pas prêtes à accepter un gouvernement mondial distant et non élu. Les gens souhaitent que leur nation soit souveraine. Ils aimeraient que leurs représentants fédéraux aient davantage de comptes à rendre aux électeurs, et non moins.

Le PPP aimerait certainement diriger un gouvernement mondial, mais imposer un tel système par la force est au-delà de ses capacités. C’est pourquoi ils ont utilisé d’autres moyens, tels que la tromperie et la propagande, pour promouvoir la notion de gouvernance mondiale.

La gouvernance par la technocratie

Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller de l’administration Carter et fondateur de la Commission trilatérale, a compris comment faciliter la mise en œuvre de cette approche. Dans son ouvrage de 1970 intitulé Between Two Ages : America’s Role In The Technetronic Era, il écrit :

Bien que l’objectif de former une communauté des nations développées soit moins ambitieux que celui d’un gouvernement mondial, il est plus réalisable. »

Au cours des 30 dernières années, de nombreux PPP ont vu le jour à mesure que le concept de gouvernance mondiale évoluait. Le consensus du WEF sur la gouvernance multipartite a constitué un tournant majeur. Avec la publication en 2010 de Everybody’s Business : Strengthening International Cooperation in a More Interdependent World (L’affaire de tous : renforcer la coopération internationale dans un monde plus interdépendant), le WEF a présenté les éléments de la forme de gouvernance mondiale des parties prenantes du PPP.

Des conseils de l’agenda mondial ont été créés pour élaborer et proposer des politiques couvrant pratiquement tous les aspects de notre existence. Le WEF a créé un organe de gouvernance mondiale correspondant à chaque aspect de la société. Rien n’a été laissé de côté : valeurs, sécurité, santé publique, bien-être, consommation de biens et de services, accès à l’eau, sécurité alimentaire, criminalité, droits, développement durable, systèmes économiques, financiers et monétaires mondiaux.

Le président exécutif du WEF, Klaus Schwab, a précisé l’objectif de la gouvernance mondiale :

Notre but a été de stimuler un processus de réflexion stratégique parmi toutes les parties prenantes sur la manière dont les institutions et les accords internationaux devraient être adaptés aux défis contemporains… Les plus grandes autorités mondiales ont travaillé au sein de conseils interdisciplinaires et multipartites sur l’agenda mondial afin d’identifier les lacunes et les déficiences de la coopération internationale et de formuler des propositions spécifiques pour l’améliorer.

Ces discussions se sont déroulées dans le cadre des sommets régionaux du Forum en 2009, ainsi que lors de la récente réunion annuelle 2010 du Forum à Davos-Klosters, où de nombreuses propositions émergentes ont été testées avec des ministres, des PDG, des dirigeants d’ONG et de syndicats, d’éminents universitaires et d’autres membres de la communauté de Davos.

Le processus de refonte globale a constitué un laboratoire de travail informel ou un marché pour un certain nombre de bonnes idées politiques et d’opportunités de partenariat.

Nous avons cherché à élargir les discussions sur la gouvernance internationale […] afin de prendre des mesures plus préventives et coordonnées sur l’ensemble des risques qui se sont accumulés dans le système international ».

La politique des « défis mondiaux »

En 2010, le WEF a entamé ce qu’il appelle un processus de « refonte globale », dans lequel il définit les défis internationaux et propose des solutions. « Coup de chance » pour le PPP, ces propositions signifiaient plus de contrôle et d’opportunités de partenariat. Le WEF a donc cherché à être le fer de lance de l’expansion de cette gouvernance internationale.

En voici un exemple : En 2019, le gouvernement britannique a annoncé son partenariat avec le WEF pour développer les futures réglementations commerciales, économiques et industrielles. Le gouvernement britannique s’est engagé à soutenir un environnement réglementaire créé par les entreprises mondiales, qui serait ensuite réglementé par les mêmes réglementations qu’elles ont elles-mêmes conçues.

Le WEF ne dispose d’aucun mandat électoral. Aucun d’entre nous n’a la possibilité d’influencer ou même de remettre en question ses jugements. Et pourtant, il travaille en partenariat avec nos gouvernements prétendument élus démocratiquement, ainsi qu’avec d’autres parties prenantes du PPP, pour diriger la planète sur laquelle nous vivons tous.

Le « droit divin » des entreprises

Le capitalisme des parties prenantes est au cœur du PPP. Essentiellement, le PPP usurpe les gouvernements démocratiques (ou tout autre type de gouvernement) en plaçant les entreprises mondiales au centre du processus décisionnel. Bien qu’ils ne tirent leur autorité que d’eux-mêmes, les dirigeants du PPP assument leur propre interprétation moderne du « droit divin des rois » et règnent sans partage.

En janvier 2021, le Forum économique mondial (WEF) a expliqué comment il considérait le capitalisme des parties prenantes :

« La caractéristique la plus importante du modèle des parties prenantes aujourd’hui est que les enjeux de notre système sont désormais plus clairement mondiaux.

Ce qui était autrefois considéré comme des externalités dans l’élaboration des politiques économiques nationales et la prise de décision des entreprises individuelles devra désormais être incorporé ou internalisé dans les opérations de chaque gouvernement, entreprise, communauté et individu. La planète est […] le centre du système économique mondial, et sa santé devrait être optimisée dans les décisions prises par toutes les autres parties prenantes ».

Le PPP supervisera tout. Cela inclut tous les gouvernements, toutes les entreprises, nos soi-disant communautés (là où nous vivons) et chacun d’entre nous individuellement. Les êtres humains ne sont pas la priorité. La priorité, c’est la planète. C’est du moins ce que prétend le WEF.

Contrôle centralisé de la planète

Le contrôle centralisé de la planète entière, de toutes ses ressources et de tous ceux qui y vivent, est au cœur de l’éthique du PPP. Il n’est pas nécessaire d’interpréter les intentions du PPP. Nous n’avons pas à lire entre les lignes. L’introduction de l’initiative « Great Reset » du WEF l’énonce clairement :

Pour améliorer l’état du monde, le Forum économique mondial lance l’initiative du « Great Reset ».

La crise du Covid-19 […] modifie fondamentalement le contexte traditionnel de la prise de décision. Les incohérences, les insuffisances et les contradictions de multiples systèmes — de la santé à la finance en passant par l’énergie et l’éducation — sont plus exposées que jamais.

Les dirigeants se trouvent à un carrefour historique… Alors que nous entrons dans une fenêtre d’opportunité unique pour façonner la reprise, cette initiative offrira des perspectives pour aider à informer tous ceux qui déterminent l’état futur des relations mondiales, l’orientation des économies nationales, les priorités des sociétés, la nature des modèles d’entreprise et la gestion d’un bien commun mondial ».

Il convient de noter que le WEF n’est qu’une organisation partenaire parmi d’autres au sein du PPP. Cependant, il a peut-être été le plus influent en termes de relations publiques tout au long de la pseudo-pandémie. Contrairement aux espoirs des chercheurs Buse et Walt, nous assistons à l’émergence d’une dictature mondiale des entreprises qui ne se soucie pas le moins du monde d’une véritable gestion de la planète.

Disparition de la démocratie

Le PPP déterminera l’état futur des relations mondiales, l’orientation des économies nationales, les priorités des sociétés, la nature des modèles d’entreprise et la gestion d’un bien commun mondial. Aucun d’entre nous n’a la possibilité de participer à ce projet ou à l’élaboration des politiques qui en découlent.

Si, en théorie, les gouvernements n’ont pas à mettre en œuvre la politique du PPP, dans la pratique, ils le font. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les politiques mondiales font de plus en plus partie de notre vie. Le mécanisme de traduction des initiatives politiques du PPP, d’abord en politique nationale, puis régionale et enfin locale, peut être clairement identifié en examinant les politiques de développement durable.

Les « limites à la croissance »

En 1972, le Club de Rome (CdR), groupe de réflexion indépendant financé par des fonds privés, a publié Les limites à la croissance. Comme nous l’avons vu avec le déploiement de la pseudo-pandémie, le CdR a utilisé des modèles informatiques pour prédire ce qu’il a décrété être les problèmes complexes auxquels est confrontée la planète entière : la « problématique mondiale ».

Les opinions émises par le Club de Rome découlent des travaux commandés au Massachusetts Institute of Technology (MIT) dans le cadre de son modèle dynamique « World3 ». Ce modèle partait du principe que la population mondiale épuiserait les ressources naturelles et polluerait l’environnement au point que « le dépassement et l’effondrement » se produiraient inévitablement.

Il ne s’agit pas d’un « fait » scientifique, mais plutôt d’un scénario suggéré. Jusqu’à présent, aucune des prédictions du modèle World3 ne s’est réalisée.

Le va-et-vient scientifique et statistique sur les affirmations faites dans Les limites de la croissance a été prolifique. Cependant, ignorant tous les doutes, le modèle World3 a été fermement ancré au centre de l’environnement politique du développement durable.

En 1983, la Commission Brundtland a été convoquée par l’ancien Premier ministre norvégien Gro Harlem Brundlandt et par Javier Pérez de Cuéllar, alors secrétaire général des Nations unies. Brundtland était membre du groupe de réflexion du Club de Madrid (un forum d’anciens présidents et premiers ministres) et Pérez de Cuéllar, membre du Club de Rome. En se basant sur les hypothèses très discutables du modèle World3, ils ont entrepris d’unir les gouvernements du monde entier pour mener des politiques de développement durable.

Les objectifs de développement durable

En 1987, la Commission a publié le rapport Brundtland, également connu sous le nom de Notre avenir à tous. Le contrôle (réduction) de la population est au cœur de l’idée de développement durable, telle qu’elle est exposée dans le rapport. Cette décision politique de se débarrasser des gens a valu aux auteurs une reconnaissance internationale et des prix.

Les hypothèses sous-jacentes à ces propositions politiques n’ont pas du tout été remises en question publiquement. Bien qu’un débat académique et scientifique ait fait rage, il n’a pratiquement pas été rapporté. Pour autant que le public le sache, ce qui n’était que des hypothèses et des spéculations non scientifiques étaient des faits avérés. Aujourd’hui, il est impossible pour quiconque de remettre en question ces hypothèses non prouvées et ces modèles manifestement inexacts sans être accusé de « négationnisme climatique ».

Le rapport Brundtland a donné naissance aux objectifs du Millénaire pour le développement qui, en 2015, ont été remplacés par les objectifs de développement durable (ODD) adoptés par les Nations unies. Depuis lors, ces ODD ont été traduits en politique gouvernementale dans un pays après l’autre. Par exemple, en 2019, le gouvernement britannique a fièrement annoncé qu’il s’engageait à respecter les objectifs de développement durable dans le cadre de sa politique de « neutralité carbone » ou « Zéro Émission Nette ».

Les ODD ont déjà eu un impact aux niveaux régional et local dans les comtés, les villes et les arrondissements du Royaume-Uni. Aujourd’hui, presque tous les conseils municipaux du pays disposent d’un « plan de développement durable ».

Indépendamment de l’attitude que l’on peut avoir face aux menaces mondiales auxquelles nous pouvons ou non être confrontés, il est important de connaître l’origine et la voie de distribution de ces politiques. Un groupe de réflexion mondialiste financé par des fonds privés a été à l’origine d’un programme politique qui a conduit à la création d’un cadre politique mondial, adopté par les gouvernements du monde entier et qui impacte aujourd’hui toutes les communautés de la planète (ndlr: par ex. en France, en Belgique, en Suisse).

Les ODD ne sont qu’un exemple parmi tant d’autres de la gouvernance mondiale du PPP en action. Le rôle des politiciens élus dans ce processus est négligeable. Ils servent simplement à mettre en œuvre et à vendre la politique au public.

Peu importe qui est élu, la trajectoire politique est déterminée au niveau de la gouvernance mondiale. C’est la nature dictatoriale du PPP et rien n’est moins démocratique.




Le totalitarisme informatique qui vient

[Source : qg.media]

Par Laurent Mucchielli

Qu’est-ce que l’informatisation, le numérique et l’Intelligence Artificielle (IA) font à nos vies sociales et individuelles ? Qu’est-ce qu’ils font à nos sociétés, nos façons de vivre ensemble (ou pas), et finalement à nos démocraties ? Entretien avec Christopher Pollmann, professeur de droit public à l’Université de Lorraine et directeur du séminaire « Accumulations et accélérations » à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris. Il vient de publier Le totalitarisme informatique aux éditions Le bord de l’eau.

1) Bonjour Christopher, pouvez-vous nous présenter votre parcours universitaire, nous dire pourquoi vous vous intéressez à ces questions, et nous dire aussi si vous avez des liens d’intérêts quelconques en jeu dans ce débat ?

Après des études de droit dans une Faculté pluridisciplinaire à Hambourg et à la Faculté de droit de Montpellier, j’ai fait une thèse de droit public sous la direction de Michel Miaille, un professeur à la fois charismatique, à la démarche transdisciplinaire et aux compétences méthodologiques exceptionnelles. C’est ce travail d’exploration et de conceptualisation, bien plus que les études antérieures, qui m’a formé et donné envie de faire de la recherche et d’enseigner. Au cours de ces années de thèse, à partir de 1987, j’ai commencé à me familiariser avec l’informatique, à l’apprendre et à la critiquer dans la pratique, sans jamais avoir suivi la moindre formation. Par ailleurs, je ne suis pas affecté par des liens ou des conflits d’intérêts.

2) Vous insistez sur le fait que l’on doit continuer à parler d’« informatique » et non de « numérique », car tout cela reste du codage informatique, donc de la pensée binaire (on code 0 ou 1), comme la binarité du courant électrique. C’est oui ou c’est non, je like ou je ne like pas. C’est bien ça ?

Tout à fait : comme le mathématicien et philosophe Oliver Rey l’a montré, les 0 et 1 du langage informatique ne sont pas des numéros ou des chiffres, mais des signes d’un code1. On pourrait les remplacer par A et B ou ¤ et . La substitution terminologique d’informatique par numérique (et par son équivalent anglais digital dans le monde anglophone) semble témoigner de la disponibilité des sociétés contemporaines à se laisser berner. C’est un penchant aux conséquences bien plus graves face à d’autres mensonges soutenant l’informatisation du monde, notamment le discours omniprésent d’une intelligence artificielle (IA) et d’un apprentissage des machines et logiciels (nous y reviendrons)2.

3) Vous écrivez : « les machines électriques n’émettent pas de signes, mais des signaux. Le signal est un message codé dont la signification est définie à l’avance, de façon conventionnelle ou unilatérale ». Vous donnez en exemple le fait que l’on n’écrit parfois plus qu’avec des émoticônes. Et vous comparez « la marche informatisée de la société humaine » avec « l’autorégulation instinctive des insectes sociaux ». Qu’est-ce que l’informatisation fait à nos échanges et à notre réflexion ?

C’est difficile à résumer en quelques lignes ! Elle tend à transformer la pensée et le ressenti individuels ainsi que les interactions et la vie sociales en des opérations purement fonctionnelles, instinctives ou machiniques. Se crée ainsi, comme le disait Hannah Arendt, « un monde de réflexes conditionnés, de marionnettes ne présentant pas la moindre trace de spontanéité. » Mais comme les êtres humains ne sont ni des animaux, ni des machines, cette transformation, cette automatisation ne pourra qu’échouer : à partir d’un certain seuil d’expulsions de la vivacité individuelle et collective, les besoins psychiques, insatisfaits par le fonctionnalisme et l’utilitarisme ambiants, donneront lieu à des explosions de violence, des effondrements dépressifs, des morts subites à grande échelle, comme l’a anticipé l’écrivain Jaime Semprun3. On peut le dire plus rapidement : l’informatisation, c’est la plus grande vague de rationalisations qu’ait connue l’humanité. Or, comme Max Weber l’a bien pressenti, « toute rationalisation radicale engendre, avec la nécessité d’un destin, des irrationalités ».

4) Le téléphone portable est l’un des principaux objet et symbole de cette vie informatisée. On est relié instantanément à tout mais on est seul en réalité. Comment cette évolution technologique s’articule-t-elle sur l’évolution de nos modes de vie ?

À merveille ! La puissance et l’attractivité diabolique du smartphone résident précisément dans sa correspondance parfaite à notre société individualisée. Il s’agit d’un véritable prodige sans précédent dans l’histoire humaine : un outil et intermédiaire universels, condensant « l’ensemble de nos affections sociales à travers un seul objet technique, constamment appendu à notre corps », comme l’explique le professeur de littérature et médias Yves Citton. Il matérialise la promesse de la Modernité d’ériger l’individu (plus précisément l’être humain qui se transforme en individu) en maître de sa vie et de son destin : grâce à lui, nous dit le socio-anthropologue Nicolas Nova, « l’individu est devenu “entrepreneur de sa vie” ». Assouvissant momentanément notre désir d’omnipotence, il nous ramène aussitôt à l’impuissance face à l’immense bureaucratie que sont Internet et le monde informatisé. De la même façon que dans la cité marchande mondialisée, l’individu ne survit que quelques jours en cas de flux d’approvisionnement ralentis ou de propagation de pathogènes au contraire accélérée. Dans votre question, apparaît d’ailleurs une discrète référence à Seuls ensemble, ouvrage clef de la célèbre psychologue du MIT Sherry Turkle sur un paradoxe majeur de notre temps, précédé d’ailleurs de quelques années d’un livre resté confidentiel de Miguel Benasayag et Angélique del Rey4.

5) L’informatique, c’est aussi l’accélération, voire l’instantanéité des échanges d’informations. Vous prolongez ici les analyses de Hartmut Rosa, n’est-ce pas ?

Tout à fait, et le paradoxe évoqué à l’instant se manifeste à nouveau : que tout devrait aller plus vite pour que moi, j’aie plus de temps, est une maxime bien sûr intenable à l’échelle collective. En outre, comme je l’explique dans l’ouvrage, il est vrai que pour rédiger ce texte, l’informatique accélère mes démarches et me facilite grandement la vie. Obnubilé par cette optimisation de mon labeur, je ne vois pas que mes amis, collègues, rivaux se perfectionnent tout autant. Au final, on aura tous écrit et publié plus et plus vite, mais cela ressemblera à un jeu à somme nulle : l’avancée de chacun est compensée ou annulée par celle des autres ! La logique de l’accélération est donc profondément mortifère.

6) L’informatique c’est aussi l’arrivée de l’IA et des algorithmes, qui produisent l’automatisation. En quoi cela affecte le droit et la justice ? Et l’éducation à l’école ? Au final, est-on un meilleur professionnel ou un meilleur apprenant grâce à l’informatique ?

Concernant l’automatisation du droit et de la justice, on est dans la prospective. Mon hypothèse, c’est qu’il s’agit d’une rationalisation susceptible de générer, une nouvelle fois, des irrationalités, des effets pervers. Tout d’abord, on se retrouve, encore une fois, devant une sorte de jeu à somme nulle : on espère pouvoir faire plus avec moins pour pallier le manque de moyens de la justice. On oublie qu’en facilitant les procès, les conflits sont susceptibles de se multiplier. Ensuite, l’informatisation sabote le droit en tant qu’« empire du tiers », pour reprendre le titre du dernier ouvrage de François Ost5. Car organiser la résolution des litiges comme une régulation technique par le langage univoque des algorithmes amoindrirait l’interprétation juridique, au cœur de l’activité du juriste, et le rôle du juge présidant la délibération contradictoire. Cela diminuerait également la confiance, le consentement et l’engagement des parties dans un procès ainsi que l’imperfection du droit et l’imprévisibilité des décisions de justice qui sont des conditions de leur fonctionnement. Enfin, elle signifierait une rigidification du droit et de la justice au détriment de leur ouverture et souplesse, car en s’appuyant sur les « données massives » (big data), on arrimerait le présent et l’avenir au passé.

Quant à l’éducation, la catastrophe est déjà avérée. Sans parler de la multiplication des violences induites par les réseaux (a)sociaux, on doit rappeler que l’apprentissage est un processus complexe inscrit dans la durée qui allie l’acquisition de gestes corporels, le développement cérébral, l’évolution cognitive et la maturation sociale. L’apprentissage sur des écrans perturbe ce processus, notamment en réduisant la motricité et les interactions sociales.

7) Au départ, Internet était porteur de tous les idéaux démocratiques. La déception semble immense ici aussi. Cela concerne les libertés, mais aussi l’évolution des inégalités sociales. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Jusqu’il y a quelques années, Internet était effectivement vu comme facteur d’émancipation et de démocratisation : « L’Internet va aplanir les organisations, mondialiser la société, décentraliser l’autorité et favoriser l’harmonie entre les êtres humains », disait Nicholas Negroponte, célèbre informaticien au MIT. Toutefois, « le web n’est pas émancipation, mais mobilisation », comme l’explique le philosophe Maurizio Ferraris et l’illustrent les révolutions arabes et les Gilets jaunes. L’aplanissement est un leurre : « le monde numérique n’est pas horizontal mais bien hiérarchisé »6. S’il y a une certaine horizontalisation, elle n’est qu’apparente, car autorisée et sous-tendue par un système plus centralisé, plus opaque, plus surveillé et plus incontestable, au détriment notamment des libertés individuelles et collectives. L’horizontalité des échanges entre les utilisateurs est largement neutralisée par la verticalité du pouvoir des opérateurs. Ce clivage se trouve déjà dans le mécanisme marchand dont Internet perfectionne la logique : le marché est cet espace-temps où se rencontrent et échangent des acteurs supposés égaux, isolés les uns des autres. Contrairement à la légende néolibérale, c’est une instance publique qui présuppose, comme la résolution des litiges, le tiers et donc la puissance publique. C’est la raison pour laquelle l’extension des marchés et plus largement l’individualisation des sociétés vont de pair avec l’augmentation du pouvoir étatique7. Pour l’instant, le tiers qui encadre l’informatique et surtout Internet réside chez des acteurs privés surpuissants ce qui donne lieu à une verticalité soustraite à toute délibération démocratique.

Sans doute s’est-on laissé tromper par la centralité des écrans avec leurs images qui dissimulent le fait que l’informatique est un dispositif plus sémantique que visuel. C’est avant tout un univers de textes — 100 millions de lignes de code dans une voiture automatique, nous dit Guillaume Pitron — impliquant une énorme bureaucratisation, au sens étymologique d’un pouvoir du bureau et de l’écrit. Ce monde textuel héberge un surcroît d’abstraction et de technicité, difficiles à maîtriser pour les non-initiés qui se trouvent essentiellement chez les couches populaires. Contrairement aux discours publicitaires, « les outils numériques se révèlent être des techniques profondément inégalitaires […]. En effet, à leur inégalité de répartition […] s’ajoute le fait qu’elles présupposent, pour être utilisées de façon performante, la mobilisation de compétences communicationnelles elles-mêmes inégalement distribuées en fonction […] du capital culturel des usagers », nous dit le chercheur en informatique Bernard Miège, précisant une intuition formulée par Alain Minc et Simon Nora dès 1978.

8) L’informatique décuple les systèmes de surveillance des individus. C’est le règne du panoptique. Où en sommes-nous en matière de surveillance électronique ?

Pour répondre, j’avoue qu’il faudrait encore pousser plus loin recherches et réflexions. Dans l’immédiat, disons que d’un côté, l’informatique et la surveillance électronique perfectionnent le panoptique inventé par Jeremy Bentham et conceptualisé par Michel Foucault. De l’autre, à la différence du panoptique classique et du « télécran », combinaison de téléviseur et de caméra de surveillance dans 1984 de George Orwell, il ne s’agit plus de percevoir des personnes, mais de traiter des données. Le sociologue Zygmunt Bauman estime que nous assistons à « [l]a fin du panoptique [qui] augure la fin de l’ère de l’engagement mutuel : [notamment] entre les superviseurs et les supervisés ». En effet, le contrôle du bon fonctionnement du système et de la population est également envisageable de façon décentralisée dans le cadre d’une « surveillance diffuse » (Clémence Codron). Chacun est alors appelé à adopter une posture d’autodiscipline et à veiller simultanément sur son entourage, car « l’informatique crée les conditions d’une autosurveillance généralisée » (Jacques Attali).

Quelle que soit la forme que prendra la surveillance, celle-ci passe(ra) par l’exploration — statistique et algorithmique — de données, débouchant sur une possible « gouvernance par les données » (le politiste Félix Tréguer) que la juriste Antoinette Rouvroy appelle la « gouvernementalité algorithmique ». Celle-ci opérerait à travers une régulation anticipative plutôt qu’une réglementation des conduites, s’adressant aux individus par voie d’alertes suscitant des réflexes, plutôt qu’en s’appuyant sur leur compréhension.

Par ailleurs, si cette problématique mérite notre vigilance, focaliser le débat public autour de l’informatique sur la surveillance masque le fait que dans la société informatisée, l’assujettissement des individus massifiés tend à s’effectuer avec leur complicité. Comme le dit le philosophe allemand Byung-Chul Han dans son formidable petit essai Infocratie (que nous n’avons pas pu utiliser pour notre ouvrage) : « La domination se parachève au moment où liberté et surveillance reviennent au même »8.

9) Vous écrivez : « de par son haut degré d’abstraction, l’informatique paraît aux antipodes de la violence physique. En réalité, son potentiel hypnotique bloque le développement des enfants et contribue à la désocialisation et bien souvent à la désinhibition des adultes, devenant alors disponibles aux violences les plus graves ». Pouvez-vous nous expliquer en quoi?

On a l’impression que l’organisation capitaliste de la société engendre la pression, voire la nécessité de rationaliser et donc d’optimiser tous les aspects et composantes du monde. L’informatique approfondit cette tendance. Cela implique la réduction progressive de l’être humain à son seul fonctionnement, biologique et social, au détriment de ses dimensions affective, spirituelle et culturelle. Or, celles-ci correspondent à des besoins impératifs et ne peuvent donc être supprimées. Par conséquent, en en faisant abstraction, en voulant assimiler l’humain à une machine, la rationalisation les pousse à se manifester de façon plus ou moins durcie et rigidifiée, voire « fondamentaliste » et perverse. Elle fait ainsi le lit d’une vaste panoplie de violences.

En même temps, la communication par écran interposé amoindrit le contrôle social que les individus exercent entre eux et sur eux-mêmes. En découle l’affranchissement des conduites individuelles et des comportements de foule, une levée des garde-fous susceptible de nous pousser vers des accès de folie. On assisterait ainsi à une nouvelle étape de la désinhibition qui, pour le philosophe Peter Sloterdijk, caractérise le monde occidental (et en explique le triomphe planétaire) depuis le XVe siècle.

10) L’informatique est censée nous simplifier et nous faciliter la vie. Mais le monde est-il plus sûr grâce à l’informatique ? La cybercriminalité se développe partout, de même que le piratage et les demandes de rançons.

Il n’est guère contestable que dans un premier temps et à condition de disposer des ressources techniques et culturelles, l’informatique simplifie et facilite certains aspects du quotidien, même s’il faut tout de suite nuancer en montrant que les dysfonctionnements des machines et des applications sont systématiques et liés à la nature concurrentielle et structurellement instable du cadre capitaliste. En revanche, à plus long terme, la complexification incessante du système risque de paralyser l’existence individuelle et la vie sociale.

Quant à la sécurité, l’informatisation du monde tendra à le rendre toujours plus incertain, précaire et hasardeux. La raison fondamentale est bien expliquée par B.-Ch. Han : « Parce qu’elle est une communication sans communauté, la communication numérique détruit la politique de l’écoute » et « perd de plus en plus la dimension de l’autre » ; s’instaure ainsi « une société de la méfiance » et « nous [y] perdons la confiance fondamentale »9. D’autant que l’informatique favorise une « crise de la vérité » : à travers un « nouveau nihilisme […], [l]a distinction entre la vérité et le mensonge elle-même est désactivée »10. Or, on peut supposer que la seule façon d’assurer une sécurité durable réside dans la confiance mutuelle…

11) À ce propos, que faut-il penser du vote électronique selon vous ?

De nombreuses études internationales suggèrent que cette modalité de votation souffre de deux défauts difficiles à supprimer : elle est facilement manipulable et elle peut s’avérer très compliquée ou être vécue comme telle. Il n’est d’ailleurs pas sûr que la facilité technique favorise la démocratie qui semble avant tout une affaire d’engagement, voire de luttes collectives…

12) Nous devenons une masse indifférenciée, une « société-troupeau » (Tocqueville parlait déjà des « nations réduites à n’être plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux » délivrés du « trouble de pensée »). Vous vous inspirez fondamentalement des réflexions de Hannah Arendt sur le totalitarisme. Arendt écrit : « Le totalitarisme ne tend pas vers un règne despotique sur les hommes, mais vers un système dans lequel les hommes sont superflus. Le pouvoir total ne peut être achevé et préservé que dans un monde de réflexes conditionnés, de marionnettes ne présentant pas la moindre trace de spontanéité ». Est-ce cela qui nous attend ?

C’est en tout cas ce que l’on peut craindre en l’absence d’un sursaut collectif ! L’informatisation tend en effet à nous rendre superflus, dans un premier temps notre subjectivité et notre spontanéité, notamment en externalisant de nombreuses facultés et activités humaines. Comme le dit, parmi d’autres, l’essayiste Pacôme Thiellement, « le danger représenté par l’intelligence artificielle n’est pas que des machines puissent commencer à penser comme nous. Le danger, c’est que nous puissions nous mettre à penser comme elles. » Et ce danger est camouflé par le mensonge terminologique évoqué au début.

13) Dans la continuité de votre article d’août 2020 sur votre blog, en quoi la crise du Covid a-t-elle illustré voire accéléré ces inquiétantes évolutions ?

Jusque-là, je n’ai guère exploré l’incidence de la crise sanitaire sur l’informatisation du monde, au-delà des constats faciles d’un allongement des temps d’écrans, d’une centralisation des pouvoirs, d’un conditionnement autoritaire et scientiste des populations. Pour aller plus loin, je dirais que dans de nombreux domaines, cette crise et notamment les confinements ont lourdement favorisé une vie sociale atomisée, « sans contact » physique11. Cela a intensifié la logique de la société de consommation dont Z. Bauman explique le fondement et la logique individuels : « Contrairement à la production, la consommation est une activité solitaire [en effet, d]es efforts productifs requièrent de la coopération » alors que la « consommation [constitue] une suite de sensations qui ne peuvent être éprouvées — vécues — que subjectivement »12. Depuis les confinements, cette orientation consommatoire s’est étendue de deux façons imbriquées. D’un côté, elle a gagné, au-delà du traditionnel achat de marchandises, de nouveaux terrains, tels que l’apprentissage et le travail en ligne, les apéros, fêtes et conférences virtuels, etc. qui ont été — au moins partiellement — dépouillés de leur dimension collective. De l’autre, les achats habituels, les retraits de documents administratifs, etc. ont été privés des contacts physiques par la commande à distance.

Si la pandémie témoigne de la vulnérabilité d’une humanité progressivement transformée en monoculture à l’échelle du globe (comme je l’explique dans mon livre), les activités en ligne et plus largement l’informatique, censées soulager les personnes enfermées chez elles, contribuent grandement à accentuer la mondialisation, l’homogénéisation et l’unification planétaires des sociétés, pourtant l’une des causes de la genèse et de la diffusion accélérée de pathogènes. Faut-il y voir une ironie tragique ?

Notes

1 Les références complètes des recherches mentionnées figurent dans mon ouvrage.

2 Voir à ce sujet Anne Alombert, « Panser la bêtise artificielle. Organologie et pharmacologie des automates computationnels », Appareil 2023, 26 (en ligne).

3 Cf. Jaime Semprun, L’abîme se repeuple, Encyclopédie des nuisances, 1997, p. 83.

4 Miguel Benasayag et Angélique del Rey, Plus jamais seul. Le phénomène du portable, Bayard, 2006.

5 François Ost, Le droit ou l’empire du tiers, Dalloz, 2021.

6 Katharina Pistor, Le code du capital. Comment la loi crée la richesse capitaliste et les inégalités, Seuil 2023, p. 280.

7 Christopher Pollmann, « De l’État-propriétaire à l’État-gérant », Droit et société n° 69/70, 2008, p. 553 à 561 (558 et suivantes).

8 Byung-Chul Han, Infocratie. Numérique et crise de la démocratie, PUF, 2024, p. 13.

9 Byung-Chul Han, Infocratie, op. cit., respectivement p. 61 et 92.

10 Ibid., p. 79 et suivantes, 82.

11 V. Marc Dugain & Christophe Labbé, L’homme sans contact, L’Observatoire, 2022, que nous n’avons pas pu utiliser, contrairement à l’ouvrage précédent et très riche des mêmes auteurs.

12 Zygmunt Bauman, Liquid Modernity, Polity Press, Cambridge/UK, 2000, p. 165 et 97 (notre trad.).




Comment les Rockefeller ont mis la main sur l’écologie et le green business

[Source ; Cercle Aristote – Pierre Yves Rougeyron]

Nous avons tous entendu parler des grandes compagnies pétrolières et de leur rôle présumé dans la politique de lutte contre le changement climatique. Mais vous seriez surpris si vous saviez ce qui se passe en coulisses. Jacob Nordangård est un chercheur indépendant et un auteur suédois qui a étudié et écrit sur la complexité de la politique mondiale, la gouvernance mondiale, la création de problèmes et de solutions. Dans cette conférence, il donne des informations sur l’influence des Rockefeller dans la recherche et les politiques climatiques.




Refusons la tyrannie pseudo-sanitaire que l’OMS veut nous imposer

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par Dr Gérard Delépine

Durant la crise Covid, l’OMS a été l’instigatrice de mesures contraires aux libertés et aux données de la science. Elles se sont révélées inefficaces contre la maladie, extrêmement dommageables pour les populations qui y ont été soumises et source de profits colossaux pour les élites.

Mais l’OMS, institution non démocratique, non élue et financée à plus de 80 % par des groupes d’influence privés, veut recommencer et, pour y parvenir plus facilement, disposer de pouvoirs supranationaux qui lui permettraient d’imposer une dictature mondiale totale au service de Big Pharma, des GAFAM et des milliardaires.

Les dramatiques échecs des recommandations OMS contre le Covid

Les chiffres de l’épidémie de Covid, publiés par l’OMS et mis en courbe par l’université J. Hopkins, montrent qu’aucune des mesures contraignantes de l’OMS (confinements, obligations du port des masques, pass, obligations vaccinales) n’a été efficace contre la maladie. 939 000 scientifiques et médecins de tous les pays du monde l’avaient clairement annoncé par la déclaration du Great Barrington1.

Nous avions, dès le 27 mars 2020, dénoncé l’imposture des confinements aveugles2 3 4 5. La comparaison des données des Pays-Bas (non confinés) et de la Belgique (sévèrement confinée) a depuis illustré leur nocivité tant sur la recrudescence des infections que sur la mortalité. Avant le confinement, le nombre de contaminations journalières et la mortalité par million étaient semblables dans ces deux pays voisins semblables par leurs démographies et leur mode de vie. Le confinement a fait exploser les contaminations puis la mortalité en Belgique, tandis qu’elles augmentaient deux fois moins aux Pays-Bas non confinés.

Nous avions aussi rappelé6 que la littérature internationale7 montrait que le port généralisé du masque ne protège pas des infections virales. Les données OMS l’ont confirmé : lors du pic d’Omicron les français, soumis à l’obligation du masque ont souffert de 50 % de plus de contaminations journalières/million que les Suédois, non masqués (6000/M versus 4000/M).

Les pseudo vaccins recommandés par l’OMS, et présentés par notre ministre de la santé comme très efficaces, ont été incapables de prévenir la transmission de l’épidémie comme chacun a pu l’observer autour de soi et comme le montrent les comparaisons des données OMS entre les pays très vaccinés et les autres :

Et, contrairement à la propagande de l’OMS et des gouvernements occidentaux, les pseudovaccins n’ont pas non plus protégé les populations ni des formes graves, ni de la mort8 9 :

L’OMS a également prétendu que les traitements précoces étaient inefficaces et milité pour leur interdiction, alors que l’usage du traitement Raoult a sauvé les populations des pays qui l’ont utilisé comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal ou l’Algérie (ou la proportion de plus de 65 ans est égale à celle de la France)

Totalement inefficaces les recommandations de l’OMS ont été de plus extrêmement dommageables pour les populations qui les ont subies.

Les confinements ont été source de troubles psychologiques graves persistants10 11, de retards scolaires12, de retard de traitements13, de pertes économiques sans précédent14 et d’un endettement colossal15, d’une aggravation mortifère de la famine en Afrique16.

Les masques ont souvent aggravé les infections respiratoires.

Les pseudo vaccins ont été responsables de nombreuses complications en particulier cardiaques (myocardites), neurologiques, de troubles menstruels et de morts subites.

Les mesures Covid de l’OMS ont permis un enrichissement colossal des milliardaires17.

La fortune des milliardaires dans le monde a augmenté en 19 mois de pandémie Covid plus qu’au cours de toute la décennie précédente.

De mars 2020 à octobre 2021, la fortune des milliardaires français a augmenté de 86 %. Les 5 premières fortunes de France ont gagné 173 milliards d’euros et doublé ainsi leur richesse d’avant le début de la pandémie. Ils ont ainsi capté l’équivalent des trois quarts des 240 milliards du « quoi qu’il en coûte »18. Les 5 milliardaires français les plus riches possèdent désormais autant que les 40 % de leurs compatriotes les plus pauvres.

Avec les milliards d’euros engrangés en 19 mois par les milliardaires français, on aurait pu quadrupler le budget de l’hôpital public ou distribuer un chèque de 3500 euros à chaque Français.

La politique de l’OMS est dictée par ses financeurs privés

Lors de sa création par l’ONU en 1948, l’OMS était financée uniquement par les états en fonction de la fortune et de la population de chaque pays. Mais progressivement les principaux états contributeurs, déçus des politiques adoptées, ont diminué leurs contributions tandis que des entités privées (dont des laboratoires pharmaceutiques, Bill Gates et les fondations Gavi et Bill Melinda Gates prenaient le relais.

Lors de l’exercice 2022-2023, seulement 16 % des ressources de l’OMS provenaient des contributions obligatoires des États membres19 tandis que Bill Gates y participait pour près de 40 %, directement ou indirectement, par ses fondations. Bill Gates est devenu le premier financeur de l’OMS et son influence sur les décisions de l’organisme est d’autant plus importante que la majorité de ses contributions sont fléchées, destinées uniquement à un but précis (pour Bill Gates les vaccinations, si possibles obligatoires, pour toutes les maladies, partout et toujours).

German Velasquez, ancien directeur à l’OMS déclarait à l’occasion d’un entretien sur la politique OMS contre le paludisme20 :

«  Les acteurs privés, comme la Fondation Bill et Melinda Gates, ont pris le contrôle de l’organisation. »

En mars 2020, Tim Schwab21 a souligné les risques moraux de la Fondation Gates qui a donné des centaines de millions de dollars à des sociétés dont elle détient des actions ou des obligations, dont Merck, Sanofi, Lily, Pfizer, Novartis, Teva qui font de plus partie des plus grandes entreprises du monde, telles que GlaxoSmithKline qui développent de nouveaux vaccins et médicaments.

Lionel Astruc estime :

« Une telle participation financière devrait être soumise à un droit de regard des États et des citoyens, tant son pouvoir est grand et sa menace lourde sur nos démocraties »22.

Lors d’une interview au Spiegel23 l’épidémiologiste Tom Jefferson, démontrait les conséquences de la privatisation de l’OMS lors de la crise de la grippe H1N1 :

« Une des caractéristiques les plus ahurissantes de cette grippe, et de tout le roman-feuilleton qui en a découlé, est que, année après année, des gens émettent des prévisions de plus en plus pessimistes. Jusqu’à présent, aucune ne s’est jamais réalisée et ces personnes sont toujours là, à répéter leurs prédictions. Par exemple, qu’est-il arrivé avec la grippe aviaire qui était censée tous nous tuer ? Rien. Mais, ce n’est pas cela qui arrête ces gens de faire leurs prédictions. Parfois, on a le sentiment que c’est toute une industrie qui se prête à espérer une pandémie… L’OMS et les responsables de la santé publique, les virologistes et les laboratoires pharmaceutiques ont construit tout un système autour de l’imminence de la pandémie. Beaucoup d’argent est en jeu, ainsi que des réseaux d’influence, des carrières et des institutions tout entières ! Et il a suffi qu’un des virus de la grippe mute pour voir toute la machine se mettre en branle… « Ne trouvez-vous pas frappant que l’OMS ait modifié sa définition de la pandémie ? L’ancienne définition parlait d’un virus nouveau, à propagation rapide, pour lequel l’immunité n’existe pas, et qui entraîne un taux élevé de malades et de décès. Aujourd’hui, ces deux derniers points sur les taux d’infection ont été supprimés, et c’est ainsi que la grippe A est entrée dans la catégorie des pandémies ».

Lors de la crise H1N1, l’OMS et les gouvernements n’avaient pas réussi à convaincre les populations de la réalité du danger et de l’utilité des vaccins, car les médecins étaient septiques et les médias partagés. Leurs bénéfices des milliardaires ont été moindres qu’espérés, mais ils en ont tiré les enseignements. Lors du Covid, ils contrôlaient totalement l’information officielle et ont disqualifié et/ou interdit les médecins prudents qui s’exprimaient.

L’argent est une drogue très addictive et les super riches en veulent toujours plus. Ils poussent l’OMS à s’arroger encore plus de pouvoir pour asservir davantage et mieux bâillonner les populations lors de la prochaine prétendue épidémie. C’est le but réel des modifications que l’OMS veut apporter au traité sanitaire international (RIS).

Les propositions totalitaires mondiales de l’OMS24 25 26

Le neuvième cycle de négociations sur l’accord mondial de prévention contre les pandémies a commencé le 25 mars 2024. Le directeur de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a présenté son projet de Traité contre les Pandémies et un nouveau règlement sanitaire international prévoyant des transferts majeurs de souveraineté des pays membres vers l’OMS afin de lui permettre de décider d’une politique sanitaire mondiale contraignante à appliquer partout.

1°) Ce projet veut rendre obligatoires les décisions de l’OMS qui jusque-là n’étaient que des recommandations non contraignantes.

2°) Son article 4 veut limiter la souveraineté des états en stipulant « le droit souverain des États n’existe que dans la mesure où les activités des États ne nuisent pas à leurs populations, ni aux autres pays ».

3°) Son article 15 confierait au Directeur général le pouvoir exorbitant de décider seul s’il y a une urgence sanitaire et de son ampleur avec une vaste extension des éventualités pour justifier une urgence, incluant non plus seulement les pandémies, mais aussi le changement climatique, la perte de diversité…

4°) L’article 18 du règlement sanitaire international (RSI) permettrait à l’OMS :

  • – d’exiger des examens médicaux ou une vaccination ou toute autre mesure prophylactique, et d’en rechercher les preuves ;
  • – de placer en quarantaine les personnes suspectes ou leur appliquer d’autres mesures sanitaires, d’isoler ou de traiter les personnes affectées ;
  • – de rechercher les contacts des personnes suspectes ou affectées ou de les soumettre à un dépistage.

Ces propositions supprimeraient en pratique le consentement libre et éclairé des citoyens aux soins et la liberté de prescription des médecins

5°) Les articles 1 et 2 du traité évoquent les « produits de santé » sur lesquels l’OMS aura une autorité totale de se substituer aux agences sanitaires nationales en s’arrogeant :

  • – Le droit de choisir les produits de santé, alors même que plusieurs contributeurs de l’OMS sont très liés à l’industrie pharmaceutique.
  • – De dresser et publier une liste des produits de santé nécessaires. Détablir et publier des spécifications pour la production des produits de santé nécessaires.
  • – D’élaborer des lignes directrices adéquates à l’intention des autorités de réglementation pour l’homologation rapide des produits de santé (…).
  • – De créer une base de données sur les matières premières et les fournisseurs éventuels.
  • – De créer une bibliothèque des lignées cellulaires pour accélérer la production et l’homologation des produits biothérapeutiques similaires et des vaccins.
  • – De passer en revue et mettre à jour la liste des autorités afin de faciliter les homologations qu’elle jugerait utiles.

6°) L’article 44 et l’article 18 du règlement sanitaire international institueraient une censure mondiale pire que celle qu’on a subie depuis le Covid.

En vue de « contrer la diffusion d’informations erronées ou non fiables » et « combattre les informations fausses et trompeuses ou la désinformation ». La définition des informations « fausses et trompeuses ») serait celle de l’OMS :

« [des informations] qui font “obstacle à l’adhésion aux mesures sociales (…) et qui sapent la confiance envers la science et les institutions de santé publique”. »

L’OMS veut ainsi s’ériger ainsi en juge de la vérité scientifique, grand prête du crédo officiel, pouvant décréter hérétique et censurer toute opinion qui serait contraire aux intérêts de ses financeurs, comme l’a fait d’ailleurs fait en France le gouvernement Macron avec son « conseil scientifique Covid » dont les délibérations sont toujours protégées par le secret défense.

Contre l’OMS, réaffirmons partout nos droits fondamentaux !

Lors d’une conférence de presse à Genève le 28 mai 2023, l’Alliance internationale pour la justice et la démocratie a alerté :

« La centralisation du pouvoir dans les mains de l’OMS menace la démocratie ».

Le président Macron, Ursula von der Leyen et le gouvernement américain actuel sont favorables à ces textes liberticides qui vont être reproposés au vote le 26 mai 2024. S’ils étaient acceptés, nous n’aurions plus de recours légaux.

Si nous voulons refuser que notre santé et nos libertés fondamentales dépendent du bon vouloir de l’OMS, des entreprises privées et des milliardaires qui la financent et qui l’inspirent, c’est maintenant que nous devons nous battre !

Les menaces que ce projet de traité font peser sur nos libertés paraissent autrement plus importantes que la discrimination capillaire qui a récemment occupé nos parlementaires ! Exigeons que l’Assemblée Nationale en débatte, que le Sénat crée une commission d’enquête et/ou que la décision soit soumise à référendum.

Nous ne sommes pas seuls à nous battre pour défendre les libertés fondamentales des citoyens : le Syndicat Liberté Santé27, Bon sens,le Collectif des 300, des juristes français et lInternational Association of Lawyers for Human Rightset bien d’autres au travers le monde se sont déjà mobilisés.

De nombreux pays ont d’ailleurs déjà refusé de donner leur accord aux propositions autoritaires de l’OMS : dont plusieurs nations africaines avec l’Ouganda comme tête de file, mais aussi l’Iran, la Malaisie, l’Estonie, les Philippines et le Brésil28.

Le ministre britannique adjoint aux Affaires étrangères, Andrew Mitchell, a déclaré au Telegraph « qu’il bloquerait toute loi empêchant le Royaume-Uni d’établir sa propre politique de santé ».

Le Sénat de l’État de Louisiane a adopté à l’unanimité le projet de loi 133, une déclaration claire de souveraineté contre l’agenda de l’ONU, de l’OMS et du FEM.

« Aucune règle, réglementation, frais, taxe, politique ou mandat de quelque nature que ce soit de l’Organisation mondiale de la santé, des Nations Unies et du Forum économique mondial ne sera appliqué ou mis en œuvre par l’État de Louisiane ou par toute agence, département, conseil, commission, subdivision politique, entité gouvernementale de l’État, paroisse, municipalité ou toute autre entité politique ».

Informons nos élus pour qu’ils prennent conscience du problème et qu’ils persuadent notre gouvernement d’adopter une attitude semblable. La France ne peut pas abandonner le premier terme de sa devise : LIBERTÉ.

Lire ou écouter aussi :

Appel solennel de N. Farage ex-député européen Nigel Farage plaide pour que tout le monde dise non au Traité sur la pandémie de l’OMS :

« Il s’agit littéralement d’un traité mondialiste qui enlève le pouvoir à l’État-nation. Nous ne devrions pas verser d’argent à cette épouvantable organisation. »

« Là où le Professeur Perronne pourrait aller plus loin, c’est que c’est vrai pour l’environnement, pour les antibiotiques, c’est vrai pour tout !»

@DIVIZIO1

alerte sur l’élargissement considérable du champ d’action de l’OMS dans le cadre de son action #OneHealth. De la…

Et bien d’autres. Le combat est international. Poursuivons-le et nous le gagnerons !





La Russie demande aux Nations Unies de se préparer à une « reddition inconditionnelle » de l’Ukraine

[Source : numidia-liberum]

Par Sorcha Faal

Un nouveau rapport très instructif du Conseil de sécurité (CS) circulant aujourd’hui au Kremlin note pour la première fois que le président Poutine a révélé :

« Les frappes sur les installations énergétiques en Ukraine font partie du processus de démilitarisation ».

Il a ensuite observé à propos du soi-disant sommet de paix en Ukraine que les puissances coloniales socialistes occidentales tiendront en Suisse les 15 et 16 juin, ce qui exclut la Russie :

« Ils pensent que nous n’avons rien à faire là-bas, et en même temps ils disent que rien ne peut être résolu sans nous… Et comme nous n’y allons pas, c’est devenu une sorte d’absurdité… Ils disent que nous refusons de négocier… Nous ne sommes pas invités, mais ils disent que nous refusons ».

Conformément aux dispositions de l’article 51 de la Charte des Nations Unies sur la légitime défense, que la Russie a invoquées le 24 février 2022 pour lancer « l’opération spéciale de dénazification » pour la libération et la démilitarisation de l’Ukraine, note ce rapport, l’ambassadeur représentant permanent de la Russie aux Nations Unies, Vasily Nebenzy, a notifié hier au Conseil de sécurité des Nations Unies :

« Voici comment cela se passera dans l’histoire : un régime inhumain et misanthrope de terroristes et de nazis qui ont trahi les intérêts de leur peuple et l’ont sacrifié pour l’argent et l’aumône de l’Occident. Zelensky et son entourage… Dans ces conditions, les tentatives du chef du régime de Kiev de promouvoir ses “formules” et de convoquer des “sommets” ne provoquent que la perplexité… Bientôt, le seul sujet de toutes les réunions internationales sur L’Ukraine sera la capitulation inconditionnelle du régime de Kiev… Mon conseil est que tout le monde devrait s’y préparer à l’avance. »

Toujours conformément aux dispositions de l’article 51, ce rapport continue, Vasily Nebenzya a informé le Conseil de sécurité des Nations Unies :

« Quant aux frappes de précision massives contre les installations pétrolières et énergétiques ukrainiennes, elles sont une réponse aux tentatives du régime de Kiev pour endommager les infrastructures pétrolières, gazières et énergétiques russes… La frappe a atteint son objectif, en perturbant le travail des entreprises de l’industrie militaire ukrainienne et le transfert des réserves vers les zones de combat… Elle a également entravé l’approvisionnement en carburant de l’armée ukrainienne… Comme dans tous les cas précédents, la population civile n’a pas été visée par l’armée russe, même si le régime de Zelensky et ses sponsors occidentaux tentent de prouver le contraire ».

Le Kiev Post a ensuite révélé :

« La plus grande centrale thermique du pays qui fournit de l’électricité à trois régions a perdu 100 pour cent de sa capacité de production, a déclaré la société le 11 avril, à la suite d’une attaque aérienne russe nocturne… “L’ampleur des destructions est terrifiante”, a déclaré le président de Centrenergo, Andriy Hota, à BBC News.
« La plus grande compagnie privée d’électricité d’Ukraine, DTEK, a déclaré que deux de ses centrales électriques avaient été gravement endommagées… La société a ajouté qu’elle avait déjà perdu 80 pour cent de sa capacité de production à la suite des attaques russes entre le 22 mars et 29 mars ».

Ce rapport indique aussi :

« Le dernier bombardement intense de la Russie sur l’Ukraine a conduit le Parlement européen à prendre la décision sans précédent de retarder l’approbation du budget du Conseil jusqu’à ce que les dirigeants de l’UE adhèrent pleinement à l’approbation de systèmes de défense aérienne Patriot supplémentaires pour l’Ukraine ».

Les analystes militaires ont évalué de manière factuelle que tous les systèmes de défense aérienne Patriot dans le monde ne peuvent pas défendre l’Ukraine, en particulier parce que les forces militaires russes ont anéanti des cibles énergétiques ukrainiennes à l’aide de leur dernier missile X-69, qui vole à une altitude de seulement 20 mètres (65 pieds), contournant la surface, ce qui le rend invulnérable aux systèmes de défense aérienne.

Bien que les puissances coloniales socialistes occidentales continuent de rager contre l’échec de leur guerre par procuration contre la Russie en utilisant l’État fantoche corrompu, l’Ukraine, l’ambassadeur Vasily Nebenzya a également révélé hier au Conseil de sécurité des Nations Unies :

Ce qui gêne également les propagandistes occidentaux, ce sont les opinions des Ukrainiens ordinaires, qu’ils partagent sur les réseaux sociaux, exhortant leurs compatriotes à craindre non pas les frappes de précision russes, mais les conséquences du fonctionnement des systèmes de défense aérienne ukrainiens déployés dans les zones résidentielles en violation des normes du DIH (Droit International Humanitaire).

Étant donné que l’Ukraine dispose de moins de systèmes de défense aérienne, il y a également eu moins d’incidents dus à leur utilisation. Les citoyens ukrainiens ordinaires l’ont également remarqué.

Par ailleurs, l’armée ukrainienne a commencé à se plaindre ouvertement du fait que les habitants de Kharkov, Odessa, Nikolaev, Dnepropetrovsk et d’autres villes et régions d’Ukraine ont commencé à partager activement avec l’armée russe les coordonnées des dépôts d’armes de l’UAF et la localisation des réserves militaires, ce qui clairement démontre la véritable attitude de la population civile à l’égard de ce qui se passe.

Les Ukrainiens ordinaires réalisent désormais plus clairement qui est leur véritable ennemi et qui représente une menace réelle et non imaginaire pour leur vie.

Nous pouvons les comprendre, car ils s’inquiètent de choses que nos collègues occidentaux n’ont pas évoquées aujourd’hui.

Par exemple, ils n’ont pas dit un mot sur les violations des droits des hommes ukrainiens en âge de conscription lors de leur mobilisation forcée. C’est aujourd’hui un véritable fléau pour les familles ukrainiennes. De plus en plus de preuves sont publiées sur Internet selon lesquelles les commissions militaires maltraitent les hommes ukrainiens.

En violation de toutes les normes et lois, ils les capturent dans les rues comme s’ils étaient des criminels recherchés et les envoient directement au front sans aucune formation particulière, où la seule façon de survivre est de se rendre aux troupes russes.

Cette dernière étape n’est cependant pas si simple, en raison des escouades composées de nationalistes qui tentent d’éviter le combat direct avec les troupes russes, préférant tirer dans le dos de leurs compatriotes.

Dans le même temps, ceux qui ont de l’argent et des relations, comme les députés et les fonctionnaires, échappent eux-mêmes à la conscription et emmènent leurs proches en âge de conscription à l’étranger.

Dans la région de Vinnitsa, l’entrée des hommes en âge de conscription a été interdite dans les zones frontalières de la Moldavie afin de les empêcher de fuir.

Comme le montre un reportage vidéo publié récemment par la Deutsche Welle allemande, dans de nombreux villages ukrainiens, il n’y a tout simplement plus personne à enrôler. Dans le village de Luzanovka, dans la région de Tcherkassy, qui compte 400 habitants, environ 50 hommes ont été enrôlés. Le chef du conseil local se plaint de n’avoir personne pour creuser les tombes.

Et cela se produit dans toute l’Ukraine, sur fond de réticence flagrante de l’écrasante majorité des Ukrainiens à se battre pour les intérêts géopolitiques occidentaux.

Comme l’a admis l’autre jour le président de l’Institut international de sociologie de Kiev, seuls 8 % des hommes interrogés sont prêts à rejoindre volontairement les forces armées ukrainiennes. Le régime de Kiev y voit à juste titre une menace mortelle pour son pouvoir et c’est pourquoi il « serre la vis » par tous les moyens possibles.

Ainsi, au début du mois, l’âge de conscription des Ukrainiens a été abaissé de 27 à 25 ans et, à en juger par les progrès des troupes ukrainiennes au front, il pourrait bientôt atteindre 17-18 ans.

Dans son moment d’agonie, Hitler avait compté sur la « Hitlerjugend » pour la défense de Berlin. Le régime angoissant de Zelensky est prêt à faire de même pour sacrifier non seulement les hommes ukrainiens, mais aussi les femmes.

La loi sur la mobilisation, qui est sur le point d’être adoptée, transformera complètement les Ukrainiens en serfs dont la vie sera à la disposition de Zelensky et de sa clique. Mais les Occidentaux préfèrent garder le silence sur ce sujet. De même qu’ils n’admettent jamais qu’ils préparaient depuis de nombreuses années l’Ukraine à une guerre avec la Russie sous le couvert des accords de Minsk ; et comment ils n’ont pas permis aux Ukrainiens de faire la paix avec la Russie.

Bien entendu, personne n’a dit aujourd’hui que la situation des droits de l’homme en Ukraine continuait de se détériorer rapidement. Aucun des sponsors occidentaux n’ose critiquer le chef du régime de Kiev, qui a usurpé le pouvoir, annulé les élections et jeté en prison tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec sa dictature.

Pendant ce temps, le néonazisme est de plus en plus ouvertement encouragé en Ukraine, où les complices des nazis sont glorifiés ; des sentiments nationalistes et racistes sont cultivés au sein de la population.

Les persécutions à grande échelle contre l’Église orthodoxe ukrainienne canonique (UOC) se poursuivent. Le régime de Kiev s’efforce de créer une image de l’UOC et de ses ministres comme des « collaborateurs de l’ennemi » et encourage la saisie illégale d’églises. Tout ce qui est russe — langue, culture, éducation, médias — est automatiquement soumis à annulation.

Après que la conseillère militaire en chef de l’Ukraine, Oksana Grigorieva, ait proclamé de manière démoniaque :

« Le gouvernement ukrainien devrait abandonner sa mentalité de la vieille école et mettre en œuvre une véritable égalité dans ses forces armées… Notre constitution stipule qu’il est du devoir de chaque Ukrainien de protéger sa patrie, donc il est tout à fait normal que les femmes servent aussi ».

De son côté, le New York Times révèle :

« Les quelque un million d’hommes qui servent dans l’armée ukrainienne sont battus et épuisés… De nombreux soldats sont en service depuis deux ans. ..Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées ou gravement blessées… De nouvelles recrues sont désespérément nécessaires… Mais l’Ukraine se heurte à une contrainte démographique critique qui se profile depuis longtemps : elle compte très peu d’hommes jeunes… En bonne santé les hommes de moins de 30 ans, l’épine dorsale de la plupart des armées, font partie de la plus petite génération de l’histoire moderne de l’Ukraine »

Une révélation qui s’est jointe au commandant suprême des forces alliées en Europe, le général de l’armée américaine Christopher Cavoli, informant hier les législateurs américains :

« La Russie est en train de reconstituer ses forces militaires plus rapidement que nos estimations initiales ne le suggéraient… Au cours de l’année écoulée, l’effectif des troupes de première ligne est passé de 360 000 à 470 000… L’armée est en fait désormais plus nombreuse — de 15 pour cent — qu’elle ne l’était lors de son invasion ».

Parallèlement, le ministère russe de la Défense observe : « Les Ukrainiens étant peu disposés à se porter volontaires pour la folle cause de Zelensky, Kiev a mis à jour ses règles de mobilisation pour recruter de la chair à canon ». Un des hauts responsables ukrainiens a déclaré aux journalistes à propos de du plan comique du président ukrainien Vladimir Zelensky pour une nouvelle contre-offensive :

« Je vous rappelle que la mise en œuvre du précédent plan de contre-offensive en 2023, que le commandant en chef Zelensky a délicatement qualifié d’“infructueux”, a entraîné des morts et des blessés graves de plus de 166 000 membres des forces armées ukrainiennes, ainsi que la perte de 789 chars, 2 400 autres véhicules blindés et 132 avions ».

Sur le plan économique, l’article économique américain qui vient de paraître

« Dans la dernière humiliation pour l’administrateur Biden, le pétrole russe se négocie PARTOUT au-dessus du prix imposé par le G7 » a également révélé : « Le pétrole russe se négocie bien au-delà du prix plafond du Groupe des Sept, censé priver Moscou des revenus de sa guerre en Ukraine, ce qui suggère un non-respect important de cette mesure, que toute personne disposant d’un demi-cerveau ne devrait pas respecter, ce qui, bien sûr, exclut pratiquement tous les bureaucrates “démocrates” qui ont mis en œuvre cette sanction idiote qui n’a fait qu’enrichir les milliardaires »

À cela s’ajoute la nouvelle :

« La Banque mondiale a révisé ses perspectives de croissance du PIB russe en 2024-2025 à la hausse ».

Après que Bloomberg a rapporté hier, citant des responsables anonymes : « Les États-Unis sont à court d’options pour aider l’Ukraine au-delà de l’espoir que le Congrès adopte finalement un programme d’aide de 60 milliards de dollars avant que la ligne de front ne commence à s’effondrer sous la pression russe », conclut ce rapport, Axios a révélé :

« Les démocrates sont engagés dans une vaste opération visant à persuader les progressistes en retard de signer une pétition de décharge pour forcer le vote du projet de loi d’aide au Sénat sur l’Ukraine, Israël et Taiwan… Mais plus d’une douzaine de progressistes pro-palestiniens ont refusé de signer en protestation contre l’assistance militaire à Israël dans le projet de loi du Sénat »

Et c’était une révélation à laquelle s’est joint le New York Times de gauche publiant la lettre ouverte « Les calculs sur l’Ukraine ne s’additionnent pas » écrite par le plus haut législateur conservateur du Parti républicain, le sénateur des États-Unis. J.D. Vance, dans lequel il a observé :

Le président Biden veut faire croire au monde que le plus grand obstacle auquel l’Ukraine est confrontée sont les républicains et notre manque d’engagement envers la communauté mondiale. C’est faux.

Le défi de l’Ukraine n’est pas le Parti républicain ; ce sont les mathématiques.

L’Ukraine a besoin de plus de soldats qu’elle ne peut en déployer, même avec des politiques de conscription draconiennes. Et il lui faut plus de matériel que ce que les États-Unis peuvent lui fournir. Cette réalité doit éclairer toute politique future en Ukraine, depuis l’aide supplémentaire du Congrès jusqu’à l’orientation diplomatique fixée par le président.

La question la plus fondamentale : de combien l’Ukraine a-t-elle besoin et quelle quantité pouvons-nous réellement lui fournir ?

M. Biden suggère qu’un supplément de 60 milliards de dollars fera la différence entre la victoire et la défaite dans une guerre majeure entre la Russie et l’Ukraine. C’est également faux. 60 milliards de dollars, c’est une fraction de ce qu’il faudrait pour inverser la tendance en faveur de l’Ukraine. Mais ce n’est pas seulement une question d’argent. Fondamentalement, nous n’avons pas la capacité de fabriquer la quantité d’armes dont l’Ukraine a besoin pour gagner la guerre.

Considérez notre capacité à produire des obus d’artillerie de 155 millimètres. L’année dernière, le ministre ukrainien de la Défense de l’époque a estimé que ses besoins de base en obus étaient supérieurs à quatre millions par an, mais a déclaré qu’il pourrait en tirer jusqu’à sept millions si autant d’obus étaient disponibles. Depuis le début du conflit, les États-Unis ont déployé de grands efforts pour accroître la production d’obus de 155 millimètres. Nous avons à peu près doublé notre capacité et pouvons désormais en produire 360 000 par an, soit moins d’un dixième de ce dont l’Ukraine déclare avoir besoin. L’objectif de l’administration est de porter ce montant à 1,2 million — soit 30 % de ce qui est nécessaire — d’ici la fin 2025. Cela coûterait cher aux contribuables américains tout en produisant un résultat désagréable et familier : l’échec à l’étranger.

Cette semaine encore, le plus haut commandant militaire américain en Europe a affirmé qu’en l’absence d’une assistance supplémentaire en matière de sécurité, la Russie pourrait bientôt avoir un avantage d’artillerie de 10 contre 1 sur l’Ukraine. Ce qui n’a pas fait la une des journaux, c’est que l’avantage actuel de la Russie est d’au moins 5 contre 1, même après tout l’argent que nous avons investi dans le conflit. Aucun de ces ratios ne conduit vraisemblablement à la victoire ukrainienne.

Les partisans de l’aide américaine à l’Ukraine ont fait valoir que notre approche a été une aubaine pour notre propre économie, en créant des emplois ici dans les usines qui fabriquent des armes. Mais nos intérêts en matière de sécurité nationale peuvent être — et sont souvent — distincts de nos intérêts économiques.

L’idée selon laquelle nous devrions prolonger une guerre sanglante et horrible parce qu’elle a été bénéfique pour les affaires américaines est grotesque. Nous pouvons et devons reconstruire notre base industrielle sans expédier ses produits dans un conflit étranger.

L’histoire est la même lorsque l’on regarde d’autres munitions. Prenez le système de missiles Patriot, notre première arme de défense aérienne. C’est d’une telle importance dans cette guerre que le ministre ukrainien des Affaires étrangères les a expressément exigés. En effet, rien qu’en mars, la Russie aurait lancé plus de 3 000 bombes aériennes guidées, 600 drones et 400 missiles sur l’Ukraine. Pour parer ces attaques, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et d’autres ont indiqué avoir besoin de milliers d’intercepteurs Patriot chaque année. Le problème est le suivant : les États-Unis n’en fabriquent que 550 chaque année. Si nous adoptons le programme d’aide supplémentaire actuellement examiné au Congrès, nous pourrions potentiellement augmenter la production annuelle à 650 unités, mais cela représente encore moins d’un tiers de ce dont l’Ukraine a besoin.

Ces armes ne sont pas seulement nécessaires à l’Ukraine. Si la Chine devait jeter son dévolu sur Taïwan, le système de missiles Patriot serait essentiel à sa défense. En fait, les États-Unis ont promis d’envoyer à Taiwan des missiles Patriot d’une valeur de près de 900 millions de dollars, mais la livraison de ces armes et d’autres ressources essentielles a été sérieusement retardée, en partie à cause des pénuries causées par la guerre.

Si cela semble mauvais, la situation de la main-d’œuvre en Ukraine est encore pire. Voici les bases : la Russie compte près de quatre fois la population de l’Ukraine. L’Ukraine a besoin de plus d’un demi-million de nouvelles recrues, mais des centaines de milliers d’hommes en âge de combattre ont déjà fui le pays. Le soldat ukrainien moyen a environ 43 ans et de nombreux soldats ont déjà servi deux ans au front avec peu ou pas d’occasions d’arrêter le combat. Après deux ans de conflit, il reste dans certains villages presque plus d’hommes. L’armée ukrainienne a recouru à la contrainte pour servir les hommes et les femmes ont organisé des manifestations pour exiger le retour de leurs maris et de leurs pères après de longues années de service au front. Ce journal a rapporté un cas dans lequel l’armée ukrainienne a tenté d’enrôler un homme atteint d’un handicap mental diagnostiqué.

Beaucoup à Washington semblent penser que des centaines de milliers de jeunes Ukrainiens sont partis à la guerre avec une chanson dans le cœur et sont heureux de qualifier toute pensée contraire de propagande russe. Mais les principaux journaux des deux côtés de l’Atlantique rapportent que la situation sur le terrain en Ukraine est sombre.

La Maison-Blanche a répété à maintes reprises qu’elle ne pouvait pas négocier avec le président russe Vladimir Poutine. Ceci est absurde.

L’administration Biden n’a aucun plan viable permettant aux Ukrainiens de gagner cette guerre.

Plus tôt les Américains seront confrontés à cette vérité, plus tôt nous pourrons réparer ce gâchis et négocier la paix.

12 avril 2024


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https://www.whatdoesitmean.com/index4581.htm


La Russie prépare la « capitulation inconditionnelle » du régime de Kiev

Par Moon of Alabama — Le 12 avril 2024

Lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies qui s’est tenue hier, Vasily Nebenzya, représentant permanent de la Russie auprès des Nations unies, a déclaré :

« C’est ainsi qu’il entrera dans l’histoire — comme un régime inhumain et haineux de terroristes et de nazis qui ont trahi les intérêts de leur peuple et les ont sacrifiés pour l’argent de l’Occident et pour Zelenski et son cercle le plus proche.
Dans ces conditions, les tentatives du chef du régime de Kiev de promouvoir sa formule et de convoquer des sommets de soutien au régime de Kiev ne font que semer la confusion.

Très bientôt, le seul sujet des réunions internationales sur l’Ukraine sera la capitulation inconditionnelle du régime de Kiev.

Je vous conseille à tous de vous y préparer ».




La troisième guerre mondiale est désormais inévitable — voici pourquoi elle ne peut être évitée

[Source : alt-market.us]

Par Brandon Smith

Si vous avez l’impression que les mondialistes sont en train de pousser très fort pour la Troisième Guerre mondiale, vous n’êtes pas le seul. Au cours des derniers mois, de nombreux responsables européens et américains ont fait allusion à la possibilité d’un nouveau projet militaire, l’UE a parlé ouvertement de l’envoi de troupes sur le terrain en Ukraine, les responsables de l’OTAN ont déclaré sans équivoque qu’ils n’accepteraient PAS de perdre l’Ukraine face aux Russes et le Kremlin a averti une fois de plus que les armes nucléaires étaient sur la table si les troupes occidentales entraient en guerre. Le gouvernement américain a récemment affirmé que l’Ukraine rejoindrait l’OTAN, une ligne rouge pour la Russie.

Et puis il y a Israël et Gaza. J’ai lancé un avertissement il y a plusieurs mois dans mon article intitulé « C’est un piège ! La vague de répercussions de la “dernière guerre” au Moyen-Orient », que la guerre à Gaza se transformerait en un conflit sur plusieurs fronts qui inclurait probablement l’Iran. J’ai également prévenu qu’Israël aurait tout intérêt à ce que l’Iran entre en guerre, car cela obligerait les États-Unis à s’impliquer directement. Certes, l’Iran s’est déjà engagé dans des attaques par procuration contre Israël par l’intermédiaire du Liban, mais l’attaque d’Israël contre l’« ambassade » ou le poste diplomatique iranien en Syrie garantit fondamentalement que l’Iran s’engagera désormais directement dans des frappes contre des cibles israéliennes.

En d’autres termes, à l’instar de la Première Guerre mondiale, la situation est aggravée par les élites politiques en dépit du fait que le grand public occidental est de plus en plus opposé à une participation au conflit. Les mondialistes on l’intention de nous envoyer à la guerre, que nous le voulions ou non. Toutes les décisions qu’ils ont prises jusqu’à présent rendent impossible une résolution pacifique.

Un salut, peut-être nouveau dans toute l’histoire de la géopolitique, est que le public est beaucoup plus éveillé et conscient du fait qu’il n’est pas nécessairement de son « devoir » d’aller aveuglément se battre lorsque son gouvernement l’appelle à le faire. Les médias sociaux ont également permis aux gens d’exprimer largement leurs préoccupations concernant la guerre, alors que dans le passé, les objecteurs se sentaient isolés.

Une grande partie de la génération Z n’est pas équipée mentalement ou physiquement pour aller à la guerre, ce qui explique que plus de 70 % des recrues militaires potentielles soient rejetées avant même d’arriver au camp d’entraînement. Ce sont souvent les mêmes jeunes qui affichent des drapeaux ukrainiens sur leurs profils de médias sociaux et qui se jettent tête baissée dans la rhétorique anti-russe, mais maintenant qu’ils sont confrontés à la possibilité de devoir se sacrifier pour l’Ukraine, ils sont en colère et terrifiés.

Cependant, il existe également un large contingent d’hommes compétents (et pour la plupart conservateurs) ayant un passé et des aptitudes au combat qui ne veulent toujours pas avoir affaire à l’Ukraine. La raison en est simple : ils pensent que les gouvernements occidentaux d’extrême gauche et les mondialistes veulent les utiliser comme chair à canon pour se débarrasser d’eux. Une fois qu’ils seront épuisés par la guerre, il ne restera plus personne pour s’opposer à la mainmise de la gauche sur le pays.

Pour la plupart d’entre nous en Amérique, l’Ukraine n’a pas d’importance et nous sommes fatigués des guerres au Moyen-Orient. Que ce soit la gauche ou la droite, nous n’avons aucun intérêt à nous battre pour eux. Mais cela n’aura pas beaucoup d’importance, du moins en ce qui concerne la prévention d’une guerre mondiale.

La peur européenne

La guerre avec la Russie dépendra davantage de l’implication de l’Europe que de celle des États-Unis. Alors que les États-Unis ont été de loin le principal fournisseur d’armements à l’Ukraine, l’objectif ultime est, selon moi, d’intégrer des troupes européennes sur le front ukrainien, ce qui constituerait une déclaration automatique de guerre mondiale.

La mobilisation des troupes européennes repose sur la propagande de la « théorie des dominos ». Nous en avons entendu parler ici en Amérique, mais pas au même niveau que la population de l’UE. Les gouvernements affirment que l’objectif de la Russie est de faire de l’Ukraine une voie d’accès pour envahir le reste de l’Europe. Il s’agit de la même affirmation que celle utilisée pour justifier la guerre américaine au Viêt Nam : « Si nous laissons un pays tomber aux mains de l’ennemi, tous les pays environnants tomberont également.

Les dirigeants de l’Ukraine et de l’OTAN suggèrent que la guerre doit se poursuivre en Ukraine afin de la contenir. Il n’y a eu aucune discussion sérieuse sur la diplomatie, ce qui est tout à fait étrange compte tenu des enjeux. Une proposition de paix aurait dû être abordée dès le début de la guerre et des efforts constants auraient dû être déployés pour parvenir à un accord. Au lieu de cela, les pourparlers de paix, même limités, ont été contrecarrés avant même d’avoir véritablement commencé.

Un projet militaire en Europe a beaucoup plus de chances de réussir, étant donné la nature socialiste de la population et le fait que seul un pourcentage infime de civils est armé pour se défendre. Même avec un mouvement de protestation publique, je ne doute pas que les gouvernements de l’UE seront en mesure d’obtenir une force suffisamment importante pour l’envoyer en Ukraine et intensifier la guerre.

D’après les faits, il est clair que des troupes de l’OTAN ont déjà été déployées en Ukraine et qu’elles s’y trouvent depuis un certain temps. Comme je l’ai indiqué dans des articles précédents, les stratégies utilisées lors de la première contre-attaque ukrainienne étaient bien trop avancées pour que les troupes et les dirigeants ukrainiens puissent les mettre en œuvre sans aide. Les tactiques anti-armure en particulier étaient très familières, similaires dans leur exécution aux tactiques utilisées par les forces spéciales américaines et britanniques. Comme on pouvait s’y attendre, dès que le nombre de mercenaires étrangers recrutés a baissé, l’Ukraine a perdu son élan.

Les Russes sont probablement bien conscients de cette situation, mais tant que de petits groupes de soldats peuvent être envoyés sous le couvert de forces mercenaires, ils ne peuvent pas faire grand-chose. C’est le déploiement ouvert de bataillons de l’OTAN qui suscite le plus d’inquiétude.

L’histoire des dominos ne repose sur aucun fondement. Depuis le début du conflit, la Russie n’a jamais indiqué qu’elle avait l’intention d’envahir l’UE. En fait, Poutine affirme depuis longtemps que la guerre en Ukraine vise à protéger les séparatistes de la région du Donbas des représailles ukrainiennes et à empêcher la poursuite de l’escalade de l’armement de l’OTAN.

Abstraction faite de mes soupçons sur les liens entre Poutine et les mondialistes, si l’on considère la guerre du point de vue d’une simple analyse coûts/bénéfices, la Russie n’a vraiment rien à gagner en menaçant l’Europe.

Il y a ensuite le problème de la logistique. Si la Russie est censée se débattre en Ukraine, comment pourrait-elle avoir les moyens de se battre sur un front élargi contre la puissance militaire combinée de l’Europe et des États-Unis ? Le seul résultat final serait une guerre nucléaire, que les deux parties perdraient. Mais si l’on examine la situation objectivement, il existe un groupe de personnes qui ont beaucoup à gagner…

Les attaques contre l’intérieur de la Russie s’accélèrent

Les attaques de moindre envergure contre les fournitures russes et les civils se sont multipliées au cours du mois dernier. L’attentat terroriste de Moscou (que les services secrets américains attribuent à ISIS) a causé la mort d’au moins 130 personnes et les attaques de drones menacent les dépôts de pétrole ainsi que d’autres ressources. Dans le grand schéma de la guerre, ces attaques sont sans conséquence, mais elles conduiront sans aucun doute à un bombardement intensif des villes ukrainiennes et à la mise hors service de l’infrastructure ukrainienne. L’électricité, l’eau et d’autres services publics seront détruits et une crise des ressources s’ensuivra.

Par rapport à l’invasion américaine de l’Irak, la Russie a réussi à limiter le nombre de victimes civiles en Ukraine. Mais chaque nouvelle attaque sur le sol russe déclenche des représailles plus importantes de la part de la Russie. Et c’est peut-être là l’objectif : amener les Russes à détruire un plus grand centre de population ukrainien, donnant ainsi à l’OTAN une excuse pour envoyer des troupes dans la région.

L’Iran et l’impératif pétrolier

Au Moyen-Orient, le principal moteur de l’engagement international est le pétrole. Nous le savons tous. Mais l’accès au pétrole n’est pas l’objectif final de la guerre à Gaza, juste un mécanisme permettant d’impliquer les États-Unis.

Je répète ici que je me moque de savoir quel camp a commencé le combat ou jusqu’où le conflit est censé remonter dans l’Histoire. Cela n’a rien à voir. Ce que je sais, c’est que le Hamas a commencé cette guerre particulière en tuant des civils en Israël et qu’il ne faut pas commencer une guerre si l’on n’est pas prêt à en accepter les conséquences. Cela dit, je trouve suspect que les mesures défensives d’Israël aient été à ce point inutiles qu’elles aient ignoré l’incursion du Hamas jusqu’à ce qu’il soit trop tard.

Quoi qu’il en soit, la conflagration ne manquera pas d’amener d’autres éléments militaires plus importants. L’Iran va entrer dans la mêlée, c’est inévitable. Cela pourrait d’abord se produire sous la forme d’une guerre économique, et le détroit d’Ormuz est la cible la plus probable. L’arrêt de 30 % du trafic pétrolier mondial serait désastreux pour l’Occident. L’entrée de l’Amérique est donc également garantie.

Le facteur inflation, les élections américaines et les avantages pour les mondialistes

Joe Biden s’efforce depuis trois ans de manipuler les prix du pétrole à la baisse en déversant des réserves stratégiques sur le marché. En maintenant artificiellement les prix du pétrole à la baisse, il maintient les prix de l’énergie à la baisse, et en maintenant les prix de l’énergie à la baisse, il réduit la croissance de l’inflation.

Les attaques ukrainiennes contre les dépôts pétroliers russes ont contribué à faire grimper les prix de l’essence au cours du mois dernier, précisément parce que les pays occidentaux continuent d’acheter du pétrole russe par des voies détournées. On ne peut pas couper l’un des plus grands fournisseurs d’énergie au monde sans que cela ait des répercussions considérables sur les prix à la pompe. Ces attaques révèlent à quel point le marché pétrolier est sensible à la moindre menace pesant sur l’approvisionnement.

Tout conflit majeur au Moyen-Orient scellera l’affaire et les prix de l’essence exploseront. L’inflation ne sonnera pas seulement le glas de la présidence de Biden (en supposant que les élections présidentielles aient encore de l’importance), elle sonnera le glas des gauchistes et des mondialistes dans leur ensemble À MOINS qu’ils ne puissent retarder une calamité économique plus importante jusqu’à ce qu’ils aient un bouc émissaire, ou jusqu’à ce qu’ils puissent déclencher une guerre massive.

Ce bouc émissaire sera soit Trump et les conservateurs, soit la Russie et les BRICS (ou les deux). Si Trump remplace Biden en 2025, le krach sera rapide et assuré et il sera imputé aux mouvements conservateurs. Si Biden reste en place, le krach sera plus lent, mais frappera quand même fort après qu’il aura été imputé aux guerres qui s’intensifient.

Il y a aussi le scénario selon lequel les mondialistes s’assurent d’une guerre AVANT que les élections n’aient lieu. Peut-être dans l’intention d’empêcher ou de retarder le vote. Peut-être dans le but de créer un chaos suffisant pour que le vote puisse être truqué, ou donner l’impression qu’il a été truqué, ce qui déclencherait des troubles civils. Peut-être avec l’intention de déclarer la loi martiale.

Il est évident que c’est là que les mondialistes trouvent leur compte, soit en empêchant les conservateurs de prendre le pouvoir, soit en les entraînant dans une calamité mondiale dont ils finiront par être tenus pour responsables. Gardez à l’esprit que toute opposition conservatrice/indépendante à l’establishment mondialiste peut désormais être accusée de “collusion avec la Russie”.

Quelle est la valeur de tout cela ? Il s’agit d’une stratégie ancestrale pour diaboliser les combattants de la liberté : si le public les considère comme des concitoyens qui luttent pour leurs droits, ils peuvent être traités comme des héros. En revanche, s’ils sont dépeints comme des assaillants étrangers et des terroristes cherchant à déstabiliser la société, le public les considère comme des méchants. C’est un autre avantage qui explique pourquoi les mondialistes semblent si déterminés à créer une guerre mondiale.

Je pense que la raison pour laquelle l’establishment insiste tant sur la Troisième Guerre mondiale est en partie due aux élections à venir, mais aussi à l’échec de leur programme covid. Les confinements et le système de passeport vaccinal étaient leur grand jeu pour créer un environnement autoritaire permanent avec la capacité d’écraser les groupes conservateurs qui refusaient de se soumettre. Et, quelle que soit la manière dont on tranche le problème, ils n’ont pas obtenu ce qu’ils voulaient. La guerre mondiale est le plan B naturel.

Il est important de comprendre que chaque crise créée par les mondialistes a pour but de détruire les esprits libres. La véritable cible n’est pas la Russie ou l’Iran ; ils sont périphériques. Ces événements sont conçus pour créer un environnement propice à la tyrannie, ils servent de couverture à l’effondrement économique programmé et ils servent de couverture à la VRAIE guerre, celle contre les personnes qui défendent encore la liberté.

On peut dire que la troisième guerre mondiale a déjà commencé, du moins en termes économiques. Je doute aussi fortement que la finalité des mondialistes soit un échange nucléaire mondial ; pourquoi passer des décennies à construire un réseau de contrôle massif pour tout vaporiser en quelques secondes ? Je pense que le danger d’une guerre cinétique monte en flèche et que les citoyens américains et européens seront directement touchés. Il faudra un mouvement de résistance important pour changer la voie que nous sommes forcés de suivre, et les choses vont empirer avant de s’améliorer.




La France sous influence

[Source : Réseau International]

Entretien du général (2S) Dominique Delawarde avec Rivarol

Par Dominique Delawarde

R/ Avant de débuter cet entretien sur l’actualité, je voulais revenir sur l’affaire du « Qui ? » de 2021. Comment avez-vous vécu cet épisode médiatique et quelles sont les leçons que vous en avez tirées ?

La « comédie » du QUI ayant été très mal interprétée par ceux qu’il faut bien appeler mes adversaires sur le plateau de Cnews, s’est finalement retournée contre eux. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils m’ont donné une notoriété que je n’avais pas, notoriété qui a franchi les frontières et qui me permet aujourd’hui de disposer d’une large audience et d’un large réseau dans plusieurs pays, tant à droite qu’à gauche ou au centre des échiquiers politiques. Par ailleurs, la réaction excessive du chef de plateau sonnait comme un aveu. Ma vérité n’a même pas eu le temps d’être dite qu’elle était déjà reconnue comme telle par l’animateur et ses acolytes, médusés par tant de hâte. J’avais manifestement appuyé, sans le savoir, là où ça fait mal, alors que le sujet abordé par Posternack n’était pas du tout prévu au programme.

Au total, cela m’a rappelé que les interviews organisés par les médias mainstream peuvent se transformer rapidement en piège à con parfaitement organisé. Chacun se souvient des fameuses émissions de Michel Polac Droit de réponse, qui étaient autant de pièges à cons soigneusement élaborés, toujours joués à 4 ou 5 contre une personnalité à détruire. La chance a voulu que le plan qui me visait ait été très mal joué et se soit retourné contre ses auteurs/acteurs. De nombreuses parodies de la scène ont été diffusées sur internet, et dans plusieurs pays, au détriment de mes adversaires du moment.1

La synchronisation de l’action entre le plateau de Cnews, un procureur sayan, la LICRA et SOS racisme, quelques journaux complices était si parfaite qu’elle confirmait l’opération préméditée visant à me décrédibiliser. Tout cela était cousu de fils blancs. L’affaire n’a évidemment eu aucune suite, parce qu’elle ne pouvait tout simplement pas en avoir, mais elle a fait le Buzz et la mafia présente sur le plateau a réussi à m’empêcher de parler pour délivrer le message qui devait être le mien ce jour-là. Tout cela a renforcé ma détermination à informer mes concitoyens sur QUI contrôle aujourd’hui le bras de nos politiques et de nos médias, ce qui commence à se voir et à se savoir, particulièrement dans le contexte du conflit israélo-palestinien.2

R/ Près de deux ans après le début du conflit en Ukraine, quelle est, pour vous, l’origine réelle de cette guerre ?

Pour moi, les premières racines de cette guerre remontent à l’effondrement de l’Union soviétique. Les néoconservateurs états-uniens, ont immédiatement réalisé qu’une fenêtre d’opportunité s’ouvrait pour modifier durablement l’équilibre géopolitique mondial en leur faveur et éviter le retour d’un challenger susceptible de contester l’hégémonie mondiale acquise par les USA.3 Rappelons, pour mémoire, que l’idéologie néoconservatrice s’est développée dans un cercle sioniste new-yorkais sous la férule de deux sayanim, liés à l’AIPAC (America Israël Public Affairs Committee), Kristol et Podoretz, à la fin des années 60. Les USA étaient alors sous la Présidence de Lyndon Baynes Johnson, lui-même clairement sayan, ainsi qu’en témoignent ses multiples actions très favorables à Israël, et bien sûr son ascendance maternelle.4

Réalisant que les USA étaient le principal et indéfectible soutien d’Israël. Les pères sionistes US du néoconservatisme souhaitaient évidemment pérenniser l’hégémonie mondiale de leur protecteur et s’efforcer de tirer les ficelles de la politique étrangère de cet hégémon au profit d’Israël, ce qu’ils font d’ailleurs toujours aujourd’hui. Relire à cet égard le best-seller mondial de John Mearsheimer : Le lobby pro-Israël et la politique étrangère américaine.5

Au cours de la décennie 1991-2000, leur coup de maître, parfaitement réussi, a été le démembrement de l’ex-Yougoslavie en y créant de toute pièce les conditions d’une guerre civile par le biais de mesures économiques.

Puis, profitant de la faiblesse de la Russie, les néocons ont poussé leurs pions, leurs bases et leurs fusées vers l’Est entre 1999 et 2014 par une succession ininterrompue d’opérations de changement de régime, et de 5 vagues d’extension à l’est de l’OTAN. En 2014, le coup d’État de Maïdan devait être la première phase d’une prise de contrôle de l’Ukraine avant d’entreprendre de nouvelles opérations de déstabilisation aux frontières de la Russie (Biélorussie, Kazakhstan, Arménie-Azerbaïdjan).

Il est clair et établi que l’objectif ultime des néoconservateurs US était un démembrement de la Russie sur le modèle yougoslave pour en contrôler directement ou indirectement les ressources.

En 2014, la réaction immédiate des Russes avec l’annexion très rapide de la Crimée et le soutien aux républiques autoproclamées du Donbass a surpris les Occidentaux qui ont entrepris un premier cycle de sanctions économiques anti-russes contre-productives.

L’arnaque occidentale des accords de Minsk qui ne visaient qu’à gagner du temps pour préparer l’Ukraine à la guerre, selon l’aveu même de Angela Merkel et de François Hollande est venu aggraver la défiance russe envers l’occident otanien.

En février 2022, la menace d’une opération militaire par le régime de Kiev contre le Donbass se précisant a conduit les Russes à reconnaître les deux républiques autoproclamées et à répondre à leur demande d’assistance en déclenchant l’opération spéciale. Rappelons que les Russes avaient tracé des lignes rouges en décembre 2021 et demandé des négociations sur la sécurité à l’est de l’Europe, demandes que l’OTAN a traitées par le mépris, accélérant ainsi la marche vers l’action militaire.

Dans cette triste affaire, l’occident a parfaitement appliqué la Doctrine de Pompéo :

« Nous avons menti, triché, volé, c’est comme si nous avions reçu des cours de formation pour apprendre à le faire ».

R/ Quels enseignements stratégiques tirez-vous de ce conflit ?

Je tire aujourd’hui trois enseignements majeurs de ce conflit. Le premier, très surprenant, tient à l’énormité des erreurs d’appréciation commises par les états-majors politiques et militaires occidentaux qui ont, bien qu’ils s’en défendent, provoqué ce conflit. Il y a eu une très forte sous-estimation des forces armées et de la résilience économique russes, mais aussi de la solidité des alliances tissées par Poutine depuis le bombardement de Belgrade, et une surestimation des forces armées et de la résilience économique du camp otano-kiévien.

Lorsque la stratégie se fonde sur des erreurs d’appréciation d’une telle énormité, elle est forcément perdante.

Le deuxième enseignement qui peut aussi expliquer le premier et qui est tout aussi surprenant est le jusqu’au-boutisme quasi suicidaire des néoconservateurs des USA et de l’UE dans l’erreur. Condescendants, dominateurs et sûrs d’eux-mêmes, ces gens vont jusqu’à perdre leur lucidité et n’admettront jamais qu’ils se sont trompés. Tenaces, aveuglés par la rage de perdre, bardés de certitudes quant à la supériorité de leur camp, ils perdent leurs capacités d’analyse et de raisonnement, se déconnectent de la réalité et vivent dans l’espoir d’un miraculeux retournement de situation qui viendrait leur donner la victoire. C’est ce qu’on pourrait appeler l’esprit « Massada » qui imprègne les élites sionistes et néoconservatrices.

Lorsque la stratégie refuse d’évoluer rapidement pour tenir compte des réalités objectives défavorables, elle est forcément perdante.

Le troisième enseignement, bien connu des militaires, est que, pour gagner les batailles, la concentration des efforts est toujours nécessaire et décisive. Comment les néocons, décidément beaucoup trop sûrs d’eux-mêmes, pouvaient-ils espérer l’emporter en dispersant leurs efforts sur trois fronts simultanément : l’Europe de l’Est (Russie-Ukraine), l’Asie de l’Est (Chine-Taïwan), l’Asie de l’Ouest (Iran-Palestine) ?

Lorsque la stratégie adoptée s’accompagne d’une dispersion des efforts, elle a toutes les chances d’être perdante.

R/ Comment évaluez-vous la force de l’armée russe ? Pensez-vous que Moscou soit capable d’atteindre ses objectifs militaires ?

Pour moi, l’armée russe est aujourd’hui, la meilleure du monde. Pourquoi ? Parce qu’elle s’est préparée depuis plus de 20 ans (après l’humiliation du bombardement de Belgrade) à une confrontation jugée inéluctable, alors même que l’occident otanien, trop sûr de lui, désarmait. Après deux ans de guerre, elle est incontestablement la plus entraînée au combat de haute intensité moderne avec une utilisation massive des nouvelles technologies (drones, guerre électronique) et des feux massifs terrestres et aériens. Elle est bien équipée. Elle tire chaque jour des enseignements et améliore ses équipements en fonction de l’expérience acquise sur le terrain. Son complexe militaro-industriel fonctionne 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Il suffit largement pour alimenter un combat de haute intensité contre l’OTAN et produit, à lui tout seul, davantage que l’ensemble des 32 pays de l’OTAN.

L’armée russe dispose également d’une avance technologique décisive dans certains secteurs : notamment sur l’hypersonique, mais pas que… Elle a la meilleure défense antiaérienne du monde. Elle agit à proximité de ses frontières, ce qui facilite la logistique.

Le soldat russe agit pour une cause en laquelle il croit, à juste titre. Celle de la sécurité nationale de son pays face à un occident fourbe et sans parole. Il est non seulement entraîné, mais motivé.

Tout cela est à comparer avec le triste constat de l’état de l’OTAN, devenue, au fil du temps et des désarmements successifs pour engranger les dividendes de la paix, un conglomérat d’Armées nationales bonsaï en état de décomposition avancée.

Moscou atteindra ses objectifs militaires lorsqu’il le voudra. Mais il n’a pas intérêt à en terminer trop vite. C’est sur l’opportunité qu’offre cette guerre d’Ukraine que s’accélère la construction de la multipolarité. C’est sur cette guerre d’Ukraine que se construit l’affaiblissement économique en cours de l’Union européenne qui devrait être durable et qui va rebattre les cartes de la hiérarchie des puissances en Europe. C’est sur cette guerre d’Ukraine et sur les sanctions occidentales illégales et boomerangs que se justifie la stratégie de dédollarisation qui devrait venir à bout de l’hégémonie US. C’est sur cette guerre d’Ukraine que se fonde, par obligation, le réveil d’une économie russe plus autarcique, plus autonome et plus souveraine.

Arrêter trop tôt, alors que le temps joue en faveur de la Russie, avec une UE et des USA qui s’autodétruisent chaque jour un peu plus ne serait pas une bonne opération pour la Russie, si l’on veut bien prendre du recul et réfléchir… L’armée russe n’est pas le moins du monde en difficulté. Elle est maîtresse des horloges. Elle pourra accélérer lorsqu’elle le décidera, attaquer à partir de, et dans de nouvelles directions, créer de nouveaux fronts en Ukraine, alors même qu’elle se renforce chaque jour et que son adversaire otano-kiévien s’affaiblit. Elle choisira le moment favorable pour tirer le meilleur parti géopolitique de sa victoire.

R/ La contre-offensive ukrainienne n’a pas permis à Kiev de bousculer les lignes de défense russe. L’armée ukrainienne, malgré l’aide massive de l’OTAN, vous semble-t-elle en mauvaise posture ?

Elle l’est assurément et le sera plus encore lorsque Vladimir Poutine décidera d’en finir. Si l’ouest de l’Ukraine, peuplée d’irréductibles bandéristes n’intéresse évidemment pas le Président russe, on peut imaginer qu’Odessa, Kherson, Kharkov et peut être même Kiev tomberont dans l’escarcelle russe. Le reste de l’Ukraine sera transformé en un État croupion, enclavé, dysfonctionnel, comme le dit très justement le plus célèbre des géopoliticiens US, John Mearsheimer. Peut-être même l’Ukraine finira-t-elle démembrée.

Quant à l’avenir politique de Zelensky, étrangement classé numéro 1 au palmarès confessionnel mondial 2022 du Jerusalem Post, et personnalité de l’année 2022 par le Times, chacun peut aisément imaginer ce qu’il sera… lorsque ses bons alliés occidentaux le laisseront tomber.

R/ La guerre est aussi économique au niveau planétaire. Assiste-t-on à la naissance d’un monde multipolaire dans ce domaine ?

La naissance du monde multipolaire est incontestable. Non seulement l’économie des BRICS-10 a déjà largement dépassé l’économie du G7 et celle de l’OTAN, mais le rythme de croissance annuel, difficilement réversible, est aujourd’hui de deux à trois fois supérieur pour les BRICS-10. Autrement dit la bascule du centre de gravité économique mondial a déjà eu lieu et le fossé va continuer de se creuser en faveur des BRICS-10 sous le double effet du différentiel de croissance et d’un nouvel élargissement dès octobre 2024.

Rappelons que le G7 comptait 16 % de la population et 52 % de l’économie mondiale en 1975 lors de sa création et qu’il ne compte plus aujourd’hui que 9 % de sa population et moins de 30 % de son économie.

En 2024, les 10 pays BRICS comptentdéjà 37,3 % du PIB/PPA de la planète, contre 29,9 % aux pays du G7. Lorsqu’on sait que la seule comparaison pertinente des budgets de défense et de la capacité de résilience des États se fait en parité de pouvoir d’achat, il devrait y avoir là, pour les 7 pays les plus endettés du monde (G7), matière à s’interroger.

En 2024, les 10 pays BRICS détiennent déjà 44,4 % des gisements de pétrole contre 2,9 % au G7.

Et cela sans compter, évidemment, les pays « amis des BRICS » et de la Russie producteurs de pétrole (Venezuela, Algérie pour ne citer qu’eux.)

Les 10 pays BRICS contrôlent 38,3 % de la production industrielle mondiale contre 30,5 % au G7 ; 48,7 % de la production de blé et 54,7 % du Riz contre 18,1 % et 2,6 % au G7.

Les 10 pays BRICS produisent 79,2 % de l’Aluminium mondial et 30,7 % de l’Or contre 1,3 % et 12,2 % pour le G7.

Non seulement le nouveau monde multipolaire est bien là, mais il est déjà très puissant et le deviendra toujours plus parce qu’il est appelé à s’étendre et à s’organiser bien davantage et que les différentiels de croissance et de ressources seront désormais toujours plus en sa faveur.

Évolution comparée des PIB/PPA des BRICS 10, des USA et de l’UE en milliards de $/Parité de pouvoir d’achat (source FMI)

R/ Comment jugez-vous les propos bellicistes d’Emmanuel Macron envers la Russie ? Pourquoi cette posture martiale du président de la République ?

Après la déconfiture vécue par le Président français lors de l’ouverture du Championnat du monde de Rugby et celle du Salon de l’Agriculture ; et pour occulter les événements de Gaza et la position insoutenable de l’exécutif français à ce sujet, monsieur Macron estime probablement qu’il faut créer une diversion médiatique. Il a un besoin irrépressible et pathologique d’exister et de passer à autre chose.

Quoi de mieux que d’enchaîner des buzz politiques et médiatiques ? On a eu le buzz de l’Arme nucléaire mise à disposition de l’UE, voici dernièrement celui d’un envoi éventuel et qui serait assumé de troupes de l’OTAN en Ukraine ou celui du droit des femmes à l’avortement inscrit dans la Constitution, ou encore la « panthéonisation » de Manouchian. Le président occupe le terrain médiatique. On parle de lui. Il est content de lui. Pour lui c’est l’essentiel, pour ne pas dire existentiel.

Cette posture martiale sur l’Ukraine ne convainc personne, tant elle est ridicule. Elle n’a aucun sens lorsqu’on sait que l’OTAN est nue. Elle est pathétique et fait plutôt sourire, ou pitié. Rares sont ceux qui applaudissent, nombreux sont ceux qui le plaignent. Mais bon, nous ne sommes pas le seul pays à être dirigé par un grand malade. Après tout, les USA le sont aussi…

R/ Quel est l’état de l’armée française ? Serions-nous capables de rentrer dans un conflit de haute intensité en Europe ?

Après plus de 30 ans de désinvestissement et de lois de programmation militaire toujours remises en cause avant terme et de budgets de défense rarement exécutés jusqu’au dernier euro, l’état de nos Armées n’est pas bon du tout. La France dispose aujourd’hui de Forces Armées Bonsaï qui croulent sous les problèmes.

Elle a des problèmes de recrutement, donc d’effectif, de taux de sélection et par conséquent de qualité des personnels. Les candidats ne se bousculent pas pour entrer dans les Armées. Elle dispose de matériels, parfois modernes et sophistiqués, mais difficiles à maintenir (manque de budget, manque de pièces détachées, manque de main-d’œuvre qualifiée…) Une large partie du parc des matériels majeurs est ancien, voire très ancien. Les taux de disponibilité technique opérationnelle ne sont pas très bons si l’on en croit les rapports parlementaires des dernières années. Le coût unitaire des matériels majeurs a explosé et a contraint les Armées à en limiter drastiquement le nombre et à reporter trop souvent leur mise en service pour des raisons budgétaires.

Alors que le conflit en Ukraine a évolué vers une guerre de tranchées « moderne » de type 1re guerre mondiale, nécessitant des effectifs d’infanterie importants, l’armée française n’a quasiment plus d’Infanterie. Au début de la guerre de 1914, dans un pays qui comptait 40 millions d’habitants, l’infanterie française alignait 1080 bataillons d’infanterie à 1000 hommes soit plus d’un million d’hommes. Aujourd’hui, elle en a moins de 18 pour une population de 68 millions d’habitants. Une partie de ces régiments est déjà déployée hors d’Europe. Elle ne peut donc compter que sur quelques milliers de fantassins pour un éventuel engagement en Ukraine. (dix à douze mille au mieux).

On me rétorquera : oui, mais en coalition, avec l’Europe, l’Europe, l’Europe, on doit pouvoir faire nombre ? Foutaises ! Toutes les Armées européennes sont aujourd’hui des armées Bonsaï dont les effectifs sont inférieurs aux nôtres. Sans aucun doute, notre armée Bonsaï est la moins pire de toutes. Chacune de ces armées nationales compte sur sa voisine pour faire le boulot…

La conscription ayant été abandonnée il y a plus d’une génération, il n’y a quasiment pas de réserve mobilisable… Quant aux munitions disponibles, je n’en parle pas. On retomberait sur les fameux quatre jours, connus de tous et nos très faibles stocks ont déjà été très largement entamés par nos dons à l’Ukraine et n’ont pas encore été renouvelés.

Certains de mes camarades pensent qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’en avoir plus parce que nous arriverions ainsi très vite au seuil nucléaire et que nos armes et nos vecteurs, non testés depuis 30 ans, seraient toujours efficaces et dissuasifs. Il s’agit là d’un pari très risqué. En cas d’échange nucléaire, même si l’on parle souvent du pouvoir égalisateur de l’atome, l’avantage va quand même au nombre de têtes nucléaires, à la qualité, à la vélocité et à la flexibilité des vecteurs, à la qualité de la défense et du bouclier antimissile et à la profondeur stratégique du territoire.

Aujourd’hui, dans tous ces domaines, ni la France, ni l’UE, ni l’OTAN ne font le poids face à la Russie qui dispose de 6000 têtes nucléaires, de vecteurs de conception récente, plus véloces, plus « flexibles » et moins vulnérables que les nôtres, d’une défense antimissile supérieure et surtout d’une immense profondeur stratégique. Rappelons pour mémoire que les fameux LGM-30G Minuteman III de l’US Air Force sont les seuls vecteurs terrestres de l’arsenal nucléaire états-unien. Mis en service en 1970, ces missiles stratégiques US ont donc plus de cinquante ans d’âge et doivent être remplacés dans la décennie à venir en raison de leur obsolescence. Le résultat d’un éventuel échange nucléaire serait donc probablement très « douloureux » et dévastateur pour l’occident otanien.

En conclusion, oui, la France est capable aujourd’hui d’entrer dans un conflit de haute intensité sur la base de l’incommensurable bêtise d’une gouvernance de poètes, soutenue par des médias biberonnés à l’idéologie néoconservatrice et atlantiste, incapables de prendre du recul et de raisonner.

Évidemment, la sortie du conflit serait rapide et beaucoup moins glorieuse qu’espérée par le stratège de l’Élysée. C’est bien ce qui rend ridicule ses rodomontades.

Rebâtir des Forces Armées plus puissantes ? Il faudrait pour cela une population « volontaire » et plus de dix ans d’investissement, d’efforts et d’entraînement. Une belle Loi de programmation militaire, dont on sait déjà, par expérience, qu’elle n’ira pas à son terme et ne sera pas respectée (comme toutes les autres) ne suffira pas à redresser les choses. Les moyens financiers d’un pays dont l’économie s’effondre et dont la dette explose ne permettront pas de s’offrir les budgets dont les militaires rêvent parfois. Rappelons que le simple intérêt annuel de la dette française est déjà très largement supérieur au budget de la Défense et que cette situation est en voie d’aggravation rapide.

Ce que la France devra payer demain pour l’intérêt de sa dette qui explose, avec des taux d’intérêt qui vont, eux aussi, exploser, sera forcément déduit des investissements du pays, et la Défense française en fera évidemment les frais.

R/ Existe-t-il des voix dissidentes dans les rangs de la « Grande Muette » ? Quelle est l’opinion de la grande majorité des soldats français sur la politique internationale et nationale ?

Il n’existe pas de voix dissidentes ouvertes dans les rangs des Armées d’active parce que la hiérarchie, à juste titre, ne le tolérerait pas. En revanche, il existe des voix dissidentes dans l’active qui se sont exprimées sous anonymat dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles, lors de l’épisode dit de la Tribune des généraux. Mais il existe surtout des voix dissidentes nombreuses et fortes chez les militaires de tous grades en retraite qui ont connu la guerre froide.6

Il y a bien sûr aussi un parti plus conformiste, biberonné à l’atlantisme, qui se satisfait de la propagande grossière des médias mainstream. On le voit régulièrement s’exprimer sur les plateaux télé et nous débiter ses prophéties trop souvent contredites par les réalités du terrain ou de l’économie.

Il est difficile de mesurer l’opinion des militaires d’active en matière de politique étrangère et de politique intérieure sauf au travers des votes dans les villes de garnison. D’une manière générale, je ne crois pas me tromper en disant que les plus jeunes recrues qui agissent au quotidien, le nez dans le guidon, sont indifférentes à tout discours politique. Les gradés, eux, sont généralement conscients de la déliquescence du pays et votent en conséquence.

En dehors de quelques courtisans carriéristes, et encore, le président de la République, chef des armées, n’est ni aimé, ni estimé, ni respecté par une majorité des militaires d’active et encore moins par les retraités de l’Armée. Pour le charisme, on est loin de Bonaparte au pont d’Arcole… ou de Napoléon à Austerlitz. Cela laisse très mal augurer du résultat de l’aventurisme militaire « déclaratoire » macronien…

R/ Autre zone de conflit, le Proche-Orient. Vous avez participé à un voyage d’observation international en Syrie. Quel regard portez-vous sur la renaissance de cette nation martyre ?

Observons que le chaos syrien, comme le chaos israélo-palestinien, comme le chaos ukrainien ont tous les mêmes racines et les mêmes responsables : les néoconservateurs mondialistes et sionistes Israélo-US-UE. Il suffit de lire quotidiennement la presse israélienne pour se convaincre de l’implication directe et profonde d’Israël dans ces trois conflits.

La situation en Syrie est encore loin d’un retour à la normale, puisque ce pays est toujours bombardé quasi quotidiennement par Israël, seul pays au monde qui puisse bombarder ses voisins en toute impunité, depuis sa création, grâce à la protection du veto US à l’ONU. Les bouchers de Tel-Aviv poursuivent inlassablement leur œuvre de destruction de la Syrie. Si le président Bachar El Assad n’avait pas eu le soutien d’une forte majorité de son peuple, il y a belle lurette qu’il aurait été renversé.

Ce qui me frappe dans l’observation de ce peuple martyr, c’est sa résilience très comparable à celle des Palestiniens. Mais les narratifs mensongers dont la presse mainstream occidentale, sous influence sioniste, nous inondent quotidiennement se poursuivent. Heureusement, les populations du monde entier commencent à ouvrir les yeux. Nos médias et nos journalistes n’en sortiront pas grandis.

La Syrie qui a retrouvé sa place au sein de la Ligue Arabe et qui est aujourd’hui soutenue par l’Iran, la Russie, mais aussi par la Chine, va incontestablement connaître des jours meilleurs.

La capacité de nuisance des bouchers de Tel-Aviv aura forcément une limite. Espérons, pour eux, qu’il n’y aura pas un jour un gros retour de bâton, de la dimension de ceux que l’histoire a déjà connus…

R/ Que vous inspire l’épuration ethnique menée par Israël dans la bande de Gaza ?

Du dégoût ! Un immense dégoût ! Et même de la rage…

Dégoût que l’actuelle gouvernance nazie d’Israël puisse exercer un tel pouvoir de nuisance à la face du monde et d’un occident moralisateur sans la moindre réaction forte et efficace de l’ONU et de la communauté internationale. L’occident otanien y a perdu son âme et la crédibilité qui lui restait dans le monde.

Dégoût de la gouvernance US, sionisée jusqu’à la moelle, qui soutient et participe même directement en fournissant les bombes, au massacre des populations civiles palestiniennes et qui a trop longtemps bloqué toute initiative de paix au Conseil de sécurité de l’ONU.

Dégoût des gouvernances européenne et française, et des médias et journalistes aux ordres, eux aussi, sionisés jusqu’à la moelle, qui suivent la politique étrangère US, inspirée par Tel-Aviv, sans se poser la moindre question et qui préfèrent pleurer abondamment la mort naturelle (selon le chef des renseignements ukrainiens Boudanov)7 du délinquant Navalny que s’apitoyer sur la mort de plus de 32 000 civils palestiniens dont 80 % de femmes et d’enfants et sur le sort des 75 000 blessés répertoriés à ce jour.

R/ Comment voyez-vous l’avenir de notre pays dans les années décisives qui s’annoncent ?

Notre pays va connaître de grandes difficultés dans les toutes prochaines années. L’immensité de la dette qui n’en finit pas d’exploser sous la présidence Macron deviendra insupportable avec la hausse des taux d’intérêt liée au déclassement probable, en avril prochain, de la note de la France par les agences de notation.

Avec un déficit budgétaire programmé à 145 milliards d’euros pour l’année 2024, mais qui pourrait être bien pire et tangenter, voire dépasser le record absolu de l’année 2023, c’est une amputation de tous les programmes d’investissement pour l’avenir qu’il faudra réaliser dans les années à venir si la France veut éviter la faillite.

Par ailleurs notre pays aura fini de perdre, sous la présidence Macron et en raison de son arrogance, l’influence et les relations amicales qu’il avait encore en Afrique.

Au Proche et au Moyen-Orient, la France aura perdu toutes ses chances de pouvoir encore influencer les événements en soutenant ouvertement, cyniquement et inconditionnellement une gouvernance Netanyahou génocidaire.

La France est un Titanic qui s’ignore. Les citoyens français, passagers de ce navire en grande difficulté, pour ne pas dire en perdition, sont en trop large part anesthésiés par des médias complices du mondialisme et du macronisme. Ils continuent de chanter alors que le bateau coule, tant qu’ils ont encore « du pain et des jeux ».

On peut s’efforcer de leur ouvrir les yeux pour rétablir notre souveraineté et sortir de l’orbite délétère de l’OTAN et de l’UE, mais après tout l’électeur est maître du jeu. Il a toujours les dirigeants qu’il mérite.

On notera que la réalité du pouvoir en France est aujourd’hui clairement détenue par le petit gang de milliardaires qui contrôlent non seulement les médias mainstream, mais aussi les organismes dits de « fast checking » en charge, moyennant subventions, de décrédibiliser toute opinion dissidente en distribuant des anathèmes.

La caricature de ce genre d’officine est le site dit « Conspiracy Watch ». Créé par un jeune sayan quarantenaire, ambitieux, (encore un)8 très engagé au service du sionisme israélien et du mondialisme néoconservateur états-unien9, au point de choisir un nom anglo-saxon pour son site. Rémunéré par la Fondation pour la mémoire de la Shoah pour son travail, soutenu par Bernard-Henri Lévy, largement subventionné par l’État français10 pour promouvoir la seule vérité officielle en décrédibilisant la moindre dissidence, ce site décerne des diplômes de complotistes à tous ceux qui ne pensent pas comme le courant mainstream et les milliardaires mondialistes qui le contrôlent.

Le seul avantage de ce site est qu’il affiche clairement ses allégeances qui crèvent les yeux. Rudy Reichstadt a trouvé le bon filon et les bons maîtres, mais il pousse le bouchon tellement loin qu’il en perd toute crédibilité. Du haut de ses quarante ans, ce jeune homme qui n’avait pas 20 ans en l’an 2000 et ne connaît, in fine, pas grand-chose à la vie et à l’histoire qu’il n’a pas vécue, se permet de s’attaquer à des gens autrement mieux « câblés » et titrés que lui.

Alain Juillet, Caroline Galactéros, Éric Dénecé, Jacque Hogard, Henry Roure, Anne Laure Bonnel, Pierre Emmanuel Thomann, Thierry Mariani, mais aussi le journal Valeurs actuelles, TV libertés, et France Soir évidemment sont, entre autres, ses cibles de prédilection.

S’il devait y avoir « un changement de régime » en France dans les années qui viennent, soit pacifique, soit de nature révolutionnaire, il est clair que le nettoyage des écuries d’Augias devrait être entrepris, tant au plan politique qu’au plan médiatique et que l’avenir professionnel du sayan Rudy Reichstadt serait alors évidemment compromis… Mais ce serait une autre histoire…

R : Quelle est votre analyse sur la récente action terroriste de Moscou.

Il faut être prudent avant de désigner clairement un responsable dans cette affaire. Toutefois Vladimir Poutine qui est mieux renseigné que moi semble écarter la revendication ISIS, pensant qu’il ne s’agit que d’un paravent pour protéger les véritables commanditaires qui seraient liés au camp otano-kiévien. Il faut donc se poser les bonnes questions et tenter d’y répondre.

À qui profite une telle opération, menée à un tel moment ? Poutine vient juste d’être réélu triomphalement pour 6 ans quelques jours plus tôt. Toute opération de déstabilisation de sa personne et du peuple russe à ce moment précis profite clairement au camp otano-kiévien, bien davantage qu’à ISIS.

Il faut d’ailleurs rappeler qu’ISIS a été et reste un outil instrumentalisé par un duo fusionnel CIA-Mossad et parfois par le trio CIA-Mossad-MI6. En clair, une revendication avérée de l’action par ISIS ne nous révélerait pas forcément le vrai commanditaire.

Y a-t-il dans le mode opératoire des indices qui préciseraient ou excluraient telle ou telle piste ? La réponse est oui.

Les terroristes arrêtés fuyaient vers l’Ukraine où un chemin et des moyens d’exfiltration avaient été préparés. L’Ukraine n’est pas un pays dans lequel ISIS a pignon sur rue. Il y avait donc au moins des complicités ukrainiennes et très probablement le feu vert des sponsors de l’Ukraine, pour une action de cette ampleur.

Les terroristes ont stoppé leur action pour fuir sans vraiment terminer le travail. Ce n’est pas dans les habitudes d’ISIS dont les combattants ne craignent pas la mort et se battent jusqu’au bout.

Lors de leur interrogatoire à chaud, les terroristes n’évoquent jamais de motivations idéologiques, mais l’argent, ce qui désigne la piste du mercenariat plus que celle d’ISIS.

La précipitation et la coordination des médias occidentaux pour écarter la piste otano-kiévienne en chargeant ISIS me semblent hautement suspectes.

Le détail de toutes les autres fautes d’exécution de l’opération qui écartent la piste ISIS est donné dans un article très clair de Andrew Korybko qui met en cause le GUR ukrainien.11

Mon intime conviction dans cette affaire est que le trio CIA-MOSSAD-MI6 et le GUR ukrainien, qui ne reculent devant rien, ne sont probablement pas totalement étrangers à cet acte terroriste.

Dominique Delawarde




Les résultats des prochaines élections européennes ont été truqués

Le salut est dans le Frexit.
Voter RN ou Reconquête, c’est voter UE !

En juin prochain auront lieu les prochaines élections européennes si d’ici là le monde n’a pas basculé dans le chaos suite à une décision des USA et de leur armée otanienne.

C’est avec émotion que je vous annonce ne plus être complotiste, je suis devenu médium et je vous annonce que les résultats seront faussés.

À quoi bon voter ?

Cette question est légitime en ce qui concerne les élections nationales. Il est évident que le mode de scrutin à deux tours mis en place par De Gaule et sans proportionnelle ne permet pas l’émergence d’une véritable opposition. L’objet était de mettre en œuvre une forme de monarchie républicaine.

Dans ce contexte il est quasi impossible pour un inconnu d’être élu député. Il faut la puissance d’un parti autorisé qui a le droit d’être médiatisé. Quant à Président de la République, c’est totalement IMPOSSIBLE.

Celles et ceux qui sont élus ne le sont uniquement parce qu’ils sont garants d’une absence totale de changement. Quand bien même le voudraient-ils, les traités européens empêchent toute marge de manœuvre.

En revanche il n’en est pas de même concernant les élections européennes où la proportionnelle est de mise.

Un vote « utile » pour des élections européennes ?

Les autres scrutins en France sont à deux tours et à la majorité. Celui qui obtient 50,0000001 % des voix remporte le pactole. Dans ce cas le « vote utile » peut avoir sa place :

« Je vais voter pour machin que je n’aime pas trop au premier tour, car mon candidat favori n’a pas la moindre chance de passer au second tour et je ne veux surtout pas que l’autre enculé gagne. »

Cet argument n’est plus valable pour les élections européennes qui sont à un tour et à la proportionnelle.

Pour les Européennes le seuil électoral est de 5 % ce qui signifie qu’une liste qui obtient à minima 5 % des voix aura à minima un député européen !

Alors oui un vote utile peut (et doit) exister, mais uniquement en favorisant une liste souverainiste plus à même de franchir la barre des 5 % !

Sondages et prospectives

Tous1 donnent environ les mêmes chiffres :

La somme des intentions de vote des partis de cette liste donne plus de 90 % des voix.

Pourquoi me suis-je borné à n’additionner que ces partis alors qu’il y en a d’autres ?

Pour la simple raison que tous affirment leur vassalité à l’égard de l’Union européenne et de son dictateur en chef, Mme Von Der Leyen.

Même les partis comme le Rassemblement National ou Reconquête ne prônent plus la sortie de l’Europe, de l’espace Schengen, de l’Euro, de la CEDH ni de l’OMS ou de l’OTAN. Ils nous parlent désormais de « réformer l’Europe de l’intérieur ». Nous avons bien vu le résultat en Italie avec Meloni qui s’est mise à genoux.

Ils ne parlent même plus d’interroger les Français par référendum sur la sortie de l’UE !

La stratégie du RN est devenue limpide, ils veulent parvenir sur la plus haute marche du podium et ceci n’est autorisé dans notre belle démocratie que si vous vous soumettez aux maîtres du monde partisans du Grand Reset.

Autant il était possible de jouer sur les ambiguïtés lors des précédentes élections européennes en disant que les électeurs qui votaient pour le RN étaient opposés à cette UE, autant ce n’est plus d’actualité, le parti étant devenu UE compatible.

Voter RN, Reconquête ou les autres partis des 90 % du sondage ce n’est pas voter utile, c’est comme voter Macron !

Il n’y a strictement rien de « vote utile » à donner sa voix au RN ou à Reconquête qui ne sont pas ou plus des partis souverainistes.

RN :

Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National, a déclaré2 le 10 mars 2024 :

« Le Rassemblement national “ne défend pas le Frexit”. »

En ceci il a confirmé les propos du 29 février 2024 de Jordan Bardella3, tête de liste aux européennes et Président du Rassemblement National :

« Nous ne sommes pas pour le Frexit ni public ni caché. »

Voter Rassemblement National, c’est donc voter pour l’UE !

Reconquête4 :

« Pourquoi pas de Frexit, en huit points. »

Il est intéressant de lire leurs arguments qui sont les mêmes que les autres, « nous allons tous crever si l’on quitte l’UE. ». Dire que j’y croyais il y a quelques années.

Vous comprenez bien pourquoi je n’ai pas attribué les intentions de vote pour le RN ou pour Reconquête au Frexit, mais aux partis pro-UE !

LFI :

Tant que j’y suis citons LFI qui sont les champions du monde de l’hypocrisie et de la tromperie.

Ceux-ci parlent d’une 6e république, d’une nouvelle constitution plus démocratique tout en ne prônant pas le Frexit, condition pourtant indispensable pour retrouver une indépendance.

« Jean-Luc Mélenchon n’est pas sur la ligne du “Frexit”, mais ne renie pas complètement cette hypothèse. »

Ben tiens…

EELV5 :

« En tant qu’écologistes, nous défendons l’Europe par conviction de cœur et d’esprit. Parce que nous savons ce que l’idéal européen a apporté et l’espoir qu’il peut encore représenter aujourd’hui, mais aussi parce que nous mesurons, face aux défis économiques, sociaux, environnementaux et démocratiques de notre époque, au besoin de construire des règles qui permettront de lutter contre les inégalités et de répondre à l’urgence climatique, à quel point l’échelon européen est nécessaire et incontournable. »

Toujours aussi merveilleux d’entendre les plus grands dictateurs nous parler de démocratie.

PCF6:

« S’agirait-il alors de prôner une simple “désobéissance” ou un “Frexit” ? Nous ne partageons pas non plus ces discours qui n’ouvrent aucune perspective pour les peuples. »

Je vous fais grâce des autres comme le PS, LR ou Renaissance dont la vassalité vis-à-vis de l’UE n’est plus à démontrer.

En fait si l’on regarde le programme de tous ces partis, il y a deux camps qui se dessinent :

  • Les pro-UE telle qu’elle est et qui veulent accélérer la dictature.
  • Les supposés anti-UE qui font de la diarrhée verbale, des vendeurs de vent, des vendeurs d’illusion, des menteurs qui prônent une « nouvelle UE réformée de l’intérieur » alors que les institutions ne le permettent pas. Notez qu’ils nous la promettent depuis plus de 20 ans.

Houston, nous avons un problème7

Comment est-il possible que plus de 90 % des personnes qui s’apprêteraient à voter soutiennent encore cette Europe ?

Retour vers le futur :

En 2005 les Français se sont vus demander par référendum s’ils voulaient d’une Constitution européenne, s’ils voulaient abandonner une partie supplémentaire de leur souveraineté au bénéfice de l’Union.

À cette époque 54,68 % des Français s’étaient prononcés pour le « non ». Je suis d’autant plus libre d’en parler que j’avais voté « oui », pensant que cette constitution allait apporter plus de démocratie dans cette technocratie libérale européenne.

Pour autant la situation à l’époque n’était pas aussi catastrophique qu’aujourd’hui. Il était encore possible de parler ou de faire un peu rêver d’une Europe de « prospérité économique », de « libertés » et de « paix » sans éclater de rire, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Notons que l’argument le plus fort était celui de la paix, grâce à l’Europe il n’y aurait plus de guerre et patati et patata.

Que nous disent les sondages actuels ?

On nous annonce sans froncement de sourcils que les votes pro-politique-européenne seront de 90 % tandis qu’il y aura au maximum 10 % de votes souverainistes !

De qui se moque-t-on ?

Pourriez-vous me dire où sont celles et ceux qui ont voté contre la Constitution européenne en 2005 ?

2005, 54 % de contre, 2024, 90 % de pour ?!

De plus en 2019, lors des précédentes élections européennes, le Rassemblement National avait fait 23 % des voix. Et en 2016 le discours du RN était tout autre8 :

« Marine Le Pen exulte et réclame un “Frexit”. »

« La présidente du Front national va faire du “Brexit” un argument électoral pour la présidentielle de 2017. »

Aujourd’hui le RN est à 100 % contre le Frexit, la soupe est trop bonne pour cracher dedans.

Est-ce à dire que ces 23 % d’électeurs qui approuvaient la sortie de l’UE sont désormais pro-UE au regard des sondages ?

Forte dégradation de la situation et du rêve européen

Nous avons :

  • Une Europe qui a imposé (liste non exhaustive) la dictature sanitaire, les masques, les confinements, le passe sanitaire, une extorsion de consentement pour une injection plus létale que salvatrice et aux effets secondaires interdits de médias. Pour une injection a été approuvée sous les SEULES données fournies par les laboratoires avec des contrats conclus à coup de SMS par une personne non mandatée pour cela et pour lesquels même les députés européens n’ont pas accès !
  • Une UE qui a détruit totalement l’économie à la fois par des traités de libre-échange sans la moindre contrepartie de pays aux normes sanitaires et sociales à des années-lumière des nôtres. De lois dites « écologiques » dont le seul objet est la destruction du tissu industriel européen, la destruction de l’agriculture et donc de notre indépendance. Sans compter la destruction de notre savoir-faire en matière de nucléaire alors même que les pseudo-écolo nous bassinent avec le fameux CO2 qui serait « mortel ». Sans compter toutes les normes désormais rétroactives (qui ne s’appliquent pas uniquement au neuf, mais aussi à l’ancien) sur l’isolation des habitations, les véhicules interdits de rouler alors que fonctionnant parfaitement et j’en passe. Normes qui peuvent être ajoutées au chapitre dictature.
  • Une UE qui finance la guerre à coups de milliards sortis d’un chapeau alors que dans le même temps le gouvernement français connaît un déficit abyssal qui devrait être comblé en supprimant des prestations sociales ou en augmentant des impôts. Europe qui n’emploie plus jamais le mot « paix », qui prône la défaite de la Russie et qui n’hésite même pas à brandir la menace nucléaire. Ces gens n’appellent plus qu’à la mort et à la misère. Ukraine, Palestine, etc., le seul mot d’ordre est « guerre totale » contre le « mal », quitte à envoyer nos enfants à l’abattoir.
  • Une UE qui détruit nos traditions, nos valeurs, nos religions, nos racines et surtout la famille. Qui cherche à nous faire croire qu’il n’y a rien qui nous cimente hormis notre consommation de biens. Une UE qui veut nous imposer le Wokisme, l’identité de genre, l’avortement à neuf mois de grossesse, l’apprentissage de la sexualité et de la masturbation dès la maternelle, la pédophilie avec le droit d’un enfant à consentir une relation sexuelle avec un adulte, l’euthanasie le meurtre pour tous les inutiles, vieux, malades, fous, pauvres… Un monstre, un psychopathe sans âme qui ne prône que l’individualisme et la réussite personnelle.

La dictature en marche, un avenir des plus sombres

Riez les normies lorsque j’écris que :

  • Les gueux devront présenter un QR-code pour sortir et rentrer dans leur quartier.
  • Ils n’auront plus le droit de posséder un véhicule ou si cher pour être « propre » qu’ils ne pourront plus se l’acheter et devront prendre des transports en commun.
  • Avec l’identité numérique et l’Euro numérique, ils pourront dépenser leur argent uniquement en fonction de « critères écologiques » ou de leur « emprunte carbone ».
  • Ils auront le droit de partir en vacances une fois par an, mais dans un rayon compatible avec leur crédit social et leur statut vaccinal.

Ricanez donc quand j’écris que seuls les riches, ceux qui posséderont des voitures « propres » et qui pourront racheter aux gueux du crédit carbone, pourront sauver la planète en partant en vacances en avion quand bon leur semble.

Que d’affirmations aussi gratuites que ridicules ?!

L’horrible réalité des faits

Je ne vous en voudrais pas de glousser à foison, néanmoins permettez-moi de vous rappeler les faits suivants :

S’il y a 20 ans je vous avais annoncé que dans l’avenir :

  • Tu pourras être assigné à résidence sans condamnation ni procès alors que tu es en pleine santé pour protéger la population d’un prétendu « virus ».
  • Tu auras l’obligation d’injecter 11 « vaccins » dès les premiers mois de la vie de ton enfant sans quoi il ne pourra pas fréquenter les collectivités « pour leur santé et pour protéger les plus fragiles ».
  • Des médias internationaux seront fermés du jour au lendemain « pour te protéger de la désinformation » et la censure sera activée sur les médias sociaux. Thierry Breton commissaire européen rédigera le DSA (Digital Services Act) dont l’objectif sera de lutter contre la « Haine, manipulation, désinformation, contrefaçons… Ces dérives touchent de plus en plus de contenus en ligne9 », bref ni plus ni moins que de la censure.
  • Tu n’auras plus le droit d’utiliser ta voiture, même en parfait état de fonctionnement, dans les grandes villes (et ailleurs) pour « protéger la planète ». L’objectif sera l’interdiction de vente de voitures thermiques en Europe dès 2035 alors que l’ensemble des pays non occidentaux verront leur parc de voiture à pétrole exploser. Le plus merveilleux est que ta voiture « propre » achetée pour jeter ton ancien véhicule tueur de planète sera à son tour interdite de circulation cinq ans plus tard au profit d’une autre encore plus propre qui elle-même subira le même sort quelques années plus tard.
  • Tu n’auras plus le droit de louer ton bien, même en informant le locataire, si c’est une « passoire thermique » puis tu n’auras plus le droit de le vendre ou de l’acheter pour « protéger la planète ». Seuls les grands groupes disposeront des ressources financières et des aides de l’Europe afin de faire disparaître un maximum de propriétaires individuels.
  • Toute dissidence, toute opinion contraire à la doxa te verra dénigré et exclu des médias mainstream.
  • Tu n’auras plus le droit de faire l’école à la maison pour tes enfants sans accord de l’administration et justifier les raisons pour « éviter les dérives sectaires ». En revanche tu devras accepter qu’on leur apprenne la masturbation et la possibilité de changer de genre.
  • Tu n’auras plus le droit de faire un feu de cheminée dans un foyer ouvert pour « sauver la planète du réchauffement climatique ». ni de brûler tes déchets verts, même les jours de pluie. Les chaudières à fioul ou à gaz devront être interdites.
  • Tu n’auras pas le droit d’aller au restaurant sans présenter un QR code prouvant ton statut vaccinal pour « protéger la population d’un virus ».
  • Tu devras présenter un QR code pour rentrer chez toi ou pour accéder à un quartier (épreuve JO) pour « empêcher un attentat » tandis que les autorités utiliseront la reconnaissance faciale pour ta sécurité.
  • Tu pourras être dénoncé et condamné si dans un cadre privé tu tiens des propos non autorisés10.

Et je ne vous parle pas de toutes les taxes inventées, citons la merveilleuse taxe d’archéologie préventive qui doit être payée pour des travaux de construction quand bien même il n’y aurait strictement aucun vestige dans votre sous-sol.

Étant donné que 100 % des affirmations précédentes se sont révélées exactes, qu’elles ne relèvent que du fait et non du complotisme, pourriez-vous prendre le risque d’affirmer que mes prospectives dictatoriales sont délirantes ?

Demandez-vous pourquoi l’UE et les États membres veulent tant de l’euro numérique sinon pour y associer un crédit social.

Dans ce contexte épouvantable, vous voudriez me faire croire que les gentils Français qui en leur temps avaient voté contre la Constitution européenne seraient devenus pro-européens alors que la situation empire chaque jour sous tous les fronts ?

Pensez-vous que les anti-constitution d’hier sont devenus débiles au point de croire que leurs malheurs sont liés à Poutine ou au « réchauffement climatique » ?

De qui se moque-t-on ?

Le Frexit11 ou la mort !

Je suis un partisan d’une UE des peuples et démocratique. Mais j’ai conscience que le machin mis en œuvre est exactement le contraire.

Force est de constater que cette Europe est pour l’instant mortifère et il n’y a de solution que de reprendre une souveraineté nationale.

Il n’est désormais plus possible de nous faire le coup d’une France isolée et pauvre face à une Europe forte et riche.

L’UE est morte, notre industrie est morte, les libertés sont mortes, la paix est morte, il ne reste qu’un champ de ruines. Quand la planète et surtout l’Asie parlent, (non pas parlent, mais agissent), de développement, de croissance, cette UE impose diminution des émissions carbone, diminution des consommations d’énergie, diminution de la production, diminution du nombre d’agriculteurs, diminution de la production de viande, etc. bref un modèle 100 % incompatible avec le monde économique.

Une économie qui ne serait basée que sur le tertiaire sans la moindre production relève de l’escroquerie.

Nous dire que seuls nous serions dans une situation catastrophique devrait faire rire quiconque a la moindre notion d’économie et regarde la réalité.

Voter pour un des partis qui font les 90 % du sondage c’est voter pour du vent,
pour du mensonge, pour de la tromperie et pour de la dictature.

De Lutte Ouvrière à Reconquête en passant par Renaissance, quel que soit celui qui arriverait au pouvoir aurait la même politique économique, migratoire, guerrière, dictatoriale et sociétale que les autres.

TOUT se décide au niveau de l’UE !

Les maîtres du monde n’en ont rien à faire de qui gagne ces élections parmi ceux-ci, au point qu’ils n’hésitent pas à arroser des partis de tout bord, car ils sont gagnants quoi qu’il arrive.

En revanche ils craignent le Frexit. Vous en avez la preuve absolue dans les médias qu’ils contrôlent : aucun invité pro-Frexit ; aucun débat pour ou contre le Frexit. Le silence total ou juste quelques phrases pour expliquer qu’il mènerait au chaos économique et à la dictature (fou rire dans la salle).

L’épouvantail du Frexit ne fonctionne plus

Si en son temps le Frexit passait pour une idée aussi délirante que mortelle, il ne faut pas oublier que le Brexit est passé par là. Et même si les médias ne manquent de nous rappeler que les Anglais vivent en enfer depuis, le fait est que le pays ne semble pas jonché de cadavres et de miséreux dans la rue et sans logement.

C’est bien ici que nous voyons que le « à quoi bon voter » s’effondre tel un château de cartes.

J’entends bien que le Frexit n’est pas une solution nécessaire ET suffisante, mais uniquement une solution nécessaire.

D’autant plus nécessaire que le projet des mondialistes est d’ajouter de nouveaux pays membres afin de rendre l’Europe de plus en plus ingouvernable d’un point de vue démocratique et de plus en plus administrée dictatorialement.

Entre le néant de l’UE et l’inconnu du Frexit, mon choix est fait.

À tous les résistants qui lisent ce texte, je dis que le Frexit ne relève pas de l’utopie, nous ne sommes pas plus cons et plus lâches que les rosbifs, si eux l’ont fait nous le pouvons aussi.

Et il y a bien une chose pour laquelle je suis certain est que l’abstention n’est pas de nature à cheminer vers le Frexit alors que le vote pour une liste pro-Frexit est une condition nécessaire (mais non suffisante) pour mettre en place les modalités.

Croyez bien que nos dictateurs ne proposeront jamais de mettre au référendum la question du Frexit si un fort mouvement populaire et politique ne s’impose pas.

Une opposition à l’UE de plus en plus marquée ?

Vous faites quoi des millions de Gilets jaunes, des millions de Français vent debout durant des semaines contre le passe sanitaire ou des agriculteurs qui ont bien compris que l’UE avait pour objectif de les tuer !

Sans compter qu’il y aurait environ 10 millions ou plus d’adultes qui ont refusé l’injection expérimentale.

Pouvez-vous imaginer qu’ils voteraient pour cette UE, pour un prochain abonnement à des injections létales successives ?

Toute cette opposition, partie émergée de l’iceberg se saurait être représentée par ces partis crédités de 90 % des voix !

Où sont passés les 54 % du référendum ?

Nous sommes dans une situation dans laquelle le nombre de Français opposés, déçus, ou trahis par cette UE n’a pu qu’exploser depuis les élections de 2005 et le coup d’État anti-démocratique.

L’IA me dit que 95 % des Français en âge de voter seraient inscrits sur les listes électorales et que cela représenterait début 2024 ce qui correspond à 49,4 millions d’électeurs adultes.

Il serait raisonnable de penser que nous sommes largement plus de 30 % pour ne pas dire plus de 50 % comme pour le référendum, à vouloir dire STOP !

L’occasion d’exister

D’aucuns diraient « à quoi bon voter » pourtant ils étaient 70 % à avoir mis leur bulletin dans les urnes en 2005.

L’adage « qui ne dit mot consent » est une réalité. Je ne vois pas en quoi les maîtres du monde seraient attristés par leur non-participation.

Je vous rappelle que les chiffres finaux sont donnés en fonction du pourcentage d’exprimés et que les absentions ne sont pas comptabilisées. Un vrai décompte dans une démocratie devrait permettre de laisser des chaises vides auquel cas il pourrait devenir intéressant de voir une assemblée avec 40 députés au lieu de 800. Mais ce n’est pas le cas ! Quand bien même l’abstention serait de 80 % (ce qui ne saurait exister) la somme des voix des présentés à l’élection serait quand même de 100 % !

En revanche si nous votons pour une liste souverainiste pro-Frexit, si cette liste obtient à minima 5 % et quand bien même le gars tête de liste serait un traître, nous n’en avons que faire !

Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il sera possible de nous compter, nous serons des millions à avoir dit « NON ».

Il n’y a rien d’antinomique à voter lors d’élections européennes pour dire non à cette Europe.

C’est l’unique façon d’exister. Je vous rappelle que les journalistes mainstream, pardon les propagandistes mainstream, ne sont que des putes sans la moindre conscience et que si le camp des souverainistes se met à exister électoralement alors il existera dans les médias.

Pour revenir aux sondages.

Ne nous trompons pas, il est plus que probable que les sondages deviendront la « réalité » de l’élection.

Prenons une hypothèse pessimiste et même illogique au regard du rejet de l’institution européenne auprès de nombreux français.

Ignorons qu’ils soient de plus en plus nombreux à comprendre qu’un Président ou un Député français ne sont que des pions sans le moindre pouvoir et que les lois se décident (à minima) à Bruxelles.

Le taux de participation en 2005 était d’environ 69 %

Le taux de participation pour la dernière élection européenne était d’environ 51 %. Soit 8 % de plus qu’en 2014, cela laissant entendre que les Français semblent comprendre que seules ces élections peuvent peser.

Imaginons que ce taux demeure inchangé et que le différentiel de 18 % d’abstentionnistes par rapport au référendum de 2005 ne soit que des électeurs opposés à cette UE.

Supposons que les contre d’hier soient les contre d’aujourd’hui alors 18 % abstentionnistes + 10 % de souverainistes (selon le sondage), ne donnerait que 28 % contre l’UE.

Où sont passés les 55 % de contre de 2005, où ont disparu les 27 % (55-28) qui manquent ?

Ceci est une preuve du mensonge, laisser entendre que les partis qui veulent rester dans l’UE vont faire 90 % des voix aux élections alors qu’ils n’étaient que 45 % lors du référendum de 2005 relève de la république bananière.

Si les sondages actuels sont convertis en voix alors nous saurons que les élections ont été truquées comme en 2017.

Réveillons-nous, réveillons-les !

Il est d’autant plus difficile de truquer une élection que le nombre de votes à manipuler est important.

Le sujet n’est pas de savoir si les députés qui s’affirment souverainistes vont nous trahir ou pas.

En premier lieu parce que c’est leur faire un procès d’intention et qu’en deuxième lieu ce qui compte ce n’est pas ce qu’ils vont faire, mais le nombre d’électeurs qu’ils représentent.

En ne votant pas, nous ne sommes rien, nous n’existons pas dans les statistiques.

Ne pas voter pour une liste ostensiblement pro-Frexit
c’est laisser le tapis rouge aux mondialistes et à la dictature mondiale.

Il me semble difficile par la suite de se plaindre de la situation et je ne vois pas ce qu’il y aurait de formidable d’aller se saouler jours après jours dans un bar en hurlant « monde de merde, tous des pourritures, il n’y a rien à faire, nous sommes foutus quoique nous fassions ».

Même le français le plus ignorant nourri exclusivement à la bile des médias voit bien la guerre, la dégradation de l’économie, des valeurs et des libertés. Il suffirait de pas grand-chose pour qu’il comprenne (voyez les paysans) que l’UE est notre arrêt de mort.

Les médias censurent le sujet du Frexit, ils vont même jusqu’à dire que les Français sont majoritairement contre pour s’assurer que vous n’iriez pas dans la mauvaise direction.

Informez le peuple et il votera pour le Frexit à n’en point douter.

Voter pour une liste ouvertement pro-Frexit (Philippot, Asselineau, Lalanne, etc. à voir quel est le vote utile parmi celles et ceux qui font la promotion du Frexit) c’est planter une graine dont la forêt contraindra nos dirigeants à provoquer un référendum.

Au pire cela les contraindra à reconnaître que « l’UE est une dictature sur le modèle de la Corée du Nord », ce qui serait préférable à l’escroquerie actuelle laissant croire que nous sommes en démocratie sous censure et violation de nos libertés fondamentales.

Il serait quand même lamentable que la somme des listes pro-Frexit ne fasse que 5 % des voix alors même qu’ils sont plus de 30 %.

Merci.

Alain Tortosa12
28 mars 2024
https://7milliards.fr/tortosa20240328-le-frexit-ou-la-mort.pdf





Le pont de Baltimore a-t-il été victime d’une attaque ?

[Source : https://twitter.com/laralogan]

[Illustration : PHOTO : ASSOCIATED PRESS / STEVE HELBER]

Par Lara Logan

Selon plusieurs sources de renseignements, l’effondrement du pont de Baltimore était une « attaque stratégique absolument brillante » (très probablement cybernétique) contre les infrastructures essentielles des États-Unis et nos agences de renseignement le savent. En termes de guerre de l’information, ils viennent de diviser les États-Unis le long de la ligne Mason Dixon, exactement comme lors de la guerre de Sécession.

La deuxième route stratégique la plus fréquentée du pays pour le transport de matières dangereuses est désormais hors service pour 4 à 5 ans. C’est le temps qu’il faudra, selon eux, pour la remettre en état. Le pont a été construit spécifiquement pour transporter des matières dangereuses (carburant, diesel, gaz propane, azote, matières hautement inflammables, produits chimiques et cargaisons surdimensionnées qui ne peuvent être transportés dans les tunnels) et cette chaîne d’approvisionnement est désormais paralysée.

Ne vous y trompez pas : il s’agit d’une attaque extraordinaire en termes de planification, de timing et d’exécution.

Les deux éléments critiques de ce pont sont les deux pylônes porteurs situés à chaque extrémité, le plus près de la rive. Ils sont plus grands, plus épais et plus profonds que tout le reste. Ce sont les points d’ancrage et ils savaient que toucher l’un ou l’autre d’entre eux serait fatal à l’intégrité du pont.

Un demi-mile de pont s’est retrouvé dans la rivière. Il est probable qu’il faille en construire un nouveau. L’intégrité structurelle de la partie inférieure en béton a été tellement endommagée qu’on ne peut pas le voir et qu’on ne le saura pas tant qu’on n’aura pas démonté l’épave. Destruction structurelle probablement absolue.

Attaque parfaitement ciblée

« Ils ont trouvé le moyen de nous faire tomber. Tant que vous restez à l’écart des dents de l’armée américaine, vous pouvez mettre les États-Unis en pièces. Nous sommes arrogants et ignorants — une combinaison mortelle. Obama a dit qu’ils changeraient fondamentalement l’Amérique et c’est ce qu’ils ont fait. Nous sommes actuellement en chute libre sur des montagnes russes, sans freins, et nous prenons de la vitesse ».

Les images montrent que le cargo ne s’est jamais engagé dans la voie d’accès au chenal. Il faut être dans le chenal avant de prendre ce virage. L’emplacement était précis/délibéré : il a choisi un coude du fleuve où il faut ralentir et s’engager ; une fois engagé dans cette zone, il n’y a plus assez de place pour manœuvrer.

Il aurait fallu un pilote de port pour piloter le bateau. Vous n’êtes pas censé franchir des obstacles sans pilote de port.

Ils ont choisi la pleine lune pour avoir le maximum de marée — montée et descente. Le débit de cette rivière est rapide un jour normal et il a beaucoup plu récemment, de sorte que l’eau se déplaçait déjà à un bon rythme.

L’énergie cinétique de l’impact a été suffisante pour faire tomber le pylône porteur sous l’autoroute, ce qui a eu pour effet d’affaiblir la travée et de faire tomber 50 % du pont dans l’eau.

Tous ces facteurs, lorsque l’on y réfléchit, permettent d’enseigner aux gens comment mener ce type d’attaque et il en reste si peu dans le système qui savent cela. Nous n’avons qu’une équipe junior sur le terrain.

Un obstacle considérable à la navigation. Un énorme cauchemar logistique pour nettoyer tout cela. Le nombre de morts est tragique, mais il ne donne pas toute la mesure de l’attaque.

Ce type de pont est constamment en réparation, toujours la nuit parce qu’il y a beaucoup de trafic et qu’ils ne peuvent pas l’obstruer pendant la journée. L’inquiétude porte donc sur les réparateurs qui travaillaient à pied (hors de leurs véhicules) et qui risquent maintenant de se retrouver dans l’eau (9 degrés Celsius au maximum à cette époque de l’année).

Lorsque l’on bloque Baltimore, on coupe en deux le principal corridor dangereux nord-sud (I95). Les marchandises doivent maintenant contourner la ville, ou aller ailleurs.

Pour transporter une partie de ces marchandises dans le tunnel, il est possible d’obtenir un permis, mais celui-ci est lent à obtenir et nécessite un système d’escorte qui est coûteux et qui doit être mis en place la nuit.

Pour chaque tranche de 100 dollars qui entre dans la ville, 12 dollars proviennent du transport maritime. Il faut croire que cela va paralyser la ville de Baltimore à un moment où elle n’a pas les ressources nécessaires pour s’en remettre.





Un génocide annoncé

[Source : numidia-liberum]

[Illustration : Un génocide annoncé — par M. Fish]

Par Chris Hedges • 31 mars 2024

Le génocide à Gaza est la dernière étape d’un processus entamé par Israël il y a plusieurs décennies. Quiconque n’a pas vu cela venir s’est rendu aveugle au caractère et aux objectifs ultimes de l’État d’apartheid.

Il n’y a pas de surprises à Gaza. Chaque acte horrible du génocide israélien a été télégraphié à l’avance. Cela fait des décennies. La dépossession des Palestiniens de leurs terres est le cœur battant du projet colonial d’Israël. Cette dépossession a connu des moments historiques dramatiques — 1948 et 1967 — lorsque de vastes parties de la Palestine historique ont été saisies et que des centaines de milliers de Palestiniens ont été soumis au nettoyage ethnique. La dépossession s’est également produite par étapes : vol lent de terres et nettoyage ethnique constant en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est.

L’incursion du Hamas et d’autres groupes de résistance en Israël le 7 octobre, qui a fait 1 154 morts parmi les Israéliens, les touristes et les travailleurs migrants et a vu environ 240 personnes prises en otages, a donné à Israël le prétexte pour ce dont il rêvait depuis longtemps : l’effacement total des Palestiniens.

Israël a rasé 77 pour cent des établissements de santé à Gaza, 68 pour cent des infrastructures de télécommunications, presque tous les bâtiments municipaux et gouvernementaux, les centres commerciaux, industriels et agricoles, près de la moitié de toutes les routes, plus de 60 pour cent des 439 000 maisons de Gaza, 68 pour cent des bâtiments résidentiels. — le bombardement de la tour Al-Taj dans la ville de Gaza le 25 octobre, a tué 101 personnes, dont 44 enfants et 37 femmes, et en a blessé des centaines — et a détruit des camps de réfugiés. L’attaque contre le camp de réfugiés de Jabalia le 25 octobre a tué au moins 126 civils, dont 69 enfants, et en a blessé 280. Israël a endommagé ou détruit les universités de Gaza, qui sont toutes désormais fermées, ainsi que 60 pour cent des autres établissements d’enseignement, dont 13 bibliothèques. Il a également détruit au moins 195 sites du patrimoine, dont 208 mosquées et églises, ainsi que les archives centrales de Gaza, qui détenaient 150 ans d’archives et de documents historiques.

Les avions de guerre, les missiles, les drones, les chars, les obus d’artillerie et les canons navals d’Israël pulvérisent quotidiennement Gaza — qui ne fait que 20 milles de long et cinq milles de large — dans une campagne de terre brûlée comme on n’en a jamais vu depuis la guerre du Vietnam. Il a largué 25 000 tonnes d’explosifs — l’équivalent de deux bombes nucléaires — sur Gaza, de nombreuses cibles sélectionnées par l’intelligence artificielle. Il largue des munitions non guidées (« bombes stupides ») et des bombes « brise-bunker » de 2 000 livres sur les camps de réfugiés et les centres urbains densément peuplés ainsi que sur les soi-disant « zones de sécurité » — 42 pour cent des Palestiniens tués ont été dans ces « zones de sécurité », où Israël leur a ordonné de fuir. Plus de 1,7 million de Palestiniens ont été déplacés de leurs foyers, contraints de trouver refuge dans des abris surpeuplés de l’UNRWA, des couloirs et des cours d’hôpitaux, des écoles, des tentes ou en plein air dans le sud de Gaza, vivant souvent à côté de mares fétides d’eaux usées brutes.

Israël a tué au moins 32 705 Palestiniens à Gaza, dont 13 000 enfants et 9 000 femmes. Cela signifie qu’Israël massacre jusqu’à 187 personnes par jour, dont 75 enfants. Il a tué 136 journalistes, la plupart, sinon la plupart, délibérément ciblés. Il a tué 340 médecins, infirmières et autres agents de santé, soit quatre pour cent du personnel soignant de Gaza. Ces chiffres ne reflètent pas le nombre réel de morts puisque seuls sont comptabilisés les morts enregistrés dans les morgues et les hôpitaux, dont la plupart ne fonctionnent plus. Le bilan des morts, si l’on compte les disparus, dépasse largement les 40 000 personnes.

Les médecins sont obligés d’amputer des membres sans anesthésie. Les personnes souffrant de maladies graves — cancer, diabète, maladies cardiaques, maladies rénales — sont décédées faute de traitement ou mourront bientôt. Plus d’une centaine de femmes accouchent chaque jour, avec peu ou pas de soins médicaux. Les fausses couches ont augmenté de 300 pour cent. Plus de 90 pour cent des Palestiniens de Gaza souffrent d’une grave insécurité alimentaire, car ils consomment de la nourriture animale et de l’herbe. Des enfants meurent de faim. Des écrivains, universitaires, scientifiques palestiniens et les membres de leurs familles ont été traqués et assassinés. Plus de 75 000 Palestiniens ont été blessés, dont beaucoup resteront paralysés à vie.

« Soixante-dix pour cent des décès enregistrés concernent systématiquement des femmes et des enfants », écrit Francesca Albanese, rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé depuis 1967, dans son rapport publié le 25 mars. Les 30 pour cent restants, c’est-à-dire des hommes adultes, étaient des combattants actifs du Hamas — une condition nécessaire pour qu’ils soient légalement visés. Début décembre, les conseillers à la sécurité d’Israël ont affirmé avoir tué « 7 000 terroristes » à un moment de la campagne où moins de 5 000 hommes adultes au total avaient été identifiés parmi les victimes, ce qui implique que tous les hommes adultes tués étaient des « terroristes ».

Israël joue des tours linguistiques pour refuser à quiconque à Gaza le statut de civil et pour tout bâtiment — ​​y compris les mosquées, les hôpitaux et les écoles — le statut de protégé. Les Palestiniens sont tous qualifiés de responsables de l’attaque du 7 octobre ou considérés comme des boucliers humains pour le Hamas. Toutes les structures sont considérées comme des cibles légitimes par Israël, car elles seraient des centres de commandement du Hamas ou hébergeraient des combattants du Hamas.

Ces accusations, écrit Albanese, sont un « prétexte » utilisé pour justifier « le meurtre de civils sous le couvert d’une prétendue légalité, dont l’omniprésence globale n’admet que l’intention génocidaire ».

En termes d’ampleur, nous n’avons pas vu d’attaque de cette ampleur contre les Palestiniens, mais toutes ces mesures — meurtres de civils, dépossession de terres, détentions arbitraires, torture, disparitions, fermetures imposées aux villes et villages palestiniens, démolitions de maisons, révocation des permis de séjour., la déportation, la destruction des infrastructures qui soutiennent la société civile, l’occupation militaire, le langage déshumanisant, le vol des ressources naturelles, en particulier des aquifères — définissent depuis longtemps la campagne d’Israël pour éradiquer les Palestiniens.

L’occupation et le génocide ne seraient pas possibles sans les États-Unis, qui fournissent à Israël 3,8 milliards de dollars d’aide militaire annuelle et envoient actuellement 2,5 milliards de dollars supplémentaires en bombes, dont 1 800 bombes MK84 de 2 000 livres, 500 bombes MK82 de 500 livres et des avions de combat à Israël. Cela aussi est notre génocide.

Le génocide à Gaza est le point culminant d’un processus. Ce n’est pas un acte. Le génocide est le dénouement prévisible du projet colonial d’Israël. C’est codé dans l’ADN de l’État d’apartheid israélien. C’est là qu’Israël devait aboutir.

Les dirigeants sionistes sont ouverts sur leurs objectifs.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a annoncé après le 7 octobre que Gaza ne recevrait « ni électricité, ni nourriture, ni eau, ni carburant ». Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a déclaré : « Aide humanitaire à Gaza ? Aucun interrupteur électrique ne sera allumé, aucune bouche d’eau ne sera ouverte. » Avi Dichter, le ministre de l’Agriculture, a qualifié l’assaut militaire israélien de « Nakba de Gaza », faisant référence à la Nakba, ou « catastrophe », qui, entre 1947 et 1949, a chassé 750 000 Palestiniens de leurs terres et vu des milliers d’autres massacrés par les milices sionistes. Revital Gottlieb, membre du Likoud à la Knesset israélienne, a publié sur son compte de réseau social : « Faites tomber les bâtiments !! Bombardez sans distinction !!… Aplatissez Gaza. Sans pitié ! Cette fois, il n’y a pas de place pour la pitié ! » Pour ne pas être en reste, le ministre du Patrimoine, Amichai Eliyahu, a soutenu l’utilisation d’armes nucléaires sur Gaza comme « l’une des possibilités ».

Le message des dirigeants israéliens est sans équivoque. Anéantissez les Palestiniens de la même manière que nous avons anéanti les Amérindiens, les Australiens ont anéanti les peuples des Premières Nations, les Allemands ont anéanti les Herero en Namibie, les Turcs ont anéanti les Arméniens…

Les détails sont différents. Le processus est le même.

Nous ne pouvons pas plaider l’ignorance. Nous savons ce qui est arrivé aux Palestiniens. Nous savons ce qui arrive aux Palestiniens. Nous savons ce qui va arriver aux Palestiniens.

Mais il est plus facile de faire semblant. Imaginez qu’Israël autorisera l’aide humanitaire. Imaginez qu’il y aura un cessez-le-feu. Imaginez que les Palestiniens retourneront dans leurs maisons détruites à Gaza. Imaginez que Gaza sera reconstruite. Imaginez que l’Autorité palestinienne administrera Gaza. Imaginez qu’il y aura une solution à deux États. Imaginez qu’il n’y a pas de génocide.

Le génocide, que les États-Unis financent et entretiennent avec leurs livraisons d’armes, en dit long non seulement sur Israël, mais aussi sur nous, sur la civilisation occidentale, sur qui nous sommes en tant que peuple, d’où nous venons, et ce qui nous définit. Il dit que toute notre moralité vantée et notre respect des droits de l’homme sont un mensonge. Il dit que les personnes de couleur, surtout lorsqu’elles sont pauvres et vulnérables, ne comptent pas. Il affirme que leurs espoirs, leurs rêves, leur dignité et leurs aspirations à la liberté ne valent rien. Il dit que nous assurerons la domination mondiale par la violence raciale.

Ce mensonge — selon lequel la civilisation occidentale repose sur des « valeurs » telles que le respect des droits de l’homme et l’État de droit — est un mensonge que les Palestiniens et tous ceux du Sud, ainsi que les Amérindiens et les Américains noirs et bruns, connaissent depuis des siècles. Mais avec la retransmission en direct du génocide de Gaza, ce mensonge est impossible à maintenir.

Nous n’arrêtons pas le génocide d’Israël parce que nous sommes Israël, infectés par la suprématie blanche et enivrés par notre domination des richesses mondiales et par notre pouvoir d’anéantir les autres avec nos armes industrielles. Souvenez-vous du chroniqueur du New York Times, Thomas Friedman, qui disait à Charlie Rose, à la veille de la guerre en Irak, que les soldats américains devraient aller de maison en maison de Bassorah à Bagdad et dire aux Irakiens « Suce-moi ça » ? C’est le véritable credo de l’empire américain.

Le monde extérieur aux forteresses industrialisées du Nord est parfaitement conscient que le sort des Palestiniens est leur mort. Alors que le changement climatique met en péril la survie, que les ressources se raréfient, que la migration devient un impératif pour des millions de personnes, que les rendements agricoles diminuent, que les zones côtières sont inondées, que les sécheresses et les incendies de forêt se multiplient, que les États échouent, que les mouvements de résistance armée se lèvent pour combattre leurs oppresseurs et leurs mandataires, le génocide ne sera pas une anomalie. Ce sera la norme. Les pauvres et les vulnérables de la Terre, ceux que Frantz Fanon appelait « les damnés de la Terre », seront les « prochains Palestiniens ».

Source : Scheerpost

Traduction Google




La vérité sur le don du sang

[Source : infos révélations]






Les 1 % les plus riches des États-Unis s’enrichissent de 2 000 milliards de dollars

[Source : rt.com]

[Illustration : Global Look Press / Zakariya Yahya]

La richesse combinée des personnes les plus riches des États-Unis a augmenté pour atteindre 44 600 milliards de dollars, selon la Réserve fédérale.

Les Américains les plus riches se sont encore enrichis l’année dernière et possèdent désormais 44 600 milliards de dollars d’actifs combinés, grâce à la montée en flèche du marché boursier, a rapporté CNBC jeudi, citant de nouvelles données de la Réserve fédérale.

[NDLR Cette manière d’évaluer la richesse est cependant illusoire, car la bourse est déconnectée de la réalité économique et ce qui compte est le capital tangible réel, comme les terrains acquis par Bill Gates aux États-Unis au cours des dernières années et qui en font le plus gros propriétaire terrien du pays. Ce qui compte vraiment, ce sont les propriétés foncières et les ressources énergétiques, minérales, végétales et humaines. Le reste peut s’envoler dans un méga krach boursier et des ruées sur les banques (pour en retirer l’argent sous forme au minimum de billets, sachant cependant que même ces derniers sont potentiellement juste des billets de Monopoly et n’ont de valeur que celle qu’on leur accorde).]

La Réserve fédérale définit les 1 % les plus riches des États-Unis comme ceux dont la fortune personnelle s’élève à plus de 11 millions de dollars. Au cours du quatrième trimestre de l’année dernière, ils ont vu leur valeur nette combinée augmenter d’environ 2 000 milliards de dollars, selon CNBC.

Cette hausse s’explique en grande partie par la reprise des marchés boursiers à la fin de l’année, la valeur des actions d’entreprises et des parts de fonds communs de placement détenues par les citoyens américains les plus riches ayant grimpé en flèche, passant de 17 650 milliards de dollars à 19 700 milliards de dollars.

Les Américains de la classe moyenne auraient également vu leur patrimoine augmenter, mais les données de la Réserve fédérale indiquent que les 1 % les plus riches sont les principaux bénéficiaires de la hausse des marchés boursiers, car les gains du marché restent fortement concentrés dans les mains des plus riches. Selon CNBC, les 10 % d’Américains les plus riches détiennent 87 % des actions et des fonds communs de placement détenus individuellement, tandis que les 1 % les plus riches en détiennent la moitié et représentent 30 % de la richesse combinée.

Le gain trimestriel s’ajoute à un boom qui a commencé en 2020 avec l’envolée du marché de la pandémie de Covid-19, selon CNBC. Depuis lors, la valeur nette des 1 % les plus fortunés a augmenté d’environ 15 000 milliards de dollars, soit près de 50 %.

Les inégalités, qui étaient en baisse en 2021 et 2022, ont recommencé à se creuser en 2023, précise le média, notant que l’écart de richesse est revenu à son niveau d’avant la pandémie.




Le massacre de Moscou

Par Oleg Nesterenko

Plus personne au monde n’ignore l’événement qui a eu lieu à Moscou, le 22 mars 2024 : l’acte terroriste qui a emporté la vie de 139 victimes civils, dont trois enfants, et a fait 182 blessés, selon le dernier bilan du comité d’enquête russe.

Nul besoin de mentionner les détails de la barbarie qui a eu lieu, dont l’égorgement face à la caméra d’un blessé par balle déjà couché par terre, le tir à bout portant dans la tête d’une fillette et tant d’autres moments d’horreur pour comprendre que ce ne sont pas des êtres humains, mais des animaux sans âme que sont les exécutants, les organisateurs et les commanditaires de ce macabre événement.

Le narratif Occidental

La réaction immédiate américaine désignant l’organisation terroriste « l’État Islamique » en tant que commanditaire, organisateur et exécutant unique du crime — et ceci sans la présentation de la moindre preuve sérieuse à l’appui — est un narratif de plus suivi en écho par l’ensemble des pays-satellites américains et introduit dans le but de manipuler l’opinion des masses.

Le narratif qui ne démontre aucune corrélation sérieuse avec l’ensemble d’éléments actuellement connus pour être considéré comme probant est une preuve directe qu’il ne s’agit que d’une déclaration politique dans le cadre de la guerre d’information globale menée par l’Occident collectif contre l’adversaire qui est la Russie.

23 ans après les attentats du 11 septembre aux États-Unis — tout n’est pas encore clair sur l’événement en question pour l’administration américaine ; 2 ans après le sabotage des gazoducs « Nord Stream » — rien n’est clair pour l’administration américaine ; 12 heures après l’attentat de Moscou — tout est clair et définitivement certain pour la Maison-Blanche.

La publication par le présumé EI d’une photo des exécutants des crimes sur fond du drapeau de l’organisation et d’une vidéo filmée par l’un des terroristes au moment du carnage (présumé, car initialement publiées en dehors des principales ressources internet de l’organisation) ne peut en aucun cas, judiciairement, faire exclure toute autre hypothèse concernant les réels commanditaires et organisateurs du crime.

Nous connaissons toute une série d’actes terroristes par le monde et des événements qui pourraient être qualifiés de tels, quand l’EI a promptement revendiqué la responsabilité. Des revendications qui se sont avérées par la suite être parfaitement mensongères.

Les exemples les plus connus des fausses revendications par l’EI, ne serait-ce que pour la Russie :

— en 2017, l’EI a revendiqué une attaque terroriste contre le bâtiment du FSB dans le territoire de Khabarovsk. Il a été prouvé par la suite qu’en réalité, c’est un individu porteur de l’idéologie néonazie qui avait ouvert le feu sur des personnes avec une carabine qu’il avait auparavant volée dans un stand de tir ;

— la même année, « l’État Islamique » a également revendiqué la responsabilité d’une explosion dans un supermarché (« Perekrestok ») à Saint-Pétersbourg. En réalité, l’explosion avait été perpétrée par un hindou déséquilibré ;

— l’EI a également assumé la responsabilité dans l’explosion d’un immeuble dans la région de Moscou, sans même prendre le soin de se renseigner sur les détails de l’événement avant de publier sa revendication. Ce n’était, en réalité, qu’une explosion de gaz domestique dans un bâtiment en construction, un simple accident du chantier et il n’y avait personne à l’intérieur du bâtiment.

Contrairement au bloc des pays de l’OTAN qui, dès les premières minutes de prise de connaissance de l’acte terroriste perpétré à Moscou, a fait désigner le coupable en se basant sur des éléments superficiels et en réfutant d’une manière la plus ferme toute probabilité de l’existence d’autres auteurs possibles et en déclarant haut et fort qu’en aucun cas et sous aucun prétexte les autorités ukrainiennes ne peuvent être derrière l’organisation de l’acte terroriste qui a eu lieu — les organismes compétents de la Fédération de Russie ont entamé le processus de l’investigation. Ce n’est qu’au terme dudit processus et à la condition de l’obtention des résultats appuyés par des preuves judiciairement recevables que les véritables commanditaires du crime seront désignés.

La piste ukrainienne

« Il n’y a aucun lien avec l’Ukraine. C’était une attaque réalisée par les combattants de Daech-Khorassan — point, à la ligne, fin de l’histoire ! » – John Kirby, le coordinateur du Conseil de sécurité nationale des États-Unis chargé de la communication stratégique.

La mise en cause primaire des autorités ukrainiennes dans l’attentat terroriste qui a eu lieu n’est qu’une piste qui n’exclue aucune autre.

Cette piste est considérée comme probante par les autorités de Moscou et ceci pour des raisons parfaitement tangibles. Non seulement le départ des terroristes, immédiatement après l’exécution de leur acte, était vers l’Ukraine et non pas vers une autre destination, dont la traversée de la frontière russo-ukrainienne qui est une ligne de front est hautement improbable sans une préparation ultérieure et la participation dans « l’exfiltration » de la partie ukrainienne, mais en plus, toute une série d’éléments accompagnant la réalisation de l’actuel attentat terroriste paraissent être différents du modus operandi classique et connu de l’EI.

De même, les attentats qui ne peuvent être interprétés autrement que terroristes selon les lois de la guerre et le Code pénal de n’importe quel pays au monde, perpétrés par les représentants des autorités de Kiev depuis 2014 et, surtout, depuis 2022 contre les populations civiles, dont plus d’une centaine de bombardements prémédités des quartiers résidentiels dépourvus de la moindre infrastructure militaire du Donbass, de la région de Belgorod et de la région de Briansk, ainsi que les assassinats et les tentatives d’assassinats contre des personnalités publiques russes avec le mode opératoire propre à des organisations terroristes — ces actes répertoriés par les autorités judiciaires russes ne peuvent pas ne pas être prise en compte lors de l’évaluation de la « piste ukrainienne » dans les événements du 22 mars.

Les nombreuses déclarations publiques criminelles des hauts responsables ukrainiens, tels que celle de Boudanov, patron de la direction générale des renseignements du ministère de la Défense de l’Ukraine : « Nous allons tuer des Russes partout dans le monde » et celle de Piotr Vroublevsky, ambassadeur d’Ukraine au Kazakhstan : « Plus nous allons tuer des russes maintenant — moins nos enfants en auront à tuer à l’avenir » — n’aidons pas non plus Kiev dans ses affirmations que sa participation dans la tuerie des Russes à Moscou est totalement impensable.

Les éléments sur lesquels s’appuie l’Occident collectif pour désigner l’EI comme le seul et unique coupable du crime perpétré sont d’une superficialité flagrante. En mettant de côté les organisations proprement terroristes, il est à noter que les services de renseignements de la plupart des pays ont l’action « sous faux pavillon » parmi les méthodes de mise en place et de réalisation de leurs projets.

Nulle personne raisonnable, encore moins ayant de l’expertise sur le sujet, ne peut exclure l’hypothèse qu’une partie intéressée par la réalisation d’un acte terroriste, sans pour autant s’afficher, peut aisément trouver et contacter des sympathisants de mouvances islamiques en se faisant passer pour des représentants de « l’État Islamique » et en les poussant à commettre des crimes. Guère besoin de mentionner la facilité avec laquelle les réels commanditaires et organisateurs, qui n’ont rien à voir avec l’EI, peuvent fournir aux exécutants un drapeau du groupe islamique et leur demander d’envoyer des photos où ils figureront sur son fond, afin d’assurer « l’alibi » des véritables auteurs. De même pour le tournage vidéo du déroulement de l’action terroriste. Les faire passer, ensuite, au « service de communication » de l’EI est la plus facile des tâches d’un tel « intermédiaire ».

Ceci est sans parler du fait, que parmi tant d’éléments indiquant une importante dissonance entre la version promptement retenue par l’Occident collectif et la réalité, il y a la photo elle-même avec des terroristes dessus sur fond du drapeau de l’état islamique qui pose un problème. Les prétendus experts occidentaux n’ont même pas fait attention de quelle manière les quatre criminels sur la photo lèvent leur index vers le ciel en signe d’allégeance à l’État Islamique. Le « petit » souci, c’est que c’est l’index de la main gauche et non pas de la main droite qu’ils lèvent, en négligeant le fait que pour un musulman digne de ce nom la main gauche est une main, dont l’usage est limité à des actions impures par le prophète Mahomet lui-même. Et c’est bien l’index de la main droite qu’un vrai musulman lève vers le ciel en signe de l’unicité d’Allah.      

La stigmatisation des musulmans

Tous ceux qui ont l’habitude de mettre les terroristes islamistes dans le même panier avec l’intégralité du monde musulman ont trouvé dans l’attentat terroriste dans la salle de concert et de spectacles « Crocus City Hall » de Moscou des éléments supplémentaires en faveur de leurs thèses.

Il est important non seulement de leur rappeler que les premières victimes des islamistes radicaux par le monde sont les musulmans, mais également de leur apprendre qu’un des héros de « Crocus » qui a sauvé plus d’une centaine de personnes durant ce funeste événement est un musulman.

Il s’appelle Islam Halilov et ce n’est qu’un garçon de 15 ans. Un écolier ordinaire qui travaillait à temps partiel dans le vestiaire de « Crocus » et qui a fait sortir les gens du bâtiment lors de l’attaque terroriste. Durant l’attaque et les tirs qui ont suivi, au lieu de paniquer et de partir en courant, Islam a guidé les gens vers les bonnes sorties en mettant sa propre vie en danger de mort. Constatant que la foule se dirigeait vers une impasse, l’adolescent a tout pris en main et a commencé à diriger l’évacuation. Il a pu guider les gens hors du passage étroit à travers l’immeuble de bureaux jusqu’à la rue, en prenant le soin d’être le dernier du groupe guidé à quitter les lieux.

Il est à savoir également qu’un grand nombre de soldats de l’armée russe de confession musulmane a directement participé à l’interpellation des terroristes dans la forêt de la région de Briansk, limitrophe de l’Ukraine.

Par un concours de circonstances, le propriétaire de « Crocus City Hall », lieu de la tragédie, est également de confession musulmane.

Ceci est sans rappeler les faits du mois d’août 2023, quand le tristement célèbre pilote Maxime Kouzminov — un Russe ethnique — a trahi son pays et a fait assassiner son propre équipage en amenant contre de l’argent l’hélicoptère de l’armée russe du côté ukrainien. L’un des deux membres d’équipage assassiné, copilote Houchbaht Toursounov, un officier et vrai patriote de Russie, était non seulement de confession musulmane, mais en plus de la même origine que les quatre terroristes de « Crocus » — tadjik.

La Fédération de Russie est non seulement un grand pays, mais une grande nation. Nation composée de plus de 190 ethnies originaires du pays, dont près de 60 sont de confession musulmane et qui font sa grande richesse de diversité consolidée au sein d’une seule patrie commune.

Aucune action terroriste ne peut ébranler l’unité de la Fédération. L’effet escompté par les commanditaires et organisateurs de l’attentat terroriste que Moscou vient de vivre est à l’opposé de celui obtenu — la reconsolidation de la nation dans la lutte que le pays est en train de mener contre le terrorisme et l’obscurantisme sous toutes ses formes et manifestations. Les coupables seront identifiés et recevront le châtiment en adéquation avec les crimes commis.

Oleg Nesterenko
Président du CCIE (www.c-cie.eu)
(Spécialiste de la Russie, CEI et de l’Afrique subsaharienne ; ancien directeur de l’MBA, ancien professeur auprès des masters des Grandes Ecoles de Commerce de Paris)




“Avant j’admirais l’OMS, là je pense qu’il faut en sortir”

Wolfgang Wodarg, l’ex-président de la commission Santé au Conseil de l’Europe, dénonce les dérives d’une institution devenue « pompe à fric ».

[Source : covidhub.ch]

[Illustration : Dr Wolfgang Wodarg]

À la fois médecin et ancien député, le Dr Wolfgang Wodarg est particulièrement qualifié pour porter un regard sur les politiques de santé internationales. En 2009, il avait lancé une commission au Conseil de l’Europe pour enquêter sur l’influence des firmes pharmaceutiques dans la déclaration de la pandémie de grippe (H1N1) par l’OMS ; une déclaration qu’il estimait largement « injustifiée ». Cette « mini-pandémie » avait entraîné des achats massifs de vaccins « innovants », brevetés par des grands laboratoires et autorisés « en réponse à l’urgence ».

Ce scénario connu pourrait bien se pérenniser. À la 77e Assemblée mondiale de la santé qui aura lieu le 27 mai, les membres de l’OMS devront se prononcer sur le « Traité pandémie » et la réforme du « Règlement sanitaire international ». S’ils sont votés, ces deux instruments feraient passer les mesures d’urgence dans le droit ordinaire et ouvriraient la voie à une « ère de politique pandémique », dans laquelle l’OMS tiendrait le rôle central. Le Dr Wolfgang Wodarg explique pourquoi on ne peut plus se fier à cette institution.

PROPOS RECUEILLIS PAR SENTA DEPUYDT

S.D: Dr. Wodarg, vous avez été parmi les premiers à critiquer les mesures sanitaires préconisées par l’OMS durant la crise du Covid. Dès le début, vous aviez dénoncé une « pandémie de tests » et ensuite vous aviez averti l’Agence européenne des médicaments des risques liés aux injections Covid, avec vos collègues des « Doctors for Covid Ethics”. Qu’est-ce qui vous qualifiait pour une telle prise de parole ?

Dr Wolfgang Wodarg : Avant tout, je suis médecin et il s’agit vraiment de mon domaine de compétence. J’ai une spécialité en médecine interne et en pneumologie, une formation en hygiène et en médecine environnementale, un diplôme en santé publique et je me suis spécialisé en épidémiologie à l’Université John Hopkins, aux États-Unis. Au début de ma carrière, j’ai dirigé un institut de santé publique dans le nord de l’Allemagne. J’ai fait cela pendant 13 ans. Et je suis aussi entré en politique. J’ai d’abord siégé au Bundestag, le parlement allemand, durant 15 ans et puis au Conseil de l’Europe à Strasbourg où j’ai longtemps présidé la commission santé.

Donc, je connais tout cela de l’intérieur. Lors des épisodes de la grippe aviaire et de la grippe H1N1, j’ai vu comment on avait déclaré une pandémie alors qu’il n’y avait pas lieu de le faire. Cela était dû au fait que l’OMS avait changé les critères qui définissent l’urgence sanitaire. Avant cette date, il fallait non seulement que la maladie éclate dans plusieurs pays à la fois, mais aussi qu’elle ait des conséquences très graves avec un nombre de cas mortels au-dessus des moyennes habituelles. Mais on a rayé cet aspect dans la nouvelle définition pour ne retenir que le critère du rythme de diffusion de la maladie.

Quelle est votre perception de l’OMS aujourd’hui ?

J’ai souvent interagi avec l’OMS durant ma carrière. Au début, je suivais ses recommandations avec assiduité. Par exemple, la ville dans laquelle j’étais élu avait adopté le programme des « Healthy cities », les villes en bonne santé. Malheureusement, par la suite, j’ai assisté à la dérive complète de cette organisation, sous l’influence de ses sponsors.

L’industrie pharmaceutique a commencé à avoir un impact sur toute une série de normes qui sont définies par l’OMS. Cela peut être la définition de maladies, la manière de signaler les effets secondaires ou même la définition des valeurs pour établir les diagnostics. Par exemple, le jour où les valeurs du taux normal de cholestérol ont été modifiées, cela a immédiatement permis à l’industrie de vendre beaucoup plus de médicaments.

Aujourd’hui, l’OMS n’est plus au service des populations, elle est l’instrument de ses bailleurs de fonds. L’organisation permet d’ouvrir des marchés pour ses investisseurs, et même d’avoir des ventes garanties. Il suffit de faire peur aux gens pour créer un problème auquel l’industrie pharmaceutique a déjà prévu un remède. Et ensuite, l’OMS en fera une promotion gratuite.

Par contre, une fois que les produits sont distribués, les vaccins administrés, il n’y a pas de suivi. On ne mesure jamais les conséquences des campagnes à long terme. On ne fait pas non plus d’études comparatives, par exemple entre les vaccinés et les non-vaccinés. Voilà ce qu’est devenue l’OMS, une entreprise de marketing.

Des maladies comme la grippe ou les coronavirus permettent chaque fois de recommencer avec des [supposés] nouveaux variants. Et maintenant, c’est la grande ouverture des nouveaux marchés. Il y a celui des données de santé numériques, mais aussi tout le business autour de la détection des nouveaux agents pathogènes et les brevets de propriété intellectuelle qui s’en suivent. Sans parler de l’introduction des thérapies géniques et des vaccins basés sur les technologies ARNm. Ça, c’est le gros morceau, il y a déjà des centaines de produits dans le pipeline.

Que pensez-vous du « traité pandémies » et des amendements au RSI ?

Pour développer tout ce business, ils ont besoin de maintenir la peur constante de nouvelles pandémies. Pourtant, il n’y a pas de raison d’avoir peur des virus1. Les scientifiques savent que ces risques sont faibles. Ce sont les principes de base de l’épidémiologie : si les maladies sont mortelles, elles circulent peu. Et pour ce qui concerne les menaces bactériennes, nous avons les règles d’hygiène et des médicaments pour en traiter la majorité. À vrai dire, avec toutes les connaissances et les ressources dont nous disposons actuellement, nous avons ce qu’il faut pour être en bonne santé. Nous n’avons pas besoin de l’OMS pour cela. C’est un instrument qui a été inventé pour concentrer du pouvoir.

Concernant les accords qui seront votés à l’OMS, je vois qu’il y a une opposition du côté des pays en voie de développement, en particulier les pays africains. Ils parlent d’attaques à la souveraineté de leurs pays, ce qui est réel. Mais je pense que beaucoup d’entre eux sont en réalité en train de négocier de l’argent, en particulier sur la question des brevets. L’Afrique est un réservoir d’agents pathogènes, un « potentiel pandémique » à monnayer. Ce sont les nouvelles « mines ».

Cela dit, toute cette histoire autour des « traités pandémies » cache un problème fondamental qui est le fait qu’une forme de gouvernance mondiale tacite existe déjà. En réalité, avec les Young Global Leaders du Forum économique mondial, tout cela est déjà mis en œuvre partout sous couvert d’urgence et d’adaptation aux nouvelles normes. Regardez, l’Agence européenne des médicaments autorise les produits de thérapies géniques ou la mise sur le marché de substances non testées et l’Europe introduit l’identité numérique. Cela se passe même sans le concours de l’OMS. Nous sommes hypnotisés par ce qui va se passer à Genève, mais en réalité le problème est partout.

Le business a supplanté la science

Nos gouvernements ne nous défendent pas. Ils sont au service de ces multinationales avec la complicité des banques, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et leurs partenaires à Davos.

Vous savez, l’Empire allemand s’est constitué pour créer un marché commun. C’est l’industrie qui a voulu cela, pas les agriculteurs, ni le peuple. Et bien, c’est aussi la logique qui préside à la constitution de l’Europe. C’est le principe de la globalisation : il y a des produits qu’il faut écouler à des consommateurs. Tout cela n’a rien à voir avec la santé, la démocratie ou les droits humains. C’est du pipeau.

La preuve est que nous en sommes au point où il est devenu impossible de critiquer qui ou quoi que ce soit. Pourtant c’est ce qui nourrit la démarche scientifique : le doute et la critique. C’est vraiment grave. On devrait se souvenir des conséquences que cela peut avoir. Je pense par exemple aux dégâts d’un médicament comme le Softenon qui a causé tant de malformations congénitales. Si plus personne ne peut se plaindre, ni contester leurs affirmations et leurs produits, nous sommes en danger.

Pourquoi les médecins et les politiques ne réagissent-ils pas ?

Ils ont tiré les leçons de leurs précédents échecs ! Lors de la pandémie H1N1, nous avons été plusieurs médecins à déconseiller l’utilisation de vaccins expérimentaux. En Allemagne, à peine 4 millions de personnes avaient été vaccinées, alors que le gouvernement avait commandé 50 millions de doses. Cette fois-ci, on a écarté les médecins pour mener une opération militaire2. Rappelez-vous au début, les vaccins devaient être conservés à très basse température et il fallait aller dans des centres de vaccination. Les médecins ont été évincés durant toute une année. Ensuite, cette affaire de température a soudainement disparu, et quand les médecins ont été autorisés à vacciner, on leur a donné beaucoup d’argent pour le faire.

Quant aux politiciens, ils obéissent tous à la politique des partis. Il est rare de trouver encore des députés qui ont une véritable personnalité. Aujourd’hui, ils sont comme des fonctionnaires qui appliquent un programme économique. Des notions comme la gauche et la droite n’ont plus de signification. Au niveau européen, ils se contentent de créer des monopoles.

D’ailleurs, l’Europe ne veut-elle pas soustraire la santé aux États membres ? L’Union a mené toute la politique covidienne avec l’argument des « menaces transfrontalières ». À présent, elle crée HERA, une nouvelle agence qui va centraliser les données de santé et gérer les mesures sanitaires pour se préparer aux pandémies. Et avec la réforme du Traité de Lisbonne qui se prépare, l’Union semble vouloir complètement accaparer la compétence santé.

Tout à fait ! Nous sommes les victimes de cette Commission et de sa présidente Ursula von der Leyen. Les Britanniques se sont retirés à temps. Nos gouvernements doivent insister sur le principe de subsidiarité. En principe toutes les compétences relèvent d’abord des pays de l’Union, sauf s’il y a une raison spécifique pour laquelle la Commission est plus qualifiée. Mais ce n’est certainement pas le cas ici. Nous avons été trahis par l’Europe. Le problème est qu’il y a tant de chantage et de corruption à la tête des gouvernements. Pour moi, je ne vois qu’une résistance à l’échelle locale… Vous savez « le petit village gaulois » (rire).

La décentralisation du pouvoir est une discussion fondamentale. De manière générale pour la politique européenne et aussi en matière de santé. Je prends l’exemple de la Suisse où le pouvoir régional des cantons est encore assez fort. J’ai été invité récemment à un symposium sur les médecines palliatives et j’ai été émerveillé de voir que chaque canton faisait les choses à sa manière. C’était un échange très riche, parce que chacun a présenté ce qu’il faisait et c’était inspirant pour les autres. C’est un très bon système.

Malheureusement, on y voit la même tendance. Il y a la révision de loi sur les épidémies qui pourrait limiter la compétence des cantons et soumettre la Suisse aux diktats de l’OMS.

C’est vraiment dommage. On peut faire tellement mieux avec une médecine adaptée aux individus et à l’échelle locale. Avec toutes ces mesures uniformes, il n’y a plus de diagnostic différentiel, ni de solutions adaptées aux circonstances de vie des populations et des personnes.

De même pour l’évaluation des risques. Il était évident, en mars 2020, que le Coronavirus n’était pas une véritable menace, mais plutôt une grande pièce de théâtre, menée par des décisions politiques. Et lorsqu’il y a eu des décès, on sait de quoi les gens sont morts : le confinement, le refus d’une prise en charge précoce, l’interdiction d’utiliser des traitements disponibles et surtout, dans les maisons de repos et les hôpitaux, l’administration du Midazolam (équivalent du Rivotril). Les gouvernements devraient analyser tous les échecs des mesures, mais ils ne le font pas.

Pouvons-nous sortir de ce système ?

Bien sûr. En fait, la santé, ça commence dans les quartiers. L’homme ne peut pas influencer le climat, il ne peut que s’y adapter. Il n’est pas nécessaire de mener des politiques de santé à l’échelle mondiale. Je pense qu’il faut revenir à une gestion locale. Cela permet d’avoir plus de transparence, une meilleure adaptation à une réalité du terrain et surtout de demander des comptes aux responsables en place. Un tel changement serait déjà énorme. Dans les circonstances actuelles, je pense que nous n’avons pas besoin de l’OMS.


1 NDLR Voir le dossier Vaccins et virus qui évoque notamment le caractère non scientifique de la virologie et la réfutation de l’hypothèse virale.

2 La prochaine fois, les mondialistes auront une méthode encore davantage peaufinée, avec notamment les lois de censure contre les résistants. Le seul moyen réaliste et de portée humaine d’empêcher cela est de faire tomber la pierre angulaire de l’édifice — la théorie des germes et sa fille virale (voir la note 1). Pour l’instant, étant donné le faible nombre de personnes en général et de personnels soignants en particulier à remettre en question ces croyances et à s’ouvrir à un nouveau paradigme médical, cela semble utopique. Pourtant, sans ces théories (qui ont été scientifiquement réfutées), les mesures sanitaires ne présentent plus la moindre justification et l’industrie pharmaceutique, les médias et les gouvernements complices s’effondreraient tous rapidement, entraînant ensuite le Nouvel Ordre Mondial dans leur chute.




La politique par d’autres moyens : Poutine et Clausewitz

[Source : euro-synergies via numidia-liberum]

À la seule exception possible du grand Sun Tzu et de son « Art de la guerre », aucun théoricien militaire n’a eu un impact philosophique aussi durable que le général prussien Carl Philipp Gottfried von Clausewitz. Clausewitz, qui a participé aux guerres napoléoniennes, s’est consacré dans les dernières années de sa vie à l’ouvrage qui allait devenir son œuvre emblématique : un tome dense intitulé simplement Vom Kriege — Sur la guerre. Ce livre est une méditation sur la stratégie militaire et le phénomène sociopolitique de la guerre, fortement liée à une réflexion philosophique. Bien que « De la guerre » ait eu un impact durable et indélébile sur l’étude de l’art militaire, le livre lui-même est parfois difficile à lire, ce qui s’explique par le fait que Clausewitz n’a jamais pu l’achever, ce qui est une grande tragédie. Il mourut en 1831, à l’âge de 51 ans, avec son manuscrit en désordre, et c’est à sa femme qu’il revint d’essayer d’organiser et de publier ses textes.

Clausewitz est surtout célèbre pour ses aphorismes — « Tout est très simple dans la guerre, mais le plus simple est difficile » — et son vocabulaire de la guerre, qui comprend des termes tels que « friction » et « culmination ». Cependant, parmi tous ses passages éminemment citables, l’un d’entre eux est peut-être le plus célèbre : son affirmation selon laquelle « la guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens ».

C’est sur cette affirmation que je souhaite me concentrer pour l’instant, mais avant cela, il peut être utile de lire l’intégralité du passage de Clausewitz sur le sujet :

« La guerre est la simple continuation de la politique par d’autres moyens. On voit donc que la guerre n’est pas seulement un acte politique, mais aussi un véritable instrument politique, une continuation du commerce politique, une réalisation de celui-ci par d’autres moyens. Au-delà de ce qui est strictement propre à la guerre, il s’agit simplement de la nature particulière des moyens qu’elle utilise. Que les tendances et les vues de la politique ne soient pas incompatibles avec ces moyens, l’Art de la Guerre en général et le Commandant dans chaque cas particulier peuvent l’exiger, et cette revendication n’est d’ailleurs pas insignifiante. Mais quelle que soit la force de la réaction sur les vues politiques dans les cas particuliers, elle doit toujours être considérée comme une simple modification de ces vues ; car les vues politiques sont l’objet, la guerre est le moyen, et le moyen doit toujours inclure l’objet dans notre conception » (De la guerre, volume 1, chapitre 1, section 24).

Une fois le style dense de Clausewitz éliminé, l’affirmation est relativement simple : la guerre est toujours faite en référence à un objectif politique plus large, et elle existe sur l’ensemble de l’échiquier politique. La politique se retrouve à chaque point de l’axe : la guerre est déclenchée en réponse à une nécessité politique, elle est maintenue et poursuivie en tant qu’acte de volonté politique et, en fin de compte, elle espère atteindre des objectifs politiques. La guerre ne peut être séparée de la politique ; en effet, c’est l’aspect politique qui en fait une guerre. Nous pouvons même aller plus loin et dire que la guerre, en l’absence de superstructure politique, cesse d’être une guerre et devient une violence brute et animale. C’est la dimension politique qui rend la guerre reconnaissable et différente des autres formes de violence.

Considérez la guerre de la Russie en Ukraine en ces termes.

Poutine le bureaucrate

Il arrive souvent que les plus grands hommes du monde soient mal compris en leur temps : le pouvoir enveloppe et déforme le grand homme. C’était certainement le cas de Staline et de Mao, et c’est également le cas de Vladimir Poutine et de Xi Jinping. Poutine, en particulier, est perçu en Occident comme un démagogue hitlérien qui gouverne par la terreur extrajudiciaire et le militarisme. Il n’y a rien de plus faux.

Presque tous les aspects de la caricature occidentale de Poutine sont profondément erronés, bien que ce récent profil de Sean McMeekin s’en rapproche beaucoup plus que la plupart des autres. Tout d’abord, Poutine n’est pas un démagogue, il n’est pas charismatique par nature et, bien qu’il ait amélioré ses compétences politiques au fil du temps et qu’il soit capable de prononcer des discours puissants lorsque cela est nécessaire, il n’est pas un adepte des podiums. Contrairement à Donald Trump, Barack Obama ou même Adolf Hitler, Poutine n’est tout simplement pas un adepte des foules par nature. En Russie même, son image est celle d’un serviteur politique de carrière plutôt terne mais sensé, plutôt que celle d’un populiste charismatique. Sa popularité durable en Russie est bien plus liée à la stabilisation de l’économie et du système de retraite russes qu’aux photos de lui montant à cheval torse nu.

Il fait confiance au plan, même lorsque celui-ci est lent et ennuyeux.

En outre, contrairement à l’idée qu’il exerce une autorité extra-légale illimitée, Poutine est plutôt un adepte du procéduralisme. La structure de gouvernement de la Russie autorise expressément une présidence très forte (c’était une nécessité absolue après l’effondrement total de l’État au début des années 1990), mais dans le cadre de ces paramètres, Poutine n’est pas perçu comme une personnalité particulièrement encline à prendre des décisions radicales ou explosives. Les critiques occidentaux peuvent prétendre qu’il n’y a pas d’État de droit en Russie, mais au moins Poutine gouverne-t-il par la loi, les mécanismes et procédures bureaucratiques constituant la superstructure au sein de laquelle il opère.

Guerre expéditionnaire

De toutes les affirmations fantasmagoriques qui ont été faites au sujet de la guerre russo-ukrainienne, peu sont aussi difficiles à croire que l’affirmation selon laquelle la Russie avait l’intention de conquérir l’Ukraine avec moins de 200 000 hommes. En effet, une vérité centrale de la guerre que les observateurs doivent absolument comprendre est le fait que l’armée russe est en infériorité numérique depuis le premier jour, en dépit du fait que la Russie dispose d’un énorme avantage démographique par rapport à l’Ukraine elle-même. Sur le papier, la Russie a engagé une force expéditionnaire de moins de 200 000 hommes, même si, bien sûr, ce total n’a pas été en première ligne dans les combats actifs ces derniers temps.

Le déploiement de la force légère est lié au modèle de service assez unique de la Russie, qui a combiné des « soldats sous contrat », le noyau professionnel de l’armée, avec un appui de réservistes généré par une vague de recrutement annuelle. En conséquence, la Russie dispose d’un modèle militaire à deux niveaux, avec une force professionnelle prête à l’emploi de classe mondiale et un vaste réservoir de cadres de réserve dans lequel puiser, complété par des forces auxiliaires telles que les BARS (volontaires), les Tchétchènes et la milice LNR-DNR.

Les fils de la nation — porteurs de la vitalité et des nerfs de l’État

Ce modèle de service mixte à deux niveaux reflète, d’une certaine manière, la schizophrénie géostratégique qui a frappé la Russie post-soviétique. La Russie est un pays immense, dont les engagements en matière de sécurité sont potentiellement colossaux et couvrent l’ensemble du continent, et qui a hérité d’un lourd héritage soviétique. Aucun pays n’a jamais démontré une capacité de mobilisation en temps de guerre d’une ampleur comparable à celle de l’URSS. Le passage d’un système de mobilisation soviétique à une force de préparation plus petite, plus agile et plus professionnelle a fait partie intégrante du régime d’austérité néolibéral de la Russie pendant la majeure partie des années Poutine.

Il est important de comprendre que la mobilisation militaire, en tant que telle, est également une forme de mobilisation politique. La force contractuelle prête à l’emploi nécessitait un niveau assez faible de consensus politique et d’acceptation par la majeure partie de la population russe. Cette force contractuelle russe peut encore accomplir beaucoup, militairement parlant : elle peut détruire des installations militaires ukrainiennes, faire des ravages avec l’artillerie, se frayer un chemin dans les agglomérations urbaines du Donbas et détruire une grande partie du potentiel de guerre indigène de l’Ukraine. Cependant, elle ne peut pas mener une guerre continentale de plusieurs années contre un ennemi qui est au moins quatre fois plus nombreux qu’elle, et qui se maintient grâce à des renseignements, un commandement et un contrôle, et du matériel qui est hors de sa portée immédiate, en particulier si les règles d’engagement l’empêchent de frapper les artères vitales de l’ennemi.

Il faut déployer davantage de forces. La Russie doit transcender l’armée d’austérité néolibérale. Elle a la capacité matérielle de mobiliser les forces nécessaires : elle dispose de plusieurs millions de réservistes, d’énormes stocks d’équipements et d’une capacité de production locale soutenue par les ressources naturelles et le potentiel de production du bloc eurasien qui a resserré les rangs autour d’elle. Mais n’oubliez pas que la mobilisation militaire est aussi une mobilisation politique.

Si l’Union soviétique a pu mobiliser des dizaines de millions de jeunes pour affaiblir, submerger et finalement anéantir l’armée de terre allemande, c’est parce qu’elle disposait de deux puissants instruments politiques. Le premier était le pouvoir impressionnant et étendu du parti communiste, avec ses organes omniprésents. Le second était la vérité : les envahisseurs allemands étaient venus avec des intentions génocidaires (Hitler a pensé à un moment donné que la Sibérie pourrait devenir une réserve slave pour les survivants, qui pourrait être bombardée périodiquement pour leur rappeler qui était le chef).

Poutine ne dispose pas d’un organe coercitif aussi puissant que le parti communiste, qui disposait d’une puissance matérielle stupéfiante et d’une idéologie convaincante qui promettait d’ouvrir une voie accélérée vers une modernité non capitaliste. En fait, aucun pays ne dispose aujourd’hui d’un appareil politique comparable à cette splendide machine communiste, à l’exception peut-être de la Chine et de la Corée du Nord. Par conséquent, en l’absence d’un levier direct pour créer une mobilisation politique et donc militaire, la Russie doit trouver une voie alternative pour créer un consensus politique en vue de mener une forme supérieure de guerre.

C’est désormais chose faite, grâce à la russophobie occidentale et au penchant de l’Ukraine pour la violence. Une transformation subtile mais profonde du corps sociopolitique russe est en cours.

La construction d’un consensus

Dès le départ, Poutine et son entourage ont conçu la guerre russo-ukrainienne en termes existentiels. Toutefois, il est peu probable que la plupart des Russes l’aient compris. Au contraire, ils ont probablement vu la guerre de la même manière que les Américains ont vu les guerres en Irak et en Afghanistan : comme des entreprises militaires justifiées qui n’étaient toutefois qu’une simple tâche technocratique pour des militaires professionnels, et non une question de vie ou de mort pour la nation. Je doute fort qu’un Américain ait jamais cru que le sort de la nation dépendait de la guerre en Afghanistan (les Américains n’ont pas mené de guerre existentielle depuis 1865) et, à en juger par la crise du recrutement qui affecte l’armée américaine, personne ne semble percevoir une véritable menace existentielle étrangère.

Ce qui s’est passé dans les mois qui ont suivi le 24 février est tout à fait remarquable. La guerre existentielle pour la nation russe a été incarnée et réalisée pour les citoyens russes. Les sanctions et la propagande anti-russe diabolisant l’ensemble de la nation comme des « orcs » ont rallié à la guerre même des Russes initialement sceptiques, et la cote de popularité de Poutine a grimpé en flèche. L’hypothèse centrale de l’Occident, selon laquelle les Russes se retourneraient contre le gouvernement, a été renversée. Des vidéos montrant la torture de prisonniers de guerre russes par des Ukrainiens en colère, des soldats ukrainiens appelant des mères russes pour se moquer d’elles et leur annoncer la mort de leurs enfants, des enfants russes tués par des bombardements à Donetsk, ont servi à valider l’affirmation implicite de Poutine selon laquelle l’Ukraine est un État possédé par un démon qui doit être exorcisé à l’aide d’explosifs puissants. Au milieu de tout cela, utilement, du point de vue d’Alexandre Douguine et de ses néophytes, les « Blue Checks » pseudo-intellectuels américains ont publiquement bavé sur la perspective de « décoloniser et démilitariser » la Russie, ce qui implique clairement le démembrement de l’État russe et la partition de son territoire. Le gouvernement ukrainien (dans des tweets désormais effacés) a affirmé publiquement que les Russes sont enclins à la barbarie parce qu’ils sont une race mixte avec du sang asiatique mélangé.

Simultanément, Poutine a progressé vers son projet d’annexion formelle de l’ancienne partie orientale de l’Ukraine, et y est finalement parvenu. Cela a également transformé juridiquement la guerre en une lutte existentielle. Les nouvelles avancées ukrainiennes dans l’est constituent désormais, aux yeux de l’État russe, un assaut contre le territoire russe souverain et une tentative de détruire l’intégrité de l’État russe. De récents sondages montrent qu’une large majorité de Russes soutient la défense de ces nouveaux territoires à tout prix.

Tous les domaines sont désormais alignés. Dès le départ, Poutine et consorts ont conçu cette guerre comme une lutte existentielle pour la Russie, afin de chasser un État fantoche anti-russe de ses portes et de vaincre une incursion hostile dans l’espace de la civilisation russe. L’opinion publique est de plus en plus d’accord avec cela (les sondages montrent que la méfiance des Russes à l’égard de l’OTAN et des « valeurs occidentales » est montée en flèche), et le cadre juridique post-annexion le reconnaît également. Les domaines idéologique, politique et juridique sont désormais unis dans l’idée que la Russie lutte pour sa propre existence en Ukraine. L’unification des dimensions techniques, idéologiques, politiques et juridiques a été décrite il y a quelques instants par le chef du parti communiste russe, Guennadi Ziouganov :

« Ensuite, le président a signé des décrets sur l’admission des régions de la RPD, de la RPL, de Zaporozhye et de Kherson au sein de la Russie. Les ponts sont brûlés. Ce qui était clair d’un point de vue moral et étatique est devenu un fait juridique : il y a un ennemi sur notre territoire, qui tue et mutile les citoyens de la Russie. Le pays exige les mesures les plus décisives pour protéger ses compatriotes. Le temps n’attend pas ».

Un consensus politique a été atteint pour une plus grande mobilisation et une plus grande intensité. Il ne reste plus qu’à mettre en œuvre ce consensus dans le monde matériel du poing et de la botte, de la balle et de l’obus, du sang et du fer.

Une brève histoire de la génération des forces militaires

L’une des particularités de l’histoire européenne est de montrer à quel point les Romains étaient en avance sur leur temps dans le domaine de la mobilisation militaire. Rome a conquis le monde en grande partie parce qu’elle disposait d’une capacité de mobilisation exceptionnelle, générant pendant des siècles des niveaux élevés de participation militaire de masse de la part de la population masculine d’Italie. César a mené plus de 60 000 hommes à la bataille d’Alésia lorsqu’il a conquis la Gaule, une génération de force qui ne sera pas égalée pendant des siècles dans le monde post-romain.

Après la chute de l’Empire romain d’Occident, la capacité de l’État en Europe s’est rapidement détériorée. En France et en Allemagne, l’autorité royale décline tandis que l’aristocratie et les autorités urbaines montent en puissance. Malgré le stéréotype de la monarchie despotique, le pouvoir politique au Moyen Âge était très fragmenté et la taxation et la mobilisation étaient très localisées. La capacité romaine à mobiliser de grandes armées contrôlées et financées de manière centralisée a été perdue, et la guerre est devenue le domaine d’une classe combattante limitée : la petite noblesse ou les chevaliers.

En conséquence, les armées européennes médiévales étaient étonnamment petites. Lors des batailles décisives entre l’Angleterre et la France, comme Agincourt et Crécy, les armées anglaises comptaient moins de 10 000 hommes et les armées françaises pas plus de 30 000. La bataille d’Hastings, qui a marqué l’histoire mondiale et scellé la conquête normande de la Grande-Bretagne, a opposé deux armées de moins de 10 000 hommes. La bataille de Grunwald, au cours de laquelle une coalition polono-lituanienne a vaincu les chevaliers teutoniques, a été l’une des plus grandes batailles de l’Europe médiévale et a encore opposé deux armées totalisant au maximum 30 000 hommes.

Les pouvoirs de mobilisation et les capacités des États européens étaient étonnamment faibles à cette époque par rapport à d’autres États dans le monde. Les armées chinoises comptaient généralement quelques centaines de milliers d’hommes et les Mongols, même avec une bureaucratie nettement moins sophistiquée, pouvaient aligner 80 000 hommes.

La situation a commencé à changer radicalement lorsque l’intensification de la concurrence militaire — en particulier la sauvage guerre de Trente Ans — a contraint les États européens à amorcer enfin une évolution vers une capacité étatique centralisée. Le modèle de mobilisation militaire est finalement passé du système des serviteurs, dans lequel une petite classe militaire autofinancée assurait le service militaire, à l’État militaire fiscal, dans lequel les armées étaient formées, financées, dirigées et soutenues par les systèmes fiscaux et bureaucratiques des gouvernements centralisés.

Au début de la période moderne, les modèles de service militaire ont acquis un mélange unique de conscription, de service professionnel et de système de serviteurs. L’aristocratie a continué à assurer le service militaire dans le corps d’officiers naissant, tandis que la conscription et le service militaire étaient utilisés pour remplir les rangs. Il convient toutefois de noter que les conscrits étaient astreints à de très longues périodes de service. Cela reflétait les besoins politiques de la monarchie à l’époque de l’absolutisme. L’armée n’était pas un forum de participation politique populaire au régime : c’était un instrument permettant au régime de se défendre à la fois contre les ennemis étrangers et les jacqueries paysannes. Les conscrits n’étaient donc pas réincorporés dans la société. Il était nécessaire de faire de l’armée une classe sociale distincte, avec une certaine distance par rapport à la population générale : il s’agissait d’une institution militaire professionnelle qui servait de rempart interne au régime.

La montée en puissance des régimes nationalistes et des politiques de masse a permis aux armées de prendre de l’ampleur. Les gouvernements de la fin du XIXe siècle avaient désormais moins à craindre de leur propre population que les monarchies absolues du passé ; cela a changé la nature du service militaire et a finalement ramené l’Europe au système des Romains des millénaires passés. Le service militaire était désormais une forme de participation politique de masse, permettant aux conscrits d’être appelés, formés et réintégrés dans la société, le système des cadres de réserve qui a caractérisé les armées pendant les deux guerres mondiales.

En résumé, le cycle des systèmes de mobilisation militaire en Europe reflète le système politique. Les armées étaient très petites à l’époque où l’engagement politique des masses envers le régime était faible, voire inexistant. Rome a déployé de grandes armées parce qu’il y avait une acceptation politique significative et une identité cohésive sous la forme de la citoyenneté romaine. Cela a permis à Rome de susciter une forte participation militaire, même à l’époque républicaine où l’État romain était très petit et la bureaucratie peu développée. L’Europe médiévale avait une autorité politique fragmentée et un sens extrêmement faible de l’identité politique cohésive, et par conséquent ses armées étaient étonnamment petites. Les armées ont recommencé à grossir à mesure que le sentiment d’identité nationale et de participation augmentait, et ce n’est pas une coïncidence si la plus grande guerre de l’histoire, la guerre entre les nazis et les Soviétiques, s’est déroulée entre deux régimes dont les idéologies totalisantes ont généré un niveau extrêmement élevé de participation politique.

Cela nous amène à aujourd’hui. Au XXIe siècle, avec son interconnexion et la disponibilité écrasante de l’information et de la désinformation, le processus de génération d’une participation politique et donc militaire de masse est beaucoup plus nuancé. Aucun pays n’a de vision utopique totalisante, et il est indéniable que le sentiment de cohésion nationale est nettement moins fort aujourd’hui qu’il ne l’était il y a cent ans.

Poutine n’aurait tout simplement pas pu procéder à une mobilisation à grande échelle au début de la guerre. Il ne disposait ni d’un mécanisme de coercition ni d’une menace manifeste pour susciter un soutien politique massif. Peu de Russes auraient cru qu’une menace existentielle se cachait dans l’ombre : il fallait le leur montrer, et l’Occident n’a pas déçu. De même, peu de Russes auraient probablement soutenu la destruction de l’infrastructure urbaine et des services publics de l’Ukraine dans les premiers jours de la guerre. Mais aujourd’hui, la seule critique de Poutine à l’intérieur de la Russie est du côté de la poursuite de l’escalade. Le problème avec Poutine, du point de vue russe, est qu’il n’est pas allé assez loin. En d’autres termes, la politique de masse a déjà devancé le gouvernement, ce qui rend la mobilisation et l’escalade politiquement insignifiantes. Par-dessus tout, nous devons nous rappeler que la maxime de Clausewitz reste vraie. La situation militaire n’est qu’un sous-ensemble de la situation politique, et la mobilisation militaire est aussi une mobilisation politique, une manifestation de la participation politique de la société à l’État.

Le temps et l’espace

Alors que la phase offensive ukrainienne avançait dans le nord de Lougansk et qu’après des semaines passées à se taper la tête contre un mur à Kherson, des avancées territoriales avaient été réalisées, Poutine a déclaré qu’il était nécessaire de procéder à des examens médicaux des enfants dans les provinces nouvellement admises et de reconstruire les cours d’école. Que se passait-il ? Était-il totalement détaché des événements sur le front ?

Il n’y a en réalité que deux façons d’interpréter ce qui s’est passé. La première est celle de l’Occident : l’armée russe est vaincue, épuisée et chassée du champ de bataille. Poutine est dérangé, ses commandants sont incompétents et la seule carte qu’il reste à la Russie à jouer est de jeter des conscrits ivres et non entraînés dans le hachoir à viande.

L’autre interprétation est celle que j’ai défendue, à savoir que la Russie se préparait à une escalade et s’est engagée dans un échange calculé dans lequel elle a cédé de l’espace en échange de temps et de pertes ukrainiennes. La Russie a continué à se retirer lorsque ses positions étaient compromises sur le plan opérationnel ou lorsqu’elle était confrontée à un nombre écrasant d’Ukrainiens, mais elle fait très attention à tirer sa force d’un danger opérationnel. À Lyman, où l’Ukraine menaçait d’encercler la garnison, la Russie a engagé des réserves mobiles pour débloquer le village et assurer le retrait de la garnison. L’« encerclement » de l’Ukraine s’est évaporé et le ministère ukrainien de l’Intérieur a été bizarrement contraint de tweeter (puis de supprimer) des vidéos de véhicules civils détruits comme « preuve » que les forces russes avaient été anéanties.

Un calme inquiétant émane du Kremlin. Le décalage entre le stoïcisme du Kremlin et la détérioration du front est frappant. Peut-être que Poutine et l’ensemble de l’état-major russe étaient vraiment incompétents, peut-être que les réservistes russes n’étaient qu’une bande d’ivrognes. Peut-être n’y avait-il pas de plan du tout.

Ou peut-être que les fils de la Russie répondraient une fois de plus à l’appel de la patrie, comme ils l’ont fait en 1709, en 1812 et en 1941.

Alors que les loups rôdent à nouveau à la porte, le vieil ours se lève à nouveau pour combattre.

Quoi que l’on pense de lui ou de son projet politique, il est indéniable que Vladimir Poutine se distingue parmi les dirigeants actuels par un attribut qui, s’il était évident il y a cinquante ans, est aujourd’hui perçu comme une rareté politique : il a un plan et un projet pour sa nation. Nous pourrions débattre ici de la question de savoir si ce plan est souhaitable ou non, ou si c’est celui que nous voulons pour le reste des nations existantes. Mais nous n’aborderons pas cette question, principalement parce qu’elle n’intéresse pas Poutine, puisque son plan ne concerne, de son point de vue, que la Fédération de Russie. Pour la réalisation éventuelle de ce plan, Poutine dispose, entre autres moyens et ressources, de pas moins de 6000 têtes nucléaires, ce qui constitue, au moins dans un premier temps, un argument dialectique à prendre en compte.

Cela ne signifie pas que le président russe ignore que ces plans et programmes ne sont pas du goût de ses « partenaires occidentaux », ni qu’ils sont susceptibles de générer des frictions politiques de toutes parts, y compris avec des balles et des fusils. L’Ukraine et ces deux années de mort et de destruction, d’utilisation de la politique par d’autres moyens finalement, en sont un bon exemple.

En parcourant très brièvement les archives des journaux, vous découvrirez de nombreux moments et allusions du président dans lesquels il fait preuve de cette caractéristique. En d’autres termes, où il nous montre ses mauvaises intentions en voulant structurer la planification stratégique nationale en dehors des intérêts occidentaux. En d’autres termes, sans demander la permission à qui que ce soit. La dernière de ses très médiatiques présentations « hors normes », ou de ce qui est « ordonné au reste », est la récente interview qu’il a accordée à l’animateur vedette de la FOX, Tucker Carlson. Poutine s’y est illustré dans ce qui est peut-être le phénomène médiatique de l’année.

Parmi les nombreuses choses que Poutine a dites, l’une d’entre elles a particulièrement retenu notre attention. Il s’agit de la mention des diverses occasions où il a tenté de négocier avec l’Occident des mesures visant à la détente entre les blocs, sans obtenir de réponses favorables de la part de ses homologues à aucune de ces occasions. À cet égard, il a mentionné les entretiens avec les anciens présidents Clinton et Bush (père et fils), auxquels il a proposé des mesures concrètes, y compris l’éventuelle entrée de la Russie dans l’OTAN, recevant, dans un premier temps, des réponses positives de la part de ses interlocuteurs, pour voir ces intentions contrariées peu de temps après.

Ces faits mettent en lumière deux questions très importantes qui éclairent la politique réelle et les mécanismes objectifs qui régissent l’ordre politique international en ce qui concerne les grandes puissances. Premièrement, la puissance hégémonique n’est pas gouvernée par son peuple, représenté en la personne de son président voté et élu ; elle n’est qu’une pièce de plus (importante peut-être, mais pas essentielle) dans un réseau de mécanismes de gouvernance qui transcendent la gouvernance collective tant vantée des démocraties libérales.

D’autre part, ce que nous avons tous cru être la lutte de la démocratie et de la liberté contre la barbarie dictatoriale communiste, cliché favori des cultivateurs d’idéologie et de propagande pendant la guerre froide, cachait une vérité bien différente. En ce sens, ce qu’il convient de dire avec le temps et les faits, c’est qu’une fois le communisme vaincu et « l’histoire terminée » selon Fukuyama, quelle serait la raison politique de maintenir la belligérance avec la Russie ?

En ce sens, certains pourraient faire valoir, et ils n’auraient pas tort, qu’il était nécessaire de maintenir la machine de guerre américaine en état de marche, une source fondamentale de revenus pour le soi-disant complexe militaro-industriel américain, et pour cela, un ennemi visible et crédible sera toujours nécessaire pour justifier le détournement de milliards de dollars des contribuables américains vers les coffres de Boeing, Raytheon, Lockheed Martin et compagnie. Une autre raison, peut-être, est que la bureaucratie américaine avait tissé une toile d’agences gouvernementales pour servir la « cause de la liberté » contre le communisme, qui ont soudainement perdu leur raison d’être et, avec elle, les emplois de leurs travailleurs, dont beaucoup sont liés à des politiciens, qui ne laisseraient guère le fantôme soviétique s’éteindre, même s’il y avait beaucoup de gâteau à partager avec les républiques démembrées et leurs ressources, une fois qu’elles rejoindraient le concert des « nations libres ». Ou ce qui, en clair, pourrait se traduire par le concert des satellites de la puissance américaine et de ses acolytes européens.

Même si tout cela est sans doute vrai, il nous semble qu’il y a une autre raison à prendre en compte, qui échappe à la dynamique même des choses palpables, comptabilisables et vendables. Il s’agit de la subtile question culturelle, idéologique dans une certaine mesure, souvent négligée par ceux qui recherchent des éléments structurels (politiques et économiques) pour expliquer les conflits géopolitiques.

Dans ce contexte, Huntington n’avait peut-être pas tort de suggérer un possible choc des civilisations, remettant ainsi en question la « théorie de la fin (de l’histoire) » de Fukuyama. En évitant de simplifier l’histoire à une simple dialectique des perspectives, il est clair qu’une analyse objective et matérialiste ne peut ignorer la présence d’éléments idéologiques et culturels dans les interactions entre les empires, les États et les classes sociales, étant donné que les preuves de leur impact sont accablantes. La confrontation entre l’Ouest et l’Est, la nouvelle Russie s’identifiant à ce dernier en raison de son propre choix et de l’attitude obstinée et stupide de ses adversaires, ne peut s’expliquer uniquement par une concurrence féroce pour les ressources ; il existe également des causes idéologiques liées à des alternatives civilisationnelles qui méritent notre attention. Par « civilisationnel », nous entendons un projet de société politique, de nation et de culture associé à l’existence dans le temps d’un État, qui peut être développé en termes de projets, de plans et de programmes futurs. C’est ce que Gustavo Bueno appelle les « plaques continentales ».

Ces projets doivent nécessairement prendre en compte les multiples dialectiques existant entre les différents groupes qui composent la société politique. Cet aspect est crucial et mérite une révision profonde, car il n’est pas possible de construire un projet civilisateur sans tenir compte des différentes idéologies en conflit permanent au sein d’une société, ni en ignorant les origines de ces mêmes idées et projets nationaux, en essayant d’imposer une alternative unique qui corresponde aux besoins ou aux désirs de la classe dirigeante du présent.

Même si, à long terme, l’idéologie dominante peut être la plus commode pour les élites hégémoniques d’une société, d’une classe ou d’un groupe social, même si elle se croit au-dessus de tous les autres, si elle est sage, elle doit toujours reconnaître et comprendre les caractéristiques de ses alternatives au sein de l’État, sous peine de perdre tout contact avec les autres réalités politiques existantes, de mettre en péril la continuité et la stabilité de l’État dans le temps, et donc de s’attaquer imprudemment à elle-même.

Dans ce contexte, que cela nous plaise ou non, la Russie a son propre projet civilisationnel, qui est clairement distinct du projet occidental, qui n’est rien d’autre qu’une extension du projet civilisationnel anglo-américain. Ce dernier, avec sa forte influence culturelle, stimulée par le protestantisme et le libéralisme en tant que forces motrices, conduit ce que l’on pourrait appeler l’« entéléchie démocratisante » ou la « destinée manifeste » américaine, poussant le cours actuel des événements. De même, l’Occident a sa propre perspective sur la société, la politique et la culture en relation avec l’État. Bien sûr, et elle se manifeste sous la forme de la mondialisation, qui vise essentiellement à imposer et à maintenir la domination anglo-saxonne sur l’ensemble de la planète. Mais il reste à savoir si ce projet est souhaitable ou même réalisable, compte tenu de la dialectique matérielle entre États et empires dans le contexte actuel.

C’est là que se trouve le nœud du problème, de beaucoup de problèmes. L’Occident a un projet civilisationnel, oui, mais le problème est qu’il est de moins en moins acceptable pour de nombreuses nations politiques à travers le monde. Pire encore, des alternatives à ce projet occidental ont commencé à émerger, et la Russie est l’une d’entre elles. Il s’agit là d’une question très sérieuse, car elle touche au cœur même du récit de la victoire libérale sur le communisme pendant la guerre froide. Si tel est le cas, la guerre froide elle-même n’était rien d’autre que la manifestation des conflits entre deux projets civilisationnels distincts, qui se sont heurtés sur de nombreux points fondamentaux, non sans manquer totalement d’éléments concordants.

Dans cette bataille, qui n’est pas unique en son genre, l’Occident a utilisé avec précision l’une de ses armes les plus puissantes, surpassant en capacité de destruction tous les arsenaux nucléaires existants. Cette arme, perfectionnée au fil des siècles, a remporté de nombreux triomphes sur des alternatives civilisationnelles auparavant dominantes. Il s’agit de la propagande, un outil véritablement distinctif et caractéristique du pouvoir anglo-saxon. Il s’agit d’une lutte tenace pour le contrôle du récit social, des logiques d’analyse et des idées dominantes du présent. En bref, le contrôle de ce que l’on appelle communément « la vérité ». Un exemple classique de son efficacité est l’Espagne, premier cas dans l’histoire où l’artillerie idéologique anglo-saxonne a été déployée dans toute sa puissance.

Toutefois, après des siècles d’utilisation et d’abus de ces mécanismes de diffusion et peut-être de domination idéologique/discursive du récit anglo-saxon, l’environnement médiatique contemporain présente, bien que de manière embryonnaire, des signes notables d’usure. L’interview de Carlson et son impact médiatique quantitatif et qualitatif en sont un bon exemple. Bien que l’interview ait apporté quelques nouvelles informations à ceux qui ne sont pas versés dans la question du conflit de guerre en cours, il est vrai que le phénomène lui-même a été l’interview elle-même et sa popularité. En d’autres termes, la volonté de milliards de personnes d’écouter l’autre camp, non seulement pour savoir ce qu’il pense, mais peut-être aussi pour découvrir s’il existe des alternatives à leur propre point de vue.

Le battage médiatique des plateformes de propagande anglo-américaines et de leurs terminaux européens, les hégémoniques en l’occurrence, a montré précisément le danger réel que les véritables classes dirigeantes voyaient dans ce phénomène. Et ce n’est pas tant ce que Poutine allait dire et si ce serait nouveau ou négatif pour l’Occident, mais le fait qu’il allait soulever, exposer, exposer le fait indéniable qu’il est possible de dire quelque chose de différent du discours hégémonique mondialiste. C’est cela qui est vraiment dangereux, parce que les idéologies s’imposent sous forme de dialectique ou, en d’autres termes, il ne suffit pas de dire que nous sommes les bons, ceux qui sont du bon côté de l’histoire, mais nous devons définir clairement qui sont les méchants, nos ennemis, nos opposés irréconciliables, et établir qu’en dehors de cette dualité, il n’y a rien d’autre. Une idéologie réussit lorsqu’elle parvient à faire en sorte que rien n’échappe au schéma analytique qu’elle a établi, du moins rien de ce qui compte vraiment. Par conséquent, ses lacunes apparaissent lorsque les faits concrets de la réalité dialectique irréductible et obstinée ne peuvent pas être intégrés dans ce cadre binaire.

Au fur et à mesure que la réalité devient plus complexe, même les personnes les mieux endoctrinées par le mondialisme officiel commencent à remettre en question, du moins en partie, ces structures d’analyse. L’interview de Poutine par Tucker Carlson a peut-être fait la lumière sur cette question. Le cœur du problème ne réside pas dans la Russie, Poutine, la Chine ou leurs intentions de défier le statu quo occidental. Le défi lancé à l’Occident, à l’« Anglo-Saxonie » et à ses vassaux, dirons-nous, réside plutôt dans le fait que son projet civilisationnel montre des signes de faiblesse interne. En d’autres termes, le déclin est évident, non seulement pour ses ennemis, mais aussi pour ceux qui, en son sein, doivent le valider par leurs croyances, leurs espoirs et leurs actions.

Les causes de ce déclin sont nombreuses et variées, mais l’une d’entre elles est certainement liée à l’incapacité de la classe hégémonique, celle qui, selon Marx, hégémonise l’idéologie dominante, à éprouver de l’empathie pour les besoins et les perspectives des autres groupes et classes au sein des États considérés comme occidentaux, voire à les comprendre. Les milliers de tracteurs qui traversent aujourd’hui l’Europe pour se rendre dans les principales capitales n’en sont qu’un exemple parmi tant d’autres. Le fait que ce soient ces classes qui dominent le discours accepté sur cette « plateforme continentale » rend le récit « officiel » de plus en plus inefficace pour expliquer les réalités auxquelles sont confrontés les multiples groupes sociaux qui, à leur grand regret, partagent le même espace de vie que les élites globocratiques occidentales. C’est cela, et non la prétendue malice de Poutine, qui témoigne véritablement de la fragilité et du déclin de l’Occident. Face à de telles faiblesses, l’histoire s’est montrée impitoyable. Il suffit d’interroger les empires déchus du passé, y compris l’Espagne, pour mieux le comprendre.

Source :
https://geoestrategia.es/noticia/42449/geoestrategia/politica-por-otros-medios:-putin-y-clausewitz.html
jeudi, 21 mars 2024




Ce n’est pas la Russie qui gagne la guerre

[Source : reseauinternational.net]

Par Philippe Cuttat

Ce qui suit, nous le disons depuis longtemps, se confirme.

Sous l’angle macro géostratégique, derrière l’apparence des choses, ce n’est pas la Russie qui « gagne » la guerre mais les États-Unis : au final, c’est leur plus grand ennemi de toujours, l’Europe — et en particulier la France — qui est en train d’être laminée.

Les États-Unis ont, en effet, toujours tout fait pour éviter tout nouvel « effet Traité de Rapallo (1922) », à savoir éviter un rapprochement de la haute technologie et du savoir-faire de l’Europe de l’Ouest avec les richesses naturelles infinies de la Russie, le tout formant un bloc invincible de Vladivostok à Brest.

[En 1922, par le Traité de Rapallo, c’était l’Allemagne de Weimar, alors interdite d’armée et d’industrie, qui s’était ainsi rapprochée de la Russie bolchevique ; Russie qui a mis ses ressources et ses structures industrielles à la disposition de l’Allemagne. Voir en fin d’article]

Les États-Unis se servent maintenant indirectement de la Russie pour continuer leur travail d’éradication de leurs principaux concurrents européens… La destruction du Nord Steam fut à ce titre emblématique.1

En clair, comme les EU sont en train de perdre de leur superbe, et comme tout Hégémon (« puissance qui dirige sans partage »), ils martyrisent leurs alliés ; là, en fin de course pour eux, ils entraînent avec eux dans le gouffre principalement l’Allemagne et la France.

[Youssef HINDI le démontre parfaitement dans son dernier livre « La guerre des États-Unis contre l’Europe », 2023]

*

Et cette guerre en Ukraine est un moyen supplémentaire qui va dans ce sens.

Quand on a les grilles de lectures, on sait depuis longtemps que JAMAIS il n’y aura de guerre directe entre les EU et la Russie.

Entre les États-Unis et l’Union soviétique, il n’y a en effet aucune réelle conflictualité commerciale : la Russie est loin derrière l’Europe ; et surtout, loin de la France de la haute technologie nucléaire et électronique ; la France culturelle, linguistique, diplomatique,… ; surtout, la France souveraine des années 1970 alors 4ème puissance mondiale avec qui commençaient l’Irak, l’Iran, le Liban, la Syrie, l’Afrique… C’est cette France là, si brillante, qui doit disparaître.

Les guerres des États-Unis au Moyen-Orient à partir de 1973 n’ont eu de cesse que de casser ces marchés et donc ces pays qui ne juraient que par la France.

L’Union européenne était/est le bombardier américain2chargé de réduire France et Allemagne à néant ; de réduire à néant la souveraineté nucléaire française (via les filières écologistes : les verts, les Corine LEPAGE, etc.), la souveraineté monétaire, industrielle, agricole, culturelle et militaire.

De Gaulle, anti-Union européenne, le savait parfaitement : il connaissait la fourberie de la fine équipe « États-Unis/Israël » depuis des lustres.

Pour étayer tout ceci, nous rappelons régulièrement :

1. les propos du vice-amiral Sanguinetti dans la revue In these Times en1980 :

(…) quand je servais dans le temps, des officiers américains m’avaient tenu un raisonnement qui m’avait frappé ; ils m’avaient dit amicalement :

« tu vois, je pense qu’un jour nous serons obligés, nous américains d’envisager la destruction de l’Europe et d’abord, de la France parce que vous êtes de très loin notre principal concurrent économique » (…)

2. Dans le même esprit, le 4 février 2022 — donc, à quelques jours de l’opération spéciale du 24 février 2022 —, George Friedman, le fondateur du centre d’analyse stratégique Straffor :

« (…) Pour les États-Unis, la peur primordiale, c’est l’alliance du capital allemand, de la technologie allemande, combinés aux ressources naturelles russes et à la main-d’œuvre russe : c’est la seule combinaison qui a effrayé les États-Unis pendant plus d’un siècle :

(…) Dans cette stratégie, l’Europe est un simple pion, rien qu’un outil, dont Friedman parle avec un infini mépris.

L’arme utilisée sera la déstabilisation : en Ukraine, c’est ce que nous avons déjà fait en Afghanistan.

Abandonnons toute ambition d’instaurer la démocratie ; une fois que nous aurons déstabilisé le pays, nous aurons fait notre travail… (…) »

Cela vaut la peine d’écouter Friedman. Et d’observer son sourire froid, ou son rictus, lorsqu’il expose le programme.

« Pourquoi la guerre en Ukraine : l’Allemagne et la Russie sont ensemble la seule puissance qui peut menacer les États-Unis »

https://french.almanar.com.lb/2446545

Conclusions

1. Comme toujours, aller au-delà des apparences et du « spectacle » que politiques et médias nous présentent ;

2. L’alternative qui se présente aujourd’hui : soit le nouvel ordre mondial (OTAN, États-Unis, UE, World Economic Forum,…) peut arriver au sommet de sa puissance par le chaos, soit il est obligé de renoncer à son pouvoir et à sa logique de pouvoir par la prédation ; ce qui appellera forcément un changement de paradigme : un monde multipolaire — Poutine, Xi, Trump — avec des nations plus souveraines.

[Quoique : le crédit social et le transhumanisme guettent des 2 côtés]

Ce sera la gouvernance globale ou la révolte des nations, c’est-à-dire, la révolte des nations pilotées par ces trois nations maîtresses, et aussi le retour à une économie réelle non parasitaire sortie de la privation financière de ce faux dollar.

*

L’Initiative des Trois Mers (3SI) ou « Initiative Baltique-Adriatique-mer Noire », est une association de « niveau présidentiel » regroupant 12 pays d’Europe centrale et du Sud-Est.

Résumé de l’article :

1. Couper l’Europe centrale en 2 ;

2. Empêcher ainsi le passage du gaz russe ;

3. Faire de l’Ukraine une zone de stockage du gaz liquéfié (GNL) américain acheminé depuis l’Adriatique, la mer Noire et la Baltique ;

4. Relier donc les côtes de la Baltique, de l’Adriatique et de la mer Noire en un seul réseau (une infrastructure de transport de gaz est déjà en cours de construction) ;

5. Mettre l’Europe de l’Ouest à genoux qui se retrouvera sans gaz russe et totalement dépendante des coûteuses importations de gaz liquéfié en provenance des États-Unis ;

6. Création d’une « OTAN orientale » indépendante de l’Europe de l’ouest, instrument docile de la guerre avec la Russie.

L’arrêt total de Nord Stream 1 & 2 était considéré comme « idéal », onze jours avant que le sabotage ait lieu ! (15 septembre — 26 septembre)

« Lundi soir 26 septembre, Radek Sikorski, ancien ministre polonais des Affaires étrangères, avait remercié les USA pour le sabotage de Nordstream 1 et Nordstream 2 ».

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/09/30/radek-sikorki-a-efface-le-tweet-ou-il-remerciait-les-usa-davoir-sabote-les-gazoducs

10 minutes après l’explosion, sms de l’Angleterre aux États-Unis :

La Première ministre britannique s’est faite piégée : « It’s done! »

https://www.tiktok.com/@since.789/video/71730496489517

« It’s done » : Liz Truss a-t-elle confirmé l’explosion de North Stream par un SMS envoyé à Washington ? »

https://www.msn.com/liz-truss-a-t-elle-confirmé-lexplosion-de-north-stream-par-un-sms-envoyé-a-washington

On notera qu’en se livrant à une rapide revue de presse sur le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 & 2, véritable tournant de la guerre : les médias officiels en sont encore à se demander si c’est un sabotage ou un accident.

Les opinions exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur.

*
Le traité de Rapallo — Archétype dialectique de la géo-politique marchande

https://www.youtube.com/watch?v=4uzhNbc7Zz8 — mai 2022 — extraits :

« (…) La guerre de 14-18, est quelque chose de gigantesque qui reprend tous les mensonges et toutes les saloperies de ce que fait l’Angleterre, la perfide Albion. On dit la “perfide Albion” parce qu’il y a un invariant historique depuis la guerre de cent ans : l’Angleterre mène des guerres dans la dialectique de la valeur d’échange totalitaire absolument réalisée. Les autres puissances ne sont pas dans la valeur d’échange totalement réalisée.

Donc, tous les mensonges que l’on a là, se structurent et s’organisent. À la fin de cette guerre, on a le président Wilson qui représente la SDN qui représente l’ordre moral : les américains font toujours la guerre pour la morale, pour l’occultation, pour la mystification, pour la dénaturation.

Qui sait que l’armée américaine a, entre 1895 et 1905, exterminé 1,5 millions de philippins civils ?

[les Philippines 1880-1905. Dans le cadre de toute une série d’opérations militaires, industrielles et totalitaires, les ÉtatsUnis, grande “démocratie” de la valeur d’échange, vont exterminer pratiquement 3 millions de philippins. QUI CONNAÎT CE GÉNOCIDE ?! Chiffre certain : 1,4 million entre 1899 et 1905 — http://lagazetteducitoyen.over-blog.com/2018/05/ungenocide-oublie-3-millions-de-philippins-massacres-par-les-americains-au-debut-du-xxeme-siecle]

L’armée américaine ment et massacre, mais par essence : c’est son substrat. Toute l’histoire américaine est une histoire de spoliations, d’exterminations et de mensonges : la structure mentale du pentagone est judéoprotestante, vétérotestamentaire.

Ce qui se met en marche au traité de Versailles, c’est le mensonge et la manipulation : l’Angleterre a toujours voulu écraser l’Eutrope. L’Angleterre, colonisée par les États-Unis, vient en 1917 pour écraser l’Europe. Le traité de Versailles, c’est la grande décomposition du mensonge universel.

On va créer une Tchécoslovaquie dans laquelle il y a les Sudètes. Les Sudètes sont un territoire qui est lié à l’empire austro-hongrois.

En 14-18, les américains ont un double objectif : écraser l’Allemagne et exploser l’Empire austro-hongrois pour qu’au cœur de l’Europe, il n’y ait pas une puissance européenne potentielle qui pourrait à un moment donné s’allier avec les français et les italiens pour créer justement cette première puissance absolue.

La question de Rapallo aujourd’hui du point de vue de la géopolitique de la valeur d’échange est la suivante : quelle est la première puissance mondiale ? C’est l’Europe unifiée à la Russie.

Donc déjà dans la guerre de cent ans, dans la guerre de sept ans, on avait la division de l’Europe.

Au Traité de Versailles, on dépèce l’Allemagne, la Poméranie et la Silésie, le couloir de dantzig : ce sont des territoires qui sont germanisés depuis plusieurs siècles. On va les attribuer à la Pologne ; et puis les Sudètes, on va les attribuer à la Tchécoslovaquie, alors que c’est un territoire qui est à 99,5 % allemand : il faut foutre le bordel au cœur de l’Eutrope pour que l’Eutrope se tiraille, se cristallise en oppositions, en tensions et en incapacité stratégique d’accéder à une compréhension mondiale de son destin.

Donc, le traité de Versailles, c’est le bordel en Europe ; et c’est surtout la vassalisation de l’Eutrope.

La première guerre mondiale n’est pas une guerre de nationalismes ; ce n’est pas le nationalisme allemand contre le nationalisme anglais. Ça, ce sont des drapeaux et des guirlandes ; des panoplies, des costumes. Le fond de l’affaire, c’est que l’ordre capitaliste mondial, dans la saturation mondiale des marchés en 1914, est obligé, compte tenu de la baisse du taux de profit et compte tenu justement de cette saturation incroyable de redéfinir un ordre. Après la guerre, ce seront les accords de Gênes.

Alors, il le définit par le repartage militaires des marchés. [Le commerce, c’est la guerre commerciale ; la guerre commerciale, c’est la guerre militaire ; et au bout de la guerre militaire, on repartage militairement les marchés.]

L’enjeu du Traité de Rapallo

Il y a les réparations du Traité de Versailles et l’écrasement de l’Allemagne. Et de l’autre côté, il y a la Russie bolchévique capitaliste d’état qui est épuisée par une guerre civile qui a tout détruit. Donc, naturellement, pour faire face à l’impérialisme américain, l’ordre allemand et l’ordre russes se retrouvent : “on a certainement des choses à jouer pour essayer effectivement de se sortir de cette domination américaine qui nous écrase donc sortir de cette domination américaine qui nous écrase”.

[La Russie est beaucoup moins écrasée que l’Allemagne : le bolchévisme, le capitalisme d’État trotskiste et le capitalisme d’État stalinien sont déjà ravitaillés de manière massive par les banques américaines mais de manière à être aussi sous la dépendance des banques américaines].

Le traité de Versailles interdit à l’Allemagne tout ce qui est accepté pour les autres

Quand Hitler occupe quand Hitler réoccupe la rive gauche du Rhin on lui reproche de violer le traité de Versailles. Mais il y avait une articulation générale dans le Traité : le désarmement de l’Allemagne préfigure le désarmement général. Donc, Hitler n’a pas réoccuper la Rhénanie et réarmer par hasard : il a pris à partie l’ordre wilsonien et la SDN en disant : “bon, on est désarmé, on n’a pas le droit de réoccuper la rive gauche du Rhin : c’était le préambule d’un désarmement général ; mais vous, vous avez toujours pas opéré le commencement du commencement du désarmement général ; donc puisque vous, vous ne respectez pas et la lettre et l’esprit de ce qui découle du traité de Versailles : 1, je réarme et 2, je réoccupe la rive gauche du Rhin”. Ça, c’est après l’arrivée d’Hitler au pouvoir.

Mais déjà bien avant, la Reichswehr démocratique (littéralement “défense du Reich”, était l’armée de la république de Weimar, de 1919 à 1935), qui avait massacré Rosa Luxembourg (Commune de Berlin) grâce à la gauche du capital et le parti bolchevique qui avait massacré la Commune de Cronstadt, s’étaient mis d’accord sur le fait que l’espace russe va permettre à la technologie allemande de développer, dans cet espace russe, ce que le traité de Versailles lui interdit de développer sur son propre espace. Donc, les allemands et les russes renoncent aux réparations de guerre et mettent en marche des accords spécifiques de correspondance sur toutes les matières essentielles : le pétrole le coton, les phosphates, le bois, le caoutchouc…

La clause la plus importante est la clause militaire. En effet, même si le cheminement idéologique de Versailles a interdit à l’Allemagne toutes ses productions, le savoir mental de ses productions dans l’appareil bureaucratique de la technostructure est là. Donc, on va déplacer des techniciens : puisqu’ils n’ont pas le droit de le faire à Berlin à Nuremberg, à Munich ou à Cologne, on les envoie à Rostov ou à Kharkov. Donc, l’armée allemande va développer ses compétences en matière d’artillerie d’aviation de chars dans un partenariat avec l’armée soviétique.

Il se crée quelque chose en avril 1922, suite au traité de Versailles, qui vise à permettre le surgissement d’une puissance européenne qui, par delà le traité de Versailles, qui, par delà le dictat de l’Angleterre et par delà le dictat de l’Amérique, pourrait produire une puissance de premier plan.

C’est une longue histoire qui nous ramène à Henri VIII, à Elisabeth, au grand conflit de la guerre de sept ans, aux guerres napoléoniennes… : le traité de Rapallo, en domination réelle, est la résurgence d’un archétype dialectique des profondeurs qui positionne ce qu’est la géopolitique des antinomies qui traverse le territoire de la valeur d’échange. »





Ondes sous haute tension — Tous surexposés ?

[Source : maisonsaine.ca]

Conférence tenue à Martigny (Suisse), le 8 mars 2024.
Organisée par l’association INFO-EMF.ch 

Conférenciers

M. Olivier Bodenmann Ingénieur EPFL, spécialiste en électrosmog.

Problématique générale des ondes de hautes fréquences pulsées, différences entre la 3G, 4G, 5G, Wi-Fi, téléphones sans fil digitaux (DECT), pourquoi elles affectent davantage que la radio FM. Exemples d’effets biologiques des ondes. La 5G, réduction ou augmentation du rayonnement ? Comment réduire son exposition, des solutions pratiques.
www.electrosmogtech.ch

M. Pierre Dubochet Ingénieur radio, toxicologie des RNI (rayonnements non ionisants).

Toxicologie et dose de rayonnements, commentaires sur des mesures chez des particuliers, risques de l’exposition à des nouvelles technologies (onduleurs solaires, chargeurs de véhicules électriques, cuisson à induction, etc.) et à la haute tension.
www.pierredubochet.ch

Pr Dominique Belpomme Cancérologue — Université Paris V — Fondateur de l’ARTAC — Directeur de l’European Cancer and Environment Research Institute ECERI.

Qu’est-ce que l’électrohypersensibilité ? Définition, tableau clinique, prévalence et liens avec l’exposition à des champs électromagnétiques.
www.artac.info

Dr Philippe Irigaray Docteur ès sciences en biochimie — Coordonnateur des recherches de l’ARTAC.

Quels sont les moyens de faire le diagnostic clinique et biologique en pratique de l’électrohypersensibilité ? Éléments de traitement et surtout de prévention.
www.artac.info

  • 00:00:00 Présentation
  • 00:13:08 Intervention d’Olivier Bodenmann
  • 00:50:00 Intervention de Pierre Dubochet
  • 01:20:54 Intervention du Pr Dominique Belpomme
  • 02:02:30 Intervention du Dr Philippe Irigaray
  • 02:21:08 Questions du public

Conférence sur Vimeo :


Conférence version française du 8 mars 2024 à l'Hôtel Vatel from Imag'In Productions / P. Luisier on Vimeo.

Diapositives de la conférence d’Oliver Bodenmann (version longue) :


L’illusion du merveilleux monde « tout connecté »

[Source : https://www.info-emf.ch/introduction]

La 5G, indispensable ou gadget ?

Faisant fi de tout débat démocratique, sans consultation populaire, et nonobstant le double refus du Conseil des États d’augmenter les valeurs limites de rayonnement, les autorités et le lobby de la téléphonie mobile nous présentent aujourd’hui le développement de la 5G comme la seule solution possible pour garantir un réseau de téléphonie mobile de qualité. Pourtant, il est de notoriété publique que la 5G servira avant tout la consommation de loisirs (notamment gadgets connectés, vidéos hyper haute définition, applications de jeux en ligne).

Un rapport biaisé et lacunaire

En 2019, la Confédération a, par le biais de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), mandaté un groupe de travail ad hoc afin d’étudier la faisabilité et l’impact du déploiement de la 5G. La composition du groupe était biaisée : sur ses 21 membres, on comptait seulement deux médecins, contre quatre représentants des opérateurs. Dans son rapport, publié en novembre 2019, le groupe de travail a admis qu’il ne disposait pas de compétences scientifiques pour évaluer l’impact biologique du rayonnement. Par ailleurs, le rapport a fait l’impasse sur les impacts écologiques et énergétiques de la 5G.

Nombre de nouvelles antennes et valeurs limites

Les opérateurs ont d’abord soutenu la construction de milliers d’antennes, mais aujourd’hui, ils affirment avoir considérablement réduit ce nombre. Ce qui n’est pas dit, c’est que s’il y en aura moins, c’est parce qu’elles pourront émettre avec davantage de puissance grâce aux « facteurs de correction » accordés par la révision de l’ORNI faite en urgence le 1er janvier 2022. Peut-être même prévoient-ils une hausse des valeurs limites à 20 V/m grâce à l’adoption de la motion 20.3237…

En l’absence de toute planification à l’échelle nationale, les nouvelles antennes apparaissent depuis sans cohérence et souvent à proximité de lieux dits sensibles. 

Le « greenwashing » du lobby des télécoms

La population suisse subit depuis 2019 un marketing agressif de la part des opérateurs, qui vantent les mérites écologiques de la 5G. Il s’agit d’un véritable « greenwashing », choquant quand on connaît les réelles implications de la 5G. Particulièrement énergivores du fait de leur grand nombre, les objets connectés ainsi que les nouvelles antennes adaptatives nécessaires à leur fonctionnement produiront des milliers de tonnes de nouveaux déchets difficilement recyclables, alors même que le monde traverse sa plus grave crise environnementale et énergétique. De précieuses ressources rares arriveront à épuisement, et leur extraction pose également de graves problèmes environnementaux et humains.

Les données personnelles, nouvel or noir et nouvelles dérives

En termes de protection des données, le déploiement de la 5G s’avère également extrêmement préoccupant. Les consommateurs sont souvent peu conscients du fait que leurs données personnelles sont déjà largement monétisées, y compris pour des applications potentiellement dangereuses ; tout le monde garde en tête le scandale Cambrige Analytica, compagnie ayant influé sur des élections dans de nombreux pas, ou plus récemment, la captation de millions de photos privées par Clearview AI, firme de reconnaissance faciale. Avec le déploiement de la 5G, et la débauche d’objets connectés qui en résulterait, un nombre croissant de données personnelles seront collectées, monétisées et utilisées de manière discutable, voire problématique. Le risque est grand d’aboutir à moyenne échéance à une certaine forme de dystopie technologique gérée de facto par des entreprises d’intelligence artificielle et sur laquelle les citoyens n’auront plus de contrôle.

Un rapport de monitoring faisant l’impasse sur les écoles

Le rapport de monitoring des valeurs de rayonnement réelles en Suisse, annoncé de longue date et enfin publié par l’OFEV le 15 juin 2022, ne s’est pas penché sur l’exposition réelle des enfants en milieu scolaire, ce qui est particulièrement inquiétant, compte tenu de la vulnérabilité pourtant reconnue de cette catégorie de personnes aux conséquences du rayonnement. En outre, les auteurs de ce rapport reconnaissant eux-mêmes qu’il n’est pas encore possible d’en tirer des conclusions générales.

Le groupe fédéral d’experts lance l’alerte

Le groupe consultatif d’experts sur le rayonnement non ionisant (BERENIS) est chargé depuis plusieurs années d’étudier les conséquences du rayonnement pour la santé. En janvier 2021, il publiait un rapport indiquant que, même en dessous des valeurs limites actuelles, la santé des plus fragiles pouvait être impactée. Nonobstant l’avis de ces experts, le lobby des télécoms milite actuellement pour une hausse massive de ces valeurs limites, ce qui serait catastrophique en termes de santé publique.

Une mobilisation populaire hors normes

Le véritable chantage au « progrès technologique » auquel est confronté le peuple suisse, lié à d’évidents conflits d’intérêts, s’est cristallisé ces derniers mois au travers d’une association nouvellement créée, « Chance 5G », largement financée par l’association suisse des télécommunications (ASUT). Cet organisme de lobbying regroupe à ce jour plus d’une centaine de personnalités souvent issues du monde industriel, et dont le mandat est de montrer la 5G sous un jour désirable, bien que cette technologie soit massivement rejetée par la population, qui se mobilise de manière historique pour refuser cette technologie dangereuse et inutile.

[Voir aussi le dossier
5G et ondes pulsées]


Brochures (source)




L’OTAN cherche-t-elle à attirer la Russie dans la 3e guerre mondiale ?

[Source : numidia-liberum]

Comment les puissances de l’OTAN utilisent le modèle britannique de la Première Guerre mondiale pour attirer la Russie dans la troisième grande guerre mondiale

Par Leo Hohmann | 16 mars 2024

Utilisant la duplicité, la tromperie et des alliances secrètes, le cercle restreint des plus hautes élites du Royaume-Uni, dirigé par Nathaniel Rothschild, le roi Édouard VII et Lord Alfred Milner, ont acculé le Kaiser allemand et ont intentionnellement incité les Allemands à les blâmer pour avoir déclenché la Première Guerre mondiale, alors qu’en fait ce sont les Britanniques qui ont provoqué les Allemands au point que la guerre était devenue la seule option.

Il y a plusieurs semaines, des généraux allemands ont été surpris en train d’élaborer une stratégie sur la façon de bombarder le principal pont russe vers la Crimée[1]. Il s’agirait d’un acte d’agression auquel le président russe Vladimir Poutine a répondu qu’il entraînerait certainement une réponse militaire sévère de la part de la Russie, pouvant même inclure une frappe nucléaire contre Berlin.

Et cela a conduit les responsables allemands à admettre que leur armée n’est malheureusement pas préparée à affronter la Russie. Si les généraux et les hommes politiques allemands veulent réellement provoquer une guerre avec la Russie, ils feraient mieux de freiner leurs ambitions belliqueuses et d’attendre que leurs militaires rejoignent la rhétorique politique venant de Berlin.

Un article du 14 mars de John Cody sur Remix News montre que l’armée allemande manque de personnel, d’équipement et d’infrastructure pour mener une guerre majeure, quelle qu’elle soit, sans parler contre une superpuissance militaire dotée de l’arme nucléaire comme la Russie[2].

« L’armée et le gouvernement allemands dressent un tableau si sombre des forces armées que certains des hommes politiques les plus puissants du pays appellent désormais à rétablir le service militaire obligatoire », écrit Cody.

Oui, un brouillon militaire.

Une vidéo produite par Remix News détaille le témoignage d’Eva Högl, commissaire parlementaire allemande chargée des forces armées, qui a fourni des détails catastrophiques sur l’état de l’armée allemande. Il est choquant par sa franchise concernant l’état actuel des forces armées allemandes.

Elle trouve « vraiment impressionnant » que l’Allemagne ait vidé ses stocks de défense militaire en les cédant à l’Ukraine pour les gaspiller dans une guerre perdue avec la Russie. Cela ressemble à un aveu de trahison au grand jour.

Mais attendez. Il y a mieux.

L’Allemagne sait qu’elle est incapable d’affronter la Russie et c’est pourquoi elle négocie un accord secret avec les dirigeants insensés de deux autres pays européens, la France et la Pologne, dans le but même d’envoyer des troupes en Ukraine indépendamment de l’OTAN, même cela semble impossible sans l’accord de leurs suzerains judéo-anglo-saxons basés à Washington et de Londres.

Une organisation appelée Triangle de Weimar composée de la France, de l’Allemagne et de la Pologne — existe depuis 1991, lors de la chute de l’Union soviétique.

L’objectif déclaré du Triangle de Weimar était d’aider la Pologne à sortir du régime communiste. Il est étrange qu’il existe toujours, mais il a peut-être trouvé un nouvel objectif : déclencher une Troisième Guerre mondiale avec la Russie.

Selon Wikipédia, « le Triangle de Weimar existe principalement sous la forme de réunions au sommet entre les dirigeants des trois pays et leurs ministres des Affaires étrangères. La collaboration entre les États membres comprend des contacts interparlementaires, une coopération militaire, scientifique et culturelle. Le dernier sommet des dirigeants a eu lieu à Paris le 12 juin 2023. »

Il n’y a eu presque aucune couverture médiatique à ce sujet, mais Reuters a rapporté hier, le 13 mars, que les trois nations du Triangle de Weimar se sont réunies ce vendredi 15 mars pour des « pourparlers organisés à la hâte » sur la manière d’avancer dans l’aide à l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie. Cette réunion a peut-être abouti à un accord secret pour renforcer leur personnel militaire en utilisant la conscription et d’autres moyens dans le but d’insérer à terme une combinaison de troupes françaises, allemandes et/ou polonaises sur le champ de bataille ukrainien contre la Russie.

La Russie a gagné la première phase de cette guerre et les pays de l’OTAN doivent faire preuve de créativité s’ils veulent poursuivre le combat. Et il ne fait absolument aucun doute qu’ils veulent poursuivre la guerre contre la Russie. Pourquoi ? Parce que la Russie, plus encore que la Chine, est le point central de la coalition des pays des BRICS qui remettent en question l’ordre économique mondial dirigé par les États-Unis et lié au pétrodollar et à leur suprématie militaire.[3]

Tous les experts militaires que j’ai écoutés au cours des deux dernières années semblent ne pas comprendre les raisons économiques qui expliquent pourquoi la guerre s’étendra au-delà de la Russie et de l’Ukraine. Il n’a jamais été question de la Russie et de l’Ukraine. Il s’agissait de défis et de réalités changeantes liées à l’ordre économique mondial.

Les analystes militaires ont parlé de la victoire ou de la perte de la guerre par l’Ukraine ou la Russie, mais rares sont ceux, voire aucun, qui ont vraiment sérieusement envisagé la possibilité d’un troisième résultat : ni l’Ukraine ni la Russie ne « gagneront » cette guerre parce que la vraie guerre n’est pas entre l’Ukraine et la Russie. C’est une guerre entre l’OTAN et ses alliés et la Russie et ses alliés. L’Ukraine n’est qu’un intermédiaire et elle est sur le point d’être contrainte de quitter le champ de bataille en boitant. Si un nouvel afflux de troupes ne vient pas de quelque part, la guerre est terminée et la Russie gagne. Mais ce sont les raisons économiques évoquées ci-dessus et d’autres raisons liées au modèle social décadent de l’Occident[4] qui est en contradiction avec la culture plus conservatrice de la Russie, l’OTAN ne permettra pas que cela se produise.

Prenons par exemple le « mari » des États-Unis du secrétaire aux Transports Pete Buttigieg, à la tête d’un groupe d’enfants dans un « serment d’allégeance à l’arc-en-ciel ». Cela ne serait jamais bienvenu ni autorisé en Russie.

Donc, si l’OTAN peut trouver un moyen d’insérer des troupes en Ukraine maintenant que l’Ukraine a perdu la guerre, et le faire sous les auspices d’une « séparation de l’OTAN », alors attendez-vous à ce qu’elle fasse exactement cela.

La question est : Poutine acceptera-t-il la fausse excuse selon laquelle l’OTAN n’a rien à voir avec le fait qu’il a maintenant des troupes polonaises, allemandes et françaises pour combattre dans son arrière-cour ? Lorsque des troupes françaises, allemandes et polonaises arriveront en Ukraine, jouera-t-il le jeu et dira-t-il qu’il s’agit d’un effort distinct et pas vraiment de l’OTAN, même si les trois pays sont membres de l’OTAN ? Non, je ne sais pas. Mais c’est exactement ce que veut l’OTAN. Il espère inciter Poutine à envahir un pays de l’OTAN.

Le mensonge fonctionnera à peu près comme ceci : les troupes françaises, allemandes et polonaises combattant en Ukraine ne le font pas dans le cadre de l’OTAN, mais si Poutine répond à cette provocation en lançant des attaques directes sur des villes ou des infrastructures en France, en Allemagne ou en Pologne, alors il aurait « attaqué » un pays de l’OTAN et l’ensemble de l’OTAN a désormais le prétexte légal d’envahir la Russie.

Je sais que cela semble fou, mais regardez qui est à la tête de ces pays de l’OTAN. Ce sont tous des fous et des marionnettes du Forum économique mondial, des Nations Unies, de la famille royale britannique et des agences de renseignement de Washington et de Londres.[5]

Même si la France, l’Allemagne et la Pologne combattaient les soldats russes en Ukraine sous le couvert du « Triangle de Weimar », il est indéniable qu’elles sont également membres de l’OTAN et que le mécanisme défensif de l’OTAN serait déclenché si Poutine ripostait contre l’un de ces trois pays. Ensuite, vous avez une véritable Troisième Guerre mondiale, qui est apparemment exactement ce que les États-Unis, le Royaume-Uni et l’OTAN cherchent à déclencher. Mais avant de pouvoir lancer une Troisième Guerre mondiale contre la Russie, ils doivent se positionner en « victime » en incitant la Russie à attaquer l’un de ses membres de l’OTAN. Les médias occidentaux seront pleinement d’accord avec cette grossière ruse et intensifieront leur guerre de propagande contre la Russie, qualifiant ce pays et son dirigeant d’« agresseur ». Ils continueront à proférer un grand mensonge selon lequel Poutine voudrait « rétablir le vieil empire soviétique ». Même s’ils n’en ont aucune preuve, ils considéreront cela comme une fatalité. Ils le disent donc ça doit être vrai.

L’histoire se répète-t-elle ?

C’est là que le Triangle de Weimar entre en jeu dans mon scénario hypothétique, qui, je pense, est un scénario très plausible à surveiller au cours des six à 12 prochains mois. Il faudra probablement environ un an aux pays du Triangle de Weimar pour renforcer leurs capacités militaires grâce à la conscription forcée et à la conversion à une économie de guerre.

Cela ressemble à une traîtrise parce que c’en est une. Et ce n’est pas sans précédent. Si vous doutez que les puissances occidentales soient capables d’une telle trahison, je vous recommande l’excellent livre, Hidden History : The Secret Origins of the First World War, by Gerry Docherty and Jim Macgregor. {Histoire cachée : les origines secrètes de la Première Guerre mondiale, par Gerry Docherty et Jim Macgregor.}

Selon la thèse du livre, le cercle restreint des plus hautes élites du Royaume-Uni, dirigé par Nathaniel Rothschild, le roi Édouard VII et Lord Alfred Milner, a eu recours à la duplicité, à la tromperie, à une campagne de propagande et à des alliances secrètes pour pousser l’empereur allemand dans ses derniers retranchements et tendre intentionnellement un piège à la guerre. Les élites secrètes ont utilisé la presse britannique achetée et payée [par les juifs] pour attiser la haine contre les Allemands, puis plus tard pour les blâmer pour le déclenchement de la Première Guerre mondiale, alors qu’en fait ce sont les Britanniques qui ont provoqué toute la conflagration. Les guerres commencent lorsque de puissantes élites financières [très majoritairement juives] suppriment toutes les options de paix.

En Grande-Bretagne, les dirigeants des partis conservateurs et libéraux craignaient que l’Allemagne ne soit en pleine ascension et sur le point de dépasser la Grande-Bretagne en termes de production économique et de puissance militaire. Il fallait les arrêter, mais d’une manière qui montrait que le Royaume-Uni et ses alliés ressemblent aux victimes d’une Allemagne agressive, alors qu’en réalité l’Allemagne n’avait aucun désir de guerre, elle voulait juste développer son économie.

Aujourd’hui encore, tous les étudiants occidentaux apprennent que l’Allemagne a déclenché la Première Guerre mondiale. Lorsqu’il s’agit de guerre, le vainqueur écrit l’histoire. Et dans ce cas-ci, il s’agit d’une fausse histoire, qui est désormais sur le point de se répéter.

La Troisième Guerre mondiale semble prendre forme de manière très similaire à la Première Guerre mondiale, sauf qu’au lieu que les Allemands soient l’objet de l’obsession de l’Occident, ce sont cette fois les Russes et, par extension, les Chinois. Ces deux nations et leur leadership dans le développement de la coalition des nations BRICS constituent une menace pour les États-Unis et leur domination économique mondiale. Il faut donc les traiter et les traiter durement. Vous pouvez déjà voir la construction narrative dans les médias occidentaux. Si vous insérez « La Troisième Guerre mondiale commence en Ukraine » dans votre moteur de recherche préféré, vous trouverez de nombreux articles sur la manière dont « la Russie veut déclencher la Troisième Guerre mondiale ».

Gardez à l’esprit que nous parlons du même groupe de personnes qui promeuvent ce récit et qui ont imposé des injections toxiques et génétiquement modifiées sur leurs propres armées et leurs propres populations civiles. Leurs consciences ont été brûlées et ils sont sur le point de tomber de la plus grande manière. Oui, leur chute arrive. La fierté précède la chute, et vous pouvez voir à quel point la fierté conduit l’Occident à croire qu’il peut vaincre la Russie dans une guerre, ce qui est un exploit impossible. Si l’OTAN et la Russie s’affrontent, il n’y aura pas de gagnant. Les nations qui confient leur leadership (France, Canada, Ukraine, GB, USA…) aux fiottes et aux transgenres n’ont aucun avenir en tant que superpuissance et aucune capacité à gagner une guerre contre la Russie ou la Chine. Et pourtant, c’est ce même leadership sexuellement déviant qui cherche à provoquer la guerre avec la Russie et la Chine. Tout ce que je peux dire, c’est bonne chance.


Source

NOTES de H. Genséric

[1] Le spectacle clownesque de la profondeur stratégique germano-américaine

[2] La fiotte continue de jouer les matamores.

Ce vendredi 15 mars, Emmanuel Macron était aux côtés de Donald Tusk (Pologne) et d’Olaf Scholz (Allemagne) pour le sommet de Berlin. Dans l’avion du retour, il s’est confié aux journalistes du Parisien. 

« Ne rien exclure ». C’est le message martelé par Emmanuel Macron depuis ses déclarations polémiques des dernières semaines sur l’envoi de troupes française ou européenne sur le sol ukrainien. [Le professeur Trouposol s’adresse à la nation. « Pour votre sécurité vous aurez la guerre ! ».]

C’est aussi l’idée qu’il a répété à son retour du sommet de Berlin:

« Peut-être qu’à un moment donné — je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative —, il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes, a-t-il indiqué. La force de la France, c’est que nous pouvons le faire. » 

« Notre devoir est de se préparer à tous les scénarios, a poursuivi la cheffe de l’État. Ce serait une erreur, une faute, de ne pas le faire. Je suis d’ailleurs persuadée que dans certains de ces scénarios, chacun, qui le peut avec son modèle, prendrait ses responsabilités. » 

Alors que les Russes viennent d’élire leur Président avec 88 % des voix, Emmanuel (le) Macron estime que Vladimir Poutine « entretient un discours de la peur ». 

« Il ne faut pas se laisser intimider, nous n’avons pas face à nous une grande puissance, assure le Président français. La Russie est une puissance moyenne dotée de l’arme nucléaire, mais dont le PIB est très inférieur à celui des Européens, inférieur à celui de l’Allemagne, de la France. » 

Cette dernière affirmation est fausse. En effet, dans « Les “experts” occidentaux voulaient détruire l’économie russe, ils ont échoué », nous avons vu que :

Le PIB réel de la Russie est assez comparable à celui de l’Allemagne (l’un des dix pays les plus développés économiquement au monde) : 4,81 billions de dollars pour la Russie contre 4,85 billions de dollars pour l’Allemagne en 2021.

Mais même des calculs aussi sophistiqués ne reflètent pas la situation réelle. En temps de crise, la production de biens physiques passe avant tout, et l’économie russe est non seulement plus forte que l’économie allemande, mais plus de deux fois plus forte que celle de la France. Ajoutez à cela le rôle clé de la Russie dans l’approvisionnement du monde en énergie, en ressources naturelles vitales et en nourriture (sans parler de son impact sur la sécurité mondiale) et nous n’avons pas besoin des conclusions des analystes les plus intelligents du monde pour comprendre la place réelle de la Russie dans le monde.

[3] Les « experts » occidentaux voulaient détruire l’économie russe, ils ont échoué

En l’an 2 000, le PIB des 5 pays qui allaient créer les BRICS comptait pour 18,1 % du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat (PPA). Aujourd’hui, la part de ces 5 pays est montée à 32,1 % du PIB mondial et le FMI prévoit que cette part va continuer d’augmenter, parce que la croissance des BRICS tirée par la Chine et l’Inde est beaucoup plus forte que celle des pays occidentaux.

PAYS BRICS PIB/PPA 2023
en milliards de $ PPA
PRÉVISION
FMI 2028
1 CHINE 33 010 44 030
2 INDE 13 030 19 310
3 RUSSIE 4 990 5 750
4 BRÉSIL 4 020 4 860
5 AFRIQUE DU SUD 990 1 180
TOTAL BRICS 56 040 – 32,1%
PIB mondial 
75 130 – 33,6 %
PIB mondial
PIB MONDIAL 174 470 milliards
de $ PPA
223 270 milliards
de $ PPA

[4] La décadence morale de l’Occident : le cannibalisme normalisé ?
–  Transgenre. L’incapacité à distinguer les faits des souhaits
–  Le bal des vampires est terminé

[5] La Banque d’Angleterre est une conspiration criminelle




Agenda 2030 — 17 objectifs de destruction durable

[Source : kla.tv]

00:00:00: Introduction
00:02:46: Point 1 – La pauvreté
00:03:21: Point 2 – La faim
00:04:18: Point 3 – Une bonne santé
00:05:59: Point 4 – L’éducation
00:07:08: Point 5 – L’égalité des sexes
00:08:03: Point 6 – L’eau
00:09:27: Point 7 – L’énergie pour tous
00:11:20: Point 8 – La croissance économique
00:13:31: Point 9 – L’industrialisation
00:15:34: Point 10 – Réduire les inégalités
00:16:59: Point 11 – Les villes et les établissements
00:19:42: Point 12 – La consommation et la production
00:24:22: Point 13 – Le changement climatique
00:27:12: Point 14 – Les ressources humaines
00:28:30: Point 15 – La biodiversité
00:30:01: Point 16 – Les sociétés
00:31:16: Point 17 – Moyens de développement et partenariat mondial

Transcription

L’Humanité est secouée par des crises existentielles. Aucun domaine de la vie n’est épargné. Qu’il s’agisse d’économie, de finance, de politique, d’éthique, de médecine ou de tout ce que l’on peut nommer, c’est comme si aucune pierre ne devait rester en place. Mais comment cela se fait-il ? Qu’est-ce ou plutôt qui se cache derrière tout cela ? Un regard investigateur et une réflexion cohérente sont ici nécessaires si l’on ne veut pas se noyer dans la tempête qui ne cesse de s’intensifier.

Le documentaire de 30 minutes qui suit, réalisé par l’association suisse WIR, fait la lumière sur ce chaos qui prend des proportions dramatiques : les criminels les plus malfaisants se sont infiltrés dans les postes de direction de tous les secteurs de notre communauté et poursuivent de manière orchestrée leur Agenda 2030 One World, qui méprise les êtres humains et asservit les peuples.

AGENDA 2030 de l’ONU

L’Agenda 2030 des Nations Unies, annoncé lors du sommet des Nations Unies à New York en 2015, est un « traité mondial pour l’avenir » auquel les gouvernements nationaux devraient adhérer. Cet agenda comprend 17 « objectifs de durabilité » qui semblent bons à première vue. Si l’on y regarde de plus près, on revient toujours aux mêmes acteurs qui ne veulent en réalité rien de moins qu’un contrôle total sur les ressources de notre planète, un gouvernement central mondial unique et donc l’asservissement de tous les peuples. Afin d’exercer une influence dans tous les domaines de la vie et toutes les structures, ces objectifs sont défendus non seulement par les Nations Unies, mais aussi par des partenaires influents tels que le Forum économique mondial avec sa « Grande Réinitialisation ». Depuis plus de 50 ans, le WEF met en relation les personnalités les plus influentes de la politique, des affaires, de la science, des médias, des syndicats, des ONG, de la culture et des églises et les rassemble avec les personnes les plus riches du monde. Elle éduque également les élites politiques et économiques du monde entier depuis plus de 30 ans. Que ce soit Bill Gates, Jeff Bezos, Angela Merkel, Emmanuel Macron, Viktor Orban ou Vladimir Poutine, ils sont tous passés par l’école du WEF en tant que « Young Global Leaders ». Il n’est donc pas étonnant que le fondateur du forum, le professeur allemand Klaus Schwab, soit considéré comme l’une des personnalités les plus influentes aujourd’hui.

L’agenda 2030 des Nations Unies — un programme en 17 points pour la domination mondiale et l’asservissement de tous les peuples !

1. COMBATTRE LA PAUVRETÉ SOUS TOUTES SES FORMES

Des peuples entiers et leurs économies sont délibérément détruits et rendus dépendants des gouvernements afin de conduire les victimes vers un mélange de socialisme numérique et de communisme. L’objectif est de centraliser tous les actifs et ressources, de les enregistrer numériquement et de ne les diffuser ou de les rendre accessibles que sous certaines conditions. Pour y parvenir, les gens doivent être prêts à se soumettre complètement au complexe industriel numérique.

2. ÉLIMINER LA FAIM, ASSURER LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE, AMÉLIORER LA NUTRITION ET PROMOUVOIR L’AGRICULTURE DURABLE

L’agriculture devrait être détruite. Depuis que les agriculteurs sont devenus dépendants des subventions, les mondialistes ont désormais la vie facile. De nouvelles exigences sont constamment créées auxquelles les agriculteurs ne peuvent pas répondre, ne leur laissant aucune option pour gérer leur entreprise. De plus en plus d’entreprises disparaissent. L’objectif est que l’ensemble du secteur agricole d’un pays soit repris par de grandes sociétés et investisseurs internationaux. Ils pourraient recourir au génie génétique et à d’autres méthodes néfastes, produire uniquement des aliments de qualité inférieure ou simplement laisser les terres en jachère pour créer des pénuries alimentaires. Celui qui détient la souveraineté sur la nourriture contrôle l’Humanité.

3. PERMETTRE À TOUS DE VIVRE EN BONNE SANTÉ ET PROMOUVOIR LE BIEN-ÊTRE DE TOUS À TOUT ÂGE

L’accent est mis sur la numérisation et la centralisation de toutes les normes médicales par l’OMS. L’Organisation mondiale de la santé peut imposer des mesures médicales au monde entier sous la menace d’amendes et de sanctions. À cette fin, la responsabilité des mesures médicales de toutes sortes est retirée aux gouvernements nationaux. L’OMS utilisera le soi-disant traité sur la pandémie pour décider dans le monde entier quand et où quelles mesures obligatoires telles que masques, vaccinations, tests, confinements et quarantaine seront ordonnées. De plus, toutes les données de santé devraient être stockées dans une base de données internationale et liées à l’identité numérique de tous les citoyens. Le secteur de la santé devrait être mis au pas à l’échelle mondiale. Toutes les opinions et résultats de recherche en médecine qui s’écartent de ceux de l’OMS sont systématiquement réprimés, persécutés et criminalisés. Les procédures naturopathiques devraient être interdites dans le secteur de la santé et remplacées par des offres éducatives, des produits et des services des industries pharmaceutique et chimique. La santé des personnes est alors entièrement entre les mains de l’OMS, car elle peut également intervenir pour réguler les comportements non conformes des personnes grâce à des données de santé ouvertement visibles. Cela peut avoir pour conséquence que la personne suspecte se voit refuser l’accès à la nourriture et aux médicaments nécessaires.

4. GARANTIR UNE ÉDUCATION INCLUSIVE, ÉQUITABLE ET DE HAUTE QUALITÉ ET PROMOUVOIR LES OPPORTUNITÉS D’APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE POUR TOUS

Égalisation globale des systèmes éducatifs et standardisation de la propagande afin de pouvoir garantir partout le même niveau d’endoctrinement pour les enfants et les jeunes. À cette fin, il devrait y avoir un « tronc commun d’éducation », c’est-à-dire une réglementation avec un contenu idéologique obligatoire qui devrait être programmée pour tous. Cela conduit à une rééducation totalitaire dans l’esprit des élites, dans laquelle il ne devrait plus y avoir de valeurs culturellement déterminées. Les idéologies de genre telles que les LGBTQ, le terrorisme climatique et la prétendue santé via la consommation de produits pharmaceutiques chimiques devraient être utilisées pour diviser plus efficacement les gens et les protéger sous le couvert d’une nouvelle religion mondiale, d’un tribunal mondial, d’une police mondiale, d’une banque mondiale, d’une Organisation mondiale de la santé et d’un contrôle de la monnaie numérique mondiale.

5. PARVENIR À L’ÉGALITÉ DES SEXES ET AUTONOMISER TOUTES LES FEMMES ET LES FILLES

La diversité des genres et les LGBTQ visent à normaliser toutes les anomalies créées artificiellement, y compris les tendances pédophiles. Non seulement pour parvenir à la famille traditionnelle et donc à une dissolution et à une décomposition des peuples, mais aussi pour assurer davantage de divisions et de conflits interpersonnels. De cette manière, les femmes salariées peuvent être exploitées encore plus efficacement par les entreprises mondiales, tandis que les enfants peuvent entre-temps être élevés par l’État dans des institutions permanentes et ainsi être endoctrinés idéologiquement beaucoup plus tôt. En détruisant le lien familial, l’objectif est de mettre l’accent sur l’État numérique qui, sous certaines conditions, fournit de la nourriture et un logement, remplaçant ainsi le rôle de la famille.

6. GARANTIR L’ACCÈS DE TOUS À L’EAU ET À L’ASSAINISSEMENT ET ASSURER UNE GESTION DURABLE DES RESSOURCES EN EAU

Les ressources en eau doivent être gérées de manière centralisée. Les États sont poussés à privatiser leurs infrastructures d’eau et à devenir dépendants des entreprises qui peuvent ensuite vendre l’eau aux citoyens à des prix excessifs. La suprématie sur l’eau permet aussi d’avoir la mainmise sur la santé des gens, car l’eau du robinet est déjà enrichie en de nombreux endroits avec des produits chimiques comme le fluor. Cette pratique pourrait être étendue et entraîner de nombreuses maladies chroniques et des symptômes d’intoxication, ce qui fait le jeu de l’industrie pharmaceutique qui peut ainsi distribuer avec profit des substances qui diminuent les symptômes. Comme ils attribueront le manque d’eau créé artificiellement au changement climatique provoqué par l’homme, ils prendront aussi des mesures pour réduire au minimum la consommation d’eau, en particulier dans le domaine sanitaire. Il sera donc possible d’interdire les toilettes traditionnelles et de les remplacer par des variantes sans eau. Celui qui a le pouvoir sur l’eau contrôle en fin de compte, par le biais de son rationnement, qui peut l’utiliser, dans quelle mesure et à quelles fins.

7. GARANTIR L’ACCÈS DE TOUS À DES SERVICES ÉNERGÉTIQUES FIABLES, DURABLES ET MODERNES, À UN COÛT ABORDABLE

Pour des raisons idéologiques, les énergies dites renouvelables, souvent immatures, devraient être soutenues par l’argent des impôts, ce qui entraînerait une hausse considérable des prix de l’électricité. De cette manière, les gens sont obligés de financer des développements qui les plongeront encore plus dans la pauvreté et donc dans la dépendance à l’égard de l’État. Les gens seront obligés d’utiliser et d’installer de nouvelles technologies énergétiques. Comme cela coûte très cher, les gens seront obligés d’emprunter et donc de dépendre du système financier des monopoles ou de céder leurs biens immobiliers à ces mêmes structures mondialistes à un prix inférieur à leur valeur et de s’installer dans des villes de 15 minutes. Des secteurs entiers de l’économie s’effondreront et les petites entreprises et les entreprises familiales disparaîtront de la scène. De cette manière, la domination du marché par les grands groupes pourra être renforcée. Toutes les sources de distribution d’énergie doivent être numérisées afin de pouvoir analyser la consommation de tous les ménages en temps réel. Grâce aux compteurs intelligents, aux thermomètres IOT et autres appareils de mesure connectés, il sera possible de surveiller et de sanctionner les ménages si le gouvernement ou l’intelligence artificielle l’ordonne. L’énergie peut ainsi être rationnée ou totalement coupée à distance. La pénurie entraînera non seulement des profits gigantesques pour les sociétés énergétiques, mais rendra également les gens vulnérables au chantage et contrôlables en permanence. Si les groupes technologiques et les gouvernements continuent d’accroître leur pouvoir et leur influence, les black-out et le rationnement deviendront monnaie courante.

8. PROMOUVOIR UNE CROISSANCE ÉCONOMIQUE SOUTENUE, PARTAGÉE ET DURABLE, LE PLEIN EMPLOI PRODUCTIF ET UN TRAVAIL DÉCENT POUR TOUS

Les effets secondaires des campagnes de vaccination entraînent des pénuries de personnel. Les pays riches feront appel à des travailleurs qualifiés venus de l’étranger, tant qu’ils en auront besoin, et encourageront ainsi la migration de main-d’œuvre. Cela aura un effet négatif sur les pays d’origine de ces migrants, car le manque de personnel qualifié affaiblira leur pays et les laissera livrés à eux-mêmes. Une fois qu’une grande partie des dits travailleurs qualifiés aura migré et que le pays d’origine des migrants menacera de se désintégrer, l’élite mondiale commencera à piller et à brader les pays affaiblis. Mais la migration de main-d’œuvre peut aussi être utilisée comme prétexte pour détruire l’économie du pays de destination. Il suffit d’importer suffisamment de travailleurs non qualifiés pour causer le plus de dégâts possible par manque de compétence professionnelle, car les normes ou procédures de qualité en vigueur ne sont pas maîtrisées. Pour provoquer des troubles, il suffit d’inonder un pays de travailleurs migrants. Cela entraînera des conflits entre les habitants et les migrants, conduisant à des guerres civiles et déstabilisant le pays. Le surplus de personnel artificiellement créé sera exploité par les grandes entreprises pour dicter les conditions de travail. Ainsi, les gens pourront être exploités encore plus efficacement, avec l’approbation des gouvernements. Les valeurs de liberté et de dignité humaine appartiendront alors au passé. Après avoir systématiquement détruit les petites et moyennes entreprises locales et mis au chômage une grande partie de la population, il est facile d’imposer aux victimes une structure en partie socialiste et communiste. De cette manière, on peut rendre le logement, l’énergie ou la nourriture tributaires de l’obéissance ou du budget carbone.

9. BÂTIR UNE INFRASTRUCTURE RÉSILIENTE, PROMOUVOIR UNE INDUSTRIALISATION DURABLE QUI PROFITE À TOUS ET ENCOURAGER L’INNOVATION

Les peuples doivent tous être mis sur un même pied d’égalité. Cela entraînera un abaissement du niveau des pays les plus développés, plongeant ainsi toutes les nations dans une pauvreté sans précédent. La prospérité de la population active sera détruite par une expropriation rampante, tandis que les profits de la classe dirigeante mondiale augmenteront de manière incommensurable. L’ensemble de l’économie et toutes les ressources sont centralisés et surveillés grâce à l’introduction d’instances de gouvernance et de contrôle telles que l’identité numérique, le budget carbone et les monnaies numériques. Toutes les autorités, commissariats de police et tribunaux sont pris en charge par l’intelligence artificielle et les processus numériques automatisés. Les économies nationales sont détruites au profit de grandes sociétés internationales qui agissent conformément à la stratégie communiste à long terme. L’automatisation et la robotique conduisent les gens au chômage et donc à la dépendance à l’égard des gouvernements et conduisent à l’abolition de la propriété privée et à des droits d’usage et de propriété limités en fonction du budget carbone et des monnaies numériques. Les emplois et les écoles existants seront transférés vers la réalité virtuelle. L’accès aux bâtiments physiques ou aux zones de 15 minutes est subordonné à des systèmes d’accès et d’identification numériques. L’habitat est transféré dans des villes modulaires de 15 minutes et des giga-cités à la chinoise, numérisées et entièrement surveillées, dans lesquelles les personnes ne peuvent plus se déplacer librement en raison de la limitation des émissions de CO2, de sorte que l’on peut parler de prisons à ciel ouvert plutôt que d’espace de vie.

10. RÉDUIRE LES INÉGALITÉS DANS LES PAYS ET D’UN PAYS À L’AUTRE

L’objectif est de briser toute indépendance économique et financière en détruisant les secteurs économiques à forte intensité de carbone, en supprimant l’argent liquide et en éliminant toutes les structures qui ne correspondent pas à l’agenda du Forum économique mondial et de l’ONU. Un revenu de base universel doté d’instances de contrôle appropriées via des comptes CO2 et des monnaies numériques permettra d’influencer directement la consommation ou de l’empêcher. Les ethnies seront mélangées afin d’éliminer toute individualité culturelle et religieuse. À cette fin, les partenariats multiculturels seront encouragés. Le renforcement des conflits culturels et religieux conduit à des situations extrêmes qui créent les conditions nécessaires à la restriction d’autres libertés par le gouvernement. Les systèmes éducatif, financier et de santé sont centralisés et uniformisés. Une religion et une culture mondiales sont également introduites sous couvert de paix et d’entente entre les peuples. Pour égaliser les niveaux, la concurrence économique est criminalisée et la propriété privée nationalisée. Les droits sur les ressources seront distribués selon les directives du nouveau gouvernement mondial.

11. FAIRE EN SORTE QUE LES VILLES ET LES ÉTABLISSEMENTS HUMAINS SOIENT OUVERTS À TOUS, SÛRS, RÉSILIENTS ET DURABLES

Les conflits délibérément créés et provoqués par l’immigration de masse et de main-d’œuvre ne vont pas seulement alimenter le chômage et la concurrence qui en découle, mais aussi augmenter la criminalité à un niveau sans précédent. Les protestations des citoyens et les guerres civiles serviront de base pour continuer à restreindre les droits fondamentaux et la liberté de mouvement au niveau local et confiner les gens dans des villes de 15 minutes comme dans un centre de détention. La liberté de mouvement n’existera plus. Elle dépendra du budget carbone et ne permettra de séjourner que dans certaines parties de la ville ou du quartier, afin de protéger le climat et d’assurer la sécurité d’une zone. Les villes et les cités seront transformées en giga-cités de 15 minutes avec une numérisation et une surveillance radicales. Les habitants seront surveillés en temps réel 24 heures sur 24 et les infractions sanctionnées par des amendes, des restrictions du budget carbone ou la détention. Toutes les prestations en espèces seront versées exclusivement sous forme numérique, mais uniquement à ceux qui acceptent le nouveau système et adaptent leur comportement à l’agenda. Les monopoles de la force seront étendus de manière radicale et dotés de droits spéciaux pour pouvoir intervenir dans tous les domaines de la vie en cas de violation de l’agenda. Ainsi, tout citoyen critique à l’égard du gouvernement peut être détenu indéfiniment, ou même tué, sans procès ni inculpation. Des attaques terroristes brutales et des descentes de police impressionnantes sont mises en scène pour intimider les critiques, les réduire au silence et les empêcher d’agir. Avant que la situation ne dégénère complètement, les gens seront désarmés et les lois sur les armes seront adaptées de telle sorte que les victimes n’auront aucune chance de se défendre contre l’agenda totalitaire. L’État adoptera de nouvelles lois d’expropriation afin de pouvoir confisquer les biens de manière arbitraire. Au cours de la première phase d’expropriation, les gens sont soumis à un chantage pour effectuer toutes sortes de travaux de rénovation dans leurs maisons afin d’atteindre les objectifs climatiques. S’ils ne se plient pas aux exigences des autorités et refusent, la deuxième phase d’expropriation criminalisera et interdira la vente, la location et l’occupation de ces logements. Des millions de personnes perdront leurs maisons et leurs terrains, vivront sous la dépendance de l’État et ne trouveront plus d’alternatives aux villes de 15 minutes.

12. ÉTABLIR DES MODES DE CONSOMMATION ET DE PRODUCTION DURABLES

Il y aura des budgets carbone inspirés du système de points de crédit social du modèle chinois, où chacun pourra être puni ou récompensé individuellement pour sa consommation ou son comportement. Une identité numérique sera introduite dans le monde entier. Elle servira de base à l’attribution de portefeuilles numériques. De plus, au cours de l’agenda, des identités numériques implantables seront attribuées à chaque individu dès sa naissance. Tous les documents délivrés jusqu’à présent, tels que le permis de conduire, la carte d’identité, le passeport, l’acte de naissance, les inscriptions au registre foncier, les dossiers médicaux, les brevets, le numéro d’identification fiscale, seront fusionnés en un seul enregistrement numérique pour l’identité numérique. Une instance mondiale de contrat intelligent numérique basée sur l’IA sera créée et régira tous les droits de nutrition, d’utilisation, de santé, de mouvement et de propriété temporaire. Cela détermine qui peut posséder ou utiliser quelque chose temporairement et pour combien de temps. Octroi de droits de mobilité, qui déterminent si l’individu peut se déplacer, avec quels véhicules et dans quel rayon. En outre, on réglemente ce qu’il peut manger et les substances qu’il doit se faire injecter. L’unité monétaire universelle, devise numérique mondiale basée sur une monnaie numérique de banque centrale, sera le seul moyen de paiement. Elle garantit en premier lieu des transactions illimitées entre les gouvernements, les banques et les entreprises. Les fonds des bénéficiaires du revenu de base seront en revanche soumis à conditions et constamment réajustés en fonction de l’obéissance au système. Le moyen de paiement numérique inclura une date d’expiration et sera programmable. Chacun pourra être contrôlé par des points de CO2 et les Nations unies pourront décider comment l’argent numérique peut être dépensé. Les autorités fiscales et de contrôle subordonnées à l’ONU, les services de santé, les médecins et les hôpitaux ainsi que d’autres institutions, auront accès à toutes les données en temps réel et de manière semi-automatisée, afin de pouvoir intervenir dans le comportement de consommation de tous les individus par des interdictions et des sanctions. La délivrance de vaccins, de médicaments et d’autres actes médicaux sera liée au portefeuille, de sorte que les récompenses et les sanctions pourront être appliquées automatiquement si nécessaire. Tous les véhicules seront surveillés en temps réel. En cas de non-respect des zones et des portées autorisées pour le véhicule, les conducteurs se verront dans un premier temps avertis puis sanctionnés par l’immobilisation du véhicule si l’infraction se poursuit. Tous les produits et services, ainsi que le mode de vie, se voient attribuer une empreinte carbone. Celle-ci sera évaluée numériquement et récompensée ou pénalisée par des points, ce qui aura aussi un impact sur le revenu de base. Les entreprises pourront être contrôlées, afin de leur interdire de fabriquer certains produits ou de fournir certains services si ceux-ci ne respectent pas les objectifs climatiques. Pour faciliter l’expropriation future, l’enregistrement et la justification des métaux précieux et des valeurs de toute nature seront obligatoires. Ceux qui possèdent de l’or et de l’argent et qui ne les ont pas enregistrés ne pourront pas les vendre à des organismes officiels, car l’achat ne sera légal que pour les stocks enregistrés. L’expropriation des terres, par exemple pour construire des éoliennes, des fermes solaires ou d’autres systèmes de régénération, sera facilement rendue possible sur la base des objectifs climatiques. Les personnes qui n’ont pas les moyens de transformer leur maison selon les dernières normes climatiques ne pourront pas la louer, la vendre ou l’habiter. En cas de non-respect, les victimes risquent de voir leur crédit CBDC chuter au point de ne plus pouvoir se nourrir. La conception de bâtiments purement utilitaires, dans lesquels les gens vont soit dormir, manger, travailler ou se divertir, sert à isoler davantage les gens les uns des autres. La famille doit être divisée et séparée autant que possible afin de pouvoir contrôler plus facilement les individus. Tandis que les citoyens ordinaires sont dépossédés et privés de toutes leurs libertés, l’élite continuera de gouverner sans restrictions et de bénéficier de toutes les commodités.

13. PRENDRE D’URGENCE DES MESURES POUR LUTTER CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET LEURS RÉPERCUSSIONS

La religion pseudo-scientifique d’un changement climatique soi-disant d’origine humaine et l’alarmisme qui l’accompagne visent à permettre l’uniformisation mondiale et la prise de pouvoir des élites et des sectes de la fin du monde. L’expropriation et le rationnement de toutes les ressources de ce monde doivent être imposés à l’Humanité par une dictature écologique socio-communiste totalitaire à l’aide de la manipulation, de la violence et du chantage. Afin de déséquilibrer complètement les processus naturels de la nature, l’atmosphère est délibérément contaminée par des produits chimiques toxiques. Sous prétexte de pénurie alimentaire, les pesticides, herbicides et fongicides sont de plus en plus utilisés. À cet effet, les aliments naturels sont assimilés aux aliments artificiels et l’obligation d’étiquetage des aliments génétiquement modifiés est abolie. Cela se fait sous le couvert du Codex Alimentarius, de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU. Les aliments végétaux sont modifiés au point que les ingrédients essentiels ne sont plus présents et doivent être apportés de l’extérieur via des suppléments, afin d’accroître encore la dépendance vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique. Il y aura une alimentation à deux vitesses en fonction du budget carbone et du contrôle de la consommation par les monnaies numériques. Des substances psychoactives seront transformées en aliments ou administrées sous forme de vaccins afin d’influencer et de contrôler davantage la pensée et les actions des gens. Les plantes médicinales qui pourraient favoriser notre santé ou soulager les souffrances des malades et qui concurrencent actuellement les produits de l’industrie pharmaceutique seront interdites et leur utilisation punie. Tous les aliments, l’énergie, l’eau et les produits de la vie quotidienne, jusqu’à la mobilité, recevront une empreinte carbone (CO2) qui sera enregistrée numériquement et associée à l’identité numérique imposée par l’État. Pour atteindre ces objectifs climatiques impossibles à réaliser, on supprime le transport individuel et on le remplace par des véhicules qui roulent tout seuls qui ne seront disponibles à la location ou par abonnement qu’en fonction du nombre de points de CO2. C’est présenté aux gens comme plus sûr et plus respectueux de l’environnement, mais ne sert qu’à restreindre la liberté de mouvement et à exercer un contrôle total. Les critiques et les mouvements d’opposition qui ne croient pas au changement climatique d’origine humaine ou qui remettent en question les 17 objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies sont pourchassés et réduits au silence.

14. ET LES RESSOURCES MARINES AUX FINS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Les eaux et leurs ressources seront enregistrées et gérées de manière centralisée ; l’accès ne sera possible que pour des entreprises sélectionnées. Le trafic maritime et donc l’utilisation privée et commerciale des mers, des lacs intérieurs et des rivières seront encore plus restreints et autorisés uniquement sous certaines conditions que les petits pêcheurs peuvent rarement se permettre. Cependant, les grandes entreprises continueront à être autorisées à pêcher, car elles reçoivent le capital nécessaire sous forme de subventions pour se conformer aux nouvelles normes, telles que la numérisation des quotas de capture ou la conversion aux moteurs électriques. Cela rend la pêche moins attrayante, l’offre est réduite et les quelques grands titulaires de licences réalisent d’énormes profits. À l’inverse, cela entraînera une pauvreté encore plus grande dans les pays du tiers monde et une migration massive, ce qui déstabilisera également les pays les plus riches. En outre, l’acidification des mers sera aggravée par l’industrie chimique, ce qui entraînera des conséquences incalculables, notamment la mort de poissons.

15. FORÊTS DE MANIÈRE DURABLE, LUTTER CONTRE LA DÉSERTIFICATION, METTRE FIN À LA DÉGRADATION DES SOLS ET L’INVERSER, ET METTRE FIN À LA PERTE DE BIODIVERSITÉ

Toutes les terres et ressources seront numérisées, les zones environnementales et de protection seront étendues afin de pousser les gens vers les villes de 15 minutes. Les terres agricoles seront gérées et contrôlées de manière centralisée, ce qui permettra d’interdire leur utilisation à tout moment, empêchant ainsi les agriculteurs de cultiver des aliments. Cela provoquera des pénuries alimentaires artificielles. Les commerçants devront acheter les licences correspondantes. L’utilisation des zones naturelles telles que les forêts, les parcs, les montagnes, les prairies, les zones humides et sèches sera davantage réglementée et limitée ou ne sera autorisée qu’avec un certain crédit de carbone. Pour soi-disant éviter les sécheresses et l’extension des zones arides, des moyens chimiques et techniques seront utilisés pour interférer avec les cycles et processus naturels de cette terre. Cela détruira encore plus la biosphère, ce qui est l’un des objectifs des technocrates. Éliminer de façon ciblée des espèces végétales à l’aide de produits chimiques et les remplacer par des plantes génétiquement modifiées qui ne se reproduisent pas d’elles-mêmes et qui, non seulement n’apportent aucune valeur ajoutée, mais détruisent aussi l’équilibre de la nature.

16. PROMOUVOIR L’AVÈNEMENT DE SOCIÉTÉS PACIFIQUES ET OUVERTES AUX FINS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Les monopoles de la violence sont étendus afin d’imposer aux peuples de la planète des concepts de société destructeurs et artificiels par la force et le chantage. Cela conduira à des exodes et à des guerres civiles. Les traditions et toute individualité des peuples seront supprimées afin qu’une société mondiale uniformisée puisse voir le jour. Les monuments historiques et les œuvres d’art disparaîtront de la sphère publique. De même, on poussera une religion mondiale dans laquelle les gens devront se soumettre à des pratiques sataniques. Le mélange obligatoire des races sera imposé afin d’éliminer à long terme toute individualité des ethnies. Les mariages mixtes sont récompensés par des points et un statut social plus élevé. L’individu ne doit plus pouvoir s’appuyer sur ses fondements culturels. Pour maximiser la confusion, les robots à intelligence artificielle ainsi que des variants de genre créés artificiellement sont mis sur un pied d’égalité dans la société et encouragés. Sous prétexte de l’intérêt supérieur de l’enfant, les organes exécutifs pourront plus facilement retirer les enfants aux familles critiques envers le gouvernement.

17. MONDIAL POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LE REVITALISER

La structure derrière les Nations Unies est l’instance dirigeante et détient tous les pouvoirs de décision et d’exécution. Les États nationaux disparaissent après que les gouvernements infiltrés ont servi de paratonnerre face au peuple et de facilitateur, puis ont fait leur temps. Toutes les lois et juridictions nationales deviendront superflues, car elles ne proviendront plus que de la structure centrale unique sous forme d’intelligence artificielle.

Le plan des élites a été percé à jour : ils veulent nous conduire vers un avenir dystopique dans lequel nous serons privés de toute liberté. Les structures nationales censées nous protéger ne se rebellent pas contre cet agenda et se mettent ainsi contre les populations. Ce n’est pas étonnant, puisque tous les gouvernements sont déjà infiltrés et dépendent énormément des structures mondialistes, qui contrôlent aussi le système monétaire. Ils voudraient que les gens renoncent complètement à leurs propres libertés et livrent leur propre avenir à la destruction en acceptant le nouvel ordre mondial. C’est à nous, en tant qu’Humanité tout entière, de nous opposer à cet agenda. Et ce, avant qu’il ne soit trop tard.

de hm.

Sources/Liens :

Agenda 2030
https://rumble.com/embed/v3tc9zg/?pub=1r1v2m
https://www.vereinwir.ch/un-agenda-2030/