L’acte terroriste à Moscou, un cadeau électoral pour Poutine

[Illustration : Photo: Sergei Vedyashkin Agence de presse de Moscou via Associated Press]

Par Iurie Rosca — 22 mars 2024

L’horrible acte terroriste perpétré ce soir dans la capitale russe, Moscou, a ébranlé le monde entier. Seuls les fous de Kiev jubilent. Il fallait s’y attendre. Les assassinats des journalistes Daria Douguine et Vladlen Tatarsky, les bombardements incessants des régions limitrophes de l’Ukraine, qui font quotidiennement des victimes civiles, les attaques de drones sur un certain nombre d’usines stratégiques, d’aéroports, etc., mais aussi sur le Kremlin, n’ont cependant pas conduit à des mesures adaptées à un état de guerre. Selon les autorités russes, il n’y a pas d’Opération Militaire Spéciale [OMS] en Ukraine, qui est une opération de type policier de durée et de portée limitées.

Pour des raisons difficilement compréhensibles et justifiables, le Kremlin a préféré imposer deux réalités parallèles. L’une sur le front, avec toutes les horreurs de la guerre, et l’autre à l’intérieur de la Russie. Les gens ont continué à vivre comme en temps de paix, à aller au concert, en vacances, à faire du shopping, etc. Les bars et les boîtes de nuit sont remplis de jeunes gens passionnés par la culture de masse, les événements sportifs se déroulent en grande pompe et attirent les foules. Le spectacle doit continuer.

Il est difficile de ne pas remarquer la terrible dissonance cognitive qui marque la vie quotidienne en Russie d’une manière très étrange. Mais le comble du cynisme et de l’hypocrisie des dirigeants pendant les deux années de guerre était les spectacles politiques, accompagnés de musique, de feux d’artifice et de danses des partisans de l’inamovible et toujours jeune sauveur du pays, Poutine.

Souvenez-vous de certains spectacles très étranges dans le contexte de la Russie en pleine guerre. Par exemple, l’admission des quatre régions de Donetsk, Lougansk, Zaporozhye et Kherson dans l’État russe, alors que des affrontements militaires avaient lieu sur leur territoire et qu’aucune des quatre régions n’était entièrement sous contrôle russe. Quelle atmosphère festive à Moscou ! Rassemblement et concert sur la Place Rouge, stars du show-biz russe, discours enflammé de Poutine. N’oublions pas que toute cette histoire s’est accompagnée de l’organisation de référendums dans les régions bombardées en permanence par les troupes ukrainiennes.

Les occasions de se divertir et de s’amuser avec pour toile de fond les grandes réalisations des dirigeants de l’État ne manquent pas. Bien entendu, le point culminant de ce barrage ininterrompu de spectacles politiques a été la récente campagne électorale présidentielle elle-même. D’ailleurs, toutes les apparences légales ont été respectées. Le report d’une élection, quelle qu’elle soit, n’étant pas spécifique à la guerre, le Kremlin, fidèle défenseur des valeurs démocratiques et de l’État de droit, ne pouvait se permettre le luxe d’une gestion abusive ou antidémocratique du pays.

Mais la liesse généralisée, ou au moins simulée avec succès est immédiatement suivie d’une immense tragédie. Qui en est responsable ? Bien sûr, les terroristes, le régime de Kiev et l’OTAN. Mais où est la vision stratégique des dirigeants de ce pays ? Pourquoi, après tant d’actes terroristes ayant entraîné des pertes humaines, tous les rassemblements publics impliquant un grand nombre de personnes n’ont-ils pas été annulés ? Pourquoi n’a-t-on pas imposé d’autres mesures qui sont naturelles pour un pays en guerre ?

Ne nous demandons pas pourquoi il y a eu des pertes humaines colossales sur le front et des résultats discutables du point de vue des intérêts russes. Ne nous étonnons pas non plus que l’économie russe n’ait pas été entièrement mobilisée pour se subordonner aux intérêts de la victoire sur le front. Il en va de même pour la raison pour laquelle il n’y a pas de mobilisation générale pour mener l’OMS à une conclusion rapide et fructueuse. Est-ce dans la tradition militaire russe ? Non. Mais la civilisation de l’argent, la mammoncratie, a pénétré profondément la société russe, en particulier au niveau de l’élite dirigeante.

Poutine et son équipe, même s’ils se présentent comme des hommes d’État guidés par les intérêts nationaux suprêmes, sont plus susceptibles d’être en proie à une mentalité de marchands. Ils ont réussi à maintenir le pays à flot pendant deux décennies. Mais en période de crise majeure, de guerre avec l’Occident collectif, la pénurie de gestionnaires de crise est devenue frappante. Il en va de même pour la dépendance des dirigeants à l’égard des grands oligarques qui exercent une influence colossale sur le pouvoir politique.

Certains analystes plus suspicieux pourraient suggérer que l’acte terroriste du 22 mars à Moscou est en fait une opération sous faux drapeau. L’objectif d’une telle opération serait similaire à celui de l’Inside Job du 11 septembre, à savoir supprimer définitivement toutes les libertés civiles, mettre en place une surveillance généralisée et instaurer un État policier. Mais que cette action criminelle ait ou non un lien avec le pouvoir réel à Moscou, elle entraînera des changements majeurs.

La troisième guerre mondiale, qui, selon de nombreux analystes, a commencé il y a deux ans avec l’intervention militaire russe en Ukraine, entre dans une nouvelle phase. Beaucoup plus dangereuse, voire fatale pour l’Humanité. Les véritables maîtres du jeu international ont besoin de la guerre, du terrorisme, de la dévastation économique et du désastre social. Ce n’est qu’ainsi qu’un chaos généralisé à l’échelle de continents entiers pourra être atteint, aboutissant à l’instauration du Nouvel Ordre International.

Le spectacle macabre prend des dimensions de plus en plus effrayantes. Attachez vos ceintures et retirez vos lunettes roses. L’élection de Poutine pour un nouveau mandat à la tête de l’État pourrait être une victoire à la Pyrrhus, non seulement pour lui et son équipe, mais aussi pour l’ensemble de l’Humanité.




Avis juridique sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine

[Illustration : © Crédit photo : Archives Philippe Salvat / SUD OUEST]

Avis juridique sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine

En droit pénal il existe la condamnation de l’obéissance à un ordre manifestement illégal. Voici un mémo transmis par une équipe de juristes, qui s’inquiète à juste titre.


22 mars 2024 : URGENT, merci de diffuser.

Même sous la constitution la plus libre,
un peuple ignorant est esclave.

Nicolas De Condorcet (1743-1794)

Envoi de troupes françaises en Ukraine ? :

En l’état actuel du droit → INCONSTITUTIONNALITÉ

L’Accord de coopération en matière de sécurité France-Ukraine, signé à Paris le 16 février 2024 par le Président de la République, Chef des armées (Art. 15 de la Constitution) prévoit plusieurs stipulations importantes au regard d’une éventuelle opération : (III, al. 2 et 3 ; IV, al. 1er)

III. Coopération en cas d’agression armée future

« En cas de future agression armée russe contre l’Ukraine, à la demande de l’un ou l’autre des Participants, les Participants mèneront des consultations dans les 24 heures pour déterminer les mesures nécessaires pour contrer ou dissuader l’agression.

Dans ces circonstances, et conformément à ses obligations légales et constitutionnelles, le Participant français fournira à l’Ukraine une assistance rapide et soutenue en matière de sécurité, des équipements militaires modernes dans tous les domaines, selon les besoins, et une assistance économique ; il imposera des coûts, économiques notamment, à la Russie et consultera l’Ukraine sur ses besoins dans le cadre de l’exercice de son droit à la légitime défense consacré par l’article 51 de la Charte des Nations unies. » […]

VI. mise en œuvre de la coopération

« Les Participants mettront en œuvre cette coopération conformément à leurs obligations internationales et nationales, ainsi qu’aux engagements européens de la France. »

Dix jours plus tard, dans la foulée de la signature de cet accord qui n’est publié à ce jour que sur le site Internet de l’Élysée, le Président de la République, Chef des armées a procédé à plusieurs déclarations officielles relatives à une opération au sol sur le territoire ukrainien, alors qu’une telle opération ne relève aucunement de l’accord précité :

« De toute façon, dans l’année qui vient, je vais devoir envoyer des mecs à Odessa » ;

(hors micro à l’Élysée, le 21 février 2024 devant une poignée d’invités – Le Monde, 14 mars 2024 « Guerre en Ukraine : la métamorphose d’Emmanuel Macron, colombe devenue faucon »)

« Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre » ;

(Le Parisien, 26 février 2024)

Une avancée du front « vers Odessa ou vers Kiev », « ce qui pourrait engager une intervention », car « il ne faudrait en aucune manière laisser faire [Moscou] » ;

(Réunion des chefs de partis à l’Élysée le 7 mars 2024 in Le Monde)

« Toutes ces options sont possibles » ;

(Interview J.T. de TF1-France 2, 14 mars 2024)

« Peut-être qu’à un moment donné — je ne le souhaite pas, n’en prendrai pas l’initiative —, il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu’elles soient, pour contrer les forces russes. La force de la France, c’est que nous pouvons le faire. » ;

(Le Parisien, 16 mars 2024)

L’armée française « se tient prête. Quelles que soient les évolutions de la situation internationale, les Français peuvent en être convaincus : leurs soldats répondront présent » ; « Pour se prémunir d’agressions à son égard et défendre ses intérêts, l’armée française se prépare aux engagements les plus durs, le fait savoir et le démontre » ;

(Pierre Schill, Chef d’état-major de l’armée de terre in Le Monde, 19 mars 2024

Pourtant, l’article 20, § 1er du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques du 16 décembre 1966 voté par l’Assemblée Générale des Nations Unies ne stipule-t-il pas que :

« TOUTE PROPAGANDE EN FAVEUR DE LA GUERRE EST INTERDITE PAR LA LOI » ?

Un sondage Odoxa pour Le FigaroBackbone Consulting du 29 février 2024 a montré que 68 % des Français estiment qu’Emmanuel Macron a eu tort de dire que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était pas exclu.

Or, il faut rappeler que l’alinéa 14 du Préambule de la constitution de 1946 dispose que :

« La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple. »

Le texte dispose clairement, à la Libération, que la France n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.

Or, d’une part, les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk ont choisi la séparation avec l’Ukraine à 96 % (3,8 % contre) pour Lougansk et à 89,07 % (10,19 % contre, 0,74 % nuls) pour Donetsk lors de deux référendums non reconnus par la communauté internationale du 11 mai 2014 ;

D’autre part, les peuples de la Crimée et du Donbass ont confirmé leur choix de rejoindre la Russie par des référendums aux résultats difficilement contestables :

  • à 96,77 % (2,51 % contre) pour la Crimée le 16 mars 2014 ;
  • à 99,05 % (0,95 % contre) pour l’Oblast de Kherson, le 27 septembre 2022 ;
  • à 97,11 % (2,89 % contre) pour l’Oblast de Zaporijjia, le 27 septembre 2022 ;
  • à 99,91 % (0,09 % contre) pour la République Populaire de Donetsk, le 27 septembre 2022 ;
  • à 99,42 % (0,58 % contre) pour la République Populaire de Lougansk, le 27 septembre 2022 ;

Ces peuples viennent de voter massivement pour les élections législatives russes du 17 au 19 décembre 2021 et pour les élections présidentielles du 15 au 17 mars 2024.

89,1 % des habitants de la République populaire de Donetsk ont déclaré vouloir obtenir la nationalité russe
(enquête DNR Live, décembre 2018)
http://dnr-live.ru/grazhdanstvo-rf-dlya-zhiteley-dnr-sotsopros/

Aussi, ces peuples ont exprimé librement leur choix dans le cadre du droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes. La France, en aidant l’Ukraine à reconquérir ces territoires, viendrait s’opposer aux principes qu’elle proclame dans l’alinéa 14 en ne respectant pas leur Habeas Corpus et violerait ces principes.

Par ailleurs, la République française ne pouvant jamais employer ses forces contre la liberté d’aucun peuple, a fortiori le sien, si les Français désapprouvent un tel emploi de la force à 68 %.

Qui plus est, en aucun cas l’accord franco-ukrainien ne prévoit explicitement l’envoi de troupes au sol malgré les propos du Président de la République, Chef des armées, les 26 février, 16, 14 et 16 mars 2024 précités.

Mais l’accord signé est encore inconstitutionnel pour d’autres raisons :

Cet « accord », qui est un traité au sens de la Convention de Vienne de 1969, n’a jamais été ratifié en la forme. Il faut le vote d’une loi, pas un simple vote par les Chambres tels qu’ils ont eu lieu le 12 mars 2024 (372 pour, 29 contre, 101 abstenons) pour l’Assemblée nationale et le 13 mars 2024 pour le Sénat (293 pour, 22 contre). Tel que rédigé, il ne peut valoir déclaration de guerre — et donc ne peut servir de base conventionnelle à l’envoi de quelconques troupes françaises au sol.

En effet, l’article 35 de la Constitution implique une autorisation parlementaire en la forme. Comme l’envoi de

troupes au sol implique une déclaration de guerre, celle-ci relève du Parlement (al. 1er), le Gouvernement disposant de trois jours pour l’en informer (al. 2). Cette opération ne peut excéder 4 mois sans l’autorisation expresse du Parlement (al. 4).

Or, aucune « autorisaon » du Parlement n’est encore intervenue (le Parlement a discuté puis voté un avis sur un traité de coopération, en aucun cas une déclaration de guerre) :

Article 35 de la Constitution

« La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.
Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote.
Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. Il peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort. »

Plus encore, même si la déclaration de guerre se faisait sur le fondement de l’accord franco-ukrainien du 16 février 2024, celui-ci n’a pas été ratifié en la forme exigée par l’article 53 de la Constitution :

Article 53 de la Constitution

« Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi.
Ils ne prennent effet qu’après avoir été ratifiés ou approuvés. […] »

En vertu de l’article 53 de la Constitution, tout traité qui a trait à l’organisation internationale ou engage les finances de l’État, est considéré comme un traité qu’il incombe de ratifier en forme solennelle, c’est-à-dire par le vote d’une loi.

En effet, ce traité du 16 février 2024 porte sur l’organisation internationale (I. soutien à l’intégration de l’Ukraine dans les institutions européennes et euro-atlantiques, notamment en soutenant l’adhésion de l’Ukraine à l’UE et l’interopérabilité avec l’OTAN) ; II, 1) Le Participant français fournira une assistance militaire et civile pour permettre à l’Ukraine de défendre sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale face à l’agression de la Fédération de Russie, de manière bilatérale par le biais d’accords, ainsi que par l’intermédiaire des institutions et organisations auxquelles elle est partie)

Et il faut ajouter que ce traité du 16 février 2024 engage à l’évidence les finances de l’État : (IV, 7) in fine, al. 15)

« La France a fourni à l’Ukraine une aide militaire d’une valeur totale de 1,7 milliard d’euros en 2022 et de 2,1 milliards d’euros en 2023. En 2024, la France fournira jusqu’à 3 milliards d’euros de soutien supplémentaire » ; IV, 8, al. 2 : « Le Participant français contribuera au développement de la base industrielle de défense de l’Ukraine, notamment par le biais d’investissements français, de la localisation de la production en Ukraine et de la production conjointe pour la fabrication d’armes et de munitions prioritaires ».

Plus encore, ce traité porte atteinte au domaine de la loi tel que protégé par l’article 34 de la Constitution. En effet, la partie IV, 8 : coopération des industries de défense et de sécurité – touche au domaine régalien relevant du législateur :

Article 34 de la Constitution

« La loi détermine les principes fondamentaux : — de l’organisation générale de la Défense nationale ; »

Pour toutes ces raisons, le vote d’une loi de ratification en bonne et due forme était nécessaire. Or, l’accord du 16 février n’a eu qu’un débat sur la base de l’arc le 50-1 de la Constitution (« Devant l’une ou l’autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative […], faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité »).

Il demeure qu’un tel vote (comme ceux des 12 et 13 mars 2024 respectivement à l’Assemblée nationale et au Sénat) ne vaut pas ratification législative comme le requière explicitement l’article 53 pour un traité ayant trait à l’organisation internationale et aux finances de l’État.

Or, l’article 5 de la Constitution dispose pourtant que le Président de la République (Chef des armées) « veille au respect de la Constitution ».

Aucun envoi de troupes n’est donc possible en l’état actuel du droit, car inconstitutionnel. Ce qui n’est pas sans conséquences.

Nota : https://www.vie-publique.fr/fiches/275483-quest-ce-que-le-bloc-de-constitutionnalite

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Pour toutes ces raisons, en l’état actuel du droit,
l’envoi de troupes au sol est inconstitutionnel.

Article D. 4122-3, 3° du Code de la Défense :

« En tant que subordonné, le militaire : […]
3° Ne doit pas exécuter un ordre prescrivant d’accomplir un acte manifestement illégal ou contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits armés et aux conventions internationales en vigueur.
»

Ce devoir de désobéir existe en matière civile depuis l’arrêt du Conseil d’État, 10 novembre 1944, Langneur, Rec. 248. Cette jurisprudence est constante : l’obéissance à un ordre manifestement illégal n’exonère pas le fonctionnaire de sa sanction. Cette circonstance particulière implique donc de désobéir.

Cette jurisprudence est constante : Conseil d’État, 3 mai 1961, Pouzelgues, rec. 280 ; Conseil d’État, 4 janvier 1964, Charlet et Limonier, req. n° 56786, rec. 1, AJDA 1964, p. 447, RDP 1964, p.453, note Waline ; Conseil d’État, 21 juillet 1995, Bureau d’Aide Sociale de la Ville de Paris, req. n° 115332 ; Cour de cassation, Crim., 23 janvier 1997, 96-84.822, Bull. Crim. 1997, n° 32, p. 86 (affaire Papon) ; Cour de cassation, Crim., 13 octobre 2004, req. n° 03-81.763 ; 00-86.727 ; 00-86.726 ; 01-83.943 ; 01-83.945 ; 01-83.944, Bull. Crim. 2004, n° 243, p. 885 (affaire relative à l’incendie d’une paillote en Corse ordonné par le Préfet) ; CAA Lyon, 24 octobre 2017,

M. B c/ Syndicat mixte du Lac d’Annecy, req. n° 16LY00300 ; CAA Versailles, 15 mars 2018, Commune de Garges-Lès-Gonesse, req. n° 16VE03904.

L’article L. 121-10 du Code général de la fonction publique le confirme :

« L’agent public doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à comprome.re gravement un intérêt public. »

Les trois conditions (cumulatives) sont claires :

  • L’ordre doit être non seulement illégal ;

  • Cette illégalité doit être manifestement établie ;

Un simple ordre illégal ne suffit pas pour désobéir. En l’espèce il s’agit d’un ordre de nature inconstitutionnel en ce que son fondement n’a pas été ratifié en la forme parlementaire approuvée par la Constitution.

  • L’ordre doit compromettre gravement un intérêt public.

Pour ce cas, un sondage Odoxa pour Le FigaroBackbone consulting, 29 février 2024 a montré que 68% des français estiment qu’Emmanuel Macron a eu tort de di re que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était pas exclu.

L’ordre de l’exécutif, au-delà de n’avoir pas été validé en la forme, entrerait en contradiction avec la volonté de l’opinion publique.

Toutefois, cette condition de compromettre gravement un intérêt public ne s’applique pas explicitement pour les militaires et n’est pas prévue non plus par le Code pénal :

En effet, aux termes de l’article 122-4, alinéa 2 du Code pénal :

« N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal ».

Et pour le militaire, le Code de la Défense dispose à l’article L. 4122-1 :

« Les militaires doivent obéissance aux ordres de leurs supérieurs et sont responsables de l’exécution des missions qui leur sont confiées.
Toutefois, il ne peut leur être ordonné et ils ne peuvent accomplir des actes qui sont contraires aux lois, aux coutumes de la guerre et aux conventions internationales. […] »

Article renforcé par des dispositions réglementaires :

Article D. 4122-3 Code de la Défense :

« En tant que subordonné, le militaire :
1° Exécute loyalement les ordres qu’il reçoit. […]
[…]
Ne doit pas exécuter un ordre prescrivant d’accomplir un acte manifestement illégal ou contraire aux règles du droit international applicable dans les conflits armés et aux conventions internationales en vigueur. »




Rapport divulgué : Israël reconnaît que les Juifs sont en fait des Khazars ; Plan secret de migration inversée vers l’Ukraine

[Source : The Times of Israël]

[Illustration : Guy Boulianne]

… une publication du quotidien israélien The Times of Israël (…) précise quIsraël reconnaît les Juifs comme des Khazars et (…) confirme la réalité d’une Nouvelle Khazarie en territoire ukrainien. « Le successeur à petite échelle de l’empire médiéval de Khazaria (comme on appelait autrefois la péninsule) s’appellerait, en yiddish, Chazerai. » Je tiens à faire remarquer qu’une note de l’éditeur a été ajoutée en rouge au-dessus de cette publication, affirmant que « ce billet de blog est une œuvre de satire ». Curieusement, cette note a été ajoutée le 28 février 2022, quatre jours très exactement après le déclenchement de l’opération militaire spéciale par ordre du président russe Vladimir Poutine. Du 18 mars 2014 au 27 février 2022, cette note de l’éditeur n’apparaissait nulle part. On tente donc de camoufler la vérité en faisant croire que cet article est une « œuvre de satire ».

Guy Boulianne
(dans Les Juifs peuvent vivre sur le territoire, là où ils habitaient historiquement, en tant que peuple souverain… Ce sera sur les rives de la mer Noire)

[Voir aussi les articles de Guy Boulianne sur le sujet, dont :
Nouvelle Khazarie : « la Grande Eurasie n’est pas un projet géopolitique abstrait, mais un projet civilisationnel tourné vers l’avenir » (V. Poutine)]

Par Jim Wald
Jérusalem et Zhitomir, 16 mars/Adar II 14

(Nos correspondants russes et ukrainiens Hirsh Ostropoler et I. Z. Grosser-Spass ont également contribué à cet article, retardé en raison de la crise liée au référendum en Crimée).

Développements rapides

Les personnes qui suivent les affaires du Moyen-Orient savent deux choses : il faut toujours s’attendre à l’inattendu et ne jamais exclure le Premier ministre Binyamin Netanyahou, qui a plus de vies politiques que le chat proverbial.

Hier encore, on apprenait que les rebelles syriens envisageaient de céder à Israël le plateau du Golan en échange de la création d’une zone d’exclusion aérienne contre le régime d’Assad. On apprend aujourd’hui qu’Israël va retirer ses colons des communautés situées au-delà des blocs de colonies et les relocaliser, au moins temporairement, en Ukraine, ce qui est encore plus audacieux. L’Ukraine a conclu cet accord sur la base de liens historiques et en échange d’une aide militaire indispensable contre la Russie. Ce surprenant retournement de situation a une origine encore plus surprenante : la génétique, un domaine dans lequel les chercheurs israéliens excellent depuis longtemps.

Un peuple turc belliqueux et un mystère

Il est bien connu qu’au cours des huitième et neuvième siècles, les Khazars, un peuple guerrier turc, se sont convertis au judaïsme et ont régné sur un vaste domaine dans ce qui est devenu la Russie méridionale et l’Ukraine. Ce qu’il est advenu d’eux après la destruction de cet empire par les Russes aux alentours du XIe siècle reste un mystère. Beaucoup ont émis l’hypothèse que les Khazars sont devenus les ancêtres des Juifs ashkénazes.

L’Empire khazar, d’après la carte de M. J-H. Schnitzler
de L’Empire de Charlemagne et celui des Arabes
(Strasbourg, 1857)

Les Arabes citent depuis longtemps l’hypothèse khazare pour tenter de nier la revendication historique des Juifs sur la terre d’Israël. Lors du débat des Nations unies sur le partage de la Palestine, Chaim Weizmann a répondu, sarcastique : « C’est très étrange. Toute ma vie, j’ai été juif, je me suis senti juif, et j’apprends maintenant que je suis un Khazar ». Dans une veine plus folklorique, le Premier ministre Golda Meir a déclaré de façon célèbre : « Khazar, Schmazar, Khazar, Khazar, Khazar, Khazar » : « Khazar, Schmazar. Il n’y a pas de peuple khazar. Je ne connaissais pas de Khazars à Kiev. Ni à Milwaukee. Montrez-moi ces Khazars dont vous parlez ».

Un peuple guerrier :
Hache de combat khazar, vers les 7e-9e siècles

L’ex-communiste et scientifique hongrois Arthur Koestler a présenté l’hypothèse khazare à un public plus large avec The Thirteenth Tribe (La treisième tribu) (1976), dans l’espoir que la réfutation d’une identité « raciale » juive commune mettrait fin à l’antisémitisme. Il est clair que cet espoir ne s’est pas concrétisé. Plus récemment, l’historien israélien de gauche Shlomo Sand, dans son ouvrage The Invention of the Jewish People (L’invention du peuple juif), a orienté la thèse de Koestler dans une direction qu’il n’avait pas envisagée, en soutenant que les Juifs, en tant que communauté religieuse descendant de convertis, ne constituent pas une nation et n’ont pas besoin d’un État qui leur soit propre. Les scientifiques ont toutefois rejeté l’hypothèse khazare, car les preuves génétiques ne concordaient pas. Jusqu’à aujourd’hui. En 2012, le chercheur israélien Eran Elhaik a publié une étude prouvant que l’ascendance khazare est l’élément le plus important du patrimoine génétique ashkénaze. Sand s’est déclaré justifié, et des organes progressistes tels que Haaretz et The Forward ont claironné les résultats.

Israël semble enfin avoir jeté l’éponge. Une équipe de spécialistes issus d’institutions de recherche et de musées de premier plan vient de remettre au gouvernement un rapport secret reconnaissant que les Juifs d’Europe sont en fait des Khazars. (Reste à savoir si cela entraînera une nouvelle proposition de révision des paroles de « Hatikvah »). À première vue, il s’agit de la pire nouvelle possible, étant donné l’insistance du Premier ministre sur la nécessité pour les Palestiniens de reconnaître Israël comme un « État juif » et la stagnation des pourparlers de paix. Mais d’autres l’ont sous-estimé à leurs risques et périls. Un collaborateur a plaisanté en disant que lorsque la vie vous tend un étrog, vous construisez une soukka.

S’exprimant officieusement, il a expliqué : « Nous avons d’abord pensé que le fait d’admettre que nous sommes vraiment des Khazars était un moyen de contourner l’insistance d’Abbas sur le fait qu’aucun Juif ne peut rester dans un État palestinien. Nous étions peut-être en train de nous raccrocher à une paille. Mais lorsqu’il a refusé de l’accepter, nous avons été contraints de réfléchir à des solutions plus créatives. L’invitation ukrainienne au retour des Juifs a été une aubaine. Il serait difficile, pour des raisons logistiques et économiques, de réinstaller tous les colons en Israël dans un court laps de temps. Nous ne voulons certainement pas d’un autre fashlan(([1] Terme arabe signifiant échec — NdT)) comme l’expulsion des colons lors du Hitnatkut [désengagement] de Gaza.

« Nous ne parlons pas du retour de tous les Juifs ashkénazes en Ukraine.
Ce n’est évidemment pas pratique. »

Une source bien placée dans les milieux du renseignement a déclaré :

« Nous ne parlons pas du retour de tous les Juifs ashkénazes en Ukraine. Il est évident que ce n’est pas pratique. Comme d’habitude, la presse exagère et fait du sensationnel ; c’est pourquoi nous avons besoin de la censure militaire. »

Khazaria 2.0 ?

Tous les Juifs qui souhaitent revenir seraient accueillis sans condition en tant que citoyens, d’autant plus s’ils participent à l’infusion promise d’une aide militaire israélienne massive, comprenant des troupes, de l’équipement et la construction de nouvelles bases. Si le transfert initial fonctionne, d’autres colons de Cisjordanie seraient encouragés à s’installer également en Ukraine. Une fois que l’Ukraine, forte de ce soutien, aura repris le contrôle de l’ensemble de son territoire, l’actuelle République autonome de Crimée redeviendra un domaine juif autonome. Le successeur à petite échelle de l’empire médiéval de Khazarie (comme la péninsule était également connue autrefois) s’appellerait, en yiddish, Chazerai.

L’Empire khazar, carte de l’Europe à l’époque de Charles le Grand,
d’après Karl von Spruner, _Historisch-geographischer Hand-Atlas_
(Gotha, 1854)

Les Khazars n’ont pas eu à vivre dans les « frontières d’Auschwitz »

« Comme vous le savez, a poursuivi le porte-parole, le Premier ministre a répété à maintes reprises que nous sommes un peuple fier et ancien dont l’histoire remonte à 4 000 ans. Il en va de même pour les Khazars : ils sont juste derrière en Europe et leur histoire n’est pas aussi longue. Mais regardez la carte : les Khazars n’ont pas eu à vivre à l’intérieur des “frontières d’Auschwitz”. »

Pas de « frontières d’Auschwitz » :
l’étendue de l’empire khazar (en rose, à droite) apparaît clairement
sur cette carte de l’Europe vers 800, réalisée par Monin (Paris, 1841).
Comparez avec l’empire de Charlemagne (en rose, à gauche).

« Comme l’a dit le Premier ministre, personne ne dira aux Juifs où ils peuvent ou ne peuvent pas vivre sur le territoire historique de leur existence en tant que peuple souverain. Il est prêt à faire des sacrifices douloureux pour la paix, même si cela signifie renoncer à une partie de notre patrie biblique en Judée et en Samarie. Mais il faut alors s’attendre à ce que nous exercions nos droits historiques ailleurs. Nous avons décidé que ce serait sur les rives de la mer Noire, où nous avons été un peuple autochtone pendant plus de 2000 ans. Même le grand historien non sioniste Simon Dubnow a déclaré que nous avions le droit de coloniser la Crimée. C’est dans tous les livres d’histoire. Vous pouvez le vérifier ».

Ancienne-Nouvelle Terre ?

Mer Noire, montrant la présence des Khazars en Crimée
et dans les régions côtières :
Rigobert Bonne, Imperii Romani Distracta.
Pars Orientalis, (Paris, 1780).
Notez l’Ukraine et Kiev en haut à gauche.
À droite : La mer Caspienne, également désignée,
selon la coutume, comme la mer des Khazars.

« Nous aimerions penser qu’il s’agit d’une sorte de patrie loin de la maison », a ajouté la source anonyme des services de renseignement. « Ou l’originelle », a-t-il ajouté avec un clin d’œil.

« Après tout, Herzl a écrit sur l’Ancienne-Nouvelle Terre, n’est-ce pas ? Et la transition ne devrait pas être trop difficile pour les colons parce que, vous savez, ils auront toujours l’impression d’être des pionniers : ils connaîtront le danger, construiront de nouveaux logements, porteront des armes. Les femmes pourront continuer à porter des foulards sur la tête, et la nourriture ne sera pas très différente de celle qu’ils mangent déjà ».

Rétrospectivement, nous aurions dû le voir venir, a déclaré un vénérable arabisant du département d’État, en comptant les signes sur ses doigts : un rapport peu remarqué selon lequel la Russie sévissait contre la contrebande israélienne d’objets khazars, les décisions de l’Espagne et du Portugal d’accorder la citoyenneté aux descendants de leurs Juifs expulsés, ainsi que des preuves que d’anciens soldats de Tsahal étaient déjà à la tête de milices soutenant le gouvernement ukrainien. Et maintenant, peut-être aussi la possibilité que l’avion malaisien disparu ait été détourné vers l’Asie centrale.

Un journaliste chevronné du Moyen-Orient a déclaré :

« C’est problématique, mais d’une manière perverse, c’est brillant. D’un seul coup, Bibi a réussi à confondre amis et ennemis. Il a renvoyé la balle dans le camp des Palestiniens et allégé la pression exercée par les Américains, sans pour autant faire de véritables concessions. En s’alliant aux rebelles syriens et à l’Ukraine, ainsi qu’à la Géorgie et à l’Azerbaïdjan, il compense la perte de l’alliance turque et met la pression sur Assad et sur l’Iran. Et le nouvel accord gazier chypriote-israélien soutient l’Ukraine et affaiblit l’influence économique des Russes et des États pétroliers du Golfe. Tout simplement génial ».

Réactions du monde entier

Étant donné la confluence du week-end et des fêtes de Pourim et de la Saint-Patrick, les journalistes se sont précipités pour obtenir des réponses. Les réactions du monde entier ont afflué.

  • Les membres du Conseil des colons YESHA, dont certains sont manifestement épuisés par l’excès de slivovitz, ont été complètement pris au dépourvu. Toujours méfiants à l’égard de Netanyahou, qu’ils considèrent comme un opportuniste rusé plutôt que comme un allié idéologique fiable, ils ont refusé de faire des commentaires avant d’avoir mieux évalué la situation.

La plupart des réactions hâtives ont été classées dans les catégories prévisibles.

  • Les groupes antisémites de droite se sont emparés de cette histoire pour justifier leurs théories du complot, affirmant qu’il s’agissait de l’aboutissement du plan séculaire des Juifs pour venger la défaite de la Khazarie par les Russes au Moyen-Âge, une reprise du soutien d’Israël à la Géorgie en 2008. « Les Juifs ont une mémoire aussi longue que leur nez », a déclaré l’un d’eux.

Un continuum de conquête et de cruauté ?

  • Depuis Ramallah, un porte-parole du Fatah a déclaré que l’offre était un début, mais qu’elle était loin de répondre aux exigences de l’Autorité palestinienne. En montrant l’image d’un guerrier khazar provenant d’un artefact archéologique, il a expliqué :

Il existe un continuum de conquête et de cruauté. C’est très simple, la génétique ne ment pas. Nous en voyons les résultats aujourd’hui : le régime sioniste et les forces d’occupation brutales descendent de barbares belliqueux. Les Palestiniens descendent de pasteurs pacifiques, en fait, des anciens Israélites que vous avez faussement revendiqués comme vos ancêtres. Soit dit en passant, il n’est pas vrai que vos ancêtres aient un jour eu un temple à Jérusalem.

  • Le célèbre site Internet non officiel de renseignements DAFTKAfile, dont la fiabilité n’est plus à démontrer, a admis :

Nos visages sont rouges. Nous avons été pris au dépourvu et avons pensé que le retour en Espagne et au Portugal était la véritable histoire. De toute évidence, il s’agissait d’une feinte impeccablement planifiée et intelligente visant à détourner l’attention de la révolution à venir en Ukraine. Bien joué, le Mossad.

  • Le blogueur prolifique Richard Sliverstein, dont la connaissance de la culture juive et l’étrange capacité à découvrir les secrets militaires suscitent régulièrement l’étonnement, même parmi ses détracteurs, a commenté l’événement :

Franchement, je suis surpris que mes sources du Mossad ne m’aient pas transmis cette histoire en premier. Mais j’avais une date limite pour un essai sur la signification kabbalistique des graines de sésame, l’ingrédient principal du houmous, et je n’ai donc pas rattrapé mon retard dans mes courriels. Mais est-ce que je me sens justifié ? Oui, mais ce n’est qu’une maigre satisfaction. Cela fait des années que je dis que les Juifs descendent des Khazars mongols-tatars, mais cela n’a guère entamé l’armure de propagande de ces abrutis de hasbaroïdes(([2] D’après l’IA de Microsoft, Hasbaroid (traduit ici par « hasbaroïde ») est souvent associé à la propagande pro-israélienne et à la défense des politiques controversées d’Israël. C’est un terme qui suscite des débats et des opinions divergentes)) sionistes.

  • Un responsable d’une importante ONG de défense des droits de l’homme a déclaré :

L’évacuation des colonies illégales doit faire partie de tout accord de paix, mais le fait de forcer les colons à quitter la Palestine pour les réinstaller ensuite en Ukraine pourrait constituer une violation de la quatrième convention de Genève. Nous verrons ce que la CPI a à dire à ce sujet. Et s’ils pensent qu’ils peuvent avoir la gâchette encore plus facile en Ukraine qu’en Cisjordanie, ils ne sont pas au bout de leurs peines.

  • Le porte-parole des ultra-orthodoxes, Menuchem Yontef (anciennement d’Inowraclaw), s’est félicité de cette nouvelle :

Nous rejetons l’État sioniste, qui est illégitime jusqu’à ce que Machia’h(([3] ou Messiah Le Messie juif)) vienne. Nous ne nous soucions pas de l’endroit où nous vivons tant que nous pouvons étudier la Torah et obéir pleinement à ses commandements. Cependant, nous refusons de servir dans l’armée, là comme ici. Et nous voulons aussi des subventions. C’est la volonté de Dieu.

Nous applaudissons cette cohérence de principe. Si seulement tous les Juifs pensaient comme Menuchem Yontef — en fait, j’aimerais les appeler « Juifs Menuchem Yontef » : « Juifs M. Y. », l’antisémitisme disparaîtrait et les membres des trois religions abrahamiques cohabiteraient à nouveau pacifiquement ici, comme ils le faisaient avant l’avènement du sionisme. L’État-nation est une relique du dix-neuvième siècle, qui a causé d’innombrables souffrances. La tâche la plus urgente pour la paix mondiale est la création immédiate d’une Palestine libre et souveraine.

  • Judith Buntler, universitaire et théoricienne de renom, s’est interrogée à ce sujet :

Il peut sembler paradoxal d’établir l’altérité ou l’« interruption » au cœur des relations éthiques. Mais pour le savoir, il faut d’abord s’interroger sur la signification de ces termes. On pourrait affirmer que le trait distinctif de l’identité khazare est qu’elle est interrompue par l’altérité, que la relation au gentil définit non seulement sa situation diasporique, mais aussi l’une de ses relations éthiques les plus fondamentales. Bien qu’une telle affirmation puisse être vraie (ce qui signifie qu’elle appartient à un ensemble d’affirmations qui sont vraies), elle parvient à réserver l’altérité en tant que prédicat d’un sujet antérieur. La relation à l’altérité devient un prédicat de l’« être khazar ». C’est tout autre chose de comprendre que cette même relation remet en question l’idée que « Khazar » est une sorte d’être statique, un être qui est décrit de manière adéquate comme un sujet. Les projets de coexistence ne peuvent commencer qu’avec le démantèlement du sionisme politique.

n’est pas la « solution à deux États » qu’ils attendaient ?

  • Ali Abubinomial, leader du mouvement anti-israélien BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), l’a dit plus simplement. Frappant son bureau, il a fulminé :

Alors, IsraëletKhazarie ?C’est ce que les sionistes entendent par « solution à deux États » ! Faites le calcul ! Personne n’a lu mon livre ?

  • Les étudiants pour la justice en Palestine (SJP) ont convoqué une réunion d’urgence pour établir des liens avec l’Organisation de libération des Pechenegs (OLP), déclarant que « les Pechenegs ne doivent pas payer le prix de l’antisémitisme européen ». Le nouveau groupe de solidarité, « Students for Pechenegs in Ukraine » (SPUK), a proclamé comme devise :

« De la mer Noire à la mer Caspienne, nous trouverons quelqu’un à libérer ! ».

  • Pour sa part, Myron Benvenuti, militant pour la paix et ancien administrateur de Jérusalem-Est, a répondu avec sérénité :

« Je n’ai aucune raison de m’inquiéter : Je suis séfarade et ma famille vit ici depuis des siècles. De toute façon, si je dois aller ailleurs, ce sera en Espagne, pas en Ukraine : plus de soleil, moins de coups de feu ».

Le consensus de la grande majorité du « Moyen Israël », qui estime que Netanyahou n’en fait pas assez pour la paix et qui met également en doute la sincérité des Palestiniens, est sceptique et désespéré. Une femme a déclaré, frustrée :

« Nous aspirons tous à un accord, mais nous ne voyons pas comment y parvenir. Pour l’instant, tout ce que nous voyons, c’est ce Chazerai. »

* * *

Mise à jour du 17 mars :

Les derniers rapports, notamment la reconnaissance par Vladimir Poutine de la Crimée en tant qu’« État souverain et indépendant » et l’estimation selon laquelle le déplacement des colons israéliens dans le cadre d’un accord de paix coûterait 10 milliards de dollars, confirment les détails de l’article ci-dessus. Éd.

À propos de l’auteur

Jim Wald est professeur au Hampshire College, où il enseigne l’histoire culturelle de l’Europe moderne, y compris l’histoire de l’antisémitisme et du fascisme, ainsi que l’histoire du livre.


Notes (non présentes dans l’article source)




NON à la guerre contre la Russie qui n’est pas notre ennemie

Par Nicole Delépine

En 1991, La France sous Mitterrand avait demandé que l’OTAN, « ce machin » selon de Gaulle, ne s’étende pas à l’est. Mais Sarkozy partisan d’un nouvel ordre mondial sous influence américaine a proposé l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN malgré l’opposition des Russes. Hollande et Meckel dans les accords de Minsk en 2015 s’étaient portés garants de la clause refusant l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. Ils ont récemment avoué avoir signé ces accords sans intention de les faire respecter pour donner à l’Ukraine le temps de s’armer. Et les journalistes donnent encore la parole à ces personnes qui ne respectent pas la parole donnée.

Dans mon jeune temps, on criait « faites l’amour, pas la guerre » slogan de la révolte colorée de 1968 soufflée par la CIA. Et depuis rien ne va plus, les pouvoirs successifs ont sacrifié les services publics, l’école, le système de santé, etc., et transformé les citoyens en bêtes à consommation passive, assistées et dépourvues de pensée autonome, « le pain et les jeux ». Le refus des résultats du référendum de 2005 par Sarkozy a achevé d’éloigner les Français de la politique.

Depuis quarante ans, les tenants du nouvel ordre mondial tentent d’imposer leurs fantasmes inexplicables, tuer le monde et l’humanité après avoir fait défiler les jeunes « pour sauver la planète » en oubliant l’espèce humaine.

Les gens normaux sont unanimes : on marche sur la tête et on développe une société de mort… Sans famille, sans enfant nos dirigeants rêvent d’une apocalypse qu’ils déclencheraient : un feu nucléaire qui aurait rendu jaloux Néron.

Alors après la diffusion d’injections expérimentales à ARN scandaleusement présentées comme des vaccins, susceptibles de modifier le patrimoine génétique humain, après le sacrifice des vieillards et handicapés sous Rivotril, les morts qui se multiplient aux urgences lors d’attentes interminables, puis la glorification de l’avortement par son inscription dans la constitution, on passe à la volonté e légaliser l’euthanasie pourtant déjà largement répandue.. la société de la mort vers laquelle nous emmènent nos dirigeants si on les laisse faire

Il ne manquait que la guerre pour supprimer les survivants de ces attaques multiples. La guerre du rêve de Macron contre tous, y compris ses alliés européens et américains qui trouvent que cela dépasse leurs volontés. Tous les dirigeants ne sont tout de même pas Néron.

ALORS OUI, REFUSONS AVEC LA GRANDE MAJORITÉ DES FRANÇAIS ET DES CITOYENS EUROPÉENS D’ENTRER DANS UNE GUERRE AVEC LA RUSSIE !

LA GUERRE UKRAINE RUSSIE NE CONCERNE PAS Les intérêts vitaux de la France.

NOUS RESPECTONS LA CULTURE RUSSE ET NE VOYONS AUCUNE PREUVE DES MENACES ALLÉGUÉES PAR LE CHEF DE L’ÉTAT.

Les USA ont implanté douze bases secrètes de la CIA en Ukraine depuis 2014.

Si on envoie des troupes au sol et si on livre des missiles longue portée dont la cible ne peut qu’être que Moscou la guerre se rapprocherait et nous menacerait d’un holocauste nucléaire.

La guerre n’est ni inévitable ni utile

Refusons totalement une guerre qui ne nous concerne pas et œuvrons pour la paix

La plupart d’entre nous n’ont pas connu les horreurs de la guerre et cela pourrait expliquer les déclarations très imprudentes d’un président trop jeune pour avoir connu celles-ci, ni d’ailleurs la pratique du service militaire.

J’ai vécu la période de la guerre d’Algérie et mes parents m’ont raconté leur expérience toute proche de la Seconde Guerre mondiale. Les privations, la faim, les deuils et l’angoisse permanente du lendemain empêchant de se construire un avenir et les années de FFI de mon père au barrage de l’Aigle.

LA GUERRE N’EST PAS UN ROMAN NI UNE ABSTRACTION, MAIS l’HORREUR

L’Ukraine ne fait partie ni de l’UE ni de l’OTAN et n’a jamais été notre alliée.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, ceux qu’elle honore aujourd’hui comme les héros de son indépendance, comme Stepan Bandera, s’étaient enrôlés dans les troupes SS et ont largement participé aux massacres des juifs à Babi Yar et de Polonais en Volhynie

La Russie a été notre alliée lors des deux guerres mondiales et, lors de la dernière, a permis la défaite des nazies qui lui a coûté des millions de morts.

L’Ukraine n’est pas le modèle de démocratie, de liberté, ni de transparence que les médias tentent de nous faire croire.

Selon l’ONG Transparency International l’Ukraine reste l’un des pays les plus corrompus d’Europe au 116 ᵉ rang sur 180 au niveau, mondial.

La gravité de cette corruption constitue l’un des obstacles majeurs à sa demande d’intégrer l’UE. Le dernier épisode connu, révélé le 21 janvier 2024 par l’hebdomadaire Zerkalo Nedeli, concernait la surfacturation massive de produits alimentaires destinés à l’armée à travers une société-écran, l’escroquerie atteindrait la somme de 330 millions de dollars.

En tant qu’état le conflit Russie-Ukraine ne nous concerne pas même si notre compassion pour les peuples russe et ukrainien nous incite à tout faire pour que les combats cessent le plus vite possible.

Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est aujourd’hui considéré comme l’un des droits les plus fondamentaux dans l’ordre juridique international

Dans la charte des Nations Unies, chapitre 1, article 1 alinéa 2 :

« Les buts des Nations Unies sont les suivants : Maintenir la paix et la sécurité internationales et à cette fin… Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde… »

L’intégrité territoriale d’un État repose sur le désir des gens de vivre dans ce même État. C’est en application de ce principe que le Kosovo a été séparé de la Serbie alors qu’il constituait pour la majorité des Serbes le cœur historique de leur nation.

La résistance opiniâtre qu’opposent les populations russophones du Donbass à la violence militaire que déploie l’Ukraine pour leur imposer son contrôle montre clairement que leur volonté n’est pas de vivre sous le joug du gouvernement de Kiev.

L’application de la charte onusienne justifierait des référendums sous contrôle international, mais l’Ukraine l’a toujours refusé. Réclamons l’application du droit des peuples de Crimée et du Donbass à disposer d’eux-mêmes selon la chartre de l’ONU.

Nous pouvions tenter d’éviter la poursuite de cette guerre et nous aurions dû le faire !

Nous aurions dû tout faire pour éviter de nous impliquer dans cette guerre et nous devons tout faire pour qu’elle s’arrête le plus vite possible.

Pour aider les peuples ukrainien et russe, nous aurions dû rester neutres et nous conduire comme un intermédiaire de paix comme nous l’avons fait avec succès lors de la guerre Russie-Géorgie de 2008.

Les Accords de Minsk du 5 septembre 2014 (Minsk 1) puis du 11 février 2015 (Minsk 2) constituaient une solution crédible pour un règlement pacifique de la guerre dans le Donbass. NOUS AURIONS DÛ LES FAIRE RESPECTER !

Ils prévoyaient : la décentralisation du pouvoir en Ukraine par un amendement à sa Constitution avec l’adoption par l’Ukraine d’un statut spécial de certaines parties des régions de Donetsk et Luhansk leur accordant la liberté linguistique, le droit, pour les autorités locales des ORDLO, de nommer procureurs et juges, de constituer des « unités de police du peuple », et d’avoir une « coopération transfrontières avec des districts de la Fédération de Russie ».

La France, l’Allemagne et l’OSCE qui ont supervisé les négociations de Minsk et en étaient les garants, mais ils n’ont pas incité l’Ukraine à appliquer les accords, tandis que les USA la poussaient à l’intransigeance conduisant inéluctablement à la reprise de la guerre.

Jacques Baud a ainsi conclu son livre : « Si la France avait fait son travail, il n’y aurait pas eu de guerre ! »

La politique pro Zelenski d’E. Macron nous a déjà coûté trop cher.

Cette politique va-t-en-guerre de nos dirigeants, loin de favoriser la paix, prolonge inutilement la guerre et les souffrances des belligérants et a participé à ruiner la France et les Français.

Ruine de nos entreprises en Russie : fin 2021, la France et la Russie avaient affiché un volume d’échanges économiques supérieur à ce qu’il était avant l’introduction des sanctions en 2014. Parmi ses concurrents européens la France, premier employeur étranger en Russie se distinguait comme étant la seule de ces nations à enregistrer, une balance commerciale excédentaire avec la Russie. Le retrait de Russie décidé par la Commission européenne a entraîné pour toutes ces entreprises la perte sèche de leurs investissements. Ainsi Renault a reçu 1 rouble pour la vente de ses 2,2 milliards euros d’actifs. La perte des investissements, des activités en Russie et des bénéfices futurs aggrave le déficit de notre balance commerciale.

Appauvrissement des Français : la prolongation des sanctions de l’UE a déjà entraîné aux Français des privations considérables : forte inflation, augmentation du prix des énergies obligeant certains à grelotter dans leur logement cet hiver, destruction de notre agriculture par les importations ukrainiennes de blé et de poulet, milliards d’argent magique envoyés en Ukraine alors qu’il n’y a presque rien pour les agriculteurs, l’hôpital, la police, la justice…

Et E. Macron voudrait maintenant nous imposer l’impôt du sang en envoyant nos enfants combattre pour un conflit de frontière qui ne nous concerne pas !

Les déclarations récentes d’E. Macron isolent la France mettent en danger nos soldats et les futurs conscrits

Lors de la conférence internationale de soutien à l’Ukraine, Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d’envoyer des troupes au sol en Ukraine :

« Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre »

« Rien ne doit être exclu tout est possible si c’est utile pour atteindre notre objectif ».

Dans le cas de la France, les forces opérationnelles immédiatement mobilisables, celles de l’armée de terre comprennent 130 000 hommes et femmes, dont plus de 25 000 réservistes globalement très mal armés et non préparés à une guerre de haute intensité. Pour rassembler un nombre suffisant d’hommes, il faudrait recourir à la mobilisation qui exposerait nos jeunes, ignorants du maniement des armes depuis l’abandon du service militaire, à des soldats russes entraînés et mieux armés ; une boucherie prévisible !

E. Macron semble ignorer l’état de nos armées et qu’une menace, pour être utile, doit être crédible.

Tous nos alliés, européens comme américains, se sont d’ailleurs tous démarqués de la France en refusant la participation de troupes au conflit Macron contribue par ses déclarations irrationnelles à isoler la France..

La déclaration dangereuse d’E. Macron sur notre dissuasion nucléaire

En novembre 2022 Emmanuel Macron a redéfini la mission de nos forces nucléaires :

« Aujourd’hui plus encore qu’hier, les intérêts vitaux de la France ont une dimension européenne. Nos forces nucléaires contribuent donc par leur existence propre à la sécurité de la France et de l’Europe », sous-entendant ainsi qu’elle pourrait être utilisée en de dehors de toute menace directe contre le territoire national.

En détournant la mission de notre force de dissuasion créée par C. De Gaulle comme ultime arme de sauvegarde de l’indépendance et de l’intégrité nationales, il brade notre indépendance pour tenter de s’ériger en sauveteur de l’UE qu’il voudrait tant diriger.

Mais menacer sans raison vitale la Russie qui possède une force nucléaire très supérieure à la nôtre met en danger l’ensemble de notre population !

Comme l’ensemble des oppositions et 90 % des Français, nous sommes totalement opposés aux folles propositions d’E. Macron qui mettent en danger nos soldats et notre population dans un conflit qui ne concerne pas les intérêts du pays.

Exigeons de redevenir neutres pour aider à la résolution pacifique du conflit dans le respect de la charte de l’ONU et du droit des peuples à disposer d’eux même.

En réalité, E. Macron et de nombreux dirigeants occidentaux veulent nous imposer la guerre pour sauver leur nouvel ordre mondial !!!

BATTONS-NOUS POUR LA PAIX !


Bonjour à tous,

Voici une proposition de modèle de mail à adresser avant mardi 12 mars à vos parlementaires à modifier à votre convenance

L’heure est grave et nous avons besoin de la mobilisation de tous.  MERCI POUR TOUS ET EN PARTICULIER POUR NOS JEUNES

À l’attention de Mr  le député / Mme la députée / Mr le sénateur / Mme la sénatrice: (nom , prénom ) « Les 12 et 13 mars, vous devez dire NON à la guerre contre la Russie ! »

Message proposé :

[Monsieur le député / Madame la députée / Monsieur le sénateur / Madame la sénatrice,]

Face au tollé provoqué par ses propos n’excluant pas la possibilité d’envoyer des troupes françaises au sol en Ukraine, nous conduisant ainsi à entrer en guerre contre la Russie, le Président Macron a été contraint d’accepter un débat sur « notre soutien à l’Ukraine », suivi d’un vote à l’Assemblée nationale et au Sénat, ces 12 et 13 mars.

Ces jours-là, nous, citoyens français, attendons de vous une réponse claire et majoritaire, allant au-delà des querelles partisanes : « Le temps de négocier la paix est arrivé. » Nous n’avons aucun intérêt à participer directement à un conflit qui n’implique pas nos intérêts vitaux et que nous n’avons pas les moyens de mener.

Seul un rejet franc et massif, exprimé par vous sur cette question gravissime, permettra de sortir ce Président, trop jeune pour avoir connu la guerre, du déni de réalité où il se trouve :

• sur l’ampleur de la défaite et le nombre effrayant de morts, dans cette Ukraine poussée par l’Occident à se battre contre la Russie ;

• sur l’incapacité où se trouvent la France et les économies occidentales désindustrialisées et financiarisées, de fournir à l’Ukraine l’effort militaire nécessaire pour poursuivre la guerre, et encore moins pour combattre la Russie ;

• sur les capacités de notre armée à faire face à une guerre de haute intensité : « Nous tiendrions 20 jours pas plus ! », affirment nos militaires ;

• sur la menace existentielle que pose à la Russie une Ukraine traitée comme membre de l’OTAN, en vertu d’accords bilatéraux avec la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et d’autres, incluant des clauses secrètes. La paix est indivisible, il faut tenir compte des garanties de sécurité réclamées par la Russie autant que par l’Ukraine.

Emmanuel Macron se pose en chef d’une croisade pouvant conduire à une IIIe guerre mondiale, lui qui n’a aucune expérience d’un service militaire, lui qui a déjà embourbé nos armées dans des missions mal définies en Afrique, contribuant à faire chasser notre pays de ce continent. Allons-nous tolérer qu’un homme qui n’a pas été capable de résoudre les problèmes entre Français, Gilets jaunes et agriculteurs, nous conduise à une nouvelle boucherie en Europe et dans le monde ?

Le déni de réalité est une maladie. Confrontons M. Macron à la réalité : alors que les Etats-Unis n’ont plus de munitions à fournir à l’Ukraine, que l’Europe n’en a pas non plus, que nos économies sont exsangues et nos populations appauvries, le moment est venu de faire taire les armes et d’ouvrir les négociations de paix.

J’espère que vous saurez soutenir à l’Assemblée nationale ou au Sénat les propositions qui iront dans ce sens.

Je vous prie d’agréer, [Monsieur le député, Madame la député, Monsieur le sénateur, Madame la sénatrice], l’expression de ma haute considération.

Mr ( prénom , nom )

( code postal , ville )

M. L.




Debré et le Général face au Kali-Yuga français

[Publication initiale : dedefensa.org]

Par Nicolas Bonnal

Philippe Grasset nous avait fait découvrir ce livre incroyable : entretiens avec le général (Albin Michel).

Résumons la chute de la France sous la présidence de de Gaulle : pour un Québec libre d’ailleurs peu suivi d’effet, il a fallu se payer l’industrialisation, « la France défigurée », l’immigration, mai 68, le noyautage culturel marxiste (cf. les réflexions de Zemmour sur le rôle sinistre de Malraux), le pays de Cocagne de Pierre Etaix et le Play-Time de Tati, sans oublier l’Alphaville de Godard. On y créa le consommateur et vacancier hébété, qui a rompu avec tous les modèles antérieurs et était prêt pour la goberge télé et bagnole. J’ai écrit et publié un livre sur ce thème : la disparition de la France au cinéma. Car de Farrebique ou de Jean Devaivre (découvrez par exemple l’admirable Alerte au Sud sur notre chevalerie coloniale, notre épopée saharienne) aux Valseuses ou à Mortelle randonnée, on s’était bien effondré — et bien avant Macron ou Mitterrand.

Rien ne résume mieux la situation que Jean Gabin ne retrouvant ni sa maison ni sa rue à Sarcelles, au début de Mélodie en sous-sol.

Le vénérable et pathétique Michel Debré (1 % à la présidentielle de 1981…) est lui-même encore plus traumatisé par ce que va devenir la France : marxisation culturelle via Malraux (voir son livre p. 145), inflation et taux d’intérêt… à 15 % (livre p. 151), déclin moral et spirituel (et même militaire : car on n’a plus d’empire comme me le rappela mon ami historien de Sparte Nicolas Richer), effondrement du christianisme. Debré et de Gaulle sont conscients de tout. L’Histoire de France est EN FAIT terminée. On vivote dans une Europe mondialisée…

Dans ses Entretiens avec le général, Debré écrit donc (p. 57-58) :

« J’évoque ces forces violentes qui désirent tant l’intégration de la France dans l’Europe, c’est-à-dire en fin de compte la fin de la France, et je crains aussi que les divisions de l’Occident et l’incapacité américaine ne conduisent notre civilisation au déclin décisif. Je parle d’abord des forces qui poussent à l’intégration européenne : tous ceux qui Sont hostiles à l’État, tous ceux qui ne comprennent pas la nécessité d’une pensée et d’une action indépendantes, se précipitent vers la supranationalité parce qu’ils savent, au fond d’eux-mêmes, que la supranationalité, c’est le protectorat américain. »

On a parfaitement compris pourquoi Asselineau et Philippot qui sautent comme des cabris au nom du Général font 1 % des voix. La masse veut la supranationalité et sans rire le protectorat américain avec ses armes qui ont cinquante ans de retard. Le souverainisme ne l’effleure même plus ; comme dit le Général à Debré il y a soixante ans déjà : il n’y a que vous et moi qui pensons à l’Indépendance de la France.

Dans le livre de Debré, le Général paraît souvent triste, distrait, rêveur et impuissant (idem pour son fils avec qui j’avais l’honneur récurrent de discuter aux jardins du Ranelagh si chers à mon ami gnostique-gaulliste Jean Parvulesco) ; il est en position non de gourou, mais de disciple dénué de maître. Car comprendre ce que la France devient à cette époque, il faut l’oser en effet, pas vrai ?

« Le général de Gaulle m’interrompt pour me demander si je crois possible de résister à ces forces. “Il n’y a que vous et moi qui pensons à l’Indépendance de la France.” Je lui réponds que nous devons être, en réalité, plus que deux et j’ajoute qu’il y aura tellement de déceptions à la suite de cette politique d’intégration qu’il ne faut pas douter d’être dans la vérité en expliquant qu’il faut faire l’Europe par l’association des États et non par la disparition des nations, à commencer par la disparition de la France. »

Malheureusement les réponses sont et seront matérielles et matérialistes (Pompidou-Giscard…) :

« Que faire pour encourager ce mouvement ? » me dit-il. Je lui expose que les chemins sont clairs pour maintenir aux Français et à la France la volonté de demeurer une nation. Il faut poursuivre notre effort de modernisation industrielle. Il faut poursuivre notre volonté d’être une puissance militaire atomique et il faut aussi ne pas chercher à nous dégager de nos responsabilités africaines. Je lui expose que ses réticences à l’égard des réunions des chefs d’État africains d’expression française, réunions qui pourraient avoir lieu autour de lui, aboutissent à couper des liens qui pourraient être renforcés. »

De Gaulle échoue — mais il en ressort qu’on ne pouvait qu’échouer. Sur le référendum — sa porte de sortie comme on sait — nous sommes clairement informés (citation déjà reprise par PhG) :

« J’expose au Général que le but de ma visite est de préciser les conditions qui peuvent permettre le succès, du référendum. Interruption du Général : “Je ne souhaite pas que le référendum réussisse. La France et le monde sont dans une situation où il n’y a plus rien à faire et en face des appétits, des aspirations, en face du fait que toutes les sociétés se contestent elles-mêmes, rien ne peut être fait, pas plus qu’on ne pouvait faire quelque chose contre la rupture du barrage de Fréjus. Il n’y aura bientôt plus de gouvernement anglais ; le gouvernement allemand est impuissant ; le gouvernement italien sera difficile à faire ; même le président des États-Unis ne sera bientôt plus qu’un personnage pour la parade.

Le monde entier est comme un fleuve qui ne veut pas rencontrer d’obstacle ni même se tenir entre des môles. Je n’ai plus rien à faire là-dedans, donc il faut que je m’en aille et, pour m’en aller, je n’ai pas d’autre formule que de faire le peuple français juge lui-même de son destin.” »

(p.112)

On répète parce que c’est merveilleux :

« Je n’ai plus rien à faire là-dedans, donc il faut que je m’en aille et, pour m’en aller, je n’ai pas d’autre formule que de faire le peuple français juge lui-même de son destin. »

Vive Pompidou, Beaubourg, Michel Sardou, la loi Veil et Emmanuelle…

C’est qu’il n’y a plus de religion :

« Le Général redit son analyse. Ce qui paraît le frapper le plus c’est le fait que les sociétés elles-mêmes se contestent et qu’elles n’acceptent plus de règles, qu’il s’agisse de l’Église, de l’Université, et qu’il subsiste uniquement le monde des affaires, dans la mesure où le monde des affaires permet de gagner de l’argent et d’avoir des revenus. Mais sinon il n’y a plus rien. »

(p. 122)

C’est le Kali Yuga, donc on ne peut rien faire — à part se remplir les poches, en bon vaisya. On peut se demander quand même pourquoi la masse des couillons ne réagit plus. C’est ce que fait le Général :

« Le Général m’interrompt pour me dire, à la suite des exemples que je lui donne : “Comment se fait-il que les chefs d’établissement ou les recteurs n’interviennent pas ?” Je rappelle au Général ce que je disais tout à l’heure. L’autorité n’existe plus de par la volonté délibérée du ministère de l’Éducation nationale et j’ajoute en outre que, pour ce qui concerne les activités socio-éducatives. Les chefs d’établissement ont des instructions formelles de ne point intervenir. Je regrette d’autant plus cette abdication et cette complicité que l’on sent les prodromes d’une réaction. Le corps enseignant, même dans ses éléments gauchisants, ne comprend plus cette anarchie et s’émeut de ses conséquences. »

Puis Charles de Gaulle, héritier perdu d’une France militaire et chrétienne, comprend ensuite que la famille disparaît à cette époque, qu’elle n’est plus la structure unifiant la société chrétienne — puisqu’il n’y a plus de société chrétienne :

« Le Général me dit : “Comment se fait-il que les familles ne réagissent pas ?
— La vie familiale aujourd’hui n’est plus celle d’hier. L’évolution fait que l’État, le corps enseignant ont pris une responsabilité de plus en plus grande à l’égard des enfants. C’est là une situation à laquelle les familles se sont peut-être trop facilement habituées. Au surplus les réactions des parents se dispersent dans toute une série de directions : le programme, les examens, le comportement des professeurs, et, de ce fait, quand elles s’orientent contre certaines dégradations de l’enseignement, n’ont pas la même force.” »

(p. 174)

La famille, seul État qui crée et aime ses citoyens (Chesterton), va disparaître. C’est là que je cesse toute critique à son encontre (ce qui m’énerve c’est son culte et cette nostalgie d’une époque déjà dégénérée). Il fallait passer sur ordre le témoin aux Giscard et aux soixante-huitards, car la France progressiste et mondialiste voulait son Kali-Yuga.

Assez logiquement du reste elle demande un coup de grâce ou de race à la Russie qui symbolise encore cette malédiction historique ou impériale.




Français, réveillez-vous pour refuser une guerre qui ne nous concerne pas

APPEL À LA PAIX

Par le Dr Gérard Delépine

L’UE, l’OTAN et Macron veulent nous précipiter dans une guerre totale contre la Russie qui mettrait en jeu la vie de nos enfants et du monde. Lors de la guerre d’Algérie, les pacifistes s’étaient unis contre l’envoi à la guerre de nos jeunes et leurs manifestations avaient précipité la paix. Il est grand temps que les Français d’aujourd’hui se mobilisent contre les tentatives d’E. Macron de nous impliquer totalement dans une guerre qui ne nous concerne pas, car il s’agit d’un conflit purement russo-ukrainien visant définir des frontières plus respectueuses des populations que le découpage arbitraire décidé par Khrouchtchev en 19541.

Quelques rappels historiques

L’Ukraine ne fait partie ni de l’UE ni de l’OTAN et, dans l’Histoire, n’a jamais été notre alliée. Lors de la Seconde Guerre mondiale, ceux qu’elle honore comme les héros de son indépendance comme Stepan Bandera s’étaient enrôlés dans les troupes SS et ont largement participé aux massacres des juifs à Babi Yar 2 et des Polonais en Volhynie alors que la Russie a été notre alliée au prix de millions de morts. L’Ukraine n’est pas le modèle de démocratie, de liberté, ni de transparence que les médias tentent de nous faire croire. En tant qu’état le conflit Russie Ukraine ne nous concerne pas même si notre compassion pour les peuples russe et ukrainien nous incite à tout faire pour que les combats cessent le plus vite possible.

L’Ukraine est un pays tout neuf (33 ans). Si son peuple est ancien, son territoire a été presque constamment partagé, et administré par ses voisins plus puissants : Russie, Pologne, Lituanie, Roumanie ou Empire d’Autriche qui survivent encore dans de nombreuses minorités qui ont gardé leur langue d’origine.

L’indépendance formelle, octroyée par la Russie en 1991 a été ratifiée par un référendum populaire. L’Ukraine est ainsi devenue un État composé de différentes ethnies parlant des langues différentes aux frontières incertaines à l’exemple de la Crimée qui lui a été donnée par un décret de Khrouchtchev en dépit de sa libération de l’Empire ottoman par la Russie et la composition de sa population majoritairement russe. Depuis l’indépendance, le gouvernement de Kiev s’est efforcé d’effacer les héritages de son histoire en réprimant l’enseignement des langues et les coutumes des minorités suscitant de nombreuses révoltes. La guerre Russie Ukraine n’est que l’internationalisation du conflit entre les minorités russophones de l’est et le pouvoir central de Kiev, parce que les accords de Minsk n’ont pas été appliqués.

Les accords de Minsk, occasions de paix manquées

Nous aurions dû tout faire pour éviter de nous impliquer dans cette guerre et nous devrions tout faire pour qu’elle s’arrête le plus vite possible. Pour aider les peuples ukrainien et russe, nous aurions dû rester neutres et devenir un intermédiaire de paix comme l’a fait avec succès Sarkozy lors de la guerre Russie-Géorgie de 2008.

Les Accords de Minsk du 5 septembre 2014 (Minsk 1) puis du 11 février 2015 (Minsk 2) constituaient une solution crédible pour un règlement pacifique de la guerre dans le Donbass. Ils prévoyaient : la décentralisation du pouvoir en Ukraine par un amendement à sa Constitution avec l’adoption par l’Ukraine d’une loi relative au statut spécial de certaines parties des oblasts (régions) de Donetsk et Luhansk (en abrégé, « ORDLO ») accordant l’autodétermination linguistique, le droit, pour les autorités locales des ORDLO, de nommer procureurs et juges, de constituer des « unités de police du peuple », d’avoir une « coopération transfrontière avec des districts de la Fédération de Russie », tout cela s’accompagnant d’un soutien social et économique de l’État ukrainien, du rétablissement des liens socio-économiques avec l’Ukraine, notamment en matière de fiscalité et de système bancaire. L’organisation d’élections locales dans ces régions aux termes de la nouvelle loi et l’octroi par l’Ukraine d’une amnistie aux participants au conflit.

Le gouvernement ukrainien, influencé par les USA et l’UE a refusé d’appliquer la partie politique de l’accord, et a tenté de reprendre par les armes le contrôle des provinces sécessionnistes entraînant l’intensification des combats, puis l’entrée en guerre de la Russie.

Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, clef de la charte de l’ONU

Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est aujourd’hui considéré comme l’un des droits les plus fondamentaux dans l’ordre juridique international est ainsi rédigé dans la charte des Nations Unies chapitre 1, article 1 alinéa 2 :

« Les buts des Nations Unies sont les suivants :maintenir la paix et la sécurité internationale et à cette fin… ; développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, et prendre toutes autres mesures propres à consolider la paix du monde… »

L’intégrité territoriale d’un État repose sur le désir des gens de vivre dans ce même État. C’est en application de ce principe que le Kosovo a été séparé de la Serbie alors qu’il constituait pour la majorité des Serbes le cœur historique de leur nation. La résistance opiniâtre qu’opposent les populations russophones du Donbass à la violence militaire que déploie l’Ukraine montre clairement que leur volonté n’est pas de vivre sous le joug du gouvernement de Kiev.

Nous pouvions tenter d’éviter la poursuite de cette guerre et nous aurions dû le faire !

La France, l’Allemagne et l’OSCE qui ont supervisé les négociations de Minsk et en étaient les garants n’ont pas incité l’Ukraine à appliquer rapidement les accords, tandis que les USA la poussaient à l’intransigeance conduisant inéluctablement à la reprise de la guerre. Jacques Baud a ainsi conclu son livre3 :

« Si la France avait fait son travail il n’y aurait pas eu de guerre ! »

Cette politique va-t-en-guerre de nos dirigeants, loin de favoriser la paix, prolonge inutilement une guerre et a participé à ruiner la France et les Français. Ruine de nos entreprises en Russie : fin 2021, la France et la Russie avaient affiché un volume d’échanges économiques supérieur à ce qu’il était avant l’introduction des sanctions en 2014. Parmi ses concurrents européens, la France, premier employeur étranger en Russie, se distinguait comme étant la seule de ces nations à enregistrer, une balance commerciale excédentaire avec la Russie. Les principales entreprises actives en Russie étaient : Auchan (356,1 milliards de roubles de recettes), Leroy Merlin (226,7 milliards de roubles), Renault (126,2 mds de roubles), Danone (116 mds de roubles), L’Oréal (50,3 mds de roubles) Sanofi (48,6 milliards de roubles) et Schneider Electric (46,5 milliards de roubles). Le retrait de Russie décidé par la Commission européenne a entraîné pour toutes ces entreprises la perte sèche de leurs investissements. Ainsi Renault a reçu 1 rouble pour la vente de ses 2,2 milliards euros d’actifs. La perte des investissements, des activités en Russie et des bénéfices futurs aggrave le déficit de notre balance commerciale.

Appauvrissement des Français : la prolongation des sanctions de l’UE a déjà entraîné pour les Français des privations considérables : forte inflation, augmentation du prix des énergies obligeant certains à grelotter dans leur logement cet hiver, destruction de notre agriculture par les importations ukrainiennes de blé et de poulet, milliards d’argent magique envoyés en Ukraine alors qu’il n’y a presque rien pour les agriculteurs, l’hôpital, la police, la justice…

Et Macron voudrait maintenant nous imposer l’impôt du sang en envoyant nos enfants au front !

Les folles propositions d’E. Macron

En novembre 2022 Emmanuel Macron a prétendu qu’« Aujourd’hui plus encore qu’hier, les intérêts vitaux de la France ont une dimension européenne. Nos forces nucléaires contribuent donc par leur existence propre à la sécurité de la France et de l’Europe », sous-entendant ainsi qu’elle pourrait être utilisée en de dehors de toute menace directe contre le territoire national. En détournant la mission de nos forces nucléaires créées par De Gaulle comme ultime arme de sauvegarde de l’indépendance et de l’intégrité nationale, Il met en danger l’existence même de l’ensemble de la population !

Lors de la conférence internationale de soutien à l’Ukraine qui a réuni 21 chefs d’État à l’Élysée, Emmanuel Macron a évoqué, la possibilité d’envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine en déclarant que l’envoi de troupes occidentales à l’avenir ne pouvait être exclu :

« Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre ».

« Rien ne doit être exclu ».

« Tout est possible si c’est utile pour atteindre notre objectif ».

Dans le cas de la France, les forces opérationnelles immédiatement mobilisables, celles de l’armée de terre comprennent 130 000 hommes et femmes, dont plus de 25 000 réservistes globalement mal armés et non préparés à une guerre de haute intensité. Il a de plus appelé à la création d’une nouvelle coalition dédiée à la livraison de missiles de moyenne et longue portée et mentionné une liste de cinq « catégories d’actions ».

Interrogé à l’Assemblée sur les déclarations d’Emmanuel Macron, le ministre des Affaires étrangères, a répondu :

« Nous devons envisager de nouvelles actions de soutien à l’Ukraine »

Celles-ci « doivent répondre à des besoins très précis ». Il nomme le « déminage », le « cyber » et la « production d’armes sur place, sur le territoire ukrainien ».

« Certaines de ces actions pourraient nécessiter une présence sur le territoire ukrainien sans franchir le seuil de belligérance ».

Le 29 février 2024 malgré les appels à la prudence, unanimes de nos voisins Macron a réitéré :

« Ce sont des sujets suffisamment graves. Chacun des mots que je prononce sur cette matière est pesé, pensé et mesuré ».

L’isolement international de la France après les propos d’E. Macron

Tous les dirigeants de l’UE ont contredit les propositions belliqueuses d’Emmanuel Macron.

« Nous ne sommes pas d’accord », a tranché, ce mardi, la porte-parole de l’exécutif espagnol, Pilar Alegría.

Olaf Scholz chancelier allemand a affirmé :

« Ce qui a été décidé entre nous dès le début continue à être valide pour l’avenir », à savoir « qu’il n’y aura aucune troupe au sol, aucun soldat envoyé ni par les États européens, ni par les États de l’OTAN sur le sol ukrainien ».

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré que son pays « n’envisageait pas d’envoyer ses troupes en Ukraine ».

La Première ministre italienne Giorgia Melonia a confirmé :

« Depuis l’agression de la Russie il y a deux ans, tous les alliés sont unis sur la question de soutien à apporter à Kiev ».

« Ce soutien ne prévoit pas la présence de troupes des pays européens ou de l’OTAN sur le territoire ukrainien. »

Ulf Kristersson, Premier ministre suédois, a affirmé sur la chaîne publique suédoise que l’envoi de troupes en Ukraine n’était « pas du tout d’actualité ».

Mark Rutte, Premier ministre néerlandais :

« La question de l’envoi de troupes au sol n’avait pas été à l’ordre du jour ».

Prague a également réfuté la proposition aventureuse d’E. Macron.

Rishi Sunak, Premier ministre britannique, a précisé :

« Un petit nombre de personnes envoyées par Londres se trouvaient déjà sur place pour soutenir les forces armées ukrainiennes, notamment en termes de formation médicale ».

Mais :

« Nous ne prévoyons pas de déploiement à grande échelle ».

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a également réfuté toute idée d’implication directe de l’Alliance atlantique dans les combats en Ukraine.

« Les alliés de l’OTAN apportent un soutien sans précédent à l’Ukraine. Nous le faisons depuis 2014 et nous avons intensifié nos efforts après l’invasion à grande échelle ».

« Mais il n’est pas prévu que des troupes de combat de l’OTAN soient présentes sur le terrain en Ukraine. »

En France ses propos ont été unanimement critiqués par les oppositions

Jean-Luc Mélenchon :

« La politique étrangère de la France est faite de dérapages incontrôlés et d’annonces fantasques… L’envoi de troupes en Ukraine ferait de nous des belligérants. La guerre contre la Russie serait une folie ».

« Il n’est pas question de faire la guerre ».

« La totalité des alliés ont affirmé qu’ils ne voulaient pas participer ».

« Nous ne sommes ni Ukrainiens ni Russes, et ce n’est pas vrai, contrairement aux surenchères verbales sur le sujet, que nous sommes menacés dans toute l’Europe ».

Et il met en garde contre « une escalade dont personne ne connaît l’issue », et son groupe La France insoumise a réclamé « que le Parlement soit saisi sur l’ensemble de la stratégie en Ukraine ».

Olivier Faure premier secrétaire du Parti socialiste a critiqué « linquiétante légèreté présidentielle », et estimé :

« Soutenir la résistance ukrainienne, oui. Entrer en guerre avec la Russie et entraîner le continent. Folie ».

Marine Le Pen s’est indignée :

« Emmanuel Macron joue au chef de guerre, mais c’est la vie de nos enfants dont il parle avec autant d’insouciance. »

Jordan Bardella a rajouté :

« Emmanuel Macron semble perdre son sang-froid. »

Selon un sondage CSA pour Europe 1, C News et « Le Journal du dimanche », 76 % des Français sont contre l’envoi de militaires français en Ukraine. Leurs opinions politiques ne départagent pas les sondés : 67 % des électeurs de gauche sont contre l’idée de voir des soldats tricolores sur le front ukrainien faire face aux troupes russes, 67 % pour les sympathisants de la France insoumise, 78 % pour Europe Ecologie-Les Verts et 65 % pour le PS. Quant aux sympathisants de Renaissance, ses électeurs, ils sont à 68 % contre l’idée du chef de l’état.

Il faut d’urgence recadrer E. Macron pour stopper une escalade verbale qui nous dirige vers une guerre ouverte contre la Russie, met inutilement en danger nos soldats et même la population entière si on atteint le seuil nucléaire. Un bon stratège ne brandit jamais une menace qu’il ne peut pas utiliser pour un motif futile. Qu’avons-nous à faire dans cette galère ukrainienne ?

Il faut d’urgence distribuer des tracts, informer vos voisins, pétitionner, interpeller vos élus pour qu’ils imposent un contrôle parlementaire sur la politique ukrainienne et les paroles du président !

Je ne veux pas que nos soldats et nos enfants meurent pour l’Ukraine !

Le seul combat qui vaille est celui de la paix. Au lieu d’armes, envoyons des diplomates pour ouvrir des discussions directes entre les belligérants.

MULTIPLIONS LES MANIFESTATIONS





Le monde dans le filet de la franc-maçonnerie

[Source : kla.tv]

Par Ivo Sasek

Seuls ceux qui reconnaissent à quel point notre beau monde est pris dans le filet des loges maçonniques peuvent comprendre pourquoi tout fonctionne comme on le voit fonctionner. Dans ce discours, le fondateur de Kla.TV, Ivo Sasek, explique en détail qui a tissé ce réseau maçonnique et quelles associations en font activement partie. La conclusion de cette découverte passionnante est claire : que tous les États sortent de ce réseau criminel, ou que ce réseau criminel sorte de nos États, à commencer par l’OMS.

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  • 00:00:00 : 1. Introduction d’Ivo Sasek
  • 00:07:26 : 2. L’ONU
  • 00:21:22 : 3. L’OMS
  • 00:27:15 : 4. L’UE
  • 00:31:50 : 5. Le FEM
  • 00:36:34 : 6. Le flux d’argent va toujours dans les mêmes poches !
  • 00:42:10 : 7. City of London
  • 00:45:11 : 8. Federal Reserve (FED)
  • 00:47:18 : 9. La BRI
  • 00:52:39 : 10. Résumé
  • 01:21:10 : 11. @ Vérificateur de faits

Approfondir le sujet :

Le FEM et ceux qui tirent les ficelles — Une conspiration mondiale ?
https://www.kla.tv/27892

Agenda 2030 : Étiquetage frauduleux. Comment l’ONU entraîne le monde dans l’abîme
https://www.kla.tv/19023

Danger mondial — Franc-maçonnerie de haut grade
https://www.kla.tv/23995

La Chine — ce système de domination nous menace tous !
https://www.kla.tv/27164

Des updates pour Greta ! Les vrais tueurs du climat
https://www.kla.tv/28157

Fusionner l’homme et la machine : notre avenir doré ?
https://www.kla.tv/18254

Le dossier Tedros – Le chef de l’OMS va-t-il devenir l’homme le plus puissant du monde ?
https://www.kla.tv/26779

Transcription

Avec ce discours, je résume ce que nous avons déjà démontré dans des milliers d’émissions avec des centaines de milliers de sources solides. Je vous en prie, transmettez au plus vite ces informations à vos députés, à tous vos représentants du peuple, à vos politiciens et à vos responsables, car chacun d’entre nous est confronté à une menace existentielle. Et ce qui est valable pour la plus petite entité de notre société doit naturellement l’être aussi pour le grand tout, l’État.

Aujourd’hui, nous allons nous exercer à la pensée fractale. Nos États sont en effet soumis aux mêmes lois que nos arbres et nos plantes. Si nous suivons des yeux les grosses branches principales d’un arbre, nous constaterons que l’intégralité de l’arbre se répète dans chacune d’entre elles. Ainsi, l’image de l’arbre entier est toujours nouvelle même dans ses subdivisions — et pourtant c’est la même image. L’arbre dans son ensemble est en quelque sorte notre pays, ou notre État dans son ensemble. Chaque grosse branche est notre département ou notre canton. En comparaison les branches de plus en plus fines sont nos communautés locales. Chaque fractale est un modèle réduit dans lequel l’ensemble se reflète réellement dans ses parties. Dans les ramifications extrêmes, nous pouvons donc voir notre voisinage et, tout au bout de la branche, les différentes cellules de vie ou familles. Et de telles réalités fractales s’étendent maintenant comme principe d’ordre à travers toute la création, et elles ne s’arrêtent pas à la forme matérielle, mais elles s’étendent comme une loi à tous les domaines immatériels de la vie. De ce point de vue, nous considérons également le fait que tout ce qui est valable pour le petit arbre fractal le plus extérieur doit et est toujours inévitablement valable pour l’arbre entier. Ainsi, tout ce qui nuit à la petite branche nuit également à la branche, et nuit également à l’arbre entier — et tout ce qui nuit à l’arbre entier nuit également à chaque branche et petite branche individuelle. Vous comprenez ? Et avec cette constatation, nous passons maintenant à un événement qui reflète cette loi dans une dimension purement quotidienne. Supposons qu’il nous arrive, là où nous vivons, exactement ce qui est arrivé à de nombreuses familles sans méfiance, du Soudan à l’Ouganda en passant par la République centrafricaine. Il y a là-bas un certain Joseph Kony, c’est son nom, qui promet de n’appliquer que ce qui est écrit dans la Bible ; donc un mouvement religieux. Son mouvement s’appelle l’Armée de résistance du Seigneur, ou LRA. Or, de nombreux membres de familles crédules ont rejoint ce mouvement, pensant qu’il s’agissait d’un mouvement de résistance chrétien qui les autorisait en quelque sorte à lutter contre des forces diaboliques. Mais très vite, ils ont malheureusement dû constater qu’il s’agissait simplement d’un groupe terroriste déguisé en groupe chrétien, et qui attaquait des villages et des villes entières. Qui oblige aussi les gens à le suivre. Donc, au lieu d’une communauté remplie d’esprit, ils ont trouvé un royaume terroriste avec ses propres règles strictes, qui attirent de sérieux problèmes à ceux qui ne les respectaient pas. Mais ce n’est pas tout. Ils ont même recruté des enfants-soldats et des petites filles sont contraintes à la prostitution. Ils attaquent des villages entiers, commettent des attentats contre des institutions gouvernementales, etc. La LRA s’est donc révélée être une organisation extrêmement brutale. Ils ont dix mille meurtres à leur actif. Et ils continuent de tuer. Et maintenant, comme je l’ai dit, appliquons de manière cohérente ces lois fractales : que peut attendre l’arbre entier, c’est-à-dire l’État, de ses fractales les plus petites, si elles sont tombées dans un piège tel que celui tendu par les hommes avec ce Joseph. Oui, s’ils ont rejoint — sans le savoir et sans le vouloir — un groupe terroriste déguisé en groupe chrétien ? Qu’attend papa État ? Oui, tu as raison : du point de vue de l’État, le simple fait d’être membre d’un groupe terroriste suffirait à ce que vous soyez dénoncé, poursuivi, emprisonné et condamné à une lourde amende. Mais comment réagirait tout célibataire sincère, tout couple honnête ou toute famille saine s’il remarquait la moindre tendance à de telles dérives terroristes ? Encore une fois, aucun d’entre nous ne voudrait maintenir une telle relation ne serait-ce qu’une heure de plus. Et vous voyez, ce qui vaut pour la plus petite unité de notre société doit aussi valoir pour l’ensemble, vous comprenez ? Si un système étatique entier s’est trompé en s’associant à une organisation supranationale criminelle, il doit d’autant plus agir de la sorte. Bien sûr, même si ce système étatique a déjà conclu toutes sortes de contrats commerciaux avec cette association terroriste supranationale, et s’est peut-être engagé à effectuer des paiements réguliers de quelque nature que ce soit. Le citoyen individuel ne pourrait pas non plus rester dans un groupe terroriste à cause de tels engagements, vous comprenez ? Tout engagement pris le rendrait d’autant plus coupable s’il retardait pour cette raison sa séparation. Ce qui est très surprenant, c’est que nos systèmes étatiques, en tant qu’arbre entier, ne renoncent pas immédiatement de la même manière à toute association supranationale, chaque fois qu’il s’avère que celle-ci s’est alliée par erreur ou peut-être même consciemment à des organisations terroristes. C’est pourquoi nous examinons aujourd’hui de plus près 12 associations terroristes hautement criminelles dont nos États se sont rendu membres par toutes sortes d’alliances et de traités. Tu demandes si une telle chose existe, n’est-ce pas ? Commençons par l’adhésion à l’ONU, fondée en 1945. Qu’est-ce que l’ONU ?

[1. L’ONU (1945)]

L’ONU est une organisation supranationale qui, lors de sa création et de sa candidature à l’adhésion, s’était vantée de servir ou de vouloir servir uniquement le maintien de la paix mondiale, la sécurité internationale ainsi que la bonne coopération entre les pays, et bien sûr de servir les droits de l’homme, les pauvres, les faibles, même les enfants, de servir tout le monde, cela avait été hautement loué. Et pour entrer dans cette organisation, tous les États membres ont dû depuis lors renoncer volontairement à une bonne partie de leur liberté, de leurs droits souverains et de leur indépendance. La Suisse est également membre de l’ONU, sans aucune connaissance de ce que vous entendez aujourd’hui, et elle y a adhéré le 10 septembre 2002. Mais entre-temps, il s’est avéré que l’ONU ne faisait que simuler toutes ces bonnes intentions. Vous savez, outre d’innombrables témoins, un ancien fonctionnaire haut placé de l’ONU, Calin Georgescu, devenu lanceur d’alerte, a vraiment mis en lumière les secrets les plus sombres, les atrocités et la corruption extrême de l’ONU. Il révèle désormais dans les moindres détails comment les Nations unies sont contrôlées par des oligarques criminels qui ne se contentent pas de truquer les élections pour s’enrichir et asservir l’humanité, mais qui comme nous allons le voir maintenant, se livrent à des actes encore plus cruels. Et il n’y a rien d’étonnant à ce que l’ONU ait été fondée pendant la Seconde Guerre mondiale par deux francs-maçons de haut rang : le président américain Franklin D. Roosevelt de la « Loge Marion N° 70 » et le Premier ministre britannique Winston Churchill qui appartenait à trois loges maçonniques se réclamant de Satan : la « United Studholme Loge N° 1591 », la « Loge Rosemary N° 2851 », mais aussi la « Loge Albion », de l’ancien ordre druidique. Vous voyez, et dès 1948 ces pères fondateurs maçonniques ont désigné très officiellement cette Société des Nations comme leur Loge mondiale. Mais l’ex-fonctionnaire de l’ONU qui témoigne a lui-même été pendant deux ans président international du club maçonnique de Rome. Donc, après plus de 18 ans de service à plein temps, il sait de quoi il parle et relate aujourd’hui devant les caméras comment l’ONU commet en permanence d’innombrables violations imprescriptibles et des crimes contre les droits de l’homme. Selon un vieux dicton « Si on marche avec, on est pris avec ». Pas vrai ?

Selon le lanceur d’alerte de l’ONU Calin Georgescu, les essais nucléaires qui ont détruit la plupart des archipels des Maldives et des îles Marshall entre 1946 et 1958 sont directement imputables à l’ONU. Cela signifie qu’au nom de la sécurité internationale, l’irradiation nucléaire a non seulement détruit toute la population de thons, mais aussi l’espérance de vie des habitants des îles Marshall. Imaginez que ceux-ci vivaient en moyenne 180-200 ans avant le bombardement — cela a été prouvé. Par la suite, l’espérance de vie de ces personnes, qui auparavant ne connaissaient même pas la maladie ou les médecins, a chuté à 35-45 ans en moyenne. Et vous comprenez, ces gens adorables, ne savaient même pas qu’il y avait eu une guerre mondiale. Alors, s’il vous plaît, dites-moi quelle est la différence avec le groupe terroriste de ce Joseph Kony, à part le fait que l’ONU a commis un terrorisme incomparablement plus grave. Mais ce n’est pas tout. Tout comme la bande terroriste de Joseph Kony, les employés de l’ONU violent réellement des femmes et des enfants à grande échelle, et ce de manière répétée. En 2017 déjà, il a été révélé qu’ils avaient violé environ 60 000 enfants rien qu’en Haïti. Mais c’est seulement ce qui est révélé, vous voyez ? L’ex-fonctionnaire de l’ONU et lanceur d’alerte Calin Georgescu témoigne avec force qu’il existe aussi à l’ONU un réseau mondial de trafic d’enfants, d’abus d’enfants et même de sacrifices d’enfants. Et ce n’est que grâce à de tels témoignages que la communauté internationale peut enfin comprendre pourquoi c’est justement l’ONU qui a créé, avec de nombreuses sous-organisations, le Fonds mondial pour l’enfance (UNICEF), qui est censé « s’occuper » de manière si touchante de tous les enfants du monde… Vous voyez ce que je veux dire ?

L’ONU, en collaboration avec l’OMS, demande aux autorités scolaires du monde entier d’apprendre aux enfants en bas âge et aux jeunes enfants à se masturber. Ils recommandent à nos enfants d’utiliser des films pornographiques, ce qui était encore un délit il y a quelque temps, vous vous souvenez ? Ils recommandent différentes techniques sexuelles, comme l’apprentissage de la fellation, aux jeunes enfants, et d’avoir des relations homosexuelles, et tout ce genre de choses. L’ONU et l’OMS demandent donc aux éducateurs d’encourager les enfants à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible et d’aider tous les enfants à trouver des partenaires sexuels. Il existe également des preuves que cela fait partie d’une opération mondiale de normalisation de la pédophilie. Rien d’étonnant à cela. Et maintenant, je répète : montrez-moi la différence avec la secte terroriste de Joseph Kony… sauf que l’ONU et l’OMS, dont nous parlerons plus tard, font des millions de fois pire, dans le monde entier. Vous voyez, le simple fait d’adhérer à l’ONU sans se douter de quelque chose ne devrait pas être considéré comme un crime par un État membre bien intentionné. Mais dès que de telles atrocités de l’ONU comme on vient de l’entendre, sont révélées au grand jour, aucun État membre ne doit avoir la moindre raison de ne pas se retirer immédiatement de cette association terroriste hautement criminelle ! C’est clair ?

Et surtout, aucun État ne doit se taire lorsque de telles choses se produisent, ou s’arroger le droit de rester dans cette organisation criminelle au nom d’un quelconque contrat ou même privilège. C’est exactement le contraire : tout État non coupable doit agir immédiatement, traîner les crimes révélés au grand jour les plus graves devant un tribunal équitable, pour éviter que l’arbre étatique tout entier ne tombe dans la complicité de crimes internationaux. Et si des États membres trompés et maintenant éclairés devaient avoir l’idée de maintenir cette organisation criminelle en vie, de la réformer en quelque sorte, au nom de son beau nom ou des innombrables contrats signés, il faudrait alors, en pensant en termes fractals, accorder le même droit à toutes les associations terroristes bien plus inoffensives, comme celle de Joseph Kony, par exemple, n’est-ce pas ? Elles aussi ont des noms et des contrats prometteurs. Il ne viendrait à l’idée de personne sous ce ciel de maintenir une organisation terroriste après avoir simplement changé la tête et quelques-uns des complices de cette bande d’assassins, vous comprenez ? Seuls des esprits dérangés, qui ont déjà incité des États entiers à devenir membres de réseaux terroristes dominant le monde, peuvent avoir des idées aussi perverses. Mais ceux-ci, pensés de manière fractale, devraient être punis d’autant plus sévèrement que l’arbre entier est plus lourd que sa branche fractale extrême, et même que sa plus petite représentation. Il convient de mentionner que c’est la même organisation secrète maçonnique qui a fondé l’ONU en 1945, puis l’État d’Israël trois ans plus tard et la Communauté européenne (CE) en 1957. Or, comme vous le savez, chaque franc-maçon du plus haut grade se réclame de Lucifer ; c’est son dieu. En d’autres termes, il s’agit d’adorateurs du diable, vous saisissez ? Des adorateurs du diable qui ont fondé non seulement les institutions que je viens de mentionner, mais aussi toutes ces institutions et bien d’autres encore. En effet, ils ont fondé la FED (Federal Reserve), l’OMS, l’OTAN, la NASA, le FEM, l’UE, l’œcuménisme, mais aussi l’ensemble du système éducatif avec toutes ses universités. Ils ont également créé l’ensemble du secteur de la presse et l’industrie de l’édition, mais aussi les plus grandes maisons d’édition de livres, l’ensemble de toute la machine télévisuelle et hollywoodienne avec son contrôle FSK et je ne sais quels autres organismes de contrôle. Il ne faut pas non plus oublier ces sociétés secrètes maçonniques, fondatrices de toutes les principales agences de presse du monde, qui alimentent jour après jour leurs médias mainstream, je dis bien leurs médias mainstream, avec leurs trucs. Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont également fondé de nombreux services secrets, et même la recherche sociale comme l’École de Francfort et bien d’autres choses encore. Mais nous allons d’abord nous pencher sur d’autres machinations hautement criminelles issues de toutes les fondations maçonniques que nous venons de mentionner, et plus tard, nous nous pencherons encore sur les coûts que l’ONU maçonnique à elle seule nous fait supporter chaque année. Les peuples, enfermés et généralement déjà intégrés dans les autres constructions de sociétés secrètes que nous venons de mentionner, livrent sans cesse leurs impôts durement gagnés aux mêmes oligarques. C’est ce qu’il faut comprendre aujourd’hui.

Comme nous le verrons par la suite, dans le monde entier une seule et même société secrète luciférienne s’est infiltrée depuis des siècles dans tous les postes importants de notre société. Et leurs méthodes sont toujours les mêmes : mensonges, tromperies, et ce par principe. En règle générale, ils font exactement le contraire de ce qu’ils promettent. Et pour eux, les êtres humains ne sont rien de plus, rien de moins que du bétail ou des machines, ce sont simplement des marchandises qu’il faudrait réduire à 500 millions d’entre nous. C’est ce qu’ils disent ouvertement. Et cette secte luciférienne, qui s’est formée depuis des siècles dans des structures de sociétés secrètes, domine vraiment tous les peuples du monde. Certes, ils mettent constamment en avant des slogans qui parlent de démocratie, de tolérance, de fraternité, voire de liberté. Mais ils manipulent nos politiciens et toutes les structures devenues imaginables par des méthodes astucieuses. Les paroles et les actes ne concordent pas, mes chers amis. Et ce ne sont pas les peuples qui les contrôlent, mais eux qui contrôlent les peuples. C’est ce qui est le plus grave ! Et tout cela se fait à l’insu du grand public, au mépris de tout droit ou de toute constitution en vigueur. Et tout ce qu’ils font, ils le font soit sans aucun mandat politique, soit sans mandat des peuples, soit au moins par la méthode déjà mentionnée qui consiste à obtenir hypocritement l’adhésion d’États de bonne foi et sans méfiance. Tout ce qu’ils font et manipulent passe complètement à côté de la conception qu’a le peuple de la justice. J’ai dit le peuple ! Ils nous imposent sans cesse de nouvelles lois, sans tenir compte des principes démocratiques. Ils exercent une influence toujours plus grande sur nos écoles, sur nos enfants — et ce, de manière conséquente, en ignorant tous les parents, les enseignants et les représentants légaux.

Il s’agit donc d’une conspiration solide qui passe outre tous nos responsables et toute responsabilité. Dans d’innombrables émissions de Kla.TV, nous avons démontré que les institutions suivantes ont toutes été fondées par cette société secrète de la franc-maçonnerie de haut niveau, organisée de manière luciférienne. Et comme nous allons le voir, ces associations secrètes se comportent les unes comme les autres, de manière hautement criminelle, et c’est le cas de l’OMS. C’est à elle que nous allons nous intéresser maintenant.

[2. L’OMS]

L’Organisation mondiale de la santé est une organisation spéciale de l’ONU fondée en 1948, dont nous venons de prouver l’origine maçonnique. Et ces mêmes 193 États membres de l’ONU sont également les membres de l’OMS, qui doivent payer chaque année des cotisations fixées. Et ce secteur maçonnique engloutit lui aussi plusieurs milliards de dollars par an. Mais passons maintenant au côté criminel : l’actuel directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a été pendant de nombreuses années un dirigeant d’une organisation terroriste communiste. Celle-ci porte le sigle TPLF, et elle est même officiellement répertoriée comme organisation terroriste dans la base de données mondiale des terroristes. Le TPLF est une organisation violente qui a provoqué ou participé à de nombreux enlèvements, prises d’otages et massacres. Ses membres ont vraiment commis les plus graves violations des droits de l’homme au cours de leurs presque 30 années de règne. Et maintenant, que l’OMS nous explique quelle est la différence par rapport à l’organisation terroriste de Joseph Kony en Afrique centrale !

Avant même l’expérience du Covid-19, explicitement soutenue par l’OMS, qui a fait des millions de victimes et des centaines de milliers de morts, c’est l’OMS qui a rendu stériles des millions de femmes au Kenya et dans d’autres pays en ajoutant des substances nocives pour la grossesse dans les vaccins antitétaniques. C’était l’OMS !

L’OMS a également tenté de dissimuler ses vaccins nocifs contre le paludisme en violant gravement les normes éthiques internationales lors de l’évaluation de l’étude. Et en collaboration avec l’organisation maçonnique GAVI, fondée au FEM, l’OMS tente en ce moment même d’inonder littéralement l’Afrique avec un vaccin contre le paludisme.

Le cheval de bataille de GAVI est d’ailleurs l’ID 2020, dont l’objectif est de doter chaque personne dans le monde d’une identité numérique propre — autrement dit, de la rendre transparente à 100 %. Pour moi, ce n’est rien d’autre qu’une sorte de voyeurisme politico-économique, vous comprenez ! Mais revenons maintenant aux crimes vaccinaux de l’OMS et de GAVI : car une fois de plus, des études à ce sujet ont pu démontrer que les personnes vaccinées par l’OMS présentent un risque dix fois plus élevé de méningite ou de malaria cérébrale et un risque de mortalité deux fois plus élevé. Que des juges et des procureurs compétents montrent aux peuples la différence avec les dizaines de milliers de personnes assassinées par la bande terroriste de Joseph et qu’ils nous expliquent pourquoi ils n’ont pas demandé des comptes à ceux qui ont causé des dommages et des assassinats X fois plus nombreux ! Mais l’OMS n’est pas seulement couverte par ses amis francs-maçons, c’est-à-dire par toutes les organisations maçonniques environnantes, l’OMS elle-même couvre à son tour ses amis de Big Pharma, c’est-à-dire les fabricants de vaccins. En effet, l’OMS a exempté les fabricants de vaccins du paiement de dommages et intérêts en cas de dommages causés par des vaccins défectueux. Vous voyez comment ça marche ? Comme toujours, une main maçonnique en lave une autre, vous voyez ? Et en ce moment même, cette OMS criminelle est en train de concocter un traité international sur les pandémies avec tous ses copains de la société secrète. Ils essaient de faire de leur chef terroriste de l’OMS, Ghebreyesus, le seul et unique souverain du monde par ce biais. C’est une voie intelligemment conçue vers la dictature de la santé. Vous devez le comprendre. Ces nouvelles lois, qui sont une fois de plus concoctées derrière des portes closes en ignorant totalement chaque peuple, doivent avoir force de loi pour le monde entier dans quelques mois. C’est ce qu’elles essaient de faire. Mais ils ne pourront le faire que si nous, les peuples trompés, ne nous opposons pas de toutes nos forces. Et la seule chose correcte que tous les éléments fractals de cet arbre mondial doivent faire maintenant, c’est exactement ce que chaque État du monde exigerait d’un allié terroriste de Joseph Kony : comme pour l’ONU, nous devons nous retirer immédiatement de cette organisation terroriste qu’est l’OMS ! C’est comme ça que ça marche ! Et en même temps, nous devons mettre les criminels qui la dirigent sous les verrous. Il ne suffit pas d’expulser l’OMS de tous nos pays, car même les plus petits terroristes sont traités avec beaucoup plus de sévérité. Nous devons exproprier totalement l’OMS et y mettre un terme. Tout le reste serait totalement inapproprié, je le dis. Nous ne l’accepterions jamais, ne serait-ce que pour un Joseph Kony et son organisation terroriste. Mais nous allons maintenant faire un pas de plus vers l’UE.

[3. L’UE (01.11.1993)]

Au fait, qui a fondé l’UE ?

C’était en 1993. Tout d’abord, tout le développement de l’UE était basé sur le plan Coudenhove-Kalergi, qui était un membre de la loge maçonnique Humanitas de Vienne. Et c’est avec sa proposition de créer une Paneurope que la presse maçonnique mainstream a attiré l’attention internationale dès 1922, alors que Kalergi n’avait que 28 ans. Et vous voyez, ils font la même chose aujourd’hui avec tous les Young Global Leaders formés en secret.

Puis, des francs-maçons de haut niveau comme les Français Robert Schuman et Jean Monnet sont entrés en scène. Et c’est de ce dernier que vient la fameuse méthode Monnet. Il s’agit de cette politique d’intégration progressive et délibérément insidieuse, qui a finalement conduit à la naissance de l’UE. Je n’ai pas le temps de parler ici des cofondateurs, Paul-Henri Spaak de Belgique, et Altiero Spinelli d’Italie.

Comme c’est typiquement le cas pour ces sociétés maçonniques, elles ont introduit en 2012 le Mécanisme européen de stabilité en abrégé MES, afin de maximiser leurs profits et leur pouvoir. Mais celui-ci s’est avéré être une mine d’or pour leurs banques, et non pour le peuple : les banques ont d’abord pu prêter de l’argent à la Grèce via le MES. Et lorsque la Grèce n’a plus pu payer, ce qui était prévisible, les autres États de l’UE ont dû intervenir via le MES, donc PAS les banques maçonniques ! Comprenez-vous cela ? Dans le cadre du sauvetage de la Grèce, les États de la zone euro et le FMI ont transféré 207 milliards d’euros, dont 170 milliards ont été versés, comme on pouvait s’y attendre, au secteur financier.

L’UE commet en outre des crimes très graves contre la population civile. Et au plus tard avec ses sanctions sévères, l’UE s’est déjà révélée être une association terroriste en Syrie en 2011, et une association qui déclenche des catastrophes humanitaires. Pourquoi ? Les biens médicaux n’étaient tout simplement plus disponibles en quantité suffisante pour la population innocente à cause de l’UE. De nombreuses installations d’électricité et d’eau ainsi que des hôpitaux ont dû fermer faute de composants et d’essence, l’approvisionnement en nourriture n’était plus suffisant, de nombreuses personnes ont perdu leur emploi parce que les marchandises/produits nécessaires n’étaient plus disponibles, même l’eau potable et l’électricité ont dû être rationnées. Tout cela à cause de l’UE. Vous comprenez ?

Et aujourd’hui, l’UE participe à nouveau à la guerre en Ukraine, en injectant pas moins de 50 milliards dans cette guerre depuis le début. Mais l’UE a également participé directement à la livraison d’armes. Peu après le lancement de l’offensive militaire russe en Ukraine, l’UE a pris la décision historique d’utiliser l’argent d’un fonds relativement nouveau, le Fonds européen pour la paix, FEP, pour soutenir l’Ukraine. Pour la première fois, ce fonds a été utilisé pour fournir des armes létales, c’est-à-dire des armes potentiellement mortelles, à un pays tiers. En a-t-elle le droit ? Non, elle n’en a pas le droit.

L’UE se révèle de plus en plus clairement être un instrument maçonnique de démantèlement de la démocratie et de la souveraineté dans ses pays membres. C’est ainsi. Environ 80 % des lois de ses pays membres sont désormais dictées par l’UE, c’est-à-dire par sa commission non élue par le peuple. Les pays membres qui s’en écartent sont soumis à de lourdes sanctions. Je dis qu’on ne peut pas faire plus sectaire. Comprenons-le enfin.

[4. FEM (24.01.1971)]

Nous allons maintenant faire un pas de plus vers le FEM, qui a été créé le 24 janvier 1971.

Le Forum Économique Mondial, ou FEM, est une plate-forme de dirigeants d’entreprises et de stratèges mondiaux, fondée par l’élite financière franc-maçonne de haut niveau, comme les Rothschild ou la dynastie Rockefeller. La société secrète du FEM souhaite mettre en place une société technocratique. Mais elle travaille aussi avec acharnement à un objectif, qui s’appelle Great Reset, et ce avec toute l’humanité. Et maintenant, tout le monde connaît le livre Great Reset de Klaus Schwab. Mais presque personne ne sait qu’un frère de loge satanique notoire et franc-maçon de haut rang a publié en même temps un ouvrage presque identique. Une simple coïncidence, bien sûr. Non, l’Italien Giuliano Di Bernardo est un franc-tireur invétéré. Et en tant que Grand Maître de plusieurs associations maçonniques, comme le Grand Orient d’Italie et la Grande Loge Régulière d’Italie, il a notamment créé l’Académie des Illuminati et le soi-disant Ordre de la Dignité. En accord avec ses objectifs, le FEM annonce maintenant ouvertement le transhumanisme luciférien et nous assure à tous : Vous ne posséderez rien, vous devrez vous en contenter et en être satisfaits. De telles déclarations viennent de là. Le FEM a également dévoilé ouvertement ses objectifs pour 2030 — je les répète ici en quelques mots : la création d’un gouvernement mondial unique — très démocratique — une monnaie mondiale contrôlée sans argent liquide — la fin de toutes les souverainetés nationales, encore une fois très démocratique, non ? — la fin des élections régulières, car elles devraient être remplacées par l’intelligence artificielle, super, non ? — la fin de toute propriété privée — l’abolition des transports privés — un système mondial de crédit social — comme en Chine — le contrôle de la croissance démographique, c’est-à-dire la dépopulation — l’identité numérique de chaque être humain, j’en ai déjà parlé, ID 2020 — la souveraineté absolue du mainstream par la censure des médias indépendants, tout cela ouvertement documenté — la création d’un nouvel être humain par la fusion de l’homme et de l’IA, c’est-à-dire l’intelligence artificielle et le transhumanisme. Les autres objectifs du FEM sont la mise en place d’une technocratie — le Green Deal pour imposer une économie planifiée centralisée, nous aimons tous ce mot, qui équivaut au socialisme pour la gestion étatique de tous les domaines ; le prétexte est bien sûr la folie climatique qu’ils ont eux-mêmes attisée. Regardez à nouveau les émissions très instructives et bien documentées qui apparaissent à l’écran. Vous trouverez également les liens à ce sujet sous l’émission.

Il est donc prouvé que le Forum économique mondial (FEM), tout comme le Club de Rome, la Commission trilatérale ou le Bilderberg, etc. est un véritable bastion de la franc-maçonnerie par excellence. Et c’est pourquoi le FEM est protégé par une immunité et des privilèges à Genève, en Suisse, c’est clair. Selon leur accord avec le gouvernement suisse, leurs archives semblent inviolables, ce qui leur permet bien sûr de planifier et d’organiser sans transparence le mouvement des fonds au sein de leur réseau.

Selon l’expert financier Ernst Wolff, le FEM profite aussi particulièrement du droit moderne des fondations. Selon lui, ce système a été créé avant tout pour faciliter l’évasion fiscale des personnes fortunées. De plus, il est possible d’exercer une influence directe sur la politique, l’économie et la société. Et ce, en contournant les structures parlementaires — là encore, c’est très démocratique, vous entendez ?

Le flux d’argent va toujours dans les mêmes poches !

Cela veut dire, chers amis, qu’il est urgent que nous comprenions qu’il existe des dizaines d’institutions maçonniques au total, qui ponctionnent vraiment la population mondiale de tous les côtés, avec une préférence pour l’argent de nos impôts, par le biais de taxes directes, mais aussi de plus en plus indirectes, comme actuellement par exemple dans le commerce de l’énergie.

Celui-ci s’étend de plus en plus sous nos yeux, passant par exemple du commerce du mazout et des carburants au commerce des émissions — c’est-à-dire les taxes environnementales, les impôts sur le CO₂, les pénalités climatiques, etc. Mais avant de nous pencher sur les méthodes d’arnaque à grande échelle, totalement invisibles à l’œil nu, je vais résumer les coûts des constructions maçonniques supranationales mentionnées jusqu’à présent, juste ce que nous avons déjà entendu :

[Coûts de ONU]

Les coûts de l’ONU par exemple. Les coûts de fonctionnement interne de l’ONU s’élèvent à environ 3,47 milliards de dollars en 2024. Pour les 193 États membres, cela représente une moyenne de 18 millions par an. Or, l’Allemagne paie chaque année dix fois la moyenne, soit 200 millions ! Seulement le fonctionnement interne. La Suisse paie 40 millions par an rien que pour le budget de l’ONU ! Mais c’est maintenant que les chiffres et les coûts réels apparaissent.

Pour financer l’Agenda 2030 de l’ONU, ils ont l’intention, selon leurs propres dires, de nous soutirer 5 à 7 billions de dollars supplémentaires par an. C’est en moyenne un 6 suivi de 12 zéros, vous comprenez ? Et l’article 17 de la Charte des Nations unies stipule que les dépenses de l’organisation sont à la charge des États membres, c’est-à-dire de nous, les contribuables. Calculons ce que cela nous coûte chaque année :

7 billions divisé par 193 donne « selon Adam Riese » 36 milliards de dollars en moyenne. Comme nous venons de le voir avec la répartition inégale des coûts internes des ménages, certains contribuables, comme les Allemands, devraient être un peu plus « privilégiés »… Mais même avec une consommation annuelle moyenne de « seulement » 36 milliards, l’Agenda 2030 prélèverait 430 dollars par an et par personne sur le contribuable allemand ! Pour une famille avec trois enfants, cela représenterait 2 150 dollars par an… Donc chaque année, rien que pour ces deux postes financiers de l’ONU, de très bonnes vacances seraient tout simplement supprimées… Vous comprenez cela ?

[Coûts de l’UE]

Nous en venons maintenant aux coûts de l’UE. Les dépenses de l’UE pour la période 2021-2027 s’élèvent au total à, écoutez bien : 1 824,3 milliards d’euros. La traduction de documents dans les 24 langues officielles de l’UE coûte donc à elle seule 100 millions d’euros par an. Si ces « philanthropes », comme ils aiment à se présenter, distribuaient ces presque 2 billions d’euros, ainsi que les 6 billions annuels pour l’Agenda 2030, directement aux bouches affamées du monde, vous savez que nous n’aurions plus de famine pendant des décennies, le croyez-vous ? Sur toute la planète. Vous comprenez ?

Mais même nos contribuables suisses, qui ne sont même pas encore membres de l’UE, se voient prélever par ces suceurs de sang une contribution à la cohésion de 2 milliards au total.

Et celle-ci nous ponctionne déjà 229 CHF par an et par personne, et même par nourrisson ! Pour ma famille nombreuse avec petits-enfants, cela représente 6 870 CHF par an…

[Coûts du FEM]

Venons-en maintenant aux coûts du FEM. Environ 2 500 personnes ont participé au FEM 2024. Ces dernières années, l’armée suisse a mis à disposition 20 à 30 millions de francs suisses par an pour cet événement. Mais à cela s’ajoutent 9 millions de francs supplémentaires pour couvrir les services de police et autres frais de sécurité. Pour cette secte, vous comprenez ? Maintenant, passons directement à autre chose.

[Coûts de l’UNESCO]

L’UNESCO est principalement financée par les contributions obligatoires de ses États membres. Pour les années 2022 et 2023, l’UNESCO disposait de 1,5 milliard de dollars américains. Vous voyez ces chiffres ? Toujours dans les mêmes poches.

Et maintenant, comme promis, nous en venons aux quatre plus grandes structures de pouvoir de cette société secrète maçonnique, qui sont en même temps les plus invisibles pour nous tous, et ce, avec les tributs gigantesques qu’elles exigent de nous en permanence :

[5. La City of London (43 apr. J.-C.)]

[Centre financier de la pieuvre]

Nous parlons maintenant de la City of London. Vous connaissez ? La City of London a été fondée, tenez-vous bien, par les Romains en 43 après J.-C. et s’appelait alors Londinium. Je ne me suis pas trompé. 43 ans après Jésus-Christ. Alors, il ne faut jamais oublier que quelques années plus tard, Rome est tombée. Il s’agissait déjà d’un mouvement clandestin. C’est en 1140 après J.-C. que le précurseur de la City of London Corporation a été créé, qui gère encore aujourd’hui la City of London. Et cette City est un État à part entière, comme le Vatican par exemple, et ne doit donc pas être confondue avec l’Angleterre ou la Grande-Bretagne que nous connaissons. Le wiki maçonnique — le lexique — révèle cette compagnie à la première ligne avec ces mots. Je cite : « Vénérable compagnie des francs-maçons ». Bien compris ? Pas étonnant, puisque la City of London est contrôlée par les Rothschild. Et là encore, on en revient à l’aspect criminel. En effet, depuis 1815, les Rothschild et leur cartel bancaire ont pratiquement toujours financé les deux camps de chaque guerre. Donc, rien que cela a coûté la vie à plus de 85 millions de personnes pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. D’autres victimes sont à déplorer dans les guerres financées par Rothschild : guerres ottomanes, 9 millions de morts ; Révolution russe : 14 millions de morts ; Seconde Guerre mondiale : plus de 70 millions de morts, auxquels s’ajoutent 7 millions de viols ; Guerre du Golfe : 100 000 morts ; Vietnam : 3 millions de morts, 7 millions de blessés… Je pourrais en citer d’autres.

Mais parlons maintenant de la City of London elle-même, contrôlée par les Rothschild : Je dis qu’elle est leur premier centre financier mondial. Et plus de 500 banques font des affaires dans le Square Mile, la City of London. Cela veut dire que la City of London est un aimant pour l’argent de l’évasion fiscale du monde entier. A la City of London, des milliers de comptables et d’avocats sont exclusivement occupés à ouvrir de nouvelles brèches aux super-riches. En d’autres termes, les multinationales, à l’aide des spécialistes londoniens, mettent leurs bénéfices à l’abri dans ce qu’on appelle des paradis fiscaux. Et cela coûte chaque année aux pays pauvres, je dirais — et c’est un euphémisme — 170 milliards de dollars. Ce chiffre n’est probablement pas exact, il doit être revu à la hausse.

[6. FED (23.12.1913)]

Nous arrivons maintenant à la Réserve fédérale, la FED.

Et maintenant, en ce qui concerne les pertes financières, c’est encore plus frappant :

La Réserve fédérale, fondée en 1913, était déjà la troisième banque centrale des francs-maçons Rothschild en Amérique. Pour obtenir le soutien de l’opinion publique, ils ont alors affirmé de manière mensongère que seule une banque centrale pourrait résoudre les problèmes d’inflation et de déflation. En principe, il n’y a rien de mal dans cette phrase, elle est juste entre de mauvaises mains. Mais les francs-maçons, c’est bien connu, racontent toujours en public l’exact contraire de ce qu’ils ont réellement l’intention de faire. Il faut le comprendre. Car l’idée derrière les banques centrales de Rothschild était justement, dès le début, de pouvoir manipuler le flux monétaire de telle sorte que ces banques puissent elles-mêmes générer de l’inflation et de la déflation à volonté. Vous comprenez ? Avec leur système de réserves fédérales, ils se sont également arrogé le droit attesté de créer de l’argent à partir de rien, pour le prêter ensuite à des intérêts et des intérêts composés coûteux… vous connaissez l’histoire. Lors de la promulgation de la loi sur la Réserve fédérale le 23 décembre, le membre du Congrès Charles Lindbergh a déclaré, je cite : « Un pouvoir monétaire invisible est ici légalisé, le plus grand crime de tous les temps est exercé par ces législateurs bancaires et monétaires. » Fin de citation.

Il avait raison, car la FED est immédiatement devenue la mère de toutes les inflations. Entre de mauvaises mains, comme je l’ai dit. Elle avait déjà provoqué la Grande Dépression dans les années 1930, c’est-à-dire la pire crise économique du XXe siècle. En raison de cet effondrement délibéré, des millions de personnes se sont retrouvées sans emploi et ont perdu leur fortune. Ce n’est que le sommet de l’iceberg.

On avance, on passe à la BRI et à ses crimes.

La Banque des règlements internationaux, ou BRI, a été fondée en 1930 à Bâle, en Suisse. Et pourquoi cela ? Pour s’assurer que l’Allemagne paierait ses réparations aux superpuissances de la Première Guerre mondiale. Mais écoutez bien : cette même BRI avait auparavant contribué à financer les préparatifs de guerre du Troisième Reich par des crédits et avait soutenu les raids nazis en amont. Vous comprenez ? En recevant par exemple l’or qu’ils avaient volé et en le transformant en devises. Et comme nous l’avons déjà mentionné, les banques Rothschild ont toujours financé les deux camps de la guerre, — et nous voyons ici comment elles le font après la guerre. Aujourd’hui, il n’y a plus que deux ou trois pays dans le monde dont la banque centrale est restée indépendante de la propriété ou du moins du fort contrôle des Rothschild. La BRI a donc contribué, dans le dos du public, à l’organisation de la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle plus de 70 millions de personnes ont d’ailleurs perdu la vie, et elle n’a pas manqué une occasion de s’enrichir elle-même.

Plus tard, la BRI a joué un rôle décisif dans la création de la Banque centrale européenne, la BCE, et a contribué à poser les jalons de la crise de 2007/2008 et de la crise de l’euro qui a suivi, en faisant en sorte que les conséquences de ces deux crises ne soient pas répercutées sur leurs responsables, à savoir les grandes banques et les fonds spéculatifs, mais sur la population active. Sur toi et moi.

Et ainsi, nous pourrions encore citer beaucoup d’autres institutions maçonniques avec leurs crimes, car nous n’avons pas encore dit un mot, par exemple, des trois plus grandes agences de presse, l’AP, Reuters et l’AFP avec leur système mainstream interconnecté au niveau mondial. Nous n’avons pas non plus parlé de tout le système de téléphonie mobile avec ses technologies Wifi, Smart et de surveillance, ni du bastion maçonnique de Washington DC ; pas un mot non plus sur le WWF, Amnesty International (il y aurait aussi beaucoup à dire), et encore moins sur le Vatican, qui est soutenu par toute l’infrastructure maçonnique mentionnée ici et qui, en tant que chef non négligeable de toute l’histoire, influence toute la construction mondiale du point de vue religieux. Il a pour mission de faire entrer le tout dans le culte de Lucifer. Retenez bien cette phrase !

Il y aurait également beaucoup à dire sur l’UNESCO maçonnique, car elle sacrifie dans notre dos d’immenses surfaces, par exemple des réserves naturelles, pour des mines d’uranium. L’UNESCO a par exemple approuvé une modification des frontières d’une réserve naturelle en Tanzanie, de sorte que l’uranium peut désormais être extrait dans la réserve pour approvisionner les centrales nucléaires, etc.

Ou encore le Pentagone. Le Pentagone, il faut l’appeler une loge maçonnique militaire. En arrière-fond, vous voyez le bilan de quelques guerres du Pentagone. Toutes des œuvres maçonniques. Cette autorité, la plus puissante du monde, a en effet tué lors de bombardements près de 14 millions de personnes depuis 1945. Et maintenant, ça continue. Même Hollywood, une autre fondation maçonnique, travaille pour le compte du Pentagone. Des documents nous révèlent comment Hollywood encourage les guerres pour le compte du Pentagone, mais aussi de la CIA, de la NSA, etc. Les services secrets militaires américains ont directement influencé pas moins de 1 800 films et émissions de télévision. Les scénarios, tout. L’institution du Pentagone coûte vraiment cher au monde, et en particulier aux États-Unis. Car juste un jour (voici un exemple en gras) un jour avant le 11 septembre, avant la catastrophe des tours, le secrétaire américain à la Défense de l’époque, Donald Rumsfeld, a déclaré lors d’une conférence de presse que 2,3 billions de dollars américains avaient disparu sans laisser de trace au Pentagone — écoutez bien —. Donc 2 300 × 1 milliard de perdu, ou en d’autres termes encore une fois : 2 300 × 1 000 millions. Nous ne pouvons pas saisir ces chiffres. Un jour plus tard seulement, les tours jumelles, y compris le WTC 7, ont été englouties dans la poussière nucléaire — et avec elles toutes les preuves, ou du moins d’innombrables preuves.

[Résumé simplifié]

Bien que cela prenne un peu plus de temps, j’aimerais résumer l’ensemble en mots plus simples.

Tout ce que cette secte de sociétés secrètes a construit pendant des siècles détermine aujourd’hui notre politique, notre science, notre religion, notre système de santé, notre système d’éducation, et même tout notre système de sécurité, et ce jusqu’à la justice, jusqu’à l’armée, etc. Et tout ce que fait cette secte luciférienne, comme j’aime l’appeler, complètement à l’insu du peuple. Mais ça va également à l’encontre de tout droit en vigueur, de toute constitution en vigueur. Elle ignore tout mandat politique donné, elle ignore toute compréhension de la justice par le peuple, j’ai dit « le peuple ». « Le peuple » cherche la justice pour lui-même, il ne la cherche, pas pour des oligarques, à l’encontre de tous les principes démocratiques. En Suisse, cela a été particulièrement clair avec le refus… c’est-à-dire lorsque le Conseil fédéral a tout simplement refusé de mettre en œuvre l’expulsion du flot d’étrangers, etc., alors qu’il avait été habilité à mettre en œuvre les initiatives populaires, ce Conseil fédéral. Il ne met pas en œuvre les décisions populaires, vous comprenez, et au lieu de destituer l’ensemble du Conseil fédéral, de le révoquer immédiatement ou, mieux encore, de le traduire en justice pour haute trahison, mais au moins de le révoquer sur-le-champ, nous, les Suisses, nous nous sommes laissés entraîner à lancer une initiative dite de mise en œuvre, nous en sommes encore là. Récolter à nouveau 100 000 signatures signifie donc dire une fois de plus au Conseil fédéral, qui y est légalement tenu, que les décisions fermes du peuple, les décisions démocratiques, doivent maintenant être réellement mises en œuvre. Vous voyez comment ça se passe, rien n’a changé depuis. J’en ai suffisamment expliqué la raison. Comme vous le voyez, ils passent outre à tout principe démocratique, mais aussi à tous les parents, même aux enseignants et aux chargés de cours ou aux délégués, quels qu’ils soient. Ces têtes maçonniques passent outre et manipulent tous les responsables, contournent toute responsabilité. Et c’est pourquoi de nouvelles décisions populaires sont d’urgence nécessaires et inévitables. Je dis : finissons-en avec l’immunité, finissons-en avec l’invisibilité de ces éléments dirigeants qui corrompent le peuple. Avant que ces vicieux de la domination mondiale ne déclarent définitivement le citoyen transparent, je dis que les peuples doivent déclarer une visibilité obligatoire de toutes ces structures sectaires. Il faut rendre visible qui appartient exactement à quel club, à quel parti, à quelle religion ou à quelle secte. Je dis que le peuple doit déclarer une interdiction totale des sociétés secrètes. Il faut qu’on voie clairement avec qui de nos responsables légaux les personnes influentes de ces lobbyistes lucifériens entretiennent des contacts, vous comprenez.

Ces personnes doivent rendre transparents tous les flux financiers. Où vont par exemple toutes nos taxes sur l’alcool, le tabac, le climat, etc. Est-ce qu’elles atterrissent vraiment dans nos caisses de maladie, en premier, oui ? Les lanceurs d’alerte de l’ONU ont clairement déclaré que des milliards sont constamment utilisés pour renforcer le pouvoir de cette secte et jamais pour lutter contre la pauvreté, la faim ou quoi que ce soit d’autre, les choses qui ont été mentionnées précédemment. Tous les peuples doivent donc savoir combien de milliards de leurs impôts vont dans la construction maçonnique de haut niveau, par exemple l’ONU et ses bâtiments. Les peuples doivent déclarer une année de rémission en raison du pillage des oligarques. Des référendums qui déterminent que toutes les dettes des États, qu’ils ont contractées par ignorance, qu’ils ont envers les 1 % les plus riches de ces oligarques, soient tout simplement effacées. Voilà, fini, vous comprenez ? Il faut travailler à de telles décisions populaires dans le monde entier. C’est pourquoi nous devons informer l’humanité de ce qui se passe ici pour des milliers de milliards de vols permanents, j’ai dit des milliers de milliards, pas des milliards. Et avant qu’ils ne puissent nous dépouiller de tous nos biens lors du Great Reset, il faut que les peuples récupèrent toutes les terres de ces grands profiteurs de la crise. Exemple : Bill Gates est devenu le plus grand propriétaire terrien privé des États-Unis avec plus de 108 000 hectares de terre. D’autres sources parlent même de bien plus depuis le Covid. Mais la couronne britannique en possède beaucoup plus, à savoir environ 2,5 milliards d’hectares, cette maison royale maçonnique qui a toujours usurpé tous les pays. Ce sont les têtes, vous comprenez. Mais il faut aussi, par des décisions des peuples, déclarer un arrêt total de toute géo-ingénierie. Il faut rendre public l’ensemble des épandages qui ont eu lieu, avec par exemple des données précises sur les millions de tonnes et des indications sur le contenu exact de ce qui a été pulvérisé sur nous. Sur les peuples ignorants. Les peuples doivent destituer toutes les ONG et organisations supranationales qui ont acheté nos gouvernements et ainsi trompé le peuple. Il faut une sortie totalement cohérente de toutes ces structures et organisations secrètes lucifériennes. Tout le baratin sur le sauvetage du climat mondial provient du même milieu luciférien, orchestré par les mêmes sociétés secrètes, qui se réunissent chaque année à Davos, en Suisse, avec leurs marionnettes et leurs pions. La Suisse ne doit plus jamais financer cette secte, ni même l’admettre sur son territoire.

Je continue à résumer, avec des mots plus simples encore une fois. Je vous prie, je vous en conjure, portez ces témoignages aussi vite que possible à tous vos députés, à tous les politiciens et partis que vous pouvez trouver, à toutes les personnes encore ignorantes que vous pouvez trouver, car le temps presse. Avec des centaines de milliers de sources fiables à l’appui, nous avons pu démontrer avec Kla.TV que tous ces oligarques qui proclament aujourd’hui ouvertement leur nouvel ordre mondial, c’est-à-dire leur gouvernement mondial, sont également issus de la tradition ancestrale d’une conspiration mondiale secrète et en font partie. Je le répète : une secte luciférienne s’est infiltrée au fil des siècles dans presque tous les postes importants de notre société. Leurs méthodes sont par principe le mensonge et la tromperie. Ils font presque toujours exactement le contraire de ce qu’ils nous promettent. Pour eux, les êtres humains n’ont pas plus de valeur que le bétail ou les machines. Ils ne sont que des marchandises utiles à leurs yeux et leur objectif est de réduire cette marchandise utile à environ 500 millions dans le monde. Et à la tête de cette conspiration mondiale se trouvent quelques milliers d’oligarques, c’est-à-dire de multimilliardaires, voire de milliardaires, qui, secrètement reliés entre eux, dominent chaque domaine des institutions humaines. En d’autres termes, ils sont directement impliqués dans les abus d’enfants, le trafic d’enfants, mais aussi le trafic de femmes, et sont responsables de la disparition d’environ huit millions d’enfants par an dans le monde. C’est ce qu’a révélé un spécialiste de l’ONU. C’est de ces oligarques pédocriminels et richissimes que viennent simultanément les slogans tant cités, comme démocratie, liberté, égalité, fraternité. Mais en réalité, ils manipulent toute la politique mondiale et tentent ces jours-ci de contraindre l’ensemble de la population mondiale à leur propre domination mondiale. Finie la démocratie, ils ne font qu’en parler, ils font le contraire. Le traité de pandémie de l’OMS qu’ils ont élaboré n’est que la possibilité qu’ils ont prévue de gouverner le monde via une dictature de la santé. De la même manière, ils cherchent à diriger leur domination mondiale par le biais de leur dictature militaire ou de l’éducation, de leur dictature de l’environnement, de leur dictature de l’œcuménisme dans le domaine religieux ; de leur dictature scientifique, de leur dictature pharmaceutique, de leur dictature des services secrets ; ils essaient de nous dominer davantage par le biais de leur dictature des médias et bien d’autres choses encore. Et ils font tout cela sans avoir jamais été élus par aucun peuple. Sans siéger directement dans nos parlements ou dans nos cabinets gouvernementaux.

Non, ils manipulent tout cela de l’extérieur depuis des siècles par le moyen des ONG — c’est-à-dire des organisations non gouvernementales, qu’ils ont créées dans ce but. Et il est complètement faux de penser que ces ONG ont été créées par des personnes bien intentionnées et qu’elles ont ensuite été reprises par les oligarques. Peut-être que cela a existé auparavant. Mais en général, c’est le contraire. Les oligarques entre eux, organisés en structures de sociétés secrètes, ont créé ces ONG spécialement pour exercer à travers elles une influence directe et pourtant cachée sur la politique et sur chacun de nos systèmes étatiques. C’est ce qu’ils ont toujours fait, en se faisant passer pour des bienfaiteurs, des philanthropes, des défenseurs de l’environnement, des défenseurs des droits des femmes, des défenseurs des enfants, et même pour des organisations d’intérêt général. Mais en réalité, il a toujours été prouvé qu’ils faisaient exactement le contraire de ce que leurs objectifs de bienfaisance prétendaient. Et maintenant, je nomme encore une fois les plus importantes de ces ONG par leur nom et je répète encore une fois avec force que toutes ces institutions sont un réseau d’une secte se réclamant de Lucifer, c’est-à-dire de Satan. Le monde est tombé à son insu dans ce réseau de satanistes de haut niveau — et il perd encore de nos jours ce qui lui reste de biens durement acquis, parce que la population mondiale n’a toujours pas réalisé et compris que toutes ces institutions, que je vais à nouveau appeler par leur nom, n’ont jamais été là pour leur bien, mais pour leur plus grand mal. Car tous ces clubs, dans leurs aspirations juridiques, politiques, économiques ou scientifiques, mais aussi militaires, sont toujours enracinés dans l’esprit antique de la tyrannie romaine. Et ce mouvement souterrain aspire depuis des millénaires à la gouvernance mondiale. C’est la réalité. Et par leurs racines médicales ou spirituelles-idéologiques, elles remontent même à l’époque de la Grèce antique. Et ce qui est le plus grave, c’est qu’elles remontent à l’ancien culte occulte et barbare de Moloch, avec toutes ses adorations du diable, ses perversités et ses sacrifices d’enfants qui n’ont jamais cessé depuis l’époque de la Babylonie ancienne, voire de l’Égypte ancienne, vous comprenez. Et ce sont justement les dirigeants mondiaux suprêmes, totalement inconnus des peuples spoliés, qui sont derrière toutes les créations citées. Je le rappelle : la CE en 1957, l’ONU en 1945, puis l’OTAN, l’UE, l’œcuménisme, le Conseil mondial des Églises, la FED, la BRI, et même la création de l’État d’Israël en 1948, etc. Ils sont en effet aussi les pères fondateurs d’Hollywood, nous l’avons vu, de toute l’industrie cinématographique, de toute la presse et de l’édition, mais aussi de nos universités, les pères fondateurs. Ils sont les pères fondateurs de tous les médias principaux avec leurs instances de recours comme l’UBI, la FSK avec leur soi-disant protection des mineurs. Et ce sont les mêmes francs-maçons de haut niveau, dont les plus hauts grades professent ouvertement le culte de Lucifer, c’est-à-dire le culte de Satan, qui ont également fondé la recherche sociale, comme l’École de Francfort, etc., ont apporté le Talmud babylonien, la Kabbale, etc. Et ce sont les mêmes fondateurs de sectes qui sont à l’origine de la NASA, du Pentagone, de toutes les sciences renommées. Ils sont les pères fondateurs de Big Pharma, du système d’assurance, du système de santé tel que nous le connaissons. Ils ne sont pas seulement les fondateurs du Club de Rome de 1968, mais aussi de l’UNESCO en 1945, ils sont aussi les fondateurs de chaque commission de la concurrence, pour ainsi dire. Et ces derniers ont justement pour seule mission de protéger les alliances maçonniques de leurs rivaux industriels indépendants. Vous voyez comment la classe moyenne est maintenant détruite, c’est comme ça que ça marche. Et de même que l’autocontrôle responsable de l’industrie du cinéma (FSK) ne sert pas en premier lieu à la protection des mineurs, comme ils le prétendent, mais à la protection des rivaux, de même les instances de plainte des médias et les commissions de la concurrence servent à éliminer tous les rivaux de ce réseau maçonnique. Mais entre eux, ils sont partout reliés par des communautés d’intérêts. Ces autorités de surveillance font le même travail que les services secrets, qui ont été créés dans la plupart des cas par cette secte secrète. Ils ne sont là que pour protéger les intérêts de cette société secrète, rien d’autre. Il est donc prouvé que l’OTAN n’est rien d’autre que, je dirais, l’armée privée de la famille d’oligarques Rothschild. D’ailleurs, presque tout ce qui vient d’être mentionné est à mettre au compte de cette dynastie Rothschild.

Et justement, il est important de ne jamais confondre avec le judaïsme les Rothschild et l’ensemble du sionisme qui se cache derrière toutes ces institutions. C’est vraiment important pour moi. La population juive a toujours souffert depuis des siècles du mélange de ces familles qui se déguisent en juifs. Cela a conduit à des diffamations répétées de la population juive. Mais en réalité, il n’y a que quelques juifs de sang dans cette secte, qui se sert et s’est déjà servie de multiples mensonges historiques et de propagande. Mais les Rothschild sont aussi apparentés aux familles royales d’Europe qui prétendent avoir des origines juives messianiques. Ces familles sont connues sous le nom d’Illuminati. Parmi eux, les plus connus sont la famille Collins, les Freeman, Astor, Bundi, Morgan, Rockefeller, Oppenheimer, Sassoon, Schiff, Taft, Van Duyn, etc. Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Et ils utilisent la religion comme moyen de dissimulation pour s’assurer et construire leur propre État au Moyen-Orient en tant que peuple élu de Dieu. Comme nous l’avons dit, les vrais juifs ont toujours été attaqués dans le passé, y compris pour les atrocités commises par ces familles. Cela en particulier parce que la famille Rothschild a toujours financé des guerres des deux côtés. Et pour ceux qui se demandent comment ils ont pu acquérir une telle influence dans le monde entier, il faut comprendre ceci : cela n’a été possible que parce que ces familles puissantes ont pu mettre en place ce népotisme familial de plus en plus puissant grâce à l’inceste et au mariage au sein de la famille elle-même et aux mariages avec les cousins du premier et du deuxième degré, etc. Et tout cela avec la mise en place de divers clubs secrets, loges, services secrets et même de l’armée. Et c’est ainsi que depuis des siècles, la franc-maçonnerie, la mafia et Mammon forment vraiment un pacte de malheur contre l’humanité. C’est pourquoi il n’existe pratiquement plus aucun pays sans banque centrale contrôlée par Rothschild. Car dans le domaine de la monnaie, ils sont parvenus dès le début à ce pouvoir par la plus grande ruse possible. La création de la FED (Federal Reserve System), une institution monétaire entièrement privée, qui a su habilement obtenir le droit de créer de l’argent à partir de rien, a posé la première pierre de tous ces assujettissements mondiaux de tous les États et pays. Avez-vous bien compris ce qui a été dit jusqu’ici ?

Donc, ni une démocratie, ni aucune autre forme de politique ou de supervision humaine n’exerce de contrôle sur les institutions mentionnées ci-dessus. C’est exactement le contraire. Sans aucune connaissance ni compréhension de l’humanité, ces systèmes fondés par les oligarques lucifériens se sont imposés sur notre politique, sur nos droits de l’homme, voire sur l’humanité tout entière. Et ils exercent un pouvoir presque total. Si nous ne reconnaissons pas ensemble leur joug et ne le secouons pas, ce monde et nous-mêmes irons vraiment mal. Il ne peut donc y avoir qu’une seule réponse correcte à tous ces développements horribles, et elle est la suivante :

Peuples de cette Terre, détournez-vous, renoncez à toute relation et à tout soutien — actuellement surtout à l’OMS ! Car c’est par le biais de ce tentacule luciférien que cette secte est en train de s’assurer une position de domination mondiale avec son Tedros Ghebreyesus, dont nous avons suffisamment entendu dire qu’il était un horrible terroriste. Ne l’oubliez jamais. Alors, sortez tous les peuples de l’OMS ! Sortez l’OMS de tous les pays ! C’est la seule chose qui compte. Tout le reste serait faux. Je dis : Peuples, défendez-vous contre toutes ces institutions maçonniques ! Détournez-vous d’elles et ne les financez plus ! Détournez-vous de l’ONU ! Détournez-vous de l’OTAN ! Détournez-vous du FEM, du Forum Économiques Mondial ! Détournez-vous de l’UE, mais aussi de toute la soupe de mensonges du mainstream ! Ils détruisent nos démocraties. Vous, les pieux du monde entier, je vous le dis : Détournez-vous de tout Conseil œcuménique mondial des Églises. Ils ont été créés par les francs-maçons et la secte des Illuminati — et ce, dans le but d’éliminer, c’est le but, toute religion non luciférienne. Retenez bien cette phrase, vous la comprendrez mieux plus tard. Mais je ne mets pas seulement en garde les personnes pieuses contre un simple acte extérieur ou une sortie. Se détourner et quitter des dénominations, des partis (appelez cela comme vous voulez) ou des églises et des associations œcuméniques, cela ne sert absolument à rien tant qu’on n’a pas aussi échappé par essence au poison idéologique et mal orienté. Comprenez-vous cela ? Tant qu’on se comporte, qu’on pense, qu’on ressent et qu’on sent encore de manière ecclésiastique, sortir de l’église ou de la paroisse ne sert à rien. Car toute cette pensée religieuse qu’on nous a inculquée est et reste une doctrine maçonnique – d’ailleurs instillée spécialement pour nous, les pieux, afin que nous les suivions docilement et que nous fonctionnions comme leurs marionnettes. On ne ferait donc que former une autre métastase de ce cancer luciférien si on quittait ces cercles seulement extérieurement, mais que l’on conservait intérieurement les anciennes pensées, les anciens sentiments, les anciennes volontés, etc. Mais la communauté mondiale doit aussi se débarrasser des objectifs mal orientés de notre système judiciaire, car c’est partout la même chose.

L’ensemble du système judiciaire est désormais infiltré par la franc-maçonnerie de haut niveau, tout comme notre système financier. Car l’ensemble du système judiciaire défend de plus en plus les intérêts financiers et de pouvoir de la haute finance, c’est-à-dire des oligarques, mais en comparaison, il ne défend guère les droits des gens du peuple. Les peuples doivent organiser des élections et des décisions démocratiques afin de créer, par cette voie légale, de nouveaux tribunaux et d’habiliter ceux qui sont réellement à nouveau là pour défendre les intérêts du peuple, des petites gens. C’est l’appel que je lance à tous. Nous avons besoin de tribunaux qui soient également là pour nous, lorsque des politiciens, et Big Pharma commettent des actes hautement criminels et nuisent à des peuples entiers et tentent ensuite de s’immuniser par des lois qu’ils ont eux-mêmes élaborées et qui sont totalement injustes. Comme c’est le cas maintenant avec le Covid, etc. Nous devons percer ce système. Il ne doit donc plus y avoir d’immunité pour tous ces gens qui exercent le plus grand pouvoir, mais qui en abusent systématiquement et qui causent les plus grands dommages à nos peuples. Fini, l’immunité.

Ce sont précisément ces parasites haut placés qui, jusqu’à présent, sont les mieux protégés de toute poursuite judiciaire. Vous devez le savoir et le reconnaître. Mais cela n’est possible que parce que la franc-maçonnerie luciférienne a modifié nos constitutions et nos lois de manière à ce que cela soit possible. C’est pourquoi des décisions populaires doivent être prises dans le monde entier, afin de dissoudre toute fausse immunité, et d’en finir avec elle. Autre chose, il n’est bien sûr pas non plus possible que tous les hommes politiques nouvellement élus soient constamment poursuivis en justice par des personnes mal intentionnées, de sorte qu’ils ne puissent plus faire leur travail correctement. La solution : pendant un mandat, seuls les avocats de nos politiciens devraient venir à bout d’éventuelles querelles. Mais chaque fois que des politiciens commettent un crime, comme c’était et c’est encore le cas massivement avec le Covid, ils doivent être immédiatement destitués et sanctionnés. Pour cela, nous avons besoin de nouveaux tribunaux. Mais au plus tard après la fin d’un mandat, un tribunal équitable doit exiger des comptes pour tout ce que ces personnes ont détruit. Des décisions populaires doivent être prises afin de restituer au peuple les milliards de bénéfices de crise réalisés par Big Pharma. Car Big Pharma est entièrement entre les mains de ces oligarques lucifériens. Tout notre système de santé est entre leurs mains, comprenez-le enfin. C’est pourquoi, depuis des siècles, nous ne sommes pas guéris par ce système, mais plutôt maintenus malades. Goethe le savait déjà. La preuve, c’est que les frais d’assurance maladie ne cessent d’augmenter. Vous savez quoi ? Je dis que nous pouvons aussi être malades sans tous ces systèmes, n’est-ce pas ? C’est pourquoi les peuples du monde doivent s’opposer à ces groupes et institutions maçonniques, s’en détacher radicalement et se réorienter complètement. Toute cette aberration satanique selon laquelle nos systèmes de santé visent toujours les symptômes et non les causes doit être mise au jour et abolie. C’est là que réside le grand mal.

Tout l’agenda du genre est également issu de cette secte maçonnique de haut niveau. Ils sont responsables de toute la sexualisation précoce de nos enfants, de l’initiation à la pornographie, de nombreuses drogues, et de manière générale de presque toutes les nouvelles dérives sur Internet et maintenant, de plus en plus, dans nos écoles. C’est la pure vérité. Toutes ces expériences nihilistes et contre nature, jusqu’aux rapports sexuels avec des animaux et des démons, mais aussi le changement de sexe et bien d’autres choses encore, sont à mettre sur leur compte. C’est une secte secrète luciférienne qui tient le monde entier dans son étau. Et tout ce qu’ils font eux-mêmes, ils nous le reprochent en même temps ou préalablement. Tout ce qu’on devrait faire légalement, c’est-à-dire avec eux, ils cherchent à le faire d’avance avec nous, les peuples. Et c’est pourquoi, avant que le citoyen transparent n’arrive, les citoyens du monde doivent d’urgence décider, dans le monde entier, et exiger que le politicien transparent soit d’abord créé, vous comprenez ? L’oligarque transparent doit venir en premier. La communauté mondiale doit décider que la science transparente doit être mise en place en premier, pour au moins 20 ans ou plus. Nous avons un droit de regard partout. Chaque projet individuel doit d’abord devenir transparent avant que nous, en tant que citoyens, ne le devenions. De HAARP en passant par la géo-ingénierie jusqu’au plus petit laboratoire de biochimie, tout doit devenir transparent. Chaque brevet doit être transparent. Même les flux financiers des plus grands doivent être d’abord transparents, vous comprenez ? Avec les technologies qu’ils ont maintenant élaborées pour nous. Les peuples ne doivent plus dépenser inutilement un centime d’argent des contribuables dans des projets opaques. Et tout ce que Great Reset prévoit pour les peuples, les peuples doivent le mettre en œuvre avec les alliés du FEM, avec tous ces clubs dont nous parlons ici. Il faut qu’on sache clairement qui paie combien d’impôts parmi ces multinationales, et qu’on examine également toutes les grandes entreprises comme Microsoft ou Google ou Amazon, BlackRock, Vanguard, jusqu’à Ikea, Aldi, Lidl, Migros, Coop, etc. Nous avons besoin de nouvelles institutions de surveillance et de compétences, d’instances et de comités vraiment neutres, nous avons besoin de nouveaux tribunaux qui défendent désormais aussi le peuple et pas seulement les finances publiques ou les intérêts des élites. Il faut en finir avec toute déshumanisation par l’État ou toute déshumanisation par la médecine, par la pharmacie, par la justice, par l’éducation, la déshumanisation par la politique, ou par la science. Il faut en finir avec la déshumanisation par le satanisme, par tout le nihilisme et le népotisme, dont nous parlons tout le temps ici.

Une dernière chose pour vous, les vérificateurs de faits : Nous sommes conscients qu’il n’est pas exclu qu’avec une telle quantité d’informations, une déclaration doive être quelque peu reformulée ou complétée. Faites quand même en sorte d’attester publiquement tous les faits cités ici qui sont corrects, avant d’ignorer, comme d’habitude, des centaines de faits hautement explosifs et de les jeter par-dessus bord pour ensuite dénoncer, faire une montagne du cheveu recherché et trouvé dans la soupe. Par ce comportement extrêmement inconvenant, vous, les vérificateurs de faits, vous êtes soupçonnés d’être les complices de toutes ces atrocités dont nous nous plaignons ici. Je vous conseille donc de sortir à temps votre tête de l’ornière, en commençant toujours par confirmer publiquement tout ce qui est juste, afin de ne pas avoir à vous justifier un jour devant la justice comme complices de tous ces grands escrocs et génocidaires dénoncés.

Je suis Ivo Sasek, qui se tient devant Dieu depuis 47 ans.

de i.s.

Sources/Liens :




Chronique d’une descente aux enfers annoncée

[Source : place-armes.fr]

Par le Général Antoine MARTINEZ

Devant l’évolution funeste de notre pays dans tous les domaines qui s’accélère élection après élection et plonge dorénavant les Français dans la souffrance et la désespérance, la question qui se pose aujourd’hui n’est plus de savoir si la rupture du lien entre les dirigeants politiques et le peuple peut se produire — c’est manifestement déjà fait — mais si ce dernier pourra longtemps accepter sa descente aux enfers. Car il est impensable en démocratie de refuser indéfiniment, comme c’est le cas depuis notamment la fin de l’année 2018, d’entendre ce que dit le peuple souverain ignoré, méprisé et malmené. On ne gouverne pas ainsi, en effet, impunément contre lui. Alors, comment en est-on arrivé là ? Comment la classe politique peut-elle dans sa grande majorité cautionner de voir sombrer notre pays un peu plus chaque jour ?

Dans un premier temps, il est important de rappeler comment notre Constitution qui représente le socle de notre démocratie est bafouée et instrumentalisée depuis longtemps du fait de la conception très personnelle de l’exercice du pouvoir que se font les présidents de la République successifs. Les dernières modifications de la Constitution sont probablement, au moins en partie, à l’origine de cette dérive. En effet, depuis l’instauration du quinquennat, le dévoiement de l’esprit, voire de la lettre de notre Constitution dans son application par le président de la République, censé pourtant être le garant des institutions, s’est imposé par étapes successives. Ce dernier, en décidant d’être en permanence à la manœuvre dans tous les domaines et occuper ainsi l’espace médiatique, a oublié le rôle qui est le sien. De ce fait, le président ne préside plus avec la hauteur de vue qui convient, mais gouverne ce qui est le rôle du Premier ministre qui détermine et conduit la politique de la nation en dirigeant l’action du gouvernement selon les articles 20 et 21 de la Constitution. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs, dans cette conception très particulière de l’exercice du pouvoir, le Premier ministre, n’étant plus qu’un exécutant, ne peut logiquement être considéré comme un fusible en cas de crise. Le véritable Premier ministre et seul responsable, c’est désormais le président. M. Sarkozy l’avait bien compris ainsi en maintenant son Premier ministre pendant tout son mandat. Sur ce point, il était cohérent. En revanche, cette cohérence assumée ne caractérise certainement pas ses deux successeurs, M. Hollande ayant nommé trois Premiers ministres et M. Macron deux, au cours de son premier mandat, et deux après deux ans de son second mandat, ce qui permet d’éventuelles autres nominations avant 2027. Cette absence de cohérence avec leur conception de l’exercice du pouvoir révèle, en fait, le refus d’assumer personnellement leurs responsabilités lors de la survenance de crises qu’ils ont eux-mêmes créées. Dans ces circonstances et particulièrement aujourd’hui, le changement de Premier ministre, simple paravent protecteur, n’est qu’une supercherie dont le but n’est que de relancer le président affaibli et contesté et d’occuper l’espace médiatique pour occulter les vrais problèmes. Cette transgression de l’esprit de notre Constitution est dangereuse, car elle engendre d’autres dérives. S’étant emparé des attributions du Premier ministre, le président de la République se comporte comme tel, c’est-à-dire comme chef de la majorité parlementaire et non plus comme président de tous les Français.

Dans un deuxième temps, il faut insister sur les conséquences de ces dérives de l’exercice d’un pouvoir trop personnel sans lien avec les aspirations du peuple qui conduisent progressivement le pays vers des drames.

En 2005 par exemple, les Français ont rejeté par référendum le projet de traité constitutionnel sur l’Europe à près de 55 %. Les Néerlandais en faisaient de même à plus de 60 %. Pourtant, trois ans plus tard, M. Sarkozy décidait de ratifier par la voie parlementaire le traité de Lisbonne qui reprenait l’essentiel du texte rejeté par le peuple français ! Moralement et juridiquement cette faute est condamnable et impardonnable. Comment qualifier cette atteinte à la volonté du peuple souverain sinon de forfaiture ? Quant aux parlementaires, censés être les représentants du peuple et qui se sont prêtés à cette mascarade, ne se sont-ils pas déshonorés ? Dans une vraie démocratie, cette offense infligée à nos institutions et au droit du fait du simple bon vouloir du prince ne doit pas se produire. Malheureusement, les conséquences d’une telle forfaiture deviennent, une quinzaine d’années après, insupportables avec une submersion migratoire non combattue et le terrorisme islamiste qui en découle, une révolte du monde paysan, une guerre en Ukraine et la crise énergétique provoquée par les sanctions sur la Russie avec une Union européenne (UE) devenue despotique et corrompue. Le résultat est accablant !

De son côté, M. Hollande, « président normal », a également manqué aux devoirs les plus élémentaires attachés à sa fonction avec en particulier son renoncement et le non-respect de son devoir de discrétion révélés par ses confessions accordées à deux journalistes du journal Le Monde qui ont publié, en octobre 2016, un ouvrage qui a suscité une immense polémique. S’agissant de l’immigration, après avoir avancé qu’on ne pouvait « continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle et qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là », il évoque lui-même la sécession des territoires. « Comment éviter la partition ? Car c’est quand même cela qui est en train de se produire, la partition. » Mais qu’a-t-il entrepris pour enrayer cette évolution mortifère et prévisible depuis des années pour l’avenir de la nation puisqu’il en était conscient ? Rien ! Par ailleurs, il a également dévoilé dans ses confessions aux deux journalistes non habilités des dossiers classés secret-défense sur notamment des opérations aériennes projetées sur la Syrie et sur des assassinats ciblés dans ce pays. Cette infraction est normalement punie de 7 ans de prison et 100 000 € d’amende (art. 413-10 du Code pénal). Mais le président bénéficie dans l’exercice de sa fonction d’une immunité judiciaire totale ! Une proposition de destitution avait été signée par 79 parlementaires, mais rejetée par le bureau de l’Assemblée nationale. Les drames successifs (Charlie Hebdo, Hypercasher, Bataclan, Nice…), sans oublier l’invasion migratoire de l’Europe déclenchée par l’État islamique à l’été 2015 et qui se poursuit aujourd’hui, n’ont en rien modifié le renoncement du président d’affronter les réalités malgré l’évidence de la menace exercée sur l’unité et la sécurité de la nation par cette immigration hostile à notre pays. Les conséquences sont aujourd’hui catastrophiques. Le résultat est désastreux !

Quant à M. Macron, le la était donné avant même son élection lors d’un déplacement en Algérie avec sa déclaration infamante accusant la France de crime contre l’humanité en évoquant la colonisation. Il ignore, en réalité, qu’en débarquant sur les côtes nord-africaines en 1830, la France a mis fin à l’esclavagisme, ce crime contre l’humanité pratiqué depuis plus de trois siècles par les barbaresques mahométans de la régence turque d’Alger. Il renchérissait peu après en affirmant qu’il n’existe pas de culture française. Chacun se souvient, ensuite, des conditions de son élection en 2017 acquise après un hold-up démocratique fomenté par des officines liées au pouvoir et épaulées par certains médias pour priver de sa victoire le candidat de la droite donné gagnant. Cela dit, ses sept ans de présidence témoignent d’une volonté froide d’exercer le pouvoir de manière autoritaire sans tenir compte des aspirations du peuple qu’il n’aime pas et pour ne servir qu’un programme européiste qui sacrifie les intérêts de la France et du peuple français et qui s’inscrit dans un projet davocratique prônant un ordre mondial nouveau. Lorsqu’on est attaché au principe que l’État doit viser le bien commun et rechercher continuellement l’intérêt de la nation, on ne peut pas comprendre cette volonté affichée de diviser pour mieux réaliser des objectifs peu conformes avec l’intérêt et les aspirations des Français. La méthode cynique et machiavélique utilisée pour obtenir la promulgation de la loi sur l’immigration n’est-elle pas révélatrice d’un exercice pervers du pouvoir ? On feint de passer un accord avec la droite qu’on piège en acceptant ses amendements, on force sa majorité à voter la loi pour qu’elle soit adoptée pour mieux la détruire ensuite en saisissant le Conseil constitutionnel. Le président peut ainsi poursuivre son projet immigrationniste funeste d’autant plus que l’appel à ne pas signer le Pacte de Marrakech (2018) et celui lancé dans la lettre à nos gouvernants présentée comme la tribune des généraux (2021) ont été totalement ignorés. Que dire, par ailleurs, des décisions prises dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie qui aurait pu être évité et que l’Europe n’a aucun intérêt à alimenter ? En 1962, en pleine guerre froide, la crise des fusées de Cuba déployées par l’ex-URSS provoqua un risque de guerre nucléaire, car il s’agissait d’une question existentielle évidente pour les Etats-Unis, soutenus fort justement par la France. L’ex-URSS céda. Avec l’Ukraine, le problème posé aujourd’hui est le même : il s’agit d’une question existentielle non moins évidente, cette fois pour la Russie, et la France n’a choisi ni la voie de la raison ni celle de ses propres intérêts. « Être prêts à agir, défendre et appuyer l’Ukraine, peu importe ce qui se passera », est-ce bien raisonnable et les Français sont-ils prêts à mourir pour Kiev ? C’est peu probable. En tout cas, les conséquences économiques pour les peuples européens sont désastreuses. Par ailleurs, pourquoi le Parlement n’est-il pas consulté depuis le début de ce conflit sur les livraisons d’armes et surtout sur l’accord de sécurité récemment signé avec l’Ukraine qui lie la France et engage ses finances pour dix ans ? N’est-ce pas, parmi les différentes dérives évoquées, l’exemple même d’une violation de notre Constitution ? Enfin, il ne faut pas oublier le deux poids, deux mesures utilisé dans l’emploi de la violence légitime de l’État selon le principe ignoble du fort au faible et du faible au fort. La différence de traitement des Gilets jaunes et des émeutes ethniques de juin 2023 en est l’illustration. Il ne faut pas oublier non plus le Benallagate ni la gestion criminelle de la crise sanitaire (covid) construite sur une stratégie de la peur, sans oublier le McKinseygate qui a mis en évidence l’intrusion d’agences privées étrangères au cœur même du fonctionnement de l’État avec la mise en danger des intérêts fondamentaux de la nation. Le pays sombre un peu plus chaque jour. Le résultat est tragique !

Alors, dans un troisième temps, on le constate, les conséquences des dérives et des décisions contraires aux intérêts de la France et des Français évoquées ne font qu’aggraver la situation et ne peuvent que mener le pays au naufrage par des dirigeants qui, maniant indifféremment, selon le besoin, l’abus de pouvoir ou le renoncement, veulent surtout dessaisir le peuple de sa souveraineté pour l’exercer à sa place et ainsi mieux la déléguer à l’UE. Cela dit, non seulement cette UE ne protège pas les intérêts des peuples européens, mais elle les trahit pour participer à la construction d’un ordre mondial nouveau dirigé par l’oligarchie financière peu soucieuse du sort des peuples, dans une optique purement économique et visant logiquement la destruction des nations peu compatibles avec cette vision d’un monde nouveau sans frontières. Dans cette perspective, avoir accepté de signer le Pacte de Marrakech, en 2018, a permis à l’UE d’établir en cohérence avec ce dernier son propre pacte migratoire qu’elle veut imposer aux Européens sans leur consentement. Ces quatre derniers quinquennats auront donc progressivement conduit, par l’exercice d’un pouvoir personnel de plus en plus coupé du peuple et de ses aspirations contraires au projet de la Davocratie, au déclassement, au délitement de la France et à la mise en danger des Français. Ce désastre incontestable sur tous les plans trouve en grande partie sa source dans les ravages — au mieux ignorés, au pire acceptés par idéologie immigrationniste, par des dirigeants politiques irresponsables dans les deux cas — d’une immigration de peuplement subie depuis plus de quatre décennies et complétée, depuis 2015, par une invasion migratoire organisée auxquelles s’ajoute aujourd’hui le risque d’entraînement dans une guerre qui n’est pas celle de la France. L’instauration du quinquennat, en laissant s’établir un régime « présidentiel », a donné au Chef de l’État les clés de la toute-puissance exercée aujourd’hui en marginalisant le gouvernement et le Parlement, ce dernier n’exerçant plus vraiment son rôle de contrôle de l’exécutif, l’Assemblée nationale étant devenue une chambre d’enregistrement, et en ignorant totalement le peuple. De plus, on l’a constaté dernièrement, une fois de plus, le « gouvernement des juges » a défait la loi votée par les parlementaires et s’est opposé ainsi, lui aussi, comme le président de la République, à la volonté exprimée par le peuple par l’intermédiaire de ses représentants dans un domaine qui le concerne directement, car il touche à l’âme même de la France, à son identité et à son droit légitime à la continuité historique. Dans ce domaine précis, est-il dans les attributions du président de décider seul contre la volonté du peuple souverain en l’empêchant de s’exprimer ? En tout cas, il n’a pas été élu pour cela. Au contraire, un chef d’État doit défendre son peuple et non pas accepter, voire participer à son effacement progressif. C’est le devoir de tout responsable politique d’oser le lui dire. Le général de Gaulle aurait-il permis une telle invasion par des populations de culture incompatible et hostile à la nôtre ? Aurait-il interdit au peuple français de résister à une invasion qui se traduit en réalité, aujourd’hui, par une véritable colonisation ? Que deviendrait d’ailleurs dans ces circonstances notre outil militaire avec des effectifs qui refuseraient, pour une partie d’entre eux, d’être loyaux à la France en cas de guerre ? C’est, en fait, de la survie de la nation qu’il s’agit ! Alors, où en sera la France en 2027, au terme du présent quinquennat ?

Dans ce contexte alarmant et angoissant, les Français sont sérieusement affectés par le déclassement et le délitement de la France. Ils sont notamment meurtris et tourmentés par d’une part, la colonisation de notre pays qui constitue LE sujet majeur, car existentiel par nature et que le pouvoir politique ne pourra pas éviter très longtemps, d’autre part par le risque d’entraînement dans une guerre en Ukraine qui n’est pas la nôtre, enfin par le risque d’une atteinte à la liberté d’expression par des mesures illibérales édictées par l’UE ou par nos gouvernants pour étouffer les voix discordantes, car conscients de la révolte qui gronde. La souffrance et la colère manifestées violemment par les agriculteurs à l’ouverture du salon de l’agriculture témoignent de cette révolte qui monte. S’agissant de la colonisation de notre pays, la situation de Mayotte préfigure celle que pourrait connaître la France si nos dirigeants ne prennent pas sérieusement et rapidement la mesure de la menace. La suppression du droit du sol, contrairement à la préconisation du gouvernement, ne doit pas être territorialisée avec ce seul département d’outre-mer, mais instaurée et appliquée sur tout le territoire national. Il faut redonner la parole au peuple et un référendum dans ce sens devrait être organisé pour lui permettre de s’exprimer clairement, première étape pour engager une reprise en main de son destin confisqué, le référendum permettant d’empêcher l’action du « gouvernement des juges ». Aux Français de se manifester résolument et massivement pour l’obtenir. Quant au risque d’entraînement de la France dans la guerre, le silence de la grande majorité des parlementaires est assourdissant alors que les décisions successives prises par l’exécutif depuis le début et couronnées par l’accord de sécurité signé pour dix ans avec l’Ukraine pourraient nous entraîner dans un engrenage incontrôlable. Il faut cependant saluer et soutenir l’initiative du sénateur Alain Houpert et du député Nicolas Dupont-Aignan qui ont saisi en référé le Conseil d’État sur la foi de l’article 53 de notre Constitution pour que le Parlement, qui doit prendre ses responsabilités, ratifie ou pas l’accord de sécurité signé. Rappelons que dans cette guerre par procuration qui aurait pu être évitée, la Russie est une puissance nucléaire de premier plan et qu’il s’agit pour elle dans ce conflit d’une question existentielle. Elle ne peut donc pas perdre cette guerre. C’est une simple question de bon sens. Alors, sommes-nous prêts à déclencher l’apocalypse ?

Dans cette descente aux enfers annoncée, devant le cavalier seul du pouvoir négligeant le Parlement et ignorant totalement les aspirations des citoyens, le sursaut ne pourra donc venir que du peuple lui-même et de personne d’autre. Il peut, en effet, reprendre en main son destin s’il refuse d’accepter de plonger dans la résignation et le désespoir. « La plus haute forme de l’espérance est le désespoir surmonté. » (Georges Bernanos)

Le 25 février 2024 Général (2 s) Antoine MARTINEZ

Place d’armes vous invite à envoyer une lettre au président, au palais de l’Élysée, 55 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris (l’affranchissement du courrier n’est pas nécessaire), pour exiger un référendum sur la suppression du droit du sol et une initiative de la France pour la mise en œuvre de négociations de paix pour le conflit Ukraine-Russie.




Braquage des actifs russes en Europe : attention au retour de bâton !

[Source : France Soir]

[Illustration :
Après le gel des avoirs russes, on parle maintenant de confiscation. Comme si l’on cherchait la guerre…
 Natalia Kolesnikova / AFP]

Par Xavier Azalbert

ÉDITO —Je vous l’ai annoncé à l’avance, il y a un mois, dans un édito précédent, et, hélas, c’est désormais effectif : les dirigeants européens sont passés à l’acte et ont, le 12 février 2024, adopté une loi visant à utiliser les intérêts générés par les actifs russes en Europe, pour financer l’aide de l’Union européenne à l’Ukraine. Une aide économique et militaire ruineuse pour la collectivité, et mise en place sans que les peuples aient donné leur accord, par référendum par exemple.

Les avoirs russes en Europe ont été gelés au début du conflit ukrainien. Les Russes ne peuvent pas les vendre, et nul ne peut les acheter. C’est, là encore, une décision intervenue sans que les peuples européens aient été consultés. Et surtout, c’est une décision qui méconnaît un des principes fondamentaux les plus essentiels du droit international : la souveraineté financière des États. Du coup, cette décision s’apparente pleinement à une déclaration de guerre.

Heureusement pour nous, les Russes semblent être capables de faire preuve d’une grande mansuétude à l’égard des populations européennes dirigées par des va-t-en-guerre. Du moins tant que l’intégrité de leur territoire n’est pas victime d’une attaque étrangère…

Néanmoins, cette décision prise de s’approprier illégalement (c’est-à-dire par « soustraction frauduleuse », définition du vol en droit pénal français) les bénéfices générés par les avoirs russes en Europe, nos dirigeants ont poussé le bouchon vraiment très loin.

Ils semblent tout faire pour que les Russes finissent par se décider à nous rayer de la carte. Ou nous livrer une guerre. Et faire du territoire de l’Union européenne un immense brasier et le cimetière de sa population.

Les Russes s’y connaissent sans doute très peu en pétanque (quand on pousse le bouchon un peu loin), mais, pour ce qui de faire la guerre, ils ne sont pas manchots. Petit rappel historique : ce ne sont pas les troupes alliées qui ont libéré l’Europe du nazisme en 1945, mais l’Armée rouge. Et les Russes, eux, ne furent pas confrontés à 40 divisions de panzers (tanks allemands), comme les alliés, durant leur avancée. Mais 400. Alors que les alliés progressaient depuis la Sicile, la Provence ou la Normandie pour atteindre Berlin, les Russes, eux, durent traverser toute l’Europe orientale envahie les Allemands…

Le montant des bénéfices générés par les avoirs russes en Europe en 2023 dépasse les trois milliards d’euros. Un tel magot, c’est trop tentant. « Ils » ne peuvent pas laisser passer ça. « Ils », ce sont ces individus qui tirent les ficelles dans l’ombre, ces personnes à qui les dirigeants européens obéissent quand ils prennent des décisions contraires aux intérêts des peuples.

Parce que pour ces individus, je vous en ai fait part dans un édito précédent, un conflit qui réduirait l’Europe occidentale à la ruine serait sans doute une bénédiction.

Telle est leur stratégie au travers de menaces, sanctions et autres autoritarismes : semer le chaos puis tout reconstruire. Pour leur bénéfice pécuniaire exclusif, et un contrôle politique accru. Stratégie « en marche » depuis la guerre de 1914-1918, au déclenchement de laquelle ils ont œuvré.

C’est pour cette raison qu’au cas où la confiscation des bénéfices des avoirs russes en Europe ne suffirait pas à ce que le Kremlin se décide à nous livrer cette guerre, qui, immanquablement, conduirait à une catastrophe pour les peuples européens et le peu de souveraineté qu’il leur reste, voici ce que de vils marionnettistes ont prévu de faire faire par leurs marionnettes.

Dirigeants américains et européens en ont d’ores et déjà fait état : ils sont favorables à l’idée de confisquer complètement ces avoirs russes.

L’Estonie a, par exemple, adopté une loi en ce sens, et elle en prépare une seconde pour le mois de mars. Et, au Royaume-Uni, le ministre des Affaires étrangères, David Cameron, a affirmé qu’il existe une voie légale pour le faire. Ah ? Laquelle ?

Cependant, des difficultés juridiques et financières, subsistent, le risque notamment de détourner vers l’Asie les investisseurs étrangers qui stockent leurs actifs en Europe.

Par la voix de la Commission européenne, les dirigeants du Vieux Continent s’étaient engagés à rendre ces actifs à la Russie, à la condition que ses troupes se retirent d’Ukraine et qu’elle s’engage à supporter le coût de la reconstruction du pays. Hypothèse jugée plus qu’improbable.

En conséquence, la veille de l’arrivée de Volodymyr Zelensky à Paris (c’était le 14 février 2024), les députés Benjamin Haddad (Renaissance) et Julien Bayou (LFI), respectivement président et vice-président du groupe d’amitié France-Ukraine à l’Assemblée nationale, ont annoncé qu’ils allaient présenter une résolution permettant de tout bonnement confisquer les avoirs russes gelés en Europe et les affecter au soutien de l’Ukraine. Rien que cela !

Cette proposition de braquage de ces deux individus, malheureusement irresponsables, tant au niveau psychiatrique (visiblement) que juridique (les députés bénéficiant d’une immunité pénale pour les propos qu’ils tiennent dans l’exercice de leurs fonctions), a été justifié ainsi par les deux intéressés :

  • Benjamin Haddad :

« Il n’y a pas de raison de faire peser sur le contribuable européen le coût de l’agression de la Russie sur l’Ukraine. On le voit avec le débat au Congrès américain : se pose la question de notre endurance en faveur de l’Ukraine. »

  • Julien Bayou :

« Depuis le début de la guerre, nous avons souvent accédé aux demandes des Ukrainiens avec retard. Or, cela fait partie de leurs demandes insistantes : cela répond à un principe éthique, car il y a une atteinte majeure au droit international, ce sera un précédent utile en matière de dissuasion et il y aura directement de l’argent frais. »

« Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les r’connaît », lance Lino Ventura, alias Fernand Naudin dans Les Tontons flingueurs !

Invoquer un principe éthique et une atteinte majeure au droit international, lorsqu’on s’affiche, comme ces deux individus, en tant que commanditaires d’un braquage de banque opéré en violation de tous les principes édictés par le droit international, au premier rang desquels l’éthique entre les États, c’est un peu comme si, lors du procès de Nuremberg, Hermann Göring et Rudolf Hess s’étaient érigés en procureurs, en porte-parole des déportés juifs dans les camps nazis.

L’initiative de nos deux pieds nickelés du Palais Bourbon a pour objet de pousser la France, puis les autres pays de l’UE, à trouver un cadre juridique à cette confiscation. Preuve, qu’en réalité, cette confiscation est illégale. Et pour se défaire du caractère totalement illégal de cette confiscation, nos deux loustics en bordée évoquent l’idée d’utiliser les avoirs russes ainsi confisqués en tant que collatéraux d’un emprunt pour soutenir l’Ukraine. Décidément, j’aimerais bien qu’on m’explique ce que, pour eux, veut dire l’expression : « Respecter l’État de droit ».

Il faut donc saluer le dernier des Mohicans, ou le premier des courageux de la représentation nationale, le sénateur Alain Houpert qui a saisi le Conseil d’État le 21 février 2024  : « Sur la foi de l’article 53 de la Constitution, j’ai pris la décision de saisir le Conseil d’État en référé concernant l’accord de coopération France-Ukraine doté de 3 milliards d’euros pour exiger sa ratification par le Parlement. Sur de tels engagements en période d’austérité, la représentation nationale doit être consultée. »

Quant au député Nicolas Dupont-Aignan, député et président de Debout la France, il a annoncé avoir fait une intervention volontaire dans cette procédure évoquée dans une vidéo :

En attendant la réponse du Conseil d’État, sur la recevabilité de cette saisine, on ne peut que se poser la question : où est passée l’opposition institutionnelle ? 




L’UE est en train de réaliser sous nos yeux un véritable coup d’État

L’UE est en train de réaliser sous nos yeux un véritable coup d’État

[Source: RL]

Par Bernard GERMAIN

C’est terminé, l’Union européenne vient de franchir le Rubicon en votant la création d’un « État européen ». Comprenez bien qu’en prenant cette décision, l’UE vient de décider que cet État européen va se substituer à toutes les nations existantes, membres de l’Union européenne.

Cette forfaiture vient d’être commise avec les voix de TOUS les macronistes.

Lorsque ces mesures seront mises en place, les pays de l’UE ne seront plus que des « régions » ou des « provinces » mais plus des États à part entière. Les conséquences de cette révolution, car c’en est une, sont incalculables.

Ne tournons pas autour du pot. N’ayons pas peur d’utiliser les mots appropriés, nous assistons en direct à un authentique coup d’État.

Parmi les principales mesures (liste non exhaustive), voyons celles qui sont les plus importantes :

  • La prise de décision à l’unanimité des États membres devient l’exception. Le vote à la majorité simple ou qualifiée la règle.

On rappellera à ce sujet que c’est le général De Gaulle en 1966 qui a imposé le vote des États membres à l’unanimité sur les questions importantes (Accord de Luxembourg). Il l’a obtenu en pratiquant la politique de la « chaise vide » en réponse à Walter Hallstein qui voulait imposer son projet d’Europe fédérale. À l’époque, De Gaulle avait obtenu gain de cause, et même le départ de Walter Hallstein en 1967.

On assiste au retour du même projet, mais en bien pire que ce que prévoyait Hallstein en 1966.

  • Création d’une fonction de « Président de l’Union européenne » en remplacement des présidents du « Conseil européen » et de la Commission européenne » qui est elle-même remplacée par un « exécutif ».
  • La politique étrangère et de sécurité commune n’est plus adoptée à l’unanimité mais à la majorité qualifiée.

Qui est assez naïf pour croire que le président ou le dirigeant d’un pays membre pourra encore prendre des décisions dans le cadre de la souveraineté et l’indépendance nationale de chaque pays ? L’UE annonce la mise en place d’un exécutif qui va se substituer à tous les pouvoirs nationaux.

Les dirigeants de chaque pays ne seront plus que les exécutants des décisions de l’exécutif européen.

  • La politique étrangère et de sécurité commune n’est plus adoptée à l’unanimité mais à la majorité qualifiée.
  • Création d’une « union de la défense » dotée de « capacités militaires » sous le « commandement opérationnel de l’UE » qui peut acquérir des armes au nom de l’UE ainsi que la constitution d’une véritable armée de l’UE.

L’arme nucléaire française va-telle être mutualisée ou cédée à l’exécutif européen qui serait le seul à avoir les codes de mise à feu ?

Et le siège de la France au Conseil de sécurité de l’ONU va-t-il être donné à l’UE ?

Mise en place d’un mécanisme de défense collective : une attaque contre un État membre de l’UE est considérée comme une attaque contre tous ses États membres

  • L’UE pourra avoir recours à des moyens civils et militaires contre… les campagnes de désinformation.

C’est une véritable dictature qui est en train de se mettre en place. Sera qualifié de « désinformation », et donc poursuivi, tout ce qui sera contraire à la doxa. Le délit d’opinion et les procès politiques vont devenir la règle et la démocratie, un lointain souvenir.

  • Les compétences de l’Europe ne sont plus partagées.

Jusqu’à maintenant, il y avait trois types de compétences. Les compétences exclusives de l’Europe, les compétences partagées (qui en fait n’existaient pas puisque c’étaient celles sur lesquelles elle n’avait pas légiféré ou dont elle ne voulait pas s’occuper. Mais dès qu’elle s’en occupait, ces compétences devenaient exclusives). Enfin il y avait les compétences appartenant à chaque État.

Même ces dernières sont supprimées. Donc l’UE devient décisionnaire sur tous les domaines. Et chaque État est tenu d’appliquer ce que l’UE aura décidé.

  • La politique commune migratoire devra tenir compte de la stabilité économique et sociale des États membres et répondre aux besoins de mains-d’œuvre du marché unique.

Nos dirigeants sont de bons petits caniches obéissants. Ils connaissaient ce souhait de l’Europe et sont déjà en train de le mettre en œuvre. Cela s’appelle l’immigration choisie pour répondre aux « métiers en tension ».

  • Création d’un « État d’urgence » européen : le Parlement européen, à la majorité simple, avec le Conseil européen, à la majorité qualifiée, pourront donner des pouvoirs extraordinaires à la Commission (l’exécutif).

Et la cerise sur le gâteau, c’est la possibilité de mettre en place un état d’urgence. Comprenez, si les peuples se mettaient dans la tête de se rebeller, l’UE pourrait employer la force pour les mâter.

Il y a quelques décennies, c’était les communistes qui avaient mis en place, dans le cadre du Pacte de Varsovie, ce type de système. À l’époque les pays de l’Ouest appelaient cela une dictature.

Aujourd’hui les mêmes pays de l’Ouest mettent en place un système identique. Mais comme c’est à « l’Ouest », on est prié d’appeler cela… la démocratie.

On n’oubliera pas non plus les GOPÉ, c’est-à-dire les Grandes Orientations des Politiques Économiques qui sont imposées chaque année à chaque pays et qu’il est tenu d’appliquer sous peine de sanctions économiques très lourdes (0,1 à 0,5 % du PIB). Ne pensez pas que c’est insignifiant. Le PIB de la France est d’environ 2 800 milliards d’euros. Donc 0,5 % c’est 14 milliards d’euros. Pour mémoire c’est le montant du déficit du régime de retraite qui a été le justificatif de Macron pour faire sa réforme des retraites.

Avec les GOPÉ on comprend que les discussions sur les politiques à conduire dans chaque pays sont des blagues. C’est l’Union européenne qui pilote depuis des années et les élus ne font qu’appliquer ce que l’UE a décidé. Même la France Insoumise (Manon Aubry) l’a reconnu en déclarant en mars 2023 que la réforme des retraites (64 ans) était noir sur blanc dans les GOPÉ de la France et que Macron ne faisait qu’appliquer ce que l’UE avait décidé.

Cette fois-ci tous les peuples d’Europe sont au pied du mur :

  • Soit l’UE impose son projet et c’est clairement une dictature qui va s’imposer à tous.
  • Soit les peuples d’Europe se révoltent et font voler en éclat cette construction machiavélique et diabolique qui s’appelle l’Union européenne.

Pour conclure, l’affaire est tellement importante qu’il me paraît impossible que l’UE décide de passer en force c’est-à-dire refuse de consulter les peuples des pays membres par référendum.

Si l’UE refuse d’organiser ce référendum, il faut engager immédiatement le combat pour imposer ce référendum. Sinon, c’est que nous acceptons la dictature et il ne faudra plus se plaindre de rien.

Je rappelle, et ce n’est pas un détail, qu’à part le Parlement européen (qui n’a quasiment aucun pouvoir) personne n’est élu parmi les dirigeants de l’Union européenne. Et pourtant ils imposent leurs volontés à près de 500 millions de personnes.

Il est absolument vital de sortir… et vite de ce système entièrement dictatorial.

Un dernier mot pour signaler que j’ai écrit un livre sur l’Union européenne qui reprend tous ces points et expose pourquoi il faut en sortir au plus vite.

Il sort dans les premiers jours de décembre. Il est publié chez Synthèse Nationale.




Vous avez tué mon Europe et mes idéaux !

Par Alain Tortosa

Si vous aviez pour objectif de me contraindre à prendre un chemin qui n’est pas le mien alors vous pouvez vous réjouir de votre victoire.

Je suis un fervent pro-européen et je pourrais même dire que je suis un pro-mondialiste. Je ne sais plus si je dois écrire « je suis » ou « j’étais ». Le « mais » a désormais toute sa place, je suis devenu un ardent défenseur du Frexit1. Non pas du Frexit de cœur, mais du Frexit de raison.

Je reste attaché à cette union des peuples, à ce « faites l’amour, mais pas la guerre ». Dans une guerre les donneurs d’ordre dorment du sommeil du juste tandis que les peuples sont transformés en steak haché.

Je trouve extrêmement pratique de payer en euros si je vais dans un pays européen. Je me réjouis de pouvoir passer d’un pays à un autre sans avoir à montrer mes « Papiere, bitte ». Oui j’aime cela, j’aime cette sensation de faire partie d’un plus grand tout, mais force est de constater que MA démocratie européenne est devenue une dictature oligarchique dirigée par les mondialistes.

Le fait est qu’ils2 nous ont menti sur la marchandise. Après j’aurais dû m’en douter, les publicités vantent toujours ce qui est le défaut du produit. Si l’on vous dit « le produit est fiable », soyez certain que la solidité est à mettre en doute, de même que l’on vous dirait qu’il n’est pas cher soulignant l’inverse.

MON Europe, celle de la publicité mensongère, apportait la paix, la liberté, un nivellement par le haut, des avancées sociales, une équité, un destin commun et évidemment un contre poids, la naissance d’un géant face à l’hégémonie américaine (aujourd’hui à l’agonie).

LEUR Europe est à l’opposé de la publicité, elle veut la guerre avec l’OTAN, une suppression des libertés individuelles, une paupérisation de la société, un accroissement du chômage, une suppression des acquis sociaux, un accroissement des inégalités, un chacun pour soi, un libre-échange débridé, une suppression des valeurs et plus qu’une mise à genoux, une prostitution totale face à nos « alliés » américains.

Vous savez ceux qui ont provoqué la guerre en Ukraine avec le coup d’État et la révolution orange et ceux qui ont saboté les gazoducs Nordstream pour nous rendre dépendants politiquement des USA et d’un gaz hors de prix au bilan écologique désastreux du fait de la fracturation hydraulique.

Il n’y a plus rien de démocratique dans les institutions européennes et même les grandes décisions, jadis à l’unanimité, ne sont plus qu’un jeu de pouvoir, de chantage et de corruption.

  • Qui m’a demandé si je voulais l’élargissement ?
  • Qui m’a demandé si je voulais la guerre contre l’Ukraine ou un affrontement direct avec la Russie ?
  • Qui m’a demandé si je voulais ces pseudo-sanctions contre la Russie qui mettent à genoux notre économie et nos industries ?
  • Qui m’a demandé si je voulais sacrifier la filière nucléaire source de fierté, de profits, d’indépendance énergétique (notamment grâce aux surgénérateurs) et écologique si on adhère à leur fameux CO2 tueur.
  • Qui m’a demandé si je voulais un libre-échange avec des pays qui ne respectent pas les mêmes règles sans la moindre contrepartie, si je voulais être en concurrence avec un paysan3 colombien ou un ouvrier sri-lankais ?
  • Qui m’a demandé si je voulais des passes sanitaires, de l’apartheid, une quasi-obligation d’injection d’un produit expérimental tout aussi dangereux qu’inefficace ? La fameuse Europe sans frontières a introduit des postes de douane chez les restaurateurs.
  • Qui m’a demandé si je voulais de cette prétendue transition « écologique » dont l’unique objet est la destruction de notre économie et dont le bilan écologique est désastreux ? Sans compter que l’on exporte la production de CO2.
  • Qui m’a demandé si je voulais arrêter de manger de la viande bien de chez nous pour préférer des insectes ou un produit artificiel fabriqué avec une imprimante 3D ?
  • Qui m’a demandé si je voulais importer des millions de déracinés, privant leur pays d’origine des plus riches et des plus éduqués, qui ont des cultures diamétralement opposées à la mienne ?
  • Qui m’a demandé si je voulais la destruction du tissu industriel français et européen ?
  • Qui m’a demandé si je voulais qu’il y ait désormais 66 genres humains et l’apprentissage de la sodomie à l’école ?
  • Qui m’a demandé si l’on pouvait monétiser la grossesse pour autrui et si l’avortement thérapeutique jusqu’à neuf mois de grossesse ne relevait pas du meurtre ?
  • Qui m’a demandé si le suicide assisté pour des personnes qui ne sont pas en fin de vie était moralement acceptable ?
  • Qui m’a demandé si je voulais effacer les racines chrétiennes de mon pays ?
  • Etc.

Ah, je pourrais vous en citer des exemples !

Personne ne m’a consulté bien évidemment, il ne faut pas oublier que nous sommes les gueux les crétins, le vulgus populus !

Le coup d’État a pris la vitesse supérieure en 2005 avec le référendum européen où les Français ont voté non, mais strictement pour rien. Notez que c’est devenu désormais monnaie courante. Si lors de la crise du Covid le parlement ne votait pas « comme il faut » un nouveau vote était programmé le lendemain pour rétablir l’ordre.

Il faut dire que notre constitution est « parfaite » pour une démocrature où le gouvernement peut sortir l’article 49.3 dès qu’il le désire pour faire passer une loi qui n’a pas la majorité.

Nous avons eu aussi le fameux « conseil de défense », non élu, opaque, sans contre-pouvoir, qui a pu décider de notre captivité durant la plandémie sans demander l’avis de quiconque.

Alors nous n’avons pas cette constitution européenne, mais ils nous ont imposé à la place des traités contre nature. Mais comme c’est encore trop compliqué, le Président a annoncé il y a quelques jours :

« Nous allons arrêter de faire de lois4 ».

Cela ne veut pas dire que le gars va partir en vacances, non, juste qu’il va gouverner par décrets et par ordonnances.

Démocratie mon cul !

Je m’étonne de voir encore des Français participer aux élections présidentielles alors même que nous avons perdu 100 % de notre souveraineté. La marge de manœuvre est nulle, zéro, nada, que dalle. Tout se décide à l’échelon européen, voire plus haut par des traités internationaux.

Ces jours-ci, le petit Attal jaquete en racontant aux agriculteurs qu’il a essayé de corrompre, qu’il va réduire le nombre de normes imposées alors qu’il ne peut strictement rien ! Les lois et les normes européennes sont au-dessus de toutes les nôtres.

Les dernières élections présidentielles sont une caricature de démocratie.

Je ne reviendrai pas sur le fait que notre Président détesté de quasi tous les Français soit « ré-élu », mais bon.

Le plus intéressant est l’opération Bayrou, Président du modem complice de la majorité présidentielle qui a lancé une campagne « signatures » lors des dernières élections présidentielles.

Je rappelle pour celles et ceux qui l’ignorent, les lois françaises permettent à n’importe quel citoyen de se présenter à l’élection présidentielle dès lors qu’il obtient le parrainage, la signature de 500 « grands électeurs ». Ajoutons qu’une loi votée sous la présidence de François Hollande a supprimé l’anonymat des parrainages, il devient donc parfois délicat de donner sa voix à un « ennemi » sans risque de subir quelques foudres.

Je précise aussi que c’est une élection au suffrage universel à deux tours. Seuls les deux candidats en tête au premier tour participent au 2e. Cette escroquerie permet de faire croire que le Président a été élu avec la majorité des voix alors même qu’il faisait 20 % au premier tour soit moins de 15 % des Français en âge de voter.

Ces 15 % sont de nature suffisante pour lui donner les pleins pouvoirs et se légitimer comme « élu par la majorité des Français », les chambres hautes et basses étant présentes pour le décorum.

Alors que de nombreux candidats, même avec des intentions de vote importantes, avaient des difficultés pour obtenir leur parrainage, le gentil Bayrou, a eu l’idée géniale de mettre en place une opération « sauvez la démocratie » en proposant de distribuer des voix aux futurs candidats. Notons qu’au passage il reconnaissait un problème démocratique sans l’avouer,

Et c’est là que le hasard fit son œuvre, les candidats affichés ouvertement pro-Frexit, François Asselineau, président du parti Union populaire républicaine (UPR) et François Philippot du parti Les Patriotes n’ont pas réussi à obtenir leurs voix. Je précise que Philippot avait jeté l’éponge avant, voyant bien qu’il n’aurait jamais les signatures. C’est vraiment la faute à pas de chance.

Le seul qui a pu les avoir est Nicolas Dupont-Aignan qui est pro-Frexit, mais évite de trop l’afficher.

La présence médiatique de ces trois candidats est quasi inexistante sur les grandes chaînes nationales.

100 % des candidats un peu sérieux étaient contre une sortie immédiate de l’Europe. Les médias vous diront que c’est dû au fait que les Français ne veulent pas quitter l’Europe. Tu m’étonnes, il ne se passe pas un jour sans qu’on nous explique que ce serait la mort assurée. La vérité est que le sujet est tabou, totalement exclu de la place publique sauf pour nous parler de fin du monde.

Les paysans qui manifestent semblent l’avoir compris, ils sont factuellement assassinés par cette Europe censée les protéger.

Il n’y a donc plus de députés français qui s’affichent ouvertement pro-Frexit, la soupe est trop bonne, il ne faudrait pas trop prendre le risque de se faire virer.

  • Le RN a un discours ambigu, selon l’interlocuteur ils vont dire vouloir réformer l’Europe de l’intérieur ou affirmer comme Nicolas Bay en février 2023 : « Le Frexit est une nécessité pour protéger les intérêts de la France. Nous ne pouvons pas rester dans une Union européenne qui est incontrôlable et qui nous nuit ». Il n’est pas impossible, pour ne pas dire probable que le parti retournera sa veste (si ce n’est déjà fait) pour parvenir en haut des marches de notre belle « démocratie ».
  • Nicolas Dupont-Aignan5, Debout la France est plus dans la stratégie : « Nous ne pouvons pas parler de Frexit d’un coup… on viole les traités plus ou moins et on propose un traité alternatif… et si nos partenaires ne veulent pas alors référendum et on s’en va ». Il précise ne pas parler de Frexit comme Asselineau et Philippot parce que les Français n’auraient pas encore compris et qu’ils sont effrayés par l’idée. Dupont-Aignan aurait-il la carrure pour résister aux pressions et ne pas retourner sa veste le moment venu ?

Après je ne dis pas que la stratégie du camouflage est forcément mauvaise, car les institutions et les lobbies sont tels qu’aucun parti farouchement pro-Frexit comme l’UPR ou Les Patriotes ne peut gagner une élection présidentielle, ni même arriver au 2e tour.

Le principe de la démocratie française se résume ainsi :

« Ne peut être élu que celui-ci qui ne prône aucun changement réel en dehors de la police de caractère sur les documents officiels. »

En même temps, si ça se trouve, il existe une directive européenne à ce sujet.

La définition d’une démocratie ou d’une dictature est simple et revient uniquement à l’affirmer.

Depuis des dizaines, pardon, des centaines d’années on affirme que la France est une démocratie, si c’est dit c’est que c’est vrai !

Dans la bouche d’un quidam, la dictature se définit par les dissidents arrêtés et assassinés.

Mais je vous rappelle qu’il y a des élections même dans les républiques bananières. La différence entre eux et nous est que le dictateur est con au point de se présenter seul ou de mettre un gars inconnu en face qui pourra n’avoir que 2 % des voix après un subtil comptage. Chez nous, c’est vachement mieux fait, ils mettent 10 candidats qui au final auront le même programme.

Précisons que les machines à voter électroniques sont une merveilleuse avancée vers la république bananière.

Qui pourrait imaginer qu’une Marine Le Pen du RN, seul parti aujourd’hui présidentiable, aurait le droit de conduire une politique différente ?

Si d’aventure elle ouvrait sa gueule, on lui rappellerait ses casseroles ou la dette de la France. « tu la fermes ou tu es morte » (au moins politiquement). C’est ce qui est arrivé en Italie avec Mélonie qui a très vite prêté allégeance à la Commission européenne et à l’OTAN.

Pour les plus âgés qui se rappellent la publicité pour Canada Dry, une boisson sans alcool, « ça a la couleur de l’alcool, le goût de l’alcool, mais ça n’en est pas ». Cela résume parfaitement notre démocratie française et européenne qui n’a de démocratie que le packaging et le matraquage publicitaire.

J’ai demandé à ma fidèle amie, l’IA de Google, de me résumer la différence entre les deux :

« Dans une dictature, le pouvoir est détenu par un seul individu ou un petit groupe, qui exerce ce pouvoir sans limitation.
Dans une démocratie, le pouvoir est détenu par le peuple, qui l’exerce par le biais d’élections libres et régulières. »

Candidats sélectionnés par la nomenklatura, programmes 100 % compatibles, absence de contre-pouvoir des députés, élections à la majorité, députés binationaux (60), absence de vraie proportionnelle, médias mainstream possédés par les puissants et subventionnés… et un pouvoir détenu par une oligarchie.

Nous vivons bien en dictature ne vous en déplaise !

Il est de bon ton de rappeler l’instabilité de la IVe République réputée ingouvernable pour justifier cette monarchie républicaine de la Vème. Pour autant le parlement n’était pas totalement impuissant comme il l’est aujourd’hui.

Question posée à l’IA de Google sur l’existence de quelques lois importantes votées durant la 4e république.

  • « La loi du 21 octobre 1946, qui a créé la Sécurité sociale.
  • La loi du 28 octobre 1946, qui a réorganisé l’enseignement supérieur.
  • La loi du 18 juin 1948, qui a créé le Fonds de modernisation et d’équipement.
  • La loi du 2 août 1949, qui a institué le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti).
  • La loi du 18 juillet 1951, qui a réformé le droit du travail.
  • La loi du 10 juillet 1954, qui a réformé le système éducatif.
  • La loi du 1er juin 1955, qui a créé le Conseil économique et social.
  • La loi du 16 mars 1956, qui a accordé l’indépendance à la Tunisie et au Maroc.
  • La loi du 18 mars 1956, qui a instauré la TVA (taxe sur la valeur ajoutée). »

Petite digression, comment faisait l’État pour faire face aux dépenses lorsque ni la TVA, ni l’impôt sur le revenu n’existaient ?

IA :

« Avant la création de la TVA en 1954 et de l’impôt sur le revenu en 1914, l’État français se finançant principalement par les impôts indirects, tels que :

  • Les droits de douane, qui étaient perçus sur les marchandises importées ou exportées.
  • Les droits d’enregistrement, qui étaient perçus sur les actes juridiques, tels que les contrats de vente ou de mariage.
  • Les contributions indirectes, qui étaient perçues sur des produits de consommation courante, tels que l’alcool, le tabac ou le sucre.

D’autres sources de revenus de l’État étaient également importantes, telles que :

  • Les revenus des biens de l’État, tels que les forêts, les mines ou les terrains.
  • Les revenus de l’exploitation des services publics, tels que les chemins de fer ou les télécommunications.
  • Les emprunts, qui étaient contractés par l’État pour financer ses dépenses. »

La preuve qu’un autre monde était possible. Je ne dis pas qu’il était meilleur, mais qu’il faut cesser de les croire quand ils nous répètent que le seul modèle possible est l’ultralibéralisme.

Alors que dire de notre démocrature ?

Rappelez-vous quand la Présidente de la Commission européenne, pour laquelle nous n’avons jamais voté, a négocié avec le multirécidiviste condamné pour escroquerie, un contrat de plusieurs milliards d’euros. Ce contrat avait pour objet l’achat de « vaccins » dont ni l’efficacité ni l’innocuité n’étaient connues du fabricant, et ce via un simple échange de SMS. Textos dont nul n’a pu voir les contenus y compris les députés européens. J’imagine que c’est votre définition d’une démocratie ?!

Tant qu’à vivre en dictature autant que ce soit dit et assumé. Je préfère 1000 fois une « dictature » dans laquelle le Président au pouvoir aime son pays et son peuple (et est aimé en retour), suivez mon regard vers l’est, qu’une « démocratie » dans laquelle son Président d’un pays ou Présidente d’une Union, serait coupable de haute trahison envers son pays et ses ressortissants.

Cela me fait penser à tous les grands « démocrates » qui nous entourent et qui prônent la censure la plus extrême sur les réseaux sociaux pour « notre bien ».

S’ils étaient si certains de détenir la « vérité » et si capables de la prouver, pourquoi refuser une vraie démocratie en donnant la parole aux dissidents ?

Ces « démocrates » prouvent qu’ils ne le sont pas en faisant tout pour qu’une opposition et une parole contraire à la doxa ne puissent émerger.

Pour qu’un candidat pro-Frexit puisse se présenter, ait les fonds nécessaires, le soutien (disons qu’ils ne le descendent pas) des organismes de sondage et des médias mainstream (c’est eux qui font l’élection), le soutien de grandes sociétés et des maîtres du monde, il lui faudrait se présenter déguisé, faire semblant pendant 10 ans, puis une fois élu, retirer son masque ! Bref une utopie.

Les députés européens se sont que des pions pour donner une illusion.

Le parlement européen est un simple organe d’entérinement de lois proposées par la Commission européenne dont les membres ne sont pas élus (démocratie ?). Sans parler des lobbies, du copinage, des cooptations, des vases communicants ou des services rendus.

« José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, a rejoint le conseil d’administration de la banque américaine Goldman Sachs après avoir quitté la Commission européenne en 2014. »

« Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, a rejoint le conseil d’administration de la banque britannique Barclays après avoir quitté la BCE en 2011. »

La dictature européenne ne pourra pas tomber si les peuples ne se révoltent pas, mais pour cela il faudrait qu’ils aient accès à l’information et non à ces mensonges répétés jour après jour.

Pourtant il suffit de savoir lire, 4 millions de paysans6 en 1960, 400 000 en 2020. La France importe plus de produits agricoles qu’elle n’en exporte. Nous avons perdu notre autosuffisance alimentaire. Le pourcentage de terres agricoles en jachère a quadruplé depuis les années 60.

Merci l’Europe !

Je crois toujours en l’Europe des Nations, en l’Europe des peuples et un fonctionnement démocratique qui permettrait à chacun de vivre librement en gardant ses traditions tout en étant prospère, mais ce n’est pas le chemin qui est pris. Je me vois donc contraint de penser que seul le Frexit pourra nous sauver.

Ce qui est extraordinaire avec nos maîtres est la facilité avec laquelle ils salissent toutes les belles idées :

  • Le mondialisme ? Je suis pro-mondialiste et ici encore je ne peux que me battre contre eux, car leur objectif est celui d’une dictature mondiale « vous ne posséderez rien et vous serez heureux ».
  • L’écologie ? Qui pourrait être contre l’écologie, qui pourrait être contre la lutte, contre les pourritures qui tuent la planète avec leurs produits chimiques ? Et pourtant je ne peux que me battre contre ces pseudo-écolos qui, pour sauver la planète, ont choisi le CO2 comme ennemi alors qu’il est source de vie. Leur objectif n’est que destructions, interdictions, punitions, dictature. Le seul mot de « écolo » suffit à me hérisser le poil et me rendre verbalement violent. La petite Greta est une formidable caricature de niaiserie, d’incompétence, de bêtise et de méchanceté. Car cela semble vraiment le leitmotiv, le trait d’union entre les « écolos » médiatiques, ils n’aiment pas les humains !
  • Le revenu universel ? J’aborde un chapitre dans mon livre7. Le revenu universel ne serait que justice dans un monde où une poignée accapare tout et où les humains ne sont plus utiles pour faire tourner la machine. Ce n’est que justice si chacun naissait avec un capital qu’il pourrait faire fructifier et qui aiderait les initiatives personnelles. C’est plus facile de se lancer dans une petite affaire de fabrication de vases si vous avez une garantie minimale de revenus. Ils ont donc réussi à faire de cette noble et juste idée un outil au service de la dictature. Le revenu universel, s’il voit le jour, sera conditionné à des obligations et probablement au crédit social à la chinoise. Si tu es un bon esclave, si tu n’es pas dissident, si tu obéis à toutes les obligations, surtout les plus stupides, si tu mets ton masque debout, mais pas assis, si tu es bien vacciné, que tu as une voiture électrique, que tu chauffes ton logement à 17 degrés et j’en passe, tu pourras alors être crédité de ton revenu universel. Mais attention, tu n’auras pas le droit de dépenser ton argent comme tu veux. Pas question de faire des économies pour prendre l’avion, pas question de t’acheter de la viande naturelle qui tue la planète. L’État, celui qui sait ce qui est bon pour toi, te dira quand et quoi dépenser.
  • Les pesticides ? Ces pourritures en sont presque à me faire militer pour les pesticides. Pourtant je ne porte pas dans mon cœur les Monsanto et autres Bayer. Ils n’utilisent pas des lois pour protéger l’environnement, ils les utilisent pour nous tuer, pour tuer notre patrimoine et nos paysans. Quand vous interdisez l’usage en Europe et autorisez l’importation de produits étrangers qui les utilisent, vous appelez cela de l’écologie ou du crime organisé ?
  • La ville de 15 minutes ! Depuis tout temps j’ai trouvé aberrant que les logements soient en banlieue et que l’on soit obligé de faire deux heures de trajet par jour. Lamentable que les villages se vident de leurs commerces et que l’on soit obligé de prendre l’auto pour acheter sa baguette de pain. La ville de 15 minutes est bien sûr une évidence, c’est ce que l’on appelait un village ! Dans les mains de ces pourritures, la ville de 15 minutes devient une prison avec ses postes-frontière. L’objectif est que vous naissiez, viviez et mourriez sans en être sortis. Vos possibilités de la quitter seront soumises à votre crédit social ou votre passe sanitaire comme en Chine où vous devez présenter un QR code pour sortir de votre quartier. Les naïfs vous diront que c’est la Chine… les mêmes qui ne trouvaient rien à redire pour présenter leur QR code 10 fois par jour lors de la plandémie. Les JO de 2024 utiliseront la reconnaissance faciale et il est question d’utiliser le QR code pour pénétrer dans certains quartiers de Paris. De toutes les façons plus vous apporterez de restrictions de liberté pour notre « bien », pour notre « sécurité », pour « sauver la planète » et plus les moutons terrorisés applaudiront. Bien évidemment ces mesures ne concernent que les gueux, les « sans-dents ». Pour les autres, les gens bien, les De Caprio qui militent pour le climat, qui font la promo des voitures électriques, c’est yacht et jets privés à volonté.
  • Même la peine de mort ! Je suis viscéralement opposé à la peine de mort pour plusieurs raisons. En premier lieu une raison pragmatique, disons même égoïste. Le fait est que l’erreur judiciaire existe et qu’il est difficile de ressusciter un mort (celui qui l’a fait dans le passé a eu par la suite de nombreux ennuis). D’autre part, il y a une grande différence entre tirer une balle dans la tète de la pourriture qui a tué votre enfant, et ce dans le feu de l’action, que mettre à mort froidement un gars des mois ou des années plus tard dont on ignore, s’il est encore la même personne ou pas. Le système est à ce point délirant qu’il fera tout pour sauver un condamné à mort d’une tentative de suicide une semaine avant son exécution. Et bien là aussi ces pourritures ont réussi à m’éloigner de mes valeurs. Je ne sortirais probablement pas un mouchoir pour sangloter si certains politiques, laboratoires pharmaceutiques, marchands d’armes, médecins médiatiques, journalistes (je m’excuse auprès des professions que j’aurais oublié) et/ou pédophiles se retrouvaient écartelés sur la place publique.

Autant j’aime l’idée d’amour universel, autant j’aime l’idée de pardon, mais tous ces traîtres, ces vendus, ces pourris, ces satanistes, ces pédophiles, bref, ces monstres ont réussi à tuer MON Europe, MON monde, MES valeurs et je ne suis pas prêt de leur pardonner.

J’aimerais que nous puissions cesser d’être contre l’Europe, contre le mondialisme et toutes les autres belles idées qu’ils ont réussi à salir.

Je veux être pro-européen, pro-peuple, pro-échange, pro-partage, pro-justice, mais je me dois de demeurer pro-Frexit en attendant des jours meilleurs.

C’est pourquoi je prendrai le risque de voter pour un candidat ostensiblement pro-Frexit lors des prochaines élections européennes. Et même si nous sommes trahis par la suite ce n’est pas bien grave, car cela permettra à l’autre camp de nous compter et peut-être même de commencer à trembler.

Il faut se battre sur tous les fronts, aussi bien dans les urnes que sur les médias sociaux et dans la rue pour espérer réveiller les peuples.

Merci

Alain Tortosa8
30 janvier 2024.
https://7milliards.fr/tortosa20240130-vous-avez-tue-l-europe.pdf





« Le manque de vision et de volonté politique de Poutine pourrait conduire à la Troisième Guerre mondiale. »

[Source : telegra.ph]

Paul Craig Roberts : « Le manque de vision et de volonté politique de Poutine pourrait conduire à la Troisième Guerre mondiale. »

Par Iurie Rosca

Enfin, l’article signé par le célèbre auteur américain Paul Craig Roberts « WILL WAR RESULT FROM THE EVER HESITANT PUTIN? », publié le 22 janvier de cette année, rompt le schéma de la fausse dichotomie, du conflit entre les deux récits dominants, qui accompagne les controverses entre la Russie et l’Occident.1

Alors que les centres de propagande occidentaux diabolisent Poutine, les médias alternatifs, qui s’opposent à l’hégémonie américaine, le déifient. Ces derniers le font soit par naïveté et par manque de compréhension de l’organisation et du fonctionnement du pouvoir politique en Russie, soit par intérêt pécuniaire, préférant être des presstitués du Kremlin avec un masque de respectabilité antimondialiste.

L’analyse de Paul Craig Roberts brise les clichés de la propagande décrits ci-dessus, en montrant ce qui est évident pour tout observateur lucide et honnête. Malgré l’image de dictateur et de personne déterminée qu’on lui prête, Poutine se présente comme un homme hésitant, timide et surtout obsédé par le besoin de retrouver la reconnaissance des « partenaires occidentaux ». Ce syndrome est facile à comprendre si l’on se concentre sur les origines idéologiques ou intellectuelles du « poutinisme ». Cette vision est éclectique et représente un mélange de soviétisme tardif et de libéralisme occidental.

Les deux visages du Janus moscovite : le soviétisme et l’esprit marchand

Son refus de procéder à une décommunisation claire et sans équivoque en condamnant le coup d’État de 1917, en glorifiant Staline, en conservant le mausolée de Lénine et les noms communistes des régions, des villes, des rues et des places publiques comme de précieuses reliques religieuses, en entretenant les monuments de Lénine et ceux des autres criminels bolcheviques, ainsi que des « fondateurs du marxisme », montre sans l’ombre d’un doute que le régime de Poutine est l’otage de la mentalité communiste en tant que maladie chronique de la société russe.

Le second visage de ce dieu russe à deux visages, nouveau Janus, est un visage libéral-capitaliste par excellence. Ou, plus précisément, il appartient à l’injection idéologique libérale qui a empoisonné la société russe à la chute de l’URSS. Les nouvelles élites issues des éléments de l’ancienne nomenklatura communiste et du KGB étaient et sont guidées par la soif d’enrichissement personnel par l’abus de pouvoir. La mentalité mercantile a profondément pénétré la classe dirigeante russe, chaque dignitaire de l’administration Poutine étant hyper-riche grâce à la complicité des oligarques qui s’emparent de toutes les ressources naturelles de la Russie à des fins de profit personnel.

Dans ce cas, nous devrions garder à l’esprit la vérité biblique qui dit :

« Nul ne peut servir deux maîtres. Ou bien vous haïrez l’un et vous aimerez l’autre, ou bien vous serez attachés à l’un et vous mépriserez l’autre. On ne peut servir à la fois Dieu et l’argent ».

(Matthieu 6:24).

Appliquée à l’administration Poutine, la définition de Werner Sombart de deux types de personnages et de civilisations — « Les marchands et les héros » — suggère sans équivoque son profil de marchand. Il semble que dans les nouvelles conditions géopolitiques, la conception du dualisme géopolitique de la tellurocratie et de la thalassocratie prouve que la puissance maritime, la civilisation commerciale anglo-saxonne, a définitivement colonisé la classe dirigeante en Russie. Et la conceptualisation de la puissance terrestre, attribuée à la Russie d’aujourd’hui, ne fait partie que des clichés de la propagande des serviteurs du Kremlin.

Cela explique le caractère hésitant, le manque de détermination et de cohérence de la politique officielle russe sous le mandat de Poutine. Par ailleurs, comme en Occident, la même transformation majeure qui a caractérisé l’essor du capitalisme s’est produite en Russie. En effet, le facteur économique a subordonné le facteur politique ou, en d’autres termes, les grandes entreprises ont subordonné l’administration de l’État. Toutefois, dans les conditions actuelles, le mythe de la toute-puissance de Poutine profite à la fois à la propagande occidentale et à celle de Moscou.

Le caractère oscillant et la sensibilité à diverses influences qui rendent les intérêts de la Russie vulnérables apparaissent également dans le cas du génocide et des crimes systématiques commis par l’entité sioniste officiellement appelée Israël.2 Ce manque de cohérence a provoqué des inquiétudes naturelles et des réactions de perplexité dans le monde islamique, la question clé étant de savoir dans quelle mesure la Russie peut être un partenaire stratégique dans la résistance à Israël et à son vassal, les États-Unis.

La multipolarité comme réalité souhaitable

L’auteur cité ci-dessus a raison lorsqu’il suggère que la multipolarité n’est absolument pas pertinente « tant qu’elle ne possède pas une solide composante militaire ». Paul Craig Roberts affirme que « le monde multipolaire dont Poutine parle sans cesse ne peut se matérialiser sans un traité de défense mutuelle entre la Russie, la Chine et l’Iran ». Et il a tout à fait raison. C’est juste que la Chine ne semble pas avoir d’intérêt à accepter un tel traité, préférant profiter simultanément des énormes avantages offerts par les marchés américain et européen pour ses marchandises et de la pression exercée sur les ressources naturelles de la Russie. Au contraire, l’Iran, comme toute une série d’autres pays musulmans, signerait sans hésiter des accords politico-militaires avec la Russie pour résister à l’agression de l’axe Londres-Washington-Jérusalem.

D’ailleurs, parmi ceux qui souhaiteraient signer d’urgence de tels pactes d’assistance militaire mutuelle avec la Russie, on pourrait trouver toute une série d’autres États africains, le Venezuela, la Corée du Nord, etc. Mais, de toute évidence, pour un tournant géopolitique aussi spectaculaire, il ne manque qu’un seul élément : la volonté politique de Moscou.

Il est opportun de mentionner ici que pour représenter une force redoutable face à l’hégémonie occidentale, les BRICS ne peuvent se limiter au commerce et à la noble intention de dédollarisation. Pour surmonter la posture d’une structure amorphe et représenter un pôle de pouvoir géopolitique réel, les BRICS ont un besoin vital d’une composante militaire solide. Sinon, il serait naïf de croire que le système impérialiste américain attendra impassiblement son propre effondrement sans procéder à une attaque préventive. La guerre économique que les BRICS ont proposée contre l’impérialisme israélo-américain ne peut être gagnée sans s’appuyer sur une alliance militaire forte.

Le conflit avec l’Ukraine : Jeu d’influence, puérilité ou lâcheté ?

Dans son article, Roberts décrit avec la plus grande précision la même approche hésitante et faible de Poutine à l’égard du conflit militaire en Ukraine. Nous pourrions ajouter à ce que dit l’auteur que, jusqu’à présent, personne ne peut donner une explication crédible, et en particulier une explication qui honorerait la position officielle de Moscou, sur la raison pour laquelle, après le coup d’État à Kiev en 2014, il a d’abord été déclaré un régime illégal installé par la violence et une usurpation du pouvoir d’État, après quoi ils ont eu recours à la reconnaissance du régime de Poposhenko. Une autre chose étrange en 2014 a été l’accord de la Crimée pour rejoindre la Russie, tout en abandonnant le Donbass — bien que des référendums sur l’adhésion à la Russie aient été organisés tant dans la péninsule que dans les républiques autoproclamées de Donetsk et de Louhansk.

Les huit années de bombardements méthodiques et d’assassinats de masse par le régime de Kiev de la population pacifique du Donbass n’ont été possibles que parce que Poutine n’a pas eu le courage ou peut-être la liberté d’action d’empêcher ce massacre de Russes. Et après deux ans de guerre en Ukraine, les habitants de la ville de Donetsk continuent d’être tués en masse par les bombardements réguliers de l’armée ukrainienne.3 Comment expliquer un tel état de fait ? C’est une question importante, car ce n’est qu’en anathématisant le régime criminel de Kiev que l’on pourra mettre fin à ce massacre. Ce qu’il faut, ce ne sont pas des paroles de compassion pour les victimes et les détracteurs de Zelensky, mais des actions concrètes. Mais celles-ci sont retardées pour des raisons de plus en plus suspectes.

Après une étrange pause de 8 ans, le moment de l’intervention russe, le 24 février 2022, reste tout aussi inexplicable. Cela ne signifie pas que l’« Occident collectif » ne mène pas une guerre par procuration contre la Russie, en faisant de l’Ukraine un objet de manipulation géopolitique. La question est différente.

Pourquoi l’offensive extrêmement rapide et réussie de l’armée russe, qui a atteint les portes de Kiev en trois jours, s’est-elle transformée en un échec catastrophique ? Pourquoi le retrait a-t-il été ordonné ? Pourquoi des régions entières comme Kiev, Sumy, Chernigov, Kharkov et Kherson ont-elles été abandonnées ? Et qui est responsable des dizaines de milliers de civils russes dans ces territoires, qui ont soutenu l’offensive russe et qui ont été torturés et assassinés par les criminels des unités militaires ukrainiennes ?

Deux mots magiques, une guerre éclair et une série d’échecs

Et maintenant, demandons-nous ce que signifient les deux mots magiques utilisés par Poutine pour expliquer les objectifs de l’intervention militaire en Ukraine. Il s’agit des fameux mots « démilitarisation » et « dénazification ». Au départ, tant les partisans de la Russie que ses opposants pensaient qu’il s’agissait de la libération/occupation totale de l’Ukraine par l’armée russe, du démantèlement complet des forces armées ukrainiennes, de la suppression du pouvoir politique et de l’imposition de conditions de reddition. Il était normal de s’attendre à une telle chose, car la « démilitarisation » aurait supposé l’abolition totale de l’armée ukrainienne, et la « dénazification » aurait signifié la responsabilisation de ceux que la propagande du Kremlin appelle les « nazis ». En fait, ils ne peuvent être qualifiés de nazis que dans la mesure où le sionisme est assimilé au nazisme. Mais l’administration Poutine est trop fortement influencée par des éléments sionistes pour pouvoir se permettre un tel degré de liberté d’expression.

Ainsi, au lieu d’une guerre éclair, nous assistons depuis deux ans au retrait des forces armées russes, à des offensives limitées accompagnées de pertes humaines astronomiques sans aucune justification stratégique, à des échanges de prisonniers dans des conditions inéquitables et, surtout, à des appels à la négociation et à la signature d’un armistice. La série de négociations entamée dès le troisième jour de l’intervention militaire russe montre l’absurdité de toute cette aventure militaire. Votre armée arrive donc près de Kiev, et vous n’imposez pas les conditions de la capitulation en position de force, mais vous ordonnez la retraite de vos forces et vous vous asseyez à la table des négociations dans une position infiniment plus vulnérable.

Une guerre limitée, appelée par euphémisme OMS4 et un ennemi intouchable

Un épisode extrêmement éloquent qui montre comment le caractère de Poutine est lié à la promesse qu’il a faite à l’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett de ne pas causer de tort à la marionnette d’Israël à Kiev, le sioniste Volodymyr Zelensky. Le 5 février 2023, NBS News a titré ce fragment de l’interview donnée par Naftali comme suit : « L’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett affirme que Poutine a promis de ne pas tuer Zelensky ».5 Aussi étrange que cela puisse paraître, après la publication de ces affirmations dans la presse internationale, les responsables de Moscou ne se sont pas empressés de les démentir. Quelle est donc la logique de cette guerre ? Une partie beaucoup plus forte militairement ne veut-elle pas vaincre son ennemi et remporter une victoire totale et incontestable ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ? Nous pouvons supposer un certain nombre de facteurs : la lâcheté de Poutine et l’influence de la « cinquième colonne ». Le reste n’est que propagande et manipulation.

Naftali Bennett et Poutine

Ne citons que les cycles les plus célèbres de négociations stériles entre les délégations russe et ukrainienne. Le premier round a eu lieu le 28 février 2022 en Biélorussie. Un deuxième et un troisième cycle de négociations ont eu lieu les 3 et 7 mars 2022, à la frontière entre la Biélorussie et l’Ukraine, dans un lieu non divulgué de la région de Gomel, en Biélorussie. Une quatrième et une cinquième série de pourparlers ont eu lieu respectivement les 10 et 29 mars 2022 en Turquie. Par ailleurs, le Kremlin répète comme un mantra sa volonté de s’asseoir à la table des négociations pour la paix avec Kiev. Mais dans les conditions actuelles, où aucune des deux parties n’est ni victorieuse ni vaincue, il est difficile d’imaginer une paix durable.

Sans parler des accords de Minsk signés le 5 septembre 2014 et le 12 février 2015, qui représentent des échecs flagrants et honteux de la diplomatie russe. Ce sont précisément ces manœuvres des ennemis de la Russie qui ont permis à l’Occident collectif de transformer pendant huit ans l’armée ukrainienne quasi inexistante en une force militaire redoutable. Poutine a ensuite admis qu’il avait été trompé par ses « partenaires occidentaux ». Mais quelqu’un au Kremlin a-t-il entendu parler de Sun Tzu ? Dans son célèbre ouvrage « L’art de la guerre », il affirme que « toute guerre repose sur la tromperie ». Celui qui ne fait pas ses leçons à temps reste un perdant.

4 régions partiellement libérées, le duo Poutine-Shaman et « Adieu, Kherson ! ».

Poutine et les quatre chefs de région. Regardez leurs visages

L’une des choses les plus inexplicables, du point de vue des intérêts russes au cours de cette guerre, est l’incorporation de quatre régions d’Ukraine — Donetsk, Kherson, Luhansk et Zaporizhzhia — à la Russie le 30 septembre 2022. Il convient de noter que cette décision adoptée par la Douma d’État de Russie et promulguée par le décret de Poutine a été précédée d’un simulacre de référendum dans des conditions d’hostilités militaires extrêmement violentes dans ces quatre régions. Rappelons que la simulation de référendums est l’œuvre du numéro 2 de l’administration Poutine, Sergey Kirienko (Izraitel), l’ex-Premier ministre qui en 1998 a détruit le système financier et l’économie russe, le personnage le plus douteux autour du chef de l’État russe étant responsable des « territoires libérés ». Aucune de ces régions n’était entièrement sous contrôle russe au moment de l’incorporation officielle, et elles ne l’ont jamais été depuis.

Après que le parlement russe a adopté « à l’unanimité » l’admission des quatre régions dans la composition de l’État russe, et que le chef de l’État a confirmé cette décision, le même jour, le 30 septembre 2022, un concert festif a eu lieu sur la place Rouge sous le nom de « Choix du peuple. Ensemble pour toujours ».6 Au cours de cette sinistre farce, qui rappelle le triomphalisme de l’ère communiste, la figure clé aux côtés de Poutine était un chanteur pop portant le nom de scène de Shaman, habillé en transsexuel et incarnant le parfait hermaphrodite, qui a entonné l’hymne national de la Russie. Le moment était particulièrement émouvant, surtout si l’on considère que pendant que Poutine versait des larmes de bonheur dans le centre de Moscou, les soldats russes continuaient à se battre et à mourir dans les quatre régions.

SHAMAN, pop star affiliée au Kremlin

Et qu’en est-il des autres millions de Russes abandonnés dans les territoires ukrainiens et terrorisés par le régime criminel de Kiev ? Mais de telles questions sont interdites en Russie. Et pour que cette abominable farce connaisse une fin honteuse et dégradante, peu après le spectacle du duo Poutine et Shaman, l’armée russe a entrepris une nouvelle action étrange d’abandon, cette fois d’une redoute stratégique conquise avec le sang du soldat russe. Le 9 novembre 2022, les forces armées russes se sont retirées de la ville de Kherson, abandonnant la population civile et les activistes pro-russes aux mains des forces de répression ukrainiennes.

Quelle est la suite des événements ? Incertitudes et espoirs

Au cours des deux années de guerre appelées par euphémisme « OMS », des experts militaires indépendants ont déclaré à plusieurs reprises que l’armée russe n’était pas en mesure de mener une guerre victorieuse parce qu’elle était entravée par le facteur politique. Et certains de ceux qui ont critiqué le déroulement de l’intervention militaire en Ukraine, appelant à une action plus décisive, se sont retrouvés en prison. Le cas le plus célèbre est celui du colonel Igor Strelkov, arrêté pour « appel à l’extrémisme ». Les détails de sa peine de prison seront annoncés le 25 janvier… Mais en Russie, personne ne peut critiquer la campagne militaire, ni à partir de positions pacifistes, ni à partir de positions patriotiques. Le Code pénal a été adapté pour réprimer tout commentaire critique sur le pouvoir de l’État.

Igor Strelkov dans la salle d’audience

En attendant, le manque de cohérence et de courage de l’administration Poutine a causé des centaines de milliers de victimes des deux côtés, plus de 10 millions de réfugiés, la destruction et la criminalisation de la société ukrainienne, mais aussi la destruction de l’économie de l’UE dans l’intérêt des ennemis de l’Europe continentale et de la Russie, la corporatocratie anglo-saxonne.

Compte tenu de ce qui est présenté dans l’article de M. Roberts, ainsi que de ma propre analyse, nous avons toutes les raisons de nous inquiéter non seulement du sort de la Russie, mais aussi de celui de l’Humanité tout entière. À proprement parler, la force de l’administration Poutine se réduit à l’anéantissement de tous les opposants politiques et de ses critiques, ainsi qu’à la perpétuation de son propre pouvoir par le biais de farces électorales comme celle prévue pour cette année, lorsque le « candidat fatal » Poutine obtiendra un nouveau mandat présidentiel pour toute sa vie.

Ainsi, face aux faucons néoconservateurs/sionistes qui sont très déterminés à soumettre le monde entier ou à le détruire dans une nouvelle guerre mondiale, le manque de volonté et le caractère vacillant de Poutine constituent une vulnérabilité non négligeable.

Certains pourraient être tentés d’expliquer la lenteur et le manque de détermination des dirigeants russes par le fait qu’ils sont assez âgés et représentent une sorte de gérontocratie. Mais ceux de Washington ne sont pas jeunes non plus. Pourtant, métaphoriquement, les Sages de Sion (Netanyahou, Blinken, Nuland) semblent bien plus efficaces que les Sages du Kremlin (Poutine, Lavrov, Shoigu).





L’art de la guerre sous Poutine : Les mercenaires étrangers sont grassement payés et reçoivent la citoyenneté russe

Par Iurie Rosca

Un décret apparemment étrange a été signé par le président russe le 4 janvier. Voir https://tass.com/politics/1729173. L’agence de presse d’État TASS titre :

« Poutine signe un décret sur l’octroi de la citoyenneté aux étrangers sous contrat avec l’armée russe. Selon ce décret, les membres de leur famille auront également le droit de demander la citoyenneté russe ».

« MOSCOU, 4 janvier/TASS/. /Les ressortissants étrangers qui ont conclu un contrat avec les forces armées russes pendant l’opération militaire spéciale pourront demander la citoyenneté russe, selon un décret du président russe Vladimir Poutine publié sur le portail officiel d’informations juridiques.

Selon le document, les étrangers qui ont quitté le service pendant l’opération militaire spéciale pour des raisons de santé, lorsqu’ils ont atteint la limite d’âge ou à la suite de la levée de la loi martiale sont également éligibles.

Selon le décret, leurs proches obtiendront également le droit de demander la citoyenneté russe ».

Voir la version complète de ce décret : http://publication.pravo.gov.ru/document/0001202401040001?index=1.

Depuis le début de l’opération militaire spéciale [OMS] en Ukraine, l’administration Poutine a hésité à recourir à des mobilisations citoyennes massives pour s’assurer une victoire rapide et décisive. L’économie russe n’a pas non plus été mise sur le pied de guerre. C’est que dans ce pays, le facteur économique a subjugué le facteur politique et que les requins du secteur privé influencent totalement le processus décisionnel. Les objectifs vagues de Poutine — démilitarisation et dénazification — sont restés des abstractions pendant près de deux ans de guerre. Les patriotes russes objectent à l’administration de Poutine que la société russe n’a pas été mobilisée sur la base de la guerre. Ainsi, il existe actuellement deux Russies : l’une qui verse son sang sur les champs de bataille de l’Ukraine, et l’autre qui poursuit son mode de vie pacifique, en ayant des jours fériés réguliers, en allant à des concerts, au restaurant et en vacances, en faisant la fête et en s’amusant. C’est une sorte de fête en temps de peste, pour reprendre l’expression d’Alexandre Pouchkine.

Bien que dès le début de l’intervention militaire russe en Ukraine, et avec beaucoup de retard, une mobilisation partielle ait été effectuée, plusieurs sources notent que bien que la partie ukrainienne ait perdu un nombre beaucoup plus important de troupes, elle parvient toujours à maintenir une supériorité numérique sur les Russes. Et ce, alors que la Russie a une population supérieure à celle de l’Ukraine d’environ 120 millions d’habitants et un potentiel militaire infiniment plus fort, même si l’Occident a soutenu financièrement et techniquement Kiev.

Quelle peut être la cause de cette réticence des dirigeants russes à mener une guerre rapide, efficace et avec un minimum de sacrifices humains en Ukraine et à sauver les Russes de ce pays du génocide organisé par le régime sioniste de Kiev ? Tout d’abord, parce que la nature même du pouvoir politique en Russie peut être caractérisée de manière optimale par le terme de kakistocratie, qui signifie « un gouvernement dirigé par les citoyens les plus mauvais, les moins qualifiés ou les plus dépourvus de scrupules ». En ce sens, la Russie n’est pas différente des modèles de gouvernance de l’Occident, où des entités privées, des groupes d’influence financiers, des cercles occultes et/ou affiliés à la franc-maçonnerie installent des marionnettes dociles aux postes clés de l’État, en recourant aux éléments les plus incapables, les plus corrompus et les plus dépourvus de caractère. Et le conflit entre l’Occident collectif et le pouvoir politique en Russie n’est pas déterminé par le partage de valeurs différentes, mais par le désir de s’approprier les ressources naturelles de ce pays. La kleptocratie russe n’a aucune raison de capituler devant la ploutocratie occidentale ; le conflit oppose donc les deux camps de gangsters. Tout le reste n’est que propagande et manipulation de masse.

L’étrangeté de cette OMS, dans laquelle la Russie s’est engagée depuis le 24 février 2022, ne tient pas seulement à l’absence de volonté politique de remporter une victoire dans une guerre éclair totale. La méthode préférée des « stratèges russes » se réduit à l’utilisation de l’infanterie et de l’artillerie, à la retraite des redoutes stratégiques sans aucune nécessité militaire (voir la retraite des régions de Kiev et Sumy, Kharkov et Kherson), et à rester dans une position défensive sans fin face à l’assaut des forces ennemies. Il est étonnant de voir les chroniques du front ukrainien, annoncées sur un ton triomphaliste par la propagande du Kremlin, chaque fois qu’une modeste avancée au niveau d’un village ou d’un quartier d’une petite ville sans importance tactique est réalisée. En réalité, les sacrifices humains pour de telles attaques frontales sont catastrophiques pour les deux camps.

La force de choc sur la ligne de front n’est pas constituée par les hommes mobilisés dans l’armée russe, mais par les volontaires qui se battent pour de l’argent. Certes, nombre d’entre eux sont motivés par le patriotisme et se battent pour une noble cause. Quoi qu’il en soit, la motivation première semble être d’ordre financier. Mais n’oublions pas l’étrange expérience de la société militaire privée Wagner, dirigée par le milliardaire et ancien criminel Evgeny Prigozhin (qui, comme on le sait, a été tué après sa marche infructueuse vers Moscou). Il recrutait ses mercenaires directement dans les prisons, privilégiant les criminels condamnés pour les crimes les plus graves, meurtres en série, viols, vols, etc. Ces « gentilshommes de fortune » étaient non seulement rémunérés par des salaires substantiels, mais ils étaient également absous de toute condamnation après seulement six mois de service dans ces groupes militaires.

Et maintenant, comme nous le voyons, l’invitation de Poutine aux aventuriers et aux fous du monde entier à venir en Russie pour devenir mercenaires dans l’OMS et tuer des Ukrainiens pour des sommes d’argent considérables est quelque chose d’encore plus étrange. Les « braves soldats » capables de tuer tout ce qui se trouve sur leur chemin sont également attirés par la perspective d’obtenir la citoyenneté russe selon une procédure simplifiée et rapide, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leur femme et leurs enfants. En outre, de même qu’il n’est pas trop compliqué de deviner le profil moral des individus de n’importe quel coin du monde qui sont prêts à participer à une opération militaire dans un pays étranger pour de l’argent, il n’est pas difficile d’imaginer les atrocités qu’ils sont capables de commettre contre tout être humain en Ukraine : enfants, femmes et personnes âgées. Et le vol est la prédilection de tous les mercenaires.

Faisons maintenant un effort et imaginons ce que fera un « héros de la guerre fratricide russo-ukrainienne » après avoir terminé sa mission de combat et être rentré en Russie pour y jouir de tous les droits d’un citoyen de cet État. Un tel personnage trouvera-t-il un emploi d’ouvrier d’usine ou de portier dans un supermarché ? L’habitude de gagner de l’argent l’arme à la main, par la violence, ne peut être effacée aussi facilement. C’est pourquoi, sciemment ou non, en proposant si généreusement d’accorder la citoyenneté à des tueurs professionnels, les autorités de la Fédération de Russie encouragent directement la criminalisation de la société.

Tout cela se produit dans le contexte d’une criminalisation très inquiétante des villes russes, causée par l’invasion massive des populations islamiques du Caucase et d’Asie centrale, qui se sont organisées sur la base de leur appartenance ethnique en groupes de gangsters, de violeurs et de voleurs qui opèrent non seulement à Moscou ou à Saint-Pétersbourg, mais aussi dans de nombreuses autres villes, et même en Sibérie. Les médias alternatifs rapportent quotidiennement les crimes perpétrés par ces gangs. La situation a également pris des accents tragicomiques : les « cercles patriotiques » s’insurgent contre le fait que ces nouveaux citoyens russes, issus des anciennes républiques soviétiques musulmanes, ne sont pas suffisamment recrutés pour se présenter comme « volontaires » sur le front ukrainien. Voici une autre catégorie composée de millions d’envahisseurs qui sont considérés comme des combattants d’élite potentiels sur le front patriotique de la guerre en Ukraine.

Jusqu’à présent, aucune information officielle n’a été rendue publique sur le nombre de mercenaires étrangers arrivés sur le front ukrainien, sur les pays dont ils sont originaires ou sur leur courage au combat. Pour l’instant, une seule chose est sûre. Le carnage massif en Ukraine, qui poursuit le processus de dépeuplement par le meurtre et la création de réfugiés, se poursuit avec un maximum de succès. Tout cela est-il dans l’intérêt de la Russie ou de ses ennemis ? Et les rumeurs sur la création d’un Israël 2.0 dans les « territoires libérés » ne doivent-elles pas être examinées plus attentivement ?1

De plus, tout cela se passe dans le contexte des déclarations rituelles incessantes de Poutine et de Lavrov selon lesquelles Moscou est prête à s’asseoir à la table des négociations avec la « partie ukrainienne » (plus précisément, la partie américaine). En attendant, les quatre régions rattachées au territoire de la Russie à la suite de référendums organisés sous le bombardement permanent des ennemis — ratifiés par la Douma et promulgués par le décret du président Poutine —, à savoir Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporizhia, ne sont pas totalement contrôlées par les forces armées russes, même à ce jour.

Au contraire, toute localité passant sous le contrôle de l’armée russe est pavoisée de drapeaux rouges à côté du tricolore officiel, les rues retrouvent leur ancien nom communiste et l’argent public est utilisé pour inaugurer quelques monuments au « chef du prolétariat mondial », Vladimir Ilitch Lénine.

L’histoire de la vieille femme qui a confondu les militaires ukrainiens avec les Russes, qui est allée à leur rencontre le drapeau rouge à la main et qui est devenue le symbole de la libération de l’Ukraine par la recommunisation, est désormais connue.

Le monument à la mémoire de ces femmes âgées a été inauguré en personne par le chef adjoint de l’administration présidentielle russe, Sergei Kiriyenko (de son vrai nom Israitel), responsable de la politique intérieure et des « territoires libérés ». Des panneaux d’affichage et des graffitis représentant la figure héroïque de la vieille femme intrépide sont apparus dans plusieurs villes de Russie.

Il semblerait que rien ne soit plus contre-productif pour la Russie que la tentative de recommunisation de l’Ukraine. Mais c’est justement la stratégie imposée par les descendants des bolcheviks de l’administration Poutine (Anton Vaino, le chef de l’administration présidentielle et son légendaire adjoint !), guidés dans l’ombre par la « cabale des sages soviétiques »2, ces gardiens de l’ancien régime qui veillent sur les reliques du communisme.

Ceux qui pensent que de tels aspects sont simplement accessoires dans la situation actuelle de la Russie devraient se rappeler le symbole d’une signification spirituelle maléfique tout à fait inégalable : le mausolée de Lénine, le cadavre de ce monstre responsable du génocide du peuple russe. Il continue d’exercer son effet démoniaque sur l’esprit collectif, enchaîné par le charme du communisme antichrétien. À la question « Pourquoi la momie de Lénine se trouve-t-elle toujours dans le Mausolée Lénine ? », il ne peut y avoir qu’une seule réponse. C’est parce que la Russie est toujours sous le contrôle des mêmes forces qui ont massacré et asservi son peuple pendant plus de soixante-dix ans.

Deux autres exemples à cet égard montreront l’essence morale et idéologique des dirigeants russes d’aujourd’hui. L’hymne national de la Russie de Poutine est le même que celui introduit sous Staline. Il a conservé la même mélodie et l’auteur des deux textes de l’hymne — celui écrit pour Staline et celui écrit pour Poutine — est Sergey Mikhalkov, le père du célèbre cinéaste russe Nikita Mikhalkov, un fervent loyaliste du régime. Non moins significative est la présence de pentagrammes rouges au sommet des tours du Kremlin, qui se combinent harmonieusement avec l’aigle impérial bicéphale. C’est précisément la raison pour laquelle le poutinisme, en tant qu’idéologie d’État, est défini comme du néo-soviétisme. Et cela représente l’essence même du régime actuel, qui s’est transformé en une sorte de monstruosité sociale dominée par les profiteurs du capitalisme de connivence, comme dans les républiques bananières.

Une société saine ne peut être construite sur des fondations pourries. Une nouvelle Russie ne peut fonder sa propre logique sur le corps embaumé de Lénine, le drapeau rouge et la cabale vénale et rapace autour de Poutine. La modification même de la Constitution et l’annonce de la candidature de Poutine à un nouveau mandat à la tête de l’État délégitiment cette administration et révèlent lamentablement son obsession pour l’usurpation éternelle du pouvoir d’État. C’est ainsi que s’explique la réticence du pouvoir russe à mobiliser la société pour une victoire décisive en Ukraine, sa priorité numéro un étant de maintenir la population dans un état de léthargie et de nonchalance afin d’obtenir frauduleusement un nouveau mandat présidentiel.

Et pendant ce temps, Poutine, par son décret du 4 janvier 2024, annonce à tous les éléments criminels et sans scrupules du monde :

« Nous vous attendons à bras ouverts en Russie ! Nous vous donnerons de l’argent pour tuer des Ukrainiens avec un maximum d’efficacité, et la citoyenneté russe, afin que vous puissiez opérer avec les mêmes méthodes que les héros de guerre et les citoyens honorables dans votre nouvelle patrie ! »

Youry Roshka est un journaliste conservateur de la République de Moldavie, qui a été dissident anticommuniste, chef de parti, député et vice-premier ministre, et qui est aujourd’hui un auteur antimondialiste aux fortes convictions chrétiennes et nationalistes.

1 Voir à ce sujet mon article précédent : https://telegra.ph/The-Israel-Lobby-in-Russian-politics-or-In-Search-of-Lost-Khazaria-01-01
ou Le lobby israélien dans la politique russe ou à la recherche de la Khazarie perdue.

2 J’ai emprunté cette formule à l’écrivain russe en exil Grigory Kimov, qui a écrit, entre autres, Les protocoles des sages soviétiques et La kabbale rouge.




Le traité de l’OMS sur les pandémies et les enjeux de souveraineté

[Source : infodujour.fr]

Par La rédaction Infodujour

Grégory Houillon est Maître de conférences, enseignant-chercheur à l’université de Poitiers en droit public et sciences politiques. Il a enseigné en France et à l’étranger. Spécialisé sur la pénalisation de l’action publique, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le lobbying, dont Lobbying. Du déni au défi (Presses Littéraires, 2017). Dans cette entrevue, il nous fait part de son analyse juridique sur ce projet de traité en cours de discussion et nous transmet son analyse plus approfondie à télécharger ci-dessous.

Combien de morts dus au Covid-19 ? L’OMS avoue des erreurs de calcul. (UnlimPhotos)
Que prévoit de faire ce traité sur les pandémies et quels sont ses délais ?

L’objectif du traité consiste en une révision du Règlement sanitaire international (RSI) de l’OMS. Le RSI est considéré comme un instrument de droit international, un accord juridiquement contraignant conclu par pratiquement tous les pays du monde (à l’exception du Liechtenstein), qui invite les membres à détecter, évaluer, signaler et répondre aux urgences de santé publique de manière coordonnée. En vertu de son actuel article 2, le RSI a pour objet et pour portée de « prévenir la propagation internationale des maladies, à s’en protéger, à la maîtriser et à y réagir par une action de santé publique proportionnée et limitée aux risques qu’elle présente pour la santé publique, en évitant de créer des entraves inutiles au trafic et au commerce internationaux ».
L’Organe international de négociation (OIN) s’est ainsi attelé à la rédaction d’un projet de traité, dont la dernière version accessible est celle transmise aux États membres qui date du 1er février 2023. Ce projet sera examiné à la 76e Assemblée mondiale de la Santé, qui se tient en mai 2023. L’OIN espère conclure l’accord en mai 2024, ce qui permettrait à l’OMS de déclarer les pandémies et soumettre les États membres à son autorité « de direction et de coordination du travail sanitaire international ».

Quels sont ses objectifs et en quoi posent-ils problème ?

De l’exposé des motifs introductif du projet de traité, on peut retenir une volonté des États membres de se donner les moyens juridiques d’agir en cas de pandémie — dans un cadre permanent et non uniquement d’exception — et de contenir l’appréhension différenciée par les États de la gestion d’une pandémie comme cela a pu être le cas lors de la survenance la pandémie de Covid-19. On peut aussi y relever le rôle central que les États-parties envisagent de donner à l’OMS en tant qu’autorité directrice et coordonnatrice, ainsi que la nécessité d’une intervention « pansociétale » (whole-of-society), en s’appuyant sur plusieurs concepts comme les « systèmes de santé résilients » ; le programme « One Health », ou encore la « couverture sanitaire universelle ». Son champ d’application sera, en vertu de son article 5, à la fois national, régional et international.

A l’analyse, ce projet de traité semble poser un problème de fond ainsi qu’un problème de forme. Sur le fond, il constitue, au prétexte de la prophylaxie et d’une vision globale de la gestion d’une future pandémie, une immixtion importante dans les prérogatives inhérentes à la souveraineté interne des États membres. Ce qui amène une nécessité de forme : la nécessité d’en respecter le cadre constitutionnel
contraignant pour procéder à sa ratification.

En quoi s’agit-il d’une immixtion dans la souveraineté des États ?

Outre qu’il limite fortement les réserves des États et ne permet pas de retrait du traité avant une période de deux ans après la date d’entrée en vigueur du traité, le projet de traité sur les pandémies vient s’immiscer de façon importante dans la souveraineté des États de plusieurs façons, que nous pouvons synthétiser en trois points :

  • D’abord, le projet de traité organise un transfert de pouvoirs des États membres à l’OMS en matière de santé. L’article 3 § 3 du projet de traité pose la limite du principe de souveraineté des États, tout en le conditionnant à l’évidence même qu’il ne soit préjudiciable aux populations. Qui appréciera cette condition d’une grande complexité à apprécier du préjudice à la population en matière de santé ? Et à partir de quel seuil considère-t-on un dommage à la population ? Le projet n’en dit rien.
  • Ensuite, ces concessions se révèlent à la lecture du projet de traité, encore plus graves et importantes. En effet, le traité organise dans son article 15, l’exercice d’un pouvoir solitaire pour le Directeur Général de l’OMS qui décide seul, en l’état du projet, sans contre-pouvoirs ni conditions claires, de la possibilité de déclencher une pandémie.
  • Enfin, le projet de traité excède largement le domaine de la seule santé publique dans son champ d’application, ce qui accroît la gravité du transfert de compétence indirectement organisé. Trois éléments permettent de le constater : d’abord, avec la mise en œuvre du concept « One Health » (synergies multisectorielles et transdisciplinaires), qui s’étend au climat et à l’environnement, mais aussi à l’agriculture, l’école, l’information, les médias et le numérique (programmes éducatifs de sensibilisation, gestion des infodémies, lutte contre les fake news et la désinformation, etc.). Plus encore, il s’immisce dans les compétences législatives et l’exercice du pouvoir réglementaire des autorités nationales et les conséquences juridiques des mesures de santé publique (confinements, couvre-feux, isolements, fermetures) peuvent toucher à l’ordre public interne des États avec des mesures relevant du noyau dur des compétences régaliennes de l’État (ministère de l’Intérieur, justice). Le traité permet une intervention de l’OMS non seulement au plan régional et international, mais aussi national. Et il faut ajouter que ce traité, malgré un titre trompeur, dépasse le seul cadre pandémique, puisqu’il engage les États dans ce qu’il appelle les « périodes inter-pandémiques » (formule récurrente retrouvée dans les principaux articles).

Or, de telles compétences ainsi concédées sont au cœur de la souveraineté de l’État et ont des effets sur les libertés fondamentales. Elles relèvent d’un noyau dur de « compétences régaliennes », ont trait aux libertés publiques et ne peuvent en aucun cas être concédées par l’État. Or, ce serait incontestablement le cas si l’État liait toute décision à l’appréciation et à la direction d’une organisation internationale comme l’OMS. Car la santé publique est intimement liée à l’ordre public interne et à aux libertés. Si l’on se réfère à l’alinéa 15 du préambule de la Constitution de 1946 qui dispose que « sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix », force serait de constater que le projet de traité sur les pandémies va bien au-delà de la simple « organisation et défense de la paix » tel que prévu par cette disposition. Il pourrait bien de ce point de vue, se retrouver en contrariété avec la
Constitution sur plusieurs points.

Ce traité sera-t-il vraiment contraignant ? Et si oui, dans quelle mesure ?

En pratique, cela va dépendre. Certes, dès son préambule, le projet de traité précise que « Dans le cadre du mandat susvisé, l’INB a établi un processus et une approche systématique pour son travail et en a convenu, lors de sa deuxième réunion, que l’instrument devrait être juridiquement contraignant et contenir à la fois des stipulations juridiquement contraignantes aussi bien que des éléments juridiquement non contraignants. » Mais, l’on voit bien qu’à l’analyse du projet, les choses ne sont pas aussi claires et qu’il risque d’y avoir une interprétation au cas par cas, article par article, par le juge saisi au contentieux, tant du traité que des lois qui seront initiées pour le mettre en œuvre. En effet, ce genre de document préparatoire permet au juge d’analyser chaque stipulation dans le cadre du contentieux dont il est saisi afin d’en déterminer le caractère impératif ou non pour l’État. Il faudra donc s’en remettre à la jurisprudence.

Ce futur traité vise donc incontestablement à produire des effets juridiques si l’on suit les volontés de son auteur. De plus, il faut se référer à la précision d’un certain nombre de stipulations qui prévoient les engagements des États, comme par exemple, l’article 13 qui prévoit que les États devront mener des exercices réguliers bisannuels avec des simulations multi-pays pour identifier les lacunes et vulnérabilités de leurs systèmes afin de les rendre résilients. On peut aussi citer, entre autres stipulations, l’article 19 § 1, d) qui prévoit un financement de chaque État sur la base d’une « ressource PIB », ou chaque État contribuera au financement des institutions créées par le traité à hauteur d’un pourcentage à définir de son PIB.

S’il est contraignant pour les États, il faudra bien que ce traité soit ratifié par eux, dont la France ?

Oui, car ce projet relève incontestablement d’un véritable traité international. Au regard du droit des traités, le texte est écrit et régi par le droit international (Charte des Nations-Unies et Constitution de l’OMS) et qui plus est multilatéral (il concerne les 194 États membres de l’OMS, ce qui lui donne aussi une importance certaine), et d’autre part, il appert que, dès lors que dans ses travaux préparatoires et en préambule du document, les auteurs ont explicitement voulu rendre le texte juridiquement contraignant en tout ou partie et que celui-ci comporte des engagements précis, nous n’avons plus à faire à un simple accord, mais à un véritable traité au sens de l’article 55 de la Constitution. Et c’est là que le cadre constitutionnel intervient pour lui imposer des formes obligatoires rigoureuses pour sa ratification.

Dans un précédent article avec le Professeur de droit international Francis Boyle, nous avions vu qu’une clause permettait une application provisoire. Le traité n’essaierait-il pas de prévoir des exceptions possibles pour faire appliquer ce traité avant sa ratification en bonne et due forme ?

Le projet de traité semble en effet prévoir une application provisoire des futures stipulations. Son article 35 évoque la possibilité pour un État signataire d’appliquer, « à titre provisoire, en tout ou partie », les stipulations du texte. Il faut toutefois rappeler que le propre du provisoire est de ne jamais être définitif. Et le paragraphe 2 de l’article 35 vient le confirmer en prévoyant immédiatement que cette application provisoire prend nécessairement fin à la date d’entrée en vigueur du traité. Ne produisant plus ses effets juridiques, il sera alors nécessaire de ratifier le traiter par les voies « normales », prévues par le droit constitutionnel français, conformément à l’article 19 de la Constitution de l’OMS. Aussi, une telle application revient à « reculer pour mieux sauter » puisque, quand bien même ces stipulations s’appliqueraient provisoirement depuis quelques mois, les parties n’échapperont pas à la ratification en la forme prévue par leur modèle constitutionnel.

Justement, que prévoit alors le droit constitutionnel français pour la ratification de ce traité ?

La ratification relève de l’article 53, alinéa 1er de la Constitution : « Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi ». Les traités doivent donc, lorsqu’ils relèvent de ces catégories de conventions régies par le droit international, faire l’objet d’une ratification solennelle en la forme législative et donc passer par la voie parlementaire. Dans ce cas, sur le plan administratif, en application de l’article 39 de la Constitution, le Conseil d’État devra être consulté comme pour tous les projets de loi autorisant la ratification ou l’approbation des traités ou accords énumérés à l’article 53. Il faut aussi rappeler que, si la ratification d’un tel traité est de nature législative, cette nature législative peut être parlementaire (article 53 de la Constitution), mais aussi référendaire (article 11 de la Constitution), en dépit de la démophobie ambiante (plus aucun référendum de ce genre n’a été organisé depuis quasiment 20 ans).

En l’état du droit, vous pensez donc que sa ratification ne pourra faire l’économie d’une loi ou d’un référendum. L’enjeu est-il important ?

Évidemment. Il ressort donc à l’évidence que ce traité multilatéral rédigé dans le cadre de l’OMS, va produire des effets de droit, créer de nouvelles institutions internationales, comporte des stipulations budgétaires pour les États et va imposer en droit français des modifications de nature législative au droit préexistant, comme par exemple des modifications des dispositions du Code de la santé publique (de valeur législative), mais pas seulement, car des confinements, une politique d’isolement et de quarantaines, une obligation du port du masque en population générale ou une campagne éventuelle de vaccination obligatoire ou supplétive de volonté produiront inévitablement d’évidentes conséquences sur l’exercice des libertés fondamentales. La mise en œuvre de mesures sanitaires de prophylaxie ou de lutte contre les épidémies implique la mise en œuvre d’instrument relevant de la police administrative, qui revient, dans l’intérêt de l’ordre public sanitaire, à entraver l’exercice de plusieurs libertés. Par exemple, l’instauration d’un « pass » sanitaire ou vaccinal comme cela a été le cas pendant la crise du Covid-19 nécessite un encadrement législatif avec des garanties accordées aux citoyens en contrepartie de telles entraves — même temporaires — aux libertés.




LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Chef des Armées,

Le dimanche 14 mai 2017, vous avez prêté serment devant Monsieur Laurent FABIUS, ancien Premier ministre de la France et actuel Président du Conseil Constitutionnel, de veiller au respect de la Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur.

Son titre premier : « DE LA SOUVERAINETÉ » est très clair :

« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. »

(Article 3).

Le titre II qui s’ensuit, s’intitule : « LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE » :

« Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.
Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. »

(Article 5).

« Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie. »

(Article 55).


Cette lettre ouverte vous est respectueusement adressée par un ancien avocat de la Direction Générale des Douanes spécialisé en Droit International Public et par un Officier Général (2S) de l’Armée de Terre. Tous deux ont prêté serment de servir la France avec dignité et loyauté.

Elle vous touchera donc forcément. Y rester sourd vous rendrait parjure.

Cette lettre sera sans doute validée par tous nos concitoyens profondément attachés à leur patrie, en hommage envers ceux qui sont tombés pour la défendre.

Ces citoyens entendent promouvoir la Justice et la Dignité sans lesquelles il n’est pas de Liberté, d’Égalité ni de Fraternité.

En vous croyant seul aux commandes, en vous soumettant, à titre personnel, à l’influence de puissances ennemies des Français, lesquels vous ont confié leur destinée, vous commettriez le crime de trahison.

En effet, la souveraineté nationale n’appartient qu’au peuple ; il vous est interdit de vous l’attribuer.

Force est de constater que depuis que le Général de GAULLE a quitté le pouvoir le 28 avril 1969 à minuit dix et dans la malheureuse continuité de vos prédécesseurs à l’Élysée, la France n’a cessé de se vassaliser à son puissant protecteur d’Outre-Atlantique et/ou de se soumettre à une autorité européenne « supranationale » sous influences qui nous a conduits à une situation gravissime, voire mortelle que vous semblez ignorer.

Que sont devenus les projets mirifiques initialement promis aux populations ?

En 2018-2019, les Gilets Jaunes n’ont reçu en retour de leurs légitimes inquiétudes exprimées dans la rue, que des brutalités dont les blessés les plus graves ne sont scandaleusement toujours pas indemnisés.

Le 21 avril 2021, des milliers de militaires appelèrent votre attention sur le délitement de la France par la « Lettre à nos gouvernants » que vous avez royalement méprisée. Vous ordonnâtes même que plusieurs de ces lanceurs d’alerte soient poursuivis, menacés et pire pour certains sanctionnés ! Pourtant ils n’avaient fait que leur devoir de soldats et de patriotes.

Le 11 novembre 2023 au Trocadéro, la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen (DDHC) de 1789 s’est retrouvée en fondement juridique plus qu’abscons d’une interdiction préfectorale formelle d’honorer ceux qui ont versé leur sang pour nous permettre de vivre dans une France libérée. Trop, c’est trop !

Pour une large majorité de la population et ceux qui vécurent ces trois événements, votre comportement en tant que Chef des Armées a été et reste encore incompréhensible.

Maintenir la France en vassale de puissants alliés qui vacillent au plan diplomatique, est-ce de votre part un choix de naïve prudence ou un plan extérieur de faux amis pour nous enfoncer dans un piège mortel ? La question se pose et ne le devrait pas. Vous êtes le chef de l’État français et la France mérite une clarification sur ce point crucial !

Le brillant banquier que vous fûtes sera traître aux yeux de ceux que vous avez le devoir de servir, si vous ne virez pas de bord sans délai, pour un nouveau cap salvateur, vous permettant, nous permettant de nous émanciper de la soumission à des naufrageurs, lesquels vous égarent d’évidence après vous avoir promu…

Au-delà du terrible constat de l’état de la France et de son désarroi, dont votre popularité est la première victime, nombreux sont aujourd’hui les lanceurs d’alerte de tous ordres et leurs facilitateurs qui dénoncent le chaos à venir.

Leur statut est reconnu par le Droit européen et désormais par la Loi n° 2022-401 du 21 mars 2022.

Aussi et dans l’intérêt de tous, y compris du Gouvernement et du Parlement, il nous apparait qu’une solution politique, juridique et diplomatique que nous venons ici vous proposer, est en mesure de conjurer le mauvais sort d’un naufrage imminent.

Pour cela, s’impose d’urgence le retour à un véritable État de droit, avec d’abord et sans tergiversation, une Justice retrouvant immédiatement ses lettres de noblesse et une belle image. C’est d’évidence la condition première pour assainir et mettre fin à cette ambiance « délétère » qui plombe notre pays et dont les premiers à en devoir payer le prix sont les « damnés de la France », nos compatriotes en position cumulative injuste et anormale de victimes et d’accusés de cette chienlit.

Ils sont devenus trop nombreux en métropole comme en Outre-mer.

Dès lors et paradoxalement, l’ambiance internationale explosive dont vous ne pouvez plus douter que la France ne puisse en être impactée et pire bientôt ciblée, vous offre, nous offre en réalité, une opportunité salvatrice et ingénieuse, pourvu que vous profitiez de ce changement géopolitique mondial profond, dont l’accélération est perceptible par les guerres en Ukraine, au Proche-Orient et par les troubles en Arménie et dans nos anciennes colonies d’Afrique. Sans parler du risque majeur d’embrasement militaire au Kosovo, au statut juridique douteux.

Le monde bipolaire a vécu ; des missiles hypersoniques nous menacent désormais et la Diplomatie tricolore peut et doit impérativement redevenir audible et crédible sur la scène internationale.

La France bénéficie toujours et encore d’un fort potentiel d’intérêts et d’empathie dans de nombreuses régions du Monde auxquelles l’Histoire et la Langue nous lient et dont les peuples attendent encore beaucoup du Pays de la déclaration des droits de l’homme.

L’objectif est que la France, nos diplomates et nos armées redeviennent admirables et exemplaires aux yeux et au sein de toute la Communauté internationale.

Pour atteindre cet idéal, il vous incombe d’abord d’éradiquer et proscrire de tous les actes officiels et, surtout, de faire effacer tout de suite du site du Quai d’Orsay la page vantant avec fierté une « attitude singulière et ambivalente envers l’ONU », dès lors ravalée au rang du passé et de l’abstrus. Cette page inepte doit être tournée sans délai et sans regret. Par vous.

Alors seulement nous serons en mesure de retrouver la confiance et l’admiration de tous ceux qui n’attendent qu’un geste fort et clair de la France et des Français.

Dans le droit fil de cette proposition d’éclaircissement général, de ce virage historique profond possible, notre diplomatie redeviendra erga omnes indépendante et souveraine au sein de l’ONU comme de l’Union Européenne ou de l’OTAN. Les majorités sont en effet en train de basculer et de s’inverser.

Vous pouvez ainsi accompagner ces métamorphoses au lieu de les subir et éviter à la France de manquer le train de l’Histoire.

LA SOLUTION PROPOSÉE

Par deux fois, Paris fut au centre de la Diplomatie mondiale.

D’abord, avec le Traité de Paris du 20 novembre 1815 (il y a tout juste 208 ans aujourd’hui) lors du Congrès de Vienne.

Ensuite, avec le Traité de Paris du 10 février 1947, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, entre l’Italie et les autres pays victorieux.

Dans l’intervalle, la France fut condamnée le 7 juin 1932 par la Cour Permanente de Justice Internationale (CPJI) de La Haye, pour non-respect du Droit International…

Dans ce triple cadre politique, juridique et diplomatique précis, il nous est possible de démontrer notre capacité inattendue à réussir — in extremis — une opération de décolonisation pour une fois exemplaire.

Les deux traités de Paris sont territoriaux et multilatéraux. Combinés, ils contiennent tous les ingrédients permettant à la France de se mettre en stricte conformité avec le Droit International ET la Charte de l’ONU.

Il faut admettre enfin que le statut juridique de la Savoie historique (Départements 73 et 74) et de l’ancien Comté de Nice (Département 06) est, en toute hypothèse, problématique pour la France, au regard de l’art. 44 du Traité de Paris du 10 février 1947 et qu’il est indispensable de normaliser cette situation juridique en accord avec l’arrêt de règlement rendu le 7 juin 1932 par la CPJI devenue l’organe juridictionnel incontournable de l’ONU.

Cela ne justifie en rien l’indépendance de la Savoie et/ou de Nice, la question est hors sujet ici.

Un règlement pacifique de cette affaire d’États recevra l’approbation unanime ou presque des 193 États membres de l’ONU.

Vous tenez donc là, et la France avec vous, une opportunité jupitérienne.

La première conséquence sera de pouvoir prendre l’initiative d’organiser, à Paris :

Une Grande Conférence Internationale pour la Paix, la Sécurité et les frontières en Europe

Elle vous grandirait aux yeux du monde et des Français, tout en prenant en compte l’intérêt de toutes les populations concernées et de toutes les diplomaties invitées.

En prime, un vaste mouvement de rapprochement entre tous les États participants démontrera de façon spectaculaire la capacité irréfragable de la France à réinscrire résolument sa Diplomatie dans un Droit international respecté et clairement distinct du système de Lois internationales américaines extraterritoriales…

Et pourquoi pas ? Une initiative permettant la TRANSITION : notamment celle de l’Organisation des Nations Unies avec sa vieille Charte de 1945 vers une Organisation des Peuples Unis dans la fraternité du combat contre les grands malheurs et pour les grandes causes.

Le préambule de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 prévient :

  • L’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements. »

  • Ignorerez-vous cette ultime alerte ?

  • Oublierez-vous votre mission sacrée ?

  • Mépriserez-vous une Solution ?

Puissent la lucidité, le discernement, le courage et surtout la volonté de SERVIR vous guider afin que survive la France et se rallume ce Phare de l’humanité qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être.




Dossier : Peut-on guérir le monde du fléau du complotisme ?

La pire pandémie qu’ait connue l’Humanité et qui pourrait conduire à l’extinction.

Guide de survie à l’usage des citoyens normaux1.

2

Par Alain Tortosa

Mise en garde

De nombreuses thèses complotistes sont détaillées dans ce texte à la fois pour les combattre et les ridiculiser.
Si vous êtes comploti-sensible ou que certains membres de votre famille le sont, merci de ne pas prendre de risque en lisant ce qui suit.

Préambule

Les médias nous alertent à propos de guerres, de réchauffement climatique, de virus et d’autres fléaux qui nous menacent au quotidien.
Il est évident que ces sujets sont gravissimes et si ne nous prenons pas toutes les mesures de bon sens que les complotistes nomment « dangereuses, inefficaces et liberticides », cela pourrait sonner le glas de l’Humanité.

Les ruisseaux font les fleuves, c’est du même ordre de ne pas faire fuir les grandes fortunes en défiscalisant leurs bénéfices afin que nous puissions être un maximum à bénéficier du ruissellement. Alors, essayons tous de mettre une pierre à l’édifice.

Ces dangers, réels cités précédemment, ne sont rien à côté d’un mal sournois qui nous ronge de l’intérieur, le « complotisme ». Au risque de choquer, l’immonde Poutine, pardon l’immonde Hamas, n’est rien !

Il n’est que justice que l’on donne un prix Nobel à celles et ceux qui ont participé à la mise au point des vaccins ARNm aujourd’hui réputés pour leur efficacité et leur innocuité totalement inédite. Quel fou pourrait émettre une critique à ce sujet, tout à l’honneur et l’indépendance du comité Nobel.
C’est bien beau de récompenser une technique d’avenir qui permettra de sauver des milliards de vies en la généralisant à l’ensemble des vaccins classiques (formidables, mais dépassés par la course incessante des mutations virales).
Mais à quoi bon promouvoir de tels progrès si le monde bascule dans le complotisme et détruit la réputation de ces formidables injections.

« Si le complotisme gagne, plus personne n’acceptera de s’injecter des vaccins ou de se chauffer à 17 °C pour sauver la planète et se débarrasser de Poutine ! »

Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs et l’on doit s’attaquer en priorité au Mal Absolu, le complotisme !

Ce fléau est pire que la crise des opioïdes qui a provoqué plusieurs centaines de milliers de morts aux USA.
Un fléau qui nous touche tous !

Nous pouvons faire semblant, ignorer la chose, mais je ne connais pas une famille, pas une communauté, pas une entreprise, sans un membre infecté par cette gangrène.
Nous ne pouvons plus faire semblant, chaque minute qui passe apporte de nouveaux contaminés !

Qui sont ces sous-hommes ?

Des êtres abjects, des aigris analphabètes en quête de sens qui ont raté leur vie à la différence des fact-checker qui sont au service de la Vérité et de la communauté.

(Je profite de l’occasion pour les féliciter de la journée #NoTwitterDay3 pour lutter contre la désinformation et le Mal véhiculé par Elon Musk sur X.
Hélas ! les complotistes ont décidé d’occuper le terrain notamment en faisant la promotion de #RudyKissMyAss4 qui fait plus de 137 000 posts à l’écriture de ces lignes versus 35 000 pour le #NoTwitterDay.)

Même si nous savons que ces malades sont principalement des gueux sans éducation, hélas ! tous les milieux sont touchés.
C’est d’autant plus déstabilisant alors que les populations issues de milieux aisés sont plus intelligentes et éduquées que les classes populaires, type « gilets jaunes ».

Deux mots pourraient qualifier ces déviants en dehors de « folie » :

  • Paranoïa.
  • Narcissisme.

Pour le premier ils ne voient que manigances, tromperies, corruptions et même satanisme.
Tout n’est que mensonge et on ne peut rien croire qui viendrait de la bouche des autorités ou des médias officiels.

Quant au second, il est évident qu’ils ont une haute opinion d’eux-mêmes. « Les gens normaux (les “normies” comme ils les appellent) sont des cons, des moutons, des lâches, des décérébrés, des manipulés » alors que eux ont compris, eux savent et eux détiennent la vérité, une vérité de malades mentaux.

Raison pour laquelle ils sont si dangereux, car totalement inconscients de leur folie.

Ils demeurent les champions de l’inversion accusatoire en reprochant aux personnes saines ce qu’ils sont eux-mêmes.

C’est extrêmement déstabilisant pour un citoyen lambda, bon et naïf au bon sens du terme.
Bon citoyen qui est conscient de l’évidente dangerosité du Covid, de l’évidente efficacité des vaccins, de l’évidente innocuité des injections, de l’évident réchauffement climatique causé par les émissions de CO2 humaines, de l’évidente écologie des énergies renouvelables ou de l’évidente criminalité de Poutine ou du Hamas pour ne citer que ces exemples.

Les personnes normales, éduquées, honnêtes ont appris à réfléchir et ont bien compris certaines réalités scientifiques indiscutables :

  • Le masque ne protège pas soi-même, mais les autres.
  • La distanciation, les gestes barrières, le fait de ne pas fréquenter les rayons livres ou jouet, de manger assis, etc. limite les contaminations.
  • Un porteur asymptomatique dont les traces virales sont au fond de l’écouvillon peut excréter le virus sans tousser ni moucher et ainsi contaminer son voisin ou une famille entière.
  • Les sanctions contre la Russie vont étouffer son économie.
  • Il est indispensable de se vacciner pour protéger les autres quand bien même le vaccin n’empêcherait pas la contamination et que son efficacité ne dépasse pas les quelques semaines.
  • En jetant notre vieille voiture bien qu’elle fonctionne parfaitement et en achetant une voiture neuve, on participe au sauvetage de la planète.
  • Nous avons la chance de vivre en démocratie.

Je me vois désolé de rappeler ces banalités. Pour autant on trouve des gens éduqués qui basculent dans la folie criminelle et critiquent ces faits scientifiques qui font consensus auprès de tous les spécialistes qui ont gardé leur raison.

Personne n’est à l’abri, ne parlons pas de Cnews connu pour ses dérives multiples, mais LCI élève exemplaire, prononçait il y a encore quelques jours les mots « bande de gaza, prison à ciel ouvert, mettre les palestiniens au régime sans les faire mourir de faim, juste au-dessus du seuil de malnutrition ».
Preuve en est que la Mal Complotiste peut surgir de partout quand on l’attend le moins.

Les porteurs asymptomatiques

Les malades déclarés sont facilement repérables grâce à leurs déclarations délirantes et paranoïaques. Il est donc relativement facile de s’en protéger avec des gestes barrières.

Il existe, hélas, des complotistes qui s’ignorent, des porteurs asymptomatiques.

Ceux-ci sont les plus dangereux, car non seulement ils sont inconscients de leur contagiosité, mais ils peuvent nous contaminer à notre insu en profitant d’un instant de faiblesse et en abusant d’un capital sympathie.

« Un seul contact avec un malade peut suffire pour nous contaminer et décimer des familles entières. »

Ne riez pas, le sujet est dramatique !
J’ai assisté il y a quelques jours à la destruction d’une famille, abonnée à Libé et pratiquant tous les jours le journal de 20 h de BFM.
Une famille moderne constituée d’un père de couleur et d’un autre père avec des enfants issus de mariages antérieurs ou de GPA, bref une famille amenée à devenir on ne peut plus banale dans un monde de tolérance et d’inclusivité.

Rendez-vous compte qu’il a suffi que leur voisin trans (donc au-dessus de tout soupçon) leur dise, sur le pas du palier, « Quel été pourri ! » pour que le ver pénètre leur esprit.
Des gens normaux (appelés fidèles par les complotistes) qui ont toujours porté le masque, respecté les distanciations, vaccinés de la première heure, qui ont signalé tous les voisins qui écoutaient de la musique les fenêtres ouvertes après le couvre-feu… sont tombés comme des mouches !
Une famille décimée, porteuse d’avenir à la veille où le petit de 5 ans allait annoncer sa transition de genre lors d’une petite fête improvisée à l’école !

Reconnaissez que le phénomène est plus grave que rater les travaux pratiques sur la sexualité.

Je présente mes excuses à celles et ceux qui sont choqués par ma dernière phrase. Je ne mets nullement en doute la nécessité d’apprendre la sexualité dès 3 ans, je sais bien que c’est vital pour le développement et l’équilibre psychologique des plus petits. Ces siècles d’obscurantisme et de christianisme ont fait des dégâts inimaginables. Un enfant a des droits tout comme un adulte avec lequel il peut avoir des rapports sexuels du moment qu’il est consenti et que l’enfant ne subit aucune pression, autorité ou chantage. L’amour n’a rien à voir avec l’âge, le sexe ou les orientations sexuelles et ce n’est pas notre Président qui me contredirait.
« Quand il était avocat, Dupond-Moretti a pu plaider que l’inceste d’un homme avec l’une de ses filles était un exemple d’inceste heureux5. »

Je ne suis pas taré au point de nier ces réalités scientifiques sur le développement, néanmoins j’affirme que le complotisme est beaucoup plus grave, c’est tout. S’ils prennent le pouvoir, alors adieu tous ces idéaux !

Il est donc vital d’apprendre à reconnaître un porteur asymptomatique.
Celui est capable de dire :

  • Plaisanter sur Jean-Michel ou Michael6.
  • « Mais quel été pourri ! »
  • « Je ne comprends pas pourquoi quand Poutine tue une poignée de civils en Ukraine lors d’un bombardement c’est un crime contre l’Humanité et quand des milliers de civils, hommes femmes et enfants sont tués en Palestine aussi lors de bombardements, c’est de la légitime défense et un bien triste dommage collatéral ».
  • « J’ai déjà 5 doses, je vais bien, pourquoi ferais-je un nouveau rappel ? »
  • « Mon voisin a été malade comme un chien après sa deuxième dose et en plus il a attrapé ensuite le Covid. »
  • « Tu as vu, la femme de Zelensky7, ce héros qui nous protège de l’horreur, a acheté pour 1 million de dollars de bijoux chez Cartier lors du passage à l’ONU de son mari réclamant des fonds pour l’Ukraine (en octobre 2023). »
  • « Ah quel con ce Poutine, il fait péter son propre gazoduc et pense même pas à le couper ! »
  • « C’est bizarre toutes ces célébrités et tous ces hommes politiques qui achètent ou se font encore construire des villas de rêve au bord de l’eau alors qu’il y a le réchauffement climatique et une montée inexorable des mers à court terme.8 »
  • « Tu connais toi des personnes jeunes et en bonne santé qui sont mortes du Covid ? »
  • « Je me suis inscrit sur un groupe Telegram. »

Toutes ces phrases sont des portes dérobées qui peuvent mener au complotisme.

Nous devons détecter, signaler et isoler les porteurs asymptomatiques.

Toute personne positive au test qcm-c (c comme complotisme) devra être identifiée et devrait porter un signe distinctif afin de protéger les honnêtes gens.
Le test QCM-C comprendrait une vingtaine de questions dont voici un large extrait.

« Êtes-vous plus ou moins d’accord avec les phrases suivantes : »

« Le masque protège les autres, mais pas soi-même, c’est pour cela que tout le monde doit le porter. »
« Les non-vaccinés menacent les vaccinés même si le vaccin est efficace. »
« Alors que le CO2 représente 0,04 % de l’air, que la France représente 1 % des émissions mondiales de carbone, leur diminution de 50 % aiderait la planète. »
« Jeter une vieille voiture fonctionnelle et la remplacer par une voiture neuve électrique protège la planète. »
« Nous ne sommes pas encore en capacité de retourner sur la Lune parce que le savoir de 1960 a été perdu et que les ingénieurs sont à la retraite ou décédés. »
« Lorsqu’il fait trop chaud en été, c’est la preuve du réchauffement climatique alors que lorsqu’il fait froid c’est un phénomène météorologique qui n’a rien à voir avec le climat. »
« Le 11 septembre, deux avions ont percuté chacun un tour et trois tours sont tombées, car un projectile a frappé une troisième tour qui a pris feu et qui est donc tombée. »
« La Terre est plate. »
« Les radars automatiques sauvent des vies. »
« Les sanctions contre la Russie sont efficaces. »
« Tous les vaccins passés, présents et futurs sont sûrs et efficaces sinon ils ne seraient pas commercialisés. »
« Le sport, la sieste, la douche, le rhume, tondre sa pelouse, regarder la télé, prendre l’avion, manger une glace, avaler de l’Humex,… peut provoquer des myocardites. »
« En 1990, des soldats irakiens sont entrés avec leurs armes dans la maternité de l’hôpital de Koweït City. Ils ont arraché les bébés des couveuses, les ont emportés et les ont laissés mourir sur le sol froid9. »
« Poutine a saboté son propre gazoduc qui lui a coûté des milliards, oubliant qu’il pouvait fermer le robinet pour exercer un chantage, juste pour faire accuser les Américains. »
« Les vaccins ne peuvent PAS provoquer de myocardites, une malchance sur dix millions. »
« Poutine est le seul responsable de la guerre en Ukraine. »
« Les Palestiniens et les pays arabes sont les seuls responsables du conflit israélo-palestinien. »
« La monnaie numérique permettra la fin des fraudes et des crimes. »

En cas de positivité, il est indispensable d’isoler le malade, mais aussi son entourage à qui l’on fera passer le test.
Tout complotiste asymptomatique doit être placé à l’isolement puis refaire un 2e test 15 jours plus tard.

Notez qu’au-delà de deux erreurs, les enquêteurs du Ministère de la Santé (de la « Vérité » comme ils disent) seront dépêchés sur place afin de jauger des mesures à prendre comme la mise en quarantaine de l’immeuble ou du quartier.
Le gouvernement réfléchirait à un projet de loi qui permettrait l’affiche des noms, adresses et photos des complotistes sur des panneaux publicitaires 4 x 3 mètres, mais il est à craindre que les citoyens ne soient pas encore suffisamment mûrs ou conscients du fléau pour y adhérer (les Chinois ont franchi le pas, eux).

Le déni :

Le déni est quelque chose de terrible dans les maladies psychiatriques et le complotisme n’échappe pas à la règle.
Nous avons d’un côté ceux qui s’assument, qui sont joyeux, fiers, révolutionnaires et j’en passe…
Mais nous avons aussi les complotistes qui se mentent à eux-mêmes.
Je ne suis pas dans la tête de ces malades qui s’ignorent, mais j’imagine qu’il leur est indispensable, non pas de mentir aux autres, mais à eux-mêmes.

« Tout comme l’alcoolique ou le toxicomane qui se dit utiliser des drogues récréatives, le complotiste dans le déni refuse d’assumer l’horrible vérité. »

Eux seuls arrivent à se convaincre plus ou moins de leurs mensonges.
Ni les honnêtes gens ni les complotistes assumés ne se font d’illusion sur la réalité complotiste de ces personnes qui ne s’assument pas.

Ils ont presque un côté sympathique avec leurs :

« Bonjour, avant de prendre la parole je voudrais dire que je ne suis pas antivax. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas complotiste. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas pro Poutine. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas platiste. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas climatosceptique. »

ou

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne suis pas pro-palestinien. »

La suite de leur discours n’est pourtant que mensonges, blasphèmes et complotisme !

Je ne citerai aucun nom, mais en écrivant ceci je ne peux m’empêcher de penser à un certain avocat dont la notoriété ne suffisait plus et qui a cherché à illuminer sa triste vie en basculant du côté obscur.

« Bonjour, avant de prendre la parole, je voudrais dire que je ne fais que du droit et que je ne suis pas complotiste. »

Ce triste sire ne trompe que lui…

Il est fou d’imaginer tous ces complotistes fiers de ne pas avoir porté de masque ou aidé d’autres à ne pas le porter, contourné les confinements, les passe-sanitaires et j’en passe.
Quand j’y pense, je suis glacé d’effroi en pensant à toutes les pauvres victimes qui ne se sont pas injecté le vaccin (aussi nommé « Sainte Ampoule » par les complotistes) à cause de ces dangereux criminels qui se prennent pour des Don Quichotte.

Les complotistes dans le déni sont quand même plus faciles à repérer et donc à s’en protéger que les complotistes asymptomatiques, mais ils demeurent extrêmement difficiles à soigner.
Ils ne pourront pas entreprendre un travail sur eux-mêmes sans ouvrir les yeux.
Il est donc de notre devoir de citoyens bienveillants de les forcer à voir leur réalité.

Dépendance

« Le complotisme est une drogue dure pire que l’héroïne. »

Autant je connais des personnes qui ont pu sortir de la toxicomanie, autant je n’en connais aucune qui soit revenue de leur déviance.

Vous imaginez une réunion des complotistes anonymes ?

  • « Bonjour, je m’appelle Marcel, cela fait deux jours que je ne me suis pas connecté sur le compte de Silvano Trotta. »

« Bravo Marcel ! »

  • « Bonjour, moi c’est Henri, cela fait une semaine que je ne regarde que BFM. »

« Bravo Henri ! »

  • « Bonjour, moi c’est Julien, je regarde tous les jours Météo Climat. »

« Bravo Julien ! »

  • « Bonjour, moi c’est Charles-Henri, j’ai arrêté le caviar russe depuis 3 semaines. »

« Bravo Charles-Henri ! »

  • « Bonjour, moi c’est Alfred, hier j’ai regardé TV Liberté »

« Hou, c’est pas bien ! »

Non tout ceci relève de l’optimisme pour ne pas dire de l’utopie.
Non seulement les complotistes sont addictes, mais ils ne cherchent absolument pas à en sortir, bien au contraire.

Nous l’avons vu avec les asymptomatiques, il est possible de tomber dans la drogue sans s’en rendre compte.
Une seule fois suffit !

Cette addiction ne fait que croître, le complotiste va passer sans fin d’une théorie du complot à une autre au fur et à mesure de ses « recherches », de ses délires devrions-nous dire.
Aucun sujet ne sera épargné et il prendra toute nouvelle actualité diffusée dans les médias mainstream pour un nouveau complot.
Il n’en aura jamais assez et sera à l’affût de toute nouvelle information (vérifiée) qu’il pourra rejeter.

Symptômes

Il serait bon d’expliciter un peu plus les conséquences de cette terrible maladie extrêmement contagieuse.

« À l’instar de la toxicomanie, le sujet n’est pas conscient de sa dépendance croissante et de sa perte de contact avec la réalité.
Plus la maladie progresse et plus le malade se croit sain et en bonne santé.
Il pense que la masse des gens normaux est folle et manipulée par de prétendues puissances occultes. »

La paranoïa ne fait que croître. Il en vient à imaginer qu’une poignée d’élites contrôlerait le monde avec des visées sataniques.
Dans son univers, le meurtre, les réseaux pédophiles, la traite des humains, les rituels de sacrifices humains ne relèvent pas du folklore ou de la fiction hollywoodienne, mais d’une réalité « objective ». Non, non, je ne plaisante pas !
Il pense que toutes les sphères de la société sont gangrenées et que 100 % des journaux mainstream sont corrompus et financés par ces mêmes élites.
Pour lui, comme aurait dit Coluche, la seule chose qui est vraie dans le journal, c’est la date !

Pavlov. Au même titre qu’un boxeur se lève immédiatement dès qu’il entend la cloche de reprise, le complotiste branche immédiatement ses circuits neuronaux déviants dès la moindre information.

« Une attaque terroriste dans une école ? ».
« C’est sûrement une attaque sous faux drapeau menée par le gouvernement ou des officines mondialistes ! »

C’est une maladie neurodégénérative qui nourrit
des symptômes psychiatriques de plus en plus aigus.

Jusqu’à la folie

Il n’existe quasi aucun sujet pour lequel le malade demeure un tant soit peu les pieds sur terre.

Plus le temps passe et plus le complotiste défend des thèses de plus en plus délirantes.

En voici une liste non exhaustive.

Pour eux tout ceci relève du mensonge et du complot :
(Je mets en note quelques références utilisées par les complotistes pour nourrir leur délire.)

  • 11 septembre : 2 avions qui volent à des vitesses impossibles selon le constructeur et qui font effondrer 3 tours à la vitesse de la démolition contrôlée. Tour 710.
  • L’assassinat de JFK par un malade isolé11.
  • L’homme sur la lune avec une technologie perdue depuis12.
  • Poutine qui saborde son gazoduc réduisant à néant ses possibilités de chantage13.
  • Le Covid une maladie où il faut subir des tests ou porter des masques pour connaître son existence.
  • La fiole d’anthrax14 ou les bébés15 tués dans leur couveuse pour justifier la guerre en Irak.
  • Le réchauffement climatique qui touche toutes les planètes du système solaire16 tandis qu’il a fait 60 °C cet été en Espagne17.
  • Le vaccin Pfizer qui n’a aucun effet secondaire18, le Vidal19 se trompe en reconnaissant qu’il peut tuer tandis que Pfizer20 ne connaît pas les effets secondaires lors de sa commercialisation.
  • La température de la lune a augmenté du fait des missions lunaires21.
  • Le fait qu’il n’a jamais fait aussi chaud depuis 100 000 ans22 soit bien avant l’invention du thermomètre.
  • Un vaccin protecteur, fait dont Pfizer lui-même n’est pas informé23, qui n’empêche pas la transmission, mais qui néanmoins protège les autres tout en faisant des non-vaccinés des assassins potentiels.
  • « Des femmes, des enfants ont eu la tête coupée. La mort est partout » lors de l’attaque du Hamas24.
  • Le vaccin HPV25 qui a permis d’éradiquer le cancer du col de l’utérus en Australie alors que le nombre de cas de cancers ne fait que croître depuis la vaccination massive.
  • Nous vivons dans une dictature mondiale, la démocratie n’étant qu’une illusion.
  • Etc.

Rien n’y échappe pas même Israël où ces fous de complotistes s’étonnent que l’on accuse Poutine de crime de guerre26 lorsque 5 civils (Ukrainiens je précise) sont tués par un missile tandis que Netanyahou est dans la légitime défense27 lorsque des centaines d’enfants palestiniens périssent, simples dommages collatéraux.

Ils vont même jusqu’à s’étonner de l’absence de condamnation des USA pour crime contre l’Humanité ayant tué des centaines de milliers de civils irakiens28.
C’est vous dire la folie de ces complotistes.

Il va de soi que nos gouvernants pensent à la planète en cherchant à limiter le CO2 même si c’est uniquement dans les pays occidentaux, la production de CO2 ne faisant qu’augmenter dans le monde29 et en continuant à autoriser en parallèle l’usage du Glyphosate, car sa dangerosité n’est pas prouvée.

En quoi cette maladie est si dramatique, ne pourrions-nous pas les ignorer ?

J’imagine que vous rigolez là !
Le chaos provoqué par la contamination totale de la planète serait pire que les 7 plaies d’Égypte.

Si les complotistes gagnaient, le monde ne serait que pur chaos !

Je précise que je ne fais que relayer les délires complotistes.

Imaginez un monde :

  • Qui ferait des lois pour interdire et combattre l’optimisation ou évasion fiscale30 qui se monte à 1000 milliards d’euros en 2022. à titre de comparaison la fraude aux prestations sociales31 en France serait de 6 à 8 milliards.
  • Qui condamnerait l’industrie pharmaceutique pour ses mensonges, ses corruptions et pour ses morts.
  • Qui mettrait en œuvre le référendum d’initiative citoyenne.
  • Qui permettrait aux peuples et aux États de décider de leur destin.
  • Qui prônerait le droit à l’eau, à l’énergie, à la nourriture et une répartition honnête des richesses tout en permettant la réussite personnelle basée sur autre chose que l’esclavagisme d’autrui.
  • Qui ferait la promotion de la famille avec un papa une maman et des enfants sans pour autant condamner les exceptions. Et dans lequel l’hétérosexualité se voudrait la norme et l’homosexualité confinée à la sphère privée.
  • Qui lutterait contre la corruption et les lobbies.
  • Qui interdirait toute censure, toutes lois mémorielles et ouvrirait les débats sur les médias nationaux.
  • Qui ne chercherait pas à les réduire en esclavage au bénéfice d’une infime minorité.
  • Où l’on prônerait le couple, le mariage, la fidélité ou l’abstinence et non la débauche, les clubs échangistes (ouverts durant le confinement) ou la pornographie à tous les étages.
  • Qui mettrait fin à la faim dans le monde pour un coût ridicule de 30 milliards par an durant 10 ans, la famine étant la volonté des gouvernants.
  • Qui soutiendrait une politique nataliste et apporterait une aide psychologique et/ou économique, sociale, aux femmes qui désirent avorter tout en leur montrant la réalité de l’acte, les conséquences psychologiques et le développement du fœtus au fil des semaines.
  • Qui prônerait des valeurs simples, la relation à la nature, le partage, l’entraide et non uniquement la réussite individuelle.
  • Où l’euthanasie des vieux, des malades, des fous, des pauvres, des toxicomanes serait interdite et remplacée par une aide et une solidarité aux personnes en souffrance.
  • Où les libertés et les droits de l’homme seraient au centre.
  • Qui mettrait à mal les lobbies d’armement.
  • Qui interdirait les lobbies LGBT, la transition de genre pour les mineurs.
  • Qui mettrait en œuvre des processus démocratiques et de destituions d’élus qui ont trahi.
  • Où l’éducation sexuelle pour les enfants de moins de 15 ans serait bannie des programmes scolaires.
  • Qui ne donnerait pas une valeur différente à des enfants palestiniens, israéliens, ukrainiens, russes, et j’en passe…
  • Où l’on affirmerait qu’il n’existe que deux genres, les hommes et les femmes sans faire de l’exceptionnel une norme.
  • Qui ne gouvernerait pas les citoyens par la peur, le mensonge, le chantage et la manipulation.
  • Qui lutterait activement contre la sexualisation des enfants, la pédophilie, ses réseaux et le trafic d’êtres humains.
  • Qui ferait revenir une science honnête sur le climat, les médicaments et les virus.
  • Qui éradiquerait le satanisme et prônerait l’amour. Qui prônerait la diversité en termes d’information et rendrait les médias indépendants.
  • Qui offrirait une prime à celles et ceux qui gardent leurs objets, leurs véhicules plus de 10 ans et qui le répareraient dans un esprit de décroissance.
  • Qui condamnerait tout personnage politique dont le patrimoine aurait explosé durant son mandat.

etc.

J’espère que vous avez pu lire tout ceci sans être écœuré par autant de folie et d’obscurantisme.

En voulez-vous encore ou avez-vous compris que cette vision d’enfer pourrait devenir réalité si le complotisme gagnait la population générale ?
Tout ceci prouve qu’il est Vital pour l’avenir de l’Humanité d’anéantir cette déviance et poursuivre vers le chemin d’une gouvernance mondiale protégée par les grands de ce monde (« les puissances d’argent » diraient les complotistes).

Contagion, protection

On ne le redira jamais assez, les complotistes sont extrêmement dangereux et il faut s’en protéger.
Il faut les tenir à distance le plus possible et d’autant plus qu’il existe les porteurs asymptomatiques qui ravagent des familles entières.

Il vous faut mettre en œuvre des gestes barrières.

Il ne faut jamais discuter avec un déviant, mais le rejeter et en faire un paria.

Vous devez couper les ponts, les rayer de votre vie, de vos contacts,
de vos listes sur les réseaux sociaux, il n’y a pas d’autres solutions !

Oubliez qu’hier vous étiez amis, oubliez que vous pouviez discuter de tout, oubliez qu’il est de votre sang, soyez conscient que la personne que vous appréciez ou que même vous aimiez n’existe plus. Seul son corps subsiste, mais son cerveau a subi des dommages irréparables. Si vous en doutez encore remémorez-vous ses théories délirantes.

Lors des vagues les autorités sanitaires bienveillantes nous disaient avec raison et sagesse de faire deux tables au réveillon de Noël et faire manger papi et mamie dans la cuisine pour les protéger du Fléau.
C’était aussi humaniste et généreux que de ne pas rendre visite à nos anciens dans les EHPAD au risque de les tuer.
Ne regrettez rien, le personnel médical a été exemplaire en ne leur donnant aucun traitement qui se serait avéré plus dangereux et qui leur a permis de partir dans la paix et la sérénité.
Quand la fin approchait, l’amour d’un médecin ou d’une infirmière était présent leur injectant du Rivotril pour qu’ils partent sans souffrances.
Je ne nie pas que ces protocoles ont sauvé des millions de vie de par le monde au nom de l’amour, mais une fois de plus nous n’étions pas focalisés sur le principal ennemi.
C’est un peu comme le gouvernement qui cherche à limiter les vitesses sur autoroute alors que plus de 95 % des accidents mortels se produisent sur le réseau secondaire.

Point pour le moins intéressant et désarmant :

« Plus la maladie complotiste progresse et moins elle est contagieuse. »

Cela s’explique aisément, car plus le temps passe et plus le malade adhère à des théories de plus en plus délirantes. Si au début ils vous expliquent que le virus n’est pas bien dangereux ou que les masques ne servent à rien, les complots sont de plus en plus grandioses.

Il est donc plus facile de se faire contaminer sur des thèses qui ne semblent pas folles que lorsqu’ils vous expliquent qu’une élite pédophile vole des enfants pour ensuite les tuer et boire leur sang dans des rituels sataniques pour ensuite vendre leurs organes32.
Quelle personne un peu censée pour gober un truc aussi délirant ?
Non, aucune personne avec les pieds sur terre ne peut prêter foi à de telles allégations qui ne reposent sur rien, ce qui prouve que le risque de contamination est bien moindre chez ceux qui sont proches de la psychose.

À la porte de la folie, lorsqu’ils en sont à vous expliquer que la terre est plate et que les amphibiens ont pris le pouvoir, leur contagiosité disparaît totalement, ils demeurent alors plus pittoresques que dangereux.
À ce stade il est à nouveau possible de les fréquenter et les inviter à « un dîner de cons33 » dans lequel ils pourront déblatérer toutes ces théories pour la plus grande distraction du public.

Pour résumer, le complotiste demeure largement plus dangereux que le virus et d’autant plus durant les phases asymptomatiques.
C’est donc eux qu’il aurait fallu et qu’il faut parquer pour protéger les honnêtes gens !

Si au moins mon texte permettait de ne sauver qu’une seule personne de cette gangrène, je pourrais me dire « c’est au moins une vie de sauvée ».

Ce qu’il ne faut jamais faire

Le problème est que lorsque l’on dit la triste vérité, il n’est pas rare de ne pas être pris au sérieux.
Certains se croient plus malins que les autres et pensent qu’ils vont pouvoir raisonner le malade, lui faire entendre raison.

« Il est intelligent, il ne pourra pas résister à des arguments imparables de Vérité et sera bien obligé de revenir les pieds sur terre et reconnaître ses erreurs si je lui ouvre les yeux ! »

Gardez-vous de cet objectif quand bien même il est d’une grande noblesse, vous allez vous faire balayer par la mauvaise foi, la folie et le fanatisme du complotiste.

Et vous voilà parti avec votre bâton de pèlerin pour tenter de raisonner le forcené…

Vous aurez beau lui dire :

« Mais tu n’es pas un spécialiste, tu n’es pas médecin, biologiste, climatologue, économiste », etc. que rien n’y fera.

Avec son bon sens, toute personne censée (appelée « normie » ou « mouton » par les complotistes) aura adhéré à toutes ces Vérités scientifiques, car elle sait bien qu’elle n’a pas les compétences pour juger de la véracité des choses, mais aussi, et surtout que :

Les autorités politiques et scientifiques sont là pour notre bien à de rares exceptions.

Et c’est là que nous voyons à quel point les médias, les scientifiques de plateaux et les politiques sont indispensables pour nous expliquer la vérité.
Qui dans son coin aurait pu soupçonner que le Covid était une maladie extrêmement contagieuse et mortelle sans leur apport et leurs explications sur l’indispensable test PCR.

Et les complotistes de rajouter :

« Merci à vous tous sans qui nous n’aurions jamais su que cette maladie existait
et que nous aurions pris pour une simple grippe,
maladie dont nous ne connaissons aucune personne jeune
et en bonne santé qui en serait morte hormis celles étiquetées Covid
quand bien même elles sont mortes d’un cancer. »

Il est vain de tenter de leur assener des arguments de bon sens pourtant tellement plus crédibles que les délires complotistes :

  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que même si les mailles du masque sont 100 fois plus grandes qu’un virus, il les bloque en grande partie ! »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que le masque est là pour protéger ceux qui sont autour, mais pas son porteur ! »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que le confinement est efficace (et les complotistes de préciser que c’est comme attendre que le virus soit rentré dans le village puis enfermer tous les habitants, y compris ceux qui ne sont pas malades). »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que plus les effets secondaires du vaccin sont importants et plus il est efficace34. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que le virus a ses heures, ses lieux, ses debout ou assis, ses plages, ses chemins en montagne, ses rayons livres dans les supermarchés et j’en passe. »
  • « Mais veux-tu entendre que la paranoïa suscitée par les punaises de lit est un coup des Russes35. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre qu’il n’existe pas de trafics d’enfants et de réseaux pédophiles au profit de personnes haut placées. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que les sanctions contre la Russie, l’embargo sur le pétrole qui fond exploser les cours du brut ne profite pas à l’économie russe. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que la vaccination et le passe sanitaire sont la seule solution et que les non-vaccinés mettent en danger les vaccinés protégés par leur vaccin efficace ! »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que la légitime récupération des terres palestiniennes par les israéliens, de la prison à ciel ouvert depuis des dizaines d’années, l’absence totale d’espoir, le financement du Hamas par Israël ne justifie en rien les attaques du Hamas. »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que le CO2 va nous tuer quand bien même il était 20 fois plus important du temps des dinosaures et ne représente que 0,04 % de la composition de l’atmosphère ! »
  • « Mais veux-tu entendre raison et comprendre que la guerre civile dans le Donbass depuis 2014 et les populations civiles bombardées n’explique et ne justifie en rien l’agression de Poutine ! »

Je pourrais multiplier par cent tous ces exemples, mais vous comprendrez que c’est peine perdue.
Vous savez quand un gars en est à mettre en doute sur le fait que :

  • « Deux avions peuvent faire tomber trois tours, la faute à pas de chance. » ou que :
  • « Les Russes ont saboté leur propre gazoduc en oubliant qu’ils pouvaient utiliser un robinet pour fermer le gaz, uniquement pour faire accuser les USA. »

On peut dire que c’est foutu, rien ne rentrera dans leur tête !

Non seulement vous perdez votre temps, mais vous prenez un risque énorme, celui de devenir à votre tour porteur asymptomatique.
Qu’est-ce qui vous dit que quelques heures, jours ou semaines plus tard vous n’allez pas glisser à votre voisin :

« C’est quand même bizarre que le gouvernement ait interdit aux médecins de soigner, conseillé aux malades de rester chez eux et de n’appeler les urgences qu’à l’article de la mort36. »

ou

« Tu savais que l’industrie pharmaceutique était la plus corrompue, corruptrice et condamnée, Pfizer, 2,3 milliards de dollars d’amendes37 en 2009 ? ».

Et voilà, c’est ainsi que l’on propage le complotisme avec des petites phrases qui sur le coup peuvent sembler innocentes.

Même les plus grands, les plus forts, les plus iconiques peuvent basculer dans la folie.
Greta Thunberg, l’idole de toute une génération, toujours présente pour sauver la planète, ne pas condamner Davos et ses centaines de déplacements aériens, a publié une tribune contre Israël et pour la Palestine38.
Les autorités scientifiques et politiques israéliennes veillent sur nous et viennent à juste titre et avec bienveillance de retirer Sainte Greta des manuels scolaires39 pour apologie du terrorisme avec son appel immonde à la protection des populations civiles en Palestine.
Alors, ne croyez pas que vous, misérable pion, soyez plus fort et plus à même de résister.

La seule action positive que vous puissiez faire après l’avoir rayée de votre vie est de la délation. Faire circuler au maximum l’information afin de protéger un maximum d’innocents qui pourraient être contaminés par ce monstre !

Traitements, pronostic et guérison ?

L’épidémie est inquiétante, car on ne voit pas comment s’en sortir.
N’espérez pas entendre un ancien complotiste vous dire :

« J’ai été vraiment stupide, j’aurais dû m’injecter ce vaccin contre le Covid
que j’appelais poison ou médicament expérimental,
si vous saviez à quel point je regrette aujourd’hui ! »

Ceci est d’autant plus « fou » que l’on croise régulièrement des personnes, pourtant saines d’esprit, des vaccinés plusieurs doses qui affirment regretter la vaccination ??!!

À l’heure où j’écris ces lignes, seules 2 % des personnes éligibles au rappel l’auraient fait (la « Sainte Ampoule » pour les complotistes).
Un monde dans lequel le Ministre de la Santé40 rappelait encore récemment des vérités triviales comme « On a un vaccin qui est plus efficace que celui de l’an dernier, il n’y a pas d’effets secondaires41 ».
Comment pourrait-on mettre en doute les paroles d’un ministre, qui plus est, ancien directeur de l’Agence Régionale de Santé d’île de France ?

Pourtant les faits sont là et la Science avance tous les jours vers le chemin de la vérité.
Le vaccin Covid nous a apporté d’immenses progrès dans tous les domaines de la médecine.
Alors que nous l’ignorions ou n’y prêtions pas suffisamment attention, nous avons découvert que tous les sports, toutes les activités humaines, tous les médicaments, toutes les pathologies même prétendues bénignes comme le rhume pouvaient provoquer des myocardites et des crises cardiaques.

Ceci n’aurait pas été rendu possible sans l’avènement de ces vaccins révolutionnaires à base d’ARNm efficaces et sans effet secondaire, comme l’a rappelé le Ministre.

Est-ce à dire que les complotistes auraient gagné ?

Rassurez-vous il n’en est rien. Le peuple, dans son infinie sagesse, a remplacé son soutien au vaccin Covid par son soutien à la cause climatique puis son soutien à l’Ukraine et aujourd’hui son soutien à Israël, et ce avant de rebasculer vers une nouvelle cause.
Oui, mais… Le phénomène de contagion demeure pour autant réel.

Alors existe-t-il des traitements pour guérir ?

C’est là le fond du problème. Un des principaux symptômes de la maladie est la paranoïa.
N’espérez donc pas leur faire suivre une thérapie ou prendre le moindre médicament qu’ils interpréteraient immédiatement pour une menace.

Tout ce qui pourrait être pris pour de la manipulation ou un danger ne ferait que nourrir leurs délires et théories conspirationnistes.

Les manipuler pour leur faire croire que la molécule pour les guérir serait une graine guatémaltèque marinée dans de la pisse de lama ?
Je n’y crois pas et d’autant moins qu’il n’existe pas de médicaments contre ce type de folie.

Les chemtrails ? Toute personne censée sait bien que cela n’existe pas et leur utilisation toucherait l’ensemble de la population saine d’esprit.

Il resterait les centres de rééducation, de reprogrammation comme savaient si bien le faire certains régimes totalitaires.
Mais il faudrait qu’ils acceptent de s’y rendre en masse et la contrainte risquerait de les rendre violents. Forcer quelques individus passe encore, mais des centaines de milliers c’est une autre paire de manches. Sans compter que si vous les mettez ensemble cela ne fera qu’accroître leur folie et leurs croyances dans les théories les plus folles.

Plus le temps passe, plus les symptômes s’aggravent. Si au début ils peuvent affirmer que « le Covid est une simple petite grippe », plus le temps passe et plus cela empire.
Ils passent facilement du « vaccin ARNm expérimental dangereux » à « tous les vaccins sont des poisons qui n’ont jamais été évalués et qui n’ont jamais sauvé la moindre personne ».

Ces individus n’étant pas traitables, une communication rationnelle étant impossible, le pronostic est sans appel, ils deviennent fous !

À ce stade tout n’est que mensonge dans leur monde et les plus atteints en sont à nous expliquer que la Terre est plate ou que l’élite mondiale est dirigée par des reptiles extra-terrestres.

Sans traitements, que faire ?

Dès lors qu’il est impossible de les raisonner ou de les soigner, que faire ?

Les fact-checker font un travail formidable, mais ils se révèlent contre-productifs.
Comme on dit, il n’y a pas de fumée sans feu.
Et même s’ils font un travail extraordinaire de vérification des faits en interrogeant des spécialistes qui se contentent d’affirmer avec justesse que telle ou telle théorie complotiste est fausse, cela peut faire germer des idées délirantes chez des esprits faibles.

Nous faisons face à une question aussi vieille que le monde qui interroge tous les merveilleux journalistes de notre planète.
Il est évident qu’aucun ne cherche le scoop pour le scoop et prend du recul avant de transmettre une information.

Devons-nous parler des complotistes, devons-nous informer les braves gens
de leur existence ou pas, au risque de créer des vocations ?

  • Ne pas en parler c’est laisser les gens normaux (« normies ») sans défense qui peuvent se faire happer au détour d’une conversation, pardon d’une manipulation abjecte d’un complotiste.
  • En parler c’est leur faire de la publicité et faire germer des idées délirantes dans des cerveaux faibles, la majorité des complotistes étant plutôt des crétins analphabètes et influençables.

Reste alors la censure qui est une arme à double tranchant. Le problème est qu’elle nourrit le complotisme.
Les complotistes ont beau jeu de dire :

« Si vous avez la preuve que ce que vous dites est vrai, pourquoi refusez-vous le débat,
censurer est bien la preuve de votre absence d’argument et nous avons raison. »

Les réseaux sociaux

Des personnes très bien prônent le contrôle de la liberté d’expression et l’interdiction des réseaux sociaux.

L’idée d’interdire pour défendre les libertés et la démocratie est sans aucun doute positive.

Les esprits faibles qui croisent des théories délirantes peuvent être facilement embrigadés.
C’est bien pour cela que nous devons façonner (« formater » selon les complotistes) les cerveaux des plus jeunes le plus tôt possible afin qu’ils ne se risquent pas de se poser les mauvaises questions.
Nous ne le dirons jamais assez :

« Poser des questions sur les vérités triviales relève de la déviance et sont les signes d’une maladie. »

Quand allez-vous comprendre que dès lors que tous les médias mainstream, tous les scientifiques qui ont accès à ces médias, tous les politiques qui ont accès à ces médias, mais aussi l’OMS ou le GIEC disent TOUS la même chose c’est que c’est la Vérité et qu’il ne saurait exister de complot mondial hormis dans votre tête de malade ?

« Si tout le monde le dit, c’est que c’est vrai, et se poser la question relève de la psychiatrie. »

Mais alors, si ces médias sociaux, Facebook, YouTube, X sont si dangereux pourquoi ne pas délivrer d’autorisation à ceux qui sont pour la démocratie basée sur l’interdit et censurer les autres ?
Poser cette question relève de la méconnaissance de ces outils.
Ces médias vivent de la publicité et sont donc conçus pour vous apporter ce que vous désirez. Devant les milliards de publications, il n’est pas possible de tout vous afficher.

Les algorithmes sont là pour vous cerner, vous connaître, noter vos favoris, noter vos commentaires, ce qui leur permet de créer votre profil.

Alors même s’il existe des outils pour déréférencer certaines chaînes, ce n’est même pas utile42.

Ces réseaux sociaux montrent des publications complotistes aux complotistes
et des publications honnêtes aux honnêtes gens.
Le public est acquis !

En clair les complotistes se publient entre eux, c’est un entre-soi, leur pouvoir de nuisance est négligeable pour ne pas dire quasiment nul.
Plus ils seront à se faire plaisir entre eux sur les réseaux sociaux, plus ils y passeront de temps et moins ils répandront leur folie.

« Les réseaux sociaux sont ni plus ni moins qu’une prison à ciel ouvert,
un centre de détention pour idées complotistes.
Il est donc vital de les maintenir dans une illusion de liberté.
Les attaques médiatiques régulières ne servant qu’à les manipuler

et leur faire croire que c’est un espace de liberté qui menace les bonnes gens
et les illusionner dans une prétendue perversion ou dangerosité de leurs actions.
Les parquer dans ces réseaux sociaux permet de les contenir, les compter, les contrôler.

Bref, un piège à cons dans lequel ils se complaisent
et dont ils ne doivent sortir sur aucun prétexte. »

La loi au service de la lutte contre le complotisme

La censure a montré ses limites dans la lutte contre ce fléau.
L’arsenal juridique doit être mis à jour pour nous protéger du complotisme, il en va de la survie du monde libre et de la démocratie.
La loi doit être non pas au service de chaque individu, mais au service du « grand tout », du « plan » et de la lutte contre la désinformation.

La liberté d’expression doit être exclusivement réservée aux sujets autorisés
par les autorités bienveillantes, sujets qui ne relèvent pas de la Vérité.
Non, tout ne se discute pas !

« Nous devons interdire au nom de la liberté ! »

En France nous avons la chance et l’intelligence d’avoir une loi mémorielle qui protège de l’antisémitisme et empêche de questionner sur la Shoah !
Encore heureux, me direz-vous, et ce n’est certainement pas moi qui vous dirais le contraire.

Imaginez que l’on puisse mettre en doute, interroger, questionner sur cette pire horreur qu’ait connue l’histoire du monde ? Il évidemment sain, logique et moral que les antisémites soient condamnés et qu’ils ne puissent s’exprimer librement.

Il faudrait donc étendre cette loi à tous les sujets qui font consensus et relèvent de la Vérité.
Cela permettrait d’identifier les sujets non discutables qui ne peuvent se revendiquer de la liberté d’expression.

Nous pourrions pénaliser et condamner tous les sujets
qui sont de l’ordre du « Blasphème Scientifique » !

D’aucuns naïfs imaginent que ce type de loi pourrait être contre-productif et ne comprennent pas pourquoi certains sujets ne peuvent être discutés.
Ils nous rétorquent :

« Nous avons évidemment toutes les preuves nécessaires pour prouver l’existence de la Shoah. Les données, les faits, les chiffres, le nombre de morts, les rendements des chambres à gaz, le nombre de survivants ne mentent pas. Nous disposons de tous les éléments matériels objectifs pour démontrer la réalité des faits, alors pourquoi ne pas autoriser le débat contradictoire ? »

Quand bien même nous disposons de toutes les preuves pour faire s’effondrer toutes les théories complotistes, le débat est impossible avec ces menteurs paranoïaques.
Encore une fois je vous rappelle que leur donner une tribune ne peut que répandre leur folie.

Débattre c’est nourrir le complotisme, la Vérité ne se discute pas !

Alors quelles sont les idées qui devraient être pénalisées ? La réponse est simple : TOUTES les pensées déviantes et théories complotistes sans exception !

Il devrait être interdit de remettre en cause ou questionner :

  • L’efficacité et l’innocuité de tous les vaccins passés, présents et futurs.
  • La théorie virale.
  • L’homme sur la lune.
  • Le 11 septembre.
  • L’existence du SIDA.
  • L’avortement qui, rappelons-le, ne tue pas un être humain en formation.
  • Le nombre de genres et les théories pardon les réalités scientifiques LGBT.
  • Le réchauffement climatique.
  • L’assassinat de JFK.
  • Le massacre de Srebrenica.
  • Le sabotage de Nordstream.
  • L’efficacité et l’innocuité des masques.
  • L’existence de réseaux pédophiles et de trafic d’êtres humains.
  • L’immigration.
  • Le sexe de naissance de certaines personnalités françaises ou américaines.
  • Les capacités cognitives du Président Biden.
  • L’apprentissage de la sexualité dès 3 ans.
  • Les chemtrails.
  • L’unique culpabilité de Poutine indépendamment du coup d’État américain de la révolution orange43 en 2014.
  • Les campagnes massives de dépistage du cancer du sein comme octobre rose créée par la division pharmaceutique d’Imperial Chemical Industries44.
  • L’origine de l’incendie de Notre-Dame.
  • L’unique culpabilité du Hamas45 financé par Israël
  • La sortie de l’Europe.
  • L’efficacité du gouvernement.
  • Etc.

Pour se faire :

Un comité des sages indépendants et objectifs nommés par le gouvernement
avec l’approbation des députés se réunirait tous les mois
afin de mettre à jour la liste des Vérités scientifiques.

Aucun déviant ne serait admis à participer aux débats qui se tiendraient à huis clos et sans retranscription pour des raisons évidentes de sécurité.

Il est certain que nous serions amenés à construire de nombreuses prisons, mais cela créerait de l’emploi.
Les centaines de milliers de complotistes français réfléchiraient à deux fois avant de répandre de fausses informations et le monde serait tellement plus libre.

Les éliminer ?

Il faut être un idéaliste pour formuler une telle solution. Hélas ! notre monde est devenu trop laxiste et faible pour agir de la sorte.
C’est comme pour le terrorisme, c’est uniquement en faisant des lois liberticides qui supprimeraient les droits de l’homme pour notre bien que nous pourrions en venir à bout : « œil pour œil et dent pour dent ».
C’est pourtant bien séduisant, mais cela risquerait d’être impopulaire auprès d’un peuple bon et naïf.
Le danger serait aussi la création de martyres. Telle l’hydre, chaque tête coupée pourrait en faire repousser deux.

Il existe d’autres solutions mises en œuvre dont l’efficacité n’est pas discutable.

  • La campagne de dénigrement quand bien même vous seriez un spécialiste reconnu par le passé, voir prix Nobel, « il a pété les plombs ».
  • On pourrait aussi leur retirer leurs enfants afin de les protéger de la folie de leurs parents.
  • L’accusation d’antisémitisme, ce qu’ils sont tous, bien sûr.
  • L’accusation d’agression sexuelle ou de viol, même si cela ne débouche pas sur une information judiciaire. C’est toujours efficace pour détruire une réputation, ça marche toujours.
  • Les ridiculiser en les mettant au même niveau que les platistes ou les Reptiliens.
  • Les faire passer pour fous, ce qu’ils sont, leur faire passer des expertises psychiatriques, et si possible les interner et les mettre à l’isolement.
  • Tenter de les rendre encore plus fous, donc plus inoffensifs grâce aux trolls qui les convaincraient de théories encore plus délirantes que le bon peuple ne pourrait pas gober et qui permettraient de les disqualifier sans violence. C’est une option intéressante, car nous avons vu que plus ils s’approchent de la folie et moins ils sont contagieux. Dès lors qu’il est impossible de les guérir, accélérer leur maladie, les abreuver de théories les plus loufoques les unes que les autres peut les faire passer pour le fou du village et sauver des vies. Notons que cette immersion totale peut provoquer un électrochoc chez celles et ceux qui ont encore un semblant de neurones et ainsi les faire revenir les pieds sur terre. « Comment ai-je pu délirer autant, le gouvernement et l’industrie pharmaceutique œuvrent pour le bien du public, c’est un fait connu. »

Prévention ?

Inutile de rappeler à tout un chacun que :

Poser des questions ne relève pas de la curiosité scientifique ou intellectuelle, mais de l’abject.

Raison pour laquelle il est indispensable de formater d’éduquer dès le plus jeune âge.
Mettre l’accent sur les disciplines importantes comme l’obéissance ou l’éducation sexuelle.
Mais surtout les ouvrir sur la réalité des multiples dangers du monde (chômage, immigration, retraites, épidémies, terrorisme, changement climatique, guerres, fin du pétrole, danger du nucléaire, transition écologique, montée des eaux, OVNI et j’en passe…).
Plus ils seront informés et moins ils auront l’idée de remettre en doute les vérités officielles.
Des médias complémentaires, soit, mais qui énoncent tous les mêmes vérités afin de ne pas entraîner de confusion dans les esprits.
Un système électoral qui empêche les dissidents de pouvoir être élus et même de se présenter afin que le pire ne se produise pas.
Marteler que nous vivons en démocratie et que les dictatures c’est horrible, mais surtout ailleurs !
Marteler qu’il n’existe pas d’autres systèmes que l’ultralibéralisme qui autorise l’ascenseur social et permet aux classes moyennes d’exister grâce à la théorie du ruissellement.

Et surtout rabâcher cette Vérité.

« Les gouvernements occidentaux démocratiques sont bons et au service du peuple. »

Ces futurs adultes pourront plus facilement résister aux théories complotistes.

Souffrance des gens normaux

Cette maladie entraîne des souffrances et du malheur de part et d’autre.
Pour autant les gens normaux ne l’ont pas mérité. Oui il est vital de couper les ponts avec un proche complotiste, oui il est vital d’en faire un paria, un intouchable, un non-être !

Vous croyez que c’est facile dans une famille de répondre lorsqu’on lui demande des nouvelles d’un fils, d’une mère, d’une sœur ?! Imaginez la honte ressentie. Alors on botte en touche, on élude la question, on ment sur cette horrible réalité.

Et puis merde, pourquoi devrions-nous nous sentir coupables de leur exclusion du monde des gens normaux, on ne leur a rien imposé, c’est eux qui ont fait ce choix délirant, c’est leur décision, leur « liberté » de malades. C’est comme les habitants du Donbass ou les Palestiniens qui sont tués chaque jour, ils n’avaient qu’à se débarrasser de Poutine ou du Hamas en temps et en heure.
Il en est de même de toutes les guerres justes menées par les Américains depuis des décennies et les centaines de milliers de morts civils, ce n’est pas de notre faute si ces gens-là n’avaient pas les bons gouvernants. Ils veulent la paix, alors qu’ils chassent leurs dirigeants sinon ils en paieront le prix !

Alors le complotiste qui souffrirait ou se sentirait seul, qui ne pouvait plus aller au restaurant parce qu’il n’était pas vacciné, dont l’enfant ne pouvait plus faire du sport, qui ne peut plus prendre sa voiture en ville parce qu’il refuse de participer à la sauvegarde de la planète avec une voiture électrique ou qui a perdu son emploi, ce n’est pas mon problème, mais uniquement le sien !
Et si demain il est assigné à résidence et interdit de travail lors de la prochaine pandémie mortelle parce qu’il refuse de se faire injecter le vaccin (« Sainte Ampoule » pour les complotistes) sûr et efficace ou qu’il est assigné à résidence parce qu’il a dépassé son quota carbone avec sa vieille bagnole et son chauffage au fuel, c’est son problème, son choix, sa décision !
Je ne vois pas en quoi je serais responsable de son incarcération à domicile ou dans un camp si celui-ci ne respecte pas les règles du vivre ensemble et de la société démocratique.

Michel Onfray46 est sans doute un de ceux qui résument si bien la notion de droit.

« J’ai fait savoir effectivement que j’étais pour le pass sanitaire en disant, mais vous avez bien sûr le droit de contaminer les gens ; il y a aucun problème. Vous pouvez aussi quand vous avez le SIDA d’avoir des rapports sexuels avec des gens non protégés, c’est un droit, allez-y à estimer qu’effectivement c’est une jeune fille qui vous plaît, vous avez le droit de la violer, mais cette façon de concevoir que le droit de nuire est un droit me sidère. »

Je veux bien être un bon chrétien, mais le complotiste doit assumer ses choix délirants et arrête de débloquer avec ses « droits de l’homme ».

L’égoïsme du complotiste

Le complotiste n’est qu’égoïsme, il ne pense qu’à sa gueule. Il n’en a rien à faire de semer la mort sur son passage en refusant le masque, les gestes barrières ou la vaccination du salut.
Pire que ça, on peut l’entendre se vanter de n’avoir jamais porté ce masque qu’il nomme « muselière ».
Mais quel débile qui n’a toujours pas compris qu’il ne doit sa vie sauve qu’à tous les honnêtes gens qui justement ont porté le masque, respecté les gestes barrières, les confinements et se sont vaccinés cinq ou six fois avec cette injection sûre et efficace !

Et aujourd’hui ces mêmes crétins criminels parlent de paix en Ukraine ou en Israël. Ils voudraient que l’on cesse immédiatement les combats et que l’on négocie avec les terroristes.

Ah ! elle est belle leur morale qui consiste à faire gagner les monstres.
S’il faut raser le Donbass ou la Palestine, voire même la Russie ou l’ensemble des pays du Moyen-Orient pour obtenir une paix durable, alors faisons-le, parce que ce n’est que justice.
Le camp du bien gagnera et au diable les millions de corps de (jeunes) soldats, hommes, femmes ou enfants déchiquetés pour la victoire de la démocratie et de la paix !

Ils ne sont pas moins égoïstes avec le changement climatique. Ces fous nous mènent à la destruction, au chaos et à la mort. Ils ne pensent qu’à leur petit confort immédiat, leur petite voiture diesel, leur passoire thermique, leur pouvoir d’achat, à sauver leur emploi dans une industrie mortifère et à manger de la viande tous les 15 jours quand ils en ont encore les moyens !
Ces crétins nous agressent avec leurs théories délirantes de changement climatique « naturel » lié à l’activité solaire, ou de quantité infinitésimale de CO2 émis par la France, d’éoliennes qui polluent et de batteries électriques dont la production génère mort47, misère et pollution dans les pays pauvres.

Je ne vois pas comment nous pourrions avoir de l’empathie pour ces personnes dont les projets vont vers l’Armageddon.

La souffrance du complotiste

Mais qu’est-ce qu’on en a à foutre.

  • Il pense à nous lui quand il nous fait honte ?
  • Il pense à nous quand des amis voient qu’il est dans notre liste Facebook ?
  • Il pense à nous en nous contaminant avec des virus mortels ?
  • Il pense à nous quand il nous met en danger, prône la paix avec des dictateurs ou refuse de sauver la planète du réchauffement climatique ?
  • Il pense à nous en gardant sa vieille bagnole et en mangeant du steak ?

Je me suis promis d’être le plus exhaustif possible et je vais donc tenter de me placer dans la tête de ces minables malades mentaux. Après tout, il est important de connaître son ennemi.

Nous pensions le complotiste comme une sorte de psychopathe dénué d’émotions,
des études semblent prouver le contraire.

Il était pourtant logique de penser qu’il n’en a pas, ce que les médias nous ont expliqué jour après jour depuis des mois. Comment penser le contraire quand on voit que ces fous provoquent drames et désolations avec leurs comportements au ban de la société ?

Pour faire simple, ils refusent systématiquement tout ce qui est bon pour le pays et les citoyens. Ils ont généralement plusieurs angles d’attaques délirants :

  • La mesure est « inefficace ».
  • La mesure est « contre-productive et dangereuse ».
  • Les effets secondaires sont « pires que l’inaction ».
  • La mesure est une « atteinte aux droits de l’homme et aux libertés individuelles ».

Toujours le même disque : Masques, confinements, passe sanitaire, vaccination, sanctions économiques contre la Russie, guerres, blocus de la Palestine, énergies renouvelables, voitures électriques, etc.. Tout y passe dans leur logique biaisée.

Alors oui ils souffrent à des degrés divers.

Rappelons que :

  • Ils croient dur comme fer détenir la vérité.
  • Ils croient que les honnêtes gens sont manipulés et victimes d’une gouvernance mondiale qui ne cherche pas leur bonheur, mais à les réduire en esclavage.
  • Ils croient que toutes les mesures qui font consensus sont mauvaises et dangereuses.
  • Ils croient que l’augmentation des myocardites, des décès chez les moins de 60 ans, des fausses couches et de la baisse de natalité (qui sont statistiquement réels selon les chiffres officiels) est due au vaccin. Pourtant vous et moi savons que la cause en est le changement climatique et le stress induit notamment par l’immonde Poutine.

Ces fous sont persuadés que les gens normaux (« normies ») sont manipulés
tels les membres d’une secte et qu’ils n’ont plus accès à la réalité et à la réflexion.

D’autant plus risible venant de personnes qui pensent que nous ne sommes jamais allés sur la lune ou que le 11 septembre est un coup monté, une attaque sous faux drapeau.

Leur souffrance vient :

  • De leur échec.
  • De leur incapacité à « ouvrir les yeux » des bons citoyens.
  • De leur privation du droit de discuter pour convaincre.
  • De leur impossibilité de pouvoir délivrer leurs messages délirants dans des médias de grande écoute.
  • De la « volonté » des masses de rien savoir.
  • Bref de leur sentiment de totale impuissance.

Souffrance d’autant plus profonde alors qu’eux « savent » que :

« L’impuissance du complotiste, son impossibilité de communiquer avec ses proches
qui refusent tout dialogue et s’injectent des “poisons” potentiellement mortels
est du domaine de l’infernal. »

Ces parias ont beau essayer de faire comme les gens normaux qui condamnent les complotistes et dire « ils l’ont bien cherché » ; ce n’est que maigre consolation.

Le plus atroce est cette privation du droit à expliquer, à communiquer.
Ils sentent bien à quel point ceux qu’ils nomment les « normies » refusent tout dialogue, « surtout, ne me dis rien ! »

Cette attitude qui protège les gens biens de la contamination complotiste ne fait que renforcer leurs croyances.

« Si tu refuses la communication, c’est bien que tu as peur de mes propos,
c’est bien que tu sens que tu pourrais être touché par mes arguments,
c’est bien la preuve que j’ai raison et que tu n’as aucun argument contre. »
« Une Vérité qui ne peut être discutée relève du mensonge ! » 

C’est donc cette impuissance au quotidien qui ronge le complotiste, qui lui fait penser « à quoi bon, ceci ne sert à rien » et qui se tord de douleur en cherchant un moyen de sortir du cauchemar de la « dictature mondiale ».

Quel avenir pour l’Humanité ?

Vaste débat, quid des forces du bien, donc des USA, des politiques, des banques, de l’industrie pharmaceutique, des industries militaires occidentales, des politiques, des lobbies, de l’OMS, des médecins affiliés, des médias mainstream, des philanthropes, des mouvements LGBT, des démocrates, des gauchistes anticléricaux, des Greta Thunberg, ah non, elle vient de basculer du côté obscur, vont gagner cette guerre contre le Mal ?

Vision positive avec la victoire du bon sens et de la Vérité indiscutable :

Une écrasante majorité du peuple accepte et demande des augmentations de sécurité, donc des diminutions de liberté.
Port du masque, confinement, passe sanitaire, vaccin obligatoire, guerre en Ukraine, sanctions contre la Russie, changement climatique, soutien inconditionnel à Israël, passe carbone et j’en passe.
Quand nous voyons son adhésion à toutes ces mesures, quand on voir son absence de critiques et de questionnement, quand on voit qu’il accepte de payer 2 euros le litre carburant (moins de 1 euro aux USA48), on ne peut que se réjouir et dire que le complotisme n’est pas près de gagner.

Vision négative et victoire du complotisme

Le nombre de personnes qui se sont fait injecter le rappel, qui disent « plus jamais de vaccin Covid », le nombre qui commencent à douter de l’honnêteté ou du charisme de Zelensky, qui pensent qu’on se fout de leur gueule sur le réchauffement climatique, qui refusent que les populations civiles palestiniennes soient éliminées, alors on ne peut que s’inquiéter et se dire que le complotisme gagne du terrain.
Sans compter, comme je l’ai maintes fois écrit, on ne verra jamais un complotiste regretter de ne pas s’être fait vacciner tandis que tous les jours de nouvelles personnes basculent.

Mathématiquement le nombre de complotistes ne fera que croître,
la question qui se pose c’est « à quel rythme ? »

Selon un sondage récent49, donc évidemment mis en doute par les complotistes, 60 % des Français ont du mal à savoir si l’information véhiculée par les médias est vraie ou fausse !
Médias moribonds qui ne survivent qu’à coup de milliards de subventions et quand on sait que c’est le payeur qui dirige l’information, nous pouvons imaginer que cela n’est pas près de s’arranger.
De fait et en toute logique, les citoyens seront de plus en plus enclins à chercher l’information sur des médias « alternatifs » et qui n’adhèrent pas à la Vérité consensuelle.

Alors les bons citoyens vont-ils majoritairement continuer à ne se poser aucune question, à accepter les diminutions de liberté et de pouvoir d’achat, à obéir, à voter pour les partis autorisés qui ne feront aucune réforme structurelle ?
Vaste question !

Merci

Alain Tortosa50

27 octobre 2023 https://7milliards.fr/tortosa20231027-en-finir-avec-le-complotisme.pdf





Les nouveaux chiens de garde et la tyrannie sanitaire

Par Nicolas Bonnal

La France est depuis toujours un pays conditionné. On le voit bien en relisant sans les œillères scolaires Molière ou La Bruyère. Le bourgeois, le dévot, le malade imaginaire, la femme savante, le sot savant, l’escroc médecin, le pédant-expert, l’hypocrite, la précieuse, sont des mines pour qui sait voir ; et la crise du Covid marquée par la dictature et la tartuferie sanitaire revêt un caractère très français. Taine et Tocqueville avaient tout dit. Centralisation, pouvoir royal, révolution, empire, radical-socialisme ont pavé la voie de la soumission jacobine de la masse (voyez mes textes sur le sujet) et l’esprit libre souvent ne comprend pas sa solitude.

La presse et la télé sont vilipendées aujourd’hui pour leur rôle. Mais elles sont toujours comme ça. Rappelons donc la belle étude de Serge Halimi.

La presse française, qui appartient à quelques oligarques (dont Bernard LVMH, qui pèse aujourd’hui MILLE milliards… de francs) et est subventionnée à hauteur de 500 millions d’euros tant elle dégoûte les Français, aura été crasse et ignoble depuis le début de cette histoire : affolement, confinements, masques, vaccins, meurtres de masse, passes sanitaires, chantage et menaces, elle nous aura tout imposé.
Malheureusement il n’y a rien de nouveau sous le sommeil : depuis les années Mitterrand et le passage du col Mao au Rotary (Hocquenghem) nous sommes dans un présent permanent d’omerta (Sophie Coignard), d’abjection et de désinformation sous contrôle de la mafia d’État (Vincent Jauvert). Ils sont là pour enrichir les riches et pour empoisonner les Français.

C’est que les gens dont nous parlons sont des chiens de garde. Et quels dobermans ! Et quels roquets ! Revenons-en alors au maître-livre de Serge Halimi, trublion du Monde diplomatique, qui rappelait dans son documenté pamphlet que le journaliste est avant tout un enthousiaste :

« La censure est cependant plus efficace quand elle n’a pas besoin de se dire, quand les intérêts du patron miraculeusement coïncident avec ceux de “l’information”. Le journaliste est alors prodigieusement libre. Et il est heureux. On lui octroie en prime le droit de se croire puissant. Fêtard sur la brèche d’un mur de Berlin qui s’ouvre à la liberté et au marché, petit soldat ébloui par l’armada de l’OTAN héliportant au Kosovo la guerre “chirurgicale” et les croisés de l’Occident, avocat quotidien de l’Europe libérale au moment du référendum constitutionnel : reporters et commentateurs eurent alors carte blanche pour exprimer leur enthousiasme. Le monde avait basculé dans la “société de l’information”, avec ses hiérarchies “en réseau”, ses blogs et ses nouveaux seigneurs. »

La presse fut chargée d’encenser Davos :

« Le capitalisme a ses charités, ses philanthropes dont la mission est d’enjoliver un système peu amène envers ceux qu’il ne comble pas de ses bienfaits. La presse trône au premier plan de ces campagnes de blanchiment. Ainsi, Davos, autrefois conclave des “global leaders” soucieux de “créer de la valeur” pour leurs actionnaires serait presque devenu un lieu de virée pour patrons copains et citoyens. »

Halimi tacle au passage l’effarant Joffrin :

« N’accablons pas Laurent Joffrin. Lui qui, pendant les années Reagan, célébra les États-Unis et le libéralisme (l’émission “Vive la crise !” fut en partie son œuvre) n’a fait que traduire à sa modeste échelle ce que, sous la double pression de la concentration capitaliste et d’une concurrence commerciale favorisant le conformisme et la bêtise, le journalisme est devenu presque partout : creux et révérencieux. »

La géographie, ça sert d’abord à faire la guerre, disait Yves Lacoste. La presse encore plus, surtout dans une puissance belligène et coloniale :

« Pendant les guerres, la presse se soucie moins de consensus, de pédagogie, de complexité, et davantage de réchauffer l’ardeur des combattants. Presque tout a été dit sur l’effondrement de l’esprit critique lors de la guerre du Golfe où, mis à part L’Humanité et La Croix (par intermittence), chacun des directeurs de quotidien se plaça au service de nos soldats. Quasiment unanimes, les hebdos, radios et télévisions firent chorus, se transformant en classe de recyclage pour officier au rancart vaincu en Algérie trente ans plus tôt et soucieux de prendre, dans les médias, sa revanche sur les Arabes. »

Halimi souligne cette haine pathologique du peuple. On la sentit venir en 1992 au moment de Maastricht. Juste là confinée au nationaliste pauvre (raciste, fasciste, nazi, antisémite, etc.), cette haine se communiqua à tout le peuple de gauche, du centre ou d’ailleurs :

« En 1992, la campagne du référendum sur le traité de Maastricht répéta les “dérives” observées pendant la guerre du Golfe. Là encore, beaucoup de choses se conjuguèrent : la volonté d’encourager l’élite éclairée qui construit l’avenir (“l’Europe”) alors que le peuple ne sait qu’exhaler ses nostalgies, sa “xénophobie” et ses “peurs” ; la préférence instinctive pour les options du centre, surtout lorsqu’elles s’opposent aux extrêmes “populiste” et “nationaliste” ; enfin la place accordée aux avis des experts et des intellectuels, eux aussi particulièrement sensibles aux ressorts précédents. Intelligence contre irrationalité, ouverture contre repli, avenir contre passé, ordre contre meute : tous ces fragments d’un discours méprisant de caste et de classe resurgirent au moment du référendum de mai 2005 sur le traité constitutionnel européen. »

Et comme on continue de chercher la petite bête immonde ici et ailleurs, Halimi rappelle :

« Il a fallu attendre la fin du second septennat de François Mitterrand pour découvrir que l’ancien président de la République avait, sciemment et longtemps après la guerre, continué à fréquenter un haut dignitaire de Vichy impliqué dans les basses œuvres de ce régime, qu’il avait envoyé à la guillotine des militants de l’indépendance algérienne… Tant d’enquêteurs et tant de journaux se prétendant concurrents pour arriver à ce résultat-là ! »

Et puisque je citais Molière, je rappellerai sa prodigieuse pièce méconnue : «tu l’as voulu, Georges Dandin, tu l’as voulu ! ». Car le Français de souche adore remettre ça. Il élira sauf accident (mais lequel ?) l’énarque Pécresse après l’énarque Macron et l’énarque Hollande (voyez aussi les énarques Philippot ou Asselineau…), le tout sans se poser de questions. L’important c’est de s’en foutre. Ça, il sait faire.

Sources




Le déséquilibre des pouvoirs en France

[Source : breizh-info.com]

49.3, 47-1, 40… contre-pouvoir en danger. Philippe Quéré : « l’usage de cet article 49.3 est éminemment politique » (Interview)

Qu’en est-il aujourd’hui de la division, de l’équilibre et du contrôle des pouvoirs entre le gouvernement et l’Assemblée nationale ? Sommes-nous condamnés à déléguer nos voix à des députés bridés par un pouvoir exécutif à tendance hégémonique ? Les articles 49-3, 47.1, 40… de la Constitution, que le gouvernement utilise pour bâillonner le Parlement, sont-ils les signes du funeste compte à rebours de notre démocratie ?

Dans un livre captivant et pédagogique, intitulé 49.3, 47-1, 40… contre-pouvoir en danger (Max Milo), Philippe Quéré partage son expérience de collaborateur parlementaire à l’Assemblée nationale. Depuis seize ans, dans l’opposition ou dans la majorité, à la présidence d’une commission ou d’un groupe parlementaire, il a été particulièrement frappé par la faiblesse de cette institution face à un pouvoir exécutif qui impose de plus en plus ses lois et son agenda.

Pour faire vivre le contre-pouvoir de l’Assemblée, l’auteur en appelle aux citoyens. Après nous avoir fait découvrir le fonctionnement du Parlement, ses règles et ses procédures, il propose un « Règlement citoyen » à l’usage de tous. Il donne ainsi les clefs d’une participation citoyenne au travail parlementaire pour que l’Assemblée nationale devienne, enfin, la Maison du peuple.

Après avoir été collaborateur parlementaire de Dominique Raimbourg, de 2007 à 2017, Philippe Quéré occupe la même fonction auprès de Boris Vallaud depuis 2017. Il a écrit de nombreux articles consacrés aux questions institutionnelles et parlementaires, publiés notamment dans Le Monde, Libération, Ouest-France et à la Fondation Jean-Jaurès.

Nous l’avons interrogé pour en savoir plus sur l’ouvrage.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Philippe Quéré : Après des études de philosophie à Nantes, j’ai travaillé dans l’enseignement, la coopération internationale, ainsi que le développement de relations entre l’enseignement supérieur universitaire et le monde de l’entreprise. C’est donc sans préparation particulière que les hasards de la vie m’ont conduit à travailler depuis plus de quinze ans maintenant comme assistant parlementaire de députés.

Breizh-info.com : Pensez-vous que la dynamique entre l’exécutif et l’Assemblée nationale s’est détériorée ces dernières années ? Si oui, comment ?

Philippe Quéré : Les institutions de la Vème République ne dessinent pas un équilibre parfait entre les pouvoirs exécutifs et législatifs. Mais dans un même cadre institutionnel, des pratiques différentes sont possibles et de nombreux autres éléments peuvent avoir une influence importante sur cet équilibre fragile. Ainsi la conception d’une présidence dite « jupitérienne » par le président de la République ne peut qu’affaiblir le Parlement. Cela peut venir aussi d’équilibre au sein du pouvoir exécutif. On se souviendra que la commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire Benalla par exemple, avait pointé du doigt la pratique inédite de mise en place de conseillers communs à l’Élysée et à Matignon au début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Cette pratique était apparue aux sénateurs comme une anomalie, d’autant que le Premier ministre est responsable devant l’Assemblée nationale (qui peut le censurer), ce que n’est pas le Président de la République. Renforcer la Présidence face au Premier ministre revient à affaiblir encore plus le Parlement.

Un autre point peut être regardé, à savoir la « sociologie » des députés. Nous assistons de toute évidence à une période de très grande faiblesse des partis politiques traditionnels, à droite comme à gauche. Souvenons-nous que Nicolas Sarkozy, qui avait été surnommé l’hyper président, avait malgré lui face à lui des députés de sa propre majorité qui étaient capables de lui tenir tête. Non pas en s’en faisant des opposants, mais en imposant un certain respect des prérogatives du Parlement. Avec l’émergence depuis 2017 de « mouvements politiques », centrés sur une figure unique, le lien de dépendance entre les députés et le Président de la République a été renforcé. Si de plus, comme cela avait été théorisé et organisé par le mouvement En Marche en 2017, le choix est fait de faire élire des personnes sans aucune expérience politique, sans aucune expérience des institutions, ce renouveau qui peut paraître bienvenue, est « en même temps » une source de fragilité voir de faiblesse pour l’institution, qui a besoin de députés aguerris, capables de tenir tête à l’exécutif, pour faire vivre les pouvoirs du Parlement.

Breizh-info.com : Vous parlez d’une « faiblesse » de l’Assemblée nationale face à l’exécutif. Pouvez-vous citer des exemples concrets de cette faiblesse ?

Philippe Quéré : Il y a d’abord les faiblesses organisées par notre Constitution et le cadre normatif. L’essentiel de l’ordre du jour du Parlement est à la main du gouvernement, qui décide donc des textes qui y seront travaillés. Le temps de travail du Parlement est aussi à la main du Gouvernement qui peut choisir d’avoir recours à des procédures accélérées. De leur côté, les députés ont cette l’outil essentiel des amendements pour re travailler les textes proposés par le Gouvernement, mais sans compter sur un temps très limité, ce droit d’amendement est lui-même très encadré par notre Constitution, avec notamment l’article 40 qui interdit aux amendements parlementaires d’avoir le moindre impact budgétaire. Et la liste pourrait être allongée.

Breizh-info.com : La situation en France est-elle comparable avec d’autres démocraties similaires ?

Philippe Quéré : Le régime de la Vème République est assez atypique. D’autant qu’il a beaucoup évolué depuis 1958. Sur le papier, le Parlement est censé voter la loi, contrôler le gouvernement et évaluer les politiques publiques. Mais nous voyons une initiative législative à la main quasi exclusive du gouvernement et une capacité de contrôle du parlement assez faible.

Il y aurait aussi à dire du côté des moyens humains et financiers du Parlement au regard de ceux du Gouvernement. Dans cet « équilibre des pouvoirs », le parlement, combien de divisions ? Nous ne sommes de toute évidence pas dans un régime présidentiel à l’américaine, mais nos institutions n’ont pas grand-chose à voir avec les régimes parlementaires que l’on trouve dans beaucoup de pays européens.

Breizh-info.com : Pouvez-vous expliquer en quoi les articles 49-3, 47.1, et 40 de la Constitution française peuvent être perçus comme des instruments de réduction du pouvoir législatif ?

Philippe Quéré : L’article 49.3 est peut-être le plus symptomatique de ces articles qui déséquilibrent nos institutions. En y ayant recours, le gouvernement peut faire « comme si » l’Assemblée nationale avait voté un texte, alors qu’il n’en n’est rien. Seul le vote d’une motion de censure contre le gouvernement peut alors contre-balancer cela. Ce qui suppose qu’une majorité de députés la votent. Ceci n’est arrivé qu’une fois depuis 1958.

L’article 47-1 a connu un petit moment de notoriété lors de la dernière réforme des retraites, car le gouvernement a fait le choix d’utiliser une loi de modification du budget de la sécurité sociale pour porter sa réforme. Choix qui a été contesté par beaucoup de députés et de juristes, aucune réforme des retraites n’ayant jamais été précédemment portée par un tel type de loi. Mais le Conseil Constitutionnel a validé cette pratique inédite. Or l’article 47-1 concerne précisément les textes financiers et leur applique des règles d’examen spécifiques, avec notamment un temps maximum d’examen. De plus, alors que le gouvernement ne peut recourir à l’article 49.3 que sur un seul projet de loi par session, il peut par contre y avoir recours autant de fois qu’il le veut sur les textes budgétaires.

L’article 40, quant à lui, comme nous l’avons déjà indiqué précédemment, vient fortement encadrer la capacité des députés à amender, c’est-à-dire réécrire, les projets de loi du gouvernement. En effet, cet article rend quasiment impossible pour les députés que leurs amendements aient la moindre implication budgétaire. Faire la loi sans pouvoir modifier les équilibres budgétaires limite fortement le champ des interventions possibles des députés.

Breizh-info.com : Y a-t-il des cas où l’utilisation de ces articles pourrait être justifiée selon vous ?

Philippe Quéré : De fait l’article 47-1 trouve à s’appliquer automatiquement sur les textes financiers. Ce qui a pu prêter à discussion récemment c’est le choix du gouvernement d’avoir recours à un tel texte pour sa réforme des retraites, qui s’est de ce fait trouvée encadrée par les règles strictes de cet article.

S’agissant de l’article 40, là aussi, son application est quasiment automatique. Si une majorité considérait qu’ils sont problématiques, il conviendrait alors d’en proposer la modification à l’occasion d’une réforme constitutionnelle.

S’agissant de l’article 49.3, lui est à disposition du gouvernement. C’est donc un choix fait par celui-ci de l’utiliser ou non. Donc, en plus de savoir s’il conviendrait de le modifier dans sa rédaction (ce qui a déjà été fait dans de précédentes réformes de la constitution), ou de le supprimer complètement, la question de son utilisation est effectivement posée.

On se souviendra par exemple que lors du précédent quinquennat, le Premier ministre Édouard Philippe y avait eu recours bien que disposant alors d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale, là encore sur un projet de réforme des retraites. L’argument pour justifier son utilisation avait été de considérer que les débats de l’Assemblée n’allaient pas assez vite.

Nous voyons donc que l’usage de cet article 49.3 est éminemment politique. Il appartient donc à chacune et chacun de se faire une idée de la justification de cet usage.

Breizh-info.com : Comment les citoyens ordinaires peuvent-ils s’engager plus efficacement dans le processus législatif selon votre vision ? N’est-il pas temps d’instaurer une démocratie directe en France, à la Suisse, pour remettre le pouvoir au peuple et non plus ni aux élus (souvent par une minorité) ni à un régime présidentiel ?

Philippe Quéré : En réalité, l’Assemblée nationale est déjà une institution ouverte. Alors que le Gouvernement travaille essentiellement avec ses administrations, dans une opacité presque totale, les députés travaillent au quotidien avec les Françaises et les Français. C’est vrai de leur travail sur leur circonscription, où ils vont rencontrer des personnes les sollicitant à leur permanence et les rencontrant lors d’innombrables évènements publics. C’est vrai lorsqu’ils sont à Paris pour le travail législatif où là ils vont auditionner en grand nombre les associations, syndicats, professionnels, usagers, experts, etc. dans les domaines sur lesquels ils travaillent les uns et les autres. Et les travaux de l’Assemblée nationale sont publics. En allant sur le site de celle-ci vous trouverez les comptes-rendus des travaux des commissions comme de séance.

Tout l’enjeu pour chaque citoyenne et chaque citoyen qui voudrait contribuer plus directement et personnellement aux travaux parlementaires est de s’y repérer. Afin d’identifier les travaux sur lesquels intervenir et les quelques interlocuteurs à cibler de manière privilégiée. À l’Assemblée nationale comme dans toute organisation est organisée une division du travail.

C’est ce que propose notamment le livre en faisant découvrir la procédure et l’organisation des travaux, afin de donner les clefs à chacune et chacun pour entrer à l’Assemblée.

Ça, c’est pour faire avec l’existant. Vous posez aussi la question d’évolutions de notre régime politique. Je ne sais pas si nous pouvons dire que la Suisse est un régime de démocratie directe. Il est évident que des consultations des citoyennes et citoyens sont beaucoup plus fréquentes, mais il y a tout de même un régime représentatif avec des élus, un parlement, etc.

Une des convictions auxquelles ces quelques années de travail à l’Assemblé nationale m’ont conduit est que nous pourrions assez facilement renforcer une alliance nouvelle entre les citoyens et leurs députés, ceci pour à la fois renforcer le parlement face au pouvoir exécutif et renforcer la vitalité de notre démocratie. Le mouvement des gilets jaunes a par exemple mis en avant l’idée d’un RIC (Référendum d’initiative Citoyenne). Je parlais précédemment de l’initiative gouvernementale qui était bien plus forte que l’initiative parlementaire dans la procédure législative. Il serait heureux, je pense, de faire converger une initiative citoyenne avec celle des députés. Alors oui, cela peut viser des référendums, pour lesquels au passage il existe une procédure de RIP (Référendum d’Initiative Partagée), trop lourde et complexe qu’il conviendrait de simplifiée. Mais les référendums, quoi qu’il arrive, resteront des outils exceptionnels pour faire la loi.

Par contre afin de permettre à chacune et chacun de pouvoir intervenir sur les sujets qui le concerne le plus directement, et afin de pouvoir entrer dans le fonctionnement quotidien du Parlement, l’initiative citoyenne me semblerait à développer autour d’un droit d’amendement citoyen, d’un droit de propositions de loi citoyennes, ainsi que de droit de questions citoyennes, pour aller sur la fonction de contrôle du Parlement.

Des expérimentations ont déjà eu lieu à l’initiative de quelques députés. Ces procédures pourraient facilement être instituées.

Breizh-info.com : Quels sont les changements législatifs ou institutionnels que vous souhaiteriez voir pour équilibrer la relation entre le pouvoir exécutif et l’Assemblée ?

Philippe Quéré : En plus de cette initiative citoyenne dont nous venons de parler et qui pourrait contribuer à ce nouvel équilibre entre l’exécutif et le législatif, sans entrer ici dans des discussions sans fin sur une réforme constitutionnelle complète (qui viendra peut-être), nous pourrions beaucoup changer les choses avec des modifications qui peuvent sembler presque de détail.

Nous avons vu l’impact du temps législatif, à la main du gouvernement. Nous aurions pu parler des pouvoirs donnés aux oppositions notamment pour des travaux de contrôle, qui sont aussi limités, alors que parfois les majorités s’autolimitent dans l’exercice de ces prérogatives, car cela peut entrer en contradiction avec leur soutien politique au gouvernement. Des questions aussi essentielles ne supposent pas de modifications de la constitution. Des réformes du Règlement de l’Assemblée pourraient suffire à améliorer considérablement les choses. En attendant une réforme constitutionnelle…

Breizh-info.com : Comment les partis politiques et les médias peuvent-ils, selon vous, contribuer à un meilleur équilibre des pouvoirs ? Doivent-ils s’effacer au profit des citoyens ?

Philippe Quéré : S’agissant des partis politiques, il me semble que deux questions importantes se posent. D’une part, leur représentativité. La France n’a jamais été un pays de partis de masse, avec peut-être l’exception pendant une période du Parti communiste. Mais encore, c’est à relativiser lorsque l’on compare avec d’autres pays européens. Mais aujourd’hui, nos partis politiques en sont globalement réduits à être des groupuscules. Par ailleurs, ceux-ci doivent contribuer à former des femmes et des hommes qui pourront exercer un mandat, certes pour soutenir l’orientation politique de leur famille politique, mais avec le souci aussi, presque égal, de défendre l’institution dans laquelle ils auront à siéger. Je reviens sur ce point.

Pour que nous ayons un Parlement qui contrôle le gouvernement, nous avons besoin de députés qui font usage de leurs pouvoirs de contrôle. Cela suppose que des députés d’un groupe majoritaire, certes, soutiennent la politique de « leur » gouvernement, mais soient aussi capables d’être très exigeants avec lui, aient le tempérament pour contrôler celui-ci, lui poser les questions qui fâches, et non de fausses questions qui sont autant de perches tendues pour de l’autosatisfaction comme nous le voyons trop souvent, majorité après majorité, dans les questions au gouvernement.

Propos recueillis par YV.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Guerre orwellienne et Grand Reset

[Publication initiale : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Nicolas Bonnal

Certains se demandent ce que font les Russes, d’autres se demandent s’ils perdent. Les plus enflammés crient au génie échiquéen et judoka et traitent d’agent de l’OTAN ceux qui ne sont pas d’accord. Parfois il y en a qui réfléchissent.

Le Général Delawarde pose les vraies questions

Le général Delawarde a écrit un texte intéressant où il pose les vraies questions.

« Dès le début de l’opération en Ukraine, j’ai commencé à me poser de nombreuses questions sur ses buts, ses objectifs et son résultat final. Les actions de notre armée et de nos autorités ont clairement indiqué que la Russie ne s’efforçait pas d’achever rapidement l’opération.

Voyez comme c’est étrange :

— Retrait volontaire des troupes près de Kiev ;

— Refus de la prise d’initiative ;

— Arrêt des opérations offensives et passage en défensif ;

— Négociations délibérément dénuées de sens ;

— Étranges échanges de prisonniers ;

— Frappes quasi exclusivement contre des cibles militaires ;

— Refus catégorique d’endommager les infrastructures stratégiques “civiles” ;

— Référendums organisés à la hâte ;

— Refus d’attaquer les QG et centres de décision ennemis. »

Rasoir d’Ockham aidant, la réponse vient vite :

« Évidemment, l’option la plus simple est de considérer que les autorités (russes) sont des imbéciles. Bien sûr qu’elles sont capables de mener une guerre normale. Pourquoi ne le font-elles pas ? »

Mais le général fait une juste et audacieuse observation :

« De longues réflexions m’ont amené à la conclusion suivante :
Si l’on considère que l’opération n’est qu’une des étapes de la lutte contre l’Occident, il s’avère que la Russie n’a vraiment pas besoin d’une victoire rapide et décisive en Ukraine. L’armée est inutile trop en avant. Une défaite rapide et complète de l’Ukraine ne changera rien pour nous en termes géopolitiques. Nous aurons de nouveaux territoires et de nouvelles populations, mais l’alignement géopolitique mondial restera le même.
 »

On fabriquerait donc à Moscou par conséquent une guerre qui dure :

« L’objectif semble être complètement différent : forcer l’Occident à jeter autant de ressources financières et militaires que possible dans le brasier. Dans la partie d’échecs, une pièce est sacrifiée afin d’attirer un adversaire dans un piège dont il ne pourra plus sortir. Et si nous gardons cet objectif à l’esprit, il devient clair pourquoi les États-Unis ont fait sauter nos gazoducs : sans eux, l’importance des gazoducs ukrainiens augmente considérablement. Il s’agit d’une tentative d’engager davantage les Européens dans le conflit. »

La cible de cette guerre est donc l’Occident qui va passer un hiver très dur, y compris en Amérique. On oublie dans la Résistance que pour l’empire aucune population n’importe, pas plus l’américaine que l’européenne : une lectrice de retour d’Atlanta me raconte qu’une omelette vaut là-bas quinze euros, idem une bouteille de vin, idem un paquet de cigarettes. Un petit repas dans un boui-boui vaut 80 euros. En Californie le gallon vaut huit dollars : l’essence est à plus de deux euros le litre dans un État grand comme la France, où tout se fait en bagnole. Biden n’a rien à faire de sa population qui reste de toute manière pour lui et ses marionnettistes de Wall Street trop blanche et trop rebelle.

Mais restons-en à cette idée d’une guerre qui dure et qui affaiblit tout le monde : les Russes ont du gaz mais pas de voitures. Les ventes de voitures ont chuté en moyenne depuis avril de 60 à 80 %. L’effondrement du niveau de vie sera qualitatif, si la faible baisse quantitative du PNB le masque.

Orwell et Thomas Mann meilleurs interprètes de la guerre en cours

Pour moi qui suis toujours dans les livres et les films, cette guerre entre Eurasie et Océanie qui dure et qui nous ruine nous le peuple offre de fâcheux relents orwelliens. Car 1984 reste notre Apocalypse sinon notre livre d’Enoch.

On cite le mage sur cette vraie-fausse guerre qui dure (1984, p. 244, je donne le lien en français) :

« La guerre donc, si nous la jugeons sur le modèle des guerres antérieures, est une simple imposture. Elle ressemble aux batailles entre certains ruminants dont les cornes sont plantées à un angle tel qu’ils sont incapables de se blesser l’un l’autre. »

La guerre a changé de cible : on tue son camp, pas l’autre. Orwell :

« Mais, bien qu’irréelle, elle n’est pas sans signification. Elle dévore le surplus des produits de consommation et elle aide à préserver l’atmosphère mentale spéciale dont a besoin une société hiérarchisée. Ainsi qu’on le verra, la guerre est une affaire purement intérieure. Anciennement, les groupes dirigeants de tous les pays, bien qu’il leur fût possible de reconnaître leur intérêt commun et, par conséquent, de limiter les dégâts de la guerre, luttaient réellement les uns contre les autres, et celui qui était victorieux pillait toujours le vaincu. De nos jours, ils ne luttent pas du tout les uns contre les autres. La guerre est engagée par chaque groupe dirigeant contre ses propres sujets et l’objet de la guerre n’est pas de faire ou d’empêcher des conquêtes de territoires, mais de maintenir intacte la structure de la société. »

C’est la vieille andouille De Closets qui se félicitait du rôle retrouvé de l’État avec la crise du Covid. Ce rôle se renforce pour Bruxelles et pour Paris avec la guerre contre la Russie qui permet d’accélérer le Reset et l’autoritarisme. Les deux premières guerres mondiales ont établi le mondialisme, celle-ci va numériser le troupeau et liquider « la vieille race blanche » dont j’ai parlé en 2009 (voir lien) pour établir le Reset voulu par les gnostiques de Davos, lieu de la Montagne magique de Thomas Mann, relisez ce livre étincelant et programmatique et incompris, où tous les personnages sont des malades et des moribonds entourés de médecins inefficaces.

Sur ce sujet on découvrira mon émission sur la Guerre et le Grand Reset. Je me suis désintéressé des opérations dès le début (et comme j’ai eu raison ! Et comme j’ai eu raison !) en soulignant que la guerre amenait le Reset alors que le vaccin ou le virus demeuraient trop dénués de victimes (cf. Léon Bloy à propos de l’incendie du Bazar de la Charité : « le petit nombre des victimes tempérait ma joie »). 

« Le slogan du Parti : la Guerre, c’est la Paix ». 

Orwell poursuit sur ce mot :

« Le mot “guerre”, lui-même, est devenu erroné. Il serait probablement plus exact de dire qu’en devenant continue, la guerre a cessé d’exister. La pression particulière qu’elle a exercée sur les êtres humains entre l’âge néolithique et le début du vingtième siècle a disparu et a été remplacée par quelque chose de tout à fait différent. L’effet aurait été exactement le même si les trois super-États, au lieu de se battre l’un contre l’autre, s’entendaient pour vivre dans une paix perpétuelle, chacun inviolé à l’intérieur de ses frontières. Dans ce cas, en effet, chacun serait encore un univers clos, libéré à jamais de l’influence assoupissante du danger extérieur. Une paix qui serait vraiment permanente serait exactement comme une guerre permanente. Cela, bien que la majorité des membres du Parti ne le comprenne que dans un sens superficiel, est la signification profonde du slogan du Parti : La guerre, c’est la Paix. »

Cette guerre sera perpétuelle. Elle concerne en effet des super-États — qu’on ne nommera pas — tous  fascinés par le contrôle numérique du troupeau (les données sur l’Inde sont également terrifiantes) et qui ne sont pas pressés d’en terminer. C’est une guerre que nos dirigeants livrent contre nous, avec la collaboration de la population : le football, la bière et le jeu (1984, p. 87) contrôlent le troupeau. Nietzsche le disait : il faut maltraiter le petit peuple. Sinon l’appétit lui vient en mangeant.

Sources :

https://inventin.lautre.net/livres/Orwell-1984.pdf

https://www.mollat.com/livres/579219/nicolas-bonnal-mal-a-droite-lettre-ouverte-a-la-vieille-race-blanche-et-a-la-droite-fille-de-joie

https://www.zerohedge.com/geopolitical/these-are-worlds-most-surveilled-cities

http://www.thule-italia.net/sitofrancese/Libri/Nietzsche.pdf

https://www.ebooksgratuits.com/pdf/mann_la_montagne_magique_1.pdf

https://lilianeheldkhawam.com/2022/08/18/la-russie-a-lheure-du-grand-reset-entre-ambitions-mondiales-et-effondrement-interieur/comment-page-1/




Bertrand de Jouvenel et la démocratie totalitaire

« La souveraineté du peuple n’est donc qu’une fiction et c’est une fiction qui ne peut être à la longue que destructive des libertés individuelles. »

Par Nicolas Bonnal

Le grand chapitre de Du pouvoir reste celui sur la démocratie totalitaire. Comment se fait-il qu’en termes de tyrannie, règles, lois, guerres et conquêtes (coloniales ou autres), la démocratie puisse tout se permettre ?

Réponse : le droit de vote. Bitru1 supporte tout — la conscription surtout — depuis qu’on lui a donné le droit de vote — à commencer par la conscription et la guerre ad mortem contre les « tyrans ». Jouvenel cite Taine (voyez mes textes sur cet auteur extraordinaire) :

« Sous les menaces et les souffrances de l’invasion, observe Taine, le peuple a consenti à la conscription : Il la croyait accidentelle et temporaire. Après la victoire et la paix, son gouvernement continue à la réclamer : elle devient permanente et définitive ; après les traités de Lunéville et d’Amiens, Napoléon la maintient en France ; après les traités de Paris et de Vienne, le gouvernement prussien la maintient en Prusse. »

La gangrène française de cette conscription qui va militariser toute l’Europe (dix millions de soldats en 1914) a gagné le monde :

« De guerre en guerre, l’institution s’est aggravée : comme une contagion elle s’est propagée d’État en État ; à présent elle a gagné toute l’Europe continentale, et elle y règne avec le compagnon naturel qui toujours la précède ou la suit, avec son frère jumeau, avec le suffrage universel, chacun des deux plus ou moins produit au jour et tirant après soi l’autre, plus ou moins incomplet ou déguisé, tous les deux conducteurs ou régulateurs aveugles et formidables de l’histoire future, l’un mettant dans les mains de chaque adulte un bulletin de vote, l’autre mettant sur le dos de chaque adulte un sac de soldat… »

Taine entrevoit les charniers de Quatorze et de quarante :

« … avec quelles promesses de massacre et de banqueroute pour le XXème siècle, avec quelle exaspération des rancunes et des défiances internationales, avec quelle déperdition du travail humain, par quelle perversion des découvertes productives, par quel recul vers les formes inférieures et malsaines des vieilles sociétés militantes, par quel pas rétrograde vers les instincts égoïstes et brutaux, vers les sentiments, les mœurs et la morale de la cité antique et de la tribu barbare, nous le savons… »

Ensuite il y a un problème : en démocratie ce n’est jamais le peuple qui décide ou qui gouverne ; Jouvenel cite aussi Montesquieu à cet égard :

« Comme dans les démocraties le peuple paraît faire à peu près ce qu’il veut, on a mis la liberté dans ces sortes de gouvernements, et on a confondu le pouvoir du peuple avec la liberté du peuple. »

Il en tire vite une conclusion essentielle ; la souveraineté du peuple est une fiction.

« Cette confusion est le principe du despotisme moderne. On peut, par des institutions sagement combinées, assurer la garantie effective de chaque personne contre le Pouvoir. Mais il n’y a point d’institutions qui permettent de faire concourir chaque personne à l’exercice du Pouvoir, car le Pouvoir est commandement et tous ne peuvent commander. La souveraineté du peuple n’est donc qu’une fiction et c’est une fiction qui ne peut être à la longue que destructive des libertés individuelles. »

Jouvenel est un nostalgique subtil de la royauté traditionnelle :

« La volonté royale était connue pour celle du personnage couronné, de son favori, de son ministre : elle était par-là humaine et particulière, de plain-pied avec les autres volontés. La volonté du Pouvoir démocratique se dit générale. Elle accable chaque individu sous le poids de la totalité des individus qu’elle représente, et opprime chaque intérêt particulier au nom d’un intérêt général qui s’incarne en elle. »

En démocratie ce qui dirige, c’est l’abstraction, c’est le « tout » :

« La fiction démocratique prête aux régents l’autorité du Tout. C’est le Tout qui veut, c’est le Tout qui agit. »

La royauté protégeait les pouvoirs locaux. « Cet heureux temps n’est plus », comme dit Racine – qui n’avait pas vu Bruxelles ou Washington.

À ce sujet Jouvenel cite aussi une lettre méconnue et passionnante de Tocqueville à un familier :

« Les vieux pouvoirs locaux disparaissent sans se rajeunir ou être remplacés par rien, et partout à leur place le gouvernement central prend la direction des affaires. Toute l’Allemagne donnerait plus ou moins le même spectacle, je puis dire tout le continent. Partout on sort de la liberté du Moyen Âge, non pour entrer dans la liberté moderne mais pour retourner au despotisme antique, car la centralisation, ce n’est autre chose que l’administration de l’empire romain modernisée. »

Lettre à H. de Tocqueville dans Œuvres, t. VII, p. 322-323.

Dès le début de la Révolution on va tout balayer. Jouvenel cite l’effarant et sinistre Sieyès, le malin génie de la France moderne (avec quelques dizaines d’autres…) :

« La France ne doit point être un assemblage de petites nations qui se gouverneraient séparément en démocraties, elle n’est point une collection d’États ; elle est un tout unique, composé de parties intégrantes ; ces parties ne doivent point avoir séparément une existence complète parce qu’elles ne sont point des touts simplement unis, mais des parties formant un seul tout. Cette différence est grande, elle nous intéresse essentiellement. Tout est perdu si nous nous permettons de considérer les Municipalités qui s’établissent, ou les Districts ou les Provinces, comme autant de républiques unies seulement sous les rapports de force et de protection commune. »

La chasse aux centrifuges (la Vendée…) commence et la démocratie génocidaire sait s’illustrer :

« Tout pouvoir fait nécessairement la guerre aux tendances centrifuges. Mais la conduite du Pouvoir démocratique offre des particularités remarquables. Il se présente comme venant libérer l’homme des contraintes que faisait peser sur lui l’ancien Pouvoir, issu plus ou moins directement de la conquête. Pourtant la Convention guillotine les fédéralistes, le Parlement d’Angleterre écrase, sous des répressions qui sont parmi les plus sanglantes de l’Histoire, le séparatisme national irlandais, le Gouvernement de Washington déchaîne une guerre telle que l’Europe n’en avait pas encore vu pour étouffer les tentatives des États du Sud de s’organiser en corps séparé. Faut-il citer encore l’action de la République espagnole en 1934 contre la volonté d’indépendance catalane ? »

Voilà pour la cruauté démocratique. Ensuite, il y a le fait que le peuple n’a pas le pouvoir et que certains n’auraient pas dû attendre la réélection de Macron pour le savoir :

« Loin que le peuple soit seul auteur des lois, il ne lui est même pas permis de se prononcer sur les plus générales, qui affectent le plus profondément son existence. Quoiqu’il existe un mode de consultation populaire, le référendum, qui a fait ses preuves en Suisse, le Pouvoir démocratique n’a garde d’y recourir. »

On fait la chasse au local et au particulier (cf. le social-corporatisme de Minc) :

« Le vocable même d’intérêt particulier est alors devenu et demeuré une manière d’injure, évolution du langage qui reflète, pour peu qu’on y réfléchisse, la perpétuelle mobilisation de l’opinion sociale contre les fractions constituantes de la communauté. »

Comme chez Platon (voyez mes textes sur Bloom et Platon), l’avilissement démocratique débouche souvent sur un avènement de la tyrannie :

« L’Autorité n’est plus alors qu’un enjeu, elle perd toute stabilité, toute considération. Le caractère de ceux qui l’exercent va sans cesse s’abaissant jusqu’à ce qu’enfin le Palais du Commandement ait un occupant qui décide de ne point s’en laisser chasser : c’est le tyran. »

Et puis il y a un problème : la démocratie a une élite de gens très occupés par les fonctions et les commissions et cette élite méprise le peuple « pas assez éclairé » depuis toujours ; cette fois Jouvenel cite Kant :

« Le philosophe rangeait parmi les passifs “tous ceux qui pour la conservation de leur existence, leur nourriture ou leur protection, dépendent d’un autre particulier”, c’est-à-dire qu’il aurait refusé le droit de vote à tout le personnel salarié d’une usine. Ce n’est pas, chez d’autres penseurs, l’indépendance mais le loisir qui est le critère des droits civiques. Et ici l’on sent l’influence d’Aristote : c’est le loisir de réfléchir aux affaires publiques qui fait le citoyen, point de loisir point de citoyen. On trouve chez Sieyès et même chez Rousseau comme un regret honteux des facilités que l’esclavage antique donnait à l’homme libre pour former une opinion éclairée. »

Les parlements dégénèrent très vite (cf. l’actuel, drivé par Mélenchon et Le Pen, qui est presque comique dans sa volonté — on pense au deus otiosus d’Eliade — de ne rien foutre) :

« L’avilissement de l’électeur et l’abaissement de l’élu ne sont encore qu’accidentels. Ils vont progressivement devenir systématiques. Des syndicats d’intérêts et d’ambitions se formeront qui, regardant l’assemblée comme une simple attributrice du Pouvoir et le peuple comme un simple remplisseur de l’assemblée, s’ingénieront à capter les suffrages pour investir des députés dociles qui rapporteront à leurs maîtres l’enjeu de toute l’opération ; le commandement de la Société. »

Jouvenel découvre comme Cochin Ostrogorski qui a très bien décrit la « machine » administrative et politique. Et cela donne quelque chose de déplorable la machine :

« C’étaient de grands esprits, les Rousseau, les Jefferson. Les techniciens de la machine n’ont pas de si hautes prétentions ; mais ils connaissent l’homme réel, qui veut de la chaleur, de la camaraderie, de l’esprit d’équipe, et qui est capable pour son clan de nobles sacrifices. Fondée sur une psychologie empirique, la machine réduit au néant et au ridicule les prétentions de la philosophie politique. »

Toujours aussi implacable Jouvenel ajoute :

« Loin d’éveiller la capacité citoyenne chez ceux qui ne la possèdent pas encore, on l’éteint chez ceux qui l’ont acquise. »

Les partis établissent leur tyrannie (voyez nos textes sur Roberto Michels) et Jouvenel établit un parallèle entre démocratie et discipline militaire en citant cette fois Baudelaire :

« Pour étouffer la curiosité que peut inspirer un orateur éminent du bord adverse, pour combattre l’envie de s’instruire par la connaissance d’arguments différents, pour anéantir cette gentillesse naturelle qui prédispose l’homme en faveur de son prochain, on fait vibrer la corde du loyalisme. C’est trahison de lire le journal de l’ennemi, de se rendre à ses réunions sinon pour couvrir sa voix et ensuite le réfuter d’après un canevas passe-partout. Car la bataille politique est une véritable guerre. Baudelaire s’étonnait déjà d’y trouver un langage militaire : “L’avant-garde de la démocratie”, “à la pointe du combat républicain”, et autres. Le poète avait raison. On a transformé les électeurs en soldats, en “militants”. C’est que leurs meneurs sont des conquérants du Pouvoir. »

La politique n’attire donc que les nuls et les soumis — ou les roués :

« La machine a commencé d’écarter les intelligences et les caractères. Maintenant ils s’écartent d’eux-mêmes. Le ton et l’allure de l’assemblée vont s’abaissant. Elle perd toute considération. La puissance effective quitte d’ailleurs l’assemblée à mesure que les partis gagnent en consistance et en discipline. Si l’un d’eux dispose d’assez de sièges pour dominer l’assemblée, elle n’est plus qu’une chambre d’enregistrement de ses décisions. Dans ces conditions aucun gouvernement n’est possible que celui voulu par le parti, que celui du parti. »

Le résultat c’est (par exemple) la tyrannie de Macron et de son parti :

« Ainsi la pratique des partis a fait passer la Souveraineté du Parlement à la Machine victorieuse et les élections ne sont plus qu’un plébiscite par lequel tout un peuple se remet entre les mains d’une équipe. »

Magnifique conclusion : « Les citoyens acceptent cette tyrannie et ne la haïssent que trop tard. »

On se consolera avec cette dernière observation :

« Mais on remarque que là même où la poussée du Pouvoir ne les dépossède point, les citoyens se déchargent eux-mêmes. »

Sources :

Bertrand de Jouvenel – Du pouvoir (éditions Pluriel)

Nicolas Bonnal — Chroniques sur la fin de l’Histoire ; petits écrits libertariens (Amazon.fr)

Hyppolite Taine – Les origines de la France contemporaine (Archive.org)


1 Bitru est un personnage de fiction créé par Albert Paraz, un citoyen français moyen en butte aux vexations de la société et du monde du travail.




Même dilemme en France et en Israël : comment rester ce que l’on « est » ?…

Par Lucien SA Oulahbib

L’idée de « nation » en tant que Politeia (République au sens grec : sentiment d’appartenance) dépasse dit-on les origines ethniques (Bodin, Renan, Bainville…), mais ce dans certaines limites, car il y a aussi la question ethnoculturelle, au sens large, à savoir la langue, les institutions et la jurisprudence des mœurs (ou « morale »… à ne pas confondre avec « l’éthique »…). Ceci fait par exemple concernant Israël qu’il ne suffit pas d’« être » israélien, du moins pour certains qui ont fondé cet « État ». Il faut aussi partager sa langue et son histoire, ce qui implique d’admettre que les racines juives et bibliques ont la prééminence sur les autres (arabo-chrétiennes, arabo-musulmanes…)… et aussi que ceux qui refusent ce Pacte Politique (ne serait-ce que de prendre en compte ce qui s’estréellement passé au Proche-Orient), ne peuvent décemment rester, du moins s’ils sont cohérents, ou alors seulement comme résidents s’auto-marginalisant, surtout s’ils n’ont pas la citoyenneté israélienne…

Mais comment instituer concrètement cette prédominance sinon culturellement et non pas seulement « biologiquement » (échec des Germains sur ce point) et donc par l’émergence continue d’institutions fortes incluant principalement l’enseignement de la langue et de l’Histoire multiforme (paléo, néo, et aussi histoire des sciences et des techniques, de la littérature, etc.) ? Un cours de maths, de physique, de biologie ne pourra plus par exemple se faire sans son univers de questionnement sur l’origine du cosmos, de la vie, les hypothèses en débat, etc.

Concernant la France, l’aspect « ethnique » apparaît bien moins fondateur encore que sa dimension politique au sens fort décrit plus haut, c’est-à-dire intégrant à la base une dimension spirituelle forte, en l’occurrence religieuse, tout d’abord avec le baptême de Clovis puis le fait qu’avec Pépin le Bref et Charlemagne la France devient la garante même de l’indépendance de l’Église apostolique face à tous les pouvoirs (d’où son appellation de « fille aînée » de l’Église). Le Roy était le lieu-tenant de cette tâche divine (Bodin, les six livres de la République, tome 1 par exemple)) qu’il édifia et renforça avec l’appui des villes s’affranchissant peu à peu d’une alliance (devenue joug) féodale qui n’avait plus lieu d’être, surtout depuis François 1er — l’aristocratie ne le comprit pas jusqu’à la fuite de Varennes, « erreur » monumentale, et, depuis, toute la vie politique du moins spirituelle (au sens du souffle du « pneuma » de l’Esprit) de la France se trouva en retrait, sur la défensive (politiquement), malgré l’imitation vaine d’Alexandre par Bonaparte (Léon Daudet aura écrit à ce sujet des choses mémorables dans Les Universaux, 1935), malgré la victoire de 14-18, par ailleurs incomplète (il aurait fallu défiler dans Berlin comme le proposait Foch afin de montrer au peuple allemand qu’il avait été vaincu…), malgré le sursaut gaullien du 18 juin 40. De Gaulle se trouva également sur la défensive, d’où son échec en 62 (alors que « les » Algériens ne voulaient pas du FLN…) et ses déconvenues en 68-69 malgré un Pompidou hélas mort trop tôt…

Ne parlons pas de la suite, feuilletonesque, hormis la victoire déjà finale de la Secte SHAA avec son ossature anglo-saxonne adoubée par un Mitterrand (fausse « étatisation » exacerbée, naissance des oligarques à la française) et accentuation du sansfrontièrisme amorcé par Giscard (globalisation de la technostructure apatride que même le « rad-soc » Chirac tenta de combattre avec son « appel de Cochin »… en compagnie de Pasqua, Villiers, puis il y eut Maastricht…).

D’où, pour aller vite ici, l’idée actuelle de tenter un nouveau sursaut, en réaffirmant déjà voire en premier lieu les racines spirituelles en particulier judéo-chrétiennes de la France comme le propose Joseph Macé-Scaron en les inscrivant dans la Constitution (alors qu’un Derrida voulait l’effacer [paragraphe 31] et toute l’anti-modernité actuelle en découle). Cela ferait certes un beau tollé, mais enfin mettrait les pieds dans le plat… Et permettrait de préparer les autres débats comme la place qui doit rester prédominante de la culture française. Il est en effet paradoxal que la sauvegarde du patrimoine touche la portion congrue des 3 milliards d’euros versés au ministère de la Culture par exemple, sans oublier les émoluments des radios et TV publiques, les aides à la presse, les sélections idéologiques d’une « exception culturelle » hypocrite (bien vues dans Le monde d’après d’un Laurent Firode), etc., etc., sans oublier le fait que les Universités ne puissent pas recruter localement ses enseignants, de même que les lycées et collèges, sans parler d’une réelle valorisation du juge d’instruction de la justice des prisons, sans parler de la nécessité d’un référendum sur le retour de la peine de mort à partir par exemple du texte de Jean-Jacques Rousseau (la rupture du Pacte républicain — au sens de Bodin — doit être sanctionnée y compris pour le salut du criminel) comme sur l’immigration, sur le retour vers l’instruction publique et non plus « l’éducation », etc., le référendum étant garanti par la Constitution contrairement à ce qu’il en a été dit durant l’élection présidentielle de 2022

Prenons un premier référendum à faire sur l’immigration — la question pourrait-être : les préposés doivent-ils faire leur demande dans leurs pays ou en arrivant en France ?…

Car le paradoxe est que tant qu’ils n’ont pas de papiers (et cela peut durer plusieurs années), le travail leur est interdit, d’où leur précarité (violente) dans les rues… Ceci renforce « en même temps » l’animosité et le discours racialiste antipatriotique alors que l’idée qu’ils puissent faire leur demande non pas en France et en UE, mais d’abord dans leurs pays semble la seule mesure efficace, ce qui implique de les renvoyer, aux frais de l’UE, et pour les « apatrides » de créer des lieux ad hoc de type onusien comme pour les « réfugiés » syriens, etc.

Un autre référendum sur l’instruction nationale : le service public a-t-il pour fonction d’instruire ou d’élever les enfants ?… S’il s’agit seulement de les instruire, cochez la case « instruire ». Pour les « élever », la case « éducation ». Ceci permettrait concernant la première case sinon d’éliminer du moins de préciser qu’il n’y a pas lieu de faire de l’éducation sexuelle, mais plutôt d’instruire, ce qui serait le mieux pour avoir de bonnes relations entre les sexes et les individus en général au lieu de laisser la pornographie et l’idéologie remplir cet office. Idem en matière d’Histoire devenant le cadre majeur des sciences de la matière, de la nature et de la société : il s’agira de bien instruire d’abord les faits et non pas seulement les commentaires…

Un autre référendum sur les racines principalement judéo-chrétiennes pourrait approfondir cette série afin de bien rappeler que la France ne commence pas en 1789 ni même à Hugues Capet, mais bien au baptême de Clovis (à moins d’exclure les Mérovingiens et de commencer uniquement par les Capétiens…).

Enfin un « dernier » référendum, celui de continuer à appartenir à l’UE, ou pas, pourrait montrer, à la suite de ceux-ci, ce que veut réellement le peuple, la nation française…




Suicidez-vous pour sauver la planète, sinon détruisez tout en attendant !

Par Lucien SA Oulahbib

Contrairement aux apparences, la canaille sectaire au pouvoir loin de « sauver » quoi que ce soit (climat, et santé…) envisage plutôt d’inciter au suicide, déjà indirectement et de façon chic avec pub et grande musique — « tout est beauté » — pour départ en grandes pompes (funèbres) vers les centres de suicide assistés en Belgique et en Suisse. Et ce, non pas seulement pour des personnes incurables physiquement, mais également mentalement : atteintes d’éco-anxiété, de « troubles » de la personnalité ou, bientôt, en panique morale d’être blanc, voire de ne pas avoir encore été violé(e) pendant « des heures » par une victime du colonialisme occidental (le seul qui aurait existé), la seule issue honorable serait donc de (se) donner la mort si l’on ne veut pas être un meurtrier (paradoxe blanchotien [paragraphe 30] revisité par Derrida dans Parages, p. 161 et suivantes, analyse globale ici).

Mais en attendant de franchir le pas, la destruction de tous par quelques-uns reste un soin palliatif conseillé, comme incendier des forêts, truquer (in) volontairement les chiffres de la météo (c’est la faute aux algorithmes), et, plus obscène (sans scène) : mutiler les enfants en leur faisant croire qu’ils peuvent, qu’ils doivent changer de sexe comme ils le sentent. « Venez comme vous êtes », comme dans le nouveau film de Barbie (tant pis si la médicalisation du geste deviendra permanente en prenant à vie divers bloqueurs). Comme aussi détruire peu à peu le cheptel, adieu veaux, vaches, lait, Pierrette et son bol fracassé puissance mille (alors qu’il aurait été possible de sauver le pot de Pierrette comme indiqué ici, voir le sommaire…).

Mais trêve d’ironie, même sarcastique, ceux qui programment ce suicide chic sont les mêmes BOBO (et « Boomers » selon la mise à jour) qui règnent sur le Service Public et Privé qu’ils ont détourné à leur profit tout en caressant dans le sens du poil leur clientèle, mais à peine tout de même (expérience de Milgram permanente), juste de quoi la laisser survivre pour mettre un bulletin dans l’urne (dans un an) en échange d’un deux pièces dans une « cité interdite » (et cela ne date pas d’hier), au 10e étage sans ascenseur, squatté par les guetteurs et guetteuses en sac poubelle. Ainsi le premier préposé bateleur en titre en France prépare les Européennes en disant tout et son contraire (paroles, paroles) agitant même l’idée de « référendum» pourtant jugée contraire à la Constitution, du moins « selon la question posée » pour les spécialistes de plateau entre les deux tours de la présidentielle de 2022 ; ses référendums ne toucheront donc pas « l’essentiel », mais tueront ce qu’il en reste (climat, santé, souveraineté…).

Pendant ce temps, 5 puis 10, 11, bientôt 40 pays, pas tous « démocratiques » loin s’en faut, se rassemblent sur cet essentiel : le refus d’être démantelé, littéralement, de voir ses briques civilisationnelles être brisées, quitte à ce que, à terme, les données objectives du droit naturel triomphent. Impossible en effet d’empêcher l’être humain, y compris lorsqu’il est citoyen », d’aspirer à être libre, sans que pour autant, cependant, une instance, autoproclamée, lui impose sa conception de la liberté. Or c’est bien là l’impasse majeure dudit Occident qui aura oublié d’une part que la majorité des massacres du 20e siècle proviennent de régimes athées et non religieux, et que, d’autre part, l’on n’impose pas l’universel, il se diffuse, si et seulement si les populations qui le croisent trouvent de l’intérêt à l’adopter. « Croire » le contraire revient à se cantonner à l’illusion scientiste du 19e siècle qui avançait niaisement que la Science devrait être imposée comme une « loi » dont la Table serait écrite une fois pour toutes…

Et pourtant ! Nous sommes encore dans cette tournure d’esprit (climat, santé…), mais il ne faut pas le dire, de peur que « Billancourt se désespère »…

Aujourd’hui l’espoir a changé de camp tandis qu’en Occident la délivrance tarde : les sanglots longs des violons de l’automne




Face au sentiment d’impunité, la question du retour de la peine de mort doit être posée…

Par Lucien SA Oulahbib

Le côté démagogue de son abolition a toujours sauté aux yeux malgré la culpabilisation faisant obligatoirement du délinquant/criminel la victime de la victime parce que déjà ce n’est pas faire « confiance dans la justice de son pays » pour croire qu’elle serait prise systématiquement comme sanction ultime (et même à l’époque, il n’y en avait guère qu’une à deux par an tout au plus). Ensuite ce serait poursuivre l’incompréhension de cette sanction que même Rousseau approuvait parce qu’elle signifie le Pacte Social lui-même, qui, rompu, demande réparation y compris pour le coupable qui ainsi « paye sa dette » soulage son âme au lieu de seulement essuyer sa conscience avec quelques années-remords qui peuvent soigner le corps, mais ne répare pas son esprit si la sanction n’est pas comprise comme « fait moral » dit Durkheim

La main de la Justice ne doit pas trembler. Elle fera reculer les apprentis assassins formés à l’école de la « République » et même légitimés par elle et ses affidés lorsqu’il est par exemple raconté que le « colonisé » peut, doit tuer son maître comme les bonnes de Genet leur maîtresse, Genet qui fascinait Sartre théorisant la « liberté » de l’assassin, qu’il soit tueur du PDG de Renault, ou d’un policier, d’un boucher, d’un bijoutier, ou de pharmaciennes, des dancings plastiqués à Alger détruisant toute une jeunesse ayant cru au « je vous ai compris » de de Gaulle avant d’être égorgée et de continuer à l’être dans la France d’aujourd’hui. Et, dans une digression rapide, en rester aux tortures lors de la « bataille d’Alger » et surtout aux enfumages de Bugeaud n’aide d’autant pas à la compréhension qu’il s’agissait moins à l’époque de tuer que de débusquer, brûler les bases arrières (comme en Vendée…), traquer les poseurs de bombes d’un côté, s’emparer des « smalas », assécher leur environnement de l’autre côté ; n’oublions pas qu’Abdel-Kader a accepté de se rendre à Bugeaud, ce qu’il n’aurait pas fait s’il avait jugé les procédés de combats injustes ; n’oublions pas qu’il a fini au Liban à défendre les chrétiens contre les fanatiques djihadistes de l’époque tandis que son petit-fils écrivit un livre mémorable pour expliquer l’apport d’Israëll, démontrant que rien n’est écrit d’avance, qu’il n’y a pas de fatalité…

Aujourd’hui le moindre malotru bousculant dans le métro, s’invitant dans un anniversaire, massacrant pour un regard soutenu ou une cigarette sait qu’il ne risque rien, que la violence paye, surtout lorsqu’elle est gratuite, surtout lorsque l’on se sent plus « fort », la justice étant de son côté parce qu’en a priori il aura été décidé que la sanction aggrave les choses, alors qu’au contraire elle répare…

Mais dans un pays où la criminologie n’est même pas considérée comme une science à part entière, au lieu d’être dépendante du droit et de la sociologie, comment ne pas admettre que ce malotru instinctivement affirme qu’il est le maître des horloges et des apparences, le redoublant avec ses rodéos et ses attaques contre les femmes légèrement vêtues assimilées à des salopes que lui pardonneront les féministes petites-bourgeoises préconisant l’élargissement des trottoirs ou la destruction du « mâle », au nom de la lutte contre le « patriarcat » oublie que l’islam, aussi, défend celui-ci, et pourtant elles iront en inviter les représentants les plus rétrogrades à leur université d’été…

Mais il est exact que le plus impuni reste encore la pédocriminalité en col blanc qui s’auto-absout ou quasiment à l’instar de ce criminel ayant proposé sa fille à violer (mais la Cour de Cassation a cassé cette relaxe « partielle ») sans parler des réseaux de trafics d’enfants, de l’esclavage revenu à la mode, les tabous étant franchis, jusqu’au retour des Comprachicos qui mettaient des enfants dans des tonneaux afin qu’ils deviennent des nains racontait Hugo dans l’Homme qui rit, une pratique qui revient à la mode avec les dérives de certains queer chics et leurs « bloqueurs de puberté »…

Le retour de la peine de mort comme sanction ultime serait cette épée de Damoclès que d’aucuns trouvent vaine, alors qu’ils n’en savent rien parce qu’ils n’ont pas vu ou négligent la signification réparatrice de la peine, y compris « capitale », au lieu de s’occuper seulement à la personnalisation de cette dernière ; comme si le fait d’avoir eu une enfance malheureuse engrangeait le passage sans raison à la logique de la pulsion alors que celle-ci reste confondue avec l’impulsion qui elle se sait consciente lorsqu’elle agit. La mise en équivalence des deux termes est une erreur majeure (comme l’expliquait Pierre Janet), ce qui fait que les classements (toujours actuels) en « irresponsabilité » vont bien trop vite en besogne, évacuant le fait que si l’on était en état pulsionnel (ou par exemple ne pas avoir conscience que son bras remue) le fait même d’agresser serait impossible, tant les gestes s’embrouilleraient, passeraient vite en catatonie ou en catalepsie…

Comme le disait Raymond Boudon, l’échec des sciences sociales et humaines est tel que tout est à refonder, mais il y a de bonnes bases pour faire table rase à partir du moment où l’on ne casse ni la table ni le bâton du pouvoir comme le conseillent pourtant les nihilistes néoléninistes aujourd’hui encore aux commandes et qui pour les garder accusent tout autre qu’eux « d’extrême-droite », mot valise, mot miroir dans lequel ils se contemplent, ravis, mais sans le dire… Il faut à nouveau soumettre cette question au référendum, et dire que ce serait aller dans le sens « populiste » oublie que des juges sont là pour peser le pour et le contre, encore faut-il qu’ils aient le courage de renoncer à l’idéologie et de choisir plutôt le camp de « l’égalité devant la loi. »..




Macron poursuit avec application le travail de sape de ses maîtres mondialistes

[Source : Ma France]

Par Onyx

Pourquoi s’en priverait-il ? Avec une opposition aux abonnés absents et des députés endormis sur leurs prérogatives, il reprend quelque peu du pouvoir perdu.

Il semble qu’il n’ait toujours rien compris aux difficultés sociétales du pays. Pour lui, tout va très bien, madame la marquise. Son récent voyage dans le Pacifique ne lui a pas ouvert les yeux, bien au contraire. Le langage est le même, mais avec plus d’assurance encore. Il refuse toujours de faire le lien pourtant évident entre les dernières émeutes et l’immigration.

« Celui qui ne sait pas est un ignorant, celui qui sait et qui se tait est un criminel »

Bertold Brecht

Comment pourrait-il en avoir, puisque, dit-il, 90 % des casseurs sont français ? Des Kévin et des Mattéo peut-être ? Et il compte toujours répartir ces nouveaux Français (de papier) sur tout le territoire. » Beaucoup de gens disent : Nous on ne veut pas voir arriver de nouveaux venus chez nous. Moi je pense qu’on intègre d’autant mieux qu’on le fait de manière diffuse. Si vous mettez toutes les familles ukrainiennes qui arrivent dans les mêmes endroits, vous ne les intégrez pas ».

Il a choisi là le plus mauvais exemple qui soit. Pour la bonne raison, faut-il le rappeler encore et encore, que les Ukrainiens sont des Européens, proches des Français et que pour eux l’intégration se fait toute seule. Les immigrés qui venaient de Pologne, d’Italie, d’Espagne de l’ex-Yougoslavie et d’ailleurs n’ont jamais posé de problème d’intégration. Faut-il mettre les points sur les i ? Quant aux descendants des derniers arrivés vers 1960, de 2e, 3e génération, qu’il fait semblant de ne pas voir, c’est un commissariat attaqué aux mortiers avec ses 4 voitures de fonction incendiées, 7 autobus de ville cramés et un territoire aux 110 coups de couteau par jour. Sans compter le coût exorbitant de cette faillite sociale.

Il faut construire la société de demain, annonce-t-il du haut de sa superbe. Sans doute, pense-t-il à une société mondialisée dont il rêve. Celle du World Economic Forum de Davos, celle de son ex-employeur Rothschild et de son gourou Klaus Schwab. Une société de l’argent roi, celui des banquiers, avec des riches toujours plus riches qui régneront sur des peuples soumis et « créolisés » qui n’auront rien, mais seront heureux. Cette société monsieur Macron et (Mélanchon son sicaire et son idiot utile) on n’en veut pas !

Et pour terminer, il repart avec son idée fixe « La France a toujours été un pays d’immigration et doit le rester ». On peut toujours prendre ses désirs pour des réalités, mais ça ne change rien à la Réalité, car c’est faux ! L’immigration de travail a commencé au milieu du 19e siècle, avec des ouvriers venus de pays frontaliers et s’est poursuivie et continue avec une immigration de peuplement, après le désastreux regroupement familial de Giscard d’Estaing. Et avec ces dernières émeutes suicidaires pour le pays, on n’arrête pas d’en payer les conséquences.

Il semble dire aussi, pour justifier l’immigration, que seuls les Français ne peuvent assurer un renouvellement suffisant des générations. Alors dans ces conditions, pourquoi ne pas réserver tout l’argent que son gouvernement s’applique à encourager cette immigration ruineuse pour nos finances à une POLITIQUE NATALISTE. Idée de courte durée émise par Jacques Chirac et vite enterrée par le Conseil constitutionnel.

Et comme preuve de son grand respect de la démocratie, il nous promet l’usage renouvelé du 49.3 contre toute opposition à ces derniers engagements. Avec un refus absolu d’un référendum sur ce sujet, vital pour notre pays, qui est l’immigration.

« La France est le seul pays où les envahisseurs sont considérés comme des victimes et les anti-migrants comme des salauds » (William Goldnadel, Avocat).




Qui veut la mort de l’élevage en Europe ?

[Source : fr.irefeurope.org]

Par Aymeric Belaud

Dans un rapport publié le 22 mai 2023 intitulé « Les soutiens publics aux éleveurs bovins », la Cour des comptes sort de son rôle pour sombrer dans l’écologisme militant. Constatant que « l’élevage bovin est ainsi responsable en France de 11,8 % des émissions d’équivalents CO2 », elle prône « une réduction importante du cheptel » afin de respecter les « engagements de la France en matière de réduction des émissions de méthane ». Selon ses dires, « cette réduction peut être aisément conciliée avec les besoins en nutrition des Français, un tiers d’entre eux consommant davantage que le plafond de 500 g par semaine de viande rouge préconisé par le plan national nutrition santé ». La Cour envisage ainsi un rationnement de viande rouge pour les Français ; sans doute quelques fonctionnaires mettront-ils en place des tickets de rationnement numérique…

Attaquer l’élevage bovin n’est pas le seul fait de la Cour des comptes. Depuis quelque temps maintenant, le gouvernement des Pays-Bas a manifesté son intention de réduire le cheptel de 30 %, menaçant le tiers des exploitations agricoles de faillite. Et pour y parvenir, l’expropriation est envisagée ! L’élevage et la viande sont en danger.

Quand plusieurs gouvernements déclarent la guerre aux vaches

Depuis plusieurs mois, des gouvernements du monde occidental s’attaquent à l’élevage, à cause de ses rejets d’azote et de méthane. Si pour le moment le gouvernement d’Élisabeth Borne ne s’est pas prononcé sur une réduction du nombre de bêtes d’élevage, d’autres pays ont franchi le cap.

Aux Pays-Bas, le gouvernement a déclaré la guerre aux émissions d’azote de l’agriculture. L’année dernière, un plan national et régional destiné à les traquer plus sévèrement a été publié. Il prévoit de contraindre certaines régions à les réduire de 70 % au moins, parfois jusqu’à 95 %… ce qui revient à vouloir supprimer 30 % du bétail.

En Nouvelle-Zélande, l’année dernière, la Première ministre travailliste de l’époque Jacinda Ardern voulait que son gouvernement taxe les propriétaires d’animaux d’élevage émetteurs de gaz à effet de serre, touchant principalement les éleveurs bovins, soit une taxe sur les pets et les rots de vache.

En Irlande, le gouvernement aurait l’intention de procéder à l’abattage de 200 000 vaches laitières, selon un document émanant du ministère de l’Agriculture, afin de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Le coût réel d’une telle mesure serait potentiellement de 600 millions d’euros ; une catastrophe économique.

En Irlande du Nord, l’Assemblée a adopté une loi sur le changement climatique engageant la région à réduire ses émissions de carbone à zéro d’ici à 2050. Un des objectifs est de réduire de 46 % les émissions de méthane, en grande partie associées au secteur agricole. Cela signifie, selon une analyse du cabinet d’audit et de conseil international KPMG commandée par ce secteur, qu’il faudrait éliminer environ 500 000 bovins et 700 000 ovins. Les poulets pourraient également faire partie des victimes pour « sauver la planète ». Cela rendrait vulnérables, par ricochet, plus de 100 000 emplois. La valeur de la production pourrait chuter d’environ 11 milliards de livres sterling.

Attaquer l’élevage en France ou en Europe serait en réalité favoriser la production d’autres pays, comme le Brésil, d’où proviennent aujourd’hui 25 % de la viande bovine importée dans l’Union européenne. Remplacer le bœuf européen par le bœuf brésilien, écologiquement parlant, ne ferait donc que déplacer les émissions « polluantes ». De plus, faire venir de la viande depuis l’Amérique du Sud n’est pas l’action la plus écologique qui soit.

Peu importe pour certains écologistes, qui répètent à l’envi et péremptoirement qu’il faut diminuer la consommation de viande, voire l’interdire. En écho à un article du Monde qui déplorait que la consommation de viande ne baisse pas en France, Sandrine Rousseau twittait le 2 juin : « La consommation de viande doit baisser. Nous sommes irresponsables d’en manger autant. » Le rapport de la Cour des comptes reprend peu ou prou cette injonction, également celle du GIEC, mais qui se révèle être basée sur un mensonge.

De l’art du mensonge sur l’élevage

L’élevage pollue, accapare des terres pouvant accueillir directement des cultures végétales, détourne des produits végétaux qui pourraient nourrir directement l’humanité et consomme énormément d’eau. Voilà de bonnes raisons pour réduire son impact. Des raisons… fausses ! L’INRAE, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, institut public, démolit ces arguments.

En premier lieu, l’INRAE revient sur la comparaison entre les émissions de CO2 de l’élevage et du transport qui seraient quasi équivalentes (environ 14 % des émissions mondiales) : les deux chiffres étant établis selon des méthodes différentes, cette comparaison n’est pas valable. « Le calcul pour l’élevage émane de la FAO, sur le modèle des analyses de cycle de vie, qui inclut diverses dimensions de l’élevage. Alors que le calcul pour les transports, qui émane du GIEC (Climate Change 2014 Synthesis Report — IPCC), ne prend en compte que les émissions de GES des véhicules en circulation. Par la méthode d’analyse de cycle de vie, cette valeur serait beaucoup plus élevée. »

Deuxième point, l’élevage occupe majoritairement des terres qui ne sont pas cultivables, comme des prairies, des montagnes, des steppes, ou encore la savane. Le supprimer ne réduirait donc pas le gaspillage des ressources. L’INRAE rappelle aussi que 86 % de l’alimentation animale n’est pas consommable par l’être humain, il n’y a par conséquent pas de compétition entre les deux. L’Institut ajoute que « les aliments concentrés utilisés pour les monogastriques (porcs, volailles) et les herbivores valorisent les résidus de cultures et les sous-produits des filières végétales destinées à l’alimentation humaine (tourteaux, sons, drêches, etc.) ». De fait, les élevages de ruminants herbivores et ceux qui utilisent beaucoup de « coproduits » de l’agriculture sont producteurs nets de protéines. Cela signifie qu’ils produisent plus de protéines consommables par l’homme qu’ils n’utilisent de protéines végétales consommables par l’homme pour nourrir les animaux.

Dernier point, sur la consommation d’eau. Le chiffre souvent avancé par les écologistes est de 15 000 litres d’eau consommée pour produire 1 kg de viande. En réalité, ce chiffre englobe trois types d’eau : l’eau bleue, soit l’eau réellement consommée par les animaux et l’irrigation des cultures ; l’eau grise, celle qui est utilisée pour dépolluer les effluents et les recycler ; et l’eau verte, l’eau de pluie. Sauf que cette méthode de calcul a été conçue pour des sites industriels et ne tient pas compte des cycles biologiques. Sur ces 15 000 litres, 95 % viennent de l’eau de pluie, qui, comme le rappelle l’INRAE, est « captée dans les sols et évapotranspirée par les plantes, et qui retourne de fait dans le cycle de l’eau. Ce cycle continuera même s’il n’y a plus d’animaux. » En vérité, dans les élevages français, la quantité d’eau utile1 pour produire 1 kg de viande de bœuf est comprise entre 20 et 50 litres…

Si Bruno Le Maire avait su tout cela, il aurait (peut-être) évité de faire la promotion de la viande végétale.

Les viandes végétales et synthétiques en embuscade

En effet, le ministre de l’Économie a vanté ses mérites dans une série de tweets publiée le 17 mai. Il visitait l’usine du fabricant de steaks végétaux HappyVore, société en partie financée par le milliardaire Xavier Niel (information importante pour la suite). M. Le Maire écrivait ainsi : « 100 g de protéines végétales génèrent de 60 à 90 % de gaz à effet de serre en moins que 100 g de protéines animales. »

Les « viandes » végétales et synthétiques sont des outils pour détourner les consommateurs de la vraie viande. Les écologistes s’en servent beaucoup, mais la science vient vertement, c’est le cas de le dire, modérer leurs ardeurs : selon une étude menée par l’Université de Californie, l’empreinte carbone d’un kilo de bœuf synthétique serait 4 à 25 fois plus importante que celle d’un kilo de bœuf élevé naturellement ! La viande cultivée en laboratoire serait bien plus nocive pour l’environnement que la vraie.

Un autre et puissant outil pour dégoûter les consommateurs de la viande est la cause animale. L’association L214, qui combat l’élevage dans sa globalité, mais dénonce particulièrement l’élevage dit intensif, est à la tête du combat. Ce mouvement militant, soutenu ouvertement par le journaliste du service public Hugo Clément, est un protagoniste du projet de référendum d’initiative partagée sur la cause animale. Six interdictions sont proposées : celles de l’élevage en cage et l’élevage à fourrure à partir de 2025, de la construction de nouveaux bâtiments d’élevage sans accès au plein air, de la chasse à courre, des spectacles avec des animaux sauvages et de l’expérimentation animale dès lors qu’une autre méthode existe. L214 n’est pas seul dans ce projet : l’accompagnent, notamment, des industriels français tels que… le patron de Free, Xavier Niel, que l’on retrouve impliqué dans plusieurs entreprises de viandes « alternatives ».

Il n’est évidemment pas le seul à financer la cause animale tout en investissant dans ce type d’industrie. Il y a maintenant sept ans, L214 a reçu un important don de la fondation américaine Open Philanthropy Project créée par l’un des fondateurs de Facebook, Dustin Moskovitz. Entre 2017 et 2020, la fondation a versé plus de 125 millions de dollars à des associations de défense animale, dont L214 qui a reçu 1,14 million d’euros en 2017. L’Open Philanthropy Project servirait d’intermédiaire entre plusieurs de ces associations et des organisations qui aident des start-up travaillant dans la viande synthétique. Elle a versé 6,5 millions de dollars à The Good Food Institute, qui fait la promotion de la viande cellulaire.

L214, dont les méthodes sont très contestables, allant de la diffamation au harcèlement en passant par la violation de propriétés privées, sert donc de marchepied à des concurrents directs du secteur de l’élevage. Les choses vont même plus loin, certains défenseurs de la viande artificielle proposant que cette industrie bénéficie de « l’appui des pouvoirs publics » pour se développer et se vendre. Or, le libre marché en a pour l’instant décidé autrement.

Pour terminer sur ce point, dans une enquête parue en juin 2022, l’École de guerre économique (EGE) accable la viande dite « cultivée ». Christian Harbulot, directeur de l’EGE, dénonce « la démarche des instigateurs de l’agriculture cellulaire [qui] consiste à éliminer les filières traditionnelles, en disant, sans le démontrer, qu’elles posent des problèmes de santé et d’environnement ». L’EGE explique que « les avantages environnementaux et sanitaires présumés de la viande cellulaire sont largement spéculatifs ». De même, l’innocuité de la viande synthétique n’est pas démontrée. Enfin, l’EGE insiste sur un point crucial : les alternatives cellulaires et végétales ne sont pas de la viande ! Elles ne doivent donc en aucun cas en porter le nom : c’est simplement de la tromperie.

Alors, le gouvernement français va-t-il plonger dans le mensonge et l’idéologie et assassiner son élevage déjà souffrant ?

L’écologisme veut achever un élevage français en grande difficulté

L’élevage en France est dans une situation catastrophique. L’élevage bovin compte près d’un million de vaches de moins qu’il y a dix ans (3 millions depuis 1980) et pourrait en perdre autant d’ici à 2030 à cause d’une vague de départs massifs à la retraite non remplacés. Entre 2010 et 2020, les exploitations en élevage ont subi une chute de 31 %, qui peut aller jusqu’à 41 % pour les exploitations combinant plusieurs types d’élevages, notamment lait et viande. On comprend facilement pourquoi cette profession n’attire plus la jeunesse.

Le taux de pauvreté chez les éleveurs de « bovins viande » est de 25,1 %, et de 25,5 % pour les éleveurs d’« ovins viande ». Le niveau de vie médian des premiers est de 18 420 € ; pour 10 % d’entre eux, le revenu moyen est de 8 570 €. En 2008, le taux de surmortalité par suicide était de 127 % pour les éleveurs « bovins viande » et de 56 % pour les éleveurs « bovins lait ». L’application de mesures écologistes comparables à celles que prévoient les Pays-Bas serait un énième coup de massue à notre agriculture et à nos éleveurs, déjà asphyxiés par le poids des normes et de l’État.

La Cour des comptes devrait d’urgence se renseigner sur les études de l’INRAE. Plusieurs d’entre elles démontrent les bénéfices environnementaux des prairies où l’élevage est pratiqué. Leur diversité floristique favorise les populations de pollinisateurs, leurs sols sont aussi plus riches en biomasse microbienne et en biodiversité que ceux des cultures ; ils stockent plus de carbone, sont 20 fois moins sensibles à l’érosion et filtrent mieux les eaux. En plus de cela, plusieurs projets de recherche européens l’ont montré, le stockage de carbone des prairies compense l’équivalent de 30 à 80 % des émissions de méthane des ruminants ! Des travaux du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) confirment ces résultats pour les zones d’élevage subtropicales.

Dans un autre article, l’INRAE précise également que si « toutes les populations du monde adoptaient un régime végétalien, il faudrait plus de terres cultivées pour nourrir la planète. En effet, il faudrait consommer plus de produits végétaux pour satisfaire les besoins humains en calories, en protéines et en certains micronutriments. »

La chasse à l’élevage ne se justifie donc pas, surtout dans nos pays occidentaux. Selon Pascal Mainsant, spécialiste de l’élevage et ancien ingénieur de recherches à l’INRA2, « un litre de lait produit en Bretagne dégage dix fois moins de gaz à effet de serre qu’un litre de lait produit en Inde ». En effet, 70 % des gaz à effet de serre de l’élevage mondial proviennent des pays émergents. Il surenchérit par la démonstration suivante : « La totalité des gaz à effet de serre anthropiques augmente de 2 à 3 % chaque année à cause du développement économique des pays émergents. Imaginons qu’on veuille réduire ceux de l’élevage par une action mondiale concertée, étalée sur une vingtaine d’années : l’impact de cet effort volontariste ne ferait que neutraliser une seule année de cette croissance actuelle des gaz à effet de serre totaux. Bref, c’est insignifiant. »

S’attaquer ainsi à l’élevage occidental n’a donc aucun sens. D’ailleurs, de nombreux scientifiques remettent en cause les travaux, les méthodes et les analyses du GIEC. Il serait hautement bénéfique de se libérer de l’emprise de l’écologisme dont les militants influencent les institutions et les relais d’opinion. Laissons nos éleveurs tranquilles !


À propos de l’auteur

Aymeric Belaud
Chargé d’études Diplômé en Science politique de l’Institut Catholique de Vendée et en Sciences politiques et Affaires publiques à HEIP. Spécialisé dans les questions agricoles, le fonctionnement de l’Etat et les questions politiques. Viticulteur.


1 Quantité d’eau dont est privée la ressource (eau consommée), pondérée par un facteur de stress hydrique régionalisé.

2 Ancêtre de l’INRAE.




Le 14 juillet 2023, fête de la soumission ou du courage contre l’effondrement organisé et annoncé ?

[Illustration : La Patrouille de France ouvre le défilé du 14 Juillet le vendredi 14 juillet 2023. – AFP]

Par le Général (2 s) Antoine MARTINEZ

Après la crise des gilets jaunes (jamais résolue, car une autre crise, celle provoquée par le Covid prenait le relais), après la crise sanitaire gérée par la peur, la contrainte et le cynisme consistant à dresser les Français les uns contre les autres et à supprimer des libertés (certains devront rendre des comptes devant la justice), après la crise internationale avec le conflit Ukraine-Russie utilisé pour se faire réélire en jouant sur la peur, après la réforme des retraites passée en force, le président de la République tente de reprendre l’initiative après une semaine d’émeutes ethniques qui ont ébranlé le pays.

Pour cela, il faut d’abord, selon ses propres déclarations, comprendre ce qu’il s’est passé avant d’en tirer les conclusions. Chacun remarquera qu’il s’engage, en fait, dans une démarche dilatoire pour évacuer un sujet qu’il refuse de traiter, car il ne peut pas ignorer les causes profondes de ce désastre annoncé depuis longtemps. Doit-on rappeler l’avertissement de son premier ministre de l’Intérieur au moment de son départ en 2018 (« On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face, nous sommes en face de problèmes immenses ») ? Doit-on rappeler l’appel lancé contre la signature du pacte de Marrakech en 2018 ? Doit-on rappeler l’alarme lancée dans la tribune dite des généraux en 2021 (« il n’est plus temps de tergiverser sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers ») ? Doit-on rappeler qu’après au moins quatre décennies d’immigration massive et incontrôlée, aux conséquences néfastes et aggravées par l’invasion promise par l’État islamique en décembre 2014 et déclenchée à l’été 2015 (et qui se poursuit), le pouvoir politique, non seulement ne réagit pas, mais refuse de stopper ce processus mortel pour les Français. Pourtant le message délivré par les islamistes est clair. Comment persister à rester dans le déni après Charlie Hebdo, l’Hyper casher, le Bataclan, Nice, le père Hamel, Samuel Paty et tous ceux frappés d’une mort violente au couteau, sans oublier les policiers et gendarmes tués ou blessés en service ? Comment persister à rester dans le déni lorsque nos compatriotes subissent chaque jour une bonne centaine d’agressions au couteau provoquant des morts et des blessés relégués par des médias serviles au rang de simples faits divers ? Si l’État exclut de stopper le flux de cette immigration incompatible avec nos valeurs, on doit comprendre qu’il choisit délibérément de l’accompagner et donc qu’il trahit la nation. L’État trahit la nation en soumettant sa souveraineté à l’UE. Les Français doivent en prendre conscience. Mais ne nous y trompons pas. La mort malheureuse du jeune voyou issu de cette immigration n’a été qu’un prétexte pour déclencher une guérilla urbaine à grande échelle, organisée, coordonnée et impliquant des dizaines de milliers d’individus ! Il s’agissait d’un test grandeur nature très réussi si on veut bien considérer, au-delà du nombre d’émeutiers et de communes concernées, la nature et le degré des violences exercées. Il est cependant à craindre que la prochaine fois — car il y aura une prochaine fois (2005 n’a pas servi de leçon) — lorsque le signal sera donné, ces individus biberonnés et éduqués dans la haine de la France, à présent certains de leur puissance de nuisance et de leur impunité, s’en prennent non seulement aux biens publics, mais également aux biens privés et aux personnes. Ajoutons que pour l’instant, à l’exception de quelques cas isolés, les armes de guerre dont disposent ces bandes n’ont pas été sorties. Mais ces armes existent et circulent. Cette menace est à prendre avec le plus grand sérieux.

N’est-il pas sidérant de constater que ce président refuse, dans sa vision de l’exercice très personnel du pouvoir, d’admettre l’évidence des drames qui s’annoncent pour la France et les Français depuis longtemps ? Qu’en est-il dans ces conditions du bien commun et de l’intérêt de l’État et de la nation, alors qu’il exerce les plus hautes responsabilités depuis plus de onze ans ?

Un peuple, une nation ont un esprit, une âme forgés par des siècles d’histoire qui ont façonné des mœurs, un mode de vie, une vision de l’homme et de la vie modelée pour nous, Français, par la culture gréco-romaine et la religion chrétienne. Une nation est une communauté de destins forgée dans la durée, une culture et une souveraineté établies sur un territoire, un héritage reçu de nos pères que nous devons plébisciter chaque jour pour le perpétuer. Et cette âme possède un caractère sacré, mais l’âme de la France est aujourd’hui outragée, profanée, blessée par l’installation continue sur notre territoire — favorisée par certains — de populations maintenues dans la misère, l’obscurantisme et la violence par leur culture incompatible avec la nôtre. La vérité c’est que nos dirigeants œuvrent contre les intérêts de la nation. Comment l’expliquer autrement puisqu’ils refusent de s’opposer à cette submersion migratoire incontrôlée et contestent au peuple français sa légitimité à s’exprimer sur le sujet ? Plus d’une personne sur cinq et d’une naissance sur trois sont aujourd’hui d’origine extra-européenne sur notre territoire. La démographie est une arme redoutable et si nos dirigeants politiques persistent à ne pas vouloir prendre des mesures fermes pour modifier le cours des choses, l’affrontement est à terme inévitable. Car le divorce est définitivement consommé entre, d’une part le peuple français de cœur et de tradition incluant nos compatriotes d’origine ou de naissance étrangères ayant choisi la France, soucieux de l’unité de la nation et de son droit à la continuité historique, et d’autre part celui de papiers, car son drapeau n’est pas le drapeau français, renforcé par les étrangers de même culture, embrigadés dans un processus de communautarisme, de séparatisme et de conquête.

La première des fonctions régaliennes n’est-elle pas de protéger et de défendre le peuple face à toute menace, de maintenir son unité et de rechercher son bien-être ? Comment comprendre alors que le pouvoir n’œuvre pas dans ce sens et n’incarne pas le pouvoir et les intérêts de la nation ? À force de tenter depuis quarante ans de régler les problèmes en traitant les symptômes et non les causes, nos gouvernants croient acheter la paix civile ou l’apaisement au prix du déshonneur. En réalité, ils récolteront, pour le plus grand malheur de la France, et le déshonneur et la guerre, non pas civile, mais ethnoculturelle. La bataille qui s’engage est bien civilisationnelle, identitaire et culturelle. Car ces hordes haineuses ne se considèrent pas membres de la communauté nationale. Leur drapeau n’est pas le drapeau français. Elles sont, par ailleurs, instrumentalisées et utilisées comme levier d’influence et de pression sur la politique de la France par des États hostiles. Ce n’est pas tolérable. La lâcheté, le manque de clairvoyance, la trahison de nos dirigeants successifs depuis 1981 conduisent la France à sa perte. Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins et notre pays s’enfonce dans la chienlit et le chaos, et nos dirigeants, installés dans un déni total de la situation réelle, guidés par leur logique technocratique et soumis à l’idéologie mondialiste et progressiste de la Davocratie, réalisent soudain qu’ils ne maîtrisent plus rien et ne savent plus, en réalité, quoi faire. Cela est plus qu’inquiétant, car leur impuissance pourrait les pousser vers une fuite en avant en réagissant par des mesures liberticides pour étouffer toute résistance. Car l’accalmie précaire n’est pas due au rétablissement de l’ordre par la République, mais par les dealers qui, empêchés dans leur commerce pendant ces émeutes, ont sifflé la fin de la récréation ! La France brûle, mais l’image d’un président assistant au même moment à un concert avant de décider le lendemain d’annuler tous les événements et concerts programmés, d’afficher joyeusement sa présence en bras de chemise sur le Tour de France cycliste ou de s’étonner de la tragédie qui se joue en déclarant avec une certaine impudence : « Qui avait prévu ce qui allait se passer ? » restera une image indécente, consternante, effrayante et dévastatrice pour le pouvoir politique qui perd toute crédibilité, voire légitimité. Cela est d’autant plus dramatique que, dans cette tragédie, le président de la République, garant de nos institutions, abolit de fait la séparation des pouvoirs puisque les termes formulés pour qualifier la mort du jeune voyou, « inexplicable et inexcusable », scellent délibérément le sort du policier avant même l’ouverture de l’enquête. La pression ainsi exercée sur les magistrats est insupportable. Par ailleurs, ces émeutes se sont produites dès après son retour de Marseille, séjour pendant lequel il n’a cessé de s’attribuer des satisfecit pour la politique menée notamment sur le plan de la sécurité (23 morts à Marseille en cinq mois !). Quel démenti cinglant qui signe l’échec total et définitif des fameux cent jours censés ramener l’apaisement et qui se terminent, en réalité, non seulement en véritable fiasco, mais en calvaire pour les Français !

L’heure est donc grave. L’Histoire est tragique et le destin d’une nation et d’un peuple ne peut pas s’affranchir à certains moments critiques de démolitions, de renversements ordonnés suivis de reconstructions et d’embellissements. Nous sommes dans ce moment critique aujourd’hui pour notre France fracturée, défigurée et martyrisée à l’image de Notre-Dame de Paris, à cette croisée des chemins où le choix de la voie à prendre est capital et exige de ne pas reculer, car c’est de la survie même de notre nation, de notre civilisation qu’il s’agit.

Alors, si des élus de la République peuvent participer impunément à des manifestations interdites avec ceux qui menacent la nation et que des patriotes, respectueux de la loi, se voient, eux, interdire illégalement leur rassemblement comme le 13 mai dernier (cf. décision d’interdiction invalidée par le tribunal administratif), c’est que nos dirigeants manquent de clairvoyance, de courage et se soumettent à « la loi du plus fort » appliquant le principe destructeur « faible avec les forts, fort avec les faibles ». Et l’intention de nos gouvernants d’étouffer toute velléité de résistance des Français en jouant, une fois de plus, sur la peur et la pression est tellement évidente qu’elle est contre-productive, car elle révèle l’effroi d’un pouvoir qui ne maîtrise pas la situation.

Deux actions doivent donc être menées dorénavant par les patriotes, de droite et de gauche, attachés à leur héritage historique, spirituel et culturel, car chacun sait que le pluriculturalisme/multiculturalisme est une imposture sanglante. Le peuple français, comme tous les peuples, a le droit à la différence. Il a le droit légitime d’être différent des autres peuples et de vouloir rester un peuple européen. Personne ne conteste la présence de minorités qui doivent, au besoin, être protégées, mais qui doivent rester des minorités. Si le président de la République est élu au suffrage universel, il ne l’est pas pour favoriser un changement de peuple. Ce n’est pas l’intérêt de la nation. Et œuvrer contre l’intérêt de la nation constitue un manquement grave aux devoirs de tout dirigeant politique, comme de tout serviteur de l’État. Et si le peuple en souffrance, parce qu’ignoré perpétuellement dans ses aspirations en tant que nation, décidait de manifester son opposition à la politique migratoire insensée menée par nos dirigeants, qui pourrait contester sa légitimité ?

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.

(article 3 de la Constitution)

Ces deux actions doivent s’inscrire dans la constitution d’une union sacrée, la première concernant les citoyens français, la seconde impliquant tous les partis politiques patriotes.

S’agissant des citoyens français, il faut organiser le rassemblement des patriotes, civils et militaires/policiers/gendarmes ayant quitté l’activité qui n’ont qu’un seul drapeau dans leur cœur, qu’un seul drapeau comme étendard, le drapeau français, qui ont pris conscience de l’urgence du combat noble et légitime à mener pour sauver la France en danger, préserver la terre charnelle défendue et transmise par nos pères, un héritage inestimable à confier à nos descendants pour le perpétuer. Et notre jeunesse — non wokisée — qui représente en grande partie l’avenir de la France, et donc notre espérance, doit être impliquée dans cette démarche. La tâche est ardue, mais elle est réalisable. De nombreuses associations ou organisations patriotiques, voire d’anciens combattants, existent et agissent, mais individuellement dépensant jusqu’ici leur énergie en vain. Il faut donc essayer de les rassembler en une confédération puissante en mesure d’agir plus efficacement collectivement. Cela permettrait d’établir des objectifs et d’arrêter des priorités dans les actions à mener. Parmi celles-ci, il faut, pour être en mesure de peser et d’influer, se donner les capacités d’organiser une manifestation puissante pour défendre notre identité, l’âme de la France, et s’opposer à la politique migratoire suicidaire du gouvernement. Dans cette perspective, une réflexion doit être menée sur le choix d’une date au symbole fort du point de vue patriotique. Plusieurs associations/organisations patriotiques disposent d’un maillage territorial qui pourrait être développé et consolidé par cette confédération au niveau régional, départemental pour faciliter la mise en place, par secteurs, de cellules ou comités réactifs, chargés de suivre la situation, d’alerter en cas de besoin et d’informer les familles. La notoriété acquise par Place d’armes permet de penser que cette organisation est potentiellement capable de faciliter le regroupement de toutes les associations patriotiques en une confédération. Une première étape doit conduire rapidement les responsables de ces associations à se mettre en rapport avec le bureau directeur de Place d’armes pour ensuite, après avoir établi les ralliements à cette confédération, déterminer les modalités d’action et le partage des tâches. Il y a urgence à agir et à privilégier ce regroupement seul capable de permettre le sursaut. Il va sans dire que ce processus s’engage dans le respect de la loi.

Quant au second volet concernant les partis politiques patriotes, il est temps, devant l’évidence du danger et des drames qui se préparent, qu’ils assument leurs responsabilités et qu’ils exercent leur rôle avec le sens du devoir en mettant de côté, pour leurs chefs, leur ego et ambitions personnelles véritables obstacles à toute alliance ou union salvatrice. Car la seule priorité aujourd’hui c’est la France et, comme pour les citoyens français, le salut ne peut venir que du rassemblement. Un appel est donc lancé aux responsables de ces partis politiques patriotes pour qu’ils se rencontrent au plus vite pour s’accorder sur des mesures décidées en commun pour le court terme (2023/2024) et le moyen terme (2027). Les émeutes ethniques qui ont ébranlé la France confirment bien que le cancer à éradiquer c’est l’immigration extra-européenne de masse. Or, le pouvoir en place ne veut pas s’opposer à cette submersion. Sur le court terme, notre Constitution donne aux partis représentés au Parlement des outils pour le sanctionner (articles 49 et 50). Qu’ils exercent sans attendre ce pouvoir. Pour le moyen terme, n’est-il pas temps que tous les responsables des partis politiques patriotes, représentés ou pas au Parlement engagent, compte tenu de l’urgence et de la menace qui pèse sur la nation, leur énergie dans des négociations afin de s’accorder sur des mesures visant à inverser le flux de cette immigration incompatible avec nos valeurs et qui menace notre avenir.

L’immigration constitue bien le problème central qui défie notre avenir et le sursaut ne pourra donc venir que des citoyens eux-mêmes. C’est pourquoi ils doivent se rassembler d’une part, et exercer un lobbying fervent et acharné sur les partis politiques patriotes d’autre part, pour que cet effondrement organisé n’ait pas lieu, pour que vive la France.

Le 14 juillet 2023 Général (2 s) Antoine MARTINEZ




De Gaulle face au Kali-Yuga français

[Source : lesakerfrancophone.fr]

« La France et le monde sont dans une situation où il n’y a plus rien à faire ; je ne souhaite pas que le référendum réussisse »

le Général de Gaulle face au Kali-Yuga français

Juin 2023 — Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

J’ai évoqué la chute de la France sous la présidence de de Gaulle : pour un Québec libre d’ailleurs peu suivi d’effet, il a fallu se payer l’industrialisation, la pollution, l’immigration, mai 68, la contestation sociale, le noyautage culturel marxiste (cf. Éric Zemmour sur le rôle sinistre de Malraux), le pays de Cocagne de Pierre Etaix et le Play-Time de Tati, sans oublier l’Alphaville de Godard. On y créa le froncé (([1] Jeu de mot avec « Français »)) abruti, tétanisé, hébété, qui a rompu avec tous les modèles antérieurs et était prêt pour la goberge télé et bagnole. Je vais écrire et publier un livre sur ce thème : la disparition de la France au cinéma. Car de Farrebique ou de Jean Devaivre (découvrez par exemple l’admirable Alerte au Sud sur notre chevalerie coloniale, notre épopée saharienne) aux Valseuses et à Mortelle randonnée, on s’est bien effondré.

Le pire est que le Général, porté aux nues par des politiciens d’extrême-droite (la smalah JMLP-Zemmour) qu’il aurait fait fusiller en 44, en est parfaitement conscient. On le sait, le vénérable et pathétique-amusant Debré père qui est lui-même encore plus traumatisé par ce que devient et va devenir la France au cours des années : marxisation culturelle via Malraux (voir livre p. 145), inflation et taux d’intérêt à 15 % (livre p. 151), relâchement moral et spirituel (et même militaire : on n’a pas plus d’empire comme me le rappela mon ami historien de Sparte Nicolas Richer), effondrement du christianisme, Debré et de Gaulle sont conscients de tout. L’Histoire de France est terminée et cela va se sentir.

Dans ses Entretiens avec le général, publiés par mon éditeur Albin Michel (moi mon dada c’était Mitterrand, et je ne le regrette pas, j’en reparlerai un jour de Mitterrand), Debré écrit donc (p. 57-58) :

J’évoque ces forces violentes qui désirent tant l’intégration de la France dans l’Europe, c’est-à-dire en fin de compte la fin de la France, et je crains aussi que les divisions de l’Occident et l’incapacité américaine ne conduisent notre civilisation au déclin décisif. Je parle d’abord des forces qui poussent à l’intégration européenne : tous ceux qui Sont hostiles à l’État, tous ceux qui ne comprennent pas la nécessité d’une pensée et d’une action indépendantes, se précipitent vers la supranationalité parce qu’ils savent, au fond d’eux-mêmes, que la supranationalité, c’est le protectorat américain.

On a parfaitement compris donc pourquoi Asselineau et Philippot qui sautent comme des cabris au nom du Général font 1 % des voix. La masse veut la supranationalité et sans rire le protectorat américain avec ses armes qui ont cinquante ans de retard.
Dans le livre de Debré d’ailleurs le Général paraît souvent triste, distrait, impuissant (idem pour son fils avec qui j’ai eu l’honneur de discuter aux jardins du Ranelagh si chers à mon maître et ami Parvulesco) : il est en position non de gourou, mais de disciple anxieux et sans maître — comprendre ce que la France devient à cette époque, il faut l’oser en effet, pas vrai ?

Le général de Gaulle m’interrompt pour me demander si je crois possible de résister à ces forces. « Il n’y a que vous et moi qui pensons à l’Indépendance de la France. » Je lui réponds que nous devons être, en réalité, plus que deux et j’ajoute qu’il y aura tellement de déceptions à la suite de cette politique d’intégration qu’il ne faut pas douter d’être dans la vérité en expliquant qu’il faut faire l’Europe par l’association des États et non par la disparition des nations, à commencer par la disparition de la France.

Malheureusement les réponses sont et seront matérielles et matérialistes (Pompidou-Giscard — deux traîtres —, immobilier et nucléaire) :

« Que faire pour encourager ce mouvement ? » me dit-il. Je lui expose que les chemins sont clairs pour maintenir aux Français et à la France la volonté de demeurer une nation. Il faut poursuivre notre effort de modernisation industrielle. Il faut poursuivre notre volonté d’être une puissance militaire atomique et il faut aussi ne pas chercher à nous dégager de nos responsabilités africaines. Je lui expose que ses réticences à l’égard des réunions des chefs d’État africains d’expression française, réunions qui pourraient avoir lieu autour de lui, aboutissent à couper des liens qui pourraient être renforcés.

Le grand projet gaulliste est un leurre auquel Kerillis avait très bien tordu le cou.
De Gaulle échoue — mais il en ressort qu’on ne pouvait qu’échouer. Je confirme !
Sur le referendum — sa porte de sortie comme on sait — nous sommes clairement entendus :

J’expose au Général que le but de ma visite est de préciser les conditions qui peuvent permettre le succès, du référendum. Interruption du Général : « Je ne souhaite pas que le référendum réussisse. La France et le monde sont dans une situation où il n’y a plus rien à faire et en face des appétits, des aspirations, en face du fait que toutes les sociétés se contestent elles-mêmes, rien ne peut être fait, pas plus qu’on ne pouvait faire quelque chose contre la rupture du barrage de Fréjus. Il n’y aura bientôt plus de gouvernement anglais ; le gouvernement allemand est impuissant ; le gouvernement italien sera difficile à faire ; même le président des États-Unis ne sera bientôt plus qu’un personnage pour la parade. Le monde entier est comme un fleuve qui ne veut pas rencontrer d’obstacle ni même se tenir entre des môles. Je n’ai plus rien à faire là-dedans, donc il faut que je m’en aille et, pour m’en aller, je n’ai pas d’autre formule que de faire le peuple français juge lui-même de son destin (p.112).

On répète parce que c’est merveilleux :

Je n’ai plus rien à faire là-dedans, donc il faut que je m’en aille et, pour m’en aller, je n’ai pas d’autre formule que de faire le peuple français juge lui-même de son destin.

Vive Pompidou, Beaubourg, Michel Sardou, la loi Veil et Emmanuelle.

C’est qu’il n’y a plus de religion. Debré ajoute ces lignes stupéfiantes :

Le Général redit son analyse. Ce qui paraît le frapper le plus c’est le fait que les sociétés elles-mêmes se contestent et qu’elles n’acceptent plus de règles, qu’il s’agisse de l’Église, de l’Université, et qu’il subsiste uniquement le monde des affaires, dans la mesure où le monde des affaires permet gagner de l’argent et d’avoir des revenus. Mais sinon il n’y a plus rien (p. 122).

C’est le Kali Yuga, donc on ne peut rien faire — à part se remplir les poches, en bon vaishya. On peut se demander quand même pourquoi la masse des couillons ne réagit plus. C’est ce que fait le Général :

Le Général m’interrompt pour me dire, à la suite des exemples que je lui donne : “Comment se fait-il que les chefs d’établissement ou les recteurs n’interviennent pas ?” Je rappelle au Général ce que je disais tout à l’heure. L’autorité n’existe plus de par la volonté délibérée du ministère de l’Éducation nationale et j’ajoute en outre que, pour ce qui concerne les activités socio-éducatives. Les chefs d’établissement ont des instructions formelles de ne point intervenir. Je regrette d’autant plus cette abdication et cette complicité que l’on sent les prodromes d’une réaction. Le corps enseignant, même dans ses éléments gauchisants, ne comprend plus cette anarchie et s’émeut de ses conséquences.

Et puis de Gaulle comprend ensuite que la famille disparaît, qu’elle n’est plus la structure unifiant la société chrétienne — puisqu’il n’y a plus de société chrétienne :

Le Général me dit : “Comment se fait-il que les familles ne réagissent pas ?
La vie familiale aujourd’hui n’est plus celle d’hier. L’évolution fait que l’État, le corps enseignant ont pris une responsabilité de plus en plus grande à l’égard des enfants. C’est là une situation à laquelle les familles se sont peut-être trop facilement habituées. Au surplus les réactions des parents se dispersent dans toute une série de directions : le programme, les examens, le comportement des professeurs, et, de ce fait, quand elles s’orientent contre certaines dégradations de l’enseignement, n’ont pas la même force (p. 174).

La famille, seul État qui crée et aime ses citoyens (Chesterton), va disparaître.

C’est là que je cesse toute critique à son encontre (ce qui m’énerve c’est son culte). Il fallait passer le témoin aux Giscard et aux soixante-huitards. La France moderniste, progressiste et républicaine voulait son Kali-Yuga.

À ce propos et grâce aux talents de Tetyana j’ai scanné la page de Daniélou sur cette question transcendantale :

C’est armé de ce bagage que j’ai commencé à reprendre contact avec l’Europe qui m’est apparue comme une région malade, atteinte d’une sorte de cancer qui fait que certaines cellules se développent de façon incontrôlée et contaminent peu à peu les autres. Ce développement a forcément une limite. L’espace vital est de plus en plus réduit pour chacun dans ces énormes termitières qui recouvrent peu à peu les campagnes et les forêts. Certains aspects de la vie prennent une place démesurée par rapport à d’autres, créant un profond déséquilibre. La recherche de la prospérité étouffe celle de la sagesse et du bonheur de vivre. Je me suis interrogé sur les raisons qui rendaient les Occidentaux modernes si agités et en somme assez rarement heureux.

Daniélou prévoit même l’autodestruction européenne que nous vivons — et qui promet d’être inévitable et épouvantable, tant la masse zombie de la société de consommation se laisse faire :

Les Aryens dont sont issus la plupart des peuples qui ont dominé l’Europe, les Achéens, les Doriens, les Celtes, les Romains, les Germains, les Russes, sont des peuples de prédateurs. Ayant récemment envahi une grande partie de la planète, peuplé les Amériques et l’Australie, imposé leurs langues à l’Afrique et parfois même à l’Asie, ils ont atteint une limite et leur force d’expansion se retourne contre eux-mêmes. Il semble peu probable qu’ils arrivent à se contrôler. C’est un vaste problème d’histoire. Lorsque l’équilibre naturel est rompu, certaines espèces animales tendent à se multiplier jusqu’au point où elles se détruisent elles-mêmes…

De Gaulle et la vocation de la France ont disparu dans les années soixante (mon enfance) comme le christianisme. On demande à Bruckberger de compléter (voyez mes textes). Il cite Lévi-Strauss dans une interview inouïe. Prince de la science humaine, le vieux savant juif devenu marginal génial répond courageusement à une stupide interview catho :

Je vous dirai que ce qui se passe dans l’Église depuis le dernier concile me trouble. Il me semble vu de l’extérieur, que l’on appauvrit ou que l’on dépouille la foi religieuse (ou son exercice) d’une très grande partie des valeurs propres à toucher la sensibilité, qui n’est pas moins importante que la raison.

LE JOURNALISTE : Par exemple ?

C. LÉVI-STRAUSS : C’est vraiment l’appauvrissement du rituel qui me frappe. Un ethnologue a toujours le plus grand respect pour le rituel. Et un respect d’autant plus grand que ce rituel plonge ses racines dans un lointain passé. Il y verra le moyen de rendre immédiatement perceptibles un certain nombre de valeurs qui toucheraient moins directement l’âme si l’on s’efforçait de les faire pénétrer par des moyens uniquement rationnels, Louis XIV dit, dans son testament, en de s’efforçant justifier e cérémonial de la Cour, des choses assez profondes : qu’on ne peut pas demander à tout le monde d’aller au fond des choses Il faut qu’il y ait des expressions sensibles qui ne passent pas le biais de la connaissance discursive.

LE JOURNALISTE : Vous pensez que l’affadissement du rituel d’un groupe social est le signe d’une crise de son système des valeurs ?

C. LÉVI-STRAUSS : J’entends bien que tout rituel doit évoluer. Une société religieusement vivante serait une société capable d’enrichir son rituel. Mais les tentatives de renouvellement du moins ce que j’en vois quand j’assiste à des messes d’enterrement ou de mariage ne paraissent pas très convaincantes.

Et le courageux Bruckberger, disciple de Bernanos, de conclure :

On ne peut dire plus clairement, ni avec plus de prudence et de gentillesse, qu’en France, la réforme liturgique issue du dernier concile est un fiasco. Un grand savant agnostique s’en dit troublé. Nos évêques, eux, n’en sont nullement troublés : même si elle devait entraîner la mort du patient, ils nous forceraient à tenir la bouche ouverte jusqu’à ce que toute la potion soit avalée. Un grand savant explique ce qu’Aristote nous avait depuis longtemps appris : il n’est rien dans l’intelligence qui ne soit d’abord tombé sous les sens et que tout ce qui touche la sensibilité, surtout si ça vient de loin, doit être modifié avec la plus grande prudence.

Flanqué de tels esprits, le Général ne pouvait qu’exhaler cette grandeur triste (pensez au mage Taliesin) que j’ai retrouvée dans les traits de son fils — honoré par une lettre de Vladimir Poutine lors de son centenaire (les démons doivent en trembler encore), quand je parlais avec lui aux jardins du Ranelagh.

À nous d’en finir maintenant avec les démons déchaînés de l’enfer et de la médiocrité.

[Note de Joseph :
Le Général était certainement bien conscient de la puissance des forces matérialistes en jeu et contre lesquelles, même à son niveau il n’a pas pu faire grand-chose. Par ailleurs, la présence d’un Malraux à ses côtés tend à démontrer qu’il ne s’est pas nécessairement entouré des meilleurs esprits, de même que Poutine peut avoir des conseillers ou des ministres enténébrés. Le Kali Yuga représente aussi l’avancée des ténèbres et il faut de puissantes lumières pour percer ces dernières. La flamme de bougies ou du mental n’y suffit pas en dehors d’un périmètre fort limité. Ce n’est probablement pas pour rien que l’Apocalypse prophétise que seul le Messie fera tomber Babylone. Même ses témoins sont ou seront vaincus. Le Christ, si je ne m’abuse, se présentait comme la Lumière du monde et il était parangon de Vérité. Lumière et Vérité sont étroitement liés. Dans un monde d’obscurité (du fait de la seule prise en compte de la Matière), nous faisons face au Mensonge, au Malin et à l’exaltation du Moi. La Lumière, la Loi (naturelle et universelle) et Lui ne sont plus que rarement reconnus.]




« Ceux qui ont soutenu Schengen ont du sang sur les mains »

[Source : bvoltaire.fr]

À l’occasion de l’anniversaire de la convention de Schengen, ce 19 juin, BV a rencontré Philippe de Villiers. L’homme politique et créateur du Puy du Fou, essayiste et écrivain à succès, a replongé pour l’occasion dans ses archives. Il a mûri, réfléchi, constaté qu’il avait vu clair. Il livre une analyse détaillée de cette période charnière pour la France, au moment même où le drame d’Annecy remet Schengen au cœur du débat, une fois de plus. Entretien en longueur et sans voile.

Marc Baudriller. Nous célébrons, ce 19 juin, les 33 ans de la convention de Schengen qui complète l’accord du 14 juin 1985. Quel était le rêve européen, lors de la signature de ces accords, et où en sommes-nous, aujourd’hui ?

Philippe de Villiers. Dans mes archives personnelles, j’ai retrouvé un document que j’avais publié le 12 mars 1995, à l’occasion d’une conférence de presse, intitulé : « Pourquoi faut-il maintenir les contrôles aux frontières ? Non à Schengen ! » C’était l’époque où les chefs à plumes de la droite classique, Jacques Chirac et Édouard Balladur, du haut de leur sagesse, proclamaient qu’il fallait soutenir l’abolition des frontières. La classe politique dans son ensemble, imprégnée de l’idéologie de l’ouverture, pensait que la disparition des protections pour les hommes et les marchandises serait un progrès en termes de prospérité et de civilisation. Je me suis senti très vite bien seul et la presse m’a désigné comme un lépreux à crécelle sanitairement dangereux… En effet, j’osais arguer qu’avec Schengen, on courait à la catastrophe : « Lorsqu’on fait des trous dans une casserole, cela s’appelle une passoire. »

M. B. Étiez-vous le seul à défendre cette ligne ?

P. de V. Il y avait Jean-Marie Le Pen et moi-même. Toutes les élites, sous l’influence du soft power américain, étaient acquises à l’idée excitante d’une expérience post-identitaire. J’avais disputé avec François Mitterrand, quelques mois après la signature du traité de Schengen, lorsque j’étais secrétaire d’État dans le gouvernement de Jacques Chirac. Il avait forgé un aphorisme : « La France est notre patrie, l’Europe est notre avenir. » Aujourd’hui, avec le recul, on devine que le désastre de Schengen fut le prix à payer pour trois erreurs qui nous ont laissé démunis, sans ressources morales ni réflexe de survie.

M. B. Quelles sont ces trois erreurs ?

P. de V. La première, c’est le dessein originel d’une Europe post-politique, l’erreur de Schuman et de Monnet qui ont choisi, avec la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier), de faire flotter le drapeau étoilé de la Madone sur une mine de charbon et un four d’acier trempé. On ne se rassemble pas par le haut mais par le bas. C’est le choix d’une Europe sans âme ni tête, un assemblage purement technique, avec une architecture post-politique, sans aucun projet de puissance propre. Avec l’idée de créer, par génération spontanée – sur le dépassement, voire la négation, des identités des peuples – un projet post-national qui s’incarne dans une Europe sans les États. Cette Europe sans les États est dotée d’un fédérateur extérieur : l’Amérique. Dans l’histoire de l’Occident, c’est la première fois, depuis les Grecs, qu’on expérimente cette idée d’un fédérateur extérieur, l’Amérique, dans une architecture post-politique, avec une « Commission » à l’américaine. Le grand mensonge des maastrichtiens est d’avoir fait croire qu’on allait faire un super-État, avec une super-frontière, une super-démocratie, une super-diplomatie, une super-armée, une super-économie. Ce seraient les États-Unis d’Europe ! Ils ont menti aux Français. Car leur mouvement intime était d’abolir les nations, mais sans avoir aucunement l’idée d’en construire une nouvelle. Leur idée, c’était la dissolution du politique. Au Conseil de Laeken, tout a été dit : « La seule frontière de l’Europe, c’est la démocratie et les droits de l’homme. »

M. B. La deuxième erreur ne tient-elle pas tout simplement à l’orgueil démesuré des artisans du traité de Maastricht ?

P. de V. C’est cela même. Ils ont cherché à faire naître une Europe post-historique. Quand on voit ce qui se passe en Ukraine, on repense au slogan de l’époque : « L’Europe, c’est la paix ! » Ce fut l’illusion de « la mondialisation heureuse ». Lorsque le mur de Berlin tombe, le 9 novembre 1989, et, dès le lendemain, la classe dirigeante française se prend à annoncer la fin définitive des guerres, la fin des idées et des religions – spécialement la religion catholique – et l’avènement du marché comme seul régulateur des pulsions humaines et des tensions du monde.

Trois événements s’enchaînent : après le référendum sur Maastricht de 1992, nous signons en 1994 le traité de Marrakech qui crée l’OMC (Organisation mondiale du commerce), que j’appelle l’Organisation commerciale du monde. Je suis alors le seul député de droite qui vote contre la ratification de l’OMC. La gauche socialiste, qui a abandonné le social et rallié le capitalisme sans entrailles, et la droite libre-échangiste votent avec enthousiasme pour la fin de toutes les protections. Balladur rassure : « Les délocalisations vont créer les chaînes de valeurs globales. Les citoyens vont se muer en de raisonnables consommateurs. » Le divin marché… Ensuite, le 26 mars 1995, c’est l’entrée en vigueur de Schengen. À cette époque, Hubert Védrine pointe avec prescience : « C’est sans doute une erreur de croire que la démocratie de marché a vocation à unifier le monde et à dissoudre les identités récalcitrantes comme de vulgaires calculs rénaux. »

M. B. Il y a donc une part de lucidité, au moins chez certains. Et la troisième erreur ?

P. de V. La troisième erreur, c’est l’idée d’une Europe post-territoriale. En effet, la nouvelle idéologie de l’économie globale plonge les élites dans l’irénisme du vide. Selon elles, l’échange va emporter les barrières, l’économie rapprochera les hommes, alors que la culture les isole dans leur enclos. Selon la doxa du moment, nous allons entrer dans un temps nouveau, celui de l’ouverture, « les nations sont dépassées et le temps des frontières est fini ». Le dernier mur est tombé, on n’en construira plus jamais. Nous voilà enveloppés d’une idéologie pacifiste qui nous a désarmés et qui entrave toute forme de prise de conscience du danger. Je me souviens des serments solennels de Bayrou, Stasi et les autres : « L’Europe sera ouverte ou ne sera pas ! »

Pour résumer, le traité de Schengen n’a fait qu’appliquer aux frontières l’idéologie de Maastricht et de l’OMC. D’abord, il y a Maastricht qui fusionne les nations, puis l’OMC qui fait sauter toutes les douanes et la préférence communautaire. Enfin Schengen, qui fait sauter la frontière et inaugure l’ère du multi-déculturé.

M. B. Schengen ne prévoyait-t-il pas le renforcement des frontières extérieures ?

P. de V. Vous avez raison. C’était une posture verbeuse. Le discours officiel de l’époque me fait penser au discours d’aujourd’hui sur l’euthanasie. On promet de renforcer les soins palliatifs tout en mettant en avant « l’aide active à mourir ». Les soignants donneraient, de la main droite, des soins et, de la main gauche, des seringues. C’est à y perdre son serment d’Hippocrate. Concernant Schengen, le discours lénifiant est, là encore, un oxymore : on va renforcer les frontières extérieures et abolir les frontières intérieures. Seuls les gogos ont cru au renforcement des frontières extérieures. Les européistes n’y ont jamais cru car ils voulaient un marché planétaire de masse, débarrassé de toutes les barrières pour la marchandisation du monde. Les mêmes ne voulaient pas des racines chrétiennes dans la Constitution européenne. Il n’y a jamais eu le moindre geste pour renforcer les frontières extérieures. Aujourd’hui – ô paradoxe –, certains pays d’Europe réclament le droit d’ériger des murs frontaliers. Pour l’Union européenne, la migration est une nécessité économique et une récréation anthropologique.

M. B. Le drame d’Annecy est-il à mettre au bilan des accords de Schengen ?

P. de V. Le drame d’Annecy est double. C’est le drame du droit d’asile dévoyé et celui de Schengen. Quand vous avez 160.000 demandes, cela veut dire que le droit d’asile est devenu une filière d’immigration comme une autre, aux mains des passeurs esclavagistes. À l’époque de Soljenitsyne, lorsque je l’ai reçu [en Vendée, en septembre 1993, NDLR], le droit d’asile s’appliquait à un homme persécuté pour son œuvre et pour ses opinions. De nos jours, le droit d’asile ne veut plus rien dire. On offre un abri à des gens parmi lesquels des criminels en puissance.

De plus – et c’est le drame de Schengen -, si vous avez des frontières extérieures communes et sans frontières intérieures, vous êtes condamné à avoir un super-État avec une législation commune sur le moindre détail de la vie quotidienne. Prenons l’exemple des stupéfiants. Les législations sont différentes en Europe. La drogue arrive dans les grands ports par containers. Si le port de Rotterdam n’est pas contrôlé, on récolte chez nous les fruits de cette absence de contrôle. Ceux qui ont imaginé Schengen savaient que, dans l’histoire des hommes et des nations, quand la frontière intérieure saute, la souveraineté et la nation sont abolies. Ceux qui ont soutenu Schengen devraient quitter la vie politique car ils savaient et ils ont du sang sur les mains.

M. B. C’est une accusation terrible. Expliquez-nous pourquoi.

P. de V. Ils nous ont fait croire qu’avec la fin des frontières intérieures, l’Europe serait un levier d’Archimède pour notre sécurité. Or, on constate que l’Europe a immolé son enveloppe charnelle, c’est une Europe sans corps. On n’a pas assez médité le mot de Saintignon : « Abattez les frontières et vous verrez surgir mille petites forteresses. » La frontière a disparu ? Non, elle est partout. Aujourd’hui, on nous déshabille dans les aéroports, on installe des grilles aux entrées des quartiers cossus de la bourgeoisie mondialisée qui se moque des frontières en dégustant ses sushis au balcon.

Mais cela va plus loin : depuis le Covid, on est passé de l’espace sans frontière à la frontière sans espace. On n’a plus la frontière nationale mais on a eu la frontière domestique. Le confinement est une frontière, le masque est une frontière. Avec l’absence des frontières, on nous prépare la super-frontière, le super-contrôle : celle de l’homme global, l’homme remplaçable, l’homme de sable. On nous prépare le passeport sanitaire mondial de l’OMS ou le passeport numérique européen, ainsi que le passeport climatique, avec un crédit carbone. La nouvelle frontière, c’est le passeport. On nous parle aussi d’une monnaie programmable de banque centrale pour contrôler nos achats et de la reconnaissance faciale pour nous suivre à la trace. On abolit les frontières, et on nous fabrique des frontières de substitution. On apprivoise, en Europe et en France, une architecture proche de la société concentrationnaire chinoise. Seule la drogue circule librement. L’Europe est pour elle un paradis. La France est en train de devenir un narco-État. Tout cela était prévisible.

M. B. Emmanuel Macron a fait de la souveraineté une thématique centrale de sa communication, ces dernières semaines. Mais la France est-elle encore souveraine ?

P. de V. La souveraineté de la France se décompose. Aujourd’hui, certains quartiers sont des petits Kosovo français. Bientôt, on fera un édit de Nantes, c’est-à-dire un partage du territoire en dhimmitude au nom de la paix. Macron veut faire de la France le laboratoire de la diversité. Il a dit, un jour, qu’il fallait « déconstruire notre Histoire ». Il croit au bien-être cosmique et à l’illimitation marchande.

Nous voyons le monde s’effondrer et la France rouler à l’abîme. À Annecy, on tue au couteau, à Marseille, à la kalachnikov. D’où proviennent les kalachnikov ? Elles transitent, par la Bulgarie, depuis des trafics d’Ukraine, le ministre de l’Intérieur le sait bien. Qu’attend-on pour envoyer l’armée chercher les kalachnikov dans les caves ? Les points de deal sont les nouvelles frontières. Celles-là semblent intouchables. La frontière n’a pas disparu, elle s’est déplacée.

M. B. L’accord de Schengen est-il réversible ?

P. de V. Tout est réversible, à trois conditions : qu’il ne soit pas trop tard, qu’il y ait une volonté de le faire et que les Français fassent preuve de lucidité. Qui est lucide, aujourd’hui ? Qui osera sortir de Schengen ? Les LR ont eu une bonne intuition, qui était dans mon programme en 1995 où je disais qu’on ne pouvait rien faire tant que la loi française ne serait pas supérieure à la loi européenne. En effet, dans un super-État livré aux oligarchies du marché, la puissance appartient aux cours suprêmes. C’est la toge qui commande à la douane. Le fameux État de droit.

La classe politique française souffre d’un triple aveuglement. Elle ne voit pas le chassé-croisé entre la natalité qui implose et l’immigration qui explose. Ayant choisi de disparaître, on appelle à la rescousse, pour remplacer les naissances manquantes, un peuplement étranger. Le deuxième aveuglement est un choix politique : le fameux pacte de submersion migratoire de l’Europe [le pacte de Marrakech, NDLR, signé en décembre 2018] où les États sont dessaisis de leurs compétences en matière de politique migratoire au profit de la Commission de Bruxelles. Les États se verront imposer des relocalisations sous la menace d’amendes confiscatoires. On va repeupler l’Europe et la France à partir de l’Afrique. Le dernier aveuglement : vous ne pouvez pas avoir en même temps l’ouverture des frontières et l’État-providence. C’est l’un ou l’autre. Cela, seul le Danemark l’a compris.




Les Occidentaux refusent la paix en Ukraine

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

Au nom de la Chine, Li Hui est venu proposer aux Occidentaux de faire la paix en Ukraine en reconnaissant leurs erreurs. Son analyse est précise et étayée. Mais les Occidentaux ne l’ont pas écouté. Ils poursuivent sans relâche le discours qu’ils ont mis au point durant la Guerre froide : ils sont démocrates, tandis que les autres, tous les autres, ne le sont pas. Ils poursuivront leur soutien à l’Ukraine, même si celle-ci n’a guère plus de soldats et a déjà perdu sur le terrain.


Vous ne connaissez pas son visage.
Li Hui est pourtant un diplomate chinois des plus importants.
C’est lui qui est venu proposer aux Occidentaux une paix en Ukraine.
Il a été reçu avec amabilité, mais personne ne l’a écouté.

La semaine dernière je rappelais, qu’en droit international, vendre des armes rend responsable de leur usage1. Par conséquent, si les Occidentaux arment l’Ukraine, ils doivent s’assurer que celle-ci ne les utilisera que pour se défendre et jamais pour attaquer le territoire russe de 2014. Faute de quoi, ils entreront, malgré eux, en guerre contre Moscou.

Effectivement, ils veillent toujours à ne pas devenir co-belligérants. Par exemple, ils ont d’abord retiré certains systèmes d’armes des avions qu’ils ont promis à l’Ukraine avant de les leur livrer. Ainsi, ceux-ci ne disposent pas de la possibilité de tirer en vol, depuis l’Ukraine, des missiles air-sol sur des cibles lointaines à l’intérieur de la Russie. Cependant, à terme, les Ukrainiens pourraient se fournir le matériel nécessaire et en équiper à nouveau leurs avions.

Le petit jeu qui consiste à armer l’Ukraine sans lui donner les moyens d’attaquer Moscou est aujourd’hui contesté par la diplomatie chinoise. Le Wall Street Journal a relaté quelques aspects de ces contacts tout en masquant le fond de la position chinoise2.

Li Hui, qui vient de visiter Kiev, Varsovie, Berlin, Paris et Bruxelles, a en effet posé les pieds dans le plat : sur la base de l’« Initiative de Sécurité Globale » et du « Plan en 12 points pour la paix en Ukraine » publiés par le ministère chinois des Affaires étrangères le 24 février, il a fait remarquer à ses interlocuteurs qui les avaient acceptés que :
La Russie a raison en droit international d’entreprendre son opération militaire spéciale contre les « nationalistes intégraux » ukrainiens. Non seulement cela n’est pas contraire à la Charte des Nations unies, mais c’est une application légitime de sa « responsabilité de protéger » les populations russophones.
La Crimée, le Donbass et la partie Est de la Novorossia ont légitimement adhéré à la Fédération de Russie par voie de référendum. Ces anciens Ukrainiens forment depuis des siècles un peuple très différent des Ukrainiens actuels.

Il a souligné que la Russie n’était pas exempte de torts :
Elle doit respecter la décision du 16 mars 2022 de la Cour internationale de Justice (c’est-à-dire le tribunal interne de l’ONU) qui lui a ordonné de « suspendre » ses opérations militaires en Ukraine, ce qu’elle a tardé à faire, mais qu’elle respecte aujourd’hui.

Il a patiemment expliqué que les Occidentaux avaient de très grands torts :
Celui d’avoir installé des dépôts d’armes et des bases militaires de l’OTAN à l’Est en violation de leur signature de la Déclaration d’Istanbul de l’OSCE (2013) ;
Celui d’avoir organisé et soutenu un coup d’État en 2014 contre les autorités légitimes de l’Ukraine ;
Celui de ne pas avoir appliqué les Accords de Minsk, signés par l’Allemagne et la France, (2014 et 2015) puis ratifiés par le Conseil de Sécurité des Nations unies ;
Celui d’avoir pris des mesures coercitives unilatérales contre la Russie en violation de la Charte des Nations unies (1947).

Ce faisant, il a remis en cause non seulement l’ensemble de la narration occidentale, mais la manière dont ses interlocuteurs pensent ce conflit.

Il leur a fait remarquer que, contrairement à ce qu’ils prétendent, les États-Unis ne souhaitent pas la victoire de l’Ukraine. Celle-ci signifierait qu’un petit pays est capable de vaincre la Russie alors que les États-Unis n’osent pas l’affronter. Ce serait leur pire humiliation.

Surtout, il est clair pour les observateurs extérieurs que l’envoi d’armes de seconde main en Ukraine n’a pas pour but de vaincre la Russie, mais de la titiller jusqu’à lui faire révéler les nouvelles armes dont elle dispose. Les Occidentaux n’ont pas sérieusement observé l’armée russe en Syrie, trop occupés qu’ils étaient à faire détruire l’État syrien par des jihadistes. Lorsqu’en 2018, le président Vladimir Poutine a déclaré maîtriser des missiles hypersoniques, des armes laser et des missiles à propulsion nucléaire3, les Occidentaux ont hurlé au bluff. Ils savent aujourd’hui qu’il disait vrai, mais ignorent les caractéristiques de ces armes et s’ils ont les moyens de les contrer.

Dans le conflit ukrainien, Moscou fait preuve d’une très grande patience. Il préfère endurer des pertes que d’abattre ses cartes. Les seules armes nouvelles qui ont été utilisées sont d’une part les systèmes de brouillage des commandes de l’OTAN (expérimentés en situation réelle en mer Noire dès 20144, à Kaliningrad, au large de la Corée5), et au Moyen-Orient6 ; et d’autre part les missiles hypersoniques Kinjal (expérimentés en conditions réelles en Ukraine depuis mars 2022). Certes, les Ukrainiens affirment en avoir abattus, mais cela ressort manifestement de la propagande la plus effrontée. Ils sont pour le moment invincibles et la Russie les produit désormais à la chaîne. Ils ont atteint des bunkers souterrains, le 9 mars, et viennent de détruire un système Patriot, le 16 mai.

Personne ne connaît avec certitude et précision les armes dont dispose la Russie. Mais chacun a conscience qu’elle est devenue beaucoup plus puissante que les États-Unis dont l’arsenal n’a globalement pas été amélioré depuis la dissolution de l’URSS.

Depuis le premier envoi d’armes occidentales en Ukraine, la Russie déplore que cela ne joue pas de rôle significatif sur le terrain, sinon provoquer encore plus de destructions et de victimes. Les Occidentaux n’écoutent pas, convaincus à l’avance que tout discours russe n’est que de la propagande. S’ils cherchaient à comprendre, ils entendraient que ce qu’ils font n’a rien à voir avec les justifications qu’ils en donnent.

Revenons à la position chinoise. Li Hui n’a, semble-t-il, jamais évoqué le président Volodymyr Zelensky que les Occidentaux ont hissé au niveau des héros. En effet, alors que la communication occidentale personnifie tous les acteurs, les Chinois s’y refusent. Ils conservent ainsi une vision plus claire des forces en jeu.

Li Hui a par ailleurs déclaré à ses interlocuteurs qu’ils n’avaient aucune raison de s’aligner sur la position des États-Unis et devaient faire preuve d’autonomie. C’est exactement ce que le président Vladimir Poutine leur avait dit, en 2007, lors de la Conférence sur la Sécurité de Munich7. M. Li s’est même risqué à leur dire que s’ils devaient se séparer économiquement de Washington, ils pouvaient se tourner vers Beijing.

Pour les Européens, ce discours raisonnable était inaudible psychologiquement. Ils n’ont pas reconnu les crimes des États-Unis du dernier quart de siècle et continuent à les dénier. En réalité, ils ne sont pas particulièrement dépendants de Washington, mais se trouvent intellectuellement sous son emprise.

Ils n’ont donc pas répondu à l’argumentaire chinois, mais ont déclaré sans surprise qu’ils ne se découpleraient pas des États-Unis, qu’ils exigeaient avant toute négociation le retrait des troupes russes d’Ukraine ; et qu’ils comptaient sur la Chine pour que le conflit ne dégénère pas en guerre nucléaire.

Ce dernier refrain atteste que les Européens n’ont toujours pas compris ni la position des Russes, ni celle des Chinois. Le président Poutine a mainte fois expliqué qu’il n’utiliserait pas en premier l’arme nucléaire stratégique. Il n’y a donc aucun risque russe de voir ce conflit dégénérer. En outre, la Chine se considère comme l’alliée militaire de la Russie en cas d’affrontement mondial, mais pas dans les conflits qui ne la concerne pas, comme celui d’Ukraine. Elle n’envoie d’ailleurs aucune arme là-bas. Cette distinction entre allié stratégique et allié tactique est une caractéristique du monde multipolaire que Moscou et Beijing s’emploient à construire. Il n’est pas non plus question pour la Russie de former une coalition derrière elle pour aller la soutenir en Ukraine.

Il n’y a de pires aveugles que ceux qui ne veulent pas voir.





Référendum volé : deux poids, deux mesures pour le « complotisme » ?

[Source : quebecnouvelles.info]

[Photo : Jacques Parizeau, indépendantiste et 26e Premier ministre du Québec]

Par Philippe Sauro-Cinq-Mars

C’était en 2020 après l’élection présidentielle américaine et la chose m’avait frappé : entre deux articles pour traiter Donald Trump de mauvais perdant et de conspirationniste pour avoir remis en question les résultats de l’élection, Normand Lester publiait un article sur son sujet de prédilection : « Les fraudes électorales lors du référendum de 1995 » ! Le journaliste ayant passé les dernières décennies à étudier cette théorie d’un référendum volé ne voyait aucune contradiction dans le fait de dire qu’après seulement quelques jours, le camp Trump ne disposait pas de preuves suffisantes pour parler de fraude. Mon but ici n’étant certainement pas de confirmer ou infirmer l’une ou l’autre de ces théories, mais simplement d’analyser en quoi notre attitude envers la remise en question des narratifs officiels a évoluée. Car avant de pouvoir prouver une fraude, il faut d’abord se laisser le droit d’être sceptique, mais en 2023, ça vous vaut instantanément d’être taxé de « complotiste ».

Le complotisme normal d’un autre temps

Replacez-vous il n’y a que quelques années ; sans qu’on ne le remarque, les théories « complotistes » étaient tout à fait normalisées, ou en tout cas, on reconnaissait d’emblée la possibilité de complots ou de conspirations aux plus hauts échelons du pouvoir. Déjà, on savait que la guerre en Irak était fondée sur un mensonge et on spéculait que Bush ne voulait que « voler le pétrole » irakien. Et ce n’était pas un mensonge innocent : cette guerre a tellement déstabilisé la région que quelques années plus tard, pratiquement l’ensemble du Moyen-Orient et du Maghreb tombait en guerre civile, avec résultat, au total, des millions de morts.

Mais ça, ce n’est qu’une « conspiration » parmi une multitude d’autres qui formaient jusqu’à récemment un univers social complètement imprégné de cet esprit de méfiance envers les élites. On peut retourner jusqu’à Kennedy : peu de gens doutent encore qu’un président américain ait été assassiné par la CIA. Je vais simplement répéter pour qu’on se comprenne bien : la majorité des gens croient que la CIA a ASSASSINÉ UN PRÉSIDENT EN FONCTION. C’est complètement « mainstream ». On s’entend que les possibles fraudes électorales de Biden, c’est de la petite bière en comparaison.

Et que dire du financement des Contras nicaraguayens par la vente de cocaïne en sol américain par la CIA pendant l’administration Reagan ? Et quid du coup d’État contre Mossadegh. En fait, on pourrait carrément remonter à la Guerre de l’Opium, aux accords de Sykes Picot ou que sais-je ! De manière générale, il était convenu que les grandes puissances et leurs services de renseignements faisaient régulièrement du sale boulot dans les coulisses.

Mais ce n’est pas seulement les sphères politiques qui étaient visées par cet esprit complotiste ; les milieux financiers et les multinationales étaient accusés, parfois encore plus sévèrement, de comploter leur domination mondiale. Particulièrement à gauche, on tenait pour acquis que les puissants formaient des monopoles et écrasaient la compétition par des tactiques déloyales. On tenait pour acquis que des armées de lobbyistes achetaient des passe-droits réglementaires en coulisse pour continuer de polluer et exploiter les gens. Contre quoi pensez-vous que les altermondialistes protestaient lors des grands sommets internationaux ? Contre une mondialisation organisée à huis clos à l’avantage des grandes corporations et de sphères politiques corrompues ! Il n’y avait pas d’ambiguïté là-dessus.

En soi, tout l’imaginaire de gauche est teinté de complotisme ; le marxisme n’est-il pas, dans sa plus simple expression, la théorie d’une caste d’élite (bourgeoisie) qui a volé les moyens de production à une caste d’exploités (le prolétariat) ?

Évidemment, au début des années 2000, on distingue ces contestations sociales du complotisme, jugé plus farfelu, par exemple les histoires d’aliens, de franc-maçons ou de complot juif mondial. La théorie du complot autour du 11 septembre est un peu à mi-chemin, à la limite d’être mainstream, mais quand même déconsidérée. N’en reste pas moins qu’à tous les niveaux, on contestait les élites et les accusait de complot : Monsanto qui accapare des droits sur le vivant, les industries automobile et pétrolière qui auraient « acheté les brevets des voitures électriques pour éteindre leur développement », l’industrie du sucre qui nous rend accros, etc.

Rappelez-vous que ces idées étaient tellement fortes qu’elles ont éventuellement mené à ces mouvements « occupy » autour de 2011, et les manifestants faisaient des blagues de guillotine devant Wall Street… Il serait tentant de penser que ça a eu un gros impact, et que les puissants ont dû réfléchir à une manière de calmer ces éruptions populaires dans les années suivantes… Mais je ne fais que spéculer, évidemment ! Je ne voudrais pas démarrer une nouvelle théorie conspirationniste !

La méfiance québécoise

Maintenant, le Québec, en tant que nation conquise, ayant connu une histoire marquée par les trahisons, de la conquête au référendum de 1995 en passant par le serment du test, le rapport Durham, l’acte d’union, le paiement de la dette du Haut-Canada, le rapatriement de la constitution et j’en passe, a développé un esprit particulièrement « complotiste » envers les élites anglaises ou fédérales.

Il n’y a pas seulement les soupçons d’un vol du référendum de 1995 qu’on puisse associer à une remise en question du narratif officiel et à un « complot » pour maintenir le Québec dans la fédération. Pensez simplement à la « nuit des longs couteaux », où Pierre Elliott-Trudeau et les ministres des autres provinces ont signé la constitution en laissant dormir René Lévesque ! Certains Québécois refusent encore aujourd’hui de reconnaître que le Québec fait partie de la constitution canadienne !

Et que dire de toutes ces commissions d’enquête des dernières décennies, sur le scandale des commandites, l’industrie de la construction, la nomination des juges, etc. Un niveau de corruption ahurissant a été dévoilé et est reconnu de tous. Et qui dit corruption dit fraude et complots. Personne n’est dupe sur le fait que l’État, le gouvernement et les milieux d’affaires sont constamment parasités par de la corruption.

Maintenant, beaucoup de Québécois pensent à raison que le Canada « post-national » de Justin Trudeau veut noyer le Québec dans une vague migratoire sans précédent ; tout dépend de la formulation, évidemment, mais même les principaux partis nationalistes le disent à mots couverts.

Personne n’oserait traiter les souverainistes de complotistes lorsqu’ils soulignent ces différentes fraudes ou conspirations pour empêcher l’indépendance et l’émancipation québécoise. Personne ne contredit réellement que de nombreuses preuves démontrent des irrégularités lors du référendum de 1995. D’ailleurs, il est commun de reconnaître qu’avec un peu de recul, l’affirmation incendiaire de Jacques Parizeau comme quoi le référendum a été perdu à cause de « l’argent et des votes ethniques » était assez légitime.

L’ère de la « post-factualité »

Mais voilà, en 2023, il semblerait que toutes les remises en question qui sont un peu trop d’actualité sont taxées de « complotisme ». On fait la guerre aux « coucous » et l’ostracisme social bat son plein.

D’abord, la montée populiste de Trump et un tout nouveau type d’activisme moqueur sur les réseaux sociaux semble avoir activé une panique dans les médias traditionnels. Si la désinformation existait déjà sur le web, la politisation radicale des contenus à partir du milieu des années 2010 et une polarisation extrême causée par le débat sur la réponse à la montée islamiste a fourni des justifications pour réglementer et censurer les contenus web.

En fait, dès le lendemain de l’élection de Trump, les médias, qui lui prédisaient une défaite cuisante, se justifient en accusant « l’ère de la post-factualité ». Au même moment, Trump réalise que le gouvernement précédent a mis sa campagne sous écoute afin de trouver quelque chose de compromettant à son sujet. C’est alors que les démocrates sortent la théorie tout à fait conspirationniste du « Russia-Gate », où on prétend que Trump aurait obtenu de l’aide de la Russie.

Carrément, on peut dire que toute cette histoire de collusion entre Trump et la Russie était précisément un rejet des résultats de l’élection de 2016. Les démocrates ont contesté cette élection pendant tout le mandat de Trump, utilisant des hashtags comme #NOTMYPRESIDENT et tentant à deux reprises de le destituer ! C’était la définition même d’une théorie du complot, il est donc curieux de voir comment la théorie d’une fraude électorale en 2020 est moins prise au sérieux, cette fois, puisque portée par les Républicains.

Quoiqu’il en soit, on voyait déjà à ce stade s’établir une nouvelle démarcation entre « l’acceptable » et le « complotisme », qui suivait étrangement des lignes partisanes en défaveur de la droite. Les médias traditionnels et une gauche étrangement enlignée avec des élites de plus en plus woke commençaient à accuser cette nouvelle droite de propager des « théories du complot » d’extrême droite. Remarquez d’ailleurs l’ironie : cette nouvelle droite répudiait définitivement le néo-libéralisme pour épouser une position plus identitaire et altermondialiste… Et la gauche, anciennement altermondialiste et opposée au néo-libéralisme accusait désormais la droite de complotisme. Ça ne s’invente pas…

Enfin, la pandémie a scellé définitivement cette ambiance de maccarthysme anti-complotiste en Occident. Le nécessité de solidarité sociale face à l’incertitude du virus, l’application de mesures d’urgence, le partage d’une situation collective intensément vécue ; tout ça a contribué à la formation d’un unanimisme intransigeant. Toute critique était désormais perçue comme une rébellion dangereuse, toute remise en question comme la propagation de théories dangereuses. Du jour au lendemain, se méfier de l’industrie pharmaceutique, des gouvernements et de leurs ententes internationales est devenu automatiquement conspirationniste.

Vous vous rappelez du lab de Wuhan ? Cette théorie était considérée comme complotiste pendant plus d’un an, et ce même si les agences de renseignements en faisaient la théorie la plus probable. Je répète : les agences de renseignement américaines, canadiennes, britanniques, australiennes et néo-zélandaises étaient tous d’accord que le virus s’était probablement échappé du laboratoire, mais parce que nos médias disaient le contraire, affirmer la même chose était proscrit. On peut parler aussi de l’efficacité des masques, du vaccin et des allégements réglementaires ayant accéléré sa production. On peut parler aussi des coûts psychologiques et économiques des mesures sanitaires, parfois extrêmement sévères. Et on peut aussi se rappeler la panique omicron, où des journaux publiaient, noir sur blanc, qu’il fallait « écœurer » les non-vaccinés et les « covidiots » pendant que le Premier ministre tentait de leur faire payer des impôts supplémentaires… Et c’est sans parler du passeport vaccinal et de l’exclusion sociale engendrée.

La ligne était désormais clairement définie : d’un côté, les gens bien qui acceptent absolument toutes les directives gouvernementales et leur narratif, et de l’autre, les « coucous » conspirationnistes qui osent « contredire la science » et qui sont un danger public à éliminer.

C’est à l’histoire d’en juger

J’ai une relation spéciale avec le conspirationnisme. Je ne pourrais nier l’existence de conspirations, puisque mon ancêtre en a fomenté une et en a payé de sa tête.

En effet, Henry Ruzé d’Effiat, dit Marquis de Cinq-Mars, était un proche du roi Louis XIII et avait développé une forte rancune contre le célèbre Cardinal Richelieu, qui agissait comme ministre du roi. Il a donc fomenté un complot avec quelques nobles et le Royaume d’Espagne afin d’assassiner Richelieu et restituer des territoires pris à l’Espagne quelques années auparavant. Une armée espagnole était aux frontières, prête à agir, mais le complot échoua et Cinq-Mars fut pendu sur la place des terreaux, à Lyon.

C’est probablement ce qui est rassurant par rapport aux conspirations : vient un temps où il n’est plus controversé de les admettre.

Dans une perspective historique, la polarisation des camps qui s’affrontent n’est plus la même, et on peut analyser la chose à tête reposée. En ce sens, même si ça demeure relativement récent, faire la lumière sur les fraudes du référendum de 1995 apparaît comme une activité plutôt apaisante en comparaison avec la toxicité des débats autour de l’élection présidentielle américaine de 2020. Disons qu’un sujet est considéré comme tout à fait acceptable, tandis que l’autre vous vaut l’opprobre public.

Mais il faudra un jour reconnaître que rien n’est tout noir ou tout blanc, et que pour remettre en question les résultats du référendum de 1995, il a d’abord fallu qu’on se permette, en tant que société, de remettre en question le narratif officiel. Et que jamais les peuples ne devraient baisser leurs gardes face à la corruption de leurs élites. Un jour, tout finit par se savoir, et l’histoire finira par trancher.




Le mensonge et la manipulation pour diviser et détruire la nation

[Source : Places d’armes]

Par le Général (2 s) Antoine MARTINEZ

Il y a deux ans, la lettre ouverte à nos gouvernants et parlementaires ou tribune dite des généraux sonnait l’alarme sur l’état de délitement de la France et sur ses conséquences. Le constat émis par cette lettre était approuvé par une large majorité de Français. Depuis ce moment, la situation n’a cessé de s’aggraver, le président de la République n’ayant même pas daigné s’exprimer sur ce constat pourtant accablant, car il refuse que le débat légitime sur des sujets vitaux pour l’avenir, voire la survie de la nation puisse se tenir.

N’oublions pas qu’après l’épisode « Gilets jaunes », avec une phase quasi insurrectionnelle en début d’année 2019, le Covid 19 a permis à nos dirigeants, par une gestion de cette crise sanitaire basée sur la peur, de soumettre les esprits, de porter atteinte aux libertés publiques ou individuelles, de monter les Français les uns contre les autres, d’interdire aux médecins de soigner, ce qui a provoqué des milliers de morts, sans compter l’utilisation du Rivotril dans les EHPADs. Ce dernier point devra d’ailleurs recevoir un jour une explication et certains devront rendre des comptes devant la Justice. Ce rappel permet de souligner la radicalité avec laquelle a été gérée cette crise par l’État avec son lot de souffrances endurées par les Français et confirme une dérive autoritaire du pouvoir exécutif qui transforme notre démocratie dite libérale en une démocratie totalitaire.

C’est dans ce contexte que l’association Place d’armes, à l’origine de la tribune dite des généraux ignorée par ses destinataires, a lancé un nouvel appel — au peuple français, cette fois-ci — et un rassemblement, comme elle l’avait fait le 26 mars 2022, devait se tenir à Paris le 13 mai. Les services de la préfecture avaient d’ailleurs félicité ses responsables pour les conditions dans lesquelles s’était déroulée cette manifestation. Mais cette année, le ministre de l’Intérieur a décidé de façon arbitraire d’interdire cette manifestation, se référant, pour se justifier, aux réactions suscitées après la manifestation tenue une semaine avant par le groupe ultranationaliste « Comité du 9 mai ». La préfecture avait pourtant justifié l’autorisation de cette manifestation du 6 mai en expliquant que « dans la mesure où cette manifestation n’avait occasionné, les années précédentes, aucun débordement ou trouble à l’ordre public, le préfet de police n’était pas fondé à prendre un arrêté d’interdiction à son encontre. » Mais, manifestement le pouvoir, aujourd’hui aux abois, préfère s’entêter dans sa radicalisation en bafouant la liberté d’expression et en classant Place d’armes dans le camp de l’extrême/ultradroite. Cette méthode despotique permet au pouvoir d’entretenir la fracture du peuple en dressant les Français les uns contre les autres.

Cela dit, la colère, contenue et accumulée depuis 2019 par les Français, s’est brutalement libérée après l’adoption de la réforme sur les retraites obtenue par l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution et perturbe sérieusement les déplacements du Président de la République ainsi que des membres du gouvernement, voire des parlementaires de la majorité présidentielle. L’inquiétude, sinon la panique, est en train de s’installer au sein du pouvoir exécutif. C’est dans ce climat de tensions que le mensonge et la manipulation sont utilisés par l’État contre Place d’armes.

En premier lieu, le pouvoir exécutif considère que tous ceux qui se réfèrent à la France, à son drapeau, à ses héros, au passé, donc à l’histoire du pays pour se projeter dans l’avenir et affirmer le droit du peuple français à sa continuité historique ne peuvent être que d’extrême-droite. Mais une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’ignoble, en passant de l’extrême-droite à l’ultradroite, les médias serviles relayant sans gêne ce slogan ! Place d’armes, composée d’anciens militaires ayant consacré leur vie à la défense de la France et de la nation, est donc classée à l’ultradroite ! Qu’en pensent nos camarades d’active ? Ils pourraient donc être eux aussi d’ultradroite ? Et nos morts, l’ont-ils été en donnant leur vie pour la France ? Mais alors, lorsque le président de la République, lui-même, préside les cérémonies à l’Arc de Triomphe pour rendre hommage aux morts pour la France, il rend hommage à l’ultradroite ? Et nos héros comme Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France, qui est célébrée chaque année depuis sa canonisation et le vote par le Parlement, à l’unanimité, le 10 juillet 1920, de la fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme ? Pourquoi avoir voulu interdire cette célébration par un mouvement royaliste ? Notre ministre de l’Intérieur ne doit pas savoir que Leclerc, de Lattre de Tassigny, Honoré d’Estienne d’Orves et Roger de La Grandière, morts pour la France, Pierre de Bénouville, Michel de Camaret, et bien d’autres, tous Compagnons de la Libération, étaient royalistes ! C’est notre histoire ! C’est consternant. Honte à vous, Monsieur le ministre !

En deuxième lieu, le président de la République est censé être le garant des institutions et notamment de notre Constitution. Or, la dérive constatée depuis la conduite brutale constatée dans la gestion de la crise sanitaire s’accélère aujourd’hui et mène vers une « démocratie totalitaire » dans laquelle il faut rendre le citoyen, sinon soumis, au moins passif en l’éduquant pour qu’il pense comme il faut. Les médias, pour une grande partie d’entre eux, collaborent activement à cet objectif et remplissent leur rôle à merveille en usant de la propagande et de l’intimidation. Mais cette conception tyrannique du pouvoir bafoue notre Constitution et menace notre liberté, notre liberté de penser, notre liberté d’expression, notre liberté de manifester. Dans le cas présent, le pouvoir démontre, en outre, son cynisme, le ministre de l’Intérieur ayant notifié à dessein l’interdiction le vendredi à 16 h 45, moins de 24 heures avant, ce qui neutralisait tout recours ou référé auprès du tribunal administratif pour Place d’armes. Seule la célébration de Jeanne d’Arc a pu avoir lieu, car prévue le dimanche. Nos dirigeants n’en sortent pas grandis et le ministre de l’Intérieur — curieusement beaucoup moins actif contre les vraies menaces — s’est même ridiculisé dans cette affaire. Car son interdiction a été invalidée par le tribunal administratif pour des raisons évidentes : l’arrêté « porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester. » Et cette invalidation vaut également pour Place d’armes. Les PV infligés à ses représentants présents lors de la conférence de presse dimanche après-midi sont donc illégaux et doivent être annulés. Le désaveu est ainsi complet d’autant plus que l’interdiction d’une manifestation ne peut pas être imposée a priori comme un ordre du ministre aux préfets et la notion d’extrême-droite ou d’ultradroite utilisée est purement politique et ne tient pas juridiquement. Cette démarche du ministre de vouloir passer en force et reconnue illégale — le ministre est hors-la-loi ! — ne doit-elle pas le conduire à démissionner ? Par ailleurs, ne serait-il pas, dans ces conditions, judicieux de reconduire rapidement cette manifestation empêchée le 13 mai ?

En troisième lieu, il faut revenir sur les véritables raisons de cette volonté d’interdire notre rassemblement, avancées par le pouvoir. En effet, invoquer la manifestation du 6 mai et les réactions qu’elle a suscitées est un prétexte fallacieux et une manipulation sournoise des faits que le pouvoir ne souhaite pas mettre en avant. En réalité, l’interdiction notifiée à Place d’armes est à rapprocher de l’annonce de sa démission faite, le 11 mai, par le maire de Saint-Brévin, démission cependant prise depuis plusieurs semaines et probablement connue bien avant du préfet et donc du ministre. Car cette démission est la conséquence de la « politique d’immigration » voulue par nos dirigeants, mais qui a surtout — c’est le point capital — conduit à des réactions hostiles à l’instauration de camps de migrants dans cette commune comme dans d’autres. Et Place d’armes, ainsi que d’autres associations, est fermement opposée à cette immigration massive et de peuplement pratiquée depuis trop longtemps et qui mène le pays à sa libanisation. C’est la raison de sa mise à l’index aujourd’hui par le pouvoir qui a décrété qu’elle doit être classée à l’extrême/ultradroite. On se rappelle le choc médiatique et politique provoqué en avril 2021 par la tribune dite des généraux dont une soixantaine étaient signataires accompagnés de près de 30 000 militaires à la retraite et de 100 000 civils sympathisants. Permettre à Place d’armes de répéter l’exercice dans le climat actuel de tension et de colère des Français après l’adoption forcée de la réforme des retraites pouvait envenimer la situation. Pour le pouvoir aux abois, il n’en était pas question. Mais finalement cette interdiction suivie d’un désaveu cinglant rendu par le tribunal administratif doit nous inciter, plus que jamais, à dénoncer son action contraire aux intérêts de la nation et à s’y opposer par tous les moyens légaux. En effet, malgré tous les constats alarmistes et l’opposition d’une large majorité de Français, le pouvoir ne s’oppose pas à la submersion migratoire que subit le pays depuis plusieurs années de la part de populations de culture non seulement différente, mais hostile et met en grand péril la sécurité, la cohérence et l’unité de la nation. En réalité, cette immigration de masse injustifiée n’est-elle pas admise par un pouvoir acquis à une vision progressiste, mondialiste et immigrationniste de l’humanité visant à abattre les frontières et à détruire les nations, ambition déclarée de la Davocratie, apôtre d’un ordre nouveau privilégiant une gouvernance mondiale confiée à l’oligarchie financière ? Son flux continu et massif n’est-il pas précisément un élément essentiel pour déstabiliser/fracturer notre société dans sa cohérence interne, pour diviser les Français, pour diluer leur identité et, in fine, pour détruire la nation ? D’ailleurs, pourquoi le président de la République rejette-t-il tout projet de référendum sur l’immigration ? Son refus de consulter les Français sur un sujet aussi vital pour leur avenir n’est-il pas l’aveu de sa réticence à privilégier les intérêts de la nation face à une vision personnelle basée sur le mondialisme et le progressisme qui détruisent l’identité des peuples ? Car ce processus de déconstruction est bien engagé, plus d’une personne sur cinq et d’une naissance sur trois, en France, étant dès à présent d’origine extra-européenne. Alors, une question se pose à laquelle les Français vont devoir répondre eux-mêmes puisque nos dirigeants ne le feront pas : s’opposer à ce processus de submersion est-il légitime ou pas ? Pour qui a porté l’uniforme, ne pas répondre par l’affirmative serait, à l’évidence, trahir la nation et la patrie.

Ces observations nous conduisent à rappeler certains principes institutionnels scandaleusement bousculés impunément jusqu’à ce jour par nos dirigeants qui considèrent que le pouvoir leur permet de s’affranchir de certaines règles et notamment de décider de tout sans que le peuple ait son mot à dire, voire de décider contre le peuple. Le cas de cette immigration de masse porteuse d’une culture violente incompatible avec la nôtre — l’actualité le démontre quotidiennement, combien de morts les Français sont-ils encore prêts à supporter sans réagir — est emblématique. Le président de la République ne peut pas sur un tel sujet qui touche à l’âme de la France, à l’identité même du peuple qu’il dirige temporairement accepter de le sacrifier sur l’autel de quelque principe que ce soit. Il n’a pas le droit d’œuvrer contre le peuple, contre les intérêts de la nation, contre l’existence même de la nation. Car, en l’occurrence, c’est un génocide par substitution qui est en train de se réaliser à bas bruit. Le président de la République n’est pas élu pour laisser faire cela. Certes, il est le Chef de l’État, mais il est avant tout le fondé de pouvoir d’un souverain qui s’appelle le peuple. L’article 3 de la Constitution est très clair. Le président ne peut décider seul sur ce sujet. Il outrepasserait ses droits et manquerait à ses devoirs liés à l’unité et à la protection de la nation. Par ailleurs, l’article 5 stipule qu’il veille au respect de la Constitution et qu’il est le garant de l’intégrité du territoire. Or, cette intégrité du territoire national est violée depuis de nombreuses années par des flux réguliers de clandestins. Alors, dans ces conditions une autre question se pose : sur un plan purement juridique et constitutionnel, le président ne se place-t-il pas lui-même dans une position hautement critiquable qui se traduit par un manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de ses fonctions en ne s’opposant pas à cette submersion migratoire contraire aux intérêts de la nation ?

Le 22 mai 2023 Général (2 s) Antoine MARTINEZ




Où va la France ?

La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties « illibérales » juge Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID, pour qui Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu.

Des policiers armés gardent le Conseil constitutionnel, peu avant sa décision de rejeter un référendum sur la réforme des retraites. Paris, 3 mai 2023 — © YOAN VALAT/keystone-sda.ch

Par Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID (Genève), chaire Yves Oltramare « Religion et politique dans le monde contemporain »

Où va la France ? se demande la Suisse. La mauvaise réponse serait de s’arrêter à la raillerie culturaliste des Gaulois éternels mécontents. La crise est politique. Emmanuel Macron se réclame de l’« extrême centre » qu’incarnèrent successivement, dans l’Histoire, le Directoire, le Premier et le Second Empire, et différents courants technocratiques saint-simoniens. Il est le dernier avatar en date de ce que l’historien Pierre Serna nomme le « poison français » : la propension au réformisme étatique et anti-démocratique par la voie de l’exercice caméral et centralisé du pouvoir.

Le conflit des retraites est le symptôme de l’épuisement de ce gouvernement de l’extrême centre. Depuis trente ans, les avertissements n’ont pas manqué, que les majorités successives ont balayés d’un revers de main en criant aux corporatismes, à la paresse, à l’infantilisme du peuple. Administrée de manière autoritaire et souvent grotesque, la pandémie de Covid-19 a servi de crash test auquel n’ont pas résisté les services publics dont s’enorgueillissait le pays et qui lui fournissaient, au-delà de leurs prestations, une part de ses repères.

Lire aussi : La déprime française se radicalise

Emmanuel Macron, tout à son style « jupitérien », aggrave l’aporie dans laquelle est tombée la France. Il n’a jamais rien eu de « nouveau », et sa posture d’homme « providentiel » est une figure éculée du répertoire bonapartiste. Il n’imagine pas autre chose que le modèle néolibéral dont il est le pur produit, quitte à le combiner avec une conception ringarde du roman national, quelque part entre le culte de Jeanne d’Arc et la fantaisie réactionnaire du Puy-du-Fou. Son exercice du pouvoir est celui d’un enfant immature, narcissique, arrogant, sourd à autrui, plutôt incompétent, notamment sur le plan diplomatique, dont les caprices ont force de loi au mépris de la Loi ou des réalités internationales.

Ce pourrait être drôle si ce n’était pas dangereux. L’interdiction de l’« usage de dispositifs sonores portatifs » pour éviter les casserolades des opposants, le bouclage policier des lieux où se rend le chef de l’État, le lancement de campagnes de rectification idéologique contre le « wokisme », la « théorie du genre », l’« islamo-gauchisme », l’« écoterrorisme » ou l’« ultra-gauche » sont autant de petits indices, parmi beaucoup d’autres, qui ne trompent pas le spécialiste des régimes autoritaires que je suis. La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties « illibérales ».

Un arsenal répressif à disposition des pouvoirs suivants

D’aucuns crieront à l’exagération polémique. Je leur demande d’y regarder à deux fois en ayant à l’esprit, d’une part, l’érosion des libertés publiques, au nom de la lutte contre le terrorisme et l’immigration, depuis au moins trois décennies, d’autre part, les dangers que revêtent de ce point de vue les innovations technologiques en matière de contrôle politique et l’imminence de l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national auquel les gouvernements précédents auront fourbi un arsenal répressif rendant superflues de nouvelles lois liberticides.

Il n’est pas question, ici, de « bonnes » ou de « mauvaises » intentions de la part du chef de l’État, mais d’une logique de situation à laquelle il se prête et qu’il favorise sans nécessairement la comprendre. Macron n’est ni Poutine ni Modi. Mais il prépare l’avènement de leur clone hexagonal. Au mieux sa politique est celle de Viktor Orban : appliquer le programme de l’extrême droite pour éviter son accession au pouvoir.

Sur fond d’évidement des partis de gouvernement, un « flibustier » — pour reprendre le qualificatif de Marx à propos du futur Napoléon III — s’est emparé du butin électoral à la faveur de la sortie de route de Nicolas Sarkozy, François Hollande, Alain Juppé, François Fillon, Manuel Valls. Il a cru « astucieux », pour continuer à citer Marx, de détruire « en même temps » la gauche et la droite pour s’installer dans le confort d’un face-à-face avec Marine Le Pen. Mais Emmanuel Macron n’a été élu et réélu que grâce au concours des voix de la gauche, soucieuse de conjurer la victoire du Rassemblement national. Son programme, libéral et pro-européen, n’a jamais correspondu aux préférences idéologiques que du quart du corps électoral, hormis même la part croissante des non-inscrits et des abstentionnistes qui sape la légitimité des institutions.

Un président aveugle et méprisant

Nonobstant cette évidence, Emmanuel Macron, ignorant de par son éducation et son itinéraire professionnel les réalités du pays profond, primo-élu à la magistrature suprême sans jamais avoir exercé le moindre mandat local ou national, a entendu faire prévaloir la combinaison schmittienne d’un « État fort » et d’une « économie saine » en promulguant ses réformes néolibérales par voie d’ordonnances, en court-circuitant les corps intermédiaires et ce qu’il nomme l’« État profond » de la fonction publique, en s’en remettant à des cabinets privés de conseil ou à des conseils a-constitutionnels tels que le Conseil de défense, en réduisant la France au statut de « start-up nation » et en la gérant comme un patron méprisant ses employés, « Gaulois réfractaires ».

Une chronique : Les casseroles de Macron, un totem de plus dans la cocotte-minute

Le résultat ne se fit pas attendre. Lui qui voulait apaiser la France provoqua le plus grave mouvement social depuis Mai 68, celui des Gilets jaunes dont le spectre continue de hanter la Macronie. La main sur le cœur, Emmanuel Macron assura, au début de la pandémie de Covid-19, avoir compris que tout ne pouvait être remis aux lois du marché. À plusieurs reprises, il promit avoir changé pour désamorcer l’indignation que provoquait sa morgue. De nouvelles petites phrases assassines prouvèrent aussitôt qu’il en était incapable. Il maintint son cap néolibéral et fit alliance avec Nicolas Sarkozy en 2022 pour imposer une réforme financière de la retraite en dépit de l’opposition persistante de l’opinion et de l’ensemble des forces syndicales, non sans faire fi de leurs contre-propositions.

Face au nouveau mouvement social massif qui s’est ensuivi, Emmanuel Macron s’est enfermé dans le déni et le sarcasme. Il argue de la légitimité démocratique en répétant que la réforme figurait dans son programme et qu’elle a été adoptée selon une voie institutionnelle validée par le Conseil constitutionnel.

Une réalité parallèle

Sauf que :

  • 1) Emmanuel Macron n’a été réélu que grâce aux voix de la gauche, hostile au report de l’âge de la retraite ;
  • 2) le peuple ne lui a pas donné de majorité parlementaire lors des législatives qui ont suivi le scrutin présidentiel ;
  • 3) le projet portait sur les « principes fondamentaux de la Sécurité sociale », lesquels relèvent de la loi ordinaire, et non d’une loi de « financement de la Sécurité sociale » (article 34 de la Constitution), cavalier législatif qui a rendu possible le recours à l’article 49.3 pour imposer le texte ;
  • 4) le gouvernement s’est résigné à cette procédure parce qu’il ne disposait pas de majorité positive, mais de l’absence de majorité pour le renverser au terme d’une motion de censure ;
  • 5) le Conseil constitutionnel est composé de personnalités politiques et de hauts fonctionnaires, non de juristes, et se préoccupe moins du respect de l’État de droit que de la stabilité du système comme l’avait déjà démontré son approbation des comptes frauduleux de la campagne électorale de Jacques Chirac, en 1995 ;
  • 6) le détournement de la procédure parlementaire a suscité la désapprobation de nombre de constitutionnalistes et s’est accompagné du refus de toute négociation sociale.

Comme en 2018, Emmanuel Macron répond à la colère populaire par la violence policière. Atteintes à la liberté constitutionnelle de manifester, utilisation de techniques conflictuelles de maintien de l’ordre, usage d’un armement de catégorie militaire qui cause des blessures irréversibles telles que des éborgnages ou des mutilations ont entraîné la condamnation de la France par les organisations de défense des droits de l’homme, le Conseil de l’Europe, la Cour européenne de justice, les Nations unies.

Face à ces accusations, Emmanuel Macron s’enfonce dans une réalité parallèle et radicalise son discours politique. À peine réélu grâce aux voix de la gauche, dont celles de La France insoumise, il place celle-ci hors de l’« arc républicain » dont il s’arroge le monopole de la délimitation. Il voit la main de l’« ultragauche » dans la contestation de sa réforme. Il justifie les violences policières par la nécessité de lutter contre celles de certains manifestants.

Sauf que, à nouveau :

  • 1) le refus, récurrent depuis l’apport des suffrages de la gauche à Jacques Chirac en 2002 et le contournement parlementaire du non au référendum de 2005, de prendre en considération le vote des électeurs quand celui-ci déplaît ou provient d’une autre famille politique que la sienne discrédite la démocratie représentative, nourrit un abstentionnisme délétère et pousse à l’action directe pour faire valoir ses vues, non sans succès pour ce qui fut des Gilets jaunes et des jeunes émeutiers nationalistes corses auxquels il fut accordé ce qui avait été refusé aux syndicats et aux élus ;
  • 2) le non-respect des décisions de justice par l’État lorsque des intérêts agro-industriels sont en jeu amène les écologistes à occuper les sites des projets litigieux, au risque d’affrontements ;
  • 3) la stigmatisation d’une ultragauche dont l’importance reste à démontrer va de pair avec le silence du gouvernement à propos des voies de fait de l’ultradroite identitariste et des agriculteurs productivistes qui multiplient les agressions contre les écologistes.

« Ce n’est pas être un black bloc que de dénoncer les excès structurels de la police »

Ce n’est pas être un « amish » et vouloir retourner « à la bougie » que de s’interroger sur la 5G ou sur l’inconsistance du gouvernement quand il défend à grand renfort de grenades les méga-bassines alors que se tarissent les nappes phréatiques du pays. Ce n’est pas être un black bloc que de dénoncer les excès structurels de la police. Ce n’est pas être un gauchiste que de diagnostiquer la surexploitation croissante des travailleurs au fil de la précarisation des emplois et au nom de logiques financières, de repérer le siphonnage du bien public au profit d’intérêts privés, ou de déplorer le « pognon de dingue » distribué aux entreprises et aux contribuables les plus riches. Point besoin non plus d’être grand clerc pour comprendre que la Macronie n’aime pas les pauvres. Elle n’a plus d’autre réponse que la criminalisation des protestations. Elle souhaite maintenant dissoudre la nébuleuse des Soulèvements de la terre que parrainent l’anthropologue Philippe Descola, le philosophe Baptiste Morizot, le romancier Alain Damasio ! Quand Gérald Darmanin entend le mot culture il sort son LBD.

Dans cette fuite en avant, un pas décisif a été franchi lorsque le gouvernement s’en est pris à la Ligue des droits de l’homme. Ce faisant, la Macronie s’est de son propre chef placée en dehors de l’« arc républicain ». Cette association, née, faut-il le rappeler, de l’affaire Dreyfus, est indissociable de l’idée républicaine. Seul le régime de Pétain avait osé l’attaquer. Sur la planète, ce sont bien les Poutine et les Orban, les Erdogan et les Modi, les Kaïs Saïed ou les Xi Jinping qui tiennent de tels propos. Oui, la France bascule.




Les tireurs de ficelles de l’UE — Pourquoi chaque citoyen de l’UE se trouve aujourd’hui en guerre

[Source : Kla.tv]

L’Union européenne — et donc chaque citoyen de l’UE (!) — se trouve en guerre contre la Russie. Comment en est-on arrivé là ? Dans ce documentaire, Kla.TV se penche sur la genèse et les décideurs de l’UE — depuis les pères fondateurs jusqu’à la politique de haut niveau actuelle. Qui dirige l’Union européenne et quels sont ses véritables objectifs ?

Le projet de paix de l’UE se trouve en guerre ! C’est ce qui ressort des déclarations du représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité 2023. Il argumente que l’Ukraine ne peut pas gagner la guerre sans munitions. Borrell a déclaré : « Nous sommes en mode de guerre ». Il s’agit désormais de réagir rapidement, a-t-il ajouté.

« Nous sommes en mode de guerre » – L’UE promet d’aider l’Ukraine en matière de munitions
https://orf.at/stories/3305770

L’UE augmente son aide militaire de deux milliards d’euros
https://orf.at/stories/3297414

Un million d’obus en douze mois
Les Etats membres veulent fournir à l’Ukraine « un million de munitions d’artillerie » au total dans un délai de « douze mois ».

https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/eu-investiert-zwei-milliarden-euro-in-munition-fuer-die-ukraine-18762529.html

L’UE décide d’une mission de formation militaire pour l’Ukraine
https://www.vienna.at/militaerische-eu-ausbildungsmission-fuer-ukraine-beschlossen/7695367

L’Union européenne — et donc chaque citoyen de l’UE (!) — se trouve en guerre contre la Russie. Dans ce documentaire, Kla.TV met en lumière la genèse et les décideurs de l’UE — depuis les pères fondateurs jusqu’au haut niveau de politique actuelle. Qui dirige l’Union européenne et quels sont ses véritables objectifs ?
Pour commencer, découvrez comment l’UE est en guerre contre la Russie. Dans les chapitres suivants, nous nous pencherons sur la question de savoir comment nous en sommes arrivés là.

[Voir aussi :
Les racines nazies de l’UE et de l’OTAN]

CHAPITRE 1 – L’Union européenne se trouve en guerre

Le 10 décembre 2012, l’Union européenne a reçu le prix Nobel de la paix. Dix ans plus tard, l’UE participe à la guerre entre la Russie et l’Ukraine en livrant des milliards de dollars de matériel militaire. Au lieu d’une désescalade et d’une focalisation sur les négociations de paix, cela attise encore plus la guerre.
Jusqu’à présent l’UE a investi dans la guerre Russie-Ukraine 4,5 milliards d’euros pour l’ingérence militaire avec des armes et des équipements. La politique de guerre actuelle de l’Union européenne est ainsi habilement déguisée en politique de paix. La facilité européenne pour la paix est le nom de l’instrument de financement de la guerre de l’UE qui fournit les moyens financiers pour la participation à la guerre. Le 10 janvier 2023, l’UE et l’OTAN ont également signé à Bruxelles une future coopération stratégique.

Comme l’UE s’implique militairement dans la guerre Russie-Ukraine, l’ensemble de l’UE est déjà impliqué dans une guerre menée par un pays non membre de l’UE. Cela risque de provoquer une troisième guerre mondiale et la propagation de la guerre sur le sol européen.
De plus, l’UE est engagée dans une guerre économique avec la Russie. Depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 et surtout depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022, de nombreuses sanctions ont été imposées à la Russie. Mais celles-ci touchent principalement l’Europe – et plus particulièrement la population européenne, car les sanctions font grimper les prix de l’énergie et l’inflation en Europe.

La politique étrangère et la politique de sécurité actuelle de l’UE montre en outre clairement que les pays de l’UE se soumettent aux directives de la direction de l’UE ! Et ce, bien que toutes les décisions importantes au niveau de l’UE – comme dans le cas des livraisons d’armes et des sanctions – soient soumises au principe de l’unanimité, ce qui donne de facto un droit de veto à chaque Etat. Si un seul pays vote contre, la participation à la guerre n’aurait pas lieu.
Des pays comme la Hongrie et l’Autriche, qui ne participent pas aux livraisons militaires, les rendent cependant possibles en utilisant la possibilité d’une « abstention constructive ». Tout en s’abstenant lors du vote, ils n’utilisent pas leur droit de veto en votant NON à la participation à la guerre.
Pourquoi ce droit de veto n’est-il pas utilisé et pourquoi même un pays neutre comme l’Autriche ne vote-t-il pas « non », empêchant ainsi la participation à la guerre ?
Pour répondre à cette question, il faut comprendre comment l’UE fonctionne et comment elle est construite.

CHAPITRE 2 – L’adhésion à l’UE entraîne l’abandon de la souveraineté des États nationaux

Les débuts de l’UE remontent aux années 1950. Le 9 mai 1950, Robert Schumann, à l’époque ministre français des Affaires étrangères, a présenté l’idée de soumettre la production franco-allemande de charbon et d’acier à une autorité commune. C’est entré dans l’histoire sous le nom de « plan Schumann » et a conduit à la fondation de la Communauté européenne du charbon et de l’acier en avril 1951. C’est pourquoi l’UE célèbre chaque année la Journée de l’Europe le 9 mai. Aujourd’hui, l’UE est une association de 27 États européens, comptant au total 450 millions d’habitants.
Au fil du temps, l’UE s’est transformée en une union politique qui a acquis une influence croissante et une position de pouvoir politique sur les États membres.

En 1957, les traités de Rome ont créé la Communauté économique européenne entre regroupant la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la République fédérale d’Allemagne. En 1987, la Communauté, jusqu’alors axée sur la coopération économique, s’est transformée en une union politique. Par le traité de Maastricht en 1992, une politique étrangère et de sécurité commune a été ajoutée. Dans les traités de réforme qui ont suivi, le dernier en date étant le traité de Lisbonne de 2009, les compétences politiques supranationales de l’UE ont été constamment renforcées et les gouvernements nationaux ont été privés de leurs pouvoirs.

Pas à pas, les compétences supranationales de l’UE ont été renforcées par plusieurs traités réformateurs, le dernier en date étant le traité de Lisbonne de 2009. Il en résulte qu’aujourd’hui, environ 90% de la législation dans les États membres de l’UE concerne la mise en œuvre de lois européennes. Cela représente une énorme restriction de la souveraineté nationale d’un État membre de l’UE et montre son énorme influence sur la législation. La condition préalable à l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne était la ratification par les 27 États membres de l’UE.
Mais qu’en est-il lorsque la ratification n’est pas acceptée par la population d’un pays ? Comment l’UE gère-t-elle les votes non souhaités ?

Après le rejet du traité de Lisbonne par la population irlandaise lors d’un référendum en 2008, un nouveau vote a été organisé sans plus attendre. Le peuple irlandais a finalement approuvé le traité lors d’un second référendum en 2009, bien qu’il n’ait pas fait l’unanimité.
Dans ce contexte, il est également frappant de constater que le gouvernement de l’UE agit très durement contre ses propres pays membres lorsque ceux-ci adoptent des lois ou des réformes qui « ne plaisent pas » à la Commission européenne. En voici quelques exemples :

26.10.2022 | L’UE menace la Pologne au sujet des milliards promis
https://www.welt.de/politik/ausland/plus241801703/Rechtsstaats-Streit-Jetzt-zieht-die-EU-den-Milliarden-Hammer-gegen-Polen

13.12.2022 | L’UE retire 6,3 milliards d’euros à la Hongrie
https://www.derstandard.at/story/2000141751408/eu-entzieht-ungarn-6-3-milliarden-euro

29.9.2022 | La Commission européenne lance plusieurs procédures contre l’Allemagne
https://rp-online.de/politik/eu/eu-kommission-startet-mehrere-verfahren-gegen-deutschland_aid-77578415

Le fait que la souveraineté de tous les États-nations doit être de plus en plus transférée à une instance supérieure – en l’occurrence à l’UE – n’est probablement pas un hasard.
Une déclaration de Georges Berthoin, qui fut directeur de cabinet de Jean Monnet, l’un des pères fondateurs de l’UE, laisse deviner ce qui se cache derrière :
Berthoin a déclaré dans une interview en 2010 :

« Ce qui a été réalisé en Europe sera un jour applicable au niveau d’un gouvernement mondial. C’est précisément le grand défi du 21e siècle. Un exemple frappant est le discours que George Bush senior a prononcé en 1990 devant l’Assemblée générale des Nations unies alors qu’il était président en exercice des États-Unis d’Amérique. Il y déclara qu’il espérait la création d’un nouvel ordre mondial. »

Dans les lignes qui suivent, nous allons à présent citer nommément les tireurs de ficelles et les architectes de ce « nouvel ordre mondial » en rapport avec l’Union européenne.

CHAPITRE 3 – Les pères fondateurs de l’UE

Outre Robert Schumann, les hommes d’État Richard Coudenhove-Kalergi, Jean Monnet, Paul-Henri Spaak, Walter Hallstein et Józef Retinger comptent parmi les pères fondateurs les plus importants de l’UE.

Les pères fondateurs de l’UE – leurs objectifs, leurs financiers et leurs commanditaires

  1. Richard Coudenhove-Kalergi [1894 – 1972]
    Après la Première Guerre mondiale, plusieurs tentatives ont été faites pour réunir les nations européennes sous un seul État. L’une d’entre elles est l’Union paneuropéenne, fondée en 1922 par l’Autrichien Richard Coudenhove-Kalergi.
    Le baron Louis Rothschild a soutenu le mouvement paneuropéen et a mis Coudenhove-Kalergi en contact avec le banquier hambourgeois Max Warburg. Celui-ci fit un don de 60 000 marks-or pour stimuler le mouvement.
    En 1946, le Premier ministre britannique et franc-maçon Winston Churchill a prononcé à Zurich un discours écrit par Coudenhove-Kalergi. Dans ce discours, il appelait à la création des « États-Unis d’Europe ».
    En 1948, un congrès du « Mouvement européen » s’est finalement tenu à La Haye sous la présidence de Churchill, ce qui a conduit plus tard à la création du Conseil de l’Europe de Strasbourg.
    Coudenhove-Kalergi était lui-même franc-maçon et a fondé en 1947 la super-loge (ur-lodge) maçonnique PAN-EUROPE. La loge de recherche maçonnique ‘Quatuor Coronati’ a admis sans ambages dans son annuaire 1995 sur le ‘Mouvement Paneuropéen’ que Coudenhove-Kalergi avait mis en place son organisation politique – dans le monde entier – à l’aide de la structure des loges de la franc-maçonnerie. Parmi les soutiens connus figuraient des francs-maçons comme Otto von Habsburg, Hjalmar Schacht, Ludwig Nathaniel Rothschild, Konrad Adenauer, Felix Warburg et Jean Monnet.
  2. Jean Monnet [1888-1979] et Robert Schumann [1886-1963].
    Le franc-maçon Jean Monnet a rédigé la déclaration historique par laquelle Robert Schuman, alors ministre français des Affaires étrangères, a présenté le 9 mai 1950 la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier. En 1958, Robert Schuman a été élu premier président du Parlement européen nouvellement créé à Strasbourg, qui a remplacé l’Assemblée commune de la Communauté européenne du charbon et de l’acier.
    Jean Monnet, quant à lui, a été le premier président de la Communauté européenne du charbon et de l’acier de 1952 à 1955. Georges Berthoin était à cette époque son directeur de cabinet. En 1973, Berthoin a également été l’un des fondateurs de la Commission trilatérale, une organisation créée par David Rockefeller et Henry Kissinger dans le cadre d’un gouvernement fantôme mondial. En 1975, Berthoin est devenu président européen de la Commission Trilatérale.
  3. Józef Retinger [1888 – 1960]
    Le franc-maçon polonais Józef Retinger fut, après la Seconde Guerre mondiale, l’un des architectes décisifs du Mouvement européen. La première pierre fut posée lors du Congrès européen de 1948 à La Haye. Sous la présidence de Winston Churchill, 700 délégués y ont participé. Le congrès a été présidé entre autres par Józef Retinger. Lors d’une réunion ultérieure, on a préparé la création du Conseil de l’Europe et l’union économique européenne a été décidée. Józef Retinger a été secrétaire général du Mouvement européen de 1948 à 1950. Il était également considéré comme le cofondateur des conférences informelles Bilderberg de 1952 à 1954, initiées par David Rockefeller. Il a ensuite été secrétaire permanent du groupe Bilderberg jusqu’à sa mort en 1960.
    Depuis 1954, la conférence Bilderberg est une réunion exclusive de dirigeants mondiaux. Elle a lieu une fois par an à huis clos, complètement fermée au public et à l’abri de regards indiscrets. Des participants jusqu’alors peu connus se retrouvent souvent à des postes élevés peu après leur visite chez les Bilderberg.
    A la base de la Communauté économique européenne figurent les traités de Rome de 1957. L’historien britannique Richard Aldrich a révélé qu’ils avaient vu le jour lors de la réunion Bilderberg en 1956.
  4. Paul-Henri Spaak [1899 – 1972].
    Le Premier ministre belge Paul-Henri Spaak a été président du Mouvement européen de 1950 à 1955 et a joué un rôle décisif dans la mise en place des institutions qui sont devenues l’Union européenne.
    Spaak rencontrait régulièrement Jean Monnet, Robert Schuman, Walter Hallstein et Konrad Adenauer dans la maison privée de Jean Monnet pour discuter de la mise en œuvre et du lancement de l’UE. Walter Lippmann, cofondateur du CFR, Council on Foreign Relations, en français « Conseil des relations étrangères » – financé par la famille Rockefeller, y était également régulièrement invité.
  5. Walter Hallstein [1901 – 1982]
    Le juriste et homme politique allemand Walter Hallstein a largement contribué à la rédaction du traité de la « Communauté économique européenne » (CEE), entré en vigueur le 1er janvier 1958. Hallstein fut le premier président de la Commission de la CEE de 1958 à 1967, puis le président du Mouvement européen international jusqu’en 1974.
    Dans ce contexte il faut noter qu’Hallstein a participé à la conférence Bilderberg en 1958.
    Les pères fondateurs montrent que l’UE a été mise en place et financée par la franc-maçonnerie internationale et par de puissantes personnes qui tirent les ficelles. L’objectif : l’établissement d’un gouvernement mondial, comme l’a clairement exprimé le chef de cabinet de Jean Monnet.

Les faits suivants donnent un aperçu supplémentaire du financement des initiatives européennes et des pères fondateurs :
En 1948, Coudenhove-Kalergi a fondé à New York le Comité américain pour une Europe unie. Le financement provenait entre autres des fondations Ford et Rockefeller. Le directeur général de ce comité fut l’ancien chef des services secrets William Joseph Donovan, son adjoint le directeur de la CIA Allen Welsh Dulles. Donovan était également membre de la Fondation Rockefeller. Allen Dulles a également siégé de 1927 à 1969 au conseil d’administration du CFR, financé par la famille Rockefeller, et était considéré comme l’un des francs-maçons les plus influents de son époque.

Le Comité américain pour une Europe unie s’est révélé être un bailleur de fonds important du mouvement européen dans son ensemble jusque dans les années 1960. Il a été utilisé comme un moyen discret d’acheminer des fonds de la CIA vers des organisations européennes, dont le Conseil de l’Europe et la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Au milieu des années 1950, ce comité recevait environ 1 million de dollars par an de la CIA. Des documents gouvernementaux américains déclassifiés en 2000 ont également révélé que les dirigeants du Mouvement européen – Józef Retinger, Robert Schuman et Paul-Henri Spaak – recevaient également des fonds de la CIA.

Jusqu’ici, la famille Rockefeller, et en particulier le descendant de la famille, David Rockefeller, se révèle être le puissant cerveau derrière les pères fondateurs et derrière le financement de l’UE. David Rockefeller, décédé en 2017, était un banquier américain qui, à partir de 1949, a fait partie du conseil d’administration, puis a été directeur du CFR, qui tire les ficelles comme une sorte de gouvernement de l’ombre en Amérique. C’est à partir du CFR que, sous la grande influence de David Rockefeller, la conférence Bilderberg et la Commission trilatérale, entre autres, ont été stratégiquement préparées et lancées parallèlement à l’Union européenne. La naissance de l’UE a été essentiellement financée par Donovan et Dulles, ses hommes de confiance, avec l’aide de la CIA.

L’Union européenne se révèle-t-elle aujourd’hui être le jouet de ces puissants acteurs et de leurs relais ? Qu’en est-il de la direction actuelle de l’UE ?

CHAPITRE 4 – Les présidents de la Commission européenne depuis 1999

Il est à noter que les présidents de la Commission européenne ne sont pas directement élus par la population – mais nommés par le Conseil européen et ensuite élus par le Parlement européen.

  1. Romano Prodi [Président de la Commission européenne de 1999 à 2004].
    Romano Prodi était jusqu’en 2019 membre du ECFR – c’est-à-dire du Conseil européen pour les relations étrangères. Ce dernier a été créé et financé principalement par George Soros en 2007 en tant que branche européenne du Council on Foreign Relations. L’ancienne conseillère politique de Prodi, Alba Lamberti, est devenue la directrice adjointe du ECFR. Prodi a participé aux réunions de Bilderberg à partir de 1980 et a même fait partie du comité directeur du groupe Bilderberg par la suite.
  2. Jose Manuel Barroso [Président de la Commission européenne 2004 – 2014].
    Barroso fait partie du groupe Bilderberg depuis 1994 et fait désormais partie du comité directeur de Bilderberg.
  3. Jean-Claude Juncker [Président de la Commission européenne 2014 – 2019].
    En 2019, le quotidien hongrois « Magyar Idök » a fait un rapport détaillé sur les contacts continus et intensifs entre George Soros ou des représentants de ses organisations et des politiciens européens de premier plan. Soros a rencontré officiellement Juncker ou des membres de sa Commission plus de 20 fois depuis le début du mandat de Jean-Claude Juncker.
    La déclaration de Juncker en 1999 explique clairement la procédure à suivre pour un nouvel ordre mondial : « Nous décidons quelque chose, puis nous le mettons dans l’espace et nous attendons un certain temps pour voir ce qui se passe. S’il n’y a pas de grands cris et pas de révoltes, parce que la plupart des gens ne comprennent pas ce qui a été décidé, alors nous continuons – pas à pas, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de retour en arrière possible. »
    C’est là que l’on voit apparaître un autre cerveau qui dirige les décideurs de l’UE. George Soros agit également au sein du CFR. Son empreinte est visible dans le renversement du gouvernement ukrainien, le coup d’État de l’Euromaïdan, entre 2013 et 2014. Soros lui-même a déclaré en 2014 dans une interview à CNN « qu’il avait joué un rôle important dans les événements en Ukraine avec sa Fondation Soros ». Mais il existe aussi des indices concrets selon lesquels Soros a participé à toutes les « révolutions de couleur » – c’est-à-dire aux renversements de gouvernement – de ces 15 dernières années.
  4. Ursula von der Leyen [présidente de la Commission européenne depuis 2019].
    Avant de devenir commissaire européenne, Ursula von der Leyen a officiellement participé à quatre conférences Bilderberg. Elle est considérée comme le premier point de contact de David M. Rubenstein en Europe. Rubenstein est président du CFR et membre de la Commission trilatérale fondée par David Rockefeller et Henry Kissinger.

De nombreux politiciens européens, représentants de gouvernements et personnes clés des principaux pays de l’UE doivent être cités dans le même panier que les présidents de la Commission européenne. Ils sont également membres du groupe Bilderberg, du ECFR ou de la Commission Trilatérale. En voici quelques exemples :

France

Le président de la République française, Emmanuel Macron, a participé à la conférence Bilderberg de 2014. Son conseiller de longue date, Alexandre Adam, et sa conseillère pour les affaires européennes, Garance Pineau, sont membres du ECFR.

Italie

Mario Draghi a été Premier ministre italien jusqu’en octobre 2022. Il a participé à la conférence Bilderberg en 1994, 1995, 2002, 2003, 2004 et 2007. Il est également membre du Group of Thirty – un club privé d’acteurs financiers de premier plan créé par la Fondation Rockefeller.
Giorgia Meloni est la Première ministre italienne depuis octobre 2022. En février 2021, elle a rejoint l’Institut Aspen, un think tank international dont le siège se trouve à Washington D.C. Cet institut est financé entre autres par la famille Rockefeller.

Autriche

Sebastian Kurz a été chancelier fédéral de l’Autriche jusqu’en 2021 et a été membre du ECFR de George Soros pendant cette période. L’actuelle ministre fédérale de l’Europe et de la Constitution, Karoline Edtstadler, est également membre du ECFR. L’actuel chancelier fédéral Karl Nehammer et le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg rencontrent régulièrement George Soros ou son fils Alexander Soros. Presque tous les chanceliers autrichiens depuis 1970 ont participé à des conférences Bilderberg.

Allemagne

Le chancelier allemand Olaf Scholz a participé à la conférence Bilderberg de 2010 et Jörg Kukies est considéré comme l’un de ses principaux conseillers. Il est secrétaire d’État à la chancellerie fédérale et a participé à la conférence Bilderberg de 2022. Les deux secrétaires d’État parlementaires du cabinet d’Olaf Scholz, Niels Annen et Franziska Brantner, sont membres du ECFR.

Ici aussi, on voit clairement comment les dirigeants actuels de l’UE sont mis en place à partir des Bilderberg, du CFR ou de sa branche européenne ECFR. Il en résulte logiquement qu’ils sont également dirigés par ces organes et qu’ils mettent en œuvre leurs objectifs dans leur politique, notamment la création d’un gouvernement mondial unique – et cela passe largement inaperçu auprès de la population.
James Warburg, membre du CFR le 17 février 1950 :

« Nous aurons un gouvernement mondial, que vous le vouliez ou non, soit par soumission, soit par accord. »

Conclusion

Depuis ses débuts, l’UE est financée et dirigée par de puissants tireurs de ficelles qui ont conspiré pour former un gouvernement mondial unique. Ceux-ci ont pas à pas sapé la souveraineté des pays de l’UE et imposé jusqu’ici l’agenda du gouvernement mondial unique contre la volonté de la population. L’UE s’est elle-même transformée en un centre de contrôle de ces stratèges mondiaux, qui dicte à tous les Etats membres jusqu’à la législation nationale.

Ce dont beaucoup ne sont pas encore vraiment conscients, c’est qu’à l’heure actuelle, l’ensemble de l’UE, et donc chaque citoyen européen (!), est en guerre contre la Russie.
Comment une telle chose a-t-elle été possible sans que le grand public ne s’en rende compte ?

David Rockefeller, le fondateur de la conférence Bilderberg, a déclaré en 1991 :

« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et à d’autres grandes publications dont les rédacteurs en chef ont participé à nos réunions dans le passé et ont respecté l’engagement de confidentialité pendant près de 40 ans. […] Il n’aurait jamais été possible pour nous d’élaborer un plan pour le monde si nous avions été sous les feux de la rampe pendant ces années. Mais le monde est sur une voie complexe et préparée vers un gouvernement mondial. »

En d’autres termes, Rockefeller est très reconnaissant envers les médias grand public, car ceux-ci ont caché les plans à l’opinion publique mondiale pendant des décennies et ont couvert les activités des stratèges mondiaux. Cela inclut également les médias dominants en Europe !
Ce n’est que de cette manière qu’il a été possible, pendant des décennies, de mettre en place pas à pas un gouvernement mondial depuis l’arrière-plan, d’infiltrer les gouvernements des pays membres de l’UE et, finalement, de déguiser même la participation actuelle à la guerre en projet de paix.

Mais il n’est pas encore trop tard !

La population doit connaître et surveiller ces tireurs de ficelles et leurs alliés dans les États-nations, de même que leur plan de mise en œuvre d’un gouvernement mondial et surveillés. C’est le seul moyen pour que la population sans méfiance ne soit plus soumise à ce diktat, mais qu’elle ait le dessus sur ces cerveaux et leurs relais ainsi que sur leurs projets.

Diffusez cette émission au contenu explosif aussi largement que vous le pouvez, s’il vous plaît !

de mw.

Sources / Liens :

Dokumentarfilm Bilderberger – Das geheime Zentrum der Macht, von Andreas von Rètyi und Guido Grandt, 2009




Les racines nazies de l’UE et de l’OTAN

Adolf Heusinger : Chef des opérations de l’état-major de la Wehrmacht (l’armée du IIIᵉ Reich à partir du 21 mai 1935 et jusqu’à sa dissolution officielle en août 1946) – Président du Comité militaire de l’OTAN, 1961-1964.

Hans Speidel : Chef d’état-major du groupe d’armées «V» de Rommel. (officier dont la carrière se déroule dans l’armée de terre allemande au service des régimes politiques qui se succèdent alors : Empire allemand, république de Weimar, Troisième Reich. – 1957-1963, commandant de l’OTAN en Europe centrale.

Johann Steinhof : As de la Luftwaffe (armée de l’air) sur le front de l’Est Militaire allemand, as de la Seconde Guerre mondiale. Il est considéré par beaucoup comme un des plus efficaces chefs de la Luftwaffe, – 1971-1974, président du Comité militaire de l’OTAN.

Johann von Kleimanseg : Officier d’état-major général au sein du haut commandement dela Wehrmacht – 1967-1968 Commandant de l’OTAN en Europe centrale.

Ernst Ferber : Inspecteur du haut commandement de la Wehrmacht. – 1973-1975: Commandant de l’OTAN en Europe centrale.

Karl Schnell : Officier d’état-major général dans le corps de chars de la Wehrmacht – 1975-1977 : commandant de l’OTAN en Europe centrale.

Franz-Josef Schultze : Officier de la Luftwaffe, croix de chevalier. – 1977-1979 : Commandant de l’OTAN en Europe centrale.

Ferdinand von Saenger und Etterlin : Adjudant du haut commandement de la Wehrmacht 1979-1983 Commandant de l’OTAN en Europe centrale.


https://www.chasse-aux-livres.fr/prix/9076332673/les-racines-nazies-de-l-union-europeenne-de-bruxelles-paul-anthony-taylor?query=Isbn%20978.90.76332.67.3

[Source : Lucien Pons]

Par Serge FOURNIER

Sur L’UNION EUROPÉENNE DE BRUXELLES

1— Ce que vous aviez toujours voulu savoir, mais que personne n’osait vous dire !

Et donc sans grande surprise, les architectes principaux de l’Union Européenne de Bruxelles furent recrutés parmi les technocrates qui avaient déjà conçu les projets d’une Europe d’après guerre placée sous le contrôle de la coalition des nazis et du Cartel IG Farben et ses successeurs, Bayer, BASF et HOECHST.

En 1950, après avoir menti aux alliés concernant son passé de nazi, Hallstein devint conseiller du chancelier d’Allemagne de l’Ouest, Adenauer, et le principal coordinateur de sa politique étrangère. En raison de sa vaste expérience précédente concernant la planification d’une Europe placée sous la domination du Cartel et des nazis, il devint l’architecte principal de l’UE de Bruxelles.

Le 25 mars 1957, Hallstein fut l’un des 12 signataires du traité de Rome. Le document fondateur de l’UE de Bruxelles. En 1958, il fut nommé premier président de la Commission Européenne, un poste qu’il avait détenu pendant une décennie entière.

Nous les peuples de l’Europe, devons réaliser que la fondation de la Cour Européenne de justice, l’organe le plus élevé de L’UE de Bruxelles, aujourd’hui a été élaborée et est entrée en vigueur via des acteurs de la coalition des nazis et du Cartel, y compris par des membres affiliés au parti nazi. Les héritiers des architectes d’Auschwitz sont devenus les promoteurs principaux de « l’Union Européenne de Bruxelles ». Angela Merkel en 1992, et en 2009. Son mentor, Helmut Kohl, présenta la jeune Merkel comme étant « sa fille ».

Sarkozy et Merkel sont devenus les exécutants politique de la loi d’habilitation de Lisbonne ainsi que la tentative suivante du Cartel du pétrole et des médicaments pour conquérir et contrôler L’Europe, et à partir de là, le reste du monde.

2— Les Racines nazies de l’Union Européenne de Bruxelles

Depuis que leurs deux tentatives précédentes de conquête mondiale, les première et deuxième guerres mondiales avaient échoué, les acteurs du Cartel savaient que la seule façon dont une troisième tentative pourrait réussir, consisterait à ce que son implication dans les deux tentatives précédentes puisse être fondamentalement éliminée de la mémoire de l’humanité. Sinon, comment expliquez-vous que plus de soixante mille pages provenant du tribunal de Nuremberg contre le Cartel d’IG Farben aient été dissimulées pendant plus de six décennies dans les archives internationales ?

Alors que les acteurs militaires et politiques du Cartel durant la Seconde Guerre mondiale furent reconnus comme responsables de la mort et de la destruction qu’ils avaient causées, leurs maîtres économiques poursuivirent leurs efforts inlassables afin d’atteindre leur objectif ultime. Dans ce but, ils financèrent tout simplement la montée d’une nouvelle génération d’acteurs politiques dans les pays principaux.

Helmut Kohl, un ancien employé de chez BASF, fut promu afin de devenir chancelier d’Allemagne, un poste qu’il détint pendant 16 ans.

Pendant cette période, il dépensa des milliards de dollars provenant de l’argent des contribuables afin de financer la Construction de L’UE de Bruxelles. Angela Merkel, sa protégée politique, détient ce poste aujourd’hui. En parallèle en France, les héritiers des architectes d’Auschwitz amenèrent Nicolas Sarkozy au pouvoir. Après le rejet de l’UE de Bruxelles par les populations de France et des Pays-Bas en 2005, ces deux exécutants politiques du Cartel forcèrent les dirigeants du reste de l’Europe à signer la « loi d’habilitation » de Lisbonne.

3— Les populations de l’Europe. Ont-elles abandonné volontairement des siècles de démocratie ?

Pour le Cartel du pétrole et des médicaments, « l’UE de Bruxelles » est simplement une base de manœuvre à partir de laquelle il projette de conquérir le monde en utilisant la force politique, économique, et si cela s’avère nécessaire la force militaire. À cette fin, le Cartel est actuellement en train d’essayer d’exporter le concept antidémocratique de « l’UE de Bruxelles » vers d’autres régions du monde. L’Union africaine (ua) est déjà modelée d’après l’UE de Bruxelles avec, y compris, une « Commission de l’UA » !

Les acteurs politiques du Cartel, de façon trompeuse, font étalage de « l’UE de Bruxelles » comme un modèle de démocratie et de paix pour le 21e siècle. En partant de la simple portée de cette campagne de promotion mondiale, les populations du monde pourraient avoir l’impression que « l’UE de Bruxelles » fut approuvée par les peuples d’Europe au cours d’une élection démocratique, et que son corps politique reflète leur volonté.

Mais rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Les faits réels jettent une lumière révélatrice sur la nature fondamentalement antidémocratique de l’UE de Bruxelles-ce qui constitue un signe d’avertissement pour le monde : le seul pays où les citoyens furent autorisés à voter concernant le « traité de Lisbonne » la loi d’habilitation pour l’UE de Bruxelles fut l’Irlande, dont la population constitue moins de 1 % de la population totale de l’Europe. Et même ce vote fut le résultat d’un mépris pour la démocratie : en juin 2008, les citoyens d’Irlande avaient rejeté le concept de l’UE de Bruxelles par un non retentissant. Mais les acteurs politiques du Cartel à Bruxelles décidèrent d’ignorer ce vote. Ils soudoyèrent le gouvernement irlandais, afin qu’il tienne un second référendum et qu’il force le vote du oui, avec une quantité d’argent phénoménale canalisée depuis les acteurs du Cartel vers Dublin.

Plus de 99 % des populations d’Europe, qui comptent plus de 500 millions de personnes ont été privés du droit démocratique de voter par référendum concernant le traité de Lisbonne.

4— La planète est au bord d’une dictature globale, et de la troisième guerre mondiale.

L’histoire nous montre qu’il y a eu deux conditions préalables aux tentatives de conquête mondiale menées par le Cartel :

a— l’établissement d’une dictature dans le territoire à partir duquel cette conquête mondiale est lancée. Le traité de Lisbonne fournit la base juridique pour ceci.

b— la planification systématique d’actions militaires, comprenant une nouvelle guerre mondiale. La constitution d’une armée européenne, l’lorsqu’elle est combinée à des menaces ouvertes effectuées par les principaux acteurs politiques du Cartel afin d’utiliser des armes nucléaires, est une étape indubitable vers ceci.

Ainsi, le parallèle historique de la saisie du pouvoir par le Cartel du pétrole et des médicaments via L’UE de Bruxelles, est la prise de pouvoir du gouvernement allemand par les mêmes groupes d’intérêt il y a 75 ans. L’année 1933 est le parallèle de l’année 2009, où le Cartel du pétrole et des médicaments imposa sa « loi d’habilitation ».

L’année 1934 est le parallèle de l’année 2010, où la dictature montrera son véritable visage en soumettant les secteurs importants à sa domination. Le projet soutenu par Sarkozy et de Hollande pour un contrôle central de l’économie européenne n’est que le début.

À la lumière de ces faits, les populations d’Europe et du monde doivent réagir. Le succès de leurs efforts dépendra des conditions préalables suivantes :

c— la bonne analyse politique. Ce livre a été écrit pour la fournir.

d— La dissémination efficace de ces informations aux populations du monde.

e— L’organisation d’un mouvement de personnes qui se sont engagées à protéger la démocratie et la paix en Europe et dans le reste du monde.

Ce livre relate une histoire que de nombreux lecteurs pourraient dire que si l’information de portée historique capitale documentée ici était vraie, ils en auraient certainement entendu parler auparavant. Conscients de cela, nous en tant qu’auteurs, considérons qu’il est de notre responsabilité d’encourager nos lecteurs non seulement à lire ce livre, mais aussi de les encourager à visiter et étudier la source des documents.


1— Quelques extraits de ce livre

La plupart de ces documents pourraient avoir été obtenus par quiconque étant intéressé par le fait d’apprendre la vérité concernant les origines de « l’Union européenne de Bruxelles » et les rôles de ses « pères fondateurs » autodésignés. Le fait que le « discours de conquête » d’Hallstein était inconnu jusqu’à la publication de ce livre est tout simplement inexcusable.

Cette omission essentielle vous dit, à vous lecteurs, que soit vos dirigeants politiques ne sont pas informés sur Hallstein et les sombres racines de « l’Union Européenne de Bruxelles » liées à IG Farben ou, s’ils étaient au courant, qu’ils n’ont pas osé vous informer de ces faits.

Suite à la publication de ce livre, les dirigeants politiques de l’Europe ne peuvent plus se cacher derrière l’excuse qu’ils ne « savaient pas ». À présent, il dépendra de vous, lecteur, de confronter vos représentants politiques, grands et petits, aux faits historiques.

Nous devons tirer les leçons des erreurs du passé, éviter que l’histoire se répète, et aider à construire une nouvelle Europe démocratique.

Ce livre constitue également une occasion unique pour tous les politiciens et partis politiques qui ont été leurrés afin de soutenir l’UE de Bruxelles sans en connaître le fond ou sans en comprendre le véritable but. Ceci inclut les 27 chefs d’État qui ont signé le « traité de Lisbonne », et dont la majorité n’a pas compris que leurs signatures constituaient une « loi d’habilitation » ou « loi des pleins pouvoirs » pour que le Cartel et ses acteurs prennent le contrôle de l’Europe. Ces politiciens de ces partis politiques ont à présent la chance de faire demi-tour et de révoquer publiquement leur appui à un modèle européen qui a été construit sur des décennies de mensonges et de tromperies.

2— La démocratie se transforme en dictature. La façon dont l’Union Européenne est contrôlée par les intérêts industriels

L’UE de Bruxelles se présente au monde comme un brillant exemple de démocratie du 21e siècle. En réalité, cependant, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité.

Dans une démocratie véritable, tout le pouvoir appartient au peuple. Le principe de séparation des pouvoirs entre les trois niveaux du gouvernement exécutif législatif et judiciaire établit, vérifie et équilibre afin de protéger contre les excès. Ce principe a été universellement accepté après que l’humanité se soit battue pendant des milliers d’années en faveur de cette valeur. En revanche, l’UE de Bruxelles ne possède pas ce principe fondamental de « séparation des pouvoirs ». De plus, les populations de l’Europe n’exercent de contrôle ni sur le pouvoir exécutif ni sur le processus législatif. Pire : le parlement qu’elles élisent ne possède pas, lui non plus, les moyens de contrôler efficacement ces branches du pouvoir.

Afin de cacher cette impuissance, l’article 225 surnommé « l’article feuille de vigne » fut inséré dans le « traité de Lisbonne. » Cette clause offre une possibilité pour le parlement européen « demande à la Commission de soumettre une proposition » pour la législation. La Commission, bien sûr, peut simplement refuser de le faire.

Œuvrant en dehors des principes démocratiques élémentaires, l’UE de Bruxelles par définition est une dictature. Le pouvoir que le peuple possédait afin de choisir son gouvernement a été transféré à des intérêts industriels.

3— La façon dont le Cartel essaie de contrôler l’Europe

L’UE de Bruxelles se présente à la face du monde comme une démocratie parlementaire, avec le Parlement européen qui joue un rôle décisif. Cependant, les décisions exécutives et l’élaboration de toutes les lois sont effectuées par la Commission européenne et son personnel de bureaucratie. Des carriéristes et bien payés élaborent les lois européennes au nom des intérêts industriels. En revanche, les 754 membres du Parlement européen se composent de politiciens provenant des 27 pays et qui ne possèdent aucun pouvoir de contrôle sur cette armée de bureaucrates. Le Parlement n’est à peine plus qu’une vitrine, dont le but est de présenter l’UE de Bruxelles aux peuples de l’Europe sous le masque d’une démocratie parlementaire.

4— Hallstein et le Projet « Terre brûlée »

Comment Hallstein a-t-il pu, avec son passé ténébreux lié à l’histoire des nazis et du Cartel, devenir l’architecte en chef de l’UE de Bruxelles, et le premier président de la Commission européenne ? La réponse à cette question est étonnamment simple : d’abord Hallstein, dans l’Allemagne d’après guerre, a dû s’assurer que ses nombreuses publications et présentations en tant que croisé de la conquête européenne des nazis et du Cartel, étaient détruites.

La page suivante reprend une impression provenant de la bibliothèque nationale allemande après avoir utilisé, pour une recherche, les mots-clés « Walter Hallstein » cette bibliothèque qui est la bibliothèque en ligne la plus complète de toute l’Allemagne énumère les publications suivantes rédigées par celui-ci.

De façon étonnante, en 1933 et 1945, durant le régime de terreur de la coalition des nazis et du Cartel, on ne peut trouver qu’une seule publication rédigée par Hallstein. Cette liste ridiculement courte d’une publication en 12 (!) ans mérite une explication en particulier si l’on tient compte du fait que, durant cette période, Hallstein était le doyen de la faculté de droit de deux grandes universités allemandes.

5— Il n’y a qu’une explication à ce fait

Hallstein et ses complices du Cartel ont essayé de s’assurer qu’aucun de ses discours et publications en tant que défenseur de la coalition des nazis du Cartel et de sa prise de pouvoir de l’Europe, n’aient survécu. Cette politique de la terre brûlée constituait une condition préalable pour l’ascension politique d’Hallstein, afin qu’il devienne le père fondateur de l’UE de Bruxelles.

6— Dévoiler un demi-siècle de tromperie

Si le rôle capital du Cartel qui se trouve derrière la Première et la Seconde Guerre mondiale avait été dénoncé par le passé, ces intérêts industriels n’auraient jamais eu la chance de lancer une autre tentative de conquête de l’Europe et du monde.

En tant que telle, la dissimulation du passé criminel du Cartel fut une condition préalable pour la construction de son « UE de Bruxelles. »

Dans les pages précédentes de ce livre, nous avons dévoilé la stratégie perfide du Cartel. La page suivante résume les faits essentiels : alors que les acteurs politiques et militaires du Cartel étaient condamnés à Nuremberg, ses acteurs juridiques et économiques étaient chargés de préparer et de mettre en application la troisième tentative de conquête européenne et mondiale du Cartel.

7— Le projet principal de la coalition de nazis et du Cartel : un plan directeur pour mener à l’Union européenne de Bruxelles

En 1957 à peine 18 ans après son « discours de conquête », Haslltein incorpora ce « principe de Leadership » dans les « traités de Rome », les documents fondateurs de l’Union européenne de Bruxelles.

La « Commission européenne » des bureaucrates engagés au nom du Cartel devint le nouveau « Leadership » dictatorial de l’État (du Cartel européen), et possédant un pouvoir inconditionnel et définitif dans toutes les décisions s’apparentant à l’architecture de cette communauté (européenne).

En 2009, 27 dirigeants politiques européens adoptèrent la « loi d’habilitation de Lisbonne », complétant ainsi les projets de conquête d’Hallstein. 70 après son discours en 1939 et faisant avancer la troisième tentative de conquête européenne du Cartel.

8— La tradition des symboles

En tant que récompenses pour avoir complété les missions du Cartel durant son premier mandat de 5 ans comme chef du poli-bureau, les acteurs du Cartel commandèrent, pour le « nouveau roi de l’Europe », un « château » approprié et un « personnel royal » se composant de plusieurs milliers de bureaucrates serviles.

La construction du bâtiment du Berlaymont qui, encore aujourd’hui, reste le quartier général de la « Commission européenne », commença en 1963 et marqua le début du second mandat de 5 ans d’Hallstein en tant que son chef.

Lorsque l’on regarde les plans de son futur château, Hallstein doit avoir été fou de joie : la forme du quartier général de la « Commission européenne » ressemble de façon frappante à l’emblème situé sur le badge qu’il porta avec fierté pendant de nombreuses années, et seulement deux décennies auparavant.

9— Les traités de l’Union européenne

Les tentatives du Cartel du pétrole et des médicaments visant à consolider son pouvoir politique sur l’Europe.

Dans l’arène politique, les années 1990 ainsi que la première décennie du 21e siècle virent le Cartel du Pétrole et des médicaments prendre des mesures de plus en plus ambitieuses afin de consolider son pouvoir politique sur l’Europe. Le but ultime étant la création d’un poli-bureau mondial afin de protéger le Cartel de la menace provenant des médecines naturelles, et afin d’assurer un monopole mondial de ce Cartel avec des médicaments brevetés. Les principales étapes de ce mouvement impliquèrent la signature du traité de Maastricht, en 1992 ; traité d’Amsterdam, en 1997 ; traité de Nice, en 2001 ; et du traité de Lisbonne, qui entra en vigueur en décembre 2009.

Il devrait être souligné que, pour chacun de ces traités, on ne donna aucune possibilité à la grande majorité des peuples d’Europe de rejeter les décisions de leurs gouvernements, décisions visant à supprimer les droits et libertés de ces peuples via les traités en question. Si l’Union européenne de Bruxelles était une véritable démocratie, bien sûr, tous les citoyens européens auraient d’abord eu le droit d’exprimer leur volonté par des référendums publics et, selon toute vraisemblance, ces traités n’auraient jamais été signés.

10— UN MONDE POUR LE PEUPLE ET PAR LES PEUPLES

Puisqu’il est évident que les représentants politiques d’un continent entier, l’Europe, ont échoué à protéger la démocratie, nous, les peuples du monde, devons prendre conscience de nos responsabilités et agir. Ce dont nous avons besoin à présent, c’est d’un mouvement mondial qui protégera les habitants de cette planète, aujourd’hui et à l’avenir, d’être sacrifiés sur l’autel des intérêts du Cartel du pétrole et des médicaments. L’essence même de ce mouvement consiste à protéger la santé et la vie de millions de personnes ; par conséquent, ce sera un « mouvement de vie ».

Ce livre fournit l’analyse historique expliquant la nécessité et l’urgence d’un tel mouvement. Les leçons d’histoire documentées dans ce livre mettront fin aux décennies de tromperies qui ont constitué la base du règne du Cartel du pétrole et des médicaments jusqu’à présent.

Ce livre montre que les efforts désespérés, effectués par le Cartel afin de consolider l’UE de Bruxelles et afin d’étendre son influence autour du globe, ne relèvent pas du hasard. Ils reflètent la peur des défenseurs du statu quo, peur selon laquelle ils pourraient perdre le contrôle politique et économique de notre planète. Des formes alternatives d’énergie menacent de mettre fin à la « tyrannie du pétrole ». De façon similaire, des approches efficaces de santé naturelle sont sur le point de mettre fin à la dépendance de l’humanité aux médicaments brevetés, chimiques et toxiques.

Les parties prenantes du statu quo ont pris conscience qu’elles ne peuvent plus préserver leurs intérêts économiques en démocratie. La seule façon dont leurs marchés — qui pèsent des milliards de dollars et qui comportent des technologies largement obsolètes — peuvent se maintenir consiste à avoir recours à des formes totalitaires de gouvernement. Donc, les tentatives du Cartel visant à prendre le pouvoir en Europe et dans le monde, comme cela est documenté dans ce livre, ne sont pas un signe de force, mais de désespoir.

FOURNIER Serge

Nota :

Les auteurs de ce livre sont : Paul Anthony Taylor, Aleksandra Niedzwiecki, Matthias Rath et August Kowalczyk.

Pour acheter ce livre intitulé « Les racines nazies de l’Union européenne » :

DR. Rath EDUCATION SERVICES B.V
Postbus 656 NL 6400 AR HEERLEN PAYS-BAS.

Ce livre est au prix de 12 euros, 80 plus 4 euros de frais de port.

  • Pour commander par fax : 0031-457-111-229.
  • Par téléphone : 0031-457-111-225.
  • e-mail : info@rath-eduserv.com

Ce livre parle de la Première et Deuxième Guerre mondiale, des camps de concentration et de la construction de l’Union européenne. 


[Source : memoiresdeguerre.com]

Opération Paperclip

L’opération Paperclip (originellement appelée « Opération Overcast ») fut menée à la fin de la Seconde Guerre mondiale par l’état-major de l’armée des États-Unis afin d’exfiltrer et de recruter près de 1 500 scientifiques allemands issus du complexe militaro-industriel de l’Allemagne nazie pour lutter contre l’URSS et récupérer les armes secrètes du Troisième Reich. Ces scientifiques effectuèrent des recherches dans divers domaines, notamment sur les armes chimiques (Zyklon B), sur l’usage des psychotropes, sur la conquête spatiale, sur les missiles balistiques et sur les armes à longue portée (bombes volantes V1 et V2).

Loin de les affecter à des postes subalternes, le département de la Défense des États-Unis leur confia la direction d’une part de ses programmes de recherches. Ils furent affectés aux bases de White Sands, dans le Nouveau-Mexique, et à Fort Bliss, au Texas. Grâce en partie à l’aide de ces scientifiques, l’avancée technologique des États-Unis fut considérable pendant la guerre froide. Elle est arrêtée en 1957, lorsque l’Allemagne de l’Ouest proteste auprès du gouvernement des États-Unis qui la dépouille de ses compétences scientifiques. L’opération Paperclip est rendue publique en 1973. 

Préambule

Avec l’entrée en guerre des États-Unis, est créé un camp d’internement à Fort Hunt près d’Alexandria en Virginie en 1942 pour interroger les prisonniers de guerre allemands ayant des connaissances techniques et scientifiques sur le complexe militaro-industriel allemand et ses systèmes d’armes perfectionnés tels les officiers de U-Boot, officiers de l’Afrika Korps ou scientifiques. Près de 3 400 détenus sont ainsi passés par Fort Hunt entre 1942 et 1946 ; 600 interrogateurs avaient pour mission de leur soutirer des informations, en particulier sur les avancées technologiques du Reich. Une partie de ceux-ci rejoindra la Joint Intelligence Objectives Agency chargée de l’opération Paperclip. En juillet 1945, un mémorandum confidentiel de l’état-major américain recommande que « ces esprits talentueux et rares, à la productivité intellectuelle hors du commun, soient placés à notre service », prédisant une « guerre totale » contre l’URSS d’ici 1952, anticipant donc la future confrontation entre les deux grands vainqueurs de la guerre. Une dizaine de scientifiques, jugés lors du procès des savants au sein des procès de Nuremberg, voient ainsi leurs peines atténuées, malgré leur évidente responsabilité dans certains crimes (à l’image de Theodor Benzinger). 

Des « rockets men » sont chargés d’aller récupérer, sur leurs confidences, leurs matériel, plans, machines et formules encore enfouis dans leurs laboratoires en Allemagne, et de les expédier aux États-Unis. Plusieurs oppositions se sont exprimées au nom du respect de la démocratie et de l’éthique, notamment du New York Times, de l’ancienne Première dame Eleanor Roosevelt, du scientifique Albert Einstein ou encore du docteur Léopold Alexander, un médecin juif d’origine autrichienne exilé aux États-Unis en 1933. La société américaine ignore toutefois ces opérations jusqu’à leur révélation dans les années 1970. Le président Harry Truman, mis tardivement dans la confidence, décide de médiatiser uniquement leurs inventions « utiles » dans la vie quotidienne : « la stérilisation des jus de fruits et du beurre, les collants féminins qui ne glissent plus, les thermomètres auriculaires », etc. Outre les avancées considérables que ces savants ont apportées à l’armée américaine en ce qui concerne son programme balistique, ceux-ci ont également mis au point des combinaisons anti-G pour les pilotes de chasse (à l’origine de cette découverte, le scientifique Sigmund Rascher avait immergé des déportés du camp de Dachau, nus dans de l’eau glaciale afin de tester leur résistance). 

Quelques scientifiques et responsables allemands

Photo des membres de l’équipe de Werner Von Braun à Fort Bliss en 1946.

Opérations parallèles à l’Est, en Europe, en Argentine

L’Union soviétique chercha aussi à récupérer le savoir des spécialistes allemands (surtout pour les moteurs d’avions et de fusées) encore présents sur le territoire qu’elle occupait. Ce fut le Département 7 (opérations scientifiques) qui fut chargé de l’opération. Tout d’abord, les personnels furent regroupés et purent continuer leurs recherches. Au bout d’un certain temps, ils furent tous emmenés avec leurs familles dans le cadre d’un déménagement surprise dans plusieurs villes d’Union soviétique où tout avait été préparé pour les recevoir. L’opération Alsos permit l’exploitation d’une installations atomiques allemandes, du savoir intellectuel associé, des ressources matérielles et du personnel scientifique au profit du projet de bombe atomique soviétique. 

Ils furent cependant renvoyés en République démocratique allemande à partir de 1952, lorsque les spécialistes russes qui les entouraient eurent rattrapé leur retard technologique. Le Royaume-Uni et la France menèrent des opérations similaires avec des moyens plus limités pour récupérer le savoir technologique de l’Allemagne. Par exemple, plusieurs installations d’essais aéronautiques furent démontées en Allemagne et reconstruites en France (dont, par exemple, la soufflerie S1MA de Modane, encore unique au monde). En Normandie à Vernon (Eure), au Laboratoire de recherches balistiques et aérodynamiques créé en 1946, une soixantaine de techniciens et ingénieurs allemands issus de la base militaire de Peenemünde, installés avec femmes et enfants dans une cité provisoire, le Buschdorf, travaillèrent à la mise au point des premiers moteurs à réaction de la chasse française (SNECMA Atar), du premier Airbus et des premières fusées françaises. 

De même, le premier hélicoptère construit dans l’usine devenue plus tard Eurocopter à Marignane, le SNCASE SE.3000, était une évolution d’un modèle récupéré en Allemagne, le Focke-Achgelis Fa 223 Drachen. L’Argentine fut aussi dans la course et ses services secrets proposèrent à partir de 1944 à des ingénieurs allemands comme Kurt Tank, le concepteur du Focke-Wulf Fw 190, de travailler dans son industrie aéronautique. Quand le président Juan Perón perdit le pouvoir en 1955, l’équipe des anciens de Focke-Wulf se dispersa, beaucoup partant aux États-Unis ou en Inde. Tardifs, ces départs pour les États-Unis seraient les premiers signes du phénomène de la fuite des cerveaux.