Pétition contre le port du masque au Québec

Lancée le 13 juillet. Déjà plus de 39 000 signatures.

Lien vers la pétition : http://chng.it/jpypq5bTRt


Voir aussi :




Pétition contre le port du masque au Québec – Mise à jour

Lancée le 13 juillet. Elle avait recueilli plus de 55 000 signatures au matin du 15 juillet avant de mystérieusement disparaître.

Plusieurs explication sont envisageables devant un tel retrait :

  • Pressions ou menaces contre le site Change.org qui hébergeait la pétition;
  • Pressions ou menaces contre l’initiatrice de la pétition;
  • Moyen rapide de collecter le nom d’opposants au port du masque;
  • Moyen de récolter des adresses courriel;
  • Autre chose ?

Voir aussi :




Nouvelle pétition contre le port du masque au Québec

Lancée également le 13 juillet, elle a recueilli plus de 45 000 signatures au soir du 15 juillet.

Voici le lien : http://chng.it/kY7VJ67Bf2

Et en voici une capture d’écran :


Voir aussi :




L’après COVID-19: la médecine des ASSASSINS FINANCIERS par l’ÉTAT PROFOND, pour toutes les Nations ?

La dette du Canada est, le 4 avril 2020, de plus de 713 milliards de $, et du Québec de plus de 271 milliards de $, soit 64,009 $ par contribuable.
Nous devons cet argent au gouvernement secret appelé aussi l’État Profond*.

[Source : Dire la vérité – Pierre Girard]

l’État Profond c’est : le gouvernement secret, la cabale, l’empire du mal, etc. Un État profond, également connu sous le nom d’État au sein d’un État, est un type de gouvernance composé de réseaux de pouvoir opérant indépendamment de la direction politique d’un État dans la poursuite de son propre programme et de ses propres objectifs.
L’État profond; c’est comme un virus; il réapparaît lorsque les conditions sont favorables. (État profond — Wikipédia ) »

Cette vidéo et ce livre vous feront comprendre comment fonctionne ce gouvernement caché qui mène le monde comme un empereur sans amour et sans compassion aucune, et possiblement ce qui nous attend bientôt quand nous serons mis en demeure de payer nos dettes et de nous faire vacciner selon le projet ID2020, en nous faisant injecter une puce RFID, selon ce qu’ils disent, pour être identifié numériquement. Mais, il faudra leur faire confiance pour ce qu’il y aura dans ce vaccin obligatoire, car il y aura quoi d’autre dans cette puce en cristaux liquides ?

Au sujet de la vidéo :

“ Il y a 2 manières de conquérir et asservir une nation. L’une est par l’épée. L’autre par la dette. ”

https://youtu.be/c06t0q0GogI

Voici un témoignage étonnant concernant les Révélations sur la manipulation des économies du monde par les États-Unis. Ces révélations sont faites par John Perkins (né en 1945 à Hanover dans le New Hampshire aux États-Unis). John Perkins est un économiste, un écrivain et un activiste social et écologique. Il est surtout connu pour son récent ouvrage Confessions of an Economic Hitman, traduit en français par Les Confessions d’un assassin financier.

En 1970, il est engagé par une firme internationale de consultants nommée MAIN. Il y débutera là un emploi en tant qu’assassin financier, et sera formé pour endetter des pays du tiers monde et les soumettre aux exigences d’un empire global et de puissants intérêts financiers américains.

En 1980, après une importante prise de conscience et une dépression, il remettra sa démission.

Après deux décennies d’hésitations, de menaces et de pots de vin, il publie finalement en 2006 son livre Les confessions d’un assassin financier, son livre qui connaîtra le plus de succès, livre où il révèle comment les USA assoient leur domination politique en utilisant l’arme économique.
D’après les sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Perkins
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Confessions_d%27un_assassin_financier

Comment extorquer des milliards de dollars aux pays à travers le monde en leur prêtant plus d’argent qu’ils ne pouvaient rembourser pour ensuite prendre le contrôle de leurs économies ? La réponse est dans la création d’une dette par des assassins financiers employés par les États-Unis. John Perkins aurait été l’un de ces assassins financiers, mais sa conscience l’a rattrapé. Il se livre et se repent.

Son livre à été traduit en français et voici la présentation de l’éditeur :

Les “assassins financiers” sont des professionnels grassement payés qui escroquent des milliards de dollars à divers pays du globe. Leurs armes principales : les rapports financiers frauduleux, les élections truquées, les pots-de-vin, l’extorsion, le sexe et le meurtre. L’auteur sait de quoi il parle, c’était son “métier”. Il a exercé pour le compte des États-Unis et il confesse aujourd’hui ses terribles manipulations.

Voilà de quoi parle ce livre. John Perkins était un “assassin financier”. Et il décide aujourd’hui de dévoiler le rôle odieux qu’ils [NdNM : les assassins financiers] ont dans le système actuel. Décrivant ce qu’il a fait, les services qu’il a rendus à l’impérialisme américain, devenu, depuis, une “coporatocratie” comme il dit (qui dépasse les états au profit des multinationales). Expliquant, par les faits, que non, il n’existe pas de complot, mais un système pervers qui permet de remettre l’esclavage comme base et que nous sommes tous, dans les pays riches, co-responsables.

Ce livre est glaçant. Il décrit extrêmement bien les rouages qui entraînent ce que nous vivons : guerres, coups d’état, meurtres de dirigeants… Mais surtout, il nous met face à nos responsabilités. Il démontre combien nos choix, notre dépolitisation globale, font que nous alimentons les choses. Et laissons la main à une oligarchie.

Véritable bombe pour l’esprit, ce livre est INDISPENSABLE. Il faut le posséder et le lire. En parler. Car il ouvre la voie au changement.


Source de la vidéo :
La Mondialisation – Arko RBE 6 février 2011 – https://youtu.be/w-aB6-hzhcM

Livre PDF : Les confessions d’un assassin financier

Dette fédérale canadienne :
https://www.debtclock.ca/

Dette québécoise :
https://www.iedm.org/fr/57-compteur-de-la-dette-quebecoise/




Le triangle sacré du Québec ?

[NdNM : pour faire rêver un peu en ces temps de contrainte des peuples]

[Source : Secretebase]


Ce triangle est une zone protégée et sacrée. Les points limitants cette zone se situent au Mont Saint-Hilaire (sud), à Chicoutimi (est) et à Kiamica (nord). Chacune de ces régions représente des points d’énergies telluriques puissants, tel un vortex. En d’autres mots, cette région est une porte grandiose qui joint d’autres dimensions et d’autres mondes parallèles.

Il y a plusieurs prophéties et histoires liées à ce triangle sacré. Apparemment que cet endroit a été le refuge de certains Atlantes à la suite de l’effondrement d’Atlantis, 12.000 ans passés, et que ces derniers auraient inséré des quartz et des cristaux à ces endroits de haute puissance spirituelle.

Il y aurait également des trésors qui ont été enfouis dans cette zone sacrée. Les quartz gigantesques des Atlantes seraient l’un de ces trésors. À cette époque, les Atlantes connaissaient les pouvoirs des pierres précieuses et les utilisaient pour la communication, l’énergie ou leur transport (vaisseau). Les Atlantes avaient des technologies très avancées, beaucoup plus que la technologie actuelle. Un autre trésor de cette zone est l’eau, c’est-à-dire l’eau qui est entrée en contact avec les quartz ou les cristaux. Cette eau miraculeuse permet de grandes transformations du corps humain et des cellules.

De plus, les Atlantes auraient enfoui des informations importantes concernant leur médecine et leur technologie dans des fissures terrestres ou surnaturelles à cet endroit. Ce triangle sacré serait également entouré d’une aura dorée qui permet de transformer les gens à un niveau spirituel plus élevé. Par cette eau et cette couche dorée. Un livre qui a été écrit sur le sujet, intitulé Aldaïra, par Bernard Gervès [NdNM : livre de channeling — Procédé de communication entre un être humain et une entité appartenant à une autre dimension — publié chez Louise Courteau, éditrice, mais épuisé].

Il n’y a pas de Triangle sacré au Québec ? Dommage, mais nous aimons tellement le pays des glaces, alors il y aura toujours quelque chose de sacré avec les caribous et le tabernacle de la belle forêt blanche.




Les rayonnements électromagnétiques, le Wi-Fi, les cellulaires et la 5G… selon le Dr Paul Héroux

[Source : Christian Aubry]

Le Dr Paul Héroux présente les dangers de la 5G du point de vue de l’ingénierie chimique. Cette technologie de télécommunication sans fil est actuellement en instance de déploiement un peu partout dans le monde alors que la science démontre clairement ses effets nocifs sur l’environnement et les organismes naturels, incluant le génome humain. La révélation des mensonges des manufacturiers de tabac et de l’industrie pétrolière ne nous a donc rien appris, semble-t-il, puisque nos gouvernements s’apprêtent une fois de plus à mettre en péril l’avenir de l’humanité afin de laisser le champ libre à une poignée d’entreprises multinationales qui veulent nous imposer cette nouvelle dérive industrielle dont, au fond, nous n’avons nul besoin.


[Source : Sylvain Dubé]

Conférence sur les rayonnements électromagnétiques et la G5 présentée par Paul Héroux, Ph. D. Directeur du programme de santé au travail,
Département d’épidémiologie, biostatistiques et santé au travail,
Médecine, Université McGill, Montréal


[Source : La Maison du 21e siècle]

Conférences Foire Écosphère Montréal, 13 août 2016 :

Comment des champs électromagnétiques très faibles peuvent-ils influencer la biologie et la santé?, Paul Héroux Ph.D., Université McGill


[Source : Ouvrir les yeux Podcast]

Ouvrir Les Yeux #1 |

La 5G et Dr. Paul Héroux, Professeur de toxicologie et effets sur la santé de l’électromagnétisme à l’Université McGill

«Avec la 5G, nous allons devoir nous retrouver avec des antennes à chaque 5 maisons. nous On sait déjà de l’épidémiologie que si vous vivez à l’intérieur de 500m d’une antenne de cellulaire, votre santé est affectée. En d’autres termes, vous allez avoir plus de cancer, de symptômes neurologiques et on sait que ce n’est pas bon pour pour la santé.»

Dr. Paul Héroux

À propos de Dr. Paul Héroux

Le Dr. Paul Héroux est un scientifique possédant une expérience en physique (BSc, MSc et PhD), en génie (15 ans) et en sciences de la santé (30 ans). Il a commencé sa carrière de chercheur à l’Institut de Recherche d’Hydro-Québec à Varennes, Québec, un laboratoire d’électrotechnique de renommée internationale. Après avoir complété sa formation par des cours de biologie et de médecine, il s’est intéressé à la santé publique et a été nommé professeur agrégé à la Faculté de médecine de l’Université McGill, où il est actuellement directeur du programme de santé au travail, et également scientifique médical au Département de chirurgie. du Centre universitaire de santé McGill.

« Over 230 scientists from more than 40 countries have expressed their “serious concerns” regarding the ubiquitous and increasing exposure to EMF generated by electric and wireless devices already before the additional 5G roll-out. They refer to the fact that ”numerous recent scientific publications have shown that EMF affects living organisms at levels well below most international and national guidelines”. Effects include increased cancer risk, cellular stress, increase in harmful free radicals, genetic damages, structural and functional changes of the reproductive system, learning and memory deficits, neurological disorders, and negative impacts on general well-being in humans. Damage goes well beyond the human race, as there is growing evidence of harmful effects to both plants and animals. »

Scientist Appeal for 5G Moratorium


Pour écouter la version audio:
  1. sur la plateforme Balados d’Apple: https://podcasts.apple.com/ca/podcast…
  2. sur Spotify: https://open.spotify.com/episode/16Rk…

Études du Dr. Paul Héroux :
  1. Étude 1-Extra-low-frequency magnetic fields alter cancer cells through metabolic restriction https://www.tandfonline.com/doi/full/…
  2. Étude 2-Magnetic Fields Trump Oxygen in Controlling the Death of Erythro-Leukemia Cells https://www.mdpi.com/2076-3417/9/24/5…
Études référées et autres documents référés par Dr. Paul Héroux :
  1. Lettre ouverte destinée à l’Union Européenne https://www.jrseco.com/wp-content/upl…
  2. Études du National Toxicology Program-Cell Phone Radio Frequency Radiation https://ntp.niehs.nih.gov/whatwestudy…
  3. Étude de l’institut Ramazzini https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2…

[Voir aussi : dossier 5G et ondes pulsées]




Rappel 2010 : Pseudo-pandémie d’A(H1N1) – Alarmisme et gaspillage de fonds publics

[Source : Le Devoir]

[NdNM : à comparer avec la crise de la covid-19]

[Par :] Collectif d’auteurs

Il y a eu le 11 septembre 2001. Comme un écho à cette date fatidique, le 11 juin 2009, la peur prenait un nouveau visage: celui du virus A(H1N1). Il y a eu un an hier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) élevait au niveau maximum son état d’alerte à ce qu’elle considérait comme une pandémie mondiale. Plusieurs scientifiques, surtout en Europe, ont sévèrement critiqué cet alarmisme: l’ancien patron de la Croix-Rouge française, Marc Gentilini, a parlé d’une «pandémie de l’indécence». Plus récemment, la gestion de ce dossier par l’OMS a été durement critiquée dans un éditorial publié dans le British Medical Journal et dans un rapport déposé le 4 juin dernier à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. En présentant ce rapport, le député britannique Paul Flynn a affirmé que «cette pandémie n’a jamais vraiment existé».

Nous sommes d’accord avec cette affirmation et nous croyons qu’il est important de faire l’autopsie de cette pseudo-pandémie.

Une pandémie de la peur

Au Québec, on a eu droit à une pandémie de la peur, surtout après le décès d’un jeune Ontarien porteur du virus. En l’absence d’autopsie chez le jeune garçon en question, il était irresponsable de laisser entendre que c’était l’A(H1N1) qui avait causé ce décès.

Inquiets, de nombreux parents et enfants ont envahi les urgences des hôpitaux: la situation était telle que, quelques jours plus tard, les urgentologues de Sainte-Justine et du Children’s Hospital publiaient un communiqué conjoint dans lequel ils déploraient ce qu’ils ont appelé «la psychose du H1N1» en spécifiant que «les gens doivent comprendre que c’est un microbe relativement bénin» (Le Devoir, 30 octobre 2009).

Relativement bénin, en effet: avant même le début de la campagne de vaccination, des centaines de milliers de Québécois ont été en contact avec le virus A(H1N1) 2009 et ont développé naturellement des anticorps qui les ont protégés et qui les protégeront contre ce virus s’il est encore présent à l’automne 2010, ici ou ailleurs dans le monde. La campagne massive de vaccination, à laquelle ont participé plus de quatre millions de Québécois, est arrivée trop tard, a coûté cher et n’était pas justifiée scientifiquement.

«Dispersion» n’égale pas «pandémie»

Si on ne se fie qu’à la dispersion géographique des virus pour définir une pandémie mondiale, on peut dire qu’il y a annuellement plusieurs pandémies de divers types d’influenza. Cependant, «virus» n’est pas équivalent à «maladie», et dispersion du virus n’égale pas «pandémie». Entre le virus et la maladie, il y a la capacité du système immunitaire des gens à composer avec le virus: dans le cas de l’A(H1N1), les données dont on disposait, à la fin de l’été 2009, permettaient d’affirmer que la très grande majorité des gens n’avaient rien à craindre de ce virus.

En mai 2009, cependant, l’OMS avait adopté un nouveau système de catégorisation des pandémies basé sur le critère de dispersion géographique et mettant de côté le critère de virulence (maladies graves, décès). C’est sur cette base que, le 11 juin 2009, l’OMS déclenchait une alerte planétaire en annonçant qu’on était en situation de «pandémie mondiale» d’A(H1N1): ce que l’OMS n’a pas dit, toutefois, c’est que, si elle avait appliqué sa nouvelle grille de catégorisation aux années antérieures, elle aurait dû déclarer une pandémie d’A(H1N1) ou d’A(H3N2) chaque année!

Il aurait été plus logique et fidèle à la tradition médicale de conserver dans la définition une référence à un nombre inhabituellement élevé de personnes très malades ou décédées. Selon ce critère, on n’avait pas affaire à une pandémie en 2009, mais bien à une épidémie comparable à l’épidémie de grippe saisonnière, et ce, même si le virus s’est répandu plus rapidement.

Un virus relativement bénin

Armées de plans de pandémies conçus pour des virus beaucoup plus dangereux et confondant «principe de précaution» et «précipitation», les autorités de santé publique ont commandé aux compagnies pharmaceutiques des centaines de millions de doses de vaccins.

Dans la plupart des pays, seule une minorité parmi les populations visées a choisi de se faire vacciner: aux États-Unis, c’est 25 % de la population; en France et dans le reste de l’Europe, c’est 10 % ou moins. À peu près partout, y compris au Québec, le vaccin est arrivé trop tard,

en même temps ou après la «deuxième vague» de la pseudo-pandémie. Ce fut un énorme gaspillage de fonds publics.

Facile de critiquer après coup, disent certains. «On ne savait pas avant», ajouteront-ils. C’est faux. En août 2009, on disposait de chiffres démontrant clairement que l’épidémie d’A(H1N1) 2009, en Australie, était d’une sévérité comparable à la grippe saisonnière. Durant notre été, c’était l’hiver là-bas, la saison de la grippe; l’épidémie d’A(H1N1) 2009 n’y avait pas pris une ampleur catastrophique, et ce, soulignons-le, malgré l’absence de vaccins contre la nouvelle forme de H1N1. À la fin de l’été 2009, «on savait» donc que c’était une fausse alerte.

Ce n’était pas une pandémie, mais une épidémie de grippe susceptible d’affecter certaines catégories de gens qu’on aurait pu cibler et sensibiliser à des mesures d’hygiène, en attendant qu’un vaccin soit prêt. On aurait pu prendre au Québec la décision de ne faire qu’une campagne de vaccination pour les personnes à risque et éviter un coûteux détournement de ressources financières et humaines: la vaccination de masse a privé le système de santé québécois d’une partie de son personnel qui a été affectée à la vaccination au détriment de soins jugés moins urgents. Les coûts associés à ce détournement seront-ils jamais évalués? […]

La bactérie Clostridium difficile

Au printemps et à l’automne 2009, la grande majorité des Québécois infectés par le virus A(H1N1) ne s’en sont pas rendu compte ou, s’ils ont eu la grippe, ils sont passés à travers sans complications. Chez moins de la moitié de 1 % des personnes infectées, une hospitalisation temporaire a été requise: il y a eu 2483 cas hospitalisés au Québec entre le 30 août 2009 et le 9 février 2010. Parmi ceux-ci, 360 ont nécessité des soins intensifs et 82 sont décédés. L’âge moyen des décès était de 60 ans. On a identifié des conditions sous-jacentes (cardiopathie, maladie pulmonaire, etc.) chez 80 des personnes décédées: au final, du 30 août au 9 février, il y a eu au Québec deux cas de décès imputés à l’A(H1N1) sans identification d’une condition sous-jacente.

Pendant la même période, il y a eu quatre fois plus de décès, dans les hôpitaux québécois, des suites d’une infection par la bactérie C. difficile. En 2008-2009, en effet, le chiffre officiel est de 457 décès imputables à cette bactérie. Les médias en parlaient-ils chaque jour? Non. Pourtant, avec des taux d’environ 60 décès par million de personnes, cela correspond à quatre fois le taux de décès imputés à l’A(H1N1) en 2009. Si les autorités de santé publique du Québec avaient fait mention de tous les décès qui se sont produits dans les hôpitaux à l’automne 2009, cela aurait pu être instructif. Sur une base hebdomadaire, on aurait eu droit à des chiffres comme ceux-ci: «Cette semaine, on rapporte dans les hôpitaux 300 décès attribués au cancer, six décès attribués à la bactérie C. difficile et deux décès attribués au virus A(H1N1) 2009.» Vu comme ça — c’est-à-dire sous l’angle de la réalité —, l’A(H1N1) fait moins peur.

Les autorités de santé publique nous informaient-elles, en 2008 ou 2007, de tous les décès qui se produisaient au Québec chez des gens infectés par les virus de la grippe saisonnière? Bien sûr que non, car on ne faisait pas systématiquement des prélèvements et on ne tenait pas des statistiques aussi précises qu’avec l’A(H1N1) 2009.

Médiatisation indécente

Selon la firme Influence Communications, le poids médias de cette grippe fut en 2009 de 6,7 % au Québec, de 2,4 % au Canada et de 1,4 % dans l’ensemble de 159 pays. Presque 7 % des nouvelles, pendant un an, c’est énorme et sans précédent dans le domaine de la santé!

On a eu droit à une médiatisation indécente de la mort de toute personne infectée par l’A(H1N1) 2009, comme s’il s’agissait du seul agent infectieux en circulation au Québec. On a assisté à une psychose collective qui a été alimentée par la Direction de la santé publique, qui tenait à la réussite de sa mégacampagne de vaccination. Les médias, pour la plupart, ont agi comme des amplificateurs d’une perception du risque totalement déformée: c’était comme si la mort venait d’être inventée!

L’influence de l’industrie pharmaceutique

Espérons qu’à l’avenir les autorités sauront garder leur calme et leur objectivité scientifique lorsqu’une nouvelle forme d’influenza se pointera le bout des antigènes: avant de signer de juteux contrats avec les fabricants de vaccins, les autorités devraient se montrer plus critiques envers le discours de certains scientifiques dont les recherches sont financées par l’industrie. Lorsque l’analyse de la situation est biaisée, l’invocation du principe de précaution est irrecevable. On ne peut pas justifier n’importe quoi, à n’importe quel prix, en invoquant l’idée de prudence.

Si on en juge par le rapport déposé récemment au Conseil de l’Europe, il est clair qu’au sein de l’OMS, certains conseillers étaient en situation de conflit d’intérêts. Nous ne pensons pas que les autorités sanitaires québécoises et canadiennes soient vaccinées contre ce genre d’influence. Il s’agit là d’un phénomène qui a pris, ces dernières années, une réelle ampleur… pandémique!


[Auteurs :]

  • Richard Gendron – Anthropologue spécialisé en santé/environnement
  • Pierre Biron – Médecin retraité et ancien professeur de pharmacologie à l’Université de Montréal
  • Marc Zaffran – Médecin et chercheur invité au Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal



Jardin d’intérieur

[Source : Cultive ta ville]

Jardin d’intérieur

Le jardinage une activité réservée à l’extérieur ? C’est vrai… à quelques exceptions près ! Car l’intérieur de votre maison comporte d’étonnantes possibilités pour la production alimentaire.

Des aliments frais douze mois par année !

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que l’intérieur des maisons et appartements offre des possibilités de production alimentaire limitées. Il est toutefois possible d’y cultiver plusieurs espèces comestibles grâce à des techniques étonnantes et ingénieuses. Avec pour grand avantage de fournir des aliments frais douze mois par année !

Les « fenêtres maraîchères »

Les « fenêtres maraîchères » (mieux connues sous le nom de « window farms ») sont des systèmes de culture verticale que l’on accroche à proximité des fenêtres intérieures. De telles installations permettent une captation optimale de la lumière naturelle par les plantes. Cette technique comporte normalement l’usage d’un système hydroponique pour approvisionner les plantes en eau et en nutriments. Des néons sont souvent utilisés pour fournir un éclairage d’appoint.

Culture en pots

La culture en pots à l’intérieur est également possible pour certaines plantes moins exigeantes en lumière, mais elle offre généralement des résultats très modestes. L’automne venu, vous pouvez tout de même rentrer vos bacs de culture extérieureet les placer à proximité d’une source de lumière naturelle. Vous prolongerez ainsi la durée de vie de certains plants. Les fines herbes survivent souvent plusieurs mois de cette manière.

Champignons

D’autres cultures sont mieux adaptées aux conditions intérieures. Ainsi, les champignons peuvent être cultivés sur bûches ou terreau dans un endroit frais de la maison.

Germinations et micropousses

La germination

C’est le premier stade de vie de la plante. Elle arrive juste après le réveil de la graine. Des semences germées (par exemple le tournesol ou le pois vert) peuvent être produites en pot de verre (sans terreau) ou cultivées sur un terreau placé à proximité d’une source lumineuse. Elles seront consommées après quelques jours de croissance et fourniront un aliment riche en enzymes, protéines et vitamines. 

Pourquoi en cultiver ? La germination permet de consommer des graines qui, sans ce procédé, seraient totalement indigestes. Ce procédé débarasse la graine des enzymes qui nuisent à sa digestion. La teneur nutritive est décuplée.

Variétés consommées ? Luzerne, brocoli, radis, moutarde, fenugrec, fèves mung, pois, lentilles, …

Durée ? 2 à 7 jours

Les micropousses

Contrairement aux germinations, on ne mange pas la graine, mais uniquement les cotylédons et la tige.

Pourquoi en cultiver ? Pour leur goût, couleur, texture… et leurs apports nutritifs !

Durée ? 7 à 21 jours

Variétés consommées ? Tournesol, pois, radis, moutarde, brocoli, chou rouge, fenouil, …

Comment ? Sur terreau ou sur tapis de culture (hydroponie).


[Source : Canal vie]

Cultivez vos légumes en pot

Auteur Albert Mondor

Avec les problèmes causés par l’industrialisation de l’agriculture, de nombreuses personnes ressentent le besoin de revenir à l’essence des aliments en cultivant elles-mêmes leurs légumes. Vous désirez vous aussi récolter vos propres tomates, mais vous croyez que cela n’est pas à votre portée puisque vous n’avez pour tout terrain qu’un petit balcon? Vous serez sans doute agréablement surpris d’apprendre que de plusieurs plantes potagères peuvent être facilement cultivées en contenant, en plein coeur de la ville!

Beaucoup de soleil et un terreau riche

Comme la plupart des légumes requièrent un minimum de six heures d’ensoleillement pour bien croître et se développer adéquatement, assurez-vous de disposer les contenants dans lesquels vous les cultivez dans un endroit bien ensoleillé et protégé des vents. D’autre part, il est important d’utiliser des contenants de grande dimension pour la culture des plantes potagères. Évidemment, les légumes aux longues racines, comme les carottes (Daucus carota var. sativus) et les salsifis (Tragopogon porrifolius), doivent être plantés dans des pots très profonds. De plus, employez un terreau léger et riche, ayant une excellente capacité de rétention d’eau et d’éléments nutritifs. Un terreau composé à parts égales de compost, de tourbe de sphaigne et de perlite fait habituellement très bien l’affaire.

Planter et semer au moment opportun

La fin de mai et le début de juin, une fois que tout risque de gel est écarté, constituent une période propice à la plantation en pot de plusieurs légumes, notamment les tomates et les poivrons. Par contre, le semis des végétaux qui apprécient les températures fraîches, comme les pois et les laitues, peut être effectué dès le début de mai.

Légumes bien adaptés

Les légumes les mieux adaptés à la culture en pot sont sans contredit les fines herbes et les légumes dont on consomme les feuilles, comme la bette à cardes (Beta vulgaris var. cicla), l’épinard (Spinacia oleracea) et la laitue en feuilles (Lactuca sativa var. crispa). D’autre part, les haricots nains (Phaseolus vulgaris var. nana) et les pois (Pisum sativum) fournissent d’excellentes récoltes lorsqu’on les cultive en contenant. Les cultivars de haricots et de pois grimpants conviennent également bien à la culture en pot pour peu qu’on leur fournisse un support sur lequel ils peuvent s’accrocher.

Si vous souhaitez cultiver des tomates (Solanum lycopersicum) en contenant, il faut idéalement vous tourner vers les cultivars qui produisent des petits fruits, tels que « Green Grape », une variété ancienne qui produit des petites tomates vertes sucrées, « Sun Gold », aux fruits orangés, ou « Yellow Pear », aux curieux petits fruits jaunes qui possèdent la forme de poires. Vous pouvez également faire croître en pot des piments ainsi que des cultivars de poivrons (Capsicum annuum) qui produisent des petits fruits, comme ceux faisant partie de la série Mini Bell, par exemple. Finalement, aussi étonnant que cela puisse paraître, la patate douce (Ipomoea batatas) et la pomme de terre (Solanum tuberosum) se prêtent aussi à la culture en contenant. Assurez-vous de planter vos pommes de terre dans un pot ayant au minimum 25 cm de diamètre et une profondeur variant entre 45 et 60 cm.

Contenants à auto-arrosage

Depuis peu, on peut trouver sur le marché horticole canadien des contenants spécialement conçus pour la culture des plantes potagères. Ces contenants – les deux marques les plus populaires sont Biotop et Earthbox – sont constitués d’une partie terreau et d’une partie liquide. Les racines des plantes ont donc accès à une réserve d’eau dans laquelle on ajoute un fertilisant. Ainsi, les plantes potagères cultivées dans de tels bacs ont une productivité supérieure à celle des légumes cultivés en pot ordinaire. De plus, ils exigent moins d’arrosage.

Voici la description de cinq plantes potagères qui donnent de bons résultats lorsqu’elles sont cultivées en contenant. En plus d’être comestibles, ces végétaux sont également décoratifs.

Betterave « Bull’s Blood »

Hauteur : 20 cm
Largeur : 20 cm
Feuillage : pourpre

En plus de former une racine de couleur rouge vin, ce cultivar singulier arbore de jolies feuilles pourpres qui font merveille en salade. La racine peut être cueillie après environ 70 jours de maturation, tandis que le feuillage peut être récolté après 45 jours seulement.

Kale « Redbor »

Hauteur : 60 cm
Largeur : 45 cm
Feuillage : frisé, violet très foncé

Le kale « Redbor » n’est ni plus ni moins qu’un chou dont les feuilles violettes et frisées ne prennent pas une forme pommée. Ce légume très facile à cultiver est si rustique – il tolère sans difficulté une température de – 10 °C – qu’on peut le récolter jusque tard à l’automne.

Tomate « Green Grape »

Hauteur : indéterminée
Largeur : 40 cm
Fructification : petite, verte

Ce cultivar ancien produit de curieuses petites tomates à la peau vert jaunâtre et à la chair verte. Ces fruits au goût sucré inhabituel sont excellents en salade. Ils atteignent leur maturité après environ 70 jours suivant la plantation.

Tomate « Yellow Pear »

Hauteur : indéterminée
Largeur : 45 cm
Fructification : petite, jaune

« Yellow Pear » arbore de jolis petits fruits jaunes qui possèdent la forme de poires. Ces fruits arrivent à maturité environ 75 jours après la plantation.

Aubergine « Turkish Orange »

Hauteur : 50 cm
Largeur : 40 cm
Fructification : sphérique, orange strié de vert

Il semble que ce cultivar d’aubergine soit cultivé en Turquie depuis le XVe siècle. Il se distingue de tous les autres par ses fruits de forme sphérique, orangés striés de vert. Chaque plant peut produire jusqu’à une quinzaine de fruits qui atteignent leur maturité environ 85 jours après la mise en terre.


[Source : Coupe de pouce]

Concevoir un potager intérieur

Par Larry Hodgson

Vous n’avez pas de jardin au sol, ni même un balcon? Peu importe! Il est facile de cultiver quelques légumes et fines herbes à croissance rapide sur le bord d’une fenêtre ensoleillée.
 

Notez que le rebord de fenêtre n’est pas l’endroit idéal pour cultiver des légumes qui prennent des mois à mûrir ou qui occupent beaucoup d’espace (tomates, poivrons, melons, etc.). Les verdures – de jeunes légumes, surtout feuillus – sont quant à elles plus faciles à cultiver: on peut les consommer rapidement, généralement dans les 3 à 5 semaines suivant l’ensemencement.

Le matériel

Il faut un ou des pots munis de trous de drainage, de préférence de 10 cm de diamètre ou plus (dans les petits pots, la terre sèche trop vite), une ou des soucoupes, du terreau pour semis ou pour plantes d’intérieur et, bien sûr, des sachets de semences de nos variétés préférées. Quant aux outils, on les trouve dans la cuisine: grand bol, cuillère, ciseaux.

La technique

Dans un grand bol, on verse assez de terreau pour remplir nos pots et on ajoute de l’eau tiède. On brasse bien pour humidifier le terreau, puis on le verse dans les pots avec une cuillère, en remplissant les contenants aux trois quarts (il ne faut pas les remplir au complet, sinon l’arrosage sera difficile).

On sème 4 ou 5 graines par pot de 10 cm (un peu plus dans les pots plus larges) en les espaçant également. On recouvre à peine de terreau et on arrose doucement. On place le pot dans une soucoupe sur le bord d’une fenêtre ensoleillée.

Les graines germeront en seulement quelques jours. Dès que le terreau commence à s’assécher, on arrose doucement, imbibant toute la motte. Aucun besoin de fertiliser si le terreau est frais: il contient assez de minéraux pour une première génération.

On récolte nos jeunes légumes quand ils ont entre 3 et 5 vraies feuilles, coupant chaque plante à la base avec des ciseaux. On en ressème d’autres aussitôt (si on utilise le même terreau, il faudra fertiliser les nouvelles générations avec un engrais soluble, toutes les deux semaines). La récolte est plus facile au printemps et à l’été, quand la lumière est abondante. Une lampe fluorescente (allumée 14 heures par jour) peut être nécessaire pour les cultures hivernales.

Légumes adéquats pour le bord d’une fenêtre

Bok choy, chou, cresson, kale, laitue, mesclun, moutarde orientale et roquette. On peut aussi cultiver des radis et des betteraves, mais pour leur feuillage comestible davantage que pour leurs racines.

Fines herbes adéquates pour le bord d’une fenêtre

Aneth, basilic, cerfeuil, coriandre (cilantro), fenouil, oseille et persil.


[Source : La Presse]

Un potager dans la cuisine

Pourquoi cultiver des fines herbes et petits légumes... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE)
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Pourquoi cultiver des fines herbes et petits légumes dans sa maison ? Outre la fraîcheur inégalée du basilic, du kale et des pleurotes ainsi obtenus, le jardinier d’intérieur tire satisfaction d’avoir produit des aliments sains de façon écologique, et en plein hiver, qui plus est !

[Auteure : ] Carole Thibaudeau

Couper un brin d’origan sur le mur et le balancer aussitôt dans la marmite. Ajouter quelques champignons récoltés sur le comptoir. En à-côté : une laitue cueillie devant la fenêtre. Le potager intérieur vous branche ? Quelques notions, pour ne pas faire chou blanc.

Lumière et savoir-faire

Pourquoi cultiver des fines herbes et petits légumes dans sa maison ? Outre la fraîcheur inégalée du basilic, du kale et des pleurotes ainsi obtenus, le jardinier d’intérieur tire satisfaction d’avoir produit des aliments sains de façon écologique, et en plein hiver, qui plus est !Mais attention ! Dilettantes s’abstenir ! « Beaucoup d’investissements – en temps et en argent – ont été suivis de déceptions, rappelle Nicolas Sainte-Marie, propriétaire du magasin de Longueuil des Urbainculteurs. Si on veut des résultats, c’est-à-dire une production viable, il faut utiliser les outils adaptés, les produits appropriés et les procédés adéquats. »

Bonnes pratiques

Nicolas Sainte-Marie recommande un néon horticole de type T-5, capable de fournir une grande intensité lumineuse (4500 lumens) sans dégager de chaleur ni brûler le plant qui pousse vers lui. Autre impératif : un terreau de qualité, avec mycorhizes, pour la culture bio et ne contenant que 20 % de compost. La mycorhize est un champignon qui s’associe avec les racines et favorise la santé d’un plant.

Il faut également de bons engrais pour potager, du sel d’Epsom pour rétablir l’équilibre calcium-magnésium, un ciseau de taille fine et un arrosoir à long bec. 

« Le ciseau de taille fine, par sa précision, permet de cueillir le basilic sans laisser un bout de tige nue qui va s’étioler, explique Nicolas Sainte-Marie. Ou de couper près du sol quelques brins de thym en bosquet, laissant ainsi le bosquet se régénérer. Quant à l’arrosoir au long bec, il permet de mouiller la terre sans mouiller les feuilles. »

Enfin, on arrose le matin, au moment où la plante aspire l’eau. « Le besoin d’arrosage se vérifie avec le poids du pot, indique M. Sainte-Marie. Les plantes sont souvent trop arrosées. »

Culture en gouttière

M. Sainte-Marie cultive ses fines herbes dans une gouttière déposée sur le comptoir de la cuisine. Il les arrose avec de l’eau « reposée » toute une nuit, qui est donc à la température de la pièce, le chlore évaporé.

Il cultive également des champignons, avec la trousse de culture de Champignons maison, laquelle utilise le marc de café comme substrat. Cette récupération des résidus du café est un double bon coup, écologique autant qu’économique.

Les Urbainculteurs offrent des formations en jardinage intérieur dans ses locaux de Québec et de Longueuil, ainsi qu’un service-conseil gratuit par courriel.

Lumière, lumière, lumière!

Les gens sous-estiment très souvent le besoin en lumière des plantes potagères, dit Julien Yensen Martin, cofondateur, avec son frère Joachim, de BioCité, entreprise de jardins verticaux hydroponiques faits de bouteilles de vin récupérées.

Bricoleurs sophistiqués

La culture hydroponique n’est pas pour tout le monde, avertit Julien Yensen Martin. Il faut être bricoleur. En outre, à la complexité de l’installation s’ajoute celle du jardinage hydroponique, en lui-même sophistiqué. « Il faut s’adapter aux variations des conditions de lumière et d’humidité au fil des saisons », souligne ce passionné d’agriculture urbaine. En hiver s’ajoutent les défis reliés au chauffage et au taux d’humidité. Enfin, si un insecte ravageur se pointe, il peut occasionner beaucoup de pertes, ne rencontrant pas de prédateur dans la maison. »

Le jardin hydroponique de BioCité vise trois types de clients : le gastronome, qui apprécie les fines herbes fraîches ; l’écolo, qui veut diminuer son empreinte environnementale et manger sainement ; et l’amateur de design, enfin, qui apprécie l’aspect rideau et artisanal donné par les colonnes de verre.

À chacun son jardin

Le secret de la réussite, c’est de jardiner en fonction de son niveau d’expérience et de « choisir un système adapté à l’endroit », indique Nicolas Sainte-Marie, des Urbainculteurs. Souvent, la température de la maison est trop élevée et l’air trop sec. Un thermomètre et un hygromètre aideront à contrôler ces paramètres. Regard sur six installations pour jardiner dans la maison.

Jardin en pot

Après quelques expériences avec ses murs verts, la biologiste Julie Bussières, de Vert métal, conseille maintenant de cultiver les fines herbes dans une jardinière suspendue près de la fenêtre. « Ça marche mieux que dans un mur végétalisé », dit-elle. Un simple pot de terre cuite fera tout aussi bien l’affaire.

Système mural Flowall

Flowall, un système mural distribué par Les Urbainculteurs, est une unité de plastique contenant 16 petits compartiments, dans lesquels on dépose un peu de terreau et de fertilisant. L’arrosage se fait par le haut, et la gravité se charge d’acheminer l’eau à chaque niveau. 79,99 $ l’unité.

Jardin vertical Liberty

Liberty, d’Envirozone, permet de moduler à volonté la hauteur entre les étagères. L’eau circule par des tubes du plus haut étage au plus bas. Des bouchons peuvent séparer les sections aux besoins différents. Les pots, inclinés à 45 degrés, sont munis d’une mèche pour que la plante pompe l’eau suivant ses besoins. « Le rendu esthétique est très réussi, commente Erwan Jameron. Et j’ai le plaisir de mettre des fines herbes dans tout : les sandwichs, les salades, les soupes… » M. Jameron utilise une lampe horticole à DEL six heures par jour. Environ 650 $ pour cinq étagères de 36 pouces.

Potager vertical hydroponique

Depuis trois ans, l’entreprise montréalaise BioCité offre des systèmes hydroponiques verticaux inspirés du système Windowfarms américain. La particularité de BioCité : l’utilisation de bouteilles de vin récupérées, ce qui procure une ambiance unique, utilise moins de plastique et permet de donner une seconde vie à une bouteille qu’on désire mettre en valeur. Une tuyauterie élaborée amène l’eau nutritive goutte à goutte, du réservoir à chaque bouteille, par le truchement d’une petite pompe électrique. BioCité offre l’installation du système et un entretien aux trois mois aux clients de la région de Montréal. Elle offre également une assistance technique à vie. 350 $ pour le kit de base, soit deux colonnes de quatre bouteilles, avec paniers et billes d’argile, tout inclus sauf les semis.

Culture en gouttière

Le comptoir de cuisine peut se convertir en potager de fines herbes, au moyen de gouttières emplies de terreau et d’une lampe horticole fixée sous les armoires. Une trousse pour champignons fournira au choix des pleurotes, des shiitakes ou des reishis. 195 $, pour un ensemble comprenant deux néons T5 de 4 pieds, huit pieds de gouttière emplie de fines herbes et terreau biologique avec mycorhizes, les ciseaux horticoles et l’arrosoir.

Jardin vertical Statio

L’horticultrice Josée Joanette a installé, près de la porte-fenêtre de son ancien logement, un système Statio d’Envirozone, soit trois longs bacs superposés, en métal, emplis de terre, qu’on arrose par le haut. « J’avais alors toujours une plante fraîche à portée de la main, moi qui adore cuisiner, relate-t-elle. Alors qu’un plant en pot du supermarché me dure une semaine, j’en avais pour quatre mois avec le Statio. » Mme Joanette n’a pas eu besoin de lumière artificielle. Ayant récemment déménagé, elle a démonté son système et n’a pas encore eu le temps de le remonter.

Du plus facile au plus difficile

Voici des exemples de culture potagère intérieure, de la plus facile à la plus difficile.

Dans tous les cas, il faut porter attention aux problèmes courants, tels que l’air asséché par le chauffage ou le manque de lumière.

« On veut de la lumière non seulement pour que la plante survive, mais aussi pour qu’elle produise, explique M. Sainte-Marie. Placer un pot près de la fenêtre ne suffira pas à la rendre assez forte pour porter des légumes-fruits. »

Des ateliers de jardinage intérieur sont offerts par Les Urbainculteurs, à Québec et à Longueuil.

1. Niveau facile

Faire tremper et germer des graines dans un pot Mason est une façon facile d’obtenir des germinations d’une grande qualité nutritive. Voici la recette vitalité, riche en protéines et enzymes, de la famille Sainte-Marie : un mélange à parts égales de graines de radis, de trèfle, de brocoli et de luzerne. Recouvrir d’eau et laisser tremper cinq heures dans un endroit sombre. Couvrir l’ouverture du pot d’une moustiquaire en plastique et jeter l’eau de trempage. Rincer deux fois par jour les graines et laisser égoutter à 45 degrés. Manger quand les racines atteignent entre 1 et 4 centimètres : dans les salades, vinaigrettes, soupes, sauce à spaghetti, sandwichs, etc. Encore plus facile : acheter un plant de fine herbe en pot à l’épicerie.

2. Assez facile

On cultive plusieurs plants de fines herbes dans le même pot. Ce n’est pas plus difficile que d’entretenir une plante décorative.

3. On se lance

On installe un système simple, comme une gouttière sur le comptoir avec un néon horticole fixé sous l’armoire ou un support mural Envirozone. On se limite aux fines herbes et aux légumes-feuilles. On s’assure d’avoir les bons outils et les bons produits (lampes, ciseaux, arrosoir, terreau, engrais…). Un hygromètre et un thermomètre sont utiles. « Il ne faut pas s’attendre à avoir une production dans les deux premières semaines, dit Nicolas Sainte-Marie. À compter de la troisième semaine, on en a pour trois ou quatre mois, et même une année. »

4. On a de l’ambition

On maîtrise avec aisance et plaisir les systèmes simples ? On est mûr pour les ligues majeures : l’hydroponie ou les légumes-fruits, comme les tomates, poivrons et aubergines… Pour ces derniers, on place un pot devant une porte-fenêtre, avec au-dessus une bonne lampe horticole sur poulies, qui sera facile à remonter chaque fois qu’on s’occupera de la plante. « Avec un terreau riche en mycorhizes, avec de bons engrais et en n’arrosant ni trop ni trop peu, il est possible de réussir ! », assure Nicolas Sainte-Marie.




COVID-19: les plans secrets du Pentagone et le Canada

[Source : Le Journal de Montréal]

CA-NORMAND-LESTER

[Auteur :] Normand Lester

Pour la première fois dans l’histoire moderne des
États-Unis, le Pentagone vient de recevoir des ordres secrets de se
préparer à assumer la «continuité du gouvernement», si la crise du
coronavirus engendre des situations qui empêchent les autorités civiles
d’exercer leurs responsabilités et d’assurer la sécurité intérieure.
  

Selon Newsweek, le secrétaire à la Défense, Mark Esper, a signé, le 1er
février, des directives secrètes ordonnant au US Northern Command
(NORTHCOM) de «se préparer à se déployer» à l’appui de «missions
extraordinaires potentielles» que pourrait provoquer la pandémie.
Elles incluent «la possibilité d’une certaine forme de loi martiale»,
où des commandants militaires se verraient confier des pouvoirs
exécutifs à travers les États-Unis.  

Ces plans d’urgence «Above-Top Secret» portant les noms de code OCTAGON, FREEJACK et ZODIAC sont désormais en place, rapporte Newsweek

En principe, le soutien que le NORTHCOM fournit aux autorités
civiles est légalement limité par la loi du Posse Comitatus Act de 1878.
Adoptée en réponse aux séquelles de la guerre de Sécession, elle
restreint le rôle de l’armée américaine dans l’application des lois
nationales. 

Mais la loi créant le Northern Command prévoit qu’en cas d’urgence nationale, naturelle ou d’origine humaine, il peut prendre en charge la situation. 

Vous ne le saviez sans doute pas, mais le Canada et le Québec sont
dans le périmètre de sécurité américain relevant du Northern Command et
l’armée américaine peut légalement intervenir au Québec pour des
missions de sécurité intérieure. Remarquez, pas seulement au Canada,
mais aussi au Mexique et partout ailleurs en Amérique du Nord.  

Le Northern Command a été créé à la suite de l’attentat du 11 septembre 2001 pour planifier, organiser et exécuter
des missions de défense intérieure, de soutien aux autorités civiles et
de «gestion des conséquences d’un événement terroriste utilisant une
arme de destruction massive».  

Son aire de responsabilité englobe le Canada, le Mexique et le
littoral nord-américain jusqu’à 500 milles nautiques des côtes des
océans Atlantique et Pacifique, et comprend également le golfe du
Mexique, le détroit de Floride, les Bahamas et une partie des Caraïbes.
Contrairement au NORAD (North American Aerospace Defense Command), qui
assure la défense aérospatiale du continent, l’état-major du NORTHCOM,
dont le siège est au Colorado comme celui du NORAD, ne comprend aucun
général canadien.  

Les responsabilités que Washington attribue au NORTHCOM empiètent
sur la souveraineté du Canada, du Mexique et des Bahamas. Le Canada
a-t-il été forcé de s’y intégrer? Ce qu’on sait, c’est que peu après la
création du Northern Command, le gouvernement libéral de Jean Chrétien a
signé, en décembre 2002, un «programme d’assistance civile» avec les
États-Unis, qui prévoit les conditions de déploiement de troupes
américaines au Canada à la suite d’une attaque terroriste ou d’une
catastrophe naturelle. La pandémie de la COVID-19 actuelle correspond
parfaitement à la définition d’une catastrophe naturelle. Elle est même
de très grande envergure.   

L’état-major du Northern Command développe présentement des plans
opérationnels d’intervention pour faire face à toute éventualité. Les
scénarios catastrophes envisagés comprennent des violences causées par
des pénuries alimentaires ou l’inaccessibilité aux soins de santé qui
engendreraient des troubles dans les grandes villes américaines. Aux
États-Unis, la dangerosité d’une telle situation serait amplifiée par la
libre circulation des armes à feu, dont des fusils d’assaut. 

D’ailleurs, le Pentagone a ordonné à tout le personnel en uniforme
de rester sur ou à proximité des bases militaires à travers les
États-Unis afin d’être en état d’alerte et disposé à se déployer
rapidement. L’armée américaine est elle-même vulnérable à la pandémie et
cette directive de confinement sert aussi à protéger les militaires de
la COVID-19.




APPEL INTERNATIONAL – Stop à la 5G sur Terre et dans l’espace

[Source : BibiCabaya]

la 5g - l'internet des objets connectés

Le document original correspondant à la traduction ci-dessous comprend pléthore de liens vers des documents, études, directives internationales, etc. et vers des sites de langue anglaise. Afin de rendre la lecture plus aisée pour un public français, j’ai recherché les équivalents des documents en français, et chaque fois que j’en ai trouvé, je les ai remplacés. Vous les reconnaîtrez au signalement [FR]. Tous les nombreux autres liens ont été effacés (à l’exception d’un petit nombre d’entre eux). Pour les consulter, veuillez vous reporter à l’article original.


[PDF en français]

[Pétition en anglais]

[Voir aussi :


APPEL INTERNATIONAL

Arrêt de la 5G sur Terre et dans l’espace

À l’ONU, à l’OMS, à l’UE et au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de toutes les nations

Nous soussignés, scientifiques, médecins, organisations de protection de l’environnement,
et citoyens de (__) pays, appelons de toute urgence l’arrêt du
déploiement du réseau sans fil 5G (cinquième génération), y compris la
5G depuis des satellites spatiaux. La 5G augmentera considérablement
l’exposition au rayonnement
de radio-fréquences(RF)en plus des réseaux 2G, 3G et 4G déjà en place pour les télécommunications. Le rayonnement RF s’est avéré nocif pour l’homme et l’environnement. Le déploiement de la 5G constitue une expérience sur l’humanité et sur l’environnement qualifié de crime par le droit international.

Résumé

Les
entreprises de télécommunications du monde entier, avec le soutien des
gouvernements, sont prêtes à déployer le réseau sans fil de cinquième
génération (5G) dans les deux prochaines années. Cela devrait permettre
de réaliser ce qui est reconnu comme un changement sociétal sans
précédent à l’échelle mondiale. Nous aurons des maisons “intelligentes”,
des entreprises “intelligentes”, des autoroutes “intelligentes”, des
villes “intelligentes” et des voitures autonomes. Pratiquement tout ce
que nous possédons et achetons, des réfrigérateurs et des machines à
laver aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les
couches pour bébés, contiendra des antennes et des micro-puces et sera
connecté sans fil à Internet. Chaque personne sur Terre aura un accès
instantané à des communications sans fil à très haute vitesse et à
faible temps de latence depuis n’importe quel point de la planète, même
dans les forêts tropicales et au milieu de l’océan et de l’Antarctique.

Ce
qui n’est pas largement reconnu c’est que cela entraînera également des
changements environnementaux sans précédent à l’échelle mondiale. La
densité prévue d’émetteurs de radiofréquences est impossible à prévoir.
En outre, des millions de nouvelles bornes 5G sur Terre et 20 000
nouveaux satellites dans l’espace, 200 milliards d’objets émetteurs,
selon les estimations, feront partie de l’Internet des Objets (IdO)
d’ici 2020, et un billion d’objets quelques années plus tard. La 5G
commerciale à des fréquences plus basses et à des vitesses plus faibles a
été déployée au Qatar, en Finlande et en Estonie à la mi-2018. Le
déploiement de la 5G à des fréquences extrêmement élevées (onde
millimétrique) devrait commencer à la fin de 2018.

Malgré
le démenti généralisé, les preuves selon lesquelles le rayonnement de
radiofréquence est nocif pour la vie sont déjà accablantes. Les preuves
cliniques accumulées d’êtres humains malades et blessés, les preuves
expérimentales de dommages à l’ADN, aux cellules et aux systèmes
d’organes dans une grande variété de plantes et d’animaux, et la preuve
épidémiologique que les principales maladies de la civilisation moderne –
le cancer, les maladies cardiaques et le diabète – sont en grande
partie causée par la pollution électromagnétique, constitue une base
documentaire de plus de 10 000 études évaluées par des pairs.

Si
les projets de la 5G de l’industrie des télécommunications se
concrétisent, aucune personne, aucun animal, aucun oiseau, aucun insecte
ni aucune plante sur Terre ne pourra éviter l’exposition, 24 heures par
jour, 365 jours par an, à des niveaux de rayonnement RF qui sont des
dizaines à des centaines de fois plus grands que ce qui existe
aujourd’hui, sans aucune possibilité d’évasion où que ce soit sur la
planète. Ces plans de la 5G risquent de provoquer des effets graves et
irréversibles sur l’être humain ainsi que des dommages permanents à tous
les écosystèmes de la Terre.

Des
mesures immédiates doivent être prises pour protéger l’humanité et
l’environnement, conformément aux impératifs éthiques et aux accords
internationaux car la 5G entraînera une augmentation massive de
l’exposition inévitable et involontaire au rayonnement sans fil.

5G au sol

Afin
de transmettre les énormes quantités de données nécessaires à
l’Internet des objets, la technologie 5G, lorsqu’elle sera pleinement
déployée, utilisera des ondes millimétriques qui sont mal transmises à
travers des matériaux solides. Cela obligera chaque transporteur à
installer des stations de base tous les 100 mètres [1]
dans toutes les zones urbaines du monde. Contrairement aux générations
précédentes de technologie sans fil dans lesquelles une seule antenne
diffuse sur une zone étendue, les stations de base 5G et les appareils
5G disposeront de multiples antennes disposées en “tableaux à commande
de phase” [2],[3] qui fonctionnent ensemble pour émettre de manière focalisée, orientable des faisceaux de type laser qui se suivent.

Chaque
téléphone 5G contiendra des dizaines d’antennes minuscules travaillant
ensemble pour suivre et diriger un faisceau étroitement focalisé vers la
tour cellulaire la plus proche. La Federal Communications Commission
(FCC) des États-Unis a adopté des règles [4]
permettant à la puissance effective de ces faisceaux d’atteindre 20
watts, soit dix fois plus que les niveaux autorisés pour les téléphones
actuels.

Chaque
borne 5G contiendra des centaines ou des milliers d’antennes orientant
simultanément plusieurs faisceaux de type laser sur tous les téléphones
cellulaires et tous les appareils des utilisateurs de sa zone de
service. Cette technologie s’appelle “entrée multiple sortie multiple”
ou MIMO [Mutiple Input Multiple Output]. Les règles de la FCC permettent
que la puissance apparente rayonnée des faisceaux d’une borne 5G atteigne 30 000 watts
par 100 MHz de spectre [cf. note iv] ce qui équivaut à 300 000 watts
par GHz de spectre, des dizaines à des centaines de fois plus puissante
que les niveaux autorisés des bornes actuelles.

5G spatiale

Au moins cinq entreprises [5]
proposent de fournir la 5G depuis l’espace provenant de 20 000
satellites combinés en orbite terrestre basse et moyenne qui couvriront
la Terre de puissants faisceaux orientables émis de façon focalisée.
Chaque satellite émettra des ondes millimétriques d’une puissance
effective rayonnée allant jusqu’à 5 millions de watts [6]
émises par des milliers d’antennes disposées en réseau phasé. Bien que
l’énergie atteignant le sol par les satellites soit inférieure à celle
des antennes au sol, elle irradiera des zones de la Terre non atteintes
par d’autres émetteurs et s’ajoutera aux émissions 5G au sol émises par
des milliards d’objets de l’IdO. Plus important encore, les satellites
seront situés dans la magnétosphère de la Terre qui exerce une influence
considérable sur les propriétés électriques de l’atmosphère. L’altération
de l’environnement électromagnétique terrestre peut représenter une
menace encore plus grande pour la vie que les rayonnements émis par les
antennes au sol (voir ci-dessous)
.

Les effets nocifs du rayonnement radioélectrique sont déjà prouvés

Même avant que la 5G ne soit proposée, des dizaines de pétitions et d’appels [7] de scientifiques internationaux, y compris l’Appel de Fribourg [FR]
signé par plus de 3 000 médecins, ont appelé à un arrêt de l’expansion
de la technologie sans fil et à un moratoire sur les nouvelles bornes [8].

En 2015, 215 scientifiques de 41 pays [FR] ont communiqué leur alerte aux Nations Unies (ONU) et à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). [9] Ils ont déclaré que «de
nombreuses publications scientifiques récentes ont montré que les
champs électromagnétiques (CEM) affectent les organismes vivants à des
niveaux bien inférieurs à la plupart des directives internationales et
nationales»
. Plus de 10 000 études scientifiques évaluées
par des pairs démontrent les effets nocifs du rayonnement RF sur la
santé humaine. [10] [11] Ces effets incluent :

  • Altération du rythme cardiaque [12]
  • Altération de l’expression des gènes [13]
  • Métabolisme altéré [14]
  • Développement altéré des cellules souches [15]
  • Cancers [16]
  • Maladie cardiovasculaire [17]
  • Déficience cognitive [18]
  • Dommages à l’ADN [19]
  • Impacts sur le bien-être général [20]
  • Augmentation des radicaux libres [21]
  • Déficits d’apprentissage et de mémoire [22]
  • Dysfonctionnement et qualité du sperme [23]
  • Fausse couche [24]
  • Lésion neurologique [25]
  • Obésité et diabète [26]
  • Stress oxydant [27]

Les effets chez les enfants incluent l’autisme [28], le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) [29] [30] et l’asthme [31].

Les
dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine car d’abondantes preuves
existent sur les dommages causés à la faune et la flore sauvages [32] [33] ainsi qu’aux animaux de laboratoire, y compris:

  • Fourmis [34]
  • Oiseaux [35] [36]
  • Forêts [37]
  • Grenouilles [38]
  • Mouches de fruits [39]
  • Abeilles [40]
  • Insectes [41]
  • Mammifères [42]
  • Souris [43] [44]
  • Plantes [45]
  • Rats [46]
  • Arbres [47]

Des effets microbiologiques négatifs [48] ont également été enregistrés.

Le
Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS a
conclu en 2011 que le rayonnement RF de fréquences comprises entre 30
kHz et 300 GHz étaient peut-être cancérogènes pour l’homme (groupe 2B) [FR] [49]
Cependant, des preuves récentes, y compris les dernières études sur
l’utilisation du téléphone cellulaire et les risques de cancer du
cerveau, indiquent que le rayonnement RF est véritablement cancérogène
pour l’homme [50] et qu’il devrait désormais être classé dans la catégorie “cancérogène du groupe 1” avec la fumée de tabac et l’amiante.

La
plupart des signaux sans fil contemporains sont modulés par impulsions.
Leurs dommages sont causés à la fois par l’onde porteuse de haute
fréquence et par les pulsations de basse fréquence [51].

Le déploiement de satellites 5G doit être interdit

La Terre, l’ionosphère et la basse atmosphère forment le circuit électrique global [52] dans lequel nous vivons. Il est bien établi que les rythmes biologiques — des humains [53] [54], des oiseaux [55], des hamsters [56] et des araignées [57] [58]
— sont contrôlés par l’environnement électromagnétique naturel de la
Terre, et que le bien-être de tous les organismes dépend de la stabilité
de cet environnement, y compris des propriétés électriques de l’atmosphère [FR] [59] [60] [61] [62]. Neil Cherry, dans un document révolutionnaire [63], a expliqué l’importance des résonances de Schumann [FR] [64] et pourquoi les perturbations ionosphériques peuvent modifier la pression artérielle et la mélatonine, et provoquer «des cancers, des maladies de la reproduction, des maladies cardiaques et neurologiques et la mort».

Ces
éléments de notre environnement électromagnétique ont déjà été modifiés
par le rayonnement des lignes électriques. Le rayonnement harmonique
des lignes électriques [65] atteint l’ionosphère et la magnétosphère de la Terre où il est amplifié par les interactions onde-particule [66] [67].
En 1985, le Dr Robert O. Becker a averti que le rayonnement harmonique
des lignes électriques avait déjà modifié la structure de la
magnétosphère et que l’expansion continue de cet effet «menaçait la viabilité de toute la vie sur Terre». [68]
L’emplacement de dizaines de milliers de satellites directement dans
l’ionosphère et la magnétosphère, émettant des signaux modulés à des
millions de watts et des millions de fréquences, est susceptible de
modifier notre environnement électromagnétique au-delà de notre capacité
d’adaptation [69].

Depuis
1998, une surveillance informelle a déjà fourni des preuves d’effets
graves sur les humains et les animaux provenant de la centaine de
satellites qui fournissent des services téléphoniques 2G et 3G depuis
une orbite basse. Ces effets ne peuvent être compris uniquement à la
lumière des faibles niveaux de rayonnement au sol. Les connaissances
provenant d’autres disciplines scientifiques pertinentes doivent être
prises en compte, y compris les domaines de la physique atmosphérique et
de l’acupuncture [70] [71] [72] [73]. L’ajout de 20 000 satellites 5G va davantage polluer le circuit électrique mondial [74] [75] et pourrait altérer les résonances de Schumann [76] avec lesquelles toute la vie sur Terre a évolué. Les effets seront universels et peuvent être profondément dommageables.

La 5G est qualitativement et quantitativement différente de la 4G

L’idée
selon laquelle nous tolérerons des dizaines, voire des centaines de
fois plus de radiations à des longueurs d’onde millimétriques repose sur
une modélisation erronée du corps humain sous la forme d’une coque
remplie d’un liquide homogène [77] [78]. L’hypothèse selon laquelle les ondes millimétriques ne pénètrent pas au-delà de la peau ignore complètement les nerfs [79], les vaisseaux sanguins [80] [81]
et les autres structures électro-conductrices capables de véhiculer des
courants de rayonnement induit profondément dans le corps [82] [83] [84].
Une autre erreur potentiellement plus grave est que les réseaux phasés
ne sont pas des antennes ordinaires. Lorsqu’un champ électromagnétique
ordinaire pénètre dans le corps, il provoque le déplacement des charges
et la circulation des courants. Mais lorsque des impulsions
électromagnétiques extrêmement courtes pénètrent dans le corps, quelque
chose d’autre se produit : les charges en mouvement deviennent
elles-mêmes de petites antennes qui retransmettent le champ
électromagnétique et l’envoient plus profondément dans le corps. Ces
ondes radiées à nouveau sont appelées précurseurs de Brillouin [85]. Elles deviennent importantes lorsque la puissance ou la phase des vagues change assez rapidement [86]. La 5G satisfera probablement les deux critères.

En
outre, une pénétration peu profonde constitue en soi un danger unique
pour les yeux et pour le plus grand organe du corps, la peau, ainsi que
pour les très petites créatures. Des études escientifiques ont récemment
été publiées, prédisant des brûlures thermiques de la peau [87] chez l’homme à partir du rayonnement 5G et de l’absorption résonnante par les insectes [88]
qui absorbent jusqu’à 100 fois plus de rayonnement à des longueurs
d’onde millimétriques comme ils le font aux longueurs d’onde
actuellement utilisées. Les populations d’insectes volants ayant diminué
de 75 à 80% depuis 1989, même dans les zones naturelles protégées [89],
le rayonnement 5G pourrait avoir des effets catastrophiques sur les
populations d’insectes à travers le monde. Une étude réalisée en 1986
par Om Gandhi a averti que les ondes millimétriques sont fortement
absorbées par la cornée de l’œil et que les vêtements ordinaires,
d’épaisseur millimétrique, augmentent l’absorption d’énergie par la peau
par un effet de type résonance [90]. Russell (2018) [FR]
examine les effets connus des ondes millimétriques sur la peau, les
yeux (y compris la cataracte), la fréquence cardiaque, le système
immunitaire et l’ADN. [91]

Les régulateurs ont délibérément exclu la preuve scientifique du préjudice

L’industrie
et les gouvernements ont jusqu’à présent pris part au développement de
la 5G, tandis que des scientifiques de renommée internationale — qui ont
documenté les effets biologiques sur les humains, les animaux, les
insectes et les plantes, ainsi que des effets alarmants sur la santé et
l’environnement dans des milliers d’études scientifiques — ont été
exclus. La raison de la faiblesse des directives de sécurité actuelles
vient du fait des conflits d’intérêts des organismes de normalisation
“en raison de leurs relations avec les entreprises de télécommunications
ou compagnies d’électricité qui nuisent à l’impartialité qui devrait
régir la réglementation des normes d’exposition publique relatives aux
rayonnements non ionisants” [92].
Le professeur émérite Martin L. Pall expose en détail les conflits
d’intérêts et les listes des études importantes qui ont été exclues dans
son analyse documentaire [93].

L’hypothèse thermique est obsolète — de nouvelles normes de sécurité sont nécessaires

Les
directives de sécurité actuelles reposent sur l’hypothèse obsolète
selon laquelle le chauffage est le seul effet nocif des champs
électromagnétiques. Comme Markov et Grigoriev l’ont déclaré, «les normes actuelles ne tiennent pas compte de la pollution réelle de l’environnement par des rayonnements non ionisants» [94].
Des centaines de scientifiques, y compris de nombreux signataires du
présent appel, ont prouvé que d’innombrables types de maladies et de
blessures aiguës et chroniques étaient causés sans réchauffement (“effet
non thermique”) à partir de niveaux de rayonnement bien inférieurs aux
recommandations internationales (cf. note 94).

Les
effets biologiques se produisent même à des niveaux de puissance
proches de zéro. Les effets constatés à 0,02 picowatts (billion de
watts) par centimètre carré ou moins incluent une modification de la
structure génétique de E. coli [95] et des rats [96], une modification de l’électro-encéphalogramme chez l’homme [97], une stimulation de la croissance chez le haricot [98], et la stimulation de l’ovulation chez les poulets [99].

Pour
se protéger des effets non thermiques, la durée d’exposition doit être
prise en compte. La 5G exposera tout le monde à de nombreuses autres
transmissions simultanément et en continu, jour et nuit, sans
interruption. De nouvelles normes de sécurité sont nécessaires et
devraient être basées sur l’exposition cumulative et non seulement sur
les niveaux de puissance, mais également sur la fréquence, la largeur de
bande, la modulation, la forme d’onde, la largeur d’impulsion et
d’autres propriétés importantes sur le plan biologique. Les antennes
doivent être confinées à des emplacements spécifiques identifiés
publiquement. Pour protéger les humains, les antennes doivent être
situées loin des lieux d’habitation et de travail, et doivent être
exclues des lieux de passage publics où les gens se promènent. Pour
protéger la faune et la flore, les antennes doivent être exclues des
sanctuaires de nature vierge et strictement minimisés dans les régions
isolées de la Terre. Pour protéger toute la vie, les satellites de
communication commerciale doivent être en nombre limité et interdits sur
les orbites terrestres basses et moyennes. Les réseaux phasés doivent
être interdits sur Terre et dans l’espace.

Le rayonnement RF a des effets aigus et chroniques

Le
rayonnement RF a des effets à la fois immédiats et à long terme. Le
cancer et les maladies cardiaques sont des exemples d’effets à long
terme. L’altération du rythme cardiaque [100] et les modifications du fonctionnement cérébral (EEG) [101] sont des exemples d’effets immédiats. Un syndrome appelé maladie des ondes radioélectriques [102] dans l’ex-Union soviétique et appelé hypersensibilité électromagnétique (EHS) dans le monde aujourd’hui [103]
peut être aigu ou chronique. Le professeur Karl Hecht a publié un
historique détaillé de ces syndromes, établi à partir d’une analyse de
plus de 1 500 articles scientifiques russes et des antécédents cliniques
de plus de 1 000 de ses propres patients en Allemagne. Les résultats
objectifs comprennent : troubles du sommeil, pression artérielle et
rythme cardiaque anormaux, troubles digestifs, perte de cheveux,
acouphènes et éruptions cutanées. Les symptômes subjectifs comprennent :
vertiges, nausées, maux de tête, perte de mémoire, incapacité de se
concentrer, fatigue, symptômes pseudo-grippaux et douleurs cardiaques [104].

La directive EUROPAEM de 2016 relative aux CEM [FR] stipule que l’EHS se développe lorsque les personnes sont «continuellement exposées dans leur vie quotidienne» à des niveaux croissants de CÉM, et que «la réduction et la prévention de l’exposition aux CÉM» sont nécessaires pour rétablir la santé de ces patients [105].
L’EHS ne devrait plus être considérée comme une maladie, mais comme une
blessure provoquée par un environnement toxique qui touche une partie
de plus en plus importante de la population, estimée à 100 millions de
personnes dans le monde [106] [107], et qui pourrait bientôt toucher tout le monde [FR] [108] si le déploiement mondial de la 5G est autorisé.

La Déclaration scientifique internationale sur l’EHS et la sensibilité aux produits chimiques multiples (MCS) [FR], Bruxelles, stipulait en 2015 que l’ «[in]action
comporte un coût pour la société et n’est plus une option… [Nous]
reconnaissons unanimement ce grave danger pour la santé publique … [qui
exige de manière urgente] que les principales mesures de prévention primaire soient adoptées et hiérarchisées afin de faire face à cette épidémie mondiale en perspective»
(soulignement ajouté) [109].

Les gouvernements du monde manquent à leur devoir de sollicitude envers les populations qu’ils gouvernent

Dans
leur hâte de mettre en œuvre la 5G et d’encourager une utilisation sans
contrainte de l’espace extra-atmosphérique, l’Union européenne, les
États-Unis et les gouvernements nationaux du monde entier prennent des
mesures pour assurer un environnement réglementaire “sans obstacles” [110]. Ils interdisent aux autorités locales de faire respecter les lois environnementales [111]
et “dans l’intérêt d’un déploiement rapide et rentable”, ils suppriment
“les fardeaux inutiles … tels que les procédures de planification
locales [et] les nombreuses limites spécifiques imposées aux émissions
du champ électromagnétique (CEM) ainsi que les méthodes requises pour
les agréger”. [112].

Les
gouvernements promulguent également des lois visant à rendre
l’utilisation des installations sans fil autorisée dans tous les lieux
de passage publics [113].
À ce jour, la plupart des installations sans fil ont été installées
dans des propriétés privées à une certaine distance des habitations et
des entreprises. Afin de pouvoir être espacés de moins de 100 mètres,
comme l’exige la 5G, ils seront désormais situés sur le trottoir devant
les maisons et les commerces et au-dessus de la tête des piétons, y
compris des mères avec des bébés.

Les
exigences relatives aux annonces publiques et aux audiences publiques
sont éliminées. Même s’il y avait une audience et que 100 experts
scientifiques devaient témoigner contre la 5G, des lois ont été adoptées qui rendent illégal
le fait pour les autorités locales de prendre en compte leur
témoignage. La loi américaine, par exemple, interdit aux gouvernements
locaux de réglementer la technologie sans fil «sur la base des effets environnementaux des rayonnements radioélectriques» [114],
et les tribunaux ont annulé des décisions réglementaires concernant
l’emplacement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart
des témoignages publics portaient sur la santé [115]. Les assureurs ne fourniront aucune couverture contre les risques liés aux champs électromagnétiques [116],
et l’entité qui assumera la responsabilité juridique des dommages à la
vie, aux membres et aux biens résultant de l’exposition à la 5G (qu’elle
soit terrestre ou spatiale) n’est pas clairement définie. [117].

En
l’absence d’un régime juridique global convenu régissant les activités
dans l’espace, la responsabilité juridique de ces activités est
inexistante, en dépit du fait que des continents entiers, l’atmosphère
et les océans sont menacés par elles.

Les accords internationaux sont violés

Les enfants et la responsabilité morale

La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] prévoit que «les États parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être» (Art. 3), «assurent … la survie et le développement de l’enfant» (Art. 6) et «prendre
les mesures appropriées pour lutter contre les maladies… en tenant
compte des dangers et des risques de pollution de l’environnement»
(Art. 24 c).

Le Code de Nuremberg (1947) [FR]
s’applique à toutes les expériences sur des humains, ce qui inclut le
déploiement de la 5G avec une nouvelle exposition à un rayonnement RF
plus élevée, qui n’a pas été testée avant la commercialisation pour la
sécurité. «Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel» (Art. 1). L’exposition à la 5G sera involontaire. «Aucune expérience ne devrait être menée s’il existe une raison a priori de croire à la mort ou à une blessure invalidante»
(Art. 5). Les résultats de plus de 10 000 études scientifiques et les
voix de centaines d’organisations internationales représentant des
centaines de milliers de membres qui ont subi des blessures invalidantes
et qui ont été déplacées de leurs foyers par des installations de
télécommunications sans fil déjà existantes sont des raisons «a priori de croire que la mort ou des dommages corporels invalidants se produiront».

Obligation d’informer et CEM

L’Assemblée mondiale de la normalisation des télécommunications (2012) [FR] de l’Union internationale des télécommunications (UIT) a déclaré qu’il était «nécessaire d’informer le public des effets potentiels de l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM)» et a invité les États Membres «à
adopter les mesures appropriées pour assurer le respect des
recommandations internationales pertinentes en matière de protection de
la santé contre les effets néfastes des CEM»
.

L’évaluation de mi-parcours du plan d’action européen en faveur de l’environnement et de la santé 2004-2010 (2008) [FR] : «Le
Parlement européen […] constate que les limites d’exposition au public
appliquées aux champs électromagnétiques sont obsolètes,… évidemment. ne
tiennent pas compte de l’évolution des technologies de l’information et
de la communication, des recommandations de l’Agence européenne pour
l’environnement ou des normes plus strictes en matière d’émissions
adoptées, par exemple, par la Belgique, l’Italie et l’Autriche, et
n’abordent pas la question des groupes vulnérables, tels que les femmes
enceintes, les nouveau-nés et les enfants.»

La Résolution 1815 (Conseil de l’Europe, 2011) [FR] : «Prendre
toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs
électromagnétiques, en particulier l’exposition aux radiofréquences des
téléphones portables, et l’exposition des enfants et des jeunes.»

Environnement

Le Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement Humain (1972) [FR] : «Les
rejets de matières toxiques… en des quantités ou… concentrations telles
que l’environnement ne puisse plus en neutraliser les effets doivent
être interrompus de façon à éviter que les écosystèmes ne subissent des
dommages graves ou irréversibles.»
(Principe 6).

La Charte Mondiale de la Nature (1982) [FR] : «Les
activités susceptibles de causer un préjudice irréversible à la nature
doivent être évitées… [Si les effets néfastes potentiels ne sont pas
pleinement compris, les activités ne doivent pas être menées à bien.»
(Art. 11)

Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement (1992) [FR] : «Les
États ont… le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans
les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de
dommages à l’environnement dans d’autres États ou dans des zones ne
relevant d’aucune juridiction nationale.»
(Principe 2)

Sommet Mondial des Nations Unies sur le Développement Durable (2002) [FR] : «[Il
est urgent de… créer des réponses politiques nationales, régionales et
locales plus efficaces aux menaces environnementales pour la santé
humaine.]»
(clause 21, page 20).

Convention Africaine sur la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles (2017) [FR] : «Les
Parties… prennent toutes les mesures appropriées pour prévenir,
atténuer et éliminer, le plus possible, les effets nuisibles sur
l’environnement, notamment ceux causés par les substances radioactives,
toxiques et autres substances et déchets dangereux.»
(Article XIII, page 9).

Santé et droits de l’homme

La Déclaration universelle des droits de l’homme [FR] : «Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.» (Article 3).

La Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents des Nations Unies (2016-2030) [FR]
a pour objectifs et cibles de «transformer» en développant des
environnements favorables; «survivre» en réduisant la mortalité
maternelle et néonatale; et «prospérer» en assurant la santé et le
bien-être et en réduisant le nombre de décès et de maladies liés à la
pollution.

Espace

Le Traité sur l’espace extra-atmosphérique (1967) [FR]
exige que l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique soit conduite
“de manière à éviter sa contamination nocive ainsi que les modifications
néfastes de l’environnement de la Terre.” (Article IX).

Principes directeurs des Nations Unies pour la durabilité des activités spatiales (2018) [FR]
: «Les États et les organisations intergouvernementales internationales
devraient faire face aux… risques pour la santé, les biens, la santé
publique et l’environnement associés au lancement, au fonctionnement en
orbite et à la restauration. entrée d’objets spatiaux.» (directive 2.2
c)).

Les gouvernements du monde jouent aux dés avec la vie sur Terre

Albert Einstein a déclaré que «Dieu ne joue pas aux dés» [118].
Pourtant, en poursuivant la diffusion sur Terre et dans l’espace de la
5G, une technologie sans précédent d’ondes millimétriques autrefois
utilisées comme arme énergétique dans les opérations militaires et le
contrôle des foules [119], les gouvernements du monde jouent imprudemment des dés avec l’avenir de la vie sur Terre.

Refuser
d’accepter et d’appliquer des connaissances scientifiques pertinentes
et valides est éthiquement inacceptable. Les recherches existantes
montrent que la 5G, et en particulier la 5G spatiale, contrevient aux
principes consacrés dans de nombreux accords internationaux.

Nous appelons l’ONU, l’OMS, l’Union européenne, le Conseil de l’Europe et les gouvernements de toutes les nations,

a)
à prendre des mesures immédiates pour mettre fin au déploiement de la
5G sur Terre et dans l’espace afin de protéger l’ensemble de l’humanité,
en particulier les enfants à naître, les nourrissons, les enfants, les
adolescents et les femmes enceintes, ainsi que l’environnement [les
HOMMES aussi, quoi !];

(b) à suivre la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant [FR] et la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe [FR]
en informant les citoyens, y compris les enseignants et les médecins,
des risques pour la santé (pour les adultes et les enfants) des
rayonnements RF, et pourquoi ils devraient et comment ils peuvent éviter
les communications sans fil et les bornes, en particulier dans ou à proximité des crèches, des écoles, des hôpitaux, des maisons et des lieux de travail ;

c) à favoriser et mettre en place des télécommunications filaires plutôt que sans fil ;

d)
à interdire l’industrie des télécommunications/du sans fil, par
l’intermédiaire de ses organisations de lobbying, de persuader les
fonctionnaires de prendre des décisions permettant d’accroître
l’expansion du rayonnement RF, y compris la 5G au sol et dans l’espace ;

e)
à désigner immédiatement – sans influence du secteur — des groupes
internationaux de spécialistes des champs électromagnétiques
indépendants et réellement impartiaux, ainsi que des scientifiques de la
santé ne présentant aucun conflit d’intérêts [120],
afin d’établir de nouvelles normes internationales de sécurité pour les
rayonnements RF qui ne reposent pas uniquement sur les degrés de
pouvoir, qui tiennent compte de l’exposition cumulative, et qui
protègent contre tous les effets sur la santé et l’environnement, pas
seulement les effets thermiques ni les seuls effets sur l’Homme ;

f)
à désigner immédiatement — hors de l’influence de l’industrie — des
groupes internationaux de scientifiques spécialisés dans les champs
électromagnétiques, la santé, la biologie et la physique de
l’atmosphère, afin de mettre en place un cadre réglementaire complet
garantissant que les utilisations de l’espace extra-atmosphérique sont
sûres pour l’Homme et l’environnement, en tenant compte des rayonnements
RF, des gaz d’échappement des fusées, de la suie noire et des débris
spatiaux et de leurs effets sur l’ozone [121], le réchauffement climatique [122] l’atmosphère et la préservation de la vie sur Terre. Les technologies terrestres mais aussi spatiales doivent être durables [123] pour les adultes et les enfants, les animaux et les plantes.

Veuillez répondre à l’administrateur d’appel indiqué ci-dessous,

détaillant
les mesures que vous avez l’intention de prendre pour protéger la
population mondiale contre l’exposition aux rayonnements RF, en
particulier le rayonnement 5G. Cet appel et votre réponse seront
accessibles au public sur www.5gSpaceAppeal.org.

Soumis avec respect,

Arthur Firstenberg, administrateur des appels, info@5gSpaceAppeal.org

Signataires initiaux

AFRIQUE

Lauraine
Margaret Helen Vivian, PhD, anthropologie et psychiatrie ; Associée de
recherche honoraire, Faculté de la santé et des sciences médicales,
Université de Copenhague, Danemark. Signataire pour l’Afrique du Sud

ASIE

Girish Kumar, PhD, professeur, département de génie électrique, Institut indien de technologie de Bombay, Powai, Mumbai, Inde

AUSTRALIE

Don Maisch, PhD, chercheur indépendant, auteur de “The Procrustean Approach”, Lindisfarne, Tasmanie, Australie

EUROPE

Alfonso Balmori, B.Sc., maître en éducation à l’environnement, biologiste. Valladolid, Espagne

Klaus
Buchner, Dr. rer. Nat., Professeur, député européen – Membre du
Parlement européen, Association pour la promotion de la jeunesse, Droits
de l’homme et droits de la vie, Munich, Allemagne

Daniel Favre, Dr. phil. nat., biologiste, A.R.A. (Association Romande Alerte aux Ondes Electromagnétiques), Suisse

Annie
Sasco, MD, DrPH, SM, HDR, ancienne chef de l’unité de recherche en
épidémiologie pour la prévention du cancer au Centre international de
recherche sur le cancer (CIRC), Lyon ; ancien chef par intérim du
Programme de lutte contre le cancer de l’Organisation mondiale de la
santé (OMS) ; ancien directeur de recherche à l’Institut national de la
santé et de la recherche médicale (INSERM) ; France

AMÉRIQUE DU NORD

Martin
Pall, professeur émérite de biochimie et de sciences médicales de base à
la Washington State University, demeurant à Portland, Oregon,
États-Unis

Kate
Showers, PhD, Science des sols, chercheuse principale, Centre pour
l’histoire mondiale de l’environnement, Université de Sussex, Falmer,
Brighton, Royaume-Uni, résidant à Bolton-Est, Québec, Canada

AMÉRIQUE DU SUD

Carlos Sosa, MD, Université d’Antioquia, Medellín, Colombie

SIGNEZ L’APPEL – INDIVIDU   —   SIGNEZ L’APPEL – ORGANISATION

Source : INTERNATIONAL APPEAL Stop 5G on Earth and in Space https://www.5gspaceappeal.org/the-appeal/#fn107b.

Traduction de l’anglais et recherche de documentation française par BibiCabaya (29 janvier 2019).


Autres liens :

NEXT-UP Organization : http://www.next-up.org/ et http://www.next-up.org/Newsoftheworld/2019.php

Robin des Toits (association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil) : 55 rue des Orteaux, 75020 Paris — Tél. : 33 1 47 00 96 33 — Courriel : contact@robindestoits.org — Site : http://www.robindestoits.org.


Références

[1] De Grasse M. AT & T décrit l’architecture de réseau 5G. RCR Wireless News, 20 octobre 2016. https://www.rcrwireless.com/20161020/network-infrastructure/att-outlines-5g-network-architecture-tag4. Consulté le 9 juillet 2018.

[2] Hong
W, Jiang ZH, Yu C et al. Technologies d’antenne multi-faisceaux pour
les communications sans fil 5G. IEEE Tr Ant Prop. 2017; 65 (12):
6231-6249. doi: 10.1109 / TAP.2017.2712819.

[3] Chou
H-T. Méthodologie de conception du réseau d’antennes multi-phases à
faisceaux multiples avec secteur de couverture relativement arbitraire.
Document de conférence: 11ème Conférence européenne sur les antennes et
la propagation 2017; Paris, France. doi: 10.23919 / EuCAP.2017.7928095.

[4] 47 CFR § 30.202 – Limites de puissance.

[5] SpaceX, WorldVu, Boeing, Télésat Canada et Iridium.

[6] Commission
fédérale de la communication. Demande en attente d’autorisation
d’espace par satellite et de station terrienne. Annexe S, Rapport
technique. Daté d’avril 2016, déposé le 1er mars 2017. http://licensing.fcc.gov/myibfs/download.do?attachment_key=1200245. Consulté le 17 juin 2018.

[7] Gouvernements
et organisations qui interdisent ou mettent en garde contre les
technologies sans fil. Site Web du groupe de travail sur les téléphones
cellulaires. http://www.cellphonetaskforce.org/governments-and-organizations-that-ban-or-warn-against-wireless-technology/. Consulté le 10 juin 2018. Continuellement mis à jour.

[8] Appel interjeté par International Doctors (appel de Freiburger). http://freiburger-appell-2012.info/fr/home.php?lang=EN. Publié en 2012. Consulté le 10 juin 2018.

[9] Appel
international: les scientifiques appellent à la protection contre
l’exposition aux champs électromagnétiques non ionisants. Site Web de
l’appel international des scientifiques de la FEM. https://emfscientist.org/index.php/emf-scientist-appeal.
Publié le 11 mai 2015. Consulté le 10 juin 2018. Au mois de mars 2018,
237 scientifiques de 41 pays dans le domaine des champs
électromagnétiques avaient signé l’appel.

[10] Glaser
Z. Index cumulatif de la bibliographie sur les effets biologiques
signalés et les manifestations cliniques attribuées aux rayonnements
hyperfréquences et radiofréquences : rapport, suppléments (n o 1 à 9).
Bulletin d’information de BEMS (B-1 à B-464), 1971-1981. http://www.cellphonetaskforce.org/wp-content/uploads/2018/06/Zory-Glasers-index.pdf.
Consulté le 26 juin 2018. Rapport et 9 suppléments publiés par le Naval
Medical Research Institute, Bethesda, MD ; Division de la recherche,
Bureau de médecine et de chirurgie, Département de la marine,
Washington, DC ; Bureau de projet sur les radiations électromagnétiques,
Commandement de la recherche et du développement dans le domaine
médical naval, Bethesda, MD ; Centre naval d’armes de surface, Dahlgren,
VA ; et Institut national pour la sécurité et la santé au travail,
Rockville, MD. Index de Julie Moore et associés, Riverside, Californie,
1984. Le lieutenant Zorach Glaser, PhD, a répertorié 5 083 études,
livres et rapports de conférence pour la marine américaine jusqu’en
1981.

[11] Sage
C, Carpenter D., éds. Rapport Biolnitiative : Justification d’une norme
d’exposition du public fondée sur la biologie pour le rayonnement
électromagnétique. Sage Associates; 2012. www.bioinitiative.org.
Consulté le 10 juin 2018. Le rapport BioInitiative de 1 470 pages,
rédigé par un groupe international de 29 experts, a passé en revue plus
de 1 800 nouvelles études et est continuellement mis à jour.

[12] Grigoriev
Y. Bioeffets des champs électromagnétiques modulés dans les expériences
de toxicité aiguë (résultats de recherches russes). Annu Russ Natl Comm
Protéger Radiat Non-Ionizing. 2004 : 16-73. http://bemri.org/publications/biological-effects-of-non-ionizing-radiation/78-grigoriev-bioeffects07/file.html. Consulté le 17 juin 2018.

[13] Obajuluwa
AO, Akinyemi AJ, Afolabi OB et al. L’exposition aux ondes
électromagnétiques radiofréquences modifie l’expression des gènes de
l’acétylcholinestérase, ainsi que le comportement lié à la coordination
exploratoire et motrice chez le rat mâle.Toxicol Rep. 2017 ; 4 :
530-534. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S221475001730063X/pdfft?md5=0af5af76124b1f89f6d23c90c5c7764f&pid=1-s2.0-S221475171730063X-main.pdf. Consulté le 17 juin 2018.

[14] ND
Volkow, D. Tomasi, Wang G-J, et al. Effets de l’exposition du signal de
radiofréquence d’un téléphone portable sur le métabolisme du glucose
dans le cerveau. JAMA. 2012; 305 (8) : 808-813. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3184892. Consulté le 17 juin 2018.

[15] Eghlidospour
M, Ghanbari A, Mortazavi S, Azari H. Effets de l’exposition aux
radiofréquences émises par un téléphone portable GSM sur la
prolifération, la différenciation et l’apoptose des cellules souches
neurales. Anat Cell Biol. 2017; 50 (2) : 115-123. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5509895. Consulté le 17 juin 2018.

[16] Hardell
L, Carlberg C. Les téléphones mobiles, les téléphones sans fil et le
risque de tumeurs cérébrales. Int J Oncol.2009; 35 (1): 5-17. https://www.spandidos-publications.com/ijo/35/1/5/download. Consulté le 17 juin 2018.

[17] Bandara
P, Weller S. Maladie cardiovasculaire: il est temps d’identifier les
facteurs de risque environnementaux émergents. Eur J Prev Cardiol. 2017;
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[18] Deshmukh
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exposé à un rayonnement micro-ondes de faible intensité. Int J Toxicol.
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[19] Zothansiama,
Zosangzuali M, Lalramdinpuii M, Jagetia GC. Impact des rayonnements RF
sur les dommages de l’ADN et les antioxydants dans les lymphocytes du
sang périphérique d’êtres humains résidant à proximité des stations de
base pour téléphones portables. Electromag Biol Med. 2017 ; 36 (3):
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électrique fonctionne toujours dans l’atmosphère. aucune campagne ne
peut retarder son action. Ses effets sur le climat sont presque
incontestés. les araignées le sentent et modifient leur comportement en
conséquence.»

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résultats extrêmement significatifs en EEG, EMG et BVP démontrent que
la restauration du potentiel électrique naturel de la Terre sur le corps
humain (mise à la terre) affecte rapidement les paramètres
électrophysiologiques et physiologiques de l’homme. La rapidité extrême
de ces changements indique un mécanisme physique / bioélectrique plutôt
qu’un changement biochimique.»

[75] Enveloppe
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mannequin anthropomorphique spécifique (SAM) est utilisé pour mesurer
les performances par rayonnement [et est] rempli de liquide simulant un
tissu.»

[78] Recherche
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SAR est mesuré en remplissant un liquide fantôme possédant les mêmes
propriétés électriques que celles du corps humain dans un récipient en
forme de corps humain, et en balayant l’intérieur à l’aide d’une sonde
SAR.»

[79] Becker RO, Marino AA. Electromagnétisme et Vie. Albany: Presses de l’Université d’État de New York; 1982: 39. «Les
preuves semblent assez concluantes à l’effet que des courants
électriques continus continus circulent à l’extérieur des neurones
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[109] Déclaration
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[110] Suppression des barrières à l’entrée, 47 États-Unis d’Amérique. § 253. https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2015-title47/pdf/USCODE-2015-title47-chap5-subchapII-partII-sec253.pdf ; 5G pour l’Europe: un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[111] Federal
Register – Règles et règlements. 47 CFR, partie 1 [Dossier WT n °
17–79; FCC 18–30] Accélérer le déploiement du haut débit sans fil en
éliminant les obstacles aux investissements dans l’infrastructure. 2018;
83 (86). Consulté le 10 juin 2018.

[112] 5G Pour l’Europe: Un plan d’action. Commission européenne; 2016. http://ec.europa.eu/newsroom/dae/document.cfm?doc_id=17131. Consulté le 10 juin 2018.

[113] PCIA
– The Wireless Infrastructure Association. Modèle d’ordonnance
d’implantation des installations de télécommunications sans fil. 2012.https://wia.org/wp-content/uploads/Advocacy_Docs/PCIA_Model_Zoning_Ordinance_June_2012.pdf. Consulté le 29 juin 2018.

[114] Services mobiles, 47 U.S.C. § 332 (c) (7) (B) (iv). https://www.gpo.gov/fdsys/pkg/USCODE-2016-title47/pdf/USCODE-2016-title47-chap5-subchapIII-partI-sec332.pdf : «Aucun
État ni gouvernement local ni aucun de leurs pouvoirs ne peuvent
réglementer des événements personnels installations de services sans fil
sur la base des effets environnementaux des émissions de fréquences
radioélectriques dans la mesure où ces installations sont conformes aux
règles de la Commission [Federal Communications] concernant ces
émissions»
.
Les tribunaux ont infirmé les décisions réglementaires en matière de
placement des tours de téléphonie simplement parce que la plupart des
témoignages publics était sur la santé.

[115] Cellular Telephone Company v. Ville d’Oyster Bay, 166 F.3d 490, 495 (2nd Cir. 1999). https://openjurist.org/166/f3d/490/cellular-telephone-company-at-v-town-of-oyster-bay. Consulté le 10 juin 2018 .; T-Mobile Northeast LLC c. Loudoun County Bd. of Sup’rs, 903 F.Supp.2d 385, 407 (E.D.Va. 2012). https://caselaw.findlaw.com/us-4th-circuit/1662394.html. Consulté le 10 juin 2018.

[116] Vogel G. Une tempête à venir pour le sans fil? TalkMarkets. Juillet 2017. http://talkmarkets.com/content/stocks–equities/a-coming-storm-for-wireless?post=143501&page=2. Consulté le 13 septembre 2018.

[117] Swiss Re: SONAR – Nouvelles perspectives sur les risques émergents. Juillet 2014: 22. http://media.swissre.com/documents/SONAR_2014.pdf. Consulté le 10 juin 2018. «Un
niveau croissant d’interconnectivité et la prévalence croissante des
systèmes de guidage et de retour numériques créent également de
nouvelles vulnérabilités. Celles-ci pourraient impliquer des effets en
cascade avec des dommages multiples ainsi que des interruptions durables
si les problèmes s’avéraient complexes et / ou difficiles à réparer.
L’interconnectivité et la génération permanente de données suscitent des
inquiétudes quant à la confidentialité des données, et l’exposition aux
champs électromagnétiques peut également augmenter.»

[118] Albert Einstein, lettre à Max Born, le 4 décembre 1926.

[119] Technologie de refus actif. Programme d’armes non létales. https://jnlwp.defense.gov/Press-Room/Fact-Sheets/Article-View-Fact-sheets/Article/577989/active-denial-technology/. Publié le 11 mai 2016. Consulté le 10 juin 2018.

[120] Les
conflits d’intérêts sont fréquents dans le passé. Par exemple, la
Commission européenne (2008/721 / CE) a nommé des membres du SCENIHR
soutenant le secteur, qui ont soumis à l’UE un rapport trompeur du
SCENIHR sur les risques pour la santé, qui donnait carte blanche à
l’industrie des télécommunications pour irradier les citoyens de l’UE.
Le rapport est maintenant cité par les agences de radioprotection de
l’UE. Un autre exemple est le programme américain de toxicologie
nationale qui a passé un contrat avec la Fondation IT’IS, financée par
l’ensemble du secteur des télécommunications, pour concevoir, construire
et surveiller l’installation d’exposition dans le cadre d’une étude de
25 millions de dollars réalisée sur deux ans. Téléphones. Il a par la
suite produit un rapport trompeur qui est maintenant cité par des
responsables de l’industrie aux États-Unis.

[121] Ross
M, Mills M, Toohey D. Impact potentiel sur le climat du carbone noir
émis par les roquettes. Geophys Res Lett. 2010 ; 37 : L24810. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1029/2010GL044548. Consulté le 17 juin 2018.

[122] Ross MN, PM Schaeffer. Forçage radiatif causé par les émissions des moteurs de fusée. L’avenir de la Terre. 2014 ; 2 : 177-196. https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1002/2013EF000160. Consulté le 17 juin 2018.

[123] Callicott
JB, Mumford K. La durabilité écologique en tant que concept de
conservation. Biologie de la conservation. 1997 ; 11 (1) : 32-40. https://www.sierraforestlegacy.org/Resources/Community/Sustainability/SY_CallicottMumford1997.pdf. Consulté le 20 juin 2018.




Champs électromagnétiques : douze façons de se protéger

[Source : La maison du 21e siècle]

Le 12 décembre dernier, l’Académie américaine de pédiatrie (AAP) a
fait l’histoire. Cet organisme à but non lucratif, qui représente plus
de 60 000 médecins, a donné son appui au projet de loi HA6358, The Cell Phone Right To Know Act
(Loi sur le droit à l’information au sujet du téléphone cellulaire)
déposé par le congressiste démocrate Dennis Kucinich. L’AAP est ainsi
devenue le premier corps médical américain d’importance à affirmer : «
Il est essentiel que toutes les nouvelles normes pour les téléphones
cellulaires et les autres appareils sans fil soient basés sur la
protection des populations les plus jeunes et les plus vulnérables afin
de s’assurer de leur sécurité tout au long de leur vie. »

Bien que
le Congrès à dominance républicaine ait laissé ce projet de loi mourir
au feuilleton, l’appui de l’AAP reflète néanmoins l’opinion médicale
grandissante à l’effet que les normes d’exposition pour les champs
électromagnétiques (CEM) de radiofréquences (RF)
émis par les appareils sans fil devraient être réexaminés pour tenir
compte de leurs effets non thermiques, comme le cancer. Selon l’AAP, les
élus américains devraient également imposer l’application d’étiquettes
d’avertissement sur les téléphones cellulaires afin d’indiquer la
quantité de radiation qu’ils émettent, en plus de financer un programme
national de recherche sur leurs conséquences pour la santé,
particulièrement chez les enfants et les femmes enceintes. « Les
nouveaux standards, écrivait le président le l’AAP Dr Thomas K. McInerny
au représentant Kucinich, vont permettre aux parents de mieux
comprendre les dangers potentiels de l’exposition à l’énergie des
radiofréquences et ainsi de protéger leurs enfants ».

La lettre de McInerny
ajoute de la crédibilité au nombre croissant d’études qui indiquent que
notre exposition croissante aux RF est un problème de santé publique
majeur. Elle constitue un contrepoids puissant aux attaques de l’industrie envers
la crédibilité de ces études et de leurs auteurs. Jusqu’à tout
récemment, les gouvernements ne tendaient pas à pécher par excès de
prudence en la matière. Pour leur part, la vaste majorité des médecins
se tiennent encore à l’écart du dossier des CEM, qu’ils connaissent peu,
se bornant à dire que les résultats des études sont contradictoires et
non concluants. Ce qu’ils ignorent, c’est que 70 % des études
scientifiques indépendantes ont démontré que l’exposition à de faibles
doses de RF peut effectivement présenter des risques à long ou moyen
terme pour la santé, notamment les cancers cérébraux, alors. C’est ce
qu’a découvert Henry Lai, professeur de bioingénierie à l’Université de Washington.
Le plus intéressant, c’est qu’il a remarqué que les deux-tiers des
études financées par l’industrie ont conclu que les RF étaient sans
danger ou même qu’elles auraient un effet protecteur!

Santé Canada minimise les risques
Les consommateurs sont souvent confondus par l’information
contradictoire qui circule au sujet de l’innocuité ou des risques des
CEM générés par différentes sources : les champs électriques (CE) et
magnétiques (CM) de fréquence extrêmement basse (60 Hz)
en provenance des lignes électriques ainsi que du filage et des
appareils domestiques; et le rayonnement de radiofréquences/micro-ondes
telles que les fréquences extrêmement élevées (300 megahertz à 3
gigahertz) utilisées par les satellites, les antennes de télévision, de
radio et de cellulaire, les téléphones sans-fil et cellulaires, les
émetteurs-récepteurs portatifs (walkie-talkies), les moniteurs pour bébé, les connexions internet sans fil (Wi-Fi) et autres technologies sans-fil.

Pour Santé Canada,
« il n’est pas nécessaire de chercher à vous protéger de l’exposition
quotidienne aux champs électriques et magnétiques de fréquence
extrêmement basse. Il n’y a aucune preuve concluante montrant que
l’exposition aux niveaux trouvés dans les maisons et les écoles du
Canada, y compris en bordure des corridors des lignes électriques, a un
effet nocif. »

Pourtant, en 2007, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirmait que « l’usage d’approches de précaution est justifié »
en matière de CEM de 60 Hz. C’est qu’en 2001, le Centre international
de recherche sur le cancer (CIRC) avait classé ce type de champs
magnétiques comme « peut-être cancérogènes » (groupe 2B) en raison du risque accru de leucémie chez les enfants surexposés. « Cette classification, affirme l’OMS
auquel le CIRC est rattaché, était basée sur des analyses groupées
d’études épidémiologiques démontrant un phénomène régulier de
multiplication par deux du nombre de leucémies infantiles associées à
une exposition moyenne à un champ magnétique du réseau dans les
habitations supérieur à 0,3-0,4 µT » (microteslas, équivalent à 3-4
milligauss).

Plus prudent face aux radiofréquences
Par
contre, en matière de micro-ondes et autres radiofréquences, Santé
Canada est plus proactif. C’est qu’en mai 2011, ce fut au tour de ces hautes fréquences d’être classées « peut-être cancérogènes » par le CIRC. Ceci
« sur la base d’un risque accru de gliome, un type de cancer malin du
cerveau, associé à l’utilisation du téléphone sans fil… Cette
possibilité a des implications potentielles dans le domaine de la santé
publique, notamment pour les utilisateurs de téléphones portables, leur
nombre étant en constante augmentation, surtout parmi les jeunes adultes
et les enfants. » C’est ce risque potentiel important qui a incité
Santé Canada à rappeler « aux usagers du cellulaire qu’ils peuvent
prendre des mesures pratiques pour réduire leur exposition aux RF, des
façons suivantes :

De plus en plus de jeunes sont opérés pour une tumeur au cerveau. Photo : next-up.org
  • en limitant la durée des appels sur le cellulaire;
  • en optant pour un appareil « mains libres »;
  • en remplaçant les appels sur le cellulaire par des textos.

Santé
Canada encourage les parents de prendre ces mesures afin de réduire
l’exposition de leurs enfants aux RF émises par les cellulaires, puisque
les enfants sont généralement plus sensibles à divers agents
environnementaux. »

Par ailleurs, le Ministère ajoute que « les
précautions prises pour limiter l’exposition à l’énergie RF émise par
les stations de base sont inutiles, car les niveaux d’exposition sont
normalement bien inférieurs à ceux précisés dans des normes d’exposition
axées sur la santé. » De même, en matière de Wi-Fi, Santé Canada
affirme « qu’aucune mesure de précaution n’est nécessaire, car les
niveaux d’exposition à l’énergie RF provenant de la technologie Wi-Fi
sont généralement bien inférieurs aux limites de sécurité canadiennes et
internationales ».

Or ces mêmes limites de sécurité sont désuètes
et mettent la santé publique en danger, selon des milliers de médecins
et autres scientifiques dont le Dr David O. Carpenter, professeur de
santé publique à l’Université d’Albany (New York). Il fait ainsi écho à
l’appel de l’Académie américaine de pédiatrie en faveur de l’adoption de
limites d’exposition plus sévères. « Il y a maintenant beaucoup plus de
preuves de risques à la santé pour des milliards de personnes à travers
le monde, affirme le Dr Carpenter, co-éditeur du fameux rapport BioInitiative de 2007 et de sa récente mise à jour en 2012. Le statu quo n’est pas acceptable à la lumière de l’évidence du préjudice. »

Le
risque à la santé dépend de la dose reçue, explique Santé Canada : «
Contrairement au téléphone cellulaire où l’émetteur se trouve à
proximité de la tête, de sorte qu’une grande partie de l’énergie RF
absorbée se dépose dans une région très localisée, l’énergie RF des
appareils Wi-Fi est habituellement transmise à une distance beaucoup
plus grande du corps. Cela entraîne des niveaux moyens d’absorption
d’énergie RF très faibles dans toutes les parties du corps, tout comme
l’exposition aux signaux de radiodiffusion AM/FM. »

Affirmation trompeuse, commente Katharina Gustavs, une consultante en biologie du bâtiment établie en Colombie-Brittanique : « Un coup d’œil rapide au Guide d’informations importantes du produit iPad WiFi + 3G
d’Apple révèle que son débit d’absorption spécifique maximal (DAS dans
le crâne) est de 1,19 watts par kilo pour la fréquence 2,4 gigahertz et
de 1,18 W/kg pour le réseau 1800/1900 mégahertz, ce qui est typique des
valeurs de DAS des téléphones portables. » Et dans une classe d’école,
les émissions des routeurs Wi-Fi sont des centaines de fois plus élevées
que celles des routeurs domestiques, fait remarquer l’Académie américaine de médecine environnementale.

Beaucoup d’électrosensibles doivent porter des vêtements qui les blindent contre les radiofréquences et certains déménagent même dans des cavernes.

L’électrosensibilité
Le groupe de travail BioInitiative est composé de 29 experts indépendants
qui ont passé en revue 1 800 études publiées depuis 2007 sur le rapport
entre les CEM et la santé. Ils affirment que la prépondérance de la
preuve indique que les expositions très en deçà des standards de
sécurité publique peuvent augmenter le risque de nombreuses maladies et
conditions, du cancer du cerveau et de la leucémie aux maladies cardiaques et neurologiques, en passant par l’infertilité, l’autisme et l’électrosensibilité,
en particulier chez les utilisateurs fréquents d’appareils sans-fil.
Par exemple, les standards sont de 1000 à 10 000 fois plus élevés que
les niveaux maintenant communément rapportés comme déclencheurs d’effets
biologiques, d’après le groupe BioInitiative dont fait partie
l’ingénieur électrique Yury Grigoriev, président du Comité national russe sur la protection des radiations non ionisantes.

La
médecine moderne est encore à débattre des origines des symptômes
d’électrosensibilité tels que les maux de tête, l’insomnie, les troubles
cutanés et les acouphènes (bourdonnements d’oreilles). L’Organisation
mondiale de la santé croit qu’il n’est pas prouvé que ces symptômes sont causés par l’exposition aux champs électromagnétiques
et n’exclut pas la possibilité qu’ils soient d’origine psychosomatique.
Quelques études, la plupart financées par l’industrie, en sont venues à
cette conclusion.

Mais d’autres études, par exemple celles du chirurgien cardiaque Dr William J. Rea, du Texas, de l’écotoxicologue Magda Havas Ph.D., professeure agrégée à l’université de Trent en Ontario, et du biophysicien Andrew Marino Ph.D.,
professeur de neurologie, de chirurgie orthopédique ainsi que de
biologie cellulaire et d’anatomie à l’Université de Louisiane, ont
conclu que les champs électromagnétiques sont effectivement des
déclencheurs de symptômes d’électrosensibilité.

Dr Roy Fox

« L’électrosensibilité n’est pas une phobie », nous a affirmé en entrevue le gastroentérologue Roy Fox,
professeur de gériatrie et expert en médecine environnementale à
l’Université de Dalhousie à Halifax, Nouvelle-Écosse. « Quand le système
nerveux est dans un état d’excitation élevée, en réaction à
l’environnement, on interprète cela comme de l’anxiété, relate le Dr
Fox, qui est directeur médical du Service de soins intégrés des maladies chroniques,
un centre financé par des fonds publics qui se spécialise dans le
traitement des patients souffrant des conditions chroniques complexes
telles que le syndrome de fatigue chronique et les sensibilités
environnementales. Mais lorsque vous tombez malades et que tout ce à
quoi vous êtes exposés aggrave votre condition, vous devez réduire vos
expositions environnementales de façon à ce que le corps puisse
récupérer. Nous enseignons à nos patients comment réduire les
expositions chimiques et électromagnétiques et alors leur état de santé
s’améliore. »

Certains médecins québécois sont conscients des
effets biologiques des CEM. « L’une de mes patientes souffrait de
rosacée sévère, la peau de son visage brûlait et pelait sans aucune
amélioration avec les médicaments ou les crèmes que je prescrivais,
raconte la dermatologue montréalaise June Irwin, qui pratique à
Pointe-Claire. Finalement, elle a découvert que c’est parce qu’elle
lisait beaucoup de livres sur une tablette iPad en ligne via le Wi-Fi,
et à cause de la crème à base de cortisone qu’elle utilisait.
Finalement, cinq ou six jours après avoir cessé d’utiliser le iPad, sa
condition cutanée s’est améliorée de 90 %. »

Le rapport BioInitiative conclut sans équivoque : « Un usage vigoureux du principe de précaution
et des avertissements clairs de santé publique sont nécessaires dans
l’immédiat pour prévenir une épidémie mondiale de tumeurs du cerveau due
à l’usage des appareils sans-fil. » En fait, l’épidémie a peut-être
déjà commencé, selon le London Daily Mail
du 24 avril 2012 : le taux des tumeurs du lobe temporal et frontal a
grimpé de 50 % (de 2 à 3 personnes par 100 000) entre 1999 et 2009,
selon l’Office britannique des statistiques nationales. De plus, « les
données de l’Université Segalen de Bordeaux démontrent une augmentation
annuelle de 1 à 2 % du cancer du cerveau chez les enfants ».

Des niveaux plus sûrs
C’est pourquoi le groupe de travail BioInitiative recommande
de limiter à 1 milligauss (mG) – ou 0,1 microtesla sur l’échelle
métrique – l’exposition moyenne sur 24 heures aux champs magnétiques de
60 Hz afin de protéger les enfants et les femmes enceintes. Santé Canada
adhère à la limite internationale de 1 000 mG qui ne considère que les
effets aigus et non les effets à long terme comme le cancer. En plus de
la leucémie, ces champs magnétiques sont aussi soupçonnés de causer des
maladies neurologiques ainsi que les cancers du cerveau et du sein. Ceci
notamment en stoppant la production par la glande pinéale de l’hormone
du sommeil, la mélatonine, un antioxydant très puissant qui freine la
croissance des tumeurs.

Aucune limite d’exposition internationale
n’a été établie pour les champs électriques (CÉ) de très basses
fréquences, car on les a peu étudiés. mais la surexposition a aussi été
reliée à des effets sur la santé, comme un risque accru de leucémie chez les enfants et les travailleurs de l’électricité, d’infections (aussi causées par l’électricité statique), les mutations, etc. Pour sa part, l’Institut de bau-biologie et d’écologie recommande de limiter à 1 volt par mètre l’exposition chronique aux Cé de 60 Hz.

Pour
le sans-fil, le groupe BioInitiative recommande une limite de 0,1
microwatt par centimètre carré ou 0,614 volt par mètre pour l’exposition
cumulative sur 24 heures aux radiofréquences pulsées à l’extérieur, ce
qui équivaut à une exposition à l’intérieur aussi basse que 0,01
microwatt par centimètre carré. Pour obtenir ce niveau d’exposition
cumulative, il faut éviter les équipements sans-fil autant que possible,
surtout la nuit quand le corps a besoin de reposer et de se régénérer.
Ainsi, le parlement européen recommande de réduire l’exposition aux CEM à des niveaux aussi bas qu’il est raisonnablement possible d’atteindre par des mesures simples et abordables, comme l’ont recommandé plusieurs pays. Par exemple, la Grande-Bretagne, l’Autriche et l’Allemagne
ont recommandé d’utiliser les connexions internet filaires au lieu du
Wi-Fi, de limiter aux urgences seulement l’usage du téléphone cellulaire
par les adolescents et d’interdire son usage aux enfants.

Magda Havas et le Dr Roy Fox seront conférenciers lors de la foire Projet ÉCOSPHÈRE Montréal, le 25 mai 2013 sur l’esplanade du Parc olympique. Peterborough.

Nous avons donc demandé à l’experte canadienne Magda Havas de nous décrire les mesures pratiques de protection à mettre en priorité. Cette professeure agrégée d’études environnementales enseigne et effectue des recherches sur les effets biologiques des contaminants environnementaux depuis plus de vingt ans à l’Université Trent, à

1. Mesurez
Commencez par mesurer les CEM d’extrêmement basse fréquence (60 Hz).
Les champs magnétiques sont créés par le courant durant la consommation.
Puisque leur niveau varie selon la quantité de courant électrique –
exprimé en ampères – qui circule dans les appareils, plus vous
économisez l’énergie, moins vous êtes exposés. Pour mesurer les pointes
d’émission de ces champs, mettez le chauffage électrique et les
principaux appareils en marche. Quant aux champs électriques, leur
intensité dépend de la tension, exprimée en voltage.

« D’abord,
dit Magda Havas, vous devez identifier à quoi vous êtes exposés à la
maison, particulièrement dans la chambre à coucher et les pièces où vous
passez le plus de temps, ainsi qu’au travail et à l’école. Pour ce
faire, vous devez soit engager un spécialiste en investigation des CEM
ou acheter un appareil pour mesurer les CEM. »

Le professeur Havas mentionne, par exemple, le populaire lecteur Tri-Field disponible
sur internet pour environ 200 $. « C’est un bon outil et je n’irais pas
beaucoup plus bas que ce montant. Par contre, il est modérément
efficace pour les champs magnétiques de très basse fréquence et pas
assez sensible pour la plupart des champs électriques de très basse
fréquence ni les radiofréquences auxquels vous serez exposés. » Pour des
appareils plus précis, il faudra visiter les sites des spécialistes
comme 3E, Essentia et Safe Living Technologies.

En
particulier, il faudra dépister les quatre sources de champs
magnétiques de 60 Hz très fortement soupçonnés de pouvoir causer la
leucémie infantile : les lignes à haute tension qui transportent le
courant produit dans les centrales, les lignes de distribution aérienne
et souterraine dans votre quartier et les transformateurs qui réduisent
sa tension. « Avec ces champs, dit Magda Havas, il n’y a pas grand chose
d’autre à faire que de déménager votre chambre à coucher le plus loin
possible. » Les lignes de transmission ou de distribution situées entre 7,6 et 15 mètres (25-50 pi) des
maisons émettent les champs les plus puissants. Par contre, l’incidence
de leucémie augmente jusqu’à 300 mètres des lignes de transmission les
plus puissantes (735 kilovolts), possiblement parce qu’elles attirent
les polluants atmosphériques en ionisant l’air Et n’oubliez pas de
mesurer les champs magnétiques sur le siège où vous installez votre
bébé. Certaines voitures (qu’elle soient à essence, hybrides ou électriques) affichent des niveaux très élevés.

2. Corrigez les erreurs de câblage
À moins que des lignes électriques soient très proches de votre maison,
les sources de champs magnétiques résidentiels les plus élevés sont
typiquement l’entrée électrique (dont il faut typiquement s’éloigner à
au moins 2 ou 3 m), les erreurs de câblage (non respect du Code de
l’électricité) ainsi que la mise à la terre de la boîte électrique sur
les tuyaux de plomberie en métal, conducteurs de ces champs. « Tout
électricien peut détecter et corriger les erreurs de câblage », dit le
Dr Havas. Si la mise à la terre est le problème, elle peut être
transférée à des tiges de métal enfouies dans le sol. Une section de la
plomberie en métal doit ensuite être remplacée par un tuyau de plastique
pour empêcher les champs magnétiques provenant de l’aqueduc de pénétrer
dans la maison par l’entrée d’eau.

mumetal.com

3. Tenez-vous à l’écart
Les champs magnétiques pénètrent la plupart des matériaux et les blinder coûte très cher. Le Metal est
un alliage utilisé comme blindage par diverses industries. Il est utile
pour des petites surfaces comme sous un siège de motocyclette, dont
l’exposition prolongée aux champs magnétiques émis par sa batterie est
soupçonnée de contribuer au cancer de la prostate.
Le fabricant MuShield Company, du New Hampshire, n’a pas voulu nous
citer de prix au téléphone car le produit est fabriqué sur mesure. Le
matériel comme tel est cinq fois plus dispendieux que l’acier.

Comme
le blindage des CM est coûteux, la meilleure solution pour réduire
votre exposition est d’éviter de passer beaucoup de temps près des
sources. La puissance des CM diminue en proportion inverse au carré de
la distance. Elle tombe généralement à zéro à une distance de quelque cm
à 2 m (6 pi) des sources intérieures majeures, comme l’entrée
électrique, et à 1 m (3 pi) des petits appareils (sur une table de nuit,
par exemple, vaut mieux utiliser un réveil-matin à pile que branché
dans le mur).

« Si les champs magnétiques sont élevés au milieu
d’une pièce, vous avez peut-être des erreurs de câblage », dit Magda
Havas. Cela peut par exemple être dû à du vieux câblage électrique sur
boutons et tubes, installé dans les bâtiments jusque dans les années
1930. Ils génèrent des champs élevés tout comme la plomberie de métal
car les deux sont des conducteurs simples : à l’inverse, quand le
courant circule dans des directions opposées dans des conducteurs en
paires parallèles ou en torsades, les deux champs qu’ils émettent
s’annulent mutuellement.

Rappelons que les champs magnétiques
traversent les matériaux de construction. Il faut donc éviter de placer
votre lit ou poste de travail près des sources majeures, comme le
câblage de 240 volts du système de chauffage, le panneau électrique
principal ou des fluorescents installés dans les murs, plafonds ou
planchers. Il est généralement suffisant de s’écarter de 2  m de ces
sources. « Le panneau électrique devrait être situé sur le mur opposé au
lit, explique Magda Havas. Dans certains cas, une distance de 3 ou 4
pieds [1 à 1,3 m] peut faire une grande différence. »

Certains
appareils électriques émettent des CM plus élevés que d’autres, tels les
cuisinières, fours à micro-ondes, aspirateurs, anciens écrans
cathodiques d’ordinateur et de télévision, séchoirs à cheveux et rasoirs
électriques. « Le temps consacré au rasage est assez limité et le corps
n’est pas exposé en totalité, dit-elle. Mais si vous réagissez déjà aux
CM, vous éviterez de préférence le rasoir électrique. »

4. Vérifier les courants telluriques
Les champs extérieurs peuvent entrer chez vous d’une autre manière
insoupçonnée : par des courants souterrains. C’est que les compagnies
d’électricité utilisent le sol pour renvoyer une bonne partie du courant
aux postes de transformation. « Peu d’experts savent comment mesurer
ces courants, dit Magda Havas. Cela nécessite de l’équipement
sophistiqué, comme un oscilloscope qui mesure les hautes fréquences
entre deux tiges de métal. Une autre méthode est la mesure sur la
plomberie en métal, qui est souvent reliée à la mise à la terre, ou sur
un évier de métal. » Pour en savoir davantage, consulter em3e.com et ecoledelaterre.

Câble armé de type BX.
bx-seatekco.com

5. Blindez-vous des champs électriques
Puis qu’ils sont créés par la tension qui est toujours aux alentours de
110 à 120 volts ou de 220 ou 240 volts, les champs électriques (CÉ)
résidentiels sont d’intensité stable qui chute radicalement à un ou deux
mètres des appareils et fils domestiques. Alors qu’ils sont plus élevés
en Europe où l’on utilise toujours la tension de 220/240 volts, les CÉ
peuvent aussi causer des ennuis en Amérique du Nord, affirme Dr Havas.
« À moins que vous n’ayez un problème de câblage, les niveaux devraient
être bas au milieu de la pièce. »

On élimine les CÉ émis par les
appareils et fils domestiques en les débranchant. Pour les câbles
circulant dans les murs, plafonds et planchers, c’est plus compliqué. On
peut mettre le circuit hors tension au panneau électrique, mais ce
n’est pas très pratique. Heureusement, ces champs peuvent être
facilement blindés par du métal. On peut par exemple les capturer et les
éliminer à l’aide d’une moustiquaire métallique mise à la terre. Les
câbles commerciaux (de type BX) sont dits armés car ils sont enrobés de
métal bloqueur de champs électriques. Ils constituent la meilleure
solution pour les personnes électrosensibles, comme les enfants. Si vous
rénovez, vous pourriez envisager de remplacer les vieux câbles non
blindés par du câble armé là où vous passez le plus de temps, soit
autour de votre lit et de votre poste de travail.

Commutateur de demande automatique.
Photo : slt.co

6. Installez un commutateur de demande automatique Une autre façon d’éliminer les champs électriques est d’installer un commutateur de demande automatique.
 Celui-ci met le câblage d’un circuit hors tension quand le dernier
appareil branché dans ce circuit est éteint. Il permet par exemple de
dormir dans un environnement exempt de CEM de 60 Hz par exemple en
éteignant la dernière lampe dans une chambre (à condition de ne pas
avoir de radio-réveil ou autre appareil en fonction). Le corps pourra
ainsi récupérer en maximisant sa production de mélatonine,
puissante hormone anti-cancer dont la sécrétion nocturne par la glande
pinéale est réduite ou carrément stoppée par l’exposition aux CEM et à
la lumière. Le commutateur de demande est d’autant plus utile que
la plupart des lampes n’ont pas de mise à la terre, ce qui explique
pourquoi elles génèrent beaucoup de CÉ, explique Magda Havas.

Un
commutateur de demande coûte 270$ et est installé par un électricien
dans le panneau électrique principal. Si les pièces à l’étage en-dessous
ou adjacentes à votre lit se trouvent sur des circuits différents, vous
devrez en installer un pour ces zones également.

Magda Havas
ajoute qu’on devrait éviter autant que possible d’avoir du métal dans et
autour du lit. « C’est très important car les ressorts et lits de métal
agissent comme des antenne qui captent et irradient les hautes
fréquences. » Le lit idéal est fait d’un cadre de bois supportant un matelas de latex naturel.

Elle
conseille aussi de vérifier que la tête de votre lit ne se trouve pas
contre un mur qui abrite du câblage électrique, surtout celui de 240
volts pour le chauffage. Assurez-vous que vous ne positionnez pas votre
lit au-dessus d’un luminaire sur le plafond en-dessous, qu’il n’y a pas
d’horloge électrique à moins de deux mètres et ne dormez pas sur un lit
d’eau (il contient un élément chauffant) ou avec une couverture
électrique. À tout le moins, il est primordial de les débrancher une
fois que le lit est chaud pour éliminer les CEM, mais il subsiste le
problème du métal qui capte et irradie les RF.

7. Mettez votre corps et vos appareils à la terre 
La mise à la terre est essentielle pour éliminer les CÉ et
l’accumulation de charges d’électricité statique. L’architecte et
scientifique de l’environnement britannique Isaac Jamieson
explique : « Les courants électriques de 50/60 Hz peuvent augmenter la
concentration locale de contaminants aériens (incluant les pathogènes)
et leur dépôt sur les surfaces avoisinantes et dans les poumons. » Selon
ce chercheur, les infections sont plus fréquentes dans les hôpitaux et
autres édifices où trois conditions sont réunies : en présence
d’appareils émettant des CÉ, quand l’humidité relative de l’air chute
sous 30 % et en présence de métaux et de matériaux synthétiques
accumulant les charges électriques.

Dans son article Building health : the need for electromagnetic hygiene, il recommande également l’usage de générateurs d’ions bipolaires (positifs et négatifs de petit diamètre) satisfaisant aux  exigences sanitaires et épidémiologiques russes SanPin,
de matériaux naturels (les édifices de béton et de métal bloquent les
‘’régimes électriques verticaux naturels’’ bénéfiques au système
immunitaire) ainsi que la mise à la terre des humains et des objets
conducteurs pour aider à neutraliser la charge excessive et les dépôts
de contaminants.

Tapis de mise à la terre vendu par earthing.com

Les scientifiques du Earthing Institute, basé en Californie, ont produit une douzaine d’articles publiés dans des revues scientifiques
et qui indiquent que la mise à la terre des personnes peut réduire
l’inflammation chronique qui conduit à de nombreux malaises et maladies.
« Il est très important d’effectuer une mise à la terre de votre corps,
estime Magda Havas. Une des raisons pour lesquelles les gens
développent une électrosensibilité est que le corps exposé à
l’électricité accumule une charge, par exemple au contact du clavier
d’ordinateur. Dans l’industrie, on recommande aux travailleurs de se
tenir, à la maison, pieds nus sur une feuille de métal pendant environ 2
à 5 minutes dans le but de drainer cet excès d’électrons. »

Encore
plus efficace, selon les recherches du Earthing Institute, serait de
travailler avec vos pieds sur un tapis de mise à la terre ou de dormir
dans les draps de coton à fin maillage d’argent, tous deux reliés à la
terre par le filage approprié. En plus de drainer les charges
électriques excessives, la mise à la terre du corps lui permet de
recevoir du sol les électrons libres anti-inflammatoires. La méthode
idéale et naturelle de se mettre à la terre est de marcher nu-pieds dans
la rosée du matin ou dans la mer, puisque le sel et les autres minéraux
combinés à l’humidité aident à acheminer ces électrons libres par la
plante de vos pieds. « Le sel d’Epsom rend l’eau du bain plus
conductrice et aide aussi à décharger les électrons en excès », explique
Mme Havas.

Jusqu’à quel point les tapis de mise à la terre
sont-ils bénéfiques pour la santé humaine? « Certaines personnes ont vu
une amélioration très importante de leur santé et d’autres sont devenues
plus malades. Cela dépend où il est branché », relate le professeur
Havas. En effet, les équipements (vendus par exemple par earthing.com)
sont reliés à la terre soit en étant branchés dans la mise à la terre
d’une prise électrique murale ou directement à l’extérieur dans le sol.

Avant
de ce faire, il faut s’assurer qu’aucun courant ne circule dans la
prise de terre murale ou le sol extérieur, pour éviter tout risque
d’électrocution ou de contact avec des micro-courants
subtils mais fortement soupçonnés d’être cancérogènes, notamment par
les chercheurs en électricité de l’Electric Power Research Institute.
 «
Votre prise de terre peut conduire du courant si le fil n’a pas été
installé correctement ou si vous vivez près d’un poste électrique ou
d’une usine utilisant le sol pour renvoyer les courants dans le réseau
électrique, explique Magda Havas. Je recommande habituellement de les
brancher à l’extérieur mais vous devez d’abord vous assurer que vous
n’avez pas de problèmes de courants souterrains. Vous devez quasiment
tester le sol au hasard, durant le jour ou la nuit. Utilisez un
multimètre pour vous assurer que le sol est sécuritaire. Le multimètre
devrait afficher zéro ou pas davantage que 0,1 volt. »

Par contre, l’épidémiologiste américain Sam Milham,
un pionnier des effets sur la santé des CEM, émet une sérieuse mise en
garde. « La majeure partie de l’électricité distribuée en Amérique du
Nord est maintenant renvoyée aux postes électriques par le sol.
Quiconque utilise un tapis de mise à la terre (MALT) risque de se
retrouver connecté au courant neutre principal – de retour de courant –
d’une centrale. Avec une MALT propre sur le plan électrique, je serais
heureux d’utiliser ces tapis, mais je suis très réticent à relier mon
corps au courant neutre de retour d’une centrale. »

Tapis ADR vendu par essentia.ca

Une autre option plus sécuritaire est le tapis ADR
(Advanced Dielectric Radiation Trap), qui a remporté neuf prix
internationaux d’invention. Ce tapis non métallique ne requiert pas de
mise à la terre et protège des champs électriques, statiques et de basse
fréquence (principalement 1 Hz à 100 kHz). Il les capture dans de l’eau
encapsulée dans une matrice de polymère. On peut le placer sur un siège
ou sous un matelas. Il est particulièrement bénéfique la nuit quand le
corps effectue la majorité de ses réparations génétiques. De différentes
grandeurs, il coûte de 32 $ à 224 $ et est vendu notamment par le
fournisseur Essentia, d’Ottawa.

Pour
vous protéger ainsi que vos appareils de la foudre, vous devriez aussi
faire vérifier votre système électrique pour vous assurer que la
résistance de sa MALT principale est sous les 500 ohms et idéalement
inférieure à 100 ohms. Mais pour neutraliser les champs électriques et
les courants souterrains, sa résistance ne devrait pas être de plus de
50 ohms, recommande l’électricien et expert des CEM français Claude Bossard dans son livre Guide de l’électricité biocompatible, publié aux Éditions Des Dessins et des Mots.

8. Réduisez l’interférence
Outre les CEM de 60 Hz, Magda Havas insiste sur la réduction des
micro-ondes et autres radiofréquences (RF) utilisées pour les
équipements sans-fil et les antennes. « Je pense que les hautes
fréquences sont potentiellement beaucoup plus dommageables » que celles
de 60 Hz, dit-elle.

Les hautes fréquences transitoires (HFT),
forme d’interférence électrique de RF communément appelée électricité
sale, tuerait bien des gens et des animaux, selon le médecin Sam Milham
qui les qualifient de « cancérogènes universels ». C’est qu’il les a
reliés à des incidences très élevées de différents cancers
(peau, utérus et thyroïde) chez des enseignants californiens fortement
exposés à ces HFT. Pour sa part, Magda Havas a aussi découvert que les
HFT affectent les taux de sucre de
façon significative ainsi que la qualité de vie des personnes aux
prises avec des désordres neurologiques comme la sclérose en plaque.

L’électricité
« sale » circule dans le sol à l’extérieur ainsi que dans le câblage
résidentiel. Ces hautes fréquences transitoires sont principalement
mesurées en kilohertz et parasitent le courant porteur de 60 Hz. Ces
décharges de hautes fréquences pulsées sont créées par la consommation
de courant non linéaire des équipements électroniques dotés d’une
alimentation électrique à découpage d’impulsions (switch-mode power supply), ainsi que par des branches d’arbres qui touchent aux lignes électriques.

L’éclairage fluorescent ainsi que les rhéostats des moteurs électroniques et les gradateurs de lumière (dimmers)
sont des sources typiques de HFT. « Certaines ampoules DEL [diodes
électroluminescentes] sont terribles et génèrent de très hauts niveaux
d’électricité sale, cela dépend de leur mode de fabrication. Même chose
avec les halogènes », dit Havas.

9. Filtrez l’électricité « sale »
Il
est impossible d’éliminer complètement les sources d’électricité sale
car le câblage domestique transporte les HFT générées par les commerces
et les usines avoisinants et distribuée à travers le réseau électrique.
Il est donc souhaitable de la filtrer, à l’instar des manufacturiers qui
éliminent l’interférence dans les télévisions et autres équipements
électroniques.

Le filtre Stetzer réduit les hautes fréquences transitoires, mesurées ici par un GS Microsurge meter.

«
Nous recommandons que les gouvernements appliquent des règlements sur
les interférences, mais jusqu’à ce que cela soit fait, il existe des
filtres que vous pouvez installer dans votre maison, dit Magda Havas.
Les seuls que j’ai testés sont les filtres Graham-Stetzer. Je m’attendais à ce qu’ils n’aient aucun effet. Or j’ai été très étonnée de constater qu’ils améliorent la santé des enseignants et le comportement des étudiantsdans
une étude que j’ai effectuée. J’étais convaincue qu’il y avait erreur!
Je ne pouvais croire que le simple fait de les brancher dans les prises
murales puisse être d’une aide quelconque, mais j’ai découvert qu’ils
réduisaient les spasmes chez environ le tiers des 30 patients affectés
de sclérose en plaque que j’ai étudiés. Ils ont même réduit les
symptômes de l’électrosensibilité.

Rayonance magnétique prise avant et après l’usage prolongé de filtres Graham-Stetzer par une personne atteinte de sclérose en plaques.

« Je suis maintenant totalement convaincue que l’électricité sale est
nuisible, ajoute professeur Havas. Des scanographies par imagerie de
résonance magnétique ont démontré que les personnes atteintes de
sclérose en plaque vivant dans des maisons où les CEM et spécialement
l’électricité sale ont été réduits ont obtenu une diminution majeure de
leurs symptômes sur une période de 7 ans. Malheureusement, ce ne sont
pas toutes les victimes de sclérose en plaque qui ont été aidées par la
filtration de l’électricité sale. »

Les filtres Graham-Stetzer
sont en fait des condensateurs qui éliminent les fréquences situées
entre 4 et 100 kHz. Magda Havas explique : « La recherche effectuée en
Russie ainsi que par le Dr Milham et moi-même sur des fermes a démontré
que lorsque l’on filtre les fréquences de 10 kHz, les vaches produisent
davantage de lait dans les 24 heures. »

Ces filtres coûtent 40$
chacun et une résidence peut en nécessiter jusqu’à une douzaine. Ils
sont vendus au Canada notamment par Pure Power Solutions, avec le GS Microsurge Meter
requis pour mesurer les niveaux de HFT. Même si elle fait une grande
promotion de ces produits, Dr Havas se défend d’être en conflit
d’intérêts avec leur manufacturier Dave Stetzer de la compagnie Stetzer Electric
basée au Wisconsin. « Stetzer ne m’a jamais fait de faveurs et n’a
jamais supporté ma recherche; et je ne vends pas de ses produits. »

Havas
ajoute que si vous réglez vos problèmes de câblage, vous abaisserez les
champs magnétiques de très basse fréquence mais nous ne vous pourrez
pas éliminer l’électricité sale générée par les appareils électroniques.
« Mais vous devez absolument corriger les erreurs de câblage d’abord
car si vous branchez un filtre dans un circuit défectueux, il peut
générer des champs magnétiques élevés à travers ce circuit qui distribue
l’électricité dans une ou plusieurs pièces. Notez également que si vous
installez un commutateur de demande automatique sur un circuit, vous
n’avez pas besoin d’y installer un filtre Graham-Stetzer puisque le
commutateur va éliminer l’électricité sale en coupant le courant lorsque
tous les appareils sont fermés. De plus le commutateur de demande ne
fonctionnerait avec un filtre Graham-Stetzer car celui-ci ne peut être
désactivé sans être débranché. »

Les onduleurs, qui convertissent
en courant alternatif (AC) le courant continu (CC ou DC en anglais pour
Direct Current) produit par les panneaux solaires et les éoliennes, sont
une autre source de HFT qui devrait être filtrée selon le professeur
Havas. Si possible, utiliser des équipements de 12 volts et des lumières
et éclairages qui peuvent fonctionner avec le CC, lequel produit peu
d’électrosmog.

Mise en garde importante : l’usage inapproprié des
filtres condensateurs risque de causer des incendies dus à la résonance
harmonique, écrit le biologiste du bâtiment Sal La Duca du New Jersey
sur son site EMF Relief
: « En règle générale l’installation d’un filtre condensateur n’est PAS
recommandée sans une évaluation approfondie du système électrique afin
d’identifier et éliminer toute erreur de câblage; elle n’est pas
recommandée si le courant du neutre emprunte des voies divergentes comme
dans une maison où l’approvisionnement électrique est à une extrémité
et où l’entrée d’eau est à l’autre extrémité; et elle n’est pas
recommandée s’il existe d’autres options pouvant éliminer le problème
(par exemple enlever les rhéostats, remplacer les fluorescents compacts
ou autres avec des ampoules incandescentes, réduire la quantité
d’appareils électroniques, etc.). »

Magda Havas commente : « Les
filtres Stetzer peuvent souvent être évités si vous corrigez les erreurs
de câblage et n’utilisez pas d’équipements électroniques dotés
d’alimentation à découpage qui génèrent de l’électricité sale [ce qui
est rare dans nos maisons modernes]. Les filtres génèrent également un
champ magnétique mais seulement à une distance de 2 pieds » (60 cm).

10. Évitez ou modérez votre usage d’appareils sans-fil
La meilleure chose à faire pour réduire votre exposition aux
radiofréquences, selon Magda Havas, est de remplacer vos équipements
sans-fil par la technologie filaire. Les sources de RF sont innombrables
: antennes de cellulaires et de rediffusion, dont celles situées sur
les toits d’édifices, les téléphones sans-fil et cellulaires, le Wi-Fi,
les moniteurs pour bébé, les jeux sans-fil, les imprimantes, etc. « Le
gouvernement est ridiculement permissif», déplore Magda Havas.

Après un récent témoignage dans un procès tenu à Montréal, celle-ci a rapporté que Santé Canada a admis
que la ligne directrice de son Code de sécurité 6 pour l’exposition aux
RF ne tient compte que des effets aigus résultant de l’échauffement des
tissus humains. Les impacts à long terme tels que le cancer du cerveau,
les problèmes de fertilité ou les maladies neurologiques et cardiaques
ne sont pas pris en considération. Les tests effectués pour établir le
Débit d’absorption spécifique (DAS) des RF en provenance des téléphones
cellulaires sont réalisés avec une tête en plexiglas, en simulant un
homme de 91 kilos (200 lbs), d’une taille de 1 m 80 (6 pi), pour 6
minutes d’utilisation.

Par ailleurs, notez que la plupart mais pas
tous les contrôles à distance de téléviseurs émettent des ondes
infrarouges plutôt que des RF. « Ils dégagent de la chaleur durant une
fraction de seconde, ce n’est pas un gros problème », explique Havas.

airtube_3e
Les écouteurs Air Tube transportent le son dans l’air comme un stéthoscope.

11. Minimisez et blindez les RF
À
défaut d’utiliser un téléphone filé, Magda Havas fait les
recommandations suivantes pour réduire votre exposition au rayonnement
d’un cellulaire : « La meilleure chose à faire est d’utiliser le mode
haut-parleur et de ne pas tenir l’appareil dans votre main. Je ne
recommande pas les écouteurs à fil car ils agissent comme des antennes
et irradient tout le long de votre corps. De plus, ils sont de mauvaise
qualité et brisent facilement. Le deuxième choix est l’écouteur Airtube
qui transmet le son dans l’air à travers un tube de caoutchouc. Quand
votre téléphone n’est pas en usage, le mode avion l’éteint et réduit les
émissions de RF au plus bas niveau accessible sans enlever la batterie
(chose souvent impossible). Autrement, un téléphone cellulaire
communique constamment avec les antennes environnantes. Ne le mettez
jamais dans votre poche, dans votre ceinture ou votre soutien-gorge. On
aurait trouvé davantage de tumeurs du sein chez les femmes qui le
rangent à cet endroit. »

La compagnie Less EMF vend divers appareils et matériaux similaires pour réduire son exposition, dont le film SKIN-BLOK pour les cellulaires.
Plusieurs autres matériaux bloquent efficacement les RF émises par vos
voisins et les antennes locales. Magda Havas fait aussi affaire avec le
fournisseur Safe Living Technologies, de Guelph en Ontario, et qui collabore avec la firme québécoise 3E.
Sa peinture Yshield, qui doit être mise à la terre, capte et élimine
bien les RF. On recommande d’appliquer trois couches pour une protection
efficace si vous êtes entouré de beaucoup de radiations. Vous choisirez
peut-être de l’utiliser seulement dans votre chambre à coucher car elle
est dispendieuse : 79 $ le litre ou 340 $ pour 5 litres. « Comme il
faut laisser les ondes s’échapper, vous ne devez pas peinturer tous les
murs, plafonds et planchers, explique Magda Havas. Par exemple, vous
pourriez peindre deux murs latéraux si vos voisins utilisateurs de Wi-Fi
sont situés à gauche et à droite de votre logement. »

Plusieurs personnes électrosensibles utilisent une solution simple pour se protéger durant la nuit : un voile de lit baldaquin
fabriqué à la main avec un tissu à maillage d’argent. Il coûte entre
972 $ et 1 775 $ selon les caractéristiques de blindage des RF. Ajoutez
152 $ à 218 $ pour un tapis de lit baldaquin. « Dans ce cas-ci, vous
devez couvrir le dessus, le dessous et tous les côtés du lit, précise
Magda Havas. Certains ne jurent que par ce produit et d’autres ne
peuvent le supporter, souvent en raison d’une mauvaise installation. »

Elle
ajoute que certains pare-vapeur d’aluminium réfléchissent efficacement
les sources extérieures de RF telles que les compteurs intelligents : «
Il faut les mettre à la terre. Mais ce n’est pas très recommandable car
si vous déménagez et que le prochain résidant utilise beaucoup
d’appareils sans-fil, il cuira littéralement chez lui car les matériaux
vont réfléchir les ondes qui rebondiront partout. Le papier mural en
aluminium peut avoir le même effet [tout comme la peinture] mais au
moins on peut l’enlever. Le vitrage de fenêtre à basse émissivité [Low-E
en anglais], qui réfléchit la chaleur radiante, constitue également un
bouclier efficace contre les radiofréquences. Si vous construisez ou
rénovez, je recommande le triple vitrage avec une ou deux couches Low-E.
La pellicule plastique à faible émissivité fabriquée par 3M et autres
manufacturiers, qui est transparente et ressemble au cellophane, peut
également être appliquée aux vitrages existants pour bloquer les RF. »

Plusieurs
personnes ont vu leurs symptômes d’électrosensibilité diminuer après
avoir recouvert leur compteur à radiofréquences d’environ 4 couches de
papier d’aluminium. Mais le biologiste du bâtiment Sal La Duca, qui est
un ancien opérateur de centrale nucléaire, croit que cette solution est
risquée : « L’aluminium est très conducteur. Si on le place à
l’intérieur d’un champ de courant alternatif [de 60 Hz ou de
radiofréquence], il développera ses propres voltages de courant et agira
comme une antenne secondaire. » De plus, il dit que sa mise à la terre
est impossible à réaliser car elle devrait être le quart de la longueur
d’onde de la fréquence que vous souhaitez bloquer.

La Duca
recommande donc d’utiliser un panneau de ciment ou du béton : « Enlevez
temporairement le compteur et son boîtier, installez une planche de
ciment – comme celles utilisées comme support pour les tuiles de bain –
sur l’attache du boîtier, et remettez en place le boîtier et le
compteur. Le ciment et le béton sont partiellement conducteurs et n’ont
pas besoin de mise à la terre; ils réduiront considérablement le signal
de radiofréquence. Si ni le compteur ni le boîtier ne peuvent être
enlevés, le panneau de ciment peut être installé de l’autre côté du mur,
mais la distance additionnelle entre le panneau et le compteur
rétrécira la zone de moindre intensité. Les solutions simples sont
largement inefficaces pour diverses raisons. »

Autre problème avec
les compteurs intelligents : ils génèrent des HFT parfois très
nuisibles, ce qui nous ramène à la question de la filtration déjà
mentionnée. C’est la raison pour laquelle plusieurs choisissent l’option
de retrait offerte par Hydro-Québec : un compteur non-émetteur
radiofréquence, à condition de payer 17$ par mois à vie, pour couvrir
les coûts de lecture humaine du compteur.

Qu’en est-il des puces
censées protéger leurs utilisateurs en harmonisant les ondes? « Je ne
les ai pas testées et elles ne changent rien au rayonnement. Cependant,
je connais des médecins qui les ont testées et cela ferait une
différence pour certaines personnes. » La naturopathe Claire Gagnon de Distribution Bioénergie, qui vend la plaquette de neutralisation Geobiotel,
précise que ce genre de produit ne bloque pas les ondes mais les rend
biocompatibles avec le corps. Il existe également des produits de
blindage utiles pour bloquer les ondes, tel le Lifewave qu’on colle à l’arrière d’un cellulaire.
« Le défaut de sa qualité, explique Mme Gagnon, c’est qu’il réduit la
qualité de la réception. Toutefois, il laisse passer une partie des
ondes car sinon vous ne pourriez pas recevoir d’appels. »

Par
ailleurs, depuis le début des années 1990, de nombreuses personnes dans
le monde ont bénéficié de la protection des dispositifs de protection
suisses EMF Bioshield inventés par l’ingénieur Jacques Surbeck. Lire à
ce sujet notre dossier Une bulle protectrice pour les électrohypersensibles.
Il en est de même pour les formes harmonisantes conçues par
l’architecte égyptien Ibrahim Karim, inventeur de la biogéométrie. Lire
notre dossier La biogéométrie, science des formes harmonisantes. Enfin, pour découvrir le Bio Harmoniseur Nanos inventé par l’infirmière américaine Rhoda Alale qui a également aidé beaucoup de gens, lire notre dossier  Comment se protéger des compteurs intelligents (réservé pour nos abonnés).

12. Désintoxiquez-vous
Finalement, un nombre croissant d’experts en CEM affirment que
l’électrosensibilité peut être déclenchée par les implants de métal et
l’empoisonnement aux métaux lourds. Le mercure dentaire peut même être libéré par les ondes émises par les cellulaires et les rayonances magnétiques, selon une étude iranienne publiée en 2008. « Le syndrome des amalgames dentaires est une cause majeure d’électrosensibilité, selon l’Australien Don Maisch Ph.D..
On a émis l’hypothèse que les amalgames de mercure agiraient comme des
micro-antennes ; quand l’utilisateur est assis devant un écran
cathodique, il se produit des altérations de courant électrique dans la
bouche (électrogalvanisme) qui peuvent nuire à la santé. On a démontré
que l’électrogalvanisme accélère la libération du mercure des amalgames.
»

Le mercure est non seulement émis par les cheminées industrielles mais aussi par les amalgames dentaires.

«
Les amalgames dentaires à base de mercure [à 50%] peuvent créer des
courants électrolytiques entre les obturations contenant différentes
mixtures de métaux ou entre les obturations et les tissus environnants,
explique le physicien britannique Cyril W. Smith, ex-conférencier sénior
à l’Université de Salford. On a vu des patients avec des taches noires
sur le palais causées par la migration du mercure. Les contacts
d’amalgame à tissus pourraient détecter des fréquences environnementales
telles que des transmissions radio, tout comme les postes à galène
(poste à cristal). On a même signalé le cas d’un dentiste qui a entendu
de la musique dans la bouche d’un patient! Les fréquences dues à la
toxicité du mercure et celles d’un téléphone mobile causent
malheureusement un stress à la branche parasympathique du système
nerveux autonome. »

C’est pourquoi Magda Havas dit qu’il est
prioritaire de simultanément réduire votre exposition aux CEM tout en
améliorant votre résistance corporelle. « Vous devez renforcer votre
système immunitaire en comblant vos besoins spécifiques. La
détoxification est également essentielle; il faut se débarrasser des
amalgames dentaires, de la nourriture toxique et des expositions au
travail. Tout comme les pesticides, les radiofréquences sont
neurotoxiques. »

Un mot de prudence : pour éviter d’être exposé
aux dangereuses vapeurs de mercure durant l’enlèvement des amalgames,
choisissez un dentiste ‘’biologique’’ formé et certifié par l’Académie internationale de médecine et toxicologie dentaire (IAOMT), recommande le médecin américain Joseph Mercola qui a subi de graves dommages rénaux aux mains d’un dentiste conventionnel.

L’IAOMT, qui fut présidée par le dentiste québécois Pierre Larose
en 2007-2008, explique sur son site web : « Les vapeurs de mercure se
dégagent continuellement des amalgames dentaires et s’accumulent dans le
corps avec le temps. Plusieurs études ont démontré que le mercure est
l’élément non-radioactif le plus toxique sur terre et qu’il peut causer
des effets physiques mesurables tels que les troubles d’apprentissage.
Les dentistes ne doivent enlever les amalgames dentaires qu’avec un
système de succion efficace, pour capturer les particules d’amalgames et
les vapeurs de mercure, tout en fournissant au patient et au personnel
une source d’air libre de mercure. »

« Les agents de chélation, le
sauna et les lavements du côlon sont efficaces pour la détoxification,
mais il faut aller en douceur, avec l’aide d’un professionnel de la
santé, pour minimiser les risques », insiste Magda Havas. Sur son site emfacts.com,
Don Maisch cite la psychiatre suédoise Ulrika Åberg : « Durant ma
pratique avec les patients sensibles à l’amalgame et électrosensibles,
j’ai rencontré environ 1200 patients et l’électrosensibilité était la
plainte principale de 300 à 400 d’entre eux. Environ 50 % de mes
patients se sentent mieux et plus résistants avec des injections de
vitamine B12 – le mercure perturbe le transport de la vitamine B12 du
sang vers le liquide céphalo-rachidien. Les patients électrosensibles
qui sont aussi sensibles à la lumière ou l’ont déjà été, peuvent faire
bon usage de PABA, acide para-aminobenzoïque. Durant la dernière année,
j’ai compris l’importance des infections cachées et des métaux
dissimulés dans les dents et les mâchoires pour la santé générale des
patients de cette catégorie. Traiter ces infections et enlever ces
métaux serait nécessaire à la guérison de ces personnes. »

Pour sa
part, la dentiste suédoise Karin Öckert a découvert que parmi 42
patients électrosensibles qui avaient fait enlever leurs amalgames, «
40% ont complètement récupéré, 24 % se sont améliorés, 26 % n’ont vu
aucun changement et 10 % sont pires qu’avant ». D’où l’importance de
faire affaire avec un dentiste « biologique » expérimenté.

Pour en savoir davantage
http://www.magdahavas.com/
http://www.earthinginstitute.net/
http://www.emfacts.com/

http://www.em3e.com
http://www.emfrelief.com/
http://www.essentia.ca/
http://www.getpurepower.ca/
http://iaomt.org http://sammilham.com/
http://slt.co/
http://stetzerelectric.com/

Les cellulaires qui émettent le moins de micro-ondes

Protocole révisé de détoxification de l’exposition au mercure

Électricité sale : Électrification et maladies de civilisation




« Les enfants non vaccinés ne présentent pas plus de risques pour la population que les enfants vaccinés », explique une immunologiste de Harvard aux législateurs étasuniens

[Source : Tribunal de l’infaux]

« Les enfants non vaccinés ne présentent pas plus de risques pour la population que les enfants vaccinés », explique une immunologiste de Harvard aux législateurs étasuniens

Voici une lettre ouverte de Tetyana Obukhanych (ci-dessus), docteure en immunologie, aux législateurs étasuniens concernant les fausses idées reçues sur la vaccination. La lettre a été écrite en 2015.

les-vaccins-illusion-tetyana-obukhanych

Tetyana Obukhanych brosse un portrait de la vaccination infantile complètement différent de celui qui est véhiculé par les médias et démontre que les doutes face à la vaccination sont tout à fait justifiés. À l’heure où l’on bannit les personnes non vaccinées des espaces publics aux États-Unis, il convient de lire attentivement cette lettre et de comprendre que l’inefficacité des vaccins semble être une partie du problème dans la resurgence des maladies virales comme la rougeole et la coqueluche.

Docteure Obukhanych est l’auteure du livre Les vaccins sont-ils une illusion?, dans lequel elle « remet en question les théories traditionnelles sur les vaccins » et explique entre autres « pourquoi les vaccins ne peuvent pas immuniser durablement contre les maladies infectieuses », que « l’immunité de groupe est un leurre » et « comment les vaccins peuvent ouvrir la voie à d’autres maladies ».

La version originale de cette traduction se trouve ici.


Lettre ouverte de la docteure Tetyana Obukhanych aux élus envisageant actuellement de légiférer sur la vaccination

Cher législateur,

Je m’appelle Tetyana Obukhanych et je
suis titulaire d’un doctorat en immunologie. J’écris cette lettre dans
l’espoir qu’elle corrigera plusieurs fausses idées reçues sur les
vaccins et afin de vous aider à avoir une compréhension juste et
équilibrée de la vaccination, s’appuyant sur une théorie acceptée et de
nouvelles découvertes scientifiques.

Les enfants non vaccinés représentent-ils une menace plus grande pour la population que les enfants vaccinés?

On entend souvent que ceux qui
choisissent de ne pas faire vacciner leurs enfants pour des raisons de
conscience mettent la population en danger. Ce raisonnement est derrière
la plupart des mesures législatives visant à mettre un terme aux
exemptions de vaccination actuellement envisagées par les législateurs
fédéraux et étatiques partout au pays.

Vous devez savoir que la nature de la
protection offerte par de nombreux vaccins modernes, incluant la plupart
des vaccins recommandés par le CDC [Centres for Disease Control] pour
les enfants, ne concorde pas avec ce raisonnement.

J’ai décrit ci-dessous les vaccins
recommandés qui ne peuvent pas prévenir la transmission des maladies,
soit parce qu’ils ne sont pas conçus pour prévenir la transmission des
infections (ils sont plutôt destinés à prévenir les symptômes de la
maladie), soit parce qu’ils sont destinés à des maladies non
transmissibles.

Les personnes qui n’ont pas reçu les
vaccins mentionnés ci-dessous ne représentent pas une menace plus grande
que les autres pour la collectivité, par conséquent la discrimination à
l’encontre d’enfants non vaccinés dans une école publique ne serait pas
justifiée.

1. Le VPI (vaccin inactivé contre la poliomyélite) ne peut pas empêcher la transmission du poliovirus. (Voir
l’annexe pour l’étude scientifique, point 1.) Le virus sauvage de la
poliomyélite est inexistant aux États-Unis depuis au moins deux
décennies. Même si ce virus était réimporté par des voyageurs, le vaccin
antipoliomyélitique n’a aucune incidence sur la sécurité des espaces
publics. Veuillez noter que l’éradication du virus sauvage de la
poliomyélite est attribuée à l’utilisation d’un autre vaccin, le VPO ou
vaccin oral contre le poliovirus. Bien qu’il puisse prévenir la
transmission du poliovirus sauvage, l’utilisation du VPO a été
abandonnée depuis longtemps aux États-Unis et remplacée par le VPI pour
des raisons de sécurité.

2. Le tétanos n’est pas une maladie contagieuse, mais plutôt une maladie contractée par la contamination d’une plaie profonde par des spores de C. tetani. Vacciner
contre le tétanos (avec le vaccin combiné DCaT) ne peut pas modifier la
sécurité des espaces publics. Ce vaccin est uniquement destiné à la
protection personnelle.

3. S’il est conçu pour prévenir les effets pathogènes de la toxine diphtérique, le vaccin à base d’anatoxine diphtérique (également inclus dans le vaccin DCaT) n’est pas conçu pour prévenir la transmission de C. diphtheriae ni la colonisation de l’hôte. La
vaccination contre la diphtérie ne peut altérer la sécurité des espaces
publics. Ce vaccin est lui aussi uniquement destiné à la protection
personnelle.

4. Le vaccin acellulaire contre la
coqueluche (le dernier élément du vaccin combiné DCaT), actuellement
utilisé aux États-Unis, a remplacé le vaccin anticoquelucheux à germes
entiers à la fin des années 1990. Il s’en est suivi une recrudescence
sans précédent de la coqueluche. Une expérience chez des primates
infectés délibérément par la coqueluche a par ailleurs révélé que le
vaccin acellulaire contre la coqueluche ne peut pas prévenir la
transmission de B. pertussis [l’agent de la coqueluche] ni la
colonisation de l’hôte. La FDA a publié un avertissement concernant
cette découverte cruciale [1].

En outre, la réunion en 2013 du Comité
des conseillers scientifiques du CDC a révélé d’autres données
alarmantes selon lesquelles les variants de la coqueluche
(souches n’exprimant pas la pertactine) actuellement en circulation aux
États-Unis ont acquis un avantage sélectif et infectent ceux qui sont à
jour de leurs rappels de DCaT
. Cela signifie que les personnes qui sont à jour sont plus susceptibles d’être infectées, et donc d’être contagieuses, que les personnes qui ne sont pas vaccinées.

5. Parmi les nombreux types d’H. Influenzae,
le vaccin Hib ne protège que contre le type b. Alors que l’introduction
du vaccin contre l’Hib avait uniquement pour but de réduire le portage
symptomatique et asymptomatique (sans symptômes de la maladie), cette mesure a involontairement eu pour effet de rendre d’autres souches d’H. influenzae dominantes (les types a à f).
En cette ère de vaccination des enfants contre l’Hib, ces autres types
ont provoqué une maladie invasive très grave et une incidence croissante
de celle-ci chez les adultes (voir le point 4 de l’annexe pour l’étude
scientifique). La population en général est plus vulnérable à cette
maladie invasive qu’avant le début de cette campagne de vaccination.
Discriminer les enfants qui ne sont pas vaccinés contre l’H. influenzae de type b n’a aucun sens d’un point de vue scientifique à une époque où ce sont d’autres souches de la maladie qui dominent.

6. L’hépatite B est un virus transmissible par le sang. Il
ne se propage pas dans un cadre communautaire, en particulier chez les
enfants qui ont peu de chances de se livrer à des comportements à haut
risque, tels que le partage de seringues ou les rapports sexuels. La
vaccination des enfants contre l’hépatite B ne peut avoir d’impact
significatif sur la sécurité des espaces publics. De plus, l’admission à
l’école n’est pas interdite pour les enfants porteurs de l’hépatite B
chronique. Interdire l’admission à l’école de ceux qui ne sont tout
simplement pas vaccinés – et ne sont même pas porteurs de l’hépatite B –
constituerait une discrimination déraisonnable et illogique.

En résumé, une personne qui n’a pas reçu les vaccins VPI, DCaT, Hib et HepB
pour des raisons de conscience ne présente pas plus de danger pour le
public qu’une personne qui a reçu ces vaccins. Aucune discrimination
n’est justifiée.

À quelle fréquence les événements indésirables graves liés aux vaccins se produisent-ils?

On dit souvent que la vaccination entraîne rarement des effets indésirables graves.

Malheureusement, cette affirmation n’est pas étayée par la science.

Une étude récente réalisée en Ontario, au Canada, a montré qu’en réalité la vaccination
conduisait à une visite à la salle d’urgence de 1 enfant sur 168 après
leur rendez-vous pour la vaccination à 12 mois, et de 1 enfant sur 730
après leur rendez-vous pour la vaccination à 18 mois
(voir le point 5 de l’annexe pour une étude scientifique).

Lorsque le risque d’effets indésirables
est manifestement si élevé après la vaccination d’un enfant en bonne
santé et nécessite une visite à l’urgence, la vaccination doit demeurer
un choix pour les parents. Ceux-ci peuvent bien entendu ne pas vouloir
assumer ce risque immédiat afin de protéger leurs enfants de maladies
généralement considérées comme bénignes ou auxquelles leurs enfants
pourraient ne jamais être exposés.

La discrimination à l’encontre
des familles opposées aux vaccins pour des raisons de conscience
peut-elle prévenir de futures épidémies de maladies virales, telles que
la rougeole?

Les scientifiques qui font de la
recherche sur la rougeole sont conscients depuis longtemps du « paradoxe
de la rougeole ». Je cite un article de Poland & Jacobson (1994),
« Impossibilité de parvenir à l’élimination de la rougeole : le
paradoxe apparent des infections rougeoleuses chez les personnes
immunisées
 ». Arch Intern Med 154: 1815-1820 :

« Le paradoxe apparent est que
lorsque les taux d’immunisation contre la rougeole atteignent des
niveaux élevés dans une population, la rougeole devient une maladie des
personnes immunisées
[2]. »

Des recherches ultérieures ont montré que
derrière le « paradoxe de la rougeole » se trouve une fraction de la
population ayant ce que l’on appelle une FAIBLE RÉPONSE VACCINALE. Les
personnes ayant une faible réponse au vaccin sont celles qui répondent
mal à la première dose du vaccin contre la rougeole. Ces personnes
développent alors une faible réponse immunitaire à la vaccination
suivante et retournent rapidement dans la réserve de « sujets
sensibles » dans un délai de 2 à 5 ans, bien qu’elles soient
complètement vaccinées [3].

La revaccination ne peut corriger cette
faible réactivité : il semble qu’une prédisposition immunogénétique soit
en cause [4]. Aux États-Unis, on a estimé que 4,7 % des enfants avaient
une faible réponse au vaccin [5].

Des études sur les épidémies de rougeole au Québec, au Canada et en Chine confirment que des épidémies de rougeole se produisent encore, même lorsque les taux de vaccination sont parmi les plus élevés (de
95 à 97 % ou même de 99 %, voir les points 6 et 7 de l’annexe pour les
études scientifiques). En effet, même chez les patients qui répondent
bien au vaccin, les anticorps induits par le vaccin diminuent avec le
temps. L’immunité vaccinale n’équivaut pas à une immunité permanente
acquise après une exposition naturelle.

Il a été prouvé que les personnes
vaccinées qui développent une rougeole à un stade avancé sont
contagieuses. En fait, deux épidémies majeures de rougeole en 2011 (au
Québec, au Canada, et à New York, dans l’État de New York) ont été
réimportées par des personnes précédemment vaccinées [6] [7].

L’ensemble de ces données montre
clairement que l’élimination des exemptions de vaccins, auxquelles
seulement un petit pourcentage de familles ont recours, ne résoudra pas
le problème de la résurgence de la maladie et n’empêchera pas non plus
la réimportation et les éclosions de maladies précédemment éliminées.

La discrimination à l’encontre
de ceux qui s’objectent à la vaccination pour des raisons de conscience
est-elle la seule solution pratique?

La majorité des cas de rougeole déclarés
lors des éclosions récentes aux États-Unis (y compris la récente
épidémie à Disneyland) touche des adultes et de très jeunes bébés, alors
qu’avant l’introduction de la vaccination, la rougeole touchait
principalement des personnes âgées de 1 à 15 ans.

L’exposition naturelle au virus de la
rougeole a résulté en une immunité permanente contre la réinfection,
alors que l’immunité vaccinale s’estompe avec le temps, laissant les
adultes non protégés par les vaccins de leur enfance. La rougeole est
plus dangereuse pour les nourrissons et les adultes que pour les enfants
d’âge scolaire.

Malgré les risques élevés d’exposition
avant l’introduction de la vaccination, la rougeole n’affectait
pratiquement jamais les bébés de moins d’un an en raison du mécanisme
robuste de transfert de l’immunité maternelle.

La vulnérabilité actuelle des très
jeunes bébés à la rougeole est le résultat direct de la longue campagne
de vaccination de masse du passé
. Au cours de celle-ci, leurs mères,
elles-mêmes vaccinées dans leur enfance, n’ont pas été en mesure de
contracter la rougeole naturellement et sans danger à un âge scolaire,
et de produire une immunité à vie, laquelle aurait été transférée à
leurs bébés et les aurait protégés de la rougeole durant leur première
année de vie.

Heureusement, une solution thérapeutique
existe pour imiter l’immunité maternelle aujourd’hui affaiblie. Les
nourrissons, ainsi que d’autres personnes vulnérables ou
immunodéprimées, peuvent recevoir de l’immunoglobuline, un
traitement qui peut sauver des vies en fournissant des anticorps contre
le virus et permettant de prévenir la maladie ou d’améliorer l’état de
santé suivant l’exposition à celle-ci
(voir l’annexe, point 8).

En résumé :

1) en raison des propriétés des vaccins
modernes, les individus non vaccinés ne présentent pas plus de risque
que les individus vaccinés dans la transmission de la poliomyélite, de
la diphtérie, de la coqueluche et de nombreuses souches d’H. influenzae
autres que le type b; les individus non vaccinés ne posent pratiquement
aucun danger de transmission de l’hépatite B en milieu scolaire et le
tétanos n’est pas du tout transmissible;

2) il existe un risque considérablement
élevé de visite à la salle d’urgence suivant les rendez-vous de
vaccination infantile, ce qui démontre que la vaccination n’est pas sans
risques;

3) les épidémies de rougeole ne peuvent pas être entièrement évitées même si le taux d’immunisation est presque optimal; et

4) l’immunoglobuline est une méthode
efficace de prévention de la rougeole et d’autres maladies virales chez
les personnes immunodéprimée et les nourrissons qui ne peuvent pas être
vaccinés. Ce traitement est disponible pour les personnes susceptibles
d’être exposées à ces maladies.

Ces quatre faits pris ensemble montrent
clairement que dans une école publique, la discrimination à l’encontre
des enfants qui ne sont pas vaccinés pour des raisons de conscience est
totalement injustifiée, car leur statut vaccinal ne présente aucun
risque excessif pour la collectivité.

Cordialement,

~ Docteure Tetyana Obukhanych

Tetyana Obukhanych a
obtenu son doctorat en immunologie à la Rockefeller University, à New
York, dans l’État de New York, avec son mémoire de recherche sur la
mémoire immunologique. Elle a ensuite été impliquée dans la recherche en
laboratoire en tant que chercheuse postdoctorale à la Harvard Medical
School et à la faculté de médecine de l’Université Stanford, avant de se
consacrer pleinement à la parentalité naturelle.

(Source originale: legislature.vermont.gov  – Témoignage devant le Comité sénatorial sur la Santé et le Bien-Être social mercredi, le 22 avril 2015 H.98 – documents publics.)

Note de l’éditeur de Health Impact News, source de la traduction : Cet article a été légèrement modifié pour refléter le texte de la lettre soumise à l’assemblée générale du Vermont, le 22 avril 2015. Ce témoignage fait partie des documents du Comité sénatorial sur la Santé et le Bien-Être social du Vermont. Il est accessible au public ici et ici.)

MISE À JOUR : Les liens ci-dessus sur le site Web du gouvernement du Vermont ne fonctionnent plus. Voici une copie.


Annexe

Point 1 : The Cuba IPV Study
collaborative group. Randomized controlled trial of inactivated
poliovirus vaccine in Cuba. N Engl J Med. 2007 356:1536-44.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17429085

Le tableau ci-dessous, issu de l’étude
cubaine sur le VPI, montre que 91 % des enfants n’ayant pas reçu le
vaccin VPI (groupe témoin B) ont été colonisés par un poliovirus vivant
atténué lors d’une inoculation volontaire et expérimentale. Les enfants
vaccinés avec le VPI (groupes A et C) ont été colonisés de la même
manière à un taux de 94 % à 97 %. Un grand nombre de virus vivants ont
été retrouvés dans les selles des enfants de tous les groupes. Ces
résultats montrent clairement que l’on ne peut pas compter sur le VPI
pour lutter contre les poliovirus.

obukhanych-pic1

Point 2 : Warfel et al.
Acellular pertussis vaccines protect against disease but fail to prevent
infection and transmission in a nonhuman primate model. Proc Natl Acad
Sci USA. 2014 111:787-92.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24277828

« Les babouins vaccinés avec l’aC [le
vaccin acellulaire contre la coqueluche] étaient protégés contre les
symptômes graves associés à la coqueluche mais pas contre la
colonisation, n’éliminaient pas l’infection plus rapidement que les
animaux naïfs [non vaccinés] et transmettaient facilement B. pertussis [l’agent
de la coqueluche] à des contacts non vaccinés. En comparaison, les
animaux précédemment infectés [naturellement immunisés] n’étaient pas
colonisés lors d’une infection secondaire. »

Point 3 : Meeting of the Board of
Scientific Counselors, Office of Infectious Diseases, Centers for
Disease Control and Prevention, Tom Harkins Global Communication Center,
Atlanta (Géorgie), 11-12 décembre 2013.

http://www.cdc.gov/maso/facm/pdfs/BSCOID/201312111112_BSCOID_Minutes.pdf

Résurgence de la coqueluche (p.6)

« Les résultats ont révélé que 85 % des
isolats [provenant de six Sites de surveillance renforcée de la
coqueluche et des épidémies à Washington au Vermont en 2012]
n’exprimaient pas la PRN [pertactine, protéine de B. pertussis]
et que les patients vaccinés étaient beaucoup plus susceptibles d’être
infectés par des souches n’exprimant pas la PRN que les patients non
vaccinés. En outre, lorsque l’on compare les patients non vaccinés aux
patients vaccinés avec le DCaT et ayant reçu toutes les doses requises,
les risques d’infection par des souches n’exprimant pas la PRN
augmentent chez ces derniers, ce qui suggère que la bactérie exprimant
la PRN peut acquérir un avantage sélectif en infectant les personnes
vaccinées avec le DCaT. »

Point 4 : Rubach et al. Increasing incidence of invasive Haemophilus influenzae disease in adults, Utah, USA. Emerg Infect Dis. 2011 17:1645-50.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21888789

Le graphique ci-dessous de Rubach et al. montre le nombre de cas d’infection invasive à H. influenzae (tous types confondus) dans l’Utah au cours d’une décennie de vaccination infantile contre l’Hib.

obukhanych-pic2

Point 5 : Wilson et al. Adverse
events following 12 and 18 month vaccinations: a population-based,
self-controlled case series analysis. PLoS One. 2011 6:e27897.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22174753

« Quatre à 12 jours après la vaccination à
12 mois, on notait une augmentation de l’incidence relative d’un
critère composite de 1,33 (1,29-1,38) par rapport à la période de
contrôle, ou d’au moins un événement au cours de l’intervalle du  
risque pour 168 enfants vaccinés. Dix à 12 jours après la vaccination à
18 mois, l’incidence relative était de 1,25 (95 %, 1,17-1,33), ce qui
représentait au moins un événement excédentaire pour 730 enfants
vaccinés. La hausse du nombre d’événements était due principalement à
une augmentation statistiquement significative des visites à la salle
d’urgence après toutes les vaccinations. »

Point 6 : De Serres et al.
Largest measles epidemic in North America in a decade–Quebec, Canada,
2011: contribution of susceptibility, serendipity, and superspreading
events. J Infect Dis. 2013 207:990-98.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23264672

« La plus importante épidémie de rougeole
en Amérique du Nord au cours de la dernière décennie s’est produite en
2011 au Québec, au Canada. »

« Un événement de « superpropagation » déclenché par 1 importation a entraîné une transmission soutenue et 678 cas. »

« Le patient de référence était un adulte
âgé entre 30 et 39 ans, revenant des Caraïbes. Il avait reçu le vaccin
contre la rougeole dans son enfance. »

« Les enquêtes provinciales [québécoises]
sur la couverture vaccinale menées en 2006, 2008 et 2010 ont
systématiquement démontré que, dès l’âge de 24 mois, environ 96 % des
enfants avaient reçu 1 dose du vaccin contre la rougeole et environ 85 %
d’entre eux avaient reçu 2 doses, ces pourcentages passant
respectivement à 97 % et 90 % à 28 mois. En ajoutant les premières et
deuxièmes doses supplémentaires administrées entre 28 et 59 mois, la
couverture vaccinale de la population contre la rougeole était encore
plus élevée au moment de l’entrée à l’école. »

« Chez les adolescents, 22 % [des jeunes
infectés par la rougeole] avaient reçu 2 doses de vaccin. L’enquête sur
l’éclosion a montré que cette proportion avait été sous-estimée, puisque
la recherche active de cas a permis d’identifier 130 fois plus de cas
parmi ceux qui avaient reçu 2 doses. »

Point 7 : Wang et al.
Difficulties in eliminating measles and controlling rubella and mumps: a
cross-sectional study of a first measles and rubella vaccination and a
second measles, mumps, and rubella vaccination. PLoS One. 2014 9:e89361.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24586717

« La couverture vaccinale contre la
rougeole, les oreillons et la rubéole (RRO) est supérieure à 99,0 % dans
la province de Zhejiang. Toutefois, l’incidence de la rougeole, des
oreillons et de la rubéole demeure élevée. »

Point 8 : Immunoglobulin Handbook, Health Protection Agency.

http://webarchive.nationalarchives.gov.uk/20140714084352/http://www.hpa.org.uk/webc/HPAwebFile/HPAweb_C/1242198450982

IMMUNOGLOBULINE HUMAINE NORMALE :

Indications :

  1. Prévenir ou réduire l’infection chez des contacts immunodéprimés
  2. Prévenir ou réduire l’infection chez la femme enceinte
  3. Prévenir ou réduire l’infection chez les nourrissons de moins de 9 mois

Traduction : Tribunal de l’infaux

Notes de bas de page

1. http://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements/ucm376937.htm

(Modifié pour ajouter : la FDA a apparemment retiré le lien ci-dessus, mais le contenu est archivé ici :

https://web.archive.org/web/20131130004447/https://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements /ucm376937.htm )

2. http://archinte.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=619215

3. Poland. Am J Hum Genet. 1998 62:215-220.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9463343

« […] les « faibles répondeurs » qui ont
été réimmunisés et ont développé une faible réponse des anticorps ou un
faible taux d’anticorps, pour ensuite perdre ces anticorps détectables
et développer la rougeole 2 à 5 ans plus tard. »

4. ibid.

« Nos études en cours suggèrent que la
séronégativité après la vaccination [contre la rougeole] se retrouve
chez les membres de la famille rapprochée et que les polymorphismes
génétiques dans les [gènes] HLA influencent de manière significative les
taux d’anticorps […] »

5. LeBaron et al. Arch Pediatr Adolesc Med. 2007 161: 294-301.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17339511

« Les titres ont chuté de manière
significative avec le temps [après la deuxième dose de RRO] pour
l’ensemble de la population étudiée et, lors de la collecte finale,
4,7 % des enfants étaient potentiellement vulnérables. »

6. De Serres et al. J Infect Dis. 2013 207:990-998.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23264672

« Le patient de référence a reçu le vaccin contre la rougeole dans son enfance. »

7.  Rosen et al. Clin Infect Dis. 2014 58:1205-1210.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24585562

« Le patient de référence avait reçu 2 doses de vaccin contenant le virus de la rougeole. »




Technologie 5G : fuir ou combattre?

[Source : La maison du 21e siècle]

Technologie 5G : fuir ou combattre?

Auteur : Jean Hudon

Certaines analyses des réseaux 5G ont conclu que des antennes émettrices seront nécessaires à toutes les deux à dix maisons.
© http://scientists4wiredtech.com/2018/08/the-problem-with-5g/

Vidéo mise en ligne le 17 mars 2019 par à https://youtu.be/6EFXvbugLsE

Transcription traduite par Jean Hudon http://www.cqlpe.ca/#DR

La 5G est-elle le prochain scandale de l’amiante ? De nombreux scientifiques nous mettent en garde — dans cet appel — contre ses effets profondément négatifs. Mais qui les écoute ?

Reportage à la télé américaine : Une tour de téléphonie cellulaire est-elle en construction dans votre quartier ? Si ce n’est pas le cas maintenant, cela pourrait bientôt arriver. Les opérateurs de téléphonie mobile en installent des millions [de micro-cellules sur des poteaux et lampadaires, en fait] à travers le pays (partout en Amérique du Nord) pour activer la nouvelle technologie de téléphonie cellulaire 5G plus rapide. Mais ce soir, Julie Watts a posé la question que vous n’êtes pas supposés poser. Existe-t-il des inquiétudes légitimes en matière de santé ?

Question d’un membre du comité sénatorial : Pourriez-vous nous dire brièvement quelles sont vos références en lien avec l’Université McGill ?

Paul Héroux est chercheur en effets biologiques des champs électromagnétiques à la Faculté de médecine de l’Université McGill.

Dr Paul Héroux, témoin expert lors d’une audience devant un comité du Sénat américain : Je
suis membre de la Faculté de médecine. Je suis directeur du Programme
de santé au travail au sein du Département d’épidémiologie, de
biostatistique et de santé au travail. Je ne sais pas comment quiconque
peut soutenir le déploiement de la 5G, un nouveau système de téléphonie
cellulaire qui aggravera sérieusement l’exposition humaine au
rayonnement électromagnétique. Tous les cancers humains — leucémie,
cancers du côlon et du sein, cancer du poumon — réagissent à des niveaux
de rayonnement électromagnétique des centaines de fois inférieurs au
seuil maximum recommandé par la FCC [US Federal Communications
Commission]. En passant, la FCC n’a aucune expertise médicale et
biologique. Ils prennent leurs ordres de marche de l’Institut des
ingénieurs électroniciens.

© http://scientists4wiredtech.com/2018/08/the-problem-with-5g/

Question d’un membre du comité sénatorial : Vous pouvez mettre un de vos poteaux à un mètre de la maison de quelqu’un ?

Représentant de l’industrie des télécommunications : Correct.

À dix pieds de la maison de quelqu’un ?

Oui.

Et puis avec l’antenne émettant à 360 degrés, tout ce qui est émis va dans la maison de quelqu’un?

Nous
cherchons donc à les localiser principalement aux coins des rues afin
de pouvoir obtenir cette zone de couverture à 360 degrés. Cela nous
permet également d’éviter les arbres…

Mais il y a des maisons aux coins des rues

Et
certaines maisons s’y trouvent. Regardez, nous ne cherchons pas à
violer l’espace de quiconque. Nous tenons toujours compte de la
propriété des personnes quand nous déterminons où placer ces
équipements. Nous faisons donc de notre mieux en toutes circonstances
pour garder à l’esprit les préoccupations des résidents. Nous ne
cherchons pas à violer qui que ce soit…

moin expert lors d’une audience devant un comité du Sénat américain :
La fertilité est affectée et, comme je le dirai plus tard, nous avons
de graves problèmes. Nous constatons déjà d’énormes effets. Il y a aussi
des effets neurologiques et neuropsychiatriques, d’après les 25 études
examinées, et nous savons que ceux-ci sont causés par l’exposition aux
champs électromagnétiques.

http://scientists4wiredtech.com/2018/08/the-problem-with-5g/

Témoin expert à une audience devant un comité du Sénat américain :
Certaines analyses des réseaux 5G ont conclu que des antennes
émettrices seront nécessaires à toutes les deux à dix maisons.
Malheureusement, c’est la FCC qui définit le niveau sécuritaire
d’exposition aux rayonnements, et non la FDA [Food and Drug
Administration) ou le CDC [Centers for Disease Control and Prevention].

Témoin expert à une audience devant un comité du Sénat américain :
Tout le monde dans la salle doit comprendre que la FCC est composée
d’anciens membres de l’industrie des télécommunications. Ils sont
effectivement à l’abri au plan judiciaire contre les recours relatifs
aux effets nocifs sur la santé lorsque les limites recommandées sont
supérieures aux limites dont il a été démontré qu’elles causent en
réalité des effets nocifs sur la santé. Je suis un spécialiste certifié
de Microsoft pour les petites entreprises. J’ai travaillé sur la station
spatiale en concevant le système de câblage du module de sas où j’étais
responsable de l’analyse des CEM, qui est une interférence
électromagnétique.

Témoin expert à une audience devant un comité du Sénat américain :
On nous a induit en erreur et on nous a dit qu’il n’existait aucune
preuve scientifique, alors qu’il existe en fait des milliers d’études
montrant des effets à des niveaux inférieurs aux limites permises. En
fait, les États-Unis ont l’un des niveaux de radiofréquence admissibles
les plus élevés au monde. [NOTE : Ces normes sont pratiquement
identiques au Canada.]

Témoin expert à une audience devant un comité du Sénat américain :
À l’heure actuelle, l’armée américaine utilise un rayonnement
hyperfréquence de 95 gigahertz, soit à seulement cinq gigahertz du
spectre sans fil que permettront ces installations sans fil de
micro-cellules. L’armée américaine utilise ces rayons de 95 gigahertz
comme une arme biologique de contrôle des foules appelée « Active Denial
System ».

moin expert lors d’une audience devant un comité du Sénat américain :
Des milliers d’études ont démontré les effets nocifs suivants des
rayonnements sans fil sur la santé : cancer, dommages oxydatifs,
dommages à l’ADN, défaillance de l’ADN, arythmies cardiaques et autres
effets sur le muscle cardiaque, ainsi que effets vasculaires. Le TDAH
monte en flèche. Il y a aussi des troubles comportementaux, des troubles
du sommeil et des pertes de mémoire, un affaiblissement de la barrière
hémato-encéphalique et des effets sur les vitesses de décharge des
neurones dans les EEG, des perturbations de la fonction immunitaire et
des modifications des protéines de stress, des effets causant la
stérilité humaine.

Le sénateur Blumenthal :
En décembre 2017, j’ai envoyé une lettre au commissaire Carr de la FCC,
lui demandant de citer des études scientifiques récentes démontrant la
sécurité de cette technologie, quelles recherches ont été effectuées, où
elles ont été publiées et compilées. Il ne m’a jamais répondu. Combien
d’argent l’industrie s’est-elle engagée à investir dans de la recherche
indépendante supplémentaire ? J’insiste sur la « recherche
indépendante » et nous parlons de recherche sur les effets biologiques
de cette nouvelle technologie.

Brad Gillen de la CTIA, association qui représente le secteur des communications sans fil aux États-Unis : Merci.
Sénateur. Merci pour votre attention sur la question. La sécurité est
primordiale et, comme vous l’avez dit, nous nous fions à une agence
d’experts, nous nous fions aux conclusions de la FDA et d’autres entités
pour nous assurer de la sécurité de tous. À ma connaissance, il n’y a
pas d’études en cours soutenues par l’industrie. Heureux d’examiner avec
vous les opportunités qui vous paraissent devoir faire l’objet d’études
supplémentaires. Et nous sommes toujours pour davantage de science.
Nous nous appuyons également sur ce que les scientifiques nous disent.

Le sénateur Blumenthal : Donc, essentiellement, la réponse à ma question, « Combien d’argent l’industrie va-t-elle y investir » est « Pas un cent »!

Brad Gillen :
Je peux tout à fait faire un suivi auprès de vous, sénateur. À ma
connaissance, aucune étude en cours n’est soutenue par l’industrie
aujourd’hui.

Le sénateur Blumenthal : Quelqu’un d’autre connait-il l’existence d’engagements de l’industrie à…

Steve Berry, deuxième témoin de l’industrie: Non, je ne suis au courant d’aucun…

Le sénateur Blumenthal :
Il n’y a donc aucune recherche en cours. Nous volons un peu en aveugles
ici en ce qui concerne la santé et la sécurité… Merci Monsieur le
Président.

Youtubeur non identifié, créateur du canal Canadian Prepper :

Salut
tout le monde! Comme beaucoup d’entre vous le savent, je suis un grand
partisan de la technologie et de l’innovation modernes. J’aime mes
gadgets autant que le gars d’à côté. Même si je suis parfois
technophobe, j’aime toujours les trucs sympas et je suis très
enthousiasmé par toutes les possibilités offertes par ce que l’on
appelle l’Internet des objets – en dépit du niveau mondial de coercition
draconienne et orwellienne auquel nous serons probablement tous soumis.
J’avais encore de l’espoir…

Mais j’ai commencé à faire des
recherches à ce sujet et il s’avère que je n’arrive pas à trouver de
contrepoint légitime aux avertissements de beaucoup de personnes très
intelligentes qui disent que c’est mauvais pour votre santé. Les seuls
qui disent que ce n’est pas mauvais sont ceux qui en profitent. Je me
pose donc bien des questions – et je bénéficierai moi aussi de la 5G,
vous savez. Étant un youtubeur, je suis très fortement impliqué dans
Internet. Personnellement, j’étais très enthousiasmé par la 5G et
l’univers d’Internet et les gadgets intelligents, où tout posséderait un
capteur et interagirait avec tout le reste. Même chose pour la réalité
augmentée, et la réalité virtuelle, la robotique et l’automatisation,
l’impression 3D et tout le reste. Même la bio-fusion cybernétique de
l’homme et de la machine sonne plutôt cool à mes oreilles.

Eh
bien, ça a l’air cool jusqu’à ce que vous commenciez à faire de la
recherche sur les effets réels sur la santé, car nous devons nous
rappeler que nous sommes des organismes biologiques. Il y a tellement de
fréquences radio qui nous traversent déjà le corps en ce moment. Si
vous ajoutez la 5G à cela… La plupart des professionnels de la santé
réclament beaucoup plus de recherches et de précaution avant de déployer
la technologie 5G. Mais ça ne les arrête pas de la déployer, vous
savez. Des audiences publiques à ce sujet sont organisées dans certaines
villes. Mais évidememnt, ils vont la déployer immédiatement dans les
plus grandes villes.

Donc, je suis une personne qui veut croire en
la 5G et j’essaie de trouver des informations contraires à celles de
tous ces professionnels de la santé de haut niveau. Mais tout ce qu’il y
a, ce sont ces porte-paroles de la FCC et de l’industrie des
télécommunications qui disent « C’est sans danger». Ils ne vous
fournissent aucune recherche scientifique, ni aucune donnée qui le
prouve. Ils se contentent de dire, « Oh, la FCC a estimé que c’était
sans danger ». Mais pour autant que je sache, la FCC n’est pas un
organisme de réglementation composé de professionnels en épidémiologie
de la santé qui seraient au courant de ces informations. Alors, comment
le sauraient-ils ? Je me demande donc si la 5G sera le prochain scandale
de l’amiante. Parce qu’ils ne font que déployer cela à tout vitesse
comme si ça pressait. Tout le monde est excité à ce sujet.

Les
législateurs et les organismes gouvernementaux ne comprennent pas
vraiment cette technologie et ses effets secondaires potentiels. Je ne
pense pas que j’ai été affecté par les radiofréquences déjà présentes.
Vous savez, même s’ils vous disent techniquement que vous êtes censé
tenir votre téléphone portable à plus d’un centimètre de votre tête, que
vous n’êtes pas censé l’appuyer sur votre tête, peu de gens utilisent
leur téléphone comme ça de toute façon. Je ne suis pas censé le garder
près de mon corps, et tout cela … J’ai fait ça, et je n’ai remarqué
aucun effet sur ma santé — je touche du bois — pour l’instant, mais bon,
ça peut toujours finir par arriver, n’est-ce pas ?

Donc, je pense
qu’il est temps de décrocher du réseau et de fuir la ville. Nous avons
peut-être quelques années encore avant qu’ils déploient la 5G… Il leur
faudra probablement 10 ans pour l’étendre partout. Ils parlent de
couvrir la totalité du continent avec la 5G, ce qui semble absurde. Qui
est responsable à ce sujet ? À quoi pensent-ils ? Je veux dire, cela va
représenter un investissement de 300 milliards de dollars pour couvrir
tout le continent avec ces tours de cellulaires qui se retrouveront à
tous les trois cents mètres. Pouvez-vous croire ça ?

Nous avons
visité des gens, il y a probablement quatre ans, et j’ai alors vu qu’il y
avait une tour de cellulaire juste à côté de leur maison. Merde, me
suis-je dit, je ne m’approche pas de ça. Donc, voudriez-vous sciemment
aller vivre près d’une tour de cellulaire ? Et les personnes qui
poussent pour cela, comme dans le clip vidéo que j’ai montré, elles
ressemblent à une bande d’idiots. Je n’essaie pas de propager des
préjugés ni quoi que ce soit, mais ces individus ressemblent à des
personnes contrôlées à distance. Ils ont peut-être une formation
juridique ou quelque chose du genre, mais ceux qui font valoir ces
arguments semblent être des personnes sans âme. Et leurs arguments sont
strictement basés sur la loi. Tous leurs arguments sont essentiellement
les suivants : il s’agit de la loi, des exceptions nous ont été
accordées et, vous savez, nous allons respecter les directives et bla
bla bla. Ils ne tiennent jamais compte des effets potentiels sur la
santé.

Les ondes millimétriques, à des puissances élevées, sont
utilisées comme arme de contrôle des foules, comme système anti-émeute.
Ils pointent cela vers une foule et les gens ont alors l’impression que
leur peau est en feu et ils doivent prendre la fuite. Cette technologie
existe depuis environ 15 ans.

Or, une étude que j’ai lue explique
que la majorité du rayonnement 5G serait absorbé par la peau. Ça ne va
donc pas pénétrer dans vos organes. Mais qu’est-ce qui va arriver
alors ? Les taux de mélanome vont-ils augmenter ? Je ne sais pas. Tout
ce que je peux dire, c’est qu’ils vont nous exposer à tout cela, et même
si je vais aimer ces téléchargements à haute vitesse, si je suis
toujours en ville quand ça arrivera ici… Mais je vous le dis, ça ne me
semble pas bon, pas bon du tout!

Nous devons nous rappeler que
c’étaient ces mêmes grandes entreprises qui avaient des médecins dans
des publicités pour commercialiser les cigarettes. Cela ne remonte pas à
si longtemps! Et qu’est-ce qui a changé au fond ? Il y a des comités
d’éthique ; il y a plus de documentaires ; il y a divers exposés sur ce
genre de choses. Et quant à la raison pour laquelle nous devons utiliser
la 5G et pourquoi ils ne peuvent envisager aucune autre alternative, c’est parce que les gens ont à tout prix besoin de plus de données, nous disent-ils. Ils en ont besoin maintenant ! Nous devons les leur donner. Il y a une forte demande.

Mais
clairement, la demande est satisfaite. Les téléphones portables de tout
le monde fonctionnent bien, non ? Alors, ils essaient de créer
davantage d’externalités de réseau à partir de cette 5G, et ils se
servent de chevaux de Troie. Ils nous disent que les médecins vont s’en
servir pour opérer, pour faire des chirurgies à distance. Eh bien,
pourquoi ne pas simplement les mettre là, leurs équipements 5G, et
pourquoi ne pas simplement l’allumer quand on en a besoin ? Si c’est le
seul but ou si ce ne sont que les seules raisons qu’ils invoquent pour
nous vendre cela… et je comprends qu’ils veulent que nous ayons tous des
voitures autonomes, mais même cela, est-ce vraiment un besoin urgent
que nous ayons tout de suite des voitures autonomes ?

La plupart
des raisons avancées sont donc assez suspectes, et je n’essaie pas de
jouer aux adeptes du complot ici. On trouve beaucoup de cela sur
Internet. Mais ce que je peux dire en ce qui me concerne
personnellement, c’est pour moi le signe que je dois bientôt me tirer de
l’enfer de la ville. C’est un signe que je dois foutre le camp d’ici,
parce qu’ils vont déployer cela partout…

Heureusement, je vis dans une petite ville – je ne suis pas dans une grande ville. Donc, pour moi, la 5G sera probablement là dans trois ou quatre ans. Mais une fois que cela aura été déployé – et c’est sans compter tous les aspects de la technologie de surveillance panoptique : je ne parle même pas de cela. Je parle seulement des effets sur la santé. Beaucoup d’autres types du NWO parlent de tous les aspects de la surveillance. Et, même s’il y a là de quoi s’inquiéter, nous y sommes déjà plongés.

Mais
ce qui est possible avec la 5G, c’est le recours à une technologie
apparue il y a quelques années et qui permet de déterminer l’identité
d’une personne en examinant simplement sa démarche, sa façon de marcher.
Par conséquent, si vous intégriez cela à une sorte de, vous savez… La
5G va créer une belle image, probablement comme une image sonar. Vous
vous souvenez de ce film Batman où il a pu accéder à tous les
téléphones et il a été capable de déterminer qui était où et ainsi de
suite ? C’est probablement ce qu’ils pourront faire avec cette
technologie. Il va y avoir un moyen pour Google Maps d’intégrer cela et
ils vont avoir une géolocalisation en temps réel. Ceci est juste ma
théorie. Vous connaissez le Google Street View sur Google Maps. Je
suppose que cela ressemblera à un rendu Street View en 3D. Ça va vous
montrer qui marche là-bas. Maintenant, vous ne verrez peut-être pas les
gens, ce ne seront pas des caméras, ce sera une sorte de technologie de
sonar. Je ne sais pas de quoi je parle. Mais bon, si vous pouvez
l’imaginer, alors ils le peuvent eux aussi, et il y a des seigneurs
technocratiques qui vont vouloir cela… Ils pourront probablement le
créer. Et est-ce vraiment si exagéré de croire cela ?

Vous vous souvenez de ce film, Idiocracy,
où [le personnage principal] « Not Sure » tente d’échapper aux flics,
alors qu’il conduit un véhicule dans la rue et son code à barres est
scanné pendant qu’il passe ? Qu’arrivera-t-il s’ils ont une technologie
comme ça ? De toute évidence, ils auront la reconnaissance faciale et
tout le reste, mais s’ils pouvaient simplement scanner votre ADN de
loin ? Il y a des années, la machine utilisée pour décoder l’ADN avait
probablement de la taille d’une pièce. Maintenant, je suis sûr que c’est
beaucoup plus petit. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils
puissent réaliser cela avec une caméra haute définition, ou quelque
chose du genre. Je dis cela comme ça.

Regardez, tout ce que je
dis, c’est que la menace des problèmes de santé associés à la 5G me
donne envie de fuir la ville. Trouvez-moi quelque chose, une preuve
concluante qui dit que tout cela est exagéré, parce que cela ne semble
certainement pas être le cas. Lorsque des médecins gagnant probablement
beaucoup d’argent, et pas seulement des médecins mais des responsables
de divers départements, soulèvent de telles questions, et vous incitent à
y réfléchir, il faut que vous réalisiez que c’est un problème sérieux.
Mais pour la plupart des gens, c’est comme si ça tombe dans l’oreille
d’un sourd! Vous regardez sur YouTube, vous cherchez des vidéos sur la
5G, et tout ce que vous voyez, ce sont toutes les choses fantastiques
qu’elle va nous apporter.

Et encore une fois, c’est génial. Je
suis totalement emballé par l’avenir de l’Internet des objets. Mais je
ne suis pas naïf quant au marché faustien que nous devons faire avec ce
genre de choses : vous leur donnez un peu de vos données et ils prennent
un peu de votre âme – surtout quand c’est régi par tous ces réseaux de
télécoms! Je préférerais beaucoup que tout cela soit étroitement
supervisé par un organisme gouvernemental. Parce que lorsque vous
laissez cela entre leurs mains, ils essaient juste de gagner de
l’argent. Ils s’en moquent s’ils mettent cela devant la maison d’une
petite vieille dame et, tout à coup, quelques mois plus tard, elle
souffre d’un cancer au stade quatre. Ils ne se soucient pas de ce genre
de choses, n’est-ce pas ? Et ils sont protégés légalement pour agir
ainsi. Il est illégal pour vous y opposer. Ils ont tout ça écrit dans
les lois. C’est fou!

Comme je l’ai dit, je fais des recherches sur
Internet depuis une semaine afin de trouver des preuves que cela n’est
pas nocif pour les humains. Et chaque fois que je fais une recherche et
que je descends jusqu’à la deuxième page des résultats Google, ce que je
vois, ce sont des choses qui disent que c’est potentiellement
dangereux. Et les seules personnes qui disent que ce n’est pas
dangereux, ce sont les gens de la FCC que tous les législateurs écoutent
religieusement. Qu’est-ce qui se passe avec ça quand même ? Je pense
qu’il est temps de fuir les villes. Mais bon, c’est juste mon avis.
Faites-moi savoir ce que vous en pensez dans la section commentaire.

Note de Jean Hudon :
À peine deux semaines après sa mise en ligne, il y avait près de 2 000
commentaires sous cette vidéo. Déjà plus de 116 000 personnes l’ont
visionnée, ce qui est exceptionnel pour une vidéo dénonçant la 5G. Parmi
les commentaires, une personne souligne le fait que la fibre optique
permet des communications plus rapides. Ce qu’il faut savoir, c’est que
pour faire fonctionner la 5G, un câble de fibre optique devra se rendre
jusqu’à chaque site d’antennes qui seront installées partout sur des
poteaux, des lampadaires, etc. La fibre optique passera donc à proximité
de la plupart des maisons dans les grandes villes, mais personne ne
pourra s’y connecter directement. Toutes les entreprises fournissant un
modem pour se connecter chez soi à Internet et pour recevoir la télé ne
fourniront sous peu que des modems 5G. Il en sera de même pour tous les
téléphones intelligents et toutes les tablettes sur le marché. À moins
de trouver le moyen de stopper cela, tous les citadins seront donc
prisonniers d’un système extrêmement nocif pour la santé physique et
mentale. Pas surprenant que certains songent à fuir les villes…

Il
ne faut pas s’étonner que celui qui parle à la fin dans la vidéo dise
vouloir fuir la ville —adaptation de la vie hors réseau (off grid)
— et le recommande face à l’arrivée de la 5G, puisqu’il est un
survivaliste (écologiste extrême vivant en autarcie pour pouvoir
survivre à une éventuelle catastrophe planétaire) et a un site Web qui
vend du matériel de survie.

Ce n’est clairement pas une solution pour 99 % des gens. Vous êtes donc plutôt encouragés à vous mobiliser pour stopper la 5G plutôt que de croire pouvoir y échapper en vous sauvant dans les bois. De toute façon, avec les milliers de satellites (à elle seule SpaceX en prévoit 12 000) de communication 5G qui seront déployés d’ici quelques années, plus aucun endroit du globe ne sera bientôt à l’abri de la 5G. Alors, pour ne pas être les victimes collatérales de la folie technologique suicidaire qui se développe toujours plus rapidement, avec une totale absence d’encadrement réglementaire et de supervision gouvernementale, il est urgent de réagir en soutenant les rares groupes qui tentent d’alerter la population contre toutes les formes de pollution électromagnétique, comme la Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique, le Rassemblement ÉlectroSensibilité Québec et Citoyens pour une technologie sécuritare.

Pour visionner l’audience du comité sénatorial américain à laquelle le sénateur Blumenthal a participé :

USA SENATE HEARING 2019 : 5G SAFETY RELIES SOLELY ON “LOW-POWER ASSUMPTION” : DÉJÀ VU ALL-OVER AGAIN

On peut dire NON à la 5G en signant à www.5gspaceappeal.org l’appel international lancé par des scientifiques, des médecins, des organisations environnementales et des citoyens du monde entier s’opposant notamment au projet de déployer des milliers de satellites 5G. La version française de cet Appel à signer et à diffuser largement se trouve à https://bit.ly/2K3YgWZ.

Pour en savoir plus sur les dangers de la 5G, voir…
La menace que la 5G pose à la santé humaine

Première mondiale, la 5G stoppée temporairement à Bruxelles : 
« La 5G? Les Bruxellois ne sont pas des souris de laboratoire » (Céline Fremault, ministre de l’Environnement)

Et les plus récents développements sur la 5G et la pollution électromagnétique : http://www.cqlpe.ca/#D

[Voir aussi :




Mondialisme: l’inversion des valeurs

Radio-Québec

Alexis : « Dans ce Webjournal j’explique d’où vient l’inversion des valeurs et la subversion des institutions en Occident. Attachez vos tuques avec de la broche, c’est du lourd. »

https://youtu.be/dQVBfiKjukI



Un point de vue à contre-courant sur Greta et le Climat

[Source : Sott.net]

[NdNM : L'auteure de l'article suivant émet l'hypothèse (pour elle quasi certitude) d'une prochaine nouvelle ère glaciaire. Cependant, peu d'éléments semblent pouvoir actuellement la supporter, même si localement au Québec, ces dernières années, les hivers tendent à devenir plus long et plus rigoureux en termes de quantité de neige et/ou de températures et si d'autres lieux du monde semblent être affectés par une même tendance.
Des passages particuliers ont été surlignés en jaune par le présent blogue.]

Greta Thunberg, ou la fausse prophétesse de la Croisade des enfants

[Auteur :] Laura Knight-Jadczyk

Comme le savent peut-être les lecteurs de SOTT, les prophéties, c’est mon « affaire » depuis plus de 25 ans. Et j’en ai souvent bavé. En dépit d’un « palmarès » plus long que les deux bras, j’ai souvent l’impression d’être Cassandre.

Greta thunberg mural bristol
© Inconnu
Une peinture murale de Greta Thunberg à Bristol, Royaume-Uni

Cela fait maintenant quelques années que je n’ai rien écrit publiquement, mis à part mes posts sur notre forum, et la raison en est principalement le « complexe de Cassandre » susmentionné. J’ai fini par me rendre compte que rien, absolument rien n’inverserait la machine et ne préviendrait la dégringolade de l’humanité, désormais au bord de l’extinction. En outre, dès le début, on s’est employé énergiquement à étouffer mes avertissements et à me mettre hors jeu, pour ainsi dire.

Comme ça n’a pas réussi, la censure globale imposée par Google, Facebook, Twitter et les médias mainstream a pris le relai et a laissé des traces. Il fut un temps où SOTT.net comptait six millions de lecteurs par mois – aujourd’hui, nous pouvons nous estimer heureux si nous en comptons deux millions. Les redirections en provenance de FB et de Twitter étaient notre principal mode de diffusion ; aujourd’hui, elles sont quasi inexistantes.

Quoi qu’il en soit, je ne suis pas encore morte, et tout se déroule globalement selon les prédictions de notre « projet prophétique » – l’Expérience cassiopéenne – et nous avons une bonne idée de la façon dont ça va se terminer.

Greta Thunberg, elle, n’en a aucune idée. Et la médiatisation de son ignorance est littéralement criminelle ce qui, puisqu’elle y participe de son plein gré, même si ce n’est qu’une « enfant », fait également d’elle une criminelle. Évidemment, elle ne s’en rend pas compte, parce qu’elle a été profondément conditionnée – elle et toute une génération d’enfants sur la planète ; mais n’en a-t-il pas toujours été ainsi ? Les paroles changent, mais c’est le même refrain, le but étant la manipulation et le contrôle de l’humanité.

Prophète contre prophète

Laissez-moi vous conter une petite parabole de l’Ancien Testament que j’ai relatée à ma façon il y a trente ans.

greta prophet house fire
© Inconnu

Il était une fois deux rois de deux petits royaumes qui étaient apparentés par mariage. Le premier roi décida de rendre visite à son beau-frère, le second roi. À son arrivée, il fut accueilli par le second roi, qui avait préparé toutes sortes d’amusements et de divertissements.

Après moult célébrations et réjouissances, le second roi dit à son beau-frère, le premier roi, qu’il tendait à considérer tous ses biens comme des possessions mutuelles, et qu’il espérait que le premier roi voyait les choses de la même façon. Cela rendit le premier roi quelque peu nerveux, et il se demanda ce que tout cela signifiait. Il ne fut pas long à le découvrir. Le second roi voulait faire la guerre à l’un de ses voisins, s’emparer de ses terres et de ses biens, mais, pour ce faire, il lui fallait de l’aide. Il savait que son beau-frère ne nourrissait pas ce genre d’ambition, et il s’était employé à l’amadouer afin d’obtenir son aide.

Quelque peu déconcerté par cette requête, le premier roi demanda s’il était possible de faire appel à plusieurs prophètes pour découvrir si ce plan était avisé. Le second roi convoqua volontiers quatre cents prophètes. Tous, à l’unanimité, louèrent le projet et la perspicacité de leur roi. Mais le premier roi était toujours mal à l’aise – son instinct lui disait que quelque chose ne tournait pas rond. Il demanda s’il restait un prophète à consulter. Il s’avéra que c’était le cas, mais le second roi prévint le premier de ne pas attendre grand chose de cet individu car il y avait de l’animosité entre eux, et ces sentiments négatifs rendait ce dernier prophète hostile à tout dessein du second roi. Ayant copieusement diffamé ce dernier prophète, il le fit appeler.

Comme de bien entendu, le dernier prophète contredit les quatre cents autres et annonça au second roi qu’il mourrait s’il partait en guerre. Pour le punir de son insolence, le second roi fit jeter l’oracle impudent en prison, pour le faire méditer sur son outrecuidance jusqu’au retour des rois et de leur armée. Insistant sur la véracité de sa prophétie, le dernier prophète fit remarquer au roi qu’il serait fort étonné s’il revenait.

Mais le perfide second roi avait un plan. Ayant persuadé son beau-frère de l’accompagner, il s’arrangea pour combattre habillé en simple soldat, tandis que son beau-frère se rendit sur le champ de bataille en habit royal.

Il s’avéra que les soldats du camp rival avaient reçu l’ordre de rechercher et de tuer immédiatement le second roi (mais pas l’autre). Au cours du combat, les soldats ennemis se lancèrent à la poursuite du seul homme habillé en roi et, découvrant qu’il n’était pas celui qu’ils cherchaient, dans un accès de rage et de frustration, ils se tournèrent vers le soldat le plus proche et le tuèrent – ce soldat était le roi malfaisant. Prophétie accomplie.

On peut tirer plusieurs leçons importantes de cette histoire. La première est qu’une prophétie est inexorable, à moins de changer radicalement d’attitude et d’orientation. On ne peut pas tromper la réalité quantique ! La deuxième leçon est que les chances de réalisation d’une vraie prophétie sont les mêmes que celles évoquées dans cette histoire : quatre cents contre un. Une troisième leçon, et non des moindres, est que les gens veulent rarement entendre la vérité parce qu’il est difficile de renoncer aux jeux de pouvoir et aux rationalisations. Et enfin, la façon la plus simple d’ignorer la vérité est d’éliminer le prophète, soit littéralement, soit en le diffamant.

L’histoire de Jonas révèle l’autre face de la médaille : Dieu demanda à Jonas de prophétiser la destruction de Ninive, cité du pêché et de la décadence. Jonas fit bien son travail (motivé, il faut dire, par une méditation forcée dans le tube digestif d’un gros poisson). Or à son grand étonnement, les habitants de Ninive se repentirent et rentrèrent dans le droit chemin, si bien que la catastrophe fut évitée ! Mais au lieu d’être rempli de joie, Jonas en fut mortifié. Il avait le sentiment d’avoir été pris pour un imbécile. Humilié et en colère, il partit bouder dans son coin. Au cours d’une petite discussion, Dieu lui fit remarquer que l’illumination prophétique pouvait servir d’autres desseins – à savoir, le repentir et le changement.

Aujourd’hui, nous avons des prophètes des temps modernes – statisticiens et scientifiques de tout poil – qui prévoient tendances et probabilités. Dans la plupart des cas, dans les affaires privées comme publiques, les décisions sont fondées sur ce type de données. Puisque ces méthodes « divinatoires » modernes reposent sur des tonnes de statistiques qui reflètent des actions purement matérielles, le caractère inspirant d’un idéal n’est ni pris en compte, ni prévu. En conséquence, les prédictions sur lesquelles notre culture fonde ses activités entraînent l’évolution dans son sens le plus strict – à savoir, une spirale infernale et inexorable menant au déclin et à la dégénérescence.

À cet égard, les prédictions eschatologiques peuvent servir de tremplin amenant à une prise de conscience, laquelle contribuerait à faire naître ces aspirations supérieures, qui pourraient alors agir de façon à mitiger les événements futurs. Si suffisamment de gens développent la conviction que quelque chose d’effroyable est sur le point de se produire si nous ne changeons pas nos mœurs et nos comportements, cela pourrait créer l’élan nécessaire et faire naître l’aspiration à certains idéaux, entraînant alors une possible altération des réalités quantiques.

Lorsque j’ai commencé à publier les transcriptions de l’Expérience cassiopéenne, j’ai pensé naïvement que les gens comprendraient qu’à moins de changer en profondeur nos attitudes fondamentales vis-à-vis de la réalité, l’humanité allait sombrer.

Mais ce changement radical ne s’est pas produit ; en fait, j’ai du mal à imaginer un monde plus enlisé dans les mensonges, un monde plus en proie à l’aveuglement que celui-ci. Mais je ne suis guère étonnée. Je l’avais prédit il y a trente ans.

Dans un de ses contes, Gurdjieff décrit parfaitement ce qui se passe avec les libéraux/gauchistes/démocrates/que sais-je encore (insérez le nom du parti qui représente l’Establishment dans votre pays) :

« Un conte oriental parle d’un très riche magicien qui avait un bon nombre de moutons. Mais ce magicien était très avare car il ne voulait pas embaucher de bergers, ni ne voulait ériger de barrière autour du pâturage où les moutons paissaient. En conséquence, les moutons vagabondaient souvent dans la forêt, tombaient dans des ravins et ainsi de suite, mais surtout ils s’enfuyaient, parce qu’ils savaient que le magicien voulait leur chair et leur peau, et ils n’aimaient pas cela.

Alors le magicien trouva un remède. Il hypnotisa ses moutons et leur suggéra tout d’abord qu’ils étaient immortels et qu’il ne leur serait fait aucun mal lorsqu’on les écorcherait, qu’au contraire, cela leur ferait beaucoup de bien et serait très agréable ; deuxièmement il leur suggéra qu’il était un bon maître qui aimait ses troupeaux tellement qu’il était prêt à faire tout pour eux ; et, en troisième lieu, il leur suggéra que si quoi que ce soit devait arriver, cela n’arriverait pas tout de suite et sûrement pas dans la journée, donc ils n’avaient pas besoin d’y penser. Au-delà de cela, le magicien suggéra à ses moutons qu’ils n’étaient pas du tout des moutons ; il suggéra à certains d’entre eux qu’ils étaient des lions, à d’autres qu’ils étaient des aigles, à d’autres qu’ils étaient des hommes et à d’autres qu’il étaient même des magiciens.

Ainsi tous ses soucis et inquiétudes à propos des moutons prirent fin. Ils ne s’enfuirent plus jamais et attendirent calmement le moment où il aurait besoin de leur chair et de leurs peaux. »

Cela décrit bien la condition des masses à l’heure actuelle. Pour s’éveiller, il faut d’abord réaliser qu’on dort profondément. Pour ce faire, il faut reconnaître et comprendre pleinement la nature des forces qui agissent pour nous maintenir dans cet état de sommeil ou d’hypnose. Il est absurde de penser qu’on peut y parvenir en puisant les informations à la source même qui induit l’hypnose. Gurdjieff poursuit :

« Théoriquement [l’homme] peut [s’éveiller], mais pratiquement cela est presque impossible, parce qu’aussitôt qu’un homme ouvre les yeux, s’éveille pour un moment, toutes les forces qui le retiennent dans le sommeil s’exercent de nouveau sur lui avec une énergie décuplée, et immédiatement il retombe endormi, rêvant très souvent qu’il est éveillé ou qu’il s’éveille. »

C’est dans l’éveil de l’humanité que réside l’espoir de mitiger les catastrophes prophétisées. Pour mettre fin aux conditions qui ont contribué à la situation déplorable dans laquelle se trouve l’humanité, une mise en lumière et une compréhension de ces conditions est nécessaire. Le Faux prophète – la propension de l’humanité à se fourvoyer – doit être terrassé.

« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? (…) Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. (Matthieu 7:15,23) »

Chacun admettra volontiers qu’il y a probablement trop de violence à la télévision et sur Internet, et que les publicités dont on nous bombarde quotidiennement tiennent plus de l’attrape-nigaud que d’autre chose, mais rares sont ceux qui appréhendent réellement la véritable nature et l’étendue de l’influence hypnotique des médias. Plus rares encore sont ceux qui ont la moindre idée de l’objectif que cache le consumérisme. Comme l’écrivent Wallace et Wallechinsky dans The People’s Almanac [« L’almanach du peuple », ouvrage non traduit en français – NdT] :

« Après la Seconde Guerre mondiale, la télévision entra dans une ère de prospérité… On fit appel à des psychologues et à des sociologues pour qu’ils étudient les comportements humains face aux techniques de vente ; autrement dit, pour qu’ils découvrent comment manipuler les gens à leur insu. Le Dr. Ernest Dichter, président de l’Institute of Motivational Research [Institut de recherche sur la motivation – NdT] déclara en 1941 :
« L’agence de publicité gagnante est celle qui manipule les motivations et désirs humains, et créé un besoin à l’égard de biens de consommation auxquels le public était jusqu’alors peu habitué – voire même qu’il rechignait à acquérir. »

Discutant de l’influence de la télévision, Daniel Boorstin écrit : « Voici enfin un supermarché de « l’expérience de substitution ». Une programmation réussie offrira du divertissement – sous l’apparence de l’instruction ; de l’instruction – sous l’apparence du divertissement – de la persuasion politique – avec tout l’attrait de la publicité ; et de la publicité – avec tout l’attrait du spectacle. »

La télévision programmée sert non seulement à répandre le consentement et l’uniformité, mais elle représente également une approche industrielle délibérée. »

Bien qu’il ait été démontré que la télévision nuit gravement aux enfants, et qu’on puisse attribuer la plupart des aspects destructeurs de la société aux valeurs déliquescentes promues à la télévision, on constate un effet plus profond et plus insidieux sur la psyché humaine. Comme cité plus haut, il s’agit d’une manipulation planifiée et délibérée visant à susciter le consentement, à répandre l’uniformité et à hypnotiser les masses de sorte qu’elles se soumettent à l’autorité toute-puissante : la télévision.

Un jour, on demanda à Allen Funt, créateur et présentateur de l’émission populaire « Candid Camera » [Caméra cachée – NdT], ce qu’il avait découvert de plus troublant sur les gens dans le cadre de son métier. Sa réponse fut glaçante quand on considère les ramifications : « Le pire, et ça, je le vois tous les jours, c’est de voir à quel point les gens se soumettent facilement à n’importe quelle figure d’autorité, ou même aux signes d’autorité les plus minimes. Un type bien habillé monte l’escalator à contre-sens, et la plupart des gens feront demi-tour et s’escrimeront à remonter l’escalator. Un jour, nous avons placé un panneau sur la route : « Delaware Closed Today » [Delaware : Fermé aujourd’hui – NdT] ». Les automobilistes ne se posèrent même pas la question. Certains demandèrent même : « Est-ce que le New-Jersey est ouvert ? » [cité par Wallace & Wallechinsky – NdT]

L’image qui se dessine est celle d’une société délibérément artificielle faite d’uniformité télévisuelle, de pauvreté intellectuelle et créative, de grogne sociale et de décadence. Manifestement, les médias sont chargés de propager ces conditions.

GQ magazine greta thunberg

On pourrait s’attendre à ce que les professionnels de la motivation développent, dans l’intérêt de leurs clients industriels, une programmation visant à instaurer des conditions sociales bénéfiques – ce qui est tout à fait à leur portée. Il apparaît que l’autorité finale en matière de programmation audiovisuelle est entre les mains des publicitaires, eux-même épaulés par les industries vendeuses de produits et d’idées. Avec toutes les données psychologiques auxquelles ils ont accès, on pourrait s’attendre à ce qu’ils imposent une programmation visant à améliorer des conditions sociales qui leur coûtent de l’argent. Plus de vingt-cinq milliards de dollars sont dépensés chaque année pour apprendre aux travailleurs à lire et à écrire, au terme d’un parcours éducatif conjuguant instruction publique et zapping télé.

Il est admis que l’effondrement social qui s’annonce, lequel coûte à ces géants industriels de vastes sommes d’argent, est principalement attribuable aux frustrations et aux mécontentements générés par la vision faussée de la réalité présentée dans les médias. Pourquoi n’utilisent-ils pas leurs ressources financières pour aider les professionnels de la motivation à concevoir des programmes susceptibles d’entraîner des changements positifs ?

Se peut-il que les conditions de la société, y compris la réponse programmée aux « signes d’autorité les plus infimes », soient voulues ? Oserait-on suggérer qu’ils n’ont pas accès aux chiffres et aux études portant sur l’influence nuisible de la télé et des médias, et qu’ils ne réalisent pas que ça leur coûte de l’argent ? Si c’est le cas, alors ils sont trop stupides pour s’ériger en arbitres de nos valeurs, et nous devrions leur tourner le dos. Si ce n’est pas le cas, il nous faut supposer qu’il y a un but à cette manipulation.

De nombreux éléments de preuve viennent étayer l’idée que ce dessein, ou que l’objet de cette manipulation, est de créer un démantèlement psychologique et social suffisant pour permettre l’instauration d’un gouvernement totalitaire, lequel sera réclamé par le peuple. On postule en outre que l’« élite des ultra-riches » cherche à contrôler la planète en sous-main, et c’est à cette fin qu’ils orchestrent les événements et financent certaines activités qui seront perçues par les masses comme des « aléas » politiques et internationaux.

Or comme l’a dit Franklin D. Roosevelt : « En politique, rien n’arrive par hasard. Chaque fois qu’un événement survient, on peut être certain qu’il avait été prévu pour se dérouler ainsi. »

Et il était bien placé pour le savoir.

De nombreuses preuves viennent étayer l’idée que les guerres sont fomentées et menées dans le but exprès de redistribuer clandestinement ces équilibres de pouvoir financier. Qu’importe si nos pères, frères, grand-pères, oncles, cousins et fils périssent dans ces entreprises, il s’agit de simples jeux de « relations internationales » auxquels s’adonnent ceux qui, du fait de leur argent et de leur position, ne trouvent rien d’autre à faire pour passer le temps ou exercer leur intelligence.

Or il y a une conséquence à ce jeu d’échecs mondial, et les joueurs comme les pions l’ignorent.

Réalité façonnée par l’idéologie versus réalité objective

Regardons les choses en face : à cause des éléments pathologiques qui parviennent invariablement au pouvoir, l’existence sur cette planète n’a jamais été un long fleuve tranquille ni une promenade de santé. Mais la situation actuelle est aussi précaire qu’au temps de Sodome et Gomorrhe, juste avant qu’une comète n’explose apparemment dans le ciel et ne raye ces deux cités de la carte ; ou bien qu’au temps de la légendaire Atlantide à la veille de sa destruction. Et cela devrait nous faire réfléchir. Dans son ouvrage The life of reason [« L’Âge de raison », ouvrage non traduit en français – NdT], George Santayana écrit : « Ceux qui ne peuvent pas se rappeler le passé sont condamnés à le répéter ». Mais les libéraux/la gauche sont occupés à effacer et à réécrire l’Histoire, guidés par leurs idéologies post-modernistes/marxistes, qui se rapprochent en essence du credo YCYOR [« You Create Your Own Reality » : On se crée sa propre réalité – NdT]. Les faits irréfutables et la physique classique – la réduction du paquet d’onde – ont été jetés au rebut et remplacés par l’idée délirante selon laquelle l’incertitude quantique pouvait être appliquée à la réalité brute, matérielle.

Tandis que le cerveau interagit avec son environnement, les circuits synaptiques se combinent pour former des cartes synaptiques du monde perçu par les sens. Ces cartes décrivent de petits segments de ce monde – formes, couleurs, mouvements – et sont dispersées dans tout le cerveau. À mesure que le réseau synaptique cérébral évolue – et ce depuis la naissance (ou même avant) – ces cartes traitent les informations simultanément et en parallèle. Sur la base de ces cartes synaptiques du monde, nous pouvons développer une vision plus ou moins objective de la réalité.

La physique classique affirme que le futur existe déjà, tout comme le présent et le passé. Tout ce qui arrivera s’est déjà produit. Mais pour une raison inconnue, notre mental ne peut faire l’expérience du futur que séquentiellement, dans ce que nous appelons le présent.

De son côté, la physique quantique affirme qu’il est impossible de prédire le futur avec une certitude absolue. Le futur n’existe pas encore dans un état défini. L’incertitude quantique ne nous interdit pas toute connaissance du futur. Elle nous donne des outils pour faire des prédictions, mais seulement en termes de probabilités.

Bohr et d’autres éminents physiciens de l’École de Copenhague affirment que la réalité objective est un concept ambigu au niveau quantique. En physique, notre connaissance ne se développe que lorsque nous mesurons concrètement quelque chose, et même alors, la façon dont nous décidons de prendre ces mesures affectera les résultats obtenus.

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C’est un ventilateur ! C’est un mur ! C’est une corde ! C’est un arbre ! C’est un serpent ! C’est une lance ! Poser la même question de différentes manières peut appeler des réponses qui sembleront contradictoires, mais une seule expérience ne saurait fournir en elle-même des informations contradictoires. Certaines expériences montrent des électrons sous forme d’ondes, et d’autres les montrent sous forme de particules. Dans aucune expérience, les électrons n’apparaissent simultanément sous forme d’ondes et de particules. Bohr appelait cela la complémentarité.

La mécanique quantique laisse l’observateur dans le doute quant à la nature réelle de la réalité. S’agit-il d’ondes, ou de particules ? Nous l’ignorons, et aucune expérience ne nous le dira. Détecter l’un des deux attributs exclut automatiquement toute connaissance de l’autre.

L’univers recèle de nombreux états futurs possibles, ou potentialités, représentés par la fonction d’onde. La fonction d’onde s’effondre et se fonde constamment dans le présent, à mesure que les nombreux états possibles fusionnent en un seul état, à mesure que le présent se déroule et que les possibilités deviennent réalité.

Un grand nombre de gens se sont mis dans la tête que l’incertitude quantique signifiait qu’on est capable de « créer sa propre réalité » en fonction de ses croyances, ou de ce sur quoi on porte son attention. Cette idée, populaire chez nombre d’adeptes du « New Age », est en fait le fondement de la plupart des religions (qu’elles en soient ou non conscientes).

Notre univers semble être composé de matière/énergie et de conscience. En soi, la matière/énergie « préfère », semble-t-il, l’état chaotique. Telle qu’elle, la matière/énergie ne recèle même pas les concepts de « création » ou « d’organisation ». C’est la conscience qui donne vie à ces concepts et qui, de par son interaction avec la matière, pousse l’univers soit vers le chaos et la dégénérescence, soit vers l’ordre et la création.

Ce phénomène peut être mis sous forme de modèle mathématique et simulé sur un ordinateur utilisant l’EEQT – Event Enhanced Quantum Theory [Théorie quantique en matière d’événements – NdT] ). Nous ignorons si l’EEQT simule fidèlement l’interaction de la conscience avec la matière. Mais il y a des chances que ce soit le cas, parce qu’elle semble décrire les phénomènes avec plus d’exactitude que la mécanique quantique orthodoxe ou ses théories rivales (théorie de De Broglie-Bohm, théorie GRW, etc.)

Les enseignements de l’EEQT peuvent être décrits simplement comme suit :

Appelons notre univers matériel « le système ». Le système est caractérisé par un certain « état ». Il est utile de représenter l’état du système par un point sur un disque. Le point au centre du disque, son origine, est l’état de chaos. On pourrait également le décrire comme le « potentiel infini ». Les points sur la circonférence représentent les « purs états » d’être, c’est-à-dire des états de « connaissance pure, non trouble ». Entre les deux, il y a des états mitigés. Plus l’état se rapproche de la circonférence, plus il est pur et « organisé ».

Un « observateur » extérieur – une « unité de conscience » – se fait une idée (peut-être exacte, peut-être erronée, peut-être entre les deux) de l’état réel du système, et l’observe à travers le prisme de la « croyance » qu’il entretient au sujet dudit état. Si l’observation se prolonge, l’état du système accomplit un « saut » quantique. En ce sens, on se « crée » effectivement « sa propre réalité » ; mais comme toujours, le diable est dans les détails.

Les détails en question sont que l’état résultant de l’observation du système sera plus pur ou plus chaotique, selon la « direction » du saut, laquelle dépendra du degré d’objectivité de l’observation : à savoir, dans quelle mesure l’observation se rapproche de la réalité de l’état.

D’après l’EEQT, si les attentes de l’observateur sont proches de l’état réel du système, le « saut » orientera ce dernier vers un état plus organisé, moins chaotique.

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Vous voyez des signes tout autour de vous, mais êtes-vous sûr de les lire correctement? Si, à l’inverse, les attentes de l’observateur tendent vers la négation de l’état réel (c’est-à-dire, quand les croyances de l’observateur sont fausses par rapport à l’état RÉEL – la réalité objective) alors le « saut » orientera le système vers un état plus chaotique, moins organisé. En outre, ce saut prendra en règle générale beaucoup plus de temps.

Autrement dit, si la connaissance de l’observateur quant à l’état réel du système est proche de la vérité, alors l’acte même d’observation et de vérification provoquera un saut rapide et l’état résultant sera plus organisé, plus pur. Si la connaissance de l’observateur quant à l’état réel est fausse, alors ce changement d’état prendra beaucoup plus de temps, et tendra vers le chaos.

En résumé, ceux quoi « croient » en la possibilité de « créer une réalité » différente de ce qui EST, contribuent à répandre le chaos et l’entropie. Si vos convictions, même les plus inébranlables, sont aux antipodes de la vérité, vous entrez en essence en conflit avec la vision que l’Univers a de lui-même, et je peux vous assurer que ce n’est pas vous qui gagnerez. Vous attirerez la destruction sur vous-même et sur tous ceux qui se livreront avec vous à ce genre de « bras de fer » avec l’Univers.

À l’inverse, si vous êtes capable de voir l’Univers tel qu’il se voit lui-même, objectivement, sans ciller, en acceptant la réalité et en réagissant en adéquation avec cet état de fait, vous vous « alignerez » alors sur l’énergie créatrice de l’Univers, et votre propre conscience deviendra un transducteur d’énergie génératrice d’ordre ; vos actions seront en adéquation avec ce qui est. Votre énergie d’observation, offerte de manière inconditionnelle, couplée aux actions appropriées, contribuera à ordonner le chaos, à créer à partir d’un potentiel infini.

[NdNM : voir aussi dans La Loi de Karma la notion d'action dans le sens de l'Ordre cosmique : "Un tel Ordre, engendré sciemment, s’adapte à l’Ordre ancien qu’il complète et perfectionne. C’est cette action de la Liberté que  l’on nomme Création"]

Greta Thunberg : une fausse prophétesse génératrice de chaos

Hier, j’ai regardé le discours à l’ONU de cette jeune fille mentalement et psychologiquement déficiente (ce n’est pas une enfant : les libéraux/gauchistes pensent qu’un jeune de 16 ans devrait avoir des relations sexuelles et changer de sexe s’il en a envie, alors arrêtons de qualifier Greta d’enfant !).

[NdNM : les Asperger représentent une population particulière au sein de la population générale et à ce titre, certains d'entre eux peuvent présenter des handicaps ou limitations alors que d'autres peuvent être surdoués, à peu près dans les mêmes proportions que pour la population générale. Cependant, en absence de connaissance d'un éventuel dossier clinique, médical ou psychologique de Greta, on ne peut affirmer que cette jeune Asperger soit en plus mentalement déficiente. Si l'on se base sur La jeune militante du climat Greta Thunberg répond à ses détracteurs, il semble qu'elle ne souffre pas de déficience intellectuelle notable.]
children's crusade
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La Croisade des enfants de 1212 s’est terminée en catastrophe.Thunberg a été acclamée comme le nouveau prophète de l’Apocalypse. En dehors du fait que ses singeries me rappellent la Croisade des Enfants de 1212 (alllez voir ce qui leur est arrivé) ou encore cette pauvre Jeanne d’Arc dérangée, voire les malheureux enfants de Joseph Goebbels, exploités et assassinés par leurs parents parce qu’ils ne supportaient pas la destruction de leurs rêves gauchistes/nazis de domination planétaire, je suis pour le moins outrée qu’on ait laissé les Libéraux/la gauche moderne pousser leurs délires à un point tel que les jeunes d’aujourd’hui sont terrifés d’être en vie.

Je me suis procuré une transcription du discours de Thunberg [sur Amnesty en français – NdT] et je vais le commenter. En réponse à la question : « Quel est votre message aux dirigeants du monde ? », elle déclare :

« Mon message est que nous vous surveillerons. »

Je ne vois pas l’utilité de surveiller quoi que ce soit lorsqu’on ne sait pas ce qu’on doit chercher ni comment l’identifier. C’est le cas de Greta et de ceux qui la manipulent ; il vivent depuis trop longtemps dans leur monde poste-moderniste YCYOR pour avoir la moindre idée de ce qui se passe et de la façon dont eux-mêmes ont été manipulés. Greta poursuit :

« Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan, et pourtant vous vous tournez tous vers nous les jeunes, en quête d’espoir. Comment osez-vous ? »

C’est vrai, elle ne devrait pas « être là ». Mais elle ne fait même pas l’effort de réfléchir au fait que rien en politique n’arrive par hasard. Elle n’est qu’un pantin manipulé par ceux-là même qui entraînent l’humanité vers le chaos, de sorte que les masses acceptent un système totalitaire afin de se sentir en sécurité.

« Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses ». « Je fais pourtant partie de ceux qui ont de la chance. Les gens souffrent, ils meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c’est d’argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle ? Comment osez-vous ? »

Il est vrai que les maîtres ès manipulation de notre monde ont volé les rêves d’à peu près chaque habitant de la planète, mais pas de la manière dont Greta se l’imagine ; pire, elle ne se rend même pas compte qu’elle n’est qu’un pion utilisé pour voler toujours plus de rêves à toujours plus de gens !

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Oui, les gens souffrent et meurent et des écosystèmes entiers s’effondrent, mais cela n’a rien à voir avec les activités et la technologie humaines, et tout à voir avec les cycles naturels régis par le Soleil et autres interactions cosmiques. Oui, il est sans doute vrai que sommes au milieu (et non au début) d’une extinction de masse, sauf que celle-ci à bien moins à voir avec l’activité humaine au sens physique qu’avec notre activité psychique/psychologique et mentale et nos attitudes les uns envers les autres. La propre attitude de Greta est un parfait exemple d’état psychologique générateur de chaos sur notre planète. Ses saillies sur l’argent, la croissance économique etc. sont déplacées. Aucune des idées avancées par les réchauffistes pour résoudre le problème inexistant du réchauffement climatique anthropique ne changera quoi que ce soit à l’inexorable progression vers une ère glaciaire, et causera en réalité encore plus de souffrances ; cela ne fera qu’empirer les choses.

[NdNM : une hypothèse très similaire à celle du passage ci-dessus surligné en jaune avait été émise dans Urane, l'éducation et le lois cosmiques, publié en 1991 aux éditions Arista.]

« Depuis plus de trente ans, le message de la science est limpide. Comment osez-vous continuer à détourner le regard, et venir ici dire que vous en faites assez, quand les politiques et les solutions dont nous avons besoin sont toujours inexistantes ? »

Là, on voit bien que les croyances de Greta sont aux antipodes de la VÉRITÉ. La science n’est PAS « limpide » depuis trente ans, la science n’est qu’un autre outil au service des politiques post-modernes et marxistes, et ça fait bien plus de trente ans que ça dure. Quant à savoir s’il existe des solutions pour faire face à une ère glaciaire, je répondrai qu’elles sont effectivement inexistantes.

Mais peut-être que les marionnettistes qui tirent les ficelles de Greta, et ceux qui tirent les ficelles de ces derniers, l’avaient prévu ainsi. Est-ce une théorie du complot saugrenue que de suggérer que les individus au sommet de la pyramide savent qu’une ère glaciaire – et NON un réchauffement climatique – se profile, et que la théorie du réchauffisme est là pour détourner l’attention de scientifiques aisément corruptibles, de sorte qu’ils contribuent au chaos ultime qui ne manquera pas d’exploser lorsqu’un rebond glacial nous submergera subitement ?

Imaginez l’humanité entière qui fait ses valises en prévision d’un voyage dans les îles, mais qui est redirigée en cours de route vers l’Antarctique.

« Vous dites que vous nous entendez, et que vous comprenez l’urgence, mais quelles que soient ma tristesse et ma colère, je ne veux pas le croire. Parce que si vous compreniez réellement la situation, et que vous continuiez pourtant à ne pas agir, alors vous seriez des monstres. Et ça, je refuse de le croire. »

Greta a tout faux : les maîtres ès tromperie à l’origine de la grande escroquerie du réchauffement climatique sont réellement des monstres avec un grand M. Là encore, les croyances de Greta sont aux antipodes de la Vérité.

« Selon une idée répandue, il suffirait de réduire de moitié nos émissions en dix ans, mais cela ne nous donne que 50 % de chances de rester en-dessous des 1,5 degrés, et nous risquons de déclencher des réactions en chaîne irréversibles au-delà de tout contrôle humain. »

Ici aussi, Greta avale des couleuvres. La vérité est que l’ère glaciaire pourrait être retardée ou mitigée par les émissons, alors nul besoin de s’en inquiéter. Ce qu’elle propose en essence, c’est de remplir sa valise avec des vêtements d’été en prévision d’une croisière dans les îles.

« 50 pour cent est peut-être acceptable pour vous, mais ces chiffres ne prennent pas en compte les points de bascule, la plupart des boucles de rétroaction, le réchauffement additionnel caché par la pollution toxique de l’air, ni l’aspect d’équité et de justice climatique. Ils s’appuient aussi sur l’idée que ma génération aspirera des centaines de milliards de tonnes de votre CO2 de l’atmosphère, avec des technologies balbutiantes.

Alors ce risque de 50 pour cent n’est simplement pas acceptable pour nous. Nous devons vivre avec les conséquences.

Avec une chance de 6 à 7 pour cent de rester sous la barre des 1,5 degrés d’augmentation de la température, dans le meilleur des scénarios donné par l’IPCC. Le monde avait encore 420 gigatonnes de CO2 à émettre au premier janvier 2018. À ce jour, ce chiffre est déjà descendu à moins de 350 gigatonnes.

Comment pouvez-vous faire semblant de croire que ce problème peut être résolu en continuant à faire des affaires comme d’habitude, et en s’appuyant sur quelques solutions techniques ? Avec les niveaux d’émission d’aujourd’hui, ce budget de CO2 restant sera entièrement dépensé dans moins de huit ans et demi. »

Ouais, c’est clair que ça sort directement du cerveau de cette jeune handicapée mentale !

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Ce que nous avons vu ces derniers hivers n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend… et de ce qui nous attend… et de ce qui nous attend ! Bien sûr, elle ne fait que répéter les affirmations et les chiffres brandis par les réchauffistes, chiffres fondés sur des postulats erronés : par exemple, l’allégation selon laquelle l’augmentation des niveaux de CO2 dans l’atmosphère provoque des conditions météorologiques extrêmes, alors qu’il s’agit d’une simple corrélation. L’arnaque du réchauffement climatique n’est absolument pas la vérité – elle ne s’approche même pas de la réalité objective. Cette théorie est tellement biaisée que toute action entreprise sur cette base produira invariablement l’effet inverse de ce qu’on cherche en apparence : à savoir, la dégradation des conditions environnementales, une augmentation des inégalités, et un cruel manque de préparation aux changements climatiques !

J’ai une info pour toi, Greta : espérons que les taux actuels d’émissions contribuent à repousser l’ère glaciaire – bien que je doute que ce soit possible. Déjà, des signes indiquent que dans peu de temps, le silence de la glace s’abattra de nouveau sur de vastes régions du globe, les productions agricoles en pâtiront, les gens mourront de faim, les épidémies s’abattront sur des populations affaiblies et affamées, et il est probable que 75% de la population mondiale périsse en conséquence. Ça s’est déjà produit, ça va se reproduire, et toutes les ères glaciaires sont précédées de périodes de réchauffement.

« Il n’y aura aucune solution, ni aucun plan, présenté ici aujourd’hui qui prenne en compte ces chiffres, parce que ces chiffres sont trop dérangeants, et vous n’êtes pas assez mûrs pour dire les choses comme elles sont.

Vous nous laissez tomber, mais la jeunesse commence à comprendre votre trahison. Les yeux de toutes les générations futures vous regardent, et si vous choisissez de nous trahir, je dis que nous ne vous pardonnerons jamais.

Nous ne vous laisserons pas vous en tirer. C’est ici que nous fixons la limite. Le monde se réveille. Le changement arrive, que cela vous plaise ou non.

Merci. »

C’est vrai, la vague/l’onde du changement est déjà là, mais Greta et ses proxénètes n’ont pas la moindre idée de sa véritable nature, ni des préparations psychiques/psychologiques qui permettraient de surfer sur cette « onde ». Remplis d’amertume envers l’humanité, la société et la création elle-même, ils ont propulsé des adolescents activistes vegan sous-alimentés et immatures sur le devant de la scène, afin de créer un climat de vengeance ; ce faisant, ils se sont alignés sur les forces de la destruction.

Cela me rappelle la Croisade des enfants, où des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants partirent délivrer Jérusalem des Infidèles et finirent vendus comme esclaves à Constantinople.

Bon, c’est du quatre cents contre un. Je vais parier sur l’ère glaciaire et me préparer en conséquence. Greta, ses maîtres et ses adeptes n’ont qu’à faire faire leurs valises pour une croisière dans les îles si ça leur chante. Moi, je vais m’acheter des Moon boots et des raquettes à neige.

La Croisade des enfants 2.0 est en train de plonger le monde dans l’hystérie, mais c’est une fausse prophétie. Prenez garde !


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Laura Knight-Jadczyk

Floridienne de septième génération, historienne/mystique,
auteur de 14 livres et de nombres d’articles publiés sur papier et sur
Internet, Laura Knight-Jadczyk est la fondatrice de Sott.net et
l’inspiratrice de l’Expérience cassiopéenne. Elle vit en France avec son
mari, le physicien mathématicien polonais Arkadiusz Jadczyk, quatre de
ses cinq enfants, sa famille élargie, huit chiens, cinq oiseaux et un
chat.




Radio-Québec

Une personne du Québec à suivre avec attention. Sympathique, bien au courant de la mondialisation, il mérite nos encouragements. N’hésitez pas la partager au plus grand nombre. Radio-Québec avec Alexis Cossette

https://youtu.be/jRQAB10IsE4



Cellulaire et cerveau font-ils bon ménage ?

[Source : Radio-Canada]

La Vérif : cellulaire et cerveau font-ils bon ménage?

Publié le lundi 5 février 2018

Doigts appuyant sur l'écran d'un téléphone cellulaire.

Un adolescent utilisant un téléphone cellulaire.
Photo : Shutterstock/Champion studio

On consacre en moyenne à son téléphone deux heures et demie par jour. Cela représente 38 jours dans une année et 6 ans et demi d’une vie d’adulte. Comprenons-nous vraiment l’effet des téléphones intelligents sur notre cerveau?

Un texte de Vincent Maisonneuve et Nathalie Lemieux

On utilise le téléphone intelligent pour toutes sortes d’excellentes raisons. La preuve, vous nous lisez peut-être sur votre cellulaire et, pour nous, c’est très bien ainsi!

N’empêche, on commence à peine à mesurer l’impact de ces technologies sur nos vies, nos comportements, notre cerveau et nos rapports avec les autres.

Ce qui se dégage des récentes études scientifiques, c’est qu’une utilisation abusive peut :

  • créer une dépendance
  • changer le fonctionnement du cerveau
  • réduire nos capacités cognitives
  • réduire notre capacité de concentration
  • provoquer de l’anxiété
  • affecter la posture et la respiration
  • affecter la qualité du sommeil

1. La dépendance

En octobre 2016, Frontier Psychiatry publiait une revue des différentes études sur la dépendance au cellulaire. En résumé, il y a un consensus scientifique sur l’existence d’une forme de dépendance au téléphone intelligent.

Cette dépendance peut être associée à des épisodes d’insomnie, de stress, d’anxiété et, dans une moindre mesure, de dépression. Les auteurs vont même jusqu’à prétendre que des similitudes existent entre l’utilisation « problématique » du cellulaire et la consommation de tabac et d’alcool.

2. Changer le fonctionnement du cerveau

Le professeur Hyung Suk Seo, spécialiste en neuroradiologie à l’Université de Corée à Séoul, a utilisé la résonance magnétique pour obtenir un portrait du cerveau d’adolescents accros à leur téléphone mobile. Dr Seo constate qu’une exposition soutenue au cellulaire modifie temporairement le fonctionnement des neurotransmetteurs.

3. Réduire les capacités cognitives

En avril dernier, une étude américaine publiée par l’Université de Chicago démontre que la simple présence d’un téléphone intelligent entraîne chez la plupart des individus une réduction des ressources cognitives disponibles. Depuis 10 ans, le cellulaire nous permet d’avoir le monde au bout des doigts.

Cependant, le fait d’avoir en main notre téléphone intelligent accapare une partie de notre cerveau, laissant ainsi moins de ressources disponibles pour d’autres tâches cognitives. La réduction des capacités cognitives est encore plus marquée chez les utilisateurs qui développent une grande dépendance à leur téléphone.

4. Réduire notre capacité de concentration

Toujours à l’Université de Corée, des étudiants ont été soumis à un exercice pour mesurer l’effet des cellulaires sur leur niveau de concentration. La tâche était simple : appuyer sur une touche lorsqu’une lumière jaune s’allume et ne rien faire lorsque la lumière est verte.

Le groupe A n’avait pas droit au cellulaire. Les participants du groupe B devaient placer leur téléphone derrière eux, à l’abri du regard, mais à portée d’oreille. Pendant l’exercice, les chercheurs ont fait vibrer à deux reprises le téléphone des étudiants du groupe B. Résultat : les étudiants du groupe B ont commis plus d’erreurs.

Un contenu vidéo, précédé d’une ou plusieurs publicités, est disponible pour cet article

Le reportage de Vincent Maisonneuve

5. Provoquer de l’anxiété

La professeure Nancy Cheever de l’Université de la Californie a soumis un groupe d’étudiants à une épreuve en apparence plutôt simple à surmonter. Confinés dans une classe, les étudiants devaient éteindre leur cellulaire et rester assis en silence pendant 60 minutes. Après seulement 10 minutes, les étudiants qui utilisaient le plus leur téléphone au quotidien affichaient un niveau d’anxiété allant de modéré à élevé.

Notez qu’au Québec, un rapport publié par la compagnie Rogers démontre que deux personnes sur trois avouent être démunies dès qu’elles sont déconnectées. Dans les cas extrêmes, certains chercheurs vont jusqu’à qualifier le phénomène de phobie. La nomophobie (No Mobile Phobia) est la peur de ne pas avoir son cellulaire et de manquer quelque chose d’important. Notez cependant qu’il ne s’agit pas d’une phobie reconnue en tant que telle.

6. Affecter la posture et la respiration

En 2016, des chercheurs sud-coréens ont mesuré l’impact du cellulaire sur la posture et la respiration. Les 50 participants avaient tous le même âge, le même poids et la même taille. Ils étaient tous non-fumeurs et en parfaite santé. Les membres du groupe A devaient utiliser leur cellulaire moins de quatre heures par jour.

Ceux du groupe B devaient l’utiliser plus de quatre heures durant la journée. L’étude a démontré qu’une utilisation prolongée du cellulaire avait un effet négatif sur la qualité de la posture et les capacités respiratoires.

7. Affecter la qualité du sommeil

Dans un article consacré au problème de sommeil des étudiants américains publié dans le Journal of the National Sleep Foundation, on apprend que 20 % des jeunes adultes américains affirment se faire réveiller plusieurs fois par semaine par une alerte provenant de leur cellulaire. Quelque 47 % d’entre eux avouent se lever régulièrement la nuit pour jeter un oeil sur leur téléphone.

Un contenu vidéo, précédé d’une ou plusieurs publicités, est disponible pour cet article

Entrevue avec Thierry Karsenti

Ce que recommandent les médecins

Les pédiatres canadiens soulignent que la technologie évolue si rapidement qu’il est difficile d’en mesurer l’effet sur le développement des jeunes enfants. C’est pour cela que les médecins recommandent aux parents de limiter le temps d’écran et, surtout, de donner l’exemple à leurs enfants.

  • Il n’est pas recommandé de laisser les enfants de moins de deux ans passer du temps devant des écrans.
  • Chez les enfants de deux à cinq ans, limiter le temps d’écran à moins d’une heure par jour.
  • Maintenir des périodes sans écran, particulièrement lors des repas familiaux et pour faire la lecture.
  • Éviter les écrans au moins une heure avant le coucher, en raison de leurs effets potentiels sur la suppression de la mélatonine. (La mélatonine est surnommée l’hormone du sommeil. Elle est normalement sécrétée en l’absence de lumière. Elle prévient le corps qu’il est temps de dormir.)



Louis T. – Apprenti autiste

[Source : Télé-Québec]

Documentaire

Apprenti autiste

Enquête pour comprendre l’autisme, signée Louis T.

Présentation

Été 2015, sur la scène du ZooFest, l’humoriste Louis T vit un moment difficile. Il a l’impression de présenter un bon numéro, mais dans la salle, les spectateurs ne rient pas. Ils ne le comprennent pas. Cet échec entraîne une réflexion qui le mène à un diagnostic d’Asperger, un trouble du spectre de l’autisme. À la suite de sa sortie dans les médias, Louis T reçoit maintes questions du public. Démuni, il part à la recherche d’explications; pour lui et toutes les autres personnes atteintes.


[Source : Télé-Québec]

Apprenti autiste: penser au-delà du diagnostic

Comment vivre avec le spectre de l’autisme? Télé-Québec consacre une soirée complète à la question

« La majorité des humains possèdent une palette de 72 émotions, les Asperger comme moi n’en ressentent pas plus de sept. Sept nuances de bof, à vrai dire », confie l’humoriste.

Le mercredi 27 février prochain à 20 h, Télé-Québec diffuse le documentaire Apprenti autiste où l’humoriste Louis T présente la quête qu’il a menée pour mieux comprendre sa condition. Apprenti autiste adopte son ton et son regard: celui d’une personne autiste récemment diagnostiquée qui désire connaître les répercussions de ce syndrome sur son existence et apprendre à bien vivre avec cette réalité. Le documentaire sera suivi d’une table ronde aux Francs-tireurs, à 21 h, aux côtés de Guylaine Guay, Patricia Paquin et Sophie Prégent, toutes les trois mères d’enfants touchés par un trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Apprenti autiste prend racine à l’été 2015, un soir où l’humoriste donne un spectacle et où le public ne rit pas. Ou presque pas. Cet événement entraîne une réflexion chez lui, qui le mène à consulter, puis, à obtenir un diagnostic d’Asperger, un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Un an plus tard, après avoir vécu cette nouvelle situation avec ses proches, il décide d’en parler publiquement dans les médias. Immédiatement, il se met à recevoir maintes questions du public. Démuni, il part à la recherche d’explications. Pour mener à bien son enquête, il discute avec des spécialistes du TSA, des autistes de différents niveaux et leurs parents, ainsi qu’avec ses proches.

« Quand je suis sorti du bureau du Dr Giroux il y a deux ans, j’avais envie de crier sur tous les toits que j’étais Asperger. J’étais tellement heureux de pouvoir enfin expliquer pourquoi j’étais bizarre », dit-il.

Ponctué de numéros d’humour, Apprenti autiste démystifie ce trouble bien connu, mais bien peu compris. Au fil d’une quête personnelle, mais qui semble relativement détachée de lui, un trait distinctif de l’autisme, il nous offre un documentaire lumineux et informatif, qui déboulonne les mythes entourant le TSA. On y aborde, entre autres, les différentes nuances du TSA, la différence entre autisme et syndrome d’Asperger, le rôle de l’hérédité et… les avantages qu’apporte cette condition.

« Jusqu’à tout récemment, c’étaient tous les gens autour de moi qui m’apparaissaient plutôt étranges. Puis, j’ai compris que c’était moi qui étais spécial », raconte Louis T.

Télé-Québec dévoile d’ailleurs la bande-annonce d’ Apprenti autiste aujourd’hui sur son groupe Facebook Les docuvores télé-québécois : visionnez-la ici.


[Source : La Presse]

Publié le 25 février 2019 à 12h04 | Mis à jour le 26 février 2019 à 06h49

Louis T: mieux comprendre l’autisme

À 34 ans, l'humoriste Louis T a reçu... (PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE)

À 34 ans, l’humoriste Louis T a reçu un diagnostic de syndrome d’Asperger.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Sophie Allard
La Presse

Toute sa vie, l’humoriste
Louis T s’est senti bizarre sans trop savoir pourquoi. À 34 ans, il a
reçu un diagnostic: syndrome d’Asperger. Dans le documentaire Apprenti autiste,
diffusé mercredi à Télé-Québec, on assiste à sa quête pour comprendre
sa situation et déboulonner les mythes associés au trouble du spectre
de l’autisme.

Peu après avoir reçu ton diagnostic, tu l’as annoncé sur les réseaux sociaux. Tu dis que ton coming out à Tout le monde en parle a changé ta vie. De quelle façon?

Du côté personnel, le diagnostic m’a apporté un soulagement. Je compare
ce diagnostic à un coffre à outils, on m’a donné des outils pour mieux
me comprendre, je m’estime plus heureux. Du côté professionnel, j’ai
profité d’une tribune [de 1,8 million de téléspectateurs] que je n’avais
jamais eue.

On te dit souvent: «T’as pas l’air d’un autiste, Louis!» Les préjugés envers l’autisme sont-ils encore très présents?

Il y a beaucoup de méconnaissance et d’ignorance, c’est compréhensible
parce que c’est un sujet complexe. À titre personnel, j’ai passé
33 années de ma vie à essayer d’être normal et je suis devenu assez bon.
Je ne suis pas étonné aujourd’hui que les gens me disent que je n’ai
pas l’air autiste, j’ai passé la majorité de ma vie à essayer de le
masquer.

Te sens-tu submergé parfois par tous les témoignages que tu reçois?

Oui, sauf que j’assume la responsabilité de mon coming out et je connais mes limites. Les gens sont super gentils. Des monsieurs et des madames de 57 ans et 60 ans m’écrivent. Toute leur vie, ils n’ont pas compris ce qu’ils avaient et ont réussi à vivre normalement. Ils se reconnaissent en moi. Je ne suis pas expert du sujet, alors je réfère beaucoup au site autisme.qc.ca.

Te sens-tu investi d’une mission de faire le pont entre les autistes et les neurotypiques?

Sans dire que je me sens investi d’une mission, je crois que je suis en
mesure d’aider à faire le lien. J’aime dire que j’ai un pied dans la
normalité et un pied dans l’autisme. J’ai ma quête personnelle, mais mon
objectif est de faire comprendre aux gens aussi. La mission, que je
l’aie choisie ou pas, m’est tombée dessus. Voilà pourquoi j’ai accepté
de participer au documentaire.

Durant le tournage d’Apprenti autiste, y a-t-il eu des rencontres déstabilisantes?

Non, mais on est allé jouer dans mes émotions alors que je ne suis pas
particulièrement émotif dans la vie. Je me suis rendu compte que ça me
touchait beaucoup. J’ai vu des gens heureux, mais aussi fragiles et
forts à la fois. Je ne m’intéressais pas particulièrement à l’humain, ça
m’a réconcilié. Pendant trois mois, je n’ai rencontré que du bon monde.

Les confidences de ta conjointe à la caméra sont touchantes.
Elle raconte la difficulté pour vous de sortir entre amis, de souper en
tête à tête.

Ça fait de la bonne télé, hein? Ça m’a touché, même si on en avait déjà
parlé. Elle ne veut pas que les gens aient pitié pour elle, qu’ils
pensent que notre vie de couple est difficile. Je pense que ça va
rejoindre les gens, elle est authentique.

Dans le documentaire, on voit Julien qui tente d’obtenir un
emploi. Chez les personnes avec Asperger, le taux de chômage est de
40 %. Te sens-tu privilégié de connaître le succès professionnel?

Oui, tout à fait. Julien, c’est une belle rencontre. Je me suis reconnu
en lui quand j’étais jeune adulte, c’était difficile pour moi à
l’époque. J’ai eu la chance de choisir un métier atypique. Ça m’a permis
d’avoir un horaire flexible, d’avoir droit à mes excentricités. Je
regarde cheminer Julien, j’ai confiance que sa vie va s’améliorer, comme
la mienne s’est améliorée.

On sent ta mère peu à l’aise avec ta nouvelle «étiquette» d’autiste. «Il ne faut pas en abuser», dit-elle.

Je comprends la crainte de certaines personnes face à un effet de mode.
On en parle plus, donc ça donne l’impression qu’il y a de l’autisme
partout. Ce n’est pas ça. En pointant quelque chose qu’on ne connaissait
pas beaucoup, on le remarque plus dans la société. Ma mère m’a toujours
vu normal avec mes particularités et m’a toujours accepté comme ça. Le
diagnostic l’a brusquée. Je lui ai expliqué que, pour moi, ce n’était
pas une condamnation, mais un soulagement.

Qu’est-ce que tu attends de ce documentaire?

C’est comme un cours d’autisme 101. J’espère que ça va sensibiliser le
public, le rassurer. Mon souhait serait que, dans la société en général,
on s’ouvre à la différence, qu’on accepte les gens qui sortent des
normes. La différence n’est pas toujours agréable, pas toujours cute,
mais il faudrait être plus compréhensif.

Soirée sur l’autisme à Télé-Québec le mercredi 27 février

20 h: Apprenti autiste. Réalisation: Gabriel Allard-Gagnon. Productions Urbania.

21 h: Table ronde sur l’autisme aux Francs-tireurs, réunissant Guylaine Guay, Patricia Paquin et Sophie Prégent, mères d’enfants touchés par un trouble du spectre de l’autisme.

Louis T est en résidence à la Place des Arts et au Petit Théâtre de Québec avec Vérités et conséquences… sur scène, un spectacle qui reprend le ton et certains thèmes abordés dans ses capsules web.


[Source : Le Devoir]

«Apprenti autiste»: autistiquement parlant

L’équilibre entre l’intime et la science est idéal.
Photo: Télé-Québec
L’équilibre entre l’intime et la science est idéal.

Louise-Maude Rioux Soucy

23 février 2019

Louis T. a le chic pour quadriller un sujet, le décortiquant jusqu’à l’obsession dans ses capsules Vérités conséquences, méthode qui fait des merveilles dans le pénétrant documentaire Apprenti autiste.
Guidé par un souci de clarté exemplaire, l’humoriste part de son
diagnostic de syndrome d’Asperger pour sonder les mystères du trouble du
spectre de l’autisme (TSA) au moyen d’un savant mélange de faits
pointus et d’observation distanciées qui font mouche à tout coup.

À la caméra, Gabriel Allard-Gagnon tient le gouvernail avec aplomb,
se moulant à la personnalité rationnelle de son guide atypique à la
gamme émotive rappelant la palette de couleurs d’un daltonien. « Les
Asperger comme moi [ne] ressentent pas plus de sept [émotions] »,
dira-t-il. Et ils en usent mollement, se résumant souvent à « sept
nuances de bof », ajoutera-t-il. Paradoxalement, la quête de Louis T.
suscite, chez qui la partage et la regarde, de vrais transports. C’est
que derrière s’agitent des humains dont la différence prend soudain un
sens.

L’équilibre entre l’intime et la science est idéal. Pudiques, les
segments avec sa conjointe, sa mère et son fils sont touchants, idem
pour ces moments partagés avec des autistes de différents niveaux, tous
très justes. À l’autre bout du spectre, intervenants médicaux et
scientifiques éclairent sa quête avec une remarquable efficacité. Apprenti autiste offre
ainsi de la haute voltige intellectuelle sans jamais forcer, ouvrant à
une réflexion de fond qui se poursuivra immédiatement après, aux Francs-tireurs, en compagnie de Guylaine Guay, Patricia Paquin et Sophie Prégent, mères d’enfants touchés par un TSA.

Apprenti autiste

Télé-Québec, mercredi, 20 h ;
en reprise jeudi, 14 h
et le 3 mars, 20 h




Tous surhumains demain?

[Source : La Presse]

De plus en plus de personnes ont recours... (PHOTO FOURNIE PAR TRANSPECIES SOCIETY)
De plus en plus de personnes ont recours à des implants électroniques pour augmenter leurs capacités.
PHOTO FOURNIE PAR TRANSPECIES SOCIETY
Marie-Claude Malboeuf

Marie-Claude Malboeuf
La Presse

Sous leur peau, il n’y a pas
que des os et des veines, mais aussi des puces électroniques, qu’ils
s’implantent pour remplacer leurs clés ou leurs billets de train. Ceux
qui osent le plus veulent stimuler leur cerveau avec des électrodes. Ou
se greffent des boussoles, des aimants ou des caméras miniatures, pour
expérimenter différemment le monde. Deviendra-t-on bientôt des robots ?

« Ça bouscule le fondement même de ce qu’on est comme espèce »

Mathieu Boucher s'est implanté une puce électronique de... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 2.0
Mathieu Boucher s’est implanté une puce électronique de la taille d’un grain de riz sous sa peau, entre le pouce et l’index.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

« Tout le monde disait que notre patron serait forcé de m’amputer la main pour que je ne puisse plus entrer au bureau ! »

Quand Mathieu Boucher a annoncé qu’il quittait la compagnie d’assurances
où il travaillait, à la mi-avril, ses collègues ont bien rigolé. Un peu
ébahis que l’informaticien ait implanté une puce électronique de la
taille d’un grain de riz sous sa peau – entre le pouce et l’index – et
soit parvenu à y copier sa carte d’accès pour franchir les contrôles de
sécurité en gardant les mains vides.

« C’est plus sécuritaire qu’une carte, justifie l’homme de 34 ans, qui habite Québec. Je vais maintenant essayer [d’analyser et de recopier] une carte d’autobus sur une autre puce. Si le chauffeur refuse de me laisser passer, j’essaierai peut-être de contacter la société de transport pour leur proposer de lancer un programme pilote. »

En Suède, la société de train SJ permet déjà aux passagers de stocker
leurs billets dans un implant du même genre – semblable à ceux qu’on
injecte aux animaux de compagnie.

C’est que Mathieu Boucher n’est pas unique en son genre. D’après les
vendeurs de puces, des dizaines de milliers d’Européens, d’Américains ou
d’Australiens en portent dans la main. Dans certains cas, fournies par
leur employeur.

Ils s’en servent pour entrer au bureau, à la maison ou au gym. Parfois
même pour se connecter à leur ordinateur, faire démarrer leur voiture ou
stocker de la cryptomonnaie.

Amal Graafstra, qui a 6 implants, dit en avoir vendu à plus de
1000 Canadiens, dont Mathieu Boucher, par l’entremise de son site,
Dangerous Things. « Le grand public n’est peut-être pas enthousiaste, il
est toujours un peu méfiant, mais il n’est pas négatif comme il l’était
en 2005, quand j’ai eu mon premier implant », affirme au téléphone le
résidant de Seattle.

Il souhaite populariser une plateforme utilisable par des gens sans
connaissance en piratage informatique. L’intérêt ? Ne plus jamais
transporter de clés, ne plus les chercher au fond d’un sac, ne plus les
perdre, énumère-t-il.

Il espère même remplacer les portefeuilles. « Les grandes sociétés de
cartes de crédit ne sont pas à l’aise avec le système, mais certaines
banques sont plus ouvertes. »

Sous leur peau, il n'y a pas que des os et... (PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE) - image 3.0
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Les puces, qui coûtent autour de 100 $, sont contenues dans des
seringues stérilisées et sont souvent implantées par des tatoueurs.

Imiter les animaux

La main de la Montréalaise Dominique Leclerc abrite une puce depuis deux
ans. La comédienne y a enregistré son certificat de mariage lors d’un
festival de théâtre, « pour mettre un peu de poésie dans un sujet qui
fait peur », dit-elle en entrevue.

Lors d’un séjour à Berlin, où vivait son mari, elle a découvert que des
centaines de personnes rêvaient de fusionner avec les machines. Parfois
pour devenir surhumaines et immortelles. Parfois pour se doter de sens
artificiels et transformer leur façon de percevoir le monde.

« Un programmeur voulait trafiquer ses implants cochléaires pour entendre les ultrasons », raconte-t-elle.

D’autres originaux – qui se qualifient de « cyborgs » (cybernétique plus
organisme) – se sont greffé des appareils qui réagissent aux
infrarouges, à la pression atmosphérique ou aux champs magnétiques.
Certains bourdonnent face au nord ou vibrent lors des séismes.

« Nos sens se détériorent en vieillissant. C’est le contraire quand
on devient un cyborg. [Ils] s’améliorent, parce que nos pièces
cybernétiques évoluent avec la technologie », écrit Neil Harbisson,
cofondateur de la Cyborg Foundation, dans des textes transmis à La Presse.

« Une personne doit être libre de s’exprimer […] par des
augmentations », dit la charte de son association, qui condamne le
« démontage » et la « suspension ou l’interruption inutile » des
« fonctions » de ses membres.

« Entendre les ultrasons, voir la nuit… Ce sont des capacités que certains animaux ont et que l’humain veut maintenant s’approprier. Dieu est mort et on veut prendre le contrôle de notre humanité. La nature ne décide plus pour nous. »

– Dominique Leclerc

Depuis octobre 2017, elle présente ses découvertes et réflexions dans une pièce de théâtre, Post humains,
dont le texte a été publié en janvier aux éditions L’Instant Même. La
pièce sera présentée à Québec, du 26 au 28 mai, après l’avoir été dans
huit autres villes québécoises et à Berlin.

« Il y a des gens qui font des choses de valeur dans cette communauté, affirme la comédienne. Mais ça bouscule le fondement même de ce qu’on est comme espèce. C’est un débat de société urgent. »

Des GPS ?

Enfant, le réalisateur torontois Rob Spence a perdu un oeil lors d’un
accident de chasse. Il le remplace parfois par une prothèse qui rougeoie
ou une autre qui abrite une minuscule caméra sans fil. « Les gens ont
deux types de réactions. Ils trouvent ça cool ou terrifiant », dit-il en
entrevue.

À Québec, trois ou quatre collègues de Mathieu Boucher envisagent de
l’imiter, dit-il. « D’autres sont dans la paranoïa. Ils me parlent des
Russes, d’espionnage, ils pensent que mon implant peut servir de GPS
parce qu’ils ne comprennent pas la technologie… »

Les puces comme la sienne fonctionnent par radio-identification. Comme
celles des cartes de crédit, elles s’activent seulement lorsqu’on les
place à quelques centimètres d’un lecteur et ne permettent pas de suivre
quelqu’un à distance.

Mais l’entreprise américaine Three Square Market a annoncé en août
qu’elle comptait mettre au point des GPS sous-cutanés pour suivre les
gens souffrant d’alzheimer ou de démence. Si elle y parvient un jour –
le défi technique est grand -, les enjeux éthiques seront plus
gigantesques encore. Voudra-t-on taguer ses enfants ? Les immigrants ?
Les prisonniers ?

Depuis deux ans, des dizaines d’employés ont accepté de se faire
implanter des puces offertes par leurs employeurs – comme Three Square
Market aux États-Unis ou Épicentre, TuiNordi et Newfusion en Europe.
« Quand ton patron te dit que la porte, la lumière, l’ordinateur et la
machine distributrice te reconnaîtront automatiquement, ça pose
d’énormes enjeux de vie privée », prévient David Décary-Hétu, chercheur à
l’École de criminologie de l’Université de Montréal et expert de la
collecte de données en ligne et du piratage informatique.

« Il pourrait se servir de ces informations pour vérifier combien de fois tu vas à la cafétéria. Ou, pire, les revendre aux assureurs, qui voudront par exemple augmenter ta prime d’assurance santé s’ils trouvent que tu vas trop souvent t’acheter des Kit Kat. »

– David Décary-Hétu, chercheur à l’École de criminologie de l’Université de Montréal

Ni le Québec ni le Canada n’ont légiféré. À l’inverse, au moins cinq
États américains, dont la Californie, interdisent déjà aux entreprises
d’encourager leurs employés à s’en faire implanter. Et les députés du
Nevada viennent d’approuver un projet prohibant tout « micropuçage » non
médical, même volontaire.

Télépathie

Mathieu Boucher ne compte pas collectionner les implants, entre autres
parce que les puces sont trop vulnérables au vol d’identité,
estime-t-il.

Mais Amal Graafstra serait prêt à connecter son cerveau à un
ordinateur : « Si on peut multiplier nos capacités cognitives par 10 en
profitant de neurones numériques, pourquoi pas ? »

Une agence du ministère de la Défense américain – la Defence Advanced
Research Projects Agency, qui a contribué à la création de l’internet et
des GPS – finance des projets du genre, dont une « machine à coudre »
pour implanter des électrodes dans le cortex.

C’est aussi le cas du patron de Tesla et multimilliardaire Elon Musk,
qui emploie des chercheurs pour qu’ils développent « des interfaces
cerveau-machine à très haut débit » et les testent sur des primates. Ce
sera d’après lui la seule façon de ne pas se voir écrasé par
l’intelligence artificielle. Le 21 avril, il a tweeté que son
entreprise, Neuralink, aurait « bientôt » du neuf à annoncer.

Pour bien des scientifiques, ce genre d’ambitions relèvera encore longtemps de la science-fiction.

Déjà, des patients vivent par contre avec des électrodes – plus
rudimentaires – dans leur matière grise ou ailleurs (voir ce qui se fait
en médecine à l’onglet 3). Pour l’instant, on doit leur ouvrir le crâne
afin de les installer. Mais d’autres méthodes sont à l’essai, comme
passer par la jugulaire et les veines, par les voies nasales ou par un
minuscule trou dans la tête.

Des chercheurs tentent aussi de produire des neurones, des nerfs et des
coeurs artificiels. « Les avantages de ces implants seront
éventuellement tellement supérieurs aux risques qu’on ne pourra plus
empêcher les gens de s’en servir pour augmenter leurs capacités », croit
Amal Graafstra. Il prédit que certains choisiront un jour de remplacer
leurs membres en chair et en os par des prothèses, pour être plus forts
et plus rapides.

Mais à quel prix ? Avec les écrans et l’internet, on « s’augmente » déjà
de plusieurs façons, mais on augmente aussi son stress, souligne Johann
Roduit, chercheur affilié à l’Université de Zurich et consultant en
éthique et technologies émergentes.

« Le temps qu’on gagne ne bénéficie pas à l’être humain. On s’en sert pour essayer d’être encore plus performant et productif. »

Sources : bioRxiv, Nature, ni2o

L’animal de compagnie des cyborgs

Le RoboRoach permet de contrôler les mouvements d'une... (PHOTO TIRÉE DU SITE BACKYARDBRAINS.COM) - image 7.0
Le RoboRoach permet de contrôler les mouvements d’une coquerelle avec un téléphone intelligent.
PHOTO TIRÉE DU SITE BACKYARDBRAINS.COM

Comme animal de compagnie, les cyborgs peuvent toujours se procurer
le RoboRoach, une coquerelle vendue avec un kit de chirurgie permettant
d’implanter des électrodes sur ses antennes, afin de contrôler ses
mouvements avec un téléphone intelligent… « Nous avons reçu beaucoup
de courriels nous accusant d’enseigner aux enfants comment devenir des
psychopathes », a confié Greg Gage, cofondateur de la société Backyard
Brains, au magazine Science, en 2013. Le neuroscientifique
croit que son produit permettra plutôt de créer des vocations de
chercheurs. Et que cela est vital à une époque où 20 % de la population
mondiale sera touchée, à un moment de sa vie, par une maladie mentale ou
neurologique actuellement incurable.

L’humain bionique

La médecine flirte aujourd’hui avec la science-fiction. Voici un petit
aperçu des implants électroniques déjà offerts à certains patients
ou déjà à l’essai chez l’humain.

Une prothèse de la mémoire

En implantant des puces électroniques dans le cerveau, on arrive à le
stimuler ou, mieux encore, à lire ses signaux pour les transmettre à des
appareils. Exciter des zones précises lors de tests de mémoire a
amélioré de 25 % les résultats des participants à une récente étude (1). Les puces cérébrales permettent aussi de réduire les crises d’épilepsie (2) ou d’atténuer les tremblements causés par la maladie de Parkinson(3).
Grâce aux circuits implantés dans leur matière grise, des gens
paralysés ont pu contrôler par la pensée leurs membres (artificiels ou
non) (4), utiliser une tablette électronique (5) et écrire en commandant un clavier (6).
Les mots auxquels pensaient les sujets d’une étude ont même pu être
décodés et traduits par l’intelligence artificielle – un espoir pour les
personnes muettes (7).

Un télescope dans l’oeil

Voir parfaitement, trois fois plus loin que les autres humains, et aussi
de très près, sans lunettes ni lentilles cornéennes ? C’est ce
qu’espèrent les participants aux essais cliniques des Bionic Lens,
implantées par une incision dans l’oeil (et conçues par un Canadien) (8).
D’autres prothèses permettent déjà à des patients ayant perdu la vue de
détecter à nouveau le contour des objets. À l’hôpital Saint-Sacrement
de Québec, en février, une lentille « zoom » de la taille d’un petit
pois a par exemple été greffée sous l’iris d’une septuagénaire (9).

Libérer les cardiaques et les diabétiques

Les stimulateurs cardiaques sont apparus dès les années 60. Aujourd’hui,
un moniteur sous-cutané de la taille d’un trombone peut aussi
surveiller en continu l’état de patients souffrant d’arythmie, et
transmettre l’information à leurs médecins par Bluetooth(12).
En faisant implanter dans leur bras un capteur gros comme un grain de
riz, les diabétiques peuvent pour leur part cesser de se prélever une
goutte de sang plusieurs fois par jour. L’appareil mesure leur taux de
sucre toutes les cinq minutes et envoie l’information à un appareil
mobile (13).

Maigrir grâce à l’électricité

Stimuler avec une puce le nerf vague – reliant l’estomac au cerveau –
provoque artificiellement une sensation de satiété, ce qui fait perdre
du poids (10). La stratégie, qui a fonctionné sur des
rongeurs, n’a pas encore été testée sur des humains. Mais un implant
plus gros, fonctionnant sur le même principe, a été approuvé aux
États-Unis il y a quatre ans et peut déjà être installé par un
chirurgien (11).

Des micropuces pour les amputés

L’an dernier, Alex Lewis, un Britannique ayant perdu ses quatre membres,
s’est fait implanter une puce à radiofréquence semblable à celle des
cartes de crédit, afin de pouvoir entrer chez lui sans devoir utiliser
péniblement sa prothèse. D’après les médias anglais, une deuxième puce
contient son dossier médical, crypté et protégé par un mot de passe.

Lève-toi et marche

Trois personnes paralysées ont pu marcher, en s’appuyant sur des
déambulateurs, grâce à des électrodes implantées à la base de leur dos
pour stimuler leur moelle épinière. Une pile a aussi été introduite dans
leur abdomen afin de pouvoir alimenter le système sans fil (14) (15).

Une prothèse « pantalon »

Une orthèse motorisée conçue au Québec et « agissant comme une seconde
peau » augmente la force et l’endurance des utilisateurs. Leurs
mouvements sont détectés d’avance par des capteurs – posés sur leurs
jambes et connectés à des logiciels – afin que leur « dermosquelette »
leur injecte de l’« énergie biomécanique » au bon moment (16).
Le dispositif aide les gens souffrant d’arthrose ou de maladies
cardiovasculaires ou dégénératives. Mais l’armée américaine envisage
aussi son utilisation pour aider les soldats à porter l’équipement de
combat sans se blesser.

Quatre inquiétudes

Dominique Leclerc, auteure et interprète principale de la... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE) - image 8.0
Dominique Leclerc, auteure et interprète principale de la pièce de théâtre Post humains
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

L’idée de fusionner avec la machine ne fait pas l’unanimité, du
moins lorsque la chose n’est pas nécessaire pour surmonter de graves
handicaps ou sauver sa vie. Quels sont les risques ? Voici ce que les
experts en pensent.

Pourra-t-on pirater les implants ?

Des pirates pourraient techniquement prendre le contrôle de certains stimulateurs cardiaques (pacemakers)
afin de les détraquer ou d’en décharger les batteries, d’après un avis
que la Food and Drug Administration (FDA) américaine a publié en 2007.

On évoque maintenant le brainjacking, soit la potentielle
cyberattaque d’implants cérébraux. « Un patient atteint de parkinson
pourrait voir sa capacité de mouvement inhibée. Un attaquant sophistiqué
pourrait même induire des changements de comportement tels que
l’hypersexualité ou le jeu pathologique », écrivent des chercheurs de
l’Université d’Oxford, dans un article scientifique de 2016.

« Bien que ces piratages soient difficiles à réaliser, […] un
attaquant suffisamment déterminé pourrait réussir », estiment-ils.

Les puces sous-cutanées sont pour leur part rarement cryptées, ce qui
permet de les cloner ou de les désactiver en s’en approchant beaucoup.
Chacune des stratégies suggérées pour les sécuriser « fait rapidement
l’objet d’un nouveau rapport signalant un moyen de violer la mesure
proposée », prévient un rapport du Parlement européen intitulé L’utilisation de puces sous-cutanées chez les travailleurs.

Les implants créeront-ils un fossé entre les gens ?

Si de nouveaux implants cérébraux permettent un jour d’augmenter son
intelligence sans trop de risques, leur mise en marché pourrait mettre
notre autonomie en péril. « Nos sociétés sont compétitives et
entretiennent le culte de la performance. On pourrait donc se sentir
contraints de les utiliser si notre patron nous le propose. Ou les
parents pourraient se sentir le devoir d’améliorer leur enfant », avance
Nathalie Voarino, qui a d’abord étudié les dispositifs de
neuroamélioration externes et poursuit, à l’Université de Montréal, un
doctorat sur la responsabilité sociale face aux risques de
l’intelligence artificielle.

Autre enjeu : le prix de ce type d’innovation, qui pourrait se révéler
inabordable pour certains, dit-elle. « Dans certaines circonstances, on
pourrait voir les améliorations cognitives comme une nouvelle forme de
dopage », dit-elle.

« Si certaines personnes se retrouvent avec des capacités inhabituelles,
il y aura un impact social, cela injecte une dose d’incertitude dans
les interactions humaines », estime de son côté Marc Saner, professeur à
l’Université d’Ottawa et expert de la gouvernance des technologies
émergentes.

Les implants sont-ils dangereux pour la santé ?

On ignore encore quel sera l’effet à long terme des rangs d’électrodes
introduits dans le cerveau ou encore près de nerfs ou d’organes. En
2010, une puce sous-cutanée servant à accéder à son dossier médical, la
Verichip, préalablement approuvée par la Food and Drug Administration
(FDA), a été retirée du marché par son fabricant. Une étude venait de
révéler que des implants du genre s’avéreraient cancérigènes chez les
souris.

Il semble que « des effets similaires chez l’homme soient peu probables,
bien qu’il soit actuellement impossible de les ignorer complètement
dans l’état actuel des connaissances », conclut le rapport du Parlement
européen sur le micropuçage de travailleurs.

La popularisation des puces destinées aux humains pourrait compliquer le
travail des psychiatres. Des entreprises bidon – gérées par des
fraudeurs – laissent croire aux gens vulnérables qu’ils ont pu se faire
implanter une puce à leur insu et qu’elle cause leurs
symptômes-sentiments d’être surveillés ou d’entendre des voix. Le
vendeur d’implants Amal Graafstra, qui a reçu de nombreux courriels
désespérés, prévient le public sur le site de son entreprise, Dangerous
Things, en précisant que les fraudeurs prétendent pouvoir « scanner » et
« retirer » ces implants imaginaires en échange d’argent.

Les implants auront-ils des impacts imprévus ?

« Les gens viennent de se réveiller et de comprendre que Facebook prend
leurs données quand ça fait dix ans qu’ils nourrissent le monstre !
Qu’est-ce que ce sera avec les implants ? », s’interroge Dominique
Leclerc.

« Tout le monde veut créer l’affaire géniale qui les rendra riches. Personne ne se demande : « Attends, où va-t-on se ramasser avec ça ? Qu’est-ce que ça fera à la condition humaine ? » On y va parce que, sinon, quelqu’un d’autre va le faire. »

Les politiciens hésitent à discuter des technologies destinées à
transformer l’humanité, tant au niveau national qu’international,
déplore le chercheur ontarien Marc Saner, expert en éthique et
réglementation des technologies émergentes. « Avec les changements
climatiques, c’est pourtant l’un des facteurs qui influenceront le plus
l’évolution du monde, dit-il. Mais ces sujets sont d’une extrême
complexité. Et la vitesse à laquelle les innovations surviennent, la
vitesse à laquelle elles sont distribuées sont problématiques. Tout
change si vite que nous sommes à bout de souffle. »

Source : ScienceDirect

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