Arrêtons les vacheries ?

Par Joseph Stroberg

Il existe une tendance assez récente à rejeter le lait de vache et les produits laitiers sous les prétextes suivants :

  • Il serait indigeste par manque de lactase (qui permet la digestion du lactose).
  • Il serait allergène.
  • Il serait facteur de croissance pathogène (favorisant les cancers).
  • Il produirait diabète et maladies auto-immunes.
  • Il produirait de nombreux autres problèmes de santé (Maladie de Crohn, arthrite, arthrose, rhumatismes, constipation, fatigue chronique)…
  • Le calcium laitier serait mal assimilé.
  • L’espèce humaine est (ou serait) la seule espèce à consommer du lait d’une autre espèce.

On peut y répondre ce qui suit:

  • Le lactose est presque totalement absent des produits laitiers transformés par fermentation bactérienne (fromages, yaourts, etc.) et la lactase est quand même présente chez de nombreux êtres humains jusqu’à un âge avancé [Wikipédia: Une grande partie de la population adulte mondiale (environ 70 %) est intolérante au lactose en raison du déficit d’une enzyme, la lactase. Toutefois, beaucoup de produits laitiers ne contiennent pas de lactose, ou très peu (fromages). Le lactose provoque des troubles digestifs chez presque toutes les populations de souche non-européenne];
  • Est-ce que c’est le lait lui-même le problème, notamment d’allergies, ou bien le fait seulement du lait « industriel » (provenant de vaches entassées dans de véritables usines – et non pas dehors dans la nature -, nourries non pas d’herbe, mais de farines bourrées de pesticides, piquées régulièrement aux antibiotiques et même aux hormones, etc.)?
  • Est-ce que le lait biologique produit les mêmes effets?
  • Le lait maternel humain n’est-il pas, comme celui de vache, facteur de croissance, favorisant aussi bien celle des cellules saines que des cellules cancéreuses?
Composition
moyenne du lait en gramme par litre
Eau Extrait sec Matière
grasse
Matières azotées Lactose Matières
minérales Totales
caséine albumine
Lait
humain
905 117 35 12-14 10-12 4-6 65-70 3
Lait de
vache
900 130 35-40 30-35 27-30 3-4 45-50 8-10

(source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lait_de_vache)

  • L’espèce humaine consomme du lait animal depuis plusieurs milliers d’années. Si les premiers hommes à en consommer avaient eu de gros problèmes de santé par le fait d’en consommer, pourquoi ont-ils continué de le faire? L’espèce humaine consomme aussi des céréales depuis approximativement aussi longtemps, et de nos jours certaines personnes mettent en avant leur nocivité intestinale à cause du gluten. Est-ce réellement le gluten le problème ou bien le Glyphosate en quantité industrielle dans les céréales OGM et autres céréales non biologiques?
  • Le calcium du lait est absorbé à 30% par l’organisme humain, ce qui n’est certes pas négligeable, et le calcium de l’eau n’est pas tellement plus assimilé. Est-ce que l’on doit cesser de boire eau et lait sous ce prétexte?
  • L’être humain est la seule espèce à faire un tas de choses que ne font pas les autres. Notamment il est le seul à rire et à pleurer. Il est le seul à faire de la cuisine pour agrémenter sa nourriture. Il est le seul à faire du feu, à fabriquer des vêtements, etc. Est-ce que sous prétexte qu’il est le seul à le faire c’est mauvais?

L’exemple du lait est représentatif de nombreuses situations similaires par rapport à la santé humaine aussi bien que dans d’autres domaines. Face à certains excès d’industrialisation, des groupes humains ont pris des positions extrêmes opposées. Pourtant, est-ce que ces positions sont pour autant automatiquement plus saines ou plus sages? La vie a maintes fois démontré que les excès peuvent tendre à tuer. En particulier, si un être humain boit plus de neuf litres d’eau en une journée, il peut en mourir, alors que par ailleurs celle-ci est indispensable à la survie du corps physique. En tout, vaut-il mieux aller vers les extrêmes ou bien vers la modération, vers la voie du milieu?




Ne plus nourrir la Bête

Par Joseph Stroberg

[Image : http://pngimg.com/imgs/fantasy/dragon/]

La Bête, alias le Système dans lequel nous vivons, se nourrit de nos excès de consommation, de nos débordements émotionnels, de nos désirs, de nos peurs et de nos divisions et conflits. Elle survit globalement depuis des siècles ou même des millénaires grâce à notre ignorance. Beaucoup d’entre nous ignorent même jusqu’à son existence, inconscients de vivre dans un système artificiel de plus en plus antinaturel. Pourtant, si nous devons un jour vivre sur un monde réellement nouveau, rénové, régénéré, guéri, en pleine santé… il faudra laisser la Bête mourir de faim. Et pour cela nous devons cesser de l’alimenter en permanence.

Voici donc un échantillon des actions que l’on peut entreprendre individuellement et collectivement pour ne plus nourrir ce Système :

Cesser notre surconsommation et les consommations inutiles du point de vue de la santé humaine et planétaire :

  • rne plus boire d’alcool ;
  • ne plus fumer de tabac ;
  • ne plus prendre de drogues ;
  • ne pas acheter de téléphones cellulaires et faire recycler celui ou ceux dont nous disposons éventuellement (la fonction d’un téléphone est de téléphoner, pas de jouer, ni de texter, ni d’aller sur Internet. Les téléphones cellulaires, comme le Wi-Fi, reposent sur une technologie nocive. Voir ici et ici. Les téléphones filaires classiques ne sont pas nocifs pour la santé et suffisent pour téléphoner. Utiliser notre mémoire pour enregistrer la liste des courses.) ;
  • ne plus avoir au maximum qu’un seul modeste téléviseur (un bas de gamme à petit écran suffit largement pour se faire laver le cerveau) ;
  • ne plus acheter de boissons autres que la seule réelle indispensable à la vie, l’eau (sans sucre, sans additifs et sans arômes) ;
  • ne plus acheter de jus de fruits ou de légumes, mais consommer des fruits et des légumes biologiques ou ceux de son jardin (lorsque l’on peut en avoir un) ;
  • ne pas suivre les modes vestimentaires et n’acheter qu’une quantité raisonnable de vêtements et de paires de chaussures (seulement pour assurer un roulement) ;
  • ne pas acheter plus d’un ou deux sacs à main ;
  • ne pas acheter d’électroménagers tels que des ouvre-boîtes électriques ou des presse-agrumes électriques quand on peut très bien obtenir le même résultat à la main (l’utilisation de nos muscles au lieu de boutons nous permet par ailleurs l’économie des salles de musculation) ;
  • ne pas utiliser la voiture lorsque notre destination est inférieure à un ou deux kilomètres, mais marcher (ça évite aussi les salles de gym) ;
  • préférer le vélo à la voiture pour des distances inférieures à quelques kilomètres lorsque les conditions de route et climatiques le permettent ;
  • ne pas acheter de véhicules de type VUS et autres gros véhicules (plus pollueurs à la construction — deux fois plus de matériaux, à l’usage — plus consommateurs d’essence, et plus difficiles à recycler) quand un petit véhicule fait parfaitement l’affaire, surtout pour les familles peu nombreuses actuelles ;
  • éviter d’acheter des vêtements sportifs (notamment pour vélo) lorsque nous pouvons très bien pratiquer les sports impliqués avec des vêtements courants ;
  • ne pas acheter des produits fabriqués dans des pays étrangers lointains (par des enfants ou des travailleurs surexploités) quand nous pouvons trouver des produits de meilleure qualité fabriqués localement (ce qui évite la pollution engendrée par leur transport par bateau ou par avion) ;
  • ne pas acheter d’aliments transformés industriellement, mais cuisiner soi-même à partir des produits de base ;
  • utiliser par exemple du bicarbonate de soude ou du vinaigre pour la plupart des besoins de nettoyage plutôt que les produits industriels bourrés de produits issus de la pétrochimie et plus ou moins cancérigènes et toxiques pour la santé ;
  • etc.

Cesser de nous diviser par des querelles idéologiques ou pour des points de détail alors que nous aspirons à vivre dans un monde plus juste, plus sain et plus pacifique (ce qui nous rapproche est plus important que nos différences).

Cesser d’avoir peur :

  • de perdre notre confort matériel et nos biens matériels ;
  • de perdre notre sécurité financière ou matérielle ;
  • de perdre notre réputation ;
  • de perdre notre emploi ;
  • de perdre nos amis ;
  • de mourir ;
  • etc.

Cesser de suivre les grandes messes sportives ou du monde du spectacle, entassés comme des moutons dans des stades ou d’énormes auditoriums, car les énergies générées sont récupérées et utilisées ensuite contre nous.

Cesser d’accorder du pouvoir aux psychopathes en cessant notamment de voter pour eux.

Cesser de manifester avec violence ou colère et sans objectif constructif clairement défini, car autrement ceci est récupéré contre nous.

Et si nous avons d’autres idées du même ordre, partageons-les, diffusons-les, mettons-les le plus vite possible en application.




Note sur la démission de Macron

Par Joseph Stroberg

L’article « Macron démissionne » montre comment les utilisateurs de réseaux sociaux tendent à consommer de l’information, et, qui plus est, souvent uniquement celle qui renforce leurs croyances, sans chercher ni à vérifier sa véracité ni à l’approfondir par des recherches supplémentaires et par la réflexion autour des sujets traités.

À l’heure de la nourriture fast-food et des modes éphémères, le phénomène n’est pas vraiment étonnant. Même une « nouvelle » particulièrement exceptionnelle ou dramatique sera oubliée après quelques jours ou quelques semaines, y compris dans le cas où elle est diffusée en boucle plusieurs heures ou plusieurs jours de suite par les médias dominants. Les gens absorbent de l’émotion sans grands efforts, puisqu’il suffit pour eux de s’affaler dans un canapé devant leur téléviseur cinéma ou de marcher comme un automate avec leur cellulaire devant les yeux, au risque d’ailleurs de terminer écrasés par une rame de métro ou par une voiture (comme cela est arrivé à Montréal). Mais la nourriture mentale leur paraît plus indigeste ou inconnue et celle d’ordre spirituel ou métaphysique leur est encore moins profitable. Ils semblent ne pas la voir, attirés comme des lucioles par les titres sensationnalistes au détriment de titres plus « plats », mais qui peuvent cacher de véritables trésors.

Un phénomène complémentaire est celui de la surconsommation de vidéos. Une vidéo de deux heures aura souvent dix fois plus de visionnements que la transcription écrite de son contenu. Pourtant cette dernière peut généralement se lire en cinq ou dix fois moins de temps. Mais l’image présente un caractère potentiellement hypnotique. Elle attire les humains comme les faisceaux lumineux attirent les insectes durant la nuit. Alors que l’écrit pousse bien davantage à la réflexion ou au moins à l’exercice d’une certaine concentration mentale. L’Homme moderne recherche la facilité, le confort et la satisfaction de ses désirs au nom de la liberté. Et il lui est plus facile de rester passif devant l’image que de faire l’effort de lecture et de compréhension d’un écrit. Pratiquant ainsi, il nourrit la Bête, renforce le Système qui ne demande pas mieux que d’avoir affaire à des individus décérébrés (voir aussi : Ne plus nourrir la Bête). Il s’éloigne d’un Nouveau Monde pour renforcer le Nouvel Ordre Mondial. Le veut-il vraiment ?




Effets de l’art moderne

Par Joseph Stroberg

Si l’on définit l’art comme la matérialisation, la manifestation, la représentation ou l’expression d’un ensemble de sensations, d’émotions ou de sentiments et comme un moyen de les faire rejaillir, il existe alors une relation étroite entre l’art d’une civilisation et la vie sensorielle, émotionnelle et sentimentale des individus qui la composent. Autrement dit, en étudiant les différentes formes d’art d’une civilisation, on peut connaître en particulier les émotions et les sentiments qui y dominent et l’influencent. On pourra notamment savoir si ceux-ci favorisent l’élévation des âmes ou au contraire leur descente dans le matérialisme. De ce point de vue, qu’en est-il de l’époque moderne ?

Pour connaître l’influence psychique et éventuellement spirituelle de nos arts, il est nécessaire d’établir un inventaire au moins succinct de leurs formes les plus courantes et surtout de celles avec lesquelles les individus sont le plus souvent en contact, et ceci sur une période de quelques décennies si l’on souhaite de surcroît déterminer une tendance. Pour plus de clarté, il est sans doute préférable de procéder par type d’art, en fonction notamment des sens impliqués dans la perception des œuvres ou des créations correspondantes. Pour simplifier l’exposé, on peut s’en tenir seulement à une partie de ces types, ceux qui ont le plus d’influence, surtout auprès de la jeunesse qui représente l’avenir de la civilisation.

Depuis environ un siècle, les arts peuvent être répartis dans les groupes suivants :

  • l’architecture ;
  • la sculpture (et la poterie, etc.) ;
  • les arts graphiques (peinture, dessin, bande dessinée…);
  • la musique ;
  • la littérature (poésie, romans…) ;
  • les arts de la scène ou gestuels (danse, théâtre, mime, cirque…) ;
  • les arts télévisuels (cinéma, téléfilms…) ;
  • les arts culinaires.
  • On pourrait éventuellement ajouter les arts martiaux, mais ceux-ci sont devenus bien davantage des sports ou des moyens de combat que des arts qui intégraient originellement des dimensions morales et spirituelles.

De nos jours, les arts dominants ou qui semblent avoir le plus d’impact en termes d’attention et d’influence sont probablement maintenant le cinéma, la musique et les arts gestuels, suivis des arts graphiques et des arts culinaires, puis de la littérature. Et les jeunes sont particulièrement attirés par le cinéma, la musique et la danse. Quelle peut être la cause d’un tel attrait ? Il est possible d’en avoir une idée plus précise déterminant ce qui caractérise ces arts particuliers par rapport aux autres.

Les formes d’art ayant le moins de succès sont la sculpture et l’architecture. Leur particularité est la longévité. Les œuvres architecturales et sculpturales sont en principes faites pour durer, sauf lorsqu’elles s’expriment sur des matériaux tels que le sable et la glace. Et il se trouve justement que les sculptures et les constructions architecturales qui de nos jours marquent le plus les individus sont les plus éphémères, telles que les hôtels de glace et les châteaux de sable ! De même, dans les arts graphiques, ceux qui tendent à produire une forte impression sont ceux qui utilisent un support d’expression temporaire, comme des grains colorés pour créer des mandalas qui ensuite seront détruits par le vent. La danse elle-même est éphémère, puisqu’elle ne dure que le temps de son expression. De même pour la musique et les arts culinaires.

Cependant, l’ère moderne nous permet en quelque sorte de tricher et de rendre l’éphémère presque éternel (ou au moins d’en accroître considérablement la durée) par le biais d’enregistrements sonores, vidéo ou écrits. Et le cinéma est basé sur de tels enregistrements. Pour autant, un enregistrement n’est jamais l’original. Le souvenir d’un événement n’est pas l’événement lui-même. La photographie d’un paysage n’est pas le paysage lui-même. Par contre, pendant ce temps, le monument architectural est toujours présent, et il se dégrade lentement au cours du temps. D’un instant à l’autre, il s’use, mais il s’agit toujours du même, de l’authentique original. Alors que le film, la photographie, l’enregistrement sonore… produisent l’illusion d’un éternel recommencement, peuvent donner l’impression de revivre encore et encore les mêmes émotions. Ce faisant, ils font perdre en cours de route l’authenticité originelle.

L’Homme moderne consomme l’art comme il consomme la nourriture et les différentes productions industrielles. Avide d’émotions, assoiffé de quantité, sous l’influence permanente de ses désirs insatiables, il se gave de photographies de lieux et de pièces architecturales, de tourisme, de musique, de spectacles en tous genres, de la même manière qu’il recourt aux sports extrêmes ou aux drogues. Il s’enivre de sensations et d’émotions multiples, les enregistre au besoin pour espérer plus tard les revivre. Mais il perd en profondeur et en qualité ce qu’il gagne en surface et en quantité.

Sous l’influence d’une société de plus en plus superficielle et matérialiste, de plus en plus chaotique et malade, le jeune naît au son des musiques qui la représentent le plus, des rythmes qui l’enfoncent dans la matière au lieu de l’élever, des sons dissonants qui le déstructurent au lieu de le consolider… S’identifiant à son corps, il veut danser encore et encore, suivre les rythmes infernaux de ces musiques et chansons modernes qui n’ont plus rien de sacré, obéir à ses instincts pour se croire libre… Oh ! Bien sûr, il y a des exceptions. Un nombre croissant de jeunes ne se laissent pas emporter par ce courant. Néanmoins, parmi ceux qui en sont victimes, il y en a qui ressentent de manière croissante le vide intérieur créé par ce type d’emportements. Et certains finissent malheureusement par ne plus le supporter et par se suicider.

Le cinéma, la musique et la danse modernes sont probablement de nos jours les principaux vecteurs de l’idéologie du Nouvel Ordre Mondial et des valeurs inversées que celui-ci colporte. L’image, le rythme et le son représentent pour lui d’excellents supports de manipulation mentale par le biais de l’univers émotionnel. L’effet en est décuplé par l’alcool et les drogues. Pour parvenir à un tel résultat, il était nécessaire d’éliminer des arts toute notion de « sacré ». Le Nouveau Monde ne naîtra pas avant d’avoir redécouvert cela. L’art n’aura alors probablement plus grand-chose en commun avec ses expressions actuelles.




Les villes sont le cancer de la Terre

Par Joseph Stroberg

L’Histoire tend à démontrer que l’urbanisation s’est toujours accompagnée d’un mouvement de l’agriculture vers les monocultures et l’exploitation paysanne. Lorsqu’une ville s’implantait puis grossissait dans une région initialement rurale comportant des fermes autosuffisantes pratiquant la polyculture, pour survivre, elle devait mettre en place tout un processus d’approvisionnement alimentaire à partir de la campagne environnante. Les paysans devaient produire bien plus, et d’une manière telle que la récolte soit plus rapide.

La polyculture pratiquée dans une ferme familiale autosuffisante, sur une surface de l’ordre de quelques hectares (entre deux cents et cinq cent mille pieds carrés), permettait de nourrir quelques familles de taille moyenne ou une famille nombreuse. C’était possible même sans les pratiques utilisées actuellement en permaculture (qui permettent de meilleures récoltes sans retourner la terre). De telles fermes dispersées sur une région suffisaient donc en général à l’alimentation de la communauté rurale correspondante, même en cas de mauvaises récoltes à certains endroits de cette région, car il pouvait y avoir quelques surplus dans d’autres fermes. Cependant, lorsqu’une ville apparaît dans un tel voisinage, les habitants de cette dernière ne sont pas producteurs agricoles et dépendent donc des paysans environnants.

Plus une ville grossit, et plus elle parasite le milieu agricole environnant. Une forte population urbaine met bien évidemment davantage à contribution les paysans des alentours, demandant une production augmentée proportionnellement à la croissance de la ville. Cependant, les pratiques de polyculture ne sont plus alors adaptées à un tel besoin. Les ressources agricoles n’étant pas suffisantes, la civilisation urbaine naissante tend à imposer une nouvelle approche agricole pour perdurer (voir la Note sur l’effondrement des civilisations). Elle réclame une méthode permettant de récolter et de distribuer plus efficacement la production. C’est ainsi que le plus souvent, on voit alors apparaître des exploitations agricoles de plus en plus tournées vers la monoculture sur de grandes surfaces.

Le problème de la monoculture (surtout avec des moyens mécaniques, en retournant la terre, et en utilisant des engrais chimiques et des pesticides) est la facilité avec laquelle elle détruit les sols, et appauvrit les paysans pour finir par les asservir au bénéfice des citadins. Dans le même temps, par le fait qu’elle concentre une forte population sur une surface réduite, la ville est un facteur important de pollution environnementale, car elle ne possède pas un espace suffisant pour bénéficier des capacités régénératrices de la planète. Et le cas est aggravé lorsque les habitants de la ville deviennent surconsommateurs et gaspilleurs. Alors, elle évacue ses quantités industrielles de déchets aux alentours, sans que ceux-ci puissent être rapidement assimilés par la terre.

Finalement, une ville se comporte comme une tumeur cancéreuse. Elle se nourrit aux dépens de la santé de son hôte (la région agricole) et tend à croître encore et encore, au point d’arriver de nos jours à d’immenses mégapoles de plusieurs millions d’habitants. Et bien sûr, celles-ci sont d’autant plus polluées et génératrices de dégradation environnementale. Les villes tuent à petit feu, et parfois plus rapidement, les paysans, les animaux, les arbres, et la vie planétaire en général. Ce sont de véritables cancers pour la planète. Le Nouveau Monde verra au contraire la disparition progressive des villes, condition indispensable au retour vers la santé planétaire.




Deux humanités ?

Par Joseph Stroberg

Dans certains milieux ou réseaux ésotériques ou spirituels, il existe depuis quelques décennies une théorie de plus en plus en vogue selon laquelle une partie non négligeable des êtres humains n’auraient pas d’âme. Avant d’examiner les conséquences possibles d’une telle vision des choses et notamment à qui elle peut profiter, nous en ferons un court résumé et une rapide évocation de ses origines plus lointaines.

La théorie évoquée présente diverses variantes, mais expose le plus souvent que près de la moitié des êtres humains, d’origine pré-adamique, seraient dénués d’âme et donc de simples « portails organiques » tout juste bons à se faire manipuler ou posséder par des entités. Ces portails (ou êtres sans âmes) seraient de simples agents d’une matrice artificielle créée par ces dernières entités afin d’empêcher les autres êtres humains de s’en libérer et pour s’en servir également de nourriture émotionnelle. Pour certains, ces entités seraient des aliénigènes, et pour d’autres, elles seraient des genres d’entités invisibles multidimensionnelles se faisant passer pour Dieu (alors nommé « démiurge »). Une présentation plus détaillée de cette théorie peut se trouver par exemple ici.

Cette théorie est une version simplifiée de traditions plus anciennes : l’ancienne gnose biblique répertorie trois types d’hommes : les Pneumatiques, les Psychiques et les Hyliques. La tradition indienne mentionne elle aussi trois catégories d’humains : les Sattviques, les Rajasiques et les Tamasiques. Les hyliques correspondraient à des êtres humains matérialistes (et possiblement dénués d’âme). Les psychiques auraient une âme, mais fournie par le « démiurge ». Enfin, les pneumatiques seraient régénérés par la venue de l’Esprit de Dieu. Parallèlement, les tamasiques représentent les êtres humains les plus inertes (paresseux, ignorants, « lourds »…). Les rajasiques sont plutôt les individus soumis aux désirs et aux passions. Enfin, les sattviques représentent les êtres humains dotés de qualités spirituelles (l’équilibre, la droiture, la sérénité, l’esprit pacifique…).

Le gros problème de ce genre de théories, combien même posséderaient-elles une bonne partie de réalisme ou seraient-elles complètement exactes, c’est leur caractère potentiellement discriminatoire et diviseur, surtout de la manière dont elles sont habituellement présentées. De plus, elles prédisposent également à la peur, notamment celle de ne pas être libéré de cette prétendue ou éventuelle matrice artificielle et ceci à cause de ses agents, les portails organiques.

Nous pouvons par ailleurs y voir une faille conceptuelle interne, ceci en considérant la notion d’Esprit à laquelle elles recourent aussi. Dans la plupart des grandes traditions religieuses et initiatiques, de même qu’ici, l’Esprit est comparable à l’étincelle divine, ce qui, au centre de l’individu, relierait ce dernier à la Source de la Création. Or, un tel Esprit, en raison même de sa nature, se situe hors de tout domaine de corruption et de manipulation possible, par quelques entités que ce soit. Autrement dit, lorsqu’il émet une incarnation dans un corps humain, il reste le maître d’oeuvre de son « avatar » et connaît les règles du jeu. S’il accepte de s’incarner sur une planète disposant d’une matrice artificielle, il sait dès le départ à quoi son émanation incarnée devra s’attendre. On peut comparer cet Esprit au joueur d’un jeu virtuel en trois dimensions, tel qu’un jeu massivement multijoueurs (comme World of Warcraft). Le joueur d’un tel jeu en connaît les règles et sait à quoi son personnage peut s’attendre lors des diverses aventures dans lesquelles il le plonge. Et le vrai Dieu du jeu, ce n’est pas l’un des dieux de l’univers du jeu (ce n’est pas le « démiurge »), mais le créateur du jeu (l’entreprise qui a développé le jeu grâce à tous les développeurs et concepteurs informaticiens).

Maintenant, plaçons-nous du point de vue d’un des personnages du jeu, d’une des personnalités humaines incarnées telles que nous sommes ici-bas. Avons-nous la possibilité de savoir si tel autre personnage est relié ou non à un Esprit (et donc à un autre joueur)? Ou s’il est au contraire un simple sous-programme, un « robot » du jeu, ou encore un PNJ (personnage non joueur)? Ou bien seuls les Esprits, les joueurs peuvent vraiment le savoir? Certains des êtres humains, pourtant simples personnages du jeu, peuvent bien sûr être tentés de répondre par l’affirmative, en se référant à tels ou tels critères, ou en prétendant avoir une super intuition infaillible, ou encore la science infuse. Cependant, de notre point de vue, si tout est possible ou envisageable a priori, rien n’est vraiment certain. Quoi qu’il en soit, le plus sage semble être de partir de l’hypothèse que notre perception subjective du Réel est plutôt limitée et a déjà été maintes fois sujette à erreurs, illusions, voire hallucinations.

Donc, si nous sommes limités quant à notre capacité de discerner l’Esprit ou son absence au-dessus d’un autre être humain (ou dans cet être), même si une matrice artificielle existe, la seule chose qui devrait nous préoccuper par rapport à elle n’est pas l’éventuelle existence d’agents contrôleurs de cette matrice, ni même d’un démiurge, mais notre propre capacité à naître hors de cette matrice particulière. Doit-elle être différente de celle à naître hors des autres matrices, dont la matrice naturelle terrestre? (Voir La Matrice ?).

Pour finir, à qui peuvent servir le plus de telles théories, au moins dans leur formulation actuelle, selon leurs effets probables en matière de jugements hâtifs et de divisions ?




Vieux articles

Par Joseph Stroberg

Les trois articles suivants datent de 1992-1993 et avaient été remaniés quelques années plus tard. Ils conservent quelques coquilles et ne seraient pas traités similairement par l’auteur à l’heure actuelle. Leurs points de vue sont bien sûr discutables. Ils se trouvent encore visibles chez l’hébergeur américain Angelfire.

L’Humanité face aux peuples de l’espace
(article paru fin 1992 dans le numéro 144 de la revue « Le monde inconnu » et légèrement remanié ensuite)

Astronomie et astrologie
(article paru en mars 1993 dans le numéro 147 de la revue « Le monde inconnu » et remanié ensuite)

Nouveaux gourous, nouvelles sectes
(résumé et remaniement d’un article paru en septembre 1992 dans le numéro 141 de la revue « Le monde inconnu »)


L’humanité face aux peuples de l’Espace

En cette fin du vingtième siècle, alors que l’hypothèse de la vie extraterrestre se mue en quasi-certitude chez un nombre croissant de scientifiques, la juxtaposition de données prophétiques ou traditionnelles avec l’état et l’avancement actuel de l’humanité, avec le phénomène OVNI et avec d’étranges faits ou rumeurs tend à mettre en évidence l’existence d’une présence ou d’une influence non humaine croissante sur la Terre! Admettre la possibilité de cette présence amène à s’interroger sur son but. Que pourraient chercher des peuples extraterrestres sur notre planète, et quelles pourraient en être les répercussions sur notre civilisation?

La Terre n’est probablement qu’une banale planète dans notre système solaire tout aussi banal au sein d’une galaxie – la « Voie lactée » – qui en compte des dizaines de milliards. Cette galaxie est elle-même tout à fait quelconque dans un univers ou une portion d’univers où l’homme en dénombre des milliards. Même si la vie n’apparaissait que sur les planètes analogues à la Terre et connaissant des conditions astronomiques voisines et si l’intelligence ne se développait que sur un millième ou un millionième d’entre elles, l’univers appréhendé par l’homme pourrait compter un grand nombre de civilisations extraterrestres au moins aussi avancées, ou aussi peu évoluées, que la notre. Par des considérations statistiques voisines mais plus élaborées, des astrophysiciens, dont certains connus du grand public, comme Karl SAGAN, sont arrivés à la même conclusion. De tels scientifiques ont été suffisamment pris au sérieux par les responsables de la NASA et du gouvernement américain pour que des messages destinés à d’éventuels extraterrestres soient inscrits ou enregistrés sur trois sondes spatiales lancées pour photographier des planètes du système solaire. Sur « Pioneer 10 », lancée le 3 mars 1972 et chargée d’étudier les astéroïdes et Jupiter, a été installée une « plaque d’identité » d’aluminium doré gravée de symboles suggérant son origine terrestre. « Voyager 1 » et « Voyager 2″, lancées en 1977, emportent chacune un vidéodisque sur lequel figurent une encyclopédie de la Terre, des cris d’animaux, des morceaux de musique, des salutations en 60 langues, et un message de l’ex président américain Jimmy CARTER! Par ailleurs, les coûteux radiotélescopes construits en divers lieux du globe pour capter les ondes radio en provenance de l’espace sont parfois utilisés pour rechercher d’éventuels signaux extraterrestres intelligents qui seraient émis sur ces ‘longueurs d’onde ». La vie extraterrestre intelligente est donc manifestement davantage qu’une simple hypothèse pour au moins quelques membres influents de la communauté scientifique, au point qu’elle est étudiée dans une science récente: l’exobiologie.

Un nombre toujours plus grand d’astronomes et d’autres chercheurs estiment comme très probable l’existence d’au moins quelques dizaines de civilisations extraterrestres technologiquement plus avancées que la nôtre, rien que dans notre galaxie. La plupart d’entre elles ont donc certainement déjà effectué des voyages extra-planétaires – hors de leur planète d’origine – en direction d’autres astres de leur système solaire ou même de systèmes proches. Au rythme actuel du progrès scientifique et technologique, l’humanité elle-même pourrait atteindre une autre étoile que le Soleil dans quelques dizaines ou centaines d’années tout au plus. La découverte d’un moyen de se déplacer à une vitesse proche de celle de la lumière appartient au domaine du possible et le permettrait. Les physiciens admettent la possibilité de voyager à une vitesse très proche de celle de la lumière et conçoivent que des êtres intelligents puissent découvrir un moteur ou un moyen de propulsion assez puissant pour atteindre celle-ci. Mais depuis EINSTEIN, ils croient qu’elle représente une limite infranchissable, aucun objet matériel ne pouvant, selon eux, la dépasser. Aussi, considèrent-ils comme très peu probable une visite extraterrestre sur la Terre, d’autant plus qu’ils ne la croient pas objet d’une attention spéciale qui en ferait un but de voyage prioritaire. Cependant, on est en droit de se poser les questions suivantes:

  • La vitesse de la lumière représente-t-elle réellement une limite?
  • Est-elle la même en tout point de l’univers ordinaire (celui perçu par l’homme)?
  • L’espace-temps est-il pratiquement le même dans tout l’univers, ou ne pourrait-il pas, pour des raisons qui peuvent largement nous échapper, être très différent d’un endroit à l’autre, d’une galaxie à l’autre, d’un système solaire à l’autre, ou même d’une planète à l’autre?
  • N’existe-t-il pas des dimensions non ordinaires de l’univers, dimensions qui pourraient fournir un ou plusieurs moyens de contourner l’obstacle de la vitesse limite, à supposer que cet obstacle soit réel?
  • La Terre peut-elle se trouver l’objet d’une attention spéciale de la part d’autres êtres?

Une réponse favorable à l’une ou l’autre de ces questions augmenterait bien sûr le caractère plausible de visites extraterrestres. Et un domaine qui peut fournir ce genre de réponses, au moins sur le plan théorique, est celui de la science-fiction. Celle-ci n’est pas une simple littérature d’imagination car elle combine « l’inspiration » et l’imagination proprement dite que l’on pourrait nommer « expiration« . Un auteur de science-fiction « inspiré », comme le fut par exemple le précurseur Jules VERNES, est capable de capter des informations relatives au passé, au futur ou à d’autres lieux de l’univers, grâce à un ou plusieurs sens « subtils » dont l’existence n’est pas encore reconnue par la science officielle mais que d’autres appellent perceptions extrasensorielles. La fameuse « intuition » peut, suivant les cas, être assimilée à l’un ou l’autre d’entre eux. Les informations captées par un tel sens le sont à la manière dont une radio capte une station émettrice. Leur qualité dépend de la fiabilité et de l’acuité de l’appareil récepteur. Lorsqu’un bon canal est sélectionné, on peut capter des informations en provenance du plan correspondant d’émission: physique, émotionnel-affectif, ou mental. Celles-ci peuvent se rapporter à n’importe quel secteur de la vie humaine ou même extra-humaine. L’écrivain de science-fiction qui les capte les met en scène grâce à son imagination. Celle-ci se déroule lors de la phase active du processus de création. L’inspiration intervient lors de la phase réceptive passive. En réalité, les deux ne cessent généralement d’alterner pendant tout le travail créateur de l’écrivain.

La science-fiction a ainsi pressenti de nombreuses découvertes scientifiques plusieurs années ou dizaines d’années à l’avance. Elle propose aussi des quantités de théories non encore vérifiées ou  reconnues par les hommes et notamment des réponses aux questions précédentes. En particulier, elle contourne l’éventuel obstacle d’une vitesse limite par le recours à « l’hyperespace » qui permet de prendre des raccourcis lors de déplacements spatiaux, ou à la « téléportation ». L’existence avérée du premier ou de la seconde rendrait évidemment caduques les suppositions restrictives des savants quant aux visites d’êtres non humains. Quoi qu’il en soit, en matière de passages ou d’atterrissages extraterrestres sur notre planète, il est certainement plus logique et déterminant de commencer par l’observation des faits.

L’histoire terrestre fourmille d’indices ou de traces de visiteurs d’autres mondes, depuis la plus haute antiquité où les hommes les assimilaient volontiers à des dieux, jusqu’à l’époque moderne qui en connaît une forte recrudescence: témoignages écrits ou oraux, matières ou objets inconnus, traces étranges, photographies, « signatures radar », etc. A partir de la seconde guerre mondiale, les observations de « véhicules » volants, de phénomènes et d’êtres étrangers à la Terre se sont tellement multipliées qu’on a fini par les regrouper puis par les étudier sous le nom de phénomène « OVNI » (Objets Volants Non Identifiés) en y mêlant ou feignant d’y mêler des observations purement atmosphériques comme la foudre en boule ou les nuages lenticulaires. Ceux qui veulent nier ou ceux qui veulent cacher l’origine non humaine du phénomène avancent des arguments tels que les suivants:

  • il s’agit d’un fantasme de l’humanité et d’hallucinations collectives,
  • les témoins ne sont pas crédibles,
  • la multiplication des observations n’est due qu’à l’accroissement de la population ou à un effet d’imitation,
  • il s’agit d’une invention de la CIA pour cacher des recherches secrètes sur de nouvelles armes.

L’honnêteté intellectuelle oblige à écarter le premier argument face aux traces physiques et chimiques mystérieuses laissées par certaines des soi-disant hallucinations et face à l’abondance de récits historiques décrivant des éléments du phénomène. Concernant le second, Jimmy CARTER et d’autres illustres personnages qui signalent avoir observé au moins un OVNI font-ils parti des témoins non crédibles? Quant au troisième, s’il est en parti fondé, il passe sous silence le fait que la grande majorité des observations dénombrées se déroule dans des endroits isolés, loin des villes et de l’agitation humaine. Pour répondre au dernier, on peut signaler:

  • que de nombreuses observations d’ovnis sont antérieures à la fondation de la CIA,
  • et qu’inventer une si monumentale histoire que le phénomène ovni pour cacher une quelconque activité secrète n’est probablement pas très économique, ni des plus efficace car de plus en plus d’utilisateurs d’Internet et d’individus en général pensent aujourd’hui que la CIA et d’autres services secrets nous cachent de nombreuses informations et activités.

Les autres arguments des contradicteurs ne résistent guère mieux au bon sens, aux faits, à l’analyse ou à l’épreuve de l’honnêteté intellectuelle. Pendant ce temps, dans de nombreux pays et particulièrement aux États-Unis, des responsables gouvernementaux, militaires et de services d’espionnage ou de contre-espionnage ont eu largement l’occasion de s’assurer de la réalité du phénomène OVNI, de son origine non humaine, et de ses dangers potentiels pour l’humanité et pour ses dirigeants. Ils s’en sont tellement assurés, qu’ils ont élaboré des programmes et créé des commissions ou des organismes spéciaux rien que pour l’étude du phénomène ou pour la désinformation qui vise à laisser les masses dans l’ignorance. Citons entre autres:

  • Le SETI (Search for ExtraTerrestrial Intelligence = Recherche d’Intelligence Extraterrestre), programme de recherche de signaux intelligents, de fréquences radio, en provenance de l’espace, lancé par la NASA.
  • Le GEPAN (Groupe d’Étude des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés), transformé ensuite en SEPRA (Société d’Étude des Phénomènes de Rentrée Atmosphérique), créé en France pour étudier le phénomène ovni.
  • La commission Condom créée dans un but de désinformation sur le phénomène ovni, et de discrédit des témoignages.

Ajoutons qu’en France, la Gendarmerie Nationale est chargée, entre autres missions, de recueillir les témoignages relatifs aux phénomènes inexpliqués.

Pourquoi des commissions ou des organismes officiels ont-ils des activités relatives, partiellement ou totalement, à la vie extraterrestre ou aux phénomènes non identifiés si ceux-ci n’existent que dans l’imagination des populations? Et pourquoi un certain nombre d’entre eux se donnent-ils autant la peine de désinformer les masses à grand renfort de fausses rumeurs, de faux témoignages, de photographies truquées et d’informations largement contradictoires?

En dépit de ce genre de manœuvres et des dénégations officielles, grâce à l’acharnement d’un nombre croissant d’enquêteurs indépendants et de témoins courageux, de plus en plus de personnes (80% aux États-Unis en 1997) sont convaincues de la réalité des ovnis et en souhaitent la reconnaissance officielle.

Il est progressivement davantage admis, mais encore officieusement, que des êtres humanoïdes – d’apparence proche de l’humaine – étrangers à la Terre y effectuent de plus ou moins brefs séjours. Les observations laissent supposer l’existence d’une dizaine de races extraterrestres distinctes qui nous visiteraient plus ou moins régulièrement. Bien qu’il ne puisse en être fourni ici aucune preuve, on peut affirmer, ou présenter comme hypothèse de travail ou sujet de réflexion, le fait qu’au moins une de ces races a envoyé des émissaires à certains des hauts responsables gouvernementaux en occident. Les informations « brûlantes » sont gardées secrètes et la reconnaissance de la présence extraterrestre sur notre planète n’est pas encore officialisée pour plusieurs raisons dont:

  • les dirigeants y perdraient leur charisme et leur légitimité;
  • les populations se laisseraient aller, suivant les lieux et les cas, à la panique, à l’adoration ou à la fascination béates, ou parfois à une grande déprime.

Par ailleurs, les diverses races visiteuses ne révèlent pas encore leur présence à l’ensemble de l’humanité pour des motifs qui leurs sont propres, peut-être bien au-delà de ce que nous pouvons concevoir, et qui dépendent probablement de leur nature, par exemple matérialiste ou spirituelle. Les races les plus « froides », les plus matérialistes, ne sont pas particulièrement philanthropes et préfèrent sans doute pour l’instant ne pas être trop entravées dans leurs projets comme elles pourraient l’être en se révélant au grand jour, par exemple à cause de la peur ou de la xénophobie qu’elles pourraient inspirer à de nombreux humains. Les autres, davantage respectueuses des Lois universelles, préfèrent sans doute ne pas s’ingérer dans les affaires de l’humanité, ne pas intervenir dans son karma, ne pas créer de choc culturel ou psychologique, ou attendre une ouverture de conscience suffisante chez les humains…

Que ce soit ou non un but recherché par nos visiteurs, le phénomène ovni dans son ensemble, parce qu’il combine une certaine périodicité ou répétitivité avec un caractère aléatoire ou original, se révèle être un formidable enseignement pour l’humanité, un enseignement susceptible d’élargir considérablement son champ de conscience, de l’éveiller à d’autres réalités, de le faire passer du nombrilisme et de l’anthropocentrisme à une vision planétaire et même interplanétaire, etc. Ainsi par exemple, en quelques dizaines d’années, il a permis le décuplement du nombre de personnes croyant en l’existence de vies et d’intelligences non terrestres ailleurs dans l’univers.

Il est parfaitement envisageable que des civilisations extraterrestres plus avancées que la notre souhaitent enseigner de façon explicite certaines de leurs connaissances (scientifiques, sociales, artistiques, psychologiques, spirituelles ou autres) aux humanités moins évoluées, afin de les aider à progresser plus rapidement. Sur Terre, les occidentaux ont d’ailleurs très maladroitement tenté de le faire envers les peuplades d’Afrique notamment. Les enseignements transmis par une entité individuelle ou collective à une autre, sont bien sûr à la mesure de ses capacités et aptitudes pédagogiques, intellectuelles, psychiques, et concrètes… Si l’on s’en réfère aux possibilités envisagées par la science-fiction par exemple, on peut attendre de la part d’être plus avancés que les hommes, qu’ils connaissent la télépathie, l’antigravitation, la fusion thermonucléaire, la transmutation atomique à basse énergie (celle du plomb en or, par exemple), la téléportation, les caractéristiques psychiques et génétiques de diverses races végétales, minérales et humanoïdes, etc. Il paraît également envisageable que certaines civilisations, comme certains individus, n’enseignent pas réellement dans un esprit de service et de progrès, mais de manière plus ou moins intéressée, avec des objectifs inavoués relativement égoïstes. Un peuple qui distille des connaissances à un autre moins évolué, au compte-gouttes ou plus massivement, n’a pas toujours des visées très altruistes. Il peut par exemple le faire un peu comme on jette parfois un os à un chien : pour « avoir la paix ». Ou bien par compensation, d’ordre karmique ou non, comme remboursement de dette, comme pour contrebalancer les perturbations causées par leur présence. Ou encore pour « acheter » un service, une base ou un territoire…

L’enseignement dispensé par un peuple, par un groupe plus réduit ou par un individu, qu’ils soient humains ou non, peut avoir pour principale visée la manipulation et le conditionnement de celui ou de ceux que le reçoivent, dans un but précis. il peut n’être conçu et utilisé que comme un outil de propagande. Il existe certainement des « visiteurs », des groupements occultes ou de pouvoir, et des individus humains (gourous…) qui ne se gênent pas pour manipuler les « masses » et les personnalités. En cette fin d’ère des Poissons, alors que la sixième grande énergie systémique – le « Rayon » de dévotion et d’idéalisme – décline, il apparaît, comme une sorte de sursaut, une recrudescence de comportements et d’aptitudes liés aux énergies des Poissons et au sixième Rayon : médiumnité, dons psychiques divers, influençabilité, fascination, dévotion, fanatisme, etc. Les personnes marquées par ce signe ou par ce Rayon sont probablement les plus réceptives aux manipulations mentales et psychiques, et d’autant plus qu’elles expriment leur « part féminine », car le pôle féminin est celui qui reçoit, accueille, accepte, mais qui, négativement, est susceptible de se résigner ou de se laisser déformer ou influencer. Il n’est donc pas étonnant de trouver une plus grande proportion de femmes, d’individus « Poissons » et d’idéalistes parmi les médiums, les télépathes, les disciples de gourous et de sectes, les mordus de séminaires ésotériques, et les fanatiques d’ovnis. Les extraterrestres qui cherchent, pour leurs buts personnels, à manipuler une partie ou la totalité des terriens ont certainement les moyens de déterminer quel « profil » humain est susceptible de fournir les meilleurs « marionnettes ». Compte tenu de ce qui précède, il est fort probable que ce profil corresponde à des femmes ou à des hommes:

  • plutôt idéalistes,
  • ouverts à l’étrange ou à l’inconnu,
  • curieux de connaître certains mystères de la vie ou de l’univers,
  • imaginatifs, rêveurs ou fantasques,
  • loyaux et respectueux envers ceux qu’ils admirent ou aiment,
  • intuitifs, réceptifs, ayant des dons parapsychiques réels ou latents,
  • sensitifs, adaptables,
  • mais aussi trop dociles ou obéissants,
  • crédules, naïfs ou manquant de discernement ou de sens critique,
  • superstitieux ou à comportement irrationnel,
  • facilement impressionnés ou fascinés par des êtres correspondant à leurs modèles ou à leurs rêves jusqu’à en devenir fanatiques,
  • s’attachant facilement à des idées plaisantes ou à des êtres comblant une part de leur attente (dans les domaines affectif ou intellectuel…),
  • facilement dépendants de drogues, de médicaments, de connaissances, d’émotions ou de sensations,
  • frustrés de ne pas jouer de rôle dominant ou important dans la société, dans leur famille ou dans leur profession,
  • frustrés de ne pas être compris ou écoutés, intériorisés ou ayant tendance à fuir les hommes ou la société, etc.

Plus un individu possède un grand nombre de ces traits de caractère et de comportement, plus il a de chances de se faire « contacter » télépathiquement ou physiquement par des extraterrestres pour être utilisés comme ils l’entendent. quand on sait que les États-Unis sont, en tant que nation, largement influencés par le sixième Rayon, il n’est pas étonnant que ce pays possède le record des contacts et des enlèvements par des extraterrestres ou supposés tels!

Un individu répondant au profil évoqué plus haut peut être flatté lorsqu’il est « contacté » directement ou télépathiquement et convaincu d’avoir une « mission » particulière à accomplir au service d’une race plus évoluée ou d’être supérieur aux siens. Mais de telles façons de procéder ne peuvent être le fait que des extraterrestres les plus « froids », les plus indifférents au sort des créatures jugées par eux inférieures, les moins doués de compassion. Si les races plus positives et aimantes organisaient des contacts, elles éviteraient toute forme de manipulation et respecteraient le libre-arbitre des humains. Pour un homme, il n’est pas toujours évident en la matière de séparer le vrai du faux, la réalité de l’illusion, les « bons » des « mauvais ». Ceci demande une bonne dose de discernement, d’autant plus que « l’ombre » peut adopter le langage de la « lumière » et parler d’harmonie, de paix ou d’évolution tout en poursuivant des buts opposés.

On ne peut distinguer les races qui vont réellement dans le sens de l’évolution cosmique de celles qui (se) maintiennent dans la matérialité et distinguer les enseignements des premières de ceux des secondes que par l’examen critique et intuitif de leurs effets et influences à court et à long terme. Que penser, par exemple, d’une entité qui prône l’amélioration des lois et attitudes dans le secteur financier et économique pour transformer la société? De prime abord, ceci paraît positif et bien orienté. Mais en y regardant de plus près, on se rend compte qu’assainir le monde économique sans guère se préoccuper de l’éducation des masses ne peut que favoriser la survie d’un monde matérialiste et superficiel et sa transformation progressive en un monde mécanique aux rouages bien huilés, en un « meilleur des mondes » froid qui ne laisse aucune place à l’originalité. Se focaliser sur la transformation de la matière tend à limiter l’évolution spirituelle, mais accepter la matière tout en s’affinant et en s’enrichissant intérieurement permet de la transformer favorablement et vibratoirement. Rendre le monde de plus en plus confortable et techniquement parfait ne peut guère contribuer à l’éveil des ses peuples, mais favorise au contraire leur maintient dans un état de somnolence ou de somnambulisme uniformisé où les individus sont des « moutons », des « numéros », des « fiches informatiques »… ce que cherchent à reproduire sur Terre les entités à « l’amour pauvre » (humaines et extraterrestres) ne sont que des formes de ruches au fonctionnement parfait mais d’où tout véritable amour est absent. Elles veulent créer un monde où les hommes sont ravalés au rang de consommateurs, d’animaux de laboratoire, de nourriture, ou de fournisseurs d’organes, un monde contrôlé, policé, sans surprises, un « super-nazisme » comme il pourrait en exister sur certaines planètes, un monde d’où la joie de vivre est absente ou artificiellement maintenue à coup de drogues extatiques. Pour parvenir à un tel monde, il faut abêtir l’humanité, abaisser son niveau de conscience plutôt que de l’élever. A cette fin, les êtres à l’amour pauvre favorisent la sexualité bestiale ou débridée, les émissions de télévision débiles, la consommation de drogues, etc. Mais ils cachent leurs véritables intentions grâce à un art consommé de la désinformation et du mensonge. Tout ceci n’est-il que paranoïa? Pas sûr! Quoi qu’il en soit, seule ou accompagnée, l’humanité semble se diriger tout droit vers des lendemains qui déchantent!

Même si nous refusons d’envisager que des extraterrestres puissent avoir des intentions malsaines envers la Terre ou envers l’humanité, ceux qui nous rendent visite peuvent avoir bien d’autres buts qu’un simple séjour touristique ou qu’un cours de physique théorique délivré à des barbares. Ils pourraient par exemple chercher à exploiter une partie des ressources minérales, végétales, animales, ou même humaines de notre planète, ou encore souhaiter l’annexer ou en faire une colonie. Ils pourraient aussi en faire une sorte de jardin, de parc d’attraction ou de laboratoire. Ils pourraient se contenter de l’observer comme une curiosité et doucement sourire aux bêtises des bipèdes et aux espèces de jeux bizarres qu’ils ont parfois: se faire exploser ce qu’ils nomment des « bombes » les uns sur les autres pour se réduire en charpie! Plus sérieusement, les civilisations capables d’effectuer des voyages intersidéraux ont obligatoirement atteint un plus haut « plan de conscience » que l’humanité actuelle. Cette dernière ne se situe en moyenne qu’au niveau de conscience correspondant au développement et à l’expérimentation du mental et de l’intellect. Ce niveau succède, dans l’ordre:

  • à celui où l’on commence à s’individualiser au sortir du règne animal (plan de conscience humain zéro),
  • à celui où l’on expérimente la matière et le plan physique (premier plan de conscience humain),
  • puis à celui où l’on ne jure que par les émotions, par les désirs personnels à assouvir, par la recherche du bonheur à travers les situations et les rencontres agréables, mais où l’on reste encore en partie dans la conscience collective ou de « masse » (second plan de conscience).

Au-dessus du plan de conscience actuel, et après une période probatoire que l’humanité a pour sa part débutée lors de la première guerre mondiale et pas encore achevée, une civilisation accède au quatrième plan de conscience et acquiert la maîtrise de son univers « physique », ce qui implique généralement l’absence de pollutions, de guerres importantes, de troubles sociaux graves, d’une multiplication anarchique de la population, mais présence d’une grande cohésion sociale et de moyens technologiques importants au service de la collectivité. Au cinquième plan de conscience, l’illusion du temps est dépassée et le lot de nostalgies, de regrets ou de phobies relatifs au passé,  et de craintes ou d’espoirs relatifs à l’avenir n’existent pratiquement plus. Le passé n’est plus perçu comme une somme d’événements disjoints, séparés de l’individu ou de la civilisation et irrémédiablement perdus, mais représente une présence permanente qui fait de l’entité ce qu’elle est: un être en perpétuel devenir. L’avenir n’est plus la somme des aspirations à vivre des situations agréables et des angoisses à l’idée qu’elles pourraient être ou devenir désagréables, mais ce que l’entité contribue à créer par ses actions présentes, selon un Plan qu’elle perçoit plus ou moins. La civilisation et l’individu qui ont acquis cette conscience sont encore soumis à l’impact d’énergies émotionnelles, mais la grande masse des plus denses, des plus primitives ou ataviques, des moins subtiles d’entre elles sont maintenant dépassées…Les extraterrestres qui nous visitent appartiennent essentiellement aux quatrième et cinquième plans de conscience, plus rarement au sixième ou au-delà.

Alors que l’humanité connaît une période de plus en plus critique où elle est partagée entre le refuge dans les valeurs établies mais périmées et l’éclatement dramatique des structures, diverses races non humaines « avancent leurs pions » sur la Terre. Les « noirs » ont déjà atteint de nombreux objectifs grâce à l’aveuglement, à l’égoïsme et au matérialisme des indigènes. Ils savourent peut-être déjà leur victoire, mais « l’appel » de l’humanité monte en puissance:  les hommes s’éveillent chaque jour davantage et le moment où les « blancs » vont pouvoir jouer ouvertement est proche, très proche. « Et il y eut une guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent » (Apocalypse 12:7). Mais tout ceci n’est peut-être qu’une vue de l’esprit… « Ne rien croire sans l’avoir vérifié par soi-même » devrait être un mot d’ordre pour tous ceux qui s’aventurent dans les contrées peu connues.


L’astrologie et l’astronomie

Depuis que l’étude du ciel s’est scindée en deux branches distinctes (astronomie et astrologie), ceux qui s’y adonnent, choisissant l’une ou l’autre, mais rarement les deux, ont peut-être gagné en précision et fiabilité, mais ont sûrement perdu en vision synthétique et globale. Les deux domaines se sont progressivement exclus l’un de l’autre au point de devenir pratiquement antinomiques, et les passions, le fanatisme et le criticisme se sont emparés des pratiquants et des partisans de l’un comme de l’autre. Pourtant, ils ont probablement tous tort de se « tirer dans les pattes », car avec un peu moins d’étroitesse d’esprit, les terrains d’entente sont possibles, et ils ont tous raison de trouver des faiblesses dans l’approche ou dans le raisonnement adverse, car il en existe, mais pas obligatoirement celles qu’ils croient!

L’astrologie et l’astronomie sont devenues des sciences radicalement différentes, avec des principes différents, même si une partie du cadre est identique, des outils de mesure ou d’observation différents, et des concepts différents… Elles n’ont actuellement pas davantage de rapport entre elles que ne l’ont par exemple l’acoustique et la musique, ou l’arithmétique et la numérologie ésotérique, la géométrie et l’architecture sacrée… ou même la linguistique et la poésie! De plus, en raison de son caractère encore partiellement empirique et de son domaine d’étude nécessitant en partie le recours à des perceptions « psychiques » bien distinctes des cinq sens ordinaires, l’astrologie relève presque autant d’art que de science, ce qui n’est aucunement le cas de l’astronomie. A ce propos, il peut être intéressant de noter que la poésie et la musique, à la nature artistique évidente, n’en reposent pas moins en partie chacune sur une forme de science ou de technique, et que la médecine traditionnelle, à nature scientifique dominante, est « tout un art » lorsqu’elle ne se déshumanise pas! L’homme du vingt et unième siècle gagnera à faire sauter nombre de cloisons qui isolent, emprisonnent et cristallisent actuellement les diverses disciplines scientifiques, techniques, artistiques, et même ésotériques!…

L’astronomie étudie la structure et le mouvement des corps célestes tels que les étoiles, les planètes, les comètes et les astéroïdes, ainsi que leurs interactions. ne croyant, comme leurs collègues des autres domaines scientifiques, qu’à la matière « physique » (et à ses équivalents sur le plan énergétique), les astronomes n’ont conçu, élaboré et utilisé jusqu’à présent que des instruments adaptés au plan physique. Si d’aventure un de leurs appareils se révélait capable de détecter une composante du plan « éthérique » (vibratoirement supérieur au plan physique) dont ils nient l’existence, ils rejetteraient la mesure comme une aberration, l’attribueraient à une erreur de manipulation ou de lecture… Ils n’admettent l’existence que des objets mesurables ou décelables par leurs instruments ou par l’un ou l’autre de leurs cinq sens. Cependant, l’état actuel de leurs découvertes et de leurs théories les place dans une situation bien embarrassante: environ neuf dixièmes de la matière de l’univers s’obstine à échapper à toute détection directe! combien d’hypothèses n’émettent-ils pas, sans réel succès, pour justifier cet écueil de taille dans leur édifice rationnel! Alors que la réponse est peut-être, voire très probablement, présente dans certaines révélations ésotériques! En effet, selon ces dernières, sous réserve bien sûr d’une bonne interprétation, la plus grande part de l’univers se situerait hors du plan physique dense, au-dessus de lui d’un point de vue vibratoire, mais parallèlement à lui d’un point de vue « spatio-temporel ». La « masse manquante » de l’univers ne serait en fait que l’ensemble des substances et objets éthériques, astraux, mentaux et au-delà, substances ayant une réalité selon la vision ésotérique. Fait ou illusion? Ni l’astronomie, ni aucune autre science n’est pour l’heure en mesure de prouver l’un ou l’autre. Quoi qu’il en soit, de nombreuses spécialités scientifiques s’enrichiraient certainement à considérer impartialement quelques spéculations, théories ou affirmations de l’occultisme. Seule l’ouverture d’esprit amène les réels progrès. Les plus grands scientifiques n’étaient pas les plus cartésiens ni les plus bornés.

L’astrologie, elle, étudie les effets des astres, de leurs mouvements, de leurs énergies… sur le comportement humain individuel et collectif, voire sure d’autres entités, aux niveaux physiologique, psychologique, sociologique…

Les astrologues se montrent généralement trop confiants dans leur science telle qu’elle se trouve actuellement formulée ou répandue, ou telle qu’elle est utilisée ou déformée par eux,  trop confiants dans leurs dons d’interprétation des « cartes du ciel », trop peu soucieux de découvrir pourquoi et comment l’astrologie fonctionne, et trop souvent mercantiles… La majorité d’entre eux représente le pôle opposé du « scientiste » évoqué plus haut, ce qui n’est pas un compliment! (Les excès dans un sens ou dans l’autre ne sont jamais bons). Obéissant davantage à un phénomène de mode qu’à une puissante motivation de type vocation, ou bien qu’à une simple curiosité allant parfois jusqu’au voyeurisme malsain, ils desservent l’astrologie bien plus qu’ils ne contribuent à son perfectionnement, son acceptation et sa compréhension par les foules en général et par les scientifiques en particulier. Combien malheureusement peu d’astrologues sont à même de proposer une théorie pour justifier leur science et leur art!

L’astrologie trouve assurément un début de justification au niveau purement physique avec l’influence gravitationnelle des astres, particulièrement la lune et le soleil. En effet, ceux-ci produisent notamment des effets de marées sur la terre, effets qui ont quelques répercussions sur les organismes vivants terrestres, peut-être à cause de l’eau qu’ils contiennent: le soleil agit sur les métabolismes thyroïdien et pulmonaire; la lune sur les menstruations chez la femme et sur le métabolisme des plantes par exemple. Mais la gravitation se révèle tout à fait insuffisante, car inadaptée,  pour expliquer les influences sidérales plus subtiles telles que psychologiques. Le véritable fondement de l’astrologie réside selon toute vraisemblance dans les faits encore occultes et occultés suivants:

  • L’individu, du fait des ses corps « subtils » (corps « éthérique », corps « astral » ou émotionnel, et corps mental notamment), est une partie du corps éthérique de l’humanité.
  • L’humanité est une partie du corps éthérique de la planète.
  • La terre est une partie du corps éthérique du système solaire.
  • Le système solaire est une partie du corps éthérique de notre galaxie, elle-même partie du corps éthérique de l’univers.

Aux niveaux éthériques et plus subtils, toutes les créatures et entités de l’univers des univers se trouvent liées et interdépendantes, alors que sur le  plan  physique elles se croient séparées, isolées, souvent opposées aux autres. Par conséquent, tout ce qui affecte une parcelle de l’univers (par exemple une planète, une civilisation ou même un individu) affecte le reste de l’univers. Tout ce que produit l’une, par des actes, des pensées, des émotions ou d’autres manifestations d’énergies ou de forces, affecte l’autre. L’explosion d’une bombe sur la terre affecte ses plans physique, éthérique et même astral, et se répercute sur les autres planètes du système solaire et même au-delà. Une pensée négative de la part d’un être humain frappe les autres créatures vivantes, directement si elles sont équipées d’un véhicule mental ou indirectement sinon. Il en est de même pour les émotions négatives vis-à-vis de l’astral.

Si l’univers est effectivement une vaste entité douée de vie, voire de conscience, toute manifestation ou tout mouvement d’énergie dans l’une de ses parties peut affecter les autres, quelle qu’en soit la taille. Ainsi, à l’échelle du système solaire, les mouvements des planètes et les énergies plus ou moins subtiles qu’elles transmettent et émettent influencent la terre et ses êtres vivants: humains, animaux, végétaux, et même minéraux. La terre elle-même influence ses habitants et ceux-ci l’influencent en retour. En dernière analyse, les divers mouvements et actes de l’infinie variété et quantité de créatures qui peuplent ou forment l’univers influent les unes sur les autres et sont conditionnées par les modulations des grandes énergies cosmiques émanant de l’Unique, l’Univers dans sa globalité. Les mouvements et actes des unes et des autres, des plus petites aux plus grandes, forment un gigantesque ballet. La partition en est plus ou moins bien suivie, à cause des imperfections des exécutants, et en raison du libre arbitre accordé à au moins une partie d’entre eux. Il en est de même pour l’homme considéré comme un microcosme: il est le chef d’orchestre; ses organes, ses cellules, et les bactéries qui l’habitent sont les exécutants, et certains d’entre eux, tel le cœur, disposent d’une liberté relative par rapport à la volonté centrale. Il existe une certaine correspondance entre les actions de chacune des parties et les apparitions ou les retraits des énergies motivantes, ceci dans le microcosme comme dans le macrocosme. Les grandes énergies cosmiques poussent les galaxies puis les systèmes solaires et les planètes à certains mouvements. Les phénomènes cosmiques observables ont des causes subtiles qui échappent aux instruments de mesure et aux moyens d’investigation scientifiques actuels. De manière analogue, les mouvements et les réactions d’un homme sont provoqués par des stimulations subtiles telles que les pensées et les émotions qui le traversent. L’intensité de telles influences peut parfois aller jusqu’à détériorer l’organisme physique récepteur. Ainsi, un stress trop puissant et trop soutenu peut détériorer l’estomac, une colère ou une peur trop vive peut affecter le foie…

Des hommes ont découvert ou reçu partiellement et progressivement à travers les âges quelques clefs pour décrypter les énergies cosmiques qui affectent la terre et ses habitants. Ils les ont obtenues plus ou moins efficacement grâce à des sens subtils et n’ont pas toujours bien interprété ce qu’ils captaient. Ils se trouvaient dans la situation d’un sauvage face à un récepteur d’ondes radio sur plusieurs bandes. Ils parvenaient occasionnellement, au hasard des « boutons », à sélectionner une bande de fréquence active et à y trouver des messages, paroles ou musiques. Mais ils ne connaissaient pas toujours la langue, ou ignoraient de nombreux mots de vocabulaire, ou écoutaient des traités ésotériques qui les dépassaient largement en compréhension… Malgré tout, en combinant les informations acquises, en les confrontant à l’observation des planètes et des hommes, les astrologues ont pu au moins vaguement reconnaître quelques phases, quelques « phrases » du ballet cosmique au voisinage de la Terre. Par le recours à leur outil mental, à l’intuition et au bon sens, ils ont acquis une compréhension partielle de la façon dont la musique (les énergies) et la danse (les mouvements et les actes) se trouvaient liées, et des formes que pouvait revêtir l’humanité pour s’y intégrer au mieux. Ils ont appris à quelque peu décoder le « langage » des astres, les messages du ciel étoilé. Ils ont construit et continuent de construire pas à pas l’astrologie.

Dans la vision astrologique ésotérique, toutes les régions du ciel ne transmettent pas les mêmes qualités et les mêmes quantités d’énergie au système solaire et la Terre n’a pas les mêmes affinités avec toutes. Du point de vue de l’homme et de sa planète, quelques zones du ciel sont largement prédominantes, particulièrement les douze « constellations » de l’écliptique. Les astronomes qui veulent pinailler pour dénigrer l’astrologie prétendent qu’il y a en fait treize constellations sur l’écliptique, la supplémentaire étant Ophiuchus. Mais qui a tracé arbitrairement les frontières entre constellations? Les astronomes, bien sûr! Et qui a dit que le dessin artificiel ou le découpage d’une constellation représentait son exacte zone d’influence? Aucun astrologue digne de ce nom, assurément. La figure représentative d’une constellation n’est destinée qu’à faciliter son repérage sur la voûte céleste. L’exact mouvement d’énergies subtiles se produisant entre une constellation donnée et le système solaire n’est connu ni des astronomes (qui les ignorent), ni des astrologues. Une approche ésotérique récente présente même les grandes énergies cosmiques conditionnantes comme des entités ayant neuf dimensions! Que pourrait en avoir l’homme (être à trois dimensions phénoménales) si ce n’est seulement un très faible aperçu?

Les « signes » astrologiques – du Bélier aux Poissons – représentent la contrepartie symbolique temporelle des douze constellations de même nom. Le zodiaque des constellations est physique, spatial, en rapport avec la dimension physique et la triple personnalité (physique, émotionnelle et mentale) de l’homme. Le zodiaque des signes peut être vu comme celui qui serait appréhendé par la Terre en tant qu’être, celui présent dans sa conscience. Il est en rapport avec l’aspect conscience des individus. Et les astrologues en ont davantage pris conscience que de l’autre. Un scientifique qui se respecte ne peut pas rejeter cette vision des choses ou cette théorie sous prétexte qu’elle ne cadre pas avec ses dogmes ou avec les éléments de sa propre science. La physique ne peut pas rejeter l’ésotérisme et la métaphysique sous prétexte qu’elle ne dispose pas encore des moyens de vérifier le bien ou le mal fondé de leurs thèses à propos de l’homme, de la vie, de l’univers… Les astrologues constatent l’indéniable influence des signes astrologiques sur les êtres humains et leur psychologie, mais leur approche n’est encore qu’empirique. Ils constatent, appliquent plus ou moins maladroitement des règles dégagées de l’empirisme, mais ne comprennent pas. Et les astronomes comprennent encore moins car ils tentent d’appliquer leurs protocoles expérimentaux à un domaine qui dépasse de loin leur science et son objet.

L’astronomie tend à rejeter l’astrologie aux confins de « l’anti-science » parce que trop de connaissances astrologiques lui paraissent de nature illusoire et parce qu’elle saute trop facilement sur les dérapages d’astrologues peu consciencieux ou plus avides de gains ou de renommée que d’éthique et d’honnêteté intellectuelle. Au même titre que les autres sciences au cours de leur histoire, il est effectivement probable que l’astrologie soit encombrée d’illusions et il est certain que les querelles d’écoles l’empoisonnent, mais ce qui lui cause le plus de torts est l’omniprésence du charlatanisme et les inepties propagées par les médias. Il est probable que seule une théorie digne de la « relativité générale » ou de la « physique de quanta » serait à même de redorer son blason. En attendant, elle est hantée par des croyances telles que « le destin inscrit dans les astres ».

Selon toute vraisemblance, les astres et la Terre elle-même ne dirigent aucunement la destinée des nations et des individus mais leur proposent un ensemble d’énergies plus ou moins stimulantes, conditionnantes et contraignantes. De part leur conscience et leur équipement mental, les hommes sont doués de libre-arbitre, libres de réagir favorablement ou défavorablement à telle ou telle influence, et arbitres de leur destinée. Les bonnes ou les mauvaises réactions des hommes aux énergies stellaires et planétaires ne proviennent que de leur propre nature et de leur conscience. Stimulés par des énergies globalement neutres, ils sont libres d’évoquer, de provoquer ou de produire en retour des forces et des actions positives ou négatives, créatrices ou destructrices, lumineuses ou sombres, judicieuses ou stupides… On peut admettre par exemple, jusqu’à preuve indéniable du contraire, qu’un individu qui réagit négativement à l’influence de Saturne développe la tendance à l’isolement, à la tristesse, à la rigidité d’esprit, ou encore à la froideur. Mais s’il y réagit positivement, il peut se montrer plus endurant, plus discipliné, plus disposé à la méditation ou au sang-froid…

Si ces faits peuvent être admis, il reste à proposer une explication au caractère astrologiquement déterminant du moment de la naissance pour un individu. Celui-ci pourrait être dû à la stimulation particulière des cellules du corps physique par les particules éthériques lors de la première bouffée d’air. Ces particules sont plus mouvantes et plus subtiles que les atomes et molécules de gaz. Leur densité et leurs caractéristiques varient constamment au cours du temps et en fonction des lieux, suivant des courants aussi complexes que les mouvements et les tourbillons de masses d’air. Einstein croyait en l’existence d’un tel « éther », mais la mécanique quantique l’a abusivement rejeté aux oubliettes de la science. Pourtant, à la naissance, l’éther du lieu et du moment marque irrémédiablement de son empreinte le corps de l’individu et celui-ci garde toute sa vie la trace de ce conditionnement énergétique initial. Sachant que cet éther terrestre est intimement lié à celui du reste du système solaire, en dressant la carte astrologique natale de l’individu, on obtient un aperçu de ses prédispositions face aux énergies des astres. Le thème natal (ou carte natale interprétée) d’un homme montre, de manière encore imparfaite, son potentiel vital, émotionnel, mental et créatif… mais ne décrit pas sa destinée.

L’astronomie permet de prévoir mais non de prédire avec exactitude le mouvement des astres. Trop de données lui demeurent inconnues pour qu’elle y parvienne. De même, l’astrologie peut permettre de prévoir le comportement des individus, mais ne permettra jamais de le prédire, du moins souhaitons-le! Plus généralement, toute science a en fait pour objectif ultime d’acquérir une méthode fiable de prévision concernant son objet ou son domaine d’étude, mais aucune ne fera disparaître le libre-arbitre, même si certaines le tenteront. Toute science étudie un espace pour mieux maîtriser le temps.


[Résumé :]

Nouveaux gourous, nouvelles sectes

Une secte réelle se caractérise obligatoirement par :

  • L’utilisation d’argent, de dons en nature ou de travail (non ou peu rémunéré) de la part des postulants ou des membres, en échange d’un ou plusieurs des événements suivants:
    • Un enseignement spirituel ou prétendu tel.
    • L’autorisation de participer à des rites, rituels, méditations ou prières communes.
    • La promesse d’un statut ou d’un niveau spirituel supérieur (promesse de « salut », de rédemption, de « vie éternelle », de gloire spirituelle, d’éveil à une conscience ou à une réalité supérieure, d’accès au paradis, d’évolution spirituelle rapide, de transfert physique sur une autre planète, de figurer parmi une liste « d’élus », acquittement du « karma », ou encore de libération du cycle des réincarnations, etc.).
    • L’accès à un grade, statut ou niveau (social ou hiérarchique) supérieur.
  • L’ensemble des quatre pratiques suivantes, sous une forme ou une autre:
    1. Prosélytisme par l’un ou plusieurs des moyens suivants (liste non exhaustive):
      • démarchage,
      • militantisme missionnaire,
      • livres,
      • revues, journaux ou périodiques,
      • dépliants,
      • mailing,
      • Email,
      • Internet,
      • téléphone,
      • radio,
      • télévision.
        Ce prosélytisme est particulièrement répréhensible quand on paie pour le subir, comme l’obligation, pour un postulant ou pour un membre qui souhaite suivre un enseignement, de payer une revue publiée par la secte ou par l’association qui la sous-tend.
    2. Mécanisme de « conversion » du postulant en membre actif, grâce à un ou plusieurs des moyens suivants:
      • Flatterie du postulant, celui-ci étant qualifié par exemple de « hautement spirituel », futur « élu », ou encore proche « réalisé ». Accueil chaleureux et sans heurts, avec sourires et démonstrations amicales. Manipulation psychologique. Persuasion…
      • Image de rigueur morale et de vertu favorisant l’endoctrinement du postulant qui souhaite s’imposer la même discipline pour espérer parvenir au même résultat.
      • « Lavage de cerveau » (consistant en la destruction des valeurs personnelles, idées propres et mécanismes critiques du postulant) facilité notamment par:
        • des régimes alimentaires particuliers,
        • la privation de sommeil,
        • la psalmodie de « mantras », de prières ou de textes religieux.
    3. « Emprisonnement » physique ou psychique du membre par un ou plusieurs des moyens suivants:
      • Surveillance complète ou partielle des faits et gestes.
      • « Prison dorée ».
      • Réclusion forcée dans un espace limité (cellule, périmètre).
      • Culpabilisation morale.
      • Instillation de peur (peur de déplaire, peur de mal faire, peur de sanctions disciplinaires ou spirituelles plus ou moins pénibles ou douloureuses, ou encore peur de manquer une occasion évolutive capitale), par la menace, par des pressions psychologiques, ou par tout autre moyen éprouvé ou nouveau.
      • Discrédit du « mental » ou intellect (sans lequel aucun discernement n’est possible).
      • Demande de foi absolue dans le gourou, la religion ou la doctrine.
      • Demande de dévotion absolue et aveugle au gourou ou à la secte.
      • Demande de coupure du milieu familial et amical, coupure qui provoque souvent, par un mécanisme de report affectif, une dépendance au gourou ou à la secte.
      • Demande de rupture avec d’autres aspects de la vie concrète passée, telle la profession, ce qui est un facteur déstabilisant,
      • Etc.
    4. Mécanisme d’Exclusion, sous une ou plusieurs des formes suivantes:
      • Sectarisme, racisme ou intolérance.
      • Non-acceptation des personnes susceptibles de remettre en question les valeurs, les idées, les doctrines ou la vie de la secte.
      • Élitisme, sur un ou plusieurs des critères suivants par exemple:
        • argent,
        • position sociale,
        • profession,
        • niveau intellectuel,
        • valeur spirituelle supposée ou prétendue.



L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources

Par Joseph Stroberg

L’asservissement total d’un individu ou d’un groupement humain ne peut se faire tant que celui-ci dispose d’un libre accès aux ressources qui lui sont nécessaires pour remplir ses besoins correspondants (voir la Note sur l’effondrement des civilisations). Certains des besoins étant plus vitaux que les autres, contrôler les ressources correspondantes est particulièrement déterminant et prioritaire. Ceux qui cherchent à asservir gagnent à les accaparer en priorité. Et ceux qui cherchent à préserver leur liberté gagnent à les conserver ou à en découvrir d’équivalentes. L’Histoire peut se lire comme une longue lutte entre, d’une part, des élites avides de contrôler leur espace et les humains et autres êtres vivants qui s’y trouvent inclus et, d’autre part, des êtres humains qui aspiraient essentiellement à une vie simple et libre.

En général, même s’il a pu y avoir des exceptions, la raison
fondamentale de la recherche de contrôle par ces élites provenait
de leur nature sociopathe ou psychopathe, du fait d’un manque plus
ou moins dramatique de connexion à leur être profond ou à leur
« âme » (voir aussi La
conscience humaine et l’ego
). Ceci se traduit habituellement en
absence d’empathie, peur de la mort, matérialisme plus ou moins
extrême, absence de moralité et de conscience du bien et du mal…
En conséquence, ces êtres humains particuliers tendaient et tendent
encore de nos jours à privilégier les ressources qui leur
paraissaient les plus fondamentales selon la priorité de leurs
besoins.

Étant fortement marqués par la peur de la mort (même si
celle-ci peut alors être fortement niée, intériorisée ou masquée
par divers artifices), les besoins exprimés prioritairement par ces
élites sont directement liés à la survie physique. Celles-ci
recherchent donc d’abord :

– les ressources alimentaires (animales et végétales,
terrains agricoles, terrains de chasse…) ;

– les ressources assurant la protection contre les
intempéries extrêmes (spécialement contre le froid et les
inondations) et contre les catastrophes naturelles, ce qui inclut des
sources d’énergie et des matériaux tels que le bois et la pierre
pour construire des abris ;

– celles permettant de se défendre contre d’autres
individus (armes, fortifications… produites à partir de métaux et
d’autres ressources minérales).

Les ressources de base correspondant à de tels besoins sont donc
minérales, végétales, animales, matérielles, énergétiques ou
encore territoriales (puisqu’un terrain peut inclure des minerais,
des plantes, des animaux divers et des sources d’énergie telles
que l’eau — pour l’hydroélectricité —, le pétrole ou le
charbon). De nos jours, de nombreuses guerres tournent en grande
partie autour de la recherche du contrôle des réserves minérales,
pétrolières et gazières, mais aussi dans certains cas de l’accès
à l’eau, même si les motifs invoqués sont souvent tout autres,
comme de prétendues raisons humanitaires ou pour apporter la
« démocratie » à des peuples qui n’en demandaient pas
tant.

Notons que depuis des millénaires, ces élites ont aussi inventé
et utilisé une ressource fictive, l’argent, même si au départ
celle-ci avait pris la forme de jetons minéraux (des pièces d’or,
d’argent ou de bronze). Comme elles étaient loin de connaître,
d’expérimenter et de comprendre l’intérêt des actes purement
gratuits, elles ont inventé l’argent pour échanger des ressources
entre elles. Elles ont trouvé que ça pouvait être plus intéressant
que de toujours se faire la guerre pour accaparer les ressources des
concurrentes. Les conflits pouvaient en effet amener trop de
destructions ou d’épuisement de certaines ressources matérielles
qui par ailleurs leur paraissaient indispensables. Elles ont
également découvert que ce pouvait être plus facile à voler.

À partir de ce moment-là, l’argent fut aussi assimilé à une
ressource qu’il était intéressant de contrôler pour plus
facilement se procurer les autres formes de ressources. Donc, comme
outil ou intermédiaire facilitant les autres acquisitions, l’argent
devint aussi progressivement un besoin. Pour des élites aspirant à
aspirer les biens et richesses matérielles des autres êtres
humains, utiliser l’argent pouvait faciliter grandement les choses.
Et à partir du jour où elles ont inventé le prêt d’argent
contre un remboursement avec intérêts plus ou moins exorbitants,
elles purent même s’enrichir matériellement sans faire autre
chose que de prêter cet argent.

Les systèmes bancaires modernes ont poussé le raffinement à l’extrême. Lorsqu’un individu particulier emprunte par exemple cent mille dollars à une banque, le banquier se contente de lui ouvrir une ligne de crédit et d’y inscrire ce montant, même si la banque n’a pas cette somme dans ses coffres en contrepartie tangible (par exemple en pièces d’or). En gros, il lui prête du vent ou du vide, juste des chiffres déclarés par le biais d’un logiciel. C’est la magie moderne. Le plus formidable de cette magie, c’est la capacité de la banque à transformer ce vent en matériel concret. Il suffit que l’emprunteur ne puisse plus rembourser les intérêts pour que le banquier saisisse la maison du « particulier » et la vende aux enchères pour récupérer cent vingt mille ou même deux cent mille dollars, soit le montant du prêt initial augmenté des intérêts sur la période considérée. Pour résumer, le banquier prête du vent et récupère en retour une maison qu’il peut ensuite vendre pour s’acheter autre chose de bien plus solide que du vent, comme un lingot d’or.

Après cette longue parenthèse concernant les ressources financières, revenons au propos principal. Pour accroître leur emprise sur la matière et compenser leur peur fondamentale de la mort, les élites sont progressivement parvenues à accaparer une grande partie des ressources énergétiques, matérielles et financières. Cependant, pour asservir l’humanité afin d’éviter que cette dernière ne vienne lui grignoter son contrôle, la caste élitiste devait aussi tenir compte d’autres types de ressources. Elle devait donc contrôler les ressources procréatrices, créatrices, psychologiques, psychiques, mentales et spirituelles.

Dans le domaine de la procréation, les ressources sont en voie de contrôle par la conjugaison de différents processus démarrés depuis au moins un demi-siècle (voir Les projets des Maitres du Monde). La sexualité est maintenant presque complètement séparée de la procréation, par le jeu de la procréation artificielle et des moyens contraceptifs. De plus, avec l’augmentation de la stérilité, elle sort de plus en plus de la prérogative naturelle des couples. Elle entre au contraire de plus en plus dans celle de la technologie génétique qui fait miroiter aux individus du commun des mortels des choses telles que le choix des caractéristiques physiques et intellectuelles de leurs enfants. Et cette technologie est, bien évidemment, contrôlée par les élites.

Sur le plan de la création, spécialement dans les domaines
artistiques, la technologie informatique tend à prendre l’ascendant
sur les autres moyens et s’exprime de plus en plus jusque dans la
réalisation des films. Plus les ressources sont sophistiquées, plus
elles sont chères et moins elles sont accessibles à monsieur et
madame Tout-le-monde. Ici aussi, les élites s’en arrogent de plus
en plus le contrôle.

Sur les plans psychologique et psychique, les entreprises
pharmaceutiques et la psychiatrie ont progressivement pris le
contrôle des ressources correspondantes. Les individus qui dévient
du modèle « normal » ou de la pensée unique sont
étiquetés de divers syndromes ou de maladies mentales particulières
ou sont assommés par des antidépresseurs, des psychotropes, des
anxiolytiques ou d’autres drogues.

Sur le plan mental, les systèmes éducatifs et les médias
dominants se sont chargés de programmer les esprits d’une manière
telle qu’ils acceptent plus facilement leur asservissement. Ils
sont essentiellement habilités à fournir de bons « citoyens »
consommateurs respectueux des règles imposées par les élites.
S’écarter de la pensée unique est plutôt mal vu. On devient
alors rapidement « complotiste » ou « conspirationiste ».
Le commun des mortels n’a bien sûr pas son mot à dire sur la
manière dont ses enfants sont « éduqués » dès l’école
primaire quand ce n’est pas dès l’école maternelle. Et les
médias eux-mêmes sont possédés par quelques poignées des membres
de l’élite.

Pour ce qui concerne le domaine spirituel, tout ce que peuvent
faire les élites est de s’en prendre aux religions établies.
Elles peuvent les infiltrer ou les corrompre, mais peuvent-elles pour
autant contrôler la spiritualité et la conscience d’un individu ?
Celles-ci existent de manière indépendante des religions et de
croyances. Elles proviennent de la profondeur de l’être. Les
besoins spirituels d’un humain peuvent être remplis par le seul
fait de plonger en lui-même pour se relier à son essence. Il n’a
nul besoin d’intermédiaires religieux pour ce faire, même si les
grandes religions peuvent faciliter ce travail ou cet exercice
lorsque l’on sait en percevoir autre chose que la surface et le
pied de la lettre. L’Esprit de l’Homme est sa réelle liberté et
ce dont tout le reste peut procéder. Il est inaccessible aux élites
hors de leur propre Esprit si un jour elles parviennent à s’y
reconnecter.

Les élites auront beau contrôler toujours plus de ressources, la
plus essentielle leur demeure inaccessible en dehors d’eux-mêmes.
Et c’est par celle-ci que leur tentative de contrôle de la vie
matérielle échouera. Le Nouvel Ordre Mondial échouera. L’essence
spirituelle est libre, par nature, et incontrôlable. Tout ce
qu’amènera inéluctablement cet « ordre » est la
croissance de la conscience humaine jusqu’à l’amener à se
concevoir, se percevoir et se comprendre comme un organisme unique et
non plus comme un ensemble d’individus qui se sentent obligés de
s’entre-déchirer pour avoir l’impression de vivre. Plus la
pression matérialiste et contraignante de l’élite se manifestera,
et plus les êtres humains en viendront à se tourner vers leur
ressource essentielle, leur dimension intérieure et spirituelle,
celle par laquelle ils reconnaîtront tous les autres comme leurs
frères et sœurs, mais plus comme des étrangers. Même les élites
en font ultimement partie, s’ils l’acceptent au lieu de se voir
comme des exceptions, comme des êtres exceptionnels dont la destinée
serait de dominer.




Prise de conscience et autisme

Par Joseph Stroberg

La prise de conscience de l’existence d’un fait, d’un être ou d’un objet se développe en trois étapes. Elle commence par la réception des informations relatives à ce fait, cet être ou cet objet, informations reçues par le biais des sens. Elle se poursuit par la réaction aux informations. Elle s’achève par la représentation interne en fonction de la réaction. Ces étapes concernent généralement les trois dimensions de l’existence que sont le physique, l’astral (émotionnel, sensibilité, monde des désirs) et le mental. Nous verrons schématiquement comment des lacunes ou des dysfonctions entre les étapes et/ou entre ces domaines se répercutent dans le fonctionnement de l’individu et ses interactions sociales.

Nous
pouvons établir une analogie entre la prise de conscience d’une
situation (ou de l’existence d’un autre être) et l’absorption
d’un aliment. La réception de l’information concernée équivaut
à mastiquer puis avaler l’aliment. La réaction est ensuite
équivalente au plaisir ou au dégoût provoqué par l’aliment
goûté puis avalé. Enfin, la représentation interne que l’on
s’en fait est alors similaire à la digestion (ou à la
restitution) de l’aliment. La représentation interne et subjective
d’une réalité objective est pour la conscience analogue à
l’assimilation (ou le rejet) de la nourriture physique,
émotionnelle ou mentale d’un individu.

Les
faits relatifs à la vie terrestre impliquent
habituellement
les trois plans d’existence que sont le mental, l’astral et le
physique (voir la Note
sur le mental et l’astral
).
La prise de conscience que l’on peut en avoir implique alors les
trois triangles suivants :

  • perception cérébrale via le système sensoriel par l’hémisphère gauche analytique et objectif (il reçoit les informations brutes, visuelles, spatiales, tactiles, etc., et les décortique, les rend compréhensibles, en liaison avec l’entendement);
  • réaction cérébrale par l’hémisphère droit qui permet de ressentir des impressions (il transcrit et interprète les informations reçues, produisant une réaction verbale, gestuelle, émotive, etc., en liaison avec la sensibilité);
  • représentation symbolique des informations et des impressions et réactions qu’elles ont produites afin de leur donner du sens et de les mémoriser dans les deux hémisphères (en liaison avec la volonté);

  • perception émotionnelle et sensible, sens psychologique, compréhension (lié à l’entendement);
  • réaction empathique (liée à la sensibilité);
  • émotion ou sentiment résultant en fonction de l’empathie engendrée ou de son absence (représentation émotionnelle interne, liée à la volonté);

  • perception intellectuelle, entendement, compréhension (lié au Mental et à l’Intelligence);
  • estimation, jugement de valeur, opinion (lié à l’Astral et à l’Amour);
  • visualisation créatrice provenant d’une plus ou moins grande adéquation entre l’intellect et les estimations, selon notamment la dose de logique impliquée dans le processus (lié à la Volonté).

Dans
l’idéal d’un fonctionnement parfait dans et entre ces triangles,
les liens s’y établissent de manière ajustée, coordonnée,
équilibrée, fluide et dynamique. Dans la pratique, il est rare que
des êtres humains atteignent un tel niveau d’affinement dans le
fonctionnement de leur personnalité (physique, émotionnelle et
mentale). Divers exemples de défauts structurels ou fonctionnels et
leurs conséquences sont présentés brièvement ci-après.

L’autisme physique résulte d’un dysfonctionnement entre les hémisphères gauche et droit du cerveau. Autrement dit, il existe chez un tel autiste un manque de coordination, d’ajustement, de cohérence ou de synergie entre l’hémisphère gauche récepteur des informations et l’hémisphère droit amenant la réaction à ces informations. En conséquence, ces réactions peuvent varier entre l’excès et le manque. Il peut y avoir aussi bien une réaction excessive ou disproportionnée qu’un manque presque total de réactions, selon les cas et les circonstances. Le même sourire d’une personne familière pourra un jour l’effrayer, et une autre fois, le faire rire. De plus, en raison de ce défaut d’ajustement entre la réception et la réaction, la représentation interne que se fait l’autiste de la réalité est également très variable et, bien sûr, différente en général de celles que peuvent se faire les personnes non affectées par ce trouble. En souriant à un autiste physique, il pourrait n’y voir qu’une déformation d’un visage familier, et n’éprouver que de la peur à cette vision d’horreur.

Sur
le plan astral, le défaut de coordination ou de cohérence entre les
phases de réception et de réaction se traduit en lacune entre la
perception des émotions d’autrui et la réaction empathique. Dans
le cas des psychopathes et des sociopathes, il n’existe
pratiquement aucune empathie en face des vécus affectifs et
émotionnels des autres individus (ni des autres êtres vivants). De
ce point de vue, le psychopathe est un « autiste astral »
extrême.

L’équivalent
de cette problématique sur le plan mental se traduit en manque
d’adéquation et de cohérence entre les perceptions et facultés
intellectuelles d’une part et les jugements de valeur,
appréciations ou dépréciations, estimations et opinions… qui
d’autre part en découlent par réaction. Il existe peu de logique
entre les deux. De ce point de vue, la plus grande partie des êtres
humains sont des « autistes mentaux ». Le
mental des individus de notre époque n’est le plus souvent pas
coordonné. L’intellect qui perçoit des objets de connaissance ne
reçoit que rarement une réaction « d’estimation » ajustée.
Les facultés mentales de l’homme lui permettent de percevoir des
concepts (intellect) et d’avoir des opinions (estimation), mais ces
fonctions ne tiennent que très peu compte l’une de l’autre. Par
exemple, beaucoup de gens perçoivent bien le concept de « liberté
d’expression », mais s’indignent des opinions exprimées
par d’autres personnes lorsque celles-ci divergent des leurs ou s’y
opposent en apparence. Leur opinion sur le sujet est contraire au
concept lui-même. Ils sont favorables à la liberté d’expression,
mais ne voient aucun inconvénient et aucune incohérence à
emprisonner des individus exprimant des idées ou des théories qui
leur déplaisent.

Les Asperger sont habituellement considérés comme des autistes, en raison de certains comportements qui ressemblent à ceux d’autistes physiques, mais leur cas ne relève pas d’un manque d’ajustement entre l’intellect et le jugement de valeur. La cause de leurs particularités se trouve dans le rapport entre les domaines astral et mental.

En fait, on peut distinguer deux types d’Asperger. Le plus courant est celui de l’Asperger qui présente une déficience astrale et un mental normal. Pour reprendre les propos d’un ami [qui a introduit notamment cette présentation en triangles] :

« la faiblesse de leur émotionnel les complexe dans les relations sociales, et ils cherchent à s’y soustraire. Ce sont des personnes qui s’isolent facilement pour éviter les souffrances que leur créent les relations émotionnelles ordinaires. Mais n’étant pas parasité par des afflux constants d’émotions, le mental de ces Asperger s’épanouit plus facilement dans la direction des centres d’intérêt que leur propose leur personnalité. Cependant, ce mental n’étant pas plus développé que la normale, l’individu n’est performant dans son domaine que parce qu’il a le loisir d’y consacrer plus de temps qu’une personne ordinaire. »

Toujours selon cet ami,

« le deuxième type est finalement le vrai Asperger. (…) Cette personne ne possède pas d’intérêt mental à sens unique, mais au contraire manifeste des aptitudes et des intérêts intellectuels très variés. On peut dire que ces personnes sont des génies pour les gens ordinaires, car elles abordent avec facilité des domaines qui semblent difficiles pour les autres. Elles s’adaptent facilement à la nouveauté et possèdent une parfaite indépendance d’esprit. Dans le domaine émotionnel, ces « véritables Asperger » ne sont  pas toujours à l’aise, parce que les relations humaines ordinaires n’élèvent pas les sentiments jusqu’au niveau de la sphère mentale, comme eux sont tentés de le faire. Ces Asperger ont alors tendance, eux aussi, à s’isoler et s’autosuffire. C’est ce comportement qui les rapproche apparemment des autistes, mais la cause n’est pas une déficience cérébrale, mais une intelligence plus étendue que la moyenne. »

La prise de conscience d’une réalité, celle des autistes comme des autres individus, commence par sa perception qui en fournit la compréhension et l’entendement, puis par son estimation, pour aboutir à son assimilation qui permet d’en tirer les bienfaits.




Cette chose avec laquelle on ne peut pas tricher

Par Joseph Stroberg

Avec leur
inventivité, peut-être pas toujours très saine et constructive,
les êtres humains sont parvenus à tricher sur beaucoup de choses :
sur la quantité d’or qu’ils possédaient, en recouvrant par
exemple du plomb avec une mince feuille d’or ; sur l’essence à
laquelle on peut ajouter de l’eau au risque de devoir nettoyer
ensuite le carburateur ; sur le steak haché auquel on peut
substituer de la peau, du jus de betterave, des os broyés et de la
graisse sans pour autant lui donner le goût adéquat, mais dont ce
substitut peut toujours être refilé à des pauvres qui n’ont
encore jamais mangé de steak véritable… Cependant, il y a une
chose sur laquelle il ne sera probablement jamais possible de
tricher, c’est avec l’énergie. Nous pouvons tricher sur les
sources d’énergie (par exemple l’essence), mais pas sur
l’énergie elle-même. Avec un véhicule de poids, de forme et de
moteur donnés, il faut toujours la même quantité de carburant pour
l’amener du point A au point B. Un être humain particulier doit
toujours dépenser la même quantité d’énergie pour grimper au
sommet d’une montagne ou pour monter l’escalier d’un
gratte-ciel spécifique, tant qu’il conserve le même poids
corporel et de vêtements. Si on ne leur fournit que la moitié de
l’énergie nécessaire, ils ne peuvent se déplacer en gros que de
la moitié de la distance (dépendant notamment du relief, de la
force du vent contraire, des obstacles sur le parcours, etc. qui
peuvent être différents entre la première et la seconde moitié du
trajet).

Il faut toujours à l’Homme ou à une machine une certaine quantité d’énergie pour accomplir une action ou un travail donné. Cette quantité est invariable tant que l’un et l’autre ne changent pas. Il peut cependant y avoir bien sûr de légères variations dans le cas contraire. Si l’Homme se met à grossir, jusqu’à atteindre deux fois son poids initial, il lui faudra deux fois la quantité d’énergie originelle pour désormais effectuer la même escalade. Néanmoins, on peut toujours évaluer de manière assez précise, par la science de la mécanique (des solides et des fluides), la quantité d’énergie nécessaire pour réaliser telle action. Il faudra notamment à l’Homme toujours la même quantité de Calories sous forme de nourriture solide ou liquide et à la machine toujours la même quantité de joules ou de kilowatts-heures (un kilowatt-heure équivaut à 3,6 mégajoules) sous forme d’électricité, d’essence ou d’autre carburant, selon la nature de son moteur.

Oh ! bien sûr, il y a des machines et des êtres humains qui semblent plus efficaces que d’autres pour effectuer une tâche donnée, comme trier des papiers, balayer une salle, marcher ou rouler sur une distance de dix kilomètres. Il y a quelques raisons à cela :

  • le rendement de
    leur « moteur » (son efficacité à convertir la source
    d’énergie en énergie pure) ;
  • la puissance de
    ce même moteur (grâce en particulier à la qualité et à la
    quantité des muscles ou des métaux utilisés, selon le cas),
    c’est-à-dire sa capacité à réaliser le même travail en un
    temps plus ou moins long — une machine deux fois moins puissante
    qu’une autre a besoin de deux fois plus de temps pour le faire, à
    égalité de dépense énergétique ;
  • l’efficacité
    de la méthode de travail utilisable, et effectivement utilisée,
    pour l’Homme ou par la machine, sachant que certaines méthodes,
    par exemple de tri, sont bien plus longues que d’autres ;
  • au moins dans
    le cas de l’Homme, sa fainéantise éventuelle qui peut lui faire
    étirer plus ou moins considérablement la longueur de traitement de
    la tâche.

Cependant, dans
chaque cas, quels que soient le rendement et la puissance du moteur,
l’efficacité de la méthode et l’ampleur de la fainéantise, il
est toujours possible d’évaluer avec une assez bonne précision
quelle est la quantité d’énergie nécessaire pour réaliser une
action ou un travail donnés. Et la productivité est le résultat de
la combinaison du rendement, de la puissance, de l’efficacité et
de l’éventuelle fainéantise. Les machines présentent d’ailleurs
plusieurs avantages : elles ne peuvent pas, en principe, être
fainéantes ; elles sont plus puissantes et ont généralement un
meilleur rendement énergétique que l’être humain. Le seul
domaine où elles peuvent encore être surclassées par ce dernier
est sur la méthode. De plus, si elles sont bien construites, les
machines tombent moins souvent en panne que les êtres humains
tombent malades (ou enceintes). On comprend alors facilement pourquoi
certaines élites mondiales avides des trésors ou du contrôle de la
Terre cherchent de plus en plus à remplacer leurs esclaves humains
par des machines, surtout par des robots (qui peuvent réaliser des
tâches complexes avec les meilleures méthodes préprogrammées), ou
à vouloir les « augmenter » en les transformant en
cyborgs (mi-hommes, mi-machines). On comprend aussi pourquoi ils
cherchent aussi à totalement contrôler la reproduction sexuée des
êtres humains (notamment pour éviter la durée des grossesses).

Ayant déterminé une chose mesurable sur laquelle l’Homme ne peut pas tricher, l’énergie, à quoi pourrait-on l’utiliser dans la pratique ? Eh bien, comme moyen d’échange ou d’équilibrage de travaux et services, au lieu des diverses formes actuelles d’argent qui permettent toutes de tricher et surtout de spéculer. On ne peut pas non plus spéculer avec la valeur de l’énergie : une Calorie sera toujours une Calorie ; un joule sera toujours un joule, et un kilowatt-heure sera toujours un kilowatt-heure. Au contraire, la valeur d’une once d’or fluctue au gré des casinos planétaires que sont les places boursières, la valeur d’une tonne de blé également, et la valeur d’une toile de peinture de maître varie au gré de l’affectivité et de l’avidité humaines. On peut spéculer sur la valeur d’une source d’énergie, mais pas sur l’énergie elle-même.

Tant que la société
humaine ne sera pas capable de fonctionner intégralement sous la
direction du don désintéressé, les êtres humains ressentiront
plus ou moins vivement le besoin de recevoir quelque chose en retour
de leurs travaux et de leurs services rendus. Pourtant, nous
pourrions très bien concevoir une société fonctionnelle sur la
base du don au lieu des échanges monétaires et du troc. En
attendant, la forme d’argent sur laquelle on ne peut pas tricher
est l’énergie. On peut toujours échanger un kilowatt-heure de
travail contre un autre travail ou service demandant la même dépense
énergétique. Bien sûr, comme évoqué plus haut, certains êtres
humains prendront nettement plus de temps pour réaliser ce travail,
de même pour les machines. Cependant, l’inégalité ne viendra que
de leurs aptitudes différentes et de leur éventuelle fainéantise
plus ou moins prononcée. Et il ne tient qu’à tous de chercher de
meilleures méthodes. Par contre, la productivité et l’altruisme
de certains êtres humains sont tels qu’ils peuvent produire et
donner suffisamment pour plusieurs. Ainsi, étant globalement mieux
lotis par la nature, ils peuvent aider les plus handicapés, et ne
conservent pour leur propre usage, en ce qui concerne les échanges
de travaux, de services et de biens matériels, qu’une fraction de
leur propre production. Oh ! bien sûr, un tel modèle
socio-économique ne peut fonctionner qu’avec une dose minimale et
indispensable de maturité, de responsabilité collective et de sens
du partage. Mais la question est de savoir si nous voulons continuer
à vivre sur la base des modèles d’exploitation actuels (de la
Terre et des milliards d’esclaves de l’élite mondiale) ou si
nous voulons construire un monde sur des bases plus saines.

Tant que la Terre abritera des psychopathes et autres sociopathes, que l’individualisme et l’égoïsme domineront une portion non négligeable des individus, nul système organisé ne sera parfait, mais tous les types d’organisations humaines demanderont effort et vigilance. Néanmoins, si l’Humanité devient capable de passer de son adolescence actuelle à l’âge adulte, alors globalement elle saura éviter de propulser les psychopathes à la tête des groupes, mais leur retirera au contraire tout pouvoir de décision et de contrôle sur la destinée des nations et des individus. Dans un tel contexte, si elle éprouve encore le besoin de passer par un genre de monnaie pour assurer les échanges, alors celui qui semble le plus à même de diminuer grandement les risques de spéculation et de tricherie devrait reposer directement sur l’énergie, et non plus sur des ressources matérielles, fussent-elles aussi nobles que l’or, sauf éventuellement dans la mesure où l’on traduit ces dernières en équivalent énergétique. Il resterait alors dans ce dernier cas à déterminer si l’équivalence serait par exemple celle de l’énergie nécessaire à extraire telle quantité d’or d’une mine ou d’une autre exploitation aurifère, ou bien celle de la relation E=mc2 entre énergie et matière.

Voir aussi :




Le défi de l’intelligence

Par Joseph Stroberg

L’intelligence
d’un être humain peut être considérée comme une bénédiction,
mais elle s’accompagne d’un des plus grands défis qui soient.
S’il est facile à un individu doté d’une intelligence
remarquable de résoudre des problèmes et de faire la part des
choses entre la vérité d’une part et le mensonge, l’illusion ou
la fausseté de l’autre, il lui est alors d’autant plus difficile
de l’effectuer de manière réellement humble. Si la compréhension
et l’entendement sont favorisés par un mental vif, la logique, le
discernement, des capacités d’analyse et de réflexion, la lumière
ainsi produite risque de se porter excessivement sur lui-même au
lieu de demeurer principalement sur les objets ou les êtres étudiés.
L’orgueil devient alors le principal piège de l’intelligence.
Son plus grand défi est la recherche d’une véritable humilité.

L’essence même de
l’humilité est son absence de tendance à s’afficher, à se
prétendre ou à se revendiquer. Ainsi, est-ce qu’un individu
réellement humble aurait besoin d’introduire son discours ou son
propos par une formule telle que « En toute humilité, je… » ?
Ou bien en agissant d’une telle manière, ne démontrerait-il pas
au contraire son manque de cette qualité ? Cette dernière
représente en effet la modestie, la simplicité, la discrétion, la
retenue et même l’effacement… en contradiction flagrante avec
tout élément allant dans le sens de sa revendication. Combien
peut-il alors être difficile à un mental illuminé de pouvoir
rester humble! Pourtant, la lumière qui en émane ne devrait servir
qu’à éclairer autrui, pas à en tirer la moindre gloire
personnelle. Le principal problème de l’intelligence, à cause de
la lumière qu’elle permet de procurer, réside dans sa propension
à mettre en évidence, à porter en avant plan ce qui auparavant
restait obscur ou incompréhensible. Et ce faisant, elle entre en
conflit avec la tendance à l’effacement et au retrait,
caractéristique de l’humilité.

L’Histoire humaine fourmille d’exemples de situations au cours desquelles l’intelligence des hommes les a poussés à un surcroît d’orgueil. La construction de la tour de Babel, réelle ou seulement mythologique, peut en être considérée comme le symbole ou l’archétype. De même, de nos jours, l’Homme s’imagine suffisamment intelligent pour découvrir tous les secrets de l’Univers et pour pouvoir faire mieux que la nature ou que « Dieu ». Il tripote le génome des êtres vivants et le climat de la Terre. Il fabrique des machines pour faire mieux que les animaux ou que les esclaves, des ordinateurs pour faire mieux que son cerveau, de la nourriture synthétique, des médicaments artificiels, des mondes virtuels… (voir aussi : Les machines pour jouer à Dieu).

Dans pratiquement
chaque cas où l’intelligence humaine (ou la recherche de vérité
qu’elle permet) s’est muée en orgueil, les groupes et les
individus concernés ont dû vivre ensuite des événements qui les
ont forcés à redécouvrir les vertus de l’humilité. Les zélotes
de l’époque du Christ, trop sûrs de leur interprétation des
prophéties de leur temps, ont fini par provoquer la dispersion des
Juifs par les Romains au lieu de vaincre ces derniers grâce à
l’appui de leur dieu. Au cours de la Révolution française, les
fanatiques révolutionnaires, trop sûrs de la vérité ou de la
valeur de leur idéologie et de la « raison » dont ils
ont même fait une déesse, ont souvent fini guillotinés et produit
la dictature napoléonienne. Au cours de la Seconde Guerre mondiale,
les nazis animés par leur vision raciale, trop sûrs de leur génie
militaire, ont fini par être laminés par le rouleau compresseur et
les sacrifices russes et par les bombardements américains et
anglais. La séparation de l’Allemagne entre Est et Ouest, puis la
construction du mur de Berlin, en ont été deux conséquences.

Trop souvent,
l’intelligence mène à la recherche de vérité. La découverte de
parcelles ou d’aspects de la vérité mène à l’orgueil.
L’orgueil mène à la destruction ou au chaos (physique ou
psychique). Cependant, à la fin, la destruction et le chaos mènent
à l’humilité. Ceci semble valoir autant pour les individus que
pour les groupes et sociétés qu’ils créent.

Un aspect
fondamental de la conscience est l’organisation de la matière en
objets ou en structures de plus en plus complexes, fins ou élaborés.
Il peut notamment aussi bien s’agir d’objets matériels que de
structures sociales. Ces créations ne paraissent viables et
relativement durables que lorsque les trois ingrédients ou principes
suivants y participent suffisamment : la volonté, l’amour et
l’intelligence. Lorsque ce dernier s’accompagne d’orgueil, la
création résultante est généralement surfaite, disproportionnée
ou excessive. Elle en précipite donc la destruction.

La conscience ne peut organiser intelligemment et durablement la matière que lorsqu’elle le fait humblement. Et une partie de cette humilité se trouve dans le respect des lois de la nature et du cosmos. Dans le cas contraire, au lieu de fonctionner à l’inverse de l’entropie, elle accélère l’évolution vers le chaos (voir aussi : La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos). Du moins, elle le ferait en absence de tout mécanisme régulateur ou équilibrant, tel qu’une loi de Karma. D’un certain point de vue, c’est une telle loi, si elle existe effectivement, qui favorise le retour à l’humilité.

L’intelligence ne peut conduire à des actions constructives que lorsqu’elle s’exerce dans l’humilité non simulée. Le marqueur de l’existence d’une telle qualité chez un individu ou dans un groupement humain est la réalisation de créations viables et durables, à l’opposé du chaos amené notamment par les guerres et les conflits de toutes natures. L’humilité ne se découvre pas par sa revendication, mais par ce qu’elle engendre dans le monde et chez les êtres vivants. Lorsqu’elle est accompagnée de bonne volonté et de compassion, alors l’Homme ouvre la porte à une vie paradisiaque.

(Voir aussi : Après le Nouvel Ordre Mondial)




Vers l’IA ou vers l’Humanité

Par Joseph Stroberg

De nos jours, depuis la dévalorisation, le dénigrement, la désintégration et la corruption des religions, les notions de « bien » et de « mal » sont souvent considérées comme étant toutes relatives et tributaires au besoin des circonstances, voire des objectifs. Pourtant, si l’on se rapporte à l’essence ou à l’esprit originel des grandes religions, le « bien » peut être défini comme ce qui est conforme à l’ordre, aux lois et au mouvement naturel de l’univers, alors que le « mal » est ce qui s’en écarte ou prétend s’y substituer.

De ce point de vue, les êtres humains tendent à se séparer de manière de plus en plus marquée ou radicale en deux groupes. Le premier, le plus large, est celui qui suit la nouvelle religion mondiale, assez récente dans l’Histoire multimillénaire : la science matérialiste qui s’est éloignée de l’esprit scientifique de recherche et d’exploration originel pour se muer en système de croyances sectaire, mais répandu à l’échelle de la planète. Le second est celui des personnes qui possèdent encore une conscience morale et spirituelle.

(Voir aussi :

Le clivage entre ces deux groupes est devenu tel que l’on peut dresser un tableau représentatif assez fidèle de leurs tendances générales nettement opposées, même si de nombreux membres du second groupe peuvent au moins momentanément être attirés par le chant des sirènes en provenance des miracles technologiques de la religion du premier groupe et se laisser séduire, au risque croissant de s’y perdre à leur tour. Certains êtres humains hésitent ou oscillent encore entre les deux et peuvent mêler des tendances des deux bords.

Voici donc, assez succinctement et schématiquement les deux lignes directrices correspondantes :

Nouvel Ordre Mondial Ordre Universel Naturel
Matérialisme et éthique élastique. Spiritualité et conscience morale.
Croyance dans les dogmes scientifiques (vaccination, maladies dues aux germes, conscience naissant dans le cerveau, pas de vie après la mort, l’Homme est un dieu, l’Homme au centre de l’univers, l’Homme a créé Dieu, etc.). Croyances diverses envisageant la prédominance de l’esprit et/ou de la conscience sur la matière. Croyance en un principe universel ou créateur supérieur à l’Homme ou dont il émane (que certains appellent Dieu, mais pas nécessairement de manière personnalisée, et d’autres La Source).
Attrait marqué et dépendance pour les gadgets technologiques (téléphonie mobile, tablettes, robots, interfaces homme-machine, implants, etc.), l’intelligence artificielle, la monnaie électronique, les réseaux sociaux virtuels, la médecine conventionnelle, etc. Attrait pour la nature, les médecines alternatives, la méditation, les relations humaines véritables, etc..
Croyance aveugle dans les médias dominants, la pensée unique et les préceptes de la bien-pensance. Intérêt pour les médias alternatifs et des points de vue variés.
Censure de la dissidence. Ouverture d’esprit.
Soumission à l’autorité et aux diktats. Écoute de l’intuition et de la conscience.
Résignation (éventuellement inconsciente) à la condition d’esclave pour obtenir plus de sécurité matérielle. Amour de la liberté d’action, d’expression et de pensée.
Tendance marquée au déni et à la dissonance cognitive. Orientation vers la fluidité mentale.
Tendance à la projection psychologique, à l’inversion accusatoire, au dénigrement de tout ce qui n’est pas compris ou qui sort du système de croyances. Tendance au respect de l’autre et recherche de compréhension mutuelle.
Goût pour le profit. Goût pour les échanges, le partage, le don, etc.
Uniformisation (théorie du genre, égalité artificielle…). Diversité et respect des différences.
Organisation pyramidale hiérarchique permettant le contrôle par une petite minorité. Respect de la souveraineté individuelle et collective.
Usage de pesticides, additifs alimentaires, nourriture industrielle, vaccins, etc. Recherche du biologique et du naturel.
Etc. Etc.
IA (Intelligence artificielle) Homme épanoui jusqu’au paranormal déployé.
La machine contrôle l’Homme cyborg L’Homme naturel n’a plus besoin de machines



Mourir libre ou vivre esclave

Par Joseph Stroberg

La crise mondiale de la Covid-19 est un révélateur du choix fondamental auquel fait face l’Humanité et chacun des êtres humains pris individuellement. Celui-ci a été évoqué par plusieurs prophéties représentant divers courants religieux ou spirituels (Bible, Coran, Sagesse amérindienne…). Il se traduit essentiellement par l’alternative du matérialisme ou de la spiritualité. Il a déjà été évoqué d’une manière ou d’une autre sur le blogue, en particulier dans les articles suivants :

Il est clairement indiqué dans le huitième feu à la fin de la prophétie amérindienne des sept feux, telle que présentée ci-après. Concrètement, l’individu ou le groupe qui choisit la voie spirituelle ne craint pas la mort et préfère généralement celle-ci à une vie d’esclave telle que celle proposée par le Nouvel Ordre Mondial.

[Source : Esprit Spiritualité Métaphysiques ou Spiritualité, Science et Développement]

La prophétie des sept feux

Un message de paix et d’unité selon la tradition des amérindiens algonquins et ojibwés

La prophétie algonquine des sept feux décrit l’évolution de l’humanité depuis des siècles jusqu’à nos jours. Nous sommes dans la période du septième feu, une période cruciale de choix de vie. La prophétie incite à choisir un monde de paix et d’union entre les races et les peuples. Ce message est délivré activement par plusieurs Grands Chefs Algonquins, dont le Grand-Père William Commanda et Dominique Rankin. Il est en accord avec une autre prophétie des Lakotas, celle de la femme Bison Blanc.

Sept prophètes sont venus chez les Anishinabés.

Ils sont venus quand le peuple vivait une vie paisible et bien remplie sur la côte nord-est de l’Amérique du Nord. Ces prophètes ont laissé au peuple sept prophéties sur ce que serait le futur. Chacune de ces prophéties fut appelée un feu, et chaque feu représente une période différente qui se produira dans le futur. Voilà pourquoi les enseignements des sept prophètes sont maintenant nommés les Sept Feux.

Le premier prophète dit au peuple:

« Dans la période du Premier Feu, la nation Anishinabé s’élèvera et suivra la voie du Coquillage Sacré de la Loge du Midewiwin. La loge du Midewiwin servira de point de rassemblement au peuple et ses traditions seront la source de beaucoup de force. Le Mégis Sacré les conduira à la terre choisie pour les Anishinabés. Vous devrez chercher une île en forme de tortue [l’Amérique du Nord] reliée à la purification de la terre. Vous trouverez une telle île au début et à la fin de votre voyage. Il y aura sept endroits où vous vous arrêterez sur votre parcours. Vous saurez que vous avez atteint l’endroit choisi quand vous aurez atteint une terre où la nourriture se développe sur l’eau. Si vous y restez, vous périrez. »

Le deuxième prophète dit au peuple:

« Vous reconnaîtrez le Deuxième Feu parce qu’en ce temps là, la nation sera cantonnée près d’une grande étendue d’eau. En ce temps là, la direction du Coquillage Sacré sera perdue. Le Midewiwin diminuera en force. Un garçon naitra pour indiquer la voie de retour aux traditions. Il montrera la direction des marches vers le futur du peuple Anishinabé. »

Le troisième prophète dit au peuple:

« Pendant le Troisième Feu, les Anishinabés trouveront la voie vers leur terre choisie, une terre à l’ouest de laquelle la nourriture pousse sur l’eau. »

Le quatrième feu:

Le Quatrième Feu fut originalement révélé au peuple par deux prophètes. Ils sont venus comme un seul. Ils ont parlé de la venue de la race à la peau blanche.

L’un des prophètes dit:

« Vous connaîtrez le futur de notre peuple par le visage que la race à la peau blanche affiche. S’ils viennent en affichant le visage de la fraternité, alors viendra une période de merveilleux changements pour plusieurs générations. Ils apporteront de nouvelles connaissances et objets qui pourront se joindre aux connaissances de ce pays. De cette façon, deux nations se joindront pour créer une puissante nation. À cette nouvelle nation se joindront deux autres, et les quatre nations formeront la plus puissante de toute les nations. Vous reconnaîtrez le visage de la fraternité si la race à la peau blanche vient sans porter d’armes, s’ils viennent en apportant seulement leurs connaissances et une poignée de main. »

L’autre prophète dit :

« Méfiez-vous si la race à la peau blanche vient en affichant le visage de la mort. Vous devrez faire attention parce que le visage de la fraternité et celui de la mort se ressemblent beaucoup. S’ils viennent en portant des armes, méfiez-vous. S’ils viennent souffrants, ils pourraient vous tromper. Leurs cœurs pourraient être remplis de convoitise pour les richesses de cette terre. S’ils sont véritablement vos frères, laissez-les vous le prouver. Ne les acceptez pas en toute confiance. Vous saurez que le visage qu’ils affichent est celui de la mort si les rivières sont empoisonnées et si les poissons deviennent impropres à la consommation. Vous les reconnaîtrez par ces multiples signes. »

Le cinquième prophète dit:

« Pendant la période du cinquième Feu, viendra un temps de grandes difficultés qui affectera la vie de tous les Autochtones. Quand les signes de ce Feu apparaitront, viendra parmi le peuple une personne qui promettra une grande joie et le salut. Si le peuple accepte ces promesses d’une nouvelle façon de vivre et abandonne les enseignements anciens, alors les difficultés du Cinquième Feu resteront avec le peuple pendant plusieurs générations. Les promesses qui vous seront faites se révéleront de fausses promesses. Tous ceux qui accepteront ces promesses causeront la presque totale destruction du peuple. »

Le prophète du Sixième Feu dit:

« Pendant la période du sixième Feu, il sera évident que les promesses du Cinquième Feu sont venues d’une fausse manière. Ceux qui auront été trompés par ces promesses éloigneront leurs enfants des enseignements des Sages. Petits-fils et petites-filles se retourneront contre leurs Ainés. Aussi, les Sages perdront leur raison de vivre, ils perdront leur rôle dans la vie. Pendant cette période, une nouvelle maladie fera son apparition parmi le peuple. L’équilibre de nombreuses personnes sera dérangé. La coupe de la vie sera presque renversée. La coupe de la vie deviendra presque la coupe de l’amertume. »

Quand ces prédictions furent faites, beaucoup se moquèrent des prophètes. Ils détenaient alors les remèdes nécessaires pour se préserver de la maladie. Ils étaient alors un peuple en bonne santé et heureux. Ils étaient ceux qui choisirent de rester en arrière lors de la grande migration des Anishinabés. Ces personnes furent les premières à entrer en contact avec la race à la peau blanche. Il en souffrirent le plus.

Quand le Cinquième Feu arriva, de grandes difficultés survinrent dans la vie de tous les Autochtones. La race à la peau blanche lança des offensives militaires contre les Autochtones dans tout le pays pour s’emparer de leurs terres et de leur indépendance comme peuple libre et souverain. Nous savons maintenant que les fausses promesses qui ont été faites à la fin du Cinquième Feu, se référaient au matériel et aux richesses inhérents au mode de vie de la race à la peau blanche. Ceux qui ont abandonné les anciennes méthodes et accepté ces nouvelles promesses furent un facteur important qui causa la presque totale destruction des Autochtones de ce pays.

Quand vint le Sixième Feu, les paroles du prophète s’avérèrent vraies, les enfants furent privés des enseignements des Sages. L’ère des pensionnats qui « civilisaient » les enfants indiens avait commencé. Le langage des Indiens et leur religion furent enlevés aux enfants. Les personnes commencèrent à mourir jeunes. Ils avaient perdu la volonté de vivre et leur raison de vivre.

Pendant l’ère confuse du Sixième Feu, il est dit qu’un groupe de visionnaires vint chez les Anishinabés. Ils rassemblèrent tous les prêtres de la Loge du Midewiwin. Ils dirent aux prêtres que la méthode Midewiwin était en danger d’être détruite. Ils ont rassemblé tout les Objets Sacrés. Ils ont rassemblé tous les écrits qui décrivent les cérémonies. Toutes ces choses furent placées à l’intérieur d’une bûche taillée dans l’arbre de fer. Des hommes furent suspendus à une falaise par de longues cordes. Là, ils creusèrent un trou dans la falaise et y enterrèrent la bûche là où personne ne pourrait la trouver. C’est ainsi que les enseignements des Sages furent cachés à la vue mais gardés en mémoire. Il est dit que le jour où les Indiens pourront pratiquer leur religion sans avoir peur, un petit garçon aurait un rêve qui indiquerait où la bûche de bois dur contenant les Objets Sacrés et les écrits a été enterrée. Il guiderait son peuple à cet endroit.

Le septième feu

Le Septième prophète qui rendit visite au peuple il y a bien longtemps, est décrit comme étant différent des autres prophètes. Il était jeune et avait une lumière étrange dans ses yeux. Il dit:

« Quand viendra la période du Septième Feu, de Nouvelles Personnes apparaitront. Elles retraceront leurs pas pour redécouvrir les traces laissées sur la route. Leurs pas les conduiront vers les Ainés à qui elles demanderont de les guider dans leur voyage. Mais beaucoup de Ainés se seront endormis. Ils s’éveilleront dans ce nouvel âge sans rien à offrir. Quelques-uns des Ainés seront muets parce que personne ne leur demandera quoi que ce soit. Les nouvelles personnes devront faire attention à la manière dont elles s’approcheront des Ainés. La tâche des nouvelles personnes ne sera pas facile.

Si les nouvelles personnes restent fortes dans leur quête, le Tambour à Eau de la Loge du Midewiwin fera de nouveau entendre sa voix. Il y aura une renaissance de la nation Anishinabé et les vieilles flammes seront attisées. Le Feu Sacré brulera de nouveau.

Le huitième feu

C’est en ce temps là qu’on donnera le choix à la race à la peau blanche entre deux chemins. Si elle choisit le bon chemin, alors le Septième Feu allumera le Huitième et dernier Feu, un Feu éternel de paix, d’amour, de fraternité et de sororité. Si la race à la peau blanche fait le mauvais choix de route, alors la destruction qu’elle a apportée avec elle en venant dans ce pays, se retournera contre elle et causera beaucoup de souffrance et de morts parmi tous les habitants de la terre. »

Les sages de la nation Ojibwé et des personnes d’autres nations ont interprété les deux chemins auxquelles la race à la peau blanche doit faire face, comme étant la route de la technologie et la route de la spiritualité. Ils pensent que la route vers la technologie représente une continuation de la ruée tête baissée vers le développement technologique. C’est cette route qui a conduit la société moderne vers une planète endommagée et brûlée. Serait-il possible que la route vers la technologie représente une ruée vers la destruction? La route vers la spiritualité représente un chemin plus lent, celui que les Autochtones traditionnels ont suivi et qu’ils cherchent à retrouver. La terre n’est pas brûlée sur ce sentier. L’herbe y pousse encore.

Le prophète du Quatrième Feu a parlé d’une ère où deux nations se joindraient pour créer une puissante nation. Il parlait de la venue de la race à la peau blanche et du visage de la fraternité que les Frères à peau blanche pourraient afficher. Il est évident d’après l’histoire de ce pays que ce n’était pas le visage que présentait généralement la race à la peau blanche. La puissante nation mentionnée dans le Quatrième Feu n’a jamais été formée.

Si le peuple naturel de la terre pouvait simplement porter le visage de la fraternité, nous pourrions délivrer notre société du chemin de la destruction. Pourrions-nous faire en sorte que les deux chemins qui représentent deux points de vue du monde diamétralement opposés s’unissent pour former cette puissante nation?

Serait-il possible de former une nouvelle nation qui serait guidée par le respect pour toutes les êtres vivants?

Sommes-nous les personnes du Septième Feu?

Danse des indiens algonquiens (gravure de John White, 1590)




Pour tous ceux qui veulent éviter de se laisser formater par le modèle du Forum Économique Mondial selon une «Grande réinitialisation» censée être induite par le coronavirus

[Source : Horizons et débats via Mondialisation.ca]

Photo Wikipedia

Par Diana Johnstone*

[Image d’entête :]
© World Economic Forum, Flickr, CC BY-NC-SA 2.0
Visionnement du film en réalité virtuelle « Collisions » lors d’une session du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, en janvier 2016.


Le grand prétexte qui doit nous conduire vers la dystopie

Dans leur étude « Covid-19. The Great Reset » (« Covid-19 : La grande réinitialisation ») publiée par le Forum économique mondial/World Economic Forum (WEF/FEM), les économistes Klaus Schwab et Thierry Malleret nous donnent à entendre la voix de la future gouvernance mondiale.

En intitulant leur dernière publication au sein du WEF « Covid-19 : The Great Reset », les auteurs associent la pandémie à leur propositions futuristes de façon à provoquer un concert de hauts cris d’illuminations soudaines. Dans le climat de confusion et de méfiance qui règne actuellement, l’enthousiasme avec lequel les économistes Klaus Schwab et Thierry Malleret saluent en la pandémie un signe avant-coureur du bouleversement socio-économique qu’ils présagent laisse à penser que si celui-ci ne s’était pas déclaré tout seul par hasard, ils auraient volontiers créé le Covid-19 de toutes pièces.

En effet, Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial, a déjà vigoureusement prôné la « Grande Réinitialisation » en utilisant le changement climatique comme facteur déclencheur de la crise, avant que la toute récente éclosion du Corona virus ne lui fournisse un prétexte encore plus direct de promotion pour ses projets de restructuration du monde.

D’emblée, les auteurs commencent par clamer que

« le monde tel qu’il était dans les premiers mois de 2020 n’existe plus »,

(éd. allemande p. 12)

que des changements radicaux vont façonner une

« nouvelle normalité ».

(id. p. 12)

Nous allons nous-mêmes en être transformés :

« Beaucoup de nos croyances et hypothèses sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler vont être réduites à néant au cours de ce processus ».

(id. p. 13)

Tout au long du livre, les auteurs semblent se réjouir des effets supposés des nombreuses « angoisses » suscitées par le virus, lesquelles sont censées conditionner les gens à désirer les changements radicaux qu’eux-mêmes (les auteurs) appellent de leurs vœux.

Ils utilisent le jargon technocratique pour proclamer que la pandémie est déjà à l’œuvre, modifiant la mentalité humaine afin que celle-ci se conforme à la nouvelle réalité qu’ils croient inévitable.

« Notre crainte sous-jacente et peut-être persistante d’être infecté par un virus (Corona ou autre) […] va donc accélérer la marche implacable de l’automatisation […] ».

(id. p. 183)

Vraiment ?

« En raison de la forte appréhension – provoquée par le Coronavirus – qu’on éprouve à rester assis dans un espace fermé en compagnie de parfaits inconnus, il se peut que beaucoup de gens décident qu’ils préfèrent regarder le dernier film ou la dernière représentation d’opéra à la maison parce qu’au fond c’est ce qu’il y a de mieux à faire ».

(id. p. 234)

« Il y a d’autres effets immédiats qui sont beaucoup plus faciles à prévoir, dont la propreté par exemple. La pandémie va certainement mettre davantage l’accent sur l’hygiène. En particulier, la nouvelle obsession de l’hygiène entraînera la création de nouveaux emballages. Nous serons invités à ne plus toucher aux produits que nous désirons acheter.

Les plaisirs simples, comme sentir un melon ou toucher un fruit, seront mal vus et pourraient même appartenir au passé »

(id. p. 234)

Voilà bien la voix des derniers postulants à la gouvernance-mondiale ! Du haut de leur condescendance les experts décident des « besoins » des masses. Ces désirs supposés sont destinés à correspondre aux objectifs de rentabilité colportés par ces mêmes experts. Leurs plans tournent autour de l’innovation numérique, de l’automatisation massive grâce à « l’intelligence artificielle » et enfin de « l’amélioration » des humains qui seraient alors artificiellement dotés de certaines des caractéristiques des robots : par exemple, pouvoir résoudre des problèmes sans s’embarrasser de considérations éthiques.

Klaus Schwab, ingénieur et économiste de formation, est né à Ravensburg en 1938. Il a fondé son Forum économique mondial (FEM) en 1971, massivement sponsorisé par les multinationales. Ce groupe se réunit une fois par an à Davos, en Suisse – la dernière fois c’était en janvier 2020 et cela aurait dû avoir lieu l’année prochaine en mai, mais sera reporté pour cause de Covid-19.

Klaus Schwab accueille les participants
au premier Symposium De Gestion européen en 1971.
Otto von Habsburg (à gauche) a prononcé le discours principal
lors de la séance d’ouvertureUn puissant lobby

De quoi s’agit-il au juste ? Je décrirais volontiers le FEM comme une combinaison de cabinet-conseil capitaliste et de lobby géant. Ses visions futuristes sont conçues pour piloter les investisseurs dans les domaines rentables de ce que M. Schwab appelle la « Quatrième Révolution industrielle » (4IR) pour ensuite, une fois ces domaines définis, faire pression sur les gouvernements afin qu’ils soutiennent ces investissements au travers de subventions, d’allégements fiscaux, de marchés publics, de réglementations et de lois.

En bref, le FEM est le lobby des nouvelles technologies, de tout ce qui est numérique, de l’intelligence artificielle et du transhumanisme.

Cette organisation est actuellement devenue puissante parce qu’elle opère dans l’environnement du capitalisme d’État, dans lequel le rôle de l’État (surtout aux États-Unis, un peu moins en Europe) a été largement réduit à un rôle de réponse positive aux demandes de ces lobbies, surtout dans le secteur financier.

Puisqu’ils se sentent immunisés contre les obscures aspirations des gens ordinaires par les contributions financières à leurs campagnes électorales, la plupart des hommes politiques d’aujourd’hui sont quasiment dépendants des conseils de lobbies comme le WEF afin qu’on leur dise ce qu’ils doivent faire.

Au XXème siècle, en particulier pendant le New Deal, le gouvernement américain était sous la pression d’intérêts contradictoires. Le succès économique de l’industrie de la défense pendant la Seconde Guerre mondiale a donné naissance au Complexe militaro-industriel (CIM) qui est devenu un facteur structurel permanent de l’économie américaine.

C’est le rôle dominant du CIM et les lobbies qui ont finalement transformé la nation en un capitalisme d’État en lieu et place de l’institution républicaine initiale.

La preuve de cette transformation est l’unanimité avec laquelle le Congrès ne se prive jamais d’approuver des budgets militaires grotesquement gonflés. Le CIM a donné naissance à des médias et à des groupes de réflexion endoctrinant sans cesse le public sur la nécessité existentielle de continuer à investir les richesses de la nation dans la production d’armes de guerre. À moins que les électeurs ne se mettent d’accord, ils ne peuvent trouver aucun moyen d’expression politique face à des élections monopolisées par deux partis pro-MIC.

Le FEM peut être considéré comme le pendant du CIM. Il entend mobiliser les gouvernements et les leaders d’opinion pour promouvoir la « 4IR » qui dominera l’économie et la vie civile au quotidien elle-même.

La pandémie est donc juste un prétexte éphémère ; la nécessité de « protéger l’environnement » va devenir un prétexte plus pérenne. Tout comme le CIM sera présenté comme absolument nécessaire pour « protéger nos libertés », la 4IR sera présentée comme absolument nécessaire pour « sauver l’environnement » – et dans les deux cas, beaucoup des mesures préconisées auront l’effet inverse de celui recherché.

Jusqu’à présent, la tyrannie technologique de la 4IR de M. Schwab n’a pas encore trouvé sa place au sein du capitalisme d’État américain. Mais il semble que ses perspectives soient prometteuses. La Silicon Valley a massivement contribué à la campagne de Joe Biden, ce dernier s’est empressé d’intégrer ses grands pontes dans son équipe de transition.

Mais le vrai danger dans tout cela, à savoir la réinitialisation du pouvoir en entier, ne réside pas dans ce qui est là, mais dans ce qui n’y est pas : une quelconque opposition politique sérieuse.

Jens Stoltenberg, Ursula von der Leyen et John Kerry
au Forum économique mondial

Peut-on rétablir la démocratie ?

Un boulevard est en train de s’ouvrir au Great Reset pour la simple et bonne raison que rien ne s’y oppose. Pas de prise de conscience généralisée des problèmes en cause ni d’organisation politique populaire efficace, rien. C’est pour cette même raison que la dystopie (en tant que véritable anti-utopie) de M. Schwab fait peur.

L’élection présidentielle de 2020 vient d’illustrer la dépolitisation presque totale du peuple américain. Cela peut paraître bizarre si l’on tient compte de la virulence des réactions des partisans politiques en présence. Mais tout cela n’a rien été d’autre que beaucoup de bruit pour rien.

Il n’y a pas eu de véritable débat sur les thèmes d’importance, on n’a soulevé aucune question politique d’envergure, que ce soit au sujet de la guerre ou des orientations du futur développement économique.

Les arguments assez vicieux n’ont visé que les personnes et non pas la politique. Donald Trump, souvent incapable, s’est vu traiter « d’Hitler » tandis que les bellicistes démocrates de Wall Street ont été qualifiés de « socialistes » par les Trumpistes. Mensonges, insultes et chaos ont été omniprésents.

Un renouveau de la démocratie ne peut résulter que d’un engagement organisé et ciblé sur les questions soulevées par les planificateurs de Davos, d’où se dégagerait une opinion publique bien informée qui se prononcerait sur ses choix quant aux innovations technologiques socialement acceptables et celles qui ne le sont pas.

Les signaux d’alarme lancés à la marge n’influenceront pas le rapport de force intellectuel. Ce qu’il faut, c’est que tous les citoyens du monde se réunissent pour étudier les problèmes et se forger une opinion véritablement documentée sur les objectifs et les méthodes de développement du futur.

Tant qu’ils ne seront pas confrontés à des critiques bien informées et précises, la Silicon Valley et ses alliés commerciaux et financiers continueront simplement à faire tout ce qu’ils s’imaginent pouvoir faire, quelles qu’en soient les implications sociales.

Une analyse rigoureuse de la situation devra aboutir aux choix entre les innovations potentiellement utiles et celles qui sont inopportunes afin d’éviter que des notions populaires ne soient abusées pour faire accepter par tous une quelconque « avancée technologique », aussi désastreuse soit-elle.

Redéfinir les questions importantes

Les divergences politiques entre la Gauche et la Droite et entre les républicains et les démocrates se sont accentuées, alors que ces mêmes divergences viennent de se révéler incohérentes, déformées et non pertinentes, fondées davantage sur des préjugés idéologiques que sur des faits avérés. Il faudrait définir de nouvelles orientations politiques plus constructives en abordant des questions spécifiques et concrètes.

Le Prince de Galles et Klaus Schwab à Davos en janvier

Reprenons donc, une par une, les propositions divulguées du Great Reset en les examinant d’un point de vue à la fois pragmatique et éthique.

1 – Du fait de la pandémie, le recours aux conférences téléphoniques via Skype, Zoomou d’autres nouvelles plateformes a fortement augmenté

Le FEM se félicite de cette tendance. Faut-il en conclure que c’est une mauvaise chose ? Pour être juste, cette innovation est positive en ce qu’elle permet à de nombreuses personnes d’assister à des conférences sans les frais, les tracas et le coût environnemental induits par le transport aérien. En revanche, le côté négatif est que cela empêche tout contact humain direct. Il s’agit là d’un problème simple où les aspects positifs semblent l’emporter sur les aspects négatifs.

2 – Faudrait-il que l’enseignement supérieur devienne accessible en ligne, les professeurs dispensant des cours aux étudiants sur Internet ?

Il s’agit d’une question beaucoup plus complexe qui devrait être débattue en profondeur par les établissements d’enseignement eux-mêmes et les communautés dont ils sont tributaires, en pesant le pour et le contre et en gardant à l’esprit que ceux qui fournissent la technologie veulent la vendre et se soucient peu de la valeur du contact humain dans l’éducation – non seulement le contact humain entre l’étudiant et le professeur, mais aussi les contacts entre les étudiants eux-mêmes, qui sont souvent déterminants dans l’existence. Les cours en ligne peuvent être très utiles pour des étudiants géographiquement isolés, mais la disparition de la communauté universitaire serait un pas de plus vers la destruction de la communauté humaine dans son ensemble.

3 – La santé et le « bien-être »

C’est sur ce point précis qu’il faudrait approfondir la réflexion :

« Dans l’ère post-pandémique », disent Schwab et Malleret, « trois industries (au total) vont prospérer : la haute technologie, la santé et le bien-être ».

(id. p. 241)

Pour les planificateurs de Davos, ces trois éléments se recoupent.

Ceux qui croient que le bien-être est essentiellement auto-généré et qu’il dépend des mentalités, des activités et du choix des modes de vie, passent à côté de l’essentiel.

« La combinaison de l’IA [intelligence artificielle], des objets du quotidien connectés à l’internet, des capteurs et de la technologie mobile apportera de nouvelles connaissances sur le bien-être des individus en matière de santé. Ces systèmes surveilleront notre état de santé et nos sentiments, […] fourniront des informations précises sur notre empreinte carbone, notre impact sur la biodiversité, la toxicité des ingrédients que nous consommons et les environnements ou le contexte des espaces au sein desquels nous nous déplaçons, ce qui entraînera des progrès significatifs dans la prise de conscience du bien-être collectif et individuel ».

(id. p. 243s.)

Question : Souhaitons-nous vraiment, ou avons-nous réellement besoin, de tout ce narcissisme cybernétique ? Ne pouvons-nous pas simplement profiter de la vie en aidant un ami, en caressant un chat, en lisant un livre, en écoutant Bach ou en regardant un coucher de soleil ? Nous ferions mieux de décider par nous-mêmes avant que ces gens ne nous chamboulent l’esprit.

4 – La nourriture

Pour ne pas me couper l’appétit, je vais faire l’impasse sur cette question. Les magiciens de la technologie veulent se débarrasser des agriculteurs, de leurs sols souillés et de leurs animaux malpropres et produire industriellement des aliments artificiels créés et améliorés dans de beaux laboratoires bien propres – à partir de quoi, au fait ? Le thème central : le genre humain considéré comme « homo faber ».

5 – Qu’en est-il du travail accompli par l’homme ?

« Selon toute vraisemblance, la récession déclenchée par la pandémie entraînera une forte augmentation de la substitution en matière de main-d’œuvre, c’est-à-dire que le travail physique accompli par l’homme sera remplacé par des robots et des machines « intelligentes », ce qui entraînera des changements permanents et structurels sur le marché du travail ».

(id. p. 61s.)

Ce remplacement est déjà à l’œuvre depuis des décennies. Conjugué à la sous-traitance et à l’immigration, il a de toute façon affaibli le pouvoir collectif du travail. Mais il ne fait aucun doute que les industries technologiques sont prêtes à aller plus loin, bien plus loin encore et également plus vite pour supplanter les humains et les priver de leur travail.

« La crise du Covid-19 et les mesures de distance spatiale qui l’ont accompagnée ont brusquement accéléré ce processus d’innovation et de changement technologique. Les chatbots (les dialogueurs automatiques) qui s’appuient souvent sur la même technologie de reconnaissance vocale que l’Alexa d’Amazon, ainsi que d’autres logiciels capables d’effectuer des tâches à la place du personnel humain, se sont imposés à toute vitesse. Ces innovations, motivées par la nécessité (comme par exemple les mesures d’hygiène), vont bientôt se traduire par la perte de centaines de milliers, voire de millions d’emplois ».

(id. p. 62)

La réduction des coûts de main-d’œuvre a longtemps été le leitmotiv de ces innovations, de même que la volonté interne de l’industrie technologique de « […remplacer en] faisant tout ce qui est en son pouvoir ». On met alors au point des prétextes d’utilité sociétale pour justifier ce procédé. Comme par exemple celui-ci :

« Comme il est fort probable que les consommateurs privilégient dans un avenir proche les services automatisés aux contacts physiques, ce qui se passe actuellement dans le secteur des centres d’appel se produira inévitablement aussi dans d’autres domaines ».

(id. p. 62)

« Comme il est fort probable que les consommateurs privilégient … » ! Tous les gens que je connais se plaignent de l’exaspération ressentie lorsqu’on essaie de joindre une banque ou une compagnie d’assurance afin de leur exposer une situation d’urgence et qu’au lieu d’un véritable interlocuteur on se trouve confronté à une voix dépersonnalisée et à une sélection de numéros non pertinents sur lesquels il faut cliquer. Je sous-estime peut-être le niveau d’hostilité envers ses semblables qui imprègne la société actuelle, mais j’ai l’impression qu’il existe de la part du public une forte demande implicite en faveur de moins de services automatisés et davantage de contacts directs avec des personnes réelles qui peuvent penser en dehors de l’algorithme et comprendre réellement le problème, plutôt que de se contenter de recracher des corrections d’erreurs préprogrammées.

Dans ce domaine l’insatisfaction est massive. Mais nous n’en entendons pas parler car nos médias veulent nous persuader qu’actuellement notre plus gros problème existentiel réside dans la confusion ressentie par un quelconque individu confronté à l’indétermination de l’orientation sexuelle d’un autre individu.

En cela, je soutiens que la demande des consommateurs se conjugue au besoin désespéré des individus capables et désireux de gagner leur vie. Les technocrates, eux, gagnent très bien leur vie en privant d’autres personnes de la possibilité de gagner la leur.

Et voici une autre de leurs idées lumineuses :

« Dans des villes aussi différentes que Hangzhou, Washington DC et Tel-Aviv, par exemple, on s’efforce de passer de programmes pilotes à des opérations à grande échelle capables de mettre en place une armée de robots de livraison dans les rues et dans les airs ».

(id. p. 185)

Quelle superbe alternative au salaire versé aux livreurs humains, leur moyen de subsistance !

En outre, remarquons au passage qu’un homme qui roule sur un vélo de livraison utilise une énergie renouvelable. Mais tous ces robots et ces drones ? Des piles, des piles et encore des piles ! Fabriquées à partir de quels matériaux, provenant d’où et produites de quelle façon ? Fabriquées par d’autres robots ? D’où vient l’énergie qui remplace non seulement les combustibles fossiles mais aussi l’effort physique humain ?

Lors de la dernière réunion de Davos, l’intellectuel israélien Yuval Harari a lancé un puissant avertissement :

« Alors que par le passé, les gens devaient lutter contre l’exploitation, au XXIème siècle, la véritable lutte d’envergure se fera contre l’insignifiance. […] Ceux qui échouent dans la lutte contre l’insignifiance formeront une nouvelle « classe inutile » – non pas du point de vue de leurs amis et de leur famille, mais inutile du point de vue du système économique et politique. Et cette classe inutile sera séparée de l’élite de plus en plus puissante par un fossé toujours plus large ».[1]

6 – Et enfin, parlons de l’armée

Nos prophètes de malheur du capitalisme prédisent l’effondrement partiel de l’aviation civile et de l’industrie du transport aérien, car les gens vont tous décider de rester chez eux, collés à leurs écrans. Mais ne vous en faites pas !

« Cela fait du secteur aérospatial de la défense une exception et un refuge relativement sûr ». Sûr pour l’investissement en capital, cela s’entend. Au lieu de vacances passées sur des plages ensoleillées, nous pouvons nous attendre à des guerres spatiales. Cela pourrait arriver bien plus tôt que prévu, car, comme le conclut la Brookings Institution dans un rapport de 2018 sur « la façon dont l’intelligence artificielle (IA) transforme le monde », tout va plus vite maintenant, y compris la guerre :

« L’analyse des Big Data associée à l’IA aura un impact profond sur l’analyse du renseignement, car de vastes quantités de données sont passées au crible en temps quasi réel […], ce qui permet aux chefs militaires et à leur état-major d’atteindre des niveaux d’analyse et de productivité sans précédent dans le domaine du renseignement. Les fonctions de commandement et de contrôle subiront un impact similaire, car les responsables humains délèguent certaines décisions de routine et, dans des circonstances particulières, des décisions clés à des plates-formes d’IA, ce qui réduit considérablement le temps nécessaire pour lier la décision à l’action qui en découle ».[2]

Donc, pas de danger qu’un officier au grand cœur hésite à déclencher la troisième guerre mondiale par attachement sentimental envers l’humanité. Si la plateforme IA considère que c’est une opportunité, on fonce !

« En fin de compte, la guerre n’est plus qu’une compétition sur le temps de réaction, dans lequel le camp le plus apte à décider rapidement et à passer le plus vite à l’action l’emportera pratiquement toujours. En effet, les systèmes de renseignement en intelligence artificielle, en liaison avec les systèmes de commandement et de contrôle assistés par l’IA, peuvent agir sur les supports décisionnels ainsi que sur la prise de décision en les faisant passer à une vitesse largement supérieure à celle des méthodes de guerre traditionnelles.

Ce processus sera si rapide, en particulier quand il sera couplé à des décisions automatiques de déploiement de systèmes d’armes autonomes dotées d’intelligence artificielle aux conséquences mortelles, qu’un nouveau terme a été spécifiquement créé pour désigner la vitesse à laquelle la guerre pourrait désormais être livrée : Hyperwar ».[3]

Les Américains ont le choix. Soit ils continuent à se chamailler à propos de futilités, soit ils se réveillent – se réveillent vraiment, reconnaissent la réalité planifiée pour ce qu’elle est et agissent en conséquence.

L’avenir sera déterminé, pour une partie considérable, par les choix en matière d’investissement. Non pas par des discours inconvenants et plutôt peu en recourant au vote électoral, mais essentiellement par les choix d’investissement.

Si le peuple veut reprendre le pouvoir, il doit réaffirmer son contrôle sur la façon dont le capital est investi et à quelles fins.

Et si le capital privé rechigne, il faudra le nationaliser. C’est la seule révolution possible – et c’est aussi le seul conservatisme, la seule façon de préserver des conditions de vie décentes. C’est en cela que consiste la véritable politique.

Notes :

https://www.weforum.org/agenda/2020/01/yuval-hararis-warning-davos-speech-future-predications/
https://www.brookings.edu/research/how-artificial-intelligence-is-transforming-the-world/
3 Op. cit.

Cet article a été publié [en anglais] à consortiumnews, le 24 novembre 2020.

* [À propos de l’auteur]

Diana Johnstone vit à Paris. Son dernier livre est «Circle in the Darkness: Memoirs of a World Watcher» (Mémoires d’un observateur du monde). Atlanta 2020. (ISBN 978-1-949762-13-6). Ell a également publié: «La Croisade des fous: Yougoslavie, première guerre de la mondialisation». Montreuil 2005. (ISBN 2841095339). «Hillary Clinton. La reine du chaos». Paris 2016. (ISBN 978-2-915854-85-5). Elle a écrit par ailleurs une préface et un commentaire aux mémoires de son père, Paul H. Johnstone, ancien analyste principal au sein du groupe Strategic Weapons Evaluation Group(WSEG) au Pentagone. Les mémoires ont été publiées sous le titre «From MAD to Madness. Inside Pentagon Nuclear Planning» en 2017.
Vous pouvez joindre Mme Johnstone à l’adresse électronique : diana.johnstone@wanadoo.fr


[Voir aussi : La RTS invite Patrick Artus pour expliquer le Great Reset qui nous attend]




La RTS invite Patrick Artus pour expliquer le Great Reset qui nous attend

[Source : Les Observateurs]

Les Observateurs

Cenator : La RTS donne la parole à Patrick Artus, un grand pape du Great Reset. Un vrai pikettiste, un économiste de gauche mondialiste, dans la ligne du WEF. 

À notre avis, les pays qui vont se sortir de cette crise ne sont surtout pas ceux qui verseront dans l’assistanat ni dans le revenu universel (le fameux oreiller de paresse, l’expression qui a déclenché l’attaque de la meute contre Guy Parmelin). Ce sont au contraire ceux qui vont se retrousser les manches et adopter le slogan d’Orban : Nous allons créer autant d’entreprises qu’il en a été détruit et fournir l’aide indispensable au redémarrage.

Dans le « nouveau capitalisme » prôné par Artus, l’État « sauve » tout le monde, même les entreprises qui auraient dû faire faillite et qui vont vivoter grâce à l’aide. Ce sauvetage artificiel par la planche à billets instaure en réalité une économie communiste à la soviétique, où les entreprises non viables sont maintenues à flot par les subventions. 

Lors du premier confinement, quand nous ignorions tout du virus et manquions même de désinfectant, des restrictions limitées avaient encore un certain sens, pour un court temps de réorganisation. Par contre, le deuxième confinement est clairement irrationnel et suicidaire et il utilise la pandémie comme prétexte pour établir un nouveau modèle sociétal.
La mise en place du Great Reset apparaît toujours plus évidente, et la pandémie en devient même l’instrument, au lieu qu’il ne soit qu’une 
conséquence de celle-ci.

Un capitalisme sur des bases saines et durables signifie pour Artus plus de collaboration internationale, de façon qu’aucun pays ne sombre dans la crise. Et par aucun pays, Artus, en bon globaliste, entend toute la planète Terre au sens des élites du WEF. 

Le véritable bilan de la situation européenne actuelle, c’est que sa civilisation est à l’agonie. Le marxisme culturel a vaincu la liberté de parole, détruit la liberté académique, imposé la pensée unique à ses médias, à son enseignement ; il a imposé à la population occidentale un sentiment de culpabilité, il a sali son histoire, déformé, piétiné ses traditions, les fondements de sa civilisation, il lui a imposé le multiculturalisme, il a organisé l’invasion par des populations incompatibles.

A présent, après que nos cerveaux ont été « nourris » de la maternelle jusqu’au tombeau par l’idéologie progressiste, nous serions redevables à l’État pour tout le reste (nourriture, logement, transports…) ?

Car après que les gouvernements successifs ont laissé venir en Europe occidentale un mélange de populations étrangères tel que l’histoire de l’humanité n’en a jamais connu, et vu qu’une grandpartie de cette population est inemployable, il faut bien prévoir de quoi l’entretenir – d’autant plus maintenant que la quatrième révolution industrielle, la robotisation, est prévue par les grands horlogers de WEF.

Et selon Patrick Artus, aux mérites académiques ronflants, l’Europe aux abois aurait en plus le devoir de sauver le monde dans un élan de solidarité fraternelle. Fraternité universelle, qui n’existe que dans la tête de personnes qui vivent de leur idéologie. Ces visionnaires ont la prétention de pouvoir définir, de leur bureau, ce que doit être le nouveau modèle économique mondial et de savoir comment réformer l’économie et l’humanité de fond en comble.

Artus pense que l’économie va se redresser avec plus de social, en opposition avec le capitalisme qui « cherche le profit à tout prix » et vise à récompenser les actionnaires.
Dans le modèle qu’il préconise, ce n’est plus le privé qui prend les risques, en prêtant ses économies aux entreprises en mal de liquidités, c’est l’État s’y substitue.
Voici donc la fin du capitalisme, ce que la gauche réclame depuis 1917. 
C’est exactement cela, la vision pikettiste et marxiste de l’économie.
 La rentabilité des entreprises, pour Artus, n’est plus un objectif. 

Dans le capitalisme classique, une entreprise doit, avant tout, faire le nécessaire pour être rentable, compétitive, sinon c’est la faillite. La possibilité d’une aide sociale découle de la viabilité des entreprises, et non l’inverse.

  • « Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »  Winston Churchill

Artus et le Great Reset veulent remplacer les actionnaires par l’État, et détruire par là la propriété privée. C’est une société néo-communiste qui se dessine clairement dans ces propos.
En fait, ce nouveau capitalisme n’est rien d’autre que le rêve bolchévique réchauffé. Artus, en réclamant 
un monde (occidental) « plus soucieux de lutter contre les inégalités et plus respectueux de l’environnement », déroule un tapis rouge devant la Chine – le pays même qui nous a infectés puis inspiré ces confinements.

Pour Patrick Artus, il faut plus d’Europe, plus de solidarité, et il cite comme exemple la dette colossale (750 milliards) du plan d’urgence destiné à résoudre la crise post-covid, dette solidairement remboursable entre pays membres, que l’UE veut laisser aux générations à venir. 

Beaucoup disent que cette dette ne sera jamais remboursée, qu’il y aura un Great Reset, que la planche à billets va résoudre les problèmes. Les mêmes réclament la disparition de l’argent physique, ce qui rendra l’argent encore plus virtuel et théorique (et traçable à 100%) et  relativisera toute dette. C’est la mise en place de l’utopie communiste, version digitale.

Ajoutons à cela le revenu universel comme le voudrait Artus.

« La meilleure façon de tuer un homme, c’est de le payer à ne rien faire. »

Félix Leclerc

Lausanne l’a déjà expérimenté pour les jeunes. Après l’an 2000, la gauche s’est installée sur son trône et a instauré l’assistance comme un dû. La commune a distribué de l’assistance sans contrepartie, sans aucune exigence de remboursement. Beaucoup de jeunes en pleine capacité ont choisi de se faire entretenir par la collectivité. L’explosion des jeunes assistés a alors fait naître d’autres services sociaux pour les remettre au travail – avec ce bénéfice secondaire, pour les politicards, que ces jeunes, « en cours de réorientation » sortaient par là-même des statistiques des assistés.
L’explosion du budget du social n’a nullement effrayé les sociocrates car ils savent qu’il suffit d’augmenter les impôts et la dette pour financer les prestations et le salaire des fonctionnaires qui les servent.
Jusqu’au moment où la réalité nous explosera à la figure.


A quoi ressemblera l’économie après la pandémie?

L’interview de Patrick Artus, chef économiste à la banque Natixis et co-auteur de l’ouvrage « L’économie post-Covid » :



Mehmet Gultas : Deux scénarios possibles pour la crise sanitaire. Soit la crise s’aggrave, soit qu’on maîtrise, même d’une manière imparfaite, la pandémie et qu’on refonde l’économie mondiale sur des bases plus saines et durables. Vers quel scénario se dirige-t-on ?

Patrick Artus : On va maîtriser la pandémie, la situation sanitaire sera stabilisée.

Qu’est-ce qui sera durablement différent après cette crise ? En étant prudent, sachant que toutes les grandes crises ont amené de grands changement irréversibles et pas forcément ceux qu’on s’attendait.

Le capitalisme ne va pas du tout devenir plus inclusif ni plus sympathique. (Rire de Mehmet Gultas.)

Le propre du capitalisme contemporain, c’est de chercher à rétablir le plus rapidement possible ses profits. Donc, après la crise, pour produire avec des coûts plus faibles, il faut délocaliser davantage, il faut rechercher les rentes de monopoles – Mehmet Gultas rajoute : geler les embauches – et montrer une certaine réticence vis-à-vis de la transition énergétique.

Mehmet Gultas : Donc ce durcissement du capitalisme est inéluctable ? Ou est-ce qu’on peut quand même encore l’éviter ?

Patrick Artus : Alors, on peut l’éviter, car il y a des pressions en sens opposé. Simplement, le roulement  spontané  du capitalisme, ça va être de se rétablir le plus vite possible (oui, oui, Mehmet Gultas) au détriment des autres.

Mais après, vous avez les opinions, les populations, les gouvernements, et même la finance, assez curieusement. Puisque en particulier les grands investisseurs aujourd’hui jouent un rôle tout à fait déterminant pour pousser les entreprises à être plus inclusives, à s’occuper du social, à changer leur gouvernance, à s’occuper du climat.

Mais il ne faut pas être naïf. Spontanément, une entreprise du capitalisme contemporaine a quand même, quelles que soient les  forces en sens inverse, comme but essentiel de rétablir sa rentabilité pour ses actionnaires.

Le cas de Danone est très intéressant. Avec la chute de sa rentabilité, cette société pourtant très avancée a annoncé un plan de licenciement. Donc, même dans les entreprises les plus avancées vers cette nouvelle forme de capitalisme, on reste dans un capitalisme complètement actionnarial.

Mehmet Gultas : Vous dites : la politique à mettre en œuvre ne peut pas être réformistes, il faut des ruptures. Lesquelles ?

Patrick Artus : Alors, on part de l’idée que cette crise va fabriquer une énorme hétérogénéité dont nous n’avons pas d’expérience. Il y a des pays qui vont aller bien parce qu’ils ont des bonnes industries et il y a des pays qui vont aller mal. Un pays comme l’Espagne, par exemple, ou même la France, avec une grosse exposition à l’automobile, à l’aéronautique, au tourisme, ces pays vont aller mal. Il y a des secteurs qui vont aller bien, d’autres mal.

Les jeunes avec des contrats d’intérim vont aller mal, d‘autres personnes iront toujours bien avec des contrats de travail à long terme dans de grandes entreprises.

Donc on a besoin de rupture parce qu’on a besoin de politiques extrêmement puissantes pour lutter contre cette hétérogénéité. Si on ne fait pas ça, il y aura des pays, des secteurs qui vont être durablement en crise, des personnes durablement dans la pauvreté. Il faut donc changer notre approche dans la lutte contre la pauvreté.

Nous proposons dans le livre un revenu universel pour les jeunes, par exemple.

Il faut aussi laisser les entreprises négocier plus localement, parce que chaque situation sera différente, avec beaucoup discussion et de dialogue social dans chaque entreprise,

Il faut beaucoup plus de coordination et de coopération entre les pays,

En Europe, ça avance un peu. On a eu le plan de relance et le budget de moyen terme européens, qui sont plus solidaires que ce qu’on avait dans le passé.

Il y a des problèmes de très grande pauvreté dans le monde, il y a des pays dont les économies s’effondrent dans cette crise. Si on ne fait rien, ces pays vont être durablement en grande difficulté, comme l’Amérique latine, par exemple.

Il faut comprendre que nous avons cette explosion d’hétérogénéité dans toutes les dimensions, et c’est à cela qu’il faut répondre.


Le livre cité par Mehmet Gultas : L’économie post-Covid. par Olivier Pastré et Patrick Artus

Résumé de l’éditeur :

Penser l’après-Covid est vital. Deux scénarios sont envisageables. Le premier est celui d’une aggravation de la crise sanitaire, économique et sociale, faute de réponses adaptées. Le scénario alternatif est celui de la maîtrise, même imparfaite, de la pandémie et d’une refondation de l’économie mondiale sur des bases plus saines et durables.

Pour définir où se fixera le curseur entre ces deux scénarios, tout dépendra des politiques économiques et sanitaires mises en œuvre – de l’entreprise à l’économie mondiale en passant par un nouveau paradigme du travail et de l’emploi. Première solution : le repli sur soi, le protectionnisme et la guerre des monnaies, terreau de tous les populismes. Seconde solution : la prise de conscience que la coopération et la solidarité sont les seuls piliers d’une sortie de crise par le haut.

La politique à mettre en œuvre ne peut pas être réformiste. Il faut des ruptures. Ce livre court et incisif en propose huit (revenu universel de base, transition énergétique, décentralisation, syndicalisme…). Il dessine ainsi le « chemin de crête » étroit qu’il est possible de suivre pour sortir de cette crise historique de manière équitable et pérenne.

Chef économiste de Natixis, Patrick Artus est professeur associé à l’École d’Économie de Paris. Olivier Pastré est professeur d’économie à l’université Paris-VIII et président d’IMB Bank (Tunis). Ils sont tous deux membres du Cercle des économistes et ont publié ensemble Sorties de crise (Perrin, 2009).




Catherine Austin Fitts, ancien membre de l’administration Bush (père) : « Un virus magique pour un coup d’État parfait ». MàJ

[Source : Olivier Demeulenaere]

[Mise à jour : Pour des informations complémentaires, notamment sur Catherine Austin Fitts, voir sur le site de Guy Boulianne : Catherine Austin Fitts nous livre ses explications concernant les banques, les émeutes, le vaccin, les projets des globalistes et propose sa solution]

Catherine Austin Fitts, une ex-secrétaire d’État adjointe au Logement analyse ici brillamment le Plan machiavélique qui menace l’humanité ! Écoutez-la bien… 

« Je décrirais le Covid-19 comme l’institution des contrôles nécessaires pour convertir la planète du processus démocratique à la technocratie… Cela ressemble beaucoup plus à un coup d’État qu’à un virus ».

« C’est un système d’esclavage… un système de contrôle complet 24h/24 et 7 jours/7 – y compris le contrôle des esprits ».

« Dans une certaine mesure la technocratie va nous faire évoluer vers un système similaire au système chinois ».

« Monsieur Global considère la race humaine comme du bétail… Ils ne nous considèrent pas comme la même espèce qu’eux. En fait, avec beaucoup de biotechnologie ils pensent qu’ils vont vivre beaucoup plus longtemps que nous et qu’ils vont vivre des vies très différentes de nous… À mesure qu’un groupe devient de plus en plus avancé sur le plan technologique, il se sépare culturellement, légalement, financièrement de tous les autres groupes. En d’autres termes, ils ont créé une civilisation séparée ».

« Ils ont un miroir sans tain. Ils peuvent voir tout ce que vous faites ; vous, vous ne pouvez même pas voir qui ils sont ».

« Vous ne pouvez plus rester au milieu de la route. Vous devez suivre la secte ou suivre la vérité ».

« Nous construisons notre propre système d’esclavage, nous construisons la prison et nous la finançons… ce qui nous donne le pouvoir d’arrêter. »




Message d’une personne travaillant et testant la sécurité des masques depuis plus de 20 ans.

[Source : Profession gendarme]

Cette personne n’a pas d’agenda. Elle se soucie juste de la santé et de la sécurité.

22 juin 2020


Lettre ouverte aux médecins et au public de l’Alberta

Cher Dr Hinshaw,

Objet: Alberta Health recommande aux Albertains de porter du N95, des masques chirurgicaux ou non médicaux en public afin de réduire la probabilité de transmettre ou de développer une maladie à partir du coronavirus appelé COVID-19

J’enseigne et réalise des tests d’ajustement des respirateurs depuis plus de 20 ans et maintenant pour mon entreprise SafeCom Training Services Inc. Mes clients comprennent de nombreux départements gouvernementaux, nos militaires, des prestataires de soins de santé avec Alberta Health Services, des établissements d’enseignement et l’industrie privée. Je suis un auteur publié et une autorité reconnue sur ce sujet.

Les masques avec filtres respiratoires, en particulier les masques N95, chirurgicaux et non médicaux, offrent une protection COVID-19 négligeable pour les raisons suivantes :

1. Les virus dans les enveloppes fluides qui les entourent peuvent être très petits, si petits en fait que vous auriez besoin d’un microscope électronique pour les voir. Les masques N95 filtrent 95% des particules d’un diamètre de 0,3 microns ou plus. Les particules de COVID-19 sont de 0,08 à 0,12 microns.

2. Les virus ne pénètrent pas seulement par la bouche et le nez, mais peuvent également pénétrer par nos yeux et même les pores de notre peau. La seule barrière efficace que l’on puisse porter pour se protéger contre l’exposition aux virus serait une combinaison de protection contre les matières dangereuses entièrement encapsulée avec des poignets attachés aux chevilles et des poignets attachés aux gants, tout en recevant l’air respirable d’un appareil respiratoire autonome (ARA). Cette barrière est un équipement standard pour se protéger contre un risque biologique (virus) et devrait être portée dans un environnement potentiellement dangereux 24/7 et vous ne seriez pas en mesure d’en retirer une partie même pour prendre une gorgée d’eau, manger ou utiliser les toilettes dans un environnement viral. Si vous le faisiez, vous seriez exposé et annuleriez toutes les précautions que vous aviez prises auparavant.

3. Non seulement les masques N95, chirurgicaux et non médicaux, sont inutiles en tant que protection contre le COVID-19, mais en outre, ils créent également des risques très réels et des menaces graves possibles pour la santé du porteur pour les raisons suivantes :

A. Le port de ces masques augmente la résistance respiratoire, ce qui rend plus difficile l’inspiration et l’expiration. Conformément à la réglementation du gouvernement de l’Alberta sur l’utilisation d’un masque respiratoire, toute personne tenue de porter un masque respiratoire doit faire l’objet d’un dépistage afin de déterminer sa capacité à en porter un en toute sécurité.

Toute couverture de la bouche et du nez augmente la résistance respiratoire, que le masque soit certifié ou non. Les personnes ayant des conditions médicales préexistantes d’essoufflement, de maladie pulmonaire, d’attaques de panique, de difficultés respiratoires, de douleurs thoraciques à l’effort, de maladies cardiovasculaires, d’évanouissements, de claustrophobie, de bronchite chronique, de problèmes cardiaques, d’asthme, d’allergies, de diabète, de convulsions, de l’hypertension artérielle et les stimulateurs cardiaques (pacemakers) doivent être présélectionnés par un professionnel de la santé pour être approuvés afin de pouvoir en porter un en toute sécurité. Le port de ces masques peut provoquer une urgence médicale pour toute personne présentant l’une de ces conditions.

L’hypertension artérielle liée à la grossesse est possible. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer l’impact du port d’un masque pendant de longues périodes sur la grossesse.

Il est dangereux de recommander, et encore plus d’obliger quiconque ayant des problèmes de santé à porter un masque sans les informer des risques liés à leur port sans avoir été préalablement présélectionné et approuvé par un professionnel de la santé.

B. Pour qu’un masque respiratoire offre une protection à un utilisateur spécifique, cet utilisateur doit être équipé individuellement du bon type, de la bonne taille, si le visage masculin doit être rasé de près (seule la moustache courte est autorisée). Ensuite, l’utilisateur doit être testé avec ce respirateur par un professionnel qualifié pour déterminer si le respirateur fournit à l’utilisateur un joint étanche à l’air – une exigence pour tout masque respiratoire.

C. Masques N95 – N pour non résistant aux particules d’huile, 95 pour le pourcentage de protection – le niveau le plus bas de tous les masques respiratoires

Ces masques, même lorsqu’ils sont correctement dimensionnés et ajustés, ne protègent pas contre l’exposition aux virus, mais ils sont capables d’une protection adéquate contre les particules plus grosses telles que les squames d’animaux, le pollen et la sciure de bois.

Masques chirurgicaux (ceux en papier qui s’enroulent autour des oreilles) – ne scellent pas le visage et ne filtrent rien.

Les masques non médicaux et / ou faits maison sont dangereux car :

  • Non conçu pour les exigences efficaces mais protectrices d’une inhalation facile et d’une purge efficace du dioxyde de carbone expiré
  • Peut entraîner une carence en oxygène pour l’utilisateur
  • Cela pourrait provoquer une accumulation de dioxyde de carbone pour l’utilisateur
  • Ne doit en aucun cas être recommandé

D. Ils augmentent la température corporelle et le stress physique – pourraient provoquer une alerte de température élevée sur un pistolet thermomètre

E. Ils entravent la communication verbale

F. N95, les masques chirurgicaux et non médicaux peuvent créer à eux seuls des infections et des maladies possibles en provoquant une accumulation d’air chaud et humide exhalé sur le matériau intérieur du masque, juste devant la bouche et le nez de l’utilisateur, ce qui est l’environnement parfait pour les bactéries se forment, se développent et se multiplient. C’est pourquoi le N95 et les autres masques jetables n’ont été conçus que pour une courte durée, une utilisation spécifique et ensuite immédiatement jetés.

Donc, si les masques ne sont pas efficaces pour prévenir la maladie, qu’est-ce que c’est? Que diriez-vous de la méthode essayé, testé et méthode prouvé de protéger notre santé avec une alimentation saine, de l’eau propre, en évitant les aliments transformés, de la malbouffe et des fast-foods, beaucoup d’air frais, le soleil, l’exercice modéré, un sommeil réparateur adéquat et l’évitement du stress ? 

Nous avons tous un système immunitaire qui peut combattre et surmonter toute menace COVID-19 s’il est sain et si nous le nourrissons.

Merci d’avoir lu cette lettre ouverte et de m’avoir permis de partager mon expertise. Je vous demande de partager cela avec le public via une déclaration aux médias, car nous sommes tous déterminés à promouvoir une bonne santé pour tous les Albertains. Si vous ou un membre du public souhaitez me contacter pour une question ou un commentaire, j’aimerais avoir de vos nouvelles.

Je peux être contacté au chris@safecom-inc.com.

Cordialement, Chris Schaefer Directeur SafeCom Training Services Inc.




Howard Kunstler : il y aura RESET mais pas celui qu’on croit ; la situation est trop incontrôlable

[Source : Nicolas Bonnal]

Howard Kunstler : il y aura RESET mais pas celui qu’on croit. La situation est trop incontrôlable. Effondrement des États et des économies et maintien du pouvoir de Trump (cf. Mike Adams). Pour Kunstler le Grand Reset est du BAVARDAGE de riches. Pas de monnaie globale numérique possible. Ne sis miser ante tempus (dixit Sénèque) donc. On va cahin-caha ou Caïn chaos vers Small is beautiful. Léopold Kohr (cf. nos textes) dirait que la mondialisation a atteint sa masse critique. Ils ne pourront pas tout contrôler. Stockez, déconnectez-vous, priez et n’oubliez pas Gandalf et le reset à la Tolkien, lecteurs…
  • L’élection est réexaminée, la fraude soustraite du décompte, le président Trump est déclaré vainqueur.
  • Le vote par correspondance pour le second tour du Sénat de Géorgie est disqualifié car une fraude systématique est révélée. Stacy Abrams est mise en examen pour avoir organisé la fraude.
  • Un certain nombre de célébrités politiques, des rats des marais de DC, des arnaqueurs de K-Street, des personnalités des médias et des dirigeants d’entreprises de technologie sont arrêtés et accusés de crimes graves liés à la fraude électorale.
  • La CIA est purgée et réduite à un rôle strictement analytique pour conseiller l’exécutif.
  • Le FBI est également purgé; Le directeur Wray est accusé d’entrave à la justice.
  • Suite au renversement du récit électoral des médias d’information (et des résultats réels des élections), Black Lives Matter et Antifa sont relâchés sur un certain nombre de villes et provoquent des destructions considérables, mais se font finalement botter le cul par les troupes fédérales. Les maires de la ville qui ont laissé les ravages se poursuivre sont arrêtés, accusés de complicité à l’insurrection et démis de leurs fonctions en attendant leur procès.
  • Nancy Pelosi a été remplacée à la présidence de la Chambre. Mitch McConnell a été remplacé comme chef de la majorité.
  • L’avocat américain John Durham porte des accusations contre les avocats impliqués dans l’enquête Mueller, notamment Andrew Weissmann, Aaron Zebly, Brandon Van Grack et Jeanie Rhee. M. Mueller est désigné comme co-conspirateur non inculpé en raison d’incompétence mentale.
  • Un procureur spécial est nommé pour enquêter sur les opérations de l’entreprise familiale Biden; les mises en accusation suivent fin 2021.
  • Le marché boursier entre dans une déflation longue et profonde de la valeur des actifs au cours des premier et deuxième trimestres et rebondit le reste de l’année. S & P tombe à 550 gamme; DJI moins de 10 000; Nasdaq sous 3000.
  • L’indice DXY dollar tombe sous les 80 au 2e  trimestre, 60 en fin d’année.
  • Le PIB américain a baissé de 40 % à la fin de 2021.
  • La production de pétrole aux États-Unis (moins les liquides de gaz naturel) a baissé de 40 %, fin 2021.
  • Système bancaire en plein désarroi en raison du non-paiement des loyers et des hypothèques. Le gouvernement fédéral intervient avec des paiements directs de secours aux locataires. Les propriétaires en défaut sont autorisés à rester dans leur maison à titre provisoire (ce qui n’est jamais réconcilié).
  • Épidémie de peste bubonique parmi les sans-abri de Los Angeles alors que les rats prolifèrent dans leurs campements.
  • Les fonds de pension s’effondrent alors que la chaîne brisée des paiements de loyer et d’hypothèque détruit les fiducies de placement immobilier.
  • Le gouvernement fédéral est contraint d’organiser des programmes massifs de distribution de nourriture.
  • Des millions de personnes se sont inscrites dans des projets de création d’emplois dans le cadre du New Deal (certains d’entre eux de valeur).
  • La ville de New York a été contrainte de réduire le service de métro au strict minimum alors que l’argent s’épuise.
  • Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a été rappelé hors de ses fonctions.
  • George Soros et plusieurs directeurs d’ONG financées par Soros accusés de crimes de racket et de financement de campagne électorale.
  • General Motors, Chrysler et Ford sont de retour en quête de protection contre les faillites. Cette fois, leurs actifs sont vendus et réorganisés en petites entreprises. Pas de renflouement.
  • Virus Covid s’efface de la scène au 3e trimestre, mais il reste le carnage économique. Énorme quantité de matériel de restaurant vendu pour dix sous sur le dollar.
  • Bitcoin «Hodlers» devient Bitcoin «Sodlers» en tant que réservoir de cryptos.
  • L’hystérie «réveillée» s’évapore alors que les Américains luttent contre les problèmes désespérés de la réalité quotidienne.
  • L’effondrement de l’enseignement supérieur commence sérieusement alors que le racket des prêts universitaires implose. Des dizaines de collèges et même de fermeture d’universités; d’autres rétrécissent considérablement dans un effort désespéré pour continuer.
  • Les célébrités hollywoodiennes s’excusent en masse pour le comportement passé de «Woke», implorent le pardon des victimes et des fans. Néanmoins, l’effondrement de l’industrie cinématographique se poursuit alors que, après Covid, les Américains recherchent désespérément la compagnie d’autres personnes au lieu de divertissements en conserve, dont ils en ont assez.
  • Le sport professionnel s’effondre à mesure que le modèle économique échoue. Les Américains appauvris lancent des ligues locales de baseball et de football à bas prix.
  • Twitter et Facebook deviennent des services publics.

[Source en anglais : Forecast 2021 — Chinese Fire Drills with a side of French Fries (Jacobin-style) and Russian Dressing | Kunstler

Voir aussi : My predictions for 2021 are almost fully aligned with James Howard Kunstler: Read the list here – NaturalNews.com].




Les Canadiens poursuivent en justice l’OMS, leur premier ministre Trudeau et leurs procureurs

Auteurs : Docteurs Nicole et Gérard Delépine

[Voir aussi : https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2020/10/COVID19-25-10-2020.pdf]

L’État de droit n’a rien à craindre des manifestants, mais des actes anticonstitutionnels des gouvernements complices de l’OMS.

Justin Trudeau, premier ministre canadien, est poursuivi directement en même temps que l’OMS ? Cela rendra-t-il prudents les dirigeants des autres pays complices du plan de l’instrumentalisation de la supercherie Covid19 ?

La révolte gronde. D’où viendra-t-elle avant de se répandre comme un tsunami impossible à contrôler ? Depuis le million de manifestants à Berlin fin août en présence de Robert F Kennedy, on aurait pu croire que la révolution viendrait d’Allemagne. Mais les manifestations pacifiques se sont multipliées dans de nombreux pays européens pendant souvent plusieurs semaines d’affilée comme en Italie, mais aussi en Amérique du Nord, et en particulier au Québec particulièrement touché par des restrictions extrêmement strictes des libertés.

La procédure en cours déposée le 21 décembre contre les responsables de ces mesures inefficaces devant le tribunal d’Ottawa, l’OMS, les Gavi et B Gates ainsi que le pape et la reine d’Angleterre en tant qu’inspirateurs d’ordre montre l’exaspération des victimes du monde entier. Elles ont compris que le but des restrictions des libertés n’est pas de sauver les peuples d’un virus[1], mais bien de ruiner les classes moyennes et de les transformer en esclaves modernes avec revenu minimal de subsistance et jeux débiles télévisés pour les endormir.

Le but devient plus clair depuis que les dirigeants trop sûrs d’eux ne s’en cachent plus. Des résistances s’organisent avec le pôle juridique initié par Reiner Fuellmich et son groupe allemand qui diffuse sur le monde occidental comme une traînée de poudre. Mais aussi directement par les peuples qui faute de mieux descendent dans la rue et résistent à la dictature de toutes les façons possibles.

Pour fêter la nouvelle année qui sera celle de la libération : les Autrichiens

Linz, Graz, Innsbruck, St Pölten : Un grand afflux de manifestants contre les mesures arbitraires et insupportables, injustifiées. Ces derniers jours, des milliers de personnes sont descendues dans la rue à St Pölten et Graz. Et[2] le premier janvier, Innsbruck a également manifesté. Les gens appellent pacifiquement, mais sûrement à respecter leurs droits fondamentaux et à rétablir la situation conforme à la Constitution.

« L’œil local à Linz. À partir de 16.00, plus de 1.000 personnes ont déjà déménagé sous la forme d’une « promenade » sur le site de la foire à Urfahr, puis sur la Linzer Landstraße. Le flux n’a pas voulu s’arrêter, le célèbre militant Martin Rutter, qui a parlé en direct de la manifestation, a même estimé jusqu’à 3.000 participants ». Sa diffusion en direct a été suivie par des milliers de spectateurs ».

« Les manifestations contre les mesures de Corona ne relèvent plus d’un camp politique. Peu importe qui est à gauche ou à droite, tout le monde veut la même chose : la fin des mesures, la liberté, les droits fondamentaux et le retour à une vie normale. Il ne faut pas se laisser monter les uns contre les autres, ne plus jouer le partage et le jeu « Gauche contre droite » qui permet aux dirigeants de museler les oppositions. »

La censure tout azimut et la propagande forcenée rend la mise en réseau de résistance importante

Il est important de se connecter maintenant. C’est ce qu’ont souligné de nombreux activistes sur le terrain ainsi que dans leurs diffusions en direct. Car la censure est omniprésente, chacun craint la suppression de ses apparitions sur l’internet, le non-respect par l’État de ses droits à la liberté d’expression.

À Linz, la police s’est remarquablement abstenue. Si, lors de la dernière marche silencieuse, on était martial avec au moins 20 voitures d’intervention, on se contentait aujourd’hui de quelques fonctionnaires. L’État de droit n’a rien à craindre des manifestants, mais est directement menacé par les actes anticonstitutionnels[3] du gouvernement.

Alors, manifestations plus plaintes de toutes sortes contre les masques, contre les vaccins par Maitre Brusa en France,[4] et puis cette étonnante procédure canadienne résumée dans notre papier publié dans France soir ce jour Procédure nationale canadienne contre l’OMS et ses alliés (francesoir.fr) 2 janvier 2020 :

Résumé de la procédure publiée à Ottawa le 21 décembre 2020, contre l’OMS et Cie

Nous tenterons ici d’en rapporter les principaux éléments, laissant au lecteur assidu le loisir de consulter la procédure in extenso avec toutes les références bibliographiques.

LA PROCEDURE CLASS ACTION DE L’ONTARIO[5] le 21 décembre 2020

LA COUR SUPÉRIEURE DE JUSTICE DE L’ONTARIO énonce la réclamation suivante entre :

Plaignants : Stacy Amikwabi, Shawn Brennan, George Fayad, Joshua Alas-wilson, Alice Tojcic, Jane Doe, John Doe, les demandeurs

-et- accusés :

  • Le Pape FRANÇOIS, au nom du saint- Siège et de l’état du Vatican, nonciature apostolique d’Ottawa
  • La Société de Jésus à Toronto
  • SM La Reine ELIZABETH II, Au Nom De L’ORDRE De La JARREILLE, Maison De WINDSOR (Ancien SAXE-COBOURG-GOTHA, Aux Bons Soins de L’utilisateur Du Bâton Noir Ottawa.
  • ALLIANCE MONDIALE Des VACCINS (GAVI) Washington DC
  • ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ De L’ONU – OMS Washington
  • SANTÉ PUBLIQUE ORGANISATION DU CANADA Ottawa
  • FONDATION B ET M GATES Seattles
  • Premier Ministre J. TRUDEAU Ottawa
  • DR. THERESA TAM, aux soins de l’Agence de Santé Publique du CANADA
  • Administrateur en chef de la santé publique, phac.cpho-acsp.aspc@canada.ca
  • Premier MINISTRE DOUG FORD, Toronto
  • Christine ELLIOTT, ministère de la Santé, Toronto (Ontario) M7A 2J3
  • MAIRE Jim WATSON, 110, avenue Laurier Ouest, Ottawa (Ontario)
  • PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA Ministère de la Justice Canada
  • Bureau régional de l’Ontario, Toronto (Ontario)
  • PROCUREUR GÉNÉRAL DE L’ONTARIO Bureau du droit de la Couronne, Direction du droit constitutionnel

Défendeurs (accusés selon la terminologie française par les plaignants)

Procédure en vertu de la Loi de 1992 sur les recours collectifs[6]. Les adresses des défendeurs sont détaillées dans la procédure.

QUELLES SONT LES DEMANDES DES PLAIGNANTS ?

1. Les plaignants désirent :
  • obtenir une ordonnance certifiant cette instance en tant que recours collectif.
  • Affirmer que les décisions prises par J Trudeau sont invalides sur le plan juridique.
  • Ils exigent une déclaration selon laquelle les mesures prises par le Parlement du Canada conformément aux instructions du Premier ministre, déclarant une pandémie sur la base des conseils de l’OMS est ultra vires = invalide[7], eu égard à leur pouvoir et leur autorité.
  • Ils exigent une déclaration selon laquelle les protocoles Covid-19 nécessitaient un examen immédiat avant enregistrement totalement transparent de la science et des données historiques.
  • Ils souhaitent que soit fixée une date immédiate et urgente par la Cour pour permettre une audience sur l’examen des protocoles et règlements et des plans de vaccination par le gouvernement fédéral, provincial et municipal ainsi que l’OMS.
  • Ils exigent des Déclarations contre les gouvernements fédéral, provincial et municipal, sur une base provisoire, pour suspendre les mesures COVID-19 jusqu’à la nécessité de telles mesures soit démontré par la science et l’opinion médicale.
2. Le demandeur, Stacy Amikwabi, réclame en son propre nom et au nom de tous les membres de sa classe
  • Dommages-intérêts généraux pour douleur, souffrance et perte de la jouissance de la vie.
  • Dommages spéciaux dont le montant reste à déterminer.
  • Dommages pour perte de revenu et / ou autre perte économique pour des montants déterminés.
  • Les dommages-intérêts punitifs.
  • Intérêts avant et après jugement conformément aux tribunaux Loi, LRO 1990, ch. C43 tel que modifié.
  • Les frais de cette action sur une base d’indemnité substantielle plus la TVA.
  • Tout autre redressement que cette honorable Cour peut juger juste.

Le demandeur, Shawn Brennan, réclame en son propre nom et au nom de tous les membres de son Groupe les mêmes reconnaissances et compensations.

Les plaignants :
Peuples autochtones ruinés et manipulés pour les vaccins dans la réserve FRENCH RIVER

Stacy Amikwabi réside sur une réserve (Première Nation de Henvy Inlet), en fait French River Réserve indienne no 13 (Rowan Proclamation 1852). Stacy et sa femme ont été économiquement dévastés par le verrouillage et autres protocoles introduits dans la réserve par le gouvernement fédéral. Ils seront de plus confrontés avec les vaccins obligatoires.

Ils ont tous été déjà informés que des restrictions seront imposées pour ceux qui n’acceptent pas le vaccin. Stacey et sa famille ne peuvent pas donner leur consentement éclairé à une « thérapie génique expérimentale », à savoir l’inoculation d’ARNm, qui aurait été développée et administrée en réponse aux cas de COVID-19 ailleurs. 

En raison d’une censure évidente et de la suppression de l’expression de l‘opinion qui n’accepte pas la propagande mondiale d’une pandémie, Stacy ne peut fournir un consentement éclairé pour une « thérapie génique expérimentale ». 

Stacy Amikwabi se présente comme représentatif de tous les peuples autochtones lésés par l’obligation de protocoles et mesures qui sont une réaction excessive à des ensembles de données produites, manipulées et distribuées dans une volonté de faire valoir l’existence d’une pandémie.

Le plaignant, Shawn Brennan représente les propriétaires de petites entreprises, lésés par la peur organisée et les mesures non justifiées

Entrepreneur à Peterborough, en Ontario. Shawn Brennan & Business ont été largement dévastés par l’impact des protocoles et des réglementations qui ne sont étayés par aucune recherche scientifique et médicale appropriée.

La cellule familiale de Shawn Brennan a été soumis à un stress incroyable en raison de la peur engendrée par l’inflation et manipulation des statistiques de décès, dans ce pays et dans le monde. 

Le plaignant George Fayad est un représentant de tous les propriétaires de petites entreprises d’Ottawa lésés par les protocoles et règlement.

George est un petit garagiste qui réside à Ottawa, en Ontario. Ses activités ont été négativement affectées par confinements, protocoles et réglementations.

Le plaignant Joshua Alas-Wilson, jeune adulte vivant à Balderson, en Ontario, représente les handicapés qui ont grand besoin de socialisation, gravement lésés par les mesures inadaptées

Joshua atteint du syndrome de Williams, maladie génétique caractérisée par un retard cognitif, retard de développement, anxiété et dépression intermittente. En tant que personne qui a des difficultés formant néanmoins des liens durables avec ses pairs, il vit en assistant à des rassemblements sociaux hebdomadaires, en faisant du bénévolat. En raison des restrictions mises en place à cause du covid-19, il ne peut plus assister à son rassemblement hebdomadaire, marcher librement, se socialiser ni faire de bénévolat.

Cela a créé des sentiments extrêmes d’isolement se manifestant par une anxiété majeure, des palpitations cardiaques périodiques et dépression. Joshua a été insulté car se sentait mal à l’aise et critiqué en raison de son incapacité à porter un masque. 

L’incapacité de porter un masque a gravement limité tout contact social, ce qui l’a poussé à rechercher des interactions sociales via Internet où il a ensuite été victime d’intimidations, de harcèlement et de blessures.

Joshua est le représentant de toutes les personnes ayant des « besoins spéciaux » lésés par les protocoles et règlements covid-19.

Alisa, représentante des parents isolés qui ont vécu des situations tragiques pendant les confinements

La plaignante, Alisa Tojcic, mère célibataire et ses trois jeunes enfants vivant au centre-ville de Toronto via l’aide sociale sont restés chez eux pendant 57 jours pendant le premier confinement.  Ils vivent dans un appartement sans balcon et tous les patios du bâtiment et aire de jeux étaient fermés autour d’eux. 

Les enfants étaient terrifiés et Mme avait des crises de panique.  Son aîné a eu une commotion cérébrale, confiné dans sa chambre car la famille ne pouvait aller nulle part.

De plus, la famille qui compte sur les transports en commun, a été complètement bloquée lors du premier confinement

Alisa Tojcic est la représentante de tous les parents isolés et les enfants qui ont été lésés par les protocoles et règlements covid-19.

Les accouchées

Depuis mars. Jane Doe, mère plaignante qui a accouché depuis la mise en œuvre des protocoles et règlements covid. Son expérience, seule dans la salle d’accouchement et sans sonenfant après la naissance l’a traumatisé gravement. 

Jane représente toutes les nouvelles mamans depuis le 12 mars 2020 et leurs enfants, qui ont été lésés par les protocoles et règlements Covid-19.

Le plaignant, John Doe, est un travailleur de la construction dans la région d’Ottawa.  Contraventions ruineuses pour non-respect des mesures imposées !

Le ministère du travail a commencé à émettre des amendes pour avoir enfreint les protocoles de sécurité Covid-19, ne pas avoir observé la distanciation ou le port du masque. 

Les employés sont confrontés à la peur de recevoir une contravention sur la « nécessité de la sécurité » au travail. Dans certains cas, les revenus perçus pour le jour de travail est inférieur ou égal au montant de la contravention

John se dresse en tant que représentant de toutes les personnes qui ont été lésées par les protocoles Covid-19 et règlements et leur application par l’émission de contraventions et d’amendes.

Pourquoi les plaignants accusent-ils les personnalités citées plus haut ?

Les accusés cités sont les suivants
Le pape de Rome

L’accusé, le pape François, pontife romain, jésuite, membre de la Compagnie de Jésus. Le 3 octobre 2020, le Pape a publié l’Encyclique « Fratelli Tutti » dans laquelle il recommandait à toutes les nations de donner leur souveraineté à un gouvernement mondial et un nouvel ordre mondial.[8]

Le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques avec d’autres États souverains et avec lesambassades accréditées auprès du Saint-Siège, pour permettre au Pape d’exercer une autorité universelle à l’échelle mondiale.

L’accusé, Etat du Vatican, a vu le jour le 11 Février 1929 par le Traité du Latran entre le Saint-Siège et l’Italie. Le siège du Saint-Siège (Sancta Sedes) est l’État de la Cité du Vatican. C’est un état qui appartient au Saint-Siège, siège de la juridiction épiscopale et du gouvernement central de l’Église catholique.

La cité du Vatican vaut des milliards et abrite de nombreux documents qui devraient être partagés avec l’humanité. Cet état connaît les méfaits et la manipulation de la Compagnie de Jésus depuis sa création en 1534 jusqu’à nos jours, selon les rédacteurs de la procédure résumée ici.

La Compagnie de Jésus

dans sa bulle d’autorisation, : « Regimen Ecclesiac Militants » (The Regime des militaires ecclésiastiques). 

En Europe, partout où l’intérêt de Rome obligeait le peuple à s’élever contre leur roi, ou si ces princes temporels avaient pris des décisions embarrassantes pour l’église », la Curie savait qu’elle ne trouverait pas plus habile, rusé ou audacieux à l’extérieur que la Compagnie de Jésus lorsqu’il s’agissait d’intrigues, de propagande ou même de rébellion ouverte.

Et plus loin dans le même livre :

« Il en va de même aujourd’hui, les 33000 membres officiels de la Société opèrent partout dans le monde en tant que personnel, officiers d’une armée vraiment secrète contenant dans ses rangs chefs de partis politiques, hauts fonctionnaires, généraux, magistrat, médecin, professeur de faculté, etc. tous s’efforcent de réaliser, dans leur propre espace, « Opus Dei, l’œuvre de Dieu », en réalité les plans du Directeur général et la papauté ».

Reine Elizabeth II

Conformément à l’article 9 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique,1867, « le gouvernement exécutif et l’autorité du Canada continue à être dévolue à la reine. ». SM la reine Elizabeth II est également à la tête du groupe de travail fédéral sur Covid-19.  Le premier ministre Trudeau a nommé un haut officier militaire à la tête du groupe de travail pour Covid-19, qui doit rendre compte au commandant en chef, qui est Sa Majesté la reine Elizabeth II en vertu de l’article 15.

Ordre de la jarretière

L’Ordre de la Jarretière a été fondé par Édouard II, roi d’Angleterre en 1348 pour se protéger avec un groupe d’élite de propriétaires fonciers contre les gens du commun.  Le symbole de l’Ordre comprend la devise « Honni soit qui mal y pense ». » Le même symbole et la même devise se retrouvent partout au Canada sur les édifices gouvernementaux et palais de justice. L’Ordre de la Jarretière exécute les plans élitistes mondiaux de la royauté et des entreprises oligarques par rapport à un programme mondial élitiste, pleinement connu seulement d’un petit groupe au détriment des êtres humains sur la terre mère.

L’agenda mondial connu du Vatican et de la reine, soutenue par des sociétés telles que GAVI, Gates Fondation, entre autres, appliquant les ordres des directions mondiales de la santé émises par l’OMS, a mis des personnes au Canada en danger, voire dans le monde entier, selon la rédaction de cette procédure contre ces personnes et organisations. Ils sont donc poursuivis par cette procédure.

Alliance mondiale pour les vaccins et les immunisations (GAVI) et le célèbre Bill Gates

L’accusé GAVI

En 2000, Bill Gates a démissionné de ses fonctions de PDG de Microsoft, créé la « Fondation Gates » et avec d’autres parties a lancé l ‘ « Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination « GAVI ».[9]  Au 29 juillet 2020, la Fondation Gates s’est engagée pour 4,1 milliards de dollars américains. Le Canada est un membre de longue date de GAVI et membre de son conseil depuis sa création. 

Les membres de l’alliance GAVI sont : l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Banque mondiale et la Fondation Bill et Melinda Gates. 

GAVI a développé le Covid-19 Global Vaccine Access Facility (Covax Facility alias Gavi Covax AMC) pour répondre à ces « défis sans précédent » créés par la décision de l’OMS de déclarer une « pandémie ». Gavi Covax AMC sponsorise les fabricants qui souhaitent « investir dans le vaccin candidats avant leur licence. ». 

À ce jour, le Canada a fourni 1 milliard de dollars de financement directement à GAVI. Le 14 décembre 2020, Karina Gould (ministre du Développement international du Canada) a annoncé que le Canada versera 255 millions de dollars canadiens supplémentaires (200 millions de dollars américains).

LOBBYING ORGANISE ET FINANCE

La « Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) »[10], est un autre partenariat mondial formé entre les organisations publiques, privées, philanthropiques et la société civile pour consolider l’emprise élites mondiales et multinationales sur la santé publique.

Elle Fonctionne en tant que partenariat public-privé pour la santé mondiale ; l’objectif ultime de ces « partenariats » est de promouvoir les agendas mondiaux des entreprises participantes, en faisant du lobbying auprès des gouvernements et des organisations internationales afin de mettre en œuvre des politiques en leur faveur. 

Cela se fait aux dépens des citoyens des pays participants, et donc aussi des Canadiens.

Dans ce système, des fonds sont détournés des budgets nationaux pour financer des projets de sociétés sous l’égide de GAVI et al., mais uniquement au profit de ces entreprises.

Ces projets GAVI sont ensuite propagés dans le monde entier grâce à un partenariat spécial avec l’OMS pour accroître son influence et ses sources de profit et avec l’Agence de santé publique du Canada.

L’OMS[11]

L’accusée OMS. La création de l’OMS est entrée en vigueur le 7 avril 1948 et son rôle principal était de diriger et coordonner la santé internationale au sein du système des Nations Unies. 

En janvier 2010, Bill Gates a promis 10 milliards de dollars de financement à l’OMS et annoncé : « la décennie des vaccins ».

Gates et GAVI sont les deuxième et troisième bailleurs de fonds de l’OMS après le Gouvernement des USA, qui a récemment retiré son financement par décision du président Trump. Conformément au Règlement sanitaire international (RSI 2005) chaque État membre de l’OMS doit désigner un point focal national (PFN). Le NFP est accessible à tout moment pour les communications avec l’OMS concernant les risques pour la santé publique dans le monde.  L’’Agence de la santé publique du Canada (AAP). Cette agence suit les directives de l’OMS et non du gouvernement du Canada.

Fondation Bill et Melinda Gates

L’accusée Fondation Gates : les restrictions légales américaines interdisent la Fondation Gates (« Fondation ») de s’engager explicitement dans un lobbying normatif visible. Par conséquent, la Fondation se sert des bénéficiaires comme catalyseur de la mobilisation des ressources, et comme « éclaireur » de l’innovation scientifique par la promotion de vaccins pas encore complètement développés et tests de nouveaux vaccins sur les populations, en particulier les enfants et les jeunes adultes en Afrique, délivrés sous mandats de l’ONU ou de ses organisations comme l’OMS ou l’UNICEF. 

La Fondation « n’’était que le deuxième bailleur de fonds de l’OMS avec 531 millions de dollars. C’était plus que la Contribution du Royaume-Uni de 392 millions de dollars, et deuxième seulement après les États-Unis avec 873 millions de dollars »[12] en avril 2020, lorsque Trump a cessé le financement de l’OMS.

Dans un article des Pastors Chronicles, le titre suivant apparaît : « les vaccins des Nations Unies stérilisent 500 000 femmes au Kenya » le 8 décembre 2018.

« Le milliardaire Bill Gates aime vraiment aider les gens des pays pauvres à se faire vacciner.

Mais beaucoup disent que ses motivations ne sont peut-être pas si pures. En fait, beaucoup croient que ce mondialiste, avec les Nations Unies, mène un « effort de dépeuplement massif ».

Comme l’a rapporté l’Agence de Presse Africaine du Kenya :[13] 

« Odinga a déclaré que les filles et les femmes âgées de 14 à 49 ans sont celles qui connaissent la croissance la plus rapide les populations du pays n’auront pas d’enfants, en raison d’un exercice de stérilisation qui a été vendu au pays comme vaccin contre le tétanos ».

Et dans le premier article ci-dessus :

« À l’époque, l’Église catholique du Kenya affirmait que le vaccin antitétanique utilisé par

le gouvernement du Kenya et les agences des Nations Unies ont été contaminés par une hormone (HCG) qui peut provoquer des fausses couches et rendre certaines femmes stériles ».

Comme la Convention des Nations Unies sur le génocide de 1949 a défini la stérilisation comme l’une des définitions de génocide, basé sur ce qui précède, il est clair que les agences de l’ONU et les Bill et Melinda Gates Fondation soutiennent les actes de génocide à travers ses programmes de vaccination.

Premier ministre Justin Trudeau

L’accusé par les plaignants, J. Trudeau, a lors de sa dernière apparition à l’ONU, parlé du programme de « grande réinitialisation » poussée sur l’humanité par l’élite oligarque, Big-pharma, les grandes technologies et le Forum économique mondial. Il n’agit pas sur la base de données médicales et scientifiques solides pour guider les Canadiens et Autochtones à travers cette crise, mais fait écho à un programme néfaste maintenant à la vue de tous.

Or J. Trudeau titulaire d’une charge publique agit en dehors de son autorité législative. En nommant un officier supérieur à la tête du groupe de travail COVID-19, le Premier ministre invoque la reine Elizabeth II, commandant en chef de l’armée.

Le premier ministre et son cabinet ont de plus invité au Canada l’OMS et les grandes entreprises, qui sont par définition coupables de génocide au Kenya. Pfizer a payé 2,3 milliards de dollars le 2 septembre 2009 au ministère américain de la Justice, pour la plus grande fraude en matière de soins de santé dans l’histoire du ministère de la Justice.14

Dr Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada

T. Tam titulaire d’une charge publique est l’un des sept membres de l’Independent Oversight et du Comité consultatif du programme de l’OMS pour les urgences sanitaires. Récemment, la journaliste Sheila Gunn Reid (14 décembre 2020), a noté[15]:

« je voulais tout savoir sur les relations de Tam et de son agence avec l’OMS.

Quelles autres décisions, y compris celles que nous ignorons peut-être, ont été infectées par l’OMS et sa mission excentrique chinoise ratée ? »

Premier ministre de l’Ontario Doug Ford

Doug Ford, actuel premier ministre de l’Ontario, titulaire du Bureau a mis en œuvre des mesures, des lois et des règlements qui nuisent au grand public sans avis médical scientifique valable pour soutenir les mesures draconiennes.

L’isolement est défini comme de la torture et qualifié de crime contre l’humanité. Ce crime internationalement reconnu est devenu une infraction pénale légalement définie auCanada, en particulier en vertu de la Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre.[16]

Christine Elliott

C. Elliott, actuelle ministre de la Santé et des Soins de longue durée. Pendant une conversation filmée entre le Dr Barbara Yaffe, chef adjoint du cabinet médical of Health et le Dr David Williams, médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, un échange a eu lieu, dans lequel Barbara Yaffe s’est exclamée : 

« je ne sais pas pourquoi j’apporte tous ces papiers. Je ne les regarde jamais, « je dis juste n’importe quoi, ils écrivent pour moi »[17].

Ville d’Ottawa – maire J. Watson

Le maire de la ville d’Ottawa, Jim Watson, supervise les règlements municipaux sur les mesures COVID-19 et donc responsable des préjudices associés à la mise en œuvre et application des protocoles Covid-19 et mesures prises.

Procureur général du Canada

Il est constitutionnellement le juriste en chef du Canada, donc titulaire d’une charge publique et doit être nommé en tant que défendeur dans toute action en jugement déclaratoire, constitutionnellement responsable des actes et omissions des fonctionnaires.

Le procureur général de l’Ontario

Juriste en chef de la province de Ontario, titulaire d’une charge publique, doit être poursuivi en tant que défendeur dans toute action en jugement déclaratoire. Le procureur général de l’Ontario est responsable statutairement et constitutionnellement des actes et omissions des fonctionnaires.

APERÇU HISTORIQUE selon la procédure (traduction libre résumée)

Le 15 mai 1213, le roi Jean Ier dans une concession au pape Innocent III, a abandonné la souveraineté de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, en payant une allocation annuelle, liant ses héritiers et successeurs à perpétuité. Aujourd’hui, SM la reine Elizabeth II rend compte au Pape et verse l’allocation annuelle.

Le Vatican appartient à la famille Rothschild. En 1880, les Rothschild ont fait un important prêt au Pape, se mettant ensuite en mesure de reprendre la Banque du Vatican. Ensemble, les Rothschild et le Vatican possèdent la Bank of America et Merrill Lynch, parmi de nombreuses autres propriétés partagées avec des familles d’oligarques, telles que les Rothschild et les Rockefeller.

La Compagnie de Jésus constituée par Ignace de Loyola en 1534 à Paris est restée secrète jusqu’en 1770. L’expression : « la fin justifie les moyens », émane du jésuite qui permet aux membres de mentir, tricher, adultérer, assassiner afin de réaliser leurs fins, aussi longtemps que c’est au nom de Jésus. Le livre, « l’histoire secrète des Jésuites »[18] d’Edmond Paris raconte leurs méfaits en fomentant la Première Guerre mondiale, la Grippe espagnole, la Seconde Guerre mondiale et maintenant une « pandémie ».[19]

L’Ordre de la Jarretière été fondé en 1348 par le roi Édouard III pour établir un cercle de noblesse d’élite, pour soutenir les trésors royaux et contrôler le peuple. Aujourd’hui, c’est la plus grande Organisation franc-maçonne dans le monde. La reine Elizabeth II est à la tête de l’Ordre royal de la Jarretière, dont la devise est « Honni soit qui mal y pense ».

L’huissier du bâton noir[29], un fonctionnaire du Parlement du Canada est le secrétaire de la reine au Canada, porte le bâton noir pour ouvrir le Parlement et l’inscription sur le Black Rod est « Honni soit qui mal y pense » témoignant du contrôle exercé par l’Ordre de la jarretière au Canada.

Le Canada demeure une colonie pour la reine. Le Premier Ministre du Canada a nommé l’armée à la tête du groupe de travail Covid-19.[20] Cela place la reine à la tête du groupe de travail Covid-19, en vertu de l’article 15 de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique,1867.

En octobre 2020, le Pape a publié sa lettre encyclique intitulée « Fratelli Tutti », traitant d’une nouvelle vision du monde. Il déclare : « je ne propose certainement pas un universalisme autoritaire et abstrait imaginé ou planifié par un petit groupe et présenté comme un idéal dans un souci de nivellement, de domination et le pillage. ». Bien qu’il dise le contraire, le Pape continue en recommandant aux États individuels d’abandonner leur souveraineté et confier la gouvernance aux Nations Unies afin que nous en ayons un gouvernement mondial dans un ordre mondial.[21]

Jus Cogens[22] = principes de droits réputés universels et supérieurs

La procédure rappelle les principes de JUS COGENS.

« Toute enquête sur les principes de justice fondamentale repose non seulement sur l’expérience et la jurisprudence canadiennes, mais aussi sur le droit international, y compris « jus cogens ».

Cela tient compte des obligations et des valeurs internationales du Canada tel qu’exprimé dans les diverses sources du droit international des droits de l’homme – déclarations, pactes, conventions, décisions judiciaires et quasi judiciaires des tribunaux internationaux et normes coutumières ». 

Les plaignants déclarent que le « jus cogens » est défini comme une norme pour laquelle aucune dérogation n’est autorisée et qui ne peut être modifiée que par une norme de droit international général ayant le même caractère.[23]

« Les plaignants accorderont une importance particulière à ce qui suit concernant les outils internationaux et nationaux ». Ils déclarent que les principes juridiques et moraux énoncés dans le les documents ci-dessous sont le prisme à travers lequel la crise mondiale actuelle doit être considérée :

  • Pacte international relatif aux droits civils et politiques[24] : 23 mars 1976 « Reconnaissant que, conformément à la Déclaration des droits de l’homme, l’idéal des êtres humains libres jouissant et la liberté politique et l’absence de peur, « nul ne peut être soumis sans son libre consentement à l’expérimentation scientifique. ».
  • Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.[25]
  • Loi sur les crimes contre l’humanité et loi sur les crimes de guerre, SC 2000 C.24[26] 
  • Convention internationale sur la répression de la répression du crime d’Apartheid, 30 novembre 1973 
  • Convention pour la prévention des droits de l’homme et de la dignité de l’être humain concernant l’application de la biologie et de la médecine (Convention d’Oviedo) avril 4, 1997[27]
    • Un traitement médical ne peut être effectué qu’après qu’un patient informé du but, de la nature, des droits et des conséquences de l’intervention et y a librement consenti. Ce principe a ses origines dans le « Code de Nuremberg » de 1947, qui a été développé lors du procès des Nazis médecins qui ont mené des recherches sur les prisonniers des camps de concentration.
    • Article 13 : « Une intervention visant à modifier le génome humain ne peut être entrepris à des fins préventives, diagnostiques ou thérapeutiques et seulement si son but est de n’introduire aucune modification dans le génome de son descendants ».
  • Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, 13 septembre, 2007. 
CONSEQUENCES FINANCIERES AU CANADA

Depuis mai 2020 : plus de six millions de Canadiens ont demandé des prestations de chômage et 7,8 millions de Canadiens ont eu besoin d’un soutien du revenu d’urgence du gouvernement fédéral, en raison des fermetures économiques et des fermetures dictées par les mesures de Covid.

Estimations du déficit fédéral résultant de leur réponse au SRAS-CoV-2 (COVID-19) va jusqu’à 400 milliards de dollars. (Cela dépasse le budget national du Canada pour un an).

Décisions autoritaires et infondées scientifiquement

Le 20 mai 2020 – La Dr Tam a imposé l’utilisation de masques non médicaux destinés au grand public afin de fournir une « couche de protection supplémentaire » qui pourrait aider à empêcher les patients atteints de Covid-19 asymptomatiques ou pré-symptomatiques d’infecter les autres. Avis non étayé par des preuves scientifiques.

Le 22 mai 2020 – J Trudeau a déclaré aux journalistes que la « recherche des contacts » devait être accéléré à travers le comté. 

Le 25 mai 2020, le gouvernement fédéral a annoncé des dispositions d’un éventuel Code pénal faisant de la publication de « fausses informations » sur le COVID-19 une infraction pénale. La « désinformation » évolue rapidement pour signifier que toute opinion ou déclaration, même d’experts, qui contredit ou critique les mesures prises et / ou mandatées par l’OMS, mis en œuvre au niveau mondial par les gouvernements nationaux et régionaux, sera condamnée.

Le 23 juin 2020, le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles demande, dans un rapport de 69 pages, la fin des mesures de verrouillage sur la base d’une analyse du manque de connaissances médicales et scientifiques preuve de leur imposition et de l’infliction de violations graves et injustifiées de la Charte. Le 18 juin 2020, le premier ministre Doug Ford a annoncé une hausse et une accélération à venir de la mise en place d’une surveillance « traçabilité des contrats » par téléphone portable.

DÉFIS CONSTITUTIONNELS
Les plaignants évoqueront la violation des sections suivantes de la Charte canadienne des droits et libertés[28]

« Liberté de conscience et de religion, de pensée, de croyances et d’opinion et d’expression, y compris liberté de la presse et des autres médias, communication, liberté de réunion pacifique, liberté d’association. »

Ils rappellent que tout citoyen canadien a le droit d’entrer, de rester et de sortir du Canada.

Section 7

  • Toute personne a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne et le droit de ne pas en être privé, sauf conformément aux principes de justice fondamentale.

L’article 8

  • Chacun a le droit d’être protégé contre fouilles ou fouilles abusives.

Article 12

  • Chacun a le droit de ne pas être soumis à des actes cruels et inhabituels, traitement ou punition.

Article 25

  • La garantie dans leur charte de certains droits et libertés ne doit pas être interprété de manière à abroger ou déroger à tout Autochtone, traité ou autre les droits des libertés qui concernent les peuples autochtones du Canada.

Article 26

  • La garantie dans leur charte de certains droits et libertés ne doit pas être interprété comme niant l’existence de tout autre droit ou liberté existant Canada.

Les plaignants reviennent sur des points majeurs des sous-sections de la Charte

Section 2

  • toutes les sous-sections engagées ensemble en vertu de la déclaration de pandémie sans preuve scientifique, manipulation des statistiques et nombre de « tests » PCR
  • introduction de vaccins par des entreprises autorisées à sauter les essais sur les animaux et à faire des êtres humains des cobayes pour «vaccin génique expérimental» qui mettrait alors les êtres humains en danger en risquant de perturber l’expression de nos gènes, de modifier la transcriptase inverse humaine (RT) dans le corps humain, pouvant entraîner la mort en raison de l’intrusion dans le pool génomique du corps humain, y compris la facilitation des réactions auto-immunes et le développement de protéines chimères et séquences génomiques en réponse.

Ces actions, isolées ou prises ensemble, violent toutes les sections.

Il est évident pour tous que l’article 2 (b) est particulièrement attaqué lorsque la censure prévaut sur toutes les plateformes médiatiques et la liberté de pensée, de croyance et d’opinion et l’expression sont gravement menacées.

Section 6

Ce droit a été bafoué par et l’exécutif agissant sans autorité, car il ne s’est pas informé sur la science du coronavirus, le test PCR, ni sur les vaccinations proposées. Cette abdication du devoir et la responsabilité envers le peuple est écrasante et évidente.

Section 7

Les protocoles imposés causant des effets mentaux, physiques, émotionnels et profonds, les dommages économiques ne sont pas fondés sur une science crédible quant à l’existence réelle d’une pandémie.

 L’OMS s’est livrée à tant de manipulations, même sur la définition de pandémie, que d’avoir un gouvernement fédéral s’attachant à une telle exagération est une violation flagrante de la vie, de la liberté et de la sécurité de la personne, en violation évidente des lois du Canada et des lois internationales et des engagements mentionnés ci-dessus, signés et ratifiés pour protéger les citoyens.

Violation de l’article 7 :

suppression des statistiques et des informations vitales, censure de la presse contre toute opinion opposée, manipulation des statistiques de décès et exagération du nombre de cas par des « tests » PRC inutiles et faux, introduction de sociétés pharmaceutiques privées invitées à conduire une thérapie génique expérimentale sur l’ARNm, pour une maladie dont 98,09% de la population récupère et bien qu’il existe des traitements connus pour la guérison … : équivaut à la violation flagrante de l’article 7.

Section 8

Les tests sont utilisés pour suivre des individus dans le monde entier. Ceux testés au Canada sont maintenant saisis dans une base de données policière. L’ordre du jour proposé par les sociétés pharmaceutiques semble chercher à modifier l’ADN de l’être humain et à insérer des micro-puces à des fins de surveillance satellite. Ce sont des violations majeures de l’article 8.

Section 12

Chacun a le droit… « de ne pas être soumis à des actes cruels et inhabituels traitement…« 

Article 25

Le gouvernement fédéral, par le biais de la loi relative à l’apartheid sur les Indiens, a établi une catégorie d ‘ « Indiens inscrits » et « autres » (article 25 de la Loi constitutionnelle de 1982).

Les « autres » sont les privés de leurs droits, les opprimés, les oubliés et blessés et à travers son agenda actuel, il fait que tout le monde « autres ». Les plus vulnérables de la population, les personnes âgées, les enfants et les autochtones entrent tous désormais dans la catégorie « autres ».

Article 35

Cet article de la Constitution confirme l’existence d’autres droits et libertés que les plaignants affirment comme incluant l’application des traités internationaux, et du jus cogens au droit interne. Le rejet de ce principe de relation internationale constitue une violation de l’article 26.

Les plaignants chercheront à tenir une audience, de toute urgence, sur la base d’un bref de quo warranto, certiorari, déclaration et injonction avancée à travers le prisme de la violation de la charte des droits et libertés et des outils internationaux de la protection contre la tyrannie.

DROITS DE L’HOMME AU CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ, À LA SANTÉ ET À L’INTÉGRITÉ CORPORELLE[29]

Les gens doivent bénéficier d’un consentement pleinement éclairé lorsqu’il s’agit d’injecter du matériel génétique étranger dans leur corps. Les législateurs n’ont pas les connaissances spécialisées nécessaires pour conduire l’analyse indispensable des risques bénéfices de l’individu. Seul l’individu, ou dans le cas d’un enfant, les parents peuvent posséder cette connaissance. Tous les vaccins comportent des risques.

La vaccination obligatoire constitue une violation flagrante du droit au consentement éclairé.

La Déclaration d’Helsinki déclare que chaque projet de recherche doit être précédée d’une évaluation minutieuse des risques et des charges prévisibles et comparaison avec les avantages prévisibles « (article 18). Il ajoute que la recherche devrait être stoppée lorsque les risques l’emportent sur les bénéfices potentiels (article 20) ». 

Le sujet THÉRAPIE GÉNIQUE

Ici, nous ne parlons pas seulement de thérapie génique expérimentale affectant quelques-uns mais de l’ARNm forcé qui n’est pas la vaccination telle que nous la connaissons, c’est une thérapie génique qui consiste à transjecter des êtres humains avec des protéines virales produites à partir de matériel d’origine non humaine.

La Déclaration d’Helsinki et le Conseil des organisations internationales des sciences médicales (CIOMS) exige que :

 « les personnes vulnérables ne devraient pas être incluses dans la recherche à moins que la recherche ne soit indispensable à l’amélioration de leur santé et cela ne peut se faire avec les personnes qui sont capables de donner leur consentement »

Selon les essais américains Pfizer et BioNTech, le risque d’infection est réduit de 0,39%. De plus, le test PCR 100% inutile ne peut pas établir que ces personnes pourraient avoir déjà subi une infection par le SRAS-CoV-2 de manière asymptomatique. 

La « vaccination » de masse prévue, non seulement ne demande pas le consentement éclairé, mais veut « vacciner » d’abord les personnes vulnérables et les enfants. » Les gouvernements doivent de toute urgence orienter les politiques de santé vers la protection, plutôt que vers la violation des droits de l’homme.

MODUS OPERANDI DES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME via l’EUGÉNISME

Les vaccins COVID sont des vaccins à ARNm. L’ARNm n’a jamais été utilisé comme vaccin. 

En substance, nous n’avons absolument aucune idée à quoi s’attendre de ce matériel qui est vendu au public comme « vaccin ». 

Le vaccin traditionnel introduit simplement des morceaux de virus pour stimuler une réaction immunitaire. Le nouveau vaccin ARNm est complètement différent. Il injecte en fait (transfecte) des molécules de matériel génétique synthétique provenant de sources non humaines dans nos cellules. Une fois dans les cellules, le matériel génétique interagit avec notre ARN de transfert (ARNt) pour fabriquer une protéine étrangère qui apprend au corps à détruire le virus pour lequel il est codé.

Notamment, ces protéines nouvellement créées ne sont pas régulées par notre propre ADN, et sont donc complètement étrangères à nos cellules. Ce qu’ils sont pleinement capables de faire est inconnu.

Plus récemment, des études de Zhang L et al.,[30] publiées le 13 décembre 2020, ont fourni la preuve que le génome du SRAS-CoV-2 transfecté dans le corps humain avait déclenché une réponse du corps humain consistant à intégrer le génome du SRAS-CoV-2 dans l’ADN humain. Des études dès 2003 avaient montré que cela serait probablement facilité dans les testicules et les ovaires entre autres organes.

Par conséquent, des preuves claires de la manipulation et de la mutation du génome humain pourraient être déjà établies. 

Forcer les gens à accepter une transvection avec du matériel d’ARNm qui changera leur génome est en fin de compte un programme eugénique imposé par le gouvernement

Ces nouveaux « vaccins » sont en outre contaminés par de l’aluminium, du mercure et peut-être du formaldéhyde. Les fabricants n’ont pas encore révélé les autres toxines qu’ils contiennent.

Étant donné que les virus mutent fréquemment, la probabilité que tout vaccin fonctionne pendant plus d’un an est improbable. Dire aux gens que le vaccin développé sans utiliser de matériel viral isolé et cultivé est une pure illusion. Aucune étude d’innocuité à long terme n’aura été réalisée pour s’assurer que l’un de ces vaccins ne causera pas le cancer, des convulsions, des maladies cardiaques, des allergies et les maladies auto-immunes observées avec autres vaccins.

Si vous avez toujours voulu être cobaye pour Big Pharma, c’est maintenant une opportunité en or.

CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ

Les plaignants déclarent que depuis le 3 mars 2020 les conditions imposées correspondent à la deuxième définition du génocide. La convention des Nations Unies sur le génocide déclare : « Imposer des conditions de vie conçues pour causer un préjudice mental ou physique. »  les dirigeants ont négligé les êtres humains sur le plan spirituel, émotionnel, mental et physique depuis le 2 mars 2020.

Les plaignants réclament des dommages-intérêts de la part des accusés pour fait de génocide et apartheid depuis cette date jusqu’à la fin de l’oppression.

Les plaignants déclarent que certains accusés ont été publiquement identifiés pour avoir commis un acte de génocide au Kenya – OMS, Fondation Gates. Ceux qui coopèrent maintenant avec eux dans la folie des vaccinations de masse dans le monde entier, pour une maladie de source inconnue et au taux de guérison de 98,01%, sont également complices des crimes de génocide et apartheid.

L’AGENDA

L’ordre du jour mondial semble tourner autour de la pandémie, des tests et de la vaccination. Les plaignants déclarent que le les informations scientifiques et médicales accessibles au public n’appuient pas la déclaration d’une pandémie. Ils prouveront que la définition de pandémie a été manipulée par l’OMS pour des raisons néfastes et non pour des raisons médicales ou scientifiques.

Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros A Ghebreyesus a été accusé de génocide à la Cour pénale internationale. L’ONU et l’OMS avec le projet de loi et la Fondation Gates a commis un génocide au Kenya.

Le concept de pandémie a été déclaré, non pour lutter contre une maladie infectieuse connu sous le nom de COVID-19 (bien qu’il ait toujours existé), mais pour répondre à un ordre du jour néfaste. La maladie peut être correctement traitée sans vaccination, il s’agit d’un taux de récupération de 98,01% et les traitements appropriés pour la maladie ont été supprimés dans le monde entier.

Plus inquiétant est une censure mondiale contre quiconque défie la sagesse conventionnelle de la nécessité de déclarer une pandémie. Le groupe déclare que la censure viole leur Charte des droits des alinéas 2a) et 2b) et leur donne droit à une indemnisation conformément à l’article 24 de la Charte.

PANDÉMIE

Les plaignants déclarent que l’utilisation de la terreur des enfants et des personnes âgées fait partie l’agenda de ceux qui manipulent cette crise sanitaire. L’obligation de conditions de vie depuis le 2 mars 2020, a causé des dommages mentaux et physiques aux enfants et aux personnes âgées.

Le groupe réclame des dommages-intérêts pour les tests PCR du génocide et de l’apartheid le au nom des enfants et des personnes âgées.

TESTS

Les plaignants déclarent qu’il existe de nombreuses preuves scientifiques et médicales prouvant que le «test » PCR est inutile. La plupart des scientifiques conviendront que la définition des cycles de la PCR au-delà du seuil de cycle de 25 cycles, rend l’outil inutile. 

La plupart des kits de test PCR, sinon tous, sont fixés à 45, ce qui rend les résultats inutiles et fallacieux. Cependant, les résultats positifs sont utilisés pour augmenter le nombre affiché de malades pour alimenter le mensonge de la propagation de la maladie – juste cela – un mensonge. Le demandeur et la classe action affirment que des médecins du monde entier reçoivent un supplément d’honoraires pour déclarer un cœur mort d’attaque ou mort d’un accident de voiture, mort de COVID-19. Pourquoi ? Subterfuge ? 

VACCINATIONS

Les plaignants déclarent que la Fondation OMS / Gates / ONU a été identifiées comme ayant commis un acte de génocide en stérilisant 500000 filles et des femmes kényanes. Ils déclarent qu’ils sont confrontés à un autre acte de génocide à moins qu’il ne soit arrêté rapidement et que les responsables et les autorités s’expliquent. Ils déclarent que ce n’est pas la grippe qui a tué dans la grippe espagnole de 1917, mais les vaccinations qui ont fait 50 millions de morts dans le monde.

Ils déclarent que le programme de vaccination proposé dans le monde est une guerre biologique livrée à l’humanité.

DOMMAGES / INFRACTIONS

Mesures Covid : les plaignants déclarent que les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux ont suivi l’exemple « d’une déclaration de pandémie par l’OMS », organisation qui a manipulé la définition de pandémie pour l’adapter à son propre programme néfaste (et engagée dans un acte de génocide au Kenya). La déclaration de pandémie n’était pas fondée sur des avis médicaux, mais plutôt sur les conseils d’une organisation corrompue et génocidaire.

Tous provinciaux et gouvernements municipaux ont emboîté le pas en fondant leurs actions sur une déclaration de pandémie par l’OMS.

Mesures fédérales

J. Trudeau a tenu (tient) des conférences de presse quotidiennes pour « informer » les Canadiens sur décrets et arrêtés, tels que « rester à la maison », qui n’ont aucune valeur juridique, nonobstant le fait qu’ils ont été appliqués par des agents d’exécution municipaux et provinciaux, mais à aucun moment le Parlement fédéral n’a invoqué la loi fédérale sur les urgences.

Mesures provinciales

Le 17 mars 2020, le premier ministre de l’Ontario, et son gouvernement ont invoqué la loi provinciale sur la gestion des urgences et la protection civile, avec un état déclaré « urgence », prorogé en Juillet 2020, et ont adopté à ce jour, 48 règlements avec ordonnances d’exécution.

L’effet net et sommaire des ordonnances contenues dans le règlement est le suivant :

Ordonner la fermeture de toutes les entreprises, à l’exception des entreprises «  essentielles  » liées à la nourriture et à la médecine.

Une «distance sociale» de deux (2) mètres; pas de «  rassemblement public  » de plus de cinq personnes sans lien de parenté, avec distance « de deux mètres, augmentée par la suite à dix personnes; fermetures de restaurants et de bars, à l’exception du service à emporter; fermeture matérielle de toutes les écoles, garderies et universités publiques et privées ; usage obligatoire des masques faciaux, mandaté par le Ministère de la Santé, à tous les collèges de services médicaux de réglementation médicale, pour diriger tous leurs membres autorisés d’imposer le masquage obligatoire de tous les patients, employés et membres, dans leur lieu de travail; fermeture de toutes les commodités du parc, y compris toutes les aires de jeux et les installations les enfants ; élimination des programmes individuels et de tous les autres programmes destinés aux enfants ayant des besoins spéciaux, et ceux qui souffrent de handicaps neurologiques et physiques

Interdire tous les rassemblements publics de plus de cinq personnes, nonobstant une distance de deux mètres, y compris l’interdiction des services religieux, y compris restriction sur les mariages, les funérailles et autres actions religieuses, rituels et rites.

La disposition relative aux infractions, à la mise en accusation et à l’imposition de lourdes amendes violation des ordonnances, avec l’impossibilité de contester ces amendes en tant que la Cour des infractions était (et pourrait à nouveau) être physiquement fermée et la Cour provinciale les contraventions à la Loi sur les infractions indiquent clairement que l’accusation et la ligne ne peuvent pas être «  postées  » mais que la personne doit se présenter physiquement à la Cour des infractions provinciales pour déposer une défense des accusations, seulement pour trouver un palais de justice fermé.

La Ville d’Ottawa a adopté des règles provinciales et municipales qui imposent des exigences et restrictions sur : masques faciaux, rassemblements sociaux, restaurants, bars, espaces de réunion et d’événement, sports, exercices et gymnases, lieux de culte, casinos, salles de bingo et établissements de jeux, cinémas, installations pour les arts de la scène, vente au détail, services de soins personnels et la liste est longue[31].

Les demandeurs déclarent que les allégations de l’OMS, notre organisme fédéral, les gouvernements provinciaux et municipaux, ainsi que les médias grand public, affirmant que nous sommes face à la plus grande menace pour l’humanité de notre vivant, sont FAUSSES. La modélisation mathématique utilisée pour justifier les mesures de confinement extrême est invalide. 

De plus, la grande majorité de la population ne court aucun risque de complications, ni mortalité résultant de l’exposition au COVID-19.

L’endiguement massif et aveugle des citoyens, la restriction de l’accès à notre économie, aux tribunaux, au parlement et à nos moyens de subsistance, aux soins médicaux et thérapeutiques, et l’obligation de la distanciation physique et d’autres restrictions sont des mesures qui n’ont jamais été mis en œuvre ni testées, sans base scientifique ou médicale.

L’impact de ces mesures sur les plans physique, émotionnel, psychologique et le bien-être économique est profondément destructeur, injustifié et manifestement non durable.

Ces mesures d’isolement drastiques ne sont pas étayées par des preuves. Il existe un consensus considérable dans la communauté scientifique sur le fait que de telles mesures ne sont ni durables ni justifiées, et bien que ces mesures puissent retarder propagation virale, il est peu probable qu’ils aient un impact sur la morbidité globale.

Le fait est que ce discours sur la pandémie du COVID-19 suscite une panique inutile utilisée pour justifier les violations systématiques par le gouvernement des droits et libertés qui forment la base de notre société, y compris nos droits constitutionnels, notre souveraineté, notre vie privée, notre règle de la loi, la sécurité financière et même notre démocratie même. il est clair que des violations significatives des droits et libertés des demandeurs ont été perpétrées par les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux et les autorités sanitaires.

Le fait est qu’en raison de tout ce qui précède, les demandeurs ont souffert et continuent de souffrir, de graves violations de leurs droits constitutionnels qui ne sont justifiées par aucun mesure, y compris l’art. 1 de la Charte.

Les préjudices / actes répréhensibles des plaignants seront plus spécifiquement placés dans un futur document. L’urgence de déposer ce document est primordiale.

CONCLUSION

Les plaignants allèguent d’actions délictuelles générales et manquement à obligation fiduciaire, méfait dans la fonction publique, négligence grave, ainsi que délits de voies de fait, y compris délit de génocide et apartheid et complicité de génocide et d’apartheid.

Ils déclarent que leurs avocats participent à une alliance mondiale avec avocats, médecins, scientifiques qui expriment une alarme collective contre ces mesures draconiennes non étayées par une démonstration médicale ou scientifique. Ils proposent que l’affaire soit jugée à Ottawa.

Date : 21 décembre 2020

ELDERS WITHOUT BORDERS, MICHAEL SWINWOOD / LIZA SWALE spiritualelders@gmail.com

STACY AMIKWABE et coll. -et- PAPE FRANÇOIS, et al

Les demandeurs


[Notes]

[1] parfaitement traitable par des médicaments classiques comme l’hydroxychloroquine et plusieurs antibiotiques mais aussi, et pour encore moins cher, par l’artémisine ou l’ivermectine,

[2] Linz, Graz, Innsbruck, St. Pölten: Riesiger Zulauf bei Corona-Demos (wochenblick.at) [En allemand]

[3] Certaines décès mesures ont été ainsi qualifiées par la cour constitutionnelle d’Autriche

[4] Plainte contre vaccins géniques reaction19fr

[5] Procédure en vertu de la Loi de 1992 sur les recours collectifs

[6]

[7] Ultra vires (Latin : « beyond the powers ») is a Latin phrase used in law to describe an Act which requires legal authority but is done without it. Its opposite, an act done under proper authority, is intra vires (« within the powers »)

[8] http://www.vatican.va/content/francesco/en/encyclicals/documents/papa-francesco_20201003_enciclica-fratelli-tutti.html

[9] https://www.gavi.org/history-gavi
https://www.gavi.org/operating-model/gavis-partnership-model/bill-melinda-gates-foundation
GAVI-The Vaccine Alliance. L’opportunité d’investissement GAVI COVAX AMC-An. Perspectives de potentiel investisseurs : www.gavi.org

[10] Nouvelles du CEPI. Le Canada augmente le financement de la recherche sur le vaccin COVID-19 du CEPI. 14 décembre 2020 :

[11]  https://www.who.int/about/who-we-are/history

[12] « Trump et l’OMS : combien les États-Unis donnent-ils ? Quel est l’impact d’une interruption du financement ? », NPR.org. 15 avril 2020; Lee Harding, «Gates, WHO, and Abortion Vaccines», in Frontiers Center for Public Policy, juillet, 19, 2020.

[13] Raila Odinga « La vaccination contre le tétanos est une stérilisation de masse chez les femmes », 12 septembre 201 : https://www.standardmedia.co.ke/kenya/article/2001254261/raila-tetanus-vaccination-is-a-mass-sterilization-on-.

[14] Département américain de la justice. Bureau des affaires publiques. « Le ministère de la Justice annonce la plus grande fraude dans les soins de santé : « Pfizer paiera 2,3 milliards de dollars pour un marketing frauduleux ». 2 septembre 2009.

[15] 20 Sheila Gunn Reid. « Le gouvernement fédéral garde des records sur le rôle de Theresa Tam à l’Organisation mondiale de la santé ». 14 décembre 2020.

[16] Gouvernement du Canada. Actes codifiés. Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. SC 2000, ch. 24.

[17] 22 Dr David Williams, médecin hygiéniste en chef de l’Ontario, et Dre Barbara Yaffe, médecin-chef adjoint agent de santé, fait le point sur le COVID-19, sur : Le Parlement de l’Ontario

[18] « Les Constitutions de la Compagnie de Jésus et leurs normes complémentaires : une traduction anglaise complète des textes latins officiels », Institut des sources jésuites, (Saint Louis, 1996).

[19] Histoire secrète, Paris, supra note 4.

[20] Le major-général Dany Fortin, ancien commandant de l’OTAN en Irak, supervisera le groupe de travail conformément à l’annonce du 27 novembre 2020. Sa Majesté la Reine Elizabeth II fait rapport à Rome, le Canada est une colonie, tous les chemins mènent à Rome.

[21] http://www.vatican.va/content/francesco/en/encyclicals/documents/papa-francesco_20150524_enciclica-laudato-si.html Lettre encyclique Fratelli Tutti., (3 octobre 2020), supra note 1.

[22] https://fr.wikipedia.org/wiki/Jus_cogens :
Le jus cogens (du latin droit contraignant, souvent traduit par norme impérative) concerne des principes de droits réputés universels et supérieurs et devant constituer les bases des normes impératives de droit international général. Cette notion est définie par la Convention de Vienne du 23 mai 1969, dans son article 53 : « Aux fins de la présente Convention, une norme impérative de droit international général est une norme acceptée et reconnue par la communauté internationale des États dans son ensemble en tant que norme à laquelle aucune dérogation n’est permise et qui ne peut être modifiée que par une nouvelle norme du droit international général ayant le même caractère.

[23] -Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide. Résolution 260 A de l’Assemblée générale (III) du 9 décembre 1948 12 janvier 1951, conformément à l’article XIII. (Convention sur le génocide, 1948).
– La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) a été adoptée par l’Assemblée du jeudi 13 septembre 2007.
– Loi sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. SC 2000, ch. 2.
– Code criminel du Canada (LRC, 1985, c. C-46), art. 318 (2).

[24] ONU, Pacte international relatif aux droits civils et politiques, 1966
Gouvernement du Canada, Loi sur les crimes contre l’humanité et Loi sur les crimes de guerre, SC 2000 C.24

[25] Génocide signifie : « Tuer des membres du groupe, Imposer des conditions de vie conçues pour causer un préjudice physique ou mental ; Soumettre délibérément au groupe des conditions de vie censées apporter de sa destruction physique en tout ou en partie ; Imposition d’une mesure destinée à empêcher les naissances au sein du groupe ; Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe ».

[26] En particulier : attaque dirigée contre toute population civile signifie un comportement impliquant les multiples commissions d’actes visées au paragraphe 1 contre toute population civile, en vertu de ou en faveur d’un état de politique organisationnelle pour commettre de telles attaques

[27] Un traitement médical ne peut être effectué qu’après qu’un patient informé du but, de la nature, des droits et des conséquences de l’intervention et y a librement consenti. Ce principe a ses origines dans le « Code de Nuremberg » de 1947, qui a été développé lors du procès des Nazis médecins qui ont mené des recherches sur les prisonniers des camps de concentration.
Article 13 : « Une intervention visant à modifier le génome humain ne peut être entrepris à des fins préventives, diagnostiques ou thérapeutiques et seulement si son but est de n’introduire aucune modification dans le génome de ses descendants.

[28] Partie I de la Loi constitutionnelle de 1982. Charte canadienne des droits et libertés, art 7, partie 1 de la Loi constitutionnelle, 1982, étant l’annexe B de la Loi de 1982 sur le Canada (Royaume-Uni), 1982, c 11.

[29] Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme (1997), Convention d’Oviedo. Les chercheurs doivent assurer un équilibre entre les risques potentiels et les bénéfices de la recherche et que les risques ont été minimisés (ligne directrice 8).

[30] 57 Zhang L 2020bioRxiv

[31] Note de l’auteur de l’article : nous ne pouvons qu’être fascinés par le copier-coller des mesures de restriction à travers le monde indépendamment d’une quelconque extension de l’épidémie alléguée. Cela confirme que tous les gouvernements soumis à l’OMS ont pris leurs ordres auprès de l’organisation comme le stipulait l’accord des 194 pays signés en 2017. Contrairement à l’incompétence alléguée pendant les premiers mois de la crise, tout était soigneusement préparé. www.francesoir.fr/le-conseil-mondial-de-loms-dicte-tres-officiellement-la-conduite-sanitaire-des-pays-signataires-dont




Un employé des labos balance tout : le vaccin est un projet d’asservissement de l’humanité qui se fonde sur des textes religieux

[Source : Médias-Presse-Info]

Par MICHELE MARIE

Un fichier audio sans lien url ou intitulé m’est tombé entre les mains il y a deux jours. Il contient les révélations faites par un employé de labo parisien devant un petit groupe de personnes dont l’identité n’est pas annoncée, sinon par leurs prénoms à la fin de la narration. La date semble être contemporaine des élections américaines de 2020, ou légèrement antérieure.
Le message m’a paru suffisamment digne de foi et important pour que j’en entreprenne la transcription. La voici, dans sa forme presque brute, après un « toilettage » minime.

« Je travaille dans les laboratoires depuis 10 ans, je suis donc dans le système. Ça fait 10 ans qu’on travaille sur les nanoparticules. Au début, l’objectif était de suivre les cellules cancéreuses. Mais malheureusement, ce projet a été détourné de sa finalité.

On est financé comme vous le savez par plusieurs laboratoires. J’ai travaillé pour un laboratoire à Paris et j’aimerais m’expliquer sur un problème. Ce que je vais vous dire n’est pas du complotisme. J’entends beaucoup de gens parler de complotisme, mais non, ça n’en est pas.

Je vais vous expliquer rapidement comment ça se passe pour les nanoparticules. En premier lieu, lorsque vous les injectez dans votre corps, elles attaquent vos globules rouges, ensuite elles remontent jusqu’à votre peau. Et quand vous les exposez à un laser, il y a de l’information qui ressurgit [devient visible]. C’est comme une sorte de tatouage. Et vous devenez aussi comme une sorte d’antenne… Non non, ce n’est pas juste la 5 G. Avec mon équipe, quand on a vu ça, on a d’abord pensé que c’était une blague, puis on a compris que c’était en fait la réalité.

Vous avez vu qu’ils veulent faire le “Grand Reset”, supprimer le cash…? On peut en fait par ces nanoparticules intégrer des informations sous forme de “métadatas”. Les métadatas sont contenues dans ces nanoparticules, qui sont injectées par le vaccin. On les appelle des “adjuvants” mais en fait ce sont des nanoparticules. Même le vaccin de la grippe contient des nanoparticules et cela vous donne une idée de la raison pour laquelle le ministre de l’Intérieur vous a parlé du [a poussé au] vaccin pour la grippe: dans le vaccin de la grippe, vous avez aussi des adjuvants qui contiennent des nanoparticules… »

Une voix (celle de son interlocutrice) l’interrompt :

« Il y a même des médecins qui conseillent de faire faire le vaccin de la grippe aux enfants, pour éviter de transmettre la grippe aux parents et aux grands-parents! »

Le narrateur reprend:

« Ils se sont dit que s’ils n’arrivaient pas à vous vacciner contre le Covid, s’ils voyaient qu’il y avait de la résistance, ils pouvaient très vite vous faire passer le vaccin {du Covid] comme étant un vaccin pour la grippe.

Moi j’ai juste envie de vous dire que tout ça en fait c’est un plan. Car par mon travail je fréquente ces gens, donc j’ai quelques informations. Ça fait quand même 10 ans que je travaille dans les laboratoires et vous avez des hommes politiques qui sont actionnaires de ces laboratoires. Si vous voulez des noms je vous les donne tout de suite. Vous avez une personne qui s’appelle Alain Bauer, je ne sais pas si vous le connaissez. Donc ce monsieur est, disons, assez important en France, vous pouvez aller le chercher sur Google, vous verrez que tout ce que je dis est vrai. Il est actionnaire de plus d’un laboratoire.
Ce qu’il faut savoir c’est que …je suis Juif, de confession juive… et ces gens-là… je ne sais pas si je peux le dire, mais en fait il y a quelque chose de religieux derrière [ce projet]. Si vous n’avez pas compris qu’il y a quelque chose de religieux derrière, c’est que vous n’avez rien compris. Disons qu’il y a une volonté de vous mettre tous en esclavage.
Et avec le Grand Reset qui va venir, avec la suppression du cash, il se pourrait bien que ce vaccin serve à vous réduire en esclavage.
Je ne sais pas si vous avez vu… il y a un vaccin qui a été développé en Russie… Alors celui-là je vous le dis tout de suite, ce n’est pas un vaccin, c’est un placebo, il n’y a rien dedans. »

Voix de l’interlocutrice : « C’est pour contenter la population qui souhaite se faire vacciner ? »

« – Voilà! En fait c’est politique. Donc, moi ce que j’ai envie de vous dire c’est que vous n’aurez pas le choix, nous n’aurons pas le choix sauf à utiliser la violence, car ces gens sont très, très déterminés. Vous n’aurez pas d’autre solution que d’utiliser la violence et même l’extrême violence car ces gens, moi je les entends parler, parler du peuple, et ils n’ont aucune considération pour votre santé ou celle de vos enfants, qui sont visés en premier lieu.

Pour les tests PCR, ils les enfoncent [l’écouvillon] jusqu’à la glande pinéale. Ces tests-là contiennent des nanoparticules. Le frottis se fait au niveau de la glande pinéale et ça [les nanoparticules] monte directement au cerveau. Je ne sais pas si vous avez vu… certains généticiens vous ont informés de ce problème-là… Ne testez pas vos enfants et essayez de les retirer de l’école, si vous pouvez. »

Bruits de fond, des gens posent des questions tous à la fois. Le narrateur répond à une question (inaudible) :

« Le virus n’existe pas, Madame. Le Covid n’est pas un virus tant que vous ne l’avez pas isolé. Le virus n’a jamais été isolé, il n’existe pas. Une fois que vous isolez le virus, effectivement vous pouvez le nommer, mais là il n’a jamais été isolé, on ne l’a jamais vu au microscope. C’est comme le virus du VIH, le virus n’existe pas, le virus n’a jamais été isolé. »

Puis il reprend le fil de son exposé :

« Donc tout ça c’est une énorme, énorme machination, faite par des laboratoires où je travaille. Je prend des risques en vous le disant parce que j’ai été plusieurs fois coupé. On m’a déjà coupé parce que j’étais dans des groupes qui ont été infiltrés, je l’ai compris et donc je prends des risques en vous disant cela.
Retirez vos enfants de l’école et si vous voyez qu’en France ça commence à… parce que moi j’ai des informations, je peux vous dire qu’ils peuvent aller jusqu’au bout, jusqu’à ramener l’armée chez vous pour vous obliger… pour vous vacciner de force… Si vous voyez que ça commence à chauffer en France, je vous conseille de quitter le pays, d’aller en Suède ou de vous mettre à l’abri. Parce qu’en Australie c’est déjà le cas, je ne sais pas si vous l’avez vu, il y a des gens qui se font vacciner de force ».

Une voix lance :

« En Australie, sur ce continent, pour le vaccin c’est affolant, affolant. Et c’est là qu’on voit bien qu’il y a un plan réel, pour autant insister à vouloir vacciner tout le monde comme ça. C’est grave, c’est très grave. »

Le laborantin reprend son récit:

« J’ai envie de dire une dernière chose: je ne veux pas passer pour un raciste ou un antisémite… je suis juif de confession, je suis juif séfarade et en fait les gens qui sont derrière tout ça, ce sont des Juifs. [NdNM : D’après certaines sources probablement qualifiées de « complotistes », il ne s’agirait pas du tout de vrais Juifs, mais de Khazars se faisant passer pour tels.] C’est pour ça que je vous disais que c’est un projet religieux. C’est que pour eux …heu… je ne sais pas si vous avez lu le Talmud…Parce que moi je suis dans cette religion donc je connais beaucoup de personnes… Ces gens-là ils ont comme objectif de réduire l’humanité en esclavage, donc ils suivent leurs préceptes religieux, ce sont des fanatiques. Je les connais tous, je les connais et j’ai l’habitude de les fréquenter. Je les entends parler entre eux, ce sont des directeurs, des PDG, et ce plan-là était en place depuis 2001.

Nous recevons des subventions, je le confirme tout de suite, nous recevons des subventions de la Fondation Bill et Melinda Gates. Il était prévu de vacciner tout le monde vers avril mais on n’a pas pu le faire parce que ça bloquait au niveau des États-Unis, à cause de la présidence… du Président américain qui nous a bloqués. Et à cause du médecin de Marseille, le Professeur Raoult. Disons que ça a été le grain [de sable] qui a fait dérailler [enrayé] la machine, ils ne s’attendaient pas à ce qu’un médecin puisse parler de la chloroquine, qui marche effectivement. La chloroquine associée à l’azithromycine, ça marche, parce qu’en fait dans le Covid il y a de la malaria, alors c’est pour ça que ça marche, d’accord ?

Mais le virus [lui-même], il n’existe pas, il n’a jamais été isolé, c’est un virus qu’on n’a jamais vu, à part ce que vous avez vu à la télé, ce qui a été pris avec des photos radioactives. Mais ça n’existe pas.

Retirez vos enfants de l’école, préparez-vous… essayez de vous préparer mentalement, préparez-vous spirituellement et si vous voyez que vous n’y arrivez pas, essayez de fuir. Fuyez les grandes villes parce que c’est là où ils espèrent mener leur répression sanitaire. Ils ont un peu peur, je pense, je pense qu’ils ont un peu peur…ils ont peur que… bon que la situation leur échappe…

Mais je pense qu’il faudra attendre les élections aux États-Unis, car nous avons peut-être un espoir avec l’élection de Trump. Parce que qu’on le veuille ou pas, c’est politique aussi, c’est du religieux qui se mêle au politique. Comme je le disais tout à l’heure, c’est des gens qui sont fanatiques. Ils ont un projet, ce projet c’est de nous réduire tous en esclavage. Et je vous le dis parce que moi je suis dans le système. J’y travaille, ça fait 10 ans, et ceux qui me traitent de complotiste ou de je ne sais quoi, ben regardez ce qui se passe autour de vous : du jour au lendemain on a été confinés, je ne sais pas si vous avez vu avec quelle rapidité la situation a changé en France… Du jour au lendemain, on a été confinés. On n’a rien compris, les gens se sont retrouvés bloqués dans les aéroports…

Ils projettent aussi de ramener la famine parce que vous savez, avec le confinement, vous avez la chaîne logistique qui est cassée. Je vous rappelle également que les Chinois sont en train de constituer leurs réserves de nourriture. Donc, dans les temps à venir, ce que je vous conseille de faire, c’est de vous constituer des réserves de nourriture… on ne sait jamais.
Voilà, c’est ce que je voulais dire. »




Le Grand Reset pour les nuls

[Source : Le Saker Francophone]

Où allons-nous ?


Par Tessa Lena − Source Tessa SubStack

Les paysans s’engraissent, et ils se reproduisent ! Oh non.

Qu’est-ce que le « Grand Reset » ? Le « Grand Reset«  est un projet massivement financé, désespérément ambitieux, coordonné au niveau international, mené par certaines des plus grandes multinationales et [des plus importants] acteurs financiers de la planète et réalisé par des organismes publics et des ONG coopérants. Son âme est une combinaison de science-fiction du début du XXe siècle, d’affiches soviétiques idylliques, de l’obsession d’un comptable dérangé avec une dépendance au jeu, et d’une version numérique améliorée de la « Destinée Manifeste ».

La raison mathématique du « Grand Reset » est que grâce à la technologie, la planète est devenue petite, et le modèle économique d’expansion infinie est foutu – mais de toute évidence, les super riches veulent continuer à rester super riches, et ils ont donc besoin d’un miracle, d’une autre bulle, plus un système chirurgicalement précis pour gérer ce qu’ils perçoivent comme « leurs ressources limitées ». Ainsi, ils veulent désespérément une bulle qui leur apporte une nouvelle croissance sortant littéralement de nulle part, tout en cherchant à serrer la ceinture des paysans, un effort qui commence par une « modification du comportement », c’est-à-dire le « reset » du sentiment des paysans occidentaux qu’ils ont droit à un niveau de vie élevé et à des libertés (ces horribles « privilèges »).

La raison psychologique du « Grand Reset » est la peur de perdre le contrôle de leur propriété, la planète. Je suppose que si vous possédez des milliards et que vous en déplacez des milliers de milliards, votre perception de la réalité devient étrange, et ce qu’il y a tout en bas ressemble à une fourmilière qui n’existe que pour vous servir. Juste des fourmis et des chiffres… votre patrimoine.

Ainsi, l’objectif pratique du « Grand Reset » est de restructurer fondamentalement l’économie mondiale et les relations géopolitiques en se basant sur deux hypothèses : premièrement, que chaque élément de la nature et chaque forme de vie fait partie de l’inventaire global (géré par l’État prétendument bienveillant, qui, à son tour, est détenu par plusieurs personnes riches devenues soudainement bienveillantes, via la technologie) – et deuxièmement, que tout l’inventaire doit être strictement comptabilisé : être enregistré dans une base de données centrale, être lisible par un scanner et facilement identifiable, et être géré par l’IA, en utilisant la « science » la plus récente. L’objectif est de compter puis de gérer et de contrôler efficacement toutes les ressources, y compris les personnes, à une échelle sans précédent, avec une anxiété et une précision numériques sans précédent – tout cela pendant que les maîtres continuent de s’adonner à leurs loisirs, profitant de vastes étendues de nature préservée, à l’abri des paysans souverains inutiles et de leur imprévisibilité. Le monde du roi se sent beaucoup plus prévisible et détendu lorsque le chaos de la subjectivité humaine est contenu pour de bon.

De plus, en guise de parenthèse potentiellement lucrative, une partie de ces « actifs » étroitement gérés peut également être transformés en de nouveaux instruments financiers et vendus. Le jeu continue !

En d’autres termes, c’est un féodalisme mondial « efficace » qui va bien plus loin que son frère médiéval puisque le scanner est un système de vision globale : chaque personne, chaque pierre et chaque baie est étiquetée et suivi numériquement. Dans ce cadre, chaque paysan a une fonction qui découle non pas du mystère de la vie, et non pas de sa vocation intérieure, mais de l’IA, le maître de l’efficacité et le serviteur du roi. Idéalement, les paysans peuvent être convaincus que c’est bon pour eux (ou nécessaire pour être en sécurité, voir « traçage des contacts ») et que c’est à cela que ressemblent le progrès et le bonheur – mais sinon, il y a d’autres moyens, de la violence classique aux prisons virtuelles en passant par les « pilules de la moralité« .

La réforme en question est censée bouleverser tous les domaines de la vie, à l’échelle planétaire : gouvernement, relations internationales, finances, énergie, alimentation, médecine, emploi, urbanisme, immobilier, application de la loi et interactions humaines – et elle commence par changer la façon dont nous nous considérons et dont nous entretenons notre relation avec le monde. En particulier, la vie privée est une énorme épine dans le pied de nos « grands resetters » – et au moment où je tape ces lignes, ils insistent sur le fait que la vie privée est un concept vraiment dépassé – en particulier lorsqu’il s’agit des données médicales des personnes, par exemple – et que nous ne pouvons tout simplement pas aller de l’avant vers un avenir radieux si des personnes stupides continuent à s’accrocher à leur vie privée.

Je passerai brièvement en revue les différents éléments de cette réforme glissante dans une seconde – mais pour résumer, le résultat final souhaité est un gigantesque convoyeur mondial, sans joie, hautement contrôlé, de tout et de tous, où la vie privée est extrêmement coûteuse, la dissidence est impensable et la soumission spirituelle est obligatoire. C’est comme une réalité médicamenteuse 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sauf que les médicaments sont à la fois chimiques et numériques, et qu’ils vous signalent au vaisseau-mère, qui peut alors vous punir pour mauvais comportement en bloquant, par exemple, votre accès à certains endroits ou en bloquant votre compte bancaire numérique – peut-être sans aucune intervention humaine.

Ainsi, sur le plan sensoriel – en ce qui concerne l’argent et le pouvoir – ce convoyeur est une tentative des super riches d’organiser et de monétiser leurs « actifs », y compris les personnes, plus efficacement que jamais auparavant. Sur le plan théologique, l’initiative est façonnée par le transhumanisme, un système de croyance formel enraciné dans un sentiment pathologique d’être repoussé par tout ce qui est naturel – et une vision résultante des formes biologiques comme des robots défectueux, qui sont rendus parfaits, des tueurs en série parfaits, en se fusionnant avec les machines d’une manière qui redéfinit le sens de la vie et défie la mort elle-même.

Je voudrais souligner que nous ne devrions jamais sous-estimer l’importance des sentiments subjectifs et de la théologie dans la formation des événements historiques. Toute notre histoire est une somme de choix subjectifs – où les choix des plus puissants et des plus motivés pèsent plus lourd. Et la réforme religieuse, qui découle généralement de la préférence subjective de divers individus puissants pour ce à quoi devrait ressembler l’ensemble du tableau, a été un moteur de changements sociaux, économiques et culturels à grande échelle sur cette planète pendant des siècles. Ce que nous voyons ici, c’est une nouvelle religion – et même si je veux croire à la propreté et à la rationalité générales du système – à un niveau plus élevé, nous n’avons pas affaire à une tentative rationnelle, scientifique, honnête, bienveillante – ou même malavisée – d’améliorer les choses. Lorsqu’il s’agit des cerveaux du « Grand Reset », nous avons affaire à une combinaison d’avidité standard et de pathologie émotionnelle de fous agités et pourris qui paniquent devant la sauvegarde de leurs biens dans cette nouvelle ère, et qui en veulent à leur nature biologique en tant que telle et veulent être des dieux. Malheureusement, les fous sont riches et ont de bonnes relations, et ils peuvent engager un million de sous-fifres pour faire une présentation extérieure convaincante et rationnelle de leur nouvelle religion. Et pour soudoyer les médias. Et les politiciens. Et les universitaires. Et les organisateurs de campagne. Et les organisations à but non lucratif. Et n’oublions pas mes frères, les artistes, qui, par faim et par indignité, créeront alors de belles publicités artistiques et émouvantes pour tout ce qui rapporte. Et lorsque la boucle est bouclée, nous avons une toute nouvelle opinion publique et, techniquement, toujours une « démocratie » ! Si seulement ces théoriciens de la conspiration s’en allaient…

Alors, qui sont les personnes à la tête de cet effort et comment cet effort est-il coordonné ?

À première vue, ce sont les suspects habituels : les principaux capitalistes du monde, les dynasties historiquement riches de différentes parties de la Terre, les membres de la royauté laïque et religieuse, les milliardaires, etc. – en d’autres termes, ce sont les gens qui ont assez d’argent pour sentir que ce monde leur appartient, les 0,0001% – et peut-être aussi les gens qui se trouvent immédiatement en dessous d’eux qui cherchent à gravir les échelons. Certains visages familiers, d’autres que nous n’avons jamais vus.

De toute évidence, ils ne constituent pas une masse monolithique, et je suis sûr qu’ils ne sont pas d’accord entre eux sur tout et qu’ils se disputent probablement le droit de manger plus de paysans. Il y a certainement une rivalité entre les élites américaines et chinoises, par exemple, ou entre les élites américaines et russes – ainsi qu’entre les différents super requins à titre individuels. Mais dans l’ensemble, même s’ils sont en compétition, ils ont des intérêts et des messages communs, et il y a plus de camaraderie stratégique et de terrain d’entente entre eux qu’entre eux et les paysans. Par exemple, aucun d’entre eux n’est susceptible de refuser l’idée de créer une nouvelle classe d’actifs financiers pour gagner de l’argent ! En outre, ils ont aussi des conseillers qui, à leur tour, sont en concurrence les uns avec les autres pour obtenir le meilleur salaire, en essayant de faire passer leurs idées. Tous ces conseillers sont subjectifs, mais ils sont aussi largement et coûteusement coordonnés dans les domaines où ils partagent des intérêts communs.

Et actuellement, le concept « gagnant » du jour semble être un monde rempli d’abréviations : IA, 5G, IoT, et ainsi de suite. Un monde où l’argent est numérique, la nourriture cultivée en laboratoire, où tout est compté et contrôlé par des monopoles géants, et où les gens sont largement privés de leur libre arbitre. Un monde où chaque élément de la nature et chaque être vivant est soit un producteur de données, soit une source d’énergie – ou les deux. Un monde où le flux quotidien des paysans est micro-géré par une IA qui enregistre les pensées et les sentiments avant même que les gens n’aient la possibilité de les faire leurs. Un monde où la vie elle-même est sous-traitée à la machine, et où l’être humain est essentiellement un costume de viande.

Maintenant, je ne pense pas que cette vision exacte se réalisera jamais complètement. Il est probable qu’elle implose avant d’arriver à mi-chemin – et une partie de ce que je viens de décrire n’est rien d’autre que le rêve éveillé d’un esprit malade. Mais les puissants fous font de leur mieux pour que ce cauchemar devienne réalité. Ainsi, le danger n’est pas d’être dépassé par une IA prenant soudainement conscience d’elle même, mais de perturber la vie normale et de provoquer la misère totale que les fous peuvent causer à nos esprits et à nos corps alors qu’ils se précipitent pour découper le monde en morceaux, en utilisant diverses expressions pratiques telles que « crise sanitaire mondiale » ou « changement climatique ».

Et oui, il y a bien une coordination et une continuité, comme il y a une continuité dans les dynasties et les courants philosophiques. Certaines sont plus éphémères, d’autres plus concrètes. Du côté éphémère, la vision des « resetters » est liée aux idées futuristes qui étaient populaires au début du 20e siècle, au rêve d’un monopole mondial des entreprises qui a soutenu la révolution bolchevique de 1917, et à la volonté générale de contrôler le monde avec la technologie, ce qui a été tenté et a échoué en Union soviétique dans les années 60 – en utilisant un langage très similaire à celui d’aujourd’hui. Sur le plan concret, le « Grand Reset » (qui, soit dit en passant, est très bien coordonnée, dans la mesure où Biden et Johnson utilisent les mêmes mots codés proposés par le WEF) est issue des efforts déployés après la Seconde Guerre mondiale pour maintenir un équilibre des pouvoirs « acceptable » dans le monde, et une récolte les bénéfices « acceptable » des intérêts financiers.

Le langage de la « durabilité », qui est un pilier important du kit de marketing du « Grand Reset », a été initialement créé dans le cadre de divers programmes des Nations unies, tels que l’« Agenda 21«  et l’« Agenda 2030« , et je suis sûr que lors de la production de ces programmes, les deux éléments – conspiration et bienveillance – étaient présents. Ce sont tous deux des ensembles de documents extrêmement secs et ennuyeux sur la gestion des ressources et la justice, qui se lisent comme quelque chose écrit par un professeur soviétique fatigué et formaté, maîtrisant bien les termes bureaucratiques, écrit surtout pour justifier le salaire des bureaucrates et l’existence des Nations unies. Ce qui est intéressant dans ce dernier cas, c’est qu’en général, les Nations unies sont plutôt inutiles, ce qui signifie que les gens se réunissent, discutent, produisent de longs documents bureaucratiques et des résolutions non contraignantes – et qu’ensuite, il ne se passe rien d’essentiel. Mais pas cette fois-ci. Pas maintenant. Le programme est lancé ! Il doit donc être important pour quelqu’un qui paie. Et oui, je suis cynique. Dans tout ce qui se passe, il y a toujours une combinaison de bonnes intentions, d’avidité, d’ambition, de relations personnelles, d’intérêts financiers, d’illusions, etc. Les politiciens parlent aux financiers, les généraux parlent aux politiciens, quelqu’un est l’oncle de quelqu’un d’autre, et c’est ainsi que les choses se font. Malheureusement, moins le message est direct et plus la propagande est abondante, moins les bonnes intentions ont de valeur et plus il est facile pour les méchants de réaliser des absurdités.

Et bien sûr, des initiatives d’une telle ampleur peuvent passer par de très longues et tranquilles « phases de planification », au cours desquelles les idées souhaitées sont plantées dans la tête des personnes désirées par le biais de conversations privées, de petites réunions, de recherches financées, de conventions industrielles, etc. Ainsi, au moment où l’on appuie sur le bouton « action », on a l’impression qu’une tendance est déjà là. Et permettez-moi de répéter encore une fois qu’absolument tout dans l’histoire est le résultat de choix subjectifs faits par des personnes subjectives. La façon dont tout se passe dans l’histoire est que les gens se réunissent, décident de ce qu’ils veulent faire et le font. Lorsque des personnes importantes agissent, l’impact est plus visible. Donc, d’une certaine manière, tout est une « conspiration », parce que tout vient de l’action humaine. Et souvent, les personnes importantes dissimulent leurs actes. Cela ne devrait pas être une idée radicale.

Et oui, à l’heure actuelle, les principaux détenteurs du pouvoir en Occident ont compris qu’il est plus rentable et moins laborieux pour eux de simplement soudoyer les médias « officiels », les scientifiques, les universitaires, les politiciens et même l’« opposition contrôlée » – de convaincre les paysans à leur place – que de contrôler tout et tout le monde par la force. Et d’ailleurs, si le sommet de cette tour est une conspiration sérieuse, dans un sens où il s’agit d’un effort coordonné où les cerveaux agissent en général en alignement les uns avec les autres, sans révéler leurs véritables objectifs à long terme aux paysans, le reste de la tour est probablement l’affaire habituelle des humains, multipliée par le manque de sens des responsabilités morales, à l’ancienne. Plus on se rapproche du fond, plus l’ignorance et les intentions sont bonnes – car la plupart des gens croient qu’ils font le bien – mais cela ne change rien à la trajectoire tragique de la cavalcade du « reset ».

D’accord, mais attendez, il y a une vraie crise, et les riches se sont réveillés parce qu’ils veulent vivre ? Et s’il n’y avait pas de conspiration en soi, et qu’ils avaient simplement réalisé que la planète était en désordre, et qu’ils voulaient maintenant s’attaquer aux problèmes de la surpopulation et de la pollution parce qu’il y a vraiment trop de gens sur la planète qui consomment et polluent à l’excès ? Que répondez-vous à cela ?

Je suis heureux que vous posiez la question, alors parlons-en.

Il est absolument vrai que l’approche sans âme et utilitaire de la nature, de la vie et des autres êtres vivants a été extrêmement destructrice – la destruction la plus immédiate et la plus visible étant externalisée vers les « pays du tiers monde » et les personnes les moins fortunées financièrement en Occident. (Voyez les décharges, les allées du cancer, et les aliments non biologiques malsains et empoisonnés). Il est vrai que le consumérisme massif et l’utilisation de produits jetables (apportés par plus ou moins les mêmes partis qui réprimandent maintenant les gens pour leur consumérisme) ont créé beaucoup de désordre. Il est vrai que nos océans et nos poumons sont remplis de plastique, que le nombre de maladies chroniques monte en flèche et que de nombreuses espèces meurent. Il est vrai que notre sol, notre nourriture et notre corps sont contaminés par du glyphosate hautement toxique. Il est vrai qu’il s’écoule généralement des décennies entre le moment où les fabricants réalisent la toxicité de leur produit et celui où le dire dans une conversation cesse d’être une théorie du complot. Tout cela est vrai. Cependant, il est également vrai que les personnes qui pointent du doigt les maux sociaux et nous disent que nous avons besoin d’un « Grand Reset » sont issues des mêmes camps et lignées qui en sont à l’origine. Il est vrai que sous le langage de leurs brochures de marketing, il y a une toxicité et des ravages qui dépassent largement ce que nous avons aujourd’hui. Ainsi, ils sont soit des idiots, soit des menteurs – et je crains que ce soit le dernier cas. Aussi riches soient-ils, ils ne sont même pas moralement qualifiés pour réparer quoi que ce soit dans ce monde. Et quoi que nous choisissions de faire pour soigner notre relation avec la nature et entre nous, ça ne sera certainement pas le « Grand Reset » techno-fasciste et néo-féodal.

Une métaphore : Si le chef du Parti des violeurs proposait une plate-forme contre le viol qui n’arrêterait pas le viol mais qui donnerait une nouvelle image à l’acte même en disant que si l’on utilise un gode rose en plastique recyclé pour pénétrer, alors ce n’est pas un viol… penseriez-vous que c’est une plate-forme contre le viol pour de vrai ?

Alors non, ce ne sont pas eux qui doivent montrer la voie (regardez cette idée de poubelle dans l’espace). Si nous suivons, nous finirons par avoir un monde qui ressemble à ça :

En parlant de solutions, il y a beaucoup d’activistes et de leaders locaux, comme Vandana Shiva, par exemple, qui trouvent des moyens de guérir notre relation avec la nature. Il y a des lanceurs d’alerte. Il y a des avocats qui se battent contre les géants des entreprises et qui gagnent parfois. Il y a des médecins qui risquent leur carrière pour protéger leurs patients. Il y a des agriculteurs locaux. Il y a des artistes qui mettent leur âme à nu. Il y a des diseurs de vérité. Il y a de la dignité, et il y a du respect si nous insistons sur eux. Je crois que les bonnes solutions à long terme viennent de l’honnêteté et de la paix intérieure, et que chacun d’entre nous possède le génie unique qui nous aide à trouver la pièce du puzzle qui, en fin de compte, guérit le monde.

En ce qui concerne le fait qu’il y ait trop de gens sur la planète, je pense que même cela est une erreur. En fait, Vandana Shiva a produit une analyse de l’agriculture industrielle par rapport à l’agriculture locale traditionnelle en termes de chiffres, et il semble que « Big Agro » nous ait également menti sur leur importance. De plus, le plus grand « problème démographique » de l’Occident en ce moment est le nombre croissant de personnes âgées par rapport aux jeunes [un problème qui se règle tout seul et naturellement, NdT]. Et même dans le « monde en développement », les tendances semblent être différentes de ce que l’on nous apprend à penser. De plus, la planète en a assez pour tout le monde, et la raison pour laquelle nous sommes confrontés à la pénurie est que 0,0001% des gens contrôlent beaucoup de choses. Ironiquement, ce sont ces mêmes personnes qui s’inquiètent du fait qu’il n’y en a pas assez, qui poussent l’idée de surpopulation – souvent en se reproduisant avec enthousiasme – et qui infectent les jeunes cerveaux avec l’idée de surpopulation, au point que maintenant, certains jeunes de la classe moyenne ne veulent pas avoir d’enfants, « pour sauver la planète ». C’est vraiment la pagaille ?

Et oui, l’idée de surpopulation inquiète les dirigeants depuis quelques décennies. Je dirais qu’à certains moments, leurs pensées ont eu des connotations eugéniques (voir, par exemple, ce rapport Kissinger de 1974 qui se vante d’« inciter » les hommes en Inde à subir des vasectomies). Et non, il ne serait pas complètement fou d’affirmer que l’eugénisme n’a pas tout à fait disparu depuis qu’Hitler a ruiné la marque, et que quiconque se croit propriétaire du monde ne serait probablement pas contre une gestion un peu plus chirurgicale des tendances démographiques. Puis-je lire dans leurs pensées ? Non. Je ne peux pas dire qui pense quoi exactement, et heureusement pour moi, je ne suis pas invité à leurs réunions – mais de temps en temps, des personnalités comme Gates ou le Prince Charles disent des choses qui semblent tout à fait hitlériennes, et cela me fait réfléchir. D’un autre côté, je ne trouve pas cela particulièrement choquant parce que la nature humaine n’a pas changé depuis l’époque où l’eugénisme était socialement acceptable dans la « société respectable ». Ainsi, ma théorie est que certaines personnes puissantes du monde sont vraiment mauvaises et qu’elles tripotent probablement l’eugénisme – et certaines sont probablement simplement indifférentes aux désirs des paysans – mais de mon côté, je ne me soucie pas vraiment de savoir de quel côté ils penchent. Méchants ou indifférents, je ne veux pas qu’ils détruisent mon monde. Est-ce trop demander ?

Mon travail est de distribuer des poisons.
Ma condition est
La haine des formes biologiques.
On me traite de dérangé
Mais je suis le plus sain de tous.
On me traite de tueur impitoyable,
Un sadique, un robot, un roi.
Mais je ne suis qu’un perfectionniste.

Mon métier est distributeur de poisons.
Ma religion est
La haine des formes imprévisibles.
Mon poison vous trouvera
Dans les mots,
Dans l’eau que vous buvez,
Dans l’alimentation,
Dans l’air que vous respirez,
De cette façon ou d’une autre,
Il vous trouvera.

Mon travail est distributeur de poisons.
Un travail très concret.
Vous êtes le bienvenu.

Maintenant, examinons rapidement les zones qui, selon le plan du « Grand Reset », doivent être perturbées et complètement réaménagées. C’est un sujet gigantesque en soi, et je ne l’aborderai qu’en surface, en me concentrant particulièrement sur le langage utilisé et sur la manière dont il recoupe la « réponse à la pandémie ». Je vous encourage vivement à vous rendre sur le site du Forum économique mondial et à y jeter un coup d’œil.

État et gouvernance

Dans le nouveau monde, les pays existent toujours, mais ils obéissent tous à un ordre central. C’est « coopératif ». De nombreuses fonctions gouvernementales sont automatisées et déléguées à l’IA. Les décisions sont basées sur des données et des algorithmes. Il n’y a pas de vie privée, et il y a beaucoup plus de fluidité en ce qui concerne les migrations (donc malheureusement, le sentiment très humain d’être gentil avec les migrants qui est promu dans les médias n’est peut-être pas une question de gentillesse, ce qui est une déception pour moi personnellement). Il y a aussi une possibilité de remplacer les gouvernements humains par l’IA, mais pas immédiatement. Le raisonnement est simple : Pour que les super riches puissent gérer l’inventaire mondial, les gouvernements individuels doivent agir davantage comme des gestionnaires de niveau intermédiaire responsables devant les autorités internationales que comme des gouvernements fédéraux indépendants.

Vous vous rappelez comment les « magasins familiaux » ont été écartés du marché et remplacés par des chaînes de magasins ? Même chose ici, sauf que dans ce cas, ces « magasins du coin » sont des pays.

L’Amérique traditionnelle, aujourd’hui, s’y oppose fortement. Son habitude de la consommation généreuse et de la libre expression, sa politique étrangère égocentrique, son sentiment de droit et ses grandes maisons de banlieue sont une évidence. Une Amérique traditionnelle, indépendante et forte est un obstacle. Dans cette optique – et avec une mise en garde selon laquelle je ne pense pas qu’il existe un empire juste – j’ai le sentiment qu’il y a un effort actif pour « réduire l’Amérique », pour coopter son gouvernement, pour détruire les fermes et les petites entreprises – en particulier celles qui ne sont pas compatibles avec cet avenir entièrement numérique – et pour déchoir la classe moyenne qui y a droit, en particulier dans les carrières « dépassées ». On a l’impression que nous sommes actuellement en pleine « révolution colorée », un coup d’État en douceur. Habituellement, les élites américaines le font à d’autres nations, mais maintenant, cela se passe sur le sol national. On a l’impression que le programme du « Grand Reset », par ses messagers et par son argent, façonne à la fois la « réponse au Covid-19 » schizophrène et le mouvement « justice sociale / climat » soudainement généralisé et bien financé des super-entreprises, qui sont tous à ce stade entremêlés en termes de messages.

Tous deux prétendent promouvoir le bien public, et tous deux utilisent habilement des armes pour régler de vrais problèmes et faire monter en puissance des gens qui ont un réel amour de l’équité dans leur cœur – tout cela pour ouvrir la voie aux objectifs financiers des « grands resetters », tels que l’érosion complète de la vie privée (avec le traçage des contacts), le déplacement de toutes les activités humaines en ligne (eh bien, tout), l’application de la loi et la précriminalité basées sur l’IA (voir « définancer la police »), et ainsi de suite. Et oui, l’Amérique a de nombreux vrais problèmes. Mais ce n’est pas comme si les structures actuelles étaient remplacées par un conseil d’anciens indigènes sages et spirituellement ancrés qui sont profondément connectés à la Terre et qui ne blesseront aucune vie innocente. Ce que l’on tente – même si l’on dissimule mal le marketing – est bien pire, bien moins humain et bien plus destructeur que ce que nous avons aujourd’hui. Je n’aime pas cela.

La finance

C’est de la monnaie numérique, de la cryptographie et des paiements par téléphone portable tout le temps. Les citoyens doivent être totalement transparents et laisser une trace de tout ce qu’ils font, vous vous souvenez ?

La nourriture

Tout ce que je peux dire, c’est que j’espère que vous aimez la viande de cafard, parce que ça vient.

Remarques cyniques mises à part, le « futur de la nourriture » est un désastre. Les menteurs sur les chaises hautes ont le culot d’utiliser de bons mots comme « développement durable » mais il n’y a rien de durable dans cette chose. C’est du « Big Agro » sous stéroïdes, très toxique. Et, accessoirement, c’est aussi consommateur d’énergie car tous ces robots, capteurs et centres de données ne sont pas gratuits, mais qui compte.

De plus, les fermes d’aujourd’hui doivent disparaître. Non seulement les fâcheux fermiers traditionnels locaux sont en concurrence avec les aliments cultivés en laboratoire et les OGM brevetés, ainsi qu’avec les sols brevetés, mais ils prennent également la place nécessaire aux aires de loisirs de nos seigneurs, ainsi qu’aux parcs d’éoliennes et de panneaux solaires (qui prennent tous beaucoup de place, d’ailleurs). Et que savez-vous, peut-être que les rois veulent vraiment « conserver » certaines parcelles de la nature en la gardant libre de toute présence humaine. C’est leur inventaire, après tout, il est logique de bien l’entretenir.

Pas étonnant que la « réponse Covid-19 » frappe si durement les fermes, les obligeant à faire faillite…

Agriculture

Un nouveau rapport sur les citoyens du monde, publié par Navdanya, montre que derrière la bonne image de la Fondation Gates se cache une philosophie toxique de philanthro-capitalisme qui repose sur le rachat par les entreprises de nos semences, de notre agriculture, de notre alimentation, de nos connaissances et de la santé mondiale.

La cupidité de Bill Gates est l’une des personnes les plus riches de la planète et le fondateur de la plus grande organisation philanthropique au monde, la Fondation Bill et Melinda Gates. Un nouveau rapport sur les citoyens du monde, publié par Navdanya International, montre que derrière l’image de bon augure de la Fondation Gates se cache une entreprise toxique …

organicconsumers.org

L’éducation

En ligne.

Médecine

Télé-

Jusqu’à présent, tant en terme médecine qu’en terme d’éducation, nous sommes sur la bonne voie, grâce à la pandémie mondiale …

L’énergie

Celui-ci est intéressant. Parce que les combustibles fossiles, le diable du marketing actuel, sont vraiment mauvais. Il est vrai que l’extraction du pétrole est abusive pour la planète. Les déversements créent beaucoup de dégâts, et ils se produisent tout le temps. Les barons du pétrole sont des bandits. Les gens qui vivent à proximité des raffineries tombent malades. Le plastique, qui provient du pétrole, pollue tout, des océans à nos estomacs et à nos poumons. Cependant, les combustibles fossiles sont également la seule source d’énergie – en dehors du nucléaire – qui soit actuellement capable de soutenir les niveaux de consommation de la population mondiale. De plus, si vous regardez sous le capot du « vert », ce n’est pas si vert que ça, à moins que nous parlions de la couleur de l’argent. Les panneaux solaires prennent beaucoup d’espace, ils se dégradent rapidement et se transforment en amas toxiques.

solar power

Retour à la nature @backt0nature

Une ferme solaire étonnante

Les éoliennes prennent également beaucoup de place et ont leurs propres problèmes. Elles sont toutes deux très dépendantes du temps et ne fournissent pas suffisamment d’énergie. Il est également à noter que le récent film de Michael Moore, « Planète des Humains », qui explorait certains des aspects pas si verts de l’« énergie verte » et faisait la lumière sur une partie de la corruption du mouvement environnemental, a été attaqué par les leaders écologistes de manière vicieuse et si uniforme que le film a été retiré des principales plateformes et a en quelque sorte disparu de l’attention du public.

Quoi qu’il en soit, que se passera-t-il si les combustibles fossiles disparaissent ? Au fait – et c’est un point important – je ne suis pas convaincu que les « resetters » aient l’intention de faire disparaître les combustibles fossiles. Je pense que nous pourrions envisager un acte de repositionnement de l’image de marque. Jusqu’à récemment, je pensais qu’ils voulaient vraiment « démanteler » les combustibles fossiles, mais j’ai ensuite examiné la « technologie climatique » et maintenant je pense que les choses sont plus complexes, que cela pourrait être une manœuvre géopolitique stratégique. Je ne sais pas. Il existe des chevauchements technologiques particuliers entre les combustibles fossiles et l’énergie « verte », mais le temps nous le dira. En tout cas, s’ils disparaissent ou font semblant de disparaître, nous découvrirons rapidement que l’éolien et le solaire ne sont pas à la hauteur – et nous rencontrerons alors notre nouveau roi de l’énergie « verte », la fusion nucléaire, oui !!.

Quand cela arrivera, notre ami, le célèbre philanthro-capitaliste, viendra à notre secours. Il est très investi dans les réacteurs à fusion nucléaire – en fait, son projet préféré, selon lui. (En fait, il se trouve qu’il est très impliqué dans à peu près tous les points de la liste « Grand Reset », quel génie des affaires il est). Mais attendez, pour rendre l’intrigue encore plus intéressante, l’OMS, qui bénéficie bien sûr de son généreux financement, s’est donné beaucoup de mal dans le passé pour minimiser le bilan sanitaire d’incidents nucléaires tels que Tchernobyl et Fukushima.

Parlant d’énergie et de finances, parlons de « capital humain ». Dans le nouveau monde, le « capital humain » n’est pas seulement une métaphore pour les ressources humaines ou le travail. Microsoft, par exemple, a déposé un brevet pour une méthode permettant de transformer le comportement humain en crypto-monnaie, ce qui se fait grâce à un dispositif non spécifié couplé à un serveur qui enregistre l’activité du corps et « mine » la crypto. Puisque dans le cadre de la Nouvelle Normalité, le numérique et la cryptographie sont censés devenir courants, cela ressemble étrangement à un outil qui peut être utilisé à la fois pour contrôler étroitement le comportement des pauvres qui peuvent en dépendre pour leurs revenus et pour miner littéralement les corps des personnes dépendantes de l’aide sociale / recevant un revenu de base pour l’énergie (qui, soit dit en passant, est une chose réelle, croyez-le ou non).

En outre, ce brevet pourrait potentiellement être utilisé pour créer un nouvel instrument financier car, si elles sont exploitées pour l’énergie, ces personnes deviennent des « actifs » qui pourraient éventuellement être regroupés dans des portefeuilles virtuels et échangés virtuellement. Vous voyez comme c’est peaufiné ? Maintenant, nous parlons de véritable servage ! Et oui, cela fait très science-fiction, mais n’oublions pas que certains « visionnaires » milliardaires ne pensent pas comme les gens normaux, ou alors les travailleurs des entrepôts d’Amazon ne porteraient pas des couches pour sauter les pauses toilettes. N’oublions pas non plus qu’aujourd’hui, il y a des échanges d’objets très théoriques ainsi que des paris sur la météo. Beaucoup d’argent dans ce monde est gagné sur des choses étranges et arbitraires !

En parlant de la météo, le « Grand Reset » légitime également l’atrocité dangereuse et envahissante de la géo-ingénierie, et la rend potentiellement « cool » et « salvatrice », tout comme le font certains livres blancs sur le « mouvement pour le changement climatique ». J’ai remarqué cela et j’ai fait le deuil de ce fait il y a quelques années, en criant sur tous les toits à quel point c’était le bordel. Pulvériser de la merde toxique dans l’air, c’est cool et « vert » ? Quel acte de tromperie linguistique.

Un mot aussi sur le carbone. Je ne vais pas entrer dans le vif du sujet parce que l’article est déjà long, mais il semble que, quelle que soit l’histoire du carbone à sa naissance, elle s’est transformée en un outil permettant de créer un marché à partir de rien, et un tas d’instruments financiers permettant de gagner de l’argent, également à partir de rien. Prenez par exemple ce plan, soutenue par Gates et quelques géants du pétrole. Ce que je préfère, c’est qu’une fois le dioxyde de carbone éliminé de l’atmosphère à l’aide d’un cocktail de produits chimiques, l’une des façons de stocker le butin est de brûler un bouquet d’arbres (pardon, « biomasse »). Oui, c’est tout à fait logique, car qui peut gagner de l’argent en laissant simplement les arbres tranquilles et en les laissant faire le travail, gratuitement ? Quel genre d’idiot permettrait cela ?

Je voudrais également souligner le fait que lorsqu’il est stocké, il l’est en profondeur, comme jamais auparavant. (Que font les processus internes de la planète ? Quelqu’un a-t-il bien réfléchi à la question ?) Il faut aussi construire des pipelines pour transporter le dioxyde de carbone d’un endroit à l’autre, un peu comme on transporte du pétrole. Et enfin, le captage et le stockage du carbone sont incroyablement gourmands en énergie, et cette énergie provient de… combustibles fossiles ? Du nucléaire ? D’éoliennes qui doivent alors occuper la moitié de la surface de la planète ? Oh je ne sais pas… Et en parlant de langage, l’objectif n’est pas « Zero Carbon Emissions », mais « Net Zero Carbon Emissions », ce qui signifie que nous pouvons continuer à polluer, et ensuite construire une nouvelle industrie lucrative par-dessus, tout en créant un nouveau type de pollution. En d’autres termes, les affaires comme d’habitude…

Par ailleurs, alors que nous sommes sur le thème du « développement durable vert », la construction de technologies et d’infrastructures de surveillance – qui sont toutes extrêmement consommatrices d’énergie, sans parler des déchets – ne va-t-elle pas à l’encontre de l’idée écologique ? J’y ai pensé il y a quelque temps lorsque j’ai lu, avec beaucoup d’enthousiasme au début, le texte de la proposition de loi sur le Green New Deal.  justice oui !! … droits des indigènes, oui !! … attendez … des réseaux électriques « intelligents » ? N’est-ce pas exactement ce que veut la Big Tech, et cela n’implique-t-il pas un besoin de capteurs intelligents qui viennent avec plus d’infrastructures et de satellites, plus de tours, une perte de vie privée, et un nouveau type de pollution sans fil produisant des effets non testés sur la santé ? Cela m’a empêché d’avancer et m’a obligé à me pencher sur diverses initiatives « vertes » et, par conséquent, à découvrir divers squelettes dans le placard. Et puis je suis tombé par hasard sur le travail de Cory Morningstar, et je me suis dit : « ouahh ! Mon instinct était bon, ce n’est pas exactement ce qu’il semble ! »

Voilà une belle transition vers la façon dont le récit de la « crise sanitaire mondiale » s’inscrit dans le « Grand Reset ».

Tout d’abord, quelques notes de ménage.

Comme je l’ai déjà dit, le « Grand Reset » est un plan extrêmement ambitieux de restructuration de l’économie mondiale – et de la notion même de ce que signifie être en vie. (Est-ce qu’un zombie poussé par l’IA dont la prise de décision est externalisée est vraiment vivant ?) Sans une population qui coopère, cette réforme économique et religieuse ambitieuse ne peut pas réussir.

Quelle est la meilleure façon de faire coopérer la population à cette très étrange réforme ? C’est la peur, car les promesses de plaisir ne suffisent pas pour réaliser un changement aussi massif et bizarre. Il faut donc que ce soit la peur et le stress, que ce soit à cause d’un ennemi extérieur, d’une perspective de catastrophe naturelle ou d’une maladie.

N’oublions pas qu’avant 2020, il y a déjà eu un récit de la peur très coûteux, soutenu par plus ou moins les mêmes acteurs qui font maintenant pression pour le « Grand Reset ». Je parle bien sûr du récit militarisé du « changement climatique ». Et alors qu’il y a de nombreux problèmes environnementaux qui doivent être résolus dès que possible, le mouvement des entreprises en faveur du « changement climatique » s’est étrangement concentré sur des messages qui coïncident grosso modo avec ceux de la campagne pour le « Grand Reset », servant leurs objectifs financiers – et les trajectoires de financement se chevauchent également. Il semble donc que les intérêts financiers derrière la campagne du « Grand Reset » aient d’abord essayé d’utiliser le « mouvement climatique », mais cela n’a pas généré les niveaux de peur souhaités assez rapidement. Les gens ne s’en sont pas suffisamment souciés. J’ai personnellement suivi une formation et je connais bien l’« organisation » et les astuces de programmation neurolinguistique qui sont censées rendre le public très inquiet au sujet du climat. Le message est très bien pensé et bénéficie d’un généreux soutien financier, ce n’est pas un mouvement hippie de base – même si beaucoup de personnes y mettent sincèrement du leur. Tout comme les témoins de Jéhovah de la base qui frappent à votre porte peuvent être extrêmement sincères.

En tant qu’être humain, je ne fais confiance à aucune entité qui, froidement et de manière calculée, essaie de me faire peur et de déclencher une réaction de stress. Les personnes que j’ai écoutées ne semblaient pas elles-mêmes très effrayées. Ils étaient bien nourris, de classe moyenne, et pas sous-employés. Ils n’avaient pas peur d’être arrêtés lors d’une manifestation – et en fait ils ont cherché à être arrêtés, sans aucune crainte pour leur futur emploi. Après avoir vu cela, j’ai commencé à poser des questions sur les raisons pour lesquelles ils voulaient que j’aie peur, et sur ce qu’ils voulaient que je fasse. Lorsque j’ai commencé à poser des questions et à faire des recherches, il s’est avéré que la trajectoire des « solutions » comprenait des choses comme les réseaux intelligents, les voitures électriques (qui ne sont pas écologiques à distance) et la géo-ingénierie. Cela, pour moi, n’était pas acceptable. Cela signifiait également qu’ils ne respectaient pas vraiment la planète, car s’ils le faisaient, ils ne voudraient pas coller des tours partout ou pulvériser des saletés dans l’atmosphère pour bloquer le soleil. Maintenant, il est très possible que le mouvement environnemental ait été bon et honnête lorsqu’il a commencé – mais une grande partie a été détournée depuis, d’une manière très furtive où les gens sur le terrain ne se rendent même pas compte qui ils servent. Et encore une fois, permettez-moi de répéter : il y a un besoin énorme de vraie durabilité, c’est juste que les mesures pratiques qu’implique le langage codé du marketing ne sont pas du tout durables !

En tout cas, le fait d’effrayer les gens avec le récit officiel de l’urgence climatique a certainement créé une vague dans la conscience des gens et un certain degré d’anxiété environnementale, en particulier dans la Génération Z – mais cela n’a pas suffi à paralyser ou à mobiliser. Mais lorsque le virus est apparu, comme par magie, les choses ont commencé à se mettre en place rapidement – ce qui était impensable auparavant. Non, je ne dis pas que le virus n’est pas réel. Et je ne fais aucune déclaration définitive sur son origine ou sur la façon dont il est apparu. J’ai mes théories, mais il y a des choses que je ne peux pas savoir et que je ne peux pas changer. Mais ce que je sais, c’est que la réaction a été absurde, sans précédent, et étrangement conforme aux mesures qui étaient déjà à l’ordre du jour. En parlant d’urgence, Woodstock s’est produit pendant une grande pandémie…

Voyons donc

Avons-nous déplacé avec force la plupart des activités – telles que l’éducation, la médecine, le shopping, le sexe et les loisirs – en ligne pour l’instant, alors que nous travaillons à « numériser » le monde physique, pour faciliter le suivi et la surveillance ?

Validé.

Avons-nous, malgré le confinement des paysans en col blanc, poursuivi les travaux de construction, y compris la construction très robuste de nouvelles structures de télécommunications et d’antennes cellulaires, nécessaires pour soutenir l’Internet des Objets ?

Validé.

Avons-nous réussi à presque détruire les moyens de subsistance de nombreux agriculteurs indépendants qui étaient en concurrence avec nos nouveaux produits « comestibles », et aussi à perturber les chaînes d’approvisionnement alimentaire traditionnelles ?

Validé.

Avons-nous également réussi à détruire un bon nombre de petites entreprises locales ?

Bien sûr !

Les salles de concert et les théâtres ?

C’est certain.

Travaillons-nous à remplacer les services répressifs par l’IA ?

Bien sûr ! Définancez ! Définancez ! Définancez !

Essayons-nous de légitimer l’érosion complète de la vie privée et l’accès facile aux données de santé privées ?

Oui ! Parce qu’il y a urgence sanitaire.

Sommes-nous sur la bonne voie lorsqu’il s’agit de suivre chaque mouvement de chaque personne ?

Traçage des contacts, oui ! Mais certains pays sont encore à la traîne.

Une carte d’identité médicale numérique est-elle désormais exigée pour les voyages internationaux ?

Oui, le Common Pass est en ligne !

Avons-nous réussi à perturber les procédures politiques et juridiques et à créer le chaos ?

Oui, Monsieur !

Plus important encore, avons-nous réussi à perturber la pensée et les relations humaines au point que nous, le robot, l’agresseur, sommes maintenant le seul ami de tout le monde ?

Nous y travaillons encore, mais nous sommes proches.

Sommes-nous en bonne voie de préparer les gens à un large déploiement de vêtements intelligents ?

Oui. Portez votre masque.

Contrôlons-nous légalement la vie sexuelle des gens ?

Oui !

En parlant de cela, le contrôle par l’État du corps et de la sexualité des gens est un signe classique de réforme religieuse. Chaque fois que cela se produit, faites attention.

Ou alors, prenons des mesures d’enfermement, par exemple. Le confinement et les restrictions de mouvement et de contact physique sont d’excellents outils de modification du comportement – et la modification du comportement, également connue sous le nom d’ingénierie sociale, est certainement une forme d’art très respectée parmi les puissants. Un ingénieur social qui se respecte planifie dix étapes à l’avance et crée des situations dans lesquelles les cibles demandent les changements souhaités ! Je postule qu’actuellement, nous sommes soumis à une danse Sado&Maso involontaire. Nous sommes au milieu d’un rituel destiné à créer un sentiment de confusion, d’insécurité et de dépendance – qui sera finalement résolu par nos maîtres, ce dont nous serons très reconnaissants car nous voudrons juste que la tension insupportable soit résolue. Déjà, beaucoup ont développé le syndrome de Stockholm, se mettant du côté de l’agresseur. Les mesures sont totalement arbitraires – mais peu importe, on attend de nous que nous nous y pliions et que nous acceptions que nos souffrances et nos privations soient pour notre propre bien. Cela fait de nous une « meilleure personne ».

Aux yeux d’un psychopathe, il n’y a pas de joie.

Aux yeux d’un esclave, il y a acceptation d’un étrange sentiment d’engourdissement là où l’âme se trouvait auparavant.

Où allons-nous à partir de là ?

Pour ma part, je ne pense pas que nous devrions accepter l’obscurité. Je pense que notre meilleure option est d’insister sur la dignité et de trouver notre cœur. Nos cœurs nous diront quoi faire ensuite.

Tessa Lena

Liens et références

Histoire
Finance
Gouvernance
Modification du comportement
Alimentation et agriculture

https://ieep.eu/news/how-to-deliver-on-the-eu-farm-to-fork-s-protein-transition-objectiveshttps://interestingengineering.com/the-explosion-of-insect-proteinhttps://www.cnbc.com/2020/02/14/bug-protein-how-entrepreneurs-are-persuading-americans-to-eat-insects.htmlhttps://www.ibm.com/blockchain/solutions/food-trust

Éducation

Énergie et environnement
Reconstruire en mieux

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Preuves que la pandémie a été planifiée ?

[Source en anglais : Stop World Control]


FAITS 100% VÉRIFIÉS

Notre objectif est de présenter des informations exactes. Chaque fait peut être vérifié dans les références en bas de page. Si vous voyez quelque chose qui n’est pas correct à 100%, veuillez nous en informer [let us know].


Des médecins déclarent que la pandémie était planifiée

planned pandemic germany

Un groupe de plus de 500 médecins en Allemagne, appelé « Médecins pour informer », a fait une déclaration choquante lors d’une conférence de presse nationale: (1)

« La panique Corona est une pièce de théâtre. C’est une arnaque, une escroquerie. Il est grand temps que nous comprenions que nous sommes au milieu d’un crime mondial. »

Ce grand groupe d’experts médicaux publie un journal médical à 500 000 exemplaires chaque semaine, pour informer le public de la désinformation massive dans les médias grand public. « Médecins pour informer » est soutenu par plus de 6 000 professionnels. Ils organisent des manifestations de masse en Europe, comme celle du 29 août 2020, où 12 millions de personnes se sont inscrites et environ un million se sont réellement présentées.

Pourquoi ces plus de 500 médecins disent-ils que la pandémie est un crime mondial ?

Que savent-ils que nous ignorons ?

planned pandemic protest berlin

Des centaines de médecins espagnols disent que la pandémie est planifiée

En Espagne, un groupe de 600 médecins appelé « Médecins pour la vérité » a fait une déclaration similaire lors d’une conférence de presse.

doctors for truth spain pandemic planned

« Covid-19 est une fausse pandémie créée à des fins politiques. C’est une dictature mondiale avec une excuse sanitaire. Nous exhortons les médecins, les médias et les autorités politiques à mettre fin à cette opération criminelle en répandant la vérité. » (2)

L’Allemagne et l’Espagne ne sont que deux exemples. De grands groupes similaires de centaines d’experts médicaux existent dans des pays du monde entier.

Aux États-Unis, un documentaire appelé PLANDEMIC [Plandémie, pour pandémie planifiée], qui expose le COVID-19 comme une opération criminelle, est soutenu par plus de 27 000 médecins !

Pourquoi ces milliers de professionnels de la santé dans le monde disent-ils que la pandémie est un crime ? À quelles informations ont-ils accès, que nous n’obtenons pas des médias grand public ? 

Je vous invite à regarder les faits suivants avec un esprit ouvert et à tirer ensuite vos propres conclusions…


Des millions de kits de test COVID-19 vendus en 2017 et 2018

Comme nous le savons, la nouvelle maladie COVID-19 est apparue en Chine vers la fin de 2019. Par conséquent, elle a été nommée COVID-19 qui est un acronyme pour Corona Virus Disease 2019 [Maladie à Coronavirus de 2019]. Les données de la World Integrated Trade Solution [Solution intégrée de commerce mondial] montrent cependant quelque chose d’étonnant :

en 2017 et 2018 — deux ans avant COVID-19 — des centaines de millions de kits de test PCR pour COVID-19 ont été distribués dans le monde.

screenshot covid test kits 2017
Kits de tests Covid-19 (300215) importés par pays en 2017

Vite ! Cachez-le !!

Ces données déroutantes ont été découvertes par quelqu’un le 5 septembre 2020, qui les a publiées sur les réseaux sociaux. Le lendemain, il est devenu viral dans le monde entier. Le 6 septembre, le WITS a soudainement changé la désignation originale « COVID-19 » en le terme vague « Kits de tests médicaux ».

L’utilisation de termes généraux n’est pas autorisée dans le commerce, vous devez toujours être précis. Il existe de nombreux types de kits de test pour différentes maladies.

Le fait qu’ils aient supprimé la spécification « COVID-19 », après que ces données soient devenues connues dans le monde entier, prouve qu’ils ne veulent pas que quiconque le sache. Ils ont cependant oublié de supprimer un détail: le bas de la page Web montre toujours le code produit de ces « kits de test médicaux » est 300215, ce qui signifie: « Kits de test COVID-19 »

covid19 product code
Code HS 300215 : Kits de test Covid-19

Leur dissimulation est arrivée trop tard : cette information critique a été découverte et est révélée par des millions de personnes dans le monde. Vous pouvez télécharger un PDF contenant les données originales de ce site Web.


Deux ans avant l’épidémie de COVID-19, des pays du monde entier ont commencé à exporter des centaines de millions d’instruments de test de diagnostic pour … COVID-19.

Un argument utilisé pour nier ces données est que l’étiquette COVID-19 n’a été ajoutée qu’en 2020. Mais pourquoi utiliseraient-ils d’abord un terme non spécifique comme « Kit de test médical », puis des années plus tard, le changeraient en « Kit de Test COVID-19 » (qui est exactement ce que c’est), puis le remplacer par l’ancien et vague « Kit de test médical »? Ces types sont-ils confus, ou quoi ? Je ne crains pas ce genre de tentatives pour nier quelque chose de si évident.

À propos, ces kits de test COVID-19 sont en fait les fameux tests PCR qui sont en effet utilisés partout dans le monde pour tester les gens pour la [maladie] COVID-19.

Même s’il était vrai qu’ils ont joué avec cette étiquette [relative à la désignation du Kit de test] (ce qui est hautement improbable car ce serait ridiculement non professionnel), cela ne change pas le fait que deux ans avant la pandémie, toutes les nations du monde ont soudainement commencé à distribuer des CENTAINES DE MILLIONS de tests PCR. Donc, le cœur du problème ne change pas.

planned pandemic plandemic

La question est : pourquoi la distribution de tests PCR a-t-elle explosé dans le monde entier avec la distribution de centaines de millions d’entre eux, qui sont spécifiquement utilisés pour tester la COVID-19 ?

À quoi se préparaient-ils ?


Rothschild a breveté une méthode de test COVID-19 en 2015

Un site Web du gouvernement néerlandais consacré au brevetage des inventions montre également quelque chose d’intéressant. Richard A. Rothschild du Royaume-Uni a breveté un système de test du COVID-19 en 2015.

pandemic planned patent rothschild covid

Ceux qui connaissent la dynastie Rothschild comprennent que ce sont eux qui contrôlent le monde depuis des siècles et qu’ils possèdent la plupart des banques centrales dans presque tous les pays du monde. (2D) Les Rothschild sont connus pour avoir organisé de nombreuses guerres, manipulé les gouvernements et provoqué des épidémies.

Un Rothschild brevetant une méthode de test spécifiquement pour COVID-19 est donc très intéressant… c’est le moins qu’on puisse dire !


Le « projet » COVID-19 est prévu jusqu’en 2025

La Banque mondiale montre que COVID-19 est un projet qui devrait se poursuivre jusqu’à… la fin mars 2025 ! L’intention est donc de continuer pendant CINQ AUTRES ANNÉES. (2C)

covid planned program 2025
Monde | Programme de préparation et de réponse stratégique à la covid-19
Date prévue de cloture du projet : 31 mars 2025

Fauci a garanti une pandémie dans les deux prochaines années

anthony fauci predicting pandemic

En 2017, Anthony Fauci a fait une prédiction très étrange, avec une certitude encore plus étrange. En toute confiance, Fauci a annoncé qu’au cours du premier mandat du président Trump, une épidémie surprise d’une maladie infectieuse se produirait sûrement. Voici ce qu’il a dit : (3)

Il n’y a AUCUNE QUESTION, il va y avoir un défi pour l’administration à venir dans le domaine des maladies infectieuses.

Il y aura une ÉPIDÉMIE SURPRISE.
Il n’y a AUCUN DOUTE dans l’esprit de personne à ce sujet.

Comment Fauci pourrait-il garantir une épidémie surprise au cours du premier mandat de l’administration Trump ? Que savait-il, que nous ne savons pas ?


Bill et Melinda Gates garantissent une pandémie mondiale imminente

En 2018, Bill Gates a annoncé publiquement qu’une pandémie mondiale était en route et pourrait anéantir 30 millions de personnes. Il a dit que cela se produirait probablement au cours de la prochaine décennie. (4)

Melinda Gates a ajouté qu’un virus fabriqué est la plus grande menace pour les sciences humaines et a également assuré que cela toucherait l’humanité dans les prochaines années. (5)

Laissez leur choix de mots résonner dans votre esprit pendant un moment …

Ils affirment que la population dense du monde garantit cette pandémie mondiale imminente. Mais soyons honnêtes : la majeure partie de la terre est inhabitée. Survolez l’Amérique dans un avion et regardez par la fenêtre. Vous voyez un espace vide la plupart du temps, avec quelques villes ici et là. La plupart du territoire des États-Unis est encore un espace ouvert et vide. Il en va de même pour le reste du monde : Australie, Russie, Inde, Chine, Amérique, Afrique… c’est en grande partie la nature sauvage. Notre planète n’est pas aussi peuplée que Bill Gates veut nous le faire croire. Cette carte du monde le montre clairement…

La plus grande partie de la terre est totalement dépourvue de toute présence humaine. Ainsi, l’idée que le monde est largement surpeuplé et ne peut que donner lieu à une pandémie mondiale imminente est un mensonge.

Les Gates ont également affirmé que le transport aérien était sûr de créer une pandémie mondiale. Mais d’innombrables personnes ont voyagé en avion au cours du siècle dernier. Cela a-t-il donné lieu à des flambées constantes de pandémies mondiales ? Bien sûr que non !

Leurs arguments pour lesquels ils ont garanti une pandémie mondiale dans les prochaines années sont des mensonges. Alors, quelle est leur véritable base pour faire de telles prédictions garanties ?


S’exercer pour une pandémie

 Event201 planned pandemic exercise

Quelques mois avant l’épidémie, Bill Gates — le premier revendeur de vaccins au monde — a organisé un événement à New York. Devinez de quoi il s’agissait ? C’était un « exercice de pandémie de coronavirus ». Oui, vous l’avez bien lu :

Bill Gates a organisé un exercice de pandémie de coronavirus, juste avant que cela ne se produise en vrai !

Sur le grand écran de l’auditorium, vous voyez le texte imprimé : « Nous devons nous préparer à l’éventualité d’une pandémie ». Cet exercice de pandémie s’appelait Event201 et a eu lieu en octobre 2019, littéralement juste avant l’épidémie.

Leur conclusion était que toute l’humanité devait être vaccinée…


Excitation à l’idée de vendre des vaccins l’année prochaine

Peu de temps après cet « exercice de pandémie de coronavirus », Bill Gates a tweeté :

Je suis particulièrement enthousiasmé par ce que l’année prochaine pourrait signifier pour l’un des meilleurs achats de la santé mondiale : les vaccins.

tweet bill gates vaccines

Pensez-y : le premier revendeur de vaccins au monde garantit qu’une pandémie mondiale se produira dans les prochaines années, et son épouse a déclaré que nous devrions tous craindre un virus artificiel qui est « en route ». Ensuite, ils organisent un exercice pour une pandémie mondiale imminente et disent que les vaccins seront la seule solution. Ensuite, Bill Gates tweete à quel point il est enthousiaste à l’idée de vendre des vaccins l’année prochaine. Immédiatement après, la pandémie annoncée éclate.


La pandémie de coronavirus 2020 prévue en 2013

L’information suivante est particulièrement intéressante car elle montre la quantité d’informations disponibles, pour ceux qui osent faire des recherches. En 2013, un artiste musical avec le nom particulier de Dr Creep a écrit une chanson de rap appelée PANDEMIC [Pandémie]. Rien de spécial à ce sujet, si ce n’était qu’une de ses paroles disait : (6)

« 2020 combiné avec CoronaVirus, les corps s’empilent. »

Comment est-il possible qu’un musicien inconnu puisse prédire avec précision qu’une pandémie de coronavirus se produira sept ans plus tard ?

La chanson a également prédit les émeutes qui font maintenant rage dans toute l’Amérique :

« L’État est en émeute, utilisant la rue à l’extérieur. Il arrive à vos fenêtres. »

panned pandemic riots 2020

Encore une fois : comment un vague artiste pouvait-il savoir en 2013 qu’en 2020, un coronavirus balayerait la terre, suivi d’émeutes de masse ? Sa réponse est intéressante :

« J’ai fait des recherches en 2012 et lu les soi-disant « théories du complot ». Vous savez, ces enquêtes que les médias ne veulent pas que nous examinions. Selon ces théories, des pandémies devaient survenir dans la décennie 2020-2030. J’ai donc écrit la chanson « Pandemic » à ce sujet. »

Vous pigez ? Cet homme a fait des recherches sur ce que l’on appelle communément des « théories du complot », des choses que nous sommes programmés pour ignorer comme « absurdes ». Mais apparemment, ces enquêtes ne sont pas toujours aussi stupides après tout, car elles ont prédit avec précision que cette pandémie et les émeutes se produiraient exactement en 2020.

Que peut-on découvrir d’autre une fois que les gens commencent à chercher un peu plus loin que les histoires de base que nous présentent les médias grand public ? Qu’est-ce qui se cache d’autre sous l’étiquette négative de « théorie du complot » ?

Continuons à lire pour en savoir plus…


« Préparez-vous à une pandémie mondiale de coronavirus »

En septembre 2019 — également juste avant l’épidémie — le Global Preparedness Monitoring Board [Conseil mondial de suivi de la préparation] a publié un rapport intitulé « Un monde en péril ».

Il a souligné la nécessité de se préparer à… une épidémie de coronavirus !

Sur la couverture du rapport se trouve l’image d’un coronavirus et de personnes portant des masques faciaux.

Dans le rapport, nous lisons le paragraphe intéressant suivant :

« L’Organisation des Nations Unies (y compris l’OMS) organise au moins deux exercices de formation et de simulation à l’échelle du système, dont un pour couvrir la dissémination délibérée d’un pathogène respiratoire mortel. »

Avez-vous compris cela ? Ils ont effectué un exercice pour une libération délibérée d’un pathogène respiratoire mortel.


Une épidémie annoncée en provenance de Chine



[Voir l’animation sur le site d’origine https://www.stopworldcontrol.com/planned/]

En 2018, l’Institute for Disease Modeling [Institut pour la modélisation des maladies] a réalisé une vidéo dans laquelle est montré un virus de la grippe originaire de Chine, de la région de Wuhan, et se propageant dans le monde entier, tuant des millions de personnes. Ils l’ont appelé « Une simulation pour une pandémie mondiale de grippe ». C’est exactement ce qui s’est produit, deux ans plus tard. Pourquoi ont-ils dit que cela viendrait de Chine ? Pourquoi pas l’Afrique, où les maladies sont bien plus nombreuses ? Ou pourquoi pas l’Amérique du Sud ? Ou l’Inde ?

Comment pourraient-ils savoir qu’il y aurait un virus de la grippe venant de Chine et même montrer Wuhan comme la région d’origine, qui infecterait le monde entier ?


Ce coronavirus a-t-il été fabriqué?

wuhan virology lab

D’où vient le virus ? L’un des plus grands experts mondiaux en matière d’armes biologiques est le Dr Francis Boyle. Il est convaincu qu’il provient d’un laboratoire d’armes biologiques à Wuhan, le Bio Safety Lab de niveau 4.

Cette installation est spécialisée dans le développement de… coronavirus!

Ils prennent les virus existants et les «militarisent», ce qui signifie qu’ils les rendent beaucoup plus dangereux, pour les utiliser comme une arme biologique. Dans le clip vidéo de deux minutes qui suit, vous voyez un porte-parole de l’administration Trump, l’expert en armes biologiques, le Dr Francis Boyle et le président Trump expliquer comment ce virus est venu du laboratoire de Wuhan.



[Voir la vidéo sur le site d’origine https://www.stopworldcontrol.com/planned/]

Maintenant vient la partie intéressante : en 2015, Anthony Fauci a donné 3,7 millions de dollars à ce même laboratoire.

Figurez-vous ceci : le même homme qui a garanti une épidémie surprise d’un virus dans les deux prochaines années, a donné près de 4 millions de dollars à un laboratoire qui développe des coronavirus. Dans le court clip ci-dessous, vous pouvez voir un journaliste interroger le président Trump sur cette subvention accordée par Fauci au laboratoire de Wuhan.



[Voir la vidéo sur le site d’origine https://www.stopworldcontrol.com/planned/]


Selon un virologue chinois, le virus a pu se propager

En avril 2020, la virologue et immunologiste chinoise Li-Meng Yan a fui la Chine et a demandé l’asile politique en Amérique. Pourquoi ? Elle voulait révéler la vérité sur la Covid-19. Yan prétend être l’un des premiers scientifiques à travailler sur ce nouveau coronavirus. Lorsqu’on a appris que ce virus causait de graves maladies à l’intérieur de la Chine, Yan a reçu l’ordre de faire des recherches.

Elle a découvert quelque chose de grave : ce virus a été transmis par contact humain. Lorsqu’elle a fait connaître cette information inquiétante à son surveillant, elle a reçu l’ordre de garder le silence à ce sujet.

Peu de temps après, l’Organisation Mondiale de la Santé a annoncé qu’il y avait un nouveau virus dangereux en Chine… mais qu’il n’était PAS transmis par contact humain et qu’il n’y avait donc aucun danger pour la population mondiale.

Après cette fausse déclaration de l’OMS, elle a remarqué que le ton de tous les scientifiques à qui elle avait parlé du virus était passé d’amical à distant. Son superviseur a déclaré :

Reste calme et prudente. Ne franchis pas la ligne rouge ! Sinon, nous aurons des ennuis et disparaîtrons …

Li-Meng Yan a décidé de fuir en Amérique et a raconté son histoire à Fox News et au FBI. Selon Yan, le gouvernement chinois savait que ce virus se propageait entre les gens et ils ont attendu d’informer le monde parce qu’ils voulaient qu’il se propage à l’échelle mondiale.

L’Organisation Mondiale de la Santé a collaboré avec le Parti communiste chinois, affirmant que ce nouveau virus n’était pas transmissible entre les humains. En conséquence, il pouvait se répandre dans le monde entier.

Bien sûr, ses déclarations sont démenties par l’OMS et le gouvernement chinois. Cependant, le fait est qu’au début de janvier 2020, l’OMS a déclaré que le nouveau coronavirus n’était pas transmissible d’homme à homme, donc aucune mesure n’a été prise… et le monde entier en a été infecté.

La virologue Yan vit désormais cachée et est protégée par le gouvernement américain.


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Plusieurs films ont prédit la pandémie de coronavirus

La programmation prédictive consiste à informer la population des événements qui vont bientôt se produire. Ces dernières années, plusieurs films et séries télévisées ont été produits, sur… une pandémie mondiale de coronavirus !

Le film « Dead Plague » [peste noire] dépeint une pandémie mondiale avec un coronavirus et mentionne même l’hydroxychloroquine comme remède.

Un autre film intitulé « Contagion » montre comment un coronavirus se propage dans le monde avec la distanciation sociale, les masques faciaux, le verrouillage, le lavage des mains, etc.

Littéralement, tout ce que nous voyons maintenant est prédit en détail dans ces films.


Une bande dessinée de l’Union européenne visualise une pandémie mondiale

infected comic book european union

En 2012, une étrange bande dessinée a été produite par l’Union européenne, pour la distribution parmi leurs employés seulement. (2B) Le titre de la bande dessinée est « INFECTÉ » et montre un nouveau virus provenant d’un laboratoire chinois et se propageant à travers le monde. La solution à cette pandémie est décrite dans la bande dessinée : les mondialistes appliquent un plan mondial de santé. Ça signifie :

Plus de liberté médicale, mais la tyrannie médicale des entités mondialistes.

Tel est le message de cette bande dessinée, publiée aux employés de l’Union européenne. L’une des citations de la bande dessinée se lit comme suit :

« Les mesures de sécurité qui ont suivi ont rendu notre existence totalement insupportable. »

pandemic strip eu

Pandémie représentée lors des jeux olympiques d’été en 2012

pandemic olympics summergames 2012

Lors du spectacle d’ouverture des Jeux olympiques d’été en 2012, une pandémie de coronavirus s’est jouée aux yeux du monde entier. Des dizaines de lits d’hôpitaux, un grand nombre d’infirmières devenant les marionnettes d’un système de contrôle, la mort rôde, un géant démoniaque s’élevant dans le monde entier, et tout le théâtre était éclairé de telle manière que vu du ciel, cela ressemblait à un coronavirus .

Pourquoi les Jeux Olympiques ont-ils montré une pandémie de coronavirus, dans leur émission d’ouverture ?


Verrouillage mondial prévu en 2008

L’auteur et enquêteur Robin de Ruiter a prédit en 2008 qu’il y aurait un verrouillage mondial.

Il a dit que le but de ceci serait de créer un nouveau monde de contrôle autoritaire.

Parce qu’une grande partie de ce qu’il a écrit en 2008 se passe maintenant sous nos yeux, ce livre a été republié.


Des journalistes ont prédit une pandémie planifiée

En 2014, le journaliste d’investigation Harry Vox a prédit une pandémie mondiale planifiée et a expliqué pourquoi la « classe dirigeante » ferait une telle chose:

« Ils ne reculeront devant rien pour compléter leur boîte à outils de contrôle. Les quarantaines et les couvre-feux sont l’une des choses qui manquaient à leur boîte à outils. Le plan est d’infecter des centaines de milliers de personnes et de créer la prochaine phase de contrôle. »(7)


« Scénario pour l’avenir »

Ce chercheur de renom fait référence à un document célèbre de la Fondation Rockefeller dans lequel tout ce que nous voyons se passer maintenant est littéralement prédit en détail : la pandémie mondiale, les verrouillages, l’effondrement de l’économie et l’imposition d’un contrôle autoritaire.

Tout est décrit avec une précision terrifiante… dix ans avant que cela ne se produise!

Le document s’intitule « Scénario pour l’avenir de la technologie et du développement international ». (9) Cela dit tout : un scénario pour l’avenir. Il contient un chapitre appelé « LockStep » dans lequel une pandémie mondiale est signalée comme si elle s’était produite dans le passé, mais qui est clairement conçue comme une répétition pour [préparer] l’avenir.



La pandémie de 2020 est décrite avec des détails horribles dans le « Scénario pour l’avenir » de la Fondation Rockefeller écrit en 2010.

Le « Scénario pour l’avenir » se poursuit en comparant deux réponses différentes à leur pandémie prévue : les États-Unis n’ont « fortement découragé » que les gens de prendre l’avion, tandis que la Chine a imposé une quarantaine obligatoire à tous les citoyens. La première réponse est accusée de propager encore plus le virus, tandis que l’imposition d’un verrouillage suffocant est saluée. Ensuite, il décrit la mise en œuvre du contrôle totalitaire :

Pendant la pandémie, les dirigeants nationaux du monde entier ont fait preuve d’autorité et ont imposé des règles et des restrictions hermétiques, du port obligatoire de masques faciaux aux contrôles de la température corporelle aux entrées des espaces communs comme les gares et les supermarchés.

Il est clair que le durcissement des autorités est la réponse souhaitée. Mais cela empire, selon ce « scénario du futur » :

« Même après la disparition de la pandémie, ce contrôle et cette surveillance plus autoritaires des citoyens et de leurs activités sont restés stables et même intensifiés. »

« Dans les pays développés, cette surveillance accrue a pris de nombreuses formes : des identifiants biométriques pour tous les citoyens, par exemple, et une réglementation plus stricte des industries clés dont la stabilité était jugée vitale pour les intérêts nationaux. »


Selon la Fondation Rockefeller, une pandémie mondiale doit entraîner un contrôle accru, où les gens abandonnent volontiers leur liberté, afin de se sentir à nouveau en sécurité.


Manuel pour le contrôle global

Maintenant que la pandémie annoncée est bel et bien là, la même Fondation Rockefeller a proposé la deuxième étape : un manuel sur la mise en œuvre de nouveaux systèmes de contrôle pendant cette pandémie. Ce n’est que lorsque tous les réseaux de contrôle requis seront en place que le monde pourra s’ouvrir à nouveau.

Lorsque vous combinez les deux documents Rockefeller, vous voyez le plan :

1) Premièrement, ils annoncent une pandémie mondiale avec un coronavirus et disent à quoi cela devrait conduire : un tout nouveau niveau de contrôle autoritaire.

2) Deuxièmement, ils donnent des étapes pratiques sur la façon d’appliquer ce système de contrôle.

Ce sont des illustrations et des citations de leur guide :

« Les applications numériques et les logiciels de suivi protégés par la confidentialité devraient être largement utilisés pour permettre un suivi des contacts plus complet. »

« Afin de contrôler pleinement l’épidémie de Covid-19, nous devons tester la majorité de la population chaque semaine. »

Selon leur « Scénario du futur », toute la population mondiale devrait obtenir une identification numérique indiquant qui a reçu tous les vaccins. Sans vaccinations suffisantes, l’accès aux écoles, concerts, églises, transports publics, etc. sera refusé.

Aujourd’hui, en 2020, c’est exactement ce que Bill Gates et de nombreux gouvernements réclament.


Les contacts de tout le monde doivent être vérifiés

Dans une vidéo gouvernementale divulguée (10), nous voyons une conversation entre l’ancien président américain Bill Clinton et Andrew Cuomo, le gouverneur de l’État de New York. Ils discutent de la manière de mettre en place un grand système de contrôle pour tester l’ensemble de la population et vérifier tous leurs contacts. Ils discutent de la manière de constituer une armée pour mettre en œuvre ce système de contrôle.

« Des centaines et des centaines d’agents de contrôle doivent être nommés. Ils testent tout le monde, puis vérifient tous leurs contacts. Cela n’a jamais été fait auparavant à cette échelle. C’est une armée d’interrogateurs qui vérifieront les contacts de tout le monde. »

ANDREW CUOMO,
GOVERNOR OF NEW YORK


Un tout nouveau niveau de contrôle global

world control

Bill Gates a également précisé que seules les personnes qui ont été vaccinées contre Covid-19 devraient être autorisées à voyager, à aller à l’école, à assister à des réunions et à travailler. (11) Des identifiants numériques de vaccins sont déjà en cours de développement (12) et Gates a un brevet sur la technologie qui permet de retracer le corps d’un individu n’importe où. Cette technologie est appelée WO2020-060606 (13). De plus, Gates souhaite mettre en place un réseau de surveillance mondial, qui suivra toutes les personnes qui sont entrées en contact avec la Covid-19 (14).


Le plan : injecter à l’humanité un vaccin modifiant l’ADN

Le célèbre journaliste d’investigation Anthony Patch a fait des années de recherche sur les plans de contrôle du monde, au moyen de pandémies créées et de vaccins obligatoires. Lors d’un entretien en 2014, ce chercheur a prédit ce qui suit:

« Ils vont libérer un coronavirus artificiel. En conséquence, les gens exigeront un vaccin pour les protéger. Ce vaccin ajoutera une troisième souche d’ADN au corps d’une personne, ce qui en fera essentiellement un hybride. Une fois qu’une personne est injectée, son ADN subit presque immédiatement une transformation. Ce changement génétique amènera les gens à perdre la capacité de penser par eux-mêmes, sans même qu’ils s’en rendent compte. Ainsi, ils peuvent être contrôlés plus facilement, pour devenir les esclaves de l’élite. »

Bien sûr, cela semble insensé et c’est vraiment insensé. Pourtant, nous devons être conscients que cet enquêteur professionnel n’est pas dupe. Il a fait des années de recherche et c’est ce qu’il a découvert au fil des ans.

Nous devons veiller à ne pas rejeter des connaissances solides, fondées sur des années de recherche, simplement à cause de notre propre manque de compréhension de ces sujets.


20 ans de recherche disent :
le vaccin changera notre ADN

La docteure Carrie Madej a dirigé deux grandes cliniques en Géorgie, avant de se rendre en République dominicaine pour faire du travail humanitaire. Elle a étudié l’ADN et les vaccins au cours des vingt dernières années et a réalisé une vidéo urgente dans laquelle elle prévient qu’il existe un plan pour injecter à l’humanité des vaccins très dangereux contre la Covid-19. Le but de ces nouveaux vaccins sera double :

1) reprogrammer notre ADN et faire de nous des hybrides plus faciles à contrôler.
2) nous connecter à l’intelligence artificielle grâce à un identifiant numérique de vaccin, qui ouvrira également un tout nouveau domaine de contrôle.

Cette experte médicale dit avoir observé à plusieurs reprises comment les maladies se propageaient dans les populations par avion. Pour des raisons de sécurité, elle n’est pas en mesure de partager plus de détails à ce sujet en public.


Dépeupler la terre au moyen d’épidémies organisées

Le Dr John Coleman était un officier du renseignement de la CIA qui a écrit un livre intitulé « Le Comité des 300 ». Il y explique comment les sociétés secrètes manipulent les gouvernements, les soins de santé, les industries alimentaires, les médias, etc. Ce livre se trouve sur le site Web de la CIA. (15)

L’un des principaux objectifs des nombreuses sociétés secrètes, qui contrôlent les gouvernements et les médias, est de dépeupler la terre.

Le Dr Coleman dit ce qui suit à propos de leur stratégie :

« Au moins 4 milliards de mangeurs inutiles doivent être éliminés d’ici à 2050 au moyen de guerres limitées et d’épidémies organisées de maladies mortelles à action rapide. »

DR. JOHN COLEMAN, CIA INTELLIGENCE OFFICER


Maintenir l’humanité sous 500 millions d’habitants

En 1980, un monument de granit a été érigé en Géorgie, appelé les Guidestones. Un ensemble de 10 lignes directrices [NdNM : Les 10 commandements de la nouvelle religion mondiale basée sur la science-technologie, l’humanisme et le New Age ?] est inscrit sur la structure en huit langues modernes et un message plus court est inscrit en haut de la structure dans quatre scripts de langues anciennes. La première directive est la suivante:

1. Maintenez l’humanité sous 500 000 000 en équilibre perpétuel avec la nature.


Utiliser des vaccins pour réduire l’humanité

Lors d’une conférence TED, Bill Gates a fait écho à cet objectif, quand il a dit littéralement que de nouveaux vaccins peuvent être utilisés pour réduire la population mondiale de 10 à 15% ! (16)

« Il y a maintenant 6,7 milliards de personnes sur terre et bientôt il y en aura 9 milliards. Cependant, nous pouvons réduire ce nombre de dix à quinze pour cent si nous faisons du bon travail avec les nouveaux vaccins, les soins de santé et le contrôle des naissances ».

BILL GATES, TRAFICANT de VACCINS


Vaccin Covid19 pour le contrôle de la population ?

Mike Adams est un scientifique alimentaire publié, auteur du livre scientifique populaire Food Forensics [Médecine légale des aliments] et fondateur de CWC Labs accréditée ISO. Il y a des années, il a dit ce qui suit :

Une arme biologique fabriquée sera libérée dans les centres de population. Il y aura des appels pour un financement gouvernemental massif pour l’industrie du vaccin afin de proposer un vaccin. Miraculeusement, ils auront un vaccin développé en un temps record. Tout le monde devra faire la queue et prendre ce vaccin.



[Voir la vidéo sur le site d’origine https://www.stopworldcontrol.com/planned/]

Il y a en effet une libération d’une arme biologique artificielle, suivie d’un mandat de vaccin, d’un financement gouvernemental massif pour l’industrie du vaccin et d’un vaccin qui est mis au point en un temps record.

Le reste de son message est que ce vaccin commencera lentement à tuer des millions, voire des milliards, de personnes en quelques années. Ce sera un vaccin kill-switch [NdNM : coupe-circuit ou commutateur qui une fois en position ouverte pourrait libérer un genre de toxine ou d’agent mortel], conçu pour réduire la population mondiale.


RÉSUMÉ :
LA PANDÉMIE A-T-ELLE ÉTÉ PRÉVUE ?

Des milliers de médecins du monde entier appellent la pandémie un crime mondial, une dictature mondiale avec une excuse sanitaire.

Quelques années avant la COVID-19, le monde entier a soudainement commencé à distribuer des centaines de millions de kits de test PCR pour COVID-19.

En 2015, Richard A. Rothschild a breveté une méthode de test médical pour COVID-19.

La Banque mondiale montre comment le projet Covid-19 devrait durer jusqu’en mars 2025.

En 2013, un chercheur a prédit qu’une pandémie mondiale avec un coronavirus se produirait en 2020. Il le savait grâce à une enquête personnelle sur les soi-disant « théories du complot ».

En 2017, Anthony Fauci a garanti une épidémie surprise d’une maladie infectieuse au cours du premier mandat de l’administration Trump.

Juste avant la pandémie mondiale de coronavirus, Bill Gates a organisé un exercice mondial sur la pandémie de coronavirus : Event201.

Également peu avant l’épidémie, le Conseil mondial de surveillance de la préparation a dit au monde qu’il était prêt pour une pandémie de coronavirus.

En 2018, l’Institute for Disease Modeling a annoncé une pandémie mondiale avec un virus de la grippe, originaire de Chine dans la région de Wuhan.

En 2018, Bill et Melinda Gates ont annoncé que dans les années à venir, il y aurait une pandémie mondiale d’un virus artificiel.

Le coronavirus SARS-CoV-2 a peut-être été créé dans le Bio Safety Lab P4 à Wuhan, qui a reçu des millions de dollars d’Anthony Fauci.

Une virologue chinois de premier plan, Li-Meng Yan, s’est enfuie aux États-Unis pour exposer comment le Parti communiste chinois a conspiré avec l’Organisation Mondiale de la Santé pour publier une fausse déclaration sur le virus, ce qui a permis à ce dernier de se propager dans le monde entier.

Plusieurs films ont décrit la pandémie de coronavirus avec beaucoup de détails, et mentionnent même l’hydroxychloroquine comme remède.

Une bande dessinée produite par l’Union européenne décrit un virus qui se propage dans le monde entier. La crise est résolue par la mise en œuvre d’une tyrannie médicale totalitaire.

Les Jeux olympiques d’été de 2012 ont joué une pandémie de coronavirus lors de leur émission d’ouverture.

Le journaliste d’investigation Harry Vox a prédit en 2014 qu’une pandémie mondiale serait provoquée, de sorte que la « classe dirigeante » pourrait mettre en œuvre un niveau plus élevé de contrôle autoritaire.

Le journaliste d’investigation Anthony Patch a prédit une pandémie mondiale avec un virus artificiel, qui serait utilisé pour forcer un vaccin modifiant l’ADN de l’humanité.

La Dre Carrie Madej a étudié l’ADN et les vaccins pendant des décennies et dit que le plan est d’utiliser le vaccin COVID-19 pour lancer le processus de transhumanisme : reprogrammer l’ADN humain.

L’officier de la CIA, le Dr John Coleman, a étudié les sociétés secrètes et affirme que leur objectif est de dépeupler la terre au moyen de pandémies organisées de maladies mortelles à action rapide.

Dans l’État de Géorgie, un immense monument a été érigé en 1980 avec dix directives pour l’humanité, en huit langues. Le premier de ces « dix commandements » est que l’humanité doit être réduite à un demi-milliard de personnes.

Bill Gates a déclaré lors d’une conférence TED que de nouveaux vaccins peuvent être utilisés pour réduire la population mondiale de 10 à 15%.

Le « gardien de la santé » Mike Adams a prédit il y a des années ce que nous voyons se produire maintenant : la libération d’une arme biologique artificielle, suivie d’un mandat de vaccin, d’un financement gouvernemental massif pour l’industrie du vaccin et d’un vaccin qui est développé en un temps record. Il a également prédit que ce vaccin tuera d’innombrables personnes au cours de quelques années.

En 2010, la Fondation Rockefeller a publié le « Scénario pour l’avenir… » dans lequel elle décrit une pandémie mondiale à venir, qui devrait aboutir à la mise en œuvre d’un contrôle autoritaire sur les populations, qui s’intensifiera ensuite après la pandémie.

En 2020, la Fondation Rockefeller publie un manuel sur la façon de créer ce monde de contrôle, avec un guide étape par étape. Ils disent que la vie ne peut pas revenir à la normale, tant que le monde n’est pas devenu «verrouillé» avec ce contrôle provenant des gouvernements autoritaires.

Nous voyons en effet que Bill Gates et bien d’autres dans le monde prennent immédiatement le contrôle d’une manière sans précédent, avec des identifiants de vaccins, des micropuces qui seront implantées dans les personnes, rendant obligatoire le port de masques faciaux, la distanciation sociale, les verrouillages forcés, la recherche extrême des contacts. , etc.

Une partie de ce contrôle descendant consiste en une censure extrême de chaque voix des médecins, des scientifiques ou d’autres experts qui critiquent ce qui se passe.


Toutes les prédictions ont été faites peu de temps avant que cela ne se produise

predictions
C’est maintenant

Notez que chaque prédiction de cette pandémie a été annoncée quelques années, voire des mois avant qu’elle ne se produise. C’est important. Gates et Fauci mentent quand ils disent que « l’histoire nous dit que cela va arriver », car il n’existe aucune base historique pour garantir qu’une pandémie mondiale de coronavirus se produira dans quelques mois ou quelques années.

Jamais dans l’histoire rien de tel ne s’est produit, à une telle échelle mondiale.

Le fait qu’un événement aussi unique sur le plan historique ait été prédit avec beaucoup de détails — par des films, des émissions, des enquêteurs, des médecins, ceux qui financent les laboratoires qui développent ces virus, ceux qui gagnent des milliards grâce à ces pandémies, ceux qui veulent créer un tout nouveau niveau de contrôle dans notre monde, etc. — montre que c’était prévu.


Y a-t-il des signes que la pandémie est manipulée ?

pandemic planned covid19

Jusqu’à présent, nous avons examiné les indications selon lesquelles la pandémie avait été planifiée à l’avance. S’il est effectivement orchestré, cela devrait également être évident pendant la pandémie. Une pandémie planifiée est également une pandémie contrôlée. Observons-nous en effet que la pandémie est manipulée ? Absolument. Les autres articles sur StopWorldControl.com révèlent à quel point chaque voix médicale, scientifique, gouvernementale, éducative et journalistique qui diffère de la propagande médiatique est censurée de manière agressive. Jamais auparavant dans l’histoire de l’humanité il n’y avait eu une telle censure mondiale des médecins et des scientifiques respectés du monde entier.

Big Tech (Google, Facebook, Twitter, Apple, etc.) collabore avec Big Pharma (les industries pharmaceutiques de plusieurs milliards de dollars) pour supprimer tous les sons qui défient leur propagande.

En plus de cela, il y a une démonstration sans précédent de fraude mondiale avec des numéros covid. Littéralement, chaque information sur COVID-19 est fausse. Le personnel médical du monde entier a admis qu’il subissait de fortes pressions et même carrément ordonné d’enregistrer chaque patient en tant que patient covid et chaque décès — quelle qu’en soit la cause — comme un décès covid.

Vous pouvez voir les preuves de cette affirmation scandaleuse dans cet exposé choquant de la plus grande fraude de l’histoire du monde.


Qui est derrière le plan de contrôle du monde?

world control

Nous avons parlé d’un groupe de personnes que l’on appelle des « mondialistes ». Alors, qui sont ces « mondialistes » de toute façon ? Ce sont des gens riches et influents du monde entier qui envisagent de créer un gouvernement mondial. Cela leur permettra de contrôler chaque être humain sur la planète. Leur stratégie est de dominer tous les domaines de nos sociétés : soins de santé, industries alimentaires, médias, gouvernements, religion, tout.

La domination mondiale totale a été un désir diabolique de nombreux dirigeants puissants à travers l’histoire du monde. Pensez simplement aux empires mondiaux notoires de Rome, de la Grande-Bretagne, des Perses, des Russes, etc.

Cette passion perverse n’a pas quitté le cœur corrompu de l’humanité, mais les moyens pour atteindre cet objectif ont changé. Au lieu d’envahir les nations avec des chars et des bazookas, ils asservissent désormais l’humanité en utilisant la force de la peur. Une fois qu’ils peuvent créer suffisamment de panique, ils peuvent présenter la «solution». Cette solution signifie cependant nous retirer notre liberté et nous soumettre à leur contrôle.

Les principaux acteurs du mondialisme sont les Nations Unies, le Forum économique mondial, l’Organisation mondiale de la santé, l’Union européenne, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, et en particulier les nombreuses banques privées qui contrôlent déjà le monde. Ces entités visibles ne sont cependant qu’une façade, pour cacher les vrais pouvoirs, que sont les nombreuses « sociétés secrètes ». Beaucoup de ces mondialistes se sont récemment réunis lors d’un événement appelé DAVOS, où ils ont exprimé comment la pandémie sera utilisée pour déployer leurs plans. Voici quelques-unes des déclarations qu’ils ont faites: (18)

« C’est le moment historique dans le temps, non seulement de combattre le virus, mais de FAÇONNER LE SYSTÈME.

La pandémie représente une fenêtre d’opportunité pour RÉINITIALISER NOTRE MONDE.

Le monde doit agir conjointement et rapidement pour REVAMPER TOUS LES ASPECTS de nos sociétés et économies, des contacts éducatifs aux contacts sociaux et aux conditions de travail.

CHAQUE PAYS, des États-Unis à la Chine, doit participer, et chaque industrie, du pétrole et du gaz à la technologie, doit être TRANSFORMÉE. »

Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial

Le Forum Économique Mondial a créé un « rouet » avec tous leurs objectifs. On y voit les trois « projets » suivants : Covid19 suivi de Gouvernance mondiale et Gouvernance d’Internet.

global reset


COVID-19 est un projet critique qui ouvre la voie à la prochaine étape : LA GOUVERNANCE GLOBALE. Un peu plus loin dans le futur, ils prévoient de créer une censure complète d’Internet : la GOUVERNANCE D’INTERNET.


Personne ne veut de ces organisations

Pas un seul humain sur terre n’a voté pour que ces organisations existent, et encore moins prennent le contrôle total de nos vies, familles, communautés, emplois, santé, industries, etc. Pourtant, ils se présentent comme nos « leaders mondiaux » qui planifient tout notre avenir.

L’Organisation Mondiale de la Santé s’est positionnée comme le chef de file de notre santé, sans qu’aucun de nous n’ait choisi pour eux.

Ils appliquent une tyrannie dans les médias grand public et les médias sociaux, où aucune expression d’expertise médicale ou scientifique n’est autorisée, à moins qu’elle ne soit conforme aux directives de cette organisation « mondiale ».

Des dizaines de milliers de médecins et de scientifiques ont été censurés dans le monde entier, par Facebook, Youtube et Twitter. Pourquoi ? Parce que ces géants des médias sociaux affirment que SEUL ce que dit l’Organisation Mondiale de la Santé est vrai. C’est un exemple clair de la tyrannie mondiale des mondialistes. Ils installent leurs propres institutions « mondiales » — qui n’ont aucune autorité sur chacun de nous — mais simplement parce qu’ils se disent leaders « mondiaux », ils assument l’autorité sur toute l’humanité.


L’humanité dans son ensemble doit se soumettre à l’Organisation « Mondiale » de la Santé, sans jamais demander notre avis ni même consulter d’autres experts médicaux. En fait, chaque expert médical qui dénonce ses décisions est censuré.


Cela signifie la perte totale de la liberté médicale, la perte de la liberté d’expression, la perte de la vraie science, la perte du vrai journalisme et l’imposition de dictatures par des organisations pour lesquelles personne n’a voté, dirigées par des individus dont personne ne voulait et pourtant ils s’approprient simplement notre monde.

Ils sont le gros et méchant tyran sur le terrain de jeu, qui joue le patron sur tout le monde.


L’Organisation mondiale de la santé est dirigée par un terroriste

Le chef de l’Organisation mondiale de la santé était membre d’un violent parti communiste révolutionnaire en Éthiopie, le Front de libération du peuple du Tigré. (19) Le Département de la Sécurité Intérieure [aux États-Unis] déclare clairement :

«Le TPLF est considéré comme une organisation terroriste de niveau III… sur la base de ses activités violentes…»

Laissons cela passer à vous : l’homme qui dirige l’Organisation Mondiale de la Santé est littéralement un terroriste communiste, qui a été impliqué dans l’imposition du communisme à l’Éthiopie. Ce même homme harcèle maintenant le monde entier, nous disant à tous ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire, censurant chaque professionnel de la santé qui a une opinion différente, exigeant une obéissance aveugle de toute l’humanité, tout en imposant des mandats pour être vaccinés par leur sponsor financier numéro un : Bill Gates.

Est-ce le monde dans lequel vous voulez vivre désormais ?


De plus en plus de pandémies, jusqu’à ce que l’humanité se soumette

De plus en plus de pandémies, jusqu’à ce que l’humanité se soumette

Il y aura de plus en plus de pandémies, si nous ne faisons pas la « grande réinitialisation » maintenant. (18)

Bill Gates appelle déjà cette « pandémie une » et parle de « pandémies deux et trois ». L’enquêteur qui, en 2013, avait prédit qu’une pandémie de coronavirus se produirait en 2020, suivie d’émeutes, a déclaré que le plan était de créer une série de pandémies en 2020-2030.

Cette décennie est le calendrier choisi pour transformer le monde en une grande république bananière, dirigée par des fous avides de pouvoir, qui dépeuplent la terre et asservissent le reste de l’humanité.

Ils prévoient de provoquer autant de pandémies que nécessaire, afin de briser le dos de l’humanité, jusqu’à ce que tout le monde se soumette à leur contrôle mondial. Les vaccins obligatoires sont la clé de leur plan, car les vaccins nous connecteront aux systèmes de contrôle mondiaux. Seuls les vaccinés pourront se déplacer librement.

Commencez-vous à comprendre pourquoi plus de 500 médecins allemands, 600 médecins espagnols, des milliers d’experts médicaux des États-Unis et bien d’autres dans le monde appellent cette pandémie un « crime mondial » ?


Des dirigeants de l’Église catholique mettent en garde l’humanité

Un archevêque et plusieurs cardinaux de l’Église catholique romaine ont écrit une lettre à l’humanité, pour nous avertir de la tyrannie mondiale sous le couvert du COVID-19. Ceci est un extrait de ce message historique, qui a été traduit dans de nombreuses langues et envoyé aux dirigeants du monde entier. (20)

Nous avons des raisons de croire, sur la base des données officielles sur l’incidence de l’épidémie par rapport au nombre de décès, qu’il existe des puissances intéressées à semer la panique parmi la population mondiale dans le seul but d’imposer en permanence des formes inacceptables de restriction des libertés, de contrôler les personnes et de suivre leurs mouvements. L’imposition de ces mesures tyranniques est un prélude inquiétant à la réalisation d’un gouvernement mondial indépendant de tout contrôle.


Y a-t-il de l’espoir ? Que pouvons-nous faire ?

Y a-t-il un espoir pour notre avenir, ou sommes-nous livrés aux mains impitoyables de ces méchants méga-milliardaires qui veulent dépeupler la terre et prendre le contrôle total de l’humanité ?

Oui, il y a de l’espoir. L’avenir est plus radieux qu’on ne peut même l’imaginer!

Ce n’est pas un scénario funeste et sombre, mais un appel au réveil pour que l’humanité cesse de croire aveuglément les mafia-médias et les politiciens pervers, et se lève pour un avenir de liberté. Je vous invite à rejoindre un mouvement unique et historique de combattants de la liberté mondiale, qui conduira l’humanité dans une nouvelle ère d’espoir, de renouveau et de plus de liberté que nous n’en avons jamais connue.


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Recherchez sur Internet les adresses e-mail des dirigeants du gouvernement, de l’éducation, de la santé, de l’application de la loi, etc.


Références

1: German group of Doctors For Information

2: Spanish group of Doctors For Truth

2B:EU comic strip depicts global pandemic

2C: World Bank shows planned end date of project COVID-19

2D: Rothschild owning central banks around the world

3: Fauci guarantees an outbreak with the next two years.

4: Bill Gates announced a global pandemic

5: Melinda Gates says humanities greatest threat is an engineered virus

6: Lyrics of 2013 song that predicted coronavirus pandemic in 2020

7: Harry Vox predicted the global pandemic

8: Robin de Ruiter predicted lockdowns

9: Scenario for the future described global pandemic

10: Andrew Cuomo talks with Bill Clinton about authoritarian control

11: Bill Gates talks about a digital ID to control people

12: Linking vaccines to a digital ID

13: Gates has pattent on technology to trace a body anywhere

14: Gates wants a global monitoring system

15: Download the book of CIA officer Coleman

16: Gates talks about reducing world population using vaccines

17: Tens of millions of Covid-19 test kist were exported by the EU, USA, China etc in 2017 and 2018

18: DAVOS and the gathering of the globalists

19: The head of the World Health Organization is member of violent terorrist group

20: Letter from archbishop and cardinals to humanity




La grande réinitialisation selon un ancien officier du KGB, le Dr Igor Shepherd : Le nouvel ordre mondial communiste post-Covid 19

[Source : Guy Boulianne]

Voici un texte du Dr Igor Shepherd et de son épouse June. Le Dr Shepherd a travaillé pendant plusieurs années dans l’ex-Union soviétique en tant que professionnel de la santé spécialisé dans le développement d’armes biologiques mortelles. Il savait que ce programme top secret était consacré à l’avancement du communisme mondial et serait utilisé pour détruire les États-Unis.
Le Dr Shepherd a occupé pendant environ sept ans un poste de direction au sein du ministère de la Santé publique de l’État du Wyoming, mais a récemment été démis de ses fonctions en attendant une enquête sur le discours qu’il a prononcé lors d’une réunion du “Keep Colorado Free & Open”, dans une église de Loveland, Colorado, le 10 novembre 2020.

« Les gens qui essaient d’être des dieux échouent misérablement à chaque fois parce que leurs actes sont mauvais. »


Dès que le gouverneur de notre État a annoncé le verrouillage et les fermetures d’entreprises pour notre État (d’autres gouverneurs faisaient de même), mon mari et moi nous sommes regardés avec une extrême inquiétude. « L’Amérique est attaquée par l’ennemi », ai-je laissé échapper, effrayée, mes mots lourds et roulant à peine de ma langue. Mon mari, les yeux écarquillés, secoua la tête en accord. En tant que médecin, il savait que le Covid-19 était un virus de type bénin, semblable à la grippe saisonnière, et que le protocole de réponse extrême des gouverneurs était anormal et erroné. Nous savions tous les deux que quelque chose de sinistre se passait, et nous attendions pleinement que les Américains voient la même chose, se lèvent dans l’unité et arrêtent la prise de contrôle forcée de nos entreprises et libertés civiles. Comme nous avions tort !

Malgré quelques protestations au début (qui ont cessé depuis lors), la majorité des Américains ont adhéré sans conteste à la propagande pandémique et ont volontairement permis que leurs libertés soient détournées par un groupe de voyous dont les objectifs n’avaient rien à voir avec la santé de la population, mais tout à voir avec la restructuration et la réinitialisation du gouvernement, de l’économie et de la société américains. Nos soupçons ont été confirmés lorsque le 22 octobre 2020, Time Magazine a publié le premier article anticapitaliste ouvertement flagrant, intitulé « The Great Reset », faisant la promotion du nouveau gouvernement mondial communiste post-Covid 19 qui est prévu pour toutes les nations.

Agenda 21/Agenda 2030

La grande réinitialisation (Great Reset) est un gouvernement mondial planifié de style régime communiste, actuellement en cours (par la force) via la pandémie Covid-19 pré-planifiée et canularisée. C’est un programme mondial totalitaire qui est devenu populaire en 1987 grâce aux Nations Unies. Il s’intitulait Agenda 21, car l’objectif était de réinitialiser complètement tous les gouvernements et économies du monde d’ici 2021. Puisqu’ils ne sont pas en mesure de finaliser cet objectif d’ici 2021 et qu’ils devaient prolonger leur calendrier (bien qu’ils aient fait des progrès massifs cette année, en 2020, en utilisant cette pandémie), l’Agenda 21 a été mis à jour à l’Agenda 2030. Cela leur donne dix ans supplémentaires pour achever la prise de contrôle mondiale.

La plupart des Américains sont aveugles à cette invasion, car ils font confiance à des politiciens corrompus qui sont des traîtres à nos lois et libertés, et dont le seul dessein est de mettre en place un gouvernement communiste mondial. Et ce n’est pas seulement un avenir malheureux pour l’Amérique; toutes les nations seront soumises à l’emprise maléfique de ce nouveau gouvernement chimérique. Ses lois vont dévaster et dominer tous les aspects de notre vie quotidienne. En lisant la liste ci-dessous, vous pouvez commencer à voir pourquoi cette pandémie est un excellent outil pour les mondialistes. Voici les changements draconiens de style de vie que nous vivrons dans quelques années si les citoyens de notre nation ne repoussent pas rapidement :

En 1992, lors de la réunion du Sommet de la Terre de l’ONU, dirigée par le Secrétaire général Maurice Strong, l’Agenda 21 a été établi en tant que force mondiale (un rapport et une brochure de 1000 pages intitulé Agenda 21 ont été distribués avec les détails de l’agenda mondial communiste). Il est important de mentionner que Maurice Strong était un partisan dévoué et un résident de la Chine communiste. L’Agenda 21/2030 est fondé sur le communisme. Et pourtant, le président républicain George Bush, avec 177 autres dirigeants mondiaux, a embrassé et soutenu ce « Nouvel Ordre Mondial » communiste, et a signé sur l’Agenda 21. Le propre discours de Bush en 1991 a confirmé son objectif de remettre l’Amérique sous un Nouvel Ordre Mondial.


« Faire renoncer chacun à son droit de respirer de l’air frais est absolument diabolique et insensé. Et pourtant, ces fous qui dirigent notre pays s’en tirent avec toutes ces violations des droits civils parce que les citoyens permettent la parodie sans un regard de défi. »

Dr Igor Shepherd


Le développement durable

Le logo et le slogan du Sommet de la Terre qui se tint à Rio de Janeiro, et qui conduisit à l’adoption de l’Agenda 21, symbolisent bien le plan occulte de l’élite: « Le monde est entre nos mains ».

Afin de convaincre le public de monter à bord de cette “réinitialisation” communiste des gouvernements, l’Agenda 21/2030 est colporté dans le cadre d’un programme de « sauvegarde de l’environnement » fondé par les Nations Unies et appelé Développement durable. L’organisation partenaire, l’Institut international du développement durable (IIDD), expose et définit le développement durable comme : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Le mot le plus simple pour définir le développement durable est le communisme.

Pour être encore plus précis, le développement durable est le mot « code » du communisme. Partout où vous voyez une organisation promouvoir le développement durable, ou utiliser les termes durable ou durabilité (et presque toutes les grandes entreprises et universités le font), elles promeuvent en fait l’Agenda 21/2030 mondial communiste. L’Agenda 21 ou l’Agenda 2030 n’est généralement pas mentionné aussi ouvertement parce que les partisans préfèrent cacher leur véritable objectif pour le communisme mondial sous un thème « sauver l’environnement ». Ils savent que les populations n’accepteront pas un style de vie communiste, mais s’engageront sans réserve pour sauver la planète. C’est pourquoi, par exemple, les croyances du « passage au vert » et du gaz vert et du changement climatique ont été imposées à la population et largement commercialisées.

Le terme de développement durable est devenu populaire après qu’un rapport de l’ONU de 1987 intitulé, « Notre avenir commun », a été publié par la Commission Brundtland. Cette commission porte le nom de sa présidente, Gro Brundtland, ancienne directrice de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et première femme vice-présidente de l’Internationale socialiste. Les mondialistes promouvant l’Agenda 21 (maintenant l’Agenda 2030) utilisent le terme Développement Durable pour infiltrer efficacement leur agenda communiste dans les villes, comtés et États américains; et d’autres nations. Cette pandémie est maintenant utilisée pour mettre en œuvre les changements.

George Bush Sr n’était pas le seul loup qui avait infiltré le gouvernement américain avec ses vues communistes, trompant ses électeurs. En 1993, le président Clinton a signé le décret 12852, qui a formé le « Conseil présidentiel du développement durable ».

En 2011, le président Obama est allé plus loin pour ancrer les Américains sous l’Agenda 21. (Bien sûr, contrairement à Bush et Clinton, la campagne et la présidence d’Obama ont ouvertement affiché son dévouement envers le communisme). Il a signé le décret 13575, qui a mis en place le « Conseil rural de la Maison Blanche ». Son ordre était sournois. La première section dit :

« Seize pour cent de la population américaine vit dans des comtés ruraux. Des communautés rurales fortes et durables sont essentielles pour gagner l’avenir et assurer la compétitivité américaine dans les années à venir. Ces communautés fournissent notre nourriture, nos fibres et notre énergie, préservent nos ressources naturelles et sont essentielles au développement de la science et de l’innovation. Bien que les communautés rurales soient confrontées à de nombreux défis, elles présentent également un énorme potentiel économique. Le gouvernement fédéral a un rôle important à jouer pour élargir l’accès au capital nécessaire à la croissance économique, promouvoir l’innovation, améliorer l’accès aux soins de santé et à l’éducation et développer les activités récréatives de plein air sur les terres publiques. »

Les communautés rurales durables dans la première section indiquent que le « Conseil rural de la Maison Blanche » nouvellement formé par Obama a été conçu pour promouvoir le plan Agenda 21 des Nations Unies. L’objectif d’Obama à travers ce décret était de transformer fondamentalement l’Amérique.

Presque tous les dirigeants du monde, y compris le président Donald Trump, sont derrière la mise en œuvre de l’Agenda 21/2030 du Développement durable en tant que nouveau mode de vie, ou en clair, en tant que nouveau mode de vie tyrannique dans le cadre de leur nouvel ordre mondial technocratique. Le site internet de la Maison Blanche révèle la vérité que Trump est d’accord avec les politiciens libéraux d’hier et d’aujourd’hui, et à 100% derrière l’agenda communiste du développement durable. Le 17 mai 2018, Trump a signé le décret 13834, intitulé « Opérations fédérales efficaces ». Dans cet ordre, il a le pouvoir de déléguer un dirigeant fédéral en chef de la durabilité (veuillez consulter le document “Implementing Instructions for Executive Order 13834 Efficient Federal Operations, du Conseil sur la qualité de l’environnement, Office fédéral de la durabilité),

En 2018, Trump a fait progresser les objectifs du Programme mondial unique à l’horizon 2030 en signant l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (USMCA). Il a violé la feuille de route légale des lois américaines et a signé cet accord sans ratification du Congrès ou du Sénat. Trump est allé plus loin avec les objectifs de l’Agenda 2030 et, le 24 août 2019, a signé avec ses alliés « mondialistes » du G7 (Canada, France, Allemagne, Italie, Japon et Royaume-Uni) pour diriger spécifiquement le développement durable et d’autres questions relatives à la mondialisation des nations.

La Maison Blanche est à 100% derrière la grande réinitialisation (Great Reset), et ce pdf.doc 2015, page 18, sur l’Agence américaine pour le développement international (USAID) déclare clairement que les dirigeants du monde ont adopté l’Agenda 2030 pour le développement durable. Leur vision d’un “gouvernement ouvert pour soutenir le développement durable mondial” est établie sur une période de 15 ans (achèvement d’ici 2030), l’administration de la Maison-Blanche s’est engagée à faire en sorte que les efforts visant à mettre en œuvre les objectifs de développement durable (ODD) soient ouverts et transparent en consultation avec la société civile.

C’est pourquoi l’association de l’Agenda 21/2030 appelée Conseil international pour les initiatives écologiques locales (ICLEI), montre plus de 250 villes et comtés américains qui sont membres de ce mouvement pour restructurer le gouvernement, l’économie et la société américains. Elle compte également plus de 1 000 dirigeants municipaux dans 86 pays. Mais vous pouvez parier que l’adhésion dépasse désormais 250 villes américaines. Toutes les universités d’État de la côte ouest que j’ai recherchées sur Google sont liées aux objectifs de développement durable des Nations Unies, comme le montre par exemple l’Université d’État de l’Oregon. Je suis sûr que les universités des États du Midwest et de la côte Est ont les mêmes liens. Tous les fabricants de vaccins Covid-19, y compris AstraZeneca, font la promotion du développement durable sur leurs sites internet. C’est un objectif mondial déjà en place dans le monde entier.

Comment pouvons-nous faire confiance aux entreprises fabriquant les vaccins Covid-19 lorsqu’elles soutiennent un programme mondial qui approuve le dépeuplement ? Comment pouvons-nous être sûrs que leurs vaccins développés sont réellement sans danger pour nous et ne doivent pas être utilisés à des fins de stérilité, de génocide à long terme ou d’altération de l’ADN pour un contrôle mental massif des populations ? La modification génétique fait partie de la technologie sur les vaccins Covid-19, et donc qu’est-ce qui les empêchera de nous injecter des vaccins qui sont génétiquement modifiés pour provoquer le cancer, des mutations génétiques ou des maladies chroniques systémiques afin de faire progresser leur état d’esprit tordu pour atténuer le populations de nations ? Les sites Internet des différents fabricants de vaccins indiquent qu’ils travaillent en étroite collaboration avec la BARDA (Biomedical Advanced Research and Development Authority) et la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), deux agences militaires impliquées dans des projets d’armes biologiques pour les États-Unis. Les objectifs de former un nouveau gouvernement ont été infiltrés aux plus hauts niveaux à l’échelle mondiale, et c’est pourquoi les citoyens de chaque pays devraient interroger chaque politicien, organisation et société de vaccins liés au développement durable.


« Seuls les tyrans et les personnes qui haïssent l’humanité forceraient les jeunes enfants et les personnes âgées à être privés de l’oxygène vital nécessaire pour assurer une bonne santé. »

Dr Igor Shepherd

https://youtu.be/fUv9rBqtaJs
Film promotionnel de la DARPA pour son 50e anniversaire en 2008.

Forum économique mondial

Aujourd’hui, la principale organisation qui promeut l’Agenda 21/2030 du Développement durable est le Forum économique mondial (FEM). Le fondateur et président est le professeur milliardaire Klaus Schwab. Il est un idéologue et innovateur communiste qui est au centre des affaires mondiales depuis plus de quatre décennies. Il est convaincu que nous sommes au début d’une révolution qui changera fondamentalement notre façon de vivre, de travailler et de nous relier les uns aux autres. Et cette pandémie pré-planifiée a effectivement relancé sa révolution folle, alors qu’il avance avec ses plans tyranniques pour remodeler le monde sous une nouvelle utopie de type « zone crépusculaire » post-Covid 19. Le site internet du FEM explique en détail ce que le monde post Covid-19 ressemblera à d’ici 2030, une fois que les mondialistes auront atteint leurs objectifs.

La page sur le leadership et la gouvernance sur le site internet du FEM et la page de leurs membres et partenaires est informative. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que Schwab a récemment publié un autre livre intitulé : “COVID-19: La Grande Réinitialisation”. Ce livre détaille ce qui attend l’Amérique et le monde après que la pandémie planifiée ait atteint ses objectifs de contrôle humain complet grâce à l’Agenda 2030. Le livre déclare :

« “COVID-19: La Grande Réinitialisation” est un guide pour quiconque veut comprendre comment le Covid-19 a perturbé nos systèmes sociaux et économiques, et quels changements seront nécessaires pour créer un monde plus inclusif, résilient et durable à l’avenir. »

Klaus Schwab est une force à craindre car son culte « orwellien » a pris racine dans le monde entier. Des dirigeants du monde entier, y compris le président Trump, soutiennent ouvertement l’Agenda 2030 de Schwab. Des articles de presse apparaissent partout approuvant la Great Reset de Schwab, tout comme le Time Magazine. Trump lui-même fait la promotion du FEM et de Klaus Schwab sur le site internet de la Maison Blanche : whitehouse.gov.

Les Américains sont naïfs de penser qu’il existe encore un système bipartite et que nos votes comptent. Ce programme mondial pour contrôler tous les aspects de nos vies est mis en branle depuis des décennies, et ces politiciens infiltrés ont fait des pas de géant en trompant le public avec des promesses hogwash [ineptes]. Le président Trump, par exemple, prétend être un patriote conservateur, mais il est loin d’être fidèle à ce pays. Il suit la structure de gouvernance de l’Agenda 2030 et autorise illégalement les juridictions locales (comté, ville, état — comme les gouverneurs, les maires et les départements de la santé) à contourner le processus législatif et à créer leurs propres décrets exécutifs tyranniques et absurdes (sans la science médicale). Le Forum économique mondial, qui est à l’origine de l’Agenda 2030, le déclare sur son site Web :

« Peut-être que des centres de pouvoir alternatifs — au niveau local ou municipal — peuvent offrir une assurance et un moyen plus rapide de faire avancer les choses… Tous les gouvernements pourraient faire mieux en équilibrant l’autonomie et l’agilité au niveau local avec une coordination au niveau national. »

Cette déclaration est la raison pour laquelle le président Trump a renoncé à son autorité sur la réponse de Covid-19 et a délégué son pouvoir aux gouverneurs des États, qui à leur tour ont renoncé à une partie de leur autorité en la confiant aux maires et aux commissaires de comté. Chacun de ces gouverneurs et maires, etc., a rédigé ses propres règles et règlements différents, ce qui a créé la division et le chaos (le chaos affaiblit un gouvernement). Par exemple, certains gouverneurs imposaient des restrictions de voyage, des couvre-feux ou des restrictions folles sur les armes à feu. Certains n’autoriseraient pas les citoyens à se rendre dans leur propre propriété s’ils possédaient une deuxième maison dans l’État, à acheter de la peinture ou ne permettaient pas aux voyageurs de entrer dans leurs États sans mesures de quarantaine de 14 jours. Le maire de Los Angeles a établi une règle selon laquelle il couperait l’électricité et l’eau des maisons où se déroulaient de grands rassemblements. D’où ce maire tire-t-il son autorité pour des mesures aussi draconiennes ? Du président Trump. Trump a participé aux verrouillages, aux distanciations et aux violations des droits civils en ignorant la loi suprême de notre pays. Il a plutôt suivi les règles de gouvernance de l’Agenda 2030 qui confèrent plus de pouvoir de gouvernance aux juridictions locales. C’était un plan brillant pour démanteler notre nation. Une autre preuve de l’allégeance de Trump à l’ordre mondial est qu’il n’a rien fait pour arrêter les ordres illégaux de l’un de ces gouverneurs ou maires. Bien que nous l’entendions parler de l’iniquité, nous ne le verrons jamais arrêter l’injustice. C’est parce qu’il est à bord avec le Forum économique mondial et Klaus Schwab et d’autres dirigeants mondiaux dans la promotion d’un Nouvel Ordre mondial (qui comprend l’application de vaccinations dangereuses à la population par la force militaire).

La trahison n’est pas seulement dans notre gouvernement. L’armée américaine est le moteur de cette grande réinitialisation du communisme mondial. Les communistes ont infiltré l’Amérique de toutes les manières possibles. Les sites internet militaires soutiennent les Objectifs de développement durable et c’est pourquoi ils ont financé et établi des partenariats avec tous les fabricants de vaccins Covid-19. Les vaccins n’ont rien à voir avec notre santé, mais tout à voir avec le contrôle de notre esprit et de notre corps. Ils font partie de la pandémie de canular pré-planifiée qui sape notre mode de vie dans tous les aspects que nous pouvons imaginer. Ils contrôleront ce que nous mangeons, où nous allons, ce que nous faisons et comment nous pensons si nous ne nous élevons pas ensemble dans l’unité et ne les repoussons pas. Ils savent qu’en continuant à priver les Américains de plus de libertés, il y aura éventuellement une énorme opposition d’Américains armés qui se lèvera. Au lieu de créer une guerre sanglante dans les rues et de risquer de perdre beaucoup de leurs propres soldats, il leur est beaucoup plus facile de désarmer le peuple avant qu’une guerre ne puisse s’ensuivre en utilisant une méthode de mise à mort douce, mieux connue sous le nom d’arme biologique. Vacciner rapidement la population (Operaton Warp Speed ​​qui utilise l’armée pour dispenser les vaccins à la population) est une tactique brillante pour éliminer des centaines de milliers de citoyens sans tirer un seul coup. Leur injecter des vaccins toxiques ou altérant l’ADN paralyserait lentement la nation et permettrait l’achèvement de la grande réinitialisation du Nouvel Ordre Mondial.

Pendant ce temps, les ordonnances illégales et constamment contraires à la Constitution sont une jauge pour les mondialistes. Ils sont capables d’analyser la profondeur avec lesquelles ils peuvent manipuler les masses. Une fois qu’ils seront convaincus que les gens ne résisteront pas à leur tyrannie, ils poursuivront la prise de contrôle jusqu’à ce que leur Agenda 2030 soit pleinement mis en œuvre. Une chose est certaine, l’Agenda 2030 n’aurait pas pu accomplir cela rapidement sans la pandémie Covid-19. Cette pandémie était pré-planifiée afin d’ouvrir la porte à l’objectif de plusieurs décennies des élites mondiales de gouverner le monde d’une main de fer. Il existe un document fédéral allemand de réponse à la pandémie (à partir de la page 55) publié en 2012 qui décrit presque exactement un scénario de pandémie comme nous le voyons aujourd’hui. Le virus dans leur scénario est nommé « modi-sars » (coronavirus modifié), ce qui est beaucoup trop proche dans les similitudes avec le virus actuel Covid-19. Le document est étrange car il prédit que la pandémie durera 2 à 3 ans, avec des « vagues » de retour du virus, des réponses strictes, des pénuries alimentaires, des troubles civils et des changements sociétaux. C’est un modèle pour le Covid-19 actuel et les actions et réponses mondiales. L’événement 201 (Event 201), un exercice de pandémie mondiale organisé par le Johns Hopkins Center for Health Security, le Forum économique mondial et la Bill & Melinda Gates Foundation (qui soutiennent tous The Great Reset), s’est produit de manière suspecte le 18 octobre 2019, à New York, juste avant que la pandémie de Covid-19 commence. Il est également important de noter que le CDC chinois a participé à cet exercice. Le scénario pandémique de l’événement 201, comme le document allemand, a également utilisé un nouveau coronavirus simulé et prédit que des millions de personnes mourraient. Ce n’est pas un hasard si les gouvernances et les plaisirs politiques, économiques, religieux et sociétaux de l’Amérique et d’autres pays sont rapidement déstabilisés par cette pandémie, comme cela avait été planifié il y a des années.

Bon travail, les gens ! Depuis le confinement, tout est en train de devenir vert. Continuez !

Cette pandémie se poursuivra pendant 3 ans ou plus jusqu’à ce que les mondialistes aient complètement restructuré l’Amérique (et les autres nations). Ils conditionnent nos esprits à accepter les changements sociétaux à venir grâce à des verrouillages et au port forcé de masques. Les entreprises privées sont obligées de faire faillite car on leur ordonne de fermer ou de servir à un niveau de capacité réduit de 50%. Les mandats de port de masque dangereux montrent également la profondeur du mal auquel nous pouvons nous attendre sous ce nouveau gouvernement mondial. Seuls les tyrans et les personnes qui haïssent l’humanité forceraient les jeunes enfants et les personnes âgées à être privés de l’oxygène vital nécessaire pour assurer une bonne santé. Faire renoncer chacun à son droit de respirer de l’air frais est absolument diabolique et insensé. Et pourtant, ces fous qui dirigent notre pays s’en tirent avec toutes ces violations des droits civils parce que les citoyens permettent la parodie sans un regard de défi.

Chacune des réponses à la pandémie a été mise en œuvre pour « réinitialiser » l’Amérique et les nations. Les verrouillages et les distanciations sont une préparation à une vie d’isolement, car dans le cadre de l’Agenda 2030, la plupart des achats et des ventes se feront en ligne. Il n’y aura pas de magasinage, pas de rassemblement entre amis et pas de sorties dans les parcs. Ils sépareront les masses afin de les contrôler efficacement pour le style de vie isolé qu’ils ont prévu. Fermer des entreprises et les qualifier de « non essentielles » est un excellent plan pour éliminer la propriété privée. Seules les grandes entreprises qui font partie du Great Reset seront considérées comme « essentielles ». La vidéo sur le site internet du Great Reset indique très clairement que seul ce qui est « essentiel » sera nécessaire. Cette vidéo explique pourquoi les termes « essentiel » et « non essentiel » ont été adoptés. C’est la terminologie de la transformation gouvernementale, économique et sociétale de l’Agenda 2030. Les voyages, les avions, les voitures, la consommation de viande, la possession de maisons, de terrains ou d’appareils de luxe comme les climatiseurs seront tous considérés comme non essentiels, selon les règles du Great Reset. Et sur ce site Web, ils visent à reprogrammer les lecteurs pour qu’ils acceptent les changements mondiaux en louant les verrouillages et en nous traitant tous de « héros du changement climatique » parce que, comme ils le vantent fièrement, « tout devient maintenant vert » (comme pour isoler les gens les uns des autres c’est une bonne chose). Ils propagent le mensonge que moins de conduite, moins de vol, et moins de déplacements est ce qui est le mieux pour nous dans le cadre de cette nouvelle réinitialisation mondiale. En d’autres termes, nous sommes tous des héros si nous sommes prêts à vivre une vie d’isolement total et à renoncer à toutes nos libertés civiles afin de sauver l’environnement de la planète. Cette PsyOp [NdNM : « Opération Psychologique » – lien ajouté] du Nouvel Ordre Mondial est au-delà du diabolique.

Et une fois que les vaccinations Covid-19 seront dispensées, et que nos gènes humains d’origine seront corrompus par le génie génétique, et que nous perdons notre originalité et notre pureté naturelle en tant qu’êtres humains, ils auront réussi non seulement à nous asservir mais à contrôler nos esprits, nos pensées, nos comportements. et nos humeurs.

Technocratie

L’Agenda 2030 sera une nouvelle forme de totalitarisme étroitement liée à la technocratie. La technocratie est un système idéologique de gouvernance dans lequel ceux qui sont au pouvoir (les technocrates) contrôlent les masses et dirigent les nations grâce à des connaissances techniques avancées. C’est l’une des raisons pour lesquelles la technologie sans fil 5G était importante et s’est déployée, malgré la preuve scientifique de ses dangers pour la santé. Les verrouillages, fermetures d’entreprises et distanciations font partie d’un conditionnement pour préparer les masses à ce type de mode de vie sévèrement réglementé. Dans son livre, « Between Two Ages: Americas Role in the Technetronic Era », l’ancien gourou politique et mondialiste Zbigniew Brzezinski affirme que la souveraineté est une fiction et que « l’ère technétronique implique une société plus contrôlée et dirigée, dominée par une élite dont la revendication du pouvoir politique reposerait sur un savoir-faire scientifique prétendument supérieur utilisant les dernières techniques modernes pour influencer le comportement public et maintenir la société sous étroite surveillance et contrôle. »

La grande réinitialisation de Klaus Schwab est tout à propos de l’âge de la technocratie. Il a écrit un livre sur cette nouvelle ère en 2016 intitulé « The Fourth Industrial Revolution [NdNM: lien ajouté] ». Les critiques décrivent son livre comme suit : « Super informatique mobile omniprésente. Robots intelligents. Voitures autonomes. Améliorations neuro-technologiques du cerveau. Édition génétique. La preuve d’un changement dramatique est partout autour de nous et cela se produit à une vitesse exponentielle. » Klaus, bien sûr, veut que la technocratie soit utilisée comme un moyen de contrôler la population mondiale au profit de ceux qui sont au pouvoir.

Cette page du FEM de Schwab sur la mondialisation et ce qu’elle signifie pour le monde et l’Amérique coïncide avec son livre sur l’ère technocratique. En voici un extrait : 

« Le rythme sans précédent du changement technologique signifie que nos systèmes de santé, de transport, de communication, de production, de distribution et d’énergie — pour n’en nommer que quelques-uns — seront complètement transformés. La gestion de ce changement exigera non seulement de nouveaux cadres de coopération nationale et multinationale, mais aussi un nouveau modèle d’éducation, assorti de programmes ciblés pour enseigner de nouvelles compétences aux travailleurs. Avec les progrès de la robotique et de l’intelligence artificielle dans le contexte des sociétés vieillissantes, nous devrons passer d’un récit de production et de consommation à un récit de partage et de bienveillance. »

Bill Gates, le fondateur de Microsoft et de la Fondation Bill et Melinda Gates, le milliardaire excentrique qui a financé la pression pour le dépeuplement et les nouvelles vaccinations « ARN » Covid-19, a également le nez dans l’avancée de l’ère de la technocratie. Il a investi dans une nouvelle technologie satellitaire, investi 85 millions de dollars dans la société Kymeta Satellite, et a un brevet Microsoft en instance appelé Cryptocurrency System Using Body Activity Data (WO/2020/060606). Le brevet est créé pour fonctionner dans un système numérique sans numéraire en reliant les personnes à un serveur où des tâches réelles sont données et où l’énergie et les ondes cérébrales du corps sont générées et utilisées pour extraire la crypto-monnaie. Tel est bien sûr l’objectif de l’Agenda 2030 : contrôler nos finances grâce à une technologie de pointe. Une fois qu’un gouvernement contrôle nos comptes bancaires, il contrôle nos vies. Et cette forme d’achat et de vente sans numéraire n’est pas loin. Ceux qui ont créé cette pandémie ont provoqué des lock-out [fermetures] et des ordres de mise à distance pour conditionner la population à accepter cette nouvelle structure bancaire isolée. C’est pourquoi les démocrates de la Chambre ont ajouté un libellé dans le plan original de la loi CARES de 2 milliards de dollars qui appelait à la création d’un dollar numérique américain mandaté, par le biais de ce qu’ils ont appelé le portefeuille numérique. Cela n’a pas fait partie du projet de loi final, mais il le sera finalement, à mesure que le nouveau gouvernement technocratique ira de l’avant avec ses plans mondiaux.

L’entrepreneur milliardaire Elon Musk, qui est la force derrière les voitures électriques Tesla, est en phase avec l’idéologie technocratique inquiétante de Klaus Schwab. Musk a récemment dévoilé un implant cerveau-ordinateur sans fil pour les neurosciences qu’il appelle Neuralink. Neuralink vise à implanter des interfaces cerveau-ordinateur sans fil comprenant des milliers d’électrodes dans le cerveau pour aider à guérir les affections neurologiques et les lésions de la moelle épinière. Il a déjà fait implanter cette puce informatique de la taille d’une pièce dans le cerveau d’un porc pour des études. Cela peut sembler plausible et être une grande avancée pour la science médicale, mais ce n’est pas le cas. Le but ultime de Musk, comme Bill Gates, est de fusionner l’humanité avec l’intelligence artificielle et de créer le transhumain parfait. Musk est sur la même voie que Gates et est également investi dans les satellites. Ne pensez pas une seule minute que l’élite mondiale, les technocrates pesant actuellement leur pouvoir sur l’humanité, n’ont pas le même objectif en tête concernant le vaccin Covid-19 et leur nouvelle « édition génétique » révolutionnaire.


« Voler nos esprits par la tromperie est exactement leur plan d’action. Par conséquent, battons ce Nouvel Ordre Mondial et résistons à la tyrannie, et une partie de l’arrêt du Great Reset consiste à arrêter le vaccin ! »

Dr Igor Shepherd

Transhumanisme

Logo du mouvement transhumaniste

La technocratie ne peut être accomplie tant que chaque personne n’est pas vaccinée. Leurs plans vont au-delà de forcer les masses à rester à la maison devant leurs ordinateurs pour le reste de leur vie. Ils ont déjà mis en place un programme beaucoup plus néfaste et sinistre, et c’est le transhumanisme, qui est le contrôle du corps humain et de l’esprit humain en fusionnant l’humanité avec la machine. Pour ce faire, les mondialistes doivent modifier notre ADN avec de l’ADN artificiel. Le transhumanisme est leur but ultime pour contrôler le monde parce que les globalistes auront les capacités de contrôler la volonté du peuple. Ils ne nous diront certainement pas qu’ils vont altérer notre ADN et faire de nous des zombies parce que la plupart des gens (j’espère) lutteraient contre ce vol de notre esprit.

La pandémie de Covid-19 était l’outil parfait pour instiller la peur et la panique, et amener la population à accepter les vaccinations obligatoires qui contiennent de l’ADN artificiel qui peut changer de manière irréversible notre génome humain pour toujours. Cela semble-t-il absurde? Peut-être il y a 50 ans, mais dans le monde d’aujourd’hui, cette technologie est déjà développée. Les objectifs pour le contrôle mondial des nations n’ont rien de nouveau, et nous ne devons pas être naïfs en pensant que cette forme d’esclavage n’est pas le «sommet» ultime pour les dirigeants fous et avides de pouvoir.

En mai 2010, la Fondation Rockefeller, en lien avec le Global Business Network du futurologue Peter Schwartz, a publié un rapport prophétique (plus de preuves que la pandémie de Covid-19 était pré-planifiée) intitulé : “Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international” [NdNM : voir La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?]. Ce rapport contient différents scénarios de type futur. Un scénario semble être un modèle exact pour les réponses et les actions actuelles de la pandémie Covid. Il porte le sous-titre intrigant : « LOCK STEP : Un monde de contrôle gouvernemental plus strict et de leadership plus autoritaire, avec une innovation limitée et une répulsion croissante des citoyens ». Cette section indique :

« En 2012, la pandémie que le monde prévoyait depuis des années a finalement frappé. Contrairement à la grippe H1N1 de 2009, cette nouvelle souche de grippe — provenant d’oies sauvages — était extrêmement virulente et mortelle. Même les pays les plus préparés à la pandémie ont été rapidement submergés lorsque le virus sévit dans le monde entier, infectant près de 20% de la population mondiale et tuant 8 millions de personnes en seulement sept mois … La pandémie a également eu un effet mortel sur les économies : la mobilité internationale des personnes et des marchandises s’est arrêtée, ce qui a affaibli des industries comme le tourisme et briser les chaînes d’approvisionnement mondiales. Même localement, des magasins et des immeubles de bureaux normalement animés sont restés vides pendant des mois, sans employés ni clients. »

L’extrait continue et est assez effrayant : 

« Pendant la pandémie, les dirigeants nationaux du monde entier ont fait preuve d’autorité et ont imposé des règles et des restrictions hermétiques, du port obligatoire de masques faciaux aux contrôles de la température corporelle aux entrées aux espaces communs comme les gares et supermarchés. Même après la disparition de la pandémie, ce contrôle et cette surveillance plus autoritaires des citoyens et de leurs activités sont restés stables et même intensifiés. Afin de se protéger de la propagation de problèmes de plus en plus mondiaux — des pandémies et du terrorisme transnational aux crises environnementales et à la pauvreté croissante — partout dans le monde ont pris une emprise plus ferme sur le pouvoir. »

Il ne fait aucun doute que cette pandémie était un outil pré-planifié pour mettre en œuvre un nouvel ordre mondial et réinitialiser la vie de chaque être humain [NdNM : voir Preuves que la pandémie a été planifiée ?]. Cette réinitialisation des nations et de l’Amérique est en cours et il est trop tard pour voter. Chaque nouveau président mettra en œuvre ce qui est déjà en place dans le cadre des objectifs de développement durable. Les racines de l’Agenda 21 ont commencé sous l’égide de l’ONU, par des communistes de Chine. Et maintenant, le gouvernement et l’armée américains sont à genoux dans des partenariats avec la Chine afin de développer les mauvais vaccins Covid-19. C’est une trahison contre les valeurs et les libertés américaines. La société de vaccins Pfizer Covid-19 est associée à Fosun, la société chinoise de vaccins de Shanghai, et tout comme Pfizer, Fosun est au lit avec les objectifs de développement durable. Pfizer est également en partenariat avec la société pharmaceutique chinoise CanSinoBIO. Une simple recherche sur Google montrera combien de Chinois ont été et sont actuellement liés à des entreprises américaines et européennes. Ce n’est pas une simple coïncidence si cette pandémie a commencé en Chine, ou que nos dirigeants suivent les réponses draconiennes de la Chine à la pandémie et nous privent de nos droits. La Chine fait déjà partie de notre gouvernement. Et ne pensez pas que la Russie est parfaitement propre. Ils ne font qu’un avec la Chine et cette réinitialisation mondiale, et tout aussi ravis de voir leur vision du communisme surpasser le monde libre.

Biden, un communiste avoué, sera bientôt le nouveau président, ce qui signifie des problèmes plus profonds pour l’Amérique. Nous avons une chance de repousser et de contrecarrer les plans mondiaux en résistant et en refusant de prendre le vaccin Covid-19. Ils ont besoin de nous tous vaccinés pour accomplir et finaliser ce nouveau gouvernement technocratique dictatorial extrême. Ils ne peuvent pas obtenir le contrôle total des masses tant qu’ils n’ont pas injecté ces vaccins génétiquement modifiés dans notre corps et modifié notre génome humain avec leurs matériaux synthétiques. Une fois vaccinés, nous devenons transhumains et nous mettons du mastic entre leurs mains pour un contrôle total de nos humeurs, comportements et pensées. Voler nos esprits par la tromperie est exactement leur plan d’action. Par conséquent, battons ce Nouvel Ordre Mondial et résistons à la tyrannie, et une partie de l’arrêt de la Grande Réinitialisation consiste à arrêter le vaccin !

https://youtu.be/TjlJekdfHI8

[Voir aussi : articles sur la Grande Réinitialisation ou Great Reset.]




Gestion des épidémies – Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme « sanitaire »

[Source : Konfedera.org]

[Auteur : François Jortay]

Gestion des épidémies

Màj : 30 juil. 2020   –   # pages : 64 

1. Résumé
2. Introduction
 2.1. Auteur
 2.2. Objectif
 2.3. Méthode
 2.4. Conseils de lecture
3. Modèles mathématiques
 3.1. Principes
 3.2. Limites des modèles mathématiques
 3.2.1. Stochasticité
 3.2.2. Sensibilité
 3.2.3. Irréductibilité
 3.2.4. Réalité
 3.3. Modèles et idéologies
 3.3.1. Interprétations abusives
 3.3.2. Neil Ferguson
4. Modèle SIR
 4.1. Système d'équations
 4.2. Hypothèses
 4.3. Taux de reproduction
 4.4. Immunité collective
 4.5. Stratégies
 4.6. Mortalité
 4.7. Charge hospitalière
 4.8. Valeur scientifique du "R zéro"
 4.8.1. Le fumigène R0
 4.8.2. Calcul du R0
 4.8.3. Utilisations du R0
5. SIR et la grippe
6. SIR et covid-19
 6.9. Paramétrage en début de confinement
 6.10. Paramétrage en fin de confinement
 6.11. Rebond de l'enfermement cognitif
 6.12. Bilan
 6.13. Typologie des facteurs d'inefficacité
7. Suivi en temps réel
 7.1. Ressources
 7.2. Définitions
 7.3. Mesure
 7.3.1. Taux d'infection
 7.3.2. Taux de mortalité et létalité
8. Stratégies anti-épidémiques
 8.1. Principes de gestion anti-épidémique
 8.2. Immunité collective
 8.3. Stratégie non pharmaceutique (SNP)
 8.3.1. Principes
 8.3.2. Efficacité de la SNP
 8.3.3. Effets pervers de la SNP
 8.3.4. Conclusion
 8.4. Stratégie pharmaceutique (SP)
 8.4.1. Traitements
 8.4.2. Dépistage
 8.5. Principe de précaution ?
 8.6. Quelle stratégie appliquer ?
9. covid-19 : analyse d'un délire collectif
 9.1. QUOI : Info vs réalité
 9.1.1. Charge hospitalière
 9.1.2. Mortalité toutes causes
 9.1.3. Différences entre pays
 9.2. Agents du délire collectifs
 9.2.1. Entreprises "d'information"
 9.2.2. Atlantisme anti-chinois
 9.2.3. Scientifiques de plateau TV
 9.2.4. Personnel médical
 9.2.5. Gouvernements
10. Contexte économique
 10.1. Concurrence chinoise
 10.2. Big Data & Pharma Inc.
 10.3. Extrémisme vert
11. Problématique politique
12. Conclusion

Résumé

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  1. La thèse que les entreprises « d’information » et certains scientifiques propagent concernant covid-19 est la suivante :covid-19 est un virus nouveau. Il en résulte que (i) il n’existe ni médicament spécifique ni vaccin ; (ii) personne n’est immunisé (absence d’anticorps) ⇒ il n’existe pas de barrière physiologique à sa propagation, qui est alors rapide. Par conséquent, pour éviter le risque de surcharge du système hospitalier, il faut imposer le confinement général des populations, ce qui aura pour effet de retarder et d’abaisser le sommet de la courbe épidémique. On gagnerait ainsi du temps pour augmenter la capacité hospitalière et développer des médicaments/vaccins spécifiques avant le pic épidémique. Ce raisonnement peut sembler imparable, et pourtant il est totalement erroné car :
    • une partie de la population est immunisée de naissance et/ou par immunité croisée (anticorps non-spécifiques);
    • certains médicaments non spécifiques sont efficaces;
    • il est n’est pas possible de développer les capacités hospitalières de façon substantielle et des médicaments/vaccins spécifiques réellement efficaces en moins de cinq ans. Ces mesures conduiraient en outre à maintenir une (très large) surcapacité hospitalière et à augmenter sans fin le nombre des médicaments et vaccins (on peut toujours considérer qu’un virus est « nouveau » dès que l’on découvre – grâce au progrès scientifique qui est sans fin – des « différences » par rapport aux autres membres de sa famille virale).
    • pour freiner substantiellement la propagation d’un virus le coût des mesures à appliquer (confinement, distanciation, masques, lavages) est tellement élevé que même en milieu hospitalier – pourtant équipé de tout le matériel nécessaire et où les règles sanitaires sont strictement appliquées par des professionnels avec un haut niveau de formation – on n’arrive pas à neutraliser les infections nosocomiales ; certaines des mesures sanitaires sont en réalité appliquées pour des raisons juridiques et d’image de marque (la concurrence joue aussi dans le secteur hospitalier).
  2. Extinction. Les épidémies ont une évolution dont la courbe a la forme d’une cloche, ce qui signifie qu’au début elles montrent en général une croissance exponentielle. Or toutes les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux théorique d’immunité collective, pour des raisons encore inconnues mais très probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue.
  3. Modèles. Le recours à des modèles mathématiques à des fins de suivi épidémique et de prévision est irrationnel car :
    • dans le cas des virus « nouveaux », leur paramètres sont inconnus et ne peuvent être correctement évalués en temps réel (c-à-d en cours d’épidémie) en raison de biais de mesure ne pouvant être corrigés qu’au moins douze mois après le début de l’épidémie;
    • quant aux virus en général, c-à-d connus ou non, leurs caractéristiques (les valeurs attribuées aux paramètres des modèles) ne sont pas stables dans le temps (voire même non plus dans l’espace), en raison de la nature écosystémique c-à-d complexe des phénomènes infectiologiques.On constate d’ailleurs une très forte propension de ces modèles (ou de leur paramétreurs ?) à produire des « prévisions » qui s’avèrent in fine de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies.
  4. Rebonds. Il suffit que le nombre de tests augmente (par exemple suite à la surmédiatisation de « prévisions » catastrophistes) pour qu’augmente le nombre d’infectés recensés. Il résulte de cet effet de recensement que la gestion épidémique ne doit surtout pas être pilotée en fonction de l’évolution du taux d’infection, mais en fonction du taux de mortalité (toutes causes !) par rapport à la population (PS : dans le cas où la hausse du nombre de tests est provoquée par l’annonce de « prévisions » catastrophistes l’effet de recensement induit donc un effet de prophétie auto-réalisatrice).
  5. Mortalité. En Europe, région du monde la plus touchée par covid-19, la mortalité toutes causes sur l’ensemble de l’année 2020 aurait probablement été la plus basse des quatre dernières années s’il n’y avait eu les décès attribués à covid-19, mais principalement causés par une mauvaise stratégie anti-épidémique.
  6. Causes. Les pouvoirs médiatique, académique et politique ne s’en sont jamais cachés : pour qu’un maximum de gens appliquent les mesures de la stratégie « non pharmaceutique » (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) il faut faire peur à la population. La SNP implique donc la terreur, or celle-ci induit de graves effets délétères :
    • la panique, qui inhibe les capacités cognitives :
      • des décideurs politiques : ainsi pour libérer des lits d’hôpitaux en prévision d’une prétendue « possible explosion » (sic) du nombre de malades sévères de la covid-19 il a été décidé d’isoler un maximum de vieillards dans les maisons de repos … qui ne disposent ni du matériel ni de personnel pour soigner les cas graves;
      • des médecins hospitaliers : ainsi plus de 50% de la mortalité hospitalière attribuée à covid-19 serait causée par les intubations abusives.
    • le stress psychique, qui inhibe le système immunitaire (NB : ces effets sont démultipliés par l’isolement qu’implique le confinement général);
    • la peur de la contamination, qui inhibe la demande et l’offre de services médicaux.D’autre part des effet d’entraves ont encore accru la mortalité attribuée à covid-19 :
    • une réglementation médicale pénalisant l’utilisation de médicaments « non spécifiques » même dans une situation « de crise » face à un virus « nouveau »;
    • le confinement général entrave la production & distribution de biens et services indispensables à la lutte contre l’épidémie (médicaments, respirateurs, …).
  7. Précaution. L’invocation du principe de précaution par les conseillers scientifiques de nombreux gouvernements pour « justifier » l’imposition de la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) est fallacieuse. En effet le principe de précaution ne consiste pas à appliquer une mesure incertaine sous prétexte qu’elle pourrait peut-être fonctionner, mais au contraire à ne pas appliquer une mesure sans être certain que ses effets pervers ne l’emportent pas sur ses supposés effets positifs.
  8. Dépistage. Le dépistage est utile mais très coûteux :
    • en termes financiers ⇒ il doit être limité aux groupes à risque;
    • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).
  9. Médias. Au cours des dernières décennies, comme de tout temps, des virus considérés comme « nouveaux » se sont répandus sur la quasi totalité de la planète (pandémie). Dans la plupart des cas on a également assisté à une hystérie collective, mais jamais avec une intensité telle que pour covid-19 (et en particulier on n’avait pas eu recours au confinement et masques généralisés c-à-d obligatoires). La perte d’audience des médias « d’information », suite à la concurrence d’Internet, pousse ces entreprises à toujours plus de catastrophisme afin de booster l’audimat. Pour ce faire elles n’ont aucune peine à trouver des scientifiques prêts à cautionner le catastrophisme afin de briller sous les spotlights des plateaux TV, ou encore des médecins hospitaliers pour qui le catastrophisme est l’occasion de revendiquer plus de financement public.
  10. Big pharma. Des articles scientifiques sérieux qui réfutent la vision catastrophiste de la situation sont censurés tandis que des articles d’une médiocrité manifeste sont publiés par les revues scientifiques les plus reconnues (prévisions catastrophistes, prétendue absence de traitement, prétendue efficacité de la SNP, …). Cela n’est certainement pas étranger au fait que de nombreux médecins chercheurs sont intoxiqués par des sources d’informations « scientifiques » produites par l’industrie pharmaceutique, et souvent ont carrément des conflits d’intérêt avec celle-ci.
  11. Surfeurs. Des forces économiques ont pu « surfer » sur la vague médiatique, et ainsi l’amplifier, en considérant que le coût économique de quelques mois de confinement général est très inférieur aux gains récurrents d’un changement de paradigme économique permis par le choc émotionnel :
    • le potentiel financier et politique du « Big data » est tel (il concerne la quasi totalité des secteurs économiques) que de très fortes pressions ont pu être exercées sur les décideurs politiques afin que ceux-ci exploitent la vague médiatique catastrophiste pour amener les populations à accepter le traçage de leur vie privée;
    • alors que jusqu’au début des années 2000 le libre-échange international était la pierre angulaire de l’idéologie atlantiste, on assiste à un rétro-pédalage intégral de la part des pays atlantistes depuis que cette logique se retourne contre eux (concurrence de la Chine) ⇒ la théorie du « nouveau risque épidémique » est l’occasion de « justifier » ce revirement idéologique.
  12. Démocratie. Étant donné que l’on découvre régulièrement de « nouveaux » virus en raison du développement des techniques de détection, il en résulte logiquement que si les populations ne se révoltent pas contre le confinement général et le traçage de nos relations, ces pratiques irrationnelles deviendront la norme. Prenons garde que ne s’installe un peu partout sur la planète des régimes qui, au nom de « la protection d’autrui », justifieraient notamment le traçage des individus, les vaccins obligatoires et la répression de la contestation.
  13. Responsabilités. Dans le délire collectif autour de covid-19 il y a une immense responsabilité des entreprises « d’information » ainsi que des scientifiques qu’elles médiatisent. D’autre part de nombreux scientifiques conscients de la supercherie ont fait preuve de suivisme en se taisant (ce qui n’est pas sans rappeler la coupable passivité de l’élite allemande lors de la montée en puissance du nazisme durant les années 1930).
  14. Réaction. Des délires tels que celui de 2020 se reproduiront s’il n’y a pas de prise de conscience :
    • au niveau individuel : de la nuisibilité de l’info-dépendance;
    • au niveau collectif : de la nécessité d’une prise de contrôle démocratique des moyens de production de l’information et du savoir.

Partagez cette étude en copiant/collant son adresse sur les réseaux sociaux ou dans un email :
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et en ajoutant le texte de présentation :
Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme « sanitaire ».

masque-X1.gif

Agissez également dans le monde réel : marquez une barre verticale sur votre masque pour dénoncer l’avènement du totalitarisme « sanitaire ». P.S. Pourquoi une barre verticale : (1) facile à tracer sur les masques en accordéon ; (2) symbolise un citoyen debout, qui ne se couche pas devant l’exploitation de la peur. Ne portez le masque que là où c’est obligatoire.

Introduction

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Auteur

https://konfedera.org/gestion-epidemies#auteur

Je suis économiste de formation. En tant que chercheur libre, mon approche est fondée sur la transdisciplinarité c-à-d la spécialisation du chercheur dans la pluridisciplinarité – à ne pas confondre avec l’interdisciplinarité, qui est la collaboration de spécialistes dans des thématiques multidisciplinaires. Cette approche est certes ambitieuse voire prétentieuse, mais le lecteur pourra constater son énorme potentiel analytique, confirmé par la montée du présent article – sans équivalent dans son approche transdisciplinaire – dans la plupart des moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo, Qwant, DuckDuckGo, …), sur la thématique de gestion des épidémies.

J’attire enfin l’attention du lecteur sur un fait important : ayant banni la TV de mon domicile depuis l’année 2000, je ne suis pas info-dépendant.

Pour plus d’information sur mes domaines d’activité voir la page d’accueil de mon site portail jortay.net.

Objectif

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En Chine, où l’épidémie est terminée, le taux de mortalité morts / population est de seulement 0,03 % pour l’agglomération de Wuhan (le foyer de l’épidémie, 11 millions d’habitants) et 0,0002 % pour l’ensemble de la Chine (1,386 milliard d’habitants) [source]. On comparera utilement ce dernier taux avec le taux correspondant de la grippe en France, soit 0,02 % [source].Taux de mortalité morts / population (%)

covid-19 (Chine) Grippe (France) covid-19 / Grippe
0,03 (Wuhan) 0,02 1,5
0,0002 (Chine) 0,01

Nomenclature : covid-19 est le nom de la maladie (« COronaVirus Disease 2019« ) tandis que SARS-CoV-2 est celui du virus (« Severe Acute Respiratory Syndrome COronaVirus 2« ) [source].

Nous verrons dans la section consacrée à l’analyse du catastrophisme médiatique que le gouvernement chinois a imposé le confinement général – NB : dans la seule région de Wuhan (le foyer épidémique) – pour des raisons de politique intérieure et extérieure. Il ne pouvait s’agir de raisons médicales car il n’existe, à notre connaissance, aucune étude scientifique sérieuse ni aucun manuel d’épidémiologie recommandant l’application du confinement général pour neutraliser une épidémie. Le tableau ci-dessus montre ainsi que le confinement général (i) n’a pu empêcher la propagation du virus dans le reste de la Chine, et (ii) que le taux de mortalité y est (très) inférieur alors que le confinement général n’y a pas été appliqué. Il y a donc une forte probabilité qu’une partie considérable du surplus de mortalité dans la région de Wuhan fut causée par les effets pervers du confinement général. Nous verrons qu’il existe de nombreux et solides arguments confirmant cette thèse.

Régulièrement des continents sont confrontés à des pandémies d’agents infectieux nouveaux (grippes aviaires, H1N1, SARS, MERS, Ebola, chikungunya, Zika, …), causant des morts, et dont la croissance est exponentielle. À chaque fois il existe un risque plus ou moins élevé que le système hospitalier soit surchargé. À chaque fois les médias d’information ont suscité une atmosphère de panique. Mais jamais on avait atteint un état d’hystérie et de délire collectif tel qu’avec covid-19. En particulier jamais on avait appliqué le confinement général.

Pourquoi alors la stratégie préventive dite « non pharmaceutique (SNP : confinement, distanciation, masques, lavages) a-t-elle été appliquée lors de l’épidémie de covid-19 en 2020 alors qu’il n’existe pas de critère objectif permettant de déterminer un niveau de risque de mortalité au-delà duquel il faudrait appliquer la stratégie SNP, et en-dessous duquel cela ne serait pas nécessaire.

epidemie.jpeg

Il importe de trouver la réponse à cette question car la similitude du phénomène covid-19 avec la guerre (la vraie), cette autre folie collective, est flagrante. Or en situation de guerre, il n’y a plus de place pour le débat : si vous critiquez le gouvernement, celui-ci et ceux qu’il a rallié à lui grâce à la panique, vous accusent de jouer le jeu de l’ennemi meurtrier. Cette vision réductrice a pour effet d’inhiber (voir criminaliser) le débat public et partant l’intelligence collective. Cela conduit à l’incapacité collective de s’adapter intelligemment à l’évolution de la situation et des informations disponibles. Il en résulte généralement des catastrophes. Ainsi en cédant à la panique on peut perdre une guerre face à un ennemi même insignifiant (prophétie autoréalisatrice).

Pour ce faire la suite du présent article est composée de dix parties :

• Modèles mathématique
• Modèle SIR
• SIR et la grippe
• SIR et covid-19
• Suivi en temps réel
• Stratégie anti-épidémiques
• covid-19 : analyse d’un délire collectif
• Contexte économique
• Problématique politique
• Conclusion

Méthode

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Cette étude est une publication en édition continue (commencée début mars 2020) : elle fait quotidiennement l’objet de plusieurs mises à jour (corrections, ajouts, structuration, …) ⇒ le lecteur qui souhaite améliorer sa compréhension de la problématique et la mettre à jour (NB : auprès d’un chercheur non info-dépendant) est invité à relire cette étude tous les trois mois.

Les sources sont toutes scientifiques. Quelques articles de presse sont cités, soit parce qu’il s’agit d’interviews ou cartes blanches de scientifiques, soit pour montrer que si les entreprises « d’information » ont besoin de se fabriquer un capital confiance c’est aussi pour le consommer – c-à-d conditionner l’opinion publique – lorsqu’elles en reçoivent instruction.

Les sources sont systématiquement mentionnées par lien hypertexte, ce qui fait de cette étude, via son sommaire, une base de données très pratique sur les thématiques de la gestion épidémique en général et de covid-19 en particulier.

Conseils de lecture

https://konfedera.org/gestion-epidemies#conseils-de-lecture

Vous sentez que quelque chose de puissant, grave et potentiellement durable est en train de se produire, qui dépasse largement le cadre de cette « pandémie meurtrière ». Mais vous vous sentez également impuissant(e), ce qui augmente votre anxiété. La solution est de réagir par une action inscrite dans le long terme : « un petit peu, mais chaque jour« . Un petit peu de quoi ? Et bien, pour commencer, d’étude ! Le reste viendra naturellement, via les liens que vous allez ainsi construire … et qui seront autant d’opportunités pour le futur de votre parcours de vie (NB : les plus grandes crises sont des occasions de « saut évolutionniste » … pour qui ne reste pas dans la passivité).

La compréhension du présent document est accessible par quiconque a terminé ses études secondaires. Cependant il est relativement long (plus de 60 pages) et son abord est parfois ardu. Cela est inévitable en raison de la sophistication des forces en action. Ce travail ne se lit donc pas en une fois mais un petit peu chaque jour (par exemple donnez-vous une semaine ou un mois pour le lire). Si certains passages vous paraissent difficiles lisez-les malgré tout, puis passez à la suite. Cela vous permettra d’avoir une vue d’ensemble lors de l’indispensable seconde lecture.

Lors de la première lecture évitez, autant que faire se peut, de cliquer sur les (nombreux) liens, sinon vous allez vous noyer. Ne consultez éventuellement les liens que lors de la seconde lecture.

Enfin, avant de vous lancer, je vous invite à lire d’ors et déjà cet extrait d’un autre article, concernant l’info-dépendance, phénomène dont vous êtes probablement victime …

Modèles mathématiques

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Dans cette section nous allons exposer les principes de base de la modélisation mathématique. Ensuite nous en énoncerons les limites. Enfin nous illustrerons l’influence (très sous-estimée) de l’idéologie sur l’utilisation des modèles mathématiques.

Principes

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-mathematiques-principes

La modélisation mathématique d’un phénomène naturel permet au moins trois types d’utilisation :

  1. explication : faciliter l’étude de ce phénomène (enseignement & recherche) en reproduisant sont fonctionnement par une simulation simplifiée (en laboratoire ou sur ordinateur);
  2. prévision : prédire son évolution future … mais cela n’est possible que pour les phénomènes dont la valeur des paramètres est stable dans le temps ainsi que dans l’espace considéré (notion de référentiel);Cette stabilité des paramètres est vérifiée dans le cas de phénomènes tels que la chute d’un corps, mais nous verrons que ce n’est pas le cas des phénomènes épidémiques autres que in vitro.
  3. exploitation : élaborer des techniques pour exploiter ou au contraire neutraliser ce phénomène.

Corrélation. Ainsi le modèle M ≡ y = a * x + b décrit une relation (linéaire) entre des variables x et y, les grandeurs a et b étant considérées (à tort ou à raison) comme constantes et par conséquent qualifiées de « paramètres ».

Mesure vs calcul. En présentant le modèle comme ci-dessus plutôt que, par exemple, comme M ≡ a * x + b * y = c on suggère que x est la variable d’entrée (input) et que y est la variable de sortie (output), c-à-d que x est mesurée, tandis que y est calculée. NB : cela n’implique pas nécessairement une causalité entre les deux, mais peut se justifier par exemple parce qu’il est moins coûteux de calculer y que de le mesurer.

Causalité. Tel que formulé ci-dessus, c-à-d sans indices de temps, le modèle ne dit rien quant à une éventuelle causalité soit de x sur y, ou inversement, ou les deux (boucle de rétroaction), ou/et d’une ou plusieurs variables non représentées dans le modèle. Du point de vue physique l’effet d’une relation causale ne peut être instantanée, sauf à supposer qu’un corps peut se déplacer, du lieu de la cause à celui de l’effet, à une vitesse infinie c-à-d supérieure à celle de la lumière, ce qui dans l’état actuel de la science physique est généralement considéré comme impossible. La cause doit donc nécessairement précéder temporellement son effet. Par conséquent une causalité de x sur y devrait être formulée par : yt+k = a * xt + b où k est le temps écoulé entre une variation de x et son effet sur y.

Calcul descriptif ou prédictif. On pourra alors tirer les conclusions suivantes sur les possibilités d’utilisations du modèle M ≡ y = a * x + b :

  • si relation asynchrone yt+k = a * xt + b ⇒ au temps t=0 je peux prédire yk si j’ai la possibilité de mesurer x0;
  • si relation synchrone yt = a * xt + b ⇒ au temps t=0 :
    • je peux calculer y0 après avoir mesuré x0 (/ ou inversement), ce qui est généralement moins coûteux que de mesurer y0 (/ ou x0) ; mais il s’agit d’un calcul descriptif et non pas prédictif ;
    • il m’est impossible de prédire ni xt ni yt car pour cela je devrais connaître la valeur de leur(s) éventuelle(s) variable(s) déterminante(s) (on dit aussi « explicatives« ) en t=0, or le modèle M ≡ yt = a * xt + b ne contient pas les équations exprimant leurs relations avec xt et yt (soit parce que le phénomène est stochastique soit parce que le modèle est incomplet).

La valeur calculée y0 (descriptive) ou yk (prédictive) sera d’autant moins proche de sa valeur réelle que les erreurs de mesure de x0a et b seront élevées, et que la valeur de chacun de ces deux paramètres a et b ne sera pas constante (ou suffisamment peu variable, puisque dans le monde réel les véritables constantes sont relativement rares).

Dimensions temporelle et spatiale

Les notions de variables et constantes concernent les dimensions temporelle et spatiale : une grandeur change (variable) ou pas (constante) :

  • avec le temps qui passe ⇒ dimension temporelle ;
  • selon le lieu (et donc l’individu) ⇒ dimension spatiale.

À noter que le temps est de dimension 1 (une droite) et ne peut évoluer que dans le sens positif (on ne peut reculer dans le temps), tandis que l’espace est de dimension 3 (voire plus) et un corps peut s’y déplacer dans les deux sens positif (avancer) et négatif (reculer) d’une droite, ainsi que dans toutes ses directions. D’autre part le temps passe inexorablement tandis qu’un corps peut être soit à l’arrêt soit en mouvement.modele-mathematique.png

Modèle épidémiologique SIR

Un modèle est donc nécessairement une représentation simplifiée de la réalité. Il y a là une rationalité économique : on veut pouvoir reproduire (simuler) un phénomène au moyen d’un système le plus simple possible (petit nombre de variables et paramètres, relations linéaires, …). Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas possible de simuler un phénomène complexe (grand nombre de variables et paramètres, relations non linéaires, effets de rétroactions, …), c’est même dans ce cas qu’un modèle programmé dans un ordinateur permet de dépasser les limites de l’intuition humaine. Il serait donc injuste d’assimiler ces modèles à l’allégorie de la caverne.

Il importe cependant de faire preuve de prudence dans les modes d’application et l’interprétation des modèles. La relative facilité à les concevoir et « faire tourner » peut rapidement conduire au fétichisme du jouet mathématique voire à un enfermement cognitif (tels qu’observés chez de nombreux adeptes des modèles astrologiques), consistant notamment à croire que la modélisation mathématique constitue la démonstration d’une thèse alors qu’elle n’en est que la formulation.

Ainsi en économie et épidémiologie les modèles mathématiques doivent être constamment reparamétrés (la valeur des paramètres doit être réévaluée) pour qu’ils puissent simplement reproduire les phénomènes observés. L’instabilité temporelle (voire même spatiale) des paramètres – due à la nature écosystémique des phénomènes économiques et épidémiologiques – induit l’impossibilité pour ces modèles de prédire le développement futur de ces phénomènes. Dans ce dernier domaine la mutabilité des virus ou bactéries (qui en font de nouveaux objets biologiques dont les propriétés sont alors supposées inconnues) ne fait qu’accroître cette incertitude.

Limites des modèles mathématiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#limites-modeles-mathematiques

Neil Ferguson, le physicien converti à l’épidémiologie qui en 2020 a réussi à convaincre de nombreux gouvernements que l’épidémie de covid-19 allait provoquer au moins 55 millions de morts si l’on appliquait pas le confinement général, est pourtant connu pour ses prévisions aussi catastrophistes … qu’erronées [source] :

  • en 2005 il prédit que la grippe aviaire tuerait 200 millions de personnes : il y eu quelques centaines de victime;
  • en 2009, il prédit que la grippe porcine tuerait 65.000 Britanniques : il y eu moins de cinq cents victimes;

Dans aucun de ces deux cas, le confinement général n’a été appliqué. Heureusement car sinon les adeptes des modèles épidémiologiques auraient affirmé que la catastrophe a été évitée grâce au confinement général. En 2020, ce fut malheureusement différent …

L’incapacité d’un modèle à simplement reproduire un phénomène (par simulation dans un laboratoire ou sur un ordinateur) autrement qu’en adaptant la valeur des paramètres, implique l’impossibilité de prédiction par ce modèle.

D’autre part l’incapacité de reproduction systématique (c-à-d sans devoir adapter la valeur des paramètres) peut avoir trois types de causes :

  • phénomène est stochastique (c-à-d soumis au hasard) ⇔ les paramètres du modèles sont variables dans le temps et l’espace.
  • le phénomène est déterministe (c-à-d non soumis au hasard) mais :
    • sensible aux conditions initiales;
    • ou bien la mesure des valeurs d’entrées (et des paramètres en cas d’instance nouvelle) ne peut être réalisée correctement qu’après la fin du phénomène (cette cause sera développée dans la section consacrée aux limites des modèles épidémiologiques);
    • ou bien le modèle est incomplet (réductionnisme voire irréductibilité).
Stochasticité

Un phénomène stochastique (c-à-d soumis au hasard) ne peut-être reproduit qu’en adaptant à chaque fois la valeur des paramètres du modèle puisque ceux-ci sont par nature variables dans le temps et l’espace. Par conséquent il est impossible de prédire l’évolution d’un phénomène stochastique.

Avec le développement des capacités de traitement des donnés (quantité et vitesse) sont apparus des modèles dits « stochastiques« . Ils concernent des quantités « macroscopiques » vues comme des moyennes statistiques de quantités microscopiques (par exemple la pression et la température d’un volume gazeux). Le principe est ici que l’instabilité exponentielle du système « microscopique », c-à-d l’imprévisibilité des variables du niveau micro, n’impliquerait pas l’imprévisibilité de moyennes statistiques au niveau macro. Il existe cependant des situations particulières dites « critiques » où l’on observe un phénomène de « transition de phase » c-à-d tel que le système « hésite » de façon imprévisible et changeante entre deux chemins possibles [source].

Sensibilité

Les scientifiques avaient l’habitude de penser que si l’on pouvait isoler un système des influences de son environnement et le décrire à l’aide d’un nombre réduit de variables, il serait à la fois déterministe et prévisible. Mais on sait aujourd’hui que pour être prévisible, un système doit être déterministe et stable : de petites incertitudes sur l’état initial du système ne doivent pas s’amplifier trop vite, sinon toute prédiction sur le comportement futur du système devient illusoire [source]. Des systèmes déterministes, c-à-d dont l’état futur est complètement déterminé par leur état présent, peuvent donc être imprévisibles. Et cela n’a rien à voir avec la complexité : ce phénomène de sensibilité aux conditions initiales concerne également les systèmes simples (petit nombre de variables, relations linéaires, …).

Sensibilité aux conditions initiales

Dans cette animation en boucles (30 sec.), après quelques secondes les deux pendules se désynchronisent brusquement [source].

Un système est dit chaotique si une infime perturbation de son état initial peut bouleverser entièrement son évolution. Un système chaotique n’est pas nécessairement complexe.

Irréductibilité

Les modèles mathématiques reposent sur un certain nombre d’hypothèses – notamment la formulation des relations entre variables (les équations), la valeur des paramètres (les supposées « constantes » de ces équations) et conditions initiales – supposées représenter la réalité.

Voici quelques hypothèses sur les modes de transmission du virus covid-19, tirées de l’article de Neil Ferguson [source], sur base duquel de nombreux gouvernements ont décidé d’appliquer la distanciation sociale (confinement et masque généralisés) lors de l’épidémie de 2020 :

  • « 30% des hospitalisés le seront en soins intensifs, et 50% de ceux-ci meurent » ;
  • « le nombre de contacts par individu dans les écoles est le double de celui observé ailleurs » ;
  • « la période d’incubation est de 5,2 jours » ;
  • « l’infectiosité survient 12 heures avant le début des symptômes pour les symptomatiques, et 4,6 jours après l’infection pour les asymptomatiques » ;
  • « le taux de propagation R0=2,4 » ;
  • « les symptomatiques sont 50% plus contaminants que les asymptomatiques » ;
  • « deux tiers des symptomatiques le sont suffisamment pour s’auto-confiner dans les 24 heures suivant l’apparition des symptômes, et sont hospitalisés dans les cinq jours » ;
  • « la durée d’hospitalisation est de 8 jours pour les cas non critiques et 16 jours pour les cas critiques » ;
  • « 70% des ménages respectent les mesures sanitaires » ;
  • « le taux de contact sur le lieu de travail est diminué de 25% (distanciation) » ; …

Dans la section #modeles-mathematiques-principes nous avons vu que l’intérêt des modèles réside précisément dans leur simplicité. Mais lorsqu’un phénomène est difficilement modélisable et que par conséquent les modèles n’arrivent pas à simplement reproduire correctement ses instances (ce qui implique évidemment l’incapacité de prédire celles-ci) des scientifiques qui ont investi leur carrière dans cette voie peuvent être tenté, plutôt que de changer de domaine de recherche, de s’obstiner en augmentant sans fin le nombre des variables, paramètres et équations (ce qui est le cas des modèles dérivés de SIR). Il en résulte des modèles complexes qui non seulement ne sont pas plus performants mais qui en outre sont beaucoup plus difficiles à comprendre, de sorte qu’ils n’ont plus aucun intérêt (notamment pour l’enseignement). C’est le cas notamment en économie et épidémiologie/infectiologie, qui semblent bien être des phénomènes irréductibles.

L’incapacité prédictive des modèle épidémiologiques (sauf effet du hasard) n’est pas étonnante car la dynamique des maladies transmissibles est extrêmement complexe. On observe ainsi une grande diversité dans la nature et la puissance des vecteurs : tous ne transmettent pas la maladie de la même manière, certains individus étant plus contaminants mais moins malades (par exemple les enfants) tandis que d’autres sont plus sensibles mais moins contaminants (par exemples les personnes âgées).

D’autre part les comportements culturels, comme cracher par terre et consommer peu ou beaucoup de certains aliments, peuvent induire des différences dans la propagation et la létalité d’un virus. Les maladies infectieuses sont donc des maladies d’écosystème. Par conséquent même si un modèle fonctionnait bien pour tel pays il pourrait ne pas fonctionner du tout pour d’autres pays. À cette variabilité spatiale s’ajoute une variabilité temporelle : les écosystèmes sont par nature changeant d’une année à l’autre (cf. la grippe qui chaque année peut changer de nature au niveau de sa virulence ou/et ténacité).

Didier Raoult – premier expert mondial dans le domaine des maladies transmissibles selon le classement expertscape – dénonce « une façon de transformer en mathématiques des phénomènes extrêmement complexes qui n’est jamais lucide » [source]. Il y a une incapacité des modèles mathématiques à représenter la complexité des maladies transmissibles, qui plus est dans le cas de virus nouveaux et/ou à mutations fréquentes. Aucun modèle ne peut prendre en compte toute l’hétérogénéité spatiotemporelle d’un contexte écoépidémiologique, ni même le degré de transmissibilité ou la vulnérabilité à une infection. On notera ainsi le gigantesque réductionnisme consistant à ramener à la seule problématique de propagation d’un virus celle, beaucoup plus complexe, de neutralisation de ses effets sur la santé publique.

Réalité

L’incapacité éventuelle d’un modèle mathématique à représenter un phénomène naturel n’est pas nécessairement liée à la conception (erronée ou incomplète) du modèle, mais peut aussi s’expliquer par l’inexistence du phénomène modélisé. Par exemple est-il certain que les notions « d’incidence épidémique d’un virus », de « maladie virale » ou encore de « taux de mortalité d’une maladie », correspondent à une quelconque réalité ? Ainsi lorsque nous pensons mesurer la durée moyenne d’une maladie virale nous ne mesurons en fait que des indicateurs dont nous supposons qu’il permettent de mesurer le début et la fin d’un concept que nous appelons « maladie virale ».

Ainsi la notion de « réalité » est liée à celles de « définition » et de « complexité » : pour comprendre la complexité du monde, c-à-d pouvoir agir sur lui ou par rapport à lui, nous en définissons des objets, dont nous mesurons les valeurs. Ce faisant nous pouvons éventuellement ouvrir des portes sur des applications (R&D), mais peut-être aussi nous éloignons-nous d’autres voies plus intéressantes (enfermement cognitif).

Modèles et idéologies

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modeles-et-idéologies

Les modèles mathématiques ne sont pas seulement soumis à des contraintes logiques et physiques. Ils sont aussi l’objet d’utilisations abusives, fruits de leur incompréhension ou de motivations non scientifiques (idéologiques, financières, égotiques, …).

Interprétations abusives

https://konfedera.org/gestion-epidemies#interpretations-abusives

Illustrer vs
démontrer

Comprenons bien que les résultats d’un modèle mathématique ne constituent aucunement une démonstration (c-à-d une preuve) de la thèse modélisée ! Un modèle mathématique ne fait rien d’autre que de produire des valeurs (les « résultats du modèle ») correspondant à différentes valeurs de ses paramètres. Un modèle permet seulement d’illustrer différents scénarios d’une thèse (par exemple : « le confinement général permet de retarder et abaisser le sommet de la courbe épidémique« ), mais cela ne démontre pas cette thèse (ainsi il est certes incontestable que les modèles astrologiques produisent des prévisions, mais cela ne prouve en rien que ces modèles sont effectivement capables de prédire l’avenir).

La plupart des journalistes, décideurs politiques et même des scientifiques tombent dans le piège de cette confusion. C’est alors que peut entrer en jeu la manipulation des paramètres.

Valeurs des
paramètres

Nous avons vu que les résultats d’un modèle sont des scénarios correspondant à différentes valeurs des paramètres. Ces paramètres sont déterminés par les utilisateurs du modèle, mais sont généralement entachés de deux types de biais :

  • estimations erronées : les valeurs initiales, les variables d’entrées et les paramètres peuvent être :
    • mesurées sur l’épidémie en cours ; ⇒ ces valeurs sont d’autant moins pertinentes que les biais de mesures seront importants (cf. infra la section « #suivi-temps-reel« );
    • mesurées sur de précédentes épidémies considérées comme « potentiellement similaires » ⇒ ces valeurs sont d’autant moins pertinentes que l’épidémie en cours est différente des celles utilisées comme référentiels ;
    • calculées à partir d’autres modèles ⇒ ces modèles ne sont plus alors que des objets divinatoires.
  • intérêts financiers/politiques/égotiques : ce dernier biais ne doit pas être sous-estimé : on peut faire dire beaucoup de chose (ce que l’on veut ?) à un modèle ; or des résultats catastrophistes augmentent les chances de médiatisation d’un modèle, et donc de ses auteurs …

On passe alors au stade suivant de la confusion voire manipulation : faire passer une valeur calculée pour une valeur observée.

Mesure
vs calcul

Les modèles peuvent être utilisés comme instrument d’analyse descriptive, par exemple pour calculer une valeur (estimation) lorsque sa mesure n’est pas disponible ou trop coûteuse. Il n’y a là rien d’abusif, sauf si on ne le mentionne pas. Or la plupart des articles de presse mélangent sans distinction des données mesurées et des données calculées (donc provenant de modèles), ce qui a pour effet que des valeurs calculées (qui peuvent être très éloignées de la réalité) sont présentées comme valeurs mesurées.

Enfin en toile de fond de ces confusions voire manipulation, il y a la question fondamentale de la causalité.

Corrélation
vs causalité

Une autre pratique abusive est d’interpréter une simple corrélation entre deux variables comme étant une relation de causalité selon laquelle l’une déterminerait l’autre. Exemple : « la vitesse de croissance de l’épidémie a diminué peu après l’implémentation du confinement général », alors que vitesse diminue toujours après une première phase exponentielle.

Conclusion. Quelques lignes extraites d’une étude scientifique [source], et qui nous rappellent que les modèles doivent être interprétés avec prudence et sens critique :

  • « Certaines études antérieures ont signalé différente valeurs de R0 (de 1,40 à 6,49 avec une moyenne de 3,28) en raison de différentes sources de données, périodes et méthodes statistiques » (p. 16).
  • « (…) nous avons fixé les valeurs de plusieurs paramètres sur la base d’études épidémiologiques antérieures sans tenir compte de l’incertitude, ce qui pourrait réduire la précision de nos résultats » (p. 17).
  • « L’impact des interventions doit être considéré dans son ensemble et nous n’avons pas pu évaluer les stratégies individuelles par la courbe épidémique » (p. 17).
Neil Ferguson

https://konfedera.org/gestion-epidemies#Neil-Ferguson

Le graphique hyper-catastrophiste ci-dessous est le résultat d’une modélisation mathématique réalisée par le physicien anglais Neil Ferguson de l’Imperial College London. Selon ce graphique – publié le 16 mars 2020 c-à-d au début de l’épidémie de covid-19 en Europe – les malades sévères de covid-19 (c-à-d qui nécessiteront une hospitalisation) représenteront près de 300 fois les capacités hospitalières (30.000 % !) en l’absence de confinement général …

Une modélisation catastrophiste de covid-19covid19-modele.png

Ligne rouge : capacité hospitalière en lits de soins intensifs. Courbes : différents scénarios d’utilisation de la capacité selon la stratégie appliquée. Conclusion : dans tous les cas la capacité hospitalière serait submergée … [source]. Voir aussi cette interface de simulation.

Lysensko du
néolibéralisme

Étant donné qu’augmenter les capacités hospitalières dans de telles proportions est quasiment impossible à court et même moyen terme (et cela sans parler de la faisabilité politique et économique d’une surcapacité permanente en dehors des périodes d’épidémies) ces « prévisions » permettent de « justifier » les politiques néolibérales de santé : le recours récurrent au confinement général permettrait d’abaisser le niveau requis de capacité hospitalière ! Le caractère délirant de ces prévisions et de la politique de santé qu’elles impliquent a valu à Ferguson le sobriquet de « Lysenko du néolibéralisme« .

Rappelez-vous : au début de l’épidémie le message officiel était que le confinement permettrait de reculer le sommet épidémique et de nous donner ainsi du temps pour augmenter la capacité hospitalière. Or absolument aucun programme de développement de la capacité hospitalière n’a été mis sur pied, ni aucune entreprise publique de fabrication de masques et de respirateurs n’a été créée. Pourtant l’on nous assure que l’épidémie pourrait durer des années et que le pire pourrait être à venir. Il n’y a plus aucune connexion entre les discours médiatiques et la réalité.

Expert en
catastrophisme

Ferguson, qui s’est fait connaître grâce à ses prévisions catastrophistes, a bien compris que ce qui compte le plus ce n’est pas la valeur scientifique mais médiatique des prévisions épidémiques [source] : plus il exagère plus il gagne en notoriété publique, et plus ils obtient des contrats en tant qu’expert, notamment auprès de l’OMS, la Banque mondiale, l’Union européenne et de nombreux gouvernements [source]. Ferguson est devenu un véritable business man du catastrophisme épidémique. En 2008 il fonda le MRC Centre for Global Infectious Disease qui reçut plusieurs dizaines de millions de dollars de la Bill & Melinda Gates Foundation [source].

Ferguson fait évidemment des émules. Et en 2020 il prédit avec l’états-unien Anthony Fauci que Covid-19 devrait tuer au moins 55 millions d’humains dans le monde ! Le nombre final est de 540.000 soit cent fois moins. Et il s’agit là d’une estimation (début juillet 2020) qui sera certainement fortement revue à la baisse lorsque l’on obtiendra les statistiques mondiales de mortalité toutes causes permettant de prendre en compte les morts avec covid-19 enregistrés comme mort par covid-19. Il conviendra également de déterminer la part les décès causés par les effets pervers du confinement général et du climat de terreur qu’il a suscité.

Car cette fois Ferguson a réussi à convaincre de nombreux gouvernements, qui ont imposé le confinement général malgré le scepticisme de nombreux scientifiques, comme en témoigne ces extraits révélateurs d’un article du journal Le Monde du 15 mars 2020, concernant l’influence de Ferguson sur la stratégie du gouvernement Français pour gérer la crise covid-19 [source] :

  • « Cette projection évalue le scénario le plus sombre, avec les hypothèses de mortalité les plus élevées et en l’absence de mesures radicales de prévention. »;
  • « Selon ces modélisations confidentielles, dont Le Monde a eu connaissance, l’épidémie de Covid-19 pourrait provoquer en France, en l’absence de toute mesure de prévention ou d’endiguement, de 300 000 à 500 000 morts. »;
  • « Précision extrêmement importante : ce scénario a été calculé en retenant les hypothèses de transmissibilité et de mortalité probables les plus élevées, et ce en l’absence des mesures radicales de prévention et d’éloignement social qui viennent d’être prises »;
  • « Les résultats pour la France ont été présentés jeudi 12 mars à l’Elysée. Quelques heures avant que le président ne prenne solennellement la parole devant les Français pour expliquer « l’urgence » de la situation. »;
  • « Il existe des incertitudes quant aux hypothèses retenues et au comportement du virus – pourcentage d’asymptomatiques, transmissibilité, impact des mesures de quarantaine »;
  • « différentes modélisations ont été présentées jeudi matin puis jeudi après-midi à Emmanuel Macron par le conseil scientifique, mais qu’il n’existe pas de consensus parmi les scientifiques qui le composent. »;
  • « Il y a eu plusieurs documents de travail qui ont été présentés, pas de document de synthèse, explique un conseiller du chef de l’Etat. On ne peut donc pas considérer qu’une étude fournie par l’un de ses membres reflète l’avis du conseil scientifique dans son ensemble. »;
  • « les chiffres évoqués [de 300 000 à 500 000 morts en cas d’absence de mesures d’endiguement] sont infiniment supérieurs à ceux communiqués par le ministère de la santé, ils apparaissent disproportionnés »;
  • « C’est toute la difficulté de cette stratégie, qui n’avait jusqu’à présent jamais été envisagée pour un virus circulant de façon globalisée, en raison de son coût économique et social.»
Théoricien
du NRE

Neil Ferguson a pris pour habitude de qualifier ses détracteurs de « théoriciens du complot ». Il n’est pourtant nul besoin d’invoquer un « complot » pour expliquer qu’un scientifique arrive à exploiter habilement les processus médiatico-politiques pour promouvoir sa carrière professionnelle. On pourrait par contre qualifier Ferguson d’habile théoricien du « nouveau risque épidémique » (NRE), et de charlatan.

Modèle SIR

https://konfedera.org/gestion-epidemies#modele-SIR

Le modèle mathématique SIR est le modèle épidémiologique de base. Les modèles mathématiques se distinguent par leur degré de complexité (nombre de variables & paramètres, types de relations), mais leurs principes fondamentaux sont généralement identiques, et sont les plus visibles/compréhensibles dans les modèles les plus simples.

Système d’équations

Le modèle de base de la plupart des modèles épidémiologiques est appelé SIR [source1source2]. Il sépare la population en trois groupes, des individus du premier passant progressivement au second puis au troisième : « Susceptible » (c-à-d contaminables) ⇒ « Infected » (c-à-d infectés) ⇒ « Removed » (c-à-d retirés, le terme « résistants » est aussi utilisé en français). Pour éviter certaines confusions de notation nous allons ici remplacer le nom « Removed » par « Excluded » (exclus).

Ce dernier groupe – qui en raison de la sous-estimation de certaines de ses composantes, joue un rôle majeur dans la nature catastrophiste des modèles épidémiologiques – comprend :

  • les immunisés :
  • les guéris :
    • naturellement;
    • par traitement en médecine de ville;
    • par traitement en milieux hospitalier (cas sévères).
  • le décédés par le virus (et qu’il s’agira de distinguer des personnes décédées « avec le virus » mais pour d’autres raisons).

N.B. Cette version basique du modèle suppose donc que les personnes guéries sont immunisées. Il n’est pas ici nécessaire de lever cette hypothèse, car nous verrons que l’augmentation du nombre de variables ne change rien à l’incapacité des modèles épidémiologiques à reproduire la réalité autrement qu’en adaptant à chaque fois la valeur de leurs paramètres.

Mathématiquement la relation entre ces trois groupe est :

St + It + Et = 1(1)

En dérivant (1) par rapport au temps on obtient :

dS/dt + dI/dt + dE/dt = 0(2)

On peut alors décrire la dynamique des flux S –> I –> E au moyen d’un système d’équations différentielles tel que :

dS/dt = – β * It * St(3)
dI/dt = β * It * St – It / λ(4)
dE/dt = It / λ(5)

Lecture : durant la période dt, le flux net de I (c-à-d dI) est égal (au signe près) au flux sortant de S (dS) moins le flux rentrant dans E (dE).

Description des paramètres :

  • β (bêta) : alors que le produit It * St est une mesure de la probabilité de contact entre un susceptible et un infecté, β est une mesure de la probabilité de contamination du premier par le second, et est (abusivement) dénommé « incidence »;N.B. β est supposé constant dans le temps. Nous verrons cependant que ce paramètre, en raison de sa variabilité et difficulté de mesure, constitue (avec la valeur initiale E0), l’une des principales causes de l’incapacité des modèles épidémiologiques à prédire le développement d’une épidémie.
  • λ (lambda) est la durée moyenne de contagiosité = maladie = guérison (NB : cette égalité est une simplification de la réalité) ; plus λ est bas plus il y a de guérisons par unité de temps : à la limite λ = dt ⇒ dE = I ; 1 / λ est donc considéré comme le coefficient le plus simple pour exprimer dE/dt en fonction de de It ; dans la mesure où les individus guéris sont immunisés 1/λ est donc le « taux d’immunisation » ;

Hypothèses

Il faut bien comprendre que β et λ ne sont que des objets mathématiques, dont la pertinence en tant que représentation des phénomènes physiques qu’ils modélisent (incidence épidémique d’un virus ou d’une bactérie, et durée de maladie/contagiosité) n’est fondée que si les valeurs de ces paramètres, ou leur moyenne, sont constantes dans le temps et l’espace. C’est cette constance spatio-temporelle de la valeur des paramètres qui lie leur objet mathématique au phénomène physique modélisé. Si la stabilité spatio-temporelle des paramètres n’est pas observée alors on ne peut affirmer que le modèle représente la réalité. Il ne pourra ainsi éventuellement « reproduire » par le calcul les différences instances épidémiques d’un virus ou d’une bactérie (c-à-d dessiner la courbe avec les valeurs correctes du sommet épidémique, de sa date, et de la largeur moyenne de la courbe en cloche) que par l’adaptation de la valeur des paramètres. Dans ces conditions il est évidemment impossible que le modèle puisse prédire l’évolution d’une épidémie.

N.B. Cette problématique de stabilité spatio-temporelle ne doit pas être confondue avec celle des biais de mesure des paramètres (que nous traiterons dans la section #mesure-des-variables).

On notera ainsi le gigantesque raccourci que représente le modèle SIR, en résumant en trois lignes d’équations différentielles des phénomènes d’écosystèmes complexes, englobant les problématiques :

  1. épidémiologiques : propagation d’un virus;
  2. infectiologiques : contamination d’individus;
  3. médicales :
    1. développement éventuel de symptômes sévères (c-à-d nécessitant un traitement médical);
    2. traitements médicaux :
      • symptomatiques;
      • curatifs (ou préventif dans le cas de la vaccination);

Taux de reproduction

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-taux-reproduction

À partir de l’équation dI/dt = β * It * St – It / λ (4) on montre que :

  • il y a croissance du nombre d’infectés dès que (tant que) :
    dI/dt > 0    ⇔
    β * It * St – It / λ > 0    ⇔β * St * λ > 1(6)

Le membre de gauche de (6) est supposé représenter le nombre moyen de personnes contaminées par individu infecté (*), et est par conséquent appelé « taux de reproduction » (noté Rt) :Rt = β * St * λ(7)

(*) Ce qui est inexact : il ressort de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) que le nombre moyen de personnes contaminées par individu infecté c-à-d dI / I * λ = ( β * St * λ – 1 ) * dt.

Un épidémie est donc neutralisée dès que Rt < 1.

Le tableau ci-dessous est une réalisation graphique du modèle. On y voit notamment que la valeur de Rt (courbe hachurée orange, échelle de droite) baisse au fur et à mesure de l’épidémie, et que le sommet de la courbe rouge (infectés) correspond au passage de Rt en-dessous de 1. La baisse théorique continue de Rt s’explique évidemment par sa relation positive avec St, qui diminue tout au long de l’épidémie : Rt = β * St * λ(7).

Nous parlons de baisse théorique de Rt car le modèle SIR repose du l’hypothèse que la valeur moyenne de β et λ serait stable dans le temps et l’espace. Dans la section #R-zero-valeur-scientifique nous verrons (i) que cette hypothèse n’est généralement pas vérifiée, ce qui explique qu’en matière de prévisions les modèles épidémiologiques ne peuvent faire mieux qu’un tirage au sort parmi des résultats possibles, et (ii) que les paramétreurs des modèles épidémiologiques ont en outre une forte propension à exagérer la valeur de ces paramètres.sir-60-15.gif

Tableur SIR.ods

Le modèle SIR montre donc bien que le taux de reproduction (Rt) diminue de toute façon c-à-d même sans politique de distanciation sociale (à supposer que celle-ci soit efficace …). Les entreprises « d’information » et leur conseillers scientifiques vous ont-il informé de ce fait ? Non, il vous ont plutôt asséné, jour après jour, que la baisse de Rt était due aux mesures de distanciations sociales, alors que toutes les pandémies de virus « nouveaux » depuis au moins la seconde guerre mondiale ont été gérées avec succès sans ces mesures autoritaires.

Immunité collective

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-immunite-collective

Le concept théorique d’immunité collective permet d’expliquer pourquoi les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population.

Face à n’importe quel virus il y a toujours une partie de la population qui est immunisée : de naissance, par vaccin, par immunité croisée ou par guérison immunisante. Tous ces individus sont repris dans le groupe Et, avec E0 composé des personnes qui en t=0 sont immunisées de naissance, par vaccin ou par immunité croisée.

À partir de St + It + Et = 1 (1)   ⇔
St = 1 – It – Et     ⇒
substitué dans β * St * λ > 1 (6)   ⇒
β * ( 1 – It – Et ) * λ > 1    ⇔
Et > 1 – It – 1 / ( β * λ )

L’épidémie est donc neutralisée dès que Et – c-à-d la part de la population qui est immunisée (ou décédée par le virus) – est supérieure à E*t (« E étoile ») qui est tel que :

E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ )(8)

C’est pourquoi E*t est appelé « taux d’immunité collective« .

Et en particulier l’épidémie ne pourra pas même démarrer – c-à-d I0 = 0 – si Et est supérieur à :

E*0 = 1 – 1 / ( β * λ )(9)

Autrement dit, si une épidémie s’est déclenchée c’est nécessairement « parce que » Et était inférieur à E*0.

Taux d’immunité collectiveimmunite-collective.png

La courbe bleue (E*t) n’est rien d’autre qu’une symétrie de la courbe rouge (It)
β=0,60 ; λ=15 [tableur]

On peut également exprimer E*t en fonction des variables plutôt que des paramètres : en substituant Rt = β * St * λ (7) ⇔ 1 / ( β * λ ) = St / Rt dans E*t = 1 – It – 1 / ( λ * β ) (8) ⇒

E*t = 1 – It – St / Rt(10)

de sorte que :

E*0 = 1 – S0 / R0(11)

Mécanisme

Il découle de It = 1 – St – Et (1) une modélisation probabiliste de l’extinction naturelle de toute épidémie (courbe en cloche) avant contamination (et potentielle extermination) de 100% de la population : la valeur de E*t détermine un seuil au-delà duquel la probabilité de propagation du virus est trop faible relativement au nombre de susceptibles St c-à-d de potentiels vecteurs de transfert.

Plus précisément, selon les modèles épidémiologiques, les facteurs explicatifs de l’extinction naturelle des épidémies sont de deux types :

  • la baisse des flux entrant dans It : dS/dt de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) ;
  • la hausse des flux sortant de It : dE/dt de dI/dt = β * It * St – It / λ (4).

La forte propension des modèles épidémiologiques (ou faut-il parler plutôt de leurs paramétreurs ?) à produire des prévisions qui s’avèrent ex post de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies (cf. Neil Ferguson) peut s’expliquer notamment par la sur-estimation du taux d’immunité collective E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ ) (8) via :

  • au niveau des variables (dont valeurs initiales) : la sous-estimation de It et de E0 ;
  • au niveau des paramètres : la surestimation de β (virulence) ou de λ (durée d’infection/contagiosité), donc la sous-estimation (en cours d’épidémie) du nombre de personnes immunisées par guérison.;

Parmi les causes de surestimation du risque épidémique, outre les manipulations des épidémiologistes charlatans (cf. infra la section #scientifiques-de-plateaux-TV), il y a aussi la sous-estimation de l’immunité collective (via E0 dans le paramétrage des modèles épidémiologiques). L’animation suivante montre qu’une sous-estimation de E0 (ici courbe verte démarrant à 0% vs 40%) se traduit par une surestimation du sommet de la courbe des infections (en rouge, 70% vs 30%). À noter qu’en raison notamment de l’immunité de naissance et de l’immunité croisée ce phénomène de sous-estimation de E0 joue même en cas de virus « nouveaux ».

Effet de la sous-estimation de E0immunite-collective.gif

NB : ces paramétrages sont arbitraires.
Tableur SIR.ods

Autres causes. Nous verrons plus loin que l’incapacité des modèles épidémiologiques à prédire le développement d’une épidémie (sauf effet du hasard), et en particulier leur propension à surestimer le risque épidémique (où s’agit-il d’une propension des paramétreurs ?), peut avoir des causes exogènes. Parmi ces causes il y a très probablement la non prise en compte de facteurs opérant en amont du phénomène épidémique, et spécifiques aux virus ou aux écosystèmes (le modèle est alors dit « incomplet »). Autrement dit le concept de taux d’immunité collective ne permet pas d’expliquer pourquoi, sans politique de distanciation sociale, les épidémies s’éteignent généralement avant d’avoir atteint le taux d’immunité collective.

Stratégies

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-strategies

Nous avons vu supra que la décroissance du nombre de contaminés (seconde partie de la courbe en cloche) correspond à une situation telle que Rt = β * St * λ < 1 (7), et que par conséquent l’on peut théoriquement neutraliser une épidémie en abaissant tout ou partie des paramètres β et λ. Pour ce faire on peut distinguer deux types possibles de stratégie :

  • non pharmaceutique (notée SNP) : qui est préventive, ancienne et fortement contraignante;
  • pharmaceutique (notée SP) : qui est curative (donc réactive, sauf pour ce qui concerne les vaccins), moderne et faiblement contraignante.
SNP

Il s’agit d’abaisser la valeur du paramètre β (probabilité ≈ vitesse de contamination) par des mesures de distanciation sociale (isolement et hygiène). L’animation suivante compare les courbes épidémiques « sans SNP » (β=0,6 ; λ=15) et « avec SNP » (β=0,2 ; λ=15).sir-beta.gif

β = 0,6 –> 0,2 [tableur].

La stratégie SNP peut être appliquée à au moins deux niveaux d’intensité, selon que son application est générale (c-à-d sur l’ensemble de la population : confinement général) ou ciblée (c-à-d sur les seuls groupes à risque).

SP

Il s’agit (i) d’abaisser le paramètre λ (durée de la maladie=contagion) et d’augmenter la variable Et (comprenant les guéris) au moyen de médicaments (traitement), et (ii) d’augmenter la valeur initiale E0 au moyen de vaccins (prévention). L’animation suivante compare les courbes épidémiques « sans SP » (β=0,6 ; λ=15) et « avec SP » (β=0,6 ; λ=5).sir-lambda.gif

λ = 15 –> 5 [tableur].

Comparaison

Les deux stratégies abaissent le sommet de la courbe épidémique (de 68% à 32%), ainsi que le niveau d’immunité collective neutralisante (de 89% à 67%). La stratégie SNP a en outre pour effet de retarder le pic épidémique (du 30° au 100° jour).

N.B. Ces chiffres sont fonction des valeurs attribuées aux paramètres. Ils n’ont donc pas ici de signification absolue.

Mais corrélativement le confinement général freine l’immunisation collective : dans la simulation du graphique suivant, alors que vers le quarantième jour 50% de la population a été immunisée naturellement, mois de 1% de la population est immunisée si l’on a appliqué plutôt la SNP, et il faut alors attendre jusqu’au début du cinquième mois pour atteindre les 50%.

Immunisationimmunisation-comparaison.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=15
SNP : β=0,20 ; λ=15
SP : β=0,60 ; λ=5
[tableur SIR.ods]

Étant donné que le confinement général freine l’immunisation collective, il résulte de E*t = 1 – It – St / Rt (10) que, corrélativement, le taux de reproduction baisse nettement moins vite que dans le cas d’une stratégie SP.

Taux de reproductiontaux-reproduction.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=15
SNP : β=0,20 ; λ=15
SP : β=0,60 ; λ=5
[tableur SIR.ods]

Mortalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-mortalite

On constante à la vue des équations (3) à (5) que le modèle SIR ne traite pas le taux de mortalité. Nous proposons donc ici une définition et un mode d’évaluation de cette statistique essentielle pour toute politique de gestion des épidémies.

Le taux de mortalité  Mt = Σ ΔMt / Popul. = Σ ΔMt(12)

  • Popul. = 1 en vertu de St + It + Et = 1 (1) ; les variables sont ainsi dites « normalisées« ;

Mortalitémortalite.png

β=0,60 ; λ=9 ; μ=0,2% [tableur SIR.ods]

Une valeur théorique de ΔMt et donc de Mt peut être calculée en évaluant le paramètre μ représentant le ratio du nombre de décès journaliers par rapport au nombre de nouvelles infections :

ΔMt = μ Δ+It    (13)

Pour ce faire on calcule à la date n la moyenne μ = 1/n * ∑t=0n μt = 1/n * ∑t=0n ΔMt / Δ+It

De sorte que :

Mt ≈ ∑t=0n ΔMt = μ * ∑t=0n Δ+It(14)

On pourra également calculer un taux de létalité (Lt), défini comme le nombre de morts par rapport au nombre total de personnes étant ou ayant été infectées :

Lt = ∑t=0n ΔMt / ∑t=0n Δ+It = Mt / ∑t=0n Δ+It(15)

Dont la valeur théorique est μ étant donné (14).

Le taux de létalité n’est donc rien d’autre que le taux de mortalité divisé par le taux d’infection totale (c-à-d y compris les personnes ayant été infectées et qui ne le sont plus). Il est donc plus élevé que le taux de mortalité puisque le taux d’infection qui le divise est inférieur à un. Ou, pour dire les choses plus simplement : comparer le nombre de morts à la seule population des infecté donne évidemment un taux plus élevé que si l’on compare le nombre de morts à l’ensemble de la population.

N.B. La moyenne μ, et partant les définitions (14) et (15), n’ont d’utilité que si μ est stable dans le temps (entre épidémies d’un « même » virus), et dans l’espace (entre différentes régions durant une épidémie). Or nous verrons que cette condition n’est généralement pas vérifiée en raison de la nature écosystémique, et donc complexe, des phénomènes infectiologiques !

Résultat

Étant donné la formulation du taux de mortalité en fonction de It la courbe de mortalité suit l’évolution de la courbe épidémique (sauf qu’ici il y a accumulation ⇒ pas de courbe en cloche).

Taux de mortalités théoriques selon la stratégieSIR-mortalite.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,20 ; λ=9
SP : β=0,60 ; λ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
Tableur : SIR.ods

Le lecteur pourra vérifier dans le tableur que :

  • si on abaisse la valeur de β les courbes s’abaissent et sont retardées;
  • si on abaisse la valeur de λ dans une même proportion on observe le même phénomène sauf que l’effet retard est plus faible.

Cependant il est peu probable que les deux stratégies soient également efficaces (SIR.ods > feuille « Synthèse » > lignes 2 et 3 : xβ = xλ). Nous verrons dans la section #efficacite-strategie-non-pharma de nombreux faits suggérant que le taux d’efficacité de la stratégie SNP pourrait être inférieur à celui de la stratégie SNP (x β < xλ). Ainsi si xβ=2 pour xλ=3 alors l’effet retard de la stratégie SNP (distanciation sociale) passe de trois à un mois et, surtout, le taux de mortalité final est plus élevé que celui de la stratégie SP (traiter).

Hypothèse de faible efficacité relative de la stratégie SNPSNP-x-faible-mortalite.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,30 ; λ=9 ; xβ=2
SP : β=0,60 ; λ=3 ; xλ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
Tableur : SIR.ods

Voilà probablement une des raisons expliquant la forte mortalité de covid-19 dans les pays ayant appliqué la stratégie SNP (cf. infra : #mortalite-differences-entre-pays). Nous verrons que l’effet de faible efficacité du confinement général (cf. infra : #efficacite-strategie-non-pharma) illustré ici est renforcé par ses effets pervers (cf. infra : #effets-pervers-strategie-non-pharma).

Charge hospitalière

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-charge-hospitaliere

On constante à la vue des équations (3) à (5) que le modèle SIR ne traite pas le taux d’hospitalisation. Nous proposons donc ici une définition et un mode d’évaluation de cette statistique essentielle pour toute politique de gestion des épidémies.

Selon notre définition le taux d’hospitalisation (noté Ht) est la valeur normalisée (en pourcentage de la population) du nombre journalier de lits occupés par les infectés sévères du virus (les autres pouvant rester à leur domicile). Une façon de le calculer consiste à ajouter à la charge hospitalière du jour précédent les entrants du jour, moins les sortants du jour (vivants ou décédés) :

Ht = Ht-1 + Δ+Ht – ΔHt(16)

où H1 = H0 = Δ+H0 de sorte que l’on peut calculer une valeur théorique de Ht par :

  • Δ+Ht = σ * Δ+It(17)
    où σ (« sigma ») est le pourcentage de personnes infectées nécessitant une hospitalisation ;
    pour évaluer σ on calcule à la date n la moyenne σ = 1/n * ∑t=0n Δ+Ht / Δ+It
  • ΔHt = Δ+Ht-λ = σ * Δ+It-λ(18)
    où λ (« lambda ») est la durée de contagiosité = maladie = guérison (NB : cette égalité est une simplification de la réalité) ⇔ le nombre de sortants est égal à celui des entrants d’il y a λ jours.
    NB : dans les statistiques épidémiques publiées par les agences de santé les sorties d’hospitalisation concernent généralement les seules sortes en vie ⇒ il faut leur ajouter la part des décès en milieu hospitalier du jour pour obtenir le ΔHt de (18).

de sorte que :
Ht = Ht-1 + σ * Δ+It – σ * Δ+It-λ    ⇔

Ht ≈ Ht-1 + σ * ( Δ+It – Δ+It-λ )(19)

Enfin la charge hospitalière (notée CHt) est :

CHt = Ht / k(20)

  • k, la capacité hospitalière, est mesurée par le taux de lits de soins intensifs c-à-d pour les cas sévères (patients sous respirateur, …) ou critiques (dysfonctionnement de multiples organes, choc septique, …) toutes causes confondues.
  • N.B. La moyenne σ, et partant les équations (19) et (20), n’ont d’utilité que si σ est stable dans le temps (entre épidémies d’un « même » virus), et dans l’espace (entre différentes régions durant une épidémie). Or nous verrons que cette condition n’est généralement pas vérifiée en raison de la nature écosystémique, et donc complexe, des phénomènes infectiologiques !
  • Alors que le taux de mortalité est de type Stock à flux entrant / Stock fixe (⇒ il augmente constamment puis se stabilise à sa valeur finale de l’épidémie), le taux de charge hospitalière est de type Stock à flux entrant et sortant / Stock fixe.
Résultat

Le graphique suivant montre un résultat notable du modèle SIR : la stratégie SNP (confinement général) a théoriquement pour effet de retarder le sommet de l’épidémie, et par conséquent celui de la charge hospitalière, nettement plus que la stratégie SP.

Charge hospitalière théorique selon la stratégieSIR-charge-hospitaliere.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,20 ; λ=9
SP : β=0,60 ; λ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
∀ : σ=0,001 (taux d’hospitalisation)
∀ : k=0,003 (capacité hospitalière)
Tableur : SIR.ods

Même réflexion que pour le taux de mortalité : il est peu probable que les deux stratégies soient également efficaces (SIR.ods > feuille « Synthèse » > lignes 2 et 3 : xβ = xλ). Nous verrons dans la section #efficacite-strategie-non-pharma de nombreux faits suggérant que le taux d’efficacité de la stratégie SNP pourrait être inférieur à celui de la stratégie SNP (xβ < xλ).

Si l’efficacité de la stratégie SNP sur son paramètre β est relativement moins efficace que la stratégie SP sur son paramètre λ – par exemple xβ=2 pour xλ=3 – alors le graphique devient comme suit : SNP retarde toujours le sommet mais celui-ci est plus haut que si l’on applique plutôt la stratégie SP ! Si cela fait passer la charge hospitalière au-delà de la capacité on aura alors une nouvelle aggravation de la mortalité !

Hypothèse de faible efficacité relative de la stratégie SNPSNP-x-faible-hospitalisation.png

Référentiel : β=0,60 ; λ=9
SNP : β=0,30 ; λ=9 ; xβ=2
SP : β=0,60 ; λ=3 ; xλ=3
∀ : μ=0,002 (décès journaliers / nouvelles infections )
∀ : σ=0,001 (taux d’hospitalisation)
∀ : k=0,003 (capacité hospitalière)
Tableur : SIR.ods

Voilà qui renforce la thèse selon laquelle la forte mortalité de covid-19 dans les pays ayant appliqué la stratégie SNP (cf. infra : #mortalite-differences-entre-pays) fut causée non pas par le virus mais par le confinement général. Nous verrons que l’effet de faible efficacité du confinement général (cf. infra : #efficacite-strategie-non-pharma) illustré ici est renforcé par ses effets pervers (cf. infra : confinement-effets-pervers).

On pourra à priori objecter que les deux stratégies SNP et SP pourraient être appliquées complémentairement, mais nous exposerons dans la section #effets-pervers-strategie-non-pharma leur très difficile compatibilité.

Valeur scientifique du « R zéro »

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-valeur-scientifique

Nous allons ici montrer la nature trompeuse voire fallacieuse de cet objet mathématique cher aux épidémiologistes adeptes des modèles mathématiques.

Le fumigène R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-enfumage

Dans la section #SIR-taux-reproduction nous avons vu que la valeur théorique du taux de reproduction (Rt) baisse toujours, quelle que soit la stratégie anti-épidémique appliquée, et même sans stratégie du tout ! La raison, mathématique, est sa relation positive avec St dans Rt = β * St * λ (7), or St diminue tout au long de l’épidémie ⇒ Rt aussi.

Taux de reproduction (valeurs fictives)taux-reproduction.png

Évolution du taux de reproduction selon la stratégie : non pharmaceutique (SNP c-à-d confinements, masque & lavages) ou pharmaceutique (SP c-à-d traitement avec médicaments spécifiques ou non).

Or durant l’épidémie de covid-19 des conseillers scientifiques de nombreux gouvernements ont scandaleusement abusé l’opinion publique en affirmant que la baisse de Rt serait le résultat du confinement !

Ces scientifiques ne sont-il pas plutôt cautions que conseillers scientifiques ?

En Belgique, pays où le taux de mortalité lié à covid-19 est le plus élevé au monde, ce fut notamment le cas du très médiatisé Yves Coppieters, professeur à l’École de santé publique de l’université libre de Bruxelles. Dans cette cette « analyse prédictive » (sic) publiée le 10 avril 2020, Coppieters, constatant une baisse du paramètre β, affirme avec ses coauteurs que « le confinement résulte en une chute spectaculaire de la force d’infection du paramètre β, de 0,594 avant le confinement à 0,156 après confinement (…) » !

Incompétence ? Or le graphique suivant montre que déjà avant le confinement βt était dans une tendance baissière, et de plus grande ampleur ! Par conséquent la moyenne avant n’importe quelle date est évidemment supérieure à la moyenne calculée sur la période après cette date arbitraire ! Alors, selon vous, le Pr. Yves Coppieters et tous les épidémiologistes qui font ce genre de chose sont-il des incompétents ou des charlatans … ?

Beta avant et après le confinement (covid-19 Belgique)beta-preconf.png

Tableur covid19-be, feuille « J90 » > colonnes J et K

Les charlatans ne sont pas nécessairement des incompétents : c’est parfois même en raison de leurs compétences que certains peuvent « offrir » (sic) leurs services pour servir de « caution scientifique » (cf. #scientifiques-de-plateaux-TV).

De nombreux scientifiques sont abusés par cet écran de fumée cognitif qu’est le très médiatisé « taux de reproduction de base » ou « R zéro« . Le lecteur attentif se demandera quelle est la différence entre le taux de reproduction en t=0 R0 = β * S0 * λ (7) et le taux de reproduction « de base ». La réponse – hautement ambiguë lorsque l’on utilise la notation R0 plutôt que de dire « taux de base« , et R0 plutôt que de dire « taux initial » – est que le taux de base est un type de valeur moyenne (*) des Rt (donc valeurs de βt et λt), calculée sur la période précédant une date arbitraire et de durée arbitraire …

(*) Il existe divers types de moyenne : arithmétique, géométrique, harmonique, quadratique [source] …

Calcul du R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-calcul

Voici comment le concept de « R zéro » est mathématiquement construit. Partant de dI/dt = β * It * St – It / λ (4) ⇔ It+1 = It + ( β * It ) * St – It / λ on va exprimer βt en fonction du taux de croissance des It :

soit it+1 = ( It+1 – It ) / It    ⇒
it+1 = βt * St – 1 / λ    ⇔

βt = ( it+1 + 1 / λ ) / St(21)

que l’on substitue dans Rt = βt * St * λ (7) ⇒ :

Rt = it+1 * λ + 1(22)

Or on peut montrer [approfondir] que le taux croissance moyen d’une variable It entre t=0 et t=n peut être calculé par la formule :

i = ln( It / I0 ) / t   ⇔(23)

It = I0 * e i * t(24)

où (24) est l’équation d’une courbe (exponentielle) moyenne qui représentera d’autant mieux le nuage des points constitués par la série réelle des It que celui-ci sera proche d’une exponentielle.

Courbe de régressionestimation.png

Δ+It : période pré-confinement en Belgique.
[Tableur covid19-be.ods > feuille « Data »].

Dès lors – pour en revenir au modèle SIR – en remplaçant it par i dans (22) on obtient le taux de reproduction de base :

R0 ≈ i * λ + 1(25)

De même dans βt = ( it+1 + 1 / λ ) / St (21) on pourra également remplacer it par i ⇒ si St est proche de 1 (ce qui est le cas durant les premières semaines d’une épidémie, voire même durant toute l’épidémie lorsque celle-ci ne touche qu’une petite partie de la population) on obtient la valeur correspondante de beta (correspondant à cette période) :

β0 ≈ R0 / λ(26)

Alors que le taux de reproduction initial R0 fait sens (du moins en tant qu’objet mathématique), le taux de reproduction de base R0, en tant que moyenne est une absurdité : c’est une moyenne « gloubi-boulga », que de nombreux épidémiologistes évoquent par suivisme, sans comprendre vraiment de quoi ils parlent.

Ceci dit, malgré l’égalité β0 ≈ R0 / λ (26), β conserve sa pertinence … du moins théorique car en pratique la stabilité spatio-temporelle de sa valeur, même en temps que moyenne, est illusoire.

Utilisations du R0

https://konfedera.org/gestion-epidemies#R-zero-utilisations

Nous venons de montrer que la notion de R0 ne fait pas sens. Mais supposons maintenant que ce n’est qu’une autre façon d’écrire R0 ⇔ le taux de reproduction de base c’est le taux de reproduction initial. Nous allons voir que même dans ce cas le concept de R zéro n’a quasiment aucune utilité.

Comparaisons
spatiales ?

Théoriquement ce R0 pourrait être utilisé pour comparer la situation de différents pays dans le cas d’une même épidémie. Cependant en pratique, la pertinence de R0 comme référentiel de comparaison est illusoire pour deux raisons :

  • d’une part il faut pouvoir garantir que la date initiale (le zéro) correspond au même stade de développement de l’épidémie dans chaque pays, ce qui requiert de définir de façon non ambiguë ce qu’est est un « même stade de développement d’une épidémie », et de pouvoir le mesurer avec une marge d’erreur pas trop grande … ;Par exemple ce que l’on considère comme le début des premiers décès liés à tel virus est en réalité le moment à partir duquel on a commencé à attribuer (à tort ou à raison) des décès à ce virus, ce qui très différent.
  • d’autre part il faut tenir compte de la structure sociale et démographique des pays, car les maladies transmissibles sont des phénomènes d’écosystème.
Comparaisons
temporelles ?

On pourrait également utiliser R0 pour comparer les épidémies saisonnières d’un virus connu … ce qui revient à reconnaître l’instabilité temporelle des paramètres β et λ, et par conséquent l’incapacité des modèles épidémiques à prédire l’évolution d’une épidémie d’un virus « connu ». Les épidémiologistes adeptes des modèles mathématiques sont décidément des contorsionnistes du concept …

« Prévisions »

Ici on peut (enfin) oublier le concept de R zéro, et se concentrer sur le paramètre β. Des épidémiologistes poussent le charlatanisme ou l’incompétence jusqu’à affirmer qu’avec le modèle SIR (ou ses dérivés) on peut prédire l’évolution future de la propagation d’un virus nouveau (c-à-d dont on ne connaît pas les paramètres …) ! Affirmer cela témoigne d’une incroyable incompréhension des principes élémentaires de l’analyse statistique. On pourrait le comprendre dans le chef d’étudiants de première année, mais pas de chercheurs universitaires ! Voici de quoi il s’agit.

Le graphique suivant reproduit les statistiques de contamination (Δ+It en rouge) publiées par l’agence de santé publique belge. La courbe verte est la moyenne mobile sur 7 jours des valeurs It, et qui a pour effet de « lisser » la courbe des données brutes. La courbe noire est la courbe de régression du graphique supra qui permet également de lisser les données brutes, mais cette fois au moyen de l’équation d’une courbe typique calculée à partir du taux de croissance des Δ+It de la période considérée, en l’occurrence la période pré-confinement. La courbe est visiblement exponentielle, ce qui est la forme prise par la plupart des épidémies durant le premier quart de leur durée totale. Durant leur deuxième quart – dont il est impossible de prédire la date – la courbe devient de type logarithmique, c-à-d que son creux est alors tourné vers le bas (dérivée seconde négative), alors qu’il était tourné vers le haut durant le premier quart (dérivée seconde positive).

Courbe de régression vs moyenne mobileregression-covid19

Tableur covid19-be.ods (feuille « Data »).

Une erreur souvent commise par des personnes ne comprenant pas bien les principes élémentaires de l’analyse statistique est de considérer en J18 que la partie de la courbe noire au-delà du jour 18 prédit ce qui se produira après cette date (et dans le cas de l’épidémie de covid-19 il vont donc en déduire, erronément, que c’est le confinement qui a ralenti l’épidémie). Or en l’occurrence il est faut de croire que le passé permet de prédire l’avenir.

Il serait d’ailleurs tout aussi abusif d’utiliser le graphique suivant pour affirmer que le confinement a aggravé la situation. La courbe bleue est la courbe de régression calculée sur les 23 premiers jours de la même série. Ce n’est qu’à J23 que l’effet théorique (c-à-d supposé) du confinement peut impacter les statistiques d’infection puisque le confinement a été appliqué à partir du 19 mars, et que l’incubation est de 4 jour (source). Or le graphique montre qu’à J23 la courbe épidémique prenait la forme d’une cloche, qui est la forme habituelle des courbes épidémiques. Pouvons-nous pour autant autant en déduire que le sommet était atteint, mais que le confinement a alors aggravé la situation ? Non ! Quelle crédibilité accorderiez-vous à un météorologiste qui vous prédirait du beau temps la semaine prochaine parce c’était le cas la semaine passée ?

Fin mars s’était déjà plié ?covid19-J23

Dans des écosystèmes le passé ne permet pas de prédire l’avenir. Tableur covid19-be.ods (feuille « Data »).

Le confinement a certes aggravé la situation mais on ne peut pas le démontrer de cette façon là, puisque par cette méthode on ne peut pas non plus démontrer que le confinement a pu neutraliser l’épidémie. Pour démontrer que le confinement a aggravé l’épidémie nous utiliserons le raisonnement logique en montrant que la stratégie SNP (i) ne peut être efficace (#efficacite-strategie-non-pharma) , et (ii) est en outre contre-productive (#effets-pervers-strategie-non-pharma).

Mais ne brûlons pas les étapes, et comparons maintenant SIR à la réalité des statistiques de la grippe, puis de covid-19.

SIR et la grippe

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-vs-grippe

La grippe est une des maladies les plus répandues et connues : on connaît tous ses paramètres. Par conséquent on peut tester la cohérence du modèle SIR en y injectant les paramètres de la grippe (aiguë en l’occurrence) et observer si ses résultats sont cohérents avec la réalité. Nous allons faire cet exercice pour le cas de la Belgique car ce pays ayant connu le plus haut taux de mortalité durant l’épidémie covid-19, il sera la référence de la section suivante consacrée à covid-19.

Paramètres de/pour la grippe aiguë :

  • Vaccination : MIN(E0) = 50% [source].NB : (i) une partie de la population est immunisée de naissance et (ii) l’ensemble de la population bénéficie de l’immunité croisée.
  • Virulence : β = 0,6 ; durée maladie (infection) : λ = 6 jours ; sommet épidémique : t (Max It) = 90° jour [source];
  • infectés : ∑Δ+It = 10% de la population; # taux hospitalisation : σ = 0,1% des infectés [source];
  • Mortalité : MAX(Mt) = 0,02 % de la population [source : il s’agit de la moyenne en France car l’agence de sante belge ne semble pas publier cette donnée pourtant fondamentale : vérifier].

Une donnée complémentaire, également fondamentale, est la capacité hospitalière (toutes pathologies), mesurée en nombre de lits aigus : k = 0,003 de la population [source].

On peut catégoriser ces paramètres en deux types :

  • paramètres ouverts (ou libres) : E0 et β : leur valeur est difficile voire impossible à mesurer (forte incertitude) ⇒ ce sont les paramètres d’ajustement;
  • paramètres fermés (ou imposés) : λ , ∑Δ+It , t (Max It) , σ , k , Mt : leur valeur est relativement facile à mesurer (faible incertitude) ⇒ ce sont les paramètres de référence;

Dans le modèle SIR les relations de causalité entre ces deux groupes est : E0 et β ⇒ t (Max It) et ∑Δ+It. Afin de pouvoir calculer des taux d’hospitalisation (Ht) et de mortalité (Mtthéoriques j’ai complété le modèle par ΔMt = μ * Ht ((13) et Ht = Ht-1 + σ * ( Δ+It – Δ+It-λ ) (19) de sorte qu’au total :

E0 et β ⇒ t (Max It et ∑Δ+It ⇒ σ ⇒ Ht ⇒ μ ⇒ Mt

Nous sommes maintenant parés pour procéder au paramétrage de SIR afin de vérifier sa capacité à reproduire l’épidémiologie grippale telle qu’elle est observée chaque année.

Paramétrage
épidémiologique

Le tableau ci-dessous montre les résultats du modèle SIR. On constate que ∑Δ+It (cellule D12) est près de quatre fois supérieur à la valeur réelle (B12). Le lecteur pourra vérifier dans le tableur SIR.ods que pour abaisser ce montant à environ 10% on peut modifier le paramétrage de diverses combinaisons de paramètres ouverts, notamment :

  • paramétrage « β » (colonne E) : β : 0,60 (D6) ⇒ 0,385 (E6);
  • paramétrage « E0 » (colonne F) : E0 : 50% (D5) ⇒ 67% (F5);

Si l’on adapte plutôt I0 : 0% (D4) ⇒ 38% (G4) il y a extinction dès le début : R0<1 (G8). Cette situation ne correspond pas au profil de la grippe ⇒ ce paramétrage est rejeté.sir-grippe.png

Vert : paramètres ouverts ; rouge : paramètres fermés.
Tableur : SIR.ods

Mais le paramétrage n’est pas achevé car les sommets épidémiques t (Max It (E10 et F10) représentent trois à quatre fois la valeur observée (B10). Nous allons alors procéder à un second tour de paramétrage (tableau ci-dessous) en combinant maintenant deux variables ouvertes :

  • paramétrage « β + I0 » : par itérations successives on abaisse β puis on augmente I0 jusqu’à ce que les valeurs théoriques de t (Max It et ∑Δ+It correspondent à leur valeur réelle;
  • paramétrage « E0 + I0 » : par itérations successives on augemente E0 puis on augmente I0 jusqu’à ce que les valeurs théoriques de t (Max It et ∑Δ+It correspondent à leur valeur réelle;

sir-grippe-2.png

Tableur SIR.ods

Résultats
politiques

Observons alors les différents résultats au niveau des variables qui déterminent la stratégie anti-épidémique (c’est pourquoi je parle de résultats « politiques ») : les taux d’hospitalisation et de mortalité :

  • mortalité : il faut fixer μ (taux de létalité, ligne 13) à environ 0,002 (en moyenne, pour mille nouvelles infections il y a deux nouveaux décès) pour obtenir un taux de mortalité théorique (H14 et I14) égal au taux réel (B14);
  • hospitalisations: qu’il s’agisse du paramétrage β+I0 ou E0+I0, le niveau de charge hospitalière maximale liée à la grippe est inférieur à 1% (H18 et I18).

Ce taux de charge hospitalière ne semble pas correspondre aux statistiques hospitalières affichant des taux de charge hospitalière toutes causes pouvant atteindre 95% durant les épidémies annuelles de grippe [FRABEL].

Que faut-il en conclure ? :

  • que dans la simulation ci-dessus les valeurs de StIt et Et sur les premiers jours (disons la première semaine) ne sont pas des valeurs réelles ?
    • mais nous verrons dans la section suivante qu’injecter des valeurs réelles dans le modèle ne démontre toujours pas sa capacité à représenter la réalité infectiologique.
  • que le mode de calcul de la charge hospitalière proposé par nous (#SIR-charge-hospitaliere) n’est pas pertinent ?
    • celui utilisé pour calculer une charge de 95% l’est-il ? [exemple].
  • que les affirmations selon lesquelles le taux maximum de lits occupés approcherait les 100% quasiment chaque année sont mensongères ?
    • ces mensonges, qui pourraient être motivés par la volonté d’éviter une réduction des subsides publics, ne sont possibles que si l’État ne contrôle jamais la validité de cette statistique hospitalière …;
  • que le modèle SIR n’a aucune valeur scientifique ou que la notion de « paramètres de la grippe » ne représente aucune réalité autre que des valeurs moyennes, variables dans le temps … ?

SIR et covid-19

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-vs-covid19

Passons maintenant à covid-19. La situation diffère en ce que, contrairement à la grippe, covid-19 est supposément nouveau de sorte que ses paramètres sont inconnus. Mais d’autre part nous disposons ici de statistiques mesurées pour les variables d’entrée, alors que dans la section précédente consacrée à la grippe il ne s’agissait que de valeurs calculées.

Nous allons ici montrer une façon d’évaluer les paramètres d’un virus en temps réel c-à-d dans l’urgence.

N.B. Nous allons donc faire temporairement abstraction du fait que ce paramétrage en temps réel est irrationnel en raison de biais de mesure en temps réel des variables, qui ne pourront être corrigés qu’après l’épidémie (et dans le cas des virus saisonniers, après douze mois). Notons que ce seul fait de biais de mesure en temps réel des variables (cf. infra #mesure-des-variables) suffit à lui seul pour qualifier d’irrationnelle toute politique de gestion épidémique d’urgence de type préventive c-à-d la distanciation sociale (confinement et masque généralisés).

La présente section est néanmoins très importante car elle permet de comprendre comment les modèles sont utilisés et comment leur interprétation peut être fabriquée. On fera ainsi l’exercice, sur base des valeurs déterminées par le paramétrage, d’évaluer la charge hospitalière théorique ajoutée par covid-19, telle qu’elle était prévue au début du confinement (en J18). On la comparera alors au maximum réellement atteint sur la période finissant à J90, pour constater que la charge hospitalière a atteint un maximum … 16% en J35.

Principes de paramétrage

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principes-parametrage-modele

La démarche empirique que nous allons développer ici va nous permettre de mieux comprendre (i) la logique du modèle et (ii) la nature des données directement mesurables.

Nous utilisons les données épidémiques de covid-19 et cela pour la Belgique. Ce pays est particulièrement intéressant car le taux de mortalité de covid-19 y fut le plus élevé au monde. Il en résulte que certaines conclusions que nous tirerons de son analyse éclairerons l’impact de covid-19 dans les autres pays.

Première constatation : les données – collectées par l’agence belge de la santé (epistat.wiv-isp.be/Covid/) – qui concernent le modèle SIR sont « les nouveaux cas journaliers de contamination ». Ce ne sont donc pas les It du modèle SIR, mais les flux entrants (que nous notons Δ+It) dans It. En effet It est un stock, dont la variation est déterminée par ces flux entrants en provenance de St, ainsi que par les flux sortants vers Et (que nous notons ΔIt).

Le système d’équations différentielles présenté plus haut – qui constitue le noyau du modèle SIR – montre que la valeur théorique des Δ+It est β * It * St, et que la valeur théorique des ΔIt est It / λ

dS/dt = – β * It * St (3)
dI/dt = β * It * St – It / λ (4)
dE/dt = It / λ (5)

De sorte que dans notre tableur (covid19-be.ods) les valeurs théoriques de StIt et Et sont calculées comme suit :

St+1 = St – β * It * St(27)
It+1 = It + β * It * St – It / λ(28)
Et-1 = Et + It / λ(29)

Par conséquent on obtient les valeurs pseudo-réelles de StIt et Et en substituant les valeurs observées Δ+It à leur formulation théorique ( β * It ) * St :

St+1 = St – Δ+It(30)
It+1 = It + Δ+It – It / λ(31)
Et+1 = Et + It / λ(32)

Je parle de valeurs « pseudo-réelles » car elles dépendent de la valeur attribuée :

  • aux conditions initiales S0I0 et E0;
  • aux paramètres β et λ.

Nous allons faire pendant quelques instants abstraction du fait que (i) il n’est pas possible d’estimer correctement les conditions initiales sauf peut-être à imposer un système totalitaire de surveillance permanente de la population, et fondé sur l’abolition de toute forme de vie privée ; (ii) les paramètres β et λ – qui sont des moyennes mesurées sur des périodes spécifiques – ne sont pas stables dans le temps voire non plus dans l’espace.

Puisque nous disposons maintenant des séries pseudo-réelles de StIt et Et nous pouvons alors calculer les valeurs théoriques des Δ+It (valeur observées ou qui seront observées), données par β * It * St. Nous pourrons alors évaluer une valeur théorique du paramètre β par une méthode itérative « essai-erreur » consistant à adapter les valeurs des paramètres β et λ et conditions initiales S0I0 et E0 jusqu’à ce que les deux courbes correspondent : lorsque ce sera le cas la valeur correspondante de β sera sa valeur de paramètre.

La situation initiale (t=0) est la suivante :

  • au début du confinement on pensait que la valeur de λ (durée de contagiosité) était de 10 jours mais on sait aujourd’hui qu’elle est de 20 jours sans traitement et 6 avec traitement ⇒ on choisit la valeur moyenne : λ=(20+6)/2=13 ;
  • nous supposerons I0 = 0,000001 et on testera deux valeurs pour E0 : 0% et 50% ⇒ S0 = 1 – I0 – S0;
  • β sera alors la variable d’ajustement, en commençant à 0.

On pourra alors réaliser les deux paramétrages différents.covid19-parametrages.png

Tableur covid19-be.ods

Il suffit alors de commencer à β=0 et d’augmenter sa valeur ⇒ la courbe théorique (hachurée dans le graphique ci-dessous) s’approche de la courbe réelle (en bleu) ⇒ on arrête lorsque l’on obtient le meilleur ajustement entre les deux courbes ⇒ on obtient alors la valeur moyenne de β … telle qu’elle était au début du confinement (18 mars 2020).

Paramétrage itératif de la courbe épidémique de covid-19 : début du confinementparametrage-covid19-pre.png

Tableur covid19-be.ods

On va maintenant pouvoir comparer les prévisions correspondant à chacun de ces deux paramétrages. Ce qui nous intéresse du point de vue pratique, c-à-d de la gestion d’une épidémie, ce sont les prévisions du taux de charge hospitalière (NB : le présent article montre l’impossibilité de prévisions correctes dans le domaine épidémiologique et surtout infectiologique, mais faisons « comme si » afin de bien comprendre la nature de cette impossibilité). Ces prévisions calculées au moment où le confinement fut décidé sont mentionnées dans les cellules D18=3479% et E18=1740% !

Prévisions par paramétrage : début du confinementcovid19-previsions-par-parametrage.png

Vert : paramètres, rouge : prévisions. Tableur covid19-be.ods

k (capacité hospitalière, ligne 14). Si l’on mesure la capacité hospitalière par les seuls lits équipés de respirateurs la valeur de k passe de 0,003 à 0,0001, ce qui a pour effet de faire grimper les taux de charge hospitalière anticipé à respectivement 104374% et 52189% : soit 500 à 1000 fois la capacité hospitalière ! [source : cette source est sujette à caution car le médecin citant k=0,0001, non seulement commet de grossières erreurs de raisonnement par rapport au modèle SIR, mais en outre a dans le même article cité d’autres statistiques erronées].

Paramétrage en début de confinement

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-parametrage-debut-confinement

On va lire maintenant le tableau précédent sur base du paramétrage de la colonne D qui, étant le plus catastrophiste, correspond à l’anticipation qui a pu être faite par le gouvernement et ses conseillers scientifiques au début du confinement (18 mars 2020) :

  • capacité hospitalière : les cas de covid-19 représenteront une charge d’environ 3500% de la capacité hospitalière soit 35 fois celle-ci ! (cellules D18) en J88 (cellule D17);
  • mortalité : à la fin de l’épidémie (qui, comme indiqué en D10 durerait environ 2*91 jours soit six mois !) le taux de mortalité aura atteint 3,56% de la population belge (D18), soit environ 400.000 personnes ! Ces chiffres représentent 178 fois la mortalité de la grippe durant ses années les plus létales ! Et en fait la mortalité serait certainement beaucoup plus élevée si, comme le prédit le modèle, les capacités hospitalières sont dépassées.

Comment des chiffres aussi fantasques, n’ayant jamais été observés par le passé, n’ont-il pas attiré l’attention d’une large partie de la communauté scientifique ?

Comme dans tout modèle, l’output est fonction de l’input (paramètres et valeur initiales). Au moment où le confinement général fut décidé (18 mars 2020) les valeurs observées des paramètres justifiaient-ils une telle mesure (jamais appliquée depuis au moins la seconde mondiale, et a notre connaissance recommandée dans un aucun manuel d’épidémiologie). Le tableau suivant compare les paramètres d’incidence (β), de létalité μ = 1/n * ∑t=0n ΔMt / ΔI+t (13) et d’hospitalisation σ = 1/n * ∑t=0n ΔHt / ΔI+t (17), de covid-19 avec ceux de la grippe (aiguë) :

  1. le taux d’incidence de covid-19 représenterait seulement un tiers de celui de la grippe;
  2. le taux de mortalité de covid-19 (mesuré par μ) serait 20 fois supérieur à celui de la grippe;
  3. le taux d’hospitalisation de covid-19 (mesuré par σ) serait 340 fois supérieur à celui de la grippe.

Paramètres covid-19 vs grippeparametres-covid19-grippe.png

Sources : covid19-be.ods ; #SIR-vs-grippe.

Il est étonnant de constater que le message propagé par les entreprises « d’information » et les scientifiques de plateau TV disait l’exacte contraire de ce tableau, à savoir que la létalité du virus était faible mais que sa virulence était élevée. Quoi qu’il en soit de la nature quantitative (β) ou qualitative (μ) du risque de la catastrophe prédite par le modèle SIR, dans les deux cas les statistiques de mortalité et d’hospitalisation qui nourrissent celui-ci en temps réels (et sur base desquelles de supposées prévisions sont calculées) ne sont de toute façon pas crédibles. En effet nous verrons dans la section #mesure-des-variables que les statistiques de mortalité et d’hospitalisation collectées en cours d’épidémie c-à-d quasiment en temps réel sont sujettes à de très importantes révisions (généralement à la baisse) lorsqu’on est en mesure de mesurer ces statistiques correctement, ce qui n’est possible qu’au moins douze mois après le début de l’épidémie (ce que rappellent les lignes 2 et 3, concernant la représentativité temporelle et spatiale de l’échantillon de mesure).

D’autre part il est frappant de constater que le ratio COV/GRI(σ) ne se situe pas entre ceux de COV/GRI(β) COV/GRI(μ) mais (largement) au-dessus, alors que σ est pourtant très probablement déterminé par β et μ. Un autre facteur a donc joué. Ne s’agit-il pas du catastrophisme ultra-anxiogène entretenu par l’appareil d’État (gouvernement, entreprises « d’information », scientifiques, …) qui aurait dopé les hospitalisations, aussi bien dans le chef des patients (demande) que des médecins (offre) ?

Comparons maintenant les prévisions faites en J18 avec la réalité observée en J90.

Paramétrage en fin de confinement

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-parametrage-fin-confinement

Mesures

Comme le montre le tableau suivant, il apparaît en J90 que la charge hospitalière de covid-19 a finalement atteint un maximum de 16% (E18) en J35 (E17). L’épidémie n’aura duré qu’environ trois mois (E10 : 42*2=84) au lieu de six. Quant au taux de mortalité il est finalement de 0,08% (E14) de la population.

Ce taux de mortalité de 0,08% est encore trois fois plus élevé que la grippe, mais sera certainement revu à la baisse en raison des biais de mesure statistique en cours d’épidémie évoqués infra (#suivi-temps-reel). En outre c’est la mortalité toute cause qui compte, or nous verrons infra (i) que celle-ci est très loin de représenter trois fois le niveau de 2017 ou 2018 (#mortalite-toutes-causes) et (ii) que le surplus de mortalité attribué à covid-19 pourrait ne pas être causé directement par le virus mais par les effets pervers de la panique induits par le catastrophisme médiatique.

SIR vs réalité (tableau)SIR-vs-realite-tableau.png

Tableur covid19-be.ods

Mais n’oublions pas les remarques faites dans la section précédente concernant la valeur informative des statistiques collectées en temps réel : ces montants de 16% et 0.08% seront presque certainement revus à la baisse, et de façon substantielle !

Analyse

La validité des mesures n’est que la première partie de la problématique. L’analyse des causalités est la seconde. Ainsi le graphique suivant compare la prévision du modèle en J18 (hachuré rouge) et la réalité constatée en J90 (ligne bleue), concernant les flux entrants journaliers dans le groupe It.

SIR vs réalité (graphique)SIR-vs-realite-graphique.png

Rouge : prévision en J18. ; bleu : réalité observée en J90. Tableur covid19-be.ods

On pourrait alors être tenté d’en conclure que si la courbe réelle (en bleu) est inférieure à la courbe théorique (hachurée en rouge), c’est grâce au confinement général, ce que ne manquent évidemment pas de faire les gouvernements et leurs conseillers (… dans les pays qui ont appliqué le confinement général).

Cependant ce raisonnement revient à affirmer que les modèles épidémiologiques seraient en mesure de prédire l’avenir. Or l’expérience montre que ce n’est pas le cas. Il ne pourrait d’ailleurs en être autrement car les moyennes sur base desquelles les « prévisions » sont calculées ne sont pas constantes dans le temps et l’espace. Cette instabilité des paramètres épidémiologiques, les médecins praticiens (à ne pas confondre avec les statisticiens et chercheurs de laboratoire) la constatent régulièrement : les infections virales saisonnières (en particulier la grippe) peuvent changer fortement de nature certaines années, au niveau de leur virulence (β), ténacité (λ) ou/et létalité (μ). Et même à supposer que les moyennes épidémiologiques seraient constantes, on ne les connaît pas pour covid-19 puisque c’est supposément un virus « nouveau ».

Enfin force est de constater que le graphique ne montre pas d’effet de retardement (et c’est même le contraire qu’on y voit !). Or nous avons vu supra que le confinement général a théoriquement pour effet non seulement d’abaisser le sommet épidémique mais aussi de le retarder (cf. #SIR-strategies), ce qui est précisément la raison invoquée pour « justifier » le confinement (entre guillemets car nous verrons dans la section #strategie-non-pharmaceutique que cette « justification » est non démontrée, et très probablement fausse). Le confinement n’aurait-il pas l’effet que la théorie des modèles épidémiologiques lui attribue … ?

Il est à cet égard intéressant de constater les paramétrages réalisés (par ajustement des courbes théoriques à la courbe réelle) en J90, donc à la fin de l’épidémie. Le tableau suivant en montre deux parmi les quatre présentés dans la feuille « Paramétrages ». Le premier s’inscrit dans la logique du scénario catastrophiste choisi par le gouvernement. Le second par contre suggère que la durée moyenne de la maladie serait nettement inférieure à ce que les catastrophistes prétendaient.

Paramétrage en fin d’épidémiecovid19-ajustements-finaux-tableau.png

Tableur covid19-be.ods

Or l’animation suivant montre que le second scénario correspond à un bien meilleur ajustement des courbes …

Paramétrage en fin d’épidémiecovid19-ajustements-finaux-graphique.gif

Tableur covid19-be.ods

Rebond de l’enfermement cognitif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-rebonds

Si en J90 on choisit le paramétrage s’inscrivant dans la logique de celui choisi par le gouvernement en J18, on est alors dans la configuration décrite dans le graphique suivant :

  1. bleu hachuré : prévision faite en J18 (début du confinement);
  2. rouge continu : réalité observée en J90;
  3. rouge hachuré : prévision faite en J90 : selon le modèle un rebond est inévitable.

Prévisions en J18 et J90rebond-graphique.png

Tableur covid19-be.ods

Pourquoi en J90 le modèle prévoit-il un rebond ? Pour répondre à cette question il faut aller voir dans la feuille « J90+prévision » du tableur le passage de la ligne 92 à 93, c-à-d lorsque l’on passe des valeurs observées aux valeurs théoriques. Or cette transition remplace la valeur semi-réelle de β (0,024 dans K91) par sa valeur de paramètre (0,1 dans D6 et dans la colonne K à partir de K92), ce qui correspond à une remontée de Rt de 0,3 < 1 à 1,3 > 1, instantanément ! Ainsi le passage de la ligne 92 à 93 dans la colonne J montre que it, le taux de croissance de It, en passant de sa valeur observée, qui est négative, à sa valeur théorique devient brusquement … positive.

Si vous en concluez que la courbe épidémique réelle va repartir à la hausse, c’est exactement comme si vous affirmiez que ce n’est pas le modèle ou son interprétation qui sont déficients, mais la réalité qui n’est pas adaptée à ceux-ci. C’est une forme de folie, que je qualifie « d’enfermement cognitif« .

Rappels : (i) il n’est pas possible de prédire la courbe épidémique d’un virus, qui plus est lorsque celui-ci est nouveau ; (ii) le risque zéro n’existe pas ; (iii) lors des précédentes pandémies de virus « nouveaux » on a jamais imposé la stratégie non pharmaceutiques aux populations ; (iv) les études scientifiques réfutant l’efficacité de la SNP sont censurées [source].

Micro-rebonds. D’autre part n’oublions pas que l’on observe des micro-résurgences dans toute phase descendante d’un épidémie. Il est d’autant plus important de ne pas perdre cela de vue que le développement des systèmes de suivi épidémique augmente nécessairement le nombre de ces « alertes », ce qui donne l’illusion que les épidémies seraient plus sujettes à des résurgences que par le passé. En effet les virus n’apparaissent pas ex nihilo ni ne « disparaissent » comme par miracle. Lorsque l’on dit qu’un virus « a disparu » cela signifie en fait que sa quantité par unité d’espace géographique est redescendue en-dessous d’un certain niveau, c-à-d est « sortie des radars statistiques ». Et régulièrement des micro-résurgences se produisent : le virus réapparaît brièvement dans le radar puis disparaît. D’autre part le degré de focalisation du « radar » peut être déterminé arbitrairement par le gouvernement, qui a ainsi la possibilité de faire apparaître des « résurgences », des « nouveaux foyers » pratiquement où et quand il le décide, car le nombre de personnes infectées est toujours (très) supérieur au nombre de personnes testées. Autrement dit : pour trouver il suffit de tester.

Et ce n’est pas les virus qui manquent : il y a une vingtaine de virus associés aux seules infections respiratoires qui circulent dans le monde en même temps [source]. On pourrait quasiment chaque année, du début à la fin, focaliser l’opinion publique sur des micro-résurgences de tel ou tel virus.

Macro-rebonds. Enfin rappelons que l’évolution de la mortalité toutes causes est d’une régularité remarquable, sous la forme d’une sinusoïdale. Cette dynamique est due principalement aux variations des propriétés physico-chimiques de température et d’humidité de l’air, qui influencent le métabolisme des organismes vivants ainsi que la propagation des virus et bactéries. Il est quasiment certain que les adeptes des modèles épidémiologiques vont continuer d’abuser l’opinion publique en associant ces vagues annuelles à des « rebonds ».

Mortalité toutes causes en France (janvier 2015 à juin 2020)mortalite-toutes-causes-france.png

Source : insee.fr

Il fait peu de doute que les entreprises « d’information » et leur scientifiques de plateau TV vont de plus en plus exploiter tous ces filons pour en en tordre la réalité …

Bilan

https://konfedera.org/gestion-epidemies#bilan

Nous allons ici résumer les points soulevés par les sections précédentes consacrées aux paramétrage ex ante et ex post des modèles épidémiologiques.

  1. Les modèles épidémiologiques sont dans l’incapacité de reproduire la réalité autrement qu’en adaptant à chaque fois la valeur des conditions initiales et paramètres. Dans ces conditions il est impossible que ces modèles puissent prédire le développement d’une épidémie (il ne peuvent le faire avec plus de succès que par un tirage au sort de résultats possibles).
  2. Pourquoi des gouvernements ont-ils accordé une quelconque valeur à des statistiques complètement déconnectées de la réalité, et alors que l’on sait que les statistiques épidémiques collectées en temps réel sont généralement très éloignées de la réalité, et ne peuvent être corrigées que ex post ? (cf. infra #suivi-temps-reel).
  3. Affirmer qu’une catastrophe sanitaire a pu être évitée grâce au confinement revient à affirmer que les modèles épidémiologiques seraient en mesure de prédire l’avenir, or cela n’est pas possible si les moyennes sur base desquelles les « prévisions » sont calculées ne sont pas constantes dans le temps (cf. supra : #R-zero-valeur-scientifique); et même à supposer que les moyennes épidémiologiques seraient constantes, on ne les connaît pas pour des virus supposés nouveaux.Nous verrons en outre dans #efficacite-strategie-non-pharma que la faisabilité et l’efficacité de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) n’ont pas été clairement démontrées.
  4. Aucun effet de retardement n’a été observé, ce qui confirme la non pertinence des modèles épidémiologiques et de la distanciation sociale (confinement et masque).
  5. Le paramétrage le plus réaliste que nous avons identifié suggère que la durée moyenne de la maladie serait nettement inférieure à ce que l’on pensait.
  6. On observe des micro-résurgences (rebonds) dans toute phase descendante d’une épidémie. Quant aux macro-résurgences, les fameuses « secondes vagues » (cf. « le pire est à venir » des manipulateurs catastrophistes et des incompétents) il ne s’agit que des annuelles pandémies saisonnières.

Typologie des facteurs d’inefficacité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#SIR-typologie-facteurs-inefficacite

La plupart des modèles épidémiologiques sont fondés sur le modèle de base SIR. Or force est de constater une forte propension de ces modèles (ou de leurs paramétreurs ?) à produire des prévisions qui s’avèrent ex post de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies (cf. Neil Ferguson).

Par « prédire l’évolution d’une épidémie » nous entendons « prédire les valeurs déterminant la position et forme caractéristique de sa courbe en cloche : niveau et date du sommet, ainsi que largeur moyenne de la cloche ». D’autre part comme il n’existe pas de relation stable dans le temps et l’espace permettant de prédire le taux futur de mortalité à partir du taux d’infection il en résulte que le taux qui importe du point de vue de la gestion anti-épidémique c’est le taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et non pas le taux d’infections !

Ces erreurs de prévisions récurrentes peuvent avoir deux types de causes :

  • endogènes :
    • erreurs d’estimation de valeurs initiales :
      • sous-estimation de I0 ;
      • surestimation de S0 ;
      • sous-estimation de E0 (immunité collective), notamment par la sous-estimation du nombre de personnes immunisées de naissance et/ou par immunité croisée.
    • erreurs d’estimation de valeurs de paramètre :
      • surestimation de β (virulence);
      • surestimation de λ (durée d’infection/contagiosité), donc sous-estimation (en cours d’épidémie) du nombre de personnes immunisées par guérison.
  • exogènes : la non prise en compte de causes spécifiques liées aux virus eux-mêmes ou aux écosystèmes (le modèle est alors dit « incomplet ») : ainsi il est hautement probable que les épidémies s’éteignent naturellement pour d’autres raisons qu’un trop faible nombre d’individus susceptibles.

En outre toutes les erreurs d’estimations (c-à-d les causes endogènes) peuvent avoir deux sources, qui peuvent se cumuler :

  • erreurs de mesure (ce point sera approfondi dans la section suivante);
  • instabilité, dans le temps et l’espace, des paramètres épidémiologiques et hospitaliers.Ainsi les médecins praticiens (à ne pas confondre avec ceux des organisations internationales ou des facultés de médecine) constatent régulièrement de substantielles modifications des paramètres, ce qu’ils expriment en langage courant en disant que la grippe fut « plus virulante » (β) telle année ou « moins tenace » (λ) ou encore moins létale (μ) telle autre année ou dans telle autre région du pays.

De peu scrupuleux scientifiques utilisateurs de modèles épidémiologiques (généralement fondés sur le modèle de base SIR) – plutôt que de reconnaître l’inefficacité de ces modèles – adaptent continuellement la valeur des valeurs initiales et paramètres afin que les valeurs calculées (ex post !) correspondent aux valeurs qui ont été mesurées. Il disent alors « Regardez comme notre modèle décrit parfaitement la réalité ! ». Et ceux qui ont la mémoire courte ou qui ne sont pas bien informés en concluent que ces modèles peuvent prédire l’avenir d’une épidémie … alors que ceux-ci se trompent systématiquement (sauf effet du hasard), puisqu’il ne sont pas en mesure de reproduire la réalité observée sans que soit adaptée la valeur des paramètres.

Et c’est sans parler des virus nouveaux, donc inconnus, pour lesquels il n’est même pas besoin d’invoquer tous ces faits pour conclure à l’inutilité des modèles épidémiologiques !

Suivi en temps réel

https://konfedera.org/gestion-epidemies#suivi-temps-reel

Nous allons voir qu’en raison d’importants biais de mesure la plupart des statistiques épidémiques décisives – susceptibles (St), infectés (It), exclus (Et) et surtout le taux de mortalité toutes causes par rapport à la population (la plus importante du point de vue de la gestion anti-épidémique) – ne peuvent être évaluées correctement qu’après l’épidémie et, dans le cas des maladies saisonnières, au moins douze mois après le début de l’épidémie.

Ce fait rend donc non pertinente l’utilisation des modèles comme instrument de gestion anti-épidémique puisque leurs valeurs d’entrée sont généralement très éloignées de la réalité (PS : les scientifiques qui prétendent « suivre l’épidémie au jour le jour pour conseiller le gouvernement » sont donc nécessairement guidés par des motivations autres que scientifiques). Il est donc irrationnel de fonder la gestion d’urgence des épidémies sur la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (confinement, distanciation, masques, lavages). Il faut par contre faciliter les mesures réactives, dont celles liées au traitement des malades.

Enfin, étant donné qu’il suffit qu’augmente le nombre de tests réalisés (par exemple suite à l’annonce de « prévisions » catastrophistes) pour qu’apparaisse une « seconde vague » (prophétie auto-réalisatrice), il résulte de cet effet de recensement que la gestion anti-épidémique doit évidemment être pilotée en fonction du taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et surtout pas en fonction du taux d’infections, comme le confirme la comparaison des graphes suivants.

Ressources

https://konfedera.org/gestion-epidemies#suivi-ressources

Sites de référence en matière de centralisation de statistiques nationales durant l’épidémie de covid-19 en 2020 :

  • worldometers.info/coronavirus. Ce site aux données clairement présentées fut très suivi durant l’épidémie de covid-19. Cependant il n’y a quasiment aucune transparence concernant l’organisation derrière ce site ainsi que ses méthodes. Elle affirme traiter les données au moyen d’un « algorithme propriétaires », ce qui pose la question de la distinction entre données observées/récoltées et données estimées/calculées (cf. supra #mesure-vs-calcul). Ce site génère des revenus publicitaires, ce qui doit susciter une grande prudence quant la valeur que nous attribuons à ces statistiques. Il en va de même de toute personne dont le contrat de travail est lié à la persistance de l’épidémie (par exemple des chercheurs universitaires). Voir aussi wikipedia.org/wiki/Worldometer.
  • ourworldindata.org/coronavirus. Un site de l’université d’Oxford. Voir aussi : wikipedia.org/wiki/Our_World_in_Data.
  • who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situation-reports/ Le site de l’OMS, dont on peut se demander dans quelle mesure elle n’est pas une façade du lobby pharmaceutique (comme le FMI l’est pour le lobby bancaire). Ainsi en 2010 le British Medical Journal (BMJ) et le Bureau of Investigative Journalism de Londres ont révélé que plusieurs experts ayant participé à la rédaction des directives de l’OMS face à une pandémie grippale ont reçu des rémunérations de Roche et GlaxoSmithKline, deux firmes impliquées dans la fabrication de médicaments ou de vaccins contre la grippe [source 2010].

Dans un futur peut-être pas très éloigné ces fonctions de centralisation pourraient être assurées aussi par une Confédération des États souverains incitant à la transparence au niveau des sources originelles ainsi que des méthodes utilisées par celles-ci

Définitions

https://konfedera.org/gestion-epidemies#definitions

On ne mesure correctement que ce que l’on a défini précisément. Il importe également de comprendre la nature des relations entre les variables mesurées. Ces deux points sont l’objet de la présente section.

On peut distinguer au moins deux types de maladies transmissibles, selon que le vecteur est endogène (exemple : postillons) ou exogène (exemple : moustiques).

# infectés > # symptomatiques. En général la plupart des personnes infectées ne développent que des symptômes bénins, parfois tellement insignifiants qu’elles ne s’en rendent pas compte (ce qui est problématique dès lors qu’elles sont contaminantes, mais d’autant moins que le taux de mortalité est faible). Parmi les symptomatiques une partie ne se présentent pas à un service médical et guérissent naturellement (c-à-d sans traitement). Donc seuls les autres symptomatiques seront traités et enregistrés (par cette voie) dans les statistiques !

# infectés > # testés. Il résulte du point précédent que seule une partie des infectés seront examinés, de sorte que le nombre de personnes diagnostiquées positives (« confirmed cases ») sous-estime le nombre réel de personnes infectées (NB : nous utilisons indifféremment les termes « infecté » et « contaminé »). Ce n’est que si 100% de la population a été examinée que le nombre de diagnostiquées positifs est égal au nombre de contaminés (PS : en pratique on testera plutôt un échantillon représentatif de la population).

# testés > # positifs. Seules les personnes testées comme porteuses du virus ou de ses anticorps devraient être considérées comme infectées (virus) ou comme ayant été contaminées par celui-ci (anticorps). Cependant en l’absence éventuelle de moyens de tests virologiques ou sérologiques les médecins s’en remettent à d’autres formes de diagnostic, notamment basés sur l’identification de symptômes (mesure de température, scanner, …). Un diagnostic est positif si le patient est porteur (virus ou anticorps) ou symptomatique, et négatif dans le cas contraire. Un partie des diagnostics se révéleront plus tard comme erronés, quantitativement ou/et qualitativement (identification incorrecte de l’agent pathogène).

# positifs > # décès. Sauf si mauvaise gestion épidémique (cf. Belgique avec covid-19).

# infectés > # contagieux. Seule une partie des personnes contaminées sont contagieuses, notamment parce que la période de contagiosité est généralement inférieure à la durée de l’infection.

La période d’incubation est la durée entre la contamination et l’apparition de symptômes. Une question est de savoir si l’individu contaminé est contagieux pendant la période d’incubation, parce que dans l’affirmative il n’applique pas de mesures pour ne pas contaminer autrui (à supposer que cela soit faisable et souhaitable).

Guéri ⇒ immunisé. En général les personnes guéries (notion de charge virale négative), que ce soit par traitement ou naturellement, ne peuvent plus ni contaminer ni être contaminées (notion de « maladie immunisante »). « Traiter » un individu malade c’est notamment abaisser sa charge virale en-dessous d’un niveau correspondant à la disparition (i) des symptômes de la maladie et (ii) de la contagiosité de l’individu (NB : ceci concerne le premier stade de la maladie, or celle-ci peut évoluer vers des pathologies différente, souvent plus sévères, et alors que la charge virale a disparu).

Ces définitions étant précisées, nous pouvons maintenant analyser les limites de la mesure en temps réel des taux de mortalité et d’infection.

Mesure

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mesure

Nous allons ici exposer la problématique du choix et de la mesure des variables de pilotage de la gestion épidémique qui, dans l’ordre croissant de pertinence, sont les taux d’infection, d’hospitalisation et de mortalité.

Taux d’infection

https://konfedera.org/gestion-epidemies#taux-infection

Effet de
recensement

Il suffit que le nombre de tests augmente (par exemple suite à la surmédiatisation de « prévisions » catastrophistes) pour qu’augmente le nombre d’infectés recensés, et qu’apparaisse ainsi une « seconde vague » … qui n’en est pas une puisqu’on ne fait ici qu’éclairer une réalité déjà existante mais qui était non mesurée (« dans l’ombre »).

Cet effet est illustré par la comparaison des deux graphiques suivants montrant l’absence de corrélation entre nouvelles infections et nouveaux décès.

Infections et décès « covid-19 » en Suèdesuede-covid19.png

Source

Dans le cas où la hausse du nombre de tests est provoquée par l’annonce de « prévisions » catastrophistes l’effet de recensement induit donc un effet de prophétie auto-réalisatrice. Cet effet fut exploité par les conseillers scientifiques catastrophistes de nombreux gouvernements (PS : je dis « exploité » car il s’agit probablement moins d’incompétence que de charlatanisme dans le chef de ces scientifiques, comme nous verrons dans les sections #scientifiques-de-plateaux-TV et #big-pharma-data).

prophétie-autoréalisatrice.jpg

Comprenons bien que le taux d’infection ne reflète que les seules infections recensées (nouvelles ou cumulées), or celles-ci peuvent augmenter alors que demeure constant le nombre total des infectés ou ayants été infectés. En effet comme montré dans la section précédente :
# infectés > # symptomatiques
# infectés > # testés
# testés > # positifs
# positifs > # décès (sauf si mauvaise gestion épidémique).

Indicateur
biaisé

Enfin si l’on ajoute à cet effet de recensement le fait qu’il est souvent difficile de distinguer entre décès par le virus et décès avec le virus (problème d’identification), il en résulte que la gestion épidémique ne doit surtout pas être pilotée en fonction de l’évolution du taux d’infection, mais en fonction du taux de mortalité toutes causes par rapport à la population.

La comparaison des deux graphiques ci-dessus explique pourquoi les épidémiologistes de plateaux TV font exactement le contraire : leur objectif est d’être réinvité le plus souvent possible afin d’accroître leur célébrité, or pour maximiser ses chances d’être réinvité sur les plateaux TV il faut tenir un discours catastrophiste (qui dope l’audimat).

Taux de mortalité et létalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#taux-mortalite

D’autre part le graphique suivant montre que le taux de mortalité par rapport à la population (Mt) ne peut être évalué qu’une fois l’épidémie terminée.

Taux de mortalité de covid-19 en Belgiquemortalite-covid19.png

Tableur covid19-beLe même principe vaut donc pour le taux de létalité – Mt / ∑t=0n ΔI+t(15) – c-à-d le nombre de morts par rapport au nombre total de personnes étant ou ayant été infectées .

Mortalité et létalité (Belgique 2020)mortalite-letalite-1.png

NB : notez la différence d’échelles. Tableur covid19-be.

La presse, toujours avide de sensationnalisme, préfère évidemment le taux de létalité car il est nettement plus élevé. Malheureusement de nombreux journalistes parlent indifféremment de taux de mortalité, même lorsqu’il s’agit de taux de létalité. Ainsi au début de l’épidémie de covid-19 le taux de létalité a parfois été frauduleusement comparé au taux de mortalité de précédentes épidémies de coronavirus, attisant ainsi la panique.

Mortalité et létalité de covid-19 (Belgique 2020)mortalite-letalite-2.png

Tableur covid19-be

Il convient enfin de ne pas confondre le taux de létalité Mt / ∑t=0n ΔI +t avec Mt / It. Ce dernier ratio n’a pas de signification car il compare un stock constamment croissant (Mt) avec un stock d’abord croissant puis décroissant (It) sous l’effet des guérisons ΔI –t devenues plus nombreuses que les nouvelles infections ΔI +t.

Mortalité et létalité de covid-19 (Belgique 2020)infection-mortalite.png

Tableur covid19-be

La nécessité d’attendre la fin de l’année n’est pas du qu’au fait de la croissance du taux de mortalité et létalité. On peut classer les autres facteurs selon qu’ils jouent au niveau du numérateur ou dénominateur :

  • Numérateur :
    • Concentration temporelle. Durant l’épidémie de covid-19 les effets pervers du catastrophisme médiatique et du confinement général (cf. infra #effets-pervers-strategie-non-pharma) ont accéléré et concentré la dynamique létale sur une très courte période, ce qui explique le pic plus fin et plus élevé que les années précédentes, où la distanciation sociale obligatoire n’a jamais été appliquée. Par conséquent il est hautement probable que la mortalité sur le reste de l’année sera historiquement très basse.
    • Mortalité toutes causes. Il y a aussi la difficulté de faire la distinction entre les décès « par le virus » et ceux « avec le virus » ⇒ c’est la mortalité toute cause qu’il faut regarder. Cela peut conduire à des corrections ultérieures.

Il y a-t-il eu avec covid-19 un phénomène d’amplification, initié par le business des « infos » pour booster l’audimat, puis amplifié par du personnel médical hospitalier pour appuyer des revendications financières (moyens matériels et salaires) ? Pour ce faire les décès avec covid-19 ont-ils été systématiquement enregistrés comme décès par covid-19 ? Dans l’affirmative cela a-t-il enclenché un effet de prophétie auto-réalisatrice via les effets pervers de la panique : décisions politiques absurdes (*), vieillards « se laissant partir », etc ? Dans ce cas on serait dans un phénomène auto-entretenu par lequel la mesure d’une variable accélère son évolution future !

(*) En Belgique les maisons de retraite ont reçu instruction de ne plus hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! [source].

  • Dénominateur : la problématique concerne ici le taux de létalité, et découle du fait que infectés > testés > positifs, ⇒ si l’on prend le nombre de testés positifs comme une estimation du nombre d’infectés on sous-estime le dénominateur du taux de létalité, de sorte que l’on surestime celui-ci ; et comme il n’est pas réaliste de tester toute la population on a alors trois options :
    • calculer le taux de létalité plutôt en fonction du nombre des personnes hospitalisées (dont on peut supposer qu’elles sont quasiment toutes infectées), mais cette population n’est pas du tout représentative de l’ensemble de la population (on peut cependant utiliser ce taux pour des comparaisons entre hôpitaux ou secteurs hospitaliers nationaux);
    • calculer les valeurs futures (c-à-d théoriques) des It au moyen du modèle SIR, mais il n’a pas été démontré que les prédictions calculées par le modèle correspondent à la réalité ⇒ on préférera la solution suivante;
    • identifier la présence d’anticorps contre l’agent pathogène dans le sang (signe d’un infection passée) chez tous les membres d’un groupe d’individus supposés constituer un « échantillon représentatif de la population ».

J’ignore si ce test sur groupe représentatif a été réalisé : je n’ai rien lu ni entendu à ce sujet. Quoi qu’il en soit force est de constater que les très catastrophistes (et donc influents) épidémiologistes ont ici un second (*) intérêt à focaliser l’attention de l’opinion publique et des décideurs politiques sur le taux de létalité plutôt que sur le taux de mortalité, qui ne requiert pas de mesurer ou calculer It …

(*) le premier étant que sa valeur est beaucoup plus élevée que celle du taux de mortalité (cf. supra), ce qui nourrit d’autant plus le catastrophisme que la confusion entre les deux est entretenue.

Stratégies anti-épidémiques

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategies

Nous commencerons cette section par la présentation des principes fondamentaux de la gestion épidémique. Puis nous préciserons le rôle joué en toile de fond par le phénomène d’immunité collective. Ensuite nous développerons une analyse pratique des deux types de stratégie (SNP et SP) dont nous avions présenté les fondements théoriques dans la section #SIR-strategies. Enfin, sur base des ces éléments, nous répondrons à la question : quelles stratégie appliquer ?

Principes de gestion anti-épidémique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principes

Dans la section consacrée au modèle SIR nous avions défini deux types théoriques de stratégie anti-épidémique :

  • non pharmaceutique (notée SNP) :
    • consistant à abaisser la valeur du paramètre β (incidence épidémique du virus) par des mesures de distanciation sociale (isolement, masques et lavages);
    • elle est préventive, ancienne et fortement contraignante.
  • pharmaceutique (notée SP) :
    • consistant à :
      • abaisser le paramètre λ (durée de la maladie=contagion) et augmenter la variable Et (comprenant les guéris) au moyen de médicaments (traitement);
      • augmenter la valeur initiale E0 au moyen de vaccins (prévention);
    • elle est essentiellement curative, moderne et faiblement contraignante.

La présente section étant consacrée à l’épidémiologie non plus théorique mais pratique, nous allons ici compléter cette typologie en prenant en compte les possibilités et contraintes d’application.

Le tableau suivant synthétise les modalités de stratégies épidémiques :

  • on peut les classer en trois groupes (colonne A) : prévention, dépistage, traitement;
  • chacune peut être implémentée en mode volontaire (colonne D) ou coercitif (colonne E);
  • toutes renforcent l’immunité collective (colonne F), sauf le confinement général qui la ralentit (le dépistage étant neutre sauf s’il conduit au confinement général);
  • l’immunité collective n’est pas une stratégie à proprement parler mais plutôt un phénomène naturel opérant en toile de fond de chacune des stratégies.

strategies.png

(*) Par « confinement » on entend l’isolement des individus ainsi que les mesures d’hygiène : lavage des mains + port de gants et masques.

En essayant de remplir les colonne D et E du tableau le lecteur comprendra pourquoi le confinement général à l’échelle internationale n’avait jamais été appliqué (ni recommandé) avant covid-19 :

  • il ne peut être pleinement impliqué que par la coercition (dont la coercition psychique, consistant à terroriser la population par de quotidiens messages ultra-anxiogènes : exemple1exemple2);
  • à supposer qu’il soit réaliste et effectif, le confinement retarde l’immunisation collective : or cet effet négatif ne peut être considéré comme tolérable sous le prétexte qu’il permettrait de gagner du temps pour développer les capacités hospitalières et des médicaments/vaccins spécifiques, car il est n’est pas possible de réaliser ces développements de façon substantielle et réellement efficace en moins de trois ans; et même si cela était possible ce ne serait pas rationnel d’un point de vue économique et écologique comme réponse systématique aux virus « nouveaux » (il y a mieux à faire).

Immunité collective

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-immunite-collective

Dans la section consacrée au modèle SIR nous avons vu l’équation E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ ) (8) qui exprime la valeur de Et au-delà de laquelle, la croissance du nombre d’infectés (It) serait impossible. C’est pourquoi E*t est appelé « taux d’immunité collective« .

L’équation (8) n’exprime pas de causalité mais seulement une corrélation entre E*t et It, c-à-d que lorsque It arrête de croître sa valeur correspond à une valeur de Et égale à E*t. Et inversement lorsque Et atteint la valeur de E*t c’est que nécessairement It arrête de croître. Mathématiquement cela s’exprime par :

E*t = 1 – It – 1 / ( β * λ )  ⇔   It = 1 – E*t – 1 / ( β * λ )(33)

On peut interpréter cette expression mathématique de façon intuitive en disant que si la répartition spatiale de la population It est uniforme (ce qui est une des hypothèses du modèle SIR) il existe une valeur minimale de It en-dessous de laquelle – c-à-d une valeur maximale de Et au-delà de laquelle – le virus n’arrive plus à se propager faute de suffisamment de vecteurs. Cette interprétation surlignée en jaune permet d’expliquer pourquoi une épidémie s’éteint naturellement avant que le virus ait contaminé l’intégralité de la population au sein de laquelle il se propage.

Mais qu’est ce qui fait qu’un individu est immunisé ? Il y a trois voies possibles d’immunisation (synonyme « d’exclusion » c-à-d le fait d’appartenir au groupes des exclus du risque de contamination ) :

  • de naissance ;
  • par guérison d’une maladie immunisante;
    • Toutes les maladies ne seraient pas immunisantes.
    • Une guérison peut être naturelle (sans traitement médical) ou non (avec traitement médical).
  • par vaccination;
  • par immunité croisée.

Mais s’il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique les individus ne peuvent donc être immunisés que :

  • de naissance ;
  • par guérison d’une maladie immunisante :
    • soit naturellement;
    • soit au moyen d’un traitement médical non spécifique.
  • par immunité croisée.

La dite « stratégie » d’immunité collective consiste en fait à ne compter que sur les stratégies de type SP (traitement) c-à-d sans prévention ni dépistage. Elle repose sur le pari que le pic de l’épidémie, c-à-d le nombre le plus élevé de personnes contaminées par unité de temps ne dépassera pas les capacités matérielles et humaines du système médical.

Compter sur les seules stratégies SP (traitement + immunité collective en toile de fond) pour gérer une épidémie est donc d’autant plus justifié que le produit incidence x mortalité est faible. Avant covid-19 cette stratégie du laisser faire était systématiquement appliquée dans les épidémies et pandémies de virus « nouveaux » (entre guillemets car un virus n’est jamais totalement nouveau puisqu’une mutation est toujours partielle). Ainsi chaque année des épidémies létales et dont la propagation connaît un stade exponentiel, sont finalement maîtrisées sans confinement général. Par conséquent, chaque année nous sommes confrontés au risque que le système hospitalier soit surchargé. Et certaines années cela est (légèrement) le cas, ce qui implique que des malades sont moins biens soignés voire pas du tout, et que certains en meurent.

Le nombre de ces décès est implicitement considéré comme « acceptable » au regard des coûts sociaux, économiques et politiques :

  • soit d’une surcapacité hospitalière garantissant qu’aucune épidémie ne provoque de surcharge (mais cela n’est pas prévisible …);
  • soit du recours systématique au confinement général (donc même pour les épidémies saisonnières), ce qui aurait pour effet d’instaurer quasiment chaque année le confinement général et le traçage des personnes (mais cela est-il politiquement, économiquement et socialement souhaitable ?) …

Dans les sections consacrées aux problématiques économiques et politiques de la gestion anti-épidémique nous analyserons cet arbitrage. Mais avant il nous faut détailler les différentes composantes de la gestion anti-épidémique.

Stratégie non pharmaceutique (SNP)

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-non-pharmaceutique

Nous allons ici traiter successivement des principes, de l’efficacité douteuse et des effets pervers de la stratégie non pharmaceutique (SNP), dont nous avions exposé les principes théoriques dans la section #SIR-strategies. Les éléments de cette stratégie sont : confinement, distanciation, masques, lavages.

Principes

Cette stratégie (qui à notre connaissance n’était mentionnée dans aucun article d’épidémiologie avant covid-19) s’applique aux épidémies se propageant par contacts interindividuels directs, et non par le biais d’un vecteur tel un moustique. Elle consiste à inciter voire forcer l’ensemble de la population à appliquer des mesures dites de « distanciation sociale » :

  • limiter le nombre de contacts : confinement général : fermeture des crèches et écoles, isolement des malades, suppression des rassemblements publics, réduction des mouvements de population, … ;
  • limiter la probabilité de contamination lors de contacts, par des mesures d’hygiène : lavage des mains, port de gants et masques de protection, maintient d’une distance de deux mètre entre individus.

Détail des mesures de confinement général : France ; Belgique.

Les partisans de cette stratégie affirment, sur base de modèles épidémiologiques tels que le modèle mathématique SIR, que celui-ci aurait pour effets [source] :

  • d’abaisser le sommet de la courbe épidémique ⇒ on réduit le risque que la capacité hospitalière soit dépassée par le nombre de cas sévères;
  • de retarder le sommet de la courbe épidémique ⇒ on gagne du temps pour augmenter la capacité hospitalière et en particulier le nombre de lits de soins intensifs (mais nous verrons que cet argument est erroné).

En théorie l’ensemble de ces mesures seraient très efficaces : appliquées pleinement elles permettraient de stopper l’épidémie en quelques semaines.

NB : dans le monde moderne (entendez « depuis la seconde guerre mondiale ») toutes les épidémies saisonnières s’éteignent naturellement en quelques semaines … sans confinement ni port du masque généraliés !

Le graphique suivant illustre le principe de fonctionnement du confinement général.reductionnisme-epidemie.gif

Confinement général : l’un télétravaille, l’autre ne se rend pas à ce barbecue, une troisième ne voyage pas en avion, et le dernier reste à la maison …

On notera que l’animation ci-dessus – qui illustre la stratégie de confinement général, consistant à abaisser la valeur de β – vaut aussi bien pour illustrer l’immunisation collective, ainsi que la stratégie « dépister & traiter » (si l’on suppose que la guérison est immunisante) consistant à abaisser la valeur de λ. Pour s’en rendre compte il suffit de remplacer le commentaire en-dessous de l’animation par « l’un est immunisé, l’autre est immunisé, une troisième est immunisée, et le dernier est immunisé » (de naissance, par immunité croisée, par guérison, par vaccin).

Dans le cas de virus « nouveaux », dont la virulence et la létalité sont donc inconnues (NB : … à supposer que ces notions aient un sens dans la réalité, ou autrement dit, que les paramètres des objets mathématiques les modélisant soient constants dans le temps et l’espace), la stratégie préventive qu’est le confinement général est fondée sur le principe de précaution c-à-d une spéculation : au moment où l’on décide d’appliquer ou non des mesures préventives (zone verte), moment qui se trouve proche de T=0, on ne sait pas avec précision (notions d’estimations hautes et basses de la propagation effective) quel sera ex post le positionnement relatif de la courbe épidémique par rapport à la capacité hospitalière.

capacites-hospitalieres.png

Selon le positionnement ex post des courbes par rapport à la capacité hospitalière (cf. graphique ci-dessus), ont pourra tirer l’une de trois types possibles de conclusion :

  • Capac. hospit. 1 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation a permis de minimiser le nombre de malades ne pouvant être traités : la surface verte au-dessus de la ligne de capacité 1 est inférieure à la surface bleue au-dessus de cette ligne ;
  • Capac. hospit. 2 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation a permis de réduire à zéro le nombre de malades ne pouvant être soignés : la surface verte est inférieure à la ligne de capacité 2, de sorte que l’on a pu éviter un nombre de décès équivalent à la surface bleus située au-dessus de la ligne de capacité 2 (on suppose que les malade non traités meurent) ;
  • Capac. hospit. 3 : le coût social et économique de la stratégie de distanciation fut inutile.
Vagues
suivantes

Le confinement général ayant pour effet de freiner le phénomène naturel d’immunisation collective, il en résulte (selon le modèle SIR) que lorsque ce confinement sera levé – parce qu’il aura ramené la valeur de Rt (taux de reproduction) en-dessous de 1, c-à-d que l’on aura dépassé le sommet de la courbe épidémique – celle-ci repartirait à la hausse dès que Rt sera repassé au-dessus de 1. On pourrait alors « s’inscrire », selon le modèle SIR, dans un cycle de confinements et dé-confinements, qui durera tant que l’on aura pas développé de médicament spécifique ou de vaccin (ce qui est impossible en moins de trois ans), ou tant que la réglementation médicale pénalisera l’usage de médicaments non spécifiques pour réduire la charge virale des infectés.

Les adeptes de l’épidémiologie mathématique, prisonniers de leur « logique », sont ainsi conduits dans un enfermement cognitif : c’est le confinement qui fait baisser l’épidémie, donc si on lève le confinement alors l’épidémie repart à la hausse. Ces croyants ne voient plus la réalité des faits historiques (le confinement général n’a jamais été appliqué dans le monde moderne) mais seulement les « prévisions » de leur modèle.

Ce cycle de confinements et dé-confinements est un moindre mal, affirment les promoteurs de cette stratégie, car on aura ainsi pu retarder le sommet de la courbe épidémique, ce qui permet selon eux de gagner du temps pour augmenter la capacité hospitalière, ainsi que pour développer un médicament spécifique et/ou un vaccin.

Le problème est ici qu’il n’est pas possible, en moins de trois ans, ni d’augmenter substantiellement la capacité hospitalière (cf. le graphique de Ferguson), ni de développer un nouveau traitement ou vaccin réellement efficace (ce qui prend cinq fois plus de temps).

Capacités
hospitalières

Il n’est pas possible d’augmenter substantiellement en quelques mois la capacité hospitalière d’un pays. Construire les bâtiments est une chose, mais les équiper d’unités de soins intensifs requiert du matériel complexe et surtout du personnel compétent. Or ces ressources ne peuvent être créées en quelques mois, qui plus est si le système productif est entravé par un confinement général. Dans une situation de crise c-à-d d’urgence, ces ressources ne peuvent qu’être redistribuées entre hôpitaux. Or comme il n’est pas possible de prévoir les régions qui seront en surcharges et celles qui ne le seront pas, cette réallocation ne peut être réalisée que dans l’urgence, ce qui rend sa faisabilité peu réaliste, qui plus est si le système productif est entravé par un confinement général. Les affirmations des gouvernements qui ont prétendu l’avoir fait (et alors qu’ils n’étaient pas même en mesure de gérer efficacement les seuls stocks de masques de protection) sont donc probablement mensongères et concernent au mieux des lits de soins non-intensifs.

Médicament
ou vaccin

Il n’est pas possible de développer un médicament spécifique ou un vaccin efficaces (et non nuisibles) en moins de deux ans (y compris l’autorisation de mise sur le marché), car cela prend d’habitude cinq à dix fois plus de temps ! En outre le confinement général allonge la durée de R&D, en entravant la production et distribution de biens et services qui lui sont indispensables. Pendant ce temps ce même confinement général aura fait des ravages, notamment sur la mortalité (cf. infra).

Les raisonnements développés dans cette section sur les principes du confinement général reposent sur l’hypothèse implicite que son efficacité ne serait pas qu’une spéculation théorique. Mais est-bien le cas ?

Efficacité de la SNP

https://konfedera.org/gestion-epidemies#efficacite-strategie-non-pharma

Les deux graphiques précédents présentant les principes de la stratégie non pharmaceutique (confinement, distanciation, masques, lavages) peuvent paraître pertinents, et l’on est alors tenté de croire que « oui, ça fonctionne bien comme cela, et le résultat obtenu est bien celui-là ». Cependant nous avons montré supra que les modèles mathématiques – dont les deux graphiques précédent illustrent la logique – ne sont eux-mêmes que l’illustration d’une thèse, ce qui n’en constituent nullement une démonstration. Pour démontrer une thèse il faut la confronter à la réalité des faits … qui en matière de maladie transmissible est extrêmement plus complexe qu’un système de trois équations, car liée aux écosystèmes.

Interrogé fin mars 2020 par le journal français Le Parisien sur l’efficacité du confinement général, le professeur Didier Raoult, premier expert mondial en maladies transmissibles selon l’indice expertscape, répond en ces termes : « Jamais on n’a pratiqué ainsi à l’époque moderne. On faisait ça au XIXe siècle pour le choléra à Marseille. L’idée du cantonnement des gens pour bloquer les maladies infectieuses n’a jamais fait ses preuves. On ne sait même pas si ça fonctionne. C’est de l’improvisation sociale et on n’en mesure pas du tout les effets collatéraux » [source].

L’analyse de l’efficacité de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) doit distinguer deux cas selon que l’on considère :

  • le seul secteur hospitalier, qui est équipé de tout le matériel nécessaire et où les règles sanitaires sont strictement appliquées par des professionnels avec un haut niveau de formation;
  • l’ensemble des lieux publics et privés, où le matériel est moins disponible, où les règles sont appliquées moins strictement, et par des individus à formation de tous niveaux et domaines.

Or l’on constate que même en milieu hospitalier on n’arrive pas à neutraliser totalement les infections nosocomiales.

En effet, l’analyse de l’efficacité des mesures de neutralisation du risque d’infection soulève au moins trois questions :

  1. dans quelle proportion ces mesures permettent-elles d’abaisser le taux d’agents pathogènes par unité volumique dans l’espace ?
  2. dans quelle proportion la baisse du taux d’agents pathogènes par unité volumique se traduit-elle par une baisse du taux d’infections ?
  3. au regard de cette baisse du taux d’infections, les ressources consacrées à ce résultat ne seraient-elles pas plus productives si elles étaient allouées à d’autres aspects du service médical, par exemple les traitements (notion de coût d’opportunité) ?

En fait la seule certitude concernant les mesures sanitaires en milieu hospitalier c’est leur utilité juridique [source] et d’image de marque (NB : la concurrence joue aussi dans le secteur hospitalier).

On comprend alors pourquoi ces mesures sont très probablement illusoires lorsqu’il s’agit de les faire appliquer en tous lieux, en toutes circonstances, à tout instant et par tout le monde. Et cela alors que les plus fines particules expectorées peuvent rester en suspension dans l’air pendant plusieurs heures, donc y voyager au gré des courants d’air et se fixer n’importe où (et y rester infectieuses pendant plusieurs jours).

Ainsi le masque est à usage unique, et pour une durée de trois heures. Il doit être posé et retiré sans le toucher (!), ou bien avec lavage des mains avant et après le port (chaque fois !). Il ne doit jamais être porté sur le front, sur le cou ou dans la poche (ce que quasiment tout le monde fait …), au risque de contaminer son porteur en cas de repositionnement. [source].

Même dans un état totalitaire il ne serait pas réaliste de croire en l’efficacité de ces mesures. Il est donc particulièrement inquiétant de constater qu’une revue d’articles scientifiques réfutant l’efficacité des masques, réalisée par le physicien Denis Rancourt et publiée en avril 2020 sur researchgate.net fut censurée le mois suivant : archive.org – PDF

Interview de Denis Rancourt avant la censure (42m28s – mai 2020)

L’argumentation de researchgate.net pour « justifier » la censure de cette revue d’articles scientifiques est hallucinante et extrêmement inquiétante [email-rancourt-researchgate.pdf]. Voici la réaction de Denis Rancourt.

Réaction de Denis Rancourt après la censure (4m35s – mai 2020)

Enfin on tombe dans le délire le plus total avec l’obligation du port du masque même par les asthmatiques ! Ou encore avec la possibilité pour ceux-ci de porter plutôt une visière : ainsi donc il n’y aurait pas de propagation par les particules fines en suspension dans l’air ? On voit bien dans ces arguments contorsionnistes que les motivations réelles du port obligatoire du masque n’ont rien à voir avec la science.

Confinement

Quant au confinement proprement dit, on ne peut l’appliquer à une large population sur des périodes de plusieurs semaines car les gens doivent sortir au moins pour aller (i) chercher de la nourriture (sauf à constituer massivement des stocks, ce qui n’est pas gérable globalement) ; (ii) sur leur lieu de travail (les services qui peuvent être réalisés par télétravail ne représentent qu’une partie du PIB). Que ce soit sur leur lieu de travail comme dans leur domicile, il ne leur est pas possible d’appliquer en permanence la distanciation (un mètre cinquante), le port du masque et de gants, le lavage des mains (après chaque contact sans gants). À supposer que ces mesures soient appliquées parfaitement sur le lieux de travail (par exemple par le licenciement des réfractaires pour faute grave) il en résulterait un très forte baisse de productivité, de sorte que la production de biens et services vitaux pourraient ne plus être garantie.

Enfin, face à un virus, les mesures de confinement et d’hygiène peuvent-elle être d’une quelconque efficacité lorsqu’elles ne sont pas appliquées intégralement, par tous, en tous lieux, en toutes circonstances, 24h/24 ? Est-il raisonnable de croire qu’elles sont « quand même un petit peu efficaces même si on ne les applique que partiellement » ? Et dans l’affirmative, n’existe-t-il pas un niveau d’application partielle en-dessous duquel elles deviennent totalement inefficaces ? Dans ce cas, quel est ce niveau ? Enfin lorsque l’on compare ce faible résultat à son coût médical, économique et démocratique, demeure-t-il rationnel ? Jusqu’à l’année 2020 la réponse officielle et scientifique à cette question était non. Pourquoi ce brusque changement … ?

Bilan

La distanciation sociale n’est donc pas une stratégie pertinente, quelle que soit la thèse que l’on adopte concernant son efficacité :

  • à supposer que l’ensemble des mesures de la SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) aient un effet substantiel sur la courbe épidémique lorsqu’elles sont appliquées intégralement, il faut pour cela maintenir un niveau minimum de discipline de la population en entretenant en permanence un climat de terreur via les médias « d’information », et en instaurant un régime policier fondé notamment sur la dénonciation des contrevenants. Mais voulons-nous d’une telle société ?
  • on notera d’autre part la paradoxale tolérance des gouvernements français [source] et belges [source1] par rapport aux manifestations anti-trump de début juin 2020 (donc avant l’extinction de l’épidémie) contre le racisme de la police US (et contre Trump) : ainsi donc l’interdiction des rassemblements est une question de vie ou de mort … sauf pour certaines manifestations ! Voilà qui met sérieusement en question la véritable motivation de la distanciation sociale (confinement et masque). Ces manifestations, dont de nombreux participants ne portaient pas de masque, n’ont d’ailleurs pas été suivies d’une remontée de la courbe épidémique, ce qui confirme que confinement et masque n’ont pas d’effet substantiel. Et pourtant un mois plus tard (11 juillet 2020) le gouvernement belge a rendu le port du masque obligatoire, sans doute pour « rentabiliser » les stocks achetés (après le sommet épidémique !) par ce même gouvernement qui avait fait déclarer l’inutilité des masques lorsque ceux-ci étaient indisponibles !

Didier Raoult sur le confinement et le masque (0m5s – juin 2020)

Selon le premier expert mondial en maladies transmissibles le confinement et le port du masque en public ne sont pas des décisions scientifiques mais politiques.

Et nous n’avons pas encore évoqué le gros point faible du confinement général : ses effets pervers …

Effets pervers de la SNP

https://konfedera.org/gestion-epidemies#effets-pervers-strategie-non-pharma

Les pouvoirs médiatique, académique et politique ne s’en sont jamais cachés : pour qu’un maximum de gens appliquent les mesures de la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) il faut faire peur à la population [exemple1exemple2]. La SNP implique donc la terreur, or celle-ci induit de graves effets délétères :

  • la panique, qui inhibe les capacités cognitives :
    • des médecins hospitaliers : ainsi plus de 50% de la mortalité attribuée à covid-19 serait causée par les intubations abusives ! [source];
    • des décideurs politiques : ainsi pour libérer des lits d’hôpitaux en prévision d’une prétendue « possible explosion » (sic) du nombre de malades sévères de la covid-19 il a été décidé d’isoler un maximum de vieillards dans les maisons de repos, or plus de la moitié des décès attribués à covid-19 ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos [source p.10]; on peut classer ces décès en deux groupes selon leur niveau d’infection :
      • gravement infectés : décès par manque de soins, ces homes ne disposant ni du matériel ni du personnel formé pour soigner les cas graves [source];
      • peu ou pas infectés : nombreux décès provoqués par « l’effet de glissement » : privés d’affection familiale, terrorisés par les messages gouvernementaux ultra-anxiogènes et par les décès autour d’eux, beaucoup de vieillards se sont « laissés partir ».
  • le stress psychique, qui inhibe le système immunitaire (NB : ces effets sont démultipliés par l’isolement qu’implique le confinement);
  • la peur de la contamination, qui inhibe la demande et l’offre de services médicaux.L’agence de santé publique française notait dans son bulletin du 16 avril 2020 que « depuis le début de la période de confinement, l’activité toutes causes aux urgences a fortement diminué pour toutes les classes d’âges » [source].

D’autre part des effet d’entraves ont encore accru la mortalité attribuée à covid-19 :

  • une réglementation médicale pénalisant l’utilisation de médicaments non spécifiques même dans une situation « de crise » face à un virus « nouveau »;
  • le confinement général entrave la production & distribution de biens et services indispensables à la lutte contre l’épidémie (médicaments, respirateurs, …).
Conclusion

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-non-pharma-conclusion

L’analyse factuelle et logique à laquelle nous venons de procéder confirme les conclusions de l’analyse statistique (cf. supra #SIR-vs-covid19) : l’efficacité théorique du confinement général est non démontrée, fortement surestimée et peu probable, notamment en raison de ses effets pervers qui eux sont par contre très sous-estimés.

Appliquer malgré tout la distanciation sociale en vertu du principe de précaution relève du comportement magique car ce principe ne justifie aucunement d’appliquer des mesures irrationnelles. Il ne s’agit donc ni plus ni moins que d’une croyance irrationnelle, conduisant à un principe de précaution tout comme des gens vont à l’église ou à la mosquée dans l’espoir – sait-on jamais – d’être admis au paradis l’échéance venue (PS : au Moyen Âge le commerce des indulgences a d’ailleurs exploité ce type de croyance).

Les adeptes de l’épidémiologie mathématique rétorqueront que les victimes causées par ses effets nuisibles du confinement général sont moins nombreuses que les personnes qu’il protège supposément de la contamination.

Cependant les faits statistiques infirment cette thèse :

  • comparaison spatiale : le taux de mortalité fut plus élevé dans la région de Wuhan (où le confinement général fut appliqué) que dans le reste de la Chine (où le confinement général ne fut pas appliqué);
  • comparaison temporelle : les taux de mortalité des précédentes pandémies de virus « nouveaux » sont inférieurs à celui de COVID-19 « malgré que » (ou parce que) le confinement général ne fut pas appliqué.

La question demeure donc : pourquoi le confinement général fut-il appliqué pour covid-19 alors que selon Didier Raoult – un des premiers experts mondiaux en maladies transmissibles – cette pandémie n’avait rien d’exceptionnel, et que jamais dans le moderne le confinement n’a été appliqué pour neutraliser une épidémie (son efficacité n’ayant jamais été démontrée).

La réponse à cette question n’est pas de nature scientifique mais politique et économique. Il en a résulté que des gouvernements ont fortement aggravé la situation : la mesure historiquement exceptionnelle du confinement général a suscité la panique dans la population ⇒ effets pervers ⇒ aggravation de la létalité du virus. C’est typiquement un phénomène bien connu des économistes sous le nom de prophétie autoréalisatrice (« self-fulfilling prophecy »).

Stratégie pharmaceutique (SP)

https://konfedera.org/gestion-epidemies#strategie-pharmaceutique

Nous allons ici traiter de la stratégie pharmaceutique (SP), dont nous avions exposé les principes théoriques dans la section #SIR-strategies. Les éléments de cette stratégie sont : traitement, dépistage & confinement ciblés

Traitements
https://konfedera.org/gestion-epidemies#traitements

Nous parlons ici des traitements médicaux pharmaceutiques (c-à-d chimiques) et mécaniques (respirateurs, etc.), donc liés à stratégie SP, par opposition à la stratégie SNP qui est de nature préventive.

Symptomatique
vs curatif

On a souvent pour habitude de distinguer traitements symptomatiques vs curatifs d’une maladie, tout en distinguant ceux de nature préventive. Cependant cette approche dichotomique du traitement médical est simpliste :

  • symptomatiques : on peut favoriser la guérison naturelle en atténuant les symptômes (dans le cas de covid-19 : fièvre, toux et dyspnée) au moyen de médicaments habituels pour ces symptômes, donc éventuellement au moyen de médicaments non spécifiques à la cause des symptômes : selon des estimations le seul traitement symptomatique peut réduire de moitié le taux de mortalité [source].
  • curatifs : le traitement curatif peut être appliqué avant l’apparition de symptômes ; le traitement curatif d’une infection virale ou bactérienne consiste notamment à abaisser sa charge virale ou/et bactérienne en-dessous d’un niveau correspondant à (i) la contagiosité de l’infection et (ii) l’apparition des symptômes de la maladie.

Ressource : drugvirus.info.

Repositionnement

En situation d’urgence et en l’absence de vaccin ni traitement curatif spécifique, il faut concentrer les ressources scientifiques disponibles sur le « repositionnement » c-à-d la recherche de médicaments existants permettant de traiter le nouveau virus. L’avantage du repositionnement c’est que ces médicaments sont déjà agréés, donc immédiatement disponibles. En outre leurs effets secondaires, posologie et interactions sont connues. Dans le cas de covid-19 le repositionnement fut réalisé avec succès et une rapidité stupéfiante (qui a suscité beaucoup de jalousies …) par l’équipe du Pr. Raoult (sur base de recherches chinoises sur des médicament antipaludiques). Il a ainsi été confirmé que les pays qui utilisent principalement des médicaments antipaludiques comme traitement de covid-19 voient une dynamique plus lente des décès quotidiens, le nombre de décès parmi les cas critiques étant divisé par deux [source].

Une façon d’identifier des médicaments candidats pour un repositionnement est donnée par le cas de la Chloroquine : en Italie covid-19 se serait répandu essentiellement dans les régions qui avaient été touchées par le paludisme … dont la Chloroquine est un traitement [à confirmer par une source crédible].

L’efficacité de certains médicaments non spécifiques peut donc s’expliquer par au moins deux causes :

  • les mutations sont toujours partielles, de sorte qu’un virus (ou une bactérie) n’est jamais totalement « nouveau » (ou, autrement dit, les mutations mineures ne sont-elles pas la règle plutôt que l’exception ?) ⇒ la notion de familles de virus, pour lesquelles des médicaments non spécifiques à tous les membres sont efficaces;
  • des traitements symptomatiques – donc éventuellement au moyen de médicaments non spécifiques à la cause des symptômes – peuvent réduire de moitié le taux de mortalité.

Le repositionnement repose donc sur un savoir qui doit s’accumuler par la pratique. Ce fait plaide en faveur d’une certaine liberté de médication non spécifique, et cela pas seulement en période d’épidémie.

Médecine de guerre. Dans une situation de crise telle que la pandémie covid-19 – virus nouveau pour lequel il n’existe pas de médicament spécifique – l’utilisation immédiate de ces traitements non spécifiques devrait être appliquée dans des conditions moins strictes que celles habituellement requises (réplication des résultats par d’autres équipes, étude randomisée en double-aveugle, …). La situation s’apparente en effet à une situation de guerre, ce qui requiert logiquement l’application d’une médecine de guerre. Dans ce cas la primauté doit être redonnée temporairement aux médecins traitants (l’art de la médecine) sur la méthodologie scientifique applicable en situation hors crise (« temps de paix »).

On s’étonnera donc à juste titre de de l’accusation portée par le journal Le Monde à l’encontre du Pr. Raoult, premier expert mondial en matière de maladies transmissibles selon l’indice expertscape, que le journal a accusé de propager une « fake news » (sic) en annonçant les résultats d’une étude scientifique suggérant l’efficacité d’un traitement non spécifique pour covid-19 : source).

Diagnostiquer et traiter (18m25s – 16 mars 2020)

Selon Raoult il n’existe dès aujourd’hui aucune barrière autre que politique au dépistage et au traitement de covid-19 [fiches de la présentation].

Covid-19

France. L’équipe du Pr. Raoult recommande (et applique) l’association d’hydroxychloroquine (200 mg x 3 par jour pour 10 jours) et d’azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour 5 jours de plus), dans le cadre des précautions d’usage de cette association (avec notamment un électrocardiogramme à J0 et J2), et hors AMM. Dans les cas de pneumonie sévère, un antibiotique à large spectre est également associé [source1 ; source2]. Ce traitement permettrait de réduire le temps de portage moyen du virus (durée entre le début et la fin de l’infection, et donc de la contagiosité possible) de 20 jours [source] à 6 jours. L’efficacité du protocole hydroxychloroquine+azithromycin a été confirmée par une étude publiée le 27 mai 2020 par le International Journal of Infectious diseases [source].

Chine. Les autorités chinoises ont autorisé l’utilisation :

  • du favipiravir (un médicament antigrippal dont l’utilisation clinique a été approuvée au Japon en 2014) après un essai clinique montrant une bonne efficacité contre covid-19 et n’ayant provoqué aucune réaction adverse [source];
  • des médicaments de la médecine traditionnelle chinoise [source].

Angleterre. En Angleterre le gouvernement a autorisé l’utilisation du dexaméthasone chez les patients les plus atteints [source].

Covid-19
cas « sévères »

Plus de 50% de la mortalité covid-19 serait causée par les intubations abusives ! « L’intubation serait trop facilement pratiquée chez patients Covid-19 selon une reco publiée dans The American journal of Tropical Medicine and Hygiene et citée par Stat, un journal américain en ligne. La sémiologie des pneumonies sévères en cas Sras-Co-2 serait différente de celle observée classiquement. L’hypoxie serait en fait mieux tolérée, notamment chez les patients de moins de 60 ans. Elle ne doit pas conduire à la mise en place systématique d’un respirateur artificiel. Certains médecins ont même recours à des dispositifs utilisés dans l’apnée du sommeil. Au total, les auteurs estiment à une réduction de la mortalité de plus de 50 % chez les patients Covid-19 grâce à la prescription moins fréquente de l’intubation » [source]. « Mortality rates for those who received mechanical ventilation in the 18-to-65 and older-than-65 age groups were 76.4% and 97.2%, respectively. Mortality rates for those in the 18-to-65 and older-than-65 age groups who did not receive mechanical ventilation were 1.98% and 26.6%, respectively » [source].

Voilà qui illustre les effets de la panique sur les capacités cognitives des médecins ! Il en résulte un effet de prophétie autoréalisatrice. La société ne pourra faire l’économie d’un procès du business de « l’info » et de ses scientifiques de plateau TV.

Dépistage

https://konfedera.org/gestion-epidemies#depistage

Définition. Par dépistage on entend le test d’une population, pour identifier les personnes infectées mais non symptomatiques (qui peuvent transmettre la maladie), et ainsi :

  • informer les personnes de leur état, voire les contraindre à une action (isolement, vaccination, …);
  • évaluer le taux d’immunité collective, ce qui requiert soit de tester 100% de la population (ce qui n’est pas souhaitable) soit de tester un échantillon supposé « représentatif de la population ».

Coût. À supposer que le dépistage soit pertinent (c-à-d faisable, efficace et souhaitable) il est cependant très coûteux :

  • en termes financiers ⇒ il doit être ciblé;
  • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).

Ciblage. Le dépistage devrait être ciblé sur deux types de « groupes à risque » :

  • type « blanc » : les personnes avec une haute probabilité de développer des symptômes sévères, par exemple des personnes âgées avec polypathologie chronique (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, …) ;
  • type « noir » : les super-contaminateurs :
    • individus avec forte charge virale ;
    • individus avec nombre élevé de contacts (dans le temps et l’espace).

Il s’agit alors de :

  • isoler les groupes blancs ⇒ dépister au sein de ce groupe et diminuer la charge virale des positifs, même en l’absence de symptômes ;
  • dépister au sein des groupes noirs (par exemple les enfants) ⇒ isoler les positifs et réduire leur charge virale.

Les groupes à risque représentent souvent un faible pourcentage de la population.

Les groupes blancs sont immédiatement observables puisque c’est précisément leur apparition (les décès causés par l’infection virale) qui attire l’attention. Les groupes noirs peuvent alors être identifiés puis caractérisés par l’analyse du processus de contamination des membres du groupe blanc.

Quelques formes de tests :

  • le test PCR mesure la présence de l’ARN viral, attestant ainsi la contamination et son intensité; il est réalisé sur un prélèvement nasal;
  • le test sérologique (par exemple ELISA) mesure la présence d’anticorps dans le sang, (et partant l’immunisation);
  • imagerie (par exemple scanning des poumons dans le cas de covid-19) : permet de repérer des symptômes (mais avec plus d’incertitude que les tests quant à l’agent pathogène);
  • scanners rapides de la température corporelle; …

Recommandations du gouvernement français pour les prélèvement de dépistage par RT-PCR :

Si nécessaire les tests peuvent être proposés (ou imposés) dans les aéroports, ports et postes frontières. Et des cliniques ambulantes peuvent réaliser des tests partout sur le territoire, avec résultats envoyés par SMS le lendemain. Si possible le test peut être réalisé par les personnes elles-mêmes au moyen d’un kit disponible en pharmacie et dans les grandes surfaces.

Pas de
traçage

En Corée du Sud et en Chine, les personnes ayant eu des contacts avec des individus contaminés furent recherchées de manière systématique afin d’être testées à leur tour et confinées de force. Nous pensons cependant que c’est aller trop loin, et fut probablement motivé par des considérations plus politiques que scientifiques. Selon nous le traçage doit être volontaire et ne peut donc être imposé : c-à-d que si Alice accepte d’être tracée et qu’elle rencontre Bob qui n’a pas accepté d’être tracé, un contact entre Bob et Alice ne peut être enregistré.

Principe de précaution ?

https://konfedera.org/gestion-epidemies#principe-precaution

L’invocation du principe de précaution par les conseillers scientifiques de nombreux gouvernements pour « justifier » l’imposition de la stratégie préventive dite « non pharmaceutique » (confinement, distanciation, masques, lavages) est fallacieuse. En effet le principe de précaution ne consiste pas à appliquer une mesure incertaine sous prétexte qu’elle pourrait peut-être fonctionner, mais au contraire à ne pas appliquer une mesure sans être certain que ses effets pervers ne l’emportent pas sur ses supposés effets positifs.

Ainsi associer le principe de précaution à une obligation est absurde. Soit on applique le principe de précaution en recommandant aux gens d’appliquer telle ou telle mesure, soit on contraint la population d’appliquer une mesure mais dans ce cas il faut qu’il y ait certitude que des effets pervers ne l’emportent pas sur les effets positifs supposés.

La vidéo suivante compare l’analyse rationnelle du physicien Denis Rancourt aux propos hallucinants de l’épidémiologiste Yves Coppieters.

Covid-19 et principe de précaution : Rancourt vs Coppieters (2020- 2m5s)

Quelle stratégie appliquer ?

https://konfedera.org/gestion-epidemies#meta-strategie

Nous nous situons dans le cas d’une pandémie d’un virus « nouveau » (« worst case« ) :

  1. Cette situation n’est pas nouvelle, et fut chaque fois gérée avec succès dans le monde moderne sans recourir au confinement, distanciation et port du masque généralisés.
  2. Toutes les épidémies s’éteignent naturellement avant d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux d’immunité collective, pour des raisons encore inconnues mais très probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue. Sans ce phénomène comment la population mondiale aurait-elle pu croître ?
  3. Le recours à des modèles épidémiologiques à des fins de suivi épidémique et de pilotage de gestion anti-épidémique doit être absolument rejeté car :
    • dans le cas des virus « nouveaux », leur paramètres sont inconnus et ne peuvent être évalués en temps réel (c-à-d en cours d’épidémie) en raison de biais de mesure ne pouvant être corrigés qu’une année après le début supposé de l’épidémie;
    • pour la plupart des virus, connus ou non, les paramètres ne sont stables ni dans le temps ni dans l’espace, en raison de la nature écosystémique c-à-d complexe des phénomènes infectiologiques.

    On constate d’ailleurs une très forte propension de ces modèles (ou de leur paramétreurs ?) à produire des « prévisions » qui s’avèrent in fine de gigantesques surestimations du taux de mortalité des épidémies.

  4. Il résulte du point précédent qu’il est irrationnel d’appliquer une politique de gestion épidémique d’urgence de type préventive c-à-d la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages généralisés). Est rationnelle la stratégie pharmaceutique (SP), qui est réactive.N.B. Aucun manuel d’épidémiologie sérieux ne recommande l’application généralisée de la stratégie SNP. Il n’existe d’ailleurs pas de critère objectif permettant de déterminer un niveau de risque de mortalité au-delà duquel il faudrait appliquer la stratégie SNP, et en-dessous duquel cela ne serait pas nécessaire.
  5. Dans le cas d’épidémie de virus « nouveau », donc en l’absence de traitement spécifique, il faut utiliser des médicaments non spécifiques (« repositionnement« , médecine de guerre). Dans la mesure où il s’agit là d’un savoir qui doit s’accumuler par la pratique, la réglementation devrait veiller à rendre celle-ci possible.
  6. Le dépistage est utile mais très coûteux :
    • en termes financiers ⇒ il doit être limité aux groupes blancs et noirs (cf. section précédente);
    • en termes démocratiques ⇒ son éventuelle obligation doit faire l’objet d’un référendum (organisé en période non épidémique).

    On peut résumer comme suit ses principes d’application :

    • s’il existe des groupes à risque ⇒ dépistage ciblé au sein des seuls groupes à risque noir et blanc ;
    • si toute la population est également à risque ⇒ dépistage massivement ⇒ confiner et traiter les seuls positifs.
  7. Étant donné qu’il suffit qu’augmente le nombre de tests réalisés (par exemple suite à l’annonce de « prévisions » catastrophistes) pour qu’apparaisse une « seconde vague », il résulte de cet effet de recensement que la gestion anti-épidémique doit évidemment être pilotée en fonction du taux de mortalité (toutes causes) par rapport à la population, et surtout pas en fonction du taux d’infections.Prendre en compte l’intelligence collective (juin 2020- 0m52s)
  8. Enfin concernant la problématique internationale de la gestion épidémique je n’ai à ce jour lu aucun argument scientifique justifiant de façon convaincante la fermeture des frontières. Cela n’est pas très étonnant puisque cette mesure revient in fine à appliquer le confinement aux nations. Il s’agit là encore d’une stratégie de nature politicienne et non pas scientifique.

Analysons maintenant pourquoi dans le cas de covid-19 ces principes évidents et connus depuis des dizaines d’années n’ont pas été appliqués.

covid-19 : analyse d’un délire collectif

https://konfedera.org/gestion-epidemies#covid-19-analyse-delire-collectif

Cette section est composée de deux parties. La première compare vérité médiatique et réalité statistique. La seconde identifie les agents du délire collectif autour de covid-19 ainsi que leurs possibles motivations.

QUOI : Info vs réalité

https://konfedera.org/gestion-epidemies#info-vs-realite

Cette section est composée de trois parties :

Charge hospitalière

https://konfedera.org/gestion-epidemies#charge-hospitaliere

Dans la section #SIR-parametrage-fin-confinement nous avons vu que la charge hospitalière liée à covid-19 a atteint un maximum de 16% en Belgique, pays où le taux de mortalité de covid-19 fut le plus élevé au monde. Les quotidiennes « informations » assénées quotidiennement, selon lesquelles les capacités hospitalières étaient « au bord de la rupture », étaient donc soit biaisées (cas particuliers médiatisés comme fait général) soit tout simplement mensongères (nous analyserons les possibles motivations de ces malversations dans la section #agents-delire-covid19).

covid-19 : hôpitaux débordés … vraiment ? (1m7s – avril 2020)

On notera d’autre part que plus de la moitié des décès ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos ! [source p.10]. Et cela parce que, mis sous pression par le catastrophisme extrêmement agressif des médias « d’information » [exemple], le gouvernement a paniqué et pris la décision absurde d’interdire aux maisons de repos d’hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! source].

Mortalité toutes causes

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mortalite-toutes-causes

L’évolution de la mortalité toutes causes montre une régularité cyclique, sous la forme d’une sinusoïdale calquée sur les saisons annuelles. Cette dynamique est due principalement aux variations des propriétés physico-chimiques de température et d’humidité de l’air, qui influencent le métabolisme des organismes vivants ainsi que la propagation des virus et bactéries.

Ainsi dans le graphique suivant la courbe hachurée inférieure montre que la mortalité globale est relativement constante d’une année à l’autre, avec le sommet en début d’année et le creux en milieu d’année. NB : ce ne sont pas les hauteurs maximales de la courbe qui sont déterminantes mais la surface en-dessous, sur des périodes identiques (mortalité « intégrale »). Si l’on prend chaque fois la période commençant vers octobre de l’année précédente on voit que la surface de 2020 est légèrement supérieure à celle de 2018 ou de 2017.

La tendance sur les pics des années 2017 à 2019, étant baissière, suggère que la mortalité en 2020 aurait été inférieure à celle de 2019 s’il n’y avait eu la panique et le confinement général. Cependant on ne peut ici inférer le futur à partir du passé.

Mortalité toutes causes en Europe (janvier 2016 à 29 juin 2020)mortalite-toutes-causes-europe.png

Source

Quelle est la cause de ce pic très élevé et très fin de 2020, jamais observé lors des précédentes épidémies ? Et pourquoi est-il observé même chez les adultes de moins de 65 ans ?

Pour tenter de répondre à cette question constatons un premier fait atypique : ce pic n’est observé que dans environ 50% des pays européens ! Deuxièmement il apparaît en même temps (troisième semaine de mars 2020) et juste après la mise en confinement et la recommandation faite par l’OMS de préparer les hôpitaux à des afflux massifs de patients nécessitant une aide respiratoire. Cela suggère donc que c’est le mode de gestion épidémique qui a provoqué le pic, et non pas le virus ! Des faits documentés confirment cette thèse :

  • en Belgique, où plus de la moitié des décès ont eu lieu en dehors du milieu hospitalier, en l’occurrence essentiellement dans les maisons de repos [source p.10], celles-ci avaient reçu instruction du gouvernement de ne plus hospitaliser leurs résidents quel que soit le problème qu’ils avaient ! [source];
  • plus de 50% de la mortalité covid-19 serait causée par les intubations abusives : « Mortality rates for those who received mechanical ventilation in the 18-to-65 and older-than-65 age groups were 76.4% and 97.2%, respectively. Mortality rates for those in the 18-to-65 and older-than-65 age groups who did not receive mechanical ventilation were 1.98% and 26.6%, respectively » [source].

Étudions maintenant le rapport entre mortalité covid-19 et mortalité toutes causes.

Polypathologies

Abstraction faite des décès causés par la mauvaise gestion épidémique, la plupart des décès des personnes positives à covid-19 sont en réalité causés par des pathologies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, etc). À nouveau la mortalité est abusivement attribuée au virus alors qu’elle résulte ici de la combinaison de ces affections.

Le tableau suivant montre les dix premières causes de mortalité dans le monde. On constate que la plupart sont très impliquées dans la mortalité attribuée, à tort ou à raison, à covid-19.mortalite-mondiale-causes.png

Source : OMS.

La létalité de covid-19 est très faible pour des personnes saines : le cas du navire de croisière US Diamond Princess suggère ainsi un taux de létalité (morts/infectés) de seulement 1% pour les personnes âgées en bonne santé [source].

Didier Raoult – premier expert mondial en maladies transmissibles selon le classement expertscape – rappelle qu’il y a une surmortalité saisonnière, que l’on a attribuée à la grippe pendant très longtemps, et qui en réalité représente probablement toutes sortes de mortalités associées à des infections virales y compris leur conséquences [source]. Ainsi près de 30% des cas suspects de covid-19 seraient en réalité des grippes … [source].

Regroupement
statistique

Par conséquent, si tous ces décès sont classés comme comme « décès par covid-19 » – donc y compris ceux qui sont en réalité des « décès avec covid-19 » – il en résulte que le taux de mortalité de covid-19 surestime la réalité, et sera donc revu à la baisse dans les mois à venir. Il est donc possible que les statistiques de mortalité globale de 2020 seront caractérisées par un nombre anormalement bas de décès causés par le diabète, les crises cardiaques, les cancers, etc, qui auront été classés comme « décès par coronavirus » plutôt que « décès avec coronavirus ».

Méthodes
de calcul

La source du graphique de mortalité toutes-causes en Europe supra est euromomo.eu, une agence nationale danoise, qui centralise les données en provennce d’agences nationales d’autres pays européens [liste des partenaires]. Cependant la comparaison des graphiques pour la France montre que la « méthode de calcul » utilisée peut donner une image très différente, du moins pour l’année 2020 … (NB : il faut comparer la surface en-dessous de la courbe sur des périodes de mêmes longueur et dates : notion de mortalité intégrale).

Mortalité toutes causes en France (janvier 2016 à juin 2020) selon la sourcemortalite-toutes-causes-france-comparaison.png

Sources : euromomo.eu – insee.fr

Il faut alors se poser des questions sur la validité du graphique supra concernant la mortalité toute cause sur l’ensemble de l’Europe : comment se fait-il que le maximum relatif de 2020 pour l’Europe montre un maximum relatif si proche de celui de la France (pays avec une des plus fortes mortalités en 2020) alors que – comme nous allons le voir dans la section suivante – la moitié des pays européens n’ont pas de surplus de mortalité en 2020 … ?

Différences entre pays

https://konfedera.org/gestion-epidemies#mortalite-differences-entre-pays

Faits

Il est extrêmement étonnant de constater qu’aucun pic notable de mortalité n’a été constaté durant la « pandémie de covid-19 dans près de la moitié des pays européens, alors qu’au même moment on observait un pic historique dans les autres pays … [source] :

  • pas de pic notable : Allemagne, Autriche, Danemark, Finlande, Grèce, Hongrie, Norvège, Portugal;
  • pic historique : Angleterre, Belgique, Espagne, France, Hollande, Italie, Suède, Suisse.

Ce fait suggère que la cause de cette dichotomie ne serait pas naturelle mais liée à la gestion de l’épidémie.

Causes

Les maladies transmissibles constituent un phénomène d’écosystème, c-à-d extrêmement complexe (grands nombre de facteurs, relations non linéaires, effets de rétroaction, etc) qui peuvent expliquer que dans deux pays voisins une même pandémie pourra avoir des effets très différents. Parmi ces facteurs de différenciation il y a probablement :

  1. la capacité hospitalière, l’intuition suggérant une corrélation négative avec le taux de mortalité;
  2. la densité de population, l’intuition suggérant une corrélation positive avec le taux de mortalité;
  3. les pratiques culturelles;
  4. les particularités régionales aléatoires, comme par exemple les nombreuses affections respiratoires chroniques en Chine en raison de la pollution atmosphérique, ou encore en Iran suite aux intoxications chimiques durant la guerre contre l’Irak;
  5. le type de stratégie anti-épidémique appliquée et son intensité; …

Par conséquent lorsque l’on étudie les causes de différences d’incidence d’une même pandémie entre pays, il faut pouvoir déterminer la part de chacun des ces facteurs. Dans les cinq ci-dessus la dernière a une particularité importante qui la distingue des autres : elle peut être changée du jour au lendemain.

Capacité
et densité

Sur base des statistiques de mortalité covid-19 actuelles l’analyse statistique ne révèle pas de corrélation significative, ni avec le taux de lits de soins intensifs, ni avec la densité de la population [source]. Ces résultats contre-intuitifs sont-ils observés chaque année (une possible explication étant la nature multifactorielle des maladies transmissibles) ou bien sont-ils une exception ?

Pratiques
culturelles

Une différence dans la consommation d’un aliment particulier peut avoir pour effet que telle substance se retrouvant dans les organismes en quantités moyennes très différentes entre deux pays pourra avoir pour effet des sensibilités différentes par rapport à un virus ou une bactérie. D’autres habitudes culturelles comme le fait de cracher par terre peuvent se traduire par une propagation plus rapide d’un agent pathogène. Et l’on peut probablement trouver d’autres exemples presque à l’infini …

Stratégie
nationale

Notre analyse statistique (dont la taille de l’échantillon doit être élargie) suggère une certaine corrélation positive entre taux de mortalité et stratégie SNP (mesurées en degrés de confinement) : les pays ayant appliqué une stratégie de confinement fort (degré 3/3) – c-à-d le confinement général – ont généralement un taux de mortalité supérieur à celui observé dans les pays ayant appliqué un confinement faible (degré 1/3) – c-à-d le confinement ciblé sur les seuls groupes à risque.

Mortalité vs stratégie SNP (confinement)mortalite-SNP.png

Source

Les données du graphique proviennent du tableau ci-dessous : les carrés représentent les pays de la colonne A, les valeurs d’abscisse correspondent à la colonne B, et les valeurs d’ordonnée à la colonne E.

Mortalité vs stratégiesmortalite-vs-strategie-tableau.png

SNP : stratégie non pharmaceutique (confinement)
1 : confin. faible – 2 : confin. moyen – 3 : confin. fort
SNP : stratégie pharmaceutique (dépistage & traiter)
Source

Le cas de la Suède est très intéressant : bien que faisant partie du groupe 2 (SNP), son taux de mortalité est relativement élevé, ce qui pourrait s’expliquer par le fait que le taux de dépistage (stratégie SP) dans ce pays est très bas. La Belgique est un autre cas intéressant : ce pays, dont le taux de mortalité attribué à covid-19 est le plus élevé, est passé de SP(1) à SP(2) durant le mois d’avril.tests.png

Source

Cependant on ne distingue pas de corrélation notable entre taux de mortalité et stratégie SP (dont l’intensité est mesurée en nombre de tests par 1000 hab.). Cela avoir deux causes possibles : (i) le nombre encore limité de pays repris dans le tableau (nous allons l’augmenter) ; (ii) le nombre de test est un moins bon indicateur de la stratégie SP que le degré de liberté des médecins d’appliquer des traitements non spécifiques.

Mortalité vs stratégie SP (dépister & traiter)mortalite-SP.png

Source

Pour illustrer la thèse d’une corrélation positive de la stratégie SNP, et négative de la stratégie SP relativement au taux de mortalité, nous utilisons l’indice combiné niveau de confinement – niveau de nombre de tests (⇒ échelle de 1-3=-2 à 3-1=2). Nous trouvons effectivement une corrélation positive, mais faible (< 0,5).

Ainsi, confrontés à un virus nouveau les pays dont la législation médicale est très restrictive en matière d’autorisation de médicaments (interdiction d’utiliser des médicaments non spécifiques même pour traiter un virus nouveau) auront par conséquent un faible niveau de SP (et donc une valeur relative élevée pour le paramètre λ du modèle SIR). Le gouvernement peut alors être tenté de compenser par un fort niveau de SNP, ce qui a théoriquement pour effet d’abaisser la valeur du paramètre β, mais selon nous d’augmenter la mortalité en raison d’une part de l’inefficience pratique du confinement général (cf. supra #efficacite-strategie-non-pharma), et d’autre part de ses effets pervers (cf. supra #effets-pervers-strategie-non-pharma).

Mortalité vs stratégie SNP(+) + SP(-) (dépister & traiter)mortalite-SNP+SP.png

Source

Covid-19 : Les mensonges de l’OMS (Prof. Denis Rancourt) (38 min. – 2020)

Nous sommes arrivés ici à la fin de l’analyse statistique du phénomène covid-19, qui confirme la thèse selon laquelle c’est la panique et le confinement général, et non le virus, qui constitueraient la cause essentielle de surmortalité (modérée) de covid-19 dans certains pays. L’analyse statistique permet de mesurer rationnellement un phénomène et d’ainsi corriger nos perceptions, qui sont très influencées par les médias de masse. Ce qui nous conduit à la section suivante …

Agents du délire collectifs

https://konfedera.org/gestion-epidemies#agents-delire-covid19

Nous allons ici montrer que le délire collectif autour de covid-19 fut une parfaite illustration :

  • de ce que les phénomènes sociaux sont généralement multifactoriels ;
  • d’un effet « boule de neige », c-à-d cumulatif, par lequel les facteurs originels en induisent d’autres, qui renforcent les premiers par boucle de rétroaction.

Nous allons analyser les agents de ces phénomènes en distinguant agents sources (la vague) et agents induits (les surfeurs, qui ont pour effet d’amplifier la vague) :

  1. agents sources :
    • entreprises « d’information »;
    • atlantisme anti-chinois;
  2. « surfeurs » :
    • scientifiques de plateaux TV;
    • personnel médical;
    • gouvernements.
Entreprises « d’information »

https://konfedera.org/gestion-epidemies#catastrophisme-mediatique

La concurrence que représentent les médias sociaux pour les entreprises « d’information » incite ces entreprises à toujours plus de catastrophisme (« biased news ») afin de doper l’audimat et partant les revenus publicitaires. Ainsi dans le cas de l’épidémie covid-19 ces médias « professionnels » ont annihilé chez les infos-dépendants toute capacité d’analyse des faits statistiques, en les matraquant de messages catastrophistes focalisant sur des cas particuliers (exemple) mais en passant sous silence le fait que chaque année on observe de tels cas dits « atypiques » rien qu’avec la grippe saisonnière.

Les médias ont également dénigré des informations contrecarrant le très rémunérateur catastrophisme (audimat = revenus publicitaires). Ainsi le journal Le Monde a accusé Didier Raoult – premier expert mondial en matière de maladies transmissibles – d’avoir propagé des « fake news » dans sa vidéo annonçant la disponibilité d’un traitement de l’infection à covid-19 [source] !

covid-19 : hyper-hystérisation (8m03s – 2020)

Voici le témoignage surjoué de Christine Borowiak, une journaliste de la RTBF (télévision publique belge) qui s’est rendue à l’hôpital pour des symptômes grippaux. Seule différence, le nom de cette maladie est covid-19.

Atlantisme anti-chinois

https://konfedera.org/gestion-epidemies#atlantisme-anti-chinois

Une autre force de fond, et tout aussi manifeste, fut le biais anti-chinois des entreprises « d’information » occidentales (pudiquement dénommée « presse »). Les parts de marchés gagnées par la Chine dans le commerce international depuis le début des années 2000 poussent les pays occidentaux à abandonner le principe de libre échange. Ce points sera développé plus loin (#contexte-economique). Nous allons ici nous concentrer sur la réaction du gouvernement chinois face à cette campagne médiatique, alors que la Chine fut la source de l’épidémie de covid-19.

Il suffit de suivre la presse chinoise (peopledaily.com.cnnews.cnscmp.com) pour constater que le gouvernement chinois est extrêmement sensible à son image internationale. Selon notre analyse, s’inspirant de la technique du judo (exploiter l’attaque – ici médiatique – de l’adversaire), le gouvernement chinois a ainsi surfé sur la vague médiatique (voire même l’aurait amplifiée) pour positionner la Chine en champion de la gestion des épidémies, une fois la « bataille » gagnée « avec brio », et d’autant plus facilement que l’épidémie n’avait rien d’exceptionnelle. Ainsi le confinement général de l’agglomération de Wuhan (foyer de l’épidémie) – visuellement très spectaculaire – n’avait aucune nécessité de santé publique, mais fut motivé par des raisons d’image du gouvernement chinois dans l’opinion publique étrangère, et aussi semble-t-il pour des raisons de politique intérieure, liées aux relations entre pouvoir central et régions.

Scientifiques de plateau TV

https://konfedera.org/gestion-epidemies#scientifiques-de-plateaux-TV

Les entreprises « d’information » n’ont aucune peine à attirer sur leur plateau ou dans leurs colonnes des scientifiques considérant être injustement méconnus, et espérant que la fréquentation des plateaux de télévision et les contributions dans les colonnes de la presse écrite, leur permettra – en alimentant le catastrophisme – d’enfin briller sous les spotlights. Il existe d’ailleurs dans le jargon des médias « d’information » professionnels un terme pour dénommer ces experts : des « bons clients » [exemples pour la Belgique].

Spectacle médiatique. Le temps d’antenne et l’espace rédactionnel sont limités par de fortes contraintes liées à l’audimat et aux proportionnels revenus publicitaires. Il en résulte que le discours de ces scientifiques est simplifié à outrance, ce qui facilite son détournement en « biased news » à des fins économiques ou politiques.

Incompétents ou
charlatans ?

À la question « s’agit-il d’incompétence ou de compromission ? » on pourrait être tenté de répondre qu’il s’agit de compromission étant donné le haut niveau de formation de ces scientifiques. Cependant il ne faut pas sous-estimer la possibilité d’une gigantesque incompétence chez certains scientifiques spécialisés dès qu’ils sortent de leur domaine de compétence. Ainsi un sommet d’absurdité fut atteint en Belgique par le très médiatisé Marc Van Ranst, professeur à la Katholieke Universiteit Leuven lorsqu’il s’est exprimé en faveur, si nécessaire, d’un confinement « à la Wuhan » (foyer de l’épidémie en Chine) c-à-d d’un couvre-feux (!) national [source]. Ce faisant le virologue oublie (i) que grâce aux cellules locales du Parti Communiste – dont il n’existe aucune organisation équivalente en Europe – les habitants de toute la province du Hubei étaient dépistés et ravitaillés (nourriture et médicaments) [source], (ii) que cette province était approvisionnée par les provinces chinoises environnantes, ce qui ne pourrait être le cas en Europe, vu l’absence flagrante de solidarité et de coordination au sein de l’UE. C’est donc à un effondrement de la société belge qu’aurait conduit une telle mesure. Comment se fait-il qu’après avoir énoncé de telles inepties ce scientifique ait pu conserver la moindre crédibilité ?

Personnel médical

https://konfedera.org/gestion-epidemies#delire-collectif-soignants »

La politique « libérale » de l’UE a pour effet d’asphyxier les entreprises publiques du service public en réduisant progressivement leur financement public. Il en résulte des conditions de travail de plus en plus difficiles pour le personnel médical ⇒ dégradation de la qualité des services ⇒ les citoyens sont ainsi poussés vers des entreprises privées plus chères [ France : L’hôpital public au bord de la crise de nerfs (avril 2018) ; Belgique : Hôpitaux publics bruxellois: le ras-le-bol des blouses blanches (juin 2019) ]. Dans le contexte catastrophiste de covid-19, certains médecins et infirmières ont pu amplifier l’effet boule de neige en cédant à la panique (crainte de surcharge au pic de l’épidémie) ou en exagérant leur situation pour revendiquer plus de moyens financiers pour les hôpitaux.

covid-19 : hôpitaux débordés … vraiment ? (1m7s – avril 2020)

Gouvernements

https://konfedera.org/gestion-epidemies#delire-collectif-gouvernements »

Une fois mis au pied du mur par l’hystérie médiatique, la plupart des gouvernements s’y soumettent. Peut être certains décideurs politiques (ou leurs « sponsors » …) ont-ils aussi vu dans l’hystérie collective une opportunité pour faire avancer des mesures controversées (protectionnisme, politique anti-immigration, vaccination obligatoire, traçage de nos relations, …) ?

Quoi qu’il en soit la méthode utilisée – consistant à terroriser la population (et de façon très hypocrite, comme le montre l’extrait vidéo ci-dessous) – est inacceptable.

Comment un gouvernement terrorise la population (1m07s – mars 2020)

Chaque jour à 11 heures le gouvernement belge organisait une conférence de presse, présentée par des scientifiques, et consistant essentiellement (i) à mentionner le nombre de nouveaux décès ; et (ii) à répéter inlassablement les mêmes instructions. Or citer chaque jour le nombre de nouveaux décès sans les placer en perspective (notamment par rapport au nombre quotidien de victimes de la grippe saisonnière) n’a aucune valeur informative, et ne peut avoir pour effet que de terroriser la population.

Des pratiques telles que celle illustrée par la vidéo ci-dessus mettent gravement en question la crédibilité des gouvernements et de la communauté scientifique (le monsieur qui parle dans la vidéo ci-dessus est un scientifique qui fut ultra-médiatisé par la presse belge, et d’une façon qui n’est pas sans rappeler la création de « héros nationaux » par les régimes totalitaires : exemple). Leur volonté manifeste d’attiser la peur par des effets de focalisation pose une question légitime : quelles autres pratiques manipulatoires les gouvernements sont-ils prêt à appliquer pour convaincre la population d’accepter, par exemple, le traçage de leurs relations privées ? Ainsi parmi ces autres mesures il y a-t-il la modification de statistiques « pour le bien de la population » ?

  • Un autre exemple flagrant de manipulation sémantique apparaît dans les articles de presse évoquant le traçage « des malades » plutôt que celui « des citoyens » en général [vérifier]. Or par définition le traçage ne se limite pas qu’aux malades car si ceux-ci étaient identifiables en tant que tels le traçage ne serait plus nécessaire.
  • Les manipulations de l’opinion publique par des scientifiques « respectables et bien-pensants » existent dans d’autres domaines que l’épidémiologie, comme en témoigne cet exemple dans le domaine de l’écologie.

Contexte économique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#contexte-economique

Diverses forces économiques ou idéologiques ont pu jouer un rôle substantiel dans le phénomène de surmédiatisation catastrophiste de covid-19.

Concurrence chinoise

Depuis 2015 la Chine est la première puissance économique mondiale en terme de PIB mesuré en PPA [source]. Il suffit d’observer les messages anti-chinois propagés par les entreprises « d’information » occidentales pour constater que cette concurrence déplaît fortement aux classes dirigeantes des pays atlantistes. Alors que jusqu’au début des années 2000 le libre-échange international était la pierre angulaire de l’idéologie atlantiste, on assiste à un rétro-pédalage intégral de la part des pays atlantistes depuis que cette logique se retourne contre eux. Pour « justifier » ce retournement de veste, la prégnance du réchauffement climatique et le risque épidémique ont manifestement été amplifiés par les entreprises « d’information » occidentales ainsi que par les dites « organisations non gouvernementales ».

Sur l’exploitation médiatique du réchauffement climatique : allocation-universelle.net/developpement-durable#rechauffement-climatique.

Mondialisation ? La modification actuelle des rapports de forces commerciales ne doit pas être confondue avec la mondialisation des échanges, qui est un phénomène ancien. Le transport maritime intercontinental est florissant depuis plusieurs siècles, et le transport intercontinental par avion existe depuis huit décennies [source]. Par conséquent il est faux d’affirmer qu’il y aurait depuis quelques années une augmentation de la propagation des épidémies en raison de la mondialisation. Les épidémies ne sont ni plus nombreuses ni plus virulentes. Par contre leur suivi statistique et la médiatisation de ce suivi ont augmenté exponentiellement depuis les années 1990 (début d’Internet grand public), avec tous les biais de mesures et d’interprétations qu’illustre le phénomène sociologique covid-19 (cf. supra #suivi-temps-reel).

Big Data & Pharma Inc.

https://konfedera.org/gestion-epidemies#big-pharma-data

En suscitant une paranoïa collective la décision d’imposer le confinement général a fortement stimulé le marché des vaccins ainsi que celui du big data (le traçage des individus est une source de revenus gigantesques pour les entreprises qui collecteront et revendront ces données). Le « LancetGate » illustre parfaitement les dérives auxquelles peut conduire l’appât du gain.

LancetGate

Surgisphère est une société de Big Data dont les données mensongères ont été utilisées pour produire (en mai 2020) deux articles scientifiques discréditant l’hydroxychloroquine comme traitement de covid-19 [article-1article-2]. Parmi les auteurs de ces deux articles figurent Sapan S. Desai, fondateur de Surgisphère, et Mandeep Mehra, qui avait collaboré avec la société pharmaceutique Gilead Science. Mehra a menti en déclarant n’avoir pas de conflits d’intérêts : en avril 2020 il avait participé à une conférence sponsorisée par Gilead et concernant Covid-19 [source]. Des conflits d’intérêt entre Mehra et des entreprises pharmaceutiques, dont Gilead et Bayer, avaient été mentionnés en 2013 [source]. Malgré le caractère évident des fraudes (cf. vidéo ci-dessous) les deux articles de mai 2020 furent publiés dans des revues scientifiques réputées : The Lancet pour le premier article et New England Journal of Medicine pour le second. Ces revues furent contraintes de se rétracter [rétractation-1rétractation-2].

Commentaires de Didier Raoult sur le « LancetGate » (15m26s – 2 juin 2020)

Fin juin 2020 l’Agence européenne des médicaments (EMA) publia un avis recommandant l’autorisation du Remdesivir, un médicament concurrent de la Chloroquine (et beaucoup, beaucoup plus cher) produit par … Gilead [source] ! En avril 2020, la même EMA avait publié un avis défavorable à la Chloroquine [source], alors que sur la seule année 2019 trente six millions de comprimés de ce médicaments avaient été consommés dans le monde, sans ordonnance [source] !

De nombreux chercheurs du secteur médical sont intoxiqués par des sources d’informations « scientifiques » formatées et conditionnées par l’industrie pharmaceutique, et ont en outre des conflits d’intérêt avec elle.

Enfin on notera à quel point la gestion de covid-19 par de nombreux appareils d’État (gouvernement, scientifiques de plateaux TV, presse, …) est cohérente dans la combinaison de ses effets favorables au business pharmaceutique :

  • « nouvelle normalité » de « l’ennemi invisible et omniprésent » (terreur médiatique) ⇒ distanciation et stress ⇒ inhibition permanente du système immunitaire des individus ⇒ élargissement du marché des vaccins, dans le temps et l’espace;
  • dénigrement voir interdiction des médicaments non spécifiques ⇐ qui accepterait de se faire vacciner si un traitement peu coûteux est disponible … ?
Data
business

Le potentiel financier et politique du « Big data » est tel (il concerne la quasi totalité des secteurs économiques) que de très fortes pressions ont pu être exercées sur les décideurs politiques afin que ceux-ci profitent de la vague médiatique catastrophiste de covid-19 pour amener les populations à accepter le traçage de leur vie privée. On notera à cet égard le fait pour le moins surprenant que dans de nombreux pays le « déconfinement » (sic) à été conditionnalisé à l’application du traçage [exemple] !

Il apparaît que la plupart des citoyens ne participent pas spontanément au traçage. Il est donc plus que probable que celui-ci sera imposé aux populations de façon plus insidieuse. Ainsi dès le mois de juin 2020, alors que l’épidémie était déjà quasiment éteinte, l’accès à des services publics (dont des piscines) fut converti – en un temps record – à la réservation préalable par Internet, en sous-traitant la gestion du système à des entreprises privées (par exemple qweekle.com). Pour réserver il faut obligatoirement mentionner un numéro de téléphone en plus de l’adresse email. Quant à ceux qui n’ont pas accès à Internet, tant pis pour eux (mais de toute façon ils n’intéressent pas les entreprises du data business).

Idem pour le traçage (!), avec des sociétés telles que devside.com, en dehors de véritable démocratique et dans le silence assourdissant du pouvoir judiciaire.

Dans tous ces cas, comment les procédures d’appel d’offre ont-elles pu être appliquées correctement dans un délai aussi court … ?

Extrémisme vert

Décroissants. L’extrémisme vert commence-t-il à prendre des proportions inquiétantes, notamment dans le milieu des universités ? Depuis quelques années une dangereuse idéologie, issue notamment de la théorie des jeux, est en train de se développer dans le milieu scientifique, selon laquelle il serait rationnel d’imposer la supposée « vérité scientifique » par la contrainte (psychique ou physique) plutôt que par le seul partage du savoir. Se pourrait-il que des scientifiques enfermés dans leurs convictions se soient convaincus de la nécessité de tromper l’opinion publique au nom de la décroissance ? J’invite le lecteur qui croirait que j’exagère à lire ce cas que j’ai personnellement constaté … et documenté.

PIB jusqu’au premier trimestre 2020pib.png

Source

Problématique politique

https://konfedera.org/gestion-epidemies#problematique-politique

Pour exposer cette problématique il faut considérer deux cas de figures correspondant chacun à l’une des deux stratégies théoriques SNP et SP (cf. supra #SIR-strategies) :

  • SP : le gouvernement reconnaît le fait que les modèles épidémiologiques ne peuvent prévenir l’avenir d’une épidémie ⇒ la capacité hospitalière est régulièrement adaptée à l’évolution observée de la demande de services de soins hospitaliers, en termes qualitatifs (« quels services ») et quantitatifs (« en quelles quantités »)
    • ⇒ selon le budget alloué aux soins de santé et la qualité de leur gestion il y a dans certains pays une surcapacité durant toute l’année, alors que dans les autres pays on observe régulièrement des périodes (généralement assez courtes) durant lesquelles la capacité est dépassée, ce qui se traduit par une surmortalité.
  • SNP : le gouvernement croit dans la capacité (i) des modèles épidémiologiques à anticiper l’évolution d’une épidémie, et (ii) de la stratégie SNP (confinement, distanciation, masques, lavages) à abaisser et reculer le sommet de l’épidémie ⇒ cette stratégie sera appliquée à chaque fois que l’on découvrira des virus « nouveaux » et aussi longtemps qu’il n’y aura pas de médicament ou vaccin efficace ⇒
    • au niveau santé publique : le gouvernement pourra « justifier » la suppression de la surcapacité hospitalière, ce qui se traduira par de très fréquentes surcharges dès lors que les hypothèses i et ii sont erronées et que les effets pervers du confinement sont avérés ;
    • au niveau politique : régression vers un régime totalitaire;
    • au niveau économique : baisse de la production & consommation.
Éthique et
démocratie

Les forces extrêmement puissantes qui en 2020 ont réussi à imposer la stratégie SNP s’appuyaient sur un argument implicite qu’on pourrait qualifier de « zéro mortalité épidémique » et qui s’oppose au principe (lui aussi implicite) qui était la norme avant 2020, à savoir un « nombre tolérable de victimes« . Celui-ci peut à priori paraître scandaleux ou auto-destructeur, et pourtant nous l’appliquons en n’interdisant pas le transport routier (PS : les accidents de la route constituent une des dix premières causes de mortalité).

D’autre part la stratégie SNP risque fort d’être appliquée en permanence. Il y a en effet une vingtaine de virus associés aux seules infections respiratoires qui circulent dans le monde [source], causant tous des victimes. En outre le nombre des virus par continent augmente en raison de la mondialisation, et le nombre des virus connus augmente avec le progrès scientifique [source]. D’autre part des infections peuvent se transmettre pendant plusieurs dizaines d’années, avant de s’atténuer et de disparaître [source].

Fusion
écologisme
libéralisme

Les écologistes radicaux pourraient voir dans le totalitarisme SNP un moyen d’imposer la décroissance aux populations. D’autre part on pourrait assister en occident à une fusion idéologique entre écologisme et libéralisme atlantistes dès lors que pour celui-ci la décroissance serait le prix à payer pour neutraliser la Chine.

Notons également le rôle joué par l’Union européenne, qui depuis trente ans, lentement mais sûrement, étrangle les services publics et les entreprises publiques du secteur médical, ce qui a pour effet d’en dégrader la qualité des services, et d’ainsi pousser les patients (du moins les plus aisés …) et le personnel médical vers des entreprises privées [approfondir].taux-lits-soins-intensifs.png

Source

Conclusion

https://konfedera.org/gestion-epidemies#conclusion

Hystérie
collective

Malgré que covid-19 fut précédé d’autres pandémies de virus nouveaux (grippes aviaires, H1N1, SARS, MERS, Ebola, chikungunya, Zika, …) dont nous savons que leurs surmédiatisations catastrophistes n’était pas fondées, il semble que nous sommes incapables d’apprendre les leçons du passé, y compris de nombreux scientifiques. Avec covid-19 une barre a été franchie : le confinement général et le port obligatoire du masque sont le signe que les modèles-jouets nous ont fait perdre confiance dans la nature c-à-d dans la vie.

Étant donné que (i) la pandémie de covid-19 n’a, au niveau modial, rien de particulier par rapport aux précédentes pandémies de virus « nouveaux » ; et (ii) que l’on « découvre » régulièrement de « nouveaux » virus (suite au progrès scientifique), il en résulte logiquement que si les populations ne se révoltent pas contre le confinement général, celui-ci deviendra la norme. Or nous avons montré qu’en appliquant le confinement général on ne neutralise pas une pandémie, mais on massacre la démocratie, la santé psychique de la population et le développement économique.

Info &
savoir

Business de « l’info ». Le délire collectif covid-19 qui a submergé la planète illustre la puissance aussi phénoménale que délétère des médias « d’information ». S’agit-il d’une forme de coup d’État version 21° siècle, ou du dernier soubresaut d’un pouvoir médiatique contesté par les réseaux sociaux c-à-d par la démocratie ?

Médias vs réseaux sociaux : qui dit la vérité (1m05s – 2020)

Le conférencier est Didier Raoult, le premier expert mondial dans le domaine des maladies transmissibles.

On notera, dans le chef des journalistes, un comportement d’inversion accusatoire consistant à accuser « les réseaux sociaux » de propager des « fake news ». Or si cela est certes exact il reste à démontrer que globalement ces réseaux nuiraient à la qualité de l’information. Or de récentes recherches scientifiques sur l’intelligence collective suggèrent plutôt le contraire [approfondir].

Opportunisme médical. On notera également le rôle néfaste joué par une partie du personnel médical qui, cédant à la panique (crainte de surcharge au pic de l’épidémie) et/ou pour revendiquer plus de moyens financiers pour les hôpitaux, a exagéré la gravité de la situation : #delire-collectif-soignants.

Modèles épidémiologiques. Nous avons d’autre part démontré la réalité du charlatanisme de l’épidémiologie mathématique et l’ampleur des force « tectoniques » qui sont en train de nous mener vers le totalitarisme, par le biais d’une déconnexion totale du business de « l’info » et du « savoir » par rapport à la réalité.

Totalitarisme
sanitaire

Le délire médiatique autour de COVID-19 nous rappelle qu’aucun citoyen ne devrait renoncer à sa capacité de jugement (le bon sens populaire), quel que soit le domaine. Il ne faut pas abandonner le pouvoir aux scientifiques de plateau TV. La science doit convaincre et non pas contraindre.

La contrainte – fondée ici sur le chantage au supposé risque porté à autrui (« tu obéis et tu te tais sinon je t’accuse d’être un meurtrier potentiel ») – est très probablement le résultat de la corruption de décideurs politiques par le « lobbying » du business pharmaceutique (vaccins obligatoires) et du « big data » (traçage), comme montré et documenté dans la section #big-pharma-data;

Démocratie
directe

Les faits exposés dans cet article confirment la nécessité d’une prise de contrôle démocratique des moyens de production de l’information et du savoir. Cette évolution devrait selon nous se réaliser en parallèle avec la création d’une Confédération mondiale de démocraties directes souveraines. Nous avons montré dans d’autres publications que ces démocratie du 21° siècle ne pourront exister qu’en faisant du statut de grande entreprise (dont les banques et les entreprises « d’information ») un monopole public, et en gérant ces entreprises publiques sous statut de coopératives publiques.

Toute démarché collective étant la somme d’actions individuelles il importe que chacun prenne conscience de la nuisibilité de l’info-dépendance et de la nécessité absolue de détruire la TV et de résilier son abonnement.(34)Sélectionner une langue​▼

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Une publication de François Jortay




Étienne Chouard : «Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité.»

[Source : Algérie Résistance]

Étienne Chouard : «Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité.»

PUBLIÉ LE 8 JANVIER 2019

etienne chouard 2

Etienne Chouard. DR.

English version here

Mohsen Abdelmoumen : Dans votre livre manifeste très percutant « Nous ne sommes pas en démocratie ! », vous faites un constat pertinent. N’est-ce pas plutôt une ploutocratie ?

Etienne Chouard : Oui, tout-à-fait. Nous sommes en ploutocratie et cela depuis deux cents ans, depuis les révolutions anglaise, américaine, française, depuis l’avènement du gouvernement représentatif qui désigne les acteurs politiques par la procédure de l’élection parmi des candidats qu’on peut aider. Cette procédure, puisqu’on peut aider, donne tout le pouvoir – car quand on a gagné les élections on exerce tout le pouvoir pendant le mandat – à ceux qui ont le plus les moyens d’aider, c’est-à-dire les plus riches.

Que voulez-vous dire par « aider » ?

Aider en achetant les journaux qui vont montrer les candidats, très souvent et sous un jour flatteur, aider en achetant les télévisions et les médias qui vont parler d’eux. Il est intéressant de signaler la concordance exacte entre les courbes des chiffres des passages à la télévision et des chiffres des élections. En fait, les courbes sont identiques. Les deux partis où ces courbes ne sont pas tout-à-fait identiques, parce qu’ils ont beaucoup de militants, ce sont les partis de Mélenchon et Le Pen, mais pour tous les autres partis, les résultats aux élections dépendent rigoureusement du temps de passage à la télévision. L’information télévisuelle s’alimente par les journaux : il n’y a pratiquement pas – ou alors très peu –  de journalistes de terrain à la télévision, en fait, les télés reprennent le plus souvent ce qu’il y a dans les journaux. Or, en France, les riches ont acheté tous les journaux, il y a neuf milliardaires qui ont acheté tous les journaux papier du pays. Je ne parle pas d’internet où il reste des journalistes libres. Mais le gros de la population ne regarde pas internet, la plupart des gens ne sont pas politisés et regardent la télévision, qui est le reflet de ce qu’il y a dans les journaux qui, eux, reflètent la pensée des milliardaires. C’est très grave, parce qu’au lieu que l’opinion soit éclairée par les journalistes, elle est déformée et pas informée. Ce qui est très problématique parce qu’une démocratie demande que les citoyens soient éclairés. Les vrais journalistes sont les sentinelles du peuple.

Comment analysez-vous le mouvement des Gilets Jaunes ?

De mon point de vue, les Gilets Jaunes sont en train de faire ce que toute la société devrait faire. Ce sont eux qui commencent parce qu’ils sont les exploités, ce sont eux qui gagnent le moins, qui ont le plus de difficultés à vivre, et les autres qui gagnent juste un peu plus, qui savent bien que bientôt ils seront dans la même précarité, à mon avis, si tout se passe logiquement, les non-Gilets Jaunes vont bientôt rejoindre les Gilets Jaunes parce qu’ils savent qu’ils sont menacés eux aussi de déclassement, et que ce sont ces extrêmes difficultés à vivre qui jettent hors de chez eux les Gilets Jaunes et les entraînent dehors.

Ces Gilets Jaunes sont exemplaires à plusieurs titres. D’abord, ils sortent de chez eux comme nous devrions sortir de chez nous et se retrouvent sur des lieux publics comme nous devrions nous retrouver sur des lieux publics, et ils y restent de façon opiniâtre comme nous devrions y rester de façon opiniâtre, malgré le froid, malgré le vent, malgré la pluie. C’est totalement inédit. D’habitude, les mouvements sociaux se passent au printemps. Là, malgré la tourmente, ils sortent de chez eux, ils restent au-dehors et ils font société. Ils construisent des cabanes, ils aménagent des lieux où ils se préparent des repas chauds et des boissons chaudes, ils se font des cadeaux, ils refont une société. Ils sortent de chez eux où ils avaient honte d’être pauvres. Cette honte disparaît quand ils s’aperçoivent qu’ils sont très nombreux, et la honte se transforme en colère. C’est ce que nous devrions faire.

Et ce n’est pas tout,  le plus important c’est qu’ils sont dégoûtés par des décennies de mensonges des politiciens, qu’ils soient de « gauche » ou de « droite » ou du « centre ».  Complètement dégoûtés par les politiciens, ils arrivent sur les ronds-points avec une détestation de la représentation. Ils ne veulent pas de représentants, ils ne veulent pas entendre parler de politique. À mon avis, quand ils disent cela, ils parlent des politiciens, et ils ne se rendent pas compte que leur geste est extrêmement politique au meilleur sens du terme. Ce que font les Gilets Jaunes n’est pas politicien ; ils s’occupent de ce qu’il faut faire, ce que nous devrions faire dans la société. Ils savent bien qu’il y a des gens de gauche et de droite parmi eux et ils font très attention à ce qu’on ne le dise pas, que personne n’ait un drapeau ou un étendard de gauche ou de droite à brandir. Ceci est décisif. C’est ça qui est historique, c’est un mouvement unitaire. Ce qui empêche le peuple de gagner, ce sont les divisions, c’est la zizanie sur des sujets législatifs, sur des sujets sur lesquels nous sommes habitués à discuter alors que nous n’avons aucune puissance de décider. Ce n’est pas nous qui décidons, ce sont les élus. Nous avons l’habitude de nous disputer pour rien car, de toutes façons, ce n’est pas nous qui décidons. D’après ce que j’ai compris, l’idée des Gilets Jaunes, c’est : pas de zizanie, nous restons unis.

En outre, très rapidement, en à peine une semaine, ils ont produit une liste de doléances. Des doléances, ce sont des requêtes auprès d’un maître, des demandes faites par un être inférieur envers un être supérieur, parce que c’est ça finalement, il y a les êtres supérieurs qui sont les élus et les êtres inférieurs qui sont les électeurs. Ce n’est pas dit pour être humiliant, c’est la réalité. Habitués à cette situation de soumission, les électeurs par rapport aux élus, comme tous les peuples du monde au moment où ils se révoltent, réclament des décisions de niveau législatif (que je distingue du niveau constituant) telles que «  nous voulons de meilleurs salaires, nous voulons moins d’impôts, nous voulons moins de gaspillages, moins de privilèges des élus, etc. »  Leurs revendications sont bien formulées et elles sont de niveau législatif, c’est-à-dire que pour qu’elles soient satisfaites, il faut que nos maîtres y consentent. Il est évident que les maîtres, les élus, ne vont pas tout donner, ce sont eux qui nous ont privés de tout cela, ce n’est pas pour nous les donner à la première manifestation venue. Ils vont nous concéder une ou deux choses sur quarante, mais certainement pas les quarante.

Et, deuxième point historique majeur, les gilets jaunes ne listent pas que des doléances : chaque fois qu’il y a des révoltes sur terre,  les exploités réclamant de nouvelles lois moins cruelles pour eux ; cela, c’est ordinaire. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que dans la liste des doléances, il y a une espèce de pierre précieuse, comme une étoile dans le ciel, qui s’appelle le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). Pourquoi est-ce très précieux ? C’est parce que ce n’est plus du tout législatif, c’est constituant. Il ne s’agit pas de dire « voilà une loi que nous voulons », il s’agit de dire « voilà comment nous voulons écrire les lois nous-mêmes ». C’est extrêmement subversif. Quand j’ai vu cela, j’ai compris que c’était quelque chose de très important et je leur ai dit : « cette ligne-là, dans vos doléances, est tout-à-fait différente de tout le reste. Si on obtient ça, on aura tout le reste. C’est-à-dire que nous aurons les moyens de voter nous-mêmes les lois que nous trouverons importantes. » Ce point mérite donc d’en faire une priorité parce que, si on demande quarante choses ou soixante choses différentes, même si nous sommes très nombreux, la force exercée sur chaque doléance est faible, notre force étant répartie sur chacun de ces points. Et il suffira aux élus de nous accorder deux ou trois de ces requêtes pour se débarrasser de nous et nous faire rentrer chez nous. Au lieu de cela, si nous transformons ces quarante ou soixante requêtes en deux requêtes, une sur le Référendum d’Initiative Citoyenne qui nous donnera accès à tout le reste, et la deuxième portant sur un aspect financier bien ciblé (pour que les plus pauvres cessent tout de suite de tant souffrir), si on concentre nos efforts, donc, on aura plus de force pour l’emporter.

D’abord, ils ont demandé une augmentation du salaire minimum, mais cela aurait l’inconvénient de couler les PME car les toutes petites entreprises ne peuvent pas supporter une augmentation du SMIC (salaire minimum garanti) à 1300 ou 1500 euros. Ils ont donc transformé leur requête. Il faut savoir qu’il y a des gens qui sont dans une situation très cruelle et qui ont faim aujourd’hui, il y a donc une urgence sociale, et pour que les gens cessent d’avoir faim, on peut augmenter les revenus mais on peut aussi diminuer de moitié le prix de tous les produits de première nécessité, qui constituent 100% de leur panier. L’idée, c’est que les Gilets Jaunes établissent une liste des produits de première nécessité : les produits alimentaires, les produits vestimentaires, les produits sanitaires, les médicaments, les produits du logement, les produits de l’énergie, l’électricité, de quoi se chauffer, etc. Il faut donc faire la liste des produits de première nécessité et ne demander que ça, la baisse de leurs prix, pour l’obtenir. Il faut demander que l’État supprime sur ces produits toutes les taxes et tous les impôts éventuels et, comme ça ne suffit pas pour baisser beaucoup les prix, demander que l’Etat subventionne les prix pour, finalement, les diminuer de moitié. Parce que, comme ces produits constituent la totalité du panier des pauvres gens, si on diminue ces prix de moitié c’est comme si on avait doublé leur salaire. Et pour chiffrer cela, il faudrait que les économistes – et pas les « économistes » employés de banque qui nous condamnent à l’austérité – mais de vrais économistes amis du peuple comme les Économistes Atterrés, calculent le coût global approximatif de la subvention de l’État applicable à tous les produits de première nécessité. Il faut ensuite trouver les moyens de financer cette mesure, comme par exemple supprimer le CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) pour récupérer déjà les 40 milliards de cadeaux inutiles faits aux riches. C’est facile de trouver les quelques milliards qui vont être nécessaires pour permettre aux pauvres de moins souffrir.

Et donc, l’idée des Gilets Jaunes, c’est devenu non seulement de repérer le RIC dans leur liste de doléances, mais en plus d’en faire une priorité, et que tous les Gilets Jaunes et, j’espère, bientôt les non-Gilets Jaunes, pousseront tous ensemble deux requêtes décisives pour que cesse la misère des pauvres et pour que vienne enfin la puissance populaire avec le référendum, pour perforer le système de domination. C’est très spectaculaire qu’ils soient arrivés à faire ça. Ils sont déjà en train de se concentrer sur le RIC, c’est tout-à-fait magnifique : les Gilets Jaunes ont compris cette idée à toute vitesse et elle se répand très très vite. Quand je leur dis « si vous n’avez pas le RIC, c’est parce que ceux qui écrivent les Constitutions ont un intérêt personnel à ce que vous ne l’ayez pas. Vos maîtres, nos maîtres, nos élus, ne veulent pas que nous ayons le RIC.  Ils veulent tout décider et ils ne le donneront jamais. » Et donc, les Gilets Jaunes sont déjà en train de faire les ateliers constituants pour écrire eux-mêmes les règles du RIC :

Exemple d’article de constitution d’origine populaire instituant un vrai RIC 
(proposition d’ÉC, source)

Article 3 proposé :

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum d’initiative citoyenne, en toutes matières y compris constitutionnelle et de ratification des traités ; cet article ne peut être modifié que par voie référendaire.

Article 11 supprimé et remplacé par :

Article 11 proposé : MODALITÉS PRATIQUES du RIC :

SEUILS DE DÉCLENCHEMENT :

–   La Chambre des référendums (tirée au sort) organise le planning des référendums et contrôle les débats contradictoires (la mise en scène des conflits) avant tout référendum, sur le site des référendums et sur la télévision des référendums, pour éclairer l’opinion pendant au moins 6 mois avant le vote. Deux fêtes des référendums sont organisées chaque année, le 4 février et le 4 août, fériés, chômés et payés.

–   Toute initiative collective regroupant l’appui de 1% des inscrits (400 000 électeurs) [ou 0,5%] entraîne son inscription automatique (sans filtre) sur le calendrier des référendums, au moins 6 mois plus tard.

–   Initiative individuelle filtrée par la Chambre : un citoyen seul peut présenter une initiative devant la Chambre des référendums, qui lui doit une heure d’audience (ou davantage si la Chambre le juge nécessaire) pour expliquer son idée. Cette Chambre décide alors soit de rejeter l’initiative individuelle, soit de l’inscrire au calendrier des référendums.

–   Initiative individuelle par cercles croissants : tout citoyen peut, par ses propres moyens, consulter ses concitoyens.

•  Si l’échantillon consulté (plus de 1000 personnes sur une même localité, village, rue…) est favorable à l’initiative, la municipalité ou les municipalités des citoyens consultés doivent organiser rapidement un référendum municipal.

•  Si le référendum municipal est favorable à l’initiative, le département dont dépend la municipalité doit organiser rapidement un référendum départemental.

•  Si le référendum départemental est favorable à l’initiative, la nation (ou la confédération) doit organiser un référendum national (ou confédéral).

•  Tout résultat défavorable avant d’atteindre l’échelle confédérale met fin à la progression de l’initiative.

DÉLAIS ET ORGANISATION DE DÉBATS CONTRADICTOIRES pour éclairer l’opinion avant le vote :

–   Tout référendum doit être précédé d’une période d’au moins 6 mois de débats contradictoires complets, pour éclairer l’opinion. La Chambre des référendums est chargée de l’organisation et du contrôle de la qualité de ces débats.

–   L’opinion des citoyens doit être honnêtement et complètement éclairée en toute circonstance. Dans ce but, tous les médias du pays (journaux, radios, télévisions, agences de presse, instituts de sondage et de statistiques) doivent appartenir à leurs journalistes et employés du moment. Aucune personne, physique ou morale, ne peut acheter un média quel qu’il soit. Les actuels propriétaires des médias doivent les céder gratuitement à leurs employés. La Chambre des médias (tirée au sort) veille à l’application de ces règles.

FORCE CONTRAIGNANTE AUTOMATIQUE ET ABSENCE D’« ORGANES DE CONTRÔLE » (« Cour suprême » ou autre « Conseil constitutionnel » oligarchique et démophobe) :

–   Une fois l’initiative populaire votée à la majorité, la Chambre des référendums contrôle l’honnêteté des scrutins et doit déclarer la décision prise, sans qu’aucun organe ne puisse s’opposer à la volonté populaire.

–   Une décision prise par RIC est supérieure à toute autre norme : règlements, lois, constitution ou traités ; en France, le peuple est souverain, vraiment.

C’est tout-à-fait historique. Les #GiletsJaunesConstituants se passent le mot entre eux, ils savent que les riches et les élus mentent quand ils disent qu’ils vont leur donner un RIC,  et qu’ils vont leur donner un faux RIC, et ils sont déjà en train d’écrire le RIC qu’ils veulent, c’est-à-dire un RIC en toutes matières, sans garde-fou, sans limite, sans interdit et on pourra, par ce RIC, imposer une loi en toutes matières, abroger une loi ou un traité en toutes matières, on pourra révoquer un acteur politique jusqu’au président de la République, n’importe quel acteur politique ou n’importe quel fonctionnaire, n’importe quel acteur public pourra être révoqué par le référendum d’initiative citoyenne, et puis la Constitution elle-même pourra être modifiée. Il ne faut pas que le Conseil constitutionnel qui est un organe oligarchique et composé d’une bande de vieux grigous corrompus jusqu’à la moelle (le CC reçoit les multinationales en secret — scandale des « portes étroites » — et bloque désormais toutes les lois d’intérêt général contre les cartels) il ne faut pas, donc, que le Conseil constitutionnel puisse se mettre en travers de la souveraineté populaire. Il n’est pas question qu’un Conseil constitutionnel composé de qui que ce soit – pour l’instant ce sont de vieux oligarques ou des vieux présidents de chambres élues, c’est vraiment n’importe quoi  – entrave la souveraineté populaire. Le Conseil constitutionnel n’a aucune légitimité politique. Il a été imposé par une anti-Constitution qui a été votée sous la menace militaire d’un coup d’État. Je vous rappelle que, quand de Gaulle a fait voter la Ve République, c’était sous une menace de putsch militaire qui grondait en Corse par des parachutistes. L’institution du Conseil constitutionnel, par sa composition même, est illégitime. Ça peut faire l’objet d’un débat mais je peux vous dire que ce sont des discussions qui circulent chez les Gilets Jaunes.

Donc, il est question d’instituer la souveraineté populaire, la vraie, sans chaînes oligarchiques, et c’est tout-à-fait révolutionnaire. C’est même davantage que « révolutionnaire » parce que faire une révolution, c’est faire un tour complet, donc on revient au point de départ et en fait, on a seulement changé de maîtres, la plupart du temps. La plupart des révolutions ne débouchent pas sur une émancipation. Il s’agit donc ici plutôt d’évolution que de révolution, et d’une vraie évolution, processus « évolutionnaire » majeur dans l’histoire de l’humanité. Les humains, donc les Gilets Jaunes constituants et bientôt les autres, ceux qui les regardent et qui voient que ça marche, sont en train de trouver une cause commune et c’est ça qui manque à l’humanité depuis toujours : une cause commune, c’est-à-dire qui dépasse les clivages gauche-droite actuels. La cause commune des êtres humains, c’est : « nous voulons instituer nous-mêmes notre propre puissance ». Ça va tout changer ! Sur la planète Terre, si les humains prennent conscience de cette cause commune, il n’y a plus de place pour les tyrans dans un peuple devenu constituant, vigilant. Les humains savent très bien se débarrasser des tyrans pourvu qu’ils s’en occupent. C’est parce que nous démissionnons de ce processus constituant que les tyrans prennent la place. Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. C’est peut-être ce qui est en train de changer, les Gilets Jaunes sont en train de se relever, je l’espère.

On remarque que les Gilets Jaunes se sont inspirés de vos idées : démocratie directe, référendum d’initiative citoyenne, etc. Étienne Chouard a-t-il été un visionnaire ? Conseillez-vous les Gilets Jaunes ?

J’en parle tous les jours et ça circule beaucoup. Cela fait treize ans que je travaille là-dessus, treize ans que je dis que « ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir ». Mais le référendum d’initiative populaire, Condorcet le décrivait déjà. Donc, c’est Condorcet qui était visionnaire quand il défendait, au XVIIIe siècle, pendant la Révolution française, le référendum d’initiative populaire. Et c’est Thomas Paine qui, au XVIIIe siècle aussi (dans « Les droits de l’Homme », chapitre 4 « Des constitutions ») était visionnaire en martelant que la constitution ne peut en aucun cas être un contrat entre représentés et représentants, mais exclusivement entre représentés ! Vous ne pouvez pas mettre une évolution aussi profonde que le RIC au crédit d’une seule personne, c’est collectif.  Les idées appartiennent à ceux qui s’en emparent. Ce qui se passe, c’est qu’il y a surtout, il me semble, une nouveauté dans l’histoire des idées : la connexion des humains grâce à l’internet fait de chaque humain actif un neurone. Cela nous permet de nous organiser comme si nous étions un cerveau collectif, ce qu’on ne pouvait pas faire jusqu’ici.

Auparavant, ce n’était pas possible de communiquer aussi vite entre un aussi grand nombre de personnes. Finalement, les mouvements d’émancipation qui ont déjà existé, les anarchistes, les démocrates, les penseurs, restaient très isolés et se faisaient massacrer par les bourgeois dès qu’ils étaient repérés. Une fois que les avant-gardes, les gens qui avaient trouvé des solutions, étaient assassinés, il fallait attendre des générations pour que de nouveaux jeunes gens lisent leurs bouquins et reprennent leurs idées, ce qui ralentissait beaucoup le mouvement. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que notre inter connectivité permet à une ou plusieurs idées de se répandre à toute vitesse comme dans un cerveau et le niveau monte très très vite parce que nous nous passons le mot grâce à notre inter connexion, ce qui est tout-à-fait enthousiasmant. Cela empêche les riches de tuer les meneurs, car s’ils tuent certains meneurs, il reste beaucoup de meneurs un peu partout… Actuellement, il y a déjà plein de gens qui sont capables de prendre la relève pour défendre le RIC et l’idée d’un processus constituant populaire.

Le chant des partisans, d’une certaine façon.

Ah, oui, c’est un beau chant. Oui, c’est ça. Quant à savoir si je suis visionnaire, je ne dirais pas de moi une chose pareille, évidemment.

Ne pensez-vous pas que la Ve République en France est à bout de souffle ?

Oui, sûrement, du fait, d’abord, de la prise de conscience générale de l’escroquerie parlementaire, mais aussi parce que ce texte a été écrit par des gens qui sont tous morts depuis longtemps. Et ceux qui l’ont voté aussi sont tous morts, ou presque. Et Condorcet, encore lui, disait bien qu’une génération ne peut pas assujettir à ses lois les générations futures. Une génération, celle de 1958 qui a soixante ans, ne peut pas asservir à ses idées et principes les générations futures. Ils sont morts, qu’ils nous foutent la paix ! C’est à nous d’écrire un nouveau contrat social, le nôtre, et on n’a rien à dire sur ce qui se passera dans cinquante ans : nos enfants décideront eux-mêmes à leur tour, souverainement. Nous sommes légitimes à contester le contrat social écrit par nos grands-parents, et à en écrire un autre. Et à mon avis, on n’écrira pas une 6ème République, nous sommes partis pour écrire une 1ère Démocratie.

Le mouvement des Gilets Jaunes est en train de se répandre dans toute l’Europe. D’après vous, sommes-nous dans la phase du réveil des peuples ?

Le fait que ça se passe partout de la même façon allume dans ma tête des « Warning », des alertes. Je trouve que tout ça ressemble à une « révolution de couleur ». Ce genre de « révolution » financée par des milliardaires…

Comme Soros, par exemple.

Oui, Soros, mais ce n’est pas le seul à mon avis. Donc, des milliardaires qui veulent se débarrasser d’un régime ou d’un gouvernement résistant au mondialisme et qui ne se laisse pas faire, protégeant sa souveraineté. Ces gouvernements sont renversés par des populations qu’on a énervées, excitées, qu’on a aidées, et le résultat est chaque fois un chaos et/ou une tyrannie pire encore qu’auparavant.

Comme on a vu dans les « printemps arabes ».

Exactement. Comme on a vu dans les printemps arabes ou à Kiev, ou en Syrie. À chaque fois, il y a un carburant. Les révolutions colorées ne sont pas inventées de toutes pièces, elles s’alimentent sur un carburant de malheurs qui fait que les peuples sont prêts à se soulever. Et on les aide, de l’extérieur et en douce. Et ce n’est certes pas par philanthropie. J’ai une crainte, et je ne dis pas que c’est le cas, je n’en sais rien, mais j’ai des « warning » qui s’allument, il faut mettre tout cela au conditionnel, c’est vrai que c’est possible. Mais, à mon avis, si les mondialistes sont en train d’exécuter un plan de ce type, ils n’ont pas prévu que nous devenions constituants… Ça complique considérablement leurs manipulations, à mon avis. Car si nous devenons constituants, donc vigilants, nous sommes beaucoup moins manipulables, il me semble. Donc, si on s’apercevait qu’il s’agit d’une manipulation, ce ne serait pas une raison pour renoncer à se bagarrer.

Certains Gilets Jaunes veulent participer aux élections européennes. Ne pensez-vous pas que faire des listes aux élections européennes est dangereux pour le mouvement ?

Oui, tout-à-fait. Mais à mon avis, on ne pourra pas les en empêcher. Donc, on s’en fout, il n’y a qu’à les laisser faire, s’il y en a qui veulent le faire, qu’ils le fassent. De toutes façons, depuis le début, chaque fois qu’il y a des représentants qui surgissent et qui parlent au nom du mouvement, il y a de nombreux Gilets Jaunes qui s’insurgent un peu partout pour dire qu’ils ne connaissent pas ces gens-là, qu’ils n’ont pas de représentants, et ils continuent à faire comme si de rien n’était. Donc, en fait, il n’y a pas de souci à se faire au sujet du Parlement européen : oui, il y a peut-être des Gilets Jaunes qui vont présenter une liste aux élections, on s’en fout, de toute façon, les élections européennes servent à élire un Parlement qui n’a aucun pouvoir et qui ne sert à rien. En plus, il s’agit encore une fois de désigner des maîtres parmi des candidats qu’on peut aider… ce n’est pas comme ça qu’on va s’émanciper.

À quoi jouent les médias mainstream en voulant stigmatiser les Gilets Jaunes en les traitant de violents, d’antisémites, etc. ?

Ça, c’est très important. Je pense que le message que portent les Gilets Jaunes, qui veulent instituer leur propre puissance avec un référendum d’initiative citoyenne en toutes matières écrit par eux-mêmes, est extraordinairement subversif et puissant. Il sera très difficile aux voleurs de pouvoir (le gouvernement et les élus) et aux voleurs de parole (les prétendus journalistes qui ne sont pas du tout des journalistes mais des propagandistes, la voix des milliardaires), d’argumenter sur le message, parce que ça se verra tout de suite que ce sont des voleurs de pouvoir et des ennemis du peuple. Comme ils ne peuvent pas se battre contre le message qui est trop fort pour eux et que ce sont des lâches, ils s’en prennent aux messagers. Ils calomnient, ils mentent, en essayant de discréditer les personnes, pour se dispenser de parler du contenu. Mais si vous regardez les commentaires, en- dessous des publications des voleurs de parole, vous voyez bien que les lecteurs ne sont pas dupes. La défiance par rapport aux prétendus « journalistes » est immense.

On l’a vu avec leur manifestation devant les médias à Paris.

À mon avis, les gilets jaunes devraient faire attention, parce que des actions violentes trop tôt peuvent tuer le mouvement. L’extrême hostilité des médias par rapport aux Gilets Jaunes et la malhonnêteté des élus et du gouvernement envers eux, compte tenu de la puissance de leur idée, devraient conduire les gilets jaunes à faire avancer leur idée sans tenir compte du tout des élus et des journalistes : « On s’en fout, disent-ils, on ne les lit même plus, on n’a pas besoin d’eux pour préparer l’auto-institution de la société. Nous allons nous réinstituer nous-mêmes et nous n’avons pas besoin de l’aide des journalistes et des parlementaires. » C’est très puissant, en fait. Il faut juste que nous devenions nombreux, que les non-Gilets Jaunes rejoignent les Gilets Jaunes. Et la situation est favorable, parce que 80 % des citoyens sont, depuis des décennies, pour le référendum d’initiative citoyenne. À chaque fois qu’on les interroge par sondage,  les gens disent qu’ils veulent le RIC. Donc, la population est prête à suivre les Gilets Jaunes : s’ils font du référendum d’initiative citoyenne la requête principale, avec en plus la diminution de moitié du prix des produits de première nécessité, ce qui va arranger tout le monde, la population va plus facilement tomber d’accord. La simplification des requêtes : 1) le référendum d’initiative populaire en toutes matières écrit par nous-mêmes, 2) les produits de première nécessité subventionnés dont le prix baisse de moitié, c’est tellement simple et fort que n’importe qui peut s’en faire l’avocat et convaincre ses voisins pour que le mouvement grandisse, et il n’y a pas besoin d’apprendre l’argumentaire pour les doléances en quarante points. Il suffit de se concentrer sur deux choses essentielles dont l’argumentaire est simple et fort, et cela facilite l’expansion de ces idées dans toute la société.

Quand on voit le traitement médiatique des différentes manifestations des Gilets Jaunes, ne peut-on pas dire que les médias dominants ont perdu toute crédibilité ?

Oui, on peut dire ça, bien sûr. Mais ça ne les empêche pas de pérorer. Le problème pour eux, c’est qu’on ne les lit plus. On sait que ce sont des menteurs, on sait que ce sont des escrocs,  des voleurs d’argent et des voleurs de pouvoir. On ne s’en occupe plus, on est déjà en train d’instituer le monde qui va les remplacer. Ils n’ont plus de crédibilité et ils n’en ont plus pour longtemps. Les citoyens devenus constituants institueront des médias indépendants des puissants.

Les médias alternatifs et les réseaux sociaux ont constitué le fer de lance du mouvement des Gilets Jaunes. Les peuples n’ont-ils pas besoin de médias qui défendent leurs intérêts face aux minorités oligarchiques qui dirigent le monde ?

Ce qui est étonnant, c’est que Facebook nous sert de liant dans notre cerveau collectif. En fait, Facebook joue le rôle d’un service public. Cet outil qui marchandise nos informations facilite en même temps notre connexion politique. D’ailleurs, c’est très problématique que cet outil soit privé parce que si, du jour au lendemain, Facebook ferme, nous ne communiquerons plus aussi facilement. C’est très hasardeux d’être dépendants d’un objet de propriétaire et il faudra sûrement que nous écrivions des articles de Constitution, très vite, pour instituer nous-mêmes un réseau social public sous contrôle citoyen. Il faudra créer un outil comme Facebook mais sans les risques de coupure, de surveillance ou de fraude.

Peut-on dire que la bataille de l’information a été gagnée par les Gilets Jaunes ?

Pas encore, parce que nous ne sommes pas assez nombreux, que c’est un mouvement naissant. Il y a certaines batailles qui sont gagnées mais gagner une bataille, ce n’est pas gagner la guerre. La guerre des classes a encore lieu, les riches sont encore extrêmement puissants, ils sont menteurs, ils sont manipulateurs, ils deviennent ultra-violents quand leurs privilèges sont menacés… Ce n’est pas gagné du tout, la guerre des classes. Non, la bataille de l’information n’est pas encore gagnée. La plus grande partie des électeurs, beaucoup de retraités, de nombreuses personnes âgées, sont plantés devant leur télévision, donc complètement intoxiqués par la télévision, et ils n’entendent dire que des choses terribles sur le Gilets Jaunes, et à force de répétition, ils les croient. Cela fait beaucoup de monde.

D’après vous, quelles sont les perspectives de ce mouvement ?

Je ne peux pas prévoir l’avenir, je n’en sais rien. Déjà, naguère, je savais qu’une chose pareille arriverait mais je ne pensais pas que ça arriverait de mon vivant. Je ne savais pas quand ça arriverait et c’est en train d’arriver, c’est vraiment un cadeau d’anniversaire formidable. Mais les riches sont retors, quand ils voient qu’ils vont perdre leur pouvoir, ils sèment le chaos, ils tirent dans le tas, ils déclenchent des guerres, ils déclenchent des pénuries, des blocus, ils sont capables de tout pour nous empêcher de nous émanciper. Il est bien difficile de dire de quoi l’avenir sera fait. Même si on perd, il s’est déjà passé des choses incroyables, j’espère que ça ira plus loin encore mais je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Ce qu’on peut dire sur l’avenir, c’est qu’il y a deux grands risques pour les Gilets Jaunes :

Une des très grandes forces est le côté unitaire du mouvement, c’est ça qui permet de gagner. Et le risque majeur, c’est donc la zizanie. Que ça provienne d’un parti d’extrême-gauche qui vienne « aider » le mouvement et une fois qu’il est dedans, se mette à dénoncer et chasser les gens d’extrême-droite à l’intérieur, ou au contraire, des gens d’extrême-droite qui viennent « aider » le mouvement et puis, un fois introduits, viennent dénoncer et chasser les gauchistes à l’intérieur et semer la zizanie, le risque c’est que des mouvements politiciens – l’extrême-droite et l’extrême gauche sont souvent identitaires, ils détestent les autres partis, en bloc – sèment la zizanie. Le risque serait que les Gilets Jaunes soient infiltrés puis manipulés au point de se diviser.

Le deuxième risque, c’est le pendant d’une qualité dont je n’ai pas parlé jusqu’ici, c’est qu’il est pacifique, et donc inattaquable au fond. Sur les ronds-points, c’est incroyablement chaleureux, fraternel, il y a beaucoup de bonheur et c’est vraiment sympathique. Une des faiblesses du mouvement des Gilets Jaunes, c’est qu’il se mette à trop ralentir les gens, à les bloquer, à gêner tout le monde, ou, encore pire, à casser. À ce moment-là, ils ennuient beaucoup les gens et, s’ils continuent à bloquer, ils deviendront impopulaires. Mais ce choix varie selon les Gilets Jaunes : il y en a beaucoup qui réfléchissent à des actions qui ne sont pas impopulaires et qui pourtant sont très efficaces, comme par exemple libérer les péages, rendre l’autoroute gratuite, c’est tout-à-fait populaire et ça ennuie fortement les bonnes personnes, c’est-à-dire les dominants, et cela renforce le mouvement.

À chaque fois que le mouvement monte à Paris, il y a des risques de dérapage. Au début, c’était vraiment très violent et il y avait un risque de voir le mouvement dégénérer, parce que si on devient trop violent, c’est évident que le mouvement va s’arrêter. Le pouvoir ne pourra pas faire autrement, et il sera même légitime à interrompre de force un mouvement très minoritaire. Alors que, quand il n’est pas à Paris, le mouvement n’est pas concentré, il est disséminé, il n’offre pas de prise. Des ronds-points, des péages, il y en a absolument partout dans le pays. Le mouvement est complètement insaisissable. Quand la police vient pour chasser les Gilets Jaunes, ils reviennent le lendemain, là ou ailleurs. Et c’est comme ça partout dans le pays. Ils sont insaisissables, ce mouvement est d’une puissance inouïe. Si, au lieu d’aller ralentir les autoroutes, au lieu d’aller bloquer les routes, au lieu d’aller empêcher les pauvres gens de travailler, s’ils vont casser les pieds aux médias pour délivrer leur message, si les Gilets Jaunes vont libérer les services publics et les autoroutes pour les rendre gratuits, s’ils inventent des actions qui sont utiles aux gens et ne soient pas gênantes, alors le mouvement va devenir de plus en plus fort et il y aura de plus en plus de non-Gilets Jaunes qui vont devenir Gilets Jaunes.

Il y a donc deux grands risques : la violence et la zizanie. Mais ils sont incroyablement déterminés, ils se sont arrêtés une semaine pour les fêtes et ils savent très bien qu’ils vont se retrouver en janvier malgré le vent ou la pluie, le jour et la nuit. Pour moi, les Gilets Jaunes sont des héros. Ils font ce que nous devrions tous faire. Ils sont héroïques et exemplaires.

Conseillez-vous les Gilets Jaunes, vu votre expérience ?

Ce n’est pas mon expérience. Je leur parle de mon travail, de mes idées, et puis ils s’en emparent. Ils ne s’en emparent pas tous, et ne s’emparent pas de toutes mes idées. Ils font leur choix. Et moi, je m’inspire d’eux, je progresse grâce à eux. On grandit ensemble, c’est un cerveau collectif. C’est très enthousiasmant, je peux vous dire… Enfin le bien commun en ligne de mire…

L’expérience des Gilets Jaunes ne doit-elle pas servir d’exemple aux autres peuples pour s’affranchir du 1% qui dirige le monde ?

Les Gilets Jaunes constituants lancent un appel à toute l’humanité. Les 99 % doivent s’emparer de cette idée partout sur terre pour se débarrasser des riches et des oligarques du moment : « nous voulons instituer nous-mêmes notre puissance politique ». Oui, bien sûr, c’est un message pour toute l’humanité. La grandeur de l’idée des Gilets Jaunes constituants, c’est qu’elle concerne tous les exploités.

Interview réalisée par Mohsen Abdelmoumen

Qui est Etienne Chouard ?

Professeur d’économie et de droit, Étienne Chouard est militant et blogueur politique français. Lors du referendum de 2005, il était l’une des figures de proue du Non au Traité constitutionnel européen. Il critique le système en place et milite pour un changement de Constitution et l’instauration d’une démocratie directe, en appelant notamment à former une Assemblée constituante tirée au sort et à mettre en place le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). Il est particulièrement suivi par le mouvement des Gilets jaunes pour sa défense du RIC qui est devenu l’une des principales revendications du mouvement.

Le  site officiel d’Etienne Chouard 




Le prisonnier dit non à Big Brother

[Source : Le Grand Soir]

Auteur : John PILGER

Le prisonnier dit non à Big Brother

John PILGERImage © George Burchett 2019

Discours prononcé lors d’un rassemblement à Sydney pour Julian Assange, organisé par le Socialist Equality Party.

Chaque fois que je rends visite à Julian Assange, nous nous rencontrons dans une pièce qu’il connaît trop bien. Il y a une table nue et des photos de l’Equateur sur les murs. Il y a une bibliothèque où les livres ne changent jamais. Les rideaux sont toujours tirés et il n’y a pas de lumière naturelle. L’air est calme et fétide.

C’est la chambre 101.

Avant d’entrer dans la chambre 101, je dois rendre mon passeport et mon téléphone. Mes poches et mes biens sont examinés. La nourriture que j’apporte est inspectée.

L’homme qui garde la chambre 101 est assis dans ce qui ressemble à une cabine téléphonique démodée. Il observe un écran, il observe Julian. Il y en a d’autres agents de l’État, invisibles, qui observent et qui écoutent.

Les caméras sont partout dans la salle 101. Pour les éviter, Julian nous manœuvre tous les deux dans un coin, côte à côte, à plat contre le mur. C’est ainsi que échangeons les dernières nouvelles : en chuchotant et en changeant des écrits sur un bloc-notes qu’il protège des caméras. Parfois, nous rions.

J’ai un créneau horaire désigné. A son expiration, la porte de la chambre 101 s’ouvre et le garde dit : « Le temps est écoulé ! » Le soir du Nouvel An, on m’a accordé 30 minutes de plus et l’homme dans la cabine téléphonique m’a souhaité une bonne année, mais pas à Julian.

Bien sûr, la salle 101 est la salle du roman prophétique de George Orwell, 1984, où la police de la pensée observe et tourmente ses prisonniers, et pire encore, jusqu’à ce qu’ils perdent leur humanité et leurs principes et obéissent à Big Brother.

Julian Assange n’obéira jamais à Big Brother. Sa capacité de résistance et son courage sont étonnants, même si sa santé physique peine à suivre.

Julian est un Australien remarquable, qui a changé la façon dont beaucoup de gens perçoivent l’hypocrisie des gouvernements. Et pour cela, il est devenu un réfugié politique soumis à ce que les Nations Unies appellent une « détention arbitraire ».

L’ONU dit qu’il a le droit à un libre passage vers la liberté, mais cela lui est refusé. Il a droit à un traitement médical sans crainte d’être arrêté, mais cela lui est refusé. Il a droit à une indemnisation, mais cela lui est refusée.

En tant que fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks, son crime a été de jeter une lumière sur cette période sombre. WikiLeaks a un bilan impeccable en termes de précision et de véracité, qu’aucun journal, aucune chaîne de télévision, aucune station de radio, aucune BBC, aucun New York Times, aucun Washington Post, aucun Guardian ne peut égaler. De fait, ils en sont humiliés.

Cela explique pourquoi il est puni.

Par exemple :

La semaine dernière, la Cour internationale de Justice a statué que le gouvernement britannique n’avait aucun pouvoir légal sur les habitants des îles Chagos qui, dans les années 1960 et 1970, ont été expulsés en secret de leur terre natale sur Diego Garcia dans l’océan Indien et envoyés en exil vers la misère. D’innombrables enfants sont morts, beaucoup d’entre eux de tristesse. Ce fut un crime épique que peu de gens connaissaient.

Depuis près de 50 ans, les Britanniques refusent aux insulaires le droit de retourner dans leur pays d’origine, qu’ils avaient donné aux Américains pour y installer une base militaire importante.

En 2009, le ministère britannique des Affaires étrangères a concocté une « réserve marine » autour de l’archipel des Chagos.

Cette émouvante préoccupation pour l’environnement fut révélée comme une supercherie lorsque WikiLeaks a publié un câble secret du gouvernement britannique rassurant les Américains que « les anciens habitants auraient du mal, voire impossible, à faire valoir leur demande de réinstallation sur les îles si l’archipel des Chagos était une réserve marine ».

La vérité du complot a clairement influencé la décision capitale de la Cour internationale de Justice.

WikiLeaks a également révélé comment les États-Unis espionnent leurs alliés, comment la CIA peut vous surveiller sur votre iPhone, comment la candidate à la présidence Hillary Clinton a empoché d’énormes sommes d’argent de Wall Street pour des discours secrets qui ont rassuré les banquiers que si elle était élue, elle serait leur amie.

En 2016, WikiLeaks a révélé un lien direct entre Clinton et le jihad organisé au Moyen-Orient : en d’autres termes, les terroristes. Un courriel révélait que lorsque Mme Clinton était secrétaire d’État américaine, elle savait que l’Arabie saoudite et le Qatar finançaient l’État islamique, mais elle a accepté des dons énormes des deux gouvernements pour sa fondation.

Elle a ensuite approuvé la plus importante vente d’armes au monde jamais réalisée à ses bienfaiteurs saoudiens : des armes qui sont actuellement utilisées contre les populations du Yémen.

Cela explique pourquoi il est puni.

WikiLeaks a également publié plus de 800 000 documents secrets en provenance de Russie, y compris du Kremlin, qui en disent plus sur les machinations du pouvoir dans ce pays que l’hystérie fallacieuse de la pantomime du Russiagate à Washington.

Voilà qui est du vrai journalisme – un journalisme d’un genre désormais considéré comme exotique : l’antithèse du « journalisme de Vichy », qui parle au nom de l’ennemi du peuple et prend son sobriquet du gouvernement de Vichy qui a occupé la France au nom des nazis.

Le journalisme de Vichy est une censure par omission, comme le scandale indescriptible de la collusion entre les gouvernements australiens et les Etats-Unis pour nier à Julian Assange ses droits en tant que citoyen australien et pour le faire taire.

En 2010, le Premier ministre Julia Gillard est allée jusqu’à ordonner à la police fédérale australienne d’enquêter, et avec l’espoir, de poursuivre Assange et WikiLeaks – jusqu’à ce que l’AFP l’informe qu’aucun crime n’avait été commis.

Le week-end dernier, le Sydney Morning Herald a publié un somptueux supplément dans lequel il faisait la promotion d’une célébration de « Me Too » à l’Opéra de Sydney le 10 mars. Parmi les principaux participants, mentionnons la ministre des Affaires étrangères récemment à la retraite, Julie Bishop.

Bishop est apparue récemment dans les médias locaux, louangée comme une perte pour la classe politique : une « icône », a dit quelqu’un, faites pour être admirée.

L’accession à la célébrité féministe d’une personne aussi politiquement primitive que Bishop en dit long sur combien la soi-disant politique identitaire a subverti une vérité essentielle et objective : que ce qui compte, avant tout, ce n’est pas votre sexe mais la classe sociale que vous servez.

Avant de se lancer en politique, Julie Bishop était avocate au service du célèbre patron des mines d’amiante, James Hardie, qui s’est battu en justice contre des hommes et de leurs familles qui mouraient horriblement d’anthracose.

L’avocat Peter Gordon se souvient de Bishop qui « demandait de manière rhétorique au tribunal pourquoi les travailleurs devraient avoir le droit de faire la queue au tribunal simplement parce qu’ils étaient mourants « .

Bishop dit qu’elle a « agi selon les instructions… avec professionnalisme et éthique ».

Peut-être ne faisait-elle qu’ »agir selon les instructions » lorsqu’elle s’est rendue à Londres et à Washington l’année dernière avec son chef de cabinet ministériel, qui avait indiqué que le ministre australien des Affaires étrangères soulèverait la question de Julian et commencerait le processus diplomatique pour le ramener chez lui.

Le père de Julian avait écrit une lettre émouvante au premier ministre de l’époque, Malcolm Turnbull, demandant au gouvernement d’intervenir diplomatiquement pour faire libérer son fils. Il a dit à Turnbull qu’il craignait que Julian ne quitte pas l’ambassade vivant.

Julie Bishop a eu toutes les occasions au Royaume-Uni et aux États-Unis de présenter une solution diplomatique qui ramènerait Julian chez lui. Mais il fallait pour cela le courage d’une personne fière de représenter un État souverain et indépendant, et non un vassal.

Au lieu de cela, elle n’a pas tenté de contredire le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, lorsqu’il a déclaré de manière scandaleuse que Julian « faisait face à de graves accusations ». Quelles accusations ? Il n’y en avait aucune.
La ministre australienne des Affaires étrangères a abandonné son devoir de prendre la défense d’un citoyen australien, accusé sans rien, coupable de rien.

Est-ce que les féministes qui aduleront cette fausse icône à l’Opéra dimanche prochain se souviendront de sa collusion avec les forces étrangères pour punir un journaliste australien, dont le travail a révélé que le militarisme rapace a détruit la vie de millions de femmes ordinaires dans de nombreux pays ? Rien qu’en Irak, l’invasion américaine, à laquelle l’Australie a participé, a laissé 700.000 veuves.

Alors, que peut-on faire ? Un gouvernement australien qui était prêt à agir en réponse à une campagne publique pour sauver le footballeur réfugié, Hakeem al-Araibi, de la torture et de la persécution à Bahreïn, est capable de ramener Julian Assange chez lui.

Pourtant, le refus du ministère des Affaires étrangères à Canberra d’honorer la déclaration des Nations Unies selon laquelle Julian est victime d’une « détention arbitraire » et qu’il a un droit fondamental à la liberté, est une violation honteuse de l’esprit du droit international.

Pourquoi le gouvernement australien n’a-t-il pas sérieusement tenté de libérer Assange ? Pourquoi Julie Bishop s’est-elle pliée aux souhaits de deux puissances étrangères ? Pourquoi cette démocratie a-t-elle été pervertie par des relations serviles et une intégration à une puissance étrangère sans foi ni loi ?

La persécution de Julian Assange est une opération de conquête lancée contre notre indépendance, notre dignité, notre intelligence, notre compassion, notre politique, notre culture.

Alors arrêtez de vous défiler. Organisez-vous. Occupez. Insistez. Persistez. Faites du bruit. Passez à l’action directe. Soyez courageux. Soyez fermes. Défiez la police de la pensée.
La guerre n’est pas la paix, la liberté n’est pas l’esclavage, l’ignorance n’est pas la force. Si Julian peut tenir tête à Big Brother, alors vous aussi. Nous aussi.

John Pilger

Suivez John Pilger sur twitter @johnpilger

Traduction « j’arrêterai quand j’en aurai marre, c’est-à-dire pas de sitôt » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

Source :http://johnpilger.com/articles/the-prisoner-says-no-to-big-brother
URL de cet article :
https://www.legrandsoir.info/le-prisonnier-dit-non-a-big-brother.html




Les croyances du Dr Vadeboncoeur sur les vaccins et l’autisme

[Source : Le Tribunal de l’infaux]

La seule étude sur l’innocuité [du thimérosal] archivée dans un dossier à la [Food and Drug Administration (FDA)] précède en fait la FDA. Il s’agit d’une étude de 1929 menée par Eli Lilly & Company peu de temps après l’invention du thimérosal. Ils ont décidé de le tester sur un groupe de 22 patients qui mouraient de méningite aiguë. Ils ont donc fait des injections aux patients, les ont suivis pendant environ 3 jours, et la plupart d’entre eux sont décédés de la méningite par la suite. Au cours de cette période de suivi, ils n’ont noté aucun effet néfaste du thimérosal. Voilà l’étude d’innocuité qui, à ce jour, constitue la seule preuve d’innocuité de cette substance dans les mains de la FDA.

David Kirby, Evidence of Harm. Mercury in Vaccines and the Autism Epidemic: Medical Controversy, BMJ, 12 mai 2005

Dans son article « Vaccins et autisme : croire ou savoir » publié dans L’actualité,
le Dr Alain Vadeboncoeur cite une « vaste et solide étude » publiée en
2014 sur l’absence de liens entre les vaccins et l’autisme.

À propos de l’étude en question, Vaccines are not associated with autism: an evidence-based meta-analysis of case-control and cohort studies, de L.E.Taylor et al., Le Dr Vadeboncoeur nous dit :

alain-vadeboncoeur-dis-moi-tout.jpg

« L’étude porte sur 1 266 327 enfants. La réponse est nette: comme dans les autres ayant exploré cette hypothèse, il n’y a aucun lien démontré entre les vaccins et l’autisme. La vaccination n’augmente pas le risque d’autisme.
Le vaccin RRO (rougeole-rubéole-oreillons), en particulier, non plus.
On ne démontre aucun lien avec le thimérosal, parfois inclus dans les
vaccins. Ni avec le mercure de certains vaccins. » (C’est l’auteure qui
souligne dans toutes les citations.)

Le Dr. Vadeboncoeur a-t-il lu l’étude? Si
oui, il vient de démontrer ou son incapacité à comprendre des études
scientifiques ou son intention de manipuler l’opinion publique. S’il n’a
pas lu l’étude, eh bien il aurait dû la lire avant de faire ces
conclusions erronées parce que l’étude n’a aucunement démontré l’absence
de lien entre « les vaccins et l’autisme ».

Regardons ce que dit réellement cette étude.

Les chercheurs se sont basés sur cinq
études de cohorte et cinq études cas-témoins, deux types d’études
observationnelles dont vous trouverez les définitions sur le site de l’Institut de recherche en santé du Canada.

Sur les cinq études de cohorte, les auteurs expliquent :

– « deux études comportaient des données spécifiques sur le vaccin RRO » :

1- Madsen et al. (2002) : A Population-Based Study of Measles, Mumps, and Rubella Vaccination and Autism

2- Uchiyama et al. (2007) : MMR-Vaccine and Regression in Autism Spectrum Disorders: Negative Results Presented from Japan

– « deux études
comprenaient des données spécifiques sur le dosage cumulatif de mercure
(Hg) » (le thimérosal est un agent de conservation contenant 49,6 % de
mercure) :

3- Andrews et al. (2004) : Thimerosal
Exposure in Infants and Developmental Disorders: A Retrospective Cohort
Study in the United Kingdom Does Not Support a Causal Association

4- Verstraeten et al. (2003) : Safety of Thimerosal-Containing Vaccines: A Two-Phased Study of Computerized Health Maintenance Organization Databases

– la dernière comprenait « deux ensembles de données portant spécifiquement sur l’exposition au thimérosal »,

5 – Hviid et al. (2003) : Association Between Thimerosal-Containing Vaccine and Autism

En ce qui concerne les études cas-témoins, les auteurs précisent :

– « quatre études
portaient spécifiquement sur le vaccin RRO et les risques subséquents
d’autisme ou de trouble du spectre de l’autisme (TSA) » :

 1- DeStefano et al. (2004) :  Age
at First Measles-Mumps-Rubella Vaccination in Children With Autism and
School-Matched Control Subjects: A Population-Based Study in
Metropolitan Atlanta

2- Mrodzek-Budzyn et al. (2010) : Lack of association between measles-mumps-rubella vaccination and autism in children: a case-control study.

3- Smeeth et al. (2004) : MMR vaccination and pervasive developmental disorders: a case-control study

4- Uno et al. (2012) : The combined measles, mumps, and rubella vaccines and the total number of vaccines are not associated with development of autism spectrum disorder: The first case–control study in Asia

– « deux études comprenaient des données sur le vaccin monovalent contre la rougeole » :

2- Mrozek-Budzyn et al. (2010) : Lack of association between measles-mumps-rubella vaccination and autism in children: a case-control study

Smeeth et al. (2001) : A
case-control study of autism and mumps-measles-rubella vaccination
using the general practice research database: design and methodology
(ne fait pas partie de l’analyse)

– « une étude portait
sur l’exposition cumulative au Hg/thimérosal et les risques subséquents
de développer l’autisme, le TSA ou l’autisme régressif » :

5- Price et al. (2010) : Prenatal and Infant Exposure to Thimerosal From Vaccines and Immunoglobulins and Risk of Autism

Toutes les études incluses dans cette méta-analyse portaient donc spécifiquement sur les liens entre l’autisme et le thimérosal, et entre l’autisme et le vaccin RRO ou le vaccin monovalent contre la rougeole.

Or, le Dr Vadeboncoeur nous dit que cette étude prouve qu’« il n’y a aucun lien démontré entre les vaccins et l’autisme » que « [l]a vaccination n’augmente pas le risque d’autisme ».

Un instant.

Le calendrier de vaccination
au Québec comprend 8 autres vaccins administrés entre 0 et 4-6 ans et
la très grande majorité des vaccins commercialisés au Canada depuis 2007
ne contiennent pas de thimérosal, comme on peut le voir sur ce tableau de Santé Canada.

vaccins avec-sans thimérosal.jpg

Comment une analyse portant sur un seul
vaccin et une seule de leurs composantes, le thimérosal, utilisé dans
très peu de vaccins aujourd’hui, peut-elle mener à la conclusion que la
« vaccination n’augmente pas le risque d’autisme »?

Voilà un bel exemple de paralogisme,
gracieuseté de votre sympathique Dr Vadeboncoeur : UN vaccin ne cause
pas l’autisme donc LES vaccins ne causent pas l’autisme. Peut-on lui en
vouloir, le titre de cette méta-analyse étant « Les vaccins ne sont pas
associés à l’autisme »?

Il est clair que les auteurs de l’étude
savaient sur quoi portaient leurs recherches et l’on peut se permettre
de dire sans gêne que le titre de l’étude est intellectuellement
malhonnête.

Le gentil Dr Vadeboncoeur, lui, a
peut-être seulement fait preuve de paresse intellectuelle, a lu le
titre, le résumé et la conclusion sans regarder les détails. S’il a bien
lu l’étude avant de nous dire qu’elle est « vaste et solide », qu’« il
n’y a aucun lien démontré entre les vaccins et l’autisme » alors,
désolée, mais lui aussi est malhonnête ou simplement incompétent.

Cette étude ne démontre aucunement que les vaccins ne causent pas l’autisme. Et il en va de même pour la plus récente étude danoise
que tout le monde cite : elle aussi portait sur le RRO et comparait des
enfants qui avaient reçu le RRO à d’autres qui avaient reçu des
vaccins, mais pas le RRO.

La méta-analyse citée par le Dr
Vadeboncoeur ne comporte pas d’étude sur les programmes de vaccination
et l’impact cumulatif que peuvent avoir tous ces vaccins sur les
enfants. On ne peut toutefois pas en vouloir aux chercheurs, puisque
pratiquement aucune étude de ce genre n’existe (voir La pseudoscience des vaccins sécuritaires avec «le parrain des vaccins», Dr Stanley Plotkin).

Pour mener une telle étude, il faudrait
comparer un groupe d’enfants vaccinés à un groupe non vacciné, et il est
considéré contraire à l’éthique de priver des enfants de vaccins… même
si l’on ignore totalement si ceux-ci sont réellement sécuritaires, ne
causent pas de problèmes de santé et sont réellement bénéfiques, comme a
été forcé de l’admettre l’un des plus grands experts de la vaccination
et auteur de la bible des vaccins, Stanley Plotkin.

Même s’il est possible de faire ce genre
d’étude de manière rétrospective, on ne le fait pas. Il y a de quoi se
poser de sérieuses questions.

Cela dit, il y a deux reproches que l’on peut faire à cette méta-analyse :

1- elle ne comporte
AUCUNE étude sur les adjuvants aluminiques utilisés dans de nombreux
vaccins et dont la toxicité a été démontrée;

2- deux des cinq études
de cohorte et une des études cas-témoin ont été critiquées pour leur
méthodologie bancale et leurs mauvaises pratiques de recherche en ce qui
concerne le thimérosal, sur lequel il existe plus de 165 études ayant
démontré sa nocivité.

Par ailleurs, l’un des auteurs d’une des
études cas-témoin (DeStefano, 2004) est le lanceur d’alerte William
Thompson, chercheur au Centres for Disease Control and Prevention (CDC),
un institut national de santé publique étasunien.

Le Dr Thompson a déclaré
que des données « statistiquement significatives » démontrant des liens
entre l’autisme et le vaccin RRO ont été omises de cette étude :

« Ces données omises suggéraient que les
enfants afro-américains de sexe masculin qui recevaient le vaccin RRO
avant 36 mois couraient un risque accru de devenir autiste. »

Puisque la déclaration de William
Thompson a été faite en 2014, année de publication de l’étude citée par
le Dr Vadeboncoeur, on ne peut pas reprocher aux chercheurs d’avoir
inclus son étude frauduleuse.

Cette déclaration mine cependant de la crédibilité de cette « vaste et solide étude » à laquelle nous réfère le Dr Vadeboncoeur.

Les adjuvants aluminiques dans les vaccins

En 2017, un groupe de chercheurs français a publié une étude sur « l’hydroxyde d’aluminium (Alhydrogel®), le principal adjuvant homologué pour les vaccins administrés aux humains et aux animaux ».

vaccin aluminium

Dans Non-linear dose-response of aluminium hydroxide adjuvant particles: Selective low dose neurotoxicity, Crépeaux et al. ont conclu qu’Alhydrogel « peut, de manière sélective, provoquer des effets neurotoxiques et l’accumulation d’Al [aluminium] dans le cerveau lorsque de faibles doses sont injectées dans les muscles des souris. » Les chercheurs ont découvert que les animaux exposés aux plus faibles doses d’adjuvant présentaient des niveaux supérieurs d’aluminium dans le cerveau, ce qui rend selon eux « la règle classique de la toxicité chimique ‘’la dose fait le poison’’ excessivement simpliste ».

Les faibles doses d’adjuvant ont provoqué
des « changements neurocomportementaux incluant une diminution du
niveau d’activité et un comportement altéré semblable à l’anxiété »,
alors que les doses plus élevées n’ont pas eu cet effet.

Voici une entrevue avec l’un des auteurs de cette étude, Romain Gherardi :

Dans un excellent article de fond
sur la façon dont l’aluminium vaccinal se rend au cerveau et citant de
nombreuses études publiées dans des revues à comité de lecture, le site Vaccine Papers
explique ainsi le processus inhabituel découvert par les chercheurs
français voulant que les doses plus faibles d’aluminium soient plus
toxiques que les doses plus élevées :

« On a longtemps cru que les
nanoparticules des adjuvants aluminiques étaient éliminées de la même
manière que l’aluminium que l’on ingère.

Al-transport-1.jpg

Ces nanoparticules ne peuvent pas être
filtrées par les reins (elles sont trop grosses). On croyait toutefois
qu’elles se dissolvaient rapidement dans les fluides corporels et que
l’Al3+ qui en résulte était éliminé par l’urine comme l’aluminium
ingéré.

Al-transport-2.jpg

Le modèle ci-dessus est erroné.

Ce qui se passe en réalité est qu’un type
de cellule immunitaire appelée macrophage (MF) ingère (un processus
appelé “phagocytose”) les nanoparticules des adjuvants aluminiques
(NAAs). Phagocyter des éléments étrangers est une fonction principale
des MFs. Quand les MFs détectent des bactéries ou des débris, ils les
consomment et les détruisent avec des enzymes.

Le problème est que les NAAs ne sont pas
digérés par les enzymes des MFs. Par conséquent, les NAAs demeurent à
l’intérieur des MFs pendant une longue période et peuvent persister
durant des années. Les MFs qui consomment les NAAs deviennent fortement
contaminés par l’aluminium et le répandent partout où ils vont. Et ils
vont partout dans le corps.

Les MFs passent à travers la barrière
hémato-encéphalique (BHE) lors d’une inflammation dans le cerveau. Une
fois remplis de NAAs, les MFs agissent comme un cheval de Troie en
transportant ces NAAs dans le cerveau. C’est nocif, parce que le cerveau
est très sensible à l’aluminium.

Voici un diagramme illustrant comment les NAAs voyagent à travers le corps et se rendent jusqu’au cerveau.

Al-transport-3.jpg

Image ci-dessus : avant que les nanoparticules des adjuvants aluminiques se dissolvent, elles sont consommées (“phagocytées”) par les MFs. Les MFs transportent ensuite les nanoparticules d’Al à travers le corps, incluant le cerveau. Les MFs peuvent traverser la BHE lorsque l’inflammation est présente. L’aluminium à des niveaux très bas provoque une inflammation dans le cerveau et stimule la production élevée d’interleukine-6 (IL-6). Un niveau élevé d’IL-6 provoque [fort probablement] l’autisme. [Voir l’article de fond basé sur de nombreuses études Part-2-Interleukin-6 and Autism]

Une fois à l’intérieur du cerveau, l’aluminium provoque une inflammation, ce qui attire plus de MFs, dont certains contiennent encore plus d’aluminium. Le résultat est un cercle vicieux d’inflammation et d’accumulation d’aluminium dans le cerveau […]

Les doses plus élevées [d’adjuvant aluminique] n’augmentent pas le niveau d’aluminium dans le cerveau parce que l’inflammation locale (un granulome) piège l’adjuvant au site d’injection […]

La preuve scientifique

La preuve scientifique de ce mécanisme de “cheval de Troie” est écrasante et sans équivoque. Toutes les étapes ont été prouvées par de multiples études provenant d’universités reconnues et de laboratoires financés par des gouvernements : l’ingestion de NAAs par les MFs, le mouvement des MFs dans le cerveau et l’acheminement des nanoparticules dans le cerveau par les MFs. En outre, l’ensemble du processus a été démontré : les NAAs injectés dans des animaux de laboratoire ont été détectés et démontrés par imagerie cérébrale, et la capacité des MFs à transporter des particules vers le cerveau a même été utilisée pour y acheminer des médicaments (sous forme de particules). Ce mécanisme de cheval de Troie est bien établi et reconnu. Il ne s’agit pas d’une théorie. »

Donc lorsque les autorités sanitaires
nous assurent que les vaccins avec adjuvants aluminiques sont
sécuritaires parce qu’ils contiennent moins d’aluminium que le lait
maternel, elles font totalement abstraction de ce phénomène de cheval de
Troie des macrophages permettant de transporter l’aluminium des
adjuvants jusqu’au cerveau.

Fait intéressant, le vaccin RRO, qui ne
contient pas d’adjuvant aluminique, jouerait possiblement un rôle dans
ce phénomène. Toujours selon Vaccine Papers :

« Les MFs voyagent à travers le corps en
réponse à un signal inflammatoire spécifique (MCP-1) [monocyte
chemotactic protein 1] […]

Nous pouvons spéculer que les NAAs des
vaccins peuvent demeurer “dormantes” pendant des années, jusqu’à ce que
la production de MCP-1 soit induite. Le MCP-1 mobilise des macrophages
contenant des NAAs qu’ils transportent vers le cerveau et d’autres
tissus sensibles. Cela pourrait expliquer certains des dommages causés
par le vaccin RRO. Ce dernier est administré à l’âge de 15-18 mois, soit
après l’administration de vaccins contenant de l’Al (à 0, 2, 4 et 6
mois), et il peut induire la production de MCP-1 (référence : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24835247).
Par conséquent, le vaccin RRO pourrait stimuler le mouvement des NAAs
(reçus lors de vaccinations antérieures) vers le cerveau. Cela explique
peut-être comment le RRO pourrait causer une intoxication par
l’aluminium, même s’il ne contient pas d’adjuvant aluminique. »

À cela s’ajoute une autre découverte récente.

Dans une étude sur des cerveaux de personnes autistes décédées publiée en 2018, Aluminium in brain tissue in autism de Mold et al., les chercheurs ont conclu que ces cerveaux contenaient tous des niveaux élevés d’aluminium.

Chris Exley,
biologiste spécialisé en écotoxicologie de l’aluminium et professeur de
chimie bio-inorganique à Keele University, est l’un des auteurs de
cette étude.

Il explique dans un article publié par The Hippocratic Post :

chris-exley.jpg
Chris Exley

« Ce nouvel élément de preuve suggère fortement que dans un cerveau
autiste, l’aluminium entre par le biais de cellules pro-inflammatoires
qui se sont remplies d’aluminium dans le sang et/ou la lymphe, comme
cela a été démontré pour les monocytes aux sites d’injection des vaccins
contenant des adjuvants aluminiques. » 

Dans un autre article, il a dénoncé le silence des médias traditionnels concernant son étude :

« Immédiatement après la présentation de
cette recherche, j’ai déclaré dans une entrevue que ces nouvelles
données m’avaient obligé à changer d’avis sur le rôle putatif de
l’aluminium dans l’autisme.

J’étais conscient de la nature émotive de
nos recherches, d’autant plus que je savais qu’elle allait mettre
l’accent sur un lien possible entre l’autisme et les adjuvants
aluminiques dans les vaccins, bien que ce lien n’ait pas été discuté
dans la recherche. Cependant, je ne m’attendais pas au genre de réaction
suscitée par nos recherches. La réponse la plus assourdissante a
peut-être été le tsunami de silence perpétué par tous les médias
traditionnels, presque mondialement! Ma propre université s’y est
conformé en jugeant que la recherche n’était même pas “digne” d’une
mention dans son propre journal hebdomadaire. Lorsque l’on considère la
nature d’une grande partie des nouvelles scientifiques qui font les
manchettes, on se demande pourquoi un lien entre l’aluminium et
l’autisme n’est pas jugé digne d’intérêt […]

Même si je considère toujours qu’il est
nécessaire de diffuser la recherche scientifique autant que possible, je
n’étais pas prêt pour le vitriol, principalement anonyme, qui a suivi
notre publication. Depuis 34 ans j’élucide les dangers potentiels de l’ère de l’aluminium,
mais je n’avais jamais été ouvertement menacé de mort auparavant. Je ne
peux que supposer que nos recherches ont marché très lourdement sur les
pieds de ceux qui ne souhaite pas contrer la possibilité que tous les
vaccins ne sont pas sûrs à 100 %. »

Avant de faire cette étude, le professeur
Exley ne croyait pas que l’aluminium jouait un rôle dans l’autisme ni
que l’aluminium vaccinal jouait un rôle dans l’autisme. « Je dois
changer d’avis dans les deux cas » a-t-il déclaré dans l’entrevue
ci-dessous (sous-titrée en français).

« Maintenant, après avoir vu les mêmes
cellules que nous observons aux sites d’injection transporter un “cargo”
d’aluminium vers le tissu cérébral de personnes autistes décédées, je
dirais que nous devons être très vigilants vis-à-vis des personnes qui
reçoivent des vaccins contenant des adjuvants aluminiques […] Les effets
ne sont pas immédiats, ils peuvent se produire des mois, des années,
voire des décennies plus tard […] »

La recherche du professeur Exley a été
financée par des philanthropes, mais selon lui ce sont les gouvernements
qui devraient financer de telles recherches.

Plus de 165 études ont démontré la nocivité du thimérosal

Deux des cinq études de cohorte et une
étude cas-témoin de la méta-analyse sur laquelle s’appuie le Dr
Vadeboncoeur pour exonérer le thimérosal ont fait l’objet d’une critique
dans la revue à comité de lecture BioMed Research International.

L’article, Methodological Issues and Evidence of Malfeasance in Research Purporting to Show Thimerosal in Vaccines Is Safe de Hooker et al.,
fait état des problèmes de méthodologie et des mauvaises pratiques de
recherche dans six études censées établir l’innocuité du thimérosal dans
les vaccins et démontrer l’absence de lien avec l’autisme. La position
du CDC à ce sujet repose sur ces six études.

Voici le résumé :

thimerosal.jpg

« Plus
de 165 études se sont concentrées sur le thimérosal, un composé à base
de mercure organique (Hg) utilisé comme agent de conservation dans de
nombreux vaccins pédiatriques, et ont conclu qu’il était nocif. Seize de
ces études ont été menées pour examiner spécifiquement les effets du
thimérosal sur les nourrissons ou les enfants et ont rapporté des décès,
des acrodynies, des empoisonnements, des réactions allergiques, des
malformations, des réactions auto-immunes, le syndrome de Well, des
retards de développement et des troubles neurodéveloppementaux, incluant
des tics, des retards de la parole, des retards linguistiques, des
troubles du déficit de l’attention, et l’autisme. Le Centers for Disease
Control and Prevention des États-Unis affirme au contraire que le
thimérosal est sûr et il n’y a “aucun lien entre les vaccins contenant
du thimérosal et le taux d’autisme chez les enfants”. Cela est déroutant
parce qu’une étude menée directement par des épidémiologistes de CDC a
conclu que les risques d’autisme étaient 7,6 fois plus élevés suivant
une exposition au thimérosal durant la petite enfance. La position
actuelle du CDC voulant que le thimérosal soit sécuritaire et qu’il n’y
ait pas de lien entre le thimérosal et l’autisme est basée sur six
études épidémiologiques spécifiques financées et co-écrites par le CDC.
Le but de la présente étude est d’examiner ces six publications et
d’analyser les possibles raisons pour lesquelles leurs résultats sont si
différents des résultats des recherches menées par plusieurs groupes
indépendants au cours des 75 dernières années. »

La liste des 165 études sur les effets nocifs du thimérosal est ici.

En ce qui concerne l’étude de cohorte d’Andrews et al.
on a comparé des enfants qui avaient reçu le DCaT (diphtérie,
coqueluche acellulaire et tétanos) contenant du thimérosal à d’autres
qui avaient reçu le DT (diphtérie, tétanos).

On reproche entre autres aux chercheurs
d’avoir utilisé le General Practice Research Database (GPRD), une base
de données « connue pour son niveau significatif d’erreurs ». Les
chercheurs n’auraient pas fait un suivi adéquat des sujets et ont
affirmé que le thimérosal n’avait aucun effet sur l’incidence de
l’autisme, sans toutefois inclure d’analyse statistique pour le prouver.
La variable temporelle et la variable d’exposition au vaccin ont été
corrélées, les mettant ainsi « en compétition pour expliquer les
résultats ». Les données brutes de l’étude n’ont jamais été publiées,
empêchant ainsi une analyse à variable unique qui aurait permis
d’établir la possibilité d’une association entre le thimérosal et
l’autisme.

L’étude de Verstraeten et al.,
elle, arrive à la conclusion qu’il n’existe aucun lien entre
l’exposition au thimérosal et l’incidence d’autisme. On leur reproche de
n’avoir inclus « aucune donnée dans l’étude pour appuyer cette
conclusion ».

La première phase de cette étude a donné les résultats mentionnés plus haut : 7,6 fois plus de risques d’autisme.

Cette étude préliminaire de 1999 n’a
jamais été publiée, mais le résumé a été obtenu grâce à une demande
d’accès à l’information. On peut le lire ici : Increased
risk of developmental neurologic impairment after high exposure to
thimerosal-containing vaccine in first month of life
.

Les chercheurs ont utilisé différentes
approches dans les phases subséquentes, obtenant des chiffres
inférieurs, mais toujours statistiquement significatifs. Un courriel du 14 juillet 2000
obtenu par la loi d’accès à l’information « suggère que Thomas
Verstraeten pourrait avoir reçu des pressions au sein du CDC pour que
des méthodes statistiques bancales soient appliquées afin de nier un
lien causal entre le thimérosal et l’autisme ». Il écrit :

« Je ne souhaite pas me faire l’avocat du
lobby antivaccin et avoir l’air d’être convaincu que le thimérosal est
ou a été nocif, mais je crois que nous devrions à tout le moins employer
des arguments scientifiques solides et ne pas laisser nos standards être dictés par notre désir de réfuter une théorie désagréable. »

verstraeten.png

Il est clair que les chercheurs souhaitaient que leur recherche pointe dans une direction précise.

Booker et al. reprochent également aux chercheurs d’avoir :

  • inclus des enfants âgés entre 0 et 3 ans alors qu’à l’époque le diagnostic d’autisme se faisait à 4,4 ans
  • conçu l’étude de manière à trouver « tout sauf le lien le plus fort entre l’exposition au thimérosal et les effets secondaires »
  • employé une période de suivi inadéquate ignorant le de temps de
    latence entre la naissance et l’âge auquel est posé un diagnostic
    initial de trouble neurodéveloppemental

En outre, Verstraeten et al. disent eux-mêmes dans l’étude :

« La plausibilité biologique que les
petites doses d’éthylmercure présentes dans les vaccins augmentent les
risques de troubles neurodéveloppementaux est incertaine. »

Enfin, cette étude, basée sur les données
de différents organismes de soins de santé, a conclu que le thimérosal
« augmentait significativement les risques de tics et de retard de
langage », notent Booker et al. Les chercheurs n’ont cependant
pas considéré que ces risquent étaient dus au thimérosal en raison de
l’inconsistance des résultats obtenus d’un organisme de soins de santé à
l’autre.

En ce qui concerne l’étude de Price et al.,
la première critique porte sur le surappariement, un biais
méthodologique où les cas ressemblent trop aux témoins, ce qui a pour
effet de fausser les statistiques. Un article entier porte d’ailleurs
spécifiquement sur le surappariement dans cette étude : Vaccine Safety Study as an Interesting Case of « Over-Matching ».

Les auteurs, M. Catherine DeSoto and
Robert T. Hitlan, expliquent que les facteurs de risque du groupe témoin
et du groupe d’intervention sont pratiquement les mêmes, ce qui empêche
de mesurer correctement les effets du thimérosal. Leur conclusion est
sans équivoque : « cette étude est erronée ».

Booker et al. concluent que les études mises de l’avant par le CDC ont des problèmes méthodologiques communs. Dans plusieurs études :

  • « des résultats importants ont été exclus de la publication finale »
  • « les conclusions ne peuvent pas être
    généralisées au calendrier de vaccination des États-Unis puisqu’il
    diffère des calendriers de vaccination des autres pays et que leurs
    doses de thimérosal sont elles aussi différentes

La liste complète des problèmes méthodologiques est ici.

Ils ajoutent que le CDC a directement commandé ces études (sauf l’étude de Hviid et al.) et que cela soulève la question des conflits d’intérêts puisque le CDC a pour mission de promouvoir la vaccination.

Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark

En 2004, l’organisme à but non lucratif Safe Minds,
fondé par des parents et voué à « résoudre la crise de l’autisme », a
analysé en profondeur « le réseau social des auteurs de quatre articles
récents sur l’autisme, le mercure et l’exposition à une sélection de
vaccins pédiatriques » et « évalué le rôle, l’influence et les intérêts
du Statens Serum Institute dans les études sur l’innocuité des
vaccins ».

denmark.png

L’analyse s’appelle, vous l’aurez deviné, Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark. L’une des études en cause est l’étude de cohorte incluse dans la méta-analyse citée par le Dr Vadeboncoeur, Madsen et al. A Population-Based Study of Measles, Mumps, and Rubella Vaccination and Autism.

Anders Hviid, l’un des auteurs, est
affilié au Statens Serum Institute (SSI), une société d’État danoise à
but lucratif. Selon Safe Minds, les recherches du SSI appuient ses
intérêts commerciaux :

« Les intérêts commerciaux du SSI sont
étroitement liés au succès de leurs produits vaccinaux et, plus
spécifiquement, à leur exportation :

  • les vaccins représentent la moitié des revenus du SSI et plus de 80 % de ses profits
  • les exportations de vaccins semblent très rentables et représentent le secteur d’activité du SSI en plus forte croissance
  • les marchés d’exportation importants
    comprennent les États-Unis et le Royaume-Uni, où il y a beaucoup de
    controverse sur l’innocuité des vaccins

Le SSI a un intérêt financier direct dans
la controverse sur l’autisme et le mercure, risquant d’être tenue
responsable comme ancien fabriquant et de perdre des revenus advenant
une baisse de la demande de leurs produits intermédiaires :

  • le SSI fabriquait autrefois le vaccin anticoquelucheux monovalent examiné dans les trois études
  • le SSI exporte des produits d’anatoxine
    diphtérique et tétanique utilisés dans les vaccins contenant du
    thimérosal et encore vendus aux États-Unis et au Royaume-Uni »

Kreesten Meldgaard Madsen, co-auteur de
cette étude et de deux des études de cohorte dans la méta-analyse, est
au cœur du réseau d’influence examiné par Safe Minds, qui conclut :

« La récente série d’articles sur le
mercure, l’autisme et le Danemark ont été menées et parrainées par un
seul réseau d’auteurs. Ces auteurs étaient liés, soit indirectement,
soit en tant qu’employés, à un fabricant de vaccins à but lucratif (SSI)
ayant un intérêt financier direct dans le résultat de l’analyse. Leurs
motivations en tant que chercheurs étaient étroitement liées aux
produits étudiés. Ils sont clairement en conflit d’intérêts. Statens
Serum Institut dépend fortement de ses produits vaccinaux pour ses
revenus, sa croissance et sa rentabilité. Sa croissance et sa
rentabilité, surtout celle de son commerce d’exportation de vaccins,
incitent fortement le SSI à établir des liens avec les responsables de
la santé publique et des partenaires manufacturiers aux États-Unis et au
Royaume-Uni. Il est évident que le SSI a un intérêt marqué dans les
débats politiques entourant la controverse sur l’autisme et le mercure
et qu’il ne peut pas être considéré comme un parti objectif. Le SSI a un
intérêt financier direct dans l’évaluation des problèmes d’innocuité
des vaccins qui contenaient du mercure par le passé et la viabilité
future des produits contenant du mercure aujourd’hui. Sa participation à
toute analyse la compromet directement et l’institut devrait être exclu
des futures évaluations de l’innocuité des vaccins. »

Devinez maintenant d’où vient la plus récente étude danoise parue en avril dernier?

Du Statens Serum Institut.

Trois des quatre auteurs, dont Anders Hviid, donnent le SSI comme adresse actuelle.

L’étude a été publiée dans Annals of Internal Medicine. Voici la liste des conflits d’intérêts déclarés par les rédacteurs de la revue :

  • des actions et des options sur actions dans Targeted Diagnostics and Therapeutics, une société de biotechnologie faisant entre autres de la recherche sur des vaccins contre le cancer
  • des actions et des options sur actions chez Eli Lilly, concepteur du thimérosal et fabricant du produit jusqu’en 1991, et Pfizer, tous deux fabricants de vaccins
  • Johnson & Johnson, qui développe des vaccins, et Colgate-Palmolive, une compagnie associée à presque toutes les associations dentaires aux États-Unis et dont tous les produits sont distribués de la multinationale Henry Schein, le plus important fournisseur mondial de matériel de dentisterie, incluant des amalgames contenant du mercure. Henry Schein est aussi un fournisseur de produits pharmaceutiques, incluant le RRO de Merck
  • Beth Israel Deaconess Medical Center, dont le Center for Virology and Vaccine Research mène des recherches en virologie et sur les vaccins

À vous de juger la fiabilité de ce genre d’études sur la vaccination, étroitement liées à l’industrie pharmaceutique.

En plus des 165 études sur la nocivité du thimérosal, il existe plus de 240 études sur la nocivité du mercure.

Conclusion

Dans son article, le Dr Vadeboncoeur nous
parle des croyances de Céline, une grand-mère qui affirme que son
petit-fils est devenu autiste après avoir été vacciné. Selon le Dr
Vadeboncoeur, la pauvre Céline est victime de croyances.

Les professionnels de la santé sont-ils immunisés contre les croyances? À lire le Dr Malcom Kendrick, auteur de Doctoring Data, un livre sur la pratique répandue de manipulation des données dans la recherche médicale, le monde des professionnels de la santé est celui où les croyances sont les plus tenaces :

malcolm-mckendrick
Dr Malcom Kendrick

« Pourquoi certaines idées sont-elles
acceptées et répandues si rapidement, et font l’objet de peu de
questionnements, lorsqu’elles ne s’appuient sur aucune preuve? Et
pourquoi d’autres idées sont-elles rejetées du revers de la main, même
si elles sont confirmées?

[…]

Au fil du temps, j’ai vu de plus en plus
d’exemples d’« acceptation sans questionnement » et de rejet semblable à
la réaction provoquée par un antigène. Au départ, je croyais qu’il
était ironique que les chercheurs dans le domaine médical semblent être
les pires dans ce type d’acceptation et de refus. Les scientifiques ne
devraient-ils pas être des chercheurs objectifs de la vérité? Ne
devraient-ils pas vouloir aller peu importe où les faits les mènent,
aussi dérangeant soient-ils? Les scientifiques ne sont-ils pas
assurément ouverts d’esprit?

J’en suis venu toutefois à réaliser que
cela n’est pas du tout ironique. En fait, on devrait s’y attendre. Les
scientifiques sont comme le commun des mortels, mais en plus intense.
Les scientifiques deviennent étroitement liés aux idées auxquelles ils
croient, bien plus que la plupart des gens.

Avec le temps, leur réputation et leur
statut deviennent inextricablement liés aux hypothèses sur lesquelles
ils font de la recherche et donnent des conférences […] Les liens
extrêmement serrés entre les croyances des scientifiques, leur estime de
soi et leur statut explique la véhémence avec laquelle les nouvelles
idées sont rejetées. »

Contrairement à la croyance répandue du
Dr Vadeboncoeur, les liens potentiels entre les vaccins et le TSA
reposent sur de nombreuses études scientifiques et sur une foule de
témoignages de parents et de grands-parents qui, comme Céline, ont vu un
enfant développer des troubles neurologiques, incluant le TSA, à la
suite d’une vaccination.

Maintenant, affirmer qu’il y existe des
liens potentiels entre les vaccins et l’autisme et/ou le TSA, ce n’est
pas dire que « les vaccins causent l’autisme ». À ce jour, les causes du
TSA demeurent méconnues et elles seraient diverses.

La Dre Helen V. Ratajczak, auteure de plus de 80 manuscrits et thérapeute pour personnes autistes, associée à la Society of Toxicology,
fait des recherches dans les domaines de l’immunologie et de la
toxicologie depuis 1967. Elle a passé en revue toute la littérature
scientifique sur l’autisme publiée sur PubMed et Ovid Medline entre 1943
et 2010.

Son étude, Theoretical aspects of autism: Causes—A review, publiée en 2011 dans le Journal of Immunotoxicology conclut :

« L’autisme pourrait avoir plus d’une
cause qui se manifesteraient différemment chez des personnes partageant
des symptômes communs. Les causes documentées de l’autisme comprennent les mutations génétiques et/ou la délétion des gènes, les infections virales et l’encéphalite à la suite d’une vaccination. Par conséquent, l’autisme est le résultat de défauts génétiques et/ou de l’inflammation du cerveau. »

Céline fait malheureusement partie d’un
groupe de personnes ridiculisées pour leurs croyances par des gens qui
eux-mêmes croient solidement en l’innocuité des vaccins, alors qu’elle
ne repose sur aucune base scientifique solide.

bernard-rimland.jpg

Le Dr Bernard Rimland, l’un des pionniers
de la recherche sur l’autisme, décédé en 2006, avait probablement plus
d’expertise sur l’autisme que le Dr Vadeboncoeur. Il a amassé des
milliers d’études de cas sur les origines de la maladie et il ne
rejetait pas du revers de la main les parents qui faisaient des liens
entre la vaccination et l’autisme, comme le fait le Dr Vadeboncoeur. Au
contraire.

Lors d’une conférence sur l’autisme filmée par CBS, il a demandé à la foule :

« Si vous êtes le parent d’un enfant
autiste, levez-vous. Si votre enfant est l’un de ceux qui est devenu
autiste après avoir reçu un vaccin et que vous croyez, que vous êtes
certain que le vaccin a causé l’autisme de votre enfant levez la main.
Si vous pouvez documenter avec des vidéos ou des photos ou peu importe,
que votre enfant était normal et est devenu autiste après le vaccin,
agitez le bras. »

Presque tout le monde se lève, lève le bras et agite la main. CBS n’aurait pas diffusé la vidéo selon la source originale.

Tous ces parents seraient donc victimes
de leurs croyances, même s’ils ont des preuves que leur enfant était
normal avant la vaccination? Tous les chercheurs mentionnés dans cet
article seraient victimes de leurs croyances, alors que leurs recherches
ont démontré que les vaccins peuvent être nocifs pour certaines
personnes et qu’ils pourraient être liés à l’autisme?

Le Dr Vadeboncoeur fait-il de la projection sur Céline?

Il semble qu’il base lui-même son opinion sur des croyances, car outre deux études pilotes (ici et ici)
comparant un groupe d’enfants vaccinés et un groupe non vacciné ayant
conclu que les premiers sont plus à risque de souffrir de TSA et de
toutes sortes d’autres maladies, il n’existe tout simplement pas d’étude
scientifique « vaste et solide » démontrant que « les vaccins ne
causent pas l’autisme ».

Les croyances des scientifiques
s’expliquent en outre par le fait que les conclusions des recherches
publiées dans de nombreux domaines scientifiques sont « une mesure
exacte du biais dominant », selon John P. A. Ionnadis, l’un des
pionniers de la méta-recherche, soit la recherche sur la recherche.

Le Dr Vadeboncoeur aurait visiblement intérêt à lire son article Pourquoi les conclusions de la plupart des recherches publiées sont fausses.

Et il est loin d’être le seul.




Sommation adressée au Gouvernement du Québec

[Source : https://www.youtube.com/watch?v=u33VXrcrd4Y

https://www.youtube.com/watch?v=u33VXrcrd4Y

et Document Word sur Facebook]

[NdNM : à chacun d’estimer la validité et/ou l’intérêt de la démarche ainsi que son caractère réaliste ou non. Le texte pourra facilement être qualifié de complotiste étant donné les sujets abordés et la manière dont ils le sont.]


SOMMATION
DE RÉPONDRE PUBLIQUEMENT, DANS LES 24 HEURES
LORS DE VOTRE PROCHAINE CONFÉRENCE DE PRESSE
ADRESSÉE À :

Monsieur François Legault, Premier ministre du Québec
Madame Danielle McCann, ministre de la Santé du Québec
Monsieur Horacio Arruda, Responsable de la Santé Publique du Québec

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Article 35, Déclaration des droits de l’homme 1793

La Nation Kébékoise remercie le Covid-19.

Merci à cette pandémie imaginaire qui nous a permis un répit pour se recentrer et réfléchir ; nous a redonné nos enfants et une vie de famille depuis longtemps oubliée. Ce temps d’arrêt, craint par tous, nous a permis de faire nos recherches, de nous instruire et de réaliser que la société dans laquelle nous vivons n’est plus ce que nous voulons pour nous et nos enfants. Nous avons pris conscience de notre condition d’esclave au profit des multinationales, des corporations et des élites qui gouvernent dans l’ombre, qui nous accordent que ce qu’il faut pour survivre et nous écrasent par des dettes bidons, mais en conférence, vous avouez que 25 000 $ annuel est le minimum pour qu’une personne puisse vivre décemment. Nous espérons une correction concrète dans les jours à venir. Nous avons également pris conscience de toutes les manipulations tordues et vicieuses qui nous entourent, que ce soit au niveau des médias, des ministères, du corps médical, du barreau, de la justice et de la sécurité policière. Nous en avons froid dans le dos. Notre situation se résume à être une batterie qui produit de l’énergie pour enrichir les élites d’en haut. Avec ce canular de Covid-19, chaque Canadien est endetté de 172 %. Nous vivons dans un monde où le mensonge est honoré et la vérité condamnée. On s’est laissé entraîner sournoisement dans un monde satanique qui a anéanti les valeurs fondamentales d’un peuple fier de ses racines pour une société rendue à encenser l’immoralité, l’éducation sexuelle chez les enfants, la pédocriminalité, le mensonge, la médiocrité, la corruption, l’illégalité, le tout servi d’une sauce de menaces et de culpabilité à la moindre réflexion critique et contraire au plan des mondialistes.

Aujourd’hui, si l’on compare la vie des jeunes adultes avec celle des babyboomers, seuls ceux-ci peuvent constater l’effondrement de nos sociétés à comparer à la vie d’il y a à peine soixante ans et tous constatent que des changements majeurs se sont instaurés silencieusement pour ne pas dire sournoisement.

Depuis 60 ans, on constate de la part de tous les gouvernements une volonté d’affaiblir nos services publics comme l’éducation et le réseau des affaires sociales. Nous avons vu défiler des Commissions d’enquêtes bidon et des récompenses à peine voilées pour les bons amis contribuant à vos caisses électorales ; une collusion qui perdure toujours.

Ce qui fait la grande différence aujourd’hui, ce sont les réseaux sociaux et les médias alternatifs, ceux que vous voulez faire disparaître en faisant des lois votées en catimini. Les chercheurs et les éveillés ont une qualité fondamentale : dire la vérité. Cependant, aux yeux des mondialistes et des élus-marionnettes franc-maçons à la solde des Soros, Rothschild, Rockefeller, Trudeau, Desmarais ; Power Corporation, ces éveillés représentent une menace nationale et sont passibles d’emprisonnement. Nous avons la liste complète des francs-maçons du Kébek et du Canada qui sera publiée sous peu. Le peuple refuse d’être gouverné par ces pervers sataniques, ces pédocriminels qui kidnappent nos enfants pour les immoler sur l’autel de leur bassesse.

Voilà pourquoi ce temps d’arrêt nous a permis de faire des découvertes jusqu’ici bien enfouies, découvrir comment les francs-maçons, les mondialistes et les Illuminati ont tout planifié depuis 60 ans pour arriver à nous détruire et à prendre le contrôle de nos vies.

Cet avenir nous le refusons, même au prix de nos vies et cela débute aujourd’hui.

Nous avons découvert Le Protocole de Toronto
(Fin juin de 1967 marque les derniers préparatifs de la mise au point du plan de la « chute des nations » par les hautes instances de la franc-maçonnerie anglo-saxonne à Toronto, Canada).

Cette réunion secrète, hautement confidentielle, est organisée par les « 6.6.6. » (tels ils se nomment eux-mêmes), ceux qui dirigent les 6 plus grandes banques mondiales, les 6 plus grands consortiums énergétiques de la planète (dont le pétrole), et les 6 plus grands consortiums de l’agroalimentaire (dont le contrôle des principales routes alimentaires du monde).

Ces 6.6.6. étant les plus hauts responsables de la finance internationale, vont définir, à l’intérieur de leur réunion, une « stratégie commune » en vue de la mainmise absolue sur le « commerce mondial » ; sur la possession de l’arme énergétique (porte ouverte sur le XXIᵉ siècle) ; et sur le contrôle international de l’agroalimentaire [lequel comprend aussi, pour eux, les consortiums pharmaceutiques comprenant, à leur tour, le marché mondial des « vitamines » et des « vaccins »].

Dans son ouvrage Le Protocole de Toronto, Serge Monast nous dévoile deux documents explosifs et confidentiels s’intitulant « Panem et circenses » [rapport officiel de juin 1967 des 6.6.6. sur le projet du « génocide du vital au profit du rentable occulte »] & « l’Aurore rouge » [rapport officiel de juin 1985 des 6.6.6. visant en 27 protocoles, au contrôle total de la planète par la mainmise sur le F.M.I., le G.A.T.T., la commission de Bruxelles, l’OTAN, l’O.N.U. ainsi que d’autres organismes internationales.

À la révision des événements survenus ces vingt-cinq dernières années, il appert que le scénario décrit dans ces deux documents confidentiels nous permet de mieux comprendre ce qui, jusqu’à aujourd’hui, paraît des plus incompréhensibles à plus d’un. « Même si ma vie est en danger à cause de la diffusion d’informations comme celles-ci, la vôtre l’est encore plus par l’ignorance de ces mêmes informations ». Serge Monast]

Étrangement, Serge Monast est décédé de façon inexpliquée.
Autre lanceuse d’alertes et écrivaine, Claire Séverac, qui démontrait l’empoisonnement des peuples par l’air, la nourriture, l’eau et les médicaments est aussi décédée de façon inexpliquée.
Combien d’autres lanceurs, tels que Marie-Claude Montpetit, ont disparus ? Impossible de tous les nommer.

Voici comment le gouvernement mondial a prévu s’installer pour détruire les NATIONS :

1- Destruction du noyau familial (faire travailler les 2 parents, séparation de l’enfant de ses parents, création CPE)

2- Destruction de l’éducation des enfants [CPE — niveler par le bas et changements des programmes/Éducation sexuelle dès l’enfance et sexualité dès la naissance, les transgenres dans les écoles et bibliothèques, promotion des gays et lesbiennes, etc.] 

https://www.ippf.org/sites/default/files/ippf_sexual_rights_declaration_french.pdf

3- Mise sur pied de la DPJ (Organisme créé par le Barreau, qui siège à huis clos, tout à fait indépendant de la Justice générale. Ces avocats se sont créé un fonds à la banque de New York en tant que registraires et créanciers. En vous retirant vos enfants, ils se sont créé un emploi et un chèque de paye stable qui leur permettent de prendre le contrôle du titre sur la tête de nos enfants pour devenir la propriété de l’État. Ainsi, ils gèrent pour eux-mêmes un compte à New Yord dans une banque via le Kébek. Et chaque parent, s’il a été un enfant de la DPJ, sera harcelé, menacé et surveillé quand viendra le temps de fonder une famille. Un cercle vicieux très payant pour le barreau.

4- Destruction du noyau social et du patrimoine culturel (immigration de masse et illégale/lois restrictives pour le peuple fondateur/restreindre les libertés d’expression/menaces et même emprisonnement pour ceux qui osent s’exprimer. 

5- Suppression de la mémoire collective [en supprimant l’histoire des programmes éducatifs, en coupant les liens entre aînés et enfants. Pacte de l’Éducation mondiale (14 mai 2020)
https://pleinsfeux.org/pacte-mondial-pour-leducation/
6- Pacte mondial de la vaccination par l’OMS et l’Alliance, ID2020 [implantation de la puce] pour un contrôle total de géolocalisation et du carnet numérique de santé. Pendant ce confinement planifié [installation des tours 5G] et finalisation de la mise en place du gouvernement mondial.

https://www.who.int/immunization/ia2030_Draft_Zero_FR.pdf

Comment un gouvernement mondial va-t-il procéder pour s’installer sur toute la planète ? EN CRÉANT UNE PEUR MONDIALE, car la peur rend l’humain docile et manipulable. Bien que dans toute l’histoire de l’humanité aucune épidémie n’ait jamais exigé un confinement, l’ONU et l’OMS, ces manipulateurs sataniques vont créer un virus supposément mortel et maintiendront la peur. L’OMS évoquant l’urgence sanitaire, suspendant du même coup la liberté fondamentale de tous en nous confinant à demeure. Les médias [payés par ces mêmes élites sataniques] auront l’ordre de diffuser en boucle des images horribles et le peuple va remercier leurs bourreaux pour ce confinement, car ils se sentiront protégés [concept de PROBLÈME-RÉACTION-SOLUTION].

Le gouvernement mondial a fait une grosse erreur. Laquelle croyez-vous ? Il nous a donné du temps libre. Le peuple était superficiellement alerté depuis de nombre d’années sur tous les changements néfastes au sein de nos sociétés, mais, avec ce confinement, ils disposent de temps pour faire des recherches et pour corréler des articles et des vidéos de lanceurs d’alerte. Eh oui, ils comprennent.

Enfin, le peuple prend conscience que tous les pays et leurs gouvernements n’ont plus aucune latitude pour gouverner quoi que ce soit. Ils ont tous subi une infiltration et de la subversion par des pervers narcissiques sociopathes dont le but est de prendre le pouvoir, de s’enrichir à outrance et de placer des gens de compétence douteuse à des postes de haute direction. Ils ont créé des sociétés.

De collusion et de mensonges. Le Canada et le Kébek ne sont plus des états de droits puisqu’ils sont dirigés par l’ONU et que tout l’argent dont ils disposent de même que tous leurs salaires viennent de l’ONU. Ce sont des repères de voyous crasses aux ordres d’une ploutocratie mondialiste hégémonique criminelle. Ce n’est pas l’homme du peuple qui détruit, mais les élites richissimes, les corporations et les multinationales qui gèrent les gouvernements en place.

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ [L’OMS]

Dr Arruda : Connaissez-vous l’OMS et ses dirigeants ?

Voici le résultat de nos recherches.

L’OMS est dirigée par Tedros Adhanom Ghebreyesus, un homme d’apparence bon et généreux, mais tombé dans le filet des pires mondialistes et profiteurs des démocraties actuelles. Son passé obscur en tant que membre des groupes terroristes ultra-violents qui étaient au pouvoir en Éthiopie, où il est soupçonné de détournement de fonds, de sa contribution à éliminer une ethnie éthiopienne avec les produits de santé [Bill Gates] peuple qui a servi de cobayes pour la vaccination], a été effacé par ses maîtres actuels mondialistes, affamés de finance et de pouvoir. Cette mafia silencieuse et constamment malveillante envers l’humanité, mais en prétendant le contraire. Il est devenu le valet servile et obéissant des plus grands criminels vaccinateurs de la planète qui se cachent derrière lui pour écouler leurs vaccins sous prétexte de pandémie.

L’OMS, dont le principal actionnaire est Bill Gates, à hauteur de 10 Milliards par décennie (article publié dans le Business Insider du 6 avril 2020), a mis en place un plan machiavélique pour en réaliser un autre encore plus sordide ; celui de diminuer la population à travers la vaccination obligatoire. Elle va venir et elle sera imposée par les organisations sataniques comme l’OMS, l’Alliance GAVI, INOVIO, MODERNA et la Fondation Bill et Mélinda Gates (qui a mains mises sur toutes les pharmaceutiques). Il faut admettre que les plus grands satanismes se dissimulent sous les titres des plus respectables.

Voici la vidéo où Bill Gates déclare que s’il travaille bien, avec un bon programme de vaccination, il pourra réduire la population mondiale de 10 à 15 %.

https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid=IwAR2jApODSFsccsYxuWk3ibqkJKGzEVWmM_ds99H02AFtwt7Fb2TtqaZf0Z4

https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid=IwAR2jApODSFsccsYxuWk3ibqkJKGzEVWmM_ds99H02AFtwt7Fb2TtqaZf0Z4

L’OMS a publié une déclaration en septembre 2019 (quel hasard !) selon laquelle elle avait travaillé avec Facebook pour lutter contre la désinformation à propos des vaccins, c’est-à-dire qu’elle empêchait tout article de dire la vérité sur le contenu réel des vaccins et des dangers qu’ils représentent pour l’humain. Par cette action, elle usurpait la liberté d’expression (article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen) et la démocratie responsable à la fois aux États-Unis et dans le reste du monde ; le Kébek n’en faisant pas exception.

QUI SE CACHE DERRIÈRE l’OMS ? BILL GATES

Un homme n’ayant aucune formation scientifique, étant ni médecin ni chercheur, mais simplement multimilliardaire. Grâce à ses dons à travers ses fondations, cet excité de la piquouse rapportant plus que n’importe quel autre produit de santé, il peut influencer les politiques du monde entier. Il achète.

Presque tous les chefs d’État, les organismes, les laboratoires, les médias et les médecins. Il est facile de suivre son raisonnement et sa façon de procéder : il nous empoisonne puis il nous soigne.

  1. Il est l’actionnaire majoritaire de l’OMS.
  2. Il est actionnaire de Mosanto-Bayer ; a acheté tous les brevets d’agriculture dans lequel cas les agriculteurs, sous peine de prison, sont tous contraints d’acheter exclusivement des semences OGM (créant de super cancers et affaiblissant le système immunitaire)
  3. Il est actionnaire de Big Pharma qui, telle une pieuvre, étend ses tentacules dans tous les domaines et nomme des eunuques à tous les postes importants de la planète. Il achète tout le monde.
  4. Il est investisseur de milliards ($) en Afrique afin d’avoir des enfants comme cobayes pour ses vaccins.
  5. Il est actionnaire des laboratoires de recherches.
  6. Il est le président du Forum Économique tenu à Davos en janvier 2020 où il a présenté son Plan de vaccination mondial (comme par hasard) sur le Covid-19. Le Kébek n’avait pas de représentant à ce forum ?
  7. Il est actionnaire de nombreux médias de masse, donc contrôle la nouvelle et paie Facebook et Google pour supprimer quiconque dira la vérité sur le véritable contenu des vaccins.
  8. Il finance des programmes secrets d’épandages chimiques sur les populations (chemtrails) qui nous pulvérisent, comme des cafards, de produits chimiques et de nanoparticules empoisonnant l’air, l’eau et le sol.

Résumé très court : Bill Gates nous empoisonne avec Mosanto-Bayer et les Chemtrails, ensuite fait répandre le virus qui dormait depuis fort longtemps, fait semblant de mobiliser tous les laboratoires pour inventer un vaccin qui va sauver la planète. Il existe une pétition adressée à la Maison Blanche pour que cet individu, qui a les mains souillées du sang de nos enfants, soit accusé de crime contre l’humanité. Nous espérons fortement que le Kébek se joindra à l’Inde pour déclarer cet individu persona non grata au Kébek. Ce serait un signe de respect envers la Nation.

Monsieur le Premier Ministre, avez-vous remarqué que depuis le confinement, le ciel est bleu, absence totale de smog, disparition des embouteillages et aucun chemtrails dans le ciel ? Pourquoi ? Ce confinement nous a tracé la route à suivre pour avoir une meilleure vie et ce ne sont pas les experts à la solde des corporations et des multinationales qui vont vous montrer le chemin, mais les gens du peuple, ceux qui sont libres de toute redevance.

Dr ARRUDA : En votre nom et celui de tous vos confrères et consœurs, pouvez-vous nous lire le serment d’Hippocrate des médecins du Québec
J’affirme solennellement que :

  1. Je remplirai mes devoirs de médecin envers tous les patients avec conscience, loyauté et intégrité ;
  2. Je donnerai au patient les informations pertinentes et je respecterai ses droits et son autonomie ;
  3. Je respecterai le secret professionnel et ne révélerai à personne ce qui est venu à ma connaissance dans l’exercice de la profession à moins que le patient ou la loi ne m’y autorise ;
  4. J’exercerai la médecine selon les règles de la science et de l’art et je maintiendrai ma compétence ;
  5. Je conformerai ma conduite professionnelle aux principes du Code de déontologie ;
  6. Je serai loyal à ma profession et je porterai respect à mes collègues ;
  7. Je me comporterai toujours selon l’honneur et la dignité de la profession.

Questions au Dr Arruda :

Q : Dr Arruda
Le 30 janvier 2020, vu le nombre de décès à Wuhan, l’OMS déclare l’état d’urgence sanitaire publique de portée internationale, donc une pandémie (1re fois dans toute l’histoire de l’humanité), mais (absurdité oblige), on ne ferme pas les frontières ni le commerce, le tourisme continu, pourquoi ? Avec le recul, le peuple comprend que le virus doit se propager partout dans le monde, surtout éliminer les plus fragiles, ceux qui coûtent cher à la société, comme nos aînés. Et l’OMS, avant même la pandémie, dicte déjà qu’il faut accélérer le développement de vaccins.

Toutes les années, chaque pays fait face à des épidémies de grippe ou d’influenza, de SRASS, de grippe aviaire ou de grippe porcine faisant des milliers de morts (résumé pris sur Santé Canada) :

  • 1918-19 Grippe espagnole 50 000 décès
  • 1957 Grippe asiatique H2N2 1 à 2 millions décès 7000 décès
  • 1968 Grippe Hong Kong H3N2 1 à 4 mille décès 4000 décès
  • 2002-2003 SRAS 8,098 décès
  • 2009-2010 Grippe porcine H1N1 12 500 décès
  • 2017-18 Influenza 61 000 décès
  • 2020 Covid-19 Québec 1,599/8 millions d’habitants
  • Canada 2,707/36 millions d’habitants
  • E-Unis 56,803/328 millions d’habitants
  • Monde 211 000/7,8 milliards

NB : au Kébek, chaque année, 139,054 décès dus à la grippe saisonnière [en moyenne].

NOUS VIVONS UNE ARNAQUE MONDIALE

MALGRÉ CES CHIFFRES ALARMISTES, L’OMS N’A JAMAIS DÉCLARÉ DE PANDÉMIE NI D’URGENCE SANITAIRE DE PORTÉE INTERNATIONALE

Q : Dr Arruda, lors de vos conférences de presse, vous faites allusion aux experts en santé que vous consultez. Pouvez-vous nous les nommer ? Pouvez-vous nous certifier, selon votre serment d’Hippocrate, qu’aucun de ces experts n’ont de liens avec des compagnies pharmaceutiques ou des laboratoires de recherches financés par Bill Gates ? Bref, les experts que vous consultez sont-ils en conflits d’intérêts ?

Dr Arruda, Êtes-vous en conflit d’intérêts ?

Wuhan ; point d’origine du coronavirus. Les médecins sur place constataient que, bien que présentant des symptômes de pneumonie (mais pneumonie sèche) que ce n’était pas les poumons qui étaient malades, mais qu’il s’agissait bien d’un manque d’oxygène dans le sang, tout comme le mal de l’altitude. Avec le temps il a été prouvé que le Covid-19 est un jumeau du SRASS (combinaison du virus de la rougeole et des oreillons) provoquant une détresse respiratoire, mais y a été ajouté le gène du VIH, confirmé par de nombreuses sommités médicales.

Q : Dr Arruda : Expliquez-nous clairement comment un virus, même très intelligent, peut s’ajouter lui-même un gène de VIH? À ce jour, avec toutes les informations disponibles et le questionnement de réels biologistes-infectiologues, n’est-ce pas plutôt une arme biologique ?

Q : Dr Arruda : Vous avez déclaré que vous attendiez un vaccin et qu’il sera possiblement obligatoire. Vous parlez que la géolocalisation (donc la puce) qui faciliterait le confinement des cas récalcitrants ? Donc, vous approuvez le projet de l’OMS (Bill Gates) qui est d’injecter une puce à tous les humains, est-ce exact ? Donc, pour vous, l’être humain est une boîte de conserve qui doit avoir un code-barre ?

Que faites-vous de notre liberté fondamentale, de notre libre arbitre ?

Q Dr Arruda, votre serment d’Hippocrate vous oblige à porter secours à toute personne en danger lorsque sa vie est menacée. En vous abstenant d’autoriser les soins aux malades de la Covid-19 avec tous les traitements que les autres pays se servaient, vous avez manqué à votre serment et posé un geste criminel, car partout sur les sites de santé, il est publié qu’il existe [des] traitements reconnus pour soigner le Covid-19, soit :

  • Chloroquine (en usage depuis 60 ans) + azithromycine
  • Ivermectine
  • La Vitamine C Liposomale IV (en intraveineuse) guérit en 7 jours
  • Macrolide + C3G (appliqué par la Société de Gériatrie de France)
  • Ozone (apport d’oxygène dans le sang)

Q : — Veuillez expliquer à la Nation Kébékoise pourquoi aucun de ces traitements n’a été appliqué aux malades.

Q : Dr Arruda : La médecine allopathique existe depuis que l’homme existe tandis que la médecine conventionnelle est toute récente. — Veuillez expliquer également comment se fait-il que le Kébek ne possède plus de plantes médicinales, que la Vitamine C Liposomale (en capsule ou IV), que l’Artémésia de Madagascar qui soigne bien des maux, est introuvable au Kébek ? Les huiles essentielles, les onguents de nos grands-parents et le camphre sont aussi disparus. Le corps médical et Big Pharma ont pris le contrôle de nos maladies et non de notre santé. Reconnaissez-vous que la santé n’est pas rentable pour Big Pharma et Bill Gates ?

Q : Dr Arruda : notre dernière question. Ici se trouve le lien qui prouve l’arnaque du sida et les milliards de profits qu’a fait le Cartel pharmaceutique, le tout avec la complicité du corps médical. Faire mourir des êtres humains pour inventer une pandémie (comme le covid-19), détruire de supposés malades du sida pour faire de l’argent. Voilà ce à quoi le corps médical participe.

https://www.youtube.com/watch?v=-1iM6BIy8Yw&feature=emb_title&fbclid=IwAR1pVYnsWrvGm5QDiMRx_KktMSpbctIacRFqNezgSA-qfkPp3A8RHO9B6tY

https://www.youtube.com/watch?v=-1iM6BIy8Yw&feature=emb_title&fbclid=IwAR1pVYnsWrvGm5QDiMRx_KktMSpbctIacRFqNezgSA-qfkPp3A8RHO9B6tY

https://www.youtube.com/watch?v=1i2xtW1uzCk

https://www.youtube.com/watch?v=1i2xtW1uzCk

En tant qu’être humain, on ne peut plus tolérer ces arnaques et ces mensonges. Cependant, FB et Google suppriment tout ce qui se rapporte à la vérité. Quelle piste de solution avez-vous à proposer ?

Q : Monsieur Legault : La Nation Kébékoise est plus que convaincue que vous étiez au courant de toutes ces malversations criminelles de l’OMS. Les révélations du Dr Arruda vous font-elles douter de la compétence humanitaire de l’OMS ? Tous les reportages de vrais spécialistes comme le Dr Didier Raoult et du Dr Luc Montaigner (deux Prix Nobel) sur les traitements qui guérissent, la fraude criminelle des cartels pharmaceutiques et la fraude mondiale organisée par l’OMS vous font-ils comprendre que votre gouvernement, au même titre de Bill Gates, est criminellement complice de l’élimination de notre nation, de la ruine de notre économie et de la peur qui s’est installée ?

Q : Monsieur Legault : Pouvez-vous démontrer à la Nation qu’aucune subvention n’a été donnée à aucun laboratoire subventionné par Bill Gates ou ses acolytes ; qui participerait à la course pour trouver un vaccin ?

Q : Monsieur Legault : Depuis quand un Premier ministre se soumet-il aux directives d’une organisation criminelle comme l’OMS ? Quand allez-vous travailler de concert avec tous les Premiers ministres des autres provinces afin que le Canada se retire du financement de l’OMS et déposer une accusation officielle contre cette organisation pour crime contre l’humanité et génocide planifié des humains ?

Êtes-vous conscient que nous finançons notre propre mort ?

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE que la science naturelle par les plantes, science millénaire, REVIENNE sur nos tablettes et soit en libre circulation.

Lors des premières conférences de presse, le Dr Danielle. McCann affirmait que les établissements de santé avaient tout le matériel nécessaire pour leur protection. Le lendemain, les journalistes s’empressaient d’aller voir les employés qui, même sous menace par leur employeur, disaient tout le contraire. Même chose concernant les liens entre le ministère et les CIUSS, etc. Mais pour vous Mme McCann, tout allait bien et qu’il y avait une bonne communication et une bonne gestion.

Q : Dre McCann, vous avez enjolivé la situation à plusieurs occasions et vous n’étiez jamais en mode active, mais défensive. Les journalistes ont prouvé au peuple que vos affirmations étaient mensongères et que votre crédibilité a fondu comme neige au soleil. Lorsque le Premier ministre a demandé l’aide des spécialistes (pratiquement tous en congé, vu le report des chirurgies électives) au lieu de faire appel à leur humaniste (s’il en reste) vous avez immédiatement parlé salaire. Tout le corps médical devrait réaliser que leur salaire est payé par les taxes et les impôts de chaque citoyen, ce qui implique qu’ils sont les employés de chaque citoyen et s’il n’y avait pas de préposés, de laveur de planchers, d’infirmières, et de préposés à la buanderie, aucun n’aurait de travail. Malheureusement, il en reste très peu qui ont vraiment la vocation. La grande majorité est devenue de simple caisse enregistreuse. Un médecin ne devrait jamais être ministre de la Santé, cela pose un problème d’éthique et de conflits d’intérêts, et vous êtes dans cette position.

Q : Dre McCann, selon vous, avez-vous encore la légitimité pour occuper le poste de ministre de la Santé ? Nous ne croyons pas que vous l’ayez.

PARLONS DE LA 5G, 60 GHz

Si nous lisons l’historique de l’arrivée de la technologie (le téléphone, l’électricité, la télévision, le cellulaire), chacune a produit des malaises dans la population.

LE CORPS HUMAIN

Depuis la nuit des temps, l’être humain vit naturellement avec les énergies qui viennent du sol, une électricité naturelle dont on peut se servir gratuitement. Nous sommes des êtres conducteurs d’électricité, de fréquences, de lumière et de magnétisme. Le corps humain est merveilleux, mais fort complexe. Toutes les créatures de cette planète se sont adaptées à l’environnement dans lequel elles vivent, mais cet environnement doit demeurer équilibré avec ses propres champs et résonnances. La fréquence des ondes alpha émises par le cerveau et la résonance de Schuman sont la même ; soit 7,8 Hz.

Le corps humain est composé à 80 % d’eau et tout comme un sonar, les fréquences de la 4G perturbent déjà sa fluidité. Donc, que fait la 5G ? Elle perturbe l’action normale des microzimas (toute cellule animale ou végétale est constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d’évoluer et de former certaines bactéries qui continuerait à vivre après la mort de la cellule dont elle proviendrait).. Les fréquences sont comme le vent, on ne le voit pas, nos yeux ne voit que le résultat de son passage, tout comme on ne voit pas les fréquences, mais si nos yeux pouvaient voir le résultat, ils verraient un smog permanent qui ondule et nous enveloppe quotidiennement. La 5G a les mêmes effets, ses rayonnements et ses fréquences sont invisibles, mais les effets sont visibles. Les fréquences naturelles des mammifères et des oiseaux sont brouillées. Les oiseaux sont terrassés en plein vol et les mammifères marins et les poissons s’échouent sur les plages. Savez-vous qu’il n’y a plus d’oiseaux au Mexique et en Chine.

Monsieur Legault : Votre immobilisme nous laisse croire que vous voulez un Kébek dépourvu de toute la beauté animale et d’une population moribonde.

CE SONT NOS CORPS QUI REFUSENT et non nous. Les ondes émises par la 5G brouillent (pour ne pas dire « grille ») nos cerveaux et retirent de notre sang et de nos cellules l’oxygène dont notre corps à besoin pour vivre (concept d’entropie). Voilà pourquoi Wuhan (ville pilote connectée entièrement à la 5G) soignait par apport d’oxygène (supplément d’oxygène aux victimes du virus). La 5G crée des symptômes de type grippaux auxquels s’ajoute la perte de l’odorat et du goût, avant d’entraîner éventuellement la mort des sujets. Aucune épidémie de SRAS, de grippe porcine, de H1N1, de grippe aviaire et même la grippe espagnole n’a jamais présenté ces deux nouveaux symptômes. Selon quelques experts qui connaissent bien le fonctionnement du corps humain, la 5G est un danger réel et nos gouvernements se sont laissés bernés par le lobbying de vipères qui ne sont là que pour le fric au détriment de nos vies.

Selon l’OMS, il est reconnu que les champs de radio fréquence émis par les portables, de potentiellement cancérigène pour l’homme tout comme le glyphosate de Mosanto a été reconnu potentiellement cancérigène, MAIS suite à la condamnation de Mosanto, le glyphosate est maintenant reconnu cancérigène.

Q : M. Legault, si la 5G n’est pas dangereuse, alors pourquoi toutes les tours ont poussé comme des champignons, dans toutes les villes du Kébek, depuis le confinement ? Pourquoi les dissimuler dans des arbres ou construire une cheminée autour ?

Lorsqu’on y réfléchi bien, on doit songer à l’éventualité suivante : Si les vaccins de Bill Gates étaient volontairement conçus pour diffuser, dans nos cellules, les substances toxiques qu’ils contiennent sous commande du signal 5G et provoquant ainsi la mort par toxicité cellulaire (manque d’oxygène dans le sang) ? N’est-ce pas ce qui se passe avec la Covid-19 ?

Q : M. Legault, avez-vous signé un contrat pour l’installation de tours 5G au Kébek et ce malgré l’absence d’enquêtes indépendantes et malgré les avertissements de la population sur les dangers potentiels que cette technologie représente ?

Q : M. Legault, quels étaient les dividendes prévus pour le gouvernement (au détriment de la santé de la Nation ?

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE que la technologie 5G soit bannie et que toutes les installations soient démantelées immédiatement. Le peuple est prêt à aider à démolir les tours, mais les compagnies n’aimeront pas la technique qui sera employée.

Q : M. Legault est-ce que le glyphosate est encore permis au Kébek ? Si oui, la NATION Kébékoise EXIGE qu’il soit banni immédiatement.

NOUS ATTENDONS VOTRE ENGAGEMENT PUBLIC A CES DEUX EXIGENCES.

LES FAKE NEWS

Q : M. Legault, Pouvez-vous nous communiquer les raisons de votre adhésion à la LOI sur les fake news ? Quels sont les objectifs poursuivis ? Serait-ce plutôt un moyen de censurer les informations provenant d’une autre source que la source officielle validée par l’État ? Nous sommes supposés vivre en démocratie, mais avec toutes les nouvelles lois votées en catimini, les amendes, la censure imposée au peuple dans les médias traditionnels, ajouté à ça la complicité des journalistes qui sont subventionnés par les gouvernements pour ne parler que de vos discours mensongers, nous voyons le régime communiste qui s’installe sournoisement au Kébek.

Monsieur Legault, C’EST NOTRE DROIT FONDAMENTAL DE VOUS POSER LA QUESTION ET D’OBTENIR UNE RÉPONSE CLAIRE afin de planifier notre avenir. LA NATION KÉBÉKOISE A TOUJOURS VÉCU DANS UNE SOI-DISANT DÉMOCRATIE, CE QUI N’EST PLUS LE CAS.

LES CENTRES INTÉGRÉS DE SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX

Tout comme les Commissions scolaires, nous n’avons pas besoin de nous étendre longuement sur les CIUSS ou autres appellations, ces institutions qui nous démontrent depuis fort longtemps, mais surtout depuis le Covid-19, toute leur inutilité, leur insignifiance et leur non-imputabilité d’aucune sorte. Souvenez-vous M. Legault lorsque ces paliers inutiles furent créés ; tous les syndicats dénonçaient haut et fort leur inutilité et les coûts faramineux associés. Ensuite furent retirés les directeurs d’établissements pour tout centraliser et finalement la démolition finale par Couillard et Barrette. On avait promis aux payeurs de taxes et d’impôts de fortes réductions des dépenses administratives dans le secteur de la santé pour les investir dans les services aux patients.
MENSONGES

Aujourd’hui, toute la Nation Kébékoise est en mesure d’évaluer le gâchis monumental de son réseau de santé. Il y a tellement de paliers créés pour les ti-amis des partis en place et tellement de bureaucratie que même une chatte ne retrouverait pas ses chats. Tout comme les commissions scolaires, ce sont des fonctionnaires qui appliquent simplement des directives, pas plus et, performant ou pas, personne n’est imputable. Un système de médiocratie.

Le réseau de la santé, tout comme une NATION, a besoin d’éprouver un sentiment d’appartenance et non pas être un numéro ballotté sur tous les côtés.

LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE le démantèlement complet de ces super structures inutiles et coûteuses. Nous exigeons le retour de directions responsables dans chaque établissement de santé, qui sera responsable de son budget, des soins établis en fonction de sa population et qui sera imputable directement de la qualité des soins et de ses dépassements de coûts. Le réseau de la santé a été saboté de la même façon que les mondialistes sont en train de saboter les Nations du monde entier.

LES CHSLD

Il y a des années que les conditions de travail, le temps accordé aux résidents [quota] et la nourriture sont dénoncés. Personne n’a bougé. Barrette, qui a finalisé la démolition de l’appareil de santé, a même poussé l’effronterie à aller déguster, devant caméra, un repas de grand restaurant, mais nos aînés continuent de manger de la potasse. . Tout le gouvernement et ses ministres promettaient des investissements et de meilleures conditions salariales pour les préposés, ce n’était encore que des promesses. Quant à Mme Blais, qui n’a jamais réalisé quoi que ce soit pendant son passage précédant et actuel en politique, elle ne voit qu’un beau décor, de belles couleurs, ce qui, pour elle, faciliterait le mourir dans la dignité. Et nonobstant tous les articles de convention collective, un employé qui maltraite un aîné est congédié immédiatement. Et toute famille qui désire installer une caméra de surveillance dans la chambre où est hébergé un membre de sa famille a le droit fondamental de le faire.

Au lieu de toujours construire, modernisez les établissements qui existent déjà. Faites abattre des murs, moderniser ce qui est déjà payé. Donnez un juste salaire, non à un titre professionnel, mais à ceux qui dispensent le plus de soins directs aux aînés. Un CHSLD public ou privé est un endroit.

Destiné aux personnes qui n’ont pas d’autres choix. Ces aînés ont travaillé et contribué toute leur vie au Kébek, ils nous ont tracé le chemin où nous marchons aujourd’hui. Chacun est en droit de recevoir les soins essentiels pour vivre et non être confiné dans une garde-robe qui sert de mouroir. Ils ont droit, tout comme s’ils étaient dans leur maison, à un espace de vie confortable et viable.

Tout comme les garderies ou les CPE où beaucoup de ti-amis ont eu des permis ou des passe-droits pour se les procurer, nous constatons le même stratagème au niveau des CHSLD privés où le propriétaire s’est enrichi à outrance et bien souvent au détriment des soins accordés ou des salaires donnés aux employés.

Suite aux révélations d’horreur qui sont vécues par nos aînés dans les CHSLD, privés ou publics, LA NATION KÉBÉKOISE EXIGE une enquête publique télévisée avec les vrais experts qui y séjournent et qui y travaillent, soit les bénéficiaires eux-mêmes, les aidants naturels de ces aînés, les préposés(es) aux bénéficiaires, les infirmières/infirmiers. Le peuple veut entendre ceux qui travaillent auprès des aînés et non des soi-disant experts ou des fonctionnaires qui n’ont jamais sorti de leur bureau.

M. Legault, vous n’êtes pas sans savoir qu’actuellement, le PEUPLE DU KÉBEK est souffrant. . L’OMS a volontairement planifié une crise sociale, économique et humaine, et le peuple sait que vous le savez.

Q : M. Legault, à la lumière de tous ces faits, croyez-vous avoir encore la légitimité d’occuper le poste de premier ministre d’une Nation que vous deviez défendre et non la livrer aux mains de criminels ? En nous cachant la vérité, vous vous êtes fait complice des franc-maçons, des pédocriminels et des mondialistes qui veulent prendre le contrôle des peuples du monde ?

Les signataires de cette sommation vous réclament une rencontre à votre bureau de Montréal, au moment que cela vous conviendra, afin de discuter de l’avenir du Kébek. [nous ne croyons aucunement dans l’existence du virus ni du confinement, donc le plus tôt possible). Au Kébek, il y a des groupes d’extrémistes, des groupes de modérés, et des groupes d’éveillés comme nous qui veulent le bien de notre Nation. Nous voulons vous exprimer notre vision du futur et voir comment on peut travailler ensemble.

En tout état de cause, sans réponse précise et factuelle publique [à l’intégralité des questions posées] au sens de « qui tacet consentire videtur » la jurisprudence sur la liberté de circulation et de l’absence de justification en fait et en droit, sur le fondement des amendes prévues, celles-ci seront sans objet ; ainsi que sans réponse à l’ensemble des questions posées dans cet acte, le peuple en déduira que RIEN, sur le plan légal et scientifique, ne justifie que nous donnions nos droits fondamentaux pour des activités et démarches qui nous sont personnelles et qui relèvent de la sphère privée (santé, loisirs divers, sport, exercice physique, courses alimentaires et autres, rendre visite à des proches ou amis(es), banque et poste, etc.. et ce sans aucune restriction de distance sociale. Les différents ministres (en cas de non-réponse/absence de réponse) ne pourront nier avoir été officiellement informés et, de ce fait, aucune sanction ne pourra nous être infligée.

En tout état de cause, nous nous réservons le droit d’apporter par voie d’acte extrajudiciaire (et/ou par courrier recommandé) incluant une clé USB, tous les éléments complémentaires nécessaires à la MANIFESTATION DE LA VÉRITÉ. Le peuple se réserve également la possibilité de demander aux ministères visés par l’acte, tout complément d’information utile à la bonne compréhension de cette affaire.

MOI, Aline Lafond, domiciliée au kÉBEK email : alynel@outlook.com
Jacques Coulombe Moi, Jacques Coulombe, autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020.
Chantal Gagnon Moi, Chantal Gagnon autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature  originale pour la sommation du 27 avril 2020 
Jacinthe Horth Moi, Jacinthe Horth,  autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020
Serge Trottier Moi, Serge Trottier, autorise Mme Lafond à considérer ce mot comme ma signature originale pour la sommation du 27 avril 2020.

ET NOUS (la Nation Kébékoise), DÉCLARONS PAR LA PRÉSENTE ÊTRE DOMICILIÉS AU KÉBEK.

M/ Mme. …………………………….., HUISSIER DE JUSTICE, EST LE MANDATAIRE À CET EFFET, aux fins de signification du présent acte.


27 avril 2020




L’effondrement de l’empire américain

[Source : Le Saker Francophone]


Par Dmitry Orlov – Source Club Orlov

The Collapse of the American Empire - Is America a nation in ...
L’effondrement de l’empire américain

Paul Craig Roberts, qui était secrétaire adjoint au Trésor dans l’administration de Ronald Reagan, a annoncé que l’effondrement des États-Unis est inévitable. Pour étayer cette conclusion, il cite quelques Russes dont il respecte les opinions : Andrei Raevsky – alias The Saker – et Dmitry Orlov –  votre serviteur. Je suis flatté, bien sûr, mais je n’ai jamais prétendu que l’effondrement des États-Unis était évitable. « Tous les empires finissent par s’effondrer ; aucune exception ! » Je n’ai pas cessé de le répéter. Depuis que j’ai commencé à écrire sur ce sujet en 2006, je n’ai jamais hésité sur ce point.

À l’époque, j’avais écrit [en français, NdT] :

« L’effondrement des États-Unis semble aussi peu probable aujourd’hui que l’effondrement de l’Union soviétique ne l’était en 1985. L’expérience du premier effondrement peut être instructive pour ceux qui souhaitent survivre au second ».

L’effondrement des États-Unis vous semble-t-il beaucoup plus probable aujourd’hui qu’en 2006 ? Si oui, c’est un bon signe ; sinon, vous devriez manger plus de poisson. Il est riche en oméga-3, ce qui permettra à votre cerveau de mieux fonctionner.

Je ne ressens pas d’envie particulière de me joindre à Paul Craig Roberts et d’annoncer que les États-Unis viennent d’atteindre le point de non-retour car, à mon avis, ils ont dépassé ce point depuis longtemps. Je trouve également assez fâcheux que cette détermination dépende de l’opinion de quelques Russes ; les Américains devraient décider eux-mêmes quand leur empire se sera suffisamment effondré pour appeler son effondrement par son nom : un effondrement. De plus, je ne veux pas participer à l’effondrement de l’Amérique parce que cela contredit la politique russe informelle concernant la chose, qui est bien résumée dans la phrase lapidaire ВСЁ САМИ – « tout par eux-mêmes » : les Américains peuvent s’écrouler sans l’aide de personne, c’est pourquoi les Russes refusent de lever le petit doigt pour ça. Conformément à cette politique, mon objectif est d’informer sur l’effondrement, et non d’y participer.

Et conformément à mon objectif d’informer sur l’effondrement, je souhaite vous fournir les outils pour décider si, et dans quelle mesure, l’Empire américain s’est effondré. Mon approche traite l’Amérique comme un Empire, et suppose qu’elle repose sur les trois mêmes piliers que tous les autres empires depuis leur apparition il y a plusieurs milliers d’années. Ces trois piliers n’incluent pas des éléments secondaires tels que la richesse financière, la puissance économique, la puissance militaire, la supériorité technologique, une population importante ou de vastes possessions territoriales. Les trois piliers sont composés de constructions mentales essentielles. Sans ces constructions, un empire se froisse comme un costume bon marché. L’Empire américain a déjà possédé ces constructions mentales en abondance. Je veux vous donner les moyens de décider par vous-même s’il les a encore.

Beaucoup de gens fondent actuellement leur appréciation de l’ampleur de l’effondrement de l’Amérique sur trois choses :

1. Black Lives Matter et le chaos qui l’accompagne, avec de nombreuses villes américaines pillées et incendiées, une police rendue inefficace et un taux de criminalité qui explose, des gens qui ont peur d’exprimer des opinions contraires à celles que la gauche totalitaire considère comme appropriées par crainte de perdre leur carrière et leur emploi. [C’est le phénomène Cancel culture, NdT]

2. L’effondrement de l’économie américaine et avec elle du marché de l’emploi, avec environ la mise à l’écart de la moitié de la population valide en âge de travailler, des vagues d’expulsion de locataires, de saisie des biens des propriétaires/débiteurs et de faillites d’entreprises, en particulier dans le secteur des services, jusqu’alors largement surdimensionné et parasité. Environ la moitié des propriétaires – détenteurs de prêts hypothécaires – sont prêts à vendre parce qu’ils ne voient pas comment continuer à payer leurs traites.

3. L’effort totalement insensé de contenir le coronavirus en utilisant des demi-mesures inefficaces qui gênent ceux qui ont très peu de chances d’en mourir – la grande majorité – tout en faisant tout ce qui est possible pour infecter les personnes vulnérables, âgées et les malades, afin de collecter ensuite quelques milliers de dollars supplémentaires auprès des compagnies d’assurance médicale ou du Trésor américain tout en les tuant lentement à l’aide de machines de respiration pulmonaire artificielle.

Non pas que ce soit de bonnes nouvelles, mais ce sont les symptômes d’une maladie sous-jacente, et non ses causes, qui sont de nature beaucoup plus générale et systémique. Ces symptômes sont peut-être d’une gravité sans précédent, mais ils ne sont certainement pas sans précédent dans leur ensemble.

Examinons chacun d’entre eux :

1. Aux États-Unis, la vie des Noirs compte – tous les 20 à 30 ans environ, mais presque jamais le reste du temps, pendant lequel on considère qu’il est bien de laisser les Noirs s’entre-tuer, de les emprisonner en masse et de contribuer à leur déchéance en leur fournissant un logement et en distribuant de l’argent et de la nourriture à des familles noires sans père. La routine est maintenant si bien rôdée qu’elle peut être recyclée à l’infini ; ainsi, le Rodney King de 2001 a été réincarné en George Floyd de 2020. Et n’oublions pas l’émeute raciale de Chicago en 1919.

En tout cas, ce n’est pas nouveau et ceux qui pensent que cela conduira à une sorte de mouvement révolutionnaire seront certainement déçus. Les révolutions nécessitent des dirigeants et une vision, et les dirigeants de ce mouvement n’ont rien à offrir en dehors de tactiques de protestation, qui ont également été recyclées. De manière emblématique, le poing levé, symbole de ce mouvement, a fait surface dans presque toutes les révolutions de couleur lancées par les États-Unis dans le monde entier, et il ne s’agit donc que de retours de bâtons.

Dans la politique américaine, les Afro-Américains sont des pions politiques manipulés en permanence à des fins partisanes, notamment par le parti Démocrate. Ils sont des pions politiques depuis la guerre civile, qui était un conflit économique – une lutte pour arracher économiquement le Sud à l’Empire britannique – l’abolition de l’esclavage était une fable moralisante pour cacher la soif de sang des industriels du Nord. En tant que pion politique permanent, la société afro-américaine est maintenue au plus près du point d’ébullition, prête à se révolter au moindre faux pas. Cette condition fait que la société afro-américaine dégénère de plus en plus à chaque génération qui se succède.

Actuellement, les Démocrates sont les instigateurs et les complices des émeutes raciales et du chaos qui en découle, dans une tentative désespérée d’empêcher la victoire de Trump lors de sa réélection. Ce faisant, ils contribuent à détruire le pays de l’intérieur, alors que Trump fait un travail de destruction à l’échelle internationale. Il s’agit d’une manifestation de la séparation des préoccupations au sein du duopole Républicain-Démocrate, ce qui n’est pas nouveau non plus : il est de tradition que les républicains s’occupent de la politique étrangère tandis que les démocrates se concentrent sur la politique intérieure.

Le fort penchant pour l’autodestruction est peut-être un peu nouveau, mais ce n’est pas la seule sphère dans laquelle l’Amérique s’autodétruit actuellement. C’est probablement un symptôme de la sénescence générale de son élite dirigeante. Beaucoup de ses membres dirigeants, y compris les deux candidats à la présidence – Trump et Biden – ainsi que beaucoup d’autres, ont largement dépassé l’âge de la retraite et, très probablement, sont trop séniles pour donner un sens à un monde en mutation rapide. Ils ne sont encore capables que de deux choses : s’accrocher au pouvoir et s’enrichir aux frais de l’État.

Quoi qu’il en soit, des émeutes raciales et d’autres manifestations politiques ont déjà eu lieu auparavant et l’empire américain a continué malgré tout.

2. L’économie américaine s’effondre en effet, et ce depuis plusieurs générations. À un moment donné, probablement vers 1970, lorsque la production américaine de pétrole conventionnel a atteint son maximum, il a été décidé qu’il devrait être possible de permettre aux Américains de vivre perpétuellement au-dessus de leurs moyens en s’endettant de plus en plus tout en accusant des déficits commerciaux toujours plus importants avec le reste du monde.

Bien entendu, cette technique, appelée conventionnellement « pousser le bouchon toujours un peu plus loin », est vouée à l’échec. Chaque fois que l’on pousse le proverbial bouchon un peu plus loin, le gouffre s’approfondit – il s’élève aujourd’hui à plus de 28 000 milliards de dollars pour la seule dette souveraine des États-Unis. Et puis on atteint une petite colline et le bouchon vous revient dessus et vous réduit en miettes. Il semble que cette colline a été rencontrée en 2019 – bien avant que le coronavirus ne commence à faire la une des journaux.

À l’heure actuelle, des millions d’Américains ont perdu leurs moyens de subsistance et succomberont en temps voulu à la malnutrition, à des problèmes médicaux non traités, à l’abus d’alcool et de drogues et, principale cause de mortalité, au désespoir. Cela se produit déjà de plus en plus.

Mais même un tel événement ne suffirait pas à mettre définitivement fin à l’empire américain. Après tout, suffisamment de personnes sont mortes pendant la Grande Dépression pour que celle-ci soit qualifiée d’acte de génocide – puisqu’elle était tout à fait évitable. Le fait fondamental à garder à l’esprit est que les États-Unis ne sont pas un État social et qu’ils ne se consacrent pas au bien-être de leur population. Pour parler franchement, aux États-Unis, la plupart des gens ne comptent pas – ils sont une ressource à utiliser pour faire des profits et amasser des richesses pour le petit nombre qui compte – ceux qui possèdent la ressource. C’est moins un pays qu’un country club ; et si vous n’en êtes pas membre, votre bien-être n’a aucune importance. Vous pouvez mourir en masse et être remplacé plus tard par l’immigration. Où sont les descendants des « coolies » chinois qui ont construit le chemin de fer transcontinental ? Rien ne prouve qu’un grand nombre d’entre eux soient jamais rentrés en Chine. Il est fort probable qu’on leur a simplement donné assez d’opium pour qu’ils se suicident tranquillement.

Ainsi, même un profond échec économique ne signifiera pas nécessairement la fin de l’Empire américain – car ce n’a pas été le cas jusqu’à présent. Les États-Unis peuvent simplement se défaire d’une grande partie de leur population, en la remplaçant au besoin par des migrants en meilleure santé, moins gâtés, mieux éduqués et plus disciplinés et recommencer à zéro, car il y aura encore des profits privés à réaliser jusqu’à ce que le tout dernier arbre, rocher ou tas de gravats soit vendu au plus offrant.

3. La panique face aux coronavirus a été des plus commodes. Elle a été utilisée comme excuse pour les nombreux échecs de ceux qui échouent et comme couverture pour divers types d’activités défensives utiles pour ceux qui n’échouent pas. La Chine et la Russie l’ont utilisée comme prétexte pour mettre au point leurs systèmes de soins de santé et de défense civile afin de contrecarrer toute future attaque bioterroriste américaine. Les Européens, avec leurs résultats lamentables et embarrassants, l’ont utilisée pour démontrer l’état de délabrement de leurs systèmes de soins de santé – à une exception notable : l’Allemagne – ainsi que leur désunion interne en ne se prêtant pas mutuellement assistance. D’un autre côté, ils ont pu utiliser le coronavirus pour arrêter la migration incontrôlée. Et les Américains ont utilisé le coronavirus comme excuse pour couvrir leur échec économique, qui a précédé la peur du virus et l’arrêt économique qui s’en est suivi.

Aujourd’hui, certains membres de l’élite américaine tentent d’utiliser la peur du coronavirus à des fins partisanes afin de détrôner Trump. Selon les statistiques publiées, le coronavirus a tendance à être beaucoup plus infectieux et beaucoup plus mortel dans les États contrôlés par les Démocrates que dans ceux contrôlés par les Républicains – un signe clair que les statistiques sont fausses, puisque les virus ne sont que des brins d’ARN enfermés dans une membrane protéique et, en tant que tels, n’ont pas d’affiliation politique. S’ils semblent être politiquement affiliés, cela indique qu’ils sont utilisés à des fins de propagande.

Outre l’affiliation politique, un autre excellent prédicateur du taux de mortalité des coronavirus est la prévalence des maisons de retraite. Les personnes âgées meurent toujours de quelque chose, et le coronavirus se trouve être l’agent mortel du jour, tandis que les maisons de retraite offrent un environnement propice à la propagation du virus, étant remplies de personnes dont le système immunitaire est affaibli et qui sont proches de la mort pour d’autres raisons.

Malgré la surchauffe de la presse et toutes les tactiques d’intimidation déployées par les épidémiologistes pour gagner leur vie, le coronavirus ne rend pas les gens malades, ni ne les élimine en masse, sans parler de tuer suffisamment d’enfants ou de personnes saines en âge de travailler pour qu’il ait une importance économique. Il est donc farfelu de penser qu’un problème médical aussi mineur suffirait à renverser un empire puissant.

Donc, cessons de considérer des problèmes aussi insignifiants que les émeutes raciales, les dépressions économiques et les virus respiratoires inhabituellement dangereux comme les causes profondes de l’effondrement de l’Empire Américain. Considérons plutôt que cet empire, comme n’importe quel autre, repose sur trois piliers : la culture, l’idéologie et l’histoire. Si l’un d’entre eux est absent, l’effondrement de l’empire devient probable. Éliminez les trois, et son effondrement est assuré. Vers les années 1970, ces trois piliers étaient au sommet de leur forme ; aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Voici à quoi ressemble chacun de ces trois piliers dans le contexte de l’Amérique d’aujourd’hui.

Culture

La culture aux États-Unis n’a jamais atteint le même niveau que, disons, Tolstoï ou Dostoïevski, mais c’était en fait un atout majeur. Comprendre Tolstoï ou Dostoïevski demande une éducation et un sens inné des valeurs morales, ce qui les rend difficiles à vendre à un public ignorant, distrait et immature. Le grand art, dans la mesure où il existe aux États-Unis, est une importation de luxe. Le public des concerts de musique classique est généralement composé de médecins, d’avocats, de dentistes et d’étudiants dans cette discipline, qui étudient pour se produire devant des médecins, des avocats et des dentistes.

Les Américains ont renoncé à tout cet apprentissage fantaisiste et ont créé une culture de super-héros vêtus de lycra qui, inévitablement, sauvent le monde d’un désastre certain. Ils ont montré au monde des machos comme Arnold Schwarzenegger, Bruce Willis et Sylvester Stallone et des salopes sexy délurées comme Julia Roberts et bien d’autres.

Pendant un certain temps, les Américains ont réussi à dominer le monde dans le domaine de la musique populaire. Ils y sont parvenus en créant le genre de musique qui permettait aux libidineux pathologiques et aux immatures de donner libre cours à leurs pulsions de base. Et ils ont créé une mode qui se dispensait de toutes les subtilités de la distinction sociale et réduisait toutes les apparences à des t-shirts, des blue-jeans et des casquettes de base-ball, le tout éclaboussé de logos à la mode, transformant malgré eux les gens en hommes-sandwichs qui paient pour faire la pub de ceux qui s’enrichissent sur leur dos – au sens propre !

Pendant un temps, la planète entière a tout gobé, surtout les jeunes. Les subtilités de la tradition culturelle locale ont été remplacées par un sabir mondial générique axé sur le plus petit dénominateur commun – une jeunesse ignorante et facilement titillée. Un argent fantastique a été gagné simplement en faisant des copies d’enregistrements, ou en cousant des étiquettes de créateurs sur des vêtements basiques assemblés dans un enfer du tiers monde.

Ariel de Disney

Et puis les Américains sont passés à la vitesse supérieure et ont tout détruit. Le Terminator est une pseudo-femme multi-genre avec une personnalité schizophrénique, et Ariel de Disney est une transgenre trop bronzée. Le capitaine Jack Sparrow a été viré de la série Pirates des Caraïbes à la suite d’une longue et pénible bataille juridique avec son ancienne femme – le comble pour un capitaine de pirates. Les Américains ont décrété que le rap – produit d’une culture de ghetto complètement dégénérée – est vraiment une musique réelle plutôt que ce qu’elle est fondamentalement, c’est-à-dire un bruit obscène, grossier, violent, raciste et misogyne.

Les peuples d’Eurasie, d’Afrique et d’Amérique, du Nord et du Sud, ont maintenant pris conscience du fait que tous ces excréments culturels américains ne sont tout simplement pas normaux, quelle que soit la norme humaine prise comme étalon. Il s’agit d’un produit défectueux que les entreprises culturelles américaines vomissent dans le cadre d’un effort motivé par le profit pour gagner de l’argent tout en corrompant l’esprit des jeunes, à commencer par la population des États-Unis elle-même, qui est son public captif. En regardant ces résultats, le monde voit les Américains tels qu’ils sont en réalité – éternellement infantiles, décadents, sexuellement paumés, vulgaires et aux mœurs dissolues – et il frissonne de dégoût.

Pire encore, les Américains restent dans l’ensemble totalement aveugles à ce regard extérieur, et imperméables au ridicule perçu par presque tout le reste de la planète. L’ambassadeur des États-Unis à Moscou a récemment accroché le drapeau arc-en-ciel LGBT à côté du drapeau américain, ce qui a provoqué une surprise amusée chez les Moscovites : « Pourquoi l’ambassade LGBT hisse-t-elle un drapeau américain ? »

Un empire dont la culture – qui était l’une de ses principales exportations mais qui est devenue un ridicule objet de dérision presque universelle – peut-il durer beaucoup plus longtemps ?

L’idéologie

Pour comprendre la nature de l’idéologie américaine, il est nécessaire de retracer l’histoire du christianisme occidental. À Rome, le christianisme s’est d’abord répandu comme la religion des plébéiens et des esclaves, dont certains ont été martyrisés pour leur foi, mais ont trouvé des adhérents parmi les épouses des patriciens. Sa popularité a fini par croître au point qu’il a supplanté les anciens cultes païens et est devenu la religion d’État de l’Empire romain. L’Empire a ensuite organisé un exode de l’ancienne Rome – dans la langue de l’Apocalypse, la Prostituée de Babylone qui s’asseyait sur sept collines – vers la Nouvelle Rome – alias Constantinople et maintenant Istanbul – où il a continué pendant un autre millier d’années sous le nom d’Empire romain d’Orient, alias Byzance. Pendant ce temps, l’ancienne Rome a été largement abandonnée et a perdu la plupart de sa population. Ses égouts ne fonctionnaient plus, mais les aqueducs continuaient de fonctionner, ce qui en faisait un marécage impaludé.

Et puis ce marécage fut hanté par un minuscule État-nation sectaire dirigé par des moines – dont beaucoup étaient homosexuels et pédophiles – qui ont eu le culot de revendiquer la suprématie spirituelle sur le monde entier. Contrairement au christianisme originel, qui était basé sur un modèle communautaire, le culte papal était une corporation qui prélevait et collectait des impôts – à un taux fixe de 10%, appelé dîme – et contrôlait une grande partie de l’économie. Son chef était doté d’une infaillibilité semblable à celle de Dieu, en fait, il était déifié comme les empereurs romains de l’ère des dieux païens. Le Vatican a été érigé en siège de Dieu sur la planète Terre. Toutes les commandes passées au Ciel par les individus, afin de leur éviter les feux de l’enfer, devaient être acheminées par le siège social pour approbation. Le billet d’entrée au paradis s’appelait une indulgence. Ce faisant, l’appel au communalisme qui est partout dans l’enseignement du Christ a été fortement atténué.

Finalement, certaines personnes en ont eu assez de ces bêtises et se sont rebellées. Le mouvement rebelle s’est appelé protestantisme, et il a engendré de nombreuses sectes. À quelques exceptions près – certaines sectes anabaptistes – au lieu de s’orienter vers le christianisme communaliste originel, les protestants s’en sont éloignés encore plus en s’orientant vers l’individualisme : plutôt que d’être une affaire à régler par la médiation de l’Église, le salut est devenu une affaire strictement personnelle entre un individu et son sauveur – qui, pour autant que l’on sache, pourrait être un démon déguisé. Cela allait directement à l’encontre des premiers enseignements chrétiens : « Ce n’est pas toi qui m’as choisi, mais moi qui t’ai choisi… », a dit Jésus. (Jean 15:16) La position qui place Dieu à l’intérieur de sa précieuse personne est absurdement solipsiste et choisir son « sauveur personnel » est comme choisir son éruption volcanique, son ouragan ou son astéroïde.

Mais les protestants sont allés encore plus loin. Si le salut était une affaire strictement personnelle, alors la grâce de Dieu l’était aussi, et la façon la plus objective d’évaluer si l’on était doté de la grâce de Dieu était de regarder sa valeur nette : les bienheureux étaient évidemment les riches, et plus on était riche, plus on était béni. Très vite, il s’est agi de réaliser l’œuvre de Dieu pour amasser des richesses en les retirant à tous ceux qui, en fonction de leur valeur nette, n’étaient pas aussi favorisés par le Tout-Puissant. Ajoutez un peu de racisme, les races les plus sombres n’étaient clairement pas aussi bénies que les blancs, et vous arrivez à un élément essentiel de l’idéologie impérialiste occidentale. Soit dit en passant, selon cette idéologie, il n’y avait rien de mal à un peu de génocide. Les Américains ont donc perpétré un génocide contre les Indiens d’Amérique, les Britanniques contre à peu près tout le monde, et les Allemands – derniers arrivés dans l’impérialisme occidental – contre les Juifs et les Tziganes, non pas comme une sorte d’aberration criminelle, mais comme une grande et honorable quête.

La dernière étape consistait à retirer Dieu de l’équation. Or, la bonté d’un homme n’était déterminée que par un seul critère : les sommes d’argent en sa possession. La richesse pouvait être amassée par le crime, mais à condition que le criminel n’ait jamais été condamné pour ce crime, sa richesse, en soi, était une preuve non équivoque de sa bonté.

Entrez dans le rêve américain : voici un continent entier à exploiter, et n’importe qui – mais blanc – de n’importe quelle partie du monde pourrait venir en Amérique et « faire le job » – c’est-à-dire amasser des richesses fabuleuses. Cela ferait de lui une bonne personne. Les autres, dont la tentative de réaliser ce rêve devait échouer, mourraient dans la rue, mais cela n’aurait pas d’importance car, dans une logique un peu circulaire, étant fauchés, ils n’étaient pas bons du tout. L’idée que les membres des races sombres – et de certains autres groupes, comme les Irlandais – étaient plus pauvres et donc moins bien lotis, a été conservée, ce qui fait qu’il est bon et approprié de les exploiter pour son enrichissement personnel.

La simplicité de ce système et les possibilités qu’il offrait ont attiré des scélérats de toute l’Europe et d’ailleurs vers le pays des opportunités. De nombreuses vies ont été perdues et de nombreuses grandes fortunes ont été faites. Mais lorsque les années 1970 sont arrivées, les opportunités pour les nouveaux arrivants ont commencé à s’amenuiser et l’idée que le travail acharné et un peu de chance étaient ce qu’il fallait pour « réussir » en Amérique a été remplacée par quelque chose d’entièrement différent : le fait de naître dans la bonne famille avec la bonne quantité de richesses et les bonnes relations politiques est devenu un facteur exagérément déterminant de succès.

Comme il était devenu plus difficile de s’enrichir en travaillant dur, il est devenu plus facile de s’enrichir en poursuivant son employeur pour harcèlement sexuel ou discrimination. Au lieu de travailler dur, il est devenu plus facile de tomber dans une fosse sur un chantier de construction et de vivre ensuite des prestations d’invalidité. Vivre des allocations du gouvernement est devenu une bien meilleure option que d’essayer d’obtenir une somme d’argent équivalente en travaillant pour lui. Et pour les personnes encore employées, de moins en moins nombreuses, la recherche d’un emploi s’est transformée en une course à l’échalote toujours plus stressante, humiliante et précaire, pour un job qui pouvait prendre fin à tout moment. Le rêve américain est ainsi devenu un cauchemar.

Histoire

Dans toute culture, la création et les mythes fondateurs sont universels – chaque petit groupe et tribu en possède. Peu importe que vous pensiez que votre peuple a été arraché à un coquillage par un corbeau – comme le croient les tribus indiennes du Nord-Ouest américain – ou que vous croyiez que vous descendez de l’âme désincarnée d’un extraterrestre qui existait il y a 75 millions d’années – comme le pensent les croyants de la Dianétique de Ron Hubbard. Nos cerveaux fonctionnent de manières mystérieuses, et l’une d’entre elles est telle que si vous n’avez pas de mythe fondateur, vous ne savez pas qui vous êtes ni comment vous devez penser, ressentir et agir.

Il est également assez typique pour les humains de développer et de raconter des histoires épiques sur leurs grands ancêtres : des histoires de héros courageux qui ont lutté contre des monstres et des démons – et qui ont gagné. Ces histoires, lorsqu’elles sont racontées aux jeunes, les rendent fiers d’être qui ils sont et désireux de prouver leur valeur. Toutes ces histoires prodigieuses n’ont pas forcément une fin heureuse : certaines peuvent évoquer des échecs et des défaites épiques et être consignées dans des ballades et des lamentations tristes, mais elles n’en sont pas moins édifiantes parce qu’il y a de la dignité dans la souffrance, surtout si cette souffrance a une cause valable et qu’elle comporte un élément de martyre.

On pourrait s’attendre à ce qu’il soit un peu difficile d’extraire une série d’histoires heureuses et édifiantes de quelque chose qui est apparu au cours du processus consistant à interpréter malencontreusement les Saintes Écritures en remplaçant le communalisme par l’individualisme, puis en remplaçant Dieu par Mammon, et enfin en remplaçant tout cela par un simple lucre dégoûtant, tout en massacrant, asservissant, violant et pillant, d’abord en Amérique du Nord et ensuite dans le reste de la planète. Et pourtant, c’est ce qui a été fait !

La solution a été de concocter une histoire presque entièrement fausse. Dans tous les cas, un faux récit de bien-être a été substitué à ce qui s’est réellement passé dans le but de cacher ou de déguiser les véritables impératifs et motifs et de les remplacer par des fables moralisatrices synthétiques.

Ainsi, un important mythe fondateur est celui des Pèlerins – alias les Puritains – qui ont débarqué sur le Mayflower à Plymouth, Massachusetts, qui ont célébré Thanksgiving avec les Indiens locaux, et qui ont ensuite fondé la colonie de la baie du Massachusetts en 1630. Sauf qu’ils n’étaient pas des pèlerins, mais des colons – membres d’un étrange culte sectaire – et que les Indiens locaux, qui parlaient assez bien anglais et commerçaient beaucoup avec eux, auxquels ils vendaient une herbe sauvage locale que l’on pensait efficace contre la syphilis, qui ravageait l’Angleterre à l’époque – ne voulaient rien avoir à faire avec les puritains. Ces derniers, incapables de chasser, de cultiver ou de pêcher, et désespérés par la faim, ont pillé les potagers des Indiens. Cela ne les a pas aidé à se faire aimer des habitants de la région. Ils disaient des bêtises bizarres sur Dieu et, de plus, sentaient mauvais – pas le genre de personne qu’on invite à une fête de la récolte. De plus, étant membres d’une secte extrémiste, ils ne fêtaient même pas Noël, et donc ils ne seraient pas venus s’ils avaient été invités. Mais ils n’auraient pas pu être invités à une fête de Thanksgiving en tout cas, car la fête de Thanksgiving a été créée par Abraham Lincoln bien plus de deux siècles plus tard. Elle a ensuite été reconvertie pour vendre des dindes congelées, avec de faux pèlerins ajoutés comme gadget publicitaire.

Un autre jour férié important aux États-Unis, le 4 juillet, annoncé comme la fête de l’indépendance, est le résultat d’une révolte fiscale, où de riches colons ont refusé de payer des impôts au trésor impérial britannique alors que le commerce entre la Grande-Bretagne et les colonies se poursuivait. Cette séparation superficielle a eu d’autres avantages au fil du temps : elle a permis aux États-Unis de perpétuer la traite des esclaves au-delà de la loi sur la traite de 1807 et de la loi sur l’abolition de l’esclavage en 1833 ; elle a également permis aux États-Unis de tirer profit du commissionnement de corsaires servant essentiellement comme une colonie de pirates. Mais à bien des égards, les États-Unis et l’Empire britannique sont restés unifiés, et c’est ce qui a permis à l’Empire américain de prendre le relais de l’Empire britannique au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Tout cela fait que l’expression « Independence Day » – jour de l’indépendance – n’est pas appropriée.

Par ailleurs, la guerre américano-mexicaine de 1846-1848 (connue sous le nom d’Intervención Estadounidense au Mexique) a été un cas flagrant d’agression territoriale, à la suite de laquelle les États-Unis ont saisi et annexé une grande partie du territoire mexicain. La plupart des souvenirs de cet événement honteux ont été effacés par la suite, et tout ce qui a été conservé est le symbole héroïque de Fort Alamo qui reste un piège à touristes très populaire jusqu’à ce jour.

La plat de résistance pour falsifier et blanchir l’histoire américaine reste la guerre de Sécession. Chaque année, les États-Unis produisent une nouvelle récolte de diplômés qui croient sincèrement qu’il s’agissait de libérer les esclaves alors qu’en fait, ce sont les industriels du Nord qui ont fourni les armes et qui ont voulu réorienter le flux de marchandises exportées depuis le Sud, en particulier le coton, de la Grande-Bretagne vers l’Amérique du Nord en détruisant la petite classe de propriétaires de plantations du Sud qui étaient de solides alliés de la Grande-Bretagne. La libération des esclaves était un spectacle secondaire destiné à donner à cette pure guerre d’agression un vernis moralisateur. Les esclaves n’ont pas vraiment été libérés de toute façon : il y avait la ségrégation, le redlining, les politiques sociales destinées à miner les familles noires, et à ce jour l’esclavage noir est très en vogue dans les prisons privées américaines. Les lois américaines contre le métissage ont été copiées avec empressement par les nazis allemands et utilisées contre les Juifs. Si l’on considère tout cela, la suggestion selon laquelle les blancs du Nord ont sacrifié leur vie pour libérer les esclaves alors que les blancs du Sud – dont la grande majorité n’avait aucun lien avec l’esclavage – ont sacrifié leur vie pour maintenir les noirs en esclavage est tout simplement risible. Et pourtant, c’est ce que les écoliers américains sont obligés de croire.

Certains événements historiques n’ont pas pu être blanchis et sont donc soigneusement oubliés. Par exemple, la guerre de 1812, au cours de laquelle des troupes noires défilant sous le drapeau britannique ont occupé Washington et incendié la Maison Blanche, n’offre pas le bon type de symbolisme et est donc passée sous silence. De même, un examen minutieux des relations des États-Unis avec les indiens autochtones d’Amérique du Nord présente une histoire de génocide qui est, strictement si on s’en tient aux chiffres, le pire génocide jamais perpétré dans l’histoire de l’humanité. Il est donc considéré comme impoli de le mentionner ne serait-ce qu’une fois.

En dehors de la guerre civile américaine, le plus grand crime contre la vérité historique a été commis par les Américains en ce qui concerne la Seconde Guerre mondiale. Pendant la plus grande partie du conflit, 80 % des troupes allemandes ont été déployées sur le front de l’Est, tandis que sur le front de l’Ouest, les nations se sont rendues sans grand combat, puis ont travaillé dur pour contribuer à l’effort de guerre nazi contre l’URSS. Alors que les Américains et les Britanniques étaient formellement alliés à l’URSS contre l’Allemagne, ils souhaitaient ardemment que le Troisième Reich défasse, occupe et démembre l’URSS. Et bien que l’on fasse grand cas du Lend Lease, en vertu duquel les États-Unis fournissaient du matériel de guerre à l’URSS, ces fournitures étaient payées d’avance en or, dans l’attente d’une défaite soviétique rapide, mais ont été pour la plupart livrées après que la défaite de l’Allemagne a été assurée, et n’a pas représenté plus de 12 % du matériel de guerre total fourni à l’Armée rouge ; par conséquent, cela ne pouvait pas être décisif.

En dépit de l’abondante documentation d’archive de ces faits historiques, les Américains continuent de raconter que ce sont eux qui ont gagné la guerre. Le récent discours de Donald Trump lors de la cérémonie de remise des diplômes de West Point, au cours duquel il s’est payé de mots face aux diplômés qui « ont conduit l’Amérique à la victoire sur les sinistres nazis et fascistes impériaux il y a 75 ans » en est un exemple. Il n’a pas mentionné le fait que la guerre avait été gagnée par l’Armée rouge et que les États-Unis avaient joué un rôle secondaire, ne se joignant au conflit que pour s’approprier une partie du butin et seulement après que la défaite de l’Allemagne nazie ait été assurée. Et dès que le projet de destruction de l’URSS par l’Allemagne nazie se fut soldé par un échec, l’alliance a été oubliée et on est passé à la guerre froide et à un effort total pour tenter de détruire l’URSS par une première frappe nucléaire – qui s’est également soldée par un échec.

L’affirmation erronée selon laquelle ce sont les États-Unis qui ont vaincu Hitler est un grave affront à la mémoire historique des Russes pour l’immense sacrifice qu’eux et les autres peuples soviétiques ont fait pour assurer cette victoire. C’est bien plus qu’un exemple de mauvais goût ; c’est un cas de vol de mémoire, et c’est maintenant illégal selon la loi russe. L’un des amendements à la constitution russe, adopté avec un soutien public écrasant le 1er juillet 2020, est le suivant « 67.3 La Fédération de Russie honore la mémoire des défenseurs de la Patrie et protège la vérité historique. Il n’est pas permis de diminuer l’importance de l’exploit du peuple dans la défense de la Patrie ». Ce que Trump a dit à West Point fera automatiquement de lui un criminel en Russie ; tant pis pour son plan secret de demander l’asile politique là-bas une fois que la situation à Washington sera devenue incontrôlable.

Une véritable histoire qui reflète avec précision à la fois les victoires et les défaites, à la fois les actes d’héroïsme et les atrocités, et qui se souvient des grands dirigeants autant que des despotes, des traîtres et des méchants, est indestructible, et un peuple qui est capable d’accepter tout ce qu’il a été, en acceptant le bien et le mal, est inébranlable dans son identité. Le problème d’une histoire construite sur des mensonges est que les mensonges constituent une base très fragile.

Les statues publiques sont en train d’être renversées aux États-Unis en ce moment même. Washington, Jefferson, Lincoln et bien d’autres encore moins connus sont descendus de leur piédestal. Tandis qu’ils se tenaient encore debout, ils ont servi de prétexte à des narratifs prétendûment historiques que l’on disait héroïques et vertueux. Mais que pensez-vous qu’il en ressortira une fois le voile déchiré ?

L’histoire apprend aux gens qui ils sont. Mais qu’est-ce qu’une histoire pleine de mensonges raconte aux gens, si ce n’est qu’on leur a menti sur ce qu’ils sont ?

Il peut être douloureux d’admettre que l’Empire américain est en train de s’effondrer pour les raisons énumérées ci-dessus. La bonne nouvelle est que, pour vous épargner cette peine, vous pouvez toujours suivre la tradition politique américaine contemporaine et rejeter la faute sur la Russie. Je vais vous faciliter la tâche : ce qui suit est un extrait du roman L’art de la touche délicate (Искусство лёгких касаний) de Victor Pelevin, qui est un grand théoricien de la guerre psychologique. Il ne semble pas y avoir de traduction anglaise de ce roman, et la traduction ci-dessous est donc la mienne [avec certaines de mes propres clarifications ajoutées entre crochets].

« Une attaque cynique [psychologique] a été planifiée contre les dirigeants politiques du monde libre. Après l’activation du Russiagate, la « Chimère-Tsar », les Américains allaient se rendre compte qu’un sénateur de Washington et une actrice d’Hollywood exercent la même profession, à la différence que l’actrice souffle à l’oreille d’Harvey Weinstein tandis que le sénateur souffle à celle de Bibi… Je m’excuse, mais ensuite vient une théorie conspirationniste tellement ridicule qu’il est gênant de la répéter. Idéalement, dit Izyumin, tout politicien occidental qui n’est pas une canaille complète et évidente doit être dénoncé comme un agent russe.

À quel résultat cela devait-il mener ?

Les Américains auraient l’impression de ne pas vivre dans une république libre, mais dans un empire oligarchique pourri et que leur pays est le même genre de démocratie contrôlée à distance que [l’URSS], avec le même genre d’application sélective de la loi et d’élections frauduleuses, tout cela basé sur des mensonges. La seule différence serait la manière dont cette gestion totalitaire serait organisée et où la fraude serait cachée… Et, bien sûr, il y aurait une attaque contre la culture. Ce serait la même image sans joie : la tambouille hollywoodienne de synthèse, la publicité obligatoire [pour l’armée et la police], des membres bien entraînés de la classe créative [exposés] dans leurs vitrines sur Internet et des sociétés qui s’efforcent de s’adapter au programme gauchiste en étendant leurs toiles d’araignée high-tech dans l’obscurité spirituelle et en se préparant à poser des pièces de monnaie sur les yeux des futurs cadavres…[C’était une coutume hongroise de fermer les yeux des morts avec des pièces d’argent parce que, s’ils restent ouverts, nous verrions notre propre mort capturée dans leurs yeux, NdT]. Le plus important serait une attaque contre l’identité. La « Chimère-Tsar » créerait une sorte de miroir aux alouettes dans lequel un Américain verrait en lui un animal dépendant et effrayé, préoccupé en permanence par sa survie personnelle, censé à chaque étape démontrer des opinions politiques correctes et un patriotisme superficiel, semblable à celui de l’homme soviétique des années 70. La forme finale, entièrement déployée, de la Chimère a été décrite comme suit : l’Amérique contemporaine est comme l’Union soviétique totalitaire de 1979 avec les LGBT [plus les Black Lives Matter et les Antifa] à la place de la Ligue de la jeunesse communiste, la gestion des entreprises à la place du Parti communiste, la libération sexuelle à la place de la répression sexuelle et l’aube du socialisme à la place du crépuscule du socialisme… la différence étant que dans l’URSS des années 1970, il était possible d’importer des blue-jeans d’Amérique alors que l’Amérique contemporaine est le genre d’URSS où personne n’apportera jamais de blue-jeans. Il était possible de quitter cette URSS, alors que les Américains seraient coincés là où ils sont. Et il n’y aura pas non plus de « Voice of America », juste trois sortes différentes de « Pravda » et un seul immortel changeant de forme [le secrétaire général du Comité central du Parti communiste, Leonid] Brejnev qui se bat violemment contre lui-même. »

Selon Pelevin, la « Chimère-Tsar » rencontrerait une force de dissuasion fabriquée aux États-Unis. Si la Russie osait activer la « Chimère-Tsar » , les États-Unis activeraient leur force de dissuasion, ce qui entraînerait une destruction mutuelle assurée. Cela constitue une bonne intrigue pour un roman, mais elle est historiquement inexacte, car il est clair que les États-Unis avaient préparé leur contre-mesure avant que la « Chimère-Tsar » russe ne soit mise au point, et ils n’ont pas hésité à l’utiliser. Elle avait un nom de code simple et brutal : La fosse à purin géante.

Les États-Unis l’ont déployée contre la Russie dès le milieu des années 1980. Son but était simple : faire croire aux dirigeants russes que leur pays, l’URSS, était une fosse à purin géante, indigente, corrompue, décrépite et vouée à l’extinction. Elle a été si efficace qu’elle a incité les derniers dirigeants soviétiques, dont Gorbatchev et Eltsine, à se tourner vers la trahison pure et simple. L’URSS s’est rapidement effondrée – un résultat qui dépassa les attentes les plus folles. Cet événement a déclenché la mort prématurée de plusieurs millions de Russes qui sont morts de désespoir. Il s’agissait bel et bien d’un acte de génocide.

Miraculeusement, la Russie a réussi à se remettre de cette expérience, et près de trois millions de visiteurs internationaux lors de la Coupe du monde de football en 2018 ont été les témoins d’un pays transformé : modernisé, bien géré, efficace, amical et sûr. C’est à ce moment-là que la chimère de la fosse à purin géante a cessé de fonctionner. Les médias américains et occidentaux continuent à produire un tir de barrage de fausses mauvaises nouvelles sur la Russie, mais les seuls qui prétendent encore les croire sont les Occidentaux eux-mêmes, ainsi que certains membres de l’opposition politique russe financés par l’étranger et payés pour le croire : « Il faut arrêter de parler… d’enseigner des choses qu’ils ne faudrait pas, uniquement par lucre ». (Tite 1:11) Parmi les victimes les plus pathétiques de la fosse à purin géante figurent les immigrants russes en Occident qui s’y accrochent pour justifier l’exil qu’ils se sont imposé.

Quant aux Russes, ils ont vus leur reflet dans les yeux du monde et ont aimé ce qu’ils ont vu. Cette théorie de la conspiration est « tellement ridicule qu’il est embarrassant de la répéter », mais au moment où la Russie était prête à déployer la « Chimère-Tsar«  contre les États-Unis, ces derniers avaient déjà tiré la chasse d’eau et se trouvaient sans défense face à cet assaut minutieusement calculé. Cela fait une bonne histoire, n’est-ce pas ? Mais c’est tout ce que c’est … une histoire.

Mais l’Empire américain n’est pas une histoire, c’est une pompe à richesse. Trois cent millions de personnes ont besoin qu’elle fonctionne – pour obtenir un tribut du reste du monde – pour continuer à se vautrer dans le luxe du style de vie du premier monde au lieu de plonger rapidement dans celui du tiers-monde et de se retrouver dans la ruine.

Quel est le rapport avec les trois piliers que sont la culture, l’idéologie et l’histoire ? Permettez-moi de développer cette question pour vous : qu’attendez-vous d’un peuple dont les icônes culturelles sont des super-héros qui ont perdu leurs super-pouvoirs, dont l’idéologie repose sur la croyance en la bonté d’un lucre sale qui tombe en poussière à cause de l’abus de la planche à billet, dont le bien-être repose sur sa capacité à recevoir l’aumône de cette même planche à billet et dont l’histoire a été réduite à une litanie d’atrocités qu’aucune humiliation publique ne peut racheter ?

C’est une question à laquelle vous devez réfléchir.

Dmitry Orlov


Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, relu par JJ pour le Saker Francophone




Manifeste pour un nouveau monde

Par Joseph Stroberg

Table des matières

Introduction

Alors que la Balance, avec notamment ses idées de justice, de justesse, d’harmonie, d’équilibre et d’équité, devrait symboliser et caractériser une bonne partie des systèmes d’organisations et de gouvernements humains, dans les faits, l’Humanité a presque toujours dû subir les pires aspects du symbole opposé, le Bélier(([1] Ces deux symboles astrologiques sont utilisés comme commodité pour tirer parti de leur pouvoir analogique.)). Ainsi, même sous couvert de démocratie, les peuples ont trop souvent dû endurer la tyrannie d’individus ou de groupes avides de pouvoir et de contrôle sur les autres et sur les situations. Les « chefs » de tous ordres, par autoproclamation, par ruse, par la force ou par tout moyen plus ou moins coercitif, violent ou malhonnête, se sont généralement levés pour écraser la masse de ceux qu’ils devraient au contraire servir. Leur profil psychologique a souvent relevé de psychopathie. Celle-ci était parfois extrême. Ils pouvaient alors tuer en série sans éprouver le moindre remords.

Alors que l’Humanité se rapproche davantage de la maturité après ses crises d’adolescence marquées notamment par les deux guerres mondiales et par la prétendue guerre au terrorisme, il serait temps de vivre la société sur des bases plus responsables, plus volontaires, plus créatrices, plus constructives… en bref plus adultes. Il serait donc temps d’envisager l’organisation et la vie sociales sous l’angle d’une réelle liberté telle que l’individu responsable et de bonne volonté peut y prétendre. Si un enfant peut encore devoir s’en remettre à l’autorité parentale ou tutélaire tant qu’il n’est pas capable d’assumer lui-même toutes les fonctions et tous les choix pouvant incomber à un être humain mature, un adulte responsable a-t-il encore besoin d’un gouvernement ou de toute autre forme de parent social pour vivre et s’épanouir individuellement et collectivement? La réponse qui sera développée ici est : non! Non, il n’a plus besoin de père ni de mère pour lui dicter quoi faire et ne pas faire. Il est assez grand pour décider en toute conscience de travailler ou de créer seul ou en collaboration dans le cadre de son projet de vie et de ses subsidiaires. Il est assez responsable et mature pour pouvoir s’associer au besoin dans le cas où ses objectifs rejoindraient temporairement ceux d’autres individus, ceci tout le temps nécessaire jusqu’à leur réalisation finale. Il est assez lucide pour pouvoir décider d’éventuelles personnes pouvant le représenter lorsqu’il ne peut assumer lui-même certaines tâches, ceci tant et aussi longtemps qu’il le souhaite.

La planète dispose encore de suffisamment de ressources pour que tous les individus et peuples puissent mener à terme leurs créations et leurs productions de biens et de services. Cependant, il sera nécessaire d’envisager sérieusement, puis de concrétiser, un partage de toutes les ressources planétaires, ou au moins un libre accès à ces dernières en fonction de l’importance des projets. Il sera également nécessaire de ne plus faire dépendre la concrétisation ni la réussite d’un projet de considérations financières. Et pour cela, le système économique lui-même devra être profondément réformé et ne plus dépendre de l’avidité d’une minorité d’individus thésaurisateurs ou contrôlants. Le pouvoir devra sortir des mains des élites actuelles pour passer dans celles de la grande masse des individus responsables. Seul un homme souverain est en mesure d’utiliser son plein potentiel et d’en faire bénéficier autrui librement.

Liberté, responsabilité, partage et bonne volonté seront parmi les notions les plus importantes présidant à la construction d’une nouvelle société, plus humaine, plus juste et plus sereine. Le respect des autres, de la vie en général et des lois naturelles, condition indispensable à l’établissement de relations saines, sera largement encouragé, stimulé et enseigné pour que toutes les générations, toutes les ethnies et toutes les cultures et traditions puissent vivre en harmonie suffisante et qu’enfin les guerres disparaissent de la surface de la Terre.

Un monde en Balance

Dans un monde dynamique comme celui de la Terre et de son humanité, l’équilibre ne peut être synonyme de fixité ni de rigidité. Le cycliste maîtrise son véhicule et son mouvement par la souplesse, la réactivité, les réflexes, l’adaptabilité… Tout groupe, système ou organisme humain gagne à éviter des lois et règlements trop rigides de même que toute tendance coercitive ou abusivement contraignante s’il veut durer dans une paix et une harmonie suffisantes. Un étau peut assurément maintenir un cycle en position verticale, mais tout aussi sûrement, il l’empêche d’avancer. Un groupe abusivement contrôlé n’aura guère d’autre choix que la révolte ou l’éclatement s’il veut retrouver une liberté de mouvement et pouvoir évoluer selon son souhait.

La Balance ne trouve sa pleine expression, l’entière manifestation de son symbole, que dans une perspective dynamique synonyme de liberté de mouvement et de choix. L’équilibre d’un couple ne vient pas de l’égalité de ses membres, encore moins de l’identité entre l’homme et la femme, mais d’un échange perpétuel d’énergies entre les deux, d’une libre circulation d’amour, de pensées, de sentiments, de sensations et d’actions allant de l’un à l’autre, puis de l’autre à l’un. La fluidité et la souplesse des individualités, leur accueil de la différence représentée par l’autre, leur respect pour la vie sous toutes ses formes… contribuent à l’équilibre et l’harmonisation des échanges de toutes natures au sein du groupe qu’elles constituent, ceci depuis le couple jusqu’à la nation et même à l’Humanité dans son ensemble.

Les êtres sont tous fondamentalement différents, et même deux clones physiques ne seraient pas habités par la même conscience. Dans les faits, il n’y a ni égalité physique (sachant que certains naissent aveugles, d’autres déficients intellectuels, d’autres atteints d’une maladie génétique pour l’instant incurable… alors que d’autres naissent dans un corps presque parfait, en excellente santé et avec une intelligence qui relève du génie), ni d’égalité de conditions (sachant que certains naissent dans des lieux ou des familles disposant de très peu de moyens physiques, affectifs, intellectuels, culturels ou encore spirituels… pendant que d’autres sont très bien lotis dans les mêmes secteurs). En conséquence, si la Balance peut signifier « égalité », ce n’est pas à un niveau aussi formel qu’il faut la chercher ou la revendiquer.

L’égalité à laquelle doit légitimement pouvoir prétendre n’importe quel individu est celle de « traitement », c’est-à-dire de quelle manière on va le traiter, le soigner, l’aider ou encore le considérer par rapport aux autres. À ce niveau, il peut revendiquer l’égalité. Qu’il soit de telle ethnie, de telle culture, de telle tradition ou confession religieuse, de tel milieu social, de telle intelligence… plutôt que tels autres ne doit rien changer aux rapports que l’on entretient avec lui, à ce dont les autres peuvent lui faire bénéficier, à la manière dont justice peut lui être rendue, etc. Sans une telle égalité de traitement, il n’y a ni équité, ni justice, ni harmonie possibles. En conséquence, les individus devront apprendre à faire fi de leurs différences apparentes pour chercher à se rapprocher sur le plan de la conscience et ainsi améliorer les rapports humains pour le bien de tous et de la planète.

Par-dessus tout, les êtres humains gagneront à apprendre à ne plus chercher à imposer leur propre vision des choses en tant que prétendus détenteurs de la Vérité. Si une telle vérité absolue existe et si éventuellement certains êtres peuvent percevoir certaines de ses facettes, tout individu dispose du droit légitime et naturel de ne pas voir ou de ne pas accepter cette vérité ou certaines de ses facettes, autrement dit, il a le droit à l’erreur. En conséquence, personne ne devrait chercher à imposer ses vues à autrui. Au contraire, les êtres gagnent à partager idées et points de vue. L’enrichissement mutuel provient du partage librement effectué et librement reçu.

Si un groupe veut se donner des règles, coutumes, traditions ou autres éléments pouvant traduire une certaine idée qu’il se fait de la vérité, ses membres peuvent être libres de les accepter (et restent alors intégrés à ce groupe) ou bien de les discuter, remettre en question ou refuser (et dans ce dernier cas peuvent librement quitter le groupe si celui-ci n’admet aucune dérogation). Un groupe s’enrichit et évolue d’autant plus qu’il est prêt à remettre en question règles ou fondements, ceci sous la pression d’événements extérieurs comme sous l’impulsion de certains de ses membres.

Un monde en Balance repose sur le respect, l’acceptation, l’accueil intégral de toutes ses composantes, représentants du règne humain aussi bien que des animaux, végétaux et minéraux. Ainsi notamment, une utilisation juste et judicieuse des ressources minérales présente autant d’importance et de nécessité que la justice et l’équité au sein des relations humaines.

Parmi les plus grandes significations de la Balance se trouvent les idées conjointes de justice et de justesse. Et cette dernière notion recouvre d’ailleurs aussi celles de vérité et d’authenticité. Ce qui est juste pour l’un est ce qui convient non seulement à l’individu concerné, mais aussi à l’ensemble du groupe dont il fait partie, et même à l’ensemble de l’Humanité. La justice qui lèse un être pour rendre justice à un autre n’est pas réellement juste. La sagesse permet de trouver un moyen de rendre justice sans léser personne. Au besoin, une telle sagesse est le fruit du partage des expériences et réflexions de divers individus. Un degré de sagesse qui ne peut être atteint seul peut l’être par la mise en commun des ressources intellectuelles et spirituelles de plusieurs.

Un monde en Balance est aussi un monde harmonieux, sur tous les plans. Il est beau, non seulement parce que la nature est respectée, mais également parce qu’il est mis en valeur par les « jardiniers » de la Terre. Il est pacifié par la recherche prioritaire de l’entente entre les êtres et du bénéfice commun provenant notamment de l’échange et du partage.

Une humanité ne peut devenir harmonieuse et équilibrée que par la reconnaissance des psychopathes afin de les empêcher dorénavant de nuire aux autres, à la société, à la planète et en fait aussi à eux-mêmes en tant que consciences. Une telle action relève de la responsabilité de tous ainsi que de tout éventuel dispositif éducatif mis en place. La psychopathie et la sociopathie peuvent être considérées comme des maladies psychologiques et, comme toute maladie, il faut en rechercher les causes, même lointaines, pour ensuite s’efforcer d’y remédier au mieux. Une guérison définitive ne peut provenir de l’élimination des symptômes, mais des causes, ainsi que d’un rééquilibrage de l’être après les dysharmonies et déséquilibres divers induits par sa maladie.

La psychopathie trouve une de ses causes fondamentales dans la coupure d’un lien avec la Conscience et dans une optique de vie fondamentalement matérialiste et égocentrique, optique découlant le plus souvent elle-même de peurs plus ou moins fondamentales, comme la peur de la mort et celle de perte de contrôle. Sa guérison devra faire appel à un processus d’accompagnement du malade l’amenant à retrouver son essence immortelle et la confiance en la vie, à accepter puis accueillir par conséquent sa vulnérabilité physique, à découvrir ou redécouvrir que son vrai et plein potentiel humain ne passe pas par l’exploitation des autres… Progressivement, le malade en phase de guérison et de réappropriation de sa véritable nature passera du service envers lui-même au service envers les autres et le monde.

L’inclination naturelle

Les êtres humains ont de manière naturelle et spontanée l’une des sept tendances suivantes dans leur interaction avec le monde formel (voir l’annexe I) :

  • Ils tendent à diriger les autres ou les processus amenant la création ou la disparition de formes d’organisations, d’échanges et de tout autre aspect ou système intervenant dans la vie collective;
  • Ils tendent à l’organisation cohérente ou au maintien de la cohésion de tout ce qui intervient dans la vie collective;
  • Ils stimulent les autres dans divers aspects de la vie collective, animent ou inspirent;
  • Ils tendent à l’harmonisation des individus, des diverses formes sociales ou de multiples aspects de la vie collective;
  • Ils recherchent, dans divers aspects de la vie, de nouvelles formes et les lois qui les régissent;
  • Ils cherchent à préserver les formes existantes et les acquis de la manière la plus idéale possible;
  • Ils cherchent à incarner les nouvelles formes découvertes ou envisagées, dans le respect des cycles naturels et de l’ordre des choses.

Dans la vie sociale et collective, ils peuvent tout naturellement jouer les rôles respectifs suivants :

  1. Direction (Tête, systèmes nerveux et cérébral);
  2. Organisation (Cœur, système circulatoire);
  3. Échanges, éducation (Poumons, Système respiratoire);
  4. Conciliation, assimilation, harmonisation (Systèmes digestif et urinaire);
  5. Recherche, enquête, invention (Systèmes hormonal, glandulaire et électrique);
  6. Service (Systèmes musculaire et d’entretien(([2] La notion de Système immunitaire suppose l’existence de méchants virus et autres microorganisme, alors que la théorie des germes et sa fille la théorie virale ont été scientifiquement réfutées au profit d’une approche basée sur le terrain. Dans un nouveau paradigme de la Santé, elle sera remplacée par celle de système d’entretien, de réharmonisation, et de nettoyage.)) );
  7. Création, construction (Systèmes reproductif, osseux, articulaire et tégumentaire);

Tendance à la direction

Les individus du premier groupe gagneront à considérer leur rôle non plus en termes de contrôle ou de coercition, mais de navigation. Ce seront les pilotes des projets communs. Ils seront chargés, d’un commun accord, d’amener le vaisseau à destination, celle librement choisie par tous ceux qui s’y embarquent. Chaque pilote disposera d’un plan, d’une feuille de route ou de navigation et, connaissant l’objectif du « voyage », s’efforcera au mieux de trouver la direction la plus appropriée, évitant les obstacles, prenant d’éventuels raccourcis, toujours dans un souci du bien-être des passagers. Les passagers accordent leur confiance au navigateur et celui-ci doit s’en montrer digne. Un pilote qui n’accomplit pas sa tâche de manière suffisamment humaine, efficace et sûre peut se voir retirer temporairement ou définitivement son rôle au profit d’un autre pilote espéré plus compétent ou moins fatigué.

Les notions actuelles de chef, directeur, président ou roi… seront remplacées par celle de navigateur, dans un esprit qui ne prédisposera pas aux abus de pouvoir. Tout navigateur ou pilote de projet collectif (comme celui de vivre ensemble en harmonie suffisante dans un même village ou dans une même nation) sera choisi librement d’une manière ou d’une autre par les individus qu’il mènera vers l’objectif commun. Il pourra être reconnu tacitement par ceux-ci, du fait de qualités et capacités déjà amplement démontrées, ou élu unanimement ou majoritairement par suffrage universel direct ou représentatif, etc. selon les modalités définies par toutes les personnes concernées, d’un commun accord. En d’autres termes, aucun peuple ni groupe ne se verra plus imposer un « chef » plus ou moins irresponsable et autocratique qui n’aurait pas de comptes à lui rendre. Les divers groupements humains seront libres de se choisir des pilotes divers pour tels ou tels projets et de les révoquer à tout moment. Le pouvoir émanera désormais de la base de la pyramide. Et tout navigateur sera en définitive avant tout un serviteur des peuples et des individus.

Tendance à l’organisation, à la planification ou à la cohésion

Les individus de ce second groupe montrent des prédispositions à l’organisation cohérente et inclusive des systèmes et des groupes. Ils s’efforcent d’en favoriser et d’en maintenir la cohésion. Ils établissent et entretiennent les voies concrètes et subtiles de communication entre les différentes parties d’un système ou d’un groupe. Si les navigateurs suivent les plans, eux les produisent ou peuvent servir de copilotes (les premiers décident du voyage ou de sa destination et les seconds établissent la feuille de route). Lorsqu’ils démontrent leurs qualités de cœur, ils représentent un contrepoids à l’autorité des navigateurs, un paratonnerre permettant d’éviter les abus de pouvoir grâce à la mise en avant de l’éthique. Ils sont parfaitement capables d’établir les règles de fonctionnement de tout système organisé ou social pour que celui-ci fonctionne de la manière souhaitée, du moins en théorie, car ils peuvent avoir besoin de l’appui de personnes appartenant davantage à d’autres groupes, notamment pour en peaufiner les détails relativement aux réalités concrètes et aux lois humaines, naturelles et/ou physiques. Ils savent organiser des réunions diverses entre individus ou entre groupes et peuvent également servir de ciment ou de facteur attracteur par leur charisme naturel lorsqu’il est n’est pas inhibé pour une raison ou une autre.

Les notions actuelles de ministre, gestionnaire, administrateur ou commissaire seront remplacées par celle plus générale et synthétique d’organisateur, dans un esprit d’alléger et de simplifier les divers systèmes humains et la vie sociale (comme individuelle) au lieu de chercher à mieux les contrôler, enrégimenter, catégoriser, morceler. Dans ce but, les individus de ce groupe gagneront à dépasser leurs peurs telles que celle de perte de contrôle. C’est malheureusement trop souvent la peur, particulièrement celle de la mort, qui est la cause la plus fondamentale des comportements extrêmes, aberrants ou destructeurs. Et c’est son dépassement qui permet la libération des plus belles qualités humaines. La peur transforme les capacités en défauts, alors que son dépassement réveille les qualités et le potentiel jusqu’alors endormis.

Tendance aux échanges ou à l’éducation

Les individus de ce troisième groupe montrent une inclination naturelle vers la stimulation des autres, par exemple sur le plan mental avec des idées philosophiques ou d’avant-garde, les échanges sur différents plans (commerciaux, affectifs, intellectuels)… l’éducation, l’enseignement, la transmission d’idées, l’animation de réunions ou de groupes… Ils savent trouver ce qu’il convient pour motiver les autres selon leurs centres d’intérêt que ce soit par l’argent, l’information, la connaissance, le jeu ou tout autre moyen potentiellement attracteur. Ils peuvent être ainsi les champions du marketing comme de la manipulation financière, aussi bien que des théories les plus fumeuses pourvu qu’elles aient un vif côté attrayant. Animateurs ou inspirateurs, ils ont souvent besoin de contacts et se complaisent dans les liens relationnels les plus divers, sauf dans les cas de certaines inhibitions qui peuvent les pousser au contraire à des comportements les plus misanthropes ou à de fortes tendances solitaires. Si les navigateurs sont la tête et les nerfs, et les organisateurs le cœur et le sang, eux sont les poumons et l’air dont les hommes ont besoin aussi bien pour vivre que pour se libérer de la pesanteur matérielle.

Les notions actuelles de commercial, de professeur, d’instructeur et d’animateur… seront synthétisées dans celle de motivateur pour stimuler, inspirer, favoriser non plus les préoccupations les plus matérialistes et égoïstes, mais les idées, idéaux, projets et réalisations les plus nobles, les plus libérateurs, les plus constructifs dont les individus et les peuples soient capables. En matière d’éducation et d’enseignement, l’accent sera désormais placé sur la découverte et la stimulation du potentiel individuel et collectif pour le bien-être commun.

Le motivateur, c’est à la fois le carburant dont a besoin de vaisseau pour atteindre le but de son voyage, mais aussi l’air ou le comburant sans lequel le carburant ne peut se consumer pour libérer son énergie. Dans un groupe, c’est celui qui dynamise, qui donne un élan, qui donne envie d’aller plus loin ou de se dépasser. C’est lui qui peut sans doute le mieux soutenir à la fois le pilote et le copilote ainsi même que tout l’équipage et les passagers. C’est finalement la source d’énergie du vaisseau, des projets, des groupes… et le ferment des jeunes générations qui prendront la relève.

Tendance à l’harmonisation des relations ou de l’environnement

Les personnes de ce quatrième groupe sont celles qui démontrent le plus d’intérêt, de propension et de facilité pour rendre beau et harmonieux tout ce qui les entoure, aussi bien sur le plan relationnel qu’environnemental. Si elles veulent éviter tout retard dans la matérialisation de ce qui peut effectivement contribuer à la beauté et à l’harmonie, elles gagneront à éviter tout conflit qui pourrait notamment découler d’une trop forte tendance à vouloir imposer leurs normes ou idées dans ces domaines. Elles peuvent être à l’aise en général aussi bien avec des tâches décoratives que dans l’arbitrage de conflits ou dans la recherche de solutions justes en cas de litiges. Elles sont habituellement précises, minutieuses et méthodiques et leurs éventuelles créations artistiques sont marquées par l’harmonisation des couleurs et des formes, avec une pureté des lignes toute mathématique. Elles seront recherchées pour agrémenter tout environnement aussi bien artificiel que naturel, pour améliorer aussi bien l’intérieur de maisons que l’aspect d’un paysage ou d’un jardin.

Leur rôle essentiel est celui de conciliateur entre différents individus ou groupe aussi bien qu’entre différents éléments de construction, de mobilier ou de toute autre création humaine. Elles amènent les différentes parties à collaborer, à s’entendre, à s’unir, à fonctionner en synergie… en bref, à s’harmoniser et à comprendre davantage le point de vue de l’autre dans le cas de conciliation relationnelle. Leur fonction ne doit surtout pas dériver vers l’imposition de leurs propres points de vue aux autres, mais de développer puis de mettre en œuvre leur art d’amener les autres à trouver compromis judicieux et solutions qui puissent satisfaire suffisamment toutes les parties, ou encore à leur permettre de trouver le meilleur moyen de réparer des préjudices qu’elles auraient provoqués. Les juges, notaires, avocats et autres magistrats et légistes disparaîtront au profit des conciliateurs. Les lois elles-mêmes, s’il continue à en exister certaines, ne seront plus que très générales et en nombre extrêmement réduit en comparaison des milliers de lois et règlement touchant actuellement toutes les nations et tous les secteurs de la vie.

Analogiquement, les conciliateurs sont ceux qui assurent la tenue de route du véhicule ou du vaisseau. Ils font en sorte que ce dernier arrive à destination en gardant son intégrité. Pour cela, ils contribuent à éliminer ce qui pourrait provoquer des vibrations catastrophiques, des chocs trop violents entre les diverses énergies et structures impliquées, entre les différents individus et groupes… D’un autre point de vue, ils représentent le système digestif et d’élimination des déchets. Ils assimilent ce qui peut l’être, accordant les vibrations, formes et énergies de ce qui est accueilli à l’ensemble existant et rejetant ce qui ne peut ou ne veut s’intégrer. Ils seront notamment particulièrement consultés en cas d’immigration ou de venue d’individus ou de groupes dans une région ou dans un projet existant, comme dans l’éventualité où certains d’entre eux se révéleraient réfractaires à toute intégration et pourraient nécessiter un bannissement ou une exclusion. Leur rôle sera sans doute un des plus difficiles et ils devront démontrer un grand recul face aux situations qu’ils seront amenés à gérer.

Tendance à la recherche, à l’étude, à l’enquête ou à l’exploration

Les personnes de ce cinquième groupe démontrent une tendance naturelle à la recherche, l’interrogation, l’étude, l’investigation ou l’exploration d’un ordre ou d’un autre. Elles fonctionnent de manière dominante sur le plan mental, même si leurs idées ou réflexions peuvent se concrétiser en inventions ou en découvertes (historiques, géographiques, scientifiques)… Elles sont généralement attirées par divers domaines scientifiques (y compris la criminologie), par le journalisme d’enquête ou encore par les grands voyages exploratoires (y compris l’exploration intérieure). Pour éviter cristallisation mentale et enfermement dans des raisonnements improductifs, elles gagnent à écouter leur intuition supérieure en synergie avec le mental, à laisser libre cours à leur créativité et leur imagination, à s’ouvrir l’esprit à tous les possibles…

Les différentes disciplines scientifiques actuelles pourront se fondre avantageusement dans la notion de découvreur. Si les personnes fonctionnant davantage dans ce groupe passent beaucoup de temps à chercher, étudier, enquêter ou explorer, ce qui les motive est ce qu’elles pourront découvrir au bout du compte, même si cela doit leur prendre toute la vie. Elles ont une plus grande facilité que d’autres à trouver des solutions à divers types de problèmes et de questions. Elles sont inventives et astucieuses. Elles peuvent mettre toutes leurs ressources et leur grande concentration au service de la recherche d’une solution à un problème donné ou d’une théorie explicative d’un phénomène.

Les découvreurs et tout ce que cela implique ici sont comparables au système hormonal. Les hormones sont produites pour apporter une solution à une situation donnée, par exemple pour favoriser la croissance du corps lorsque c’est nécessaire ou encore pour réguler la glycémie ou la température du corps. La réponse hormonale est fonction de la question corporelle ou du déséquilibre à régler. Les découvreurs peuvent également être en analogie avec le système électrique (connu plus traditionnellement comme le système des méridiens d’acupuncture) marquant une différence de résistance électrique de la peau en des points particuliers en rapport avec l’état d’un organe donné. En effet, par différents moyens, les découvreurs peuvent établir des diagnostics sur un système ou sur un organisme donné, notamment par des stimuli-réponses. Les découvreurs sont aussi comparables aux ingénieurs chargés de fabriquer par exemple le meilleur moteur pour le vaisseau ou de concevoir la meilleure coque (forme et matière comprises).

Tendance à la préservation, à la conservation ou au service

Les individus de ce sixième groupe sont les plus tournés vers la préservation de tout ce qui peut constituer leur environnement concret comme plus subtil. Ils protègent donc aussi bien leur famille que leur nation, leur territoire, leur maison, leur jardin, leur véhicule, leur corps, leur réputation, leurs valeurs, leurs croyances… et ceci du mieux qu’ils peuvent, de la manière la plus idéale possible à leurs yeux. Ils sont marqués par l’idéalisme en général et un certain esprit perfectionniste, cherchant les meilleurs moyens pour conserver, faire durer, entretenir, maintenir, soigner… Parmi les sept groupes, ce sont ceux qui sont naturellement les plus enclins à se dévouer corps et âme aux autres, aux organisations et aux systèmes dans le but notamment de maintenir les liens, les équilibres, les structures et les mécanismes.

Les notions de soldat, de policier, de pompier, de secouriste, de fonctionnaire… disparaîtront ou seront absorbées dans celle plus générale de veilleur. Les individus de ce groupe veilleront particulièrement à ce que toutes les formes existantes de relations humaines et de systèmes divers (philosophiques, éducatifs, religieux, sociaux, économiques)… reconnus soient maintenues en bon état, voire perfectionnées. Ils gagneront pour cela à éviter toute tendance extrémiste ou fanatique qui serait grandement préjudiciable à la poursuite de leur rôle et à l’atteinte des objectifs auxquels ils apportent leur dévotion. Leur plus grand défi sera probablement celui de savoir garder le sens de la mesure et une modération suffisante à leur dévouement pour leur tâche ou pour une cause.

Les veilleurs représentent les mécaniciens du vaisseau dans lequel l’humanité est embarquée. Ils contribuent à la réparation des pannes et dysfonctionnements, à la lubrification des rouages, à la réparation ou au soin des éléments défectueux, à l’adjonction de protections (peinture, antirouille, vernis, blindage…). Ils représentent aussi les muscles du corps, en tant que force et ardeur au travail, et le système immunitaire, dans leur capacité à protéger et à défendre. Ce sont les agents ouvriers dévoués et indispensables à la bonne marche de toute entreprise, quelle qu’en soit l’ampleur. Même le pilote ne peut rien faire sans un vaisseau en état de marche.

Tendance à la construction, à la création ou à l’ordre

Les personnes de ce septième et dernier groupe sont les plus sujettes à se préoccuper de la matérialisation des projets, de toute forme de création et même de procréation, de toute naissance… ceci en respectant au mieux l’ordre des choses et les lois naturelles tels qu’ils peuvent en avoir une connaissance instinctive ou innée. Ils cherchent à faire correspondre les mondes symboliques et archétypaux avec la forme la plus matérielle, à établir un lien entre le haut et le bas, entre le divin ou le « magique » et l’humain. Ils ont une plus grande tendance que les autres à suivre des rythmes de tâches ou de travail, à s’adonner à des rituels quotidiens ou mensuels, à calquer leurs créations sur le déroulement des saisons… Dans un groupe, ils savent spontanément qui devrait occuper telle place et effectuer telle fonction. Ils ont généralement un attrait plus marqué pour les ballets, les cérémonies et les rites de quelque domaine que ce soit. Ils représentent la structure et l’ordre, le vaisseau lui-même. Ce sont les agents de la matérialisation des projets, les maîtres d’œuvre, les maçons, les charpentiers, les artisans en général… et même les dessinateurs et autres techniciens. Si les membres humains du quatrième groupe se trouvent en affinité naturelle avec la beauté et l’harmonie, eux le sont avec l’ordre, l’agencement et l’articulation des choses. Ils connaissent ou établissent les liens entre les divers éléments d’un système, les rapports qui existent entre les choses, les correspondances, les analogies…

Les individus de ce groupe gagneront à éviter l’extrême tendance de la maniaquerie et des manies obsédantes qui finissent toujours par les emprisonner ou les hypnotiser ainsi que par provoquer des tendances au rejet de la part des autres plus ou moins assommés par la répétition implacable de ces manies ou de ces rites quasi permanents. À la base et en essence, un individu de ce groupe est un constructeur et ne devrait nullement adopter un comportement favorisant au contraire la destruction. Parfois, celle-ci peut s’avérer nécessaire ou la meilleure solution, par exemple lorsqu’une vieille bâtisse menace de s’écrouler. Cependant, elle doit être mûrement réfléchie et se faire dans un but au final constructeur (pour construire une maison neuve).

Par analogie, les constructeurs sont à la fois le système reproductif (créateur de nouvelles entités humaines ou plus exactement des véhicules amenant leur incarnation) et les systèmes assurant la structure du corps (os, peau, cheveux, articulations)… Ils représentent le vaisseau qui permet la manifestation, la concrétisation de l’objectif du voyage. Ils sont ou créent les véhicules d’incarnation des projets, ceci dans le respect des rythmes et des lois de l’Homme comme de la nature.

[Précision : les dénominations des sept groupes en termes de navigateurs, organisateurs, motivateurs, conciliateurs, découvreurs, veilleurs et constructeur représentent essentiellement un résumé de leurs caractéristiques, un peu de la même manière que l’on parlait de la noblesse, du clergé, des marchands et des serfs pour discerner dans le passé quatre grandes tendances fonctionnelles ou organisationnelles disposées alors de manière pyramidale, sachant que les sept groupes gagnent à collaborer horizontalement. Voir aussi Changer le Système ?]

Collaboration entre les tendances

Les sept différents groupes représentés par les tendances naturelles correspondantes gagnent à collaborer en sachant que leur synergie est bénéfique à tous, alors que les dissensions, la compétition, les conflits, les abus de la part des uns ou des autres… sont largement préjudiciables non seulement à ceux qui les subissent directement, mais aussi au final et par retour du bâton à ceux qui les engendrent ou les stimulent. Si certains groupes présentent des affinités plus évidentes dans la réalisation de certaines tâches ou de certains objectifs communs, tous peuvent intervenir pour parvenir plus rapidement et plus efficacement au résultat projeté.

Il existe deux lignes principales d’affinités et d’énergies entre les sept groupes. La ligne que l’on pourrait qualifier d’active ou créatrice est la suivante :

  • 1)- le navigateur décide par exemple d’un projet ou d’une direction au sein du projet;
  • 3)- le motivateur stimule pour la réalisation projetée;
  • 5)- le découvreur envisage et trouve comment réaliser le projet;
  • 7)- et finalement, le constructeur concrétise le projet.

La ligne passive ou conservatrice est constituée des groupes restants

  • 2)- l’organisateur assure la cohésion du projet et de ses participants;
  • 4)- le conciliateur harmonise les éléments relatifs au projet et ses participants;
  • 6)- et le veilleur veille à la bonne marche du projet, à sa sécurité, aux soins des participants…

Les tendances dominantes peuvent être respectivement schématisées ainsi :

  • Décision — Inspiration — Invention — Manifestation
  • et Cohésion — Harmonisation — Préservation

Les moyens ou outils utilisés sont alors :

  • Force (ou Impulsion) — Adaptation — Mental — Incarnation (ou Liaison)
  • et Conscience — Vibration — Idéalisme

Et les principes ou énergies de base correspondants sont :

  • Volonté — Intelligence — Connaissance — Ordre
  • et Amour — Harmonie — Dévotion

Pour la réalisation équilibrée, les deux lignes gagnent à coopérer. Si l’impulsion fournie par un navigateur, l’expression de sa volonté, ou encore sa décision est abusivement autoritaire ou égocentrée et ne laisse notamment pas une place suffisante à la conscience, l’amour et l’éthique, les conflits ou les souffrances engendrées amèneront au moins des effets collatéraux destructeurs ou nocifs, au point éventuellement d’interrompre prématurément le projet ou de le concrétiser dans une direction qui n’avait pas du tout été souhaitée au départ.

En dehors des deux lignes majeures précédemment évoquées, il existe d’autres affinités particulières entre les différents groupes. Voici quelques exemples :

  • La Connaissance déployée et nécessaire au niveau du cinquième groupe est transmutée en Sagesse au niveau du second par l’intervention de l’éthique, de la conscience, du respect et de l’intuition. Au contraire, la science sans conscience ni éthique n’amène le plus souvent que des inventions destructrices ou asservissantes et favorise la guerre plutôt que la paix.
  • La beauté recherchée par le quatrième groupe est plus sûrement manifestée grâce à une collaboration directe avec le septième. Dans le cas contraire, on a des situations telles que la construction d’une très belle maison en elle-même, mais dans un village de style très différent qui la rend finalement disgracieuse par rapport aux autres. Ou encore, un peintre a beaucoup de belles couleurs dans sa tête, mais ne parvient pas à les étendre adéquatement sur une toile, par manque de sens pratique ou de technique.
  • L’inventivité du cinquième groupe a besoin des aptitudes et du réalisme du septième pour produire des inventions concrètes qui soient réellement utiles à l’époque et au lieu considéré.
  • La cohésion recherchée par le second groupe est plus sûrement atteinte grâce au dévouement d’individus du sixième, largement prédisposés à la préservation des formes et systèmes existants ou au maintien des conditions permettant de faire aboutir un projet.
  • Sans le sens de l’ordre du septième groupe, l’organisation du second peut rester lettre morte.

En raison de sa complexité, un être humain peut avoir des tendances et affinités relatives à plusieurs des sept groupes, voire à tous dans certains cas, à des degrés divers. Cependant, il a généralement une tendance principale nettement dominante par rapport aux autres. Il ne sera pas aussi habile avec les tendances, aptitudes et qualités des autres groupes. Ce qu’il ne peut faire facilement seul peut par contre être grandement facilité par l’aide et l’intervention de personnes des autres groupes (au moins une personne de chacun d’eux) pour les situations les plus complexes qui font intervenir un grand nombre de paramètres.

De même que les organes fondamentaux du corps sont indispensables à sa vie et sa bonne marche, les sept groupes sont indispensables à la vie et à la bonne marche de l’Humanité. Tous les types d’individus ont donc leur importance et gagnent non seulement à se respecter, mais aussi à collaborer le plus étroitement. La santé de la planète dépend dans une large mesure de la nature des relations humaines.

Une humanité adulte

Par analogie avec l’âge adulte d’un être humain et la maturité censée le caractériser alors, une société adulte repose sur des principes bien différents de celle encore adolescente ayant marqué notamment le vingtième siècle et le début du vingt et unième. On peut légitimement attendre d’une civilisation enfin adulte qu’elle connaisse et applique les différents principes de fonctionnement suivants :

Principes fondateurs

  • Les peuples, groupes et individus sont souverains.
  • La liberté des uns s’arrête là où celle des autres commence.
  • La paix, l’ordre naturel et l’harmonie du monde découlent notamment de :

    • la bonne volonté;
    • l’utilisation intelligente des connaissances;
    • le partage équitable ou la libre disposition des ressources et techniques;
    • l’orientation vers le service et l’entraide;
    • le sens des responsabilités;
    • l’expression de la compassion.

  • L’épanouissement individuel est autant utile au groupe que la cohésion du groupe est utile à l’individu.
  • Toute action constructive et optimale découle d’une juste utilisation de l’énergie, conforme à la Loi d’économie : la nature suit toujours la ligne de moindre résistance.
  • Les échanges de services et de biens entre individus et/ou groupes peuvent se faire sans recours à une quelconque forme d’argent ou de monnaie s’ils s’accordent dans ce sens.
  • Une loi humaine ne peut être juste que si elle a une application universelle, sans aucune exception. Les êtres humains qui participent à la création, l’application et le respect d’une loi y sont également assujettis. Dans une société humaine juste, il ne peut y avoir ni privilèges ni dérogations. Pour qu’une loi puisse être applicable aussi bien à tous les types de personnes et à tous les âges, elle doit être suffisamment simple et générale, comme les énoncés suivants :

    • ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas subir toi-même;
    • on reçoit d’autrui en fonction de ce que l’on donne;

  • La maturité humaine n’attend pas nécessairement le nombre des années, mais se caractérise par la capacité à assumer soi-même ses propres choix, actes, propos et idées… Elle ne peut être basée sur des critères raciaux, intellectuels, affectifs, organiques, ni physiques. Une personne limitée physiquement ou sensoriellement, par exemple, peut très bien démontrer un caractère « adulte » avant d’avoir atteint son plein développement physique, voire dans certains cas avant même son adolescence.
  • Si un individu se définit et conçoit lui-même comme étant « adulte » ou mature, tout groupe qui l’inclut doit au moins lui laisser la chance de le démontrer ou, mieux, doit le considérer comme tel tant que son comportement ne vient pas le contredire de manière flagrante ou chronique.
  • Tout individu « adulte » a le droit de ne pas reconnaître un groupe ou un individu se prévalant de le gouverner (ou d’administrer certains aspects de sa vie ou certains de ses biens) et de ne pas en suivre les directives et les lois. La reconnaissance et l’acceptation de gouvernements, d’administrations, d’organisations et de lois doivent se faire sur une base volontaire. C’est l’individu adulte qui choisit librement les éventuelles personnes qu’il charge de gérer certains aspects de sa vie sociale et collective.
  • Si une collectivité est suffisamment mûre pour se passer de gouvernements, rien ne l’oblige à se choisir un chef pour la diriger, sachant que l’organisation collective peut se faire sur la base de réseaux et de mise en commun de ressources lorsque la majorité des individus manifeste de la bonne volonté.

Liberté et sens des responsabilités

L’une des caractéristiques et qualités majeures d’un être humain adulte est le sens des responsabilités, la capacité à assumer ses propres responsabilités sans rejeter cela sur autrui. Cela sous-entend entre autres l’engagement, l’implication réelle dans les projets dont on fait partie, l’acceptation entière de son propre rôle dans un projet, un groupe ou la société en général.

La responsabilité que l’on assume ne peut par ailleurs pas être finalisée ni même réellement effective si elle ne s’accompagne pas d’un sens suffisant de l’éthique. Quelqu’un ayant peu d’éthique n’assume généralement que les fonctions et tâches pour lesquelles il a quelque chose à gagner et il ne le fait que partiellement, que dans la mesure où cela concerne sa réputation ou l’affecte d’une manière ou d’une autre. Un individu dénué d’éthique se fiche complètement des conséquences de ses actes et paroles quand ceux-ci n’ont a priori aucun impact probable sur lui-même, sa réputation et sa vie, ou encore lorsqu’il croit contrôler suffisamment ceux qui par exemple pourraient nuire à sa réputation s’ils venaient à révéler ce qu’il a réellement fait et dit. Il est souvent prêt à tout pour améliorer les conditions matérielles de sa vie et pense qu’il peut maîtriser son destin s’il a suffisamment de moyens matériels pour éviter les impondérables. Par contre, il ne se préoccupe nullement de la manière dont il peut affecter la vie des autres. Il se croit libre parce qu’il a simultanément la capacité de bousculer la destinée d’autrui et celle de préserver la sienne, ceci en usant de son argent ou de son pouvoir. Cependant, il est prisonnier de la matière, de sa vision matérialiste des êtres humains et de la vie, de sa peur de manquer ou de perdre le contrôle sur sa propre vie… Sa prison n’est peut-être pas matérielle, même si certaines de ses « victimes » pourraient le réclamer, mais elle est psychique.

Un être humain qui ne manifeste pas d’éthique lorsqu’il assume ses responsabilités ou prétend le faire, n’est en fait pas adulte, mais se comporte bien davantage comme un adolescent, voire comme un enfant capricieux. Il « achète » sa liberté matérielle au détriment de sa liberté spirituelle et psychique. Au contraire, l’individu qui démontre un sens des responsabilités doublé d’éthique sait que même s’il ne maîtrise sans doute pas les grandes lignes de son destin, même si les circonstances de la vie l’amenaient à se retrouver matériellement démuni ou enfermé, les conséquences de ses actes peuvent malgré tout se révéler déterminantes non seulement pour lui, mais aussi pour un grand nombre d’autres personnes qui lui sont liées de près ou de loin. Il libère sa conscience et son psychisme en assumant son rôle, ses tâches et ses fonctions de la manière la plus éthique possible.

« … [la] liberté reste illusoire, factice ou seulement très temporaire
si elle n’est pas fondée à la fois sur la responsabilité et sur la vérité,
car l’irresponsabilité et le mensonge la détruisent plus ou moins rapidement. »

Changer le Système ?

Liberté ⇔ Responsabilité + Vérité

La liberté intérieure, celle qui pour l’âme et conscience est de loin la plus déterminante et a le plus d’impact, n’existe pas sans la mise en œuvre d’un sens suffisant des responsabilités et d’éthique. De plus, l’absence prolongée de liberté intérieure finit par produire des effets dans la forme, dans la matière concrète, dans la vie manifestée… et l’individu en vient tôt ou tard à expérimenter une variété ou une autre de prison matérielle, même s’il détenait auparavant les plus grands moyens concrets qui auraient dû en principe lui épargner de telles conséquences.

Ce qui vaut pour l’individu vaut aussi pour les groupes. Aussi, une société qui ne se libère pas intérieurement, qui se laisse enfermer psychiquement par de la propagande, des menaces, des rêves inaccessibles ou encore une approche matérialiste qui lui fait oublier son essence, alors, tôt ou tard, elle subit une dictature plus ou moins implacable, évidente et durable. Une telle société n’est pas adulte et n’assume pas ses responsabilités ou le fait sans démontrer réellement d’éthique. Elle vit dans la peur ou dans le rêve et l’illusion. Plus elle se pose en victime, et plus elle subit de contraintes, de violence, de viols… et plus elle a peur… jusqu’à ce que l’instinct de survie ou un vif appel de la Conscience se manifeste et lui fasse relever l’échine et la tête, jusqu’à ce qu’elle décide de faire face en adulte, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’en fait elle n’a plus rien à perdre, car elle a déjà perdu l’essentiel.

Une société adulte démontre sens des responsabilités et de l’éthique. De tels sens peuvent et gagnent à être enseignés dès les plus jeunes années, dans le cadre de l’apprentissage familial comme de toute éventuelle structure sociale ou commune éducative. Et toute société s’avère finalement le reflet de ses systèmes éducatifs et de la manière d’enseigner aux jeunes générations comment devenir adultes et comment découvrir leur potentiel.

Une pédagogie favorisant la responsabilisation, l’éthique et l’épanouissement individuel et collectif peut combiner les approches suivantes :

  • stimuler le goût de la découverte et celui d’apprendre par soi-même;
  • éviter le plus souvent possible de fournir des réponses toutes faites, mais développer chez le jeune sa capacité à trouver par lui-même, à déduire, à analyser, à réfléchir, à discerner, à remettre en question…;
  • employer aussi bien la répétition que les éléments de surprise, le rythme que l’aléatoire, le structuré que l’imprévisible… pour permettre le meilleur enregistrement de ce qui est appris (la soudaineté et l’imprévu facilitant la pénétration de l’information, et le rythme et la répétition favorisant son intégration, son ancrage);
  • recourir à des formes ludiques;
  • stimuler la participation et l’implication;
  • stimuler la créativité et l’imagination;
  • remplacer l’esprit de compétition par celui d’entraide, favoriser les projets communs;
  • laisser la liberté de suivre ou non tel enseignement;
  • laisser la liberté de l’orientation des objectifs de vie;
  • stimuler la réflexion sur les conséquences des actes et des paroles, chaque fois que l’occasion se présente;
  • stimuler l’empathie et la capacité à se mettre à la place des autres;
  • éveiller la curiosité, élargir les horizons;
  • varier les supports (audiovisuel, informatique, écrit, mise en situation, jeux de rôles)…;
  • amener à réaliser l’importance du respect des autres et des enseignants.

Partage des ressources

Aucun individu, aucun groupe ne disposent de la moindre légitimité à s’approprier une partie des ressources planétaires (minérales, végétales, animales, énergétiques, géographiques)… au détriment des autres. Celles-ci n’appartiennent à personne si ce n’est à la planète elle-même.

Un monde en Balance nécessite non seulement une utilisation juste des ressources naturelles et une collaboration entre les différents règnes de la nature, mais aussi une utilisation juste et libre de toutes les formes d’énergies, dont les énergies psychiques et mentales humaines. Une conséquence en est la mise à disposition générale libre et gratuite de toutes les ressources naturelles. Une autre en est que les ressources humaines (psychiques, mentales, intellectuelles, sensorielles, émotionnelles, physiques, spirituelles, éducatives)… représentent un bien commun qu’il serait vain de vouloir s’approprier individuellement et dont la transmission libre assure la multiplication des bénéfices pour tous.

La libre circulation des énergies, notamment de pensées et de sentiments, entre divers individus ou divers groupes nécessite l’élimination de tout ce qui est susceptible de l’entraver. Les entraves à une telle circulation sont, entre autres, l’irrespect, le dédain, le goût ou l’obsession du secret, l’absence d’authenticité (ou la fabrication d’images de soi et d’une personnalité factice), la peur, la violence, la haine… La peur elle-même est souvent la cause originelle de nombreux excès émotionnels et comportementaux, dont la volonté de contrôle de soi, des situations, des ressources et/ou des individus. Et la recherche de contrôle sur des groupes et des personnes est favorisée par le non-partage de l’information et de la connaissance pour garder ainsi un pouvoir sur autrui. Dans un monde réellement harmonieux et libre, tout ce qui concourt au secret, au contrôle et aux abus de pouvoir n’a plus sa place. Et des aberrations telles que les Services secrets, les Renseignements militaires ou apparentés et les sociétés secrètes n’existent plus. Dans un tel monde, les êtres humains cherchent avant tout à faire bénéficier autrui de leurs propres ressources, connaissances et potentiels, sachant qu’au final tout le monde en tire bénéfice.

La concentration des ressources entre les mains d’une minorité qui par ailleurs tend à se considérer comme l’élite mondiale n’est possible que par l’abandon de la souveraineté individuelle et collective au profit de cette minorité manipulante. Au cours et au travers des âges, cette minorité est parvenue à faire croire au reste de l’Humanité qu’elle seule avait la capacité à gérer concrètement les affaires humaines et les ressources permettant de le faire. Elle y est parvenue en dépit du fait que cette gestion laissait dramatiquement de côté l’essence et la conscience de l’individu et qu’elle dégradait considérablement l’environnement naturel. En recourant à des artifices, des ruses, de la désinformation, de la manipulation et un abrutissement général des masses, l’élite en est venue finalement à produire deux résultats radicalement opposés :

  • d’un côté, une grande partie de l’Humanité est maintenant comparable à une armée de zombis, d’aveugles ou de dormeurs, voire de moutons qui se laissent tranquillement amener à l’abattoir;
  • de l’autre, une fraction croissante a su tirer profit de conditions contraignantes, avilissantes et/ou abrutissantes en y réagissant, transcendant ses limitations concrètes par une ouverture de plus en plus importante sur les plans plus subtils que sont les mondes émotionnels, mentaux, psychiques, spirituels, supramentaux…

Les conditions instaurées par une prétendue élite mondiale pour contrôler les peuples et les ressources naturelles sont celles qui invariablement et inéluctablement amènent la libération psychique d’une masse critique d’individus, désormais souverains et capables de ne plus fonctionner dans les systèmes imposés ainsi que de changer conséquemment le visage du monde. Cette masse critique ne reconnaît alors plus comme légitimes ni valables les conventions, règles et lois imposées par l’élite, mais leur attribue un haut degré de caractère pernicieux, déshumanisant, pervers et/ou débilitant qui éloignait l’Homme de son essence en le retournant davantage à l’état de bête. Elle recourt spontanément au partage, à la responsabilisation et à la bonne volonté tant au niveau individuel que dans ce qu’elle cherche à mettre en œuvre au profit de tous.

Le partage profite à tous, autant à ceux qui donnent qu’à ceux qui ont davantage besoin de recevoir. Ce qu’un individu donne lui est retourné d’une manière ou d’une autre, sur un plan ou un autre, au moins par la vie et ses circonstances, ainsi que par la gratification subtile que cela procure. Au contraire, ce qu’il thésaurise ou s’approprie abusivement contribue à l’enfermer dans des peurs (comme celle de manquer ou de perdre), dans des mécanismes autodestructeurs (par culpabilité, même étouffée), dans une tour d’ivoire ou encore dans des attitudes et énergies noires (méchanceté, égoïsme, avarice, misanthropie, cruauté)… qui peuvent toujours finir par nuire un jour à sa santé mentale ou physique.

Le partage des ressources est une des conditions indispensables à la création d’un monde de paix, de beauté et d’harmonie.

Argent et échanges

L’argent étant une forme d’énergie (voir l’annexe II), s’il est utilisé dans des échanges de services ou de biens, son équivalence est celle de l’énergie dépensée pour réaliser le service ou créer le bien. En conséquence, s’il continue à circuler et à être utilisé dans certaines régions ou nations, il ne sera plus basé sur l’or ni sur un quelconque arbitraire tel qu’une monnaie locale, mais sera compté en unités énergétiques telles que la Calorie ou le Joule (ou éventuellement en unités horaires si l’on considère qu’en première ou grossière approximation les êtres humains travaillent en moyenne à peu près à la même vitesse).

L’énergie dépensée en un temps donné pour effectuer un certain travail, une action ou un mouvement sur un plan formel (comprenant physique, émotionnel et intellectuel) sera directement monnayable. Son estimation sera effectuée au besoin par les personnes compétentes dans le domaine des ressources énergétiques (physiciens en thermodynamique, notamment) et auxquelles on reconnaîtra ce type de compétences.

En absence d’estimation précise de la valeur d’un travail, d’une action ou d’un mouvement, une approximation plus ou moins grossière (basée, par exemple, sur une connaissance empirique de l’énergie moyenne habituellement dépensée en un temps donné pour accomplir un travail, une action ou un mouvement équivalents), pourvu que les différentes parties s’accordent sur cette approximation.

La valeur d’une ressource naturelle (minérale, par exemple) sera déterminée et modifiable en fonction de la technique particulière et de l’énergie conséquente utilisées pour son exploitation.

La valeur d’un objet ou d’un bien sera déterminée ou estimée en fonction de l’énergie dépensée pour le créer, selon les moyens utilisés et la dépense d’énergie physique (électrique, mécanique, musculaire…), émotionnelle et/ou intellectuelle pour y parvenir.

Un service est considéré comme un travail ou une action. Il peut être gratuit ou monnayable, selon le souhait de la personne qui le rend. En cas de demande de rémunération, sa valeur sera basée sur les mêmes critères que pour tout autre travail ou toute autre action, comme exposé plus haut.

Un travail, une action, un mouvement, un service, un bien… ne seront monnayés à un prix donné que si les deux parties (le donneur et le receveur) s’accordent sur sa valeur.

L’argent n’est pas indispensable et les échanges peuvent reposer sur la notion de don, sachant que ce que l’on donne un jour peut être retourné sous une forme ou une autre un jour suivant. On donne un jour et l’on reçoit un autre jour.

Centre monétaire

Pour faciliter les échanges accomplis par le moyen monétaire (par ceux qui choisiront ce moyen), il sera établi, si possible au niveau international, un centre monétaire unique remplaçant toutes les banques, y compris « centrales » ayant existé jusqu’alors. Un tel centre pourra cependant être d’abord mis en place uniquement dans une nation ou une région particulière, comme prototype.

Ce centre monétaire sera le cœur du nouveau système économique et la nouvelle forme d’argent, d’inspiration énergétique pure, en sera le sang, le fluide vital.

Le potentiel monétaire (et donc de prêt) du centre monétaire sera évalué sur la base de la totalité des ressources naturelles (de la planète, de la nation, ou de la région, selon l’échelle du centre institué), augmentée du produit intérieur brut sur un an et du capital immobilier privé et public.

Chaque année, le total des prêts alloués ne pourra dépasser le potentiel monétaire ainsi défini.

Tout prêt sera consenti au taux fixe de zéro pour cent, soit sans aucun intérêt.

Le centre monétaire sera la seule institution habilitée à prêter de l’argent aux êtres humains de la planète, de la nation ou de la région au sein de laquelle il sera institué, et toutes les transactions telles que le paiement de salaires pourront passer par lui.

Contrairement aux systèmes actuels pour lesquels les individus travaillent pour gagner de l’argent, ils recevront de l’argent pour travailler! Plus précisément, les salaires seront payés en début de périodes (semaines, quinzaines ou mois)… et remboursés par le travail. De même, les artistes et autres créateurs emprunteront l’argent qui sera estimé nécessaire à un travail créateur donné et rembourseront par la réalisation de la création.

Tous les échanges monétaires pourront passer par le centre, sans que ce soit une obligation. Les créateurs et les travailleurs du centre monétaire lui-même seront payés selon le même principe.

En fait, un tel centre monétaire pourrait très bien se ramener à l’équivalent d’un livre comptable d’enregistrement des entrées et des sorties (ou des dettes et des crédits).

Lorsque deux individus s’accordent sur la valeur d’un travail, d’un bien ou d’un service, celui qui achète peut choisir de recourir au centre financier s’il ne dispose pas d’un montant d’argent équivalent ni ne peut fournir en échange un autre travail, bien ou service de valeur équivalente et accepté comme terme de l’échange. Auquel cas, le receveur emprunte l’argent au centre et le donneur diminue d’autant sa propre dette éventuelle au centre, voire y dispose maintenant d’un crédit.

Pour les transactions avec les planètes, nations ou régions étrangères (selon l’échelle du centre) qui ne voudront ou ne pourront pas suivre le modèle d’échange ainsi institué, il sera adopté des taux d’intérêt et de change d’un commun accord en tenant compte des potentiels et réalités économiques des autres planètes, nations et régions considérées, ou les échanges pourront se faire par troc, au moins tant que l’économie de ces autres planètes, nations ou régions reposera sur un système d’intérêts ou d’usures.

Les régions et les villes elles-mêmes, en tant que regroupements humains, emprunteront à la banque centrale pour la réalisation de leurs grands travaux et pour leur fonctionnement annuel. Il n’y aura donc plus besoin d’un système d’impôts et de taxes.

Pouvoir et potentiel

Le pouvoir individuel est la capacité à utiliser la volonté transpersonnelle ou divine, ou le désir personnel ou égoïste pour produire des actions d’un ordre ou d’un autre. Dérivé de la notion scientifique de puissance, le pouvoir est, en d’autres termes, la capacité à effectuer un certain nombre de tâches, travaux ou actions en un temps donné. Plus l’individu est capable d’accomplir d’actions diverses (paroles, écrits, créations, manipulations, ordres, travaux)… ou d’atteindre d’objectifs différents en un temps donné et plus son pouvoir est grand.

Le pouvoir se conjugue selon les plans et les moyens considérés. Un individu peut ainsi disposer d’un grand pouvoir concret, notamment sur les événements sociaux ou sur les conflits, mais n’avoir qu’un pouvoir insignifiant sur des sphères plus subtiles, comme celles relatives à l’éducation ou aux mondes spirituels.

À puissance ou pouvoir donné, il peut y avoir des différences de résultats dans les faits. Cela dépend pratiquement de la manière dont l’individu utilise et applique son pouvoir dans et sur la Forme (les mondes formels ou concrets). Certaines orientations peuvent être destructrices ou au contraire constructrices. Certaines peuvent contribuer à façonner quand d’autres déforment ou dénaturent. Certaines produisent des souffrances alors que d’autres les soulagent…

Dans un monde en Balance, on ne recherche pas une application coercitive, mégalomane, psychopathe, ni égoïste du pouvoir, mais on utilise le pouvoir personnel avec intelligence et amour dans le but du développement puis de l’utilisation du potentiel personnel et collectif au service du bien commun.

L’enrichissement maximal d’un groupe, sur tous les plans, provient au départ du libre développement du potentiel de chacun de ses membres, puis de l’expression de ce potentiel dans le respect des autres et en toute conscience et responsabilité. Le développement du potentiel devrait être une des préoccupations principales de tout éducateur.

Le véritable pouvoir, c’est avant tout celui d’être soi-même et d’assumer ses propres choix, le pouvoir d’être et de donner de soi avant celui d’avoir ou de prendre des autres. Une société matérialiste, mettant en avant la possession matérielle et l’assouvissement égoïste des désirs sans se préoccuper des répercussions sur les autres, favorise le pouvoir formel destructeur ou contrôlant. Au contraire, une société basée sur des valeurs plus idéalistes ou spirituelles telles que l’altruisme, le respect des autres et de soi, la bonne volonté et le partage favorise l’expression du pouvoir intérieur, de création, de manifestation et de transcendance du potentiel humain quasi illimité.

La vie est mouvement et lorsque l’inertie d’une forme, d’un objet, d’un être ou d’un groupe s’oppose au mouvement de la vie, de la volonté ou du pouvoir d’action d’un être ou d’un groupe, alors, il y a friction et cette friction engendre généralement de la souffrance. Pour éliminer la friction entre vie ou mouvement d’une part et forme ou matière d’autre part, un troisième élément, un lubrifiant, est nécessaire. Entre la vie et la forme, le lubrifiant est la conscience. Entre le pouvoir et l’individu ou le groupe qui l’exerce, le lubrifiant est l’éthique. Le troisième élément est celui qui permet le lien, la synthèse, la cohésion, la synergie entre les deux autres qui autrement engendrent de la friction (ou de la souffrance) en raison de leurs natures ou de leurs mouvements antagonistes.

Vie Conscience Forme individuelle ou collective

Pouvoir Éthique Action individuelle ou collective

Volonté de mouvement — LubrifiantInertie s’opposant au mouvement

Potentiel créateur Inspiration Création

Le potentiel créateur et le pouvoir personnel ne portent des fruits mûrs et sains dans la matière, ne se concrétisent sous forme de manifestations tangibles et de créations concrètes constructives que par l’intervention de la conscience, de l’éthique et de l’inspiration. En absence de conscience, d’éthique, d’inspiration…, les fruits produits sont empoisonnés, engendrent la souffrance et la destruction. En présence de ces dernières, au contraire, l’être humain se réalise pleinement, développe et exprime son potentiel quasi infini… et la société commune, résultat et synthèse des potentiels et actions individuels, se dirige vers un nouvel âge d’or.

Conclusion

Face à toute nouvelle perspective socioculturelle et politique, on peut se poser la question de son caractère éventuellement utopique. Quand et comment alors passe-t-on de l’utopie au réalisable? De manière générale, un projet ou une vision devient concrétisable par un groupe lorsque les conditions suivantes sont réunies :

  • les moyens concrets, notamment technologiques et scientifiques, de le réaliser existent;
  • certains aspects au moins du projet ou de la vision ont déjà pu être manifestés à petite échelle, spatialement et temporellement;
  • une partie suffisante du groupe impliqué a développé une conscience adaptée à ce projet ou cette vision et devient apte à en percevoir et comprendre les implications, les fondements et même la nécessité (ceci devant le caractère critique d’une situation présente, par exemple);
  • la volonté collective de voir le projet réalisé ou la vision manifestée devient plus importante que la résistance inertielle des volontés opposées, pour une raison ou une autre, au projet ou à la vision.

Face à la vision présentée dans le manifeste, au début du vingt et unième siècle, les deux premières conditions sont remplies, au moins en grande partie, et la troisième semble en voie de réalisation. La condition cruciale, non encore effective, est la dernière.

L’Humanité ou un groupe particulier peut satisfaire les quatre conditions par les moyens respectifs suivants :

  • le progrès scientifique et technologique et/ou le progrès parapsychique de l’Homme;
  • l’imagination, la créativité, l’inspiration et le désir ou la volonté de nouveauté;
  • l’éducation des consciences, processus plus ou moins subtil ne passant pas nécessairement par les structures éducatives existantes;
  • le phénomène d’entrainement des consciences et du mental humain par des pionniers qui dans certains cas extrêmes vont jusqu’à sacrifier leur vie et permettre que leur sang nourrisse le germe de la vision jusqu’à la complète floraison, parfois des centaines ou même des milliers d’années plus tard.

Des pionniers sacrifiés ont parsemé l’Histoire humaine et même si leur vision et le message subséquent ont parfois rarement été compris, les traces qu’ils ont laissées dans les consciences sont indélébiles, les germes vitaux qu’ils y ont déposés croissent lentement, mais implacablement et la puissance de leur exemple sert encore des millions d’êtres. Aujourd’hui, l’Humanité en crise est mûre pour une des plus importantes remises en question des formes sociales, culturelles, éducatives, économiques et autres, pour un changement radical d’orientation, pour la naissance effective d’un nouveau paradigme, pour un pas de géant dans l’avenir…

Annexes

Annexe I
Correspondances

1 2 3 4 5 6 7
Navigateurs Organisateurs Motivateurs Conciliateurs Découvreurs Veilleurs Constructeurs
Choix des formes à incarner, à préserver et à détruire Organisation cohérente et inclusive des formes Inspiration et stimulation pour amener les nouvelles formes adaptables aux formes existantes ou pour fonctionner efficacement avec les formes établies Harmonisation des anciennes et des nouvelles formes ainsi que des individus fonctionnant par ou dans des formes sociales ou collectives. Adaptation des formes (et des lois qui les régissent) Découverte de nouvelles formes et des lois qui les régissent Préservation des formes de la manière la plus idéale possible Incarnation des nouvelles formes dans le respect des cycles de vie naturels des diverses formes existantes et de l’ordre des choses
(Légende  : C = conscience ; V = vie ; F = forme)

Affinités des groupes

Le tableau suivant (en deux parties) représente essentiellement une base de réflexion par analogies.

Rôle Navigateur Organisateur Motivateur
Organes Tête Cœur Poumons
Chakra Coronal Cardiaque Laryngé
Systèmes Nerveux Circulatoire Respiratoire
Plan Essence/
Esprit
Conscience/
Âme
Intuition/
Inspiration
Qualité Volonté Amour/Sagesse Intelligence
Action Décider Organiser Communiquer
Concepts liés Liberté Responsabilité Échange
Sentier octuple Moyens justes et Éveil Attention juste et Éveil Parole juste et Éveil
Gestion de la Forme Choix des formes à incarner, à préserver ou à détruire Organisation cohérente et inclusive des formes Adaptation inspirée des nouvelles formes à l’existant et stimulation pour fonctionner avec
Rôle Conciliateur Découvreur Veilleur Constructeur
Organes Estomac Glandes endocrines Organes sensoriels Squelette et gonades
Chakra Solaire Frontal Sacré Coccygien
Systèmes Digestif et urinaire Hormonal et électrique Sensoriel et d’entretien Reproducteur et musculaire
Plan Forme/
Personnalité
Mental/
Intellect
Émotionnel/
Affectif
Physique/
Matériel
Qualité Justice Connaissance Dévotion Ordre
Action Harmoniser Imaginer Idéaliser Manifester
Concepts liés Assimilation/
Élimination
Réflexion Sécurité (Pro)création
Sentier octuple Vision juste et Éveil Pensée juste et Éveil Effort juste et Éveil Action juste et Éveil
Gestion de la Forme Harmonisation des anciennes et des nouvelles formes ainsi que des individus qui les utilisent ou y participent Découverte de nouvelles formes et des lois qui les régissent Préservation idéale des formes Incarnation des nouvelles formes dans le respect des lois naturelles et de l’ordre des choses

Annexe II
La nature de l’argent




Masques, tests, vaccins, prévention, actions et recours…

[Source : L’INFORMATION DÉVOILÉE via Fils de Pangolin]

« Si une étude montre que le masque permet de limiter les infections, ben dites-le moi, merci ! »

https://youtu.be/3Fn0v5YPay4

Cette compilation de faits sourcés reprend autant que possible des propos de médecin et d’experts relayés par les grands médias.

Table des matières

  • Convention de lecture 1
  • Enfants 2
  • Masque 4
  • Vaccins 12
  • Traitements 15
  • Tests 16
  • Actions et recours 18
  • Stratégie gouvernementale et médiatique 21
  • Index des intervenants 25

Convention de lecture

Afin de faciliter la lecture, les données seront présentées de la façon suivante :

Intervenant Propos Source

Les conclusions et analyses des auteurs apparaissent en italique.

Vous trouverez les détails sur les intervenants dans la section « Index des intervenants. »

Merci de lire et de partager cette œuvre collective. Ce recueil se veut simple pour aider au plus vite les gens qui ne respirent plus naturellement. De nouvelles publications sont prévues dans les mois qui viennent.

Dernière version à jour : https://cutt.ly/3gwbehp

Partagez vos témoignages personnels en rapport avec ce contenu : https://bit.ly/30F1C8K

  1. Enfants
France Soir « Les grands-parents peuvent aller chercher leurs petits-enfants à l’école et les embrasser sans risques ! »« Tribune : Lors de sa conférence du 26 août, le premier ministre a déconseillé aux grands parents d’aller chercher leurs petits enfants à l’école. Une telle recommandation paraît ignorer les données acquises de la science. Ses conseillers lisent-ils la littérature médicale internationale ? l’informent-ils ? »« L’enfant et l’adolescent (jusqu’à 19 ans) n’ont aucune raison scientifique de porter un masque. »« Les masques courants, incapables d’empêcher la transmission d’un virus d’un enfant qui ne le transmet pas même sans masque n’a donc aucune justification chez l’enfant.Or il gêne les travaux scolaires, empêche la communication non verbale si précieuse pour apprécier le suivi d’un cours et sa compréhension par les élèves. Il retire une grande partie de leur humanité à ses voisins au moment où se nouent l’essentiel des contacts, des amitiés et des amours adolescentes. »« Sanitairement inutile chez l’enfant, il est scolairement et socialement très toxique. Les petits-enfants n’infectent pas leurs grands-parents. »« Sur près de 25 millions de contaminations comptabilisées par l’OMS le 30.08.2020 et dans plus de 5000 articles étudiant les Covid infantiles référencés par PubMed (publication médicale), aucun cas de contamination de grands-parents par leurs petits-enfants n’a été démontré. »« On peut donc rassurer les aînés : le contact avec les petits-enfants (de moins de 19 ans) ne les expose aucunement à la contamination par le coronavirus.Les enfants ne transmettent pas la maladie !Les enfants ne propagent pas le coronavirus, ni à leurs grands-parents, ni aux autres adultes, ni à leurs camarades. » https://bit.ly/3kBeqEi
Dr. DELEPINE Nicole « Le port obligatoire du masque pour les enfants, c’est de la maltraitance ». https://bit.ly/3c0hrv3 
« L’Indépendant » Retour à l’école à Wuhan sans masque ni distances de sécurité. https://bit.ly/2HlhsOU 
  1. Masque
Dr. VAN KERKHOVE Maria L’OMS a déclaré le 8 juin 2020 que :« Les individus asymptomatiques ne transmettent pas le COVID ». https://bit.ly/32ev3Qd
France Soir Les masques courants en papier ou en tissu sont incapables d’arrêter les virus (c’est d’ailleurs spécifié sur leur emballage).« Ils ne sont pas destinés à protéger l’individu qui le porte mais ambitionnent de diminuer le risque de contaminer l’entourage. » https://bit.ly/3kBeqEi 
OMS « Les inconvénients probables de l’utilisation du masque par des personnes en bonne santé dans le grand public comprennent :• potentiel accru de risque d’auto-contamination en raison de la manipulation d’un masque facial et du contact ultérieur avec les yeux avec des mains contaminées.une auto-contamination potentielle qui peut survenir si les masques non médicaux ne sont pas changés lorsqu’ils sont mouillés ou sales. Cela peut créer des conditions favorables à l’amplification des micro-organismes.• maux de tête potentiels et / ou difficultés respiratoires, selon le type de masque utilisé• développement potentiel de lésions cutanées du visage, de dermatite irritante ou d’aggravation de l’acné, en cas d’utilisation fréquente pendant de longues heures.• difficulté à communiquer clairement.• inconfort potentiel.• problèmes de gestion des déchets ; élimination incorrecte des masques entraînant une augmentation des déchets dans les lieux publics, risque de contamination des nettoyeurs de rue et danger pour l’environnement.• difficulté à communiquer pour les personnes sourdes qui se fient à la lecture labiale.• désavantages ou difficulté à les porter, en particulier pour les enfants, les personnes ayant des troubles du développement, les personnes souffrant de maladie mentale, les personnes âgées souffrant de troubles cognitifs.• danger de le porter pour les personnes souffrant d’asthme ou de problèmes respiratoires ou respiratoires chroniques, celles qui ont subi un traumatisme facial ou une chirurgie buccale maxillo-faciale récente, et ceux qui vivent dans des environnements chauds et humides.• … » https://bit.ly/3jX6WLB
Maintenant réfléchissez au budget masques jetables d’une famille avec 2 enfants. A 95 centimes d’euros le masque, il est estimé à plus de 220 euros par mois. Pensez-vous que des gens modestes qui ont perdu leur emploi avec le Covid-19 vont faire passer leurs derniers deniers dans des masques. Bien sûr que non.En revanche, par crainte de l’amende ou par peur du Covid-19, ils vont porter un masque souillé, périmé, dangereux et qu’ils auraient dû jeter depuis longtemps. Et s’il s’agit de masques en tissu, discutez avec les gens et constatez que le lavage de ce dernier n’est pas effectué ou de façon insuffisante.Bref, un peu à la façon des médicaments dont nous ignorons les effets secondaires indiqués dans la notice sous prétexte de faire confiance à des praticiens désinformés voire achetés, nous portons des masques par pur dogmatisme et cela peut avoir de graves conséquences à long terme. Car on ne peut comparer des chirurgiens qui restent relativement statiques dans l’air conditionné d’un bloc opératoire à des gens qui déambulent activement, parfois à l’extérieur par plus de 30°C. Les effets secondaires des masques sont alors incomparables.
Dr. LORIDAN Eric  « Si vous trouvez une étude qui montre que le port du masque au bloc opératoire permet de limiter les infections de sites opératoires, ben dites-le moi, merci. » https://bit.ly/2ZWqXdL
Pr. RANCOURT Denis « Aucune étude ne prouve une quelconque utilité du masque pour prévenir les maladies respiratoires virales, que ce soit en intérieur ou en extérieur. Point final. »« Le virus se transmet par des particules aérosols et le masque ne peut rien contre cela. »« Il n’y a pas plus de gens qui meurent depuis 1972 de toutes les maladies respiratoires ou toute cause. »« L’état impose une règle qui n’est pas basée sur la science, le danger c’est qu’on s’habitue à obéir à des règles absurdes de l’autorité pour un futur totalitaire. C’est une hiérarchie de dominance, driftée vers un état totalitaire »« Atteinte au souffle de vie, charge virale évacuée lors de l’expiration, en plein air il n’y a pas de stagnation de charge virale. »Pendant le confinement, les médias dominants ont reproché à Raoult l’absence d’Essai Contrôlé Randomisé (ECR) attestant de l’efficacité de l’Hydroxychloroquine (HCQ). Sachez qu’il existe des dizaines d’ECR montrant que le masque est parfaitement inutile contre les virus.  Sources vidéo :https://bit.ly/3hPj005 https://bit.ly/2FUAScu
Pour plus d’informations, consultez la traduction en français de l’étude du Pr Denis Rancourt :https://bit.ly/3ibstzJ https://bit.ly/2R2QHAk Source originale en anglais : https://bit.ly/337IrVs 
Pr. RANCOURT Denis Une autre étude au sujet du masque montre que les résultats de 14 Essais Contrôlés Randomisés […] n’ont pas permis de conclure à un effet substantiel sur la transmission de la grippe (confirmée en laboratoire). De même, nous avons trouvé des preuves limitées de l’efficacité d’une meilleure hygiène et d’un meilleur nettoyage de l’environnement. https://bit.ly/3bBCRhG
Pr. RANCOURT Denis Encore une étude ? Celle-ci explique : « Notre étude systématique a trouvé peu de preuves que l’utilisation de masques puisse réduire le risque d’infections respiratoires virales.Dans le cadre communautaire, nous n’avons trouvé aucune preuve concernant l’utilisation de masques par le grand public en dehors de la maison… » https://bit.ly/35gvwTz
Pr. RANCOURT Denis Une dernière étude ? Elle explique que l’usage du masque dans le milieu médical ou le grand public n’apporte aucune différence en termes de transmission de maladies grippales confirmées en laboratoire. https://bit.ly/32b6gMJ
Bref la science de la meilleure qualité disponible nous montre que tous ceux qui imposent le port du masque font appel à leurs suppositions et leurs croyances, pas à la science factuelle. Porter un masque (chirurgical, FFP1,2,3) dans le but de prévenir les maladies respiratoires virales, ce n’est pas de la science c’est de la religion.
M6 Voici une vidéo montrant que même les médias dominants parlent de l’effet asphyxiant du masque entraînant la baisse des capacités cognitives à commencer par la vue (impeccable pour conduire donc…) https://bit.ly/33yFoHg
Statista Comment expliquer qu’en termes d’incidence COVID (morts par million d’habitants), la Suède s’en tire mieux sans confinement et sans masques que la Belgique, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, le Brésil et les USA ? https://bit.ly/2FSM7Cm
Dr. GUNDRY Steven Le rôle du masque est de bloquer la chute de bactéries dans des plaies ouvertes en bloc opératoire.Il n’a jamais été question de filtrer des virus. Et même en bloc opératoire, c’est UN DOGME, une tradition.Le masque a été conçu pour filtrer les bactéries et non pas les virus (bien trop petits) mais l’abrasion de la peau par le masque génère des fragments (avec bactéries) qui se détachent et tombent quand même dans les plaies.  https://bit.ly/3hbOVHQ
Pr. DESUTER Gauthier  « Les enseignants masqués ne tiendront pas !Un médecin laryngologue s’inquiète de la multiplication des pathologies qui découleront du port du masque imposé aux enseignants pendant plusieurs heures.Une hérésie physiologique :Dès lors, demander à un enseignant, ou toute autre profession vocale, de porter un masque en permanence est une hérésie physiologique. Non seulement les flux d’air sont ralentis mais le masque constitue une barrière à la propagation de l’onde sonore. Cela rend déjà la voix conversationnelle fastidieuse mais surtout cela rend la voix projetée im-po-ssi-ble !A quoi le professionnel de la voix s’expose-t-il ? Outre une fatigue professionnelle d’installation quasi immédiate, il sera à haut risque de lésions traumatiques des cordes vocales. En effet, au déficit respiratoire répondra une tentative de compensation – bien illusoire – par un forçage laryngé créant hémorragies, polypes et nodules.Ces lésions rendent dysphonique et parfois même aphonique. La sanction est sans appel : chirurgie suivie d’une longue rééducation logopédique avec convalescence de trois mois. Certains présenteront malgré tout des séquelles permanentes.Déjà des premiers cas :En forçant les enseignants à porter le masque en classe, nous nous exposons à un afflux de pathologies vocales dans les mois qui viennent.Les premiers cas frappent déjà à nos portes de laryngologistes.Pour conclure je dirais qu’imposer le masque aux enseignants durant leurs cours est comparable à l’action de placer un sabot dans un métier à tisser tels qu’y procédaient les ouvriers nordistes au XIXe siècle afin de démarrer une grève. Mesdames, Messieurs les décideurs, sans modifications des règles vous allez casser l’outil… et ce sera du sabotage ! » Le Soir du 07/09/2020 : https://cutt.ly/rfA5l4r 
Pr. PERRONE Christian « Les masques ne servent à rien sauf pour les soignants, sauf pour les personnes qui ont des symptômes, pour leur entourage dans certaines circonstances. Même dans les endroits clos, pour moi le masque à l’école c’est un délire total, alors que les gamins ne sont pas malades. Même dans les open-spaces dans les entreprises ont devrait dire aux gens si vous avez des symptômes restez chez vous, appelez votre médecin faites un test, on vous dépiste l’entourage notamment les collègues au travail. Sinon on va le porter pendant des mois jusqu’au vaccin du printemps. »   https://cutt.ly/8fA83qD
Dr. GARCIA ALONSO Marisa Marisa Garcia Alonso a décidé de faire des tests microbiologiques sur les masques qu’ils soient en tissu ou chirurgicaux, qu’ils aient été peu ou trop utilisés, mais dans tous les cas, des masques qui avaient été portés par des personnes réelles dans des situations réelles. Le 17.07.2020Le Masque est dangereusement contaminé selon l’infectiologue espagnole« Il faudrait qu’on les enlève avec des pincettes, puis les déposer dans un sac, de préférence en papier, ou en tissu, pour qu’il puisse absorber la transpiration, car les sacs en plastique favorisent la poussée des champignons.Rallonger la vie d’un masque pourrait occasionner de l’acné jusqu’au problème digestif. » Plusieurs pathologies dermiques sur le visage, des patients qui ont présenté de la sinusite ou beaucoup d’autres, avec des herpès sur les lèvres, ou des otites, des maux de gorge par infection. Il y a diverses pathologies si nous favorisons la prolifération des bactéries rhino-buccales. L’utilisation des masques en continu sans les changer ni les laver régulièrement peut favoriser la prolifération anormale des bactéries dans notre cavité buccale. J’ai juste l’intention de mettre tout le monde au courant. »Un grand merci à Marisa Garcia Alonso compte Instagram pour avoir pris l’initiative de faire ce test et nous montrer ces expérimentations empiriques éclatantes ! Source vidéo traduite en français : https://bit.ly/3hgjV9z
Dr. KHOURY Antoine
Dr. ROO Eliane  « Comment les températures élevées affectent la peau de notre visage quand celle-ci est couverte en permanence : Acné, dermatite péribuccale, problèmes de rosacées, parce que les masques retiennent la chaleur et l’humidité »« Le bureau des affaires sanitaires ordonne que les communes renvoient les masques FFP2 en provenance de Chine en raison d’incompatibilité avec la norme Européenne. »Il est intéressant de noter que les masques chirurgicaux (exigés dans les avions plutôt que les masques en tissu) sont souvent fabriqués dans des conditions d’hygiène déplorable. De plus il est marqué sur les boîtes de masques que ces derniers ne protègent pas contre les virus. https://bit.ly/3hiIHGh
Del Bigtree Hypoxie (O2), hypercapnie (CO2) et comorbidités : Une expérience de Del Bigtree mesure l’oxygène sous un masque et montre le danger de le porter. Analyse du niveau de dioxyde de carbone et les problèmes de santé potentiels : 10 000 PPM en 10 respirations, soit un seuil extrêmement dangereux…atteint en moins d’une minute.. https://cutt.ly/7fA6Zmq
Une autre vidéo nous montre la baisse du niveau d’oxygénation liée au port du masque. https://cutt.ly/RfA6V2S
CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) Rapport du CDC aux Etats Unis : 94% des morts du Covid19 étaient à risque (comorbidités). Source CDC (voir le texte sous comorbidities) : https://cutt.ly/ofA6MiR
Dr. A BUTTAR Rashid
M6
Porter le masque n’est pas sans DANGER. Ceux qui le recommandent aveuglément sont des irresponsables. Voici ce à quoi on s’expose :– Intoxication par accumulation de pathogènes (champignons, bactéries, etc.)– Hypoxie (baisse de l’oxygène dans le sang) et hypercapnie (augmentation du CO2 dans le sang)– Maux de tête (dûs à l’hypoxie et l’hypercapnie)– Baisse des capacités cognitives à commencer par la vue (impeccable pour conduire donc…)On met son corps en stress chronique en portant le masque, cela fait monter le cortisol, l’hormone du stress, et baisser les lymphocytes T qui sont en 1ère ligne des défenses immunitaires contre les maladies respiratoires virales. Plusieurs médecins le disent, comme le Dr Rashid A Buttar. Donc en portant le masque en permanence on devient la cible idéale pour la prochaine grippe saisonnière…
Sans parler plus généralement de l’effet nocebo de la société anxiogène que cela génère. On ne voit plus un seul sourire, c’est terrifiant. L’hormone du stress, le cortisol est liée au manque de respirations complètes et profondes.« Un stress chronique conduit à sa production chronique, responsable d’une série de dérèglements comme l’hypertension, la baisse de la réponse immunitaire, la dépression, les troubles cardio-vasculaires et le cancer. »
Dr. BUTTAR (7m43s) :https://bit.ly/30H9CWxM6 :https://bit.ly/33yFoHg
Dr. KORBA BOUDGHENE Catherine « Les dangers du port du masque sont un manque d’oxygénation des cellules, une diminution de l’échange entre l’oxygène et le dioxyde de carbone, et des problèmes de peau comme staphylococcie de la face…Alors l’organisme se met en acidose respiratoire, et là on devient déjà malade avec une baisse de l’immunité et une fatigue chronique. » https://cutt.ly/gfZzPEa
Dr. FOUCHE Louis  « Le masque… tout le monde le sait que c’est une imposture.Renouez avec le réel, ayez du contact social, c’est très important. » https://cutt.ly/VfLicU6
  1. Vaccins
Pr. MONTAGNIER Luc « Je crois que les vaccinateurs oublient ce principe d’Hippocrate : ne pas nuire. »« On est dans un monde de fous, un monde de fous ! ».« Les scientifiques sont achetés, américains, français, anglais. Ils sont payés pour dire ce qu’ils disent. »« Les vaccins parfois sont mauvais, il faut le dire et je le dis vraiment il faut le dire très fort, si vous avez quelqu’un qui est atteint par le Covid-19, vous risquez de le faire mourir dans les jours ou semaines qui suivent. Si vous avez quelqu’un qui a une chimiothérapie bien équilibrée contre un cancer, vous le vaccinez contre la grippe, vous allez le tuer aussi très rapidement, il faut le dire ça, les vaccinations interférentes sont très mauvaises, donc ceci doit être retenu. »« Un vaccin je répète, il peut être très mauvais, il peut être bon, mais il faut le démontrer et ceci prend du temps, et il y a des exemples en Italie du Nord notamment où l’on a vacciné contre la méningite toute une population et c’est là qu’on a vu le pic de mort augmenter de façon très importante. Je crois que les vaccinations oublient ce principe d’Hippocrate : ne pas nuire. Ce sont des médecins qui vaccinent donc c’est à eux de mettre la barrière éthique. »« Le virus COVID-19 est une manipulation humaine. »  https://cutt.ly/ufA7oXX
Pr. MONTAGNIER Luc « Nous sommes arrivés à la conclusion qu’effectivement y avait eu une grande manipulation au sujet de ce virus. On a ajouté par-dessus des séquences notamment du VIH le virus du sida. Ce n’est pas naturel c’était un travail de professionnel, un travail de biologiste moléculaire, un travail très minutieux on peut dire d’horloger, au niveau des séquences. »« Dans quel but, ça n’est pas clair… Mon travail c’est d’exposer les faits c’est tout, je n’accuse personne; je ne sais pas qui a fait ça et pourquoi. » https://bit.ly/3iR3nXm 
La médecine aurait-elle oublié la véritable prévention ? Plutôt que de vous administrer à tout prix des substances chimiques fabriquées en laboratoire, pourquoi ne vous recommande-t-elle pas :- de cultiver une bonne immunité naturelle en prenant soin de votre corps (alimentation saine, sommeil, exercice doux et régulier, soleil, forêt, mer…)- de ne pas mettre de masque- de vous interroger sur le rapport bénéfice/risque des vaccins- de limiter les ondes électromagnétiques (WIFI, DECT, mobile…)- et d’éviter les médias anxiogènesA ce stade du document vous avez compris que les intérêts de l’industrie pharmaceutique influencent la conduite de nos dirigeants et des médias dominants. Et après les masques, ils ont l’intention de vous imposer des vaccins
Pr. FOURTILLAN Jean-Bernard Dr. RADER Serge Dr. SCHALLER TalDr. MADEJ Carrie Le futur vaccin COVID-19Voici deux vidéos traitant du futur vaccin Covid19. Toutes les données mentionnées ont été scrupuleusement vérifiées par des médecins. Maintenant c’est à vous de choisir. https://cutt.ly/hfCL2XJ  https://cutt.ly/dggBdgh
Info Vaccin France Le libre consentement face aux vaccinsLe site « Info Vaccin France » propose une manière de faire valoir vos droits face à l’obligation vaccinale. Attention cette démarche n’est pas dénuée de risques. Nous vous recommandons de bien réfléchir avant d’agir et de vous faire assister par un avocat (ex : Me Brusa) pour valider les fondements juridiques de votre démarche. https://bit.ly/3cy3AfK https://lh6.googleusercontent.com/OzODDzXkypRyl8eqEx8ysJbl4uRY7OHq8P2JJoua1khfUc0s5EhAm2VxLhmFFbK_5wxxeCJtlD71Hma1QN0-79gez0npJ46Qa_BGKoZJmgimCRinKztC5_v0ak1rhXcA2xPs4KTi
Pr. FOURTILLAN Jean-Bernard Le Pr Jean Bernard Fourtillan se bat pour mettre fin au scandale de l’aluminium dans les médicaments à usage humain : pansements gastriques, vaccins, etc. Téléchargez son certificat d’expertise qui vous permet de vous opposer, pour vos enfants ou vous-même, à l’administration de ces médicaments mortifères interdits d’après les normes de la FDA depuis 1989 et de l’OMS depuis 1996. https://bit.ly/3kGjlE1 
Pr. FOURTILLAN Jean-Bernard Dans une interview, le Pr Fourtillan s’explique en détail sur :- ses découvertes révolutionnaires (cycle éveil sommeil)- sa lutte avec l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament)– l’aluminium dans les médicaments et les vaccins et les solutions pour s’en débarrasser https://cutt.ly/dfCKASf 
Le Monde Rappel important sur les erreurs médicales :Des données de l’OMS ont permis d’avancer ceci en 2015 : « Avec 15 millions d’hospitalisations en France en 2013, le nombre de décès liés aux erreurs médicales pourrait ainsi avoisiner les 50 000 (137 par jour), en faisant la troisième cause de mortalité du pays après les cancers et les maladies cardio-vasculaires. »En 2013, un rapport sur l’iatrogénie (conséquences néfastes liées aux soins), rédigé par le pharmacologue Bernard Bégaud et par l’épidémiologiste Dominique Costagliola, relevait que « des études de pharmacovigilance permettent d’avancer la fourchette de 10 000 à 30 000 décès attribuables chaque année en France à un accident médicamenteux (soit 27 à 82 par jour) ». Sans compter ceux dus à d’autres causes médicales ou chirurgicales. Le Monde 03/05/2016 : https://bit.ly/35YjcI8 
Vous pensez toujours que les dirigeants de ce monde vous protègent ? Observez de quelle manière les politiques sanitaires et sociales agissent sur l’évolution de la mortalité d’un pays. Faites appel à votre intuition et vous saurez si le système prend réellement soin de vous. Tout ceci pourrait être évitable si on faisait de la prévention…
  1. Traitements
Médecins américains Des médecins américains dénoncent la désinformation autour du Covid, de l’hydroxychloroquine et des masques inutiles voire nocifs.Les traitements préventifs et curatifs existent : Pas besoin de muselière ni de vaccinIl existe un protocole simple et peu cher qui soigne avec succès les gens à risque (comorbidités), c’est le protocole de Raoult : Hydroxychloroquine (HCQ) + Azithromycine (AZ) + Zinc. Et l’HCQ est aussi un très bon préventif à faible dose. Ce sont des médecins américains en première ligne du Covid qui le disent. Leur vidéo a subi une censure sur tous les réseaux. https://cutt.ly/6fA6zxI  
France Soir Le gouvernement français a refusé de soigner les gens avec l’HCQ et nos anciens ont même été achevés en EPADH avec le Rivotril en injection. Les pays qui ont le moins de morts ont utilisé des tisanes, ou le protocole de Raoult : HCQ + AZ. Il le tient d’ailleurs des premiers bons résultats obtenus en Chine au début de la crise. Un article chez France Soir compare la France à l’Allemagne qui a 5 fois mieux géré la mortalité grâce à l’HCQ https://bit.ly/2FKet22  
HCQ Trial Observez également en temps réel avec les liens ci-dessous, que les pays qui ont utilisé l’HCQ de façon précoce ont 73,1% de morts en moins. https://hcqtrial.com/  
Pr. RAOULT Didier Des mots et des chiffres qui rassurent :1. « Des études cliniques observationnelles ou randomisées dont la somme montre que l’hydroxychloroquine (à 4.70 euros) est efficace pour prévenir la mort. Dans certains de ces travaux il y a une diminution de 50% de la mort. C’est un point important je vous rappelle, ni le médicament Remdesivir (à 2450 euros qui a de graves effets secondaires sur les reins) ni le Lopinavir/Ritonavir, n’ont jamais eu une étude publiée montrant qu’il y avait une prévention de la mortalité : 0 ! »« Donc le seul produit dans lequel il y a une prévention de la mortalité c’est l’Hydroxychloroquine, seule ou associée à l’Azithromycine. »2. « De toutes les études publiées avec le portage viral, seul l’hydroxychloroquine diminue le portage viral. »« Dans ce monde on finit par avoir l’impression qu’il suffit d’avoir droit à la parole ou de faire des communications pour que ce soit la vérité. Mais la vérité c’est pas ça, c’est les études, c’est les chiffres, c’est la mortalité, et ça on ne peut pas tricher, ça finit par sortir. » https://bit.ly/2RSLWtG
  1. Tests
Pr. RAOULT Didier Pas fiables, blessants, contaminésIls obligent les gens à se faire tester juste pour un éternuement, ou un rhume ou un « cas contact », alors que la personne n’a aucun symptôme !Une personne guérit simplement de ses maux de tête, de ventre, ou gorge par une tisane de menthe, thym, ortie, sans même parler d’Artemisia…Ces tests ne sont pas fiables : IHU Marseille Pr. RAOULT expert infectiologue :« Nous, on a eu jusqu’à 44% de faux positifs, donc il faut faire attention. » https://cutt.ly/gfZnHvl 
Le Parisien Ce test blesse les parois internes des narines. Nous avons tous des témoignages d’enfants qui saignent du nez, et d’adultes dont la narine les démange pendant 24 heures.Ce test coûte cher : « Avec 1,19 million de tests réalisés dans la semaine du 7 septembre, la France, devenue troisième pays testeur au monde, a dépensé 88 millions d’euros pour détecter les cas contaminés.Depuis le début de la pandémie, plus de douze millions de contrôles, très majoritairement par la technique dite RT-PCR, avec prélèvement nasal par écouvillon, ont été réalisés, portant la facture globale à près de 917 millions d’euros cette semaine.Facture prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie. A ce rythme, 30 millions de tests auront été réalisés à la fin d’année et plus de 2,2 milliards d’euros dépensés. »« Profitant de la tension, quelques laboratoires parisiens en abuseraient, promettant des résultats sous 48 heures, moyennant 80 ou 100 euros le test, a révélé Europe 1. Des pratiques fermement condamnées par l’Assurance maladie ce mercredi 16 septembre. » https://bit.ly/3cj8EnY 
Radio Canada Avec ces tests on peut vous contaminer au Covid-19.« 7000 écouvillons contaminés de la part de l’Agence de la santé publique du Canada. En Colombie-Britannique, il y en avait 30 000.Au Manitoba, 8800 tests de dépistage en provenance du Laboratoire national de microbiologie étaient contaminés.Le Nouveau-Brunswick a également reçu 6400 trousses de dépistage contaminées.En Ontario, le premier ministre Doug Ford a lui aussi confirmé qu’une livraison de 100 000 écouvillons en provenance d’Asie était arrivée contaminée par de la moisissure plus tôt ce mois-ci. »
Se faire tester alors que l’on n’est pas réellement malade créer un effet nocebo (du latin : « je nuirai ») qui a lui seul peut rendre malade :« La maladie du désenchantement » c’est prouvé par le scanner cérébral, « des zones s’éteignent ». Pr. RAOULT.8.5 millions de Français hypocondriaques et 2 millions agoraphobes,  à cause de leur propagande de peur ces chiffres vont augmenter. 
22 avril 2020 : https://bit.ly/33NRPhi 
Pr. RAOULT Didier « Faire les choses raisonnablement, faut faire attention on a beaucoup de PCR à contrôler, qui sont positifs en dehors, il faut faire attention tout le monde n’a pas les mêmes critères.On a entre 30 et 40% de PCR (test avec prélèvement naso-pharyngé par écouvillon) qui sont faussement positifs ; qui viennent se faire contrôler, et qui sont négatifs en réalité, donc il faut faire attention.Nous on le signale à nos autorités pour qu’ils ne soient pas pris en compte comme des nouveaux cas. »  (Les médias ne parlent pas des faux positifs, ils préfèrent relayer la peur.)« Pendant plus de 3 jours y a eu 1 mort ce qui fait 0.06% de létalité » (soit 99.94% de gens guéris) 01/09/2020 : https://bit.ly/3clWgUv  
  1. Actions et recours
Médecins pour la vérité « Médecins pour la vérité », 140 professionnels de santé : La conférence s’est tenue le 25 juillet 2020 avec les orateurs suivants :Le Dr. Natalia Prego Cancelo, le Dr. Rafael Gazo Lahoz, le Dr. María José Martínez Albarracín, le Dr. Angel Ruiz-Valdepeñas Herreros et le Dr Heiko Schöning.Les médecins prestigieux d’Argentine comme le Dr. Chinda Brandolino, le Dr. Mario Borini, le Dr. Eduardo Yahbes, le Dr. Ramiro Salazar des épidémiologistes argentins, entre autres, y ont également participé.Les médecins María José Martínez Albarracín et Angel Ruiz-Valdepeñas Herreros ont été licenciés et menacés d’être professionnellement radiés. Le collectif a présenté une conférence remettant en cause la version officielle du Coronavirus. Plus de 140 professionnels de santé le composent.L’événement a commencé par l’intervention du Dr.Heiko Schöning, représentant de la Commission d’enquête extra-parlementaire sur la Corona allemand et s’est terminé par un examen des 4 points fondamentaux d’enquête auprès du gouvernement et des autorités espagnoles par l’association Médicos por la Veridad.« Avec des données, des chiffres et des analyses bien fondées, il a été révélé l’incohérence et l’erreur des décisions qui sont prises dans le monde pour lutter contre la pandémie de COVID-19. »Le port du masque est très dangereux pour les gens qui travaillent en mouvement, avec énergie comme le personnel des EHPADS, des restaurants, des collèges et lycées qui sont pris pour des déménageurs et des nettoyeurs de Covid-19. https://bit.ly/3iPkhpk
Dr. CRABBE Jean Michel Dr Jean Michel CRABBE, seconde lettre au conseil de l’ordre des médecins :« Je dénonce publiquement de graves violations du Code de Déontologie et du Serment d’Hippocrate par l’Ordre des médecins lui-même. »« Le port du masque, l’isolement des sujets en bonne santé et la distanciation sociale sont des mesures inventées en 2020, qui ne s’appuient sur aucune expérience passée, sur aucune étude scientifique, et ne figurent dans aucun ouvrage de médecine. »« Au service des médecins dans l’intérêt des patients », l’Ordre des médecins devait informer les praticiens d’une façon objective, dénoncer les mesures de prévention non validées scientifiquement et dangereuses. »« En conclusion, l’Ordre des médecins doit être traduit devant ses propres instances disciplinaires et jugé pour manquements graves aux missions qui lui sont confiées et à l’éthique médicale.Dr. Jean-Michel Crabbé » Lettre du 27 août 2020 : https://bit.ly/3iOVzVW
Initiative CitoyenneKRUSI EmaDr. SCHALLER TalCREVECOEUR Jean-Jacques
Transparence Coronavirus
Soignants belges : 24 professionnels de santé belges témoignentUn collectif de 250 professionnels de la santé recommande :- de prendre soin de son système immunitaire par la compréhension du rôle essentiel de la respiration, de la nourriture ;- d’apprendre à connaître l’Artemisia une plante simple qui guérit.« Plus de 26 soignants ont déposé plainte à l’Ordre des Médecins, contre la Ministre belge fédérale Maggie De Block , 9 autres experts et Mme Wilmès Sophie 1ère ministre provisoire. Ils ont écrit à tous les parlementaires, pour demander l’arrêt immédiat de tout ce qui est une atteinte à l’intégrité physique et une violation de la loi sur les droits du patient qui prévoit le libre consentement. » Site d’Initiative Citoyenne : https://cutt.ly/bfA5Fm4 Source des propos en vidéo : https://cutt.ly/Ef0mWKQhttps://lh3.googleusercontent.com/1Kve9VUlAnWL-sieHRUE0-SWiEqcyKewLeygRi4Ele5JrOM6iHDUjvLa4_BE-17TwJaJaCzUnZf_rhtGTVwm3GU28jRWpGozaf8uHhbTJuL8Tx7IxKBf_gC4WI1EX3Dreo3nzANY
Site du collectif Transparence Coronavirus : https://cutt.ly/3fA5NOk
Comité de 200 médecins Un comité de 200 médecins a lancé un message d’alerte mondial dans un dossier international de 29 pages : Message d’alerte international de professionnels de la santé aux gouvernements et aux citoyens du monde :STOP : à la terreur, à la folie, à la manipulation, à la dictature, aux mensonges et à la plus grande arnaque sanitaire du 21e siècle.Nous invitons les professionnels de santé du MONDE ENTIER à être forts et courageux et à faire leur devoir de dire la vérité, à nous rejoindre MASSIVEMENT dans le collectif :United Health Professionnals et à signer cette lettre en envoyant les 4 informations suivantes :prénom, nom, profession et pays à : join.unitedhealthprofessionals@gmail.com https://cutt.ly/pfA82uX 
Me. BRUSA Carlo Alberto Contre les mesures illégales du gouvernement : confinement, masque… « Le masque n’est pas une thérapie. »« Le droit est plus fort que les lois injustes et les règles détournées. »« Utilisez le droit pour porter l’esprit de la liberté. »Selon un courrier réponse de l’ordre des médecins à Maître Brusa, les docteurs peuvent faire un certificat pour déroger au port du masque.Les amendes sont illégales, vous pouvez contacter l’association Réaction19 de Maitre Brusa et vous y inscrire pour la somme modique de 10€. Vous pourrez alors obtenir une aide personnalisée ainsi que des documents utiles et prêts à l’usage :– feuille de route pour contester une contravention– lettre type de contestation de contravention pour non-port du masque– déclaration d’illégalité des contraventions en cas de défaut de port du masque- etc. https://bit.ly/33AZteE
Site association Réaction19 : https://reaction19.fr/
  1. Stratégie gouvernementale et médiatique
Dr. TROTTA Pascal « Peu de médecins osent élever la voix, pourquoi j’ose élever la voix, c’est parce que nous sommes face à une immense manipulation, une manipulation d’opinions. »« Vous respirez un véritable bouillon de culture. On a laissé mourir les personnes âgées dans les EPADHS. Ce n’est pas un problème médical, c’est un problème politique et cela c’est beaucoup plus grave. La France est devenue la Corée du nord de la médecine naturelle.Ces juges intelligents du Tribunal Administratif le 25 Septembre 2020 ont rétorqué l’arrêté préfectoral et ont dit : Le masque est une atteinte grave à la liberté d’aller et de venir, c’est une atteinte à la dignité de la personne. »« Il s’agit d’une dictature virale à des fins politiques. On prépare par cette soumission généralisée au masque, à la soumission généralisée aux vaccins. On est donc face à une immense manipulation financière qui n’a rien à voir avec la médecine que nous pratiquons, nous les médecins de terrain, nous sommes en train de rentrer dans un régime soviétique. »« Le docteur Michel GEFFARD a été radié de l’ordre des médecins parce qu’il guérissait la sclérose en plaque. 30 gendarmes sont venus le 23 septembre à son domicile et l’ont arrêté parce qu’il continuait à soigner des patients. »C’est ça la réalité de la médecine en France. Voilà ce qui est arrivé à ces médecins courageux qui trouvent des traitements, ils sont enfermés à domicile, ils n’ont plus le droit de parler à leur malade, plus le droit de parler à leurs élèves, plus le droit de continuer leurs recherches. C’est ça l’état de la médecine en France et dans d’autres pays. »« La vérité, c’est comme l’eau : ça finit toujours par passer. » https://cutt.ly/RfA6dWR
Dr. PROVENZANO Sandro « Là on essaye de nous affaiblir en nous forçant, obligatoirement à porter le masque dans des endroits clos, maintenant même dans des endroits ouverts, on se balade en pleine nature et on doit porter des masques, c’est de l’ineptie.Je crois qu’en 25 ans de médecine je n’ai jamais vu une telle mascarade et alors quoi, il faut oublier tous nos cours, tous nos cours d’immunité ?Mais ce n’est plus ça la médecine, c’est de la prescription pour big pharma, c’est de suivre « les guidelines » inscrite pas par les scientifiques, mais de nouveau par les lobbyistes.J’espère que beaucoup de gens vont se réveiller de cette situation. » https://cutt.ly/OfA7Le6 
Dr. WONNER Martine  Elle rejoint le Pr. Perrone et confirme la « Privation de liberté » : car elle a voté contre la loi titrée : Sortie de l’état d’urgence sanitaire, mais cette loi votée avant l’été permet au gouvernement, à l’exécutif de prendre toutes les décisions qu’ils veulent sans les parlementaires.« C’est la première fois depuis la 5ème république que les parlementaires sénateurs ou députés, n’ont plus leur rôle fondamental à jouer, d’évaluation et de contrôle du gouvernement. La démocratie aujourd’hui, elle est masquée, bâillonnée et les parlementaires aujourd’hui ne servent à rien. »« Des bureaucrates de la haute administration, des ministères de paris ont interdit en France, aux médecins d’exercer leur ART par 2 décrets du 25 et 26 Mars, qui étaient en plus là encore illicites. Puisque la loi qui s’impose et qui est dans le code de santé publique, article 515-1 qui donne l’obligation aux médecins de traiter, et dans notre constitution le droit inaliénable c’est l’accès au soin, et l’obligation de protéger la santé de tout le monde, et encore + les plus vulnérables. » Débat vidéo « Wonner – Perronne – Sibilia » : https://bit.ly/33IFoTL 
Pr. TOUSSAINT Jean-François Le Professeur a signé un manifeste avec différents scientifiques : « Nous ne voulons plus être gouvernés par et dans la peur. » A tous les docteurs merci de rejoindre ce manifeste.« Plus de la moitié actuellement et probablement les trois quart, voir 9 sur 10 des cas positifs diagnostiqués sont des gens qui ne sont pas contagieux… » Sud Radio le 14/09/20 : https://bit.ly/2ZXw7pY
Pr. TOUSSAINT Jean-François « Pendant la canicule les personnes à risque ont 10 fois plus de chance de mourir du fait de la chaleur que du Covid. Il faut enlever les vêtements chauds et ce qui bloque les voies aériennes supérieures, donc le masque. » 12/08/2020 (à 9m28s):https://bit.ly/3kRRtgs https://lh3.googleusercontent.com/KsBvFXtAH_9_6vfS1rZ_3f4rhBFteF1gjqWMLWkFvDdJ8ZQJupgoMOS-k6hHT33gMnWqipWCFuKWyaapzU9P6KRwwZ0DnEWFMnxtJsFhazb0nAuRS1I8iF9uYwFGC1CmpjfvGSR2
Pr. TOUSSAINT Jean-François « Le gouvernement annonce et assume de ne plus gouverner sur la réalité des choses. »« On arrive maintenant à des situations aussi dramatiques que de faire croire que les petits enfants sont responsables de la mort de leurs grands-parents, c’est cette séquence unique qui se trouve projeté actuellement sur les écrans de télévision. Et la 2ème qui aboutit à faire naître des enfants alors que leur mère est sous un masque avec des difficultés respiratoires, et au moment le plus important où elle donne la vie, les faire passer pour des tueuses en séries » Cnews le 28/09/2020 :https://cutt.ly/6f2dU9D
DUCROCQ François « La pénurie des masques pendant l’épidémie du Covid 19 a été voulue, organisée et assumée. Tel est le sens de mon témoignage de chef d’entreprise à travers les nombreuses démarches, les mails reçus et échangés. La vidéo est longue, (13.33 min) mais elle va vous permettre de comprendre ce qui s’est réellement passé. » https://cutt.ly/PfA6Q9c 
Dr. FOUCHE Louis
BRZEZINSKI Zbigniew, Mika
ORWELL Georges « Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire. » Georges Orwell.
KAFKA Franz Apprendre, réfléchir, comprendre, évoluer… La littérature nous offre cette chance.Saisissons-la et ne nous laissons pas anesthésier par l’indifférence et la paresse!« Un livre doit être un coup de hache dans la mer gelée qui est en nous. »
  1. Index des intervenants

B

BEGAUD, Bernard: Professeur de Pharmacologie à l’Université de Bordeaux. Membre de l’unité de recherche INSERM U657 « Pharmaco-épidémiologie et évaluation de l’impact des produits de santé sur les populations ». Il est aussi président du département du transfert de la recherche et des finances de l’Université de Bordeaux.

BRZEZINSKI, Zbigniew : Ancien conseiller à la sécurité nationale (USA).

BRZEZINSKI, Mika : Journaliste.

BRUSA, Carlo Alberto : Avocat. Chargé de cours de Droit à l’Université de Paris II Assas et de l’Université Paris IV, Panthéon Sorbonne et a commencé son activité d’avocat en 1994. En 1996 il créait son cabinet individuel.

C

COSTAGLIOLA, Dominique : Biomathématicienne et épidémiologiste. Ses domaines de compétence vont de la biostatistique à l’épidémiologie, en particulier la pharmaco-épidémiologie, sans oublier les essais thérapeutiques et la modélisation. En termes d’applications, ceux-ci couvrent l’infection à VIH, l’hémophilie, le médicament et la transfusion.

CRABBE, Jean-Michel : Le docteur Jean-Michel Crabbé exerce la médecine depuis plus de trente ans, d’abord comme médecin généraliste, puis comme praticien dans un centre de réadaptation fonctionnelle. Depuis 1984 il étudie le domaine du rêve, de la chronobiologie et les interactions psychosomatiques. Il a notamment publié : Sommeil et rêves (Ellébore, 2003) et L’Échec de la médecine occidentale (Ellébore, 2005).

D

DELEPINE, Nicole : Pédiatre, oncologue et ancien chef de service en cancérologie pédiatrique à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris.

DESUTER, Gauthier : Laryngologue aux cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles).

DUCROCQ, François : Chef d’entreprise.

E

EAUBELLE, Gregory : Président de l’association EVIDENCE.

F

FOUCHE, Louis : Praticien hospitalier. Centre interrégional des brûlés de la méditerranée.

FOUCHE, Louis : Médecin anesthésiste-réanimateur.

FOURTILLAN, Jean-Bernard : Expert en pharmacologie et en toxicologie et ancien professeur des universités.

G

GARCIA ALONSO, Marisa : Pharmacienne spécialisée en analyses cliniques et directrice d’une pharmacie et d’un laboratoire microbiologique à Madrid. Elle est spécialiste en micro-immunothérapie, en microbiote intestinale et en maladie de Lyme.

GEFFARD, Michel : un chercheur, un excellent médecin qui a trouvé un traitement efficace de la sclérose en plaque, il est docteur à Bordeaux.

GUNDRY, Steven : Pionnier de la chirurgie cardiaque chez le nourrisson.

K

KHOURY, Antoine : Microbiologiste.

KORBA BOUDGHENE, Catherine : Médecin généraliste à Nice.

L

LORIDAN, Eric : Chirurgien général à Boulogne-sur-Mer.

M

MONTAGNIER, Luc : Biologiste virologue, Prix Nobel de physiologie ou médecine de 2008, pour la découverte, en 1983, du virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

O

ORWELL, Georges : Ecrivain. L’adjectif « orwellien » est également fréquemment utilisé en référence à l’univers totalitaire imaginé par cet écrivain anglais.

P

PERRONE, Christian : Médecin et professeur des universités-praticien hospitalier français, spécialisé dans le domaine des pathologies tropicales et des maladies infectieuses émergentes, et ancien président de la commission spécialisée Maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique.

PROVENZANO, Sandro : Médecin généraliste.

R

RANCOURT, Denis : Chercheur et ancien professeur titulaire de physique, ancien directeur de laboratoire reconnu internationalement, a publié plus de 100 articles dans des revues scientifiques de 1er plan.

RAOULT, Didier : Spécialiste français des maladies infectieuses et professeur de microbiologie. Il est un spécialiste émergent des maladies infectieuses tropicales à l’École de médecine et de médecine assistante de Marseille et à l’Institut des maladies infectieuses (IHU) du CHU de Marseille.

ROO, Eliane: Dermatologue de l’Académie espagnole de dermatologie et vénérologie.

T

TOUSSAINT, Jean-François : Professeur de physiologie à l’Hôtel-Dieu (AP-HP, université Paris-Descartes), directeur de l’Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (Irmes) à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep).

TROTTA, Pascal : Ancien Interne des Hôpitaux de Paris, radiologue, homéopathe, nutritionniste et acupuncteur auriculaire.

V

VAN KERKHOVE, Maria : Epidémiologiste américaine des maladies infectieuses. Avec une formation en pathogènes à haut risque, elle est spécialisée dans les maladies infectieuses émergentes et est basée dans le programme des urgences sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé

W

WONNER, Martine : Médecin psychiatre et élue députée dans la 4ème circonscription du Bas-Rhin.




La globalisation du capitalisme, le « gouvernement mondial » et la crise du coronavirus.

[Source : Mondialisation.ca]

Quand le mensonge devient la vérité, il n’y a pas de retour en arrière

Par Prof Michel Chossudovsky

Dans les conseils de gouvernement, nous devons nous prémunir contre l’acquisition d’une influence injustifiée, recherchée ou non, par le complexe militaro-industriel.
Le risque d’une montée désastreuse d’un pouvoir mal placé existe et persistera.

(Président Dwight D. Eisenhower, 17 janvier 1961)


Le monde est trompé sur les causes et les conséquences de la crise du coronavirus.

La crise COVID-19 est marquée par une « urgence » de santé publique sous les auspices de l’OMS qui sert de prétexte et de justification au déclenchement d’un processus mondial de restructuration économique, sociale et politique.

L’ingénierie sociale est appliquée. Les gouvernements sont poussés à prolonger le verrouillage, malgré ses conséquences économiques et sociales dévastatrices.

Ce qui se passe est sans précédent dans l’histoire du monde.

D’éminents scientifiques soutiennent le verrouillage sans sourciller, comme une « solution » à une urgence sanitaire mondiale.

Amplement documentées, les estimations de la maladie COVID-19, y compris la mortalité, sont grossièrement manipulées.

En retour, les gens obéissent à leurs gouvernements. Pourquoi ? Parce qu’ils ont peur ?

Causes contre solutions ?

La fermeture des économies nationales appliquée dans le monde entier entraînera inévitablement la pauvreté, le chômage de masse et une augmentation de la mortalité. C’est un acte de guerre économique.

Première étape : la guerre commerciale contre la Chine

Le 30 janvier 2020, le directeur général de l’OMS a déterminé que l’épidémie de coronavirus constituait une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC). La décision a été prise sur la base de 150 cas confirmés en dehors de la Chine. Premiers cas de transmission de personne à personne : 6 cas aux États-Unis, 3 cas au Canada, 2 au Royaume-Uni.

Le directeur général de l’OMS a reçu le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates, de Big Pharma et du Forum économique mondial (FEM). La décision de l’OMS de déclarer une urgence mondiale a été prise en marge du Forum économique mondial (WEF) de Davos, en Suisse (21-24 janvier).

Un jour plus tard (le 31 janvier), après le lancement de l’urgence mondiale de l’OMS, l’administration Trump a annoncé qu’elle refuserait l’entrée aux ressortissants étrangers « qui ont voyagé en Chine au cours des 14 derniers jours ». Cela a immédiatement déclenché une crise dans le transport aérien, le commerce entre la Chine et les États-Unis ainsi que l’industrie du tourisme. L’Italie a suivi le mouvement, annulant tous les vols vers la Chine le 31 janvier.

La première étape s’est accompagnée de la rupture des relations commerciales avec la Chine ainsi que d’une fermeture partielle du secteur manufacturier d’exportation.

Une campagne a immédiatement été lancée contre la Chine et les Chinois. The Economist a rapporté que :

« Le coronavirus répand le racisme envers les Chinois et parmi les personnes d’origine chinoise »

« La communauté chinoise de Grande-Bretagne est confrontée au racisme en raison de l’épidémie de coronavirus »

Selon le PCSM :

« Les communautés chinoises d’outre-mer sont de plus en plus confrontées à des abus et à des discriminations racistes dans le contexte de l’épidémie de coronavirus. Certains Chinois de souche vivant au Royaume-Uni disent avoir été victimes d’une hostilité croissante à cause du virus mortel originaire de Chine ».

Et ce phénomène se produit partout aux États-Unis.

Deuxième étape : le krach financier provoqué par la peur et la manipulation des marchés boursiers

Une crise financière mondiale s’est déroulée au cours du mois de février et a culminé avec un effondrement spectaculaire des valeurs boursières ainsi qu’une baisse importante de la valeur du pétrole brut.

Cet effondrement a été manipulé. Il a fait l’objet d’un délit d’initié (« insider trading ») et d’une connaissance préalable. La campagne de peur a joué un rôle clé dans la mise en œuvre du krach boursier. En février, environ 6 000 milliards de dollars ont été effacés de la valeur des marchés boursiers dans le monde. Des pertes massives d’épargne personnelle (par exemple des Étasuniens de la classe moyenne) ont eu lieu, sans parler des faillites et des banqueroutes d’entreprises. Ce fut une véritable aubaine pour les spéculateurs institutionnels, y compris les fonds spéculatifs des entreprises. L’effondrement financier a entraîné des transferts importants de richesses monétaires dans les poches d’une poignée d’institutions financières.

Troisième étape : Verrouillage, confinement, fermeture de l’économie mondiale

Le krach financier de février a été immédiatement suivi d’un blocage au début du mois de mars. Le verrouillage et l’enfermement soutenus par l’ingénierie sociale ont contribué à la restructuration de l’économie mondiale. Appliqué presque simultanément dans un grand nombre de pays, le verrouillage a déclenché la fermeture de l’économie nationale et la déstabilisation des activités de commerce, de transport et d’investissement.

La pandémie constitue un acte de guerre économique contre l’humanité qui a entraîné une pauvreté et un chômage de masse à l’échelle mondiale.

Les politiciens mentent. Ni le verrouillage ni la fermeture des économies nationales ne constituent une solution à la crise de santé publique.

Qui contrôle les politiciens?

Pourquoi les politiciens mentent-ils ?

Ils sont les instruments politiques de l’establishment financier, y compris les « philanthropes ultra-riches ». Leur tâche est de mener à bien le projet de restructuration économique mondiale qui consiste à geler l’activité économique dans le monde entier.

Dans le cas des démocrates aux États-Unis, ils s’opposent en grande partie à la réouverture de l’économie étasunienne dans le cadre de la campagne électorale de 2020. Cette opposition à la réouverture des économies nationale et mondiale est soutenue par les grands intérêts financiers (« Big Money »).

S’agit-il d’opportunisme ou de stupidité. Dans toutes les grandes régions du monde, les politiciens ont reçu l’ordre de puissants intérêts financiers de maintenir le verrouillage et d’empêcher la réouverture de l’économie nationale.

La campagne de la peur prévaut. La distanciation sociale est appliquée. L’économie est fermée.  Des mesures totalitaires sont imposées. Selon le Dr Pascal Sacré :

… dans certains pays, des malades peuvent sortir de l’hôpital en acceptant de porter un bracelet électronique [10]. Ceci n’est qu’un échantillon de toutes les mesures totalitaires envisagées voire déjà décidées par nos gouvernements à la faveur de la crise du coronavirus. Cela va beaucoup plus loin, c’est sans limites [11] et cela touche une bonne partie du monde, sinon le monde entier.

Les « instincts de gérer les troupeaux » des hommes politiques

Les gouvernements corrompus agissent comme des « chiens bergers » avec l’ »instinct de gérer les troupeaux » de moutons.

Le « troupeau » a-t-il trop peur pour s’en prendre à son « gouvernement » ?

L’analogie peut être simpliste, mais néanmoins considérée comme pertinente par les psychologues.

« Certaines races de chiens [les politiciens corrompus] ont des instincts grégaires qui peuvent être mis en évidence par un entraînement approprié et des encouragements [des pots-de-vin]. …. apprenez à votre chien [mandataire politique] les bases de l’obéissance et voyez s’il [il, elle] montre des tendances de gardien de troupeau. … Cherchez toujours un dresseur qui utilise des méthodes de dressage basées sur la récompense [pots-de-vin, gains personnels, soutien politique, accession à de hautes fonctions] »

(Comment apprendre à votre chien à garder le troupeau)

Mais il y a une autre dimension. Les politiciens de haut niveau chargés de « convaincre leur troupeau » croient en fait aux mensonges qui leur sont imposés par une autorité supérieure.

Le mensonge devient la vérité. Les politiciens approuvent le consensus, ils appliquent l’ »ingénierie sociale », ils croient en leurs propres mensonges.

Ce n’est pas une épidémie, c’est une opération

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo (lapsus) admet tacitement, dans une déclaration quelque peu contradictoire, que le COVID-19 est un « Live exercice », une « opération » :

« Il ne s’agit pas de représailles,… Cette affaire va de l’avant – nous sommes ici dans un exercice en direct pour obtenir ce droit. »

Ce à quoi le président Trump a rétorqué « vous auriez dû nous le dire ».

Ces mots resteront dans l’histoire.



Géopolitique

Ne nous faisons pas d’illusions, il s’agit d’une opération soigneusement planifiée. Il n’y a rien de spontané ou d’accidentel. La récession économique est provoquée aux niveaux national et mondial. À son tour, cette crise est également intégrée dans la planification militaire et de renseignement des États-Unis et de l’OTAN. Elle vise non seulement à affaiblir la Chine, la Russie et l’Iran, mais elle consiste également à déstabiliser le tissu économique de l’Union européenne (UE).

« Gouvernance mondiale »

Une nouvelle étape dans l’évolution du capitalisme mondial est en train de se dérouler. Un système de « gouvernance mondiale » contrôlé par de puissants intérêts financiers, dont des fondations d’entreprises et des think tanks de Washington, supervise la prise de décision au niveau national et mondial. Les gouvernements nationaux deviennent subordonnés à la « gouvernance mondiale ». Le concept de gouvernement mondial a été soulevé par David Rockefeller (décédé en 2017) lors de la réunion de Bilderberger, Baden Allemagne, en juin 1991 :
.

«Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et à d’autres grandes publications dont les directeurs ont participé à nos réunions et ont respecté leurs promesses de discrétion pendant près de 40 ans. … Il nous aurait été impossible d’élaborer notre plan pour le monde si nous avions été soumis aux yeux de la publicité pendant ces années. Mais, le monde est maintenant plus sophistiqué et prêt à marcher vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est certainement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés. »

(cité par Aspen Times, 15 août 2011, je souligne)

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Certains pensent même que nous faisons partie d’une cabale secrète qui va à l’encontre des intérêts des États-Unis, que ma famille et moi sommes des « internationalistes » et que nous conspirons avec d’autres dans le monde entier pour construire une structure politique et économique mondiale plus intégrée, un seul monde si vous voulez. Si telle est l’accusation, je suis coupable, et j’en suis fier ».

(Ibid)

Les gens ne remettent pas en cause le consensus, un consensus qui frôle l’absurde.

La globalisation du capitalisme et le « paysage économique »

La crise redéfinit la structure du paysage économique mondial. Elle déstabilise les petites et moyennes entreprises dans le monde entier, elle précipite des secteurs entiers de l’économie mondiale, notamment le transport aérien, le tourisme, le commerce de détail, l’industrie manufacturière, etc. dans la faillite.  Le confinement crée la famine dans les pays en développement. Il a des implications géopolitiques.

Le Pentagone et les services de renseignement étasuniens sont impliqués. La crise du coronavirus affecte la conduite des guerres menées par les États-Unis et l’OTAN au Moyen-Orient, notamment en Syrie, en Irak, en Afghanistan et au Yémen. Elle est également utilisée pour cibler des pays spécifiques, dont l’Iran et le Venezuela.

Cette crise provoquée est sans précédent dans l’histoire du monde. Il s’agit d’un acte de guerre.

Le verrouillage déclenche un processus de désengagement des ressources humaines et matérielles du processus de production. L’économie réelle est paralysée. La réduction de l’activité économique compromet la « reproduction de la vie réelle ». Cela ne concerne pas seulement la production réelle des « nécessités de la vie » (alimentation, santé, éducation, logement), mais aussi la « reproduction » des relations sociales, des institutions politiques, de la culture, de l’identité nationale. Au moment où nous écrivons ces lignes, le verrouillage ne déclenche pas seulement une crise économique, il mine et détruit également le tissu même de la société civile, sans parler de la nature du gouvernement et des institutions de l’État (paralysés par l’accumulation des dettes), qui seront finalement privatisés sous la supervision des créanciers du « pouvoir de l‘argent » (Big Money).

Il y a des conflits au sein du système capitaliste qui sont rarement abordés par les grands médias. Les milliardaires, les puissantes institutions bancaires et financières (qui sont créanciers à la fois des gouvernements et des entreprises) mènent une guerre non déclarée contre l’économie réelle. Alors que les établissements financiers et bancaires du « pouvoir de l‘argent » (Big Money) sont des « créanciers », les entreprises de l’économie réelle qui sont déstabilisées et conduites à la faillite sont des « débiteurs ».

Faillites

Ce processus diabolique ne se limite pas à l’anéantissement des petites et moyennes entreprises. Le « pouvoir de l’argent» est également le créancier des grandes entreprises (notamment les compagnies aériennes, les chaînes d’hôtels, les laboratoires de haute technologie, les détaillants, les entreprises d’import-export, etc.

L’establishment financier mondial n’est pas monolithique. Il est marqué par des divisions et des rivalités. La faction dominante du « pouvoir de l’argent» (Big Money) cherche à déstabiliser ses concurrents de l’intérieur. Il en résulterait une série de faillites d’institutions bancaires régionales et nationales ainsi qu’un processus de consolidation financière mondiale.

Aux États-Unis, de nombreux détaillants, compagnies aériennes, chaînes de restaurants et d’hôtels ont demandé en février d’être placé sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Mais ce n’est que le début. La grande vague de faillites se produira dans le sillage du verrouillage (« The New Normal »). Et à l’heure où nous écrivons ces lignes, l’établissement financier fait sans cesse pression sur les gouvernements nationaux (corrompus) pour qu’ils reportent la levée du confinement. Et les gouvernements nous disent que c’est pour « protéger les gens contre le virus ».

La province canadienne de l’Alberta, qui dépend largement des revenus du pétrole, est en faillite.

« Des pays qui représentent plus de 50 % du PIB mondial sont fermés aux entreprises. Les économistes à la recherche de comparaisons historiques mentionnent le krach boursier de 1929, la crise économique de 1974 ou la récession de 2008. Mais ils admettent que tous ces événements ne sont pas à la hauteur du bilan que cette pandémie pourrait avoir ».

(Wired News UK, 29 avril 2020

En Grande-Bretagne, des rapports récents affirment (c’est très britannique) « nous ne savons pas combien ont fait faillite ».

Une partie du paysage économique britannique a peut-être déjà été définitivement effacée, puisque quelque 21 000 entreprises britanniques de plus se sont effondrées rien qu’en mars par rapport au même mois de l’année précédente, selon les données recueillies par l’Enterprise Research Centre, un groupe de chercheurs universitaires.

Ce que ces rapports omettent de mentionner, ce sont les causes non-avouées : une campagne de peur au nom des créanciers, les instructions de gouvernements corrompus de fermer l’économie, prétendument pour « sauver des vies », ce qui est un gros mensonge. Des vies ne sont pas sauvées, et ils le savent.

La crise du coronavirus « a paralysé les affaires américaines ». Les économies nationales sont déstabilisées. L’objectif du « pouvoir de l’argent’ (Big Money) est d’affaiblir leurs concurrents, de « ramasser les morceaux » et, à la longue, de racheter ou d’éliminer les entreprises en banqueroute. Et le choix est vaste.

Capitalisme financier mondial

Les intérêts du « pouvoir financier » (Big Money) (intérêts financiers mondiaux) se recoupent avec ceux des Big Pharma, Big Oil (les supermajors du pétrole), les entrepreneurs de la Défense, etc. Les grandes institutions bancaires étasuniennes, dont JP Morgan Chase, Bank of America, Citigroup, Wells Fargo, State Street Co. et Goldman Sachs, investissent dans l’économie de guerre, notamment dans le développement d’armes nucléaires dans le cadre du programme d’armement nucléaire de Trump, d’un montant de 1,2 trillion de dollars (mis en place sous Obama).

L’objectif ultime du « pouvoir de l’argent » (« Big Money ») est de transformer les États nationaux (avec leurs propres institutions et une économie nationale) en « territoires économiques ouverts ». C’est le sort de l’Irak et de l’Afghanistan. Mais maintenant, vous pouvez le faire sans envoyer de troupes, en ordonnant simplement à des gouvernements par procuration (proxy government) asservis par des politiciens corrompus de fermer leur économie pour des raisons humanitaires, ce qu’on appelle la « responsabilité de protéger » (R2P) sans qu’il soit nécessaire d’intervenir militairement.

Impossible à estimer ou à évaluer. Plus de la moitié de l’économie mondiale est perturbée ou au point mort.

Soyons clairs. Il s’agit d’un programme impérial (imperial agenda). Que veulent les élites financières mondiales ? Privatiser l’État ? Posséder et privatiser la planète entière ?

La tendance est à la centralisation et à la concentration du pouvoir économique. Les gouvernements nationaux lourdement endettés sont les instruments du « pouvoir de l’argent » (Big Money). Ils sont des mandataires. Les principales nominations politiques sont contrôlées par des groupes de pression représentant Wall Street, le complexe militaro-industriel, les grandes sociétés pharmaceutiques, les grandes sociétés pétrolières, les médias d’entreprise et les géants de la communication numérique, etc.

En Europe et en Amérique, le « pouvoir de l’argent » (« Big Money« ) (par l’intermédiaire des groupes de pression de Washington) cherche à contrôler les gouvernements nationaux.

Dans quelle direction allons-nous ? Quel est l’avenir de l’humanité ? La crise actuelle du coronavirus est un projet impérial sophistiqué, qui consiste en une domination mondiale par une poignée de conglomérats de plusieurs milliards de dollars. Est-ce la troisième guerre mondiale ? Le capitalisme mondial détruit le capitalisme national.

L’intention tacite du capitalisme mondial est la destruction de l’État-nation et de ses institutions, ce qui conduit à une pauvreté mondiale d’une ampleur sans précédent.

La citation suivante de Lénine, datée de décembre 1915 au plus fort de la Première Guerre mondiale, a mis en évidence avec clairvoyance certaines des contradictions auxquelles nous sommes actuellement confrontés. D’autre part, nous devons comprendre qu’il n’y a pas de solutions faciles et que cette crise vise à renforcer l’impérialisme et l’emprise du capitalisme mondial :

« Il ne fait aucun doute que le développement va dans le sens d’un monopole corporatif mondial (single World trust ) qui engloutira toutes les entreprises et tous les États sans exception. Mais le développement dans cette direction se fait sous une telle pression, avec un tel rythme, avec de telles contradictions, conflits et convulsions non seulement économiques, mais aussi politiques, nationales, etc. etc. – qu’avant qu’un monopole corporatif mondial ne soit atteint, avant que les capitales financières nationales respectives n’aient formé une « Union mondiale » d’ultra-impérialisme, l’impérialisme explosera et le capitalisme deviendra son contraire.»

(V. I. Lénine, Introduction to Imperialism and World Economy by N, Bukharin, Martin Lawrence, Londres, imprimé aux États-Unis, édition russe, novembre 1917)

Comment inverser la tendance. La première priorité est d’abroger le mensonge.

À cet égard, il est regrettable que de nombreuses personnes « progressistes » (y compris des intellectuels de gauche éminents) soient – malgré les mensonges – favorables au verrouillage et à la fermeture de l’économie comme solution à l’urgence de santé publique. C’est la position du parti démocrate aux États-Unis, qui va à l’encontre du bon sens.

La vérité est une arme puissante pour abroger les mensonges des médias corporatifs et des gouvernements.

Quand le mensonge devient la vérité, il n’y a pas de retour en arrière

Sans la campagne de peur et la propagande médiatique, les actions entreprises par nos gouvernements n’auraient pas de fondement.

La « distanciation sociale » n’empêche pas les élites financières de donner des instructions à des politiciens corrompus.

D’autre part, la « distanciation sociale » combinée au confinement est utilisée comme un moyen de subordination sociale. Elle empêche les gens de se réunir et de protester contre ce soi-disant nouvel ordre mondial.

L’organisation, la vérité et la solidarité sont essentielles pour renverser la tendance. La première étape d’un mouvement mondial est la « contre-propagande ».

Michel Chossudovsky

Article original en anglais :

Global Capitalism, “World Government” and the Corona Crisis

Traduit par Maya pour Mondialisation
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2020




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WatInFood est un logiciel gratuit fonctionnant sous Windows ou Apple.
Il permet de déterminer facilement la valeur nutritive de produits alimentaires vendus au Canada.

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Note importante :
pour fonctionner, le logiciel nécessite la présence de Java (www.java.com) sur le système.

L’application n’a pas de certificat et peut nécessiter de changer provisoirement les droits d’accès pour autoriser son lancement

(dans les paramètres de sécurité du système).

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Gratuit (freeware) : WatInFood
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Windows® 7+
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  • Dézipper le fichier zip téléchargé,
  • déplacer ou copier son contenu à l’endroit voulu,
  • et double-cliquer sur WatInFood.jar pour lancer l’application.

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Utiliser le fichier image (ico ou png selon système Windows® ou Apple®)
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En cas de bogues

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Aide du logiciel




D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux

[Source en italien : DataBaseItalia]

Selon le Forum économique mondial, d’ici 2030, nous ne posséderons rien et nous en serons heureux.

Des termes tels que «Grande réinitialisation», « Quatrième révolution industrielle » et « Construire mieux » [« Build Back Better », en anglais] font tous référence au même programme mondialiste à long terme pour démanteler la démocratie et les frontières nationales en faveur de la gouvernance mondiale par des dirigeants non élus, et à la dépendance à l’égard de la surveillance technologique plutôt qu’à l’État de droit pour maintenir l’ordre public.

Pendant des décennies, la guerre et la menace de guerre ont enrichi l’élite technocratique et maintenu la population à la suite de leurs programmes. Aujourd’hui, les pandémies et la menace d’épidémies infectieuses sont les nouveaux outils de guerre et de contrôle social

La Réserve fédérale travaille sur une monnaie de la banque centrale numérique (CBDC). Un système monétaire entièrement numérique mis en place dans le cadre du système de contrôle social

Les principaux acteurs mondiaux travaillant à la mise en œuvre de l’agenda technocratique sont les Nations Unies, le Forum économique mondial, Bill Gates et des fondations telles que la Fondation Rockefeller, la Fondation des Nations Unies et l’Open Society Foundation de George Soros, Avanti Communications, Vision et Frontier 2030, Google, Mastercard et Salesforce.



La vidéo sur les relations publiques du Forum économique mondial ci-dessus, « 8 prédictions pour le monde en 2030 », aussi courte soit-elle, offre un regard significatif sur ce que l’élite technocratique réserve au reste d’entre nous. Cela comprend :

« Vous n’avez rien » et « vous serez heureux. » Au lieu de cela, vous louerez tout ce dont vous avez besoin et il vous sera livré par drone directement à votre domicile.
« Les États-Unis ne seront pas la première superpuissance mondiale » – Au lieu de cela, une poignée de pays domineront ensemble.
« Vous ne mourrez pas en attendant un donneur d’organes » – Au lieu de transplanter des organes de donneurs décédés, les organes personnalisés seront imprimés en 3D sur demande.
« Vous mangerez beaucoup moins de viande » – La viande sera « un plaisir occasionnel, pas un aliment de base, pour le bien de l’environnement et notre santé ».
« Un milliard de personnes seront déplacées à cause du changement climatique » – En conséquence, les pays devront se préparer à accueillir davantage de réfugiés.
« Le pollueur devra payer pour émettre du dioxyde de carbone » – Pour éliminer les combustibles fossiles, il y aura un prix mondial du carbone. Vandana Shiva, Ph.D., en a parlé dans une récente interview. Plutôt que de promouvoir l’agriculture biologique et régénérative, l’élite technocratique pousse ce qu’on appelle l’agriculture naturelle à budget zéro. Bill Gates fait partie de ce modèle. Comme Shiva l’a expliqué, la configuration complètement contre nature fonctionne comme ceci : l’État prend d’importants prêts, qui sont ensuite divisés aux agriculteurs pour cultiver de la nourriture gratuitement. Les agriculteurs gagnent de l’argent non pas en vendant des récoltes, mais en échangeant le taux de carbone dans le sol sur le marché mondial. Fondamentalement, le carbone est transformé en un produit commercialisable, remplaçant la production agricole réelle de céréales et d’autres cultures. Les agriculteurs qui ont plus de carbone dans leur sol gagneront plus d’argent que ceux dont le sol est à faibles émissions de carbone. En attendant, ils n’auront rien des cultures qu’ils cultivent.
« Vous pourriez vous préparer à aller sur Mars »  Les scientifiques « auront découvert comment vous garder en bonne santé dans l’espace », ouvrant ainsi la possibilité de course à l’espace et de coloniser d’autres planètes.
« Les valeurs occidentales auront été testées jusqu’au point de rupture. »

Les pandémies sont un instrument de contrôle social

Pendant des décennies, la guerre et la menace de guerre ont enrichi l’élite technocratique et maintenu la population à la suite de leurs programmes. La guerre et les attaques physiques ont été utilisées à maintes reprises pour nous imposer des restrictions de plus en plus draconiennes et supprimer nos libertés. Le Patriot Act, promu à la suite du 11 septembre, n’est qu’un exemple frappant.

Aujourd’hui, les pandémies et la menace d’épidémies infectieuses sont les nouveaux instruments de guerre et de contrôle social. Pendant des années, Gates a préparé la psyché mondiale pour un nouvel ennemi : des virus mortels et invisibles qui peuvent faire surface à tout moment. La seule façon de nous protéger est d’abandonner les anciennes notions de vie privée, de liberté et de prise de décisions personnelles.

Nous devons garder nos distances avec les autres, y compris les membres de la famille. Nous devons porter des masques, même dans nos maisons et pendant les rapports sexuels. Nous devons fermer les petites entreprises et travailler de la maison. Nous devons vacciner l’ensemble de la population mondiale et mettre en place des restrictions de voyage strictes pour prévenir le risque de propagation.

Nous devons traquer tout le monde, à chaque instant du jour et de la nuit, et installer des lecteurs biométriques dans le corps de chacun pour identifier qui sont les porteurs potentiels de risques. Les personnes infectées sont la nouvelle menace. C’est ce que l’élite technocratique veut vous faire croire, et ils ont réussi à convaincre un pourcentage choquant de la population mondiale de cela en quelques mois.

Si vous n’êtes pas familier avec le terme « technocratie », n’oubliez pas de lire Patrick Wood auteur de « Technocracy Rising: The Trojan Horse of Global Transformation » [« L’ascension de la technocratie : le cheval de Troie de la transformation mondiale »] et « Technocracy: The Hard Road to World Order » [Technocratie : la difficile route vers l’ordre mondial]. Vous pouvez également en savoir plus sur le site Web de Wood, Technocracy.news.

Un nouveau système de monnaie numérique en cours

Deux des derniers morceaux de conquête totalitaire seront la transition vers une monnaie entièrement numérique liée aux monnaies numériques d’État. Avec cela, l’application des règles sociales sera plus ou moins garantie, puisque vos finances, voire toute votre identité, peuvent être facilement prises en otage si vous ne vous y conformez pas.

Pensez à la facilité avec laquelle il serait facile de l’automatiser de telle sorte que si vous ne pouvez pas obtenir le vaccin requis ou postez quelque chose d’indésirable sur Internet, votre compte bancaire ne sera pas disponible ou votre pièce d’identité biométrique ne vous permettra pas d’entrer dans le bâtiment où vous travaillez.

Un article du 13 août 2020 sur le site web de la Réserve fédérale [états-unienne] traite des avantages allégués d’une monnaie numérique de la banque centrale (CBDC). Les experts sont d’accord pour dire que la plupart des grands pays mettront en œuvre la CBDC au cours des deux à quatre prochaines années.

Un système monétaire entièrement numérique joue également dans l’ingénierie sociale, car il peut être utilisé pour encourager le comportement souhaité, tout comme ce que la Chine fait avec son système de crédit social.